Le mot « épidémie », autrefois limité à la description de la propagation d’une maladie, a évolué, tant dans le langage courant que dans le langage officiel, pour désigner toutes sortes d’activités délétères qui se sont répandues. La violence sexiste est une épidémie, selon le gouvernement fédéral et diverses municipalités. Il en va de même pour la dépendance aux opioïdes et à d’autres drogues, comme le décrit le comité permanent de la santé du gouvernement. La solitude est une épidémie, selon l’Institut national du vieillissement. Même le problème des vols de voitures au Canada a été qualifié d’« épidémie » par divers médias.
Si le contexte était différent — cible différente, histoire différente, groupe différent d’auteurs présumés — les incendies criminels qui ont frappé les églises catholiques du Canada au cours des trois dernières années pourraient être qualifiés d’« épidémie ».
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