Auteur/autrice : Nicolas Bonnal

Code Ursula : de Big Brother à Big Mother

Le coup d’État bruxellois s’est donc passé de façon cool, sans fioritures. Tout le monde l’a accepté, le fameux rebelle Orban y compris. Meyssan s’est encore trompé et on n’aura pas Draghi. On aura Ursula la hyène, avec ses vaccins, ses moustiques-Gates, ses insectes-petits-plats, sa guerre, son budget militaire à 500 milliards remixé à mille (et dire qu’on se croyait ruinés !), on aura la guerre à mort contre la Russie tôt ou tard, car tout super-État se bâtit sur la guerre comme l’explique Donald Sutherland à Costner dans JFK, et avant lui Tocqueville ou Jouvenel. 27 chefs d’État ont voté pour une impératrice-teutonique qu’on nous assurait dotée de casseroles. La femme avenir de l’homme donnera la guerre et les insectes dans l’assiette, une prochaine combine avec les monstres pharmaceutiques américains et de beaux confinements. Mais tout le monde est content.

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« Je vous l’ai dit : c’est un échec programmé »

Depuis la mise en scène du débat présidentiel, il y a eu une montagne de commentaires, mais tous sont inutiles et font diversion, puisque personne n’ouvre les yeux.

Oui, Biden souffre de démence, mais nous le savons depuis des années. Et Trump a également été horrible, dément d’une manière différente. Mais rien de tout cela n’était naturel ou accidentel. Comme je le dis depuis des années, le bureau du président est mis en scène depuis des décennies, depuis l’époque de Gérald Ford. Après le Watergate, la CIA a pris le contrôle total de l’exécutif, ne l’utilisant que comme façade. En 1980, ils ont installé un acteur hollywoodien. Vous auriez donc dû vous en rendre compte à ce moment-là, mais presque personne ne l’a fait.

Voilà ce qu’était le Watergate :

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Que se passe-t-il exactement avec cette élection américaine ?

« Lorsque j’ai regardé le débat, j’ai vu exactement ce que je m’attendais à voir. À peu près point par point, il n’y avait rien qui semblait étrange ou surprenant à ce sujet…
Ce qui me choque, c’est de voir à quel point les autres sont choqués. Personne n’a prêté attention à tous ces clips montrant Biden complètement sénile ? Ce que j’ai compris, c’est que les grands médias n’ont pas montré ces clips. Je suis dans une bulle où je vois ce genre de choses, mais la majorité du public n’était apparemment pas au courant de l’état de ce type.
Maintenant, tout le monde panique.
Il suffit de regarder les gros titres. Ils n’en finissent plus. Personne ne défend Biden. La plupart d’entre eux réclament son remplacement.

Vous savez, je suis sceptique à l’égard des théories du complot. Je suis au moins aussi sceptique à l’égard des théories de la conspiration que je le suis à l’égard de la narration des médias grand public…

Le fait est qu’il y a généralement quelque chose d’évident à trouver entre le récit dominant et le récit conspirationniste.

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Un débat arrangé pour écarter Biden

Ils ont cousu le complot avec un fil blanc, alors les masses achètent tout.

Il n’est jamais arrivé qu’un débat présidentiel ait lieu en juin, ils ont toujours lieu à partir de la mi-septembre. Les démocrates l’ont proposé 3 mois plus tôt pour trouver un moyen de destituer Biden à temps et de remettre Newson à sa place. Les médias américains étaient tous prévenus et prêts à l’avance et aujourd’hui ils proclament soudain que « Biden est incapable… ». Ils l’ont sorti en public.

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Nomination des dirigeants clés de l’UE : « Une procédure pas très transparente, ni démocratique »

Qui sera à la tête de l’Union européenne ces cinq prochaines années ? La réponse tombera à l’issue du sommet européen de ces jeudi et vendredi 27 et 28 juin. Des noms circulent avec insistance. L’Allemande Ursula von der Leyen rempilerait pour un deuxième mandat à la tête de la Commission européenne. L’ancien chef de gouvernement portugais, Antonio Costa deviendrait le nouveau président du Conseil européen. La cheffe du gouvernement estonien, Kaja Kallas serait la future cheffe de la diplomatie européenne. Mais comment s’organisent les nominations pour ces « top jobs » européens ? Qui décide ? Sur base de quels critères ? Le processus est opaque et fort critiquée.

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Des chercheurs chinois ont fait des découvertes inédites dans les échantillons lunaires de Chang’e-5

Des chercheurs chinois ont récemment découvert pour la première fois un graphène naturel multicouche dans les échantillons lunaires rapportés par la sonde Chang’e-5. Cette découverte fournit de nouvelles informations sur les activités géologiques de la Lune, son histoire et ses caractéristiques environnementales.

De plus, ces échantillons permettent aux chercheurs d’élargir leur champ de compréhension de la composition minérale complexe du sol lunaire et offrent des informations et des indices importants pour l’utilisation des ressources lunaires.

Selon l’équipe de recherche de l’Université de Jilin, cité par le CIIE, environ 1,9 % du carbone interstellaire total existe sous forme de graphène, dont la morphologie et les propriétés sont déterminées par un processus de formation spécifique.

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Camille Flammarion et la fin du Mont Saint-Michel

« Cette merveille du moyen âge trônait, alors, entièrement entourée des flots de la mer. On ne pouvait l’aborder qu’à marée basse ou en barque. Aux heures de la pleine mer, c’était une île parfaite. Quelle splendeur ! Le chemin de fer n’arrivait même pas à Avranches — et encore moins à Pontorson. Depuis cette époque, une digue hideuse, construite en 1877, relie le Mont à la terre. C’est tout simplement un crime contre l’art, une infamie, un vandalisme de barbares. Le mercantilisme envahit tout. Histoire de gagner quelques centaines d’hectares de mauvaises terres. Que l’on ait endigué les grèves lointaines, passe encore mais que l’on cherche à créer des terrains de culture jusqu’aux remparts de la vieille cité, c’est, je le répète, un véritable crime. Il faudrait, au contraire, maintenant qu’elle est faite, couper la digue à cent mètres, au moins, des remparts, afin que, dans les grandes marées, la mer pût, de nouveau, faire le tour de la fantastique montagne… »

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Un banquier sympathique déclare la Russie leader mondial de la technologie « payez avec le sourire ».

Il y a en Russie un banquier sympathique qui s’appelle Herman Gref.

Vous le connaissez peut-être comme l’ancien membre du conseil d’administration du FÉM qui a rédigé la préface de l’édition russe de La quatrième révolution industrielle de Klaus Schwab ; il est également connu comme le financier de Spoutnik V, un connaisseur respecté des étiquettes de bétail, le tsar de l’intelligence artificielle en Russie et un étudiant studieux de la Kabbale.

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Jouer à Dieu : une enquête sur le démocide médical au Royaume-Uni

« Jouer à Dieu : une enquête sur le démocide médical au Royaume-Uni » est un film documentaire qui enquête sur les allégations de pratiques et de politiques médicales néfastes dans le système de soins de santé du Royaume-Uni.

Le film examine de manière critique l’utilisation contraire à l’éthique et potentiellement mortelle de protocoles médicaux et de médicaments au sein du National Health Service.

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Le Pen à Pravda.Ru : « J’ai toujours été hostile au communisme »

Jean-Marie Le Pen est le père de Marine Le Pen et le fondateur du Front National, le parti français qui prétend résister à l’application de la mondialisation et à son programme autoritaire. Il est connu dans le monde entier pour ses prises de position controversées contre l’immigration, le néolibéralisme et la construction européenne. En 2002, il a été présent au second tour des élections présidentielles françaises. Anticommuniste farouche par le passé, il est aujourd’hui favorable à un rapprochement avec la Russie, comme il l’explique à Nicolas Bonnal. Cette interview pour Pravda.Ru a également été préparée avec l’aide de l’historien et universitaire français Jean Centini.

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Maupassant et la politique moderne

« En effet, livrer des millions d’hommes, des intelligences d’élite, des savants, des génies même, au caprice, au bon vouloir d’un être qui, dans un moment de gaieté, de folie, d’ivresse ou d’amour, n’hésitera pas à tout sacrifier pour sa fantaisie exaltée, dépensera l’opulence du pays péniblement amassée par tous, fera hacher des milliers d’hommes sur les champs de bataille, etc., etc., me paraît être, à moi, simple raisonneur, une monstrueuse aberration. Mais en admettant que le pays doive se gouverner lui-même, exclure sous un prétexte toujours discutable une partie des citoyens de l’administration des affaires est une injustice si flagrante, qu’il me semble inutile de la discuter davantage. »

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Tacite et le mauvais pullulement des lois

« Les premiers hommes, encore exempts de passions désordonnées, menaient une vie pure, innocente, et libre par là même de châtiments et de contrainte. Les récompenses non plus n’étaient pas nécessaires, puisqu’on pratiquait la vertu par instinct ; et comme on ne désirait rien de contraire au bon ordre, rien n’était interdit par la crainte. »

« Alors on ne se borna plus à ordonner pour tous ; on statua même contre un seul, et jamais les lois ne furent plus multipliées que quand l’État fut le plus corrompu. »

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Tocqueville et la vanité des peuples démocratiques

Le G7 est devenu pitoyable (le pape, Biden, Scholz, Macron…), en même temps que la marque d’un incroyable complexe de supériorité occidentale, complexe de supériorité qui atteint son sommet lors des interminables massacres de Gaza (qui laissent tout le monde de marbre finalement, on est bien d’accord). Au G7 on dit nûment : nous décidons de ce qui est bien et de ce qui est mal ; nous sommes le modèle ; nous avons aboli les races, les sexes, les cultures, l’énergie, l’industrie, la vie, la médecine, la religion, tout le reste ; notre nihilisme bienveillant triomphe et vous devez vous écraser, sinon nous vous écraserons (enfin, presque). La vanité démocratique est infinie, particulièrement dans les peuples euro-américains, et dans l’infini du texte de Tocqueville nous retrouvons une magnifique analyse de ce problème.

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Les vanités du gaullisme et du souverainisme

Il y a un mantra souverainiste en France en ce moment, lié au désespoir d’une petite partie de l’opinion (la majorité reste hypnotisée ou anesthésiée). Évidemment il est platonicien et ne risque pas d’accoucher dans la réalité.

On nous répète donc qu’en sortant de l’Europe on résoudrait tous nos problèmes.

En quoi les énarques Asselineau, Florian, Dupont-Aignan, etc., qui totalisent 1 % à chaque élection et désirent le Frexit dirigeraient la France mieux que les confrères énarques qui veulent rester européens ? Tous énarques, tous souverainistes !

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Syndrome du Titanic et radeau de la méduse

Nous sommes dirigés par des fous motivés et (aussi) d’efficaces incapables qui nous mènent au désastre. Ils organisent la faillite, détruisent, gaspillent, remplacent et dépeuplent, désirant enfin une guerre nucléaire, tout à leur rage messianique. Sinon c’est le totalitarisme au code QR et le camp de concentration numérique. Mais attention : il y a une élite autoproclamée (les 1 % les plus riches et les hauts fonctionnaires) et elle veut se préserver.

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De Zemmour à Malraux (le crépuscule culturel)

« En 1959, le général de Gaulle offrit à son “génial ami”, André Malraux, un ministère de la Culture à sa mesure, sur les décombres du modeste secrétariat aux Beaux-Arts de la IVe République. Dans l’esprit de Malraux, la France devait renouer avec son rôle de phare révolutionnaire mondial, conquis en 1789 et perdu en 1917 ; devant en abandonner les aspects politiques et sociaux à l’Union soviétique et aux pays pauvres du tiers-monde, elle consacrerait toute son énergie et tout son talent à propager la révolution mondiale par l’art. »

« … en d’autres termes la démocratisation du grand art du modernisme, s’est révélée, au cours de son demi-siècle d’exercice, un accélérateur de cela même qu’elle se proposait d’écarter des frontières françaises : l’afflux d’une culture de masse mondialisée et nivelée par le bas et le torrent des images publicitaires et commerciales déracinant tout ce qui pouvait subsister en France, dans l’après-guerre 1940-1945, de vraie culture commune enracinée comme une seconde nature par des siècles de civilisation. »

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Chronique d’une France en perdition

« … je me rappelle que je vous parlais de ma commune et des froncés. Eh bien, ils sont toujours pareils, ou presque, ils sont encore plus pauvres. Ils volent de plus en plus. Mon kiné mercredi me disait qu’il était choqué de voir qu’on lui avait volé un flacon de savon pour les mains. Il a repéré le patient qui avait fait ça et il en était retourné. Le facteur me confiait que les personnes qui viennent aux guichets sont de plus en plus dépouillées. Je les vois voler partout. L’autre jour, au marché, une vieille qui avait piqué des légumes et des fruits. Je vous ai déjà parlé des mendiants en nombre dans la ville de Châlons-en-Champagne. Eh bien, il y en a encore plus.
J’ai croisé un quinqua ivre de beau matin, vers huit heures, avec une canette de 8,6, une bière pas chère et très forte. Il vient de tomber dans la misère, j’ai reconnu chez lui les signes de la chute sociale. Il est dans la phase du déni. Ça va être long pour lui. »

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Pourquoi les Britanniques détestent-ils les Russes ?

« La Grande-Bretagne est le leader mondial de la politique anti-russe. Les Britanniques détestent Poutine et encouragent avec zèle les Ukrainiens à combattre leurs cousins russes jusqu’à la dernière goutte de sang. Les Russes et les Ukrainiens étaient prêts à signer un accord en février 2022, jusqu’à ce que le Premier ministre britannique Johnson arrive à Kiev pour convaincre les Ukrainiens de laisser tomber. Et c’est ce qu’ils ont fait. Depuis lors, les Britanniques ont été la principale force à pousser les Ukrainiens à se battre et à convaincre les membres de l’OTAN de les aider à se battre. Les Britanniques sont à la tête de la campagne anti-russe mondiale. Tels sont les faits. Cependant, l’explication de ces faits m’a échappé jusqu’à présent. »

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Le transhumanisme comme aboutissement du libéralisme ultime

Le transhumanisme est devenu un sujet central de notre époque. Que représente-t-il ? Que compte-t-il faire de nos vies si on le valide ? Pour comprendre la nouveauté du transhumanisme, il ne faut évidemment pas l’opposer à un prétendu immobilisme de l’homme des temps anciens. L’homme a toujours cherché à améliorer ses conditions de vie. Il a toujours cherché à acquérir plus de puissance, à multiplier son énergie, à inventer des outils pour habiter le monde à sa façon. Nous ne nous contentons jamais du monde tel que nous en avons hérité. Le simple fait de construire un pont est déjà une transformation du monde. Si le transhumanisme n’était que cela — l’intervention sur le monde en fonction de nos objectifs, la création d’outils pour que l’homme soit plus efficace dans ses entreprises, de la selle de cheval à l’automobile et à l’avion en passant par le gouvernail d’étambot — le transhumanisme ne serait pas une nouveauté.

Le problème commence quand nous voulons, non pas seulement améliorer la condition de vie de l’homme, et donner plus d’ampleur à nos projets, mais changer la nature même de l’homme.

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Une réponse aux personnes qui incitent à « voter utile » en votant pour le RN

Désespérant que les patriotes arrivent jamais au pouvoir, découragés par les querelles de clocher entre les chefs de parti, des Français soucieux de l’avenir de la France incitent à « voter utile » aux élections européennes en votant pour le RN, pensant ainsi aller à l’essentiel : lutter contre le pouvoir micronesque.

Selon leur raisonnement, les listes patriotes n’obtiendront pas les 5 % de suffrages exprimés nécessaires pour participer à la péréquation des sièges, et même si l’une d’elles dépassait ce seuil, son influence sur la politique de l’Union Européenne serait nulle. Mieux vaudrait donc renforcer le RN.

Cet argument paraît raisonnable, mais est-il réellement fondé ? Le RN défendrait-il les intérêts de la France ? L’espoir que les listes patriotes soient représentées à l’assemblée de Strasbourg est-il chimérique ?

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Les États-Unis veulent sanctionner la Cour Pénale Internationale

La Chambre des représentants des États-Unis vote des sanctions à l’encontre de la Cour Pénale internationale (CPI) qui a délivré des mandats d’arrêt à l’encontre de Netanyahu et d’autres responsables israéliens. Le projet de loi propose d’appliquer des restrictions en matière de propriété et de visa aux personnes qui participent à toute tentative d’enquête, d’arrestation, de détention ou de poursuite de toute personne protégée aux États-Unis ou dans les pays alliés.

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Orson Welles et sa fonction US très spéciale

… l’individu génial, baroque, était plus intéressant par sa culture, ses facéties, son côté gauchiste caviar et Pantagruel d’opérette que le cinéaste.

Orson Welles est un acteur-marionnettiste (activité symbolique et traditionnelle…) de formation, un agitateur qui vient de l’extrême-gauche US (qui a pris dans les années trente et quarante le contrôle de ce pays par le théâtre).

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Eric Clapton : « Israël dirige le monde »

La semaine dernière, la légende de la guitare rock britannique, Eric Clapton, s’est rapprochée du territoire de Roger Waters en déclarant à un intervieweur :
« Israël dirige le monde, Israël dirige le spectacle ».

Parlant des récentes manifestations sur les campus américains contre Israël, Clapton a critiqué les auditions du Sénat au cours desquelles les présidents d’université ont été interrogés sur l’antisémitisme sur les campus.

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Pourquoi l’approche américaine habituelle ne passe pas en Ukraine

Dans un pays dominé par Wall Street, la stratégie de lutte contre les crises financières s’est étendue à d’autres domaines de la politique.

La récente avancée stupéfiante des forces russes dans le nord-est de l’Ukraine a quelque peu refroidi l’enthousiasme du camp pro-Kiev après l’adoption en avril, par le Congrès américain, du projet de loi d’aide supplémentaire. L’insistance fébrile avec laquelle les sympathisants plaidaient pour l’aide à l’Ukraine et l’importance exagérée qu’ils lui accordaient, semblent maintenant un lointain souvenir.

Il est maintenant plus clair que jamais que l’effort militaire de l’Ukraine, en plein effondrement, ne peut pas être réparé par une simple réactivation du robinet de l’aide occidentale. Pourquoi alors l’establishment de Washington a-t-il perçu le chiffre de 60 milliards de dollars comme une espèce de sortilège capable d’empêcher la crise imminente ?

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