10 mesures urgentes pour en finir avec la crise COVID en 2022

16/10/2021 (2021-10-16)

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Vous êtes nombreux à demander comment sortir concrètement de la crise du COVID, notamment à l’occasion du prochain quinquennat. Je vous propose ici 10 idées de mesures urgents à prendre pour préparer un monde d’après humaniste et libre, et pour entamer le mouvement de recul dont nous avons besoin pour endiguer la domination de la caste. Il s’agit de dix idées urgents et immédiates, qui ne font évidemment pas un programme complet. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

Par Éric Verhaeghe

Les mesures qui sont exposées ici sont des mesures “urgentes” et donc très sectorisées, qui visent, durant les cent premiers jours du prochain quinquennat à créer un “choc” sociétal permettant le réveil de la société française face aux libertés menacées par une caste en pleine réaction contre le suffrage universel et ses conséquences. 

On ne trouvera donc pas un problème complet, mais un simple guide des décisions immédiates et urgentes.

Volet sanitaire

1° Abolir la notion d’état d’urgence sanitaire et rétablir les fonctionnements démocratiques normaux : le système macronien de suspension du fonctionnement normal de la démocratie sous un prétexte sanitaire instrumentalisé doit s’arrêter. Le recours à des conseils de défense pour décider de mesures expéditives et liberticides doit être banni. 

2° Rétablir la liberté de prescrire et autoriser les traitements peu coûteux, abandonner la politique du tout-vaccin : la stratégie guidée par les laboratoires pharmaceutiques consistant à ne pas soigner le COVID de façon précoce pour contraindre les Français à recourir à un vaccin dont les effets secondaires sont minorés mène à une catastrophe sanitaire. Les médecins doivent retrouver la liberté de prescrire les traitements qu’ils jugent adaptés, y compris les traitements peu coûteux. 

3° Abolir le passe sanitaire et la politique de crédit social, abroger la loi du 5 août 2021 : l’abrogation de la loi doit être immédiate. Le renoncement à toute politique de crédit social doit devenir un principe général du droit. 

4° Mettre en place une Commission d’enquête spéciale sur l’influence des laboratoires pharmaceutiques durant la crise du COVID et sur la corruption parmi les médecins et chercheurs : sur le modèle du rapport rédigé par deux sénateurs en 2010, l’État doit enquêter sur les coulisses de la stratégie sanitaire menée depuis le début de l’année 2020. Une commission spéciale regroupant des parlementaires et des juges doit être mise en place, avec des pouvoirs d’investigation judiciaire exceptionnels, pour déterminer quels moyens les laboratoires pharmaceutiques ont déployé pendant la crise, y compris au niveau européen. Les personnalités corrompues doivent être durement sanctionnées. 

Volet politique

5° déconcentrer les pouvoirs de l’État et supprimer la bureaucratie : après un an et demi de captation du pouvoir par la bureaucratie, PLUS JAMAIS ÇA ! Démantèlement des ARS, réduction drastique des effectifs de l’administration préfectorale, de l’administration hospitalière, et de la caisse nationale d’assurance-maladie. 

6° dépolitiser la haute fonction publique en obligeant les fonctionnaires à démissionner en cas de passage en cabinet ministériel et en supprimant la garantie de l’emploi pour les 500 postes-clés de la haute fonction publique. Il faut couper le cordon ombilical entre la haute fonction publique et le pouvoir politique. Les postes-clés doivent être soumis à une obligation de réussite contrôlée par le Parlement. Les milliers de hauts fonctionnaires en situation de chômage déguisé et payés par le contribuable doivent être licenciés. 

7° supprimer les aides à la presse : la presse doit vivre de ses lecteurs, pas des faveurs d’un État qui achète son consentement. 

8° entamer un dialogue avec la Commission Européenne pour inverser les transferts de souveraineté : sans initier une réforme des traités, l’inversion de la logique de transfert de la souveraineté nationale vers la Commission européenne doit commencer le plus tôt possible. La logique initiale de subsidiarité européenne doit guider l’action des Etats-membres. 

Volet sociétal

9° desserrer la contrainte exercée par la caste sur la société, en rétablissant la liberté d’enseigner et de soigner : la liberté de l’école à la maison doit être rétablie. La liberté de prescrire et la liberté de rembourser les soins hors des déconventionnements forcés de l’assurance-maladie doivent également l’être. La solidarité spontanée entre les individus doit être restaurée. 

10° défiscalisation et désétatisation progressive de la société française, en plafonnant à terme les recettes publiques à 40% du PIB : la crise du COVID a montré l’emprise que l’État et sa bureaucratie ont tissé au fil des années, grâce à une pression fiscale supérieure à ce que connaissent les pays de l’Union Européenne. Il est temps de recentrer l’Etat sur ses missions régaliennes (police, armée, justice, fisc), et de le faire maigrir sur le reste. 

⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.