Quand la science devient pseudo-science

[Source : strategika.fr]

Urmie Ray est mathématicienne, diplômée de l’université de Cambridge. Elle a eu une carrière de 25 ans en tant que qu’universitaire, entre autres, à l’Institut des Hautes Études Scientifiques, à l’Institut Max Planck pour les mathématiques, au Centre de Recerca Matemàtica, à l’université de Californie à Santa Cruz. Elle a ensuite démissionné de son poste de professeur des universités en France pour se consacrer à l’étude de questions culturelles et historiques. Elle est l’auteur de plusieurs articles et son dernier livre s’intitule “On Science:  Concepts, Cultures, and Limits” (Routledge 2021).

[Voir aussi, avec Urmi Ray :
Dr. Andrew Kaufman – La théorie virale mise à mal
L’effondrement de l’hypothèse virale
Dr Valentina Kiseleva  Le virus et autres mythes]

Par Urmi Ray (Basé sur mon livre : « On Science :  Concepts, Cultures, and Limits » – Routledge 2021)

1.  Qu’est-ce que la science ?

Une grande confusion règne sur ce qu’est ou plutôt n’est pas la science.  Donc commençons par discuter de ce qu’est la science.

Comprendre la réalité dans laquelle on vit

Pour survivre, il est essentiel de comprendre la réalité physique dans laquelle nous vivons.  Donc dès ses débuts, partout dans le monde, notre espèce a tenté de s’en faire une idée.

Comprendre signifie pouvoir décrire, expliquer et prédire. Une description tend à répondre à la question “comment ?” et peut prendre la forme d’une formulation mathématique, mais c’est loin d’être nécessaire.   Une explication tend à répondre modestement à la question beaucoup plus difficile du “pourquoi ?”.  Ces trois aspects sont étroitement liés.  La qualité des prédictions dépend de la qualité des descriptions et des explications.  Et inversement, plus une description est de qualité, plus elle mènera à des explications et des prédictions de qualité.

La différence entre une approche scientifique et une approche religieuse réside essentiellement dans la nature des explications.  Il est probable que très rapidement nos ancêtres ou au bon vouloir d’un Dieu, ne permettait pas trop de prévoir, et donc de se prémunir contre les aléas du climat.  Parallèlement, la domestication croissante du feu va de pair avec une compréhension de plus en plus grande de ce phénomène.

Donc, il y a bien longtemps qu’une approche du monde qu’on perçoit à travers nos sens et notre esprit s’est distinguée d’autres approches.  Il fallait que la connaissance obtenue soit communicable à d’autres, pour qu’ils puissent eux aussi vérifier, notamment pour pouvoir prédire aussi systématiquement que possible. 

Je conçois que certains soient convaincus de la force de la prière, mais la connaissance spirituelle, même si elle est basée sur des expériences, celles-ci restent personnelles et non-communicables.

Donc l’approche qui s’est peu à peu développée en ce qu’on appelle depuis le 19e siècle la science est fondée sur deux outils : l’observation et le raisonnement.
Mais comme nos premières écoles de philosophie naturelle se sont rendues compte bien avant l’ère chrétienne, la question de la fiabilité est au coeur de cette approche.  À quel point notre interprétation correspond-elle à la réalité physique donnée ?

Observation reproductible

Une observation qui reste limitée peut ne pas être fiable.  Par exemple, ce n’est pas parce tous les cygnes qu’on observerait sont blancs, qu’on peut en conclure qu’ils sont tous blancs.  Il y a des cygnes noirs. Donc l’observation doit être reproductible à volonté, en particulier pour être vérifiable.

En conséquence, le domaine d’investigations scientifiques est limité aux caractéristiques descriptibles, c’est à dire qu’on puisse comparer.  Les concepts absolus tels que la chaleur ou la hauteur font certainement partie de notre expérience de la vie.  Mais ils n’ont pas leur place en science.  Car il n’existe aucun moyen de vérifier comment deux individus différents les perçoivent.   Ce qui peut être communiqué et convenu, c’est qu’un objet est plus chaud ou plus froid, plus grand ou plus petit qu’un autre. En d’autres termes, seuls les attributs qui peuvent être comparés à une référence externe peuvent faire l’objet d’un examen scientifique.   Donc les concepts absolus tels que Dieu sont hors limites car ils ne peuvent pas être décrits par la comparaison.

C’est aussi là que réside le problème avec la physique Newtonienne.  Elle est fondée sur une notion du temps et de l’espace qui est absolue.  D’ailleurs Newton en était conscient.  Mais c’est le physicien Ernst Mach qui a le premier vraiment compris la signification de cette lacune à la fin du 19ème siècle.  C’est notamment basé sur ses travaux qu’Albert Einstein en est venu à sa théorie de la relativité.

Ajoutons une remarque importante : il ne suffit pas de connaître les propriétés intrinsèques d’un phénomène.  Il faut aussi se faire une idée de ses interactions avec l’environnement.  D’où la nécessité de l’étudier à la fois isolément dans un laboratoire et dans dans son environnement naturel, dans le temps et dans l’espace. Certains effets et leur portée peuvent ne pas être immédiatement perceptibles.

Raisonnement

Par ailleurs, si nous restons liés à notre expérience immédiate limitée, il faudrait sans cesse collecter des faits et on ne pourrait prédire. Donc la science vise à obtenir des descriptions et des explications unifiées de phénomènes disparates. 

Le raisonnement est ce qui nous permet de ne pas rester liés à ce processus d’essais et d’erreurs constants.

Il doit lui aussi être communicable.  Donc il doit être basé sur des méthodes consensuelles qui ont varié au cours du temps ou même d’école à école.

Concepts

Trouver des explications unifiant divers phénomènes nous oblige à fonder nos théories sur des concepts – forces, atomes, gènes, etc.  Nous n’avons aucun moyen de déterminer s’il s’agit de caractéristiques de notre réalité ou s’il s’agit de constructions de l’esprit humain pour rendre compte d’expériences communes à nous tous. Ils sont indéfinissables scientifiquement, sauf en utilisant d’autres concepts.  Cependant, et c’est fondamental, la pertinence des concepts doit être confirmée par des effets qu’on peut percevoir et décrire.  Ils doivent être remplacés par des concepts plus appropriés si l’observation et le raisonnement l’exigent.

En résumé

La science est l’étude raisonnée basée sur l’observation reproductible et suffisamment reproduite de propriétés descriptibles par comparaison du monde perceptible et des effets perceptibles attribués aux concepts évolutifs et changeants ainsi déduits – une étude qui englobe les interactions avec l’environnement naturel.

Nous avons tous un esprit scientifique.  La différence entre une approche scientifique et une approche usuelle est une différence de degré plutôt que de nature. Elle apporte précision et systématisation là où elles faisaient défaut. Par exemple, on a tous une idée de la différence entre fruits et  légumes, basée sur de vagues raisons et de vagues comparaison, parfois culturelles. La définition scientifique d’un fruit est celle d’un organe qui contient des graines, qui les protège lors de leur développement et aide à leur dispersion. Par conséquent, les tomates et les concombres sont des fruits, contrairement à l’idée reçue selon laquelle ce sont des légumes.

En d’autres termes, la science précise les similitudes et les différences entre des objets comparables en poussant l’observation au-delà du superficiel.  Ainsi les ambiguïtés sont réduites.

Il est essentiel d’insister sur le fait que nos conclusions ne peuvent être des déductions fantaisistes et inexpliquées.  Elles ne peuvent être considérées comme scientifiques tant qu’elles ne sont pas étayées par des arguments raisonnés. L’obtention de résultats satisfaisants pourrait être une pure coïncidence. À l’inverse, un raisonnement qui ne repose pas sur des bases empiriques solides n’est pas une science.

Mathématiques

Voilà pourquoi les mathématiques ne sont pas une science.  La science a émergé de la faculté humaine de donner un sens à une réalité autrement chaotique en lui attribuant des schémas. Les mathématiques sont nées de l’étude des schémas qui sont quantifiables.
Pour maîtriser les notions interdépendantes de quantité et d’espace,  nos ancêtres ont élaboré les concepts des nombres entiers et des objets géométriques ont été élaborés en excluant la nature particulière des objets en question pour ne garder que leur quantité ou leur forme.  Ils ont dû se rendre compte que si notre seul intérêt est la quantité et non les autres qualités des objets concernés, alors il n’y a aucune différence entre deux doigts et deux longueurs égales, mais que ceux-ci diffèrent de cinq doigts. En d’autres termes, les nombres sont nés de notre reconnaissance de schémas concernant la quantité en rendant aussi efficace que possible notre outil de raisonnement le plus fondamental, à savoir la comparaison. 
Sans entrer dans des discussions plus détaillées, je dirai que les mathématiques sont l’étude logique des relations entre des concepts abstraits, basée sur la notion de nombres.

 2.  Des faiblesses intrinsèques à la science

Ces caractéristiques de la science rend notre connaissance scientifique très précaire.

Simplification et approximation

Même l’approche la plus holistique est une simplification. L’esprit humain est incapable d’englober la totalité d’une nature complexe insondable.  Toutes nos déductions, toutes nos observations, toutes nos mesures ne sont qu’une approximation de la réalité.

Ces problèmes sont exacerbés dans les théories mathématiques.  Une hypothèse doit d’abord être exprimée dans un langage banal. Le processus de traduction en symbolisme mathématique s’accompagne d’une grande perte d’informations.  Elle élimine d’emblée tout ce qui n’est pas quantifiable.   Donc plus on s’éloigne du monde inanimé,  moins une description mathématique est appropriée. Même parmi les caractéristiques quantitatives, on doit faire un choix. Les mathématiques ne peuvent traiter qu’un nombre très limité de paramètres, et seulement une version très simplifiée de leurs relations.  Donc un modèle mathématique ne reflète que très imparfaitement la réalité.
Le processus d’approximation va encore plus loin. Bien que les équations aient des solutions exactes en théorie, dans tous les cas, sauf les plus simples, nous ne pouvons les résoudre qu’approximativement.  C’est généralement le cas des équations différentielles, c’est-à-dire des équations indiquant l’évolution d’un système dans le temps et l’espace et sur lesquelles reposent donc les prédictions.  Toute une série d’approximations se produit à nouveau lors de la retraduction de notre théorie mathématique en langage courant, c’est-à-dire de son application dans la réalité concrète, notamment parce ce qu’elle est susceptible d’impliquer des nombres non exacts tels que √2 ou π. 

Par ailleurs, la partie mathématique peut, comme en physique quantique avoir plus d’une interprétation scientifique.

En conclusion, la parfaite exactitude inhérente au formalisme mathématique nous permet un plus grand contrôle sur certaines caractéristiques quantifiables, mais, précisément à cause de cette exactitude, elle est très éloignée de la réalité.

Pour citer Einstein, “Dans la mesure où les propositions des mathématiques se réfèrent à la réalité, elles sont incertaines ; et dans la mesure où elles sont certaines, elles ne se réfèrent pas à la réalité”.  

Imprévisibilité

Il n’est donc pas surprenant que l’imprévisibilité s’ensuit même dans la théorie déterministe la plus simple :

Considérons l’exemple suivant construit par le physicien Max Born. Une particule se déplace sans friction le long d’une ligne droite de longueur l entre deux murs.  Lorsqu’elle atteint l’extrémité de la ligne, elle rebondit. Supposons que sa position initiale est donnée par le point x0 sur la ligne et sa vitesse initiale est vet que l’imprécision de nos mesures initiales est de Δx0 et Δv0. Selon la première loi de Newton, à un instant t, il devrait se trouver au point x = x0 + tv0. Cependant, selon la même loi, notre prédiction de sa position à l’instant t s’écartera de cette valeur de Δx = Δx 0 + t Δv0. Ainsi notre erreur va continuer à augmenter avec le temps. Après un temps critique tc = l/ Δv0, cet écart sera supérieur à la longueur l de la ligne. En d’autres termes, pour tout instant t > tc, nous ne pourrons plus du tout prédire la position de la particule.  Elle pourrait se trouver n’importe où sur la ligne.
Nous pouvons perfectionner nos instruments de mesure et réduire l’imprécision initiale, mais nous ne pourrons jamais nous en débarrasser complètement. Tout ce que nous ferons, c’est étendre l’intervalle de temps dans lequel la prédiction est possible.

Cet exemple concerne un système fermé simple et idéal. Dans le réél, d’innombrables facteurs sont impliqués, aggravant l’imprévisibilité. En gros, à cause d’erreurs inévitables, notre capacité à savoir ce qui se passe au-delà d’un certain temps peut être limitée d’une manière qu’aucun progrès technique ne peut surmonter.
Dans nos calculs effectués par ordinateur, il peut arriver que de minuscules erreurs se propagent et s’accroient.  En effet, la manière codée dont un ordinateur aborde les calculs internes implique une erreur d’arrondi. L’erreur survient également lorsque le résultat en langage codé est retraduit sous la forme imprimée sur l’écran.

Observation à l’âge informatique

L’informatisation ajoute également de nouvelles problématiques à l’acte d’observation. On sait depuis bien avant l’ère chrétienne que l’observation, résultat d’une collaboration complexe entre nos sens et notre esprit, est loin d’être neutre et peut être trompeuse.

Depuis, les instruments d’observation ont introduit toute une série de nouvelles complications, en dépit des possibilités insoupçonnées qu’ils ont ouvertes. Outre l’introduction d’erreurs, l’étude des événements de notre espace-temps quadridimensionnel à partir de représentations symboliques unidimensionnelles ou bidimensionnelles soulève la question de la perte d’informations. Plus important encore, les ordinateurs sont constitués de processus algorithmiques représentés par des 0 et des 1, et sont donc sévèrement limités par des prémisses trop simplifiées. Ils ne peuvent pas aller au-delà de celles-ci, ils ne peuvent pas inférer.  On peut donc se demander s’ils ne peuvent détecter que ce qui correspond à nos idées préconçues.

En fait, le problème s’aggrave à mesure que le processus d’observation est de plus en plus automatisé, éliminant ainsi l’observateur humain : la machine observe et interprète. C’est encore pire lorsque l’observation est supprimée et que les conclusions sont basées sur des simulations et non sur des expériences réelles, comme c’est de plus en plus le cas. Ces problèmes soulèvent bien des question en ce qui concerne notre connaissance du monde microscopique.   Elle dépend entièrement des instruments.  Nous n’avons pour ainsi dire aucune représentation non filtrée pour comparer l’image qu’ils nous donnent.  En plus pour l’observer, le plus souvent non seulement les échantillons sont retirés de leur environnement, mais il faut le plus souvent les préparer, notamment par une technique de coloration.  Il y a donc adultération.

Généralisation                                                                                         

Tout cela remet en cause le processus de généralisation, c’est-à-dire de déduction de principes, à partir de données qui ne peuvent être que limitées. Le problème de généralisation est encore plus sérieux car l’observation peut être reproduite, mais ne sera jamais similaire.  Donc, dans quelle mesure les résultats doivent-ils être similaires pour être acceptés comme justification d’une conclusion donnée ? La question se pose d’autant plus que nous n’essayons pas simplement de déduire la couleur des cygnes à partir d’observations répétitives, mais de déduire des principes de base à partir de l’observation d’une grande variété de cas dissemblables.  Trop peu de données peuvent nous conduire à des modèles erronés, et donc à des prédictions erronées.

Plus le nombre de paramètres est élevé, plus la sensibilité des résultats aux conditions initiales est grande, moins on peut s’attendre à ce que les résultats de nos expériences restent proches. Qui plus est, les résultats peuvent dépendre de l’interprétation et du protocole appliqué. Obtenir des résultats cohérents pourrait donc s’avérer difficile. Donc combien de fois une expérience doit-elle être reproduite avant que ses résultats puissent être acceptés ?

Fondamentalement, la question de savoir quand la vérification expérimentale peut être considérée comme satisfaisante n’a pas de réponse claire. On ne peut pas nécessairement affirmer qu’elle doit dépendre du succès de ses applications, car leur inconvénient peut prendre un certain temps avant d’être remarqués. Même lorsqu’une hypothèse est élaborée dans le meilleur esprit scientifique, des failles sérieuses peuvent rester non identifiées pendant des décennies, précisémment car notre observation reste limitée, ne serait-ce que pour des raisons techniques.

Quand est-il alors raisonnable d’appliquer une hypothèse, c’est-à-dire de construire de nouvelles hypothèses reposant sur elle ou de l’utiliser technologiquement ?

Hypothèses

Il ne peut y avoir de science sans hypothèses.  On doit d’abord avoir établi une relation à l’univers avant que nous puissions même penser scientifiquement.  En d’autres termes, la métaphysique précède toujours la science.  Plus généralement,  la science reste fondée sur des hypothèses qu’on oublie car elles sont cachées et devenues trop familières.   Celles-ci peuvent fortement influencer les théories que nous élaborons.

Par exemple, les prédictions mathématiques impliquent l’intégration. Derrière ce concept se cache l’hypothèse de l’uniformité selon lequel les processus seraient restés les mêmes à travers le temps et l’espace. Cette hypothèse est à la base de toute généralisation. L’uniformité était présumée très limitée par le Bouddha. C’est Démocrite qui a introduit sa version la plus extrême comme principe scientifique de base. Galilée est resté prudent. Il a été réaffirmé d’abord par les physiciens au  XVIIe siècle, puis par les géologues, pour qui les taux des processus géologiques sont restés les mêmes au fil du temps.

Cependant, à cause de l’imprévisibilité, nous n’avons aucune idée dans quelle mesure l’uniformité tient.  Il vaut donc mieux rester prudent en ce qui concerne les phénomènes lointains.

D’ailleurs l’uniformité dans le temps a été remise en question par des découvertes géologiques depuis les années 1960 qui suggèrent que des cataclysmes uniques ont modifié de façon critique les conditions existantes dans l’histoire de notre planète.

Les Limites de la science

Pour toutes ces raisons, bien qu’étant la forme de connaissance la moins fantaisiste, nous ne pouvons pas savoir si la science peut nous conduire à des vérités. Notre compréhension scientifique est constamment approfondie.  Elle nous éloigne donc des contre-vérités.  En effet, la science ne peut pas sciemment nous dire des contre-vérités.  À tout moment, elle doit se conformer à toutes les données connues.  On améliore nos approximation certes.  Mais dans l’infinitude du monde, cela nous rapproche-t-il d’une quelconque vérité ? 

Le doute est donc caractéristique d’une approche scientifique. La science remet en question les idées reçues. L’importance du doute a été souligné par les penseurs scientifiques de toutes les époques et traditions. Les théories ne doivent pas être rejetées, mais leur acceptation ne doit pas être passive.

Procéder scientifiquement, c’est reconnaître que la science est une “philosophie de la nature”, même si elle se distingue des autres philosophies en “interrogeant la nature elle-même pour obtenir des réponses à ce qu’est la nature”. Procéder scientifiquement, c’est espérer que nos pensées scientifiques sont en harmonie avec la nature, car sinon nous serions incompatibles avec les conditions de vie données, mais c’est aussi reconnaître que la science est loin d’être objective. Elle présuppose toujours l’existence de l’homme et nous devons prendre conscience que nous ne sommes pas de simples observateurs mais aussi des acteurs sur la scène de la vie.

 3.  De la science au dogme

Rester sur la voie scientifique demande prudence. Il est facile de s’en écarter. 
Il ne faut cependant pas confondre des erreurs sincères avec une quelconque dogmatisation.  C’est par l’erreur qu’on avance d’autant plus qu’à chaque époque, dans chaque culture, la science est tributaire par les pensées et les techniques d’observation existante.  Ainsi, c’est interpréter la physique newtonienne de manière anachronique que de lui appliquer notre compréhension actuelle et de la considérer comme faussée.  Elle reste suffisamment satisfaisante pour certains phénomènes courants du moment que les vitesses impliquées sont bien inférieures à celle de la lumière.  

Cela dit, la nature de la science a été très bien estimée depuis des millénaires, par exemple par certaines écoles de pensées dans l’Inde ancienne.  Elle a aussi fait l’objet de discussions passionnées au tournant du 20e siècle lorsque les problématiques du positivisme étaient devenues claires.  Donc, la déformation de la science moderne en dogme est facilitée par ses faiblesses intrinsèques, mais pour la comprendre, il faut la placer dans le contexte économique.

Or au 19ème siècle, on a transformé le capitalisme marchand en capitalisme financier.  La  perspective de maximisation du profit qui s’est peu à peu mise en place exige une croissance matérielle incessante, et donc une production toujours plus efficace.

Par conséquent, la technologie doit s’appuyer sur des recherches avancées pour accroître l’efficacité, générant des modifications incessantes et croissantes de notre environnement.  Celui-ci devient de moins en moins adapté à la vie humaine.  Le fait qu’une chose semble temporairement réalisable ne garantit pas sa compatibilité avec le maintien des conditions nécessaires à la vie humaine à moyen et long terme, ni même à court terme : les problèmes de santé et d’environnement ont rapidement suivi et n’ont cessé d’augmenter.  Puis, un stade a été atteint où, pour maintenir le cap, la recherche a perdu de plus en plus sa nature scientifique et en est venue à trahir la science elle-même.  

En d’autres termes, la science s’est transformée en pseudo-science.  Il s’agit d’un ensemble de principes qui se réclament de la science, mais qui n’en présentent pas les caractéristiques, en particulier qui ne reposent pas sur un raisonnement fondé sur l’observation, reproduite et reproductible.  Il s’agit donc d’une croyance.  

Les recherches actuelles peuvent trop souvent être qualifiées de telles. L’ampleur des dérives est difficile à mesurer car une condition de base – la transparence – sans laquelle il ne peut y avoir de science, car les conclusions restent invérifiables, est aujourd’hui communément ignorée, sous couvert de concurrence ou de secret d’État.

Selon Richard Horton, rédacteur en chef du prestigieux Lancet, “une grande partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, pourrait être tout simplement fausse. Affligée par des études portant sur des échantillons de petite taille, des effets minuscules, des analyses exploratoires invalides et des conflits d’intérêts flagrants, ainsi que par l’obsession de suivre des tendances à la mode d’importance douteuse, la science a pris un virage vers l’obscurité “.

 Des conclusions infondées

 Prenons deux exemples.

1) Sur la base d’hypothèses et d’une théorie purement mathématique, il avait été extrapolé à partir d’expériences menées avec des rayonnements électromagnétiques (REM) “dans les bandes visibles, ultraviolettes et des rayons X”, c’est-à-dire avec des “fréquences supérieures à la limite inférieure de l’infrarouge”, que tous les REM sont quantifiés, c’est-à-dire constitués de photons.  Ce n’est qu’en 2015, qu’on a expérimentalement vérifié cette affirmation et trouvé qu’elle était erronée pour les REM inférieurs à la limite inférieure de l’infrarouge, ce qui inclut tous les REM dûs à nos antennes –  une raison pour laquelle ces rayonnements sont préjudiciables à la santé humaine.

2)  La thèse virale est aussi une hypothèse.  Contrairement au cas de la quantisation du REM venant des antennes, elle n’a pas été prouvée fausse. [NDLR En fait, les travaux de Stefan Lanka — qui a notamment eu recours à des expériences de contrôle — tendent à nettement démontrer (depuis quelques années) la fausseté de la théorie virale. Voir le dossier Vaccins et virus.]  Mais aucune particule n’a jamais été observée d’abord dans l’air, puis entrant dans le corps, et devenant la source d’une maladie.  Le virus demeure donc de l’ordre du concept.  Est-ce une hypothèse utile ? Peut-être les unicornes ou les fantômes seraient des hypothèses utiles pour expliquer  certains phénomènes.  Mais une conclusion scientifique doit être fondée sur l’observation reproductible, et ce n’est certes pas le cas.  Et donc on peut développer le concept d’un anti-virus, tel un vaccin.  Mais on ne peut en aucun cas fabriquer matériellement un vaccin contre quelque chose dont l’existence matérielle n’est pas prouvée.  Et on ne peut élaborer des politiques sur des hypothèses qui demeurent invérifiées à ce jour.  Le débat sur la pertinence de telle ou telle hypothèse doit rester interne au monde scientifique, et c’est ainsi que nous évoluons dans notre compréhension.

Les tentations financières

La recherche est désormais pleinement ancrée dans le capitalisme de marché, qu’elle a d’abord rendu possible et continue de rendre possible. Les gains financiers sont devenus un motif principal dans une culture où de plus en plus de chercheurs créent eux-mêmes des entreprises privées pour exploiter financièrement leurs résultats.

Suite à des politiques délibérées visant à transférer le financement de la recherche des organismes publics aux organismes privés, de nombreux membres de la hiérarchie de la nouvelle Église du scientisme sont des bénéficiaires personnels des largesses de divers groupes d’intérêt. La corruption est désormais endémique et les conflits d’intérêts compromettent sérieusement les activités de recherche. Seuls les conflits directement liés à un travail donné doivent être divulgués, à savoir tout financement direct qui pourrait influencer ses conclusions. Cette obligation est facilement contournée : les faveurs peuvent prendre de nombreuses formes, de la nomination en tant que consultant à la participation à des conseils d’administration d’entreprises. Lorsque les généreux donateurs des universités, des laboratoires de recherche et des sociétés scientifiques incluent certains des conglomérats multinationaux les plus puissants, tout travail effectué dans leur enceinte peut-il être vraiment désintéressé ?

De la connaissance à la production

Cette corruption va de pair avec la transformation des objectifs de la science depuis le tournant du 20e siècle afin de se plier aux exigences d’un capitalisme financiers : de comprendre, l’objectif est devenu produire.  Le début du 20e siècle a vu l’émergence du chercheur-technologue, tout d’abord en chimie, puis en physique, et depuis en biologie.

Cet asservissement de la recherche à l’idéal économique est notamment entretenu par une culture de prix.  Celle-ci a été initiée par un industriel de premier plan du complexe militaro-industriel naissant, Alfred Nobel, précisément au moment où le contrôle de la recherche devenait indispensable. Elle contribue à mettre en avant les individus et les sujets qui se consacrent à cet idéal.  La forte subjectivité qui sous-tend les décisions est occultée puisque, contrairement à la science, le nouveau credo de la pseudo-science professe une objectivité dépourvue de valeurs.

Cela ne veut pas dire que des œuvres d’exception ne sont jamais reconnues à leur juste valeur.  Mais il est préférable qu’elles contribuent au maintien des objectifs économiques. Einstein n’a reçu le prix Nobel que pour ses travaux sur les effets photoélectriques.

Mais les prix ont contribué à l’ascendant qu’a pris la pseudo-science puisque c’est elle qui peut soutenir la production.

Par exemple, l’un des premiers prix Nobel (en chimie) a été attribué à Fritz Haber pour la synthèse de l’ammoniac.  Or la méthode de production des molécules artificielles ne reproduit pas le processus naturel et donc leur géométrie diffèrent de leurs équivalents naturels.  L’approche scientifique correcte aurait donc été d’étudier leur impact sur l’environnement et la santé humaine.

Marie Curie a eu le prix deux fois et donc il serait normal de croire selon le critère du prix que ses travaux sont plus importants que ceux d’Einstein.  Ils le sont certes du point du vue du profit.   Son objectif était circulaire : étudier les propriétés de la radioactivité pour accroître incessamment la production.  Toutes les tragédies liées à ces travaux étaient pour développer la radiothérapie comme traitement du cancer.  Or ici aussi nous avons un schéma circulaire : l’application de radiations pour soulager une maladie qui était  relativement rare comparée à d’autres maladies et dont elle a contribué à augmenter la prévalence.

De plus en plus, la recherche est devenue une affaire de machines colossales exigeant un financement colossal dans une poignée de sites colossaux.  Donc elle est basée sur des expériences ponctuelles qui ne sont pas reproductibles à volonté, ne serait-ce qu’en raison de l’infrastructure nécessaire.  Cette dépendance excessive à l’égard de la technologie nous fait oublier que les processus créés artificiellement dans les laboratoires peuvent très bien ne pas correspondre à leurs équivalents réels.

Par exemple, dans les années 1950, on a découvert dans des conditions créées en laboratoire que de la matière organique pouvait émerger de ce que l’on pourrait décrire grossièrement comme une soupe de méthane.   En raison de ce succès, on a oublié que cela n’implique pas que c’est ainsi que les choses se sont passées.  Et en effet, la première étude expérimentale visant à reconstituer cette atmosphère primitive sur la base de preuves empiriques réelles, réalisée en 2011, indique qu’au contraire, elle ne pouvait pas être aussi pauvre en oxygène qu’on le pensait.

Une inversion de la relation entre les mathématiques et la science

La prise de contrôle progressive de la science par la pseudo-science se reflète dans le renversement progressif de la relation entre la science et les mathématiques.

Avec l’importance croissante de la production industrielle, les mathématiques ont acquis une plus grande primauté au sein de la science car c’est par le mesurable que la science peut-être convertie en technologie.

La première grande étape a été la naissance de l’informatique dûes aux exigences de la technologie lorsque la physique et les mathématiques et la technologie ont été amalgamés en un seul domaine.  Cette synthèse s’est certes avérée très constructive, mais comme elle a été réalisée dans une perspective de profit, elle a également contribué à maintenir sa maximisation.  Dans ce processus, les mathématiques ont discrètement pris la place du conducteur.

Les applications mathématiques dépendent de notre objectif et ne sont pas limitées par la nécessité de se conformer à la réalité, contrairement à la science.  Ainsi, le fait de céder le leadership aux mathématiques a largement contribué à l’émergence de la pseudo-science. Ce renversement est aussi la consécration de la perspective matérialiste puisque les mathématiques ne peuvent pas prendre en compte le facteur de la vie. 

La seconde étape a été la création de la bio-ingénierie, un des secteurs dont la croissance est des plus rapides.  On en est venu à considérer la vie comme un immense ordinateur dont les programmes sous-jacents peuvent être transformés à volonté. Ainsi, la vision mécaniste de la nature a été adaptée à la nouvelle phase technologique dans laquelle nous sommes entrés. 

Les mathématiques via l’informatique mène maintenant son processus au stade final, où l’intelligence y est réduite à une quantité mesurable et la connaissance à des flux d’informations, c’est-à-dire à  l’intelligence artificielle qui au final doit nous conduire au transhumanisme – la fusion totale de la vie avec la machine au poste de pilote.

Il y a cependant une erreur de base avec une virtualité fabriquée par une machine qui nie notre réalité donnée. Les “réalités” n’étant pas des “fantômes”, l’écrivain Charles Dickens a prévenu qu’il y avait “un plus grand danger de les voir s’engouffrer” tôt ou tard.

4.  Science et avenir

Donc, le problème auquel nous sommes confrontés est la déformation de la science en une pseudo-science responsable des périls causés par l’homme.  En revanche, malgré toutes ses faiblesses, une approche fondée sur l’observation et la raison est certainement la mieux adaptée à l’étude de la réalité perceptible. Rejeter la science, c’est renoncer à la formidable possibilité de percer certains des mystères de la nature, même si ce n’est que superficiellement, même si nous finissons toujours par trouver que nos conclusions précédentes n’étaient pas tout à fait correctes.   Rejeter la science, c’est rejeter notre principal outil de survie.

Éducation

Il est donc d’abord essentiel de distinguer la science de sa déformation.  Pour cela, il faut développer une certaine appréciation non seulement de la technique de la science, mais aussi de sa nature.  La science n’est pas l’affaire des experts.  L’amateur doit réclamer son droit non seulement de comprendre, mais aussi de juger selon ses propres lumières. Tout le monde est capable de comprendre les idées qui se cachent derrière la partie technique.  Pour apprendre à le faire, le meilleur moyen est de lire les œuvres des esprits scientifiques pionniers. Qui mieux qu’eux pour expliquer le pourquoi et le comment des idées qu’ils ont contribué à élaborer.

Cependant, la seule véritable façon de dissiper la confusion entre science et pseudo-science est de veiller à ce que l’éducation dispensée aux générations futures nourrisse l’intuition scientifique qui nous est innée.  Assimiler l’esprit de la science revient à apprendre à penser par soi-même en se basant non pas sur des dogmes, mais sur une évaluation correcte de la gamme d’informations disponibles.  Il faut pour cela que  l’instruction de la technique soit mise dans le contexte d’une discussion sur la nature de la science.

Il existe plusieurs façons d’y parvenir et toutes ne conviennent pas à chaque élève.  C’est pourquoi le pluralisme est indispensable dans le type d’enseignement proposé, tant à l’école qu’à l’université.

Réduire la portée des recherches nuisibles

La question d’éthique

Jusqu’à présent, le débat s’est concentré sur les questions d’éthique.  Pourtant, les problèmes n’ont pas été résolus. Au contraire, ils continuent de s’aggraver. 

L’éthique influence assurément la science. Fonder la science sur des valeurs propices à un avenir plus serein peut sembler la meilleure voie à suivre. Mais est-ce vraiment le cas ? Quelles devraient être ces valeurs ?

Les débats éthique restent inefficaces.  D’autre part, restreindre la recherche dans un quelconque cadre éthique est préjudiciable à la science.  Fixer des limites à l’esprit humain érode le dynamisme créatif essentiel aux civilisations. La forme que prend la créativité est imprévisible, et il faut donc lui donner libre cours. 

Le débat doit être déplacé sur un plan moins controversé.

Les périls créés par l’homme sont le résultat d’une recherche clairement non scientifique.  Le débat devrait donc porter sur la nature scientifique d’une recherche. Il est vrai que l’on ne peut s’attendre à ce que la science soit définie de manière précise ou à ce qu’elle fasse l’objet d’un consensus suffisant.  Cependant, il est possible d’identifier clairement ce qui n’est pas scientifique.  Ce sont des recherches contredites par des études fondées sur des bases empiriques solides, des recherches fondées sur des observations non reproductibles à volonté, ou dont les conclusions découlent d’un raisonnement non corrélé aux données fournies.   Cela permettrait notamment de réduire considérablement les expériences controversées, voire d’y mettre fin.

Par exemple, le domaine de la médecine continue à être basé sur l’expérimentation animale bien que celle-ci soit sans cesse dénoncée pour des raisons éthiques depuis plus d’un siècle.  Aujourd’hui comme hier, la réponse est que des vies humaines sont sauvées en conséquence.  Or, en raison des dissemblances biologiques entre les autres espèces et nous, l’extrapolation aux humains est rarement justifiée et peut même s’avérer préjudiciable. En d’autres termes, ces expériences sont superflues et la science n’est certainement pas une question d’effectuer des expériences pour le plaisir de le faire.

Parallèlement, la transparence de toutes les recherches devrait être légalement imposée.  C’est loin d’être le cas aujourd’hui.

Recherches et argent

Cela dit, la raison d’être de la pseudo-science est la recherche du profit.  Le lien entre l’argent et la recherche doit donc être rompu.  Pour cela, il faut bien sûr empêcher toute personne ayant des intérêts particuliers d’exercer une influence fâcheuse sur la recherche.  L’anonymat empêcherait le donateur de choisir le bénéficiaire. Car l’objectif de la science a été transformé en un moyen pour faire du profit.  Mais cela va plus loin : l’activité scientifique elle-même a été transformée en une activité génératrice de richesse, grâce à l’élaboration de la notion de propriété intellectuelle et de brevets.  Par conséquent, la valeur d’un travail scientifique dépend désormais de la quantité d’argent qu’il génère. Or, ce n’est pas que la science soit au-dessus ou au-dessous de l’argent, elle n’a simplement aucun rapport avec lui. Ainsi, le choix d’un critère inapproprié pour la science a contribué à sa déformation.  Donc il serait utile de discuter de la suppression des lois sur les brevets et de la manière d’y parvenir.

Spécialisation à outrance

Une trop grande surspécialisation empêche non seulement l’étude correcte des questions les plus fondamentales et les plus urgentes, car elles chevauchent généralement plusieurs domaines, mais aussi l’identification de ces questions.

Pour remédier à ce problème, on pourrait transformer les universités en petites communautés savantes sans aucune barrière de domaines et de rendre les études de universitaires moins spécialisées. Certes le nombre d’années d’étude augmentera. Mais la rapidité de la formation actuelle résulte de l’état d’esprit des siècles derniers. Elle a perdu de sa pertinence avec une durée de vie plus grande et des technologies qui nous libèrent de diverses corvées en les mécanisant.

Quelle science pour l’avenir ?

En ce qui concerne la science elle-même, la question est de savoir quelle forme elle doit prendre.  L’objectif devrait être de réduire ses faiblesses.

Les images de Maurits Escher montrent à quel point nous sommes peu capables d’appréhender la complexité de la réalité.  Même dans le cas de deux motifs entrelacés, le cerveau humain ne peut en observer qu’un seul à la fois. En d’autres termes, toute lumière provenant d’une seule perspective n’éclaire que certains aspects.  Ces aspects peuvent même apparaître différents selon différentes perspectives. 

Or chaque forme que prend la science est fondée sur des hypothèses.   Par conséquent, chacune d’entre elles peut passer à côté d’aspects critiques.  La science doit donc être rétablie dans toute sa diversité. 

Commencer par une synthèse des différentes formes que la science a prise au cours de l’histoire pourrait s’avérer utile et aboutir à des modes de pensée radicalement nouveaux.   Il serait stupide de rejeter d’emblée le vaste réservoir de connaissances déjà développé dans les différentes cultures à différentes époques et de tâtonner dans l’obscurité.

La pertinence des approches anciennes dans le contexte moderne est soulignée par l’exemple du mathématicien Srinivas Ramanujan : les résultats qu’il a obtenus en suivant une tradition qui remonte aux âges védiques se sont avérés essentiels dans la physique moderne la plus sophistiquée.

Bien sûr les méthodes éprouvées ne doivent pas être abandonnées, mais complétées par d’autres, en tenant compte des nombreuses évolutions de notre perception de la réalité induites par la science elle-même. 

Bref, tout comme avec l’éducation, ce n’est que par le retour d’un véritable pluralisme que nous pouvons tenter de surmonter quelques unes des lacunes de la compréhension humaine. 

Applications scientifiques

Ce n’est qu’après avoir atteint une compréhension théorique étendue et approfondie que l’on peut commencer à penser aux applications technologiques.  Comme l’ont proposé Ralph et Mildred Buchsbaum il y a un demi-siècle, “la charge de la preuve … de [l’absence] de préjudice marqué pour l’homme” devrait être légalement “placée sur l’homme qui veut introduire un changement”. Aujourd’hui, la preuve d’un préjudice réel doit être apportée par les victimes. Mais il n’est pas réaliste de compter sur la science pour identifier la cause exacte d’un dommage.  En effet, la science est dans l’ensemble incapable de démêler l’écheveau de plus en plus complexe des causes et de désigner un coupable. Ou, lorsqu’elle y parvient, c’est un processus de longue haleine ; entre-temps, des dommages sont créés, parfois irréversibles.  Trop souvent, il subsiste un doute raisonnable. Cela met les populations à la merci de jugements juridiques qui reposent sur des détails techniques et sur l’opinion de ceux qui les rendent.

Une fois que le public a donné son assentiment à un type particulier d’applications, des expériences encore plus minutieuses doivent être menées pour s’assurer que les effets collatéraux n’auront pas d’impact négatif sur nous. En d’autres termes, nous devons nous donner du temps avant d’introduire des éléments nouveaux dans la nature ; seules des expériences soigneusement menées dans des environnements naturels et sur des périodes de temps suffisamment longues peuvent nous aider à faire la différence entre les applications dont le principal problème est l’utilisation excessive, et qui peuvent donc être utilisées dans certaines limites, et les applications qui posent d’autres problèmes. 

5. Conclusion 

Revenons à la question initiale :  qu’est-ce que la science si elle est dans un flux constant ?

C’est la tentative désordonnée, mais héroïque, de l’esprit humain de comprendre le fonctionnement de l’univers en s’obstinant face à des obstacles insurmontables, face à une compréhension insaisissable, malgré d’innombrables échecs et erreurs.  Ces erreurs à leur tour donnent lieu à de nouveaux questionnements auxquels il faut répondre. La connaissance scientifique est ce qui se rapproche le plus des certitudes, mais elle est incapable d’offrir des certitudes parce que les certitudes sont incompatibles avec notre condition humaine.

Malgré l’emprise de la pseudo-science, cette vraie science a continué de faire son chemin.  Au cours des deux derniers siècles, la science que nous avons développée a ébranlé la croyance en une réalité manifeste composée de substances matérielles interagissant selon des règles mécaniquement rigides.  D’une réalité de substances isolées, elle en est venue à considérer chaque chose comme faisant partie d’un tout.  Ce tout ne peut être réduit à la somme de ses parties.  Inversement, aucune partie ne peut être expliquée indépendamment de ce tout.  Et pourtant chaque partie individuelle a sa propre importance et reflète le tout de différentes manières.  Bref, notre compréhension scientifique prend de plus en plus en compte la complexité de notre réalité.

Il ne tient qu’à nous de rétablir la science à sa juste place dans un environnement favorable où les scientifiques seront enfin libres de se concentrer sur des sujets constructifs de leur choix.  Aujourd’hui, trop doivent gaspiller leurs talents et leurs efforts à contrer les mensonges élaborés et propagés au nom de la science.

Dans ce contexte, les activités industrielles aussi ne seront pas nécessairement nuisibles, mais bénéfiques à l’humanité.




Pio Moa (Les mythes de la guerre d’Espagne) : « Il y a une grande différence entre traiter un historien de menteur et prouver qu’il ment »

[Source : breizh-info.com]

Les gauchistes font et refont l’Histoire à leur guise depuis des décennies (et l’enseignent dans nos écoles et nos universités du fait de leurs positions majoritaires et influentes au sein de l’Éducation nationale notamment). La guerre civile qui embrasa l’Espagne de 1936 à 1939 n’échappe pas à la règle de la grille de lecture idéologique de la gauche, une grille qui, par définition, ne tolère pas la moindre remise en cause, pas le moindre débat (sous peine de mise à l’index, et parfois même, de poursuites judiciaires).

Alors quand l’ancien militant communiste Pío Moa sort, en 2003, un livre intitulé « Les mythes de la guerre d’Espagne » et qui a été traduit et édité cette année en Français (L’Artilleur), forcément, on s’étrangle à gauche. La thèse principale de Pio Moa ? L’ancien militant communiste, engagé dans les GRAPO (Groupes de résistance antifasciste du premier octobre), d’inspiration maoïste, remettait en cause la présentation établie de la guerre d’Espagne comme une réaction républicaine à un coup d’État « fasciste ». Il défend l’idée que la guerre civile et l’instabilité qui en a découlé (avant reprise en main par Franco) furent volontairement recherchées dès 1931 par la frange radicale de la gauche espagnole pour promouvoir la révolution.

Selon les documents exceptionnels rassemblés par Pio Moa, l’origine du conflit n’est pas, en effet, le coup d’État raté de juillet 1936 contre la Seconde République espagnole, mais bien la «  menace rouge  » que représentaient pour la démocratie les factions d’extrême gauche qui préparaient un soulèvement de type communiste sur le modèle de la révolution asturienne de 1934.

La radicalisation de la gauche au pouvoir sous le Frente Popular (assassinats de militants et hommes politiques des différentes composantes de la droite démocratique, destruction d’édifices religieux, assassinats de religieux, etc.) va entraîner un raidissement des conservateurs. Et ce sera l’escalade  : le soulèvement militaire du 18 juillet 1936 survient alors que Largo Caballero et ses partisans avaient lancé depuis 1934 un processus révolutionnaire similaire à celui qui en octobre 1917 a eu raison du régime Kerensky en Russie.

Il n’en fallait pas plus pour qu’un mot soit lâché par les pourfendeurs de la liberté d’expression et de recherche historique : « Révisionnisme ». Il y a des sujets historiques qui confinent manifestement à la vérité religieuse. De nôtre côté, n’ayant que faire des hurlements hystériques de gauchistes qui sentent aussi sans doute le vente de l’Histoire tourner (et qui ont déjà suffisamment fait table rase de notre passé, ou tenté de le faire), nous avons lu le livre de Pio Moa, et incitons les esprits critiques à le faire, puis avons interviewé celui que la presse de gauche diabolise sans même lui tendre un micro. Le minimum pourtant lorsque l’on se prétend journaliste non ?

Breizh-info.com : Tout d’abord, quels sont les faits qui expliquent que, en tant que partisan de la gauche, vous ayez changé nombre de vos opinions depuis des décennies ?

Pio Moa : Des événements tels que le triomphe des « révisionnistes » (Deng Xiaoping) sur les maoïstes en Chine ou l’invasion du Viêt Nam par la Chine m’ont obligé à reconsidérer mes convictions antérieures, en particulier la solidité de la doctrine marxiste (par rapport à la théorie de Marx sur la tendance à la baisse du taux de profit capitaliste). Le marxisme est une théorie très solide si certaines de ses bases doctrinales ne sont pas remises en question. Mais si celles-ci échouent, comme cela a toujours été le cas, alors le marxisme ne peut que conduire à des erreurs et à des crimes.

Breizh-info.com : Pouvez-vous expliquer dans quel contexte vous avez écrit sur les mythes de la guerre d’Espagne en 2003, un livre qui vient d’être publié en français ?

Pio Moa :  J’ai fait des recherches sur les origines de la guerre civile dans les archives du PSOE (de la Fondation Pablo Iglesias), dans les archives du parlement national et du parlement catalan, dans les Archives historiques nationales et les Archives de Salamanque. Je suis parti du point de vue habituel de la gauche, de l’antifranquisme. Et j’ai été scandalisé de voir à quel point le peuple espagnol était trompé sur son passé encore récent. Pas étonnant qu’ils aient besoin d’une loi de « mémoire » qui attaque la liberté intellectuelle et les libertés politiques.

Breizh-info.com : En France, depuis l’interview que vous avez donnée au « Figaro Histoire », de nombreux historiens (avec des opinions idéologiques aussi) ont commencé à expliquer que vous êtes un menteur, que votre travail n’est pas scientifique, que vous avez une idéologie. Comment leur répondez-vous ?

Pio Moa : Il y a une grande différence entre traiter un historien de menteur et prouver qu’il ment. Dès le début, ils m’ont insulté, puis ils m’ont fait taire dans les médias et à l’université, ils m’ont accusé de mentir, mais ils n’ont pas prouvé un seul mensonge de ma part, ils n’ont même pas essayé. Pour ma part, je me suis occupé de démontrer leurs manipulations, qui, dans l’ensemble, découlent de l’affirmation selon laquelle le Front populaire a défendu la démocratie.

[Note de Joseph : à notre époque caractérisée notamment par l’inversion, dont celle des valeurs, dans tous les domaines, il n’est pas étonnant de voir une tendance presque généralisée à l’inversion accusatoire. Ainsi, ceux qui accusent les autres de mentir sans apporter la moindre preuve de leurs affirmations cachent le plus souvent leurs propres mensonges. Voir aussi Une emprise sur l’Humanité.]

C’est une thèse de base des communistes, mais le noyau de ce front était composé de communistes et de socialistes bolchevisés, qui se sont soumis à Staline, ainsi que de séparatistes imprégnés d’un racisme aussi féroce que ridicule, et enfin de républicains de gauche (Azaña), des putschistes et des anarchistes. Il est certainement très « scientifique » de présenter comme démocratique un tel essaim, au sein même duquel il y a eu de nombreux meurtres et deux petites guerres civiles.

Breizh-info.com : Votre livre est-il un manifeste pour la réhabilitation du franquisme ?

Pio Moa : Non, il ne l’est pas, mais c’est l’une de ses conséquences. En 1930, Franco était favorable à une démocratisation ordonnée, puis la république s’est révélée chaotique et la gauche l’a détruite en deux coups : l’insurrection du PSOE et des séparatistes catalans en octobre 1934, qui a échoué mais a laissé le régime gravement blessé, puis les élections manifestement frauduleuses de février 1936, après lesquelles un véritable régime de terreur a été imposé. Franco ne s’est pas soulevé contre la république mais contre ceux qui l’avaient détruite. Une démocratie est impossible si plusieurs de ses principaux partis rejettent ses règles et imposent leur violence.

En bref, le camp de Franco a sauvé l’Espagne de la soviétisation et de la désintégration nationale. Mais ce n’est pas son seul mérite : il a sauvé l’Espagne de la Seconde Guerre mondiale, faisant de l’Espagne l’un des très rares pays d’Europe occidentale qui ne doit pas sa démocratie, puis sa prospérité, à l’armée américaine et, indirectement et non des moindres, à l’armée soviétique. Lorsque les gens veulent assimiler Franco à Hitler, ils oublient que Franco est resté en dehors de la guerre européenne et que Hitler a laissé son pays en ruines, alors que Franco l’a laissé prospère, pacifique et réconcilié, enfin apte à une démocratie non convulsive. Une démocratie mise en danger par les antifranquistes, qui s’identifient précisément à ce Front populaire.

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous que, presque un siècle plus tard, il soit de plus en plus difficile de parler de la guerre d’Espagne, de ses faits, de ses conséquences ? Existe-t-il une forme de terreur intellectuelle en Espagne, comme c’est le cas en France depuis de nombreuses années ?

Pio Moa : Oui, il y a une forme de terreur, qui se manifeste aujourd’hui par les lois mémorielles « historiques » et dites « démocratiques », qui s’attaquent précisément aux bases les plus élémentaires de la démocratie, les libertés d’opinion, d’expression, d’association, de recherche et d’enseignement. Ils ont dû recourir à ces lois précisément parce qu’il leur a été impossible de réfuter des livres comme le mien sur les mythes de la guerre civile.

Breizh-info.com : L’Espagne semble aussi divisée aujourd’hui qu’elle l’était il y a un siècle, avant la guerre d’Espagne. Êtes-vous d’accord avec ce constat ? Comment voyez-vous le paysage politique actuel en Espagne, avec la montée de Vox, par exemple ?

Pio Moa : La chose la plus importante qui s’est produite politiquement en Espagne depuis la transition a été l’émergence de VOX. Ce parti me donne beaucoup d’espoir, même si je pense qu’il doit encore progresser dans sa politique internationale et dans sa perception de l’histoire. S’il défend l’unité nationale et s’oppose à la destruction de la démocratie par les partis qui s’identifient au Front populaire, il doit enfin reconnaître que c’est le franquisme qui a sauvé le pays de la désintégration ou de la soviétisation, et qui a facilité son évolution vers une démocratie aujourd’hui menacée.

Propos recueillis par YV

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[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine




Suicide des professionnels de santé : continuerons-nous a faire la sourde oreille ?

Par Nicole Delépine

Suicide des professionnels de santé : face aux chiffres « démesurés », un film choc de l’association SPS pour que « ça bouge vraiment » | Le Quotidien du Médecin (lequotidiendumedecin.fr) sept 2022

Mes soignants sont tracassés et fracassés. Par une sélection ubuesque en 1re année, par un Externat où ils font plus de travail subalterne que de la vraie formation, par un internat trop tardif et pas assez encadré. Épuisés, le suicide ou l’abandon de ces métiers en sont la conséquence. « Les Blouses Blanches sont en colère noire »(([1] Lire le livre du chirurgien B Kron « les blouses blanches sont en colère noire », éditions Max Milo : « La Covid a mis au grand jour la ruine de notre système de santé. De numéro 1 mondial en 1970, il est tombé au 24e rang des pays de l’OCDE ! Pour la première fois depuis la Guerre, l’espérance de vie recule en France. Dans les hôpitaux, 30 000 patients décèdent d’accidents médicaux chaque année. Dans cet essai, Bernard Kron analyse les causes de cet échec. Il décortique les principales réformes (en particulier la diminution drastique du nombre de médecins et d’infirmières) qui ont mené à cette catastrophe. Pour sortir de cette impasse, l’auteur milite pour redonner le pouvoir aux médecins et plus largement aux soignants, qui sont en colère contre leur administration et les agences de santé ».))

Tel est le commentaire d’un médecin sur l’article du quotidien du médecin, journal qui semble s’étonner qu’après plus de trente ans de destruction de la vraie médecine et de la perte de sens de nos métiers au bénéfice du management bureaucratique à visée financière, les médecins et soignants disparaissent du paysage, par démission, par changement de voie ou malheureusement trop souvent par le suicide. (Bernard k • Médecin ou Interne • Le 30/08/2022 à 19:06)

Mais ce sujet brûlant n’est pas nouveau et est occulté depuis plus d’une trentaine d’années comme celui des agriculteurs et des policiers. Nous avions en 2013 appelé l’attention des citoyens(([2] https://atlantico.fr/article/decryptage/suicide-des-medecins–silence-mediatique-sur-un-massacre-programme-du-systeme-de-sante-nicole-delepine août 2013)) trop indifférents au sort réel du système de santé malgré de nombreux ouvrages d’alerte dès les années 2000 comme celui de B Debré et P Even dans « Avertissement aux malades, aux médecins et aux élus » en novembre 2002(([3] Éditions le Cherche Midi « Aux malades, ce livre raconte les risques et les maladies d’aujourd’hui et la vie des médecins et des infirmières qui les soignent. C’est alors un message de vérité et d’espoir. Aux médecins, il tente de faire comprendre la confusion incroyable d’un système qui les paralyse et pourquoi il ne fonctionne pas comme il devrait. C’est ici une invitation à la mobilisation et l’action. Aux élus, il dénonce la politique centralisée, menée depuis 25 ans, purement administrative et comptable, à courte vue, sans lucidité ni courage, en mêlant gaspillages insensés et restrictions injustifiées.

À tous, il rappelle que la médecine doit être sobre, humaine, fondée sur le cœur, le savoir, l’expérience et la raison et centrée sur chaque malade particulier et non pas une démarche technologique d’ingénieurs centrée sur les maladies en général ».)) toujours d’actualité.

Dans l’article d’Atlantico de 2013, nous insistions sur les raisons de la chute vertigineuse de notre système de santé dans un silence médiatique complet. Quelques extraits pour prouver que le sujet n’est pas nouveau et occulté par les médias et les citoyens sauf le jour où ils deviennent malades (ou un de leurs proches) et tombent des nues.

MISE À MORT : suicide des médecins : silence médiatique sur un massacre programmé du système de santé

« Alors que le système hospitalier français, et plus largement le système de la santé, connaît une réforme profonde, le nombre de suicides parmi les professionnels du secteur médical est en pleine explosion. La faute à un harcèlement bureaucratique et à un management d’entreprise qui a déjà fait des ravages, notamment chez France Télécom. »

Le harcèlement quotidien des personnels de santé s’est amplifié considérablement depuis le covid

Chaque jour, comme la suspension des soignants refusant l’injection toxique et inutile l’a démontré et le maintien scandaleux de cette obligation alors que la multiplication mondiale des effets secondaires (dont trop de décès) et l’inefficacité complète sur la transmission du virus a été démontrée et avouée même par le Pr Delfraissy qui dirigeait le conseil scientifique. Cette exclusion des soignants vaccino prudents n’a qu’un but : les empêcher de parler !

« Alertes répétées et à chaque fois silence ! Et le harcèlement des autorités contre le monde médical continue avec chaque jour son flot de mesures vexatoires, diffamatoires et dégradantes pour désespérer un peu plus l’ensemble de la profession.

La gravité du harcèlement subi par les médecins libéraux n’a d’égal que le harcèlement des personnels hospitaliers par les restructurations conçues en dehors de tout consensus et sans réflexions a priori sur conséquences prévisibles avec les personnels concernés et compétents. Les réunions dites de “concertation” ne sont que des simulacres de dialogue et ne consistent qu’à annoncer au personnel désespéré les nouvelles suppressions de postes, de lits et de service sans possibilité de refus ».

La médecine policière

« La bureaucratie représentée par les Agences régionales de santé (ARS) toutes puissantes décide de la vie ou de la mort de tel service ou institution via la délivrance ou non de l’accréditation, soit de l’autorisation de traiter telle ou telle pathologie après des enquêtes, audits et interrogatoires policiers sur vos pratiques, votre obéissance aux recommandations venues d’en haut, les travaux coûteux effectués pour correspondre de nouvelles normes à chaque fois modifiées, bref, du harcèlement administratif et autocrate.

Moralité : les suicides et tentatives se multiplient, s’ajoutant aux arrêts de travail pour dépression ou équivalents aggravant la déshumanisation, conséquence de la froideur dans laquelle les personnels victimes de burn-out (épuisement professionnel : on se brûle, on se consume littéralement) se réfugient avant la décompensation finale du suicide.

Le nombre de suicides des médecins trois fois supérieur à celui de la population générale a été dénoncé de nombreuses fois depuis plusieurs années. »

Le management à la France Télécom

En 2013, le désastre des restructurations hospitalières s’aggrave, les suicides se multiplient et toujours dans le même silence médiatique. Le patron de la pneumologie de Nevers s’est suicidé(([4] Le quotidien du médecin : « Suicide d’un pneumologue à l’hôpital de Nevers : l’Ordre dénonce le silence des tutelles », 15/05/2013)) le 23 avril 2013, et même le Conseil départemental de l’Ordre des médecins de la Nièvre s’est indigné « du silence des autorités locales, régionales, voire nationales, et des médias locaux ». Le président, le Dr Badoux, insiste dans un courrier d’alerte adressé à Marisol Touraine, au préfet, à l’ARS de Bourgogne et aux instances ordinales. Quelle fut leur réponse à part le bruit assourdissant du silence ? Si elle existe, elle n’a pas inondé les ondes. Le Dr Badoux a évoqué ce médecin « pilier de la pneumologie », « apprécié de toutes et tous pour sa technicité et sa gentillesse ». L’Ordre local « choqué » s’interroge : « Pourquoi une telle indifférence ? La vie des uns et des autres n’a-t-elle pas la même valeur ? Le suicide d’un médecin aurait-il moins d’importance que celui d’un employé de grandes entreprises nationales comme France Télécom ou Renault ? Ce chef de service est revenu à l’hôpital pour mettre sa blouse en cette matinée tragique avant de se taillader les veines et se sectionner la carotide. Qu’on ne nous dise pas qu’il n’y a aucun lien avec le travail quotidien. »

McKinsey rôde, agit, coupe, casse et récolte l’argent de nos impôts

Déjà en 2013 on découvre le rôle des agences de consulting qui deviendront tristement célèbres avec le scandale McKinsey et le covid, mais qui restent toutes puissantes, semble-t-il.

« La même agence de consulting chargée de restructurer FranceTélécom et EDF avec les conséquences que tout le monde connaît… s’occupe depuis les dernières années de restructurer la santé publique ».

Et l’épidémie chez les médecins se double de celles des paramédicaux chez lesquels les suicides devraient aussi faire la une du 20 heures. Mais, surprise, ils sont également ignorés comme ceux des agriculteurs pendus dans leurs granges victimes de la politique agricole commune (PAC).

Dans les six premiers mois de l’année en cours, l’APHP (Assistance publique hôpitaux de Paris), cette célèbre et fière institution d’Île-de-France, a égalé le nombre de suicides et tentatives de l’année 2012 :

« Depuis 2010, avec une accélération en 2012, nous totalisons le triste chiffre de plus de trente suicides ou tentatives de suicide*, toutes catégories confondues, avec sur une période de 5 mois un nombre équivalent à celui (déjà inacceptable) d’une année entière ! »(([5] Communiqué de presse USAP CGT))

« Je ne veux plus retourner à Robert Debré. Travail inhumain. Plus la force ». Voilà les quelques mots laissés par Françoise, auxiliaire de puériculture le 22 décembre dernier, avant de mettre fin à ses jours. Depuis, près d’une dizaine d’autres membres du personnel de l’Assistance publique ont imité son geste. Rien que pour 2013, ils sont 9, dont deux ont tenté de se suicider directement sur leur lieu de travail. Le 25 mai 2013, une salariée d’Henri Mondor, âgée de 42 ans, a décidé d’en finir.(([6] L’insupportable souffrance au travail : ça suffit !!!
Lundi 25 mai 2013 au soir, une de nos collègues d’Henri Mondor, proche de la CGT, jeune femme de 42 ans a choisi de se suicider.(…) L’USAP CGT par courrier dès décembre 2012 avait déjà alerté.))

L’USAP CGT avait interpellé la ministre en décembre 2012. À la date du communiqué le 29 mai 2013, « aucune réponse de la ministre, aucune mesure concrète nouvelle à l’APHP, bien que la Directrice Générale nous ait répondu favorablement.

De plus les médecins du travail sont de moins en moins nombreux ».

Est-ce que la mise en place d’une cellule de crise et de soutien psychologique peut effacer les harcèlements quotidiens auxquels sont soumis les personnels ? Ne faut-il pas reconsidérer, comme ce fut fait finalement à France Télécom, le management choisi dans les hôpitaux et la politique de santé actuelle ? Comme le dit si bien ce communiqué : « L’hôpital est devenu une usine de production de soins avec une gestion managériale d’entreprise à la clé. Nous n’avons plus un ministre de la Santé, mais un ministre à l’économie de la santé ! » et des intérêts de l’industrie pharmaceutique aurait-il pu ajouter.

C’est le but purement financier de la politique sanitaire que nos concitoyens ne veulent pas ou ne peuvent pas encore reconnaître. Comment s’avouer que son gouvernement ne travaille pas pour le peuple et seulement pour le peuple et qu’il néglige totalement notre sécurité sanitaire ? Comment comprendre quelques années que les médecins complices de l’injection génique toxique et inutile collaborent au scénario tragique du Great Reset et non plus à l’amélioration de votre santé ? C’est tout un travail de prise de conscience de ce qu’est le totalitarisme qui s’insinue insidieusement dans notre société occidentale malade qu’il faut développer grâce à l’aide de philosophes, sociologues, médecins, scientifiques qui décortiquent ce que nous vivons. Car mieux on comprend, mieux on se bat.(([7] Lire « le débat interdit » d’Ariane Bilheran et Vincent Pavan, éditions Trédaniel : « un mathématicien et une psychologue — mettent en lumière le traitement de la langue et de la logique, mis en œuvre par les sphères politique et médiatique depuis mars 2020 en France.Forts de leurs connaissances spécifiques, ils étudient le fonctionnement d’une information et d’une communication détournées. En s’appuyant sur des arguments sourcés et chiffrés, ils mettent en lumière la déconstruction des “vérités” scientifiques avancées par le gouvernement pour justifier ses actions politiques. Ils proposent une analyse détaillée de la “nouvelle langue”, de la “nouvelle normalité” et des méthodes de contrainte psychique utilisées sur la population française ».))(([8] Lire aussi le blog de Jean Dominique Michel Anthropo-logiques (tdg.ch) et les nombreux articles qu’il écrit et/ou partage.)) et mieux on se porte

Les médecins infirmiers, ou aides-soignants, sont dans le même bateau ivre et victimes des mêmes souffrances, liés aux dysfonctionnements « organisés » dans le but de justifier restructurations de services, fusions d’hôpitaux, suppressions d’emplois utiles avec au passage casse des équipes soudées qui permettaient la joie de vivre malgré la maladie.

Pendant que prolifère la bureaucratie hospitalière, les effectifs soignants fondent au lit du patient conduisant l’encadrement à sacrifier leur quotidien au nom du service public. Est — ce que changer les plannings d’un jour à l’autre, annuler des congés prévus, installer la zizanie entre les professionnels améliore le service au patient ? Non, ce type de gestion trop répandu dans les établissements de soin et appris chez France Télécom le désintègre, entraînant le désarroi des soignants puis le syndrome d’épuisement professionnel (burn out), éloignant du patient et expliquant cette déshumanisation des hôpitaux. Enfin, dans un certain nombre de cas, sans l’aide de médecins du travail trop peu nombreux et pas toujours avertis, toujours absents pour les médecins (sûrement faits de chair et d’os différents des autres hommes), sans l’aide d’une famille attentive qui souvent rattrape le professionnel devenu patient, le pire arrive et l’on s’étonne, pas très longtemps.

Les médecins du travail eux-mêmes ne sont pas à l’abri : Marie-Magdeleine Gressé « a décidé d’en finir pour projeter ces questions taboues du suicide et du harcèlement sur le devant de la scène et dans le débat public ». Médecin du travail, elle travaillait depuis 25 ans à l’association « Alsace santé au travail » et était fortement impliquée dans l’Association d’aide aux victimes de violences psychologiques et de harcèlement moral dans la vie privée ou professionnelle (Avip).

Et ce n’est pas la réponse de l’APHP à la suite de l’appel au secours des personnels via leurs syndicats qui va améliorer les choses : « 522 000 euros donnés à Ipsos pour un questionnaire imbuvable, on s’aperçoit vraiment que l’on ne nous écoute pas. Des audits sont déjà faits régulièrement et cela coûte des fortunes. On ne voit pas bien ce qu’ils vont faire de ce baromètre. Ce n’est pas ça qui va régler le problème », juge la secrétaire du Comité d’hygiène et de sécurité central de l’Assistance publique.

Elle a raison, chacun comprend et connaît les raisons du désespoir que ne feront pas disparaître tous les outils éculés du management marchand qui nourrissent largement les collaborateurs de McKinsey et autres dont l’existence a choqué et entrouvert les yeux des Français endormis par la propagande covidiste. Se sont-ils rendormis, trop douloureux du totalitarisme encore mou, mais dont tous les ingrédients dont ce harcèlement sont en place.

« Trop dur, trop douloureux, symptôme d’une société tellement malade qu’elle tue ses professionnels de santé tant en ville qu’à l’hôpital et détruit ses hôpitaux. »

MAL TABOU

D’autres de temps à autre ont tiré la sonnette d’alarme, mais toujours dans l’indifférence générale. Citons cette vidéo de franceinfo « Le suicide des médecins, une réalité effrayante » le 27/02/2015

« C’est un mal tabou en France. Chaque année, une cinquantaine de médecins mettrait fin à ses jours. France 2 a mené une enquête glaçante. Le surmenage, la déprime… Autant de facteurs qui ont conduit au suicide du réputé et apprécié docteur Rémi Breuil, en octobre 2011, après 25 ans de carrière. Son épouse Claude n’a rien vu venir. » Ce n’était pas possible. Pas lui, quelqu’un qui aimait la vie, ses enfants, qui adorait son métier… », confie-t-elle à France 2.

Le docteur Breuil se serait peu à peu renfermé. Dans la lettre qu’il a laissée à sa femme, il se dit fatigué, usé. « Être médecin, pour lui, c’était une vocation. Il s’est laissé complètement envahir par ça », reprend sa veuve.

Une souffrance tabou

Le docteur Yves Léopold a posé un chiffre sur ce drame : les médecins se suicident en moyenne 2,5 fois plus que le reste de la population, victimes de ce qu’il appelle le « syndrome de toute-puissance ». Le médecin, qui donne et sauve des vies, ne supporterait pas de ne pouvoir sauver tout le monde, d’où sa souffrance.

En France, ce problème est frappé du tabou. Dans le plus grand anonymat, un hôpital du sud accueille des médecins en souffrance. Inquiets pour leur réputation, ces derniers n’acceptent leur hospitalisation que dans le plus grand secret. L’un d’eux confie : « Je crois que c’est une humiliation, d’être malade. Le comble du médecin… »

LE CARNAGE CONTINUE Y COMPRIS CHEZ LES PLUS JEUNES

Chez les étudiants en médecine, le tabou des suicides :

« Chaque année, une dizaine d’internes se donnent la mort. Des événements traumatisants pour l’ensemble d’une promotion, qui mettent en lumière les risques psychosociaux auxquels sont soumis ces étudiants ».(([9] Par Léa Iribarnegaray 12 janvier 2021 Chez les étudiants en médecine, le tabou des suicides (lemonde.fr) ))

ANNA WANDA GOGUSEY

« La métaphore revient comme un refrain : les étudiants et internes en médecine seraient des super héros. Invincibles et invulnérables. Connaissant l’intégralité de leurs cours sur le bout des doigts, enchaînant les gardes à l’hôpital, cultivant une vocation sans faille.

“Pour autant, il y en a plein qui se fracassent”, souffle Laurence Marbach, présidente de l’association la Ligue pour la santé des étudiants et internes en médecine (Lipseim). Sa fille, Élise, s’est écroulée à 24 ans. “Brillante, passionnée, empathique”, la jeune femme a mis fin à ses jours le 2 mai 2019.

En premier semestre d’hépato-gastro-entérologie à Lyon, l’interne travaillait autour de 80 heures par semaine. Avant son décès, Élise avait enchaîné trois week-ends sans répit : une astreinte pour assurer la continuité des soins, un colloque de spécialité à Paris, une formation à Clermont-Ferrand. Pour tenir, faute de cape de Zorro, elle s’était prescrit des bêtabloquants, essayant de cacher son stress et son épuisement professionnel.

Briser le mythe

Par peur de paraître “faibles”, “inaptes”, “nuls” ou “incompétents”, rares sont les futurs médecins qui osent alerter quand ça ne va pas. Pire, quand ils ont des idées noires.

Dans une culture hospitalière évoluant à huis clos, l’idée qu’il faut “apprendre dans la douleur” reste prégnante. “On est dans une forme de pression sociale, économique, intellectuelle”, relève Barbara Lantier, médecin généraliste qui, face au “mutisme collectif”, a choisi de soutenir sa thèse en 2019 sur le suicide des externes, internes et docteurs en médecine. “Certains étudiants sont dans le déni, alors qu’ils peuvent eux aussi avoir des limites physiques ou morales. Quand ils s’en rendent compte, ils risquent de tomber de très haut.” »

La prévalence de la dépression et des idées suicidaires chez les étudiants en médecine est largement supérieure à la population générale(([10] Pour plus d’infos et d’aides concrètes, voir l’association LIPSEIM fondée en 2020 par une maman blessée. Depuis la création de l’association en mai 2020, ils organisent des actions de prévention et de sensibilisation à destination des apprentis médecins, mais aussi des seniors et de l’administration hospitalière. « Les jeunes doivent entendre qu’ils sont parfois en danger », martèle Luc Marbach.))

ALERTE EN 2022 AVEC UNE VIDÉO CHOC(([11] Suicide des professionnels de santé : face aux chiffres « démesurés », un film choc de l’association SPS pour que « ça bouge vraiment » PAR LOAN TRANTHIMY — LE 30/08/2022 quotidien du médecin))(([12] https://youtu.be/38AhlGdiJtU le clip violent à ne pas montrer aux personnes fragiles et déjà touchées.))

Crédit photo : Capture Image YouTube

Fiction choc destinée à alerter et à prévenir le suicide des professionnels de santé.

« Réalisée par Marc Gibaja, réalisateur et scénariste français, la séquence d’une minute met en scène trois professionnels de santé autour d’une patiente. Au cours d’une banale scène de consultation autour d’une patiente âgée, médecin, infirmier et aide-soignant finissent par exprimer leur mal-être et passent à l’acte (par arme à feu, pendaison et défenestration). “Le suicide est un sujet tabou, on veut montrer que cela s’est installé dans le monde des soignants, souligne le Dr Éric Henry, médecin généraliste et président de l’association de Soins aux professionnels de santé (SPS), très mobilisée sur ce sujet.”

Le but du film est qu’il soit impactant et viral pour une prise de conscience de la population sur la souffrance des soignants ».

Trois suicides tous les deux jours

Son enquête de 2017 intitulée « Suicide et professionnels de santé » montrait que 25 % des personnes interrogées avaient déjà eu des « idées suicidaires au cours de leur carrière professionnelle ». Parmi eux, 25 % exerçaient en ville et 39 % en milieu rural.

Une autre étude menée en 2019 par l’Ordre, les syndicats et le collège national des sages-femmes a démontré que 31 % de ces professionnelles étaient affectées par le burn-out. « Deux suicides de sages-femmes ont été portés à ma connaissance ces deux derniers mois », témoigne Christine Chalut-Morin, sage-femme clinicienne, secrétaire générale adjointe de SPS.

En 2021, l’Intersyndicale nationale des internes (Isni) avait alerté sur la santé mentale dégradée des futurs médecins. Le taux de suicide chez les internes était évalué à un tous les 18 jours.

En juin 2022, l’étude Amadeus (améliorer l’adaptation à l’emploi pour limiter la souffrance des soignants) a révélé que 50 et 60 % des professionnels de la santé interrogés présentaient des signes d’épuisement professionnel et 30 % de dépression.

« Un interne en médecine a trois fois plus de risque de mourir par suicide qu’un jeune Français du même âge, je trouve cela terrible ! Ces jeunes qui s’engagent dans les soins où ils vont donner une grosse partie d’eux-mêmes, ce n’est pas normal qu’ils soient autant en souffrance », se désole la Dr Magali Briane, psychiatre addictologue à Lyon et vice-présidente de SPS.

« Certes, un numéro national de prévention du suicide — le 3114 — a été lancé en septembre dernier, s’adressant aux personnes en détresse, à leur famille, mais également aux professionnels de santé en contact avec des personnes en danger. Mais, selon SPS, en huit mois, cette plateforme a enregistré 92 000 appels avec “un taux de réponse de 72,3 %”

Bien loin des “100 % appels décrochés” de l’association SPS, revendique le Dr Éric Henry. Son numéro vert (0 805 23 23 36), mis en place depuis six ans, a reçu plus de 18 000 appels, dont près de 14 000 depuis la crise sanitaire. Près de 50 % des appels ont fait l’objet d’une réorientation, notamment vers un psychologue en face à face (20 %), le médecin traitant (10 %), le psychiatre (8 %) ou d’autres réseaux (Morphée, médecine du travail, médecine universitaire, associations, service social). Les appels de niveaux 3 à 5 — “épuisement professionnel”, “idéations suicidaires” et “risque de passage à l’acte imminent” — sont systématiquement réorientés vers un médecin généraliste et un psychiatre ».

L’association SPS entend démontrer à nouveau l’intérêt d’une plateforme d’écoute, d’orientation et d’accompagnement ciblée pour les soignants. « En tout cas, le film est un prétexte pour déclencher des réactions, insiste le Dr Henry. Est-ce qu’il faut que tous les soignants quittent l’hôpital, leur métier pour que cela bouge vraiment ? Le ministère va-t-il enfin bouger ? ». L’association espère pouvoir nouer prochainement un partenariat avec le numéro national 3114. (d’aucuns lui reprochent ce clip violent et pas forcément efficace, pour faire de la propagande pour son association)

Évidemment ces aides ponctuelles sont positives et à saluer, mais on n’en sortira pas sans une refonte complète du système de santé avec suppression des ARS et de leurs aberrants pouvoirs administratifs par des bureaucrates éloignés de la vraie médecine voulant nous imposer une « médecine collective et non individuelle(([13] La bureaucratie étouffe le système de santé. Agences sanitaires et liberté de soigner Volet 2 — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) )) adaptée à chaque patient » croyant à la religion de l’intelligence artificielle qui ferait diagnostic et prescription sans besoin d’un intermédiaire médical ni même soignant.

La disparition de la chirurgie de plus en plus évidente et préoccupante dans les protocoles thérapeutiques imposés par les agences HAS, INCa, etc. en est la démonstration évidente. Des maladies curables par une chirurgie d’exérèse ou une radiothérapie de qualité sont maintenant soumises à de « nouvelles molécules » inefficaces et hors de prix qu’on change tous les six mois puisque cela n’a pas marché…(([14] En particulier par exemple dans des tumeurs bénignes comme le fibrome desmoide et surtout dans de nombreux cancers où la chirurgie disparaît du fameux « protocole » comme dans certains cancers des os alors que la place de la chirurgie est fondamentale pour obtenir de vraies guérisons.)) Mais comment les patients pourraient-ils s’en apercevoir ?

COMMENT EN SORTIR ?(([15] Nous avions abordé ce sujet dans « soigner ou obéir » dont les constats et solutions proposées sont toujours d’actualité avec une situation encore aggravée et un pouvoir bureaucratique par les ARS encore gonflé.))

Nos joyeux organisateurs ont tout cassé depuis les années 80. Ils ont transformé nos hôpitaux publics puis privés, et bientôt nos cabinets de ville (devenus « maisons de santé »), en usines, organisées sur le mode de la fabrication des voitures du début du XXe siècle.

Procédures, checklists, protocoles, audits externes et internes, réunionnites aiguës et chroniques, contrôles ARS et décisions unilatérales, le tout sorti d’ordinateurs coûteux, et souvent en panne, ont remplacé les relations humaines

pourtant, si importantes en milieu médical. Cette révolution, acculturation décidée par les « élites », en tous cas par les décideurs, éloigne les médecins et paramédicaux de leur raison d’être, le malade, être de chair et de sang, être pensant, dont la parole est là pour exprimer son désarroi ou sa philosophie, là pour être écouté, compris.

Mais ce rapport humain ne se chiffre pas, ne s’évalue pas, donc il n’a pas de prix, vous serez tous d’accord ! Il n’intéresse pas les financiers qui nous gouvernent.

Ce qui ne se compte pas ne compte pas, même s’il devrait se conter, se raconter. Donc à la trappe, le contact informel entre le médecin ou soignant et le patient. Des robots vont nous remplacer. On nous l’a prédit, et d’ailleurs, les prototypes sont exposés dans les salons « santé connectée », dont notre gouvernement est si fier. Encore une planète où « tout va bien », mais si loin du monde réel.

IL EST TEMPS D’INTERPELLER LES POLITIQUES ET D’EXIGER RÉPONSES ET ENGAGEMENTS

Il n’y aura pas de médecine de qualité, sans libération des médecins et paramédicaux du joug bureaucratique qui les étouffe.

La liberté thérapeutique des médecins accompagnée de leur liberté d’installation, de leur liberté financière et de leur affiliation libre ou non à une convention, est le préalable à une inversion de la chute dramatique du nombre de médecins installés, et même de nouvelles inscriptions à l’ordre et de la fuite à l’étranger des praticiens formés, comme des chirurgiens expérimentés.

Il importera évidemment que cette réforme majeure de l’exercice médical soit associée à la refonte de la recherche et de l’enseignement pour redonner à nos jeunes étudiants animés du désir de soigner une formation à la hauteur de leurs ambitions.

Ne plus les transformer en robots obéissants, mais donner à leur imagination, à leur sensibilité, à leur créativité, la possibilité de s’exprimer sans mépriser les acquis de leurs aînés, doit devenir un objectif obsessionnel des futurs responsables des universités.

Se libérer de la pensée unique en médecine

Après les trente Glorieuses et l’enthousiasme pour les avancées du CNR, vinrent les quarante Piteuses et le règne stérilisant du Tout Fric et les Affreuses actuelles de la déconstruction massive.

Comme nos aînés ont reconstruit les villes après-guerre, pierre après pierre, reconstruisons nos universités, nos écoles, nos hôpitaux. Nous en avons encore les moyens. IMPOSONS UN CHANGEMENT À 180 °.

Il ne faut plus perdre de temps. Soyons dignes de nos aïeux. Soyons fiers de reconquérir nos libertés et notre belle médecine. Seulement à ce prix, les suicides de médecins et soignants deviendront un vilain souvenir. Sans cette reprise en main de la médecine par les médecins, ils se multiplieront en même temps que les démissions. À nous tous de choisir.

Mais sans médecins et sans soignants, qui vous soignera ?





Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?

Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
Le dérèglement climatique au secours de Big Pharma ?

Par Alain Tortosa

Wikipédia(([1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_microbienne)) nous dit :

« Bien que très controversée lors de sa formulation initiale, cette théorie (des germes) a été validée à la fin du XIXe siècle et constitue désormais un élément fondamental de la médecine moderne et de la microbiologie clinique. »

(Je précise que cette théorie inclut les bactéries ET les virus.)

Le site précise qu’elle a été validée avant 1900 soit bien avant le premier microscope électronique fabriqué en 1930 permettant de « voir » des virus.

Rien sur cette page sur la découverte des virus, des preuves de leur existence, du moyen de les isoler, de la preuve de la contagion, rien…

Il existe pourtant d’autres théories qui arrivent à la conclusion inverse, que les virus n’existent pas (j’y reviendrai un peu plus loin).

Je vous invite à vous pencher sur les modèles de Béchamp vs Pasteur.(([2] http://www.ateliersante.ch/bechamp.htm#B%C3%A9champ))

« Les travaux de Béchamp.

Trente ans avant l’instauration de l’idée du monomorphisme, le microbiologiste Antoine Béchamp, docteur ès sciences, docteur en médecine, en chimie, et en pharmacie, découvrait, à la suite de travaux expérimentaux et d’observations minutieuses, que toute cellule animale ou végétale est constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d’évoluer pour former des bactéries qui continuent à vivre après la mort de la cellule dont elles proviennent. Béchamp appela ces petits éléments autonomes, des “mycrozimas”.

Béchamp et Pasteur qui étaient contemporains s’opposèrent farouchement pour défendre leurs théories bactériennes devant les milieux scientifiques de l’époque.

Pasteur défendait la théorie selon laquelle toute maladie infectieuse était causée par des micro-organismes invariables dans leur forme et provenant TOUJOURS de l’extérieur de l’organisme, le milieu intérieur de tous les organismes vivants étant stérile.

Béchamp voyait à la maladie une origine interne, et affirmait que toute matière organique est sujette à des modifications naturelles dues à des processus normaux de fermentation. Ces processus provoquent, dans des conditions pathologiques, le développement des mycrozomas et aboutissent à la formation de bactéries ayant des propriétés de putréfaction et de fermentation. »

Béchamp aurait déclaré(([3] http://www.meilleures-citations.com/auteurs/antoine_bechamp.html)):

« Je suis le précurseur de Pasteur, exactement comme le volé est le précurseur de la fortune du voleur heureux et insolent qui le nargue et le calomnie. »

Wikipédia, garant de la doxa, comme nous pouvons le vérifier chaque jour, vient encore à notre secours pour parler du « déni de la théorie des germes(([4] https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9ni_de_la_th%C3%A9orie_du_germe))».

Il est intéressant de voir que celle-ci n’est pas présentée comme une autre voie, un courant scientifique alternatif, mais comme un « déni » qui de fait relèverait du charlatanisme, de la foi ou de la psychiatrie, fin de non-recevoir :

« Le déni de la théorie du germe est une croyance pseudoscientifique qui prétend que les bactéries et virus ne causent pas de maladies.

Cette croyance est souvent rattachée à la théorie d’Antoine Béchamp, désormais réfutée par la science, qui affirmait que les tissus humains malades pouvaient produire des microbes, et donc que la présence de ceux-ci étaient une conséquence de la maladie et non l’inverse. Mais il a été démontré que les micro-organismes se transmettaient par contagion. »

Nous n’en saurons pas plus sur cette « démonstration ».

Il n’y a donc pas de sujet et seuls des illuminés ou des complotistes 4dan pourraient s’y intéresser.

Comme pour le Covid, il n’y a pas de débat possible sur l’efficacité du masque, des confinements, de l’existence de traitements, de l’efficacité ou de la dangerosité des « vaccins ».

Nous vivons dans un monde de « consensus scientifique » et « d’illuminés » qui gravitent autour.

Je vous rappelle que je ne m’interdis aucun sujet et que je me suis même interrogé sur la théorie de la Terre plate.(([5] https://nouveau-monde.ca/la-verite-revelee-la-terre-est-plate-et-jen-aurais-la-preuve/))

Si l’affirmation de la non-existence des virus est scientifiquement exacte ?

[Note de Joseph : ce qui est actuellement réfuté par des précurseurs tels que les Docteurs Lanka, Kaufman, Bailey et Kiseleva, c’est l’existence de virus « pathogènes », car ces derniers mentionnent qu’il existe bien des structures cellulaires d’apparence similaires à celle des supposés virus pathogènes, mais qu’elles ont été scientifiquement et rigoureusement démontrées comme étant produites par les cellules elles-mêmes sous forme d’« endosomes » (appelés « exosomes » lorsqu’ils sortent des cellules). Par contre, aucun des virus et rétrovirus supposés « pathogènes » (Ebola, HIV, Rougeole, Polio, etc.) n’a pu être correctement isolé et caractérisé du fait que la méthodologie utilisée depuis les années 1950 ne respecte aucunement la démarche scientifique et n’effectue aucune expérience de contrôle pour valider notamment les liens supposés de causalité.]

  • Il n’y a donc pas de sars-cov2.
  • Il n’y a donc pas de virus manipulé.
  • Il n’y a donc pas de gains de fonctions.
  • Il n’y a donc pas de virus volontairement répandu.
  • Il n’y a donc pas de Covid en tant que maladie nouvelle causée par un virus nouveau.
  • Il n’y a donc pas d’épidémie de Covid en tant que maladie nouvelle.
  • Il n’y a donc pas de variants.
  • Il n’y a donc pas de tests possibles.
  • Il n’y a donc pas de mesures préventives possibles axées sur ce virus.
  • Il n’y a donc pas de traitements spécifiques possibles contre ce virus.
  • Il n’y a donc pas aucun vaccin possible.
  • Il n’y a donc plus de dictature sanitaire possible.

[Note de Joseph : dans le cadre de la théorie alternative à la virale, il peut très bien exister des « virus » manipulés (en fait au mieux des « exosomes » ou autres composants cellulaires manipulés) et donc des supposés « gains de fonction » (dont il resterait cependant à vérifier la réalité par des contre-expériences adéquates qui n’ont pas davantage lieu que pour l’isolement supposé des virus).]

Le Covid serait de fait une épidémie médiatique s’appuyant sur les épidémies habituelles.

Revenons un peu sur l’hypothèse des virus qui n’existeraient pas :

Les virus seraient ainsi une théorie non prouvée.

Qui a vu un virus ?

Les représentations en couleur ou 3D [trois dimensions] que nous avons des virus sont des dessins ou des constructions informatiques directement issues de l’imaginaire des artistes.

On n’a donc jamais « vu » un virus en regardant par exemple un tissu pulmonaire d’un malade, jamais !

De plus nous n’avons jamais pu observer « en live » un virus « vivant », qui se déplace, qui rentre dans une cellule saine ou qui en sort après l’avoir tuée et utilisée comme usine de production.

Il n’existe que des « photos » au microscope électronique, donc des représentations statiques de « trucs » plutôt ronds que l’on a nommées « virus ».

Question : Qu’est-ce qui prouve que ces machins sont des virus et qu’ils ont les comportements qu’on leur prête ?

Croyez bien que sans ces représentations artistiques omniprésentes depuis notre naissance, notre regard sur le sujet en serait fortement bouleversé.

C’est du même ordre que les films ou documentaires dans lesquels nous voyons des dinosaures :

  • Se déplacer ou courir d’une certaine façon.
  • Avoir un type et une couleur de peau spécifique.
  • Se nourrir.
  • Émettre des sons ou même avoir une communication et un « langage ».
  • Se reproduire.
  • Etc.

Même si nous disposons de quelques maigres indices, nous n’avons strictement aucune idée de leur apparence et comportement réel.

Question : Pourquoi est-il impossible d’observer et photographier des virus dans le milieu dans lequel ils sont présumés se « reproduire » et tuer des cellules saines ?

(alors même que l’on peut observer des « bouts » de bactéries)

Une « isolation » du virus semble possible en ajoutant dans la mixture d’autres éléments vivants (avec leur propre patrimoine génétique comme des cellules de singe, des cellules fœtales ou autres), mais aussi des éléments chimiques comme des antibiotiques, conservateurs, poisons…

Brève histoire de la virologie

Pendant de nombreuses années, l’existence des virus était purement théorique, avant l’arrivée du microscope électronique.

Pour l’hépatite G(([6] https://books.google.fr/books?id=iizJZ0ZblGAC&pg=PA140&lpg=PA140&dq=%22culture+virale+in+vivo%22&source=bl&ots=WhDcg7NJBi
Les virus transmissibles de la mère à l’enfant.)):

« Diagnostic direct : La culture virale in vivo n’est pas réalisable en routine, et les tentatives d’isolement in vitro se sont soldées par des échecs.

À l’heure actuelle, bien qu’encore non standardisée, la technique de mise en évidence du génome par RT-PCR est la plus sûre et la plus pratiquée »

La raison (officielle ?) de l’échec in vivo serait qu’il y en aurait insuffisamment dans un prélèvement et… qu’une culture directe « se solde par un échec ».

Raison pour le moins étrange étant donné qu’ils seraient suffisamment présents pour contaminer une autre personne.

« L’interprétation (([7] RAPPORT DU CONTROLE DU MARCHE DES TESTS RAPIDES DE DIAGNOSTIC DE LA GRIPPE
(Avril 2013) )) et la comparaison des données fournies par les fabricants nécessiteraient de connaître la fourchette de charge virale retrouvée habituellement dans les échantillons de patients atteints exprimée avec chacune de ces unités. Or, il existe peu de données dans la littérature sur ce sujet (Cheng et al, 2010, Journal of Clinical Virology , Volume 47, Issue 2, February 2010, Pages 182–185 : Spécimens de patients avec charge virale exprimée en TCID50/ml, 103-107. Suess et al. PLoS One. 2012;7 (12) : spécimens exprimés en nombre de copies d’ARN viral/ml=102 -105, Loeb et al., J Infect Dis. 2012 Oct 1;206 (7):1078-84 : spécimens exprimés en nombre de copies d’ARN viral/ml =102 -10»

Mais bon, pourquoi pas.

Dans « Apport de la biologie moléculaire dans l’identification de nouveaux virus(([8] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7140284/))»:

« Les débuts de la virologie furent longs et difficiles, et le concept de virus lui-même n’a évolué que très progressivement entre la fin du 19e siècle et le milieu du 20e siècle. Près de soixante ans ont été nécessaires… La principale difficulté résidait dans le fait de concevoir des êtres vivants submicroscopiques, en les définissant principalement sur des critères d’exclusion (trop petits pour être vus, non-cultivables), à un moment où la bactériologie pouvait, chaque jour, faire état de succès bien tangibles. Les progrès réalisés grâce à la biochimie, la microscopie électronique ainsi que la maîtrise des techniques de culture cellulaire ont conduit à la certitude que les virus étaient des agents infectieux entièrement originaux. »

« Les progrès dans le domaine de la virologie seront plus lents pour deux raisons au moins : les virus ne sont pas visibles en microscopie optique, et ils ne sont pas cultivables en laboratoire sur les milieux usuels. »

Tour ceci confirme qu’il semble impossible de cultiver et voir un virus dans son milieu.

Question : Pourquoi cette culture est-elle impossible alors même qu’il se reproduit précisément dans ledit milieu et pourquoi ce fait ne semble-t-il pas être de nature à perturber les chercheurs et la médecine ?

« Pour étudier un virus, il faut donc 2 éléments essentiels : le virus et sa cellule cible. Cette découverte confirme que la virologie humaine est dépendante d’un autre champ de recherche, celui de la culture en laboratoire des cellules animales. Sans cellule permissive au virus, impossible d’isoler le virus en laboratoire, et donc d’en faire une analyse poussée. »

On a donc « trouvé » et « observé » l’effet cytopathique(([9] https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_cytopathique)) ou « cytopathogène » pour les « cultiver ».

Le principe consiste à prélever des cellules de singe ou autres (selon le virus à étudier), les affamer sans les tuer, ajouter des tissus fœtaux de bovin (ou autres) pour ralentir le processus, ajouter des antibiotiques, de l’antigel, etc., mais surtout le prélèvement supposé infecté d’une personne malade afin d’assister en quelques jours à la « cytopathie ».

Il est alors possible « d’observer » au microscope électronique des cellules mourir “à cause [supposément] du virus” et voir apparaître les fameux petits machins ronds que l’on appelle « virus ».

L’effet cythopatique dans l’étude de Enders sur la découverte du « virus » de la rougeole représenterait l’étalon OR prouvant l’existence des virus et le moyen de les cultiver et les isoler.

C’est ce principe qui est utilisé depuis des dizaines d’années par tous les chercheurs et virologues qui observent des virus. Principe qui n’est nullement remis en cause par la communauté scientifique au pouvoir.

Pour autant l’auteur(([10] https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.3181/00379727-86-21073
Propagation in Tissue Cultures of Cytopathogenic Agents from Patients with Measles.
John F. Enders)) lui-même n’était pas si affirmatif :

« Les résultats qui viennent d’être résumés appuient la présomption que ce groupe d’agents est composé de représentants de l’espèce virale responsable de la rougeole. »

Ces « virus » seraient la cause de la mort des cellules saines.

Question : Pourquoi affirmer que ces observations sont des virus alors même que l’on pourrait émettre l’hypothèse qu’ils ne seraient que des déchets de cellules mortes affamées ou empoisonnées par les divers produits ou les antibiotiques ?

L’effet cytopathique ou cytopathogène(([11] http://unt-ori2.crihan.fr/unspf/2010_Lille_Goffard_Virologie/co/06_diagnostic_direct.html)) ne se produit pas pour tous les « virus ».

« Certains virus ne donnent pas d’effet cythogénique au cours de leur réplication en culture cellulaire : virus grippaux…

Certains virus ne se répliquent pas en culture cellulaire : virus des hépatites, rubéole, etc., etc. »

Ils ne peuvent donc pas être cultivés ou n’ont pas d’effet cythopatique.

Question : Pourquoi le fait que l’effet cytopathogène ne fonctionne pas avec tous les virus n’est pas de nature à interroger sur la réalité du phénomène sinon de l’existence des virus ?

Quid de l’expérience témoin ?

Il est vital de savoir si la destruction des cellules et l’apparition des « virus » durant ces expériences sont dues au virus observé ou si nous assistons au film de la mort d’une cellule (empoisonnée) et que ces « virus » vus au microscope électronique ne seraient que des déchets de cellules mortes.

Enders lui-même semble apporter une réponse à cette question.

Il aurait constaté ce même effet cytopathique alors même qu’il n’avait pas ajouté de matériel génétique (exemple : crachat) « contaminé par un virus ».

Je le cite :

« Ce faisant, il faut cependant garder à l’esprit que des effets cytopathiques qui ressemblent superficiellement à ceux résultant de l’infection par les agents de la rougeole peuvent éventuellement être induits par d’autres agents viraux présents dans le tissu rénal du singe ou par facteurs inconnus. »

Question : Pourquoi Enders (et donc tous les successeurs), au lieu de déduire que les « machins ronds » (statiques, car microscope électronique) obtenus ne seraient peut-être pas des virus, mais des débris de cellules mortes, car on les trouve aussi sans ajouter un support présumé contaminé, a émit l’hypothèse que d’autres virus pouvaient être déjà présents dans les cellules du singe et donc que l’effet cytopathique était une réalité ?

N’importe quel imbécile se dirait que son essai ne prouve strictement rien !

Il a aussi précisé que cette observation « in vitro » n’était peut-être pas le processus qui se déroule dans la vraie vie c’est-à-dire « in vivo »

Question : Pourquoi tous les doutes et interrogations d’Enders ont-ils été balayés ?

Comprenez que toute la théorie virale moderne, et les vaccins qui en découlent ne reposent que sur cette expérience (puis les tests PCR), qui lui a valu un prix Nobel.

Les antigènes ou « protéines virales »

Ainsi pour « prouver » l’existence de certains virus que l’on n’a JAMAIS pu observer (incroyable, mais vrai) on va alors utiliser la méthode de l’antigène pour les détecter et confirmer leur existence supposée être à l’origine d’une maladie.

Question : Pourquoi la communauté scientifique ne semble-t-elle nullement traumatisée à l’idée qu’il existerait de façon « certaine » des entités que l’on appelle « virus » alors même que l’on n’a jamais pu les observer ?

La théorie est simple.

Si des personnes avec des symptômes grippaux ont dans leur sang un certain type d’antigène, alors cela constitue la « preuve » que le patient a contracté le virus de la grippe qui aurait induit la production de ces antigènes.

C’est ainsi que l’on a pu « prouver » l’existence de virus que l’on n’a jamais pu voir (comme, par exemple, le HIV).

Question : La présence d’un couteau ensanglanté sur les lieux d’un présumé crime est-elle la preuve qu’il y a eu meurtre et la preuve que le couteau est l’arme du crime ?

Les antigènes sont-ils la preuve d’une attaque virale présente ou ancienne ou ne seraient que la conséquence d’un autre phénomène ou des débris issus du processus de guérison, désintox du corps et ne prouveraient en rien la présence de tel ou tel virus ?

Il est couramment admis que l’on puisse être porteur d’un virus non détectable (Hépatite B, C, VIH…)

Selon le Dr Henri Agut(([12] https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2638471-virus-definition-mode-d-action-comment-le-combattre-adn-arn/)), médecin virologue à Paris :

« Un virus ne peut survivre très longtemps à l’état de particule virale libre dans le milieu ambiant. Il doit donc trouver rapidement une cellule à infecter. C’est essentiellement sous la forme de cellules infectées, des « usines » à fabriquer des virus, qu’il existe dans la biosphère. »

Question : Comment pourrait-on être un porteur sain ou porteur d’un virus non détectable dès lors que la survie du virus dépend de sa capacité à prendre le contrôle de cellules saines pour se reproduire et que cette prise de contrôle se traduira obligatoirement par la destruction de ces cellules saines, par la destruction d’autres cellules saines et donc de la production de déchets ou de mécanismes de défense (antigènes ?).

Question : Comment une diffusion à bas bruit dans les tropiques peut-elle exister alors même qu’un virus ne peut pas survivre sans attaquer des cellules saines et donc se multiplier ?

La biologie moléculaire (le RT-PCR)

« Les outils de la biologie moléculaire ont permis l’amélioration du diagnostic des infections virales et la découverte de nouveaux virus. En effet, grâce à des outils tels que la (RT — ) PCR ou le séquençage, on peut maintenant faire face à des situations de diagnostiques nouvelles.

On peut :

Mettre en évidence la présence de génomes de virus indétectables par d’autres méthodes :

Recherche des papillomavirus humains (HPV) responsables de cancers du col utérin

Détection des virus des hépatites(([13] http://unt-ori2.crihan.fr/unspf/2010_Lille_Goffard_Virologie/co/06_diagnostic_direct.html))»

« Cependant, il existe de nombreux inconvénients :

La mise en évidence d’un génome viral dans un échantillon ne signifie pas que les particules virales infectieuses complètes soient présentes…

La grande sensibilité de ces techniques les rend très sensibles aux contaminations par des acides nucléiques extérieurs à l’échantillon initial, »

On est donc peut-être en train de faire la PCR d’un moustique ou d’un pollen avalé par inadvertance.

Question : Comment la « science » a-t-elle la « preuve » de l’existence de virus qu’il est impossible de voir in vivo, qu’il est parfois impossible de voir dans la soupe cytopathogénique, qu’il est impossible de détecter par la présence d’antigènes et dont la « preuve » de l’existence repose sur un RT-PCR (douteux) sur quelques séquences issues de la soupe contenant un nombre impressionnant de matériaux génétiques (ou organismes divers dans l’échantillon prélevé) ?

La causalité

Trouver un « virus » n’est pas suffisant, il faut ensuite s’assurer que celui-ci est bien la cause de la maladie.

Pour se faire il faut que le « virus » ainsi trouvé soit bien le « coupable » de ladite maladie et donc l’inoculer à un porteur sain.

Il faut donc isoler le virus dans la soupe ou dans l’échantillon (en effet, les autres substances ou organismes présents dans celle-ci pourraient aussi causer des maladies).

Ici se pose un grand problème, car la soupe de Enders contient des cellules de singe (ou autre animal), des cellules fœtales de bovin et l’échantillon prélevé sur le malade (qui peut aussi contenir d’autres « virus », bactéries, mais aussi du matériel génétique comme des pollens, des insectes inspirés par le malade, etc.)

Sans compter toutes les toxines comme des antibiotiques et autres substances chimiques présentes dans cette soupe.

Ajoutons le fait que toutes ces substances biologiques et chimiques se sont peut-être mélangées et qu’il devient alors impossible de les filtrer ou les séparer pour ne prélever que le virus incriminé.

Question : Étant donné qu’il semble impossible d’isoler de façon certaine des virus dans un prélèvement in vivo,
comment serait-il possible d’infecter un porteur sain en ayant la preuve que l’infection transmise est UNIQUEMENT causée par cet agent pathogène dit virus et ce afin de s’assurer qu’il provoque bien la même maladie chez celui-ci ?

La Contagion

Une fois le virus « isolé », il faut contaminer le porteur sain avec une méthode compatible avec la vie réelle.

Par exemple s’il est admis que le virus étudié se transmet aéroporté alors il ne s’agira pas d’injecter directement le supposé virus dans le cerveau d’un cobaye ou par intraveineuse pour voir si le sujet tombe malade.

À ce stade, si le sujet sain « contaminé » par la soupe bactériologico-virale développe une maladie, il faudra s’assurer que c’est bien de la même maladie avec les mêmes symptômes et les mêmes marqueurs biologiques comme indiqué précédemment.

Question : Est-ce le virus qui va entraîner la maladie de la personne en bonne santé ou les produits chimiques et autres tissus en décomposition utilisés dans la soupe pour « isoler » le virus ou d’autres bactéries présentes dans le prélèvement du patient, voir même un effet placebo ou d’autres actions que nous ne comprenons pas ?

Le problème est que les rares expériences qui ont été menées pour prouver le principe de la contamination et de la contagion se sont soldées par des échecs comme celle de 1918 menée par Rosenau.(([14] Rosenau MJ: I. Series of experiments at Boston, November and December, 1918. Hygienic Laboratory U.S.P.H.S. Bulletin 1921
https://virologyj.biomedcentral.com/articles/10.1186/1743-422X-5-29))

L’objet était d’infecter par la grippe espagnole réputée extrêmement dangereuse par 100 « volontaires » sains et sans symptômes, fournis par la Navy :

« Ensuite, nous avons procédé au transfert du virus obtenu à partir de malades ; c’est-à-dire que nous avons recueilli les sécrétions matérielles et muqueuses de la bouche, du nez et des bronches de 19 malades et les avons transférées à nos volontaires. Nous avons toujours prélevé le matériau de la manière suivante : le patient fiévreux, au lit, a devant lui un grand aménagement peu profond en forme de plateau, et nous avons lavé une narine avec une solution saline stérile, en utilisant peut-être 5 cc, qui est autorisé à couler dans ce plateau ; et cette narine est soufflée vigoureusement dans le plateau. Cela est répété avec l’autre narine. Le patient se gargarise ensuite avec la solution. Ensuite, nous obtenons du mucus bronchique en toussant, puis nous tamponnons la surface muqueuse de chaque narine et aussi les muqueuses de la gorge. »

Ensuite, ils ont mélangé tous les « trucs » ensemble et ont pulvérisé 1 cc du mélange dans chacune des narines de 10 volontaires, et « dans la gorge, tout en inspirant, et sur l’œil » et ont attendu 10 jours pour que les volontaires tombent malades. Cependant, « aucun d’entre eux n’est tombé malade de quelque manière que ce soit ». »

Dans son livre, Eleanor McBean « l’aiguille empoisonnée(([15] THE POISONED NEEDLE Suppressed Facts About Vaccination By Eleanor McBean 1957
http://whale.to/a/mcbean.html#BIBLIOGRAPHY))»
nous rapporte :

« Au cours de l’une des plus grandes épidémies de poliomyélite (1949), “la contraction de la poliomyélite par contact précis avec d’autres victimes de la maladie n’a pas été établie dans une étude élaborée réalisée par le Département de la santé de l’État de New York. Le service de santé publique des États-Unis, dans ses études, a également trouvé la même réponse négative lors des épidémies successives de poliomyélite. Bref, ils ont appris que la maladie n’était pas contagieuse.” TIME Magazine a commenté cette révélation inattendue de ces enquêtes en remarquant que “quand et où les gens attrapent la poliomyélite reste un mystère”.

La supposition que les virus pénétraient par la bouche et le nez a conduit les expérimentateurs à faire des tests exhaustifs aussi bien sur des animaux que sur des êtres humains, pour la plupart des détenus et des orphelins en institution. Ils ont été exposés (par association étroite) à des patients atteints de poliomyélite et leur gorge et leurs voies nasales ont été fréquemment tamponnées avec de la matière (provenant des patients) censée contenir des virus. Aucune poliomyélite n’a été produite de cette manière et le seul effet secondaire notable était que les sujets des expériences avaient perdu leur sens du goût et de l’odorat en raison des effets néfastes des poisons contenus dans le sérum utilisé sur les écouvillons. »

Le site cv19(([16] https://cv19.fr/2022/02/20/quelques-etudes-ayant-tente-de-prouver-la-contagion-interhumaine/)) liste un ensemble d’expériences de tentatives de contamination soldées par un échec pour prouver la théorie de la contagion :

  • En 1919, Rosenau et Keegan sur la grippe.
  • En 1919, Wahl et al sur la grippe.
  • En 1920, Schmidt et al sur la grippe et le rhume.
  • En 1921, Williams et al sur la grippe et le rhume.
  • En 1924, Robertson & Groves sur la grippe.
  • En 1930, Dochez et al sur le rhume.
  • En 1940, Burnet et Foley sur la grippe.

Remarquez que si les expériences pour prouver le principe de la contagion étaient nombreuses dans la première moitié du 20e siècle, celles-ci se sont raréfiées tandis que Big Pharma prenait le pouvoir en imposant la médecine basée sur le pétrole.

En 2018 des chercheurs analysent l’état de la science sur les modes de transmission des virus(([17] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1879625717301773?via%3Dihub
Transmission routes of respiratory viruses among humans)) pourtant censés être démontrés depuis fort longtemps et « nullement source de questionnement » selon Wikipédia ou la communauté scientifique au pouvoir.

Voici leurs conclusions :

  • « La plupart des études sur les voies de transmission interhumaines ne sont pas concluantes. »
  • « L’importance relative des voies de transmission des virus respiratoires n’est pas connue. »
  • « Les méthodes de détection modernes peuvent faire progresser les expériences de transmission. »

En 2018 aucune étude n’était donc en capacité de démontrer les modes de transmission alors même que c’est cette théorie virale qui conduit aux masques, aux confinements, aux gestes barrières et surtout à la vaccination !

Pierre Lécot de Décoder l’éco(([18] https://www.youtube.com/watch?v=xq2h2onD7tk)) nous livre des éléments statistiques pour le moins troublants

Sur ce graphique des décès nous pouvons voir que les épidémies se produisent chaque année au même moment dans divers pays dont la France, la Suède ou le Portugal.

À noter qu’il en est de même si l’on observe les hospitalisations.

Si les épidémies se propageaient par contagion c’est-à-dire de patients vers patients alors il serait logique de constater un décalage dans le temps entre le Portugal et la Suède quand bien même il existe des avions… Or elles se produisent en même temps !

C’est donc une preuve que le phénomène d’épidémie (réel) n’est absolument pas lié à la transmission interhumaine.

[Note de Joseph : sans compter que les analyses statistiques de Pierre Lécot démontrent que l’hypothèse de contamination exponentielle ne tient pas du tout. Ceci, car la « dérivée » devrait être elle-même exponentielle, mais se révèle plate !]

Question : Si le processus de contagion est le fruit d’une transmission virale d’un porteur A vers un porteur B, puis d’un porteur B vers un porteur C, comment le porteur A (ou patient 0) a-t-il pu être contaminé et par qui ?
Nous touchons à la théologie ou au Big bang… Il y avait quoi avant rien ?

Il est important d’être conscient que les médecins sont comme les maraîchers, ils ont leurs saisons !

Saison de la grippe, saison de la gastro, saison de l’angine, saison des rhumes des foins…

Ils ont ainsi une forte propension à donner le même nom aux pathologies qui se présentent à un instant donné.

Et ce d’autant plus qu’ils reçoivent les données du réseau Sentinelle qui leur fournit les dernières tendances.

Cette information obligatoirement différée dans le temps, car fournissant les données de la semaine précédente, sont certainement de nature à induire un décalage dans le temps et ainsi montrer une courbe d’évolution qui pourrait ressembler à un phénomène de « contagion ».

(L’information est aussi véhiculée par les médias qui, s’ils disent qu’il y a une épidémie de grippe, vous feront penser que vos symptômes respiratoires relèvent plus de celle-ci que d’une angine.)

Cela a été largement vérifié pour le Covid.

Plus de grippes, plus de pneumo, plus d’angines, plus de gastros, etc. plus rien sauf le Covid !

Point tout aussi intéressant Pierre Lécot a corrélé les décès au climat (à la température).

Il se trouve que plus vous êtes âgé et plus vous décédez lors des périodes de froid et plus vous êtes jeune et en bonne santé et moins vous décédez.

C’est ce qui expliquerait pourquoi les décès se produiraient au même moment dans des zones géographiques au climat équivalent pour une population à la santé équivalente ??!!

Il est à noter que ce constat apporte plus de questions que de réponses.

Le climat n’étant pas le même dans le sud de l’Espagne qu’en Suède ou dans les Alpes. Les saisons froides étant décalées de même que l’ensoleillement, l’enseignement principal serait d’affirmer que nous ne savons pas grand-chose.

En tous les cas les épidémies ne peuvent s’expliquer par le principe de la contagion (virale) interhumaine.

Où est le virus de la grippe en été ?

Science et Vie(([19] https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/que-devient-le-virus-de-la-grippe-en-ete-59085.html)) a posé cette question à un chercheur de l’Institut Pasteur (ils ont évidemment toutes les réponses sur les virus) :

« C’est simple : il déménage sous des cieux plus favorables à sa propagation, c’est-à-dire froids et humides.

« Le virus de la grippe est toujours quelque part en un point du globe », confirme Jean-Claude Manuguerra, de l’Institut Pasteur. Dans l’hémisphère Nord, il provoque des épidémies entre octobre et mars, tandis qu’il s’épanouit dans l’hémisphère Sud entre avril et septembre. C’est le « basculement hémisphérique » de l’hiver septentrional à l’hiver austral. » »

Question : Il est où au printemps qui correspond à l’automne dans l’hémisphère sud, saisons non favorables à son épanouissement ?

La diffusion virale à bas bruit (et ce n’est pas un extrait du journal de Mickey)

Nul point dans le globe me semble froid et humide à cette période (les pôles étant plutôt très secs)

Que nenni, le chercheur a sa réponse !

« Dans la ceinture intertropicale, le virus circule toute l’année, mais à bas bruit, avec des pics à la saison des pluies »

Cette région serait donc la zone d’échange entre le nord et le sud pour l’alternance de la grippe.

Question : C’est quoi une circulation virale à bas bruit ?

Tout le monde se le passe, mais il ne nous rend pas malade ?

Question : Comment fait le virus de la grippe pour se transmettre sans rendre malade ses hôtes ?

  • Un virus est un organisme à la fois vivant et mort qui ne peut QUE se reproduire et survivre en infectant des cellules saines de son hôte et en les tuant pour se multiplier !

Question : Comment peut-il se transmettre à « bas bruit » et comment puis-je contaminer mon voisin sans avoir moi-même une charge virale suffisante ?

  • Si j’ai une importante charge virale alors elle me rendra symptomatique et malade pour le lui transmettre en éternuant sur lui !
  • Si je n’ai que 2 ou 3 virus, je ne pourrais pas contaminer mon voisin, car je serai asymptomatique et donc dans l’incapacité de transmettre mes virus d’un hémisphère vers un autre.

Question : Si ma charge virale est faible, mon organisme va l’éliminer et comment pourrais-je ici encore le transmettre ?

Si en revanche j’ai une charge virale importante, je vais être malade, et si je suis malade ce n’est plus une diffusion « à bas bruit ».

L’article nous « éclaire » un peu plus :

« A contrario, si un Australien contaminé vient passer ses vacances en France au mois d’août, le virus ne s’y implantera pas, car les conditions “environnementales et comportementales” ne sont pas réunies. »

Alors là ça devient compliqué.

Si vous recevez votre correspond australien qui a attrapé la grippe pendant son hiver et vient vous voir pendant votre été alors :

Le gars est malade comme un chien, il vous crache dessus, il crache ses virus dans la soupe, il vous embrasse et pourtant vous n’aurez quasi aucune chance de l’attraper parce que vous êtes en été !

Et ce alors même que la température de votre corps est de 37 degrés aussi bien en été comme hiver.

Nous pouvons donc supposer que son arrivée en Europe va lui permettre de guérir quasi instantanément.

[Note de Joseph :
extrait de Le pour et le contre

— Pourquoi le gars isolé dans sa cabane au Nunavut ou en Alaska attrape-t-il tout d’un coup la grippe un certain hiver alors qu’il n’a rencontré personne depuis plus d’un mois ?

— Euh ! Bin le virus dormait dans son corps.

— Mais le système immunitaire n’est-il pas censé tuer les virus ? Pourquoi est-il assez sympa pour en maintenir en vie quelques exemplaires pour la saison prochaine ?

— Euh ! Il faut demander aux virologues. Ils doivent bien avoir une explication. Il y a bien des « porteurs asymptomatiques » pour la covid-19, d’après eux, alors pour la grippe, ça doit bien être pareil.

— Des porteurs asymptomatiques ? Des gens dont le système immunitaire est assez gentil pour laisser traîner quelques poignées de virus ici et là, le temps qu’ils récupèrent avant de pouvoir mener une prochaine invasion tranquillement ? Et pendant ce temps, ils ne sont pas malade ?

— Eh bien, ils ne sont malades que si suffisamment de virus les envahissent ?

— Combien ? 1 million ? 1 milliard ?

— Ça dépend.

— De quoi ?

— De la maladie et de l’état de santé de la personne.

— Et si la personne est en bonne santé, y a-t-il besoin de plus de virus ?

— Peut-être bien que oui.

— Mais un virus n’est pourtant pas un être vivant, puisque notamment il ne sait pas se multiplier tout seul ?

— Parce qu’il utilise le code génétique d’une cellule pour s’y multiplier.

— Et pourquoi celle-ci se laisse-t-elle couillonner ?

— Bin pas toujours ! C’est là que le système immunitaire intervient. Il empêche le virus de rentrer dans la cellule en supprimant son enveloppe qui possède la clef. Et là le virus est bien mort.

— Mais ce n’est déjà pas un être vivant. Tout ce qu’il est censé faire, c’est se faire multiplier dans une cellule. Ce n’est qu’un genre de grosse molécule qui demande d’être dupliquée. Pourquoi cette molécule rendrait-elle malade par ailleurs ?

— Bin, parce qu’elle se multiplie.

— Mais même des milliards de virus, ça n’occupe pas beaucoup de place. Pourquoi ça rendrait malade ?

— Peut-être parce qu’en plus cette molécule est mauvaise pour l’organisme.

— Admettons. Maintenant, pourquoi le fait d’avoir la Covid-19 empêcherait-il d’avoir la Grippe ?

— Les virologues disent qu’en quelque sorte ça bloque l’entrée pour les autres virus.

— Ah bon ? Pourtant, les deux ont une clef d’entrée et peuvent entrer n’importe où sur la paroi cellulaire, tellement il y a de serrures. Et je doute fort que tous les emplacements soient occupés en même temps par une seule variété de virus, sachant que ces virus ne sont pas censés traîner à la porte d’entrée, mais se précipiter à l’intérieur.

— Je ne sais pas. Il faudrait demander à un virologue.

— Ouais, admettons qu’il ait une réponse logique et satisfaisante, et pas une nouvelle rustine à leur théorie qui me paraît de plus en plus foireuse. En attendant, c’est quand même une étrange coïncidence que depuis la covid-19, presque plus personne ne meure de la Grippe, comme si celle-ci avait été rebaptisée.]

Notre système immunitaire va dire « là mon gars c’est pas la saison, alors le virus tu repasseras en hiver ! »

Les milliards de microbes que nous allons nous prendre ne pourront donc pas attaquer nos cellules ni se reproduire pendant l’été, période de vacances des virus !

(Sauf pour le coronavirus qui aurait provoqué la 4e vague en juillet, août 2021, sacré corona !)

Question : Au lieu de prétendre savoir, la communauté scientifique ne pourrait-elle pas avoir la modestie ou l’honnêteté de dire qu’elle n’a aucune idée sur l’existence réelle des virus, sur le processus de contamination (s’il existe) et pourquoi et comment on tombe malade ?

La théorie virale ne repose que sur des théories, sur un effet cythogénique douteux (notamment parce qu’il ne peut être reproduit pour tous les virus) et sur des tests RT-PCR encore plus douteux (cf. les propos de son inventeur dans la suite de ce texte).

Sujet sans intérêt ?

Si vous regardez la fiche Wikipédia de John Enders(([20] https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Enders)), vous y trouverez… rien… juste quelques phrases.

Cela n’est-il pas étrange pour un prix Nobel de médecine pour lequel les travaux sont la référence historique et méthodologique pour détecter les nouveaux virus ?

On trouve plus d’informations sur Casimir(([21] https://fr.wikipedia.org/wiki/Casimir_(personnage) ))!

Le vide sidéral est tout aussi présent concernant l’effet cytopathique(([22] https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_cytopathique)) alors qu’il ne saurait exister de détection ou visualisation de virus sans celui-ci.

Le mot cythogénique, quant à lui, n’est pas trouvé.

Si vous voulez en savoir plus sur Rosenau et ses expériences visant à identifier les modes de contamination de la grippe, vous pouvez aussi demander à Wikipédia qui vous dira que :

« Rosenau est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin »

Strictement rien sur ce chercheur !

Nous vivons dans un monde de virus mortels, avec 11 vaccins obligatoires, le Covid, des couvre-feux, des passe-sanitaires et le sujet semble être sans intérêt ou disons plutôt « blasphématoire ».

Sources documentaires

Je vous invite à vous documenter pour vous faire votre propre opinion.

[Note de Joseph : voir aussi les articles du dossier Vaccins et virus.]

Intéressons-nous maintenant au « virus » provoquant le « Covid ».

Comme pour les autres virus, celui-ci n’a donc jamais pu être vu dans des « humeurs » de malades (directement au microscope) et il n’y aurait aucune preuve que ce « Sars-cov2 » provoquerait les symptômes du Covid.

Le séquençage du virus…

Il n’existerait aucun séquençage réel complet de celui-ci, comme pour les autres virus.

En même temps si les virus n’existent pas ce serait plutôt logique.

Pour autant, un séquençage de la soupe virale est créé à partir de la soupe cytopathique.

On recherche quelques nucléotides supposés être présents via test PCR puis on assemble les morceaux qui semblent aller de pair et on fabrique informatiquement un génome totalement théorique et supposé probable.

Les séquences qui auraient servi à la fabrication des tests PCR, mais aussi du vaccin seraient ainsi à plus de 90 % imaginaires.

La pilule rouge(([28] Cf. Matrix.)) est bien entendu difficile à avaler.

Quand nous voyons le simple fait d’émettre l’hypothèse que les « vaccins » anticovid auraient des effets secondaires, imaginez-vous dire à un croyant que les virus et donc les vaccins ne seraient qu’une chimère ou une escroquerie !

Il est évident que le débat est totalement impossible.

L’histoire du Covid

Comment pourrait-on raconter l’histoire du Covid si les virus n’existent pas ?

Tout ceci se présente assez mal…

Fauci a avoué avoir investi dans le laboratoire P4 de Wuhan sur les gains de fonctions est-ce une escroquerie de plus qui vise à répandre la peur ?

Le Dr Cowan a déclaré(([29] https://odysee.com/@Johnny_Cirucci:4/Terrain%E2%80%94The-Film:4
1h14)):

« Ils ont inventé l’histoire du virus créé en laboratoire ou du “virus artificiel” pour donner à la communauté anti-vaxx quelque chose d’existant : “ils ont attrapé les méchants en flagrant délit”. Les méchants sont plus intelligents qu’eux et ils ont poussé à promouvoir l’histoire “Oh mon Dieu, il y a un virus artificiel mortel qui circule”. Ça maintient l’histoire du virus et effraie encore plus les gens. Ils sont les grands maîtres des échecs, la plupart des gens jouent aux dames ou ignorent l’existence d’un jeu. »

Il semble évident que si nous ne sommes pas en capacité de séquencer l’intégralité d’un virus, comment serait-il possible d’obtenir des gains de fonction ?

(Alors que ce serait possible sur des bactéries.)

Il est vrai que toute cette histoire de Covid est une vaste escroquerie, celle-ci pourrait-elle aller jusqu’au fait que les Bill et autres « bienfaiteurs » de ce monde sauraient que les virus n’existent pas et que l’objectif serait uniquement d’empoisonner les peuples avec des vaccins inutiles et dangereux ou une simple source de profits délirants ?

Le Covid une nouvelle maladie ?

Une méta étude publiée en 2020 dans Cochrane(([30] Signs and symptoms to determine if a patient presenting in primary care or hospital outpatient settings has COVID-19 disease
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32633856/ Cochrane Database Syst Rev. 2020 Jul 7)) nous apporte des éléments troublants :

« Nous avons identifié 16 études portant sur 7 706 participants au total. La prévalence de la maladie COVID-19 variait de 5 % à 38 %.

Nous avons trouvé des données sur 27 signes et symptômes, qui se répartissent en quatre catégories différentes : systémiques, respiratoires, gastro-intestinaux et cardiovasculaires.

Sur la base des données actuellement disponibles, ni l’absence ni la présence de signes ou de symptômes ne sont suffisamment précises pour confirmer ou infirmer la maladie. »

16 études, 7700 participants et impossible de conclure à l’existence d’une nouvelle maladie !

C’est le grand truc de Big Pharma, changer le nom de maladies existantes pour créer de nouveaux marchés et de nouvelles peurs.

Cette non-spécificité et donc cette non-existence du Covid sont indirectement confirmées par l’OMS pour la classification de la maladie(([31] Lignes directrices internationales pour la certification et la classification (codage) des décès dus a la COVID-19, 20 avril 2020
https://www.who.int/classifications/icd/Guidelines_Cause_of_Death_COVID-19-20200423_FR.pdf)):

« Définition des décès dus à la Covid-19.

Est considéré comme UN « DÉCÈS DU À LA COVID-19 » UN DÉCÈS RÉSULTANT D’UNE MALADIE CLINIQUEMENT COMPATIBLE, CHEZ UN CAS PROBABLE OU CONFIRMÉ DE LA COVID.

UN DÉCÈS DÛ À LA COVID-19 NE PEUT PAS ÊTRE IMPUTÉ À UNE AUTRE MALADIE (PAR EXEMPLE, À UN CANCER) ET DOIT ÊTRE COMPTABILISÉ INDÉPENDAMMENT DES AFFECTIONS PRÉEXISTANTES qui sont soupçonnées d’avoir déclenché une évolution grave de la COVID-19. »

Les médecins et les hôpitaux ont d’autant plus suivi cette règle que leur rémunération a été fortement accrue en codifiant « Covid » toute maladie respiratoire.

Il ne saurait y avoir de différences de rémunération pour des maladies à symptômes ou gravité comparable sauf à vouloir fausser les statistiques et donc la réalité.

Ce seul fait (parmi d’autres) constitue une preuve de la volonté de créer une fausse épidémie à partir de rien.

Nous avons assisté à une disparition magique de toutes les autres pathologies comme le confirme Pierre Lécot(([32] La bureaucratie sanitaire au centre de la fraude
https://www.youtube.com/watch?v=ceG8dd80JJU)):

Qui peut raisonnablement croire que le virus de la grippe (ou les autres virus respiratoires) n’a pas frappé en 2020 où il aurait entraîné 72 morts(([33] https://www.ladepeche.fr/2020/03/05/avec-72-morts-la-grippe-a-beaucoup-moins-tue-cet-hiver-en-france,8777067.php
Avec 72 morts, la grippe a beaucoup moins tué cet hiver en France.)) officiels ?

Le virus de la grippe qui ne travaille que 3 mois par an prend déjà des vacances bien méritées (Où ? Nul ne le sait), mais avec le Covid il s’est accordé plus de 3 ans de vacances et va peut-être revenir cet année frais et dispo pour reprendre son carnage annuel !

Va-t-on dire qu’il « circulait à bas bruit » ?

Le Covid identifiable par PCR ?

L’inventeur du RT-PCR Kary Mullis, prix Nobel de chimie disait(([34] https://odysee.com/@Johnny_Cirucci:4/Terrain%E2%80%94The-Film:4 1h24))

« S’ils ont pu trouver ce virus en vous, avec le PCR, si vous le faites bien vous pouvez trouver quasi n’importe quoi chez n’importe qui.

Ça vous fait croire à une sorte de notion bouddhiste que tout est dans tout.

Parce que si vous pouvez amplifier une seule molécule jusqu’à quelque chose qu’on peut vraiment mesurer, ce que la PCR peut faire, alors il y a très peu de molécules que l’on n’a pas dans son corps au moins une fois »

Cet homme n’a cessé de répéter de son vivant que son procédé était un outil de recherche et certainement pas de diagnostic.

Cela n’a pas empêché le journal Le Monde de déclarer(([35] https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2019/08/18/mort-de-kary-mullis-prix-nobel-de-chimie-1993_5500473_3382.html)):

« On peut être Nobel, avoir révolutionné la science et soutenir des thèses scientifiquement infondées. Les exemples ne sont pas légion, mais celui de l’Américain Kary Mullis, Prix Nobel de chimie 1993 pour l’invention de la réaction en chaîne par polymérase (PCR) qui a bouleversé la génétique, est particulièrement éclatant. »

La démonstration soutenant la validité du test PCR et la « folie » de son inventeur reposent sur le fait qu’il est utilisé partout sur la planète, ce qui de fait apporte donc la « preuve irréfutable » de sa fiabilité.

C’est un peu comme la saignée, elle était utilisée partout jusqu’à ce que l’on découvre son inutilité et sa dangerosité (sauf pathologies spécifiques).

Le PCR est tellement « efficace » que Le Monde a précisé :

« la PCR est aussi la technique qui permet de ressusciter les dinosaures dans Jurassic Park… »

Même l’OMS(([36] https://www.who.int/fr/news/item/20-01-2021-who-information-notice-for-ivd-users-2020-05)) (non indépendante et corrompue) précise qu’il ne saurait constituer un outil de diagnostic à lui tout seul :

« La plupart des épreuves de PCR sont indiquées à titre d’aide au diagnostic et les prestataires de soins doivent donc examiner les résultats en tenant également compte de la date de prélèvement, du type d’échantillon, des caractéristiques spécifiques du test, des observations cliniques, des antécédents du patient, du statut confirmé des contacts éventuels et des informations épidémiologiques. »

Nous savons que des millions de tests ont été pratiqués sans consultation médicale préalable.

La quasi-intégralité des testés étant asymptomatiques (donc non malades) et ce à seule fin de rendre réelle une épidémie dont nous ignorerions encore l’existence sans les médias ou les masques.

Quand bien même le Sars-cov2 existerait, le RT-PCR ne serait pas en mesure de le détecter sans une marge d’erreur délirante !

Que les virus existent ou pas, que le sars-cov2 existe ou pas, que celui-ci soit naturel ou manipulé, cela ne change pas le fait que le génome de ce prétendu virus est une construction artificielle imaginaire sur la base d’un génome de Sars-cov1 (tout aussi imaginaire) et que les tests PCR ne permettent pas d’identifier catégoriquement la présence de la globalité de cette séquence imaginaire.

C’est aussi ce qui expliquerait pourquoi on a pu détecter du HIV (dont le génome est tout aussi imaginaire/inventé) dans le génome du Sars-cov2.

Question : Quelle est la probabilité pour qu’un individu ait dans son corps une séquence complète d’un génome qui n’existe pas et qui n’est qu’une construction humaine ?!

Dès lors que les personnes sont conscientes des réalités objectives suivantes :

  • Rien ne permet de caractériser le Covid 19 comme une nouvelle maladie.
  • Le Covid 19 est le nouveau nom donné à toutes les maladies respiratoires des précédentes années.
  • Le test PCR ne vaut strictement RIEN !

Alors le château de cartes s’effondre…

Toutes les mesures spécifiques de distanciation, de masque, de confinement n’ont strictement aucune justification.

Je vous invite à lire les dizaines d’études qui prouvent l’inutilité de ces mesures.

Si de plus nous intégrons cette donnée complotiste 4dan que les virus n’existent pas, qu’ils ne sont qu’une théorie jamais prouvée, que les expériences cherchant à contaminer des porteurs sains (grippe, rougeole, polio…) se sont soldées par des échecs (ou que le groupe témoin était plus malade que le groupe à infecter) alors cela enterre définitivement toutes ces mesures.

Je vous rappelle qu’aucun virus prélevé sur un malade n’a pu être directement observé in vivo ! (Comme, par exemple, le virus du sida).

De fait, si la contagion virale n’existe pas, pourquoi et comment s’en protéger ?

Sans compter le nombre d’études qui s’accumulent et que l’on prend bien soin de cacher au public assoiffé de volonté d’ignorer la vérité sur les confinements, distanciation, masques, couvre-feu qui n’ont aucune incidence positive sur l’épidémie.

Interdiction de soigner une « nouvelle » maladie « mortelle » ?

Cela devient « croustillant » lorsque l’on aborde le sujet du traitement et du vaccin.

Ne trouvez-vous pas « étrange » que les médecins aient été interdits de traitement lors de la première vague (la seule vague avec des malades) ?

On a forcé les malades à prendre du Paracétamol qui est reconnu pour sa dangerosité.

Question ; Qui peut être aussi stupide pour croire qu’en cas de nouvelle maladie la marche à suivre est “restez chez vous sans traitement et attendez d’aller très très mal pour aller (mourir) à l’hôpital” et de ne SURTOUT PAS utiliser les traitements et solutions habituelles ?

Au contraire on a attendu que les patients aient des poumons en très mauvais état pour les mettre sous respirateur avec une pression d’oxygène telle que cela faisait exploser leurs bronches et donc les achevait…

Et que dire des vieux dans les maisons de retraite interdits de soin non pas sur des critères de santé et de pronostic, mais uniquement d’âge ?

Ils ont été interdits d’hôpital, interdits de traitement (inexistant comme il se doit) et « terminés » au Rivotril !

Les médecins qui ont bravé les interdits, qui ont osé (et ils ont été punis pour cela) soigner leurs patients ont eu des résultats remarquables et n’ont pas constaté plus de décès que les années précédentes.

L’inversion des valeurs !

Question : L’interdiction de soin (et l’opération visant à fausser les statistiques) pour rendre réelle une maladie indétectable autrement que par un test PCR non fiable n’est-elle pas un point « étrange » de plus  ?

Le malade asymptomatique

Sans compter cette merveilleuse invention du patient contagieux asymptomatique, une première mondiale soulignant le mystère de la contagion !

Je vous rappelle que l’on n’a jamais observé le virus in vivo dans le crachat d’un malade, qu’il fallait obligatoirement aller chercher le « virus tueur » on fond de la gorge [ou du nez] et non dans la salive.

Qu’il fallait procéder à au moins 30 cycles d’amplification du RT-PCR pour détecter ce que l’on nommait magiquement sars-cov2.

Un peu de bon sens !

Nous avions donc des « positifs asymptomatiques » qui de fait ne toussaient pas et ne crachaient pas, asymptomatiques voulant dire « sans le moindre symptôme d’une quelconque maladie ».

On prétendait qu’un prélèvement salivaire ne permettait pas de détecter le virus.

Virus dont la présence était uniquement révélée par un PCR suite à un prélèvement au fond de la gorge.

Et il nous a été répété que cette personne sans symptômes pouvait transmettre ce virus, virus indétectable dans la salive !

Question : Comment des millions de Français continuent-ils à gober ce délire ?

Le « vaccin »

Vaccin dont les fabricants reconnaissent qu’il leur a fallu quelques heures pour le mettre au point.

On nous répète depuis des mois que celui-ci a été fabriqué sur la séquence du virus de Wuhan.

Je vous rappelle que ce génome est un génome imaginaire supposé être le génome du « vrai » sars-cov2.

Génome construit avec des briques du supposé sars-cov1 elles-mêmes tout aussi imaginaires et issues d’un autre génome imaginaire.

Si les virus existaient et si les vaccins permettaient de faire des défenses immunitaires pour ne pas tomber malade alors n’importe quel idiot concepteur de ce « vaccin » eut été conscient du peu de probabilité de l’efficacité de son usine à produire des toxines.

Le fabricant n’eût pu ignorer que la probabilité d’efficacité eut été extrêmement faible au regard du génome imaginaire utilisé.

Ce qui ne l’a pas empêché de dire qu’il était efficace à plus de 90 %.

Question : Alors même que l’on nous inonde de nouveaux variants. Alors même qu’il est reconnu que « l’efficacité » des vaccins diminue avec les mutations [tout aussi supposées]. Alors même qu’il a fallu quelques heures pour programmer le premier vaccin :
Pourquoi la première mise à jour est annoncée pour l’automne, soit 3 ans après l’émergence de la première souche ?

Si maintenant les virus n’existent pas alors il n’est plus question de parler d’efficacité vaccinale.

Vaccins dont la fabrication requiert de nombreux poisons et dont le rapport bénéfice vs risque ne peut qu’être catastrophique.

Consentement vaccinal

Je note aussi que c’est la première épidémie pour laquelle le consentement à vaccination n’a pas été basé sur les craintes et les convictions des personnes éligibles, mais à la mise en œuvre d’un crédit social.

À part quelques paniqués manipulés, les patients ne se sont pas injectés pour échapper à la mort (et ne me faites pas marrer en parlant d’altruisme), mais pour pouvoir aller au restaurant, au club de sport ou retrouver « une vie normale ».

C’est dire à quel point le peuple n’a pas gobé la supercherie du virus mortel et que cette épidémie était médiatique.

Je ne connais directement ou indirectement personne en bonne santé et jeune qui serait décédé de ce prétendu virus.

Donc la question qui demeure n’est pas de savoir si l’épidémie de Covid est une escroquerie, mais à quel point elle est une escroquerie (ainsi que les autres épidémies).

Si les virus n’existent pas…

Celles et ceux qui avaient mon « savoir » récent vont avoir du mal à avaler cette pilule rouge grande comme un porte-avions.

Une chose est certaine :

  • Si la science existait.
  • Si elle n’était pas dans les mains des industries pharmaceutiques et autres Blackrock.

Il serait indispensable de mettre des millions de dollars dans des études indépendantes et sans conflit d’intérêts afin de déterminer si nous vivons dans un monde de virus menaçants ou si nous sommes l’héritage d’une escroquerie majeure de Pasteur et autres acolytes.

Il n’est pas possible de rester dans cette incertitude !

Vérité impossible ?

Celui qui serait en capacité de prouver l’escroquerie et ouvrir les yeux du public ferait bien de prendre une bonne assurance vie.

Menacer à la fois des milliards de bénéfices annuels, mais aussi le maintien dans la peur du peuple ne peut se faire sans risques majeurs.

Je dis cela, mais je suis certain que les maîtres du monde et Big Pharma ont déjà prévu cette transition.

En septembre 2021 j’avais écrit un texte à ce sujet, « vous avez tué le principe de la vaccination(([37] https://7milliards.fr/tortosa20210926-deces-de-la-vaccination.pdf))»

Un nouveau marché émergeant

Il semblerait que la menace soit en train de se déplacer.

Poutine n’est qu’une diversion, un interlude entre 2 maux pour nous appauvrir un peu plus.

La variole du singe est un bide, elle ne prend pas, le scénario est trop identique, un mauvais remake.

En revanche le changement climatique est un franc succès avec une belle dictature mondiale à la clef.

Je constate autour de moi que celles et ceux qui ont gobé la fiction Covid gobent totalement le « changement climatique qui va annihiler toute forme de vie si nous ne prenons pas le taureau par les cornes » (synonyme de « si nous ne mettons pas en place une dictature climatique drastique »).

Les Français accepteront sans se révolter d’utiliser leur véhicule uniquement pour se rendre au travail.

Véhicule qui sera de fait interdit pour les loisirs et les vacances (sauf payer une taxe délirante ou être membre de la caste des demi-dieux).

Les importants pourront continuer à utiliser leur jet privé, mais attention « intégralement compensé CO2 ».

Quid de l’industrie pharmaceutique dans un monde où la vaccination est morte ?

Il faudra toujours des médicaments pour nous « soigner », des médicaments eux-mêmes et des produits chimiques répandus dans l’atmosphère ou dans la nourriture et qui nous rendent malades, mais quid des vaccins ?

Si le peuple reconnaît qu’il n’y a pas de virus, que toute cette mascarade mortifère est une escroquerie alors il n’y aura plus aucun vaccin !

Il en est de même s’il ouvre les yeux sur ce poison vaccin volontairement répandu.

Est-ce pour autant la mort définitive des vaccins ?

J’imagine qu’il leur suffira de changer de nom. Delfraissy les nomme d’ailleurs « vaccins médicaments »

Les médicaments préventifs de demain seront donc les vaccins d’hier.

Le changement climatique sera une source merveilleuse de peurs et de décès

Il suffira de faire officiellement mourir des millions de personnes à cause du CO2 et du réchauffement climatique puis de rendre obligatoire « l’injection de la survie », celle qui permet de ne pas mourir à cause des changements !

Le plus complexe sera sans doute les premiers mois de la mise en œuvre du plan.

En effet il faut que le peuple benêt et apeuré croie que des gens meurent à cause du changement climatique, mais surtout que chacun peut y passer, y compris ses enfants.

Car je vous rappelle une règle principale, si c’est le voisin ou l’Africain qui crève, on n’en a strictement rien à foutre !

Le génie de ces enculés, nommons-les tels qu’ils sont, est sans limites.

Si les effets secondaires des injections de « vaccin » Covid se poursuivent ou s’amplifient alors le fonds de commerce sera bien présent.

Ils ont commencé à le faire… aucune de ces morts subites des adultes, de ces AVC, fausses couches, cancers et autres ne sont imputables aux injections expérimentales à ARNm !

De nombreuses études financées par Big Pharma vont pouvoir sortir « prouvant » que ces décès ont été provoqués par le changement de la composition de l’air due au « réchauffement climatique ».

Vous n’ignorez pas que l’injection de la survie sera efficace à 99,99 % pour se protéger du fléau mortel.

Puis une petite étude « honnête » permettra ensuite de « prouver » que les non injectés, recracheront des gaz dangereux, voire mortels pour la santé des injectés, activement protégés par leur injection récurrente salvatrice.

Les non-injectés seront, comme pour le Covid, les assassins des injectés protégés (vous connaissez le processus maintenant).

« La liberté c’est l’interdit, elle consiste à ne pas nuire à son prochain ».

Mon cul !

Car c’est bien la capacité donnée à autrui de me pourrir la vie avec sa tondeuse le dimanche matin qui garantit MES libertés.

Cette dangerosité des non-injectés pour la planète, le climat et les injectés justifiera totalement le pass climatique qui interdira « enfin » aux non-injectés de fréquenter les lieux publics, travailler ou partir en vacances.

Puis l’injection miracle prendra le relais des décès dus aux injections anticovid, elle fera son œuvre en provoquant des décès et des maladies inédites grâce aux poisons intelligemment inclus dans la mixture « tous anti CO2 ».

Décès et maladies qui seront, comme pour le Covid, imputés uniquement au changement climatique et non à l’injection elle-même, et ce avec le soutien de tous nos grands médias indépendants qui salueront le consensus scientifique corrompu.

« Tous injectés, tous protégés du changement climatique » qui deviendra par la suite « l’injection protège des formes graves de changement climatique »

À force, ils vont bien réussir à dépeupler totalement l’occident…

Les fameux variants (tout aussi imaginaires) ne seront plus le fruit d’un virus imaginaire qui mute, mais issus de « la composition de l’atmosphère qui continuera à se dégrader du fait des non injectés ».

Car plus on sera en dictature, plus on diminuera les consommations des gueux et plus la situation ira en se dégradant comme il se doit.

Espérons que les Chemtrails existent vraiment et qu’ils permettent de contrôler localement la météo, afin de pouvoir provoquer ici et là des épisodes de canicule ou des inondations meurtrières bien anxiogènes.

Ainsi le public voyant visiblement les dégâts terribles causés par les variations climatiques (surtout chez les enfants, c’est plus vendeur) sera bien conscient de la nécessité de s’injecter la pilule pour lutter contre les nouveaux polluants invisibles, mais mortels.

Et je ne vous parle pas du masque qui permettra de filtrer plus de 90 % des gaz mortels dus au dérèglement climatique et de protéger le voisin, auquel nous tenons tant et qui respire nos gaz toxiques.

Vous voyez, l’industrie pharmaceutique peut mettre à mort les vaccins et les remplacer par des injections mensuelles à vie tout aussi rémunératrices et toxiques…

Celles et ceux qui penseraient que je pourrais donner des idées aux enculés qui nous exploitent et nous gouvernent, ne vous inquiétez pas, ils y ont déjà pensé bien avant moi.

Et aux incrédules je dis de garder soigneusement ce texte et de le ressortir dans quelques années.

Car à moins qu’il y ait enfin le grand réveil, ceci n’est pas de la fiction, mais un documentaire.

En même temps, comme dirait l’autre, ils n’ont pas ouvert les yeux sur l’escroquerie de Covid, alors que tout ce que nous avions annoncé s’est concrétisé.

Du moment qu’il nous reste suffisamment d’électricité pour regarder la télé et utiliser notre smartphone, à quoi bon se plaindre ?

J’en terminerais par cette question sur les virus qui n’est pas ou plus :

  • « Les virus existent-ils ? »

Mais

  • « Croyez-vous en l’existence des virus ? »

Une entité :

  • Que l’on ne peut voir in vivo !
  • Que l’on n’a jamais vue entrer dans une cellule saine, se reproduire, et la détruire en sortant !
  • Donc l’effet cythogénique n’a jamais été prouvé, sujet à caution et n’est pas reproductible avec certains virus !
  • Dont nul ne sait si les antigènes, parfois absent alors que le virus est présent, seraient la preuve d’une contamination ou le processus normal d’une maladie non virale.
  • Dont le test RT-PCR qui permettrait d’établir leur génome puis de les détecter relève de la construction humaine, de la magie ou de l’escroquerie.

merci

Alain Tortosa

31 août 2022
http://7milliards.fr/tortosa20220831-covid-virus-escroquerie-scientifique-foi.pdf





Une emprise sur l’Humanité

Éléments de réflexion

Par Joseph Stroberg

Hypothèses de base

Une intelligence non humaine dirige le bal.

Elle ne sera pas nommée ici, car elle a été qualifiée de différentes manières au cours des âges et selon les civilisations.

Elle établit des plans de longue haleine.

Elle est habituellement imperceptible aux sens humains ordinaires.

Conséquence immédiate pour l’être humain

Difficulté pour l’Homme d’envisager le fait ou l’hypothèse d’être victime de tels plans, en raison notamment d’une durée de vie individuelle bien plus courte et de son orgueil.

Objectifs de l’entité

Renverser l’Ordre cosmique naturel et démontrer que l’Homme n’est pas digne de son libre arbitre.

Méthodes utilisées

Toutes celles qui lui passent par l’équivalent de la tête humaine. La fin justifie les moyens.

Ce qui a déjà été mis en œuvre avec un relatif succès

Corruption de la conscience humaine et des créations de l’Humanité dans tous les domaines (religion, arts, philosophie, politique, commerce, éducation, etc.).

Remplacement du lien spirituel inné par un attachement de plus en plus fort à la matière, avec pour conséquence l’inversion des valeurs, une peur croissante de la mort, un vide intérieur croissant que les émotions extrêmes sont impuissantes à combler…

  • Être → Avoir
  • Synergie → Division
  • Organisation → Chaos
  • Sagesse → Stupidité
  • Amour → Haine
  • Foi → Peur
  • Humilité → Orgueil
  • Pardon → Vengeance
  • Charité → Égoïsme
  • Partage → Vol
  • Soin → Meurtre

Étapes déterminantes

Église (« assemblée de fidèles ») du Christ faite d’Hommes → Églises de pierres (à partir du sixième siècle)1

Lumière intérieure provenant de l’Esprit divin → Lumière extérieure provenant de la technoscience (à partir de la Révolution française, du siècle des « Lumières »)

Soins naturels (plantes, cristaux, chants, soleil, eaux thermales…) → « Soins » artificiels (médicaments pétrochimiques, radiations, inoculations « vaccinales » de poisons, etc. par Pasteur, Rockefeller et compagnie)2

La maladie comprise comme la conséquence du fait de s’écarter des lois naturelles ou divines, et/ou comme le résultat d’empoisonnements ou de mauvaise alimentation3 → La maladie attribuée à des germes minuscules (bactéries, virus…), parfois à des poisons, autrement à la « génétique ».4

Vie rurale proche de la nature → Vie citadine entourée de béton, artificielle par l’informatique et les machines électroniques, antisociale par les Réseaux « Sociaux ».

Alimentation naturelle issue de la pêche, de la chasse, de la cueillette et d’agriculture traditionnelle → Alimentation industrielle issue de l’agroalimentaire à base d’engrais chimiques, de pesticides, d’herbicides, de fongicides, d’additifs alimentaires divers, d’hormones de croissance, d’antibiotiques toxiques, de graisses artificielles (les margarines), de fausse viande, etc.

Contacts humains directs → Contacts virtuels par télégraphie, téléphonie, radio, télévision analogique, télévision numérique, Internet, téléphonie sans fil (Wi-Fi, Bluetooth, 2G, 3G, 4G, 5G…)5, masques, distanciation sociale, confinement…

Corps humain naturel doté éventuellement de prothèses extérieures (lunettes, béquille…) → Humain « augmenté » ou artificiel, transhumain, pucé…6

Décentralisation et souveraineté favorisées par la diversité des nations, des cultures et des croyances religieuses → Centralisation et asservissement favorisés par l’émergence d’une langue mondiale de communication (l’anglais), d’un modèle culturel dominant (hollywoodien) et d’une nouvelle forme de religion à l’extension désormais mondiale, le scientisme technologique. Cette religion a toutes les caractéristiques d’une religion dégradée : ses prêtres que sont les experts, ses inquisiteurs que sont les vérificateurs de faits médiatiques ; ses temples que sont les laboratoires et les salles de conférences ; ses doctrines et ses dogmes comme la théorie virale et le dogme vaccinal ; ses dieux et/ou ses saints que sont les prix Nobel, les Pasteur et autres Darwin ; ses miracles comme la réanimation cardiaque, le vol des avions plus lourds que l’air, la communication presque instantanée d’un bout à l’autre de la planète, etc. ; ses messes que sont les conférences « scientifiques » et les expositions technologiques ; ses rituels comme celui des virologues qui prétendent ainsi isoler des virus alors que leur méthode n’a rien de scientifique et ne démontre rien de tel ; et surtout plus de sept milliards de croyants qui croient en elle et en ses dogmes et doctrines, en la supériorité de ses dieux et de ses miracles…

Prochaine étape ?

Retour vers l’essence de l’Homme ? Ou son asservissement total et la fin de son libre arbitre ?





Profitez du Moment clé : arrêtez MAINTENANT le carnet de vaccination numérique !

[Source : Kla.tv]

Le film « Le moment clé » commence par ces mots : « Nous savons tous que nous vivons une époque difficile et inquiétante. » L’introduction mondiale prévue des carnets de vaccination numériques n’a rien à voir avec notre santé. Les carnets de vaccination numériques sont un cheval de Troie qui sera utilisé pour créer un tout nouveau type de société contrôlée et surveillée, dans laquelle la liberté dont nous jouissons aujourd’hui ne sera plus qu’un lointain souvenir. Il est donc temps de mettre un terme à ce projet.

Le Moment clé
(This Pivotal Moment)

Nous savons tous que nous vivons des temps difficiles et inquiétants. Nous sommes toujours confrontés à une pandémie. Celle-ci est assombrie par la guerre en Ukraine. Ces deux événements entraînent des morts, le chaos économique, l’inflation, l’augmentation du prix des matières premières, la pénurie et la peur. Le tout est encadré par la crise climatique. La situation exceptionnelle devient permanente.

La censure et la polarisation semblent être la nouvelle norme. Les débats nuancés et le respect mutuel sont remplacés par une mentalité pro/anti, qui a un effet dissuasif et profondément clivant sur nos sociétés auparavant ouvertes et tolérantes. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que nous sommes à l’aube d’un changement de civilisation si vaste dans ses conséquences et si profond dans ses effets que peu de gens sont capables de percevoir l’imminence du danger et de comprendre pleinement l’irréversibilité du monde dystopique qui nous attend.

Vous vous demandez comment ce changement fondamental va être mis en place ? Par des tours de passe-passe, en induisant en erreur et en introduisant un carnet de vaccination apparemment inoffensif ! Une telle affirmation semble extraordinaire à première vue et je peux comprendre que vous soyez sceptique.

Mais permettez-moi de m’expliquer davantage : la plupart d’entre nous, qui vivons aujourd’hui dans des sociétés démocratiques, sont nés dans cette liberté. En d’autres termes, nous ne connaissons rien d’autre. Les sociétés libérales-démocratiques ne sont certainement pas parfaites ! Mais nous avons fondamentalement la liberté de mener la vie que nous voulons, d’aller où nous voulons et de nous comporter comme nous le voulons ! Sauf si ces actes sont expressément interdits par la loi, comme le vol, les actes de violence ou le meurtre d’un autre être humain. Cependant ces libertés dont nous avons bénéficié jusqu’à présent, nous ne les avons pas acquises nous-mêmes. Elles nous ont été transmises par des personnes des générations précédentes qui se sont engagées et ont lutté et qui les ont arrachées des mains de monarques et de tyrans ; des personnes qui sont mortes pour que nous puissions vivre de manière autonome.

Aujourd’hui, nous sommes sur le point de nous faire voler ces libertés inestimables, durement acquises, alors que nous regardons ailleurs, alors que nous les abandonnons sans résistance ni discussion. Tout cela parce qu’on nous dit que si nous voulons retrouver notre vie d’avant, nous n’avons pas d’autre choix que d’accepter les carnets de vaccination.

Au premier abord, l’introduction des carnets de vaccination peut sembler n’être qu’un changement mineur. Après tout, beaucoup d’entre nous ont déjà pris l’habitude de devoir scanner des codes QR pour entrer dans des restaurants et des magasins. Mais ne vous y trompez pas : la mise en place généralisée des carnets de vaccination n’est pas un petit changement anodin. Il ne s’agit de rien de moins que d’un renversement fondamental de ce qu’on entend par liberté dans les sociétés démocratiques et il permettra une restructuration radicale de notre civilisation. Votre liberté personnelle ne sera plus aussi étendue qu’auparavant.

Elle ne sera plus, comme aujourd’hui, limitée partiellement et uniquement par des lois éprouvées et convenues d’un commun accord. Au lieu de cela, ce qui restera de votre liberté sera limité aux choses pour lesquelles vous aurez reçu une autorisation explicite d’un pouvoir algorithmique invisible. Votre liberté sera alors une coche verte après l’autre sur votre smartphone.

Permettez-moi de le répéter, car il est essentiel de le comprendre. Actuellement, nous pouvons fondamentalement faire tout ce que nous voulons. Sauf si nos actions sont interdites par la loi. Mais avec l’introduction des carnets de vaccination, cette notion de liberté appartiendra au passé et sera remplacée par un tout nouveau système, dans lequel vous ne pourrez faire que les choses pour lesquelles vous aurez reçu une autorisation explicite. C’est ce que je veux dire par une inversion fondamentale de la liberté. Presque du jour au lendemain, nos libertés autrefois ancrées et protégées deviennent de simples privilèges qui nous sont accordés temporairement en échange d’un respect docile des règles et d’une bonne conduite. Puis-je aller à tel restaurant, à tel concert, à telle manifestation sportive ? Puis-je monter dans ce bus, cet avion ou ce taxi ? Ai-je le droit d’entrer dans ce magasin, dans ce cabinet médical ou même sur mon lieu de travail ? La participation à des activités quotidiennes aussi banales dépendra à l’avenir d’autorisations qui nous seront délivrées via notre smartphone et qui pourront d’ailleurs changer d’un jour à l’autre. Et n’allez pas croire maintenant que tout cela ne s’applique pas à vous parce que vous avez déjà eu vaccin et rappel !

L’Australie, un pays d’environ 26 millions d’habitants, a signé des contrats pour l’achat de 195 millions de doses de vaccin supplémentaires — en plus des millions de doses déjà achetées ! Cela correspond à une vaccination de rappel tous les six mois pour les quatre prochaines années.

La situation est similaire en Allemagne, en Autriche et en Suisse. Ainsi, si vous avez deux jours de retard pour vous faire vacciner contre le dernier variant du Covid, vous pouvez oublier l’idée de dîner avec des amis dans votre restaurant préféré ! Car ce genre de privilèges vous sera alors automatiquement retiré. Et ça ne s’arrêtera pas là, car les carnets de vaccination sont comme un cheval de Troie : derrière une façade fonctionnelle apparemment inoffensive se cache un système d’identité et de carte d’identité numérique basé sur une plateforme logicielle qui devrait s’étendre au fil du temps. Aujourd’hui, il ne s’agit peut-être que d’une petite coche verte ou d’une croix rouge numérique qui indique si vous pouvez entrer ou si vous devez rester dehors, mais demain, c’est toute votre vie qui sera évaluée. Des points vous seront attribués si votre comportement profite aux grandes entreprises et aux gouvernements, et des points vous seront retirés si vous vous écartez des normes exigées.

Combien de fois avez-vous enfreint par inadvertance la règle de distanciation de 1,5 mètre aujourd’hui ? Ou qu’en est-il de votre contribution légèrement critique sur les médias sociaux à propos d’une certaine politique gouvernementale ? Qu’en est-il de cette vidéo que vous avez partagée avec un ami et qui pose des questions légitimes sur le récit actuellement accepté ? Vous pouvez alors assister à la chute de la valeur de votre crédit social. Vous perdrez alors un privilège après l’autre et n’aurez plus accès aux services essentiels à votre vie quotidienne.

Cela peut paraître exagéré, mais en Chine, ce système de crédit social est déjà une réalité. Là-bas, les gens ne peuvent même plus monter dans un train si leur note de crédit social est trop basse. Et soyez sûr que tout cela va arriver, et bientôt dans le monde entier – introduit de manière cachée via un cheval de Troie, le carnet de vaccination. Un tel monde peut nous sembler inimaginable. Mais si nous nous arrêtons un petit moment pour y réfléchir, il devient évident que le Covid-19 nous a déjà donné un avant-goût d’un monde dans lequel ce qui est permis et donc les limites de notre liberté changent chaque jour. Notre sevrage de liberté a déjà commencé.

Qu’en est-il de cette vidéo que vous avez partagée avec un ami qui pose des questions légitimes sur le récit actuellement accepté

Bien que cette vision de l’avenir soit suffisamment choquante, la véritable force dystopique d’un tel plan ne devient évidente que lorsque nous considérons les deux nouvelles plateformes que sont le carnet de vaccination et l’identité numérique dans le contexte du monde hautement technologique et fortement surveillé dans lequel nous vivons déjà. Ce n’est un secret pour personne que les géants mondiaux de la technologie surveillent et enregistrent chacune de nos actions en ligne : chaque post que nous aimons, chaque article que nous partageons, chaque publicité sur laquelle nous cliquons et chaque vidéo que nous regardons sont utilisés pour créer des profils détaillés de nous-mêmes. Ces profils psychographiques créés à l’aide de Big Data ne sont pas seulement utilisés pour savoir quels produits nous pourrions vouloir acheter. Plus effrayant encore, ils s’intéressent à nos préférences politiques, à nos opinions, à nos attitudes et à nos croyances, et même à nos motivations et à nos peurs les plus intimes.

On peut vraiment le dire ainsi : avec leur intelligence artificielle, leur Big Data et leur puissance de calcul quasi illimitée, Google, Facebook et Amazon nous connaissent mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes. Depuis les révélations d’Edward Snowden sur les programmes de surveillance illégaux et omniprésents de la NSA aux États-Unis, qui travaille main dans la main avec ses partenaires Five Eyes en Grande-Bretagne, au Canada, en Australie et en Nouvelle-Zélande, la plupart des personnes raisonnablement informées savent que les gouvernements collectent et stockent également d’énormes quantités de données sur tous leurs citoyens – y compris presque toutes les conversations téléphoniques, les SMS et les e-mails. Les appareils de sécurité nationaux des États et les grandes entreprises internationales à but lucratif établissent des profils sur nous, surveillent et analysent chaque aspect de notre vie.

Jusqu’à présent, le pacte faustien que nous avons conclu avec Big Data ne semble pas avoir beaucoup plus d’effets qu’un léger coup de pouce ici ou là d’une publicité en ligne ou une recommandation d’Amazon étrangement précise qui nous incite à acheter une chose dont nous ne savions même pas nous-mêmes que nous la voulions.

Mais tout cela va changer — et pour toujours — si nous autorisons l’introduction des carnets de vaccination. Pourquoi ? Parce que le carnet de vaccination, et le système de crédit social qu’il deviendra rapidement, est la dernière pièce manquante d’une architecture automatisée de surveillance totale et de contrôle social. George Orwell nous a tous familiarisés avec de nombreux aspects de la surveillance et nous savons tous intuitivement que le fait d’être surveillé exerce une certaine pression sur nous – et que nous sommes alors plus enclins à respecter certaines règles et normes. Pensez aux radars sur les routes et aux caméras de surveillance dans les magasins et les centres-villes.

Mais il y a un autre aspect de la surveillance que peu d’entre nous connaissent, à l’exception des amendes occasionnelles pour excès de vitesse – et c’est l’aspect disciplinaire de la surveillance, qui se trouve à la fin de toute structure de surveillance : la punition après les infractions. Jusqu’à présent, cette pièce du puzzle manquait, mais avec le carnet de vaccination, chaque contrevenant portera désormais dans sa poche le mécanisme de sa sanction automatique.

Dans le débat académique sur la surveillance, on utilise le terme de « totalitarisme clé en main ». L’idée est que l’infrastructure de surveillance d’un système totalitaire a déjà été construite autour de nous – mais n’est pas encore en fonction. La machine est prête, mais la clé n’a pas encore été tournée. Les carnets de vaccination sont le dernier élément de cette infrastructure, le dernier rouage de l’engrenage. Ils sont le fer de lance disciplinaire du système totalitaire de surveillance et de contrôle.

Dès que nous permettrons la mise en œuvre de cette dernière partie critique de l’infrastructure, dès que nous l’accepterons comme une partie normale de notre vie quotidienne, la clé sera tournée, le Rubicon sera franchi – et il n’y aura plus de retour en arrière possible. Il n’y aura alors plus de place pour le désaccord, plus d’occasions de discuter et plus de place pour les écarts par rapport aux normes ou aux comportements prescrits. Et au fur et à mesure que disparaît l’espace si important de la confrontation, de la différence et de l’inadaptation, disparaît également pour les gens normaux la possibilité de déterminer ensemble la direction dans laquelle notre société doit évoluer. La machine sera en fonction, observera sans cesse et automatiquement, établira des profils et les évaluera, dirigera notre comportement et nous punira si nécessaire. Nous serons à jamais à la merci de nos dirigeants, des dirigeants qui détiennent la clé de la machine ; qui comptent nos points, qui établissent toutes les règles ; qui décident si nous recevons une coche verte ou une coche rouge. Ce sont eux qui décident si nous sommes intégrés dans la société ou si nous sommes repoussés dans les dangereuses marges de l’existence.

Si nous laissons faire ça, ça signifie – comme l’a dit Aldous Huxley – la dernière révolution. Il n’y aura plus de retour en arrière possible. La liberté telle que nous, et des générations avant nous, l’avons connue toute notre vie sera effacée à jamais, sauf pour les quelques privilégiés au sommet de la pyramide. Avec le temps, peut-être dans une ou deux générations, nous serons tellement conditionnés par la surveillance constante et les récompenses et punitions qui y sont automatiquement associées que nous nous contrôlerons tout simplement nous-mêmes, nous nous surveillerons nous-mêmes, nous nous autocensurerons et nous nous soumettrons. La liberté dont nous jouissons aujourd’hui, et même l’idée de liberté telle que nous la concevons aujourd’hui, deviendront presque impensables pour nos enfants et toutes les générations à venir. On dit que le totalitarisme est avant tout la focalisation extrême de la surveillance pour atteindre des objectifs politiques. En grande partie sans débat, discussion ou consentement éclairé, nous laissons se développer, sous le couvert de la pandémie Covid-19, un nouveau monde totalitaire de surveillance totale, de contrôle et de conformité, qui est même salué par beaucoup parce qu’ils veulent faire leur part dans la lutte contre le virus. Il est tentant de penser que nous, qui vivons aujourd’hui dans notre monde hautement technologique et saturé de médias, sommes bien trop informés et bien trop intelligents pour être dupés par un tel stratagème. Oui, les gens sont peut-être tombés sous le charme du fascisme et du totalitarisme par le passé, mais nous sommes tout simplement bien trop éduqués pour tomber dans un tel piège.

Mais est-ce vraiment le cas, en êtes-vous sûr ? Regardez autour de vous, regardez combien peu d’écarts par rapport au récit approuvé sont autorisés dans les médias grand public. Regardez comment la peur est utilisée pour nous intimider et nous contrôler. Regardez comment nous nous disputons à propos des masques, des confinements et des vaccins obligatoires. Regardez comment nous commençons à penser en deux groupes. Le groupe de ceux qui en font partie et le groupe de ceux qui en sont exclus. Pouvez-vous voir le chemin parcouru en si peu de temps ? Si chacun utilise son esprit critique, la propagande et l’influence ne deviennent que trop évidentes. Le véritable objectif est déjà visible pour tous ceux qui veulent le voir. Étant donné la gravité de la situation, je vous demande de vous arrêter un instant et de réfléchir à ce qui suit.

Pendant des siècles, peut-être des millénaires, le flambeau de la liberté a été transmis de génération en génération, souvent au prix du sang, et la flamme de ce flambeau a été maintenue en vie avec les mains par lesquelles il a été transmis. Ceux d’entre nous qui vivent aujourd’hui et qui ont la chance de vivre dans des sociétés démocratiques sont désormais porteurs de ces flambeaux. Imaginez maintenant que vous regardez dans les yeux de vos parents, de vos grands-parents et de toutes les générations qui vous ont précédés à travers le temps. Regardez tous ceux qui ont donné leur vie pour que nous puissions vivre libres, qui se sont battus, qui se sont engagés, qui ont protesté et qui ont affronté des despotes pour que la liberté individuelle puisse être garantie pour eux et leurs descendants. Êtes-vous prêt à regarder ces personnes dans les yeux et à leur dire que vous avez laissé cette torche s’éteindre pour toujours à cause d’un virus ? Que vous avez laissé la flamme s’éteindre parce que vous étiez trop peureux, trop apathique, trop confiant ou trop facilement manipulable ? Imaginez maintenant que vous vous projetez dans l’avenir et que vous pensez à tous vos descendants, à vos enfants et petits-enfants, qu’ils soient déjà en vie ou à naître, et à toutes les générations qui viendront après nous. Regardez ces personnes dans les yeux et dites-leur que la liberté nous a été donnée, mais que nous avons permis qu’elle nous soit retirée, et donc à eux aussi, parce que nous n’avons pas reconnu le tour de passe-passe ou – si nous l’avons reconnu – que nous n’avons rien fait pour l’empêcher. Ressentez-vous le poids de la responsabilité ?

Nous pouvons être en désaccord sur de nombreux points, mais nous sommes certainement d’accord sur ce point. Que la liberté dont nous jouissons aujourd’hui est le plus précieux de tous les cadeaux qui nous ont été légués et que la liberté doit être choyée, entretenue et défendue à tout prix pour les générations futures. Il devrait être clair maintenant que le certificat de vaccination, le passeport Covid, le passeport vert ou quel que soit le nom qu’ils veulent lui donner, n’a absolument rien à voir avec notre santé. Et malgré la manière dont il nous est présenté, son introduction mondiale ne nous permettra pas de retrouver notre vie d’avant.

En fait, c’est exactement le contraire qui se passe. Le certificat de vaccination est la porte parfaitement construite pour créer un tout nouveau type de société contrôlée et surveillée, comme nous n’en avons jamais vu auparavant. C’est pourquoi nous ne devons en aucun cas, quelles que soient les pressions exercées sur nous, permettre l’introduction de certificats de vaccination. Ne vous y trompez pas. Il s’agit d’un moment clé de notre histoire, comme l’ont vécu les Spartiates lors de la bataille des Thermopyles ou les jeunes hommes sur les plages de Normandie. L’ampleur réelle de ce qui est en jeu ne sera jamais surestimée. Nous sommes nés sur cette belle terre en tant qu’êtres libres et souverains.

Nous sommes tous frères et sœurs. Nous sommes une famille humaine, indépendamment de notre couleur de peau, de nos croyances ou de notre nationalité. Il n’est pas nécessaire de forger des armes, de prendre d’assaut des murs ou de raser des bâtiments. Nous devons simplement nous lever, nous unir et dire que trop c’est trop. Nous avons compris les manigances, nous voyons maintenant clairement le plan et nous ne laisserons pas notre liberté nous être volée. Le flambeau de la liberté ne s’éteindra pas. Ni maintenant, ni à l’avenir, et surtout pas sous notre contrôle. Notre moment est venu de défendre ce flambeau pour toutes les générations futures. De raviver sa flamme et de la transmettre intacte et renforcée à toutes les générations futures. D’une seule voix, nous devons promettre à nos descendants :

Nous ne vous laisserons pas tomber ! Si vous vous sentez concerné par ce message, je vous invite à le partager avec votre famille et vos amis. Car c’est maintenant qu’il faut agir !




Accélération de l’Histoire et défaite de l’Occident

[Source : vududroit.com]

Par RÉGIS DE CASTELNAU 

L’intervention russe en Ukraine du 24 février a constitué une grande surprise en Occident. Y compris chez ceux qui, comme l’auteur de ces lignes, considéraient que la responsabilité de l’OTAN et de l’Union européenne était lourdement engagée. Cette surprise est finalement le symptôme de ce sentiment de supériorité occidentale si présent dans les têtes, y compris chez ceux qui tentent de ne pas trop s’éloigner du réel et assistent, consternés, au basculement des élites dirigeantes dans un délire inepte. À base de refus d’évidences, de décisions absurdes, de propagande imbécile, de racisme sommaire, de pulsions suicidaires, et pour tout dire d’aveuglement assez terrifiant.

Nous avions dit dans ces colonnes qu’il était possible que l’intervention militaire du 24 février 2022 enclenche un processus pouvant mettre fin à la domination multiséculaire de l’Occident sur le monde. Les événements qui se déroulent depuis quatre mois semblent confirmer cette hypothèse, et en tout cas c’est manifestement la voie que la Russie et les pays « du Sud » ont décidé d’emprunter.

L’Histoire change par bonds, et c’est irréversible

L’aspect militaire de la guerre en Ukraine, sans être secondaire, apparaît comme un élément parmi d’autres de cette soudaine accélération de l’Histoire. Nous assistons en parallèle de la conduite méthodique par la Russie de son « opération spéciale », à la recomposition géostratégique de la planète où l’Occident, isolé, affronte le reste du monde. Ce qui est impressionnant, c’est que l’enjeu de cet affrontement est très clair. Nous avons d’une part une puissance, les États-Unis, qui se considère exceptionnelle et destinée à conduire le monde en organisant sa globalisation comme forme moderne de sa domination. Son système économique est celui du néolibéralisme financier assis sur sa monnaie, son système politique (celui de la démocratie représentative abâtardie en oligarchie, voire aujourd’hui ploutocratie), son outil juridique (le fameux « ordre international fondé sur les règles » qu’il est le seul à connaître et produit en fonction de ses besoins), et son moyen principal, la violence militaire. En face, les pays qui représentent l’énorme majorité de la population mondiale, ne veulent plus de cette hégémonie, aspirent à une organisation multipolaire d’États-nations territoriaux, régulée par le droit international issu du dispositif juridique mis en place à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Et dont les économies rejettent le néolibéralisme au profit de schémas où l’État garde sa place.

Les deux systèmes sont incompatibles. Arrêtons-nous quelques instants sur une anecdote qui renvoie à cette différence fondamentale et à l’incompatibilité qui en découle. Deux événements se sont télescopés au début de l’année 2021. Dans le tumulte qui a suivi le scrutin présidentiel américain de novembre précédent, Donald Trump a mis en cause la légitimité démocratique de l’élection en invoquant des fraudes. Son compte Twitter rassemblant près de 90 millions « followers » a été, d’autorité, supprimé par Jack Dorsey, le milliardaire propriétaire du réseau et partisan de Joe Biden. Au même moment, Jack Ma, milliardaire chinois propriétaire du site de vente en ligne Alibaba s’est livré publiquement à une critique virulente du régime chinois. Il a été immédiatement « exfiltré » du monde des affaires, et prié, s’il souhaitait conserver une partie de son immense fortune, de bien vouloir se taire. Par conséquent, en Amérique, ce sont les milliardaires qui ont le pouvoir de retirer la parole au Président en exercice, en Chine, c’est le contraire… Cette anecdote montre la différence entre deux systèmes, avec deux protagonistes identiques, président et oligarque. Il ne s’agit pas d’un jugement moral ou qualitatif, mais simplement du constat d’une différence irréductible.

Il est manifeste aujourd’hui que la Russie, soutenue par la Chine, a décidé avec sa guerre en Ukraine d’initier le processus destiné à mettre fin à l’hégémonie américaine sur le monde. Le social-démocrate britannique Tony Blair, complice des crimes de guerre américains en Irak et quintessence de ce que l’Occident produit de plus cynique et corrompu, reconnaissait récemment : « Nous arrivons à la fin de la domination politique et économique de l’Occident. Le monde va être au moins bipolaire et peut-être multipolaire ». Eh oui…

Il est parfois possible d’importer des concepts de sciences dures dans les sciences dites molles, en l’occurrence les sciences humaines. Pour appréhender la révolution qui vient de commencer, et en particulier cette accélération de l’Histoire, on peut s’inspirer du concept introduit par Stephen Jay Gould dans la théorie de l’Évolution, celui « des équilibres ponctués ». Par opposition à une vision gradualiste lente, le savant américain considérait que l’Évolution progressait par bonds succédant à de longues périodes de stabilité. C’est un peu la même chose en Histoire, comme le démontre par exemple la Révolution française qui commença avec la première réunion des États généraux le 5 mai 1789. Sept jours plus tard, les institutions d’un royaume quasi millénaire étaient à terre et un bouleversement fulgurant allait secouer toute l’Europe.

L’invasion du 24 février en Ukraine a bien évidemment servi de catalyseur à la mise en mouvement d’éléments préexistants qui, finalement, ne demandaient qu’à bouger. L’Occident domine le monde depuis un demi-millénaire, il a conduit la deuxième mondialisation du XVe siècle avec la conquête de la planète, la troisième avec la Révolution industrielle et impériale du XIXe siècle, et la contemporaine comme la forme moderne de sa domination. Comme le dit Tony Blair — et pas seulement lui — il est possible et peut-être probable que cette phase se termine.

Juste un autre petit détour par les sciences dures avec le deuxième principe de la thermodynamique qui établit l’irréversibilité des phénomènes physiques. Il en est de même en Histoire, et il n’y aura pas de retour à la situation antérieure au 24 février 2022.

Le problème est que cette accélération et le principe d’irréversibilité sont contre-intuitifs, car pour les appréhender, il faut accepter la fin du monde ancien, renoncer à ses convictions rassurantes, et gérer l’anxiété de l’imprévisibilité de ce qui vient. Parce qu’il faut être clair, quiconque prétend savoir quel sera l’état de notre maison humaine dans trente ans est un charlatan. Y compris que parmi les hypothèses qui ont actuellement cours, celle de la destruction nucléaire n’est pas la moins probable. Mais on sait en tout cas que l’on ne reviendra pas au 23 février 2022.

Examinons trois domaines où l’impact de cette révolution et son étonnante rapidité se fait sentir. C’est tout d’abord la brutale inversion des rapports de force mondiaux, quand l’Occident bardé de son arrogance et de sa conviction d’incarner la « communauté internationale » ne mesure pas que c’est lui-même qui est désormais isolé. Il y a ensuite la « panique cognitive » qui a saisi les élites occidentales, panique qui se manifeste par un refus furieux du réel. Et enfin les conséquences sociales et politiques que ne vont pas manquer de provoquer les décisions économiques délirantes mises en œuvre pour provoquer « l’effondrement de l’économie russe », selon l’expression de Bruno Le Maire, l’incapable puéril qui sert malheureusement de ministre de l’Économie à la France.

Isolement de l’Occident

La réaction à l’invasion russe a été immédiate surtout dans l’Union européenne qui, sous l’égide d’Ursula von der Leyen s’attribuant des compétences qui n’étaient pas les siennes, a adopté un train complet de sanctions de toutes natures. Première erreur, puisqu’aucune modulation postérieure n’était possible qui n’apparaisse pas comme un recul, et qu’à l’évidence cette réaction ne pouvait que rebuter, même les pays du Sud favorables à l’Occident. La condamnation de l’invasion a été adoptée à l’ONU, mais sur la base du droit international, précisément celui que les États-Unis ne veulent plus appliquer au profit de leur conception de « l’ordre international selon les règles ». Concernant les sanctions, la grande majorité des pays a regardé ailleurs. Les dirigeants occidentaux ont pourtant multiplié les déplacements pour les amener à obéir. Ils se sont fait claquer la porte au nez plus ou moins poliment. Dernier exemple pathétique avec le désastre Biden en Arabie Saoudite. On peut aussi citer la liste absolument ridicule des 40 pays (sur 195) qui se sont prononcés pour des « poursuites pénales contre la Russie », où figurent triomphalement les principautés de Monaco, Andorre et San Marin. On imagine la terreur de Vladimir Poutine.

Le problème, c’est que le refus massif de la part de pays représentant près de 90 % de la population mondiale d’appliquer les sanctions se combine avec des réticences et des comportements à la carte de la part des pays occidentaux. Comme avec totale duplicité les États-Unis qui les ont levées sur les engrais russes considérés comme indispensables, ou le pétrole dont les importations ont été massivement augmentées…

Mais surtout, beaucoup de grands pays ont parfaitement vu l’ouverture que fournissait l’initiative russe. Et s’y sont engouffrés, comme l’a montré le parallèle — consternant pour les Occidentaux — des réunions du G7 et des BRICS. L’organisation qui rassemble la Russie, la Chine, l’Inde le Brésil et l’Afrique du Sud représente près de 3,5 milliards d’habitants, contre 750 millions pour les pays du G7. Dont les dirigeants ridicules (et pour certains en sursis) se sont comportés en bras de chemise comme des galopins de cour d’école devant les caméras. Pendant que ceux des BRICS manifestaient ostensiblement leur solidarité avec Vladimir Poutine. Avant de recevoir les candidatures empressées de plusieurs autres grands pays. Les médias du système français se sont par ailleurs bien gardés de faire écho à la catastrophe politique du « Sommet des Amériques » organisé en Californie par Biden. Sommet largement boycotté par l’Amérique latine et en particulier par le Mexique, grand voisin des USA. Que dire également du G20 organisé en Indonésie où les Occidentaux se sont fait en général sévèrement rembarrer, comme Anthony Blinken le secrétaire d’État américain par son homologue chinois ou le pitoyable Josep Borrell qui représentait l’UE ? On retiendra de ce dernier une extraordinaire réflexion : « Certains diplomates du G20 sont plus préoccupés par les conséquences de la guerre pour leur pays que par le fait de s’en prendre au coupable présumé. » Vous vous rendez compte, ces gens pensent à leur intérêt national au lieu de défendre le nôtre !

Il y a également quelque chose d’étrange c’est le silence en Occident sur la supériorité militaire stratégique de la Russie. Le contexte dans lequel se déroule « l’opération spéciale » est quand même celui où la Russie a fait la démonstration de sa maîtrise des missiles hypersoniques qui avec d’autres équipements lui ont conféré une supériorité nucléaire stratégique. Pendant que les États-Unis ont privilégié « la guerre contre le terrorisme » après le 11 septembre, et accepté de passer sous Les Fourches caudines d’un complexe militaro-industriel corrompu jusqu’à l’os. Il y a désormais et pour moi une dizaine d’années un déséquilibre stratégique entre les États-Unis et la Russie. Au profit de celle-ci…

La liste de tous ces exemples qui donnent une idée de la rapidité d’un monde qui change s’allonge tous les jours. On citera celui-là pour terminer qui raconte en creux le processus de la chute du dollar. D’ici novembre, les cinq plus grandes économies d’Asie du Sud-Est (les Philippines, la Malaisie, l’Indonésie, Singapour et la Thaïlande) signeront un accord sur l’intégration de leurs systèmes de paiement mobile. Cela rendra les transferts transfrontaliers beaucoup plus efficaces, et ce sans utiliser le dollar.

Panique cognitive

Plutôt que de psychiatriser Vladimir Poutine et de s’inventer un monde qui n’existe pas, il vaudrait mieux écouter ce qu’il dit et essayer de comprendre le basculement qui vient de s’opérer. Le problème est que les élites au pouvoir dans le bloc occidental sont devenues incapables d’appréhender le réel, et en sont réduites à tanguer sur un sol qui se dérobe sous leurs pieds. Parler du caractère suicidaire de la stratégie de l’UE vis-à-vis de la Russie est devenu un lieu commun banal. Nous sommes complètement à sa merci, elle qui pourrait tout à fait couper nos approvisionnements énergétiques au seuil de l’hiver. Provoquant instantanément l’effondrement économique de l’Europe. Sans parler bien sûr de l’arme alimentaire, et des autres matières premières indispensables. La seule chose qui nous en protégerait serait justement la construction de ce nouvel ordre international multipolaire dont la Russie est un des acteurs principaux. Ordre qu’elle entend préserver en ménageant ses grands partenaires. Jusqu’à présent, elle a respecté ses engagements internationaux, y compris vis-à-vis d’un Occident qui lui a pourtant déclaré la guerre. Pas pour des raisons morales évidemment, mais parce que c’est son intérêt. Et sûrement pas non plus par bienveillance vis-à-vis de l’Occident dont elle se moque désormais et dont elle sait que la rupture avec lui est irréversible.

Quant aux élites au pouvoir, il ne s’agit pas seulement de ces très médiocres dirigeants de rencontre qui sont à la tête des États, mais également de l’ensemble du dispositif institutionnel. Et en particulier l’alliance frauduleuse entre l’oligarchie et le système médiatique à base de journalistes dévoyés, d’experts stipendiés, et de gradés incompétents. On ne reviendra pas sur l’ineptie des « narratifs », en particulier militaires, qui nous ont été servis depuis cinq mois, si ce n’est pour préciser qu’il s’agit autant de propagande que d’auto-intoxication. Dans ce domaine, la France a été particulièrement lamentable, les médias se contentant de reproduire servilement et exclusivement les discours ukrainiens, même les plus grotesques. Mais, ce qui est tout à fait étonnant c’est le spectacle de cette presse-système que l’on sent de loin en loin fléchir et commencer, face à l’évidence du réel, à nuancer sa présentation. Pour se reprendre très rapidement et revenir au bout de quelques jours à un descriptif dont la principale, sinon essentielle motivation n’est pas de dire la vérité, ni même de poursuivre sa propagande, mais finalement de se rassurer. Malheureusement, la défaite de l’Occident commence à prendre tournure, et pas seulement sur le terrain militaire en Ukraine. C’est la raison pour laquelle le terme de « panique cognitive », semble s’imposer pour caractériser leur attitude. Et qui est le fruit de la difficulté à appréhender un changement majeur du monde qui leur est insupportable.

J’invite, sans qu’il faille y voir le moindre point Godwin, à la lecture du journal de Joseph Goebbels et en particulier la partie qui concerne la dernière année du IIIe Reich. Comme la majorité du peuple allemand, alors qu’il est un professionnel de la propagande et qu’il est aux premières loges pour accéder au réel, il refuse celui-ci de manière pathétique et suicidaire. Jusqu’à la catastrophe finale.

Veillée d’armes

La France a connu un épisode politique bizarre, avec une réélection d’Emmanuel Macron assez confortable, suivie d’une défaite de la Macronie aux législatives qui a pour effet de la ligoter. Ses marges de manœuvre sont très faibles, et la façon qu’a Emmanuel Macron de gouverner, si tant est que l’on puisse qualifier ainsi sa méthode consistant exclusivement à se mettre en scène, le conduit directement à l’impuissance. Il y a bien sûr la situation économique, due notamment à la crise du Covid, à la récession et à l’inflation, que l’effet boomerang des stupides sanctions anti-russes va considérablement aggraver. Une partie des versements Covid par la BCE est subordonnée à la mise en œuvre d’un train de réformes impopulaires comme celle des retraites ou la finalisation de la privatisation/destruction des services publics. La combinaison des crises économiques, politiques et financières peut, de ce point de vue, confronter Emmanuel Macron à une situation inextricable. Et cet été caniculaire commence à ressembler à une veillée d’armes politique et sociale.

Face à ces perspectives dangereuses, quand l’hypothèse d’un conflit nucléaire ne peut pas être écartée de façon désinvolte, répétons encore une fois, que plutôt que de traiter Vladimir Poutine de fou ou de prétendre qu’il développe une collection de cancers, il aurait mieux valu l’écouter. Par exemple ce qu’il dit à propos des « élites » occidentales :

« Ils auraient dû comprendre qu’ils ont déjà perdu dès le début de notre opération militaire spéciale, car son début signifie le début d’une rupture radicale de l’ordre mondial à l’américaine. C’est le début de la transition de l’égocentrisme américain libéral-mondialiste vers un monde véritablement multipolaire — un monde fondé non pas sur des règles égoïstes inventées par quelqu’un pour lui-même, derrière lesquelles il n’y a que le désir d’hégémonie — [……] Et nous, nous devons comprendre que ce processus ne peut plus être arrêté ».

La guerre en Ukraine n’est qu’un des aspects de l’affrontement « Occident contre reste du Monde ». La défaite de l’Ukraine bien sûr, mais en fait celle de l’OTAN est consommée. Ce sera probablement la « Bataille d’Andrinople » de l’empire américain.

Bienvenue dans le Nouveau Monde.




REVUE DE PRESSE DU 13 JUILLET 2022

Par MF

ÉDITO
Entre péremption et incitation à un second rappel

L’UE encourage les plus de 60 ans à demander une deuxième dose de rappel tandis que la France va jeter plus de 3 millions de doses d’AstraZeneca, que les effets indésirables sont dénoncés largement et qu’un jugement d’annulation de suspension d’une soignante pourrait faire jurisprudence. Le ministère fait volte-face et demande l’avis des scientifiques pour une éventuelle réintégration des soignants suspendus. Dans la folle course aux nouveaux vaccins supposés agir sur de nouveaux variants, on renonce à tous les protocoles et les mathématiciens continuent de modéliser les morts à venir. Inversion accusatoire, restrictions et censures et pour couronner le tout, ces journalistes qui n’ont lu aucune des 1750 études sur les effets indésirables des vaccins anticovid. Mais l’AFNOR veille et dénonce l’escroquerie des masques, et l’on découvre des fraudes aux tests dans des officines pour la modique somme de 53 millions d’euros.


POLITIQUE ET SOCIÉTÉ

Un ministre sous contrôle et derrière, une caste de technocrates qui prendra les vraies décisions

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/07/06/francois-braun-un-parfait-playmobil-sous-controle-au-ministere-de-la-sante/

Entre-soi et connivence.

Nomination de François Braun, une provocation

https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/remaniement-la-nomination-de-francois-braun-comme-ministre-de-la-sante-est-une-veritable-provocation-selon-l-association-des-medecins-urgentistes_5237065.html

« Les propositions qui sont faites par François Braun sont catastrophiques. C’est une rupture du service public. Il explique qu’on peut fermer les urgences la nuit. Monsieur Braun ne représente pas les urgentistes. »

(Dr Prudhomme, porte-parole des urgentistes de France)

Rentrée des classes, protocole sanitaire allégé

https://www.francesoir.fr/politique-france/covid-19-protocole-sanitaire-ecole

« alignement de l’école avec la population générale et contact tracing aboli »

Le bilan selon le Pr Perronne

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/ils-m-attaquent-car-ils-ont-peur-pr-christian-perronne

 « Tout cela était planifié. Je ne vois pas comment l’expliquer autrement/en avril 2020 le ministère savait que le Remdesivir était toxique pour le rein et pour le foie/L’Assistance Publique est à la dérive/la baisse du niveau de formation des étudiants en médecine est dramatique/le système est en train de s’écrouler »

Pr Raoult « êtes-vous complotiste » ?

« Je pense que le niveau de l’argent qui circule atteint un niveau auquel on n’était pas habitués et je pense qu’il faudra bien que la vigilance se mette en place. »

Lettre de BonSens aux députés et Sénateurs, le 5 juillet 2022

Alerte sur les effets indésirables des injections et l’urgence d’un moratoire

La réintégration des soignants suspendus, un sujet à 600 millions d’euros !

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/07/12/macron-refuse-de-payer-les-600-millionse-quil-doit-aux-soignants-suspendus/

« Pour 600 millions, mieux vaut mettre l’hôpital en danger, plutôt que réparer ses fautes et manger sa salive… »

MAIS, scoop au ministère !

https://www.francesoir.fr/politique-france/reintegration-des-soignants-non-vaccines-braun-lenvisage

« La protestation va-t-elle finir par porter ses fruits ? »

10 millions d’euros jetés par les fenêtres !

https://www.ladepeche.fr/2022/07/11/vaccins-contre-le-covid-19-la-france-va-jeter-36-millions-de-doses-astrazeneca-perimees-10429268.php

3,6 millions de doses d’AstraZeneca périmées, qui n’ont pas trouvé preneurs..

La folle course en avant des nouveaux vaccins

https://www.francesoir.fr/societe-sante/nouveaux-vaccins-de-rappels-automne-la-folle-course-en-avant

De nouveaux vaccins bivalents sans aucune étude clinique ni garantie d’efficacité, exit le protocole, seulement des extrapolations et la population devient le terrain d’expérimentation de tout nouveau vaccin anti-covid !

L’objectif d’un vaccin adapté à tout nouveau variant est une chimère, inatteignable !

« c’est un moratoire vaccinal qui devrait prévaloir de la part des autorités, et une réflexion éclairée dans le débat public au bénéfice de la population générale. »

Crise Covid, restrictions et censures

Mensonges des médias, censure des GAFA, procès du Conseil de l’Ordre, suspension des soignants vaccino-prudents, menaces contre la démocratie en France et dans l’UE.

L’inversion accusatoire des auteurs anti-conspirationnistes

https://www.francesoir.fr/entretien-essentiel/francois-belliot

« Le complotisme a servi à labelliser et diaboliser tous ceux qui critiquaient la gestion gouvernementale de la crise sanitaire »


ÉTRANGER

AUTRICHE
ce sont les médecins qui sont responsables en cas d’effets indésirables

https://www.wochenblick.at/corona/haftungshammer-gesundheitsminister-bestaetigt-aerzte-bei-impfschaeden-verantwortlich/

« La sanction pour violation de l’obligation de déclarer les effets secondaires ou le manque d’efficacité (selon la loi sur les médicaments) est de 7500 €, et jusqu’à 14 000 € en cas de récidive »

ITALIE
Flop total de la 4e dose

https://lemediaen442.fr/italie-flop-total-pour-la-4e-dose-du-vaccin-les-centres-de-vaccination-sont-vides/

« Le désintérêt des peuples du monde à la vaccination ne fait que s’amplifier. »

UE
2e dose de rappel pour les plus de 60 ans

https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-l-ue-recommande-une-deuxieme-dose-de-rappel-pour-les-plus-de-60-ans_AD-202207110253.html

Au lieu de la population des plus de 80 ans visée précédemment.

CHINE, HONG-KONG
quarantaine ET bracelet électronique pour les positifs au Covid

https://twitter.com/xinqisu/status/1546420912492146689

No comment.

PÉROU
catastrophe vaccinale, il faut stopper les injections

https://www.mondialisation.ca/la-catastrophe-vaccinale-du-perou-demontre-encore-quil-faut-stopper-ces-injections-experimentales/5669655

Au 15 juin 2022, taux de mortalité le plus élevé au monde dû au Covid ; dans les pays africains adeptes des traitements précoces, c’est 200 à 400 fois moins.

URUGUAY
Les vaccins ne sont plus disponibles pour les moins de 13 ans

https://en.mercopress.com/2022/07/07/a-judge-in-uruguay-has-prohibited-covid-vaccines-for-children-health-ministry-complies-with-the-ruling

Jusqu’à nouvel ordre.


JUSTICE

Annulation de la suspension d’une infirmière de Dijon, non vaccinée

https://m-epochtimes-fr.cdn.ampproject.org/c/s/m.epochtimes.fr/une-infirmiere-non-vaccinee-suspendue-gagne-son-proces-contre-lhopital-public-2059142.html/amp

et

https://www.youtube.com/embed/Jubmtzbx6J8

Ce jugement — sur le fond — pourrait faire jurisprudence.

« La décision n’était pas motivée/donc elle est nulle ».

Sans les avocats, les restrictions auraient été pires

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/me-tarek-koraitem

« Me Koraitem, avocat pénaliste a obtenu par voie de justice au cours de la crise sanitaire des décisions fondamentales pour le rétablissement des libertés des salariés aussi bien dans le secteur public que privé ».

Le point sur les démarches en cours de Réinfo Liberté

https://drive.infomaniak.com/app/share/417240/b34b30ca-403a-455c-8c43-8a424bcf103d/preview/pdf/3914

Médecins objets de plaintes en raison de leurs prises de position inacceptables, ou mesures gouvernementales assises sur des arguments fallacieux, la lutte se poursuit.


COVID

Preuves biochimiques que Moderna a créé le Covid 19 ?

https://perma.cc/PHY6-5MPN

« Il n’y a absolument aucun virus qui possède un doublet CGG dans un site de clivage de la furine (PRRAR), à l’exception de Covid-19 et des virus végétaux que Dow Agroscience, Monsanto ou autres ont modifiés ».

https://factuel.afp.com/doc.afp.com.327792X

L’immunité naturelle reste efficace à 97 % après 14 mois

https://www.epochtimes.fr/apres-14-mois-limmunite-naturelle-reste-efficace-a-97-contre-les-formes-graves-de-covid-revele-une-etude-2068571.html

« Ce pourcentage est supérieur à la protection conférée par les vaccins Covid — 19, selon d’autres études et données empiriques. »


TRAITEMENTS ET STRATÉGIES

L’AFNOR prouve que le masque est une escroquerie

https://nouveau-monde.ca/lafnor-prouve-que-le-masque-grand-public-recommande-par-le-gouvernement-est-une-veritable-escroquerie/

Le maillage des masques bleus chirurgicaux, les masques « maisons » et les masques en tissus est trop gros (trous de 0,3 micron) pour arrêter le coronavirus qui mesure entre 0,06 et 0,14 micron.

Rejet de prorogation du pass vaccinal

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/07/13/passe-vaccinal-quelles-options-pour-macron-apres-que-lopposition-a-depasse-la-borne/

« Pour autant, il ne faudrait pas sous-estimer le danger du texte tel qu’il a été adopté le 12 juillet. Son article premier proroge la collecte de données sanitaires individuelles sans le consentement des personnes jusqu’au 31 janvier 2023. »


TESTS

Fraude aux tests, 34 pharmaciens, 53 millions d’euros détournés

https://www.rtl.fr/actu/bien-etre/info-rtl-fraude-aux-test-covid-34-pharmacies-accusees-d-avoir-detourne-53-millions-d-euros-7900171555

169 officines font toujours l’objet d’une procédure.


INJECTIONS

Rôle des vaccins dans une réduction et un contrôle des populations

https://lilianeheldkhawam.com/2022/07/03/y-a-t-il-volonte-politique-de-reduction-de-la-population-et-des-libertes/

« Le grand public commence à comprendre que quelque chose ne tourne pas rond dans le comportement des dirigeants politiques de la terre ».


EFFETS INDÉSIRABLES

C’est bien la vaccination et pas la Covid qui provoque les myocardites

https://pgibertie.com/2022/07/06/la-preuve-enfinles-myocardites-sont-des-effets-secondaires-des-injections-pas-de-la-covid/

La Spike vaccinale est plus dangereuse que la Spike virale.

Selon le VAERS (pharmacovigilance américaine), multiplication majeure des irrégularités menstruelles et malformations fœtales par les vaccins

https://www.epochtimes.fr/les-vaccins-covid-multiplient-par-mille-les-irregularites-menstruelles-et-par-cent-les-malformations-foetales-selon-une-analyse-du-vaers-2064256.html

« L’absence de données et de tests adéquats concernant l’innocuité pendant la grossesse a entraîné des toxicités reproductives et fœtales qui auraient pu être évitées », selon le Dr Malone, un des contributeurs de la technologie ARNm.

Les rappels favorisent les effets indésirables

https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/07/12/la-toxicite-des-injections-covid-augmente-elle-avec-le-nombre-de-rappels-par-laurent-aventin/

Les femmes sont plus touchées que les hommes (71 % versus 29 %), et les données de l’ANSM ne permettent pas de différencier les effets selon le nombre de doses, quand c’est possible au Royaume-Uni.

Le vaccin tue de plus en plus de célébrités et d’anonymes

https://www.mondialisation.ca/le-vax-tue-de-plus-en-plus-de-celebrites-et-combien-danonymes-et-de-vies-brisees-stoppons-le-massacre/5669734

Des carrières et des vies brisées.

Effets des injections Covid, plus de 1750 études/rapports que les journalistes n’ont pas lus

https://pgibertie.com/2022/07/11/plus-de-1750-rapports-et-etudes-portant-sur-les-effets-des-injections-covid-ont-ete-publiees-et-les-journalistes-nen-ont-pas-lu-un-seul/

« Il y a un moment où la négation des faits devient un crime ».


RÉSISTANCES

CSI n° 62 du 7 juillet 2022

https://crowdbunker.com/v/PB9hobdK

Dr Erik Loridan, sur les fondements scientifiques du masque.

Plate-forme de témoignages de victimes des injections

https://effets-secondaires-vaccins-covid.org/

La liste est longue et douloureuse.

13 juillet 2022
300 jours sans ressources pour les soignants et pompiers suspendus




Discours de Vladimir Poutine lors du Forum Économique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) 2022

[Source : donbass-insider.com]

Le Forum Économique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) a lieu cette année du 15 au 18 juin 2022. Vladimir Poutine a participé à la session plénière du 17 juin, et y a prononcé un discours partagé entre explications sur la situation mondiale actuelle, le développement d’un monde multipolaire, mais aussi les défis de politique intérieure auxquels la Russie doit faire face.


Je souhaite la bienvenue aux participants et aux invités du 25e Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

Il a lieu à un moment difficile pour la communauté mondiale, où l’économie, les marchés et les principes mêmes du système économique mondial sont attaqués. Un grand nombre de liens commerciaux, de production et de logistique précédemment perturbés par la pandémie sont à nouveau mis à l’épreuve. En outre, des concepts clés pour les affaires tels que la réputation des entreprises, le respect de la propriété et la confiance dans les devises mondiales ont été complètement sapés – sapés, malheureusement, par nos partenaires occidentaux, et cela a été fait délibérément, par ambition, au nom du maintien d’illusions géopolitiques dépassées.

Aujourd’hui, je vais donner notre – quand je dis « notre », je veux dire les dirigeants russes – vision de la situation dans laquelle se trouve l’économie mondiale. J’expliquerai comment la Russie agit dans cet environnement et comment elle planifie son développement dans un environnement qui évolue de manière dynamique.

Il y a un an et demi, lors d’un discours au Forum de Davos, j’ai souligné une fois de plus que l’ère de l’ordre mondial unipolaire est terminée – je veux commencer par cela, il n’y a pas d’échappatoire – elle est terminée, malgré toutes les tentatives de la préserver, de la maintenir en place par tous les moyens. Le changement est le cours naturel de l’histoire, parce que la diversité civilisationnelle de la planète, la richesse des cultures est difficile à combiner avec des schémas politiques, économiques et autres, des schémas qui ne fonctionnent pas ici, des schémas qui sont grossièrement, sans alternative, imposés depuis un seul centre.

Le défaut réside dans l’idée même qu’il existe une seule puissance, bien qu’elle soit forte, avec un nombre limité d’États qui lui sont proches ou, comme on dit, qui y sont admis, et toutes les règles du commerce et des relations internationales, lorsque cela devient nécessaire, sont interprétées exclusivement dans l’intérêt de cette puissance, comme on dit, travaillent dans une seule direction, le jeu est à sens unique. Un monde fondé sur de tels dogmes n’est absolument pas viable.

Les États-Unis, en s’attribuant la victoire dans la guerre froide, se sont déclarés les ambassadeurs de Dieu sur terre, qui n’ont pas d’obligations, mais seulement des intérêts, et ces intérêts sont déclarés sacrés. C’est comme s’ils ne remarquaient pas qu’au cours des dernières décennies, de nouveaux centres de force ont émergé sur la planète et deviennent de plus en plus puissants. Chacun d’entre eux développe ses propres systèmes politiques et institutions sociales, met en œuvre ses propres modèles de croissance économique et, bien sûr, a le droit de les protéger, de garantir sa souveraineté nationale.

Nous parlons de processus objectifs, de changements véritablement révolutionnaires et tectoniques dans la géopolitique, dans l’économie mondiale, dans la technologie, dans l’ensemble du système des relations internationales, où le rôle des États et des régions dynamiques et prometteurs, dont les intérêts ne peuvent plus être ignorés, s’accroît considérablement.

Je le répète : ces changements sont fondamentaux, cruciaux et inexorables. Et c’est une erreur de croire qu’une période de changements turbulents peut, pour ainsi dire, s’asseoir et attendre, que tout va prétendument revenir à la normale, que tout sera comme avant. Cela n’arrivera pas.

Cependant, il semble que les élites dirigeantes de certains États occidentaux se bercent de ce genre d’illusions. Ils ne veulent pas voir les choses évidentes, mais s’accrochent obstinément aux ombres du passé. Par exemple, ils pensent que la domination de l’Occident sur la politique et l’économie mondiales est une valeur constante et éternelle. Rien n’est éternel.

Et nos collègues ne se contentent pas de nier la réalité. Ils essaient de contrecarrer le cours de l’histoire. Ils pensent en termes du siècle passé. Ils sont prisonniers de leurs propres illusions sur les pays situés en dehors de ce que l’on appelle le milliard d’or, ils considèrent tout le reste comme périphérique, leur arrière-cour, ils les considèrent toujours comme une colonie, et les gens qui y vivent comme des citoyens de seconde zone parce qu’ils se considèrent comme exceptionnels. S’ils sont exceptionnels, alors tous les autres sont de second rang.

Cela conduit à un désir irrépressible de punir, d’écraser économiquement ceux qui sortent du rang, qui ne veulent pas obéir aveuglément. De plus, ils imposent grossièrement et sans scrupules leur éthique, leur vision de la culture et de l’histoire, et remettent parfois en question la souveraineté et l’intégrité des États et menacent leur existence. Il suffit de rappeler le sort de la Yougoslavie, de la Syrie, de la Libye et de l’Irak.

Si un rebelle ne parvient pas à être piégé et pacifié, ils tentent de l’isoler ou, comme on dit aujourd’hui, de « l’effacer ». Tout est permis, même les sports, le mouvement olympique, les interdictions culturelles, les chefs-d’œuvre artistiques – simplement parce que leurs auteurs sont de la « mauvaise » origine.

C’est également la nature de l’actuelle crise de russophobie en Occident et des sanctions folles contre la Russie. Folles et, je dirais, insensées. Leur nombre, ainsi que la vitesse à laquelle elles sont validées, sont sans précédent.

Le calcul était clair : écraser l’économie russe dans la précipitation, détruire les filières commerciales, rappeler de force les entreprises occidentales du marché russe, geler les avoirs nationaux, frapper l’industrie, la finance et le niveau de vie de la population.

Cela n’a pas fonctionné. Évidemment, ça n’a pas marché, ça n’a pas eu lieu. Les entrepreneurs russes et les autorités ont travaillé ensemble de manière professionnelle, et les citoyens ont fait preuve de solidarité et de responsabilité.

Petit à petit, nous avons normalisé la situation économique. Tout d’abord, nous avons stabilisé les marchés financiers, le système bancaire et le réseau commercial. Puis nous avons commencé à saturer l’économie de liquidités et de fonds de roulement pour maintenir la pérennité des entreprises et des sociétés, de l’emploi et des postes.

Les sombres prévisions sur les perspectives de l’économie russe, entendues au début du printemps, ne se sont pas réalisées. Dans le même temps, on comprend pourquoi cette campagne de propagande a été montée en épingle, où toutes ces formules sur le dollar à 200 roubles et sur l’effondrement de notre économie dans son ensemble – tout cela était et reste un outil de lutte informationnelle, un facteur d’impact psychologique sur la société russe, sur les milieux d’affaires nationaux.

D’ailleurs, certains de nos experts ont succombé à cette pression extérieure et ont également annoncé dans leurs prévisions l’effondrement imminent de l’économie russe et l’affaiblissement critique de la monnaie nationale, le rouble.

La vie a déjoué ces prédictions. Toutefois, je tiens à souligner que pour continuer à réussir, nous devons être très honnêtes et réalistes dans notre évaluation de la situation, être indépendants dans nos conclusions et, bien sûr, croire en notre propre force – c’est très important. Nous sommes des personnes fortes et nous pouvons relever tous les défis. Comme nos ancêtres, nous pouvons relever tous les défis. Les millénaires entiers de l’histoire de notre pays en témoignent.

Trois mois seulement après l’adoption d’un ensemble de sanctions massives, nous avons supprimé la poussée inflationniste. Après le pic de 17,8 pour cent, comme vous le savez, l’inflation est maintenant de 16,7 pour cent et continue de baisser. La dynamique économique se stabilise et les finances publiques sont saines. Je le comparerai avec d’autres régions. Oui, c’est beaucoup pour nous aussi, bien sûr. 16,7%, c’est beaucoup d’inflation. Nous devons travailler là-dessus et nous le ferons, et je suis sûr que nous parviendrons à un résultat positif.

Au cours des cinq premiers mois de cette année, le budget fédéral a été élaboré avec un excédent de 1,5 billion de roubles, et le budget consolidé avec un excédent de 3,3 billions de roubles. Pour le seul mois de mai, l’excédent budgétaire fédéral a atteint près d’un demi-billion de roubles, soit plus de quatre fois plus qu’en mai de l’année dernière.

Notre tâche aujourd’hui est de créer les conditions pour relancer la production, augmenter l’offre sur le marché intérieur et, en équilibre avec la croissance de l’offre, rétablir la demande finale et les prêts bancaires dans l’économie.

Je l’ai déjà dit : nous avons pris des mesures spéciales pour reconstituer le fonds de roulement des entreprises. En particulier, les entreprises de presque tous les secteurs ont obtenu le droit de différer les paiements d’assurance pour le deuxième trimestre de cette année. En même temps, les entreprises manufacturières ont des possibilités plus larges : elles pourront profiter du report au troisième trimestre également. En fait, il s’agit d’un prêt sans intérêt de l’État.

Par la suite, les cotisations différées ne devront pas être payées, pour ainsi dire, en une seule fois. Cela peut se faire en versements égaux sur 12 mois à partir du mois de juin de l’année suivante.

Ensuite. Le taux des hypothèques préférentielles a été abaissé en mai. Il est maintenant de neuf pour cent. Le programme de prêts hypothécaires subventionnés a été prolongé jusqu’à la fin de l’année.

Comme je l’ai dit précédemment, l’objectif de cette mesure est d’aider les citoyens à résoudre leurs problèmes de logement, de soutenir le secteur de la construction et les industries connexes, qui emploient des millions de personnes.

Après la flambée du printemps, les taux d’intérêt de l’économie russe baissent progressivement et la Banque centrale abaisse son taux directeur. À cet égard, je pense qu’il est possible de réduire une nouvelle fois le taux hypothécaire préférentiel, désormais à sept pour cent.

Mais que voudrais-je souligner ? La durée du programme reste la même – jusqu’à la fin de cette année. Cela signifie que ceux de nos concitoyens qui veulent améliorer leurs conditions de logement grâce à cet avantage doivent en profiter avant la fin de cette année.

Les montants maximaux des prêts resteront également inchangés : 12 millions de roubles pour Moscou et Saint-Pétersbourg et 6 millions de roubles pour le reste des sujets fédéraux.

J’ajouterais qu’il est important pour nous en général d’augmenter la disponibilité des ressources financières à long terme, du crédit pour l’économie. Dans un avenir proche, l’accent mis sur le soutien de l’activité économique devrait passer des mesures de relance budgétaire aux mécanismes de prêts bancaires basés sur le marché.

Ce processus devrait assurément être soutenu. Par exemple, nous allons allouer 120 milliards de roubles du Fonds national de protection sociale pour augmenter la capacité du mécanisme de financement de projets de la VEB (Banque de développement de la fédération de Russie). Cette mesure permettra d’accorder des crédits supplémentaires aux initiatives et projets en demande pour un montant d’environ un demi-billion de roubles.

Chers collègues !

J’ai déjà dit que la guerre économique éclair contre la Russie n’avait aucune chance de succès dès le départ. En même temps, l’arme des sanctions est, comme vous le savez, et la pratique de ces dernières années le montre bien, une arme à double tranchant. Elle inflige des dommages comparables, voire plus importants, aux idéologues et aux concepteurs eux-mêmes.

Et il ne s’agit pas seulement des conséquences actuelles évidentes. Nous savons qu’une perspective très inquiétante est discutée entre les dirigeants européens au niveau des conversations informelles, comme on dit, à savoir que des sanctions pourraient être imposées non seulement contre la Russie, mais aussi contre tout État indésirable, affectant tôt ou tard tout le monde, y compris les membres de l’UE et les entreprises européennes elles-mêmes.

Jusqu’à présent, nous n’en sommes pas là, mais les politiciens européens ont déjà porté un coup sérieux à leur économie – ils l’ont fait eux-mêmes, de leurs propres mains. Nous pouvons voir comment les problèmes sociaux et économiques se sont aggravés en Europe et aux États-Unis également, comment le coût des marchandises, de la nourriture, de l’électricité et du carburant pour les voitures augmente, comment la qualité de vie des Européens diminue et comment les entreprises perdent leur compétitivité.

Les experts estiment que les pertes directes, “calculables” de l’UE, venant de la fièvre des sanctions, pourraient à elles seules dépasser 400 milliards de dollars au cours de l’année à venir. C’est le coût des décisions qui sont coupées de la réalité et prises au mépris du bon sens.

Ces coûts sont directement supportés par les citoyens et les entreprises de l’Union européenne. Dans certains pays de la zone euro, l’inflation a déjà dépassé les 20 %. Je parlais de notre inflation, mais les pays de la zone euro ne mènent pas d’opérations militaires spéciales et l’inflation y a augmenté – jusqu’à 20 % pour certains d’entre eux. Les États-Unis connaissent également une inflation insoutenable, la plus élevée depuis 40 ans.

Oui, bien sûr, l’inflation en Russie est aussi toujours à deux chiffres. Cependant, nous avons déjà indexé les paiements sociaux et les pensions, augmenté le salaire minimum et le coût de la vie, protégeant ainsi les citoyens les plus pauvres. Et, en retour, les taux d’intérêt élevés ont permis aux gens de conserver leurs économies dans le système bancaire russe.

Bien sûr, pour les représentants des entreprises, c’est compréhensible : un taux directeur élevé bride l’économie – normal. Pour les citoyens, cependant, dans la plupart des cas, c’est un plus : ils ont rendu aux banques une somme importante d’argent à des taux d’intérêt élevés.

C’est la principale différence avec les pays de l’UE, où la hausse de l’inflation diminue directement les revenus réels et ronge l’épargne, et où la crise actuelle pèse essentiellement sur les personnes à faible revenu.

Il y a également eu de graves conséquences à long terme pour les entreprises européennes en termes d’augmentation des coûts et de perte du marché russe. Le résultat est évident : la perte de compétitivité mondiale et une baisse systémique du taux de croissance de l’économie européenne pour les années à venir.

Tout cela conduit à l’aggravation des problèmes sous-jacents des sociétés occidentales. Bien sûr, nous avons aussi nos propres problèmes, mais je dois en parler maintenant, car ils ne cessent de nous montrer du doigt, alors qu’ils ont eux-mêmes suffisamment de problèmes. J’en parlais aussi à Davos. La conséquence directe des actions des politiciens européens et des événements de cette année sera une nouvelle aggravation de l’inégalité dans ces pays, qui, à son tour, divisera davantage leurs sociétés, et la question ne concerne pas seulement le niveau de bien-être mais aussi les valeurs des différents groupes de cette société.

Oui, ces contradictions sont supprimées et balayées sous le tapis. Les procédures démocratiques, les élections en Europe, pour être honnête, parfois vous regardez ce qui s’y passe, quelles forces arrivent au pouvoir – tout cela ressemble à un écran, car des partis politiques qui ressemblent à des jumeaux se remplacent au pouvoir. Mais l’essence ne change pas. Les véritables intérêts des citoyens et des entreprises nationales sont repoussés de plus en plus loin à la périphérie.

Une telle rupture avec la réalité, avec les besoins de la société, conduira inévitablement à une poussée de populisme et à la croissance de courants extrêmes et radicaux, à de graves changements socio-économiques, à des dégradations et, dans un avenir proche, à un changement des élites. Les partis traditionnels, comme vous pouvez le constater, ne cessent de perdre. De nouveaux mouvements apparaissent, mais s’ils ne diffèrent pas beaucoup des mouvements traditionnels, ils n’ont pas non plus beaucoup de chance de survivre.

Toutes les tentatives pour jouer franc jeu, tous les discours sur les coûts prétendument acceptables au nom de la pseudo-unité ne peuvent dissimuler l’essentiel : l’UE a finalement perdu sa souveraineté politique, et ses élites bureaucratiques dansent au rythme imposé par d’autres, acceptant tout ce qu’on leur dit d’en haut, nuisant à leur propre population et à leur propre économie, à leurs propres entreprises.

Qu’y a-t-il d’autre de crucial ici ? La détérioration de la situation de l’économie mondiale n’est pas le fait de ces derniers mois – je vais maintenant me concentrer sur des choses qui me semblent extrêmement importantes – ce qui se passe n’est pas le résultat de ces derniers mois, bien sûr que non. Surtout pas le résultat de l’opération militaire spéciale que la Russie mène dans le Donbass. De telles affirmations constituent une déformation flagrante et délibérée des faits.

La forte hausse de l’inflation sur les matières premières et les marchés des produits de base était une réalité bien avant les événements de cette année. Le monde a été poussé dans cette situation par de nombreuses années de politiques macroéconomiques irresponsables de la part des pays dits du G7, notamment des émissions incontrôlées de monnaie et l’accumulation de dettes non garanties. Et ces processus n’ont fait que s’accélérer, s’intensifiant avec le déclenchement de la pandémie de coronavirus en 2020, alors que l’offre et la demande de biens et de services ont été considérablement réduites à l’échelle mondiale.

La question est la suivante : quel est le rapport avec notre opération militaire dans le Donbass ? Cela n’a rien à voir du tout.

Ne pouvant ou ne voulant pas utiliser une autre recette, les autorités des principales économies occidentales ont tout simplement lancé la presse à imprimer. De cette manière peu sophistiquée, ils ont commencé à couvrir des déficits budgétaires jusque-là invisibles.

J’ai déjà mentionné le chiffre : au cours des deux dernières années, la masse monétaire aux États-Unis a augmenté de plus de 38 %. Auparavant, il y avait eu une telle augmentation sur des décennies, mais là, 38 % en deux ans, c’est 5,9 billions de dollars. En comparaison, seuls quelques pays dans le monde ont un produit intérieur brut plus important.

La masse monétaire de l’Union européenne, pour sa part, a également fortement augmenté au cours de cette période. Son volume a augmenté d’environ 20 %, soit 2,5 billions d’euros.

Ces derniers temps, j’entends de plus en plus parler de la soi-disant – veuillez m’excuser, je n’aime pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je ne peux m’empêcher de le dire – nous entendons tous parler de la soi-disant inflation poutinienne en Occident. Quand je vois ça, je me dis : à qui s’adressent ces bêtises, à ceux qui ne savent ni lire ni écrire, c’est tout. Les personnes qui savent au moins lire comprennent ce qui se passe réellement.

La Russie, et nos actions pour libérer le Donbass n’ont absolument rien à voir avec ça. La hausse actuelle des prix, l’inflation, les problèmes de nourriture et de carburant, d’essence et d’énergie en général sont le résultat d’erreurs systémiques dans les politiques économiques de l’administration américaine actuelle et de la bureaucratie européenne. C’est là que se trouvent les causes, et seulement là.

Je dirai également à propos de notre opération : oui, elle a fait une petite différence, mais la racine est précisément cela – leur politique économique erronée. Pour eux, le début de notre opération dans le Donbass est une bouée de sauvetage qui leur permet de rejeter leurs propres erreurs de calcul sur les autres, en l’occurrence la Russie. Mais toute personne ayant au moins une éducation scolaire de base comprend les véritables raisons de la situation actuelle.

D’énormes quantités d’argent ont été imprimées, mais ensuite quoi ? Où est passé tout cet argent ? Évidemment : pour l’achat de biens et de services en dehors des pays occidentaux – c’est là qu’il a circulé, cet argent imprimé. Ils ont littéralement commencé à “aspirer”, à s’emparer des marchés mondiaux. Naturellement, personne n’a pensé aux intérêts des autres nations, y compris les plus pauvres. Ils se sont retrouvés avec ce que l’on appelle les rebuts, à des prix astronomiques.

Ainsi, alors que fin 2019, les importations aux États-Unis avoisinaient les 250 milliards de dollars par mois, elles sont désormais passées à 350 milliards de dollars. Fait remarquable, l’augmentation a été de 40 % – proportionnellement au pompage non garanti de la masse monétaire en dollars de ces dernières années. Ils ont imprimé de l’argent, l’ont distribué et avec cet argent, ils ont pris tous les biens sur les marchés des pays tiers.

Je vais ajouter une autre chose : Les États-Unis sont depuis longtemps un important fournisseur de denrées alimentaires sur le marché mondial, et ils sont, à juste titre, fiers de leur agriculture, de leur tradition agricole, un exemple pour beaucoup, et pour nous aussi, d’ailleurs. Mais aujourd’hui, le rôle de l’Amérique a radicalement changé. Elle est passée du statut d’exportateur net de denrées alimentaires à celui d’importateur net. En gros, elle imprime de l’argent et attire les flux de matières premières, achetant de la nourriture dans le monde entier.

Un taux d’augmentation encore plus élevé des importations de marchandises peut être observé dans l’Union européenne. Il est compréhensible que cette poussée de la demande, qui ne correspond pas à l’offre de matières premières, ait déclenché une vague de déficits et d’inflation mondiale. C’est de là que vient cette inflation mondiale. Au cours des deux dernières années, le prix de presque tout ce qui existe dans le monde a augmenté : les matières premières, les biens de consommation et surtout les denrées alimentaires.

Oui, bien sûr, ces pays, y compris les États-Unis, continuent à exporter, mais la balance entre les exportations et les importations est déjà dans l’autre sens : il y a déjà, je pense, 17 milliards d’importations de plus que d’exportations. C’est de cela qu’il s’agit.

Selon l’ONU, en février de cette année, l’indice mondial de la valeur des aliments était de 50 % supérieur à celui de mai 2020, et l’indice composite des produits de base a doublé sur la même période.

Dans la tempête inflationniste, de nombreux pays en développement se posent une question raisonnable : pourquoi échanger des produits de base contre des dollars et des euros, qui perdent leur valeur sous leurs yeux ? La conclusion est qu’une économie constituée d’entités imaginaires est inévitablement remplacée par une économie de valeurs et d’actifs réels.

Selon le FMI, les réserves de change mondiales s’élèvent actuellement à 7 100 billions de dollars et 2 500 billions d’euros, et cet argent se déprécie à un rythme d’environ 8 % par an. Mais ils peuvent être confisqués et volés à tout moment, si les États-Unis n’apprécient pas la politique de l’un ou l’autre pays. C’est devenu très réaliste pour de nombreux pays qui conservent leurs réserves en devises dans ces monnaies.

Les experts estiment que dans les prochaines années, c’est une analyse objective, il y aura un processus de conversion des réserves mondiales – il n’y a tout simplement nulle part où les placer face à de telles pénuries – de monnaies qui perdent leur valeur en ressources réelles – d’autres pays le feront, bien sûr, comme la nourriture, l’énergie, d’autres matières premières. Il est évident que ce processus alimentera davantage l’inflation mondiale du dollar.

Quant à l’Europe, l’échec de la politique énergétique, la dépendance aveugle à l’égard des sources renouvelables et les approvisionnements ponctuels en gaz naturel ont apporté une contribution négative supplémentaire au dérapage des prix, qui a conduit à la forte hausse des coûts énergétiques que nous observons depuis le troisième trimestre de l’année dernière – là encore, bien avant le début de notre opération dans le Donbass. Nous n’avons absolument rien à voir avec cela. Ils ont tout gâché eux-mêmes, les prix ont grimpé en flèche, et ils cherchent à nouveau des coupables.

Les erreurs de calcul de l’Occident ont non seulement augmenté le coût de nombreux biens et services, mais ont également entraîné une baisse de la production d’engrais, en particulier des engrais azotés produits à partir de gaz naturel. Globalement, rien que du milieu de l’année dernière au mois de février de cette année, les prix mondiaux des engrais ont augmenté de plus de 70 %.

Malheureusement, il n’y a aucun signe d’inversion de ces tendances de prix pour le moment. Au contraire, dans ce contexte, le travail des entreprises et la logistique des fournitures d’engrais en provenance de Russie et de Biélorussie sont bloqués. La situation est donc encore plus critique.

Il n’est pas difficile de prévoir l’évolution de la situation. La pénurie d’engrais signifie des rendements plus faibles et donc le risque de pénurie de nourriture sur le marché mondial augmentera encore plus les prix, ce qui menace de famine les pays les plus pauvres en particulier, ce qui est entièrement sur la conscience de l’administration américaine et de la bureaucratie européenne.

Permettez-moi d’insister une fois de plus : ce problème n’est pas apparu aujourd’hui, ni au cours des trois ou quatre derniers mois, et ce n’est absolument pas la faute de la Russie, comme certains démagogues tentent aujourd’hui de rejeter sur notre pays la responsabilité de tout ce qui se passe dans l’économie mondiale.

Bien sûr, nous pourrions être heureux d’apprendre que nous sommes si puissants et tout-puissants : l’inflation est galopante en Occident, aux États-Unis, en Europe, et nous faisons encore autre chose qui rend tout le monde fébrile. Il serait peut-être agréable pour nous de nous sentir si puissants, mais cela ne correspond pas à la réalité. La situation couve depuis des années, alimentée par les actions à courte vue de ceux qui ont l’habitude de résoudre leurs problèmes aux dépens des autres, qui ont compté et comptent encore sur le mécanisme des émissions de capitaux pour acheter à outrance, tirer sur les flux commerciaux et ainsi exacerber les déficits et provoquer des catastrophes humanitaires dans certaines parties du monde. Je voudrais ajouter : il s’agit essentiellement de la même politique de brigandage-colonial, mais bien sûr sous une nouvelle forme, dans une nouvelle édition, beaucoup plus subtile et sophistiquée. Ce qui se passe n’est pas immédiatement évident.

Aujourd’hui, la tâche la plus importante pour l’ensemble de la communauté mondiale est d’accroître l’offre de denrées alimentaires sur le marché mondial, notamment en répondant aux besoins des pays qui souffrent particulièrement d’insécurité alimentaire.

La Russie, en assurant sa sécurité alimentaire intérieure, son marché intérieur, peut augmenter considérablement ses exportations de denrées alimentaires et d’engrais. Par exemple, le volume de nos approvisionnements en céréales la saison prochaine pourrait atteindre 50 millions de tonnes.

En priorité, nous dirigerons nos livraisons vers les pays où les besoins alimentaires sont les plus importants et où il existe un risque d’augmentation de la famine. Tout d’abord, nous parlons de pays africains et du Moyen-Orient.

Cependant, il y a des difficultés ici, qui ne sont pas non plus de notre fait. Oui, officiellement les céréales, les aliments et les engrais russes… D’ailleurs, les Américains ont imposé des sanctions sur nos engrais, suivis par les Européens. Puis les Américains les ont levées. Ils ont compris dans quoi ils s’étaient embarqués. Mais les Européens ne le font pas. Leur bureaucratie fonctionne comme les meules d’un moulin du XVIIIe siècle. C’est pourquoi tout le monde comprend qu’il a fait une bêtise, mais il est difficile de revenir en arrière en raison de considérations bureaucratiques.

Ainsi, je le répète, la Russie est prête à contribuer à l’équilibre des marchés agricoles mondiaux et nous nous félicitons certainement de l’ouverture au dialogue sur cette question de la part de nos collègues des Nations unies qui comprennent l’urgence du problème alimentaire mondial. Le sujet d’une telle conversation pourrait être la création de conditions normales – logistiques, financières, de transport – pour accroître les exportations russes de produits alimentaires et d’engrais.

En ce qui concerne – je ne peux m’empêcher de le mentionner aussi, il y a malheureusement beaucoup de spéculations à ce sujet – l’approvisionnement des marchés mondiaux en produits alimentaires ukrainiens : nous n’intervenons pas. Pour l’amour de Dieu. Ce n’est pas nous qui avons miné les ports de la mer Noire de l’Ukraine. Laissez-les les déminer et les enlever. Nous assurerons la sécurité du pilotage de ces navires civils. Il n’y a aucun doute.

Mais de quoi parle-t-on ? L’USDA estime à six millions de tonnes de blé ; nous estimons à environ cinq. Et sept autres millions de tonnes de maïs. C’est tout. Et si vous gardez à l’esprit que le monde produit 800 millions de tonnes de blé, alors cinq millions de tonnes pour le marché mondial, comme vous le comprenez, ne font aucune différence.

Néanmoins, il y a des possibilités d’exportation, et pas seulement via les ports de la mer Noire. S’il vous plaît, exportez via la Biélorussie – le moyen le moins cher, d’ailleurs. Par la Pologne, la Roumanie – autant que vous le souhaitez. Il existe cinq ou six options d’exportation.

Le problème ne vient pas de nous, mais de l’adéquation des personnes qui sont au pouvoir à Kiev. Laissez-les décider de ce qu’ils veulent faire, et dans ce cas au moins, ils ne sont pas guidés par leurs maîtres de l’étranger, de l’outre-mer, de l’autre côté de l’océan.

Mais il y a aussi le danger que ces céréales servent à payer les armes fournies. Ce serait bien malheureux alors.

Chers amis !

Comme je l’ai dit, le monde moderne traverse une période de changements spectaculaires. Les institutions internationales s’effondrent, elles sont défaillantes. Les garanties de sécurité sont dévaluées. L’Occident a fondamentalement refusé d’honorer ses engagements antérieurs. Il s’est avéré impossible de conclure de nouveaux accords avec l’Occident.

Dans cette situation, dans un contexte de risques et de menaces croissants pour nous, la décision de la Russie de mener une opération militaire spéciale a été forcée. Difficile, bien sûr, mais nécessaire et indispensable.

Il s’agit de la décision d’un pays souverain, qui a le droit inconditionnel, fondé d’ailleurs sur la Charte des Nations unies, de défendre sa sécurité. Une décision qui vise à protéger nos citoyens, les habitants des républiques populaires du Donbass, qui subissent depuis huit ans un génocide de la part du régime de Kiev et des néo-nazis, qui ont reçu le plein patronage de l’Occident.

L’Occident a non seulement cherché à mettre en œuvre le scénario “anti-Russie”, mais s’est également engagé activement dans le développement militaire du territoire ukrainien, inondant littéralement l’Ukraine d’armes et de conseillers militaires. Il continue à le faire même aujourd’hui. Pour être honnête, personne ne prête la moindre attention au développement de l’économie ou au bien-être des personnes qui y vivent ; ils s’en moquent éperdument, de quelque manière que ce soit, mais ils n’ont pas épargné et n’épargnent pas l’argent pour créer une tête de pont de l’OTAN à l’est dirigée contre la Russie, pour nourrir l’agression, la haine et la russophobie.

Aujourd’hui, nos soldats et nos officiers, et la milice du Donbass, se battent pour protéger leur peuple. Ils défendent le droit de la Russie à se développer librement et en toute sécurité en tant que grand pays multiethnique qui prend ses propres décisions, décide de son propre avenir, s’appuie sur sa propre histoire, sa culture et ses traditions et rejette toute tentative d’imposer de l’extérieur les pseudo-valeurs de la déshumanisation et de la dégradation morale.

Toutes les tâches de l’opération militaire spéciale seront incontestablement accomplies. La clé de cette réussite est le courage et l’héroïsme de nos soldats, la consolidation de la société russe, dont le soutien donne force et confiance à l’armée et à la marine de Russie, et la compréhension profonde de la justesse et de la justice historique de notre cause – construire et renforcer un État souverain fort, la Russie.

Qu’est-ce que je veux souligner ? La souveraineté au XXIe siècle ne peut être partielle, fragmentaire. Tous ses éléments sont d’égale importance, ils se renforcent et se complètent mutuellement.

C’est pourquoi il est important pour nous non seulement de défendre notre souveraineté politique, notre identité nationale, mais aussi de renforcer tout ce qui détermine l’indépendance économique du pays, son autosuffisance et son indépendance financière, personnelle et technologique.

La conception même des sanctions occidentales repose sur la thèse erronée selon laquelle la Russie n’est pas économiquement souveraine, qu’elle est extrêmement vulnérable. Ils étaient tellement occupés à propager des mythes sur l’arriération de la Russie, sa faible position dans l’économie et le commerce mondiaux, qu’ils semblaient y croire eux-mêmes.

En planifiant leur blitzkrieg économique, ils n’ont pas remarqué, ils ont simplement ignoré les faits réels, la façon dont notre pays a changé ces dernières années.

Et ces changements sont le résultat de notre travail planifié pour créer une structure macroéconomique durable, pour assurer la sécurité alimentaire, pour mettre en œuvre des programmes de substitution des importations, pour construire notre propre système de paiement, etc.

Bien sûr, les sanctions ont placé le pays face à de nombreux défis de taille. Certaines entreprises rencontrent encore des problèmes avec les composants. Toute une série de solutions technologiques sont devenues inaccessibles à nos entreprises. La logistique a été perturbée.

Mais, d’un autre côté, tout cela nous ouvre de nouvelles possibilités – nous en parlons souvent, mais c’est vraiment vrai. Tout cela incite à construire une économie dotée d’un potentiel et d’une souveraineté technologiques, manufacturiers, humains et scientifiques complets, plutôt que partiels.

Bien entendu, une tâche aussi complexe ne peut être résolue en une seule fois. Il est nécessaire de poursuivre un travail systématique, dans une perspective d’avenir. C’est exactement comme cela que fonctionne la Russie, qui met en œuvre des plans à long terme pour le développement des secteurs économiques et le renforcement de la sphère sociale. Et les défis actuels ne font qu’apporter des ajustements et des retouches à ces plans, mais ne modifient pas leur orientation stratégique.

Aujourd’hui, je voudrais me concentrer sur les principes clés qui guideront le développement de notre pays et de notre économie.

La première est l’ouverture. Les nations véritablement souveraines sont toujours prêtes à travailler en partenariat sur un pied d’égalité, afin d’apporter leur propre contribution au développement mondial. Au contraire, ceux qui sont faibles et dépendants ont tendance à se chercher des ennemis, à répandre la xénophobie ou à perdre complètement leur identité et leur indépendance, en suivant aveuglément leur suzerain.

La Russie – bien que nos amis occidentaux, pour ainsi dire, en rêvent littéralement – ne prendra jamais la voie de l’auto-isolement et de l’autarcie. En outre, nous étendons et continuerons d’étendre la coopération avec tous ceux qui sont intéressés par cela, qui veulent travailler avec nous. Ces personnes sont nombreuses, je ne les citerai pas toutes. Ils constituent la grande majorité des habitants de la Terre. Je ne vais pas énumérer tous ces pays maintenant, tout le monde le sait.

Je ne dirai rien de nouveau si je rappelle que tous ceux qui veulent continuer à travailler et à collaborer avec la Russie sont soumis à des pressions non dissimulées de la part des États-Unis et de l’Europe, parfois même à des menaces directes. Toutefois, un tel chantage ne signifie pas grand-chose lorsque nous parlons de pays dirigés par de vrais leaders qui comprennent clairement où se trouvent les intérêts des autres et où se trouvent les intérêts nationaux, leurs propres intérêts et ceux de leur peuple.

La Russie renforcera la coopération économique avec ces États et promouvra des projets communs. En même temps, bien sûr, nous coopérerons avec les entreprises occidentales qui, malgré un “bras de fer” sans précédent, continuent à travailler avec succès sur le marché russe.

Nous considérons le développement d’une infrastructure de paiement pratique et indépendante dans les monnaies nationales comme une base solide et prévisible pour approfondir la coopération internationale. Et pour aider les entreprises de nos pays à établir des liens logistiques et de coopération, nous développons des corridors de transport, augmentons la capacité des chemins de fer et la capacité de transbordement des ports dans l’Arctique, l’Est, le Sud et d’autres directions. En particulier, dans les bassins de la mer d’Azov et de la mer Noire et de la mer Caspienne, ils deviendront la partie la plus importante du corridor Nord-Sud, qui fournira des voies de communication durables avec le Moyen-Orient et l’Asie du Sud. Nous pensons que le trafic de marchandises le long de cette route commencera à croître régulièrement dans un avenir proche.

Mais il n’y a pas que le commerce international qui est important. La Russie entend accroître la coopération scientifique, technologique, culturelle, humanitaire et sportive sur la base des principes d’égalité et de respect des partenaires. Dans le même temps, notre pays s’efforcera d’être un leader responsable dans tous ces domaines.

Le deuxième principe de notre développement à long terme est le soutien des libertés entrepreneuriales. Toute initiative privée visant à profiter à la Russie doit bénéficier d’un soutien maximal et d’un espace pour sa mise en œuvre.

La pandémie et les événements actuels ont confirmé l’importance de la flexibilité et de la liberté dans l’économie. C’est l’entreprise privée – dans un environnement difficile, face à des tentatives d’étouffer notre développement par tous les moyens – qui a prouvé qu’elle était capable de rivaliser sur les marchés mondiaux. L’adaptation à l’évolution rapide de l’environnement extérieur se fait également au détriment des entreprises privées. Il est nécessaire d’assurer le développement dynamique de l’économie, bien sûr, avec le soutien des entreprises privées.

Nous continuerons à réduire la charge administrative. Par exemple, de 2016 à 2018, nous avons eu un moratoire sur les inspections planifiées des petites entreprises. Par la suite, il a été prolongé, jusqu’à la fin de 2022 au total. En 2020, ce moratoire concernera également les entreprises de taille moyenne. En outre, le nombre d’inspections non programmées a presque quadruplé.

Mais nous sommes allés encore plus loin et, en mars de cette année, nous avons renoncé aux inspections prévues pour tous les entrepreneurs, quelle que soit la taille de leur entreprise, à une seule condition : si leurs activités ne sont pas associées à un risque élevé de préjudice pour les citoyens et l’environnement. En conséquence, le nombre d’inspections prévues a été divisé par six par rapport à l’année dernière.

Pourquoi est-ce que j’en parle maintenant de manière aussi détaillée ? Le fait est qu’après l’introduction du moratoire sur les inspections, le nombre d’infractions commises par les entrepreneurs – c’est le résultat – n’a pas augmenté, mais a diminué, le nombre d’infractions a baissé. Cela montre la maturité et la responsabilité des entreprises russes. Elles doivent doit être motivées, et non, bien sûr, contraintes de se conformer aux normes et aux exigences.

Cela signifie qu’il y a toutes les raisons de faire un autre pas en avant, radical : abandonner définitivement la plupart des inspections de toutes les entreprises russes dont les activités ne sont pas associées à des risques élevés de préjudice. Tout le monde l’a compris depuis longtemps : il n’est pas nécessaire d’inspecter tout le monde. Une approche axée sur le risque devrait fonctionner. Je demande au gouvernement de définir les paramètres spécifiques de cette réforme dans les mois à venir.

Voici une autre question très sensible pour les entreprises, et aujourd’hui, c’est aussi une question de sécurité nationale et de durabilité économique. Afin de réduire et de minimiser toutes sortes d’abus et d’échappatoires permettant de faire pression sur les entrepreneurs, nous supprimons systématiquement les dispositions pénales vagues en matière de délits dits économiques.

En mars, une loi a été promulguée selon laquelle des poursuites pénales contre des hommes d’affaires pour des infractions fiscales ne peuvent être engagées que sur présentation des autorités fiscales – et d’aucune autre manière. Un projet de loi visant à raccourcir le délai de prescription des infractions fiscales et à refuser d’engager des poursuites pénales après le paiement intégral des arriérés d’impôts devrait être adopté prochainement.

Dans l’ensemble, une approche prudente mais approfondie est nécessaire pour décriminaliser un certain nombre d’infractions dites économiques. Par exemple, celles liées au fait de travailler sans licence ou accréditation. Cette question est aujourd’hui très délicate en raison du comportement illégitime de nos partenaires occidentaux, par exemple, qui refusent d’accorder de telles licences.

Dans des cas comme celui-ci, nos organes d’État ne devraient pas, comme on dit, accuser le business russe de leurs propres mains, alors que nos entrepreneurs ne sont pas vraiment à blâmer ici. Vous savez ce que je veux dire. Ceux qui travaillent dans une petite entreprise le comprennent très bien. La licence a expiré, nos partenaires occidentaux ne la prolongent pas, que peuvent-ils faire ? Devraient-ils faire faillite ? Les choses ne devraient pas fonctionner ainsi. Il est nécessaire, bien sûr, de tout garder sous le contrôle de l’État, mais pas de les empêcher de travailler.

Nous devrions également penser à relever le seuil de responsabilité pour le non-paiement des droits de douane et autres paiements obligatoires. De plus, nous n’avons pas modifié les paramètres de la définition des dommages majeurs et surtout importants depuis longtemps, malgré l’inflation accumulée. Cette incohérence de la loi avec les réalités de la vie doit certainement être corrigée. De 2016 à aujourd’hui, l’inflation s’est accumulée autour de 50 % et ces paramètres n’ont pas été modifiés – il est nécessaire de les modifier, bien sûr.

Enfin, les motifs de mise en détention provisoire des hommes d’affaires et de prolongation des enquêtes préalables au procès doivent être revus. Ce n’est un secret pour personne que ces règles sont très souvent appliquées alors qu’il n’y a aucune nécessité objective.

En conséquence, des entreprises sont contraintes de suspendre leurs activités ou de fermer purement et simplement leurs portes alors qu’elles font encore l’objet d’une enquête. Dans ce cas, outre les pertes directes et la perte de positions sur le marché et d’emplois, la réputation des entreprises et de leurs dirigeants est affectée.

Je voudrais attirer l’attention des forces de l’ordre sur la nécessité de mettre un terme à cette pratique. Je demande au gouvernement, en collaboration avec la Cour suprême, de préparer les amendements appropriés à la loi. Je demande que ces travaux soient réalisés avant le 1er octobre de cette année.

En outre, le Conseil de sécurité a chargé une mission spéciale d’analyser les situations dans lesquelles des affaires pénales sont engagées mais ne sont pas portées devant les tribunaux. Le nombre de ces cas a considérablement augmenté ces dernières années. Il est clair pour tout le monde ce qui se cache derrière. Souvent, les procédures sont engagées sans motifs suffisants ou sont utilisées pour faire pression sur des entreprises ou des particuliers. Nous discuterons de ce sujet séparément à l’automne et prendrons des décisions supplémentaires en termes de législation et d’organisation du travail des services répressifs.

Bien entendu, les équipes de gestion régionales jouent un rôle majeur dans la création d’un environnement commercial moderne. Traditionnellement, lors du Forum de Saint-Pétersbourg, je signale les régions qui ont fait des progrès significatifs dans le cadre du classement national du climat d’investissement géré par l’Agence des initiatives stratégiques.

Ici, nous avons des changements dans le trio de tête. Moscou et le Tatarstan, qui restent en tête, ont été rejoints cette année par la région de Moscou. Au cours de l’année, elle est passée de la huitième à la troisième place. Les régions de Toula, de Nijni Novgorod, de Tioumen, de Novgorod, de Sakhaline, de Saint-Pétersbourg et du Bachkortostan figurent également en tête du classement.

Je voudrais distinguer les régions qui ont le plus progressé : la région de Kourgan, avec une augmentation de 36 places, les territoires de Perm et d’Altaï, avec une augmentation de 26 places, l’Ingouchie, avec 24 places, et la région d’Ivanovo, qui a gagné 17 places. Je tiens à remercier et à féliciter nos collègues des régions pour ce travail.

Et bien sûr, le gouvernement fédéral et les équipes régionales et municipales doivent accorder une attention particulière au soutien des initiatives commerciales des citoyens des petites villes et des communautés éloignées. Nous avons également des exemples de réussite. Il s’agit, entre autres, de créer des logiciels demandés, de vendre des produits respectueux de l’environnement et des biens de notre propre production dans tout le pays via des plateformes internet nationales.

Il est important de créer de nouvelles opportunités ici, d’introduire des formats commerciaux modernes, notamment des plates-formes électroniques, comme je l’ai dit, de réduire la logistique, le transport et les autres coûts, notamment en utilisant des bureaux de poste russes modernisés.

Nous devons également aider les employés des petites entreprises, les auto-entrepreneurs et les jeunes entrepreneurs à acquérir des qualifications et des compétences supplémentaires. Je demande que ces mesures, qui visent spécifiquement les petites villes, les zones rurales et les régions éloignées, fassent l’objet d’un point particulier dans le projet national de développement des petites et moyennes entreprises.

Je voudrais également m’adresser à nos dirigeants et propriétaires de grandes entreprises, à nos grands entrepreneurs et gestionnaires.

Chers collègues, chers amis !

Un succès réel et durable, un sentiment de dignité et de respect de soi ne sont possibles que lorsque vous associez votre avenir, l’avenir de vos enfants à votre patrie. Nous sommes en contact avec de nombreuses personnes depuis longtemps, et je connais les sentiments de beaucoup de nos chefs d’entreprise et propriétaires. Vous m’avez dit à plusieurs reprises que les affaires ne se résument pas à la réalisation de bénéfices, et c’est vrai, mais changer la vie autour de soi, contribuer au développement de sa ville, de sa région et de son pays dans son ensemble est une chose extrêmement importante pour la réalisation de soi, servir les gens et la société ne peut être remplacé par rien. C’est le but de la vie, le but du travail.

Les événements récents n’ont fait que confirmer ce que je disais depuis le début : il est plus fiable d’être à la maison. Ceux qui n’ont pas voulu entendre ce message évident ont perdu des centaines de millions, voire des milliards de dollars en Occident – c’est ainsi que s’est révélé le refuge supposé des capitaux.

Une fois de plus, je voudrais dire à mes collègues, y compris à ceux qui sont dans le public et à ceux qui ne sont pas ici aujourd’hui : s’il vous plaît, ne marchez pas sur les vieux râteaux. Notre pays a un potentiel énorme, et les tâches à accomplir ne manquent pas. Investissez ici, investissez dans la création de nouvelles entreprises et d’emplois, développez les infrastructures touristiques, soutenez les écoles, les universités, les soins de santé et la sphère sociale, la culture et les sports. Je sais que beaucoup le font, je sais – je veux juste insister sur ce point une fois de plus.

C’est exactement ainsi que les Bakhruchine et Morozov, les Chtchoukine et Riabouchinski, les Aktchourine et Galeyev, les Apanayev et Matsiev, Mamontov, Tretiakov, Arsanov, Dadachev et Hajiyev ont compris leur mission. De nombreuses familles de commerçants et d’entrepreneurs russes, tatars, bouriates, tchétchènes, daguestanaises, yakoutes, ossètes, juives, arméniennes et autres n’ont pas laissé d’héritiers et ont inscrit leur nom à jamais dans l’histoire de notre pays.

Par ailleurs, je voudrais souligner une autre chose. Pour les héritiers, les possibles héritiers du capital, personne ne sait ce qui est le plus important : l’argent et les biens dont ils ont hérité, ou la bonne réputation de leurs ancêtres et les services rendus à leur pays. Personne ne va le gaspiller, excusez mon ironie, personne ne va le boire.

Et ce qui restera aux futures générations d’héritiers, c’est leur bonne réputation qui restera avec eux pour toujours. Et elle les accompagnera sûrement tout au long de leur vie, de génération en génération, les aidera, les soutiendra dans la vie, les rendra plus forts que tout l’argent ou les biens dont ils pourront hériter.

Chers collègues !

Le troisième principe de notre développement à long terme est une politique macroéconomique responsable et équilibrée. À bien des égards, c’est précisément cette politique qui nous a permis de résister à la pression sans précédent des sanctions. Mais je le répète, pour nous, cette politique est importante non seulement pour répondre aux défis actuels, mais aussi à long terme. Nous ne répéterons pas l’expérience malheureuse de nos collègues occidentaux, qui ont déclenché une spirale inflationniste et déséquilibré leurs finances.

Notre objectif est de développer l’économie de manière régulière pour les années à venir, de réduire la charge inflationniste pesant sur les citoyens et les entreprises, et d’atteindre notre objectif d’inflation de quatre pour cent à moyen et long terme. J’ai failli commencer par l’inflation et je voulais maintenant dire ceci : quatre pour cent – nous avons toujours cet objectif.

J’ai déjà chargé le gouvernement de préparer des propositions de nouvelles règles budgétaires. Ils doivent assurer la prévisibilité de la politique budgétaire et créer les conditions permettant de tirer le meilleur parti de la situation économique extérieure. Tout cela est nécessaire pour renforcer les bases de la croissance économique, résoudre les problèmes d’infrastructure et de technologie, ce qui est la base de l’amélioration du bien-être des citoyens.

Oui, certaines des monnaies de réserve du monde sont suicidaires aujourd’hui, c’est clair, en tout cas leurs tendances suicidaires sont évidentes. Bien sûr, cela n’a aucun sens de “stériliser” notre masse monétaire avec elles aujourd’hui. Mais le principe fondamental – dépenser en fonction de ce que l’on a gagné – demeure, et personne ne l’a aboli. Nous le comprenons.

Le quatrième principe de notre développement est la justice sociale. La croissance de l’économie et de l’initiative des entreprises, des capacités industrielles et du potentiel scientifique et technologique du pays doit avoir une forte dimension sociale. Ce développement devrait conduire à une réduction des inégalités, et non à leur exacerbation, comme c’est le cas dans certains autres pays. Et franchement, nous ne sommes pas non plus les champions en la matière, nous avons encore beaucoup de questions et de problèmes ici.

La réduction de la pauvreté et des inégalités se traduit par une demande de produits nationaux, et ce dans tout le pays, ce qui signifie qu’il faut réduire l’écart entre les potentiels des régions, créer de nouveaux emplois exactement là où ils sont le plus nécessaires, et déterminer de manière générale les conditions de la poursuite du développement économique.

Je tiens à souligner que la dynamique positive des revenus réels des citoyens et la réduction de la pauvreté sont les principaux indicateurs de l’efficacité des autorités et du gouvernement dans son ensemble. Malgré toutes les difficultés objectives, il est nécessaire d’obtenir des résultats tangibles cette année, et le gouvernement s’est fixé cet objectif.

Je le répète, nous soutenons spécifiquement les groupes de citoyens les plus vulnérables : les retraités, les familles avec enfants, ainsi que ceux qui se trouvent dans des situations difficiles.

Chaque année, les retraites sont augmentées à un taux supérieur à l’inflation. Cette année, ils ont été augmentés deux fois, y compris de dix pour cent supplémentaires à partir du 1er juin.

Outre les retraites, le salaire minimum a également été augmenté de dix pour cent, de même que le niveau de subsistance, sur lequel reposent de nombreuses autres prestations et allocations sociales, qui doivent donc également être augmentées, ce qui affecte directement le revenu d’environ 15 millions de personnes.

Ces dernières années, nous avons développé un système de soutien complet pour les familles avec des enfants dans le besoin. Une femme peut recevoir une aide de l’État dès les premiers stades de la grossesse jusqu’à ce que son enfant atteigne l’âge de 17 ans.

Le bien-être et la prospérité des personnes sont les facteurs les plus importants du développement démographique, et la situation est ici extrêmement difficile, compte tenu des vagues démographiques négatives. En avril, moins de cent mille enfants sont nés en Russie, soit près de 13% de moins qu’en avril 2020.

Je demande au gouvernement de suivre en permanence le développement de mesures de soutien supplémentaires pour les familles avec enfants. Elles doivent être de nature cardinale, à la mesure de l’ampleur du défi démographique extrême auquel nous sommes confrontés.

L’avenir de la Russie est une famille avec deux, trois enfants ou plus. Par conséquent, nous ne devons pas seulement parler de soutien financier direct – nous devons cibler, adapter aux besoins des familles avec enfants le système de santé, l’éducation, toutes les sphères qui déterminent la qualité de vie des gens.

L’initiative sociale nationale, que les équipes régionales et l’ASI mettent en œuvre ensemble, vise à résoudre ce problème. À l’automne, nous évaluerons les résultats de ce travail et résumerons le classement de la qualité de vie dans les régions, afin que les meilleures pratiques et expériences puissent être utilisées aussi largement que possible dans tout le pays.

Un autre cinquième principe sur lequel la Russie fonde sa politique économique est le développement rapide des infrastructures.

Nous avons déjà augmenté les dépenses budgétaires directes pour renforcer les artères de transport. L’année prochaine, un plan à grande échelle sera lancé pour construire et réparer le réseau routier fédéral et régional. En cinq ans, au moins 85 % de sa longueur doit être mise aux normes.

Nous utilisons activement un nouvel outil tel que les prêts budgétaires pour les infrastructures. Ces prêts sont disponibles pour 15 ans à un taux d’intérêt de trois pour cent. J’ai déjà dit que la demande pour ces produits s’est avérée beaucoup plus importante que ce que nous avions prévu à l’origine. Les régions ont beaucoup de projets bien établis et prometteurs – nous ne pouvons pas retarder leur lancement. Nous allons encore réfléchir à ce que nous allons faire de cette mesure de soutien. On en discutait encore hier soir. En tout cas, tout ce que je peux dire maintenant, c’est que cet outil fonctionne de manière fiable.

La modernisation du secteur du logement et des services publics est une question distincte. De nombreux problèmes se sont accumulés ici. Le secteur souffre d’un sous-investissement chronique, estimé à 4,5 billions de roubles. Plus de 40 % des réseaux doivent être remplacés. Il en résulte une faible efficacité et des pertes élevées. Dans le même temps, chaque année, environ 3 % des réseaux se détériorent et tombent en ruine, tandis que 2 % au maximum sont remplacés par de nouveaux réseaux, ce qui signifie que le problème s’aggrave d’année en année.

Je propose de consolider les ressources et de lancer un programme complet de modernisation du secteur du logement et des services publics et de le synchroniser avec d’autres plans de développement des infrastructures et de réparation du parc immobilier. L’objectif est de changer fondamentalement la situation et de réduire systématiquement la part des réseaux obsolètes, tout comme nous le faisons en réhabilitant les logements délabrés et en réparant les routes. Nous discuterons en détail des questions relatives au secteur du logement et de la construction avec les gouverneurs lors de la réunion du présidium du Conseil d’État la semaine prochaine.

En outre, je propose spécifiquement d’augmenter les ressources pour les projets visant à créer un environnement urbain confortable dans les petites villes et les établissements historiques. Ce programme fonctionne bien pour nous. Je propose d’allouer dix milliards de roubles supplémentaires par an à ces fins en 2023-2024.

Nous allouerons des fonds supplémentaires pour la rénovation urbaine en Extrême-Orient. Je demande au gouvernement de réserver des enveloppes spéciales à ces fins dans le cadre des prêts budgétaires pour les infrastructures et la modernisation du secteur du logement et des services publics, ainsi que d’autres programmes de développement.

Une priorité inconditionnelle pour nous est le développement global des zones rurales. Les personnes qui travaillent dans les campagnes, qui nourrissent le pays et, comme nous le voyons maintenant, une partie considérable du monde, doivent vivre dans des conditions confortables et décentes. À cet égard, je demande au gouvernement d’allouer des fonds supplémentaires au programme de base. Les droits d’exportation provenant de la vente de produits agricoles peuvent devenir une source de financement ici. Il s’agit d’une source permanente. Bien sûr, elle peut fluctuer, mais elle sera permanente.

En même temps, je propose spécifiquement d’étendre les programmes de rénovation et de modernisation des maisons de la culture rurales, ainsi que des théâtres et des musées régionaux et municipaux, en allouant six milliards de roubles chacun à ces fins en 2023 et 2024.

Ce que je viens de dire dans le domaine de la culture est une tâche extrêmement exigeante et importante pour les gens. Permettez-moi de donner un exemple très récent : lors de la remise des médailles de héros du travail, l’un des lauréats de Yakoutie, Vladimir Afrikanovich Mikhaïlov, a demandé directement, dans une partie privée, de l’aide pour la construction d’un centre culturel dans son village natal. Bien sûr, nous le ferons. Mais le fait que les gens en parlent à tous les niveaux montre qu’il y a une forte demande.

Je ferai également une petite digression, qui est appropriée maintenant, avec le début de l’été – la saison traditionnelle des vacances en Russie.

Chaque année, de plus en plus de touristes cherchent à visiter les plus beaux sites naturels de notre pays : parcs nationaux, réserves naturelles et réserves de faune. On estime que cette année, le flux de touristes dépassera les 12 millions de personnes. Il est important que les agences gouvernementales, les entreprises et les touristes sachent ce qui est autorisé et ce qui ne doit pas être fait dans ces zones, où les installations touristiques peuvent être construites et où cela est strictement interdit, où cela crée des risques pour les écosystèmes uniques et vulnérables.

La Douma d’État examine déjà un projet de loi visant à réglementer l’organisation du tourisme dans les zones spécialement protégées et à créer une base civilisée pour ces activités.

À cet égard, je voudrais attirer l’attention sur ce qui suit : toutes les décisions prises ici doivent être réfléchies et soupesées, il est nécessaire de les prendre au sérieux.

Je voudrais mentionner en particulier la tâche de sauver et de préserver le lac Baïkal. Il s’agit notamment d’un projet unique de développement du complexe urbain de Baikalsk, qui doit devenir un modèle de gestion réfléchie et écologique.

L’objectif n’est pas seulement d’éliminer les dommages accumulés sur la nature par les activités de l’usine de pâte à papier de Baïkal, mais aussi d’amener la ville à un niveau de vie fondamentalement différent, pour en faire un symbole de l’écotourisme russe. Le projet doit être mis en œuvre en utilisant les technologies les plus avancées, des sources d’énergie respectueuses de l’environnement.

De manière générale, nous développerons des technologies propres pour atteindre nos objectifs de modernisation écologique de nos entreprises et réduire les émissions nocives dans l’atmosphère, notamment dans les grands centres industriels. Nous continuerons également à travailler sur des projets d’économie en circuit fermé, des projets verts et la préservation du climat, comme je l’ai détaillé ici au forum de l’année dernière.

À cet égard, le sixième principe de développement transversal, à mon avis, qui unit nos travaux, est de parvenir à une véritable souveraineté technologique, en créant un système holistique de développement économique indépendant des institutions étrangères en termes de composants critiques. Nous devons développer tous les domaines de la vie à un niveau technologique qualitativement nouveau et, en même temps, ne pas nous contenter d’être les utilisateurs des solutions de quelqu’un d’autre, mais disposer des clés technologiques pour créer des biens et des services pour les générations suivantes.

Ces dernières années, nous avons accordé beaucoup d’attention à la substitution des importations, nous avons fait des progrès dans un certain nombre de domaines : dans le secteur agricole, dans la production de médicaments, d’équipements médicaux, dans l’industrie de la défense et dans un certain nombre d’autres domaines.

Mais, et je tiens à le souligner, nous avons beaucoup de discussions dans la société à ce sujet : la substitution des importations n’est pas une panacée, ce n’est pas une solution définitive. Si nous ne faisons que répéter les autres, si nous essayons de remplacer les produits des autres, même s’il s’agit de copies de la plus haute qualité, nous risquons d’être rattrapés, alors que nous devons avoir une longueur d’avance, pour créer nos propres technologies, produits et services compétitifs qui peuvent devenir de nouvelles normes mondiales.

Permettez-moi de vous rappeler que Sergueï Pavlovitch Korolev n’a pas suivi la voie de la copie et de l’amélioration partielle du matériel de fusée, mais qu’il a regardé vers l’avenir et a proposé un schéma unique pour créer la fusée R-7, ouvrant à l’humanité la voie vers l’espace, en fait il a établi une norme pour le monde entier, et pour les décennies à venir.

C’est exactement comme cela que les fondateurs de nombreux programmes scientifiques soviétiques ont travaillé en leur temps, et aujourd’hui, en s’appuyant sur un tel travail de base, nos concepteurs avancent dignement. Grâce à eux, la Russie dispose d’armes hypersoniques qui n’ont pas d’analogues dans le monde. Rosatom occupe une position de premier plan dans la technologie nucléaire et développe une flotte de brise-glace nucléaires. De nombreuses solutions russes en matière d’intelligence artificielle et de traitement des big data sont les meilleures au monde.

Une fois encore, le développement technologique est une tendance transversale qui définira non seulement la décennie actuelle, mais aussi l’ensemble du 21e siècle. Nous discuterons en détail du thème de la construction d’une nouvelle économie technologique – la techno-économie – lors du prochain Conseil de développement stratégique. Il y a beaucoup de sujets de discussion et, surtout, de décisions de gestion. Je pense au développement de la formation d’ingénieur et au transfert des développements scientifiques vers l’économie réelle, en fournissant des ressources financières aux entreprises de haute technologie à croissance rapide. Nous aborderons également le développement des technologies de bout en bout et l’avancement des projets de transformation numérique dans certaines industries.

Permettez-moi d’insister sur le fait qu’il est bien sûr impossible de produire tout et n’importe quoi, et que ce n’est pas nécessaire. Cependant, nous devons disposer de toutes les technologies essentielles afin de mettre en place notre propre production de n’importe quel produit, si nécessaire, dans un court laps de temps. C’est ce que nous avons fait lorsque nous avons rapidement produit des vaccins contre le coronavirus et nous avons maintenant de nombreux autres produits et services.

Par exemple, après le départ des partenaires peu scrupuleux de KAMAZ du marché russe, leur niche est désormais occupée par des entreprises nationales. Et nous parlons de fournir des composants non seulement pour les modèles traditionnels de l’usine, mais aussi pour la série prometteuse de véhicules long-courriers, de transport et lourds.

Je voudrais également mentionner le système de paiement par carte Mir, qui a remplacé avec succès Visa et MasterCard sur le marché national et qui est en train d’étendre sa portée géographique, gagnant peu à peu une reconnaissance internationale.

Un autre exemple est celui de l’usine de tracteurs de Saint-Pétersbourg. Son ancien partenaire étranger a refusé de vendre des moteurs et de fournir un service de garantie. Qui a aidé ? Les constructeurs de moteurs de Iaroslavl et Toutayev : ils ont commencé à fournir leurs propres moteurs. En conséquence, la production de machines agricoles à l’usine de tracteurs de Saint-Pétersbourg en mars-avril de cette année a été un record pour l’entreprise – pas une baisse, mais une augmentation record.

Je suis sûr que ces pratiques positives et ces exemples de réussite seront de plus en plus nombreux.

Je le répète, la Russie a les capacités humaines, scientifiques et technologiques pour maîtriser les produits qui sont particulièrement demandés aujourd’hui, notamment les équipements ménagers et de construction, les équipements industriels et de service.

Le défi aujourd’hui est d’augmenter la capacité et de mettre en place les lignes de production nécessaires en peu de temps. Et l’une des questions clés est un environnement confortable pour les entreprises, ainsi que la disponibilité de sites de production préparés.

Je demande au gouvernement de présenter les paramètres clés du nouveau mode de fonctionnement des pôles industriels d’ici l’automne. Qu’est-ce qui est important ici ?

Le premier est le financement. Les projets lancés dans ces pôles doivent bénéficier de crédits à long terme, abordables, d’une durée maximale de dix ans et à un taux d’intérêt annuel ne dépassant pas sept pour cent en roubles. Nous avons discuté de toutes ces questions, y compris avec notre bloc économique. Tout le monde est d’accord, nous allons le faire.

Le second est la fiscalité. Dans les pôles, il est nécessaire de garantir un faible niveau de taxes forfaitaires, y compris les primes d’assurance.

Le troisième point consiste à soutenir la production au stade initial et précoce, en formant un ensemble de commandes, y compris l’octroi de subventions pour l’achat de produits finis de ces entreprises. La question n’est pas simple, mais je pense que des subventions seront nécessaires. Ils sont nécessaires pour assurer le marché. Nous devrions juste y travailler calmement.

Quatrièmement, nous avons besoin d’une administration simplifiée, comprenant des inspections minimales ou inexistantes, et d’un suivi fiscal et douanier confortable pour les entreprises.

Cinquièmement, et c’est peut-être le plus important, nous devons créer des mécanismes pour garantir une demande à long terme pour les nouveaux produits innovants qui viennent d’arriver sur le marché. J’aimerais attirer l’attention du gouvernement sur le fait que ce traitement préférentiel et les pôles industriels correspondants devraient être mis en place dès le 1er janvier 2023.

Ce que je veux dire à cet égard. Les pôles de croissance industrielle, qu’ils soient nouveaux ou existants, doivent attirer les petites entreprises et les mettre dans leur orbite. En même temps, il est important pour l’entrepreneur, pour les petites organisations de voir l’horizon, de comprendre les perspectives.

À cet égard, je demande bien sûr au gouvernement, en collaboration avec la SME [Société fédérale pour le développement des petites et moyennes entreprises] et nos grandes entreprises, de lancer un outil pour les accords à long terme entre les entreprises à participation publique et les petites et moyennes entreprises. De cette façon, la demande pour les produits de ces entreprises sera garantie pour les années à venir, et les fournisseurs pourront s’engager en toute confiance à créer une nouvelle production ou à étendre la production existante pour répondre à cette commande.

Je voudrais ajouter que nous avons déjà sérieusement réduit le temps nécessaire à la construction d’installations industrielles et supprimé les procédures lourdes et inutiles, mais il y a encore beaucoup de lacunes, il y a des choses à travailler et il est possible d’aller de l’avant. Par exemple, il faut encore un an et demi à trois ans pour construire des installations de production à partir de rien, et les taux d’emprunt élevés freinent encore l’achat d’espaces prêts à l’emploi.

À cet égard, je suggère de lancer un outil fondamentalement nouveau – les prêts hypothécaires industriels – pour permettre aux entreprises nationales de déployer rapidement les produits nécessaires. Je parle de prêts préférentiels à long terme avec un taux d’intérêt annuel de cinq pour cent. Les entreprises qui prévoient d’acheter des surfaces prêtes à l’emploi pour la production pourront bénéficier de ces prêts. Je demande au gouvernement de régler sans tarder tous les détails avec le secteur bancaire en Russie, afin que, dans un avenir proche, les prêts hypothécaires industriels soient pleinement opérationnels.

Chers amis !

La vitesse et l’ampleur des changements dans l’économie, la finance et les relations internationales mondiales augmentent. Le rejet de la mondialisation au profit d’un modèle de croissance multipolaire est de plus en plus clair. Bien sûr, la formation, la naissance d’un nouvel ordre mondial est un processus difficile. Nous serons encore confrontés à de nombreux défis, risques et facteurs qu’il est aujourd’hui difficile de prévoir et d’anticiper.

Mais il est évident que les règles de fond du nouvel ordre mondial seront fixées par des États forts et souverains – ceux qui ne suivent pas la trajectoire déjà fixée par quelqu’un d’autre. Seuls les États forts et souverains ont leur mot à dire dans cet ordre mondial qui émerge à nouveau, ou sont condamnés à devenir ou à rester une colonie impuissante.

Il est nécessaire de s’efforcer d’aller de l’avant, de changer, de sentir le souffle de l’époque, et de faire preuve de volonté et de détermination nationales pour y parvenir. La Russie entre dans l’ère à venir en tant que puissant pays souverain. Nous sommes certains de tirer le meilleur parti des nouvelles opportunités colossales que le temps nous a ouvertes, et nous deviendrons encore plus forts.

Merci de votre attention.

Vladimir Poutine

Source : Site officiel du Kremlin

Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




L’inculture organisée dès les années 60 et la tragédie de l’ignorance généralisée

Par Nicole Delépine

 Illustration extraite de « Super pédago, la ruine de l’école a son héros. » (éditions : SOS éducation)

« Je suis un cancre des années 80. Un génie aujourd’hui »

un internaute

L’entretien de JP Brighelli avec Sud Radio, phrases clefs et commentaires

L’école est morte. Cela a été décidé dans les années soixante.

LA FABRIQUE DU CRÉTIN A ÉTÉ ORGANISÉE DEPUIS LES ANNÉES SOIXANTE

Contrairement aux apparences et intentions affichées, ce système ne favorise pas les classes défavorisées. Elles sont acculturées volontairement, formées pour seulement consommer et en particulier Netflix, les jeux, la télévision, le canapé. Comme les médecins le sont également, le plan cancer prônant officiellement une « acculturation ».(([1] « Le cancer un fléau qui rapporte » N Delépine éditions Michalon : moralité les anciens traitements qui marchaient et guérissaient bon nombre de patients ont été abandonnés au bénéfice des nouvelles drogues à 3000 € par mois toxiques et inefficaces. C’est ce qu’on appelle le progrès dans la logique inversion des sens des mots et des valeurs. Relire Orwell.))

Perte de la culture organisée par René Haby, directeur de l’enseignement scolaire sous De Gaulle, dès les années soixante. Il deviendra ministre de Giscard. La mise en place du collège unique coïncide avec la décision de regroupement familial (voir le chapitre qui y est consacré dans le livre de Brighelli).(([2] « La fabrique du crétin : vers l’apocalypse scolaire » (Editions L’Archipel) ))

MASSIFICATION VOULUE DE L’ÉCOLE

Il faut tenter que « tous » soient à égalité, donc il est décidé en conscience de niveler par le bas. Notons que tous les ministres qui ont suivi ont poursuivi la descente en flèche des élèves à commencer par Jospin et Chevènement et la religion d’un bac pour 80 % de la tranche d’âge. Ils n’avaient pas expliqué qu’il s’agirait d’un « bac de papier »… Or plus on est défavorisé par son milieu, plus on aurait besoin d’une école qui instruit et de diplômes dont la valeur est indiscutée.

Les « élites » enfants de l’oligarchie au pouvoir se reproduiront en fréquentant les écoles privées, type école alsacienne ou les grands lycées parisiens comme Henri IV ou Louis le Grand(([3] Informez-vous sur les écoles fréquentées par les enfants de nos ministres, de Marlène Schiappa l’écrivain à notre ministre de l’Éducation nationale d’aujourd’hui. La réponse est toujours la même.)). Même eux, malheureusement, ces enfants d’élite théoriquement protégés seront « abimés » par la culture woke qui envahit les universités (privant certains de conférences, car pas assez de « gauche ») et qui tente d’effacer l’Histoire et le français, dénaturant de fait notre patrimoine et compromettant notre avenir.

Sans passé, il n’y a pas de futur. Il faut lire sans aucun doute le livre de Michel de Jaeghere(([4] « Notre monde connecté nous livre sans défense à la tyrannie de l’instant. L’histoire pourrait en être l’antidote, dans la mesure où elle rassemble l’expérience des peuples. Elle fait lever des ombres venues de la profondeur des âges pour nous faire partager les leçons tirées de la pratique de notre condition.
Nous avons entamé un dialogue sans limite avec les vivants. Ce livre se propose de restaurer le dialogue avec les morts en revisitant dans une succession de textes brefs, en forme de courts essais, de nouvelles, un certain nombre d’épisodes de l’histoire universelle pour tenter d’en tirer des leçons. A l’heure où les progrès de l’histoire ont débouché sur une spécialisation à outrance qui a conduit nombre d’universitaires à se retirer dans leur tour d’ivoire pour y jouir entre experts des fruits de leur science, il se propose de renouer avec la méditation des exemples qui a nourri, depuis l’Antiquité, la réflexion. » La compagnie des ombres — Michel de Jaeghere — Babelio quatrième de couverture)), la « compagnie des ombres, à quoi sert l’Histoire ? » qui « remet les pendules à l’heure » si je peux me permettre cette expression populaire au temps des montres électroniques.(([5] Dans les années 2000 il existait de jolis jeux en bois pour apprendre à lire l’heure aux tout petits. Espérons qu’ils existent encore, mais ces magasins ont laissé la place à des banques ou agences immobilières.))

LES DISCOURS MENSONGERS SUR LE CLIMAT, MANTRA SCOLAIRE

L’inculture des plus hauts dirigeants nous frappe de plein fouet parfois, dans des discours pourtant bien préparés. Les déclarations délirantes sur le « réchauffement climatique » répétant à loisir les arguments fabriqués du GIEC, organisme officiel qui ment effrontément sur le climat, comme l’OMS et les agences sanitaires internationales l’ont majoritairement fait sur le covid19.

Le mantra du jour après la courte vague de chaleur et la tempête de Deauville est « allez voter pour la planète » comme si Mélenchon ou Macron pouvaient résoudre le problème du climat. Alors que la France ne rejette que 1 % du CO2 mondial, se place en 78e position de rejet de CO, avec 4,1 tonnes émises par habitant en 2020, trois fois moins que les Américains, presque deux fois moins qu’en Allemagne et 50 % de moins que les Chinois.

L’ÉCOLE N’INSTRUIT PLUS (l’élève doit s’instruire seul), MAIS TENTE D’INCULQUER LA NOUVELLE RELIGION ÉCOLOGISTE : ON FORMATE

Nos jeunes ont été formatés depuis au moins trois décennies à l’école dès la primaire pour « défendre la planète » par des enseignants de bonne foi le plus souvent, mais obéissants au rectorat, et via des « visuels » imposés, des livres partisans.

Sauver la planète qui nous survivra largement, paranoïaques que nous sommes. Comment aider ? Ramasser les déchets sur les plages est une belle initiative, mais pourquoi leur raconter tant de mensonges élaborés par les lobbies, ce lobby politico industriel dont nous prévenait le président des US au sortir de la guerre en 1946 ? Mais nous avons été mangés tout cru par l’idéologie au service des milliardaires et affidés.(([6] Il faut lire et faire lire « la religion écologique » et les douze mensonges du GIEC de Christian Gerondeau Editions l’artilleur pour répondre à nos adolescents plein de bonne foi et de bonnes intentions, mais manipulés par l’école et France Info ou France culture qui récitent la bonne parole à longueur d’émissions.))

Comme pour Big Pharma, les commentateurs autorisés et décideurs officiels de mesures écologiques sont souvent rémunérés pour mentir. Les représentants du GIEC,(([7] GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) Selon le site du ministère il évaluerait « l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus. Les rapports du GIEC fournissent un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées » de fait il est le porte-parole de la nouvelle religion écologique.)) pourtant censés défendre l’avenir de l’humanité, sont devenus les porte-paroles des lobbies comme celui de l’industrie photovoltaïque ou des éoliennes. Il est tellement triste de voir défiler la jeunesse pour « la planète » manipulée par des grandes ONG écologistes et en particulier les Verts allemands (et les Français au pied), et presque jamais demander la suppression des grands pollueurs comme les transferts intercontinentaux. Comme ceux de containers de la France à la Chine pour emporter le bois de France et le faire travailler en Chine et revenir ensuite. Comme les énormes paquebots de croisière qui polluent tellement même lorsqu’ils sont à l’arrêt(([8] https://marsactu.fr/la-pollution-des-paquebots-explose-a-marseille-malgre-larret-des-croisieres/)) bien plus que votre voiture ancienne, qui n’a plus le droit d’entrer dans Paris où l’on arrache les arbres pour bétonner et mettre un gros pot de fleurs au milieu de la rue, « pour l’écologie ».

Que dire du bilan écologique global des éoliennes si l’on tient compte de leur fabrication, leur transport, de leur construction gloutonne en béton, de leur faible rendement, de leur recyclage et de la remise en état du site ?

Globalement la motorisation électrique des voitures n’est guère plus écologique si l’on additionne l’extraction du lithium, de la fabrication des batteries, de leur durée moyenne de vie de 8 ans(([9] https://www.courroie-distribution.fr/blog/tout-savoir-sur-la-duree-de-vie-dune-batterie-de-voiture/))(([10] Les constructeurs affichent des durées bien supérieures, mais en même temps mettent en garde les acheteurs de véhicules électriques d’occasion de plus de 5 ans.)) et des problèmes de recyclage. La réglementation actuelle n’impose de recycler que 50 % du poids de la batterie. Le reste est détruit, brûlé, voire enfoui ! Et comment disposer d’électricité en quantité suffisante sans centrales nucléaires ? Nos amis allemands qui ont fait ce pari doivent remettre en route leurs centrales à charbon et plus encore depuis qu’ils reçoivent moins de gaz russe. Par quel miracle sont-elles devenues écologiques ?

Quant aux jets privés de ces messieurs qui se réunissent pour les grandes réunions-spectacles contre le réchauffement climatique, combien d’allers et retours en vieille voiture de la campagne à la petite ville locale consomment-ils ?

Et les tomates italiennes qui font des aller-retour en Hollande ou en Chine avant de revenir en boîte en Italie ?

Dans le genre formatage, on pourra développer ailleurs le conditionnement aux nouvelles « normes » des minorités agissantes avec l’enseignement des pratiques sexuelles à un âge où on fera mieux de jouer à la poupée ou au train électrique.

LA DÉVALORISATION QUASIMENT ACHEVÉE DU BACCALAURÉAT

JP Brighelli explique. Les copies ne parviennent plus aux correcteurs qui ne les voient que sur écran via le logiciel Santorin. Et ce logiciel a le pouvoir de corriger les notes automatiquement si la moyenne décidée par les dirigeants et entrée dans le logiciel n’est pas atteinte. Comme professeur, vous avez la consigne de ne pas mettre de notes inférieures à huit. La moyenne des épreuves tourne autour de 14 et les notes sont remontées à dessein. Il faut cacher la baisse généralisée du niveau (et le bac coûte neuf millions d’euros pour rien).

J’ai déjà raconté que dès les années 80, correctrice de copies médicales pour le passage dans l’année supérieure(([11] Comme chargée d’enseignement à la fac Lariboisière st louis.)), nous avions pour consignes de ne donner que des notes « correctes » aux étudiants carabins et de supprimer le zéro antérieurement utilisé pour éliminer un étudiant ayant « tué » un patient dans sa copie avec absence d’un diagnostic vital ou prescription d’une dose mortelle ou d’un traitement inapproprié (notre grande crainte du temps de nos propres épreuves deux décennies plus tôt).

Mort virtuelle dans la copie, bien sûr, mais on a vu que tuer un malade n’est plus toujours virtuel, décret Rivotril du bien-aimé Édouard Philippe oblige. Tout est devenu dérisoire. Et ôter cette crainte majeure et fondamentale d’un futur médecin n’est pas forcément la meilleure idée pour ses futurs patients. On lit qu’il ne faut pas « vexer » l’élève, en médecine comme ailleurs…

Un commentaire à la vidéo de sud radio de JP Brighelli sur YouTube :

« en 1968, dans l’Aude, je corrigeais les épreuves écrites du BEPC. Un pingouin de l’académie est venu nous prévenir qu’il fallait 70 % de reçus et que l’on “relèverait” aussi bas que nécessaire pour arriver à ce pourcentage. Il a ajouté que si l’on mettait un zéro il faudrait aller justifier cette note devant un “jury”. Quelques mois plus tard, je démissionnais de l’éducation nationale. » par JC Olive.

Et Renaud Deene :

« Un inspecteur en histoire géo m’a reproché de transmettre trop de connaissances : “vous êtes là pour transmettre des compétences. Pour les connaissances, ils ont internet”. Les bras m’en sont tombés, mais je continue à faire comme bon me semble. Ils ne peuvent rien contre la résistance passive »

Enitram Lelou :

« C’est pareil pour l’oral d’anglais au bac, on donne minimum 10, car l’élève n’est pas vexé, mais n’a pas les points supplémentaires qui commencent à 11/20, +1, 12/20 +2, etc ».

Le bac est devenu une extension du domaine du bisounours. « La câlinothérapie est la mode ». Les jeunes vont malheureusement se heurter au mur de la réalité au bout de trois ans (bac + 3). Temps perdu, mais aussi fabrique de frustrés qui ne comprendront pas pourquoi ils ne trouveront pas de travail sauf au supermarché avec une licence de psychologie. Ce n’est pas une honte d’être caissier, mais ces jeunes qui ont tenté d’obtenir une licence à la fac attendaient d’autres débouchés. On les a trompés délibérément.

Comme info, ils nous disent aussi que les élèves candidats au bac ne savent pas lire l’heure sur une horloge. Quelle misère !

JP Brighelli nous parle de « ludique ». Il pense que le mot gamers a remplacé le mot « joueurs » chez les jeunes comme beaucoup de vocabulaire français enterré. Donc rien de surprenant au fait qu’ils ne connaissent pas le français.

Les élites elles-mêmes ont beaucoup baissé. Les pédagogues, pédagogistes, ont interdit depuis longtemps la récitation « par cœur ». « La Fontaine » n’est pas connu même en classe préparatoire. Le fond n’est pas connu ou compris, car la présentation a été sortie de l’histoire. L’élève doit » inventer la culture ». Moralité : il ne sait rien. On ne peut pas tout inventer. Jadis l’écriture avait été inventée pour transmettre les savoirs…

Ce qu’on leur a dit sur une fable est tellement déshistoricisé que les sens profonds sont perdus même dans les classes de prépa littéraires.

En ce qui concerne l’orthographe, trop souvent les jeunes ne font plus confiance aux adultes. Les inspecteurs déjà depuis plusieurs décennies ne voulaient pas qu’on l’enseigne :

« d’ici 20 ans il y aura des correcteurs orthographiques, cela ne servira à rien de leur apprendre l’orthographe », nous disait-on.

Malheureusement quand on lit les bandeaux informatifs des chaînes télévisées chaque jour, on constate d’énormes fautes. On parle du stagiaire de BFM… mais que vaut le DRH ?

Le plus triste de cet entretien avec le professeur Brighelli est le pessimisme de notre enseignant qui ne voit pas un politique prendre de front cette situation évoluant depuis des décennies. « Processus lent, inexorable. » que confirme le classement pisa qui estime qu’en France, le climat scolaire est l’un des plus dégradés au monde.

L’ENSEIGNEMENT DE L’IGNORANCE

Il faut lire  : « l’enseignement de l’ignorance » selon Jean-Claude Michéa (que cite JP Brighelli également) et publié en 2006. On savait déjà…

En résumé : En dépit des efforts de la propagande officielle, il est devenu difficile, aujourd’hui, de continuer à dissimuler le déclin continu de l’intelligence critique et du sens de la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées, depuis trente ans, par la classe dominante et ses experts en « sciences de l’éducation ». Le grand public est cependant tenté de voir dans ce déclin un simple échec des réformes mises en œuvre. L’idée lui vient encore assez peu que la production de ces effets est devenue progressivement la fonction première des réformes et que celles-ci sont donc en passe d’atteindre leur objectif véritable : la formation des individus qui, à un titre ou à un autre, devront être engagés dans la grande guerre économique mondiale du XXIe siècle.(([12] https://www.amazon.fr/Lenseignement-lignorance-ses-conditions-modernes/dp/2082131238/))

« L’enseignement de l’ignorance est la finalité véritable de la scolarité dans les pays développés », selon Jean-Claude Michéa. Il affirme dans « l’enseignement de l’ignorance » que l’école républicaine française a été transformée parce qu’elle était un des derniers lieux de résistance à l’esprit capitaliste, dans la mesure où elle transmettait le savoir et les vertus d’une société non soumise à la logique de l’intérêt. Il invite à se demander « Quels enfants allons-nous laisser à notre monde ? » plutôt que « Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? ».

« L’enseignement de l’ignorance est nécessaire à l’épanouissement du capitalisme. Jean-Claude Michéa voit “la crise de l’’École républicaine » comme un symptôme de la crise de la société moderne caractérisée par la destruction des familles, la décomposition des villages, des quartiers, et la disparition de la civilité. Cette crise est la conséquence de l’avènement de l’économie libérale par la suppression des obstacles au marché (religion, droit, coutume) et par la promotion de la mentalité de l’individu entièrement rationnel, égoïste et calculateur. Or, le capitalisme n’aurait pas pu se développer sans le socle moral préexistant, de telle sorte que la dissolution de ce socle risque de rendre la société invivable ».(([13] https://1000idcg.com/enseignement-ignorance-jean-claude-michea))

« On pourrait dire, écrit le philosophe, que la réforme scolaire idéale, du point de vue capitaliste, est donc celle qui réussirait le plus vite possible à transformer chaque lycéen et chaque étudiant en un crétin militant »

(L’enseignement de l’ignorance).

D’après Jean-Claude Michéa, toutes les réformes intervenues depuis les années 1970 ont transformé les enseignants en animateurs et l’école en un lieu de vie ouvert à tous les représentants et à toutes les marchandises ».

LA PHILOSOPHIE ABANDONNÉE

Nous avons parlé ici lettres françaises, orthographe. Bien sûr la philosophie n’a pas été épargnée et les efforts de René Chiche ont été vains.

Amazon. Fr —La désinstruction nationale —Chiche, René —Livres

Citons le commentaire de son livre sur Amazon :

« Professeur, j’hérite en Terminale d’élèves qui ne maîtrisent pas l’accord du participe passé, peinent à déchiffrer une phrase complexe et manient leur propre langue comme s’il s’agissait d’une langue étrangère, usant du “donc” et du “parce que” à la façon d’un joueur cherchant à deviner les numéros gagnants d’une loterie. En lisant leurs copies, j’ai trop souvent l’impression de me trouver devant des enfants malnutris, voire dénutris, à qui il faut d’abord donner une bouillie protéinée par — ce qu’ils ne sont pas en état d’avaler une nourriture plus consistante. Combien sont-ils en ce cas ? Beaucoup trop. Une grande partie de mes élèves obtiennent leur baccalauréat alors qu’ils sont dans un état de quasi-illettrisme. Si l’on quittait jadis l’école primaire en sachant lire et écrire, on entre aujourd’hui à l’Université en éprouvant les plus grandes difficultés pour lire et en ne sachant plus du tout écrire.

De cette catastrophe, tous sont complices : ministres de passage qui ne rendent jamais compte de leurs méfaits, chroniqueurs hors-sol qui les encensent du haut de leur ignorance, intellectuels qui ont abandonné la cause de l’école pour de vains, mais plus juteux bavardages, professeurs, aussi, qui distribuent sans conviction, uniquement pour qu’on leur “fiche la paix”, des notes auxquelles nul ne croit. La société tout entière semble indifférente au préjudice subi par d’innombrables jeunes gens qu’elle consent à voir priver de lettres et d’instruction pourvu qu’on les gratifie de diplômes en chocolat après leur avoir promis la “réussite” depuis le berceau. Le mensonge sur cette situation ne peut plus durer. J’ai donc décidé de révéler au public l’ampleur alarmante de la désinstruction nationale, d’en fournir des preuves et en indiquer les causes, dans la conviction qu’il nous est encore possible de nous relever collectivement de ce désastre ».

LES MATHÉMATIQUES OUBLIÉES

Malheureusement l’enseignement des mathématiques en est au même point de dégradation, voire de disparition. Notre amie K. Brandin tente régulièrement d’alerter, comme ses collègues en français ou en philosophie. Le dernier en date :
Mathématiques au lycée  : un sauvetage en trompe-l’œil — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

« L’objectif de cette tribune est triple. Il s’agit tout d’abord d’une bouteille à la mer comme un encouragement solidaire à l’attention, puisqu’ils existent même s’ils semblent en voie d’extinction, de la poignée d’enseignants de l’éducation nationale que l’on pourrait qualifier de “résistants”. Ces profs exigeants, rigoureux et sincères qui aspirent simplement à pouvoir dispenser un enseignement digne, de qualité, celui dont ils ont parfois eu la chance de bénéficier ou tout simplement, celui dont ils rêvaient. Que mon statut d’indépendante, sa précarité sans doute, mais aussi la liberté de parole qu’il autorise comme celle de transmettre suivant mes convictions, permette de traduire tout haut ces souffrances qui s’expriment tout bas, trop bas.

Je veux parler “de” et “à” ces profs ordinaires, jeunes ou vieux, mais devenus extraordinaires par la force des choses, car ils ont su conserver chevillés au corps, le devoir, la passion et le désir de transmettre “à leur tour” ou » en retour ».

Ces mêmes profs qui, ces dernières années (décennies), ont été consciencieusement empêchés dans leur mission, voire dissuadés tant ils ont été stigmatisés, parfois même accusés d’être élitistes ou bien encore réactionnaires.

Des profs bien conscients que leur métier ne consiste pas à élever des enfants entre les murs d’une école, mais seulement à les instruire, c.-à-d. à leur donner le goût de l’étude, du doute. Le goût des mots aussi et avec lui, la possibilité de la contradiction, de l’argumentation en même temps qu’une forme d’audace, une indépendance, une impertinence conjuguées à une autonomie de réflexion salvatrice. Autant de garanties pour l’avenir de décisions libres et éclairées. Sans compter, bien sûr, une certaine culture de la résistance à l’effort, fût-il ingrat.

Bref, affûter les curiosités, armer les esprits pour mieux, à terme, désarmer les corps.

À ce personnel dévoué, on a envie de dire : « peu importe l’effet moisson du pédagogisme, gardez la tête haute, au risque qu’elle dépasse et continuez de porter haut vos valeurs. »

(…) Comme on a conduit, poussé à l’agonie le corps médical, comme on s’est accoutumé à son râle sans être capable de faire « société » en bloquant le pays (était-ce si difficile ?) pour exiger sans délai la réintégration des soignants suspendus (suspendus ou plutôt « désintégrés »), on semble avoir convaincu d’immobilisme le corps enseignant qui tarde décidément à se révolter. Dans le même temps et suivant la même implacable logique puisque l’on ne change pas une équipe qui perd, on vient de faire exploser le corps diplomatique.

« Au suivant », comme disait Jacques Brel dans cette prostitution organisée de toutes nos valeurs. Mais il faut être honnêtes, ils nous avaient prévenus : « on va vous emmerder jusqu’au bout ; c’est ça la stratégie, parce que c’est notre projet. » Ils nous avaient prévenus et nous les avons reconduits.

Peut-être les pays francophones et/ou des lycées français à l’étranger ont-ils continué à enseigner la langue, l’histoire, la littérature, la philosophie, les mathématiques ? Nous sauveront-ils de l’inculture ?

DEUX REMARQUES SYMBOLIQUES

ON OSE NOUS PARLER DE RÉCHAUFFEMENT ET D’ÉCOLOGIE

« Quand l’homme arrêtera de bétonner de couper des millions d’arbres sans les remplacer. On a besoin des arbres pour respirer, pour obtenir de l’oxygène et de faire baisser la chaleur #canicule : “EN VILLE, PLANTER DES ARBRES EST LA SOLUTION LA PLUS INTÉRESSANTE POUR ÉVITER LA MONTÉE DES TEMPÉRATURES”, dit un tweetos.

Pendant que les “élites ‘parisiennes continuent à couper… tout en se prétendant écolos.

Et quand on lit sur les panneaux officiels payés par nos impôts, comment réagir ?

Et si vous voulez sourire, la vidéo humoristique proposée par Karen Brandin après sa tribune sur les maths :





L’échec redouté des atlantistes et la « porte de sortie » par la « médiation » d’un Kissinger centenaire pour éviter la débâcle ?

Par DJERRAD Amar

L’agressivité est un exutoire de la peur.

Les USA se testent, en permanence, par des guerres, contre les pays faibles, afin de se soulager de la frayeur de perdre leur leadership ou de subir, sur leur sol, une guerre d’anéantissement, d’un pays aussi fort, qu’il lui prévoit !

Leur comportement continuellement irrationnel par leurs actions illégales, provocantes et paranoïaques, ne peut conduire qu’à l’impasse ! Toute réplique ne peut être que légale et légitime !

Le jour où un pays comme la Russie se sentant en danger les a mis en sérieuse difficulté, ils ont mobilisé tous les moyens lourds (y compris la propagande de guerre) pour la persuader à renoncer, voire à abdiquer tout en s’évertuant à mettre la justice et l’humanité de leur côté !

La Russie irréductible quand il s’agit d’un problème existentiel n’a fait que répondre légitimement à un besoin naturel de sécurité suite à une injustice ; forcée de le régler sur le terrain de combat contre un quasi-ennemi qui l’a décidé par « guerre proxy » !

« La propagande (dit-on) est le contraire de l’artillerie : plus elle est lourde, moins elle porte. »


Le temps de l’échec redouté

C’est l’heure de la panique dans le système frelaté politique, militaire et informationnel occidental ! Toutes leurs sournoiseries et leurs boniments, cachés sous un sophisme futile, sont mis au grand jour ! Stratèges dans le mensonge hier pour expliquer l’échec de « Poutine », subitement ils deviennent stratèges pour « expliquer » leur échec par d’autres mensonges amalgamés à des vérités relativisées, en y ajoutant « selon les Russes ». Toutes les vérités cachées, pendant des mois sortent en désordre, avec parcimonie et ce, grâce aux images incontestables et humiliantes des redditions, des destructions d’arsenaux militaires et des villes sous contrôle russe ! Pour supporter leur honte et leur mauvaise foi, ils y ajoutent quelques « infos » absurdes comme preuves de l’échec des Russes pour faire diversion tels « Poutine limoge des généraux qui ont échoué » et tutti quanti si bien que « Libération » a titré cette idiotie qui a fait la risée des d’internautes « Derrière la chute de Marioupol, la défaite russe » ; comme si en Ukraine on joue à « qui perd gagne » avec la Russie. Ou bien ce journal de caniveau du détestable Times britannique qui se permet d’outrager l’intelligence de ses lecteurs par un article qu’il a intitulé « Le bataillon Azov a enlevé un symbole néonazi de ses insignes, qui aidait jusque-là à nourrir la propagande russe » comme si le changement de logo efface les crimes et l’idéologie de ces bataillons ! Pour ne pas se déjuger des mensonges passés démentis par la réalité incontestable, ils posent maintenant des questionnements sur la « qualité des nationalistes ukrainiens » : « sont-ils tous néonazis ? » ou d’en minimiser l’importance après des critiques et des révélations, etc., etc.. Dans quelques semaines nous les verrons faire une sorte de « mea culpa » avec de fausses justifications pour espérer regagner la confiance de leurs lecteurs et téléspectateurs… pour mieux les tromper plus tard pour d’autres évènements ! Pour cette espèce, le mensonge est salutaire quand il rassure et s’accommode avec leur incompétence, leur cupidité et leur arrogance ; surtout quand la mort ne les vise pas (ou leurs proches) ou que le terrain d’essai des combats se déroule via un proxy ! 

« la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissant pas et qui se massacrent au profit d’hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas. »

(Paul Valéry)

Les atlantistes constatent qu’ils sont bien en voie de perdre la guerre avec la Russie (voir aussi l’article de Moon of Alabama). Une guerre multiforme ; militaire, économique, politique, tactique et stratégique ! À ce jour, rien des multiples actions coercitives, même les plus crasses et inhumaines, n’a eu d’effets significatifs susceptibles « d’anéantir » la Russie, et ce malgré une coalition active, de plus de 30 pays ! Cette Russie est même sur le point de gagner un rôle cardinal dans le nouvel ordre mondial multipolaire, dédollarisé, qui s’esquisse de jour en jour ! Jens Stoltenberg le SG de l’OTAN a évoqué récemment en Finlande, devant le président finlandais ces « concessions » pour avoir la paix. Selon lui, « … La question est de savoir quel prix (les Ukrainiens) sont prêts à payer… Combien de territoire, combien d’indépendance, combien de souveraineté sont-ils prêts à sacrifier ? ». Même L’influent média international « Open Democracy » parle même de « fatigue ukrainienne ».

En effet, quand des soldats et des officiers ukrainiens désertent ou se rendent par centaines, que des milliers périssent sur le champ de bataille à la merci de l’artillerie russe, que les munitions manquent, ou que l’écrasante majorité de l’armement fourni par l’OTAN est détruit ou confisqué ou se retrouve en vente sur le marché noir, etc. il y a motif acceptable pour abandonner la partie, sauver ce qui reste dont la face, par orgueil ! Même le Washington Post, par un revirement étonnant, reconnaît les conditions catastrophiques des forces ukrainiennes. La bataille engagée pour le Donbass semble sceller le sort de la guerre en faveur de la Russie et mettre un terme à toute forfanterie et tout verbiage politico-médiatique occidental !

Rappelons que c’est la énième fois depuis au moins 10 ans que les Russes « quémandent » (pourrions-nous dire) des discussions, des négociations, etc. pour s’entendre sur une solution équitable en matière de sécurité ! Mais à qui s’adressent-ils ? À des impérialistes bouffis d’orgueil, sûrs de leurs forces, de leurs stratégies, de leur avantage et de leur réussite ! On voit les conséquences et les résultats après seulement trois mois !

Une « sortie » par Kissinger pour éviter la déroute ?

C’est dans ce contexte délétère de guerre, de panique, d’hystérie collective et du délitement de l’armée ukrainienne pilotée par les USA, que l’on observe, ces derniers temps, chez les atlantistes un changement de rhétorique visible dans leurs informations, les images diffusées, leurs éditoriaux, leurs débats, leurs commissions, leurs déclarations et au regard de l’agitation dans tous les sens de leurs instruments politiques, diplomatiques, médiatiques et propagandistes ! Curieusement ce sont les Américains qui avouent inconsciemment être les commanditaires en demandant aux Russes un cessez-le-feu au lieu des Ukrainiens ! La seule option qui se suggère est d’accepter ce qui a été perdu avant que ce qui ressemble aujourd’hui à une impasse ne se transforme en déroute. Il s’agit bien d’un rétropédalage face à une réalité qui risque d’anéantir les derniers atouts à faire valoir — dont des négociations à minima.

Les mentors américains ont bien saisi le grave danger qui guette le grand capital américain ; d’où cette « sortie » par Kissinger dont on a fait croire, par feinte et dissimulation, qu’elle a « suscité une fureur » ! Kissinger « lucide », dit-on ? Nous pensons qu’il a toujours été lucide, mais pour les intérêts américains exclusivement, mêmes illégitimes, au détriment des intérêts de tout autre pays souverain y compris européen ! Un rétropédalage sans perdre la face ? Sans aucun doute ! On y voit donc dans cette « immixtion » de Kissinger (vu son âge avancé) un bon signe d’un échec salutaire pour le reste du monde ! En effet, comme on dit « il arrive que le diable porte pierre ».

Kissinger a déclaré qu’il ne fallait pas laisser la guerre s’éterniser en engageant des négociations qui doivent convenir la Russie. « Les négociations doivent commencer dans les deux prochains mois, avant de créer des bouleversements et des tensions qui ne seront pas faciles à surmonter » et de suggérer que l’Ukraine devait envisager des concessions territoriales à la Russie. Il poursuit :

« L’Ukraine aurait dû être un pont entre l’Europe et la Russie, mais maintenant, alors que les relations sont remodelées, nous pouvons entrer dans un espace où la ligne de démarcation est redessinée et la Russie est entièrement isolée. Nous sommes maintenant confrontés à une situation où la Russie pourrait se couper complètement de l’Europe et chercher une alliance permanente ailleurs. Cela peut conduire à des distances diplomatiques semblables à celles de la Guerre froide, qui nous feront reculer de plusieurs décennies. Nous devons lutter pour une paix à long terme ».

Quand on lie ce discours avec la politique monétariste qui a appauvri une partie du peuple américain, le déficit budgétaire de plus de 3000 milliards de dollars, l’abus sans retenue de la planche à billets génératrice d’inflation, on comprend l’appel d’urgence de Kissinger et ses mentors à stopper la guerre en Ukraine avec la Russie ; qu’ils doivent percevoir comme « carburant » susceptible de précipiter la grave crise économique et financière qui pointe à l’horizon !

Kissinger est un pur produit de l’impérialisme américain qu’il a soutenu, perfectionné et étendu. Il a donc grandement participé en acteur à ce qui se déroule d’affreux et de criminel dans le monde. Son intervention à Davos est une continuité de son engagement à défendre par tous les moyens les intérêts illégitimes de son pays, depuis des décennies ! C’est un des idéologues du Capital financier anglo-américain. Il n’intervient que pour avertir des graves risques qui guettent ce Capital en provoquant ainsi, avec la stratégie adoptée, la redoutable Russie. Surtout qu’il fallait l’éloigner de la Chine, devenue première puissance économique au lieu de la rapprocher. Sa sortie médiatique est bien d’empêcher un délitement de la puissance de son pays par l’effondrement prévisible de son système économique et financier prédateur qui se décline au fur et à mesure que les provocations, les sanctions et les contraintes sur la Russie s’intensifient et que, à l’opposée, les ripostes se constatent plus néfastes pour les atlantistes que pour la Russie !

Si Kissinger semble raisonnable dans cette intervention qui va apparemment dans le sens des souhaits russes, c’est qu’il a vu que son pays risque une déculottée mémorable et à échéance, une déchéance irréversible de leader mondial ! Comme les Américains n’ont de principes et de morale que ceux de l’argent et de leurs intérêts exclusifs illicites, la solution la moins pénible est celle de négocier pour au moins maintenir leur position de leadership mondial. Même dans ce cas, ils resteront malhonnêtes, fourbes, perfides et tricheurs, car ils ne respectent jamais leurs engagements, même écrits ! À la moindre occasion ils ne s’embarrasseront d’aucun scrupule pour renier tout ! La preuve est donnée il y a quelques jours à propos de cette loi visant à empêcher la présence russe en Afrique par des sanctions à l’encontre des gouvernements et acteurs africains qui seraient favorables à cette présence.

Pourquoi Kissinger âgé de près d’un siècle ? Il nous semble un intermédiaire, envoyé pas sa doxa pour faire le médiateur afin d’éviter à l’Amérique une débâcle annoncée créée par leur politique hégémonique cupide et folle !

Faire croire au monde que le plus grand défenseur des intérêts américains — de surcroît détesté par le reste du Monde pour ses forfaits — propose une solution qui arrange les Russes vise, à notre sens, à stopper net un autre échec, mais des plus humiliants pouvant anéantir un siècle de domination impérialiste assistée par leurs vassaux européens (eux-mêmes colonialistes et néocolonialistes, avec leurs politiciens, leurs presses et leurs « experts », et ce, de la bouche même de Klaus Schwab, le Fondateur du Forum Économique Mondial qui, selon un tweet et en caméra cachée avoue « Nous les avons tous dans nos sacs, les politiciens, les médias et surtout les experts et les scientifiques. »).

La « philosophie » de la vie est simple pour les Américains ; elle est toujours « impérialo-civilisatrice » pour accaparer les richesses des autres ! L’idée d’une « mission civilisatrice » est une exécrable tromperie ! « … une théorie imaginée en France et dans d’autres pays européens qui se considéraient seuls pays civilisés ou de civilisations supérieures et qui se donnaient pour devoir… de “civiliser” les populations non européennes… selon une dichotomie remontant aux anciens Grecs et Romains dont ces pays européens se posaient comme les héritiers. » (selon Wikipédia). Nous sommes bien au XXIe siècle dans le même paradigme ! 

Ce que Kissinger dénonce c’est le « mauvais choix », car « ils se sont trompés » (selon l’interprétation d’un analyste) — entendre dans la politique et la stratégique. Il fallait donc autre chose de plus élaboré pour défaire la Russie ! En somme l’objectif reste le même : celui « d’affaiblir », au moins, la Russie et de l’empêcher de s’allier à la puissante Chine ! Il n’est donc pas du tout question d’équité, de sécurité pour la Russie (ou pour la Chine), de paix ou de concurrence loyale ! Il propose donc, à notre sens, la ruse de négocier pour limiter les dégâts, et d’ajourner, en quelque sorte, l’objectif fondamental qui est de ne jamais voir la Russie et la Chine puissantes économiquement et militairement au risque de voir s’accélérer le déclin impérial des atlantistes, en particulier américain ! La zone Indo-Pacifique (voire Océanique) apparaît bien plus stratégique pour les Américains que l’Europe qui n’est qu’un faire-valoir totalement acquis ! Kissinger n’intervient pas pour rendre à la raison les atlantistes quand ils provoquent ou agressent, mais quand il pressent leur échec !

Quand on observe qu’à cette guerre en Ukraine vient se greffer le problème de Taïwan, politiquement pro américain, mais surtout un territoire chinois inaliénable quitte, pour la Chine, à déclencher une guerre, on comprend la hantise de Kissinger d’arrêter l’escalade en négociant avec la Russie « dans les deux prochains mois, avant de créer des bouleversements et des tensions qui ne seront pas faciles à surmonter » tout en proposant de concéder des territoires ukrainiens russophones déjà annexés par la Russie. « Pour avoir la paix », il leur demande d’accorder à la Russie ce qu’ils lui ont refusé dans la paix et qu’elle a obtenu par la force ! Ce sont des territoires, non négociables, revenus à la Russie, définitivement perdus pour l’Ukraine en désintégration.

Contrairement aux « experts » de salons et des plateaux télé, Henry Kissinger, à Davos, exprime l’inquiétude qui gagne les atlantistes, en particulier les grands financiers, la réalité inquiétante des combats en ukrainien, la puissance technologique militaire de la Russie et sa puissance économique par les matières premières inévitables, ainsi que sa conviction sur la détermination de Poutine à mettre en échec la politique mondialiste et hégémonique de son pays qui risque de perdre l’essentiel s’ils ne négocient pas avec la Russie avec des « concessions ». Leurs propagandes agressives et leur voix d’ogre, face à la puissance russe, n’étaient donc qu’une disproportion par rapport à leurs aptitudes réelles ! « Tel un épouvantail, il ne fait peur que de loin. », dit un proverbe égyptien.

La devise amorale des atlantistes se résume donc ainsi : Je mens, je provoque pour dominer, si nécessaire par la force armée ; je vole les richesses et si ça se gâte, je négocie pour gagner du temps et accumuler afin de pouvoir recommencer plus tard ! Cela est clairement exprimé par Mike Pompéo, ex Secrétaire d’État américain :

« J’ai été directeur de la CIA et nous avons menti, triché, volé. C’était comme si nous avions eu des stages entiers de formation pour apprendre à le faire ».

De par leur histoire continue, riche et le plus souvent héroïque, les Russes sont connus pour leur résilience, leurs engagements anticolonialistes, imbattables sur ces terrains (y compris le militaire) ! Il suffit simplement de se demander pourquoi toute l’Europe réunie avec les USA n’a pas osé déclarer honnêtement et ouvertement la guerre à la Russie, mais en manipulant et armant sournoisement l’Ukraine et des mercenaires, en annonçant avec dédain des sanctions économiques qui se sont dangereusement retournées contre eux ! L’entêtement à vouloir faire du mal, en niant les principes, n’est autre qu’une réaction de faiblesse qui peut tromper la vigilance et voiler les conséquences !

Nier tous les principes sur lesquels se construit l’équilibre et l’harmonie entre les groupes humains ou les individus uniquement pour punir un adversaire, réclamant un droit, qui lui pourtant les respecte, et la chose la plus crasse, la plus diabolique qui peut mener à la chute !

Diableries et aberrations du « pas d’énergie Russe » !

Les atlantistes ont toujours caché leurs diableries, en temps de paix, dans la bonne morale, le bien et la vérité ! Mais leur hypocrisie et leurs mensonges sont mis à découvert dans l’adversité. « Dans les plus calmes fleuves, les diables pullulent », dit un proverbe russe ! Leurs diables sont bien sortis pour se retrouver face à une redoutable force tranquille qu’ils croyaient impuissante et corrompue !

Les États-Unis obligeant l’Europe à acheter du gaz de schiste cher pour minimiser sa relation avec la Russie, les dirigeants européens annoncent la fable de se défaire totalement du pétrole et du gaz russes, suivant le programme « REPowerEU ». En fait, ce n’est qu’un fourvoiement qui traduit une incompétence puisque sa réalisation exige d’énormes investissements, des années pour sa mise en œuvre et une refonte de la politique extérieure, et ce, pour un résultat insignifiant sur la Russie qui a des demandeurs plus sûrs et crédibles de matières premières et qui s’autosuffit. L’aberration est qu’ils menacent la Russie — de façon effrontée et répétitive — qu’ils n’achèteraient plus son pétrole et son gaz, mais… une fois qu’ils auront trouvé un substitut ou un autre fournisseur ! Comme si la Russie, qu’ils doivent croire plus abrutie qu’eux, ne sait pas leur dire qu’elle peut les « aider » en arrêtant immédiatement les livraisons ! Respectueuse des contrats, elle a dû leur laisser le soin de décider eux-mêmes du sort de leur économie ! Ils cherchent en quelque sorte, éperdument, dans un trou — en prévoyant de dépenser des fortunes non disponibles — ce qui est à portée de leur main à bas prix ! Il faut être aliéné pour le faire ! L’UE est en effet gouvernée, selon un commentateur, par des « imbéciles téméraires ». 

Alors que la situation se dégrade chez eux, leurs politiciens hurlent sur le risque de famine — dont la Russie serait la cause — qui guette… l’Afrique (qui n’a rien dit) et non leurs pays. Quelle trouvaille ! Ils savent parfaitement que les populations africaines, entre autres, soutiennent l’action russe. À propos du blé, L’UE, par la voix d’Ursula von der Leyen, explique que la faible livraison de blé (russe et ukrainien) est causée par la Russie qui « a transformé délibérément en boomerang les sanctions européennes », alors que les Russes imputent le problème aux conséquences des sanctions qui interdisent aux navires russes d’utiliser les infrastructures côtières occidentales et au minage, par l’Ukraine, des zones maritimes. Les plus grands transporteurs y ont adhéré craignant les sanctions américaines.   

Si la guerre froide s’est terminée par l’effondrement de l’URSS, la 2e guerre froide se terminera sans doute — au vu de l’évolution des choses sur le terrain des combats et les nouvelles alliances hors Europe — par l’effondrement de l’OTAN et de l’UE, par des changements importants dans le système d’échange dans le monde, dans le système des relations internationales et dans le système de gouvernance mondiale ! Et au président vénézuélien d’asséner :

« L’ère de la domination militaire des États-Unis dans le monde est terminée… Nous vivons une époque de transition géopolitique qui définira le destin du XXIe siècle ».


Addendum

Josep Borrell, vise président de Commission européenne et Haut représentant pour les affaires étrangères et la sécurité évoque les « canaux de communication (qui) n’ont jamais été fermés… Il faut continuer de parler avec la Russie », alors qu’il n’a cessé de prôner un règlement du conflit avec la Russie par « des moyens militaires » ! 

Pour avoir une idée sur ce menteur, hypocrite et méprisant personnage, voici qu’il dit pour accuser Poutine en recourant de façon crasse à la navrante stratégie de « l’inversion accusatoire ». Une manipulation consistant à accuser la Russie de crimes que ses alliés coupables (USA, GB, France en particulier) ont commis ou commettent encore pour dominer des pays dans le monde :

« Ce que fait Vladimir Poutine n’est pas seulement une grave violation du droit international, c’est une violation des principes fondamentaux de la coexistence humaine. Avec son choix de ramener la guerre en Europe, nous assistons au retour de la “loi de la jungle”… Sa cible n’est pas seulement l’Ukraine, mais la sécurité de l’Europe et l’ensemble de l’ordre international fondé sur des règles, basé sur le système des Nations unies et le droit international. Son agression prend des vies innocentes et foule aux pieds le désir des gens de vivre en paix… forçant les gens à fuir. Nous voyons une catastrophe humanitaire… Pendant des mois, nous avons déployé des efforts sans précédent pour parvenir à une solution diplomatique… »

Josep Borrell n’a rien dit et ne dit rien ; n’a rien vu et ne voit rien de ce qu’ont fait ses maîtres maléfiques en Afghanistan, Irak, Libye, Serbie, Liban, Tchad, Yémen, Mali, Guinée, Côte d’Ivoire, Rwanda, etc. sans parler de l’Indonésie, du Vietnam, Cambodge, Corée, Iran, Algérie, Guatemala, Cuba, Laos, Brésil, Panama, Congo, République Dominicaine, Chili, Nicaragua, Philippines, etc.

A.D




L’enquête sur la Loi sur les mesures d’urgence ne s’annonce pas bonne pour Justin Trudeau

[Source : Guy Boulianne]

Un article écrit par le journaliste Antoine Furey : L’enquête sur la Loi sur les mesures d’urgence ne s’annonce pas bonne pour Justin Trudeau

Dans le cadre du dossier sur le « Convoi de la Liberté », je partage avec vous un article du journaliste Antoine Furey qui fut publié le 4 juin dernier dans le journal Toronto Sun, intitulé « The Emergencies Act inquiry isn’t looking good for Trudeau ». Cet article de M. Furey constitue en quelque sorte une suite logique aux différents articles qui furent publiés sur mon site internet, datés du 15 mai, du 8 mai et du 20 février 2022.

Guy Boulianne


PAR ANTOINE FUREY : Les choses semblent difficiles pour le premier ministre Justin Trudeau en ce qui concerne le déroulement de l’enquête sur la Loi sur les mesures d’urgence. Le mois dernier, ou environ, a apporté un certain nombre de clarifications sur ce qui s’est exactement passé pendant le convoi de la liberté de cet hiver et sur ce qui s’est passé dans les coulisses avant et pendant l’invocation controversée de la loi. Et bon nombre d’entre eux révèlent qu’une grande partie de ce que le gouvernement libéral fédéral faisait croire aux gens n’était que des mensonges éhontés.

Les libéraux ont insisté sur le fait qu’ils n’ont introduit la loi qu’après que la police l’ait demandée (mon collègue Lorne Gunter a trouvé au moins six exemples du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, faisant cette affirmation). Cependant, au comité, les chefs de la police d’Ottawa et de la GRC ont dit qu’ils n’avaient jamais fait une telle demande. Ensuite, il y a l’affirmation du ministre de la Justice David Lametti selon laquelle des étrangers malveillants finançaient le convoi. Mais des témoignages ont révélé qu’aucun niveau des forces de l’ordre ne leur avait jamais dit cela. Finances Canada a même témoigné que le convoi était principalement soutenu par de petits dons de milliers de Canadiens moyens.

Il y a aussi des rumeurs plus incendiaires que certains politiciens fédéraux se sont fait un plaisir d’amplifier – comme des affirmations selon lesquelles des participants au convoi auraient tenté d’incendier un immeuble résidentiel. Ils ont été pour la plupart démystifiés maintenant. Mais voici le problème : toutes ces révélations accablantes se sont produites avant même que l’enquête ne commence. Il y a eu une certaine confusion à ce sujet, mais les gros titres sur les nouvelles provenant des audiences sur la loi proviennent en fait d’un comité de la Chambre des communes qui se penche sur la question.

Ce n’est que l’échauffement. L’événement principal n’a même pas commencé. Pourtant, les arguments du gouvernement libéral sont déjà en lambeaux.

C’est quelque chose, car ce premier comité est sans doute celui qui a été truqué en faveur de Trudeau. Au cours de certaines des réunions, les députés libéraux du comité sont intervenus pour essayer d’empêcher que des questions difficiles soient posées et ont posé des questions simples aux ministres qui témoignaient. Ces cascades partisanes seront beaucoup plus difficiles à réaliser sous le juge Paul Rouleau, commissaire d’enquête.

Trudeau a déjà tenté de s’immiscer politiquement dans l’enquête en essayant de définir le mandat – affirmant que le but de l’enquête est de sonder des choses comme le financement et la prétendue désinformation. Les libéraux refusent de reconnaître qu’une grande partie – sans doute la partie principale – consiste à sonder leur décision même d’invoquer la loi.

Cela n’a pas d’importance cependant. Car ce n’est pas à Trudeau de définir la portée de l’enquête. C’est au juge Rouleau, qui est sûrement conscient de la façon dont le comité parlementaire a déjà affaibli les arguments du gouvernement avant le début de ses travaux.

Les choses semblent si difficiles en ce moment que s’il s’agissait d’une affaire judiciaire, l’avocat de la défense de Trudeau pousserait son client à rechercher un accord de plaidoyer plutôt que de risquer l’humiliation colossale potentielle d’un procès.

Il n’y a vraiment aucun moyen que le premier ministre Justin Trudeau sorte bien dans le rapport final. Il apparaîtra comme un leader qui a eu une crise de sifflement autoritaire parce que pour la première fois de son mandat, il avait fait face à de sérieuses protestations contre son leadership et avait donc menti sur ce qui se passait réellement pour tenter de justifier une réaction excessive extrême. Ce type de recul démocratique n’est pas de bon augure pour un pays du G7.

Quelles en seront les véritables répercussions ? Probablement très peu et les fédéraux le savent. Comme lorsque Trudeau a été reconnu coupable d’avoir enfreint la Loi sur les conflits d’intérêts (plus d’une fois), il y a très peu de sanctions qui l’accompagnent. En fait, lorsque le rapport d’enquête sera finalement publié, Trudeau pourrait faire ce qu’il fait souvent lorsqu’il est reconnu coupable : essayer de le retourner et de prétendre que c’est un moment propice à l’apprentissage pour tout le monde sauf lui.

Cela fonctionnera-t-il à nouveau ? Y a-t-il une limite au nombre de fois où les Canadiens se laisseront duper ? Nous verrons.


Consultez le dossier du Convoi de la Liberté


[Voir aussi :
Trudeau fait l’objet d’une enquête « sans précédent » sur l’utilisation de pouvoirs d’urgence contre des manifestants pour la défense des libertés civiles,
Canada : la loi des mesures d’urgence utilisée pour réprimer le mouvement de la liberté et geler le compte en banque des manifestants, avant même qu’elle soit votée
et
Inversion accusatoire de Trudeau envers le mouvement de la liberté – Appel unifié avec les Premières Nations pour rétablir l’ordre constitutionnel canadien]




Le mouvement canadien pour la liberté est-il mort ?

[Source : TMissingLink]

Publié initialement en anglais le 8 mai 2022.

« Je suis sûr que vous avez remarqué que le mouvement pour la liberté semble se calmer, que la participation aux rassemblements diminue, que les convois traversant les villes disparaissent, c’est le signe de Canadiens qui abandonnent. C’est un avertissement pour tous ceux qui défendent la liberté : le temps de l’action est venu. Si nous perdons la foi, nos enfants perdent leur avenir.

Ce que nous avons choisi de faire, c’est de former l’Association des Shérifs Constitutionnels. Nous attendons maintenant d’être sanctionnés pour que l’événement que nous avons planifié puisse aller de l’avant. Nous avons l’intention d’avoir le droit international de notre côté. Tous nos shérifs constitutionnels étaient d’anciens agents de la paix ou militaires. Nous avons l’intention d’aller de l’avant et de tenir pour responsables tous les individus qui ont agressé des hommes, des femmes et des enfants canadiens. Nous allons former un tribunal international et nous allons aller de l’avant avec un avocat international, l’événement entier sera exécuté sous le drapeau blanc, ce qui signifie parler.(([1] NDLR : il est possible que la démarche rejoigne celle du Grand Jury de l’avocat Reiner Fuellmich. Voir :
Grand Jury, jour 1 : extrait de la transcription écrite de l’intervention de Reiner Fuellmich, le résumé parfait de la pLandémie !,
Grand Jury – Session 2
et
Jour 3 – Grand Jury))

Nous avons l’intention d’inciter les médias internationaux à se ranger de notre côté. En ce moment, ils sont intrigués par la force et l’engagement du peuple canadien.
Grâce au convoi de camionneurs, le monde se tourne vers le Canada dans l’espoir que nous donnions l’exemple pour mettre fin à la tyrannie gouvernementale.

Enfin, ceux d’entre vous qui sont restés ici avec nous sont les Canadiens qui feront la différence, nous pouvons regarder notre pays être déformé en un foyer que nous ne reconnaissons pas ou nous pouvons nous lever et redonner à ce pays sa gloire originelle. Comme vous l’avez déjà constaté, le gouvernement n’a que la peur comme arme, d’après mon expérience personnelle, je crois que l’amour peut vaincre la peur à chaque fois. Si nous aimons notre pays autant que nous aimons nos enfants, notre victoire est inévitable. »

Marcus Anthony Ray
Conférencier international primé,
Auteur international de best-sellers,
Fondateur de la Constitutional Sheriff’s Association of Canada.

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[Voir aussi :
Inversion accusatoire de Trudeau envers le mouvement de la liberté – Appel unifié avec les Premières Nations pour rétablir l’ordre constitutionnel canadien
Très important : comme leurs actions et revendications sont menées dans la non-violence, les camionneurs canadiens sont clairement protégés par la loi
L’ancien tireur d’élite de Trudeau coordonne la sécurité bénévolement pour les camionneurs après sa démission pour refus de se faire vacciner
La couverture biaisée par les grands médias de la manifestation des camionneurs canadiens
Le Canada à un carrefour dangereux entre liberté et tyrannie
Le Convoi de la Liberté « Plein d’amour » : Témoignage émouvant d’une jeune mère de famille (avant que la police ne vienne tabasser les manifestants)
La loi sur les mesures d’urgence invoquées par Justin Trudeau : une suspension autocratique des libertés civiles qui est un échec dangereux]

Vidéo en anglais :


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La fabrique des faux souvenirs et le dossier MK-Ultra

[Source : E&R]

Par Laurent Guyénot

Souvenir de Satan

Paul Ingram était un officier de gendarmerie respecté dans sa petite ville proche de Washington. Il vivait paisiblement avec sa femme et ses cinq enfants, et toute la famille fréquentait une église évangélique. Vers 1980, ses deux filles, Ericka et Julie, se mirent à fréquenter les retraites organisées par l’Église. C’est dans cette atmosphère charismatique de quête compétitive de l’Esprit saint et de combat contre le démon qu’Ericka eut son premier « flashback » d’abus sexuel.

Quelque temps après, d’autres « souvenirs » ayant émergé, Ericka raconta à sa mère, Sandy Ingram, qu’elle avait été régulièrement violée par son père et par ses deux frères aînés. Les viols avaient cessé, dit-elle, en 1975, lorsqu’elle avait eu neuf ans. Confronté par sa femme, Paul Ingram nia tout.

Puis c’est Julie qui commença à avoir des « souvenirs ». À son tour, elle confessa à sa mère qu’elle avait été molestée par son père et son frère aîné, jusqu’à l’âge de treize ans. Les deux filles firent des déclarations à la police : elles parlèrent alors d’avoir eu des relations sexuelles vaginales, orales et anales avec leur père, sous la contrainte, et ce, jusqu’à leur adolescence.

Paul Ingram fut arrêté. Il nia les faits et dit qu’il ne comprenait pas pourquoi ses filles l’accusaient. Mais il ajouta une phrase curieuse : « Je ne crois pas que j’ai une face obscure (a dark side). » Cette phrase lui était inspirée par la mythologie de son église, qui enseignait que le diable peut manipuler notre « face obscure » et nous faire accomplir des choses que nous oublions ensuite. C’est cette phrase qui perdit Ingram, d’autant plus qu’il la répéta plusieurs fois. Paul Ingram fut interrogé par des inspecteurs persuadés de sa culpabilité.

C’est alors qu’une chose extraordinaire se passa : Paul Ingram n’était plus très sûr de son innocence. Il commença à prier pour demander à Dieu de lui révéler ce qu’il avait fait. Et il obtint des visions dans lesquelles il se vit violer ses filles. Durant les interrogatoires, il arrivait à Ingram de partir dans une sorte de transe légère, et d’en rapporter des visions qu’il interprétait comme des « souvenirs » et qui étaient consignées comme des aveux.

Entre temps, les deux filles continuaient de « se rappeler » : elles racontèrent d’abord que d’autres hommes de la ville, notamment deux amis de leur père, les avaient violées et torturées en groupe. Ensuite, elles parlèrent d’avoir été forcées de participer à des rituels sataniques nocturnes, qui réunissaient des dizaines de personnes et où leur père jouait un rôle de prêtre ; entre autres horreurs, des bébés étaient rituellement tués et mangés. Au fur et à mesure qu’il était interrogé sur ces horreurs, Paul Ingram priait pour « se rappeler » … et confessait.

Il fut seul sur le banc des accusés, car aucun indice ou aveu ne permit d’inculper d’autres personnes. Et, maintenant convaincu de sa « face obscure », il plaida coupable du viol de ses filles. Vers la fin du procès, cependant, il se rétracta ; soudainement, il venait de réaliser que ses visions n’étaient pas de vrais souvenirs, que les viols, les tortures et les rituels sataniques n’avaient jamais eu lieu ailleurs que dans la tête de ses filles et dans la sienne. Mais ses aveux antérieurs pesaient trop lourd : en avril 1990, il fut condamné à vingt ans de réclusion.

Si le procès avait eu lieu deux ou trois ans plus tard, Paul Ingram n’aurait peut-être pas été condamné, car il aurait entendu parler des « faux souvenirs ». Ce phénomène étant maintenant mieux connu, les bavures judiciaires se font plus rares.

L’histoire de la famille Ingram a été largement suivi par les médias américains et a fait l’objet d’un excellent livre, Remembering Satan, de Lawrence Wright, et plus récemment d’un remarquable film de 33 minutes par Nick Nerburn, PAUL : The Secret Story of Olympia’s Satanic Sheriffvisible sur Vimeo.

La famille Ingram dans les jours heureux

Histoires vraies de faux souvenirs

Les faux souvenirs sont un phénomène qui a pris une dimension vertigineuse aux États-Unis avec la vogue des psychothérapies régressives (Recovered Memory Therapies), qui ont en commun de chercher la clé des problèmes psychologiques présents dans les souvenirs traumatiques refoulés de l’enfance, et d’utiliser pour cela l’hypnose ou des techniques approchantes, qui provoquent un état de conscience modifiée, hautement suggestible. Le phénomène touche très majoritairement des femmes.

Voici l’histoire typique d’Olivia McKillop. Dans les années 1970 Olivia avait toujours été une enfant heureuse et épanouie. Pourtant, durant sa dernière année de lycée, elle sombra dans une dépression et entama une thérapie avec Tricia Green. Dès la fin de la première séance, sans qu’Olivia ait évoqué le moindre abus de la part de ses parents (elle se plaignait plutôt d’avoir été trop protégée et choyée), la psychothérapeute Tricia Green lui confia un livre destiné aux adultes qui ont subi des abus sexuels durant leur enfance mais l’ont oublié. Ce livre était The Courage to Heal, de Ellen Bass et Laura Davis, paru en 1988 et vendu à plus de deux millions d’exemplaires.

Sous l’influence de cette lecture et des questions orientées de sa psy aux séances suivantes, Olivia se sentie entraînée dans un autre monde. « Progressivement, j’ai commencé à voir ma famille comme vraiment abusive et dysfonctionnelle. » Puis Tricia Green la conduisit à travers des séances de visualisation guidée, pour « faire remonter le passé ». Elle se concentra sur une scène banale de son enfance : un jour à la garderie, un réparateur était venu s’occuper du piano. « Et soudainement, j’ai visualisé qu’il se couchait sur moi. J’imaginais cet homme en train d’enlever mon pantalon et mon pull et se mettre à me lécher et à m’embrasser partout. »

Ce « flashback », comme l’appela sans hésitation Tricia Green, bouleversa Olivia. Après cette séance, Olivia acheta d’autres livres sur les abus sexuels, le refoulement et les souvenirs « récupérés ». Elle en fut profondément affectée. « Lorsque je me rendis à mon rendez-vous suivant, j’avais endossé l’identité d’une “rescapée de l’inceste” [incest survivor], et il n’y avait plus de retour possible. »

Au fil des séances, de nouveaux « flashbacks » l’assaillirent. « Finalement, je me suis mise à croire que j’avais été molestée par six hommes en tout, y compris mon grand-père, mon père et mon frère Jerry. » Olivia passa ainsi deux ans en thérapie. Elle quitta ses études et déménagea loin de ses parents. Toute sa vie et l’image qu’elle se faisait d’elle-même étaient maintenant dominées par la certitude d’avoir subi d’atroces sévices sexuels de la part de sa propre famille.

Un premier doute sérieux la frappa lorsqu’un enfant se confia à elle (elle était, cet été-là, animatrice dans un camp d’enfant) : « Mademoiselle, mon Papa fait quelque chose de mal avec moi, parce qu’il dort avec moi dans mon lit. » En regardant cet enfant, Olivia réalisa que, dans son enfance, elle n’avait jamais éprouvé la souffrance et la confusion qu’elle lisait maintenant dans ce visage. Grâce au soutien de quelques amis qui, la connaissant depuis longtemps, ne croyaient pas une seconde à ses histoires d’abus sexuel, Olivia parvint à retrouver sa raison et prit conscience d’avoir été manipulée par sa thérapeute. Lorsqu’elle entendit parler du phénomène des « faux souvenirs », ce fut une révélation. Aujourd’hui, elle a renoué avec ses parents et son frère, qui lui ont pardonné ses accusations.

Son cas est tout sauf rare. Des dizaines d’autres sont rapportés dans le livre de Mark Pendergrast, Victims of Memory, le plus complet des livres publiés sur le phénomène des « faux souvenirs » [1]. D’autres cas sont rapportés dans Le Syndrome des faux souvenirs, écrit par Elizabeth Loftus, spécialiste de la mémoire et présidente de l’American Psychological Association avec l’aide de Katherine Ketcham [2].

Aucun des auteurs qui ont exploré et dénoncé le phénomène des faux souvenirs induits par régression hypnotique ne remet en question l’ensemble des témoignages de victimes d’inceste, ni même le fait que des souvenirs d’abus sexuels dans l’enfance puissent être réellement enfouis pour surgir brutalement à la conscience à l’âge adulte. Le phénomène a été documenté et théorisé par Pierre Janet entre 1885 à 1887. Il est bien illustré par l’histoire de Marilyn Van Derbur, Miss America 1958, qui, à l’âge de 24 ans, a retrouvé spontanément (sans hypnose) les souvenirs des abus sexuels de son père depuis l’âge de 5 ans. Son histoire, qu’elle révéla publiquement en 1991, fit les premières pages de journaux et encouragea nombre de victimes d’inceste à rompre le silence. Voici comment elle explique sa dissociation dans son autobiographie Miss America By Day :

« Le matin, j’étais la jeune fille joyeuse, pétillante, respectée, disciplinée, hautement morale. C’était la réalité pour moi, l’enfant du jour. L’enfant heureux était réel. Mon esprit avait trouvé un moyen de prendre les souvenirs et les sentiments de terreur, d’humiliation, de rage, d’impuissance et de désespoir et de les compartimenter dans une autre partie de mon cerveau, de mon corps et de mon âme. La seule façon de survivre face à une autre nuit était de ne pas me souvenir de ce qu’il s’était passé. Comment pourrais-je passer une journée à l’école en jouant avec mes amis, en répondant aux questions posées par le professeur, en rentrant à vélo à la maison ? Comment pourrais-je survivre à une routine quotidienne si je me souvenais de ce qui m’attendait la nuit ? […] Sans m’en rendre compte, je me suis battu pour garder mes deux mondes séparés. Sans jamais savoir pourquoi, je faisais en sorte, dans la mesure du possible, que rien ne passe entre le cloisonnement que j’avais créé entre l’enfant du jour et l’enfant de la nuit. »

Ce n’est qu’à l’âge de 24 ans que les souvenirs de « l’enfant de la nuit » lui sont revenus. il fait peu de doute que cette histoire est véridique (voir les vidéos sur son site www.missamericabyday.com). Mais il faut noter que Marilyn Van Derbur n’a pas eu besoin de l’hypnose pour se souvenir. Les souvenirs sont remontés naturellement, lorsqu’elle a en quelque sorte décidé qu’elle était mûre pour les affronter.

Il faut se garder de généraliser, mais ce qui est en cause dans la controverse sur les faux souvenirs, ce sont les visions obtenues par des techniques de « régression » relevant de l’hypnose, généralement accompagnées de suggestions de la part de thérapeutes. Ce qui est également en cause est une conception quasi informatique de la mémoire humaine, très éloignée du modèle développé par Janet. Selon Janet, la « dissociation » ne s’apparente pas à l’enregistrement de souvenirs préservés de façon fidèle dans l’inconscient ; il s’agit plutôt de contenus psychiques chargés d’émotions négatives, qui prennent une vie autonome sous le seuil de la conscience ordinaire. Par ailleurs, Janet n’a jamais utilisé ni recommandé l’hypnose pour retrouver des souvenirs, car l’on s’avait déjà à son époque que l’hypnose pouvait générer de faux souvenirs.

Le scénario classique en question est le suivant. Une jeune femme consulte un psychothérapeute pour un problème relativement bénin (crise conjugale, problème de poids, dépression, etc.). Le psy, adepte de la théorie selon laquelle l’inceste explique tout, influence sa cliente dans ce sens et l’encourage à retrouver des « souvenirs refoulés », la soumettant pour cela à des conditionnements émotionnels divers, et souvent à des séances d’hypnose. La patiente finit par produire des « souvenirs » d’inceste. Au fil des séances, de nouveaux souvenirs apparaissent, de plus en plus atroces, allant éventuellement jusqu’à des scènes de viols collectifs, de meurtres rituels, de cannibalisme. Les thérapeutes qui accompagnent les patientes dans cette descente aux enfers soutiennent que les scènes visualisées correspondent à des événements réels de la vie de la patiente, dont le souvenir aurait été massivement « refoulé » (repressed). Mais loin d’avoir résolu son problème initial, la patiente se transforme en victime paranoïaque, et il n’est pas rare qu’elle finisse à l’hôpital psychiatrique, après avoir traîné ses proches au tribunal sous les accusations les plus horribles.

Certaines de ces patientes, de plus en plus nombreuses à mesure que le phénomène des faux souvenirs a été mieux connu, finissent par remettre en doute leurs « souvenirs » et parfois se retournent en justice contre leurs thérapeutes. Comme Olivia McKillop, elles passent du camp des incest survivors à celui des retractors. Selon leurs psychothérapeutes, elles ont cédé à la pression sociale et à la honte. Fuyant devant leur réalité intérieure et familiale, elles préfèrent retourner dans le « déni », sorte de refoulement bis.

Mais les « rétracteurs », eux, ne voient pas les choses ainsi : elles pensent avoir été victimes de manipulation mentale de la part de leurs psychothérapeutes. Les « flashbacks » qu’elles ont pris un temps pour des souvenirs réels n’étaient en fait que des productions de leur esprit, déclenchées par suggestion hypnotique, mais aussi par leur propre désir de satisfaire leur thérapeute et de trouver une explication à leur problème. Nombre des ces ex-patientes (ce sont très majoritairement des femmes) se sont regroupées en association et publient une lettre d’information, The Retractor.

Le débat est loin d’être clos. Peu de psychothérapeutes ont fait amende honorable. La plupart crient au complot, et s’efforcent de convaincre leurs patientes que les gens qui parlent de « faux souvenirs » sont motivés par une idéologie réactionnaire et veulent perpétuer le déni de l’inceste. La False Memory Syndrome Foundation est accusée d’être une couverture pour les pédophiles. Tout au long des années 1990, le sujet a secoué et divisé la profession des psychiatres et psychothérapeutes, qui restent encore incapables, d’un côté comme de l’autre, de donner une explication pleinement satisfaisante des phénomènes.

Depuis 1994, plusieurs livres ont commencé à répercuter l’opinion des sceptiques, à explorer l’hypothèse des « faux souvenirs ». Il ne s’agit pas, pour leurs auteurs (comme Elizabeth Loftus ou Mark Pendergrast), de nier la réalité des abus sexuels d’enfants. Cette réalité est courante et effrayante, et personne ne cherche à la minimiser. Précisément, soulignent ces auteurs, la mascarade des faux souvenirs d’inceste nuit fortement au combat légitime des vraies victimes d’inceste. Il ne s’agit pas non plus d’affirmer que tous les souvenirs obtenus sous hypnose sont faux, mais d’aborder le phénomène avec beaucoup plus de prudence.

Mon mensonge. Une histoire vraie de faux souvenir, de Meredith Maran (2010)

Souvenirs programmés

Voici un autre récit de « rétracteur », tiré comme celui d’Olivia McKillop du livre de Mark Pendergrast.

« Laura Pasley est l’une des premières à avoir gagné son procès contre son thérapeute, Steve. Elle était allée le consulter pour tenter de résoudre sa boulimie et son obésité. “Dès ma première séance, en 1985, Steve me demanda si j’avais jamais été abusée sexuellement. Je lui ai dit que c’était le cas. Lorsque j’avais neuf ans, à la piscine, un garçon que je ne connaissais pas avait mis son doigt dans mon vagin, à travers mon maillot de bain, sous l’eau.” Mais cet incident, qui avait fortement marqué Laura et dont elle se rappelait parfaitement, n’intéressait guère Steve. “Il m’a dit que je devais découvrir des choses enfouies plus profondément. Il m’a dit que, puisque j’avais un trouble alimentaire, cela signifiait automatiquement que j’avais été sérieusement molestée. Nous sommes donc partis à la recherche de souvenirs enfouis.” »

De relaxations en visualisations, les « souvenirs » ont effectivement commencé à émerger. Laura fit bientôt apparaître dans son esprit des visions de sa mère pénétrant ses organes sexuels avec ses doigts, puis avec un cintre. Son thérapeute lui conseilla de participer à une thérapie de groupe qu’il dirigeait. L’effet de groupe est propice aux flashbacks. Il s’y produit une forme de transe collective, où les « souvenirs » et les ressentiments de chacun stimulent les autres. « J’avais ces flashbacks horribles de recevoir des lavements froids et des objets divers insérés dans mon vagin. Une autre fois, je vis mon frère et ses amis me pendre par les pieds. […] Finalement, je vis des scènes de viol collectif et de viol par des animaux. » L’état de santé de Laura ne s’arrangeait pas. Mais Steve la rassurait : il fallait que son état empire avant de s’améliorer.

Comme bien d’autres, Laura commença à s’éveiller de ce cauchemar lorsqu’elle entendit parler des « faux souvenirs ». « C’était comme si une lumière s’était allumée dans ma tête. Lorsque j’ai réalisé ce qui s’était passé, j’ai appelé un bon psychologue. Je lui ai dit : “Ces flashbacks semblaient si réels ; ils étaient vraiment réels.” Elle me répondit : “Ils étaient réels, mais pas la réalité.” Je n’ai jamais oublié ces paroles. » Laura passa le mot aux autres femmes du groupe. « Maintenant, nous avons toutes arrêté, sauf une fille, qui est vraiment un cas tragique. Elle a accusé sa mère de rituel satanique, et d’avoir assassiné sa sœur jumelle à la naissance. Peu importe qu’il n’y eût qu’une seule naissance enregistrée sur le certificat : elle pense que la secte satanique a trafiqué le certificat. »

Aussi incroyable que cela paraisse, des cas comme ceux d’Olivia McKillop et de Laura Pasley se comptent par dizaines de milliers aux États-Unis. Beaucoup ont d’abord accusé leurs parents, encouragés par leurs psychothérapeutes qui considèrent cette démarche comme libératrice. Et bon nombre sont allés jusqu’à les attaquer en justice. Il y a dix ans à peine, plusieurs de ces procès ont abouti à des condamnations de parents, sur la base exclusive de « souvenirs » déclenchés sous hypnose vingt ou trente ans après les faits supposés.

L’un des cas les plus célèbres trouve son origine dans des souvenirs « retrouvés » par Eileen Franklin en 1988, concernant le meurtre de son amie Susan Nason en 1969. Eileen et Susan avaient alors 8 ans ; elles habitaient dans le même quartier et jouaient souvent ensemble. Susan fut retrouvée assassinée, le crâne défoncé par une pierre. On ne retrouva jamais le meurtrier… jusqu’à ce qu’Eileen, 20 ans plus tard, eut un flashback soudain dans lequel elle vit son propre père, George Franklin, violer et assassiner son amie Susan. Son témoignage, basé exclusivement sur des « souvenirs retrouvés » en thérapies, et jamais corroboré par le moindre indice, a suffi à faire condamner son père.

Dans certains de ces procès, le jury a été impressionné par le fait que les accusations émanaient de plusieurs personnes. Ce fut le cas de la famille Souza, qui aboutit à l’emprisonnement pour 9 et 15 ans d’un couple de 61 ans. Tout commença par les accusations d’une de leurs filles, Shirley Ann, qui se « souvint » en thérapie avoir été sexuellement molestée par eux durant son enfance. Suspectant que ses parents avaient peut-être, par la suite, aussi molesté ses deux enfants (leur petits-enfants), Shirley Ann traîna ces derniers chez un psychothérapeute pour enfants. Celui-ci conclut simplement que les enfants étaient victimes d’une pression anormale de la part de leur mère. Dépitée, Shirley Ann les emmena alors chez un autre psy, qui lui donna le diagnostic qu’elle cherchait : ses enfants montraient les symptômes d’abus sexuels. Après quelques séances, les enfants commencèrent à avoir des cauchemars à connotation sexuelle. Bientôt, ils étaient mûrs pour témoigner au procès. Nancy, 4 ans, déclara que ses grands-parents mettaient « toute leur main » dans son vagin, et même « leur tête ». Elle décrivit une machine grande comme une pièce entière, avec des mains qui « faisaient mal », que ses grands-parents actionnaient en appuyant sur un bouton. Cindy, sa sœur de 5 ans, raconta d’autres horreurs du même genre. Aucune trace physique d’abus ne fut relevée sur ces enfants. Pourtant, le jury déclara les Souza coupables.

Aujourd’hui, les condamnations de ce type sont plus rares. Le travail d’information de la False Memory Syndrome Foundation a porté ses fruits, et presque tous les États d’Amérique se sont dotés de lois interdisant à une Cour de prendre en compte des souvenirs obtenus sous hypnose. Cela ne règle que partiellement le problème, parce qu’il suffit à une plaignante de ne pas évoquer l’origine hypnotique de ses « souvenirs » pour que ceux-ci soient recevables, et parce que le pouvoir de suggestion ne se limite pas à l’hypnose au sens strict, comme on peut le voir dans l’histoire des Ingram, où ce sont plutôt les pratiques de l’évangélisme charismatique qui sont en cause.

Souvenirs d’abus rituels sataniques

Dans les années 90, le thème des rituels sataniques est apparu de plus en plus fréquemment dans les « souvenirs retrouvés ». Dans leurs « flashbacks », des centaines de patients ont vu des scènes d’une obscénité et d’une violence inouïes, se passant dans un cadre diabolique. Sous hypnose, ils se « remémoraient » avoir subi, dans leur enfance ou leur adolescence, des sévices et des tortures atroces au cours de rituels sataniques impliquant de nombreuses personnes de leur famille ou de leur entourage.

Sur la base de tels témoignages, la rumeur s’est répandue qu’un vaste réseau sataniste sévissait en Amérique ; leurs rituels comportaient notamment des tortures horribles, des viols collectifs et la consommation de chair humaine, notamment celle de bébés qu’ils assassinaient devant leur mère. Ils possédaient des techniques de manipulation mentale leur permettant de faire oublier à leurs victimes tout ce qu’elles subissaient dans ces rituels nocturnes, de sorte que celles-ci menaient une vie d’apparence normale durant le jour.

La rumeur, relayée par les grands médias, prit une ampleur telle que le FBI fut mis sur l’affaire. Aucune trace n’a pu être trouvé des dizaines de milliers de fœtus et de bébés que les satanistes étaient réputés avoir massacrés. Mais, bien sûr, cela ne fit qu’agrémenter la rumeur du soupçon de la complicité du FBI.

La touche satanique des souvenirs récupérés avait été introduite en 1980 par un livre retentissant, Michelle Remembers. Michelle Smith, une femme de vingt-sept ans, souffrait d’une dépression consécutive à trois fausses-couches, lorsqu’elle consulta le psychiatre Lawrence Pazder. Au bout de quatre ans de thérapie, Michelle commença à « se rappeler », dans une forme de transe hypnotique, des scènes dignes d’un film d’horreur. Encouragée par l’écoute attentive, fascinée et crédule de son psychiatre, elle finit par se convaincre qu’elle avait subi, lorsqu’elle avait cinq ans et durant plus d’une année, des sévices sexuels et des tortures entre les mains d’une secte satanique, menée par le diable en personne, et dont sa mère (décédée à l’époque de la thérapie) aurait été membre. « Ses souvenirs profondément enfouis, restés virtuellement intacts durant vingt-deux ans, ont fait surface avec une pureté qui est un phénomène en soi », commente le docteur Pazder. Entre autres choses, Michelle aurait été enfermée nue dans une cage pleine de serpents, ou encore enterrée vivante dans une tombe ; elle aurait été témoin du massacre de plusieurs bébés et de fœtus humains, et elle aurait été forcée de commettre des actes sexuels d’une rare obscénité. Après chaque événement, un mécanisme de refoulement programmé par la secte serait entré en action, si bien que Michelle aurait continué une vie d’apparence normale et aurait tout oublié jusqu’à sa vingt-septième année (tandis que ses deux sœurs, elles, n’ont jamais rien remarqué). Michelle Remembers fut un immense succès de librairie, et fut largement responsable de la satanic panic des années 90. C’est le livre qui convainquit Ericka Ingram des pratiques sataniques de son père.

Certaines églises évangéliques américaines, obsédées par le démon, ont fait grand usage des souvenirs récupérés de SRA (Satanic Ritual Abuse). Plusieurs psychothérapeutes qui ont aidé des patients à produire des faux souvenirs de satanisme étaient des pasteurs évangéliques, ou pratiquaient dans un cadre religieux. Parmi la littérature chrétienne, on retiendra Dance With the Devil, un témoignage par Audrey Harper, une chrétienne born-again qui se « rappelle » avoir été plusieurs fois fécondée pour mettre au monde des bébés destinés à être consommés lors de rituels sataniques.

Souvenirs de vies passées … et futures

La vogue des régressions hypnotiques a produit d’autres phénomènes que des faux souvenirs d’inceste. Aux États-Unis, un vaste courant psychothérapeutique pratique les régressions dans les « vies antérieures ». L’Association of Past-Life Therapists (Association des thérapeutes de vies antérieures) compte plus de mille adhérents, mais les thérapeutes qui pratiquent occasionnellement les régressions dans les vies antérieures se comptent pas dizaines de milliers. Ces techniques de régression arriveraient, selon certaines sources, au troisième rang des thérapies alternatives [3].

La vogue a pénétré massivement en France dans les années quatre-vingt. Patrick Drouot, son importateur le plus connu, estime avoir fait effectuer des « retours » à environ 2 500 personnes, parmi lesquelles quelques célébrités comme Sheila, qui en tira un livre. Drouot aurait formé plus de 400 personnes à ce métier d’avenir. Bien entendu, il connaît ses propres vies antérieures. « À une époque où le temps existait hors du temps », il a volé sur un cheval ailé, à la rencontre de démons et autres êtres fantastiques. Il a parlé avec la déesse de la Lune à la peau bleu. Il a été aigle (« Comment vous faire part de ce sentiment de liberté que j’ai éprouvé quand le vent a caressé mes plumes ? »). Plus récemment, il y a 9 000 ans, il fut Rwhall, le valeureux guerrier [4]. Dans Nous sommes tous immortels, un livre qui s’est vendu à 350 000 exemplaires et lui a valu 60 000 lettres, il se présente sous les traits de la druidesse Govenka, expertes en cristaux magiques.

La version réincarnationniste des régressions mémorielles est un sous-produit de la vogue des psychothérapies dynamiques. Typique est le parcours du Dr Brian L. Weiss, psychiatre de Miami et auteur du livre à succès De nombreuses vies, de nombreux maîtres. Au départ, Weiss s’intéressait à l’utilisation de l’hypnose pour retrouver des souvenirs d’enfance refoulés. Une de ses patientes, Catherine, souffrait de diverses phobies : « Elle avait peur de l’eau, peur de s’étouffer en prenant des pilules, peur des avions, peur du noir, et enfin la mort l’épouvantait. » [5] Elle avait aussi des cauchemars. Le Dr Weiss tenta l’hypnose, dans l’espoir de déceler des souvenirs d’enfance refoulés qui pourraient expliquer ses troubles. Quelques épisodes traumatiques émergèrent dans un premier temps, mais sans effet thérapeutique notable. Il tenta donc de remonter plus loin dans la petite enfance. « Petit à petit, je ramenais donc Catherine à l’âge de deux ans, mais aucun souvenir significatif ne lui revint. Lorsque je lui ai ordonné, avec clarté et fermeté, de “retourner à l’époque où ses troubles avaient débuté”, j’étais bien loin de me douter de ce qui allait suivre. » En effet, Catherine visualise alors une scène qu’elle situe en 1863 av. J.-C. Puis défilent des « souvenirs » d’autres vies.

Enthousiaste, Weiss profite de l’occasion pour se renseigner sur ses propres vies antérieures : « Puisque Catherine avait reconnu sa nièce dans une vie antérieure, je ne pus résister à la tentation de lui demander si j’avais déjà fait partie de son entourage. J’étais curieux de connaître le rôle que je jouais dans ses souvenirs. » Docile, comme tout sujet sous hypnose, Catherine lui invente aussitôt un rôle : « Vous êtes mon professeur. Assis sur un rocher, vous commentez un livre. Vous êtes vieux et vous avez des cheveux gris. Vous portez une tunique blanche – une toge – à bande dorée. […] Nous sommes en 1568 avant J.-C. » [6]

La « thérapie des vies antérieures » a donné naissance à un curieux développement, consistant à projeter les patients, non pas dans leurs vies passées, mais dans leurs vies futures. Le Dr Helen Wambach, pionnière de la réincarnothérapie dans les années 70, se livra dans les dernières années de sa carrière à quelque 2 730 « progressions » dans l’avenir, fascinée par le fait que tous les sujets « progressés« dans une vie future entre les années 2100 et 2300 rapportaient des visions similaires, d’ « un monde effrayant dévasté par un holocauste nucléaire et par la pollution, et vide de végétation », la moitié d’entre eux se retrouvant « dans des colonies spatiales en orbite autour de la terre  » [7]. Récemment, c’est Bruce Goldberg qui s’est spécialisé dans les « progressions », guérissant ses patients en décelant les causes futures de leurs présentes maladies. Depuis 1977, il « aide des patients à surmonter des habitudes, des phobies et d’autres séquences auto-destructrices qui ont commencé dans une vie future ». Dans son livre Past Lives, Future Lives, reconnaissant qu’il est plus difficile de faire « progresser » des patients que de les faire « régresser », il explique cela par le fait que nous avons tous été « programmés pour croire que le futur n’est pas encore arrivé ». Luttant contre ce préjugé, Goldberg parvient à projeter un jeune homme en 2542. Il est alors Zeku, fils d’un savant du nom de Lus-Lus qui avait pour mission de construire une ville sous la mer. Comme on s’en doute, à cette époque, des changements notables ont eu lieu dans les domaines des transports : selon Zeku, « on pouvait être téléportés d’un endroit à un autre, ce qui consistait à désassembler les molécules de votre corps et à les réassembler au centre de transfert de votre destination ». À l’occasion, Goldberg réussit le tour de force de changer le futur. Ainsi, un de ses patients, Pete, a commis en 2088 une erreur gravissime dans l’usine nucléaire où il travaillait alors, causant un véritable désastre écologique. Mais, grâce à cette « progression », non seulement Pete va mieux mais, lorsqu’il sera ingénieur nucléaire en 2088, il fera plus attention, « s’accordant à une fréquence différente » pour éviter la désastreuse boulette [8].

Souvenirs d’abductions extraterrestres

Cette visite guidée dans la foire grotesque des faux souvenirs n’est pas terminée. Il nous faut encore mentionner une dernière variante de cette vaste mouvance des psychothérapies régressives : les souvenirs de rapts extraterrestres.

De quoi s’agit-il ? De souvenirs, là encore. Et d’un phénomène bien plus proche des faux souvenirs d’inceste qu’il n’y paraît au premier abord. Des Américains par dizaines de milliers se sont rappelé, généralement lors d’un traitement par hypnose, avoir été « enlevés » (ou « kidnappés », ou « ravis », trois traductions possibles du mot anglais abducted) par des extraterrestres. Ils rapportent avoir été aspirés dans leurs engins spatiaux pour y subir des expériences bizarres, qui comportent généralement des manipulations chirurgicales ou sexuelles. Bien souvent, ces souvenirs font irruption sans qu’on puisse les mettre sur le compte d’une suggestion de la part du psy hypnotiseur, ou d’une croyance prédisposante du sujet hypnotisé. John Mack, professeur de psychiatrie à Harvard, est l’un des principaux vulgarisateurs de ce phénomène. Il raconte dans Dossier extraterrestre le cas typique d’une femme qui était allée consulter un thérapeute dans l’espoir de retrouver des souvenirs d’inceste ou d’abus sexuel. Après plusieurs séances d’hypnose, aucun souvenir de ce type n’était « remonté » [9]. Au lieu de cela, elle se rappela avoir été enlevée par des extraterrestres lorsqu’elle avait six ans. Le phénomène est donc en tous points similaire aux premières apparitions de souvenirs de vies antérieures, apparus sur les divans de psy qui cherchaient des souvenirs de traumatismes enfantins. D’ailleurs, John Mack croit tout aussi fermement en la vérité des « souvenirs récupérés sous hypnose » : il a lui-même retrouvé les souvenirs d’une de ses vies antérieures en Russie au XVIe siècle, au cours de laquelle son fils fut décapité par les Mongols [10].

Dans de nombreux cas de souvenirs de rapts extraterrestres s’ajoute toutefois une composante particulière, absente des souvenirs de vies antérieures : l’entrée en thérapie et l’émergence des souvenirs sont précédées de disjonctions étranges de la mémoire. Le scénario typique est le suivant : une personne, en train de conduire sa voiture ou de vaquer à une autre occupation, aperçoit soudain une soucoupe volante dans le ciel, ou bien un extraterrestre assis à ses côtés, ou encore entend un bruit assourdissant, tandis que le paysage se modifie mystérieusement. Après cela, elle ne se souvient plus de rien. Elle revient à la conscience plusieurs heures après (quelquefois, mais plus rarement, plusieurs jours après), à des kilomètres de l’endroit où elle a disjoncté, avec une amnésie totale de ce qui s’est passé entre-temps (phénomène du missing time). Il arrive même qu’elle ne se rende compte que plus tard qu’il y a un trou béant de plusieurs heures dans sa mémoire (par exemple, qu’elle a mis deux heures de trop pour rentrer chez elle). En outre, elle souffre de troubles psychologiques divers. C’est alors qu’elle fait appel à un psychothérapeute. Elle parvient alors, à l’aide de l’hypnose, à combler ce trou de mémoire : elle se « rappelle » son enlèvement par des extraterrestres.

Voici par exemple un cas rapporté en 1989 au Kansas. Deux femmes étaient en voiture lorsqu’elles aperçurent un OVNI, qui semblait stationnaire par rapport à elles, même lorsque la voiture tournait (elles notèrent que la Lune, en revanche, se déplaçait normalement dans leur champ de vision). Elles observèrent l’OVNI pendant une heure environ. Soudain, une boule de lumière descendit, en émettant un cône de lumière. Les deux femmes se parlèrent pour vérifier qu’elles voyaient la même chose. La seule chose dont elles se souviennent ensuite, c’est de s’être garées, très troublées et épuisées, réalisant qu’elles avaient mystérieusement « perdu » deux heures. Elles souffrirent ensuite d’insomnie, d’anxiété et d’irritabilité. Elles croyaient n’être pas sorties de leur voiture et n’avoir rien vu d’autre que l’OVNI, jusqu’à ce qu’elles se soumettent chacune à une régression hypnotique. Celle-ci fit émerger un scénario d’abduction avec au moins 40 corrélations directes entre leurs « souvenirs » respectifs. Elles avaient d’abord été contactées télépathiquement par deux êtres, qui les rassurèrent. Puis elles étaient sorties en flottant hors de leur voiture, en position assise, avant de se retrouver mystérieusement dans un vaisseau circulaire qui ne comportait pas de porte. Elles furent attachées et examinées.

Généralement, de tels « souvenirs » produisent un profond malaise, car les extraterrestres de ces « rencontres du quatrième type » sont pour le moins ambivalents. Sur la base des témoignages hypnotiques de ses patients abductees, John Mack, tout comme Budd Hopkins et David Jacobs, considère que « le phénomène des abductions est lié, d’une manière essentielle, à un programme de croisement génétique visant à produire des enfants hybrides aliens/humains » [11]. Beaucoup d’abductees ont vu, dans les vaisseaux spatiaux, des bocaux contenant des fœtus humains ou hybrides flottant dans du liquide. La plupart des abductees ont en même temps compris que le but de ces expérimentations est lié à l’échec de l’espèce humaine actuelle.

Il faut insister sur le fait que, dans la majorité des cas, les témoignages d’enlèvements par des extraterrestres ne sont que des « souvenirs » retrouvés après une période d’amnésie et que, dans 75 % des cas, ces « souvenirs » sont produits sous hypnose. Dans les 25 % de cas de souvenirs spontanés, ils sont très vagues et flous et ne comportent pas de scénarios complexes comme les souvenirs produits sous hypnose. Un abductee résume bien la chose :

« Pour la plupart d’entre nous, cela a commencé par les souvenirs. Bien que certains se rappelaient des bribes de leurs expériences, plus généralement il nous fallait aller les chercher là où elles étaient, enfouies dans une forme d’amnésie. Et quels sentiments ambivalents nous avons éprouvé en découvrant ces souvenirs ! Presque sans exception, nous avons été terrifiés en revivant ces événements, comme submergés par leur impact. Mais il y avait aussi de l’incrédulité. Cela ne peut pas être vrai. Je dois rêver, ça ne peut pas arriver. Alors commencèrent les alternances de doute et de certitude, tandis que nous essayions d’incorporer ces souvenirs dans le sens que nous avons de qui nous sommes et de ce que nous savons. »

Le postulat nécessaire pour expliquer les souvenirs d’abduction refoulés puis retrouvés est que les extraterrestres provoqueraient chez leurs cobayes une amnésie partielle de façon à leur faire oublier l’épisode. Mais une autre hypothèse mérite considération : celle selon laquelle les « souvenirs » seraient des « faux », des fabrications, des produits de l’hypnose. Pour nombre de cas, cette deuxième hypothèse est la seule possible, car des éléments essentiels du témoignage sont matériellement impossibles : par exemple, une personne se rappelle que des extraterrestres lui ont enfoncé des appareils dans le ventre, ou lui ont découpé le crâne, ou encore lui ont enlevé un œil pour le remplacer, mais les examens médicaux ultérieurs contredisent tout cela. Les comportements loufoques de ces extraterrestres sont, de plus, en décalage avec leur niveau technologique supposé ; les examens médicaux consistent le plus souvent à tâter et gratter la surface du corps, enfoncer des aiguilles et placer des implants (jamais détectés ensuite) à l’aide d’un long tube. Ajoutons que, lorsque les séances d’hypnose sont répétées, les « souvenirs » de l’enlèvement se complexifient indéfiniment et finissent généralement par se contredire.

Il faut enfin verser au dossier les explications saugrenues et souvent contradictoires que fournissent aux abductees les êtres étranges qui les kidnappent et les tripotent, et qui ont, selon les « souvenirs », des aspects divers (les spécialistes distinguent plusieurs types d’extraterrestres, parmi lesquels les « petits gris », petits avec une grosse tête, les « scandinaves », longilignes aux cheveux blonds, les « reptiliens », avec leur peau écaillée, et, plus rarement, les « gnomes » ou trolls, sortes de nains barbus ; on a vu également des extraterrestres poilus avec des pieds de boucs et, plus rarement encore, des sortes de bonhommes Michelin). La plupart ne font que répéter des clichés qui semblent tout droit sortis de mauvais livres [12].

Tous les problèmes qui rendent douteuse l’origine extraterrestre des entités apparaissant dans les « souvenirs » retrouvés d’abduction ne doivent pas nous masquer le fait que ces « souvenirs » présentent des aspects paranormaux, et que le mystère de leur nature véritable reste à élucider [13]. En premier lieu, le fait que les souvenirs présentent des thèmes récurrents, même chez les abductees n’ayant au préalable aucune culture ufologique, pose problème. La même remarque vaut pour les « souvenirs » de rituels sataniques ; c’est d’ailleurs cette forte impression de recoupements entre les « souvenirs » qui a convaincu beaucoup de gens de l’existence d’un réseau satanique pratiquant les rituels en question.

Il y a aussi le fait, déjà signalé, que les abductions sont souvent liées à des apparitions d’OVNI, parfois attestées par plusieurs témoins indépendants. C’est le cas, par exemple, dans la fameuse histoire du pont de Brooklyn, traitée par Budd Hopkins dans son livre Witnessed, traduit en français sous le titre Enlèvements extraterrestres. Les témoins parlent [14]. Plusieurs témoins, dont un diplomate et ses deux agents de sécurité, ont vu Linda Cortile sortir par la fenêtre d’un appartement au douzième étage, en flottant dans un rayon de lumière. Linda et ses kidnappeurs, décrits comme trois hommes de petite taille, furent soulevés dans une soucoupe volante orange, qui s’éloigna ensuite. La voiture du diplomate, ainsi que celle d’un autre témoin, s’étaient brusquement arrêtées lorsqu’était apparu l’OVNI.

Mentionnons encore un élément récurrent des abductions, le syndrome de l’embryon ou du fœtus manquant (Missing Embryo/Fetus Syndrome, ou ME/FS) : la femme abductée ressent, après son expérience, tous les symptômes de la grossesse. Cela peut la perturber considérablement, notamment si elle n’a pas eu de rapports sexuels pouvant expliquer une grossesse. Un test sanguin confirme la grossesse. Puis, soudain, dans un délai de moins de trois mois, la grossesse apparente disparaît, sans qu’il y ait de fausse couche. Ou bien, si la femme décide d’avoir un avortement, le médecin qui pratique l’avortement est ébahi de constater qu’il n’y a pas de fœtus. « Le Missing Fetus Syndrome est arrivé si souvent à des abductees qu’il est maintenant considéré comme l’un des effets les plus communs de l’expérience d’abduction », commente John Miller, médecin par ailleurs hostile à l’hypothèse extraterrestre.

MK-Ultra selon Alexandre Breton

Résumons. Nous avons mis en évidence trois phénomènes dans lesquels sont produits, par hypnose dite « régressive », de prétendus « souvenirs » : 1) d’abus traumatiques durant l’enfance ; 2) de vies antérieures ; 3) d’enlèvements par des extraterrestres. De nombreux points communs existent entre ces phénomènes. Un spécialiste a relevé quarante-quatre éléments parallèles entre les souvenirs d’abus sexuels et les souvenirs d’abduction (il en a déduit que ces derniers ne sont que des souvenirs d’abus sexuels déguisés).

Ces trois types de pseudo-souvenirs doivent être confrontés si l’on veut qu’une lumière puisse être apportée sur leur nature véritable. Je n’ai fait ici que jeter les bases d’une telle étude comparative. Il est évident qu’on est là à la frontière de la parapsychologie, un domaine qui relève de ce qu’on nommait, à l’époque où de grands savants s’y intéressaient, la métapsychique (psychical research pour les Anglais).

Mais je voudrais surtout insister maintenant sur une importante leçon pratique à tirer de ce dossier : le scepticisme s’impose lorsque des phénomènes de « souvenirs retrouvés » sont invoqués dans le dossier MK-Ultra, comme c’est le cas dans le livre d’Alexandre Lebreton, MK – Abus rituels et contrôle mental, un livre qui produit plus de confusion que d’éclaircissement par son manque de discernement.

Lebreton fait une grande place aux souvenirs d’abus sexuels retrouvés lors de séance de thérapie hypnotique. Il n’est pas troublé par le fait que, dans la plupart des cas de ce type, les « souvenirs retrouvés » vont s’élaborer au fil des séances. La patiente va d’abord se persuader qu’elle a vécu « des trucs incestueux », et après s’être documentée, finit par se souvenir de programmation Monarch. Ainsi Lebreton rapporte au sujet de Brice Taylor, traitée par la thérapeute Catherine Gould, « qui l’a beaucoup aidée. Ce sont d’abord les abus sexuels dans l’enfance qui sont remontés, puis les souvenirs d’abus rituels sataniques et enfin les mémoires concernant la programmation MK ».

Jamais Lebreton ne considère la possibilité que de tels « souvenirs » soient au contraire le produit d’un trouble de la personnalité, aggravé par des pratiques dangereuses d’hypnothérapies. N’est-ce pas pourtant une hypothèse à prendre en compte ? On admet facilement que certaines de ces patientes qui élaborent des scénarios complexes d’abus durant leur petite enfance ont réellement été abusées d’une manière plus classique, et qu’un traumatisme ait causé une fragilité. Parfois, le traumatisme ne se situe pas dans l’enfance. Ainsi en est-il de Claudia Mullen, mentionnée par Lebreton : j’apprends, en quelques clics, que ses « souvenirs » d’enfance sont « remontés » après que, ayant subi un viol à l’âge adulte, elle entra en thérapie en 1992 avec Valérie Wolf. Cette dernière estima qu’elle avait les symptômes du survivant d’inceste, la mit sous hypnose, et l’aida à produire les « souvenirs » souhaités. Dans certaines conditions, un traumatisme physique avec hospitalisation peut déclencher des troubles mentaux, qui vont s’aggraver en thérapie : « En 1985 et en 1987 Brice Taylor, écrit Lebreton, a eu deux graves accidents. Ce sont les chocs provoqués par ces accidents qui ont commencé à faire remonter les souvenirs de son passé… beaucoup de souvenirs. »

Loin de moi l’idée que tous les « souvenirs » produits sous hypnose s’expliquent facilement. Chaque cas est particulier, et certains sont extrêmement troublants, démontrant des facultés et des fragilités de l’âme humaine qui sont hors du commun. Mais ce qui frappe, c’est au contraire l’empressement des auteurs de littérature à succès à faire rentrer tous les cas dans un grand sac unique auquel ils attachent l’étiquette qui leur plaît – l’étiquette MK-Ultra dans le cas de Lebreton. Lebreton s’inscrit dans une école lancée par un livre paru en 1995, dont le titre français est L’Amérique en pleine transe-formation, et dont le sous-titre anglais est The true life story of a CIA mind control slave. Dans ce livre, Mark Phillips raconte comment il arracha Cathy O’Brien et sa fille d’un réseau gouvernemental qui avait fait d’elles des esclaves sexuelles. Sur la page Amazon du livre on lit que « C. O’Brien est une ancienne victime des expériences gouvernementales américaines de contrôle de l’esprit et a pu recouvrir ses « mémoires » grâce aux travail et soutien de son compagnon Mark Phillips. » Les « expériences gouvernementales » pratiquées sur Cathy depuis son plus jeune âge aurait fractionné son esprit en personnalités multiples, de sorte que, écrit-elle : « J’avais une personnalité pour la pornographie, une personnalité pour la bestialité, une personnalité pour l’inceste, une personnalité pour résister aux horribles abus psychologiques de ma mère, une personnalité pour la prostitution, et le reste de « moi » fonctionnait un peu « normalement » à l’école. » Cathy, donc, fonctionnait à peu près normalement à l’école, c’est pourquoi ni ses proches ni elle-même n’avaient rien remarqué. La manière dont Phillips aida Cathy à « récupérer » ses souvenirs est sans surprise :

« Mon plus grand défi était d’apprendre à contrôler l’état de transe constant de Cathy pendant qu’elle mettait ses souvenirs par écrit. […] grâce à mes propres recherches intensives en hypnothérapie, j’ai appris à contrôler les états de transe de Cathy. Je considérais cela comme une façon de la déshypnotiser. J’en vins à être considéré par les médecins de santé mentale comme un « expert » dans l’application de cet outil clinique peu utilisé pour récupérer la mémoire. »

Phillips est souvent décrit comme « un familier de la CIA », mais rien n’étaye cette prétention, et son récit me fait l’impression d’un tissu d’affabulations de la part d’un personnage trouble, qui ne cache d’ailleurs pas ses fréquentations criminelles. Il me semble probable que c’est Phillips, et non la CIA, qui a fait de Cathy O’Brien son esclave par l’hypnose, dans un but à la fois narcissique et mercantile.

Le manque de recul critique de Lebreton par rapport à ce cas et tant d’autres provient en partie de sa conception de la mémoire humaine sur le modèle du disque dur d’ordinateur, programmable et compartimentable :

« Nous pouvons ainsi comprendre que l’esprit d’un individu est potentiellement programmable tel un ordinateur avec des fichiers et des codes d’accès. Ce phénomène de fracturation de la personnalité est la pierre angulaire des abus rituels car il « déverrouille » la psyché qui devient alors accessible pour y intégrer une programmation. »

Mais les limites de Lebreton viennent surtout du paradigme religieux qui domine sa vision du monde, et que résume bien cette phrase : « La puissance spirituelle ne peut venir que de deux sources : Jésus-Christ ou Satan… ». Mon expérience me dit qu’on ne peut attendre aucune rationalité sérieuse de la part de quelqu’un qui pense ainsi. C’est le problème que j’ai évoqué dans ma critique du film Out of Shadow [15]. Le paradigme de Lebreton, emprunté à un traditionalisme d’inspiration évangélique, détermine son regard sur les religions non chrétiennes. Son chapitre 2 est un bric-à-brac informe de clichés assimilant toutes les religions antiques au satanisme, « sans oublier le druidisme celtique », et la gnose, bien sûr, et ainsi de conclure que MK-Ultra n’a rien inventé. Ainsi, « le Livre des morts égyptien est un des premiers écrits faisant référence à l’utilisation de l’occultisme pour de la manipulation mentale ». Ou encore : « Le culte à Mystères d’Éleusis utilisait dans ses rituels une potion sacrée appelée Kukeon qui contenait de l’ergot de seigle et qui se rapprochait beaucoup du LSD actuel (puissant hallucinogène). » Et ce grotesque contresens : « Dans le texte Gnostique intitulé Gospel of Phillip (sic), il est mentionné que « Dieu est un mangeur d’homme. C’est pour cette raison que les hommes sont (sacrifiés) à lui ». » Avec une telle méthode, on pourrait facilement démontrer que les chrétiens mangent des bébés. Comme tous les chrétiens arque-boutés sur « la parole de Dieu », Lebreton a intériorisé la jalousie du dieu des Juifs : « Le polythéisme des Mésopotamiens, des Sumériens, des Assyriens, des Perses et des Babyloniens était complètement lié aux entités démoniaques. » Il assimile tout ça à la « religion sans nom », autrement dit le satanisme. C’est en effet Satan qui gouverne le monde, par les Illuminati :

« Satan aurait donc un plan établi pour régner sur terre et il utiliserait certains humains (lui vouant un culte) comme catalyseurs pour mettre en place son projet terrestre, des humains passés par la contre-initiation, une inversion de la sanctification aboutissant à des pouvoirs et des connexions d’ordre surnaturel… Il est intéressant de noter ici que la franc-maçonnerie se réfère également à de mystérieuses entités d’une autre dimension qui inspirent (pour ne pas dire qu’elles dictent) ses propres actions pour la mise en place de l’Ordre mondial. / Les Illuminati, ou encore ceux qui composent « l’élite dirigeante » de la planète, semblent eux aussi avoir très vite compris l’avantage qu’ils pouvaient retirer de ces techniques pour dominer le monde. En fait, les Chrétiens auront reconnu que derrière ces techniques et ces tortures abominables, se cache la main de Satan, qui veut réduire l’humanité en esclavage, et se faire adorer comme Dieu, sous la forme de l’Antichrist (sic) annoncé par la Bible. »

Remarquons que, si Lebreton déteste toutes les religions sauf le christianisme, le judaïsme ne semble pas lui poser de problème. Il fait l’impasse sur les rituels juifs sataniques, qui ont pourtant fait l’objet de travaux historiques, notamment par Ariel Toaff dans The Bloody Satanic Sacrifice Rituals of the Jewish Race (lire cet article de Ron Unz). Rien non plus, évidemment, sur la circoncision au huitième jour, véritable rite traumatique.

Par un autre réflexe qui ne surprend pas, Lebreton projette son prisme satanique sur les nazis. Comme dans Out of Shadows, on a droit à l’amalgame entre Paperclip et MK-Ultra. L’ayant lu dans toutes ses sources, Lebreton est convaincu que MK-Ultra est peuplé de nazis, et ignore qu’à sa tête se trouvait un fils d’immigrants juifs hongrois (Sidney Gottlieb, Joseph Scheider de son vrai nom), et que parmi ses collaborateurs figuraient des gens comme John Gittinger, Harris Isbell, James Keehner, Lauretta Bender, Albert Kligman, Eugene Saenger, Chester Southam, Robert Lashbrook, Harold Abramson, Charles Geschickter et Ray Treichler – tous juifs [16]. Voici un échantillon des méthodes de raisonnement de Lebreton. Ils nous informe que les nazis mettaient du fluor dans l’eau des camps de concentration. « Les nazis n’utilisaient évidemment pas ce produit pour améliorer la santé dentaire de leurs prisonniers, bien sûr que non, cette médication massive des réserves d’eau en fluor servait à stériliser les prisonniers et à les abrutir pour s’assurer de leur docilité. » Lebreton ne réalise même pas qu’il se contredit avec la phrase qui suit immédiatement : « Le chimiste Charles Perkins fut un des premiers à dénoncer les effets nocifs de la fluoraison de l’eau potable dans un essai qu’il publia en 1952. »

Les arguments de Lebreton sont souvent de ce niveau, et rendent son livre inutilisable. Encore un exemple : dans son premier chapitre, portant sur l’Institut Tavistock, Lebreton se base sur des auteurs comme John Coleman et Jim Keith, adeptes des théories les plus délirantes. Il reprend au premier l’idée que le succès des Beatles est un complot Illuminati, ou que Jimmy Carter était un « candidat Mandchou » programmé par son psychiatre de Tavistock. Lorsqu’il cite (de seconde main) des savants impliqués dans la recherche sur la psyché humaine, Lebreton leur fait des procès d’intention, comme si toute recherche sur la manipulation mentale était ouvertement ou secrètement au service de la manipulation mentale. Par exemple, il cite William Sargant, qui explique les principes du lavage de cerveau dans The Battle for the Mind : A Physiology of Conversion and Brain-Washing (1957), en laissant entendre que ce professeur recommande ou expérimente le lavage de cerveaux, ce qui est totalement faux, comme il est facile de le vérifier. Avec de telles méthodes, on pourrait facilement « démontrer » que Lebreton fait lui aussi l’apologie de la manipulation mentale. Et d’ailleurs, il me semble bien que, comme toute la sous-culture américaine qu’il recycle, son livre a un côté manipulatoire et donc contreproductif par rapport à son objectif affiché. Certes, tout n’est pas à jeter dans ce livre, et il aurait pu faire une synthèse utile s’il était deux fois moins épais et se limitait aux informations puisées dans des sources crédibles.

Laurent Guyénot

Notes

[1] Mark Pendergrast, Victims of Memory, Harper Collins, 1996.

[2] Elizabeth Loftus et Ketcham, Katherine, Le Syndrome des faux souvenirs, Éditions Exergue, 1997.

[3] Érik Pigani, Psi. Enquête sur les phénomènes paranormaux, Presses du Châtelet, 1999.

[4] Cité par Djénane Kareh Tager dans L’Actualité Religieuse, n° 143, 15 avril 1996, p. 20.

[5] Brian L. Weiss, De nombreuses vies, de nombreux maîtres, J’ai lu, 2015, pp. 12-13.

[6] Weiss, De nombreuses vies, de nombreux maîtres, pp. 29-30.

[7] National Enquirer, mai 1982, cité dans Paul Edwards, Reincarnation : A Critical Examination, Prometheus Books, 1996, p. 90.

[8] Chet B. Snow, Mass Dreams of the Future, McGraw-Hill, 1993, pp. 92-96.

[9] John Mack, Dossier extraterrestres, Presses de la Cité, 1995.

[10] Reincarnation International, juillet 1994, cité dans Paul Edwards, Reincarnation : A Critical Examination, Prometheus Books, 1996.

[11] Sauf mention contraire, les informations qui suivent sont tirées de C.D.B. Bryan, Close Encounters of the Fourth Kind, Knopf, 1995, volumineux rapport journalistique d’un colloque américain organisé par la prestigieuse université de M.I.T. en 1992.

[12] Bien entendu, le fait qu’une partie au moins des « souvenirs » d’enlèvements par des extraterrestres ne soit pas matériellement crédible ne prouve pas que la vie extraterrestre n’existe pas, ni même que les extraterrestres ne soient pas parmi nous (d’une manière générale, la non-existence de quelque chose ne peut jamais être prouvée, qu’il s’agisse des extraterrestres, de la réincarnation ou des licornes, mais la charge de la preuve revient aux tenants de l’existence). Simplement, il faudrait trouver d’autres preuves. Les apparitions d’Ovnis ne font guère l’affaire, puisque rien ne prouve non plus qu’elles soient d’origine extraterrestre.

[13] Pour une analyse objective et documentée du phénomène, aucun auteur ne vaut Jacques Vallée. Lire par exemple : Autres dimensions, Robert Laffont, 1989, J’ai lu, 1991.

[14] Budd Hopkins, Enlèvements extraterrestres. Les témoins parlent, Rocher, 1998.

[15https://www.egaliteetreconciliation…

[16] Larry Romanoff, “CIA Project MK-Ultra,” https://www.unz.com/lromanoff/cia-p…




Guerre en Ukraine : pour le Salut du peuple Russe (et de la France)

[Source : agoravox.fr via RI]

Un énorme merci pour ce texte brillant, absolument remarquable en tout point. Oui, les russes et les français sont des grands peuples qui ont tout pour s’entendre : une histoire millénaire et une culture humaniste, toute à l’opposé des anglo-saxons, mercantiles et destructeurs. À nous maintenant de nous libérer de leur esclavage mondialiste et covidiste avant d’être réduits par Bill Gates à la planète des singes.

Jean-Michel


Par Nicopol

Ah, Vladimir Poutine et ses rêves de « Grande Russie », son projet de reconstituer l’URSS, ses plans d’invasion de l’Ukraine, de la Finlande, de la Pologne, des Pays Baltes ; mais Poutine vaincu par l’héroïque résistance ukrainienne, Poutine humilié, Poutine effondré par la défaite cuisante de son armée, les images de soldats russes en pleurs, les Sukhoi tombant comme des mouches, les chars abandonnés sur le champ de bataille, son navire-amiral coulé… La Russie détruite par les sanctions, à genoux économiquement, le rouble effondré, la population sur le point de renverser son « dictateur », avide de démocratie et de McDonalds… « Poutine le boucher », les atrocités commise par l’Armée russe, la torture, les massacres et les viols de civils, les « crimes contre l’humanité », la condamnation unanime de la « Communauté internationale » ; Poutine isolé sur la « scène internationale », ostracisé, abandonné par ses derniers soutiens, coupé du monde, terré comme une bête dans un bunker du Kremlin ; Poutine malade, agonisant d’un cancer, d’une leucémie, de Parkinson, quitté par sa femme, se baignant dans du sang de cerf ; Poutine acculé, au pied du mur, prêt à tout, y compris l’holocauste nucléaire, si on ne l’assassine pas dans les plus brefs délais…

Voilà, pour résumer, la vision de la guerre en Ukraine qu’aurait légitimement l’« Occidental moyen » informé par la presse mainstream, les chaîne d’info en continu et les communiqués officiels des chancelleries. Une vision univoque, sans nuance ni concession, à la hauteur de la « menace existentielle » que Vladimir Poutine et ses hordes slaves feraient peser sur nos belles démocraties libérales… Le petit souci étant que tout ce qui précède est bien entendu complètement faux (à l’exception, qui sait, du sang de cerf)… Peut-on avoir une autre vision, alors, de ce qui se passe là-bas, à la frontière de l’Occident et du Monde slave ? Une vision russe, peut-être aussi un peu française ?

Des Esclaves antiques aux Untermenschen du IIIe Reich…

Une autre vision qui, pour bien s’en imprégner, nécessite de remonter dans le temps, il y a près de 3000 ans, à l’aube de la civilisation européenne. Car c’est bien depuis l’Antiquité que le malheureux peuple Slave fait l’objet d’une détestation, d’un mépris et, il faut bien le dire, d’un racisme farouche de la part des autres peuples indo-européens. C’était déjà le cas à l’époque des Grecs et des Romains, qui les plaçaient au dernier niveau de la barbarie, et même en-deçà, dans une espèce de sous-humanité plus proche de l’animalité. On retrouve pareille xénophobie chez les peuples scandinaves, germaniques et, par extension, anglo-saxons. Cela s’est traduit tout au long de l’histoire par des razzias, massacres et déportations en esclavage organisés par les Grecs, les Vikings et plus généralement l’ensemble de la chrétienté médiévale (rappelons que le mot « Slave » a donné en langues latines et anglo-saxonnes sclavus et slave, « esclave »), et même du monde musulman.

À l’époque moderne, cette tradition de haine raciale se retrouve dans la politique nazie d’« épuration ethnique » de l’Europe de l’Est, slave ou assimilée (Polonais, Ukrainiens, Serbes…), et bien sûr aussi, fantasmaient-ils, de la Russie elle-même, condition requise pour tailler un « espace vital » suffisant à la race supérieure aryenne. Le génocide des Slaves, rabaissés au rang d’Untermenschen, constitue en fait le cœur de l’utopie raciste-suprémaciste du IIIe Reich, comme c’est parfaitement expliqué dans Mein Kampf et confirmé par la politique d’extermination systématique des Slaves en Pologne et en Ukraine – mais aussi par la suicidaire opération Barbarossa de 1941, au cours de laquelle les troupes SS firent preuve d’un acharnement proprement inhumain contre les populations civiles et les prisonniers de guerre soviétiques. Ce n’est qu’après la défaite de Stalingrad que le régime nazi a concentré sa fureur meurtrière, en quelque sorte par dépit et frustration, sur les infortunés juifs, dont il était plutôt question jusqu’alors de les déplacer à Madagascar.

Ce projet monstrueux des nazis a quand même couté 30 millions de morts au peuple russe, qui a dû lutter purement et simplement pour sa survie. Les Russes, encore aujourd’hui, ont une perception aigüe de l’immense sacrifice que leurs parents et grands-parents ont offert pour sauver leur peuple et leur identité. Chaque Russe a d’innombrables morts dans sa propre famille, comme a pu en avoir chaque Français après la guerre de 14-18. C’est d’ailleurs le cas de Vladimir Poutine lui-même, et celui-ci, dans chacun de ses discours, ne manque pas de rappeler cette dimension héroïque et sacrificielle des Russes pendant la Seconde Guerre mondiale : pour eux, « lutter contre le nazisme » ne s’est pas limité à une résistance plus ou moins de la dernière heure (comme les Communistes français), mais une lutte proprement « existentielle » contre une puissance implacable qui avait juré sa destruction absolue…

Mais il serait faux de croire que les Nazis germaniques étaient seuls sur le coup : avant le déclenchement de la guerre, les grandes puissances anglo-saxonnes (Angleterre et États-Unis en première ligne) étaient en fait clairement des soutiens du pouvoir allemand dans sa « lutte contre le bolchévisme », et les appuyaient financièrement et même militairement. Et une fois le tournant de Stalingrad et la défaite allemande inéluctable, l’obsession des Américains, et probablement la véritable raison de leur débarquement en Normandie (alors que sur le plan militaire tout était déjà joué), ne fut pas du tout de « sauver l’Europe de la barbarie nazie », mais de contenir la poussée de l’Armée rouge en Europe centrale… Par ailleurs, pendant la guerre, les Allemands ont pu compter sur le soutien assidu d’une partie des populations d’Europe centrale et de l’Est pour organiser leur campagne d’épuration des Slaves, que ce soient les Croates oustachis (que l’on retrouvera 50 ans plus tard à l’œuvre contre les Serbes d’ex-Yougoslavie), une partie des Polonais mais aussi des Ukrainiens (le fameux mouvement nationaliste des « bandéristes », antisémite mais surtout antirusse, et qui collabora avec enthousiasme aux côtés de l’occupant nazi).

De l’impérialisme anglo-saxon à l’« exceptionnalisme » américain

Pour bien comprendre la situation actuelle, il faut également prendre en compte la mentalité profondément manichéenne et suprémaciste des Anglo-saxons, et en particulier des États-Unis. Descendant des Puritains anglais, l’élite américaine, marquée par l’idéologie de sa « Destinée manifeste », se considère littéralement comme le « nouveau Peuple élu », investi par le Dieu de l’Ancien Testament d’un droit absolu sur les autres peuples (à commencer par les malheureux Amérindiens, exterminés sans ménagement sur le même modèle que les occupants de Canaan au retour des juifs d’Égypte). De là cet insupportable « deux poids deux mesures », déjà présent dans le Pentateuque, qui revient à dire : « nous avons le droit divin de faire de vous ce que nous voulons, mais vous avez l’interdiction absolue de porter la main sur nous, et même de nous contredire, et même de résister ».

À l’époque moderne, ce suprémacisme religieux profondément totalitaire, et le « double standard » révoltant qui l’accompagne, s’incarnent dans la doctrine de l’« Exceptionnalisme américain », au nom de laquelle les USA réclament unilatéralement le droit de jouer les « gendarmes du monde » et de commander à la « communauté internationale », tout en s’exonérant sans aucune vergogne des règles qu’ils imposent aux autres par leur domination monétaire (le pétrodollar) et militaire (celle-ci étant permise par celle-là). Un « exceptionnalisme » bien commode lorsqu’il s’agit pour les politiciens américains de justifier, et même d’être fiers, d’avoir rasé des villes entières à coup de bombes thermiques (Dresde) ou atomiques (Hiroshima, Nagasaki), grillé des femmes et des enfants vietnamiens au napalm, et même, comme la sympathique Madeleine Albright, provoqué la mort de plus de 500 000 enfants innocents au Proche et Moyen-Orient (Irak, Afghanistan, Syrie…). Tout en mentant effrontément eux-mêmes, dans la plus parfaite inversion accusatoire, à propos de prétendus charniers serbes, massacres de bébés dans des couveuses koweitiennes, attaques à l’arme chimique syrienne et autres manipulations barbouzesques orchestrées avec le soutien des médias corporate. Sans oublier de s’autodécerner, avec le plus parfait cynisme, un « Prix Nobel de la Paix » au goût de sang (combien de familles innocentes réduites en charpie par les drones téléguidées de Obama ?).

Inévitablement, la prétention à la domination totale des États-Unis et de leurs dominions anglo-saxons et germaniques (mais hélas aussi, depuis Sarkozy, notre pauvre vieille France…) devait clacher avec un certain nombre d’autres peuples qui, de plus en plus nombreux, allaient vouloir s’opposer à cette prétention hégémonique et défendre ou restaurer leur indépendance. Dans un premier temps, ces peuples indociles purent être mâtés à coup de juntes paramilitaires d’extrême-droite (Amérique Latine), de « révolutions colorées » (type Shah d’Iran ou Boris Eltsine…), voire, lorsqu’on voulait être sympa avec ses amis du complexe militaro-industriel, de quelques tapis de bombes ou de missiles (Serbes de Yougoslavie, Irakiens, Libyens). Certes, il y a eu quelques petits loupés (le Cuba de Castro, le Vietnam, la Révolution islamiste en Iran, plus récemment l’Afghanistan), mais enfin, quand même, tout était sous contrôle, il y avait clairement d’un côté le « Camp du Bien » dirigé par les Yankees, fixant les règles du jeu international, et de l’autre le « Camp du Mal » avec quelques « états-voyous » isolés type Venezuela, Iran, Corée du Nord et cie. Et depuis la Chute du Mur de Berlin, l’effondrement de l’Union soviétique et la conversion de la Russie au capitalisme sauvage, les Américains pouvaient enfin triompher : c’était la « Fin de l’Histoire », le « Nouvel ordre mondial » unipolaire, l’Empire américain étendu à la planète entière, la domination sans partage des néo-conservateurs, de Wall Street et d’Hollywood – une hégémonie globale comme l’humanité n’en avait jamais connue jusqu’alors, économique et industrielle, financière, monétaire, militaire, politique, culturelle et même sportive…

Le réveil du Peuple russe

Mais voilà, « divine surprise », comme aurait dit Maurras : Poutine est arrivé. Le peuple russe s’est redressé, il a remis au pas ses capitalistes oligarques, il s’est réarmé militairement, économiquement et surtout moralement. Il a retrouvé foi dans son destin, la fierté de sa culture et de ses mœurs, le sentiment aigu de son particularisme identitaire et spirituel, frontalement opposée au matérialisme consumériste de l’Occident. Avec la ferme intention de redevenir une grande puissance régionale et de retrouver son autonomie au sein d’un monde multipolaire dans lequel aucun peuple ne peut plus se prétendre au-dessus des autres. Autant de prétentions insupportables aux yeux des impérialistes anglo-saxons, qui ne supportent pas qu’un peuple inférieur réduit en esclavage se rebelle et veuille s’émanciper…

Oh, certes, au début, on ne l’a pas trop pris au sérieux, ce petit agent du KGB sans grand charisme ; mais tout à coup, au moment de la Guerre en Syrie, on a réalisé qu’il était beaucoup, beaucoup plus fort qu’imaginé, et qu’il avait vraiment refait de la Russie une puissance de haut niveau, qu’il serait bien difficile, et même impossible, de remettre au pas. Pire, depuis cette renaissance de la Russie, les USA et leurs alliés connaissent revers sur revers à chaque fois qu’ils essayent de s’imposer par la force et l’intimidation, comme au bon vieux temps de Reagan et du clan Bush : incapacité à renverser Bachar El Assad, Hugo Chavez et même son pâle successeur Maduro ; fronde des pays latino-américains, menée par le Mexique et le Brésil ; indocilité et même désormais franche hostilité des pays pétroliers arabes, jusqu’à récemment alliés inconditionnels ; prise de distance de l’Inde, opposition frontale de la Turquie, émancipation progressive des pays africains…

En fait, ce n’est pas Poutine mais les USA et leurs valets qui sont de plus en plus isolés : dégoutés par leur arrogance, leur brutalité, leurs mensonges et double-jeu permanent, leur absence totale de morale et d’humanité envers les autres, les peuples du monde entier se détournent peu à peu des Occidentaux et construisent un autre monde sans eux, avec leur système bancaire et monétaire déconnecté du dollar, leurs industries de pointe, leurs accords commerciaux et de défense, leur internet, leurs propres compétitions sportives et musicales… Et comme c’est en fait l’Occident qui a besoin du reste du monde, et pas l’inverse (pour le pétrole, pour le blé, pour les terres et les métaux rares…), ça se traduit par la crise économique catastrophique que nous vivons actuellement et qui s’accélère avec les sanctions suicidaires prises contre la Russie…

Et l’Ukraine dans tout cela…

C’est dans ce contexte, donc, de déclin inéluctable de l’Occident, de crise financière en révoltes populaires, qu’il faut comprendre le conflit actuel en Ukraine. Cela fait maintenant près de dix ans que les Américains, ayant réalisé sur le tard que Poutine ne plaisantait pas et remettait vraiment en question leur suprématie eschatologique, sont prêts à tout pour supprimer Poutine et mater ce peuple russe indocile – et par « tout », il faut bien entendre « vraiment tout », comme le démontre le refus farouche des néoconservateurs, des démocrates et des leaders de l’OTAN d’adopter une doctrine de NFU (« No First Use ») nucléaire. Malheureusement pour eux – et heureusement pour les Russes – les États-Unis sont à tel point gangrenés par la corruption, le clientélisme, l’obésité, la violence raciale et désormais l’idéologie « woke », qu’ils n’ont plus les moyens de leurs ambitions ; et ça les rend très, très furieux et très, très méchants – un peu, en fait, comme les dirigeants du IIIe Reich après avoir compris que Stalingrad marquait la fin de leurs rêves millénaristes…

L’ultime tentative, après l’échec de l’option « barbus islamistes » (Al Qaeda, Tchéchènes, Daech…), c’est de lancer contre la Russie ces peuples européens qui partagent leur haine raciale du Slave. D’où le coup d’État de 2014 en Ukraine, orchestré par l’Ambassade des États-Unis, et qui a conduit à remplacer un président pro-russe légitime, Ianoukovytch, par un fantoche pro-occidental soutenu par des partis d’extrême-droite voire ouvertement néo-nazis (Svoboda, Pravyï sektor) ; mais aussi le « coup d’État soft » des milices bandéristes qui ont repris en main l’actuel président Zelensky, pourtant élu sur un programme de réconciliation avec la Russie, et l’ont obligé à torpiller les Accords de Minsk (qui prévoyaient l’autonomie des Républiques autoproclamées du Donbass) et à se lancer dans cette politique meurtrière d’oppression et de bombardement permanent des minorités russes (dans le silence le plus total des médias occidentaux, cela va de soi). Les mondialistes pro-américains jouent ici leur dernière carte, celle de la division tragique de l’Ukraine entre un Ouest qui s’identifie plutôt à l’ancienne Europe germanique et austro-hongroise, aspirant à rejoindre l’OTAN et l’Union européenne – un Ouest désormais dirigé de fait par une minorité d’extrémistes se revendiquant fièrement de la collaboration pronazie et appelant ouvertement à l’épuration culturelle, si ce n’est ethnique, des populations russophones ; et à l’Est des populations ethniquement russes en Crimée et dans le Donbass, qui ont commencé à s’inquiéter légitimement en 2014 lorsqu’ils ont vu arriver ces héritiers du IIIe Reich au pouvoir, et ont immédiatement demandé la protection de la Russie (voire, pour les Criméens, leur rattachement pur et simple à la « Mère Patrie »)…

Et nous en arrivons aux toutes dernières années, depuis l’élection de Joe Biden, avec une accélération du soutien de l‘OTAN à l’armée ukrainienne, son armement, sa formation, et l’encadrement direct des bataillons paramilitaires de fanatiques nazis, dits « bataillons Azov ». Fin 2021, tout était en place pour une opération massive contre le Donbass, avec comme projet global d’instrumentaliser le racisme anti-slave des Ukrainiens néo-nazis pour attaquer les populations russophones et provoquer une réaction de la Russie – qu’il serait alors facile de désigner comme l’« agresseur », permettant de dresser la « communauté internationale » contre eux, s’il le fallait en médiatisant quelques « atrocités » bien télégéniques des « bouchers russes » ; de pousser l’Allemagne à annuler le projet Northstream 2, et plus généralement l’Europe à arrêter de se fournir en énergie peu chère auprès de la Russie pour acheter du gaz de schiste américain, beaucoup plus coûteux et polluant ; de justifier des sanctions destinées à « mettre à genoux » l’économie russe, détruire le rouble, ruiner les oligarques proches du pouvoir, provoquer des troubles socio-politiques et finalement, dans les rêves les plus mouillés des milieux néocons et démocrates, attiser les braises d’une nouvelle « révolution de couleur », et pourquoi pas d’un coup d’État, pour (re)mettre au pouvoir à Moscou une marionnette pro-occidentale type Eltsine/Kasparov/Navalny…

Tout cela ressemble à un gigantesque complot, et le dénoncer sonne donc très « conspirationniste » – sauf que voilà, tout ce plan machiavélique a été préparé à l’avance par différent think-tanks proches du Pentagone, type RAND Corporation, dont les rapports tout ce qu’il y a de plus officiels recommandent ouvertement de provoquer, d’agresser et d’affaiblir économiquement et militairement la Russie par proxy ukrainien interposé (« nous résisterons jusqu’au dernier soldat ukrainien », pour reprendre la bonne blague qui circule dans les cercles de l’OTAN). Un véritable script cinématographique comme les Américains en ont le secret, et qui prévoit au passage, faisant d’une pierre deux coups, de « neutraliser » et vassaliser une bonne fois pour toute l’Union européenne…

La « lutte existentielle » du Peuple russe

Poutine, bien entendu, savait tout cela, et s’était préparé au scénario du pire avancé de plus en plus frontalement par les Occidentaux. Il avait pourtant joué carte sur table depuis le début, tracé sa « ligne rouge » – l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN. Car si l’Ukraine tombait dans le camp occidental, c’est la Russie elle-même qui serait acculée sur ses frontières, menacée dans son existence même : « Où pourrions-nous encore reculer ? », se demandait dramatiquement le président russe dans une de ses interventions télévisées, parlant au nom de son peuple… Oui, depuis le début, les Russes le proclament : pour eux, l’Ukraine, ce n’est pas une simple question de « territoire » ou d’« aire d’influence » : comme en 1941 lorsque les troupes nazies sont entrées sur leur territoire, c’est, littéralement, une question de vie ou de mort… Et les Occidentaux le savaient pertinemment, et c’est précisément pour cela qu’ils ont continué d’avancer méthodiquement, pas à pas, par cette tactique oppressante de l’« effet-cliquet » chère aux fondateurs de l’Union européenne, avec la certitude que l’Ours russe, tôt ou tard, sortirait de sa tanière et tomberait dans leur piège mortel…

Il faut donc bien comprendre que lorsque Poutine parle de « dénazifier » l’Ukraine, de « menace existentielle » contre la Russie, de « légitime défense », il parle très sérieusement, et ce qu’il dit est vrai. Ce sont bien les Américains et leurs alliés qui provoquent et agressent la Russie depuis 30 ans, en étendant l’OTAN vers l’est en violation totale de leurs promesses solennelles ; Il y a bien un mouvement néonazi, et même nazi tout court, qui a persisté en Europe centrale et de l’est, avec la bénédiction des Anglo-saxons ; il y a bien une volonté millénaire des Occidentaux de domestiquer, et même pour certains d’exterminer, le peuple slave de Russie ; la Russie est le Mal absolu, l’Ennemi à abattre, le dernier obstacle dans la quête de domination millénariste des USA ; pour la détruire, tout est donc autorisé, comme tout était autorisé au Peuple élu à son retour d’Égypte ; il n’y aura aucune limite à la propagande, au mensonge, à la manipulation. Car on ne se limite pas à vaincre un ennemi sur le champ de bataille, on ne signe pas de cessez-le-feu avec lui, on ne négocie pas : on cherche à l’humilier, à le soumettre, à le détruire s’il le faut…

Alors, lorsqu’en février 2022 Kiev a annoncé vouloir installer des missiles nucléaires sur son territoire, et commencé à engager d’importants mouvements de troupes sur la frontière du Donbass, Poutine a su que l’heure était venue, que l’attaque était imminente, que le combat à mort allait commencer. Mais il avait murement muri sa réaction. Après s’être assuré du soutien de la Chine, il a pris les devants et, conformément au précepte militaire selon lequel « l’attaque est la meilleure défense », il a attaqué préemptivement l’Ukraine via une procédure parfaitement préparée : reconnaissance officielle de l’indépendance du Donbass, réponse fraternelle à la demande d’accord de protection des nouvelles Républiques russophones, intervention parfaitement légale et légitime, dans le cadre desdits accords, pour interposer ses troupes entre l’armée ukrainienne et les populations du Donbass. Avec parallèlement l’ouverture d’un front au Nord vers Kiev pour détourner l’attention et empêcher les renforts d’arriver vers l’Est (Poutine n’a donc jamais eu l’intention d’envahir la totalité de l’Ukraine pour reconstituer l’URSS ou une fantasmatique « Grande Russie » : tout cela n’est qu’invention des médias occidentaux pour faire passer pour une « défaite humiliante » ce qui n’est qu’un plan de bataille rondement exécuté).

Aujourd’hui le Donbass est en grande partie libéré, la Russie reconstruit les services de base (électricité, eau potable, Internet, banques avec distributeurs de roubles…) ; les populations revivent enfin, pour la première fois depuis presque une décennie, sans la hantise d’un mortier ukrainien. Une dernière bataille est engagée avec ce qu’il reste de l’armée régulière ukrainienne et de néonazis fanatisés, avec la formation de plusieurs « chaudrons » autour de Kharkov, Kramatorsk et Sievierodinestsk. Sur le plan des sanctions, après une première réaction de panique, le rouble s’est stabilisé et se situe même aujourd’hui à un niveau plus élevé par rapport à l’Euro qu’avant le déclenchement de la guerre ; les pays européens, piteusement, viennent d’accepter les conditions de Poutine pour payer leur gaz en roubles ; la hausse des cours du pétrole s’est traduit par d’importantes rentrées de cash pour la Russie, qui a plus que compensé le manque-à-gagner de la guerre par le renforcement de ses relations avec la Chine, l’Inde et les autres pays d’Asie, et plus globalement le parrainage d’un nouveau front anti-occidental dans le monde. L’Europe est au bord de la crise énergétique et alimentaire pendant que la Russie n’a jamais été aussi solide, car indépendante, sur le plan économique. Loin de renverser Poutine, la population russe a fait front derrière lui et sa côte de popularité est remontée en flèche pour atteindre des niveaux qu’il n’avait pas connu depuis longtemps. Les Européens commencent à peine à comprendre qu’ils sont en train de se suicider pour le seul profit de quelques actionnaires américains. Poutine, de son côté, à définitivement renoncé à avoir un dialogue raisonnable et équilibré avec ces pays occidentaux qui mentent en permanence (« l’Empire du mensonge », ainsi les appelle-t-il dans ses discours, et comment ne pas lui donner raison ?) ; dans cette perspective, la prestation grotesque et minable de Macron a sans doute fortement contribué à lui ôter ses dernières illusions sur le sérieux et la bonne foi des « démocraties » européennes…

On peut le dire maintenant, le plan américain a échoué ; la Russie a résisté, et ressort plus forte de l’épreuve. L’hallucinante rhétorique antirusse de l’Occident, résumée en introduction, ce registre insane de la « soumission », de l’« humiliation », de la « destruction totale », loin de refléter la réalité du terrain, n’est autre que le révélateur des fantasmes de toute-puissance sadique du camp occidental, de sa psychologie manichéenne et millénariste, de son déni de la réalité. Cette propagande haineuse n’a rien à voir avec le monde tel qu’il est, mais seulement tel que notre hubris névrosé voudrait qu’il soit – et tel qu’il ne sera jamais désormais, pour le plus grand soulagement de l’humanité. Il reste juste à espérer que les Américains et leurs complices de l’OTAN, se rendant compte de leur échec, ne sombreront pas dans la folie et la frustration, et n’en viendront pas à des actions désespérées et apocalyptiques, semblables à celle des nazis avec les juifs (« puisque nous n’avons pas gagné, vous périrez avec nous » : voilà ce que fut, au bout du bout, la « solution finale »)…

Conclusion : pour le Salut de la France et de la Russie…

Ce texte a été écrit trop vite, avec trop de passion, de subjectivité parfois. Il comporte certainement des raccourcis, des approximations, peut-être quelques erreurs… Mais l’essentiel y est, et l’essentiel, c’est qu’il ne faut pas se laisser influencer, intimider et même terroriser par l’écrasante machine de propagande occidentale, les chaînes d’info en continu, les artistes bien-pensants et toute la clique du « Camp du Bien » ; ne pas baisser les yeux et s’écraser devant toutes ces relations professionnelles, sociales ou familiales qui s’indignent de votre « soutien au génocide ukrainien », comme ils s’indignaient hier de votre opposition au passe sanitaire et au « vaccin » anti-covid (« Mais vous allez tuer nos grands-parents ! »). Poutine, et tout le peuple Russe avec lui, est dans son bon droit. La justice, la morale et la vérité sont de leur côté – de « notre » côté, oserai-je dire, puisque dans ces moments-là je m’identifie totalement, avec un immense bonheur, à ce peuple magnifique, fier et indomptable, celui de Dostoïevski, de Rachmaninov et de Soljenitsyne, dont je m’honore d’avoir un peu du sang dans le mien.

Une certaine fierté, aussi, d’être Français, le seul peuple occidental à avoir toujours manifesté une admiration et une sincère amitié pour les Russes, depuis l’époque de Voltaire et de Catherine II, des Russes blancs de la Côte d’Azur et du Général de Gaulle, de Hélène Carrère d’Encausse et de Romain Gary. Je suis intimement persuadé que notre Salut commun est dans la régénération du « couple franco-russe », ces deux vieilles puissances terriennes et paysannes dont le destin commun est de faire front au mercantilisme anglo-saxon – et c’est un privilège pour moi de me sentir déjà l’enfant d’une telle famille… 




Le plus grand scandale de l’histoire du Canada

[Source : latrompette.fr via Guy Boulianne]

La gauche radicale au Canada est mise à nu, et les grands médias l’ignorent.

Par Abraham Blondeau

Lorsque les manifestants du Convoi de la liberté étaient à Ottawa, le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le cabinet et les médias grand public ont dit aux Canadiens que les manifestants étaient financés par des Russes, de l’argent noir, des partisans de Donald Trump et des étrangers. On a dit aux Canadiens que les manifestants ont commis des violences, des viols, des menaces de viol, des tentatives d’incendie et d’autres crimes. Le Convoi de la liberté a été marqué comme une menace pour la sécurité nationale et accusé de terrorisme et d’insurrection.

Tout cela s’est avéré faux. Toutes les preuves supposées pour soutenir l’invocation de la Loi sur les mesures d’urgence et donner à Trudeau des pouvoirs extraordinaires en temps de guerre étaient un mensonge.

Le Premier ministre a utilisé illégalement la Loi sur les mesures d’urgence qui a contourné l’application régulière de la loi et la surveillance judiciaire pour punir les citoyens ayant des opinions politiques opposées. De plus, les mesures utilisées contre les manifestants du Convoi de la liberté ont violé les droits garantis par la Charte et la proclamation d’urgence même rédigée par le gouvernement Trudeau.

[Voir aussi :
Le Convoi de la Liberté « Plein d’amour » : Témoignage émouvant d’une jeune mère de famille (avant que la police ne vienne tabasser les manifestants)
Inversion accusatoire de Trudeau envers le mouvement de la liberté – Appel unifié avec les Premières Nations pour rétablir l’ordre constitutionnel canadien
Des Canadiens forment une barricade humaine pour empêcher les flics d’arrêter des camionneurs – Le monde doit voir ça !
La couverture biaisée par les grands médias de la manifestation des camionneurs canadiens
L’ancien tireur d’élite de Trudeau coordonne la sécurité bénévolement pour les camionneurs après sa démission pour refus de se faire vacciner
Le major de l’Armée canadienne Stephen Chledowski rompt les rangs et répand la VÉRITÉ !!
Tant que les crimes de gauche ne seront pas punis, tout soutien à la « liberté » sera catalogué d’extrême droite
Convoi de la liberté, les croix gammées de qui? Justin Trudeau soutient les néo-nazis en Ukraine
Le Canada tout entier s’est joint au convoi, sauf Trudeau qui accuse Freedom Convoy 2022 de propager la haine, le racisme et la violence
Canada : la loi des mesures d’urgence utilisée pour réprimer le mouvement de la liberté et geler le compte en banque des manifestants, avant même qu’elle soit votée
Loi martiale au Canada pour mater les camionneurs : « c’est comme tuer une mouche avec un bazooka »
Canada : les banques peuvent geler les comptes des personnes soupçonnées de lien avec les blocages]

Les scandales ne sont pas nouveaux dans la politique canadienne. Depuis John A. Macdonald et le scandale du chemin de fer du Pacifique en 1873 à chaque décennie depuis, la corruption est monnaie courante chez les élus. Mais le scandale de la Loi sur les mesures d’urgence est le plus important de l’histoire du Canada. Il équivaut à un coup d’État contre la règle de droit. Les médias grand public qui ont permis à Trudeau de le faire ignorent maintenant les preuves qui exposent les intentions cachées.

La pièce maîtresse de la Loi sur les mesures d’urgence était les mesures prises à l’encontre des sites de crowdfunding (financement participatif) et le gel des comptes bancaires des partisans du Convoi de la liberté sur la base de l’argument selon lequel ils finançaient des activités illégales ou étaient financés par l’étranger. Lors de leur témoignage devant le Comité de la sécurité publique de la Chambre des communes, GoFundMe et GiveSendGo ont indiqué qu’ils n’avaient jamais été contactés par le gouvernement fédéral du Canada. GiveSendGo a déclaré que 60 pour cent des donateurs venaient du Canada et 37 pour cent des États-Unis, le don moyen étant de 100 dollars. Sa propre analyse des donateurs n’a révélé aucun terroriste ou personne d’intérêt. Il en a été de même pour GoFundMeGlobal News a rapporté : « Juan Benitez, le président du site Web de collecte de fonds GoFundMe, a déclaré que l’analyse par son entreprise des plus de 10 millions de dollars donnés par le biais de la plateforme a révélé que 88 pour cent des dons et 86 pour cent des donateurs venaient du Canada. » Le don le plus important était de 30 000 dollars, et il provenait du Canada.

Même les propres agences de renseignement du gouvernement fédéral ont témoigné que le financement du Convoi de la liberté était parfaitement légal et ne représentait aucune menace. Le directeur de la criminalité financière de la Gendarmerie royale du Canada (grc) a déclaré au Comité des finances que le financement des manifestants n’était pas lié à une activité terroriste. Le directeur adjoint du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada, fintrac, a témoigné que l’aide au Convoi de la liberté ne constituait pas un soutien au terrorisme et que son financement ne comportait aucune activité illégale ou suspecte. Toutes les allégations de Trudeau et de la « bande des cinq » étaient des mensonges, et contredisaient les preuves directes.

À aucun moment avant le 14 février, date à laquelle la Loi sur les mesures d’urgence a été invoquée, un juge n’a déclaré la manifestation illégale. Les médias et le gouvernement fédéral ont qualifié la manifestation d’occupation illégale ou de siège, mais l’ordonnance du tribunal interdisant les klaxons stipulait que les manifestants avaient le droit légal de continuer à manifester. Le Convoi de la liberté n’a été déclaré illégal que par le Premier ministre après avoir eu l’autorité de le faire en raison de la Loi sur les mesures d’urgence. La Loi sur les mesures d’urgence déclare que les mesures ne s’appliquent pas à une assemblée ou à une dissidence légale. Si un juge décide que la manifestation est légale, l’application de la loi aux manifestants ne serait-elle pas illégale ?

Des dizaines de députés, d’agents d’application de la loi et de reportages dans les médias ont allégué qu’une tentative d’incendie criminel dans un immeuble d’habitation d’Ottawa le 6 février avait été perpétrée par le Convoi de la liberté. Pourtant, la police d’Ottawa a porté des accusations contre un homme de 21 ans pour cette tentative d’incendie criminel ; il n’avait aucun lien avec le Convoi de la liberté.

Pendant que le Sénat débattait de la Loi sur les mesures d’urgence, le gouvernement fédéral a laissé entendre qu’il disposait de renseignements spéciaux indiquant que le Convoi de la liberté constituait une menace pour la sécurité nationale, mais il a refusé de les communiquer au Sénat. Depuis lors, aucune accusation de violence n’a été portée contre les manifestants du Convoi de la liberté. En fait, c’est exactement le contraire qui est vrai. L’avocat Keith Wilson, dans une interview avec la journaliste indépendante Viva Frei, a révélé que durant la nuit, Antifa vandalisait les camions du Convoi, crevait ses pneus et coupait ses conduits d’air. Tous les appels au 911 et les arrestations effectuées à ce moment-là étaient liés à Antifa, mais les grands médias ont refusé de le rapporter.

La police d’Ottawa a arrêté Randy Hillier, un député provincial de l’Ontario qui a activement soutenu le Convoi de la liberté et s’est publiquement opposé aux mandats de vaccination et aux mesures de santé publique. Hillier s’est vu interdire l’accès à l’Assemblée législative provinciale et aux médias sociaux pour avoir encouragé la « violence » et la « désinformation médicale ». Il est accusé d’entrave à un agent public, de méfait de conseil et d’entrave à la propriété. Il a depuis été libéré sous caution. L’inculpation et l’interdiction d’exercer une fonction publique pour un homme politique qui soutient une manifestation non violente et exprime un point de vue différent sont sans précédent. Quels seront les prochains politiciens visés ?

Trudeau et le cabinet ont été pris dans des mensonges monstrueux, mais les médias refusent de rapporter la vérité. En fait, le ministre du Patrimoine Pablo Rodriguez a remercié les médias grand public pour leur couverture des manifestations du Convoi de la liberté et a promis plus de subventions aux médias. Pourtant, les preuves dressent un tableau très condamnable.

Il ne s’agit pas d’un scandale d’éthique personnelle ou de gain monétaire ; c’est un scandale qui sape le fondement même de la démocratie canadienne. Les événements du Convoi de la liberté n’ont pas atteint les seuils nécessaires pour invoquer la Loi sur les mesures d’urgence ; par conséquent, Trudeau a utilisé ces pouvoirs de manière anarchique. Pendant neuf jours, il n’y a pas eu de procédure régulière, de droit de protestation ou de liberté d’expression au Canada. Cependant, il semble qu’il n’y ait aucune conséquence à la transformation du Canada en une dictature. En fait, Trudeau a consolidé son pouvoir en concluant un accord de confiance avec le Nouveau Parti Démocratique, qui protégera son gouvernement de tout vote de défiance jusqu’en 2025 et lui donne une majorité de fait. Trudeau va maintenant poursuivre son programme avec plus d’urgence.

L’érosion de l’État de droit a été une longue et douloureuse descente pour le Canada. Le bureau du Premier ministre et le pouvoir exécutif détiennent maintenant des pouvoirs extraordinaires, bien plus que le Parlement et le pouvoir judiciaire. Non seulement la bureaucratie de l’exécutif est le plus grand employeur au Canada, mais elle fait aussi cinq fois plus de lois que le Parlement. Dans le système de Westminster, la clause Henry viii permet au Parlement de déléguer le pouvoir législatif à d’autres entités du gouvernement fédéral, comme les ministères de l’exécutif. Selon le juriste Mark Mancini, cette pratique est « endémique au Canada ». Bon nombre des mesures de santé publique prises pendant la pandémie de la covid-19 ont fonctionné selon le principe de la clause Henry VIII. Mancini poursuit :

La législation réglementaire importante est principalement élaborée au niveau du Cabinet et des agences, avec cinq fois plus de législation déléguée que de législation primaire. Au niveau fédéral, le gouvernement du Canada compte 201 ministères et organismes, dont beaucoup ont le pouvoir d’adopter des lois déléguées. […] Des questions importantes d’ordre politique touchant les droits et les intérêts individuels sont également tranchées par des organismes administratifs. En effet, la Cour suprême du Canada a fait remarquer que les règlements sont le « sang de vie » de l’État administratif.

C’est « l’État profond » du Canada : une bureaucratie massive de fonctionnaires non élus qui ont le pouvoir de faire des lois et des règlements par décret. Trudeau a utilisé le coronavirus pour étendre ces pouvoirs au point que les Canadiens de nature docile se sont rebellés contre cette prise de pouvoir méthodique. La Loi sur les mesures d’urgence a exposé de manière flagrante les intentions communistes de Trudeau. D’autres politiciens canadiens ont dû démissionner de leur poste et subir des sanctions pour avoir accepté des pots-de-vin, eu des liaisons et détourné l’argent des contribuables. Quelle est la punition pour avoir renversé les libertés civiles et la règle de droit au Canada ?




Pourquoi lancer un mandat d’arrêt contre « le docteur de l’Amérique », Anthony Fauci ?

Par Nicole Delépine

Pourquoi la candidate au poste de gouverneur de l’Arizona veut-elle lancer un mandat d’arrêt contre Fauci, le monsieur vax américain ?

« Quand j’étais enfant, mon père m’a pris à part et m’a dit : “Tu sais Bobby, les gens qui sont au pouvoir mentent”. Je ne l’ai jamais oublié. »

Robert Kennedy, fils de Robert et neveu du Président JFK

Mai 2022

Kari Lake, la candidate des Républicains soutenue par Donald Trump pour l’élection du Gouverneur de l’Arizona veut lancer un mandat d’arrêt contre Anthony Fauci pour avoir caché les bienfaits de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine !

Rappelons qu’Antony Fauci est le Mr Santé des présidents américains depuis des décennies et que ses exploits connus ont commencé avec le SIDA.

Selon le prologue du livre de R Kennedy :

« Le Dr Anthony Fauci a trôné pendant un demi-siècle en tant que commissaire à la Santé des États-Unis, se préparant à son rôle final de commandant dans la plus grande guerre de l’histoire contre une pandémie mondiale. À partir de 1968, il a occupé différentes fonctions au National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), dont il est le directeur depuis novembre 1984. Son salaire annuel de 417 608 $ fait de lui le mieux payé des quatre millions de fonctionnaires fédéraux, le président compris. L’expérience de 50 ans qu’il a acquise en tant que grand manitou d’une puissante administration fédérale, après avoir conseillé six présidents, le Pentagone, les agences de renseignement, les gouvernements étrangers et l’OMS, l’a excellemment préparé à une crise qui allait lui permettre d’exercer un pouvoir dont peu de dirigeants et aucun médecin ont pu se targuer dans l’histoire.

Au cours des premiers mois de l’épidémie, le calme, l’autorité et le côté oncle bienveillant du Dr Fauci ont été le Prozac des Américains assaillis par deux crises existentielles : la présidence Trump et la COVID-19. Les démocrates et les libéraux idéalistes du monde entier, traumatisés par le style de gouvernement chaotique du président Trump, ont trouvé du réconfort dans la présence sereine et forte du Dr Fauci sur la scène de la Maison-Blanche. Il a semblé offrir un contrepoids rationnel, franc et scientifique à la grandiloquence narcissique et agitée du président Trump. Naviguant dans des eaux dangereuses, entre un président erratique et un virus mortel, le Dr Fauci a d’abord fait figure de héros, tel l’Ulysse d’Homère menant son navire entre Scylla et Charybde.

Tournant le dos au sinistre horizon, des Américains confiants ont pris les rames et ont obéi aveuglément à ses ordres, sans se rendre compte qu’ils propulsaient notre pays vers une destination désolée où la démocratie allait mourir. Tout au long de la première année de la crise, le charisme du Dr Fauci et sa voix autoritaire ont inspiré confiance en ses prescriptions. Ils lui ont valu une affection certaine — quoique pas universelle.

De nombreux Américains, consciencieusement enfermés chez eux pour se conformer à la quarantaine imposée par le Dr Fauci, se sont consolés avec la possibilité de rejoindre un fan-club Tony Fauci, de se prélasser sur un coussin “J’aime Fauci”, de boire dans un mug “In Fauci We Trust”, de garder leurs pieds au chaud dans des chaussettes et chaussons Fauci, de s’empiffrer de donuts Fauci, d’afficher une pancarte “Klaxonnez pour le Dr Fauci” devant leur maison ou de se prosterner devant une bougie de prière Dr Fauci. Les aficionados de Fauci pouvaient choisir parmi une variété de jeux en ligne Fauci et une armée de figurines et de bubbleheadse à son effigie. Ils pouvaient même raconter son hagiographie à leur progéniture grâce à un livre pour enfant à sa gloire.

Au plus fort du confinement, Brad Pitt a rendu un hommage révérencieux au Dr Fauci lors de l’émission Saturday Night Live, et Barbara Streisand lui a envoyé un message surprise enregistré lors d’une fête d’anniversaire organisée en son honneur sur Zoom. Le New Yorker l’a surnommé “le docteur de l’Amérique”. »

Ceci ne nous étonne guère, en particulier depuis le livre choc de Robert Kennedy maintenant traduit en de nombreuses langues dont le français, disponible pour tous.

Voici quelques éléments à ce sujet, extraits de l’interview de la journaliste belge Senta Depuydt à l’occasion de la sortie du livre en France et en Belgique(([1] Disponible sur www.neosante.eu :
Le numéro 120 (mars 2022) de Néosanté, revue internationale de santé globale.

Lire la totalité de l’ITW mise en ligne gratuitement par neosanté, vu l’importance des infos et relayez, merci.
Interview Exclusive De Robert Kennedy | NéoSanté Éditions (neosante.eu)

Et KENNEDY-Fauci-Gates-BigPharma-640pages.indd (neosante.eu) prologue du livre de Robert Kennedy))

à lire en totalité sur le site de Neosanté.


« Robert F. Kennedy, Jr : Les gens qui sont au pouvoir mentent ! » Propos recueillis par Senta Depuydt(([2] Entretien effectué à l’occasion de la sortie du livre « Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma, leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique » (Collection Résurgence) ))(([3]Retrouvez Robert F. Kennedy, Jr. sur
www.chdeurope.org
(site européen) et www.childrenshealthdefense.org (site américain)
Senta Depuydt, journaliste indépendante, fondatrice de la branche européenne de l’association de l’avocat Robert F. Kennedy, Jr. « Children’s Health Defense Europe » et auteur d’un avant-propos pour l’édition française du livre paru aux éditions Marco Pietteur))

(…). Durant la pandémie, disons que près de 30 % de la population avait une méfiance spontanée envers les autorités et des personnalités comme Anthony Fauci ou Bill Gates. Mais il leur était quand même difficile de concevoir les motifs pour lesquels les responsables de la santé publique agiraient à l’encontre de l’intérêt des citoyens. Les Américains sont assez idéalistes, parfois naïfs. C’est pour les aider à comprendre tout cela que j’ai écrit ce livre.

Vu la somme de crimes et délits que vous documentez là, peut-on espérer des poursuites à leur encontre ?

Difficile à dire. Je pense qu’il y a un espoir que cela arrive, si la situation politique change. Si les républicains gagnent aux élections qui auront lieu à la mi-novembre et qu’ils s’emparent du Sénat, il est probable qu’ils procèdent à des auditions à partir de janvier prochain. D’ici là, je pense que les démocrates et les médias qui font leur propagande vont continuer à les protéger.(([4] Note : l’ancien président des USA et le clan Kennedy sont traditionnellement des démocrates, Robert Kennedy, Jr. s’est lamenté à de nombreuses reprises du manque d’intégrité et de respect des valeurs démocratiques qui règne parmi les membres actuels du parti.)) Mais quand on voit les chiffres, Fauci aura des comptes à rendre sur les politiques de réponse à la pandémie.Plus de 2800 décès par million d’habitants aux USA, c’est extrêmement élevé, alors qu’avec tout le budget et l’expertise dont nous disposons, nous sommes censés avoir les meilleurs résultats.

Au Nigéria, où seul 1,5 % de la population a été vaccinée, ils n’ont eu que 14 morts par million et la plupart des autres pays d’Afrique ont une moyenne qui tourne autour de 170, on ne peut même pas parler de pandémie. Pourtant, au début de la crise, Gates et Fauci multipliaient les discours alarmistes en prédisant une réelle hécatombe en Afrique. Finalement, c’est l’inverse qui s’est produit. Comment cela se fait-il ? Il va tout de même falloir l’expliquer. Personnellement, je pense que c’est en partie parce que ce sont des pays qui ont l’habitude d’utiliser des médicaments simples, efficaces et accessibles, comme l’hydroxychloroquine ou l’ivermectine. (…)

Quid de Bill Gates ?

Bill Gates est peut-être moins présent dans les médias, mais il reste très actif en coulisses. Et comme il a le contrôle de l’OMS, il continue à pousser tous ces agendas mondialistes, les passeports vaccinaux, l’identité numérique, les politiques alimentaires.Il est extrêmement riche et puissant, très proche de la plupart des gouvernants d’Europe, mais aussi de la Chine, et il collabore étroitement avec le Forum Économique Mondial (Davos). Malheureusement, beaucoup de gens continuent à le révérer et à écouter ses recommandations, ses « prédictions ». Je crois que pour l’instant, il serait difficile de le déboulonner, c’est tout un réseau mondial qui opère avec lui.

À propos de réseau mondial, que pensez-vous de cette histoire de labos de recherche en Ukraine ? Il semble que l’on retrouve un certain nombre d’acteurs identiques dans ce partenariat avec l’Ukraine pour les « programmes de réduction de la menace biologique » ?

(…) lorsque Victoria Nuland, Secrétaire d’état aux affaires politiques et affaires étrangères, a été auditionnée sous serment par le Congrès, elle a semblé particulièrement mal à l’aise en admettant que, oui, les États-Unis financent des labos qui manipulent des souches dangereuses : l’anthrax, certains types d’herpès et même des souches de variole — ce qui est interdit — et de nombreux autres agents susceptibles de créer des pandémies. Dans ce « programme de réduction de la menace sanitaire », nous sommes en présence des mêmes acteurs qu’avec la pandémie. La firme Eco Health Alliance qui avait financé les recherches de gain de fonction des coronavirus à Wuhan avec l’aide de Fauci et Peter Daszak, et USAID qui est une couverture pour les opérations de la CIA.(([5] À ce propos il serait intéressant de rappeler que le baron Peter Piot, responsable en charge de la réponse à la pandémie à l’Union Européenne, a été un des directeurs de USAID et travaille toujours en consultance pour le département de la sécurité américain, ensemble avec son épouse Heidi Larson, directrice du Vaccine Confidence Project. Quelles sont les implications des agences de renseignement américaines dans les politiques de l’Union ?))

Rappelons qu’en 2014, Obama a interdit les recherches de gains de fonction et d’autres types de technologies servant à développer des agents biologiques mortels, jugeant que c’était trop dangereux pour la population humaine. Car cette année-là, des souches dangereuses s’étaient échappées de laboratoires à trois reprises différentes.Fauci et ses acolytes avaient donc reçu l’ordre de mettre fin à 18 expériences de ce type, mais au lieu d’obéir, ils ont poursuivi leurs expériences à l’étranger par l’intermédiaire d’un scientifique nommé Peter Daszak, en créant Eco Health Alliance.Rien qu’à Wuhan ils avaient investi plus de 100 millions de dollars. (…)

IL FAUT ABSOLUMENT QUE LE PUBLIC COMPRENNE QU’IL EST MANIPULÉ PAR DE LA PROPAGANDE. BIG PHARMA CONTRÔLE LA SANTÉ PUBLIQUE, LE COMPLEXE MILITARO-INDUSTRIEL OPÈRE VIA LA CIA ET CONTRÔLE AUSSI LE PENTAGONE. TOUTES CES INSTITUTIONS SONT DETOURNÉES ET NE SONT PLUS AU SERVICE DE LA NATION.

Malheureusement l’Europe semble être sous la même influence. Quel que soit le domaine, on y voit les mêmes experts répétant les mêmes mensonges à l’unisson, peu importe la réalité.

Tout récemment par exemple, un de nos « Fauci » locaux a prétendu que la réponse à la pandémie avait été exemplaire, en donnant pour preuve le fait qu’aux USA les états « rouges » (républicains) avaient eu des résultats désastreux, alors que les états « bleus » (démocrates) s’en étaient mieux sortis, grâce à l’application de mesures draconiennes.

C’est exactement l’inverse ! Il y a même eu un article dans le New York Times qui l’a confirmé : le confinement, les masques, la distanciation sociale, tout cela n’a eu aucun impact sur la circulation de l’épidémie. De manière générale les états qui ont eu une politique plus souple s’en sont mieux sortis, parce qu’ils ont limité les dommages collatéraux provoqués par ces mesures. L’impact sur les enfants, sur la vie des gens, l’impact économique sur les petites et moyennes entreprises, tout cela a été dramatique.

En revanche, cela a permis à ceux qui ont imposé et soutenu ces restrictions (par ex. les GAFA) de s’enrichir d’une manière odieuse. Environ 3,1 trillions de dollars sont partis de la poche des familles américaines vers les méga-corporations et en réalité, c’était une gigantesque opération de racket qui a profité à cette nouvelle caste de milliardaires. Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, Sergei Brin, Bill Gates ont censuré toutes les infos critiques sur les politiques sanitaires.

Il ne faut pas oublier de se demander « à qui profite le crime » ? Cui bono ? Le public a constamment été manipulé… d’abord avec la pandémie, aujourd’hui avec la guerre en Ukraine et avant cela en Irak, etc.(…). Tout semble être fait pour poursuivre un agenda global, peu importe les faits ou les données sur lesquelles l’on se base, et pourtant la plupart des gens l’acceptent.

Malheureusement, c’est le résultat du contrôle par la peur. Tant qu’ils sont dominés par la peur, ils se retranchent dans cette sorte de mécanisme de survie, proche de ce que l’on appelle le syndrome de Stockholm, où les victimes d’enlèvements se mettent à aimer ceux qui les ont kidnappés et se convertissent à leur foi ou leur idéologie, devenant même des fanatiques.

Comment faire pour résister à de tels pouvoirs ? Vous avez souvent dit « la seule barrière qu’il y a entre des prédateurs comme Big Pharma et les enfants, c’est leur mère ».

(…)Malheureusement, il y a un effort considérable pour attaquer ce dernier rempart, par le vote d’une série de lois visant à éliminer l’autorité parentale. Par exemple aux États-Unis, de nombreux états accordent à l’enfant la faculté de consentir seul à la vaccination, allant même jusqu’à interdire aux écoles et aux compagnies d’assurance d’en informer les parents.

Que faut-il faire ? Comment des organisations comme la nôtre, peuvent-elles apporter leur soutien à ces familles ?

Martin Luther King disait qu’il fallait déployer un arsenal d’actions : militer, aller en justice, changer les lois et éduquer et moi j’y ajouterai aussi innover.

(…) Chacun doit avoir le courage d’un guerrier et mener les actions qui sont à sa portée, exploiter toutes les failles du système. C’est la somme de tous ces efforts individuels, ces ripostes sur tous les fronts, qui peut faire la différence. Il faut mener une sorte de guérilla.Ce n’est pas la première fois que la démocratie est sous attaque, on finit par la restaurer, souvent avec des changements positifs à la clé. Mais il est vrai qu’aujourd’hui, la puissance des technologies de surveillance et de contrôle est au-delà de tout ce que l’on a jamais pu connaître dans l’histoire et c’est un vrai défi. Il est essentiel que la résistance citoyenne se développe plus rapidement que la mise en place de ces instruments de contrôle totalitaire.

Il faut d’abord que l’industrie pharmaceutique paye pour ses crimes. Je pense par exemple à la crise des opioïdes, où tant de gosses sont morts d’overdose, parce que la firme Purdue a véritablement poussé à la consommation de ces médicaments dangereux (l’Oxycotin). Il faut voir la mini-série Dopesick qui revient sur toute cette horreur et c’est la même chose qui se passe avec les vaccins. On pousse à la consommation en cachant les effets secondaires. On ne peut pas faire confiance à ces entreprises.

Nous avons une grave épidémie d’autisme. Pourquoi sommes-nous passés d’un enfant sur 10 000 à 1 enfant sur 44 aux États-Unis ?Pourquoi y a-t-il une épidémie d’allergies alimentaires et d’eczéma, et une explosion du nombre de maladies chroniques, comme le diabète juvénile, le lupus, l’arthrite rhumatoïde, les maladies de Crohn, le syndrome de Guillain Barré ?Les gènes ne peuvent expliquer ces épidémies, cela ne peut être attribué qu’à une toxicité de l’environnement ou de certains produits. D’ailleurs c’est pour cela que nous sommes aussi très actifs sur des questions comme les dangers liés à la 5G, aux pesticides (Kennedy et le bureau d’avocats Michael Baum ont gagné le procès contre le Roundup et Monsanto en 2018 NDLR), la qualité des aliments pour bébé, enfin toutes sortes de pollutions. Donc oui, clairement, le rôle numéro un de la santé publique, c’est d’identifier tous ces facteurs et de les éliminer.Toute cette focalisation sur les maladies infectieuses, n’est qu’une manière de sortir de l’argent. (…)

IL FAUT VRAIMENT QUE LES GENS COMPRENNENT QUE LA PANDÉMIE EST UN ACTE DE GUERRE MONDIALE, UN COUP D’ÉTAT CONTRE LA DÉMOCRATIE. LA RÉPONSE À LA PANDÉMIE N’A JAMAIS ÉTÉ MÉDICALE, ELLE A ÉTÉ D’ORDRE MONÉTAIRE ET MILITAIRE.

Tout le monde doit prendre ses responsabilités et défendre la démocratie. Il faut lutter contre la propagande que l’on nous inflige, et pour cela il est essentiel de développer la pensée critique chez nos enfants.

Quand j’étais enfant, mon père m’a pris à part et m’a dit :

« Tu sais Bobby, les gens qui sont au pouvoir mentent ».

Je ne l’ai jamais oublié.


La candidate américaine de l’ARIZONA focalise ses reproches gravissimes contre Fauci sur son interdiction des traitements peu coûteux comme l’ivermectine.

Médicaments qui pourtant guérissent les patients atteints de covid particulièrement si prescrits tôt dans l’évolution de la maladie. Nous avons connu les mêmes errements en France dont les autorités refusent systématiquement depuis le début de la crise covid tous les médicaments susceptibles de guérir les malades en commençant par l’hydroxychloroquine conseillée par le PR Raoult.

Et cela continue actuellement en même temps que le gouvernement donne l’AMM sans limitation au Paxlovid de Pfizer, d’efficacité très discutée de même que ses effets indésirables…(([6] Un message DGS-Urgent daté du 5 mai confirme l’entrée dans le droit commun du Paxlovid, jusqu’à présent mis à disposition dans le cadre d’une autorisation d’accès précoce. De ce fait, ses modalités de prescriptions s’allègent.

Paxlovid est composé de deux molécules. La molécule PF-07321332 est l’agent actif qui empêche à la protéine du virus de se répliquer. La molécule de ritonavir, un inhibiteur de la protéase.)) en ce 5 mai 2022.

Les autorités françaises nient l’efficacité démontrée de ces vieux médicaments et poursuivent les médecins qui les utilisent et osent guérir leurs patients. Hippocrate est torturé jusque dans sa tombe.

Le Bamlanivimab médicament très cher et sans efficacité prouvée(([7] anticorps monoclonal bamlanivimab (Lilly/AbCellera) ))

Déjà en 2021 Emmanuel Macron a fait autoriser la prescription d’un médicament « innovant » distribué par Lily à plus de 1 000 euros la cure.

Appelé Bamlanivimab, il n’a pas passé la phase 2 des expérimentations. Les tests préliminaires ne montrent pas d’efficacité probante… De plus, il fait partie des médicaments susceptibles de favoriser l’apparition de nouveaux variants.(([8] https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/anticorps-monoclonaux-imbroglio-autour-d-un-medicament-risque-mais-pousse-par-l-etat_2145966.html mars 2021))

Aucune raison scientifique d’accorder une « autorisation temporaire d’utilisation » à ce médicament. POURTANT

« Une autorisation temporaire d’utilisation délivrée sur un niveau de preuve aussi faible, c’est probablement du jamais-vu », a déclaré le Pr Mathieu Molimard, chef de service de pharmacologie clinique au CHU de Bordeaux.

Alors pourquoi : derrière ce médicament un Big Pharma au lobbying puissant, le laboratoire Eli Lilly.

Parmi les directeurs du laboratoire Eli Lilly, on trouve Béatrice Cazeneuve :

  • Son mari, Jean-René Cazeneuve, est député LREM, le parti d’Emmanuel Macron ;
  • Son fils, Pierre Cazeneuve, est conseiller technique à l’Élysée ;
  • Sa fille, Marguerite Cazeneuve, était cheffe du pôle santé, solidarités et protection sociale auprès du Premier ministre Jean Castex.

Comme cela a été résumé sur twitter :

(([9] https://www.liberation.fr/checknews/traitement-contre-le-covid-19-y-a-t-il-un-conflit-dinteret-entre-le-labo-lilly-et-certains-conseillers-du-gouvernement-20210302_2YJH2PU7XFHQNBBUS5YOYGPEAI/))

Le scandale Ivermectine

Depuis plus d’une année, les articles cachés par les médias officiels se multiplient pour dénoncer le blackout sur l’ivermectine après celui sur l’hydroxychloroquine et même sur la vitamine D.

Citons par exemple :

Big Pharma est en train d’enterrer méthodiquement la très efficace ivermectine — Xavier Bazin (xavier-bazin.fr)

Ce sont les mêmes autorités qui ont autorisé le Remdesevir, le Paxlovid et le Molnupiravir, mais bloquent un traitement ancien, non toxique pas cher et qui sauve des vies.

Et « en même temps », le gouvernement refuse l’efficace ivermectine à 8 euros !

L’ivermectine n’a toujours pas reçu de « recommandation temporaire d’utilisation » (RTU), remède d’efficacité majeure contre le Covid-19.

Des médecins du monde entier se sont élevés pour recommander ce traitement salvateur :

  • L’Alliance FLCCC aux États-Unis, menée par le Dr Kory, qui a témoigné en décembre dernier de l’efficacité hors norme de l’ivermectine devant le Sénat américain [5] ;
  • Le groupe BIRD en Grande-Bretagne, emmené par la Dr Tess Lawrie, qui vient de publier un rapport d’expert de 105 pages en faveur de l’ivermectine [6] ;
  • Le Dr Andrew Hill, consultant pour l’Organisation Mondiale de la Santé, qui a réalisé une revue d’études concluant à une probable réduction de la mortalité de 75 %
  • Au Japon, l’association médicale de Tokyo a recommandé publiquement ce médicament

En France, le Dr Gérard Maudrux a rédigé une synthèse implacable de toutes les preuves de l’efficacité de l’ivermectine(([10] Le traitement du Covid existe : Ivermectine, efficace à 100 % ? par le Dr Gérard Maudrux — Le Libre Penseur)), s’exprime en janvier 21 et envoie en avril 21 une lettre à Emmanuel Macron(([11] Ivermectine vs Doliprane : le Dr Gérard Maudrux s’exprime dans une lettre à Emmanuel Macron – Le Libre Penseur)). En mai, il interroge officiellement le médecin Olivier Veran sur son refus de guérir les malades du Covid avec l’Ivermectine.(([12] https://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/le-medecin-gerard-maudrux-89530 ))

L’article reprend le recours, signé par 1500 médecins, et l’exposé des motifs édité sur son blog :

https://www.covid-factuel.fr/2021/05/12/ivermectine-recours-gracieux-aupres-du-ministre/(([13] « Contrairement à ce que dit l’ANSM, les conclusions de l’étude citée sont pourtant claires : “La prophylaxie à deux doses par l’ivermectine a été associée à une réduction de 73 % de l’infection par le SRAS-CoV-2 chez les travailleurs de la santé pour le mois suivant. La chimio prophylaxie est pertinente pour endiguer la pandémie”. L’ANSM ne retient que la réserve d’usage exprimée quasi systématiquement dans toutes les études : “ils ont souligné la nécessité d’obtenir confirmation par des études longitudinales ou interventionnelles”. »
Or, aucune étude au monde n’est négative en ce qui concerne la prophylaxie, et l’ANSM prétend le contraire sans avancer une seule étude le démontrant.))

Il détaille efficacité tant en prophylaxie qu’en curatif et son innocuité. L’Ivermectine est un des médicaments les plus sûrs de la pharmacopée mondiale. Reconnu comme » sans danger pouvant être utilisé à grande échelle » par l’OMS.

À titre de comparaison, Vigibase recueillant les données de pharmacovigilance de plus de 130 pays adhérents à l’OMS, relève en 30 ans 16 décès et 4 700 effets indésirables pour l’Ivermectine, contre 3 695 décès et 161 147 effets indésirables pour le Doliprane.

Plusieurs États dans le monde ont déjà autorisé massivement ce traitement, avec d’excellents résultats :

  • L’État indien Uttar Pradesh a distribué un « kit » anti-Covid-19 à base d’ivermectine et de zinc ;
  • Au Mexique, l’État du Chiapas et la ville de Mexico ont fait reculer l’épidémie et la mortalité de façon magistrale avec l’ivermectine ;
  • Tout récemment, la Slovaquie et la République tchèque ont approuvé ce traitement.

À l’Assemblée nationale, Olivier Véran s’est cru permis de tenter de ridiculiser la députée Martine Wonner qui l’avait interpellé sur l’ivermectine. Qui était le plus ridicule ?

Olivier Véran a répondu par la moquerie, en invoquant des remèdes à l’eau de javel, en référence à Trump ! Combien de temps allons-nous tolérer l’inversion des valeurs médicales et humaines dans ce pays ?

Points communs entre l’hydroxychloroquine et l’ivermectine :

  • vieux médicaments connus de longue date, figurant sur la liste des médicaments essentiels de l’OMS et déjà utilisés par des centaines de millions de personnes à travers le monde
  • Ils font partie des médicaments les plus sûrs qui existent, raison pour laquelle ils sont donnés en prévention (pas seulement en traitement), y compris à des enfants et personnes âgées — dans certains pays, en vente libre, sans ordonnance
  • Ils coûtent moins de 10 euros la boîte, car ce sont des médicaments génériques aucun laboratoire pharmaceutique ne peut donc faire de profits importants avec ces molécules ;
  • Contrairement aux médicaments à 2 000 euros comme le remdésivir et le bamlanivimab, qui sont des médicaments expérimentaux devant être prescrits à l’hôpital, donc une fois que l’état du patient s’est détérioré, l’hydroxychloroquine et l’ivermectine peuvent être données à domicile par des médecins généralistes dès les premiers symptômes :
  • L’ivermectine est encore plus sûre que l’hydroxychloroquine

L’hydroxychloroquine est très sûre aux doses normales, mais peut être dangereuse en cas de surdosage… ce qui n’est pas le cas de l’ivermectine : avec ce médicament, on n’a même pas décelé d’effet indésirable à 10 fois la dose habituelle !

  • L’ivermectine est nettement plus efficace que l’hydroxychloroquine

l’hydroxychloroquine est efficace contre la Covid-19, surtout quand elle est donnée précocement : conclusion de plus de 200 études scientifiques réalisées dans le monde, sans même parler des excellents résultats du Pr Raoult à Marseille.

Mais cette efficacité n’est pas parfaite : elle est peut-être de 50 % en prévention, et entre 10 et 50 % en traitement précoce et à l’hôpital avec l’ivermectine, les résultats sont beaucoup plus spectaculaires :

  • En prévention, l’ivermectine marche mieux que le meilleur des vaccins (et sur n’importe quel variant du virus), avec une réduction de plus de 90 % du risque d’infection
  • En traitement, l’ivermectine permet une réduction de la mortalité qui pourrait aller jusqu’à 75 %

C’est la conclusion de méta-analyses réalisées sur la question, celle du Dr Andrew Hill comme celle du Dr Pierre Kory.

Quelques articles de presse médiastream concèdent cet effet spectaculaire sur la mortalité, dans le Financial Times : « un antiparasitaire bon marché pourrait réduire le risque de mort de la Covid-19 jusqu’à 75 %) »

Ou dans le Daily Mail.

Mais lire aussi Mathilde Debord | 09 mars 2022 : Ivermectine : de la DARPA à Buckingham, jusqu’où ira le scandale ?(([14] Ivermectine, le scandale de l’après-COVID ? | Le Point critique))

James O’Keefe affirme avoir obtenu des documents surprenants concernant les traitements potentiels qui ont été supprimés et les efforts du gouvernement pour dissimuler tout ça

Projet Veritas, la FDA et Pfizer

« Le 10 janvier 2022, le rédacteur en chef du Projet Veritas, James O’Keefe, affirme avoir obtenu “des documents surprenants et inédits concernant les origines du COVID-19, la recherche sur le gain de fonction, les vaccins, les traitements potentiels qui ont été supprimés et les efforts du gouvernement pour dissimuler tout ça”.

Pour information, Projet Veritas est une organisation composée de journalistes regroupés autour d’un projet commun : “enquêter et dénoncer la corruption, la malhonnêteté, les délits d’initié, le gaspillage, la fraude et autres inconduites dans les institutions publiques et privées afin de parvenir à une société plus éthique et transparente” (LinkedIn). Ce mot d’ordre peut faire sourire, mais le talent des journalistes du Projet Veritas est de parvenir à obtenir des documents accablants pour les personnes qu’ils incriminent, sans que leurs accusations ne soient jamais contredites par la justice ».

Military Documents About Gain of Function Contradict Fauci Testimony Under Oath | Project Veritas

Et encore Anthony Fauci

Au-delà des révélations concernant le financement par le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID), Anthony Fauci, d’études de gain de fonction conduites dans le laboratoire P4 de Wuhan, c’est la mise au jour d’un document explosif qui inquiète aujourd’hui l’administration américaine.

« L’efficacité de l’ivermectine et l’hydroxychloroquine est connue des autorités depuis avril 2020 et elle est cohérente avec la manière dont le virus a été modifié »(([15] « Bon nombre des premiers protocoles de traitement ignorés par les autorités fonctionnent parce qu’ils inhibent la réplication virale ou modulent la réponse immunitaire aux protéines de pointe, ce qui est logique dans le contexte créé par EcoHealth. Certains de ces protocoles de traitement inhibent également l’action de la protéine de pointe du moteur. Par exemple, l’ivermectine (identifiée comme curative en avril 2020) agit à toutes les phases de la maladie, car elle inhibe à la fois la réplication virale et module la réponse immunitaire. Il convient de noter que le phosphate de chloroquine (hydroxychloroquine, identifiée en avril 2020 comme curative) est identifié dans le protocole comme un inhibiteur du SRASr-CoV, tout comme l’interféron (identifié en mai 2020 comme curatif). »

Rapport DARPA))

LES « BONS CONSEILS » DE MCKINSEY À OLIVIER VERAN

« Est-ce McKinsey qui a recommandé d’interdire aux médecins de prescrire, y compris pour eux-mêmes ou pour les proches ?

Lui a-t-il le cas échéant également dicté la liste des molécules censurées ?
Le
gouverneur du Kansas vient de réhabiliter leur utilisation et de requalifier en “négligence délibérée” le refus de prescrire ou de délivrer de l’ivermectine ou de l’hydroxychloroquine dont l’efficacité est à leurs yeux avérée »(([16] Olivier Véran, marionnette de McKinsey ? — Le Point Critique))

Au-delà de la polémique sur la guérison de la reine Elisabeth II qui serait due à l’Ivermectine après son infection malgré ses 4 injections anticovid, (mais qu’il ne faut surtout pas ébruiter), informons nos lecteurs qu’il existe maintenant un arsenal thérapeutique large !

L’arsenal thérapeutique contre le COVID-19 compte à ce jour 511 traitements potentiels, dont 30 précoces approuvés par 70 pays, adossés à 1 479 études(([17] https://lepointcritique.fr/2022/03/09/ivermectine-de-la-darpa-a-buckingham-jusquou-ira-le-scandale)) recensées dans la base de données
https://c19early.com/.

Le magazine Nexus a publié un dossier complet sur le sort qui a été réservé à l’ivermectine sous la houlette d’Olivier Véran. Le titre du numéro est un clin d’œil à la décision du ministre d’en censurer l’accès malgré les preuves accablantes de son efficacité.

Dossier « Ivermectine : présumé inefficace ? » (Nexus, numéro de mars 2022)(([18] Le site c19ivermectin.com recense 148 études comparant l’ivermectine à d’autres traitements. Elles ont porté au total sur 85 767 patients.))

Le journaliste Jean-Loup Izambert répond le 3 mai 2022 à Kairos :
Le scandale de l’Ivermectine — interview de Jean-Loup Izambert — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)





Unissons-nous contre la vaccination obligatoire qui nous menace

Par Nicole Delépine

[Voir aussi sur RL]

PROTÉGEZ VOS ENFANTS ET VOS VIES

Après le désastre du premier, puis deuxième tour pour les souverainistes, que dire ?
NE NOUS LAISSONS PAS DIVISER ET SE HAÏR LES UNS LES AUTRES. Nous sommes tous dans le même bateau et il coule. Écopons. Et comprenons l’échec et le désarroi des Français qui aiment la France et sont choqués qu’un président ouvre son quinquennat par l’hymne européen et non la Marseillaise. Quel nouvel aveu, dont il ne s’est jamais caché. Quelle Europe ? Celle de la Hongrie et de la Pologne ou celle de la Commission européenne et de sa gestion antidémocratique guidée par ses conflits d’intérêts ?

Qu’on me permettre une pensée émue pour Beethoven manipulé, utilisé… Moi qui l’aime tant, j’aurais préféré être sourde que d’entendre cela… Humour noir en rapport avec l’humeur de ce triste jour. Mais courage, camarades, « faisons face » comme le dit le slogan du corps de FFI de mon père au barrage de l’Aigle…

Bien sûr, la hargne anti FN (RN ainsi renommé par les médias et le pouvoir) ont joué leur rôle, mais ne devons-nous pas nous interroger sur nos responsabilités propres dans cette campagne où, par exemple, le sujet majeur de la santé réelle des Français n’a pas été débattu (en même temps que le Frexit que d’autres détailleront mieux que moi) ni les conséquences désastreuses des mesures autoritaires inefficaces soi-disant prises pour lutter contre le covid.
Les militants souverainistes de la première phase de la campagne ont échoué, faute de s’unir et de s’écouter. Comment est-on arrivé à une absence d’alliance militante entre E. Z. et Florian Philippot, Dupont Aignan, Asselineau et quelques autres ? Pourquoi le mot Frexit n’a-t-il pas fait la Une de la campagne… ? Faute aux sondages ? Mais quelle est cette passion de suivre ceux qui nous détruisent et de tenter de s’adapter à leurs informations sur ce que voudraient les Français ? Politiques, soyez sincères et fidèles à vos choix comme la montée de E Z l’a démontré et sa tentative de se modeler au lissage des sondages l’a plié…

La perte de qualité des soins et la vaccination rendue obligatoire de fait ont réduit notre médecine de jadis à peau de chagrin, et les opposants à Macron n’ont pas su mettre en exergue les dangers extrêmes de la situation. Le pouvoir macroniste a joué la vieille peur du « fascisme », mais la peur de l’hygiénisme eugéniste a été tue par les opposants, en dehors de quelques exceptions marginalisées comme Florian Philippot qui pourtant a su réunir chaque semaine de nombreux « éveillés ».

Les partis traditionnels et même les nouveaux comme Reconquête n’ont pas vu ou voulu voir la transformation majeure de la société qu’entraînent ces vaccinations à outrance et la disparition de la médecine « normale ».
Même Marine qui fut un temps le refuge de beaucoup pour échapper au deuxième quinquennat du même s’est prononcée pour la « télémédecine » comme E. Macron. Inversion des valeurs incompréhensible. Le manque de médecins n’est pas lié à une absence de formation ou même d’argent, mais de PERTE DE LIBERTÉ DE SOIGNER, un élément majeur absent de la campagne.

Eric Zemmour avait évoqué la disparition des ARS, mais il aurait dû en faire un sujet majeur tant leur existence a détruit le système de santé en deux décennies. Il fallait expliquer, développer, car ces agences régionales sont un nœud de destruction du système de santé.

Nous ne détaillerons pas en ce matin douloureux l’ensemble des conséquences des injections, mais en voici quelques-unes à prendre en compte pour la campagne des législatives. Défendons les citoyens en protégeant santé, cœur et cerveau en refusant les injections multiples dont le pouvoir nocif s’aggrave avec la répétition.
Gardons-nous de juger les victimes de la propagande qui ont « veauté » en toute inconscience de la gravité de leur décision, et ce, dès le premier tour. Ils sont manipulés par un totalitarisme montant et le peuple ne doit pas se laisser diviser malgré la tristesse d’un soir attendu comme un miracle.

LES SUJETS ÂGÉS MULTI VACCINÉS

Ils ont été embarqués dans ce processus totalitaire de vaccination à répétition et leur santé s’est pour bon nombre d’entre eux altérée, le symptôme prédominant étant la fatigue, mais aussi des troubles de mémoire et d’orientation, des infections banales qui durent plus longtemps qu’autrefois, tout ceci sans parler des morts brutales, mais qui n’arrivent qu’aux autres, c’est bien connu…

Dans ce contexte, comment soumis à l’intoxication mensongère de tous les médias auraient-ils pu résister en nombre. Gardons-nous de les juger. Les Français ne sont ni pires ni meilleurs que les Allemands qui ont voté et porté Hitler au pouvoir.

Comprendre les mécanismes de l’installation du totalitarisme pour le combattre serait plus efficace que de rejeter la « faute » sur les vieux et sur les jeunes qui auraient voté E. Macron… Relire ou lire Hannah Arendt et Ariane Bilheran s’imposent en urgence pour mieux combattre l’aspirant dictateur à l’aube de la campagne des législatives.

LES ADULTES VACCINES MALGRÉ EUX EN PAIENT LES CONSÉQUENCES ET METTENT EN DANGER LA VIE D’AUTRUI DANS CERTAINS MÉTIERS

Les alertes des pilotes se multiplient dans le silence assourdissant des médias, mais combien de temps vont-ils oser encore prendre l’avion eux-mêmes ?
Selon une lettre de l’organisation californienne Advocates for Citizens’ Rights
Les obligations de vaccination contre la COVID-19 pour les pilotes violent les réglementations fédérales et mettent les pilotes et les passagers en danger. Le groupe a cité plusieurs cas de pilotes handicapés ou mourants après le vaccin.

La lettre, récemment rendue publique, a été remise en main propre en décembre 2021 à l’ancien directeur de la Federal Aviation Administration (FAA), au département des Transports des États-Unis, au ministère américain de la Justice (DOJ), ainsi qu’aux PDG et conseillers juridiques des principaux transporteurs aériens américains (American Airlines, Alaska Airlines, Delta Airlines, Southwest Airlines et United Airlines).

Il comprend des données montrant que les pilotes de l’industrie de l’aviation — y compris les pilotes commerciaux, militaires et de l’aviation générale — font face à des risques accrus pour la santé liés aux vaccins en raison de la nature unique de leur profession.

La lettre indique également qu’un nombre important de complications causées par les vaccins et d’effets indésirables impliquant des pilotes ont été enregistrés et, dans certains cas, ont forcé les pilotes à cesser de voler.

La lettre affirme :

Les règlements fédéraux qui interdisent aux pilotes qui ont reçu des produits médicaux non approuvés par la FDA, tels que les vaccins contre la COVID, de voler sont violés.
Les pilotes vaccinés volent potentiellement avec des problèmes de santé induits par les vaccins qui peuvent être exacerbés par le vol à haute altitude, dont des problèmes cardiaques et de coagulation du sang, ce qui pourrait entraîner un accident vasculaire cérébral ou un arrêt cardiaque.

Certains pilotes ont subi des décès et des blessures graves à la suite de la vaccination contre la COVID.
Le gouvernement fédéral est conscient des problèmes associés aux vaccins, d’après les plaintes déposées auprès des organismes gouvernementaux.
Les risques pour la santé des pilotes liés aux vaccins peuvent entraîner un événement catastrophique tel qu’un accident d’avion, avec de multiples décès et des responsabilités juridiques et monétaires importantes pour le gouvernement, les assureurs et les compagnies aériennes.
« Notre gouvernement a une longue histoire, même avec les approbations et les lancements de produits […] de se tromper », a déclaré Dundas. « Témoin de la thalidomide, du DDT, de toutes sortes de choses comme ça. »(…)

LES ENFANTS SONT MENACÉS DE VACCINATION OBLIGATOIRE

Et pourtant ils ne risquent rien du Covid et ne transmettent pas le virus.

Message lu sur un réseau social :
Je souhaite alerter sur les 12 millions de doses pédiatriques Pfizer reçues officiellement par le gouvernement français dans un silence assourdissant, discrètement, pendant la campagne électorale. Vous pouvez vérifier vous-même :

https://data.gouv.fr dans le champ de recherche en haut à droite, tapez « livraison » puis validez. Choisissez la 1ère réponse puis la vaccination.

Faites défiler jusqu’au fichier » flux-total-nat.csv ». Visualisez et constatez que la colonne de droite : le nombre de doses reçues entre le 6 février et le 24 avril est de 9 millions avec en totalité 12 millions.
Merci de relayer un maximum pour nos loulous ».

Oui les maîtres du monde rêvent depuis longtemps d’empêcher la population de penser…

Certains ont retrouvé les écrits de Steiner : Rudolf Steiner (1861-1925)
« Dans l’avenir, nous éliminerons l’âme avec la médecine. Sous le prétexte d’un “point de vue de santé”, il y aura un vaccin par lequel le corps humain sera traité dès que possible directement à la naissance, afin que l’être humain ne puisse pas développer la pensée de l’existence de l’âme et de l’Esprit. 

Aux médecins matérialistes, sera confiée la tâche de retirer l’âme de l’humanité. Comme aujourd’hui, les gens sont vaccinés contre cette maladie ou cette autre maladie, donc à l’avenir, les enfants seront vaccinés avec une substance qui peut être produite précisément de telle manière que les gens, grâce à cette vaccination, seront immunisés contre la “folie” de la vie spirituelle. Ils seront extrêmement intelligents, mais ils ne développeront pas de conscience, et c’est le véritable objectif de certains cercles matérialistes.

Avec un tel vaccin, vous pouvez facilement libérer le corps éthérique dans le corps physique. Une fois le corps éthérique détaché, la relation entre l’univers et le corps éthérique deviendrait extrêmement instable, et l’homme deviendrait un automate, car le corps physique de l’homme doit être relié sur cette Terre par la volonté spirituelle. Ainsi, le vaccin devient une sorte de force ahrimanique [NDLR : dérivé de Ahriman] ; l’homme ne pourra plus se débarrasser d’un sentiment matérialiste profond. Il devient matérialiste dès la constitution et ne peut plus s’élever vers le spirituel. »

Rudolf Steiner (1861-1925)

Effets secondaires multiples

Nous avons colligé à de nombreuses reprises les effets secondaires reconnus par les banques de données américaines, britanniques et européennes et surveillé l’inexorable montée des complications et même des décès. Avec le recul, des effets délétères plus discrets au début apparaissent.

Dr Alexandra Henrion Caude :

« Nous avons de quoi nous inquiéter… Oui, il y a une possibilité que les vaccins altèrent la fertilité de nos garçons ! En France, on ne parle même pas des troubles menstruels chez nos filles… »

Voir les effets dans l’article récent du 23 avril LA FIN DU VACCIN PFIZER ANNONCÉE ?
Et le diaporama de début mars 2022 qui met en évidence la mortalité augmentée chez les 15 — 19 ans en Angleterre.
Ne vous laissez pas prendre à la propagande qui recommence avec la multiplication des tentes à tests covid qui réapparaissent.

OUI avec la réélection de Emmanuel Macron la propagande covidiste va reprendre plus que jamais d’autant que les accidents liés à l’injection apparaissent de plus en plus au grand jour, l’urgence pour les macronistes est de faire injecter rapidement les vax commandés… alors même que tous les experts reconnaissent qu’ils sont inefficaces sur la contagion, inefficaces sur la transmission et que le covid infantile est trois fois moins mortel que la grippe saisonnière.
Donc comme le dit fort justement un correspondant, Macron réélu, la propagande covidiste va reprendre avec à la clef la vaccination obligatoire et le passe vaccinal couplé à l’identité numérique sans lequel progressivement toute vie sociale sera interdite comme en Chine.

« Pour tenter d’en limiter l’impact, il nous incombe à tous d’informer sans relâche le plus de gens possible autour de nous que les seuls critères d’une épidémie c’est le nombre de malades et le nombre de morts (L.Toubiana) et que les vrais chiffres du covid sont publiés chaque semaine sur le site de l’IRSAN
https://covid.irsan.eu (Tableau de bord)

Cette semaine, le nombre de “malades” covid était de 46 pour 100 000 habitants (taux d’incidence obtenu par la moyenne des relevés du Réseau sentinelles et de SOS médecins). »

J H

Il est temps de sortir de la PEUR par une psychothérapie collective ! vax, non vax et votants de tous bords pour sauver nos enfants ! Unissons-nous !




« Encore cinq ans, Monsieur le bourreau ! »

Par Jean-Michel Grau

Les Français viennent de reconduire leur bourreau pour cinq ans.

Cinq ans de nouvelles persécutions contre eux, faites de nouveaux confinements, de nouveaux couvre-feux, de nouvelles piqûres mortifères et de muselières à porter du matin au soir, comme les chiens qu’ils sont devenus sous Macron.

Cinq ans de souffrances auxquelles va s’ajouter maintenant la croisade guerrière contre Poutine pour « libérer » les ukro-nazis qui écrasent dans le sang depuis huit ans le peuple russophone du Donbass à coups de missiles, après le coup d’État de Maidan de 2014, dans l’indifférence générale.

Prendre fait et cause pour son bourreau comme vient de le plébisciter par les urnes le peuple français avec plus de 58 % des votes, cela porte un nom : cela s’appelle le syndrome de Stockholm.

Qu’est-ce que le syndrome de Stockholm ?

Le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique bien connu des psychiatres et observé chez des otages ayant partagé longtemps la vie de leur geôlier pour finir par sympathiser avec lui jusqu’à adopter son point de vue. Le terme « Syndrome de Stockholm » passé dans le langage courant doit son nom à l’analyse d’une prise d’otages à Stockholm en 1973 par le psychiatre et criminologiste suédois Nils Bejerot.

Ce syndrome de Stockholm est exactement ce qu’on observe aujourd’hui chez une majorité de Français. Depuis que la démocratie française a sombré sous les coups de boutoir des cabinets de conseils américains qui dirigent la France en sous-main, via le gouvernement Macron et son Assemblée Nationale aux ordres, mais aussi son Conseil Constitutionnel, dont le fils de son président dirige la filiale française du cabinet de conseil américain Mac Kinsey, chargé de mettre en œuvre l’ingénierie sociale de la dictature sanitaire que subit ce pays pris en otage depuis deux ans. On pourrait rajouter à cette liste noire le Sénat dont certains membres témoignent d’un zèle sordide et pervers dans l’art de trouver des solutions expéditives pour se débarrasser des non-vaccinés.

Il est d’ailleurs bien étonnant que l’architecte transhumaniste de cette dictature mondialiste, Klaus Schwab, grand manitou de la secte de Davos qui réunit tout ce que la politique et la finance mondialiste compte de tyrans et de milliardaires corrompus, n’ait évoqué à aucun moment ce syndrome de Stockholm dans son livre « Covid 19, la grande réinitialisation ».(([1] Klaus Schwab, Covid-19 : la grande réinitialisation, forum publishing))

Mais peut-être qu’il n’en attendait pas tant, lui qui évoquait « une fenêtre de tir étroite » pour la réussite de son Great Reset, surtout de la part d’un peuple qu’on avait toujours crédité dans l’Histoire de rebelle et de réfractaire à tout changement…

C’est pourtant oublier un peu vite l’épisode de Vichy, ce passé qui ne passe pas(([2] Vichy, un passé qui ne passe pas, Éric Conan et Henry Rousso, Fayard)), qu’a tenté d’effacer le Général de Gaulle en unifiant la Résistance avec Jean Moulin pour forcer l’Amérique de Roosevelt à frayer une place à la France aux côtés des vainqueurs et obtenir un siège au Conseil de Sécurité. Car l’Amgot, gouvernement militaire allié, censé assurer une transition pour un retour à la « démocratie » des pays libérés de l’occupant nazi était accompagné d’une monnaie émise par les États-Unis sur le modèle du dollar qu’avaient préparé les américains pour la France dès 1944, en la jetant par hélicoptère. Ce « dollar français » a fini dans les poubelles de l’Histoire, de Gaulle ayant toujours compris que l’indépendance d’un pays dépendait tout d’abord de sa monnaie.(([3] blogs.mediapart.fr/danyves/blog/231214/histoire-secrete-amgot-ou-quand-les-americains-ont-tente-d-annexer-la-france))

Hélas, depuis l’indépendance de la France voulue par De Gaulle, l’Union européenne de Jean Monnet, marionnette de Washington, est passée par là, dépouillant une à une toutes les prérogatives des États membres, qu’elles soient budgétaires, économiques et financières, et maintenant politiques et sanitaires. Traités après traités, cette UE tentaculaire a réduit tous les ministères régaliens de chaque pays européen à l’état de coquille vide, à commencer par la France. La dictature sanitaire est donc la dernière étape de ce processus de décomposition, après avoir refait voter des parlements contre leur peuple respectif qui s’était prononcé par referendum contre la constitution européenne.

Pire : aujourd’hui, cette Union, qu’on nous avait toujours chanté comme étant le gage de la paix en Europe, livre maintenant des armes à l’Ukraine contre la Russie, montrant clairement, contrairement à ce qu’on avait bien voulu nous faire croire, que l’Europe, ce n’est pas la paix, mais la guerre.

En effet, la guerre contre la Russie et la dictature sanitaire du Covid ne sont que les deux faces d’une seule et même pièce : le dollar. Ce dieu de papier que les États-Unis, endettés à mort, se doivent de sauver à tout prix, après avoir usé et abusé de leur position dominante grâce à leur économie de la dette les ayant fait vivre aux crochets de toute la planète, depuis qu’ils ont décidé en 1971 de libérer leur monnaie de la parité or. Seulement, la politique de la planche à billets à tour de bras n’étant pas éternelle, et voyant la menace prochaine de l’effondrement de la pyramide de Ponzi(([4] finance-heros.fr/pyramide-ponzi/)) qu’ils ont créée de toute pièce, il ne leur restait plus que deux solutions pour sauver le dollar :
le chaos et la guerre.

Le chaos, créé artificiellement avec le Covid 19, pour faire « avancer par peur »(([5] lexpress.fr/actualite/societe/sante/avancer-par-peur_758721.html)) les peuples qui en seraient les victimes, selon les préceptes du promoteur de l’euthanasie généralisée Jacques Attali, et donc assujettir à force de confinements, couvre-feux, piqûres mortifères, distanciation sociale et gestes barrières, toutes les classes moyennes ruinées suite à la fermeture de leur commerce ou de leur activité indépendante, que les requins de la finance s’apprêtent maintenant à préempter.

La guerre, pour anéantir les pays qui font de l’ombre au géant américain dans sa course effrénée à la domination mondiale, à commencer par la Chine, son rival économique de toujours, mais aussi la Russie, son rival militaire, pour leur voler leurs matières premières.

Mais avec cette guerre en Ukraine qui a obligé la Russie à défendre enfin ses frères russophones ukrainiens agressés depuis huit ans par les hordes ukro-nazies entraînées officieusement par l’OTAN, l’Histoire devrait encore une fois montrer bientôt que la puissance russe n’est pas l’Irak ou la Libye d’hier, pas plus que la Pologne ou la France d’avant-hier, en renvoyant avec ses missiles hypersoniques l’OTAN dans les limbes ainsi que l’Amérique et ses séides européens au terminus des prétentieux…

À l’heure on l’on est en train de découvrir la réalité de la guerre bactériologique que comptait mener l’État profond américain contre la Russie pour l’anéantir sans tirer un seul missile, au moment où l’existence de plus d’une trentaine de laboratoires bactériologiques américains vient d’être révélée au public tout autour de la Russie, des preuves accablantes de la responsabilité américaine dans un laboratoire de recherche bio-militaire caché dans le complexe souterrain d’Azovstal à Marioupol devraient prochainement être révélées au grand jour par les Russes.(([6] lecourrierdesstrateges.fr/2022/04/11/ukraine-poutine-traque-t-il-un-laboratoire-de-la-cia-cache-dans-lusine-azovstal-de-marioupol/))

En attendant, après deux ans de dictature sanitaire et de propagande forcenée H24 par tous les médias mainstream sans exception, force est de reconnaître que le lessivage des cerveaux des Français vient de porter ses fruits avec la large reconduction de Macron au fauteuil présidentiel.

Après deux ans d’inversion totale des valeurs humaines sur le modèle orwellien de : « l’esclavage, c’est la liberté », « la guerre, c’est la paix » « l’agresseur, c’est l’agressé », « le mensonge, c’est la vérité » et « les faits sont des fake news », les électeurs français sont devenus de parfaits zombies, dociles et obéissants comme des moutons bêlants, gobant sans aucun discernement la propagande télévisée débitée à jet continu du matin au soir en intraveineuse… Tous ces petits vieux muselés qui continuent de porter leur bâillon deux mois après la fin des restrictions : au supermarché, dans la rue, et même seuls en voiture, tous ces fantômes sont déjà morts et ne le savent pas encore.

« Nous sommes en guerre ! » claironnait Macron sur un ton martial il y a deux ans déjà. Pas contre un virus (Comment peut-on faire la guerre à un virus ?), mais contre son propre peuple, comme tout esprit éclairé pouvait le découvrir, après deux ans d’enfermement et de mesures liberticides. Mais encore fallait-il pour cela éteindre son téléviseur et allumer son cerveau…

Cette guerre, dirigée en sous-main par l’État profond américain, est en réalité une guerre contre tous les peuples occidentaux, qu’ils refusent ou non de se plier aux injonctions arbitraires et tyranniques de la dictature sanitaire, pris en otage qu’ils sont, par la clique corrompue de la finance anglo-saxonne mondialiste, et dont Macron est sans conteste l’un des représentants les plus emblématiques et les plus fanatiques.

Voilà donc l’homme que les Français viennent de reconduire pour cinq ans et dont la volonté de ses commanditaires est d’entraîner maintenant la France, pour son nouveau mandat, dans une troisième guerre mondiale contre la Russie pour tenter de sauver le dollar américain.

Moins d’un siècle après la tragédie nazie avec au bout les 80 millions de morts de la Seconde Guerre mondiale, c’est à désespérer de l’espèce humaine.




Avec Macron, à quels « progrès » s’attendre ?

Par Nicole Delépine

[Voir aussi sur RL]

ATTENTION DANGER  SI VOUS PROLONGEZ CE MANDAT !

OBLIGATION VACCINALE ANTICOVID EN DISCUSSION  ET RETOUR DU PASS

Lors d’une interview sur Brut, le présidentiable Emmanuel Macron laisse entrevoir ses projets pour le peuple de France. S’il est réélu le 24 avril 2022, il ne s’interdira pas de réintroduire le pass vaccinal et donc l’obligation vaccinale pour accéder aux lieux de loisirs, bars, restaurants, transports…et satisfaire les desiderata de l’UE et de l’OMS…(([1] https://lemediaen442.fr/macron-annonce-que-sil-est-reelu-le-24-avril-il-ne-sinterdira-pas-davoir-recours-au-pass-vaccinal/))

ET LA DÉCONSTRUCTION EN MARCHE

Le président affectueusement, probablement, nous expliqua qu’il n’existait pas de culture française. La première fête de la musique à l’Élysée en 2017 nous fit rapidement comprendre que les « artistes » rappeurs LGBT étaient devenus les maîtres du temple, mais surtout que les autres devraient se taire. La suite le confirmera.

Il est urgent de se remémorer toutes les preuves de la déconstruction de nos valeurs, à commencer par celle de la famille.

Encore quelques jours pour réfléchir et ne pas laisser passer le représentant du « progressisme » sans limites imposé par le nouveau monde, dans lequel être un homme blanc hétérosexuel voire chrétien est une devenu une aberration et bientôt peut-être un délit …

Dans mon jeune temps, un pédopsychiatre bien introduit dans la nouvelle mafia de la déconstruction et du wokisme qu’on ne nommait pas encore ainsi, nous dit à propos de l’utilisation du MINITEL dans les années 1980 « soyez moderne, mon vieux ». Nous avons ri, souvent, en nous remémorant ce moment où un chef de service de pédiatrie était  plus préoccupé par les possibilités du Minitel que de ses patientes atteintes d’anorexie mentale.

Nous n’avions pas compris la gravité de ce « soyez modernes » et de tout ce qui s’ensuivit comme la gauchisation des universités conduisant à l’interdiction de certains auteurs célèbres à Sciences po ou à l’université de Lille ou d’un professeur d’allemand à l’université de Grenoble ou Lyon… et à la censure de plus en plus systématique de toute « opinion » différente de la doxa officielle, vite cataloguée complotiste, extrême droite, voire fasciste… Plusieurs chercheurs sérieux qui publiaient sur Médiapart en ont fait la douloureuse expérience au cours de ces deux ans.

CONSÉQUENCES TRAGIQUES DE LA DÉCONSTRUCTION EN COURS(([2] JL Touraine rapporteur de la loi de bioéthique expliqua qu’il voulait séparer sexe et reproduction…)): UN EXEMPLE MARQUANT

QU’ EST DEVENU LE CONCEPT DE BÉBÉ ? Réaffirmons que c’est un être pensant s’il en est, même encore fœtus !

Toutes les mères « normales «  en témoigneront. Ils réagissent à la voix du papa, et du grand frère,  à la musique classique ou à telle chanson ou morceau de jazz. UN BÉBÉ !

Et c’est ce bébé qu’on prétend pouvoir « TUER » selon son humeur y compris à neuf mois ! Combien de femmes malades ont -elles payé de prison cet INFANTICIDE  dont on voudrait faire disparaître le nom (mais pas l’acte monstrueux) en même temps que toutes les traces de « CIVILISATION » ?

LA VOLONTÉ AFFIRMÉE D’EXTENSION DE L’AVORTEMENT JUSQU’À NEUF MOIS

Pourquoi le porte-parole du gouvernement G. Attal se croit-il obligé de parler de cela  maintenant, deux jours après le premier tour à France info  ? Qui est sa clientèle ?

Les macronistes en sont-ils si fiers ? Difficile à comprendre si on n’a pas versé encore dans la pathologie de la secte internationale eugéniste et anaffective. TUER UN BÉBÉ A NEUF MOIS DE GROSSESSE, comment est-ce possible et pire encore s’en flatter ?

Oui ils ont cette volonté monstrueuse aberrante et purement idéologique car on ne voit pas bien à quoi cela peut servir ! (Qu’on m’explique … )

« Et Il suffisait pour le vérifier d’entendre ce matin à 8 heures le 11 avril au lendemain du premier tour sur France-Inter le  porte-parole Gabriel Attal d’E Macron exprimant la volonté macronienne d’extension encore et encore de l’avortement ; jusqu’à ce qu’il ne puisse plus être qualifié d’infanticide. »(([3] Le blog de Bernard Antony: Le 24 avril, pas une voix pour Macron (bernard-antony.com) ))

L’OMS préconise l’avortement jusqu’à 9 mois, sans condition | Epoch Times

Mais puisque l’OMS nous le demande, ce doit être bien. Conviction d’Attal, Macron et Cie,  ou simplement obéissance aux Maîtres du monde comme Bill Gates et son organisation, l’OMS qu’il finance en grande partie ?

« L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier un document dans lequel elle préconise aux gouvernements de supprimer la limite de temps légale pour l’avortement, et ce, en toute circonstance, sans justification médicale. »

L’OMS invoque les droits des « femmes, des jeunes filles ou des autres personnes enceintes », droits qui seraient brimés par les lois leur interdisant de mettre fin à leur grossesse passé un certain délai, sans jamais évoquer le « droit de l’enfant à naître ».

C’est la même OMS qui nous a imposé la coronafolie depuis plus de deux ans. C’est de l’OMS qu’il faut se débarrasser pour que cessent ces terribles injonctions que les gouvernements obéissants appliquent aveuglément.

EN FRANCE L’AVORTEMENT FUT DÉPÉNALISÉ EN 1975

Simone Veil, en présentant la loi relative à l’interruption volontaire de grossesse, précisait :

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. »

Poursuivant son discours, elle ajoutait :

« Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme – je m’excuse de le faire partager une conviction de femme – je m’excuse de la faire devant cette assemblée presque exclusivement d’hommes : aucune femme ne recourt de gaité de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. »

Et que de mensonges n’a-t-on pas faire dire  depuis quarante ans à cette représentante de femmes véritables féministes, et non pas agents de déconstruction de l’Humanité. Elle voulait aider des femmes en détresse, et non détruire la civilisation.

Comment aurions pu imaginer que,  presque cinquante ans plus tard, il faudrait autoriser le meurtre d’un bébé de neuf mois de grossesse, un infanticide, pour ne pas être considéré comme RINGARD voire facho ?

ILS SONT DÉCONNECTÉS DE LA VIE, DE L’AMOUR

Il faut éviter de laisser au pouvoir le Progressisme, mais aussi d’élire des députés wokistes.

N’oublions pas qu’en Juillet 2020 LES DÉPUTÉS ONT DÉJÀ VOTÉ CETTE HORREUR : légalisation de l’avortement jusqu’à la fin de  grossesse, si mère en détresse … au nom des droits de la femme ?  Bientôt les discrètes limites vont tomber pour obéir à l’OMS.

L’ENFANT N’A -T-IL AUCUN DROIT ?

Écoutez  Mme le Pr Alexandra Henrion Caude sur la loi dite de « bioéthique »(([4] vote de la loi dite de bioéthique en 2020 autorisant le meurtre de fœtus à terme 
https://youtu.be/qAbdhGpUyo8
https://youtu.be/SIvah08L_Jk)) votée en juillet 2020 sous le mandat d’E. Macron et vous comprendrez ce que déshumanisation, déconstruction,  casse de la famille et même de son concept, veulent dire et à quoi l’on s’engage avec un nouveau mandat E. Macron ( mais aussi si  JL Mélenchon ou d’autres « progressistes avaient été élus) :

Il y avait bien eu quelques réactions au vote de cette épouvantable loi qui n’a d’éthique que le nom, mais peu audibles dans la mesure où les médias obéissants ne pouvaient que soutenir un projet présenté par le gouvernement.(([5] https://t.co/0g62Xvw3xO   l’avortement désormais autorisé pour “détresse psychosociale” jusqu’au terme de la grossesse. Ce n’est plus un avortement c’est un crime qui n’a rien d’éthique comme tous les crimes…. Christian Coulon  August 3, 2020))(([6] Après l’élimination des vieux dans les Ehpad, le massacre des innocents et la fabrication de « Frankenstein » (francesoir.fr) ))(([7] Une fin de nuit du 31 juillet 2020 comme par hasard…))

Chers lecteurs, cette déclaration de G. Attal au nom du Président est tellement grave que je pourrais m’arrêter là et vous demander de ne mettre au pouvoir présidentiel ou législatif une personne ayant voté  ou soutenu ce texte digne des dictatures les plus immondes :

« La légalisation de la Procréation Médicalement Assistée pour les couples lesbiens était le paravent de cette loi soi-disant attendue par les français (combien ?). Mais derrière ce sujet déjà clivant, se cachent des choses beaucoup plus graves, telles que l’autorisation de fabrication de chimères homme-animal à partir d’embryons humains sacrifiés et plus globalement la marchandisation du corps humain qui ouvre la voie vers la création en éprouvette d’être sans origine, sans âme. Au passage un cavalier législatif introduit dans la loi dite de Bioéthique l’avortement jusqu’au 9ème mois de grossesse. »

Loi dite de bioéthique, « urgence sanitaire » au temps d’Orwell ? 

Clairement, cette loi n’a rien de « bio » ni d’éthique ! Elle en est tout point son contraire, en bonne représentante de la dictature orwellienne qui se met en place et dans laquelle l’inversion du sens des mots est une astuce classique largement utilisée par nos gouvernants.

Voici ce qu’écrivait E.M.  le 1er aout 2020 : @EmmanuelMacron :

« le projet de loi bioéthique vient d’être adopté en 2e lecture par l’Assemblée nationale. Je salue l’engagement des parlementaires, des membres du gouvernement et du Comité consultatif national d’éthique. Ils ont permis l’adoption d’un texte d’équilibre dans un débat apaisé. »

Peut-on se sentir apaisé quand on autorise la fabrication d’enfants SANS PÈRE et qu’en même temps on légalise l’avortement de bébés viables et pensants jusqu’à neuf mois ?

« Le projet de ceux qui courent après le progrès sans regarder où il les mène est une fable destructrice ».

(J.-F. Poisson)

Rien n’a changé depuis le vote en 2020 et confirmé après passage au sénat en 2021, en dehors du fait qu’à l’aube d’un possible deuxième mandat ils s’en flattent.

Qui peut voter pour de telles personnes ?

On parle de vote en son « âme et conscience » …




Racines nazies de la famille royale britannique ?

[Source : Sott.net]

[Photo : © Popperfoto/Getty Images
Le duc de Windsor, qui fut pendant quelques mois en 1936 le roi Édouard,
lors d’une tournée dans l’Allemagne nazie en 1937.]

Les racines nazies de la Maison de Saxe-Cobourg-Gotha (Windsor) mises en lumière par de nouvelles révélations

Par Matt Ehret

Au milieu de la tempête de désinformation orwellienne qui façonne notre monde actuel, le haut est devenu le bas, le blanc est devenu le noir et le bien est devenu le mal [plus que jamais sans doute – NdT].

Bien que les maux du nazisme aient été vaincus principalement grâce aux sacrifices consentis par les Russes pendant la Seconde Guerre mondiale, il est de plus en plus courant d’affirmer que le véritable méchant de la grande guerre était Staline. Et en dépit du fait que les nazis refusant d’accepter le changement social et économique ont été absorbés par la machine de renseignement dirigée par les Five Eyes pendant la Guerre froide — lesquels ont donné naissance à des nazis de deuxième et troisième générations présents en Ukraine aujourd’hui — on nous répète que l’Ukraine est un temple de la liberté et un phare de la démocratie sur le territoire duquel nous devrions risquer d’allumer le feu nucléaire mondial pour le défendre.

Lorsque des vérités gênantes sont capables de percer l’illusion enivrée de Novlangue orwellienne qui a contaminé les grandes lignes de la pensée actuelle, elles constituent une véritable bouffée d’air frais. L’une de ces vérités concerne la reconnaissance par les médias mainstream de l’authenticité du contenu scandaleux et funeste de l’ordinateur portable de Hunter Biden. Ces révélations ont forcé les États-uniens à prendre conscience que leur actuel président a, sous le règne d’Obama, directement bénéficié des systèmes de pots-de-vin et de corruption qu’il supervisait alors qu’il était vice-roi d’une Ukraine infestée de nazis.

Le roi nazi de Channel 4 est nu

Une autre révélation explosive — laquelle a provoqué une onde de choc dans les grandes lignes de la pensée occidentale ces derniers jours — a été présentée dans un documentaire diffusé sur la chaîne britannique Channel 4, intitulé « Edward VIII : Britain’s Traitor King » [Le roi traître de Grande-Bretagne – NdT].

Ce film, basé sur un livre de l’historien Andrew Lownie qui va bientôt sortir, utilise des rapports récemment déclassifiés issus des archives royales pour raconter l’histoire du roi britannique nazi Édouard VIII, qui non seulement souhaitait la victoire des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, mais a activement travaillé à la réalisation de cet objectif depuis le moment où il a été contraint d’abdiquer le trône en 1936 (prétendument pour épouser une divorcée américaine, Wallis Simpson) jusqu’aux jours les plus sombres de la guerre elle-même.

Comme le prouve ce documentaire, apprendre à sa jeune nièce Elizabeth II comment faire un sieg heil correct ne fut pas sa seule courbette envers le nazisme.

Alors qu’il était en exil au Portugal, où le couple royal s’est lié avec l’élite allemande, le documentaire cite des câbles diplomatiques envoyés par Édouard à des responsables allemands, exigeant que les nazis bombardent sans relâche l’Angleterre pour la soumettre en 1940, encourageant la mort de millions de civils innocents. Le film cite également un discours peu connu dans lequel Édouard a appelé à la capitulation de la Grande-Bretagne devant les nazis en 1939, discours que la BBC a refusé de diffuser. Même après avoir été envoyé aux Bahamas par des fonctionnaires impériaux qui avaient décidé qu’il était plus opportun d’abattre leur monstre Frankenstein que de poursuivre leurs plans antérieurs pour un Nouvel Ordre mondial fasciste, le futur roi nazi avait envoyé un câble aux fonctionnaires d’Hitler indiquant qu’il était prêt à revenir en Europe si nécessaire et à reprendre sa place légitime sur le trône en tant que roi aryen.

Édouard VIII et Hitler
© Alamy Stock Photo
Édouard VIII et Hitler

Au-delà du film — Les racines nazies des Windsor

Outre le cas d’Édouard VIII, il existe de nombreux autres liens pour le moins embarrassants entre les nazis et la maison de Windsor (anciennement Saxe-Cobourg-Gotha) que le film ne mentionne pas, dont certains impliquent directement le défunt prince consort Philip Mountbatten (alias le [décédé – NdT] duc d’Édimbourg).

Trois des quatre sœurs du duc d’Édimbourg ont été mariées à des princes nazis, et le mari de l’une d’entre elles (Sophie) est devenu un officier Waffen SS ayant le rang d’Oberführer (chef supérieur).

Ce dernier, le prince Christophe de Hesse-Cassel, était le chef du Forschungsamt (Direction de la recherche scientifique), une opération spéciale de renseignement dirigée par Hermann Göring, et il était également Standartenführer (colonel) de la SS dans l’équipe personnelle de Heinrich Himmler. Les quatre beaux-frères de Philip, avec lesquels il vivait, sont tous devenus des fonctionnaires de haut rang du parti nazi.

Philip a lui-même perpétué la tradition familiale, ayant d’abord été éduqué dans les années 30 dans le cadre d’un programme nazi centré sur l’eugénisme, avant de fonder en 1961 le World Wildlife Fund (WWF) avec un autre ancien membre du parti nazi, le prince Bernhard des Pays-Bas, eugéniste de toujours et fondateur du groupe Bilderberg. Philip et Bernhard ont été rejoints par Sir Julian Huxley (alors président de l’Eugenics Society of Britain) en tant que cofondateur du WWF. Dans une interview accordée en août 1988 à la Deutsche Press Agentur, le prince Philip a proclamé son désir de revenir dans une prochaine vie sous la forme d’un virus mortel pour aider à « résoudre la surpopulation ».

Note du traducteur : En 1907, l’Eugenics Educational Society (qui deviendra après 1926 l’Eugenics Society) est fondée en Grande-Bretagne à l’initiative de Francis Galton (1822-1911) et de la réformatrice sociale Sybil Gotto. Source

Le pendant de l’Eugenics Society of Britain se situe de l’autre côté de l’Atlantique : l’American Eugenics Society et l’American Society of Human Eugenics, financées par les familles Rockefeller, Carnegie et Harriman, ainsi que par l’Institut Rockefeller pour la Recherche médicale. Bill Gates, Elon Musk, Rockefeller… Les soi-disant « vaccins » à ARNm, l’eugénisme, la dépopulation et la montée en puissance du transhumanisme

Quant à Francis Galton, l’homme qui voulait améliorer l’espèce humaine et le fondateur de l’eugénisme, il était le cousin de Charles Darwin — dont les théories ont elles aussi largement alimenté le délire eugéniste — et, entre autres, connu pour avoir mis en place de façon systématique la méthode d’identification des individus au moyen de leurs empreintes digitales. Il a également développé des techniques considérées comme l’ancêtre du morphing.

Francis Galton est aussi le père de la formule « nature vs culture », encore au cœur des débats contemporains ; il la devait sans doute à La Tempête, pièce de théâtre de Shakespeare, dans laquelle Prospero se désole que son esclave Caliban soit « Un démon, un diable-né, car à sa nature, la culture ne saurait adhérer ».

Voir aussi : De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses

En ce qui concerne ce virulent concept de réduction de la population, il convient de revenir sur l’œuvre et les paroles de celui qui fut un éminent vice-président du WWF de 1978 à 1981, Maurice Strong, et qui travaillait directement sous les ordres du prince Philip (alors président par intérim du WWF). Selon Justin TrudeauStrong avait cofondé le Forum économique mondial aux côtés de Klaus Schwab en 1971, présidé la Conférence des Nations unies sur la population de 1972 et sa suite à Rio de Janeiro en 1992, tout en jonglant avec un large éventail de casquettes : président de la Banque mondiale, auteur de la Charte de la Terre, fondateur de l’Agence des Nations unies pour la protection de l’environnement et architecte de l’Agenda 21 (récemment rebaptisé Agenda 2030).

Note du traducteur : À propos de Maurice Strong et de l’Agenda 2030, voir les deux articles suivants :

Attachez vos ceintures ! Mesdames, Messieurs maintenant le « Grand Reset » de l’économie mondiale de Davos. Que se passe-t-il après la pandémie de la Covid-19 ? :

[Maurice Strong était] un pétrolier canadien milliardaire et ami proche de David Rockefeller, c’est l’homme qui a joué un rôle central dans les années 1970 pour l’idée que les émissions de CO2 dues à l’homme rendaient le monde non durable. Strong a créé le Programme des Nations unies pour l’environnement et, en 1988, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour étudier exclusivement le CO2 d’origine humaine.

Et Vanguard, Blackrock, Big Pharma, Gates, FEM, OMS, ONU & Co — Monopole et Grande réinitialisation

Maurice Strong
© Wikimedia
Maurice Strong

Dans un entretien accordé en mai 1990 au magazine WEST, Strong évoque une réunion à Davos et s’interroge :

« Et si un petit groupe de dirigeants mondiaux arrivait à la conclusion que le principal risque pour la Terre provient des actions des pays riches ? Et si le monde devait survivre, ces pays riches devraient signer un accord réduisant leur impact sur l’environnement. Le feraient-ils ? La conclusion du groupe est « non ». Les pays riches ne le feraient pas. Ils ne changeraient pas. Alors, pour sauver la planète, le groupe décide : Le seul espoir pour la planète n’est-il pas que les civilisations industrialisées s’effondrent ? N’est-il pas de notre responsabilité d’y parvenir ? »

Le prince Philip a fait preuve d’une froideur misanthrope similaire en contemplant le zoo humain :

« Vous ne pouvez pas garder un troupeau de moutons plus important que la quantité que vous êtes capable de nourrir. En d’autres termes, la conservation peut impliquer un abattage afin de maintenir un équilibre entre les nombres relatifs de chaque espèce dans un habitat particulier. Je me rends compte que c’est un sujet très délicat, mais il n’en reste pas moins que l’humanité fait partie du monde vivant. Chaque nouvelle superficie mise en culture signifie qu’une autre superficie est refusée aux espèces sauvages. »

Le cas troublant du Prince Charles

Bien que Philip soit décédé en 2021, son fils et héritier du trône a pris la mission de son père de réduire la population mondiale à cœur, en dirigeant diverses organisations de protection de l’environnement et en tant que parrain de la défunte Liverpool Care Pathway, dont il a été révélé qu’elle a euthanasié plus de 60 000 citoyens britanniques par an, sans leur consentement, entre 2001 et 2013.

Au cours de ses 18 années de règne, la Liverpool Care Pathway a fait pression sur des centaines de prestataires de soins de santé pour qu’ils inscrivent des millions de patients malades et âgés — et coûteux — sur des listes de « fin de vie » sans leur consentement, avec pour conséquence une déshydratation forcée et des perfusions de morphine pour accélérer la mort, alors que des traitements vitaux étaient encore disponibles.

En juin 2020, le prince Charles a cofondé avec son collègue Klaus Schwab l’Initiative Great Reset du Forum économique mondial afin de profiter de la « double crise existentielle » du changement climatique et d’une pandémie [orchestrée – NdT] pour remodeler radicalement les comportements et les systèmes économiques mondiaux. Au-delà des belles paroles utilisées par les milliardaires de Davos pour rallier l’humanité au sauvetage de la planète, le fait est que ces réformes « vertes », « Build Back Better » [reconstruire en mieux – NdT], qui adhèrent à l’énergie durable, à la réduction des émissions de carbone et aux réformes de l’alimentation, comme en témoigne l’agenda européen « Farm to Fork » [de la ferme à la fourchette – NdT], entraîneraient une échelle de mort dont même un Hitler pourrait rougir.

Le pedigree nazi de la famille royale et de ses fidèles dirigeants soulève la question suivante : Pourquoi leur poursuite de la doctrine eugénique nazie sous la forme des mouvements d’euthanasie et de croissance zéro n’a-t-elle pas été plus largement portée à la connaissance du public ? Dans quel type de monde vivons-nous, pour que des faits aussi ahurissants ne soient pas de notoriété publique ?

Le système du Conseil privé

J’espère qu’il devient de plus en plus clair que l’empire britannique et ses aspirations au contrôle de la population n’ont jamais pris fin avec l’annulation du projet Hitler en 1945.

J’espère qu’il devient également clair que cet empire n’a jamais été la nation de Grande-Bretagne, son Parlement ou son peuple.

Le véritable Empire a toujours été une oligarchie financière utilisée par un vaste réseau de structures de pouvoir pour promouvoir les intérêts de l’aristocratie européenne. L’épicentre actuel du pouvoir est constitué par les monarchies anglo-néerlandaises (autrement appelées les Founts of All Honours). C’est ce pouvoir qui contrôle le groupe Bilderberg, son appendice junior le Forum économique mondial, et qui dirige la politique américaine par l’intermédiaire du Council on Foreign Relations basé à New York (la version américaine de Chatham House), surnommé par Hillary Clinton « le vaisseau-mère ».

Note du traducteur : Un « Fount of Honour » désigne le chef d’État d’une nation qui, en vertu de sa position officielle, a le droit exclusif de conférer des titres légitimes de noblesse et des ordres de chevalerie à d’autres personnes.

Chatham House est un autre nom pour le Royal Institute for International Affairs (RIIA) créé en 1919 par les principaux Milnerites du mouvement de la Table ronde qui ont créé le Council on Foreign Relations (CFR) afin de promouvoir l’eugénisme et un gouvernement mondial sous l’égide de la Société des Nations. La branche américaine a reçu son nom pour éviter toute allusion à la terminologie britannique en raison de la méfiance des Américains à l’égard des intrigues britanniques. Les branches canadienne et australienne ont été créées en 1928 et dirigées depuis lors le plus souvent par des agents formés à Oxford. Dans le cas des États-Unis, l’actuel président du CFR, Richard Haass, a obtenu une bourse Rhodes à Oxford en 1978.

Note du traducteur : Ce mouvement est aussi connu sous le nom de Rhodes-Milner Round Table Groups. Parmi les premiers membres se trouvent Lord Balfour, Cecil Rhodes et Lord Nathan Mayer Rothschild. La Table ronde sera financée par la Banque Lazard, la J.P. Morgan & Co. ainsi que par la famille Astor. C’est aujourd’hui un think tank toujours actif. Selon Wikipédia, l’influence de ce groupe aurait et serait très exagéré. Ben voyons…

C’est à Lord Lothian, membre éminent de Chatham House, qu’Hitler a exposé en 1937 son concept de nouvel ordre mondial anglo-allemand en déclarant :

« L’Allemagne, l’Angleterre, la France, l’Italie, l’Amérique et la Scandinavie… devraient parvenir à un accord par lequel elles empêcheraient leurs ressortissants d’aider à l’industrialisation de pays comme la Chine et l’Inde. Il est suicidaire de promouvoir l’établissement d’industries manufacturières dans les pays agricoles d’Asie. »[1]

N’importe quel technocrate prônant un projet de « Reconstruire en mieux pour le monde entier » ou un « New Deal vert mondial » pourrait être l’auteur de cette déclaration.

Aujourd’hui, l’Institut canadien des affaires internationales a été rebaptisé Conseil international du Canada (CIC). Le CIC est présidé par Ben Rowswell, spécialiste du changement de régime formé à Oxford, qui a travaillé en étroite collaboration avec la conseillère privée Chrystia Freeland pour tenter de renverser le gouvernement de Maduro en faveur de Juan Guaido, un pantin du Forum économique mondial, une tentative qui se poursuit encore aujourd’hui.

Un pilier essentiel du contrôle des colonies sous influence anglo-néerlandaise reste le système du Conseil privé, qui est centré sur la Grande-Bretagne, mais qui possède des branches secondaires dans certains pays du Commonwealth. C’est sous l’influence de ce Conseil privé que les agents de niveau inférieur sont institués sous la forme de sous-ministres, de Conseil du Trésor, de comités restreints et d’autres fonctionnaires nommés dans la fonction publique. D’autres acteurs clés des secteurs public et privé gèrent les intérêts de la Couronne. Tous les membres du cabinet du gouvernement sont nommés conseillers privés et tous les conseillers privés prêtent un serment de secret et d’allégeance à la Reine, y compris le serment de garder secret ce qui est discuté lors des réunions du Conseil privé[2].

Note du traducteur : Voir à ce sujet l’excellent article La psychopathie mondialisée et le Partenariat public-privé mondial et ses mécanismes de gouvernance multipartite

Au temps pour les parangons de « l’ordre libre et démocratique fondé sur des règles » !

Comme le documentaire de Channel 4 sur le roi nazi devrait nous le rappeler, certains placards royaux ne peuvent plus contenir le grand nombre de squelettes que certaines forces puissantes ont souhaité mettre à l’abri des regards. L’incapacité de la civilisation occidentale à rejeter la Novlangue orwellienne et autres inversions de la vérité a donné lieu à une tension existentielle qui sera résolue d’une manière ou d’une autre. Quant à savoir si cela signifie que l’héritage anti-humain d’Hitler, du Prince Philip, d’Edward VIII et d’autres nazis royaux passés et présents poussera l’humanité vers un nouvel Âge sombre ou si cela nous fera sortir de notre torpeur et chercher un nouveau destin plus digne, rien n’est certain.

Notes

[1] Transcription depuis l’ouvrage de Sir James R.M. Butler, Lord Lothian, Philip Kerr, 1882-1940, Macmillan and Co., Londres, 1960, pp. 332

[2] Étant donné qu’il est difficile pour les gens ordinaires de se faire à l’idée qu’une institution aussi médiévale existe encore dans le monde moderne, voici une extrait choisi du Serment d’allégeance que tous les conseillers privés doivent prêter en entrant dans cette fonction :

« Je, [nom], jure solennellement et sincèrement être un fidèle serviteur de Sa Majesté la Reine Elizabeth II, en tant que membre du Conseil privé de Sa Majesté pour le Canada. Je déclarerai fidèlement, honnêtement et véritablement ma pensée et mon opinion sur toutes les questions à traiter, à débattre et à résoudre au Conseil privé. En cette qualité, je garderai secrètes toutes les questions qui me seront confiées et révélées ou qui seront traitées secrètement devant le Conseil. D’une manière générale, j’agirai en toutes choses comme un fidèle et véritable serviteur doit le faire pour Sa Majesté. »

À propos de l’auteur

Matthew Ehret est le rédacteur en chef de la Canadian Patriot Review et Chargé de mission à l’université américaine de Moscou. Il est l’auteur de la série de livres Untold History of Canada et de Clash of the Two Americas. En 2019, il a cofondé la Rising Tide Foundation, basée à Montréal. Cet article a été publié pour la première fois sur le site de la Fondation pour la culture stratégique.

Source de l’article initialement publié en anglais le 3 avril 2022 : Substack
Traduction et emphases : Sott.net




Le « Livre Noir » à Marioupol

[Source : alawata-rebellion]

Par Erwan Castel

Contacté par Érik Tegner du média français « Livre Noir », un jeune reporter mais faisant montre d’un grand professionnalisme et surtout d’une honnêteté de regard, j’ai accepté de le rencontrer à Donetsk pour un entretien sur la situation actuelle du front et en particulier à Marioupol, bataille principale du moment.

La bataille de Marioupol : au cœur des forces russes du Donbass

Présentation du reportage par Livre Noir :

« Ce reportage a failli ne jamais sortir en raison des pressions innombrables. Tout cela pour un simple travail de terrain. Notre reporter Érik fait partie des rares équipes de journalistes occidentaux présentes du côté russe du conflit entre la Russie et l’Ukraine. Parmi la première équipe de journalistes européens à pénétrer à Marioupol, il vous raconte dans ce reportage exceptionnel ce qui se joue ici dans le Donbass. Un travail de terrain, d’analyse, au sujet d’une guerre qui risque de bousculer la scène internationale.

Merci de vos partages, commentaires et abonnements. 

Pour nous soutenir, vous pouvez souscrire à cet abonnement spécial “reportages de guerre”. 100% des sommes seront investis dans des reportages en zones de conflits et vous aurez accès à tous les documentaires exclusifs. Merci aux déjà 600 abonnés :
https://livrenoir.fr/reporter-de-guerre/

Avis aux auditeurs : 

1. Pour entrer à l’intérieur de Marioupol, nous avons évidemment été guidés par un séparatiste pro-russe. Mais sans que cela soit dans le cadre d’un reportage dit “embeded” avec l’armée. Être ainsi accompagné est incontournable dans une zone de guerre où les bombardements pleuvent (le lendemain de la première visite d’Érik, un collègue chinois a ainsi été blessé au même endroit). En particulier lorsqu’on couvre la partie de celui qui assiège. 

2. Nous ne prétendons pas généraliser comme nous le précisions d’ailleurs au début du reportage. Nous sommes évidemment vigilant. Nous nous contentons de montrer ce que nous avons vu et de décrypter sur un moment T. 

3. Nous avons couvert les deux côtés : Ukraine pendant 8 jours au début du conflit puis Donbass pro-russe. Pour entrer, nous avons suivi la procédure habituelle d’un dépôt de dossier. Et avons même passé près de 8 jours d’attente avant d’entrer, après 6 jours de voyage. 

4. Les critiques qui nous reprochent d’être dans le Donbass doivent avoir à l’esprit que ces deux derniers mois, France 2, Ouest France et Libération étaient sur place en ayant suivi la même procédure. En période de guerre, il est du rôle des journalistes que de couvrir les deux côtés. Sans que cela veuille dire qu’il y a un parti pris. 

Bon visionnage à tous. »


Et ce tweet de Érik Tegner : 

« La diffusion de ce reportage sur #Marioupol en zones russes a failli ne pas avoir lieu. Je n’ai jamais subi de telles pressions. Peut-être perdrai-je tout, tant pis. L’indépendance journalistique a un coût, même si c’est la solitude. »

Observation personnelle :

Quelques heures seulement après les reportages réalisés dans le Donbass par des journalistes (je parle de vrais reporters par de bouffons ayant juste une carte de presse sucée auprès d’autorités), j’observe que, malgré une neutralité d’autant plus exemplaire qu’elle est devient de jour en jour rarissime, ils subissent les accusations hystériques d’être des pro-russes à la solde de Poutine et bien sûr des fascistes, tant il est confortable pour une bien-pensance occidentale de bloquer tout débat et jugement par une « reductio ad hitlerum » dogmatique et arbitraire.

J’avais déjà observé les coups de poignards dans le dos des Moreau, Brayard, Néant (qui pourtant fait du bon travail) et autres maroufles et courtisans à breloques cherchant à reproduire, pour servir leurs pitoyables egos, les mêmes intrigues, népotismes, calomnies, inversions accusatoires et censures qu’ils prétendent conchier du côté des caniveaux de la bien-pensance occidentale. Mais par rapport à leurs homologues de Libération, du Monde, de Street press, ces insectes rampants français, tant en méthodes et mentalité, restent des amateurs presque pitoyables.

Erwan Castel




France — 10 avril 2022 : ni Vote blanc, ni Abstention !

[Source : irocblog via agoravox.fr]

Par Régis DESMARAIS

Il y a urgence à faire croire que les dés sont jetés et que rien ne peut changer la donne. Dès lors, pourquoi perdre son temps ? Pourquoi voter ? Cette ultime manipulation ne doit pas prendre. L’abstention et le vote blanc sont la pire des choses pour ceux qui ont souffert de la politique et des mots du président sortant. Le 10 avril 2022, il y a urgence à se déplacer massivement pour voter, car rien n’est joué tant que l’on n’a pas capitulé.

Faire croire que le vote est inutile alors que le bilan est catastrophique

Sans que cela soit prépondérant, j’entends autour de moi trop de personnes qui avouent ne pas vouloir aller voter en avril prochain, car, selon elles, « Cela ne sert à rien ! » Outre que la réalité de cette assertion n’est pas démontrée, ce qui est étrange c’est de voir que ce type de déclaration défaitiste émane de personnes qui souffrent, subissent et détestent le régime en place. Si « Cela ne sert à rien », on a envie de leur demander « Mais alors, qu’est-ce qui peut servir ? » Sans même poser la question, on devine avec crainte la réponse susceptible de venir : « Rien ! »

L’abstention fondée sur la croyance que voter ne sert à rien est un subtil poison dont seul le personnage qui occupe le pouvoir peut tirer bénéfice. Ce poison est distillé avec férocité et constance par les médias. Nous sommes submergés de sondages qui nous annoncent que le président est à plus de 30 % des intentions de vote. La presse nous étourdit par des articles proclamant que M. Macron s’envole dans les sondages, qu’il est le « père de la Nation », un chef de guerre qui ne se change pas en période de conflit, l’ami des démocrates persécutés par les dictateurs, celui qui vante la fraternité et qui fait en sorte que le bien et la vérité arrivent en fanfare pour écraser le mal et le mensonge. Le récit est désarmant de naïveté tant il est éloigné de la réalité.

Emmanuel Macron s’envolerait donc dans les sondages, mais cet envol semble être celui d’Icare. La chute guette celui qui a voulu se hisser là où il n’a pas sa place. Nous avons beau regarder et écouter autour de nous, nous ne percevons la plupart du temps que détestation de ce personnage qui a fait du mensonge et de l’inversion de tout un mode de gouvernance. La plupart des Français détestent ce président à l’apparence douteuse d’un gamin hilare de se retrouver entre tant de dorures. Hélas, dorure rime avec pourriture, et la pourriture se développe quand se nécrose un corps malade, exsangue et sans avenir. Tous les chiffres, tous les actes, toutes les déclarations de ce président ont plongé la France toujours plus au fond d’un puits sombre et glacial. Nous ne pouvons pas continuer cette descente infernale.

Pour qui veut bien réfléchir, on ne peut qu’être sidéré par le contraste entre un homme qui est présenté comme brillant, intelligent si ce n’est surdoué, et la réalité d’un personnage qui a besoin de dépenser « un pognon de dingue » en frais de cabinet de conseil pour savoir quoi et comment faire.

Des millions de Français ont été insultés, déclarés irresponsables et se sont vu dénier la qualité de citoyen. Des milliers de Français ont tout perdu, travail et salaire. Des gens se sont fait injecter un produit expérimental les larmes aux yeux, d’autres se voient refuser des soins pour ne pas avoir fait ce que la loi ne les oblige pas de faire. Le pays est fragilisé et M. Macron se fait le promoteur de la fraternité. On le voit agenouillé devant la tente d’un sans-abri et l’on se demande si l’individu sans domicile fixe n’est pas l’un des soignants que le chef de l’État a eu envie d’emmerder. On se le demande, mais visiblement sur la photo promotionnelle du candidat, ce dernier semble juste se demander si la pose est bonne.

En cinq années de présidence Macron, la société s’est délitée, fracturée et a perdu toute notion du vivre ensemble et d’avenir en commun. Le bilan de ce président est d’une noirceur absolue. Cette catastrophe en cours ne semble pas lui poser de difficultés. On pourrait même craindre qu’il se nourrisse du chaos et du désastre. Trouverait-il des forces dans l’affaiblissement des autres ? Si nous devons utiliser le mot « rien », c’est bien à l’encontre de ce président : rien ne le fera changer, rien ne le détournera de sa désastreuse politique, rien ne le fait douter, car dans le fond, il ne se doute ni ne voit rien de ce qui concerne les Français. Emmanuel Macron s’occupe de la France comme un comptable s’occupe des comptes d’une entreprise. Le président ne voit que lignes, colonnes, additions, multiplications et surtout divisions et soustractions. La France est un concept abstrait et désincarné pour ce président, pur produit d’une fausse élite élevée et nourrie dans une réalité parallèle, la réalité des dogmes, de la doxa, du mythe du progrès perpétuel et bienfaiteur.

La construction de l’abstention

La démocratie, c’est un peu comme les entreprises. Il n’est pas nécessaire d’avoir la majorité du capital (des électeurs) pour gouverner. Il suffit juste d’atteindre un seuil de capital (de suffrages exprimés) pour avoir le pouvoir.

Nos démocraties vont se satisfaire du plus grand nombre de suffrages exprimés. Vous l’avez compris, il suffit pour remporter une élection d’être celui qui a bénéficié du plus grand nombre de suffrages exprimés même si ces suffrages se sont exprimés dans un océan d’abstention. Pour maîtriser les choix des électeurs, il faut donc expulser le plus grand nombre d’électeurs du processus décisionnel démocratique pour chérir ceux qui vont encore se déplacer aux urnes.

Le développement d’une société de loisirs, le plus souvent sans sollicitation de l’intelligence et de la capacité de réflexion du citoyen, va conduire à faire lâcher prise à un nombre important de citoyens qui, lentement mais sûrement, vont devenir dépendants de ces loisirs au point de n’exister que pour s’adonner à ces derniers.

Principaux acteurs de cette destruction du citoyen critique : les médias. Ces derniers modifient le rythme de vie des citoyens et leur perception du monde. Désormais, le mode de vie va se centrer sur l’immédiateté via une profusion incessante d’informations délivrées 24 h/24 sans aucune hiérarchisation et par la focalisation ponctuelle sur des sujets sans importance ou tronqués et instrumentalisés. Les médias relativisent tout, noyant ainsi les sujets essentiels. Les citoyens perdent la capacité de s’intéresser à des sujets complexes, perçus comme ennuyeux. Abreuvés de flots incessants d’images et d’informations, les citoyens deviennent incapables de lire plus de dix lignes. Nous sommes à l’ère du tweet, du texto et cela se ressent. Si être synthétique et clair est une qualité, il est difficile de mettre en lumière les mécanismes complexes qui sous-tendent le fonctionnement de nos sociétés en une dizaine de lignes de texte. Or aujourd’hui la capacité de concentration du citoyen est de plus en plus formatée par les modes actuels de communication, lesquels rendent impossibles une critique sérieuse du monde, mais portent au pinacle le buzz et ses enchaînements d’informations insignifiantes. La majorité des citoyens devient incapable d’accéder à la compréhension de la complexité du monde, laquelle se dévoile au-delà de la dixième ligne de texte. Les hommes se murent dans une prison faite de SMS et de tweets.

Il est difficile de débattre, car débattre c’est parfois proposer un point de vue alternatif. Celui qui tient des propos dérangeants, car remettant en cause une version officielle, est immédiatement disqualifié en étant traité de fou voire de « complotiste », terme devenu l’arme fatale qui sert à fusiller tout propagateur d’idées non conformes aux standards dominants.

Tous ces éléments détruisent l’implication citoyenne dans la vie quotidienne. Une part appréciable de la population n’est plus intéressée que par elle-même ou est dans l’incapacité de penser le monde et de s’y projeter. Cette partie de la population déserte de plus en plus les isoloirs, car ces derniers ne représentent plus rien pour elle. Pour ceux qui ne sont pas encore totalement devenus les excroissances de leur écran, le constat de la similitude des candidats, mêlé au sentiment que rien ne pourra changer, les incite à ne plus participer aux temps forts d’une démocratie dont ils perçoivent le simulacre. L’abstention ne cesse d’augmenter scrutin après scrutin.

À cela s’ajoute désormais l’usage permanent de la peur, qui elle aussi, limite la capacité de réflexion des individus. Peur du virus, peur de la guerre atomique. Tout est fait pour casser psychologiquement une partie de la population. Le grotesque est à son comble quand, interrogé sur les chances d’une avancée diplomatique avec la Russie, Emmanuel Macron se dit optimiste en langue anglaise, et pessimiste en langue française. La nature du message change selon le public cible choisi. Le message entretient la peur et notamment celle d’un proche avenir plus incertain que jamais. Combien de Français, influencés par cette manipulation, vont faire le choix de ne pas ajouter une incertitude supplémentaire à l’avenir en changeant le capitaine ? Nul doute que les cabinets de conseil ont quantifié le nombre d’individus susceptibles de se laisser happer par cette peur entretenue pour les besoins d’une réélection.

Les derniers vaillants électeurs qui se déplacent aux urnes sont pour la plupart ceux que les mass medias et les partis politiques ont le plus flattés. Ces derniers pensent encore que la démocratie fonctionne bien dès lors que les candidats présentés parlent comme eux et pensent comme eux. Il y a un phénomène d’identification de classe sociale qui se crée entre ces derniers électeurs et les candidats. Tout ce petit monde est dans l’entre-soi et est convaincu de partager les mêmes intérêts. Cette dernière frange de la population, qui participe aux élections, ne risque pas de remettre en cause un système dans lequel elle se reconnaît. Bien sûr, il y a toujours des électeurs qui échappent à ces catégorisations et qui se rendent aux urnes avec la conscience de ce qui ne va pas et de la piètre qualité des candidats proposés. Ces électeurs encore « éveillés » sont une minorité et ne peuvent pas mettre en danger le système.

L’importance de participer à l’élection

Aujourd’hui, et pour combien de temps encore, reste-t-il aux Français quelques leviers d’action offerts par la Constitution, et notamment l’élection présidentielle ? Ce rendez-vous avec les urnes est le seul qui peut extraire de la tête de ce pays un homme qui n’aurait jamais dû y être.

Si cette élection n’avait aucune utilité, on ne vous submergerait pas avec tant de propagande en faveur de M. Macron, de sondages flatteurs, d’articles de presse dithyrambiques. Si cette élection était sans importance, Emmanuel Macron ne tenterait pas de faire de la crise ukrainienne un tremplin pour faire croire qu’il possède une stature hors du commun dont on ne pourrait pas se passer en ces temps de crise. Si cette élection était sans risque pour le pouvoir en place, ce dernier ne se montrerait pas si arrogant et déterminé à faire comme si cette élection n’était qu’une singularité du calendrier, un évènement presque folklorique. Pour un peu, on imagine M. Castex recrutant quelques bignous pour donner à cette élection un air de terroir.

Cette élection est capitale, car la réélection de M. Macron serait une catastrophe pour le pays et les Français. Ce président a si éreinté notre nation qu’aujourd’hui il est fort probable qu’aucun des autres candidats à l’élection présidentielle ne pourrait faire pire et plus dommageable. D’une certaine manière, par sa politique, Emmanuel Macron offre aux Français une liberté inattendue : celle de voter pour n’importe quel autre candidat, car n’importe quel autre candidat sera moins dangereux que le président sortant.

Ultime tentative pour démobiliser les électeurs : la rumeur d’élections truquées. Il n’y a jamais de fumée sans feu. Les États-Unis ont clairement montré qu’une élection présidentielle n’est pas à l’abri de doutes sur le déroulement honnête d’un scrutin. Une chose est certaine, toute fraude est possible et surtout non décelable si elle se fait de façon douce, marginale et donc difficilement détectable. Le meilleur moyen de rendre une fraude difficile est de voter massivement à ce premier tour des élections. En effet, si des candidats non désirés récoltent des voix en grand nombre, il devient périlleux de corriger les résultats locaux, notamment au moment de leur consolidation au niveau départemental et national. Rien n’est impossible, mais en cas de participation massive aux élections, la fraude, si fraude il y a, ne pourra pas se faire de façon douce, homéopathique et totalement invisible.

Cette élection, comme celle de 2017, se jouera exclusivement au 1er tour. Dès le 1er tour de l’élection présidentielle, les électeurs qui ont souffert des méthodes de ce président ou ceux qui n’ont pas été dupes des mensonges doivent faire en sorte que M. Macron n’accède pas au second tour. Le 10 avril 2022 : pas d’abstention ni de vote blanc ! Ne pas voter ou voter blanc reviendrait à voter Macron. N’oubliez pas que M. Macron a été élu avec 43,61 % des électeurs inscrits sur les listes électorales, et pire, il se repose sur une Assemblée nationale où le parti majoritaire ne représente que 16,55 % des inscrits !

Français, le 10 avril 2022, allez massivement voter. Nous devons rester maîtres de nos vies et de notre avenir. Il faut se réapproprier la République et cela se fait en allant voter pour un candidat. Le vote blanc et l’abstention seront pour cette élection un suicide national.




Zemmour : l’homme qui valait mille milliards

[Source : fusionnisme]

Par Alexandre Gerbi

Si Éric Zemmour plafonne à 15 % des intentions de vote jusqu’à l’élection présidentielle, il ne dérangera personne, et son espérance de vie sera presque infinie. A contrario, s’il parvient à se défaire de l’image de raciste haïssant les musulmans dont le Système s’emploie à l’encoller (1), il pourrait bien devenir, du jour au lendemain, le favori de la course. Mais en approchant de trop près le soleil, le très icarien « Z » entrerait alors dans « la zone des balles dans la tête ». Celle qui lui a été promise précocement alors qu’il montait en flèche, le 21 novembre 2021 par le très systémique Jean-Christophe Lagarde, après les affiches « d’extrême gauche » placardées à Nantes fin octobre. Sans doute vaudrait-il mieux pour la santé d’Éric Zemmour que l’Élysée lui reste à tout jamais inaccessibleEn attendant, pour prendre la mesure du phénomène Zemmour et comprendre la nature exacte des dangers qui pourraient guetter l’intéressé si la victoire se profilait à l’horizon, il faut élargir le champ. Il faut remonter aux origines de la Ve République sous la houlette de Charles de Gaulle, et à tout ce qui en a découlé. Un petit panorama historique pour mettre en perspective les dangers qui pourraient peser sur l’auteur de La France n’a pas dit son dernier mot, si d’aventure le pouvoir suprême était à portée de sa main

Éric Zemmour met l’identité française au cœur de son programme. C’en est même la colonne vertébrale.

[Voir aussi :
Ce que ZEMMOUR ne VEUT PAS que vous SACHIEZ !
Éric Zemmour : le vrai candidat de l’immigration
Philippe de Villiers dénonce l’apartheid vaccinal, alors que son ami Zemmour est favorable à la vaccination
Frédéric Delavier: « Analysons le programme de Zemmour »
Zemmour et le christianisme
Zemmour et sa vision du monde périmée
Zemmour et la “révolution de couleur” ?
Zemmour : « Je suis vacciné, j’ai le pass et ça ne me dérange pas »
Lettre ouverte à Éric Zemmour
et plus favorablement :
les articles de Lucien Samir Oulahbib sur Zemmour
dont :
Les anti-Zemmour se déchaînent]

À raison, on crédite Éric Zemmour d’être un bon connaisseur de l’histoire de France. Mais il fait défaut au même Éric Zemmour, comme du reste à tous les autres candidats de la présidentielle, une connaissance profonde de l’histoire franco-africaine, ou de l’histoire coloniale, en particulier de ses dénouements.

Connaître l’histoire permet de comprendre le présent pour mieux envisager l’avenir. Or l’histoire de France a ceci de particulier qu’un de ses pans les plus récents est enfoui.

Un regard objectif sur l’histoire des IVe et Ve Républiques permet de comprendre qu’en termes de droit, les Africains et les Algériens sont des Français déchus, qui le furent dans des conditions extrêmement discutables (2). Il en reste que certains d’entre eux, beaucoup plus qu’on ne pourrait le croire, même lorsqu’ils ne sont pas français, sont encore des Français dans l’âme.

Ajoutons que nombre d’Africains et de Maghrébins qui n’ont jamais mis les pieds en France mériteraient bien davantage le titre de Français que nombre de Français, en particulier dans nos banlieues désintégrées. Les premiers vous parlent de la France avec des étoiles dans les yeux, de la passion dans la voix et de la chaleur dans le cœur. Les autres entendent la mettre à genoux, la faire payer et parfois y mettre le feu.

Il y aurait beaucoup à dire sur le mécanisme qui nous a conduits à cette étrange autant que périlleuse situation…

Deux certaines idées de la France

D’une part, une France encore aimée en Afrique, en particulier chez les plus vieux qui ne cachent pas regretter la présence française ; mais aussi chez les plus jeunes qui rêvent, pour une grande partie d’entre eux, de vivre en France, et pas nécessairement pour lui faire rendre gorge. Jusqu’à parfois payer très cher et même risquer leur vie pour y parvenir.

D’autre part, une France haïe dans ses banlieues peuplées, en grande partie, de Français déchus, maghrébins et subsahariens finalement réintégrés dans la nationalité par le biais de l’immigration légale ou illégale. Trop souvent, leurs enfants détestent la France, abreuvés de rancœur et de haine moins par leurs parents que par la classe politique, l’école, les médias, les coteries subventionnées et leurs porte-voix mis en vedette. Depuis des décennies, la propagande officielle entretient ainsi des centaines de milliers, des millions d’enfants, des générations d’adolescents et bientôt d’adultes dans l’idée que la France est un pays criminel, tout particulièrement à l’égard de l’Afrique et de l’Algérie. Un pays vil pour un peuple rance chez qui la discrimination, la stigmatisation, le racisme, l’antisémitisme sont partout, et de longue date. Tout ceci est en grande partie voire complètement faux, mais avec ce bourrage de crâne incendiaire et littéralement anti-français devenu la règle sous la Ve République agonisante (Ve République qui est en fait la VIe), il peut sembler presque miraculeux que la jeunesse des banlieues ne haïsse pas la France et les Français encore davantage. Et que le pays ne soit pas déjà en guerre civile, mais seulement dans ses prémices forcément sanglantes.

De tous les candidats, l’auteur du Suicide français est à l’évidence le mieux doté pour mettre un terme à cette situation.

D’abord par sa conscience ardente du danger qu’il dénonce, de longue date, avec une véhémence qui lui est souvent reprochée. Ensuite par sa sincérité et sa détermination à appliquer son programme, sincérité et détermination dont personne ne doute. Grosse différence avec la plupart de ses rivaux et, si l’on ose dire, avec la totalité de ses « prédécesseurs » à la tête de l’État…

Ensuite par ses propositions dont la plupart sont simplement frappées au coin du bon sens ou, mieux encore, de la Loi. Laquelle se trouve peu ou pas appliquée actuellement et depuis longtemps. Sincérité et détermination, là encore, jouent à plein.

Outre cette vocation du programme de Reconquête ! à restaurer tout bêtement l’esprit et l’ordre républicains, l’amour de la France chevillé au corps de Zemmour paraît la meilleure garantie pour que prenne fin, en même temps que ce délitement généralisé, le dénigrement délétère cité plus haut, cette propagande permanente contre le Pays et son peuple, dont les conséquences sont profondes et graves, non seulement pour la jeunesse des banlieues, mais bien au-delà.

Gaullien, trop gaullien

Reste que pour avoir échangé assez amplement avec lui sur ces sujets, je sais qu’Éric Zemmour n’a pas encore connu son chemin de Damas. Il n’a pas encore intégré la dimension africaine, pourtant évidente, de la France. Cette dimension africaine devrait sauter aux yeux de celui qui se définit comme un Berbère d’Algérie. Mais c’est que l’indigène nord-africain Zemmour est tellement assimilé qu’il se fait une idée strictement gaullienne de la France. Une France essentiellement réduite à la Métropole (certains diraient à l’Hexagone), avec ses « poussières » ultramarines, selon le mot du Général. Suivant une vision gaullienne résumée dans une citation désormais fameuse :

« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. ».

Cette vision scandalise, on le sait, en particulier à gauche. Or elle ne devrait guère choquer puisque, après tout, c’est la France telle que définie par Charles de Gaulle, fondateur du régime, et scellée, excusez du peu, par l’abandon des provinces d’Afrique subsaharienne et des départements d’Algérie. Soit environ 95 % du territoire et la moitié de la population…

Cette vision de la France qui fonda la France actuelle, s’illustre dans la réalité de notre pays : la France est bel et bien réduite à la métropole et son petit outre-mer, qui nous confère un espace maritime encore gigantesque. Tandis que l’Afrique Occidentale Française (AOF), l’Afrique Équatoriale Française (AEF) et l’Algérie, dont les populations ne répondaient pas assez à la définition gaullienne, ne sont plus françaises.

Le grand artisan du démantèlement franco-africain, Charles de Gaulle, fait consensus : toute la classe politique, de l’extrême gauche à l’extrême droite, trouve excellent que de Gaulle ait accordé (en réalité imposé, mais cette réalité est gommée par tous) l’indépendance aux territoires d’Afrique et à l’Algérie. Dans ces conditions, il est piquant que les mêmes s’offusquent, en même temps, qu’Éric Zemmour s’en tienne à une vision gaullienne de la France et de son identité.

D’autant qu’en l’an 2022, l’ampleur de la menace civilisationnelle qui pèse sur ce qu’il reste de la France et du peuple français provoque naturellement chez ce dernier un réflexe de légitime défense. La France n’étant plus en expansion, la France s’étant rétrécie, elle subit, quoique diversement, l’expansion des autres, que cette expansion soit anglo-saxonne, arabo-musulmane, subsaharienne, etc. Et ce sentiment d’être menacé de Grand Remplacement, en réalité plus exactement de Disparition, se traduit en réaction, presque mécaniquement, par une poussée, un renouveau identitaire. Dans les années 1930, tandis que l’homme noir se voyait violemment nié dans son humanité aussi bien outre-Atlantique qu’outre-Rhin, et que le colonialisme oblitérait encore dans la colonisation l’égalité et l’Universel pourtant promis, la Négritude se leva à Paris (3). Suivant un schéma analogue, face à qui veut la nier, la détruire, la dissoudre ou la volatiliser, l’identité française se réaffirme aujourd’hui comme elle ne l’a pas fait depuis longtemps, et se met en position de combat. En espérant que ce réflexe de survie ne la conduise pas à se nier elle-même ou à renier des parts entières d’elle-même, confondues avec l’étranger. Par excès d’anticorps, par emballement immunitaire, pourrait-on dire en ces temps covidiens. C’est sans doute là l’un des principaux écueils qui pourrait guetter une France zemmourienne…

La mémoire franco-africaine, plus généralement la mémoire de l’Empire, la mémoire ultramarine dans ses dimensions les plus héroïques et les plus prodigieuses, les plus admirables, les plus fraternelles et émancipatrices, pourrait en être, dans ce cas, l’un des meilleurs médicaments. D’autres auraient dit contrepoisons…

La prophétie de la chute

Au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, le maréchal Juin prophétisa :

« Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l’abandon de l’Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l’ennemi ; qu’ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d’Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n’ait été fait pour les protéger : cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes. La France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. »

Les anciens départements et territoires français d’Afrique ont eu depuis longtemps leur lot de malheurs et de dévastations. Au tour de l’ancienne métropole de connaître le sien.

Il est une évidence : dans une unité franco-africaine maintenue telle que la désiraient l’écrasante majorité des « indigènes de l’Empire » (4), l’Afrique et l’Algérie développées à la française n’auraient connu ni l’extrême misère, ni l’extrême dénuement social et sanitaire, ni la tyrannie, ni l’explosion démographique, ni l’émigration de masse vers l’ancienne Mère-Patrie. La France métropolitaine serait restée civilisationnellement ce qu’elle avait toujours été, à savoir un pays européen, ou plutôt la province européenne d’un vaste ensemble franco-africain. Au lieu d’une immigration de masse et de pauvreté, elle aurait reçu une immigration modérée et d’excellence d’autant plus immédiatement assimilée qu’il se fût agi, de fait, de Français d’Afrique arrivant en Métropole.

On voit que le monde que je dépeins a été assassiné.

Comme beaucoup de Français, comme tous les autres candidats à l’élection présidentielle, Éric Zemmour a parfaitement intégré (ou assimilé…) l’idée de cette France dont l’essentiel de l’outre-mer ne fait plus partie, très officiellement, depuis 1958-1962. Et il en tire les conséquences, en s’en tenant à la définition de la France qui fonda le régime.

Or justement, soixante ans après le dynamitage cataclysmique de la Plus Grande France par Charles de Gaulle (5), que reste-t-il au juste de la France ? Comme l’avaient prévu Paul Rivet (6), Claude Lévi-Strauss (7), Jacques Soustelle (8), Germaine Tillion (9), Pierre Gaxotte (10), le Maréchal Juin et bien d’autres, il n’en reste évidemment plus grand-chose. Il en reste un État totalement dévoyé et corrompu, à la tête d’un pays-moignon submergé par son ancien empire et finalement par le reste du monde. Avec la complicité de ce même État devenu une sorte de Tartuffe de l’antiracisme, en complète rupture avec le bréviaire gaullien dont l’auteur est néanmoins perpétuellement glorifié. Mais c’est que nos chères élites de naguère, parfaitement au courant de la grande lessive que fut le largage des Africains et des Algériens, n’ont eu de cesse, après la mort du Vieux, depuis la loi Pleven-Chaban-Pompidou, jusqu’à Chirac et ses arts premiers en passant par Mitterrand et son SOS Racisme, Giscard et Bokassa, tous fins connaisseurs du Dossier, de chercher à se racheter une bonne conscience, pour eux comme pour le régime, la France et les Français dans le rôle des boucs émissaires. Et cette imposture tourne et ratatourne depuis des décennies, depuis un demi-siècle. À ceci près que nos politiciens d’aujourd’hui continuent de « jouer le jeu » en ignorant l’origine de la règle…

Sans surprise, en l’an de grâce 2022, la France amputée de son outre-mer, mais submergée par lui, subit depuis des lustres les ravages d’une idéologie mensongère et hypocrite, antiracisme de comédie couplé à une politique relevant de la haute trahison. Une trahison qui touche à son acmé avec le règne de Macron le Dévastateur, entre ruine de l’État, ruine de ses régimes sociaux, ruine de l’économie, martyre de la population, en particulier de la jeunesse et de l’enfance. Dans le cadre de l’opération Covid-19. Après le carnage des Gilets Jaunes.

Au commencement du régime, en liaison avec les États-Unis, Charles de Gaulle démantela la Plus Grande France ; à la fin du régime, en liaison avec les États-Unis, Emmanuel Macron démantela la France tout court, ou ce qu’il en restait.

Pour accomplir ses vastes méfaits, Macron a bénéficié d’une large complicité. Il ne s’agit pas de se débarrasser d’un homme : c’est tout un Système qu’il faut renverser.

Depuis deux ans, sous prétexte sanitaire, se trame contre la France un gigantesque complot dont Macron est le premier exécutant, dans le cadre d’un plan plus vaste qui embrasse une grande partie de l’Occident et de ses satellites. Observons tout de même qu’au cœur d’une Union Européenne dont l’exécutif est complètement gangrené par la corruption et dont les populations sont soumises aux ravages économiques et sociaux de la vraie-fausse crise sanitaire, parmi tous ces pays, la France est certainement l’un de ceux qui sortira à la fin le plus essoré, le plus esquinté à tout point de vue.

Telle est l’escroquerie du Covid-19 : une opération de destruction et de ruine qui trouve son couronnement dans l’instauration d’un « passe » prétendument « vaccinal », en réalité hautement liberticide, ouvrant la voie de toute évidence, et quoique cela ne soit jamais reconnu par le pouvoir et rarement envisagé par les médias, à une société de contrôle à la chinoise.

Tel est, aussi, l’enjeu de la présidentielle.

Pour les Français, mais également pour le Système qui conduit ce vertigineux complot contre le peuple.

L’homme qui valait mille milliards

Si Éric Zemmour était élu, comment traiterait-il ceux qui ont livré la France aux chiens ?

S’il est vraiment le républicain qu’il prétend être, le président Zemmour pourra-t-il empêcher les médias redevenus libres et la justice enfin débridée d’enquêter sur la gigantesque escroquerie du Covid-19, et d’ouvrir ainsi les yeux des Français sur l’ampleur des crimes, des mensonges et des trahisons de Macron et de ses complices, Véran, Salomon, Castex et consorts ? Au bout du dévoilement, le président Zemmour pourra-t-il fermer les yeux et refuser au peuple les procès exemplaires de ces curieux personnages ?

Autre défi, nettement plus périlleux sans doute (quoique…), car ici les enjeux financiers sont colossaux puisqu’ils se chiffrent en centaines, en milliers de milliards d’euros cumulés : Éric Zemmour pourrait-il tolérer la poursuite du pillage du Pays, à commencer par celui de la Sécu au profit de Big Pharma, notamment des groupes états-uniens comme Pfizer, Moderna ou Gilead ? À l’évidence, pour ces géants pharmaceutiques comme pour bien d’autres, dont les monstres financiers auxquels ils sont adossés, BlackRock et Vanguard en tête, grands amis de Macron, le manque à gagner serait astronomique.

Sous cet angle comme sous bien d’autres, s’il devait faire mentir les sondages officiels et apparaître comme le vainqueur potentiel de l’élection présidentielle, Zemmour serait alors « l’homme qui valait mille milliards » et sans doute davantage. Le voleur de la poule aux œufs d’or…

Encore plus grave peut-être, si c’est possible, en affranchissant la France de la tutelle états-unienne, en rétablissant avec la Russie des rapports cordiaux, Zemmour provoquerait un renversement d’alliance historique, un séisme géostratégique tectonique pour Washington et Langley, et plus généralement pour Albion.

Cerise sur le gâteau, mais une cerise en forme de bombe atomique, Zemmour étant de tous les candidats le seul (11) qui, dès mars 2020, s’est prononcé contre le confinement général et plus récemment contre le passe prétendument vaccinal, il est le plus crédible pour mettre un terme à la machination covidienne. Adieu traçage de masse, adieu perspectives ténébreuses ! Ce beau complot contre le peuple coordonné à l’échelle internationale par la clique de Davos et leurs amis les Ploutocrates, mis d’un coup à terre par un petit juif berbère plus ou moins illuminé se prenant pour Napoléon…

Inutile de dire que pareil cas de figure, pareil saugrenu scénario, le Système y songe et y songe encore…

Une chose est sûre : tout devra être mis en œuvre pour éliminer Zemmour. Quelle que soit la puissance de ses appuis : dans l’Armée, dans la police, dans la gendarmerie, dans les médias, dans le peuple. Et même parmi les milliardaires patriotes, au premier rang desquels le mystique Vincent Bolloré.

Si le dénigrement échoue (fascisme, nazisme, racisme, antisémitisme, pétainisme, révisionnisme, misogynie, mépris pour les handicapés, vie privée, haine des musulmans (1), etc.), si la manipulation des sondages officiels ne suffit pas, autrement dit si les Français s’obstinent à vouloir élire Zemmour, quelle option restera-t-il au Système ?

S’incliner comme un bon garçon devant le choix de cette France domestiquée depuis des décennies, et s’en laisser bouter, façon Jeanne d’Arc ou façon Poutine ?

Pan !

Alexandre Gerbi

[Voir aussi :
L’immigration
Note sur la mort des nations et des civilisations
Note sur l’effondrement des civilisations
France, relève-toi !
La France revivra-t-elle?
La clef de la libération
L’âme d’une nation
La fin des partis politiques
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
Note sur l’antisémitisme et sur le racisme en général
Note sur les mouvements humains et la sagesse du Tao]


Notes

(1) Éric Zemmour n’est pas raciste, c’est une plate évidence. Il faut d’ailleurs être assez peu français pour l’être. Ernest Renan, dont Zemmour aime à citer le célèbre discours Qu’est-ce qu’une nation ?, expliquait :

« Je me résume, Messieurs. L’homme n’est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu’exige l’abdication de l’individu au profit d’une communauté, elle est légitime, elle a le droit d’exister. Si des doutes s’élèvent sur ses frontières, consultez les populations disputées. Elles ont bien le droit d’avoir un avis dans la question. Voilà qui fera sourire les transcendants de la politique, ces infaillibles qui passent leur vie à se tromper et qui, du haut de leurs principes supérieurs, prennent en pitié notre terre à terre. “Consulter les populations, fi donc ! Quelle naïveté ! Voilà bien ces chétives idées françaises qui prétendent remplacer la diplomatie et la guerre par des moyens d’une simplicité enfantine”. Attendons, Messieurs ; laissons passer le règne des transcendants ; sachons subir le dédain des forts. Peut-être, après bien des tâtonnements infructueux, reviendra-t-on à nos modestes solutions empiriques. Le moyen d’avoir raison dans l’avenir est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé. »

Au passage, relevons que c’est précisément ce que ne fit pas de Gaulle, qui ne consulta pas les populations d’Afrique au moment de savoir si elles voulaient ou non être indépendantes, et partant cesser d’être, peu ou prou, françaises. Voir ci-après, note 2, Leffarante loi 60-525.

Concernant plus précisément les Français musulmans, Éric Zemmour a déclaré, par exemple, à Chavagneux, le 5 novembre 2021 :

« Je dis toujours, j’explique toujours que je ne fais pas de distinction entre l’islam et l’islamisme. En revanche, je fais [une distinction] entre l’islam et les musulmans. Il y a, évidemment, des musulmans qui veulent vivre à la française, qui veulent s’approprier l’histoire de France, qui veulent s’approprier cette culture française absolument magnifique, comme beaucoup d’immigrés l’ont fait avant eux. Et à ceux-là je dis : bienvenue, et soyez nos frères et nos compatriotes. »

Lors de son grand meeting de début de campagne, le 5 décembre 2021 à Villepinte (Seine-Saint-Denis), il a précisé :

« Notre existence en tant que peuple français n’est pas négociable. Notre survie en tant que nation française n’est pas soumise au bon vouloir des traités ou des juges européens. Reprenons notre destin en main. Je veux maintenant parler à ceux qui sont français. Oui, je fais une distinction entre qui est français et qui ne l’est pas. Non, je ne renverrai pas certains Français. Oui, je tends la main aux musulmans qui veulent devenir nos frères. Beaucoup le sont déjà. (Acclamations) Pour tous ceux qui veulent être français et qui montrent au quotidien leur attachement à la France, pour tous ceux qui ne sont pas venus en France pour la générosité de son modèle social, par habitude ou par dépit, pour tous ceux dont, comme moi, les ancêtres viennent d’ailleurs, mais qui veulent que le futur de leurs enfants s’écrive ici : à tous ceux-là, je propose l’assimilation. (Acclamations. La foule scande : “Vive la France !”) L’assimilation est le plus beau cadeau que la France puisse vous offrir. Faire partie de son immense histoire. C’est le plus beau cadeau que la France m’ait offert. Imaginez : devenir le compatriote de Montaigne, de Pascal, de Chateaubriand, de Balzac. (Applaudissements) Le choix de l’assimilation est un choix, certes, exigeant. Car désormais, il faut dire “nous” en parlant d’un passé où nos ancêtres n’étaient pas. C’est l’effort que mes grands-parents et que mes parents ont fait. Oui, l’assimilation est exigeante, mais seule elle nous permettra de retrouver la paix et la fraternité. (Applaudissements) Oui, l’assimilation est exigeante, mais pourquoi exempter les Algériens, les Maliens ou les Turcs des efforts consentis, autrefois, par les Espagnols, les Polonais ou les Italiens ? (Applaudissements) Pourquoi donc les musulmans seraient-ils incapables de faire ce travail de séparation du spirituel et du temporel qu’ont fait avant eux les juifs et les chrétiens ? (Applaudissements) Oui, nous tendons la main aux Français de confession musulmane qui veulent devenir nos frères. Il y en a, et notre main est ferme et sans compromissions : si vous faites de la France votre mère, et de chaque Français votre frère, vous êtes nos compatriotes ! (Grandes acclamations) .»

Les puissants acclamations et applaudissements qui répondirent à cette tirade d’Éric Zemmour suffisent à démontrer que les procès en racisme fait à ses soutiens est globalement mensonger.

(2) Concernant l’Afrique subsaharienne, voir par exemple l’effarante loi 60-525. Touchant à l’Algérie, lire par exemple L’Hymen républicain recousu.

(3) Se rappelant le Paris de l’entre-deux-guerres, capitale de la Négritude, Léopold Sédar Senghor écrivait :

« Les nègres de tous les pays du monde, dont Paris est la capitale par excellence, parce que la ville blanche la plus fraternelle. »

in Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, Puf, 1948, p. 5.

(4) Les indigènes furent déclarés citoyens français dans la Constitution de 1946. L’« Empire » devint l’« Union française ». La Constitution de la IVe République (1946), après avoir énoncé dans son préambule que :

« Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion, ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République »

et que :

« La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion »,

déclarait dans son article 80 :

« Tous les ressortissants des territoires d’outre-mer ont la qualité de citoyen, au même titre que les nationaux français de la métropole ou des territoires d’outre-mer »,

mais ajoutait aussitôt :

« Des lois particulières établiront les conditions dans lesquelles ils exercent leurs droits de citoyens ».

Les citoyens de l’Union française étaient donc égaux, mais certains étaient, pour reprendre la formule de Coluche, « moins égaux » que d’autres…

(5) Déjà bien entamé par ses prédécesseurs de la IVe République, avec les indépendances notamment de l’Indochine (1954), de la Tunisie et du Maroc (1956).

(6) Paul Rivet (1876-1958), l’un des plus grands ethnologues de sa génération, n’eut pas le bonheur de vivre les événements de Mai 1958, puisqu’il mourut le 21 mars de la même année. Dans une tribune « testament » publiée dans Le Monde daté du 1er février 1957, il expliquait :

« Notre génération a cru que l’indépendance était un remède à tous les maux, une panacée contre les injustices et les misères humaines… L’indépendance ne sera une réalité que le jour où les affligeantes inégalités entre les hommes, tant au point de vue culturel qu’au point de vue économique, auront été largement atténuées. Je viens d’accomplir un tour du monde… J’ai vu d’immenses villes où des êtres humains naissent, vivent et meurent dans la rue… Partout la misère matérielle s’associe à la misère intellectuelle. La Bolivie compte 70 % d’analphabètes, les Indes 88 %. Les pays où vivent ces hommes sont indépendants, mais eux, ils ne sont pas et ne peuvent être libres… Ces populations déshéritées, qui parviennent à l’indépendance, sont menacées de sombrer dans le désordre et l’anarchie et de ce fait exposées à subir la dictature d’un homme ou d’une minorité. Toute l’histoire des cinquante dernières années démontre à l’évidence cette troublante et cruelle vérité. Indépendantes, elles ignorent la vraie liberté. L’indépendance leur assure l’accès à de grandes organisations internationales où elles deviennent les égales des nations les plus développées, celles dont l’évolution a élevé au maximum le niveau économique et culturel… Les représentants de ces nouveaux États, bien que n’exprimant que l’opinion de leurs gouvernements et non pas de leurs peuples, n’en sont pas moins les plus diserts et les plus péremptoires dans leurs jugements et leurs conceptions. En face de cette faconde et de cette assurance, les nations de l’Europe occidentale, qui pendant si longtemps on fait preuve d’un complexe de supériorité, se présentent maintenant avec une attitude de coupables. On croirait qu’elles cherchent à se faire pardonner la supériorité sociale et économique que l’ancienneté de leur civilisation et un concours de circonstances historiques favorables leur ont assurée. En butte à des attaques parfois justes, souvent exagérées, toujours violentes, elles négligent le rôle de guide que l’expérience leur impose. »

Cité par François Méjan in Le Vatican contre la France d’outre-mer ?, Librairie Fischbacher, 1957, pp. 19-20.

(7) :

« Si, pourtant, une France de quarante huit millions d’habitants s’ouvrait largement sur la base de l’égalité des droits, pour admettre vingt-cinq millions de citoyens musulmans, même en grande proportion illettrés, elle n’entreprendrait pas une démarche plus audacieuse que celle à quoi l’Amérique dut de ne pas rester une petite province du monde anglo-saxon. Quand les citoyens de la Nouvelle-Angleterre décidèrent il y a un siècle d’autoriser l’immigration provenant des régions les plus arriérées de l’Europe et des couches sociales les plus déshéritées, et de se laisser submerger par cette vague, ils firent et gagnèrent un pari dont l’enjeu était aussi grave que celui que nous nous refusons de risquer. Le pourrions-nous jamais ? En s’ajoutant, deux forces régressives voient-elles leur direction s’inverser ? Nous sauverions-nous nous-mêmes, ou plutôt ne consacrerions-nous pas notre perte si, renforçant notre erreur de celle qui lui est symétrique, nous nous résignions à étriquer le patrimoine de l’Ancien Monde à ces dix ou quinze siècles d’appauvrissement spirituel dont sa moitié occidentale a été le théâtre et l’agent ? Ici, à Taxila, dans ces monastères bouddhistes que l’influence grecque a fait bourgeonner de statues, je suis confronté à cette chance fugitive qu’eut notre Ancien Monde de rester un ; la scission n’est pas encore accomplie. Un autre destin est possible (…) »

Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques, Plon, 1955, rééd. Pocket, 1984, pp. 486-487.

(8) :

Déjà avant la guerre, ayant vécu pendant des années, comme ethnologue, au milieu des tribus indiennes du Mexique, j’avais pu suivre de près le travail souvent admirable que les gouvernements issus de la Révolution réalisaient pour “incorporer” ou “intégrer” les communautés autochtones à l’État fédéral. À Paris, à la Sorbonne et au Musée de l’Homme dont j’assumai la direction à partir de 1937 (…), j’avais eu maintes fois l’occasion de discuter des problèmes de ce qu’on appelait encore les “colonies” ou l’“Empire” avec de jeunes Africains comme Léopold Sédar Senghor. Professeur à l’école coloniale, où j’étais chargé d’un cours de sociologie appliquée, je m’efforçais de faire porter la réflexion scientifique et l’acquis de l’ethnologie sur la solution pratique des problèmes que suscitaient les relations entre les populations autochtones et l’administration française. Militant anti-fasciste et antiraciste depuis mon adolescence, j’avais étudié les doctrines absurdes et malfaisantes qui, inoculées comme un virus de Berlin à Rome, se répandaient dans l’Afrique italienne sous le prétexte de la difesa della razza. Puis vint la guerre, (…) je fus conduit à sillonner en tous sens l’Afrique musulmane, le Sahara, les pays de savanes et de forêts. Convaincu que la colonisation sous sa forme ancienne appartenait à un passé révolu, discernant les influences et les ambitions étrangères qui visaient à démembrer l’ensemble français, je repoussais avec une énergie égale le statu quo, d’ailleurs impossible à maintenir, et la dislocation dont le double résultat serait inévitablement d’abaisser la France et de plonger les peuples d’outre-mer dans le chaos, la tyrannie et la misère.”J’entrevoyais (…) une phase ultérieure où, comme résultat de l’évolution économique, sociale ou intellectuelle, il serait possible de superposer à tous les pouvoirs locaux, y compris à celui de la métropole, un pouvoir vraiment fédéral. Quand j’exposais ces idées autour de moi, il n’était pas rare qu’on me demandât : “Mais alors le Président fédéral pourrait être un Noir ou un Arabe ?”, à quoi je répondais invariablement : “Et pourquoi pas ?””Beaucoup d’entre nous, sinon tous, pensaient alors à nos territoires d’outre-mer comme à “la grande chance du deuxième demi-siècle” pour la France et pour notre jeunesse. (…) Il nous semblait, à cette époque, que “pour transformer la vie des hommes et ancrer puissamment la France dans le sol du continent noir”, en créant de nouvelles ressources, en produisant de l’énergie et aussi “en tenant compte intelligemment et respectueusement des sociétés autochtones, de leurs traditions, de leurs institutions”, l’effort que la France aurait à fournir serait de nature à la transfigurer elle-même. Au lieu de s’enfermer dans son territoire européen, pusillanime et repliée sur elle-même dans la recherche d’un confort petit-bourgeois, elle puiserait en Afrique le goût des vastes espaces et des entreprises hardies. Deux ou trois générations de nos jeunes gens trouveraient là-bas l’occasion de faire du neuf, de construire, de créer. Bâtir l’Afrique française avec les autochtones, pour eux comme pour nous tous, dans la fédération des peuples d’outre-mer, tirer parti des expériences faites ailleurs, comme les missions culturelles du Mexique ou les kibboutzim d’Israël, n’était-ce pas une mission exaltante ? Dans cette perspective, assurer le salut de l’Afrique, c’était aussi pourvoir à celui de la France : exorciser le démon de la médiocrité, offrir à la jeunesse une grande et belle tâche. Des rêves ? Oui, c’étaient des rêves, comme ceux des pionniers qui ont fait la Californie, comme ceux des bandeirantes qui ont fait surgir le Brésil moderne de l’immensité sud-américaine (…). Ces rêves, il était à notre portée de les réaliser : le sol et le sous-sol de l’Afrique française recèlent ce qu’il faut pour faire vivre les hommes et croître l’industrie. (…) Ce qui nous a manqué, c’est une volonté. Et l’État qui aurait dû incarner cette volonté a failli à sa mission : par faiblesse et instabilité avant 1958, plus tard par une tragique perversion qui l’a poussé à tout détruire. Comment s’étonner aujourd’hui si la jeunesse, à qui le régime n’offre rien, n’ouvre aucune perspective, ne promet que la morne continuation de ce qui est — si cette jeunesse se désespère et s’emporte comme elle l’a fait en mai [1968] ? Généreuse comme elle l’est, de quel cœur ne se serait-elle pas jetée dans la grande aventure de l’outre-mer ! Le régime, incarnation d’une France vieillotte dont l’horloge retarde d’un demi-siècle, ne le lui a pas permis.” Jacques Soustelle, Vingt-huit ans de gaullisme, La Table ronde, 1969, pp. 285-286, p. 285 et pp. 287-288. Pierre Messmer a tardivement avoué la conviction fondamentale qui présida aux choix du général de Gaulle : « (…) c’est vrai que le Général ne désirait pas l’assimilation ou l’intégration, comme on disait à l’époque. Personne, d’ailleurs, n’en voulait. Compte tenu de la croissance démographique des Algériens, une telle solution aurait conduit à ce qu’un tiers des députés actuels au Palais Bourbon soient Algériens. Cela n’a rien de raciste, mais cette situation était inenvisageable. »

in Marianne, n° 341, novembre 2003, p. 27.

(9) Germaine Tillion, excellente connaisseuse de l’Algérie où elle séjourna longuement durant les années 1930, dans les Aurès, auprès des populations les plus déshéritées, travailla, comme membre du cabinet de Jacques Soustelle en 1955-1956, au projet de l’Intégration en Algérie. En 1957, elle notait avec sagacité :

« L’anti-esclavagisme a été l’alibi du colonialisme (il l’est encore parfois), et je me demande si l’anti-colonialisme n’est pas en train de devenir l’alibi de la clochardisation. »

in L’Algérie en 1957, Éditions de Minuit, 1957, p. 41.

Dans le même ouvrage, elle précisait :

« “Tout-ce-que-la-France-a-fait-en-Algérie” (des hôpitaux, des routes, des installations portuaires, de grandes villes, une petite industrie, le quart des écoles nécessaires) et “Tout-ce-que-la-France-n’a-pas-fait-en-Algérie” (les trois quarts des écoles nécessaires, d’autres industries, un plan agricole avec la réforme agraire et les techniciens qu’elle exige…) constituent, ensemble, une sorte de mélange détonant où nos méfaits et nos bienfaits se confondent avec une nocivité provisoirement équivalente et réciproquement renforcée. Et maintenant que le bien et le mal que nous avons faits s’additionnent pour constituer une des plus redoutables machines infernales du globe, il faut bien avouer que le rêve d’une partie des Français serait de laisser l’Algérie et les Algériens se débrouiller en toute indépendance, dans leurs problèmes. Or, ces problèmes, nous avons entrepris de les résoudre et ils étaient désormais solubles, au prix d’un effort énorme, mais qui n’excède pas nos moyens. Sans nous, ils ne peuvent plus désormais être résolus, quoi qu’il arrive. »

Ibid., p. 79.

(10) « La France a mal calculé ou l’on a mal calculé pour elle. En Afrique, elle avait l’espace. Elle s’est rétrécie à des dimensions qui suffisaient à la grandeur il y a un siècle ou deux, mais qui, à l’âge du Boeing et des fusées, la condamnent à un rôle de second ordre. Elle ne veut pas se l’avouer. Diminuée, rapetissée, ses horizons clos, elle rêve d’hégémonie européenne, d’arbitrage universel. » Pierre Gaxotte, Aujourd’hui, thèmes et variations, Fayard, 1965, p. 11.

(11) Marine Le Pen, le 17 mars 2020, se « réjouissait » du confinement, estimait qu’il eût fallu le déclencher plus tôt, et reprochait au président Macron son manque de clarté. Notamment de ne pas avoir précisé si les Français avaient le droit ou non d’aller « voir les voisins »…

Quant à François Asselineau et Florian Philippot, ils fustigent eux aussi aujourd’hui, et c’est tant mieux, la politique gouvernementale. Ils se rappellent le caractère sacré de la Liberté. Il n’en a pas toujours été ainsi.

Florian Philippot, comme tous les autres politiciens français, a approuvé le confinement général, comme le montre cette vidéo diffusée le 20 mars 2020, à partir de la 5e minute.
[Extrait sur le confinement :]

Le 30 avril 2020, soit un mois et demi après le début du confinement général, la position de Florian Philippot n’avait pas changé. Citant le Maroc en exemple, il saluait ce pays d’avoir, plus rapidement que la France, imposé le confinement à sa population :

« Principe d’anticipation, d’efficacité. Eh oui : le premier cas de Coronavirus au Maroc date du 2 mars dernier. Eh bien figurez-vous que seulement 14 jours plus tard, le 16 mars, le Maroc ferme l’intégralité de ses écoles, de ses collèges, lycées et seulement 18 jours plus tard, il met en confinement général sa population. »

Quant à François Asselineau, il a lui aussi approuvé le confinement général commencé le 17 mars 2020. Et pour cause, puisque deux jours plus tôt, le 15 mars 2020, il avait vivement reproché à Macron de ne pas l’avoir encore déclenché. Asselineau citait d’ailleurs en exemple la Chine, pays ayant confiné sa population plusieurs mois plus tôt, excellente mesure selon lui.

On peut le constater dès les premières minutes de cette vidéo :

Logique avec lui-même, le 28 mars 2020 (vidéo mise en ligne le 31 mars), François Asselineau approuvait sans réserve la décision du gouvernement, et enjoignait à ses auditeurs de s’y plier scrupuleusement, comme le montrent les premières minutes de cette vidéo :




Trudeau fait l’objet d’une enquête « sans précédent » sur l’utilisation de pouvoirs d’urgence contre des manifestants pour la défense des libertés civiles

[Source : anguillesousroche.com]

Un comité va se pencher sur ce comportement inquiétant.

Lundi, un comité mixte du Parlement canadien a officiellement lancé une enquête sur les actions du gouvernement Trudeau contre les manifestants des libertés civiles du Convoi de la liberté.

[Voir aussi notamment :
Canada : la loi des mesures d’urgence utilisée pour réprimer le mouvement de la liberté et geler le compte en banque des manifestants, avant même qu’elle soit votée
et
Inversion accusatoire de Trudeau envers le mouvement de la liberté – Appel unifié avec les Premières Nations pour rétablir l’ordre constitutionnel canadien]

L’enquête « sans précédent » examinera les allégations selon lesquelles le gouvernement Trudeau a violé les droits des manifestants en vertu de la Charte lorsqu’il les a arrêtés et détenus sans accusation, ainsi que les mesures extrêmes de gel des comptes bancaires des manifestants.

« Les responsabilités de ce comité sont très, très sérieuses. Nous le reconnaissons tous », a déclaré le député conservateur Glen Motz – tel que rapporté par Blacklocks.

Le comité est composé de plusieurs personnes nommées par le Parti libéral et le Parti conservateur, ainsi que d’une personne choisie par les néo-démocrates.

Le premier ministre Justin Trudeau s’est déjà exprimé publiquement sur la question. Dans son témoignage, Trudeau a nié tout acte répréhensible de la part de son gouvernement et a insisté sur le fait que toutes les décisions ont été prises conformément à la loi. Il a également défendu sa décision de déployer des forces de police contre les manifestants, arguant que cela était nécessaire pour maintenir l’ordre public.

Les partis d’opposition ont critiqué la réponse de M. Trudeau aux manifestations et l’ont accusé d’avoir utilisé une force excessive contre des manifestants pacifiques.

Une grande partie de l’enquête portera sur la tentative de justification de Trudeau pour invoquer la Loi sur les urgences.

La Loi sur les situations d’urgence est un texte de loi adopté en 1988. Elle donne au gouvernement fédéral des pouvoirs d’urgence en temps de crise. Cela peut inclure des choses comme le gel des comptes bancaires, le déploiement de la police nationale et d’autres mesures.

Trudeau a invoqué la Loi sur les urgences pour se donner ces pouvoirs sans précédent. La GRC a été déployée pour déloger les manifestants, et certains comptes bancaires ont été gelés sans ordonnance du tribunal.

L’utilisation par Trudeau de la Loi sur l’état d’urgence dans cette affaire a fait l’objet de nombreuses critiques. Nombreux sont ceux qui estiment qu’il s’agit d’un abus de pouvoir et que cette loi ne devrait être utilisée qu’en cas d’urgence véritable, et non pour empêcher la parole.

Dans un autre comité distinct, la chef nationale de l’Assemblée des Premières Nations, RoseAnne Archibald, a averti les députés que la décision sans précédent d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence avait eu des conséquences à large spectre.

« Le ministre Marc Miller m’a appelé, je crois, la veille. Cela faisait plusieurs jours qu’il était question d’invoquer cette loi. La veille, il m’a appelé pour me dire que cela allait se produire », a déclaré M. Archibald.

« Je suis inquiet et j’ai immédiatement fait part de cette inquiétude au ministre Miller lorsqu’il m’a appelé, en lui disant que je m’inquiétais des implications à long terme de cette mesure. »

En tant qu’ancien activiste ayant participé à de nombreuses manifestations, M. Archibald comprend la menace qui pèse sur la liberté d’expression.

« Ce qui m’inquiète, c’est que la loi est un outil et que l’outil lui-même peut en fait nommer et étiqueter les gens », a déclaré M. Archibald.

« Les implications de la loi sur les urgences sont très vastes et c’est pourquoi je me tiens devant vous. Je suis moi-même un ancien activiste, et j’ai été impliqué dans des actions civiles et des accusations. »

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche




Ukraine : la fuite en avant de la Secte néo-nazie dominant l’Occident

Par Lucien SA Oulahbib

Au lieu de s’en tenir aux faits — Ce qui s’est passé réellement dans le Donbass depuis huit ans (les bombardements incessants et les actions de forces paramilitaires), sans parler de la violation des Accords de Minsk 2 par le clan au pouvoir à Kiev (mis en place sous Obama…) — et qu’il s’agisse de Biden (empêtré par diverses « affaires »), Johnson (idem : il est toujours sur la sellette suite à ses transgressions festives lors des confinements), Macron (une élection en vue…), mais encore également des seconds couteaux comme Bourlanges (sur Europe 1), tous, au lieu de soutenir l’offre de négociations (demandée par le président ukrainien, puis repoussée par Biden) mettent de l’huile sur le feu en voulant traiter la Russie en « paria » à l’identique de ce qu’ils font au fond pour les personnes non injectées…

Car au-delà des spécificités, il s’agit de la même rengaine, la même haine aigrie et méprisante envieuse de personnages qui voient la Russie et d’autres encore s’échapper de leurs griffes de papier (mais avec des dents atomiques aurait répondu Khrouchtchev à cette formule de Mao…). Ceux-ci veulent labourer frénétiquement les chairs et les âmes qui refusent leur modèle cybernétique, et veulent modeler, moduler de plus en plus les êtres singuliers (et nations) en « particules alimentaires », zombis branchés sur Métaverse et Netflix, voguant d’injection en injection (une fournée nouvelle achetée pour mai en France) pour les rendre dépendants médicalement. Ils veulent les transformer en nouveaux terreaux affairistes, scellant l’alliance objective entre Big Pharma, Big Tech et la Technostructure globale, le tout formant cette Secte hygiéniste, scientiste, affairiste avec le néonazisme comme cosmologie totale : création d’une race de Trans dont la démesure veut agir non seulement sur les corps, mais aussi le climat, en attendant de le faire sur l’univers (comme le réclamait l’une de leur pythie : Blanchot…).

Comment se fait-il que cette irrationalité « marche », que les médias, les grandes instances académiques et institutionnelles courent même, et ce non seulement sur cette question locale, mais aussi sur le sanitaire, le climat, la mondialisation « heureuse » ? À cela, peut-être deux réponses :

– d’une part, la séduction liée à la puissance de la Technique depuis deux siècles (bien analysée par Baudrillard) qui fait croire que cette dernière aurait réponse à tout, y compris résoudre pour de bon la souffrance dite existentielle à coup de pilules miracles (voir la baisse de l’espérance de vie aux USA chez les jeunes générations — Raoult en parle dans sa vidéo du 22 février 2022) ; d’où l’acceptation du discours scientiste prétentieux autour des virus et du climat, pensant qu’il serait possible d’éradiquer et de réduire sans se rendre compte qu’il s’agit surtout de syndémie et d’explosion de mégapoles qui ont créé des systèmes de saturation cependant de plus en plus régulés par les médecines alternatives et la réduction de la pollution (les moteurs thermiques d’aujourd’hui sont 98 % plus « propres »).

– D’autre part, l’intimidation liée au discours d’autorité qui fait que par exemple le journaliste en « questionnement » (alors que c’est son job) se verra rabroué par le cercle de référence supérieur (son chef, le relais intellectuel d’une revue jugée compétente, elle-même liée à d’autres cercles dits « académiques »), eux-mêmes filtrés aujourd’hui par tous les circuits de communication qui sont chargés autour des Pouvoirs de faire circuler l’électricité symbolique et d’en disjoncter les cercles « disruptifs » qui iraient à l’encontre du discours faisant office de perception nécessaire et suffisante.

Séduction et intimidation donc, ou les deux mamelles libidinales du syndrome de Stockholm où l’on voit la victime prendre le parti de son bourreau y compris jusqu’à le désirer physiquement tant, à force, la puissance brute fascine et donne envie de s’y soumettre ne serait-ce pour être reconnu, être au moins quelque chose plutôt que rien…

D’où la servilité de toutes ces jeunes générations fascinées, tels des lapins pris dans les phares, et s’en allant défendre bec et ongles une Secte qui les manipule pourtant jusqu’à leur faire prendre des vessies pour des lanternes : une femme est un homme en devenir (ou l’inverse) ; un enfant, un adulte en puissance ; la liberté serait la servitude (celle de « contaminer autrui » alors que l’injection s’est avérée contaminante…) ; et la paix serait la guerre continuée par d’autres moyens.

Dans cette inversion de plus en plus totale des perceptions. L’irrationalité devient antirationnelle et donc totalitaire au sens de ne plus accepter aucun débat, dialogue, discussion, car se poser une question serait déjà pour « eux » (les membres de cette Secte) devenir complotiste conspirationniste. Bref, nous nageons de plus en plus dans leur paranoïa, celle-là même qui déclenche la guerre, la vraie.

Comment s’en débarrasser ? En coupant leurs cordons toxiques. Lesquels ?…

Bonne question…

[Note de Joseph : une réponse plausible, même si elle sera souvent jugée irrationnelle ou délirante, se trouve sans doute plus facilement dans l’occultisme, l’ésotérisme ou même les religions, voire dans l’ufologie. Ces cordons y sont considérés comme l’influence directe ou la possession par des entités dites « satanistes », alors que les ufologues modernes parleraient plutôt de manipulation « reptilienne » ou « draconique » de la part de races non humaines. De telles influences, si elles existent bien, sont similaires à des mécanismes hypnotiques et la victime ne peut en sortir que par le biais d’un contre-hypnotiseur capable de déprogrammer l’individu en lui offrant par exemple un message plus fort apte à effacer le premier, ou bien lorsqu’elle vit un choc salutaire suffisant pour qu’elle se réveille d’elle-même, mais cette alternative entraînera probablement des séquelles psychologiques ou traumatiques plus importantes. Dans le monde, les chefs d’État, les « experts » de plateaux télévisés et les grands prêtres médiatiques les plus influents sont possiblement sous une telle emprise et utilisent à leur tour des mécanismes divers de contrôle mental sur les foules, notamment la psychose de formation de masse (voir Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin). Un message susceptible de les contrer est centré sur l’Amour, comme les camionneurs canadiens l’ont tenté. Cela n’a pas été suffisant, car il est nécessaire de parvenir à atteindre une masse critique de conscience positive avant de pouvoir contrebalancer l’influence malsaine de telles entités. Le convoi de la liberté aura cependant contribué à augmenter cette conscience au niveau planétaire.]




Les croix gammées de Justin Trudeau. « Une démocratie aux caractéristiques néo-nazies »

[Source : mondialisation.ca]

[Photo : Camions du Convoi de la Liberté. Photo par Micheline Ladouceur.]

Les croix gammées de Justin Trudeau. « Une démocratie aux caractéristiques néo-nazies ». La loi sur les mesures d’urgence est révoquée

Chez nous et à l’étranger. « Raviver les flammes d’une urgence nationale injustifiée »

Par Prof Michel Chossudovsky

Actualisation Convoi de la Liberté 2022

Justin Trudeau a mené une opération policière illégale et criminelle dirigée par un chef de police intérimaire non approuvé contre le Convoi de la Liberté. Cette opération avait débuté le jeudi 17 février.

Les mesures prises ont comporté des violences policières, des arrestations massives, le gel illégal de comptes bancaires et la confiscation des véhicules des camionneurs.

Trudeau avait invoqué l’application de la loi sur les urgences de 1988 quatre jours avant le vote à la Chambre des communes, le lundi soir.

Le mardi, le Sénat s’est réuni et le représentant du gouvernement lui a demandé de prendre une décision sans avoir accès aux soi-disant « informations secrètes », un rapport qui aurait confirmé que l’application de la loi sur les mesures d’urgence était nécessaire et justifiée.

Visiblement, il n’y avait absolument aucune preuve à l’appui d’une opération policière majeure contre le Convoi de la Liberté.

Trudeau est un menteur. Il a été informé mardi que le Sénat pourrait refuser d’approuver l’extension de la loi sur les urgences.

Mardi également, le premier ministre de l’Alberta a intenté une action en justice contre Trudeau :

M. Kenney a qualifié cette mesure – que M. Trudeau a jugé nécessaire pour faire face à l’état d’urgence provoqué par les manifestations et les blocages de convois – de « l’une des plus grandes erreurs de tout gouvernement canadien moderne ».

Erreur est un euphémisme poli.

Et le mercredi 23 février, Trudeau a fait marche arrière. Dix jours après l’invocation de cette loi, il a confirmé que l’application de la Loi sur les mesures d’urgence n’était plus nécessaire.

L’article ci-dessous concerne les accusations de Trudeau (sans la moindre preuve) selon lesquelles le Convoi de la Liberté est antisémite, alors que les preuves suggèrent amplement que Trudeau lui-même est antisémite.

Un groupe de 23 éminents médecins et scientifiques israéliens a écrit une lettre ouverte au premier ministre Justin Trudeau, le réprimandant pour avoir assimilé les manifestants du Convoi de la Liberté à des nazis.

« L’importante lutte contre l’antisémitisme ne devrait pas être militarisée et dirigée contre une manifestation civile légitime qui vise à restaurer les libertés fondamentales, dans ce qui était, il n’y a pas si longtemps, l’un des pays les plus libres du monde », a déclaré le groupe dans une lettre vendredi ».

Mais il y a autre chose que les médias n’ont pas reconnu. La vérité interdite est que Trudeau est connu pour avoir soutenu le parti néo-nazi Svoboda en Ukraine, qui a commis d’innombrables atrocités à l’encontre de la communauté juive de Kiev.

« Assimilation des manifestants à des nazis » lorsque notre Premier-Ministre Justin Trudeau a accueilli en 2016 Andriy Parubiy (à gauche de Trudeau), chef du parti Svoboda à la Chambre des communes. (détails dans l’article ci-dessous).

Tout cela est bien documenté. Il ne s’agit pas d’une blague.

Je demande à la communauté juive du Canada d’adopter une position ferme sur cette question.

Michel Chossudovsky


Justin Trudeau ne cesse de faire référence aux croix gammées en laissant entendre que les organisateurs du Convoi de la Liberté ne sont pas seulement favorables aux symboles nazis mais sont antisémites.

Et le 16 février, il a dirigé ces accusations sauvages contre le Parti conservateur du Canada :

« Le Premier ministre Justin Trudeau a été mis en garde contre l’utilisation d’un langage « incendiaire » par le président de la Chambre des communes mercredi après avoir dit à la députée conservatrice Melissa Lantsman, qui est juive, que son parti se tient avec « les gens qui brandissent des croix gammées ».

Mme Lantsman, députée de Thornhill, au nord de Toronto, a déclaré à la Chambre que M. Trudeau « attise les flammes d’une urgence nationale injustifiée » et a demandé : « Quand le premier ministre a-t-il perdu le nord ? »

Il a répondu en disant : « Les membres du Parti conservateur peuvent se tenir aux côtés de ceux qui brandissent des croix gammées. Ils peuvent se tenir aux côtés de ceux qui brandissent le drapeau confédéré ». ( Globe and Mail )

En fait, Trudeau accuse les membres du Parti conservateur d’être des néo-nazis.

Vidéo (en anglais) : Justin Trudeau est-il antisémite ?
https://www.youtube.com/embed/ooi9rfFUcic
Vidéo (en anglais) : Trudeau a perdu le contrôle de la situation

Le 2 février, le premier ministre Justin, dans un « twit » plutôt inhabituel et RIDICULE, a fait la déclaration suivante (prétendument adoptée par un vote unanime de la Chambre des communes). VRAIMENT ?

Aujourd’hui, à la Chambre, les députés ont unanimement condamné l’antisémitisme, l’islamophobie, le racisme anti-Noir, l’homophobie et la transphobie dont nous avons été témoins à Ottawa au cours des derniers jours. Ensemble, continuons à travailler pour rendre le Canada plus inclusif.

La vidéo suivante réfute les accusations de M. Trudeau.

« Une démocratie aux caractéristiques néo-nazies » ?

Au moment d’écrire ces lignes, l’application d’une urgence nationale dirigée contre le Convoi de la Liberté 2022 est débattue à la Chambre des communes. Selon M. Trudeau, la portée de l’urgence est « raisonnable », les mesures n’empiètent pas sur la Charte des droits et libertés du Canada, affirme M. Trudeau.

La Chambre des communes est divisée. Le NPD a fait savoir qu’il se rangeait du côté du gouvernement libéral minoritaire.

Pendant ce temps, le premier ministre Trudeau envisage une initiative policière majeure contre le convoi de la liberté, impliquant une opération des forces spéciales de haute technologie de style nazi.

Cette décision ne devrait pas être une surprise. Le premier ministre Trudeau et la vice-première ministre Chrystia Freeland (dans le cadre de la politique étrangère du Canada) ont tous deux soutenu « officieusement » la politique néonazie en Ukraine.

Le gouvernement Trudeau fournit-il des armes et un entraînement au bataillon néonazi Azov ?

La politique néonazie en Ukraine n’est pas un « mouvement marginal », elle est intégrée à l’appareil militaire et de sécurité nationale, soutenu par les États-Unis et le Canada.

Selon le Ottawa Citizen (9 novembre 2021)

« Les fonctionnaires canadiens qui ont rencontré les membres d’un bataillon ukrainien lié aux néo-nazis n’ont pas dénoncé l’unité, mais étaient plutôt inquiets que les médias exposent les détails de la rencontre, selon des documents récemment publiés.

Les Canadiens ont rencontré les dirigeants du bataillon Azov et ont été informés par eux en juin 2018. Les officiers et les diplomates ne se sont pas opposés à la réunion et se sont plutôt laissés photographier avec les responsables du bataillon, malgré les avertissements précédents selon lesquels l’unité se voyait comme pro-nazie. Le bataillon Azov a ensuite utilisé ces photos pour sa propagande en ligne, soulignant que la délégation canadienne avait exprimé « l’espoir de poursuivre une coopération fructueuse.« 

Le bataillon Azov, qui fait partie de la Garde nationale ukrainienne sous la direction du ministère de l’Intérieur, est financé par les contribuables canadiens.

L’accord de coopération entre le Canada et l’Ukraine en matière de formation militaire a suscité l’inquiétude de la communauté juive. Les Amis du Centre Simon Wiesenthal (FSWC) « ont demandé une enquête au ministère de la Défense nationale du Canada :

« Nous exhortons au ministère de la Défense nationale de lancer immédiatement une enquête sur les preuves qui ont été révélées par l’étude de l’Université George Washington et de développer de nouvelles politiques et procédures pour s’assurer que tous les stagiaires étrangers reçoivent un certain type de vérification des antécédents afin d’éliminer la possibilité d’une affiliation néo-nazie ou autre extrémisme avant de recevoir une formation des forces canadiennes. » (cité dans le Jerusalem Post, c’est nous qui soulignons)

Voir le drapeau de l’OTAN (à gauche), l’insigne nazi du bataillon d’Azov et la croix gammée.
Ukraine-Neo-Natzi-Militia
Milice néo-nazie d’Ukraine

Qui brandit des croix gammées ?

Trudeau accuse le Parti conservateur de soutenir « les gens qui agitent des croix gammées ».

Cela ne décrit-il pas la relation de Trudeau avec le chef du parti néo-nazi Svoboda Andrey Korubiy ?

Le chef du parti néo-nazi Svoboda Andrey Korubiy est un « ami politique » de notre premier ministre.

Andriy Parubiy cofondateur du parti néo-nazi Social-National d’Ukraine (rebaptisé par la suite Svoboda) a été invité par Trudeau à Ottawa en 2016.

Andriy Parubiy Andriy Parubiy estime qu’il était nécessaire « d’introduire la démocratie directe en Ukraine, avec Hitler comme porte-flambeau. »

Justin Trudeau invite Andriy Parubiy à Ottawa.

Le vice-président du Parlement ukrainien, Andriy Parubiy, s’est rendu à Ottawa en février 2016 et a rencontré le premier ministre. Lors de cette réunion (de gauche à droite), l’ambassadeur d’Ukraine au Canada Andriy Shevchenko, le vice-président de la Verkhovna Rada Andriy Parubiy, le premier ministre Justin Trudeau et le député Borys Wrzesnewskyj.

Andriy Parubiy est un partisan du leader nazi de la Seconde Guerre mondiale, Stepan Bandera.

Antisémitisme

Alors que Trudeau accuse le Convoi de la Liberté d’antisémitisme (sans la moindre preuve), il apporte son soutien à  la Garde nationale ukrainienne qui est intégrée par des éléments néo-nazis.

Entre-temps (le 13 février), Trudeau a confirmé que le Canada allait « envoyer à l’Ukraine des équipements létaux et des munitions d’une valeur de 7,8 millions de dollars ».

Le parti néonazi Svoboda d’Andrey Parubiy mène la campagne contre la communauté juive de Kiev. Juden Raus ! (Les Juifs dehors !) est leur devise.

La communauté juive d’Ukraine

Oleksandr Feldman, président du Comité juif ukrainien, a accusé le parti Svoboda de « tenir un discours de haine antisémite ». Selon le Times of Israel : (rapport de janvier 2017)

Des nationalistes ukrainiens [partisans de Parubiy] à Kiev ont scandé « Juifs dehors » en allemand lors d’une marche du Nouvel An célébrant l’anniversaire d’un collaborateur nazi dont les troupes ont tué des milliers de Juifs.

Des milliers de personnes ont participé à la manifestation organisée dans le centre de la capitale ukrainienne en l’honneur de Stepan Bandera, l’un des leaders du mouvement nationaliste ukrainien des années 1930 et 1940. Ils ont brandi son portrait tandis qu’une personne non identifiée criait le slogan antisémite dans un haut-parleur, incitant de nombreux participants à le répéter, selon une vidéo publiée par l’Agence fédérale de presse.

Le mouvement de Bandera comprenait une armée d’insurgés qui a combattu aux côtés des soldats nazis pendant une partie de la Seconde Guerre mondiale. Les partisans de Bandera affirment qu’ils se sont rangés du côté des nazis contre l’armée soviétique, croyant qu’Adolf Hitler accorderait l’indépendance à l’Ukraine.

En 2018, Parubiy a été accusé par les médias britanniques de faire l’éloge d’Adolph Hitler.

Andrey Parubiy a également été reçu par le Congrès américain.

Est-il inquiétant que les forces canadiennes dépêchées par notre gouvernement forment des forces paramilitaires nazies en Ukraine ?

Il existe de nombreuses preuves du soutien canadien et américain aux néonazis en Ukraine, qui remontent à l’Euromaïdan de 2014, (Vidéo en anglais)

Justin Trudeau’s Swastikas. “Democracy with Neo-Nazi Characteristics”. The Emergencies Act is Revoked

Traduit par Mondialisation.ca

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Prof Michel Chossudovsky, Mondialisation.ca, 2022


Voir aussi :

Les troupes de Trudeau ont jeté un pasteur en isolement pour prière en faveur des camionneurs

Les troupes de Justin Trudeau ont arrêté un pasteur et l’ont jeté en isolement pour le « crime » d’avoir prié pour les camionneurs canadiens pacifiques qui se sont opposés aux passeports vaccinaux de Trudeau.

Trudeau « désobligeant envers les personnes handicapées »

Lettre de l’ancien président de Microsoft Canada au premier ministre Justin Trudeau. Objet : Demande d’éclaircissement concernant vos commentaires publics du 31 janvier 2022 au sujet des « chapeaux d’aluminium » et leur lien avec les préoccupations des Canadiens au sujet des rayonnements sans fil et de leur santé.

Justin Trudeau est un « politicien bien formé » contrôlé par Klaus Schwab pour le compte de « Big Money ».

Trudeau est un politicien préparé et contrôlé par l’establishment financier. Il a été un « élève » de l’initiative « Leaders of Tomorrow » (Jeunes Leaders de Demain) de Klaus Schwab (1992).
Klaus Schwab a fait la déclaration suivante en janvier 2016 lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial de Davos, moins de trois mois après l’accession de Justin Trudeau au poste de Premier ministre du Canada à la suite des élections de novembre 2015.

Les « contre-manifestants » de Trudeau contre le Convoi canadien. Reportages ridicules des médias

Les contre-manifestants de Trudeau sont ridiculement peu nombreux en comparaison des Canadiens qui soutiennent le mouvement pour la liberté.

Convoi de la liberté, les croix gammées de qui? Justin Trudeau soutient les néo-nazis en Ukraine

Trudeau a fait référence aux croix gammées, laissant entendre que les organisateurs du Freedom Convoy soutenaient les symboles néonazis.
Ce que les médias ne reconnaissent pas, c’est que le premier ministre Trudeau a toujours soutenu la politique néonazie en Ukraine. Et la politique néonazie en Ukraine n’est pas un « mouvement marginal », elle est intégrée dans l’appareil militaire et de sécurité nationale, soutenu par les États-Unis et le Canada.

L’ancien tireur d’élite de Trudeau coordonne la sécurité bénévolement pour les camionneurs après sa démission pour refus de se faire vacciner

Le caporal Daniel Bulford, un ancien tireur d’élite de la RCMP (Royal Canadian Mounted Police) qui a été démis de ses fonctions après avoir refusé de se faire vacciner, a un nouvel emploi : il soutient les opérations de sécurité pour les bénévoles du programme “Adoptez un camion” pour le Convoi de la liberté 2022. De plus, il a déclaré qu’il disposait d’« informations très fiables » selon lesquelles personne directement associé à la manifestation n’avait été arrêté ou inculpé par la police, malgré les rapports faisant état de multiples arrestations liées aux manifestations de camionneurs en cours dans la capitale nationale.

Trudeau en Conflit d’Intérêts 

Quand il impose la Vaccination Obligatoire aux camionneurs et aux employés Fédéraux, M. Justin Trudeau est en Conflit d’Intérêts car il a déjà acheté 400 Millions de Vaccins pour une population de 40 Millions de Canadiens pour la somme astronomique de Mille Millions de Dollars qui lui rapportent des ristournes aux deux compagnies pharmaceutiques dont il est actionnaire. En effet, il détient 40% des actions de la Pharmaceutique Acuitas qui détient les brevets des nanoparticules utilisés dans les vaccins ARN… C’est illégal !

Carlson fustige Justin Trudeau sur les ondes de Fox News : « Il n’y a pas de despote plus effrayant que le premier ministre du Canada »

Lundi le 1er février, Tucker Carlson a accusé les médias canadiens d’être le porte-parole de Justin Trudeau et a déclaré qu’ils avaient « troué certaines lignes d’attaque empruntées à CNN et NBC News » pour salir les camionneurs qui protestaient contre les mandats de vaccination du Premier ministre. Dans cet épisode de “Tucker Carlson Tonight”, l’animateur de Fox News a reproché à Trudeau de ne pas avoir rencontré les camionneurs. « Donc, je rencontrerai les gens lors d’un rassemblement tant que je suis d’accord avec leurs objectifs, tant qu’ils sont d’accord avec moi, c’est tout à fait bien, comme Black Lives Matter », a déclaré Tucker, imitant le premier ministre. « Vous avez l’impression que même quelqu’un d’aussi faible que Justin Trudeau se rend compte que ce n’est pas un argument gagnant. Il avait besoin de ses amis dans les médias d’État pour l’aider. »

Trudeau corrompu par Big Pharma ? Mise à jour 2

Des indications de corruption du Premier ministre du Canada peuvent expliquer pourquoi son discours est à l’opposé de la réalité perçue au travers de multiples témoignages sur place à Ottawa. Mise à jour : vidéo montrant le décalage entre les mensonges de Trudeau sur la manifestation et ce qu’elle est réellement. Etc.




Fauci et la grande arnaque du SIDA. Mise à jour

[Source : childrenshealthdefense.eu]

Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma et leur guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique

Extrait:

En tant que défenseur de la santé publique, d’une science solide et d’autorités régulatrices indépendantes, libres de toute corruption et de tout lien financier avec l’industrie pharmaceutique, j’ai combattu le Dr Fauci pendant de nombreuses années. Je le connais personnellement, et l’impression que j’ai de lui est très différente de celle qu’ont mes collègues démocrates, qui l’ont d’abord connu comme la star des conférences de presse COVID télévisées de la Maison Blanche ; poli, humble, sérieux, attachant et endurant la critique sans broncher. Le Dr Fauci a joué un rôle historique en tant qu’architecte principal de la «capture des agences» – la prise de contrôle des agences de santé publique américaines par l’industrie pharmaceutique.

Hélas, l’incapacité du Dr Fauci à atteindre les objectifs de santé publique pendant la pandémie de COVID n’est pas surprenante. Elle découle d’un schéma trop classique dans lequel la santé et la sécurité publiques sont sacrifiées sur l’autel des profits pharmaceutiques et de l’intérêt personnel. Il a toujours fait primer les profits de l’industrie pharmaceutique sur la santé publique. Les lecteurs de ces pages apprendront comment, en exaltant la médecine brevetée, le Dr Fauci a, toute sa longue carrière durant, régulièrement falsifié la science, trompé le peuple et les médecins, et menti sur les questions d’innocuité et d’efficacité. Cet ouvrage, qui détaille les malversations du Dr Fauci, inclut ses crimes contre les centaines d’orphelins et enfants placés, noirs et hispaniques, auxquels il a infligé des expériences médicales cruelles et mortelles. Il traite également de son rôle – avec Bill Gates – dans la transformation de centaines de milliers d’Africains en rats de laboratoire pour des essais cliniques à moindre coût de médicaments expérimentaux dangereux qui, une fois approuvés, restent financièrement hors de portée de la plupart des autochtones. Vous apprendrez comment le Dr Fauci et Gates ont transformé le continent Africain en un dépotoir de médicaments périmés, néfastes et inefficaces, dont beaucoup ont été abandonnés pour des raisons de sécurité aux États-Unis et en Europe.

Vous découvrirez comment l’étrange fascination du Dr Fauci pour les expériences dites de «gain de fonction», visant à créer des superbactéries pandémiques, ainsi que ses généreuses subventions en faveur de ces essais, rendent plausible l’éventualité ironique qu’il ait pu jouer un rôle dans le déclenchement de la pandémie mondiale – dont deux présidents américains lui ont confié la gestion. Vous découvrirez également la stratégie qu’il a appliquée pendant 20 ans pour promouvoir de fausses pandémies dans le but de promouvoir de nouveaux vaccins, de nouveaux médicaments et de faire plaisir aux entreprises pharmaceutiques. Vous découvrirez comment il a dissimulé une contamination généralisée du sang et des vaccins, ses vendettas destructrices contre les scientifiques remettant en question le paradigme pharmaceutique, son sabotage délibéré des remèdes brevetés contre les maladies infectieuses (du VIH à la COVID-19) afin de laisser la voie libre à des remèdes moins efficaces – mais plus rentables. Vous découvrirez le nombre sidérant de cadavres qui se sont accumulés dans son sillage, parce qu’il a de sang-froid accordé la priorité aux profits de Big Pharma au détriment de la santé publique. Toutes les stratégies qu’il a fait adopter contre la COVID (falsifier la science pour mettre sur le marché des médicaments dangereux et inefficaces, supprimer et saboter les traitements concurrents dont les marges bénéficiaires sont plus faibles – même si le prix à payer est de prolonger les pandémies et de perdre des milliers de vies) ont un dénominateur commun: la dévotion myope à Big Pharma. Ce livre vous montrera que Tony Fauci ne fait pas de la santé publique; c’est un homme d’affaires qui a utilisé sa fonction pour enrichir ses partenaires de l’industrie pharmaceutique et élargir sa sphère d’influence. Elle fait de lui le médecin le plus puissant – et le plus despotique – de l’histoire de l’humanité. Pour certains lecteurs, arriver à cette conclusion nécessitera de franchir de nouveaux ponts. Quant à ceux qui connaissent intuitivement le vrai visage d’Anthony Fauci, ils ont seulement besoin d’avoir sous les yeux les faits éclairés et organisés.

J’ai écrit ce livre pour que vous puissiez comprendre le rôle pernicieux du Dr Fauci, qui permet aux entreprises pharmaceutiques d’asservir notre gouvernement et de subvertir notre démocratie. Je l’ai aussi écrit pour relater le rôle clef joué par le Dr Fauci dans le coup d’État qui se joue actuellement contre la démocratie.

À lire sur The Defender :

L’éditeur de «The Real Anthony Fauci » met les critiques au défi de trouver des erreurs factuelles dans le livre et appelle à un débat ouvert

Tony Lyons est avocat et président et éditeur de Skyhorse Publishing, éditeur du nouveau best-seller de Robert F. Kennedy Jr. aux USA, intitulé « The Real Anthony Fauci : Bill Gates, Big Pharma, et la guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique. » Vous trouverez ci-dessous la note de l’éditeur que Lyons a écrite et qui figure à la page xii de l’édition américaine.

« Les problèmes scientifiques et moraux complexes ne sont pas résolus par la censure des opinions dissidentes, la suppression du contenu de l’internet ou la diffamation des scientifiques et des auteurs qui présentent des informations contestant les pouvoirs en place. La censure conduit plutôt à une plus grande méfiance envers les institutions gouvernementales et les grandes entreprises. Il n’y a pas d’idéologie ou de politique à souligner l’évidence : les erreurs scientifiques et les erreurs de politique publique existent – et peuvent avoir des conséquences dévastatrices. Les erreurs peuvent résulter d’une analyse défectueuse, de la précipitation, de l’arrogance et parfois de la corruption. Quelle que soit la cause, les solutions proviennent d’une exploration ouverte, d’une introspection et d’un examen constant. Idéalement, la science et les politiques publiques ne sont jamais statiques. Ils sont un processus, une collaboration, un débat et un partenariat.

Si des puissants contestés par ce livre prétendent qu’il contient des informations erronées, notre réponse est simplement la suivante : Dites-nous où vous pensez que quelque chose est incorrect, présentez vos meilleurs arguments et offrez le meilleur soutien disponible pour ces arguments.

Nous encourageons et invitons le dialogue, la critique, l’engagement – et chaque suggestion sera entendue et prise en compte.

Disponible en pré-commande sur le site de l’éditeur ici.



Présentation du livre lors de la conférence de presse CHD Europe à Bruxelles le 23 janvier 2022. Avec Senta Depuydt, présidente de CHD Europe, Professeur Christian Perronne, ancien VP du Groupe consultatif européen d’experts en vaccination de l’OMS, et Marco Pietteur, directeur des éditions Marco Pietteur,


[Source : E&R]

Par Laurent Guyénot

Le tout nouveau livre de Robert F. Kennedy Jr., The Real Anthony Fauci : Bill Gates, Big Pharma, and the Global War on Democracy and Public Health [Le vrai Anthony Fauci : Bill Gates, Big Pharma, et la guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique], n’est pas le livre d’un politicien qui cherche à attirer l’attention. C’est le livre d’un homme déterminé à mettre sa réputation, sa carrière et sa vie en jeu dans la lutte contre le bioterrorisme des gouvernements captifs de l’industrie pharmaceutique. Il appelle à l’insurrection de masse, et son dernier mot est : « On se retrouvera sur les barricades ! »

Le livre commence ainsi :

« J’ai écrit ce livre pour aider les Américains – et les citoyens du monde entier – à comprendre les fondements historiques du cataclysme affolant qui a commencé en 2020. Au cours de cette seule annus horribilis, la démocratie libérale s’est effectivement effondrée dans le monde entier. Les organismes gouvernementaux de santé publique, les patrons des réseaux sociaux et des médias d’information sur lesquels les populations idéalistes avaient cru voir les champions de la liberté, de la démocratie, des droits civils et des politiques publiques fondées sur des données fiables, ont fait collectivement volte-face pour s’attaquer directement à la liberté d’expression et aux libertés personnelles. Soudain, ces institutions qui nous inspiraient confiance ont agi de concert pour générer la peur, susciter l’obéissance, décourager la pensée critique et rassembler sept milliards de personnes dans une marche forcée vers une expérimentation de santé publique avec une nouvelle technologie mal testée et illégalement autorisée, une technologie si risquée que les fabricants ont refusé de la produire à moins que chaque gouvernement sur Terre ne les protège de toute responsabilité. […] Les objecteurs de conscience qui ont résisté à ces interventions médicales non sollicitées, expérimentales et à zéro responsabilité ont été déstabilisés, marginalisés et désignés comme boucs émissaires. Les vies et les moyens de subsistance des Américains ont été brisés par un éventail ahurissant de diktats draconiens imposés sans approbation législative et sans évaluation des risques. Sous le prétexte d’un état d’urgence, on a fermé nos entreprises, nos écoles et nos églises, on a fait des intrusions sans précédent dans la vie privée, et on a bouleversé nos relations sociales et familiales les plus précieuses. »

Kennedy n’est pas un nouveau venu dans cette effrayante dystopie. « Mes 40 ans de carrière en tant que défenseur de l’environnement et de la santé publique, écrit-il, m’ont donné une compréhension unique des mécanismes de corruption de la “capture réglementaire” (ou “captation de la réglementation”, le processus par lequel le régulateur devient redevable à l’industrie qu’il est censé réguler). » À partir du moment où il est entré dans le débat sur les vaccins en 2005, Kennedy s’est rendu compte que « le réseau profond d’enchevêtrements financiers entre Pharma et les agences de santé gouvernementales avait mis la capture réglementaire sous stéroïdes ». Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), par exemple, possèdent 57 brevets de vaccins et ont dépensé 4,9 milliards de dollars en 2019 pour acheter et distribuer des vaccins. La Food and Drug Administration (FDA) reçoit 45 % de son budget de l’industrie pharmaceutique. Les National Institutes of Health (NIH), avec leur budget de 42 milliards de dollars, possèdent des centaines de brevets de vaccins et profitent souvent de la vente de produits qu’ils sont censés réglementer. Les hauts fonctionnaires de ces agences reçoivent des émoluments annuels pouvant aller jusqu’à 150 000 dollars en redevances sur les produits qu’ils aident à développer puis à faire approuver.

Le Dr Anthony Fauci se tient au sommet de ce Léviathan. Depuis 1968, il a occupé divers postes au National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), un département clé du NIH dont il est devenu directeur en 1984. Avec un salaire annuel de 417 608 dollars, il est le mieux payé de tous les employés fédéraux, y compris le président des États-Unis. Au cours de son expérience de 50 ans en tant qu’administrateur d’une bureaucratie fédérale, il a conseillé six présidents, le Pentagone, des agences de renseignement, des gouvernements étrangers et l’OMS. Il entretient un réseau complexe d’enchevêtrements financiers qui a transformé le NIH en une filiale de Big Pharma. Puisant dans les poches profondes des fondations Clinton et Gates, il a utilisé son budget annuel de 6 milliards de dollars pour dominer et contrôler de nombreuses agences, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il peut faire et défaire des carrières, enrichir ou punir les centres de recherche universitaires, et dicter les résultats de la recherche scientifique à travers le monde, en donnant systématiquement la priorité aux bénéfices de l’industrie pharmaceutique sur la santé publique.

Le livre de Kennedy documente la stratégie systématique de Fauci de « promouvoir de fausses pandémies afin de promouvoir de nouveaux vaccins », ainsi que sa dissimulation des catastrophes sanitaires qu’il a provoquées, ses vendettas destructrices contre les savants qui défient le paradigme pharmaceutique, et son ​​sabotage délibéré des remèdes dont les brevets ont expiré.

Mais le livre de Kennedy n’est pas la biographie d’un homme : c’est un réquisitoire contre un système irrémédiablement corrompu et prédateur, créé aux États-Unis et exporté dans le monde entier. En fin de compte, cependant, le système est fabriqué et géré par des humains, et se concentrer sur son représentant le plus emblématique permet de mieux voir en transparence l’âme qui anime cet organisme, ou plutôt cette machine infernale.

Le livre de Kennedy place la crise actuelle dans une perspective historique. Mais il ne raconte pas l’histoire chronologiquement. Il débute par un très long premier chapitre sur la gestion de la pandémie du Covid-19, puis remonte, à partir du chapitre 3, aux années 1980 et à la recherche du vaccin contre le sida, qui a été le tremplin pour le coup d’État pharmaceutique qui se déroule sous nos yeux. Dans cette recension, je me concentrerai sur l’épisode du sida, car c’est la partie la moins familière d’une histoire couvrant cinquante ans, et elle aide à donner un sens à ce qu’il se passe aujourd’hui. C’est une histoire incroyable, que j’aurais eu du mal à croire il y a à peine trois ans, mais que notre asservissement actuel rend désormais très crédible.

Kennedy mérite notre gratitude pour l’énergie et le courage qu’il met à faire éclater cette histoire au grand jour, dans un exposé clair et bien documenté. Son livre, déjà un best-seller malgré le silence prévisible de la critique (Kennedy est déjà banni de presque tous les réseaux sociaux) est destiné à devenir un jalon dans la lutte pour la Vie et la Vérité, et dans la saga héroïque des Kennedy. Le présent article ne reflète qu’une fraction de ce que l’on peut apprendre de ses 480 pages remplies de données et de références.

Au commencement

Dans les premières lignes de son livre de 2014, Thimerosal : Let the Science Speak (qui a contribuer à faire connaître le lien de cause à effet entre les vaccins contre l’hépatite B et l’explosion de l’autisme aux États-Unis), Kennedy affirmait prudemment être « pro-vaccin » et « croire que les vaccins ont sauvé la vie de centaines de millions d’humains au cours du siècle dernier. » Il ne répète pas cela dans son nouveau livre. Au contraire, il se range du côté des critiques du dogme, citant une étude réalisée en 2000 par les scientifiques du CDC et de Johns Hopkins qui a conclu : « près de 90 % de la baisse de la mortalité par infection chez les enfants américains s’est produite avant 1940, lorsque peu d’antibiotiques ou de vaccins étaient disponibles. » Les principales causes de la baisse spectaculaire de 74 % de la mortalité due aux maladies infectieuses au cours de la première moitié du XXe siècle ont été l’amélioration de l’alimentation et l’assainissement des conditions de vie, à commencer par l’eau.

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Date d’introduction du vaccin (quand il existe) et baisse de la mortalité de six maladies
De gauche à droite et de haut en bas : rougeole, coqueluche, grippe, tuberculose, scarlatine, poliomyélite

Cette perspective révisionniste mais parfaitement objective explique pourquoi l’obsession de Fauci et Gates pour la vaccination a eu des impacts globaux négatifs sur la santé publique en Afrique et en Asie, en réduisant proportionnellement les flux d’aide pour l’alimentation, l’eau potable, les transports, l’hygiène et le développement économique. Gates et Fauci ont en fait détourné le programme de santé publique de l’OMS des projets qui ont fait leurs preuves pour lutter contre les maladies infectieuses.

Pour comprendre cet engouement pour les vaccins, Kennedy rappelle l’influence pionnière de la fondation Rockefeller. En 1911, après que la Cour suprême a statué que Standard Oil constituait un « monopole déraisonnable » et l’a divisé en trente-quatre sociétés, John D. Rockefeller a inauguré ce que Bill Gates appellera plus tard le « philanthro-capitalisme ». Il a accordé d’importantes subventions pour la synthèse et le brevetage de molécules chimiques. La fondation a fourni près de la moitié du budget initial de l’Organisation de la santé de la Société des Nations en 1922, et de son personnel. Elle a imprégné la Ligue de sa philosophie médicale technocratique, dont héritera l’OMS en 1948.

La fondation Rockefeller lança un « partenariat public-privé » appelé l’International Health Commission, qui commença par inoculer les populations des tropiques avec un vaccin contre la fièvre jaune. Au moment où John D. Rockefeller Jr. l’a dissoute en 1951, la Commission avait dépensé des milliards de dollars pour des campagnes contre les maladies tropicales dans près de 100 pays et colonies. Ces projets avaient un agenda caché, selon un rapport de 2017, U.S. Philanthrocapitalism and the Global Health Agenda : ils permirent à la famille Rockefeller d’ouvrir les marchés du monde émergeant pour le pétrole, l’exploitation minière, la banque et d’autres commerces rentables.

Dans les années 1970, le potentiel financier des produits pharmaceutiques eux-mêmes a explosé lorsque,

« une vague de nouvelles technologies, y compris les tests PCR et les microscopes électroniques super puissants, ouvrirent des fenêtres sur de nouveaux mondes grouillants contenant des millions d’espèces de virus auparavant inconnus des scientifiques. […] L’attrait de la gloire et de la fortune déclencha une révolution chaotique en virologie, tandis que de jeunes docteurs ambitieux s’efforçaient d’inculper les microbes nouvellement découverts comme étant la cause d’anciennes maladies. […] Sous cette nouvelle rubrique, chaque percée théorique, chaque découverte devenait potentiellement la base d’une nouvelle génération de médicaments. »

Au milieu des années 1970, le CDC cherchait à justifier son existence en traquant les clusters de rage. Entretenir la peur d’une pandémie était un moyen naturel pour les bureaucrates du NIAID et du CDC de justifier la pertinence de leurs agences. Le patron immédiat du Dr Fauci et son prédécesseur en tant que directeur du NIAID, Richard M. Krause, aida à lancer cette nouvelle stratégie en 1976. Cette année-là a été concoctée la fausse épidémie de grippe porcine. Le vaccin expérimental posait tant de problèmes que les Health and Human Services (HHS) l’ont retiré après avoir vacciné 49 millions d’Américains. Selon les articles de presse, l’incidence de la grippe était sept fois plus élevée chez les vaccinés que chez les non-vaccinés. De plus, le vaccin a causé quelque 500 cas de maladie nerveuse dégénérative du syndrome de Guillain-Barré, 32 décès, plus de 400 paralysies et jusqu’à 4 000 autres effets indésirables. Les victimes ont déposé 1 604 plaintes. En avril 1985, le gouvernement avait versé 83 233 714 dollars et dépensé des dizaines de millions de dollars pour traiter et résoudre ces plaintes.

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Le président Ford montre l’exemple le 14 octobre 1976

Un autre scandale éclata en 1983, lorsqu’une étude de l’UCLA financée par le NIH révéla que le vaccin DTP développé par Wyeth – maintenant Pfizer – tuait ou causait de graves lésions cérébrales, et parfois la mort, chez un enfant vacciné sur 300. Tout en protégeant les enfants contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, le vaccin DTC ruinait leur système immunitaire, les rendant vulnérables à un large éventail d’autres infections mortelles.

Les poursuites qui en ont résulté ont provoqué l’effondrement des marchés de l’assurance pour les vaccins et ont menacé de mettre l’industrie en faillite. Wyeth se plaignait de perdre 20 dollars en dommages et intérêts pour chaque dollar gagné sur les ventes de vaccins, et incita le Congrès à adopter en 1986 la National Childhood Vaccine Injury Act, qui protégeait les fabricants de vaccins de toute responsabilité légale. Cette incitation à la cupidité sans restriction sera renforcée en 2005 par une nouvelle loi signée par George W. Bush, le Public Readiness and Emergency Preparedness Act.

Le sida et l’AZT

En 1984, lorsque Fauci devin directeur du NIAID, la crise du sida (Syndrome d’immunodéficience acquise) devenait incontrôlable. Ce fut la rampe de lancement pour l’ascension du Dr Fauci. Lors d’une conférence de presse en avril 1984, le scientifique du NIH Robert Gallo établit le lien entre le sida et le virus qui allait bientôt être nommé VIH (virus de l’immunodéficience humaine). Le Dr Fauci s’empressa de revendiquer la compétence de son agence, contre le National Cancer Institute (NCI), une autre antenne du NIH. Fauci devint le nouveau tsar du sida, et prit le contrôle de presque toute la recherche consacrée à ce nouveau fléau. Imitant la promesse incantatoire du NCI de bientôt guérir le cancer, le Dr Fauci promit au Congrès qu’il produirait rapidement des médicaments et des vaccins pour éradiquer le sida.

Dans le même temps, il répandait la terreur de la contagion, avertissant dans un article alarmiste de 1983 que « l’étendue du syndrome peut être énorme », car « les contacts anodins, comme au sein d’un foyer familial, peuvent propager la maladie » – malgré le fait que le sida était presque exclusif aux utilisateurs de drogues intraveineuses et aux homosexuels masculins amateurs de poppers (vasodilatateur à base de nitrite d’amyle procurant une relaxation de la musculature anale). Un an plus tard, Fauci fut contraint d’admettre que les responsables de la santé n’avaient jamais détecté de cas de sida propagé par « contact anodin ». Néanmoins, le Dr Fauci continua de générer la panique, ce qui augmentait automatiquement son prestige et son pouvoir. L’amplification de la terreur des maladies infectieuses était déjà une réponse institutionnelle instinctive enracinée au NIAID.

Ayant pris le contrôle de la recherche sur le sida, Fauci capta l’essentiel du flot des crédits voté par le Congrès pour le sida, proportionnel au lobbying d’une communauté gay nouvellement organisée. En 1990, le budget annuel de lutte contre le sida du NIAID atteignait 3 milliards de dollars. Au cours des décennies qui ont suivi, le gouvernement fédéral dépensa plus d’un demi-milliard de dollars dans la recherche d’un vaccin qui ne s’est jamais matérialisé. Le Dr Fauci a injecté l’argent des contribuables dans près de 100 candidats vaccins, sans autre résultat que des transferts massifs d’argent public à ses partenaires pharmaceutiques, et des rivières de larmes pour des millions de malheureux cobayes humains. Le manque de capacité interne de développement de médicaments du NIAID signifiait que Fauci devait confier la recherche à un réseau de soi-disant « investigateurs principaux » (IP), des médecins et chercheurs universitaires contrôlés par des sociétés pharmaceutiques et agissant en tant que liaisons, recruteurs et porte-parole.

« Les IP sont des agents de l’industrie pharmaceutique qui jouent un rôle clé dans la promotion du paradigme pharmaceutique et fonctionnent comme les grands prêtres de toutes ses orthodoxies, pour lesquelles ils font du prosélytisme avec un zèle missionnaire. Ils utilisent leurs sièges dans les conseils médicaux et les présidences de départements universitaires pour propager le dogme et éradiquer l’hérésie. […] Ce sont les experts médicaux accrédités et choyés qui pronostiquent sur les chaînes de télévision – désormais dépendantes des revenus publicitaires pharmaceutiques – pour diffuser le message de Big Pharma. »

En choisissant de sous-traiter aux IP le développement de médicaments, Fauci abdiquait le mandat qui avait été donné au NIAID de trouver la source des épidémies de maladies allergiques et auto-immunes qui avait explosé sous sa surveillance vers 1989. Les crédits du NIAID sont devenus une subvention géante à l’industrie pharmaceutique, qui ne s’intéressait évidemment qu’au traitement des symptômes de ces maladies, et non à la suppression de leurs causes. À la fin des années 80 et au début des années 90, les IP recevaient chaque année entre 4 et 5 milliards de dollars du budget du NIH. Mais les « pots-de-vin légalisés » des sociétés pharmaceutiques et les paiements de redevances sur les produits pharmaceutiques éclipsaient leur financement gouvernemental.

Malgré ses piètres résultats en matière de réduction des maladies au cours de la décennie précédente, Fauci persuada le président Bill Clinton, en mai 1997, de fixer un nouvel objectif national pour la science. Dans un discours prononcé à la Morgan State University, Clinton imita – peut-être non sans une ironie d’initié – la promesse faite par Kennedy en 1961 d’aller sur la Lune, et déclara : « Aujourd’hui, engageons-nous à développer un vaccin contre le sida au cours de la prochaine décennie. »

Un an plus tard, Bill Gates, qui venait de fonder son International Aids Vaccine Initiative (IAVI), conclut un accord avec Fauci. « Au cours des deux décennies qui suivirent, ce partenariat se métastaserait pour inclure des sociétés pharmaceutiques, des agences militaires et du renseignement et des agences de santé internationales, collaborant toutes pour promouvoir des vaccins militarisés et une nouvelle sorte d’impérialisme d’entreprise enracinée dans l’idéologie de la biosécurité. » L’histoire de l’implication de Gates dans le secteur des vaccins, de ses expériences meurtrières en Afrique et en Inde, et de son ascension en tant que principal sponsor officieux de l’OMS (ordonnant en 2011 : « Tous les 193 États membres, vous devez faire des vaccins un point central de vos systèmes de santé. »), est racontée dans les chapitres 9 et 10 du livre de Kennedy.

Lorsque le Dr Fauci devin directeur du NIAID, l’azidothymidine, connue sous le nom d’AZT, était le seul candidat à titre de remède contre le sida. L’AZT est un « terminateur de chaîne d’ADN », détruisant au hasard la synthèse d’ADN dans les cellules en reproduction. Il avait été développé en 1964 pour le cancer, mais abandonné car trop toxique même pour une thérapie courte. Il était jugé si mauvais qu’il n’avait même pas été breveté. Mais en 1985, Samuel Broder, directeur du National Cancer Institute (NCI), affirma avoir découvert que l’AZT tuait le VIH dans des éprouvettes. La société britannique Burroughs Wellcome l’a alors breveté comme remède contre le sida. « Reconnaissant une opportunité financière dans le désespoir des jeunes patients atteints du SIDA face à une mort certaine, la société pharmaceutique fixa le prix jusqu’à 10 000 dollars par an et par patient, faisant de l’AZT l’un des médicaments les plus chers de l’histoire pharmaceutique. Étant donné que Burroughs Wellcome pouvait fabriquer de l’AZT pour quelques centimes par dose, la société anticipait une fortune. »

Fauci donna à Burroughs Wellcome un contrôle monopolistique sur la riposte du gouvernement au VIH. Mais tout ne s’est pas bien passé. « L’horrible toxicité de l’AZT entrava les efforts des chercheurs pour concevoir des protocoles d’étude qui le feraient paraître sûr ou efficace. » Un autre problème est que les médecins de proximité obtenaient des résultats prometteurs avec des médicaments thérapeutiques bon marché et hors brevet. Le Dr Fauci refusa de tester ces médicaments qui n’avaient pas de sponsors pharmaceutiques. Lorsqu’il mit néanmoins à l’essai le AL721, un antiviral bien moins toxique que l’AZT, il s’efforça de faire échouer les études et, n’y parvenant pas, annula brusquement la phase 2.

Pendant ce temps, il accéléra les tests d’AZT, sautant la phase d’essais sur des animaux et permettant à Burroughs Wellcome de passer directement aux essais sur les humains. En mars 1987, l’équipe de Fauci déclara que les essais humains étaient un succès après seulement quatre mois, et Fauci s’en félicita devant la presse. Cependant, lorsqu’en juillet 1987, le rapport officiel de l’essai de phase 2 de Burroughs Wellcome fut publié, des scientifiques européens se plaignirent que les données brutes ne montraient aucun avantage dans la réduction des symptômes. La FDA mena sa propre enquête dix-huit mois plus tard, mais garda ses résultats secrets, jusqu’à ce que le journaliste d’investigation John Lauritsen en obtienne certains au moyen du Freedom of Information Act ; les documents montrent que les équipes de recherche Fauci/Burroughs Wellcome s’étaient livrées à une falsification généralisée des données. Plus de la moitié des patients sous AZT subissaient des effets indésirables si mortels qu’ils avaient besoin de plusieurs transfusions sanguines pour simplement rester en vie. Néanmoins, Fauci continuait son ascension par le mensonge, avec le silence complaisant des grands médias (tout cela est dans le livre de Lauritsen, Poison by Prescription : The AZT Story).

L’AZT n’était pas le seul sujet d’intérêt pour Fauci. En juin 2003, le NIH menait 10 906 essais cliniques sur de nouvelles préparations antivirales dans 90 pays. Certains de ces essais semblaient sortis des pires cauchemars de Dickens. L’Alliance for Human Research Protection (AHRP), une organisation de surveillance de l’industrie médicale, a révélé qu’entre 1985 et 2005, le NIAID avait enrôlé au moins 532 enfants de familles d’accueil à New York en tant que sujets d’essais cliniques testant des médicaments et des vaccins expérimentaux contre le sida. Nombre de ces enfants étaient en parfaite santé et n’étaient peut-être même pas infectés par le VIH. Pourtant, 80 d’entre eux moururent. En 2004, le journaliste Liam Scheff a relaté les expériences secrètes du Dr Fauci sur des enfants en famille d’accueil à l’Incarnation Children’s Center (ICC) à New York et dans certaines installations sœurs entre 1988 et 2002. Ces révélations, commente Kennedy, soulèvent de nombreuses questions :

« De quel désert moral les monstres qui ont conçu et toléré ces expériences sont-ils descendus sur notre pays idéaliste ? Comment en sont-ils arrivés dernièrement à exercer un tel pouvoir tyrannique sur nos citoyens ? Quelle sorte de nation sommes-nous si nous leur permettons de continuer ? Surtout, n’est-il pas logique que l’esprit malveillant, l’éthique élastique, le jugement épouvantable, l’arrogance et la sauvagerie qui ont sanctionné cette brutalité barbare sur des enfants à l’Incarnation Children’s Center, et la torture d’animaux pour le profit de l’industrie, puissent également concocter une justification morale pour supprimer les remèdes salvateurs et prolonger une épidémie mortelle ? Se peut-il que ces mêmes alchimistes noirs aient développé une stratégie consistant à donner la priorité à leur projet de vaccin de 48 milliards de dollars sur la santé publique et la vie humaine ? »

L’Afrique est une terre promise pour les groupes pharmaceutiques à la recherche de gouvernements coopératifs et de populations illettrées. Les coûts pour des essais y sont très bas, et la surveillance des médias est plutôt laxiste. Au début des années 1990, certains dictateurs africains ont déroulé le tapis rouge pour Big Pharma. Et le 29 janvier 2003, le président George W. Bush a annoncé lors de son discours sur l’état de l’Union son Plan d’urgence pour la lutte contre le sida (PEPFAR), demandant au Congrès « d’engager 15 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années, dont près de 10 milliards de dollars d’argent frais, pour renverser la tendance contre le sida dans les pays les plus touchés d’Afrique et des Caraïbes. »

Le VIH cause-t-il le sida ?

Kennedy commence son chapitre 5, « The HIV Heresies », par cette note :

« J’ai hésité à inclure ce chapitre parce que toute remise en question de l’orthodoxie selon laquelle le VIH est la seule cause du sida reste une hérésie impardonnable, voire dangereuse, face au cartel médical régnant et à ses alliés médiatiques. Mais on ne peut pas écrire un livre complet sur Tony Fauci sans aborder la controverse scientifique interminable – et fascinante – sur ce qu’il qualifie de sa “plus grande réussite” et “l’œuvre de sa vie”. »

La controverse illustre comment les industries pharmaceutiques et les agences de santé, agissant de concert, forgent un consensus sur des théories incomplètes ou frauduleuses et répriment impitoyablement la dissidence même lorsqu’elle vient de savants mondialement reconnus. « Dès le départ, insiste Kennedy, je tiens à préciser que je ne prends aucune position sur la relation entre le VIH et le sida. » Cependant, il affirme :

« Au cours des trente-six ans depuis que le Dr Fauci et son collègue, le Dr Robert Gallo, ont affirmé pour la première fois que le VIH est la seule cause du sida, personne n’a été en mesure de citer une seule étude qui démontre leur hypothèse par des preuves scientifiques valides. […] Même aujourd’hui, l’incohérence, les lacunes dans les connaissances, et les contradictions continuent de jeter le doute sur le dogme officiel. »

La façon dont s’est imposé le dogme du VIH-sida illustre « les tactiques que le Dr Fauci a mises au point pour esquiver le débat, éblouir et embobiner la presse pour qu’elle évite toute enquête sur le credo, et dénigrer, intimider, punir, marginaliser et museler les critiques. » L’une des victimes de Fauci a été le Dr Peter Duesberg, qui en 1987 était encore reconnu comme le rétrovirologue le plus accompli au monde. Duesberg soutient que le VIH ne cause pas le sida, mais est essentiellement un « passager clandestin » commun aux populations à haut risque qui souffrent de suppression immunitaire en raison d’expositions environnementales. Le VIH, dit-il, est un virus passager inoffensif qui a presque certainement coexisté chez l’homme pendant des milliers de générations sans causer de maladie. Alors que le VIH peut être sexuellement transmissible, prétend Duesberg, le sida ne l’est pas.

Duesberg a publié ses opinions dans un article retentissant de 1987, puis dans un livre de 724 pages, L’Invention du virus du SIDA. Kennedy trouve les raisonnements de Duesberg « si clairs, si élégamment conçus et si convaincants qu’en les lisant, il semble impossible que l’ensemble de l’hypothèse orthodoxe ne s’effondre instantanément sous le poids étouffant d’une logique implacable. » Mais Fauci et Gallo n’ont jamais tenté de répondre à Duesberg. Blâmer le sida sur un virus était le pari qui avait permis au NIAID de s’approprier la responsabilité et les crédits pour la recherche sur le sida, auxquels auraient pu prétendre autrement le NCI, et Duesberg fut sévèrement puni pour avoir mis ce plan en danger.

« Le Dr Fauci a convoqué l’ensemble du haut clergé de son orthodoxie du VIH – ainsi que tous ses prêtres et même les enfants de chœur – pour déclencher une tempête de représailles féroces contre le virologue et ses partisans. […] L’establishment du sida, jusqu’à son plus humble médecin, a publiquement vilipendé Duesberg, le NIH lui a supprimé ses crédits, et le monde universitaire a ostracisé et exilé ce brillant professeur de Berkeley. La presse scientifique l’a pratiquement banni. Il est devenu radioactif. »

Étonnamment, cependant, le Dr Luc Montagnier, dont Gallo avait volé la découverte du VIH – comme il le reconnut en 1991 après des années de –, s’est rallié à la thèse de Duesberg, déclarant à la Conférence internationale sur le sida de San Francisco en juin 1990, que « le virus VIH est inoffensif et passif, un virus bénin. » Il a ajouté que, selon ses découvertes, le VIH ne devient dangereux qu’en présence d’un d’une bactérie de type mycoplasme. Montagnier, d’ailleurs, n’avait jamais prétendu que le VIH était le seul facteur du sida, et devint de plus en plus sceptique à l’égard de cette théorie. Sa remise en cause répétée du paradigme fétiche de l’establishment a marqué le début d’une campagne de dénigrement, dont son prix Nobel de médecine reçu en 2008 l’a néanmoins relativement protégé.

La « preuve » de Gallo que la cause du sida était un virus, par opposition à des expositions toxiques, avait fourni à Fauci la pierre angulaire de la carrière, lui permettant de prendre les commandes de la politique de lutte contre le sida, et de faire du NIAID le principal partenaire fédéral de l’industrie de la production de médicaments. Cela explique pourquoi Fauci n’a jamais financé aucune étude pour déterminer si le VIH causait réellement le sida et prit des mesures préventives vigoureuses contre toute étude de ce type.

Kennedy cite d’autres voix dissidentes sur l’épidémiologie du sida. Le Dr Shyh-Ching Lo, chercheur en chef chargé des programmes de lutte contre le sida pour l’Institut de pathologie des forces armées (Armed Forces Institute of Pathology), était choqué par l’affirmation d’Anthony Fauci selon laquelle les anticorps, qui normalement indiquent une réponse immunitaire robuste, devraient, avec le VIH, être le signal d’une mort imminente. Puisque les « tests VIH » ne détectent pas en réalité le virus insaisissable mais seulement les anticorps qui sont censés le combattre, n’a-t-on pas ici une inversion orwellienne, où la preuve de santé devient preuve de maladie ? Kennedy cite également le Dr David Rasnick, un biochimiste qui a travaillé pendant trente ans dans le domaine de la biotechnologie pharmaceutique :

« La confusion fondamentale de Fauci est qu’il a dit à tout le monde de diagnostiquer le sida sur la base de la présence d’anticorps anti-VIH. Avec toutes les autres maladies, la présence d’anticorps est le signal que le patient a vaincu la maladie. Avec le sida, Fauci et Gallo, et maintenant Gates, prétendent que c’est le signe que vous êtes sur le point de mourir. Réfléchissez : si l’objectif d’un vaccin contre le sida est de stimuler la production d’anticorps, alors le succès du vaccin signifierait que chaque personne vaccinée se retrouverait nécessairement avec un diagnostic de sida. C’est un sujet de comédie. Autant donner aux Pieds nickelés un budget annuel d’un milliard de dollars ! »

La nature du sida est elle-même sujette à questions, puisqu’il a été défini comme un « syndrome » englobant une galaxie d’une trentaine de maladies distinctes bien connues, qui surviennent toutes chez des individus qui n’ont pas d’infection VIH. « Entre les mains des IP opportunistes du Dr Fauci, le sida est devenu une maladie amorphe sujette à des définitions en constante évolution, englobant une multitude de maladies anciennes chez des hôtes dont le test de dépistage du VIH est positif. » Le lauréat du prix Nobel Kary Mullis, l’inventeur des tests PCR, a souligné que ces tests étaient capables de trouver des signaux VIH dans de larges segments de la population qui ne souffraient pas de symptômes du sida. D’un autre côté, le sida peut survenir chez les personnes dont le test de dépistage du VIH est négatif, comme Geoffrey Cowley l’a documenté dans un article de Newsweek de 1992, suivi de Steve Heimoff dans le Los Angeles Times. Les tests étaient d’ailleurs si relatifs et arbitraires que vous pouviez ne plus être infecté par le VIH en traversant simplement la frontière des USA vers le Canada, par exemple.

Ces incohérences n’étaient pas un problème pour Fauci et son armée de mercenaires pharmaceutiques. Bien au contraire : elles ont ouvert la manne africaine du sida. Des chercheurs financés par Fauci, utilisant des tests PCR et des modèles statistiques obscurs, ont déclaré que jusqu’à 30 millions d’Africains souffraient du SIDA, soit près de la moitié de la population adulte dans certains pays. Alors que dans les pays occidentaux, le sida continuait d’être une maladie de toxicomanes et de consommateurs de poppers adeptes de la sodomie (signalons que ces poppers étaient brevetés par Burroughs Wellcome qui en faisait la publicité dans la presse gay), mystérieusement, en Afrique, 59 % des cas de sida étaient des femmes et 85 % étaient des hétérosexuels. S’agissait-il vraiment de la même chose ? Et d’ailleurs, on nous annonçait une hécatombe qui ne s’est jamais manifestée, la population africaine continuant d’augmenter exponentiellement.

Parallèlement, en Occident, le caractère du sida a radicalement changé au début des années 90 avec la mise sur le marché de l’AZT. Lorsqu’ils ont commencé à administrer de l’AZT à des personnes qui n’étaient même pas malades mais simplement positives au test de dépistage du VIH, le sida s’est mis à ressembler de plus en plus à un empoisonnement à l’AZT. Et le taux de mortalité a grimpé en flèche. Selon les Duesbergiens, la grande majorité des « décès dus au sida » après 1987 étaient en fait dus à l’AZT. Il semblerait que le médicament prescrit par le Dr Fauci pour traiter les patients atteints du sida faisait en réalité ce que le virus ne pouvait pas faire : il causait le sida lui-même. En 1988, la durée de survie moyenne des patients sous AZT était de quatre mois. En 1997, reconnaissant l’effet mortel de l’AZT, les responsables de la santé ont réduit la dose de prescription ; la durée de vie moyenne des patients sous AZT est alors passée à vingt-quatre mois. Selon le Dr Claus Köhnlein, un oncologue allemand, « nous avons pratiquement tué toute une génération de patients atteints du sida sans même le remarquer car les symptômes de l’intoxication à l’AZT étaient presque impossibles à distinguer du SIDA ».

Conclusion

En juillet 2019, le Dr Fauci a fait une annonce surprise : il disposait enfin d’un vaccin fonctionnel contre le VIH. C’était potentiellement le « clou dans le cercueil » de l’épidémie. Il admit que son nouveau vaccin n’empêchait pas la transmission du sida, mais prédit que ceux qui recevraient le vaccin découvriraient que lorsqu’ils contracteraient le sida, les symptômes seraient considérablement réduits. Kennedy commente :

« Le Dr Fauci était si confiant dans la crédulité servile des médias qu’il supposa, à juste titre, qu’il n’aurait jamais besoin de répondre aux nombreuses questions soulevées par ce charabia fiévreux. Toute cette proposition étrange n’a reçu aucun commentaire critique dans la presse. La réussite de son stratagème consistant à mettre du rouge à lèvres sur son âne pour le vendre en tant que pur-sang l’a sans doute enhardi dans sa ruse, un an plus tard, à faire passer pour un vaccin contre le covid un produit qui n’empêche ni la maladie ni sa transmission. »

En 2019, la corde du sida a commencé à s’user. Qui se souciait encore du sida de toute façon ? La « pandémie de Covid-19 » s’est présentée comme l’occasion idéale pour une mise à jour (un reset) du racket pharmaceutique. Comme l’a dit un jour Winston Churchill : « Ne laissez jamais une bonne crise se perdre. » Grace à la complicité des médias occultant les antécédents scandaleux de sa mafia en blouse blanche, Fauci a réussi à se présenter, encore une fois, comme le sauveur.

« Est-il juste de blâmer le Dr Fauci pour une crise qui, bien sûr, a de nombreux auteurs ? » demande Kennedy. Oui, dans une certaine mesure.

« Sous la direction du Dr Fauci, les maladies allergiques, auto-immunes et chroniques que le Congrès a spécifiquement chargé le NIAID de prévenir, se sont multipliées pour affliger 54 % des enfants, contre 12,8 % lorsqu’il a pris le contrôle du NIAID en 1984. Le Dr Fauci n’a donné aucune explication quant aux raisons pour lesquelles les maladies allergiques comme l’asthme, l’eczéma, les allergies alimentaires, la rhinite allergique et l’anaphylaxie ont soudainement explosé à partir de 1989, cinq ans après son arrivée au pouvoir. Sur son site Web, le NIAID se vante que les maladies auto-immunes sont l’une des priorités de l’agence. Quelque 80 maladies auto-immunes, dont le diabète juvénile et la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Graves et la maladie de Crohn, qui étaient pratiquement inconnues avant 1984, sont soudainement devenues épidémiques sous sa surveillance. L’autisme, que de nombreux scientifiques considèrent désormais comme une maladie auto-immune, est passé de 2/10 000 à 4/10 000 Américains lorsque Tony Fauci a rejoint le NIAID, à un sur trente-quatre aujourd’hui. Les maladies neurologiques comme le TDA/H, les troubles de la parole et du sommeil, la narcolepsie, les tics faciaux et le syndrome de la Tourette sont devenues monnaie courante chez les enfants américains. Les coûts humains, sanitaires et économiques des maladies chroniques éclipsent les coûts de toutes les maladies infectieuses aux États-Unis. À la fin de cette décennie, l’obésité, le diabète et le prédiabète sont en passe d’affaiblir 85 % des citoyens américains. L’Amérique fait partie des dix pays les plus obèses de la planète. Les impacts sanitaires de ces épidémies, qui frappent principalement les jeunes, éclipsent même les impacts sanitaires les plus exagérés du Covid-19. »

Le Dr Fauci n’a rien fait pour honorer l’obligation fondamentale du NIAID de rechercher les causes des maladies allergiques et auto-immunes chroniques qui se sont multipliées sous son mandat. Au lieu de cela, Fauci a « transformé le NIAID en le principal incubateur de nouveaux produits pharmaceutiques, dont beaucoup, ironiquement, profitent de la pandémie de maladies chroniques en cascade ». Au lieu de rechercher les causes de la santé défaillante des Américains, le Dr Fauci consacre la majeure partie de son budget de 6 milliards de dollars à la recherche et au développement de nouveaux médicaments et vaccins qui sont en grande partie responsables de l’affaiblissement de leur immunité naturelle. « Ces derniers temps, il a joué un rôle central dans la sape de la santé publique et la subversion de la démocratie et de la gouvernance constitutionnelle dans le monde, et dans la transition de notre gouvernance civile vers le totalitarisme médical. »

Cela me fait penser au Dr Knock, personnage central du célèbre roman de Jules Romains, Knock ou le triomphe de la médecine, écrit en 1923. Le Dr Knock est un médecin louche d’origine douteuse qui professe que la « santé » est un concept obsolète et non scientifique, et que tout homme en bonne santé est un malade qui s’ignore. Pour convertir toute une ville en malades permanents, il fait appel à l’instituteur comme agent de propagande, et passe un marché avec le pharmacien, qui voit soudainement sa clientèle exploser (regardez ici et ici des moments inoubliables de l’adaptation cinématographique de Guy Lefranc avec Louis Jouvet). Fauci, c’est Knock à l’échelle mondiale.

Dans une certaine mesure, cependant, Fauci est lui-même le produit d’un choix civilisationnel qui, à long terme, ne pouvait conduire qu’à la technocratie médicale tyrannique qui essaie maintenant de nous asservir. Plutôt qu’un nouveau Dr Frankenstein, Fauci est notre propre monstre qui se retourne contre nous. Kennedy fait allusion à ce vaste aspect de la question, soulignant la nécessité d’un questionnement approfondi. La façon dont les Américains et les Occidentaux en général en sont venus à considérer les soins de santé a été façonnée par la philosophie de la fondation Rockefeller : a pill for an ill, soit « une pilule pour une maladie ». Dans le débat entre la « théorie des miasmes » – qui met l’accent sur la prévention des maladies en fortifiant le système immunitaire par la nutrition et en réduisant les expositions aux toxines et aux stress environnementaux – et la « théorie des germes » – qui attribue la maladie à des agents pathogènes microscopiques –, nous avons opté sans ambiguïté pour cette dernière. Nous avons souscrit à une approche de la maladie qui demande d’identifier le germe coupable et de trouver un poison pour le tuer. Nous avons confié la responsabilité de notre santé à des experts médicaux et à des courtiers d’assurance.

Comme le Dr Claus Köhnlein l’observe dans son livre Virus Mania (2007) cité par Kennedy : « l’idée que certains microbes – champignons, bactéries ou virus – sont des ennemis que nous devons combattre avec des bombes chimiques spéciales, s’est imprimée profondément dans la conscience collective. » C’est un paradigme guerrier, parfaitement adapté pour fabriquer le consentement sur la voie de la dictature. Comme Kennedy l’a écrit dans sa préface au livre du Dr Joseph Mercola, The Truth About Covid-19 (2021), « les démagogues doivent susciter la peur pour justifier leurs demandes d’obéissance aveugle. »

« Les technocrates du gouvernement, les oligarques milliardaires, Big Pharma, Big Data, Big Media, les barons de la haute finance et l’appareil de renseignement militaro-industriel, tous aiment les pandémies pour les mêmes raisons qu’ils aiment les guerres et les attaques terroristes. Les crises catastrophiques créent des opportunités pratiques pour augmenter à la fois le pouvoir et la richesse. »

Laurent Guyénot

PS : pour les francophones désireux d’approfondir le sujet, je recommande vivement le livre de Peter Duesberg, L’Invention du virus du sida.(([1] Amazon.fr – L’invention du virus du sida – Duesberg, Peter H. – Livres))

[Voir aussi :
L’escroquerie du SIDA (sidasante.com)
Fausse science, données invalides : il n’y a pas de « cas Covid-19 confirmé » ; il n’y a pas de pandémie
Dr Valentina Kiseleva  Le virus et autres mythes
Le virus inexistant — une interview explosive de Christine Massey
87 institutions sanitaires/scientifiques du monde entier n’ont pas réussi à citer un seul cas d’isolement et de purification du “SARS-COV-2”, par qui que ce soit, où que ce soit, jamais
Déclaration sur l’isolement des virus
Réfutation de la virologie par le Dr Stefan Lanka
Stefan Lanka conduit les expériences témoins réfutant la virologie
Un article du Dr Stefan Lanka 2020 réfute l’idée fausse du virus
Déconstruction de l’arnaque Covid : les documents Ministère de la Santé admettent que le CDC n’a jamais isolé de « virus covid-19 » … le test PCR ne détecte que le BRUIT des instruments
Comment l’analyse du génome crée des virus fictifs
Épidémies et contagions
La microbiophobie ambiante est hors de contrôle ! De nouvelles perspectives sur la véritable nature des virus
Anthrax, Arsenic, Pasteur et ses moutons
Le culte de la virologie – Documentaire
La théorie des germes : Une erreur fatale
Pourquoi tout ce que vous avez appris sur les virus est faux
Le mythe de la contagion virale — Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies
Pour en finir avec les virus et le Nouvel Ordre Mondial]

Notes




Analyse structurelle des données de séquençage en virologie — Une approche élémentaire à l’aide de l’exemple du SARS-CoV-2

[Source : cv19.fr 4 février 2022]

[Mise à jour : le site cv19.fr n’est plus fonctionnel, mais on peut encore retrouver au moins une partie de son contenu sur le site Internet archive.org :
https://web.archive.org/web/20230000000000*/https://cv19.fr
avec par exemple sa copie trouvée en date du 27 juillet 2022 :
https://web.archive.org/web/20220727021211/https://cv19.fr/]

Stefan Lanka, en collaboration avec un mathématicien anonyme, vient de rendre publiques ses recherches sur l’analyse du génome du SARS-CoV-2 et des techniques et méthodes questionnables utilisées par les virologues.
C’est l’un des derniers éléments qu’il manquait pour complètement réfuter, méthodiquement, toutes allégations d’un nouveau virus contagieux responsable d’une nouvelle maladie tel que décrit et accepté actuellement.

Pour résumer simplement cette étude assez technique, la publication à l’origine du premier génome du SARS-CoV-2 n’est pas reproductible, car les données fournies ne permettent pas d’aboutir aux mêmes résultats.

Il est également démontré que les données publiées ont été manipulées (dans le sens « travaillées ») et qu’elles ne correspondent pas à ce qu’elles devraient normalement représenter tel que revendiqué.

Ce simple article, sur la base de différentes études virologiques et à l’aide de plusieurs outils bio-informatiques, permet de remettre en cause l’ensemble du bien-fondé du domaine de la génétique appliquée à la virologie moderne, et donc du SARS-CoV-2, le virus présumé responsable de la maladie Covid-19, dont la réalité repose presque exclusivement sur ces méthodes et techniques.

Vous pouvez retrouver l’étude complète au format PDF en anglais ci-dessous ou traduite en français plus bas.

Voir aussi les tableaux et figures :


Analyse structurelle des données de séquençage en virologie
Une approche élémentaire à partir de l’exemple du SARS-CoV-2

Auteur

Par un mathématicien de Hambourg, qui souhaite rester anonyme.

Abstract

Le séquençage méta-transcriptomique de novo ou le séquençage du génome entier sont des méthodes acceptées en virologie pour la détection de prétendus virus pathogènes. Dans ce processus, aucune particule virale (virion) n’est détectée et, au sens du mot isolement, isolée et caractérisée biochimiquement. Dans le cas du SARS-CoV-2, l’ARN total est souvent extrait d’échantillons de patients (par exemple : liquide de lavage broncho-alvéolaire [LBA] ou écouvillons de gorge) et séquencé. Notamment, il n’y a aucune preuve que les fragments d’ARN utilisés pour le calcul des séquences du génome viral soient d’origine virale.

Nous avons donc examiné la publication « A new coronavirus associated with human respiratory disease in China » [1] et les données de séquence publiées associées avec le bioprojet ID PRJNA603194 daté du 27/01/2020 pour la proposition de séquence génétique originale du SARS-CoV-2 (GenBank : MN908947.3). Une répétition de l’assemblage de novo avec Megahit (v.1.2.9) a montré que les résultats publiés ne pouvaient pas être reproduits. Nous avons peut-être détecté des acides ribonucléiques (ribosomaux) d’origine humaine, contrairement à ce qui a été rapporté dans [1]. Une analyse plus poussée a fourni des preuves d’une possible amplification non spécifique des lectures pendant la confirmation par PCR et la détermination des terminaisons génomiques non associées au SARS-CoV-2 (MN908947.3).

Enfin, nous avons réalisé des assemblages de référence avec des séquences génomiques supplémentaires telles que le SARS-CoV, le virus de l’immunodéficience humaine, le virus de l’hépatite delta, le virus de la rougeole, le virus Zika, le virus Ebola ou le virus de Marburg, afin d’étudier la similarité structurelle des données de séquence actuelles avec les séquences respectives. Nous avons obtenu des indications préliminaires selon lesquelles certaines des séquences du génome viral que nous avons étudiées dans le présent travail pourraient être obtenues à partir de l’ARN d’échantillons humains insoupçonnés.

Mots-clés

SARS-CoV-2, COVID-19, Virus, assemblage de novo, séquençage du génome entier, WGS, bioinformatique, PCR, SARS-CoV, Bat SARS-CoV, virus de l’immunodéficience humaine, VIH, virus de l’hépatite, virus de la rougeole, virus Zika, virus Ebola, virus de Marburg.

Introduction

Pour construire des séquences génomiques virales, les acides nucléiques (ARN ou ADN) sont isolés à partir de diverses sources d’acides nucléiques telles que le liquide de lavage broncho-alvéolaire (LBA) [1, 2], les écouvillons nasopharyngés [3, 4, 5, 6, 12, 13], les composants de culture cellulaire ou les surnageants de culture cellulaire [2, 11, 12, 13, 14, 16], ainsi qu’à partir d’échantillons humains [8, 9, 10, 16] et animaux [7, 15], puis séquencés. Dans ce processus, les acides nucléiques obtenus ne proviennent pas exclusivement de particules (de virus) préalablement isolées, c’est-à-dire séparées de tout le reste, mais souvent de l’échantillon entier. Ainsi, l’origine des fragments d’acide nucléique utilisés pour calculer les séquences génomiques n’est a priori pas claire.

Dans le cas des acides ribonucléiques (ARN), ceux-ci sont d’abord transcrits en ADNc à l’aide d’une ADN polymérase ARN-dépendante. L’ADN ou l’ADNc est ensuite fragmenté à l’aide d’enzymes et amplifié par réaction en chaîne par polymérase (PCR) avant que le séquençage proprement dit, c’est-à-dire la détermination de la séquence nucléotidique des courts fragments d’ADN ou d’ADNc, n’ait lieu. Lors de l’amplification, outre des séquences d’amorces aléatoires (hexamères aléatoires), des séquences d’amorces hautement spécifiques sont également utilisées en fonction des génomes de référence ou des génomes cibles considérés [par exemple : 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 17, 18]. Enfin, les données de séquence ainsi obtenues sont traitées à l’aide d’algorithmes bioinformatiques.

Deux méthodes courantes pour déterminer les séquences du génome viral sont l’assemblage méta-transcriptomique de novo [1, 12] et le séquençage du génome entier (whole genome sequencing) [3, 4, 5, 6, 17, 18]. Alors que l’assemblage méta-transcriptomique de novo n’utilise souvent aucune séquence de référence ou seulement des séquences de référence en aval, le séquençage du génome entier utilise un grand nombre de séquences d’amorces spécifiques, dont certaines couvrent déjà ensemble 4 à 17 % du génome cible [1, 17]. Pour l’amplification de l’ADNc, 35 à 45 cycles sont souvent utilisés [1, 6, 17].

Dans le cas du SARS-CoV-2 (GenBank : MN908947.3) [1], la proposition de séquence du génome viral a été calculée par assemblage méta-transcriptomique de novo de l’ARN total provenant du LBA (lavage broncho-alvéolaire) d’un patient de Wuhan, en Chine. Les assembleurs Megahit (v.1.1.3) et Trinity (v.2.5.1) ont été utilisés pour assembler les contigs. Megahit a généré un total de 384 096 (200 nt – 30,474 nt) et Trinity a calculé 1 329 960 (201 nt – 11,760 nt) contigs. Les grandes différences entre les deux assemblages sont notables. Selon [1], le plus long contig assemblé avec Megahit présentait une grande similarité nucléotidique (89,1 %) avec le génome de la chauve-souris SL-CoVZC45 (GenBank : MG772933) et a été utilisé pour concevoir des amorces pour la confirmation par PCR et les terminaisons du génome.

L’organisation du génome viral a été déterminée par alignement de séquences sur deux espèces représentatives du genre Betacoronavirus, un coronavirus associé à l’homme (SARS-CoV Tor 2, GenBank : AY274119) et un coronavirus associé aux chauves-souris (bat SL-CoVZC45, GenBank : MG772933).

Aucune particule virale pathogène associée de manière unique à la séquence MN908947.3 n’a été identifiée et caractérisée biochimiquement à partir de l’échantillon du patient. Au contraire, l’ARN total a été extrait et traité à partir du LBA d’un patient. Il n’y a pas de preuve que seuls des acides nucléiques viraux ont été utilisés pour construire le génome viral revendiqué pour le SARS-CoV-2. De plus, en ce qui concerne la construction du brin de génome viral revendiqué, aucun résultat d’éventuelles expériences témoins n’a été publié. Ceci est également vrai pour toutes les autres séquences de référence considérées dans le présent travail. Dans le cas du SARS-CoV-2, un contrôle évident serait que le génome viral revendiqué ne puisse pas être assemblé à partir de sources d’ARN non suspectées d’origine humaine, ou même d’autres origines.

Dans la présente publication, nous avons étudié la reproductibilité des assemblages de novo en utilisant les données de séquence originales publiées pour le travail original sur le coronavirus SARS-CoV-2 [1]. Nous avons également étudié la similarité structurelle des données de séquence actuelles avec d’autres séquences virales de référence accessibles au public pour le SARS-CoV (chauve-souris) [1, 7, 13, 14], le virus de l’immunodéficience humaine [8], le virus de l’hépatite delta [9], le virus de la rougeole [11, 12], le virus Zika [10], le virus Ebola [15] et le virus de Marburg [16] (Tableaux et Figures : Tableau 3). A cette fin, nous présentons ici un protocole bioinformatique simple. Pour valider nos résultats, nous avons également considéré des séquences génomiques générées de manière aléatoire et fictive afin d’exclure le caractère purement aléatoire de nos résultats.

Section principale

Reconstitution de l’assemblage de novo des données de séquence publiées

Pour répéter l’assemblage de novo, nous avons téléchargé les données de séquence originales (SRR10971381) du 27/01/2020 au 11/30/2021 en utilisant les outils SRA [19] à partir d’Internet. Pour préparer les lectures en paires pour l’étape d’assemblage avec Megahit (v.1.2.9) [20], nous avons utilisé le préprocesseur FASTQ fastp (v.0.23.1) [21]. Après avoir filtré les lectures en paires, 26 108 482 des 56 565 928 lectures initiales sont restées, avec une longueur d’environ 150 pb. Une grande partie des séquences, vraisemblablement une majorité de celles d’origine humaine, ont été écrasées par les auteurs avec « N » pour inconnu et donc filtrées par fastp. Ceci doit être considéré comme un problème au sens de la scientificité, puisque toutes les étapes ne peuvent pas être retracées ou reproduites. Pour la génération élaborée de contigs à partir des lectures de séquences courtes restantes, nous avons utilisé Megahit (v.1.2.9) en utilisant les paramètres par défaut.

Nous avons obtenu 28 459 (200 nt – 29 802 nt) contigs, soit beaucoup moins que ce qui est décrit dans [1]. Contrairement aux représentations de [1], le contig le plus long que nous avons assemblé ne comprenait que 29 802 nt, soit 672 nt de moins que le contig le plus long avec 30 474 nt, qui selon [1] comprenait presque tout le génome viral. Notre contig le plus long a montré une correspondance parfaite avec la séquence MN908947.3 à une longueur de 29 801 nt (Tableaux et Figures, Tableaux 1, 2). Nous n’avons donc pas pu reproduire le contig le plus long de 30 474 nt, qui est si important pour la vérification scientifique. Par conséquent, les données de séquence publiées ne peuvent pas être les lectures originales utilisées pour l’assemblage.

Après avoir assemblé les contigs, nous avons déterminé la richesse de couverture respective en faisant correspondre les séquences courtes aux 28 459 contigs déterminés à l’aide de Bowtie2 (v.2.4.4) [22]. Nous avons ensuite fait correspondre les 50 contigs ayant la plus grande abondance de couverture et les 50 contigs les plus longs à la base de données de nucléotides (Blastn) le 12/05/2021 et le 12/20/2021, respectivement. Les résultats détaillés des requêtes se trouvent dans les tableaux et figures : Tableaux 1, 2.

Une comparaison de nos résultats (Tables and Figures: Table 1) avec ceux de [1, Supplementary Table 1. The top 50 abundant assembled contigs generated using the Megahit program.] montre des différences remarquables. Dans ce qui suit, les ID de contigs de [1] sont précédés de « 1_ » pour mieux les distinguer de nos ID de contigs. En général, on peut dire que les résultats de nos requêtes concernant les numéros d’accession ne correspondent pas exactement à ceux de [1]. En ce qui concerne les descriptions des sujets, nous avons observé une bonne correspondance pour la plupart. De plus, à l’exception du contig le plus long (1_k141_275316), nos contigs se sont avérés plus longs et ont eu tendance à avoir une couverture plus riche. Le cas est clair pour le contig 1_k141_179411 comparé au contig k141_12253. Le premier a une longueur de 2 733 nt, tandis que le second a une longueur de 5 414 nt. Cela fournit la première indication possible que l’amplification non spécifique de lectures de séquences non associées au SARS-CoV-2 s’est produite pendant la confirmation par PCR avec des amorces construites pour MN908947.3 à partir de 1_k141_275316 (30,474 nt).

À ce stade, le contig avec l’identification k141_27232, auquel 1 407 705 séquences sont associées, et donc environ 5 % des 26 108 482 séquences restantes, doit être discuté en détail. L’alignement avec la base de données de nucléotides le 05/12/2021 a montré une correspondance élevée (98,85 %) avec « Homo sapiens RNA, 45S pre-ribosomal N4 (RNA45SN4), ribosomal RNA » (GenBank : NR_146117.1, daté du 04/07/2020). Cette observation contredit l’affirmation de [1] selon laquelle la déplétion de l’ARN ribosomal a été effectuée et les lectures de séquences humaines ont été filtrées à l’aide du génome de référence humain (version 32 humaine, GRCh38.p13). Il convient de noter que la séquence NR_146117.1 n’a été publiée qu’après la publication de la bibliothèque de séquences SRR10971381 considérée ici.

Cette observation souligne la difficulté de déterminer a priori l’origine exacte des fragments individuels d’acide nucléique utilisés pour construire les séquences génomiques virales revendiquées.

Analyse de la structure des séquences basée sur les références

Nous avons d’abord mappé les lectures en paires (2×151 pb) avec BBMap [23] aux séquences de référence que nous avons considérées (Tableaux et Figures : Tableau 3) en utilisant des paramètres relativement peu spécifiques. Nous avons ensuite fait varier la longueur minimale (M1) et l’identité (nucléotidique) minimale (M2) avec reformat.sh pour obtenir des sous-ensembles correspondants des séquences précédemment cartographiées avec une qualité appropriée. L’augmentation de la longueur minimale M1 ou de l’identité nucléotidique minimale M2 augmente ainsi la significativité de la cartographie respective. Ensuite, nous avons formé des séquences consensus avec les sous-ensembles respectifs de qualité sélectionnée par rapport à la référence sélectionnée. Nous avons attribué la valeur « N » (inconnu) à toutes les bases dont la qualité est inférieure à 20. Une qualité de 20 signifie un taux d’erreur de 1 % par nucléotide, ce qui peut être considéré comme suffisant dans le contexte de nos analyses. Enfin, l’évaluation de la concordance entre les séquences de référence et les séquences consensus a été réalisée à l’aide de BWA [24], Samtools [25] et Tablet [26]. La paire ordonnée (M1 ; M2) = (37 ; 0,6) a été juste choisie pour donner des taux d’erreur F1 et F2, respectivement, de moins de 10 % pour la référence LC312715.1. Les résultats de tous les calculs effectués sont présentés dans les tableaux et les figures : Tableau 4. Les calculs montrent la signification la plus élevée pour le choix de la paire ordonnée (37 ; 0,6), ce qui peut être vu par les taux d’erreur les plus élevés dans chaque cas. Une signification comparable est fournie par les paires ordonnées (47 ; 0,50) et (25 ; 0,62). Alors que les séquences génomiques associées aux coronavirus présentent des taux d’erreur approximativement supérieurs à 10 % pour toutes les paires ordonnées considérées (M1 ; M2), les taux d’erreur des deux séquences LC312715.1 (VIH) et NC_001653.2 (Hépatite delta) sont inférieurs à 10 % et diminuent encore pour les paires ordonnées (32 ; 0,60) et (30 ; 0,60). La séquence MG772933_short est principalement constituée de la partie qui n’est pas recouvrable par les lectures associées au SARS-CoV-2 (voir Tableaux et Figures : Figure 3). Là encore, aucune amélioration n’a pu être obtenue en réduisant les valeurs de M1 et M2. Les taux d’erreur des séquences NC_039345.1 (virus Ebola), NC_024781.1 (virus Marburg), AF266291.1 et KJ410048.1 (virus de la rougeole) sont nettement plus élevés que ceux des séquences LC312715.1 et NC_001653.2. Alors que les séquences d’acides nucléiques utilisées pour calculer les premiers génomes ont été propagées dans des cellules Vero, les séquences d’acides nucléiques utilisées pour LC312715.1 et NC_001653.2 proviennent directement d’échantillons d’origine humaine (Tableaux et Figures : Tableau 3). Par conséquent, la question se pose de savoir si ce résultat est dû à des différences structurelles des sources d’acides nucléiques respectives ou aux protocoles de séquençage respectifs utilisés. Par exemple, la transcriptase inverse utilisée pour convertir l’ARN en ADNc ou les séquences d’amorces utilisées pour l’amplification ainsi que les cycles d’amplification pourraient éventuellement entraîner des différences dans les bibliothèques de séquences obtenues.

Les taux d’erreur F1 et F2 les plus élevés sont affichés par les séquences génomiques fictives générées aléatoirement rnd_uniform, rnd_wuhan, rnd_wh_mk_1 et rnd_wh_mk_2, de sorte que les résultats trouvés ici ne sont pas purement aléatoires.

Analyse graphique des distributions de couverture et des longueurs de lecture

Après avoir observé la possibilité de former des séquences consensus de haute qualité par rapport à certaines séquences de référence, nous avons analysé la distribution de la couverture des lectures de courtes séquences associées (Tableaux et Figures : Figures 1-22) et la distribution des longueurs de lecture (Tableaux et Figures : Figures 23-25). Pour ce faire, nous avons préalablement mappé les lectures de séquences courtes à leurs séquences de référence respectives en utilisant BBMap, [(M1 ; M2) = (37 ; 0,60)]. En plus des séquences courtes, nous avons également mappé les 26 paires d’amorces [1, Supplementary Table 8. PCR primers used in this study.] pour le séquençage du génome entier du SARS-CoV-2 (GenBank : MN908947.3) aux génomes de référence considérés. L’analyse subséquente a été effectuée via Tablet et le tableur Excel.

Tout d’abord, nous considérons la référence générée aléatoirement rnd_uniform. Des observations comparables s’appliquent aux génomes de référence générés aléatoirement rnd_wuhan, rnd_wh_mk_1 et rnd_wh_mk_2 (Tableaux et Figures : Figures 14-16).

Figure 13 : Référence rnd_uniform.
a) rnd_uniform_reads cartographié à l’aide de BBMap, (M1 ; M2) = (37 ; 0,60).
b) rnd_uniform_primer cartographié à l’aide de BBMap.
c) La couverture distribuée exponentielle a été générée par simulation stochastique à l’aide de la méthode d’inversion.
d) Les 26 paires d’amorces ([1, Tableau supplémentaire 8. Amorces PCR utilisées dans cette étude]) sont réparties de manière inégale sur l’ensemble du génome de référence. Les positions des amorces ne sont que faiblement corrélées avec les zones de couverture nucléotidique élevée, chacune ne comprenant que quelques nucléotides.
e) La distribution des rnd_uniform_reads semble largement aléatoire. La variance de la distribution exponentielle considérée correspond bien à la variance empirique ajustée.

La couverture (rnd_uniform_reads) varie de manière aléatoire et relativement homogène sur toutes les positions nucléotidiques. La structure est comparable à celle de la couverture générée aléatoirement (couverture distribuée exponentielle), bien que la variance semble un peu plus faible. À quelques positions nucléotidiques isolées, la couverture présente une couverture élevée par rapport à la moyenne, mais chacune d’entre elles ne couvre que quelques régions nucléotidiques contiguës. Une corrélation avec les positions des amorces n’est que faiblement prononcée. La couverture d’apparence purement aléatoire avec les lectures de séquences courtes est corrélée avec une séquence consensus mappable non continue et un taux d’erreur F1 élevé de 38,60 %. Ainsi, la structure aléatoire (interne) des nucléotides de la séquence de référence simulée stochastiquement « rnd_uniform » est relativement absente des données de séquence examinées ici.

Par contraste, nous considérons maintenant le génome de référence du SARS-CoV-2 (GenBank : MN908947.3).

Figure 1 : Référence MN908947.3.
a) MN908947_reads mappé avec Bowtie2 en utilisant les paramètres par défaut.
b) MN908947_primer cartographié à l’aide de BBMap.
c) Les quantiles ont été déterminés à partir de EN et VARN sous l’hypothèse de distribution d’une distribution binomiale.
d) Les 26 paires d’amorces ([1], Tableau supplémentaire 8. Amorces PCR utilisées dans cette étude.) sont réparties uniformément sur l’ensemble du génome de référence. Les positions des amorces sont en corrélation avec les zones de couverture nucléotidique élevée.

Contrairement à la figure 13, la distribution de la couverture présente davantage un modèle en forme de vague avec des couvertures de nucléotides régulières et significativement plus importantes. Les 26 paires d’amorces sont réparties uniformément sur toutes les positions nucléotidiques de la séquence de référence. Les positions d’amorce sont souvent situées près des positions nucléotidiques avec une couverture nucléotidique élevée par rapport à la moyenne. Cela indique que toutes les parties du génome de référence n’ont pas été amplifiées de manière égale. En supposant que les 29 903 positions nucléotidiques ont la même probabilité d’apparaître dans les lectures associées au SARS-CoV-2, la couverture de chaque position nucléotidique devrait se situer entre les deux lignes avec une probabilité de 99,5 % (en supposant une distribution binomiale). Ce n’est pas le cas pour environ 90 % des positions nucléotidiques. A priori, on pourrait s’attendre à ce que si une quantité suffisante d’ARN viral est présente dans l’échantillon et que suffisamment de morceaux de séquence sont lus, on obtienne une couverture homogène des nucléotides au sein du génome viral.

Le graphique suivant permet d’étudier les distributions des longueurs de lecture des références que nous venons de considérer (rnd_uniform et MN908947.3)

Figure 23 :
a) — f) Cartographie à l’aide de BBMap, (M1 ; M2) = (37 ; 0,60).
Analyse dans Excel.

La figure 23e) montre la distribution des longueurs de lecture dans le cas de la référence « rnd_uniform ». La longueur moyenne des lectures est de 41,96 nt, à peine à droite du maximum de la distribution. En comparaison, la distribution pour la référence MN908947.3, Figure 23a) montre une région proéminente (aléatoire) similaire à la Figure 23e) et une région distincte avec des lectures d’environ 150 nt de longueur. La longueur moyenne des lectures est supérieure à 110 nt. Toutes les séquences de référence avec une distribution comparable et donc plutôt aléatoire des longueurs de lecture comme dans la référence « rnd_uniform » simulée de manière stochastique (Tableaux et Figures : Figure 23 d), f) ; Figure 24 d), e), f) ; Figure 25a) — c)) présentent également des taux d’erreur élevés F1 et F2 (Tableaux et Figures : Tableau 4).

Cette constatation est mise en évidence par l’analyse suivante. Afin de mieux comprendre la structure interne des quelque 56 millions de séquences publiées, nous avons considéré la condition supplémentaire maxlength=100 pour la séquence MN908947.3 lors de la formation des sous-ensembles après cartographie avec BBMap en plus de M1 et M2.

Figure 2 : Référence MN908947.3.
a) MN908947_reads cartographié avec Bowtie2 en utilisant les paramètres par défaut.
b) MN908947_short_reads cartographié avec BBMap, (M1 ; M2) = (37 [max. 100) ; 0,60).
c) La couverture distribuée exponentielle a été générée par simulation stochastique en utilisant la méthode d’inversion. La distribution de la couverture MN908947_short_reads présente un modèle plus aléatoire, mais sa variance ajustée est plus élevée. Ceci est principalement dû aux quelques fluctuations de la distribution de la couverture.

En excluant toutes les séquences mappables de plus de 100 nucléotides, on a essentiellement éliminé les quelque 120 000 lectures associées au SARS-CoV-2. La distribution de la couverture des courtes séquences restantes semble maintenant aléatoire, de façon analogue à la figure 13. Là encore, cela correspond aux taux d’erreur élevés de R1 (29,90 %) et R2 (29,96 %). Cela indique qu’aucune structure significative de la référence MN908947.3 n’est incluse dans les séquences publiées, à l’exception des quelque 120 000 (tableaux et figures. Tableau 1) lectures courtes associées.

Avant d’entrer dans le détail de certains des génomes de référence que nous avons examinés, nous aimerions d’abord examiner la couverture de deux autres contigs : k141_12253 et k141_20796. Alors que le contig identifié comme k141_12253 est caractérisé par une couverture relativement élevée, k141_20796 fait partie des trois plus longs contigs calculés.

Figure 18 : Référence k141_12253.
a) k141_12253_reads mappé avec Bowtie2 en utilisant les paramètres par défaut.
b) k141_12253_primer cartographié avec BBMap.

Le contig k141_12253 présente une grande similarité avec la bactérie Leptotrichia (GenBank : CP012410.1). Sur les 52 séquences d’amorces publiées, 38 ont pu être cartographiées sur la référence k141_12253 avec un taux d’erreur relativement élevé de 37,30 %. La distribution de la couverture s’avère être extrêmement inhomogène et montre, surtout dans les 500 premiers nucléotides, une couverture nucléotidique extrêmement élevée par rapport à la moyenne. Les zones présentant une couverture élevée sont en corrélation avec les positions d’amorce déterminées. Cela pourrait indiquer que des lectures non exclusivement associées au SARS-CoV-2 ont été amplifiées en grande quantité. Compte tenu du taux d’erreur relativement élevé de 37,30 %, cela impliquerait une amplification relativement non spécifique. Ainsi, la question se pose de savoir si les lectures obtenues par l’amplification de l’ADNc avec les séquences d’amorce spécifiques étaient déjà présentes dans l’échantillon initial ou ont été générées par la procédure elle-même.

Figure 21 : Référence k141_20796.
a) k141_20796_reads mappé avec Bowtie2 en utilisant les paramètres par défaut.
b) k141_20796_primer cartographié avec BBMap.

Le contig k141_20796, qui a une correspondance élevée avec la bactérie Veillonella parvula (GenBank : LR778174.1), montre une couverture plus faible avec des lectures associées par rapport au contig avec l’identification k141_12253. La structure de la couverture nucléotidique est similaire à celle du SARS-CoV-2 (GenBank : MN908947.3). Notamment, la couverture est à nouveau inhomogène, ce qui indique une amplification inégale. En raison de la longueur nucléotidique plus élevée, 47 des 52 séquences d’amorces publiées ont pu être cartographiées sur le contig de référence avec un taux d’erreur moyen de 35,80 %. Encore une fois, les positions des amorces sont bien corrélées avec les zones de couverture nucléotidique élevée. Cela pourrait à nouveau indiquer une amplification non spécifique de séquences non associées au SARS-CoV-2 (GenBank : MN908947.3).

Dans la présente section, nous examinerons plus en détail les séquences de référence « Virus de l’immunodéficience humaine 1 » (GenBank : LC312715.1) et « Virus de la rougeole de génotype D8 souche MVi/Muenchen » (GenBank : KJ410048.1). Toutes les autres figures se trouvent dans les documents supplémentaires (Tableaux et Figures : Figures 1-22 et Figures 23-25).

Figure 6 : Référence LC312715.1.
a) LC312715.1_short_reads cartographié en utilisant BBMap, (M1 ; M2) = (37 ; 0,60).
b) LC312715.1_primer cartographié en utilisant BBMap.

Déjà dans la section précédente, une grande similarité structurelle des séquences publiées avec la séquence de référence LC312715.1 a été montrée. La séquence consensus calculée a montré des taux d’erreur relativement plus faibles R1 = 8,60 % et R2 = 8,83 % en comparaison avec, par exemple, les références associées au SRAS. La figure 6 montre de nettes différences avec la figure 13. La distribution de la couverture montre également plus un modèle en forme de vague avec des zones relativement régulières de couverture particulièrement élevée et est donc clairement différente de la distribution de la couverture de la référence aléatoire « rnd_uniform ». La distribution des longueurs de lecture (Figure 23 b), comparer également c)) diffère également de manière significative des distributions plus aléatoires et montre un nombre significatif de lectures cartographiables avec des longueurs allant jusqu’à environ 110 nt. La longueur moyenne des lectures de 51,84 nt est également plus élevée que pour « rnd_uniform », par exemple.

Une fois encore, il est intéressant de noter la position des séquences d’amorce par rapport aux zones de couverture nucléotidique élevée par rapport à la couverture moyenne. Au total, 46 des 52 séquences d’amorce ont pu être assignées à la référence considérée ici avec un taux d’erreur de 38,00 %. La figure 6 suggère que les lectures de séquences courtes associées à la référence LC312715.1 ont également été amplifiées lors de la confirmation par PCR, malgré le fait que les séquences d’amorce n’ont pu être assignées à la référence qu’avec un taux d’erreur relativement élevé.

Enfin, passons à la référence KJ410048.1 (virus de la rougeole).

Figure 10 : Référence KJ410048.1.
a) KJ410048.1_short_reads cartographié à l’aide de BBMap, (M1 ; M2) = (37 ; 0,60).
b) KJ410048.1_primer cartographié à l’aide de BBMap.

La distribution de la couverture diffère sensiblement de celle de la figure 6 et présente certaines similitudes avec la distribution des lectures de séquences associées pour « rnd_uniform », avec une variation moindre dans les zones de moindre couverture. La distribution des longueurs de lecture (Tableaux et Figures : Figure 24 d)) ainsi que la longueur de lecture moyenne de 42,38 sont comparables aux données de « rnd_unifom » et sont également corrélées avec des taux d’erreur relativement élevés F1=28,70 % et F2=28,79 %.

Discussion et perspectives

Nous avons examiné les données de séquence publiées (numéro d’accession BioProject PRJNA603194 dans la base de données NCBI Sequence Read Archive [SRA]) sur la séquence du génome de SARS-CoV-2 (GenBank : MN908947.3) en utilisant une approche bioinformatique simple. Les méthodes que nous avons utilisées ne sont pas spécifiques au SARS-CoV-2 et peuvent être appliquées à d’autres données de séquençage sans modifications particulières.

Tout d’abord, nous avons répété la génération de contigs avec Megahit (v.1.2.9) en utilisant les données de séquence disponibles et avons obtenu des résultats significativement différents par rapport aux représentations de [1]. En particulier, nous n’avons pas été en mesure de reproduire le contig le plus long avec une longueur de 30 474 nt, qui selon [1] comprenait presque tout le génome viral et a servi de base pour la conception des amorces. Au contraire, le contig le plus long que nous avons généré (29 802 nt) a montré une correspondance presque complète avec la référence MN908947.3. Par conséquent, les données de séquence publiées ne peuvent pas être les lectures courtes originales utilisées pour la génération des contigs. Ceci est à considérer comme extrêmement problématique dans le contexte des publications scientifiques, car de cette manière il n’est plus possible de vérifier les résultats publiés. La possibilité de vérifier les hypothèses scientifiques publiées est l’essence même de la science vivante.

Contrairement à ce qui a été rapporté dans [1], il se peut que nous ayons trouvé des contigs avec une couverture élevée associés à des acides ribonucléiques (ribosomiques) d’origine humaine. Il est donc possible que tous les acides nucléiques associés à l’homme n’aient pas été éliminés lors de la construction du SARS-CoV-2. En outre, aucune preuve de la présence d’acides nucléiques viraux dans l’échantillon du patient n’a été fournie et, par conséquent, il est possible que des fragments d’acides nucléiques humains ou non viraux aient été utilisés pour construire la séquence virale revendiquée MN908947.3 dans une large mesure sans être détectés. Cette possibilité devrait être exclue par des expériences de contrôle.

Dans toutes les publications sur les génomes de référence analysés dans cette étude, les preuves nécessaires sur l’origine exacte des fragments de séquence utilisés pour la construction n’étaient pas non plus fournies et les expériences de contrôle nécessaires n’étaient pas publiées.

Nous tenons à mentionner ici que des expériences de contrôle ont peut-être déjà été réalisées de nombreuses fois sans être remarquées, ce qui montre la possibilité de construire des génomes du SARS-CoV-2 à partir d’échantillons humains non infectieux. Par exemple, le séquençage du génome entier à partir d’échantillons dont la valeur de base du Ct est supérieure à 35 est rapporté dans [5] et [17]. Cela pourrait réfuter le modèle viral du SARS-CoV-2.

L’analyse des distributions de la couverture nucléotidique ainsi que des distributions de la longueur des lectures de séquence mappables pour les séquences de référence respectives conduit à l’hypothèse d’une possible amplification involontaire de lectures de séquence non associées au SARS-CoV-2. En outre, il faut envisager la possibilité de la génération accidentelle de séquences qui n’étaient pas présentes dans l’échantillon initial mais qui ont été générées uniquement par les conditions d’amplification, telles que les séquences d’amorces utilisées et les cycles effectués. Cette possibilité nécessite donc la réalisation d’expériences de contrôle appropriées.

En plus de tenter de reproduire l’assemblage publié dans [1] avec les lectures de séquences publiées, nous avons envisagé une approche simple pour analyser la structure interne de grands ensembles de données de lectures de séquences courtes. Avec les données de séquence disponibles, nous avons pu calculer des séquences consensus pour les génomes de référence LC312715.1 (VIH) et NC_001653.2 (virus de l’hépatite delta) avec une plus grande précision que pour les séquences de référence que nous avons considérées comme associées aux coronavirus. Cela était particulièrement vrai pour la séquence bat-SL-CoVZC45 (GenBank : MG772933.1), qui a conduit à l’hypothèse d’origine du SARS-CoV-2. Ainsi, nous avons pu étayer notre hypothèse selon laquelle les séquences génomiques virales revendiquées sont des interprétations erronées dans le sens où elles ont été ou sont construites sans que cela soit remarqué à partir de fragments d’acides nucléiques non viraux. En particulier, nos résultats soulignent l’urgente nécessité de réaliser des expériences de contrôle appropriées. Pour chaque séquence génomique virale pathogène suspectée, un protocole évident serait de tenter d’assembler les séquences génomiques d’échantillons non suspectés correspondants en utilisant des protocoles identiques.

Nous avons observé des taux d’erreur R1 et R2 élevés dans les génomes de référence pour la rougeole, Ebola ou Marburg, où les fragments d’acide nucléique utilisés pour la construction ont été propagés dans des cellules Vero. La question de savoir si cela est dû aux sources d’acide nucléique elles-mêmes, aux conditions d’amplification utilisées (par exemple, les séquences d’amorces et le nombre de cycles) ou aux protocoles de séquençage (par exemple, les polymérases et les transcriptases inverses utilisées) reste ouverte.

En ce qui concerne nos résultats, outre la publication des données de séquence finales utilisées, nous recommandons toujours de publier les données de séquence résultant uniquement de l’amplification avec des hexamères aléatoires et des nombres de cycles modérés afin de fournir les données les plus impartiales possibles pour l’analyse structurelle.

Matériel et méthodes

Profondeur de couverture d’une séquence de référence avec des lectures de séquences courtes

Soit 𝐺 la longueur de la séquence de référence, Ø𝐿 la longueur moyenne de lecture, 𝑛 le nombre de lectures de séquences courtes, et 𝑁 la profondeur moyenne aléatoire de couverture de la séquence de référence avec les lectures de séquences courtes. Alors

L’expression Ø𝐿/𝐺 peut être considérée comme la probabilité de couverture d’un nucléotide dans la séquence de référence avec une lecture de séquence courte.

Génération de séquences de référence aléatoires

Le théorème suivant permet la simulation d’une variable aléatoire avec une fonction de distribution cumulative.

Théorème (principe d’inversion) [28]. Soit 𝑈 une variable aléatoire également distribuée sur l’intervalle (0,1). Soit 𝑋 une variable aléatoire avec une fonction de distribution cumulative 𝐹, et soit

Alors s’applique

Soit 𝑈𝑖,𝑖 = 1, … ,29,903 des variables aléatoires équidistantes indépendamment identiques sur l’intervalle (0,1). Soit 𝑝𝑛𝑡,𝑛𝑡 ∈{𝐴,𝑇,𝐶,𝐺} la probabilité pour le nucleotide 𝑛𝑡. Ensuite, le nucléotide 𝑁𝑖,𝑖 = 1, … ,29.903 de la séquence de référence générée de façon aléatoire est obtenu via

Pour la séquence de référence « rnd_unifom », la distribution uniforme sur l’ensemble {𝐴,𝑇,𝐶,𝐺} a été utilisée. Pour simuler la séquence de référence aléatoire “rnd_wuhan”, l’occurrence relative des nucléotides A, T, C et G dans la séquence du génome du SARS-CoV-2 (GenBank : MN908947.3) a été choisie comme distribution des nucléotides. Dans la construction des séquences de référence randomisées “rnd_wh_mk_1” et “rnd_wh_mk_2”, la probabilité conditionnelle, respectivement sur le dernier et sur les deux derniers nucléotides, a été choisie en fonction des fréquences empiriques correspondantes dans la séquence du SARS-CoV-2 (GenBank : MN908947.3).

Simulation stochastique de couvertures aléatoires d’une séquence de référence

La fonction de distribution cumulative de la distribution exponentielle avec le paramètre 𝜆 est [28],

Soit 𝑋 une variable aléatoire avec une fonction de distribution 𝐹. Alors 𝐸𝑋 = 1/𝜆 und 𝑉𝐴𝑅𝑋 = 1/𝜆2.

Méthodes bioinformatiques (analyse structurelle)

  1. Cartographie à l’aide de BBMap
    bbmap.sh ref=$ reference. fasta
    mapPacBio.sh in=SRR10971381_1.fastq in2=SRR10971381_2.fastq outm=mapped.sam vslow k=8 maxindel=0 minratio=0.1

  1. Sélection des séquences cartographiées en fonction de M1 et M2 en utilisant BBMap (reformat.sh)
    reformat.sh in=mapped.sam out=sample_selection.sam
    minlength=$ M1 (maxlength=100) idfilter=$ M2 ow=t

  1. Calcul de la séquence consensus

    • 3.1. Préparation à l’aide de Samtools
      samtools view — b sample_selection.sam > sample.bam
      samtools sort sample.bam — o sample_sort_reads.bam
      samtools index sample_sort_reads.bam
    • 3.2. Détermination de la séquence consensus préliminaire
      samtools mpileup — uf mapping/$ reference. fasta
      sample_sort_reads.bam | bcftools call -c | vcfutils.pl vcf2fq > SAMPLE_cns.fastq
    • 3.3. Détermination de la séquence consensus finale (min. Q20)
      seqtk seq -aQ64 -q20 -n N échantillon_cns.fastq > échantillon_cns.fasta

  1. Mappage de la séquence consensus à la séquence de référence en utilisant BWA.
    bwa index $ reference. fasta
    bwa mem $ reference. fasta sample_cns.fasta > sample_cns.sam

  1. Examen avec Tablet et Excel

L’évaluation a été réalisée à l’aide du logiciel Tablet pour la visualisation des données de séquence et du programme de feuille de calcul Excel.

Tableaux et figures

Références

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Le Canada à un carrefour dangereux entre liberté et tyrannie

Par Joseph Stroberg

Quand un peuple voit ses libertés de plus en plus restreintes et bafouées, au point où l’individu n’a plus le droit de disposer de son propre corps s’il veut pouvoir continuer à manger, alors il est non seulement légitime de se révolter, surtout lorsque ceci est fait de manière pacifique, mais au Canada la sédition dans de telles circonstances est en plus légale.

L’usage de la force et de la coercition est l’arme des faibles. Donnez du pouvoir à un pleutre et il se transforme en despote. La tendance est malheureusement présente en l’Homme dès ses premières années. Dans les familles autoritaires qui vont jusqu’à martyriser, traumatiser, agresser et même parfois violer un enfant, celui-ci développe en général au moins trois tendances complémentaires :

  • il se désensibilise au point de perdre toute empathie et de devenir à son tour sociopathe ou psychopathe ;
  • il tend à reproduire le comportement violent de ses parents et peut finir par jouir lui-même de la souffrance qu’il inflige aux autres ;
  • sa peur désormais ancrée au plus profond de lui-même et reniée fait que pour faire face aux situations il a besoin de soldats ou de caïds capables d’agir à sa place face à des individus plus courageux et plus déterminés.

Il s’est ainsi établi dans l’Histoire humaine des lignées d’abuseurs, au minimum sociopathes, et dont la tendance a été de se hisser naturellement, en écrasant les autres, au sommet des hiérarchies. Dans leurs jeunes années, ils se comportent souvent comme des « fils à papa » et seront généralement entourés de « gros bras » facilement manipulables pour pouvoir plus facilement brimer des individus suffisamment petits ou faibles en apparence. Face à eux, il n’y a que deux choix possibles : subir leurs brimades ou résister. La peur ou le manque de confiance en soi fait malheureusement choisir le premier. À ce propos, voici une anecdote véridique :

Dans une famille de cinq enfants, deux des frères, de petite taille, ont toujours été les plus petits de leur classe tout au long de leur scolarité. L’un d’eux s’est fait brimer pendant toute la durée de celle-ci, jusqu’au bizutage à l’entrée en math sup. L’autre, à l’âge de huit ans, alors qu’il venait de changer d’école en cours d’année, passant d’une minuscule école de campagne à sept élèves par niveau, dans une salle unique, à une grande école de ville, s’est retrouvé face à trois gaillards lors de sa première récréation. Il a tout de suite perçu le « leader » de la classe et ses deux acolytes dont l’un le dépassait de plus d’une tête. Il ne sait plus ce que les lascars lui on dit pour le provoquer ou pour tenter de lui faire peur. Il se rappelle seulement sa réaction instantanée : il a sauté très haut pour entourer le cou du grand « dadais » (tel il le percevait) avec son bras droit et le faire ainsi dans la foulée tomber par terre. Les maîtres et maîtresses présents dans la « cour de récré » se sont alors précipités pour demander des explications. Il n’a pas répondu et n’a pas été inquiété. On l’a laissé tranquille pendant tout le reste de sa scolarité. Il était déjà habité par une force intérieure.

À quelle catégorie appartient Justin Trudeau, entre le genre brimeur « fils à papa » et le petit élève insignifiant qui pourtant résiste ? Observez sa manière d’agir face au peuple canadien et vous aurez la réponse. À quelle catégorie appartiennent les Canadiens ? Existe-t-il suffisamment d’entre eux qui soient habités par la foi (en eux, en l’Univers, en Dieu…) pour résister ? Le présent combat n’est pas contre un virus, mais entre des élites autoproclamées (et psychopathes ou sociopathes, pour la plupart) et le reste de l’Humanité. Il est aussi éventuellement un combat intérieur entre d’une part la peur de la maladie et de la mort, et d’autre part la volonté et le courage de faire face aux circonstances de la vie avec dignité et honneur, au risque de se faire dénigrer et piétiner par les soldats des tyrans.

La présente situation au Canada illustre le combat fondamental de l’Humanité à notre époque :

https://twitter.com/ban05063867/status/1495525046021992449?s=11



Le Convoi de la Liberté « Plein d’amour » : Témoignage émouvant d’une jeune mère de famille (avant que la police ne vienne tabasser les manifestants)

Jessica, mère de famille, nous livre un témoignage émouvant sur l’importance de la manifestation du Convoi de la Liberté « plein d’amour ». Elle est venue avec son mari et ses deux enfants pour venir manifester devant le parlement avec leur roulotte.  » C’était le mercredi 16 février alors qu’un débat sur les mesures d’urgence avait lieu au parlement canadien. (Vidéo > 2 min)




Project Veritas : au Pentagone la nocivité des vaccins à ARN messager est un secret de Polichinelle

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Edouard Husson

Anthony Fauci a dissimulé au Sénat les origines du COVID et les implications américaines dans la recherche menée au Laboratoire P4 de Wuhan. C’est confirmé par une nouvelle vidéo et des documents secrets que s’est procurés Project Veritas. Ces documents viennent compléter des informations datant de la fin du printemps 2021 et que nous avions déjà présentées à nos lecteurs. Surtout, ils confirment comment les médias subventionnés ont créent un écran de fumée permanent qui dissimule la réalité et permet aux dirigeants d’agir de façon dissimulée. Dans les bureaux capitonnés du Pentagone, on dit la vérité non seulement sur l’origine accidentelle de la pandémie mais aussi sur la nocivité des vaccins à ARN messager.

Voici, pour nos lecteurs, en traduction française, les explications données par Project Veritas, qui accompagnent la vidéo : 

“[WASHINGTON, D.C. – 10 janvier 2022] Project Veritas a obtenu des documents surprenants et jamais vus auparavant concernant les origines du COVID-19,  la recherche sur les gains de fonctions, les vaccins, les traitements potentiels qui ont été supprimés, et les efforts du gouvernement pour dissimuler tout cela.

Les documents en question proviennent d’un rapport de la Defense Advanced Research Projects Agency, mieux connue sous le nom de DARPA, et étaient cachés dans un disque étiqueté “top secret”.

La DARPA est une agence du Département de la Défense des Etats-Unis chargée de faciliter la recherche de technologies ayant des applications militaires potentielles.

Project Veritas a obtenu un rapport  adressé à l’Inspecteur Général du Département de la Défense écrit par le Major du Corps des Marines, Joseph Murphy, un ancien membre de la DARPA.

Le rapport indique qu’EcoHealth Alliance a approché la DARPA en mars 2018, demandant un financement pour mener des recherches sur le gain de fonction des coronavirus transmis par les chauves-souris. La proposition, nommée Project Defuse, a été rejetée par la DARPA pour des raisons de sécurité et parce qu’elle violait le moratoire sur la recherche de gain de fonction de base.

Selon les documents, le NAIAD, sous la direction du Dr Fauci, a poursuivi les recherches à Wuhan, en Chine, et sur plusieurs sites aux États-Unis.

Le Dr Fauci a affirmé à plusieurs reprises, sous serment, que les NIH et NAIAD n’ont pas été impliqués dans la recherche de gain de fonction avec le programme EcoHealth Alliance. Mais selon les documents obtenus par Project Veritas, qui décrivent pourquoi la proposition d’EcoHealth Alliance a été rejetée, la DARPA a certainement classé la recherche comme un gain de fonction.

“La proposition ne mentionne ni n’évalue les risques potentiels de la recherche sur le gain de fonction (GoF)”, une citation directe de la lettre de rejet de la DARPA.

Le rapport du Major Murphy détaille les grandes inquiétudes suscitées par le programme COVID-19 de gain de fonction, la dissimulation de documents, la suppression de remèdes potentiels, comme l’Ivermectin et l’Hydroxychloroquine, et les vaccins à ARNm.

Project Veritas a contacté la DARPA pour obtenir des commentaires sur les documents cachés et s’est entretenu avec le responsables des communications de documents, Jared Adams, qui a déclaré : “Cela ne me semble pas normal”, lorsqu’il a été interrogé sur la manière dont les documents ont été entourés de secret. “Si un document est classifié, il doit être marqué de manière appropriée”, a déclaré M. Adams. “Je ne suis pas du tout familier avec des documents non marqués qui résident dans un espace classifié, non.”

Dans une vidéo publiée lundi soir, le PDG de Project Veritas, James O’Keefe, a posé une question fondamentale à la DARPA :

“Qui à la DARPA a pris la décision d’enterrer le rapport original ? Ils auraient pu tirer la sonnette d’alarme au Pentagone, à la Maison Blanche ou au Congrès, ce qui aurait pu empêcher toute cette pandémie qui a entraîné la mort de 5,4 millions de personnes dans le monde et causé beaucoup de douleur et de souffrance à des millions d’autres.”

Le Dr Anthony Fauci n’a pas encore répondu à une demande de commentaire sur cette histoire”.

Pour comprendre les documents antérieurs publiés dans la presse de langue anglaise, auxquels il est fait allusion, nous rappelons ce que nous avions exposé à nos lecteurs. 

Quand la DARPA refusait, d’autres départements du Pentagone acceptaient de financer la recherche d’EcoHeath Alliance

Le Pentagone a versé sur plusieurs années 39 millions de dollars à Eco Health Alliance,  une ONG qui a elle-même transféré de l’argent à l’Institut de virologie de Wuhan. Quelle partie de cette somme est-elle allée aux recherches du Docteur Shi Zhengli, la désormais célèbre “Batwoman”, soupçonnée d’être à l’origine de l’accident de laboratoire qui aurait déclenché la crise du COVID-19? Il va falloir continuer à investiguer mais le comportement d’Anthony Fauci ou de Peter Daszak, scientifique d’origine britannique, collaborateur de longue date de Madame Shi et directeur d’Eco Health Alliance révèle des hommes qui ont cherché à effacer des traces compromettantes d’une collaboration avec les recherches les plus dangereuses menées à Wuhan. 

Au début 2020, Donald Trump a vite repéré un sérieux problème

Jusqu’en 2020, EcoHealth Alliance ne s’est jamais caché de ses liens avec l’Institut de virologie de Wuhan. India Today a rediffusé récemment des déclarations décomplexées de Peter Daszak, le responsable de l’organisation sur ce sujet. Et tout expert du secteur savait que cette ONG, créée pour étudier les nouvelles maladies, finançait également des expériences universellement controversées (qu’elles fussent menées en Chine, en France ou aux Etats-Unis) de “gain de fonction”, qui consistent à rendre des virus dangereux plus infectieux pour étudier leurs effets sur les cellules humaines.

Et puis est venu l’épidémie de COVID 19. Rapidement, les soupçons se sont tournés vers le laboratoire P4 de Wuhan. Une tempête politique a éclaté en mai 2020,  lorsque l’ancien président Donald Trump a annulé une subvention de 3,7 millions de dollars destinée à EcoHealth Alliance et plus particulièrement à Peter Daszak. En fait, l’ancien président américain avait suffisamment d’informations sur le fait que l’argent gouvernemental avait été très mal utilisé. Et contre ceux qui criaient au scandale, les informations dont nous disposons aujourd’hui lui donnent raison. 

En effet, des données sur les subventions fédérales rassemblées par James Baratta et Mariamne Everett montrent qu’EcoHealth Alliance a reçu plus de 123 millions de dollars du gouvernement – de 2017 à 2020 – et que l’un de ses plus grands bailleurs de fonds est le ministère de la Défense, qui a versé près de 39 millions de dollars à l’organisation depuis 2013.

Il va bien entendu falloir déterminer quelle part de cet argent a été consacrée à la recherche menée à l’Institut de virologie de Wuhan – et nous savons par les documents de Project Veritas que la DARPA a refusé le “Projet Defuse” –  mais il ne fait aucun doute que de l’argent a été versé par certaines branches du Pentagone comme le montrent à la fois l’intitulé des financements et le comportement suspect de Fauci et Daszak.

De l’argent du Pentagone pour le développement de recherches intéressant hautement l’armée chinoise

Les subventions du Pentagone comprenaient 6 491 025 dollars de la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) de 2017 à 2020 avec la description suivante : “Comprendre le risque d’émergence de zoonoses transmises par les chauves-souris en Asie occidentale “.

La subvention a été classée dans la catégorie ” recherche scientifique – lutte contre les armes de destruction massive “. On appréciera cette inversion totale de la réalité puisque, comme nous l’avons indiqué dans un précédent article, l’Armée Populaire de Libération comptait beaucoup sur les recherches menées dans le P4 de Wuhan pour développer des armes biologiques. De même que la mission du DTRA est de “contrer et dissuader les armes de destruction massive et les réseaux de menaces improvisées”, EcoHealth Alliance vous pose la question sur son site web: ” Qui s’interpose entre vous et la prochaine pandémie?”. 

EcoHealth Alliance  a également reçu 64,7 millions de dollars de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), 13 millions de dollars de Health and Human Services, qui comprend les National Institutes of Health et les Centers for Disease Control, 2,3 millions de dollars du Department of Homeland Security et 2,6 millions de dollars de la National Science Foundation.

Et, comme résume le Daily Mail : “Un chiffre de financement gouvernemental de 3,4 millions de dollars a été largement commenté, après que le conseiller médical en chef de la Maison Blanche, Anthony Fauci, a été interrogé lors d’une audition au Sénat sur la quantité d’argent que les National Institutes of Health ont envoyé au laboratoire de Wuhan via ses subventions à EcoHealth Alliance en 2019. Mais les chiffres totaux des subventions, y compris le financement du Pentagone sont beaucoup plus importants”. James Baratta et Marianne Everett ont rassemblé les déclarations de subventions des agences gouvernementales américaines à EcoHealth Alliance. Ils ont découvert que la déclaration de l’EHA concernant son vaste financement militaire se trouve dans la section “Politique de confidentialité” de son site web, sous le titre “EcoHealth Alliance Policy Regarding Conflict of Interest in Research”. Dans cette déclaration, l’EHA indique qu’elle est “le bénéficiaire de diverses subventions de la part d’agences fédérales, dont le National Institute of Health, la National Science Foundation, l’US Fish and Wildlife Service, l’US Agency for International Development et le Department of Defense”. EcoHealth Alliance ne divulgue pas le montant exact de son financement par le Pentagone.

Plongée dans les eaux troubles du marécage: de Bagdad 2002 à Wuhan 2019

En 2014, l’administration Obama a instauré un moratoire, qui interdisait de mener aux USA la recherche sur le “gain de fonction”, après que des scientifiques se soient inquiétés du fait qu’elle pourrait conduire à une pandémie mondiale due à un virus génétiquement amélioré s’échappant d’un laboratoire.

Les expériences financées par EcoHealth Alliance en Chine relevaient du même type de recherche. Eh bien, pour contourner le moratoire du gouvernement Obama, EHA a utilisé une faille qui autorise la recherche dans les cas “d’urgence pour protéger la santé publique ou la sécurité nationale”, James Baratta et Marianne Everett, toujours eux, ont découvert que l’un des “conseillers politiques” d’EcoHealth Alliance est David Franz, ancien commandant du principal centre de guerre et de biodéfense biologique du gouvernement américain, Fort Detrick. Franz est surtout connu comme ayant été placé par le Pentagone dans la Commission spéciale des Nations Unies qui avait inspecté l’Irak en 2002 à la recherche d’armes biologiques, chimiques  ou nucléaires. Le même homme qui avait contribué à inventer des armes qui n’existaient pas en Irak se retrouve, deux décennies plus tard, à dissimuler des recherches létales menées par son pays. 

Quand le Docteur Daszak créait des fake news

En février 2020, M. Daszak a persuadé plus d’une vingtaine d’autres scientifiques de signer une lettre qu’il avait adressée au très respecté journal médical The Lancet. Comme le résume très bien le Daily Mail : “Cette lettre  a intimidé la plupart des experts, qui ont refusé d’envisager que le virus puisse avoir été fabriqué par l’homme et s’être échappé de l’institut de Wuhan. Jamie Metzl, ancien haut fonctionnaire de l’administration Clinton, qui siège aujourd’hui au comité consultatif de l’Organisation mondiale de la santé sur l’édition du génome humain, a déclaré au DailyMail.com que la lettre du Lancet “était de la propagande scientifique et une forme de brutalité et d’intimidation”.

La lettre commune, publiée dans le journal médical le 19 février 2020, faisait l’éloge des scientifiques chinois “qui continuent à sauver des vies et à protéger la santé mondiale face à l’épidémie de Covid-19” et ajoutait : “Nous sommes unis pour condamner fermement les théories du complot suggérant que le Covid-19 n’a pas une origine naturelle”. Le 21 juin 2021, soit plus d’un an après, The Lancet publiait une mise au point de Peter Daszak qui assurait qu’il n’était pas en conflit d’intérêt en co-signant le courrier de février 2020 étant donné qu’il n’avait jamais reçu d’argent d’un laboratoire chinois sur ce sujet. Et pour cause, c’est lui qui en versait ! 

Ce n’est pas le seul scandale qui est en train de sortir. Malgré ses liens étroits avec le laboratoire chinois, M. Daszak avait également été choisi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour faire partie de l’équipe de 13 membres chargée de trouver la cause de la pandémie. On se rappelle qu’en mars 2021, après les conclusions provisoires de la commission (et les déclarations de Peter Daszak) écartant à nouveau la possibilité d’une fuite de laboratoire, l’OMS avait été obligée de présenter un communiqué plus nuancé suite à des protestations internationales. 

Liberté de ton au Pentagone pour parler des origines du COVID et de la nocivité des vaccins à ARNm


L'évaluation du major murphy au début de l'été 2021 from EdouardHusson

Evidemment, vu toutes ces révélations dans les médias avant l’été 2021, chaque département du Pentagone a fait évaluer en interne son évaluation au risque. Le document le plus intéressant de ceux publiés par Project Veritas est précisément cette évaluation du risque pour la DARPA par le Major Murphy, que nous mettons à diposition de nos lecteurs ci-dessus. 

Elle contient en outre un témoignage extraordinaire de la liberté avec laquelle, au sein du Pentagone, on évaluait, il y a quelques mois, les origines du COVID-19 et, surtout, la réalité des vaccins à ARN messager. 

Une analyse très détaillée en a été proposée par un compte sérieux sur Twitter. Les lecteurs pourront cliquer sur le tweet pour dérouler le THREAD (fil twitter): 




La pandémie d’euthanasie médico-économique (2/2)

Par Khider Mesloub et Robert Bibeau

La première partie de ce texte est disponible ici :
La pandémie d’euthanasie médico-économique (1/2) – les 7 du quebec

L’euthanasie sociale sous le socialisme et sous le fascisme

Curieusement, cette « euthanasie sociale » (socialiste et/ou social fasciste)  des personnes âgées et vulnérables, opérée à la faveur de la pandémie du Covid-19, a une résonnance historique avec une pratique de l’État nazi appelée l’Aktion T4, programme d’extermination de plus de 300 000 Allemands handicapés physiques et mentaux. L’Aktion T4, appelé aussi « programme d’euthanasie » est un véritable protocole d’élimination des handicapés physiques et mentaux mis en œuvre dès 1939 à la demande expresse d’Adolphe Hitler. À cet égard, ironie de l’histoire linguistique, il n’est pas inutile de relever que le terme euthanasie contient le mot nazi (euthanazi), comme l’a écrit Lionel Chrzanowski : « De l’euthanasie à l’État nazi, il n’y a que quelques lettres d’indifférence ».

L’État nazi voyait ces personnes comme une charge pour la société, n’ayant aucune utilité pour la nation (sic). Les personnes à exterminer étaient sélectionnées par les médecins et réparties en trois groupes : celles souffrant de maladie psychologique, de sénilité ou de paralysie incurable ; celles hospitalisées depuis au moins cinq ans ; et enfin celles internées comme aliénés criminels, les étrangers et celles qui étaient visées par la législation raciste nationale-socialiste. Dans l’optique des nazis, les faibles d’esprit et tuberculeux, les enfants atteints de malformations et les vieillards malades, étaient des individus improductifs, antisociaux, mais surtout un fardeau social pour le système sanitaire et financier de l’État. Ils étaient considérés comme de véritables « choses inutiles ». Aussi, l’assistance de ces personnes était un gaspillage, en particulier dans un contexte où le pays devait concentrer toutes ses énergies sur l’effort de guerre (aujourd’hui, en 2021, pour le moment la guerre est économique, et conséquemment diplomatique, juridique, politique et idéologique, mais elle ne va pas tarder à se transformer en conflagration armée généralisée, permettant de concrétiser à l’échelle mondiale le programme d’euthanasie planifié). Les arguments eugéniques et d’hygiène sociale visant la création d’une pure race germanique (aujourd’hui le système capitaliste, avec sa tentative de reconfiguration économique sur fond de destruction des secteurs obsolètes de l’économie et d’euthanasie sociale des personnes vulnérables en raison du coût de leur entretien et de leurs soins), vise à créer une nouvelle « race » (catégorie-classe sociale)  de producteurs salariés numérisés et atomisés et de consommateurs isolés -désocialisés- d’e-Commerce, autrement dit une société avec moins de grandes unités-usines concentrationnaires- de production (sources de dangers de fraternisation de la classe ouvrière) et sans commerces physiques de proximité, devenus coûteux, désuets, non rentables) se mêlaient aux exigences utilitariste, chères aux libéraux.

Il faut comprendre ici que cette stratégie de démantèlement-réorganisation (Great Reset) de la nouvelle économie politique capitaliste vise particulièrement la petite et la moyenne bourgeoisie dont l’avenir de paupérisation et de prolétarisation est tracé par les complotistes du Grand capital mondialisé. On comprend mieux que ces segments marginaux et sacrifiés de la bourgeoisie dominante montent aux crénaux  de la Résistance à l’hystérie pandémique du Covid-19.(([1] Marie-Estelle Dupont: «Les individus sont fragilisés par cette répression, ce chantage, cette manipulation médiatique» – les 7 du quebec)) Ces segments bourgeois adoptent deux tactiques différenciés. Un segment de la petite bourgeoisie se soumet au diktat des grands patrons et ordonne à la populace (plèbe) de se soumettre aux autorités « démocratiques » totalitaires, espérant ainsi sauvegarder leurs privilèges de classe en perdition. Un second segment de cette basse bourgeoisie se révolte et mène la charge contre l’évolution incontournable – inévitable – du monde de production capitaliste monopoliste, espérant ainsi entraver la marche en avant inéluctable du Grand capital moribond.(([2] Résultats de recherche pour « crise économique » – les 7 du quebec)) Peine perdue, l’histoire ne revient jamais sur ses pas… ces petits bourgeois l’apprendront de triste façon. Nous espérons qu’a la fin de leur périple ils se rallieront au prolétariat plutôt qu’au fascisme de leurs patrons.

Les gouvernements des États capitalistes de gauche et de droite

Quoi qu’il en soit, les gouvernants ne peuvent pas s’exonérer de leur responsabilité dans cette tragédie en arguant qu’ils ignoraient la menace de l’épidémie du coronavirus. Depuis plusieurs années, les scientifiques n’ont pas cessé de tirer la sonnette d’alarme. Les autorités médicales internationales (OMS) comme les États de tous les pays capitalistes étaient informés de la menace d’une épidémie liée aux coronavirus. D’autant mieux informés que le Grand capital mondialisé subventionnait des dizaines de laboratoires militaires de recherche de nouvelles armes bactériologiques de tuerie massive (virus à gain de fonctions meurtrières virales).(([3] Résultats de recherche pour « gain de fonction » – les 7 du quebec)) Or, comme on le constate dramatiquement aujourd’hui, aucune politique de santé prophylactique n’a été instituée, ni aucune thérapeutique curative n’a été expérimentée. Le scandale Ivermectine – les 7 du quebec   Les États ont délibérément ignoré les recommandations des autorités médicales en refusant de développer une véritable politique de santé prophylactique et curative.(([4] Pr Didier Raoult – Bilan scientifique suite à la terreur pandémique du COVID-19 – les 7 du quebec)) Pour des raisons de restrictions budgétaires, ils ont détruit le système de santé, notamment le secteur de prévention sanitaire tout comme les secteurs des soins de longue durée (CHSLD et EHPAD).(([5] Mourir parmi les personnes âgées emprisonnées en CHSLD ou en EHPAD! – les 7 du quebec)) Car, pour le capitalisme, les dépenses de prévention sont « improductives » – c’est-à-dire ne produisent pas de profit. Aussi, l’État, organe de planification et de rationalisation de la domination de classe, alloue-t-il un financement dérisoire à ce poste budgétaire jugé stérile en termes  de rentabilité économique et sociale.

Comment expliquer cette barbarie à visage démocratique ?

En premier lieu, comme on l’a souligné plus haut, du fait des restrictions budgétaires, responsables ces dernières années du démantèlement des hôpitaux et de la réduction des effectifs des personnels soignants (qui se poursuit encore aujourd’hui en pleine pandémie). Mais, plus globalement, cette politique sanitaire dépourvue d’humanité s’inscrit dans une « philosophie » de l’existence libérale où l’intérêt individuel prime sur les besoins primordiaux collectifs, conception particulièrement répandue parmi les classes dirigeantes cyniques, au sein des instances gouvernementales et entrepreneuriales. La mondialisation a converti l’ensemble des oligarques et larbins politiques à la logique comptable en matière de rapports sociaux. Pour cette pensée marchande vénale, l’homme n’est pas la fin de l’organisation sociale  et politique mais seulement le moyen de l’accumulation du capital, ce que nombre de Résistants appellent communément « le règne de l’argent roi » oubliant que l’argent n’est que la représentation du capital variable (salaire) et du capital constant (immobilisation et machinerie) . Enserré dans l’idéologie du culte de la performance (productivité) et de la compétition (concurrence pour les marchés) pour l’accumulation de profits et la valorisation du capital, « l’homme capitaliste » (le ploutocrate) est assujetti à des impératifs économiques supérieurs : la conquête des parts de marché, l’accroissement de la productivité, l’expansion (valorisation) de la rentabilité des capitaux, l’extension illimitée de l’économie libidinale de la jouissance personnelle et du divertissement individuel (strictement pour le profit). De là s’explique que, pour le système capitaliste, les individus ne sont dignes d’intérêt que dans la mesure où ils constituent une marchandise active, un objet dynamique capable lui-même de consommer d’autres objets qu’ils auront payés par leur travail salarié. Dès lors qu’ils perdent leur force productive génératrice de valeur et leur dynamique consommatrice, autrement dit ils vieillissent ou deviennent inaptes au travail, ils sont considérés par le capital comme des objets à charge, un coût dont il doit se décharger. Aussi, la reconnaissance de leur qualité humaine et de leur dignité sociale disparaît-elle au sein de la société capitaliste.

Corrélativement, doivent-ils se résoudre à accepter ou à commander leur disparition, leur dépérissement. Pour les gouvernants de l’État capitaliste sans coeur, les personnes âgées ne constituent qu’un amas d’objets rouillés, d’ex-moyens de production, destinés à être jetés à la casse… comme n’importe quelle autre marchandise obsolète.

En vertu de la conception de l’obsolescence programmée chère aux libéraux, à l’instar de Schumpeter, fondateur de la théorie de la «destruction créatrice», les personnes fragiles, invalides, âgées, inutiles, devenues surnuméraires, doivent ainsi abréger leur durée de vie, autrement dit se laisser mourir, du coronavirus ou de quelque maladie chronique inoculée par le système capitaliste pathogène via ses laboratoires virologiques de recherche de nouvelles armes létales. Plus exactement, c’est l’État qui se charge d’abréger leur durée de vie par leur mise à mort précipitée, au moyen de l’application de la politique d’«euthanasie sociale», dans le cadre de la conception malthusienne, cette mort volontaire, organisée par les gouvernements des riches par leur incurie volontaire, pour résoudre à leur manière scélérate la question des fonds de retraites (déficitaires et insolvables)  et du déficit de la sécurité sociale, de la démographie surnuméraire.(([6] Résultats de recherche pour « retraite » – les 7 du quebec))

Pour les puissants 20% de la population active suffiraient pour faire fonctionner l’économie mondiale

En réalité,  cette politique euthanasique s’intègre dans l’idéologie néo-malthusienne, c’est-à-dire la gestion de la démographie par l’accroissement de la mortalité, autrement dit la programmation de la dépopulation de la planète opérée actuellement par la pathologisation des populations (contamination virale, infection bactérienne, dégradation psychologique, aliénation sociale), la planification de la destruction de millions d’emplois occasionnée par la robotisation de l’industrie et la dématérialisation de l’économie (désignés sous le nom de Grand Reset), avec, comme corollaire, la paupérisation généralisée de centaines de millions de personnes privées de revenus, et, à court terme, la propagation de la famine, donc l’explosion de la mortalité. À cet égard, il est utile de rappeler que, bien avant le début de notre millénaire apocalyptique (marqué par deux profondes crises économiques en l’espace d’une décennie – 2008 et 2020 -), à la fin du siècle dernier, lors de la réunion des principaux dirigeants du monde capitaliste, tenue à Hôtel Fairmont de San Fransisco en 1995, cinq cents convives (parmi lesquels figuraient George Bush père, Margaret Thatcher, Václav Havel, Bill Gates, Ted Turner, Zbigniew Brzezinsky) avaient envisagé  que, dans la future société hautement technologique, 20% de la population active suffiraient pour faire fonctionner l’économie mondiale. En d’autres termes, 80% de la population mondiale deviendraient inemployables, donc inutiles, surnuméraires. Avec la volonté du grand capital d’accélérer actuellement la robotisation et la dématérialisation de l’économie, donc l’expulsion de millions de salariés de la production, les prévisions des puissants du monde se concrétisent. Et, par extension, le programme d’élimination des surnuméraires en voie d’exécution par les autorités étatiques, ces succursales du grand capital financier.

Cependant, une embuche imprévue se présente sur la route des convives malthusiens de l’Hôtel Fairmont. Quelle faction du Grand capital international commandera à son profit l’armée des salariés aliénés, ce 20% de population active enchaîné? En 1995 l’émergence de la super puissance chinoise (1,4 milliard d’individus solidement encadré par un gouvernement totalitaire) n’était pas encore évidente. En 2021, la superpuissance chinoise mène son expansion dans toutes les directions sous le programme des Nouvelles routes de la soie, entraînant la déroute de l’Alliance Américaine moribonde.(([7] Résultats de recherche pour « nouvelles route de la soie » – les 7 du quebec
Et débâcle américaine en Afghanistan et en Asie centrale :
Résultats de recherche pour « afghanistan » – les 7 du quebec))

Faute d’hôpitaux en cours d’élagages, larbins politiciens et technocrates bureaucratiques ont opté pour l’érection du dogme du « Vaccinisme »

Pour preuve. Pour ceux qui douteraient de l’agenda machiavélique planifié par les puissances du Grand capital, illustrée par l’euthanasie sociale (élimination d’une partie de la population surnuméraire non profitable) et économique (destruction des infrastructures devenues obsolètes du point de vue du grand capital financier, ce génocidaire des petits industriels et de l’économie productive, car les industriels, singulièrement les petits indépendants, pâtissent également des politiques euthanasiques économiques infligées par le grand capital financier), il suffit de citer la dernière étude consacrée à la baisse record de l’espérance de vie enregistrée depuis l’apparition de la pandémie, baisse occasionnée par la gestion criminelle de la crise sanitaire avec ces confinements déments.(([8] Résultats de recherche pour « confinements » – les 7 du quebec)) En effet, selon une étude publiée par l’université d’Oxford dans l’International Journal of Epidemiology, la diminution de l’espérance de vie dans 29 pays, dont les États-Unis, le Chili et 27 pays d’Europe (autrement dit les principaux pays de l’Alliance Américaine), est la plus importante de l’histoire moderne. Pour l’Europe occidentale, la diminution de l’espérance de vie est la pire depuis les années de la Seconde Guerre mondiale. Ces indices démographiques sont bien différents en Asie et en Afrique…Pourquoi ?

Pour les États-Unis, la diminution de l’espérance de vie est la pire depuis l’instauration des registres officiels démographiques en 1933, au plus fort de la Grande Dépression. L’étude d’Oxford conclut par cet avertissement sur les implications potentiellement mortelles à long terme de la pandémie (traduction, des mesures politiques et économiques meurtrières décrétées par les gouvernants, la pandémie est innocente  dans ces manigances) :

«Bien que la Covid-19 puisse être considérée comme un choc passager sur l’espérance de vie, les preuves de la morbidité potentielle à long terme due à une Covid longue et les impacts des soins retardés pour d’autres maladies, ainsi que les effets sur la santé et l’élargissement des inégalités découlant de la perturbation sociale et économique de la pandémie suggèrent que les cicatrices de la pandémie de Covid-19 sur la santé de la population pourraient être plus durables.» En d’autres termes, le taux de mortalité va considérablement augmenter, et l’espérance de vie continuer à dramatiquement baisser. Notamment du fait de la déprogrammation de nombreuses consultations et interventions chirurgicales au cours de la pandémie politiquement instrumentalisée.

Il en est ainsi du cancer. Pour prendre la situation de la France (à généraliser à l’ensemble des pays atlantistes), selon la Ligue contre le cancer, la « crise sanitaire » a freiné considérablement le dépistage. Cette négligence médicale entraînera inévitablement une explosion du nombre de décès dans les années à venir. Car, par le dépistage précoce du cancer, la chance de guérison est de 90%. Or, du fait de la défaillance de dépistage organisée depuis le début de la pandémie, on va assister à une inversion de la tendance : la mortalité liée au cancer va augmenter de manière exponentielle. En France, selon la Ligue, quasiment 100 000 cas de cancer n’ont pas été diagnostiqués en 2020, en raison des mesures restrictives de déplacement, de confinement, et, surtout, de déprogrammations ordonnées par les hôpitaux (pour cause, soi-disant de saturation de malades de Covid. Or, les hospitalisations liées au Covid n’ont représenté (comme on le souligne ci-dessous) que 2% au cours de l’année 2020. À cette défaillance de dépistage du cancer, il faut ajouter les autres pathologies chroniques létales qui n’auront pas été détectées, traitées et soignées à temps. Aussi, à court terme, faut-il s’attendre à une augmentation très importante des décès parmi ces populations atteintes désormais de maladies chroniques létales.

Une chose est sûre : la majorité des morts du Covid est décédée par manque de soins (défaillance d’unités de réanimation, de respirateurs, d’oxygénation, de traitement médicamenteux). Et les États sont responsables de cette hécatombe covidale. Car, après avoir sacrifié le système de santé sur l’autel du capital, à défaut de pouvoir mobiliser les hôpitaux moribonds, ils ont opté pour l’érection du dogme du « Vaccinisme » (croyance en le pouvoir thaumaturgique de la vaccination désormais déifiée, édifiée en exclusive méthode de soin aux dépens de la thérapeutique médicale curative conventionnelle, diabolisée et excommuniée par les médecins et scientifiques stipendiés par les Big Pharma, ces Seigneurs du grand capital, Démiurges du nouvel ordre mondial despotique) en religion médicale mercantile. Les États inféodés au grand capital en sont réduits à soigner (administrer) leurs populations à coups d’injonctions dictatoriales et d’injections vaccinales.(([9] Résultats de recherche pour « vaccin » – les 7 du quebec))

Qu’importe le moyen, l’essentiel est la disparition des « vieux », des fragiles, des surnuméraires, pour être remplacés par une nouvelle génération réifiée de producteurs et de consommateurs génétiquement modifiés, façonnés selon les normes capitalistiques du nouvel ordre économique financiarisé, numérisé, dématérialisé et, surtout, déshumanisé (au double sens du terme : un monde composé d’une humanité démographiquement réduite, et dépourvu sentimentalement et spirituellement de toute humanité).

La propagation mondiale de cette doctrine capitaliste utilitariste a infecté toutes les classes dirigeantes, pour qui l’avoir ($$$) a remplacé l’être, la quantité a effacé la qualité, l’esprit marchand a englouti les valeurs morales. Aussi, dressés comme des machines à commander, accoutumés à observer la vie uniquement par le prisme de la quantité, des statistiques, des courbes et des nombres, les technocrates modernistes (fascistes) sont-ils dépourvus de toute empathie, incapables d’évaluer l’impact inhumain de leurs décisions. Avec leur logique comptable, leur cerveau en forme de calculette, la vie devient une abstraction, la société une irréalité, les rapports humains sont réifiés, la gouvernance chosifiée. Nous avons affaire à de véritables pervers narcissiques et psychopathes, des êtres dépourvus d’affects, de sensibilité, d’humanité… N’est-ce pas l’exact définition du fascisme et du social-fascisme ?(([10] Marie-Estelle Dupont: «Les individus sont fragilisés par cette répression, ce chantage, cette manipulation médiatique» – les 7 du quebec 
et fascisme : Résultats de recherche pour « fascisme » – les 7 du quebec))

Les gouvernants contaminés par le virus de la doctrine capitaliste utilitariste

  Pour escamoter leur incompétence, ils se dissimulent derrière les courbes statistiques, les chiffres comptables. Leur reproche-t-on la réduction des lits d’hôpitaux, les technocrates sous-fifres des politiciens vassaux des ploutocrates milliardaires s’abriteront derrière les restrictions budgétaires. Leur reproche-t-on la défaillance des équipements médicaux (masques, tests, respirateurs, lits de réanimation), ils brandiront, dans un langage technique abscons, l’argument spécieux de « la conformité aux règles comptables exigées par les instances économiques supranationales garantes d’une gestion optimale en matière de sécurité établie selon les normes de fonctionnement en flux tendu en cours dans toutes instances gouvernementales » (sic). Leur présentera-t-on un tableau dramatique du nombre de femmes et d’hommes morts du fait du Covid-19 ou d’autres maladies, ils ne verraient qu’abstraction chiffrée et non une réalité humaine décimée.

Ironie de l’histoire, en plein XXIème siècle, à l’ère de la domination triomphale de la science et de la technologie, les classes dirigeantes décadentes, pour lutter contre un banal virus grippal, auront employé trois moyens mortellement incongrus : le confinement-isolement  dément ayant entraîné la mort de million de pauvres en pays émergents; l’euthanasie déguisée en compassion pour les vieux et les vulnérables;  et la vaccination expérimentale avec des médicaments non validés-alambiqués et testés sur des milliards de cobayes anthropoïdes contraints.

En effet, au lieu de soigner la maladie, sous forme thérapeutique médicale curative conventionnelle (totalement proscrite par les autorités gouvernementales), les médecins (tels des marabouts prescrivant des potions magiques pour guérir les maux de leurs clients en détresse, moyennant paiement de sommes souvent colossales), sous la pression des États soumis aux firmes pharmaceutiques, auront été assignés au rôle de prometteur de la vaccination. Autrement dit, usant de formules incantatoires vaccinales en guise d’argumentation scientifique, il se seront bornés d’orienter les patients vers les vaccinodromes, à déléguer leur pouvoir soignant aux vaccins, cet élixir pharmacologique, dernière potion médica-menteuse génique aux vertus magiques, inventée par les laboratoires des Big Pharma. Ainsi, les médecins auront démissionné de leur fonction soignante, décidant de ne plus soigner. Autant par lâcheté que par esprit de vénalité, ils auront trahi leur serment d’Hippocrate. (Pourtant, dans les études de médecine les étudiants apprennent que la vaccination ne doit jamais être employée pendant une période épidémique.)

Or, une maladie, ça se soigne. La maladie ne se vaccine pas. Sinon, autant supprimer la médecine pour octroyer le pouvoir thérapeutique médicale à la seule vaccination, autrement dit aux laboratoires pharmaceutiques, ces nouveaux thaumaturges de la médecine. Une vaccination, c’est un simple additif aux soins. C’est d’autant plus un additif dès lors qu’il s’agit d’un véritable vaccin. Or, ce n’est pas le cas avec les nouveaux produits géniques ARN-m commercialisés pourtant encore en phase d’essai clinique, c’est-à-dire expérimentale.

Par ailleurs, selon les gouvernants la surmortalité enregistrée au cours de l’année 2020 serait imputable à la saturation des hôpitaux, autrement dit aux admissions massives de malades dans les établissements de soin débordés. De même, selon le gouvernement Macron (c’est le même argument excipé par tous les États atlantistes), les mesures restrictives, tout comme les confinements, avaient été décrétées car les hôpitaux étaient saturés par les admissions ininterrompues de patients atteints de Covid. Donc, selon les gouvernants, c’est pour éviter une surmortalité incontrôlable dans les hôpitaux saturés de patients de Covid que les États avaient décidé d’instaurer les confinements, restreindre les déplacements, fermer les établissements accueillant le public, pour éviter également la propagation accélérée du virus.

Or, aujourd’hui, à lire le dernier rapport publié par l’ATIH (Agence technique de l’information sur l’hospitalisation), consacré aux hospitalisations en France, notamment aux causes des admissions hospitalières des patients, on apprend que les hôpitaux français n’ont accueilli au cours de l’année 2020 à peine 2% de malades liés au Covid. Dès l’introduction, le rapport écrit : « au cours de l’année 2020, les patients Covid représentaient 2% de l’ensemble des patients hospitalisés, tous champs hospitaliers confondus ». Ainsi, par ce rapport officiel, on découvre que, durant l’année 2020, au plus fort de la pandémie ayant prétendument saturé les hôpitaux, seulement 2% des malades hospitalisés étaient des patients Covid. Autant dire, Rien. Alors que les gouvernants et leurs médias stipendiés par les Big Pharma n’avaient cessé de déclarer que les hôpitaux étaient saturés, débordés par les admissions incontrôlables de malades de Covid, au point de ne plus pouvoir soigner les autres maladies (pour accréditer cette narration gouvernementale mystificatrice, de nombreuses consultations et interventions chirurgicales avaient été annulées par les hôpitaux, mettant ainsi en péril la vie de ces vrais malades sacrifiés sur l’autel de l’imposture sanitaire covidale). Au point d’organiser également, dans une mise en scène médiatiquement orchestrée, des transferts de malades vers d’autres régions aux hôpitaux prétendument moins saturés, voire vers l’étranger, notamment l’Allemagne, pour accréditer le scénario de la saturation des hôpitaux nationaux. Il ne faut pas oublier que cette imposture sanitaire gouvernementale a occasionné des mois de confinement avec les dommages collatéraux financiers, sociaux et psychologiques dramatiques. À analyser uniquement la situation de la France, le coût financier est estimé à 200 milliards d’euros juste pour l’année 2020 (d’ici la fin 2021, l’imposture sanitaire aura coûté 424 milliards d’euros), des millions de salariés mis en chômage partiel ou définitif (donc avec perte de revenus), des milliers de petits entrepreneurs acculés à la faillite, des millions de personnes précipitées dans la paupérisation, plongées dans la dépression (35% des jeunes avaient déclaré avoir des idées suicidaires du fait des confinements et des restrictions, des millions d’élèves avaient subi des retards scolaires, développé des phobies scolaires du fait notamment du port du masque en cours et des multiples mesures restrictives).


Nota bene : Pour ceux qui souhaiteraient être éclairés sur les réelles intentions des gouvernants, animés depuis des années par le projet de la mise en œuvre de l’Euthanasie sociale et économique, voici ce qu’écrivait déjà en 1981 un de leurs serviteurs et fidèles conseillers, Jacques Attali. En effet, dans le livre « l’Avenir de la Vie » (Segher éd.), publié par Michel Salomon, Jacques Attali déclarait : (…) « dès qu’il dépasse 60/65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte alors cher à la société.

D’où je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie, mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une durée de vie déterminée, l’homme vive le mieux possible mais de telle sorte que les dépenses de santé seront les plus réduites possible en termes de coûts pour la collectivité ». Quelques lignes plus loin, il déclarait : « en effet, du point de vue de la société, il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle ne se détériore progressivement ». (…). « On pourrait accepter l’idée d’allongement de l’espérance de vie à condition de rendre les vieux solvables et de créer ainsi un marché. Je crois que dans la logique même du système industriel dans lequel nous nous trouvons, l’allongement de la durée de la vie n’est plus un objectif souhaité par la logique du pouvoir ». (…) « L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figures ». (…) « Dans une société capitaliste, des machines à tuer, des prothèses qui permettront d’éliminer la vie lorsqu’elle sera trop insupportable, ou économiquement trop coûteuse, verront le jour et seront de pratique courante. Je pense donc que l’euthanasie, qu’elle soit une valeur de liberté ou une marchandise, sera une des règles de la société future », préconisait-il. (…)

« La production de consommateurs et leurs entretiens coûtent cher, plus cher encore que la production de marchandises elles-mêmes. Les hommes sont produits par des services qu’ils se rendent les uns aux autres, en particulier dans le domaine de la santé, dont la productivité économique n’augmente pas très vite. ». « La productivité de la production de machines, augmente plus rapidement que la productivité relative de la production de consommateurs. Cette contradiction sera levée par une transformation du système de santé et d’éducation vers leur marchandisation et leur industrialisation. ». Ainsi, pour les puissants, l’euthanasie sociale et économique constitue une variable d’ajustement économique censée réduire les coûts d’entretien de personnes « improductives », « inutiles » à la société.

Khider Mesloub 





Le massacre des innocents, jusqu’à quand ?

[Voir aussi sur : ripostelaique.com]

Par Nicole Delépine

Les séquelles psychiatriques des enfants sont fréquentes et tragiques. Stop au massacre.

Marie-Estelle Dupont : « Les Français sont fragilisés par cette pression, ce chantage, cette manipulation… » (lemediaen442.fr)

Il est très important de prendre le temps d’écouter cette interview du 442, car la psychologue revient sur différents aspects du coronacircus que nous vivons depuis bientôt deux ans et des séquelles dans le domaine de la santé mentale qui vont impacter les prochaines décennies. Nous ne pourrons ici qu’insister sur quelques points clefs exposés.

L’utilisation de la PÉDAGOGIE NOIRE(([1] La pédagogie noire (en allemand : Schwarze Pädagogik) est une forme d’éducation répressive visant à soumettre les enfants par diverses méthodes qui incluent aussi bien les châtiments corporels que la manipulation mentale. Des principes régis par le précepte « Qui aime bien châtie bien ».)) est à l’œuvre dans notre société manipulatrice et perverse. Fidèle à Rome en déclin, la technique « manger et divertir » pour tenir le peuple est utilisée comme le prouvent les larges compensations financières distribuées par le pouvoir pendant les confinements et couvre-feu. Un peuple qui a le ventre plein ne se révolte pas…. Du moins, un certain temps.

La psychologue évoque ses patients et leur psychisme. Des patients précipités dans l’angoisse et la sidération. Pour beaucoup, des jeunes, des militaires, cette pathologie ne les concernait pas dans les formes graves et se demandaient pourquoi ils devenaient les exclus de la société.

Les patients obligés de se vacciner vivent très mal les injonctions paradoxales. On se vaccine, mais on n’est pas protégé comme le montre l’obligation de porter le masque, etc.

Ceux qui ont perdu leur travail et leur logement de fonction sont dans un état à gros risque pour leur santé mentale et sociale. Elle a vu les patients tomber dans la panique, des mères horrifiées que leurs enfants privés de sport deviennent des obèses à risque.

La soi-disant solidarité avec les personnes âgées (que par ailleurs, on a isolé, soumis au Rivotril et interdits d’hôpital) atomise les liens sociaux, les liens familiaux et  on a joué avec l’autorité parentale, ce qui est gravissime.

Le cadre de valeurs, libertés , consentement éclairé a été effacé, la famille est atomisée, sans résoudre le problème posé que serait la plandémie.

FERMETURE DES CLASSES :
4000 classes fermées fin novembre 2021. Quel impact ?

La psychologue dénonce l’apprentissage à distance et sa grande inefficacité à terme. L’enseignement numérique ne permet pas que les informations passent dans la mémoire à long terme. Avec l’ordinateur, vous avez une déprivation sensorielle. Elle a vu des étudiants antérieurement brillants « en état quasi végétatif » en fin d’année scolaire, n’ayant peu ou pas de souvenirs des sujets étudiés. La mémoire immédiate a permis de passer les examens et basta. L’ordinateur désynchronise les cycles cérébraux et c’est la nuit qu’on mémorise. Et si on est tout le temps sur l’ordinateur, on dort mal et on ne mémorise plus.

Conclusion « L’APPRENTISSAGE A DISTANCE C’EST DES BOBARDS »

LA FERMETURE DES CLASSES

met le chaos dans la famille. Aucun parent non-rentier ne peut s’organiser rapidement. L’enfant est exposé à une solitude chez lui.  On tente de faire porter le poids de la famille sur les enfants. Elle voit défiler des enfants qui ont des tocs (ne pas toucher son cartable, ne pas diner avec les autres à la maison etc..) On crée des troubles psychiatriques effarants.

Dégâts de la crise

Ils sont majeurs et on le sait depuis au moins un an, avec de nombreux cris d’alarme des pédiatres, des pédopsychiatres, des orthophonistes etc.
Des tentatives de défenestration ont été constatées à un âge où la notion de suicide est habituellement  absente.  Il y a déjà un an, on a constaté une augmentation majeure des idées suicidaires, des tentatives de suicide et des suicides chez les jeunes, voire très jeunes.

La vague pédopsychiatrique est monstrueuse, un véritable tsunami

Chez les tout petits, on a noté des angoisses majeures d’enfants jetés dans le chaos psychique avec retard de langage des tout petits confrontés au masque de la nurse qu’ils ne comprennent pas, dont il ne voit pas le visage ni les lèvres en particulier. Une nouvelle fois, elle insiste sur l’indifférence des Français à l’égard des bébés.  Enfants qui n’accéderont pas normalement à une vie psychique normale.

Laisser les jeunes tranquilles

Les zéro-cinq ans seront dans une vingtaine d’années des dépressifs, inadaptés, handicapés mentaux. Quelle société préparons-nous ?

Question sur les « citoyens en perte de sens » selon le chef de l’état

Qui est en perte de sens, les citoyens ou la communication du gouvernement dont l’impact psychologique est très lourd et frappe par sa similitude avec la pédagogie noire via la manipulation, la culpabilisation, etc. et l’inversion du sens des mots.

La situation actuelle perd le sens des choses, ce ne sont pas les citoyens qui sont en perte de sens. La perte de sens est du côté de celui qui la désigne.  La perte de sens vient de ces mesures arbitraires incohérentes et non pas du citoyen.

Penser est être « has been »

La subjectivité est devenue un potentiel désordre, c’est l’image du totalitarisme.

Le Livre « asile » décrit une institution totalitaire dans laquelle on abolit la limite entre la vie privée et publique, tout est mélangé   et décidé par l’état qui devient votre médecin. La gestion de la totalité de la vie de l’individu est mise en place par la technique pour faire renoncer à la vie d’avant. Le pass est un tour de passe-passe, marqueur rituel même du fait qu’on a renoncé à notre vie d’avant.

Question : qu’est ce qui explique la soumission d’une partie du peuple ?

Deux moments de sidération et de choc traumatique :

1) apparition de la pandémie. Les gens vivaient dans une sorte de confort sans crainte, et brutalement tout s’écroule dans leur vie confortable. Une obsession : retrouver la vie d’avant.

2) apparition du confinement et l’autre est devenu un potentiel danger.

La peur entraine l’envie irrépressible d’en sortir et les cerveaux choqués sont prêts à accepter n’importe quoi pour le « plus jamais cela ». On a accepté les mesures par un marchandage successif, alternant peur et promesses.

[Voir aussi : La peur et l’espoir comme outils politiques]

Mais céder au chantage encourage le maître chanteur ; avoir subi deux injections vous conduit au chantage de la troisième et bientôt, de la quatrième comme vient de le demander Mr Delfraissy. La société ne fait plus corps ; l’état prend en charge mon intimité corporelle On crée des situations d’atomisation.

La psychologue est très inquiète sur l’avenir d’une société qui confond rêve et réalité, un état qui pousse vers la psychose.

Très inquiète car les gens acceptent ou renoncent à une cohésion sociale en échange d’un confort illusoire. Le confort est un élément d’ultra individualisme. Les droits fondamentaux des enfants sont bafoués ; on laisse s’instaurer une société totalitaire.

Pas de valeurs actuelles qui réunissent les Européens.  Les young leaders liés au PCC, assumés par le Sénat, conduisent à une société de surveillance accrue qui nous fait craindre la Société de la surveillance numérique déjà en place via la Culpabilisation de toute personne  inquiète de la transformation anthropologique de la société.

La présidente de la Commission de l’Europe vient même de demander l’abolition de la déclaration de Nuremberg !

Délire de toute puissance au nom de la liberté retrouvée (ou qu’on retrouvera peut-être si on est obéissant) le réel n’existe plus. On fabrique une société psychotique, car on ne fait plus de différence entre le réel et le virtuel. BASCULEMENT ANTHROPOLOGIQUE.

Effondrement de la société

Société sans repères, sans valeurs, sans passé. Déplacement de la morale. Les citoyens oublient de réfléchir aux valeurs et à l’éthique. On n’ a plus le droit de regarder les conséquences de mesures sanitaires sur la santé mentale.

Il est urgent de penser !   Renoncer à ses valeurs est un suicide psychique

Ce qui humanise est le lien.  Grandir dans le ventre d’une femme qui m’a parlé etc., puis avec des gens qui m’ont bercé etc. Un conseil : préserver le lien, faire front pour préserver tout ce qui nous fait du bien et agir sur ce que l’on peut contrôler, préserver son cercle, préserver vos liens psychiques, et physiques. Cela vous permettra de ne pas sortir fragmenté de cette épreuve.

https://videos.reaction19.fr/?mediaId=d92da11b-fb67-4a30-9ec9-0d4755923581





Moi, Petit H — Confidences et réflexions d’un atome d’hydrogène. Nouvelle version

Mise à jour — Une nouvelle version du texte suivant est disponible ici :
https://librairie.bod.fr/moi-petit-h-elisabeth-giordano-9782493783165

Par Élisabeth Giordano

 « Toutes les choses sont faites d’atomes (de molécules), petites particules en agitation incessante, s’attirant mutuellement à petite distance les unes des autres et se repoussant si on cherche à trop les rapprocher ».

Richard Feynman

« En 1815, sur la base des tables de masses atomiques des éléments disponibles à cette époque, William Prout, chimiste et médecin britannique, fait l’hypothèse que la masse atomique de n’importe quel élément est un multiple entier de celle de l’hydrogène. Il suggère donc que l’atome d’hydrogène est la seule véritable particule fondamentale, et que tous les autres éléments sont constitués d’un amas de plusieurs atomes d’hydrogène. Bien que cette hypothèse soit infirmée par les mesures plus précises des masses atomiques obtenues par la suite, elle constitue pour l’époque une percée importante vers la compréhension de la structure de l’atome. »

(Wikipédia)

(Monsieur Prout avait bien pressenti toute mon importance, même si son hypothèse ne s’est pas révélée entièrement juste, elle a ouvert à une meilleure compréhension ! (Moi, Petit H)

Ah oui ! Drôlement serrés !

« TOUT SERRES, tout serrés, tout serrés, tout serrés, nous étions, dans même pas un point, un pixel, un atome, même pas un électron ! Oui ! Drôlement serrés, enfin quand je dis « serrés », c’est maintenant que je peux le dire, car là, il n’y avait rien, alors même la pensée de « être serrés » n’existait pas encore. D’ailleurs, est-ce qu’une pensée peut être serrée ? Un sentiment ? Une émotion ? Serré, c’est quand il y de la matière ! Et personne ne savait cela, sauf moi ! Mais tous, au complet, nous étions tous là ! Ah oui, je le redis, il y avait Tout, absolument Tout ce qui compose notre petit Univers : les galaxies, le Soleil Hélios, la Terre Gaïa, la Cordillère des Andes, les pommes et les pommiers, les insectes, toutes les symphonies et les quatuors de Beethoven, les opéras de Wagner, la musique de Schubert et son sublime quintet pour deux violoncelles, moi bien sûr et même vous tous les humains ! Les pierres, les océans avec les baleines, le murmure des vagues fleuries du cri des mouettes, la poule et son œuf, le chou-rave, les coquelicots, les forêts, les belles émotions, les belles pensées, Bouddha, Jésus (je ne sais plus si Barabbas était déjà là, ou s’il est arrivé après !), et donc vous l’aurez compris, l’ADN et toutes les données biologiques nécessaires aux formes de vie ! Voilà, tout ce qu’il faut pour une petite planète comme la vôtre. Et moi, oui bien sûr ! Car je suis le tout premier, le premier de Tout ce que vous connaissez, le premier de votre Univers, de notre Univers et chargé de la Connaissance de l’Origine (mais depuis tout ce « temps »…).

« Toute, absolument toute l’Information, rien que de l’Information consciente concentrée en un Point. Information qu’il restera, bien sûr à extraire, donner Vie, faire émerger à l’existence, révéler ces virtualités musicales entre autres, par les futurs êtres ayant les capacités de mettre à jour tous ces trésors. Et pareil pour toutes les planètes du futur Univers, et tout cela en même pas un point… Enfin ! Tout était potentiellement là, c’est pourquoi cela ne prenait pas de place ! Accompli, mais pas encore défini. Toute action sur la matière en vue de sa matérialisation demande une pensée, une pensée donc, primordiale à toute Conception. Il fallait juste une mise au point ajustée au milliardième de milliardième et plus encore, puis appuyer sur la touche « on »…

Tout ce qu’il faut…

« Nous, future matière, étions déjà tous là, en potentiel bien sûr, et nous attendions. Dieu, cet Absolu Indifférencié, (la Grande Pensée, l’Origine Primordiale, si vous préférez), enfin ce Quelque Chose qui était, est et sera, encore non défini dans cet Univers-là, mais avec de toute éternité, l’immense pouvoir de permettre l’accomplissement ultime à toutes ses propres émanations de consciences éternelles, dans des mondes matériels plus ou moins denses, savait exactement ce qu’il fallait pour le créer cet Univers matériel-là. Et avec une liste de tous les ingrédients nécessaires ; une centaine de sortes d’atomes à tout casser. Oui ! juste une série de cent, paraît que ça suffisait, mais des milliards et des milliards de milliards d’atomes, en fait 1 suivi de 80 zéros, (n’essayez pas de compter pour vérifier, on ne va pas chipoter pour quelques dizaines de milliards de plus ou de moins !) Mais alors avec un nombre de combinaisons incalculables ! Alors il fallait aussi une somme considérable de modes d’emploi pour que tous ces atomes puissent s’agencer pour créer. Oui, ici, c’était un Univers plutôt dense qu’il s’agissait de mettre en oeuvre. Et pour que cela ressemble à quelque chose de cohérent, il fallait un nombre incalculable de notices de Création, car il était hors de question de les laisser faire n’importe quoi, puis de voir si cela donnait quelque chose de correct. Non ! C’est un peu bête de croire cela, et la probabilité n’est même pas quasiment nulle, elle est NULLE, c’est tout ! Croire qu’il n’y a pas une téléonomie(([1] Finalité, projet.)) sous-jacente à la perfection de cet Univers et de ce qu’il contient, nie que la vie a un Sens, bien triste cela et ne rend pas joyeux !

« Bien sûr, Dieu, cette Entité Suprême, Créatrice unique et infinie, empreinte d’une Intelligence Infinie, d’où Elle se « trouvait », c’est-à-dire dans Son Super Univers totalement Immatériel et Spirituel, là où la Pensée prend instantanément forme, avait pu mitonner ce Projet-là en toute quiétude ; même laisser traîner ses plans ou renverser ses bouteilles d’encre de chine, sans que personne n’y voit aucun inconvénient. Tout cela bien entendu, au-delà des tracas administratifs, déclarations fiscales, partis politiques et médias corrompus, embêtements avec des voisins indélicats, fuites d’eau intempestives, enfin toutes les contrariétés liées à certains mondes matériels ! Au cours des âges, d’autres atomes et d’autres Consciences viendront s’ajouter à cette Création. Mais moi, j’avais la bougeotte, enfin ! comme on peut avoir la bougeotte dans même pas un point des millions de milliards de fois plus petit qu’un atome que vous pouvez déceler maintenant, bien épanoui avec son petit brouillard d’électrons autour de lui ! Oui ! Enfin, bien sûr, je l’avais potentiellement la bougeotte, j’en avais l’idée, tout le monde aura compris ! Mais cette « idée », simple idée de mouvement, comment la faire émerger, car le mouvement veut de l’espace ?

Avant même le Commencement, zut, ça commence déjà !

« C’était à moi que reviendrait l’honneur d’être le premier et d’avoir la plus grande famille. Nous étions très impatients de savoir ce que nous allions créer. Et évidemment, il y avait toujours des prétentieux qui voulaient faire partie de ci mais pas de ça, voler, mais pas ramper, être lumineux mais pas terne, vert mais pas gris, être Mozart mais pas Pinochet, Italo Calvino mais pas BHL, Victor Hugo mais pas Napoléon, etc. (Ici je vais mettre une parenthèse, même deux d’ailleurs : ces personnages, tout autant que les guerres, n’étaient pas vraiment prévus à l’Origine, mais nous verrons plus loin ce qu’il a bien pu se passer.). On voit que dès le tout début, il y avait déjà quelques controverses, ce qui peut expliquer bien des choses sur ce que vous vivez dans votre époque !

« En tout cas, le problème fut en somme vite réglé : en ces temps indéterminés, il y en aura pour tout le monde, et toutes les expériences seront accessibles à tous, et nous passerons par tous les stades, et paf ! plus de jaloux, et comme nous étions tous mêlés les uns aux autres, nous garderons toujours le souvenir de cette proximité, ce qui fait que tout, dans cet Univers-là, sera connecté ! Plus tard, vous l’appellerez « l’intrication quantique ». Ce qui veut dire que quand l’un d’entre nous aura un état quelque part, ceux avec qui il a interagi le plus intimement, réagiront illico, même à des distances intersidérales, et comme nous étions tous connectés les uns aux autres…

Il se passera encore bien du temps avant que vous ne compreniez que la matière n’est qu’un accessoire, un support. Ce n’est qu’alors que vous pourrez retrouver la mémoire du Sens, la Conscience que la Raison gouverne tout, et que les interactions qui ont lieu au niveau quantique sont tout aussi valables au niveau macro. Bien sûr, il restera toujours quelques exceptions, macroscopiques cela va sans dire, tristes et rabat–joie, pour se croire seules à penser ici-bas ! Comment allions-nous bien pouvoir aller au-delà ?

Oh, my God !

« Indicible Transcendance du Tout, et bien au-delà de tout ce qui est répertorié maintenant, Dieu, puisque c’est son nom le plus courant, assez pratique somme toute – encore qu’un peu galvaudé à toutes les sauces –, mais plus commode que pas de nom du tout, car l’on peut se retrouver sans y pendre garde avec des machins, trucs et autres qualificatifs peu obligeants, avait donc en tête (pour imager toujours !), les Tenants et les Aboutissants, Quand et Où. Parce qu’au supposé point de départ de cette « partie » réservée pour cette création-là, il n’y avait rien, mais vraiment absolument rien à quoi se repérer, comme une ligne de départ avec un panneau « début », une galaxie tournant sur elle–même en un laps de temps bien déterminé, ou même une pendule qui sonne tous les quarts d’heure ! Mais bien sûr, pour Dieu c’était différent et toutes ces contraintes avaient peu de poids. Elle·Il n’était pas pressé·e par on ne sait quel horaire, puisque dans Son Super Univers extra temporel, extra luminique et extra tout d’ailleurs, le temps ainsi que l’espace « n’existaient » pas au sens où vous — êtres humains maintenant limités dans vos trois petites dimensions — l’entendez. La « Lumière », d’une « vitesse » simultanément nulle et infinie, c’est dire l’indicible, et d’une tout autre nature que celle qui nous sera réservée pour notre petit Univers matériel à nous ! Il n’y avait qu’au point de jonction entre Son « Côté » et le nôtre, c’est-à-dire le moment zéro de notre Univers, qu’un certain Fred Hoyle, par dérision, nommait aussi Big Bang, que cela pouvait tirailler, car en somme, il fallait juste le trouver cet alignement, un alignement d’une précision incommensurable !

« Oui ! C’est ce que vous appelez le « mur de Planck », enfin ça, c’est pour votre petite histoire, car en fait personne n’y comprend quelque chose. Dire combien de « temps » a duré cette gestation, reviendrait à demander à un fœtus depuis combien de mois il est dans le ventre de sa mère ! Et encore, il doit bien avoir un embryon de notion de temps (c’est le cas de le dire !), car sa mère mange, bouge, dort, en fait, a des rythmes, mais là, rien ! Puisque de « l’autre côté », pas de « temps » ni d’espace, enfin, rien à quoi un être dans la matière, peut se référer. C’est pourquoi, il vous est absolument impossible d’appréhender, vous, êtres vivants et finis, ce qui pourrait seulement approcher de cette Transcendance, cet Absolu Indifférencié, ce point de Conscience infinie, Énergie intelligente qui, par cette création cherche sans doute simplement à faire, par délégation, une expérience « matérielle », une sorte de jeu de construction ! Enfin bref, pour revenir au moment zéro, qui pourrait se représenter Dieu, un chronomètre à la « main » pour donner le grand départ ?

« Dieu, la Conscience Infinie, nous chérissait comme son grand projet, sans que l’on sache en quoi il allait consister. En focalisant Son Infinie Intelligence, celle-ci va devenir Énergie Consciente. On peut donc comprendre que le Processus exige une certaine mise en œuvre pour qu’il imprègne toutes les particules du futur Univers. Et cette « attente » avait évidemment sa raison d’être, car nous allions y être confrontés à ce fameux temps ! Nous étions littéralement enivrés de ce qui se préparait, car l’aboutissement ne pourrait être que grandiose. C’est sûr, là, pas question de faire des brouillons que l’on brûle ou que l’on jette à la poubelle dans le coin de l’écran, pour être sûr qu’aucune personne indiscrète n’ira diffuser vos bêtises sur Facebook ou Twitter ! Non, là, tout sera étalé au grand jour quand la Lumière sera. Oui ! J’avais été mis dans la confidence, dans le futur ici-bas de cet Univers, une Lumière sera, bien sûr beaucoup plus ordinaire, ondes ou particules selon l’humeur, et contrainte à quelque vitesse maximale par on ne sait quel radar ! Mais quand même, c’était ma seule fascinante certitude, et avec cette certitude, je me laissais même aller à faire des projets car, pour qu’il y ait de la lumière soumise à une vitesse, il faut de l’espace, et je pouvais ainsi avoir un avant-goût du grandiose projet que Dieu nous préparait : un espace, il faut quelque chose dedans, sinon ce n’est pas un espace ! Mais ce « quelque chose », non défini mais accompli, qu’allait-il en être ?

Prêt, partez !

« Et j’étais là à rêver, quand soudain je perçus qu’il allait enfin se passer quelque chose : j’ai remarqué une singularité dans cette Vacuité Ineffable et Transcendantale, un imperceptible déséquilibre, une interférence, une vibration, avec ce que je sais maintenant, oui ! une énergie extraordinaire, démentielle, portée par un Son ! Un Son merveilleux(([2] Que Richard Wagner a très bien concrétisé avec le début de l’Or du Rhin : « Le Prélude de l’OrduRhin s’ouvre sur un monde encore sans temporalité définie (en note : il ne faut guère plus de quelques mesures pour que l’auditeur ne sache déjà plus depuis combien de temps il écoute), et propose la narration d’une genèse imaginaire (?). Sur fond de paix paradigmatique, l’auditeur est invité à faire le silence en lui-même et à rentrer dans un temps sacré. Ainsi, de même que la matière se crée en se diversifiant elle-même, et que la vie procède de la division d’une seule cellule d’origine, le célèbre mi bémol d’abord immobile et seul, durant quatre mesures, engendre, par simples « divisions harmoniques » (en note : les notes progressivement ajoutées n’étant que les harmoniques naturels du mi bémol), sa vie propre. ». Guide des opéras de Wagner, Fayard.)) comme « soufflé » à « l’emplacement » du futur point de jonction. En fait, oui ! C’est l’Énergie-Son qui a trouvé le chemin, comme un projecteur de cinéma dont l’image se serait considérablement élargie quand elle atteint l’écran. Et là ! Juste au passage, cette Synergie s’est en quelque sorte cristallisée pour devenir future matière, et surtout le temps qui, comme sur une ligne de départ, attendait aussi, le coup de feu pour commencer à défiler. Enfin ! quand je dis « défiler », ce n’est pas vraiment en ligne, car comme tout le reste, le temps est un vortex, et selon la position occupée sur ce vortex, il ne va pas être ressenti de la même façon.

« Et moi, il m’arrivait un truc vraiment bizarre, avec le recul, je peux donner un nom : j’avais le trac, mais alors un trac comme il n’en a jamais existé avant (et pour cause !), mais même pas après, j’en suis sûr, un trac épouvantable, colossal ; j’avais le sentiment que Dieu m’avait abandonné, car je commençais certainement à, comment dire… m’en séparer quelque part. Quand même, une telle mission ! La hauteur de la tâche me paraissait colossale ! Mais là, maintenant, plus question de rêvasser ! J’allais devenir… un atome d’hydrogène, avec la missionde relier les Consciences Eternelles à chaque futur particule ! Mais pour l’instant, je n’étais encore qu’un potentiel proton, mais quel proton ! Le premier dans toute l’histoire de cet Univers-là ! Tout reposait sur moi… Impossible de reculer, j’étais comme au bord d’un gigantesque gouffre… qui d’un coup s’ouvrit devant moi !

« Et de toute Éternité, de tout Amour, de toute Émotion,

φ fut, est et sera φ
π fut, est et sera π
1 fut, est et sera 1,
1 fut, est et sera 2,
2 fut, est et sera 3,
3 fut, est et sera 5,
5 fut, est et sera 8,
8 fut, est et sera 13,
13 fut, est et sera 21
21 fut, est et sera 34
34 fut, est et sera 55
55 fut, est et sera 89
89 fut, est et sera 144……

de l’infiniment petit à l’infiniment grand. L’Univers se déployait dans la spirale d’or, devant, derrière, en haut, en bas, à une vitesse jamais atteinte depuis ! Et puis c’était tout nouveau, il y avait même un avant et un après, j’étais entré dans le temps ! Portée pas les multiples Consciences ayant existées de toute éternité, l’Énergie-Son s’est cristallisée en milliards, billions, trillions, etc. de vortex pour créer et ensuite agréger une matière consciente riche de toute l’Information nécessaire à Sa Manifestation. C’est alors que j’ai pu constater que la matière peut-être très bruyante ! Tout cela a fait un foin d’enfer (oups, pardon !). En plus, la matière, quand elle est animée, elle chauffe, c’est la thermodynamique, et plus elle est animée, plus elle chauffe ! Enfin pas grande importance, de toute façon, les consciences n’avaient encore ni oreilles ni capteurs sensoriels et évidemment, aucun thermomètre pour contrôler ne trainait dans les parages, de toutes façons avec cette chaleur, un thermomètre, même à mercure !

« Et puis là, j’ai senti, moi, déjà presque matériel, je sais maintenant, comme une vague immense dont l’écume était la plus douce des caresses : l’Amour, un Amour fou, gigantissime, foudroyant qui a fait que je n’étais plus seul, mais avec une myriade de protons, neutrons, électrons, et même d’antiparticules. Alors j’ai su que j’ai su que cette Fantastique Pensée d’Amour, cette Singularité Créatrice Grandiose, porté par toutes ces petites consciences, allait imprégner chaque future particule de cet Univers là, j’ai su que Dieu en était l’Origine Primordiale et la véritable Force Créatrice : oui ! une Sacrée Force Créatrice Sacrée…

De l’Amour mis en forme

« Maintenant, il s’agissait bien d’un insurmontable défi, car encore plus vite que la lumière basique qui vous sert d’éclairage et de repaire avec sa vitesse d’escargot, nous nous sommes retrouvées, nous, les potentielles particules, projetées dans un plasma, ce n’est rien de dire « brûlant », mais déjà dans un espace qui s’ouvrait à nous et qui continuera à se déployer tant qu’il y aura des Consciences pour le faire. Et puis la maturité aidant, la fougue des premiers instants a fini par se calmer, et la vitesse d’expansion est devenue plus raisonnable et fluctuante : un coup j’accélère, un coup je ralentis, sans doute pour être en phase avec le Super Univers, car c’est précisément le Super Univers qui donne sa cohérence à notre Univers matériel à nous !

« Un proton ! Maintenant j’étais un vrai proton d’hydrogène, et quand cette Colossale Énergie d’Amour m’a submergé, des milliards et des milliards de protons, neutrons, électrons, etc., se sont lancés en tourbillonnant dans l’espace qui se déployait plus vite que la vitesse de cette future Lumière. C’était parti, la « Pensée » de Dieu prenait Forme, se manifestait dans la Gloire, le Grand Déploiement, la Cohérence…

« Nous flottions tous ensemble à une incroyable vitesse, tissant la toile cosmique avec de petits motifs, disons le tout net : des grumeaux(([3] Grumeaux qui préfigurent déjà les futures galaxies !))… 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21……, φ, π, encore et encore, toujours et toujours, dans cet espace qui se créait à chaque milliardième de seconde. C’était une saga incroyable, car nous étions très fougueux, débutants dans la matérialité, et n’avions pas encore bien le schéma pour nous mettre chacun du côté qui nous était assigné, car à chaque fois qu’une particule rencontrait une antiparticule, cela pétait dans tous les sens. Finalement, nous, les particules, avons fini par investir notre cour de création, les antiparticules, elles, ont inverti l’intérieur de la Terre, et l’Immense Vague d’Amour, substance mère venant de l’Endroit du Super Univers, Éther divin imprégnant tout, tissant toujours et encore la magnifique ordonnance qui règne en maitresse absolue : de l’Amour mis en forme ! Alors vous bien sûr, avec cette manie de tout vouloir, malgré votre champ de vision extrêmement réduit, classifiez, ordonnez, comptabilisez dans ce que vous pensez être le « temps », et bien hop ; c’est la gravité, seule capable, selon vous, de mettre de l’ordre dans cette incroyable bamboula que sont ce que vous nommez les quatre forces fondamentales,(([4] Dans le confinement auquel vous contraint la vitesse limitée (par on ne sait quel radar, je ne le dirais jamais assez !) de la lumière, vous ne pouvez donc percevoir que 5 % de l’univers. Ces 5 % sont régis par 4, mais en fait plutôt 3 forces, ou interactions fondamentales qui vous enferment dans cette vision réduite, et permettent aux particules de ne pas se séparer, à la Terre de tourner autour du Soleil, au courant de passer dans un fil… Alors en effet, les scientifiques vont vous dire qu’une seule de ces forces ait manqué à l’appel et le monde que vous connaissez n’aurait jamais pu se manifester, enfin juste les 5% de ce que vous voyez, car vous êtes gouvernés par ce qui correspond à votre niveau vibratoire, et que vous nommez « les 4 forces fondamentales » et que vous décriez comme :
La gravitation est la plus faible de toutes, mais aussi celle qui a la plus grande portée, puisqu’elle agit sur l’ensemble de l’univers. Son intensité dépend de la masse de l’objet, c’est pourquoi elle se fait surtout sentir à l’échelle des planètes : elle les fait tourner autour de leur étoile, mais nous retient aussi au sol, et fait tomber les pommes ! Georges Brassens le disait, le chantait si bien : « la loi de la pesanteur est dure, mais c’est la loi ! » ! Nous y sommes tous soumis.
La force électromagnétique est bien supérieure à la force de gravité, mais n’agit que sur les particules chargées, soit positivement comme les protons, soit négativement comme les électrons. Elle soude les atomes, en les obligeant à partager leurs électrons pour former les molécules, qu’elle pousse ensuite à se combiner en de longues chaînes ; la plus haute expression de ces chaînes est l’ADN qui permet la vie telle que nous la connaissons…
La force, ou interaction nucléaire faible, est l’une, et sans doute la plus importante de ces quatre interactions fondamentales de la nature. Elle est responsable de la désintégration de particules subatomiques, est à l’origine de la fusion nucléaire dans les étoiles. Bien que d’une portée limitée (elle ne dépasse pas les frontières du noyau), elle est inexorable : toutes les particules, à de rares exceptions, sont destinées à se désintégrer. C’est la force la plus proche de l’Origine primordiale gorgée d’Amour et qui anime tout ce qui vit : minéral, végétal, animal et humain ! Mais les humains n’ont pas encore compris qu’elle est primordiale, et que sans elle, aucune manifestation ne saurait possible ! Elle maintenant timidement décrite, avec sa copine juste au-dessus, « force électrofaible ».
La force nucléaire forte donne naissance à l’énergie nucléaire.)) sans mettre en doute un seul instant que l’Univers n’est pour vous que matière minérale ; Conscience et Vie, ça non ! C’est pourtant ce que qu’il est avant toutes choses. Alors en effet, à votre niveau vibratoire, la gravité s’applique au ballet des astres. Mais si ce n’était qu’un leurre, juste une broutille pour amuser les scientifiques !

Un amour d’électron

« Un être normal – je dis bien normal, c’est-à-dire imprégné de l’Énergie d’Amour des Origines –, ne peut pas vivre sans l’Esprit, et de la même manière, ces forces ne peuvent être efficientes sans la Force Spirituelle qui vient du Super Univers comme nous venons de le voir !

Alors cela est devenu encore plus intense, et de délicieux petits picotements suivis d’un divin sentiment de plénitude nous a envahis : oui ! Le pur Amour, car gravitant autour de chacun de nous, un électron était maintenant notre partie indissociable : voilà ! nous étions devenus de vrais atomes, des atomes d’hydrogène !

« Ah ! Mon électron ! Nous nous aimons d’un indéfectible Amour et juré fidélité il y a, il y a ; en fait, de toute éternité. Dans le « temps » que vous aimez tant comptabiliser, ça fait peut-être quelques milliards d’années et des poussières. Nous, en tout cas, nous n’avons pas changé, nous sommes toujours les mêmes, et le même nombre ! C’était enivrant, mais aussi affolant cette écrasante responsabilité ; par nous devait arriver la complexité, et cela a immédiatement commencé…

« Les photons, émis en même temps que nous, facétieuses particules de lumière, une fois particule pour nous bousculer, une fois onde pour prendre de l’élan, étaient encore beaucoup trop serrées pour pouvoir briller à leur aise.

« Nous, en tant qu’atomes d’hydrogène (nous avions aussi la capacité onde-particule, mais pour l’instant, on gardait cela pour nous), c’est le nombre qui faisait notre force ; 75 % de ce petit bout d’Univers tout neuf, et avec un seul électron s’il vous plait ! L’hélium était là aussi, à faire un peu son crâneur avec ses deux protons et ses deux électrons, mais le temps passant, il s’est vite calmé, car à force de faire la java entre nous et avec les photons qui ne cessaient de nous rentrer dedans, il s’est créé tout un tas d’atomes avec plein de protons et d’électrons. Ah, oui ! C’était une sacrée java, je dirais même une Java Sacrée ! Les électrons volaient dans tous les sens, s’offrant aux plus racoleurs, ce qui fait que certains atomes se sont retrouvés avec plein d’électrons tournoyant autour d’eux. J’y tiens tellement au mien, je n’en ai qu’un et personne n’a jamais réussi à me le piquer !

Que la Lumière soit !

« Et tandis que, pris dans l’impulsion de son élan initial, le cosmos continue de se dilater, de s’étendre et de se refroidir, les photons, enfin bien sûr ! les simples photons matériels ordinaires disponibles en nombre illimité ici bas, mais ivres de joie quand même, et qui attendaient depuis des lustres de pouvoir briller à leur aise, peuvent enfin se montrer et révéler le grandiose projet. Voilà ! La lumière EST, traversant l’Univers dans l’anonymat pour illuminer les étoiles, et porter cette Grande Joie dans l’espace à sa vitesse, on ne peut plus limitée ! Enfin, c’est ce qui vous est conté… Mais il existe d’autres autre Lumières bien plus rapides, à commencer par la pensée ! Observez la pensée, elle est fulgurante. Fermez les yeux, pensez au Soleil, regardez le briller dans votre tête, sentez sa chaleur sur votre peau ; cela n’a pas pris 8 minutes ! Et pourtant, c’est le temps que met cette lumière électromagnétique à parvenir sur Gaïa. C’est sans doute à ce moment que l’on pourrait placer ce qui est écrit dans la Bible ; Dieu aurait dit : « Que la lumière soit, et la lumière fut. ».

« Maintenant, il faut bien spécifier que Dieu ou la Grande Conscience ou le Grand Concepteur, EST de toute éternité, et sera toujours dans le Super Univers (bien sûr hors temps et espace), là où la Pensée naît, se conceptualise, car cette Pensée, cette Conception sont indispensables pour qu’il y ait un Univers de matière, mais n’ayant rien de commun avec le Véritable ! En tant qu’êtres humains dans un monde de matière, pour extérioriser votre pensée, la révéler, vous avez besoin de la parole, de l’écriture, de gestes, d’objets extérieurs, etc. et de quelqu’un pour les recevoir. La « Pensée » de Dieu est l’Information Absolue et Totale, et Elle se condense en quelque sorte pour former des Univers, à tous niveaux de densité. Et cette Pensée, cette conception, des milliards de fois plus subtile que celle dans laquelle nous évoluons maintenant, chargée de toute cette Information va engendrer la matière et bien sûr, la Vie : c’est la Source Créatrice, (à ne pas confondre avec Dieu) « dépositaire » de Connaissances infinies grâce auxquelles Elle va donner forme à la Manifestation ! Sur Gaïa, une source n’est source que parce qu’il y a de l’eau, mais la source est en fait un concept ; enlevez l’eau, il n’y a plus de source ! J’ai dit que notre Univers est l’envers, pâle « copie » du Véritable, de l’Endroit d’où vient le Plan, la Pensée, la Conception, le « Matériel » spirituel de la Source. Et quand je dis « copie » ! en fait, pas moyen de comparer ! Quand vous créez quelque chose, êtes-vous cette chose ? Elle va révéler un peu de votre personnalité, mais ne pourra en aucun cas vous représenter, sauf si c’est un autoportrait, et encore !

« C’est donc la Source (déjà éloignée de Dieu, mais bien moins que vous d’Elle), qui va donner signification, structure, forme, à une partie minuscule d’Informations « contenues » dans le Véritable Univers, le Super Univers (qui bien sûr, sans espace ni temps, ne « contient » rien que nous puissions concevoir, car comment nommer l’indicible ?

« Que serait un compositeur sans chef d’orchestre et sans musiciens ?

« Que serait ce même chef sans partition et sans musiciens ?

« L’œuvre resterait dans la tête du compositeur, quelle tristesse ! Sans compter les multiples interprétations que vont nous en donner de géni·ales·aux chefs d’orchestre !

« Alors, que serait Dieu sans création ? Car créer à partir de rien ne peut être que le fait d’un « être » surnaturel (nous verrons plus loin que certains futures êtres ne faisant pas partie de ce Plan divin s’arrangeront pour créer à partir de rien !). Mais n’anticipons pas.

La Source

« C’est seulement à partir de cet Univers de matière que le temps apparaît, enfin quand je dis « temps », celui-là n’a pas grand-chose à voir avec cette chose dans laquelle vous évoluez, que vous pensez bêtement linéaire et comptabilisez avec toutes sortes de moyens plus ou moins cocasses. Oui ! il est en spirale, comme tout ce qui existe, comprenez bien que selon l’endroit où vous vous trouverez sur cette spirale, le ressenti ne sera pas le même ; il n’est donc pas universel. La Source, la grande Source qui englobe cet Univers de matière, naît à son point zéro, et elle va, comme toute bonne source, alimenter un nombre infini de Sources qui seront les Âmes et les Esprits de tous les astres habités par des êtres conscients. Il n’est pas facile de vous expliquer tout cela avec un vocabulaire (et souvent une « comprenette ») si limité !

« Sur Gaïa, une source jaillit, mince filet d’eau native purifiée par son trajet à travers les différentes couches qui composent le manteau terrestre. Elle en a profité pour faire son marché, et s’est ainsi chargée des minéraux qu’elle affectionne particulièrement, et des multiples mémoires qu’elle rencontre. Puis elle commence à couler à la surface et, tout en continuant à faire ses provisions, rencontre de nombreuses autres sources. Ensemble, elles vont devenir ruisseaux, rivières, fleuves, et majestueusement, se fondre dans la mer pour recommencer un cycle, mais en gagnant en connaissances et expériences au fil de milliards d’années. Le cycle est perpétuel, dans une éternelle continuité qui ne doit jamais s’arrêter sous peine de dissolution totale. Et à l’image de la petite source qui finit dans l’océan, les informations multiples récoltées dans le monde manifesté finissent par retourner à l’Origine Primordiale. A cette image, la grande Source, énergie suprême, avec Amour et Émotion, doit constamment jaillir du Super Univers, agençant toutes ces forces, véritable ADN de la Manifestation, à des degrés de précision absolument inimaginables, tant, dans tout ce qui vit, respire, que dans le majestueux ballet des galaxies, des nébuleuses, des soleils et leurs planètes où il est possible de retrouver la forme parfaite de la spirale d’or et du nombre qui en découle. Toujours, la Conscience, ainsi que la Vie, précèdent la matière. Ce que vous « voyez » avec vos sens émoussés, n’est qu’une toute petite partie de la réalité, puisque vous ne percevez même pas 10 %, tant de la matière, du vivant, que de l’univers ! Alors que ce flot impétueux de la vie cosmique vienne à se tarir, l’Univers entier de matière serait englouti dans un improbable néant.

Ben oui, pourquoi ?

« Alors me direz-vous, POURQUOI ? Pourquoi, si Dieu, la Grande Conscience est et sera de toute éternité, prend-elle la peine de créer des Univers ? Je n’ai pas la prétention, surtout moi, simple atome, de vouloir comparer un être humain à Dieu, mais après tout, pourquoi une religion dit que l’homme a été créé à Son Image ? Ce qui est d’une prétention extrême, entre nous soit-dit, comme si Dieu et même la Source avaient une image ! Mais gardons quand même l’exemple. Un être humain digne de ce nom, aspire à des connaissances dans tous les domaines inhérents à ses goûts, ses capacités, ses moyens ; il va explorer, qui, la musique, la danse, la science, la mécanique, la médecine ou la psychologie, qui, ses relations avec les animaux, la Nature, la cosmologie, etc. Peut-être la spiritualité (s’il ne déraille pas avec, si si, il y a des preuves et des preuves, et même avec d’autres disciplines, les ratés ne manquent pas, parfois on peut même se demander où vont se nicher les peaux de bananes, mais là n’est pas le propos, nous y reviendrons !). Tout cela pour enrichir la Grande Mémoire de sa planète où chacun pourra puiser et faire avancer toute l’humanité (enfin c’est ce qui était prévu dans le Plan Originel !) Ainsi, vous avez plus de connaissances, même les gens les plus simples, qu’il y a 100, 500, 1000 ans, encore que… Maintenant quel genre de connaissances ? Un peu dans le matériel, parce que pour ce qui est du spirituel, votre indigence s’apparente plus à celle d’un bonobo qu’à celle d’un humain bien constitué ! Mais admettons que l’homme ait suivi la bonne voie, celle de la néguentropie de la Vraie Pensée, celle qui mène sur les Bons Chemins…

« Donc Dieu, ou la Grande Conscience, toute omnisciente qu’Elle soit, a sans doute aussi soif de connaissance dans ce qui est le plus éloigné de sa Transcendance, et Elle ne peut donc expérimenter directement ce qui est Son opposé total ; la matière dense (c’est une question de champs vibratoires, ce serait comme vouloir mélanger du plomb et un gaz !), et que peut-être, c’est aussi une question de continuité pour ne pas être happé dans un impossible néant… Non, mais c’est bon ! Ne faites pas cette tête-là, je ne suis qu’un simple atome ! Mais je continue quand même, j’y tiens, pour une fois que j’ai un auditoire… Donc, ne pouvant faire ses expériences matérielles, Elle crée des Univers, envoie des émanations d’Elle-même, des Sources filles en quelque sorte. Une principale pour chaque Univers, puis d’Autres pour chaque galaxie et ensuite pour chaque planète, ensuite pour chaque être humain. Toutes sont chargées de créer selon les Plans Suprêmes, puis collecter, répertorier, classer, etc., ses trillions et trillions d’informations, venant du monde minéral, végétal, animal, puis humanoïde. C’est là, bien sûr que la moisson, normalement, devrait se montrer la plus productive avec à terme, des êtres pensants qui vont travailler pour l’enrichissement commun ! N’est-ce pas merveilleux ? Sauf qu’à l’époque présente, sur Gaïa, il y aurait comme quelques grains de sable dans les rouages !

« Vous autres, humains, vous commencez juste à retrouver ce que vos lointains ancêtres savaient de toute évidence ; il faut une connexion à la Source, à commencer celle de votre planète, pour que le monde et l’individu soient cohérents ! Alors à partir de maintenant, puisque l’Univers de matière existe, il ne sera plus question que de « la Source », et même des Sources, Pures Émanations de Dieu.

Au boulot !

« Alors, un beau jour, la Grande Source ivre de Joie et d’Amour, en collaboration avec toutes les Consciences Eternelles, s’est dit que cette fois, il était largement temps de vraiment mettre en œuvre le grand ballet aux yeux du monde. Nous allions, nous les atomes, montrer enfin de quoi nous étions capables ! Finie l’oisiveté, au boulot, vive la matière ! Les grumeaux déjà évoqués se sont mis à tourbillonner, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34…, φ, π, tant et si bien qu’il s’est formé des protogalaxies. Alors évidemment, on aurait presque dû s’en douter, les atomes qui avaient fait plein de provisions d’électrons grouillaient partout à faire les malins : « regardez, je suis le plus complexe, c’est moi qui en ai le plus ! ». Mais eux aussi, le temps passant (puisque maintenant, il défilait !), allaient en rabaisser, car les plus grosses étoiles nous préparaient en secret de gigantesques feux d’artifice, que même celui de New-York, en comparaison, ferait des milliards et des milliards de fois moins de bruit et de lumière qu’un pet de puce comparé au grand commencement ! Oui ! Car, avec leurs gros pétards et leurs gros projecteurs, arrivent sur la scène, les supernovas qui créent en explosant, tous les atomes complexes jusqu’aux atomes lourds, comme l’uranium blindé de protons et d’électrons (92 pour lui tout seul !), et qui vont tournoyer dans l’espace, transcendant les protogalaxies en vraies galaxies de toutes sortes. Et dans cette grande mise en scène, je me débrouillais toujours pour être dans une galaxie spirale, je les trouvais tellement plus belles ! Il y a, il y a… enfin ce qui est dit dans le scénario ; pas mal de temps ! Moi, j’avais choisi une gigantesque étoile qui se pavanait dans une splendide galaxie spirale : la Voie Lactée. « Regardez, disait cette étoile, je suis la plus belle, c’est moi qui brille le plus ! ». On la sentait quand même un peu prétentieuse ; c’est sûr, pour briller, elle brillait, des milliards de fois plus que notre soleil actuel ! Pour continuer à briller plus que les autres, elle a commencé par consumer tout son hydrogène qui s’est combiné avec d’autres éléments, moi, je me suis échappé juste à temps pour ne pas me faire piquer mon électron, et nous garder, moi et mon double, pour notre futur Amour…

« Puis elle a continué en brûlant toutes ses réserves, a fini par s’effondrer et quasiment rebondir sur elle-même, et s’est alors mise à gonfler, gonfler tant et si bien… qu’elle explosa  ! Moi, je m’étais éloigné pour pouvoir profiter du spectacle de l’extérieur ; c’est sûr, à côté de l’explosion du tout début, cela faisait un peu crottes de souris ayant abusé d’épinards, mais quand même ce n’était pas mal ! Elle était devenue une supernova, ensemençant cette partie de la Voie Lactée des éléments nécessaires à la vie et au futur système solaire, et j’étais fier, car c’est celui que m’avait assigné la Source. Rapidement, les gaz interstellaires se sont mis en rotation, toujours et toujours plus, pour attirer et concentrer la matière pour former le Soleil et ses planètes, parfois telluriques, parfois gazeuses, au cœur desquelles tourne toujours l’information primordiale…

Oui ! Un bien grand bal

« Le grand bal cosmique était lancé depuis, depuis… une petite éternité, et gagnait en une complexité qui devait répondre à un ordre extrêmement précis sous peine de dislocation totale, et nous l’avons déjà évoqué ; pas de poubelle ! Encore que nous verrons plus tard que certains vortex pourraient bien être des déchetteries cosmiques où tout y est recyclé, même… mais n’anticipons pas !

« Et plus l’Univers grandit, plus son équilibre doit être maintenu par le Super Univers et les Consciences Eternelles. Il faut bien vous rendre compte que vous ne percevez qu’environ 5 à 10 % de notre Univers, et ce que les physiciens appellent matière et énergie noires (parce qu’ils n’y voient goutte), ne sont autres que l’Énergie du Super Univers qui donne sa cohérence à son bébé. Et c’est d’ailleurs votre lumière basique avec sa vitesse limitée, qui agit en véritable barrage et vous masque le vrai « visage » de l’Univers. Ah, si seulement vous pouviez voir ne serait-ce qu’un aperçu de cette splendeur, vous seriez conquis à tout jamais ; toutes vos petites histoires humaines se dissoudraient dans la Réalité comme neige au soleil !

«  Toute création, de la plus humble à la plus grandiose doit être belle, de cette beauté qui touche au plus profond de l’être, créant une émotion divine qui élève, s’approchant le plus possible du côté si mystérieux et numineux(([5] Ce terme, plus large que celui de sacré, désigne ce qui est surnaturel, inexplicable. Le sentiment du numineux se révèle à l’être humain comme mystérieux, à la fois attirant et effrayant, échappant à son entendement…)) de la « Demeure » de Dieu. Et il faut avouer, que pour cette manifestation cosmique, la réussite semblait assez réussie ; les télescopes ne vous révèlent que les 5% de l’indicible beauté de cette vastitude. Ne serait-ce que de votre petite fenêtre, vous pouvez admirer le ballet de la Lune, du Soleil, des galaxies, vous enivrer des étoiles, et vous laissez aller aux rêves… Et cela juste avec ces fameux 5% de l’Univers matériel que vous pouvez observer ! Mais ceux qui peuvent retrouver quelques traces de ces connexions perdues, savent…

Passer aux choses sérieuses

« Comme nous l’avons évoqué, cet Univers a été créé parce qu’il existe, nulle part et partout, l’Endroit du décor… Maintenant, pour ce qui est de notre côté, l’envers donc, il faut obligatoirement des atomes qui vont s’agencer pour matérialiser des molécules dont l’organisation aboutira à toutes sortes de formes, pour aller vers une certaine complexité. Beaucoup d’aventures, d’associations diverses et variées, de supers explosions, de concrétions, de formations sont nécessaires pour en arriver au petit système solaire, que vous autres, êtres humains de la Terre, habitez ! Mais savez-vous comment vous en êtes arrivés là ? L’avantage d’être un élément aussi simple qu’un atome d’hydrogène, est que j’ai été partie prenante d’un nombre incalculable de mondes, d’êtres vivants, d’éléments. Je, moi, simple atome d’hydrogène, suis issu directement de L’Origine, mandaté par Dieu, et racine de tous les autres éléments !

Ah ! L’Amour !

« Oui, l’Amour indissociable à toute Source de vie, sublime ménage à trois, est celui qui nous unit, moi et mon alter égo, à un atome O… L’Eau, magique, divine, unique, à la prodigieuse mémoire, sans laquelle rien ne serait ! Notre amour s’appelle « liaison hydrogène » (nous sommes quand même les aînés !), ensemble, nous sommes hydrophiles, c’est plus fort que tout, nous nous aimons, nous voulons toujours rester liés, si l’on veut nous séparer, nous formons tout de suite de petites gouttes qui cherchent à se rassembler(([6] Les molécules d’eau ont une polarité, c’est-à-dire, un « côté » positif et un « côté » négatif, et à la manière d’aimants, s’agglutinent entre elles. Le côté positif d’une molécule d’eau attire le côté négatif d’une autre molécule. Les grappes de molécules ainsi constituées portent le nom scientifique de « clusters ». Dans une eau stagnante (bouteilles, tuyaux, mares, les clusters deviennent des macros clusters regroupant 15 à 80 molécules, ce qui n’est pas naturel. L’eau ne peut plus chanter la mélodie de la Vie, alors que dans un torrent de montagne, son mouvement permanent empêche ces macros clusters de se former. Elle se compose alors de molécules libres et de micro clusters de 2 à 6 molécules, et se trouve alors dans son véritable état d’eau micro structurée ; c’est ainsi qu’elle est porteuse de vie et de mémoires. Mais agglutinée en macro cluster, elle perd une partie de ses qualités de solvant, participe moins efficacement à la digestion des aliments, véhicule avec difficulté les micronutriments vers les cellules et pénètre moins facilement à l’intérieur des mêmes cellules. Son rôle essentiel de « nettoyant cellulaire » et son impact en matière de détoxication cellulaire s’en trouve amoindri.))! Mais nous sommes aussi copains avec tout ce qui nous entoure. Ah ! Sans lui, inutile d’imaginer un quelconque Possible de vie biologique ! La Source nous a imprégnés de Son Essence, de Sa Numinescence, de Sa Divinité ; H²O est bien le Principe Divin Créateur incarné, et seule substance terrestre à pouvoir s’approcher autant de la Source. Oui ! C’est un élément subtil, capricieux, fougueux, impétueux, parfois déchaîné, mais aussi souple, doux, suave, caressant, indispensable, fondamental, pure Merveille des Merveilles ! L’Eau, qui se souvient de tout, se faufile partout sur Gaïa, dessus, dessous, en l’air, creusant, décapant, sculptant, en fait, toujours en travaux, travaux dont vous pouvez admirer les œuvres sous leurs multiples aspects ; elle circule dans le minéral, le végétal, l’animal ! Elle se gorge des minéraux et des mémoires qu’elle trouve sur son passage, informe, transmet le Message Originel, tant sur Terre que dans l’espace. Des vallées aux grottes, des plaines aux canyons, des chutes aux lacs ; nous abreuvons tout ce qui vit, nous adorons tout ce que nous côtoyons et nous en assimilons la forme pour la transporter partout sur la Terre et même au-delà ! Oui, c’est en grande partie ce qui fait évoluer toutes choses : partout où nous allons, nous enregistrons toutes les formes, toutes les mémoires et ensuite, laissons empreintes, modèles, plans, schémas et nous constituons les corps de tout ce qui vit. C’est aussi comme cela que les futurs Êtres ont réussi à générer autant de diversité. Tantôt vapeur, nous bougeons dans tous les sens, on s’éclate dans les nuages pour retomber en pluie, neige, grêle, nous allons ensuite dans les cascades, les rivières, les fleuves, la mer, et repartons vers le ciel.. Et puis, glace pour se reposer un peu, c’est le repos syndical en quelque sorte ! Et il y a même eu des périodes où c’était le grand sommeil, quand Gaïa n’était qu’une énorme boule de glace, il y plus de 2 milliards d’années, les océans gelés sur 1 km de profondeur ! Le réveil, dans ces cas-là, long et fastidieux, peut se montrer un peu pâteux, mais la divine Mémoire se réactive, et la vie, grâce à nous, repart très vite…

De bons amis

« Comme vous voyez, depuis le tout début, nous avons fait du chemin, et on s’éclatait avec notre copain O pas prétentieux pour deux sous malgré ses 8 protons et électrons. Il est vrai que nous étions là avant lui, et nous, la grande famille des H, sans vouloir faire de l’anthropomorphisme, nous sommes de grands philanthropes. Nous aimons tous nos copains atomes, et nous nous associons volontiers avec d’autres atomes, ce qui fait la profusion et la diversité du monde. Mais moi, Petit H, je suis toujours fidèle à O qui sur Gaïa, était l’enfant des plantes (bien sûr, le modèle était déjà présent dans le cosmos). Avec lui, c’est à la vie à la mort ! J’avais suivi sa naissance ici pas à pas ; ce sont les cyanobactéries, de leur petit nom, algues bleu-vert qui, avec un programme intégré parfaitement défini, inventèrent la photosynthèse en s’arrangeant à capturer le carbone contenu dans le CO² et rejeter… de l’oxygène ! On peut penser que ce fut le début de l’élévation de sa concentration dans l’atmosphère de Gaïa. Que nenni ! A peine né, ce petit philanthrope a-t-il commencé à batifoler avec tous les éléments qui se trouvaient dans les parages, comme moi, mais aussi le carbone, le soufre, le fer… Les atomes sont trop heureux de trouver des copains pour pouvoir se transformer en d’autres éléments : certains sont fidèles, mais d’autres volages…

« Enfin au fil du temps, ayant satisfait tout le monde, il a fini par rouler pour lui, et atteindre dans l’air une concentration suffisante et idéale pour la majorité des êtres, tant végétaux qu’animaux, vivants sur Gaïa.

La Complexité, on y vient, on y vient…

« Maintenant, si les premiers assemblages de molécules, dont les acides aminés, restent assez simples et peuvent se faire automatiquement depuis l’impulsion de départ, ces dernières, pour arriver à la vie sensible et palpitante, vont passer un stade qui lui, demande une Intervention consciente : le vivant ! Car pour passer des chaînes d’acides aminés aux protéines qui sont des macromolécules, briques essentielles de chaque cellule présente sur Gaïa, il faut l’ADN ! Ces macromolécules ont de multiples fonctions : elles agencent la structure de la cellule, catalysent les molécules présentes pour obtenir de l’énergie ou bâtir des composants cellulaires. Elles sont aussi affectées au nettoyage. Elles vont donc former des cellules, puis des organes, puis des corps qui vont évoluer, et dont l’ADN pourra stoker des informations. Enfin ! sur le plan purement matériel, car nous allons bientôt voir que la matière est loin d’être seule. Arrivées à ce stade, toutes les subtilités de ce bel Univers pourront enfin être appréciées à leur juste valeur !

***

« La Nature de tous ces mondes, porteuse de cartes mères bien déterminées, avait donc façonné sous la direction avisée des élémentaux, les règnes minéral, végétal, et animal. Mais dans ce dernier règne, il fallait encore un petit supplément pour parachever cette grande œuvre, car ces mondes, comme nous l’avons déjà évoqué, avaient le but d’enrichir la Grande Pensée Universelle, (Dieu), d’expériences dans ce qui était le plus éloigné d’Elle : la matière dense et matérielle. Mais pas que : de pures émanations divines, que l’on pourrait nommer « graines d’esprit », attendaient (oui, encore une fois, si l’on peut dire !)… elles attendaient, il est vrai avec une certaine impatience, de… s’incarner avec le magistral potentiel de devenir conscientes d’elles-mêmes ! Vous savez qu’une graine a un programme hautement élaboré en elle, et dès qu’elle se trouve dans un substrat adéquat, elle donnera soit une petite graminée de quelques centimètres de haut, soit un séquoia ! Elle a donc un logiciel intégré personnel, et ne pourra en aucun cas donner autre chose que ce pourquoi elle a été programmée.

« C’était donc une toute nouvelle expérience : ces graines, « embryons » divins en quelque sorte, futurs esprits accomplis arrivés à la pleine conscience, étaient destinés, au terme de leur mission, à sublimer, transcender cette matière si grossière, la façonner. Faire évoluer ces planètes avec tous leurs écosystèmes sera donc leur mission, apportant leur quota d’évolution à ce merveilleux Univers pour qu’Il continue son chemin vers la Perfection Divine (en tous cas, au niveau de la Terre, entre autres, c’est ce qui était prévu !). Ce qui permettrait aussi à ces petites graines, une fois individualisées et arrivées au terme de leur « contrat », de retrouver seules le chemin de leur Origine, car de même nature que la Source, et normalement, immortelles et intemporelles. Mais elles allaient, en incarnant des corps humains, hériter d’un concept en même tant emblématique, crucial et fondamental : le libre arbitre ! Un libre arbitre normalement indéfectible qui allait les éloigner de la Source, avec l’éventuel piège de leur faire croire à leur omnipotence. Oui, un possible grain de sable peut s’immiscer dans cette belle ordonnance : l’EGO, mais n’anticipons pas !

Expériences

« Pour un projet ayant pour but de transcender une matière grossière en une matière beaucoup plus subtile avec au potentiel spirituellement évolutionniste, les planètes telluriques semblaient se montrer parfaites, et tant qu’à faire, autant peupler tout l’Univers avec ce modèle ! La grande Source, ayant déjà invoqué la vie sous toutes ses formes sur un nombre incalculable de planètes, passa ensuite la main à la Source qui allait abreuver Gaïa. Elle l’imprégna de sa pensée avec en prime, une besace(([7] On trouve d’ailleurs de nombreuses représentations de dieux Anunnaki tenant à la main une sorte de petit sac !)) où se trouvait une boîte de Pétri, pleine de petits chromosomes X tous mignons qui frétillaient en se tortillant avec leurs petits bras et leurs petites jambes sans savoir ce que l’on attendait d’eux. Et dans une petite poche spéciale de la besace, quelques superbes torsades d’ADN nouvellement élaborées, base universelle de Vie biologique dans cet Univers. Tout là-haut, bien attentives dans leur vaporeuse et immatérielle « corbeille », d’adorables petites graines d’Esprit observaient avec le plus grand intérêt – se poussant gentiment du coude pour être au meilleur poste –, les moindres « faits et gestes » de la Divine Pensée pendant que cette dernière assemblait les petits chromosomes X sur une magnifique torsade d’ADN de la meilleure qualité.

— Sur une si belle Terre nous allons vivre !

— C’est quoi « vivre » ?

— On ne sait pas trop, mais Dieu nous a promis qu’à chaque expérience terrestre, nous reviendrons avec plein de connaissances.

— Ah ! Quel genre de connaissances ?

— Ben ! Par exemple, nous allons connaître les sentiments, les Émotions, l’Amour, l’Empathie, la Compassion et même la Création, car nous aurons le Pouvoir Créateur, et puis plein de trucs que l’on ne sait même pas ce que c’est. En plus nous sommes chargées de mission…

— C’est sûr ? Et si cela ne marche pas ?

— Tu rigoles, Dieu a tout prévu… enfin j’espère !

— Oui ! Oui ! Cela nous plaît à nous de faire des expériences, s’écrient les petites graines en sautillant !

— C’est quoi des « expériences » ?

Dans un coin de la corbeille, une petite graine se renfrognait :

— Je ne veux pas y aller, j’ai peur !

— Peur ? Tu vois Lili, tu connais déjà un sentiment, bon, ce n’est peut-être pas le meilleur ! Non, tu as juste un peu le trac comme notre ami l’atome d’hydrogène, celui qui a ouvert le grand bal cosmique, tu vois maintenant comme il est content ? Tu ne peux pas rester éternellement une graine. Nous devons germer, pousser, grandir, devenir les plus belles fleurs ayant jamais existé ; aller vers la Perfection. Notre mission consistera à façonner, créer un riche écosystème sur cette Terre, et ainsi enrichir cet Univers-là de nos expériences et connaissances acquises dans la matière, pour revenir, si nous avons bien grandi, fusionner, dans un premier temps avec la Source de la planète, peut-être ensuite, la grande Source pour qu’Elle engramme à son tour, tout ce que nous aurons appris…

« De plus en plus impatientes, elles sautillaient en gazouillant, observant attentivement la Source parachever son œuvre ; c’était à qui sauterait en premier ! De toute façon, Dieu, la Grande Conscience avait bien dit qu’il y en aurait pour tout le monde, tout en sachant aussi que l’enthousiasme du début pourrait, si les choses se gâtaient, ne plus déclencher d’aussi joyeuses vocations.

***

« Mais pour que la graine d’esprit puisse germer et pousser dans les meilleures conditions, il faut un milieu beaucoup plus subtil qu’un corps aussi dense, même si ces premiers corps avaient un niveau vibratoire plus élevé, donc d’une matière beaucoup plus fine que le vôtre dans les temps présents. La Source allait alors exprimer d’elle-même dans une fulgurante Lumière, une « Matière » d’une extrême subtilité, impalpable, éthérée, éternellement connectée à Sa Nature divine, réceptacle sacré appelé Âme dont la fonction sera d’engrammer toutes les mémoires de la vie, et qui allait subtilement s’immiscer dans toutes les cellules du corps physique, et l’envelopper d’une douce Lumière juste avant l’incarnation des graines d’esprit. Cette « Enveloppe » sera, tout au long d’une vie, le réceptacle de toutes les expériences vécues et un lien entre le corps et ces petites entités spirituelles qui allaient grandir, grandir, éternellement connectées les unes avec les autres (enfin, c’était ce qui était prévu !) …

Et Dieu créa la femme…

« Ainsi, nos petites entités espiègles se tenaient prêtes à faire une expérience de vie dans cette humanité qui semblait s’annoncer. Et comme sur une ligne de départ, elles s’apprêtaient à bondir dès qu’un corps aurait été conçu.

« La Source, ayant assemblé avec le plus grand soin les petits chromosomes X sur cette magnifique torsade d’ADN à laquelle elle insuffla, en un « geste » – créateur bien évidemment –, le langage codé le plus dense et le plus élaboré que vous connaissez, le langage de la Vie, le langage de l’ADN ! Sortit alors, de son chapeau… une superbe Créature ! Flottant sur une couche immatérielle, elle semblait dormir et n’avait pas cette opacité qu’ont vos corps dans les temps présents ; la Lumière pouvait la traverser. Encadré de boucles brunes tombant sur ses épaules, son visage, aux traits finement dessinés, paraissait sans expression et sa peau, toute lisse (ce qui était complètement nouveau sur Gaïa, sauf les vers et certains nouveau-nés, les autres espèces ayant soit poils, plumes ou écailles, mais on ne discute pas les idées d’un dieu créateur, si saugrenues soient-elles !). Oui, cette peau, lumineuse et irisée, douce comme celle d’une pêche, avait cette transparence et cette sublime couleur indigo du ciel quand les premières étoiles commencent juste à la tombée de la nuit, à révéler leur présence, une poitrine galbée à faire pâlir un arc-en-ciel, des fesses rebondies comme des boules de brioches, des cuisses finement musclées, des épaules joliment arrondies ; qu’elle était belle !

***

« A ce stade de la Création, il faut bien comprendre qu’il ne s’agit que d’un corps, c’est-à-dire un contenant, mais un contenant avec toute une « mécanique » ultra perfectionnée, mais encore non opérationnelle ! Maintenant que vous avez des ordinateurs, je peux faire une comparaison simple. Vous venez d’en acquérir un, tout neuf, tout rutilant (sans traces de doigts ou autres estampilles ayant peu de rapports avec l’informatique !), avec plein de logiciels tout neufs aussi (qui ont, soit dit en passant, demandé un créateur !), la première chose à faire est de le brancher sur une source d’énergie, à ce stade, à part le petit voyant de charge, il ne se passe pas grand-chose. Et puis vous allez vous mettre devant votre machine, et l’ouvrir ! Et là, c’est comme s’il se mettait à vivre ! Oui, sans vous, que serait ce boitier ? Il va se charger de tout ce que vous avez envie d’y mettre et interagir avec d’autres ; vous allez activer sa mémoire vive avec votre personnalité…

***

« Nous en sommes donc à ce stade de la Création : l’ordinateur est devant vous, prêt à être utilisé, mais vous ne l’avez pas encore touché ! La Source se mit alors à rayonner, et telle une haleine providentielle, un halo vaporeux nimba instantanément la créature de son enveloppe subtile qui allait, en se densifiant jusqu’au contact du corps, se mettre en symbiose avec lui et lui survivre un temps plus ou moins long après la mort de ce corps. C’est L’Âme qui transmettra à l’Esprit toute la mémoire acquise pendant sa vie, c’est Elle qui ressentira des émotions, qui pourra souffrir si Elle est mal nourrie, et sublimer l’être si elle reçoit de bonnes « Nourritures Émotionnelles et surtout Spirituelles ».

« A peine cette indispensable intervention achevée, le visage, toujours sans expression, s’anima d’un indicible sourire, mais la vie n’y pétillait pas encore (c’est le courant, le voyant de charge de votre ordinateur). C’est alors que Lili, la petite graine d’esprit timide sauta dans le corps endormi ; « Lili, s’écrièrent les petites graines d’esprit, tu es la première ! Bravo, nous sommes fières de toi ! ». Instantanément, L’Être ouvrit ses grands yeux ; bordés de longs cils, ils étaient marron illuminés de multiples paillettes vertes et bleues scintillantes ; ce regard sublime, doux et pétillant de vie, reflétait toutefois une volonté farouche et fière. Puis, lentement, comme pour tester cette merveilleuse machine, avec une grâce innée, elle se mit debout. Tous les atomes présents étaient sous le charme de sa prestance, de son irradiante beauté (c’est tout juste si l’on n’entendit pas des sifflements !), et grâce à l’intrication, la nouvelle se répandit instantanément dans cette partie de la galaxie. Chacun voulait se faire respirer, avaler, l’accueillir dans les sources et les rivières où elle n’allait pas manquer de se baigner. Un charme fou, une allure enfantine, mutine et joyeuse couplée avec une incomparable délicatesse ; c’est sûr, nous allions rapidement nous habituer à cette nouvelle forme… Voilà, votre ordinateur est connecté au réseau, et vous allez le faire « vivre » !

« Vous comprenez maintenant que l’Âme et l’Esprit, comme le courant qui fournit l’énergie et l’humain qui va utiliser l’ordinateur, sont indispensables au corps tout en en étant indépendants.

Précautions

« Lili avait donc instantanément germée, radieuse et lumineuse, elle ÉTAIT, et pouvait communiquer avec, non seulement tous les règnes, mais l’Univers, la Source Créatrice, et même Dieu dans son Super Univers, car elle-même était devenue aussi, infiniment plus modestement bien sûr, une créatrice incarnée : elle avait la capacité de manifester toutes ses pensées, et ainsi, interpréter la Divine Partition. Comme son Âme et son Esprit étaient à l’image de la Pureté Originelle, il n’y avait aucun danger.

— Lili, lui dit alors la Grande Créatrice, te voilà prête à faire cette expérience unique de la Vie sur Terre. Ce corps de matière encore très éthéré que j’ai conçu d’après les Plans de Dieu est parfait, et tu devras en prendre un soin tout particulier, car il est ton véhicule dans ce monde, c’est une machine biologique ultra perfectionnée qui, bien entretenue, a un pouvoir de régénération très puissant et ne doit jamais « tomber en panne ». Tu auras aussi, par la force de ta pensée, le pouvoir d’agir sur tes gènes si tu en éprouves le besoin, mais bien entendu, avec le Discernement que je te donne.

— Nous aussi nous voulons venir, nous aussi nous voulons faire une expérience sur cette Terre là !

— Mais bien sûr que vous allez venir, Lili s’ennuierait sans vous !

Mise en garde

« Alors, instantanément, Gaïa fut peuplée de ces Êtres magnifiques !

« Puis ainsi parla la Source :

 — Cette planète est maintenant votre demeure et vous attendait depuis bien longtemps ! Vous allez grandir avec Elle, et en tant que créatrices incarnées, avec l’aide des élémentaux, votre mission sera de créer une Nature riche, parfaite, et aider tous les autres règnes à évoluer encore et toujours dans le sens de la Beauté, de la Perfection, vers une biodiversité raffinée de plus en plus subtile. Ma Source Fille, Âme de cette planète, attend que vous manifestiez, toujours dans la Joie et l’Amour, ce Pouvoir Créateur qui vous a été donné par l’Être Créateur Suprême (attention de ne pas confondre « pouvoir créateur » avec « l’Être Créateur », seul et unique.). Cette planète précise est destinée à devenir un modèle pour cette partie plutôt désertique de la galaxie, et vous, des exemples d’Intelligence, de Discernement, d’Empathie, d’Entente, de Perfection… La nuit, pendant que vos corps dormiront, vous pourrez revenir dans votre véritable maison, ici près de Moi à travers ma Fille, Âme de cette planète, pour me transmettre vos expériences et reprendre des forces pour affronter la journée où vous vivrez la vie des corps de matière. Votre ADN, entièrement décodé, vous maintient à un niveau vibratoire proche de celui de la Source de votre désormais planète. Vous serez ainsi les garantes des cycles évolutifs de la Terre qui, comme toutes les planètes habitées par des êtres biologiques, est protégée des radiations mortelles et dangers qui parcourent l’espace, par une ceinture(([8] La ceinture de Van Allen est une zone toroïdale [en forme de tore] entourant l’équateur et se situant dans la magnétosphère de la terre. Elle contient des particules énergétiques de grande densité, infranchissables et mortelles pour les êtres humains à l’aune de leurs connaissances actuelles. Elle est à l’origine des aurores boréales.)) de particules énergétiques de grande densité et surtout, d’énergie beaucoup plus subtiles.

« Mais attention ! Pour cela, vous devrez toujours maintenir la pureté de vos pensées, de vos actes, vivre dans l’Amour inconditionnel. La matière s’est formée par accrétion autour des premiers vortex en diminuant le haut taux vibratoire qui règne au cœur de toutes choses. Il en est ainsi, tant au centre des galaxies que des astres, des planètes, des cellules, des atomes. Mais la matière a une particularité comparée au pur éther qui règne dans les sphères de haut niveau vibratoire : elle peut densifier les déchets, physiques mais aussi mentaux, jusqu’à leur donner forme avec une apparence de vie qui pourra ensuite se manifester comme « forces obscures ». Ces forces obscures n’ont bien sûr, pas été créées par la Grande Conscience, Dieu. Elles font partie des inconvénients et tracas de la matière qui normalement se régénère et se purifie seule, mais malheureusement, elles peuvent se densifier jusqu’à créer un être au grand pouvoir d’imitation et qui pourra alors générer des copies d’humains physiquement indétectables, mais au même pouvoir maléfique que leur inventeur ! A la mort de leur corps physique, ces êtres n’ayant que l’esprit de ruche (car ils n’ont pas été dotés de cette fameuse petite graine d’Esprit !) n’auront, dans le meilleur des cas, que la possibilité de se fondre dans leur âme groupe, perdant ainsi la plus grande partie de leur individualité… Et je vous laisse le loisir d’imaginer ce que peut bien être cette âme groupe !

« Ce qui bien sûr, leur fait très peur. Ils n’ont donc pas de sentiments, d’émotions, pas de conscience du bien et du mal, avec quand même une nette préférence pour le mal. Je vous mets donc en garde, car pour croître, ils ont besoin, de malheur, de déréliction, etc., et de tout ce que peut amener la souffrance. N’ayant pas été créées par Dieu, la petite graine d’Esprit qui vous anime leurs est totalement étrangère, et face à ce manque, ces êtres sont très jaloux des êtres humains et ne désirent rien de mieux que s’en faire des esclaves.

« Bien sûr, ils finiront obligatoirement par être intégralement dissouts, mais peuvent réellement créer de grands tourments et attirer à eux nombre d’âmes qu’ils auront réussi à entraîner dans leur propre perdition. Et il en existe hélas dans l’Univers, générées par d’autres humanités qui elles, n’ont pas respecté les Lois de la Vie et de la Nature… Je me dois de vous mettre en garde, car ici comme ailleurs, si ces lois venaient à ne plus être respectées, il se pourrait que des séquences de votre ADN restent muettes, désactivant du même coup, vos corps les plus subtils ; il en découlerait des désordres, dégénérescences et maladies de toute nature.

« Oui ! Un bas taux vibratoire peut densifier de plus en plus les corps et les pensées, produisant sans cesse plus de désordres émotionnels, de la dualité tant intérieur qu’extérieur, c’est-à-dire du Loosh(([9] Ce terme vient de Robert Monroe ; l’être humain, à travers les expériences de la vie, génère une énergie qualifiée de LOOSH (se prononce  « louche »), de toutes qualités et de toutes sortes. Comme l’araignée produit les fils qui vont lui permettre de vivre et de se nourrir, les arbres émettent de l’oxygène et donnent des fruits, les mères ont du lait, les oiseaux chantent la beauté, la terre se couvre de végétation, etc., l’être humain, lui, produit du Loosh. Et ce Loosh, au fil des millénaires a perdu ses qualités premières : Amour, Compassion, vertu, sagesse…, car sont venus s’y ajouter tous les sentiments, attitudes et comportements de peur, angoisse, haine, vengeance, jalousie, envie, arrogance, présomption, agressivité, violence, etc.)) dont se nourrissent ces forces obscures bien présentes dans ces lieux éloignés du centre galactique, ce qui bien sûr les renforcerait. Les accompagne alors un cortège de conséquences déplorables : maladies, agonie, peur de la mort, cynisme, aveuglement, confusion, guerres, etc., qui rendent les êtres esclaves à ces forces qui ne rêvent que d’une chose : s’emparer de votre pouvoir créateur pour grandir, car sans Esprit et n’ayant pas été créées par Dieu, elles ne possèdent pas ce pouvoir créateur, et n’ont de cesse de s’emparer du vôtre.

« C’est pourquoi, il est primordial que vous gardiez vos pensées pures, saines et belles. Prenez bien conscience de cela, et mettez tout en œuvre pour que cette connaissance se transmette jusqu’à vos lointains descendants. Les effets des pensées et des actes impurs, malsains et laids se répercuteraient immédiatement sur le corps physique, comme nous venons de le voir. La liaison avec l’Âme deviendrait de plus en plus difficile, et quand une Âme est en souffrance, l’Esprit ne peut plus évoluer dans le bon sens.

« Ce corps, tant que vous gardez votre Âme pure, restera jeune et vous le quitterez quand bon vous semblera, en gardant toute votre conscience et la mémoire de l’histoire de la civilisation où vous aurez vécu, et bien sûr, votre mémoire personnelle. J’ai placé dans votre cerveau un petit cristal(([10] La glande pinéale)) qui vous permettra de toujours garder le contact entre vous, la Nature, Moi, la Source de votre planète et même Dieu ! Chaque incarnation, délibérément choisie et planifiée, sera donc très fructueuse, et l’occasion de faire des expériences très différentes sans avoir à recommencer un apprentissage long et laborieux. Une fois que vous aurez quitté vos corps morts, les cellules, imprégnées de la mémoire de toutes les connaissances et des enseignements que vous en aurez tirés, seront partagées avec les animaux spécialement conçus à cet effet, les charognards qui mangeront ce corps pour le recycler noblement, enrichissant ainsi, la faune, la flore, la Terre.

« Votre Esprit, quant à lui, reviendra vers Moi en transit, pour partager ces expériences qui, une fois analysées et transcendées, repartiront vers Dieu. Et quand l’Esprit aura fait toutes les expériences désirées, il pourra alors faire son Ascension, et continuer son chemin vers la Fusion Ultime.

Surtout, ne pas perdre la Mémoire !

« Alors, encore une fois, je le redis, si au cours des millénaires, vos descendants oublient ce message, oublient leur origine, leurs corps perdront ce haut taux vibratoire qui les caractérise actuellement et les protège des forces obscures. Ils pourraient alors perdre leurs connexions universelles avec Moi, la Nature — animaux, insectes, arbres, plantes…—, et bien sûr entre eux. Ils pourraient, suite logique soufflée par les forces obscures, être amenés à se croire seuls, perdus dans un immense univers minéral sans vie, arrivés par le plus grand des hasards sur une petite planète quelconque bien sûr sans créateur !

« Si ce haut taux vibratoire baisse, ces protections se montreront de moins en moins efficaces contre ces forces obscures qui chercheraient toutes les occasions possibles de s’emparer des êtres ayant un Esprit et surtout un ADN manipulable, afin de s’approprier leurs pouvoirs créateurs, insufflant au passage des émotions négatives, du Loosh, pour s’en nourrir. Apparaitraient alors densité et condensation avec tous les sentiments rendant les êtres malheureux qui deviendraient alors presque totalement hermétiques à toute spiritualité. Et soufflés par ces forces obscures, arriveraient cynisme, guerre, haine, vengeance (alors présentée comme quelque chose de naturel, de normal, de légitime), désir de puissance et peur comme moteur universel, le tout couronné par une sorte d’ironie acerbe. Les infortunés sous cette emprise auraient beaucoup de mal à refaire surface un jour, car ils se trouveraient pris dans la roue infernale du karma que ces forces obscures, encore elles décidément, prendraient bien soin de promulguer comme inéluctable.

« Nous l’avons vu, rien ne se perd, rien ne peut s’effacer, car il faut que chaque planète garde son équilibre. Gaïa, comme chaque être vivant, a un système immunitaire et un système de recyclage des déchets de tous les êtres vivants avec Elle hautement perfectionnés. Ces systèmes, s’ils ne sont pas entravés, sont infaillibles. Il en est de même pour la conscience !

« Mais tant que votre taux vibratoire est très élevé, ces odieuses forces ne peuvent en aucune façon vous atteindre, comme elles le font avec de nombreuses planètes. Après la mort de votre corps, votre Ascension sera immédiate, et vous pourrez évoluer vers des mondes plus subtils. Je le redis encore une fois, si par malheur vos descendants se laissent pervertir, une grande partie de leur ADN ne sera, non seulement plus décodé, mais aussi corrompu, alors les dramatiques conséquences que je viens d’évoquer risqueraient d’arriver. Mais en tout cas, pour votre compte, je vois que vous êtes pleines des meilleures intentions du monde. »

Partition Divine

« Et pendant des centaines de milliers d’années, tout fut comme la Source l’espérait ; le meilleur des mondes possible !

« La si belle Nature, savamment équilibrée que vous pouvez encore admirer, est leur œuvre. La Divine Partition toujours en tête, elles en ont interprété toutes les subtilités dans la Joie et la Jubilation de la Création ; elles ont « simplement » mis l’Amour en forme avec Gratitude, et un talent que les artistes de tous les temps ont toujours tenté de retrouver pour amener l’être humain à sa vraie nature. L’Art authentique est là pour éveiller, faire résonner, vibrer en chaque être humain son ancestrale Origine. Beethoven le pressentait quand il disait : « s’approcher toujours plus de la divinité pour répandre (par l’art) son rayonnement sur le genre humain, il n’est rien de plus haut. ».

« L’Art doit être sans cesse une spéculation entre la sensibilité, l’Émotion, l’Intelligible, le Beau, l’Harmonie, et résonner de façon positive en chacun. Hélas, ce que certains appellent « art » dans votre époque, ne fait que révéler des sentiments de peur, d’angoisse, de déréliction. Chacun voit la beauté au niveau de sa propre image…

« Ces Êtres étaient partout à l’ouvrage dans la Joie, l’Amour, la Gratitude et la bonne humeur, se reportant toujours à la Divine Partition pour la mélodie de la Vie. Je m’en souviens d’autant que leur « table à dessins » était l’Eau, l’Air, l’Énergie ! Et comme un peintre commence par dessiner le projet de ce qu’il veut réaliser sur sa toile, elles esquissaient leurs pensées, puis engrammaient tant les molécules du précieux liquide, que celles de l’Air en volutes de multiples énergies qui voyageaient ensuite sur toute la Terre. Ces premières « impressions » dispersées imprégnaient toutes choses, puis elles passaient à la réalisation, sculptant les formes, dessinant le délicat contour d’une fleur tout en nuance pour séduire les insectes, cherchant sans cesse l’harmonie, tant des formes que des couleurs, des fragrances que des mélodies, affinant sans cesse leur travail.

La Création était donc instantanée sur toute la Terre. Il fallait aussi veiller constamment au si fragile équilibre entre toutes les espèces, entourer d’Amour tout ce qui vibre, bouge, furète, respire, vit, animal, végétal, minéral, car même les pierres, le sable, la terre avaient leur respect, elles agissaient toujours dans la Compassion, l’Amour, l’Empathie, la Beauté ! Le parfait équilibre des espèces n’avait pas besoin de prédateurs, juste des carnivores charognards pour le ménage ! Il n’y avait pas non plus de parasites ! Nos Créatures étaient capables de faire résonner dans l’air lui-même de sublimes musiques, dont vos compositeurs les plus doués ne font que retrouver des bribes… et il en est de même de toutes les formes d’art ! Les êtres qui vous paraissent les plus doués ne font que remettre en service quelques gènes capables d’activer les connexions perdues, gènes qui sont muets chez la plupart des êtres humains, mais qui étaient totalement actifs à ces époques… Le but était, bien sûr, d’amener les êtres à la transcendance le plus facilement possible. Leurs vies étaient donc pleines à craquer, de SENS !

Et la Source créa l’homme…

« Pour moi, Petit H, comme pour tous, tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et pourtant un beau jour, l’on crut voir dans le comportement de nos si charmantes artistes, une petite anomalie ; devant les mamans et leurs bébés, elles avaient de gros soupirs, les prenaient dans leurs bras, les câlinaient, mais on sentait qu’elles aussi, auraient aimé avoir les leurs ! Si un bébé ou des bébés perdaient leur mère, elles en trouvaient toujours une à convaincre pour les adopter, surtout si celle-ci avait perdu les siens, et n’hésitaient pas à les prendre elles-mêmes en charge si aucune maman n’était disponible !

« Tout le monde avait un regard porté sur la Source. Avec un chouïa d’appréhension, mais soumise à une certaine pression, la Grande Créatrice ressortit sa boite de pétri avec un léger soupir. Maintenant que les choses étaient lancées, la complexité aidant, il y avait forcément des expériences enrichissantes à faire pour tout le monde, et peut-être qu’avec un compagnon, elles auraient plus de facilité à encore améliorer ce monde d’Amour et de Beauté, leur principe Créateur s’unissant ainsi à un principe Artisan, même si l’intention première n’était pas de faire des êtres sexués. Et sachez que la Source n’a jamais dit : « croissez et multipliez », ce n’est pas du tout une bonne idée, et qui a forcément été le fait des forces maléfiques !

« Je fais une petite parenthèse ; dans cette présente époque, l’humain de cette terre est le seul prédateur à ne pas contrôler ses naissances en fonction des ressources. Il se conduit ainsi comme une proie dont les prédateurs contrôlent la prolifération ; l’humain aurait-il des prédateurs ? Posez-vous la question !

***

« La Source prit alors un chromosome X qu’Elle plaça sur une nouvelle torsade d’ADN, puis elle en prit un deuxième, qui lui se débattait (sans doute avait-il une idée de ce qui allait lui arriver !), et d’un coup de scalpel, lui coupa une jambe pour en faire un Y ! Puis Elle s’empressa de le poser à côté du premier, et ne sachant pas trop quoi faire de cette jambe amputée, elle la glissa, oui ! Là ! Oui ! Exactement là où vous pensez, juste à l’emplacement du futur entre-jambe, ce qui marquera la différenciation sexuelle, peut-être un peu disgracieux et voyant pour la position débout, mais tant pis, de toutes façons, cela vient d’un chromosome humain et ne peut pas s’accorder avec un autre organisme ! Et cela ne vous rappelle pas quelque chose ? La bible ! Où un dieu est sensé avoir pris une côte d’Adam pour faire Ève. Oui, bien sûr, c’est le contraire, une côte ressemble bien à une jambe de X ! 

« Une nouvelle fois, la corbeille des graines d’esprit a attiré les consciences éternelles désirant faire cette nouvelle expérience, une âme exhalée et hop ! Du même vaste geste créateur, apparut un homme !

« Alors maintenant, dit la Source, en espérant que vos lointains descendants ne perdront pas la mémoire de leur origine, et ne feront pas de leur sexe un objet de domination… »

Principe artisan

« Il était aussi très beau sans avoir la délicatesse de Lili et de ses compagnes, après tout, c’était un mâle ! En tout cas, sa carrure se présentait sous les meilleurs auspices pour un principe Artisan ; il était plus fort et charpenté pour des travaux plus durs. « Lili, lui dit alors la Source, tu as maintenant un compagnon, vous voilà unis pour la vie. Ensemble vous allez réaliser de belles choses, et continuer à faire de ce monde un sanctuaire où toutes les espèces pourront vivre en communion. Chacune de vous aura aussi le sien, vous formerez des couples fusionnels où l’Amour, l’Harmonie, la Tendresse seront vos grandes forces. Vous aurez un ou deux enfants, pas plus, que vous élèverez dans la Joie et l’Amour, leur inculquant l’Empathie, le Discernement, le Sens des Responsabilités, de la Beauté, du Bon, du Juste, de la Sagesse, vous les guiderez sur les meilleurs chemins, pour en faire des êtres humains accomplis. Que la Nature soit leur meilleure école ! Vous allez donc connaître l’amour charnel, puis celui que vous porterez à vos enfants dont la conception et la naissance feront l’objet de cérémonies sacrées pour inviter les plus beaux Esprits à venir s’incarner ! Mais cependant, comprenez que cet amour peut être perverti car il est beaucoup plus ordinaire que Celui que vous portez à la Création. Alors soyez toujours dans la Joie, l’Amour, l’Admiration, l’Enthousiasme, l’Émerveillement, la Félicité, l’Exaltation, le Rire, même les Larmes surtout elles sont d’Emotion !

Grands travaux

« Et pendant encore des centaines de milliers d’années, il en fut ainsi. Les hommes entreprirent, en concertation avec leurs compagnes et l’aide en parfaite harmonie, des élémentaux, les grands travaux de façonnage de la Terre : les montagnes, les vallées, les canyons, les grandes plaines, les fleuves, les deltas, les lacs, les océans enfin tous les merveilleux paysages qui jalonnent Gaïa. Ils ont ainsi façonné ce monde à leur convenance, ainsi qu’à celle des végétaux et animaux, en continuant l’Œuvre Divine, interprétant Sa Partition selon leur sensibilité et leur propre lecture, pour faire l’enchantement des tous les êtres humains capables d’apprécier les beautés de la Nature.

« Aux toutes premières époques, celles de Lili, de ses compagnes et compagnons, il n’était pas du tout utile de s’exprimer oralement ; l’Âme ensoleillée et l’Intuition reine permettaient de communiquer instantanément, communication d’ailleurs universelle, entre Esprits, mais aussi avec les autres règnes tant Animal que Végétal et Minéral. Communication rendue possible entre tous les êtres de la Nature, la Terre, l’Univers, la Source, grâce à la transcription intégrale de l’ADN…

Les corps n’étaient pas encore de cette matière grossière des temps présents qui les rend imperméables à tout ce qui est d’ordre subtil. Nous autres, simples atomes, n’étions pas aussi contraints quand nous formions un corps au taux vibratoire élevé. La Lumière s’immisçait ainsi jusqu’aux cellules et les irradiait, Joie et légèreté dominaient. Le mental n’édictait pas son implacable loi et n’était pas le maître absolu. Le mensonge, la haine, la trahison, la vengeance, la guerre, n’existaient pas ; la Vie sous toutes ses formes était sacrée ! Le mythe, largement diffusé par les contes de fées, qui veut que chaque être humain ait quelque part sur Gaïa sa princesse ou son prince charmant, vient de cette époque !

Toute la Beauté du monde

« Les choses ont alors suivi leur cours, et la Source de cette planète dont la mission est de proposer sens, structure, signifier l’espace et le mouvement, s’enrichissait toujours et encore, formait autour de la planète une superbe Lumière irradiante chargée de Joie et de Bonheur. Toute la Beauté de cette Création vient de cette époque où les humains, dont les corps étaient beaucoup moins denses que dans l’époque actuelle, avaient un pouvoir créateur sur les autres règnes, minéral, mais aussi sur le Vivant tant végétal, qu’animal. La gravité terrestre n’était pas de même nature que celle des temps présents, et le magnétisme élevé donnaient à toutes les espèces une longévité de vie considérable qui n’a rien de commun avec votre courte et souvent maladive vie ! Vos séquoias, qui vous paraissent si grands, ne seraient rien moins que des bâtons de sucettes à côté des arbres de ces époques, hélas lointaines ! Ces géants flirtaient avec le ciel et pouvaient dépasser certaines montagnes. Chacun était comme une forêt, et un véritable écosystème à lui seul. Souvent, leurs sommets se trouvaient dans les nuages, et ils attiraient la pluie comme bon leur semblait. Leurs feuilles avaient la capacité de transporter la lumière dans cette immense canopée ! Ils protégeaient la terre et un nombre incalculable d’espèces vivaient en leur sein. Le conte de Jack et le haricot magique ne fait qu’évoquer ce temps béni où Gaïa était en communication directe avec les cieux où aucun ogre ne vivait ! Ces êtres immenses et majestueux, dotés d’une Conscience, conseillaient même Lili, ses compagnes et compagnons dans leur travail de création. Des cultes leur étaient rendus, ils étaient considérés comme sacrés et piliers autour desquels s’ordonnait l’Univers, tant naturel et physique que surnaturel et métaphysique. Ces arbres devenaient ainsi les agents privilégiés entre les trois mondes : les souterrains et les abysses, la surface de la Terre et le Ciel, manifestation par excellence de la Présence Divine. Je ne me souviens plus si ces mastodontes sont morts naturellement avec la diminution du champ magnétique, ou ont été coupés ! Ce que vous prenez pour des montagnes plates ne sont que les souches minéralisées de ces arbres ! C’est un peu comme si une dimension avait disparu…

« En tout cas, il reste encore de ces temps sacrés, la perfection des fleurs, des arbres, si petits soient-ils, des insectes, des poissons, des reptiles et autres mammifères, et leurs relations avec la Nature. Le fragile et pourtant parfait équilibre que l’on trouve en chaque lieu, en chaque chose est le témoin de ces époques bénies. Les charmantes créatrices étaient imprégnées des plus belles pensées, pensées qui prenaient ainsi forme. Les liens avec les mondes d’en haut n’avaient pas été rompus et elles étaient comme des abeilles travaillant à la construction d’une merveilleuse ruche ; une activité de création permanente qu’il fallait sans cesse équilibrer ; Beauté, Harmonie encore préservées de la Nature des temps présents en sont les vestiges incontestables.

Et le temps passe, avec quelques formatages…

« Et les humanités se succédaient, à l’intérieur desquelles des civilisations de toutes sortes se développaient très rapidement avec des technologies hautement sophistiquées, et toujours inspirées par la Nature. L’énergie libre (et gratuite, bien entendu !) leur permettait d’atteindre de hauts niveaux technologiques et de voyager tant sur Terre que dans l’espace…

« Gaïa était florissante, foisonnante, son magnétisme élevé permettait à tout ce qui y vivait, la santé, la beauté et la prospérité, il n’y eut donc pas que des végétaux géants, mais aussi des humains, et bien sûr des animaux dont on retrouve encore quelques vestiges des plus petits. Ces civilisations atteignaient en peu de temps, de hauts degrés de spiritualité et de développement, car les mémoires, tant des peuples que des humains étaient préservées. L’Évolution avait donc atteint un très haut degré de spiritualité. Et la mort ? Personne ne la craignait ! Car tout le monde savait qu’il ne s’agissait que d’un simple changement d’état et, ou, le passeport vers l’Ascension.

« Et quand la Source de la planète (son Âme), qui suit toujours les choses de loin tout en enregistrant toute l’histoire des humanités successives, estime qu’une civilisation a achevé sa mission en œuvrant pour le bien commun, une partie d’Elle-même ascensionne avec cette civilisation qui disparait de la surface de la Terre avec une bonne partie de l’écosystème.

« Un reformatage complet sur de grandes périodes laisse très peu de traces matérielles, et les compteurs sont remis à zéro, mais l’Âme de la planète a soigneusement gardé des indices de la mémoire acquise qui va ainsi permettre à l’humanité suivante de repartir avec un capital mémorisé de connaissances. Comme nous l’avons vu, ces civilisations qui se développaient dans ces humanités ne possédaient pas une technologie lourde et dévastatrice comme la vôtre basée sur la chaleur et l’explosion ; leur pouvoir sur la matière n’avait pas besoin de cet arsenal infantile et destructeur dont vous êtes si fiers, car elles n’utilisaient que les merveilleuses subtilités de la Nature et du Ciel pour se procurer cette fameuse énergie en quantité largement suffisante à leur développement.

La dérive des continents, mais aussi, hélas ! Autres dérives…

« La Terre est naturellement protégée de toutes les catastrophes, par la ceinture de Van Allen. Parce que, c’est sûr, sans protections, les moyens ne manquent pas dans un tel Univers pour des opérations de remise à zéro ; météorites, sursauts gamma, volcanisme effréné, inversion des pôles et autres réjouissances… D’ailleurs, il en fut une que les protections de Gaïa ne purent éviter ; celle qui engendra la dérive des continents. Était-ce réellement une catastrophe ou une évolution ? Une planète proche de la terre, et qui suivait à peu près le même développement, a été détruite par l’inconséquence de ses habitants, chamboulant tout le système solaire. Certains débris forment maintenant ce que vous appelez la « Ceinture d’astéroïdes », et transitent entre Mars et Jupiter, encerclant d’ailleurs les quatre planètes telluriques !

« Mais au moment de l’explosion, ils étaient encore tous dispersés, et les plus gros sont venus heurter violemment Pangée, le seul grand continent où se la coulaient douce humains, dinosaures et autres bestioles, le fragmentant en cinq morceaux qui sont ensuite partis à la dérive tranquillement pour former les continents que vous connaissez maintenant, débouchant au final sur une formidable diversité biologique et humaine.

« Nos créatrices de génie ont eu après cela un super boulot ! En effet, chaque parcelle va alors suivre une évolution différente, créant par ce fait, une biodiversité exceptionnelle dans la galaxie. C’est pourquoi cette planète intéresse tant les peuples exogènes. Mais pour l’humain, ce fut un peu différent, car la belle union des temps primordiaux allait doucement se déliter. La planète, rudement bousculée, s’est alors penchée sur son axe par rapport au soleil, créant les saisons ; fini le farniente au soleil, il va falloir lutter contre le froid. Les pôles ont gelé, mais enfermant du même coup, une bonne partie de la mémoire contenue dans l’eau ! Nous y reviendrons. Est-ce la Terre, ballottant sur cet axe de travers et en proie à un grand trouble, qui a attiré la lune pour se stabiliser, ou est-ce une autre civilisation évoluée qui l’a amenée, je ne sais plus ? D’ailleurs, vous êtes-vous déjà posé la question d’être les seuls à habiter une terre, d’avoir une lune et un soleil sans nom ? Les autres astres du système solaire ont un nom, mais pas votre Terre. Gaïa est très peu employé, il en est de même pour la lune, Séléné et pour le soleil, Hélios ! Oui ! Les autres terres de notre système solaire et leurs lunes : Mercure, Vénus, Mars (Phobos et Deimos), Jupiter (Io, Europe, Ganymède etc.), Saturne (Mimas, Tétys etc), etc. Les soleils répertoriés ont tous un nom : Proxima du Centaure, Alpha Centauri A et B, Sirius etc. et encore etc. Mais vous, vous êtes sur une terre, avec une lune, les deux tournants autour d’un soleil ! Et vous êtes des « t’es rien » !

« Conséquences ou pas, au fil des temps, insidieusement, il semblerait qu’il y ait eu des informations perdues. Bien sûr, il fallait aussi que chaque humanité sur ces continents séparés, fasse ses propres expériences. Mais les protections normalement invincibles que procurent un haut niveau vibratoire n’ont plus été aussi performantes, comme si la création s’opacifiait, se recouvrait d’un voile occultant la vraie Réalité, celle de la Création Primordiale.

« Les opérations de remise à zéro ont été de plus en plus dévastatrices, laissant des humains hagards, perdant leur mémoire et de plus en plus soumis à des énergies plus élémentaires. Que se passait-il ?

« Et au lieu de devenir de plus en plus spirituels et continuer d’évoluer, ils ont commencé lentement à glisser vers le bas et perdre la Connaissance de leur Origine. Tout le contraire du bon sens, et du bon Sens d’ailleurs, car ils perdaient une notion essentielle : ils ne formaient plus une entité unie, mais une multitude de races, ce qui n’aurait pas du tout été un problème s’ils n’avaient pas perdu en même temps, la communication transpersonnelle. Le cristal (la glande pinéale) a perdu de son éclat, et ce voile occlusif semblait s’être installé sur toute la planète avec l’invitation à s’inventer des dieux de remplacement, pas forcément très reluisants.

Pente descendante et glissante…

« Comme la Source l’avait évoqué, lentement mais sûrement, la Nature ne leur a plus semblé avoir autant de valeur, la Ferveur et le Respect dont ils faisaient preuve se sont transformés en domination, et ils se sont crus beaucoup plus malins. Il était clair, qu’à partir de là, les nouvelles humanités perdaient du même coup leur haut taux vibratoire, s’éloignant inexorablement de la Connexion Divine pour aller se mettre de plus en plus sous le joug des basses fréquences qui règnent sur les zones très excentrées du centre spirituel des galaxies. De faux dieux se sont alors présentés à chaque tribu, pays, continents, se faisant passer, auprès de ces humains, comme de « vrais dieux »  et divinités à leurs images selon les traditions de ces désormais différents peuples. Et pour cela, ces personnages peu recommandables, avaient légèrement « bricolé » l’ADN des humains pour leur faire perdre le discernement, et du même coup leur mémoire ainsi que toutes leurs connexions. Facile ensuite de les enfermer dans des croyances, dogmes, rituels cruels, barbares pour leur faire générer du Loosh, et s’en nourrir ; diviser pour mieux régner, c’est bien connu !

« Ces entités sans esprit, sanguinaires et cruelles, commencent donc toujours par s’emparer de la souveraineté de chaque être dans le but de lui voler son pouvoir créateur, puis de l’exercer exclusivement à leur profit comme l’un d’entre eux, un certain Yahvé, se prétendant « dieu d’amour », plutôt amour vache entre nous, autoritaire, vindicatif, jaloux, réclamant des sacrifices sanglants, en échange de prétendues protections ! Alors, ces élohims, avec l’aide de ceux qu’ils favorisaient, prêtres, rois ou empereur ou simple valet à leur service, et en accord avec leurs propres semblables, ces « dieux », ont commencé la mise en esclavage de l’être humain devenu à leurs yeux un vulgaire bétail qu’il convient de diriger en tout, lui faisant croire encore à son libre arbitre. Et rien de tel que la religion pour asservir un peuple qui croit avoir un ou des dieux rien que pour lui ! Qu’il suffit de leur offrir de sanglants sacrifices ou des prières pour être exhaussés ! Qu’un certain dieu vous avait créés à son image ! Elle était bonne celle-là ! Oui ! Nous avons bien ri avec cela (encore qu’un peu jaune quand-même !). Bref, vous étiez descendus bien bas, et devenus d’une matière beaucoup plus grossière, de plus en plus denses, et engouffrés en masse dans le cycle infernal des réincarnations imposées par ces faux dieux se faisant passer pour des guides, attisant la vengeance pour se nourrir de souffrance au fil d’incarnations aléatoires.

Chute libre

« Ces entités sans esprit ne veulent absolument pas que vous connaissiez votre véritable nature et votre supériorité sur elles, et font tout pour vous pervertir. Elles ont poussé à des guerres, encore et encore, guerres qui sont toujours monnaies courantes et même galopantes, pour tout et n’importe quoi, pour enrichir encore et encore les banquiers, les marchands d’armes qui se frottent les mains, et quand la paix à grande échelle est longue, il y a… il y a, l’industrie pharmaceutique ! Mais voyons un peu comment cela est arrivé, j’ai capté une petite conversation rigolote comme tout (enfin moi j’ai trouvé, peut-être pas vous ?) :

— Tu m’as tué avec un couteau ? Attends un peu que je revienne m’incarner, je vais prendre un sabre pour te faire ta fête !

— Ah c’est comme cela ? Moi aussi, on m’a « conseillé » de revenir m’incarner, alors je vais pouvoir me venger, justement on vient juste d’inventer le fusil, pan, et voilà !

— Moi j’ai attendu pour m’incarner que l’on invente le canon, c’est tout nouveau, ça vient de sortir et je vais tuer toute ta famille !

— Rigolo ! Moi j’ai attendu les bombes, et avec des avions, je vais bombarder tout ton pays !

« Et voilà ! Conseillé et conditionné par ces entités sans esprit, les humains sont maintenant bien installés dans le cycle infernal des réincarnations, perdant leur mémoire pour recommencer toujours, dans cette roue infernale, les mêmes rôles bourreaux-victimes dans un triste jeu éternellement le même ; des guerres, massacres, affrontements, conflits de toutes natures, internationaux, politiques, de voisinage, familiaux etc., sans discernement, sans rien apprendre de la conséquence de leurs actes. Et cela continue, écoutez la suite :

— Coucou, c’est moi, tralala ! Tout marche pour nous comme sur des roulettes, maintenant nous avons enfin réussi à nous incarner dans des corps humains ! Nous nous amusons maintenant comme des fous de toi et de tes copains. La route fut longue et fastidieuse, mais là, nous avons quasiment gagné. A force de luttes menées contre tous ceux qui préconisaient la Paix, la Connaissance, le Bon, le Juste et toutes ces débilités d’humains sensibles et généreux, nous avons réussi à faire descendre votre niveau vibratoire, et ainsi, de nous emparer de votre Création. Oui, maintenant, la terre nous appartient, et depuis un bon moment, car déjà, quand Dieu a envoyé, venant directement du super Univers, une émanation de lui-même en la personne de Jésus, nous avons tenté de le corrompre avec ce qui pourtant marchait normalement très bien avec les humains. Comme le monde nous appartient désormais, nous pouvons faire des marchés ; je te donne ce qui m’appartient : un royaume, des terres, des peuples, la richesse, l’or, les diamants, le pouvoir, la notoriété, et en contre partie tu me donnes… tonpouvoircréateurtonEspritettonÂme ! Un marché avec Dieu parait, pour ceux qui ne voient pas beaucoup plus loin que le bout de leur nez (même s’ils l’ont long), est beaucoup plus aléatoire. Car Dieu ne peut donner à ceux qui suivent son chemin, que ce qui lui appartient : la Vie Éternelle dans l’Amour, la Félicité et la Joie, la Connaissance Ultime…, mais beaucoup trop subtil pour des êtres humains avides comme je vous ai rendus et qui veulent tout, tout de suite. Avec Jésus, que j’ai tenté dans le désert, je suis tombé sur un os ! D’une très haute montagne, je lui ai fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m’adorer. ». Il m’a envoyé paître ! Mais cela ne lui a pas porté chance… Nous l’avons rapidement neutralisé, non mais sans blagues ; les choses auraient pu nous échapper ! Tu as sans doute pu apprécier au fil des siècles le sort que nous réservons à tous ceux qui se mettent en travers de nos plans !

Gloire à la peur, les sages à la trappe

« La peur, cela fait réfléchir n’est pas ? Des trucs du genre « aimez-vous les uns les autres »…, « traiter autrui comme soi-même » (c’est là que nous avons inventé le masochisme, pas mal trouvé comme parade à ces sornettes !)…, « chasser les marchands du temple »… C’est à partir de là qu’a germé en nous l’idée d’une matrice artificielle ressemblant un peu à l’Originelle, mais où nous aurions le pouvoir absolu, instaurant la peur, surtout celle du manque, et puis l’avidité de posséder… Un puissant réseau des futures banques avec tout ce qui s’en suit ferait très bien l’affaire… Oui, c’est moi, enfin une émanation de moi-même (j’en ai plein !) qui ai dit : Donnez-moi le pouvoir de créer la monnaie, et je me moque de qui fait les lois(([11] Mayer Amshel Rothschild))!  Et nous l’avons fait ! Et vous voyez bien tous les jours, que les lois, je m’en tamponne le coquillard ! Donc, Jésus, au final, il nous a bien rendu service, car nous avons complètement récupéré son enseignement stupide, pour en faire une religion basée sur la souffrance et la peur (bou, le vilain dieu qui va vous punir si vous n’êtes pas soumis), nous vous avons raconté qu’il était venu exprès pour se faire trucider, et qu’il vous avait ainsi levé de tous vos péchés (Oui, le fameux péché originel inventé de toutes pièces, mais ensuite vous vous êtes bien débrouillés tous seuls), et vous le croyez toujours, c’est dire ! Elle est bien bonne n’est-ce pas ! Vous assassinez de la plus odieuse façon un homme venu vous apporter l’Amour, et hop, votre conscience est devenue limpide (comme de l’eau dégout ! beurk !) ». Les femmes, qui connaissaient la nature et les plantes, nous les avons brûlées ; c’est vrai, elles ne rapportaient rien ! Nous préférons vous empoisonner avec des médicaments qui nous enrichissent ! Tu sais, j’ai été l’Inquisition, je vous ai enfermés dans une prison mentale en vous éloignant des lois universelles, de la Nature, de votre véritable nature, de votre être intérieur. Je vous ai faits complètement dépendants de mon système, et je poursuis ceux qui auraient des velléités d’indépendance. Sang, exil, tortures, assassinats, buchers, prisons, bagnes… furent et sont toujours ma réponse foudroyante (avec les progrès de la science, nous avons fait évoluer nos manières de faire), surtout s’il s’agit d’une personne ayant de la notoriété et ne m’obéissant pas, comme un président, par exemple, mais valable pour tous ceux qui se mettent en travers de ma route ! Maintenant, j’ai une apparence humaine, c’est moi qui ai le pouvoir ! Finis les rois de droit divin ou les présidents au code moral ! Plus à la mode ça ! C’est moi qui les choisis en vous faisant croire que c’est vous ! Je suis milliardaire ! Je peux tout, absolument tout acheter, je suis le fameux « complexe militaro industriel », je suis les labos pharmaceutiques (en ce moment ça marche du tonnerre de feu de dieu !), je tiens tous les rouages de vos sociétés, je déclare des guerres comme bon me semble pour servir mes intérêts. C’est moi qui ai organisé cela depuis le début.

Le gout du sang !

« Je fabrique de l’argent, des tas d’argent que j’ai institué comme étant le moteur de ce monde, j’ai inventé l’usure pour en avoir encore plus. Je vous donne de belles vitrines pour créer des besoins, vous forcer à consommer, pour cela, je vous prête de l’argent que je fabrique et je vous fais payer des INTERETS ! Je vous ruine et je ruine vos pays. J’ai eu un peu de mal pour arriver à mes fins, car les religions, qui ont quand même quelques bons côtés pour vous, réfutaient le prêt d’argent avec intérêt comme immoral, mais cela n’a pas été trop dur de les corrompre, et maintenant ils jouent presque tous le même jeu que nous ! Et puis nous avons mis en place, en France, pays un peu contestataire, une Révolution… Maintenant, plus de morale, de religions, le sexe et les jeux à outrance, et entre temps, je te fais travailler pour « gagner ta vie » en te faisant croire que c’est ce qu’il y a de mieux ici et je te pique ton pognon et ton énergie. J’entretiens en toi la peur et l’espoir ; comme cela, tu ne te révoltes pas, car tu es dans l’envie de devenir aussi riche que moi. Et tu n’y arrives pas, sauf quelques-uns bien corrompus, juste pour la vitrine. Forcément, cela vous rend tous agressifs, vengeurs. Et tu sais quoi ? Enfin non, tu ne sais pas encore vraiment, mais j’aime voir le sang couler, je m’en régale aussi, surtout celui des enfants ! Je t’ai donné l’exemple, et tu me suis avec zèle, je m’amuse encore en petit comité, mais tu te débrouilles très bien avec tes copains. Félicitations ! Oui, le sang, la douleur, les énergies de souffrance sont mes nourritures préférées, j’aime leur fumet. Déjà, quand j’étais Yahvé, je préférais les sanglantes offrandes d’Abel, égorgeur d’agneaux, et négligeais les fruits et légumes du jardin de Caïn que j’ai réussi à excéder jusqu’à ce qu’il tue son frère ! On en parle encore, et tout le monde trouve que Caïn est méchant ; tu vois comme on te manipule… C’est pour satisfaire ce goût du sang et de la souffrance qu’avec ton aide, j’organise des festivals de toutes sortes : guerres, attentats, maladies, etc. Tiens par exemple, la révolution française, vous pensez que c’est le peuple qui s’est révolté ? Pas du tout, nous avons envoyé des mercenaires qui ont fait le travail ! Bien sûr, avec la libération du prix du grain pour affamer les gens et autres babioles, pour pouvoir offrir des coupables, le terrain était bien préparé… Nous n’hésitons pas à massacrer les nôtres pour une grande œuvre, et nous sommes arrivés à nos fins : la démocratie ! Maintenant tout le monde se dispute, la droite, la gauche, le centre, les entre-deux… Oui, car le roi ne pouvait pas faire n’importe quoi, c’était un état de droit, et tout le monde regardait dans la même direction. Maintenant vous croyez avoir le pouvoir ? Que nenni ! Nous ne cachons rien, notre ami Tocqueville l’avait bien dit : Je ne crains pas le suffrage universel : les gens voteront comme on leur dira. Ce qui ne s’est jamais démenti depuis et avec la tricherie à grande échelle, nous arrivons à mettre en place nos propres valets. Non, quand vraiment le peuple se révolte, comme pendant la Commune de Paris ou autres, nous les massacrons tous… Et cette illusion du choix vous enlève toute velléité, ce qui nous donne un consentement tacite de votre part, nous en avons besoin pour être en règle avec les lois cosmiques : qui ne dit rien consent ! Nous avons volé les connaissances des initiés qui étaient restés cachés pour ne pas que leur usage soit détourné à des besoins personnels et passions impures, mais nous avons été plus malins… Voyez, vous n’êtes plus pour nous que des unités à production de Loosh.

Couches bâillon-muselière pour tout le monde (sauf nous !)

« Finalement, il ne nous a fallu, avec mes collègues, que quelques centaines de siècles pour arriver à nos fins et le tour est enfin joué. Nous avons maintenant un grand projet pour vous isoler encore plus dans vos boîtes respectives, vous adorez cela les boîtes ; vous ne faites que pianoter sur vos petits claviers toutes sortes de banalités, et les écrans de toutes natures pour bien vous cadrez, captent ce qui vous reste de discernement, et vous éloignent de votre vraie nature héritée des premières humanités. Comme cela nous pouvons bien mieux vous contrôler. Je vous prends toute votre énergie. Je fais plein de faux billets et d’argent factice, je vous le prête avec intérêts, et plus vous êtes pauvres, plus les intérêts sont GROS. Actuellement nous dominons le monde en maintenant le réseau social par l’abrutissement avec toutes sortes de manifestations diverses et variées ; sports et variétés à grands spectacles, élections, manifestations, sexe, clips et films sataniques, etc., et nous pouvons jouir du pouvoir sans souci et nous bâfrer de Loosh à la louche ! Vous êtes mes esclaves et je n’ai même pas à vous enchaîner, c’est vous qui demandez notre protection.

« Il suffit que je vous fasse peur avec la mort, dont nous avons soigneusement caché à ceux qui voulaient l’entendre, et surtout grâce aux « philosophes des Lumières », qu’elle n’était qu’un changement d’état de conscience, pour vous faire croire n’importe quelle super sornette, comme une épidémie et tous vous confiner chez vous (confinement, finement cons ? Plutôt grossièrement cons !), sans barrières, et avec l’obligation, pour des sorties très limitées, de vous faire vous-même un certificat de sortie ! Et hop, tout le monde dans la combine ; trois milliards de personnes s’enferment et ont peur les uns des autres, font carnaval avec des masques bâillons qui les empoisonnent en respirant un air vicié et en ne prenant pas assez d’oxygène qui alimente de cerveau (vous avez ainsi la réflexion en berne !), et en vous « protégeant » avec toutes sortes de produits toxiques qui bousillent le petit microbiote qui protège vos mains ! Tuer un virus alors que vous en portez des milliards ! C’est à hurler de rire ! On vous éloigne les uns des autres, ne vous touchez pas ! Ne vous embrassez pas ! Ne vous approchez pas de vos amis, de vos voisins, ne vous réunissez plus dans la convivialité (ben oui, il vous restait encore cela), vous ne pouvez plus échanger un sourire ! Le sourire est pourtant une chose merveilleuse que vous possédiez encore, et là, nous réussissons aussi à vous l’enlever. La peur ! La peur ! Quelle merveilleuse manipulatrice ! Et le bâillon, c’est vous qui le réclamez et même, vous vous en fabriquez, quel succès !

« Maintenant que je vous ai bien endormis avec ce magnifique jeu de cache bâillon auquel vous avez tous participés avec un zèle inespéré, je n’en reviens pas ; trois milliards, je vous coupe de la Nature en vous interdisant d’y aller, et vous écoutez ! Nous avions fait une première tentative avec le SRAS. Mais nous n’avions joué qu’avec la peur, et trop, c’est trop. Cette fois nous avons su tirer enseignement de nos erreurs ; on vous l’a joué double langage : non, non rien de grave (ce qui est la réalité), mais on vous égrenait le nombre de morts toutes les heures (ll faut savoir que quitter ce monde est très courant, et d’ailleurs, vous allez tous y passer ! La mortalité dans le monde correspond à 1,81 décès chaque seconde, soit 109 par minute, 157 000 par jour et 57,3 millions par an). Et maintenant, avec la bouillasse que l’on vous injecte, on va réduire la population dont le système immunitaire est déjà en triste état, et comme vous serez bien malades, on va vous vendre tout un tas de super thérapies !

La peur de la mort est notre meilleure amie

« Alors oui ! Cette peur de la mort est bien notre meilleure amie. Il a fallu pour cela promouvoir l’athéisme, le néant ça te vous fout les chocottes ! Vous allez donc vous accrocher à vos corps même dans un piteux état comme à ce que vous avez de plus précieux sur la terre avec vos biens matériels. On vous a bien persuadés que vous ne pouvez pas comptez sur votre système immunitaire, et que vous avez besoin de médicaments et de vaccins pour survivre, sans réaliser que l’espèce humaine a vécu avec les remèdes naturels qui se trouvent à profusion dans la nature. Et avec l’aide des bons médecins, vous mourrez dans la déchéance prolongée au maximum, la conscience complètement en berne, cela nous va très bien ; une fois de l’autre côté, nous pouvons directement, après nous être gavés de vos souffrances, vous recycler directement pour de nouvelles aventures dans notre matrice en éborgnant au passage encore un peu plus votre Âme et votre Esprit. Vous croyez que vous vivez plus longtemps (quel progrès !), oui peut-être, mais dans quel état ! Et en plus nous accélérons le temps. Vous n’avez pas remarqué qu’il passe de plus en plus vite, que vous n’arrivez plus à faire dans une journée autant de choses qu’avant ? Vous n’avez pas remarqué que les êtres humains d’antan pouvaient écrire, réaliser ce qui vous prendrait des vies actuellement ? Le leitmotiv préféré que nous vous avons mis dans la tête, n’est-il pas : « sauver des vies » ? « On n’a qu’une vie ! ». De votre courte vue, c’est louable, mais si vous voulez vraiment sauver quiconque, occupez-vous de l’Âme et de l’Esprit ! Certains pensent qu’ils vont pouvoir se libérer de notre emprise ! Grands naïfs va !

On y est presque !

« Quand les gens savent au plus profond d’eux-mêmes qu’ils ont une Âme et un Esprit, il en va tout autrement. La mort n’est plus cette promesse de néant tant redouté. Bon, ce n’est pas quelques irréductibles qui vont perturber nos plans ! Car la vitesse supérieure à laquelle nous étions passés avec la DETTE, ah la DETTE nous en avons rêvée pendant des siècles, et maintenant, elle est là, bien installée. Fabuleux ! Oui ! Prêter de l’argent à quelques personnes ne rapportait pas assez, alors nous avons eu l’idée de nous agrandir. Nous avons commencé avec quelques pays pour voir, et le succès va même au-delà de nos espérances, nous allons passer à la vitesse supérieure avec un gouvernement mondial. Il suffit de vous faire les marionnettes avec le suffrage universel et autres babioles, genre droits de l’homme, et hop, le tour est joué.

« Maintenant nous passons, à l’estocade finale, avec l’injection de la bouillasse déguisée en « vaccins » dont le succès même nous épatent. Il faut dire que nous avons mis le paquet ! On te les a embobinés avec toutes sortes de menaces pour leur injecter un paquet de saloperies qui vont entretenir la légende d’une pandémie qui n’a jamais existée : nous sommes quand même très forts ! Et après cela, on pourra encore mieux les diriger comme de bons petits robots grâce à l’opthogénétique(([12] L’optogénétique est un domaine de recherche et d’application associant les techniques de l’optique à celles de la génétique. Elle permet, par une stimulation lumineuse, d’altérer spécifiquement et localement un nombre limité de cellules modifiées génétiquement pour y être sensibles, sans perturber directement l’état des cellules voisines. Conceptualisée à la fin des années 1970, elle est consacrée par un mot dédié en 2006, puis élue méthode de l’année par Nature Methods en 2010. Les applications, en nombre croissant, incluent la cartographie fine des réseaux neuronaux, l’étude de leur physiologie et de leurs communications normales et pathologiques, et de potentielles interventions médicales restaurant par exemple l’audition ou la vision. (Wikipédia) )) et tout ce que l’on a mis dans la bouillasse ! Rappelez-vous, au début de votre premier confinement comme vous êtes tous précipités vers le papier hygiénique (qui, soit-dit en passant, n’est pas très hygiénique précisément, et vous entretient cet orifice malpropre, contribuant, entre autres, à des hémorroïdes. Oui ! vous avez perdu tout sens pratique ; il faut se laver, avec de l’eau et même du savon !). C’était un essai de manipulation très réussi pour préparer la suite !

Puis la méga crise économique qui va suivre carnaval en bâillon-couches et injection de la bouillasse, en vue de vous soutirer tout ce qu’il peut encore vous rester de biens et d’argent et surtout d’Âme ! Vous aurez donc des nouvelles alarmantes et des divertissements en veux-tu en voilà ! L’esprit critique ? Envolé ! Restez bien rivés sur vos écrans en permanence, mangeant, tant qu’il y en a encore ! une nourriture morte qui vous rend malades et pour nous, par ici la bonne soupe, tant monnayable qu’émotionnelle ; le retour sur investissement est très, très rentable ! Je vous fais rêver avec les publicités, les reines, les princesses, les princes, les vedettes, les stars que je contrôle et manipule comme je veux par toutes sortes de moyens savamment mis au point (avec l’aide de vos scientifiques, ah oui, ceux-là, ils sont bons quand ils sont corrompus et avides !). Je tiens quand même à vous dire que leurs images sont tout à fait factices et savamment travaillées pour provoquer en vous des sentiments : la preuve, j’arrive à vous les faire aimer ! Moi je sais que tous ces personnages sont, dans la plupart des cas, d’une affligeante banalité. Ce qui crée chez eux la schizophrénie d’ailleurs, mais c’est de la souffrance, et cela me convient à moi et mes potes, et puis on vous tient car

Vos enfants sont nos prisonniers

« Ca y est, vos enfants sous notre coupe. Même ceux qui auraient eu les capacités de s’opposer à nous et qui ont plus ou moins échappés à la vaccination, aux médicaments, aux nourritures frelatées sont maintenant captifs des écrans, des jeux, ils sont captifs, conditionnés pour ne plus vouloir vivre que dans ces mondes virtuels que nous leur imposons. Le monde leur fait peur, et ils ne veulent surtout plus voir autres choses : ils sont nos esclaves, et travailleront pour nous. Nous les conditionnons tout petits au sexe, à la pédophilie, au transgenre, à l’homosexualité, au cynisme, à la violence… Nous les éloignons de leur famille, de leur être intérieur, de l’air pur, du soleil, de la Nature… pour mieux les contrôler ; de mieux en mieux, nous les muselons…

« Ainsi, les possibilités de retrouver les chemins de votre dimension intérieure, de votre souveraineté et du pouvoir hérité des premières humanités sont très maigres, occultés sous ces voiles factices. Parce qu’avec tous les produits que l’on vous fait ingurgiter (pour votre bien !) et ceux que l’on déverse au-dessus de vos têtes, votre glande pinéale, vous savez le petit cristal dans votre tête (qui vous relie au Christ), il se calcifie, devient opaque, et fait de vous les zombies que nous espérions depuis tant de temps. Nous nous emparerons très bientôt intégralement de votre pouvoir créateur dont nous avons besoin pour exister, vous nous créez, avec toutes les suggestions, conditionnement, impositions de toute nature, notre monde idéal. Nous allons bientôt transférez votre intelligence dans l’Intelligence Artificielle, l’IA pour les intimes (Commentaire de Petit H : mais qu’ils sont donc bêtes !). Nous garderons toujours une masse moutonnante pour travailler pour nous, et puis voyez, vous commencez à être comme nous : haïr la beauté, la bonté, les belles émotions, être sadiques, cyniques, pédophiles (ça vient, ça vient même bien !), violents, etc. Alors conditionnés maintenant dès l’enfance, nous n’avons même plus besoin de nous cacher ! Avec internet, Hollywood, tout est là, étalé au grand jour. D’ailleurs, notre plan n’a rien de secret, allez donc voir ce qui est écrit sur les Georgia Guidestones, et vous verrezque nous ne cachons rien, tout est là, écrit dans la pierre ! Et avec la bouillasse que vous courrez vous faire injecter, vous allons arriver à nos fins. Nous n’avons plus besoin d’autant d’humains, vous avez fait tout ce que nous voulions, et maintenant, nous allons juste garder quelques spécimens pour nous servir. Bien sûr, les médias qui nous appartiennent et que nous contrôlons à 100% ne vous parlerons jamais de cela, et nous pouvons contrecarrer les vraies informations qui circulent sur internet en les dénonçant comme fakes news ! Qu’est-ce qu’on rigolent ! Nous avons donc, je le redis, votre consentement tacite : qui ne dit rien consent. Amusez-vous les enfants, amusez-vous bien ; on s’occupe de tout !».

« Si le Peuple avait la moindre idée de ce que nous avons fait, il nous traînerait dans la rue et nous lyncherait. » GeorgeH.W. Bush,1992.

Mais, c’est vrai, ça ! Qu’ils sont donc bêtes !

« Ah, oui ! qu’ils sont donc bêtes ! Ils imaginent qu’ils peuvent faire un être pensant avec l’IA. En plus c’est vous, les humains au pouvoir créateur, avec un véhicule-corps très performant, avec une Âme et un Esprit qui leur donnez le bâtons pour vous battre, car l’IA est bien une création humaine ! Et il y a plein d’humains soi-disant intelligents qui croient pour de vrai de vrai que c’est possible, car ils ont perdu toute foi, tant en eux-mêmes que dans l’Intelligence de la Création. Ils ne savent plus regarder, voir, entendre, écouter, admirer, laisser de divines émotions monter en eux. La technologie les fascine beaucoup plus que les mécanismes de la Vie, de la Nature, de l’Univers, du grand Pourquoi et Comment. ! Ils pensent qu’ils ont besoin de vaccins, de médicaments, de cette foutue technologie pour survivre, sans se demander ce qui fait que, vous les êtres humains, avez toujours survécu sans tout cela depuis si longtemps… Comment les premières créatures reconnaitraient-elles leurs très lointains descendants dans ces pauvres hères apeurés réclamant une fallacieuse protection qui les rend esclaves de leurs maîtres !

Karma

« Voilà, je lui ai laissé la parole pour que vous compreniez à qui vous avez affaire. Ils ne veulent pas que vous retrouviez votre souveraineté, et ont inventé un temps factice, jusqu’à en faire un dieu (de bas étage, cela va sans dire !), pour mieux vous phagocyter ! Et cela marche, puisque maintenant, c’est vous qui le fabriquez, qui lui donnez toute cette importance, cette valeur marchande. Dur, incompressible, aliénant, de plus en plus rapide. Il y a le grand temps universel de la manifestation dans son ensemble, qui évolue dans le ballet cosmique et constitue de notre Univers, et à l’intérieur, le temps humain, constitué de petites bulles en vortex : vous tombez dedans en naissant, et selon l’état de conscience de votre Âme, si vous le passez sans vous posez de questions quant au Sens de la Vie, du Pourquoi et du Comment, vous avez ensuite une peur bleue de le quitter. Il y en a même qui tente de lui échapper ! mdr, mort de rire comme vous dites, et alors quand vous parlez « d’éternité », alors là ! La mort précisément, enfermés que vous êtes dans cette espèce d’ersatz de temps, avec votre désormais karma, elle vous fait sacrément peur ! Vous n’aurez pas la révélation de tout ce que vos sens vous empêchent de voir. Mais que vous y restiez 100, 1000, 10 000 ans dans votre bulle ne changera pas grand-chose, et si vous n’avez rien compris, vous ressortirez au même point qu’à votre entrée, voire plus bas, et en ratant une marche vers l’Ascension. Bien sûr, si vous donnez libre cours à la haine, la vengeance et tous ces sentiments que l’on vous encourage à avoir dans ce laps de temps, et ce que vous vous inventez comme état d’âme, vous vous préparez de belles futures vies pas sympas du tout en retombant dans le karma…

Qu’est-ce qu’il est profond ce gouffre !

« Ainsi, en se densifiant, s’extériorisant, se diversifiant, ces humains ont fini par perdre, entre autres, la communication transpersonnelle. La symbolique de la tour de Babel ne raconte pas autre chose : leur relation avec les mondes plus élevés s’est définitivement perdue dans les méandres tortueux de leur mental trop content de prendre la place de l’Intuition, et c’est à cet instant que la parole fait son apparition comme moyen de communication principale, pour ne pas dire unique. Contrairement à que vous croyez, ce n’est pas un progrès, mais une régression ; dans la communication d’esprit à esprit, le mensonge n’existe pas, par contre, avec la parole, tout peut être compris de travers, à l’envers, tordu, distordu, récupéré, transformé. Avec des races différentes, des peuples très disparates ayant chacun un langage propre, et surtout sans connexions, non seulement entre eux, mais aussi avec leur être intérieur et la Source, les guerres sont inévitables. Dans ces conditions, les choses deviennent faciles pour des êtres imbus de dominer les autres, de les enfermer dans des dogmes de toutes natures pour les abrutir par la peur de soi-disant dieux tout puissants, et plus tard, de systèmes politiques corrompus. Et l’écriture a facilité ce passage !

« Il faut bien comprendre qu’elle n’a pas du tout été considérée comme une avancée majeure, car beaucoup prétendaient qu’elle risquait de ne plus faire travailler la mémoire. Les druides, entre autres, faisaient 20 années d’études, car ils devaient tout apprendre sans aucun support, et aucun maître n’aurait toléré que ses disciples « bachotent » en ânonnant leurs cours devant des feuillets. Le chef d’orchestre Karajan disait qu’il fallait avoir la partition dans la tête, et non la tête dans la partition !  Mon support d’écriture est quand-même très heureux d’avoir des livres…

Et le monologue devint causerie

— Ah c’est toi, Petit H qui me réveilles la nuit pour me faire écrire dans le noir avec une lampe électrique ?

— Oui ! Comme cela je suis sûr que tu m’entends !

— En effet, pour t’entendre, je t’entends, même quand je ne veux pas t’écouter ! Tu m’empêches de me rendormir tant que je n’ai pas écrit ce que tu me souffles, et si j’ai oublié mon cahier, tu m’obliges à aller le chercher ; tu prétends, avec raison d’ailleurs, que je ne vais pas me souvenir de tout ! Mais pourquoi m’as-tu choisie ?

— Je ne t’ai pas choisie, c’est toi qui m’as appelé ! J’ai compris que tu n’étais pas ravie d’être sur Terre. Tu t’es fait avoir, et puis, tu n’étais pas tout à fait comme les autres !

— Ah oui, « la Grande Conscience avait bien dit qu’il y en aurait pour tout le monde, mais elle savait aussi que l’enthousiasme du début pourrait par la suite ne plus déclencher de vocations aussi joyeuses. ». Je me souviens, je ne voulais pas revenir vivre sur ce monde terrestre, mais « on » m’y a obligée, enfin on a soutiré mon consentement. J’étais une petite fille triste même si ma famille m’adorait ; le monde que je voyais poindre à travers cet amour, me paraissait tellement dur ! Un monde pareil ! Qui aurait envie d’y revenir de son plein gré ! Mais ce n’est pas bien grave, j’ai appris plein de choses dans cette vie. Du plus loin que remonte ma mémoire (même pas une étincelle à côté de la tienne !), je ressentais la nécessité de respecter, les animaux, la Nature, la Terre, avec lesquels j’aimais me sentir unie. Avec l’âge, j’ai ajouté l’Univers dans lequel je pressentais une multitude de vies, les atomes, la Vie, la Mort, le Pourquoi, le Comment, etc. ! Tu es dans mon corps ?

— Oui, avec mon double, Petit H bis, nous sommes avec notre copain O. Nous formons une molécule d’eau avec une mignonne tête et dans ton corps il n’y a presque que de l’eau…

— Tu ne t’ennuies pas un peu, c’est petit par rapport à l’Univers ?

— M’ennuyer ? Tu rigoles ! Je ne suis qu’un atome, et il me faudrait plusieurs millions d’années de votre temps pour aller partout dans ton corps. Déjà avec 150 000 kilomètres de vaisseaux sanguins, j’ai de quoi naviguer, et tu es composée de 1013 cellules, c’est-à-dire 100 000 milliards ! Avant que je les aie toutes visitées, ton corps n’existera plus ! Et dans le cœur de ces cellules se passe la chose la plus extraordinaire du monde : le décodage de l’ADN, je ne m’en lasse pas ! Chaque seconde, des milliards de machines moléculaires copient ton ADN pour le transmuter en ARN qui va créer des protéines. Plus de 3 milliards de caractères qui sont  lus, décodés, interprétés, copiés chaque seconde pour fabriquer tes organes, ta peau, tes muscles, enfin tout ce qui fait ton corps, et il se passe encore tellement d’évènements incroyables, il y un boulot fou ici, et toi, tranquille, tu ne te doutes de rien ! Quand je vois cela, je me dis que les Plans de Dieu étaient quand même drôlement bien. Tu te rends bien compte que tu habites une machine biologique non reproductible par vos petits moyens technologiques, avec une multitude de programmes et en principe, avec un pouvoir de régénération par la puissance de l’Esprit (si toutefois on lui laisse le loisir de le faire et qu’elle (la machine) n’est pas trop délabrée pour réagir !).

— Oui, merci de me le rappeler, on a tendance à oublier ces merveilles tant elles nous paraissent banales et surtout cachées. Si je me coupe, je vais tranquillement attendre que cela cicatrise, par contre si je fais un accroc à un vêtement, je peux toujours patienter longtemps, le trou restera ! C’est seulement si nous sommes malades que nous prenons conscience, enfin pas tout le monde, qu’il y quelque chose qui dysfonctionne. Et si on laisse faire le corps, il se répare tout seul…

Branle bas de combat !

— Elle est bien bonne celle-là ! Mais quand tu es malade, c’est le grand chamboulement, tout le monde court partout, c’est le moment des grands nettoyages ! Tes milliards de bactéries ont décidé de te bousculer un peu, et se sont transformées en ce que votre ignorante médecine prend pour une attaque extérieure. Mais tout ce petit monde, en concertation, a évalué les désordre, et convenu qu’il fallait un bon coup de ménage. Alors bien sûr, selon l’état de la personne, sa façon de vivre, de se nourrir, de penser, le coup de semonce peut-être plus ou moins intense, et peut parfois aller jusqu’à la porte de sortie ! Mais la médecine « moderne » en a décidé autrement, et va rajouter une bonne couche de poison, histoire de croire qu’elle guérit, alors qu’elle ne fait que soigner, bien souvent temporairement. Dans la plupart du temps, le corps se débrouille très bien, et va guérir plus durablement. Bien sûr, dans ces moments, il y a les microbes opportunistes, qui vont profiter de la situation, et ceux qui vont carrément fabriquer des virus et autres balayeurs professionnels que votre science (« grâce » à Pasteur) va prendre pour des attaques extérieures. Mais tout vient du corps, et la peur est un très bon fabriquant de ce genre de maladies.

  • À ce propos, depuis le début de cette lamentable mascarade de corona-circus, je raconte à qui veut l’entendre mon histoire favorite pour illustrer cet épisode d’hypnose collective :

« Un pèlerin rencontre la peste et lui demande où elle va : « Je vais à Bagdad tuer 5000 personnes ! ». Six mois plus tard, ce même pèlerin rencontre de nouveau la peste :

  • Tu m’as menti ! Tu n’as pas tué 5 000 personnes, mais 50 000…
  • Pas du tout, j’en ai tué 5000… Les autres sont mortes de peur ! »

« Je sais que bien que la maladie vient de ce que le corps n’a pas été respecté, tant sur le plan physique que mental, car leur qualité est primordiale, que par la nourriture. Baignant constamment dans des sentiments négatifs dont les médias gavent une population avide des instincts les plus bas : vengeance, haine, agressivité, sexualité morbide — j’en passe et des meilleures —, le pauvre système immunitaire a bien du mal à faire son travail. Ajoutons à cela une nourriture industrielle sans aucune vitalité et la sacrosainte pharmacopée qui vient à « l’aide » des malheureux humains pour le plus grand bonheur des laboratoires pharmaceutiques ! Les microbes opportunistes, ne font que profiter de la bonne aubaine. Reconnais quand même que j’essaie de prendre soin de mon corps et de mes pensées ; il m’a été confié à ma naissance, et je dois finir mon chemin ici avec lui. Alors autant tenter le garder en état de marche pour le temps qui me reste ! Je n’aime pas rouler dans une vieille guimbarde toussotante et crachotante, avec de vilaines pensées qui font des crocs en jambe risquant de me laisser sur le bord du chemin sans crier gare. Le garagiste-médecin, cela coûte cher et on y perd son temps, et pour de bon, sa santé !

— Oui, c’est pour cela que je reste chez toi, car parfois, certains sont tellement malsains que c’est la croix et la bannière pour y aller ! Ensuite, quand le corps est recyclé, parfois avec bien du mal à cause de toute la chimie qui lui a été enfournée, il faut faire une cure de désintoxication pour s’en remettre ! Mais dans les anciens temps, il n’y avait jamais ce genre de soucis.

— Mais vas-y, raconte, que s’est-il passé avec les humanités ?

Histoires très, très anciennes

— Et bien chacune amenait ainsi son quota de connaissances, patiemment, comme l’on bâtit une maison grandiose, équilibrant, ajustant sans cesse. Nous étions arrivés à un résultat très satisfaisant pour ce coin isolé de la galaxie. Car cette Mission consistait à élever le niveau vibratoire de toute cette partie excentrée de la galaxie, et surtout ce bord externe où se trouve notre Soleil, et créer, créer sans relâche la Beauté sous toutes ses formes avec un raffinement extrême. Qui ne s’est pas extasié devant la grâce et les sublimes couleurs des oiseaux, agrémentées de leur musique, des papillons, du délicat et subtil parfum des fleurs ainsi que de leur beauté, du chatoiement des insectes et leurs murmures, du fabuleux équilibre entre les espèces, des saisons où chacun arrive au bon moment, comme les fleurs avec les insectes et la naissance des oisillons, et puis aussi la mise en œuvre du recyclage. A tous les niveaux, des bactéries aux charognards de toutes tailles, en passant par les fourmis et cette faune dont le travail consiste uniquement à transformer les déchets de toutes sortes, aux champignons dont le mycélium, aider de milliards de bactéries, vont muter les déchets végétaux en humus au parfum délicat de sous-bois, etc., enfin toutes les merveilles qui existent pour faire de cette planète une perle précieuse apte à illuminer cette partie de la galaxie. Tout cela dans la Joie inhérente à la Création, la vraie Joie du cœur que procure la plénitude du devoir accompli, semant artistement, tel un consciencieux et inoubliable concepteur, les plus belles œuvres pour le bien commun. Fières, étaient-elles ces humanités à la fin de leur Mission, quand les Esprits retournaient vers la Source pour en recevoir les Louanges, enrichies du bonheur d’avoir donné le meilleur dans leurs réalisations, car offrir le meilleur de soi-même procure toujours la vraie Joie.

« Elles connaissaient tellement bien la loi de réciprocité, ainsi, offrant le meilleur d’elles-mêmes, elles en recevaient aussi le meilleur ; les honneurs divins sont incommensurables ! Ainsi, au fil du temps, le joyau promettait d’illuminer ce petit coin d’espace de tous ses feux, et la si belle planète, où les petites graines d’Esprit avaient hâte de faire une expérience dans la matière, était devenue un havre de paix où le Bonheur, la Beauté, l’Harmonie régnaient, et rien ne semblait vouloir ternir ce bel essor…

— Il y a donc une âme commune aux humanités, voire aux civilisations, comme les animaux ont une âme groupe ?

— Oui, bien sûr, l’âme groupe de toutes les espèces est liée à la Source ! Sauf pour certaines catégories d’êtres non créés par Dieu, donc sans la petite graine d’esprit. Ils ne sont donc pas liés à la Source, mais ont leurs propres divinités (enfin ! justement pas très propres celles-là) ! Ces êtres, dépourvus du moindre esprit n’ont qu’une âme groupe, et à leur mort, pour eux, c’est au mieux la dissolution dans ce tronc commun.

Mais les êtres humains, en s’individualisant, en privilégiant le mental et l’égo, ont presque tous perdu cette capacité de communiquer avec leur âme groupe et par extension, la Source, contrairement aux animaux qui ne sont pas autant individualisés.

— Mais quand même, je remarque que certains animaux entretiennent avec leurs humains des relations qui sont très fortes, et apprennent l’Amour. Ne crois-tu pas que cela permet aussi à ces humains de retrouver un peu de cette capacité perdue ? Et l’animal, dans ce cas, respecté dans son identité, peut, peut-être, commencer un processus d’individualisation, mais sans pour autant perdre, lui, ses aptitudes à communiquer avec son âme groupe.

— En effet, les animaux ont des facultés que vous ne soupçonnez pas, vous qui avez tout perdu. Les premières humanités, nous l’avons vu, étaient en relation universelle avec tout ce qui vit, et même bien au-delà de la Terre, avec d’autres mondes, d’autres peuples extraterrestres qui venaient les visiter. Bien sûr, elles n’acceptaient que ceux qui étaient très positifs et dans une énergie commune, ce qui leur permettait de faire des échanges très fructueux. Et les humanités se succédaient en gardant la mémoire ancestrale de leurs histoires successives, évoluant avec toujours en perspective, la Beauté et l’Équilibre de la Nature qui restent les merveilleux témoignages qu’elles vous ont légués. Faudrait-il encore être capable de le reconnaître, oui ! Toi, je sais, tu apprécies !

— C’était chouette, dis donc !

— Ça c’est certain ! Mais, comme nous l’avons évoqué, il s’est passé quelque chose qui a inversé cette belle ordonnance, car déjà, la civilisation avant la vôtre avait complètement perdu son pouvoir créateur sur le vivant, et n’avait plus accès à son élaboration et à sa conduite avec une éthique spirituelle. Nous allons voir plus tard comment s’est opéré ce forfait.

Un peu d’archéologie

« Néanmoins, encore hautement évolués, ces grands bâtisseurs mettaient un soin tout particulier pour édifier leurs constructions destinées à recueillir les énergies terrestres et cosmiques. Être en Harmonie avec Gaïa, qu’ils savaient reliée au système sensitif énergétique conscient de l’Espace, de l’Univers, était leur priorité. N’ayant pas complètement perdu la mémoire, ils voulaient laisser les témoignages de leurs grandes connaissances en mathématiques, astronomie, architecture, etc., et de leur haute technologie dans des réalisations mégalithiques, preuve de leur grand pouvoir sur le minéral. Sans doute aussi, voulaient-ils laisser des fils conducteurs aux civilisations qui allaient les suivre pour les aider à affronter cette descente dans la matière (avaient-ils connaissance de l’inexorable involution actuelle ?). Mais curieusement, une partie de l’humanité des temps présents, aveuglée par ce qu’elle croit être sa propre lumière (et qui se trouverait plutôt être des ténèbres), préfère ignorer et croire que ce sont des humains plus primitifs qu’eux qui ont bâti tout cela avec des moyens rudimentaires !

Et maintenant

« Puis les humains des temps présents, poussés par leurs maîtres à qui ils ont abandonné les commandes de leur vie, ont laissé leur mental et leur égo prendre une place démesurée, reniant l’intuition qui pouvait encore les relier à leurs origines. La pensée pernicieuse qu’ils sont là par hasard les rend cyniques, personnels, vindicatifs… et, ou, très malheureux ! Ils ont renié leur foi en la Vie, pensant naïvement que tout se termine à la mort de leur corps, poussant même certains à se faire congeler en espérant que dans un temps futur, l’on pourra les ramener à la vie ! Mais leur âme est maintenant dans une grande souffrance et ne peut rompre les liens qui la maintiennent à ces corps congelés. Condamnés, cons damnés (vraiment, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, mais c’est trop tentant !), ils restent dans un état indéterminé qui leur interdit toute vision sur une réalité qu’ils n’ont jamais imaginée (et c’est peut-être là que le mauvais jeu de mots prend toute sa signification !).

« Ils s’empêtrent dans un réseau de fils qui les enchaînent les uns aux autres, et que tu as d’ailleurs bien décrit, sans avoir encore la vue que tu as maintenant, dans ton livre Sophia galactica, le jeune dieu(([13] Edition Atramenta : atramenta.net)):

Dans cet espace où sa conscience des choses prenait des allures dabsolu, certainesimagesseprécisaient,sérigeaient,saffinaient,incarnantceque le village des Portes et des Espaces lui avait révélé. Sortant d’une brume triste et morne, s’avançait maintenant un long cortège pathétique dêtressourdsàlamusiquedelavie,aveuglesàsesmultiplesaspects,mutilés deleurssentimentsetdeleursensibilité.Linfirmité des âmes, prenantformedanslescorps,semanifestaitpartoutelagammedesmaux qui frappent lespèce humaine : maladiestant physiques que mentales, dégénérescences.Évoluantdanslecirquedelaviehermétiquementclospar leurssoins,ilschangeaientdepersonnagesetderôles,revivanttoujoursles mêmessituations,perpétuellementinachevées,devieenvie.

Ellevoyaitdesfils fins etnus,reliantlesêtreslesunsauxautres,aux objets, aux événements, aux sentiments, au Ciel et à la Terre, semmêlant, au fur et à mesure de leur évolution, sur les chemins de vies. Une vision fulgurante lui montrait chaque mouvement, les ligotant de plus en plus serrés, les liens pénétrant profonment dans leur chair, et leur fermant les yeux,lesoreilles,lecœur,àlavéritableharmoniedelaVie,àlAmour, à la Compassion. À chaque point d’ancrage, des douleurs, des maladies apparaissaient, etpersonnenevoyaitde rapportentreces maux etlesfils.

Lacomplexidesenchevêtrementssintensifiaitaveclescourantssillonnant cesfils quellereconnutimmédiatement :jalousie,fiel, concupiscence, haine, envie, ressentiment, grief, vengeance, arrogance, soif de pouvoir, servitude,apitoiementsursoi,peur.

Lesêtresayantdépassécessentimentsnéprouvaientpaslemêmetype desouffrance. Unevisionpénétrante,plongeantdanslesprofondeursdu pas,sélevantverslefutur,uneconsciencepluslimpide,lecœuroffert à la Compassion et à lAmour, les ouvrait aux multiples messages de la vie. Les humains détiennent les rênes de leur destin, mais ils ne le savent pas. Ontils vraiment envie de grir, de devenir des êtres responsables ?La facilidu remède lui apparaissait maintenant :la prise de conscience de cette autre dimension où la voloninrieure peut dissoudre ces liens avec une simplicité déconcertante !Mettre en œuvre la détermination de selibérerdecesfardeauxsciemmentacceptés ! Vasteprogramme !

Maispouryarriver,ilfallaitvoir,entendre,sentir,affinerunsysme sensorielneprenantprésentementencomptequuneinfimeparcellede la réaliet occultant la partie la plus importante, située dans une autre dimension, celle de la Conscience, englobant les trois autres. Mais il faut souventàlêtrehumainungrandtraumatisme,affectant lecadredeses troisdimensions,pourqueson champdeconsciencesélargisse.

La plus belle fleur

— Ah oui ! On ne vit pas dans la matière sans laisser de traces, et mieux vaut laisser de belles fleurs embaumées que de vilains détritus malodorants.

— D’autant que comme tout s’équilibre et les vieux détritus ayant bien maturés, vont revenir à l’envoyeur ! Toutes ces merveilleuses connexions sont malheureusement, vu l’état de conscience de cette humanité présente, parcourues par de sales courants ! Et le Grand système nerveux central, dont la puissante Énergie est Amour, enregistre tout, et ça, beurk, c’est quelque peu indigeste ! Tout, absolument tout est Amour. Simplement, cet Amour, dans la matière, doit toujours être déployé et ordonné, mais ce sont des forces dont vous n’avez même pas idée qui régissent ce que vous voyez, et qu’avec votre courte vue, nommez « gravité ». La gravité, c’est vous qui l’inventez, et celle-là il lui faut de la place. Mais elle est juste là pour qu’un jour vous puissiez enfin ouvrir les yeux et surtout votre cœur !

« Vois, si tu prends la plus belle fleur du monde, c’est une pure merveille, elle ravit tous tes sens : elle te transmet sa beauté, sa Joie, son odeur t’enivre, sa caresse est douce et parfumée, tu peux voir en elle la perfection absolue. Mais si tu l’écrases, que tu en fais une petite bouillie, ce sont toujours les mêmes composants de la fleur qui sont devant toi, mais quelle tristesse ! A pleurer ! Vois, la haine, la vengeance, l’envie, la jalousie, la peur, la colère, etc., ne sont que l’Amour tout recroquevillé, ratatiné, emmêlé, piétiné, nié, oublié… Et c’est pour exprimer l’Amour que notre Univers est né, et moi, simple mais premier atome, j’ai vécu ce grand déploiement.

« Observe quand un humain « est amoureux », il est en expansion, en déploiement, il peut avoir l’impression de voler, il voit le monde avec d’autres yeux. Le véritable Amour est un état, pas un sentiment que vous confondez avec l’amour banal qui est juste une histoire d’hormones qui montent à la tête, enfin plutôt qui descend ! Oui, il est bien regrettable que ce soit souvent la seule expérimentation en cette matière ! Et quand le désir n’est plus là, tout se recroqueville, et souvent c’est la haine qui prend la place de ce qui était pris pour de l’Amour ; ce n’était que du désir sexuel assez mal déguisé, et que vous nommez amour, et encore… de moins en moins, car il est souvent question « d’activité sexuelle » ravalée au rang de simple fonction physiologique. L’Amour, comme je le disais, est un état, alors élargissez vos possibilités de le vivre au-delà du sexe (ce qui ne l’exclut pas, d’ailleurs) ; le monde en serait tout changé. Alors tu as bien compris, l’Amour est Expansion, Déploiement, Bonheur, Lumière, Joie, que sais-je encore ! C’est ta vraie nature, celle de ces petites graines d’esprit impatientes de faire des expériences dans la matière. Le cancer, c’est quand les cellules sont compressées, rabougries, emmêlées, stressées, et ça, les cellules, elles n’aiment pas du tout. L’ADN ne peut plus se répliquer correctement. Les causes peuvent être multiples, mais en règle générale, sauf cas extrême, genre irradiation, il s’agit toujours d’un mental et d’un égo rigides ou alors trop facilement influençables, sans aucune ouverture vers autres choses que le matériel pur et dur, et enclins à toutes sortes de peur et de ressentiments ! Il faut quand même ajouter un grand traumatisme affectif, une nourriture morte, les médicaments, les vaccins et tous les faux cancers que la médecine « détecte » avec toutes sortes procédés ; forcément, un cancéreux, ça rapporte un max…

« Et pour compléter le tout, la plupart habitent enfermés dans des casiers, voyagent par des moyens de transports serrés comme des cellules cancéreuses dans leur tumeur ou alors seuls dans leur véhicule, mais avec une radio qui braille. Et pour se distraire, ils vont dans des « boîtes », où, au bruit de musiques sataniques, ils se tortillent imbibés de sueur, d’alcool, enfin drogues de toutes sortes ! La majorité d’entre eux habitent dans des villes, voire de grandes métropoles, mégapoles, où de sinistres géants de fer, de verre et de béton, étendent leurs ombres patibulaires sur le grouillement humain. C’est pour cela aussi que les corps deviennent vieux, et ce processus, au fil des millénaires, est devenu l’anormalité !!!

Pénétrer au cœur de toutes choses…

« Laisser son regard pour commencer, prendre de la hauteur, de la profondeur, puis pénétrer au cœur de toutes choses. Mais les humains ne peuvent plus voir ; ils restent dans leurs idées bien compartimentées, sans regarder au-delà des apparences, c’est comme le cancer… Tout est cadré dans leur vie qu’ils ne voient plus qu’à travers des écrans. Leur vue ne peut plus s’élever, ne peut même se porter au loin sans leur donner le vertige ; la nature leur parait hostile, et quand en plus on leur interdit de s’y rendre sous peine d’amendes, voire de prison…

Et un coup de vent qui défroisse

« La Création de L’Univers, c’est tout le contraire ! C’est la grande force d’Amour qui vient de l’Endroit de l’Univers qui s’est déployée, et se déploie toujours et encore, mais avec parfois de minuscules zones toutes serrées, toutes comprimées, toutes emmêlées. Il n’y a que les êtres humains, enfermés dans leur mental, hermétiques à une réalité n’entrant pas dans leurs schémas de pensées, qui font cela ; les animaux et les végétaux en sont parfaitement incapables. Le remède est donc tout simple : dès que le cœur commence à s’ouvrir, c’est comme un coup de vent qui défroisse, dénoue, repasse, lisse, caresse, éclaire, illumine… Les connexions avec la Source, doucement se réactivent, la Joie, la Jubilation reviennent ; c’est comme un baume magique !

— Le système sensitif conscient de l’Univers ne doit pas beaucoup aimer ce genre de « zones de non-droit » hermétiques à Son Énergie. La Source a-t-elle un moyen de gérer cela, et comment réagit le « Cerveau » de Dieu ; il a donc des neurones ?

— Oui ! Votre Univers a des neurones, ce sont les amas, les superamas, et ce que vous appelez « matière noire » n’est autre que la Pensée de Dieu circulant dans ce grand courant d’énergie. C’est cette « Pensée » qui maintient la cohérence de cet Univers, comme votre conscience maintient le bon fonctionnement de votre corps (si vous lui en laissez les moyens !). Car comme pour vous, votre Conscience n’est pas dans votre tête, mais en dehors : c’est l’Esprit (issu des petites graines) qui survit éternellement au corps. Alors on pourrait dire que Dieu s’est littéralement incarné dans cet Univers au travers de la Source qui émane Sa Transcendance de l’Endroit du Super Univers vers l’envers, c’est-à-dire notre Univers. Et, à l’image de votre code génétique et de votre cerveau qui expriment à peine 10 % de leurs capacités, il en est de même pour votre perception de l’Univers. Comment dans ces conditions, pouvez-vous avoir une réelle connaissance de ce qui vous entoure, si vous ne prenez en compte que la matière ? L’Énergie divine vous est inaccessible, d’autant que la majorité des scientifiques la nient avec force.

« Pourtant, avec la physique quantique, ces mêmes scientifiques commencent à prendre en compte l’importance d’une présence, autrement dit de la Conscience. En effet, les particules ne se comportent pas de la même façon en présence d’un observateur, et cela, de façon systématique. Ce qui en déroute plus d’un ! Ils ne peuvent donc nier que la conscience a une place de premier choix dans l’ordre du monde, et que la fameuse théorie unifiée qui fait tant rêver les physiciens ne se fera qu’avec cette prise en compte… Bouddha a dit : « Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes est né de nos pensées. Par nos pensées, nous créons le monde. ».

Stop, transmission rompue

« Les anciennes civilisations dont vous avez des traces, avaient encore ces connaissances, mais les entités dont nous avons parlé plus haut, donc une petite minorité très puissante, a voulu se les réserver. En fait, l’Âme et l’Esprit n’aiment pas du tout les soi-disant « secrets », surtout si c’est pour avoir le pouvoir et la domination. Les êtres humains ont ainsi été guidés vers la guerre encore et encore, sans jamais remettre en cause cet état de fait, et vers des religions qui les ont enfermés dans des dogmes inébranlables, les conduisant vers l’oubli de leur véritable Nature. Ceux qui ont voulu préserver certaines de ces connaissances l’ont fait dans la pierre, et les fonctions de ces constructions érigées sur des lieux énergétiques stratégiques, étaient précisément de communiquer avec cette entité supérieure qu’est la Source, ce que n’avaient cependant pas oublié les bâtisseurs de cathédrales de votre civilisation…

« Et maintenant vous voilà, ici sur cette Terre, avec tous les boulets que les forces obscures vous ont collés sur le dos et ceux que vous avez rajoutés par vous-même ! Il se passe ce qu’avait envisagé la Source quand Elle faisait ses recommandations à Lili : le message ne s’est pas transmis, dommage pour vous ! Cependant, à votre petite décharge, il vous a été volontairement occulté, et ceux qui tentaient et tentent toujours d’ailleurs de le chercher, sont ostracisés, bannis, expulsés, excommuniés, proscris, tués, torturés, etc, j’en passe et des meilleurs ! Il faut dire aussi que dans les temps présents, la majorité des humains adorent de plus en plus se faire berner ! Vous l’aimez votre enfermement (ce qui a très bien été entendu !), mais attention : «  l’enfer me ment ! ». Et l’âme, prise dans cette cotte de mailles énergétique qu’est devenu le mental, évoluant dans toutes sortes de dogmes, croyances, convictions inébranlables, et maintenant cadrée (écrans), oublie sa véritable nature et dépérit. Votre extrême densité et votre faible taux vibratoire si éloigné de celui de la Source, vous coupent complètement de votre être intérieur, et par là-même, de toutes communications subtiles. Vous êtes tout ratatinés dans vos certitudes qui vous entravent et vous obligent à tourner encore et toujours dans votre bocal. Vous pensez n’être que votre corps, et vous lui donnez une importance artificielle ; vous êtes tombés dans la grande misère du sexe qui a perdu toute sacralité et dont toutes les perversions sont devenues légions et normalité, la maternité, une affaire de laboratoire, et ce que vous appelez vos « états d’âme » confiés à d’autres personnes tout aussi perturbées que vous, sinon plus !

« Vous ne voyez que les contours de l’image dont les émotions font partie – vos fameux « états d’âme » –, et vous croyez n’être que cette image ! Alors que moi, je vois la Totalité, et rata zut ! Ce n’est pas toujours très beau, je vois bien sûr, l’Âme, la pauvrette qui n’a plus aucun moyen d’expression ! Vous avez peur du silence et de la solitude qui pourtant pourraient vous aider à prendre conscience de votre être intérieur ! De surcroît, pour la majorité d’entre vous, une grande partie de l’ADN n’est plus codante pour toutes les subtilités de la vie spirituelle. Vous avez même l’outrecuidance de l’appeler « ADN poubelle ». Pour pallier cette défaillance, vous vous inventez des prisons de toutes les sortes ; l’athéisme qui est une religion à part entière avec ses dogmes (sans doute la plus dogmatique de toutes), ses prêtres sectaires et son Inquisition, englobant politique, science, sectes, adoration de toutes sortes de vedettes, princesses, etc., tout ceci se recoupant allègrement, et bien sûr les religions qui règnent toujours dans certains pays en maîtresses absolues. Ainsi, vous vous retrouvez ligotés par toutes sortes d’implacables liens. Enfermés dans les multiples murs de vos certitudes, vous vous croyez les premiers sur Gaïa, les seuls dans l’Univers, et les meilleurs ! Vous restez donc embourbés dans vos petites connaissances avec lesquelles vous pensez tout expliquer. Les quelques lamentables bricolages génétiques que vous pratiquez avec une impudence folle ne servent que les intérêts financiers de quelques-uns ! Le Bon, le Bien, le Discernement, le Sens des Responsabilités et de la Conséquence de ses actes ne sont pas vos priorités. Vous êtes devenus des « pousseurs de caddy » conditionnés à obéir et consommer ! Votre vie a perdu son sens sacré et vous ne savez plus du tout pourquoi vous êtes ici ! Il est évident que les populations exogènes de haut niveau vibratoire ne risquent plus de vous rendre visite, vous ne pouvez plus attirer que les malfrats de la galaxie !

Hou, hou ! Le Bon, le Bien, le Discernement où êtes-vous ?

« Vos capacités d’observation sont faibles, car prisonnières de dogmes, de croyances ; vous avez fermé la porte aux ouvertures cosmiques. Vous êtes capables de reconnaître du premier coup d’œil « la main de l’homme » dans un objet, même très rudimentaire comme une pierre taillée fabriquée par un de vos congénères présents ou passés, et de faire la différence avec un vulgaire caillou ! Reconnaitre dans ces objets, à juste titre, un projet, une pensée, une conception intelligente, aussi ! Par contre, la délicate sculpture d’un simple coquillage avec sa spirale, tout comme les galaxies, les fleurs de tournesols, les tornades, le temps, etc., délicate sculpture basée sur le Nombre d’Or et la Spirale de Fibonaci, ce simple coquillage  (et là, je ne parle que de la coquille, parce que la bestiole !) ? Mais vous ne pourriez d’aucunes façons reproduire dans sa perfection microscopique en mettant en œuvre toute votre intelligence et votre technologie ! Enfin, bien sûr, vous savez tous que c’est une bestiole qui a fabriqué cet habitat, mais même avec votre technologie, vous n’êtes pas capable de faire aussi bien ! Attendez, avec votre super cerveau, vous ne pouvez même pas égaler un limaçon ? Tout ce qui se situe hors de votre compréhension est arrivé comme cela, non ! Pas de plan, pas de pensée, par hasard, c’est la sacrosainte « évolution » ; c’est puéril et enfantin de croire cela ! Évolution bien sûr, qui n’est pas dans son intégralité à mettre à la poubelle, mais qui n’explique en aucune façon le passage des acides aminés en protéines. Oui ! Le langage de l’ADN est porteur d’informations complexes, plus denses et plus élaborées que n’importe quel programme informatique, et nécessaire à la réplication de la vie, et bien, encore sans rire, bof, le hasard et la nécessité ou autres théories, en tout cas, hors de question d’y voir une quelconque conception intelligente !

« Vous reconnaissez une conception intelligente dans ce que vous fabriquez ou concevez avec moult réflexions, plans, technologie, mais quand il s’agit du vivant, de ce qui sort de vos réalisations exclusivement matérielles, personne n’a pu y penser, vous êtes les seuls, ici-bas à créer avec votre intelligence. Une simple bactérie et son flagelle, véritable moteur biologique(([14] Il y a de nombreuses représentations de ce moteur sur internet et des « pièces » qui le composent ! Pure merveille technique, Howard Berg de Harvard l’a surnommée « la machine la plus efficace de l’univers » ! Certains de ces moteurs ont une vitesse de rotation de 100 000 tours/minute, et sont reliés à des mécanismes de transduction de signaux sensoriels qui leur fournissent des informations sur l’environnement. Même à cette vitesse, ils peuvent s’arrêter en un quart de tour, changer de cap et repartir à 100 000 tours/minute dans une autre direction. Ils sont composés d’un grand nombre d’éléments indispensables au fonctionnement de l’ensemble et dotés de deux vitesses en marche ; avant et arrière, d’un refroidissement liquide et d’une force protomotrice, de nombreuses « pièces » dont un arbre de transmission, une hélice. Tous ces composants fonctionnent comme un moteur fabriqué par l’humain, mais avec des performances infiniment supérieures, et doivent être « montés » dans un ordre bien défini, comme n’importe quel moteur ! De plus ils consomment très peu d’énergie.)) aux incroyables performances, sont beaucoup plus élaborés que n’importe quelle réalisation humaine, et bien sûr, impossible à « reproduire ». Les moteurs humains ont de bien faibles performances à côté de cette machine biologique ! Mais voilà ! La science exclut systématiquement une cause avant même de considérer les preuves. Et avec le moteur bactérien, nous avons une très faible probabilité et des caractéristiques d’une extrême précision pour arriver à une finalité, c’est-à-dire ce moteur, qui prouvent qu’il y a au départ une Information. Pourquoi nier avec un tel acharnement qu’il ait pu avoir un Concepteur ? Alors que s’est-il passé, tu as une idée ?

Une jambe amputée qui fait des siennes ?

— Il ne se serait pas passé un truc avec le principe artisan et les forces obscures qui auraient corrompu le principe artisan pour qu’il devienne principe guerrier ? Oui, je me souviens :

Sentant une certaine pression, et malgré un mauvais pressentiment, la Grande Créatrice ressortitsa boite de pétri avec un soupir.

« C’est cela ? Cette fichue jambe du X amputée est en train de faire des siennes :

En espérant que les lointains descendants ne perdront pas la mémoire de leur origine, et ne feront pas de leur sexe un objet de domination… » ?

— Eh bien ! Voilà ! Nous y sommes ! Il faut bien comprendre que le principe créateur, symbolisé par les femmes qui donnent la vie, n’a jamais au cours de ces millions d’années, dominé le principe artisan ; leur équilibre et leur entente étaient parfaits comme Dieu les avait voulus. Il en reste des traces dans les quelques vestiges de sociétés matriarcales restant sur Gaïa.

« Les esprits de la génération de Lili, devenues de magnifiques énergies, s’en étaient allés vers des mondes encore plus subtils à faire évoluer, pour continuer leur ascension, ascension en rapport avec le travail accompli sur Terre, et la Beauté des relations entre tous les Êtres. Quand une humanité a fini sa mission sur Terre, la Source revient vers le collectif d’Âmes qui a réussi cette ascension, et un « bilan » est alors dressé : « Quelle Terre laissez-vous ? Qu’avez-vous réalisé pour le bien des espèces ? Les avez-vous accompagnées dans leur évolution ? Avez-vous répandu, arrimée à Nature, la force d’Amour qui doit tout gouverner ? Comment vous êtes-vous comportés envers vos semblables, envers les autres règnes, envers Gaïa, vous qui avez la Conscience ? ».

— Ben dis donc, pour les premières, cela devait être facile, mais pour la nôtre, moi je dis « ayaïyaïe ! ». Il y a de la réincarnation à mort là-dedans, c’est le moment de le dire, et pas pour le meilleur ; dans ces conditions, cela peut durer encore longtemps ! Mais les forces obscures n’auraient-elles pas provoqué cette baisse vibratoire pour investir mentalement les humains les plus vulnérables ? On peut constater dans notre histoire, que certains êtres, particulièrement maléfiques, occupent presque toujours les plus hautes fonctions. Attirés exclusivement par l’amoncellement outrancier de biens matériels, le service à soi en excluant complètement le service à autrui, ils veulent ensuite le pouvoir, un pouvoir absolu qui mène tous les pays vers une dictature mondiale. Il leur est facile, avec le miroir aux alouettes d’une technologie d’écrans, de contrôle mental, de vaccins, de peur, de pousser de plus en plus de monde dans le sens contraire de l’Évolution, les entraînant ainsi avec eux dans les couches les plus éloignées de la spiritualité.  Mais comment ces forces obscures ont pu investir aussi facilement la conscience humaine ?

Justice humaine, Justice Divine

— Pour commencer, juste après la mort, chacun se retrouve devant un « miroir », mais pas pour se regarder le nombril et se trouver le ou la plus belle, c’est le « miroir » de l’Âme ! Un corps peut tant bien que mal masquer sa laideur et même une personne renommée « belle » ne pourra pas se cacher devant ce miroir. La beauté physique est éphémère et relative, la beauté de l’âme est éternelle ! Elle apparaît alors dans toute sa Lumière… ou sa noirceur absolue, sans échappatoire possible, nul endroit, nul espace pour s’y cacher, il n’y a plus que la Conscience, rien que l’Esprit, rien qu’une Énergie où tout est enregistré et les honneurs humains n’ont rien à voir avec les honneurs divins… La justice humaine est tellement faillible, mais pas votre conscience ! Un être humain qui a bien reçu la petite graine d’esprit, commet un forfait, un meurtre pour aller au pire, et comme il s’aperçoit qu’il y a eu des témoins, il les supprime tous ! Pas vu, pas pris, pense-t-il, mais il est vraisemblable que toutes ces ignobles actions vont le hanter pour le reste de sa vie, car, tapie au plus profond de lui, sa petite graine est là, toute recroquevillée, comme la petite fleur, mais elle est là quand même, comme ces graines que l’on retrouve parfois des milliers d’années plus tard, et qui ont encore un pouvoir germinatif ! A sa mort, il ressentira toutes les souffrances qu’il a infligées, et peut-être, s’il n’a pas pris conscience de ses forfaitures, revenir les vivre dans une incarnation future.

« Et là encore, il faut prendre en compte un phénomène peu connu. Si par ignorance, les âmes des victimes, qui peut-être ont aussi elles-mêmes pêché, veulent se venger, elles restent alors attachées à leur bourreau et continuent volontairement leur calvaire, puisqu’elles sont entraînées dans l’astral vers les plus basses énergies. C’est là que les forces obscures agissent, car elles se nourrissent de souffrance, de misère, et ont donc intérêt à la profusion en cette triste matière. Elles enferment donc les morts dans un carcan, leur montrent une belle lumière, puis se faisant passer pour de bons guides, leur conseillent de venir se racheter au prix de souffrances ou se venger c’est encore mieux, pour alimenter leur commerce et la roue. Et même les personnes qui n’ont jamais commis de graves fautes, mais meurent avec des regrets de n’avoir pas accompli ce qu’elles auraient voulu faire de leur vie, des jalousies, etc., voient ces pseudos « guides », pour les éloigner de la Vraie Voie, leur proposer de revenir refaire un essai, qu’elles seront aidées, qu’elles pourront réaliser leurs rêves ! Oui ! La rechute est tellement facile dans un monde où tout est fait pour pervertir l’être humain et l’éloigner à jamais de sa vraie Nature. Si plus personne ne vient alimenter la grande roue du karma sans fin, pure invention de ces forces maléfiques, leur sort est scellé… Alors, les forces obscures ont commencé, pour les humains vivants sur terre, à projeter sur l’écran gigantesque de la paroi interne de la ceinture de Van Allen, une projection holographique de plus en plus dense, complètement remaniée de l’univers, des planètes, des galaxies, et toutes sortes d’objets célestes. Nous sommes dans la grotte de Platon…

« Nous avons vu que les premières humanités, qui avaient un accès direct au ciel et dont les agissements et les pensées étaient pures, n’émettaient donc aucun déchet. La réincarnation serait censée rééquilibrer les forces qui se sont trouvées perverties par des comportements, des sentiments hautement néfastes, et en profonde opposition avec les forces d’Amour qui régissent cet Univers. Et le karma, que ces forces obscures prennent un malin plaisir à charger, vient non seulement freiner l’évolution, mais vont vous mener vers l’involution. L’Esprit s’étiole de plus en plus, pour finalement se dissoudre dans les vapeurs fumantes et nauséabondes du monde de ces entités sans esprit qui vont s’en délecter.

Laissez venir à nous les petites âmes perdues…

« Avec de pernicieux « conseils » prodigués par ces faux guides qui se prétendent là pour vous aider, ces derniers entraînent les êtres vers l’oubli de leur véritable nature, leur montrant qu’il faut souffrir pour évoluer ! Tu crois vraiment, sauf cas exceptionnel, que la souffrance peut guider vers la Lumière ? Qu’il faut tout oublier pour toujours recommencer à zéro. Imagine un enfant qui chaque nuit oublie tout ce qu’il a appris dans la journée. Va-t-il avoir une chance de passer en classe supérieure ? Tout cela ne rime à rien, et n’arrange que ces forces maléfiques qui se nourrissent de souffrance.

« En effet, la Conscience, profondément liée à l’Âme qui, par trop négligée, niée, piétinée, oubliée, en dépérissant, ne peut plus être le support de l’Esprit. Une terrible dissolution, le pire des scénarios, est alors parfaitement envisageable, et des trappes peuvent se créer dans l’espace-temps pour recycler ces âmes perdues… Cette dissolution fait évidemment très peur et pour cause, peur très nourrissante pour certains. Ceci est récent sur cette Terre, car nous l’avons vu, les premières humanités étaient des Âmes très pures, mais la densité provoquée et l’enfermement dans cette matrice qui occulte une Réalité au taux vibratoire affaibli, peuvent provoquer ces regrettables effets. Et plus ce taux vibratoire diminue, plus vous vous éloignez de la Source qui n’a rien à faire de vos aventures personnelles, et n’intervient donc évidemment pas dans vos petites histoires. Prier pour gagner un match de foot ou au loto, non ! C’est juste comique ! Et même si une prière était entendue, ce serait pour une vraie cause, une grande cause, pouvant profiter à Gaïa et à tous ses habitants. Vous pouvez le faire pour que les Âmes perdues, après leur flash de vie passée à la recherche de pouvoir à n’importe quel prix, de biens matériels, de plaisirs immédiats et destructeurs, sachent que seul un miroir les attend. Vous êtes insérés dans la gigantesque Entité Consciente et vivante qu’est l’Univers, mais hélas ! de plus en plus difficile à appréhender pour vous. Mais il se peut aussi que certaines prières communes soient entendues, mais vous devez toujours vous méfier, car les prières groupées dégagent beaucoup d’énergie qui peut être captée par le côté obscur qui va s’en trouver renforcé…

Y a plus personne au bout du fil

« Comme nous l’avons vu, dans le passé, environ tous les 200 000 ans, la ceinture de Van Allen se désactive et comme ses « parois » servent d’écran à l’hologramme de votre réalité, ce sera peut-être une occasion unique pour les êtres humains actuels d’enfin percevoir la Vrai Réalité. Selon leur façon de penser, cela peut se passer dans la Joie et la félicité, ou.. tout l’inverse ; une inversion des pôles ou autres réjouissances viennent alors mettre la pagaille dans la nature. Dans les temps très anciens, où la matrice n’existait pas encore, cela permettait aux humanités d’ascensionner quasiment au complet pour s’en aller vers d’autres mondes à faire évoluer, laissant la Terre suivre son propre cheminement avec ceux qui avaient raté la marche ! C’était donc un recyclage en règle.

« Bien sûr, la Source de cette planète distillait certaines connaissances acquises par ces civilisations, que les Âmes, de retour en incarnation, pouvaient capter et transmettre.

« Mais maintenant, enfermés dans cette matrice qui occulte la majeure partie d’une réalité que vous ne pouvez plus percevoir, les choses sont assez compliquées. Il faudrait que chaque humain vainque ses peurs, et en tout premier lieu, celle de mourir, car elle jette les plus peureux dans les mains des médecins à la botte des grands laboratoires qui ont tout intérêt à soigner et non pas à guérir. « L’espérance » de vie augmente, quel progrès, mais dans quel état ? De plus, les gens meurent, sans conscience et plus ou moins (plus que moins d’ailleurs !) hébétés par les drogues ingurgitées chaque jour et engoncés dans la certitude qu’il « n’y a rien après la mort ». Ils arrivent donc de l’autre côté en état d’inconscience, et l’ignorance arrange bien les gardiens de la matrice, qui peuvent alors diriger les âmes comme bon leur semble. Mais si chacun élève son niveau vibratoire avec de belles pensées, de belles actions sans pour autant ignorer la puissance des forces obscures, il en sera tout autrement… Pas facile avec la peur et toutes les casseroles que vous trimballez…

« Alors évidemment, pour vous, dans ce vaste Univers, ça manque de connexions ! C’est pour cela aussi que vous êtes tellement isolés dans votre coin. Nous les atomes, avons l’intrication, mais vous, êtres biologiques, qui avez perdu la communication transpersonnelle, engoncés dans un corps si opaque ; il ne vous reste que la parole, une parole extrêmement limitée, et dont la valeur peut souvent se montrer très contestable ! Sur Gaïa, vous avez créé des structures sociales indigentes au niveau spirituel qui vous privent de véritables communications. Et c’est paradoxalement à l’époque où vous avez développé des moyens technologiques très performants que, ironie du sort, vous êtes complètement isolés les uns des autres, et surtout sans aucune connexion à votre être véritable. Vos rapports deviennent des plus incohérents ; la violence et ses accessoires arrivent à un paroxysme rarement atteint.

Zut, vla les parasites et le « virus du siècle »

« A l’intérieur de ces grandes périodes, il y a quelques resets sous forme de déluges et, ou, volcanisme, qui sans tout détruire, laissent suffisamment de traces pour amuser les archéologues et les curieux, mais qui bizarrement semblent effacer la mémoire des grands faits. Pour votre toute petite histoire, ressasser, tant au niveau individuel que collectif, revenir sur le passé ne sert à rien, et surtout pas de recommencer les mêmes erreurs, voire d’amplifier les horreurs commises ultérieurement, comme tu peux, hélas, le constater dans les temps présents !

— Alors ? Que s’est-il donc passé ?

— Je ne suis qu’un simple atome, je ne reçois pas les Confidences de la Source directement, mais je suis présent dans bien des domaines. D’ailleurs c’est aussi là, avec la réincarnation forcée, que sont apparus les parasites !

— Ah oui, toutes ces horribles bestioles qui piquent, rongent, érodent, grattent, empoisonnent, sucent le sang en se nourrissant d’êtres vivants, …

— Oui, comme vos banquiers en quelque sorte, et leurs patrons encore au-dessus d’eux qui tirent les ficelles des marionnettes qui « gouvernent ». Les humains se font voler leur pouvoir créateur par ces entités sans esprit qui maintenant les parasitent complètement, et testent régulièrement leur degré de soumission et d’obéissance.

— Et là, avec la mascarade de « pandémie » au corona virus, ils ont pu voir qu’il suffit de leur dire :  « boou… le vilain virus, vite, vite restéz confinés chez vous, méfiez-vous des autres, mettez une couche sur votre visage, des saloperies sur les mains, n’allez plus qu’au supermarché et surtout pas sur les marchés en plein air ! La mort rode partout, dans les bois, sur les plages, dans les parcs (les supermarchés, ça c’est bon, c’est nous qui encaissons !), écoutez bien la télémensonge et le nombre de morts… ». Et ça a marché ! Oui ! Au-delà de toutes leurs espérances ! Et les psychopathes milliardaires, guidés par les forces obscures, prennent encore un peu plus l’ascendant sur leurs semblables, puis profitant de cet ascendant leur conférant un délire de puissance, entraînent les plus faibles avec eux dans les dépôts nauséeux des plus basses densités de la matière, ce qui semble être pour eux un moyen de survie.

« Cela me fait penser à une boule de neige sale, agglomérant autour d’elle tout ce qui se trouve sur son passage, et qui finit, telle une troupe d’araignées filant leur toile, par opacifier la lumière présente en chaque être humain. Et pour renforcer leur pouvoir, rien de tel que d’entretenir des guerres mesquines entre partis politiques corrompus, histoire de créer des camps qu’il faut forcément choisir. Amener le plus possible d’êtres cupides et vaniteux à dominer en rendant les peuples esclaves par toutes sortes de moyens, parasiter les esprits avec des histoires de races, de sociétés, de clans, de piqués à la bouillasse et pas piqués, ensuite imposer ce qu’il faut penser, mentir de manière éhontée par l’intermédiaire de médias corrompus jusqu’à la moelle, voilà leur tactique ! Ils savent trop bien que l’union fait la force ; diviser pour mieux régner, c’est bien connu ! Les religions, les noirs/les blancs, la droite/la gauche, les vieux/les jeunes, le nord/le sud, les hommes/les femmes, etc. Il faut donc créer et maintenir un climat de peur et d’incertitude avec, entre autres, des attentats bidons, le cancer, des phobies d’épidémies ; les microbes, c’est-à-dire le vivant, seraient bien plus dangereux que les multiples produits chimiques absorbés chaque jour par toutes sortes de voies multiples et variées.

— Moi, en tant qu’atome, je vois bien ce qu’il se passe à l’intérieur, et parfois ce n’est pas joli joli ! Tiens, par exemple, les vaccins ! Vous avez un système immunitaire très performant qui fait son apprentissage et son ménage ! Oui littéralement, avec de petites maladies infantiles qu’il faut absolument laisser faire leur office. La fièvre est une bénédiction qui permet au corps de faire le nettoyage à fond et élimine les indésirables. En plus, si vous la faites descendre artificiellement en supprimant le symptôme, ces bestioles ont le champ libre, le corps ne peut plus faire son ménage, et une grave maladie peut alors s’installer, comme la poliomyélite. Un accès de fièvre doit donc être respecté pour laisser le corps faire son travail ! Il pourra alors, tel un coach sportif entraîner ses poulains à être les meilleurs, et gagner toutes les batailles ! Oui, car c’est bien de cela qu’il s’agit, chaque « bataille » fait un bon ménage, le système immunitaire se fait les muscles pour préparer la vie future et affronter les aléas de la vie, tant sur le plan purement physiologique que psychologique, si toutefois on ne précipite pas l’enfant dans le système médical, scolaire et sociétal. Et c’est à cet entraînement quotidien que l’être humain doit se confronter, la maladie n’étant que le moyen trouvé par le corps pour se débarrasser de ses toxines.

Mais qu’il est donc mignon ce p’tit microbiote !

« Par exemple, on vous met du chlore dans l’eau du robinet, Cl, pour les intimes (qui lui, fait carrément son crâneur avec ses 17 protons et ses 17 électrons). Je dois dire que je ne l’aime pas trop, car quand il arrive quelque part, c’est un peu le genre « pousse-toi de là que je m’y mette ». Rajouté à l’eau, il zigouille tout ce qui vit, et nous, on aime bien avoir quelques copains dans l’eau. Une fois qu’il a tué tous les microbes, bien sûr les pas sympas comme les sympas, c’est plein de cadavres, et leurs déchets font souvent apparaître des virus, qui, je viens de l’évoquer, vont décider de faire le ménage à fond, et parfois tellement à fond que… Et puis vous savez l’Eau aime la Liberté, la Joie, la Lumière, parfois l’intimité dans les grottes et les cours d’eau souterrain, mais toujours libre ! Alors les canalisations toutes droites ça nous tuent ! On arrive chez vous moribonde, triste, dévitalisée avec plein de saloperies qui nous déstructurent, et c’est cela que vous buvez !

« En plus, quand vous prenez des antibiotiques, c’est un peu comme le chlore qui zigouille tout, et en premier lieu votre « microbiote », les 100 000 milliards de petites bêtes (environ 500 espèces), qui vivent dans votre corps, la grande majorité dans l’intestin, ce n’est pas l’idéal. Maltraitées, elles ne peuvent plus faire leur travail correctement, et pourront alors se révolter, devenir des opportunistes, voire des pathogènes, et créer toutes sortes de maladies que le bon docteur va soigner avec ses chers petits médicaments mijotés par les laboratoires pharmaceutiques qui sont si généreux avec les bons docteurs ! Mais sache qu’elles sont tes meilleures amies, et influencent même ton humeur, ton imagination, ta créativité, ton intuition… Imagine, tu es un véritable écosystème à toi toute seule ! Ça vit, ça se reproduit, ça défèque, ça exprime son code génétique ! Oui, je suis désolé de te le dire, mais le tien ne s’exprime que de 1 % pour l’ensemble de ton corps, alors je te pose la question : corporellement parlant, qui es-tu vraiment ?

— Un monde à moi toute seule !

  • Les cellules de ton corps ne sont que 10 000 milliards !
  • C’est pour cela, la solitude ! Et ce p’tit microbiote, je cois qu’il adore voyager ?
  • Quand vous touchez une personne, que vous l’embrassez, vous vous échangez une partie de ce p’tit microbiote ! Et à chaque embrassade, vous vous enrichissez !
  • et cela crée des liens…
  • Évidemment, ce n’est pas ce que l’on vous raconte ! Et tout ce petit monde s’entend à merveille et fait comprendre l’intérêt d’entretenir la paix en nous à tous les niveaux, car une révolte, à 100 000 milliards … En tous cas, quel modèle d’entente ! Et elles ne connaissent ni la rancune ni la vengeance, pas comme les humains qui adorent tant se gargariser avec leurs commémorations, travail de mémoire, films de violence, théories élevées au rang de dogmes et autres glorifications des plus nocifs d’entre eux en élevant vers le ciel de pathétiques « plus jamais ça ! » ! Et sempiternellement, cela recommence ; les victimes sont devenues bourreaux ! Le statut de « victime » est souvent très prisé par certains, ce qui donne de bonnes raisons de manifester la haine, et permet d’alimenter les égrégores négatifs qui entourent maintenant Gaïa… Car c’est sûr, s’il y a des victimes, il y a des bourreaux !

— Et les rôles deviennent interchangeables, s’alternant au fil du temps, de réincarnations en réincarnations savamment orchestrées, un coup bourreau, un coup victime ; qu’est-ce qu’ils peuvent s’amuser !

Sans se presser, le Mal est arrivé

— Voudrais-tu parler du Mal ? C’est par là qu’il est arrivé ?

— Bien sûr, le Mal ! Suggéré par les forces obscures, il est créé de toutes pièces par la violence, la haine, enfin tous ces sentiments d’une extrême négativité, et plus ils prennent de l’ampleur, plus le Mal prend de l’assurance. Car dans les temps présents, certaines victimes aiment leur statut qui leur donne du pouvoir, et va du coup légitimer le désir de se venger, et faire… d’autres victimes. Incroyable à dire, mais cela a été amplifié avec un humanisme très mal compris. Cette histoire de violence est arrivée tout doucement bien antérieurement à votre humanité, quand le principe artisan a commencé à vouloir prendre l’ascendant sur le principe créateur et le dominer, devenant alors le principe guerrier. Il s’est approprié la procréation, fécondant les femmes à tire-larigot pour avoir de la main d’œuvre pour le travail et la guerre, la guerre, la guerre, les conquêtes…

— Le Mal adore je suppose ?

— Devine, il a la faculté de renforcer les êtres qui le suivent ; plus il est alimenté par la souffrance, plus il est fort, et d’ailleurs cela se retourne contre eux, la preuve : mal à dit !

— En ce moment, ce sont de vrais festins, avec la peur, les guerres, les attentats, les soi-disant pandémies…

— Oui ! Et il devient de plus en plus fort !

« Comme nous l’avons évoqué, l’Âme mal nourrie, privée d’Amour, de Beauté, d’Émotions pures, d’Empathie… et dont le principal apport de nourriture, abondamment distribué par les médias, le cinéma, les jeux vidéos, sont la barbarie, le cynisme et leurs accessoires multiples, divers et variés, l’Âme se nécrose, ne laissant que des amas de cellules organisées en formes humaines vivantes, et ne peut plus être le support de l’esprit qui n’a plus le tremplin nécessaire à son ascension et peut disparaître complètement de la grande gerbe de la vie.

« Il est donc de première importance pour un Esprit de garder la pureté qui va lui permettre d’ascensionner, laissant la Terre et la biodiversité repartir sur un autre chemin avec de nouvelles graines d’Esprit. En effet, sans cette joyeuse graine Esprit avec des joues bien roses, l’être perd son individualité, c’est-à-dire sa capacité à l’évolution personnelle. Et comme la plupart des animaux et dans le meilleur des cas, la dissolution dans une âme groupe sera leur sort… Il faut bien comprendre que c’est l’Esprit qui a la capacité de juger du bien et du mal. Oui, certaines personnes prétendent qu’il n’y a pas de « bien et de mal » ; ils se placent ainsi d’office dans la catégorie des animaux. Un animal n’a pas cette notion, certains l’apprennent avec vous. Un prédateur qui dévore sa proie encore vivante n’a aucune notion de la souffrance qu’il lui inflige. Il la regarde comme vous pouvez regarder un bon gâteau dont vous allez vous régaler ! Par contre un être humain qui inflige une torture tant physique que mentale, a parfaitement conscience de ce qu’il fait. Du temps des premières humanités, comme nous l’avons déjà évoqué, il n’y avait pas de prédateurs, juste des charognards qui recyclaient les corps.

« Mais actuellement, comme la mémoire est presque systématiquement effacée à chaque incarnation forcée, il devient difficile de tirer des enseignements de la conséquence des actes d’une ancienne vie qui n’aurait pas été dans le bon sens. Il est vrai que certains, peut-être un peu moins programmables que les autres, et ayant la forte sensation d’avoir quelque chose à accomplir dans la matière, peuvent garder des traces de leurs anciennes vies sous forme de réminiscences. Mais là encore, la rigueur doit être de mise, car il est possible que des souvenirs injectés de force fassent du coup payer pour le karma de quelqu’un d’autre !

« Pour les autres, il ne s’agira que de revivre sempiternellement les mêmes événements, les mêmes épreuves, les mêmes souffrances sans jamais remettre en question leur condition d’esclaves de l’égo, et se laisser de plus en plus siphonner leur énergie. L’opportunité de s’éveiller ne les effleure pas une seule seconde et ainsi, le Mal avance dans son œuvre, jusqu’à ce qu’il ne reste plus d’eux à leur tour, comme nous venons de l’évoquer, qu’un amas de cellules organisées, un récipient organique en forme d’humain, sans cohérence spirituelle, avec la même apparence que les autres, mais sans aucun sentiment et empathie : un portail organique, selon l’expression consacrée.

Toujours plus bas

« Arrivé à ce stade, ils peuvent soit complètement sombrer dans les boues astrales, soit devenir eux-mêmes des tortionnaires de toutes espèces pour y échapper très provisoirement, sans aucun espoir de retour. Il n’y a plus alors de freins au délire du mental, ce qui explique les comportements guerriers, les conflits, les guerres de toute nature devenant ainsi le moteur de ces civilisations guidées par ces entités sans esprit où le peuple est réduit à une masse bêlante et amorphe, esclaves consentants. Ceux d’antan n’avaient qu’une idée, s’extraire de cette situation par tous les moyens au péril de leur vie, mais les esclaves de vos temps modernes réclament eux-mêmes leurs chaînes pour une fallacieuse protection, ceux qui peuvent renoncer à la liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire, ne méritent ni la liberté ni la sécurité. C’est Benjamin franklin qui le dit ! Il est pourtant important de savoir que refuser de voir la réalité n’a rien d’épanouissant, et celui qui préfère volontairement rester dans l’ignorance et croire tous les mensonges qui l’arrange, devient lui-même acteur et consentant. Libre, le Mal se pare alors de toutes sortes d’appâts, aptes à attirer à lui toute âme en mal de vivre.

— Tu veux dire que ceux qui ne cherchent pas à savoir et préfèrent, à l’instar des autruches supposées mettre leur tête dans le sable en cas de danger, seraient aussi coupables ?

Qui ne dit rien consent

— Comme tu le sais, les réponses vous viennent quand vous en avez besoin. Tu as cru dur comme fer au karma et que tout était juste. Puis tu as analysé tes propres expériences et compris que cette histoire est un grand piège.

— Alors les « élites », comme nous l’avons déjà évoqué, entités sans esprit, ont besoin de notre consentement pour pouvoir continuer leurs abjectes manipulations ? Et quoi de mieux que de faire croire que tout est juste : la guerre, la pédophilie, les sacrifices, le sang, le malheur, les dépressions, les disputes, le cynisme, etc. et encore etc. ; tout cela est leur nourriture préférée. Si je ne veux surtout pas savoir, où même si je pense que c’est juste, je donne implicitement mon consentement, j’accepte tout, je donne un accord tacite, je ne dis rien donc je suis d’accord, et qui ne dit rien consent…Même si je ne peux rien faire ici bas, le simple fait de réprouver montre que je ne suis pas d’accord, c’est cela ?

— Tout à fait, un être humain « normal » ne rêve pas de pouvoir absolu, de commander, d’avoir des quantités d’argent monstrueuses en appauvrissant volontairement ceux qui sont censés être ses semblables ! Ces êtres là, totalement dépourvus de la moindre once d’empathie, n’ont que quelques doubles avec lesquels ils s’allient (dans tous les sens du terme), pour perpétrer leurs méfaits. Le problème, c’est qu’ils rallient à leurs causes malsaines, tout un lot d’humains qui rêvent aussi de puissance. C’est nouveau sur Gaïa, un être humain sain d’esprit, ne peut agir de la sorte, sa Conscience lui dicte un autre comportement qui, s’il ne lui apporte pas la richesse matérielle, donne un rayonnement intérieur hautement profitable à tous. Dans les très anciennes civilisations, il n’y avait pas de dirigeant attitré et permanent. Chacun prenait la direction des opérations, avec l’aval de la majorité, dans le domaine qu’il connaissait le mieux. Une fois la tâche terminée, la personne retrouvait son statut ordinaire, et c’est peut-être une autre qui prenait « le pouvoir » dans un domaine différent. Il y avait aussi un conseil de sages dûment choisis pour leurs qualités d’Esprit exceptionnelles.

— On constate que ce pouvoir, au fil des temps, a montré que certains de ces êtres (soi-disant humains !) présentent une hypertrophie de la personnalité carrément pathologique. Et « l’histoire » ne retient que ceux-là, racontant avec gourmandise leur délire de pouvoir et de conquêtes ! Mais ne soyons pas trop pessimistes, je rencontre parfois des personnes dont le cœur est vraiment pur et à qui je n’hésiterais pas à confier mon bien le plus précieux en toute sécurité ! L’enseignement, mené avec discernement, peut aussi arriver à cet équilibre.

— C’est vrai, la transmission bien comprise, protège, mais que transmettez-vous vraiment ? Dans les écoles, vous fabriquez de petits robots bien obéissants avec des matières complètement artificielles et souvent fausses, petits robots bien conditionnés qui seront dans le consentement, allant jusqu’à occulter leur ressenti d’une autre réalité au profit de la doctrine officielle. Faire comme les autres devient une sorte de leitmotiv général ! C’est donc une véritable caution donnée aux « maîtres » qui va leur permettre de s’emparer de toutes les ressources, et en dernier lieu des Âmes moribondes.

Je ne suis qu’un atome…

« Et la Source, au nom du libre arbitre, n’intervient jamais. Plus le voile qui recouvre l’humanité devient opaque, plus les esprits faibles deviennent corruptibles. Maintenant, c’est un peu comme si vous n’étiez dans ce monde que pour tester vos capacités à transcender une matière qui n’a pas de réelle existence, juste pour vous exercer à retrouver dans cette opacité, le chemin sacré du retour à la Source, voir si vous allez vous reprendre et faire quelque chose de bien pour cette Terre et tout son écosystème !

— Franchement je me le demande aussi, mais n’y a-t-il pas quand même beaucoup de personnes actuellement dont la conscience s’éveille ?

— Oui, bien sûr, mais quand je vois tout ce que vos scientifiques mettent sur le dos de l’« évolution » qui n’est que le travail de ces premières humanités, il y a encore du boulot ! Je ne suis qu’un atome…

  • Mais quel atome !

— Ne me flatte pas ! Donc en tant qu’atome, je regrette les très anciens temps ; c’était tellement fabuleux de voir ces Créatures merveilleuses à l’œuvre. Toujours en suivant les Instructions venant de Dieu, elles s’amusaient comme des folles à manipuler le vivant. Et comme n’importe quel ingénieur ou bricoleur se gratte la tête pour réaliser tout ce qui fait votre civilisation, pour cela, il lui faut vraiment penser, faire des plans, réaliser au besoin des maquettes, cogiter encore et encore, et bien, elles faisaient exactement la même chose, mais avec beaucoup moins de bêtises, car leur but était toujours d’aller vers la Perfection dans une complexe simplicité. Chaque espèce, tant végétale qu’animale, retenait leur attention, et elles te leur bricolaient l’ADN tranquillement toujours vers le Mieux, le Beau, le Bon et tout en suivant le « Manuel d’Instructions ». Toutes ces phases que reconnaissent les biologistes qui bien sûr, mettent cela sur le dos de la sacro sainte « évolution », n’est que leur travail. Elles prenaient un soin tout particulier à équilibrer toutes les espèces entre elles et avec le milieu. Reprenant un ADN antérieur, et avec des mutations, elles créaient de nouvelles espèces adaptées à chaque biotope de manière à ce que Gaïa soit entièrement couverte de végétation et de vie. C’est exactement ce qu’avait fait la source, en prenant l’ADN des singes pour faire le corps de Lili, c’est pourquoi ces ADN, tant du monde animal que végétal se ressemblent autant ; tous les organismes vivants sont bâtis sur les mêmes bases, leur complexité étant déjà extrême, il faut simplifier au maximum ce qui peut l’être. Vos ingénieurs reprennent des plans antérieurs pour faire du nouveau, mais leurs motivations sont très, très loin de celles de Lili, de ses compagnes et compagnons !

« Les êtres vivants sont des machines biologiques d’une extrême complexité que vous commencez tout juste à découvrir. Mais vous êtes tellement imprégnés, pétris, façonnés, pour croire que tout cela ne dépend pas d’une Conception Intelligente, que la couleuvre est avalée sans effort, alors qu’il n’y a aucune logique dans cette religion scientifique ; une personne qui réfléchit en dehors de tout dogme et conditionnement ne peut cautionner cette façon de voir ; « c’est la nature ! ». Vous prenez cela comme un progrès par rapport à ce que vous considérez comme d’obscures croyances de temps lointains et révolus ! Même toi qui as compris cela depuis longtemps, parfois le doute t’effleure…

— Oui, c’est vrai, j’ai été comme beaucoup, conditionnée. Dans ma famille, c’était athée et athée plus plus ; la vie n’a pas de sens, nous sommes seuls dans l’Univers et le fruit du plus incroyable des hasards, allons, allons, nous sommes des gens raisonnables, respectables, cultivés. Nous sommes loin de ces temps obscurs où tout avait un sens, même s’il échappait à la raison. Et moi j’étais là-dedans ! J’ai sans doute échappé de peu au suicide, et je me suis mise à penser par moi-même, j’ai réfléchi, et mes expériences de vie m’ont fait comprendre que ce passage si fugace ne se limite pas à cette apparition dans la matière, qui malgré sa brièveté, conditionne la vraie Vie. J’ai vu comment les incarnations terrestres sont empilées les unes sur les autres, un peu comme une pile de crêpes (chaque crêpe représentant une vie) flottant l’une au-dessus de l’autre, venant du fin fond des temps et allant vers… Une fine trame de lumière les traverse comme un axe au milieu d’une roue et les relie entre elles. Et j’ai vu ces innombrables empilements reliés par d’autres fils parfois lumineux, parfois sombres où circulaient tous les sentiments humains, le tout ondulant dans un infini immatériel, instantané, où le temps, dans une folle illusion, ne défile que sur la surface de ces paliers… J’ai vu que seuls la Joie, l’Amour, la Beauté, la Compassion, la Vérité, le Pardon, la Tolérance, etc., sont les fondations indispensables à la Vie. Ce qui est présenté comme savoir secret, tout ce qui veut rester mystère et interdit peut cacher l’inavouable, et donne à ceux qui possèdent ces secrets un pouvoir dont il est si facile d’abuser. Maintenant, il est vrai que certains savoirs ont certainement dû rester cachés pour ne pas tomber aux mains d’êtres malfaisants.

Une Information à l’élaboration de la vie

— Quand chaque humain pourra voir, ressentir, comprendre et imager comme tu le fais avec tes petites possibilités, Gaïa pourra enfin changer. Mais la majorité n’est encore que dans une fonction de survie. La fin biologique qui terrorise la plupart des humains, n’est que la mise à la casse du véhicule, si perfectionné soit-il ! L’Âme prend le relais pour conduire l’Esprit vers sa destinée, conditionné par les actions du défunt conducteur de ce véhicule maintenant réduit à un amas de cellules sans vie. Quand vos scientifiques commenceront à prendre en compte et étudier les phénomènes qu’ils ne comprennent pas, plutôt que de tout rejeter, cette civilisation, s’il n’est pas trop tard, pourra enfin évoluer !

— Alors je me demande quelquefois si ces dogmes scientifiques, sous couvert de modernisme et d’esprits soi-disant « ouverts », ne sont pas plus terribles que l’Inquisition. Jacques Monod, prix Nobel s’il te plaît, écrit dans Le hasard et la nécessité : L’ancienne alliance est rompue (qui donnait un sens à la vie avec un dieu créateur !) ; l’homme sait enfin (enfin ce n’est pas trop tôt ?) qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’Univers, d’où il a émergé par hasard (je rajouterais bien, le plus improbable, gigantesquement improbable des hasards). Non plus que son destin, son devoir n’est inscrit nulle part (même en cherchant bien ? comme cela il peut bien faire n’importe quoi, et n’avoir de comptes à rendre à personne). A lui de choisir entre le Royaume et les ténèbres. Un petit coup de Jean-Paul Sartre par là-dessus, pour bien choisir les ténèbres dans le summum de la désespérance avec l’être et le néant, et le tour est joué ! L’un des plus grands gâchis du XXe siècle est en place. « Il y a quand-même le Royaume, mais quel royaume ? Celui de la technologie ? C’est consternant, accablant et notre situation actuelle est bien la suite logique de cette façon de voir les choses initiées par les « lumières ». Francis Crick, Nobel aussi pour ses recherches sur l’ADN, rajoute sa petite couche personnelle : Les biologistes doivent constamment se rappeler que ce qu’ils voient n’est pas le fruit d’une conception, mais d’une évolution. ». Encore une fois, on exclut une cause avant même de prendre en compte les preuves ! Ben oui ! Ils sont bien les dignes petits-fils de Darwin ! A la suite des philosophes de ces vraiment drôles de « lumières », il fallait coûte que coûte trouver une alternative à la religion et expliquer la vie sans avoir à faire intervenir une Conscience. C’est bien sûr à double tranchant cette histoire, car une religion par trop dogmatique ne va pas dans le sens d’une ouverture spirituelle.

— Oui, sais-tu qu’à cette époque, les scientifiques croyaient que l’unité fondamentale de la vie était la cellule qu’ils croyaient n’être qu’un simple globule de protoplasme, un morceau de gélatine en quelque sorte ! Mais la connaissance actuelle, grâce à la technologie du microscopique, vous fait entrevoir la formidable complexité qui règne dans ce petit truc de rien. Ce qui n’a pas entamé d’un iota la foi en Darwin qui avait pourtant bien dit : Si l’on pouvait démontrer qu’un organisme complexe existe, sans être l’aboutissement d’une succession de nombreuses et infimes mutations, ma théorie s’effondrerait totalement. Il est sûr que l’évolution existe, mais elle n’explique absolument pas comment est né la première cellule, ni les protéines, ni l’ADN, ni le moteur flagellaire bactérien, merveille de hautes technologies biologiques. Ces caractéristiques très particulières et indispensables n’ont aucune probabilité de se produire spontanément, car il en faudrait un nombre tellement considérable que l’on peut considérer qu’elles sont nulles. Il y a donc une INFORMATION à l’élaboration de la vie qui pour moi, simple atome, n’a rien de mystérieux ! Nous avons tous un plan intégré de tous nos possibles…

Ah ! Ces humains quand même !

« Car avec vous, les humains de Gaïa, c’est toujours pareil : vous avez eu des tas de gens, assez brillants, mais qui laissaient leurs découvertes « ouvertes ». Eux-mêmes avaient su faire fructifier les découvertes antérieures, et ils ne pensaient pas les leurs fermées une fois pour toutes. Et pourtant, après un siècle, deux, trois, même parfois plus, c’est comme si la gravure dans le marbre était inaltérable. Elle est donc suivie avec un fanatisme vengeur par des milliers, même des millions de personnes qui adhérent sans aucun esprit critique comme s’il s’agissait de vérités indétrônables. C’est bien à Joseph Goebbels que l’on attribue la phrase« un mensonge répété mille foisse transforme en vérité » ? C’est un peu la doctrine de vos temps « moderne » !

— Tiens oui, Pasteur (qui avait raté toutes ces expériences sur les vaccins !) avouait à la toute fin de sa vie que le plus important était le terrain, et que le microbe ne faisait que profiter de la situation. Mais les vaccins promettaient de tels profits à long terme, que l’impasse sur les expériences fut promptement faite. Et depuis 150 ans, tout est resté figé, via les grands labos, dans un dogme inattaquable. L’hygiène, c’est très bien, et elle a permis d’éradiquer des maladies très contagieuses comme la peste, mais, ensuite trop, c’est trop ! Le fait de se laver constamment les mains avec toutes sortes de produits souvent toxiques à long terme, ne permet plus à la paume de la main, qui sécrète une substance très subtile qui élimine beaucoup de microbes, de faire son travail correctement. Parfois un simple lavage à l’eau suffit, et il respecte la peau. Et voilà le trio infernal, Darwin, Freud (le « Pasteur du quiqui ») et Pasteur lui-même ont transformé l’être humain en singe obsédé sexuel et vacciné… Et l’on entend la sempiternelle « vérité » : les vaccins sauvent des vies. Ils ne sauvent rien du tout, et ils en abiment tellement !

« Il est maintenant interdit, sous peine d’excommunication et de marginalisation, de contredire ces monstres sacrés. Pour rester scientifique, il faut écarter les causes avant même de considérer les preuves. Il ne faut surtout pas l’évoquer, cette conception intelligente, car le naturalisme méthodologique exclut absolument d’évoquer l’intelligence et doit rester dans ce qui est « naturel ». Pour faire un escalier pas exemple, avec toutes les variantes possibles, tout le monde sait qu’il faut une formule, des plans, sacrément cogiter, puis seulement ensuite, passer à la réalisation.

— Oui ! Vous êtes vraiment drôles les humains, mais pour la molécule d’ADN qui contient un alphabet de 3 milliards de caractères en trois dimensions qui crée la vie, là c’est différent ! Avec votre alphabet, 26 lettres, et seulement deux dimensions, vous pouvez écrire des tas de choses très élaborées, mais presque simplettes par rapport à ce qu’écrit l’ADN. Comment pourriez-vous vous représenter un alphabet en trois dimensions, avec les lettres, flottant dans l’espace façon mobile pour bébé, et devoir les lire ? Et là c’est 3 milliards, transcrits, copiés, décodés pour fabriquer des protéines spécifiques chaque seconde, des milliards de fois et sans quasiment d’erreurs, et si erreurs il y a, un correcteur remet de l’ordre. Ici, c’est la VIE qui s’écrit, votre vie !

Une vie « propre » pas spécialement claire et limpide

« Sauf que tout le monde continue à regarder la télé, ses écrans, et faire ce que l’on dit : bosser, surtout consommer toutes les belles choses qui se fabriquent pour nous ! Amusements, distractions, divertissements, sexe, films, spectacles, loisirs, ne surtout pas penser par soi-même, nos chefs s’occupent du reste, ils pensent pour nous, « circulez, emballé, c’est pesé… ». Les esprits sont saturés avec des plats malsains pris devant des écrans auxquels une grande majorité est accro : la violence, la pornographie, la cupidité, la haine, l’égoïsme, les « mauvaises nouvelles » incessantes, la peur et la « terreur », avec tout plein de messages subliminaux ce qui explique bien des choses. Quand était la dernière fois où une belle pensée a été émise ? Où quelque chose de beau et pur s’est élevé de vous vers le ciel ? Car vous avez tous en vous des bribes de souvenirs de ces temps immémoriaux, généreux et joyeux. Mais pour l’instant, la planète est dans l’état où elle est en raison de toutes ces pensées collectives négatives.

 « Revenons un peu à l’ADN. Un ordinateur fonctionne sur un code binaire : 1 0 1 0 etc., et avec juste deux caractères, les informaticiens créent des programmes très complexes, n’est-ce pas ? L’ADN, c’est un code avec 4 caractères, A C G T(([15] Adénine (A), cytosine (C), guanine (G) ou thymine (T) qui vont, après des processus extrêmement complexes, aboutir à la fabrication des protéines.)) hyper plus sophistiqué qu’un vulgaire code binaire, vous ne pouvez même pas imaginer ce que vous pourriez faire avec des ordinateurs à ADN, comme celui que tu as imaginé dans ton livre Sophia Galactica, le jeune dieu, et que tu as baptisé : PADNER, acronyme de Principe ADN Émotive Reconnaissance.

— Je pense que les belles émotions sont volontairement exclues de toutes les actions humaines, et l’oligarchie veut faire de nous des robots souffrants pour produire du Loosh, toujours plus de Loosh sans aucun espoir de revenir à la condition humaine primordiale. J’avais donc imaginé que l’utilisateur pourrait placer un capteur au niveau de son plexus solaire, ainsi, seules les informations assimilables au moment émotionnel de la personne se trouveraient disponibles. Mais avec le niveau des informations qui circulent actuellement, ce n’est pas envisageable ; il faudrait que la nature humaine change du tout au tout, et que les vraies valeurs, celles qui animaient les anciennes humanités, reviennent. Mais dis-moi, comment est-on descendu si bas, nous sommes descendus dans les plus basses couches de la création, et nous avons fini par nous décrocher complètement du monde spirituel ?

— C’est un peu cela, oui ! Les entités sans esprit ont modifié votre ADN pour qu’il ne code plus que pour les choses matérielles : nourriture, sexualité, possession en tout genre, exaltation des instincts et des émotions de pacotilles ! Ensuite, avec des polluants divers et variés dont ils vous gratifient : les sacro saints médicaments et bien sûr, les vaccins ! Ah les vaccins, merveilleuse invention qui effondre le système immunitaire et vous rend dépendants de la médecine ; c’est la touche finale qui va faire de vous, au bout de quelques générations, de parfaits zombies…

  • Rudolf Steiner écrivant en 1917 : L’homme découvrira un vaccin qui pourra dès la prime jeunesse, par la voie du corps extirper la tendance à la spiritualité. A l’avenir, on vaccinera les enfants à l’aide d’un produit que l’on peut très bien composer et qui empêchera les enfants de développer en eux toute vie spirituelle. Et c’est bien ce qu’ils veulent avec en France, par exemple, 11 vaccins dès la naissance, les enfants sont maintenant, avec l’aide des écrans et des débilités distribuées sur les réseaux sociaux et les frasques du corona circus, dans un état mental qui ne présage rien de bon pour l’avenir.
  • Oui, c’est une descente vibratoire vertigineuse, et cette « condensation », comme nous l’avons vue, a commencé à créer dans l’astral des sortes de dépôts avec toutes les pensées négatives de jalousie, haine, peur, agressivité, j’en passe et des meilleures ! qui se sont de plus en plus concentrés pour finir par avoir une vie propre (enfin façon de parler, car pas spécialement claire et limpide !). Ainsi, cette descente va entraîner bien des humains, les éloignant de leur être intérieur, de leur Conscience, de la Source, de la pureté, avec des mirages, des bimbeloteries, des reflets, du cliquant… incitant les plus belliqueux à dominer par tous les moyens, donc à se battre et faire le Mal de plus en plus violemment. Ainsi, ces énergies, créées par certains humains et alimentées par les peurs, souffrances, douleurs, désespoir, lamentations et la suite, grandissent, se répandent, prennent force…

— Oui ! En 1775, un ingénieur présente au jeune roi Louis XVI « un orgue militaire » ancêtre des mitraillettes pouvant lancer 24 balles. Devant cette meurtrière machine, le roi et ses ministres la refusèrent, considérant son inventeur comme un ennemi de l’humanité… La Chine du Moyen Age connaissait la poudre, mais l’utilisait surtout pour des feux d’artifice et en médecine ! Dans l’antiquité, la guerre était l’affaire des militaires qui s’affrontaient sur un champ de bataille. De nos jours, ce ne sont pas des centaines, mais des millions, dizaines de millions de civils, femmes, enfants, vieillards qui sont massacrés par le complexe militaro-industriel, avec la bénédiction des « gouvernements »… Il y a donc une barbarie à distance, bien enveloppée dans du papier cadeau, plus grande que dans les temps plus anciens. Nous avons dramatiquement régressé !

Des « Lumières », pas très lumineuses

— Tu remarqueras que cette accélération s’est produite avec la négation de Dieu. Et cela est arrivé, dans un premier temps avec ce que vous appelez « les Lumières » dont Voltaire, pour ne citer que lui, s’était fait le porte drapeau. Arrivent là-dessus Darwin, Pasteur, Freud… n’en jetez plus, la cour est pleine ; vous êtes faits comme des rats de laboratoire !

« L’individualisme a commencé ses ravages avec le commerce, la propriété privée et surtout l’argent, qui a amené les banquiers à devenir de plus en plus avides, n’hésitant pas à jeter à la rue des centaines, des milliers, voire des millions (avec « le progrès ») de gens à la rue sans aucun état d’âme.

« Ceux qui agissent de cette manière perdent ainsi toute connexion avec leur conscience et ne sont plus reliés, ni au Ciel, c’est-à-dire à la Source, ni à l’entité humaine dans son ensemble, ni à la Nature. Avec cette descente effrénée dans la densité, Gaïa a perdu la place que lui donnaient ses habitants qui la situaient au centre de l’Univers sous le regard d’un dieu (pas très sympathique, et bien humain au demeurant), qui était censé régir plus ou moins les affaires humaines. Néanmoins, l’humanité restait encore en lien avec le Ciel et la Terre, mais ce dernier espoir lui fut bientôt enlevé, et une toute nouvelle religion s’est rapidement imposée : l’athéisme, encore plus sectaire et intolérante que tout ce qui avait précédé. Depuis son avènement, un être humain au mental disproportionné règne désormais sur le monde, et les guerres, massacres, famine, misère, savamment organisés par une élite sans conscience, clamant haut et fort à qui veut l’entendre, les bienfaits de ce nouvel ordre mondial. Bombardé par des médias asservis, qui présentent la démocratie comme une avancée majeure, avec la volonté de l’imposer au monde entier par tous les moyens, l’être humain se perd par faute de discernement. Cette démocratie est censée donner le pouvoir aux peuples, mais à part élire des maîtres qui, au lieu de rendre des comptes, ne font que voter des lois pour leur seul et unique intérêt, ce n’est que la triste façade d’un pouvoir absolu.

— Pour moi, c’est décidé ; je n’irai plus voter pour cette mascarade et élire des guignols, déjà que je n’y allais pas beaucoup  ! Ce fameux discernement qui lui fait tant défaut, l’être humain l’a volontiers abandonné pour devenir une sorte de zombie, un ensemble de cellules agencées par hasard dans un univers quelconque, et vivant une vie dénuée de sens. C’est depuis que ces liens sont coupés que nous avons perdu notre pouvoir créateur ?

— En effet, oui, les rares peuples qui vivent encore de chasse, de pêche et de cueillette, reconnaissent un ordre, une conception dans l’ordre, la beauté de la Nature et de l’Univers qui ne se manifeste pas dans une religion dogmatique. Ceux d’antan étaient beaucoup plus près de la vérité spirituelle qu’un missionnaire conditionné, empêtré dans son carcan religieux, prosélyte sans respect, et tentant de les convertir à une religion totalement incompréhensible pour eux. Il en reste si peu dans les temps présents de ces hommes authentiques ! Fermons ces parenthèses sordides, et revenons encore un instant à nos Êtres premiers dont les humanités se succédaient une fois leur quota effectué. Nous l’avons déjà évoqué, elles n’étaient pas aussi matérielles que vous car leur taux vibratoire était beaucoup plus élevé, et leur nourriture, essentiellement spirituelle, ne comportait que quelques fruits ; c’est leur pureté qui leur permettait de créer. Mais hélas ! Elles ont perdu ce pouvoir avec des pensées impures, leur taux vibratoire s’est alors ralenti avec la descente dans la matière et elles sont tombées dans le cycle des incarnations forcées. Seuls quelques sages pouvaient encore avoir une connexion spirituelle.

— C’est ce que l’on nomme le « péché originel » ?

— En partie, oui, mais c’est surtout l’hypertrophie du mental qui a accéléré les choses. Les hommes ont pensé être les maîtres de la Nature, ont créé des religions avec des dieux bien humains essentiellement masculins. Comme si La Source, et à fortiori Dieu, allaient se mêler de leurs histoires de bonobos ! Pour alimenter leurs corps de matière grossière, il leur a fallu cultiver, chasser, protéger leurs terres, faire la guerre pour de nouveaux territoires, surtout travailler. L’origine du mot travail vient du latin tripalium, qui était un instrument de torture à trois pieux et le verbe « travailler », lui, vient du latin populaire tripaliãre, qui signifie torturer avec le tripalium ! L’être humain n’est pas fait pour être esclave, il est pris dans un engrenage infernal qui va donc bientôt arriver à une conclusion.

— Bilan ?

— Je te laisse deviner…

— À première vue et dans l’immédiat, les choses n’ont pas l’air de se présenter sous les meilleurs auspices. J’ai vraiment une impression de fin de règne qui ne se fera certainement pas dans la douceur et la sérénité, comme toute catharsis. Les maîtres du monde, êtres dénués de tous sentiments humains, ne vont pas lâcher le morceau facilement. Ils ont néanmoins besoin de leurs esclaves. Peu leur importe de semer désolation et misère ! Ils ne perçoivent que leur pauvre petit présent de génération en génération sans percevoir qu’ils ont ainsi perdu leur âme, enfin leur Esprit. Brrr, je ne voudrais pas être à leur place, tant pis pour eux ! Ils sont coincés dans un cycle d’incarnations qui les obligent à revenir dans les mêmes familles pour profiter de tous les avantages qu’ils ont patiemment édifiés aux cours des siècles. Quand ils vont perdre, car ils vont perdre, c’est dans l’ordre des choses, la grande moulinette les attend…

Et pourtant !

« Mais en même temps, je ressens une sensation de mouvement ascendant, d’ouverture pour une encore trop petite portion de la population. Il est urgent, pour chaque humain de cette Terre, de sortir de ces schémas de pensées imposées. Comment retrouver la candeur et la juvénilité des musiciens d’antan qui écrivaient la musique que leur inspirait leur foi ? Musiques bien sûr, très élaborées, bases de toutes musiques actuelles. Mais on peut avoir l’impression que Beethoven a été parmi les premiers musiciens à percevoir et à exprimer, par sa musique, ce qui allait se passer sur Gaïa. Avec lui arrive le pathétique, l’expression de la douleur parce qu’il la ressentait au plus profond de lui-même. Mais il se sentait aussi relié à quelque chose de plus haut qui le poussait à transmettre la pure beauté de sa musique. Combien de fois ai-je pu citer ce qu’il écrivait : S’approcher toujours de la divinité pour répandre son rayonnement sur le genre humain, il n’est rien de plus haut. Pour lui bien sûr, la musique, art suprême par excellence ! Je perçois beaucoup moins cette désespérance avec les musiciens antérieurs, où j’ai une sensation plus instinctive et jubilatoire ! En tout cas, j’ai l’impression que ces êtres-là se sentaient investis de la mission de délivrer le message de la beauté et de l’émotion…

« J’aime aussi particulièrement ce que qu’écrivait Toscanini qui, avant de devenir un prestigieux chef d’orchestre, était violoncelliste et cité dans sa biographie par Harvey Sachs :

Mes premières impressions de Wagner remontent à 1878-1879 : à un concert de la Société de quatuors de Parme, j’entendis l’Ouverture de Tannhäuser qui me dérouta. Je me souviens d’un détail : mon professeur m’apporta à l’École l’une des parties de violoncelle de cette ouverture et m’en fit étudier divers passages, que je trouvais très difficiles. En 1884, Parme fut la troisième ville d’Italie à accueillir Lohengrin, après son succès à Bologne et son échec à Milan. J’étais dans l’orchestre. Et c’est là qu’émerveillé, je découvris pleinement le génie de Wagner. Dès la première répétition, ou plutôt dès les premières mesures du Prélude, je fus envahi de sensations magiques, surnaturelles ; ces harmonies célestes me révélèrent un monde nouveau, un monde dont personne ne soupçonnait l’existence jusqu’à ce que l’esprit transcendant de Wagner le découvrît.

« Comme le suggère Toscanini, chacun de nous ne fait qu’extraire, découvrir à son niveau, comme une statue sous son voile non encore levé, l’information multiple dans laquelle nous baignons. Nous avons vu que les Créatrices premières « étaient capables de faire résonner dans l’air lui-même de sublimes musiques, dont vos compositeurs les plus doués ne font que retrouver des bribes », ces informations dans lesquelles tous les êtres pensants peuvent venir puiser ou simplement recevoir plus ou moins passivement, selon les capacités créatrices de chacun. Nous sommes incapables d’imaginer quelque chose qui n’existe déjà, comme tu le disais Petit H, potentiellement. Et les compositeurs de génie ne font que faire surgir une vérité universelle, la Beauté, l’Émotion à travers les notes et leur merveilleux agencement du grand Potentiel de l’Univers :

Et là ! C’est sûr, surtout au tout début, on était drôlement serrés, mais il y avait déjà absolument Tout, l’Univers avec ses galaxies, le Soleil, la Terre, la Cordillère des Andes, les pommes et les pommiers, les insectes, toutes les symphonies et les quatuors de Beethoven, les opéras de Wagner, la musique de Schubert et son sublime quintet pour deux violoncelles, moi bien sûr et même vous tous les humains ! les pierres, les océans avec les baleines, le murmure des vagues fleuries du cri des mouettes, la poule et son œuf, le chou-rave, le balai- brosse, etc.

Mal, où es-tu ?

« Mais alors dis-moi, le Mal était déjà là aussi ?

— C’est le grand piège du libre arbitre ! Bien sûr que les premières humanités, ne connaissaient ni la haine, ni la vengeance, enfin tous ces jolis trucs que vous semblez aimer maintenant et multiplier à travers littérature, films, chansons et comportements. Elles avaient un libre arbitre total, mais avec une connexion divine et des corps beaucoup plus subtils, il était donc parfaitement impossible qu’elles matérialisent le Mal, et rien de toutes ces horreurs n’auraient pu exister dans ces temps bénis. Mais tu l’as vu : elles étaient créatrices, et bien plus modestement, vous l’êtes aussi encore. Malheureusement, quand les pensées ont commencé à devenir impures, elles se sont empressées de prendre forme dans la matière, comme nous l’avons évoqué, jusqu’à créer un être à forme parfaitement humaine, mais sans aucun sentiment et tellement jaloux de votre supériorité qu’ils prennent un soin tout particulier à ce que vous l’ignoriez. Vous êtes accusés de tous les maux de la Terre, et ils s’acharnent à faire de vous des êtres à leur image. Pourquoi crois-tu qu’il y a autant de guerres, de films de violence extrême, de jeux où toutes les perversions sont légions. Ils agissent maintenant sur les enfants avec un enseignement vide de sens et en les dirigeant vers une sexualité dépravée sous prétexte de libération et d’épanouissement ! Non ! Le péché originel qui n’a rien à voir avec une pomme et une femme gourmande, simplement une soif de connaissances mal dirigée et portée par un mental déjà fermé.

— C’est vrai, certaines personnes sont maintenant plus facilement attirées par le cynisme, l’agressivité, la violence sexuelle, etc. ! Le fait de regarder des films d’horreur, fait entre autres, partie de ces curiosités malsaines qui alimentent une négativité qui fait tout pour avoir une vie propre (oui, on l’a déjà dit, effet de langage !). Alors c’est sûr, si Richard Wagner et tous les compositeurs de génie, ne faisaient « qu’extraire » une musique déjà existante, il peut en effet devenir possible pour certains êtres, d’extraire les pensées malfaisantes qui traînent maintenant un peu partout.

— Il va donc falloir à présent que tes contemporains, s’ils ne veulent pas être engloutis dans la grande moulinette, redécouvrent la connexion perdue avec les animaux, la Nature, Gaïa, l’Univers, l’Amour Universel… Quand une humanité paraît prendre un chemin en impasse, s’incarne sur la planète un être spirituellement achevé qui vient leur apporter un enseignement, avec le risque conscient de se faire massacrer : oui, on ne dit pas impunément la Vérité ! Et en plus, quand une religion s’empare de l’enseignement en le déformant, catastrophe annoncée ! Oui, dis donc, Jésus s’est fait massacrer d’une ignoble façon et…

— Et hop, tous les péchés, évanouis. On a fait croire aux gens depuis 2000 ans qu’il fallait souffrir, et qu’assassiner un sage venu apporter la bonne parole pardonnait tout. Perso, je ne comprends pas ! Je pense que l’humanité s’en est remis une sacrée couche. D’ailleurs depuis, cela n’a pas été le paradis sur Gaïa, massacres et guerres sévissent de plus belle (enfin, encore façon de parler !). Il suffirait que tous les êtres humains, les vrais, ceux qui n’ont pas besoin de lois ou de religions pour être intègres, avec un vrai discernement et un sens des responsabilités étendues allant au-delà de leurs petits problèmes personnels, unissent leurs plus belles pensées, pour que les entités sans conscience qui dominent le monde soient purement et simplement éliminées.

Mais qu’ils sont donc vilains !

« Ils se croient maîtres d’un monde mourant, et reviennent s’incarner dans les mêmes lignées pour pouvoir profiter de leurs forfaits :

« Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’un pays et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font les lois ». M. A Rothschild (le fondateur de lignée). Ainsi donc, au fil des siècles, ils ont eu tout le temps de bien pérenniser leur pouvoir en se croyant les maîtres du monde, mais de quel monde ?

— « Leurs techniques sont d’une lamentable pauvreté, mais fonctionnent pourtant très bien :

1- on provoque un traumatisme créé artificiellement : une guerre, une crise économique, un attentat, une p andémie…

2- cela provoque une réaction : la peur ; le peuple demande qu’on le protège.

3- on propose alors des solutions pour atténuer la peur : une loi, une guerre « préventive », une taxe supplémentaire, la privation de liberté, un « vaccin » que j’appelle « la bouillasse », et l’espoir que tout va aller mieux… et cela marche, les gens y croient !

— Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’ils sont perdants d’avance, car ils sont en déphasage complet avec la Source. Nous avons vu que la force la plus puissante de cet Univers est l’Amour. Et vous n’en percevez que 5 à 10 % de cet Univers ! Imagine le jour où vous percevrez ne serait-ce que 50 % ! Je ne parle même pas de 100 %, cela n’est réservé qu’à ceux qui effectuent leur Ascension… Mais quand la Grande Vague arrivera, tous ceux qui n’ont vécu que dans les plus basses énergies seront d’office éliminés.

« Quand tes collègues vont finir par se réveiller de leur esclavage, ils s’apercevront que leur ignorance volontaire les a fait complices de tous les forfaits accomplis par ces forces obscures qui se manifestent partout, sans se cacher, surtout dans les divertissements. Est-il encore raisonnable de parler d’ « art » dans ce que l’on voit actuellement ? L’art en général se dégrade, le côté insaisissable, assorti des sensations de plénitude, de globalité, de bien-être, que les artistes ont toujours pris à cœur de transmettre, surtout en musique, sont remplacées par des procédés technologiques contondants (suite logique des « Lumières » et de l’influence mécaniste newtonienne), à l’opposé total de l’harmonie dans la Joie, n’apportant à ceux qui s’y adonnent, que sadisme, égoïsme, cynisme, violence, désarroi, suicide, malheur comme tristes effets. Ils ne reconnaissent plus le pouvoir qu’exerce la musique sur l’évolution, bien loin de ce que Beethoven exprimait, et ne cherchent plus du tout à s’approcher toujours plus de la divinité, mais plutôt à descendre le plus bas possible ! Ces divertissements ne font que flatter les aspects les plus sordides de l’être humain actuel avec tous ces jeunes qui vont à l’abattoir des âmes écouter des musiques démoniaques. Le sens du sacré et du divin, considéré comme désuet, archaïque, arriéré, est refoulé bien loin dans les méandres encombrés du fallacieux clinquant et de votre mental. Il n’y a plus d’évolution vers le meilleur, la bonté, la vérité, la justice, la beauté, etc.

« A la question « quelles sont vos réalisations pour faire évoluer les différents règnes et perfections de cette planète » ? Qui pourra répondre ? Vous avez été entraîné vers des comportements iniques, et le principe guerrier s’en est donné à cœur joie. Une de ses bonnes idées a été d’instaurer le droit divin, transmissible uniquement par les hommes (ben voyons !), c’est la « loi salique »…

— En remplaçant le « l » par un « d » on peut facilement confondre !

— En effet ! Loi salique qui a été transformée des siècles après Clovis pour évincer les femmes du pouvoir. Puis est arrivée la diabolisation des femmes, savamment renforcée par les religions.

« Mais maintenant, ce principe guerrier arrive à sa fin, et la matrice qui enserre Gaïa commence à perdre son opacité pour ceux qui veulent voir. Cela ne va sans doute pas se faire dans la douceur et la tranquillité, principe guerrier oblige.

Super Photon

« Et puis je dois te dire : je vais te quitter pour un certain temps !

— Tu ne viendras plus me parler à l’oreille la nuit ? Tu ne répondras plus à mes questions ? Nous n’aurons plus de discussions à bâtons rompus ? Comme je vais m’ennuyer de toi, mon Petit H !

— Mais ne t’inquiète pas, avec l’intrication, nous sommes liés pour l’éternité, tous les atomes de ton corps sont liés avec moi, et quand tu le quitteras, ton Âme se souviendra encore de moi ! Je suis appelé pour une grande mission, je ne sais pas encore de quoi il s’agit, mais tu vivras tout avec moi. Tu es consolée ?

— Alors, va…

***

Alors Petit H s’en est allé là-haut, tout là-haut.

« Durant un certain temps, j’ai vraiment cru qu’il m’avait abandonnée, mais voilà qu’un beau matin :

— Coucou, c’est moi, tu es là ?

 C’était vrai, je pouvais encore communiquer avec lui, comme s’il était toujours là, dans mon corps voyageant dans cette multitude.

— Petit H, comme je suis heureuse ! Alors, où es-tu ?

— Dans l’espace c’est drôlement vide ! La biologie, c’est bien plus conviviale et il s’y passe toujours des milliards de chose!

— Et la grande mission ?

— Oui, pour être grande, elle est grande, enfin en y réfléchissant bien, peut-être plus grande que le tout début, encore que…

— Alors ?

— J’étais tout là-haut, quand il s’est passé un drôle de truc, je n’ai pas vraiment saisi sur le coup. Nous avons vu que le Big bang nétait qu’une émanation de l’Endroit, enfin du Super Univers, demeure de Dieu indicible et inimaginable, et que le « passage » ne marche que dans un sens ; de l’Endroit vers l’envers (notre Univers). Rien ne peut atteindre Dieu dans Son Sanctuaire, seule Son Énergie alimente la Source. Il faut dire que cette Conscience Suprême a Toute la Connaissance en instantané, et donc celle des expériences de tous les êtres habitant les multitudes « envers », donc les Univers manifestés.

« Et bien, alors que j’étais là-haut avec juste quelques copains H, j’ai aperçu, non ! Je n’y croyais pas, imagine de la part d’un atome, un truc minuscule, pour le coup, c’était mini minus minuscule ! Il me semblait bien reconnaître le lieu, mais c’était tellement improbable de le retrouver ce lieu, que je n’y songeais même pas. Oui ! Je me suis retrouvé là où tout avait commencé ! Oui, oui, c’est sûr, c’était là ! Et ce que je n’aurais jamais dû voir, je l’ai vu ! Là, juste à l’emplacement où j’attendais il y 13 milliards d’années, moi le potentiel proton de ce futur Univers, j’ai vu, j’ai vu… SUPER PHOTON !

— Avec sa cape rouge, son petit caleçon, ses bottes, et son pyjama bleu ?

— Arrête de dire n’importe quoi, c’est sérieux. Ah toi, il faut toujours que tu trouves le moyen de rire.

— Tu peux toujours parler, c’est toi qui as donné le ton avec le balai-brosse et le chou-rave ! Donc, tu disais, un Super Photon !

— Non ! Pas un super photon, mais Lui, SUPER PHOTON, un peu comme moi, le Premier émané directement du Super Univers, et pas en potentiel s’il te plaît, puisqu’Il existe de toute éternité !

  • Super Photon ? Pas en potentiel ? Alors cela veut dire un autre Big Bang ?

— Oui, mais pas de la même nature que le premier. Le premier a donné naissance à la matière. Mais la grande Source de notre Univers a décidé que de nouveaux temps étaient arrivés. Super Photon n’est pas matériel, il n’est pas de même nature que les vulgaires photons soumis, par on ne sait quel radar, à une ridicule vitesse soi-disant indépassable, et qui fait que la lumière met un temps fou pour parcourir la distance, ne serait-ce que d’une galaxie à une autre. Distance que vous appelez annéelumière, et qui est exprimée en secondes et en mètres : 299 792 458 m / s. Alors en kilomètres seconde, vous divisez par 1000, et en kilomètres heure, vous multipliez le nombre trouvé par 3600, ce qui nous fait 1 079 252 848 800 kilomètres heure ! Imaginez donc la distance parcourue par la lumière en un an, si cela vous amuse, il faut multiplier ce chiffre par 24, pour avoir la distance parcourue en un jour, puis le résultat par 365 pour un an. Même la calculette ne va pouvoir l’afficher ! Et pourtant, c’est une vitesse d’escargot dans la vastitude de l’Univers. Notre plus proche voisine, la galaxie d’Andromède est à 2,55 millions d’années – lumière. C’est donc le temps que sa lumière met à nous parvenir, elle nous envoie en fait son image d’il y a 2,55 millions d’années. Elle a dû changer depuis ! Mais moi, Petit H, je peux communiquer avec les atomes d’hydrogène qui la composent, je les ai bien connus quand nous étions tous en un point ! Et puis, annéelumière, c’est beau, cela me fait toujours fantasmer, oui ! Il m’arrive parfois de rêver que je suis un photon, mais là ! J’ai rencontré Super Photon !  Et tu sais quoi ?

  • Non, bien sûr, vite, dis-moi !

Super Petit H !

 — Super Photon m’a reconnu ! Il m’a dit : « Ah, te voilà, Petit H, je t’attendais ! »  Tu te rends compte, il m’a reconnu ! J’en étais tout esbaudi !

— Tu as dû être content quand même ! Et que t’a-t-il dit encore ?

— Il m’a annoncé que j’allais moi aussi… devenir un Super Atome ! Super Petit H, cela vous pose un atome, non ?

  • Et quoi d’autre ? Il ne t’attendait pas juste pour te dire que tu allais devenir « Super Petit H ». Je comprends que tu sois ému, mon Petit H adoré, mais que t’a-t-il dit d’autre ?
  • Que les temps étaient venus ! Et là, je n’ai pas été déçu du voyage ; car, oui ! Cet Univers va ascensionner, enfin ! juste la partie qui sera prête le Grand Jour. Ce que vous appelez matière et énergie noire (parce que vous n’y voyez goutte), et qui donc représente 90 % de cet Univers, lui donnant sa cohérence actuelle, vont s’inverser comme une gigantesque vague pour ceux qui voudront voir, quand Super Photon avec tous ses copains vont déferler, et tous nous transcender !

— Ouah, nous serons alors dans unBatunivers !

— Oui, tu peux le voir comme cela. Enfin, pour dire simple, cette partie de l’Univers va ascensionner ! Sauf que les 10 % imprégnés de mauvaises énergies vont se recroqueviller, puisque l’Amour ne peut y circuler, tu sais comme la fleur dont je te parlais plus haut : Si tu prends la plus belle fleur du monde, c’est une pure merveille, elle ravit tous tes sens : elle te transmet sa beauté, son odeur t’enivre, sa caresse est douce et parfumée, tu peux voir en elle la perfection absolue. Mais si tu l’écrases, que tu en fais une petite bouillie, ce sont toujours les mêmes composants de la fleur qui sont devant toi, mais quelle tristesse ! À pleurer ! Vois, la haine, la vengeance, l’envie, la jalousie, la peur, la colère, etc., ne sont que l’Amour tout recroquevillé, ratatiné, emmêlé, piétiné, nié, oublié… Comme nous l’avons vu, c’est comme et pour cela que notre Univers est né, et moi, simple, mais premier atome, j’ai vécu ce grand déploiement.

« Et sans l’Énergie Divine, que vous ne savez pas reconnaître comme telle et appelez matière et énergie noires, ces 10% d’univers de matière ne pourront plus maintenir une si vaste cohérence. Tout le monde ressentira que le temps devient de plus en plus rapide, les scientifiques commenceront par percevoir que l’expansion n’est plus la même, et libre arbitre oblige, chacun (par exemple, les moutruches avec des muselières sous leurs yeux de poissons depuis trop longtemps hors de l’eau, piqués et repiqués avec la bouillasse) aura le choix de rester (grâce à la peur), dans un monde dont les problèmes actuels seront démultipliés, ou d’ascensionner sur une Terre libérée de ces horreurs. Les zones, où plus rien de subtil et de spirituel ne pourra circuler, resteront plus que jamais le domaine du karma, de la loi de réciprocité, enfin de toutes ces basses énergies qui régissent actuellement cette pauvre Gaïa. Et elle n’est pas la seule dans l’Univers, car beaucoup d’autres planètes sont dans la même situation et attendent ce grand moment.

« Quand la Lumière Divine des Super Photons va se manifester, ce sera instantané, car Elle, ne sera pas soumise au radar des photons matériels. Toute la matière et l’énergie dites noires, vont simplement devenir visibles, et encore une fois, le libre arbitre revenu de chaque habitant de l’Univers va se manifester : rester dans le résidu d’univers bien accroché à la matière dense avec tout ce que cela comporte, ou ascensionner. Un peu comme un crabe qui abandonne sa vieille carapace avec ses parasites pour une nouvelle… A cette image, pour ceux qui préféreront rester dans leur monde avec toutes leurs émotions négatives, véritable usine à Loosh, rien ne changera. Si ! En pire, puisqu’il n’y aura plus rien pour tempérer la violence…

— Merci mon Petit H pour toutes ces explications. Je suis soudain… très fatiguée… Dormir… Oui, dormir… Je sens… déjà… le rêve… arriver !

— Oui, je sais… Dors petite humaine, tu n’auras plus jamais besoin d’un gilet jaune ou d’aller dans la rue manifester ton mécontentement, je veille sur toi, et plus aucun humain ne sera une unité de production de Loosh… Adieu…

WWG1WGA(([16] Where We Go 1 We Go All, célèbre slogan des QAnon américains : où nous allons 1 nous allons tous. L’équivalent en français est « un pour tous, tous pour un ».))

Et son sommeil fut songe… Un songe surnaturel, universel, transcendantal, dont toutes les particules de son corps s’imprégnaient… Un songe commun avec tous les humains aux cœurs ouverts, purs, où l’Amour est prince et serviteur. Un songe où plus rien n’est séparé, Un est Tout, et Tout est Un… Un songe où les Âmes se retrouvent comme après une longue séparation. Un songe où la Terre Mère berce ses enfants chéris : « Dans quel cauchemar étiez-vous, dans quel cauchemar étions-nous ? Pourquoi a-t-il fallu descendre si bas ? ». Un songe où partout règnent la Joie, le Pardon, l’Empathie, mais aussi une effervescence très concrète. Que se passe-t-il donc ? Comme doucement caressé par un impalpable vent, un murmure embrase soudain tous ces esprits maintenant connectés et enflammés : « La Grande Vague Divine va se manifester, Elle va nous traverser, nous transformer, nous transcender ! ». Celles· ceux, encore sous l’emprise de sentiments un tant soit peu négatifs vont devoir les laisser se consumer dans le feu de l’Amour Universel s’ils veulent participer au grand renouveau, et le cœur réveillé, tenir une place active dans la grande fête de la transmutation.

C’est Gaïa qui va ascensionner en même temps que tout l’Univers. Elle va emmener le meilleur, pour faire revivre une Nature à la biodiversité foisonnante, débarrassée des parasites de toutes sortes. Oui ! à l’image de ces insectes et crustacés qui abandonnent leurs vieilles carapaces devenues trop petites avec les parasites qui vivent à sa surface, elle va passer à un niveau vibratoire beaucoup plus subtil, et laisser sans regrets une carcasse de planète à ceux qui ne veulent ou ne peuvent se défaire de leurs attaches matérielles, corporelles, leurs « biens » et vieilles rancunes, rancœurs, haine, vengeance… Il ne restera plus qu’un ersatz d’Elle-même, entouré d’un égrégore qui va l’enserrer toujours plus intensément de sa poigne de feu, de fer, de sang, habité par des êtres hagards, et qu’aucun cœur pur ne viendra plus tempérer et adoucir… Alors, tassé, comprimé, compacté à l’extrême, un vortex involutif, devenu trou noir, recyclera cette matière grossière.

« Qui m’aime me suive » dira la Terre, libre arbitre, libre arbitre oblige…

Présent éternel

Le songe, le songe paraît maintenant tellement réel, palpable à tous les rêveurs ! Serait-il devenu réalité ? Le don des premières créatures humaines au pouvoir créateur serait-il revenu ?

Maintenant, pour ces êtres nouveaux, le rêve est prémonitoire de cette nouvelle réalité qui s’annonce…

Devant leurs yeux décillés, le ciel déverse soudain des torrents de lumières miroitantes chargées de fleurs éclatantes aux mille féeriques couleurs bercées d’une merveilleuse musique et de divines fragrances, de merveilleuses émotions, d’étoiles scintillantes… De Gaïa elle-même jaillissent sources, rivières, fleuves dont l’onde transparente irradie des multiples reflets des pierres les plus précieuses. La Nature entière accueille ces divins courants, ondes bienfaisantes transmutant toutes choses. Encore incrédules, les rêveurs ? Voilà qu’ils font maintenant l’expérience de la communication instantanée et intégrale avec tout ce qui vit.

C’est un monde où il n’y a plus d’esclaves, plus de peurs : peur du jugement, peur de ne pas avoir de toit, de nourriture, car l’abondance est pour tout le monde. Un monde où nul n’a besoin d’espoir, car il est toujours dans le futur, et le futur n’existe pas encore, l’espoir peut être est un piège…

C’est un monde stable, un monde pur, un monde où chaque être peut s’exprimer, où chaque être a la même valeur. Il n’y a pas de discrimination au niveau de l’intelligence, au niveau de la culture ; tous les êtres sont égaux.

Plus qu’un ici et maintenant, simple et merveilleux, les origines retrouvées après cette interminable descente ; revenus l’Émerveillement, La Pure Joie, la Conscience supra sensorielle…

« Rêve, rêve encore un peu, mon support d’écriture, je suis en train de devenir Super Petit H ! »

Voilà, c’est le retour !

Présent éternel… Amour…

Joie, je suis Tout, buisson de Vie, foison de Vie, Nous et le Tout(([17] J’ai à ma grande surprise, écrit un jour cette phrase en CPA, Communication Profonde Accompagnée, ou psychophanie qui est une merveilleuse occasion de rencontre avec soi, cette personne si familière et pourtant si méconnue. C’est une rencontre avec son être intime pleine de potentiels et d’espérance.))

©Élisabeth Giordano