[Source : lesalonbeige.fr]
Par Jacques Laurentie,
Ingénieur, auteur (Un autre son de cloche, et Face aux miracles – à paraitre –, édition Téqui)
« Les scientifiques climatosceptiques sont en minorité. Plus de 97 % [des publications scientifiques] entérinent la thèse de l’origine anthropique du changement climatique. » Le Monde, 16 mars 2013.
Premièrement, un consensus ne signifie aucunement qu’il porte sur une vérité. Si une majorité avait raison, non seulement cela se saurait de longue date, mais de plus l’Histoire prouve le contraire…
Laissez-moi vous rappeler deux événements historiques : durant 1 800 ans environ, la presque totalité du monde universitaire et scientifique occidental, mais aussi du moyen orient et de la Chine, était convaincue que la Terre était au centre de l’univers (Géocentrisme). Cette vérité scientifique était jugée comme immuable et disposait d’un consensus qui pour le coup frôlait réellement les 99 %. De très nombreux calculs depuis l’antiquité et même avant (comme la prévision des éclipses), prouvaient le géocentrisme ! Il faudra attendre, Copernic et Kepler, pour qu’au XVIe siècle, cette vérité apparente soit remise en cause et comprendre qu’en fait la Terre tourne autour du Soleil…
Autre exemple, depuis l’antiquité également, l’univers est scientifiquement défini comme immanent, statique, et sans début. Cette vérité était admise par tous les plus grands scientifiques, y compris de notre XXe siècle, à commencer par le célèbre Albert Einstein qui dans les années 30 reconnaîtra son erreur qu’il qualifiera de la « plus grande de sa vie ». En effet, il faudra attendre 1930 et l’Abbé Georges Lemaitre1, un des plus grands scientifiques du XXe siècle, pour émettre une théorie contraire (appelé théorie de l’atome primitif), et 1965 pour que deux ingénieurs américains puissent, par hasard, mesurer le fond diffus cosmique et valider la théorie de Lemaître, ce qui leur vaudra un prix Nobel en 1968. Ce n’est donc qu’en 1965 seulement, autrement dit hier à l’échelle de l’humanité, que nous avons appris que l’univers avait eu un début (Big bang) et était en expansion (donc non statique). Là encore, une vérité absolue qui faisait consensus depuis au moins 3 000 ans s’est écroulée…
Deuxièmement, contrairement à ce qui est dit par une partie de la presse2 qui parle, concernant les conclusions du GIEC, d’un consensus à hauteur de 97 % du monde scientifique, en réalité ce groupe intergouvernemental est loin de faire l’unanimité au sein des communautés scientifiques. Ce chiffre avancé de 97 % est une grossière manipulation, un mensonge destiné à éviter toute discussion, et à manipuler l’opinion publique. Le niveau scientifique d’une majorité de nos contemporains étant ce qu’il est, c’est-à-dire malheureusement faible à dessein, il est facile de lancer ce genre de chiffre sans être inquiété !
En 2014, un groupe d’éminents scientifiques à la retraite décide de vérifier ce chiffre qui bien entendu leur semble improbable. Après analyse, il publie un document3 (nommé Consensus myth) qui prouve que le consensus varie en fait de 0,5 % à 66 % en fonction des études publiées, avec majoritairement des valeurs inférieures à 10 %. Ce groupe conclut son rapport de la façon suivante : « L’objectif de la revendication de 97 % relève des sciences psychologiques et non de celles du climat. Une revendication consensuelle de 97 % n’est qu’une preuve sociale, un puissant motivateur psychologique destiné à influencer le public. » Factuellement, si vous prenez toutes les publications scientifiques mondiales en rapport avec les résultats avancés par le GIEC, vous obtiendrez 10 % de textes qui avalisent les thèses du GIEC…
10 % d’accords forment-ils un consensus ? Non.
Mais alors d’où vient ce fameux chiffre de 97 % de consensus scientifique ?
Il y a plusieurs « études », entre 4 et 5, qui sont communément citées comme validant le fait que la presque totalité du monde scientifique est en accord avec les thèses du GIEC, mais en fait tout est parti d’un sondage ayant eu lieu il y a une dizaine d’années.
C’est en 2009 qu’une étudiante de l’université de l’Illinois, Maggie Kendall, dans le cadre de sa thèse (son directeur de thèse était M. Peter Doran), décide de faire un sondage auprès de géo-scientifiques. Mme Kendall prend soin, d’une part, de sélectionner des scientifiques ne travaillant que dans des organismes de recherches gouvernementaux, mais aussi, surtout, d’écarter tous les chercheurs dont les publications où les objets de recherches portaient sur le rapport entre soleil, planètes et climat. Il en ressort une liste de 10 257 scientifiques, à qui Mme Kendall va envoyer par email 2 questions :
Q1. Par rapport aux niveaux d’avant 1800, pensez-vous que les températures moyennes mondiales ont généralement augmenté, baissé ou sont demeurées relativement constantes ?
Q2. Pensez-vous que l’activité humaine est un facteur important dans l’évolution des températures moyennes mondiales ?
L’étudiante recevra 3 146 réponses, dont la pondération entre les 2 questions donnera 97 %4 d’accord. Et voilà… Ce sondage5 sera publié via le magazine scientifique EOS6 — www.eos.org — et repris sans aucune vérification par les principaux organes de presses comme l’AFP, qui inondera alors les rédactions trop contentes de trouver un nouvel argument pour faire taire les contradicteurs, qui ne seraient que 3 %…
Ce chiffre digne d’un scrutin communiste n’est en fait que le résultat d’un sondage mené par une étudiante ayant pour support 2 questions… La vérité est bien entendu fort différente, et non seulement il n’y a pas de consensus autour des chiffres et des théories poussées par Le GIEC, mais dans les faits il y a de très nombreux scientifiques qui se manifestent pour faire entendre une science moins dogmatique.
Le premier mouvement structuré d’opposition se manifeste en 1997, où une importante pétition soutenue par plus de 31 000 scientifiques américains7 exhorte le gouvernement US à ne pas ratifier les accords de Kyoto. Cette pétition sera connue sous le nom de Global Warming Petition Project, et initiée par l’Institut des sciences et de la médecine de l’Oregon. On trouve dans le texte de la pétition le passage suivant : « […] Il n’existe aucune preuve scientifique convaincante que les rejets de dioxyde de carbone, de méthane ou d’autres gaz à effet de serre provoquent ou risquent, dans un avenir proche, de provoquer un réchauffement catastrophique de l’atmosphère terrestre et de perturber son climat. » À cette époque, l’administration Clinton prendra la décision d’écouter ces scientifiques indépendants (non choisis par l’ONU), et refusera de signer le protocole en question.
Depuis 1997, ce sont des centaines de milliers d’articles scientifiques et/ou de pétitions, qui sont produits mettant en défaut nombre de positions du GIEC.
En 2019, le professeur émérite de géophysique Néerlandais Guus Berkhout, géophysicien, et le journaliste scientifique Marcel Crok créent une fondation appelée CLINTEL (Climate Intelligence), qui notamment adresse une lettre ouverte à l’ONU pour dénoncer les conclusions du GIEC qu’ils jugent erronées. Cette lettre a été co-signée par des centaines de chercheurs, dont le Professeur Ivar Giaever (prix Nobel), le Professeur Guus Berkhout, le Professeur Reynald Du Berger, Terry Dunleavy, Viv Forbes, ou encore Benoit Rittaud un de nos plus grands mathématiciens français qui à plusieurs reprises a remis en cause les modèles mathématiques de projection utilisés par le GIEC.
Cette même année, le 23 septembre, une autre lettre8 est adressée à António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies. Ce document, signé par 500 scientifiques issus de 32 pays, indique qu’il n’y a ni urgence ni crise climatique. Cette lettre commence ainsi : « Un réseau mondial de plus de 500 scientifiques et professionnels expérimentés du climat et des domaines connexes a l’honneur d’adresser à Vos Excellences la Déclaration européenne sur le climat, jointe en annexe, dont les signataires de la présente lettre sont les ambassadeurs nationaux.
Les modèles de circulation générale du climat sur lesquels la politique internationale est actuellement fondée sont inadaptés. Il est donc cruel aussi bien qu’imprudent de préconiser le gaspillage de milliers de milliards de dollars sur la base des résultats de modèles aussi imparfaits. »
Voici également quelques citations de scientifiques mondialement reconnus qui ne sont pas, eux non plus, dans le consensus imaginé9:
- > Khabibullo Abdusamatov, mathématicien et astronome à l’observatoire de Pulkovskaya de l’académie des sciences russe : il montre que l’évolution de la température peut être majoritairement imputée à l’activité solaire.
- > Arun D. Ahluwalia, Géologue à l’Université de Punjab, membre du comité International Year of the Planet parrainé par l’ONU. Il déclare que « le GIEC fonctionne en circuit clos, il n’écoute pas les autres. Ses membres manquent de largeur de vue. … Je suis étonné que le Prix Nobel ait été donné pour des conclusions inexactes par des gens qui ne sont pas des géologues. »
- > Elliott D. Bloom, physicien, professeur à la Stanford University, membre de l’équipe du Stanford Linear Accelerator Laboratory qui reçut le prix Nobel de physique, lauréat du prix Senior Scientist Award de la fondation Alexander von Humboldt. Il rappelle la complexité du climat, son imprévisibilité, l’inadéquation des modèles invoqués par le GIEC.
- > Ivar Giaever, prix Nobel de physique : « Je suis un sceptique, le réchauffement climatique est devenu une nouvelle religion. »
- > Robert B. Laughlin, professeur à l’Université de Standford et prix Nobel de physique en 1998 pour ses travaux sur l’effet Hall quantique fractionnaire. Dans son essai What the Earth Knows sur le changement climatique, il affirme que “les données géologiques suggèrent qu’on ne devrait pas s’inquiéter du climat, pas parce que c’est sans importance, mais parce que contrôler le climat est hors de notre portée”.
- > Kary Mullis, Prix Nobel de chimie. Il est sceptique de l’alarmisme actuel, pointant en particulier du doigt l’erreur de croire que l’on peut prévoir le climat à dix ou trente ans, alors que notre connaissance du climat est très parcellaire. Il affirme que “la climatologie est une plaisanterie”.
- > William W. Vaughan, spécialiste de l’atmosphère à la NASA, ancien chef de division au Marshall Space Flight Center, récipiendaire de la Médaille de la NASA pour service exceptionnel et auteur de plus de 100 articles dans des revues à comité de lecture. Selon lui, les changements climatiques récents sont de causes naturelles : “les causes de ces changements globaux sont dues au soleil et aux mouvements de la Terre sur son orbite. Pas les activités humaines”.
Vous noterez dans ces quelques exemples, non exhaustifs (la place manquerait ici), la présence de 4 prix Nobel ! Probablement d’affreux complotistes…
Un autre exemple : le professeur Richard Lindzen, présenté dans une interview10 donnée le 24 juillet 2019 de la façon suivante :
« Climatologue, ancien professeur au MIT, membre de l’Académie américaine des sciences, Richard Lindzen est l’un des meilleurs connaisseurs du réchauffement global. Il dénonce un formidable aveuglement collectif qui risque de coûter très cher à la science. »
En France, l’association des Climato réalistes (https://www.climato-realistes.f), présidée par Benoît Rittaud un de nos plus grands mathématiciens, regroupe depuis plus de 10 ans de très nombreux scientifiques dans diverses disciplines, qui émettent de nombreuses publications et analyses relativisant ou mettant en défaut les thèses du GIEC. Cette association qui dispose d’un comité scientifique est là encore la preuve que le consensus inventé ne tient pas face au terrain.
Nous pourrions citer ainsi des milliers de cas où des fondations scientifiques manifestent leur désaccord total ou partiel, avec les orientations du GIEC.
Évoquons encore deux autres éminents scientifiques français.
Tout d’abord, le professeur François Gervais, qui a été directeur de recherche au CNRS, lauréat du prix Ivan Peychès de l’Académie des sciences, titulaire de la médaille de bronze du CNRS et officier dans l’ordre des Palmes académiques. Il s’avère que M. Gervais est un spécialiste de l’infrarouge et de la thermodynamique, ce qui lui confère une excellente connaissance de ce que l’on appelle l’effet de serre. De plus, M. Gervais a été retenu comme relecteur du rapport en 2012 du GIEC11. Eh bien, M. Gervais se dit très interrogatif quant au contenu dudit rapport, et, ne pouvant se faire entendre par cet organisme qui refuse de traiter ces questions (néanmoins annexées au rapport, mais que personne ne lit), il a publié à l’intention du grand public deux livres, dont les titres à eux seuls sont suffisamment évocateurs : tout d’abord, en 2013 aux éditions Albin Michel, « L’innocence du Carbone ». Et en 2018, aux éditions de l’Artilleur, « L’urgence climatique est un leurre ».
Citons aussi le professeur Vincent Courtillot, qui est diplômé de l’école des Mines et de l’université de Standford (USA) où il a également été enseignant. C’est un spécialiste mondial du champ magnétique terrestre, de la tectonique des plaques et des mouvements de convection de la Terre. Il est12, entre autres, membre de l’Académie des sciences, premier prix Franco-Britannique de l’Académie des Sciences et Royal Society, prix Fellow de l’American Geophysical Union, Chevalier de l’Ordre national du Mérite, médaille d’argent du Centre national de la recherche scientifique, professeur de l’Institut universitaire de France, prix Dolomieu de l’Académie des Sciences, médaille André Dumont de la Société Geologica Belgica, membre de l’Académie des sciences de Chine, médaille Arthur Holmes décernée par l’Union européenne des géosciences en 2012. Comme vous pouvez le voir à travers ces quelques titres, M. Courtillot n’est pas n’importe qui dans le domaine des sciences de la Terre. Or il s’avère que le Pr Courtillot est un fervent opposant aux thèses du GIEC du réchauffement climatique anthropique. Il donne depuis une dizaine d’années des conférences un peu partout dans le monde pour démontrer les erreurs manifestes du GIEC, et surtout plaide pour une cause naturelle des variations actuelles, liées principalement au soleil et aux variations magnétiques terrestres. Vous en trouverez facilement sur YouTube ses interventions. Ces interventions valent au Pr Courtillo de nombreux problèmes, et sa mise à l’index. L’ONU n’aime visiblement pas que l’on critique ses thèses.
Voilà, succinctement, ce que l’on peut dire au sujet du faux consensus scientifique à hauteur de 97 %, tel que présenté par la presse, des thèses du GIEC. Ce consensus a été d’ailleurs mis en avant tardivement, pour tenter de stopper des contradictions qui se font de plus en plus jour, et que les États n’arrivent plus à contrôler depuis l’avènement des réseaux sociaux, et les publications sous forme de livres grand public ou de blogs scientifiques.
Pour aller un peu plus loin, non seulement il n’y a pas de consensus en ce qui concerne les théories proposées par le GIEC, mais au sein même des partisans d’un réchauffement anthropique et des organismes référencés par le GIEC il existe un désaccord entre les pro-catastrophisme, qui prédisent le pire, et ceux pour qui il n’y a pas d’urgence ni de risque. Car oui, même au sein du GIEC, certains s’opposent au discours climato-catastrophique qui sert avant tout des desseins politiques et financiers.
Mike Hulme, fondateur du Tyndall Centre de l’Université d’East Anglia, qui est favorable à la théorie du réchauffement, a dit que « déclarer que le changement climatique sera catastrophique cache une cascade d’hypothèses à charge qui ne sont pas issues de la science empirique ou théorique ». Citons également le professeur Gavin Schmidt, directeur du Goddard Institute of Space Studies de la NASA, également partisan de la thèse du réchauffement climatique, qui a écrit sur realclimate.org, que « les déclarations générales sur les extrêmes sont presque absentes de la littérature scientifique, mais semblent abonder dans les principaux médias (…). La perception populaire veut que le réchauffement climatique signifie que tous les extrêmes doivent augmenter sans cesse, alors que quelques secondes de réflexion suffisent pour réaliser que cela n’a aucun sens ».
Terminons par une bombe ! Y a-t-il une organisation plus emblématique que Green Peace en ce qui concerne le domaine de l’écologie ? Eh bien, fin 2020, son fondateur historique, Patrick Moore, édite un livre (Confessions d’un repenti de Greenpeace, édition de l’Artilleur), où il dénonce le climato-catastrophisme, les manipulations du GIEC, et d’une façon générale les positions dogmatiques et non scientifiques des organismes écologiques et climatiques. M. Moore explique que depuis l’année 1971, où il a créé Green Peace, il a toujours essayé d’avoir des positions sensées et fondées sur la science. Or, malheureusement, il a constaté une dérive intellectuelle qui a fait rentrer l’écologie dans le domaine de la religion. Avant l’édition de son livre, Patrick Moore donnera de nombreuses interviews, dont en France celle de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles le 12 mai 201813 où il dit :
« Greenpeace pratique le terrorisme intellectuel. »
En conclusion, retenez qu’il y a nombre de scientifiques très qualifiés qui ne corroborent pas les théories du GIEC, et qu’au sein même du GIEC et affiliés, nombre de spécialistes sont opposés aux discours catastrophiques portés par certains de leurs collègues. La réalité des chiffres, en l’état difficile à déterminer, donne un consensus scientifique plus proche des 10 %, là où il est donné à 97 % dans le monde médiatique occidental. Cet écart de valeurs explique bien le ressenti des populations qui pour le moment adhèrent au catastrophisme, abreuvées qu’elles sont d’informations orientées.
La semaine prochaine, nous verrons si le fait que vous ne voyez ni n’entendez les opposants aux thèses climato-catastrophique relève d’un « complot »…
- [1] https://uclouvain.be/fr/instituts-recherche/irmp/georges-lemaitre.html[↩]
- [2] https://www.lemonde.fr/passeurdesciences/article/2012/04/23/quel-consensus-scientifique-sur-le-rechauffement-climatique_5986199_5470970.html[↩]
- [3] https://www.friendsofscience.org/assets/documents/97_Consensus_Myth.pdf[↩]
- [4] https://www.researchgate.net/publication/252798809_Examining_the_Scientific_Consensus_on_Climate_Change[↩]
- [5] https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1029/2009EO030002[↩]
- [6] https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1029/2009EO030002[↩]
- [7] http://www.petitionproject.org/signers_by_last_name.php[↩]
- [8] https://solidariteetprogres.fr/actualites-001/500-scientifiques-ecrivent-a-l-onu.html[↩]
- [9] https://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_rechauffement_climatique[↩]
- [10] https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/richard-lindzen-le-catastrophisme-climatique-est-sans-fondement/[↩]
- [11] Cité page 1504 du rapport AR5 du GIEC.[↩]
- [12] https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Courtillot#Prix_et_distinctions[↩]
- [13] https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/patrick-moore-greenpeace-pratique-le-terrorisme-intellectuel[↩]