À quoi pourraient bien servir des bio-nanocapteurs en oxyde de graphène?

[Source : LHK]

Par LHK

À quoi pourraient bien servir des bio-nanocapteurs en oxyde de graphène? À l’Internet des corps (IoB)

https://winteroakpress.files.wordpress.com/2020/10/klaus-schwab.jpg?w=772
Partisan du transhumanisme, il prévoit l’implantation de puces d’abord dans les vêtements puis dans le cerveau, pour établir une « communication directe entre notre cerveau et le monde digital »8. Il défend et promeut l’avènement de l’intelligence artificielle pour nos vies dans La quatrième révolution industrielle paru en 2017. (Wikipédia)
https://lilianeheldkhawam.com/2021/02/06/qui-est-klaus-schwab-le-maitre-de-la-montagne-magique/?fbclid=IwAR3WUD-fesufEvSfJodxAtqde4Jcm7nHyeeXpU3ijOQ0n7_yNHovjSxlSf0

Souvenez-vous de notre article sur l’oxyde de graphène où nous y avions effleuré la notion de l’Internet des corps. Nous y disions notamment que : « En général, les capteurs pour la surveillance de la santé humaine, qu’il s’agisse de capteurs invasifs ou non invasifs, peuvent être considérés comme un « sens augmenté », qui est une extension des sens humains. ». Nous parlions dans les faits d’un matériau qui pouvait ouvrir la voie au transhumanisme.

Eh bien, la présence de capteurs n’a pas d’autres objectifs que de connecter le corps humain à un serveur et donc à fusionner les deux entités pour en créer une 3ème qui est le transhumain. Cette dernière appellation est l’antichambre du posthumain qui est l’objectif final de ceux qui tiennent le stylo de la création monétaire contre crédits.

Je vous laisse mieux découvrir l’Internet des corps ou IoB avec une collaboratrice de la Rand Corporation et de documents pris sur le site du World Economic Forum.

C’est ce qui attendrait chacune et chacun d’entre nous, à moins d’un impondérable qui aurait échappé aux algorithmes de nos amis.

Bonne lecture.

LHK

Traduction du texte de la vidéo de Mary Lee

Au 20e siècle, la technologie sans fil intégrée au corps humain n’était rien de plus que de la science-fiction. Mais aujourd’hui, les appareils connectés au Wi-Fi tels que les moniteurs de fréquence cardiaque et les moniteurs de sommeil sont devenus des éléments courants de la vie américaine. Comment la technologie bionique a-t-elle évolué si rapidement de la science-fiction à la réalité ? Et que pourrait signifier cet Internet des corps pour nos vies à l’avenir ? Les chercheurs de RAND étudient ce phénomène et ce que les consommateurs et les décideurs doivent savoir alors que nous nous dirigeons vers un territoire inexploré.

Mary Lee, mathématicienne ; Chercheur, RAND Center for Global Risk and Security

Mary Lee est mathématicienne à la RAND Corporation et membre inaugurale du RAND Center for Global Risk and Security.
Ses intérêts de recherche comprennent la modélisation mathématique et la simulation de systèmes complexes dans les domaines de la défense/aérospatiale, de la cyberpolitique, des soins de santé et des maladies chroniques.…
Vidéo ICI https://www.rand.org/multimedia/video/2020/10/29/what-is-the-internet-of-bodies.html

L’Internet des corps [« Internet of Bodies » en anglais], ou IoB , est en fait un écosystème. Il s’agit d’un ensemble d’appareils connectés à Internet qui contiennent des logiciels et qui collectent des données personnelles sur votre santé ou peuvent altérer le fonctionnement du corps. Nous considérons l’Internet des corps comme cette collection de tous ces appareils, ainsi que toutes les données que les appareils collectent à votre sujet. Et dans le domaine de la santé, l’Internet des corps existe depuis un certain temps. Avec l’avènement d’Internet, il est tout à fait logique de connecter votre stimulateur cardiaque à Internet afin que votre médecin puisse être automatiquement averti si quelque chose d’anormal se produit, s’il y a une anomalie. Il est naturel à bien des égards de vouloir en savoir plus sur votre corps, comment il fonctionne, comment il se porte bien.

Narrateur

Les appareils IoB pourraient révolutionner les soins de santé. Des quantités sans précédent de données de santé personnelles pourraient éclairer des plans de traitement entièrement adaptés aux besoins d’un patient.

Marie Lee

Il existe maintenant des pilules qui ont un capteur électronique qui permet à un fournisseur de soins de santé de savoir si vous avez pris le médicament. D’autres choses, comme la médecine de précision, la médecine de précision est donc l’idée de créer des produits pharmaceutiques ou un traitement spécifiquement pour votre corps, pour votre traitement personnalisé. Et je pense que l’ IoB pourrait vraiment aider avec cela car de nos jours, de nombreux soins de santé sont basés davantage sur des réactions moyennes, alors qu’avec les données des appareils IoB , vous pourriez être en mesure de traiter de manière vraiment plus précise une certaine maladie.

Narrateur

Mais l’Internet des corps ne sera pas une panacée. En fait, le marché largement non réglementé présente des risques pour les données particulièrement sensibles que ces appareils collectent.

Marie Lee

Tout d’abord, il y a le risque cyber qu’un acteur puisse potentiellement pirater le système, quel qu’il soit. Il y a un risque pour la vie privée de toutes ces données qui sont collectées, et les réglementations concernant ces données sont vraiment obscures pour le moment. Et donc il n’y a pas beaucoup de clarté sur qui possède les données, ce qui leur arrive, à qui elles sont vendues, comment elles sont utilisées. Et il existe même des risques potentiels pour la sécurité nationale et la sécurité mondiale.

Narrateur

Quelques exemples de ces risques se sont déjà manifestés dans la vie réelle. Par exemple, en 2018, des informations très sensibles sur les activités militaires américaines et les emplacements des bases ont été révélées par inadvertance par les trackers de fitness des soldats. C’est donc un moment charnière. Que pouvons-nous faire pour nous assurer de profiter des avantages potentiels de l’Internet des corps sans risquer notre vie privée, notre sécurité et notre autonomie personnelle ?

Marie Lee

Les consommateurs doivent se méfier des appareils IoB, car à mesure qu’ils deviennent de plus en plus populaires, toutes ces données intimes sont collectées, sans doute des données plus intimes que nous n’avons jamais vraiment enregistrées auparavant. Il n’y a pas de clarté sur ce qui est fait avec ces données. Vous savez, avec un vieux stimulateur cardiaque mécanique, aucune donnée n’est collectée et stockée, et, vous savez, vous pouvez consulter l’historique des rythmes cardiaques de quelqu’un.

Parce que la politique a tendance à prendre du retard sur les technologies innovantes comme celle-ci, il appartient probablement aux consommateurs et aux patients des soins de santé d’être vraiment conscients des appareils qu’ils utilisent et de ce qui arrive à leurs données et de savoir quelles sont les réglementations en vigueur. leur état particulier, car il varie tellement d’un état à l’autre. Même si vous pensez que vous n’êtes pas intéressant ou que rien ne se passera avec vos données, il y a beaucoup d’inconnues auxquelles je pense que nous devons faire attention.

Le World Economic Forum, promoteur de l’Internet des corps

Selon le World Economic Forum: L’Internet des corps est là : relever les nouveaux défis de la gouvernance technologique.
Les récents progrès technologiques ont inauguré une nouvelle ère de « l’internet des corps » (IoB), avec un nombre sans précédent d’appareils et de capteurs connectés fixés ou même implantés et ingérés dans le corps humain.
L’IoB génère d’énormes quantités de données biométriques et comportementales humaines.
Cela alimente à son tour la transformation de la recherche et de l’industrie en santé, ainsi que d’autres aspects de la vie sociale, tels que l’adoption de l’IoB dans les environnements de travail, ou la fourniture de nouvelles options pour le divertissement – le tout avec des innovations remarquables basées sur les données. et prestations sociales.

Pourtant, l’IoB soulève également de nouveaux défis pour la gouvernance des données qui concernent non seulement la vie privée et l’autonomie des individus, mais aussi de nouveaux risques de discrimination et de préjugés dans l’emploi, l’éducation, la finance, l’accès à l’assurance maladie et d’autres domaines importants pour la répartition des ressources sociales.

Nous entrons dans l’ère de « l’Internet des corps » : collecter nos données physiques via une gamme de dispositifs pouvant être implantés, avalés ou portés.

Le résultat est une énorme quantité de données liées à la santé qui pourraient améliorer le bien-être humain dans le monde et s’avérer cruciales dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.

Mais un certain nombre de risques et de défis doivent être abordés pour réaliser le potentiel de cette technologie, des problèmes de confidentialité aux obstacles pratiques.

Dans les services spéciaux du Centre clinique de santé publique de Shanghai, les infirmières utilisent des thermomètres intelligents pour vérifier la température des patients COVID-19. La température de chaque personne est enregistrée avec un capteur, réduisant le risque d’infection par contact, et les données sont envoyées à un tableau de bord d’observation. Un résultat anormal déclenche une alerte au personnel médical, qui peut alors intervenir rapidement. Les données recueillies permettent également aux médecins d’analyser les tendances au fil du temps.

Les thermomètres intelligents sont conçus par VivaLNK, une startup basée dans la Silicon-Valley, et sont un exemple puissant des nombreux produits et services numériques qui révolutionnent les soins de santé. Après l’Internet des Objets, qui a transformé notre façon de vivre, de voyager et de travailler en connectant des objets du quotidien à Internet, place à l’Internet des corps. Cela signifie collecter nos données physiques via des dispositifs pouvant être implantés, avalés ou simplement portés, générant d’énormes quantités d’informations liées à la santé.

Certaines de ces solutions, comme les trackers de fitness, sont une extension de l’Internet des objets. Mais parce que l’Internet des corps se concentre sur le corps humain et la santé, il soulève également son propre ensemble spécifique d’opportunités et de défis, des problèmes de confidentialité aux questions juridiques et éthiques.

Image : McKinsey & Compagnie

Connecter nos corps

Aussi futuriste que puisse paraître l’Internet des corps, de nombreuses personnes y sont déjà connectées via des appareils portables. Le segment des montres intelligentes à lui seul est devenu un marché de 13 milliards de dollars d’ici 2018 et devrait augmenter de 32 % à 18 milliards de dollars d’ici 2021. Les brosses à dents intelligentes et même les brosses à cheveux peuvent également permettre aux gens de suivre les habitudes de leurs soins personnels et de leur comportement.

Pour les professionnels de la santé, l’Internet des corps ouvre la porte à une nouvelle ère de surveillance et de traitement efficaces.

En 2017, la Federal Drug Administration des États-Unis a approuvé la première utilisation de pilules numériques aux États-Unis. Les pilules numériques contiennent de minuscules capteurs ingérables, ainsi que des médicaments. Une fois avalé, le capteur est activé dans l’estomac du patient et transmet les données à son smartphone ou à d’autres appareils.

En 2018, Kaiser Permanente, un fournisseur de soins de santé en Californie, a lancé un programme de réadaptation virtuelle pour les patients qui se remettent d’une crise cardiaque. Les patients ont partagé leurs données avec leurs prestataires de soins via une montre connectée, permettant un meilleur suivi et une relation plus étroite et plus continue entre le patient et le médecin. Grâce à cette innovation, le taux d’achèvement du programme de réadaptation est passé de moins de 50 % à 87 %, accompagné d’une baisse du taux de réadmission et du coût du programme.

Le déluge de données recueillies grâce à ces technologies fait progresser notre compréhension de la façon dont le comportement humain, le mode de vie et les conditions environnementales affectent notre santé. Il a également élargi la notion de soins de santé au-delà de l’hôpital ou de la chirurgie et dans la vie quotidienne. Cela pourrait s’avérer crucial dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. Le suivi des symptômes pourrait nous aider à arrêter la propagation de l’infection et à détecter rapidement de nouveaux cas. Les chercheurs étudient si les données recueillies à partir de montres intelligentes et d’appareils similaires peuvent être utilisées comme alertes d’infection virale en suivant la fréquence cardiaque et la respiration de l’utilisateur.

Dans le même temps, cette technologie complexe et évolutive soulève de nouveaux défis réglementaires.

Qu’est-ce qui compte comme information de santé?

Dans la plupart des pays, il existe des réglementations strictes concernant les informations de santé personnelles telles que les dossiers médicaux et les échantillons de sang ou de tissus. Cependant, ces réglementations conventionnelles ne couvrent souvent pas le nouveau type de données de santé générées par l’Internet des corps, et les entités qui collectent et traitent ces données.

Aux États-Unis, le Health Insurance Portability and Accountability Act (HIPPA) de 1996, qui est la principale loi pour la réglementation des données de santé, s’applique uniquement aux prestataires de soins médicaux, aux assureurs-maladie et à leurs associations professionnelles. Sa définition de « renseignements personnels sur la santé » ne couvre que les données détenues par ces entités. Cette définition s’avère inadaptée à l’ère de l’Internet des corps. Les entreprises technologiques proposent désormais également des produits et services liés à la santé et collectent des données. Margaret Riley, professeur de droit de la santé à l’Université de Virginie, m’a fait remarquer dans une interview que HIPPA ne couvre pas les masses de données des appareils portables grand public, par exemple. Données

Comment le Forum économique mondial aborde-t-il les défis soulevés par l’Internet des corps ?

Recent technological advancements have ushered in a new era of the “internet of bodies” (IoB), with an unprecedented number of connected devices and sensors being affixed to or even implanted and ingested into the human body.

L’IoB génère d’énormes quantités de données biométriques et comportementales humaines. Cela alimente à son tour la transformation de la recherche et de l’industrie en santé, ainsi que d’autres aspects de la vie sociale, tels que l’adoption de l’IoB dans les environnements de travail, ou la fourniture de nouvelles options pour le divertissement – le tout avec des innovations remarquables basées sur les données. et prestations sociales.

Le Forum économique mondial a récemment publié un rapport spécial sur cette région en développement. Le rapport d’août 2020 explore comment l’IoB soulève de nouveaux défis pour la gouvernance des données qui concernent non seulement la vie privée et l’autonomie des individus, mais aussi de nouveaux risques de discrimination et de préjugés dans l’emploi, l’éducation, la finance, l’accès à l’assurance maladie et d’autres domaines importants pour la répartition des ressources sociales. .

Un autre problème est que la réglementation actuelle ne regarde que si les données sont sensibles en elles-mêmes, et non si elles peuvent être utilisées pour générer des informations sensibles. Par exemple, le résultat d’un test sanguin dans un hôpital sera généralement classé comme une donnée sensible, car il révèle des informations privées sur votre santé personnelle. Mais aujourd’hui, toutes sortes de données apparemment non sensibles peuvent également être utilisées pour tirer des conclusions sur votre santé, grâce à l’analyse de données. Glenn Cohen, professeur à la faculté de droit de Harvard, m’a dit dans une interview que même les données qui ne concernent pas du tout la santé, telles que les listes de courses, peuvent être utilisées pour de telles inférences. En conséquence, les réglementations conventionnelles peuvent ne pas couvrir les données sensibles et privées, simplement parce qu’elles ne semblaient pas sensibles avant d’être traitées.

Risques liés aux données

L’identification et la protection des données sensibles sont importantes, car elles peuvent affecter directement la façon dont nous sommes traités par les institutions et les autres personnes. Avec l’analyse des mégadonnées, d’innombrables actions et décisions quotidiennes peuvent finalement alimenter notre profil de santé, qui peut être créé et maintenu non seulement par les prestataires de soins de santé traditionnels, mais également par des entreprises technologiques ou d’autres entités. Sans lois et réglementations appropriées, il pourrait également être vendu. Dans le même temps, les données de l’Internet des corps peuvent être utilisées pour faire des prédictions et des déductions qui pourraient affecter l’accès d’une personne ou d’un groupe à des ressources telles que les soins de santé, l’assurance et l’emploi.

James Dempsey, directeur du Berkeley Center for Law and Technology, m’a dit dans une interview que cela pourrait conduire à un traitement injuste. Il a mis en garde contre la discrimination et les préjugés potentiels lorsque de telles données sont utilisées pour des décisions en matière d’assurance et d’emploi. Les personnes concernées peuvent même ne pas en être conscientes.

Une solution serait de mettre à jour la réglementation. Sandra Wachter et Brent Mittelstadt , deux universitaires de l’Oxford Internet Institute, suggèrent que la loi sur la protection des données devrait se concentrer davantage sur comment et pourquoi les données sont traitées, et pas seulement sur leur état brut. Ils plaident pour un soi-disant « droit aux déductions raisonnables », c’est-à-dire le droit que vos données soient utilisées uniquement pour des déductions raisonnables et socialement acceptables. Cela impliquerait d’établir des normes pour savoir si et quand déduire certaines informations des données d’une personne, y compris l’état de sa santé présente ou future, est socialement acceptable ou trop invasif.

Problèmes pratiques

Outre les préoccupations concernant la confidentialité et la sensibilité, il existe également un certain nombre de problèmes pratiques liés au volume considérable de données générées par l’Internet des corps. Le manque de normes en matière de sécurité et de traitement des données rend difficile la combinaison de données provenant de diverses sources et leur utilisation pour faire avancer la recherche. Différents pays et institutions tentent conjointement de surmonter ce problème. L’Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) et sa Standards Association travaillent avec la Food & Drug Administration (FDA) des États-Unis, les National Institutes of Health, ainsi que des universités et des entreprises parmi d’autres parties prenantes depuis 2016, pour aborder la sécurité et question d’interopérabilité de la santé connectée.

Alors que l’Internet des corps se répand dans tous les aspects de notre existence, nous sommes confrontés à une série de nouveaux défis. Mais nous avons également une chance sans précédent d’améliorer notre santé et notre bien-être et de sauver d’innombrables vies. Pendant la crise du COVID-19, saisir cette opportunité et trouver des solutions aux défis est une tâche plus urgente que jamais. Cela repose sur les agences gouvernementales et les organes législatifs travaillant avec le secteur privé et la société civile pour créer un cadre de gouvernance solide et pour inclure des déductions dans le domaine de la protection des données. L’élaboration de normes technologiques et réglementaires pour l’interopérabilité et la sécurité serait également cruciale pour libérer la puissance des nouvelles données disponibles. La clé est de collaborer au-delà des frontières et des secteurs pour réaliser pleinement les énormes avantages de cette technologie en évolution rapide.

https://www.weforum.org/agenda/2020/06/internet-of-bodies-covid19-recovery-governance-health-data/

wef-iob-briefing_paper_2020

Lire également

https://lilianeheldkhawam.com/2020/11/17/reset-recreer-lhumain-par-la-revolution-bio-technologique/


[Voir aussi :
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
et Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA]




Passe sanitaire : pourquoi la bourgeoisie managériale trahit si facilement la démocratie libérale

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

Le passe sanitaire, initialement présenté comme extrêmement limité dans son usage, franchit un nouveau cap aujourd’hui : le gouvernement propose son maintien jusqu’à l’été prochain… Nos lecteurs n’en sont pas surpris, puisque nous annonçons son installation permanente depuis cet été. Mais la question qui se pose est de savoir pourquoi la caste mondialisée ne rencontre aucune opposition dans les couches supérieures de la société face à ce reniement caractérisé de la démocratie libérale. De notre point de vue, l’ère macronienne correspond (mais c’est une tendance mondiale) à l’émergence d’une bourgeoisie managériale formatée pour obéir et structurellement favorable à un système d’apartheid social.

Sur les raisons pour lesquelles le passe “sanitaire” est maintenu jusqu’à l’été 2022, nous nous sommes déjà largement exprimés. Le projet n’a rien de sanitaire, il s’intègre simplement au projet d’identité numérique déployé par la Commission Européenne (le fameux “wallet”). Il s’agit d’organiser un système d’identification et de contact tracking sur un modèle chinois, tel que le Great Reset de Klaus Schwab l’a proposé. 

Tout ceci s’appuie sur des investissements industriels, portés notamment par Thalès, qui cherchent aujourd’hui leur rentabilité sur le marché mondial de l’identité numérique. Donc, face à cette collusion d’intérêts industriels, nous savons que le passe sanitaire n’est pas prêt de disparaître. 

Passe sanitaire et crédit social à la chinoise

Pour le reste, le principe du passe sanitaire correspond à une tendance longue du capitalisme de connivence, fondé sur les relations incestueuses entre la bureaucratie et le management des grandes entreprises transnationales. Face aux menaces létales que le rejet du multilatéralisme (incarné par le Brexit) et du libre-échange (incarné par Trump) représente, ce capitalisme de connivence est bien décidé à utiliser toutes les possibilités technologiques nouvelles pour asseoir sa domination. 

Pour ce faire, il est prêt à se transformer en un capitalisme de surveillance où son pouvoir se fondera sur le crédit social à la chinoise. Les bons citoyens auront des droits que les mauvais citoyens perdront. Nous recommandons ici la lecture du rapport du Sénat, au printemps, sur le sujet, pour comprendre et mesurer l’influence du modèle chinois sur la caste au pouvoir en France. 

L’écrasante culpabilité de la bourgeoisie managériale dans cette rupture

On le comprend peu à peu, nous sommes en train de changer d’ère, de civilisation, mais aussi de régime et de gouvernance. Progressivement, la démocratie libérale cède la place à un système autoritaire que nous avons appelé le régional socialisme dans notre livre sur le Great Reset. 

Ce régional socialisme s’appuie sur deux piliers. Il est régional au sens des régions continentales, avec son obsession de bâtir des ensembles multilatéraux comme l’Union Européenne. Il est socialiste au sens où il subsume le droit individuel sous une couche de “protection collective” : risquez donc votre vie en vous vaccinant pour le bien du groupe ! Et il professe le “big government”, à rebours de la tendance insufflée en son temps par Ronald Reagan. 

Cette nouvelle vision du monde, en rupture avec la démocratie libérale, est essentiellement le fait de ceux qui ont inventé la théorie de la “Start Up Nation”. Ils se rassemblent dans ce que nous pourrions appeler la bourgeoisie managériale, représentante française de la caste mondialisée. Ces gens-là sont des cadres plus ou moins supérieurs, des dirigeants d’entreprise qu’ils n’ont pas créées ou d’administration, parfois des enseignants, qui ont un patrimoine moyen et une aversion générale au risque. 

La bourgeoisie managériale porte toutes les croyances insufflées par “l’altruisme efficace” aux Etats-Unis : culture de l’excuse, culpabilité de l’homme blanc, remplacement du christianisme par la religion de la nature, effacement de l’humanisme au profit du transhumanisme. Au salut de l’âme, elle préfère le sauvetage de la planète, à la béatitude, elle préfère le bien-être. 

Bourgeoisie managériale et manie du contrôle

L’une des caractéristiques de cette caste qui déteste le risque et l’incertitude, c’est l’obsession du contrôle, rebaptisé “protection”. Il faut se protéger de tout : du virus, de la maladie, de la mort, de l’agression, de l’agressivité, de toute forme de menace. On écoutera ici avec attention Sandrine Rousseau, l’égérie d’EELV, pour dévoiler les points saillants de cette caste, qui hait profondément l’ordre spontané des sociétés (parce que masculines, machistes, brutales, injustes, etc.) et souhaite la rebâtir en contrôlant tous ses étages. 

Cette caste-là, qui a pris le pouvoir au fil des années qui nous séparent de Mai 68, mais qui doit beaucoup aux années Mitterrand pour son élaboration intellectuelle, est le réceptacle naturel du capitalisme de surveillance. Comment fait-on pour se protéger, en effet ? Eh bien, on contrôle. Tout : les risques, les menaces, les vies privées, les maladies, et même les eaux calmes car il faut toujours se méfier de l’eau qui dort. 

Dans cette propension au contrôle, on trouvera l’explication majeure de la facilité avec laquelle la bourgeoisie macronienne plaide pour un pass sanitaire qui discrimine. Ces gens-là sont rassurés, se sentent protégés, lorsqu’ils présentent leur identité vaccinale à l’entrée d’un bar ou d’un restaurant : ils ont besoin d’une vie contrôlée, d’une société sous contrôle. 

Bourgeoisie managériale et apartheid

On nous objectera que l’expression “bourgeoisie managériale” est bien floue. Elle pourrait même être fourre-tout. Et nous partageons assez ce constat : il faudrait être plus précis. 

C’est la caractéristique d’une caste : on y appartient pour des raisons “floues”, ce qui diffère beaucoup d’une classe sociale qui se définit objectivement. Pour forger une caste, il faut passer du temps à dire qui en fait partie, qui n’en fait pas partie. D’où cette obsession propre à la bourgeoisie managériale de s’individualiser par des signes, et d’exclure, de cliver pour bien marquer des frontières dans un paysage incertain. Le passe sanitaire en fait partie : il y a ceux qui l’ont, et qui vont au restaurant, ou à la bibliothèque, et ceux qui ne l’ont pas, qui n’ont plus accès aux mêmes lieux que les “élus”. 

Parce qu’au fond la bourgeoisie managériale ne sait pas trop qui elle est, elle se forge une identité par des exclusions, des “je suis qui je suis en désignant qui je ne suis pas” (on se souvient de la phrase de Griveaux sur la France qui fume des clopes et roule en diesel) et elle exige de tous les postulants le respect de rites initiatiques qu’elle a choisis. Il ne faut pas être baptisé pour en faire partie (le baptême étant universel), il faut être vacciné. 

Bref, c’est une France à deux vitesses dont la bourgeoisie managériale a besoin. 

France de la certitude et France du doute

Au fond, la bourgeoisie managériale veut une France pleine de certitudes confortables. Il faudrait que l’on soit sûr de plein de choses : de notre prospérité, même relative, même décroissante, il ne faut pas qu’elle soit incertaine. Il faut qu’on soit sûr que les maladies n’arriveront plus, que l’on ne croisera pas de gens malades, que l’on n’attrapera pas de cancer en buvant trop, en mangeant trop de viande, trop de saucisson, trop de matière grasse, en fumant, en ne faisant pas assez de sport. Il faut que les experts nous disent quoi faire et comment vivre pour que tout se passe bien. 

C’est le triomphe du conformisme, de la bonne conscience, et du bien-être. 

Face à cette France de la certitude, prend forme peu à peu, la France du doute. Elle a derrière elle le privilège de l’âge, puisqu’elle fut cimentée par ce vieux Descartes qui faisait tabula rasa. Cette France-là aime son risque. Elle ne sait pas ce qui va lui arriver, mais ça lui va bien. Le risque qu’elle ne veut pas courir, c’est que l’Etat la tienne par la paletot en sachant tout d’elle. Elle ne veut pas non plus prendre le risque de recevoir un vaccin sans savoir au juste ce qu’il contient. 

Deux salles, deux ambiances au fond. 

Choisissez la vôtre. 




Monsanto, Syngenta et Bayer ont décidé d’investir des millions de dollars pour développer des « sprays » de morceaux d’ARN afin de transformer les plantes en OGM directement dans les champs

[Source : Geopolintel]

[Illustration : ©Pascal Broze ©REPORTERS]

Nouveaux OGM – Pulvérisation d’ARN : une solution biologique, vraiment ?

Par Christophe NOISETTE, Eric MEUNIER

Le transhumanisme par le végétal.
Crispr et ARN comme pour le vaccin.
Parmi les plus gros actionnaires de Monsanto on trouve :
Bill Gates, Buffett, George Soros.

Les trois plus importantes entreprises de biotechnologies, Monsanto, Syngenta et Bayer, ont décidé d’investir des millions de dollars pour développer des « sprays » qui contiennent des petits morceaux d’ARN. Ces derniers, pulvérisés sur les plantes, pourront servir d’insecticide, d’herbicide… Certains, comme le fonds de pension Dominion (dont le siège se situe sur l’île de Guernesey), rêvent déjà de sprays à ARN capables de faire pousser les plantes dans le désert. Produit miracle ou poudre (sprays) aux yeux ?

Pour approfondir la lecture voir cet article :
Codex Alimentarius : La nourriture du futur sera OGM CRISPR http://www.geopolintel.fr/article24…


« Imaginez des cultures plus résistantes qui peuvent se développer dans des climats rudes, des plantes qui sont toxiques pour leurs parasites naturels mais inoffensives pour les humains, des cultures qui nécessitent moins d’eau ou de nutriments pour survivre en période de sécheresse, et des cultures qui sont temporairement immunisées contre des virus ou des épidémies. Et maintenant, imaginez que vous pourriez faire ces changements, et revenir en arrière, aussi simplement et rapidement que de décider de pulvériser, ou d’arrêter de pulvériser les plantes en question »,(([1] http://dominion-funds.com/es/all-ar…)) peut-on lire sur le site du fonds de pension Dominion, qui précise avoir investi dans les entreprises Monsanto et Syngenta. Un discours qui fait penser étrangement aux débuts de la transgénèse… ou plus récemment aux publicités pour les nouvelles biotechnologies comme Crispr/Cas9 ou les Talen.

Les plantes transgéniques modifiées via l’interférence ARN existent depuis de nombreuses années (à l’instar de la tomate Flavr/Savr à mûrissement ralenti, le porte-greffe résistant au court-noué expérimenté par l’Inra à Colmar ou encore les pruniers résistants au virus de la Sharka, expérimentés en Roumanie). Le site de Monsanto évoque de nouveaux développements « vendeurs » comme des cacahuètes non allergisantes, des graines de café décaféinées, un soja à teneur en huile « améliorée » ou un maïs résistant à des chenilles.(([2] http://www.monsanto.com/products/pa… ))

L’ambition de l’entreprise Monsanto n’est donc plus de modifier le génome des plantes en laboratoire mais d’agir directement au champ. Concrètement, elle ne souhaite plus faire produire l’insecticide par la plante elle-même mais pulvériser une solution sur la plante, qui contient de l’ARN interférant. Comme le précise Robert McCarroll, un des responsables du programme BioDirect chez Monsanto, le développement de traitements pour les plantes utilisant l’interférence ARN

« permet d’apporter la valeur de la protection biologique à base d’ARN sur des cultures qui ne pourraient économiquement pas supporter le développement d’un caractère transgénique ».

[Ndlr : si ces entreprises développent de tels sprays aptes à rendre les plantes OGM par simple pulvérisation, qu’est-ce qui les empêcherait alors d’aller pulvériser des champs de culture biologique ou d’agriculteurs indépendants, puis d’en revendiquer la propriété à cause du brevet ?]

Interférence à ARN : kezako ?

L’interférence à ARN est un phénomène biologique par lequel une molécule d’ARN peut « éteindre » l’expression de certains gènes, issus de végétaux ou de virus.(([3] Inf’OGM, « Interférence ARN : 20 ans d’autorisations commerciales… sans évaluation », Eric MEUNIER, 25 février 2015 )) L’ARN messager (ARNm), comme son nom l’indique, sert à transporter l’information génétique de l’ADN (qui se situe dans le noyau de la cellule) vers le cytoplasme où cette information est alors transcrite en protéine. Si on détruit cet ARNm, la protéine n’est plus produite et si cette protéine était essentielle à la bonne survie de l’organisme vivant, ce dernier meurt… Les chercheurs ont réussi à produire des ARN interférents (ARNi) qui viennent se coller à un ARNm en particulier, entraînant alors sa destruction. A noter encore que ce phénomène d’ARN interférent existe dans la nature : c’est une des « solutions » que certains organismes ont trouvé pour lutter contre les virus. Les entreprises expliquent qu’elles ont la possibilité de produire ainsi des ARNi très spécifiques, qui n’agissent que sur une espèce animale, par exemple.

Sur son site, Monsanto précise que « la technologie BioDirect utilise des molécules trouvées dans la nature et que nous espérons pouvoir utiliser dans le cadre de protection locale des cultures ou d’autres produits ». Et de citer la gestion des mauvaises herbes, des insectes ou encore des virus.(([4] http://www.monsanto.com/products/pa… )) Si l’entreprise ne s’exprime pas sur le caractère OGM ou non OGM des plantes obtenues au champ, un journaliste qui a visité un site de l’entreprise explique dans un article publié en août 2015 que l’intérêt « est de pouvoir contrôler les gènes sans modifier le génome de la plante, c’est-à-dire sans créer d’OGM ».

Monsanto annonce également sur son site que plusieurs projets sont sur le point d’aboutir… Il mentionne ainsi la fabrication de plusieurs « sprays » à pulvériser sur des cultures de pomme de terre contre le doryphore,(([5] brevet n°WO2015010026 A3, https://www.google.com/patents/WO20… )) et sur des tomates contre le virus de la maladie bronzée (Tospovirus).
Un autre projet plus récent vise à réduire le flétrissement des fleurs coupées. Ce projet peut être lu dans le détail avec la demande de brevet n°61793020 déposée par Monsanto en 2013 aux États-Unis, toujours en attente de réponse. Ce brevet concerne l’application à la surface des fleurs d’un mélange contenant une séquence génétique d’au moins 18 nucléotides et inhibant le gène EIN2 impliqué dans la synthèse d’éthylène par les fleurs.

Mais le plus intéressant, ce sont les projets qui sont des « solutions » aux problèmes posés par l’agriculture intensive… Ainsi, explique Patrice Leveque, de Monsanto, dans le Bulletin des Agricultures, « des mauvaises herbes devenues résistantes au glyphosate pourraient redevenir sensibles »… Et contre le déclin des abeilles, vous avez aussi ? Bien sûr, avec le spray biotech à ARN de Monsanto, le fameux projet Remebee… Monsanto a racheté en 2011 une petite entreprise israélienne, Beeologics, qui avait mis au point une solution à base d’ARN pour permettre aux abeilles de résister aux attaques du Varroa. Remebee, comme les autres sprays biotech de Monsanto, attend l’autorisation de mise sur le marché aux États-Unis. Mais selon l’Union nationale de l’Apiculture française (Unaf), l’une des raisons du déclin des abeilles est l’intensification de l’agriculture (disparition des haies, homogénéisation génétique des cultures, augmentation des pesticides, en nombre mais aussi en puissance, notamment les néonicotinoïdes, etc.). L’Unaf considère donc que ces sprays ne sont qu’une fuite en avant, car c’est le modèle agricole qui est responsable : « Monsanto essaye de se refaire une image auprès des apiculteurs » affirme-t-elle.

Que dit l’administration ?

Reste à savoir comment Monsanto va présenter ces nouveaux produits aux Agences en charge de l’évaluation des produits biotechnologiques et des biocides. Le Bulletin des Agriculteurs,(([6] http://www.lebulletin.com/cultures/… )) une revue en ligne québécoise, semble trancher le débat : « ces biopesticides sont des produits certifiés 100 % biologiques » !

Dans un article du Western Producer, publié en 2014(([7] http://www.producer.com/2014/11/rna… )) Zoe McKiness, directrice de la stratégie et des opérations pour la technologie de la chimie(([8] director of strategy and operations for chemistry technology )) expliquait qu’il faudra beaucoup moins de temps pour mettre au point et obtenir une autorisation de mise sur le marché pour un produit « BioDirect » que pour une plante transgénique. Techniquement, mais donc aussi réglementairement, suppose-t-elle, car l’Agence des États-Unis en charge de l’Environnement (EPA, Environmental Protection Agency) demande moins de données pour les pesticides biologiques (le dossier est donc moins cher) que pour les produits chimiques synthétiques.

Mais le débat scientifique quant à l’innocuité de tels sprays est loin d’être tranché : quelle persistance des ARN dans les plantes et donc les aliments, quels impacts sur les organismes non ciblés ? La directrice McKiness élude la question avec un artifice déjà utilisé au moment de la mise sur le marché des premières plantes transgéniques : « chaque fois que vous mangez une pomme, vous mangez de l’ARN. Même lorsque vous buvez de l’eau, il y aura de l’ARN dedans, du fait des bactéries qui y sont présentes ». Nous voilà donc rassurés.

Les ARN favorisent les rachats

Syngenta a racheté, en 2012, pour plus de 400 millions d’euros (523 millions US dollars), l’entreprise belge DevGen, spécialiste de l’interférence ARN et qui détient de nombreux brevets sur cette technique.(([9] https://www.google.com/patents/WO20… )) Et Monsanto, toujours en 2012, s’est alliée à un autre champion de cette biotechnologie, Alnylam Pharmaceuticals.

Monsanto et les nouveaux OGM

Monsanto n’était pas présente lors de l’audition sur Crispr/Cas9 à l’Assemblée nationale en avril 2016, et son nom est rarement cité dans le cadre du développement de telle ou telle plante modifiée par une nouvelle technique… Pourtant, l’entreprise n’est jamais très loin. En 2001, Renessen – une joint venture entre Monsanto et Cargill – signait un accord de licence exclusive avec Sangamo BioSciences. Cette entreprise étasunienne détenait un brevet sur une technologie « de reconnaissance universelle de gène » qui permet de développer des protéines pouvant se lier à l’ADN qu’elle a appelée les protéines à doigt de zinc se liant à l’ADN (zinc finger DNA binding protein – ZFP). Une technique qui a été déclinée depuis et a donné naissance aux nucléases à doigt de zinc. Cette licence donnait à Renessen le droit d’utiliser cette technique pour « améliorer la valeur de certaines cultures pour l’industrie de la transformation et de l’alimentation animale ».(([10] http://www.prnewswire.com/news-rele… ))

En 2012, c’est avec la fondation TwoBlades que Monsanto signait un accord de licence concernant les protéines TALEN (http://www.infogm.org/spip.php?arti…). Ces protéines font partie de la famille des nucléases dirigées sur site comme les nucléases à doigt de zinc, les méganucléases, Crispr/Cas9, Cpf1… Elles sont utilisées comme ciseaux pour couper l’ADN et introduire une mutation ou un gène à l’emplacement de la coupure.

En juin 2016, Monsanto signait deux accords de licence, l’un avec la startup israélienne TargetGene Biotechnology LTD spécialisée dans les techniques de modifications génétiques via l’ARN (RNA-guided gene-editing techniques…,(([11] http://news.monsanto.com/press-rele… )) et l’autre avec l’entreprise allemande Nomad Bioscience, elle aussi impliquée dans la mise au point de nouveaux OGM.





Retour sur le débat Onfray-Zemmour/Ferrari

Par Lucien SA Oulahbib


Maintenant que Zemmour est en passe, selon un sondage, d’aller au second tour de la Présidentielle française, il est sûr que tous ses propos comptent de plus en plus, y compris hors de ce débat, par exemple aussi chez Ferrari sur Europe lorsque Zemmour est très clair sur les manips biologistes criminelles en effet des LGBTQ+++ (anti-homosexuel en réalité), la PMA sans père (handicapant l’enfant), etc.

Par contre, s’agissant d’autres thèmes développés dans le dialogue avec Onfray, plusieurs choses coincent, comme l’affaire des prénoms. Zemmour pourrait au moins préciser que le retour à la loi sur ceux-ci n’impliquerait pas un changement immédiat, y compris pour les personnes en ayant déjà un d’origine non occidentale, car cela inquiète inutilement et empêche que des personnes issues de l’immigration et faisant le même constat que lui se rallient. Tout en admettant cependant, mais sur la base du volontariat, que ces mêmes personnes en prennent tout de même un en second ou troisième prénom, certains qui seraient prêts à voter Zemmour s’abstiendraient au second tour sur cette question qui est aussi intime, ne serait-ce que cette « maman » de Sedan, « Nadia » (prénom slave signifiant « espérance »), qui intervenait à l’encontre de Clémentine Autain. Et il est dommage que Zemmour n’ait pas relevé ce point de taille, ni le fait que le monsieur Loyal l’ait présenté comme « musulmane », comme si étant originaire d’Afrique du Nord on l’était quasi génétiquement… Or chaque « détail » compte…

Ce qui coince aussi c’est de rester toujours sur cette ligne défensive exemptant Vichy de sa politique antijuive à la « française », du genre on les vire comme au Moyen-âge des affaires publiques, mais on ne les tue pas à la façon germanique made in Hitler ; d’où le fait d’ailleurs que les maurrassiens étaient à Londres tandis que les staliniens fuyaient à Moscou, comme Thorez (Breton à NY). Ce qu’oublie aussi Zemmour et a fortiori Onfray qui dans un anti-américanisme primaire forcené en vient à nier la demande même de Staline, à savoir créer un second front à l’Ouest pour soulager le front russe !

Et on marche d’autant plus sur la tête que sans le soutien indéfectible de Roosevelt à Staline (qui avait décapité son armée à plusieurs reprises, les tyrans ayant toujours peur d’être renversés) celui-ci se serait effondré militairement en 43. Et c’est Roosevelt qui a empêché Patton de prendre à revers les nazis par l’Italie (il avait le soutien de Churchill) afin d’empêcher que l’armée léniniste vienne à s’emparer des pays d’Europe centrale. Ne racontons donc pas de salades, please !!! Suivant ici un de Gaulle fallacieux qui certes refusait de donner sa place à Giraud, mais ne comprenait pas qu’il n’avait pas la main, il se vengea ensuite en 58 en donnant ladite « Algérie » au complexe arabo-anglo-saxon (alliance subjective des USA avec les Saoud et quelque peu objective avec les nassériens et les baasistes passés cependant sous le joug soviétique). Alors que lesdits « musulmans » de l’époque en « Algérie », et bien avant (en 45-47 par exemple), étaient pour une « Algérie plurielle réelle », à l’encontre des ségrégationnistes post-vichystes dominants chez les colons et qui avaient bourrés les urnes du second collège en 47 pour empêcher que les autochtones francophones puissent peser, ce qui aurait permis qu’ils aient plus de poids contre les coranistes du MNA de Hadj (le préféré de l’orientaliste Benjamin Stora) et les nassériens du FLN comme on l’a vu d’ailleurs en 58.

Si l’on veut faire de l’histoire en la matière, lisez d’abord mon livre Le monde arabe existe-t-il, histoire paradoxale des Berbères, autrement nous ne sommes pas au même niveau…

Idem quant au débat sur l’islam. On hallucine à entendre Onfray mettre en équivalence la violence coranique et celle de Jésus chassant les marchands du Temple, alors que jusqu’à preuve du contraire il ne les a pas tués ! Ce qu’aurait fait immanquablement Mahomet lorsqu’il extermina de sa main les vaincus juifs d’au moins deux tribus… Notons cependant qu’Onfray admet donc l’existence réelle de Jésus, ce qu’il s’évertue à nier pour des raisons « athéologiques » qui le rapprochent par un certain biais des néoléninistes comme Bataille, père spirituel des déconstructionnistes actuels… D’où son extrême fragilité théorique, même si sur le transhumanisme il peut dire des choses non quelconques, invalidées cependant par son soutien indéfectible à l’actuelle stratégie scientiste hygiéniste actuelle de la Secte affairiste globaliste et lgbtiste au pouvoir.

Il est d’ailleurs décevant que tous deux en fait n’aient rien dit sur cette quasi-dictature sectaire qui risque de faire gagner Macron au second tour tant il joue sur les peurs et veut apparaître comme celui qui a sauvé la vie de millions de français, ce qui est le contraire bien entendu, car cette volonté d’empêcher les médecins de prescrire en particulier des traitements précoces en a tué des dizaines de milliers comme le dit Perronne et d’autres, qui sont, eux, des spécialistes, compétents, en la matière.

Enfin, si en effet cette causerie a été de bon aloi, il n’en reste pas moins que nous sommes encore dans l’immobilisme des tranchées (façon les Sentiers de la gloire ?), une stratégie de la défensive dans laquelle il n’y a rien à gagner alors qu’il s’agit d’être offensif dans tous les domaines. De l’audace, toujours de l’audace disait Patton, reprenant le mot de Danton à Valmy (Danton qui en effet s’est laissé tuer par plus « méchant » que lui, un moment très intéressant de ce débat), mais gageons que les jours, semaines et mois à venir vont venir décanter les choses tant une dynamique incontestable visant au renouveau français vient de s’installer fermement dans le paysage politique national européen et mondial autour de cette candidature zemmourienne (et non zemmouriste, espérons-le) au sens d’ouvrir enfin les vraies questions au sein d’un vrai Débat (Polemos) et non pas seulement des causeries au coin du feu (même sacré…).




Le coup d’État trop pressé du système financier numérique

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Ceci est la suite et fin de la conférence donnée dans le cadre des auditions de l’avocat Reiner Fuellmich en vue du procès des responsables de la crise covidienne. Cette publication est une exclusivité Antipresse/Le Courrier des Stratèges. Nous remercions François Stecher pour son remarquable effort.

[NDLR Pour voir la première partie avec la vidéo complète sous-titrée en Français :
Une Conférence d’Ernst Wolff – La logique destructrice qui se cache derrière le “Great Reset]

Vers la monnaie programmable

Et à quoi ce système doit-il ressembler, nous le savons déjà. Il s’agit de la disparition complète de l’argent liquide, des banques dans leur forme actuelle, et de l’introduction de monnaie numérique de banque centrale. L’objectif final prévoit que chacun d’entre nous ne détienne plus qu’un unique compte en banque, par lequel s’effectueront toutes les transactions. Ce compte ne sera plus tenu par une banque commerciale, mais par la banque centrale. La raison profonde de ce plan est la suivante: la monnaie numérique de banque centrale est programmable (18:44). Comme une banque centrale peut créer de la monnaie sans limites, on peut ainsi, par le fait, introduire des taux négatifs sans détruire le système. Mais cela n’est pas, loin s’en faut, la seule propriété que possède la monnaie numérique de banque centrale. Elle permettrait à l’État de surveiller toutes les transactions (19:12), de nous appliquer des taux d’imposition différenciés, et de nous infliger individuellement des sanctions pécuniaires. L’État pourrait lier certaines sommes à une date de péremption, nous contraindre à dépenser certaines sommes dans une période déterminée (19:33). Il pourrait également donner cet argent pour un but fixé, et nous imposer d’utiliser certains montants uniquement pour l’achat de certains biens, ou de dépenser seulement dans certaines régions. Mais avant tout, il lui serait possible, d’un simple clic, de nous couper de tous les flux de transactions, et ainsi de nous débrancher financièrement (20:04). La monnaie numérique de banque centrale serait le mécanisme de contrôle social le plus efficace qu’on ait jamais eu dans l’histoire de l’humanité, et par là, ni plus ni moins que l’achèvement d’une dictature universelle obtenue par le moyen de l’argent (20:25).

La tactique du renversement

Tout cela est cependant soumis à une énorme hypothèque: la résistance à laquelle il faut s’attendre de la part de la population. Il faut très sûrement compter avec le fait qu’une grande partie des gens n’accepterait pas cette forme de paiement, et que l’introduction de la monnaie numérique de banque centrale provoquerait de graves troubles sociaux. Et c’est précisément cette difficulté qui a très clairement conduit le complexe financier digital à imaginer de renverser la problématique de l’introduction de cette monnaie (21:07). Plutôt que d’introduire cette monnaie numérique de banque centrale progressivement, et risquer ainsi de provoquer une grosse résistance, procéder à l’inverse, c’est-à-dire faire sombrer la société dans le chaos, afin de faire apparaître la monnaie numérique de banque centrale comme la solution pour régler tous les problèmes, à savoir sous la forme du revenu universel de base (21:35).

Celui qui pense maintenant qu’il s’agit encore d’une théorie du complot tombée de nulle part, je lui recommande de se remémorer très précisément tout ce que nous avons vécu au cours des dix-huit derniers mois. Sous le prétexte de combattre une maladie, on a provoqué des dommages dévastateurs et irréversibles, qu’ils soient sanitaires, économiques ou financiers, dont nous n’avons encore perçu les effets qu’à la marge (22:09). En même temps, on travaille chaque jour à aggraver ces dommages. En parallèle, on s’emploie à creuser de manière systématique les divisions au sein de la société, en enfonçant toujours plus de division entre les gens. Tout cela nous conduit, conformément au but, dans une seule direction: celle des troubles sociaux, jusqu’à la guerre civile, dans le monde entier. Et tout cela, c’est exactement ce qui est voulu, selon toutes les informations dont je dispose (22:46).

Ce que nous vivons actuellement, c’est que l’on essaye, par la mise en œuvre de tous les moyens imaginables, de provoquer le chaos social le plus énorme, d’attendre que le chaos ait atteint son intensité maximale, et, alors à l’aide d’une panacée nommée «revenu universel de base», de passer d’une situation de chaos maximal à celle d’un contrôle total (23:12). Il y a du reste encore une deuxième raison pour laquelle le revenu universel, du point de vue des puissants, doit arriver. Nous sommes en plein dans la quatrième révolution universelle, et nous allons vivre, dans la période qui s’étend devant nous, la perte de millions et de millions d’emplois, par le recours à l’intelligence artificielle. En d’autres termes, des millions de consommateurs vont faire défaut, la demande de biens de consommation va se réduire de plus en plus fortement. Comme le modèle économique actuel repose sur la consommation, il faut, pour le maintenir en vie, bloquer la descente sur cette pente fatale. Et cela ne peut fonctionner que si l’on distribue de l’argent aux chômeurs-consommateurs même s’ils sont sans emploi (24:09).

Une apocalypse préparée et agendée

Nous voyons donc que ce que nous avons vécu ces dix-huit derniers mois, et ce que nous vivons actuellement, suit manifestement un plan; et ce plan peut s’énoncer ainsi: démontage du système actuel au bénéfice de l’élite, instigation d’un chaos économique et social maximal, et établissement d’un nouveau système au bénéfice de l’élite, sous le prétexte de vouloir apporter une assistance humanitaire (24:42). Ce plan, on peut d’ailleurs le trouver dans les deux ouvrages, La Quatrième révolution industrielle et Le Grand Reset de Klaus Schwab, dont le World Economic Forum joue un rôle clef dans l’élaboration et la mise en œuvre de cet agenda. Le WEF a réussi à devenir au cours des 50 dernières années l’une des plus importantes plateformes du complexe financier digital, en mettant en relation, d’abord des dirigeants d’entreprises, ensuite des politiciens, puis des représentants des médias, plus tard encore de la haute aristocratie et du monde du spectacle, et en les soumettant en outre à partir des années 90 à une formation dédiée (25:33).

Nous savons aujourd’hui qu’à partir de 1992 les «Global Leaders of Tomorrow», et depuis 2005 les «Young Global Leaders» ont été soumis à une formation systématique et toujours plus approfondie, et que ce sont précisément ces personnes-là qui se trouvent placées aujourd’hui aux leviers de commande du pouvoir. Qu’il s’agisse de Bill Gates, Jeff Bezos ou Jack Ma, du secteur du numérique, qu’il s’agisse du patron de BlackRock Larry Fink, de la patronne du FMI Kristalina Georgiewa, ou de l’ex-directeur de la Bank of England Mark Carney, pour la finance, ou encore d’Emmanuel Macron, de Sebastian Kurz ou bien d’Angela Merkel pour la politique: tous, ils ont été formés par le WEF ou bien siègent dans ses instances dirigeantes (26:38).

Et ce ne sont pas seulement les 1.300 membres de cette petite élite dirigeante étroitement connectée qui tirent les ficelles à travers le monde. Depuis 1992, ce sont encore 10’000 «Global Shapers» de moins de 30 ans qui ont également été réunis et mis en relation par le WEF, et s’emploient désormais à influer sur la marche du monde dans le sens qui lui convient (27:08). À qui veut savoir à quoi cette marche du monde devrait ressembler, il faut recommander la lecture des œuvres du fondateur du WEF, Klaus Schwab. Et celui qui, parvenu à ce point, ne serait toujours pas convaincu que ce que nous avons vécu et vivons encore suit un plan devrait jeter un œil à la date de publication du «Great Reset» de Schwab: le livre est paru le 9 juillet 2020, soit à peine quatre mois après le confinement mondial, et donne déjà les instructions précises expliquant comment utiliser le COVID-19 afin de, selon les propres mots de Schwab, «détruire le monde de manière créative et construire un nouveau monde», où il laisse transparaître une vision de l’homme qui renvoie aux temps les plus sombres du national-socialisme (28:02).

Je sais, tout cela est terrifiant, comme une apocalypse préparée de manière minutieuse. Et de fait l’agenda qui est poursuivi ici n’est pas seulement planifié, visiblement, mais c’est à peine s’il peut, de surcroît, être dépassé en malignité et en sournoiserie. Qui aurait jamais imaginé que l’on fasse s’effondrer l’économie mondiale sous le prétexte de protéger les gens des effets d’une maladie, que l’on retire aux gens la liberté de voyager, de se rassembler, de parler et d’exprimer librement leurs opinions, et que l’on condamne encore plus de 100 millions d’entre eux à la famine, tout cela soi-disant pour la protection de leur propre santé. Et qui aurait pensé qu’un eugéniste déclaré du nom de Klaus Schwab pourrait se retrouver en situation, non seulement de répandre à travers le monde son infernale vision de la fusion entre l’homme et l’intelligence artificielle, mais encore de trouver 10’000 aides pour la faire avancer (29:18). Tout cela, ce sont des événements bouleversants au plus haut point, avec lesquels nous devons vivre actuellement, dont nous devons souffrir, et dont les détails devraient glacer le sang de tout être humain pensant et sentant normalement.

La déraison conduit à l’échec

Mais – et j’en viens maintenant au message le plus important que je veux délivrer ce soir – tout cela a un autre aspect, un tout autre aspect, un aspect qui doit nous donner une énorme impulsion et des forces à profusion pour les tâches qui nous attendent. Les plans de l’élite, et la vision de Klaus Schwab, sont en effet voués à l’échec, et cela pour plusieurs raisons (30:11). La raison principale réside dans le fait que le narratif d’un virus mortel, qui menacerait l’humanité dans son existence même, ne pourra pas tenir dans la durée. Nous voyons déjà comment l’échafaudage de mensonges s’effondre sous nos yeux, et comment, pour le justifier, on a recours à des argumentations toujours plus absurdes et à des diffamations toujours plus furieuses (30:39).

Arrivée à ce point, il est important de comprendre que la véhémence que les médias mettent en branle n’est pas un signe de force mais bien de faiblesse. Celui qui, avec une insistance toujours plus forte, répand des mensonges toujours plus grotesques tel que celui de «la pandémie des non-vaccinés», celui qui déclare que les personnes en bonne santé représentent le facteur de risque numéro 1 au sein de la société, celui qui à cause d’une poignée de malades ou de testés positifs met un pays tout entier à l’arrêt, celui-là n’agit ainsi que parce qu’il est à bout d’arguments et que, dans son désespoir, il frappe à l’aveugle autour de lui (31:21).

Abraham Lincoln a déclaré: «on peut mentir tout le temps à une partie des gens; on peut mentir à tout le monde une partie du temps; mais on ne peut pas mentir tout le temps à tout le monde». C’est exactement cela qui se vérifie en notre temps. Et cela a pour nous, naturellement, une immense signification. Car cela ouvre, de manière ironique, ce que Klaus Schwab appelle «a window of opportunity», une fenêtre d’opportunité – à ceci près qu’elle s’ouvre avec une dynamique exactement inverse (32:07). En effet, grâce à la désintégration du narratif, la crédibilité de ceux qui nous ont amenés à cette situation est chaque jour plus profondément sapée, nous ouvrant à tous une fenêtre temporelle pour une campagne d’éclaircissements puissante et de grande envergure. Les conditions objectives pour éclairer les gens sur les véritables faits derrière la soi-disant pandémie, sur les relations de pouvoir réelles dans le monde et sur les vraies menaces auxquelles nous sommes confrontés n’ont jamais été meilleures qu’aujourd’hui (32:51). Et elles s’améliorent de jour en jour, parce que le camp d’en face doit s’empêtrer chaque jour davantage dans des mensonges toujours moins crédibles.

Et même si le complexe financier digital devait parvenir à introduire la nouvelle monnaie, cela ne serait pas encore la fin du monde. En effet, la monnaie numérique de banque centrale ne peut fonctionner qu’adossée à un système de contraintes complet. Il faudra introduire sans cesse de nouveaux contrôles des prix, augmenter constamment le revenu universel de base, et générer avec vigueur une inflation permanente, ce qui conduira en retour à un appauvrissement continu de la population et à un conflit permanent avec l’État et les autorités (33:49).

Ce que nous devons savoir est la chose suivante: nous nous trouvons en toute certitude au seuil d’une période de turbulences et de dangers. Mais nous avons en main un atout historique : il tient au fait que ceux d’en face n’agissent pas conformément aux lois de la raison, mais poussés par des mobiles comme la cupidité et la soif de pouvoir, et ne peuvent, pour cette raison, rien faire d’autre que de se mettre toujours plus inextricablement en difficulté (34:21). De cela, précisément, nous devons profiter, et garder ceci présent à l’esprit : le camp d’en face peut bien disposer de plus d’argent, de plus de biens, et en plus de toutes les armes du monde; son pouvoir ne réside ni dans son argent, ni dans ses biens, ni même dans ses armes, mais repose sur un seul et unique facteur: l’ignorance de la majorité des gens, ou pour le dire autrement, le fait que la majorité ne voit pas clair dans le jeu que la minorité joue avec elle (35:01).

Quelle que soit l’atrocité de ce que le complexe financier digital a commis au cours des dix-huit derniers mois et continue à commettre avec ses suppôts, il s’est enfermé dans une situation dont il ne pourra pas s’extirper, et dans laquelle il doit, dans son désespoir, franchir de plus en plus de lignes rouges (35:25). Pour nous tous, cela signifie que nous devrions dans cette situation exceptionnelle, tout simplement: conserver notre calme, démasquer résolument les mensonges, et montrer ainsi aux gens, pièce par pièce, pourquoi et par qui ils se font berner. Si nous faisons cela, et qu’en le faisant nous nous souvenons de la force de nos arguments, alors nous pourrons, non seulement résoudre les problèmes actuels, mais peut-être réussir quelque chose de beaucoup plus grand, à savoir : utiliser l’une des crises les plus profondes qu’ait affrontées l’humanité pour redresser la barre de l’histoire du monde, et ouvrir ainsi d’un coup la porte sur une ère nouvelle. Je vous remercie.





« Notre espèce est génétiquement modifiée » — L’humanité est-elle en marche vers l’extinction ?

[Source : Sott.net]

Par David Skripac — Global Research

Cette année marque un tournant décisif dans l’histoire humaine. Pour la première fois depuis le début de la civilisation humaine, notre espèce est génétiquement modifiée. Les fabricants de vaccins ont maintenant permis de modifier définitivement le génome humain — et de modifier à jamais la relation de l’humanité avec la Nature — au moyen d’une injection pharmaceutique expérimentale qui est faussement appelée « vaccin ».

À la lumière de cet événement déterminant, je crois que nous devons examiner attentivement les motifs et les actes qui sont en train de transformer l’humanité telle que nous la connaissons. Par ailleurs, nous devons examiner le traitement de plus en plus destructeur que nous réservons au monde naturel.

Afin d’étudier les multiples facteurs qui contribuent à accélérer la disparition de l’humanité et à compromettre notre rôle essentiel de protecteurs de la Terre et de ses milliards d’espèces végétales et animales, j’ai divisé cette étude en quatre parties principales, qui apparaîtront sous forme d’articles distincts.

Dans la première partie : Le microbiome et le virome, nous découvrirons que nous nageons littéralement dans une vaste mer d’informations génomiques qui ont joué un rôle essentiel pour que la vie commence et s’épanouisse sur cette Terre précieuse et qui essaie toujours d’aider toutes les espèces à survivre. La matrice des organismes qui composent le microbiome a construit un flux d’information viromique qui a permis l’adaptation et la biodiversité sur la planète. Et ce même flux d’information viromique est responsable de la construction de l’espèce humaine.

Dans la deuxième partie : Notre guerre contre la Nature, nous explorerons comment notre propre comportement imprudent détruit l’environnement, nous avançant ainsi vers la sixième extinction massive. J’entends par là que je couvrirai la véritable catastrophe environnementale, et non le canular financé par des milliardaires « réchauffement climatique/changement climatique » initié par le Club de Rome et promulgué par le Forum économique mondial (FEM).

Dans la troisième partie : Ce qui s’est passé en 2020, nous examinerons comment cette véritable dévastation environnementale a contribué à la « pandémie » qui a été déployée en 2020, qui a conduit à des injections expérimentales massives de substances inconnues dans des « sujets » humains en 2021, et qui n’a pas de fin prévisible. (J’ai mis « pandémie » entre guillemets en raison de son caractère frauduleux. En effet, il est décrit plus précisément et à juste titre comme une plandémie, une arnaque, une pseudo-pandémie ou tout autre terme indiquant une fausse pandémie.)

Dans la quatrième partie : Notre réponse, nous analyserons la réponse irresponsable et irrationnelle de la plupart des gens de la planète à cette soi-disant pandémie.


Première partie : Analyse du microbiome et du virome

Le microbiome

Le microbiome (dérivé des mots grecs micro, qui signifie « petit », et biotikos, qui signifie « vivant ») est un écosystème massif composé de milliards de micro-organismes. Fait incroyable, quelque 40 000 espèces de bactéries, 300 000 espèces de parasites, 65 000 espèces de protozoaires et entre 3,5 millions et 5 millions d’espèces de champignons vivent dans l’environnement qui nous entoure et vivent dans ou sur le corps humain. Ce monde complexe de micro-organismes sécrète continuellement une mer de virus, qui servent de réseau de communication pour les bactéries, les parasites, les protozoaires et les champignons. Et, comme nous le découvrirons bientôt, ces virus ont toujours été là pour nous aider, pas pour nous nuire. En d’autres termes, ils sont porteurs de vie, et non mort.

Voici un indice de la complexité, de l’incroyable diversité et de la taille infinitésimale du microbiome : Le nombre de gènes dans le règne fongique est d’au moins 125 milliards ! Le génome humain, à titre de comparaison, se compose de seulement 20 000 gènes. Une mouche à fruits a 13 000 gènes, une puce en a 31 000. Ainsi, en termes de complexité génétique, le génome humain ne possède qu’un minuscule fragment d’information génétique par rapport au vaste monde de l’information génomique contenue dans le microbiome.

Un aspect fascinant du microbiome est son réseau de communication symbiotique, qui permet la transmission d’informations protéiques d’un micro-organisme à l’autre. Par exemple, le réseau mycélien (une matrice de filaments blancs fins) chez les champignons permet aux champignons de communiquer entre eux sur des distances qui peuvent s’étendre jusqu’à plusieurs kilomètres. Ces structures mycéliennes sont capables de transférer des ressources minérales et protéiques à plus d’un kilomètre. Comment ? Ils utilisent l’énergie lumineuse et les électrons qui circulent à travers les voies présentes dans le système du sol. De cette façon, le microbiome aide les plantes et d’autres formes de vie multicellulaires à prospérer. Il n’est pas exagéré d’appeler le réseau mycélien dans le royaume fongique le « cerveau » littéral de la planète. Soit dit en passant, tous les petits organismes intelligents qui composent le microbiome sont alimentés par l’énergie biophotonique du Soleil.

Commentaire : Voir notre Focus La science relative à l’intelligence végétale prend racine

Aussi difficile à comprendre, au moins 1,4 quadrillion de bactéries et 10 quadrillions de champignons vivent à l’intérieur du corps humain. Rien que dans le côlon humain on trouve 3,8 x 1013 cellules bactériennes. Chaque organe du corps, y compris le cerveau, a son propre microbiome. Le but des bactéries et des champignons dans notre corps est de nourrir et d’entretenir nos cellules, en nous gardant en bonne santé et en équilibre avec le microbiome plus vaste qui nous entoure.

Le virome

Le virome est l’immense monde dans lequel les messagers de Dame Nature existent. Il est composé de milliards et de milliards de virus produits par les bactéries, les parasites, les protozoaires et les champignons du microbiome susmentionné.

Le corps humain adulte moyen contient 1 x 1015 virus. En revanche, dans l’air qui enveloppe la Terre, il y a 1 x 1031virus ; dans le sol terrestre, il y a 2,5 x 1031 virus ; et dans les océans de la Terre, il y a 1,2 x 1030 virus. Pour donner une certaine perspective sur ces nombres impressionnants, 1 x 1031 est 10 millions de fois plus grand que le nombre d’étoiles connues dans l’Univers entier.

En termes simples, un virus est une information génomique, soit de l’ADN ou de l’ARN, enveloppée dans une enveloppe protéique. Les petits brins de protéines dépassant de la surface extérieure de l’enveloppe protéique d’un virus sont appelés protéines Spike. Les virus ne sont pas des organismes vivants. Ils ne produisent pas leur propre carburant. Ils n’ont pas de métabolisme pour produire de l’énergie. Et ils ne peuvent pas se reproduire.

Les virus voyagent à l’échelle mondiale, au-dessus de la couche limite atmosphérique, depuis des millions d’années, bien avant l’invention des machines de transport aérien. Leurs codes génétiques couvrent la Terre depuis des lustres, créant la biodiversité et permettant l’adaptation dans tout l’écosystème. Par adaptation, je veux dire que les virus cherchent toujours à adapter leurs codes génétiques dans le but de créer une santé résiliente dans toutes les formes de vie de la planète. Il est ridicule de suggérer que, pour voyager d’une région du globe à l’autre, un virus puisse sauter à bord d’un avion, comme la Division de la recherche sur la sécurité nationale de RAND voudrait nous le faire croire.

En outre, les virus — y compris les coronavirus — ne viennent pas par vagues pour disparaître ensuite sans laisser de trace, puis réapparaître miraculeusement plus tard au même endroit ou dans un autre. Au lieu de cela, les virus ne partent jamais, n’expirent jamais. Ils habitent tous les éléments de l’environnement qui nous entoure. En bref, ils sont omniprésents et toujours présents.

Notre relation avec des virus particuliers peut changer en raison de nos actions nocives envers la Nature. Chaque fois que les humains empoisonnent et polluent l’air, le sol et l’eau, ils créent un déséquilibre entre l’humanité et le virus — un déséquilibre qui peut nous amener à à être en déséquilibre avec un virus particulier.

Malheureusement, le régime de médecine allopathique, que les ploutocrates John D. Rockefeller et Andrew Carnegie ont imposé à la majeure partie du monde avec leur rapport Flexner de 1910, a encore une grande partie de la communauté scientifique qui croit que les bactéries, les champignons et les virus sont notre ennemi.

Le fondement du système de médecine allopathique de Rockefeller est la « théorie des germes » imparfaite de Louis Pasteur, qui affirme que des micro-organismes extérieurs tels que les bactéries et les virus attaquent, envahissent et infectent le corps, causant ainsi des maladies.

La plupart des pays occidentaux attribuent à Pasteur (1822-1895) un rôle fondamental dans l’établissement de ce que nous appelons la « médecine moderne » — un paradigme qui retrace l’origine de chaque maladie à un seul germe.

Sans la théorie de Pasteur, la plupart des médicaments modernes ne seraient jamais produits, promus ou prescrits — un fait qui explique pourquoi l’establishment médical d’aujourd’hui et son industrie pharmaceutique co-dépendante refusent de reconnaître leurs défauts ou d’admettre leur inefficacité.

En revanche, la « théorie du terrain », initiée par Claude Bernard (1813-1878) et plus tard construite par Antoine Béchamp (1816-1908), allègue que le terrain — c’est-à-dire l’environnement interne du corps — et non un germe externe détermine notre santé ou notre absence. Ce que Béchamp a appelé le « terrain » est très proche de ce que la médecine moderne a maintenant appelé le système immunitaire inné. Comme nous le verrons dans les paragraphes suivants, Béchamp était certainement sur la bonne voie pour découvrir comment le corps humain interagit vraiment avec l’environnement extérieur.

Commentaire : Pasteur ne s’est par contre pas promu tout seul… Il avait un sens aigu des relations publiques, et si l’on reprend le contexte de l’époque où fleurissait aussi la théorie de l’évolution de Darwin, l’on peut comprendre que des courants idéologiques avaient — et ont toujours — des intérêts bien précis à promouvoir Pasteur plutôt que Béchamp.

À eux deux, Pasteur et Darwin ont stérilisé toute véritable recherche spirituelle en la ramenant au seul terrain matérialiste et mécaniste. On peut aussi faire le parallèle entre ces matérialismes « scientifiques » et le capitalisme libéral dans lequel s’exerce la loi du marché, ramenée à la loi de la jungle où seul le plus fort peut survivre, une loi qui ne gère que les rapports matériels entre les différents organismes vivants. Sus aux faibles, sus aux vilains microbes qui nous attaquent, et tant pis si sans beaucoup d’entre eux, nous ne serions même pas là pour en parler.

Voir aussi nos Focus :

Contrairement à Pasteur, Béchamp avait une formation universitaire en sciences. Il croyait que la maladie était le résultat biologique des changements qui se produisent dans le corps lorsque ses processus métaboliques deviennent déséquilibrés. Lorsque le corps est dans un état de déséquilibre, a allégué Béchamp, les germes deviennent des symptômes qui, à leur tour, stimulent plus de symptômes, ce qui conduit finalement à la maladie.

Bien que Béchamp aille dans la bonne direction avec sa théorie du terrain, la tyrannie pharmaceutique dépendante des germes de Rockefeller a prévalu, en grande partie en raison d’importantes infusions d’argent, que Rockefeller et Carnegie ont volontiers fournies sous forme de subventions aux universités, aux hôpitaux et aux installations de recherche médicale. Leur grande taille « philanthropique », qui dépassait facilement 100 millions de dollars, leur a permis d’influencer la politique de l’ensemble de l’établissement médical américain et, éventuellement, de la plupart des pays occidentaux, les dirigeant vers un régime allopathique exclusivement chimique.

Je démontre dans cet article que, contrairement à ce que la médecine Rockefeller nous enseigne depuis plus de cent ans, les virus ne sont pas là pour attaquer nos cellules ou nous nuire de quelque manière que ce soit.. Au contraire, l’information moléculaire génétique sur l’ADN et l’ARN contenue dans les virus constitue en fait les éléments fondamentaux de la vie sur terre. Pour utiliser une analogie moderne, nous pouvons considérer le flux d’information d’un virus comme une mise à jour logicielle transportant une intelligence moléculaire importante qui peut être téléchargée, au besoin, sur n’importe quelle cellule d’un organisme multicellulaire vivant, y compris l’une des 70 milliards de cellules contenues dans le corps humain. Nos cellules régulent de nouvelles informations génomiques qui sont reçues et d’autres informations qui ne sont pas reçues. Les virus cherchent simplement à s’adapter aux cellules dans le but de créer une santé humaine résiliente.

Commentaire : Voir notre Focus Les preuves irréfutables de l’origine humaine du Sras-Cov-2 et particulièrement la section sur les virus.

Un mot ici sur le système immunitaire.

Il existe deux types d’immunité : innée et adaptative

Le système immunitaire inné est le moyen initial et principal par lequel notre corps interagit avec un virus. Le système inné aide le corps à trouver un équilibre génétique à chaque nouvelle mise à jour virale qui lui est présentée. Le corps n’a pas besoin de répliquer ou de reproduire les nouvelles informations virales après plus de 4 ou 5 jours de mises à jour.

Le système immunitaire inné fonctionne sur des limites saines dans le corps humain, telles que les barrières physiques entre l’intestin et la circulation sanguine, ou sur les vaisseaux sanguins qui régulent étroitement le mouvement des ions, des molécules et des cellules entre la circulation sanguine et le cerveau (appelée barrière hémato-encéphalique), ou au niveau génétique de nos cellules (comme les protéines mutagènes dans nos cellules). En outre, le système immunitaire inné fonctionne à travers une variété d’enzymes, comme l’APOBec3A/3G et le CAS9Ces enzymes sont maintenant considérées comme centrales à l’immunité innée.

Le système immunitaire adaptatif est le moyen secondaire par lequel notre corps interagit avec les virus.

Le système immunitaire adaptatif monte une réponse très spécifique à un virus en utilisant les globules blancs du corps, connus sous le nom de lymphocytes (cellules B et lymphocytes T). Les lymphocytes B sont responsables de la libération d’anticorps dans la circulation sanguine. Les anticorps sont la deuxième méthode d’interaction de l’organisme — et non la première — avec un virus après qu’il ait reçu une nouvelle mise à jour virale ou après qu’il ait développé un déséquilibre avec un virus particulier. Les anticorps sont des défenses spécifiques et ciblées. Ils apparaissent généralement sur les lieux 3 à 6 semaines après l’exposition initiale du corps à un virus. En termes simples, les anticorps agissent comme une équipe de nettoyage, aidant le corps à nettoyer les virus et les bactéries qui ne sont plus nécessaires. Pendant ce temps, les lymphocytes T sont responsables de la stimulation des lymphocytes B à fabriquer des anticorps.

Pour comprendre la rapidité avec laquelle le corps humain s’adapte lorsqu’il est exposé au virome, envisagez un nourrisson de sept jours. Il a 1 x 108 particules virales dans seulement un gramme de matières fécales. Même si cet enfant n’a pas la capacité de développer des anticorps à un stade aussi précoce de sa vie, il s’adapte néanmoins instantanément à ces particules virales, restant parfaitement en bonne santé. Au lieu de développer une fièvre, il reste en équilibre stable — l’homéostasie — avec le virome, tant microbien que génétiquement. Ce seul fait prouve que nous n’interagissons pas avec le virome par notre système immunitaire adaptatifmais que nous interagissons plutôt avec lui par l’intermédiaire de notre système immunitaire inné.

Quel est le principal point à retenir de ces faits ? Selon moi, c’est que la décision du corps d’adopter l’information génétique est un processus biologique très complexe et contrôlé. Il existe de nombreuses façons dont notre corps reste en équilibre avec l’immense mer d’informations génétiques que nous inspirons et avec lesquelles nous entrons en contact à chaque instant de notre vie.

Puisqu’un virus n’est pas un organisme vivant, notre système immunitaire inné ne peut pas tuer les virus — et il ne voudrait pas le faire. Au lieu de cela, comme mentionné ci-dessus, le système immunitaire inné entre simplement en équilibre génétique avec un nouveau virus. Il le fait en reproduisant ou en recevant des mises à jour de ce virus — et en répondant immédiatement à ce nouveau téléchargement viral. Une fois l’équilibre génétique atteint, généralement 4 à 5 jours après l’exposition initiale au virus, notre système immunitaire inné refuse de recevoir d’autres mises à jour.

De ces faits, nous pouvons conclure que les humains ne peuvent pas empêcher une « épidémie » de se produire, ni changer la trajectoire d’une épidémie. En d’autres termes, il est inutile — en fait, pire qu’inutile : c’est nocif — d’essayer de contrôler un virus par ailleurs utile en déployant un dispositif expérimental non approuvé d’édition génétique conçu pour produire une réponse immunitaire (aussi connue sous le nom de réponse adaptative du système immunitaire induite par l’injection). Ce modèle scientifique obsolète est biologiquement illogique et ne pourra jamais fonctionner. Nous savons maintenant qu’il interfère avec notre système immunitaire inné magnifiquement conçu, qui est parfaitement capable de gérer tout virus avec lequel nous pourrions développer un déséquilibre temporaire. (La façon exacte dont nous développons un déséquilibre avec un virus particulier, comme le virus du VIH ou tout coronavirus, sera expliquée plus loin dans l’article).

De plus, contrairement au récit officiel propagé par les fabricants de vaccins et les organismes de santé des gouvernements du monde entier, notre système immunitaire conserve en mémoire des virus avec lesquels notre corps a interagi et des gènes qui ont été insérés naturellement — après avoir reçu une nouvelle mise à jour virale — dans nos cellules. Dans le système immunitaire inné, par exemple, l’enzyme Cas9, qui est responsable du clivage de l’excès d’ADN lorsqu’une trop grande quantité d’un transfert viral est présentée à une cellule, est la banque de données de mémoire naturelle qui se souviendra du modèle d’ADN qu’elle a rencontré.

En outre, les dossiers permanents tenus par un système immunitaire inné sont transmis aux générations futures d’humains, qui n’auront donc jamais de réaction inflammatoire à un virus particulier. Même dans le système immunitaire adaptatif, les lymphocytes B (la source d’anticorps) et les lymphocytes T (stimuli des lymphocytes B) fournissent une immunité durable.

Une étude à plusieurs volets des NIH présentée par le Center for Infectious Disease Research and Policy (CIDRAP) en 2008 a prouvé de manière concluante que l’immunité aux anticorps peut durer toute une vie. Dans cette étude, un groupe de scientifiques, dirigé par le Dr. Eric Altschuler, a prélevé des échantillons de sang sur 32 survivants — âgés de 91 à 101 ans — de la pandémie de grippe espagnole de 1918. (En fait, le nom correct de cette pandémie est la grippe du Kansas — son lieu d’origine.) À leur grande surprise, les scientifiques ont découvert que, près d’un siècle plus tard, tous les participants à l’étude portaient encore les anticorps contre la même souche de grippe.

Commentaire : Et plus précisément en ce qui concerne cette grippe de 1918,

« La pandémie de grippe dite « espagnole » a débuté avec l’expérience brutale de l’Institut Rockefeller sur la vaccination des troupes américaines contre la méningite bactérienne. Cette expérience menée en 1918-1919 pourrait avoir tué cinquante à cent millions de personnes. Et si l’histoire qu’on nous a racontée sur cette pandémie n’était pas vraie ? Et si, au contraire, l’infection mortelle n’était ni la grippe ni d’origine espagnole ?
[…]
La pandémie n’était par grippale. On estime que 95 pour cent (ou plus) des décès ont été causés par une pneumonie bactérienne, et non par un virus de la grippe. La pandémie n’était pas d’origine espagnole. Les premiers cas de pneumonie bactérienne en 1918 remontent à des bases militaires, la première à Fort Riley, dans le Kansas. Du 21 janvier au 4 juin 1918, un vaccin expérimental contre la méningite bactérienne cultivé sur des chevaux par l’Institut Rockefeller pour le Medical Research de New York a été injecté aux soldats à Fort Riley.

Pendant le reste de l’année 1918, alors que ces soldats — vivant et voyageant souvent dans de mauvaises conditions sanitaires — étaient envoyés en Europe pour combattre, ils ont répandu la bactérie à chaque arrêt entre le Kansas et les tranchées de la ligne de front en France.
[…]
Pendant la Première Guerre mondiale, l’Institut Rockefeller a également envoyé son sérum expérimental contre les méningocoques en Angleterre, en France, en Belgique, en Italie et dans d’autres pays, contribuant ainsi à la propagation de l’épidémie dans le monde entier. »

Sur la base des conclusions de cette étude vieille de 21 ans, nous pouvons rejeter la propagande qui nous est imposée par les médias mainstream et les organisations médicalesIl n’est pas vrai que l’immunité naturelle au virus Sras-CoV-2 peut s’estomper six mois à un an après l’exposition initiale. Et il n’est pas vrai qu’une injection expérimentale est le seul moyen d’atteindre l’immunité. De telles allégations non fondées ne sont que des ruses inventées pour faire avancer l’agenda avide de l’industrie pharmaceutique et des autres technocrates opérant en coulisses.

En résumé : Le pouvoir de l’immunité naturelle surpassera toujours toute présumée immunité contre un virus censé résulter d’une injection, qu’elle soit expérimentale ou approuvée par le gouvernement.

Du point de vue biologique, toute la vie sur Terre est construite à partir des séquences génétiques moléculaires d’ARN et d’ADN contenues dans les virus. Ces virus sont des systèmes d’administration génétique de nature complexe, ils demeurent essentiels à l’épanouissement et au maintien de la vie sur Terre. En fait, plus de 50 % des 20 000 gènes hérités par les humains d’aujourd’hui ont été insérés il y a des millions d’années dans le génome des mammifères par ces minuscules merveilles de la Nature. Au moins 8 % de ces gènes ont été insérés par des rétrovirus à ARN similaires au rétrovirus du VIH. (Un rétrovirus est un virus à ARN qui insère une copie d’ADN de son génome dans la cellule hôte afin de se répliquer.) Tout aussi intrigant est le fait qu’il y a des millions d’années, les mises à jour rétrovirales ont joué un rôle clé dans l’émergence des mammifères placentaires.

Fait intéressant à noter, une étude publiée en 2017 par le National Institute of Health (NIH) démontre que beaucoup d’entre nous sont porteurs du rétrovirus du VIH sans même le savoir. Dans cette étude, les chercheurs « ont exploré des données de séquence non humaines provenant du séquençage du génome entier » du sang de 8 240 adultes vivant aux États-Unis et en Europe — dont aucun n’a été établi comme étant atteint d’une maladie infectieuse. Ils ont constaté qu’un total de 42 % des participants ont obtenu un résultat positif pour la présence de 94 virus connus. Ces virus comprenaient le VIH, le virus de l’hépatite B, le virus de l’hépatite C et le virus de la grippe.

Nous avons été formés par la communauté médicale et les médias sous la coupe des entreprises pour croire que le VIH devrait prédominer chez les personnes vivant en Afrique subsaharienne. Après tout, nous dit-on, 95 % de tous les cas « séropositifs pour le VIH » proviennent de cette région du globe. Si tel était le cas, nous devrions nous attendre à voir dans d’autres régions très peu de VIH et une prévalence beaucoup plus élevée, par exemple, de l’hépatite C ou de la grippe. Au contraire : c’est juste l’inverse ! En fait, l’étude de 2017 a révélé une prévalence cinq fois plus élevée du VIH que d’hépatite C et de grippe chez ces 8 240 Américains et Européens asymptomatiques. Étonnamment, chacun était complètement en harmonie avec le virus du VIH, même si aucun d’entre eux n’avait jamais voyagé en Afrique. Nous devons conclure à partir de cette étude que non seulement le monde a tout simplement mal compris la prévalence du virus du VIH dans toutes les régions du monde, mais que notre peur de celui-ci — et du virome en général — est tout à fait injustifiée.

Étant donné que de nombreuses organisations puissantes, publiques et privées, bénéficient des énormes subventions et dons qui perpétuent le mouvement sans fin contre le SIDA, il n’est pas surprenant qu’aucune étude scientifique évaluée par les pairs n’ait été réalisée pour fournir des preuves concluantes qu’un virus appelé VIH provoque une maladie appelée SIDA. Si une telle étude devait être entreprise, elle prouverait que l’hypothèse du VIH au SIDA est sans fondement et, plus précisément, frauduleuse.

La question sur laquelle les scientifiques devraient se concentrer est la suivante : qu’est-ce qui se passe en Afrique subsaharienne qui crée une relation aussi anormale entre les personnes vivant dans cette région et le rétrovirus du VIH, ce qui fait que 95 % d’entre elles sont séropositives ?

Pour répondre à cette question, nous devons examiner le terrain où résident les virus et rester en équilibre avec le corps humain. (Par « terrain », j’entends une zone géographique avec son écosystème associé. Je ne fais pas référence ici à la théorie du terrain Bernard/Béchamp susmentionnée.) Lorsqu’un terrain est perturbé par quelque chose d’innaturel — par exemple, l’empoisonnement de l’environnement par un comportement humain irresponsable — les virus deviennent surexprimés et l’équilibre du corps avec le virome est perdu.

Compte tenu du terrain, nous constatons que le facteur numéro un commun à toutes les épidémies ou pandémies dites de maladies infectieuses est la destruction de l’écosystème. En d’autres termes, le terrain naturel a été modifié par un comportement humain irresponsable à un point tel que notre adaptation innée à toute l’information génétique qui nous entoure est sapée.

Commentaire : Il est toutefois à noter qu’un environnement peut aussi, comme l’Histoire nous l’apprend, être en partie ou totalement détruit par des changements cosmico-terrestres : ouragans, tornades, volcans, séismes, inondations, grêle, passage rapproché de comète, astéroïdes, et autres boules de feu météoriques, etc.

Ce n’est pas tant que les virus causent une maladie. C’est plutôt qu’ils présentent simplement au corps une nouvelle option d’adaptation génétique. Le système immunitaire inné de l’organisme détermine ensuite la quantité de ces nouvelles informations qu’il absorbera. Si les cellules ont un besoin urgent de réparation — peut-être en raison de mauvais choix alimentaires, d’un mode de vie sédentaire ou d’une toxicité dans l’environnement — le virus créera un événement inflammatoire au fur et à mesure que le corps traverse son processus de régénération. Cela s’accompagne généralement d’une fièvre, d’une perte d’appétit et d’un nombre élevé de globules blancs. Un tel événement inflammatoire est ce que nous appelons communément « la grippe ».

Ce que nous appelons de manière désobligeante une réaction inflammatoire — en laissant entendre qu’il est mauvais pour le corps — fait en réalité partie du processus de guérison du corps. L’inflammation est nécessaire pour créer une régénération dans le corps. Il agit au nom de l’organisme [corps], pas contre lui. Mais si le microbiome du corps est riche au lieu d’être déficient, il n’aura pas besoin d’une mise à jour et, par conséquent, aucune inflammation ne se produira.

Dans le cas de l’Afrique subsaharienne, l’écosystème est en train de mourir. L’effondrement des systèmes de sol riches en nutriments, la mauvaise hygiène de l’eau, le manque d’assainissement de base, une population souffrant de sous-alimentation chronique et l’élimination complète de l’agriculture biologique traditionnelle — dépassée par la révolution verte oxymoronique, imposée aux pays en développement par l’agriculture industrielle — ont provoqué un déséquilibre entre leur système immunitaire inné et l’environnement. Le syndrome connu sous le nom de « SIDA » est l’expression de ce déséquilibre. Le virus du VIH, découvert pour la première fois par le virologue français Luc Montagnier, a été faussement accusé d’être le principal responsable du SIDA — une forme de culpabilité par association. En fait, le virus du VIH est bénin et n’essaie pas de prendre en charge la mécanique d’une cellule.

La véritable racine du problème est que le système immunitaire inné du peuple subsaharien a été dégradé par un manque de nutrition à un point tel qu’il est en proie à une myriade de maladies, qui ont été regroupées collectivement sous le seul titre « SIDA ». Cependant, au lieu de s’adapter à la réalité de ce que provoque la terrible catastrophe écologique, les « scientifiques » blâment le virus du VIH comme un prétexte pour cacher des décennies de crimes environnementaux et économiques gouvernementaux et commerciaux.

D’après les informations recueillies jusqu’à présent, nous pouvons à juste titre conclure qu’il est impossible pour les virus ou les agents pathogènes de créer des pandémies et des épidémies de maladies infectieuses — car il n’existe pas de maladie infectieuse au sens traditionnel du terme — par exemple « SIDA », « Ebola » et d’autres pandémies « virales » non fondées. Oui, la propagande pharmaceutique pousse le paradigme des maladies infectieuses dans le monde entier depuis des siècles. Mais la croyance que de telles maladies existent n’est qu’une conséquence de la théorie des germes démystifiées de Pasteur. Ce que nous appelons communément une épidémie ou une pandémie est simplement le résultat de la dégradation du système immunitaireinnéd’une partie de la population de la planète. Les raisons de cette dégradation peuvent inclure l’empoisonnement chimique par des herbicides, des pesticides ou des aliments génétiquement modifiés, que nous examinerons plus en détail dans la partie suivante.

Comme nous pouvons le voir par la description ci-dessus du virome, il n’est pas exagéré de dire que le virome est le langage de toute vie sur Terre. Nous nageons littéralement dans une vaste mer d’informations génomiques qui demeure essentielle pour que la vie commence et s’épanouisse sur cette Terre précieuse et qui essaie toujours d’aider toutes les espèces à survivre. La matrice des organismes qui composent le microbiome a construit un flux d’information viromique qui a permis l’adaptation et la biodiversité sur la planète. Et c’est ce même flux d’information viromique qui a permis de façonner l’espèce humaine.

Ainsi, les humains ne sont pas séparés du virome et du microbiome, mais ils font plutôt partie intégrante du vaste écosystème complexe du virome et du microbiome. Pourtant, nous nous sommes de plus en plus placés en opposition directe avec le système vivant même dont nous faisons partie intégrante : la Nature.

Commentaire : Nous pouvons sérieusement, comme le fait l’article, nous interroger sur la fonction exact des microbes/virus dans l’écologie planétaire, et déterminer s’ils ne seraient pas en fait nécessaires à l’évolution de la vie sur Terre. Aucune de ces réponses ne peuvent être trouvées dans la biologie pasteurienne qui fait aujourd’hui religion.

Rappelons par ailleurs que dans l’approche matérialiste de Pasteur et de ses suiveurs (autoritaristes), notre système immunitaire serait « niais, étourdi et sans conscience » et il faudrait inoculer à l’organisme des agents extérieurs dont il « serait » dépourvu « à l’intérieur », tout en stérilisant l’environnement extérieur constitué de micro-organismes pathogènes à l’influence « néfaste ». On ne sait jamais, des fois que certains d’entre eux nous rendent plus intelligents ou plus réceptifs à certaines idées ou convictions situées à l’opposé du mantra délivré par les autorités bien mal pensantes, basé sur la toute-puissance médicale, pourtant bien insuffisante à éclairer les chercheurs de vérité.

Cette vision limitée de la Vie est exclusive, linéaire, compétitive, iatrogène, inopérante et fait l’objet d’un culte qui prétend que la maladie est extérieur à l’organisme, et qu’elle ne peut jamais, en rien, procéder d’un équilibre intérieur.

Cette vision est anti-vie.

À propos de l’auteur

David Skripac est titulaire d’un baccalauréat en technologie en génie aérospatial. Au cours de ses deux périodes de service en tant que capitaine dans l’Aviation canadienne, il a beaucoup volé en ex-Yougoslavie, en Somalie, au Rwanda, en Éthiopie et à Djibouti. Utilisant un esprit curieux, un souci du détail et des compétences en résolution de problèmes perfectionnées au cours de ses années universitaires et tout au long de sa carrière, David a consacré plus d’une centaine d’heures à la recherche des dernières découvertes scientifiques dans les domaines de la virologie et de la microbiologie pour mener cet article à bien.

Source de l’article publié initialement en anglais le 15 août 2021 : Global Research
Traduction : Mondialisation.ca
Corrections : Sott.net


Note du traducteur 1 : La première partie de cet article a été publiée sur Sott.net et concernait l’analyse du microbiome et du virome : « Notre espèce est génétiquement modifiée » — L’humanité est-elle en marche vers l’extinction ? Première partie : Analyse du microbiome et du virome.

Nous publions ici les deuxième, troisième et quatrième parties réunies.

Deuxième partie — Notre guerre contre la Nature

L’espèce connue sous le nom d’Homo sapiens est la seule sur cette planète qui cherche activement à s’éradiquer elle-même tout autant qu’à éradiquer son habitat. Tous les systèmes de soutien de la vie sur Terre — le sol, l’eau et l’air — sont en déclin, conséquence directe de notre activité économique actuelle, qui vise à extraire le plus possible de la Terre sacrée sans se soucier des conséquences qui en découlent.

En adoptant un paradigme économique aussi intolérable, nous ne respectons pas les limites écologiques ni les limites éthiques. Notre modèle économique axé sur la consommation, que nous avons conçu et dont nous sommes aujourd’hui esclaves, est à l’origine de carences perpétuelles : épuisement des ressources, perte de biodiversité et contamination par des substances toxiques, autant de facteurs qui causent des ravages perpétuels à l’ensemble de l’écosystème et à son environnement. Les méga-corporations continuent de propager l’idéologie de la croissance économique illimitée, qu’elles entendent tirer d’une planète aux ressources limitées et dont elles sont les seules à tirer un bénéfice financier. Leurs objectifs égocentriques se heurtent aux motivations généreuses des masses, qui privilégient le concept d’égalité des chances, y compris le droit égal de tous les humains à vivre dans un environnement sain. La quête incessante de profits par l’ensemble des milliardaires, au détriment du bien-être social de chacun, alimente la concurrence mondiale pour les ressources et provoque un holocauste écologique. En bref, nous assistons à une nouvelle forme de colonialisme imposée par la classe des prédateurs [qui sont aussi des parasites – NdT] à l’ensemble de l’humanité, alors que nous entrons dans ce que l’on appelle communément la sixième extinction de masse.

Considérez ce que nous faisons à notre eau douce. La surface de notre planète est composée à 80 % d’eau, dont 97 % d’eau salée. Les 3 % restants de nos réserves d’eau potable ont été traités avec une telle insouciance qu’elles sont très pollués et s’épuisent rapidement. Sur ces 3 % d’eau douce, au moins 29 % sont siphonnés par les industries de la viande et du lait, grandes consommatrices d’eau. Les Nations unies estiment qu’au cours de la prochaine décennie, 2 milliards de personnes souffriront d’une extrême pénurie d’eau et que, d’ici la fin du siècle, la moitié de la population mondiale connaîtra une forme ou une autre de pénurie d’eau.

Note du traducteur 2 : Ou peut-être plus exactement d’un rationnement de l’eau décidé dans les hautes sphères, peu importe la quantité disponible. Par ailleurs, les événements météorologiques de ces dernières années, et plus particulièrement de ces derniers mois, laisse à entendre que les Nations Unies pourraient avoir tort : certaines parties pourraient en effet être affectées par un manque d’eau (en Amérique du Nord de l’Ouest) mais d’autres (comme l’Asie et l’Europe) pourraient bien en avoir beaucoup trop. Les Nations Unies se feraient-elles l’écho d’un Agenda 2030, aujourd’hui bien identifié par nos lecteurs ?

Les industries minière et pétrolière ne sont pas non plus des amis de l’environnement. Aux États-Unis, les sociétés minières ont abattu plus de 500 montagnes dans les Appalaches, provoquant une immense pollution des sols et des eaux de surface. Dans d’autres régions du pays, le forage pour le pétrole et le gaz de schiste, appelé fracturation hydraulique mais plus connu sous le nom de « fracking », pompe depuis le sol des substances cancérigènes et des toxines qui sont rejetées dans l’air, l’eau et le sol de surface, ce qui aggrave encore le problème de la pollution. Bien qu’elle soit présentée comme une solution à la dépendance des États-Unis vis-à-vis du pétrole étranger, la fracturation est en fait le dernier acte de stupidité d’un pétro-État.

Livre Toxic Waters

Les industries de la viande et du lait susmentionnées ne font pas que monopoliser l’eau. L’agriculture animale — qui englobe les énormes fermes industrielles et les petites exploitations familiales — est également la principale cause des gaz à effet de serre, de la déforestation, de l’extinction des espèces et des « zones mortes » des océans. L’élevage industriel intensif des animaux et de leurs cultures fourragères est en grande partie responsable du taux le plus élevé d’extinction massive d’espèces depuis 65 millions d’années [ça se discute – NdT].

En outre, aucune autre industrie sur la planète n’a besoin d’autant de surface que l’agriculture animale : elle accapare 45 % de toutes les terres libres de glace de la planète. Selon la World Animal Foundation, 70 % de la forêt amazonienne est détruite dans le seul but de cultiver du soja ou du maïs OGM pour nourrir le bétail en Amérique du Sud et en Europe. Entre 1970 et 2019, un total de 718 927 kilomètres carrés de la partie brésilienne de la forêt amazonienne a été déboisé.

Note du traducteur 3 : À noter toutefois que la même World Animal Foundation (WAF) nous encourage au véganisme et nous demande de « sauver la planète ».

Quelques faits supplémentaires à prendre en considération :

  • La moitié de l’approvisionnement mondial en céréales est destinée aux animaux de boucherie, alors qu’un milliard de personnes souffrent de la faim.
  • Aux États-Unis, 54 % de l’eau douce est détournée par l’agriculture animale, alors que 99,8 % de la zone géographique de la Californie connaît une sécheresse critique.
  • À l’échelle mondiale, l’industrie de l’agriculture animale, qui tue au moins 72 milliards d’animaux terrestres chaque année (200 millions par jour), est à l’origine de 51 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre, soit bien plus que les 13 % générés par tous les modes de transport réunis.

Note du traducteur 4 : C’est un fait, mais l’auteur ne fait pas mention de l’absurdité de nourrir des bovins et des ovins avec des céréales, ce qui n’est absolument pas leur régime naturelle. Ce n’est donc pas l’élevage animal en tant que tel qui devrait être soumis à la question, encore que l’aspect industriel et tout ce qui l’accompagne est à prendre en considération, mais bien la façon dont ils sont nourris qui est en soi contre-Nature. Par ailleurs, l’auteur omet aussi de faire mention des cultures agricoles destinés à alimenter les moteurs de voiture pour une consommation dite « verte » qui participe à la propagation des polluants dans l’air, voir plus bas à propos du glyphosate.

Le « fait » le plus surprenant concernant la dévastation causée par l’agriculture animale est que la quasi-totalité des prétendues organisations environnementales à but non lucratif sont silencieuses sur cette question.

La catastrophe environnementale est encore plus grave dans les océans du monde. L’industrie de la pêche commerciale détruit la vie océanique, y compris les fonds marins, à un rythme jamais vu dans l’Histoire. Aucune autre industrie ne tue plus d’animaux que ce commerce. Un rapport de Matthew Zampa pour Sentient Media observe qu’entre 37 et 120 milliards de poissons sont tués chaque année dans des fermes piscicoles commerciales créées par l’être humain et qu’au moins un autre trillion d’animaux aquatiques vivant dans des plans d’eau naturels sont tués pour chaque année pour les nourrir. Selon des recherches présentées sur le site Web d’Oceana, ce total stupéfiant ne comprend pas les 100 millions de requins et les 650 000 baleines, dauphins et phoques qui sont tués chaque année en tant que prises accessoires — les prises accessoires sont le nombre total d’animaux marins que les pêcheurs capturent involontairement dans leurs filets et tuent, soit en les rejetant en mer, soit en les ramenant au port.

Note du traducteur 5 : Les fermes piscicoles créées par l’être humain sont elles aussi contre-Nature et engendrent un nombre incalculable de maladies. Qui plus est, ces poissons sont nourris de farines, d’ingrédients douteux et de poissons qu’il faut bien prendre quelque par : et à part les étangs mentionnés par l’auteur, ils pourraient bien être prélevés dans ces mêmes bassins piscicoles…

En raison de cette extraction et de cette extermination, les populations mondiales de nombreuses espèces de vie aquatique sont en train de chuter à des niveaux proches de l’extinction. Une étude scientifique présentée dans le New York Times prévoit que si la pêche commerciale dans le monde se poursuit à son rythme actuel, les océans seront pratiquement vides en 2048.

Tout aussi inquiétant, les océans sont utilisés comme dépotoir pour les entreprises manufacturières et minières du monde entier. Il n’est donc pas surprenant que des chercheurs de la Scripps Institution of Oceanography de l’université de San Diego aient découvert que les populations de poissons [et de mammifères y compris terrestres, comme l’ours polaire – NdT] des océans sont contaminées par des métaux lourds comme le mercure, les polychlorobiphényles (PCB), les pesticides organochlorés (DDT et CHL), les polybromodiphényléthers (PBDE), les composés plastiques et l’hexachlorobenzène.

Les fabricants de produits chimiques synthétiques, de pesticides, d’insecticides, d’herbicides et d’engrais comptent parmi les pires ennemis de la Terre. La menace la plus récente pour notre environnement provient des cultures industrielles génétiquement modifiées, connues sous le nom d’organismes génétiquement modifiés (OGMs). Avec l’introduction de ces nouvelles cultures, nous avons accéléré notre capacité à manipuler la Nature à un rythme inimaginable à une époque antérieure. Malheureusement, en conséquence de notre ingérence, nous assistons à une explosion des maladies chroniques.

Note du traducteur 6 : Des facteurs naturels et cycliques peuvent aussi entrer en ligne de compte, bien que ce qui précède puisse en accélérer le processus.

Voir Oubliez le réchauffement climatique, nous sommes au bord de l’extinction !

Comment notre discussion susmentionnée sur les microbiomes, les viromes et l’immunité s’inscrit-elle dans ce tableau de désolation environnementale ?

Tout d’abord, depuis l’introduction de l’agriculture chimique et l’utilisation des OGMs à l’échelle mondiale en 1996, nous avons modifié notre environnement naturel à un point tel que nous décimons notre système immunitaire inné. (N’oubliez pas cette date : 1996.) En conséquence, les maladies auto-immunes et autres maladies chroniques qui, à une époque, ne touchaient qu’un infime pourcentage de la population générale, connaissent aujourd’hui une explosion de leur prévalence. Le timing de cette explosion ne nous échappe pas : ces maladies ont commencé à toucher les humains de manière importante à partir de 1996. Il n’est donc pas exagéré de conclure que l’utilisation prodigue des OGMs est liée au déclin marqué de la santé humaine au cours des deux dernières décennies et demie.

Je vais citer quelques exemples :

Dans le monde, une personne sur quatre souffre désormais d’allergies ; en Amérique du Nord, une personne sur trois est obèse ; aux États-Unis, une femme sur deux et un homme sur trois développeront un cancer au cours de leur vie.

En outre, le trouble du développement appelé « trouble du spectre autistique » est passé de 1 enfant sur 5 000 en 1975 à 1 sur 36 en 2016. Si la tendance actuelle se poursuit, on peut s’attendre à ce qu’un enfant sur trois soit atteint d’autisme d’ici 2035. Pendant la même période, nous avons assisté à une augmentation spectaculaire d’autres troubles du système immunitaire, tels que la maladie de Crohn, la maladie cœliaque, la maladie de Parkinson (chez les hommes), la maladie d’Alzheimer (chez les femmes), la démence et le diabète de type 1.

Note du traducteur 7 : Il faut aussi mentionner que la vaccination de masse avec un nombre délirant de vaccins inoculés dès les tout premiers jours de la vie concourt à considérablement affaiblir le système immunitaire inné et à désorganiser le système immunitaire adaptatif, lequel n’a techniquement aucune raison de s’activer, en général, tant que le premier est optimal. Le fait de développer des anticorps est déjà en soi le signe d’un système immunitaire inné affaibli.

Les cultures OGMs sont pulvérisées avec des herbicides, comme le Roundup de Bayer, qui contient l’ingrédient actif appelé glyphosate et qui est l’herbicide/antibiotique cancérigène le plus omniprésent de la planète. En 2014, plus de 747 millions de kg de glyphosate ont été utilisés dans le monde. Aujourd’hui, à peine sept ans plus tard, ce chiffre a plus que doublé, passant à 2 milliards de kg. Étant un composé soluble dans l’eau, le glyphosate contamine les eaux souterraines partout, de la Chine à l’Amérique du Nord. Comme si cela ne suffisait pas, le glyphosate contamine également l’air que nous respirons. Une étude de l’US Geological Survey réalisée en 2007 révèle que le Roundup (alias glyphosate) et son sous-produit toxique, l’acide aminométhylphosphonique (AMPA), ont été retrouvés dans plus de 75 % des échantillons d’air et de pluie testés dans le Mississippi en 2007.

Parallèlement, le plus long fleuve des États-Unis, le puissant Mississippi, et ses centaines d’affluents recueillent plus de 80 % du Roundup pulvérisé sur les cultures dans l’ensemble des États-Unis. Le fleuve Mississippi reçoit également des milliers d’autres polluants chimiques qui y sont déversés par les entreprises pétrochimiques. Il n’est pas surprenant que les personnes résidant le long des 140 derniers kilomètres du fleuve, qui traverse la Louisiane — plus précisément dans la région de Baton Rouge et de la Nouvelle-Orléans — aient l’un des taux de cancer les plus élevés au monde.

Note du traducteur 8 : Le glyphosate se retrouve dans l’atmosphère également en raison de l’usage de carburants dits « verts », qui sont issus de cultures OGMs traités au glyphosate et qui sortent des pots d’échappement de tous les véhicules, qui, pour « sauver la planète » contribuent à la polluer, elle, son environnement et toute la vie qui s’y développe.

Le brevet du Roundup, autrefois détenu par Monsanto (aujourd’hui Bayer), ayant expiré en 2000, la Chine est devenue le premier utilisateur et exportateur de glyphosate au monde. En 2017, la Chine a exporté dans le monde plus de 300 000 tonnes de glyphosate. Il s’avère que la province du Hubei, où siège la tristement célèbre Wuhan, est l’une des principales utilisatrices de glyphosate en Chine. Les effets toxiques combinés de la production porcine, de l’industrie lourde et de l’agriculture chimique dans la province de Hubei ont fait de cette région l’un des endroits les plus pollués de la planète. L’écosystème de Wuhan, autrefois diversifié et propre, a été complètement ravagé par les polluants d’origine humaine et l’utilisation massive de glyphosate dans l’agriculture industrielle.

Il existe un lien indiscutable entre le taux élevé de cancer actuel et l’utilisation massive de glyphosates. En une seule génération, le taux de cancer diagnostiqué chez les hommes a doublé. Parallèlement à cette augmentation, en 25 ans (environ une génération) entre 1990 et 2015, la toxicité de l’environnement a également doublé.

Les données statistiques compilées par Nancy L. Swanson et al. dans le Journal of Organic Systems fournissent des preuves accablantes d’une corrélation précise, de 1975 à 2010, entre l’utilisation du glyphosate et l’incidence de nombreux types de cancer, notamment le cancer de l’urine/de la vessie, le cancer du foie, le cancer de la thyroïde et la leucémie myéloïde. Les graphiques présentés dans l’étude de Swanson montrent que l’augmentation de la prévalence du cancer recoupe parfaitement l’augmentation de l’utilisation du glyphosate.

Un autre lien qui ne peut être ignoré est la baisse du nombre de spermatozoïdes masculins dans les pays occidentaux. Shanna Swan, épidémiologiste au Mount Sinai Medical Center de New York et éminente spécialiste de la santé génésique, prévoit que le nombre de spermatozoïdes de l’homme moyen sera nul d’ici 2045. Avec l’introduction des perturbateurs endocriniens, le nombre de spermatozoïdes masculins a chuté de 50 à 60 %, soit une moyenne de 1 à 2 % par an, entre 1973 et 2011. Il est vrai que les microplastiques perturbateurs endocriniens présents dans l’eau potable posent un problème, mais ce problème n’est rien en comparaison des effets néfastes de l’agriculture chimique et de l’utilisation du glyphosate, affirme le spécialiste de la médecine interne, de l’endocrinologie et du métabolisme, le Dr Zach Bush, sur son site web Global Health Education.

De plus, écrit le Dr. Bush,

« le glyphosate fonctionne comme un puissant agent chélateur, bloquant les nutriments dans les systèmes du sol, des plantes et de l’eau, de sorte que nous pouvons maintenant nous trouver dans un état biologique qui équivaut à une famine tout en étant confronté à l’excès calorique le plus extrême que l’humanité ait jamais produit. »

Note du traducteur 9 : Il est question ici de la population des États-Unis, en particulier. Cet « excès calorique » ne concerne évidemment pas les populations touchées par une famine à la fois nutritionnelle et calorique.

Les avertissements mondiaux d’autres scientifiques, médecins et environnementalistes abondent. Par exemple, le Dr Vandana Shiva, militante pour l’environnement et la souveraineté alimentaire et écoféministe basée à Delhi, en Inde, n’a cessé de mettre en garde, dans les livres et articles qu’elle écrit, et dans les discours et interviews qu’elle donne dans le monde entier, contre le fait que les OGMs ont ruiné la vie des sols et des plantes en inhibant leur capacité à stocker les micro-organismes et les minéraux, tels que le zinc, le fer et le magnésium, qui sont vitaux pour la réponse immunitaire des animaux et des humains. Dans son article d’opinion de 2012 intitulé « Mythes sur l’agriculture industrielle », le Dr Shiva cite une étude de 1995 selon laquelle l’agriculture industrielle (qui a commencé en 1965) est responsable de 75 % de l’érosion de la biodiversité de la Terre, de 75 % de la destruction de l’eau et de 40 % des gaz à effet de serre, alors qu’elle ne produit que 30 % de l’approvisionnement alimentaire des humains.

Note du traducteur 10 : Voir sur le sujet l’excellent ouvrage de Lierre KeithLe Mythe végétarien.

En 2013, Sott.net a publié un article qui présente l’ouvrage traduit cette année-là en français : Revue de livre – Le Mythe végétarien, nourriture, justice et pérennité.
Toujours en 2013, Sott.net a publié une interview exclusive avec l’auteur : Radio Interactive SOTT – Entretien avec Lierre Keith

En 2009, trois articles qui reprennent les Chapitres et 1 et 2 ont été traduits par Sott.net et également publiés :
Le Mythe végétarien – Nourriture, justice et pérennité (1re partie)
Le Mythe végétarien – Nourriture, justice et pérennité (2e partie)
Le Mythe végétarien – Nourriture, justice et pérennité (3e partie)

Depuis le milieu des années 1990, l’agriculture industrielle/chimique a décimé le microbiome du sol à l’échelle mondiale. Pensez-y : en 2014, une haute fonctionnaire des Nations unies, Maria-Helena Semendo, de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a expliqué à l’assemblée qu’à moins de développer de nouvelles approches de l’agriculture, la quantité mondiale de terres arables et productives par personne ne représentera en 2050 qu’un quart du niveau de 1960. À considérer également : dans une étude menée par l’université de Lancaster en septembre 2020, les chercheurs ont constaté que 90 % des sols cultivés de manière conventionnelle dans le monde s’amincissaient, et que 16 % d’entre eux avaient une durée de vie inférieure à un siècle.

En bref, la réduction susmentionnée du nombre de spermatozoïdes masculins, associée à la dégradation des sols dans le monde entier, sont les deux facteurs clés qui conduisent l’humanité vers l’extinction.

Chaque fois que nous pulvérisons du Roundup ou l’un des autres herbicides encore plus toxiques qui sont maintenant largement utilisés — comme le 2,4-D (le 2,4-dichlorophénoxyacétique est un ingrédient principal de l’herbicide de guerre chimique largement connu sous le nom d’Agent Orange) ou le dicamba (un herbicide 200 fois plus toxique que le glyphosate du Roundup) — nous détruisons le microbiome du sol, celui des mauvaises herbes, des plantes et des animaux ainsi que notre propre microbiome. Et, pour enfoncer le clou, le Roundup se disperse non seulement dans le sol mais aussi dans l’air. Tout comme ses produits concurrents.

Malheureusement, les herbicides ne sont pas la seule substance toxique présente dans l’air que nous respirons. De nombreux autres polluants — mercure, arsenic, soufre et cyanure, pour n’en citer que quatre — circulent également dans l’atmosphère. Ces toxines, qui sont produites par les secteurs du transport et de l’énergie, sont capables de se lier aux particules de carbone. Les particules fines de carbone, appelées PM2,5 (c’est-à-dire les particules inférieures à 2,5 microgrammes par mètre cube, soit 100 fois plus fines qu’un cheveu humain), sont un sous-produit de la combustion de carburant et des réactions chimiques. cette combustion est particulièrement préoccupante pour la santé humaine lorsque les niveaux de PM2,5 dans l’air sont élevés, comme le démontrent ces deux études de 2017 de la NIH National Library of Medicine et du The New England Journal of Medicine.

Il s’avère que les toxines ne sont pas les seules à se lier aux PM2,5 ; les virus aussi. Avant la révolution industrielle, les virus se dispersaient de manière [à peu près – NdT] égale dans l’atmosphère. Cependant, maintenant que les particules de carbone sont omniprésentes dans l’air, les virus se concentrent anormalement autour de cette substance. Plus la concentration de PM2,5 est élevée, plus la concentration de matériel viral est importante.

Chaque année, de la dernière semaine de septembre à la fin juin, la nature entre dans son cycle de sommeil dans l’hémisphère nord. Pendant cette période, les concentrations d’émissions de particules de carbone et de CO2 et d’autres polluants qui seraient normalement absorbées par les arbres, les plantes, les océans et le sol ne peuvent pas l’être. Il en résulte de très fortes concentrations de polluants qui se déplacent en direction de l’est avec les courants éoliens — Dans le même temps, des amas de virus à protéines Spike se sont accrochés aux particules de carbone. Les concentrations accrues de PM2,5 dans les zones où le sol a été dégradé au point que son microbiome vivant et doté d’une respiration aérobie a perdu la capacité d’absorber le carbone tout au long de l’année, quelle qu’en soit la saison, aggravent le problème et démontrent les effets néfastes de l’agriculture chimique.

Grâce à l’imagerie satellitaire de la NASA, nous pouvons voir, à partir de la mi-octobre de chaque année, un énorme panache de carbone qui flotte depuis les centres d’industrie lourde de Chine et d’autres régions industrielles du monde et se disperse dans un flux d’est à travers l’hémisphère nord. Au mois de mai, cette brume toxique recouvre l’hémisphère nord. Vous pouvez consulter le site IQAir pour une analyse en temps réel des données sur la toxicité des PM2,5 dans le monde.

De manière étrange, ce que nous appelons « la grippe saisonnière » coïncide parfaitement avec la période où la Nature entre dans son cycle de sommeil dans l’hémisphère nord. Pendant les mois que nous appelons « saison de la grippe », notre corps est plus susceptible de subir un événement inflammatoire — fièvre, congestion, toux et perte d’appétit. Ce phénomène se produit lorsque notre corps s’adapte et s’équilibre avec les toxines industriellesprésentes dans l’environnement. Lorsque l’été arrive, fin juin, la Nature reprend son cycle de régénération : les panaches de PM2,5 se dissipent lentement pour finalement se diluer, ce qui réduit notre risque de maladie respiratoire. C’est la raison pour laquelle nous ne souffrons que rarement, voire jamais, de grippe pendant les mois d’été dans l’hémisphère nord. Par conséquent, en suivant les flux de particules de carbone, nous pouvons en fait cartographier et prévoir exactement où se trouveront les points chauds des infections respiratoires, des « pandémies » et de la grippe saisonnière.

Note du traducteur 11 : Les toxines présentes dans l’environnement ne sont pas uniquement de nature industrielle, sinon l’ère pré-industrielle n’aurait pas eu son lot de « pandémies ». Toutefois, l’environnement qui est le nôtre aujourd’hui accentue certainement et de manière drastique ce qui était au départ un phénomène naturel et cyclique. Les éjections dues au volcanisme — et aux grands incendies — et les injections dues aux météores et autres phénomènes cosmiques font aussi partie du cycle naturel de la Terre et de son atmosphère, et l’augmentation ces dernières années de ces deux activités cycliques, en particulier, ajoute à la problématique. Le fait même de faire fi de leur existence et de leur impact sur notre environnement et sur la vie en général permet de ne focaliser que sur l’aspect humain des causes en question. Nous ne sommes pas séparés de ce qui constitue le système terrestre-atmosphérique, pas plus que la planète Terre n’est séparée de son système Solaire, pas plus que ce dernier n’est séparé de la Voie lactée, etc. Tout est lié.

Voir Planète X, comètes et changements terrestres par James M. McCanney – Ce qui se profile à l’horizon

Troisième partie — Que s’est-il passé en 2020-21 ? La « pandémie »

Cette année marque un tournant décisif dans l’Histoire de l’humanité. Pour la première fois depuis le début de la civilisation humaine, notre espèce est en train d’être génétiquement modifiée. Les fabricants de vaccins ont rendu possible la modification permanente du génome humain — et la modification à jamais de la relation de l’humanité avec la Nature — par le biais d’une injection pharmaceutique expérimentale faussement appelée « vaccin ».

À la lumière de cet événement déterminant, je crois que nous devons jeter un regard sobre sur les motifs et les actes qui sont en train de bouleverser l’humanité telle que nous la connaissons. Simultanément, nous devons examiner le traitement de plus en plus destructeur que nous réservons au monde naturel.

Dans les mois qui ont précédé 2020, la Terre a connu une série d’incendies de forêt sans précédent, de l’Australie à l’Amazonie et de l’Indonésie à la Californie. Rien qu’en Californie, la saison des feux de forêt de 2019 a détruit plus de 100 000 hectares de terre, ainsi que 732 structures. Au total, les feux de friches en 2019 dans le monde ont envoyé 7,8 milliards de tonnes métriques de CO2 et de particules de carbone dans la stratosphère — le plus haut niveau de PM2,5 depuis 2002. Une fois dans la stratosphère, les particules de carbone ont pu parcourir des milliers de kilomètres depuis leur provenance d’origine. De nombreuses villes du monde entier, comme Canberra, Wuhan, New York et Milan, ont connu une qualité d’air extrêmement faible en raison de niveaux extrêmement élevés de PM2,5.

Il s’avère que l’une des substances les plus toxiques générées par la combustion de matières synthétiques telles que le plastique, le nylon, la laine et la soie — combustion provoquée par des feux de forêt ou par des réactions chimiques industrielles — est le cyanure. Plus précisément, le cyanure d’hydrogène gazeux. Le cyanure est un agent hautement toxique qui provoque une hypoxie vasculaire et même la mort s’il n’est pas traité correctement.

Ainsi, alors que dans la seconde moitié de 2019 et le début de 2020 nous entrions dans la « saison de la grippe », nous nous trouvions face à la tempête parfaite de toxicité alors en circulation sur le globe. Les niveaux anormalement élevés de PM2,5, associés à des niveaux élevés de sous-produits industriels tels que le soufre, le mercure, l’arsenic, le carbone, le glyphosate et le cyanure, ont créé des conditions idéales pour supprimer le système immunitaire inné, en particulier chez les personnes fragiles et âgées, qui sont dans de nombreux cas déjà aux prises avec de graves conditions médicales sous-jacentes.

Pour aggraver les choses, la plupart des patients atteints de ces pathologies sous-jacentes — hypertension, diabète, obésité, maladie coronarienne et maladie rénale — prennent des médicaments couramment prescrits, notamment des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) pour contrôler la tension artérielle et des statines pour réduire le cholestérol. Or, nous savons aujourd’hui, grâce à une étude publiée pour la première fois le 31 mars 2020 dans l’American Journal of Physiology Heart and Circulatory Physiology (volume 318, numéro 5), que les IEC et les statines régulent à la hausse le récepteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ACE2) par lequel le coronavirus pénètre dans l’organisme.

L’ACE2 est une protéine qui se trouve à la surface de nombreux types de cellules du corps humain, notamment l’intestin, les reins, l’utérus, les testicules, le cerveau, le cœur et, plus important encore pour notre sujet, les poumons et les muqueuses nasales et orales.

L’enzyme ACE2 joue un rôle important en aidant l’organisme à réguler la pression artérielle et en contribuant à la cicatrisation des plaies et des inflammations. En outre, les acides aminés de l’ACE2 aident à capturer et à hacher une protéine nocive appelée angiotensine II, qui fait monter la pression artérielle et endommage les tissus. C’est pourquoi les médecins du monde occidental prescrivent généralement de l’ACE-I afin de stimuler l’expression de l’ACE2 et de réduire ainsi le risque d’hypertension artérielle. De plus, lorsque l’enzyme ACE2 est régulée, elle peut très facilement capturer — ou accrocher — n’importe laquelle des nombreuses protéines Spike émanant de la surface d’un coronavirus.

Puisque nous parlons des protéines Spike, j’aimerais faire quelques commentaires, sous forme de questions-réponses, sur la recherche sur le gain de fonction dans ce domaine.

La recherche sur le gain de fonction vise à modifier les caractéristiques fonctionnelles d’un virus dans le but d’accroître sa capacité à infecter une espèce et à augmenter potentiellement son impact en tant que pathogène aérien. En rendant un virus plus « mortel », on pense qu’il pourrait ensuite être utilisé contre un ennemi potentiel comme arme de guerre biologique. Nous savons qu’il existe des laboratoires de recherches sur le gain de fonction à Wuhan, en Chine, et dans les installations de l’armée américaine à Fort-Detrick, dans le Maryland — En 2018, au moins 15 autres pays, outre les États-Unis et la Chine, dont le Canada, le Royaume-Uni, la France, Israël, l’Allemagne et la Russie, avaient des programmes documentés d’armes biologiques et des laboratoires de recherche sur les armes biologiques.

  1. Est-il possible que les deux laboratoires de Wuhan et de Fort-Detrick, ou l’un d’entre eux, aient manipulé l’une des protéines Spike d’un coronavirus qui le rendrait encore plus apte à se connecter au récepteur ACE2, comme le suggère ce document de l’Institut de microbiologie humaine de New York ? Absolument.
  2. Le Dr Anthony Fauci a-t-il des liens financiers profonds avec le laboratoire de Wuhan de par sa position de directeur, depuis 1984, du National Institute of Allergy and Infectious diseases (NIAID) ? Absolument.
  3. Par extension, le gouvernement des États-Unis est-il indirectement ou directement impliqué dans le financement de l’Institut de virologie de Wuhan ? Absolument.
  4. Le Dr Fauci et le spécialiste du gain de fonction de l’université de Caroline du Nord, Ralph Baric, ont-ils reçu des millions de dollars de subventions de recherche de plusieurs agences fédérales — NIH, DARPA et NIAID — pour étudier le gain de fonction dans les coronavirus, comme l’indique clairement ce dossier du Dr David Martin ?

Néanmoins, nous ne devons pas perdre de vue le fait que toute cette attention portée au gain de fonction pourrait être en fait une opération psychologique habilement déguisée destinée à nous distraire du fait que nous ne disposons d’aucune preuve scientifique validée par des pairs qu’un coronavirus est à l’origine du syndrome respiratoire connu sous le nom de Covid-19.

En outre, l’attention soudaine et intense que les médias portent au Dr Fauci et au lien avec Wuhan pourrait être une tactique destinée à faire porter le chapeau à la Chine pour avoir créé la « crise », tout en occultant habilement le fait que de nombreux acteurs issus de nombreuses nations et organisations, comme le Forum économique mondial, l’Organisation mondiale de la santé et la Fondation Bill & Melinda Gates, travaillent de concert avec la Chine pour « asservir » l’ensemble de l’humanité dans « un cauchemar technocratique dystopique ».

Ou bien, est-il possible que les véritables armes biologiques à gain de fonction soient les injections expérimentales non approuvées (appelées « vaccins anti-Covid-19 ») qui sont actuellement déployées dans le monde entier ? L’avenir nous le dira.

Pour en revenir aux événements de 2020, nous pouvons voir qu’en régulant à la hausse le récepteur ACE2 qui se trouve à la surface des poumons et de la muqueuse nasale, nous avons facilité la tâche d’un coronavirus [des protéines Spike, en fait – NdT], en conjonction avec les particules PM2,5 qui transportent du cyanure et d’autres possibles polluants, pour qu’il s’accroche et soit attiré dans la voie respiratoire. Une fois dans les voies respiratoires, les toxines finissent par passer dans la circulation sanguine et entrer dans les globules rouges de l’organisme. Lorsqu’une toxine pénètre dans un globule rouge, elle modifie la forme de la protéine hémoglobine qui transporte l’oxygène dans le globule rouge et rend ce dernier incapable de transporter l’oxygène. Ce processus prive littéralement l’organisme d’oxygène. Par conséquent, avec cette combinaison de variables, le décor était planté dans la seconde moitié de 2019 pour produire le système de diffusion parfait permettant l’empoisonnement au cyanure.

L’empoisonnement au cyanure provoque un état connu sous le nom d’hypoxie histotoxique. Cet état comprend les symptômes suivants

  • Changement de la couleur de la peau (allant du bleu au rouge) ;
  • Désorientation ;
  • Toux ;
  • Fréquence cardiaque élevée ;
  • Respiration rapide ;
  • Essoufflement (dû à la perte de la capacité des globules rouges à transporter l’oxygène) ;
  • Transpiration.

Par conséquent, à la fin de l’année 2019 et au début de l’année 2020, les professionnels de la santé de la province de Hubei, du nord de l’Italie, de la région métropolitaine de New York et d’ailleurs ont été confrontés à des patients présentant des symptômes d’empoisonnement au cyanure. Comme le souligne une étude du JAMAparue en avril 2020ces symptômes présentent toutes les caractéristiques d’une hypoxie histotoxique, mais aucun des symptômes d’une pneumonie ou d’une insuffisance respiratoire. En d’autres termes, ils n’avaient pas de fièvre (afébrile), pas d’accumulation de liquide dans les poumons et pas d’augmentation du nombre de globules blancs (que l’on s’attendrait à voir en cas d’infection).

Nous devons donc conclure que ces patients en détresse aiguë, dont beaucoup étaient âgés, devaient initialement souffrir d’hypoxie, etnonde pneumonie etpas non plusd’insuffisance respiratoire. La pneumonie et les micro-caillots de sang, qui ont fini par les tuer, sont survenus plusieurs jours ou semainesaprèsl’empoisonnement initial — et ce, uniquement parce que leur système immunitaire inné avait été tellement affaibli que leur organisme a succombé aux effets en cascade des infections secondaires.

Par ailleurs, toutes les personnes qui ont été touchées de manière aiguë par le Sras en 2002 et par le Mers en 2012 présentaient les mêmes symptômes d’hypoxie histotoxique, et non d’infection virale. En d’autres termes, leurs symptômes étaient identiques à ceux des cas aigus en 2020 de ce qui a été appelé à tort Covid-19.

Note du traducteur 14 : Le nom de Covid-19 peut tout aussi bien avoir été choisi à dessein, et non à tort : Cov ID 2019, ce qui pourrait indiquer une volonté programmée à l’avance d’utiliser ce nom et pas un autre ; le « lancement » en 2019 du programme de mise en place des identités numériques par le biais d’un coronavirus… peut-être.

En fin de compte, la plupart des patients hospitalisés en 2020 sont décédés des suites d’un événement toxicologique — qui a été baptisé à tort « Covid-19 » d’après ce qui a été appelé une nouvelle souche de coronavirus — et non de la maladie infectieuse ainsi nommée. Même au plus fort de la « pandémie », le prétendu Covid-19 ne représentait qu’un très faible pourcentage du total des décès en Italie et ailleurs.

Heureusement, le taux de mortalité global par infection signalé pour le syndrome Covid-19 n’est que légèrement supérieur à celui de la prétendue grippe saisonnière. Tout aussi heureusement (mais pas pour ses victimes), le syndrome n’a représenté un danger que pour un seul grand groupe de population : les personnes âgées atteintes d’au moins deux maladies chroniques majeures. La présence de comorbidités — maladies cardiaques, accidents vasculaires cérébraux et cancer du poumon — est à l’origine de la grande majorité de leurs décès. Mais pour les personnes de moins de 70 ans sans ces comorbidités, le risque de mourir dans un accident de voiture est plus élevé que le risque de mourir de ce que l’on appelle la maladie Covid-19. En effet, les maladies graves et les décès dus au Covid-19 ne sont survenus que chez des personnes plus jeunes souffrant de troubles de l’immunodéficience — obésité, diabète, maladies auto-immunes et immunodéficiences héréditaires.

Néanmoins, ces décès, bien que tragiques, ne justifient en aucun cas qu’un gouvernement viole les droits naturels des citoyens. Ces droits incluent la liberté de…

  • de se déplacer — y compris de quitter son domicile à toute heure du jour ou de la nuit ;
  • voyager — y compris entre états, provinces, pays et continents ;
  • s’associer — c’est-à-dire se réunir en personne avec ses amis et sa famille ;
  • se réunir — pour protester pacifiquement contre des édits injustes, des pratiques corrompues et la censure ;
  • prier — y compris se réunir avec d’autres croyants ;
  • exprimer son individualité — y compris choisir de porter ou non un masque ;
  • jouir d’une autonomie corporelle — notamment ne pas être contraint psychologiquement ou physiquement à recevoir des injections expérimentales de quelque nature que ce soit ;
  • rester en activité — au lieu d’être considéré par des politiciens tyranniques et des bureaucrates de la santé publique comme « non essentiel », une étiquette qui a forcé des millions de petites entreprises à fermer leurs portes, souvent de façon permanente.

Le Dr Bush résume comme suit les cas de maladies respiratoires aiguës sévères qu’il a observés en 2020 :

« Malheureusement, nous n’avons pas abordé la question comme un empoisonnement, mais comme une infection. Nous avons continué à croire que ces personnes qui mouraient, mouraient d’une infection. Je pense qu’elles étaient très clairement surchargées de PM2,5 liées au cyanure transporté dans l’environnement pulmonaire et finalement dans la circulation sanguine par le virus. Le virus est naturellement conçu pour pénétrer dans l’organisme par les poumons, les tissus vasculaires et les tissus neuronaux, comme nos sinus nasaux. Nous observons toutes ces pertes de goût et d’odeur chez les personnes exposées à ce virus parce qu’il passe par le récepteur ACE2 à la surface de tous ces tissus. Le récepteur ACE2 se lie au coronavirus [à la protéine Spike du virus – NdT] et attire le cyanure directement dans le globule [rouge] et empoisonne le corps humain avec des quantités élevées de pollution atmosphérique qui n’ont pas été respirées mais qui ont été littéralement acheminées de manière ingénieuse dans la circulation sanguine à l’aide d’un virus présent dans notre environnement depuis très longtemps. »

D’après sa description détaillée, nous pouvons clairement constater que les gens mouraient de toxicité environnementale, et non d’une infection virale. C’est précisément la raison pour laquelle il n’existe pas d’étude scientifique, évaluée par des pairs, apportant la preuve concluante qu’un virus appelé Sras-CoV-2 provoque une maladie mortelle appelée Covid-19. De telles preuves n’existent pas, car le coronavirus, soi-disant, ne cherche pas à nuire à qui que ce soit, mais présente simplement une mise à jour virale à ceux qui en ont besoin.

Note du traducteur 15 : Cette mise à jour virale constitue l’essence mêmes des virus et en l’occurrence des coronavirus. Toutefois, avec le Sras-CoV-2, nous n’avons pas à faire à un coronavirus naturel, mais à une arme biologique développée en laboratoire.

Voir la partie sur les virus et leur vraie nature dans cet article : Les preuves irréfutables de l’origine humaine du Sras-Cov-2

En résumé, deux scénarios différents se sont déroulés en 2020 :

Dans le premier scénario, nous avons vu des personnes présentant un événement inflammatoire marqué par de la fièvre, une congestion, une perte d’appétit, un nombre élevé de globules blancs et un malaise. Tous ces symptômes sont ceux auxquels on peut s’attendre lorsqu’un nouveau variant issu d’un coronavirus déclenche le système immunitaire inné — et éventuellement le système immunitaire adaptatif — lequel fait ce qu’il fait toujours pour nous ramener à l’équilibre après une nouvelle mise à jour génomique d’un virus. N’oubliez pas que les coronavirus nous donnent des informations génétiques qui régénèrent notre organisme ; ils œuvrent pour nous [et la vie en général – NdT] et ne nous infectent pas de maladies [sauf à ce que cet équilibre ne soit pas restauré et que les virus soient vus comme la cause des maladies – NdT].

Dans le second scénario, nous avons vu des personnes souffrant de comorbidités graves, parfois multiples, succomber finalement à un événement toxicologique, tel que décrit par le Dr Bush ci-dessus.

Certes, dans les deux scénarios, le coronavirus est présent, mais de façon bénigne. Comme je l’ai expliqué précédemment, un virus n’essaie pas de prendre le contrôle de la mécanique d’une cellule du corps. Il ne cause ni ne force rien. Il est simplement présent — un autre exemple de culpabilité par association, tout comme le faux lien entre le virus VIH et le Sida que j’ai décrit plus haut.

Note du traducteur 16 : « un virus n’essaie pas de prendre le contrôle de la mécanique d’une cellule du corps. Il ne cause ni ne force rien. » Un virus, non, mais un virus créé en laboratoire, sûrement.

À propos du VIH et du Sida, voici ce que Kary Mullis déclarait dans The San Diego Union-Tribune, le 15 Mai 1994 :

« Bien que plus de 75 000 articles ont été publiés sur le Sida, aucun n’a sérieusement étudié toutes les preuves pertinentes ni essayé de prouver que le VIH causait bien le sida. Quelques articles répondent à des objections spécifiques, mais ils commencent en supposant que le VIH est la cause du Sida, ce qui est justement la question problématique. S’il avait été possible d’écrire un tel article, il aurait déjà été écrit et ce serait la publication scientifique la plus citée du siècle. Puisque de tels articles n’existent pas, il est impossible de réfuter ou d’étayer les arguments qu’ils pourraient contenir. »

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[Voir aussi : Contestation du lien entre VIH et SIDA]
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Cependant, au lieu de faire la différence entre les deux scénarios, les responsables de la santé publique du monde entier, sous la direction de l’OMS totalement corrompue, les ont commodément regroupés dans une seule catégorie : Covid-19. Pour ce faire, ils ont utilisé le test RT-PCR, monstrueusement inapproprié et inexact, et son inventeur, Kary Mullis, a insisté (avant sa mort prématurée en août 2019) sur le fait qu’il n’était pas destiné à diagnostiquer une maladie mais simplement à vérifier la présence d’une charge virale.

Note du traducteur 17 : Kary Mullis a déclaré ce qui suit :

« C’est un procédé qui est utilisé pour faire beaucoup de choses à partir de quelque chose. Ça ne dit pas si vous êtes malade. Ça ne dit pas que la chose que vous avez contractée va réellement vous nuire… »

Un des individus à qui profite les ventes de tests PCR est Christian Drosten, un virologue allemand, qui en 2003 a co-découvert le Sras ; on reste en famille. Il est devenu dès janvier 2020 le conseiller « Covid » d’Angella Merkel, il est le « Tony Fauci » allemand.

En dépit de ses résultats faciles à falsifier et donc souvent falsifiés, le test PCR est toujours utilisé dans le monde entier pour remplacer les analyses cliniques. Pourquoi ? La seule réponse logique est que le dépistage du coronavirus est une forme de contrôle destinée à créer une hystérie publique. Ne comprenant pas que la plupart des résultats positifs sont frauduleux, que les mots effrayants « cas positif » ne signifient pas la présence d’une infection, et que les personnes asymptomatiques ne peuvent ni avoir ni propager la maladie, le public a été trompé en croyant qu’un dangereux pathogène tue un grand pourcentage de la population.

En attisant la peur, les gouvernements du monde entier ont pu justifier des mesures de confinement et des obligations de porter un masque qui sont nuisibles et totalement inefficaces, ainsi que des mesures de distanciations sociales absurdes. Mais pourquoi provoquer intentionnellement la panique et pourquoi sévir comme des dictateurs ? Les politiciens et les responsables de la santé publique doivent soit obéir à des ordres menaçants, soit accepter des pots-de-vin irrésistibles, soit simplement suivre les instructions de leurs supérieurs, en croyant naïvement qu’ils font « ce qui est le mieux » dans l’intérêt de la sécurité publique. Dans la plupart des cas, ils doivent être incités, par la ruse ou par l’astuce [ou la corruption – NdT], à persuader les citoyens de prendre part à la plus grande expérience médicale de l’Histoire — une campagne mondiale de « vaccination » de masse conçue dans le but d’injecter à tout humain qui s’y conforme une thérapie génique expérimentale non testée, non approuvée, appelée ARNm anti-Covid-19 — dans quelques endroits, comme l’Italie, l’Arabie saoudite et le Tadjikistan, même les non conformistes sont contraints de se soumettre à l’aiguille Covid-19.

Les parallèles entre l’« épidémie de Sida » et la « pandémie de Covid-19 » sont trop frappants pour être ignorés. Dans les deux cas, l’acteur central est un virus bénin qui peut être facilement accusé d’être la cause première d’une maladie déclarée, en dépit de l’absence de toute preuve scientifique réelle examinée par des pairs pour étayer cette affirmation.

Note du traducteur 18 : Répétons-le encore une fois ; le Sras-CoV-2 a été créé en laboratoire et ce n’est pas le virus en soi qui est dangereux, mais bien la protéine Spike, la même que celle qui a reçu l’ordre en laboratoire via les injections anti-Covid-19 de pousser le corps humain à en produire en quantité industrielle. Quant à l’épidémie de Sida, ou plutôt son effrayant battage médiatique, elle a très probablement amorcé et fait remonter à la surface — par programmation — la peur ancrée dans l’inconscient d’une future épidémie, quelle qu’elle soit. À force de jouer avec les Lois de la Nature sans les comprendre, on peut s’attendre à moyen terme à un vrai drame, une vraie épidémie.

De même, dans les deux cas, le virus peut être utilisé comme façade pour masquer des décennies de dégradation environnementale engendrée par des entités gouvernementales et des entreprises, dont les responsables ne paient jamais sous forme d’amendes ou de peines de prison pour leurs crimes.

Enfin, dans les deux cas, l’histoire du virus procure d’immenses profits à l’industrie pharmaceutique mondiale, qui n’est jamais tenue financièrement responsable pour des dommages et des décès causés par ses vaccins ou ses médicaments — pour ces derniers, c’est le cas tant qu’on ne découvre pas qu’ils sont la véritable cause du décès (pensez à l’AZT).

Quatrième partie — Notre réponse

Plutôt que d’accepter la façon dont nous détruisons notre habitat, plutôt que d’apprendre les leçons que la Nature a tenté de nous enseigner au cours des 18 derniers mois, nous avons continué d’ignoré les ravages et nous avons refusé d’en tirer des leçons. En fait, au cours de la pseudo-pandémie de l’année dernière, l’humanité n’a fait qu’intensifier sa guerre contre la Nature.

Par exemple, depuis janvier de l’année dernière, 129 milliards de masques de protection (pour la plupart en polypropylène) et 65 milliards de gants en latex ont été jetés chaque mois, selon une étude publiée par la revue Environmental Science & Technology de ACS Publications.

Une partie importante de ces déchets finira par se retrouver dans les océans du monde, où ils prendront la forme de microplastiques polluants. Il y a aussi les milliards et les milliards de récipients alimentaires en plastique et en papier qui ont été utilisés — et jetés — en raison de l’augmentation des commandes de plats à emporter provoquée par la pandémie, une fois les restaurants fermés aux clients.

Et ce n’est là qu’une partie des dommages environnementaux causés par la plus grande des escroqueries. Les gouvernements du monde entier — notamment en Chine et en Italie — pulvérisent des biocides cancérigènes dans l’atmosphère. Cet ultime acte de folie, qui vise à contenir ou à détruire le virus redouté de manière injustifiée, soumet les piétons à des produits chimiques encore plus nocifs. Ces désinfectants finiront par se retrouver dans l’eau du robinet de millions de foyers. En bref, nous n’avons aucune idée des conséquences que les biocides peuvent avoir sur le microbiome et sur notre santé à long terme [voire à court terme considérant l’empilement des problématiques – NdT].

Pendant ce temps, des centaines, voire des milliers de professionnels de la santé et de scientifiques du monde entier ont osé respecter leur serment de ne pas nuire et de suivre leur conscience en disant la vérité sur les conséquences dévastatrices de l’adhésion aux directives liées à la fausse pandémie.

Ces hommes et ces femmes courageux — qui sont tous médecins ou titulaires d’un doctorat et portent donc le titre de « Dr » ou de « Pr » — sont notamment :

  • Robert Malone, inventeur de la technologie des vaccins à ARNm et à ADN ;
  • Lawrence Palevsky, pédiatre ;
  • Vladimir Zelenko, médecin généraliste ;
  • Judy Mikovits, avocate et ancienne scientifique du NIAID ;
  • Simone Gold, médecin et fondatrice de America’s Frontline Doctors ;
  • Stephen Malthouse, médecin de famille ;
  • Sucharit Bhakdi, microbiologiste ;
  • Byram Bridle, professeur associé d’immunologie virale ;
  • Paul Thomas, pédiatre ;
  • Richard Fleming, cardiologue ;
  • Patrick Philips, urgentiste et médecin de famille ;
  • Roger Hodkinson, pathologiste ;
  • et Mike Yeadon, ancien directeur scientifique de Pfizer… pour n’en citer que quelques-uns.

Chacun d’entre eux a exprimé de sérieuses inquiétudes quant aux effets secondaires potentiels de ces « vaccins » jamais testés, approuvés ou utilisés pour soigner les êtres humains. Et, pour s’être exprimé, chacun d’entre eux est menacé, censuré et pire encore.

Collectivement, leurs appréhensions vont de

  1. Comment les nanoparticules lipidiques (LNP) peuvent affecter le cerveau humain ;
  2. Comment l’utilisation du polyéthylène glycol (PEG) peut provoquer des réactions immunitaires anaphylactoïdes chez l’être humain;
  3. Comment les protéines Spike induites artificiellement qui se déplacent dans tout le corps humain peuvent produire des troubles de la coagulation du sang dans différentes parties du corps ;
  4. Comment ces protéines Spike en excès, qui constituent une toxine neurovasculaire pour le corps, peuvent être à l’origine de myocardites — inflammation du muscle cardiaque — chez les enfants et les jeunes adultes.

L’une des façons par lesquelles les praticiens de la médecine sont intimidés est le recours à la force des organismes qui les autorisent à exercer.
Par exemple, le Collège des médecins et chirurgiens de l’Ontario (CPSO) a publié une déclaration inquiétante fin avril 2020, menaçant de retirer l’autorisation d’exercer la médecine à tout médecin qui s’exprimerait publiquement — ou même poserait des questions — sur les effets secondaires nocifs des confinements et/ou des « vaccins » Covid-19 dont ils ont été témoins lorsqu’ils travaillaient en première ligne dans leurs hôpitaux et communautés locales. Aux États-Unis, la procédure de retrait de la licence d’un médecin est légèrement différente, mais le résultat final est le même.

Chaque État a son propre conseil médical qui peut suspendre temporairement une licence médicale sans audience si « le conseil estime que la conduite du titulaire de la licence a enfreint les normes de soins et a mis en danger la santé et la sécurité de plusieurs de ses patients ».

Note du traducteur 19 : La même chose s’est produite en France, et certainement aussi dans d’autres pays, notamment en Occident : Haro sur les médecins non alignés sur l’Agenda totalitaire des mondialistes implanté en France par son VRP Macron !
Rappelons aussi que les contrats signés entre les compagnies pharmaceutiques et les États stipulent que ces derniers doivent tout faire pour défendre le produit expérimental en question.

Voir PfizerLeak : Révélation sur les contrats Pfizer et leurs clauses « surprenantes »

Parmi les autres tentatives visant à empêcher les informations scientifiques vitales d’atteindre le public, citons le discrédit et la mise au silence des praticiens, médecins et scientifiques par les plateformes de médias sociaux grand public de Big Tech, comme YouTube de Google.

Cela ne devrait pas surprendre, puisque Google, qui a été créé par la CIA, entretient également des liens étroits avec des compagnies pharmaceutiques comme GlaxoSmithKline (GSK), enregistrée en Angleterre. Ces personnes sont également censurées de Facebook — une autre société privée créée par la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) et la CIA — ainsi que d’Instagram, Amazon Web Services (AWS), Linkedin et Twitter.

Pire encore, des médecins ont été soumis à une censure extrême pour avoir fourni des preuves qu’il existe effectivement des traitements viables, efficaces et peu coûteux pour traiter le Covid-19 — des traitements qui rendent inutile le recours à un « vaccin ».

Par exemple, tous les médecins mentionnés ci-dessus, ainsi que des centaines d’autres dans de nombreux pays, n’ont pas seulement fait l’éloge des antipaludéens chloroquine et hydroxychloroquine et d’autres remèdes comme l’Ivermectin, l’azithromycine, la doxycycline et le zinc, dans le traitement de leurs patients atteints de Covid-19, mais ils ont démontré à plusieurs reprises leur efficacité. Ils ont prouvé, par exemple, que la chloroquine et l’hydroxychloroquine, lorsqu’ils sont administrés à petites doses prescrites, exercent relativement peu ou pas d’effets indésirables. De nombreuses études menées en Corée du Sud, en Chine et en France en témoignent également.

Néanmoins, les agences gouvernementales de santé — la FDA, les NIH et les CDC aux États-Unis, la MHRA au Royaume-Uni et Santé Canada [tout comme l’HAS en France – NdT] — ainsi que l’OMS interdisent continuellement ces traitements peu coûteux, tentent de décourager les gens de les utiliser et, avec la complicité des médias grand public, font à leur sujet des déclarations manifestement fallacieuses.

Pour savoir pourquoi cette suppression de traitements efficaces a lieu, il suffit de consulter l’autorisation d’utilisation d’urgence de vaccins contre le Covid-19 de la FDA qui a été délivrée en octobre 2020. À la page six de ce document, à la section lll, « Critères et considérations pour la délivrance d’une autorisation d’utilisation d’urgence pour un vaccin contre le Covid-19, la dernière puce de la liste indique clairement que la FDA ne peut délivrer une telle autorisation que si elle a déterminé qu’« il n’existe pas d’alternative adéquate, approuvée et disponible au produit pour diagnostiquer, prévenir ou traiter la maladie ou la condition médicale. » Cette déclaration signifie que toute la prémisse de l’autorisation d’utilisation d’urgence est basée sur la présupposition qu’il existe aucune alternative disponible.

En réalité, il existe plusieurs produits hors brevet bon marché parmi lesquels choisir, comme nous l’avons cité plus haut — et comme la FDA le sait parfaitement. Cependant, si elle devait permettre à un produit bon marché et facilement disponible comme l’hydroxychloroquine de dominer le marché, l’industrie pharmaceutique — qui semble dicter sa politique à la FDA — risquerait de perdre des milliards de dollars provenant des ventes de « vaccins » anti-Covid-19.

La cupidité est-elle à l’origine de la suppression par Big Pharma des informations sur les produits alternatifs ? Très certainement. Et les relations étroites que Big Pharma entretient avec les responsables des agences gouvernementales et avec les médias — ces derniers étant largement tributaires de la publicité pharmaceutique pour leur existence — empêcheront-elles la majorité du public de prendre connaissance de l’existence de ces produits alternatifs ? Il semblerait que oui. En d’autres termes, l’autorisation d’utilisation d’urgence n’aurait pas été publiée si la vérité sur les produits alternatifs avait pu être largement partagée.

Mais puisque cette vérité a été dissimulée, les décès dus aux « vaccinx anti-Covid-19 » sont de plus en plus nombreux.

En août 2021, et selon les données recueillies par EudraVigilance, au moins 21 000 personnes dans les 27 pays de l’Union européenne sont mortes après avoir reçu une injection de ces dispositifs qui modifient les gènes. Aux États-Unis, et selon les données fournies au Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS), c’est plus de 13 000 personnes ont succombé à ces injections. Le chiffre des États-Unis est choquant : il signifie que ces injections expérimentales ont causé plus de décès en l’espace de 6 mois que la combinaison de 70 vaccins différents approuvés en circulation au cours des 30 dernières années. Comme si cela ne suffisait pas, une étude de Harvard a conclu que seulement 1 % des dommages et des décès dus à tous les vaccins aux États-Unis sont signalés au VAERS. Même si le taux de déclaration est de 10 %, ce dernier reste faible par rapport aux chiffres réels.

Et pourtant, les injections anti-Covid-19 qui modifient les gènes continuent de faire l’objet d’une promotion agressive de la part des propagandistes et de leurs théories non scientifiques et non prouvées, et ce malgré les preuves que la propagation asymptomatique n’est pas possible, que nous n’avons pas besoin de ces injections et qu’elles ne sont ni sans danger ni efficaces, que le Covid-19 est très loin d’être aussi dangereux pour la vie qu’on l’avait prédit et que les enfants n’ont pas besoin d’être protégés contre ce virus. De plus, malgré leur insistance, il n’existe aucune preuve que le Sras-CoV-2 cause le Covid-19.

Note du traducteur 20 : En effet, et comme nous l’avons précisé dans la Note du traducteur 12, ce n’est pas le virus du Sras-CoV-2 créé en laboratoire qui est dangereux, mais bien sa protéine Spike. Donc, prétendre que c’est le virus du Sras-CoV-2 qui déclenche la maladie appelée Covid-19, est à tout le moins faux, voire une mystification.

Les gouvernements du monde entier continuent de corrompre et de contraindre les citoyens à recevoir ces injections — en violation directe du Code de Nuremberg et sur la seule base d’un prétendu « intérêt de la santé publique ». Ceux d’entre nous qui ont fait des recherches et lu sur ce sujet depuis que tout a commencé savent qu’il n’a jamais été question de préserver la santé publique. Il a toujours été question des objectifs qui visent à mettre en œuvre un plan de biosécurité mondial et une grille de contrôle transhumaniste qui, si ces objectifs étaient amenés à se réaliser, signifieraient la fin de l’espèce humaine [telle que nous la connaissons – NdT].

Cette crise largement fabriquée a fourni la rampe de lancement parfaite pour que la convergence biodigitale prenne place. Pour ceux d’entre vous qui pensent que la notion qui consiste à combiner le corps humain avec des systèmes numériques est une hyperbole ou un fantasme, je me permets d’attirer votre attention sur le document « Exploring Biodigital Convergence » [Explorer la convergence biodigitale – NdT] publié le 11 février 2020 par Horizons politiques Canada. Ce document indique que le comité directeur de la politique canadienne a discuté du concept effrayant consistant à modifier l’évolution du corps humain par l’intégration de nanotechnologies biologiques et numériques. En effet, il s’avère que la large modification génétique de l’espèce humaine en cours d’élaboration par les injections expérimentales soi-disant anti-Covid-19 n’est que la première phase de cette convergence transhumaniste.

Note du traducteur 21 : Nous avons publié la traduction en français de ce document : La convergence bionumérique ou comment faire miroiter aux populations un avenir meilleur synonyme de prison, et en voici notre présentation :

« cette « présentation » a le mérite de nous informer de l’état de la « science » dans le domaine bionumérique en général et dans ses développements en particulier, dans tous les champs d’application qui y sont envisagés, ou presque… Il en dit long également sur l’état psychopathique des élites au pouvoir, affamées de contrôle absolu (mais illusoire) sur l’ensemble du vivant qui anime notre planète, dans une sorte de course contre la montre (désespérée) engagée contre la Nature, les forces cosmiques et leur énorme potentiel créatif — bien que ce processus puisse d’abord passer par une phase destructrice. À ce jeu, qui est le plus fort ? »

Comme si le document canadien n’était pas assez alarmant à lui tout seul, une menace encore plus grande pour l’humanité est en train de se déployer ailleurs. En mai 2021, le ministère britannique de la Défense a publié un document intitulé « Human Augmentation — The Dawn of a New Paradigm » [L’humain augmenté — L’aube d’un nouveau paradigme – NdT]. Ce document a été élaboré par le Centre de développement, de concept et de doctrine du Royaume-Uni, en partenariat avec le Bureau de planification de la défense de la Bundeswehr allemande [les forces armées allemandes – NdT]. Leur objectif est de

« comprendre les implications futures de l’humain augmenté, en préparant le terrain pour une recherche et un développement de défense plus précis. »

En intégrant les recherches de spécialistes de la défense allemands, suédois, finlandais et britanniques, le projet du Centre de développement, de concept et de doctrine tente de mieux appréhender comment les technologies émergentes, telles que le génie génétique, les interfaces cerveau-ordinateur et la bioinformatique, peuvent renforcer les capacités de sécurité et de défense. Bien qu’elle soit présentée comme un outil stratégique à usage militaire, l’augmentation de l’humain sera sans aucun doute, à l’instar du développement de tant de programmes militaires au cours de l’histoire, finalement déployée pour être utilisée dans le secteur civil.

Je dois le dire sans ambages : les projets transhumanistes au Canada, au Royaume-Uni et en Europe, et probablement subrepticement dans d’autres pays, combinés à la destruction délibérée de l’écosystème, sont les deux plus grandes menaces existentielles auxquelles l’humanité est aujourd’hui confrontée. Peut-être même comme jamais auparavant.

Dernières remarques

Nous sommes bombardés sans relâche par une croyance qui fait d’un ancien virus — y compris ses variants — le seul coupable d’une crise sanitaire mondiale. Pourtant, il n’existe pas la moindre preuve que le virus appelé Sras-CoV-2 provoque une maladie appelée Covid-19. Cette vision myope nous empêche de comprendre la véritable nature utile des virus, comme nous l’avons détaillé ci-dessus. En effet, les virus sont nos amis [ils font partie du système de la vie sur Terre, sans eux nous ne serions même pas là pour en parler – NdT].

En outre, cette vision nous empêche de voir le véritable désastre écologique qui se déroule autour de nous et que les virus tentent de nous aider à découvrir et à surmonter.

Non seulement l’humanité marche vers sa propre extinction, mais elle s’éloigne aussi rapidement de la science et s’étouffe au contraire dans le dogme technocratique anti-science [et anti-vie – NdT] — un dogme qui s’est transformé en une religion rigide dont les adeptes vénèrent de nombreuses divinités, dont l’un se nomme « Vaccin » et l’autre « Technologie ».

Note du traducteur 22 : Qu’est-ce que la « science » ? Selon Nissim Amzallag, dans son ouvrage intitulé La Réforme du vrai, il déclare :

« La science ne distille pas forcément le vrai, cela nous le savons depuis le début du XXe siècle. Et pourtant, une aura d’objectivité continue de protéger la science de toute critique non seulement sur ses fondements, mais encore sur la manière dont elle s’impose pour façonner la société. »

Dans on ouvrage, l’auteur explore l’Histoire pour savoir si la science « fut réellement motivée par un désir sincère d’intelligence du réel ». Même si nos lecteurs ne l’ont pas lu, il suffit de contempler notre présent pour se rendre compte que ce n’est pas le cas, et c’est un euphémisme.

Comme je l’ai expliqué au début de cet article (première partie), nous vivons une époque sans précédent, où les humains peuvent être génétiquement modifiés à un point tel qu’ils seront méconnaissables et dans laquelle le monde naturel est ravagé de façon presque irrémédiable.

Pourtant, si ces menaces sont mortifères, il existe aussi des signes d’espoir. Il n’est pas trop tard pour envisager une autre voie possible — une voie qui ne nous condamne pas à l’échec, mais nous invite plutôt à accepter que l’humanité est faite, depuis le début, pour s’intégrer de manière intrinsèque à la Nature. Si nous tirons les leçons de nos erreurs, nous avons la possibilité de nous éloigner de l’abîme du transhumanisme et de l’extinction des espèces. Nous pouvons au contraire embrasser notre belle planète avec toute sa glorieuse biodiversité — une Terre grouillante d’une vie abondante qui offre un aperçu de l’Univers parfait créé par Dieu, l’Esprit, et qui est conférée à la Création spirituelle de la divinité.
Permettons à notre bonne Terre et à notre bonté innée de devenir manifestes au lieu d’être obscurcies et finalement annihilées.

La Terre et chaque homme, femme, enfant et créature qui l’habitent sont en fait des idées infinies, éternelles et divines créées par un Esprit infini, éternel et divin. Il est temps pour nous de reconnaître cette vérité — et de la manifester dans nos vies.

À propos de l’auteur

David Skripac est titulaire d’un baccalauréat en technologie en génie aérospatial. Au cours de ses deux périodes de service en tant que capitaine dans l’Aviation canadienne, il a beaucoup volé en ex-Yougoslavie, en Somalie, au Rwanda, en Éthiopie et à Djibouti. Utilisant un esprit curieux, un souci du détail et des compétences en résolution de problèmes perfectionnées au cours de ses années universitaires et tout au long de sa carrière, David a consacré plus d’une centaine d’heures à la recherche des dernières découvertes scientifiques dans les domaines de la virologie et de la microbiologie pour mener cet article à bien.

Source des différentes parties initialement publiées en anglais :

Partie 2 – le 20 août 2021 : GlobalResearch
Partie 3 – le 15 septembre 2021 : GlobalResearch
Partie 4 – le 7 septembre 2021 : GlobalResearch

Note : La 3e partie a été publiée après la 4e.
Traduction : Sott.net




Deux visions de la maladie et de la santé

Par Joseph Stroberg

Comme pour la plupart des autres domaines de la vie humaine, la question de la maladie ou de la santé peut s’appréhender selon deux perspectives assez radicalement opposées : une approche matérialiste et une autre spirituelle. La première suppose que la conscience naît de la matière et la seconde qu’elle s’y incarne, mais peut exister en dehors d’elle ou provenir d’ailleurs (de plans d’existence immatériels, dont au moins une partie est alors appelée « au-delà »). La différence d’abord ou de traitement d’un tel domaine aboutit bien sûr dans la pratique à des résultats à leur tour différents.

Pour les individus qui ne conçoivent la vie qu’en termes matériels et la conscience comme un simple épiphénomène de la matière, comme quelque chose qui se manifeste peut-être ou sans doute automatiquement dès qu’un niveau suffisamment complexe de capacités de calcul apparaît. Dans une telle perspective, aussi bien un robot perfectionné finirait par développer une forme de conscience, notamment de lui-même. Jusqu’à maintenant, aucun ordinateur ni robot n’a pu démontrer une telle capacité. Par contre, pour ceux qui ont une approche plus spirituelle, la conscience finirait peut-être par s’incarner dans un robot si elle s’y trouvait à son aise.

Les individus matérialistes s’identifient généralement à leur corps physique fait de chair et de sang. Celui-ci fait intimement partie de leur identité. Il leur faut disposer d’un beau corps pour se sentir beaux. À l’inverse, si ce corps est difforme ou généralement considéré comme laid, ils se trouveront souvent laids ou deviendront plus facilement tristes, rancuniers ou encore négatifs, mais aboutiront plus rarement à une vision positive d’eux-mêmes et de la vie. Pour les gens de nature spirituelle, le corps physique ne représente au contraire qu’un véhicule de leur conscience et ils ne s’y identifient guère plus que le pilote s’identifie à sa voiture. Ils ne se sentent pas autant perdus s’il arrive que leur corps soit moche ou dégradé ou désormais handicapé par un accident. Ils s’accommoderont plus facilement du nouvel état de ce dernier et s’accommodent aussi plus facilement de son usure et de son vieillissement inéluctables.

Sachant que leur corps biologique n’est pas immortel, mais croyant que leur conscience en dépend pourtant exclusivement et ne voulant pas s’éteindre après la mort de celui-ci, bien des matérialistes cherchent ou chercheront à rendre leur corps immortel ou bien à transférer leur conscience dans une machine d’acier inoxydable qui serait prétendument capable de franchir le temps sans limites. Ils courent après un élixir de jeunesse éternelle, la pierre philosophale, ou encore le transhumanisme pour devenir surhumains ou autre chose qu’un humain périssable. En face d’eux, les individus spirituels croient en l’immortalité de la conscience et à la survie de cette dernière après la mort physique de leur véhicule de chair et de sang. Ils ne ressentent aucun besoin de prétendue immortalité physique, d’autant que par ailleurs la matière elle-même n’est pas éternelle.

Pour les matérialistes, la maladie est le plus souvent une affaire de malchance, de mauvaise génétique du corps ou de méchants microbes qui viennent l’attaquer. Comme ils ont peur de la mort, ils ont également peur de la maladie puisque celle-ci peut y conduire. Or, même des médecins matérialistes ont fini par réaliser que la peur elle-même, l’angoisse, le stress et des états émotionnels voisins finissent par engendrer ou au moins favoriser la maladie. Dans le même temps, d’autres chercheurs ont fini par découvrir que leur propre corps contenait en permanence des dizaines de milliers de milliards de bactéries et des centaines de milliers de milliards de virus au sein de ce qu’ils ont appelé respectivement le microbiote et le virome. S’ils étaient matérialistes ou au moins embarqués plus ou moins malgré eux dans les théories matérialistes dominantes, il leur a fallu alors faire toute une gymnastique conceptuelle pour arriver à justifier la simultanéité des méchants microbes et leur si abondante présence dans le corps humain. Ah ! Eh bien finalement, ceux dans le corps sont les gentils et les autres sont les méchants, du moins selon leur conception ainsi schématisée.

Une approche beaucoup plus spirituelle perçoit la maladie comme le résultat de deux grandes causes : l’existence de déficiences ou au contraire d’excès qui le plus souvent conduisent à des formes d’empoisonnement, sachant que la dose fait le poison (et même l’eau bue en trop grande quantité peut entraîner la mort physique). Pour simplifier, ceci a été plutôt traduit en termes de déficiences d’un côté et d’intoxications ou d’empoisonnements de l’autre. Cependant, ces déficiences et ces empoisonnements ne concernent pas seulement le domaine tangible (le corps de chair et de sang), mais aussi les plans d’existence plus subtils :

  • émotionnel, affectif, désirs ;
  • intellect, mental, idées, pensées ;
  • psychisme, conscience, âme ;
  • spirituel, intuitif pur, essence.

Et donc, une déficience importante ou prolongée en certaines émotions telles que la joie ou la satisfaction, en des pensées optimistes ou positives, en moralité et même en écoute des intuitions et de l’être intérieur finit par descendre de plan en plan jusque dans l’organisme physique et y produire des maladies. De même, un excès important ou prolongé de certaines émotions (telles que la haine, la colère, la jalousie, ou encore la peur), de pensées négatives ou pessimistes, mensongères, illogiques ou incohérentes, d’immoralité ou de sadisme psychopathe… finit aussi par se répercuter dans le corps de chair et de sang et par le rendre malade. Notons au passage que sur le plan physique lui-même, les sources d’empoisonnements sont de nos jours multiples et variées : pesticides qui se retrouvent dans la nourriture, additifs alimentaires, édulcorants et autres succédanés d’origine pétrochimique, adjuvants vaccinaux et autres toxines vaccinales (dans les « vaccins » anti-covid, notamment, comme la protéine Spike modifiée), produits nettoyants ménagers, peintures, colles, vernis, décapants…, parfums artificiels, polluants atmosphériques (gaz d’échappement automobiles…), radiations nucléaires en provenance des centrales déficientes, armes à uranium, plutonium provenant des essais nucléaires, etc., et également les ondes électromagnétiques pulsées (Wi-Fi, Bluetooth, 3G, 4G, 4G+, 5G, etc.) en raison des phénomènes physiques d’induction magnétique et de résonance, compte tenu de la nature électrique et magnétique du corps humain. Rappelons que c’est la dose qui fait le poison, mais que de nos jours, à force de cumul des poisons, la résistance du corps est mise à rude épreuve.

L’approche de la médecine matérialiste face à la maladie consiste le plus souvent à introduire de nouveaux manques ou au contraire à ajouter de nouveaux poisons en espérant soigner le mal par le mal. Ainsi, d’un côté on coupe des organes malades, on mutile davantage le corps. Et de l’autre, on le drogue au point éventuellement de le rendre même dépendant de ces poisons. En face de cette approche barbare et archaïque (pour la vie universelle et cosmique, pour le divin…), la santé s’obtient par le retour à l’équilibre, par la réalisation de l’homéostasie et de la symbiose avec le microbiote et le virome, par l’obtention du juste milieu entre déficiences et excès. La voie du milieu proposée par le Bouddha Gautama vaut pour tous les plans : physique, émotionnel, mental, psychique et spirituel. Et elle conduit naturellement et logiquement à la santé physique, affective, mentale, psychique et spirituelle. Elle ne nécessite ni ablations chirurgicales ni prise de médicaments chimiques.

Chaque être humain a le choix de la méthode de guérison, le choix de l’approche qui favorise la santé plutôt que celle qui favorise la maladie. Cela dépend essentiellement de sa manière d’envisager la vie.




De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses

[Source : donde vamos via Sott.net]

Dans cet article, on va revenir un peu plus en détail sur certains points abordés lors de l’émission avec Ariane Bilheran et Akina. Pour commencer, un retour sur le début des travaux scientifiques autour du contrôle de la société et des individus, initié par un courant 100% eugéniste très en vogue dans les années 20, et rassemblé dans et autour de l’Institut Tavistock.

On va voir quelle est l’idéologie derrière tous ces travaux de recherche dont le caractère scientifique reste à démontrer. Une idéologie toujours présente en filigrane dans le discours ultra libéral, et plus que jamais d’actualité.

Note de Sott : A priori, l’émission avec Ariane Bilheran et Akina à laquelle l’auteur fait référence ci-dessus est la suivante :

Nous mettons aussi à disposition de nos lecteurs la même vidéo sur Odysee au cas où YouTube censure la première :



La sociologie comme outil de gestion de la société

Le contrôle des masses et de l’esprit des individus n’est pas nouveau : les religions par exemple s’en sont fait une spécialité depuis des siècles et déjà Platon allait sur ce terrain. Mais la formalisation de ce qui est devenu une véritable discipline « scientifique » remonte à l’entre-deux guerres avec les travaux de la Tavistock Clinic, en Grande-Bretagne.

1921 : La Tavistock Clinic

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Avant les nazis, le concept de contrôle mental a été élaboré par la Tavistock Clinic créée en 1921. A cette époque de nombreuses cliniques spécialisées traitaient les adultes et les enfants, et la Clinique Tavistock (sous le nom de Tavistock Square Clinic for the Treatment of Functionnal Nerve Disorders ) s’est spécialisée dans le traitement précoce des enfants.

L’objectif était donc de traiter –et non soigner, un mot absent des études et rapports de l’époque- l’humain (enfant comme adulte mais avec des départements séparés) via la médecine, la psychologie, la sociologie en même temps. Une approche novatrice qui s’inscrivait dans le courant de pensée eugéniste, sur lequel on va revenir dans cet article.

Les premiers vice-présidents honoraires de la clinique étaient des gens aussi réputés que Sigmund Freud, qui était alors en Angleterre, HG Wells, Carl Jung[1], Cyril Burt, Julian Huxley et quelques autres.

La clinique Tavistock qui disait faire de la « nouvelle psychologie » issue principalement des théories de Karl Jung et Freud a été créée en 1921 par le psychiatre Hugh Crichton-Miller, qui a dirigé par exemple la Société Royale de Médecine ou la Société Britannique de Psychologie dans les années 30, et par Cyril Burt qui a été en contact avec les eugénistes dès ses études à Oxford et a notamment travaillé sur le caractère « héréditaire » du QI[2].

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Derrière le délire de Burt, l’objectif était de trouver des indicateurs pour assurer l’ordre social, et pour lui le QI était un paramètre important pour développer l’eugénisme, c’est-à-dire une sorte de sélection des individus les plus adaptés voire rentables pour l’ordre économique.

La Tavistock Clinic a aussi repris les thèses et l’idéologie de l’école de Francfort, issue de la création officielle en 1923 de l’Institut pour la recherche sociale, et qui était orientée vers les idées marxistes et « socialistes » en termes de gestion de la société.

Comme il y avait beaucoup de Juifs et –forcément- de marxistes dans ses effectifs, l’école a été très mal vue des nazis qui ont interdit à ses professeurs d’enseigner dès 1933. Elle s’est donc installée à New York en 1935, en association avec la New School financée par la Fondation Rockefeller, puis en Californie en 1940.

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 » Lord Bertrand Russell de l’école de Francfort était un défenseur de l’ingénierie sociale de masse clandestine. Dans son livre de 1951, ‘L’impact de la science sur la société’, il a écrit: « psychologie du cul. . . . Son importance a été considérablement accrue par le développement des méthodes modernes de propagande. Parmi ceux-ci, le plus influent est ce que l’on appelle « l’éducation ». La religion joue un rôle, quoique de moins en moins important ; la presse, le cinéma et la radio jouent un rôle croissant. . . . On peut espérer qu’avec le temps, n’importe qui pourra persuader n’importe qui de quoi que ce soit s’il parvient à attraper le patient jeune et qu’il est doté par l’État d’argent et de matériel.

Russell a poursuivi : « Le sujet fera de grands progrès lorsqu’il sera abordé par des scientifiques sous une dictature scientifique… Les psychologues sociaux du futur auront un certain nombre de classes d’écoliers sur lesquelles ils essaieront différentes méthodes pour produire une conviction inébranlable que la neige est noire« .

Theodore Adorno, passé par Oxford et proche de Horkheimer, était un des piliers de l’école de Francfort. Il voulait travailler sur la sociologie de la musique pour « programmer une culture de masse comme une forme de contrôle social extensif qui pourrait dégrader ceux qui la consomment ». Il a aussi travaillé sur les nouvelles technologies d’enregistrement et leur impact sur les auditeurs.

Il a écrit en en Allemand un bouquin publié en 1947 modestement intitulé « Dialectique des Lumières », expliquant à quel point la civilisation avait évolué depuis les âges des ténèbres à travers la « rationalité » mais que cela l’a éloigné de sa nature et l’amène à l’inhumanité.

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La Tavistock Clinic a aussi développé le concept d’hygiène sociale et celui d’hygiène mentale. Selon le Tavistock la folie, le crime ou l’inefficacité au travail sont liés à des troubles parfois mineurs déjà visibles dans l’enfance. En 1908 les tribunaux pour enfants ont été créés, et l’amalgame entre enfants en danger et enfants dangereux s’est renforcé. Les autorités envoyaient de partout à la clinique les enfants perturbés.

A l’origine, le Tavistock a surtout travaillé sur les mineurs et le développement de l’enfant. A ce moment un certain nombre de chercheurs se lançaient dans l’étude du psychisme des enfants, notamment des enfants traumatisés ou « difficiles », dont beaucoup sont passés par le Tavistock.

Par exemple le psychiatre John Bowlby a étudié dans les années 60 l’attachement de l’enfant à la figure parentale qui s’occupe de lui, et a estimé que les enfants ont besoin de cet attachement et de se sentir en sécurité pour se construire. Il a créé une unité spéciale au Tavistock pour cela.

Tavistock Clinic

Mais il y avait aussi d’autres objectifs, comme ceux poursuivis par un des financiers de la clinique, le duc de Bedford, le fondateur du parti fasciste anglais[3]:

« En 1921, le duc de Bedfordmarquis de Tavistock légua un bâtiment à l’Institut dans le but d’étudier les effets du traumatisme sur les soldats britanniques ayant survécu à la première guerre mondiale. Son but était d’établir le « point de rupture » d’hommes en état de stress, sous la direction du Bureau de l’armée britannique pour la guerre psychologique, dirigé par Sir John Rawlings-Reese. 
L’Institut Tavistock a son quartier général à Londres. Son prophète, Sigmund Freud, s’est installé à Maresfield Gardens quand il a déménagé pour l’Angleterre. La princesse Bonaparte lui fit cadeau de la demeure. Le travail de pionnier de Tavistock en sciences du comportement selon les directives freudiennes du « contrôle » des humains en a fait le centre mondial de fondement d’idéologies
« .

1921, année de la mise en service de la Tavistock Clinic, est une année importante pour les eugénistes. C’est l’année de la deuxième conférence internationale sur l’eugénisme à New-York, la première ayant eu lieu à Londres en 1912[4] sous la présidence de Léonard Darwin, biologiste fils de Charles.

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Ces conférences visaient à inviter des décideurs politiques, des scientifiques, des organisations sociales, pour discuter de la manière dont ils pouvaient améliorer l’hérédité humaine et donc le niveau des humains qui composent la société.

C’est aussi en 1921 que Freud a publié « Psychologie des masses et analyse du moi » qui popularise la psychanalyse, sur la psychologie des individus dans des foules et était notamment inspiré de livres précurseurs en la matière : « Psychologie des foules » de Gustave Le Bon, paru en 1895[5] et des ouvrages de Gabriel Tarde.

En 1928 un neveu de Freud, Edward Bernays, publie « Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie« , dont Hitler s’est beaucoup inspiré.

Au tournant de la deuxième guerre mondiale, la Tavistock a été liée beaucoup plus étroitement au ministère de la Guerre, à l’armée et aux renseignements, orientant davantage ses travaux dans le contexte de la guerre, ce qui impliquait aussi de travailler sur les organisations et la gestion des humains.

psychologie des foules

En 1938, « Le personnel de la Clinique exprima son intention d’enquêter sur « les classes patronales et les cadres, car il était tout aussi important qu’ils soient harmonieusement équilibrés. » Ils voulaient appliquer le « traitement scientifique de la psychonévrose » aux problèmes à grande échelle d’efficacité professionnelle et aux dirigeants », et la sélection des officiers était un moyen potentiel d’y parvenir, résume Alice Victoria White en 2016 dans sa thèse « From the Science of Selection to Psychologising Civvy Street: The Tavistock Group, 1939-1948″

Un volet moins connu des travaux du Tavistock est celui sur les micro-ondes et leur potentiel en termes de contrôle des populations et des individus. Dès les années 50 des tests ont été menés sur des singes pour voir quand le singe dominait devenait soumis, et identifier les fréquences du cerveau correspondant à cet état de soumission.

Ce sont en effet les anglais qui ont marqué les plus grandes avancées sur les micro-ondes à partir des années 40, et c’est d’ailleurs en Angleterre qu’elles ont été testées à grande échelle sur des populations rétives au thatchérisme[6].

Parmi les domaines de recherches du Tavistock, il y a aussi l’identité sexuelle. Le Tavistock a été précurseur pour propager la théorie du genre et la banalisation de la transsexualité auprès des adolescents, quitte à produire des études peu sérieuses.

L’influence de Kurt Lewin

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Depuis 1921, le psychologue allemand Kurt Lewin, qui passe aujourd’hui pour l’un des fondateurs de la psychologie sociale devenue la psychologie du travail il y a quelques années, avait commencé ses travaux sur le comportement humain et la manipulation des individus dans des groupes c’est-à-dire la « dynamique de groupe ».

Des travaux qui ont beaucoup influencé la Tavistock Clinic, qu’il a dirigée en 1932, quand a été créé l’Institute for the Scientific Treatment of Delinquency (l’insititut pour le traitement scientifique de la délinquance).

Lewin a notamment étudié les groupes dans le cadre de l’entreprise, par exemple autour de « la résolution des conflits sociaux » ou l’ « accompagnement au changement » tant apprécié dans les cours de « management », et a participé à l’initiation de l’Association pour la psychologie expérimentale devenue l’Association Allemande de Sociologie.

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Lewin avait compris l’impact de son environnement sur l’individu et l’importance d’agir sur l’environnement pour modifier la personnalité des individus, bien au-delà des simples comportements. Il cherchait aussi à utiliser le trauma pour manipuler les individus, les « reprogrammer » sur le mode Ordo ab chaos, cette devise à la fois sataniste et franc-maçonne qui dit que l’ordre viendra du chaos.

Lewin s’est dit qu’appliquer ces méthodes à l’échelle de la société pouvait donner des résultats prodigieux en termes d’ordre social. Il a mis cela en application pour contribuer à faire entrer en guerre les US.

Lewin, qui était très proche de l’OSS puis de la CIA, expliquait par exemple en 1947 qu’ « il est préférable de conduire le changement en se focalisant sur la diminution des forces restrictives, plutôt que de chercher à augmenter les forces propulsives. Il est alors possible de changer en réduisant l’attachement des individus à la norme, soit en modifiant la norme elle-même« . Le processus de changement est composé de 3 étapes (cf. Cours de marketing en ligne) :

  • La phase de décristallisation des normes (phase 1), correspond à l’abandon des comportements et des attitudes habituelles et à la création d’une motivation à changer. Cette décristallisation est rendue possible par la discussion en groupe, favorisant la remise en cause des normes du groupe.
  • La phase de déplacement (phase 2), donne lieu à un changement par la réduction des forces de résistance que représente l’attachement aux normes. Il s’agit d’une phase de transition où l’on expérimente les nouvelles pratiques.
  • La phase de cristallisation (phase 3). Cette phase repose sur l’intégration de nouvelles habitudes.
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Une méthode qui a fait et fait hélas toujours ses preuves car elle consiste à briser les fondements des individus. L’affaire France Telecom, où des cabinets de conseils en manipulation et pressage de citron ont été grassement payés pour éjecter un maximum de fonctionnaires[7], de même que la pseudo gestion de crise covid qui a surtout pour but de nous amener à marche forcée dans le monde orwellien dont certains rêvent depuis plus d’un siècle, le montrent parfaitement.

En écrivant ce genre de chose, dont il savait que cela s’appliquerait à l’entreprise comme à la politique, Lewin trahissait le but des sciences sociales qui est d’identifier et permettre de résoudre les problèmes sociétaux, pas ceux du pouvoir capitalistique.

Etant Juif, Lewin a rapidement été interdit d’enseigner et a fui l’Allemagne nazie en 1933. Après un passage en Angleterre et à la Tavistock Clinic il est arrivé aux Etats-Unis en 1935, enseignant notamment la psychologie sociale et psychologie de l’enfant d’abord à Stanford puis à Cornell, dont on reparlera dans la partie sur MK-Ultra, et enfin à Harvard où a été créée la première chaire de psychologie sociale en 1917 en collaboration avec l’armée.

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A partir de de la fin des années 30 il s’est lancé dans l’étude du comportement des individus dans le milieu du travail et les mécanismes de défense face à l’ingérence de l’extérieur, et a fondé en 1945 avec le MIT (proche de l’armée US) le Research Center for Group Dynamics.

Lewin a beaucoup travaillé sur l’apaisement des relations de travail, pour améliorer la productivité et limiter les conflits. Comme chez les nazis la notion de bonheur a été intégrée à celle de travail. Et sur la notion de groupe, notamment dans l’industrie du charbon, pour dépasser les conflits sociaux.

Il a aussi travaillé sur les enfants aux Etats-Unis, notamment à l’Iowa Child Welfare Research Station (le pôle de recherche sur le bien-être de l’enfant) où il a mené des recherches entre 1935 et 1944.

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Après 1945, le Département Social de l’institut Tavistock a été créé pour poursuivre les travaux sociologiques, anthropologiques, psychologiques et psychiatriques entrepris pendant la guerre, et les appliquer à la vie sociale en temps de paix.

En 1946 quand la Tavistock Clinic a été intégrée au service national de la santé, elle a reçu un don de la Fondation Rockefeller pour mettre en place une organisation séparée et travailler sur des sujets « non acceptés dans le domaine de la santé mentale« [8]. Elle est alors devenue le Tavistock Institute of Human Relations, isntallé sur un terrain de l’université du Sussex. L’Institu Tavistock a obtenu le statut d’ONG auprès de l’ONU l’année suivante.

Des travaux sur les « systèmes socio-techniques », sur les dynamiques de groupe et l’organisation du travail ont été menés au cours des années 50 et 60 au Tavistock par différents chercheurs comme Eric Lansdown Trist, spécialiste de la psychologie sociale ou le psychologue australien Fred Emery.

A travers tous ces travaux, le Tavistock a institutionnalisé les idées de Lewin, devenues très populaires dans les années 70.

Les influences du Tavistock sur le programme MK-Ultra.

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Un des grands noms du Tavistock, injustement mis sous le tapis aujourd’hui, est un certain John Rawlings Rees, à la fois psychiatre et militaire, cofondateur et premier président de la World Federation for Mental Health créée avec la bénédiction des Nations Unies dès 1947.

Rees était déjà présent à la Tavistock Clinic à sa création en 1920, en avait été nommé directeur médical adjoint en 1926 puis directeur médical en 1933, et il était encore là pour l’inauguration de l’Institut Tavistock pour les Relations Humaines en 1947.

Avec lui, le « Tavi » est aussi devenu un centre de formation à la psychothérapie qui rayonnait dans une série de structures[9] dédiées de près ou de loin à la gestion de la société par la médecine psychiatrique, dont une bonne partie a été créée par Rees et ses amis. Ce microcosme, largement financé et promu sur le plan « scientifique », a ainsi diffusé une certaine vision de la psychiatrie.

Rees, engagé comme psychiatre consultant par l’armée anglaise à partir de 1939, a été un acteur majeur du développement du concept de guerre psychologique, initiée par les Français durant les guerres d’Indochine puis d’Algérie. Rees a alors développé la psychothérapie de groupe basée sur la psychanalyse, devenue une nouvelle méthode de travail. Pour l’armée Rees a aussi travaillé sur les moyens d’influencer le moral de l’ennemi, sur la gestion des hommes, sur l’autorité… Des travaux qui ont été repris pour travailler sur le conditionnement des salariés et la gestion des « ressources humaines » étudiés au Tavistock.

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Rees a compris que les humains étaient fortement conditionnés par leur culture, leurs valeurs, plus que par le lavage de cerveau tel qu’ils le pratiquaient sur les soldats. Il fallait donc agir sur la société dans son entièreté.

La « Méthode Rees »qui a été très appréciée dans les écoles de guerre mais pas seulement consiste en un contrôle fasciste de la société, adapté à la gestion de la société du futur. Rees prônait un contrôle des communautés locales par des « leadership groups » et la démocratie participative avec évidemment un contrôle strict de l’information.

On notera que Rees a fait partie de l’équipe qui s’est occupée de gérer Rudolf Hess, ce pilier du système Nazi et proche d’Hitler depuis les débuts du NSDAP, qui a pris l’avion pour l’Angleterre en 1941[10]. Rees l’a suivi jusqu’en 1945, quand Hess a été jugé, passant officiellement pour dérangé mentalement grâce à l’analyse de Rees et son équipe. Après la guerre il a évidemment été nommé dans l’équipe de psychiatres chargés d’examiner les quelques nazis renvoyés devant les juges à Nuremberg, soi-disant pour « étudier le nazisme ».

Les nombreux travaux de « JR » Rees pour l’armée et les renseignements militaires lui ont valu de nombreuses récompenses et conféré un statut de « medical statesman » (homme d’Etat médical).

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C’est donc avec les honneurs qu’il a quitté le Tavistock en 47, pour se consacrer à l’organisation du 1er congrès de la santé mentale à Londres en 1948 et à la création de la World Federation for Mental Health (WFMH) avec Montagu Norman (gouverneur de la Banque d’Angleterre de 1920 à 1944 et proche des industriels Allemands).

La première intervention à la conférence fondatrice (vice-présidée par Carl Jung) a été celle de Margaret Mead, anthropologue et occultiste qui a été présidente de la WFMH en 56-57. La WFMH a lancé le mouvement d’ « hygiène mentale » et a très vite travaillé avec l’OMS et l’UNESCO dont le 1er directeur était Julian Huxley.

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Plus inquiétant encore chez Rees était sa volonté d’estomper les limites entre le vrai et le faux, le bien et le mal, et même de faire disparaître ces concepts, s’inscrivant en cela parfaitement dans l’idéologie sataniste/luciférienne. Tout un courant de la psychiatrie suivait cette tendance dans les années 40-50.

En 1934 devant des militaires Rees a expliqué son plan :

« Si nous voulons infiltrer les activités professionnelles et sociales d’autrui, je pense que nous devons imiter les totalitarismes et organiser une sorte d’activité de cinquième colonne… Nous avons mené une attaque fructueuse contre un certain nombre de professions. Les deux plus faciles d’entre elles sont naturellement la profession d’enseignant et l’église, les deux plus difficiles sont le droit et la médecine… Ne parlons pas en termes d' »hygiène mentale » mais en termes de « santé mentale ». …Soyons donc tous très secrètement la cinquième colonne. La psychiatrie doit maintenant décider de ce que sera l’avenir immédiat de la race humaine. Personne d’autre ne le peut. C’est la responsabilité première de la psychiatrie ».

Au Tavistock, Rees a aussi travaillé avec un canadien dénommé Brock Chisholm, psychiatre qui fut à l’œuvre dans la création de l’OMS, dont il a été le premier directeur général de 1948 à 1953. Il s’était notamment fixé comme objectif de définir ce qu’était l’hygiène mentale à travers une masse de publications sur la psychiatrie, pour normaliser et cadrer ce domaine crucial pour la gestion de la société.

A la sortie d’une guerre traumatisante pour plus de la moitié de la population mondiale, le sujet était en effet d’actualité. Et la chimie faisait de grands progrès ces dernières années, d’abord en Allemagne puis aux Etats-Unis également.

C’est Chisholm qui aurait suggéré à son ami « JR » Rees de créer une « Organisation mondiale de la santé mentale » pour avoir une organisation soi-disant indépendante avec laquelle collaborer.

Chisholm aussi était un fan du « gouvernement mondial » et lui aussi était pour estomper les notions de bien et de mal ainsi que la foi religieuse car cela « produit des gens non civilisés, l’immoralité, la délinquance et le chaos social« . Et pour y parvenir, il n’y avait selon lui rien de mieux que l’éducation et la psychothérapie.

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Un des collègues de Rees qui a dirigé la World Federation for Mental Health, Franck Fremont-Smith, a créé en 1942 le « Cybernetics Group », lancé par une fondation vitrine de la CIA, la Josiah Macy Foundation où Fremont-Smith était directeur médical. Les financements du Cybernetics Group venaient d’un peu partout, notamment de la WFMH, et servaient à payer des travaux destinés à prévoir et contrôler le comportement humain[11].

Kurt Lewin était d’ailleurs présent à la conférence de lancement, au cours de laquelle un chercheur mexicain dénommé Arturo Rosenblueth a déclaré que le cerveau était juste une machine complexe avec des impulsions électriques et que le comportement humain pouvait être programmé au niveau individuel comme sociétal.

En 69 sur son lit de mort, ledit Rosenbleuth a expliqué que « La culture de la recherche scientifique dans les plus hautes institutions d’enseignement a […] un rôle central. Elle élève le niveau d’enseignement destiné à préparer des professionnels et des techniciens compétents. Elle fournit l’atmosphère intellectuelle nécessaire pour la formation d’enseignants distingués. Enfin, elle permet l’entrainement du reste de la recherche ». Le Cybernetic Group a cessé d’exister en 1953 suite à des bisbilles internes.

Autre psychiatre éminent du Tavistock qui a travaillé sur le programme MK-Ultra : William Sargant, proche du directeur du programme MK-Ultra, le chimiste Sidney Gottlieb. Nommé à la tête du département de psychologie de l’hôpital de Saint Thomas à Londres en 1948 après un séjour de quelques mois aux Etats-Unis, Sargant s’inscrivait totalement dans les vues de Lewin.

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En 1957 il a publié un livre intitulé « Battle for the mind – A psychology of coversion and brain-washing » (La bataille de l’esprit. Une psychologie de la conversion et du lavage de cerveau) dans lequel il parle de diverses expériences, notamment l’utilisation de drogues, de la lobotomie et des « traitements par chocs » électriques ou d’insuline. Il examine aussi les religions et l’endoctrinement, la torture et leurs possibilités en termes de lavage de cerveau.

Il explique que

« Beaucoup de croyances peuvent être implantées dans beaucoup de gens après que les fonctions cérébrales aient été suffisamment perturbées par une peur, une colère ou une excitation induite accidentellement ou délibérément. Un des résultats qu’entrainent ces perturbations, le plus commun est une faculté de jugement temporairement affaiblie et une suggestibilité renforcée ».

Il ajoute :

« Avant d’être capable de modifier le schéma comportemental des pensées et des actions dans le cerveau humain avec rapidité et efficacité, il est apparemment nécessaire dans la plupart des cas d’induire certaines formes de perturbations physiologiques du cerveau. Le sujet doit être effrayé, énervé, frustré ou dérangé émotionnellement d’une manière ou d’une autre, car de telles réactions sont à même de causer des altérations des fonctions du cerveau qui peuvent augmenter sa suggestibilité ou le rendre capable de dépasser ses conditions normales ».

Et la lobotomie ou les électrochocs semblent parfaitement adaptés pour cela. Au final, Sargant appelle à mener d’autres expérimentations.

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Sargant, ce fils d’une famille méthodiste et grand partouzeur en compagnie de médecins, magistrats et autres personnalités voulait faire entrer la psychiatrie dans une nouvelle ère, en utilisant plus particulièrement la lobotomie préfrontale, le coma hypoglycémique, et les chocs électriques. Il a mené ses expérimentations sur des cobayes pris dans les prisons et hôpitaux psychiatriques de l’armée (auxquels on mentait sur l’objectif réel des expériences) pour le MI5 et MI6, dans des bases militaires anglaises comme Maresfield ou Porton Down l’équivalent anglais de Fort Detrick[12].

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Des tests qui avaient parfois lieu sous la supervision de Sidney Gottlieb et Franck Olson, cet agent de la CIA passé par la fenêtre d’un immeuble alors qu’il avait été gavé de LSD par ses amis de la CIA, et les trois sont même devenus amis.

Sargant avait un rôle pivot dans le programme MK-Ultra, et assurait la liaison entre la fondation pour la recherche sur l’écologie humaine (Human Ecology Fund) et les centres de recherches militaires ou civils anglais impliqués dans le programme.

Sargant a aussi collaboré étroitement avec l’affreux Ewen Cameron, ce psychiatre canadien fils d’un pasteur Ecossais qui travaillait sur le psychic driving, la conduite psychique, et a mené des expériences (électrochocs, drogues, hypnose, privations sensorielles, lobotomies au niveau des parties du cerveau qui gèrent les émotions…) sur des dizaines de patients non volontaires dans des hôpitaux canadiens, dans le cadre de MK-Ultra.

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Cameron, qui était aussi financé par l’Human Ecology Fund et par la fondation Rockefeller, était très réputé. Il faisait le tour des colloques, toutes les publications « sérieuses » lui étaient ouvertes et il est même devenu président de l’American Psychiatric Association, l’asso de référence des psychiatres US, en 1952-1953 c’est-à-dire au moment du lancement officiel de MK-Uktra, puis de son homologue canadienne, et en 1962 il est devenu président de la World Psychiatric Association où est définie la doxa dans le domaine.

Cette collaboration entre Sargant et Cameron a été nouée très tôt, le premier reproduisant en Angleterre les expériences du second[13]. Ils avaient les mêmes vues, celles du Tavistock et des inventeurs de l’ingénierie sociale, sur la gestion de la société. Raciste, élitiste, eugéniste, Cameron a par exemple écrit : « La menace imminente d’une dégénération de la race, la perspective d’une batardisation nationale due au laxisme eugénique, la croissance de la délinquance et de l’immoralité – une approche radicale du traitement peut changer tout cela » au début de sa carrière de responsable d’un hôpital psychiatrique où on laissait littéralement au rebut de la société.

Sargant lui-même a fait un séjour en hôpital psychiatrique au début de sa carrière après une sorte de burn out consécutif à l’échec d’une de ses « thérapies ». Il ne reculait devant aucune technique, et a pu laisser des patients sans sommeil durant plusieurs mois d’affilée, ou à l’inverse les plonger dans un semi coma durant des semaines, a essayé d’en « traiter » d’autres avec le virus de la malaria, en plus des traditionnels délires drogues/médocs-électrochocs-hypnose…

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Apparemment, des mineurs de 16 voire 12 ans ont aussi été utilisés mais évidemment une partie des expériences est restée secrète.

Si les victimes sortaient de ces expériences dans un état pire qu’en arrivant, il attribuait cela à leur personnalité qui ne collait pas. Une actrice anglaise, Celia Imrie, a raconté son passage entre les mains de Sargant quand elle était adolescente. Ses parents l’avaient envoyée au St Thomas Hospital à 14 ans pour une crise d’anorexie.

« Les méthodes de Sargant étaient simples : un traitement par électrochocs et des comas induits par l’insuline conduisant à une narcose continue, ou une thérapie du sommeil profond, complétée par des ordres de « lavage de cerveau » diffusés aux patients sous leurs oreillers. Et dire que tout cela était gratuit avec le NHS [le système de santé anglais] ! », écrivait-elle en 2011.

« Je me souviens aussi de la célèbre salle de narcose, une salle où les patients étaient contraints pendant des jours à un sommeil induit par la drogue pendant que des cassettes leur diffusaient des instructions sous l’oreiller« .

Les gens y entraient drogués et en sortaient drogués, inconscients.

Elle y a été traitée à l’insuline pour la mettre en sommeil, avec un antipsychotique appelé le Largacil. Elle se rappelle d’une infirmière parlant de sa « dangereuse résistance » aux « médicaments », de Sargant disant que « chaque chien a son point de rupture, ça prend juste un peu plus de temps pour les excentriques« .

Les origines du contrôle social : l’eugénisme

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La Tavistock a été créée à l’université d’Oxford, avec le soutien du Royal Institute of International Affairs. Les milieux eugénistes y étaient très actifs.

Les anglais avaient construit les théories eugénistes depuis la fin du XIXe siècle. C’est par exemple à l’University College de Londres qu’ont été formalisés les délires qui ont amené les Nazis à concevoir leur « Solution Finale ».

Cet épicentre du mouvement eugéniste au tout début du XXe siècle, a financé des travaux de recherche sur l’eugénisme et l’hérédité dans son laboratoire de biométrie créé à l’initiative de Galton et dirigé par Karl Pearson, intégré ensuite dans le Francis Galton Laboratory for National Eugenics[14].

L’eugénisme, ou la peur du désordre social chez les classes favorisées

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Karl Pearson, formé en Allemagne à la sociologie, était le bras droit de Galton à l’University College, un parfait soldat de l’eugénisme. Pour lui, par exemple, « il n’y a aucun espoir de purification raciale dans un environnement qui n’implique pas la sélection des germes« .

L’idée dingue de créer « une race supérieure » n’est pas née dans le cerveau dérangé des Nazis mais dans celui d’un aristocrate et statisticien anglais, Sir Francis Galton, qui voulait mettre en place une « sélection » des meilleurs humains selon ses critères et créer une « nouvelle race supérieure ». Galton, pionnier de la biométrie, était aussi le cousin de Darwin dont les théories ont elles aussi largement alimenté le délire eugéniste.

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Par exemple, Darwin considérait que

« Tous ceux qui ne peuvent éviter à leurs enfants une horrible pauvreté devraient s’abstenir du mariage ; car la pauvreté n’est pas seulement un grand malheur, mais elle tend à s’accroître elle-même en conduisant à l’irresponsabilité dans le mariage. D’autre part, comme M. Galton l’a remarqué, si les prudents évitent le mariage alors que les irresponsables se marient, les membres inférieurs de la société tendent à supplanter les membres meilleurs » (dans « La Filiation de l’homme »). 

Il y a eu un long travail depuis les premiers écrits d’auteurs tels que William Rathbone Greg en 1868 ou Sir Fancis Galton en 1883 pour donner un aspect un peu sérieux à cette « discipline », à coup d’études et d’enquêtes qui lui ont progressivement donné une forme de légitimité[15].

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Galton, obsédé par la question de la transmission des qualités héréditaires et de la « dégénérescence » de la société, définit l’eugénique dont il voulait faire une « religion laïque », comme suit :

une « science de l’amélioration de la race, qui ne se borne nullement aux questions d’unions judicieuses, mais qui, particulièrement dans le cas de l’homme, s’occupe de toutes les influences susceptibles de donner aux races les mieux douées un plus grand nombre de chances de prévaloir sur les races les moins bonnes« .

Il voulait aussi combiner cela avec un système social de « méritocratie », que la France technocrate a parfaitement appliqué et dont nous payons fortement les conséquences. Il a aussi travaillé sur des jumeaux toujours pour identifier l’hérédité.

Galton voulait carrément créer un  « clergé scientifique » – qui n’est pas sans rappeler les individus qualifiés de « médecins » qui font la pluie et le beau temps à la télé comme dans tout le pays depuis 19 mois- pour imposer une démarche eugénique dans l’ensemble de la société. Le seul frein à tout cela était la morale de la société qui n’approuvait pas l’élimination brutale d’une partie des citoyens.

Ces théories ont beaucoup intéressé Nietzsche, ce grand philosophe qui entre deux coups de folie les a ramenées en Allemagne.

L’Eugenics Education Society a été crée en 1907 par Sybil Gotto, inspirée par les thèses de Galton.

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En 1911, un article économique intitulé « Les progrès de l’eugénisme » listait les nombreux domaines d’application de l’idéologie eugéniste, qualifiée de « science de la réforme sociale ». Car il fallait régler les problèmes de la société et permettre à cet « ordre social » auquel tient tant cette petite élite de perdurer indéfiniment.

En 1912 c’était le 1er congrès international d’eugénisme à Londres, avant les nazis. Puis en 1921 et 1932 à New York.

Et la création de l’International Federation of Eugenics Organizations par Charles Davenport, qui regroupait des organismes de différents pays, parmi lesquels l’Institut Kaiser Wilhelm d’anthropologie, hérédité humaine et d’eugénisme, le Cold Spring Harbour Carnegie Institution for Experimental Evolution, l’Eugenics Record Office.

Une grande partie de l’argent venait de la fondation Rockefeller, qui après la 1ère guerre a aussi financé la psychiatrie génétique en Allemagne, et la création du Kaiser Wilhelm Institute for Psychiatry à Munich (ex Institut Kraepelin[16]) dont on parlera dans le prochain article sur l’eugénisme version Allemande.

Dès 1913 le Mental Deficiency Act a séparé les handicapés mentaux de la société pour qu’ils n’aient pas d’enfants dans le cadre d’une idéologie eugéniste revendiquée au Parlement. Ce texte a été en vigueur durant une quarantaine d’années.

Concours de la famille eugénique dans le Kansas

Le fondateur du Tavistock, Cyril Blunt, avait travaillé pour la ville de Londres en tant qu’eugéniste / psychologue afin d’établir des tests de QI pour identifier les écoliers moins « intelligents » d’après ses critères basés sur un « ordre social » très hiérarchisé avec l’aristocratie anglaise et les riches tout en haut.

Un test a donc été imposé aux enfants de 11 ans en vue de les répartir dans des écoles de niveaux différents, en fonction du rôle social attendu des enfants.

Entre les deux guerres, l’eugénisme s’est répandu comme une traînée de poudre dans la société anglaise. Bien au-delà de la frange d’extrême-droite de l’aristocratie. Les eugénistes étaient présents dans l’éducation, dans la pédiatrie, dans les politiques familiales pour encourager les femmes de la classe moyenne à avoir plus d’enfants que les pauvres en les incitant par des aides financières tout en pénalisant les pauvres[17] en taxant fortement –comme c’est toujours le cas- les célibataires et couples sans enfants, dans la « médecine » ou assimilé, dans l’économie, matière conçue et standardisée par les anglais…

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En 1938, l’ « Euthanasia Society of America » a été créée pour défendre les vues eugénistes sur l’élimination des « indésirables » et réclamer la légalisation de ce procédé, d’abord évidemment pour des motifs médicaux (fin de vie, bébés mal-formés…).

Le psychiatre Juif Allemand Franz Kallmann a émigré aux USA en 1936. Il y a créé en 1948 l’American Society of Human Genetics qui a lancé plus tard le « Human Genome Project ». Kallmann a aussi été nommé à la tête de l’Institut Psychiatrique de l’État de New York, rattaché à l’université de Columbia qui était un des centres principaux des expériences MK Ultra.

Le directeur de l’Institut psychiatrique de New-York était le Dr Nolan D.C Lewis, élève de Freud et franc-maçon qui a travaillé avec la fondation Rockefeller pour promouvoir la « psychiatrie génétique » en 1934. Il a contribué avec Ewen Cameron et John Rawlings Rees à l’expertise psychiatrique de Rudolf Hess. Lewis utilisait aussi des drogues, notamment la mescaline, sur ses cobayes / patients.

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Les eugénistes étaient dangereux, car ils considéraient notamment, comme jupicrétin et ses amis, que les pauvres sont la cause de la totalité de leurs maux et même de ceux des classes supérieures. Greta Jones explique par exemple dans « Eugenics ans social policy between the wars » que « la mortalité infantile élevée et le taux de maladies parmi les enfants de la classe ouvrière était dû à la négligence et à l’ignorance –résultat d’une faiblesse  d’esprit héréditaire. Ainsi ce ne sont pas les salaires ouvriers qui sont insuffisants, mais le standard des soins maternels ». Il était même question d’ « inefficience maternelle ».

C’est tellement pratique, et on comprend pourquoi les milieux industriels et d’affaires étaient si intéressés par ce genre de théories. « En outre, une grande partie du retard de croissance, du rachitisme et d’autres les maladies de l’enfance parmi les segments de la classe ouvrière étaient dus, ont-ils suggéré, au fait que les types physiques pauvres gravitaient inévitablement dans la couche sociale inférieure« , ajoute Greta Jones. Rappelons qu’à l’époque les eugénistes étaient considérés comme des « scientifiques » puisqu’on n’avait pas encore mis leurs théories en application à fond comme l’ont fait les Nazis.

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En effet pour les eugénistes, le chômage, le crime et tous les maux de la société sont dus à la condition héréditaire des classes ouvrières ou carrément pauvres. Ils parlaient beaucoup de « groupe à problèmes sociaux » à cette époque, terme repris dans le rapport Wood de 1929 sur la déficience mentale et qui a renforcé la pression pour la stérilisation des handicapés mentaux.

Des articles étaient publiés jusque dans la si fameux British Medical Journal pour appeler à appliquer cette « solution » et à l’époque les braves citoyens de la classe moyenne craignaient vraiment une épidémie de pauvres complètement débiles qui menacerait toute la société.

En 1921, après le 2e congrès international eugéniste, l’American Eugenics Society (appelée aussi « Society for Biodemography and Social Biology ») a été créée pour pousser à la régulation raciale et la santé version eugénistes. Averell Harriman, grand patron de presse US très à droite pour ne pas dire carrément fasciste et fondateur du Time était à son conseil d’administration. Grâce à d’importants subsides de « philanthropes », la société s’est donnée à fond dans la propagande pour le contrôle des naissances.

Le terrain aux Etats-Unis était très propice pour les théories eugénistes, et des structures ont été créés dès la fin du XIXe, comme le laboratoire privé de Cold Spring Harbor pour la recherche en génétique et biologie, qui a abrité les travaux de Darwin notamment.

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Ce labo fondé en 1890 et dirigé par Charles Davenport[18], où l’on cherchait à identifier les traits génétiques parfaits dans les familles américaines et à populariser l’idéologie eugéniste, existe toujours. Il a abrité de 1910 à 1939 l’Eugenics Record Office (ERO) qui avait pour objectif d’étudier le comportement humain dans une perspective eugéniste.

Davenport a recruté pour diriger l’ERO un certain Harry H. Laughlin, spécialiste d’agriculture qui voulait sélectionner les humains comme les graines qui est devenu un des meneurs du mouvement eugéniste aux USA. Ce raciste et propagandiste forcené de l’eugénisme dont les travaux à l’ERO ont été financés par John D. Rockefeller dans les années 1910, a mené des enquêtes aussi nombreuses qu’hasardeuses dans ce sens.

Président de l’American Eugenics Society de 1927 à 1929, Laughlin était un militant de la stérilisation qui a défini les critères des personnes à stériliser appelées « socialement inaptes ». Ces critères ont servi à concevoir les lois de stérilisation ou permettant la stérilisation qui se sont propagées dans la moitié des États Américains entre 1907 (Indiana) et 1921.

Les cibles des stérilisations forcées et les procédures variaient selon les États, mais les « médecins » se couvraient toujours par une décision collégiale et en général les cibles étaient les natifs Américains, les malades mentaux, les délinquants, parfois les Noirs, les épileptiques, les aveugles, les sourds, même gens atteints de tuberculose ou syphilis, les « difformes » ou les « individus à charge » comme les orphelins, les sans-domicile etc.

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Hitler s’est directement inspiré des lois inspirées par Laughlin aux Etats-Unis pour sa loi de 1933 imposant la stérilisation massive des handicapés, et aussi pour son délire de gouvernement mondial. Laughlin a même été récompensé en 1936 par l’université d’Heidelberg pour la pertinence de ses travaux sur la « science du nettoyage racial ». Autre marotte de Laughlin : l’internationalisme et la création d’un gouvernement mondial eugéniste.

Les eugénistes se servaient de la « philanthropie » comme un moyen d’utiliser l’hygiène, l’éduction, l’environnement, pour la préservation de la race comme l’explique un texte du début du XXe siècle, « The Groundwork of Eugenics » de Karl Pearson.

L’eugénisme était aussi répandu en Suède où la loi sur la stérilisation de 1934 est passée comme une lettre à la poste, en France où une expérience a été menée près de Strasbourg à partir de 1924 avec de vraies familles[19], aux Etats-Unis à travers la Société Eugéniste et le développement du Planning Familial[20], en Allemagne Nazie bien-sûr où l’école de Francfort a repris les travaux en la matière…

De fait, Greta Jones souligne :

« Il y a des liens entre l’eugénisme et la philosophie du néo libéralisme et les héritiers de cette tradition peuvent trouver une compatibilité entre l’eugénisme et leurs vues sociales. C’était une déduction logique de leurs principes. Le néo-libéralisme a redéfini la citoyenneté non comme étant simplement un droit politique mais comme un idéal moral, social et même esthétique ».

La Fabian Society

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La société fabienne était officiellement de tendance socialiste et constituait le think-thank du parti travailliste, tout en intégrant totalement les vues eugénistes d’une société de castes. Elle a été créée en 1884 et avait pour ambition « la reconstruction de la société en accord avec les plus hautes perspectives morales » tout en critiquant les dérives du capitalisme ainsi que les mouvements de gauche. C’était le début du « socialisme », mené par des bourgeois dont l’objectif premier était de détourner les classes laborieuses de toute velléité révolutionnaire.

[Voir aussi : Guy Boulianne — « La Société fabienne: les maîtres de la subversion démasqués »]

Sidney Webb qui l’a présidée à la fin du XIXe était un ponte du mouvement socialiste et membre de la Société Eugéniste anglaise dès sa création. En 1904 Webb est devenu président du comité technique de l’Education, en charge de gérer l’enseignement secondaire et supérieur.

Pour les membres de la Fabian Society, l’Etat devait intervenir plus fortement au niveau social pour « améliorer » la société à travers l’éducation, la santé, les aides sociales, les lois du travail, et le repérage des enfants qui deviendraient des adultes problématiques. Tout cela devait être utilisé comme autant d’instruments de régulation des tensions sociales.

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Les « Fabiens » comme ils s’appelaient défendaient aussi un « gouvernement mondial ». Léonard Woolf (membre du parti travailliste, écrivain et mari de Virginia Woolf) qui avait rejoint la Fabian Society en 1913, a publié en 1916 un bouquin intitulé « International government » dans lequel il appelle à la mise en place d’un gouvernement mondial, un pouvoir supranational, cela bien évidemment au nom de la « paix », cet argument qui a servi à construire l’Europe du business et de la finance.

Les « écrivains » HG Wells ou George Bernard Shaw appartenaient à la Fabian Society, quant à Georges Orwell et Huxley ils gravitaient a minima dans son orbite. Le livre d’Huxley « Le Meilleur des mondes » comme 1984 d’Orwell ne sont pas de la science-fiction mais des programmes, des essais dans le cadre de leurs échanges sur le monde dont ils rêvaient.

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Huxley était un eugéniste revendiqué, il était pour le « contrôle des naissances » et même pour l’amélioration de l’humain par les moyens disponibles (donc le début du transhumanisme) mais il trouvait que ça ne suffisait pas pour assurer un réel contrôle social. C’était aussi un grand ami d’un des plus éminents psychiatres impliqués dans le programme MK-Ultra, Louis Jolyon West[21].

Wells quant à lui était évidemment raciste, voulait une société mondiale et prônait un « darwinisme social ». Il se félicitait de l’arrivée des médias de masse, en premier lieu la télé mais aussi les groupes de presse d’envergure mondiale, qui ouvraient de nouvelles perspectives en matière de stratégie politique. Il est devenu membre de la société eugéniste dès sa création en 1907 mais était plus pragmatique que Galton.

« Ses vues eugénistes paraissent cependant une transposition au niveau mondial des thèses des Webb, encore qu’il ait toujours insisté sur le fait qu’il parlait d’un état futur qui lui n’était pas encore réalisable aujourd’hui « , écrit Daniel Becquemont dans « Eugénisme et socialisme en Grande-Bretagne. 1890-1900 ».

Quand Galton a exposé à la Société de sociologie son idée de sélectionner les meilleurs de la société en les poussant à se reproduire, Wells lui a rétorqué que « C’est en recourant à la stérilisation d’éléments déficients de la société et non à la sélection des meilleurs qu’il sera possible d’améliorer la race humaine ».

Wells était le tuteur d’Huxley à Oxford, tout en étant responsable des renseignements anglais durant la Première Guerre mondiale, et a initié son élève au culte des Enfants du Soleil, un groupe de l’élite anglaise qui faisait des orgies « dionysiaques ». En 1937, Huxley a été diffuser sa vision du monde à Hollywood où il a travaillé sur des scénarios pour MGM, Warner Brothers er Walt Disney. Dans les années 50 depuis la Californie, il a aussi étudié les effets des drogues, notamment la mescaline, sur le psychisme.

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En Californie, Huxley a été un meneur de cette « contre-culture » développée par la CIA pour capter la jeunesse et la conditionner à coups de LSD et de groupes de rockers drogués. La bande de Charles Manson était d’ailleurs un parfait exemple de ces groupes de hippies borderline qui peuplaient la Californie à l’époque.

De 1960 à 1962 Huxley a contribué avec Timothy Leary et d’autres à une série d’expériences appelées « Harvard Psilocybin Project » sur les effets psychédéliques du LSD et de la mescaline notamment. C’est le Centre pour la recherche sur la personnalité d’Harvard qui hébergeait ces travaux, interrompus après le licenciement de Richard Alpert, qui co-dirigeait les travaux avec Leary.

Quant à Huxley qui était lui aussi membre de la Société Eugénique anglaise, son père « médecin » était déjà surnommé « le bulldog de Darwin » -et de ses théories de l’évolution et de la sélection naturelle. Son frère Julian, biologiste, est passé par l’Allemagne et les Etats-Unis au début des années 1910 avant de revenir en Angleterre pour enseigner notamment à Oxford, puis de travailler avec HG Wells sur le bouquin « La Science de la Vie ».

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Il était favorable à la stérilisation des inférieurs, ce qui ne l’empêchait pas de passer pour un « humaniste ». Cet internationaliste a d’ailleurs été à la manœuvre dans la création de l’UNESCO dont il a été le premier directeur général, en 1946.

Parmi les membres de la Fabian Society, il faut aussi citer Annie Besant, disciple de Blavatski et militante de la théosophie, dont va reparler dans le prochain épisode, ou encore William Clarke qui a édité les textes de l’occultiste et fondateur de la république Italienne Giuseppe Mazzini.

Le mouvement dit « comportementaliste » a repris de la vigueur grâce à la Fabian Society qui a permis de mieux diffuser ce concept dans les milieux politiques et académiques puis dans la société. De nombreuses institutions ont une filiation avec l’idéologie de la Fabian Society, comme la London School of Economics qui diffuse la pensée néo libérale.


Pour terminer cette première prtie sur l’eugénisme, il faut quand-même dire que cette idéologie revient au pas de charge, à mesure qu’avancent les technologies de sélection des embryons. La micronie a même été beaucoup plus loin, en autorisant l’ « avortement » jusqu’au dernier jour de grossesse pour simples raisons « psycho-sociales ». Décidée par qui ? Sur quels critères ?

« En 1998, Jeremy Rifkin, qui postule que « les techniques du génie génétique [genetic engineering technologies] sont, par nature, des outils eugéniques », considère ainsi que « la cartographie du génome humain, les progrès croissants des tests de dépistage des maladies génétiques, les nouvelles techniques de reproduction et les nouvelles méthodes de manipulation du génome humain (…), toutes ces innovations jettent les fondations technologiques d’une civilisation eugénique mercantile », rappelle Pierre-André Taguieff.

[Voir aussi :
William Sargant, MK Ultra, conditionnement — Le détournement cognitif ou la psychologie qui consiste à façonner la réalité d’autrui
Les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme]

Notes

[1] Selon David Livingston dans « Tanshumanism : the history of a dangerous idea », l’oncle du grand-père de Carl Jung, Johann Sigmund Jung, était membre des illuminés de Bavière. Son grand-père était franc-maçon, et un autre de ses ancêtres était rosicrucien. Jung a collaboré avec la CIA.

[2] Ce qui a débouché sur des pseudos tests d’ « intelligence » et de « QI ».

[3] Bedford, Hastings Russell aussi appelé « marquis de Tavistock », a créé le parti fasciste anglais, le British Peopole’s Party, en 1939. Cela, avec l’appui actif d’un autre fasciste devenu nazi, John Beckett. Il était aussi proche pendant la guerre de Barry Domvile, fondateur de The Link, une organisation dédiée au rapprochement anglo – allemand. C’est Hastings que Rudolf Hess cherchait à rencontrer lors de son escapade en Ecosse en 1941. Hess a probablement été aidé par le MI6 pour partir d’Allemagne, ainsi que par Aleister Crowley, son ami Ian Flemming et le duc d’Hamilton qui était son contact en Franc-Maçonnerie.

[4] Les International Eugenics Congress ont été mis en place par l’Eugenics Education Society, ou « Institut Galton » (Galton est décédé en 1911). Churchill est venu à la conférence de 1912 à Londres avec le diplomate lord Balfour (qui a mis un bazar sans nom au Moyen-Orient). Le troisième et dernier congrès a eu lieu en 1932 à New-York.

[5] Le Bon était une sorte d’intellectuel très proche des milieux politique, qui avait notamment organisé des déjeuners sur le mode des dîners du Siècle où traînaient par exemple Aristide Briand ou Raymond Poincarré, ainsi que des artistes. Ses travaux sur le déterminisme apparemment assez hasardeux ont malgré tout lancé la « psychologie sociale » en France.

[6] Les ondes ont été utilisées par Thatcher contre le mouvement de protestation de femmes pour la paix à Greenham Common, une base militaire. Beaucoup de militantes ont eu des cancers. Elles ont aussi été utilisées dans les quartiers de mineurs pour els rendra apathiques et qu’ils cessent les grèves et toute contestation sociale. Des ondes ELF (ultra basse fréquence) étaient diffusées par les antennes télé et téléphone.

[7] A l’époque toute réticence face au discours de dégraissage permanent était considéré comme une « résistance au changement » et signait la mort du salarié dans l’entreprise car il n’avait pas assez de « capacités d’adaptation ».

[8] Cf. « Kurt Lewin at the Tavistock Institute » de Jean E. Neumann, 2005.

[9] Cf. « Fifty Years of the Tavistock Clinic (Psychology Revivals) » de H.V. Dicks

[10] On ne connait toujours pas exactement les raisons de ce voyage hasardeux. Ce fidèle d’Hitler était le numéro 3 du parti derrière Hitler et Goering, et avait rejoint le NSDAP dès 1920. Il a atterri dans un champ en Ecosse. Apparemment il avait pour objectif de rencontrer le duc d’Hamilton qui était venu aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936 et avait rencontré les principaux dignitaires nazis, pour préparer une proposition de paix.

[11] Cf. « Transhumanism: The History of a Dangerous Idea » de David Livingstone.

[12] Cf. Gordon Thomas « Les Armes secrètes de la CIA . Tortures, manipulations et armes chimiques ».

[13] Cf. Gordon Thomas « Les Armes secrètes de la CIA . Tortures, manipulations et armes chimiques ».

[14] Créé en 1907, le Francis Galton Laboratory for National Eugenics était alors le principal centre anglais de recherches sur les questions d’eugénisme.

[15] Par exemple en 1869 Galton publie « Hereditary Genius, an inquiry into its laws and consequences », une enquête sur 300 familles d’hommes réputés : « Galton constate ainsi que 31 % des hommes éminents avaient eux-mêmes un père éminent et que 38 % ont un fils éminent. La conclusion qu’il tire de cette étude statistique est qu’il existe une loi de distribution des capacités dans les familles, c’est-à-dire que plus la parenté est proche, plus la proportion de génies est élevée ». Il a persévéré dans ses travaux pour déterminer la part d’inné et d’acquis sans jamais y parvenir.

[16] La création de l’Institut Kraepelin a été soutenue par James Loeb (famille Kuhn-Loeb) le beau-frère de Paul Warburg, et Gutav Krupp von Bohlen und Hallbach, leader de la famille Krupp. Nommé d’après Emil Kraepelin (1856-1926) qui est considéré comme le fondateur de la psychiatrie moderne, de la psychopharmacologie et de la psychiatrie génétique.

[17] Cf. « Eugenics ans social policy between the wars » de Greta Jones, Ulster Polytechnics.

[18] Diplômé d’Harvard où il a enseigné avant d’arriver à l’Université de Chicago. Davenport a ensuite persuadé l’épouse Harriman et John Harvey Kellogg puis la Carnegie Institution de Washington (appartenant à l’industriel Andrew Carnegie) de financer un labo pour « l’Etude expérimentale de l’évolution » à Cold Spring Harbor. C’est aussi lui qui a dirigé l’Eugenics Record Project de sa création en 1910 jusqu’à sa retraite en 1934.Davenport était pour le contrôle des naissances pour améliorer l’hérédité de toute la société.

[19] Un industriel local, Léon Ungemach a créé un quartier pavillonnaire idéal dans lequel il a sélectionné des familles idéales comme on jouerait aux poupées, via des annonces pourtant très claires sur lesquelles on pouvait lire que « Les jardins Ungemach augmentent dans la société de demain le nombre des éléments précieux et contribuent à guider l’évolution humaine vers une ascension plus rapide ». Sur le bail, les résidents signaient aussi pour avoir au moins 3 enfants et pour partir quand le dernier aurait 21 ans, sous peine d’expulsion. Ce parc à bétail humain volontaire a été créé avec l’aide d’une caution « scientifique », Adolphe Pinard, un des pionniers de la puériculture (si si !) qu’il définit comme « la science qui a pour but la recherche des connaissances relatives à la reproduction, à la conservation et l’amélioration de l’espèce humaine ».

[20] Margaret Sanger a lancé le concept de contrôle des naissances dans les année 1910 selon le slogan « Plus d’enfants chez les plus capables, moins d’enfants chez les inaptes », avec notamment la contraception, l’avortement et la stérilisation, qu’elle destinait aux populations qu’il fallait réduire telles que les Noirs, les pauvres et les handicapés mentaux. En 1921 elle a créé l’American Birth Control League devenue ensuite le Planning Familial pour implémenter son idée d’améliorer la race humaine. Dans « The Pivot of Civilization », elle écrit : « Les déficiences mentales constituent une menace permanente pour la race humaine. (…) De plus, lorsque nous réalisons que chaque déficient mental [feeble-minded person] est une source potentielle d’une progéniture atteinte de tares [defect], nous optons pour une politique de stérilisation immédiate pour être sûr que la maternité soit absolument interdite aux déficients mentaux » (cf. Pierre-André Taguieff dans la revue Raisons politiques 2007/2 n° 26)

[21] West était un grand adepte des drogues et de l’hypnose pour manipuler l’humain.




Nouvelles tératologiques : comment les monstres actuellement au Pouvoir sont-ils fabriqués ?

Par Lucien Samir Oulahbib

La fabrication des « masquocéros » et aujourd’hui des « injectiocéros » bat son plein alors que les chiffres justifiant une accélération des « doses », aux effets de plus en plus courts (les cocaïnomanes en savent quelque chose) sont d’autant plus biaisés que l’on ne soigne toujours pas malgré l’efficacité ascendante des traitements précoces. Mais ce qui nous intéressera ici sera plutôt la fabrication des monstres qui justifient ce transhumanisme réel, non pas à venir, mais déjà .

La criminologie sérieuse (du moins celle qui ne peut éluder la nécessité d’une tératologie anthropologique — T.A. —, étude des monstres appliquée aux êtres humains) a bien montré que si le criminel ordinaire n’a pas nécessairement un gène criminel à la base comme d’aucuns le pensaient naguère (pas « nécessairement » parce que cela n’est cependant toujours pas tranché, sans parler des sociopathes et psychopathes dont la « nature » génétique est également toujours en discussion), il semble bien néanmoins qu’il faille au préalable, avant de passer à l’acte et hors impulsivité, autrement dit lorsque cela est prémédité (ce qui est plus lourdement sanctionné d’ailleurs), avoir détruit au sens d’inhiber en soi (dans tous les sens du terme) toutes les notions morales (en partie intégrées neurologiquement, comme l’explique Jean-Pierre Changeux à la suite de Pierre Janet, ici p.8 le cas du capitaine Zd, 4e paragraphe). Ces notions sont celles dont la transgression — y compris accidentelle (comme dans le cas du capitaine Zd, supra) — engendre « normalement » l’irritation, l’agressivité esquivant en fait la honte, la culpabilité, puis le regret dans le temps long.

Sauf qu’il faut faire taire tout ceci.

Les criminels doivent donc éteindre volontairement tous ces sentiments, toute « petite voix », qui entourent chaque geste du quotidien, et en l’occurrence ici l’acte délictueux ou criminel. Pour y arriver, les limites morales doivent être tout d’abord discréditées, moquées, relativisées pour les personnes non entravées neurologiquement, et en ce cas toute la littérature néo-léniniste (déconstructionniste et postmoderne) s’avère parfaite en ce sens, comme je l’ai montré (dans maints livres et articles). Lénine et sa secte admirent par exemple les criminels, comme Foucault d’ailleurs, sans doute dans cette capacité à « couper des têtes comme l’on coupe des choux », avait déjà relevé Hegel lorsqu’il étudiait la « Terreur » (1792-1794) dans sa Phénoménologie de l’Esprit.

Mais comme cela ne suffit pas il faut se rendre insensible, froid (l’État étant « le plus froid des monstres froids » disait Nietzsche), mettre donc tous les « affects » de côté avant ou après l’acte, puisque celui-ci au moment où le criminel agit doit être fait du mieux qui soit. Aussi l’assassin doit être au moment même de l’acte, soit sobre, soit avoir ingurgité une substance qui chimiquement amplifie (et donc n’altère pas) son acte comme le Captagon, soit enfin, lorsqu’il dirige indirectement l’action, avoir éteint systématiquement tout sentiment, toute morale (désuète par essence face à « la » Science), tout en affichant bien sûr un sourire d’ange.

Nous y sommes. Les dirigeants actuellement au pouvoir, et ce dans tous les domaines, sont bel et bien des monstres de cet acabit, des « variants » provenant bien sûr de mutations successives, comme ces alliages à la fois affairistes et hygiénistes (images du corps vidéo parfait projetant « l’humain » robotisé) parce qu’ils ont, depuis « l’accident » du laboratoire maoïste et la qualification comme « toxique » de tout traitement non « vaccinal », quitté l’ordre du Réel (qui montre une létalité infime du virus et l’efficacité croissante des traitements précoces) pour l’ordre de l’Idée techno-scientiste à fusion totalitaire personnifiée par le « Passe ».

Ces monstres imitent ainsi ces grandes Sectes de l’ancien temps, l’époque des hommes-dieux égyptiens, assyriens, romains, au pouvoir immense et tentaculaire, entourés d’esclaves au sens littéral, aujourd’hui fanatiques volontaires jouissant d’être dominés et en même temps de faire sadiquement souffrir ceux qui en dessous d’eux refusent, pensent encore que nous sommes en « démocratie ».

Le cadre étant posé, il faut maintenant disséquer chaque monstre.




Bill Gates, Elon Musk, Rockefeller… Les soi-disant « vaccins » à ARNm, l’eugénisme, la dépopulation et la montée en puissance du transhumanisme

[Source : Sott.net]

Par Ryan Matters — NewBraveWorld.org

Note du traducteur : Cet article nous semble essentiel, non pas parce que l’auteur développe des aspects du totalitarisme eugénique et transhumaniste en cours qui n’auraient pas déjà fait l’objet de publications antérieurs — voir à cet effet les différents liens que nous en donnons tout au long de la traduction — mais parce qu’il articule tous ces aspects d’une manière qui donne à voir l’image de l’agenda, qui est tout sauf humaniste sous couvert de l’être, selon une meilleure et plus large perspective. En bref, l’auteur connecte les points.

Bonne lecture.

Le déploiement mondial des [soi-disant – NdT] « vaccins » anti-Covid-19 à ARNm fait partie d’un programme bien plus vaste qui englobe l’eugénisme et le transhumanisme. Ce programme est financé et promu par un réseau d’institutions mondiales, de politiciens et de technocrates milliardaires.

En 1989, des chercheurs du Salk Institute en Californie ont publié une étude expliquant comment ils avaient mis au point un système de transfection par ARN qui pouvait « directement introduire l’ARN dans des tissus entiers et dans des embryons ». Cette étude est la première à avoir décrit le concept d’utilisation de l’ARN en tant que médicament et a permis de poser les fondements de décennies de recherches ultérieures dans ce domaine. La section « Discussion » de l’article indique que :

« La méthode ARN/lipofectine peut être utilisée pour introduire directement l’ARN dans des tissus entiers et des embryons (R.W.M., C. Holt et I.M.V., résultats non publiés), suggérant que la transfection de l’ARNm par les liposomes pourrait offrir une autre option dans la technologie croissante de l’administration de gènes eucaryotes, une option basée sur le concept de l’utilisation de l’ARN comme médicament. »

L’un des chercheurs du Salk Institute cités dans l’article est le Dr Robert W. Malone, un scientifique [biologiste moléculaire, épidémiologiste et spécialiste des maladies infectieuses – NdT] qui a récemment été censuré sur les médias sociaux [et dans les médias mainstream – NdT] pour avoir attiré l’attention sur les dangers possibles des [soi-disant – NdT] vaccins anti-Covid-19. On pourrait considérer qu’il n’existe aucun expert plus qualifié pour nous mettre en garde contre les dangers des injections d’ARNm que l’homme qui a contribué à mettre au point cette technologie. Néanmoins, Big Tech a décidé qu’il diffusait des « fausses informations », parce que, selon toute vraisemblance, ils en sauraient plus que lui sur le sujet.

[Voir aussi :
Le Dr R. Malone, inventeur des vaccins à ARNm et ADN : « C’est vrai, je suis en train d’être effacé de l’histoire »]

Les recherches de Malone, qui ont abouti à une procédure permettant de « transfecter efficacement l’ARN dans les cellules humaines » à l’aide d’un « lipide cationique synthétique », ont été soutenues par des subventions de l’American Cancer Society et du National Institute of Health — qui détient aujourd’hui une participation dans le [soi-disant – NdT] vaccin anti-Covid-19 à ARNm de Moderna, preuve s’il en est de son allégeance à cette technologie. Nous y reviendrons plus tard.

Bien que les contributions de Malone au développement de la technologie de l’ARNm sont bien connues et bien documentées, Wikipedia a décidé de supprimer toute mention le concernant dans leur page « Vaccin à ARN », et ce peu de temps après que le scientifique ait commencé à s’exprimer sur les dangers des [soi-disant – NdT] vaccins anti-Covid-19 fabriqués en dans la précipitation. La version du 14 juin 2021 de la page en question mentionnait trois fois le nom de Malone et citait ses travaux six fois. La version actuelle de cette page ne le mentionne plus du tout et ne cite ses travaux que trois fois.

Toutefois, cela n’est pas surprenant compte tenu du parti pris avéré de Wikipedia en faveur de l’industrie pharmaceutique. Se pencher sur l’institution qui a initié la recherche — le Salk Institute — s’avère toutefois bien plus intéressant. Le Salk Institute, nommé d’après Jonas Salk, le créateur du vaccin Salk contre la polio, a été construit en 1962 grâce au financement de la National Foundation for Infantile Paralysis, aujourd’hui connue sous le nom de March of the Dimes.

La March of the Dimes a été créée en 1937 avec pour mission d’éradiquer la polio, à l’époque même où le courant eugéniste occupait sur la scène sanitaire des États-Unis une place déjà importante, mais pas encore popularisée. La théorie de l’eugénisme repose sur l’idée que la procréation sélective peut conduire à une « amélioration » progressive de la race humaine et que certaines familles sont aptes à diriger la société en vertu de leurs gènes « supérieurs ».

À l’époque, les principales organisations eugénistes du pays comprenaient l’American Eugenics Society et l’American Society of Human Eugenics, financées par les familles Rockefeller, Carnegie et Harriman, ainsi que par l’Institut Rockefeller pour la Recherche médicale. Il convient de noter que les Rockefeller ont contribué de façon décisive à financer et à promouvoir l’eugénisme dans le monde entier. Le mouvement eugéniste encourageait l’accouplement sélectif, l’insémination artificielle, la stérilisation obligatoire et l’euthanasie comme constituant des moyens importants d’éliminer les êtres humains dits « inférieurs ».

Aux États-Unis, la première loi sur la stérilisation a été adoptée en 1907, dans l’État de l’Indiana, et en 1931, de nombreux autres États avaient suivi le mouvement en promulguant des lois similaires. Selon les données historiques de l’État de l’Indiana :

« En 1907, le gouverneur J. Frank Hanly a approuvé la première loi eugéniste de l’État rendant la stérilisation obligatoire pour certains individus placés sous la garde de l’État. »

Les personnes stérilisées en vertu de ces lois eugénistes étaient jugées « indésirables » en raison de déficiences mentales ou physiques telles que l’épilepsie, la cécité et les handicaps physiques, ainsi qu’en raison de « déficiences sociales » telles que la toxicomanie ou la criminalité. En vertu de ces lois et selon les estimations, environ 60 000 personnes ont ainsi été stérilisées, privées de leur droit d’avoir des enfants et cataloguées de manière irrévocable comme étant « faibles d’esprit ».

En fait, l’importance du mouvement eugéniste aux Etats-Unis était telle qu’elle a conduit le parti national-socialiste allemand à l’adopter, de sorte qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, plus de 350 000 personnes avait été stérilisées par le régime nazi. Après la Seconde Guerre mondiale, les notions d’eugénisme ont disparu de la conversation publique, mais le mouvement ne s’est jamais dissipé. Au contraire, il a été « rebaptisé » en utilisant des termes plus acceptables tels que « contrôle de la population » et « santé de la procréation », comme nous le verrons plus loin.

L’émergence de la March of the Dimes en tant qu’acteur majeur du mouvement eugéniste aux États-Unis remonte à l’association précoce de l’organisation avec l’Institut Rockefeller, qui lui a fourni nombre de ses membres et conseillers clés, notamment le professeur Anton Julius Carlson, membre de l’American Eugenics Society, recruté pour faire partie des comités médicaux et de recherche de la March of the Dimes, et le professeur Clair E. Turner, autre membre de l’American Eugenics Society, qui était l’assistant de Basil O’Connor, lui-même alors président.

Juste avant la création de l’Institut Salk, le ministère de la Santé a annoncé qu’il allait supprimer progressivement ses programmes de lutte contre la polio et concentrer ses ressources sur les « anomalies congénitales ». En 1959, la March of the Dimes a financé des cours de « génétique médicale » au Jackson Laboratory dans le Maine, un institut de génétique fondé en 1929 par Clarence Cook Little, qui, « à un moment ou à un autre », a été président de l’American Eugenics Society, de l’American Birth Control League et de l’American Euthanasia Society.

La mission revendiquée du Jackson Laboratory est de

« découvrir des solutions génomiques précises pour les maladies et de dynamiser la communauté biomédicale mondiale dans sa quête commune pour améliorer la santé humaine. »

Il convient de noter que le Jackson Laboratory a reçu un financement accru en 2020, en grande partie de l’Institut national de la santé, notamment une subvention de 10,6 millions de dollars afin de trouver des traitements pour lutter contre les maladies génétiques rares en utilisant les technologies d’édition de gènes. Et au début de la « pandémie » de coronavirus, ce même laboratoire s’est efforcé de développer des souris génétiquement modifiées pour les utiliser dans des études de vaccins et autres recherches liées au Sras-Cov-2.

À partir des années 1960, la March of the Dimes a financé plusieurs « Centres de prévention des malformations congénitales » situés dans des établissements médicaux disséminés à travers les États-Unis. Ces nouveaux centres proposaient des tests prénataux par amniocentèse pour déterminer si un bébé naîtrait avec des « malformations » et donnaient ensuite au couple la possibilité d’avorter l’enfant atteint de malformation(s).

La March of the Dimes a également fait des dons directs à Planned Parenthood [le planning familial – NdT], ce qui est en contradiction flagrante avec la mission qu’elle revendique, à savoir « lutter pour la santé de toutes les mamans et de tous les bébés ». Le Planned Parenthood est une organisation à but non lucratif qui fournit aux États-Unis et à l’étranger des « soins de santé en matière de reproduction ». De 2019 à 2020, l’organisation a pratiqué plus de 350 000 avortements et a été critiquée pour avoir « détourné les ressources prévues pour la santé des femmes au profit des avortements. » Sans surprise, un regard sur l’histoire de l’organisation révèle que les racines de Planned Parenthood reposent sur les idéaux eugénistes.

Le Planned Parenthood a été fondé par Margaret Sanger, qui, loin d’être une « activiste du contrôle des naissances », comme le courant dominant voudrait le faire croire, était une eugéniste raciste qui cherchait à débarrasser le monde de la race humaine jugée « inapte ». Dans son essai intitulé « Un plan pour la paix », elle décrit les principaux objectifs de sa proposition pour un « Congrès sur la population », à savoir

« une politique sévère et rigide de stérilisation et de ségrégation à l’égard de la catégorie de population dont la progéniture est souillée ou dont l’héritage est tel que des traits répréhensibles peuvent être transmis à la progéniture. »

Elle mentionne également la nécessité de « contrôler l’entrée et la sortie des crétins, des déficients mentaux, des épileptiques. »

Note du traducteur : Ce qui veut dire qu’il est nécessaire que le nombre des naissances d’individus « souillés » ne soit pas supérieur à celui des décès de ces mêmes individus. Notez l’expression particulièrement inhumaine « entrée et sortie ».

Comme nous l’avons mentionné plus haut, ces idéaux eugénistes ont inspiré les nazis qui ont repris nombre des idées de Sanger et les ont, pour ainsi dire, appliquées. Dans son livre The War Against the Weak, Edwin Black explique en détail comment la loi nazie de 1933 sur la stérilisation et les lois ultérieures sur l’euthanasie étaient basées sur des plans élaborés par Sanger et d’autres « militants » des États-Unis. En fait, les associés de Sanger connaissaient ces programmes d’euthanasie nazis et en faisaient l’éloge.

Pour en revenir au Salk Institute, il convient de noter que le récit dominant de l’épidémie de polio du XXe siècle, à savoir l’idée que la maladie est causée par un virus et que le vaccin miracle du Dr Salk a été le seul à mettre fin à l’épidémie, est douteux et probablement totalement faux.

Note du traducteur : En effet, et vous pouvez vous reporter à cet article particulièrement fouillé que nous avons publié il y a un an : Enquête Choc — Les vaccins ont-ils vraiment sauvé l’humanité ?

La polio paralytique est apparue soudainement aux États-Unis au début des années 1900, avec des fluctuations continuelles et spectaculaires du nombre de cas — un schéma qui s’est poursuivi jusqu’à la fin des années 1950. L’introduction du vaccin Salk en 1954 a semblé coïncider avec le déclin presque instantané des cas, qui s’est poursuivi pendant plus de deux décennies.

Mais avant d’être appelées « polio » [poliomyélite – NdT], les affections impliquant une infirmité des membres étaient connues sous d’autres noms, notamment apoplexie, parésie et paralysie. De nombreux écrits historiques font référence à des paralysies résultant d’une exposition à des substances toxiques et beaucoup de ces récits ont été documentés par le Dr Ralph Scobey dans sa déclaration de 1952 au Comité d’enquête sur l’utilisation des produits chimiques dans les produits alimentaires, intitulée « Le poison en cause dans la poliomyélite et les obstacles à son investigation ».

L’article de Scobey fait référence à plusieurs enquêtes qui semblaient indiquer un lien entre les épidémies de polio au XXe siècle et la consommation de fruits frais, établissant ainsi un lien entre la polio et l’exposition aux pesticides toxiques. Un pesticide agricole largement utilisé à l’époque était le DDT, un organochloré hautement toxique dont on a beaucoup vanté les mérites, mais qui a finalement été interdit en 1972. En 1953, le Dr Morton Biskind a publié une étude dans l’American Journal of Digestive Diseases soulignant que :

« McCormick (78), Scobey (100-101), et Goddard (57), dans des études détaillées, ont tous souligné que des facteurs autres que les agents infectieux sont certainement impliqués dans l’étiologie de la polio, allant de défauts nutritionnels à une variété de poisons qui affectent le système nerveux. »

Le danger des pesticides toxiques, dont le DDT, et leurs effets désastreux sur l’environnement ont été illustrés par Rachel Carson dans son livre de 1962, Printemps silencieux.

Note du traducteur : Le Printemps silencieux est le concept repris par Stephanie Seneff pour présenter son livre sur les glyphosates, intitulé Toxic Legacy — How the Weedkiller Glyphosate Is Destroying Our Health and the Environment [« Héritage toxique — Comment le glyphosate désherbant détruit notre santé et l’environnement ou Le Printemps silencieux de notre temps, non traduit en français. Stephanie Seneff alerte de puis longtemps sur les effets hautement toxiques du Roundup, par exemple ;

Plus récemment, des chercheurs, Dan Olmstead, cofondateur de l’Ère de l’autisme, et Mark Blaxil, ont mené deux brillantes enquêtes sur les épidémies de polio du XXe siècle, aboutissant à une conclusion similaire à celle de Scobey et Biskind, à savoir que la maladie a été causée par l’utilisation généralisée de pesticides neurotoxiques tels que l’arsénite de soude et le DDT.

Bien que le vaccin de Salk ait été salué pour son efficacité, le vaccin lui-même a causé de nombreux cas de séquelles et de paralysies. Et bien qu’il semble exister une corrélation convaincante entre le moment où le vaccin a été administré et la réduction des cas de polio, comme tout bon scientifique le sait, la causalité n’est pas synonyme de corrélation, surtout si l’on tient compte du fait qu’au au cours de la même période, le DDT a été progressivement éliminé, du moins aux États-Unis.

Il est intéressant de noter que les recherches sur la polio du Dr Salk ont été financées par la mère de Cordelia Scaife May, une héritière de la fortune bancaire de la famille Mellon, qui a idéalisé Margaret Sanger et a ensuite rejoint le conseil d’administration de la Fondation internationale Planned Parenthood. Les opinions de May sur l’immigration étaient pour le moins radicales et, selon certains, elle était favorable à la stérilisation obligatoire comme moyen de limiter les taux de natalité dans les pays en développement. May a ensuite rejoint le conseil d’administration du Population Council, une organisation fondée par John D. Rockefeller III dont l’objectif principal consiste à réduire le nombre d’individus sur Terre. En 1995, le Population Council a collaboré avec l’OMS pour créer des vaccins destinés à réguler la fertilité.

Penser qu’aucune corrélation ne peut être faite entre l’épidémie de polio et l’« ère de la vaccination » dans laquelle nous nous trouvons serait une erreur. Au contraire, prétendre que la polio a été « éradiquée aux États-Unis » grâce à la seule vaccination est un mensonge qui a permis de gagner la faveur du public pour les vaccinations infantiles et a contribué à jeter les bases de la croyance généralisée en la sécurité et l’efficacité de tous les vaccins [ou supposés tels – NdT]. Des maladies telles que la polio et la variole — un autre mensonge qui dépasse le cadre de cet article — et la propagande pro-vaccins qui s’en est suivie, ont « conditionné » une grande partie de la population à accepter, sans poser de questions, une piqûre expérimentale basée sur une technologie encore bien mal comprise.

La déformation de la science

En 1997, huit ans après l’étude publiée du Salk Institute, la FDA a approuvé le tout premier essai d’ARN transfecté pour développer l’immunité chez les patients atteints de cancer. Le comité consultatif sur l’ADN recombinant de l’Institut national de la santé a quelques mois plus tard voté en faveur du maintien de l’approbation, ce qui a conduit aux toutes premières administrations de vaccins à base d’ARNm chez l’homme.

Bien que l’ARNm est présenté dans les médias comme la prochaine révolution dans le domaine de la santé, toute personne dotée de discernement peut s’alarmer à la lecture d’extraits tels que celui-ci, tiré d’un article sur l’histoire de l’ARNm, rédigé pour StatNews par Damian Garde, journaliste spécialisé dans les biotechnologies :

« Le concept : En apportant des modifications précises à l’ARNm synthétique et en l’injectant aux gens, n’importe quelle cellule du corps pourrait être transformée en usine à médicaments à la demande. »

Toutefois, parler de cellules transformées en « usines à médicaments à la demande » est exactement le genre de techno-rhétorique dénuée de sens destinée à impressionner et à séduire un public non averti. Les [soi-disant – NdT] vaccins à ARNm reposent sur le concept suivant : un morceau d’ARNm synthétique est envoyé dans vos cellules, où il est utilisé comme modèle pour produire la « protéine Spike » [la même a priori que celle du virus Sras-CoV-2 – NdT]. Une fois que cette protéine quitte la cellule, l’organisme produit des anticorps et « apprend » à combattre les futures infections par le virus Sras-Cov-2.

Les [soi-disant – NdT] vaccins à base d’ARNm sont souvent présentés comme une alternative plus sûre aux [soi-disant – NdT] vaccins à base d’ADN qui, selon les experts [notamment Pascolo en 2004 selon le lien – NdT],

« peuvent déclencher des modifications permanentes et dangereuses de l’information génétique des personnes traitées. »

Cependant, avons-nous la certitude que les [soi-disant – NdT] vaccins à ARNm ne modifient pas de façon permanente la composition génétique de nos cellules ? Une étude de 2001 intitulée « L’ARN comme vaccin contre les tumeurs : une revue de la littérature », affirme que (c’est l’auteur qui souligne) :

« Contrairement aux vaccins à base d’ADN, le risque d’incorporation de séquences d’ARN dans le génome de l’hôte est faible. »

L’utilisation du mot « faible » semble indiquer qu’il peut au moins exister un certain danger d’intégration du génome, ou plus probablement, que les chercheurs ne savent tout simplement pas.

Dans l’étude d’« opinion d’expert » de Pascolo de 2004 cité plus haut, il souligne le lien entre les [soi-disant – NdT] vaccins à ARNm et les thérapies géniques, lien qui est continuellement nié et rejeté par le courant dominant :

« Bien que situé dans le cytosol et non dans le noyau, l’ARNm mature appartient à la famille biochimique des acides nucléiques. L’ARNm, comme l’ADN, peut être considéré comme un gène et, par conséquent, son utilisation comme vaccin peut être considérée comme une « thérapie génique ». »

Il est intéressant de noter que c’est uniquement en raison d’une technicité du droit réglementaire que les thérapies géniques Covid-19 sont autorisées à être appelées « vaccins ». Ceci est expliqué dans un document intitulé « L’environnement réglementaire européen des vaccins à base d’ARN », qui stipule que :

« La définition d’un médicament de thérapie génique telle qu’elle figure à l’annexe 1 de la directive 2001/83/CE est la suivante :

On entend par médicament de thérapie génique un médicament biologique qui présente les caractéristiques suivantes :

(a) il contient une substance active qui contient ou consiste en un acide nucléique recombinant utilisé chez l’homme ou administré à celui-ci en vue de réguler, réparer, remplacer, ajouter ou supprimer une séquence génétique ;

(b) son effet thérapeutique, prophylactique ou diagnostique est directement lié à la séquence d’acide nucléique recombinant qu’il contient, ou au produit de l’expression génétique de cette séquence.

Les médicaments de thérapie génique ne comprennent pas les vaccins contre les maladies infectieuses. »

Comme on s’en doute, le simple fait d’appeler une thérapie génique un « vaccin contre une maladie infectieuse » annule sa classification en tant que thérapie génique, dont le processus d’approbation, du moins en Europe, implique de passer par le CAT qui est le « Comité des thérapies avancées » de l’EMA (Agence européenne des médicaments). De toute évidence, ce jeu de langage semble constituer une sorte de « faille », qui permet d’approuver plus facilement les thérapies géniques à base d’ARNm prévues pour un usage humain.

Note du traducteur : Ce jeu de langage n’est pas fortuit, loin s’en faut. Il constitue ce que James Lindsay a brillamment exposé dans son article majeur La psychopathie et les origines du totalitarisme, comme étant les pseudo-réalités académiques, la paralogie idéologique et la paramoralité idéologique.

Cette approbation constitue certainement un sujet controversé lorsqu’on l’aborde dans le contexte des [soi-disant – NdT] vaccins anti-Covid-19 actuels — dont la plupart n’ont pas été entièrement approuvés par la FDA, mais seulement autorisés dans le cadre d’une utilisation d’urgence, et étiquetés comme étant des produits « expérimentaux », un fait que beaucoup de gens ignorent. Cependant, au début de l’année, les fabricants de vaccins se sont déjà fixé pour objectif d’obtenir une approbation réglementaire complète, après seulement six mois d’essais. Le 7 mai, Pfizer a officiellement déposé sa demande auprès de la FDA, dans le but d’obtenir le tout premier vaccin covid-19 pleinement autorisé. Et le 23 août, cette autorisation lui a été accordée par la FDA. Mais avec des millions de vaccins déjà administrés sous autorisation de mise sur le marché conditionnelle, pourquoi tant de hâte ?

En outre, pour les six vaccins « pionniers dans le traitement d’une maladie » qui ont été approuvés par la FDA au cours des quinze dernières années, la durée médiane des essais flirtait avec un timide délai de deux ansL’approbation d’un vaccin après six mois de données est l’une des plus rapides jamais enregistrées. Bien que les essais cliniques de phase trois de Pfizer, Moderna et Janssen aient tous une durée de deux ans [et qu’ils sont donc en cours – NdT], la FDA a pris soin de ne jamais énoncer clairement sa position quant au suivi clinique minimum avant d’envisager l’approbation.

Pour évaluer la sécurité des vaccins, des essais plus longs, contrôlés par placebo, sont primordiaux. Il est donc extrêmement alarmant que les fabricants de vaccins, quelques semaines après avoir reçu l’autorisation d’utilisation d’urgence, aient commencé à pervertir les essais en offrant aux personnes du groupe placebo la possibilité de se faire « vacciner »Moderna a annoncé que

« depuis le 13 avril, tous les participants au groupe placebo se sont vus proposer le vaccin Moderna anti-Covid-19 et 98 % d’entre eux ont reçu le vaccin ».

Ce qui signifie que leur groupe placebo n’existe plus et qu’ils n’ont donc aucun moyen de mesurer avec précision la sécurité à long terme. Il en va de même pour Pfizer.

Dans une étude du British Medical Journal, Peter Doshi cite la FDA qui, à plusieurs reprises, a déclaré que le maintien d’un groupe placebo serait essentiel pour évaluer à la fois la sécurité et l’efficacité des [soi-disant – NdT] vaccins anti-Covid-19, ce qui est évident pour quiconque comprend les conséquences du non-respect de la rigueur scientifique lors de l’essai d’une nouvelle thérapie médicale. En effet, sur plus de 200 médicaments approuvés par la FDA entre 2000 et 2010, un tiers d’entre eux se sont avérés présenter de sérieux problèmes de sécurité.

En réalité, les fabricants pourraient avoir de nombreuses raisons de vouloir obtenir l’approbation de la FDA pour leurs [soi-disant – NdT] vaccins, mais la première de ces raisons est probablement le « cachet d’approbation » qui accompagne l’homologation complète et la possibilité de l’utiliser pour convaincre ceux qui restent sceptiques quant à leur sécurité et à leur efficacité. De plus, l’approbation complète de la FDA ouvrirait la voie à des obligations vaccinales plus simples à mettre en œuvre, ce qui mettrait une pression énorme sur les personnes qui composent la « classe éveillée » et qui représentent une épine dans le pied des promoteurs de l’agenda de la Grande Réinitialisation/Grande Convergence.

Dans le processus d’évaluation et d’approbation de ces [soi-disant – NDT] vaccins expérimentaux conduit par la FDA, des incohérences encore plus inquiétantes peuvent être trouvées. Par exemple, la FDA a récemment mis en garde contre l’utilisation de tests d’anticorps pour évaluer l’immunité ou la protection contre le Covid-19, « en particulier » après qu’une personne ait reçu une injection bien que l’autorisation européenne de mise sur le marché ait été accordée à l’origine, en partie, en raison de ces mêmes réponses aux anticorpsLes implications de ce revirement sont que l’autorisation européenne de mise sur le marché conditionnelle accordée pour les [soi-disant – NdT] vaccins contre le covid-19 devrait également être annulée, mais quelle est la probabilité que cela se produise alors que des millions de personnes ont déjà été injectées ?

En outre, l’idée que les « anticorps » assurent une protection contre les infections dites virales témoigne d’une mauvaise compréhension du corps et du système immunitaire. Le fait que les anticorps ne jouent pas un grand rôle dans les infections virales est connu des scientifiques médicaux depuis les années 1950, sur la base de recherches montrant que les personnes atteintes d’une incapacité génétique à produire des anticorps, appelée « agammaglobulinémie », ont des réactions normales aux infections virales typiques et semblent même résister aux récidives.

Note du traducteur : Il est important de préciser que notre organisme dispose de deux systèmes immunitaires : l’inné et l’adaptatif. C’est l’adaptatif qui produit des anticorps — qui sont des défenses spécifiques et ciblées — et il n’est que la barrière secondaire par lequel notre corps interagit avec les virus :

« Le système immunitaire inné est le moyen initial et principal par lequel notre corps interagit avec un virus. Le système inné aide le corps à trouver un équilibre génétique à chaque nouvelle mise à jour virale qui lui est présentée. Le corps n’a pas besoin de répliquer ou de reproduire les nouvelles informations virales après plus de 4 ou 5 jours de mises à jour. [Il] fonctionne sur des limites saines dans le corps humain, telles que les barrières physiques entre l’intestin et la circulation sanguine, ou sur les vaisseaux sanguins qui régulent étroitement le mouvement des ions, des molécules et des cellules entre la circulation sanguine et le cerveau (appelée barrière hémato-encéphalique), ou au niveau génétique de nos cellules (comme les protéines mutagènes dans nos cellules). En outre, le système immunitaire inné fonctionne à travers une variété d’enzymes [qui] sont maintenant considérées comme centrales à l’immunité innée.

Le système immunitaire adaptatif est le moyen secondaire par lequel notre corps interagit avec les virus. [Il] monte une réponse très spécifique à un virus en utilisant les globules blancs du corps, connus sous le nom de lymphocytes (cellules B et lymphocytes T). Les lymphocytes B sont responsables de la libération d’anticorps dans la circulation sanguine. Les anticorps sont la deuxième méthode d’interaction de l’organisme — et non la première — avec un virus après qu’il ait reçu une nouvelle mise à jour virale ou après qu’il ait développé un déséquilibre avec un virus particulier. Les anticorps sont des défenses spécifiques et ciblées. Ils apparaissent généralement sur les lieux 3 à 6 semaines après l’exposition initiale du corps à un virus. En termes simples, les anticorps agissent comme une équipe de nettoyage, aidant le corps à nettoyer les virus et les bactéries qui ne sont plus nécessaires. Pendant ce temps, les lymphocytes T sont responsables de la stimulation des lymphocytes B à fabriquer des anticorps.
»

Source : « Notre espèce est génétiquement modifiée » — L’humanité est-elle en marche vers l’extinction ? Première partie : Analyse du microbiome et du virome

Quoiqu’il en soit, les deux systèmes immunitaires semblent plus ou moins — selon les individus et la force ou la faiblesse initiale du système immunitaire inné — affectés par les injections, surtout si elles sont répétées.

Voir aussi :

Bill Gates, Moderna et l’eugénisme 2.0

L’un des fabricants de [soi-disant – NdT] vaccins anti-Covid-19 dont il est le plus fait mention dans les médias est Moderna, une société de biotechnologie cofondée par Robert Langer, chercheur et inventeur au MIT. En 2013, la startup de biotechnologie a reçu un financement de 25 millions de dollars de la part de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), un organe de recherche du ministère de la Défense des États-Unis, et une organisation bien connue pour sa quête incessante de technologies dystopiques et transhumanistes, telles que les nanoparticules implantables et les interfaces bio-cérébrales — nous y reviendrons.

Il convient de noter que le gouvernement des États-Unis, par l’intermédiaire du National Institute of Health, s’avère avoir un intérêt financier dans le [soi-disant – NdT] vaccin Moderna grâce à un contrat signé par les deux parties, donnant au NIH la propriété conjointe des candidats vaccins à ARNm de Moderna. Selon Axios :

« Le NIH finance principalement des recherches extérieures, mais il invente aussi souvent des technologies scientifiques fondamentales qui sont ensuite cédées sous licence et incorporées dans des médicaments vendus avec des bénéfices colossaux. »

Ceci est plus qu’alarmant étant donné que le NIH est chargé de donner la priorité aux traitements prometteurs pour soigner le Covid-19 et d’améliorer l’efficacité des essais cliniques, ce qui, pour Moderna, est impossible étant donné que leur essai ne contient plus de groupe de témoin. L’intérêt direct du NIH à ce que Moderna prospère peut également expliquer de manière plausible pourquoi la start-up biotechnologique a reçu l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle de son [soi-disant – NdT] vaccin alors qu’elle n’a pas réussi, pendant plus de dix ans [et donc depuis qu’elle existe – NdT], à mettre un seul produit sur le marché.

Lors d’une interview pour Economic Club, le directeur du NIH, Francis Collins, a nié que les [soi-disant – NdT] vaccins anti-Covid-19 permettraient de gagner de l’argent, déclarant que « personne ne voit cela comme un moyen de gagner des milliards de dollars ». Cependant, les preuves montrent le contraire, puisque les ventes des [soi-disant – NdT] vaccins anti-Covid-19 de Moderna ont atteint 1,7 milliard de dollars au premier trimestre 2021, faisant de leur PDG, Stéphane Bancel, l’un des nombreux nouveaux milliardaires de l’industrie pharmaceutique.

« Operation Warp Speed » [à la vitesse de l’éclair – NdT], le nom donné à un partenariat entre plusieurs agences fédérales des États-Unis visant à accélérer le développement d’un [soi-disant – NdT] vaccin contre le Covid-19, a également été marqué par des conflits d’intérêts. L’administration chargée de l’Operation Warp Speed a engagé plusieurs « consultants » ayant des liens avec Big Pharma, dont deux anciens cadres de Pfizer. Et en mai 2020, il a été rapporté que leur conseiller principal, le Dr Monsef Slaoui, lui-même ancien cadre de l’industrie pharmaceutique, détenait 10 millions de dollars d’actions GlaxoSmithKline, la même société qui a ensuite obtenu un contrat de 2 milliards de dollars pour fournir au gouvernement des États-Unis 100 millions de flacons pour contenir le [soi-disant – NdT] vaccin anti-Covid-19. Le Dr Slaoui détenait également un nombre important d’actions de la société Moderna, à laquelle le gouvernement fédéral a accordé un financement de plus de 2,5 milliards de dollars.

Le cofondateur de Moderna, Robert Langer, qui dispose d’avoirs dont la valeur nette a également explosé pour atteindre des milliards, est l’un des chercheurs les plus cités au monde. Scientifique au MIT, Langer détient plus de 1 400 brevets et est spécialisé dans la biotechnologie, la nanotechnologie, l’ingénierie tissulaire et l’administration de médicaments. En outre, Langer occupe un poste administratif au Media Lab du MIT, le même institut qui a fait l’objet d’un scandale après la découverte d’un financement octroyé à ce même laboratoire par Jeffrey Epstein, un prédateur sexuel condamné. Il se trouve qu’Epstein entretenait également une fascination troublante pour le « transhumanisme », une version moderne de l’eugénisme — le transhumanisme est abordé plus loin dans cet article.

Le directeur du MIT Media Lab de l’époque, Joi Ito, a ensuite approuvé deux donations d’Epstein pour un montant de 1,75 million de dollars et a permis au pédophile prolifique de « diriger » vers le laboratoire des fonds provenant d’autres riches bienfaiteurs, y compris une donation de 2 millions de dollars de Bill Gates, lequel entretient également des liens troublants avec Epstein, ayant voyagé dans son jet privé et l’ayant rencontré à plusieurs reprises. Lorsque la nouvelle a éclaté et que Joi Ito a démissionné de son poste au laboratoire, Langer a été l’une des premières personnes à signer une lettre lui demandant de rester, et en tant qu’administrateur du bureau du directeur du laboratoire, il est difficile de croire qu’il n’était pas déjà au courant des dons d’Epstein.

Décrit comme le « dénominateur commun » au sein d’initiatives multiples axées sur le coronavirus, Robert Langer est sans conteste un acteur du mouvement transhumaniste qui ne manque pas de nous intéresser. En 2015, sa société, Microchips Biotech, s’est associée au géant pharmaceutique israélien, Teva Pharmaceutical, pour commercialiser son « dispositif implantable d’administration de médicaments » [dispositif qui assure la libération prolongée d’un médicament pendant la durée souhaitée, généralement sur des périodes de plusieurs mois ou années – NdT]. Il convient de noter que Teva Pharmaceutical a reçu des investissements importants de Warren Buffett, qui, en 2006, s’est engagé à faire progressivement don de sa fortune à la Fondation Bill & Melinda Gates, une organisation dont il était administrateur jusqu’à très récemment.

Langer a également des liens avec Charles Lieber, un scientifique de Harvard spécialisé dans les nanotechnologies qui a été arrêté en janvier pour avoir fait de fausses déclarations aux autorités fédérales concernant sa collaboration avec des scientifiques chinois de l’université de Technologie de Wuhan. En 2012, Langer et Lieber ont travaillé ensemble pour créer un « matériau qui fusionne l’électronique à l’échelle nanométrique avec les tissus biologiques ». Ce matériau a été décrit comme « un premier pas vers des prothèses qui communiquent directement avec le système nerveux ».

Une grande partie des recherches de Langer sont soutenues par Bill Gates, qui a commencé à financer la technologie ARNm en 2010 et a également investi des millions dans Moderna. En 2017, la Fondation Bill & Melinda Gates a parrainé un projet du laboratoire de Langer visant à créer un système d’administration de vaccins par microparticules qui pourrait générer un « nouveau type de particule porteuse de médicament », permettant d’administrer plusieurs doses d’un vaccin sur une période prolongée avec une seule injection. Puis, en 2019, Gates et Langer se sont à nouveau associés pour créer un tatouage à l’encre invisible qui « incorpore les dossiers de vaccination dans la peau d’un enfant ». De manière tout à fait préoccupante, l’objectif à terme du projet est d’injecter des capteurs qui pourront être utilisés pour suivre « d’autres aspects » de la santé.

Gates prétend avoir besoin de ces données pour « prévenir les maladies » et le dit en se référant à ses efforts pour éradiquer dans le monde la polio, la rougeole et d’autres maladies « infectieuses ». Cependant, les diverses initiatives « sanitaires » de Gates dans les pays en développement ne sont pas l’œuvre d’un philanthrope bienveillant, comme les médias voudraient nous le faire croire. Au contraire, tout porte à croire que l’engagement de Bill Gates dans le domaine de la santé publique représente la poursuite d’un programme eugénique de longue date, caché au grand jour. Les liens de Bill Gates avec le mouvement eugéniste commencent avec son père, qui a fait l’éloge des Rockefeller pour leur travail dans le domaine de la « santé publique » et les a même rencontrés en 2000 pour discuter de questions relatives aux maladies infectieuses, aux vaccins et à l’environnement. Au cours de cette rencontre, William Gates senior aurait déclaré :

« Prenant exemple et s’inspirant du travail déjà accompli par la Fondation Rockefeller, notre fondation a en fait lancé GAVI en promettant 750 millions de dollars à un instrument appelé Fonds mondial pour les vaccins destinés aux enfants, un instrument de GAVI. »

Il est intéressant de noter que, près de dix ans après cette réunion, Bill Gates junior a co-organisé une réunion avec David Rockefeller consacrée à la réduction de la population.

Ce qui est peut-être encore plus révélateur, c’est qu’en 2012, Bill et Melinda Gates ont organisé leur Sommet de Londres sur le planning familial, où ils ont annoncé leur engagement en faveur du contrôle de la population dans le tiers-monde, à l’occasion du 100e anniversaire du Premier congrès international sur l’eugénisme, qui s’est également tenu à Londres.

Bill Gates est bien connu pour son obsession des vaccins, une quête curieuse si l’on considère que les 9 000 000 de personnes qui meurent chaque année de la faim seraient mieux servies si elles disposaient d’eau potable, d’un approvisionnement en nourriture, d’équipements d’assainissement convenables et un environnement sain. En 2009, la Fondation Gates a financé des études d’observation en Inde pour un vaccin controversé contre le cancer du col de l’utérus, le « Gardasil », qui a été administré à des milliers de jeunes filles. En quelques mois, de nombreuses jeunes filles ont commencé à tomber malades et, au bout d’un an, cinq d’entre elles étaient décédées.Au cours d’une étude similaire portant sur une autre marque de vaccin contre les papillomavirus humains, de nombreuses jeunes filles ont été hospitalisées et deux autres sont décédées.The Economic Times of India a publié en 2014 un rapport sur ce sujet, avec la révélation choquante suivante :

« Dans de nombreux cas, le consentement à la réalisation de ces études a été obtenu auprès des directeurs de foyers, ce qui constitue une violation flagrante des normes. Dans de nombreux autres cas, l’empreinte du pouce de leurs parents pauvres et analphabètes était dûment apposée sur le formulaire de consentement. Les enfants n’avaient également aucune idée de la nature de la maladie en question pas plus que celle du vaccin. Dans un très grand nombre de cas, les autorités concernées n’ont pas pu fournir les formulaires de consentement requis pour les enfants vaccinés. »

Note du traducteur : Plus exactement, c’est le Sama — une ONG basée à Delhi qui défend la santé des femmes — qui a finalement porté l’affaire à l’attention des médias indiens et, face au déluge de réactions négatives, le Conseil indien de la recherche médicale a suspendu le projet Path à l’origine de cette expérimentation.

« Path — anciennement connu comme le Program for Appropriate Technology in Health [Programme de technologie appropriée en santé – NdT] — est une ONG basée à Seattle, largement financée par la Fondation Bill & Melinda Gates mais qui reçoit également d’importantes subventions du gouvernement des États-Unis. Entre 1995 et le jour de la rédaction de cet article (mai 2021), Path a reçu plus de 2,5 milliards de dollars de la Fondation Bill & Melinda Gates.
[…]
C’est alors que la commission permanente de la santé du Parlement indien a commencé à enquêter sur l’affaire et le 17 mai de la même année, Sama a produit un rapport accablant soulignant, entre autres, que les essais avaient été présentés comme un programme de vaccination gouvernemental et non comme un projet de recherche, que les filles n’avaient pas été informées qu’elles pouvaient choisir de ne pas participer aux essais, et que le consentement parental n’avait pas été demandé ni donné dans de nombreux cas.

[…] la commission a confirmé la véracité des allégations de Sama, en constatant que la majorité des formulaires de consentement n’étaient signés ni par les enfants ni par leurs parents, que nombre d’entre eux étaient postdatés ou n’étaient pas datés du tout, que plusieurs formulaires avaient été signés par les mêmes personnes — souvent des membres du personnel des foyers où vivaient les jeunes filles — et que de nombreuses signatures ne correspondaient pas au nom figurant sur le formulaire. L’enquête a révélé que les parents n’avaient pas reçu d’informations quant à la nécessité de cette vaccination, à ses bénéfices et inconvénients ou à ses potentiels effets secondaires. »

Source : Comment Bill Gates et Big Pharma ont utilisé des enfants comme « cobayes »… sans être inquiétés par la justice

Le rapport du Comité permanent de la santé du Parlement indien peut être consulté ici.

Voir aussi :

Également en Inde, Bill Gates a promu un vaccin oral contre la polio, après s’être efforcé d’y éradiquer la maladie. Cependant, comme nous l’avons vu précédemment dans cet article, des produits chimiques toxiques sont impliqués dans l’étiologie de la polio et la maladie ne peut donc pas être éradiquée par l’utilisation de vaccins. En fait, les chiffres de la santé mondiale indiquent que plus de cas de polio sont maintenant causés par les vaccins eux-mêmes que toute autre chose. En 2018, un groupe de courageux scientifiques indiens a publié une étude dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health montrant une corrélation entre les distributions du vaccin oral contre la polio et l’augmentation des cas de « paralysie flasque aiguë » [aussi appelé logiquement « syndrome de pseudo-polio » – NdT], une condition décrite comme « cliniquement indiscernable » de la polio.

Ironie du sort, Bill Gates a investi 23 millions de dollars dans Monsanto, la société qui commercialise le Roundup, un pesticide contenant du glyphosate et connu pour ses effets néfastes sur la santé, avec notamment des troubles neurologiques et des paralysies [comme Alzheimer et Parkinson, la liste est trop longue pour citer tous les troubles dus au Roundup, mais on notera tout de même que la liste inclut des affections respiratoires – NdT].

Si beaucoup pensent que Gates donne son argent de manière désintéressée pour financer ces campagnes de vaccination, il convient de noter que ses investissements dans les vaccins lui ont rapporté des sommes considérables. En 2019, la Fondation Bill & Melinda Gates avait fait don d’un peu plus de 10 milliards de dollars à diverses initiatives liées aux vaccins, dont GAVI (l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination). Bill Gates l’a qualifié de « meilleur investissement qu’il ait jamais fait », estimant un rendement de 20-1, soit environ 200 milliards de dollars sur vingt ans. En effet, la valeur nette de la fortune de Bill Gates a plus que doublé au cours des dix dernières années.

Et n’oublions pas que plus de la moitié des décès dans les pays à revenu faible ou intermédiaire sont dus à des maladies non transmissibles, auxquelles la Fondation Bill et Melinda ne semble guère s’intéresser, puisqu’elle y consacre moins de 3 % de son budget.

En outre, les activités de Bill Gates dans le domaine de la santé publique sont entachées de conflits d’intérêts qui sembleraient remettre en question l’idée qu’il se soucie de la santé des populations. Nombre de ces conflits d’intérêts sont décrits par David Stuckler, scientifique à Harvard, dans une étude publiée dans PLOT Medecine et intitulée « Philanthropie en santé mondiale et relations institutionnelles : comment traiter les conflits d’intérêts ? », dans laquelle il affirme que :

« À titre d’exemple, nous avons constaté que la Fondation Bill & Melinda Gates détient des participations importantes dans la société Coca-Cola, et participe également à des subventions qui encouragent les communautés des pays en développement à devenir des filiales commerciales de Coca-Cola. Certains commentateurs ont noté que les boissons sucrées telles que celles produites par Coca-Cola sont en corrélation avec l’augmentation rapide de l’obésité et du diabète dans les pays en développement. »

Il ajoute :

« De nombreuses subventions de développement pharmaceutique de la Fondation peuvent bénéficier à des sociétés pharmaceutiques de premier plan telles que Merck et GlaxoSmithKline. […] Plusieurs subventions sont liées à des entreprises qui sont représentées au sein de son conseil d’administration en tant qu’investisseurs de la Fondation. »

Les médias font rarement état de ces conflits d’intérêts inquiétants, ce qui n’est pas surprenant puisque Gates finance tous les grands organes d’information.

Qualifier l’injection imprudente et généralisée des [soi-disant – NdT] vaccins expérimentaux anti-Covid-19 d’initiative imprégnée de pensée eugéniste n’aurait rien de saugrenu compte tenu du nombre de personnalités et d’institutions impliquées dans la course au [soi-disant – NdT] vaccin qui ont des liens avec le mouvement eugéniste. En fait, les concepteurs du [soi-disant – NdT] vaccin Oxford-AstraZeneca sont également liés à la aujourd’hui re-nommée British Eugenics Society, fondée par le père de l’eugénisme, Francis Galton. Ces liens sont détaillés par la journaliste d’investigation Whitney Webbdans son article intitulé « Les concepteurs du vaccin Oxford-AstraZeneca liés au mouvement eugéniste britannique ».

Lorsqu’il s’agit de protéger la santé publique, la témérité dont font preuve les politiciens, les scientifiques et les entreprises pharmaceutiques est impardonnable compte tenu de l’impact généralisé qu’auront ces [soi-disant – NdT] vaccins expérimentaux. Nous avons déjà commencé à voir les résultats du déploiement d’une technologie de thérapie génique dangereuse sur un public naïf et confiant, le VAERS (Vaccine Adverse Events Reporting System) montrant plus de décès liés aux [soi-disant – NdT] vaccins anti-Covid-19 que tous les autres vaccins réunis au cours des 30 dernières années.

Note du traducteur : En effet,

La mortalité associée aux vaccins aux États-Unis de 1990 à 2021Rien de tout cela n’est surprenant, compte tenu de la hâte avec laquelle les essais cliniques ont été menés et des nombreux points d’interrogation relatifs à la fiabilité des données rapportées. Par exemple, les fabricants de ces [soi-disant -NdT] vaccins ont déclaré que leurs « produits » étaient « efficaces à 95 % », un chiffre qu’ils ont obtenu en utilisant une réduction du risque relatif plutôt qu’une réduction du risque absolu, lequel était d’environ 1 % dans la plupart des cas, un fait qui n’a jamais été souligné par les médias grand public.

En outre, les phases d’essai précédentes de ces produits n’ont pas été conçus pour évaluer leurs effets sur l’infection, la transmission, les hospitalisations ou les décès, ce qui laisse perplexe étant donné que ces paramètres sont justement ceux qui auraient dû être prioritaires si nous faisions vraiment face à une pandémie virale. Encore que ceci peut être un geste calculé de la part des fabricants de ces [soi-disant – NdT] vaccins, qui savaient qu’ils auraient plus de chances de truquer les résultats en utilisant le critère principal de « Covid-19 quelle que soit sa gravité ». Après tout, l’augmentation spectaculaire des injections antigrippales n’a pas été associée à une diminution de la mortalité.

Peter Doshi, un rédacteur du British Medical Journala remis en question de nombreux aspects de ces essais vaccinaux pour le moins controversés, notamment la possibilité que les analgésiques masquent les symptômes du Covid-19 dans les différents groupes d’essai, ainsi que la [soi-disant – NdT] objectivité des « Comités d’adjudication des effets primaires » chargés de compter les cas de Covid-19. Dans le cas de Pfizer, ce comité était composé d’employés de Pfizer.

Note du traducteur : Ces comités doivent appliquer, a priori, la procédure par laquelle les événements cliniques identifiés comme des critères d’évaluation potentiels sont soumis à un panel d’experts indépendants pour être évalués en aveugle.

Récemment, le Doctors for Covid Ethics, un groupe composé du Dr Michael Palmer, du Dr Sucharit Bhakdi et du Dr Stefan Hockertz, a publié une déclaration d’experts concernant le danger et l’efficacité du [soi-disant – NdT] vaccin Pfizer, déclaration qui a été transmise dans le cadre d’un procès contestant l’autorisation par l’Union européenne de l’utilisation du [soi-disant – NdT] vaccin pour les enfants de 12 ans et plus. Le document indique que l’efficacité déclarée du produit à ARNm de Pfizer était « selon toute vraisemblance complètement frauduleuse » et que

« Pfizer, l’Agence européenne des Médicaments et la FDA ont systématiquement négligé les preuves issues d’essais précliniques effectués sur des animaux qui mettaient clairement en évidence les graves dangers d’effets indésirables. »

Note du traducteur : En ce qui concerne les essais précliniques dont il est fait mention ci-dessus, voir les articles suivants :

« Alors que les animaux semblaient posséder des anticorps contre le virus, et auraient théoriquement dû être protégés, ils sont tombés gravement malades et la plupart sont morts lorsqu’ils ont été exposés au coronavirus naturel. »

Mais bien sûr, rien de tout cela n’est abordé dans les médias grand public. En lieu et place, on nous sert sans cesse les mêmes discours : « les vaccins sont sûrs et efficaces », « suivez la science », « écoutez les experts ». Et par « experts », ils entendent bien sûr les marionnettes pharmaceutiques sans âme comme le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses, qui vomit des mensonges sur les soi-disant infections virales depuis l’apparition du Sida en 1984. Le fait qu’un personnage comme Fauci occupe son poste depuis plus de trente ans en dit long sur le fonctionnement du système. Le regretté prix Nobel et inventeur de la réaction en chaîne par polymérase (PCR), Karry Mullis, a fustigé Fauci dans une interview :

« Il ne sait vraiment rien sur rien, et je le lui dirais en face. Rien. Cet homme pense que l’on peut prendre un échantillon de sang et le mettre dans un microscope électronique et que s’il y a un virus dedans, on le saura. Il ne comprend pas la microscopie électronique et il ne comprend pas la médecine. Il ne devrait pas être dans une position telle que celle qu’il occupe […] Passer à la télévision devant les gens qui paient son salaire et mentir directement à la caméra ne dérange absolument pas Tony Fauci. »

Un futur transhumaniste

En plus d’être une thérapie génique, une technologie associée à l’eugénisme et au transhumanisme, selon les scientifiques, la technologie ARNm

« permet le développement rapide de nouveaux vaccins dans un délai très court de quelques semaines plutôt que de quelques mois. »

Nous pourrions donc être confrontés à la perspective d’un avenir truffé de « vaccins » à la demande créés pour « protéger » le public contre de nouvelles menaces invisibles.

Note du traducteur : À ce sujet, voir aussi « Vaccins » à ARN et conquête commerciale planétaire — Le plan derrière le Covid-19

En effet, puisque les vaccinologues parlent d’ores et déjà de « variants », d’injections de rappels et de [soi-disant – NdT] vaccinations anti-Covid-19 périodiques, on peut dire que tout semble aller dans ce sens. Et bien sûr, grâce aux conglomérats de Big Tech liés au renseignement, toutes ces données seront enregistrées dans un « passeport vaccinal » relié à votre téléphone intelligent, qui constituera sans aucun doute la base d’un nouveau type de carte d’identité numérique liée à votre compte bancaire et, à terme, à votre crédit social.

En effet, en 2019, la société Microsoft de Bill Gates a déposé un brevet, opportunément nommé Brevet WO2020060606 [notez aussi le WO pour World Order – NdT)], portant sur un « système de crypto-monnaie utilisant des données d’activation corporelle », un autre indice quant aux véritables intentions de l’élite technocratique qui finance et promeut le programme transhumaniste. Le titre du brevet évoque à lui seul les images d’une société esclavagiste dans laquelle les humains sont équipés de biocapteurs et reçoivent des jetons numériques pour avoir accompli les tâches qui leur sont confiées par l’élite dirigeante.

Mais ce qui est peut-être encore plus alarmant, c’est l’empressement à obtenir l’autorisation d’utiliser les thérapies géniques chez les jeunes enfants. Pfizer est actuellement au milieu d’un essai clinique mondial, dans le cadre duquel le laboratoire pharmaceutique teste ses [soi-disant – NdT] vaccins à ARNm chez des bébés de 6 mois à peine,en dépit du fait que le « Covid-19 », si l’on suppose que cette maladie existe, ne touche pratiquement pas les enfants. En fait, selon les chiffres du CDC, le taux de létalité chez les enfants est de 20 pour 1 000 000, soit 0,002 %, ce qui est probablement inférieur au risque de dommages permanents ou de décès lié au vaccin ROR. Il est également inférieur au taux de mortalité lié au [soi-disant – NdT] vaccin contre le Covid-19, tel que calculé à partir des données du VAERS au moment de la rédaction de cet article(5 612 décès sur 165 000 000 de personnes entièrement vaccinées aux États-Unis = 0,003 %). En outre, des recherches ont établi un lien entre le [soi-disant – NdT] vaccin de Pfizer et la myocardite symptomatique, avec un taux d’incidence estimé à 1 sur 3 000 ou à 1 sur 6 000 chez leshommes jeunes.

L’empressement à intégrer ces [soi-disant – NdT] vaccins à ARNm dans le calendrier de vaccination des enfants n’a rien à voir avec la santé ou la protection, mais constitue plutôt une étape vers un objectif bien plus sinistre, à savoir le contrôle du corps humain lui-même.

Comme nous l’avons déjà mentionné dans cet article, la DARPA, l’organe de recherche du ministère de la Défense des États-Unis, a travaillé à la création de nanotechnologies capables de s’interfacer avec les cellules biologiques. En 2014, la DARPA a lancé son programme « In Vivo Nanoplatforms (IVN) », dans le but de développer des nanoplatformes implantables permettant de collecter des données biologiques et de fournir un « suivi physiologique continu ». Le programme a depuis contribué à créer des hydrogels injectables qui surveillent les réponses physiologiques et peuvent se synchroniser avec un smartphone.

En outre, la DARPA, ainsi que le NIH, financent largement Profusa, une société de biotechnologie soutenue par Google qui développe et commercialise cette même technologie d’hydrogel injectable, sauf qu’elle est maintenant présentée comme un moyen de détecter les futures « pandémies ». Les capteurs de Profusa seraient capables de

« détecter les infections de type grippal avant même que les symptômes ne se manifestent. »

Bien qu’incroyablement inquiétant, ce n’est qu’un pas vers le but ultime de la DARPA, qui est d’établir une domination sur l’esprit. Cet objectif se reflète dans les recherches de la DARPA visant à créer des « soldats mutants » à l’aide d’« armes génétiques » capables de

« saper l’esprit et le corps des gens en utilisant une série de techniques chimiques, neurologiques, génétiques et comportementales.

La DARPA étudie également les moyens de modifier génétiquement le cerveau afin de lire les pensées des gens et d’induire dans leur esprit des images et des sons. La recherche implique l’utilisation de « nanoparticules magnétiques », la même technologie qui, selon certains, pourrait être incluse dans les [soi-disant – NdT] vaccins anti-Covid-19, qu’ils soient actuels ou futurs.

Tout aussi affligeant est le « Wellcome Leap », une nouvelle initiative créée en partenariat avec deux anciens hommes de pointe et la DARPA par le Wellcome Trust, lui-même lié à l’eugénisme, le Wellcome Trust étant la fondation pour la recherche médicale la plus riche du monde. L’objectif officiel du programme est de [c’est le traducteur qui souligne]

« réaliser des percées en matière de santé humaine sur une période de cinq à dix ans et de démontrer des résultats apparemment impossibles à obtenir dans des délais apparemment impossibles. »

Actuellement, l’initiative comporte cinq projets principaux, dont le premier est « Préparation et réponse de l’ARN », qui — sachant qu’ils se réfèrent à la fabrication de produits à base d’ARN (thérapies géniques à base d’ARNm) — vise à (c’est l’auteur qui souligne)

« créer un réseau autonome d’installations permettant la fabrication qui fournira une capacité optimale répartie dans le monde entier pour répondre aux besoins d’une future pandémie. »

Notez la certitude apparente d’une future pandémie.

Toutefois, le projet Wellcome Leap le plus inquiétant est sans aucun doute « The First 1000 days » [Les 1 000 premiers jours – NdT], un programme qui vise à utiliser des nourrissons comme cobayes afin de surveiller le développement de leur cerveau et de créer des modèles d’intelligence artificielle pouvant être utilisés pour « prédire avec précision et améliorer les résultats des fonctions exécutives ». Le projet prévoit également l’utilisation de « capteurs mobiles, de vêtements et de systèmes domestiques connectés ». Dans un article détaillé sur le sujet, la journaliste d’investigation Whitney Webb écrit que :

« Fidèle aux liens eugénistes du Wellcome Trust (qui seront approfondis dans la deuxième partie), le projet « Les 1 000 premiers jours » de Wellcome Leap précise que

« l’intérêt réside dans les améliorations d’une fonction exécutive sous-développée vers une fonction exécutive normative ou d’une fonction exécutive normative vers une fonction exécutive bien développée dans l’ensemble de la population afin de produire l’impact le plus large. »

L’un des objectifs de ce projet n’est donc pas de traiter une maladie ou de s’attaquer à un « défi public de santé mondiale », mais plutôt d’expérimenter l’augmentation cognitive des enfants en utilisant des moyens développés par des algorithmes d’intelligence artificielle et une technologie invasive basée sur la surveillance. »Le délai de cinq à dix ans prévu par le Wellcome Leap coïncide avec le projet Neuralink du leader de l’élite en la matière, Elon Musk, qui ambitionne d’instaurer « l’avenir des interfaces cérébrales » afin d’« étendre nos capacités ». Lors d’une interview, Musk a déclaré :

« Je pense que nous sommes à huit ou dix ans d’une utilisation par des personnes qui n’ont pas de handicap. »

Musk, dont la richesse a augmenté de plus de 500 % pendant la [soi-disant – NdT] « pandémie » de Covid-19, a fondé Neuralink en 2016. La société a récemment levé 205 millions de dollars de fonds auprès de sept sociétés de capital-risque (dont Google Ventures) et de cinq dirigeants de la Silicon Valley. Cependant, Neuralink n’est pas la seule société de biotechnologie à s’être lancé dans cette technologie. Récemment, Synchron, une petite entreprise de biotechnologie et concurrente de Neuralink, a reçu le feu vert de la FDA pour commencer à tester ses implants de puces cérébrales chez l’homme.

Dans dix ans, nous serons en 2030, une année qui revient sans cesse comme celle où les technologies transhumanistes seront monnaie courante dans la société. Selon les prévisions du National Intelligence Council américain, « l’humain augmenté » — la fusion de l’homme et de la machine — sera un thème majeur en 2030. Leur rapport Global Trends 2030publié en 2012, indique que :

« Les prothèses réussies seront probablement directement intégrées au corps de l’utilisateur. Les interfaces cerveau-machine pourraient aussi bien fournir des capacités « surhumaines » améliorant la force et la vitesse, que des fonctions qui n’existaient pas auparavant. »

Il est intéressant de noter que le rapport prévoit également « un nouvel agent pathogène respiratoire facilement transmissible » qui pourrait avoir un impact très perturbateur. Le rapport poursuit en affirmant que

« contrairement à d’autres événements mondiaux perturbateurs, une telle épidémie entraînerait une pandémie mondiale qui causerait directement des souffrances et des décès partout dans le monde, probablement en moins de six mois. »

L’asservissement — Une décision librement consentie

Le déploiement des thérapies géniques à base d’ARNm et la poussée vers une société transhumaniste sont le prolongement du mouvement eugéniste, lui-même fondé sur le concept pseudo-scientifique selon lequel certains humains, en vertu de leur composition génétique, seraient plus « aptes » que d’autres à diriger la société.

Le « héros » de l’épidémie de polio, Jonas Salk, entretenait lui-même des liens avec l’eugénisme, tout comme l’institut nommé en son honneur, le Salk Institute. Leurs recherches sur l’ARNm, financées par le NIH, ont jeté les bases du développement et de la diffusion massive des thérapies géniques, appelées de manière controversée [et à dessein – NdT] « vaccins ». Le danger de cette technologie expérimentale est évident, étant donné qu’elle a déjà causé des milliers de dommages et de décès dans le monde entier.

Le rôle des organisations de renseignement, des technocrates milliardaires et des initiatives pharmaceutiques dans le financement, la recherche et la promotion de ces [soi-disant – NdT] vaccins à ARNm, des interfaces « bio-cerveau », de l’édition de gènes et autres technologies imprégnées d’idéaux eugénistes donne l’image d’un programme mondial qui devrait atteindre sa vitesse de croisière d’ici 2030. L’actuelle [soi-disant – NdT] « pandémie » de Covid-19 a servi à accélérer ce programme en centralisant la richesse et le pouvoir, en faisant entrer la technologie transhumaniste dans le courant dominant et en normalisant les régimes autoritaires. Les essais de Pfizer sur les nourrissons et le projet alarmant « Les 1 000 premiers jours » du Wellcome Leap indiquent que la clé de cet agenda est le conditionnement et le contrôle des enfants dès leur plus jeune âge, ce qu’Aldous Huxley a décrit en détail dans son roman eugéniste prophétique et inquiétant, Le meilleur des mondes.

Ce programme, bien que soutenu par certains des individus et institutions les plus puissants du monde, présente une faiblesse évidente : son succès dépend de notre choix à y consentir. Il ne progressera que si nous le laissons faire. Par conséquent, il appartient à chacun d’entre nous, par une résistance non violente et compatissante, de semer les graines de l’éveil dans la conscience collective de l’humanité.

Source de l’article initialement publié en anglais le 25 août 2021 : New Brave World
Traduction : Sott.net




Âme génétique et résonance morphique

[Source : E&R]

Par Laurent Guyénot

« Nous sommes des machines à survie, des robots aveuglément programmés pour préserver ces molécules égoïstes que l’on appelle des gènes. » Ainsi s’exprime Richard Dawkins dans Le Gène égoïste [1]. Comme il le constatait en 1989, sa théorie « est devenue l’orthodoxie des manuels scolaires », car elle est simplement « une conséquence logique du néodarwinisme orthodoxe, mais exprimée comme une image nouvelle ».

[Voir aussi : L’Homme programmé ou l’Homme libre ?]

L’image est trompeuse. Dawkins ne croit pas littéralement que les gènes sont des entités égoïstes animées par une volonté de se répliquer. S’ils l’étaient, ils seraient comme des sortes d’âmes transgénérationnelles. Dans le modèle néodarwinien, les gènes ne sont pas des âmes, mais simplement des molécules régies par les lois déterministes de la chimie. Et ils sont le résultat d’une série d’accidents chimiques sur des millions d’années, à partir de la première protéine capable de s’autorépliquer.

J’ai déjà écrit pour E&R deux articles critiques sur le darwinisme : « Généalogie du darwinisme »  et « Le singe devenu dieu » (où je montrais le lien logique entre darwinisme et transhumanisme). Je vais ici prolonger cette critique, présenter brièvement l’alternative, en particulier la théorie de Rupert Sheldrake, et conclure par une réflexion « métagénétique » pour sortir du paradigme individualiste. Je voudrais ainsi apporter une modeste contribution au débat passionnant entre Alain Soral, Xavier Poussard et Lucien Cerise animé par Monsieur K, en rappelant que l’essence du vivant est le génétique, et que, pour l’être humain, le génétique, ou le générationnel, est la substance organique du politique.

La catastrophe darwinienne

[Voir aussi :
Créationnisme, darwinisme… Pourquoi pas ni l’un ni l’autre ?
La théorie de l’évolution : un camouflet pour la science
La théorie incohérente de l’évolution et ses effets pernicieux sur notre mode de pensée]

Nietzsche l’avait prédit dans la seconde de ses Considérations inactuelles : le darwinisme est un poison civilisationnel.

« [Si de telles idées], avec la folie de l’enseignement qui règne aujourd’hui, sont jetées au peuple pendant une génération encore, personne ne devra s’étonner si le peuple périt d’égoïsme et de mesquinerie, ossifié dans l’unique préoccupation de lui-même. Il commencera par s’effriter et par cesser d’être un peuple. À sa place, nous verrons peut-être apparaître, sur la scène de l’avenir, un enchevêtrement d’égoïsmes individuels, de fraternisations en vue de l’exploitation rapace de ceux qui ne sont pas des « frères », et d’autres créations semblables de l’utilitarisme commun. »

Bien qu’il disait tenir la théorie de Darwin « pour vraie, mais pour mortelle », Nietzsche en critiqua la nature mécanique, qui néglige la « volonté de puissance » inhérente à la vie, dont il avait appris l’importance chez son maître Arthur Schopenhauer. Dans sa préface à la seconde édition de La Volonté dans la nature (1836), soit cinq ans avant la parution de L’Origine des espèces, Schopenhauer avait mis en garde contre :

« le zèle et l’activité incomparables affichés dans toutes les branches des sciences naturelles qui, comme cette recherche est principalement entre les mains de gens qui n’ont rien appris d’autre, menace de conduire à un matérialisme grossier et stupide, dont le côté le plus immédiatement offensant est moins la bestialité morale de ses résultats ultimes, que l’incroyable absurdité de ses premiers principes ; car de cette manière, même la force vitale est niée, et la nature organique est dégradée en un simple jeu de hasard des forces chimiques. »

Pour mesurer où nous a conduit cette conception mécanique de la vie, un bon indicateur est le succès planétaire de la dernière star darwinienne Yuval Noah Harari. Ses livres se sont vendus à près de 30 millions d’exemplaires en 60 langues. Dans Sapiens (2015, publié initialement en hébreu), il enfonce le clou de la morale darwinienne : « La vie n’a pas de scénario, pas d’auteur, pas de metteur en scène, pas de producteur – et pas de sens. » Puis dans Homo Deus (2017), il nous apporte la bonne nouvelle transhumaniste, l’autodéification de l’Homme par le miracle de la haute technologie : « ayant sorti l’humanité de la brutalité des luttes pour la survie, nous allons chercher à hisser les hommes au rang de dieux, à transformer Homo sapiens en Homo deus. »

« les bio-ingénieurs vont […] se saisir du vieux corps de Sapiens et en réécrire délibérément le code génétique, recâbler ses circuits cérébraux, modifier son équilibre biochimique, voire lui faire pousser des membres nouveaux. […] Le génie cyborg ira plus loin, et fusionnera le corps organique avec des appareils non organiques, tels que des mains bioniques, des yeux artificiels ou des millions de nanorobots qui navigueront dans nos vaisseaux sanguins, diagnostiqueront les problèmes et répareront les dommages. »

Désormais, la « machine-robot » de Dawkins peut commencer à se transformer en un immortel zombie électronique. Un tel fantasme d’immortalité physique et d’omnipotence est risible à notre époque de covidophobie aiguë, mais il y a un lien très étroit : il s’agit toujours d’enfoncer dans le crâne des masses ahuries que le but de la vie est d’éviter la mort (la mort physique individuelle, s’entend).

La conception mécanique du vivant

La maladie mentale qui conduit l’Homme à se prendre pour une machine a été inoculée aux Européens par le Français René Descartes (1596-1650). Descartes était fasciné depuis son enfance par les nouvelles machines de son époque. Comme tout homme intelligent et instruit, il était aussi impressionné par les descriptions mécaniques du Système solaire faites par Kepler et Galilée. Il voulut donc étendre ce modèle au monde vivant. « Mon but, écrivait Kepler en 1605, est de montrer que la machine céleste ne doit pas être comparée à un organisme divin mais plutôt à une horloge. » L’analogie de l’horloge convenait aux êtres célestes, dont les mouvements réguliers avaient fourni à l’Homme ses mesures du temps. La découverte que les mouvements des planètes pouvaient être conceptualisés en termes purement mathématiques conduirait à la théorie révolutionnaire de la gravitation d’Isaac Newton. En revanche, la théorie de Descartes sur la machine animale n’a conduit à aucun progrès en biologie. En vivisectant des chiens, il a observé que le cœur fonctionnait comme une pompe, mais on le savait déjà.

Selon la tradition platonicienne et aristotélicienne, adoptée par Thomas d’Aquin, les êtres vivants différaient essentiellement de la matière inanimée par leur principe vital, leur anima. Mais voyant « l’organisme cosmique » désormais privé de son anima mundi et converti en mécanisme, Descartes a voulu se débarrasser de l’anima aussi chez les animaux, et prouver que les organismes biologiques eux-mêmes étaient en réalité des mécanismes biologiques. Il fut assez prudent pour faire une exception pour l’Homme, à qui il accordait une âme rationnelle logée dans la glande pinéale.

La théorie cartésienne, c’est-à-dire mécanique, de la vie eut un succès limité et a été constamment combattue par une école de pensée qu’on a appelée « vitalisme » au XIXe siècle. Les vitalistes affirment que les phénomènes de la vie ne peuvent pas être entièrement expliqués par des lois mécaniques ou chimiques dérivées de l’étude des systèmes inanimés, et que les processus de morphogenèse et de reproduction nécessitent un facteur causal irréductible à ces lois. Les vitalistes ont été parmi les premiers à théoriser l’évolution des espèces, qui pourrait s’expliquer si « l’élan vital » (Henri Bergson, L’Évolution créatrice, 1907) inclut une sorte de « volonté d’évoluer » à la Schopenhauer. Bergson écrit :

« Plus on fixe son attention sur cette continuité de la vie, plus on voit l’évolution organique se rapprocher de celle d’une conscience, où le passé presse contre le présent et en fait jaillir une forme nouvelle, incommensurable avec ses antécédents. »

En 1802, Jean-Baptiste de Lamarck pensa vaincre le vitalisme avec sa doctrine du transformisme, qui expliquait comment les espèces évoluaient les unes à partir des autres par héritage des caractères acquis. Darwin proposa ensuite un mécanisme d’évolution différent (« descente avec modification »), sans nier le facteur lamarckien (ce que fera son disciple zélé August Weismann).

Le darwinisme marque le triomphe de la théorie mécanique de la vie. Mais il a en outre l’avantage de rendre inutile l’« hypothèse Dieu » : les machines nécessitent normalement un concepteur (Newton imaginait Dieu « très doué en mécanique et en géométrie »), mais les organismes n’en ont pas besoin s’ils ont évolué progressivement par variation et sélection naturelle. Seuls « le hasard et la nécessité » (Jacques Monod, 1970) ont créé toutes les formes de vie, de la bactérie à l’Homme.

Avec la redécouverte des lois de l’hérédité de Mendel, le darwinisme a évolué vers ce que Julian Huxley a appelé la « synthèse moderne » (rebaptisée plus tard néodarwinisme). Dans les années 1930, grâce au microscope électronique, la quête de l’explication de la vie passe du niveau cellulaire au niveau moléculaire. La biologie s’efforce de devenir une branche de la chimie. Francis Crick, qui partagea le prix Nobel pour la découverte de la structure de l’ADN, a rendu ce programme très explicite dans son livre Of Molecules and Men (1966) : « Le but ultime de la modernité en biologie est en fait d’expliquer tous les phénomènes biologiques en termes physico-chimiques. » [2]

Paradoxalement, c’est l’accent mis sur le niveau moléculaire qui a dévoilé la complexité époustouflante du vivant, laquelle pose aujourd’hui un défi gigantesque au modèle simpliste de l’évolution darwinienne par mutations accidentelles et sélection naturelle.

Le dessein intelligent

Michael Behe ​​est un biochimiste de premier plan qui défend l’hypothèse du « dessein intelligent » (Intelligent Design). Il explique dans son livre Darwin’s Black Box :

« La biochimie a démontré que tout appareil biologique impliquant plus d’une cellule (comme un organe ou un tissu) est nécessairement un réseau complexe de nombreux systèmes identifiables différents, d’une complexité effroyable. La cellule de réplication autosuffisante « la plus simple » a la capacité de produire des milliers de protéines différentes, et d’autres molécules, à des moments différents et dans des conditions variables. Synthèse, dégradation, génération d’énergie, réplication, maintenance de l’architecture cellulaire, mobilité, régulation, réparation, communication : toutes ces fonctions ont lieu dans pratiquement chaque cellule, et chaque fonction elle-même nécessite l’interaction de nombreuses parties. » [3]

Une telle complexité peut-elle être le résultat d’une série d’erreurs accidentelles dans la réplication des gènes ? Il est important de comprendre en effet que, selon Darwin, le seul processus créatif dans l’évolution réside dans « des variations produites accidentellement ». La sélection naturelle ne crée rien ; elle n’agit que négativement en éliminant les variations désavantageuses. Elle n’est pour rien dans l’apparition des variations avantageuses, qui est le résultat d’accidents dans la réplication de l’ADN.

Puisque les tenants du « dessein intelligent » soutiennent que la complexité de la vie, qui devient de plus en plus grande avec chaque nouvelle découverte, est la preuve la plus convaincante de l’existence de Dieu – ou de l’Esprit –, les scientifiques déicides sont entrés en mode croisade contre ces hérétiques. D’où la campagne agressive pour interdire les professeurs d’université favorables à l’Intelligent Design, bien documentée dans le film Expelled : No Intelligent Allowed (à voir en français ici sur Égalité et Réconciliation). Il y a maintenant une sélection darwinienne dans le milieu universitaire pour éliminer les scientifiques non darwiniens. J’en ai fait moi-même l’expérience à un faible niveau, lorsque, muni de mon doctorat en « Études médiévales anglaises », j’ai postulé en 2010 pour un poste d’assistant à l’université ; après m’avoir dit que je correspondais exactement au profil recherché, on m’a soudain claqué la porte au nez pour la raison – qui m’a clairement été signifiée – que j’avais traduit, édité et préfacé le livre de Phillip Johnson, Le Darwinisme en question. Science ou métaphysique ?

Stephen Meyer, qui défend également la théorie du dessein intelligent dans son livre Darwin’s Doubt, écrit :

« Les entités qui confèrent des avantages fonctionnels aux organismes – de nouveaux gènes et les protéines qu’ils codent – constituent de longues chaînes linéaires de sous-unités séquencées avec précision, des bases nucléotidiques dans le cas des gènes et des acides aminés dans le cas des protéines. Pourtant, selon la théorie néodarwinienne, ces entités complexes et hautement spécifiées doivent d’abord apparaître et fournir un certain avantage avant que la sélection naturelle puisse agir pour les préserver. Étant donné le nombre de bases présentes dans les gènes et les acides aminés présents dans les protéines fonctionnelles, un grand nombre de changements dans la disposition de ces sous-unités moléculaires devraient se produire avant qu’une nouvelle protéine fonctionnelle et sélectionnable puisse apparaître. Pour que même la plus petite unité d’innovation fonctionnelle – une nouvelle protéine – se produise, de nombreux réarrangements improbables des bases nucléotidiques devraient se produire avant que la sélection naturelle n’ait quelque chose de nouveau et d’avantageux à sélectionner. » [4]

Meyer souligne que la révolution de la biochimie a conduit à la prise de conscience que la vie n’est pas fondamentalement une question de matière ; c’est une question d’information. Et l’information ne peut être produite que par une intelligence. L’ADN « code » des informations, qui peuvent être « transcrites » en molécules d’ARN, puis « traduites » en une séquence d’acides aminés au fur et à mesure que des molécules de protéines sont synthétisées. « Depuis que la révolution de la biologie moléculaire a mis en évidence la primauté de l’information sur le maintien et la fonction des systèmes vivants, les questions sur l’origine de l’information sont passées au premier plan des discussions sur la théorie de l’évolution. » [5] Des changements aléatoires ou accidentels dans toute séquence contenant des informations ne font que dégrader les informations et ne peuvent en aucun cas ajouter de nouvelles informations. C’est pourquoi le défi majeur du darwinisme est venu des mathématiciens : en 1966, un groupe distingué de mathématiciens, d’ingénieurs et de scientifiques s’est réuni pour un colloque à l’Institut Wistar de Philadelphie intitulé « Les défis mathématiques de l’interprétation néodarwinienne de l’évolution ». [6]

La Résonance Morphique

Pour Stephen Meyer, « la découverte d’informations numériques même dans les cellules vivantes les plus simples indique l’activité préalable d’une intelligence créatrice à l’œuvre à l’origine de la première vie ». Mais cette « intelligence créatrice » ne doit pas nécessairement être conçue comme un Dieu exclusivement transcendant, extérieur à sa création. En d’autres termes, le paradigme du dessein intelligent ne doit pas être réduit à une version moderne de l’horloger (en l’occurrence le concepteur d’ordinateurs), qui crée de temps en temps de nouveaux modèles. Il est également possible de suivre une ligne de pensée plus panthéiste ou animiste et de supposer que l’intelligence est inhérente à la vie elle-même. Des documentaires sur « l’intelligence des plantes » peuvent nous aider à le concevoir (ici ou ici, vidéos en anglais non sous-titrées).

Il existe, en fait, un foisonnement de théories tentant de dépasser ou abandonner le darwinisme sans pour autant se satisfaire du « dessein intelligent ». Un site leur est consacré : www.thethirdwayofevolution.com. Certains des savants cités s’intéressent aux processus épigénétiques, d’autres explorent les mécanismes holistiques de la vie (comme Denis Noble, auteur de La Musique de la vie. La biologie au-delà du génome). Est mentionné dans ce site le professeur Didier Raoult, auteur en 2010 de Dépasser Darwin.

Mais je voudrais ici présenter, pour ceux qui ne le connaissent pas, le biologiste de Cambridge Rupert Sheldrake, connu pour sa théorie des « champs morphogénétiques ». Il n’a pas inventé cette notion et en attribue le crédit à Hans Spemann, Alexander Gurwitsch et Paul Weiss, qui, au début des années 1920, ont proposé que la morphogenèse soit organisée par champs « développementaux », « embryonnaires » ou « morphogénétiques ». Ces champs organisent le développement de l’embryon et guident les processus de régulation et de régénération après dommages. Sheldrake écrit dans The Presence of the Past (traduit en français sous le titre La Mémoire de l’Univers, Éditions du Rocher, 2002) :

« La nature spécifique des champs, selon Weiss, signifie que chaque espèce d’organisme a son propre champ morphogénétique, bien que les champs d’espèces apparentées puissent être similaires. De plus, au sein de l’organisme, il existe des champs subsidiaires dans le champ global de l’organisme, en fait une hiérarchie imbriquée de champs dans les champs. » [7]

La notion de champs, initialement introduite pour expliquer le magnétisme, puis la gravitation, tend aujourd’hui à s’imposer dans tous les domaines de la physique, comme l’explique le physicien David Tong dans cette conférence (en anglais, non sous-titrée en français) à Cambridge. D’une certaine manière, cette notion réconcilie la pensée scientifique avec l’idéalisme platonicien. Werner Heisenberg, l’un des fondateurs de la mécanique quantique, a déclaré :

« Je pense que la physique moderne a tranché en faveur de Platon. Car les plus petites unités de matière ne sont pas des objets physiques au sens ordinaire du terme, mais des formes, des idées qui ne sauraient être exprimées de manière claire qu’en langage mathématique. » [8]

Penser en termes de champs est nécessaire en biologie, soutient Sheldrake, parce que l’information génétique ne peut pas être localisée uniquement dans les gènes. Sheldrake écrit dans Morphic Resonance : The Nature of Formative Causation (Une nouvelle science de la vie : l’hypothèse de la causalité formative, Éditions du Rocher, 2003) :

« Le concept de programmes génétiques est basé sur une analogie avec les programmes informatiques. La métaphore implique que l’œuf fécondé contient un programme prédéterminé qui coordonne en quelque sorte le développement de l’organisme. Mais le programme génétique doit impliquer quelque chose de plus que la structure chimique de l’ADN, car des copies identiques d’ADN sont transmises à toutes les cellules ; si toutes les cellules étaient programmées de la même manière, elles ne pourraient pas se développer différemment. » [9]

Une partie de l’information qui « donne forme » à l’organisme n’est donc pas matériellement codée ; elle est contenue dans les champs morphogénétiques et non dans l’ADN. Sheldrake utilise une métaphore simple qui rend l’idée facile à comprendre :

« Considérez l’analogie suivante. La musique qui sort du haut-parleur d’un poste radio dépend à la fois : 1) des structures matérielles du poste et de l’énergie qui l’alimente et 2) de la transmission sur laquelle le poste est réglé. La musique peut bien sûr être affectée par des changements dans le câblage, les transistors, les condensateurs, etc., et elle s’arrête lorsque les piles sont retirées. Quelqu’un ne sachant rien de la transmission de vibrations invisibles, immatérielles et inaudibles à travers le champ électromagnétique pourrait conclure que la musique pourrait être entièrement expliquée en termes de composants de la radio, de la manière dont ils étaient disposés et de l’énergie dont leur fonctionnement dépendait. S’il envisageait la possibilité que quelque chose vienne de l’extérieur, il la rejetterait en découvrant que l’appareil pesait le même poids allumé et éteint. Il devrait donc supposer que les schémas rythmiques et harmoniques de la musique sont apparus dans l’appareil à la suite d’interactions extrêmement compliquées entre ses parties. Après une étude et une analyse minutieuses de l’ensemble, il pourrait même être en mesure d’en faire une réplique qui produirait exactement les mêmes sons que l’original, et il considérerait probablement ce résultat comme une preuve frappante de sa théorie. Mais malgré son exploit, il resterait complètement ignorant du fait qu’en réalité la musique provenait d’un studio de radiodiffusion à des centaines de kilomètres de là. » [10]

Sur la notion de champs morphogénétiques, Sheldrake construit celle de « résonance morphique ». Puisque les champs morphogénétiques contiennent une mémoire inhérente, cette mémoire n’est pas immuable, mais est influencée par rétroaction. En d’autres termes, tous les organismes (ou organes, ou cellules) animés par un certain champ entrent en résonance les uns avec les autres, et cette résonance constitue le champ lui-même.

« La résonance morphique a lieu sur la base de la similitude. Plus un organisme est similaire aux organismes précédents, plus leur influence sur lui par résonance morphique est grande. Et plus il y a eu de tels organismes, plus leur influence cumulative est puissante. » [11]

C’est ce que Sheldrake appelle aussi la « causalité formative » : « selon l’hypothèse de la causalité formative, la forme d’un système dépend de l’influence morphique cumulative des systèmes similaires précédents » ; « Les champs morphiques ne sont pas définis avec précision mais sont des structures de probabilité qui dépendent de la distribution statistique de formes similaires précédentes. » [12] Cela n’explique toujours pas l’apparition de nouvelles espèces. À mon sens, la théorie de Sheldrake n’exclut pas, bien au contraire, l’hypothèse d’une Intelligence créatrice suprême, qui serait comme le cœur nucléaire du Champ morphique universel, ce dernier étant assimilable au Logos ou à la Sophia des néoplatoniciens.

L’âme génétique

Je connais la théorie de Sheldrake depuis une vingtaine d’années, et elle n’a cessé d’accompagner ma réflexion depuis. J’y ai repensé récemment en lisant de nombreux articles américains par des auteurs réagissant à l’agression culturelle sans précédent contre la « race blanche » ou la « civilisation blanche ». Nombre de ces auteurs formulent leur défense de la civilisation blanche selon le paradigme darwinien, et je pense que c’est une stratégie désastreuse, car le darwinisme ne donne aucun sens à la vie. Comment le darwinisme pourrait-il insuffler une nouvelle âme aux peuples européens alors qu’il s’agit d’une théorie matérialiste qui n’accorde aucune place aux forces spirituelles. Le darwinisme mécanise la vie et déshumanise l’humain. C’est d’ailleurs une arme maniée avec beaucoup plus d’efficacité par les adversaires de la civilisation blanche : le catéchisme darwinien n’affirme-t-il pas en effet que les races n’existent pas – surtout la race blanche ?

La théorie de Sheldrake permet de penser une anthropologie qui accorde toute son importance à la nature généalogique de l’être humain, mais sans réduire celle-ci à sa dimension matérielle, chimique. La résonnance morphique, dont Sheldrake étend et teste l’application aux domaines psychologiques et même parapsychologiques, suggère que les hommes sont liés spirituellement de manière organique et holistique, c’est-à-dire que l’âme individuelle est enveloppée dans une hiérarchie d’âmes groupales, et que cette hiérarchie est fondée non pas exclusivement mais principalement sur la consanguinité. Ce modèle rejoint la théorie de Ludwig Gumplowicz (1838-1909), l’un des pionniers de la sociologie, qui fait du « sentiment syngénique » fondé sur la consanguinité le principal facteur de cohésion des sociétés humaines.

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Représentation symbolique d’un système holistique

En définitive, la métaphore de Dawkins n’est pas sans valeur, si seulement nous lui restituons une dimension spirituelle. Les gènes, écrit-il, « nous ont créés, corps et esprit ; et leur préservation est la raison ultime de notre existence ». Préservation n’est pas le bon concept ; on ne peut que partager ses gènes. Mais cela mis à part, dans une conception sheldrakienne du génétique, on est conduit à concevoir que l’Homme, en tant qu’être spirituel et non seulement matériel, est un être essentiellement collectif, qui s’inscrit dans une lignée.

Le « sang » est le nom que l’on donnait jadis aux qualités spirituelles et morales qui se transmettent des parents aux enfants, lorsqu’on ne savait encore rien de l’ADN. Cette notion traditionnelle du « sang » est totalement étrangère à la modernité. Le « sang » n’évoque pour la plupart des Européens ou des Américains qu’une substance chimique qui prolonge notre misérable vie individuelle.

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Une startup propose des transfusion de sang jeune pour rajeunir le corps

Le sang, au sens traditionnel d’âme génétique, est l’impensable de l’individualisme matérialiste, qui est le fondement théorique de la société libérale des droits de l’homme. L’individu est déclaré être la réalité humaine ultime, en fait la seule réalité humaine. Sur le plan politique, cela a justifié les théories « contractualistes », qui commencent avec Thomas Hobbes (Léviathan, 1651) et passent par Adam Smith (La Richesse des nations, 1776). Postulant, comme Hobbes, que les hommes sont motivés exclusivement par leur intérêt personnel et matériel, Smith imagine que, par la magie de la libre concurrence, la somme des individualismes égoïstes engendrerait une société juste. Selon lui, les hommes contribuent mieux au bien public lorsqu’ils ne s’occupent que de leur bien personnel. Nous connaissons le résultat ; l’argent n’est pas le sang d’une société organique faite de cellules et d’organes, mais le carburant d’une société mécanique où les individus sont interchangeables. Le patrimoine génétique et le syngénisme sont la véritable richesse des nations.

Il faut sans doute avoir atteint un certain âge pour comprendre combien la personnalité et la destinée des hommes sont formées, à leur insu, par leur généalogie, par l’histoire des générations dont ils découlent. À la fin de sa vie, Carl Jung évoquait « l’étrange communauté de destin qui me rattache à mes ancêtres », ainsi que le « sentiment d’être sous l’influence de choses et de problèmes qui furent laissés incomplets et sans réponses par mes parents, mes grands-parents et mes autres ancêtres » [13]. La psychologie transgénérationnelle a apporté de nombreuses confirmations de l’intuition de Jung. Un de ses pionniers était Ivan Boszormenyi-Nagy, qui s’est intéressé à ces « loyautés invisibles » qui nous rattachent inconsciemment à nos ancêtres et façonnent notre destin de façon largement inconsciente, sur la base d’un système de valeurs, de dettes et de mérites : « L’élaboration de la loyauté est déterminée par l’histoire de la famille et par le type de justice que cette famille pratique et par les mythes familiaux. Elle trouve résonance en chacun des membres de la famille. » [14] Vincent de Gaulejac, dans L’Histoire en héritage. Roman familial et trajectoire sociale, évoque les « nœuds sociopsychiques » et « impasses généalogiques » qui peuvent parasiter le destin d’un individu cherchant à se déraciner de sa famille :

« À vouloir rompre à tout prix, il reste attaché sans comprendre pourquoi. À tenter de se construire dans un ailleurs, il reste surdéterminé par une filiation qui s’impose à lui quand bien même il penserait lui échapper. Ces inscriptions inconscientes conduisent à postuler l’existence d’un passé généalogique qui s’impose au sujet et structure son fonctionnement psychique. » [15]

Cette part de déterminisme généalogique, bien qu’incontestable, est une aberration du point de vue de l’utopie libérale. Mais il faut bien admettre qu’elle est également étrangère au christianisme, et que l’individualisme philosophique qui sous-tend la modernité est en partie le rejeton du christianisme (voir Louis Dumont, « La genèse chrétienne de l’individualisme moderne », dans Essais sur l’individualisme [16]).

À l’inverse, les Juifs reconnaissent et valorisent cette vérité anthropologique du sang, inscrite au cœur de la Bible hébraïque. Les Juifs, a écrit Martin Buber, font du sang « la couche la plus profonde et la plus puissante de [leur] être ». Le Juif perçoit « quelle confluence de sang l’a produit. […] Il sent dans cette immortalité des générations une communauté de sang » [17]. Nathan Wachtel, dans un livre sur la dispersion marrane, rappelle que le terme « nation », qui vient du latin natio, « naissance », a d’abord été utilisé au XVIe siècle par les marranes portugais et espagnols dispersés à travers le monde, « qui ne professent pas officiellement la même foi religieuse, et cependant partagent le sentiment d’appartenir à une même collectivité, désignée lapidairement par un mot : la Naçã  » [18].

Notre faiblesse à nous, Goyim européens, est l’individualisme. Notre sens du sang, de la lignée, est faible, et s’affaiblit d’année en année, produisant des êtres fragiles, incapables de se donner un destin commun, même au niveau familial. Il y aura bientôt un siècle, un mouvement européen était entièrement basé sur le droit naturel du sang (voir à ce sujet Johann Chapoutot, La Loi du sang. Penser et agir en nazi, Gallimard, 2014). La dénazification de l’Europe s’est depuis accompagnée d’une guerre sans pitié contre tout ce qui ressemble de près ou de loin à cette idéologie du sang (lire mon article « Jusqu’où ira la dénazification ? »)

L’anthropologie moderne a démontré que le réseau complexe de parenté qui enveloppe chaque personne de la naissance à la mort forme la structure distinctive de chaque société. Notre ancien système de parenté, hérité du monde romain et organisé autour de l’autorité du père, après avoir été affaibli par le christianisme, est aujourd’hui déchiqueté avec une sauvagerie inouïe.

Chacun de nous est membre d’un arbre généalogique : c’est notre identité première. Il me semble que l’affirmation de cette loi naturelle devrait revenir au premier plan dans un puissant mouvement culturel. Que nous voulions sauver notre civilisation ou en préparer une nouvelle, nous devrions peut-être travailler à la restauration du clan. La définition la plus simple du clan est « la communauté au sein de laquelle on ne se marie pas ». Il s’agit de la famille élargie, de trois ou quatre générations, auxquels il faut ajouter les aïeuls, dont la présence symbolique est primordiale. Construire une nouvelle culture du clan est un grand défi, car le clan ne peut se maintenir que sur la base des hiérarchies naturelles, qui se heurtent à nos « valeurs » démocratiques et mercantiles.

Mais si nous donnons la priorité à la construction de grandes familles solidaires et durables, des hommes et des femmes de valeur en sortiront – des héros, peut-être. Cela me rappelle d’ailleurs quelque chose que Laurence Leamer a écrit sur les Kennedy :

« Joseph P. Kennedy a créé une grande chose dans sa vie, et c’était sa famille. […] Joe enseignait aux siens que le sang régnait et qu’ils devaient se faire confiance et s’aventurer dans un monde dangereux plein de trahisons et d’incertitudes, pour retourner toujours dans le sanctuaire de la famille. » [19]

Laurent Guyénot

Notes

[1] Richard Dawkins, Le Gène égoïste, Odile Jacob, 2003 (première édition anglaise, 1976).

[2] Cité dans Rupert Sheldrake, Réenchanter la science, Albin Michel, 2012, p. 82

[3] Michael Behe, Darwin’s Black Box : The Biochemical Challenge to Evolution, S&S International, 2006, p. 46.

[4] Stephen Meyer, Darwin’s Doubt : The Explosive Origin of Animal Life and the Case for Intelligent Design, HarperOne, 2013, p. 177.

[5] Stephen C. Meyer, Darwin’s Doubt, p. 168.

[6] Stephen C. Meyer, Darwin’s Doubt, p. 170.

[7] Rupert Sheldrake, The Presence of the Past : Morphic Resonance and the Habits of Nature, Icon Books, 2011.

[8] Cité dans Rupert Sheldrake, The Presence of the Past.

[9] Rupert Sheldrake, Morphic Resonnance : The Nature of Formative Causation, Park Street Press, 2009, p. 9.

[10] Rupert Sheldrake, Morphic Resonnance, p. 111-112.

[11] Rupert Sheldrake, The Presence of the Past.

[12] Rupert Sheldrake, Morphic Resonnance, p. 94, 109.

[13] Carl G. Jung, Ma vie, Gallimard, 1991.

[14] Ivan Boszormenyi-Nagy, Invisible Loyalties : Reciprocity in Intergenerational Family Therapy, Harper & Row, 1973, p. 56.

[15] Vincent de Gaulejac, L’Histoire en héritage. Roman familial et trajectoire sociale, Petite Bibliothèque Payot, 2012, p. 141-142, 146-147.

[16] Louis Dumont, « La genèse chrétienne de l’individualisme moderne, une vue modifée de nos origines », Le Débat, 15, septembre-octobre 1981, repris dans Essais sur l’individualisme. Une perspective anthropologique sur l’idéologie moderne, Seuil, 1983, p. 35-81, sous le titre « De l’individu-hors-du-monde à l’individu-dans-le-monde ».

[17] Cité par Brendon Sanderson dans sa critique du livre de Geoffrey Cantor et Mark Swetlitz, Jewish Tradition and the Challenge of Darwinism, dans The Occidental Observer.

[18] Nathan Wachtel, La Foi du souvenir. Labyrinthes Marranes, Seuil, 2001, p. 26.

[19] Laurence Leamer, Sons of Camelot : The Fate of an American Dynasty, HarperCollins, 2005.




Némésis — Ou l’inéluctable triomphe des lois naturelles

Par Zénon − juillet 2021

« La Bête de l’Évènement est là, et elle arrive. »

E.M. (Entretien au Financial Times, 16 avril 2020)

Voici maintenant plus de dix-huit mois que le coronacircus, élu égrégore de l’année dernière par les consommateurs, a préparé l’avènement d’une nouvelle religion scientiste, avec son clergé, ses rituels, ses prophètes et ses hérétiques. Dix-huit mois au cours desquels une immense partie des peuples occidentaux sont littéralement passés de l’hypnose à l’état de possession. Je ne sais pas si vous aurez ressenti la même chose que moi en marchant dans vos rues : les personnes que l’on peut croiser ont de moins en moins l’air de s’appartenir.

Il faut dire que la mafia globaliste s’est bien démenée pour obtenir ce degré de soumission chez des populations prétendument si attachées à leur liberté. Plus que jamais déterminée dans son projet de transformation de l’Humanité en une espèce hybride bio-numérique, l’autoproclamée « élite » technocratique s’est fendue d’un machiavélique scénario pour atteindre au contrôle des corps à travers celui des esprits. Tout y est passé : terreur médiatique, claustration contrainte et isolement des individus, menaces, amendes, décisions arbitraires et injonctions contradictoires permanentes… Ceci ne relève ni d’une incompétence ni d’un sadisme ordinaire, mais constitue la base d’une ingénierie sociale visant à nous faire accepter la violation de notre intégrité physique.

Qui aurait accepté de son plein-gré de participer à ce programme « vaccinal », ou l’aurait même trouvé pertinent sans leurs mensonges incessants ? Qui aurait considéré comme normal le passe « sanitaire » si nous avions massivement refusé le premier confinement ?

Beaucoup de réfractaires ou même d’inoculés le pressentent confusément, mais peu vont jusqu’à se le représenter ainsi : les injections massives actuellement pratiquées ne sont qu’une première étape. Un cheval de Troie nécessaire à l’aboutissement d’un plan plus vaste. La dépopulation en est une des composantes mais non la finalité. Comme je le détaillais dans un texte de juillet 2016, l’objectif à plus long terme de tous les programmes en cours (terrestres et spatiaux) est de créer un continuum électromagnétique depuis la haute-atmosphère jusqu’à nos cellules. D’exercer un contrôle numérique total des survivants, et de déporter la mémoire des autres dans un « nuage » virtuel.

Ce projet transhumaniste est antinaturel par essence. Son dessein affirmé consiste à permettre à une poignée d’illuminés triés sur le volet d’accéder à une immortalité supposément apportée par la fusion du cerveau humain avec la machine. Il s’agit ici d’une négation du plus élémentaire des principes spirituels, antérieur même aux religions : celui de considérer la mort comme une part intégrante de la vie.

Cela devient, même à l’observateur le moins averti, de plus en plus évident : nous avons affaire à une caste dirigeante prête à toutes les transgressions possibles pour atteindre son but. À ce titre, l’actuelle campagne d’injections transgéniques constitue non seulement un crime d’une ampleur inégalée dans l’Histoire, mais également, par la modification de notre ADN, une atteinte à ce que les croyants nommeraient « l’Arbre de Vie », ou en d’autres termes, à la souche originelle depuis laquelle nous nous sommes développés.

Il serait erroné de croire que nos « illuminés » méconnaissent les lois qu’ils violent. Ils le font en parfaite connaissance de cause. Si leur agenda se déroule pour le moment comme prévu, ce n’est qu’en raison du consentement, explicite ou non, des populations à ce programme exposé sous de nombreuses formes, littéraires ou cinématographiques, vouées à faire inconsciemment admettre au public la réalité future qu’ils auront choisie. Cette notion de libre-arbitre est centrale, car elle conditionne et conditionnera chaque jour davantage notre sort à venir. Mais j’aurai l’occasion d’y revenir.

Ce plan, élaboré de longue date, se fonde sur le postulat que l’Esprit humain puisse être contrôlé, voire littéralement reprogrammé au moyen du numérique. Ceci constitue le talon d’Achille d’une conception de la Vie et de l’Homme uniquement quantitative et utilitariste. L’erreur de fond dont il s’agit réside en cette extraordinaire confusion entre l’intellect et la conscience, dont le siège ne saurait être attaché à aucun organe, et dont l’origine n’est pas de ce Monde… La conséquence en est que le futur Golem, cette créature hybride dont les globalistes projettent l’avènement, ne sera tout simplement pas viable.

Cette entité est en réalité déjà mort-née, car dépourvue de connexion à la source, à l’intelligence universelle ou quel que soit le nom qu’on lui donne. Celle-ci nous unit plus profondément que le langage ou la culture, et fait de nous ce que nous sommes au-delà de la personnalité à laquelle nous nous identifions. Rompre ce lien ne saurait donner lieu à la création de l’homme-machine parfaitement docile tant espéré, mais plutôt à l’équivalent d’un poulet sans tête errant quelques instants au hasard de ses influx nerveux avant de s’effondrer. Souvenez-vous du conte de Mary Shelley, et des déboires du docteur Frankenstein dont la créature finit par lui échapper. C’est une assez bonne image du seul résultat que ces apprentis-sorciers pourront obtenir.

Cela ne signifie pas pour autant, loin s’en faut, la victoire des peuples du Monde dans ce combat multidimensionnel. Dans leur rage de ne pouvoir parvenir à leurs fins, les transhumanistes vont déployer tout leur arsenal pour tenter de détruire ce qui est. Le processus est déjà bien entamé, avec la présence d’innombrables poisons dans l’air, l’eau et la nourriture, par le déploiement de technologies mortifères comme la 5G ou encore l’usage d’armes psychotroniques. Nous verrons bien d’autres ignominies commises à l’encontre du vivant, perdrons sans doute beaucoup de nos proches et assisterons de toute façon à la chute de l’« ancien Monde ».

Chaque chose, chaque phénomène ou évènement se trouve cependant compensé dans l’Univers. Et la loi de causalité s’opère, sinon sur le plan matériel, d’ores et déjà dans l’Esprit. En tentant de nous entraîner dans leur folie autodestructrice, les tenants du « Grand Reset » sont tombés dans leur propre piège : celui de se révéler pour ce qu’ils sont à bon nombre d’âmes jusque-là restées insouciantes. Certes bien trop peu pour inverser la tendance. Cette manifestation vitale n’en est qu’à ses balbutiements. Beaucoup succomberont aux chants des sirènes. Mais ils ne feront au fil du temps qu’ajouter au retour de bâton cosmique auquel s’exposent les transgresseurs des lois éternelles.

Et nos maîtres-chanteurs sont ainsi pris dans une course contre-la-montre dont ils n’auront pas le souffle de tenir la durée. Le fait d’avoir recouru à l’adhésion sous contrainte d’une bonne part de la population est déjà un aveu d’échec. Un accord obtenu sous chantage a moins de valeur vis-à-vis de l’astral qu’un pacte faustien signé en bonne et due forme. S’ils accélèrent le processus au mépris de tous les signaux d’alerte, c’est car ils savent que la vérité éclatera et que leur temps est compté.

Ainsi donc sonne le glas d’une emprise multiséculaire sur l’esprit des populations. Le scientisme forcené de ces derniers siècles rencontre dorénavant notre souvenir des lois naturelles, et notre irrépressible instinct de survie. Ce qui n’est encore, pour beaucoup, qu’un léger frémissement de conscience amorce un bouleversement dont nul ne peut à l’heure actuelle sonder la profondeur : l’avènement aussi tardif que douloureux d’une véritable souveraineté individuelle. La remise en question des discours officiels n’en est qu’un signe avant-coureur. Une force inconcevable est en train de renaître du fond des âges pour nous rappeler quels sont notre essence et nos origines.

Cette souveraineté intérieure induit de retrouver le plein usage du libre-arbitre dont je parlais. De demeurer assez alignés pour ne laisser que notre conscience guider nos choix et nos actes. La liberté ne s’achète pas. Elle peut certes parfois coûter cher, mais ceux qui la connaissent peuvent témoigner qu’elle n’a pas de prix. Et n’est-ce pas la condition dans laquelle et pour laquelle nous nous sommes incarnés ?

Chacun de nous se déterminera selon des parts de lui-même et des héritages peut-être encore ignorés. Nul n’échappera quoiqu’il en soit à la grande Révélation, dont nous n’assistons pour le moment qu’aux prémices. Violences et chaos iront crescendo à mesure que l’agenda génocidaire mondial sera dévoilé. Les gens s’en prendront les uns aux autres au sein des nations, des clans, des familles… Il n’existe aucun vocabulaire pour décrire ce au-devant de quoi nous allons. Mais ceci ne doit pourtant pas nous faire dévier d’un iota de ce que nous avions choisi d’éprouver bien avant de venir au Monde. Beaucoup d’entre vous connaissent déjà ce lâcher-prise, et nous serons tous, l’un après l’autre, appelés à nous défaire de l’illusion du contrôle sur quelque aspect que ce soit de l’existence physique. Il s’agira de renaître à nous-mêmes, enfin adultes. Reconnectés aux mondes spirituels dont le confort et les habitudes nous aurons si longuement aliénés.

Beaucoup recherchent cette révélation toute leur vie. Peu réussissent à dompter leur intellect au point d’y parvenir. Mais nous possédons tous la faculté innée de pénétrer les mondes supérieurs. De connaître l’éternité depuis le plan matériel. Il suffit d’habiter pleinement chaque instant pour découvrir que l’infini réside en chaque interstice entre deux pensées. Et pour y ressentir la force d’un Amour si profond, d’une intelligence telle que nous sommes envahis du sentiment de notre petitesse devant l’Univers. Les larmes de joie qui nous viennent alors arrosent la Terre de ce que nous avons de plus pur et de plus magnifique. Je vous l’annonce dès aujourd’hui : du tréfonds de la nuit la plus noire où nous nous apprêtons à entrer brillera plus intensément que jamais notre lumière intérieure. Les circonstances apparentes ne doivent pas nous leurrer. Nous sommes déjà sur le chemin de la Grâce.

Zénon


[Voir aussi :
Note sur le mental et l’astral
Note sur les émotions et les pensées
Réflexion sur la vie, la matière et la conscience
Note sur les problèmes et les opportunités
Sortir de la crise
L’enjeu majeur de notre époque
Un choix déterminant
L’épée, le bon grain et l’ivraie
La clef de la libération
L’avenir se crée maintenant
Note sur l’avenir
L’Effet Jupiter et la purification de l’Humanité
Les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme
Le Dr Louis Fouché alerte sur l’agenda transhumaniste de la tyrannie sanitaire
Végano-écologisme et transhumanisme : l’union sacrée dans la haine de l’homme et donc dans la haine de Dieu
Le masque, premier pas vers le transhumanisme
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Passeports de santé numériques : le piège qui attirera de nombreuses personnes dans le système mondial sans numéraire
Catherine Austin Fitts: « Bientôt, vous devrez choisir entre 2 options: la LIBERTÉ ou L’ESCLAVAGE ! »
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D’ici 2030, nous n’aurons rien et nous en serons heureux
Le Nouvel ordre mondial poursuit son œuvre — Le « Grand Reset du Monde », le transhumanisme et la Quatrième révolution industrielle
La fin de la mondialisation
Après le Nouvel Ordre Mondial
Note sur les mouvements humains et la sagesse du Tao
Vie et mort des systèmes
NOM : qui tire les ficelles ?
La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos
Souveraineté
Effets nocifs des ondes pulsées (Wi-Fi, cellulaires, compteurs intelligents…)
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La pandémie des ondes ?
Dossier 5G et ondes pulsées
La religion de l’Antéchrist
La Loi de Karma]




Passeports de santé numériques : le piège qui attirera de nombreuses personnes dans le système mondial sans numéraire

[Source : LeoHohmann.com]

Par John Gideon Hartnett

Plusieurs nouvelles technologies qui semblent distinctes et non liées vont bientôt converger, créant un piège numérique géant qui attirera facilement les masses non informées.

Le piège numérique est déjà tendu et les élites mondialistes utilisent la COVID pour accélérer le processus de convergence. La plupart des gens tomberont dans le piège, ce qui les réduira finalement à un code QR humain – repérable, traçable et dépendant à 100% des Big Tech et du grand gouvernement pour leur existence.

Je vais défaire chacun de ces fils apparemment séparés qui seront progressivement fusionnés en une seule grille de contrôle socio-financière globale.

L’élément du programme le plus imminent nécessaire pour relancer ce système est le lancement réussi des passeports sanitaires numériques.

La France, l’Italie, l’Irlande, l’Allemagne, la Grèce et de nombreux autres pays ont commencé à imposer ces passeports à leurs citoyens, dont beaucoup envahissent les rues pour protester

Les citoyens protestent contre les pass sanitaires dans plus de 150 villes à travers la France.

Le mouvement vers les passeports sanitaires numériques aux États-Unis se fait plus progressivement, mais il prend de l’ampleur.  

Dans un briefing le lundi 2 août, le coordinateur de la réponse au coronavirus de Biden, Jeffrey Zients, a annoncé « qu’il est temps d’imposer certaines exigences » en ce qui concerne les vaccins anti-COVID.

Lorsqu’on lui a demandé des éclaircissements sur les règles COVID qui pourraient être mises en œuvre, l’attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré que rien n’est exclu.

Souvenez-vous de cette phrase : Rien n’est exclu.

Cela pourrait impliquer de rassembler les non vaccinés et de les placer dans des camps d’isolement et de quarantaine.

Un consortium universitaire composé de six universités a déjà un contrat avec le département américain de la Sécurité intérieure pour fournir une formation aux parties prenantes du gouvernement, des forces de l’ordre, des soins de santé et du secteur privé sur la façon de mettre en quarantaine « de grandes parties » des communautés rurales.

Mais la volonté de numériser la vie des Américains commencera dans les villes et se déplacera vers l’extérieur.

Le maire de New York, Bill de Blasio, est devenu le premier homme politique à saisir l’occasion d’exiger des passeports vaccinaux.

Malgré ce que l’on essaie de vous dire, séparer les Américains par statut vaccinal est une première historique. Cela n’a jamais été tenté auparavant, pas à travers les épidémies de polio ou de variole des années 1920, 30 et 40, pas pendant la grippe espagnole. Jamais.

De Blasio a ordonné aux entreprises de refuser le service aux non vaccinés, qui représentent 30 % de la population de la ville. Il reste à voir comment de Blasio appliquera cet édit. Appelera-t-il la police pour qu’elle ferme les entreprises qui n’exigent pas de leurs clients qu’ils montrent leurs papiers ?

Le gouverneur de New York Andrew Cuomo vise également des mandats de passeport vaccinal dans tout l’État, mais sait qu’il doit être un peu plus diplomatique dans son approche.

« Les entreprises privées, je leur demande et leur suggère de passer à l’admission uniquement pour les vaccinés. Passez à l’admission uniquement pour les vaccinés », a déclaré Cuomo lors d’une conférence de presse le 2 août.

« Je crois qu’il est dans votre propre intérêt commercial », a-t-il dit, « de gérer un établissement réservé aux vaccinés…. Nous avons des applications, dites simplement « vous devez montrer que vous avez été vacciné lorsque vous franchissez la porte. » »

En d’autres termes, « Montrez vos papiers ».

Pensez à ce que Cuomo dit ici.

Il « demande » avec force aux propriétaires d’entreprise d’éliminer 30 pour cent de la population de l’État de leur champ de clients potentiels et de les traiter comme des non-personnes.

Ceci est du pur fascisme et rappelle la propagande nazie qui a contraint les Allemands à refuser de faire des affaires avec les Juifs.

Si les propriétaires d’entreprise de New York écoutaient Cuomo, ils rendraient impossible aux personnes non vaccinées de nourrir leurs enfants.

Apprenez vos droits médicaux en tant qu’employé, étudiant, etc., et comment « dire non à l’aiguille » sur HealthyAmerican.org de Peggy Hall 

Les passeports numériques exigent que les gens téléchargent un code QR numérisable sur leur téléphone portable qui permettra aux entreprises de savoir qu’elles ont été vaccinées avant d’être autorisées à entrer et à recevoir le service [acheter ou vendre].

Cela nous amène à la deuxième étape du piège numérique qui cuit dans le four technologique – un nouveau système d’identification numérique mondial capable de fonctionner conjointement avec les passeports sanitaires numériques et le nouveau complexe médico-vaccinal.

Le leader de ce courant technologique est l’Alliance ID2020, une collaboration de plus de 35 membres dont Accenture, Microsoft, la Fondation Rockefeller, MasterCard, IBM, la Chambre de commerce internationale, MIT SafePaths et GAVI Global Vaccines Alliance de Bill Gates.

En février 2021, ID2020 a lancé le Good Health Pass Collaborative pour encourager une convergence transparente de toutes les applications d’accréditation des vaccins anti-COVID-19 développées par de nombreuses organisations différentes.

« Les certificats vaccinaux en papier peuvent être facilement falsifiés », prévient l’Alliance ID2020 dans un communiqué. « Le but des informations d’identification de santé est de prouver en toute sécurité qu’une personne a reçu un vaccin ou un test PCR. La nouvelle alliance cible particulièrement les voyages pour garantir que les informations d’identification fonctionnent de manière transfrontalière, intersectorielle et sans friction. »

L’alliance a publié un livre blanc sur le sujet pour ceux qui recherchent plus de détails.

Une autre pièce du puzzle techno-fasciste en évolution est la nouvelle monnaie numérique.

Les banques centrales du monde travaillent sur une monnaie numérique programmable basée sur la technologie de la chaîne de blocs. Cela signifie qu’ils seront en mesure de suivre vos dépenses et de vous couper les vivres pour quelque raison que ce soit.

Le Fonds monétaire international a publié un article sur son site Web en juillet, saluant l’Inde comme un leader mondial dans la lutte pour éliminer les espèces. Et bien sûr, la COVID a été mentionnée comme accélérant l’abandon du papier-monnaie. Le FMI a noté :

« La COVID-19 a accéléré l’utilisation des paiements numériques sans contact pour les petites transactions alors que les gens essaient de se protéger du virus. Ces avancées s’appuient sur India Stack, un système complet d’identité numérique, de paiement et de gestion des données sur lequel nous écrivons dans un nouvel article (Carrière-Swallow, Haksar et Patnam 2021). »

Comme vous pouvez le voir dans la déclaration ci-dessus, l’objectif est une identité numérique complète, combinant ses données de santé et son statut vaccinal avec des données bancaires et d’autres données personnellement identifiables.

Klaus Schwab nous a prévenus à l’avance du piège que lui et ses copains élitistes nous tendaient.

« La quatrième révolution industrielle conduira à une fusion de nos identités physique, biologique et numérique », a déclaré Schwab au Chicago Council on Global Affairs en novembre 2020.

Même avant cela, dans son livre de 2018, Shaping the Future of The Fourth Industrial Revolution, Schwab a écrit :

« Les technologies de la quatrième révolution industrielle ne s’arrêteront pas de faire partie du monde physique qui nous entoure, elles feront partie de nous.

« En effet, certains d’entre nous ont déjà le sentiment que nos smartphones sont devenus une extension de nous-mêmes. Les appareils externes d’aujourd’hui, des ordinateurs portables aux casques de réalité virtuelle, deviendront presque certainement implantables dans notre corps et notre cerveau.

Lorsqu’il a écrit ces idées grandioses en 2018, cela ressemblait à la tarte dans le ciel des rêveries d’un futuriste déconnecté et peu y ont prêté attention. Post COVID, c’est sous notre nez et prêt à être mis en œuvre.

La dernière étape du programme technologique pour contrôler l’humanité est que les géants de la Big Tech travaillent ensemble pour éliminer toutes les voix dissidentes d’Internet. Leur objectif ultime est de créer un système où tous les utilisateurs ont un passeport Internet, sous réserve d’un examen périodique de votre activité en ligne.

Les géants de la Big Tech ont déjà déclaré qu’ils partageaient activement des informations dans le but de réprimer les « suprémacistes blancs » dans le cadre du Global Internet Forum to Counter Terrorism, un organisme auparavant réservé pour cibler les talibans et al-Qaïda. 

PayPal a annoncé qu’il travaillerait avec l’Anti-Defamation League notoirement marxiste pour parcourir l’Internet, à la recherche de voix « extrémistes » et « anti-gouvernementales » afin de rendre inactif leurs boutons de don PayPal.

Dans le cadre de ce système de notation sociale à la chinoise, les coupables d’infractions en ligne sont publiquement humiliés et réduits au silence. Les collecteurs d’informations sont payés pour dénoncer leurs voisins et les membres de leur famille. Une fois que votre pointage de crédit social descend en dessous d’un certain niveau, vous devenez tellement discrédité qu’il devient de plus en plus difficile de trouver un emploi, de voyager en avion, en train, en bus ou en voiture, d’obtenir des prêts ou d’inscrire vos enfants dans les meilleures écoles.

Ceux qui fournissent des informations qui vont à l’encontre le narratif seront signalés, avertis, et finalement bloqués en tant que diffuseurs de « désinformation ».

Vous perdez votre liberté d’expression, mais ce n’est pas tout.

Dans la société d’aujourd’hui, être retiré d’Internet signifie que vous ne pourrez pas acheter ou vendre en ligne ou effectuer un travail nécessitant une connexion Internet.

Ainsi, les passeports sanitaires, actuellement en cours de déploiement dans le monde entier, vous empêcheront d’acheter en personne de la nourriture et des produits de première nécessité, tandis que le prochain passeport Internet vous empêchera de commander vos produits de première nécessité en ligne. Vous vous retrouverez essentiellement avec le marché noir, en supposant qu’il y en ait un pour ceux qui sont jugés « impurs » et « impropres » pour le monde moderne en raison de leurs opinions dissidentes.

Toutes ces technologies fusionneront à l’intersection du Big Data, des grandes banques, de la Big Tech et du grand gouvernement. Votre pointage de crédit social sera désormais lié non seulement à votre activité sur Internet, mais aussi à votre compte bancaire et à votre statut vaccinal. Bienvenue dans la Grande réinitialisation, alias Nouvel Ordre Mondial.

Ajoutez les avancées de l’IA et de la reconnaissance faciale et des millions de caméras de surveillance et vous parlez d’un État esclavagiste verrouillé qui fait ressembler 1984 de George Orwell à un club de vacances.

Mais ne vous plaignez pas. Tout cela est « pour notre sécurité ».

On ne peut pas faire confiance aux gens pour faire ce qu’il faut, croire aux faits réels, mener le genre de vie qui aboutit à une société paisible et heureuse. Tous doivent se conformer aux nouveaux maîtres.

Il est maintenant temps de combattre ce système. Mais pour le combattre, vous devez reconnaître son existence et garder une longueur d’avance sur la stratégie maléfique de la cabale.

À un moment donné, la trappe se refermera. Il sera trop tard pour se retirer. Vous vous conformez ou devenez une non-personne. Un ennemi de l’État.

Ces voies distinctes d’évolution technologique finiront par fusionner pour créer une société dans laquelle tout, et chaque personne, est suivi numériquement. Pas seulement le mouvement de leur corps physique, mais leurs actions, leurs comportements et même leurs pensées.

Les élites comptent sur nous pour accepter ce système à ses débuts, fragmentés. La plupart des gens pensent de manière compartimentée. Ils ne relient pas les points. Ils seront trompés.

Les élites ne vont pas vous dire d’emblée tout ce qui est impliqué dans la quatrième révolution industrielle. Ils vont juste vous dire les parties qui semblent bonnes – commodité, inclusion, sûreté, sécurité.

Regardez la vidéo effrayante de 42 secondes publiée par le gouvernement australien exhortant les gens à créer une identité numérique (en anglais).

Une fois cette trappe fermée, il sera très difficile de sortir de ses griffes. Ne téléchargez pas d’applications, payez en espèces chaque fois que c’est possible, et arrêtez de marcher en somnambule vers le Nouvel Ordre Mondial.

Lisez l’article complet sur LeoHohmann.com.

[HGJ :] Ce que j’ai fait pour réduire mon empreinte numérique, c’est que j’ai acheté un téléphone « stupide » et ai désactivé le paramètre de localisation qui fonctionne sur les téléphones mobiles. Il n’a pas de fonction GPS et ne peut donc pas me suivre. J’ai acheté le livre de cartes à l’ancienne et j’apprends à naviguer à l’ancienne. Le téléphone stupide ne peut pas prendre d’applications et ne peut donc jamais être utilisé pour la lecture de code QR.

Pour faire mes courses, je sors une liasse d’espèces au guichet automatique à l’extérieur d’un centre commercial et n’utilise que de l’argent liquide dans n’importe quel magasin, n’importe où. Recommençons tous à utiliser de l’argent liquide, partout.


[Voir aussi, en vrac :
Philippe Guillemant : « Si on accepte l’identité numérique, ça sera trop tard »
Un passeport vert pour un État mondial numérisé
La pandémie de coronavirus COVID-19: Le vrai problème est « l’Agenda ID2020 »
Qui est l’Antéchrist ?
Si le vaccin anti-Covid n’empêche pas l’infection, l’hospitalisation ou la mort, à quoi sert-il ?
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Décryptage de la Pandémie de Covid-19. Un exercice d’ingénierie sociale
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Note sur les manifestations sous le règne du NOM
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Dr Joseph Mercola : Une biopuce injectable pour la détection du SARS-CoV-2 sera prochainement approuvée par la Food and Drug Administration
Catherine Austin Fitts: « Bientôt, vous devrez choisir entre 2 options: la LIBERTÉ ou L’ESCLAVAGE ! »
5G, surveillance, dépopulation, bitcoins, nano-puces — La carotte et le bâton ou le Meilleur des mondes offert par Bill Gates et Big Telecom
Le langage humain bientôt obsolète, prédit Elon Musk]




Le trans-numérique contre le pétrole

[Source : plumenclume.org]

Par ISRAEL ADAM SHAMIR

Commençons par une bonne nouvelle. Un mois d’août resplendissant, le dernier mois d’été, a béni le Nord ! Le soleil brille, les lacs sont encore assez chauds pour la baignade, les champignons sont prêts à être cueillis, les framboises sauvages sont pourpres et sucrées, les fauves rousseurs de Bambi gambadent dans la forêt qui s’étend jusqu’à notre maison d’été ; Dieu est dans son paradis – tout va pour le mieux ! À moins que….? Malgré les efforts incessants pour nous faire basculer dans la panique et le désespoir, on ne jette pas si facilement ce monde robuste dans la tourmente, et il y a même des signes d’amélioration (même si des nuages orageux planent toujours à l’horizon).

Les gens quittent les grandes villes pour s’installer dans des villes plus petites, inversant ainsi une longue tendance. Les capitales surpeuplées ont commencé à se débarrasser de leurs habitants excédentaires. Stockholm a commencé à libérer sa population ; Moscou fait de même. Les Russes innovateurs réfléchissent à des plans pour reconstruire leur capitale dans la lointaine Sibérie, laissant Moscou en plan. Les salaires des ouvriers agricoles et dans le bâtiment augmentent, car les travailleurs invités ne sont pas faciles à trouver. Alors que le flux de migrants et de réfugiés se tarit, oui, les salaires des travailleurs ont commencé à augmenter.

Les voyages internationaux sont devenus si compliqués que seuls les très riches ou les très obstinés s’aventurent encore à l’étranger, de sorte qu’il y a davantage de tourisme intérieur – une activité qui était presque éteinte. Pourquoi un Suédois, un Britannique ou un Russe sain d’esprit passerait-il des vacances dans son propre pays, alors qu’il est moins cher et plus exotique d’aller en Espagne, en Turquie ou en Grèce ? Maintenant, avec ces entraves sans fin, ils préfèrent dépenser leur temps et leur argent dans leur propre pays. Un Suédois découvrira les forêts de montagne de Bergslagen ou la ville médiévale de Gotland ; un Russe pourra visiter les monastères de Vologda, oubliés il y a des siècles dans la nature sauvage du Nord, ou parcourir les magnifiques montagnes de l’Altaï ; un Britannique, au lieu des îles Canaries, pourra désormais se rendre dans les rudes Cornouailles ou visiter la majestueuse cathédrale de Salisbury. Nous n’avions jamais été très sensibles à la mondialisation, et notre désir a été exaucé : la mondialisation, c’est fini. Il s’agit sans aucun doute d’un résultat positif d’une évolution très négative.

Cependant, le durcissement des régimes se poursuit partout dans le monde. Certaines libertés élémentaires dont personne ne doutait, si élémentaires que nous ne savions même pas qu’elles étaient des libertés, comme aller au bistrot, allumer une cigarette, conduire sur quelques kilomètres, discuter avec les copains, flirter avec les filles, dépenser son argent de poche, dire ce que l’on pense, tout cela a été balayé comme l’ivraie sur l’aire de battage. Le droit de se réunir, de manifester, de décider de son propre sort, et même le droit de disposer de son propre corps sont désormais considérés comme insalubres et crapuleux. Les autorités prétendent toujours le faire dans notre intérêt, parce qu’elles savent ce qui est le mieux pour nous.

Il y a quelques années, elles se sont attaquées aux fabricants de tabac ; les juges les ont déclarés coupables de chaque cas de cancer et leur ont imposé des milliards d’amendes. Les gens ont applaudi ; personne n’aime les grandes entreprises. Ce n’est que plus tard qu’elles ont commencé à rendre la vie impossible aux personnes qui avaient cette innocente habitude. Maintenant, ils s’en prennent aux compagnies pétrolières. Elles sont grandes et sales ; personne ne les aime. Mais très bientôt, nos factures de chauffage, nos frais de transport et de nourriture vont monter en flèche. Et nous découvrirons alors que se chauffer en hiver n’est pas un droit naturel, mais un grand luxe.

Aujourd’hui, le prix du pétrole a de nouveau baissé, poursuivant la tendance à la baisse. Pourtant, le prix à la pompe ne baisse jamais, et nous ne pouvons donc pas profiter de ce résultat de la guerre du pétrole. Mais quelqu’un en profite : les géants du numérique. Le pétrole mammouth a été vaincu dans le discours par des géants numériques élégants. Il y a vingt ans, lorsque les États-Unis se sont lancés dans les guerres du Moyen-Orient, il était de bon ton de qualifier chacune d’entre elles de « guerre du pétrole », à moins d’être prêt à faire face à une accusation d’antisémitisme (à Dieu ne plaise !). C’est en vain que nous faisions remarquer que Big Oil n’avait pas besoin du pétrole irakien et ne pouvait pas en tirer profit. Nous avons fait remarquer que l’Afghanistan n’avait pas de pétrole, mais l’invasion était toujours présentée comme une guerre pour le pétrole. Les compagnies pétrolières étaient impuissantes à contrer l’accusation sans pointer du doigt Israël, et elles n’ont pas bronché, elles ont gardé un silence de pierre.

Maintenant, nous avons une offensive sérieuse contre les compagnies pétrolières. Les démocrates ont rédigé un projet de loi visant à taxer Exxon, Chevron et une poignée d’autres grandes compagnies pétrolières et gazières, en affirmant que les plus grands pollueurs du climat devraient payer pour les inondations, les incendies de forêt et autres catastrophes que les scientifiques ont liées à l’usage de « combustibles fossiles ». La taxe devrait rapporter 500 milliards de dollars pour la prochaine décennie. Avant de vous réjouir de la chute des grands pétroliers bellicistes, n’oubliez pas qu’ils transféreront chaque centime de cette taxe sur vous, leurs clients. Et qui fait pression pour cette taxe ? Nos chers philanthropes, dit le New York Times :

« Ces compagnies pétrolières et leurs dirigeants sont de loin les parties les plus responsables de la crise climatique », a déclaré Lee Wasserman, directeur du Rockefeller Family Fund, un groupe philanthropique qui a contribué à l’élaboration de la législation proposée. Les compagnies pétrolières ont accusé le Rockefeller Family Fund de financer une conspiration climatique en finançant des recherches qui ont été utilisées dans des litiges contre l’industrie des combustibles fossiles. 

L’histoire remonte à 2016, lorsque la famille Rockefeller a été accusée d’encourager et de financer les enquêtes et les campagnes contre les compagnies pétrolières. Nous poursuivons dans la version non payante, et donc tout public: 

Les deux organisations journalistiques qui ont enquêté sur l’Exxon Mobil ont été financées par des philanthropies Rockefeller, bien que les organisations disent que leurs donateurs n’ont aucun regard sur ce qu’ils écrivent.

Elle est bien bonne, celle-là! Les donateurs seraient donc aussi susceptibles de soutenir The Unz Review que les publications qu’ils soutiennent effectivement, hum!

Les Rockefeller ont également soutenu des groupes comme Greenpeace et 350.org qui ont enquêté et critiqué l’entreprise. Une conférence sur le pétrole et le climat s’est tenue dans les bureaux partagés par deux fonds de la famille Rockefeller avec l’intention « d’établir dans l’esprit du public qu’Exxon est une institution corrompue qui a poussé l’humanité (et toute la création) vers le chaos climatique et de graves dommages ». Alan Jeffers, un porte-parole d’Exxon Mobil, a déclaré dans une interview : « À chaque fois que nous avons vu l’entreprise faire l’objet d’attaques, il y avait un lien de retour vers le Fonds des frères Rockefeller ou le Fonds de la famille Rockefeller. »

Pour nous, il est particulièrement pertinent que le plus ancien scénario connu de la pandémie de Covid et de la réponse privilégiée à celle-ci (Lockstep 2010 – et voici un « déboulonnage de cette accusation » plutôt ridicule) ait été créé par cette même famille Rockefeller, ce vieil ennemi de l’humanité. Leur emprise unique sur les États-Unis avait été ostensiblement brisée en 1911 par une décision de la Cour suprême, mais comme l’hydre mythique, elle s’est fait repousser de nouvelles têtes et elle est revenue à ses vieux jeux de contrôle. Le Covid et l’Agenda vert semblent être inséparables comme des frères siamois, tous deux nés et militarisés par la grâce de ces « philanthropes » internationaux.

Il n’y a pas si longtemps, ils nous exhortaient à nous débarrasser de nos fidèles réfrigérateurs parce qu’ils provoquaient des « trous dans la couche d’ozone » ! Personnellement, je m’en tape, du Green Deal et de son austérité obligatoire.

Sous la bataille bruyante contre les compagnies pétrolières, l’économie réelle est tranquillement étranglée par l’économie numérique. Vous pouvez choisir de regarder encore plus profondément dans le terrier du lapin d’Alice au pays des merveilles,  et d’entrevoir ce qui se cache en dessous. Vous y découvrirez le programme transhumaniste, une idée singulière qui consiste à créer des surhommes androïdes et à se débarrasser des humains ordinaires. La négation de Dieu est à la base de cette idée. Nietzsche l’a popularisée au début du XXe siècle, après avoir lancé sa célèbre boutade « Dieu est mort ». C’est Julian Huxley, le frère d’Aldous Huxley, qui lui a donné le nom de transhumanisme.

L’idée a connu un essor dans les périphéries de la pensée soviétique en raison de son environnement totalement impie. La version pop se trouve dans les livres de science-fiction écrits par les frères Strugatsky. Ils affirment que la transhumanité est la prochaine étape logique de l’évolution, aboutissant inévitablement à des créatures immortelles, connectées à des ordinateurs et incroyablement intelligentes. Les transhumains hériteront de la terre, tandis que les humains ordinaires pourront vivre leur vie naturelle avant de s’éteindre. C’est ici qu’intervient l’idée du revenu de base universel, version moderne du pain et du cirque romains – il s’agit de l’argent que fourniront  les transhumains supérieurs pour permettre aux humains ordinaires de poursuivre leur vie inutile jusqu’à leur disparition naturelle.

Cette étrange idée post-soviétique (ou plutôt anti-soviétique) a été importée dans la Silicon Valley par les informaticiens russo-juifs qui ont formé le noyau de Google. De là, elle s’est répandue parmi le personnel de la haute technologie jusqu’à attirer l’attention des super-riches, qui ont toujours voulu être spéciaux et pas seulement riches. Yuval Noah Harari, écrivain israélien à succès, est devenu l’un des prophètes du transhumanisme, niant l’existence même d’une âme humaine et du libre arbitre. [en anglais :]

Le transhumanisme est la base idéologique de la Wokerie (ou Wokisme ou Wokitude), une façon particulière de parler et de penser qui souligne le statut spécial et supérieur de chacun. Selon Scott Alexander, la wokitude est une religion à mystères inventée par des universitaires pour se sentir supérieurs à vous. Les gens ordinaires n’aiment pas ça, mais on leur fait comprendre que les wokes ont plus d’argent et de pouvoir, et que c’est une raison suffisante pour faire comme eux. C’est une foi, mais ce n’est pas une foi pour tout le monde comme l’était le christianisme. C’est une foi pour la classe dirigeante. La version arienne du christianisme constituait une foi semblable pour les dirigeants de l’Espagne wisigothique jusqu’à ce que les Maures viennent gâcher la fête. La foi judaïque est un autre exemple de religion pour l’élite, faisant de la vie des masses un véritable enfer. Vous ne pouvez pas comprendre les temps que nous traversons si vous n’êtes pas au courant de cette foi cachée de nos supérieurs.

Les transgenres sont exaltés et promus par les médias appartenant à l’élite pour préparer l’humanité à l’avènement du transhumain. Idem pour les vaccins covididiques qui sont promus et poussés avec une vigueur sans précédent. Cela n’est pas fait dans le but de tuer l’humanité, comme le soupçonnent les anti-vaxx, ni dans le but de nous sauver tous du redoutable covid, comme le croient les vaxxeurs. C’est un pas dans la direction de la transhumanité. L’économie numérique, le revenu de base universel, la transsexualité et les vaccins ARNm obligatoires constituent une stratégie d’évolution rapide dont les visionnaires d’aujourd’hui espèrent qu’elle préparera les masses à accepter une super-race transhumaine.

Mais ce sont des choses qui visent loin et profond. Il y a beaucoup d’escroqueries à réussir avant que leur rêve puisse se matérialiser. Revenons au niveau observable, à la lutte actuelle pour l’énergie. La pandémie de Covid a diminué la demande de pétrole en 2020 et 2021, ce qui a permis à l’agenda vert de se développer. Ce n’est pas suffisant ; l’avenir des Verts a besoin d’une autre attaque contre le pétrole, et le variant Delta de Covid fournira l’occasion. La chute actuelle des prix du pétrole a été interprétée comme l’anticipation de reconfinements imminents, tout d’abord en Israël, pays fortement vacciné. Aux États-Unis, malgré une forte vaccination urbaine, on compte 250 000 nouveaux cas par jour, et on entend des demandes stridentes de limitation de l’activité commerciale.

La Chine est un acteur puissant face à Big Oil ; elle dispose de peu de pétrole en propre ; elle est obligée de l’acheter à l’étranger et a donc tout intérêt à faire baisser les prix du pétrole. C’est pourquoi, bien que la Chine compte un nombre dérisoire de personnes souffrant de covidie (125 nouveaux cas ! mille fois moins qu’aux États-Unis), elle limite toujours fortement les voyages. La version chinoise de Google, Baidu, indique que le trafic à Pékin a baissé de 30 % par rapport à la semaine dernière. Bien sûr, nous pourrions expliquer ces mesures draconiennes en invoquant le respect de la Chine pour la vie humaine, mais leur participation à la guerre mondiale du pétrole l’explique peut-être mieux. Les Chinois continuent tranquillement à faire tourner leur économie au charbon, ce qui montre à quel point leurs partenaires verts dans la guerre du pétrole ne craignent pas le changement climatique. Idem pour les États-Unis : Un projet d’accord visant à mettre fin à l’exploitation du charbon n’a pas été repris dans le communiqué de la réunion du G7 de juin en Grande-Bretagne, apparemment parce que l’administration Biden craignait une réaction négative dans le pays.

De toute façon, le client, c’est-à-dire vous, finira par payer plus cher ; en tout cas, c’est l’idée. En Europe, les prix du gaz naturel ont grimpé de 1000 %, rapporte Bloomberg ; le gaz n’est plus bon marché, mais il reste nécessaire pour réchauffer les Européens au cours de l’hiver à venir. Voilà ce qui se passe: le prix est élevé parce que les bureaucrates de l’UE ont basé leurs calculs sur les prix au comptant, qui sont généralement moins chers que les prix des contrats à long terme, et qu’ils avaient prévu d’entuber les fournisseurs de gaz naturel russes, mais ces derniers jours, la tendance s’est inversée en raison du déficit de gaz et de l’augmentation de la demande.

Les Russes étaient censés être les premières victimes de l’agenda vert, du Covid et de la tarification du gaz naturel au comptant, mais apparemment, le grand judoka Poutine-san est une fois de plus sorti vainqueur. Le prix du gaz au comptant était censé appauvrir la Russie, mais il lui a apporté la richesse. L’attaque contre les compagnies pétrolières américaines et britanniques par les pourvoyeurs du Green Deal a, contre toute attente, fait le jeu des compagnies pétrolières russes. La Russie devra payer une taxe climatique, mais cette dépense sera répercutée sur leurs clients internationaux. Le Green Deal a déjà fait de la Russie le deuxième exportateur de pétrole vers les États-Unis, après le Canada.

Le gaz naturel russe arrivera très bientôt, peut-être avant la fin du mois d’août, en Allemagne par le North Stream II, le nouveau gazoduc achevé la semaine dernière. C’est exactement à temps pour contrer la hausse des prix, alors qu’un déficit gazier se fait sentir dans toute l’Europe. Le président Biden a accepté, dans un accord semi-secret avec la chancelière Merkel, de lever les objections américaines au gazoduc européen. L’une des raisons invoquées est une pénurie mondiale de gaz naturel, la Chine et l’Asie du Sud-Est en achetant de plus en plus. Cela aussi est lié au Green Deal, car ses concepteurs considèrent que le gaz naturel est le moins polluant et le moins dommageable des combustibles naturels.

Cette évolution a permis à Poutine de couper l’herbe sous le pied aux autorités ukrainiennes qui avaient tenté de jouer les premiers violons dans l’orchestre anti-russe. Jusqu’à présent, le gaz naturel russe était acheminé vers l’Europe par d’anciens gazoducs de construction soviétique traversant l’Ukraine et entraînant de lourdes taxes de transit au profit de Kiev. Désormais, avec l’achèvement de North Stream II, la majeure partie du gaz ira directement en Allemagne. Le gaz européen deviendra considérablement moins cher ; les Ukrainiens avaient l’habitude de voler une grande partie du gaz destiné à l’Europe occidentale, oscroquaient les deux parties pour les frais de transit. Cela signifie que l’Ukraine aura moins de bénéfices pour jouer ses petits jeux anti-russes. Il n’est pas impossible que le peuple ukrainien comprenne que son avenir réside dans l’amitié avec la Russie, car l’inimitié ne lui a rapporté aucun bénéfice. Selon un récent sondage, près de la moitié des Ukrainiens vivant à l’est et au sud de ce pays fragmenté ressentent une grande affinité avec les Russes et approuvent la vision de M. Poutine selon laquelle les Ukrainiens et les Russes ne forment qu’un seul peuple. Les prix du pétrole et les gazoducs font des merveilles dans l’esprit des gens !

Dans mon récent article, le professeur Roman Zubarev parle de ces changements en termes de « pic pétrolier », le concept d’un déclin inévitable des combustibles naturels extraits. Il y a une dizaine d’années, le pic pétrolier faisait fureur dans les médias, mais depuis, il n’est pratiquement plus mentionné. Cependant, une analyse récente de Fred Pierce, analyste de YaleEnvironment 360, arrive à la même conclusion et va même plus loin : Le pic pétrolier est déjà derrière nous. Apparemment, cela s’est produit en 2019. En mai dernier, des militants en colère contre les politiques climatiques d’ExxonMobil ont remporté trois sièges au sein de son conseil d’administration ; les actionnaires de Chevron ont voté pour obliger l’entreprise à commencer à réduire ses émissions ; et un juge néerlandais a décidé que Shell devait réduire ses émissions de 45 % d’ici 2030. Le pétrole est en voie de disparition, tout comme les voyages et les nombreux autres plaisirs que nous goûtions jadis. Seul l’avenir nous dira si le pétrole a disparu parce que nous n’en avons plus ou parce qu’il a été déclaré démodé, mais dans tous les cas, les élites inspirées par le numérique et le transhumanisme ont décidé de le mettre à la retraite.

Nous pensons que la principale victime de tout cela sera le consommateur américain. Le maladroit Donald Trump se souciait de ce grand pays et de ses habitants, mais n’a pas pu faire grand-chose ; les élites qui s’abreuvent maintenant aux sources du pouvoir ne pourraient pas se soucier moins des Américains ordinaires. Elles ont une vision plus élevée de la transformation de l’humanité et du remodelage de son cours. C’est vous qui paierez pour cela, que cela vous plaise ou non, mais ça, ils s’en moquent.

Les États-Unis de Biden ont moins d’appétit pour les aventures militaires ; l’idéologie du woke est fortement anti-testostérone. C’est une raison suffisante pour le retrait de l’Afghanistan et de l’Irak. On ne peut pas s’attendre à ce que les wokes veuillent aller se battre dans des pays du tiers-monde, loin des plaisirs urbains de New York et de la Californie. Et si leur idéologie élitiste, ou trans-foi, est abominable, mais les conséquences internationales pourraient être positives pour le monde.

En résumé

Nous vivons une lutte titanesque entre un futur numérique contre notre passé pétrolier. Cela explique une grande partie du drame covidique. Dans cette lutte, la Chine, sans pétrole, s’oppose à Big Oil, même au prix de lourdes restrictions et de blocages pour sa population. La Russie s’abstient de participer à l’attaque du « Green Deal » contre les producteurs de pétrole américains, tout en profitant de la hausse de la demande de gaz russe. La Russie dispose de son propre vaccin, elle est donc plutôt à l’abri des pressions orchestrées par les pandémies. L’Afghanistan et l’Irak ne sont plus d’actualité pour les élites de Biden ; elles ont des combats plus urgents à mener chez elles, avant tout contre les nationalistes américains. C’est pourquoi l’empire se retire. En fin de compte, les transhumanistes impies seront vaincus, comme l’ont été tous leurs prédécesseurs, à moins qu’ils n’atteignent d’abord leur « Singularité » (leur nom pour l’avènement de l’Antéchrist). Mais ne nous inquiétons pas trop de l’avenir, car il est dit (Mt, 6:34) : « ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine ».

https://www.unz.com/ishamir/trans-digital-vs-oil/

Écrit en collaboration avec Paul Bennett.

Joindre l’auteur: israelshamir@gmail.com

Traduction: MP.




Merci Macron et ton passe sanitaire !

[Source : agoravox.fr]

Par laurent64

Merci Macron, car grâce à toi, j’ai pu me faire un ami, un très bon ami, du genre de celui sur lequel on peut compter en toutes circonstances, un ami dont je suis assuré qu’il me sera fidèle à vie sans jamais me renier, acceptant mes imperfections et mes trébuchements inhérents à la condition d’homme libre que je suis, la liberté s’entendant au sens de celle de l’âme. Et cet ami, c’est moi-même.

Il m’a fallu bien des décennies pour me rencontrer et savoir quel homme je voulais être ou peut-être quel homme j’étais déjà, depuis toujours.

Bien des circonstances m’en avaient éloigné, des désirs, des vanités, des prétentions, comme tout un chacun et aussi par effet de jeunesse et d’immaturité, mais cet ami m’attendait patiemment au fil du temps.

J’étais déboussolé, désorienté. Bien des signaux funestes dans ce monde ne cessaient de s’accumuler et mon esprit formé à la rationalité s’indignait de la dissonance cognitive qu’il y avait de plus en plus entre les discours et la réalité.

Il fallut enfin ce virus tombé du ciel, ou bien échappé volontairement ou involontairement d’un labo de Wuhan, pour que la rencontre se fît. Car alors il était donné d’observer au grand jour le grand cirque, cette farce tragique jouée par une poignée de soi-disant « sachant » du monde politique et médical transformant de façon flagrante, observable par tout un chacun qui ne serait pas à la fois sourd et aveugle, l’analyse scientifique, normalement étayée par l’organisation de débats contradictoires et requérant des études soignées sur les thèses non consensuelles, en scientisme, c’est-à-dire une idéologie claironnée par tout un chœur de potentats médicaux contredits par une soi-disant minorité de confrères, ce qui n’est pas sans rappeler les médecins de Molière.

En tant qu’enseignant en sciences physiques et en mathématiques, j’avais bien vu depuis de longues années, que des méthodes d’enseignement toujours plus stupides, fondées sur des analyses de documents où il suffisait d’aller à la pêche à la ligne pour recracher une vision inscrite dans le cadre d’un programme national, empêchaient au développement d’un certain nombre d’esprits : esprit d’observation, esprit d’analyse, esprit critique, reléguant l’apprentissage à un savoir prémâché, résumé dans les manuels par une page : l’essentiel, ce qu’il faut retenir, comme si éduquer se résumait à gaver l’esprit de connaissances et non à lui apprendre à apprendre pour finalement pouvoir s’adapter à des situations de l’existence qui ne sont pas prévisibles, comme celle d’un nouveau virus débarquant sans crier gare.

Il n’est pas étonnant que des élèves aux esprits formatés soient devenus, après intégration dans des écoles de prestige, des technocrates totalement déconnectés du monde réel, gérant la vie de tout un chacun à coup de formules rentrant dans leur modèle idéologique, champions de la manipulation et de la désinformation. 2020 et 2021 resteront des années historiques, tout comme les années sombres qui ont précédé la Seconde Guerre mondiale et aveuglé tout un peuple en jouant sur la paranoïa et en désignant un bouc émissaire de tous les maux tout en promouvant une race supérieure, car pure.

Une fois de plus, merci Emmanuel, car tu auras contribué, comme sœur Emmanuelle, mais par la négative, à une prise de conscience de ce qui rendait la vie digne d’être vécue. Jusque-là, j’errais comme un zombie dans une société de consommation hyperproductiviste et hyperdestructrice de son environnement, mais surtout, qui divisait de plus en plus les hommes en ceux capables de faire marcher cette machine folle et les autres, les déclassés, les inutiles, les zéros de cordée, les z’en trop, les débiles, les complotistes, les « start losers », en un camouflet à notre troisième principe fondateur, la fraternité.

J’avais eu un pincement au cœur en voyant le mouvement des gilets jaunes et j’avoue avec honte, avoir suivi les évènements depuis mon fauteuil, sur BFM, un peu en mode boucle. Puis vinrent les difficultés d’endormissement comme si quelqu’un venait me secouer pour me dire : réveille-toi Laurent, la vie est belle, elle est dangereuse, mais elle est sacrée. Elle ne cesse pas avec la mort, crois-moi. Va, vis, deviens, me susurrait cette voix, comme un titre de film.

Rien ne se serait produit, si Emmanuel n’avait pas, dans un discours merveilleux prononcé début juillet 2020, fait basculer un commutateur dans mon cerveau. J’étais déjà convaincu de la non-nécessité de me faire vacciner avec un vaccin expérimental, aux arguments irréfutables que, d’une part, je ne menace pas la santé de mes congénères, car les dernières études montrent une relative équivalence de contagiosité entre vaccinés et non vaccinés, d’autre part, bien qu’ayant un certain nombre de décennies, je suis d’un groupe O à rhésus positif, pour la population duquel les cas de Covid sévères sont rares, et enfin, je n’ai aucune comorbidité et un système immunitaire éprouvé depuis déjà plus de quatre décennies, pendant lesquelles je n’ai pris, au grand dam de Big Pharma, aucun cachet particulier pour me soigner.

Le discours d’Emmanuel a déclenché une tempête de cytokines dans mon organisme (le terme plus juste serait peut-être adrénaline, puisque je me targue d’esprit scientifique, peu importe, le mot cytokine est mieux pour le côté blague) comme je pense, chez nombre de mes concitoyens, venus grossir des manifestations anti-passe sanitaire.

J’ai compris, dans la menace de donner une vie de merde à ces c… d’opposants à la politique autoritaire et totalement injustifiée du gouvernement en matière sanitaire, que j’allais devoir faire face à une épreuve sur une durée indéterminée. Mais j’avais déjà des armes en la matière. Ne m’étais je pas entaillé, coupé, un nombre incalculable de fois en jardinant à mains nues au milieu de ronces. Malgré des débuts d’infection, chaque fois, la nature me rendait mes doigts en format d’usine, les blessures ayant disparu, les infections régressé, dans une sorte de miracle qui est celui de la vie, enfin en ce qui me concerne.

Je me dis alors que de cette nouvelle épreuve de privation sociale, je ne pourrais qu’en sortir grandi, et cela, je le dis bien, même si la Covid devait m’emporter, car la vie en aurait décidé ainsi, selon un vieil adage : Tout ce qui ne tue pas renforce.

J’ai alors profité de ces vacances pour prendre les devants, un peu à la manière d’un assiégé qui ferait des réserves et s’habituerait à vivre de peu dans la perspective d’un siège pouvant être long. Et là, j’ai découvert la force de l’âme, celle d’un Gandhi, celle d’un Nelson Mandela resté dans la lumière de son âme, même dans l’obscurité d’une prison, finalement quelque chose de banal pour qui croit à une dimension sacrée de l’être humain et plus généralement de tout ce qui a été créé avec (par qui et pourquoi ? Somme toute, peu importe !).

Je me suis reclus seul, tel un ermite, dans un endroit inspirant par sa beauté et sa tranquillité, quelque part dans une région de France réputée pour sa pluviométrie. La plus grande révélation, c’est le silence, dit une sagesse orientale. Et effectivement, dès qu’on fait silence, le cerveau commence par s’agiter, les pensées s’enchaînent, repassent en boucle comme sur BFM, puis finissent par se dissoudre pour laisser filtrer une lumière bienveillante, celle de notre âme. Et soudain, je saisis, ce qui vaut pour moi dans la vie, la liberté, dans le risque, le danger, peu importe, mais la liberté à tout prix, non négociable, imprescriptible et sacrée, seulement limité par le devoir de ne pas attenter à la liberté de mon semblable, mais surtout non entachée par une forme de culpabilité sordide fondée sur une sur exagération du risque, telle que martelée par notre Président.

Oui, je revendique de me battre pour avoir le droit de prendre des risques personnels, comme faire de l’escalade, monter sur mon toit sans être attaché, faire du saut à cheval, du parapente, du « base jump » et d’être gracieusement pris en charge en cas d’accident par le monde médical, car tel est le serment d’Hippocrate, menacé de se convertir aujourd’hui en serment d’hypocrites.

La vie est dangereuse, oui. La vie tue oui, n’en déplaise à Laurent Alexandre et autres angoissés pensant que le transhumanisme va mettre fin à tout cela dans un horizon proche.

La santé n’est pas une vertu, disait André Comte Sponville, que je remercie pour la formule, sachant que les philosophes contemporains semblent soudain curieusement devenus muet dans ce débat sur la vaccination obligatoire pour une pandémie peu létale comparée à Ebola et consœurs pour lesquelles j’irais me faire piquer sans hésiter la moindre seconde, pourvu que ce ne soit pas des entreprises à la sinistre réputation qui produisent le vaccin, mais plutôt un labo d’état ne pouvant être impliqué dans de sordides intérêts financiers.

En revanche, si la santé n’est pas une vertu, la défense de la liberté en est une. On peut mourir pour défendre sa liberté, donc perdre sa santé, mais en aucun cas, on ne peut tolérer de perdre sa liberté pour défendre sa santé, car on vivrait alors dans un monde totalement robotisé, sécurisé certes, mais sans aucune dimension, car le bonheur ne réside pas dans le confort bourgeois et la sécurité artificielle assurée par des vigiles, des murs, des implants qui contrôlent en permanence son état de santé et en formulent des injonctions du style : vous avez un excès de ceci ou de cela, vous devez dans les heures qui suivent marcher une heure.

D’ailleurs, si la nature avait voulu un monde de totale sécurité, elle l’aurait fait depuis longtemps, c’est-à-dire de toute éternité et nous n’aurions pas tous ces maux qui nous affligent. Je crois en un sens sacré de ce monde, que l’on peut nommer Dieu si on le souhaite ou de tout autre nom comme Nirvana. Et ce sens, c’est d’y découvrir notre âme, qui est notre véritable amie. Alors pour finir, à ceux qui comme moi, vont endurer cette épreuve, dans des conditions peut-être moins confortables, je vous souhaite d’en sortir grandi, car si par un boycott général de tous les lieux où est requis un passe sanitaire, nous parvenons à faire plier ce gouvernement, la France pourra être fière d’avoir retrouvé une place pour laquelle elle s’enorgueillissait jusque-là, celle d’être un phare des nations en ce qui concerne le principe de Liberté.

Que vive la France quand elle défend ses principes sacrés : Liberté, Égalité, Fraternité, car c’est la dignité humaine qu’elle défend.




Google censure la vérité plandémique parce qu’il est fortement investi dans les « vaccins » Covid

[Source : NaturalNews.com]

Traduction : MIRASTNEW

Par Ethan Huff

L’une des principales raisons pour lesquelles Google, et par extension YouTube, censure agressivement toute la vérité sur la « pandémie » du coronavirus de Wuhan [de la (Covid-19)] est que la société est directement investie dans l’injection de virus chinois d’AstraZeneca et de l’Université d’Oxford.    

En d’autres termes, Google profite directement de la vente de vaccins contre la grippe Fauci, ce qui explique pourquoi l’une des sociétés les plus diaboliques au monde supprime les vidéos YouTube et censure les résultats de recherche qui attirent l’attention sur toute la science démystifiant la plandémie en tant que fraude manufacturée.  

Le Dr Reiner Fuellmich de la commission d’enquête extraparlementaire allemande Corona (Außerparlamentarischer Corona Untersuchungsausschuss) s’est récemment entretenu avec la journaliste d’investigation indépendante Whitney Webb au sujet de la collusion entre Google et AstraZeneca, et de la façon dont le monde est trompé par celle-ci.

Malgré les affirmations selon lesquelles son jab est «à but non lucratif», AstraZeneca a développé son injection de virus chinois via Adrian Hill et Sarah Gilbert du Jenner Institute for Vaccine Research. Les brevets et les droits de redevance sont également détenus par une société privée connue sous le nom de Vaccitech, cofondée par Hill et Gilbert.

Parmi les investisseurs les plus importants de Vaccitech figurent Google Ventures, le Wellcome Trust, le gouvernement britannique, une société d’investissement en capital de la Deutsche Bank connue sous le nom de BRAAVOS et diverses sociétés chinoises communistes, dont Fosun Pharma.

« Tous ces investisseurs devraient profiter de ce « vaccin » à un moment donné dans un proche avenir, et Vaccitech a été assez ouvert sur le potentiel de profit futur avec ses actionnaires, notant que le vaccin COVID-19 deviendra très probablement un vaccin annuel qui est mis à jour chaque saison un peu comme le vaccin contre la grippe saisonnière », explique le Dr Joseph Mercola.

« Bien sûr, AstraZeneca a promis qu’il ne tirerait aucun profit de ce vaccin COVID-19, mais il y a une limite de temps pour cet engagement. Le vœu à but non lucratif expire une fois la pandémie terminée, et AstraZeneca elle-même peut décider à quel moment. »

Les mondialistes veulent un contrôle total de votre argent et de votre corps

En censurant toutes les informations et la vérité qui menacent la poussée d’injection du coronavirus de Wuhan [de la (Covid-19)], Google protège ses enjeux financiers, ainsi que ceux de ses alliés et partenaires.

Google essaie également de se plonger dans le secteur des soins de santé avec la création de nouveaux programmes de « télémédecine » et d’intelligence artificielle (IA) qui, espère-t-il, seront éventuellement mis en œuvre en remplacement des médecins humains.

« Ils ont commencé à réinventer en quelque sorte les soins de santé comme un moyen de prendre le contrôle de la vie des gens, en leur disant que c’est pour le bien du public, du collectif et aussi de leur santé personnelle, alors que c’est vraiment un moyen de mettre en œuvre ces technologies transhumanistes ou technocratiques sous le couvert d’une entreprise liée à la santé », déclare Webb à propos du programme.

Le but ultime est de supplanter toutes les formes traditionnelles de médecine et de les remplacer par un système centralisé, contrôlé par les mondialistes et géré par les grandes technologies, fondé sur l’asservissement total de l’humanité.

L’armée américaine serait impliquée dans l’opération, s’étant associée à Google pour agir en tant que force pour sa mise en œuvre – ce qui signifie une conversion obligatoire au culte du Covidisme sous la menace d’une arme.

Il semble y avoir un élément transhumaniste dans le complot d’injection de virus chinois, suggérant que quelque chose dans les flacons jette les bases de la «marque de la bête», qui transformera les corps humains créés à l’image de Dieu en corps transhumanistes recréés dans le image de Satan.

« La DARPA est fortement investie dans les technologies transhumanistes à utiliser chez les soldats, y compris les interfaces cerveau-machine et d’autres idées encore plus extrêmes », prévient Webb. « Ils se sont récemment associés au Wellcome Trust pour créer quelque chose appelé » Wellcome Leap « , un mouvement plutôt troublant pour inaugurer le transhumanisme. »

Plus d’informations sur le complot mondialiste visant à conquérir la planète et à injecter à tout le monde des coups mortels contre le virus chinois peuvent être trouvées sur Corruption.news.

Les sources de cet article incluent :

Mercola.com

NaturalNews.com




Restrictions Delta : Castex manque de plus en plus de cortex

Par Lucien Samir Oulahbib

Dire sans honte, comme Castex, que « 96 % des positifs sont des non-vaccinés » revient à jouer sur la peur et non sur la raison (cortex) : les positifs ne sont pas des malades, le Delta est moins grave que les autres variants, confirme le docteur Gérard Delépine, et nous avons des traitements et de la prévention indique le docteur Guillaume, donc point de besoin de cet essai clinique qui ne donne pas toujours la preuve de son efficacité comme l’admet un récent rapport anglais.

Mais les paranoïaques qui nous gouvernent n’ont cure de ces objections qu’ils considèrent comme du « complot/isme » tout en refoulant leur part de vérité par le dédoublement de personnalité caractéristique du psychotique (Psychose de Hitchcock qui s’était appuyé sur les études de Pierre Janet concernant cette dissociation), ou docteur Jekyll et Mister Hyde, voire le bon la brute et le truand, Castex jouant les deux derniers en même temps sous les traits du premier. Il y arrive cependant très mal. N’est pas Clint Eastwood qui veut…

Au lieu de mettre le paquet en augmentant le salaire des soignants, en leur promettant qu’ils seront protégés par de la prévention et des traitements au cas où, tout en sachant que plus en amont les médecins peuvent donner massivement ces derniers, Castex sans cortex va chercher les poux encore à l’IHU de Raoult parce qu’il aurait mal appliqué des protocolesalors que des millions de personnes participent à une expérimentation cobaye grandeur nature qui a ses milliers de morts, mais en effet noyés dans la masse, tant l’on ne connaît pas encore la fin de l’histoire sinon l’injonction à répétition (Macron confirmant Castex sur l’affaiblissement du système immunitaire : (…)« Je veux m’adresser à ceux qui, vaccinés les premiers, c’est-à-dire en janvier-février, verront prochainement leur taux d’anticorps baisser, leur immunité diminuer », a souligné le chef de l’État. (…)) Mais Zorro est arrivé et une troisième dose est en vue pour les « plus vulnérables » officiellement, pour tous en réalité — faisons-en en effet le pari :

En gros, plus les cobayes prendront des doses, plus certains d’entre eux (et sans doute de plus en plus) verront « leur taux d’anticorps baisser, leur immunité diminuer » (dixit, supra) jusqu’à être de plus en plus dépendants, à la façon de certaines maladies chroniques. Ou comment transformer des bien portants ayant très peu de risques d’en mourir en malades permanents.

Plus fondamentalement, dans ce genre de déraison nihiliste, mais affairiste (que j’ai étudié dans Éthique et épistémologie du nihilisme et divers articles en ligne (autour du néo-léninisme contemporain), le fait d’être bien portant est un outrage ou le sentiment d’être maître de soi alors que la notion même de « maîtrise » s’apparente à de la domination, de la fermeture identitaire ; de la même façon que de dire « je » ou de se considérer comme voulant être acteur de sa vie (le terme « acteur » est interdit chez Bourdieu, Foucault) ; d’où l’idée paradigmatique de voir dans le handicapé, le modèle anthropologique à atteindre (comme l’avait bien vu Jean Baudrillard encore une fois), prélude au devenir cyborg de la troisième révolution bionumérique actuelle et ses fantasmes divers de transhumanisme au sens fort du terme « trans »…

Bien sûr, le lien entre ce cortex collectif, celui de la Secte néo-léniniste (et son faire-valoir post-gaulliste) dominant la Justice, l’Université, les Médias, les plus hauts Conseils, et celui tout simplet de Castex, ne semble pas évident, mais lorsque l’on creuse les convergences, les faisceaux (étymon de fascisme) ne manquent pas : la Secte voit dans le peuple non encore formaté des gens nécessairement « sales, affreux et méchants » qu’il faut désinfecter, casser, remodeler (à la façon du théâtre de la non-méthode dite « Actor’s studio“), éventuellement coopter à la façon d’autrefois les meilleurs indigents, en particulier les nouveaux nymphes et éphèbes.

Il s’agit dans l’ensemble de promouvoir la symbiose globale d’une domination planétaire jet-set : palaces, mignon(nes), le tout combiné façon table de mixage où l’on voit les plus grandes firmes globales s’approprier ce néo-léninisme comme colonne vertébrale de leur CSO (Corps Sans Organes) théorisé par Deleuze, ce maître en « éthique », disait Foucault dans la préface américaine de « Mille plateaux », cette matrice qui se déroule sous nos yeux, comme je l’explique en long et en large (supra) dans l’indifférence générale (ou quasi).

Rendez-vous dans dix ans, cependant : un ami avait prédit dix ans auparavant que cette idéologie mortifère serait vue ainsi dans vingt ans. Dix ans sont passés. Encore dix, donc… Pendant ce temps elle va faire visiblement beaucoup de dégâts, tant elle est désireuse d’Être l’Histoire, son film, son œuvre d’art (à la façon de Wonder Woman revisitant la guerre de 14… en vrai)… Marquer son temps avec le « VACX », car écrire Guerre et Paix ne vaut rien disait Blanchot leur master, mais écrire le Capital oui. Modeler des millions de gens en cobayes expérimentaux, alors là, oui, c’est « géniaaaaal », se moquait Robert de Musil dans L’homme sans qualités.

Game over.




Le masque, arme de soumission massive, préalable indispensable aux injections expérimentales

[Source : profession-gendarme.com]

À ce stade de cette monstrueuse arnaque mondiale, j’ai jugé intéressant après une année de faire un rappel à ceux qui ont rejoint profession gendarme récemment et contribuent à son succès grandissant.

Il y a quelques longues années, j’étais responsable de la sécurité sanitaire dans une grande entreprise agroalimentaire particulièrement exposée aux risques sanitaires médiatiques. Un Directeur Industriel de l’époque me disait : « si tu veux faire avoir la paix avec les employés et leurs syndicats, impose leur de porter un masque en prétextant un risque sanitaire, tu verras, ça marche à tous les coups ».

Quelques semaines plus tard, l’un de mes employés et représentant syndical vient me trouver pour m’alerter : « le DI (directeur industriel) veut nous imposer le masque dans certains ateliers sous prétexte de la protection des produits, qu’en penses-tu ? peux-tu vérifier si les masques sont indispensables pour les produits ? Je crains une aggravation des conditions de travail à cause des problèmes respiratoires » .

Nous avons alors convenu de vérifier scientifiquement l’effet des masques sur l’ambiance de travail, le personnel, les produits, en comparant deux ateliers identiques, l’un avec et l’autre sans masques.

Deux mois plus tard, des centaines d’analyses ont été réalisées sur le personnel, l’ambiance de travail, les produits finis, l’air expiré. Le résultat est sans appel : les problèmes respiratoires sont multipliés sur les employés portant le masque (et l’absentéisme avec), les produits finis, l’air ambiant et les surfaces sont plus contaminés dans l’atelier avec masques. Enfin, les résultats microbiologiques sur la contamination des masques après 3 heures d’utilisation sont catastrophiques : bactéries potentiellement pathogènes dans la majorité des masques mais aucune trace de virus (pourtant présents en permanence dans l’air expiré par un être humain). Sans parler des taux d’oxygène réduits incompatibles avec les normes en vigueur sur les lieux de travail.

Résultats non surprenants, mes nombreuses expertises sur les systèmes de filtration m’ont appris que les masques ne retiennent qu’à peine 10% des bactéries, ne retiennent quasiment pas les virus, et permettent le développement des bactéries dans l’ambiance chaude et humide du masque. Les asiatiques vous le diront, le port du masque dans les villes n’a qu’un seul objectif : limiter l’inspiration des grosses particules irritantes issues de la pollution. Bien entendu, les masques furent supprimés des ateliers, l’absentéisme ayant certainement plus contribué à la décision du DI que les résultats sur les produits ou le personnel !!!!.

Ce qui relève du bon sens a nécessité des centaines d’analyses pour éviter la catastrophe. Si les fabricants de masques prennent le soin d’avertir les usagers que les masques ne protègent pas contre les infections virales (ni la plupart des infections bactériennes) , c’est tout simplement qu’ils l’ont mesuré.

L’ironie de l’histoire, c’est que les syndicats qui venaient pleurer pour faire supprimer le port du masque dans les ateliers furent les premiers à supplier le gouvernement d’imposer le port du masque aux entreprises. Comment leur faire confiance désormais ? Comment faire confiance à ceux qui s’attribuent le qualificatif « d’insoumis » et qui sont les premiers à pleurer pour se faire infliger les mesures de soumission que sont les masques et les vaccins ?

Plus tard, l’un de mes patrons qui avait fait ses classes à Science Po, me confirmait que le masque faisait partie de l’arsenal des outils de soumission à l’école de la dictature.

Il est évident que le port du masque constitue l’étape test indispensable pour tester la soumission d’un peuple avant le déploiement de l’injection expérimentale forcée que certains osent encore appeler « vaccin » et vous l’avez accepté.

Si tu acceptes le masque sans broncher et que tu acceptes même de sacrifier la santé de tes enfants en leur faisant porter un masque inutile, tu acceptes le sacrifice de ton intégrité physique et de ton humanité.

Si tu refuses le port du masque, tu refuses d’adhérer au narratif de la fausse pandémie et l’état ne peut t’imposer une quelconque injection expérimentale de surcroit. Aux États-Unis, des parents d’élèves ont fait réaliser des analyses microbiologiques sur les masques. Sur la base des résultats, ils ont porté plainte à l’encontre du directeur d’établissement scolaire pour mise en danger de la vie d’autrui.

Il est encore temps de réagir. Parents, vous avez le devoir de protéger vos enfants mineurs et de vous regrouper si ce n’est déjà fait pour porter plainte contre les chefs d’établissement pour leur complicité. Les preuves analytiques et les nombreux articles scientifiques sur le sujet sont faciles à collecter. Rappelez-vous que vos enfants s’en souviendront.

Gendarmes et autres représentant des « forces de l’ordre », faites mesurer ce à quoi vous êtes exposés tous les jours avec vos masques, c’est votre santé à long terme qui est en jeu. Le nombre d’infections respiratoires et de problèmes psychologiques liés au port du masque prolongé explose dans la majorité des pays. Pourquoi l’inspection du travail, si prompte à dégainer habituellement, se fait complice de vos bourreaux ?

Un prédécesseur de Monsieur Jérôme Salomon m’a dit lors d’une réunion de crise sanitaire : « votre responsabilité, c’est de protéger la santé des consommateurs, ma priorité à moi est de protéger la réputation de mon ministre et de protéger l’industrie pharmaceutique » Sans commentaires..

À bon entendeur,

Dr Sylvain B…


[Voir aussi :
Covid : la validité de l’imposition du port du masque s’effondre à son tour !
Effets nocifs des masques
Le masque : un lent assassinat collectif monté sur des mensonges, une muselière anti-sociale pour esclaves consentants
Le masque, premier pas vers le transhumanisme
Courte note sur la dimension occulte des masques
Pourquoi l’obligation de la ceinture de sécurité et celle du masque ne sont pas comparables ?
Comment leurs masques rendent bêtes et méchants
Où conduisent le confinement, le port du masque et la distanciation ?
COVID-19 — Le port du masque, le lavage des mains, la “séparation sociale” et le verrouillage sont des rituels occultes séculaires]




Complot, conspiration, plan : dix faits troublants

[Source : ripostelaique.com]

Complot, conspiration, plan ?

[Preuves que la pandémie a été planifiée ?]

1) Bill Gates, aujourd’hui le principal acteur de l’OMS, préconisait déjà en 2010 la venue de « nouveaux vaccins » pour freiner la croissance démographique mondiale dans le cadre de la lutte contre les émissions de CO2. 
https://www.ted.com/talks/bill_gates_innovating_to_zero?language=fr#t-1374074

[►Qui finance l’OMS ? (siksik.org)
Vaccins, puçage, réseau d’influence, OMS : Bill Gates est-il le roi du monde ?
L’empire mondial de la santé de Bill Gates promet toujours plus d’empire et moins de santé]

En 2015, l’organisation GAVI, subventionnée par Bill Gates, entre autres, et qui oriente la politique vaccinale mondiale, préconisait la vaccination pour atteindre 14 des 17 objectifs de développement durable (vaccins à gogo !).
https://www.gavi.org/fr/sante-mondiale-et-developpement/objectifs-de-developpement-durable

2) En octobre 2019 démarrent les jeux militaires de Wuhan pendant lesquels des athlètes connaîtront des problèmes respiratoires. En même temps, à New York, des dirigeants oligarques mondialistes simulent une pandémie dans le cadre d’un exercice baptisé « Event 201 ».

https://www.francetvinfo.fr/sports/des-sportifs-francais-contamines-par-le-covid-19-des-octobre-aux-jeux-militaires-de-wuhan_4515647.html

3) En novembre 2019 (avant la déclaration officielle de l’épidémie), PfizerBioNtech commande 2 lots de 800 millions de flacons à vaccins en verre spécial, jamais utilisés auparavant.

4) En janvier 2020, l’hydroxychloroquine est classée substance dangereuse par la ministre de la Santé, donc interdite de prescription, de même que (par la suite) tout médicament efficace pour soigner l’affection Covid (encore aujourd’hui), ce qui justifie une autorisation de mise sur le marché conditionnelle des injections géniques actuelles (seule solution envisagée depuis le début) sans recul de leurs effets à moyen et long terme.

[Covid-19 – Un virus monstrueux ou un alibi idéal pour tromper l’humanité ?]

5) Dès février/mars 2020, déclenchement et entretien de la peur dans la population : annonces morbides quotidiennes exagérées (on le sait maintenant, il n’y a pas eu de surmortalité en 2020), confinement général (d’abord en intérieur puis en extérieur), couvre-feu à horaires élastiques (deux mesures inutiles). Et tout au long de l’année 2020 et 2021, entretien volontaire de la confusion et de l’incertitude (masques d’abord inutiles puis obligatoires même pour les enfants dès 9 ans, sous peine de 135 € d’amende, annonces prédictives des vagues à venir, assimilation des personnes saines à des malades potentiels), annonce présidentielle d’une vaccination non obligatoire pour en arriver aujourd’hui à la volonté d’injecter toute la population dans une ambiance télévisuelle hystérique…

[►“Surmortalité Covid” en 2020 ? C’est la démographie, idiot !
Quatre gros mensonges sur l’épidémie et le confinement
Les mesures prises contre la propagation de l’épidémie ont-elles vraiment sauvé des vies ?
Covid : du mythe aux statistiques, les vérités cachées !
Le confinement, tout ce que l’on ne vous a pas dit : aberration humaine, sanitaire, économique
LES CONFINEMENTS SONT CATASTROPHIQUES PARTOUT DANS LE MONDE
Confinement, propagande COVID et points de presse gouvernementaux : la recette parfaite du lavage de cerveau calquée sur les sectes
Techniques de manipulation de masse et propagande — Application à la Covid-19
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COVID-19 : LE GRAND CAUCHEMAR
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Les esclaves ne sont pas libérés plus vite parce qu’ils obéissent mieux
Après les tests PCR, le principe du confinement condamné par la justice
Gestion des épidémies – Étude sur l’exploitation médiatique, commerciale ou politique de la peur, et sur l’avènement d’un totalitarisme “sanitaire”
COVID19: Débunkage du narratif officiel
Décryptage de la Pandémie de Covid-19. Un exercice d’ingénierie sociale
Mortalité toutes causes confondues pendant la COVID-19 : Pas de fléau et une signature probable d’homicide de masse par la réponse du gouvernement
Effets nocifs des masques
Réponse à l’OMS sur le conseil d’utilisation des masques contre la Covid-19
“STOP ! Manipulations, masques, mensonges, peur…” un collectif international de professionnels de santé dénonce des “mesures folles et disproportionnées”
Comment leurs masques rendent bêtes et méchants
Coronavirus : et si les masques faisaient plus de mal que de bien ?
COVID-19 — Le port du masque, le lavage des mains, la “séparation sociale” et le verrouillage sont des rituels occultes séculaires]

6) Les médecins sont, depuis le début de la crise, empêchés de soigner par les autorités de santé (chose impensable) et sont contraints de conseiller à leurs patients de rester au domicile et de prendre du Doliprane jusqu’à l’apparition de l’insuffisance respiratoire les conduisant directement à l’intubation et au décès.

[►« Laissons les médecins prescrire » : la résistance des médecins libéraux s’organise
Vaccins et traitements : les masques tombent et vont tomber]

Des médicaments inefficaces voire dangereux comme le remdévisir (excessivement cher) seront autorisés et préconisés par nos instances de santé.

[Voir : « Le remdesivir ne soigne pas le Covid-19. Pire… » : Didier Raoult met l’OMS face à ses responsabilités]

Attaques médiatiques violentes de toute personne contestant la version officielle concernant les protocoles de soins, la réelle mortalité de la maladie (professeurs Raoult, Perronne, Toubiana…) ou l’origine du « virus » (professeur Montagnier), que ces professeurs soient de renommée mondiale ou prix Nobel !

[►La thèse d’un virus manipulé échappé d’un laboratoire chinois : le pavé dans la mare du Pr Luc Montagnier
Message du Professeur Perronne sur les vaccins contre la Covid-19 !]

7) Dans les Ehpad, le Rivotril sera légalisé et utilisé sans compter avec la bénédiction du ministre de la Santé.

[Ils ont osé nous demander de piquer nos patients pour les faire partir le plus vite possible]

8) De manière concomitante l’hyperclasse mondiale de Davos nous annonce un nouveau modèle économique après « le Great Reset ». Nouveau modèle ou effondrement inéluctable d’un capitalisme financier à bout de souffle entraînant une paupérisation croissante des populations ??

[►Crise financière de 2008, covid-19, “great reset” et contrôle des populations : la grande manipulation
Les valeurs familiales de Schwab
« L’Agenda 2030 » (vert) de l’ONU est derrière la « Grande Réinitialisation » du Forum Économique Mondial — Suivez la piste de l’argent !
STRATÉGIE FINANCIÈRE ET GREAT RESET
Agenda 2030 : vous n’aurez rien et vous serez heureux
Davos 2021, du “Great Reset” au “New Normal”
Le « Great Reset » n’est pas du complotisme]

9) Alors que 72 % de la population était opposée à la mise en place du passeport vaccinal lors de la consultation du CESE, il nous est imposé via une instance supranationale non élue.

Ce passeport fait partie des projets de l’UE depuis 2018, bien avant la pseudo-pandémie !
https://participez.lecese.fr/pages/resultats-de-la-consultation-sur-le-passeport-vaccinal

10) Pour lancer la campagne « vaccinale », les dirigeants ont d’abord utilisé l’incitation puis l’injonction. Aujourd’hui, leur véritable objectif se précise puisqu’il est question d’imposer à toute la population l’obligation d’une expérimentation médicale aux effets inconnus voire dangereux. En effet, en Europe, on dénombre plus de 15 000 décès et plus de 1 500 000 effets secondaires dont la moitié sont graves ! Il est important de savoir que seuls 5 à 10 % des effets secondaires ou décès sont comptabilisés dans les centres de pharmaco-vigilance ! Rappelons aussi que les firmes pharmaceutiques sont exonérées de toute responsabilité en cas de problèmes suite à l’injection de leurs produits délétères !

[Les décès et effets indésirables liés aux vaccins anti-COVID sont secrètement dissimulés]

Il est clair que nos dirigeants actuels organisent la fin de la souveraineté de notre pays pour le soumettre à l’oligarchie mondialiste qui progressivement s’est emparée du pouvoir financier, économique, législatif et aujourd’hui… sanitaire.

Si cette marche forcée vers un nouvel ordre mondial ne relève pas d’un complot, d’une conspiration, il paraît évident qu’elle se déroule selon un plan satanique élaboré de longue date pour entraîner la destruction des nations au vu des réactions quasi similaires dans les pays occidentaux lors de cette crise organisée.

Quel futur pour nos enfants ? Une identité numérique injectable pour un contrôle permanent ? La pérennisation d’un nouveau marché « vaccinal » scandaleusement lucratif pour les placements en Bourse de quelques milliardaires ? Des êtres humains continuellement pharmaco-dépendants d’injections mortifères annuelles voire bi-annuelles et/ou de médicaments chimiques entraînant la destruction de l’immunité naturelle ? Un chantage permanent à la vaccination pour bénéficier de l’accès à une vie normale et/ou à une future éventuelle monnaie numérique ? La domination tyrannique d’une hyperclasse mondiale avide de pouvoir et détentrice insolente de plus en plus de richesses ? Une dépopulation progressive de la classe nombreuse des « inutiles » au profit des « dieux » ?

Seule une large coalition de personnalités politiques animées d’un souverainisme national puissant s’opposant à la caste oligarchique, prônant aussi et surtout l’inviolabilité de l’intégrité corporelle des êtres humains (menace qui se fait jour aujourd’hui), pourra éviter la disparition de notre nation (en cours aujourd’hui) dans l’abîme d’un mondialisme à forte tendance génocidaire.

Philippe Rossi




Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine

[Source : Le blog de Liliane Held-Khawam (lilianeheldkhawam.com)]

Par Liliane Held-Khawam

Comment transformer notre monde, la société, et donc l’humain ?

Révolutionner l’organisation sociétale est une obsession des dirigeants européens en vue de la réalisation des objectifs du Programme de développement durable 2030 des Nations Unies. Le nom complet de celui-ci est d’ailleurs: » « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ». Les 3 premiers mots de ce titre sont indispensables à la compréhension de ce qui se passe. Ce site et les livres qui y sont présentés poursuivent tous le même objectif: comprendre et faire comprendre les stratégies et moyens utilisés pour réaliser cette révolution qui vise rien de moins que la restructuration de la vie la vie sur terre. Et cela passe par la révolution numérique et l’industrie qui la sous-tend.

Le graphène en fait partie, et occupe une bonne place dans le Digital Single Market de l’UE. Une thèse relevait en 2015 que le graphène est une nanoparticule bidimensionnelle d’épaisseur atomique présentant des propriétés uniques, qu’elles soient mécaniques, électriques ou thermiques. Ceci ajouté à une faible densité et une très grande surface spécifiquefait que l’ajout de graphène et de nanoparticules dérivées (oxyde de graphène, graphite exofilé) pour renforcer des matrices polymères est devenu un sujet d’études d’intérêt majeur dans le domaine des nanocomposites

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01138100/
Les terrains d’application dans le but d’aller toujours plus vite, toujours plus haut, pour toujours moins cher.
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L’oxyde de graphène, un outil de disruption technologique indispensable à la révolution digitale

L’oxyde de graphène est semble-t-il un composant majeur qui doit participer à cette révolution globale. Ce mot est évité au profit de la disruption technologique, histoire de ne pas trop expliquer en quoi cette chose consiste. Au final, il s’agit de la même chose. En fait, il s’agit ni plus ni moins de faire advenir la 4ème révolution dont parle Klaus Schwab qui devrait mener au transhumanisme, lui-même n’étant qu’un phase transitoire vers le posthumanisme.

Et les révolutionnaires ne lésinent pas sur les moyens. Et c’est à cela que l’on reconnait le degré d’importance accordé à un projet: le fric mis à disposition. Ainsi, la Commission européenne, les Etats membres et Etats associés financent un programme de 1 milliard d’euros afin de réaliser les objectifs de disruption basés sur le graphène.

Selon des membres du Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche , « le programme phare sur le graphène est la plus grande initiative de recherche de l’UE à ce jour et, selon la Commission européenne, « la plus grande distinction de l’histoire pour l’excellence de la recherche ». Doté d’un budget d’un milliard d’euros, le programme Graphene Flagship a pour mission de faire passer le graphène du domaine des laboratoires universitaires à la société européenne dans dix ans – générant ainsi de la croissance économique, de nouveaux emplois et de nouvelles opportunités pour les Européens en tant qu’investisseurs et employés. Avec le programme Graphene Flagship, l’Europe a lancé une nouvelle forme d’initiative de recherche commune et coordonnée d’une ampleur sans précédent. Graphene Flagship réunit un consortium académico-industriel visant une percée en matière d’innovation technologique. L’effort de recherche couvrira l’ensemble de la chaîne de valeur, de la production des matériaux à l’intégration des composants et des systèmes, et visera un certain nombre d’objectifs spécifiques qui exploitent les propriétés uniques du graphène.« 

https://graphene-flagship.eu/

L’oxyde de graphène, le matériau qui permet la surveillance de la santé! Étude à lire. INDISPENSABLE

L’orientation des soins de santé humaine s’est progressivement déplacée des hôpitaux vers les communautés (familles, individus) nous dit une étude qui présente la médecine idéale où la santé humaine est sous surveillance permanente grâce à des capteurs composés de graphène. Les hôpitaux classiques et autres personnels soignants qui ne sont pas préparés à la télémédecine risquent de se retrouver hors du système dans peu de temps. Souvenez-vous d’ailleurs quand nous avions abordé les sujets qui semblaient lointains. Eh bien le lointain est devenu actuel. 

https://lilianeheldkhawam.com/2018/10/28/etes-vous-daccord-davoir-un-clone-numerique-vous-laurez-quand-meme-lhk/

Extraits de l’étude

Des efforts considérables ont donc été consacrés aux capteurs et aux dispositifs de surveillance de la santé. En raison de ses caractéristiques uniques, notamment ses propriétés chimiques et physiques, le graphène est extrêmement attrayant pour l’électronique flexible et les capteurs.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6580932/

Dans cette revue, les réalisations récentes dans les capteurs à base de graphène pour la surveillance de la santé humaine, y compris les capteurs portables flexibles non invasifs et les dispositifs invasifs ont été examinées. Les capteurs à base de graphène ont été explorés pour mesurer un large éventail de signes vitaux et de biomarqueurs du corps humain, qui sont très prometteurs dans un avenir prévisible pour des applications dans les soins de santé, la médecine personnalisée/préventive, le traitement des maladies, l’interaction homme-machine, comme ainsi que les interfaces cerveau-ordinateur.De nouvelles structures ont été utilisées pour améliorer les performances, tandis que leurs mécanismes de détection et les innovations technologiques ont également été discutés en profondeur.

Les capteurs portables non invasifs sont plus acceptables et souhaitables dans les applications de soins de santé, car ils sont moins invasifs et réduisent les risques tout en maintenant leur fonction et leurs performances. L’attitude du public envers les appareils portables est passée de la curiosité aux soins de santé de qualité clinique (Rogers et al., 2019). Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir avant de répondre aux exigences des dispositifs médicaux. Avec les progrès des matériaux et des techniques de fabrication, les dispositifs médicaux implantables deviennent de plus en plus attractifs, en raison de leur capacité à surveiller de manière précise et à long terme l’état des tissus, des organes, du système, tout en fournissant également des conseils/des assistants/des pronostics pour diagnostic et thérapeutique, qui remplacent progressivement les appareils portables et portables traditionnels. Cependant, pour les dispositifs implantables, plusieurs défis tels que la biocompatibilité, l’encrassement biologique ainsi que l’alimentation électrique doivent être résolus. L’électronique transitoire/biodégradable présente un immense potentiel dans les applications implantables, qui peuvent être dégradées de manière contrôlée et/ou auto-déclenchante sans chirurgies secondaires ni risques d’infection. Par ailleurs,la chose intéressante est que les feuilles de GO hautement dispersées peuvent être biodégradées par la myéloperoxydase qui est dérivée des neutrophiles humains, qui peut être utilisée dans l’électronique biodégradable pour les implants (Kurapati et al.,2015).

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6580932/

En général, les capteurs pour la surveillance de la santé humaine, qu’il s’agisse de capteurs invasifs ou non invasifs, peuvent être considérés comme un « sens augmenté », qui est une extension des sens humains.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6580932/

Un fichier externe contenant une image, une illustration, etc. Le nom de l'objet est fchem-07-00399-g0001.jpg
Présentation de la plate-forme de capteurs à base de graphène (y compris oxyde de graphène)
pour la surveillance de la santé.
Une distinction majeure peut être faite entre les applications non invasives et invasives, y compris les capteurs portables pour surveiller les signaux biophysiques, biochimiques, environnementaux et les dispositifs implantables pour le système nerveux, cardiovasculaire, digestif et locomoteur. 
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6580932/

Des quantités considérables de données seront générées avec le développement des technologies de capteurs et de la science des matériaux en raison de la détection omniprésente allant de l’Internet des objets (IoT) aux soins de santé. Ainsi, des méthodes statistiques et informatiques, telles qu’une gamme de techniques d’apprentissage automatique, peuvent être utilisées dans le traitement des données et l’extraction efficace d’informations. Des capacités d’analyse de données en temps réel sont souhaitées pour une gestion robuste des données (Paulovich et al., 2018). Les problèmes éthiques et moraux dans la collecte, l’analyse et le stockage des données, en particulier les données concernant la santé personnelle, doivent être correctement résolus pour protéger la vie privée.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6580932/

Bien que les capteurs à base de graphène aient reçu une attention considérable dans la surveillance de la santé et les applications biomédicales, il est crucial de considérer l’impact du graphène et de ses dérivés sur la santé humaine, tels que sa biocompatibilité, sa toxicité, ainsi que ses risques potentiels pour l’environnement avant que le graphène ne soit intégré à la peau humaine, en particulier lorsqu’il est implanté dans le corps humain. De nombreuses études ont été consacrées aux nanomatériaux à base de graphène (GBN). Cependant, il y a encore un manque de recherche systématique sur la santé humaine ou les effets environnementaux (Dasari Shareena et al., 2018).

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6580932/

Cependant, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions en raison de la rareté des données et du manque de compréhension des effets d’accumulation à long terme (Fadeel et al., 2018).

À lire : 
https://lilianeheldkhawam.com/2020/05/31/vos-donnees-biologiques-et-medicales-sont-lenjeu-et-ce-nest-pas-facultatif-vincent-held/

Méconnaissance de l’impact de l’oxyde de graphène sur la santé. Étude internationale

L’euphorie due à ce produit miracle peut se transformer un de ces jours en catastrophe aussi bien pour la santé humaine que pour celle de l’environnement. Une étude publiée à fin 2018 tirait la sonnette d’alarme:

« Le graphène et ses dérivés sont présentés comme des matériaux « miracles » avec de nombreuses applications dans différents secteurs de la société, de l’électronique au stockage d’énergie en passant par la médecine. L’exploitation croissante des matériaux à base de graphène (GBM) nécessite une évaluation complète de l’impact potentiel de ces matériaux sur la santé humaine et l’environnement. Ici, nous discutons de la synthèse et de la caractérisation des GBM ainsi que de l‘évaluation des risques humains et environnementaux des GBM à l’aide de systèmes modèles in vitro et in vivo dans le but de comprendre les propriétés qui sous-tendent les effets biologiques de ces matériaux ; tous les GBM ne se ressemblent pas et il est essentiel de démêler les relations structure-activité pour cette classe de matériaux. »

https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acsnano.8b04758

Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche 
https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-73908.html

En novembre 2018, ces scientifiques écrivaient que « La caractérisation des matériaux, à son tour, est un élément clé de l’évaluation des dangers. L’évaluation toxicologique des nanotubes de carbone en est un exemple. Il y a dix ans, il a été suggéré que les nanotubes de carbone présentent une pathogénicité « de type amiante » dans un modèle animal en ce sens que les nanotubes de carbone longs et rigides, mais pas courts ou enchevêtrés, ont provoqué la formation de granulomes et une inflammation après injection intrapéritonéale chez la souris. Nous comprenons maintenant que les nanotubes de carbone adhèrent dans une certaine mesure au paradigme dit de la fibre pathogène, et que certains types de nanotubes de carbone multiparois peuvent être considérés comme potentiellement cancérigènes pour l’homme. Cependant, d’autres membres de la même famille de matériaux se sont révélés non toxiques et peuvent même subir une dégradation, suggérant que tous les nanotubes de carbone ne ressemblent pas à l’amiante (examiné dans la réf). En fait, les nanotubes de carbone, s’ils sont purifiés de manière appropriée et modifiés en surface, offrent des perspectives prometteuses en nanomédecine, par exemple pour l’administration et/ou l’imagerie de médicaments ou de gènes. » 

https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acsnano.8b04758

Quelques remarques finales de l’étude citée ci-dessus sont plus que fascinantes au vu des textes que nous aborderons plus bas dans cette publication. En voici quelques-unes:

  • Le présent aperçu de la littérature a montré que même si l’évaluation des dangers des GBM arrive à maturité, avec un nombre toujours croissant d’études portant sur l’impact potentiel des GBM sur les systèmes vivants, des lacunes dans les données subsistent, ce qui, par conséquent, empêche la prédiction de toxicité basée uniquement sur les propriétés matérielles des GBM.
  • Pour conclure, le battage médiatique qui suit inévitablement les progrès technologiques devrait être tempéré par une évaluation scientifique solide de l’impact potentiel sur la santé humaine et l’environnement afin d’assurer le développement sûr et durable de nouveaux produits et applications. La présente étude de la littérature peut peut-être servir de première étape vers une collecte systématique de données sur la sécurité ou la biocompatibilité des GBM.

L’oxyde de graphène dans le vaccin induit la mort cellulaire! Étude chinoise

Il y a un an, une étude chinoise portant le titre de « Progrès récents de l’oxyde de graphène en tant que vecteur potentiel de vaccin et adjuvant » a été publiée après avoir été transmise en février 2020. Un troublant just in time puisqu’elle arrive au moment du démarrage de la crise covidienne dont le vaccin pourra bénéficier de la technologie.

Encore plus intriguant, ils admettaient dans leur publication l’usage de l’oxyde de graphène en médecine. L’oxyde de graphène (GO), largement utilisé pour l’administration de biomolécules, excelle dans le chargement et l’administration d’antigènes et montre le potentiel d’activation du système immunitaire. Or dans la phrase suivante, on peut lire Cependant, GO s’agrège dans le liquide biologique et induit la mort cellulaire, et il présente également une faible biosolubilité et biocompatibilité. Plutôt effrayant non?

Des adjuvants et des transporteurs ont été ajoutés de manière appropriée à la formulation du vaccin pour améliorer l’immunogénicité de l’antigène et induire une immunité de longue durée. Cependant, il existe un besoin urgent de développer de nouveaux adjuvants tout usage car certains adjuvants approuvés pour un usage humain ont une fonctionnalité limitée. L’oxyde de graphène (GO), largement utilisé pour l’administration de biomolécules, excelle dans le chargement et l’administration d’antigènes et montre le potentiel d’activation du système immunitaire. Cependant, GO s’agrège dans le liquide biologique et induit la mort cellulaire, et il présente également une faible biosolubilité et biocompatibilité. Pour pallier ces limitations,divers protocoles de modification de surface ont été utilisés pour intégrer des substances compatibles aqueuses avec GO afin d’améliorer efficacement sa biocompatibilité.

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1742706120303305

Vous constaterez que hormis une personne pharmacienne, les auteurs chinois de ladite étude sont actifs à l’ École de médecine ou des matériaux de l’Université des sciences et technologies électroniques de Chine. Le profil de cette école de médecine est troublant et nous rappelle notre papier qui se demandait si la santé avait été transmise aux ingénieurs…
https://lilianeheldkhawam.com/2020/08/02/notre-sante-livree-aux-ingenieurs/comment-page-1/
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1742706120303305

L’étude espagnole qui montre que malgré toutes les mises en garde, les industriels envoient de l’oxyde de graphène dans le corps humain!

Voici une étude qui témoigne que l’oxyde de graphène est envoyé dans le corps humain par plusieurs voies: les masques, les écouvillons des PCR, et les vaccins. Ce produit toxique que nous pourrions qualifier de poison est non seulement présent dans les masques, mais aussi dans les écouvillons et dans les vaccins. Des chercheurs espagnols ont jeté un gros pavé dans la mare en apportant la preuve de cette présence inquiétante. La chose est édifiante, scandaleuse et très probablement criminelle. Il faut le dire et le faire savoir. Bref, la vidéo est sous-titrée en anglais.



[Ndlr : version doublée en français :]



Le biostatisticien Ricardo Delgado, le Dr José Luis Sevillano et l’équipe de chercheurs et de professeurs avec lesquels le site LA QUINTA COLUMNA ont mené leurs recherches ont confirmé la présence de nanoparticules d’oxyde de graphène dans les flacons de vaccination. Traduit et sous-titré par Orwell City (www.orwell.city).

Merci au site « Ciel voilé » qui nous a remis le document en espagnol.

deteccion-de-oxido-de-grafeno-en-suspension-acuosa.-informe-preliminar-1-dr.-pablo-campra-madrid

Les médias mainstream admettent enfin la présence du graphène dans les masques… pas encore dans les vaccins.

Si votre enfant ne supporte pas le port du masque, c’est dû au fait que celui-ci héberge très probablement des intrus indésirables qui portent le nom de nanoparticules d’oxyde de graphène. (Voir la vidéo ci-dessus). Il y a quelques semaines, les médias mainstream ont dû rendre compte de la présence problématique de nanoparticules d’oxyde de graphène dans certains masques testés. Et ces particules qui sont inhalées ne sont pas neutres en matière de santé. De fait, elles sont hautement dangereuses.

« Tout a commencé cette année au Canada, au Québec précisément, où 30 millions de ces masques FFP2 ont été distribués notamment dans les écoles. Les autorités constatent alors une multiplication de remontées de symptômes qui vont de difficultés à respirer à des irritations de la peau.

BFMTV.com

Fin mars, le ministère de la Santé décide de rappeler tous les masques en circulation qui ont été distribués et émet un avis radical. « Santé Canada conseille aux Canadiens de ne pas utiliser de masques faciaux contenant du graphène, car ils pourraient inhaler des particules de graphène, ce qui pourrait poser des risques pour la santé ».

En avril, un particulier lance même une action collective contre un distributeur. « Les masques en graphène ont été faussement présentés comme sûrs pour les humains, malgré de nombreuses connaissances contraires », peut-on lire dans le libellé de la poursuite déposée par le Groupe de Droit des Consommateurs, cité par Le Journal de Montréal. » 

Dans le cas de l’équipe espagnole on n’a analysé que certains masques. Mais voilà, il y a tous ceux qui ne l’ont pas été et qui continuent d’inonder la place publique, dont les écoles! Et plutôt que de faire retirer ces masques et de laisser les enfants respirer librement, on préfère palabrer sur la question. « Y-a-t-il un vrai risque pour la santé? La question est loin d’être tranchée. Comme tout nanomatériau, le graphène peut présenter des risques, surtout s’il est ingéré ou respiré. Mais on ne sait pas s’il y a un vrai risque d’inhalation par les humains à travers un masque. Les études sont encore en cours. » 

https://www.bfmtv.com/sante/faut-il-interdire-les-masques-ffp2-contenant-du-graphene_AN-202106020283.html

Les « normes qui entourent le graphène ont été établies pour un contexte d’utilisation classique du nanomatériau, c’est-à-dire installé à l’intérieur d’appareils électroniques, pas dans un masque qui est à proximité de la bouche et du nez d’êtres humains. »

https://www.bfmtv.com/sante/faut-il-interdire-les-masques-ffp2-contenant-du-graphene_AN-202106020283.html

Que les études prennent du temps n’est pas un problème, mais que des autorités sanitaires totalement débordées depuis un an ne sonnent pas l’arrêt du port du masque au nom du principe de précaution est un immense scandale!

Et alors que certains produits empoisonnent littéralement les citoyens, on nous tient des discours abracadabrants sur des molécules qui ont soigné depuis des de nombreuses décennies… Nous pensons évidemment aux antibiotiques, à l’Hydroxychloroquine et l’Ivermectine.

HeiQ Materials AG dépose un brevet conjointement avec l’École polytechnique de Zurich (ETHZ). But fabriquer des membranes de graphène

HeiQ, une entreprise zurichoise spécialisée dans les technologies qui rendent les tissus « intelligents », avait développé un traitement antiviral appelé Viroblock, que l’on peut appliquer sur des masques chirurgicaux, des blouses médicales ou des gants. Voici donc le masque qui détruit les virus. Et ce miracle de la technologie est présenté par la société HeiQ en tant qu’outil antiviral pouvant combattre entre autres le Covid-19. Il est donc plus qu’un outil de protection.

Et cette entreprise est associée à l’EPFZ (ETH) dans le cadre d’un brevet qui concerne la fabrication de membranes de graphène:  » La présente invention concerne un procédé de production de membranes poreuses (« trouées ») de graphène qui sont imperméables tout en étant hautement respirantes en raison de la transmission améliorée de la vapeur à travers les pores perforés à l’intérieur des couches de graphène ». Vous pouvez lire le brevet (ou pas) et découvrir l’association qui est faite avec les matériaux (cuivre, argent, etc.)… Et tout ces trésors incluant l’oxyde de graphène sont travaillés à l’échelle nanométrique.

Annexes

Le marché des masques traités anti-virus en plein boom grâce au Covid-19. La société HeiQ Materials AG.

Le port du masque n’est pas près d’être suspendu. Il fait partie de la nouvelle société en cours de transhumanisation.

https://lilianeheldkhawam.com/2020/08/23/vers-le-port-permanent-dun-masque-connecte-la-maltraitance-morale-de-nos-jeunes-en-question/
https://lilianeheldkhawam.com/2021/01/28/le-masque-premier-pas-vers-le-transhumanisme/comment-page-1/

Les investisseurs se régalent de cette innovation prometteuse de gros sous. De plus, les autorités sanitaires regardent ailleurs, et même vont jusqu’à financer… Un régal financier! 

https://resources.swissquote.com/sites/default/files/2021-02/swi_1_epaper_fr.pdf

Masques et tissus « intelligents » pour désactiver le Covid-19…

Le brevet n’étant pas disponible, il nous est impossible de dire si la société HEIQ, co-détentrice du brevet concernant le graphène (ci-dessus), fabrique ses masques en tissus intelligents avec ou sans graphène…

… et beaucoup d’autres virus

Vous trouverez dans cette vidéo la manière dont fonctionne l’une des inventions qui permet à ces tissus « intelligents » de combattre les virus. Des particules d’argent (nanoparticules ?) vont détruire les virus en les attirant d’abord (effet magnétique ?).




Un « bond » vers la destruction de l’humanité

[Source : reseauinternational.net]

Par Whitney Webb.

La fondation de recherche médicale la plus riche du monde, le Wellcome Trust, s’est associée à deux anciens directeurs de la DARPA, qui ont développé des projets « skunkworks » de la Silicon Valley, pour ouvrir la voie à une ère de surveillance cauchemardesque, concernant également des bébés de trois mois à peine. Leur programme ne peut progresser que si nous le permettons.

Un organisme britannique à but non lucratif, lié à la corruption mondiale pendant la crise du COVID-19, ayant des liens historiques et actuels avec le mouvement eugéniste britannique, a lancé l’année dernière un équivalent de la DARPA axé sur la santé mondiale. Cette initiative est passée largement inaperçue dans les médias grand public et indépendants.

Le Wellcome Trust, qui a sans doute été le second après Bill Gates dans sa capacité à influencer les événements pendant la crise du COVID-19 et la campagne de vaccination, a lancé son propre équivalent mondial de l’agence de recherche secrète du Pentagone l’année dernière, officiellement pour lutter contre les « défis sanitaires les plus pressants de notre époque ». Bien qu’elle ait été conçue pour la première fois en 2018, cette initiative particulière du Wellcome Trust a été filialisée en mai dernier avec un financement initial de 300 millions de dollars. Elle a rapidement attiré deux anciens cadres de la DARPA, qui avaient auparavant servi dans les hautes sphères de la Silicon Valley, pour gérer et planifier son portefeuille de projets.

Cette DARPA de la santé mondiale, connu sous le nom de Wellcome Leap, vise à trouver des « solutions scientifiques et technologiques révolutionnaires » d’ici à 2030, en mettant l’accent sur les « défis complexes de la santé mondiale ». Le Wellcome Trust est ouvert sur la manière dont Wellcome Leap appliquera les approches de la Silicon Valley et des sociétés de capital-risque au secteur de la santé et des sciences de la vie. Sans surprise, leurs trois programmes actuels sont prêts à développer des technologies médicales incroyablement invasives axées sur la technologie, et dans certains cas ouvertement transhumanistes, notamment un programme exclusivement axé sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA), de capteurs mobiles et de technologies portables de cartographie cérébrale pour les enfants de trois ans et moins.

Cette enquête d’Unlimited Hangout explore non seulement les quatre programmes actuels de Wellcome Leap, mais aussi les personnes qui se cachent derrière. L’image qui en résulte est celle d’un projet incroyablement sinistre qui représente non seulement une grande menace pour la société actuelle mais aussi pour l’avenir de l’humanité elle-même. Une prochaine enquête d’Unlimited Hangout examinera l’histoire du Wellcome Trust ainsi que son rôle dans les événements récents et actuels.

Le leadership de Leap : Fusionner l’homme et la machine pour l’armée et la Silicon Valley

Discours-programme de Regina Dugan au F8 2017 de Facebook. source : YouTube

Les ambitions de Wellcome Leap sont clairement exprimées par la femme choisie pour le diriger, l’ancienne directrice de la DARPA du Pentagone, Regina Dugan. Dugan a commencé sa carrière à la DARPA en 1996 ; elle a dirigé un groupe de travail sur le contre-terrorisme en 1999 avant de quitter la DARPA environ un an plus tard. Après avoir quitté la DARPA, elle a cofondé sa propre société de capital-risque, Dugan Ventures, puis est devenue conseillère spéciale du vice-chef d’État-Major de l’armée américaine de 2001 à 2003, ce qui a coïncidé avec les invasions de l’Afghanistan et de l’Irak. En 2005, elle a créé une entreprise technologique axée sur la défense, appelée RedXDefense, qui passe des contrats avec l’armée et plus particulièrement avec la DARPA.

En 2009, sous l’administration Obama, Dugan a été nommée directrice de la DARPA par le secrétaire à la Défense Robert Gates. On a beaucoup parlé d’elle en tant que première femme directrice de l’agence, mais on se souvient surtout d’elle pour son approche de l’innovation, dite des « forces spéciales ». Pendant son mandat, elle a créé le Transformational Convergence Technology Office de la DARPA, aujourd’hui disparu, qui se concentrait sur les réseaux sociaux, la biologie synthétique et l’intelligence artificielle. Bon nombre des thèmes précédemment encadrés par ce bureau sont désormais supervisés par le Biological Technologies Office de la DARPA, qui a été créé en 2014 et se concentre sur tout, « des microbes programmables à la symbiose homme-machine ». Le Biological Technologies Office, comme Wellcome Leap, poursuit un mélange de programmes biotechnologiques « axés sur la santé » et de projets transhumanistes.

Juste avant de quitter son poste à la DARPA, Dugan a donné le feu vert aux premiers investissements de l’agence dans la technologie des vaccins à ARNm, qui ont conduit aux investissements de la DARPA dans Pfizer et Moderna peu après. Le scientifique de la DARPA qui a fait pression sur Dugan pour qu’il soutienne le programme, Dan Wattendorf, travaille aujourd’hui comme directeur des solutions technologiques innovantes à la Fondation Bill et Melinda Gates.

Si les efforts de Dugan au sein de la DARPA restent dans les mémoires de ceux qui travaillent dans le domaine de la sécurité nationale, mais aussi dans celui de la Silicon Valley, Dugan a fait l’objet d’une enquête pour conflit d’intérêts lorsqu’elle était directrice de la DARPA, sa société RedXDefense ayant acquis des millions de dollars de contrats du Département de la Défense pendant son mandat. Bien qu’elle se soit récusée de tout rôle officiel au sein de l’entreprise pendant qu’elle dirigeait la DARPA, elle a continué à détenir une participation financière importante dans l’entreprise, et une enquête militaire a révélé par la suite qu’elle avait violé les règles d’éthique dans une large mesure.

Au lieu d’être tenue responsable de quelque manière que ce soit, Dugan est devenue un cadre supérieur de Google, où elle a été chargée de gérer le groupe Advanced Technology and Products Group (ATAP) de Google, qui était issu de Motorola Mobility après l’acquisition de cette société par Google en 2012. L’ATAP de Google était modelé sur la DARPA et employait d’autres anciens fonctionnaires de la DARPA en plus de Dugan.

Chez Google, Dugan a supervisé plusieurs projets, dont ce qui constitue aujourd’hui la base de l’activité de « réalité augmentée » de Google, connue à l’époque sous le nom de Projet Tango, ainsi que des vêtements « intelligents » dans lesquels des capteurs multitouch étaient tissés dans des textiles. Un autre projet dirigé par Dugan prévoyait l’utilisation d’un « tatouage numérique » pour déverrouiller les smartphones. Le projet le plus controversé est peut-être celui qui a donné naissance à une « pilule d’authentification numérique ». Selon Dugan, lorsque la pilule est avalée, « votre corps entier devient votre dispositif d’authentification ». Pour Dugan, la pilule et nombre de ses autres activités chez Google visent à remédier à « l’inadéquation mécanique entre les humains et l’électronique » en produisant une technologie qui fusionne le corps humain et les machines à des degrés divers. Alors qu’elle occupait cette fonction chez Google, Dugan a présidé un panel lors de la Clinton Global Initiative de 2013 intitulé « Game-Changers in Technology » et a assisté à la réunion Bilderberg de 2015, où l’IA était l’un des principaux sujets de discussion.

En 2016, Dugan a quitté Google pour Facebook où elle a été choisie pour être la première responsable de la propre agence de recherche de Facebook équivalente à la DARPA, alors connue sous le nom de Building 8. Les liens entre la DARPA et les origines de Facebook ont été abordés dans un récent rapport d’Unlimited Hangout. Sous la direction de Dugan, Building 8 a investi massivement dans la technologie d’interface cerveau-machine, qui a depuis donné naissance aux bracelets « neuronaux portables » de la société, qui seraient capables d’anticiper les mouvements de la main et des doigts à partir des seuls signaux du cerveau. Facebook a présenté des prototypes de ce projet plus tôt cette année.

Dugan a quitté Facebook dix-huit mois seulement après avoir rejoint Building 8, annonçant son intention de « se concentrer sur la construction et la direction d’une nouvelle entreprise », ce qui était apparemment une référence à Wellcome Leap. Dugan a déclaré par la suite que c’était comme si elle s’était préparée à son rôle au sein de Wellcome Leap depuis son entrée dans la vie active, le présentant comme l’apogée de sa carrière. Lorsqu’on lui a demandé, lors d’une interview réalisée plus tôt dans l’année, quels étaient les clients de Wellcome Leap, Dugan a répondu longuement, mais essentiellement que le projet était au service des industries biotechnologiques et pharmaceutiques, d’organisations internationales telles que l’ONU et de partenariats public-privé.

Outre son rôle à Wellcome, Dugan est également membre du groupe de travail parrainé par le Council on Foreign Relations sur la politique américaine en matière de technologie et d’innovation, qui a été formé en 2019. Parmi les autres membres figurent Reid Hoffman de LinkedIn, James Manyika, président mondial de l’Institut McKinsey, Eric Schmidt, ancien dirigeant de Google, et Eric Lander, conseiller scientifique principal controversé du président Biden.

L’autre dirigeant de Wellcome Leap, le directeur de l’exploitation Ken Gabriel, a un parcours étroitement lié à celui de Dugan. Gabriel, comme Dugan, est un ancien responsable de programme à la DARPA, où il a dirigé la recherche sur les systèmes microélectromécaniques (MEMS) de 1992 à 1996. Il a occupé le poste de directeur adjoint de la DARPA de 1995 à 1996 et est devenu directeur de l’Electronics Technology Office de 1996 à 1997, où il aurait été responsable d’environ la moitié de tous les investissements fédéraux en matière de technologie électronique. Au sein de la DARPA, Gabriel a travaillé en étroite collaboration avec le FBI et la CIA.

Ken Gabriel – Directeur de l’exploitation de Wellcome Leap. source : Wellcome Leap

Ken Gabriel a quitté la DARPA pour l’Université Carnegie Mellon, où il était responsable de l’Office for Security Technologies au lendemain du 11 septembre 2001. Ce bureau a été créé après le 11 septembre 2001 spécifiquement pour aider à répondre aux besoins du gouvernement fédéral en matière de sécurité nationale, selon l’annonce du programme par Carnegie Mellon. À peu près à la même époque, Ken Gabriel a été considéré comme « l’architecte de l’industrie des MEMS » en raison de ses travaux antérieurs à la DARPA et de la fondation, en 2002, de la société de semi-conducteurs Akustica, spécialisée dans les MEMS. Il a été président et directeur de la technologie d’Akustica jusqu’en 2009, date à laquelle il est retourné travailler à la DARPA, où il a occupé le poste de directeur adjoint de l’agence, sous la direction directe de Regina Dugan.

En 2012, Gabriel a suivi Dugan au sein de l’Advanced Technology and Products Group de Google, qu’il a été chargé de créer. Selon lui, les cofondateurs de Google, Larry Page et Sergey Brin, l’ont chargé de créer « un modèle de la DARPA issu du secteur privé » à partir de Motorola Mobility. Regina Dugan en a été chargée, et Gabriel a de nouveau été son adjoint. En 2013, Dugan et Gabriel ont coécrit un article pour la Harvard Business Review sur la façon dont l’approche de l’innovation des « forces spéciales » de la DARPA pourrait révolutionner les secteurs public et privé si elle était plus largement appliquée. Gabriel a quitté Google en 2014, bien avant Dugan, pour devenir président-directeur général de Charles Stark Draper Laboratories, plus connu sous le nom de Draper Labs, qui développe des « solutions technologiques innovantes » pour la communauté de la sécurité nationale, en mettant l’accent sur les systèmes biomédicaux, l’énergie et la technologie spatiale. Gabriel a occupé ce poste jusqu’à ce qu’il démissionne brusquement en 2020 pour codiriger Wellcome Leap avec Dugan.

Outre son rôle au Wellcome, Gabriel est également un « pionnier de la technologie » du Forum économique mondial et siège au conseil d’administration de Galvani Bioelectronics, une coentreprise de GlaxoSmithKline, qui est intimement liée au Wellcome Trust, et de Verily, une filiale de Google. Galvani se concentre sur le développement de « médicaments bioélectroniques » qui impliquent une « modulation des signaux neuronaux par des implants », dans une volonté manifeste de l’industrie pharmaceutique et de la Silicon Valley de normaliser les « médicaments » transhumanistes. Le président de longue date du conseil d’administration de Galvani, dont Gabriel fait partie, était Moncef Slaoui, qui a dirigé le programme américain de développement et de distribution du vaccin COVID-19, l’Opération Warp Speed. Slaoui a été démis de ses fonctions chez Galvani en mars dernier à la suite d’accusations bien étayées de harcèlement sexuel.

Jeremy Farrar, responsable de la narration de la pandémie

Alors que Dugan et Gabriel dirigent ostensiblement l’équipe, Wellcome Leap est le fruit du travail de Jeremy Farrar et Mike Ferguson, qui en sont les directeurs. Farrar est le directeur du Wellcome Trust lui-même, et Ferguson est le vice-président du conseil d’administration du Trust. Farrar est directeur du Wellcome Trust depuis 2013 et participe activement à la prise de décisions critiques au plus haut niveau mondial depuis le début de la crise du COVID. Il contribue également à l’agenda du Forum économique mondial et a coprésidé la réunion du FEM en Afrique en 2019.

Le Wellcome Trust de Farrar est également un partenaire stratégique du FEM et a cofondé la plateforme d’action COVID avec le FEM. Plus récemment, Farrar a été à l’origine de la création de l’initiative COVID-Zéro de Wellcome, qui est également liée au FEM. Farrar a présenté cette initiative comme « une opportunité pour les entreprises de faire progresser la science qui, à terme, réduira les perturbations commerciales ». Jusqu’à présent, elle a convaincu des titans de la finance, dont Mastercard et Citadel, d’investir des millions dans la recherche et le développement au sein d’organisations favorisées par le Wellcome Trust.

Jeremy Farrar, directeur du Wellcome Trust, en compagnie de Sam Nunn, coprésident de la NTI, qui a dirigé l’exercice Dark Winter en 2001. source : NTI.com

Certains des projets de recherche médicale controversés du Wellcome Trust en Afrique, ainsi que ses liens avec le mouvement eugéniste britannique, ont été examinés dans un article publié en décembre sur Unlimited Hangout. Ce rapport explore également les liens intimes de Wellcome avec le vaccin COVID-19 d’Oxford-AstraZeneca, dont l’utilisation a été restreinte ou interdite dans plusieurs pays. Comme nous l’avons mentionné dans l’introduction, le Wellcome Trust lui-même fait l’objet d’une enquête d’Unlimited Hangout à venir (partie 2).

Jeremy Farrar, qui est né à Singapour en 1961, avait auparavant été directeur de l’unité de recherche clinique de l’Université d’Oxford à Ho Chi Minh-Ville, à partir de 1998. Pendant cette période, il a rédigé de nombreux articles de recherche épidémiologique. Il a affirmé dans un article du Financial Times de 2014 que sa décision de s’installer au Vietnam était due à son dédain pour les salles de conférence remplies d’hommes blancs. L’Asie du Sud-Est était manifestement un environnement beaucoup moins réglementé pour quelqu’un du secteur de la recherche médicale souhaitant se livrer à des recherches révolutionnaires. Bien que basé au Vietnam, Farrar a été envoyé par Oxford en divers endroits du globe pour étudier les épidémies en temps réel. En 2009, alors que la grippe porcine faisait des ravages au Mexique, il a sauté dans un avion pour plonger au cœur de l’action, ce qu’il a également fait pour les épidémies mondiales suivantes : EbolaMERS et grippe aviaire.

Au cours de l’année écoulée, de nombreuses questions ont été soulevées concernant le pouvoir exact de Farrar sur la politique de santé publique mondiale. Récemment, le principal conseiller médical du président américain, Anthony Fauci, a été contraint de publier ses courriels et sa correspondance de mars et avril 2020 à la demande du Washington Post. Les courriels publiés révèlent ce qui semble être une conspiration de haut niveau de la part de certaines des plus hautes autorités médicales des États-Unis pour affirmer faussement que le COVID-19 ne pouvait être que d’origine zoonotique, malgré des indications contraires. Les courriels ont été fortement expurgés, comme c’est généralement le cas, afin de protéger les informations des personnes impliquées, mais les expurgations « (b)(6) » protègent également une grande partie de la contribution de Jeremy Farrar à ces discussions. Chris Martenson, chercheur en économie, étudiant post-doctoral en neurotoxicologie et fondateur de Peak Prosperity, a émis quelques commentaires perspicaces sur la question, demandant notamment pourquoi une telle protection a été offerte à Farrar étant donné qu’il est le directeur d’un « trust caritatif ». Martenson a poursuivi en se demandant pourquoi le Wellcome Trust était impliqué dans ces discussions de haut niveau.

Un courriel de Fauci, daté du 25 février 2020 et envoyé par Amélie Rioux de l’OMS, indiquait que le rôle officiel de Jeremy Farrar à cette époque était « d’agir en tant que point focal du conseil sur l’épidémie de COVID-19, de représenter et de conseiller le conseil sur la science de l’épidémie et le financement de la réponse ». Farrar avait auparavant présidé le Conseil consultatif scientifique de l’OMS. Les courriels montrent également la préparation, en l’espace de dix jours, de l’article sur les « origines » du SRAS-CoV-2, intitulé « L’origine proximale du SRAS-CoV-2 » et accepté pour publication par Nature Medicine le 17 mars 2020. L’article affirmait que le virus du SRAS-CoV-2 ne pouvait provenir que d’origines naturelles, par opposition à la recherche par gain de fonction, une affirmation autrefois tenue pour parole d’évangile dans le courant dominant, mais qui a fait l’objet d’un examen considérable ces dernières semaines.

La présentation de l’histoire de l’origine d’un virus d’importance mondiale est une tâche à laquelle Farrar a déjà été confronté. En 2004-2005, il a été rapporté que Farrar et son collègue vietnamien Tran Tinh Hien, vice-directeur de l’hôpital des maladies tropicales, ont été les premiers à identifier la réapparition de la grippe aviaire (H5N1) chez l’homme. Farrar a raconté l’histoire de l’origine de la maladie à de nombreuses reprises, déclarant : « C’était une petite fille. Elle l’a attrapé d’un canard de compagnie qui était mort et qu’elle avait déterré et ré-enterré. Elle a survécu ». Selon Farrar, cette expérience l’a incité à fonder un réseau mondial en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé pour « améliorer les réponses locales aux épidémies ».

Un article publié par le Journal of Experimental Medicine de la Rockefeller University Press en 2009 est dramatiquement intitulé « Jeremy Farrar : Quand la catastrophe frappe ». Farrar, en se référant à l’histoire de l’origine du H5N1 a déclaré : « Les gens de l’OMS – et ce n’est pas une critique – ont décidé qu’il était peu probable que l’enfant ait le SRAS ou la grippe aviaire. Ils sont partis, mais le professeur Hien est resté pour parler avec l’enfant et sa mère. La fillette a admis qu’elle avait été très triste les jours précédents à cause de la mort de son canard de compagnie. La fillette et son frère s’étaient disputés pour enterrer le canard et, à cause de cette dispute, elle était revenue sur ses pas, avait déterré le canard et l’avait ré-enterré – probablement pour que son frère ne sache pas où il était enterré. Avec cette histoire, le professeur Hien m’a téléphoné à la maison et m’a dit qu’il était inquiet pour l’enfant. Il a fait des prélèvements sur le nez et la gorge de l’enfant et les a ramenés à l’hôpital. Cette nuit-là, le laboratoire a effectué des tests sur les échantillons, et ils étaient positifs pour la grippe A ».

Maintenant qu’il a été révélé que Farrar a joué un rôle déterminant dans l’équipe qui a élaboré l’histoire officielle concernant les origines du SRAS-CoV-2, ses précédentes affirmations sur l’origine des épidémies passées devraient être examinées de près.

En tant que directeur d’une « association caritative », Jeremy Farrar n’a pratiquement aucun compte à rendre quant à son implication dans l’élaboration de récits controversés liés à la crise du COVID. Il continue d’être à l’avant-garde de la réponse mondiale au COVID, en partie en lançant le Wellcome Leap Fund pour des « projets non conventionnels, financés à grande échelle », une tentative manifeste de créer une version mondiale et « charitable » de la DARPA. En effet, Farrar, en concevant Wellcome Leap, s’est positionné de manière à jouer un rôle aussi important, sinon plus, dans la construction des fondations de l’ère post-COVID que dans la construction des fondations de la crise du COVID elle-même. Ceci est important, car Regina Dugan, PDG de Wellcome Leap, a qualifié le COVID-19 de « moment Spoutnik » de cette génération, qui marquera le début d’une nouvelle ère « d’innovation sanitaire », tout comme le lancement de Spoutnik a marqué le début d’une « ère spatiale » technologique mondiale. Wellcome Leap a bien l’intention de prendre la tête du peloton.

Les « dirigeants » de l’industrie du séquençage génétique

Contrairement aux autres, qui ont des liens évidents avec la DARPA, la Silicon Valley et Wellcome, le président du conseil d’administration de Wellcome Leap, Jay Flatley, a un parcours différent. Flatley a longtemps dirigé Illumina, un géant californien du matériel et des logiciels de séquençage génétique qui domine actuellement le domaine de la génomique. Bien qu’il se soit retiré du conseil d’administration d’Illumina en 2016, il a continué à occuper le poste de président exécutif de son conseil d’administration. Flatley a été le premier à être choisi pour un poste de direction au sein de Wellcome Leap, et c’est à lui que l’on doit d’avoir suggéré Regina Dugan comme directrice générale de l’organisation, selon une interview récente donnée par Dugan.

Campus Illumina. source : Glassdoor

Comme le souligne un profil d’Illumina dans le magazine économique Fast Company, Illumina « opère dans les coulisses, en vendant du matériel et des services à des entreprises et à des institutions de recherche », parmi lesquelles 23andMe. La PDG de 23andMe, Anne Wojcicki, la sœur de la PDG de YouTube, Susan Wojcicki, et l’épouse du cofondateur de Google, Sergey Brin, a déclaré à Fast Company : « C’est fou. Illumina est comme le maître de tout cet univers et personne ne le sait ». Le rapport note que 23andMe, comme la plupart des entreprises qui proposent le séquençage et l’analyse de l’ADN aux consommateurs, utilise des machines produites par Illumina.

En 2016, Illumina a lancé un plan quinquennal « agressif » pour « sortir la génomique des laboratoires de recherche et l’amener dans les cabinets médicaux ». Compte tenu de l’état actuel des choses, en particulier de la poussée mondiale vers des vaccins et des thérapies axés sur les gènes, ce plan, qui se termine cette année, n’aurait pas pu mieux tomber. L’actuel PDG d’Illumina, Francis DeSouza, a précédemment occupé des postes clés chez Microsoft et Symantec. Toujours en 2016, les équipes dirigeantes d’Illumina prévoient un avenir dans lequel les humains sont soumis à des tests génétiques de la naissance à la tombe, à des fins sanitaires et commerciales.

Jay Flatley, président exécutif d’Illumina, s’exprimant lors du Forum économique mondial de Davos 2018. source : FEM

Alors que la plupart des entreprises ont connu des difficultés financières pendant la pandémie de coronavirus, certaines ont vu leurs bénéfices augmenter massivement. Illumina a vu le cours de son action doubler depuis le début de la crise du COVID. Le bénéfice de plus d’un milliard de dollars réalisé par la société au cours de la dernière année fiscale a évidemment été favorisé par l’approbation rapide des machines NovaSEQ 6000, qui peuvent tester un grand nombre d’échantillons COVID plus rapidement que d’autres appareils. Une machine individuelle coûte près d’un million de dollars, et on les trouve donc principalement dans des installations d’élite, des laboratoires privés et des universités de premier plan.

En plus de son rôle de leader de longue date chez Illumina, Jay Flatley est également un « membre numérique » du Forum économique mondial ainsi que le principal administrateur indépendant de Zymergen, une entreprise « pionnière en matière de technologie » du FEM qui « repense la biologie et réimagine le monde ». Flatley, qui a également participé à plusieurs réunions de Davos, s’est adressé au FEM sur la « promesse de la médecine de précision [c’est-à-dire spécifique aux gènes] ». Lors d’une autre réunion du FEM, Flatley, aux côtés du ministre britannique de la Santé, Matt Hancock, a défendu l’idée de faire du séquençage génomique des bébés à la naissance la norme, affirmant que cela avait « le potentiel de faire passer le système de santé de la réaction à la prévention ». Certains participants à la table ronde ont demandé que le séquençage génomique des nourrissons devienne obligatoire.

Outre Flatley en tant qu’individu, Illumina en tant qu’entreprise est un partenaire du FEM et joue un rôle clé dans sa plateforme concernant l’avenir des soins de santé. Un cadre supérieur d’Illumina fait également partie du Global Future Council on Biotechnology du FEM.

Un nouvel espoir

Wellcome Leap compte actuellement quatre programmes : Multi-Stage PsychDelta Tissue1KD, et HOPEHOPE est le premier programme annoncé par Wellcome Leap et signifie Human Organs, Physiology and Engineering. Selon la description complète du programme, HOPE vise à « tirer parti de la puissance de la bio-ingénierie pour faire progresser les cellules souches, les organoïdes et les systèmes d’organes entiers et les connexions qui récapitulent la physiologie humaine in vitro et restaurent les fonctions vitales in vivo ».

source : Wellcome Leap, wellcomeleap.org/hope

Le programme HOPE comporte deux objectifs principaux. Tout d’abord, il vise à « la bio-ingénierie d’une plateforme multi-organes qui recrée les réponses immunologiques humaines avec une fidélité suffisante pour doubler la valeur prédictive d’un essai préclinique en ce qui concerne l’efficacité, la toxicité et l’immunogénicité des interventions thérapeutiques ». En d’autres termes, cette plateforme de bio-ingénierie imitant les organes humains serait utilisée pour tester les effets des produits pharmaceutiques, notamment les vaccins, ce qui pourrait créer une situation dans laquelle les essais sur les animaux seraient remplacés par des essais sur des organes génétiquement modifiés et cultivés. Bien qu’une telle avancée serait certainement utile dans le sens où elle réduirait l’expérimentation animale souvent contraire à l’éthique, faire confiance à un système aussi novateur pour permettre aux traitements médicaux de passer directement à la phase de test sur l’homme nécessiterait également de faire confiance aux institutions qui développent ce système et à ses financeurs.

Dans l’état actuel des choses, le Wellcome Trust a trop de liens avec des acteurs corrompus de l’industrie pharmaceutique, puisqu’il était à l’origine la branche « philanthropique » du géant britannique de la pharmacie GlaxoSmithKline, pour que l’on puisse faire confiance à ce qu’il produit sans confirmation indépendante, étant donné les antécédents de certains de ses partenaires en matière de falsification des données des essais cliniques sur les animaux et les humains pour les vaccins et autres produits.

Le deuxième objectif de HOPE est d’ouvrir l’utilisation d’organes hybrides machine-homme pour la transplantation sur des êtres humains. Cet objectif se concentre sur le rétablissement des « fonctions organiques à l’aide d’organes cultivés ou de systèmes hybrides biologiques/synthétiques », avec pour objectif ultérieur la bio-ingénierie d’un organe humain entièrement transplantable après plusieurs années.

Plus loin dans la description du programme, cependant, l’intérêt de fusionner le synthétique et le biologique devient plus clair lorsqu’il est indiqué : « Le moment est venu de favoriser les synergies entre les organoïdes, les technologies de bio-ingénierie et d’immuno-ingénierie, et de faire progresser l’état de l’art de la biologie humaine in vitro … en construisant des systèmes contrôlables, accessibles et évolutifs ». Le document de description du programme note également l’intérêt de Wellcome pour les approches de génie génétique en vue de « l’amélioration des propriétés souhaitées et de l’insertion de marqueurs traçables » et l’ambition de Wellcome de reproduire les éléments constitutifs du système immunitaire humain et des systèmes d’organes humains par des moyens technologiques.

Des nourrissons transhumanistes ?

Le deuxième programme de Wellcome Leap s’intitule « Les 1 000 premiers jours : Promouvoir des réseaux cérébraux sains », que l’organisation abrège en 1KD. Il s’agit sans doute du programme le plus troublant, car il cherche à utiliser de jeunes enfants, plus précisément des nourrissons de trois mois aux tout-petits de trois ans, comme sujets de test. Le programme est supervisé par Holly Baines, qui était auparavant responsable du développement de la stratégie pour le Wellcome Trust avant de rejoindre Wellcome Leap en tant que responsable du programme 1KD.

source : Wellcome Leap, wellcomeleap.org/1kd

Le programme 1KD vise à mettre au point « des moyens objectifs et évolutifs d’évaluer la santé cognitive d’un enfant » en surveillant le développement et le fonctionnement du cerveau des nourrissons et des jeunes enfants, ce qui permettra aux praticiens de « classer les enfants en fonction des risques » et de « prévoir les réponses aux interventions » dans les cerveaux en développement.

Le document de description du programme note que, jusqu’à présent, « notre principale fenêtre sur le cerveau en développement a été les techniques de neuro-imagerie et les modèles animaux, qui peuvent aider à identifier les biomarqueurs quantitatifs de la santé du réseau [neuronal] et à caractériser les différences de réseau sous-jacentes aux comportements ». Il est ensuite précisé que les progrès de la technologie « ouvrent des possibilités supplémentaires chez les jeunes nourrissons ».

La description du programme poursuit en indiquant que les réseaux neuronaux artificiels, une forme d’IA, « ont démontré la viabilité de la modélisation du processus d’élagage des réseaux et de l’acquisition de comportements complexes de la même manière qu’un cerveau en développement », tandis que les améliorations de l’apprentissage automatique, un autre sous-ensemble de l’IA, peuvent désormais être utilisées pour extraire des « signaux significatifs » du cerveau des nourrissons et des jeunes enfants. Ces algorithmes peuvent ensuite être utilisés pour développer des « interventions » pour les jeunes enfants considérés par d’autres algorithmes comme risquant d’avoir des fonctions cérébrales sous-développées.

Le document poursuit en soulignant la promesse de « capteurs mobiles à faible coût, de vêtements et de systèmes domestiques », qui offrent « une nouvelle possibilité d’évaluer l’influence et la dépendance du développement du cerveau par rapport aux interactions physiques et sociales naturelles ». En d’autres termes, ce programme cherche à utiliser des « enregistrements visuels et audio continus à la maison » ainsi que des dispositifs portables sur les enfants pour collecter des millions et des millions de points de données. Wellcome Leap décrit ces dispositifs portables comme « des badges électroniques relativement discrets et évolutifs qui recueillent des données visuelles, auditives et de mouvement ainsi que des caractéristiques interactives (telles que la prise de tours, le rythme et les temps de réaction) ». Ailleurs dans le document, il est demandé de développer « des capteurs portables qui évaluent les mesures physiologiques prédictives de la santé du cerveau (par exemple, l’activité électrodermale, la fréquence respiratoire et la fréquence cardiaque) et une technologie EEG ou de suivi oculaire portable sans fil » pour les nourrissons et les enfants de trois ans et moins.

Comme d’autres programmes de Wellcome Leap, cette technologie est développée dans l’intention de la généraliser dans la science médicale au cours des cinq à dix prochaines années, ce qui signifie que ce système – bien qu’il soit conçu comme un moyen de surveiller le fonctionnement du cerveau des enfants afin d’améliorer les résultats cognitifs – est une recette pour la surveillance totale des bébés et des très jeunes enfants ainsi qu’un moyen de modifier leur fonctionnement cérébral selon les algorithmes et les programmeurs de Leap.

Le programme 1DK a deux objectifs principaux. Le premier est de « développer un modèle entièrement intégré et des outils de mesure quantitative du développement du réseau au cours des 1 000 premiers jours [de la vie], suffisants pour prédire la formation de la FE [fonction exécutive] avant le premier anniversaire de l’enfant ». Selon la description, un tel modèle « devrait prévoir les contributions de la nutrition, du microbiome et du génome » à la formation du cerveau, ainsi que les effets des « interactions sensori-motrices et sociales [ou leur absence] sur les processus d’élagage du réseau » et les résultats de la FE. Le deuxième objectif indique clairement que l’adoption généralisée de ces technologies de surveillance neurologique chez les jeunes enfants et les nourrissons est la finalité du projet 1DK. Il indique que le programme prévoit de « créer des méthodes évolutives pour optimiser la promotion, la prévention, le dépistage et les interventions thérapeutiques afin d’améliorer la FE d’au moins 20% chez 80% des enfants avant l’âge de 3 ans ».

Fidèle aux liens eugénistes du Wellcome Trust (qui seront approfondis dans la deuxième partie), le projet 1DK de Wellcome Leap note que « les améliorations de la FE sous-développée vers la FE normative ou de la FE normative vers la FE bien développée dans l’ensemble de la population sont intéressantes pour avoir l’impact le plus large ». L’un des objectifs du projet 1DK n’est donc pas de traiter une maladie ou de s’attaquer à un « défi public de santé mondiale », mais plutôt d’expérimenter l’augmentation cognitive des enfants en utilisant des moyens développés par des algorithmes d’IA et une technologie invasive basée sur la surveillance.

Un autre aspect troublant du programme est son projet de « développer un assemblage de cerveaux en 3D in vitro qui reproduit la formation temporelle » d’un cerveau en développement qui s’apparente aux modèles développés en surveillant le développement du cerveau des nourrissons et des enfants. Plus loin, la description du programme parle d’un modèle « in silico » du cerveau d’un enfant, ce qui présente un intérêt évident pour les transhumanistes qui voient dans un tel développement un signe avant-coureur de la « singularité ». En outre, il semble que ce modèle in silico et donc synthétique du cerveau soit prévu pour être utilisé comme « modèle » sur lequel les cerveaux des nourrissons et des enfants sont modelés par les « interventions thérapeutiques » mentionnées ailleurs dans la description du programme.

Il devrait être clair à quel point il est sinistre qu’une organisation qui rassemble les pires pulsions de « savant fou » du monde des ONG et de la recherche militaire envisage ouvertement de mener de telles expériences sur les cerveaux de bébés et de jeunes enfants, les considérant comme des ensembles de données et leurs cerveaux comme quelque chose à « élaguer » par « l’intelligence » de la machine. Permettre à un tel programme de progresser sans entrave et sans réaction du public reviendrait à permettre à un programme dangereux ciblant les membres les plus jeunes et les plus vulnérables de la société de progresser potentiellement jusqu’à un point où il serait difficile de l’arrêter.

Une « machine à remonter le temps » pour les tissus

Le troisième et deuxième programme le plus récent à rejoindre la gamme Wellcome Leap s’appelle Delta Tissue, abrégé par l’organisation en ΔT. Delta Tissue vise à créer une plateforme qui surveille les changements dans la fonction et les interactions entre les tissus humains en temps réel, ostensiblement pour « expliquer l’état d’une maladie chez chaque personne et mieux prédire comment cette maladie évoluerait ». Qualifiant cette plateforme de « machine à remonter le temps des tissus », Wellcome Leap considère que Delta Tissue est capable de prédire l’apparition d’une maladie avant qu’elle ne se déclare, tout en permettant des interventions médicales « ciblées sur l’individu ».

source : Wellcome Leap, wellcomeleap.org/delta-tissue

Bien avant l’ère COVID, la médecine de précision ou médecine « ciblée ou adaptée à l’individu » a été une expression codée pour les traitements basés sur les données génétiques des patients et/ou pour les traitements qui modifient la fonction des acides nucléiques eux-mêmes (par exemple, l’ADN et l’ARN). Par exemple, le gouvernement américain définit la « médecine de précision » comme « une approche émergente pour le traitement et la prévention des maladies qui prend en compte la variabilité individuelle des gènes, de l’environnement et du mode de vie de chaque personne ». De même, un article publié en 2018 dans Technology note qu’en oncologie, « la médecine de précision et personnalisée […] favorise le développement de traitements spécialisés pour chaque sous-type spécifique de cancer, sur la base de la mesure et de la manipulation des données génétiques et omiques clés des patients (transcriptomique, métabolomique, protéomique, etc.) ».

Avant le COVID-19 et le déploiement des vaccins, la technologie des vaccins à ARNm utilisée par les sociétés Moderna et Pfizer, financées par la DARPA, était présentée comme un traitement de médecine de précision et était largement qualifiée de « thérapies géniques » dans les médias. Elles ont également été présentées comme une méthode révolutionnaire de traitement du cancer. Il n’est donc pas surprenant que le programme Delta Tissue de Wellcome Leap utilise une justification similaire pour développer un programme visant à offrir des thérapies géniques sur mesure aux personnes avant l’apparition d’une maladie.

Cette plateforme Delta Tissue s’efforce de combiner « les dernières technologies de profilage des cellules et des tissus avec les progrès récents de l’apprentissage automatique », c’est-à-dire l’IA. Étant donné les liens entre Wellcome Leap et l’armée américaine, il convient de noter que le Pentagone et Google, les deux anciens employeurs de Regina Dugan, PDG de Wellcome Leap, et de Ken Gabriel, directeur de l’exploitation, travaillent ensemble depuis septembre dernier sur l’utilisation de l’IA pour prédire les maladies chez l’homme, en se concentrant d’abord sur le cancer avant de s’étendre au COVID-19 et à toutes les maladies intermédiaires. Le programme Delta Tissue semble avoir des ambitions similaires, puisque sa description indique clairement que le programme vise à terme à utiliser sa plateforme pour une multitude de cancers et de maladies infectieuses.

L’objectif ultime de ce programme Wellcome Leap est « d’éradiquer les maladies obstinément difficiles qui causent tant de souffrances dans le monde ». Il prévoit toutefois d’y parvenir par le biais d’algorithmes basés sur l’IA, dont la capacité de prédiction n’est jamais exacte à 100%, et de traitements par édition de gènes, qui sont presque tous nouveaux et n’ont pas été bien testés. Ce dernier point est important étant donné que l’une des principales méthodes d’édition de gènes chez l’homme, CRISPR, s’est avérée dans de nombreuses études causer des dommages considérables à l’ADN, dommages qui sont en grande partie irréparables (voir iciici et ici). Il semble plausible qu’une personne placée sur un tel chemin de traitement médical hi-tech continuera à avoir besoin d’une série interminable de traitements d’édition de gènes et peut-être d’autres traitements hi-tech invasifs pour atténuer et gérer les effets de l’épissage maladroit des gènes.

Une surveillance totale pour traiter la « dépression »

Le programme le plus récent de Wellcome Leap, lancé cette semaine, s’appelle « Multi-Channel Psych : Révéler les mécanismes de l’anhédonie » et vise officiellement à créer des traitements « complexes et biologiques » de la dépression.

source : Wellcome Leap, wellcomeleap.org/mcpsych

Les personnes à l’origine de Wellcome Leap définissent le problème qu’elles veulent résoudre avec ce programme comme suit :

« Nous savons que les connexions synaptiques sont la monnaie de la communication neuronale et que le renforcement ou l’affaiblissement de ces connexions peut faciliter l’apprentissage de nouvelles stratégies comportementales et de nouvelles façons de voir le monde. Grâce à des études menées sur des modèles animaux et des humains, nous avons découvert que les états émotionnels sont encodés dans des schémas complexes d’activité des réseaux neuronaux et que la modification directe de ces schémas par stimulation cérébrale peut modifier l’humeur. Nous savons également que la perturbation de ces réseaux délicatement équilibrés peut entraîner des maladies neuropsychiatriques ».

Ils ajoutent que les « traitements biologiques » de la dépression « ne sont pas adaptés à la biologie des êtres humains auxquels ils sont destinés » et que, par conséquent, les traitements de la dépression doivent être adaptés « à la biologie spécifique » de chaque patient. Ils indiquent clairement que ce qu’il faut faire pour apporter de telles modifications personnelles au traitement, c’est d’obtenir « un accès facile au substrat biologique de la dépression, c’est-à-dire le cerveau ».

La description du programme Wellcome Leap indique que cet effort sera spécifiquement axé sur l’anhédonie, qu’elle définit comme « une déficience du système de récompense basé sur l’effort » et comme un « symptôme clé de la dépression et d’autres maladies neuropsychiatriques ». Notamment, dans les petits caractères du document, Wellcome Leap déclare :

« Bien qu’il existe de nombreuses définitions de l’anhédonie, nous sommes moins intéressés par l’étude de la réduction du plaisir de consommation, de l’expérience générale du plaisir ou de l’incapacité à éprouver du plaisir. Au contraire, conformément à la description ci-dessus, nous donnerons la priorité à l’étude de l’anhédonie dans la mesure où elle est liée à des déficiences du système de récompense basé sur l’effort – par exemple, une motivation réduite pour accomplir des tâches et une capacité réduite à fournir un effort pour atteindre un objectif ».

En d’autres termes, Wellcome Leap ne s’intéresse qu’au traitement des aspects de la dépression qui interfèrent avec la capacité d’une personne à travailler, et non à l’amélioration de la qualité ou de la jouissance de la vie d’une personne.

Leap note, en présentant ses objectifs, qu’il cherche à développer des modèles de réponse des patients aux traitements qui incluent « des options nouvelles ou existantes de modification du comportement, de psychothérapie, de médication et de neurostimulation » tout en saisissant « le génome, le phénome [la somme des traits phénotypiques d’un individu], la connectivité du réseau [neuronal], le métabolome [la somme des traits métaboliques d’un individu], le microbiome, les niveaux de plasticité du traitement de la récompense » d’un individu, entre autres. L’objectif ultime est de prédire la relation entre le génome d’un individu et le fonctionnement du « traitement de la récompense » dans le cerveau. Il implique que les données utilisées pour créer ce modèle devraient impliquer l’utilisation de dispositifs à porter sur soi (wearables), en précisant que les chercheurs « devraient chercher à exploiter les mesures à haute fréquence portées par les patients ou prises à domicile, en plus de celles obtenues en clinique, à l’hôpital ou en laboratoire ».

L’un des principaux domaines de recherche inclus dans le programme vise à « développer de nouveaux outils de mesure évolutifs pour une quantification fiable et à haute densité de l’humeur (à la fois rapportée subjectivement et quantifiée objectivement via des données biométriques telles que la voix, l’expression faciale, etc.), du sommeil, du mouvement, du fonctionnement du système de récompense, des niveaux d’effort/motivation/énergie, de l’interaction sociale, de l’apport calorique et de la production de l’axe HPA dans des situations réelles ». L’axe HPA (hypothalamo-hypophyso-surrénalien) est mentionné tout au long du document, ce qui est important car il s’agit d’un système de rétroaction à la fois négatif et positif qui régule les mécanismes de réaction au stress, l’immunité et la fertilité dans le corps humain. Ce dernier point est particulièrement important étant donné les liens du Wellcome Trust avec le mouvement eugéniste britannique. Il convient également de noter que certains dispositifs portables disponibles dans le commerce, tels que le Halo d’Amazon, quantifient déjà l’humeur, le sommeil et le mouvement.

Les auteurs du programme vont encore plus loin que ce qui précède en termes de ce qu’ils souhaitent surveiller en temps réel, en déclarant : « Nous encourageons spécifiquement le développement de technologies non invasives pour interroger directement l’état du cerveau humain ». Les exemples incluent « un équivalent de ponction lombaire non invasive », « des sondes comportementales ou de biomarqueurs de la plasticité neuronale » et « des capacités de surveillance neuronale en une seule session qui définissent un état cérébral prédictif du traitement ».

En d’autres termes, ce programme Wellcome Leap et ses auteurs cherchent à développer une technologie « non invasive » et, probablement, portable, capable de surveiller l’humeur, les expressions faciales, les interactions sociales, l’effort et la motivation d’un individu, et peut-être même ses pensées, afin « d’interroger directement l’état du cerveau humain ». Penser qu’un tel dispositif resterait uniquement dans le domaine de la recherche est naïf, surtout si l’on considère que les sommités du FEM ont ouvertement parlé, lors des réunions de Davos, de la manière dont les gouvernements prévoient d’utiliser largement cette technologie sur leurs populations comme moyen de cibler de manière préventive les dissidents potentiels et d’inaugurer une ère de « dictatures numériques ».

L’accent mis sur le traitement des seuls aspects de la dépression qui interfèrent avec le travail d’une personne suggère en outre que cette technologie, une fois développée, serait utilisée pour garantir un comportement de « travailleur parfait » dans les industries où les travailleurs humains sont rapidement remplacés par l’IA et les machines, ce qui signifie que les dirigeants peuvent être plus sélectifs quant aux personnes qui continuent à être employées et celles qui ne le sont pas. Comme d’autres programmes Wellcome Leap, s’ils sont menés à bien, les fruits du programme Multi-Channel Psych seront probablement utilisés pour garantir une population d’automates dociles dont les mouvements et les pensées sont fortement surveillés et contrôlés.

Le dernier bond pour un vieux programme

Wellcome Leap n’est pas une petite entreprise, et ses directeurs disposent des fonds, de l’influence et des relations nécessaires pour faire de leurs rêves une réalité. Parmi les dirigeants de l’organisation, on trouve la principale force à l’origine de la poussée de la Silicon Valley en faveur de la commercialisation des technologies transhumanistes (Regina Dugan), « l’architecte » de l’industrie des MEMS (Ken Gabriel) et le « dirigeant » de l’industrie florissante du séquençage génétique (Jay Flatley). Elle bénéficie également du financement de la plus grande fondation de recherche médicale au monde, le Wellcome Trust, qui est aussi l’une des principales forces qui façonnent la recherche en génétique et en biotechnologie ainsi que la politique de santé au niveau mondial.

Une enquête menée par le Sunday Times en 1994 sur le Wellcome Trust a révélé que « grâce aux subventions et aux parrainages [du Wellcome Trust], les agences gouvernementales, les universités, les hôpitaux et les scientifiques sont influencés dans le monde entier. Le trust distribue plus d’argent aux institutions que même le Medical Research Council du gouvernement britannique ».

Il note ensuite :

« Dans les bureaux du premier étage du bâtiment, des décisions sont prises qui affectent des vies et la santé à des échelles comparables à celles de guerres mineures. Dans la salle de conférence, située au-dessus de la rue, et dans la salle de réunion, au sous-sol, sont rendues des décisions en matière de biotechnologie et de génétique qui contribueront à façonner la race humaine ».

L’influence du Trust a peu changé depuis la publication de cet article. Au contraire, son influence sur les voies de recherche et les décisions qui « façonneront la race humaine » n’a fait que croître. Ses anciens responsables de la DARPA, qui ont passé leur carrière à faire progresser la technologie transhumaniste dans les secteurs public et privé, ont des objectifs qui se recoupent avec ceux de Wellcome Leap. Les projets commerciaux de Dugan et Gabriel dans la Silicon Valley révèlent que Leap est dirigé par ceux qui cherchent depuis longtemps à faire progresser la même technologie pour le profit et la surveillance. Cela affaiblit considérablement la prétention de Wellcome Leap à poursuivre ces technologies dans le seul but d’améliorer la « santé mondiale ».

Discours-programme de Regina Dugan lors de la conférence Facebook F8 2017. source : YouTube

En effet, comme l’a montré le présent rapport, la plupart de ces technologies ouvriraient une ère profondément inquiétante de surveillance massive des activités externes et internes des êtres humains, y compris des jeunes enfants et des nourrissons, tout en créant une nouvelle ère de la médecine fondée en grande partie sur les thérapies d’édition de gènes, dont les risques sont considérables et constamment minimisés par leurs promoteurs.

Lorsque l’on comprend le lien intime qui existe depuis longtemps entre l’eugénisme et le transhumanisme, le Wellcome Leap et ses ambitions prennent tout leur sens. Dans un article récent écrit par John Klyczek pour Unlimited Hangout, il est noté que le premier directeur général de l’UNESCO et ancien président de la UK Eugenics Society était Julian Huxley, qui a inventé le terme « transhumanisme » dans son livre de 1957 « New Bottles for New Wine ». Comme l’écrit Klyczek, Huxley soutenait que « les objectifs eugéniques de l’ingénierie biologique de l’évolution humaine devraient être affinés par des technologies transhumanistes, qui combinent les méthodes eugéniques de l’ingénierie génétique avec la neurotechnologie qui fusionne les humains et les machines en un nouvel organisme ».

Plus tôt, en 1946, Huxley avait noté dans sa vision pour l’UNESCO qu’il était essentiel que « le problème eugénique soit examiné avec le plus grand soin et que l’esprit du public soit informé des questions en jeu afin que beaucoup de choses aujourd’hui impensables puissent au moins devenir pensables », une déclaration étonnante à faire si peu de temps après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Grâce en grande partie au Wellcome Trust et à son influence sur la politique et la recherche médicale au cours de plusieurs décennies, le rêve de Huxley de réhabiliter une science imprégnée d’eugénisme dans l’ère post-Seconde Guerre mondiale pourrait bientôt devenir réalité. Il n’est pas surprenant que le Wellcome Trust héberge les archives de l’Eugenics Society, autrefois dirigée par Huxley, et qu’il entretienne toujours des liens étroits avec l’organisation qui lui a succédé, le Galton Institute.

La question primordiale est la suivante : allons-nous nous laisser manipuler pour permettre au transhumanisme et à l’eugénisme d’être ouvertement poursuivis et normalisés, notamment par le biais d’initiatives comme celles de Wellcome Leap, qui cherchent à utiliser des bébés et des jeunes enfants comme cobayes pour faire avancer leur vision cauchemardesque de l’humanité ? Si des slogans publicitaires bien ficelés et des campagnes médiatiques dépeignant des visions d’utopie telles que « un monde sans maladie » suffisent à nous convaincre d’abandonner notre avenir et celui de nos enfants à des agents militaires, des dirigeants d’entreprise et des eugénistes, alors il ne reste plus grand-chose de notre humanité à abandonner.

Note de l’auteur : Johnny Vedmore a contribué à ce rapport.


source : https://unlimitedhangout.com

traduit par Réseau International




Les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme

[Source : Le Saker Francophone]

De Russell et Hilbert à Wiener et Harari : les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme

Par Matthew Ehret – Le 31 mai 2021 − Source Strategic Culture

Comme je l’ai souligné dans mon précédent article sur le choc de deux systèmes, la fin du 19e siècle a vu un affrontement majeur entre deux paradigmes opposés de l’économie politique, affrontement qui a été largement gommé des livres d’histoire.

Tout comme aujourd’hui, deux systèmes opposés se caractérisaient, d’une part, par une demande de contrôle centralisé du monde par une élite unipolaire désireuse de s’élever au-dessus de l’influence des États-nations souverains, tels des dieux modernes de l’Olympe, tandis que l’autre était fondé sur une conception « multipolaire » d’une communauté d’États-nations souverains travaillant ensemble sur des infrastructures et des progrès technologiques à grande échelle. L’un était fondé sur des normes économiques malthusiennes de système fermé, s’adaptant à des rendements décroissants, tandis que l’autre était fondé sur des normes de progrès scientifique continu générant des sauts créatifs hors des contraintes de ressources limitées.

Dans cette troisième partie, je continuerai à suivre les racines des idées toxiques qui caractérisent le paradigme unipolaire d’aujourd’hui, celui qui se cache derrière le « Grand reset » de la civilisation mondiale écrite par des milliardaires. Dans ce Reset, des gens comme Klaus Schwab nous disent qu’une « quatrième révolution industrielle » entraînera non seulement une vaste automatisation et l’utilisation de l’intelligence artificielle à tous les niveaux de la société, mais aussi une fusion de l’humanité avec les machines. Des personnalités comme Elon Musk et Ray Kurzweil de Google, affirment que cette fusion est nécessaire pour « rester pertinent » dans la prochaine phase de notre évolution. L’homme de Davos, Yuval Harari, s’est fait l’écho du fait que les leviers de l’évolution seront désormais déplacés du caractère aléatoire de la nature vers les nouveaux dieux qui dirigent Google, Facebook et le World Economic Forum.

Cette foi déterministe de type Borg dans la synthèse homme-machine qui imprègne la pensée de tous les transhumanistes modernes est à la fois cultuelle, effrayante et tout simplement erronée. Cependant, sans une évaluation correcte des racines historiques de ces idées qui menacent de faire dérailler la civilisation mondiale en un effondrement dystopique, il est impossible de comprendre quoi que ce soit de fondamental sur les 120 dernières années d’expérience humaine, et encore moins de voir où se trouvent les failles fatales du système d’exploitation du Great Reset / Transhumanisme.

Dans la première partie de notre série, nous avons exploré en détail les racines eugéniques du transhumanisme en nous concentrant sur la création de l’UNESCO par Julian Huxley, où le mandat de « rendre l’impensable pensable » a guidé la restauration d’un nouvel eugénisme pendant la guerre froide.

Dans la deuxième partie, nous avons exploré la montée en puissance des groupes de réflexion britanniques du 19e siècle, conçus pour perturber l’évolution naturelle d’un nouveau système de coopération gagnant-gagnant mis en place à la fin du 19e siècle. Ce nouveau grand dessein a été innové par le X Club de Thomas Huxley afin de rétablir l’Empire britannique comme seule puissance unipolaire sur la planète. La conception de Huxley a tenté non seulement d’unifier toutes les branches des sciences sous un modèle descriptif dépourvu de toute découverte créative réelle, mais aussi d’utiliser une nouvelle définition de la « loi naturelle scientifique » pour imposer agressivement l’économie politique impériale sur le monde.

La danse des mathématiques et de la physique : Qui mène et qui suit ?

Au cours des premiers mois du nouveau siècle, un événement majeur a eu lieu qui a largement contribué à la mission de Huxley. La Conférence sur l’avenir des mathématiques, qui s’est tenue en août 1900, fut un événement mondial attirant plus de 160 des plus grands mathématiciens qui souhaitaient s’attaquer aux problèmes de pointe de la science et traiter de la relation entre la physique et les mathématiques. De toute évidence, ces deux domaines dansaient ensemble, mais la question demeurait : lequel mènerait et lequel suivrait ?

Compte tenu qu’à cette époque la population mondiale était encore bien inférieure à deux milliards d’habitants, la densité des découvertes scientifiques dans tous les domaines se produisait à un rythme jamais vu dans l’histoire de l’humanité. Qu’il s’agisse de nouvelles découvertes en biologie, en embryologie, en physique atomique, en électromagnétisme, en aérodynamique ou en chimie, la réponse à la question « maths contre physique » devenait de plus en plus évidente. Le fait est que la croissance des connaissances humaines dépassait rapidement les limites du langage mathématique utilisé par les scientifiques. Avec le temps, de nouveaux systèmes mathématiques seraient développés pour décrire les nouvelles découvertes, mais personne ne pouvait nier que la pensée créative menait la danse. Ce qui était également indéniable, c’était l’avantage que ces nouvelles idées avaient apporté en améliorant les conditions de vie d’innombrables personnes, grâce aux bonds en avant scientifiques et technologiques.

Hilbert et Russell façonnent un nouveau paradigme

Deux figures particulièrement importantes, Lord Bertrand Russell et le mathématicien de Gottingen, David Hilbert, ont joué un rôle de premier plan dans le sabotage de la science lors de la conférence de Paris de 1900 et dont les idées sont inextricablement liées à l’évolution ultérieure de l’eugénisme, de la cybernétique et du transhumanisme sont l’apôtre de Cambridge.

Le duo ne visait rien de moins que la réduction de l’univers entier à une série de propositions et d’axiomes mathématiques finis et cohérents.

Au cours de cette conférence, Hilbert a annoncé ses 23 problèmes pour les mathématiques qui devraient être résolus par les mathématiciens du 20e siècle. Si beaucoup de ces problèmes étaient réellement importants, les plus destructeurs, pour l’objet de cet article, tournaient autour de la nécessité de « prouver que tous les axiomes de l’arithmétique sont cohérents » [problème 2] et d’« axiomatiser les sciences physiques dans lesquelles les mathématiques jouent un rôle important » [problème 6].

Il a fallu 13 ans à Russell pour atteindre cet objectif sous la forme de ses Principia Mathematica (coécrites avec son ancien instructeur et apôtre de Cambridge, Alfred North Whitehead).

Le nom « Principia Mathematica » a été choisi explicitement comme un hommage aux « Principia Mathematica » de Newton, publiées 200 ans plus tôt. Au moment du lancement du projet Russell-Hilbert, en 1900, les interprétations plates de l’espace-temps physique d’Euclide et de Newton s’effondraient rapidement avec l’arrivée des nouvelles découvertes de Riemann, Curie, Weber, Planck et Einstein qui démontraient toutes que la forme de l’espace-temps physique avait un caractère vivant et créatif. Avec chaque découverte créative, une interconnexion réciproque entre l’espace intérieur « subjectif » de la cognition humaine et l’espace extérieur « objectif » de l’univers découvrable était de plus en plus fermement établie.

Exemplaire de cette belle perspicacité et de cette passion pour la recherche de l’inconnu qui était commune aux grands scientifiques durant cette période révolutionnaire fertile, Einstein déclarait : « Je veux savoir comment Dieu a créé ce monde. Je ne suis pas intéressé par tel ou tel phénomène, par le spectre de tel ou tel élément. Je veux connaître Ses pensées ; le reste n’est que détails ».

Reflétant à sa manière ce même point de vue, Max Planck déclarait : « La science rehausse la valeur morale de la vie, parce qu’elle favorise l’amour de la vérité et la révérence – l’amour de la vérité se manifestant dans l’effort constant pour parvenir à une connaissance plus exacte du monde de l’esprit et de la matière qui nous entoure, et la révérence, parce que chaque progrès de la connaissance nous met face au mystère de notre propre être ».

L’entropie en système fermé doit définir l’univers !

Les mathématiques entropiques en système fermé de Russell étaient le reflet direct de sa vision misanthropique d’une humanité vouée à l’entropie, ce que l’on peut voir explicitement dans sa déclaration de 1903 :

Que l’homme est le produit de causes qui n’avaient aucune prévision de la fin qu’elles atteignaient ; que son origine, sa croissance, ses espoirs et ses craintes, ses amours et ses croyances, ne sont que le résultat de collocations accidentelles d’atomes ; qu’aucun feu, aucun héroïsme, aucune intensité de pensée et de sentiment, ne peut préserver la vie individuelle au-delà de la tombe ; que tous les travaux des âges, toute la dévotion, toute l’inspiration, tout l’éclat de midi du génie humain, sont destinés à s’éteindre dans la vaste mort du système solaire, et que tout le temple de l’accomplissement de l’homme doit inévitablement être enterré sous les débris d’un univers en ruines – toutes ces choses, si elles ne sont pas tout à fait incontestables, sont cependant si presque certaines qu’aucune philosophie qui les rejette ne peut espérer tenir… Ce n’est qu’à l’intérieur de l’échafaudage de ces vérités, que sur les fondations solides d’un désespoir inflexible, que la demeure de l’âme peut désormais être construite en toute sécurité.

Lorsque l’on se demande quel ensemble de vues métaphysiques a la plus grande prétention à la vérité, il convient de se poser la question suivante : Qui a réellement fait des découvertes démontrables sur la création et qui s’est contenté de formuler des modèles genre tour d’ivoire dépourvus de tout élément réel de découverte ?

Dans l’esprit de Russell, la formule du succès reposait en partie sur son obsession de l’équilibre mathématique en toutes choses. Appliqué à la société, il n’est pas étonnant que Russell ait été un fervent malthusien et un promoteur à vie de l’eugénisme et du contrôle de la population. L’une des nombreuses démonstrations de ce point de vue dégoûtant a été faite en 1923 dans son ouvrage « Prospects of Industrial Civilization », où l’ingénieur social déclare :

Le socialisme, en particulier le socialisme international, n’est possible en tant que système stable que si la population est stationnaire ou presque. On peut faire face à une augmentation lente en améliorant les méthodes agricoles, mais une augmentation rapide doit à la fin réduire toute la population à la pénurie… la population blanche du monde cessera bientôt d’augmenter. Les races asiatiques mettront plus longtemps, et les nègres encore plus longtemps, avant que leur taux de natalité ne diminue suffisamment pour rendre leur nombre stable sans l’aide de la guerre et de la peste… Jusqu’à ce que cela arrive, les avantages visés par le socialisme ne peuvent être que partiellement réalisés et les races moins prolifiques devront se défendre contre les plus prolifiques par des méthodes qui sont dégoûtantes même si elles sont nécessaires.

Les écrits ultérieurs de Russell dans « The Scientific Outlook » (1930) étendent sa vision d’une société mondiale stationnaire à la réforme de l’éducation, où il définit la nécessité d’avoir non pas un, mais deux modes d’éducation distincts : un pour la classe des maîtres qui deviendront les dirigeants et un pour la classe inférieure des esclaves. Russell décrit les deux castes dans les termes suivants, pleins de sang-froid :

Les dirigeants scientifiques fourniront un type d’éducation pour les hommes et les femmes ordinaires, et un autre pour ceux qui doivent devenir les détenteurs du pouvoir scientifique. On attendra des hommes et des femmes ordinaires qu’ils soient dociles, industrieux, ponctuels, insouciants et satisfaits. Parmi ces qualités, le contentement sera probablement considéré comme la plus importante. Pour le produire, tous les chercheurs de la psychanalyse, de l’étude du comportement et de la biochimie seront réunis sur le site ….. Tous les garçons et les filles apprendront dès leur plus jeune âge à être ce que l’on appelle « coopératifs », c’est-à-dire à faire exactement ce que tout le monde fait. L’initiative sera découragée chez ces enfants, et l’insubordination, sans être punie, sera scientifiquement éduquée chez eux.

Pour la classe dirigeante : 

« Sauf pour la seule question de la loyauté envers l’État mondial et envers leur propre ordre, explique Russell, les membres de la classe dirigeante seront encouragés à être aventureux et pleins d’initiative. Il sera reconnu que c’est leur affaire d’améliorer la technique scientifique et de maintenir les travailleurs manuels satisfaits au moyen de nouveaux amusements continus. »

Tous les écrits ultérieurs de Russell prônant des bombardements nucléaires préventifs de la Russie, un gouvernement mondial dirigé par une dictature scientifique et l’enseignement aux enfants de la croyance que « la neige est noire » doivent être lus en gardant à l’esprit sa vision philosophique raciste du monde.

Norbert Wiener et l’essor de la cybernétique

En 1913, alors que le troisième et dernier volume des Principia Mathematica de Russell était en cours d’impression, un jeune mathématicien arrive à Cambridge, en provenance des États-Unis, avec une bourse d’études. Cet adolescent s’appelait Norbert Wiener et il s’est rapidement retrouvé dans un petit groupe de garçons encadrés de près par Bertrand Russell et David Hilbert. Sous la direction de Russell, Wiener apprend la logique et la philosophie, tandis que Hilbert lui enseigne les équations différentielles. En parlant de Russell, Wiener a dit : « Lorsque je suis venu étudier auprès de Bertrand Russell en Angleterre, j’ai appris que j’avais raté presque toutes les questions d’une véritable importance philosophique ». Il a qualifié Hilbert de « seul génie vraiment universel des mathématiques ».

Tout au long de sa vie, Wiener a été possédé par l’obsession d’exprimer le système logique fermé de Russell de manière pratique.

Malgré le fait qu’un jeune génie leibnizien du nom de Kurt Gödel ait mis un frein majeur au programme des Principia de Russell en démontrant brillamment, en 1931, qu’aucun système logique ne pourrait jamais être vraiment cohérent avec lui-même en raison de la nature autoréflexive de tous les systèmes existants, Russell a poussé son projet à fond et Wiener en a été le principal apôtre.

Parmi les autres « Russellites » sur les théories sur l’apprentissage automatique, on comptait Alan Turing, Oskar Morgenstern, Claude Shannon et John von Neumann. Si chaque mathématicien avait sa propre innovation à offrir, ils étaient tous unis par la foi inébranlable que l’esprit humain était un mélange d’impulsions bestiales guidées par une logique de machine en système fermé, et rien de plus. Dans un ordinateur, le tout n’est que la somme des parties, et il doit en être de même dans tous les systèmes d’information, y compris les cerveaux humains, les écosystèmes et l’univers dans son ensemble. Les principes « métaphysiques » tels que l’âme, le but, Dieu, la justice et le libre arbitre n’avaient pas leur place dans l’esprit de ces froids calculateurs humains.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les travaux de Wiener sur les boucles de rétroaction dans l’aéronautique et les radars ont conduit le mathématicien à concevoir un nouveau langage pour la gestion des systèmes humains complexes, dont il a rapidement découvert qu’il avait des applications dans le commerce et les affaires militaires de nations entières. Le terme qu’il a donné à ce nouvel outil de contrôle est « cybernétique ». En décrivant son invention, Weiner a déclaré :

Cybernétique, que j’ai dérivé du mot grec Kubernetes, ou steersman, le même mot grec qui nous a donné le mot de gouverneur.

En s’appuyant sur des machines informatiques binaires à système fermé comme modèle pour les esprits humains, Weiner a exigé que les concepts métaphysiques soient supposés n’avoir aucune existence au-delà des caractéristiques purement physiques des propriétés électrochimiques mesurables du cerveau. En décrivant cet analogie ordinateur-esprit, Weiner déclarait : « Il nous est apparu clairement que la machine à calculer ultra rapide, dépendant comme elle le fait de dispositifs de commutation consécutifs, doit représenter un modèle presque idéal des problèmes qui se posent dans le système nerveux » et que « le problème de l’interprétation de la nature et des variétés de la mémoire chez l’animal a son parallèle dans le problème de la construction de mémoires artificielles pour la machine ».

La cybernétique au service de la gouvernance mondiale

Prévoyant l’inévitabilité de systèmes de contrôle global de l’information (et donc de contrôle politique total par une classe dirigeante semblable à un dieu) ainsi que de l’intelligence artificielle, Weiner a écrit : « Là où va la parole d’un homme et là où va son pouvoir de perception, à ce point son contrôle, et en un sens son existence physique, sont étendus. Voir et donner des ordres au monde entier revient presque à être partout. »

La clé pour comprendre l’attrait de la cybernétique pour une dictature scientifique désireuse d’une omniscience et d’une omnipotence totales est la suivante : Dans le contexte d’un grand bateau, seul le timonier doit avoir une idée de l’ensemble. Tous les autres ne doivent comprendre que leur rôle local compartimenté.

Avec l’application de la cybernétique à l’organisation des systèmes économiques (telle qu’elle a été réalisée par Sir Alexander King de l’Organisation de coopération et de développement économiques et appliquée dans les gouvernements transatlantiques au cours des années 1960 et 1970), de vastes bureaucraties complexes ont émergé avec seulement de petits nœuds de « timoniers » intégrés dans le nouveau complexe de l’État profond qui avaient accès à une vision d’ensemble. C’était le système d’exploitation parfait pour une technocratie supranationale à utiliser pour contrôler les leviers du Nouvel Ordre Mondial.

L’un des praticiens les plus enthousiastes de ce nouveau système au cours de cette période de transformation a été Pierre Elliot Trudeau (le premier ministre du Canada nouvellement imposé) qui a façonné une vaste révolution cybernétique du gouvernement canadien entre 1968 et 1972 sous le contrôle du Bureau du Conseil privé. Au cours d’une conférence sur la cybernétique dans le gouvernement, en novembre 1969, Trudeau déclarait : 

« Nous sommes conscients que les nombreuses techniques de la cybernétique, en transformant la fonction de contrôle et la manipulation de l’information, vont transformer toute notre société. Avec cette connaissance, nous sommes bien éveillés, alertes, capables d’agir ; nous ne sommes plus des aveugles, des puissances inertes du destin. »

Trudeau a travaillé en étroite collaboration avec Sir Alexander King à la formation d’une nouvelle organisation, le Club de Rome, qui a eu un impact profond sur la gouvernance mondiale, de 1968 à aujourd’hui. Trudeau était un fervent partisan de cette nouvelle organisation qui est devenue un centre de revivification néo-malthusien au début des années 1970. Trudeau a même présidé le Club de Rome canadien et a alloué des fonds pour financer l’étude du Club de Rome au MIT, intitulée « Limits to Growth », qui est devenue la bible de l’organisation environnementale moderne.

Alexander King, et le modèle informatique rendu célèbre par Limits to Growth, a imposé un nouveau schisme entre le désir de l’humanité de se développer et le désir supposé de la nature de se conserver par équilibre mathématique.

Contrairement à Russell qui niait tous les cas d’anti-entropie, Weiner admettait l’existence d’îlots isolés d’anti-entropie limitée, dans le cas de la biologie et des systèmes humains qui avaient tendance à fonctionner de manière à voir l’entropie (alias : la tendance des systèmes à s’effondrer en équilibre) diminuer. Cependant, tout comme Russell, Wiener pensait que la cybernétique et la théorie de l’information étaient entièrement façonnées par l’entropie, affirmant :

La notion de quantité d’information s’attache très naturellement à une notion classique de la mécanique statistique : celle d’entropie. [alias : la deuxième loi de la thermodynamique].

Dans l’esprit de Wiener, la loi dominante de l’univers comme un lieu fini en décomposition façonné par la mort qui détruirait inévitablement les états limités de vie anti-entropique qui se produisait purement par hasard dans des parties aléatoires de « l’espace » et dans « le temps » lui faisait dire, en 1954 :

Il est très probable que tout l’univers qui nous entoure mourra de mort thermique, et que le monde sera réduit à un vaste équilibre de température dans lequel rien de vraiment nouveau ne se produira jamais. Il ne restera rien d’autre qu’une morne uniformité.

L’entropie d’un système fermé ne peut que croître

Les conférences Macy sur la cybernétique

De 1943 à 1953, la cybernétique de Wiener et son corollaire, la théorie de l’information, sont devenus le point de ralliement d’un nouveau sacerdoce scientifique qui rassemblerait les principaux penseurs de toutes les branches de la connaissance, dans le même effort que celui déployé précédemment par le timonier du XIXe siècle Thomas Huxley et son Royal Society X Club.

Ces conférences étaient financées par la Fondation Josiah Macy, créée par le général Marlborough Churchill (un cousin de Winston Churchill) en 1930, dans le but premier de canaliser des fonds vers la recherche eugénique aux États-Unis et en Allemagne, parallèlement à son organisation sœur, la Fondation Rockefeller. Cette dernière financera l’eugéniste nazi, Ernst Rudin, de 1928 à 1930, tout en parrainant les recherches menées par les sociétés eugénistes britannique et américaine.

Comme le souligne Anton Chaitkin dans son ouvrage « British Psychiatry from Eugenics to Assassination », le fondateur et contrôleur de la Fondation Macy, le général Marlborough, avait auparavant dirigé la Chambre noire des services secrets militaires de 1919 jusqu’à sa dissolution en 1929. La Chambre noire était en étroite relation avec les services de renseignement britanniques et a servi de prédécesseur à ce qui deviendrait plus tard la National Security Agency (NSA).

Débutant en 1945 et ayant désespérément besoin d’empêcher la propagation du système américain d’économie politique et d’un New Deal international mis en place par le président anti-impérialiste Franklin D. Roosevelt, les conférences de Macy sur la cybernétique ont commencé à se réunir tous les six mois, rassemblant des psychiatres, des biologistes, des neurologues, des ingénieurs informatiques, des sociologues, des économistes, des mathématiciens et même des théologiens, tous liés à l’institut Tavistock. Wiener a décrit ces conférences qui ont façonné le cours des 75 années suivantes en disant : « pour l’organisation humaine, nous avons demandé l’aide des anthropologues Docteurs [Gregory] Bateson et Margaret Mead, tandis que le Dr [Oskar] Morgenstern de l’Institute of Advanced Study était notre conseiller dans le domaine important de l’organisation sociale appartenant à la théorie économique… Le Dr [Kurt] Lewin représentait les travaux les plus récents sur l’opinion de l’échantillonnage de l’opinion et la pratique de la prise d’opinion ».

L’ingénierie sociale au service de l’après-guerre

Pour ceux qui l’ignorent, le Dr Bateson était l’un des principaux contrôleurs du programme MK Ultra de la CIA, qui s’est déroulé de 1952 à 1973 sous la forme d’une opération secrète de plusieurs milliards de dollars destinée à étudier les effets de la « dépatternisation » [briser les schémas mentaux qui structure le psychisme, NdT] des individus et des groupes à l’aide d’un mélange d’électrochocs, de torture et de drogues. Oskar Morgenstern est l’innovateur de la « théorie des jeux », qui a joué un rôle dominant dans la planification militaire de la guerre du Viêt Nam et dans les systèmes économiques pendant les 70 années suivantes. Le Dr Kurt Lewin, un éminent psychiatre de la clinique Tavistock de Londres et membre de l’école de Francfort, a organisé un programme concerté visant à éliminer la maladie qu’est le patriotisme national, la croyance en la vérité et l’amour de la famille, pendant toute la période de la guerre froide.

Un membre éminent de la conférence et planificateur de cette opération s’appelait Sir Julian Huxley – un eugéniste de premier plan et un grand stratège impérial qui travaillait en étroite collaboration avec son collègue Bertrand Russell, un dirigeant de la Fabian Society. Huxley partageait la croyance dévote de Russell et Wiener en l’entropie universelle, déclarant en 1953 :

On ne trouve nulle part, dans toute cette vaste étendue, la moindre trace d’un but, ou même d’une signification prospective. Tout est mené par des forces physiques aveugles, une gigantesque danse de jazz de particules et de radiations dans laquelle la seule tendance générale que nous ayons pu détecter jusqu’à présent est celle résumée dans la deuxième loi de la thermodynamique – la tendance à l’épuisement.

Alors qu’il commençait à formuler son concept de « transhumanisme » et qu’il organisait les conférences cybernétiques de Macy, Julian a trouvé le temps de créer l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en 1946 en rédigeant son manifeste fondateur. Sa vision entropique de la biologie et de la physique s’exprime clairement dans ses opinions politiques, qui font froid dans le dos :

La morale de l’UNESCO est claire. La tâche qui lui a été confiée de promouvoir la paix et la sécurité ne pourra jamais être entièrement réalisée par les moyens qui lui ont été assignés – éducation, science et culture. Elle doit envisager une certaine forme d’unité politique mondiale, que ce soit par le biais d’un gouvernement mondial unique ou autrement, comme le seul moyen certain d’éviter la guerre… dans son programme éducatif, elle peut souligner la nécessité ultime d’une unité politique mondiale et familiariser tous les peuples avec les implications du transfert de la pleine souveraineté de nations séparées à une organisation mondiale.

Travaillant en tandem avec l’Organisation Mondiale de la Santé, elle-même créée par un psychiatre de Tavistock nommé G. Brock Chrisholm, et entièrement financée par la Fondation Macy, Huxley organisa la création de la Fédération Mondiale de la Santé Mentale (WFMH) supervisée par Montagu Norman de la Banque d’Angleterre et dirigée par le chef de la Clinique Tavistock de Londres, le Major Général John Rawlings Rees, que Montagu nomma directement.

Chaitkin souligne que parmi les premiers projets organisés conjointement par la WFMH et la Fondation Macy figurent les « Conférences sur les problèmes de santé et de relations humaines en Allemagne » en 1949-1950, qui ont permis d’ancrer la thèse de la personnalité autoritaire, venant de l’école de Francfort, dans l’esprit de tous les enfants allemands. Le but était de persuader le peuple allemand que la faute de l’ascension d’Hitler au pouvoir n’était pas à chercher dans les conspirations internationales ou les manipulations de la City de Londres/Wall Street… mais plutôt dans la disposition « psychologique-génétique autoritaire » du peuple allemand lui-même. Ce programme était supervisé par le directeur de Tavistock, Kurt Lewin, qui était devenu à cette époque une figure de proue de l’École de Francfort et l’innovateur d’une nouvelle technique de lavage de cerveau appelée « formation à la sensibilité », qui reposait largement sur l’utilisation de complexes de culpabilité et de pression de groupe pour briser la volonté d’un groupe cible, soit dans une salle de classe, soit sur le lieu de travail, et forcer tout penseur original à absorber la pensée de groupe. Le travail de Lewin avec le WFMH et Tavistock est également devenu le fondement des doctrines de la théorie critique d’aujourd’hui qui menacent de saper toute la portée de la civilisation occidentale.

Dans la mesure où les individus pensent par eux-mêmes et sont dirigés intérieurement par les facteurs 1) de la raison créatrice et 2) de la conscience, les systèmes de pensée collective ne se comportent plus selon le type de règles d’entropie et d’équilibre statistiquement prévisibles que les oligarques et les technocrates avides de contrôle exigent. En effaçant ce facteur d’« imprévisibilité » par l’argument selon lequel tous les dirigeants qui professent la vérité sont simplement des « personnalités autoritaires » et de « nouveaux Hitler », la vertu des foules a été élevée au-dessus de la vertu du génie et de l’initiative individuels, ce qui continue de plomber le monde à ce jour.

Les conférences sur la cybernétique ont évolué tout au long des années 1960-1970, se retrouvant de plus en plus intégrées à des organisations internationales comme les Nations Unies, l’Organisation mondiale de la santé, l’OTAN et l’OCDE. Au fur et à mesure de cette intégration, les nouveaux technocrates sont devenus de plus en plus influents dans la définition des normes du nouveau système d’exploitation mondial. Pendant ce temps, les gouvernements nationaux ont été de plus en plus débarrassés des leaders moraux nationalistes comme John F. Kennedy, Charles De Gaulle, Enrico Mattei et John Diefenbaker, ce qui a entraîné l’intégration de l’analyse des systèmes et de la cybernétique dans le cadre de gouvernance du nouvel État profond international.

Alors que Julian Huxley a inventé le terme « transhumanisme » en 1957, le culte de l’intelligence artificielle guidé par la croyance en la fusion inévitable de l’homme et de la machine s’est développé de plus en plus avec des événements majeurs tels que la thèse de la symbiose homme-ordinateur de J.C.R Licklider de 1960 et l’application de ces systèmes dans des programmes du ministère de la défense comme les systèmes de commandement des wargames, le SAGE (Semi Automatic Ground Environment) et les réseaux d’avions à réaction sans pilote. Les dyades ordinateur-soldat à cognition augmentée de la DARPA sont une autre expression de cette idée perverse, avec des centaines de millions de dollars dépensés pour la création de soldats cyborgs améliorés.

Au fil des ans, les adeptes de ce nouveau culte se sont rapidement retrouvés à la barre du nouveau navire mondial qu’est la Terre, donnant naissance à une nouvelle classe élitiste mondiale de technocrates et d’oligarques uniquement fidèles à leur caste et à leur idéologie, s’efforçant de façonner leur esprit toujours plus étroitement au modèle de machines informatiques, capables de logique mais pas d’amour ni de créativité. Plus ces technocrates cultes comme Yuval Harari, Ray Kurzweil, Bill Gates ou Klaus Schwab pensent comme des ordinateurs froids, tout en amenant les masses de la terre à faire de même, plus la thèse selon laquelle « les ordinateurs doivent évidemment remplacer la pensée humaine » peut être maintenue.

Matthew Ehret

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone


[Voir aussi :
Vie et mort des systèmes
La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos
Note sur la respiration de l’Humanité
Note sur l’illusion de l’« information »
Vers l’IA ou vers l’Humanité
Le Nouvel ordre mondial poursuit son œuvre — Le « Grand Reset du Monde », le transhumanisme et la Quatrième révolution industrielle
Tous surhumains demain?
Le cerveau électronique]




Psychopathologie du totalitarisme — Le délire paranoïaque, les aspects du projet totalitaire, et comment sortir de l’aliénation collective

[Source : Sott.net]

[Illustration : © Sott.net]

Par Ariane Bilheran — L’Antipresse

Ariane Bilheran est normalienne (Ulm), philosophe, psychologue clinicienne, docteur en psychopathologie, spécialisée dans l’étude de la manipulation, de la paranoïa, de la perversion, du harcèlement et du totalitarisme.

[Voir aussi :
Le documentaire Hold-Up et l’interview d’Ariane Bilheran à propos de la crise mondiale Covid-19
“Seconde vague” : une bonne leçon de la philosophe Hannah Arendt
Confinement, propagande COVID et points de presse gouvernementaux : la recette parfaite du lavage de cerveau calquée sur les sectes
Alexandre Soljenitsyne : «Les hommes ont oublié Dieu»]

Épisode 1 — La structure totalitaire : le délire paranoïaque

« Bien des gens affirment qu’on ne saurait combattre le totalitarisme sans le comprendre. Ce n’est heureusement pas vrai car, autrement, notre situation serait sans espoir. »

Hannah Arendt, La nature du totalitarisme, 1953

En 2020, je suis intervenue trois fois pour alerter sur l’émergence du totalitarisme actuel, au prétexte sanitaire : le 13 mai, avec « Totalitarisme sanitaire : « C’est pour ton bien… Le mal radical »[1], le 30 août, avec « Le moment paranoïaque (le déferlement totalitaire) face à la dialectique du maître et de l’esclave »[2], et le 30 décembre, à Radio Canada[3], entrevue au cours de laquelle j’ai affirmé que ce que nous vivions n’était pas autoritaire, mais totalitaire, en examinant la certitude délirante de la psychose paranoïaque. Ces interventions m’ont valu railleries, quolibets et insultes en tout genre, de la part de ceux qui ne peuvent pas entendre ce qui se passe (ou n’y ont pas intérêt), prétendant que j’exagère ou que je souffrirais moi-même de paranoïa.

Pourtant, en un an, nos libertés, conquises de haute lutte durant des siècles, au prix du sang de nos ancêtres, se sont évaporées en fumée, jusqu’à la survenue de ce « passeport sanitaire », jugé impensable par la majorité des gens il y a quelques mois encore. Afin d’élaborer un tel diagnostic précoce de délire collectif, je me suis appuyée sur ma longue expérience professionnelle d’observations des groupes, des institutions et des entreprises, lorsqu’ils se transforment en îlots totalitaires. En avril 2020, bien que certains signes eussent pu paraître insignifiants aux yeux du plus grand nombre, ils étaient suffisants pour caractériser l’entrée dans une psychose paranoïaque collective, en particulier le déni de réalité, le mensonge, le clivage, la projection[4], l’interprétation, la persécution (ici, d’un virus, ennemi invisible, qui autorise la persécution des individus en tant qu’organismes porteurs d’une multiplicité de virus), la manipulation des masses (terreur, culpabilité et chantage), l’idéologie sanitaire (et la propagande qui la soutient), mais aussi la survenue d’une nouvelle langue pour décrire une « nouvelle normalité » ou une « nouvelle réalité » faisant table rase de l’ancien. Rappelons les critères politiques du totalitarisme, qui ne saurait se réduire à une dictature, un despotisme, ou encore, une tyrannie : monopole des médias de masse et du corps policier, direction centrale de l’économie, persécution des opposants et de toute critique, système de surveillance d’individus, encouragement aux délations, logique concentrationnaire orchestrée sur la terreur, politique de la table rase, idéologie mouvante construite sur le clivage entre bons citoyens et mauvais citoyens, sur l’ennemi — visible ou invisible — et la pureté.

Les individus s’organisent selon des structures psychiques (certains préfèreront le terme organisation, moins rigide), qui traduisent leur rapport à la réalité, à l’expérience, à l’autre, à la Loi, aux pulsions, à la rationalité. Ces structures sont évolutives à la faveur des événements, en particulier des charges traumatiques lourdes, et c’est ce qui explique qu’en temps « normal », des individus respectant des tabous moraux fondamentaux (notamment, ne pas transgresser ni tuer), se désinhibent en temps totalitaire (ou plutôt régressent psychiquement), l’idéologie de masse permettant de justifier la levée des interdits anthropologiques du meurtre et de l’inceste — et de leurs dérivés — qui fondent une civilisation. Ce que l’on sait moins, c’est que ces structures psychiques concernent aussi les collectifs. Il existe des personnalités psychiques au niveau des groupes, des institutions, des entreprises… J’ai longuement étudié la nature des groupes que j’ai appelés « régressés », lorsqu’ils basculent sur un mode pervers ou pire, paranoïaque. Les pathologies narcissiques graves ont en effet ce talent de créer une unité pathologique dans les groupes, avec des interactions inconscientes. C’est dire à quel point l’individu est pris dans un système, où le tout est d’une autre nature que la somme de ses parties. Ce système contraint le psychisme individuel, qui en retour nourrira le délire collectif. Voilà expliqué en peu de mots le phénomène sectaire et fanatique.

Le totalitarisme correspond à un délire psychotique, celui de la paranoïa. Il s’agit d’une psychose, qui s’articule sur le déni de réalité (la réalité et l’expérience n’existent pas, ne servent pas de boucles de rétroaction pour qualifier la pensée délirante dogmatique), un délire interprétatif (un ennemi extérieur ou intérieur, visible ou invisible, nous veut du mal) avec des idéologies dédiés (mégalomanie, pseudo-idéaux humanitaires, hypocondrie, persécution…), la projection, la méfiance, le clivage, l’hyper-contrôle. Cette folie présente l’apparence de la raison, du discours argumenté, tout en s’organisant sur un délire de persécution justifiant la persécution d’autrui. Elle ne nie pas la Loi, elle l’interprète à son avantage et, si elle en a le pouvoir, elle l’instrumentalise pour persécuter les individus, et non plus les protéger. « Para » (παρά), dans le grec ancien παράνοια, est un préfixe qui signifie tout à la fois « à côté », « en parallèle », comme dans « parapharmacie », ou « contre », comme dans « parapluie ». De même que le parapluie agit contre la pluie, le paranoïaque agit contre l’esprit (νοῦς), contre l’intelligence, contre la logique. Et, pour ce faire, il subvertit l’esprit, l’intelligence, la logique, et leur fait la guerre.

Peu importe le contenu du délire, à savoir son décor théâtralisé, car la paranoïa, « folie raisonnante » comme l’ont nommé les psychiatres Sérieux et Capgras, obéit toujours à une même structuration des processus psychiques. Nourrie par la haine et la manipulation érotisée des institutions, elle peut être dangereusement collective et psychiquement contagieuse, « pour notre bien ». Il convient d’accuser l’ennemi désigné comme persécuteur, et si possible, de le personnifier. Un virus « pris en tenailles » — cf. discours d’E. Macron du 31 mars 2021 — est l’ennemi parfait, car il est invisible, en perpétuelle transformation — « variants ». L’interprétation — déduction à partir d’une opinion subjective — est au centre du dispositif : ce virus est si dangereux qu’il en va de la survie de l’espèce humaine — postulat implicite, qui permet de justifier la destruction de l’économie, des libertés et du droit fondamental) ; l’interprétation est à la fois exogène — le virus tueur est à l’extérieur de nous — et endogène — à l’intérieur de nous.

Osons une question blasphématoire : un virus aurait-il l’intention de nous tuer ? Les virus sont inscrits dans notre ADN ; nous en touchons des centaines de millions chaque jour. Curtis Suttle, virologue à l’université de la Colombie-Britannique au Canada, indique dans une étude de 2018, que plus de 800 millions de virus se déposent sur chaque mètre carré de terre chaque jour. Dans une cuillère à soupe d’eau de mer, il y a plus de virus que d’habitants en Europe !

« Nous avalons plus d’un milliard de virus chaque fois que nous allons nager […]. Nous sommes inondés de virus. »

Un article de 2011 publié dans Nature Microbiology estime qu’il y a plus d’un quintillion (1 suivi de 30 zéros) de virus sur Terre !!! Environ 8 pour cent du génome humain est d’origine virale, et les virus ont été présents bien avant l’espèce humaine sur Terre, ils ont contribué à donner naissance à la vie cellulaire[5]. Partir en guerre[6] contre un virus, est-on sérieux ? C’est pourtant ce que propose l’hypocondrie délirante de la paranoïa collective, dans laquelle le corps devient étranger à soi-même et persécuteur. Il faut donc persécuter le corps, dans un Syndrome de Münchhausen de masse, qui consiste à surmédicaliser de façon inadaptée — interdiction de remèdes, couplée à des vaccins expérimentaux, dont les études qui visent à prouver la qualité, la sécurité et l’efficacité ne sont pas achevées[7] — une maladie virale commune (qui mériterait des soins appropriés et précoces), et dont ceux qui en sont gravement atteints — entre autres, décideurs politiques, des lobbies et leurs relais médiatiques — dénient la tempérance et l’expérience des experts, et créent davantage de problèmes et de souffrances qu’ils n’en résolvent.

L’idéalisation est un mécanisme de défense très puissant, de l’ordre du fanatisme de l’idéal inatteignable. Cet idéal en soi devient persécuteur, car nul ne peut jamais être à la hauteur. La suggestion de l’idéal sanitaire tyrannique est forte depuis le départ : la santé est conçue comme absence de maladie potentielle (d’où la confusion entre les cas et les malades), et il faut éradiquer le virus. Avec ce chantage de fond : pas de retour aux temps anciens avant l’éradication du virus. La sophistique change selon les circonstances. Car le « vaccin », présenté dès le départ comme objet fétiche et talisman magique contre le virus, semble ne pas fonctionner à la mesure des ambitions initiales, voire présenter de graves et sérieux problèmes. Insuffisant (il faudrait continuer les mesures sanitaires contraignantes[8]), insatisfaisant (il n’empêche pas les contaminations[9], et serait même à l’origine des variants[10]), éventuellement dangereux[11] — cf. des effets secondaires graves, que certaines compagnies d’assurance ne prendront pas en charge[12], et pour d’autres, il sera fort compliqué de démontrer le lien de cause à effet !.

Devant cet échec vaccinal, l’on peut s’attendre à ce que la persécution se renforce : il faudra, pour répondre à l’idéal inatteignable d’éradication du virus, éliminer les individus qui sont supposés potentiellement porteurs du virus — en puissance, toute l’espèce humaine est visée. D’ores et déjà, des troupeaux entiers d’animaux ont été disséminés selon la même logique nazie d’un virus étranger qu’il convient d’éradiquer. Goebbels notait dans son Journal :

« Dans le ghetto de Varsovie, on a noté une certaine montée du typhus. Mais on a pris des mesures pour qu’on ne les fasse pas sortir du ghetto. Après tout, les Juifs ont toujours été des vecteurs de maladies contagieuses. Il faut ou bien les entasser dans un ghetto et les abandonner à eux-mêmes, ou bien les liquider ; sinon, ils contamineront toujours la population saine des États civilisés. »

Les non-vaccinés seront-ils persécutés puis éliminés pour camoufler l’échec vaccinal à répondre à l’idéal inatteignable ? Abdiquer l’idéal tyrannique serait renoncer au délire, et signifierait l’effondrement, la chute devant l’ennemi, la mort, la plongée dans le trou noir. La réalité de l’expérience doit donc être tordue et asservie, pour coïncider avec l’idéal archaïque et sadique, qui la disqualifie.

« La scientificité de la propagande totalitaire se caractérise par l’accent qu’elle met presque exclusivement sur la prophétie scientifique, par opposition à la référence plus traditionnelle au passé »[13], et je renvoie aux travaux du mathématicien Vincent Pavan. La confusion entre la fiction et la réalité de l’expérience règne, appuyée sur un déni des experts, et la certitude délirante, niant toute objection et doute. Il est même hérétique d’avoir une opinion sur la propagande totalitaire ; elle « n’est plus un problème objectif à propos duquel les gens peuvent avoir une opinion, mais est devenue dans leur vie un élément aussi réel et intangible que les règles de l’arithmétique. »[14] Elle place l’atteinte de ses buts dans un futur qui est toujours lointain, une sorte de promesse finale, un paradis, la fin du calvaire, la pureté de la race, le territoire purifié de la maladie, le retour au monde d’avant etc. Il s’agit de fédérer la masse contre un ennemi commun, censé incarner l’opposition à la réalisation de ce but. L’ennemi, autant extérieur qu’intérieur, sera susceptible de changer, suivant l’interprétation à l’instant T, pourvu que demeure ce que je nomme « la xénophobie dans la pensée », à savoir la notion d’un « étranger organique qui serait un « non-soi » menaçant le soi, au lieu que le « soi » soit « capable de se reconnaître porteur du « non-soi » et donc de pouvoir l’assimiler. »[15] Pour faire vivre cette xénophobie sanitaire, il faut opérer une « gigantesque opération de falsification de la vérité »[16], traduisant tout à la fois une confusion mentale et un défaut d’intégrité. La scientificité idéologique et sa technique prédictive ne cessent de se mouvoir ; leur dimension « caméléon » les fait perdurer au pouvoir.

Conclusion

La psychose paranoïaque est un délire d’enfermement collectif menant à un destin concentrationnaire, un projet destructeur de « la vie nue » — cf. Giorgio Agamben — , du « simple fait de vivre », et dont le rôle des Humanités nous rappelle qu’il est sacré. La paranoïa pose une relation d’objet narcissique paradoxale : « vivre ensemble tue et se séparer est mortel »[17] est bien le leitmotiv de l’idéologie sanitaire actuelle qui, si elle est menacée dans sa subsistance hypnotique, conduira inévitablement à des passages à l’acte meurtriers et transgressifs sur les peuples désobéissants, ce que l’on voit d’ailleurs poindre à différents endroits de la planète. Dans les deux prochains billets consacrés à la psychopathologie du totalitarisme, j’analyserai les méthodes, les étapes et l’objectif, puis la contagion délirante, les alliances psychiques et les conditions de sortie du délire collectif.

Épisode 2 — Méthodes, étapes, objectif du projet totalitaire

« Pour combattre le totalitarisme, il suffit de comprendre ceci : il représente la négation la plus absolue de la liberté. »

Hannah Arendt, La nature du totalitarisme, 1953

« Celui qui n’est pas intérieurement préparé à la violence est toujours plus faible que celui qui l’exerce. »

Alexandre I. Soljenitsyne, L’archipel du goulag, 1973

Le régime totalitaire vise « la domination totale » — cf. H. Arendt — , c’est-à-dire s’immisce dans la totalité des sphères sociales, privées et intimes, jusqu’au psychisme des individus. Pour y voir clair, il me semble impératif là encore de convoquer la psychopathologie. Un individu, ou un groupe d’individus, peut représenter et cristalliser l’expression de la paranoïa collective, dont l’essence est contagieuse, comme dans les sectes[18].

« Vaccination-évacuation », vaccinodrome d’Annecy et quais de Paris.

L’instrument clé de la mise en place du pouvoir totalitaire est d’abord le harcèlement des esprits qui doivent devenir perméables à l’idéologie. Il faut que la propagande médiatique obtienne la division du collectif, des clans traditionnels — familles, classes sociales, clans politiques — selon le clivage paranoïaque entre les « bons » et les « méchants » ; la ligne de désignation peut évoluer selon l’idéologie caméléon. Intervient rapidement la terreur, par la désignation de l’ennemi — ici, au départ, l’ennemi est un virus affreux qui entend décimer l’espèce humaine, et contre lequel « nous sommes en guerre », puis les ennemis deviennent les désobéissants qui ne veulent pas respecter les mesures dites sanitaires imposées par le champ politique. La propagande, souvent masquée derrière de subtiles manipulations (« c’est pour votre bien »), jubile à créer des chocs traumatiques collectifs (par exemple, la comptabilité mortifère répétée quotidiennement), qui lui permettront ensuite d’étendre tout son contrôle sur la population sidérée et terrorisée, laquelle, sous l’effet des injonctions paradoxales et de l’usure, appellera le pouvoir tortionnaire en sauveur, ignorant, pour son plus grand malheur, que ce prétendu sauveur est dans le même temps le persécuteur. La propagande se fera le reflet de l’ambition de « l’homme nouveau », niant le passé, les origines, les anciens repères, et toute forme d’altérité, par d’innombrables mensonges, paradoxes, incohérences et absurdités. L’idéologie, origine et principe de l’action totalitaire, doit annihiler l’existence du réel et les retours d’expérience. Hannah Arendt note que, dans le régime stalinien,

« tous les faits qui ne concordaient pas ou qui étaient susceptibles de ne pas concorder, avec la fiction officielle — données sur les révoltes, la criminalité, les véritables incidences des activités « contre-révolutionnaires » par opposition aux ultérieures conspirations fictives — étaient traités comme irréels. » — p. 18

C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui, et je renvoie aux travaux de Vincent Pavan[19], ou encore aux alertes régulières de Jean-Dominique Michelpour mesurer le grand écart entre la réalité de l’expérience et de l’analyse, et le narratif officiel.

La terreur glisse rapidement sur les opposants qu’il s’agit de persécuter, à savoir ceux qui ne croient pas à l’idéologie, la mettent en doute, ou encore dénoncent les manipulations de masse. C’est la première phase, celle de la mise au pas par l’élimination des opposants. Mais le déferlement totalitaire se déchaîne bien davantage ensuite : la décompensation paranoïaque devient aveugle, et se cherche des ennemis potentiels (coupables en puissance, et non en acte), puisqu’il n’y a plus d’opposants réels. Pour soumettre les masses, tous les moyens sont permis, en particulier celui de la terreur par l’arbitraire. Tout allait « bien », en effet, lorsque les masses pouvaient se rassurer quant au harcèlement des opposants visibles, finalement, ils l’avaient bien cherché puisqu’ils n’obéissaient pas ! Il est indispensable ensuite que les représailles du pouvoir totalitaire tombent au hasard, afin d’assurer le contrôle total. L’arbitraire suscite l’incompréhension et la sidération — paralysie du psychisme et de la pensée. Croyant ainsi se couvrir, beaucoup deviennent délateurs, et sont encouragés à l’être par le délire de persécution paranoïaque : il s’agit de reconnaître l’ennemi, « si bien masqué soit-il »[20].

Le modus operandi du totalitarisme est le harcèlement. Il s’agit moins de détruire que de conduire à l’autodestruction[21], jusqu’au suicide, par les traumatismes réitérés sur la durée, engendrés dans la terreur et la violence. Les régimes politiques fonctionnant à l’idéologie utilisent la violence extrême, car il s’agit de transformer l’expérience du réel, de gré ou de force, pour faire régner l’idéologie, quoi qu’il en coûte. Ceux qui diffusent l’idéologie et l’organisent savent-ils que l’idéologie est fausse ? Ce n’est pas sûr, si l’on continue l’analyse sous l’angle de la psychopathologie. Ils peuvent y croire, et sont sans doute d’autant plus dangereux qu’ils y croient, d’une croyance religieuse transformée en fanatisme du dogme. Certains d’entre eux sont sans doute plus cyniques ; nous le voyons aujourd’hui avec les scandales d’hommes riches et/ou politiques, qui s’exonèrent des mesures sanitaires qu’ils imposent au peuple. Dans ce cas, l’illusion idéologique, elle est pour les autres, et non pour eux. D’ailleurs, pour H. Arendt, la force de l’idéologie ne tient pas à son contenu — lutte des classes, lutte des races, vaccinés contre non vaccinés, comploteurs contre « complotistes » etc. — mais à sa forme logique. Pour manipuler au mieux les individus, il faut les isoler. Le pervers ne fait pas autrement, lorsqu’il entend exercer son emprise sur sa proie : il l’isole. N’est-ce pas de ce tour de passe-passe dont il s’agit en prônant la nécessité des multiples confinements, dont le grand expert mondial en épidémiologie, John Ioannidis, récuse les bienfaits ? Le totalitarisme enlève aux individus les rapports sociaux, ou plutôt, il ne leur tolérera que certains rapports sociaux, ceux qui seront politisés par l’idéologie — par exemple, s’entasser dans le métro pour aller travailler, ne pouvoir voyager que pour des « motifs impérieux » dont le travail fait partie, mais pas la maladie d’un proche, ni la naissance d’un petit-fils etc. Les liens familiaux sont attaqués, par la désunion que crée le fanatisme idéologique.

Le totalitarisme exige une loyauté « à la vie, à la mort » de l’individu, jusqu’à son sacrifice ultime. Pour cela, il faut capturer l’individu par une série de gestes obsessionnels aliénant le psychisme, comme dans les clans mafieux ou encore les sociétés secrètes : quiconque n’est pas inclus, est exclu ; le pouvoir totalitaire convoque l’utilisation de rituels, l’absence de factions, la suppression des opinions dissidentes, la centralisation absolue du commandement, l’exigence d’une loyauté totale, la promesse d’une protection et de davantage de quelque chose — bonheur, pouvoir, argent, liberté de mouvement, loisirs… — qui ferait de l’initié un privilégié. N’est-ce pas exactement ce dont il s’agit à propos du passeport sanitaire, qui est en tout point similaire au passeport aryen de 1933 quant aux prérogatives conférées (musées, théâtres etc.) : une communauté de privilégiés ? L’écrivain hongrois, déporté à Auschwitz à l’âge de 15 ans, Imre Kertész, dans son livre L’Holocauste comme culture indique que le totalitarisme ne peut exister sans la stigmatisation de certaines populations qu’il se donne pour mission idéologique de persécuter :

« Au procès de Jérusalem, Eichmann affirmait n’avoir jamais été antisémite et, bien que la salle ait alors éclaté de rire, je ne trouve pas impossible qu’il ait dit vrai. […] Nous devons nous dire clairement qu’aucun totalitarisme de parti ou d’État n’est possible sans discrimination, or la forme totalitaire de la discrimination est nécessairement le massacre, la tuerie de masse. »

Ajoutons que la logique concentrationnaire est indissociable du totalitarisme, car elle est inséparable de l’enfermement psychique de la paranoïa. Depuis quelques mois, j’entends des murmures sur la création ou l’existence des camps de mises en quarantaine, dans différents pays[22]. Si l’idéologie n’est pas stoppée net (et elle ne le sera pas), par une incrédulité de masse, la logique concentrationnaire se déploiera, car elle est l’aboutissement du projet totalitaire : dans le camp, la liberté n’est qu’un lointain souvenir, la liberté de se mouvoir, d’entreprendre, et la Loi comme protection de l’individu n’est plus opérante. Il faut nous souvenir que, pour le paranoïaque, la Loi c’est lui, selon son bon vouloir ; elle n’est plus l’expression de ce qui fait tiers entre les individus, pour protéger leur intégrité, mais devient un instrument de persécution des opposants et des plus vulnérables. Dans le camp, l’on perd son nom, son identité (l’on devient au mieux un numéro), ses racines, ses liens, voire toute forme de socialisation ; l’on perd toute représentation du temps ; c’est la négation de l’humain, le corps est soumis aux agressions, à la faim, au froid, aux maladies, aux maltraitances sexuelles, à la déshumanisation — par exemple, les femmes sont tondues, les hommes rasés, on récupère des bouts de corps… L’objectif totalitaire de la domination totale est atteint par les camps de concentration. Dans la psychose paranoïaque, le sujet est psychiquement enfermé, et s’enferme sans cesse toujours davantage ; il existe une fuite en avant pour toujours davantage de contrôle, avant d’aboutir à l’extermination.

Pour Hannah Arendt, « le prisonnier d’un camp n’a pas de prix puisqu’on peut le remplacer »[23]. La logique concentrationnaire du totalitarisme en ce sens est pire que l’esclavage, parce que l’esclave possède une valeur marchande : il peut être vendu au marché aux esclaves. La valeur marchande sur le corps humain relève de la perversion : instrumentaliser à outrance ce qui en saurait l’être. Rappelons-nous que la perversion est l’instrument du déploiement du totalitarisme, mais elle n’en est pas le but : le but n’est plus l’aliénation (soumission) mais l’annihilation (la réduction au rien) du sujet humain, c’est un cap supplémentaire qui est franchi. La valeur marchande sur le corps humain peut encore conférer un statut de personnalité juridique mineure, bien sûr sous un mode pervers. Mais dans l’apogée du totalitarisme les corps sont remplaçables, interchangeables, n’ont plus aucune valeur sacrée, et plus aucune valeur, tout court, même matérielle ou marchande. La personne morale est détruite. Hannah Arendt appelle cela « l’assassinat de l’individualité ». Elle ajoute[24] :

« Le dessein des idéologies totalitaires n’est donc pas de transformer le monde extérieur, ni d’opérer une transmutation révolutionnaire de la société, mais de transformer la nature humaine elle-même. »

Et poursuite :

« Les États totalitaires s’efforcent sans cesse de démontrer que l’homme est superflu. »

Le totalitarisme est quant à lui et par essence génocidaire : il n’a plus besoin de l’humain, ou plutôt, il prétend le créer de nouveau, à partir de zéro. C’est le projet de « l’homme nouveau » ; il faut à la fois supprimer la liberté humaine, et l’humain dans toutes ses aspérités, pour faire régner la notion de pureté. N’est-ce pas là le projet en cours du Grand Reset, et du transhumanisme qui l’accompagne ? Les privilégiés auront une « valeur marchande » et pourront continuer de vivre dans le monde marchand — voyager, consommer etc. Quant aux autres ? La paranoïa fonctionne sur un mode binaire : les purs et les impurs, les forts et les faibles, les utiles et les inutiles, les essentiels et les non-essentiels… Et c’est cette notion de pureté qui la fait parquer dans des camps les éléments jugés indésirables car ces dits impurs ne sauraient venir souiller « l’espace vital ». La pureté est déjà présente dans l’idéologie sanitaire, où l’on fumige à tout va, y compris au Leclerc d’Ajaccio[25], comme si nous étions des cafards. Les populations nomades, apatrides, marginales, et pauvres sont toujours visées, car elles ne se laissent pas assujettir au contrôle. Il est fort à parier que c’est ce qui guette une partie de la population ; attendons de voir qui sera l’ennemi désigné : pour l’instant, l’on suppose qu’il s’agira des non-vaccinés, mais cela peut tout aussi bien s’étendre aux « islamo-gauchistes » (néologisme flou), à toute population désignée comme « terroriste » (sur quels critères ?), mais aussi pourquoi pas aux vaccinés estimés porteurs de variants, car l’ennemi désigné peut mouvoir, au gré de l’idéologie caméléon.

Conclusion

Le totalitarisme est international dans son organisation, universel dans sa visée idéologique, et planétaire dans ses aspirations politiques. Il poursuit « l’expérience de domination totale. »[26]Le but est la disparition totale de toute spontanéité. Pour y parvenir, il faut à la fois l’endoctrinement idéologique — nous y sommes déjà —, la terreur arbitraire et l’ambition concentrationnaire — c’est en route — pour briser ce que hait la paranoïa : toute forme de spontanéité. Les camps sont le lieu d’achèvement du processus de déshumanisation et de spoliation de la personne, par la soumission des corps incarnés, après la brisure des esprits. Hannah Arendt parle de désolation pour nommer cette épreuve d’une perte radicale des moyens de faire l’expérience du monde. Le mal est radical : à la racine. Dans un prochain et dernier épisode, j’analyserai la contagion délirante et les alliances psychiques inconscientes dans le collectif et les issues envisageables.

Épisode 3 — Contagion délirante et alliances psychiques, sortie du délire

« La liberté est ce qu’il y a de plus intime, et c’est à partir d’elle que s’élève tout l’édifice du monde de l’Esprit ».

Hegel, Principes de la philosophie du droit, « Cours de philosophie du droit de 1831 »

Pour entrevoir une issue au totalitarisme, il nous faut comprendre comment les esprits ont été emprisonnés dans la folie paranoïaque. Cela suppose de rendre intelligible le phénomène de contagion délirante[27], et de mettre en lumière les interactions psychiques inconscientes qui s’allient pour promouvoir l’idéologie.

La paranoïa est une pathologie contagieuse, qui érode les liens traditionnels[28] pour soumettre les psychismes à de nouveaux liens, ceux de l’idéologie[29].

Il faut d’abord comprendre — et je ne pourrai rentrer ici dans le détail d’un processus psychique fort complexe — que le psychisme tend à se défendre face à la violence du harcèlement, de la propagande médiatique et de la terreur. Pour cela, il érige des remparts qui lui permettent de tolérer une réalité insoutenable, parmi lesquels : le déni, le refoulement, la banalisation, l’idéalisation, le clivage, la projection, la radicalisation, l’interprétation, l’isolation, la décharge dans le passage à l’acte, l’automatisation des faits et des gestes, l’anesthésie affective, le désinvestissement[30]… Ces « mécanismes de défense » érodent la lucidité de l’individu. En particulier, le déni est une impossibilité absolue de se représenter la violence de ce qui se passe, jusqu’à rendre hermétique à toute argumentation ou évidence des faits. Je précise que ce processus psychique n’a rien à voir avec l’intelligence, mais concerne les « plus fragiles » psychologiquement, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas les ressources internes suffisantes pour résister à une telle distorsion interprétative du monde : la majorité des êtres humains. Car il faut une force psychique hors du commun pour parvenir à garder un raisonnement sain dans un monde qui devient fou, où les repères sont inversés, la vérité travestie en mensonge, et les innocents désignés comme coupables, tandis que les coupables exercent une terreur indécente, au nom du bien du peuple, et de jolis idéaux tels que « la santé pour tous » ou « la protection de nos aînés. » La contagion délirante opère à partir de ces remparts, rendant l’individu perméable à l’idéologie, et désormais adepte inconditionnel de la secte totalitaire.

Il existe une hiérarchie des profils psychiques dans l’accès aux fonctions structurantes de civilisation que sont la symbolisation et la sublimation[31]. Nous pouvons déjà distinguer ceux qui ont structurellement intégré les tabous fondamentaux de l’interdit du meurtre et de l’inceste (et leurs dérivés : calomnie, envie, transgressions sexuelles etc.), et les autres. Ces derniers, qui ne sont plus tenus par une structure extérieure, sont alors « activés » par le délire paranoïaque, qui les autorise désormais à passer à l’acte, sans plus aucune répression légale, pourvu que l’action mortifère et transgressive s’inscrive dans la lignée dogmatique de l’idéologie. C’est ainsi que, sous propagande, des profils pervers peuvent torturer impunément — cf. Klaus Barbie —, des profils paranoïaques peuvent disséminer la terreur[32], et des psychopathes, être utilisés comme des mercenaires du régime.

Les névroses ordinaires[33] sont fragilisées, c’est-à-dire qu’en temps « normal », des personnes se comportant de façon respectueuse des interdits fondamentaux, peuvent, à la faveur d’une idéologie totalitaire, régresser, et notamment sur un mode pervers. En clair, le système totalitaire, par sa dimension délirante massive, fait décompenser des pervers en paranoïa, et régresser des profils névrosés, en perversion, la perversion étant une sorte d’ultime digue psychique pour ne pas sombrer dans le délire — cf. Racamier. Le déploiement du système totalitaire entraîne donc la survenue de nombreux abus de pouvoir et actes sadiques, commis par des chefaillons qui se révèlent. Et l’on se demande alors comment ce bon père de famille, d’ordinaire si agréable, et connu depuis si longtemps, est devenu capable de tant d’atrocités… Je rappelle que la perversion[34] est l’exécutante consciencieuse et habile de la folie paranoïaque.

Le paranoïaque définit la stratégie, quand le pervers déploie la tactique.

Les autres profils névrosés, plus rares, sont tout de même fragilisés, jusqu’à nourrir des dépressions et des idées suicidaires, ou encore convertir leur angoisse en névrose obsessionnelle grave : l’individu fonctionne sur un mode automatisé, par des attitudes ritualisées, qui l’empêchent de penser sa fonction dans l’ensemble du système, comme Eichmann qui ne faisait que s’occuper de ce que les trains arrivent à l’heure. L’individu préfère en effet être entraîné dans la régression psychique collective, plutôt que d’affronter l’épreuve de la solitude, de la perte et de la séparation — épreuve à laquelle le philosophe traditionnel est généralement aguerri. Ainsi, dans des situations incitatives, hors normes, les auteurs d’actes barbares sont aussi des « honnêtes gens », aux profils obéissants.

Seuls trois types de profils résistent au déferlement totalitaire :

  • Des « anti-sociaux », déjà habitués à ne pas se soumettre aux règles du monde qu’ils interrogent toujours avec une grande vitalité ;
  • Des personnes ancrées sur Terre avec un bon sens paysan qui les vaccine contre toute idéologie hors sol ;
  • Quelques intellectuels et artistes.

Tous disposent d’une profondeur émotionnelle intérieure, d’une autonomie interne, et de références morales à l’autorité transcendante, suffisantes pour arrimer l’affirmation d’eux-mêmes dans une filiation temporelle verticale (anciens maîtres, généalogie, ancêtres…), ce qui les affranchit de l’adhésion horizontale au groupe et du collage à l’idéologie. Parmi ces profils, l’on peut trouver (mais pas obligatoirement), des personnes aux hautes valeurs morales, d’une grande intégrité, et d’autres (ou les mêmes), avec une forte sensibilité aux processus liberticides

Les rares qui ont compris dès les premiers signaux d’alerte, et n’ont pas besoin de l’expérience de la désolation pour mesurer le danger de la construction mentale délirante, incarnent le chemin étroit de la vérité et les résistants de la première heure.

Ils appellent à la désobéissance face à l’abus de pouvoir, et invoquent un idéal humain de liberté, contre le règne absolu de la contrainte. Il faudra néanmoins attendre le réveil des masses, pour que le totalitarisme s’effondre, ces masses qui réagissent favorablement à la suggestion hypnotique, et se laissent facilement séduire, par le cadeau empoisonné de l’idéologie et son apparente cohérence : la fuite d’une réalité vécue comme désagréable. La propagande totalitaire fonctionne, car elle promet de transformer radicalement un monde dont les masses ne veulent plus, parce qu’elles n’y trouvent plus leur place. Bien entendu, ce sentiment d’être perdu, sans racine, le totalitarisme a pu lui-même en être à l’origine, avant d’en tirer profit. La globalisation offerte par l’idéologie totalitaire rassure ; elle donne l’illusion de la prise en charge totale, peu importe que cette prise en charge soit le fruit d’une mère omnipotente qui peut changer d’humeur à n’importe quel moment, jusqu’à tuer sa progéniture si cela lui chante.

Les masses doivent cesser de collaborer et, partant, de croire. Et c’est inéluctable : l’expérience de la réalité totalitaire se chargera elle-même de la désillusion.

Les masses, en éprouvant le fait totalitaire dans leur chair, dans leurs familles, dans leurs individualités, confrontées à l’action mortifère de la secte, finiront par ouvrir les yeux. Il est donc essentiel que cette alliance provisoire entre les propagateurs politiques de l’idéologie — décideurs politiques et économiques/propagandistes et intellectuels collaborant à l’idéologie — et une grande partie du peuple cesse. La diffusion de l’information, ainsi que le bouche-à-oreille de ceux qui témoignent à ceux qui les relaient, est également un facteur essentiel dans la désillusion des masses.

Désobéir est vital. Faire partie des hérétiques au sens propre, de ceux qui font le choix de ne pas se plier à la croyance religieuse de l’idéologie totalitaire. Il y a autant de désobéissances que de spontanéités individuelles. L’artiste qui ne suit pas l’art totalitaire désobéit, et fait de la liberté sa foi.

« L’initiative intellectuelle, spirituelle et artistique est aussi dangereuse pour le totalitarisme que l’initiative criminelle de la populace, et l’une et l’autre sont plus dangereuses que la simple opposition politique. La persécution systématique de toutes les formes supérieures d’activité intellectuelle par les nouveaux dirigeants de masse a des raisons plus profondes que leur ressentiment naturel pour tout ce qu’ils ne peuvent comprendre. La domination totale ne tolère la libre initiative dans aucun domaine de l’existence ; elle ne tolère aucune activité qui ne soit pas entièrement prévisible. Le totalitarisme, une fois au pouvoir, remplace invariablement tous les vrais talents, quelles que soient leurs sympathies, par ces illuminés et ces imbéciles dont le manque d’intelligence et de créativité reste la meilleure garantie de leur loyauté. »[35]

Ne pas se soumettre au dogme, l’interroger et conserver son esprit critique, créer en-dehors de ce qui est permis, emprunter les sentiers de traverse, mais aussi archiver, conserver cet ancien que le pouvoir totalitaire désire détruire, informer, tout ceci fait partie de la résistance. Le totalitarisme craint le primat de la subjectivité, la texture unique du témoin qui transcrit ses émotions, sa sensibilité, sa vie psychique et son humanité ; il redoute cette liberté de l’esprit contre la rigueur de la lettre, l’ironie ou « le trait d’esprit », le rire contagieux qui le détrône de sa toute-puissance. Penser est dangereux, mais « ne pas penser est encore plus dangereux. »[36]

Que nous reste-t-il lorsque tout est perdu ? Devenir, pour reprendre le titre du livre d’Imre Kertész, un « être sans destin ».

Cet auteur, déporté à Auschwitz à l’âge de 15 ans, et libéré du camp de Buchenwald en 1945, pose la question de savoir ce qu’il advient, lorsqu’un homme est privé de tout destin :

« S’il y a un destin, la liberté n’est pas possible ; […] si la liberté existe, alors il n’y a pas de destin […], c’est-à-dire qu’alors nous sommes nous-mêmes le destin. »

Peut-être devons-nous simplement accepter d’être dans la non-maîtrise des événements, et reprendre à l’inverse la devise de l’Abbaye de Thélème : « fais ce que dois ». Accomplir notre devoir humain, jusqu’au bout de ce dont nous avons la maîtrise, et au-delà, embrasser les affres de notre expérience humaine. Le ballon du délire paranoïaque collectif se dégonfle lorsque le langage trafiqué de l’idéologie perd de son charme envoûtant. C’est pourquoi notre liberté se conquiert dans le Verbe, qui nomme avec justesse l’expérience humaine, et ce fut depuis toujours le rôle des Humanités. Le « philosophe-médecin »[37] doit diagnostiquer, nommer le délire, et le caractériser.

Irrespectueux des lois du vivant, qui sont immuables, destructeur des lois transcendantes régissant la condition humaine, le système totalitaire est par essence voué à l’effondrement[38]. Il s’engraisse et survit par la collaboration de nombreux individus, la compromission des esprits et du langage, un renoncement à la vérité, et donc à la justice, le primat de la peur, donc de la haine. Je clôturerai ces trois épisodes avec Kertész :

« […] je ne pense pas me leurrer en le disant, je me suis efforcé d’effectuer le travail existentiel, la tâche que m’a imposée le fait d’avoir survécu à Auschwitz. Je sais très bien à quel point j’ai été privilégié : j’ai vu le véritable visage de ce siècle monstrueux, j’ai regardé la Gorgone dans les yeux et j’ai survécu. Mais j’ai su dès lors que je ne me libèrerais jamais de ce spectacle, j’ai su que ce visage me garderait éternellement sous son emprise. […] Et, si vous me demandez maintenant ce qui me maintient en vie sur cette Terre, je vous répondrai sans hésiter : l’amour. »[39]

Notes [regroupées – NdE]

Commentaire : Voici quelques ouvrages en lien avec le sujet développé dans l’article :

  • La marche irrésistible du nouvel ordre mondial, Pierre Hillard
  • Neuro-esclaves — Techniques et psychopathologies de la manipulation politique, économique et religieuse, Marco Della Luna & Paolo Cioni
  • Un si fragile vernis d’humanité — Banalité du mal, banalité du bien, Michel Terestchenko
  • La ponérologie politique, Andrew Lobaczewski
  • Propagandes, Jacques Ellul
  • Les origines du totalitarisme, Hannah Arendt
  • La langue des médias — Destruction du langage et fabrication du consentement, Ingrid Riocreux
  • Histoire d’un Allemand — Souvenirs (1914-1933), Sebastian Haffner

Et toujours en lien avec l’article, nos Focus suivants :

Sources de l’article initialement publié en trois parties dans le magazine L’Antipresse — accès réservé aux abonnés — et reprises sur le site personnel d’Ariane Bilheran :




Les technocrates du Grand Reset ont-ils vraiment réfléchi à tout cela ?

[Source : Aube Digitale]

PAR JADE

La seule chose qui reste à détruire dans un monde peuplé uniquement d’élites, ce sont les autres élites. Il semblerait que le désir de dominer les autres ne s’arrête pas de lui-même.

Alors que le Programme alimentaire mondial des Nations unies annonce que quelque 270 millions de personnes dans le monde sont aujourd’hui menacées de famine, le débat actuel sur les véritables objectifs de la technocratie est profond. La question est de savoir si leur objectif tend plutôt vers une réduction majeure de la population, ou plutôt vers un nouveau type d’esclavage.

Il semble que les questions philosophiques et pratiques à long terme restent un mystère. Nous soutiendrons que le mal, et pas simplement l’influence de la base sur la superstructure, est au cœur de cette entreprise. Nous avons défini le mal comme le fait d’infliger le plus haut degré de douleur au plus grand nombre de sujets qui résistent. En bref, nous avons défini le mal comme un sadisme, qui consiste à infliger le mal parce qu’il apporte une satisfaction à ceux qui l’infligent.

Parce que le mal est fondamentalement une force destructrice, il ne peut rien créer : rien en lui n’est vraiment nouveau ni utile à l’humanité. Ses plaisirs sont éphémères et fallacieux. Il est insoutenable, autodestructeur et mène finalement à l’autodestruction.

Nous avons évalué de manière adéquate, à partir d’un certain nombre de sources, que des intérêts néfastes sont derrière ce processus, qui cherchent à faire en sorte que le processus concerne également l’exercice du pouvoir, en plus de plusieurs autres objectifs (rester au pouvoir, exercer le pouvoir d’une manière conforme à leurs croyances occultes sur le mal, etc.) Nous comprenons qu’ils sont « maléfiques » parce qu’ils impliquent un type de « pouvoir sur » (par opposition au pouvoir avec/consentement) qui tire ce pouvoir de l’apologie de la peur et du terrorisme sur la population. Le terrorisme est défini ici comme l’utilisation opérationnelle de la peur, de la douleur et d’autres blessures à des fins socio-politiques.

Si leurs plans n’avaient pas été ancrés dans le mal, ils auraient utilisé des tactiques de pouvoir doux, comme la fabrication du consentement, pour arriver à leurs fins.

Le but du Grand Reset est de transformer l’oligarchie ploutocratique au pouvoir en une oligarchie technocratique. La base de la ploutocratie est la finance, et l’introduction de l’IA et de l’automatisation élimine la base de la finance comme fondement d’une économie d’échelle. En effet, l’automatisation et la déflation évoluent en tandem, faisant des nouvelles technologies des perdants nets. Il faut donc introduire un nouveau paradigme qui tienne compte de cette « quatrième révolution industrielle » post-financière.

Comparaison côte à côte d’une chaîne de montage automobile : 1920 contre 2020 – « Les humains n’ont pas besoin de s’appliquer ».

Mais l’idéologie du Grand Reset est fondée sur le vieux paradigme financier, qui est celui de l’externalisation des coûts. Lorsque les êtres humains ne sont plus impliqués dans le processus de valorisation de la production de biens et de services, alors l’humanité elle-même est le coût qui doit être externalisé – éliminé.

Mais comment se fait-il que le sadisme soit devenu la religion occulte de la classe dirigeante, c’est une question du type « la poule ou l’œuf ». C’est-à-dire, est-ce que l’idéologie corporative a muté en sadisme occulte, ou est-ce que le sadisme occulte a trouvé son expression à travers l’idéologie corporative ? Cette question servira sans doute de base à une enquête ultérieure.

Nous nous référons souvent à des motivations ou à des processus néfastes en termes de « cupidité », d’« intérêt personnel », d’« obsession du pouvoir » ou de « crise de l’accumulation du capital », de « bulles spéculatives ».

Et cela ne suffit pas en dernière analyse, même si cela fournit un pouvoir explicatif. Le problème se pose en termes de pouvoir prédictif, car si nous sommes confrontés à une crise des rendements décroissants due à l’automatisation (comme la tendance croissante à la perte nette sur les nouveaux investissements en capital), les besoins psychologiques réels qui motivent la ploutocratie actuelle en tant que groupe de pouvoir sont en fait sapés par une réduction significative et soudaine de la population, ou par de nouvelles technologies post-coercitives qui éliminent l’action humaine. Cela peut sembler contre-intuitif, mais à la lumière d’une compréhension de la nature autodestructrice du mal, nous allons explorer cette question.

Lorsque nous établissons les probabilités de trois vecteurs politiques qui se croisent, nous pouvons encore mieux comprendre cette question. Ces vecteurs politiques sont
a.) le lien neuralink/l’IA/les implants neuraux/les protéines magnétiques et le transhumanisme qui y est associé,
b.) la dépopulation dans le cadre des objectifs déclarés de l’Agenda 2030,
c.) l’automatisation/la robotisation, le 4IR et l’IoT.

Cela fera suite à notre dernier article sur le sujet, La moralité du Grand Reset : L’euthanasie de l’inessentiel :

Implants neuronaux

Le développement et l’introduction d’implants neuronaux, de protéines magnétiques, etc. peuvent prendre de nombreuses directions. Certains de ces types d’implants promettent de donner aux élites des capacités cognitives « surhumaines ». Toutefois, une autre application très pratique consisterait à exiger que ces implants soient utilisés sur le grand public afin de les handicaper ou de contrôler leurs pensées d’une manière ou d’une autre.

En ce sens, les implants neuronaux peuvent fonctionner comme les produits pharmaceutiques utilisés en psychiatrie. Dans la création de cette sorte de « Meilleur des Mondes » huxleyien, nous pouvons facilement voir la continuation d’un paradigme qui existe déjà aujourd’hui. Il s’agit d’un paradigme où il est courant de trouver diverses dépressions, angoisses et névroses prévisibles causées par les conditions sociales contemporaines, mais traitées par la psychiatrie au lieu d’être résolues par la socio-économie.

Les implants neuronaux peuvent également remplir une fonction similaire, mais vont encore plus loin. Au-delà des émotions ou de l’effet de base sur la recapture de certaines hormones comme la sérotonine, etc., les implants neuronaux peuvent diriger les pensées ou modifier des processus cognitifs entiers. Au-delà des sentiments, des pulsions et des impulsions, les implants neuronaux promettent de produire des pensées réelles dans l’esprit du sujet.

Vanessa Tolosa, ingénieure au LLNL, présente un implant cérébral – crédit : Extreme Tech Magazine, juillet 2014.

Entre les deux, il existe une forme hybride – les nanotechnologies et la chimiogénétique travaillant avec l’optogénétique. Comme le système d’administration au cerveau peut se faire par injection, les nanolipides et autres composés peuvent se présenter sous forme de piqûres. Ils peuvent être administrés dans le cadre d’un régime de « vaccination » obligatoire (dans la mesure où ce terme a été redéfini), les nanotechnologies étant déjà présentes dans la piqûre du Covid-19.

Elles peuvent donc être incluses – qu’elles soient divulguées ou non au public – dans les vaccinations obligatoires.

Leur développement semble toutefois être une technologie qui soutiendrait l’esclavage, mais n’exclut pas le génocide. Il est certain que la capacité de contrôler les pensées d’une population atténuerait considérablement le risque aux yeux de l’appareil d’État, en particulier lorsqu’il s’oriente vers le génocide.

La dépopulation : Mythes et faits

Le contrôle et la réduction de la population font depuis longtemps partie des politiques de diverses institutions et groupes de réflexion engagés dans la gouvernance mondiale, de l’ONU au Forum économique mondial. Ils faisaient partie des objectifs du millénaire de l’ONU et, depuis l’aube du XXIe siècle, de l’Agenda 2030 de l’ONU.

Il est important d’introduire maintenant un cadre permettant de comprendre le problème de la population à la lumière du développement économique. On a longtemps pensé que le développement économique entraînait une stagnation, voire un déclin, de la population. L’idée ici est que l’éducation et l’urbanisation sont des processus qui conduisent à une meilleure connaissance de la planification familiale de base, parallèlement à un meilleur accès à l’avortement et au contrôle des naissances.

Le postulat sous-jacent est que les gens ne veulent naturellement pas être encombrés d’enfants, que les enfants sont un affront à la liberté dans l’abstrait. La formule est la suivante : à mesure que les gens sont mieux éduqués, qu’ils ont un travail plus intéressant et une vie plus riche, ils savent comment prévenir les grossesses et n’ont plus de penchant « primitif » pour les familles nombreuses.

Cette mythologie s’est construite autour de l’idée que les gens sont fondamentalement intéressés au sens le plus étroit du terme, à l’exclusion de tout autre désir, besoin ou impulsion. Ils sont présentés comme la norme afin de créer une culture plus large qui s’oppose à la procréation.

Au contraire, le véritable mécanisme qui pousse à la stagnation de la population dans le premier monde est la pression accrue du travail et l’augmentation du coût de la vie. Plutôt que d’attribuer la stagnation de la population à l’amélioration des conditions de vie, il s’agit plutôt de conditions austères imposées par la modernité tardive. Le coût de la propriété, des loyers, de la nourriture, ainsi que la baisse de la qualité des biens en raison de l’obsolescence planifiée accrue, ont accru la pression économique sur les individus et les couples. Elle a conduit à l’obligation pour les deux membres d’un ménage de travailler à temps plein. Et même avec cela, l’accession à la propriété dans les centres cosmopolites est pratiquement impossible pour la plupart. L’austérité a également entraîné une stagnation de l’espérance de vie.

Cette vérité est exposée dans de véritables documents d’orientation comme « Nouvelles stratégies pour ralentir la croissance démographique » (1995). Ici, le double langage est évident, avec des phrases facilement déchiffrables : « …réduire les grossesses non désirées en développant les services qui favorisent le choix reproductif et une meilleure santé, réduire la demande de familles nombreuses en créant des conditions favorables aux petites familles… ». Qu’est-ce que l’on peut bien entendre par « créer des conditions favorables aux petites familles » ?

Le développement économique ne réduit pas la population, mais si on y ajoute l’austérité et des obligations professionnelles exigeantes et rigides, on tombe sur une réponse. La prospérité économique, comme elle l’a fait depuis des temps immémoriaux, promet d’augmenter fortement la population en l’absence d’un programme de réduction de la population. Parce qu’un 4IR organique non introduit par la technocratie diminuerait les obligations de travail et augmenterait les marqueurs de qualité de vie, nous nous attendons à un boom démographique.

Par conséquent, les projections selon lesquelles la population atteindra un peu moins de 10 milliards d’habitants dans les années 2060 sont aussi erronées que linéaires. Sans une technocratie travaillant à réduire activement la population, comme ils le croient, une économie basée sur l’automatisation et l’IA verrait une explosion démographique.

Conclusion

Il est toujours probable que les technocrates en puissance ont effectivement réfléchi à la finalité et qu’il existe un grand nombre de possibilités qui leur permettront de récolter un plaisir sadique dans le cadre de l’exercice d’un pouvoir absolu, à perpétuité. Cela pourrait signifier augmenter la peur de l’extermination bien au-delà de la réduction réelle de la population. Cela pourrait signifier le maintien de nombreux aspects de l’agence pour la population contrôlée, de sorte que leurs douleurs soient intériorisées de manière multivariée et complexe, incluant des sentiments confus d’auto-culpabilité, d’identification à l’agresseur, de ressentiment, de regret, ainsi que des violations de la volonté et de la dignité. Encore une fois, si la volonté n’est pas un facteur, alors tous ces domaines potentiels de douleur psychologique ne sont pas présents.

Pour encadrer ce qui suit, il est fondamental de comprendre que dans une civilisation post-travail, le statut de l’humanité n’existe plus selon une mesure d’utilité. Soit la civilisation existe pour améliorer la condition humaine, soit pour augmenter la souffrance humaine. Il n’y a pas de compromis ou de coûts. La société est soit bonne, soit mauvaise.

Mais le mal est de courte durée et peu clairvoyant, et voici pourquoi : La réduction soudaine de la population est un pétard, il n’explose qu’une fois. Le plaisir que procure le processus d’éradication de milliards de personnes, ainsi que la peur, la douleur et la souffrance qui en découleraient, en l’espace de quelques années, ne peut être ressenti qu’une seule fois. C’est un rituel sacrificiel sur l’autel de Moloch qui ne peut être exécuté qu’une seule fois.

De même avec les technologies post-coercitives : Sans agence, contrôler les gens ne sert à rien en termes de violation de leur propre volonté ou désir. Faire souffrir un sujet qui ne résiste pas parce qu’il n’a pas de volonté donne au sadique beaucoup moins de plaisir que de faire souffrir un sujet contre sa volonté.

De plus, la position d’élite est relative à un certain nombre de facteurs tels que la distribution de la richesse, du pouvoir et/ou des privilèges, et le simple nombre en termes de population sur lequel on possède ces avantages.

S’il ne reste que des élites, elles n’auront fait qu’introduire un nouveau type de société égalitaire sur la base de la surabondance et d’une population humaine minuscule. Si les conditions de vie d’une humanité existante peuvent être considérablement réduites, alors le privilège et le luxe relatifs dont jouissent les élites augmentent dans la même proportion.

En l’absence d’une technologie radicale de prolongation de la vie, il est concevable que la science et la technologie aient déjà atteint le point zénithal auquel les privilèges et le luxe ne peuvent plus être améliorés. Une solution raisonnable consisterait à réduire les conditions de vie des autres afin d’améliorer leur propre privilège relatif. Plus le nombre de personnes qui vivent dans des conditions réduites est important, plus la position de privilège de chacun est réelle.

De même, il semblerait que le maintien d’une partie de la population humaine en tant que « possession » servirait à accroître la propriété des êtres humains, qui sont peut-être le type de possession le plus précieux, car ils sont conscients d’être possédés – mais seulement si cela les humilie. Car quel autre but pourrait avoir l’esclavage, dans un monde sans travail humain ?

A-t-il un sens, ou obtient-on une quelconque satisfaction, en gouvernant des personnes sans la possibilité d’avoir la volonté de consentir ou, au contraire, d’en vouloir au dirigeant ? Dans ce cas, nous pouvons le comprendre de la manière suivante : la possibilité de l’agence signifie que le gouvernement peut se faire avec leur soutien, ou contre leur volonté.

Mais le contrôle des processus cognitifs par les implants neuronaux élimine la possibilité de la volonté, ce qui priverait les technocrates du plaisir de gouverner avec ou contre la volonté des gouvernés.

Par conséquent, le cadre maléfique destructeur de ceux qui sont derrière la Grande Réinitialisation est révélé. L’utilisation de la stratégie, de la planification et de la ruse pour atteindre le résultat souhaité est prédominante. Mais ont-ils examiné les fondements de leurs désirs ? Comprennent-ils ce que leur victoire leur apporterait ?

La seule chose qui reste à détruire dans un monde peuplé uniquement d’élites, ce sont les autres élites. Il semblerait que le désir de dominer les autres ne s’arrête pas de lui-même.

Pour ces raisons, il est probable que certaines élites ont vu le problème dans cette fin de partie. Cela expliquerait le conflit inter-élite que nous avons exploré précédemment, et sur lequel nous reviendrons dans un avenir proche.




La destruction de la destruction en marche

Par Lucien Samir Oulahbib

Mélenchon, LR, le RN, les éléphants dem [démocrates] aux USA, les Verts de tous les pays, tous, sont les bras armés ou les complices de la destruction l’implosion de ce qui est foncièrement humain tout en préservant la façade : à l’instar de ces rénovations qui maintiennent debout le devant et installent leur verroterie derrière façon labos de choc dans lesquels mijotent les essais de ces nouveaux produits à fabriquer (nous).

Bien sûr, « Méluch » essaye, pour masquer sa complicité, de nous rejouer la scène des années 30 avec lui comme « rempart » contre le RN, unique frontière qu’il se permet de défendre alors qu’il pousse au métissage, obligatoire, à fond (y compris bientôt avec l’hybridation animale chère au transhumanisme) sauf, cependant et bien sûr, avec ceux qui préfèrent la singularité, la particularité du « souverainisme ». Ceux-ci sont évidemment à bannir ou… à encenser s’ils sont contre Charles Martel, ou s’ils sont membres de sa Secte hygiéniste.

Mais dans l’ensemble tout ce beau monde partage la même hystérie hygiéniste, aidé en ce sens par une Lacombe, un Fauci et un Cohen, vent debout « au nom » de « la » Science contre ceux qui refusent leur mensonge stipulant qu’il n’y aurait pas d’autres traitements que leur médicament ARN ou OGM et qu’au fond l’être humain ne serait qu’une machine comme une autre qu’il est possible de monter et démonter à sa guise ; le tout en gonflant les chiffres (amalgame entre « mort avec » et « mort de ») ou les dégonflant (effets secondaires, morts post injection) [selon la période et l’objectif], en se moquant d’un Raoult et de son histoire de nombre d’accidentés en trottinette (([1] « Concrètement, si vous ramenez les morts chinois infectés par le coronavirus à la taille de la population de 1,6 milliard, il y a probablement plus de gens qui sont tués en trottinette en Chine que par le virus. »)) qui aurait été supérieur à celui de Covid-19 alors qu’il n’avait pas tort s’il s’agit d’authentifier ce chiffre uniquement chez les jeunes, guère touchés par cette maladie, mais que la Secte hygiéniste cherche pourtant elle aussi à marquer [à l’aide du « vaccin » anticovid].

La bascule d’un extrême à l’autre fait qu’à la fin les deux se touchent, hygiénistes de tous bords unissez vous ! D’où l’émergence des similitudes dans leur totalitarisme, avec toujours ce débat en filigrane (byzantin par excellence) : la chambre à gaz est-elle plus horrible que le Goulag par moins 35 °C avec les humiliations, les coups, les v(i)ols à répétition (à Cologne récemment également) ? Le camp de redressement est-il plus liberticide que le dépeçage mental permanent fait par les médias et les enseignants (votant Méluch) cherchant à amalgamer comme dans les années 30 libéralisme et nazisme (leurs ennemis faisant l’inverse : liberté=individualisme anti-altruiste) ?…

Généralement la réponse, ouatée, aura été de dire dans l’ensemble que les deux sont à bannir, mais que le premier volet est bien plus génocidaire, il faudrait donc bien distinguer camp de la mort et camp de travail, insistait Raymond Aron. Cependant, au-delà de ce « débat », il s’avère, d’une part, que l’assassinat à petit feu en camp de travail n’a toujours pas été sanctionné : où est le procès façon Nuremberg du Goulag (et de ses copies contemporaines en Chine post-maoïste actuelle, à Gaza, en Algérie, au Venezuela…) ?…

D’autre part, il s’ensuivit que prétextant de l’existence du premier (le camp de la mort), certains (par exemple Jean-François Lyotard, ce pape du « postmodernisme ») se sont mis à mettre en cause non pas l’hégémonisme germaniste purificateur, mais le seul christianisme occidental blanc et mâle posé comme source de tout le « mal », ce qui donne aujourd’hui cette diatribe « anti-néolibérale » aisée qui permet à tous les extrêmes de se rencontrer, de se mixer, y compris les plus récalcitrants : Onfray était pro Raoult il y a un an et demi, dans un an il n’est pas sûr qu’il ne fasse pas mea-culpa et ne voie pas à nouveau dans Mélenchon une solution sinon salutaire du moins sanitaire face à un Macron micronisé…

Ainsi tous sont d’accord pour marquer les populations avec un médicament inutile et coûteux (n’ayant en plus qu’une autorisation provisoire) et bardé d’effets secondaires de plus en plus nombreux sans compter ceux visibles uniquement sur le long terme (chose que l’on a reprochée à l’hydroxychloroquine pour la marginaliser et de même aujourd’hui pour l’ivermectinealors que leurs effets secondaires sont quasi inexistants et que ces médicaments s’avèrent efficaces s’ils sont pris à temps et combinés [à d’autres substances] (([2] Ndlr : surtout dans le cas de l’hydroxychloroquine qui nécessite l’usage combiné du zinc et d’un antibiotique adéquat tel que l’azithromycine pour avoir un effet plus notable))), sans oublier tout ce qui permet de renforcer naturellement le système immunitaire, les uns demandant seulement que ces variants russes, voire chinois, soient aussi accessibles. C’est bien là le sommet de l’ignorance crasse de la part d’une classe politique et médiatique qui en fait néanmoins une vertu et qui excommunie tous ceux (pourtant spécialistes) qui recommandent plutôt de soigner de façon précoce. Ces derniers demandent aussi, par exemple, de ne pas de surcroît rendre les jeunes coupables d’une maladie qui ne les concernent pas et qu’ils ne transmettent pas — selon les dernières études à disposition qu’un Anthony Fauci connaissait, mais a contribué à enfouir en vain (de même que pour les traitements précoces).

Tous ces destructeurs, réunis en Secte — se chamaillant sur les écrans, s’acoquinant dans les coulisses — vont se retrouver dans les poubelles de l’Histoire (qui — du moins quelqu’un de sensé — peut encore les voir et les entendre sans dégoût ?). Entre-temps, bonjour les dégâts…

Le 13/06/2021

Dernier ouvrage paru : Rhombe




Les liens étroits France-Chine symbolisés par l’Institut Pasteur

[Source : lilianeheldkhawam.com]

Par Liliane Held-Khawam

Le Réseau International des Instituts Pasteur de la Région Asie-Pacifique offre une plateforme d’activités de recherche, de santé publique et de formation, dans laquelle chaque institut membre est reconnu comme un centre d’excellence sur les maladies infectieuses. Un réseau aussi efficace permet de mener une surveillance et des enquêtes de classe mondiale sur les agents pathogènes pandémiques et épidémiques aux niveaux national et régional. 
http://www.hkupasteur.hku.hk/presskit/leaflet_institut_pasteur_asia-pacific11.pdf

Plus je cherche à comprendre les tenants et les aboutissants de la Planète Santé, plus je découvre que le narratif officiel qui nous présente une Chine qui vampiriserait le savoir-faire occidental est faux. La chose est bien plus complexe dans un monde globalisé.

Hier, nous avons découvert la nature multi-casquettes de Peter Daszak, M Santé, qui défie la nature de base d’un État de droit. Aujourd’hui, nous partons à la découverte de la déterritorialisation de l’Institut Pasteur, qui n’est pas plus français que EDF, BNP, ou Total. De fait, on lui a fait subir le même genre de métamorphose qui consiste à globaliser la structure, et à la dénationaliser de fait.

https://lilianeheldkhawam.com/2021/06/07/largent-anglosaxon-developpe-la-technologie-necessaire-au-transhumanisme-en-chine-lhk/

En effet, les partenariats qui unissent l’Europe et la Chine sont bien plus conséquents que ce que l’on a bien voulu nous présenter. A la suite de ces quelques informations, si votre journaliste préféré continuait à vous dire que la Chine est l’ennemi de l’Occident, vous pourrez lui dire qu’il diffuse une fake news. D’ailleurs, l’ambassade de Chine est inscrite au Registre du Commerce belge depuis… 1988.

Qu’est-ce que l’Institut Pasteur?

L’Institut Pasteur reste optimiste, mais prudent. Alors que la décrue de l’épidémie se poursuit dans les hôpitaux et que le rythme de la vaccination est toujours élevé, les chercheurs ont publié lundi leurs nouveaux modèles pour la France. Dans cette projection à court terme des besoins hospitaliers pour les patients Covid-19, le modèle de la fondation française « anticipe une baisse des admissions à l’hôpital et des besoins en lits dans les jours qui viennent » au niveau national et dans les régions métropolitaines. « Dans les régions d’outre-mer, les effectifs étant faibles, nos projections restent très incertaines », précise l’Institut Pasteur dans sa mise à jour du 7 juin
https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/covid-19-ce-qu-il-faut-retenir-des-nouvelles-projections-de-l-institut-pasteur_2152409.html

Avril 2020. Arnaud Fontanet, directeur de l’Unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur, présente brièvement une étude. Celle-ci révèle que 26% de la population étudiée a été infectée par le SARS-CoV-2 et possède des anticorps contre ce virus.

Si l’on posait la question autour de soi, on nous répondrait quelque chose qui ressemblerait à la mission affichée sur le site de l’établissement, à savoir: « L’Institut Pasteur est une fondation à but non lucratif dont la mission est de contribuer à la prévention et au traitement des maladies, en priorité infectieuses, par la recherche, l’innovation, l’enseignement, et des actions de santé publique. » Et l’on serait tenté de rajouter que c’est un établissement français agissant sur sol français, n’est-ce pas?

Eh bien pas du tout.

Une immense machine qui couvre les 5 continents

L’Institut Pasteur est une énorme organisation internationale et globale qui dépasse en taille tout ce que l’on peut imaginer. Il s’agit d’une galaxie de 33 instituts présents dans 25 pays. Russie et Iran inclus.

https://www.pasteur.fr/fr/institut-pasteur/dans-le-monde/reseau-international-instituts-pasteur

Association Pasteur International Network

Créée en 2011, l’Association Pasteur International Network est l’entité légale du réseau des différents instituts. En 2016, celle-ci a été reconnue comme organisation en « relations officielles » avec l’Organisation mondiale de la santé, soulignant le rôle du Réseau International des Instituts Pasteur dans la santé publique du globe.

Le Conseil d’Administration a confirmé, le 31 janvier 2019, le renouvellement pour 3 ans du statut l’Association Pasteur International Network, du réseau de l’Association internationale des Pasteurs – APIN « en tant qu’acteur non étatique en relations officielles » avec l’OMS, conformément au plan de collaboration 2019-2021 présenté à l’automne 2018.

Bras armé de l’OMS

Ce renouvellement souligne le rôle majeur du RIIP en santé mondiale et l’importance de ses relations avec l’OMS. Ce statut permet à l’APIN de participer à l’Assemblée mondiale de la santé et d’accroître la visibilité du RIIP sur les questions liées à ses activités, conformément aux déclarations précédentes des deux dernières années.

https://www.pasteur.fr/fr/international/association-pasteur-international/affiliation-partenaires

Ses apports sont:

  • promotion de la stratégie et soutien aux activités de l’OMS dans le cadre de son treizième programme de travail
  • offrir un soutien technique à l’OMS, en particulier en cas d’épidémie, et aider les pays à renforcer leurs systèmes et leurs capacités de santé, en particulier en ce qui concerne l‘accès aux données
  • proposer des formations pour renforcer les capacités des pays à se conformer au Règlement Sanitaire International (RSI) et dans le contexte des maladies transmissibles

Des organismes d’État partenaires de l’Institut

Le groupe Institut Pasteur est présidé pour la 1 ère fois par un non-Français.

L’organisation est présidée depuis 2018 par un Britannique/Français, Stewart Cole, qui fut durant 10 ans professeur à L’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et le directeur de son Institut mondial de la santé.

Toutefois avant de rejoindre l’EPFL, M Cole a fait ses armes durant 24 ans dans la galaxie de l’Institut Pasteur aussi bien en France qu’en Iran ou à Montevideo. 
https://dndi.org/our-people/stewart-cole/

L’Institut Pasteur en Chine depuis 15 ans

Lors de l’inauguration du laboratoire P4 de haute sécurité de Wuhan, le 1er ministre français avait dit, en se référant au partenariat France-Chine:

Cette coopération repose également sur l’accord signé en 2014 entre l’Inserm, l’Institut Pasteur, la fondation Mérieux et le Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), ainsi que sur les rapprochements entre l’institut Pasteur en France, l’institut Pasteur de Shanghai, la fondation Mérieux et l’Institut de virologie de WUHAN.

https://www.gouvernement.fr/partage/8936-discours-du-premier-ministre-a-la-ceremonie-d-accreditation-du-laboratoire-de-haute-securite

Et ce partenariat dure depuis longtemps. En janvier 2020, l’Institut Pasteur a célébré ses 15 ans de présence en Chine! Le labo de Wuhan n’est pas un évènement aussi extraordinaire que ce que l’on nous avait présenté. L’organisation française est clairement déterritorialisée depuis un bon bout de temps. Elle est globale. 
http://nhbcb2020.csp.escience.cn/dct/page/65580

L’Institut est si bien intégré qu’il cohabite à Shanghaï avec l’Académie des Sciences chinoise.

La présence de l’Institut est couronnée par le transfert et la mise en place de compétences de très haut niveau. Voici 2 exemples de ce qui ressemble à des startups. Elles sont localisables à la même adresse que l’Institut.

Les activités de l’Institut Pasteur en Chine

Un rapport nous présente les réalisations de l’organisation.

PRINCIPALES EXPERTISES & PLATEFORMES TECHNIQUES DISPONIBLES (cf référence ci-dessous)

  • Centres de référence nationaux et OMS pour la grippe, le VIH, la dengue, la leptospirose, la rage, le paludisme
  • Partenariat avec les hôpitaux et les centres de santé régionaux
  • Capacités de recherche clinique sur la rage dans toutes les principales maladies infectieuses grâce à de vastes collaborations et réseaux hospitaliers
  • Une cohorte de 15 000 habitants en communauté (région de Kampong Cham, Cambodge)
  • Des biobanques d’échantillons biologiques et d’agents pathogènes
  • Des technologies et une expertise de pointe pour la compréhension des mécanismes des maladies infectieuses au niveau cellulaire : culture de plasmodium, tests de criblage à haut débit (pseudotypes et VLP pour H5N1, H1N1v, VIH, dengue), séquençage à haut débit, criblages à haut contenu (technologie PhenomicScreen™, PhenomicID™), technologies d’imagerie de pointe, canal ionique plateforme, développement de nouveaux nanomatériaux, chimie médicinale
  • Plateforme animaux transgéniques
  • Expertise en médecine translationnelle et programmes de développement avec l’industrie Installations : Laboratoires de biosécurité Niveaux : 2, 2+ et 3 ; Laboratoires de biosécurité animale Niveaux : 2, 2+, 3

Partenariat entre l’UE et la Chine dans le domaine scientifique et technologique

Cette présence ainsi que ce fort transfert de compétences France-Chine que nous voyons à travers l’Institut Pasteur fait suite à un partenariat UE-Chine remonte à… 1998. Voici un document qui dit que

Le nouveau partenariat UE-Chine visera donc à:

  • aider la Chine à occuper une place plus importante dans la communauté internationale par une intensification du dialogue politique
  • soutenir la transition de la Chine vers une société ouverte basée sur l’autorité de la loi et le respect des droits de l’homme
  • poursuivre l’intégration de la Chine dans l’économie mondiale en la faisant participer plus pleinement au système d’échanges commerciaux mondiaux et en soutenant le processus de réforme économique et social
  • étendre le financement européen pour fournir les moyens financiers nécessaires à la mise en oeuvre d’une politique concernant les relations avec la Chine
  • faire connaître l’Union européenne en Chine.

L’UE espère en particulier développer et étendre l’éventail d’activités de coopération dans des domaines tels que l’industrie, la formation, l’énergie et l’environnement. Dans le domaine de la science et de la technologie, la Commission propose que la coopération scientifique et technologique soit utilisée pour consolider la position des entreprises européennes en Chine, ainsi que pour soutenir le développement économique de la Chine. Les domaines de coopération pourraient inclure l’agriculture, les technologies de l’information et des communications, la biotechnologie, les sciences des matériaux, les transports, l’énergie, l’environnement et les ressources naturelles.

La Commission propose la négociation d’un accord de coopération spécifique en science et technologie entre l’UE et la Chine, et a récemment demandé l’autorisation du Conseil à cet effet. Les autres activités de coopération couvriraient le développement de partenariats et l’échange de jeunes scientifiques, de cadres et d’ingénieurs.

20 Mai 1998 https://cordis.europa.eu/article/id/10348-building-a-comprehensive-partnership-with-china/fr

Et voici la fin d’un discours du Président Chirac:

Mesdames, Messieurs,
La Chine et la France souhaitent aborder ce XXIe siècle dans une logique de partenariat global, politique, économique, industriel, culturel, scientifique.
Que la Chine retrouve le rang qui doit être le sien dans l’économie mondiale ; qu’elle continue sur la voie des réformes où elle s’est engagée : qu’elle libère toujours plus la créativité de son grand peuple et lui apporte le bien-être, sans que le progrès n’oublie personne ; qu’elle soit chaque jour davantage une amie et un partenaire, voilà les vux que la France forme, par ma voix, pour la Chine.
Mesdames, Messieurs, je vous remercie.

Déclaration de M. Jacques Chirac, Président de la République, sur le partenariat stratégique franco-chinois et l’implantation des entreprises françaises en Chine, à Chengdu le 9 octobre 2004. 
https://www.vie-publique.fr/discours/143804-declaration-de-m-jacques-chirac-president-de-la-republique-sur-le-par

La mystérieuse disparition de 2 349 tubes contenant du virus SRAS

Lors d’un inventaire à l’Institut Pasteur, les collaborateurs ont signalé la disparition de milliers de tubes contenant du SRAS. La chose est revenue sur le tapis lors de la survenue de la pandémie. Certains ont laissé sous-entendre que la Chine aurait pu être derrière cette disparition. 
https://www.lemonde.fr/societe/article/2014/04/15/la-mysterieuse-disparition-de-2-349-tubes-contenant-du-virus-sras_4401244_3224.html

Pourquoi au vu de ce qui précède, les Chinois auraient emporté à la sauvette des milliers de tubes de SRAS, alors que le transfert de savoir et savoir-faire était déjà en place depuis de nombreuses années?

Les partenaires privés de l’Institut

Bref, il est grand temps que l’on arrête de nous présenter les Etats comme étant les principaux acteurs. La stratégie de coller les problèmes sur leur dos a fait long feu… Ils ont été largement financiarisés et corporatisés. D’ailleurs regardons qui sont les financeurs privés…

LHK

Annexe

leaflet_institut_pasteur_asia-pacific11




Covid-19 et contrôle des masses — Le principal but de la vaccination n’est pas d’ordre sanitaire

[Source : breizh-info.com]

Philippe Guillemant vient de publier sur sa page facebook un texte intitulé : « Le principal but de la vaccination n’est pas d’ordre sanitaire » que nous vous proposons de découvrir ci-dessous, car très intéressant sur un certain avenir qui nous fonce droit dessus…

Philippe Guillemant est un ingénieur physicien français diplomé de l’Ecole Centrale Paris et de l’Institut de Physique du Globe. Il est Docteur en Physique et Habilité à Diriger des Recherches. Il exerce son activité au CNRS (UMR 7343, laboratoire IUSTI de Polytech’ Marseille) où il est Ingénieur de Recherche Hors Classe.


Par Philippe Guillemant

Le principal but de la vaccination est de parvenir à une normalisation du port d’identité numérique par chaque citoyen. Il sera en effet permis que le contrôle de ses droits d’accès à différents lieux (restaurants, boutiques, gares etc.) se fasse de manière automatique, ce qui ouvrira un immense marché, celui des objets connectés, tellement savoureux qu’il est capable de transformer des informaticiens en virologues.

Cela permettra également l’introduction d’une monnaie numérique déjà préparée par la suppression progressive de l’argent liquide.

Il y a deux cas à considérer :

  • Port d’identité numérique non intimement liée au corps : mobile, bracelet, montre, sac à main…
  • Port d’identité numérique intimement liée au corps : bague, puce sous la peau, identification génique…

Dans le second cas il sera impossible, sauf opération chirurgicale, de se débarrasser de son identité.

Dans un premier temps seul le premier cas est à considérer sérieusement. Ce n’est que lorsque l’usage d’une identité numérique sera normalisé par l’habitude (de vivre autrement) que le second cas s’imposera naturellement pour renforcer la sécurité de l’usage.

Aujourd’hui ce port d’identité numérique est déjà réalisé via nos mobiles, mais aucun usage n’en est fait, sauf marginal comme dans le cas de l’application StopCovid. Tout le monde a le droit d’entrer dans n’importe quelle boutique et de voyager sans être obligé d’avoir un portable. D’autre part le traçage des déplacements permis par un mobile est très grossier, sa précision étant comprise entre 1 et 10 mètres. On peut considérer que pour l’instant, avoir un portable est inoffensif.
Tout cela pourrait changer avec le contrôle vaccinal automatisé et la généralisation des objets connectés via la 5G et même dès la 4G. En particulier le traçage ne serait plus réalisé par GPS mais par analyse et triangulation de signaux via les objets alentours et sera à terme 100 à 1000 fois plus précis, à mesure que la technologie évoluera.

Le port non lié au corps d’identité numérique, dans un environnement peuplé d’objets connectés (maisons, voitures, routes, villes…) permettrait les recueils de données suivants par une I.A. :

  • Vérification d’autorisation d’accès pour les vaccinés
  • Contrôle de vitesse et stationnement (voiture connectée)
  • Identification de toutes sortes d’infractions à la conduite
  • Identification des personnes avec qui l’on déjeune
  • Mémorisation de tous les déplacements
  •  Calcul de temps de travail ou temps de présence…
  •  Détection de déplacement inhabituel…

Il convient de préciser qu’aucune loi ne pourrait empêcher l’implémentation des algorithmes correspondants, mais seulement en interdire l’usage. Toutefois, il serait extrêmement difficile de détecter qu’un tel usage n’est pas effectué. Seule son exploitation pourrait être rendue visible, mais cela laisse une grande place à une exploitation inavouée, par exemple par une société d’assurance où le calcul des droits est déjà réalisé de façon informatique.
Considérons maintenant le deuxième cas, et allongeons la liste précédente :

  • Maison intelligente (interactions, commandes, dialogues…)
  • Analyse d’activités privées (dormir, lire, faire l’amour…)
  • Surveillance de l’activité des enfant
  •  Analyse des interactions familiales
  •  Analyse de situation (repos, activité, chute…)
  • Analyse de comportement (geste brusque, activité sportive…)
  • Détection et mémorisation des habitudes.

J’en oublie certainement, sachant qu’il est difficile d’imaginer d’avance tout ce que la quatrième révolution industrielle pourrait nous inventer. Je ne parle ici que d’un transhumanisme très doux, presque acceptable, sans faire référence à quoi que ce soit d’intrusif comme une puce dans le cerveau, des nanorobots dans nos veines ou une vision artificielle et connectée. Mais il va de soi que l’acceptation de ces technologies intrusives est conditionnée à l’acceptation de l’usage d’identité numérique.
La question de savoir si nous allons effectivement rentrer dans ce nouveau monde, ou pas, va donc dépendre du niveau d’acceptation du vaccin. Il est en effet peu probable que l’on oblige chaque citoyen à porter une identité numérique lors de ses déplacements si 50% de la population n’est pas vaccinée, car on ne va pas limiter à ce point la liberté de circulation. Par contre, si seulement 5% de la population n’est pas vaccinée, il est fort probable qu’on entrera dans ce nouveau monde.

La réalité sera évidemment bien plus complexe que cette simplification binaire, qui n’a d’autre but que d’éveiller aux véritables enjeux.

Donc, je le répète, nous ne sommes pas confrontés à un problème sanitaire avec le virus. Ce problème-là est peanuts à coté du choix de société qui se trouve devant nous, qu’une politique de gouvernance mondiale semble avoir déjà fait à notre place.

C’est cela qui explique la dictature sanitaire qui de façon rationnelle n’a aucune autre raison d’être.

Mais je le répète une fois de plus, mon avis est qu’on n’entrera pas dans ce nouveau monde.


[Voir aussi :
Des passeports pour les vaccins ont été planifiés avant même le début de la pandémie
La principale finalité de la vaccination n’est pas sanitaire
Vaccin COVID : Le programme de vaccination israélien «Passeport vert» a créé un «apartheid médical», disent des citoyens désemparés
Programme caché derrière la vaccination contre la Covid-19 ?
L’Abbé : « La vaccination finale est liée par une « chaîne du mal » à laquelle on ne doit absolument pas participer »]




Pour le Dr Fauci, ce sera la chaise électrique ou la lapidation ?

[Source : zonefr.com]

Par Éric Montana

Bon. Je vais essayer de rester calme pour aborder ce nouvel épisode de « l’opération Covid« . Mais je vous le dis, je suis au bord de la plus grande explosion de colère de ma vie.

Depuis le début de cette fausse pandémie j’affirme que nous sommes dans le cadre d’une opération criminelle et en aucun cas dans un problème de santé. Et si il y a maintenant de graves conséquences sur la santé, elles ne sont que le résultat de cette opération criminelle que je dénonce depuis le début. Relisez tous les articles publiés sur Médiazone depuis mon arrivée à la direction de la rédaction, et vous verrez que je me suis employé à faire ce qu’un journaliste et un homme intègre doit faire : dire la vérité.

Je ne vais pas faire l’historique ici, il me faudrait des heures pour résumer tout ce que j’ai écrit.

Mais la première chose que je veux dire c’est que le prochain qui me traite de complotiste je le renvoie chez sa mère en petits morceaux, car être stupide au point de ne pas avoir compris que cette « opération Covid » est criminelle, dépasse mon entendement. Il y a tellement d’éléments qui le prouvent, tellement de preuves qui le démontrent qu’il faut vraiment avoir le cerveau d’un mollusque (pardon pour les mollusques) pour ne pas s’en rendre compte. Un enfant de 5 ans l’aurait déjà cernée !

[Ndlr : de nombreux articles publiés sur Nouveau Monde tendent à démontrer ceci comme étant très probable. Voir notamment :
[wpfa5s icon= »viruses » color= »darkred »]Des passeports pour les vaccins ont été planifiés avant même le début de la pandémie
[wpfa5s icon= »viruses » color= »darkred »]Preuves que la pandémie a été planifiée ?
[wpfa5s icon= »viruses » color= »darkred »]La vaccination mondiale : le véritable objectif de l’opération COVID-19
[wpfa5s icon= »viruses » color= »darkred »]Le bon virus au bon moment
[wpfa5s icon= »viruses » color= »darkred »]L’opération Coronavirus travaille main dans la main avec l’Agenda des nanotechnologies
[wpfa5s icon= »viruses » color= »darkred »]Après le confinement: Un programme mondial de vaccination contre le coronavirus…
[wpfa5s icon= »viruses » color= »darkred »]Programme caché derrière la vaccination contre la Covid-19 ?
[wpfa5s icon= »viruses » color= »darkred »]COVID-19: les plans secrets du Pentagone et le Canada]

Que mes confrères qui me disaient que je vois le mal partout, que je sombre dans la folie, que je ne suis pas crédible malgré tous les éléments que je leur ai mis sous le nez, disparaissent à jamais de ma vie et de ma liste « d’amis » !

Avoir des « amis » aussi cons me déshonore, m’afflige et me met en colère. J’ai perdu trop de temps à espérer un éclair de lucidité et d’honnêteté de leur part. J’aurais du méditer ce proverbe ; »Dis-moi qui sont tes amis et je te dirai qui tu es. » Et j’avoue que j’avais parmi mes « amis » un certain nombre de confrères aveugles, stupides et incompétents.

Ils sont à jamais rayés de mon répertoire car avoir déployé autant d’efforts pour leur faire comprendre que le gouvernement ment, que les experts scientifiques ont trop de conflits d’intérêts avec les labos pour être honnêtes, que l’OMS est une organisation privée soumise à Bill Gates qui en est le plus gros financier, que le Dr Fauci est une ordure de la pire espèce puisqu’il a investi son argent personnel dans « les gains de fonction » destinés à rendre le virus plus dangereux pour la santé humaine, — ce qui nous avait été révélé par notre ami Patrick Jaulent ex responsable de la cyber-sécurité de Wall Street, — que les médias ont pour mission d’alimenter la peur en désinformant et manipulant l’opinion publique avec des chiffres de contaminés truqués et exagérés, que les réseaux sociaux américains comme FacebookYoutubeTwitter sont complices de ce crime, et voir ces journalopes continuer à déshonorer la profession, et répéter tels des perroquets dressés, tous les mensonges de ceux qui sont censés nous protéger, nous informer et nous soigner, me fait penser que ces gens ne sont pas des journalistes mais de simples instruments de désinformation et de manipulation. Qu’ils restent loin de moi, car même les tardives excuses de quelques-uns me laissent de marbre. J’ai honte pour eux !

Ceci étant dit, venons-en à l’essentiel. La divulgation en vertu du Freedom Information Act d’une partie des emails de cet assassin de Fauci, confirme tout ce que nous sommes un certain nombre à affirmer depuis le début de cette fausse pandémie, destinée à nous faire accepter l’inacceptable : une campagne de vaccination mondiale avec un faux vaccin provoquant plus de morts que le virus qu’il est censé combattre. Une folieune hérésieune insulte à notre intelligence.

Nous le constatons, tous les pays fiers d’annoncer que la vaccination était un « succès« , qu’ils étaient parmi ceux qui vaccinaient le plus, sont aujourd’hui ceux qui enregistrent une explosion du Covid et de ses variants, un nombre alarmant de morts et des effets secondaires tragiques puisque certains voient leurs vies détruites à jamais. Bravo.

Aujourd’hui nous découvrons que le Professeur Luc Montagnier traîné dans la boue par ces médias de merde, disait la vérité, que la généticienne Alexandra Henrion-Caude avait raison de confirmer la thèse du Prix Nobel de Médecine au sujet du séquençage et de la modification génétique d’origine humaine, avec des cellules de VIH et de malaria, que le Dr Raoult avait lui aussi raison de préconiser et d’utiliser l’hydroxychloroquine qui réduit à néant la charge virale au bout de 5 jours, que le masque — même selon ce criminel de Dr Fauci — est totalement inutile, que ce sont désormais les personnes vaccinées qui sont les principaux propagateurs du virus, qu’elles vont mourir dans un temps plus ou moins bref, que toutes les mesures qui nous ont été imposées par notre gouvernement ont favorisée la contamination plutôt que la combattre, que si les hôpitaux sont débordés c’est parce que ce gouvernement d’assassins ferme des unités de soins et diminue les lits, que ce virus a bien été utilisé pour supprimer nos libertés, que nous sommes bien dans le cadre d’un crime contre l’humanité qui mobilise plus de 1000 avocats et plus de 10.000 médecins, virologues, microbiologistes pour le démontrer, et qu’il est temps que les responsables de cet immense chaos soient arrêtés, jugés et condamnés comme ils le méritent !

Nos confrères de BuzzFeed publient un dossier complet que je vous suggère fortement de regarder, car vous verrez que la thèse criminelle est désormais une évidence. Nos confrères de Intelligence Artificielle et Transhumanisme publient une version en français et vous n’aurez donc plus aucune excuse si vous préférez rester dans l’ignorance et vous nourrir des mensonges de la télé.

Les e-mails de Fauci font la Une aujourd’hui. BuzzFeed a publié 3 200 pages d’e-mails. Les mails ont été obtenus en vertu de la Freedom of Information Act (FOIA) et démontrent que Anthony Fauci nous ment depuis le début !

Plus de 3 200 pages d’e-mails obtenues dans le cadre d’une action en justice au titre de la loi sur la liberté de l’information (Freedom of Information Act) déposée par BuzzFeed News — couvrant la période de janvier à juin 2020 — offrent un rare aperçu de la manière dont Fauci abordait son travail pendant la plus grande crise sanitaire, le montrant en train de traiter directement avec le public, les responsables de santé, les journalistes et même les célébrités. Le Washington Post a également reçu plus de 800 pages d’e-mails et a publié un article.

Ces milliers de pages montrent comment Fauci a tenté de calmer et de manipuler les Américains et de développer une stratégie.

Dans The Guardian, parmi les courriels les plus révélateurs figurent ceux provenant de correspondants fortunés ou influents.

Dans l’un d’eux, daté du 3 avril de l’année dernière, Fauci évoque une conversation avec le fondateur de MicrosoftBill Gates, au sujet d’un effort mondial de vaccination et s’est dit “enthousiaste à l’idée d’aller de l’avant dans une “approche collaborative et, espérons-le, synergique concernant le Covid-19” impliquant les agences de santé fédérales et la Fondation Bill et Melinda Gates, selon les courriels.

Il y a également des échanges de courriels avec le fondateur de FacebookMark Zuckerberg, au sujet de la création d’un centre d’information sur le coronavirus sur les médias sociaux, et un autre avec l’acteur Morgan Freeman qui propose de diffuser le message Covid-19 à ses 100 000 followers sur Twitter.

Les courriels montrent également que Fauci a reçu une rafale de correspondance indiquant que le coronavirus avait fui d’un laboratoire de Wuhan. Les réponses de Fauci sont censurées.

Dans The National Pulse on découvre que le Dr Anthony Fauci — qui a nié à plusieurs reprises avoir participé à des recherches sur les “gains de fonction” (militarisation des virus) — a envoyé des mails de panique aux membres du personnel du National Institutes for Allergies and Infectious Disease (NIAID) au début de la pandémie.

L’article académique joint à l’e-mail s’intitule : A SARS-like cluster of circulating bat coronaviruses shows potential for human emergence. Il y est question de la manière dont des chercheurs américains et chinois manipulent les virus pour mieux comprendre comment ils peuvent s’attacher aux humains.

Selon le National Institute for Health , « la recherche sur le gain de fonction (GOF) peut présenter des risques en matière de biosécurité et de biosûreté.« 

Ça confirme l’explication du Pr Montagnier et de Henrion-Caude.

La pandémie a été utilisée comme prétexte pour abolir les libertés selon l’ONU

The Insider Paper sur le FOIA #FauciEmails twitt également :

  • Il a eu des discussions urgentes sur le gain de fonction.
  • A ignoré le scientifique qui lui a dit que la Chine avait menti sur le virus et les données.
  • A été informé d’une possible fuite du laboratoire de Wuhan.
  • On lui a dit par courriel que les masques de détail ne fonctionnaient pas en raison de la taille du virus.

Un autre qui indique que le Dr Fauci a animé un groupe de discussion sur le gain de fonction.

Les premiers #FauciEmails montrent que l’on est conscient du risque d’aggravation de la maladie après la vaccination par le COVID, comme cela a été le cas pour les candidats vaccins contre le SRAS.

Dans un email que le physicien Erik Nielsen a envoyé à Fauci en mars 2020, il a recommandé non pas un, mais deux médicaments qui pourraient aider à combattre le #COVID19. L’un des médicaments était l’Hydroxychloroquine.

Selon Fauci, les masques ne sont pas nécessaires à moins d’être malade et il fait remarquer que le SARS CoV 2 est si petit qu’il passe facilement entre les fibres des masques.

Beaucoup d’américains sont en colères et ne comprennent pas pourquoi certains des #FauciEmails sont dissimulés par la plupart des médias. En effet, nous ne retrouvons aucun des e-mails dignes d’intérêt dans les comptes rendus des médias (sauf National Pulse cité plus haut) et ils n’ont même pas pris la peine de faire une enquête plus poussée.

Le référentiel complet des e-mails peut être trouvé et lu ici.

Et en complément d’infos, les mensonges de Fauci devant le Sénat américain !

Source : BuzzFeed & IATranshumanisme

Robert F. Kennedy explique le crime de Fauci, de Gates et de Buzyn







Le Dr Louis Fouché alerte sur l’agenda transhumaniste de la tyrannie sanitaire

[Source : Ethique TV via medias-presse.info]

Le Dr Louis Fouché explique comment ceux qui organisent la dictature sanitaire sont les mêmes que ceux qui ont à leur agenda de nous imposer le transhumanisme.




Hold-Up (Mise à jour : lien vers le film en deux parties, après la censure par YouTube + vidéo de Pierre Barnérias)

[Source : FranceSoir]

Hold-Up, film en sortie nationale 11 novembre. Pourquoi j’ai produit ce film par Christophe Cossé?

Auteur(s): Christophe Cossé pour FranceSoir

TRIBUNE : Le film Hold-Up produit par Pierre Barnérias et Christophe Cossé, sort ce mercredi 11 novembre.  Christophe Cossé est producteur de documentaires et de films avec une formation en anthropologie sociale et psychologie clinique.  

Pourquoi j’ai produit ce film ?

Ce qui me vient en premier à l’esprit, c’est cette phrase de Kierkegaard :

« Il s’agit de comprendre ma destination, de voir ce que Dieu veut proprement que je fasse. Il s’agit de trouver une vérité qui soit vérité pour moi, de trouver l’idée pour laquelle je veux vivre et mourir».

Avec cette singulière crise politique qui remet en cause bien des principes de notre humanité, et que maquille la préoccupation sanitaire, nous sommes parvenus à l’heure des choix. Dès lors, avec nos connaissances et notre conscience, à quoi sommes-nous prêts à renoncer ? Devons-nous céder à la peur, au besoin de sécurité, ou préférer embrasser la vie et la liberté ? Ma démarche, notre démarche commune tant avec mes coproducteurs qu’avec toutes celles et ceux venus témoigner, c’est avant tout d’avertir sinon d’alerter, d’interpeller, d’informer le plus grand nombre.

L’épidémie et son traitement ont tout d’une intrigue dramatique. Cet évènement épidémique révèle en définitive une crise profonde, révélatrice de l’état actuel de notre société, de ses institutions et de sa culture. On y découvre non seulement le pouvoir de la presse, désormais inféodée au pouvoir par le jeu des actionnaires qui la détiennent, mais aussi la puissance des réseaux sociaux qui véhiculent tant le relais de cette dernière, qu’un contre-pouvoir raillé par la censure, mais ô combien salvateur pour la connaissance et la liberté d’expression ou d’information.

L’issue de cette épidémie, somme toute habituelle et saisonnière, présente donc en quelque sorte les deux genres aristotéliciens: la tragédie de l’humanisme ou l’épopée d’un renouveau. Gageons qu’elle débouche sur le renouveau. D’autres y voient une dimension biblique.

C’est donc une question de choix, d’élan instinctif, d’appel ce qui m’a poussé dans ce film. Et aussi parce que le scénario qui se déroule sous nos yeux mérite un témoignage. Sans prétention aucune, je me réfère à Alexis de Tocqueville : « ce qu’il y a souvent de plus difficile à apprécier et à comprendre, c’est ce qui se passe sous nos yeux.»

C’est la base du film, nous évertuer à comprendre : les mensonges, la manipulation, l’ingénierie sociale, la corruption. Il faut bien se figurer que la privation de nos droits, de nos libertés, de nos choix est un hold-up. Nous aurions pu l’intituler « Coup d’Etat ».

Nous sommes en fin de cycle, tout va très vite, et se radicalise. Il n’y a plus d’espace d’échange, de réflexion, de pensée. Pour Pierre et moi, comme pour Nicolas, il n’était pas envisageable de ne rien faire. Et nous prévoyons même de continuer à filmer et à suivre l’actualité, car nous pressentons un changement fondamental dans notre humanité. Notre actualité sociale et politique nous y ramène. Le président Macron a décidé de confiner derechef sa population pour six semaines.

Nouvelle étape du scénario.

La lecture des derniers relevés hebdomadaires de l’OMS et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, permet clairement de constater que tous les pays ayant pratiqué le confinement ont eu les pires résultats dans le degré de résilience de leur population au COVID-19.

Le taux de mortalité est établi à 0,15%. Plus de 98% des individus ayant contracté le virus guérissent. Le nombre de morts associés abusivement au Covid reste encore deux fois inférieur à celui des erreurs médicales ou du tabac.

Outre que le fait de confiner toute une population saine et non malade a été et demeure une première dans l’histoire de l’humanité, toutes les études qui ont été produites depuis le premier confinement rejoignent les conclusions des précédentes, à savoir l’inefficacité de cette mesure. Serait-elle politique ?

L’OMS vient, il y a quelques semaines à peine, de convenir de son inefficacité et de son inutilité. On se souvient pourtant de cette étude de Neil Ferguson, de l’Imperial College, qui prévoyait plus de 500 000 morts en Grande-Bretagne, et 10 millions de victimes en Afrique, dont s’inspiraient l’OMS et les dirigeants occidentaux dans leur décision de confiner alors que l’épidémie était déclarée.

Ce même épidémiologiste, qui, dix ans auparavant, lors de l’épidémie de la grippe A (H1N1), avait également envisagé un désastre sanitaire de plus de 60 millions de victimes dans le monde. A l’époque, le rapport du Sénat (2010) avait clairement dénoncé l’irrationalité de ces analyses, la dérive de la politique sanitaire et avait surtout mis en lumière les conflits d’intérêts qui semblaient régir cette dernière.

Malgré cela, notre gouvernement, après s’être défendu à maintes reprises de l’envisager, l’a confirmé, ce nouvel emprisonnement. Il avance même de surcroît vouloir y associer quelques autres mesures coercitives, tout en dénonçant l’irresponsabilité, sinon l’incurie, de ceux qui s’y opposent.

Ce nouveau confinement  a été officiellement décrété en conséquence de l’importance du nombre de cas de contaminations et du nombre de malades admis en réanimation. Le seuil de 60% des lits occupés a ou aurait été franchi.

Or, il serait bon de remettre en perspective les données sanitaires des cinq années précédentes pour constater que nos services hospitaliers sont toujours saturés à cette période de l’année, tant pour d’autres coronavirus, que pour la grippe ou des problèmes respiratoires. Il est éloquent de rappeler que notre Ministre de la Santé a lui-même participé à la faillite de notre système de santé, en soutenant la politique de réduction des lits en milieu hospitalier, ce qui provoque depuis quelques années déjà, l’engorgement des services de réanimation.

Il serait également bienséant de préciser, dans un souci de transparence et d’honnêteté, que le nombre de patients en réanimation tient aussi compte du nombre de patients en soins intensifs dans le privé. Toutefois, dans le calcul de Monsieur Véran et de son Comité scientifique, on compte les malades du privé, mais pas le nombre de lits; simple tour de passe-passe pour permettre d’augmenter le taux d’occupation en réanimation et de justifier la peur, la panique ou la terreur. Etrange pour des médecins.

Que dire du bilan médical des malades admis en ce début du mois de novembre en réanimation ou en soins intensifs, si ce n’est un profil type d’individus de plus de 65 ans affectés par la comorbidité, victimes de saturation de leur système immunitaire ?

Que dire du nombre réel de victimes du Covid alors que l’on recense comme tels les décès dus aux maladies cardio-vasculaires, aux cancers, aux diabètes ?

Que dire du nombre réel des cas de contaminations, avec un moyen de dépistage peu fiable et trompeur et dont la sensibilité vient d’être augmentée aux dépens de sa déjà faible efficacité ?

Que dire du gouvernement, qui, après avoir constaté il y a six mois la saturation de nos services publics hospitaliers, n’a pas investi pour de nouveaux lits en réanimation ?

Serait-il utile d’expliquer enfin pourquoi aucune autopsie n’a été diligentée ?

Que dire de la médecine libérale, sans moyens d’agir sur la prophylaxie de la maladie, privée d’hydroxychloroquine, d’azithromycine, de macrolides ou de C3G ? En les coupant de leurs moyens, le gouvernement favorise l’orientation des soins vers l’hôpital.

De tout cela il n’est point question. Le gouvernement semble suivre sa propre feuille de route, sur cette deuxième vague et son confinement finalement induit, annoncés depuis le mois d’avril. Alors s’ils savaient, pourquoi ne pas avoir agi ? Une fois de plus ?

Ce choix d’un deuxième confinement n’est pas qu’un révélateur de l’échec de notre politique sanitaire. C’est la confirmation d’une grave et profonde crise institutionnelle et démocratique. L’état d’urgence sanitaire est anticonstitutionnel et illégal. Les élections municipales se sont déroulées hors du cadre constitutionnel. Le Conseil constitutionnel est en sommeil, prié par le gouvernement de se confiner également, les deux chambres sont au ralenti, les textes sont examinés par 10% des députés, l’exécutif détient les pleins pouvoirs, et nos libertés sont à nouveau restreintes comme jamais dans un cadre de paix.

L’état d’urgence sanitaire ne respecte nullement les applications de l’article 16 et de l’article 53 de la Constitution, le rendant anticonstitutionnel et illégal.

Au niveau des institutions, ce qui a aussi changé, dès le début de la crise, c’est que le gouvernement s’est doté d’un Conseil scientifique dont les membres sont majoritairement proches des laboratoires pharmaceutiques. Il existe pourtant des organismes réputés et sans doute plus indépendants comme l’INSERM, le CNRS, les académies de médecine, de pharmacie, ou de vétérinaires… ?

Avec ce nouveau confinement, le gouvernement restreint une nouvelle fois nos libertés. Une nouvelle fois, elles sont bafouées et notamment, la liberté d’aller et venir, la liberté d’entreprendre et la liberté de réunion. Mais d’autres plus individuelles.

La liberté d’aller et venir existe en pratique depuis la fin du servage en France. Elle apparaît dans les textes en 1315, sous Louis X. Le décret royal précisait :

“ Toute créature humaine doit généralement être franche par droit naturel. Le Roi condamne avec énergie le joug et la servitude, qui est tant haineuse et fait qu’en leur vivant, les hommes sont réputés comme morts et, à la fin de leur douloureuse et chétive vie, ils ne peuvent disposer ni ordonner des biens que Dieu leurs a prêtés en ce siècle.”

La liberté d’entreprendre est plus récente. Elle date de la Révolution française. Le décret d’Allarde de 1791 autorise tout citoyen à exercer le métier ou le négoce qu’il veut, pourvu qu’il paie ses impôts. Cela permettait d’échapper à la logique des corporations et de rang social où vous étiez plus ou moins lié par ce que faisaient vos parents avant vous. Il ne semble pas que cette liberté d’entreprendre ait connu jusqu’ici de restriction ou d’interdiction.

Puis la liberté de réunion, comme la liberté d’expression, sont des libertés fondatrices de la IIIème République. Elles marquent le droit d’exprimer son désaccord avec le pouvoir en place. Elles ont permis la création des syndicats par exemple. 

Les médecins sont désormais censurés lorsque leur parole publique ne fait pas écho à la politique dominante, et même sur les réseaux sociaux, la police de la pensée s’installe.

Toutes ces libertés ont été acquises de haute lutte dans les larmes et le sang, souvent par des personnes très jeunes qui ont généreusement donné leur vie pour leurs idéaux afin que d’autres puissent en bénéficier. Et pourtant, nous demeurons contraints dans nos libertés, sans réagir, affichant par là-même notre degré de consentement.

« Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes » écrivait Machiavel dans Le Prince.

Enfin, une liberté très singulière et fondamentale dans le droit naturel humain a été violée, celle de la tendresse, du toucher, de l’attention. Sous la menace de la force en plus d’un décret, il a été interdit aux proches de visiter leurs parents. On a laissé mourir nos anciens, ils ont été cloisonnés, enfermés dans leurs EHPAD, interdits de sortie, de visite, de tendresse, de soins. Un premier pas vers l’euthanasie.

Mais le pire à mes yeux est de ne pas avoir la liberté de mourir. Le deuxième pas vers l’euthanasie a été franchi ; sa légalisation a été effective par le décret du 28 mars, autorisant les médecins à utiliser le Rivotril pour « accompagner » les patients. Ce décret a été abrogé par un nouveau le 10 juillet. Le pays des droits de l’Homme ?

Le mépris du genre humain.

Sous le prétexte de cette épidémie dont seuls les messagers de l’idéologie sanitaire autoritaire martèlent son danger, il convient de nous surveiller, de nous diriger, de nous contraindre à une société de surveillance et de soumission. De là découlent ces délicieuses valeurs nouvelles que sont la délation, la dénonciation, le repli sur soi. Les valeurs humanistes sont menacées d’implosion, on ne parle plus d’éthique, de morale ou de respect, mais d’obéissance, de protocole, de menaces et de peurs. Un véritable cheval de Troie pour notre humanité que ce coronavirus.

Ainsi, se profile la vaccination massive, et son corollaire, le fichage de chaque individu. En France, en Europe, mais dans le monde entier, au prétexte d’un virus pas plus offensif qu’un autre COVID saisonnier. Quelle incroyable et phénoménale entreprise de manipulation globale, au service d’une sombre idéologie, qui avant d’accomplir son dessein, distille la peur, la menace et la confusion afin que chacun perde ses repères pour mieux embrasser le pouvoir et l’autorité dans une servitude volontaire et rassurante. Je cite à nouveau Alexis de Tocqueville,

« ce qu’il y a souvent de plus difficile à apprécier et à comprendre, c’est ce qui se passe sous nos yeux. »

Cet état d’urgence sanitaire est aussi une catastrophe économique et sociale qui peut déboucher sur une crise économique puis politique majeure.

Au moins 400 000 PME ont dû fermer, soit environ 4 millions de personnes au chômage, sur les 10 ou 12 millions d’indépendants, combien vont pouvoir reprendre une activité ? Combien d’entre nous vont gonfler le nombre déjà exorbitant des personnes vivant en deçà du seuil de pauvreté, qui a été réévalué à 10 millions de personnes en France ? Combien de milliers de personnes vont rejoindre les 5 millions de Français qui ont déjà recours à l’aide alimentaire ? Combien de nos compatriotes vont être délogés, rejoignant la triste cohorte des 900 000 SDF ?

La loi du travail, les acquis sociaux ont déjà été revisités, corrigés, étirés. Avec la crise « sanitaire », tout employé ou salarié, au lieu de réclamer une augmentation ou une amélioration de ses conditions de travail ou de ses droits, va désormais réclamer du travail ou se plier à l’effort national, quelles qu’en soient les conditions. En majorité, il est assigné à résidence en télétravail, dans des conditions pour la plupart, d’inconfort.  Dix points de PIB à rattraper…

Ces événements actuels révèlent que l’on a glissé peu à peu vers une technocratie sanitaire, relayée par une presse qui paraît encore plus docile et inféodée au pouvoir. Ce pouvoir est lui-même de plus en plus gangréné par les conflits d’intérêts, et en particulier par le pouvoir des grands laboratoires, réputés pour leur corruption.

Les scientifiques se font journalistes, sinon politiques, tout comme les journalistes se posent comme experts dans une émulation complice de coercition et de domination. Plus alarmant, les politiques deviennent quant à eux les communicants, souvent malgré eux, des puissances financières qui les soutiennent.

Nos sociétés s’orientent-elles vers ce « biopouvoir » imaginé par Foucault ?

Le philosophe voyait le pouvoir sur les hommes évoluer vers un autoritarisme de la santé. Il observait qu’après le pouvoir sur les âmes, par les ministres de l’Eglise illustré par le troupeau de brebis égarées, c’est sur l’humain que le pouvoir monarchique s’est exercé, avec le pouvoir de donner la mort. Après l’effondrement de la monarchie, il y eut toutes ces dérives autoritaires du 20ème siècle. Légitimées par le dogme visant à transformer l’humanité ou l’humain vers un monde meilleur, elles se sont illustrées dans la prise en charge de la vie, non plus des âmes, mais des hommes.

Avec le biopouvoir, le dogme, c’est la santé ; il s’agit de prendre en charge d’un côté le corps pour le discipliner, et de l’autre la population pour la contrôler. L’élément commun au corps et à la population, c’est la norme. La norme statistique. C’est elle qui fait en sorte que ce biopouvoir s’exerce, de manière rationnelle, à la fois sur un ensemble statistique, c’est-à-dire une collectivité, et sur un individu.

Et ce biopouvoir contrôle tous les mécanismes de la vie de l’individu dans la société : politiques, judiciaires, policiers, économiques, philosophiques.

La question mérite d’être posée. En effet, non seulement des hommes d’affaires, des politiques et des médecins veulent imposer un type de traitement unique, la vaccination, sans passer par les règles démocratiques habituelles grâce à l’état d’urgence, mais de plus, chaque citoyen va devoir s’y soustraire au risque d’une mise au ban social. L’individu risque de perdre non seulement sa liberté, mais surtout sa souveraineté.

Au-delà de cette sombre hypothèse, reprenons toute la terminologie, la sémantique pour ne pas dire la novlangue actuelle, en commençant par celui que nous entendons le plus : le confinement. Étymologiquement, on retrouve dans le confinement, le terme « finis » qui en latin signifie frontière, barrière, limite. Le confinement, outre sa définition médicale brandie par la gouvernance, signifie réclusion, internement.

Enfin, employé au participe, le confiné est dit d’un espace qui manque d’oxygène, d’espace ou de nourriture.

Il est aussi fait mention d’une « distanciation sociale » pour éviter la propagation du virus. Or il ne s’agit que de distanciation physique, mais on nous impose la notion de « social », car en effet, la barrière, la limite, la frontière imposée par ce confinement devient un mur entre nous. Tout contrevenant est sévèrement critiqué, dénoncé et voué aux sanctions administratives. La tendresse est déconseillée, sinon réprimée.

Le port d’un masque est devenu obligatoire bien qu’il ait au préalable été déclaré inutile, et cet artifice est une autre barrière, un autre symbole d’enfermement.

On évoque le traçage des individus, la recherche ou la poursuite des cas contacts, le passeport numérique de santé, les camps de quarantaine…

Dans le discours ambiant, non seulement les termes sont vidés de leur sens premier, mais il ne s’agit pas de se fier à la vérité, comme le disait si subtilement Sibeth Ndiaye, mais « d’orienter la réalité pour faire accepter notre projet politique aux Français; cela ne relève pas du mensonge, mais de la désinformation positive ». Evidemment !

Michel Onfray le rappelait dans son ouvrage « Théorie de la dictature », en rapprochant notre monde actuel de celui de 1984 :

« On peut citer aussi l’inversion systématique du sens des mots, par exemple, la guerre c’est la paixla haine c’est l’amour… qui reformate complètement les cerveaux ».

Car, conformément au concept de solipsisme, c’est dans le cerveau de chacun que le monde existe, “et que le réel est une construction mentale”.

Si la pensée est donc bien formatée, on ne voit plus que ce à quoi on croit.

Déjà dans « Surveiller et punir », en 1975, Michel Foucault expliquait comment la propagation de la peste avait permis aux Etats d’imposer au XVIIe siècle des mesures coercitives à travers leur pouvoir de normalisation :

« Espace découpé, immobile, figé. Chacun est arrimé à sa place. Et s’il bouge, il y va de sa vie, contagion ou punition […] Le rapport de chacun à sa maladie et à sa mort passe par les instances du pouvoir, l’enregistrement qu’elles en font, les décisions qu’elles prennent […] Derrière les dispositifs disciplinaires, se lit la hantise des contagions, de la peste, des révoltes, des crimes, du vagabondage, des désertions, des gens qui apparaissent et disparaissent, vivent et meurent dans le désordre. »

Et ce qui se passe sous nos yeux, c’est également un exemple parfait des expériences de Milgram. Chacun a tendance, pour se rassurer, à se dépersonnaliser pour embrasser la cause de l’autorité. Qui forcément détient la vérité, qui forcément peut rassurer, qui forcément peut conforter et protéger.

Il est plus rassurant de croire à une illusion qui rassure qu’à une vérité qui dérange. C’est entre autres une question de champs d’information. Pour celui ou celle qui n’a pas l’accès à un champ d’information différent de celui sur lequel il s’est construit, ou celui sur lequel on l’a construit, il y a distorsion, coupure, rejet. C’est en cela qu’il est difficile de faire comprendre à nos concitoyens les véritables contours de ce script.

C’était la triste situation de nombreux pays au XXème siècle, dont on espérait pourtant ne pas reproduire les erreurs à notre époque :

Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n’est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien. Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut pas se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et, avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez”, disait Hannah Arendt.

Par des techniques de manipulation bien connues de la PNL (programmation neuro-linguistique) comme la double contrainte, l’injonction paradoxale, l’ingénierie sociale, le saupoudrage, le discours ambiant associe manipulation, désinformation, et hypnose conversationnelle. Le piège fonctionne.

La double injonction selon laquelle tout va bien mais en fait cela ne va pas est le pire qui soit pour tomber dans le piège de la peur et l’endoctrinement. C’était le premier stade de l’épidémie, on va quand même au théâtre ou au bureau de vote. A présent c’est l’inverse. Il ne se passe rien, mais on crie alerte. Le parfait système coercitif.

On assiste aussi au système peur/ soulagement, bien connu sous le thème « good cop / bad cop ». Provoquer une crainte, une peur, par une mise en scène avec des dangers existants ou virtuels. Puis « en même temps », le locuteur ou son complice change de ton avec une ouverture possible. Ce n’est pas la peur qui provoque la soumission mais le soulagement. Et le soulagement, c’est la perspective du dépistage, du vaccin. Et en attendant on reste bien chez soi. Confiné. Emprisonné chez soi, en soi. Docile ?

Car nul n’est obligé de s’y soumettre ! C’est l’heure des choix. Pour exister, un manipulateur a besoin d’un manipulé, tout comme un maître d’un esclave. Est esclave celui qui y consent. Allons nous consentir, allez vous consentir à vous soumettre ?

« La vie vaut ce que nous sommes capables de risquer pour elle ». Il n’y a de liberté que par l’acte même de libération : celui qui ne veut pas risquer sa vie risque fort la servitude. Cependant, une fois maître, l’individu devient passif, inactif. C’est son esclave qui travaille, qui s’accomplit. Ainsi le maître devient dépendant du travail de son esclave, il devient l’esclave de son esclave, car c’est en travaillant qu’on atteint la liberté.

Tous les pouvoirs, et de plus en plus ceux de la pensée, sont désormais attribués à la médecine et aux mains de celles et ceux qui la gouvernent, l’orientent. Faut il rappeler que c’est Rockefeller qui a racheté toutes les écoles de médecine aux Etats Unis dans les années 1920, afin d’y dispenser une médecine exclusivement allopathique afin d’écouler les produits chimiques provenant du pétrole, ce qui va constituer la base de la pétrochimie et de l’industrie pharmacologique.

Il ne s’agit pas d’une médecine basée sur l’alimentation, pourtant premier principe d’Hippocrate, ou sur l’herboristerie, la phytothérapie, l’homéopathie, ou sur l’hypnose, la méditation ou la psychologie, la médecine chinoise ou ayurvédique, médecines traditionnelles à l’efficacité démontrée, mais il s’agit bien d’une médecine exclusivement allopathique. Une nouvelle religion qui n’en tolère pas d’autres.

Désormais la santé n’est plus un bien, c’est devenu une valeur. Force est de constater que c’est aussi devenu un diktat.

L’humanité doit accepter d’être soignée malgré elle, selon des codes ou des normes qui lui sont imposés. Une humanité confinée, contrainte, aux droits violés, mais protégée ! Pour appliquer un soi-disant principe de précaution, en réponse à une menace fantôme dont la virtualité ne s’inspire que de prévisions statistiques, que de calculs établis selon des modèles aux principes tronqués ou faussés, des projections qui ont été mises à mal par la réalité sanitaire. Cela n’a pas de sens. Un profond changement est en cours.

Et pour mieux comprendre cette fin de cycle globale, qui appelle à ce bouleversement profond, quelle qu’en soit l’impulsion, faisons un retour en arrière.

2019 était l’année de tous les dangers : risques bancaires  avec de nombreux établissements en déroute, risques sur l’euro, économies au ralenti, manifestations sociales multiples fragilisant les pouvoirs en place. Et surtout, la fin annoncée du dollar, et l’avènement des cryptomonnaies.

La situation bancaire était critique, en particulier en Europe et aux États-Unis. Les milieux financiers craignaient pour la survie de la Deutsche Bank et la Commerzbank en Allemagne, de l’Intesa San Paolo en Italie, ou de la Société Générale en France. Toute faillite aurait déclenché en effet un « Bank run » partout en Europe que seule une fermeture coordonnée de toutes les banques de la zone et l’instauration d’un contrôle des capitaux aux frontières pourraient éviter.

Quand une banque importante fermera, on peut imaginer que toutes les banques de la zone euro fermeront. Que l’on se rassure, pour ces organismes qui constituent le fondement de notre « état », tout a déjà été mis en place légalement par la Directive BRRD européenne et Loi Sapin 2 pour pouvoir « chyprioter » nos comptes sous prétexte de nous protéger…. d’une catastrophe bancaire et économique.

À la situation bancaire critique s’ajoutait le risque de l’éclatement de la zone euro. Depuis les élections italiennes en mars 2019, la probabilité d’une sortie de l’euro de l’Italie s’était considérablement accentuée. En parade, il était prévu de faire tourner la machine à billets, ce qui aurait fait perdre toute valeur à l’euro, et la dépréciation des actifs. Aujourd’hui, certes, on risque d’en arriver au même point… avant le grand saut ?

A ce risque s’ajoutait également celui du système monétaire instauré depuis les accords de Bretton Woods, en 1944, visant à définir les grandes lignes du système économique et financier mondial, menacé par la nouvelle monnaie chinoise.

Un éclatement du système monétaire sous la pression d’une nouvelle monnaie chinoise. La Chine a créé une nouvelle monnaie basée et convertible en or. Or l’avantage des US de posséder la monnaie mondiale est que cela lui a permis de financer ses déficits. Le modèle économique américain repose en effet sur un abus chronique de dette qui est achetée par les pays qui cherchent à recycler leurs dollars. La Chine a lancé une alternative monétaire au dollar,  et de ce fait n’a plus besoin d’acheter des obligations américaines. Bras de fer pour le leadership !

La guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis était aussi particulièrement lancée, à coup de taxes, de protectionnisme et d’intimidations diplomatiques.

Enfin, le risque de crise sociale inquiétante pour les pouvoirs, tant en France que dans le monde, représentée par des mouvements populaires spontanés (Gilets jaunes…) comme par des manifestations de corporations ou de métiers, tous debout contre des réformes jugées inadaptées, injustes ou forcées au nom du marché et de ses lois.

Ainsi, ce choc anthropologique dont parlent à l’unisson les hommes politiques du monde entier que représente le Covid est une véritable aubaine.

Ce virus de pangolin serait-il à ce point opportuniste ?

Afin d’entrevoir ce que nous réserve l’avenir proche, faut-il s’inspirer des travaux du Forum Economique de Davos qui prône, comme le FMI, « The Great Reset », faut-il se tourner vers les principes collectivistes et transhumanistes de Bacon ou de Moore martelés par Attali et Minc ? S’inspirer de la Chine capitaliste autoritaire ?

Nous sommes à l’heure des choix.

Avec ce film, c’est un engagement pour la vie, le respect du vivant, mes enfants, parents, amis. Hymne à la vie, à l’amour, à l’âme humaine.

Voir aussi le debriefing de Christophe Cossé

https://www.youtube.com/embed/-ZSJ27H1YoU

Auteur(s): Christophe Cossé pour FranceSoir


Les Sources du film

HOLD UP + (sources)

00 : 02 : 28

L’Homme sera bientôt un être modifié par la technologie

Vidéo de Laurent Alexandre : Conférence “La techno-médecine” à L’USI – 2013

La techno-médecine – Laurent Alexandre à l’USI – YouTube

00 : 08 : 30

Les prophéties de Neil Ferguson pour confiner

https://www.liberation.fr/checknews/2020/06/03/les-previsions-de-ferguson-qui-ont-conduit-de-nombreux-pays-a-se-confiner-etaient-elles-fantaisistes_1790061/

Les recommandations de l’OMS quant à l’utilisation des masques

Conseils sur le port du masque dans le cadre de la COVID-19 : orientations provisoires, OMS.

Janvier 2020 : Microsoft Word – Advice on the use of masks 2020-01-29_fr_14FEB2020_marissa.docx (who.int)

Avril 2020 : WHO-2019-nCoV-IPC_Masks-2020.3-fre.pdf

Juin 2020 : WHO-2019-nCov-IPC_Masks-2020.4-fre.pdf

00 : 12 : 27

L’inexactitude des chiffres diffusés – Hypoxie heureuse :

Article Science et Avenir, Les “happy hypoxics”, ces patients du Covid-19 qui ne se rendent pas compte qu’ils manquent d’oxygène (07/05/20)

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-happy-hypoxics-ces-patients-du-covid-19-qui-ne-se-rendent-pas-compte-qu-ils-manquent-d-oxygene_144159

00 : 13 : 13

Évolution du nombre de morts entre Mars et Septembre en 2018, 2019 et 2020.

Courbe INSEE :

Évolution du nombre de décès depuis le 1ᵉʳ septembre 2020 − Nombre de décès quotidiens | Insee

00 : 13 : 33

Nombre total de morts de la Covid-19 dans le monde

Covid-19 Dashboard by the Center for Systems Science and Engineering (CSSE)

COVID-19 Map – Johns Hopkins Coronavirus Resource Center (jhu.edu)

00 : 13 : 46

Nombre total de tests effectués dans différents pays entre mars et octobre 2020

Graphique Total Covid-19 tests: Total COVID-19 tests (ourworldindata.org)

00 : 13 : 58

Explication des cycles de dépistage

https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Covid-19-les-tests-PCR-contestes-1713289

https://www.industrie-techno.com/article/baisser-le-seuil-de-detection-des-tests-rt-pcr-du-covid-19-pour-mieux-depister-les-individus-contagieux.61734

00 : 15 : 57

Les faux positifs

Article de Paris Match : Covid-19 : les tests PCR contestés (24/11/20)

Covid-19 : les tests PCR contestés (parismatch.com)

00 : 16 : 35

Le gouvernement tente de justifier le confinement

Article du Parisien : Coronavirus : quand Olivier Véran dessine un schéma pour expliquer la stratégie de la France face à l’épidémie (10/03/20)

Coronavirus : quand Olivier Véran dessine un schéma pour expliquer la stratégie de la France face à l’épidémie – Le Parisien

00 : 16 : 54

Une plainte a été déposée à l’ordre des médecins contre Didier Raoult

Vidéo BFM – (10/09/20) https://www.dailymotion.com/video/x7vy2q8

Proposition de Randy Hillier de créer des camps d’internements pour les malades du Covid

Article The Epoch Times : Covid-19 : des camps d’internement au Canada au printemps 2021 ? (06/11/20, Mis à jour le 07/11/20)

[Vidéo] Covid-19 : des camps d’internement au Canada au printemps 2021 ? | Epoch Times (theepochtimes.com)

Proposition de Randy Hillier de créer des camps d’internements pour les malades du Covid

Les camps au Canada => Site de Randy Hillier:

https://www.randyhilliermpp.com/20201007_question

Dépistage massif à Wuhan

L’article du test sur les asymptomatiques à Wuhan ; https://www.nature.com/articles/s41467-020-19802-w

00 : 20 : 29

Les mesures sanitaires contraignantes dans les écoles

Une du Canard Enchainé n°5207, “Un masque, une frousse et des crayons !” du 26 août 2020

Acheter un numéro du Canard enchainé à l’unité (lecanardenchaine.fr)

00 : 30 : 19

Allocution du Président de la République, 16 mars 2020

Site de l’Elysée : Adresse aux Français, 16 mars 2020 | Élysée (elysee.fr)

00 : 35 : 43

L’épidémie va durer

Emission BFM TV – Bourdin en direct – Jean-François Delfraissy face à Jean-Jacques Bourdin du 09 octobre 2020

Jean-François Delfraissy face à Jean-Jacques Bourdin en direct – 09/10 (bfmtv.com)

00 : 36 : 44

Comparatifs des morts par épidémie

Graphique “Comparatifs des morts dans le monde chaque année”

https://www.worldometers.info/fr/population-mondiale/

00 : 37 : 04

Les résultats de l’étude des sénateurs sur la gestion de la crise sanitaire H1N1

Rapport du Sénat du 26 juillet 2017

r16-6851.pdf (senat.fr)

00 : 37 : 44

Allocution d’Olivier Véran

Point de situation coronavirus – (28/02/20)

Point de situation coronavirus – 28 février 2020 – Vidéo Dailymotion

00 : 37 : 50

Interview de Sibeth Ndiaye

Le Grand Entretien, France Inter (04/03/2020)

Sibeth Ndiaye : “Au stade 3 de l’épidémie de coronavirus, on ne va pas arrêter la vie de la France” – YouTube

00 : 38 : 08

Allocution de Jérôme Salomon

Point de situation coronavirus, (18/03/20)

Point de situation coronavirus | mercredi 18 mars 2020 – Vidéo Dailymotion

00 : 38 : 15

Allocution de Jérôme Salomon

Point de situation coronavirus, (03/04/20)

Point de situation du vendredi 3 avril – Vidéo Dailymotion

00 : 38 : 22

Déclaration d’Olivier Véran à l’Assemblée Nationale

Questions au gouvernement (07/04/20)

Olivier Véran: “Il n’y a aucune décision de recommandation du port du masque à l’heure actuelle” pour la population (bfmtv.com)

00 : 38 : 31

Déclaration de Jérôme Salomon

Point de situation coronavirus, (22/04/20)

Jérôme Salomon, point de situation coronavirus du mercredi 22 avril – YouTube

00 : 38 : 36

Déclaration de Edouard Philippe à l’Assemblée Nationale

Compte rendu intégral de la séance du 28 avril sur la stratégie nationale du plan de déconfinement (28/04/20)

Assemblée nationale ~ Séance du mardi 28 avril 2020 (assemblee-nationale.fr)

00 : 38 : 38

Allocution du Président de la République, (14/07/20)

Site de l’Elysée : 14 juillet : l’interview du Président Emmanuel Macron | Élysée (elysee.fr)

00 : 41 : 17

Audition d’Olivier Véran au Sénat

Covid-19 : l’audition d’Olivier Véran, ministre de la Santé, devant la commission d’enquête du Sénat – YouTube

00 : 42 : 00

Les erreurs dans les chiffres annoncés par les médias

Article Le figaro, Coronavirus : 7560 personnes sont mortes en France du virus depuis le 1er mars (04/04/20)

EN DIRECT – Coronavirus : 7560 personnes sont mortes en France du virus depuis le 1er mars (lefigaro.fr)

00 : 42 : 05

Les erreurs dans les chiffres annoncés par les médias

Article Le Figaro, Coronavirus : 574 décès de plus en 24 heures, près de 15.000 morts en France (13/04/20)

EN DIRECT – Coronavirus : 574 décès de plus en 24 heures, près de 15.000 morts en France (lefigaro.fr)

00 : 42 : 09

Les erreurs dans les chiffres annoncés par les médias

Article Libération, Coronavirus : presque 10 000 morts aux Etats-Unis (01/04/20)

Direct – Coronavirus : presque 10 000 morts aux Etats-Unis – Libération (liberation.fr)

00 : 42 : 13

Les erreurs dans les chiffres annoncés par les médias

Article Les Echos, Coronavirus : la France a connu un pic de mortalité en mars

(03/04/20)

Coronavirus : la France a connu un pic de mortalité en mars | Les Echos

00 : 42 : 17

Les erreurs dans les chiffres annoncés par les médias

Article Libération, Plus de 23 000 morts en France, selon le dernier bilan de lundi

(25/04/20)

Plus de 23 000 morts en France, selon le dernier bilan de lundi – Libération (liberation.fr)

00 : 42 : 22

Les erreurs dans les chiffres annoncés par les médias

Article Libération, Coronavirus : l’épidémie a fait plus de 50 000 morts aux Etats-Unis

(20/04/20)

Direct – Coronavirus : l’épidémie a fait plus de 50 000 morts aux Etats-Unis – Libération

(liberation.fr)

00 : 42 : 27

Les erreurs dans les chiffres annoncés par les médias

Article Le Monde, Coronavirus dans le monde : plus de 100 000 morts recensés en Europe (18/04/20)

Coronavirus dans le monde : plus de 100 000 morts recensés en Europe

00 : 42 : 32

Les erreurs dans les chiffres annoncés par les médias

Article Le Parisien, Coronavirus en France : 395 nouveaux décès, près de 20000 morts au total (19/04/20)

Coronavirus en France : 395 nouveaux décès, près de 20000 morts au total – Le Parisien

00 : 43 : 22

Les journalistes sont perdus sur les nombre de morts

Article de Libération, Coronavirus : au moins 800 000 morts dans le monde – Le Parisien (22/08/20)

Coronavirus : au moins 800 000 morts dans le monde – Le Parisien

00 : 43 : 26

Où sont les morts de la grippe ?

Article de Libération, La grippe a-t-elle fait 70 morts cet hiver comme l’a dit France 2, ou plusieurs milliers ? (12/03/20)

La grippe a-t-elle fait 70 morts cet hiver comme l’a dit France 2, ou plusieurs milliers? – Libération (liberation.fr)

00 : 44 : 11

La Covid fait flamber le prix des consultations

Site de l’Assurance maladie, 27 novembre 2020

Les médecins au cœur du circuit de « contact tracing » des patients Covid-19 | ameli.fr | Médecin

00 : 46 : 05

Le Pr Perronne alerte sur les chiffres apocalyptiques

Livre du Professeur Christian Perronne – Y’a t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? – Edition Albin Michel, 2020

00 : 47 : 56

Le masque de papier

Les guignols de l’info, Canal+, sketch “Le masque de papier”, (10/09/ 2009)

00 : 49 : 16

Site d’analyse de tous les articles sur tous les traitements

Site c19study.com

00 : 52 : 02

La chloroquine est réservée aux spécialistes

Décret n° 2020-314 du 25 mars 2020

Décret n° 2020-314 du 25 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire – Légifrance (legifrance.gouv.fr)

00 : 52 : 33

L’utilisation de la chloroquine est réservée pour les cas graves

Une du Canard enchaîné, N° 5187, Un nouveau slogan : “Pestez chez vous!” – (08/04/20)

00 : 54 : 59

Le fonctionnement de l’hydroxy chloroquine

Audition d’Agnès Buzyn à l’Assemblée Nationale

[INTEGRAL] Coronavirus : Agnès Buzyn devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale – YouTube

00 : 55 : 56

La sonnerie de clairon du gouvernement sur la dangerosité de l’hydroxy chloroquine

Covid-19: le point de situation du 28 mars

REPLAY – Covid-19: le point de situation du 28 mars – YouTube

00 : 56 : 06

La balance bénéfices/risques de la chloroquine

Emission BFM TV – Bourdin en direct – Karine Lacombe face à Jean-Jacques Bourdin en direct du 28 mai 2020

Karine Lacombe face à Jean-Jacques Bourdin en direct – 28/05 (bfmtv.com)

00 : 58 : 53

Karine Lacombe a été payée par des laboratoires

Base de données euros for docs

Vision par Professionnel bénéficiaire | Euros For Docs

01 : 14 : 32

Le remdesivir est réservé aux soins palliatifs

Covid-19: le point de situation du 28 mars

REPLAY – Covid-19: le point de situation du 28 mars – YouTube

01 : 21 : 24

La CIA avait prévue une future pandémie mondiale

Livre d’Alexandre Adler – Le rapport de la CIA, comment sera le monde en 2020 ? – Edition Robert Laffont – 2005

01 : 22 : 27

La fondation Rockefeller, spécialiste des scénarios apocalyptique

Scenarios for the Future of Technology and International Development

Rockefeller Foundation.pdf (nommeraadio.ee)

01 : 25 : 37

Attali affirme qu’Emmanuel Macron pourra être président un jour

Emmanuel Macron “présidentiable” pour Jacques Attali, BFM TV, (27/08/2014)

Emmanuel Macron “présidentiable” pour Jacques Attali – YouTube

01 : 25 : 55

Attali tire les leçons de la crise de H1N1

L’express – Conversation avec Jacques Attali

Changer, par précaution | Conversation avec Jacques Attali – Lexpress

01 : 30 : 16

Gilead rafle la mise sur le remdesivir

Journal Les Echos, Face à la pénurie, la Commission européenne commande plus de 500.000 doses de remdesivir à Gilead (07/10/20)

Face à la pénurie, la Commission européenne commande plus de 500.000 doses de remdesivir à Gilead | Les Echos

01 : 30 : 45

Gilead se voit valorisé après une fusion

Article de Stratégie Bourse du 09/06/20

AstraZeneca envisage de fusionner avec Gilead (strategie-bourse.com)

01 : 30 : 54

Le business plan des laboratoires

Les guignols de l’info, Canal+, sketch “Léger prix des vaccins pour la grippe aviaire”, 11 octobre 2005

Léger prix des vaccins pour la grippe aviaire – Les Guignols – CANAL+ – YouTube

01 : 33 : 12

L’étude Discovery annulée

Article Le Monde, Coronavirus : l’essai clinique Discovery englué faute de coopération européenne, (07/05/20)

Coronavirus : l’essai clinique Discovery englué faute de coopération européenne (lemonde.fr)

01 : 33 : 14

L’étude Discovery annulée

Article L’Humanité : Essais cliniques L’étude Discovery, ou le fiasco de la coopération européenne (04/05/20)

Essais cliniques L’étude Discovery, ou le fiasco de la coopération européenne | L’Humanité (humanite.fr)

01 : 33 : 20

Barrage à l’hydroxychloroquine

Gautret et al. (2020) Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID‐19: results of an open‐label non‐randomized clinical trial. International Journal of Antimicrobial Agents – In Press 17 March 2020 – DOI : 10.1016/j.ijantimicag.2020.105949

Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19 – IHU (mediterranee-infection.com)

01 : 34 : 11

Une plainte a été déposée à l’ordre des médecins contre Didier Raoult

Vidéo BFM – (10/09/20)

01 : 36 : 02

Gilead vend pour 220 millions d’euros de doses à l’Union Européenne

Article de Marianne : Remdésivir inefficace : comment la Commission européenne s’est laissée séduire par Gilead, (05/12/20)

Remdésivir inefficace : comment la Commission européenne s’est laissée séduire par Gilead (marianne.net)

01 : 36 : 06

Le remdésivir jugé inefficace et dangereux

Article de Industrie Pharma, Covid-19 : L’utilisation du remdesivir de Gilead remise en cause par l’OMS (20/11/20)

Covid-19 : L’utilisation du remdesivir de Gilead remise en cause par l’OMS (industriepharma.fr)

01 : 36 : 20

Gilead voit son chiffre d’affaire trimestriel augmenter de 17%

Article de The New England Journal of Medicine, Persistence and Evolution of SARS-CoV-2 in an Immunocompromised Host (03/12/20)

Persistence and Evolution of SARS-CoV-2 in an Immunocompromised Host | NEJM

01 : 37 : 21

Martin Blachier, homme d’affaire et épidémiologiste

Site Accueil | Monsite (ph-expertise.com)

01 : 39 : 52

Fauci, chercheur sur les transmission des virus inter-espèces

NIH Director’s Blog, President’s Visit to NIH Highlights Research on Ebola, (02/12/14)

President’s Visit to NIH Highlights Research on Ebola – NIH Director’s Blog

01 : 40 : 18

Les travaux de Fachi jugés dangereux

Newsweek : Dr. Fauci Backed Controversial Wuhan Lab with U.S. Dollars for Risky Coronavirus Research, (28/04/20)

Dr. Fauci Backed Controversial Wuhan Lab with U.S. Dollars for Risky Coronavirus Research (newsweek.com)

01 : 41 : 29

Un virus échappé d’un laboratoire américain

Article de Military.com, CDC Inspection Findings Reveal More about Fort Detrick Research Suspension (24/11/19)

CDC Inspection Findings Reveal More about Fort Detrick Research Suspension | Military.com

01 : 41 : 39

Un laboratoire fermé après qu’un virus se soit échappé

Article de Mediapart,Investigation COVID19 : la remarquable (et peut-être…) fortuite coïncidence! (05/05/20)

Investigation COVID19 : la remarquable (et peut-être…) fortuite coïncidence! | Le Club de Mediapart

01 : 45 : 21

Le nombre de morts par l’AFP

Article de Courrier Picard, Covid-19: plus de 26.000 nouveaux cas en 24H, 2.761 personnes en réanimation, (26/10/20)

Covid-19: plus de 26.000 nouveaux cas en 24H, 2.761 personnes en réanimation (courrier-picard.fr)

01 : 45 : 46

Fabrice Fries élu à la tête de l’AFP

Article de Libération, Fabrice Fries élu PDG de l’AFP à l’arraché, (12/04/18)

Fabrice Fries élu PDG de l’AFP à l’arraché – Libération (liberation.fr)

01 : 45 : 57

Montant total de la dotation de Le Monde en 2019 et 2020

Fondation Bill et Melinda Gates

Le Monde – Bill & Melinda Gates Foundation

01 : 46 : 14

L’Etat débloque une grosse enveloppe pour les médias

Article Les Echos, Coronavirus : le gouvernement a débloqué 2 milliards pour les médias, (05/07/20)

Coronavirus : le gouvernement a débloqué 2 milliards pour les médias | Les Echos

01 : 47 : 23

Qui dirige les médias ?

Schéma “Médias, Qui possède quoi ?”

Médias français, qui possède quoi ? (Le Monde diplomatique, décembre 2020) (monde-diplomatique.fr)

01 : 49 : 12

L’origine probable du virus

Document du CNRS : Le séquençage du nouveau coronavirus révèle une subtile différence avec le SRAS (11/02/2020)

Le séquençage du nouveau coronavirus révèle une subtile différence avec le SRAS | CNRS

01 : 49 : 16

L’origine probable du virus

Science Direct, The spike glycoprotein of the new coronavirus 2019-nCoV contains a furin-like cleavage site absent in CoV of the same clade, (Avril 2020)

The spike glycoprotein of the new coronavirus 2019-nCoV contains a furin-like cleavage site absent in CoV of the same clade – ScienceDirect

01 : 49 : 49

Le virus est d’origine naturelle selon Zheng Li Shi

Nature, A pneumonia outbreak associated with a new coronavirus of probable bat origin (17/09/20) A pneumonia outbreak associated with a new coronavirus of probable bat origin | Nature

01 : 50 : 38

Le virus aurait été fabriqué en laboratoire

Article MaxiSciences.com, Une virologue chinoise dit avoir des “preuves” que le Covid-19 a été fabriqué en laboratoire (18/09/20)

Coronavirus : la virologue chinoise Li-Meng Yan dit avoir des “preuves” que le Covid-19 a été fabriqué dans un laboratoire à Wuhan (maxisciences.com)

Le virus aurait été fabriqué en laboratoire

Science, Enhancing host cell infection by SARS-CoV-2, (13/11/20)

Enhancing host cell infection by SARS-CoV-2 | Science (sciencemag.org)

01 : 54 : 39

Disparition de tubes contenant le virus du SRAS

Article Le Monde, La mystérieuse disparition de 2349 tubes contenant du virus SRAS, (15/04/14)

La mystérieuse disparition de 2 349 tubes contenant du virus SRAS (lemonde.fr)

01 : 54 : 44

Virus transporté clandestinement

Article Le Parisien, Virus mortel transporté clandestinement : la chercheuse de Pasteur se défile, (23/03/17)

Virus mortel transporté clandestinement : la chercheuse de Pasteur se défile – Le Parisien

01 : 54 : 49

Intrusion dans un laboratoire P4

Article 20 Minutes, Lyon : un SDF s’introduit dans le laboratoire haute sécurité P4, (22/03/16)

Lyon : Un SDF s’introduit dans le laboratoire haute sécurité P4 (20minutes.fr)

01 : 54 : 58

La piste du labo reste l’origine la plus probable

Article du Daily Mail : China lab leak is the ‘most credible’ source of the coronavirus outbreak, says top US government official, amid bombshell claims Wuhan scientist has turned whistleblower (02/01/21)

Lab leak is the ‘most credible’ source of the coronavirus outbreak, says top US government official | Daily Mail Online

01 : 55 : 02

Une de Libération du 13 novembre 2020

Article de libération : Hold-Up, le virus du complot (13/11/20)

“Hold-up” : Le virus du complot. 13 novembre 2020 – Liberation

01 : 55 : 12

Une étude indienne suggère que le virus pourrait venir d’un labo

bioRxiv, Discovery of unique insertions in Covid-19 : structural and functionnal implications, Uncanny similarity of unique inserts in the 2019-nCoV spike protein to HIV-1 gp120 and Gag | bioRxiv

01 : 55 : 43

La théorie de la création du virus en laboratoire réfutée par des scientifiques

Article Le Monde, Non, le Covid-19 n’est pas une “combinaison du SRAS et du sida”. (09/03/20)

Non, le Covid-19 n’est pas une « combinaison du SRAS et du sida » (lemonde.fr)

01 : 55 : 53

La théorie de la création du virus en laboratoire réfutée par des scientifiques

Article Le Parisien, Coronavirus et VIH : pourquoi la théorie du Pr Luc Montagnier est invraisemblable (17/04/20)

Coronavirus et VIH : pourquoi la théorie du Pr Luc Montagnier est invraisemblable – Le Parisien

01 : 57 : 03

Une nouvelle méthode pour modifier l’ARN

Science et Avenir, Après l’ADN par CRISPR-Cas9, on sait modifier l’ARN grâce à CRISPR-Cas13, (25/10/17)

Après l’ADN par CRISPR-Cas9, on sait modifier l’ARN grâce à CRISPR-Cas13 – Sciences et Avenir

01 : 57 : 14

Les nanotechnologies vont permettre de “bricoler le vivant”

Conférence de Laurent Alexandre, La techno-médecine – Laurent Alexandre à l’USI,

La techno-médecine – Laurent Alexandre à l’USI – YouTube

02 : 05 : 16

Le Forum économique de Davos

World Economic forum

How US foreign policy will shape the ‘Great Reset’ | World Economic Forum (weforum.org)

02 : 06 : 26

Attali soutient que l’on se dirige vers un gouvernement mondial

Arrêt sur Images – 2010

“Il faudra un gouvernement mondial. Après, ou à la place de la guerre ?” [Avent2020] – Par La rédaction | Arrêt sur images (arretsurimages.net)

02 : 06 : 39

Le Brevet nanoparticules et cryptomonnaie

Brevet Microsoft (22/05/20)

Un message pour la Journée Internationale de la Diversité Biologique, le 22 mai 2020 – Navdanya international

02 : 08 : 22

La vérité sur la 5G

Publicité Free (2020)

Free Mobile – 5G : La Vérité – YouTube

02 : 11 : 18

Scenarios for the Future of Technology and International Development

Rockefeller Foundation.pdf (nommeraadio.ee)

02 : 11 : 29

Les maladies graves découlant du Covid 19 seraient causées par des cellules colonisatrices

ncbi, Predominant Role of Bacterial Pneumonia as a Cause of Death in Pandemic Influenza: Implications for Pandemic Influenza Preparedness (01/10/2008)

Predominant Role of Bacterial Pneumonia as a Cause of Death in Pandemic Influenza: Implications for Pandemic Influenza Preparedness (nih.gov)

02 : 17 : 37

Laurent Alexandre – Global Postiv Forum

Global Positive Forum – Laurent Alexandre – French – YouTube

02 : 19 : 05

Présentation du PDG de Twitter

Site de Berggruen

You searched for – Berggruen Institute

02 : 19 : 27

Envol du cours boursier de Square

Cours boursier de Square

Square, Inc. Class A Common Stock (SQ) Stock Quotes | Nasdaq

02 : 20 : 03

Les personnalités appartenant à l’Institut Berggruen

Site du Bergguren Institute

The Transformations of the Human – Our Work – Berggruen Institute

02 : 21 : 16

Les dieux et les inutiles

Conférence de Laurent Alexandre aux élèves de Polytechnique (12/02/19)

Table ronde de l’X sur le Transhumanisme – YouTube

02 : 27 :00

Recherche des déterminants génétiques de l’intelligence

Conférence de Laurent Alexandre : Conférence “La techno-médecine” à L’USI – 2013

La techno-médecine – Laurent Alexandre à l’USI – YouTube

02 : 28 : 21

Ce dont j’ai le plus peur, c’est la peur”

André Comte-Sponville sur RTL (8/09/20)

Coronavirus : “Je n’ai pas peur de la Covid-19”, assure le philosophe André Comte-Sponville – YouTube

02 : 36 : 22

Le pire bilan en France en un jour ?

Article La dépêche – Coronavirus : 523 morts en 24 heures, pire bilan en France depuis avril, et un nombre de cas qui explose en Occitanie (27/10/20)

Coronavirus : 523 morts en 24 heures, pire bilan en France depuis avril, et un nombre de cas qui explose en Occitanie – ladepeche.fr

02 : 36 : 36

Rectificatif de l’information du 27/10/20

Article France Info – RECTIFICATIF. Covid-19 : 288 personnes sont mortes de l’épidémie en 24 heures dans les hôpitaux en France et 235 en quatre jours dans les établissements médico-sociaux (27/10/20)

RECTIFICATIF. Covid-19 : 288 personnes sont mortes de l’épidémie en 24 heures dans les hôpitaux en France et 235 en quatre jours dans les établissements médico-sociaux (francetvinfo.fr)

02 : 36 : 42

Spot de sensibilisation aux gestes barrières

Spot de sensibilisation du gouvernement

Le spot “choc” du gouvernement pour le respect des gestes barrières – Vidéo Dailymotion

02 : 38 : 24

L’exploit de Florian Gomet

Article L’Equipe – Aventure : 3 500 km et 80 jours à courir sans chaussures, Florian Gomet raconte (27/09/20)

Aventure : 3 500 km et 80 jours à courir sans chaussures, Florian Gomet raconte – L’Équipe (lequipe.fr)

02 : 45 : 42

Des vaccins prêts en 12 à 18 mois

Emission BFM TV – Good moring Business – Thierry Breton (Commissaire européen) : Brexit, vers un “no deal” ? – (21/12/20)

Thierry Breton (Commissaire européen) : Brexit, vers un “no deal” ? – 21/12 (bfmtv.com)

02 : 46 : 19

Les vaccins vont être testés sur toute la population européenne

Commission Européenne – Roadmap of vaccination (03/2019)

2019-2022_roadmap_en.pdf (europa.eu)

02 : 46 : 45

Investissement massif dans une entreprise de fabrication de bouteilles de vaccins

Les Echos – Schott, le passeur du vaccin anti-Covid (04/12/20)

Schott, le passeur du vaccin anti-Covid | Les Echos

02 : 47 : 11

Aucun traitement n’est utile contre le virus ?

Site de l’ANSM

L’ANSM mobilisée dans la mise à disposition des vaccins COVID-19 – ANSM : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (sante.fr)

02 : 47 : 33

Interdiction du Remdesivir

L’OMS ne recommande pas l’administration de remdesivir aux patients COVID-19

(20/11/20)

L’OMS ne recommande pas l’administration de remdesivir aux patients COVID-19 (who.int)




Végano-écologisme et transhumanisme : l’union sacrée dans la haine de l’homme et donc dans la haine de Dieu

[Source : Les moutons enragés (lesmoutonsenrages.fr)]

Par Jean-Pierre Aussant

Bizarrement deux mouvements qui devraient pourtant être opposés, d’un côté le transhumanisme qui se développe actuellement grâce aux progrès fulgurants des sciences-NBIC (nanotechnologies, biotechnologie, informatique et sciences cognitives)- et de l’autre, le fondamentalisme végano-écologiste qui propose, in fine, une sorte de retour en arrière, se rejoignent non seulement sur leurs origines (Les lumières) mais aussi sur leurs finalités : la négation de la nature profonde et de la dignité de l’homme telles qu’elles ont été pensées et voulues par Dieu.

En effet, l’affirmation philosophique essentielle des lumières stipulant que l’homme enfin émancipé de Dieu pouvait créer une éthique salvatrice à partir de sa seule raison (donc une éthique horizontale et non transcendantale) a permis à celui-ci de redéfinir sa propre nature et par conséquent d’en concevoir éventuellement une nouvelle (ou « des» nouvelles). L’homme n’étant plus tenu désormais d’obéir à une prédestination ontologique, tant sur le plan éthique que biologique, est désormais en mesure de prendre « en main » sa propre évolution. Il pourra dorénavant, selon son humeur, soit se définir comme un simple être vivant « de plus » qui serait au fond au même niveau que les espèces du règne animal, voire végétal, (fondamentalisme écologiste) ou bien, au contraire, de se voir, grâce aux progrès des NBIC et de l’ingénierie génétique, évoluer vers un être supérieur, une sorte de cyborg (mi-homme, mi-ordinateur) qui pourra au grès de son ambition eugéniste qu’il a pour sa propre espèce, se transformer en surhomme voire en homme posthumaniste (le posthumanisme — où l’homme est désincarné de son substrat biologique — étant la suite logique du transhumanisme) dont la conscience pourrait même éventuellement être téléchargée dans un support informatique ; l’homme enfin libéré de sa prison de cher et de sang – (sic).

On le voit, dans un cas comme dans l’autre (soit le retour au monde animal, ou bien au contraire le bond et la fuite en avant vers un monde de plus en plus désincarné et virtuel où l’homme finira par se fondre lui-même dans la machine et l’intelligence artificielle dont il finira peut-être par devenir l’esclave), il s’agit du rejet de l’homme essentiel, créé par Dieu et à l’image de Dieu. Bien évidemment au-delà de l’attaque contre la vraie nature profonde l’homme-créature et fils adoptif de Dieu, il y a l’attaque contre Dieu « tout court ».

L’homme « écologiste », qui en dégringolant volontairement au niveau du règne animal ou végétal, ne veut rien d’autre qu’entrainer Dieu avec lui dans sa chute (faire de Dieu un animal ou une plante « comme les autres ») ou bien à l’opposé en se fondant dans un univers ultra technologique où l’homme fusionnera avec la machine et le virtuel, faire de Dieu un ordinateur ou un hologramme, là aussi « comme les autres », dont il (l’homme) décidera lui-même du programme informatique. Détruire la dignité de l’homme afin de polluer (si c’était possible) celle de Dieu. Tout est là. C’est pourquoi, in fine, la proposition végano-écologiste (souvent d’ailleurs saupoudrée de New Age) qui mène à l’aplatissement de l’homme —donc de Dieu — au niveau du monde animal et végétal, rejoint en réalité le paradigme du transhumanisme voulant faire de l’homme un être tellement artificiel qu’il finira par ne plus rien avoir en commun avec cette créature que Dieu a créée à son image.

C’est que l’homme « bionique » des transhumanistes est aussi loin de Dieu que ne l’est l’homme « animalisé et végétalisé » des écolos. Dans un cas comme dans l’autre, nous retrouvons cet acharnement à déconstruire et cette haine que l’homme des lumières (entre-temps devenu l’homme postmoderne) a de l’autre homme, le vrai, celui qui est capable d’éternité et qui est fait à l’image de Dieu.

In fine, l’homme postmoderne, devenu posthumain (en fait il faudrait parler de la femme posthumaine car le sexe masculin aura disparu au plus tard d’ici deux siècles mais cela est un autre débat — voir mon essai « le complot inconscient »), se contentera de l’illusion d’une immortalité qui ne durera au mieux que cinq milliards d’années jusqu’au moment où en explosant, notre étoile détruira la terre et toutes les planètes du système solaire. Quant à ceux qui croient qu’ils seront alors en mesure d’aller habiter sur des exoplanètes appartenant à d’autres systèmes solaires, voire d’autres galaxies, qu’ils n’oublient pas ce petit détail : bien que dans un temps extrêmement lointain, chaque atome, chaque quark, suite à l’accélération exponentielle et irréversible de l’univers (selon les dernières recherches), finira par se déchirer de l’intérieur et par se pulvériser.

Notre espace-temps et notre réalité physico-chimique, décrite par les astrophysiciens, que nous connaissons depuis le big-bang, ne sont pas éternels. Le Royaume de Dieu, en revanche, l’est. Si l’homme posthumain semble aspirer et se contenter de cette « pseudo » immortalité, l’homme, le vrai, le fils adoptif du Tout puissant, lui, aspire à l’éternité du Royaume, la seule qui n’est pas une illusion et la seule qui soit digne de lui, lui qui est « capable » de Dieu.

Pour ma part, je préfère mourir de ma mort naturelle dans l’espoir de la promesse du Seigneur et dans l’espoir de me réveiller dans la Jérusalem céleste dont la joie et la lumière n’auront pas de fin, plutôt que de moisir des milliards d’années, empêtré dans d’abominables supports d’intelligences artificielles pour finalement mourir quand même, et cette fois pour toujours.

À chacun ses ambitions.

Jean-Pierre Aussant, auteur catholique




Où mène ce train ?

[Source : Régis Chamagne (regischamagne.fr) – Réinscrire la France dans l’Histoire]

Par Mathias Masclet et Régis Chamagne

L’histoire nous apprend, en particulier depuis la deuxième partie du XIXe siècle, que les bonnes intentions hygiénistes et sanitaires ont souvent produit les pires atrocités. Alors qu’en est-il aujourd’hui face à la question du coronavirus ? Les mesures coercitives que nous subissons sont-elles acceptables ? Relèvent-elles seulement d’une logique de santé publique ?

On peut saisir un point commun, qui n’apparaît pas comme évident, entre le fanatisme religieux, le nazisme, le fascisme ou le communisme soviétique : une fascination morbide de la pureté, qu’elle soit d’ordre biologique dans le cas du nazisme et du fascisme, symbolique dans le cas du fanatisme religieux ou encore idéologique dans le cas du soviétisme. Cette fascination de la pureté relève de l’hygiénisme hypocondriaque et justifie des mesures prophylactiques qui ont été acceptées à l’époque et qui pourtant aujourd’hui nous font horreur.

Soyons clair, le propos n’est ni de dénoncer l’hygiène élémentaire comme une dérive fasciste, ni de prétendre que toute mesure sanitaire face au coronavirus serait une plongée dans la barbarie. Le propos est bien de montrer que la stratégie française et plus largement européenne de la gestion du coronavirus relève d’une politique de la peur et de persécution de « l’impur » avec toute la rhétorique paranoïaque et hypocondriaque typique des montées du fanatisme et de la barbarie.

Un cas d’école : le nazisme

Au-delà de nombreuses approches communément admises, le nazisme pourrait être ontologiquement une idéologie biologique et médicale, c’est en tous cas la thèse de Johann Chapoutot, chercheur en histoire contemporaine à la Sorbonne, spécialiste du nazisme. Il s’agit de régénérer et de purifier la race allemande, le corps allemand. Ces idées triomphent avant même l’avènement du nazisme : c’est sous la République de Weimar que l’on installe aux frontières de l’est de l’Allemagne des stations de désinfection obligatoire, pour filtrer et décontaminer les va-nu-pieds venus de l’est. C’est aussi sous la République de Weimar que s’installent les grands instituts de l’eugénisme racial soutenus par la gauche comme par la droite. Les conclusions des études scientifiques eugénistes sont limpides : la castration ou l’euthanasie des handicapés est indispensable pour régénérer le corps organique du peuple allemand. De l’autre côté de l’Atlantique on n’est pas en reste, 26 États des États-Unis d’Amérique appliquent la stérilisation obligatoire des membres les moins désirables de la société, souvent des jeunes femmes : de 1908 à 1945 ils stérilisent 50 000 personnes à des fins d’eugénisme sanitaire. En somme, la biopolitique était déjà bien à l’œuvre avant le nazisme et s’est installée sans rencontrer de réelle résistance car précisément, il était question de politique sanitaire et médicale. Qui pouvait s’opposer à la protection et à la santé des siens ?

Johann Chapoutot décrit parfaitement l’ambiance médico-sanitaire de l’Allemagne nazie et explique que les nazis se considéraient comme des médecins du corps de la race germanique :

« Nous respectons le serment d’Hippocrate, primum non nocere, sauf que l’objet de notre art n’est pas l’individu puisque l’individu n’existe pas, c’est le grand tout, c’est le grand corps. Tout cela sous la plume de médecins et de juristes qui sont les deux corporations choyées, gâtées, dotées à partir de 1933 de moyens considérables en matière de postes de responsabilités, de crédits et de prestiges intellectuels. »

À cet égard, après la rencontre entre Hitler et Mussolini le 9 mai 1938, un groupe de travail fut constitué. La délégation nazie fut emmenée par le juriste Walter Hallstein, futur président de la Commission européenne. Les thèmes prioritaires qui furent discutés étaient la protection de la propriété intellectuelle (à savoir l’extension des brevets, et tout particulièrement ceux du cartel IG Farben à travers toute l’Europe) et la protection de la race… Juristes et médecins.

Sous le Troisième Reich, le peuple germanique est en danger mortel, un corps étranger menace la race allemande. Ce virus c’est le juif. Il s’agit au départ d’observer une distance sanitaire avec lui. Mais le mal est trop profond et les mesures doivent être renforcées, le juif sera alors isolé, confiné, mis en quarantaine. Enfin, puisque le nazisme doit régler définitivement ce problème sanitaire, le juif sera alors traité de façon à l’empêcher définitivement de parasiter et corrompre la race pure germanique. Les camps de concentrations sont promus dans la presse par les autorités nazies comme des camps de santé pour les malades et les dégénérés juifs, communistes ou schizophrènes qui seront rééduqués et soignés. Il ne faut pas confondre les camps de concentration dont on faisait la publicité, et les camps de mise à mort, qui eux étaient tenus secret.

Avec les camps de concentration, les mesures prophylactiques s’enchaînent :

  • Le nazisme interdit tous les partis politiques, car l’opposition est l’ennemie du corps allemand qui l’infecte et le corrompt.
  • La stérilisation obligatoire des malades héréditaires est aussi actée (l’alcoolisme, la fainéantise, la danse de Saint Guy et la schizophrénie). On stérilise aussi les criminels et délinquants. 400 000 personnes sont stérilisées en douze ans en Allemagne jusqu’en 1945.
  • En octobre 1939 la stérilisation ne suffit plus, Hitler signe un ordre écrit qui demande de tuer les malades incurables. Ce sont des médecins qui, après expertise médicale, considèrent que le meilleur traitement prophylactique pour telle ou telle personne est la mort.
  • Enfin, les nazis, en bons médecins du corps allemand luttent contre la maladie et interdisent tout rapprochement avec l’impur comme l’explique Johann Chapoutot :

« Les médecins du corps allemand interdisent la mixtion des sangs, le mélange des substances et des fluides (entre races), et on se rend compte avec tout cet arsenal législatif auquel travaillent des médecins qui sont requis par le ministère de la justice […] et de l’intérieur ; ce sont ses lois qui touchent tous les domaines de la vie et qui contribuent à la destruction de la maladie. Tous les domaines de la vie sont touchés, du plus intime, la sexualité, au plus abstrait, au plus sublime, les arts plastiques, l’art en général, tout ça doit être assujetti à un traitement biologique. »

L’assassinat de masse se met en place à partir de février 1942. Johann Chapoutot continue :

« L’assassinat de masse est présenté aux bourreaux et aux victimes comme des politiques biomédicales de masse. Et c’est le coup de Génie de Paul Winling d’avoir vu le rapport qu’il peut y avoir entre des politiques biomédicales d’État “attendez avant de venir, on vous désinfecte” […] et la pratique de la mise à mort qui présente les procédures ainsi aux victimes : “on va vous déporter très à l’est mais comme nous sommes allemands, comme nous sommes médecins et puisque nous faisons les choses proprement, nous allons vous désinfecter d’abord”. Voilà ce que l’on dit aux victimes, et ça tranquillise de fait les victimes, […] et ça légitime les bourreaux qui apparaissent à eux même véritablement comme les médecins du corps allemand qui vont détruire un foyer typhique. »

La question sanitaire est omniprésente dans le nazisme, la menace du typhus et la menace juive sont deux menaces sanitaires et les maladies doivent être éradiquées. Le nazisme est une obsession sanitaire, une hypocondrie permanente, ils sont terrorisés par les infections et les maladies qui attaquent et détruisent le corps Allemand. Ils manquent de temps et doivent agir dans l’urgence, c’est cette urgence sanitaire qui permet de légitimer la brutalité de leur politique sanitaire.

Aujourd’hui et maintenant

Que seriez-vous prêts à faire pour sauver votre peau et celle de vos proches ? Votre famille et votre nation sont en danger de mort, un confinement ou un couvre feu ne sont rien s’ils peuvent sauver des vies, la fermeture et la faillite des petits commerces est un bien faible prix à payer. Interdire aux enfants de se toucher ne choque presque plus. Méfiez-vous du corps de l’autre, gardez vos distances, pas de poignées de main ! La bise ? Êtes-vous sérieux ? Vous voudriez tuer vos grands parents pour une simple bise ?

Ça commence comme ça et les Français acceptent parce qu’ils ont un fort sens du civisme, mais l’affaire dure, l’hygiénisme s’affole, le masque devient obligatoire à l’extérieur, durant le premier confinement, plus d’un million d’amendes ont été dressées. Dehors c’est dangereux ! Il est question d’interdire les fêtes de Noël si importantes pour les familles, les gens qui succombent du coronavirus meurent souvent seuls, les visiteurs sont interdits. Dans les Ephad, les vieillards ne voient plus leurs enfants, ou de temps en temps derrière d’épaisses plaques de plexiglas. Nous nageons en plein arbitraire et l’arbitraire est parti pour durer. Là aussi, le fait de commencer à obéir à des règles arbitraires est une caractéristique inquiétante typique des systèmes totalitaires.

Non seulement, sous l’impulsion de la Commission européenne, un passeport sanitaire apparaîtra dans la République Française, fracturant le secret médical et mettant en place des citoyens de seconde zone, mais personne ne connaît l’avenir de ce pass sanitaire. Disparaîtra-t-il dès lors qu’il ne sera plus utile ou suivra t-il la même trajectoire que l’état d’urgence qui était censé être temporaire et qui fut finalement inscrit dans le droit commun ? Sommes-nous véritablement certains que les valeurs républicaines et démocratiques, contraires au paternalisme technocratique infantilisant, sont encore voulues et respectées par nos élites et élus ? La répression policière et judiciaire des Gilets jaunes, sans état d’âme, qui a occasionné des milliers de blessés et des milliers de condamnations dont plus de 1000 peines de prison ferme, nous donne un élément de réponse. Après avoir observé l’absence totale de scrupule du gouvernement pour mater en règle un mouvement soutenu par plus de 7 Français sur 10, est-il exagéré de penser qu’une dérive anti-populaire et anti-démocratique est à l’œuvre et que nos élites saisissent toutes les opportunités pour transformer lentement notre société ?

En fait, la crise sanitaire est une excellente opportunité. Les Français ne l’auraient jamais accepté par la force et elle est passé sans problème pour des raisons hygiénistes et sanitaires. Dans les hautes sphères oligarchiques internationales on chuchote, on pense à un monde nouveau, à une société de contrôle et d’asepsie où tout un dispositif techno sanitaire entourerait les peuples européens afin d’accroître leur dépendance. Ce Grand Reset rêvé par Davos semble à portée de main, il leur manque une population terrorisée et docile, s’en remettant à eux pour toujours plus de protection. Pas de chance, pour le moment les Français gardent la tête froide, ils font attention et acceptent les règles d’hygiène élémentaires, mais refusent d’obéir bêtement à toutes les injonctions gouvernementales. Comme leurs aïeux avant eux, Ils acceptent la mort comme faisant partie de la vie, n’en déplaise à Google qui leur promet le transhumanisme et la vie éternelle. Les Français veulent vivre heureux, loin du décompte macabre gouvernemental. Nous sommes lancés dans un train de mesures et de coercitions sociales. Où va ce train ? Tout dépendra si les Français cèdent au chant des sirènes de l’hypocondrie sanitaire, ou si l’envie de vivre triomphe de la peur de la mort et qu’ils veulent continuer à danser encore, comme le chante si bien cette chanson d’espoir :

Et malheur à celui qui pense / Et malheur à celui qui danse / Ne soyons pas impressionnables

Par tous ces gens déraisonnables / Vendeurs de peur en abondance / Angoissants, jusqu’à l’indécence !

Nous on veut continuer à danser encore / Voir nos pensées enlacer nos corps / Passer nos vies sur une grille d’accords / Oh, non non non non non !

Et pour la suite ?

Il y a un virus. Il y a une certaine mortalité. Il y a des mesures gouvernementales. Au regard de l’Histoire, la raison autant que la conscience d’Homme Libre doit nous inviter à nous poser certaines questions :

  • Quelle est la létalité de ce virus par rapport à ceux des années passées ?
  • Quelle est la moyenne d’âge des morts du virus comparée à notre espérance de vie ?
  • Faut-il avoir peur ?
  • Les décisions gouvernementales sont-elles cohérentes et logiques ?
  • Enfin et surtout, où tout cela nous mène-t-il ?

Où mène ce train… de mesures dans lequel le gouvernement veut nous faire monter ?

Mathias Masclet et Régis Chamagne




La principale finalité de la vaccination n’est pas sanitaire

[Source : Nexus]

« Le principal but de la vaccination n’est pas d’ordre sanitaire », selon Philippe Guillemant, Docteur et ingénieur physicien, spécialiste d’Intelligence Artificielle exerçant au CNRS. « Ce problème-là est peanuts à coté du choix de société qui se trouve devant nous, qu’une politique de gouvernance mondiale semble avoir déjà fait à notre place. Le principal but de la vaccination est de parvenir à une normalisation du port d’identité numérique par chaque citoyen. Aucune loi ne pourrait empêcher l’implémentation des algorithmes correspondants, mais seulement en interdire l’usage. La question de savoir si nous allons effectivement rentrer dans ce nouveau monde, ou pas, va donc dépendre du niveau d’acceptation du vaccin. Mais je le répète une fois de plus, mon avis est qu’on n’entrera pas dans ce nouveau monde. »

Le principal but de la vaccination est de parvenir à une normalisation du port d’identité numérique par chaque citoyen.

Philippe Guillemant, Docteur et ingénieur physicien, spécialiste d’Intelligence Artificielle exerçant au CNRS

Le principal but de la vaccination est de parvenir à une normalisation du port d’identité numérique par chaque citoyen. Il sera en effet permis que le contrôle de ses droits d’accès à différents lieux (restaurants, boutiques, gares etc.) se fasse de manière automatique, ce qui ouvrira un immense marché, celui des objets connectés, tellement savoureux qu’il est capable de transformer des informaticiens en virologues.
Cela permettra également l’introduction d’une monnaie numérique déjà préparée par la suppression progressive de l’argent liquide.

Il y a deux cas à considérer :

– Port d’identité numérique non intimement liée au corps : mobile, bracelet, montre, sac à main…
– Port d’identité numérique intimement liée au corps : bague, puce sous la peau, identification génique…

Dans le second cas il sera impossible, sauf opération chirurgicale, de se débarrasser de son identité.

Dans un premier temps, seul le premier cas est à considérer sérieusement. Ce n’est que lorsque l’usage d’une identité numérique sera normalisé par l’habitude (de vivre autrement) que le second cas s’imposera naturellement pour renforcer la sécurité de l’usage.

Aujourd’hui, ce port d’identité numérique est déjà réalisé via nos mobiles, mais aucun usage n’en est fait, sauf marginal comme dans le cas de l’application TousAntiCovid. Tout le monde a le droit d’entrer dans n’importe quelle boutique et de voyager sans être obligé d’avoir un portable. D’autre part, le traçage des déplacements permis par un mobile est très grossier, sa précision étant comprise entre 1 et 10 mètres. On peut considérer que pour l’instant, avoir un portable est inoffensif.

Tout cela pourrait changer avec le contrôle vaccinal automatisé et la généralisation des objets connectés via la 5G et même dès la 4G. En particulier le traçage ne serait plus réalisé par GPS, mais par analyse et triangulation de signaux via les objets alentours et sera à terme 100 à 1000 fois plus précis, à mesure que la technologie évoluera.

Le port non lié au corps d’identité numérique, dans un environnement peuplé d’objets connectés (maisons, voitures, routes, villes…) permettrait les recueils de données suivants par une I.A. :

  • Vérification d’autorisation d’accès pour les vaccinés
  • Contrôle de vitesse et stationnement (voiture connectée)
  • Identification de toutes sortes d’infractions à la conduite
  • Identification des personnes avec qui l’on déjeune
  • Mémorisation de tous les déplacements
  • Calcul de temps de travail ou temps de présence…
  • Détection de déplacement inhabituel…
  • Etc.

Il convient de préciser qu’aucune loi ne pourrait empêcher l’implémentation des algorithmes correspondants, mais seulement en interdire l’usage.Toutefois, il serait extrêmement difficile de détecter qu’un tel usage n’est pas effectué. Seule son exploitation pourrait être rendue visible, mais cela laisse une grande place à une exploitation inavouée, par exemple par une société d’assurance où le calcul des droits est déjà réalisé de façon informatique.

Considérons maintenant le deuxième cas, et allongeons la liste précédente :

  • Maison intelligente (interactions, commandes, dialogues…)
  • Analyse d’activités privées (dormir, lire, faire l’amour…)
  • Surveillance de l’activité des enfants
  • Analyse des interactions familiales
  • Analyse de situation (repos, activité, chute…)
  • Analyse de comportement (geste brusque, activité sportive…)
  • Détection et mémorisation des habitudes
  • Etc.

J’en oublie certainement, sachant qu’il est difficile d’imaginer d’avance tout ce que la quatrième révolution industrielle pourrait nous inventer. Je ne parle ici que d’un transhumanisme très doux, presque acceptable, sans faire référence à quoi que ce soit d’intrusif comme une puce dans le cerveau, des nanorobots dans nos veines ou une vision artificielle et connectée. Mais il va de soi que l’acceptation de ces technologies intrusives est conditionnée à l’acceptation de l’usage d’identité numérique.

La question de savoir si nous allons effectivement rentrer dans ce nouveau monde, ou pas, va donc dépendre du niveau d’acceptation du vaccin. Il est en effet peu probable que l’on oblige chaque citoyen à porter une identité numérique lors de ses déplacements si 50% de la population n’est pas vaccinée, car on ne va pas limiter à ce point la liberté de circulation. Par contre, si seulement 5% de la population n’est pas vaccinée, il est fort probable qu’on entrera dans ce nouveau monde.
La réalité sera évidemment bien plus complexe que cette simplification binaire, qui n’a d’autre but que d’éveiller aux véritables enjeux.

La question de savoir si nous allons effectivement rentrer dans ce nouveau monde, ou pas, va donc dépendre du niveau d’acceptation du vaccin

Philippe Guillemant, Docteur et ingénieur physicien, spécialiste d’Intelligence Artificielle exerçant au CNRS

Donc, je le répète, nous ne sommes pas confrontés à un problème sanitaire avec le virus. Ce problème-là est peanuts à coté du choix de société qui se trouve devant nous, qu’une politique de gouvernance mondiale semble avoir déjà fait à notre place.

Mais je le répète une fois de plus, mon avis est qu’on n’entrera pas dans ce nouveau monde.

Philippe Guillemant, le 24 novembre 2020 
Son site http://guillemant.net/




Le Docteur Laurent Alexandre, une des stars de la crise sanitaire, attendu par le Tribunal Républicain. MàJ3

Par Les Gilets Jaunes de la Victoire*

Courte vidéo (3 mn 16) Extrait d’une conférence du Docteur Laurent Alexandre, énarque, créateur de Doctissimo:

Extraits d’une intervention hallucinante faite par le Dr Laurent Alexandre le 12 février 2019 devant un parterre d’étudiants des grandes écoles, Polytechnique et CentraleSupelec. 

Âmes sensibles s’abstenir, car cela décoiffe…

Les propos :

  • Les dieux, vous : 33 s.
  • Vous maîtriserez la technologie transhumaniste et les inutiles : 41 s.
  • Les gilets jaunes, la manifestation d’un gap [Ndlr: un fossé] insupportable… : 54 s.
  • … entre les winners et les loosers : 59 s.
  • Les gilets jaunes sont là pour 100 ans [donc il faut les empêcher de contrarier nos plans rapidement] : 1 mn 13.
  • … [cette crise] c’est vous qui la « résolverez » [sic] : 1 mn 16.
  • Si vous décidez d’être transhumanistes… c’est-à-dire des dieux : 1 mn 42.
  • Je suis un horrible élitiste : 1 mn 55.
  • Je ne pense pas que le monde de demain sera simple et puisse être géré par des groupes populistes qui se réunissent sur Twitter : 2 mn 19.
  • La plupart des hommes politiques sont des « burnes » en science : 2 mn 49.
  • ce sont des « burnes » en techno : 2 mn 52.
  • ce sont des handicapés du « mulot » : 2 mn 54.

La vidéo :

https://youtu.be/nTloUhYcdcc [Vidéo censurée. Voir une autre plus bas.]

Suite à cette vidéo (et donc à la connaissance de cette conférence du 12 février 2019 faite devant des étudiants de Polytechnique et de CentraleSupelec), les Gilets Jaunes, forcement, se disent qu’il est impossible que le gouvernement français ne soit pas au courant de la tenue d’une telle conférence.

Comme les propos de cette boursouflure sont particulièrement choquants, les Gilets Jaunes s’étonnent qu’aucune mesure n’ait été prise à l’encontre de cet individu.

Les Gilets Jaunes ayant vu pendant toute la crise sanitaire ce personnage exhibé sur tous les plateaux TV, ils se demandent alors si toutes les interventions du Docteur Laurent Alexandre dans les médias mainstream lors de la crise sanitaire n’avaient pas pour but de l’amplifier pour créer de la sorte une terreur justifiant les mesures coercitives prises par le gouvernement.

Les Gilets Jaunes rappellent donc à cet illuminé (entre autres) que nous vivons en république et non pas au Far West.

Les Gilets Jaunes rappellent que par ses propos lors de la conférence du 12 février 2019 le Docteur Laurent Alexandre s’oppose complètement aux principes de la République française et qu’il tombe donc automatiquement sous le coup de la loi.


Rappel des 5 premiers articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.

En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.

Article 1er

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

Article 2

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.

Article 3

Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.

Article 4

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.

Article 5

La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Les Gilets Jaunes de la Victoire


P.S.
À votre avis, le mouvement des Gilets Jaunes est-il le fruit du hasard ou fait-il parti d’un plan préconçu ? A votre avis que représentent certains de ces Gilets Jaunes ? Avez-vous compris que certains de ces gilets jaunes sont le résultat du Grand Œuvre, d’une mutation Alchimique ? Oui, ces gilets jaunes ont compris (plus ou moins consciemment) notre nature et ils ont fait (plus ou moins consciemment) leur rédemption. Ces gilets jaunes ont le cœur pur. Ils sont pacifiques. Ils détestent la violence. Vous les avez bien vu quand ils défendaient sous l’Arc de Triomphe la tombe du Soldat inconnu ! Vous comprenez ?  Ils veulent simplement vivre dans une société plus équitable, plus libre, plus juste. Ces Gilets Jaunes vous invitent à les suivre…, et à entamer, vous aussi, votre propre mutation, pour permettre, enfin, l’éclosion d’une authentique société fraternelle ? Vous comprenez ? Cependant le peuple est une masse hétérogène, et, quand il n’est pas éclairé, ce qui est le cas actuellement, une fraction de ce peuple peut être capable de toutes les violences. Alors ne risquez pas l’anarchie. Vous comprenez ? Quant à nous, nous misons sur l’Éducation de tous et sur le bon sensNous misons sur une Éducation véritablement Républicaine. Vous comprenez ?

[*: Article transmis par Jean]

[Version plus longue d’extraits de la conférence :]


Mise à Jour :

Ça va pas la tête !: Cerveau, immortalité et intelligence artificielle, l'imposture du transhumanisme par [Danièle Tritsch, Jean Mariani, Oriane Dioux]

L’imposture du transhumanisme :



Jean Mariani et Danièle Tritsch Neuroscientifiques

Médecin et scientifique, Jean Mariani est professeur émérite à Sorbonne Université où il a codirigé un grand laboratoire de neurosciences et où il dirige actuellement l’Institut de la Longévité. Il a exercé de nombreuses responsabilités dans la politique de recherche française en neurosciences et biologie du vieillissement et jouit d’une grande réputation internationale dans ces domaines. 

Ancienne professeure de l’université Pierre-et-Marie-Curie, Danièle Tritsch y a codirigé un grand laboratoire de neurosciences. Elle a assuré de nombreuses fonctions administratives liées à la recherche et écrit plusieurs ouvrages de vulgarisation à destination des étudiants.