Aveuglés par la pseudo-science

[Source : viroliegy.com]

Par Mike Stone

Mes récents échanges avec les défenseurs de la virologie et de la théorie des germes sur Twitter m’ont vraiment ouvert les yeux sur l’enracinement de l’endoctrinement et sur la façon dont l’esprit critique et la logique ont été complètement effacés chez de nombreuses personnes. Non seulement il y a une incompréhension fondamentale du dogme que ces personnes tentent de défendre, mais elles n’ont même pas une connaissance pratique de ce qu’est la science ou de la manière de distinguer la vraie science de la fausse science, c’est-à-dire de la pseudoscience. Ils ne savent absolument pas ce qu’est la méthode scientifique et pourquoi ce processus doit être respecté pour que les connaissances acquises soient considérées comme de la science. Bien que cela puisse être pardonnable pour le profane, beaucoup de ces personnes avec lesquelles j’interagis se considèrent comme des scientifiques et des éducateurs. Ce sont des microbiologistes, des immunologistes, des chercheurs et des enseignants. Il est impardonnable de ne pas comprendre ce que la science est ou n’est pas censée être à ce niveau. Cependant, lorsque l’on comprend que le système éducatif, par le biais de la mémorisation et de la régurgitation répétée de la rhétorique pseudo-scientifique, est conçu pour produire des esclaves de l’industrie qui n’ont pas la capacité de penser de manière critique et logique, cela commence à avoir du sens.

Peut-être ces personnes sont-elles trop proches et trop investies dans l’attrait de la pseudo-science qu’on leur a enseignée comme étant la vraie science pour être capables de voir la forêt derrière l’arbre. Je sais que j’ai moi-même été victime d’un tel scénario. Lorsque j’ai commencé à travailler comme entraîneur personnel, je croyais fermement à l’utilisation de suppléments pour améliorer la santé et le bien-être personnel. Je me renseignais régulièrement sur les derniers produits à base de protéines de lactosérum et de créatine disponibles sur le marché. Je connaissais bien les « merveilles » des différentes nouvelles formules grâce aux magazines que je lisais et qui m’influençaient fortement ; ces mêmes magazines qui sont financés par l’industrie des suppléments dont les produits sont promus dans ces publications.

Lors de mon premier emploi dans le domaine de l’entraînement personnel, la salle de sport pour laquelle je travaillais m’a offert une formation complémentaire et une certification en matière de nutrition et de supplémentation en faisant appel à une société qui vendait sa propre gamme de suppléments. Le porte-parole venait faire des présentations complexes avec beaucoup d’enthousiasme et d’énergie sur ses produits. On nous expliquait comment leurs produits étaient fabriqués et comment ils étaient bien supérieurs à ceux que l’on trouve dans les supermarchés, car leur gamme était créée à l’aide de procédés de fabrication pharmaceutiques. Cette entreprise a fièrement proclamé qu’elle était certifiée GMP1, alors que ses concurrents vendaient des composés mystérieux non réglementés. Nous avons été convaincus que leurs produits aideraient nos clients non seulement à perdre du poids, mais aussi à gagner de la masse musculaire et à améliorer leur santé.

J’étais un perroquet pour la société, vendant ses compléments à mes clients tout en faisant des promesses et des affirmations grandioses sur les bénéfices potentiels. Je citais des études que je n’avais pas lues et je vantais des avantages qui n’avaient pas été prouvés scientifiquement. Lorsque des clients se plaignaient que la multivitamine que nous vendions rendait leur urine d’un jaune fluo aveuglant, je régurgitais le discours de la société selon lequel ce phénomène était naturel et signifiait que le corps absorbait les vitamines dont il avait besoin tout en excrétant celles qu’il ne pouvait pas utiliser. Cette urine radioactive était censée être le signe pour le client que le produit « fonctionnait ». Nous vendions également des biscuits et des brownies protéinés censés remplacer les Chips Ahoy et les Ho-Ho’s que les gens consommaient dans le cadre d’un mode de vie malsain. Si les clients se plaignaient d’avoir fait tous les changements alimentaires nécessaires et de continuer à prendre du poids en mangeant des biscuits protéinés et des brownies, je les rassurais en leur disant qu’il s’agissait de « meilleurs mauvais choix alimentaires », comme on me l’avait demandé, et que les clients devaient faire preuve de modération. J’étais un bon soldat et j’ai fait ce qu’on me demandait. J’ai gagné beaucoup d’argent en vendant ces produits et je les utilisais moi-même régulièrement. J’étais un vrai croyant et je le suis resté jusqu’à ce que je quitte l’entreprise. Ce n’est que lorsque je suis sorti de cet environnement et que j’ai eu une vision plus large de ce que je faisais que j’ai finalement réalisé mes erreurs.

On ne voit la forêt qu’une fois qu’on l’a quittée.
Jusque-là, on ne voit que des arbres.

Ainsi, il est peut-être plus facile pour ceux d’entre nous qui ne font pas partie de l’industrie de l’examiner d’un œil critique et de faire preuve de diligence raisonnable pour comprendre réellement les problèmes dans ce domaine, que pour ceux qui sont actuellement branchés sur le système et en tirent profit. Pour examiner honnêtement la virologie et ses domaines connexes, j’ai dû me défaire de mes idées préconçues sur ce que sont les « virus » et sur ce qui conduit à la maladie. Je devais rafraîchir ma compréhension de ce qu’est la science et de ce qu’elle n’est pas. J’avais besoin d’un moyen d’évaluer les preuves présentées afin de les soumettre à une norme convenue. Comprendre et utiliser ces normes et critères afin de critiquer les preuves est ce qui différencie ceux d’entre nous qui étudient ces domaines de ceux qui ne sont pas disposés à examiner eux-mêmes les preuves de manière critique.

Lorsque j’ai commencé mon voyage pour découvrir la fraude de la virologie, le baromètre que j’ai utilisé pour déterminer si les preuves étaient valables ou non était les postulats de Koch. Ce critère a été élaboré en 1890 par le bactériologiste allemand Robert Koch et comprend quatre exigences logiques qui doivent être satisfaites pour pouvoir affirmer qu’un microbe spécifique est à l’origine d’une maladie. Ces conditions sont les suivantes :

  1. Le micro-organisme doit être présent en abondance dans tous les organismes souffrant de la maladie, mais ne doit pas être présent dans les organismes sains.
  2. Le micro-organisme doit être isolé à partir d’un organisme malade et cultivé à l’état pur.
  3. Le micro-organisme cultivé doit provoquer une maladie lorsqu’il est introduit dans un organisme sain.
  4. Le micro-organisme doit être isolé de nouveau à partir de l’hôte expérimental malade, inoculé et identifié comme étant identique à l’agent causal spécifique d’origine.2

Il s’agit là d’un critère logique qui doit être respecté si l’on veut affirmer qu’un microbe est à l’origine d’une maladie. Cependant, de nombreux défenseurs de la virologie affirment avec colère que les postulats ont été élaborés spécifiquement pour les bactéries et qu’ils ne sont donc pas pertinents pour les « virus ». Ils affirment également que Koch a fini par abandonner certaines de ses exigences afin de falsifier… euh, je veux dire, de « confirmer » ses découvertes selon lesquelles certaines bactéries sont pathogènes. Pourtant, l’OMS et de nombreux virologues ne sont pas d’accord et affirment que les postulats doivent être satisfaits pour prouver qu’un microbe est pathogène. Quoi qu’il en soit, j’ai expliqué ici pourquoi ces arguments contre les postulats ne sont pas pertinents.

Si les postulats de Koch restent des exigences logiques valables, il existe une bien meilleure méthode à laquelle il faut adhérer en premier lieu pour établir et revendiquer une relation de cause à effet. Nous pouvons contourner les diatribes de ceux qui démolissent les postulats de Koch en nous en tenant aux méthodes qui ont permis de construire la science. Ces étapes sont connues sous le nom de méthode scientifique. Étant donné que la méthode scientifique fait l’objet d’une certaine confusion chez ceux qui prétendent être eux-mêmes des scientifiques, je souhaite explorer les raisons pour lesquelles ce processus est absolument essentiel en tant que baromètre permettant de distinguer la science de la pseudo-science et pourquoi il est nécessaire de soumettre la virologie et ses domaines connexes à cette norme. J’espère que cette exploration permettra de mieux comprendre quel est le véritable objectif de la science, pourquoi la méthode scientifique est la seule mesure requise et comment identifier les pseudosciences qui se font frauduleusement passer pour de la vraie science.

Si la question était de savoir quel devrait être le prochain objectif de la science, je répondrais qu’il faudrait enseigner la science aux jeunes, de sorte que lorsque l’ensemble de la population aura grandi, il y aura un fond de bon sens beaucoup plus général, fondé sur la connaissance de la signification réelle de la méthode scientifique de découverte de la vérité.
— Elihu Thomson

Pour commencer, nous devons examiner ce qu’est réellement l’objectif de la science. En étudiant ce sujet, il devient évident qu’il existe de nombreuses définitions de ce que la science est censée être. Cependant, nous pouvons constater qu’il existe des principes fondamentaux communs à toutes ces définitions. Selon Merriam-Webster, la science est définie comme suit :

La connaissance ou un système de connaissance couvrant des vérités générales ou le fonctionnement de lois générales, en particulier telles qu’elles sont obtenues et testées par la méthode scientifique

https://www.merriam-webster.com/dictionary/science

Dans le Webster’s New Collegiate Dictionary, l’expression « concerné par le monde physique » a été ajoutée :

Connaissance couvrant les vérités générales du fonctionnement des lois générales, en particulier telles qu’elles sont obtenues et testées par la méthode scientifique [et] concernant le monde physique.

https://scienceline.ucsb.edu/getkey.php?key=1408

Selon Vocabulary.com, la science est un domaine empirique, c’est-à-dire basé sur l’observation ou l’expérience :

La science est un domaine « empirique », c’est-à-dire qu’elle développe un ensemble de connaissances en observant les choses et en réalisant des expériences. Le processus méticuleux de collecte et d’analyse des données est appelé « méthode scientifique », et nous utilisons parfois la science pour décrire les connaissances que nous possédons déjà.

https://www.vocabulary.com/dictionary/science

Selon BiologyOnline.com, l’ensemble des connaissances est systématisé et acquis par l’observation et l’expérience :

Ensemble systématisé de connaissances sous forme d’hypothèses, de théories, de principes, de modèles ou de lois qui ont été tirés de manière concluante de faits observés ou vérifiables ou de résultats expérimentaux obtenus essentiellement par l’application de la méthode scientifique.

https://www.biologyonline.com/dictionary/science

Enfin, le Conseil scientifique ajoute la compréhension du monde naturel et social par le biais de données probantes :

Science
nom commun
La recherche et l’application de la connaissance et de la compréhension du monde naturel et social en suivant une méthodologie systématique basée sur des preuves.

Comme le montrent ces définitions, la science est l’acquisition systématisée de connaissances sur le monde physique et naturel, fondée sur les preuves obtenues par l’observation et l’expérimentation. Le processus systématique utilisé pour générer les preuves qui conduisent à cette connaissance est connu sous le nom de méthode scientifique, une série d’étapes logiques conçues pour tester une hypothèse afin d’obtenir une compréhension générale des causes d’un phénomène naturel observé. La méthode scientifique vise principalement à établir ou à réfuter une relation entre deux variables [ou deux phénomènes]. Bien que de nombreux scientifiques tentent de contester le respect strict de cette méthode, il est clair qu’il est vital d’adhérer à ce processus afin d’établir des connaissances considérées comme scientifiques. Même Wikipédia comprend que la science nécessite l’utilisation de la méthode scientifique :

La recherche scientifique implique l’utilisation de la méthode scientifique, qui vise à expliquer objectivement les événements de la nature de manière reproductible [167]

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Science

L’observation, la raison et l’expérimentation constituent ce que nous appelons la méthode scientifique.
— Richard P. Feynman

Les étapes qui composent cette méthode peuvent varier légèrement en fonction de la source, mais il existe des éléments fondamentaux que l’on retrouve régulièrement dans tous les schémas. Il s’agit de l’observation d’un phénomène, de l’établissement d’une hypothèse, de la vérification de l’hypothèse par l’expérimentation et de l’examen des données pour valider ou infirmer l’hypothèse. Mon schéma préféré de la méthode scientifique développe tous ces éléments de base en apportant quelques détails supplémentaires :

  1. Observer un phénomène naturel
  2. Hypothèse alternative

    • Variable indépendante (la cause présumée) [VI]
    • Variable dépendante (l’effet observé) [VD]
    • Variables de contrôle

  3. Hypothèse nulle
  4. Test/expérience
  5. Analyser l’observation/les données
  6. Valider/invalider l’hypothèse

Examinons brièvement chacune de ces six étapes afin d’y voir plus clair.

Méthode scientifique
Définition des six étapes

1. Observer un phénomène naturel

Il s’agit peut-être de l’étape la plus controversée, car les gens essaient de débattre de ce qui est considéré comme un phénomène. Cependant, il ne devrait pas y avoir de confusion lorsque nous définissons le mot tel qu’il est le plus communément compris : un phénomène est un fait ou un événement observable. Un phénomène naturel est un fait ou un événement observable qui se produit dans la nature et qui n’est pas créé par l’homme, ni influencé ou fabriqué par l’ingénierie ou l’intervention humaine. La cause ou l’explication de cette observation est sujette à discussion, ce qui conduit à entamer des recherches scientifiques afin de trouver une explication. L’observation d’un phénomène naturel se fait généralement par les sens, que ce soit la vue, l’ouïe, le goût, le toucher ou l’odorat. Cependant, certains phénomènes ne peuvent pas être détectés directement par les sens et doivent être améliorés à l’aide de technologies telles que les microscopes, les télescopes, les stéthoscopes, etc. Parmi les phénomènes naturels qui ne sont pas le fait de l’homme, on peut citer la foudre, les éruptions volcaniques, les conditions météorologiques, la décomposition [de matériaux], les tremblements de terre, le feu, etc. C’est en observant le phénomène que l’on pose les questions nécessaires pour passer à l’étape suivante du processus, à savoir la formulation d’une hypothèse.

2. Hypothèse alternative

L’hypothèse est le fondement de la méthode scientifique. Il s’agit d’une supposition éclairée quant à une explication possible de la cause du phénomène observé. Pour que l’hypothèse soit valable, deux éléments cruciaux doivent être définis dès le départ. Il s’agit des variables indépendantes et dépendantes. La variable indépendante (VI) est la cause présumée de l’effet observé. La VI doit exister réellement et pouvoir être modifiée et manipulée tout au long de l’expérimentation pour voir quels effets elle peut avoir, le cas échéant. Elle ne peut pas être le résultat final de l’expérience. La variable dépendante (VD), quant à elle, est l’effet qui a été observé et dont le chercheur cherche à identifier la cause profonde. Contrairement à la VI, la VD ne peut pas être manipulée directement, car elle dépend entièrement de la manipulation de la VI.

Une fois les deux variables identifiées, une hypothèse peut être formulée. Celle-ci est rédigée sous la forme d’un énoncé « si alors » et se présente comme une explication possible de ce qui pourrait être découvert lors de l’expérimentation. Voici un exemple :

« Si j’arrose ma plante tous les jours, elle poussera. »

Dans cet exemple, l’eau est la variable VI, tandis que le taux de croissance de la plante est la variable VD. Outre ces variables, d’autres facteurs, appelés variables de contrôle, doivent également être identifiés. Il s’agit des facteurs susceptibles d’influencer le résultat de l’expérience. Dans notre exemple, il peut s’agir de l’ensoleillement, du type de sol, de l’heure, de la température, du temps, de l’environnement intérieur ou extérieur, etc. Les variables de contrôle doivent être prises en compte et rester inchangées tout au long de l’expérience, afin de s’assurer que tout effet attribué à la VI est bien le résultat de la VI seule et non d’autres facteurs de confusion.3

3. Hypothèse nulle4

Une composante absolument essentielle de l’hypothèse est qu’elle doit être réfutable, c’est-à-dire que l’on peut prouver qu’elle est fausse [si elle l’est]. C’est pourquoi il faut également pouvoir établir une hypothèse nulle, qui suppose qu’il n’y a pas de relation entre la VI et la V. En d’autres termes, il s’agit de l’exact opposé de l’hypothèse alternative. En reprenant notre exemple précédent, elle s’écrirait simplement comme suit :

« Si j’arrose ma plante tous les jours, elle ne poussera pas (ou elle poussera moins ou mourra). »

C’est ce concept même de réfutabilité qui est la marque de la vraie science. L’incapacité répétée de réfuter [expérimentalement] l’hypothèse alternative est un indicateur très fort que les résultats sont effectivement valides d’un point de vue scientifique.

4. Test/Expérience

C’est à ce stade que se situe le véritable cœur de la science. Pour que les connaissances acquises soient considérées comme scientifiques, l’hypothèse doit pouvoir être testée par l’expérimentation. C’est à ce stade que l’hypothèse sera prouvée ou infirmée en ce qui concerne la relation de cause à effet entre la VI et la VD. L’expérience doit se concentrer sur la modification d’une seule variable à la fois et doit être répétée de nombreuses fois. L’expérience principale coïncidera avec des expériences de contrôle afin de s’assurer que les résultats hypothétiques ne sont observés qu’avec le groupe expérimental. Pour que l’expérience soit considérée comme réussie, les résultats escomptés ne doivent pas être observés dans le groupe de contrôle et doivent être reproduits plus d’une fois.

Pour revenir à notre exemple de l’eau et des plantes, nous pourrions planter des graines dans deux pots identiques avec la même terre. Nous devrions déterminer la quantité d’eau que nous voulons utiliser et arroser notre pot expérimental tous les jours, tandis que notre pot témoin recevrait de l’eau une fois par semaine. Au fur et à mesure de la croissance des plantes, la hauteur de chaque plante serait mesurée pour voir si la quantité d’eau a eu un effet sur la croissance de la plante.

5. Analyser l’observation/les données

Après l’expérimentation, les données sont collectées et prêtes à être analysées afin de confirmer ou d’infirmer l’hypothèse. Cette étape est assez explicite. Dans notre scénario sur les plantes, les hauteurs seraient mesurées pour voir quel type de différence a pu être remarqué. La plante expérimentale a-t-elle poussé plus vite ? Ou peut-être que l’arrosage quotidien a entraîné un excès d’eau et la mort de la plante. Comment les résultats ont-ils été comparés à ceux du témoin ? Quelle est la plante qui s’en sort le mieux dans l’ensemble ? Une fois terminées, les expériences peuvent être répétées, si elles sont validées, afin de vérifier si les résultats sont répétables et reproductibles.

6. Valider/invalider l’hypothèse

Il s’agit d’une autre étape qui se passe d’explications. Soit l’expérience a produit le résultat escompté, confirmant ainsi l’hypothèse alternative, soit elle n’a pas produit le résultat escompté, confirmant ainsi l’hypothèse nulle. Si elle n’a pas confirmé l’hypothèse alternative, il faut alors revenir à la planche à dessin pour formuler une nouvelle hypothèse et/ou examiner les autres variables susceptibles d’avoir influencé les résultats de l’expérience.

Lorsque la méthode scientifique a vu le jour, elle nous a offert une nouvelle fenêtre sur la vérité, à savoir une méthode permettant, par le biais d’expériences contrôlées en laboratoire, de distinguer les hypothèses vraies des hypothèses fausses.
— Huston Smith

Une fois que les bases de la méthode scientifique sont comprises, il devrait être facile d’appliquer ce critère à n’importe quelle science afin de voir comment elle se comporte. La méthode scientifique est le baromètre sur lequel je me suis appuyé pour critiquer la virologie et ses domaines connexes. La virologie peut servir d’exemple pour illustrer cette méthode. En partant de l’observation d’un phénomène naturel, le mieux que les virologues puissent faire est de mettre en évidence des symptômes communs chez des patients malades. Cependant, ils ne peuvent rien faire d’autre que de deviner la cause potentielle du phénomène, car, au-delà de l’hypothèse selon laquelle les fluides provenant de la toux et des éternuements peuvent transmettre la maladie, les virologues ne peuvent pas assister à la transmission d’une maladie d’une personne à l’autre. En fait, de nombreuses expériences ont carrément réfuté la possibilité que les fluides puissent transmettre des maladies, la plus célèbre étant celle menée par Milton Rosenau en 1918, lors de la grippe espagnole. Comme les chercheurs ne parvenaient pas à attribuer de nombreux cas de maladie à un agent bactérien (voire aucun), ils ont dû imaginer que quelque chose de plus petit que la bactérie se cachait dans les fluides d’un patient malade. Malheureusement pour la virologie, c’est là que le domaine tout entier rencontre sa faille fatale. Les virologues n’ont jamais pu démontrer directement l’existence de « virus », que ce soit dans les fluides des patients malades ou dans l’environnement. Ils sont incapables de purifier (sans contaminants, polluants, matières étrangères) et d’isoler (en les séparant de tout le reste) les particules supposées « virales » de l’hôte et de l’environnement. Comme ils n’ont jamais été en mesure d’identifier leur variable indépendante ni de disposer de la VI dès le départ, il leur est impossible de créer une hypothèse valable. Sans établir l’existence de la VI et sans créer une hypothèse testable et réfutable, la virologie ne peut même pas passer au stade expérimental afin de générer les données permettant de vérifier son hypothèse nulle et non testable. Ainsi, la virologie ne parvient même pas à adhérer à la méthode scientifique.

[Voir :
La fin du mythe infectieux — cas de la grippe espagnole]

Toutefois, cela n’a pas empêché les virologues d’expérimenter quand même et de prétendre que leurs résultats, créés à partir de ces efforts frauduleux, prouvent indirectement l’existence de l’entité qu’ils ne peuvent pas directement mettre en évidence dans les fluides. C’est en grande partie grâce à la méthode de culture cellulaire mise au point en 1954 par John Franklin Enders, qui tentait d’« isoler » le « virus » de la rougeole, que les virologues ont pu obtenir leurs résultats. Comme les virologues ne parvenaient pas à trouver leur VI (le « virus ») dans les fluides ou l’environnement, ils ont décidé de créer leur VI en prenant les fluides d’un patient malade et en les mélangeant à des cellules de rein de singe dans une boîte de Pétri remplie d’antibiotiques toxiques pour les reins, d’antifongiques, de sérum bovin fœtal, de nutriments minimaux et d’autres produits chimiques et ingrédients. Ce faisant, ils ont créé leur propre VD, appelé effet cytopathogène5 (ECP), c’est-à-dire la décomposition de la cellule en petits morceaux lorsqu’elle meurt empoisonnée. Les virologues affirment ensuite que l’effet qu’ils créent et observent expérimentalement est directement causé par le « virus » dont l’existence n’a jamais été démontrée avant que l’expérience n’ait lieu.

Il devrait être très clair que cette série d’événements est à l’opposé de la méthode scientifique. Le « virus » est supposé être présent dès le départ, mais il n’est jamais disponible sous forme d’intraveineuse pouvant être variée et manipulée. L’ECP généré dans la boîte de Petri n’est pas un phénomène naturel observé, mais une création de laboratoire. Il n’y a aucun moyen d’établir une hypothèse valable, car la VI et la VD n’existent pas à l’état naturel dès le départ. Ce sont des artefacts créés en laboratoire qui n’existent qu’après l’expérimentation et jamais avant. Les contrôles appropriés sont régulièrement ignorés et lorsqu’ils sont effectués, les résultats montrent qu’aucun « virus » n’est nécessaire pour obtenir le même effet cytopathogène. Il existe de nombreux exemples connus qui peuvent provoquer cet effet, tels que les bactéries, les parasites, les antibiotiques et les antifongiques, l’âge de la cellule, la contamination, l’acte de passage6, etc. Cette connaissance n’a pas empêché les virologues de prétendre que les résultats générés par ces méthodes non scientifiques sont scientifiques. Or, ils ne le sont pas du tout. En fait, ces résultats sont tout le contraire. Il s’agit de pseudoscience.

Les pseudosciences sont exactement ce qu’elles semblent être : de la fausse science. Le problème est que la pseudoscience peut ressembler à la vraie science et agir de la même manière pour quiconque ne sait pas comment l’identifier. Heureusement, il existe des caractéristiques révélatrices de la pseudoscience qui permettent de la distinguer :

  1. Inventer des explications pour s’adapter aux résultats observés :

    • Le « virus » a causé l’ECP ou, s’il n’est pas présent, il y avait un « virus » ne produisant pas d’ECP.

  2. L’utilisation abusive des définitions communément admises pour les mots :

    • Purification et isolement = mélange de nombreux contaminants dans une boîte de Petri.

  3. L’utilisation de dispositifs de sauvetage explique les résultats contradictoires :

    • Porteurs asymptomatiques de la maladie ;
    • L’échantillon a été prélevé trop tôt pour révéler la présence d’anticorps.

  4. Affirmations présentées comme scientifiquement établies alors qu’elles ne le sont pas :

    • Le « SARS-COV-2 » est l’agent étiologique d’une nouvelle maladie appelée « Covid-19 ».

Pour mieux comprendre ce qu’est la pseudoscience, je voudrais partager avec vous quelques extraits d’un article que j’ai trouvé sur ce sujet. Dans ce premier extrait, nous verrons que, si les pseudosciences peuvent sembler logiques dans une certaine mesure, elles sont en fin de compte irréfutables7. C’est voulu, comme le montre la virologie avec ses nombreuses échappatoires :

Non-science
Pseudoscience

La non-science peut être logique, voire « vraie » selon certains critères. Mais si quelque chose est inobservable, non testable, imprévisible ou incohérent, ou si elle existe en dehors du monde naturel et ne respecte pas les lois naturelles, alors elle est hors du champ de l’enquête scientifique. Il ne peut être testé et, par conséquent, les prédictions ou les explications concernant sa nature, son comportement, sa cause ou son effet ne peuvent être ni vérifiées ni réfutées. Par exemple, de nombreuses cultures et religions dans le monde décrivent le concept d’une âme ou d’un esprit humain. Cependant, comme il ne s’agit pas de quelque chose que la science est en mesure de tester ou d’observer directement, on considère qu’il s’agit d’une non-science (c’est-à-dire d’un concept non scientifique).

L’auteur note qu’un domaine d’étude est hors du champ scientifique s’il est.. :

  1. Non observable
  2. Non testable
  3. Imprévisible
  4. Incohérent
  5. Existe en dehors du monde naturel et ne respecte pas les lois naturelles

Rappelez-vous que le « virus » lui-même est inobservable, que les résultats peuvent être incohérents et sont régulièrement expliqués, et que, en tant qu’entité non vivante, un « virus » est en dehors du monde naturel et ne respecte pas les lois naturelles. Le « virus » appartient à ce que l’immunologiste Paul Ehrlich a décrit comme « le domaine de l’invisible ». Ou, comme la plupart des gens l’appellent, l’imagination.

Dans l’extrait suivant, l’auteur poursuit en indiquant que s’il ne peut être testé, « les prédictions ou les explications concernant sa nature, son comportement, sa cause ou son effet ne peuvent être ni vérifiées ni réfutées ». Il donne un excellent exemple, tiré d’émissions populaires de chasse aux fantômes, de la façon dont la technologie et les mesures qui en découlent peuvent être utilisées pour affirmer la présence de quelque chose qui n’existe peut-être pas dans la réalité, mais seulement en tant que croyance. C’est une excellente analogie pour la virologie et ses domaines connexes :

« Mais, M. Franklin ! Je vous entends dire : “J’ai regardé à la télévision des émissions où des chasseurs de fantômes utilisaient toutes sortes d’instruments scientifiques sophistiqués pour documenter le paranormal !”. En effet, les bonimenteurs essaient souvent d’habiller la non-science avec des sons et des images d’apparence scientifique. Ils explorent les maisons dites “hantées” avec des thermomètres infrarouges, des EMF-mètres, des anémomètres et d’autres instruments comme ceux présentés ci-dessous, en pensant que les fantômes provoquent des fluctuations des champs électromagnétiques, des points froids ou des brises. Le problème est qu’aucune de ces affirmations ne peut être réfutée, ce qui signifie qu’elles ne peuvent être infirmées. Si une équipe de chasseurs de fantômes n’enregistre pas de données significatives, elle peut prétendre que le fantôme ne s’est pas manifesté ou qu’il n’était pas assez puissant. En revanche, toute variation des données est considérée comme une preuve de la présence d’un fantôme ! Il n’existe aucun moyen de réfuter l’existence des fantômes, si ce n’est en soulignant l’absence de preuves solides ».

https://franklinscience.weebly.com/science-vs-non-science.html

En substance, les informations ci-dessus indiquent que, pour être considérées comme scientifiques, les preuves obtenues doivent l’être par le biais de la méthode scientifique. Si elles sont obtenues d’une autre manière et qu’elles ne peuvent être observées, testées et réfutées, il s’agit de pseudoscience. Nombreux sont ceux qui ont contesté cette distinction simplifiée, mais elle est étayée par diverses définitions de ce qu’est la pseudoscience.

Selon Oxford Languages, la pseudoscience est définie comme suit :

Ensemble de croyances ou de pratiques considérées à tort comme fondées sur la méthode scientifique.

Oxford Languages et Google — English

Selon BiologyOnline.com :

Tout ensemble de connaissances, de méthodologies, de croyances ou de pratiques censées être scientifiques, mais qui ne respectent pas la méthode scientifique, manquent de preuves ou ne peuvent être testées en pratique ou en principe.

https://www.biologyonline.com/dictionary/pseudoscience

Selon TechTarget.com :

La pseudo-science est une proposition, une découverte ou un système d’explication qui est présenté comme de la science, mais qui ne possède pas la rigueur essentielle de la méthode scientifique.

https://www.google.com/amp/s/www.techtarget.com/whatis/definition/pseudoscience%3famp=1

Selon Study.com :

Les pseudo-sciences se présentent souvent comme de véritables sciences, mais elles ne suivent pas la méthode scientifique.

https://study.com/learn/lesson/pseudoscience-overview-examples.html

Et une fois de plus, même Wikipédia comprend que sans la méthode scientifique, ce n’est pas de la science :

La pseudoscience consiste en des déclarations, des croyances ou des pratiques qui prétendent être à la fois scientifiques et factuelles, mais qui sont incompatibles avec la méthode scientifique.

https://en.m.wikipedia.org/wiki/Pseudoscience

Toutes ces définitions ont un dénominateur commun très familier :

Les pseudosciences n’adhèrent pas à la méthode scientifique.

C’est aussi simple que cela. Si vous comprenez la méthode et que vous savez ce que vous cherchez, c’est tout ce dont vous avez besoin pour pouvoir faire la distinction entre la vraie et la fausse science. Ainsi, nous pouvons facilement voir que si quelque chose prétend être de la science, mais n’adhère pas à la méthode scientifique, il s’agit, par définition, de pseudoscience. Comme nous l’avons montré ci-dessus, la virologie ne suit pas la méthode scientifique et est une pseudoscience. On peut facilement appliquer ce critère aux domaines connexes à la virologie (immunologie, génomique, épidémiologie, etc.) et arriver à la même conclusion.

Le manque de normalisation est un problème majeur dans les sciences à l’heure actuelle, qui a inévitablement conduit aux questions actuelles concernant la crise de la reproductibilité et l’incapacité à faire confiance à une grande partie de ce qui est considéré comme de la recherche scientifique. Alors que la méthode scientifique existe en tant que moyen d’éliminer la fausse science et qu’elle est censée être respectée pour cette même raison, elle est régulièrement ignorée ou même dénigrée, que ce soit par les membres de la communauté scientifique ou par les médias. Il est clair que de nombreux articles publiés aujourd’hui ne suivent pas le processus même qui a été établi il y a longtemps pour garantir la validité des preuves acceptées comme scientifiques. Lorsque ces critères sont appliqués à ce qui a été publié, il devient alarmant de constater à quel point les preuves scientifiques sont, en réalité, des preuves pseudo-scientifiques faussement présentées comme étant les vraies.

Pourquoi les scientifiques sont-ils si prêts à abandonner la méthode scientifique pour s’engager dans la pseudoscience et la défendre ? Peut-être parce que la méthode scientifique n’est tout simplement pas enseignée aussi bien qu’elle devrait l’être. Lors d’un échange sur Twitter avec une personne occupant un poste d’enseignant, il est apparu clairement qu’elle ne comprenait pas du tout la méthode scientifique ni son importance. Lorsque j’ai insisté pour obtenir des informations montrant que les preuves fondamentales du sujet dont nous discutions adhéraient à la méthode scientifique, on m’a fourni un lien vers le manuel Lehninger Principles of Biochemistry 9e édition comme preuve que le travail discuté adhérait à la méthode scientifique. Or, j’ai immédiatement constaté que le manuel ne prétendait rien de tel. En fait, dans les plus de 1100 pages de principes liés à la biochimie, la méthode scientifique n’est mentionnée que deux fois et jamais en relation avec le travail dont nous avons discuté. Ce sont les deux seules mentions :

« La méthode scientifique permet parfois d’avancer lentement sur une question, et il peut être difficile de concevoir une expérience vraiment pertinente. »

Et.. :

« L’une des principales caractéristiques de la méthode scientifique, telle qu’Albert Einstein l’a résumée un jour, est la suivante : “Aucune expérience ne peut jamais prouver que j’ai raison ; une seule expérience peut prouver que j’ai tort”. »

En fin de compte, cette personne a admis que le document fondateur dont nous avons parlé n’adhérait pas à la méthode scientifique et qu’il s’agissait donc, par définition, d’une pseudoscience. Toutefois, cette reconnaissance n’a en rien ébranlé sa conviction, puisqu’elle a suggéré que des recherches ultérieures avaient fini par suivre la méthode scientifique. Aucune preuve n’a jamais été présentée pour étayer cette affirmation. Cela devrait choquer toute personne dotée d’une once d’honnêteté intellectuelle. Si les personnes qui occupent ces postes d’enseignement ne comprennent pas la méthode scientifique, acceptent facilement des résultats pseudo-scientifiques et enseignent à partir de manuels qui ne fournissent même pas une explication rudimentaire de ce qu’elle implique, comment pouvons-nous attendre de ceux qui sont l’avenir de la recherche scientifique qu’ils respectent ces normes nécessaires ? Comment pouvons-nous croire que les articles de demain sont scientifiquement valables plutôt que des pseudosciences habilement déguisées ? Comment pouvons-nous accepter les preuves qui ont été produites auparavant et sur lesquelles ces futurs documents seront construits ? Il est temps d’exiger que les preuves présentées comme scientifiques respectent et maintiennent les normes nécessaires qui ont été établies pour débusquer les résultats frauduleux. Il est temps de mettre les scientifiques au défi de démontrer comment leurs domaines respectifs respectent ces normes. Nous devons utiliser la méthode scientifique comme baromètre pour examiner les documents fondateurs dans un domaine donné afin de déterminer ce qui est considéré comme une véritable connaissance scientifique et ce qui tombe finalement dans la catégorie de la pseudoscience. J’imagine que beaucoup seront surpris par le peu de choses qui, en fin de compte, peuvent être considérées comme de la science. Il est temps que les preuves qui sont vendues comme étant de la science soient soumises à la norme scientifique établie, comme cela aurait dû être le cas depuis le tout début.


1 Good Manufacturing Practice (Bonnes pratiques de fabrication), NDT

2 Voir les conditions nécessaires et suffisantes pour avoir une causalité entre deux phénomènes (et une présentation de la méthode scientifique) dans la première partie de l’article L’enterrement de la théorie virale. Les postulats de Koch se rapprochent de telles conditions en ce qui concerne un lien de causalité entre un germe (bactérie, virus, etc.) et la maladie qu’il est supposé provoquer. Si au moins un des postulats n’est pas satisfait (ce qui est en réalité toujours le cas, car jamais ils ne sont trouvés tous satisfaits pour un germe donné), cette causalité n’est pas scientifiquement démontrée. NDT

3 Cependant, comme en réalité certaines variables changent de manière naturelle, comme la température ambiante ou l’ensoleillement, il faut alors traiter ces variables séparément en produisant autant d’expériences de contrôle que nécessaire et s’assurer que la variation de chacune d’entre elles n’influence en rien la variable VD. NDT

4 L’hypothèse « nulle » (pas d’effet d’une variable VI sur VD) et son « alternative » (effet d’une variable VI sur VD) sont des dénominations issues du vocabulaire des statistiques. NDT

5 Ou « cytopathique », NDT

6 https://fr.wikipedia.org/wiki/Passage_ (biologie)

7 Et donc non scientifiques, NDT




L’agriculteur Sébastien Béraud balance tout

[Source : UPRTV]

François Asselineau a reçu Sébastien Béraud, un des artisans de la révolte des agriculteurs. Cet éleveur cultivateur de Haute-Loire s’est fait remarquer sur CNEWS en affirmant que la seule et unique solution pour résoudre la crise agricole française est de sortir de l’Union européenne. Ce qui a semé un vent de panique sur le plateau et lui a valu d’être immédiatement coupé et ridiculisé.

L’entretien sur UPRTV entre Sébastien Béraud et François Asselineau, empreint de sincérité et de bon sens, permet de comprendre la façon dont les différents gouvernements français, liés par l’appartenance de la France à l’Union européenne, ont mis l’ensemble des agriculteurs sur des rails conduisant tout droit à la mort de leurs exploitations.

François Asselineau et Sébastien Béraud ont constaté leur convergence de vues sur la nécessité absolue de sortir de l’Union européenne et de l’OTAN.

Ils ont également souligné la duplicité des faux opposants qui détournent la colère des agriculteurs sans avoir le courage de proposer le Frexit.

Sébastien Béraud a ainsi évoqué Éric Zemmour, qu’il avait invité pour faire plaisir à sa mère âgée. L’ex-chroniqueur de CNEWS, après avoir promis monts et merveilles à notre invité, qu’il avait chargé de travailler sur le volet agricole de son programme présidentiel, l’a tout bonnement planté là une fois l’opération de communication terminée.

C’est également vrai du Rassemblement national, qui à l’image de Julien Odoul, reconnaît en coulisse que l’Union européenne est une folie, mais qui s’interdit de le dire devant micros et caméras.

Sébastien Béraud et François Asselineau se sont accordés sur le fait que Marion Maréchal et Jordan Bardella, qui refusent l’un et l’autre la sortie de l’UE et soutiennent l’action de l’OTAN contre la Russie, sont également à classer dans la catégorie des faux opposants

Enfin, les deux hommes ont conclu sur l’impérieuse nécessité d’un réveil des Français pour sortir la France de la spirale infernale qui la mène à la ruine.




Évolution Technologie — Évolution Humaine — Petite réflexion

[Source : I*Mage In*Elle]

Alors que les « progrès » technologiques ont fait un bond fulgurant en moins de deux générations, quelle évolution a connue l’humanité ? Jusqu’à quel point l’homme, au niveau individuel, a-t-il évolué ? A-t-il conscience de ce qui vit et vibre en lui ? A-t-il connaissance du pouvoir qui réside en son être ?

[Voir aussi :
La voie du Rinn’Dual, roman de science-fiction qui traite notamment de ces questions.]






« Une partie de la communauté scientifique, quand elle étudie les phénomènes de la conscience, arrive à la conclusion que notre conscience survit à la mort du corps »

[Source : breizh-info.com]

S’il y a bien un sujet qui angoisse, passionne, fascine chaque être sur cette Terre, quelle que soit son ethnie, sa race, sa religion, sa culture… c’est bien la question de la mort. Qu’est-ce qu’il se passe quand on meurt ? Et après ? Que devient notre conscience ? Survit-elle à la mort cérébrale ?

Stéphane Allix Journaliste, ancien reporter de guerre, fondateur de l’INREES (Institut de Recherches sur les Expériences Extraordinaires), a décidé d’enquêter sérieusement pour pouvoir y répondre, dans un livre intitulé « La mort n’existe pas ». Un livre qui cartonne dans les librairies, et sur lequel nous avons interrogé l’auteur. Plongée dans l’univers le plus fascinant qui soit, celui de notre mort à venir ;

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a inspiré à écrire « La mort n’existe pas » et quel était votre objectif principal en entreprenant cette enquête de quinze ans ?

Stéphane Allix : La mort accidentelle de mon frère en 2001 m’a incité à m’intéresser à la question de la conscience, de la vie après la mort, au début sans idée préconçue. Sans objectif particulier si ce n’est d’appliquer mes méthodes journalistiques à ce sujet que je pensais cantonné au domaine du philosophique ou du religieux.

À ma grande surprise, notamment en travaillant sur les expériences de mort imminente, j’ai découvert qu’on pouvait investiguer avec médecins, chercheurs, scientifiques, sur la question de la conscience, de la relation avec le cerveau. La Mort n’existe pas est le fruit de ces 15 années d’enquête.

Breizh-info.com : Avez-vous eu des expériences personnelles qui ont influencé votre perspective sur la mort et l’après-vie ?

Stéphane Allix : Non, mon travail d’enquête est prioritairement un travail journalistique. Je suis allé interroger des témoins, des chercheurs, des gens ayant vécu des expériences de mort imminente. J’ai interrogé les médecins qui ont travaillé sur le sujet, comme les chercheurs qui se consacrent à la dimension infinie de la conscience à travers le monde. Mon livre est vraiment le fruit de ce travail pluridisciplinaire d’investigation auprès de scientifiques.

Breizh-info.com : Quels ont été les plus grands défis auxquels vous avez été confronté pendant votre enquête et quelles ont été les découvertes les plus surprenantes ?

Stéphane Allix : Le grand défi est de parvenir à faire le tri entre une masse considérable de livres, d’études, d’informations. Certaines inégales par rapport aux autres. Et de comprendre qui, dans le domaine scientifique, travaille sérieusement sur la question. La question des expériences extraordinaires qualifiées improprement à mon sens de paranormales, fait l’objet de beaucoup de fantasmes, de délires, d’initiatives personnelles et d’un encadrement pas toujours très scientifique. La grande difficulté dans mon travail est justement d’isoler ce qui est sérieux de ce qui l’est moins.

Mais n’importe quel journaliste passant du temps sur le sujet y parviendra.

https://www.harpercollins.fr/products/la-mort-nexiste-pas

Breizh-info.com : Comment définissez-vous la relation entre la conscience et la mort physique ? Pensez-vous que la conscience persiste après la mort ?

Stéphane Allix : J’ai démontré que la conscience persistait après la mort. C’est une hypothèse qui est soutenue par beaucoup de scientifiques, en neuroscience, en psychiatrie, en physique sur cette relation entre conscience et cerveau. Il y a une relation évidente entre les deux. On observe des liens, des corrélations entre différents schémas d’activité dans notre cerveau et différents états de conscience. Notre cerveau n’est pas le même réveillé qu’endormi, dans un coma ou en veille comme maintenant. Il y a un lien évident entre cette activité cérébrale et notre état de conscience. Maintenant, dire que ce lien équivaut à un lien de causalité, d’aller un peu vite en disant que le cerveau fabrique ces expériences puisqu’on observe ces relations, ça, c’est une hypothèse, qui n’est pas démontrée, ni prouvée, et elle est aujourd’hui même remise en question par beaucoup de neuroscientifiques qui ne parviennent pas à expliquer comment un cerveau, c’est-à-dire un organe biologique de 1,4 kg, certes qui compte des milliards d’interactions et de connexions, pourrait produire une expérience intime, une expérience intérieure, notre sentiment d’exister, nos émotions, notre relation subjective à la vie.

En gros, cette origine cérébrale de notre conscience n’a jamais été prouvée. Et elle fait l’objet de plus en plus de contestation aujourd’hui de la part de chercheurs. Avec notamment des expériences de mort imminente qui montrent que malgré un cerveau en cessation d’activité, ou en activité réduite, où des témoins, notamment des personnes ramenées d’un arrêt cardiaque, rapportent avoir eu une situation de très très grande conscience, être sortis de leur corps, avoir observé un certain nombre de choses. On sait qu’il ne s’agit pas d’hallucinations aujourd’hui, on sait qu’il s’agit d’une expérience réelle, qui bouscule nos idées matérialistes et préconçues sur la relation entre cerveau et conscience.

Breizh-info.com : Comment la communauté scientifique et la société en général ont-elles réagi à vos théories et découvertes ?

Stéphane Allix : Ce ne sont ni mes découvertes ni mes théories. Je suis journaliste. Mon livre, La Mort n’existe pas est une enquête, sur des années. J’ai rencontré des chercheurs à travers le monde entier. Le monde scientifique est, comme la société en générale, composé par des personnes avec des avis différents. Dans ce monde scientifique, aujourd’hui, au vu des études dont on dispose, les scientifiques qui concluent que l’hypothèse que la vie se poursuit après la mort et que la conscience n’est pas réductible à l’activité cérébrale, sont assez nombreux.

Il y a d’autres scientifiques qui pensent le contraire. Mais c’est un peu ça la science, ça n’est pas une communauté unanime. C’est une communauté avec des idées qui divergent parfois radicalement devant les mêmes faits observés.

Je me suis attaché à démontrer qu’une partie de la communauté scientifique, quand elle étudie les phénomènes de la conscience, arrive à la conclusion, solidement étayée, que notre conscience survit à la mort du corps.

Breizh-info.com : Quelles implications pratiques votre livre peut-il avoir pour les personnes en deuil ou celles qui craignent la mort ?

Stéphane Allix : Sans même aller jusqu’à poser la question de savoir s’il y a une vie après la mort, le simple fait de parler de la mort, de faire de ce sujet un thème de réflexion, de pensée, d’échange, de dialogue auprès des familles, permet déjà de faire baisser cette tension qui habite tout un chacun vis-à-vis de la question de la mort.

Au-delà de ça, mon livre, qui met en évidence le travail de nombreux chercheurs, peut ouvrir à des questionnements beaucoup plus profonds, ça a été le cas pour moi. Si véritablement notre conscience n’est pas réductible à notre activité cérébrale. S’il y a quelque chose en nous qui s’apparente à une dimension fondamentale de la conscience, et n’a pas de relation avec le corps, et existe avant la naissance du corps, et subsiste après la mort du corps, ça change radicalement notre vision de la vie.

Et là on touche à des questions plus spirituelles, qui dans les différentes traditions sur terre, peuvent raisonner avec certains enseignements.

Après c’est une grande question philosophique et physiologique que je n’ai pas assez d’espace pour développer ici.

Breizh-info.com : Quelles sont les prochaines étapes dans votre recherche sur la mort et l’après-vie ? Avez-vous des projets futurs en lien avec ce sujet ?

Stéphane Allix : Oui, je suis arrivé aujourd’hui à ce constat fondamental que notre conscience survit à la mort du corps. Cela signifie qu’aujourd’hui, en nous, en vous, en moi, en chacune des personnes qui lisent cet article, il y a une âme, une part spirituelle et cette part spirituelle est là. Elle peut être une boussole, un repère, un guide. Cela ne meurt pas à la mort du corps, et cela me donne moi, à titre personnel, en tant que journaliste, de continuer à explorer les différentes facettes. À travers les enseignements de certains textes spirituels parfois millénaires (je pense aux traditions hindoues, le chamanisme..). Toutes les approches spirituelles les plus anciennes de l’humanité parlent de cette dimension spirituelle qui nous constitue. Chaque tradition spirituelle est colorée, par le contexte culturel et social dans lequel elle est née. Mais ces traditions ont toutes un point commun, et c’est celui qui m’intéresse : que se passe-t-il une fois qu’on meurt ? À quoi ressemble ce monde de la conscience dans lequel on pénètre après la mort du corps ?

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
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Le Tétralogue — Roman — Chapitre 42

Le Tétralogue — Roman — Prologue & Chapitre 1
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 2
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 3
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 4
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 5
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 6
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 7
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 8
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 9
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 10
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 11
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 12
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 13
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 14
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 15
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 16
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 17
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 18
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 19
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 20
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 21
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 22
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 23
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 24
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 25
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 26
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 27
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 28
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 29
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 30
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 31
​Le Tétralogue — Roman — Chapitre 32
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 33
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 34
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 35
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 36
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 37
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 38
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 39
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 40
Le Tétralogue — Roman — Chapitre 41]

Par Joseph Stroberg

​42 — Bientôt en vue des ruines ?

La jungle était épaisse, mais différente de celle que les quatre compagnons avaient traversée sur leur continent natal. Et notamment, la chaleur humide y était étouffante, à la limite de la suffocation. Ils ruisselaient à grosses gouttes, autant que dans le désert, mais l’humidité leur restait collée au cuir, dégoulinait le long du corps et mouillait les vêtements à moitié déchirés. Ils baignaient ainsi dans leur jus, un suc tiède et écœurant qui amplifiait rapidement leur odeur corporelle et les ferait probablement bientôt autant puer qu’au cours de l’épisode précédent de leur aventure. L’avantage cependant ici était que la végétation forestière recourait à différentes stratégies pour conserver l’humidité en provenance des rivières nombreuses qui traversaient cette jungle. En particulier, les plus grands arbres aux vastes feuilles translucides constituaient un écran presque impénétrable en dehors des périodes de pluie. Celles-là s’assemblaient étroitement pour former divers rideaux horizontaux et relativement imperméables sur plusieurs étages, en général trois ou quatre superposés verticalement, chacun d’eux limitant nettement l’évaporation vers le ciel. En période de pluie, les feuilles s’orientaient verticalement pour laisser tomber les gouttes jusqu’au sol. Étant donné l’abondance et la taille gigantesque de ces arbres protecteurs particuliers, la jungle presque entière maintenait ainsi la plus grande partie de son humidité dans l’air ainsi confiné. Une partie du reste se voyait absorbée par des végétaux spongieux, des sortes de mousses, de champignons ou de mélanges des deux, ainsi que dans des variétés d’arbres et d’arbustes qui emmagasinaient l’eau dans leurs racines, dans leurs fruits juteux ou encore dans d’épaisses feuilles qui ressemblaient à des outres. Enfin, le sol couvert de feuilles mortes conservait le reliquat.

Sans être montagneux, ni même constitué de collines, le terrain était cependant accidenté, succession apparemment aléatoire de cuvettes vaguement circulaires au diamètre pouvant mesurer entre quelques dizaines de pas pour les plus fréquentes et plusieurs milliers pour les rares plus grandes. Leur pourtour était formé d’un irrégulier bourrelet de roches bouleversées par un ancien impact météoritique ou par des bombes d’un ancien temps en provenance de Zénovia — nul ne savait exactement leur origine. Une rivière serpentait parmi certaines d’entre elles, mais elle se situait assez loin de la présente position du groupe d’aventuriers. À leur lente allure actuelle, il faudrait probablement à ces derniers plus d’une journée entière pour l’atteindre. Et vu la très faible fréquentation vélienne de cette jungle, guère plus importante que dans le désert laissé derrière eux d’après ce qu’ils en avaient entendu dire, ils avaient peu de chances de croiser du monde, même des chasseurs.

Si par son regard intérieur Reevirn percevait de plus en plus nettement les ruines au cœur desquelles se trouvait leur objectif, il avait dû mal à sentir s’en rapprocher. Ceci lui paraissait mauvais signe, celui qu’elles se situaient probablement encore à de nombreux jours de marche, au point qu’il n’était pas sûr que ses compagnons et lui y parviennent avant l’automne. À ce rythme, cela risquait de compliquer la vie de Jiliern et de les retarder encore avantage. Il imaginait mal le groupe voyager dans de telles conditions où leur amie cristallière devrait porter la plus grande attention et les meilleurs soins à ses œufs. Même si contrairement à d’autres espèces vivantes, elle n’aurait pas besoin de les couver, il lui faudrait veiller à ne surtout pas les abîmer et encore moins les briser. Les porter dans un sac pendant une dangereuse aventure ne serait vraiment pas la meilleure des choses à faire. Il vaudrait mieux alors au groupe de prendre une longue pose de trois révolutions entières, le temps de l’éclosion des œufs, ce qui correspondait à presque une saison et leur ferait reprendre la quête vers la fin de l’automne ou le début de l’hiver. Étant donné la parcours particulier de Veguil autour de Matronix qui elle-même orbitait autour de l’étoile Dévonia, il était difficile aux Véliens de prévoir les saisons autrement que de manière très approximative. Ils ne disposaient d’aucun moyen de calcul et d’aucune connaissance astronomique suffisante pour cela.

La complexité relative du mouvement de leur planète faisait en sorte que les éclipses et les saisons apparaissaient aux Véliens très variables en durées et intervalles. Cependant, sa luxuriance leur permettait de facilement vivre au jour le jour et sans s’inquiéter le moindrement du lendemain, du moins dans les circonstances ordinaires. Or, les quatre compères vivaient une situation hors du commun et ne s’y étaient pas vraiment préparés. Ils avaient donc dû improviser au fur et à mesure des défis rencontrés et s’étaient trouvés plusieurs fois au bord du trépas. Néanmoins, Tulvarn se demandait si une meilleure préparation ne leur aurait pas évité bien des déboires. Est-ce que davantage d’armes et d’entraînement au combat auraient pu empêcher par exemple la disparition de Jiliern sous ces sortes de disques planeurs ? Est-ce que davantage de sacs et de vivres initialement auraient pu éviter de les voir écrasés, déchirés ou perdus ? Et si une meilleure préparation avait pu prévenir certaines tragédies, qu’est-ce qui pouvait garantir que les nouvelles circonstances n’auraient pas été pires au bout du compte ? Le moine n’avait aucune réponse. Quoi qu’il en fût, l’essentiel lui paraissait maintenant de terminer ce qui avait été commencé de nombreux jours auparavant dans ce temple isolé qui l’avait accueilli et formé. S’ils avaient survécu jusqu’à maintenant en dépit d’un manque manifeste de préparation, cela tendait plutôt même à démontrer que là ne résidait pas les critères d’une réussite ni d’ailleurs à l’inverse d’un échec. L’une ou l’autre devaient alors dépendre d’autres facteurs. Intuitivement, il tendait à considérer que ceux-ci tournaient autour de capacités ou de qualités telles que la persévérance, la résilience, l’adaptabilité, l’aptitude à improviser, la confiance en soi et en ses compagnons de route, la sensibilité aux conditions environnantes, l’écoute et sans doute au moins quelques autres aptitudes qu’il restait à définir. Une chose aussi était certainement déterminante lorsque le défi était commun à un ensemble de personnes et c’était l’établissement d’une coopération et d’une harmonie suffisantes entre elles. Et sur ce plan, leur groupe s’était jusqu’à présent montré exemplaire, un peu comme les quatre membres d’un même corps et capables de le faire avancer de manière particulièrement coordonnée. Le moine n’en avait pas vraiment pris conscience, mais sa manière d’être et de vivre, son énergie, sa philosophie… y étaient pour une part importante. Elles étaient communicatives, ou capables d’entraîner les autres, de leur donner comme une envie d’aller plus loin, de s’améliorer, de grandir, de s’ouvrir davantage aux autres et à la nature environnante, d’explorer même des domaines ou des contrées qu’ils avaient jusqu’à présent ignorés. Dans ce processus, lui-même s’était transformé au point de mériter pleinement maintenant le qualificatif de « maître » tellement il avait atteint un haut degré de maîtrise de sa nature physique, émotionnelle et mentale comme l’avaient fait avant lui Maître Nignel ainsi que d’innombrables moines guerriers, ceci sur de multiples planètes au moins dans cette galaxie. Et ce n’était d’ailleurs pas réservé à ces sortes d’artistes de la guerre ou de la défense, mais avait aussi été accompli par des philosophes, des érudits, des mages… et des individus de n’importe quelle autre classe d’activité ou de prédilection fonctionnelle, y compris des voleurs ! Leur maîtrise leur avait généralement permis par la suite de confirmer et de stabiliser des aptitudes spéciales, souvent paranormales, qu’ils n’avaient jusqu’alors exercées que de manière partielle, superficielle ou sporadique, ou même sans en avoir réellement pris conscience. Et elle s’accompagnait d’une connexion plus consciente avec l’univers ou avec ce que sur sa planète on appelait le Grand Satchan.

Alors qu’il observait distraitement les environs pendant leur lent déplacement dans la jungle, les présentes pensées de Gnomil étaient orientées dans une autre direction, bien que recoupant partiellement celles du moine. Il s’interrogeait plus spécifiquement sur l’incapacité de ses compagnons et de lui-même à prévoir les événements qui les attendaient. Rien de ce que lui-même s’était imaginé ne s’était déroulé comme prévu ou attendu. Et l’espèce de prophétie mentionnée par Jiliern semblait incompatible avec ce qu’ils avaient vécu jusqu’alors et ne s’était donc révélée d’aucun secours. Concernant celle-là, pour commencer, même cette espèce de horde sauvage qu’ils avaient croisée dans la jungle des Plaines de l’Ouest sur leur continent ne paraissait pas représenter un danger planétaire. C’était une armée, oui, mais un bon groupe de moines guerriers et de chasseurs devraient pouvoir la défaire, à supposer qu’elle ait survécu aux pièges de l’endroit. Et bizarrement, ses compagnons et lui-même n’en avaient d’ailleurs plus trouvé la moindre trace par la suite. Ensuite, il voyait mal comment le moine, même avec ses nouvelles capacités et même avec l’appui de Reevirn et de lui-même pourrait bien surmonter un danger ou une menace au moins aussi importante que cette horde si jamais ils rencontraient pire. Enfin, il n’y avait probablement aucun rapport entre cette prétendue prophétie et le Tétralogue. En ignorant cette prophétie, il restait le fait indéniable que rien de ce qu’ils avaient vécu depuis le début de leur aventure n’avait été anticipé par l’un ou l’autre des membres de leur petit groupe. Et tout ce que lui-même pouvait envisager par rapport au labyrinthe avait donc des chances de l’être en pure perte. Il visualisait tour à tour tous les pièges possibles auxquels il avait déjà eu affaire, et en imaginait même un tas d’autres supplémentaires, éventuellement tirés d’anciennes légendes, mais il perdait sans doute son temps. Ils risquaient de nouveau de se retrouver devant une situation imprévue et toute nouvelle. Jusqu’à maintenant, cela avait été systématique ! Le labyrinthe risquait donc fortement de suivre le même schéma. Et si l’on prenait en compte le fait qu’aucun Vélien n’en était pour l’instant revenu vivant et que cela pouvait s’expliquer plus facilement avec des types de pièges complètement inconnus, eh bien ce ne serait pas de bon augure : ils devaient s’attendre à rencontrer des dangers mortels sans y être le moindrement préparés. Ou, dit autrement, ils devaient s’attendre à l’imprévisible ou encore prévoir de se retrouver dans une situation inattendue. Bref ! Ça ne leur servait à rien de s’imaginer quoi que ce soit concernant le labyrinthe. Mais ça ne l’empêchait pas d’angoisser à l’idée qu’ils pourraient y laisser leur cuir.

Jiliern, de son côté, n’éprouvait au contraire pas la moindre peur ni même appréhension. Pourtant, elle ne s’était jamais trouvée dans une situation aussi fragilisée organiquement, à devoir reporter son énergie et son attention sur ses œufs. Elle se sentait au contraire portée, presque magiquement, par l’expression de puissance qui émanait maintenant de son compagnon moine et guerrier. C’était comme si cette puissance, ce pouvoir intérieur indéfinissable leur offrait un bouclier invisible, particulièrement à elle et à sa future progéniture. Elle le ressentait comme l’émanation d’un genre de symbiose entre ce nouveau « maître » — « Sieur Tulvarn » comme le nommait Gnomil — et la planète Veguil elle-même, voire avec le cosmos. Elle ressentait ce bouclier comme tellement puissant que rien de bien grave ne pourrait leur arriver dorénavant. Se faisait-elle de larges illusions ? Peut-être. Mais peu lui importait. Elle était tellement remplie de cette subtile énergie qui s’écoulait de son compagnon à flots continus qu’elle vivait cela un peu comme une exaltation permanente, quelque chose qui l’allégeait, lui faisait presque complètement oublier la difficulté physique de la progression sur la texture et le relief irréguliers de cette jungle. Elle aurait pu comparer cette sensation à ce qu’elle imaginait de s’étendre sur un lit de plumes, sur un nuage tiède baigné de la lumière radieuse de Dévonia, sous une douce brise de printemps qui stimulerait délicatement toutes les parcelles de son cuir. Ceci représentait une symbiose incroyable entre la délicatesse et la force, à l’image d’une fine coquille d’œuf invisible qui pourtant se révélerait pratiquement impénétrable. Ainsi, le Labyrinthe se trouvait totalement hors de ses pensées conscientes et sa perspective ne pouvait aucunement assombrir ces dernières.

(Suite : Le Tétralogue — Roman — Chapitre 43)




Témoignage de Maître Carlo Brusa — La moindre lueur est un espoir de liberté

[Source : reaction19.fr]






Réenchanter le monde

Par Joseph Stroberg

[Illustration : ISTOCK]

En cette époque particulière traversée par l’Humanité, suite notamment à une crise covidienne de nature largement artificielle qui a augmenté l’angoisse existentielle, la névrose ou la déprime de nombreux êtres humains, certains envisagent ou proposent de réenchanter le monde, de lui faire retrouver une dimension merveilleuse, envoûtante, féerique, magique ou surnaturelle depuis longtemps perdue si jamais l’Humanité connut cela un jour, peut-être en des temps antédiluviens ou édéniques. Il paraît alors nécessaire de s’accorder sur la nature des enchantements à mettre en œuvre, ainsi que sur celle des enchanteurs potentiels, selon les moyens qu’ils utiliseraient et leur manière de le faire, car la frontière est floue et rapidement franchie entre un enchantement et un sortilège maléfique. L’Humanité et la planète pourraient-elles en effet et en particulier se trouver réenchantées sous la contrainte ?

Un des pièges sur le chemin de l’enchanteur et de ses œuvres est celui du pouvoir de faire ce que bon lui semble, alors même qu’il ne peut être certain de ce qui est effectivement bon pour les autres. Chacun perçoit et envisage la vie selon sa propre perspective et a rarement la capacité d’enfiler réellement les bottes de ses frères et de ses sœurs. Merlin le prétendu enchanteur a-t-il vraiment contribué à améliorer la condition humaine et terrestre ? Ou bien n’a-t-il pas seulement cherché à imposer sa propre vision des choses, de ce qu’il croyait bien et juste pour son roi comme pour le peuple de ce dernier, produisant davantage de conflits qu’il ne pouvait en résoudre, davantage de morts que de guérisons ?… Avant lui, il exista un bien plus grand magicien, pressenti par trois rois mages, celui qui sut non seulement transformer l’eau en vin, multiplier les poissons, marcher sur l’eau, guérir les aveugles et les lépreux, ressusciter des morts, mais aussi se sacrifier pour l’avenir du monde et incarner ainsi jusqu’au plus profond de sa chair son message d’amour inconditionnel pour les autres et pour l’Humanité. Il a finalement laissé sa marque sur un simple drap, un suaire qui porte encore la trace de ses dernières souffrances et de sa résurrection.

Si par la suite, le monde connut des guerres en son nom, ce ne fut nullement de son propre fait, mais à cause d’individus qui ont cherché à imposer leur interprétation de la vie de ce grand mage, de celui que certains ont élevé au rang de Dieu. Lui, de son vivant, a généralement prôné le pardon, la non-violence, la miséricorde, la charité et bien d’autres vertus, se posant lui-même par sa vie en exemple de telles pratiques. Du moins est-ce ainsi, semble-t-il, que le veut la légende.

La clef d’un enchantement futur et réussi du monde pourrait se révéler être le respect du libre arbitre et des perceptions de chacun, sans qu’aucun enchanteur n’impose de suivre son exemple ou son chemin. En astrologie, il est assez coutumier d’affirmer que les astres proposent et les êtres humains disposent. Un enchanteur devrait probablement s’en inspirer et se contenter de proposer une vision, ou simplement d’éclairer les divers chemins possibles par sa propre lumière. Libre alors aux individus et aux divers groupes de choisir quoi en faire, quoi suivre, quoi imiter, quoi dépasser !…

Un monde ne peut paraître à tous pleinement enchanteur si certains d’entre eux au moins n’y trouvent pas leur place. La trouver implique non seulement le lieu, mais aussi le rôle et bien sûr la liberté de choisir l’un et l’autre. Ceci nécessite l’absence de contraintes, et donc de règles, de lois, de règlements…, surtout gravés dans la pierre (fût-elle de marbre) ou inscrits sur le papier. Cependant, une telle absence universelle de limites pourrait facilement conduire au chaos, les diverses libertés individuelles s’entrechoquant plus ou moins violemment, jusqu’à éventuellement en faire un plasma brûlant ou un gaz explosif. Pour l’éviter, il convient alors de trouver un moyen de combiner liberté de choix (et notamment celui d’agir dans telle direction plutôt que telle autre) et nécessité de tenir compte des autres êtres et de la manière dont nos choix vont les impacter et potentiellement les faire réagir.

Anticiper les réactions d’autrui suite à nos propres actions ainsi que leurs effets sur l’environnement immédiat comme plus lointain dépend de notre degré de conscientisation en ce qui concerne la loi de causalité selon laquelle toute cause a des effets et tout effet est issu de causes. La conscience intime de son existence procure un sens proportionnel de notre responsabilité quant aux conséquences possibles de nos actions, paroles et choix. L’irresponsabilité représente au contraire l’incapacité à envisager sérieusement ces conséquences ou le fait de ne pas s’en préoccuper, ou encore d’en amoindrir l’importance.

Nous ne pouvons espérer voir se concrétiser un monde réenchanté sans manifestation suffisante du sens des responsabilités lors de nos choix individuels et collectifs. Et de ce point de vue, si certains individus n’ont cure des autres et se fichent de leur propre impact sur autrui, du fait par exemple de tendances psychopathes ou d’immaturité notable, la collectivité gagnera à leur retirer tout pouvoir de nuisance, ceci en ne leur reconnaissant plus la moindre autorité et en ne leur fournissant plus la moindre occasion de l’exercer abusivement sur les autres. Un tyran, par exemple, ne peut exercer sa tyrannie que parce qu’en face de lui existent des individus qui acceptent de se soumettre à son autorité ou à son pouvoir et de lui obéir sans discussion, même lorsque ce qu’il demande est contraire à leur intérêt ou s’oppose à leurs sens du bien, de la justice, de la beauté, de la vérité, etc..

Réenchanter le monde nécessitera probablement de n’offrir aucun poste et aucun rôle de responsabilité aux individus qui n’ont pas développé le sens correspondant ou qui ne l’utilisent pas parce qu’ils n’ont d’intérêt principal ou exclusif que pour eux-mêmes. En d’autres termes, il sera utile et pratiquement indispensable de retirer les psychopathes du pouvoir, des postes de direction, des positions qui les amènent à interagir avec un grand nombre d’individus, et de les cantonner tout au plus dans des rôles auxiliaires. Un monde enchanté existe quand chacun y trouve la place qui lui revient naturellement en fonction de sa capacité à y interagir avec les autres et avec l’environnement sans leur nuire. Il est incompatible avec la production intentionnelle de souffrances comme celles qui le sont généralement sous la prérogative des psychopathes et des sadiques.

La place et le rôle de chaque être souhaitant participer à la création d’un avenir enchanté dépendent de ses capacités, aptitudes et prédilections naturelles dans son interaction avec les choses et les êtres de ce monde. On peut regrouper ces dernières et ces derniers sous le terme générique de « formes » plus ou moins organisées, notion que l’on peut même étendre aux sphères émotionnelles et mentales dans la mesure où émotions et pensées font partie de ce que l’on crée et de ce avec quoi nous interagissons, certaines étant bien délimitées et structurées alors que d’autres sont bien davantage floues ou évanescentes, à l’image de gaz.

Une humanité réenchantée ne peut être que saine, équilibrée et harmonieuse, à l’image d’un corps en parfaite santé. Par analogie avec ce dernier, ses divers groupes et individus — qui représentent organes, tissus et cellules — assument avec maturité leurs fonctions librement choisies et respectent celles des autres. Certains jouent en quelque sorte le rôle du cerveau, d’autres du cœur, d’autres encore des poumons, ou du squelette, ou des mains, ou des jambes, ou des reins, etc. selon qu’ils guident ou dirigent, qu’ils distribuent, donnent et aiment, qu’ils stimulent la vie et le développement, qu’ils construisent, qu’ils se bougent ou encore qu’ils assainissent, pour ne donner que quelques exemples. Cependant, à la différence d’un corps, les rôles et fonctions peuvent varier au cours d’une vie, dépendant de l’évolution (notamment des goûts et des aptitudes) des individus (ou cellules) constituant le corps Humanité.

La civilisation actuelle a perdu tout enchantement pour se voir au contraire en quelque sorte maudite, envoûtée par des sortilèges mortifères, parce qu’elle s’est éloignée de la nature et de la Création, perdant de vue sa source divine au profit d’un attrait croissant pour l’artificiel, le monde des machines, de l’informatique et des robots… Elle s’est laissée corrompre par des marchands, aveuglée par des porteurs de fausse lumière, subjuguée par des joueurs de flûte ou de pipeau, dirigée par des chacals déguisés en bergers… On lui a fait miroiter le confort, la sécurité matérielle, puis sanitaire, pour mieux l’emprisonner. Pour se réenchanter, l’Humanité devra abandonner à la fois le confort et la sécurité matérielle au profit de l’inconnu et du risque. Elle devra retrouver sa source spirituelle de confiance, de force, de vie et de conscience. On ne peut pas à la fois vivre l’enchantement qui implique nécessairement une dimension paranormale ou métaphysique et une vie confortable et sécuritaire fournie par la pure matérialité déconnectée d’une telle dimension, mais connectée aux réseaux informatiques. Plus l’Humanité se relie aux machines, plus elle abandonne son potentiel enchanteur ainsi que les individus qui pourraient le raviver. Plus elle compte sur les premières, moins elle utilise son propre pouvoir.

La technologie moderne a beau avoir voulu en quelque sorte faire la compétition avec les mages d’antan, elle a beau avoir réalisé des miracles artificiels avec le vol d’avions plus lourd que l’air en guise de lévitation de saints, avec la réanimation cardiaque en guise de résurrection des morts, avec la transmutation permise par la fission nucléaire en guise de transformation de l’eau en vin, avec Internet en guise de communication télépathique, les Jedi de Star Wars et la baguette d’Harry Potter font toujours davantage rêver que la technologie de Star Treck. D’un côté nous avons la dépendance aux machines et aux structures complexes de pouvoir, d’industrie et de commerce. De l’autre, nous ouvrons la porte aux dimensions sacrées et divines de l’Homme et de l’Humanité. Toutefois, il reste un piège propice à ces dernières : celui de chercher le pouvoir sur les choses, sur la nature et sur les autres au lieu de l’harmonie avec eux. D’un côté nous avons Palpatine, Voldemor et Sauron (du Seigneur des anneaux). De l’autre Obi-Wan Kenobi (ou Skywalker, Yoda…), Dumbledore et Gandalf. Là où les premiers cherchent toujours plus d’emprise et de contrôle sur les foules (à l’image de ceux recherchés par les transhumanistes et les « élites » autoproclamées), les seconds se mettent à leur service. Les premiers accaparent les pouvoirs, alors que les seconds offrent leurs dons.

L’Humanité se trouve à la croisée des chemins. Elle devra choisir entre celui suivi depuis au moins quelques siècles et qui la conduit directement dans l’abîme de l’asservissement global à la matière, à la technologie et aux « élites » contrôlant cette dernière, et celui de traverse, qui mène à l’inconnu, mais comporte un grand potentiel de libération et d’épanouissement grâce au rêve, au réenchantement du monde, au retour vers les valeurs sacrées et éternelles… Ce chemin n’abandonnera probablement pas toute technologie, du moins dans un premier temps, mais elle n’en sera plus l’esclave. La technoscience se bornera peut-être simplement à faciliter le réenchantement du monde, ceci en diminuant la charge des corvées et la difficulté des défis sans pour autant diminuer la masse musculaire faute d’exercices physiques ni celle des neurones faute de stimulation mentale. De même, ce nouveau chemin ne produira probablement pas immédiatement de résultats spectaculaires ni même notables en ce qui concerne d’éventuelles capacités paranormales telles qu’on peut en voir dans les films évoqués plus haut ou d’autres moutures hollywoodiennes modernes. « À grand pouvoir, grandes responsabilités », évoquait fort justement l’une d’elles il y a quelques années. Et si l’on ne veut pas voir l’Humanité sombrer dans une nouvelle forme d’enfer, il lui vaudra mieux mûrir avant d’être dotée de dons parapsychiques extraordinaires.

Réenchanter le monde de manière suffisamment sage requiert certaines conditions préalables telles que le développement et la manifestation du sens des responsabilités, la découverte et l’acceptation de la place et du rôle de chacun dans un but d’harmonie et de symbiose, la stimulation de notre dimension spirituelle pour mieux nous engager sur un chemin collectif commun, mais aussi la reconnaissance de la psychopathie comme facteur largement perturbateur d’un tel engagement. Si certains êtres humains, en nombre croissant, tendent à considérer que nous vivons actuellement un cauchemar, ils détiennent pourtant le pouvoir de transformer ce dernier en rêve merveilleux. Cela commence généralement par un travail sur soi, sur sa manière de voir la vie, sur sa capacité à discerner le véridique du mensonge, la réalité de l’illusion… Pour réenchanter le monde, nous devons d’abord découvrir en nous-mêmes la source et la capacité de l’enchanteur.

[Voir aussi :
Il est temps de tout dévoiler !]




Il est temps de tout dévoiler !

LE FILM ÉVÈNEMENT DE STEMMER



[Note de Joseph : dans l’Apocalypse de Jean, il est question de la Bête de la Terre à deux cornes (ou pouvoirs, sur le plan symbolique). Elle peut représenter à la fois l’informatique basée sur le silicium, l’élément électropositif le plus abondant de la croûte terrestre, et le pays qui l’a fait naître et qui a créé Internet, les États-Unis.
Voir aussi :
Exorcisme et « vaccins » anti-Covid
Rudolph Steiner avait prévu en 1917 un vaccin qui priverait l’Homme de son âme
Sous le signe de Baal : Eustace Mullins et le culte noir des vaccins
La nanotechnologie dans les vaccins
Quelle est la cause réelle du Covid ? Qu’y a-t-il dans ces injections ?
Le Dr Astrid Stuckelberger confirme que les vaccins anti-covid et le test PCR sont en réalité les causes de la maladie Covid, au moins sous forme de variants, à cause notamment du graphène qu’ils contiennent
Dr Astrid Stuckelberger, le faux vaccin et l’oxyde de graphène
L’oxyde de graphène présent dans tous les vaccins fait des vaccinés des bombes à retardement ambulantes
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
Graphène et 5G
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Qui est l’Antéchrist ?
La religion de l’Antéchrist
L’épée, le bon grain et l’ivraie].




La voie du Rinn’dual

Par Joseph Stroberg

Troisième volet du triptyque de science-fiction Les couloirs du temps après Résurrection en terre étrangère
et Projet Vulcain.

Les trois romans peuvent se lire séparément et même dans le désordre, bien qu’ils gagnent à être lus dans l’ordre, les histoires se déroulant à des époques différentes.

Pour se procurer le livre, voir le site de l’éditeur :

https://dedicaces.ca/2022/04/04/la-voie-du-rinndual-par-joseph-stroberg/

Quand le jeune Dael est capturé par des Dévians puis revendu comme esclave aux Charlogs, son père Pastor se lance à sa recherche dans la galaxie. Ce dernier est aidé par une Vijnienne et son vaisseau. Sur Terre, cent mille ans après les âges sombres, l’Humanité a suivi la voie du Rinn’dual et ainsi abandonné toute technologie, préférant développer des dons tels que la télépathie et la télékinésie.

Pendant ce temps, les derniers Reptiliens sortent de leurs cavernes, l’Empire zénovien tente de se reformer et une menace extrême provient d’une autre galaxie. Les divers protagonistes finissent par interagir d’une manière ou d’une autre, par retrouver Dael, redonner vie à une planète reptilienne en ruine, accueillir quelques milliards d’extragalactiques et se lancer dans une course galactique contre les agents zénoviens.

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Qui possède le monde ?

[Source : exoconscience.com]

Par FLORENT DAVID

Ce brillant documentaire (sous-titré en français) de Tim Gielen révèle comment un petit groupe de criminels super riches a acheté pratiquement tout sur terre, jusqu’à tout posséder.

Depuis les médias, les soins de santé, les voyages, l’industrie alimentaire, les gouvernements… Cela leur permet de contrôler le monde entier. C’est pourquoi ils essaient d’imposer le Nouvel Ordre Mondial.

Bill Gates, Klaus Schwab, George Soros, …

Ce documentaire incroyablement révélateur révèle quelque chose d’étonnant : la majorité de notre monde appartient à ces mêmes personnes. Grâce à cela, ils peuvent contrôler le monde entier et imposer leur programme maléfique à toute l’humanité.

C’est le moment de les dénoncer et de se lever comme un seul homme pour défendre notre liberté.

Les noms des deux sociétés qui « possèdent virtuellement le monde » sont Vanguard et BlackRock. Elles sont au cœur de l’État profond ou la Cabale.

Leur plan est la Grande Réinitialisation où ils veulent asservir chaque humain sur terre.



[Voir aussi :
Les 4 firmes qui possèdent les USA
Qui sont les responsables de la crise mondiale Covid-19 ?]

Pour aller plus loin :






Pierre Jovanovic | Futur terrifiant ?

[Source : NTD Français]

« Donc nous sommes dans le même état que la Grèce en 2009. Donc on sait qu’à partir des élections présidentielles, c’est-à-dire après 2022, après le mois de mai 2022, il y aura une politique d’austérité qui va s’abattre sur la France qui va être terrifiante, mais littéralement terrifiante. On rentre dans une nouvelle ère, qui sans doute va être …. tout le monde va être mis en esclavage, voilà ! »

Pierre Jovanovic, journaliste & écrivain




Les révélations de la cosmonaute Marina Popovitch

[Source : urantia-gaia.info]

[NDLR Mise à jour en date du 11 février 2023 : malheureusement les sources en français et en espagnol ont visiblement disparu.]

Publié le 8 juillet 2011 par Le Passeur

Née en 1931, Marina Popovitch est un personnage légendaire en Russie. Une étoile dans la constellation du Cancer porte même son nom. Colonel dans les forces aériennes, ingénieur et pilote d’essai ayant survécu à six crashs, elle a volé sur une quarantaine de types d’avions et totalise 107 records du monde dans l’aviation, dont bon nombre n’ont toujours pas été battus. Elle est aussi la première femme à avoir piloté un avion de chasse et avoir franchi le mur du son.

Enfin, professeur en science aérodynamique, maître de conférences et vice-présidente de l’Université d’Arkhangelsk, elle a également suivi des études de théologie et de physique, ainsi que plusieurs enseignements pratiques destinés à éveiller les capacités psychiques dites paranormales. Elle est ainsi devenue capable de voir l’aura humaine et s’est formée à la communication par télépathie. Voilà pour cadrer le personnage.

Avec un tel cursus et un tel palmarès, il est difficile de ne pas prêter attention à ses paroles, d’autant qu’elle est connue depuis 1991 pour avoir publié ce qu’elle déclare être la dernière photo transmise par la sonde Phobos II avant sa disparition près de Mars, et avoir porté au public l’observation de plus de 3.000 OVNIS en Russie et la possession par les Russes de cinq d’entre eux qui se sont crashés, notamment à Tunguska en 1908 (voir article sur Tunguska) et Dalnegorsk en 1986.

Elle a surtout beaucoup parlé des découvertes des scientifiques russes quant à l’interaction permanente entre les émotions humaines et les champs électromagnétiques de la Terre et leur impact immédiat sur l’activité du Soleil. Elle a notamment évoqué la présence de zones obscures dans ces champs par exemple sur les pays où la guerre faisait rage, comme l’Irak.

[Voir aussi : Terre vivante ? et Catastrophes naturelles et pollution mentale]

[L’idée d’impact des émotions humaines sur le climat avait également été évoquée
dans le livre Urane – l’éducation et les lois cosmiques, publié en 1991]

Selon elle, les scientifiques estiment que le chaos émotionnel humain perturbe énormément la Terre, qui réagit de plus en plus violemment à cette saturation. Ce qui doit être porté à la connaissance des populations et doit absolument déclencher un changement radical de tous nos comportements.

Il est à noter que bien des révélations sont faites depuis quelques années par des personnalités issues du monde militaire, notamment des astronautes et des hauts gradés russes et américains. J’ai du mal à penser que ces « fuites » soient autorisées s’il n’y a pas une volonté sous-jacente d’une faction au moins de ceux qui exercent des pouvoirs dans ce domaine que cela soit su. Par ailleurs ce changement de communication reste timoré et la médiatisation grand public reste faible, voire même nulle dans certains pays comme la France.

Le fait que ces révélations existent peut vouloir annoncer la fameuse divulgation quant à la présence extraterrestre que beaucoup espèrent et pour laquelle ils luttent depuis des décennies. Mais on ne peut exclure qu’elle puisse encore servir une manipulation des marionnettistes de notre monde dans le but de conserver le contrôle dans une situation nouvelle, où des événements majeurs et contre lesquels ils ne peuvent rien auront eu lieu.

En attendant de vivre le scénario à venir, voici une intéressante interview de Marina Popovitch, réalisée pour le journal espagnol Planète urbaine :

Pendant la guerre froide, la Russie a donné une grande importance à l’étude du domaine paranormal. Vous avez fait des découvertes importantes sur la grille énergétique de la planète ainsi qu’un « champ d’enregistrement psychique » qui entoure la Terre. Comment cela fonctionne-t-il ?

– Les études réalisées à Moscou ont déterminé que la planète est entourée d’un immense réseau énergétique, un « tissu » d’énergie qui possède une distribution de forme géométrique. La géologie des continents répond aux schémas directeurs énergétiques de cette grille. Toute la structure de ce que nous connaissons comme l’univers physique s’ordonne selon des schémas géométriques déterminés. Ceci est connu sous le terme de « Géométrie sacrée ». Par ailleurs, en 1958, le professeur Bernascki a découvert une sorte d’anneau qui enveloppe la planète et qui contient un champ d’énergie dans lequel sont mémorisés des « registres » de toutes les formes de vie et de l’histoire de la planète. Il a été découvert que ce champ d’énergie ne se situe pas sur un plan physique. Nous avons été capables de détecter cette bande et de la «lire» avec des instruments scientifiques et en utilisant des médiums entraînés à le faire.

Nous avons ainsi découvert que ce champ est un tissu éthérique chargé d’émotions. C’est pourquoi il est nécessaire de contrôler nos passions. Chacun de nous a le pouvoir d’affecter ce champ de manière positive ou négative. Toute la négativité exprimée, comme la haine et la peur, a une incidence directe sur l’état de la planète. La Terre réagit violemment à nos pensées et nos sentiments et elle émet un type de rayonnement qui se répercute sur les modèles climatiques. Les éléments sont comme des anticorps planétaires.

Est-ce que cela pourrait être une des causes des changements climatiques violents qui se produisent actuellement ?

– C’est seulement une partie d’un immense processus qui s’inscrit dans un ordre cosmique parfait. Les scientifiques savent très bien que nous sommes confrontés à un processus cyclique et inévitable qui ne peut juste se réduire à l’homme. Dans l’univers tout est interconnecté, quoi que nous fassions d’harmonieux ou de dysharmonieux, et affecte la Terre. Ces charges négatives affectent en tout les êtres humains et sont en fait plus puissantes que l’énergie nucléaire elle-même. La planète, comme si elle était un corps malade, réagit avec des anticorps naturels pour soigner ce désarroi. La pollution n’est pas causée uniquement par la consommation des énergies résiduelles. Nous sommes nous-mêmes une puissante source de pollution. Le monde répond à la haine et l’amour (voir La Clé du Présent).

Est-il vrai que les Russes avaient une bonne avance par rapport aux Américains dans ce domaine ?

– Certains médiums russes ont dit qu’ils s’étaient retrouvés sur des plans astraux (non physiques) en présence d’Américains travaillant dans le même domaine.

Par le biais d’un entraînement spécifique, on a pu détecter ces champs de  pollution « psioniques » et on a vu comme un manteau obscur enveloppant certaines parties du globe terrestre. On a constaté qu’en utilisant certaines fréquences, il est non seulement possible d’influencer la vie en exerçant un contrôle mental, mais aussi de modifier le climat. Il existe des études poussées concernant l’antigravité qui ont amené des découvertes sur les champs scalaires, les énergies vectorielles et le vide.

Une application correcte de cette technologie pourrait avantageusement changer le monde.

[Voir aussi Note sur le mental et l’astral]

Tout nous indique que des changements climatiques majeurs vont nous obliger à changer radicalement la façon dont nous concevons notre civilisation. Quelles sont les conclusions que les scientifiques russes tirent pour la Russie à ce sujet ?

– Ces changements sont une réalité et nos scientifiques ont conclu que nous entrons dans une période de grands bouleversements de l’écosystème terrestre. Mais le plus important est que ces événements constituent un défi majeur pour l’humanité. Ils doivent être vus comme une opportunité ainsi que l’unique option pour le monde entier de décider unanimement que les vieilles formes d’exploitation de l’énergie soient remplacées par d’autres, renouvelables et non polluantes.

Il existe des preuves de visites extraterrestres à travers le monde. Il semble que les gouvernements aient même été prévenus des grands changements à venir. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet et pourquoi personne dans le monde ne présente ces preuves ?

– Nous avons atteint un point dans l’évolution de l’intelligence humaine où il est plus logique et crédible de suggérer l’existence d’une vie au-delà de notre monde que de la nier. Les grands gouvernements le savent… et le nient. Parce que si vous aviez la connaissance que ces êtres possèdent — y compris la véritable histoire de notre planète — le système actuel des croyances s’effondrerait en un rien de temps. Le pouvoir même que ces gouvernements ont sur la population mondiale pourrait disparaître du jour au lendemain. Ces créatures ont des connaissances très avancées sur ce qu’on appelle « l’énergie libre ». Notre planète et l’univers possèdent d’innombrables sources d’énergies non polluantes dont l’usage pourrait blesser mortellement l’empire dominant de l’économie mondiale. Utiliser des sources d’énergie polluantes maintient la totalité du système actuel dans la dépendance des ressources monétaires.

[Voir aussi : L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]

Les ultimes photos de la sonde Phobos II

Ces êtres respectent notre libre arbitre et ne s’impliquent donc pas directement dans nos affaires. Ils ont prouvé qu’ils viennent avec de bonnes intentions et ont démontré comment ils peuvent neutraliser, en quelques secondes, la technologie terrestre la plus avancée si elle est utilisée pour les attaquer.

Cela ne peut pas et ne doit pas être caché aux populations du monde. Tout ce qui concerne la question doit être révélé. Dans toutes mes conférences et mes livres, je présente les événements les plus divers qui se sont déroulés sur le sol soviétique. La mission Phobos II *, que nous avons envoyée vers Mars, a disparu lorsqu’elle a transmis à la Terre des photos d’un vaisseau géant d’environ 15,5 miles de long (25 km).

Comparaison entre Phobos et l’OVNI

La disparition ou la perte de contact avec les sondes envoyées depuis la Terre a été un sujet de conversation et de débat entre le président Bush père et Gorbatchev à la Conférence de Malte. Il y a eu des contacts entre les astronautes dans l’espace et des êtres venus d’autres mondes. Je suis convaincue que très bientôt quelque chose va arriver sur la planète qui va obliger ces êtres à se présenter massivement dans notre monde pour nous aider. Et ce sera l’événement le plus important de l’histoire moderne.

Interview réalisée pour Planeta Urbano – Traduction Le Passeur (juillet 2011)


* Phobos II est une sonde envoyée en 1989 par les Russes pour observer Phobos, l’une des deux lunes de Mars qui ne fait que 28 km par 20 km, orbitant à peine à 6.000 km de la planète. Les deux sondes Phobos I et II ont mystérieusement perdu le contact avec la Terre. Seule Phobos II a pu émettre quelques photos.

Pour en savoir plus, voir cet article.

Source originale de l’interview (en espagnol).

Source : http://www.urantia-gaia.info
(en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)



Les élémentaux de la nature

Par Joseph Stroberg

Nous pouvons considérer les élémentaux de la nature (comme les elfes, les fées, les gnomes, les sylphes, les ondines, les salamandres ou encore les deva du feu) comme des créatures imaginaires, folkloriques ou légendaires. Certains chamanes et des clairvoyants affirment pourtant les avoir perçus par un ou plusieurs sens (souvent la vision, mais aussi le toucher ou l’ouïe) et dans certains cas avoir quelque peu interagi avec eux. Même si la neurologie tend à considérer que de telles sensations sont le seul fruit du travail du cerveau, ces êtres habituellement invisibles pourraient avoir une existence objective. La science est probablement loin d’avoir découvert tous les secrets de la nature.

Considérons ici que l’existence des élémentaux de la nature est avérée, que leur plan de manifestation est aussi objectif que le nôtre, même s’il semble plus subtil, et que le chamanisme ne relève pas seulement de mythes. Quels peut alors être l’impact des premiers sur la nature, et particulièrement sur les cultures?

Les chamanes et les individus sensibles aux élémentaux ne cherchent pas ces derniers dans les villes, ni même dans les villages, mais dans les endroits les plus sauvages, loin même des surfaces agricoles industrielles et des plages surpeuplées. En de tels lieux, ils peuvent alors les voir, les sentir ou les entendre, selon leurs prédispositions parapsychiques. Ils y trouvent une grande variété d’insectes, de petits animaux et de plantes, même lorsque ces dernières sont asséchées par le soleil d’été.

Assez récemment, des jardiniers et des cultivateurs de diverses origines et nationalités, notamment au Japon et en France, ont adopté une approche que l’on pourrait facilement qualifier de chamanique pour produire fruits et légumes les plus divers. Ils ne retournent jamais la Terre, n’enlèvent aucune prétendue mauvaise herbe, n’arrosent qu’au moment de la transplantation de semis ou de graines, et ne font en général que protéger leurs jeunes pousses par du paillis et du compost de feuillus, d’épineux ou de résineux. Ces derniers semblent d’ailleurs particulièrement efficaces pour non seulement maintenir un sol humide, mais aussi pour éloigner certaines variétés d’insectes de plantes vulnérables. En dehors du compost et de l’arrosage initial, ils n’interviennent généralement plus que pour la récolte.

De tels fermiers se mettent en quelque sorte en harmonie avec la nature. Ils l’écoutent et tiennent compte des cycles naturels. Ils l’observent. Et surtout, ils l’aiment et cultivent avec joie et sans effort superflu. Ils s’épuisent beaucoup moins qu’un agriculteur conventionnel, n’empoisonnent pas les sols, n’y ajoutent aucun engrais artificiel (le compost se révélant suffisant pour enrichir la terre), et n’épuisent pas non plus les nappes phréatiques. Et pourtant, ils parviennent à avoir des légumes et des fruits dont la beauté, la grosseur, la santé, le goût et la valeur nutritive défient l’industrie! Comment est-ce possible? Nous dirons ici que leur approche de synergie avec la nature attire les élémentaux et que ces derniers, créatures probablement chargées de l’agencer et de la valoriser, sont les véritables agents du succès du jardinier ou du cultivateur « chamanique ».

Alors que l’agriculture industrielle a épuisé et empoisonné les sols et les nappes phréatiques, fait disparaître des centaines de milliers d’espèces animales et végétales, empoisonné au passage les êtres humains eux-mêmes, les nouveaux « jardiniers de la Terre » lui permettent en certains lieux privilégiés (à l’écart des villes et de la technologie) de la régénérer et de lui faire produire une nourriture saine à moindres ressources. Comme des chamanes, ils se sont allié les élémentaux de la nature. Ils sont des précurseurs donnant un avant-goût de ce que sera après-demain.




La vue, la vision et la vie

Par Joseph Stroberg

La vie d’un être
humain est largement conditionnée d’abord par ce qu’il en
perçoit, puis par la manière dont il y réagit (physiquement,
émotionnellement et mentalement…) selon sa personnalité et son
caractère, et enfin en fonction de la représentation interne qu’il
se fait d’elle et de l’univers. Cette dernière tend à guider
ensuite ses actes et ses choix dans tous les domaines de
l’existence : familial, professionnel, social, ludique,
économique, éducatif, culturel, religieux…

Par la vue et ses
autres sens, l’individu perçoit son environnement aussi bien
externe qu’interne. Il en obtient une vision plus ou moins
subjective et fortement dépendante de son point de vue ou
d’observation, de l’angle plus ou moins restreint ou au contraire
élargi sous lequel il observe, de sa capacité plus ou moins forte à
se déplacer d’un point d’observation à l’autre pour combler
les angles morts… Il réagit ensuite à ce qu’il perçoit de
manière plus ou moins vive et rapide, selon ses références
mémorielles, le degré de danger que cela peut représenter, et les
affinités ou non que cela peut avoir avec lui sur un plan ou un
autre (génétique, sensoriel, psychique, psychologique, émotionnel,
mental, etc.). Et finalement, comme il n’a pas seulement la
conscience d’un oiseau ou d’un chat, il cherche à donner un sens
à ce qu’il a perçu. Il cherche à le comprendre, puis au-delà, à
l’assimiler et l’intégrer dans son univers intérieur, dans sa
représentation interne du monde. De ce point de vue, son corps même
et par extension sa personnalité font partie du monde. Sa conscience
s’en fabrique aussi une représentation.

Ainsi et sans doute
depuis les premiers jours de leur apparition sur cette planète, les
êtres humains tendent à s’attribuer un rôle parmi leurs frères
et sœurs en fonction de ce qu’ils comprennent ou s’imaginent
d’eux-mêmes. Et ce rôle n’est pas nécessairement alors le
moindrement en rapport avec les faits objectifs qu’eux-mêmes et
leurs frères et sœurs pourraient pourtant observer. C’est ainsi
que de nos jours nous pouvons voir par exemple des individus se
prendre ou se faire passer pour Jésus le Christ ou pour sa
réincarnation. Seulement l’un d’entre eux pourrait-il tout au
plus l’être effectivement. Cependant, l’intéressant ici est de
tenter de déterminer les motivations ou les phénomènes qui peuvent
pousser l’être humain à adopter un éventuel grand décalage
entre le monde réel et la représentation interne qu’il fait de ce
dernier.

Des théories de la
conspiration ou des hypothèses telles que la présence
extraterrestre sur la Terre peuvent a priori aussi bien faire partie
de tels décalages. Et ceci reste possible même si l’individu est
convaincu d’être le Christ, convaincu de telle théorie
conspirationniste (telle par exemple de fausses missions Apollo sur
la Lune), ou encore convaincu que des Reptiliens ou des Gris sont
présents depuis longtemps sur la planète. Dans les faits, il n’a
que peu de moyens de prouver ou d’infirmer l’objet de ses
convictions et celui-ci pourrait aussi bien être totalement erroné.
Ses sens perceptifs sont limités. La vue humaine, par exemple, ne
couvre qu’une petite portion de tout le spectre des ondes
électromagnétiques. L’Homme ne perçoit ni les ultra-violets, ni
les infrarouges, ni les ondes radio, ni les micro-ondes ni les rayons
X, etc. Ces mêmes sens peuvent aussi facilement être abusés. La
vue peut l’être par des illusions d’optique, des trucages, des
lentilles ou des miroirs déformants…

Comme si la
médiocrité sensorielle ne suffisait pas, la mémoire elle-même est
faillible et l’être humain peut aussi bien se fabriquer de faux
souvenirs que changer au moins légèrement ceux-ci chaque fois qu’il
se les remémore, ou encore se faire implanter par d’autres
personnes des souvenirs factices (comme des expériences
scientifiques l’ont démontré). Ainsi, la vision humaine du monde
est-elle d’autant plus fragile et délicate qu’elle repose sur
des sens limités et une mémoire peu fiable. C’est probablement en
raison d’une telle faiblesse perceptive qu’il est ensuite si
facile à l’Homme de se fabriquer une image dénaturée
(dévalorisée ou au contraire surfaite) de ce qu’il est vraiment.
Il peut aussi bien se prendre pour le Christ que pour son contraire,
selon ses motivations et sa conscience. Et à cause d’une telle
faiblesse, il peut aussi bien être absolument convaincu de la
véracité du récit officiel sur les attentats du 11 septembre
2001 que de sa fausseté, selon ses a priori et ses orientations
géopolitiques, idéologiques, etc. Il peut aussi bien être
convaincu de la présence de Reptiliens sur la Terre que de
l’impossibilité pour quelques extraterrestres que ce soit de
visiter notre planète.

Notons cependant par ailleurs qu’il est toujours possible qu’une conviction profonde repose sur autre chose que la mémoire et les sens de perceptions classiques, mais sur des moyens sensoriels que nous pouvons qualifier de paranormaux. Les perceptions extrasensorielles sont encore mal connues et très peu étudiées par la science. Certaines de ces perceptions pourraient être beaucoup plus fiables que la vue, au point de ne jamais rencontrer d’erreurs par elles-mêmes. Pour autant, elles ne diminuent pas nécessairement alors la propension de l’être humain à se faire du cinéma ou des romans sur lui-même, son rôle ou sa vie, voire sur le monde en général. En particulier, les phénomènes de dissonance et de biais cognitifs qui peuvent altérer la vision humaine du monde et des choses sont maintenant assez bien connus. Ils font partie du fonctionnement cérébral neurotypique et sont probablement inscrits dans la génétique de l’Homo sapiens en tant que mécanismes de survie individuelle et collective.

Si la génétique et
le fonctionnement cérébral et sensoriel de l’Homme sont en grande
partie à l’origine d’une représentation décalée ou faussée
des choses, des êtres et de la vie en général, celui-ci peut
augmenter ou aggraver la tendance par des motivations émotionnelles,
psychologiques ou psychiques diverses. Comme illustration, quelles
sont celles derrière la volonté de se faire passer pour le Christ
(sans alors nécessairement penser l’être) ou de se prendre pour
lui ? Nous pouvons notamment imaginer ou envisager les motifs
suivants, pas nécessairement exclusifs l’un de l’autre :
une volonté de manipuler autrui en jouant au gourou ; le goût
pour la provocation ; le besoin de semer la zizanie en faisant le
troll ; une aspiration mystique ; un désir de sauver le monde.
Ces motivations dépendent à la fois de la représentation interne
que se fait l’individu du monde et de lui-même, et de
l’orientation ou de l’éveil de sa conscience.

En définitive, même
la plupart des convictions de l’être humain relèvent finalement
de croyances, qu’elles soient ou non fondées sur des faits réels,
car ces derniers ne sont le plus souvent abordés que très
partiellement (via un matériel sensoriel limité et parfois
défectueux…) ou indirectement (via des écrits plus ou moins
fiables, des tierces personnes, des rumeurs ou des légendes
urbaines…). L’individu s’est fabriqué sa représentation
interne du monde — ce qu’éventuellement il dénomme sa
« vérité » — et croit plus ou moins fermement que le
monde réel est ainsi. Cependant, la « Vérité » ne lui
est que très, très partiellement accessible, en tant que traduction
fiable du Réel. Il n’en voit tout au plus que certaines facettes,
et ceci le plus souvent de manière déformée.

Si un être humain
ne peut accorder une totale confiance en ses perceptions et donc si
sa vision du monde est déformée au point que le tout forme un
ensemble de croyances plus ou moins cohérentes, qu’est-ce qui
pourrait mériter davantage d’attention de sa part ? Eh bien, il
semble que ce soit ce qu’il va faire de ses croyances et de sa
représentation interne du monde en général. Comment cela va-t-il
l’amener à agir dans le monde ? Cela va-t-il par exemple le
conduire prioritairement à créer ? Ou bien à détruire ?
Va-t-il se comporter en accord avec sa vision ou va-t-il la trahir ?
S’il se prend pour le Christ, va-t-il démontrer son amour
inconditionnel pour les autres ? Ou bien va-t-il contribuer à les
diviser ?




Ce que crée l’Homme et le sens de la mesure

Par Joseph Stroberg

S’appuyant
notamment sur une extrapolation abusive d’une certaine
interprétation d’expériences de mécanique quantique (selon
l’école
de Copenhague
), certaines personnes en viennent à considérer
que l’observateur influence (ou même crée) le monde juste par sa
manière de l’observer. Et une partie d’entre elles croient alors
qu’elles sont Dieu. Ce sont des théories et des croyances comme
les autres, mais certaines d’entre ces théories et croyances sont
fortement déconnectées de la réalité objective. En d’autres
termes, elles relèvent bien davantage d’illusion mentale que de
réalisme. Concernant l’être humain et ce qu’il peut créer, si
nous ne souhaitons pas nous contenter de fabulations et
d’élucubrations, nous gagnons à acquérir et surtout à démontrer
un certain sens de la mesure et des proportions.

Pour évaluer sa
place et ses capacités dans l’univers, l’Homme peut commencer
par la considération de sa taille par rapport à ce dernier. Un être
humain mesure en général un peu moins de deux mètres et parfois un
peu plus, alors que la planète Terre elle-même a un diamètre
d’environ 12 750 000 mètres, soit 6 millions de fois plus. Ceci
est approximativement la proportion de tailles entre l’Homme et un
virus. Et donc, d’un certain point de vue, l’être humain est un
virus pour notre planète. Celle-ci est elle-même
proportionnellement un virus de notre système solaire. Le Système
solaire est à son tour un virus dans notre galaxie, la Voie lactée.
Et cette dernière est un virus dans l’univers. Autrement dit, en
comparaison de tailles, l’Homme est un virus de virus de virus de
virus de l’univers ! Il resterait à savoir s’il s’agit d’un
virus pathogène ou non.

En ce qui concerne
le pouvoir créateur de l’être humain en comparaison de l’entité
éventuellement à l’origine de l’univers (et que l’on nommera
« Dieu » pour simplifier), nous pouvons en avoir une idée
en observant ce qu’il a pu déjà réaliser ou causer
individuellement et collectivement sur la Terre. Individuellement et
par exemple, est-ce qu’un être humain peut changer le climat, que
ce soit juste en l’observant ou encore par un éventuel pouvoir
paranormal ? Est-ce qu’il peut, sans usage de machines ni de
bombes, créer un tremblement de terre ou l’empêcher ? Est-ce
qu’il peut ralentir ou accélérer la rotation de la planète, ou
la faire changer d’orbite ?… À toutes ces questions, il semble
bien que la réponse soit « non ».

Bien sûr,
collectivement, en s’unissant en assez grand nombre autour d’un
but ou d’un projet commun, l’Homme est parvenu à créer des
bombes thermonucléaires susceptibles de créer des tremblements de
Terre et des tsunamis. Il a pu aussi créer HAARP et des sites
similaires dans le but de tenter d’influencer le climat et y
parvenir dans une petite mesure. Cependant, l’Humanité est encore
loin de disposer d’énergie, de ressources et de capacités
suffisantes pour accomplir des choses telles qu’un déplacement
orbital de la Terre. Et juste en observant l’orbite planétaire,
elle n’y est bien sûr pas parvenue.

Si l’Homme est si
petit et si faible dans l’Univers, comment peut-il avoir
l’outrecuidance de se prendre pour le créateur de ce dernier ou
pour son égal ? Eh bien, il a au moins la capacité de se créer
tout un univers intérieur, et notamment une représentation plus ou
moins fantaisiste ou plus ou moins réaliste de la réalité
objective. Et dans cette représentation interne, il peut très bien
jouer à Dieu, même si dans les faits il se comporte bien davantage
et le plus souvent comme un apprenti sorcier ou comme un enfant
immature (voir aussi : la
vue, la vision et la vie
).

Dans la pratique, le
pouvoir créateur de l’être humain est généralement concentré
sur son environnement immédiat : sa famille, son travail, sa
maison, sa voiture, ses loisirs, etc. Selon la représentation
interne qu’il se fait de cet environnement, il s’y comporte de
manière plus ou moins cohérente, constructive et mature, ou au
contraire incohérente, destructrice ou immature. Il crée notamment
ses relations interpersonnelles en fonction de cela. Selon ce qu’il
pense et croit, il favorise alors tels événements humains, locaux
ou plus généraux, que tels autres. Si par exemple, il craint sans
cesse de se faire voler, il finira par attirer un voleur qui viendra
concrétiser sa crainte, ne serait-ce que par influence télépathique.
On peut ainsi dire que d’une certaine manière et jusqu’à un
certain point, « l’énergie suit la pensée », ce qui
traduit l’idée que l’énergie mentale et émotionnelle déployée
dans telle direction par un individu finira probablement par y
produire un effet concret. Mais pour cela, il faut soit une énergie
mentale (ou émotionnelle) très puissante, soit entretenir longtemps
la pensée dans la même direction. La « pensée magique »
ne suffit pas. Croire par exemple que l’on amènera la paix dans un
milieu professionnel ou social juste en se pensant lumineux et
puissamment pacifique est-il en effet suffisant pour le produire
effectivement ? En particulier, comment un seul individu
pourrait-il contrecarrer simplement les désirs et volontés
adverses, alors qu’il peut très bien faire face à d’autres
êtres humains disposant d’un même genre de potentiel mental et
psychique ou d’une volonté aussi puissante ?

Combien même la
pensée magique serait effective et permettrait en théorie de
concrétiser facilement de grands rêves, dans la pratique, elle
devrait composer avec des pensées magiques contrariantes. Et plus
une société s’éloigne des lois et principes universels et
naturels, en les remplaçant par des éthiques élastiques et des
artifices au gré de ses fantasmes, plus elle devient chaotique,
chacun tirant dans sa direction particulière selon ses intérêts
immédiats et matérialistes et selon ses humeurs. Au contraire, pour
qu’un noble but se matérialise, il est nécessaire de réunir un
nombre suffisant d’individus motivés dans le même sens et
suffisamment mûrs pour faire passer au second plan leurs émotions
et intérêts particuliers, au profit de la collectivité. Et ceci
serait d’autant plus facile s’ils se branchaient tous sur leur
nature spirituelle connectée automatiquement au divin ou à la
source créatrice universelle.

L’Homme devient un
puissant créateur seulement à partir du moment où il est capable
de fonctionner en synergie avec ses semblables pour concrétiser un
projet commun qui va dans le sens de l’évolution (surtout celle de
la conscience). En dehors de cela, il se fait plutôt des illusions.
Une étincelle est bien plus efficace dans la flamme qu’isolée.
Une goutte d’eau solitaire n’aura jamais la puissance d’un
fleuve. L’être humain est à la fois une goutte d’eau, un
élément de matière malléable (émotionnellement, mentalement et
psychiquement), et une étincelle du feu cosmique (une Conscience en
mouvement dans la matière, pour la détruire ou pour y créer). Mais
il n’est individuellement ni le fleuve ni la flamme. Autrement dit,
il n’est pas Dieu et gagne à rester humble face à l’immensité
et la beauté du cosmos.




Vers l’IA ou vers l’Humanité

Par Joseph Stroberg

De nos jours, depuis la dévalorisation, le dénigrement, la désintégration et la corruption des religions, les notions de « bien » et de « mal » sont souvent considérées comme étant toutes relatives et tributaires au besoin des circonstances, voire des objectifs. Pourtant, si l’on se rapporte à l’essence ou à l’esprit originel des grandes religions, le « bien » peut être défini comme ce qui est conforme à l’ordre, aux lois et au mouvement naturel de l’univers, alors que le « mal » est ce qui s’en écarte ou prétend s’y substituer.

De ce point de vue, les êtres humains tendent à se séparer de manière de plus en plus marquée ou radicale en deux groupes. Le premier, le plus large, est celui qui suit la nouvelle religion mondiale, assez récente dans l’Histoire multimillénaire : la science matérialiste qui s’est éloignée de l’esprit scientifique de recherche et d’exploration originel pour se muer en système de croyances sectaire, mais répandu à l’échelle de la planète. Le second est celui des personnes qui possèdent encore une conscience morale et spirituelle.

(Voir aussi :

Le clivage entre ces deux groupes est devenu tel que l’on peut dresser un tableau représentatif assez fidèle de leurs tendances générales nettement opposées, même si de nombreux membres du second groupe peuvent au moins momentanément être attirés par le chant des sirènes en provenance des miracles technologiques de la religion du premier groupe et se laisser séduire, au risque croissant de s’y perdre à leur tour. Certains êtres humains hésitent ou oscillent encore entre les deux et peuvent mêler des tendances des deux bords.

Voici donc, assez succinctement et schématiquement les deux lignes directrices correspondantes :

Nouvel Ordre Mondial Ordre Universel Naturel
Matérialisme et éthique élastique. Spiritualité et conscience morale.
Croyance dans les dogmes scientifiques (vaccination, maladies dues aux germes, conscience naissant dans le cerveau, pas de vie après la mort, l’Homme est un dieu, l’Homme au centre de l’univers, l’Homme a créé Dieu, etc.). Croyances diverses envisageant la prédominance de l’esprit et/ou de la conscience sur la matière. Croyance en un principe universel ou créateur supérieur à l’Homme ou dont il émane (que certains appellent Dieu, mais pas nécessairement de manière personnalisée, et d’autres La Source).
Attrait marqué et dépendance pour les gadgets technologiques (téléphonie mobile, tablettes, robots, interfaces homme-machine, implants, etc.), l’intelligence artificielle, la monnaie électronique, les réseaux sociaux virtuels, la médecine conventionnelle, etc. Attrait pour la nature, les médecines alternatives, la méditation, les relations humaines véritables, etc..
Croyance aveugle dans les médias dominants, la pensée unique et les préceptes de la bien-pensance. Intérêt pour les médias alternatifs et des points de vue variés.
Censure de la dissidence. Ouverture d’esprit.
Soumission à l’autorité et aux diktats. Écoute de l’intuition et de la conscience.
Résignation (éventuellement inconsciente) à la condition d’esclave pour obtenir plus de sécurité matérielle. Amour de la liberté d’action, d’expression et de pensée.
Tendance marquée au déni et à la dissonance cognitive. Orientation vers la fluidité mentale.
Tendance à la projection psychologique, à l’inversion accusatoire, au dénigrement de tout ce qui n’est pas compris ou qui sort du système de croyances. Tendance au respect de l’autre et recherche de compréhension mutuelle.
Goût pour le profit. Goût pour les échanges, le partage, le don, etc.
Uniformisation (théorie du genre, égalité artificielle…). Diversité et respect des différences.
Organisation pyramidale hiérarchique permettant le contrôle par une petite minorité. Respect de la souveraineté individuelle et collective.
Usage de pesticides, additifs alimentaires, nourriture industrielle, vaccins, etc. Recherche du biologique et du naturel.
Etc. Etc.
IA (Intelligence artificielle) Homme épanoui jusqu’au paranormal déployé.
La machine contrôle l’Homme cyborg L’Homme naturel n’a plus besoin de machines



Témoignages de Mort imminente

[Source : Témoignages]

[Photo : ISTOCK]

Cette chaîne est utilisée pour interviewer des personnes qui ont vécu une expérience de mort imminente ou une autre expérience extraordinaire. L’objectif est que chacun puisse réfléchir à une éventuelle vie après la mort. Les versions originales en allemand sont publiées sur la chaîne YouTube « Empirische Jenseitsforschung »

Un exemple :




Mouton ou rebelle ?

[Source : Daniel et Marie-Johanne Croteau-Meurois Officiel]

Daniel Meurois en interview par Josianne Roy… Quelques réflexions en altitude et sans fard au sujet d’une pandémie très révélatrice et qui fait tomber bien des masques. Mouton ou rebelle ?




Jean Dierkens : une vie consacrée au paranormal

[Source : Parasciences]

Propos recueillis par JEAN-MICHEL GRANDSIRE

Jean Dierkens nous a quittés en octobre 2018. il est la preuve incarnée que psychanalyse, psychiatrie et paranormal peuvent faire bon ménage et s’intégrer harmonieusement dans cette discipline vaste et passionnante qu’est l’exploration du psychisme.

Dans cette interview réalisée en 2002, il fait le bilan d’une vie consacrée à l’étude du paranormal.

Vous trouverez à la fin de cet article […] une autre interview, filmée celle-ci, que Jean et son épouse m’ont accordée en mars 2013.

Parasciences : Comment en êtes-vous arrivé à l’étude de la parapsychologie ?

Jean Dierkens : Si je savais… Je suis issu d’une famille qui avait des conceptions matérialistes. Cela ne m’a pas empêché d’avoir très jeune l’esprit ouvert. En 1960, une de mes patientes d’origine anglaise, isolée à Bruxelles, m’a parlé de spiritisme. Elle m’a prêté un livre de Barbanell, le fondateur de l’un des plus grands journaux spirites anglais. En lisant le livre, je me suis dit : « Ou ces phénomènes sont vrais et il faut impérativement les étudier avec sérieux, ou ils sont faux et, en tant que psychiatre et psychanalyste, je me dois de les analyser ».

J’ai donc écrit à Barbanell qui m’a mis en relation avec des médiums anglais. Parmi eux, il y avait Estelle Roberts, qui faisait des voyances pour les membres du Parlement. Rendez-vous fut pris. Elle m’a donné tellement de précisions extraordinaires que j’en ai été bouleversé. Elle a vu ma petite sœur qui était décédée lorsque j’avais 23 ans, me donnant son prénom exact ; elle m’a parlé de mon père en me donnant des exemples précis impossibles à inventer. Par exemple, elle disait le voir en train de travailler à la réalisation d’une boîte aux formes bien précises… Ce n’est que sept ans après que j’ai retrouvé cette fameuse boîte dans les affaires de mes parents…

Parasciences : Comment conciliez-vous tout cela avec l’approche psychanalytique qui est plutôt matérialiste ?

Jean Dierkens : Pour moi, il n’y a aucune opposition. J’ai toujours voulu faire des recherches sur le psychisme. L’hypnose, la psychanalyse, les états de conscience modifiée, bref tous les phénomènes paranormaux dans leur ensemble font partie de cette sphère de recherches et ce serait une grave erreur de les réduire à une conception étriquée. L’étude du psychisme est à considérer avec attention et méthode sans la réduire à un système idéologique clos.

Parasciences : Vous devez avoir des dizaines d’anecdotes à citer…

Jean Dierkens : Oui, bien sûr, par exemple, le hasard a fait que le tailleur qui m’habillait à l’époque était spirite. Il m’a confié qu’au cours des essayages, il lui arrivait de passer discrètement sa main sur les endroits où il ressentait que ses clients souffraient. Il faisait discrètement des impositions et les gens lui confiaient ensuite qu’ils se sentaient beaucoup mieux.

Avec une vieille dame, nous avons fait des séances spirites et nous avons obtenu toute une série de preuves, d’informations claires et objectives qui m’ont définitivement convaincu que je ne pouvais pas laisser tous ces phénomènes de côté. J’ai donc décidé de les étudier avec la plus grande attention. J’ai beaucoup étudié la littérature consacrée au sujet afin d’avoir un support intellectuel conséquent. Il se fait que, par hasard, un libraire de Bruxelles vendait une bibliothèque spirite ayant appartenu à un chercheur qui venait de décéder. Il y avait en tout deux à trois cents ouvrages que j’ai acquis pour une somme dérisoire.

Et naturellement, j’ai expérimenté, ou plutôt j’ai fait de l’observation systématique de la manière la plus objective possible. Je me suis évidemment intéressé à la parapsychologie.

J’ai fait une grande quantité d’expériences, par exemple avec les cartes de Zener, des tests de voyance, des statistiques, etc. Je me suis rendu en Angleterre pour rencontrer des médiums.

Mes origines et mes conceptions purement matérialistes ont été ébranlées. Je me suis « lancé là-dedans » en me disant que le spiritisme pouvait s’expliquer par la télépathie… mais j’ai vite changé d’avis.

Parasciences : Cela ne vous a pas posé de problème dans votre carrière universitaire ?

Jean Dierkens : Quand, en 1968, j’ai été nommé professeur à l’Université Libre de Bruxelles, le bruit a couru que je m’occupais de parapsychologie. Horreur ! Pour me couvrir, certains ont dit que je faisais ces recherches en tant que psychiatre. Quand j’ai eu vent de cette rumeur, cela ne m’a pas plu. J’ai écrit une lettre au doyen de la faculté pour l’informer que j’étais convaincu de la réalité du phénomène, que j’en avais la preuve expérimentale, etc. Cela a fait évidemment l’effet d’une bombe, j’ai été nommé de justesse, mais cela m’a donné les coudées franches. J’ai aussitôt écrit un article dans la revue de l’université pour y faire part de mes expériences, en précisant que je ne croyais pas aux déplacements d’objets, ce qui était le cas à l’époque.

C’est ensuite – et progressivement – que j’ai pu constater que les déplacements d’objets ne relevaient pas de la fantaisie !

Tout au long de cette carrière, je n’ai jamais fait état que de faits que j’ai expérimentés, vus et vérifiés par moi-même.

LA TORSION DES MÉTAUX

Parasciences : Vous avez aussi tordu les métaux, comme Geller ou Jean-Pierre Girard.

Jean Dierkens : Je suis en effet entré en contact avec Jean-Pierre Girard qui est venu tordre quelques barres dans mon laboratoire. J’ai aussi expérimenté avec un médecin de l’université de Montréal, le docteur Grad, qui imposait les mains sur des cultures de tissus. Il obtenait des résultats surprenants.

J’ai donc expérimenté et approfondi mes connaissances dans ce vaste domaine qu’est le paranormal. J’ai fait l’acquisition de collections quasi complètes de revues prestigieuses, comme la Revue métapsychique ou la Revue spirite… Tout cela m’a beaucoup apporté.

Et, naturellement, j’ai assisté à de nombreux congrès de parapsychologie.

En ce qui concerne la torsion des métaux, j’avais laissé cet exercice de côté après les expériences que j’avais faites avec Girard. Et puis un jour, alors que ma femme et moi assistions aux États-Unis à un congrès consacré aux états modifiés de conscience, nous avons rencontré quelqu’un qui expliquait que tout un chacun est parfaitement capable de le faire. Christine et moi avons donc tenté l’expérience. C’est comme cela que nous avons tordu une dizaine de fourchettes en moins de trois quarts d’heure. Nous pratiquions une technique de concentration orientale. Nous tenions la fourchette à la main. Au bout d’un moment, nous sentions que l’énergie passait. Celui qui nous avait enseigné la méthode nous avait appris qu’à ce moment-là il fallait crier « Bengch ». Je ne sais si ce cri à une importance, ce qui est sûr, c’est qu’il y avait une sorte de décharge d’énergie. Pendant une fraction de seconde, parfois une ou deux, le métal devient tout mou et nous pouvions en faire ce que nous voulions, et puis le métal reprenait très vite sa solidité. Cela ne peut pas être un « truc », une astuce de prestidigitateur. Cela se fait juste devant le pouce et ça ne dure que le temps très bref de la concentration. La première fois, sous l’effet de la surprise, nous avions stoppé le phénomène quasi instantanément…

Un aperçu de la collection de métaux tordus. Jean et sous épouse reviennent sur ces expériences dans l’interview filmée…

ÉVITER LE DANGER !

Parasciences : Vous avez continué ces expériences ?

Jean Dierkens : Non, parce que je n’aime pas cela. Une Américaine, présente lors de ces expériences, et qui s’occupait de schizophrènes dans des ateliers de création artistique, faisait des choses incroyables, comme tordre le creux d’une cuillère, ce qui est très difficile à faire… Elle était bouleversée par ses résultats, et puis elle est partie en voyage en Italie et des phénomènes angoissants se sont déroulés autour d’elle. Elle voulait coudre et son aiguille se courbait. À table, alors qu’elle ne tentait aucune expérience, ses cuillères et fourchettes se pliaient. Elle ne désirait pas cela, les phénomènes se produisaient en dehors de sa volonté. Qu’arriverait-il, me suis-je demandé, si je me trouvais en présence de personnes ayant un pacemaker ou une broche métallique ?

Cela m’a vivement interpellé et je suis arrivé à la conclusion qu’il fallait rester prudent. Je sais que le phénomène existe et je m’en tiens là.

Ce qui m’intéresse maintenant, dans les phénomènes spirites, ce ne sont plus les messages, mais l’aspect objectif des choses, d’où mon intérêt pour les enregistrements paranormaux.

D’ailleurs, à mes tout débuts, Miss Roberts m’avait dit textuellement :

« N’essayez jamais d’obtenir des photos spirites, vous n’y arriverez jamais. Ce que vous devez faire, c’est enregistrer des voix paranormales. »

C’était en 1960. À cette époque, le phénomène de la psychophonie1[i] n’était quasiment pas connu, j’ai donc poursuivi mon idée d’obtenir des photographies spirites. J’ai fait des séries de photos infrarouges avec des médiums. En pure perte. Gasparetto, pendant ses séances de peinture à deux mains, dans l’obscurité, m’avait autorisé à prendre des clichés également en infrarouge… toujours sans le moindre résultat.

LES VOIX PARANORMALES        

Je me suis penché sur la psychophonie et me suis mis en contact avec George Meek, un Américain qui travaillait avec le « Spiricom ». Les voix qu’il obtenait étaient très métalliques, comme électroniques. J’avoue n’avoir pas été emballé par sa méthodologie expérimentale. J’ai également été en contact avec Sarah Estep qui m’a fait parvenir des cassettes très troublantes. J’ai eu également des enregistrements obtenus par Bender et Raudive.

Parasciences :   Vous avez connu ces deux derniers ?

Jean Dierkens : Raudive non, mais j’ai très bien connu Bender. Nous nous entendions très bien.

Parasciences :  Quelle était sa position par rapport à la survie ?

Jean Dierkens : Il avait une forme de croyance, mais il n’aimait pas en parler. Il savait qu’il se passait des choses extraordinaires, mais il restait discret. Je l’ai connu à une époque où il y avait beaucoup de prédictions concernant la fin du monde ou des cataclysmes qui devaient se produire. Il se demandait où il devait entreposer les documents précieux qu’il avait en sa possession au cas où cela se produirait.

C’est vrai que, même en excluant l’hypothèse d’un grand cataclysme, il faut toujours être prudent et savoir mettre ses documents précieux à l’abri. Les risques de vol ou d’incendie ne sont jamais à exclure.

Bender était ouvert, mais il étudiait beaucoup les phénomènes sous l’angle sociologique : sa grande préoccupation, c’était de savoir ce qui peut créer, sociologiquement parlant, l’apparition des phénomènes paranormaux. Son successeur, Von Lucadou est davantage concentré sur l’aspect parapsychologique pur et dur. Il n’a pas l’ouverture d’esprit de Bender qui est malheureusement parti trop tôt, suite à une maladie d’Alzheimer.

Parasciences : Et maintenant, comment vivez-vous tout cela ?

Jean Dierkens : Je suis toujours actif. Je ne retiens que ce que j’ai vu et expérimenté par moi-même. Je peux affirmer que les matérialisations sont un phénomène réel par le simple fait que j’en ai vu de mes propres yeux, de même en ce qui concerne les déplacements d’objets significatifs, les psychokinèses de type spirite…

UNE MATÉRIALISATION

Parasciences : Qu’avez-vous vu en matérialisation ?

Jean Dierkens : Cela s’est passé dans un épisode très personnel de ma vie. J’étais seul dans un cimetière et je désirais offrir quelque chose à quelqu’un. Je pensais à une fleur et elle s’est matérialisée sous mes yeux, sur la tombe. J’ai pu la photographier. Ce n’était donc pas une illusion. Étant seul, il ne pouvait pas s’agir d’une supercherie.

Je regrette de n’avoir pas obtenu de voix paranormales par moi-même, ce qui me pose un problème d’éthique et de crédibilité pour en parler à mes collègues universitaires.

Je le répète, ce qui m’intéresse, c’est l’aspect expérimental et objectif.

Parasciences : Au cours de différentes causeries, je vous ai entendu parler de la réincarnation. Quelle est votre position sur ce sujet controversé

Jean Dierkens : J’ai une conception du monde néoplatonicienne, et la réincarnation ne me pose pas de problème particulier. Je recommande à tous la lecture des livres de Stevenson qui sont, sur ce sujet, une référence incontournable. Il y a plus de 25 ans, je l’avais invité à un congrès. À l’époque, il disait en public qu’il s’agissait d’une hypothèse, mais en privé ses réserves tombaient. Il disait être convaincu de la réalité de la réincarnation tant les preuves étaient nombreuses.

Ce qui m’intéresse dans son dernier livre, ce sont les marques biologiques qui sont particulièrement significatives.

Quant au côté expérimental, c’est une autre histoire. Je suis réservé sur la régression hypnotique. J’en ai pratiqué. Les vécus subjectifs sont très précis, mais ils ne me convainquent pas, car il y a une différence entre une vérité subjective et une vérité objective. Cela peut aider à équilibrer la personnalité, je n’y vois pas d’inconvénients, mais je n’oserais pas m’appuyer sur ces simples données expérimentales pour affirmer la réalité du phénomène. Je le ferai bien entendu si l’on me donne des preuves.

Je crois en la réincarnation. Je pense qu’il est difficile d’échapper à cela mais ce n’est pas par l’hypnose régressive que l’on fera avancer la compréhension du problème.

Parasciences : Quelles conclusions tirez-vous de cette vie entièrement consacrée à la recherche ?

Jean Dierkens : Que la vie est passionnante ! Il y a quelque chose avant la vie que nous connaissons, il y aura quelque chose après. En tant que Jean Dierkens, je ne suis qu’un épisode d’une entité qui précède et qui suit, comme un vêtement que l’on porte un temps, mais sans conséquences pour l’avenir.

Parasciences : Selon vous l’ego disparaît à la mort ?

Jean Dierkens : Il faut bien distinguer les termes : l’ego, le « moi », le « je »… Ce que je crois, c’est qu’un centre de conscience se maintient après la mort et qu’il est en relation avec la vie que l’on vient d’avoir. À ce moment-là, il y a plusieurs évolutions qui peuvent se faire. Certaines personnes peuvent être accrochées à cet ego, bloquer une certaine évolution et se trouver obligées de se réincarner sans liberté. D’autres évoluent vers une intégration plus vaste. C’est le « Soi » de Jung par rapport au « moi ».

Ce que j’aime chez les pythagoriciens, c’est que leur but est de devenir après la mort une sorte de guide spirituel en totale compassion vis-à-vis des êtres humains. Est-ce que l’on garde sa personnalité ? Est-ce un bout de l’un et un bout d’un autre qui survit ? Sous quelle forme va-t-on se manifester ? C’est difficile à dire. Je pense qu’une évolution peut se faire après et ce n’est pas aussi simple que de dire de manière péremptoire : « Un ego se maintient d’une manière permanente » ou « Il n’y a plus d’ego ». Je crois qu’il y a moyen de s’orienter vers une perte de tout centre de conscience et d’aller vers une fusion totale, comme le désirent certains hindouistes. Mais ce n’est pas mon projet.

Pour moi, si je me suis incarné dans cette vie, ce n’est pas pour anéantir les autres vies, c’est pour que se fasse une synthèse et qu’elle se place à un niveau général qui est la compassion d’aide, d’amour pour les gens et pour la vie, et qui se réincarne, ou reste de l’autre côté.

En 2004, à l’occasion de la sortie du livre de Didier van Cauwelaert « Karine après la vie », le romancier avait invité tout le gratin du paranormal à assister à des expériences de chamans mexicains, le Quarto de Luz. Il fallait pour l’occasion se présenter tout de blanc vêtu. Les Dierkens se sont pliés à l’exercice…

Parasciences : Que pensez-vous de l’évolution du monde scientifique vis-à-vis de ces phénomènes ?

Jean Dierkens : D’un côté, il y a un durcissement des positions mais je constate aussi que le langage change petit à petit. Certaines conceptions deviennent platoniciennes. C’est significatif d’une lente évolution qui va, à mon avis, dans le bon sens.

NOTE :

[i] C’est ainsi que l’on appelait la transcommunication à l’époque.

En 2013, j’ai eu le plaisir de retrouver Jean et son épouse pour les interviewer sur l’ensemble de leur carrière.

Voici la vidéo qui a été réalisée à cette occasion. Des bruits de micro se font souvent entendre… je m’en excuse auprès de vous…

Entrevue réalisée en mars 2003



Le triangle sacré du Québec ?

[NdNM : pour faire rêver un peu en ces temps de contrainte des peuples]

[Source : Secretebase]


Ce triangle est une zone protégée et sacrée. Les points limitants cette zone se situent au Mont Saint-Hilaire (sud), à Chicoutimi (est) et à Kiamica (nord). Chacune de ces régions représente des points d’énergies telluriques puissants, tel un vortex. En d’autres mots, cette région est une porte grandiose qui joint d’autres dimensions et d’autres mondes parallèles.

Il y a plusieurs prophéties et histoires liées à ce triangle sacré. Apparemment que cet endroit a été le refuge de certains Atlantes à la suite de l’effondrement d’Atlantis, 12.000 ans passés, et que ces derniers auraient inséré des quartz et des cristaux à ces endroits de haute puissance spirituelle.

Il y aurait également des trésors qui ont été enfouis dans cette zone sacrée. Les quartz gigantesques des Atlantes seraient l’un de ces trésors. À cette époque, les Atlantes connaissaient les pouvoirs des pierres précieuses et les utilisaient pour la communication, l’énergie ou leur transport (vaisseau). Les Atlantes avaient des technologies très avancées, beaucoup plus que la technologie actuelle. Un autre trésor de cette zone est l’eau, c’est-à-dire l’eau qui est entrée en contact avec les quartz ou les cristaux. Cette eau miraculeuse permet de grandes transformations du corps humain et des cellules.

De plus, les Atlantes auraient enfoui des informations importantes concernant leur médecine et leur technologie dans des fissures terrestres ou surnaturelles à cet endroit. Ce triangle sacré serait également entouré d’une aura dorée qui permet de transformer les gens à un niveau spirituel plus élevé. Par cette eau et cette couche dorée. Un livre qui a été écrit sur le sujet, intitulé Aldaïra, par Bernard Gervès [NdNM : livre de channeling — Procédé de communication entre un être humain et une entité appartenant à une autre dimension — publié chez Louise Courteau, éditrice, mais épuisé].

Il n’y a pas de Triangle sacré au Québec ? Dommage, mais nous aimons tellement le pays des glaces, alors il y aura toujours quelque chose de sacré avec les caribous et le tabernacle de la belle forêt blanche.




La science peut-elle expliquer les expériences de mort imminente ?

[Source : Anguille sous roche]

Dans notre quête incessante pour comprendre ce qui nous arrive après notre mort, les humains ont longtemps considéré le phénomène rare des expériences de mort imminente comme un indice.

Les gens qui ont frôlé la mort disent souvent avoir vu et vécu des événements qui ont changé leur vie de “l’autre côté”, comme une lumière blanche au bout d’un long tunnel, ou avoir été réunis avec des parents perdus ou des animaux de compagnie aimés.

Mais malgré la nature apparemment surnaturelle de ces expériences, les experts disent que la science peut expliquer pourquoi elles se produisent – et ce qui se passe réellement.

Que sont les expériences de mort imminente ?

Une expérience de mort imminente est un événement psychologique profond avec des éléments mystiques. Elle survient généralement chez les personnes proches de la mort, ou dans des situations d’intense douleur physique ou émotionnelle, mais peut aussi survenir après une crise cardiaque ou un traumatisme crânien, ou encore pendant la méditation et la syncope (perte de conscience due à une chute de la tension artérielle).

Ces expériences sont étonnamment fréquentes, un tiers des personnes qui ont frôlé la mort en a fait l’expérience.

Les caractéristiques communes que les gens rapportent sont le sentiment de satisfaction, le détachement psychique du corps (comme les expériences hors du corps), le mouvement rapide à travers un long tunnel sombre et l’entrée dans une lumière vive.

La culture et l’âge peuvent également influencer le type d’expérience de mort imminente que vivent les gens.

Par exemple, de nombreux Indiens disent avoir rencontré le roi hindou des morts, Yamraj, alors que les Américains prétendent souvent avoir rencontré Jésus. Les enfants décrivent généralement leur rencontre avec des amis et des enseignants “dans la lumière”.

La plupart des expériences de mort imminente signalées sont positives et ont même contribué à réduire l’anxiété liée à la mort, à affirmer la vie et à accroître le bien-être.

Cependant, certaines expériences de mort imminente sont négatives et comprennent des sentiments tels que le manque de contrôle, la conscience de la non-existence, des images infernales ou le jugement perçu d’un être supérieur.

Pourquoi les expériences de mort imminente se produisent-elles ?

Les neuroscientifiques Olaf Blanke et Sebastian Dieguez ont proposé deux types d’expériences de mort imminente.

Le type 1, qui est associé à l’hémisphère gauche du cerveau, présente un sens du temps modifié et des impressions de vol.

Le type 2, impliquant l’hémisphère droit, se caractérise par le fait de voir ou de communiquer avec les esprits, et d’entendre des voix, des sons et de la musique.

Bien qu’il ne soit pas clair pourquoi il existe différents types d’expériences de mort imminente, les différentes interactions entre les régions du cerveau produisent ces expériences distinctes.

Le lobe temporal joue également un rôle important dans les expériences de mort imminente.

Cette partie du cerveau est impliquée dans le traitement de l’information sensorielle et de la mémoire, de sorte qu’une activité anormale dans ces lobes peut produire des sensations et des perceptions étranges.

Malgré plusieurs théories utilisées pour expliquer les expériences de mort imminente, il est difficile d’aller au fond de ce qui les cause.

Les personnes religieuses croient que les expériences de mort imminente sont la preuve de la vie après la mort – en particulier, la séparation de l’esprit et du corps.

Alors que les explications scientifiques des expériences de mort imminente incluent la dépersonnalisation, qui est un sentiment d’être détaché de son corps.

L’auteur scientifique Carl Sagan a même suggéré que le stress de la mort produit un souvenir de la naissance, suggérant que le “tunnel” que les gens voient est une ré-imagination du canal de naissance.

Mais en raison de la nature fantaisiste de ces théories, d’autres explications sont apparues. Certains chercheurs prétendent que les endorphines libérées lors d’événements stressants peuvent produire quelque chose comme une expérience de mort imminente, notamment en réduisant la douleur et en augmentant les sensations agréables.

De même, les anesthésiques comme la kétamine peuvent simuler les caractéristiques d’une expérience de mort imminente, comme les expériences hors du corps.

D’autres théories suggèrent que les expériences de mort imminente découlent de la diméthyltryptamine (DMT), une substance psychotrope qui se trouve naturellement dans certaines plantes.

Rick Strassman, professeur de psychiatrie, a observé dans une étude menée de 1990 à 1995 que les gens avaient frôlé la mort et vécu des expériences mystiques après l’injection de DMT.

Selon Strassman, le corps a du DMT naturel libéré à la naissance et à la mort. Toutefois, il n’existe aucune preuve concluante à l’appui de ce point de vue.

Dans l’ensemble, les théories chimiques manquent de précision et ne peuvent expliquer toute la gamme des caractéristiques des expériences de mort imminente.

Les chercheurs ont également expliqué les expériences de mort imminente par anoxie cérébrale, un manque d’oxygène dans le cerveau. Un chercheur a découvert que des pilotes d’avion qui avaient perdu connaissance lors d’une accélération rapide avaient décrit des caractéristiques semblables à celles d’une expérience de mort imminente, comme la vision en tunnel.

Le manque d’oxygène peut également déclencher des convulsions du lobe temporal qui provoquent des hallucinations. Cela peut ressembler à une expérience de mort imminente.

Mais l’explication la plus répandue des expériences de mort imminente est l’hypothèse du cerveau mourant. Selon cette théorie, les expériences de mort imminente sont des hallucinations causées par l’activité dans le cerveau lorsque les cellules commencent à mourir.

Comme cela se produit en temps de crise, ça expliquerait les histoires racontées par les survivants. Le problème de cette théorie, bien que plausible, est qu’elle n’explique pas toute la gamme des caractéristiques qui peuvent survenir lors d’expériences de mort imminente, par exemple pourquoi les gens vivent des expériences hors du corps.

À l’heure actuelle, il n’y a pas d’explication définitive à la raison pour laquelle les expériences de mort imminente se produisent. Mais les recherches en cours s’efforcent toujours de comprendre ce phénomène énigmatique.

Paranormales ou non, les expériences de mort imminente sont extrêmement importantes. Elles donnent un sens, de l’espoir et un but à de nombreuses personnes, tout en offrant une appréciation du désir humain de survivre au-delà de la mort.

Neil Dagnall, professeur de psychologie cognitive appliquée, Manchester Metropolitan University et Ken Drinkwater, maître de conférences et chercheur principal en cognition et parapsychologie, Manchester Metropolitan University.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous une licence Creative Commons. Lire l’article original.

Lire aussi : Y a-t-il une vie après la mort ? 50 ans de recherche scientifique résumés en une conférence

Source : ScienceAlert – Traduit par Anguille sous roche




Fabulation, Science-fiction ou Réalité ?

Le discernement suffit-il à déterminer si l’article suivant relève de fabulation, de science-fiction, de désinformation, de purs mensonges ou de réalité ? En absence de moyens directs de vérification, tout est possible à priori, mais rien n’est certain tant que ce n’est pas suffisamment démontré dans les faits.


[Source : Eveilhomme]

LA CIVILISATION SÉPARATISTE – Résumé et extrait sur la divulgation complète – David Wilcock

Excellente lecture pour ceux qui sont nouveaux dans le domaine de la divulgation complète :

Pour comprendre ce que vous êtes sur le
point de lire, il est nécessaire d’avoir assez de place dans votre
imagination pour une relecture très épique de la réalité telle que nous
la connaissons.

Cette vision va bien au-delà de ce que la
plupart des gens ont l’habitude d’entendre dans la communauté OVNI,
même dans les versions les plus ésotériques qui existent.

Le crash de Roswell et d’autres épaves
aussi avancées nous ont permis d’effectuer des voyages interplanétaires
et interstellaires.

En conséquence, nous avons secrètement
commencé à construire des bases dans de nombreuses régions différentes
de notre système solaire, y compris la Lune, Mars et les lunes d’autres
planètes également.

L’exode des cerveaux des années 1950 a
marqué le début d’un effort massif visant à réinstaller 35 millions de
personnes au cours de cette seule décennie – vraiment la crème de la
crème de la crème dans leurs divers domaines – dans ces endroits.

Cela s’est transformé depuis en ce que
Richard Dolan appellerait une « civilisation sécessionniste », avec une
population de plusieurs centaines de millions d’habitants.

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Nous avons affaire à un groupe qui a
beaucoup plus de progrès technologiques que tout ce que nous voyons sur
terre, et dont les membres se voient presque totalement interdire de
revenir.

Ce Programme Spatial Secret, ou SSP (ou
PSS en français), a été à l’origine fondé et contrôlé par des éléments à
tendance très négative sur terre que nous appelons l’état profond, la
Cabale, le Nouvel Ordre Mondial ou Illuminati.

Malgré la très haute technologie, la vie
dans le SSP est à bien des égards bien pire que la vie sur terre à cause
de cette sinistre influence.

QUI EST VRAIMENT AU SOMMET ?

Aux niveaux supérieurs, nous découvrons
que l’état profond est à son tour contrôlé par des ETs humanoïdes
d’aspect reptilien très négatif appelés Draco ou les Sauriens.

De multiples initiés à qui j’ai parlé
m’ont confirmé l’existence de ces types d’êtres, y compris le regretté
William Tompkins. Ils sont ouvertement visibles dans le SSP.

Pendant la Seconde Guerre mondiale,
Tompkins a personnellement débriefé 23 espions américains différents
embarqués dans le programme spatial secret de l’Allemagne, et a entendu
parler de ces ET malveillants travaillant directement avec les Nazis.

Puis, en 2015, c’est le moment où Corey a
été emmené sur une base secrète sur la lune, connue sous le nom de
Lunar Operations Command ou LOC, pour la première fois en de nombreuses
années.

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LOC

Cela s’est produit presque immédiatement
après qu’il eut fini de me donner tout son témoignage au téléphone au
cours des quatre mois précédents, ce que je documentais pour référence.

Corey déclare avoir travaillé pour le
Programme spatial secret (SSP), une construction top secrète non
reconnue de l’humanité dans l’espace qui a eu lieu depuis le milieu du
20e siècle.

La raison pour laquelle j’ai pris Corey
au sérieux, c’est qu’à ce moment-là, j’avais parlé à beaucoup d’autres
initiés ayant une cote de sécurité très élevée qui m’avaient révélé à
quel point tout cela était réel.

Les informations récentes de Corey ont
révélé que les Draco sont à leur tour infestés de « nanites » d’une
intelligence artificielle prédatrice et malveillante, ou IA.

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Un draco ailé qui communique avec Corey

Cette IA veut détruire toute vie
biologique. En fin de compte, même les Dracos ne sont que des pions que
l’IA manipule dans un jeu plus vaste pour atteindre cet objectif.

Ce qu’on appelle dans divers textes
religieux « Satan », ou « L’Adversaire », semble être une vague
description de cette conscience négative qui ne sera en interface avec
nous que par la technologie.

Il sait que s’il prend chair, il devient
sujet au karma et au jugement – et par conséquent, il ne s’interface
avec nous que par des moyens non biologiques.

L’IA a réussi à anéantir des planètes
entières, des systèmes solaires et peut-être même des galaxies, mais
dans ce cas, il semble que nous sommes en train de gagner la guerre.

Ouaip. On est dans le terrier du lapin,
comme vous pouvez déjà le voir. Pourtant, ces histoires sont
remarquablement bien accueillies par tous les initiés de haut niveau.

UN BREF MOT SUR LES EXTRATERRESTRES

Maintenant qu’Emery s’est manifesté, je peux parler plus précisément de certaines choses que j’ai apprises au fil des ans.

Il s’avère que notre galaxie regorge
littéralement de planètes terrestres et de civilisations intelligentes.
La NASA a publiquement estimé qu’il y a plus de 40 milliards de planètes
semblables à la Terre dans notre seule galaxie.

Ce que l’on apprend « de l’intérieur »,
c’est que les civilisations intelligentes ont invariablement des corps
qui ressemblent à des êtres humains ou du moins des hominidés en
apparence.

Emery appelle cela « la formation cinq
étoiles » – la tête, deux bras et deux jambes. Ce n’est pas toujours
ainsi, mais c’est très courant.

La biosphère complexe que nous voyons sur
Terre apparaîtrait à peu près de la même façon sur d’autres planètes
semblables à la Terre.

Ce qui change, cependant, c’est l’espèce exacte sur cette planète qui finit par se transformer en une forme humaine.

Vous pouvez donc avoir des êtres humains
avec des caractéristiques qui reflètent tous les types de vie que nous
voyons ici sur terre, y compris les insectes, les animaux aquatiques,
les mammifères, les oiseaux et les reptiles.

Heureusement, 95 pour cent de toutes les
civilisations spatiales sont positives et bienveillantes. Les Draco
Reptiliens sont en fait les tyrans de notre galaxie.

L’ALLIANCE SSP ET LES ÊTRES DE SPHÈRE

Le témoignage de Corey sur la communauté
interstellaire cachée qui nous entoure est allé bien au-delà des indices
que j’ai recueillis auprès d’autres initiés.

En même temps, il connaissait des
dizaines de points de données spécifiques et hautement confidentiels que
j’avais déjà rassemblés et que je n’avais jamais partagés en ligne.

Aucun d’entre nous n’aurait pu s’attendre
à ce qui s’est passé en mars 2015, lorsque Corey avait un bateau du PSS
dans sa cour et l’a amené au LOC.

Comme nous l’avons déjà dit, Corey a été
amené dans une salle de conférence remplie de gens de toutes les races
de la terre, portant les combinaisons monobloc habituelles du programme
spatial.

Ils étaient des membres clés d’une
alliance qui s’était formée au sein du PSS, cherchant à briser le secret
et à rendre toute leur technologie et leurs installations aux gens
d’ici.

Corey a été invité par Gonzales, un
membre de l’Alliance du PSS qu’il venait de rencontrer, à se lever sur
scène devant ces gens. Il n’a reçu aucune autre instruction.

Soudain, la foule a été choquée par l’apparition derrière Corey de deux grands ET à l’allure inconnue, alors qu’il se tenait là.

L’illustration suivante montre ce que
nous avons appelé la race Aviens Bleus ainsi que la race du Triangle
d’Or. Un représentant de chaque groupe est apparu derrière Corey.

LA GRANDE CONFÉRENCE ET LA LOI DE L’UN D’EUX

À ce moment-là, Corey devint un conduit
pour que ces êtres puissent parler à la foule assemblée. Pour une raison
quelconque, les êtres ne pouvaient pas communiquer directement avec
l’Alliance SSP.

Ils avaient besoin d’un intermédiaire pour le faire – et ils ont choisi Corey.

Cela s’est produit immédiatement après
que Corey ait passé quatre mois à me dire tout ce qu’il savait sur le
PSS, et qu’il venait de me donner son vrai nom.

L’Alliance du SSP a réalisé qu’elle avait
affaire à un nouveau groupe ET très important. L’une des premières
questions qu’ils ont posées était : « Êtes-vous le Râ de la loi Une ? »

La loi Une est une série de cinq livres,
canalisée par L/L Research Company entre 1981 et 1983. Depuis que j’ai
commencé à le lire en 1996, il a formé la base de toute ma vie de
travail.

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J’en ai entendu parler à la fin de 1995
dans un livre de Scott Mandelker, Ph.D., qui disait que c’était de loin
le plus grand traité philosophique et spirituel qu’il avait jamais lu.

Son doctorat était en psychologie
Est-Ouest, et il estimait qu’il capturait parfaitement l’essence la plus
profonde des enseignements bouddhistes et autres enseignements
religieux orientaux.

La Loi Une est le résultat de 20 ans de
recherche pour essayer de perfectionner la canalisation, après que le
travail pionnier de W.B. Smith ait prouvé qu’elle pouvait être très
précise dans certaines circonstances.

Le verbiage était très dense, presque
comme si la source avait besoin de créer un nouveau langage pour
articuler certains concepts. Je restais souvent sur une page pendant 45
minutes.

Le matériel était si lourd et reliait
tellement de points pour moi que j’ai emménagé avec Carla Rueckert et
Jim McCarty du début de 2003 à la fin de 2005.

J’ai été la première personne à vivre
dans la chambre de Don Elkins après sa mort. Quand j’ai emménagé, tout
était exactement comme il était depuis sa mort en 1984.

La chose la plus surprenante pour moi après que j’ai emménagé était à quel point Carla et Jim semblaient être ordinaires.

VALIDATIONS SURPRENANTES

Une autre détermination surprenante
pendant ce temps était que j’avais compris beaucoup plus de ce que la
Loi Une disait que Carla n’en avait – même si sa voix disait les mots.

Vous pouvez lire la série complète de Loi
Une gratuitement en ligne, et faire des recherches ciblées par
mots-clés, à lawofone.info.

Il peut également être très utile de posséder des exemplaires de ces livres, qui sont disponibles sur llresearch.org.

Je considère vraiment que c’est la thèse
de doctorat du matériel canalisé. Don Elkins, un physicien au doctorat, a
souvent eu beaucoup de difficulté à comprendre ce qu’on lui disait.

Quand je l’ai trouvé, j’ai vite réalisé
que c’était le matériau le plus profond et le plus révolutionnaire que
j’avais jamais eu entre les mains.

Mon premier livre, The Source Field
Investigations, a largement validé les modèles scientifiques de la Law
of One. Puis, The Synchronicity Key a exploré ses nombreux indices dans
la science des cycles.

Le troisième et plus récent livre, Les
Mystères de l’Ascension, donnait des informations personnelles souvent
demandées dans la première moitié et une validation d’une histoire
cosmique compatible avec Loi Une de notre système solaire dans la
seconde moitié.

Même après trois livres de 500 pages
explorant ces sujets, j’ai l’impression d’avoir à peine effleuré la
surface de toutes les données contenues dans la série Loi Une (Law of
One). Il n’y a rien d’autre comme ça de disponible, point final.

CONFIRMATION

Lorsque Corey est réapparu au LOC en tant qu’invité, l’Alliance savait qui il était et qu’il avait travaillé avec moi.

L’Alliance savait que la seule façon de
parler à ces êtres, qui s’appelaient eux-mêmes Gardiens, était par
l’intermédiaire de cette personne qu’ils demandaient par son nom – Corey
Goode.

Quand on lui a demandé « Êtes-vous le Ra de la Loi Une », l’Avien Bleu a seulement répondu : « Je suis Ra Teir-Eir. »

Chaque réponse de la série de la Loi d’une seule série commence par les mêmes trois premiers mots : « Je suis Ra. »

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Message
des Aviens Bleus : Concontrez-vous sur augmenter votre service aux
autres, d’êtres plus aimant envers vous-même et les autres pour
augmenter votre vibration et niveau de conscience. Apprenez à vous
pardonner vous-même et les autres (libérant ainsi votre karma). Cela va
changer la vibration de la planète, élever la conscience collective de
l’humanité et permettra le changement du genre humain progressivement à
travers votre propre changement personnel. Ils nous disent de traiter
notre corps comme un temps et de changer en direction d’un plus haut
niveau vibratoire dans nos habitudes alimentaires afin de faciliter le
processus.

C’était un indice convaincant. C’était en
fait un cadeau sans lendemain quand on comprend à quel point ces êtres
doivent protéger leur libre arbitre.

Quand j’ai posé la même question après
avoir entendu tout cela, et que j’ai voulu une réponse, j’ai clairement
entendu « Sortez maintenant » dans mon esprit. Un bel arc-en-ciel
au-dessus de la vallée m’attendait.

Environ un an plus tard, les êtres ont
finalement confirmé à Corey qu’ils étaient bien les auteurs du matériel
de Loi Une. À ce moment-là, Corey et moi étions déjà certains de la
connexion.

Dans toutes mes années d’étude de la Loi
Une, je n’aurais jamais pu m’attendre à ce que ces êtres se manifestent
réellement sous forme physique.

J’avais toujours supposé qu’ils
resteraient cachés indéfiniment, et n’apparaîtraient qu’après un saut
quantique stupéfiant dans notre évolution que la plupart des gens
appellent l’Ascension.

LE FLASH SOLAIRE ET L’ASCENSION

Un autre aspect clé de la source de
connaissance Law of One, qui est également enracinée dans une variété
d’autres formes de recherche, est l’idée que nous vivons actuellement
l’Ascension.

Cela peut ne pas être visible pour nous,
car la vie peut sembler très déprimante et dure – mais il y a des forces
beaucoup plus importantes en jeu ici.

Comme j’en discute chaque semaine dans
mon émission Wisdom Teachings, notre système solaire tout entier subit
un changement climatique massif comme nous le voyons sur terre.

Il s’agit d’événements énormes et
discontinus, et les données scientifiques ont toutes été mises à jour
jusqu’à maintenant. C’est de plus en plus intense. C’est un
incontournable.

Nous voyons le soleil et les planètes
devenir plus brillants, plus chauds, plus magnétiques, avec plus d’ozone
et de particules chargées, plus d’émissions de rayons X, etc.

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Trente-cinq traditions anciennes
différentes, compilées par les historiens Santillana et von Dechend, ont
toutes prédit que nous entrerions dans un « âge d’or » après avoir
passé par ce processus.

Les meilleures de ces traditions
prédisent clairement que ce saut quantique sera accéléré lorsque le
soleil produira un éclair épique d’une lumière blanche éclatante –
beaucoup plus intense que d’habitude.

Toute l’avant-dernière saison des
Enseignements de Sagesse (Wisdom Teachings) a été consacrée aux
nombreuses prophéties différentes que nous trouvons de cet événement.

Il est tissé à travers toutes les grandes
religions ainsi que de nombreuses autres traditions anciennes. Les
similitudes suggèrent qu’il doit y avoir eu un effort unifié et caché
pour prédire cela pour notre époque.

REMISE DES DIPLÔMES

Les gens du Programme spatial secret ont
déterminé que ces changements sont causés par un nuage interstellaire
très chaud et magnétique dans lequel notre système solaire dérive.

La NASA n’a annoncé officiellement les
données à l’appui de ce travail avec le travail du Dr Merav Opher qu’à
partir de 2009, comme je l’ai reporté dans Wisdom Teachings.

Le SSP a pris des vaisseaux de type
Roswell et a étudié en détail ce nuage  » écumeux « , ainsi que l’effet
profond qu’il a sur notre système solaire.

La charge visible de nos planètes est un
signe majeur de ce prochain flash d’énergie solaire. Tout est en train
de s’accumuler jusqu’à un grand crescendo.

L’apparence visuelle de certaines planètes a radicalement changé au cours des dernières années, par exemple.

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William Tompkins m’a dit que tout le
monde à l’intérieur sait que cet événement est à venir, mais chaque
personne peut avoir une idée complètement différente de ce que c’est et
de ce qu’il va faire.

La perspective de la Loi Une est intégrée
dans les cinq livres et indique très clairement qu’il s’agit d’un saut
évolutif profond pour l’humanité.

Seuls les êtres les plus négatifs seront affectés négativement par ce processus. Pour eux, ce sera en effet mortel.

Tous les autres « diplômés », s’ils sont
prêts, ou obtiennent un passage sûr dans une situation cosmique de type
arche de Noé vers une nouvelle planète pour continuer dans la
« troisième densité ».

QUATRIÈME DENSITÉ

Les gens qui restent avec la terre
finissent « par se transformer » en « quatrième densité ». Vous avez
toujours un corps physique, d’apparence humaine – seulement au fond, il
est plus énergique et capable.

C’est ce que tant de prophéties antiques
différentes, venues du monde entier, nous disent depuis des milliers
d’années, en des termes moins spécifiques que la Loi Une.

Cette prophétie de l’Ascension est aussi
la pierre angulaire des principaux enseignements religieux du monde, y
compris le judaïsme, le christianisme, l’islam, le bouddhisme et
l’hindouisme.

Le corps de quatrième densité sera
beaucoup plus télépathique, aura une conscience de l’au-delà et de la
réincarnation, et aura le potentiel pour de grands exploits comme la
télékinésie et la lévitation.

Notre conscience quotidienne, éveillée,
aura des éléments semblables à une expérience psychédélique, à laquelle
nous devrons apprendre à nous adapter.

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La Loi Une précise très clairement que
cette « remise de diplômes » n’est pas automatique. Il faut le mériter
en étant quelqu’un de bien.

Cela se traduit littéralement par une
concentration d’au moins cinquante et un pour cent sur le « service aux
autres », ce qui signifie que vous êtes une âme aimante, indulgente et
compatissante.

Vous pouvez être manipulateur et
contrôlant à 49 pour cent, ou « service à vous-même », tout en étant
capable d’obtenir votre diplôme. Au fond, vous devez simplement être
plus aimant que contrôlant et manipulateur.

S’il y a une chose que vous retirez de
tout ce que vous lisez ici, j’espère que ce sera de mettre cette
pratique de compassion en pratique dans votre propre vie, dès
maintenant.

SPHÈRES GÉANTES ET 2012

J’ai été largement attaqué sur Internet
lorsque la date de fin du Calendrier Maya est arrivée et s’est passée
sans aucun flash solaire ou événement lié à l’Ascension.

La bourse d’études autour de cette date
était extrêmement généreuse, mais je savais aussi qu’à mesure que nous
approchions de cette date, nous n’étions pas prêts à ce que cela arrive
en tant que planète.

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L’Alliance SSP était très intéressée à
comprendre pourquoi des centaines de sphères énormes de la taille d’une
planète avaient dérivé dans notre système solaire et s’étaient cachées,
dont beaucoup en 2012.

Ra expliqua à la foule rassemblée, par
l’intermédiaire de Corey, que ces sphères étaient capables d’empêcher
l’éclair solaire de se produire jusqu’à ce que nous, en tant que
collectivité, soyons spirituellement préparés pour cela.

L’une des préparations les plus
importantes que nous devons faire est d’obtenir au moins un certain
degré de révélation cosmique – sur qui nous sommes vraiment et ce qui se
passe réellement.

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Exposer la vraie laideur de l’état
profond, y compris le satanisme et la pédophilie, n’est que la première
étape de ce processus.

Ce qui est beaucoup plus important, c’est
que nous voyons les barrières du secret s’effondrer autour des ovnis et
de l’existence du programme spatial secret.

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Les changements psychologiques
impressionnants que cela provoquera dans le grand public entraîneront
des réveils spirituels généralisés qui nous prépareront beaucoup plus
directement à ce changement.

En fait, la Loi Une dit que nous
déterminerons en fin de compte quand le changement se produira par notre
niveau collectif et global d’avancement spirituel.

QUAND CELA SE PRODUIRA-T-IL ?

Depuis 2012 a évidemment été un fiasco,
la plupart des gens croient que toute l’histoire était  » fausse  » et
qu’elle a été discréditée. Rien n’est plus faux.

Le changement climatique interplanétaire
devient de plus en plus intense. Les révélations se multiplient sur
Terre, beaucoup de temps. Les bons s’améliorent et les mauvais
s’aggravent.

Des millions de personnes ont des rêves
puissants et d’autres expériences visionnaires de plus en plus
nombreuses. Nous nous dirigeons droit vers l’Ascension à toute vitesse.

Bien que personne ne sache avec certitude
quand le flash est prévu, le SSP a utilisé diverses méthodes pour
calculer une fenêtre temporelle approximative.

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Lorsque nous combinons ce que les
différents êtres qui ont parlé à Corey nous ont dit, ainsi que ces
initiés, il semble que cela se produira d’ici 2023 ou avant (NDT : cette
fenêtre a été élargie jusqu’en 2024 selon des informations plus
récentes de Corey).

Il se peut que ce soit plus tôt, mais il
est peu probable qu’il se produise plus tard. Encore une fois, la
véritable clé est liée à notre état de préparation global à cet égard en
tant que collectivité.

L’Alliance SSP était très intéressée par
ce que Ra avait à dire sur cet événement, et ses conséquences, lors de
cette réunion très intéressante de mars 2015.

L’Alliance a entendu dire que les sphères
géantes  » tamporiseraient  » la transition pour la rendre plus douce,
et qu’elles finiraient par disparaître complètement à mesure que nous
approchions.

C’est en train de se produire. Les
sphères ont déjà presque disparu. Ce n’est là qu’une petite partie des
derniers exposés de Corey sur l’aspect ET des choses.

LA RACE DES BÂTISSEURS ANCIENS

Il y a beaucoup de personnages
intéressants qui sont apparus dans la saga Corey Goode / Cosmic
Disclosure. Il m’arrive parfois d’insérer des paragraphes pour aider à
expliquer l’histoire au fur et à mesure que nous avançons.

Un point clé qu’il vaut la peine
d’aborder avant de commencer, cependant, est cette notion de la race des
bâtisseurs anciens en relation avec la Loi Une.

Tout d’abord, il y a deux SSP différents –
le programme Navy / Interstellar Corey et le programme Air Force / MIC
dont d’autres initiés que je connais sont au courant (NDT: et même plus
selon d’autres considérations).

Le programme MIC (complexe
militaro-industriel) est principalement centré sur des porte-avions
masqués et volants comme nous l’avons vu dans The Avengers. Ils ont des
vaisseaux qui ne peuvent pas quitter notre système solaire.

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Dans l’ensemble, ils ont apparemment été
conçus pour un scénario de « Divulgation Partielle », de sorte que le
SSP Interstellaire de la Navy le plus profond puisse encore rester
secret.

Si les membres du MIC SSP étaient
interrogés, même sous la torture, ils ne révéleraient que ce qu’ils
croyaient, à savoir qu’ils étaient le meilleur jeu en ville.

Les gens de MIC SSP sont bien conscients
que notre système solaire est un « dépotoir cosmique » de ruines
cristallines très anciennes et cristallines – comme des coupoles, des
obélisques, des pyramides et des villes souterraines.

Les plus anciennes de ces ruines
remontent à environ 2,5 milliards d’années. Les gens qui les ont
construits sont invariablement appelés la race des bâtisseurs anciens.

On sait très peu de choses sur ces
personnes, simplement parce que toutes les inscriptions écrites ont été
effacées et que leurs technologies ont été largement pillées.

LIEN DIRECT AVEC LA LOI UNE

Après que Corey m’en ait fait part, j’ai finalement réalisé que c’était directement lié à la matière de la Loi Une (Law of One).

Plus précisément, la civilisation qui se
réfère elle-même à Ra a dit qu’elle est apparue sur la planète Vénus
dans notre système solaire.

Ils expliquèrent qu’ils construisaient
des pyramides et des obélisques, et qu’ils atteignaient un niveau de
technologie profondément élevé avant leur propre Ascension en quatrième
densité.

De plus, il est très clairement indiqué
qu’ils avaient évolué à partir de la troisième densité sur Vénus il y a
environ 2,6 milliards d’années lorsque nous mesurons le temps.

Je ne l’avais jamais oublié après l’avoir lu en 1996.

Les sphères de pierre de Klerksdorp
semblent être intelligemment construites et ont été trouvées dans des
strates rocheuses vieilles d’environ 2,8 milliards d’années.

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C’est peut-être un petit indice
archéologique pour soutenir l’idée que cette civilisation avait visité
la Terre pendant cette même période.

Les données sont beaucoup plus nombreuses
dans le PSS. Ils ont daté de nombreuses ruines anciennes différentes
comme ayant entre un et deux milliards d’années, sinon plus, avec des
méthodes avancées.

Je n’ai pas tout de suite compris que Ra
était la race des Anciens Bâtisseurs, mais une fois que je l’ai fait,
cela a répondu à plusieurs questions différentes soulevées par le
matériel de Corey.

Le moment exact de l’entrée d’Oumuamua
dans notre système solaire ne semble pas être un accident à la lumière
de ce que Corey a vu en décembre 2017.

Cette saga cosmique dans le lien
ci-dessous culmine avec la découverte par le MIC SSP d’un ancien
vaisseau survivant de l’Ancient Builder Race – et son retour à
l’intérieur.

https://www.exopolitics.org/while-astronomers-debate-oumua…/

Encore une fois, ce navire est appelé
Oumuamua par la NASA. Il pourrait bientôt devenir l’outil de divulgation
le plus important que nous ayons jamais vu.

[Auteur :] David Wilcock
2018

Souce :
https://divinecosmos.com/davids-blog/1225-abr-legacy/


Partagé par http://www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.

Notre
discernement doit prévaloir à tout moment; les opinions exprimées dans
cet article sont les opinions de leurs auteurs et ne reflètent
éventuellement pas totalement celles d’Eveilhomme.




Thanksgiving ? No thanks… (Non merci…)

Thanksgiving ?
No thanks, No giving. Never Forget
(Non merci, Pas de don. Ne jamais oublier).

[Extraits de : Alter info via Le Mondes des infos alternatives]


« Après avoir souffert au-delà de la souffrance, la nation rouge se relèvera de nouveau et ce sera alors une bénédiction pour un monde devenu bien malade. Un monde empli de promesses brisées, d’égoïsme et de séparations. Un monde se languissant de lumière. Je vois une époque de sept générations lorsque toutes les couleurs de l’humanité se rassembleront sous l’arbre sacré de la vie et la terre entière redeviendra de nouveau un cercle unique. Ce jour là, il y aura ceux parmi les Lakota qui porteront la connaissance et la compréhension de l’unité parmi tous les êtres vivants et les jeunes gens blancs viendront vers ceux de mon peuple pour leur demander de leur dispenser leur sagesse. Je salue la lumière dans tes yeux, là où réside l’univers entier. Car quand tu es au centre de toi-même et que je suis également en cet endroit en mon sein, alors nous serons un.« 

Tasunke Witko, Crazy Horse, chef de guerre Oglala, Sioux
La voie Lakota & L’Aventure Crazy Horse
par Joseph M. Marshall III, version PDF N° 45 de 42 pages

« J’avance sous la bannière du peuple !

Je le fais afin que le peuple puisse vivre« 

~ Philosophie du guerrier Lakota ~

« Toute la tradition européenne, marxisme inclus, a conspiré pour défier l’ordre naturel de toutes choses. La Terre-mère a été abusée, les pouvoirs ont été abusés et tout ceci ne peut pas continuer indéfiniment. Aucune théorie ne peut venir changer ce simple fait. La Terre-mère va riposter, l’environnement va riposter et ceux qui abusent seront éliminés. Les choses reviennent au point de départ(*). C’est çà la révolution. C’est aussi une prophétie faite par mon peuple, par le peuple Hopi et bien des autres peuples corrects. Les Indiens des Amériques ont essayé d’apprendre cela aux Européens depuis des siècles ; mais, comme je l’ai dit plus tôt, les Européens sont incapables d’écouter. L’ordre naturel des choses gagnera et les abuseurs, les offenseurs mourront, comme les daims meurent lorsqu’ils brisent l’harmonie en surpeuplant une zone donnée. Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’une catastrophe naturelle ne se produise, une catastrophe aux proportions planétaires. C’est le rôle des Indiens et de toutes choses naturelles de survivre. Une partie de notre survie consiste à résister. Nous résistons non pas pour renverser un gouvernement ou pour saisir le pouvoir, mais simplement parce qu’il est normal et naturel de résister à l’extermination, de survivre. Nous ne voulons en aucun cas le pouvoir au-delà des institutions des blancs, ce que nous voulons c’est que les institutions des blancs disparaissent. C’est çà la révolution.
Nous, les Indiens des Amériques, sommes toujours en contact avec ces réalités, les prophéties, les traditions de nos ancêtres. Nous apprenons de nos anciens, de la nature, des pouvoirs. Et quand la catastrophe est passée, nous les Indiens des Amériques, nous serons toujours là pour habiter ces terres et ce continent. Peu importe si ce ne sera qu’une poignée d’entre nous au fin fond des Andes. Le peuple amérindien survivra, l’harmonie sera rétablie. C’est çà la révolution. »

Extrait du discours de Russell Means
durant le Black Hills International Survival Gathering,
Dakota du Sud, juillet 1980. (Traduit de l’anglais par Résistance 71)
Si vous avez oublié les noms des nuages, alors vous avez perdu votre chemin,
par Russell Means
PDF N° 5 de 19 pages, dans sa dernière version revue et corrigée par mézigue.

(*) point de départ = Temps Zéro (Tep Zepi)
ou Temps Nouveau, commencement d’une nouvelle ère (Zep Tepi)

Nommez le pays construit sur le génocide d’une race et l’esclavage d’une autre

Le culte de la mort des “Canajon” (squatters)

Mohawk Nation News (en anglais ► http://mohawknationnews.com/blog/2019/11/24/canajon-death-cult-draft-2/)

Traduit de l’anglais par Résistance 71 dans : Message Mohawk : Arrêtons les squatters de nos vies et leur culte de la mort… (Mohawk Nation News)

Le culte de la mort pré-planifié canajon fut mis en place par les squatters sur instructions des banquiers dès qu’ils mirent les pied sur Onowarekeh (l’Île de la Grande Tortue [l’Amérique du Nord]). [Canajon est le mot mohawk qui veut dire « squatter », dérivé par la suite en « kanatien » => « canadien »…] Wahatinatsoten, ils se sont incrustés sur notre terre.

Les maisons sont détruites ou tombent en ruine. La conscience de la
terre se manifeste graduellement. Les squatters font ce que leur ont dit
de faire les banquiers, ne sachant pas qu’ils sont eux-mêmes la
propriété des mêmes banquiers. Enkiyaseteh (génocide), on se tient hors
de vue, récupérant dans les collines. Dans un futur proche, s’ils ne
volent pas, les squatters n’auront plus rien à manger et plus de
refuge.

Les enfants qui questionnent leur endoctrination sont appelés « parias » ou « désaxés » et sont faussement diagnostiqués par des médecins pour qu’ils soient mis sous anxiolytiques. Les banquiers sont terrifiés de ce qu’ils ne peuvent pas contrôler. La loi bancaire ou « loi de l’amirauté » est artificielle. Seule la loi naturelle est permanente. La création/nature et notre terre-mère voient la dévastation. Bientôt viendra une grande lumière. Asontewekowa, nos esprits se déplacent sur l’Île de la Grande Tortue.

Ils nous veulent morts ! Mais nous sommes bel et bien vivants.
Nous faisons partie de ce monde naturel créé par la nature et mis sur
notre terre-mère. Quand nous tendons l’oreille, nous écoutons la Nature.
Ils ne le peuvent pas. Les messages nous parviennent de Karennah, le
ton/timbre/son de la terre-mère.

Les banquiers sont maintenant en train de vivre un cauchemar. Ils
sont agités. La Nature va fixer les choses comme elles doivent l’être.
Ils le savent. Les feux s’allument. L’eau gronde. De forts vents
renversent les choses. À cause de Waonkinatakari, ils nous ont attaqués
ainsi que nos villages comme des chiens enragés. Sasewatenti. Nous leur
disons de rentrer chez eux.

Les banquiers ont une haine aveugle de notre chaleur simple et de
notre humanité. Ils sentent bien que l’Île de la Grande Tortue est
hantée. Elle l’est ! Par nos esprits qui vagabondent sur Onowarekeh !
Les banquiers se persuadent qu’ils ont toutes les clefs de toutes les
barrières qu’ils ont mis en place, des bâtiments, des ponts, des villes,
des murs, de l’économie, de la politique, de la finance, des médias,
des classes et castes de gens etc… Certains d’entre eux savent qu’il y a
quelque chose au-delà de ce qu’ils peuvent voir et cela les préoccupe.

Ils ne vaincrons pas la création/nature. Ils argumentent, disputent,
accusent, arrêtent, attaquent et jettent en prison. Ils appellent le
monde naturel “paranormal”.

Nous représentons la connexion avec la nature, qu’ils ne peuvent pas voir ni ne peuvent expérimenter, ni ne peuvent aimer. Maintenant la nature et la terre hurlent pour qu’ils retournent là d’où ils viennent, pour qu’ils disparaissent, que nous ne les voyons plus jamais. Quelques anciens et quelques jeunes sentent et perçoivent les vibrations de la nature.

Pour se sauvegarder, ils ont mis en place une tripotée de réparation
d’infrastructure pour eux-mêmes. Ce n’est que cataplasme sur jambe de
bois. Par la peur, ils ont créé une augmentation du terrorisme,
des impôts, de la consommation de drogue et d’alcool, du pillage, des
suicides, des assassinats, des faux-drapeaux et des faux espoirs.

Tout le monde souffre de brokeitis parce qu’ils ne peuvent pas vivre
sans leurs béquilles et infrastructure. Le mal est leur béquille.

« Les Indiens de bois » prennent vie. Les banquiers ont créé une image par laquelle ils veulent que nous vivions. Tout change maintenant. Nous sommes ceux que nous sommes réellement.

Nous les voyons comme les assassins stupides qu’ils sont et qui
laissent les banques, les politiciens et les entités entrepreneuriales
les contrôler parce qu’ils obtiennent un petit bénéfice de ces crimes
dirigés contre nous et Onowaregeh.

Pour eux tout a une valeur marchande traduisible en dollars, la terre, la nature, les peuples originels, l’eau, toute belle chose et l’ordre naturel. Leur plan génocidaire continue.
Les crimes commis ont rendu possible pour les squatters d’avoir du
boulot, une maison, une vie, d’envoyer leurs enfants dans des écoles et
d’obtenir une pseudo-liberté alors qu’ils vivent dans un quasi État
policier ne fonctionnant que dans et par la peur.

La véritable peur des banquiers est que les squatters apprennent qu’on leur a menti tout le long, qu’ils se rebellent et qu’ils les décapitent comme les Français le firent lors de leur révolution. Ils veulent l’Île de la Grande Tortue dépeuplée et revitalisée pour le « Nouvel Ordre Mondial » de l’ONU. Lorsqu’ils n’auront plus de clients pour acheter ce qu’ils ont volé, ils n’auront plus besoin d’être ici.

Les squatters sont persuadés que leur dieu va les mener à la sécurité, mais le véritable dieu des banquiers est l’argent.

Leur propre mère (terre) hurle qu’il est temps pour eux de rentrer à la maison.