Pyramides vs Croix/Roue

Par Joseph Stroberg

Plutôt qu’un État centralisateur, laisser chaque région, département, commune, village… vivre sa propre destinée selon sa volonté collective ou commune. L’Homme mature peut fort bien se passer de gouvernements. Il n’a plus besoin d’un père qui lui dise quoi faire ou ne pas faire ni d’une mère qui le biberonne. Alors que le Nouvel Ordre Mondial déresponsabilise et ment à l’Humanité pour mieux la contrôler, un réel Nouveau Monde gagne au contraire à rechercher un modèle civilisationnel radicalement différent si les êtres humains souhaitent y vivre libres.

En fonctionnant par projets et non plus par structures rigides étatiques, régionales, départementales, communales (le plus souvent accompagnées de textes figés dans le marbre)…, si à un moment donné une partie de la population d’un pays ou d’une région juge utile de mener à bien un projet particulier, même d’envergure, comme la création d’une autoroute, alors elle se réunit momentanément à cette fin en faisant appel aux compétences de tous ceux qui voudront bien participer à la réalisation du projet et qui y trouveront chacun une place :

  • des pilotes ou navigateurs1 du projet qui le guideront jusqu’au terme ;
  • des organisateurs2 qui sauront planifier et organiser pour suivre la voie proposée par les navigateurs ;
  • des motivateurs3 et penseurs divers qui fourniront des idées de moyens d’adaptation, ou des raisons et des solutions conceptuelles, et/ou motiveront les participants ;
  • des conciliateurs4 qui harmoniseront les éléments du projet et/ou les participants ou encore sauront l’intégrer à l’existant ;
  • des découvreurs5 qui trouveront des solutions concrètes aux différents défis qui se présenteront lors de la réalisation ;
  • des veilleurs6 qui veilleront au grain, au respect des échéances, du plan, des éventuelles règles de vie commune…, ou encore qui surveilleront la santé (notamment physique, mentale…) des participants ;
  • et les divers constructeurs7 qui concrétiseront le projet. Dans le cas d’une autoroute, ils seront probablement nettement plus nombreux que les autres participants.

Pour chaque projet les groupes se constituent en fonction des besoins, puis s’organisent non pas hiérarchiquement, le navigateur n’étant plus un chef au-dessus du reste du groupe, mais horizontalement en cercle, avec Dieu ou un sage conseiller ou arbitre au centre comme axe vertical autour duquel les groupes tournent pour faire avancer la roue sur la voie du projet. L’axe vertical et le plan horizontal sont aussi symbolisés par la Croix.

La véritable intelligence est adaptable, fluide, aérienne, traitant les événements de la vie au cas par cas. Elle ne supporte d’ailleurs pas trop ou pas du tout les structures ou les règles mentales et sociales rigides, figées dans le temps et l’espace. Une Pyramide structurée ne bouge pas. Une Roue peut tourner librement autour de son axe (à condition de ne pas la bloquer dans un étau, comme celui des freins).8

Jusqu’à maintenant, les sociétés humaines ont été le plus souvent organisées en structures hiérarchiques pyramidales. Il serait temps d’adopter le modèle de la Croix ou de la Roue exposé ici (croix lorsqu’on regarde depuis le côté, et roue lorsqu’on regarde depuis le haut ou le bas). Avec les pyramides, chaque fois qu’un nouvel ensemble de structures sociales ou organisationnelles devait apparaître, il y avait destruction plus ou moins violente des anciennes structures, éventuellement sous forme de révolutions sanglantes. Avec la roue/croix, il n’y a plus de structures rigides et donc plus de révolutions violentes, mais seulement la révolution douce, fluide et continue (au besoin volontairement ralentie ou au contraire accélérée) de la roue autour de son axe pour la faire avancer sur le chemin de la vie.

Alors :

D’un côté, les pyramides des anciens mondes et du Nouvel Ordre Mondial ;
De l’autre, la Croix/Roue d’un possible Nouveau Monde ?

D’un côté le contrôle et la perte d’Humanité basés sur l’inversion de la Création et le mensonge.
De l’autre la liberté basée sur la vérité, la responsabilité et le respect de la Création.

Que vaut-il mieux pour l’Humanité ?
Que préférez-vous ?





La France sous influence

[Source : Réseau International]

Entretien du général (2S) Dominique Delawarde avec Rivarol

Par Dominique Delawarde

R/ Avant de débuter cet entretien sur l’actualité, je voulais revenir sur l’affaire du « Qui ? » de 2021. Comment avez-vous vécu cet épisode médiatique et quelles sont les leçons que vous en avez tirées ?

La « comédie » du QUI ayant été très mal interprétée par ceux qu’il faut bien appeler mes adversaires sur le plateau de Cnews, s’est finalement retournée contre eux. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils m’ont donné une notoriété que je n’avais pas, notoriété qui a franchi les frontières et qui me permet aujourd’hui de disposer d’une large audience et d’un large réseau dans plusieurs pays, tant à droite qu’à gauche ou au centre des échiquiers politiques. Par ailleurs, la réaction excessive du chef de plateau sonnait comme un aveu. Ma vérité n’a même pas eu le temps d’être dite qu’elle était déjà reconnue comme telle par l’animateur et ses acolytes, médusés par tant de hâte. J’avais manifestement appuyé, sans le savoir, là où ça fait mal, alors que le sujet abordé par Posternack n’était pas du tout prévu au programme.

Au total, cela m’a rappelé que les interviews organisés par les médias mainstream peuvent se transformer rapidement en piège à con parfaitement organisé. Chacun se souvient des fameuses émissions de Michel Polac Droit de réponse, qui étaient autant de pièges à cons soigneusement élaborés, toujours joués à 4 ou 5 contre une personnalité à détruire. La chance a voulu que le plan qui me visait ait été très mal joué et se soit retourné contre ses auteurs/acteurs. De nombreuses parodies de la scène ont été diffusées sur internet, et dans plusieurs pays, au détriment de mes adversaires du moment.1

La synchronisation de l’action entre le plateau de Cnews, un procureur sayan, la LICRA et SOS racisme, quelques journaux complices était si parfaite qu’elle confirmait l’opération préméditée visant à me décrédibiliser. Tout cela était cousu de fils blancs. L’affaire n’a évidemment eu aucune suite, parce qu’elle ne pouvait tout simplement pas en avoir, mais elle a fait le Buzz et la mafia présente sur le plateau a réussi à m’empêcher de parler pour délivrer le message qui devait être le mien ce jour-là. Tout cela a renforcé ma détermination à informer mes concitoyens sur QUI contrôle aujourd’hui le bras de nos politiques et de nos médias, ce qui commence à se voir et à se savoir, particulièrement dans le contexte du conflit israélo-palestinien.2

R/ Près de deux ans après le début du conflit en Ukraine, quelle est, pour vous, l’origine réelle de cette guerre ?

Pour moi, les premières racines de cette guerre remontent à l’effondrement de l’Union soviétique. Les néoconservateurs états-uniens, ont immédiatement réalisé qu’une fenêtre d’opportunité s’ouvrait pour modifier durablement l’équilibre géopolitique mondial en leur faveur et éviter le retour d’un challenger susceptible de contester l’hégémonie mondiale acquise par les USA.3 Rappelons, pour mémoire, que l’idéologie néoconservatrice s’est développée dans un cercle sioniste new-yorkais sous la férule de deux sayanim, liés à l’AIPAC (America Israël Public Affairs Committee), Kristol et Podoretz, à la fin des années 60. Les USA étaient alors sous la Présidence de Lyndon Baynes Johnson, lui-même clairement sayan, ainsi qu’en témoignent ses multiples actions très favorables à Israël, et bien sûr son ascendance maternelle.4

Réalisant que les USA étaient le principal et indéfectible soutien d’Israël. Les pères sionistes US du néoconservatisme souhaitaient évidemment pérenniser l’hégémonie mondiale de leur protecteur et s’efforcer de tirer les ficelles de la politique étrangère de cet hégémon au profit d’Israël, ce qu’ils font d’ailleurs toujours aujourd’hui. Relire à cet égard le best-seller mondial de John Mearsheimer : Le lobby pro-Israël et la politique étrangère américaine.5

Au cours de la décennie 1991-2000, leur coup de maître, parfaitement réussi, a été le démembrement de l’ex-Yougoslavie en y créant de toute pièce les conditions d’une guerre civile par le biais de mesures économiques.

Puis, profitant de la faiblesse de la Russie, les néocons ont poussé leurs pions, leurs bases et leurs fusées vers l’Est entre 1999 et 2014 par une succession ininterrompue d’opérations de changement de régime, et de 5 vagues d’extension à l’est de l’OTAN. En 2014, le coup d’État de Maïdan devait être la première phase d’une prise de contrôle de l’Ukraine avant d’entreprendre de nouvelles opérations de déstabilisation aux frontières de la Russie (Biélorussie, Kazakhstan, Arménie-Azerbaïdjan).

Il est clair et établi que l’objectif ultime des néoconservateurs US était un démembrement de la Russie sur le modèle yougoslave pour en contrôler directement ou indirectement les ressources.

En 2014, la réaction immédiate des Russes avec l’annexion très rapide de la Crimée et le soutien aux républiques autoproclamées du Donbass a surpris les Occidentaux qui ont entrepris un premier cycle de sanctions économiques anti-russes contre-productives.

L’arnaque occidentale des accords de Minsk qui ne visaient qu’à gagner du temps pour préparer l’Ukraine à la guerre, selon l’aveu même de Angela Merkel et de François Hollande est venu aggraver la défiance russe envers l’occident otanien.

En février 2022, la menace d’une opération militaire par le régime de Kiev contre le Donbass se précisant a conduit les Russes à reconnaître les deux républiques autoproclamées et à répondre à leur demande d’assistance en déclenchant l’opération spéciale. Rappelons que les Russes avaient tracé des lignes rouges en décembre 2021 et demandé des négociations sur la sécurité à l’est de l’Europe, demandes que l’OTAN a traitées par le mépris, accélérant ainsi la marche vers l’action militaire.

Dans cette triste affaire, l’occident a parfaitement appliqué la Doctrine de Pompéo :

« Nous avons menti, triché, volé, c’est comme si nous avions reçu des cours de formation pour apprendre à le faire ».

R/ Quels enseignements stratégiques tirez-vous de ce conflit ?

Je tire aujourd’hui trois enseignements majeurs de ce conflit. Le premier, très surprenant, tient à l’énormité des erreurs d’appréciation commises par les états-majors politiques et militaires occidentaux qui ont, bien qu’ils s’en défendent, provoqué ce conflit. Il y a eu une très forte sous-estimation des forces armées et de la résilience économique russes, mais aussi de la solidité des alliances tissées par Poutine depuis le bombardement de Belgrade, et une surestimation des forces armées et de la résilience économique du camp otano-kiévien.

Lorsque la stratégie se fonde sur des erreurs d’appréciation d’une telle énormité, elle est forcément perdante.

Le deuxième enseignement qui peut aussi expliquer le premier et qui est tout aussi surprenant est le jusqu’au-boutisme quasi suicidaire des néoconservateurs des USA et de l’UE dans l’erreur. Condescendants, dominateurs et sûrs d’eux-mêmes, ces gens vont jusqu’à perdre leur lucidité et n’admettront jamais qu’ils se sont trompés. Tenaces, aveuglés par la rage de perdre, bardés de certitudes quant à la supériorité de leur camp, ils perdent leurs capacités d’analyse et de raisonnement, se déconnectent de la réalité et vivent dans l’espoir d’un miraculeux retournement de situation qui viendrait leur donner la victoire. C’est ce qu’on pourrait appeler l’esprit « Massada » qui imprègne les élites sionistes et néoconservatrices.

Lorsque la stratégie refuse d’évoluer rapidement pour tenir compte des réalités objectives défavorables, elle est forcément perdante.

Le troisième enseignement, bien connu des militaires, est que, pour gagner les batailles, la concentration des efforts est toujours nécessaire et décisive. Comment les néocons, décidément beaucoup trop sûrs d’eux-mêmes, pouvaient-ils espérer l’emporter en dispersant leurs efforts sur trois fronts simultanément : l’Europe de l’Est (Russie-Ukraine), l’Asie de l’Est (Chine-Taïwan), l’Asie de l’Ouest (Iran-Palestine) ?

Lorsque la stratégie adoptée s’accompagne d’une dispersion des efforts, elle a toutes les chances d’être perdante.

R/ Comment évaluez-vous la force de l’armée russe ? Pensez-vous que Moscou soit capable d’atteindre ses objectifs militaires ?

Pour moi, l’armée russe est aujourd’hui, la meilleure du monde. Pourquoi ? Parce qu’elle s’est préparée depuis plus de 20 ans (après l’humiliation du bombardement de Belgrade) à une confrontation jugée inéluctable, alors même que l’occident otanien, trop sûr de lui, désarmait. Après deux ans de guerre, elle est incontestablement la plus entraînée au combat de haute intensité moderne avec une utilisation massive des nouvelles technologies (drones, guerre électronique) et des feux massifs terrestres et aériens. Elle est bien équipée. Elle tire chaque jour des enseignements et améliore ses équipements en fonction de l’expérience acquise sur le terrain. Son complexe militaro-industriel fonctionne 24 h sur 24 et 7 jours sur 7. Il suffit largement pour alimenter un combat de haute intensité contre l’OTAN et produit, à lui tout seul, davantage que l’ensemble des 32 pays de l’OTAN.

L’armée russe dispose également d’une avance technologique décisive dans certains secteurs : notamment sur l’hypersonique, mais pas que… Elle a la meilleure défense antiaérienne du monde. Elle agit à proximité de ses frontières, ce qui facilite la logistique.

Le soldat russe agit pour une cause en laquelle il croit, à juste titre. Celle de la sécurité nationale de son pays face à un occident fourbe et sans parole. Il est non seulement entraîné, mais motivé.

Tout cela est à comparer avec le triste constat de l’état de l’OTAN, devenue, au fil du temps et des désarmements successifs pour engranger les dividendes de la paix, un conglomérat d’Armées nationales bonsaï en état de décomposition avancée.

Moscou atteindra ses objectifs militaires lorsqu’il le voudra. Mais il n’a pas intérêt à en terminer trop vite. C’est sur l’opportunité qu’offre cette guerre d’Ukraine que s’accélère la construction de la multipolarité. C’est sur cette guerre d’Ukraine que se construit l’affaiblissement économique en cours de l’Union européenne qui devrait être durable et qui va rebattre les cartes de la hiérarchie des puissances en Europe. C’est sur cette guerre d’Ukraine et sur les sanctions occidentales illégales et boomerangs que se justifie la stratégie de dédollarisation qui devrait venir à bout de l’hégémonie US. C’est sur cette guerre d’Ukraine que se fonde, par obligation, le réveil d’une économie russe plus autarcique, plus autonome et plus souveraine.

Arrêter trop tôt, alors que le temps joue en faveur de la Russie, avec une UE et des USA qui s’autodétruisent chaque jour un peu plus ne serait pas une bonne opération pour la Russie, si l’on veut bien prendre du recul et réfléchir… L’armée russe n’est pas le moins du monde en difficulté. Elle est maîtresse des horloges. Elle pourra accélérer lorsqu’elle le décidera, attaquer à partir de, et dans de nouvelles directions, créer de nouveaux fronts en Ukraine, alors même qu’elle se renforce chaque jour et que son adversaire otano-kiévien s’affaiblit. Elle choisira le moment favorable pour tirer le meilleur parti géopolitique de sa victoire.

R/ La contre-offensive ukrainienne n’a pas permis à Kiev de bousculer les lignes de défense russe. L’armée ukrainienne, malgré l’aide massive de l’OTAN, vous semble-t-elle en mauvaise posture ?

Elle l’est assurément et le sera plus encore lorsque Vladimir Poutine décidera d’en finir. Si l’ouest de l’Ukraine, peuplée d’irréductibles bandéristes n’intéresse évidemment pas le Président russe, on peut imaginer qu’Odessa, Kherson, Kharkov et peut être même Kiev tomberont dans l’escarcelle russe. Le reste de l’Ukraine sera transformé en un État croupion, enclavé, dysfonctionnel, comme le dit très justement le plus célèbre des géopoliticiens US, John Mearsheimer. Peut-être même l’Ukraine finira-t-elle démembrée.

Quant à l’avenir politique de Zelensky, étrangement classé numéro 1 au palmarès confessionnel mondial 2022 du Jerusalem Post, et personnalité de l’année 2022 par le Times, chacun peut aisément imaginer ce qu’il sera… lorsque ses bons alliés occidentaux le laisseront tomber.

R/ La guerre est aussi économique au niveau planétaire. Assiste-t-on à la naissance d’un monde multipolaire dans ce domaine ?

La naissance du monde multipolaire est incontestable. Non seulement l’économie des BRICS-10 a déjà largement dépassé l’économie du G7 et celle de l’OTAN, mais le rythme de croissance annuel, difficilement réversible, est aujourd’hui de deux à trois fois supérieur pour les BRICS-10. Autrement dit la bascule du centre de gravité économique mondial a déjà eu lieu et le fossé va continuer de se creuser en faveur des BRICS-10 sous le double effet du différentiel de croissance et d’un nouvel élargissement dès octobre 2024.

Rappelons que le G7 comptait 16 % de la population et 52 % de l’économie mondiale en 1975 lors de sa création et qu’il ne compte plus aujourd’hui que 9 % de sa population et moins de 30 % de son économie.

En 2024, les 10 pays BRICS comptentdéjà 37,3 % du PIB/PPA de la planète, contre 29,9 % aux pays du G7. Lorsqu’on sait que la seule comparaison pertinente des budgets de défense et de la capacité de résilience des États se fait en parité de pouvoir d’achat, il devrait y avoir là, pour les 7 pays les plus endettés du monde (G7), matière à s’interroger.

En 2024, les 10 pays BRICS détiennent déjà 44,4 % des gisements de pétrole contre 2,9 % au G7.

Et cela sans compter, évidemment, les pays « amis des BRICS » et de la Russie producteurs de pétrole (Venezuela, Algérie pour ne citer qu’eux.)

Les 10 pays BRICS contrôlent 38,3 % de la production industrielle mondiale contre 30,5 % au G7 ; 48,7 % de la production de blé et 54,7 % du Riz contre 18,1 % et 2,6 % au G7.

Les 10 pays BRICS produisent 79,2 % de l’Aluminium mondial et 30,7 % de l’Or contre 1,3 % et 12,2 % pour le G7.

Non seulement le nouveau monde multipolaire est bien là, mais il est déjà très puissant et le deviendra toujours plus parce qu’il est appelé à s’étendre et à s’organiser bien davantage et que les différentiels de croissance et de ressources seront désormais toujours plus en sa faveur.

Évolution comparée des PIB/PPA des BRICS 10, des USA et de l’UE en milliards de $/Parité de pouvoir d’achat (source FMI)

R/ Comment jugez-vous les propos bellicistes d’Emmanuel Macron envers la Russie ? Pourquoi cette posture martiale du président de la République ?

Après la déconfiture vécue par le Président français lors de l’ouverture du Championnat du monde de Rugby et celle du Salon de l’Agriculture ; et pour occulter les événements de Gaza et la position insoutenable de l’exécutif français à ce sujet, monsieur Macron estime probablement qu’il faut créer une diversion médiatique. Il a un besoin irrépressible et pathologique d’exister et de passer à autre chose.

Quoi de mieux que d’enchaîner des buzz politiques et médiatiques ? On a eu le buzz de l’Arme nucléaire mise à disposition de l’UE, voici dernièrement celui d’un envoi éventuel et qui serait assumé de troupes de l’OTAN en Ukraine ou celui du droit des femmes à l’avortement inscrit dans la Constitution, ou encore la « panthéonisation » de Manouchian. Le président occupe le terrain médiatique. On parle de lui. Il est content de lui. Pour lui c’est l’essentiel, pour ne pas dire existentiel.

Cette posture martiale sur l’Ukraine ne convainc personne, tant elle est ridicule. Elle n’a aucun sens lorsqu’on sait que l’OTAN est nue. Elle est pathétique et fait plutôt sourire, ou pitié. Rares sont ceux qui applaudissent, nombreux sont ceux qui le plaignent. Mais bon, nous ne sommes pas le seul pays à être dirigé par un grand malade. Après tout, les USA le sont aussi…

R/ Quel est l’état de l’armée française ? Serions-nous capables de rentrer dans un conflit de haute intensité en Europe ?

Après plus de 30 ans de désinvestissement et de lois de programmation militaire toujours remises en cause avant terme et de budgets de défense rarement exécutés jusqu’au dernier euro, l’état de nos Armées n’est pas bon du tout. La France dispose aujourd’hui de Forces Armées Bonsaï qui croulent sous les problèmes.

Elle a des problèmes de recrutement, donc d’effectif, de taux de sélection et par conséquent de qualité des personnels. Les candidats ne se bousculent pas pour entrer dans les Armées. Elle dispose de matériels, parfois modernes et sophistiqués, mais difficiles à maintenir (manque de budget, manque de pièces détachées, manque de main-d’œuvre qualifiée…) Une large partie du parc des matériels majeurs est ancien, voire très ancien. Les taux de disponibilité technique opérationnelle ne sont pas très bons si l’on en croit les rapports parlementaires des dernières années. Le coût unitaire des matériels majeurs a explosé et a contraint les Armées à en limiter drastiquement le nombre et à reporter trop souvent leur mise en service pour des raisons budgétaires.

Alors que le conflit en Ukraine a évolué vers une guerre de tranchées « moderne » de type 1re guerre mondiale, nécessitant des effectifs d’infanterie importants, l’armée française n’a quasiment plus d’Infanterie. Au début de la guerre de 1914, dans un pays qui comptait 40 millions d’habitants, l’infanterie française alignait 1080 bataillons d’infanterie à 1000 hommes soit plus d’un million d’hommes. Aujourd’hui, elle en a moins de 18 pour une population de 68 millions d’habitants. Une partie de ces régiments est déjà déployée hors d’Europe. Elle ne peut donc compter que sur quelques milliers de fantassins pour un éventuel engagement en Ukraine. (dix à douze mille au mieux).

On me rétorquera : oui, mais en coalition, avec l’Europe, l’Europe, l’Europe, on doit pouvoir faire nombre ? Foutaises ! Toutes les Armées européennes sont aujourd’hui des armées Bonsaï dont les effectifs sont inférieurs aux nôtres. Sans aucun doute, notre armée Bonsaï est la moins pire de toutes. Chacune de ces armées nationales compte sur sa voisine pour faire le boulot…

La conscription ayant été abandonnée il y a plus d’une génération, il n’y a quasiment pas de réserve mobilisable… Quant aux munitions disponibles, je n’en parle pas. On retomberait sur les fameux quatre jours, connus de tous et nos très faibles stocks ont déjà été très largement entamés par nos dons à l’Ukraine et n’ont pas encore été renouvelés.

Certains de mes camarades pensent qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’en avoir plus parce que nous arriverions ainsi très vite au seuil nucléaire et que nos armes et nos vecteurs, non testés depuis 30 ans, seraient toujours efficaces et dissuasifs. Il s’agit là d’un pari très risqué. En cas d’échange nucléaire, même si l’on parle souvent du pouvoir égalisateur de l’atome, l’avantage va quand même au nombre de têtes nucléaires, à la qualité, à la vélocité et à la flexibilité des vecteurs, à la qualité de la défense et du bouclier antimissile et à la profondeur stratégique du territoire.

Aujourd’hui, dans tous ces domaines, ni la France, ni l’UE, ni l’OTAN ne font le poids face à la Russie qui dispose de 6000 têtes nucléaires, de vecteurs de conception récente, plus véloces, plus « flexibles » et moins vulnérables que les nôtres, d’une défense antimissile supérieure et surtout d’une immense profondeur stratégique. Rappelons pour mémoire que les fameux LGM-30G Minuteman III de l’US Air Force sont les seuls vecteurs terrestres de l’arsenal nucléaire états-unien. Mis en service en 1970, ces missiles stratégiques US ont donc plus de cinquante ans d’âge et doivent être remplacés dans la décennie à venir en raison de leur obsolescence. Le résultat d’un éventuel échange nucléaire serait donc probablement très « douloureux » et dévastateur pour l’occident otanien.

En conclusion, oui, la France est capable aujourd’hui d’entrer dans un conflit de haute intensité sur la base de l’incommensurable bêtise d’une gouvernance de poètes, soutenue par des médias biberonnés à l’idéologie néoconservatrice et atlantiste, incapables de prendre du recul et de raisonner.

Évidemment, la sortie du conflit serait rapide et beaucoup moins glorieuse qu’espérée par le stratège de l’Élysée. C’est bien ce qui rend ridicule ses rodomontades.

Rebâtir des Forces Armées plus puissantes ? Il faudrait pour cela une population « volontaire » et plus de dix ans d’investissement, d’efforts et d’entraînement. Une belle Loi de programmation militaire, dont on sait déjà, par expérience, qu’elle n’ira pas à son terme et ne sera pas respectée (comme toutes les autres) ne suffira pas à redresser les choses. Les moyens financiers d’un pays dont l’économie s’effondre et dont la dette explose ne permettront pas de s’offrir les budgets dont les militaires rêvent parfois. Rappelons que le simple intérêt annuel de la dette française est déjà très largement supérieur au budget de la Défense et que cette situation est en voie d’aggravation rapide.

Ce que la France devra payer demain pour l’intérêt de sa dette qui explose, avec des taux d’intérêt qui vont, eux aussi, exploser, sera forcément déduit des investissements du pays, et la Défense française en fera évidemment les frais.

R/ Existe-t-il des voix dissidentes dans les rangs de la « Grande Muette » ? Quelle est l’opinion de la grande majorité des soldats français sur la politique internationale et nationale ?

Il n’existe pas de voix dissidentes ouvertes dans les rangs des Armées d’active parce que la hiérarchie, à juste titre, ne le tolérerait pas. En revanche, il existe des voix dissidentes dans l’active qui se sont exprimées sous anonymat dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles, lors de l’épisode dit de la Tribune des généraux. Mais il existe surtout des voix dissidentes nombreuses et fortes chez les militaires de tous grades en retraite qui ont connu la guerre froide.6

Il y a bien sûr aussi un parti plus conformiste, biberonné à l’atlantisme, qui se satisfait de la propagande grossière des médias mainstream. On le voit régulièrement s’exprimer sur les plateaux télé et nous débiter ses prophéties trop souvent contredites par les réalités du terrain ou de l’économie.

Il est difficile de mesurer l’opinion des militaires d’active en matière de politique étrangère et de politique intérieure sauf au travers des votes dans les villes de garnison. D’une manière générale, je ne crois pas me tromper en disant que les plus jeunes recrues qui agissent au quotidien, le nez dans le guidon, sont indifférentes à tout discours politique. Les gradés, eux, sont généralement conscients de la déliquescence du pays et votent en conséquence.

En dehors de quelques courtisans carriéristes, et encore, le président de la République, chef des armées, n’est ni aimé, ni estimé, ni respecté par une majorité des militaires d’active et encore moins par les retraités de l’Armée. Pour le charisme, on est loin de Bonaparte au pont d’Arcole… ou de Napoléon à Austerlitz. Cela laisse très mal augurer du résultat de l’aventurisme militaire « déclaratoire » macronien…

R/ Autre zone de conflit, le Proche-Orient. Vous avez participé à un voyage d’observation international en Syrie. Quel regard portez-vous sur la renaissance de cette nation martyre ?

Observons que le chaos syrien, comme le chaos israélo-palestinien, comme le chaos ukrainien ont tous les mêmes racines et les mêmes responsables : les néoconservateurs mondialistes et sionistes Israélo-US-UE. Il suffit de lire quotidiennement la presse israélienne pour se convaincre de l’implication directe et profonde d’Israël dans ces trois conflits.

La situation en Syrie est encore loin d’un retour à la normale, puisque ce pays est toujours bombardé quasi quotidiennement par Israël, seul pays au monde qui puisse bombarder ses voisins en toute impunité, depuis sa création, grâce à la protection du veto US à l’ONU. Les bouchers de Tel-Aviv poursuivent inlassablement leur œuvre de destruction de la Syrie. Si le président Bachar El Assad n’avait pas eu le soutien d’une forte majorité de son peuple, il y a belle lurette qu’il aurait été renversé.

Ce qui me frappe dans l’observation de ce peuple martyr, c’est sa résilience très comparable à celle des Palestiniens. Mais les narratifs mensongers dont la presse mainstream occidentale, sous influence sioniste, nous inondent quotidiennement se poursuivent. Heureusement, les populations du monde entier commencent à ouvrir les yeux. Nos médias et nos journalistes n’en sortiront pas grandis.

La Syrie qui a retrouvé sa place au sein de la Ligue Arabe et qui est aujourd’hui soutenue par l’Iran, la Russie, mais aussi par la Chine, va incontestablement connaître des jours meilleurs.

La capacité de nuisance des bouchers de Tel-Aviv aura forcément une limite. Espérons, pour eux, qu’il n’y aura pas un jour un gros retour de bâton, de la dimension de ceux que l’histoire a déjà connus…

R/ Que vous inspire l’épuration ethnique menée par Israël dans la bande de Gaza ?

Du dégoût ! Un immense dégoût ! Et même de la rage…

Dégoût que l’actuelle gouvernance nazie d’Israël puisse exercer un tel pouvoir de nuisance à la face du monde et d’un occident moralisateur sans la moindre réaction forte et efficace de l’ONU et de la communauté internationale. L’occident otanien y a perdu son âme et la crédibilité qui lui restait dans le monde.

Dégoût de la gouvernance US, sionisée jusqu’à la moelle, qui soutient et participe même directement en fournissant les bombes, au massacre des populations civiles palestiniennes et qui a trop longtemps bloqué toute initiative de paix au Conseil de sécurité de l’ONU.

Dégoût des gouvernances européenne et française, et des médias et journalistes aux ordres, eux aussi, sionisés jusqu’à la moelle, qui suivent la politique étrangère US, inspirée par Tel-Aviv, sans se poser la moindre question et qui préfèrent pleurer abondamment la mort naturelle (selon le chef des renseignements ukrainiens Boudanov)7 du délinquant Navalny que s’apitoyer sur la mort de plus de 32 000 civils palestiniens dont 80 % de femmes et d’enfants et sur le sort des 75 000 blessés répertoriés à ce jour.

R/ Comment voyez-vous l’avenir de notre pays dans les années décisives qui s’annoncent ?

Notre pays va connaître de grandes difficultés dans les toutes prochaines années. L’immensité de la dette qui n’en finit pas d’exploser sous la présidence Macron deviendra insupportable avec la hausse des taux d’intérêt liée au déclassement probable, en avril prochain, de la note de la France par les agences de notation.

Avec un déficit budgétaire programmé à 145 milliards d’euros pour l’année 2024, mais qui pourrait être bien pire et tangenter, voire dépasser le record absolu de l’année 2023, c’est une amputation de tous les programmes d’investissement pour l’avenir qu’il faudra réaliser dans les années à venir si la France veut éviter la faillite.

Par ailleurs notre pays aura fini de perdre, sous la présidence Macron et en raison de son arrogance, l’influence et les relations amicales qu’il avait encore en Afrique.

Au Proche et au Moyen-Orient, la France aura perdu toutes ses chances de pouvoir encore influencer les événements en soutenant ouvertement, cyniquement et inconditionnellement une gouvernance Netanyahou génocidaire.

La France est un Titanic qui s’ignore. Les citoyens français, passagers de ce navire en grande difficulté, pour ne pas dire en perdition, sont en trop large part anesthésiés par des médias complices du mondialisme et du macronisme. Ils continuent de chanter alors que le bateau coule, tant qu’ils ont encore « du pain et des jeux ».

On peut s’efforcer de leur ouvrir les yeux pour rétablir notre souveraineté et sortir de l’orbite délétère de l’OTAN et de l’UE, mais après tout l’électeur est maître du jeu. Il a toujours les dirigeants qu’il mérite.

On notera que la réalité du pouvoir en France est aujourd’hui clairement détenue par le petit gang de milliardaires qui contrôlent non seulement les médias mainstream, mais aussi les organismes dits de « fast checking » en charge, moyennant subventions, de décrédibiliser toute opinion dissidente en distribuant des anathèmes.

La caricature de ce genre d’officine est le site dit « Conspiracy Watch ». Créé par un jeune sayan quarantenaire, ambitieux, (encore un)8 très engagé au service du sionisme israélien et du mondialisme néoconservateur états-unien9, au point de choisir un nom anglo-saxon pour son site. Rémunéré par la Fondation pour la mémoire de la Shoah pour son travail, soutenu par Bernard-Henri Lévy, largement subventionné par l’État français10 pour promouvoir la seule vérité officielle en décrédibilisant la moindre dissidence, ce site décerne des diplômes de complotistes à tous ceux qui ne pensent pas comme le courant mainstream et les milliardaires mondialistes qui le contrôlent.

Le seul avantage de ce site est qu’il affiche clairement ses allégeances qui crèvent les yeux. Rudy Reichstadt a trouvé le bon filon et les bons maîtres, mais il pousse le bouchon tellement loin qu’il en perd toute crédibilité. Du haut de ses quarante ans, ce jeune homme qui n’avait pas 20 ans en l’an 2000 et ne connaît, in fine, pas grand-chose à la vie et à l’histoire qu’il n’a pas vécue, se permet de s’attaquer à des gens autrement mieux « câblés » et titrés que lui.

Alain Juillet, Caroline Galactéros, Éric Dénecé, Jacque Hogard, Henry Roure, Anne Laure Bonnel, Pierre Emmanuel Thomann, Thierry Mariani, mais aussi le journal Valeurs actuelles, TV libertés, et France Soir évidemment sont, entre autres, ses cibles de prédilection.

S’il devait y avoir « un changement de régime » en France dans les années qui viennent, soit pacifique, soit de nature révolutionnaire, il est clair que le nettoyage des écuries d’Augias devrait être entrepris, tant au plan politique qu’au plan médiatique et que l’avenir professionnel du sayan Rudy Reichstadt serait alors évidemment compromis… Mais ce serait une autre histoire…

R : Quelle est votre analyse sur la récente action terroriste de Moscou.

Il faut être prudent avant de désigner clairement un responsable dans cette affaire. Toutefois Vladimir Poutine qui est mieux renseigné que moi semble écarter la revendication ISIS, pensant qu’il ne s’agit que d’un paravent pour protéger les véritables commanditaires qui seraient liés au camp otano-kiévien. Il faut donc se poser les bonnes questions et tenter d’y répondre.

À qui profite une telle opération, menée à un tel moment ? Poutine vient juste d’être réélu triomphalement pour 6 ans quelques jours plus tôt. Toute opération de déstabilisation de sa personne et du peuple russe à ce moment précis profite clairement au camp otano-kiévien, bien davantage qu’à ISIS.

Il faut d’ailleurs rappeler qu’ISIS a été et reste un outil instrumentalisé par un duo fusionnel CIA-Mossad et parfois par le trio CIA-Mossad-MI6. En clair, une revendication avérée de l’action par ISIS ne nous révélerait pas forcément le vrai commanditaire.

Y a-t-il dans le mode opératoire des indices qui préciseraient ou excluraient telle ou telle piste ? La réponse est oui.

Les terroristes arrêtés fuyaient vers l’Ukraine où un chemin et des moyens d’exfiltration avaient été préparés. L’Ukraine n’est pas un pays dans lequel ISIS a pignon sur rue. Il y avait donc au moins des complicités ukrainiennes et très probablement le feu vert des sponsors de l’Ukraine, pour une action de cette ampleur.

Les terroristes ont stoppé leur action pour fuir sans vraiment terminer le travail. Ce n’est pas dans les habitudes d’ISIS dont les combattants ne craignent pas la mort et se battent jusqu’au bout.

Lors de leur interrogatoire à chaud, les terroristes n’évoquent jamais de motivations idéologiques, mais l’argent, ce qui désigne la piste du mercenariat plus que celle d’ISIS.

La précipitation et la coordination des médias occidentaux pour écarter la piste otano-kiévienne en chargeant ISIS me semblent hautement suspectes.

Le détail de toutes les autres fautes d’exécution de l’opération qui écartent la piste ISIS est donné dans un article très clair de Andrew Korybko qui met en cause le GUR ukrainien.11

Mon intime conviction dans cette affaire est que le trio CIA-MOSSAD-MI6 et le GUR ukrainien, qui ne reculent devant rien, ne sont probablement pas totalement étrangers à cet acte terroriste.

Dominique Delawarde




Être gouverné ?

Par Nicolas Bonnal

Proudhon :

« Être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni titre, ni la science, ni la vertu… Être gouverné, c’est être à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C’est sous prétexte d’utilité publique et au nom de l’intérêt général être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! »

Les froncés(([1] jeu de mots avec Français)) aiment le régime fort présidentiel, ils vont être servis.

Suite de la fameuse citation :

« Et qu’il y a parmi nous des démocrates qui prétendent que le gouvernement a du bon ; des socialistes qui soutiennent, au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, cette ignominie ; des prolétaires qui posent leur candidature à la présidence la République ! »

On a volé leur patrie aux Français, je veux dire qu’on la leur a rendue méconnaissable. Elle n’évoque même plus pour eux l’idée d’honneur ou de justice, car l’État ne connaît ni honneur ni justice. La France ne ressemble plus aux Français, elle n’a ni leurs vertus, ni leurs vices, ni aucun de ces défauts qui leur sont plus chers que leurs vices ou leurs vertus, elle ne parle même pas leur langage, elle ne dit rien, elle est l’idole muette d’un peuple bavard, L’État s’est substitué à la Patrie comme l’administration cléricale se serait substituée, depuis longtemps si Dieu n’y mettait ordre à la moribonde Chrétienté. Et les courtiers de ce troc, les légistes crasseux de la Renaissance, barbouillés de grec et de latin, ont mené l’opération avec toute la clairvoyance de la haine. Car ils haïssaient l’ancienne France, ils dédaignaient son idiome, ils méprisaient ses mœurs, ses arts, sa foi, ils l’eussent donnée tout entière pour la moindre des républiques transalpines — la France moderne a été faite par des gens qui tenaient l’ancienne en mépris (Bernanos).


[Note de Joseph :
Voir aussi :
La bureaucratie contre la liberté

Ou être libre ?

Manifeste pour un nouveau monde]




CENSURE TOTALE — et après ?

[Source : kla.tv]

Ceux qui pensent que la censure totale d’Internet a déjà aboli notre liberté de parole et d’opinion se trompent. Le fondateur de Kla.TV, Ivo Sasek, explique ici en 12 minutes que la censure d’Internet n’est que la première étape pour les persécuteurs de la vérité. Mais Sasek présente également des solutions révolutionnaires pour sortir de cette censure mondiale.

Par Ivo Sasek

Transcription

Celui qui pense que la restriction totale de notre liberté d’expression et d’opinion sur Internet, prévue à partir de l’année 2024, mettra fin à ce processus de limitation se trompe — il n’a toujours pas compris comment fonctionnent nos contrôleurs d’opinion.

La censure totale sur Internet n’est que le premier acte de restriction numérique, comme l’indique déjà le nom DSA (Digital Services Act).

Je l’avais déjà prédit en 2009, lors de la création de notre journal Express main à main d’une feuille A4, le Voix et Contre Voix. (V&CV). Cela avait déclenché à l’époque une tempête d’indignation. Jamais une censure ne serait possible dans nos médias libres, oh combien sociaux, disait-on alors de toutes parts — on me traitait d’amateur inconscient. Mes pronostics allaient se confirmer, c’est pourquoi nous réitérons ici avec force ce que nous constatons depuis 2008 avec nos archives AZK et depuis 2012 avec nos archives Kla.TV. C’est maintenant une question d’être ou ne pas être, chers amis. Écoutez !

Notre monde est malheureusement depuis des siècles sous l’emprise d’une société secrète bestiale.

Et celle-ci massacrera une fois de plus des peuples entiers si nous ne nous unissons pas maintenant pour réclamer sa tête. Et ceux qui prétendent le contraire mentent. Celui qui complique ce schéma simple de notre problématique mondiale primaire, trompe, séduit et paralyse ainsi toute résistance unifiée nécessaire, sur laquelle je vais maintenant dire des choses importantes !

Le fait est que cette élite secrète au pouvoir veut empêcher par tous les moyens que le monde sache dans quelles dimensions inconcevables elle lui a menti, elle l’a trompé, volé et continue de le faire. Étant donné que tous les médias de censure et les grandes plateformes appartiennent à cette secte secrète, ils séparent stratégiquement le peuple des personnes libres chargées de l’information. Ils ont délibérément poussé ces derniers dans des bulles Internet de plus en plus isolées. Nous ne pouvons les surmonter qu’ensemble. Mais ils ont d’abord mis leur couteau DSA sur la poitrine de leurs propres vassaux. La Commission européenne, par exemple, a immédiatement interdit TikTok sur tous les téléphones portables professionnels. Même chose aux États-Unis, etc.

Mais ce n’était que le début. Vous comprenez ? Maintenant, toutes les plateformes doivent être systématiquement nettoyées de tout ce qui menace cette secte dominante mondiale. Vous comprenez ? Il est donc urgent de se mettre en réseau physiquement, et pas seulement numériquement !

Mais venons-en à la question principale : que se passera-t-il après la censure totale sur Internet ? Réponse : ce que ce clan de la domination mondiale a déjà imposé à chaque étape précédente de son infiltration internationale : la censure totale à chaque niveau d’information libre ! L’obligation d’adopter des narratifs obligatoires comme pour le Covid — cette fois sous la menace de l’expropriation et de la peine de mort au moindre écart ! Et ceux qui me considèrent à nouveau comme un idiot qui ne connaît rien témoigneront encore de la justesse de mes propos ! Faites partie, si possible, du réseau mondial du journal Voix & Contre Voix. Nous nous propageons de manière exponentielle, plus rapidement et de manière plus sûre que sur le net. Et maintenant, le plus important.

Si nous, les lanceurs d’alerte libres, nous nous mettons physiquement en réseau à temps, c’est-à-dire si nous nous confions mutuellement nos adresses postales, alors notre force de percée synergique n’en sera que plus violente, même si des black-out planifiés ou autre devaient paralyser l’ensemble d’Internet. Nous serons alors d’autant plus nombreux à descendre dans la rue, comme pour le Covid, ou comme récemment à Karlsruhe, où des milliers de manifestants ont déposé avec Me Ludwig les quelque 600 plaintes pénales contre les criminels du Covid. Avec Ralf Ludwig, allons jusqu’à la Cour internationale de justice, au cas où l’ennemi public numéro 1, la pieuvre déguisée en État, se manifesterait à nouveau.

L’objectif premier de tout dévoilement commun doit être que les peuples comprennent enfin les relations planifiées, que non seulement les guerres mondiales, les guerres du printemps arabe et diverses épidémies ont été planifiées à l’avance de manière ciblée, mais qu’en plus chaque crise financière, chaque effondrement moral, chaque nouvelle catastrophe écologique, etc. Et derrière tout cela, il est prouvé que ce sont toujours les mêmes quelques milliers de chefs de sectes qui mettent méticuleusement en œuvre leur agenda et provoquent le chaos.

Leur but est d’établir un nouvel ordre mondial à partir du chaos qu’ils ont eux-mêmes créé ! Kla.TV a mis en lumière et publié non seulement leurs plans anciens, mais aussi leurs plans des dernières décennies. Vous avez pu les lire de vos propres yeux et voir ainsi comment tous les événements cruels ont ensuite concordé exactement avec ces plans. Avec quelle rapidité toute hantise mondiale prendrait fin, si seulement les peuples pouvaient enfin reconnaître ce simple lien ! En fin de compte, ce sont quelques dizaines de multimilliardaires ou de milliardaires qui dirigent cette conspiration mondiale au plus haut niveau de la société secrète, et quelques milliers d’autres têtes faiseuses d’argent au deuxième étage de leur pyramide de pouvoir. C’est un fait.

Si donc une justice légale, libérée de tous les diktats économiques et politiques, et donc bien sûr fonctionnant enfin, se bornait à arrêter ces personnes, à les exproprier et à les mettre derrière les barreaux, toutes les horreurs et les pénuries mondiales seraient déjà quasiment éliminées.

Et je suis bien sûr conscient que ces élites secrètes exercent également un pouvoir sur des armées entières. C’est la raison pour laquelle nous ne cessons de réveiller les peuples endormis et de leur crier : ne partez plus en guerre contre eux ! Refusez par principe toute guerre, car vous ne ferez que sacrifier votre vie à ces bellicistes de la société secrète, quel que soit le pays du monde ! Mais tout serait encore plus détendu si une justice libérée, sur décision populaire, arrêtait également leurs quelques 10 000 vassaux et les expropriait ! Dans la pratique, la vague d’arrestations devra probablement commencer par ces marionnettes, car elles sont directement visibles à tous les leviers de commande du pouvoir. Cela pourrait se faire avec quelques commandos d’intervention de nos forces de l’ordre. Cela aussi, sans aucune guerre !

Et les peuples décideraient immédiatement cela, croyez-le, si seulement nous, les lanceurs d’alerte libres, brisions définitivement les blocages d’information des propriétaires hautement criminels du mainstream et d’Internet !

Il y aurait encore tant de choses à dire, mais je terminerai en rappelant quelques développements intolérables, mais qui ne sont que trop typiques de beaucoup d’autres développements. Et voyez : ce n’est qu’en formation synergique que nous sommes en mesure de mettre un terme à tous ces agissements : nous, les peuples, sommes restés trop longtemps silencieux lorsque l’OMS, Big-Pharma et nos caisses d’assurance maladie, par exemple, sont devenus autonomes. En effet, ces systèmes se sont depuis longtemps transformés en organisations criminelles qui n’ont vraiment aucune idée du traitement des causes, ou du moins ne veulent rien savoir, car il est prouvé qu’ils nous maintiennent délibérément malades, voire qu’ils nous rendent de plus en plus malades de manière ciblée, et qu’ils gaspillent de plus en plus l’argent de nos prélèvements obligatoires, même pour les opérations les plus aberrantes et autres — mais nous, nous les laissons tous impunis jusqu’à présent et nous les finançons également.

Dans le monde entier, la justice a été sapée, voyez-vous. Elle ne poursuit plus le pyromane, mais celui qui dénonce l’incendie (comme je l’ai déjà expliqué en détail lors de mon discours à la 19e AZK) et nous finançons encore cela sans protester. S’il vous plaît, écoutez si possible mon discours « Ennemi public numéro 1 — la pieuvre en costume d’État » ; c’est peut-être le plus important des quelque 2 000 discours que j’ai déjà prononcés. Je m’y suis beaucoup investi.

Nos médias de masse sont en outre liés à tous les grands criminels que j’ai mentionnés, ainsi qu’aux chefs du complexe militaro-industriel, mais aussi aux financiers criminels, aux Frankenstein de la science et à toutes sortes de politiciens corrompus — mais nous les laissons tous impunis et nous les finançons en outre avec des centaines de milliards d’euros de nos impôts — et ce, chaque année.

Je demande : ne sommes-nous pas complices ? Oui, rien qu’en Allemagne, vous payez chaque année quelques milliards rien que pour les arnaqueurs à la retraite de ces médias mainstream avec votre redevance obligatoire GEZ ! À cause de vos politiciens gaspilleurs d’argent, vous perdez chaque année 30 à 40 % de l’ensemble du budget fédéral gagné, rien que pour les intérêts de ces spéculateurs. Mais les peuples se taisent, parce qu’ils n’ont pas conscience de tout cela. C’est pourquoi, en dépit de toutes les accusations de génocide scientifiquement prouvées, Big-Pharma a pu vendre cinq milliards et demi de nouvelles doses de vaccin à l’UE, soit un gaspillage de 100 milliards d’euros d’argent des contribuables ! Et ce, bien qu’il ait été prouvé de manière irréfutable que la vaccination par ARNm nuit toujours à l’homme et le tue — à court et à long terme ! N’oubliez jamais que de tels crimes contre l’humanité ne sont jamais prescrits ! Et je pourrais continuer ainsi pendant des heures.

Mais je conclurai en vous demandant une fois de plus de nous faire confiance et de nous relier physiquement les uns aux autres en nous communiquant en temps voulu nos adresses postales et nos numéros de téléphone. Je pense que le V&CV-express main à main serait le mieux adapté à cette interconnexion mondiale. En effet, depuis 2009, des dizaines de milliers de personnes forment et gèrent ensemble ce réseau physique. Je vous invite d’écouter ma conférence Voix & Contre Voix à ce sujet afin de comprendre de quoi il s’agit exactement.

Je dis : ce monde meurtri a besoin de toi, il a besoin de nous tous. Nous sommes le nouveau monde — et le nouveau monde sans argent. La preuve : si tu télécharges toutes nos archives Kla.TV et AZK sur ton ordinateur, tu n’as pas seulement assuré la véritable écriture de l’histoire, tu t’es en outre approprié gratuitement des archives cinématographiques historiques dont la valeur de travail devrait à elle seule dépasser le milliard d’euros. Croyez-le, s’il vous plaît. Diffusez et faites la promotion de ces archives cinématographiques historiques uniques partout où vous le pouvez. Car des milliers d’entre nous ont travaillé bénévolement et très dur pendant des années, souvent en famille ou en association de familles. Car le nouveau monde commence à la maison. Je suis Ivo Sasek, qui se tient devant Dieu depuis 47 ans.

de is.

Sources/Liens :




Sauver la planète ?

Par Joseph Stroberg

La conjugaison de la peur de mourir et d’une certaine connaissance des limitations de notre environnement terrestre a conduit un nombre croissant d’êtres humains à se lancer dans une cause idéologique, celle de la sauvegarde de notre planète. Cette cause qui sert parfaitement les mondialistes, comme excellent prétexte pour instaurer leur totalitarisme planétaire avec l’agenda 21 et ses différents corollaires, est largement stimulée par des activistes écologiques et par des scientistes du climat. Abusant de sophismes et d’incohérences manifestes, ces derniers ont fini de facto par créer un nouveau dogme de la religion technoscientiste et humaniste moderne, celui de l’effet de serre climatique1. Si leurs motifs peuvent sembler nobles, ils engendrent trop souvent des actions fanatiques et pourraient conduire au suicide de l’Humanité elle-même.

Depuis un peu plus de deux siècles, avec des prémisses légèrement antérieures à la Révolution française, l’Humanité a connu deux tendances évolutives, ou plus probablement « involutives » parallèles et liées dans une certaine mesure. La première est la destruction progressive et croissante des grandes religions (plus particulièrement du christianisme), à partir de leur état déjà relativement éloigné de leurs conditions et caractéristiques originelles. La seconde est la naissance de la science matérialiste moderne, progressivement remplacée à grande échelle par le scientisme. Celui-ci se fait passer pour de la « science », alors que le véritable esprit scientifique (caractérisé par le doute sain, l’observation, l’investigation et l’expérimentation) se trouve de plus en plus rarement, mais se voit au contraire remplacé par une collection grandissante de rituels procéduraux (appelés par exemple « protocoles » en médecine), de dogmes incontestables, de textes bibliques (« études » publiées dans les revues à comité de lecture, et manuels de référence) et de grands prêtres, d’idoles, de saints, de dieux…

Comme il semble qu’une des caractéristiques de l’Homme soit le besoin d’un système de croyances ou au moins de se faire une représentation interne, une image du monde, à défaut de pouvoir l’appréhender en totalité et de manière objective (ceci du fait même de ses capacités mentales et sens limités), la destruction des grandes religions ne pouvait alors que favoriser l’expansion du matérialisme scientiste technologique que l’on observe de nos jours à l’échelle planétaire. Cette nouvelle religion est mondiale, toute puissante, suivie par les grands de ce monde aussi bien que par la masse des peuples. Ses gourous, ses cardinaux et ses inquisiteurs sévissent autant dans les médias que dans les diverses chapelles scientistes (climatologie, virologie, épidémiologie, écologie, etc.). Les peuples la suivent par leurs multiples écrans ou interfaces avec le nouveau paradis divin : le monde virtuel informatique, l’univers artificiel des robots et du transhumanisme.

Une des croyances de cette nouvelle religion est que l’Homme est mauvais, qu’il pollue la Terre, qu’il se multiplie comme des lapins, et qu’il vaut mieux l’enfermer dans des cages (les villes 15 minutes qui se profilent à l’horizon), le stériliser et diminuer sa population grâce aux vaxins. Il faut lui retirer son libre arbitre en le soumettant à l’Intelligence artificielle programmée par les nouveaux dieux. Il faut pour cela le transformer en machine, réduire au maximum la taille de sa cage, la qualité et la quantité de sa nourriture et de ses ressources, son intelligence propre… Pendant ce temps, les dieux milliardaires pourront continuer à utiliser leurs yachts et leurs jets hyperpollueurs, habiter dans leurs nombreux châteaux, chasser animaux (et êtres humains) dans leurs immenses parcs naturels et forêts réservés, manger des aliments sains, biologiques, sans OGM et sans insectes…

Les activistes écologiques qui sont prêts à sacrifier leur train de vie et à vivre le martyre2 réalisent-ils que pendant ce temps et grâce à eux, les nouveaux dieux pourront créer leur paradis terrestre, alors que les masses soumises subiront un pseudoparadis artificiel à coup de graphène vaxinal et de drogues diverses généreusement dispensées par la sorcellerie pharmaceutique ? Réalisent-ils que par peur de la mort, ils vont droit au suicide ? Sont-ils conscients de l’incohérence de leur approche ?

Au lieu d’élever la conscience de l’Humanité pour notamment stimuler le sens de la responsabilité individuelle dans la vie collective, les nouveaux dieux et leurs idiots utiles ont stimulé les pires tendances humaines (l’égoïsme, la luxure, l’avarice, la gourmandise, la vanité, l’orgueil…) pour subordonner la vie individuelle à un prétendu intérêt collectif qui n’est en définitive que celui des milliardaires. Ils l’ont réalisé par la destruction progressive de la famille, des valeurs traditionnelles, de l’instruction scolaire, puis des nations.

Si la planète est un être vivant que l’on voudrait « sauver », est-il pour autant besoin de le faire en sacrifiant l’Humanité ? Est-ce même cohérent ? Cette idée que l’Homme serait un virus pour la Terre, un méchant microbe tout juste bon à la détruire provient directement de l’hypothèse pourtant scientifiquement réfutée de l’existence de méchants germes (bactéries et virus) tout juste bons à rendre malades et à tuer les êtres humains, les animaux et même les plantes. Pourtant, dans le même temps, la nature démontre tout autre chose : notre corps lui-même vit en symbiose avec des milliards de bactéries (dans son microbiome) et lesdits « virus » sont des composants cellulaires endogènes3 habituellement conséquences des agressions diverses subies par les cellules, selon les découvertes scientifiques d’avant-garde en biologie, rejoignant en cela celles d’Antoine Béchamp ; et d’autre part, les plantes elles-mêmes vivent en symbiose avec des champignons et des bactéries4. Sans ces symbioses, ni les plantes ni les êtres humains ne pourraient survivre. Ce sont elles qui permettent notamment l’assimilation de certains nutriments indispensables à l’organisme. L’Homme apporte des aliments aux bactéries et en retour ces dernières lui permettent d’assimiler des nutriments dans les intestins et de se purifier de toxines. Il existe également une telle collaboration dans les règnes végétal et animal. Dans cette même optique, l’Homme peut parfaitement vivre en symbiose avec la Terre.

Les élites milliardaires ont préféré donner vie aux fraudes pasteuriennes et à sa perception négative de la vie, plutôt qu’au paradigme de Béchamp qui lui avait eu une démarche réellement scientifique et honnête. De nos jours, toutes les erreurs et les errements qui en découlent sur le plan de la santé humaine, animale, végétale et planétaire sont propagés du fait de la mainmise des nouveaux dieux sur les systèmes « éducatifs » et médiatiques mondiaux, facultés de médecine et universités incluses. Et comme il ne faut surtout pas les remettre en question, les grands-prêtres et les inquisiteurs écartent les gêneurs par le discrédit (« complotistes », « antivax », « extrémistes de droite », « antisémites », « négationistes »…) et par l’interdiction des thèses et des pratiques alternatives (spécialement en médecine et dans le domaine du climat).

Un « Nouveau Monde » qui ne soit pas en fait le « Nouvel Ordre Mondial » sera possible, non pas par le sacrifice inutile de l’Humanité, mais par sa participation pleine et active à sa création, ce qui impliquera probablement de faire tomber les pseudodieux de l’Olympe, ceci en leur enlevant tout pouvoir de nuisance et en n’écoutant plus leur chant de sirènes. S’il est souhaitable de modérer grandement l’esprit consommateur, hédoniste, gaspilleur et infantile moderne, ceci gagne à se faire non pas par la coercition, le mensonge, la manipulation et des prétextes, mais par l’enseignement, en particulier par l’exemple. Ainsi, ce sont les dirigeants (théoriquement au service des peuples) et les divers guides de l’Humanité qui doivent commencer par réduire leur propre train de vie, cesser d’habiter dans des palaces, de voyager dans des jets privés, de chercher la jouissance de multiples biens matériels… Et les peuples gagneraient de leur côté à ne se doter de chefs ou de guides que parmi les plus humbles, les réellement humbles, pas ceux qui disent à longueur de temps « en toute humilité, je… ». L’humilité se mesure dans les gestes et les actes, pas dans les paroles, surtout lorsque celles-ci sont prononcées par des « langues fourchues ».

Vivante, la Terre peut survivre à la disparition de l’Humanité (de nombreuses espèces animales et végétales sont plus résistantes que l’Homme). Sur une Terre inerte, l’Humanité n’aurait qu’à se préoccuper de sa propre survie. Ce n’est donc pas tant de la survie de la planète dont l’être humain gagne à se préoccuper, mais de celle de l’Humanité, attendu que sa disparition découlerait de celle de sa conscience par sa transformation en machine. Un transhumain robotique perdrait sa conscience propre, deviendrait coupé du plan des âmes, perdrait la vie éternelle spirituelle et trouverait un enfer matériel multimillénaire, survivant dans la matière aussi longtemps que son corps mécanisé le permettrait. Quasi immortalité infernale et contrainte ici-bas, ou liberté éternelle dans l’au-delà ? Que souhaitons-nous pour nous-mêmes et pour nos descendants ?






Les vrais tueurs du climat

[Source : Kla.tv]

La petite Greta reçoit une petite leçon particulière de la part du fondateur de Kla.TV, Ivo Sasek… En effet, les mêmes personnes qui nous imposent des filtres à particules de plus en plus chers pour « sauver notre santé et le climat » et qui privent les agriculteurs de leurs vaches parce qu’elles pètent trop envoient chaque année des dizaines de milliers de millions de tonnes de poussières fines de charbon dans notre air. Sans oublier des milliers de millions de tonnes de particules d’aluminium et toutes sortes d’autres nanococktails hautement toxiques. Parallèlement, les mêmes personnes ont déjà abusé de notre ionosphère en 2010 avec 180 installations militaires HAARP pour déclencher divers tremblements de terre, sécheresses, tempêtes, inondations, etc. Alors que Wikipédia & compagnie s’obstinent à nier ces faits, les brevets de géo-ingénierie admettent ouvertement que les installations HAARP, associées à des millions de tonnes de cocktails de nanoparticules, peuvent même déclencher des tsunamis et endommager n’importe quel climat.

Par Ivo Sasek

J’ai aujourd’hui un avertissement important à adresser à tous les lanceurs d’alerte indépendants en ce qui concerne le changement climatique d’origine humaine.

Il y a peu de temps encore, je ne comprenais pas comment la moitié du monde pouvait s’intéresser aux divagations sur le climat d’une Greta Thunberg, alors qu’il était évident que pour cette enfant cette nouvelle religion du climat ne pouvait pas venir de sa propre tête ou de son esprit. N’importe qui sous ce ciel devrait immédiatement comprendre qu’il s’agit simplement d’une pauvre fille malade qui est abusée et instrumentalisée à ses fins par une élite puissante. Mais ce que j’ai eu encore plus de mal à comprendre jusqu’à présent, c’est que tant d’enfants, d’adolescents et d’adultes, manifestement en bonne santé, se soient laissés instrumentaliser avec cette petite Gretchen abusée. Je pensais qu’au moins ces personnes normales et capables de réfléchir devraient pouvoir comprendre qu’elles sont simplement instrumentalisées par les grands escrocs. En outre, il ne devrait échapper à personne de sensé que ce sont toujours les mêmes abuseurs de pouvoir qui recouvrent constamment notre beau monde de leurs crises financières stratégiquement fomentées, de leurs guerres et de toutes sortes de plandémies et de crises qu’ils ont eux-mêmes créées, nous tyrannisant tous, nous pillant et nous réduisant progressivement à l’esclavage.

Mais ce n’est qu’après avoir tourné avec Kla.TV de nombreux documentaires contre cette nouvelle religion sectaire du climat que la lumière s’est faite. Des documents percutants qui nous ont été transmis m’ont convaincu que nous, de Kla.TV nous nous sommes également laissés instrumentaliser, et ce par les mêmes faiseurs de crises dont nous parlons ici. J’ai soudain compris que ce n’est ni la bêtise ni l’ignorance qui font que les masses se laissent emporter par cette folie climatique. C’est plutôt la ruse diabolique de ceux qui chuchotent des mensonges au sujet du climat et savent exactement comment nous garder tous dans l’ignorance ou nous manœuvrer habilement sur des sujets secondaires où nous pouvons nous frapper mutuellement la tête avec les arguments et contre-arguments les plus vrais.

Je vais maintenant vous expliquer de quelle manière nous aussi, à Kla.TV, nous nous sommes laissés instrumentaliser par ces escrocs du climat — et ce que nous en avons appris. En fait, nous sommes nous aussi tombés dans leur piège. Et comment cela ? Tout simplement en contredisant l’affirmation constante selon laquelle le changement climatique est dû à l’homme, avec des climatologues et des scientifiques de haut niveau. Ceux-ci ont démontré, à l’aide des exemples les plus convaincants, qu’il existe depuis des millénaires un changement climatique naturel, des variations constantes des températures, des vents et des conditions météorologiques, etc. Et cela est et reste correct. Mais plus nous avons pu prouver de manière convaincante que le changement climatique ne peut pas être d’origine humaine, plus nous avons fait le jeu de ces faiseurs de crises climatiques ! Maintenant, tu vas bien sûr demander : Pourquoi donc ? Qu’est-ce qui pourrait être plus utile que de comprendre que nous, les humains, ne pouvons avoir, au mieux, qu’une influence de 0,000 — quelque chose sur le climat ? Cela prouverait clairement que « Gretchen » ne fait que répandre des absurdités… Et vous voyez, c’est précisément ce va-et-vient permanent, cette lutte de pouvoir à ce niveau bien trop bas (pour savoir si le changement climatique est d’origine humaine ou non) qui est le point de vue secondaire absolument voulu sur lequel ces renards malins du climat nous ont manœuvrés. Mais ce qui m’est apparu clairement ces derniers jours, après avoir consulté des brevets de manipulation météorologique de haut niveau, c’est le fait que de nombreux changements actuels de notre temps et de notre « climat » sont tout de même d’origine humaine ! Mais pas par des personnes inconscientes comme toi et moi, c’est-à-dire au niveau le plus bas, mais par des ennemis de l’humanité sans scrupules au niveau le plus haut ! Ni par nos systèmes de chauffage, ni par les gaz d’échappement de nos voitures, ni par nos industries ! Et bien sûr pas par des pets de vache quelconques, auxquels on attribue en plus les trous dans la couche d’ozone. Non, dans d’innombrables brevets qui existent déjà depuis de nombreuses décennies, on peut lire noir sur blanc que par la géo-ingénierie, c’est-à-dire par les techniques de manipulation météorologique les plus diverses, on provoque entre autres des trous dans la couche d’ozone. Mais les brevets de ces armes météorologiques montrent qu’elles provoquent également des tremblements de terre, des inondations, des sécheresses, des tempêtes de neige, des éclairs avec ou sans tonnerre, des vagues de chaleur, du froid, des vents violents et même des tornades. On y trouve même des tsunamis, que personne ne connaissait à l’époque, et tout ce que nous avons dû vivre d’horrible au cours des dernières décennies ! Dans le brevet officiel américain 4686605 qui s’affiche à l’arrière, il est décrit avec précision comment les armes électromagnétiques HAARP extrêmement dangereuses peuvent également générer de la chaleur ou des incendies de forêt ! Vous trouverez en annexe de nombreux autres brevets américains numérotés — je ne peux même pas les lire ici à cause de leur nombre, et encore moins en faire un résumé. En examinant les différents brevets de ce type, j’ai appris que ces brevets coûtent très, très cher et ne sont accordés que si les techniques proposées fonctionnent vraiment. J’ai également constaté que la grande majorité des brevets sur la manipulation du temps sont d’origine militaire. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, dès les années soixante, de nombreux projets de loi ont été élaborés pour que ces armes météorologiques ne puissent pas être utilisées à des fins guerrières. Rien qu’entre 1947 et 1978, 110 programmes de manipulation météorologique ont déjà été approuvés par le Congrès américain. En 1962, LYNDON B. JOHNSON a estimé « Cela permettra aux hommes de déterminer l’histoire mondiale de la Terre et, en fin de compte, de contrôler le temps. Et celui qui contrôlera le temps contrôlera le monde. »

Mais puis j’ai vu tous ces chiffres, combien de millions de tonnes de particules de suie par exemple sont régulièrement injectées dans notre ciel. Dans les années 1970, l’armée de l’air américaine a créé le terme de chemtrails. Lorsque les premiers lanceurs d’alerte indépendants ont eu vent de ce crime secret, la CIA a immédiatement commencé à discréditer ces personnes en les qualifiant de conspirationnistes. C’est ainsi que tous ceux qui avaient dénoncé ces bandes hautement toxiques, et destructrices de la nature, ainsi que l’obscurcissement du ciel ont été rabaissés pendant des décennies de tous côtés comme des fous, avec une préférence pour les nazis et les théoriciens du complot.

En 2008 encore, alors que Werner Altnickel avait présenté des centaines de preuves de l’utilisation de chemtrails en relation avec HAARP et la technologie des micro-ondes lors de la 1re AZK, l’assaut contre lui et tous les témoins de l’époque ne s’est pas seulement poursuivi, il a même pris de l’ampleur. Ce n’est qu’après que des milliers de preuves irréfutables ont été rendues publiques, que non seulement Wikipédia, mais aussi toutes sortes de sites web gouvernementaux et scientifiques ont officiellement admis que la technologie des chemtrails existait depuis des dizaines d’années, mais qu’elle était désormais appelée géo-ingénierie.

Cette soudaine concession générale à l’utilisation du nouveau terme technique n’a donc en aucun cas disculpé, justifié ou même réhabilité la réputation bafouée de ceux qui ont dévoilé les chemtrails. Au contraire, ils ont été d’autant plus acculés dans le coin des conspirationnistes et se sont entêtés à affirmer que la géo-ingénierie ne consistait pas à pulvériser des substances nocives, mais à effectuer des modifications météorologiques utiles pour le bien de l’humanité… Et c’est ainsi qu’a été forgé le narratif selon lequel on ne vise que le bien de l’humanité. Mais ce qui ressort clairement d’un grand nombre de ces brevets démantelés, c’est le contraire : vous trouverez ci-dessous, en annexe du texte de l’émission, de nombreuses sources sur les dommages absolument dévastateurs causés à la santé par la géo-ingénierie. Mais le pire, c’est que ce sont précisément ces interventions colossales et empoisonnantes qui modifient effectivement le temps et le climat. Et bien qu’il n’existe pas de climat mondial, ces épandages de cocktails toxiques, combinés aux hautes fréquences de HAARP, de la 5G, de la 4G, des technologies intelligentes, etc. influencent de manière irréfutable les différents climats régionaux de la Terre.

Ce qui était jusqu’à présent dénoncé comme une amère théorie du complot s’est révélé être une forêt d’environ 1 000 techniques de manipulation météorologique brevetées, utilisées sans pitié depuis des décennies, à l’insu des peuples et sans qu’ils aient leur mot à dire. Certains brevets relatifs à l’influence du temps ont été déposés il y a plus de 100 ans déjà, ont été autorisés et utilisés immédiatement après la Seconde Guerre mondiale. Vous trouverez dans l’annexe du texte de l’émission une liste complète de ces brevets avec les sources et d’autres liens vers des documentations approfondies.

Selon l’expert en géo-ingénierie Dane Wigington, même les cyclones et les ouragans sont manipulés. Les manipulations des cyclones sont effectuées de manière ABSOLUMENT SÛRE. L’armée américaine est engagée dans des programmes de manipulation des ouragans depuis au moins 1947, et ce jusqu’à aujourd’hui. Selon Dane Wigington, l’ingénierie climatique est le facteur causal le plus important en ce qui concerne les incendies de forêt de plus en plus nombreux. Et tandis que dans le monde entier on nous impose des filtres à particules de plus en plus chers, afin d’empêcher que les véhicules diesel, etc. rejettent des particules de suie nocives pour le climat, des géo-ingénieurs comme le Dr David Keith et le Dr Ken Caldeira, insistent sur le fait que chaque année jusqu’à 20 MILLIONS de tonnes de poussière de charbon et de nanoparticules sont pulvérisées dans le ciel mondial.

Vous avez bien compris ? Depuis longtemps, des millions de tonnes de particules de suie et de nombreux produits chimiques mortels sous forme de nanoparticules sont projetés chaque année dans l’atmosphère. D’où les soi-disant pluies acides qui détruisent impitoyablement toute notre végétation depuis des décennies.

Malheureusement, toute explication de ce type manque totalement de crédibilité. Et ce pour la simple raison que les médias complices affirment comme un mantra que toutes ces armes météorologiques et climatiques ne seront jamais utilisées. Au lieu de cela, ils préfèrent accompagner la nuit des terroristes cagoulés qui dégonflent les pneus de milliers de véhicules au nom de la protection du climat. Ils s’entretiennent gentiment avec eux devant les caméras et masquent même leur voix lorsqu’ils répondent et laissent éclater leur colère contre les pollueurs automobiles. Bien que la police soit à la recherche de ces terroristes, les médias mainstream les couvrent délibérément au lieu de les dénoncer. Ne sommes-nous pas complices si nous continuons à verser nos taxes obligatoires à ces criminels du mainstream ? Avec notre argent, ils couvrent manifestement les véritables tueurs du climat et des peuples. Ils le font aussi délibérément en affirmant comme un mantra qu’aucun gouvernement au monde ne porterait atteinte à ses citoyens de manière intentionnelle et, de surcroît, sans s’en rendre compte. C’est le récit qu’on nous martèle. Mais de nombreux documents et faits prouvent malheureusement le contraire. D’une part, il y a toute une série de catastrophes sismiques et environnementales qui ont été découvertes et qui sont dues à l’activation d’armes météorologiques. Dès les années cinquante et soixante, les premiers attentats terroristes de ce type ont dû être ouvertement reconnus. Mais sans aucune retombée positive pour la population mondiale abusée. Ce n’est ici que le début ou une petite pointe de cet iceberg abominable :

Depuis 1945, plus de 2 100 essais de bombes nucléaires ont été détectés et ont certainement contribué à un changement climatique d’origine humaine !

Au total, rien que 520 de ces explosions nucléaires répertoriées dans Wikipédia ont eu une puissance 45 000 fois supérieure à celle de la première bombe atomique sur Hiroshima. En d’autres termes, Hiroshima a été répétée 45 000 fois depuis 1945 par des scientifiques et des bellicistes insensés, rien que dans l’atmosphère et sous l’eau ! — Malheureusement, il manque à ce calcul au moins 1 680 autres explosions nucléaires mises à la lumière, sans compter ce qui est encore caché, de sorte qu’Hiroshima a probablement été répétée plus de 100 000 fois. Vous comprenez de quoi nous parlons ici ? Et pourtant, nos agriculteurs se voient actuellement retirer leurs vaches parce qu’apparemment elles pètent trop, ce qui nuit aux terres, aux prairies et au climat…

En 1952, le projet « Cumulus » a provoqué une méga-inondation catastrophique en Grande-Bretagne, faisant des dizaines de morts.

De 1962-71, le projet « Stormfury » a provoqué des ouragans et les a dirigés de manière ciblée.

De 1967-72, le projet « Popeye » a provoqué de gigantesques précipitations au Vietnam, qui ont délibérément bouché et coupé les voies d’approvisionnement des Vietcongs [Front national pour la libération du Sud-Vietnam ; organisation de guérilla pendant la guerre du Vietnam].

Comme vous pouvez le voir, tout cela remonte à bien plus de 50 ans. Notre génération a déjà été frappée par d’innombrables autres inondations, tsunamis, tremblements de terre et autres. Et pour ce qui est de l’affirmation mensongère de la presse mainstream, selon laquelle aucun gouvernement ne porterait sciemment atteinte à son peuple sans le savoir, je vous renvoie encore une fois à notre documentaire en allemand, USA — Essais toxiques sur sa propre population, du 24 janvier 2024 (www.kla.tv/27988.)

Car en 1994, d’autres expériences à grande échelle sur les peuples ont été dévoilées aux États-Unis. Là, les sujets de test involontaires étaient des citoyens américains, de grandes villes entières. Des avions militaires les ont aspergés de poison de manière ciblée pendant de longues périodes (l’armée voulait voir ce qui allait se passer), car les produits destinés au combat doivent être testés avant d’être utilisés chez « l’ennemi ». Même une école primaire avec des enfants a été aspergée quotidiennement et de manière ciblée de sulfure de zinc et de cadmium pendant trois mois. Les conséquences ont été cruelles. La moitié d’une classe entière en est morte, l’autre moitié a souffert de maladies très graves, de stérilité ou de handicap. Les victimes ont ensuite donné naissance à des enfants gravement handicapés, etc. Le gouvernement a prétendu que les avions n’avaient pulvérisé que des produits chimiques inoffensifs. Mais les mesures ont révélé que du sulfure de zinc et de cadmium, entre autres, était présent. C’est-à-dire précisément ces substances toxiques qui, comme nous l’avons déjà mentionné, sont secrètement pulvérisées depuis des décennies par millions de tonnes au-dessus de presque tous les pays du monde, et ce, chaque année !

Et vous voyez, ces tueurs de climat et ces gigantesques malfaiteurs ont depuis le début rejeté sur nous, les peuples inconscients, la responsabilité de la pollution mondiale des sols et des eaux. Mais comment ? En nous accusant d’utiliser des shampoings et des produits d’entretien nocifs. Mais en même temps, ils pulvérisent continuellement des dizaines de millions de tonnes supplémentaires de cocktails toxiques indicibles sur le monde entier, de sorte qu’aucune région du globe n’est désormais épargnée par ces pollutions. Et à cause de ces pulvérisations, les arbres, les abeilles, les insectes et donc les oiseaux meurent partout. Et toutes nos eaux et tous nos sols sont également fortement empoisonnés par la géo-ingénierie. Dans le brevet américain 9924640, des avions Boeing sont transformés pour transporter des charges de 25 tonnes de nanoparticules sableuses à 18 000 mètres d’altitude. Ces particules restent jusqu’à deux ans dans la haute atmosphère, puis elles se déposent silencieusement sur nos champs, nos jardins, nos forêts, nos lacs, nos rivières et nos prairies !

De plus, l’OTAN, fondée par des francs-maçons de haut grade, vend depuis longtemps environ 90 % de son carburant JP8 à l’aviation civile, c’est-à-dire à presque tous les grands aéroports du monde. Par ce biais, il se produit à nouveau une seule et même chose. Nous ne devons jamais oublier que les responsables cachés de cette campagne mondiale d’épandage veulent sérieusement réduire la population mondiale à 500 millions. C’est ce qu’ils ont fait graver en dix langues sur leurs monuments de 120 tonnes, les fameuses Guide Stones. Ou est-ce un simple hasard si les carburants de l’OTAN qui nous sont vendus contiennent eux aussi comme additifs exactement les mêmes substances hautement dangereuses ? En effet, on a trouvé dans ce carburant militaire des quantités élevées d’aluminium, de baryum, de béryl, de plomb, de cadmium, de chrome, de cobalt, de fer, de cuivre, de molybdène, de sodium, de nickel, de strontium, de titane, de vanadium, de zinc et d’étain, ainsi que les oxydes de ces métaux et d’autres substances toxiques.

Vous voyez, c’est reparti. Portez donc des banderoles dans les rues et les manifestations pour le climat, sur lesquelles on peut lire : Les carburants de l’OTAN dans nos avions sont des tueurs de climat ! Le plomb, le strontium et l’oxyde de fer nous tuent ! L’épandage dans l’atmosphère de 20 millions de tonnes de poussières de charbon par an est un génocide !

Tout ce qui a été dit jusqu’à présent est donc d’origine humaine ! C’est pourquoi nous n’affirmerons plus jamais avec Kla.TV que le changement climatique dénoncé actuellement n’est pas dû à l’homme ! Mais nous allons désormais donner des leçons particulières à tous et toutes les Greta Thunberg du monde en brandissant nos propres banderoles au milieu des manifestations sur le climat ! Et sur ces banderoles, on pourra lire quels sont les hommes qui provoquent toutes ces catastrophes climatiques et avec quels moyens. Nous expliquerons à Greta et à ses jeunes successeurs, QUI sont les véritables pollueurs du climat, et ce devant les caméras de la presse mainstream. Nous brandirons nos banderoles sur lesquelles il sera écrit QUI, par exemple, déverse chaque année dans notre atmosphère 10 millions de tonnes de poussières fines d’aluminium, etc. Et quels sont les effets exacts sur notre santé humaine ! Regardez les listes de maladies en bas de l’émission, ça vous donnera des frissons.

J’invite ici également tous les lanceurs d’alerte indépendants et les experts à faire de même. Nous nous sommes toujours demandé quelle était la meilleure façon d’informer les personnes qui ne l’étaient pas encore. Nous nous sommes alors laissé entraîner dans de petites actions de boîtes aux lettres, où nous avons déposé nos tracts ou autre chose. La plupart du temps, ces actions sont accueillies par des protestations de la population passive, qui ne veut pas entendre ce genre de choses et n’a pas posé de questions à ce sujet. Mais si nous nous rendons tous à ces manifestations, « Fridays for Future », etc., et que nous y brandissons nos banderoles pour dénoncer nommément les coupables de cette crise climatique et réclamer une juste punition pour eux, nous pourrions peut-être détourner la colère de ces masses très intéressées vers les vrais responsables ! Il est urgent d’accuser publiquement les vrais responsables !

Et vous voyez, cela toucherait à nouveau exactement les mêmes malfaiteurs que ceux qui étaient derrière la plandémie de Covid, mais qui étaient également responsables de la plupart des guerres des décennies passées, de même que de celles d’aujourd’hui, mais également de toutes les crises financières délibérément fabriquées, etc. Car ce sont toujours les mêmes élites de la franc-maçonnerie de haut niveau, c’est-à-dire du satanisme, qui attisent toutes ces paniques actuelles et autres. Ce sont toujours les mêmes qui provoquent toutes ces crises mondiales afin d’en tirer d’innommables profits et d’étendre leur pouvoir personnel.

Aidez-nous s’il vous plaît à dévoiler le nom de toutes ces puissances destructrices de la météo et du climat en diffusant assidûment des émissions comme celle-ci parmi les « combattants éveillés du climat » du monde entier. Venez avec nous aux manifestations pour le climat et tendez les banderoles que vous aurez conçues vous-même aux caméras du mainstream.

Non seulement Greta Thunberg et la jeunesse fanatisée avec elle, mais aussi tous les gens inquiets de ce monde doivent savoir qui injecte exactement combien de millions de tonnes de quel poison mortel dans l’atmosphère, pour ensuite nous faire porter la responsabilité de toutes ces destructions environnementales, à nous, les citoyens du monde bernés.

Ce qui est encore plus grave, c’est que ces mêmes conspirateurs mondiaux nous arnaquent également avec toutes sortes de taxes et d’amendes pour le climat. Les objectifs climatiques proclamés au niveau international, associés à l’Agenda 2030, nous révèlent que leur folie climatique, en particulier, conduira au prélèvement des plus grands tributs de tous les temps, si nous n’arrêtons pas ces fous ! Car grâce à cette attitude de base qui nous accuse tous, ces génocidaires se cachent habilement derrière nous. Tout ce qu’ils font eux-mêmes, ils nous le mettent sur le dos — c’est leur stratégie ancestrale — une stratégie du diable en l’espèce, soit dit en passant. N’oubliez jamais que tous ces crimes sont imprescriptibles. Et parce qu’ils couvrent et embellissent tout par le biais de leurs médias mainstream et qu’ils censurent de plus en plus toute divulgation par le biais de leurs plateformes Internet, tous leurs vassaux doivent également être désarmés et mis sous les verrous en tant que complices.

Sur nos banderoles, que nous brandirons à l’avenir aux manifs de Greta et Cie, il doit être possible de voir d’un seul coup d’œil combien d’installations HAARP existent dans le monde et QUI utilise précisément ces armes météorologiques pour faire bouillir notre ionosphère afin de déclencher ici-bas des cataclysmes de tout genre. La population mondiale doit dénoncer ces tueurs de masse et les mettre derrière les barreaux, sans aucune alternative. Mais si, malgré toutes ces révélations, aucune justice ne s’engage pour la population mondiale lésée, pas même une quelconque justice restante, ils contraindront les peuples devenus sans défense à se choisir de nouveaux gardiens et juges, qui seront là pour défendre la vie des peuples. Oui, alors la Justice se sera disqualifiée elle-même par son refus de servir et elle sera obligée obligé le monde à créer et à habiliter également de nouveaux tribunaux gratuits, car : Le Nouveau Monde est sans argent !

Je suis Ivo Sasek, qui se tient devant Dieu depuis 47 ans.

Sources/Liens :




Nous avons déjà gagné dans le futur !

[Source : nice-provence.info]

Par Rédaction Nice Provence Info

Philippe Guillemant a réagi à notre article du 2 février 2024 intitulé Le pessimisme d’Onfray, ou l’optimisme de Guillemant ?, dans un premier temps sur son canal Télégram, puis directement auprès de notre rédaction. Voici son commentaire à notre article :

Je n’aime pas cette comparaison : Le pessimisme d’Onfray contre mon optimisme.
Je n’aime pas être comparé à un philosophe, ni à un politique, ni même à un scientifique, aussi illustre soit-il.
Je ne reproche rien à l’auteur de cette comparaison qui pourrait d’ailleurs être un ami, ni même à Onfray, toujours très intéressant même s’il a pris des positions largement discutables…
Tout cela m’invite à me positionner dans le « je », alors que je préférerais paraître dans le « jeu ».
Je n’aime pas me laisser piéger dans ce jeu de l’ego qui joue (sans le savoir) à être dans le « je ».
Je préfère un autre jeu : celui de l’émerveillé ! Quésaco ? Désolé, c’est peut-être juste dans mon ADN. Et alors ?
Je suis réellement émerveillé par la réalité de la chute évidente… de tout ce qui nous aliène : elle est en cours et elle est passionnante.
Je ne sais pas comment expliquer cette nouvelle réalité, si mal interprétée ou perçue, à mon sens, par les pessimistes. Ça me fait presque du mal par empathie de me sentir bien.

Pourquoi sont-ils pessimistes ? Je vais donc me risquer à des hypothèses…
• Croient-ils à la fin du monde ?
• Au fait que le carbone va nous détruire ?… Sérieusement ?
• Au fait que toutes les exponentielles sur la fin des ressources nous permettant de subsister ne font que croître ?
• Au fait que toutes les fausses guerres qu’aucun d’entre nous n’a désirées ont une autre origine que la monnaie ?
Réalités ou illusions ?
Autant de questionnements autour d’un avenir sombre.

Alors que pour rester ancrés, on peut aussi interpréter tout cela comme une bonne nouvelle, surtout lorsque tout est systématiquement raté au regard des volontés qui en sont à l’origine, volontairement ou non… Pardon ! Et pardon de m’en réjouir !

Pourquoi penser si négativement que tout va mal ? Ne serait-ce pas un aveu d’impuissance ? Pour quoi faire ? Pour expliquer qu’on a fait ce qu’on a pu, mais que là. On est désolé, parce qu’on ne voit pas comment on pourrait empêcher le monde d’aller vers sa ruine ?
N’est-ce pas fonctionner, comme on dit, dans l’ancien paradigme ?

Hum !!! Considérons que cette idée n’est pas encore comprise.
Donc, OK, considérons simplement l’idée que le pessimisme n’est pas une bonne façon de construire son propre avenir…
Dans ce cas, considérons l’hypothèse suivante : et si cette ruine était, au contraire, un passage obligé vers un nouveau monde ?
Mieux encore : et si ce nouveau monde était déjà là, parce qu’il a déjà poussé, par ici et par là ?
Évidemment, seuls ceux qui me comprennent savent que cela est vrai, car tout dépend d’où l’on regarde ?

Alors, que faire pour les autres ?
Que dire pour commencer ? Si vous saviez à quel point je me sens bien ! (Pardon, c’est interdit !)

Mon mot de la fin : Ayez confiance, ayez la foi en qui vous êtes, et tout ira bien !
Ça marche pour moi, alors pourquoi pas pour vous ?
J’entends : vous n’êtes pas libres ? Dans ce cas tout s’explique.
La solution : libérez-vous, cela reste toujours un choix, quelle qu’en soit la difficulté.
Nombre d’amis sont passés par là et je n’en connais aucun qui l’ait regretté.

À bon entendeur, salut !
Cela demande du courage, c’est clair.
J’ai le droit de vous le dire, car je ne vis que par ce courage, et je m’en réjouis !
Rassurez-vous, oserais-je dire : Nous avons déjà gagné dans le futur !
Je dis cela à ceux qui pourront « vibrer » cette conviction, mais d’un point de vue rationnel, cela ne veut rien dire.
N’empêche que, c’est ceux-là même qui sont du côté de la raison ! 😉

Philippe Guillemant




Réflexions sur la révolte agricole

Par Anonyme

Partant de :

Diverses infos venant de « l’opposition de façade » et d’amis qui « voient »… « Derrière le masque vert » pour citer le titre du livre de Rosa Koire, la première à nous avoir averti de l’« Agenda 21 » et qui a payé de sa vie pour cela…

Nous pouvons observer que la « Sécurité Sociale Alimentaire » fait son apparition « officielle » :

Voici, relayé par ISF du collectif pour une Sécurité Sociale de l’Alimentation, un documentaire réalisé par deux agronomes.
Il est en libre visionnage pendant encore 7 jours :

« En raison des mobilisations agricoles qui ont lieu en ce moment dans toute la France, nous mettons notre documentaire Tu nourriras le monde en ligne en accès libre sur notre site internet : https://parolesdepaysans.wixsite.com/parolesdepaysans/tu-nourriras-le-monde

Et sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=MbSaUIHpgg8&t=10s

N’hésitez pas à le partager à tous ceux qui cherchent à mieux comprendre ce qui se joue réellement en ce moment !
On a créé une page AlloCiné pour tenter de donner un peu de visibilité au film, n’hésitez pas à y déposer un commentaire.

Bien à vous,
Nathan Pirard & Floris Schruijer
Co-réalisateurs du documentaire »

Rien que la présentation du film me donne la nausée… Ingénieurs agronomes… Agro Paris Tech… « Débat citoyen »… « Pour une planète soutenable » nous sommes donc en plein dans la ligne de l’Agenda 21… Merci les Rockefeller, Klaus Schwab et cie…

[Mise à jour, après visionnement du documentaire :]

Je viens de finir de visionner « Tu nourriras le monde », film documentaire pas si nauséeux que je le pensais finalement, surtout en 1re partie où il est retracé tout l’historique de la politique agricole française, puis européenne, sans trop de concessions. Mais ce que Nathan Pirard et Floris Schruijer, les co-réalisateurs du documentaire, ne voient pas, c’est qu’ils sont dans un système qui est en train de ravager tout le vivant, et qu’eux-mêmes font partie de ce système. Ils sont totalement dans la doxa de la « transition écologique » et du « développement durable » sans avoir pris conscience des énormes mensonges et manipulations qu’il y a derrière ces « beaux mots » contenus dans les ODD ou Objectifs du Développement Durable. Voir à ce sujet le travail de Rosa Koire auteure du livre « Derrière le masque vert — L’agenda 21 démasqué », ici une vidéo avec une interview de Rosa durant les 7 premières minutes.

Le film documentaire « Tu nourriras le monde » parle de désertification des campagnes, du déclin du service publique en prenant l’exemple de la poste, des écoles, ils ne voient pas l’agenda, c’est-à-dire que tout cela a été prémédité et obéit à la mise en place de l’Agenda 21 ([pour 21e siècle] de l’ONU. Ils ne le voient pas alors que leur génération, qui — biberonnée aux mensonges et à la propagande depuis la tendre enfance — est complètement actrice de cette situation, tout comme les « aînés » ont été acteurs de l’engrenage à la production, de l’appauvrissement des sols, de la perte d’autonomie alimentaire, etc., malgré eux, eux aussi, en leur temps.

Tout comme les agriculteurs qui manifestent actuellement : plus ils se débattent dans le filet, plus le filet se resserre sur eux…

Le documentaire est par ailleurs très édulcoré : pas d’allusion au taux élevé de suicide des paysans ces dernières années, rien sur le codex alimentarius, beaucoup d’éoliennes sur les images, mais aucune information sur les dégâts causés par celles-ci, non seulement sur les humains, mais aussi sur les animaux domestiques, sur la faune, les insectes et la végétation. Certains agriculteurs font allusion à la sécheresse ou autre aléa météo, mais rien sur la modification intentionnelle de la météo et du climat [ou géo-ingénierie], rien sur la modification du cycle de l’eau… Le reportage sur le couple agriculteur bio est mignon, mais quid de l’agriculture bio qui n’est pas exempte d’OGM, et où les semences ne sont plus reproductibles, et que dire de l’agriculture intensive « bio » qui se profile de plus en plus ? Les auteurs en ont-ils même connaissance ? Quant à la Safer, c’est assez gentillet…

Selon les dires d’un certain Emmanuel : « Le futur sera numérique, robotique et génétique »… Et dans « Agro Paris Tech », il y a bien « Tech » n’est-ce pas ?

Ces deux jeunes diplômés sont complètement au service de l’Agenda 21 ; ils voient bien dans le rétroviseur, cependant, je vois qu’ils sont pris dans les filets et participent à la mise en place des pièges tendus par ceux-là mêmes qu’ils pensent dénoncer.

Voici un article que je trouve très éclairant sur le même sujet, et que je vous recommande fortement :

Pour approfondir

Arnaud Rousseau, le faux paysan à la tête du mouvement blocage autoroutier :

« Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, prévoit des mobilisations (blocages d’autoroutes) dans 85 départements d’ici vendredi » :

https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/colere-des-agricultures-le-point-sur-les-autoroutes-bloquees-et-fermees-en-france_14440778/

Il veut même bloquer les marchés dans les villes où pourtant ce sont les agriculteurs qui peuvent fixer eux-mêmes leurs prix via leurs vendeurs sur place :

https://www.leparisien.fr/societe/agriculteurs-en-colere-pourquoi-des-manifestants-menacent-de-bloquer-le-marche-de-rungis-27-01-2024-H5PCJX65ARBCZKK4ZGH2MMFN7Y.php

Pourquoi cet agent de la PAC politique agricole européenne agroalimentaire pousse-t-il les paysans naïfs à bloquer les autoroutes en disant que c’est la solution pour que l’État leur donne ce qu’ils veulent ?

Pourquoi est-ce un PDG d’un groupe agroalimentaire (pesticides/OGM) qui représente le mouvement de la paysannerie en France ?

Arnaud Rousseau est :

  • – président de la FNSEA (seul syndicat admis à la négociation avec l’État), l’ancien titulaire de la FNSEA étant Xavier Beulin (DcD), ex-président du groupe laitier LACTALIS. (comme quoi les syndicats paysans sont toujours représentés par les multinationales) ;
  • – il veut transformer des terres agricoles en terres pour biocarburants et il met son entreprise agroalimentaire à la bourse, donc laisse les actionnaires banquiers Rothschild et Cie décider des prix des denrées alimentaires
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Avril_ (entreprise) ;
  • – président du groupe agroalimentaire AVRIL (Isio4, Lesieur, Matines, Puget, etc.)
    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Arnaud-Rousseau-le-faux-paysan-a-la-tete-de-la-FNSEA-74797.html ;
  • – directeur général de Biogaz du Multien, spécialisé dans la méthanisation ;
  • – administrateur de Saipol ;
  • – président du conseil d’administration de Sofiprotéol, qui finance des crédits aux agriculteurs ;
  • – leader français de la transformation de graines en l’huile ;
  • – maire (sans étiquette) de sa commune Trocy-en-Multien (Seine-et-Marne) ;
  • – vice-président de la communauté de communes du pays de l’Ourcq ;
  • – éleveur du Gers qu’il prétend représenter avec son syndicat ;
  • – patron d’exploitations agricoles, 700 hectares, principalement des céréales oléagineuses (colza, tournesol) mais aussi du blé, de la betterave, du maïs, et de l’orge ;
  • – diplômé de l’European Business School de Paris avec le courtage de matières premières agricoles, c’est-à-dire leur mise en vente sur les marchés financiers ;
  • – Il défend une agriculture productiviste française pour nourrir les Français, mais consacre ses champs à une production majoritairement destinée à l’export ;
  • – Il soutient les agriculteurs qui se plaignent de l’augmentation des taxes sur le gazole non routier (GNR), mais il a entériné cette hausse cet été, lors des négociations avec le gouvernement sur le projet de loi de finances ;
  • – Avec ses homologues grands céréaliers, il est l’un des principaux bénéficiaires de la PAC, quand les petits éleveurs, ceux-là mêmes dont la colère déborde dans le Sud-Ouest sont les plus lésés ;
  • – C’est pourquoi il ne peut répondre aux demandes des manifestants sur la hausse du GNR, qu’il a validée, ni sur les marges des groupes agroalimentaires, lui qui en dirige un
    https://www.humanite.fr/social-et-economie/agriculteurs/a-la-tete-de-la-fnsea-qui-est-arnaud-rousseau-le-businessman-qui-voulait-passer-pour-un-paysan.

Propositions et constats

Au lieu d’appeler tout le peuple français à squatter les campagnes et forêts désertes des milliardaires, les agriculteurs manipulés par des agents doubles du NWO [New World Order – Nouvel Ordre Mondial] bloquent les sorties des villes (autoroutes) empêchant les citadins d’en sortir.

Ils aident les élites pour transformer les villes en prison en bloquant les autoroutes.

Ils savent le plan de l’élite de destruction de l’agriculture, et ils accélèrent ce plan en bloquant les villes, en empêchant les campagnes d’être repeuplées en nombre par les citadins.

Construisons notre Nouveau Monde dans les campagnes, et arrêtons de trouver des solutions en ville, et de bloquer les sorties des villes, car c’est comme bloquer les sorties des prisons, laissez s’échapper les bagnards citadins vers les campagnes, et arrêtez d’être manipulés.

Une vidéo qui montre comment les gueux se font manipuler pour toujours faire des manifestations dans les Smart Cities, au lieu de construire leur monde libre HORS DE L’ENCLOS :
https://crowdbunker.com/v/t9nnza2xat



La plupart des gens croient toujours qu’il est possible de « réformer » le système, donc ils convergent vers les lieux de « gestion » de la merdasse étatico-marchande : les villes.

Réappropriation des terres et création d’un autre monde, le nôtre, celui de l’Humanité vraie, qui commence par réorganiser une agriculture saine, nourricière, base d’une société vraie et articulée, en plus d’être une nécessité absolue de vie.

La vie du bien-être ensemble commence par le bien manger. La bonne table mène aux bonnes relations sociales, au vivre ensemble sain et ancré dans la réalité.

Là est notre nature humaine. On est ce qu’on mange, c’est aussi simple que ça, et quand on voit la merde qui arrive dans nos assiettes quotidiennement, on ne peut être que de la merde.

Sortir de la spirale marchande infernale. Nous réinscrire dans la vie véritable de l’être joyeux, satisfait de sa vie individuelle et collective.
Ça vient, ça vient. De plus en plus de gens comprennent et seront bientôt prêts à la bascule…

Vive la Commune Universelle de notre humanité enfin réalisée !…

Donc le gouvernement utilise les agriculteurs pour la fausse solution de bloquer les villes, qui correspond à leur agenda.

Bloquer les villes correspond à :

  • – l’agenda 2030 des villes 15 minutes « Smart City » ;

Pas « à jour » de vos injections ? Vous avez dépassé votre allocation carbone hebdomadaire ? Vous vous êtes aventuré en dehors de votre quartier désigné « 15 minutes » ? Oups, pas d’argent pour toi !

  • – le confinement, préparer les futurs rafles pour la piqouze forcée et interdire les gens de s’échapper des villes (quand ils ont commencé le confinement 2020 de Nice, avec les premiers morts injectés, beaucoup de gens ont pu s’échapper des villes pour échapper au maire facho piqouzeur de Nice) ;
  • – à aucun moment, ces « résistants » ne proposent :

    • – de lutter contre la 5G,
    • – de lutter contre les caméras (qui fichent tous les opposants),
    • – de réclamer l’énergie libre ;
    • – de distribuer des tracts pour inviter les gens à venir se fournir directement dans leur campagne.

Si le carburant est trop cher, ils n’ont qu’à faire venir les gens chez eux, au lieu de venir vers eux, mais comment les citadins peuvent-ils venir dans les fermes rurales acheter leurs produits, si les agriculteurs bloquent les villes ?

C’est contre-productif leur truc, et c’est justement cela que le gouvernement veut, empêcher les citadins de se nourrir, en les empêchant de sortir des villes en utilisant les manifestants agriculteurs pour bloquer les autoroutes.

Et c’est contre-productif de se tourner vers le gouvernement, demander des solutions au gouvernement, reconnaître que le gouvernement est le chef, au lieu de créer un propre monde à eux, indépendant.

Les faux résistants préfèrent réduire encore plus l’indépendance des citadins en bloquant les villes, comme si cela changeait quelque chose, car les riches qui nous gouvernent vivent dans des châteaux dans les campagnes (demandez à Sakozy qui a son château avec ses oliviers et ses vignes au sud de la France, comment il doit rire du blocage des villes qui affament les gueux, après le génocide des gueux citadins par ces blocages des autoroutes).

Sinon, on peut faire un album de musique (avec chansons sur potager, contre la hausse carburant, contre la hausse des taxes terre) dont le bénéfice reviendra à chaque groupe local d’agriculteur (une dizaine maxi), et non pas un groupe national ou régional ou communal qui risque d’être contrôlé par le PDG d’une multinationale agroalimentaire qui peut être aussi en même temps le maire d’un village (donc, présider le groupe communal).

Organiser des recherches sur l’énergie libre, pour créer un camion d’énergie libre qui ferait des distributions au marché en ville après avoir collecté les denrées dans toutes les campagnes.

Un site s’est mis au troc pour soutenir les petits producteurs, mais curieusement, il n’est plus à jour (juin 2023) dérangeait-il le NWO ou problème de récolte annuelle ?
https://www.lepotiron.fr/

Le seul blocus qui marche c’est de bloquer les villas et les châteaux des milliardaires. Mais bloquer les villes, c’est justement dans le programme d’agenda 2030 des élites.

Solutions accessibles à tous :

  • – organiser des cueillettes comestibles dans les bois et les forêts publics (75 % des forêts sont privatisés) ;
  • – cultiver des comestibles qui poussent tout seuls une fois plantés sans besoin d’entretien dans les espaces délaissés (comme le topinambour, l’ail des ours, la menthe, les mûres, les vignes), pas besoin d’entretien, cela pousse partout une fois installé ;
  • – faire pousser des arbres fruitiers dans les espaces délaissés ;
  • – faire des appels à projets en tracts, sur les panneaux d’affichage pour que les gens soutiennent les formations de fermes associatives à proximité des villes.

Et arrêtez de jouer le jeu de bloquer les villes, cela pue l’agenda « quartiers 15 minutes ».

Ils l’ont essayé de le faire lors des retraites,
ensuite au nom de la lutte contre les émeutiers,
et maintenant au nom de la taxe carburant,
et après ils le feront au nom du traité pandémie mai 2024…
et ensuite au nom d’un QRcode jeux olympiques (plus tard transformé QRcode faux réchauffement climatique) été 2024…

https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/paris-2024-des-qr-codes-pour-circuler-aux-abords-des-sites-olympiques_6213372.html

Leur projet de bloquer les autoroutes, seules voies pour sortir des zones urbaines, c’est justement ce que souhaitent les élites (via les péages de pass OGM, carbone).

Elles veulent interdire les gueux d’aller dans les zones rurales en utilisant la colère des agriculteurs manipulés par les syndicats menés par des PDG agroalimentaires qui bloquent les autoroutes.

Ensuite : tickets de rationnement en échange de piqouze, et rafles dans les villes sans pouvoir s’échapper dans les campagnes..

Le programme quartier 15 minutes n’est pas loin…

Avec la monnaie CBDC contrôlée par Amazon et Bruxelles, vous sortez de votre quartier et votre fric est coupé :

https://youngplatform.com/fr/blog/news/digital-euro-bce-travaille-amazon-realiser-cbdc/




La vision mondialiste : Les villes-prisons « 15 minutes » et la fin de la propriété privée

[Source : alt-market.us]

Par Brandon Smith

En règle générale, je constate que chaque fois que le public examine de près un programme particulier promu par les gouvernements et les mondialistes, sa première réaction est de s’indigner, un peu comme le ferait un narcissique lorsqu’il prépare un mauvais coup et qu’il se fait prendre :

« Comment osez-vous mettre en doute leurs intentions et suggérer qu’ils pourraient être malfaisants ? Comment osez-vous suggérer qu’ils sont autre chose qu’aimants et bienveillants ? Nos “dirigeants” n’ont jamais voulu que le meilleur pour nous, n’est-ce pas ? Ils veulent seulement que nos vies deviennent plus sûres, plus confortables et plus pratiques — c’est ce qui motive vraiment l’élitiste moyen, n’est-ce pas ? »

De toute évidence, l’Histoire nous raconte un récit bien différent, et je suis stupéfait lorsque quelqu’un essaie d’affirmer que les choses sont différentes aujourd’hui par rapport à il y a 100 ans, 300 ans ou 1000 ans. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Il y aura toujours des tyrans qui tenteront de gagner de plus en plus de pouvoir et ces tyrans mentiront toujours au public en prétendant qu’ils sont des gens bien qui ont nos intérêts à cœur.

Lorsque cela ne fonctionne pas et que les citoyens restent sceptiques, les tyrans passent à l’attaque, accusant le public de « théorie du complot ». L’objectif est de se moquer des libres penseurs et de leur faire honte en les réduisant au silence. Pourquoi risquer d’être mis au ban de la société ? Pourquoi risquer de devenir un mème ?

Cette tactique repose sur l’idée que les grands médias et les fonctionnaires représentent le courant dominant, et donc qu’ils représentent la majorité, et que la majorité représente la réalité. Rien de tout cela n’est vrai ou pertinent, bien sûr. Seuls les faits comptent. La sophistique n’a pas de sens. Les opinions n’ont pas de sens. La vérité devrait être le but, et si ce n’est pas le but de quelqu’un, c’est qu’il est un pourvoyeur de mensonges et qu’il ne doit pas être pris au sérieux. Il n’y a que deux voies à suivre, il n’y a pas d’entre-deux.

J’admets que l’accusation de « théorie du complot » a une certaine valeur, car chaque fois que ceux de l’establishment l’utilisent, c’est un signe certain que vous êtes trop près de la cible et qu’ils deviennent nerveux. Ils pourraient simplement essayer d’exposer les preuves qu’ils pourraient avoir pour démontrer que votre position est erronée, mais ils ne le font pas vraiment. Au lieu de débattre de vos arguments et de vos preuves, ils essaient de vous décrédibiliser en tant que critique valable et de vacciner le public contre vos idées avant même qu’il n’ait eu l’occasion de les entendre. C’est le comportement des méchants, et non celui des dirigeants bienveillants et attentionnés.

Si je mentionne cette dynamique, c’est parce qu’il y a un programme qui prime sur tous les autres et qui est agressivement défendu par les médias de l’establishment, et que toute personne qui le remet en question de près ou de loin est automatiquement persécutée en tant que « conspirationniste » ou « négationniste ». Je parle bien sûr de l’agenda du changement climatique.

J’ai complètement démenti l’idée d’un changement climatique d’origine humaine dans des articles précédents et je ne m’attarderai pas sur ce sujet ici. Au lieu de cela, je veux examiner l’objectif final des politiques de lutte contre le changement climatique — la solution ultime, qui n’est PAS de sauver la planète, mais de dominer la population.

Les noms utilisés pour la « réinitialisation » du changement climatique varient, mais les mondialistes et l’ONU y font souvent référence sous le nom d’Agenda 2030 ou d’Objectifs de développement durable. Ces programmes portent une façade d’environnementalisme, mais ils sont TOUS enracinés dans l’économie. En d’autres termes, tous les efforts de lutte contre le changement climatique visent à détruire l’industrie et le commerce et à établir un partenariat entre le gouvernement et les entreprises pour dominer la production. Le changement climatique est un cheval de Troie pour introduire l’autoritarisme.

Je pense que l’un des aspects les plus importants de l’Agenda 2030 pour les mondialistes est ce que l’on appelle la « ville de 15 minutes », un projet qui implique des centaines de maires de villes des États-Unis, d’Europe et d’Asie travaillant en étroite collaboration avec des groupes tels que le Forum Économique Mondial. Dès que cette idée est évoquée de manière négative, les médias se déchaînent avec colère et moquerie, comme s’il ne s’agissait pas d’une question réelle méritant d’être débattue.

L’establishment brosse un tableau intéressant des villes de 15 minutes — un avenir utopique dans lequel tout ce dont vous avez besoin se trouve à une courte distance de marche et où les transports privés sont superflus (ou interdits). Vous pourriez même vivre dans un méga-complexe, un peu comme un centre commercial géant où vous travaillez également. Vous pourriez passer des mois dans un espace d’un kilomètre carré, sans jamais avoir à sortir pour quoi que ce soit.

Ce n’est pas un hasard si cette idée a été poussée à fond pendant les périodes de confinement de la pandémie. Le public a été inondé d’une propagande de peur à propos d’un [supposé] virus dont le taux de survie était de 99,8 %, et cette peur a rendu l’idée impensable de rester chez soi en permanence tout à fait envisageable. Les experts des médias continuent de qualifier de théorie du complot le lien entre les confinements Covid et les confinements climatiques, mais l’idée est ouvertement admise dans les livres blancs des Nations unies et du Forum Économique Mondial (FÉM [ou WEF pour World Economic Forum, en anglais, NDT]).

Certains affirment que la plupart des villes sont déjà des « villes de 15 minutes », où les produits de première nécessité sont tous accessibles à pied. Ces personnes ne comprennent pas ce qu’est réellement une ville de 15 minutes. Comme le soulignent de nombreuses descriptions du projet, il ne s’agit pas seulement de commodité ou de proximité, mais de changer tous les aspects de notre philosophie de vie actuelle. Il ne s’agit pas de gagner en confort, mais de faire toute une série de sacrifices pour apaiser les dieux des émissions de carbone.

La ville de 15 minutes ressemble davantage à une recette, contenant tous les ingrédients des programmes de lutte contre le changement climatique et d’enfermement des covidés dans une seule vision orwellienne globale. Cela inclut la suppression des véhicules à moteur, la suppression des transports privés et des routes, la ville intelligente et la surveillance par l’IA de la consommation d’électricité de chaque personne, la surveillance de la consommation de produits et de l’« empreinte carbone », la surveillance biométrique au sein d’un paysage urbain compact et empilé, le concept de société sans argent liquide, le culte de l’équité et de l’inclusion, le contrôle de la population, etc.

C’est le point culminant, le jeu final ; une prison massive sans barreaux. Un endroit où l’on vous conditionne à vous habituer à des limitations artificielles de la vie privée, à l’absence de libertés civiles, à l’absence de propriété privée et à l’absence d’options de travail ou de mobilité. Vous êtes lié à la terre et la terre appartient à l’État (ou à une société). Si vous voulez une comparaison historique, la plus proche que je puisse trouver est le système féodal de l’Europe médiévale [selon l’idée (fausse, d’après certains historiens) que se font les gens de la vie au Moyen-Âge, NDT].

Dans ces villes, vous êtes un mécanisme de travail, rien de plus. Vous ne serez jamais autorisé à posséder votre propre propriété et donc votre propre travail. Tout ce que vous possédez vous est donné par l’État et peut vous être retiré si vous le défiez. Vous pourrez peut-être quitter le village ou la communauté à laquelle vous êtes lié pendant un certain temps, mais cela changera avec les restrictions croissantes imposées aux mouvements du public en fonction des dictats de l’idéologie climatique.

Tant que vous êtes productif et soumis, on vous donnera ce dont vous avez besoin pour survivre, mais jamais pour vous épanouir. Dans le cas d’un système féodal technocratique, vous n’auriez aucune garantie que l’État ait besoin de vos services. Dans l’Europe féodale, au moins, le paysan était considéré comme une ressource précieuse en raison de sa population limitée. Dans un monde où de nombreuses personnes sont considérées comme un « excès de population », vous pourriez facilement être remplacé et expulsé de la ville pour mourir de faim.

En 2016, le Forum Économique Mondial a publié un document intitulé « Bienvenue en 2030. Je ne possède rien, je n’ai aucune vie privée et la vie n’a jamais été aussi belle ». L’article était destiné à promouvoir un concept appelé « économie de partage », qui a été présenté pour la première fois à la presse à Davos. L’article décrit un avenir « hypothétique » dans lequel un système communiste a mis fin à toute propriété privée au nom de la sauvegarde de la planète contre le changement climatique. Les avantages ? Comme dans tous les systèmes communistes, le mensonge consiste à dire que l’on travaillera moins et que la plupart des choses seront gratuites. C’est ainsi que les idéaux collectivistes sont vendus à la population depuis des générations et cela ne fonctionne JAMAIS comme le prétend l’establishment.

Le WEF fait la promotion de l’économie de partage depuis des années, mais lorsqu’elle s’est généralisée et a été largement critiquée comme étant dystopique, les médias ont une fois de plus enclenché l’interrupteur de la « théorie du complot » et ont attaqué toute personne exposant les implications.

De nombreuses plateformes ont publié l’article en 2016, mais beaucoup l’ont retiré depuis (Forbes semble avoir effacé sa copie publiée, par exemple). Elles font comme si l’agenda n’avait jamais existé, probablement parce que l’article contient des aveux révélateurs, notamment une allusion au concept de ville de 15 minutes. Extrait de l’article :

« Ma plus grande préoccupation concerne toutes les personnes qui ne vivent pas dans notre ville. Ceux que nous avons perdus en chemin. Ceux qui ont décidé que c’était trop, toute cette technologie. Ceux qui se sont sentis obsolètes et inutiles lorsque les robots et l’IA ont pris en charge une grande partie de nos emplois. Ceux qui se sont énervés contre le système politique et se sont retournés contre lui. Ils mènent des vies différentes en dehors de la ville. Certains ont formé de petites communautés autonomes. D’autres sont restés dans les maisons vides et abandonnées des petits villages du XIXe siècle.

De temps en temps, je m’agace du fait que je n’ai pas de véritable vie privée. Je ne peux aller nulle part sans être enregistré. Je sais que, quelque part, tout ce que je fais, pense et rêve est enregistré. J’espère seulement que personne ne l’utilisera contre moi ».

En d’autres termes, les mondialistes imaginent un avenir où les libres penseurs mécontents et les personnes remplacées par l’IA sont des parias, menant une existence insignifiante dans les friches de l’ancien monde. Pour rester dans le giron du nouveau monde, vous devrez renoncer à toute liberté, même à la liberté de pensée. Gardez à l’esprit que cet article était censé être une promotion « positive » de l’économie de partage et des villes 15 minutes. Pourtant, cet extrait ressemble davantage à une menace.

Il est important de comprendre que ces villes compactes ne seront pas conçues pour votre confort. Elles ne seront pas conçues pour que vous puissiez avoir toutes les commodités dont vous disposez aujourd’hui à portée de main tout en assurant la « durabilité ». C’est ce que les mondialistes essaient de vendre, mais ce n’est pas ce qui se passera. Ces villes seront plutôt conçues pour mieux vous CONTRÔLER, afin de vous forcer à faire les sacrifices qu’ils disent nécessaires pour que la durabilité soit possible.

Elles sont présentées à tort comme des « communautés décentralisées », mais c’est exactement le contraire : elles sont totalement centralisées, comme une cage de hamster dont vous êtes l’animal de compagnie. La philosophie de base de ces communautés est la dépendance. Si vous vivez dans un endroit spécialement conçu pour éliminer votre capacité à subvenir à vos besoins, vous êtes un esclave. Bien entendu, même l’esclavage peut paraître noble si les gens sont convaincus que leurs chaînes sont nécessaires pour le bien de la planète.




Entre communisme et christianisme

Extraits de « Retouches à mon retour de l’URSS » d’André Gide et des « Universaux » de Léon Daudet, commentés aujourd’hui…

Par Lucien SA Oulahbib


Citons d’abord le premier texte datant de 1937 (aux éditions Gallimard, pp 57-62) en un extrait assez significatif, semble-t-il, lorsque Gide relate son voyage comme invité :

« (…) tout, là-bas, me fut offert. Oui, tout : depuis le voyage lui-même jusqu’aux paquets de cigarettes. Et chaque fois que je sortais mon portefeuille pour régler une note de restaurant ou d’hôtel, pour payer une facture, acheter des timbres, un journal, le sourire exquis et le geste autoritaire de notre guide m’arrêtait : “Vous plaisantez ! Vous êtes notre hôte, et vos cinq compagnons avec vous.” Certes, je n’eus à me plaindre de rien, durant tout le cours de mon voyage en U.R.S.S., et de toutes les explications malignes que l’on inventa pour invalider mes critiques, celle qui tendit à les faire passer pour l’expression d’une insatisfaction personnelle est bien la plus absurde.

Jamais encore je n’avais voyagé dans des conditions si fastueuses. En wagon spécial ou dans les meilleures autos, toujours les meilleures chambres dans les meilleurs hôtels, la chair la plus abondante et la mieux choisie. (…). Mais ces faveurs mêmes rappelaient sans cesse des privilèges, des différences, où je pensais trouver l’égalité. (…) j’étais venu pour admirer un nouveau monde, et l’on m’offrait, afin de me séduire, toutes les prérogatives que j’abominais dans l’ancien.

— Vous n’y entendez rien, me dit un excellent marxiste. Le communisme ne s’oppose qu’à l’exploitation de l’homme par l’homme ; combien de fois faudra-t-il vous le répéter ? Et ceci obtenu, vous pourrez être aussi riche qu’un Alexis Tolstoï ou qu’un chanteur de grand opéra, du moment que vous aurez acquis votre fortune par votre travail personnel. Dans votre mépris et votre haine de l’argent, de la possession, je vois une regrettable survivance de vos premières idées chrétiennes.

— Il se peut.

— Et convenez qu’elles n’ont rien à voir avec le marxisme.

— Hélas !…

(…)

Et voyez ce qui se passe en URSS : cette nouvelle bourgeoisie qui se forme a tous les défauts de la nôtre. Elle n’est pas plus tôt sortie de la misère qu’elle méprise les miséreux. Avide de tous les biens dont elle fut si longtemps privée, elle sait comment il faut s’y prendre pour les acquérir et pour les garder. “Sont-ce vraiment ces gens qui ont fait la Révolution ? Non, ce sont ceux qui en profitent”, écrivais-je dans mon Retour de l’URSS. Ils peuvent bien être inscrits au parti ; ils n’ont plus rien de communiste dans le cœur. »

À ces extraits, j’ajouterai avant de les commenter celui-ci de Léon Daudet, dans Les Universaux (Grasset, 1935, p.82) écrit deux ans plus tôt :

« (…) Le venin de la jalousie, quand il monte en grade, devient contagieux et collectif, s’appelle l’envie. Dans cette transformation, sa virulence persiste. Associée à l’exaspération de l’esprit de justice, il donne la révolution, laquelle est épidémique et contagieuse, à la façon d’une maladie infectieuse. Plus la Révolution est violente et déchaînée, plus le fuseau de justice diminue jusqu’à disparaître complètement. Mais, une fois maîtresse du pouvoir, par la faiblesse et la défense, plus que par la vigueur de l’attaque, la Révolution, du fait que l’envie est satisfaite par la spoliation et l’expropriation, ne sait plus que faire de sa victoire et s’exténue. On dit vulgairement qu’elle s’embourgeoise. »

Ainsi André Gide pensait que le communisme léniniste venait accomplir un certain christianisme plus tourné vers le dolorisme (car l’on oublie les paraboles du Semeur et des Talents qu’aime bien citer Charles Gave), alors qu’il s’agit d’une lutte des places et non des classes comme l’a aussi montré Claude Lefort dans son retour à lui sur le communisme (La Complication, 1999, Fayard) lorsqu’il indique en prenant les termes de Daudet que les jaloux s’affûtaient avec « envie » afin non pas de faire comme un Tolstoï suivant l’exemple de ce « marxiste » interlocuteur de Gide (plus haut), mais de s’y substituer… sans le talent… comme cela se voit à profusion, encombrant en plus chaque rentrée littéraire de livres aussi inutiles les uns que les autres, tout en clouant au pilori (en faisant même la chasse) ceux qui ont eux encore quelque chose à dire…

C’est l’un des premiers axes : il s’agit d’imiter les anciennes élites, mais sans leur classe et leur élégance (enviées cependant), leurs résidus servant plutôt de faire-valoir par leurs manières, avant de les supprimer comme c’est en train de s’accomplir aujourd’hui. On jette aux oubliettes la « vieille » France (cataloguée de « moisie ») avec toute sa gouaille, sa hauteur de vues, son passé glorieux, ses inventions, ses écrivains, ses musiciens, ses poètes, ses philosophes, ses mathématiciens, ses physiciens, sa tâche spirituelle d’être la Gardienne de ce qu’a fondé Pierre (même si celui-ci renie le Christ trois fois comme le soulignait Arnaud). Tout cela doit être écarté pour certains (surtout si se trouve proposée de la soupe au cochon, et pourtant « ils » n’obligeaient même pas à la manger), alors qu’en Russie, comme il est dit plus haut, il s’agissait moins de renier le désir de posséder que de le partager (suivant le principe des deux gauches de Françoise Sagan : celle qui veut que tout le monde marche à pied ou en vélo et celle qui veut que tout le monde roule en Rolls, la première aura gagné), du moins en théorie bien sûr, car en pratique « fais ce que je te dis… », le tout au nom de « la Terre »… désormais.

Aussi Gide voulait aller plus loin. Pour lui, le communisme, le « vrai », a été trahi, celui sans doute d’un égalitarisme fantasmé que l’on voit cependant être exécuté aujourd’hui en France, non seulement en supprimant peu à peu la classe moyenne au profit d’un assistanat-chèque-bouclier, mais aussi en élargissant le droit d’égalité à toute l’Humanité invitée (mais sans le dire) à en bénéficier à raison de 400 000 et pourquoi pas un million annuel (rendez-vous dans dix ans chantait Patrick Bruel…). Le tout même pas dans un cadre politique fort qui soucieux de peser bientôt cent millions d’habitants (et en attendant que la courbe démographique autochtone se redresse — par une vraie politique familiale et une aide aux femmes qui avortent par défaut) poserait en condition sine qua non, comme désormais au Danemark, l’assimilation. Non, nous avons plutôt affaire à un non-cadre, un cadre nihiliste donc, dans lequel en absence de centre (théorisée par Blanchot maître de Bataille, Derrida Deleuze Foucault, Lyotard…) tout est de plus en plus permis, y compris la sédition, de fait. Et comme cela se voit de plus en plus, si vous contestez cela et proposez des solutions de redressement, vous êtes alors traité d’extrême droite agitée envers tous ceux qui refusent la disparition de la France, son rétrécissement en « étoile », morceau du drapeau de l’UE, à l’instar des États-Unis d’Amérique…

Il y a aussi plus encore dans le texte de Gide et qui explique bien pourquoi l’impôt progressif a été préféré (et alourdi façon Piketty) à l’impôt proportionnel (ce dernier permet d’ailleurs à la Russie qui l’a adopté de prospérer un peu mieux ces temps-ci) : le fait que l’envie se soit substituée à la jalousie pour reprendre à nouveau les termes de Daudet. La création de « profit » est, par essence, diabolisée en France, ce qui implique de la taxer à la source (cela s’appelle les impôts de production) avant même que quelque chose soit produit. Ajoutez à cela les charges sociales — que d’aucuns appellent cotisations, sauf que cela n’enlève en rien qu’elles ponctionnent la caisse courante (alors qu’il y a bien d’autres moyens que de se contenter d’une Sécu qui en plus va de plus en plus mal et coûte de plus en plus cher) — et vous avez l’idée qu’il faut exiger tout de suite des compensations au fait d’entreprendre et donc de pouvoir prospérer. Ceci fait que cette idée sous-jacente aux propos de Gide se trouve même amplifiée aujourd’hui dans la Nupes ou le fait de rester pauvre non pas par conviction (la pauvreté se distinguant de la misère qui, elle, n’est pas un choix, même si elle a des explications individuelles tout de même : qui ne fait rien n’a rien, voir encore une fois les Paraboles du Semeur et des Talents), mais par obligation, comme l’exige désormais ce nouveau « vrai » communisme qu’est l’écologisme et ses « urgences » intersectionnelles (réservées aux « gueux » bien sûr…).

Il y a donc là quelque chose de vicié, de vicieux, voire de pervers au sens de tordu : le fait de vouloir être, sans en demander la permission, devient de plus en plus suspect. « Penser par soi-même » EST désormais d’extrême droite. Pis encore : le fait qu’un immigré, un fils ou une fille d’immigré, veuillent adopter volontairement un prénom chrétien, veuille s’assimiler, apparaît lui aussi suspect, puisque la culture dans laquelle il veut s’insérer a été cataloguée par les nihilistes (de gaute, de droiche et « alter ») comme étant mauvaise, aliénante, oppressive, « impie » (tel rappeur djihadiste parlant stalinien en désignant des « social-traîtres » à propos de Rachel Khan…), alors que tout ce qui n’est pas cette culture reste paré de toutes les vertus (orientalisme). Cachez ce sein que je ne saurais voir : les crimes des conquêtes musulmanes, non, cela n’a jamais existé, ou c’est du passé. Alors que le courant actuel voulant dynamiter encore plus la culture occidentale fait le contraire, en ressassant par exemple sans cesse que l’écart actuel entre la Corée du Sud et l’Algérie serait dû à « la » colonisation française, alors qu’elles étaient au même point en 1962, oubliant aussi que les générations nouvelles n’ont pas à réécrire l’Histoire, car à ce compte il faudra aussi le faire pour chaque contrée en Afrique, Asie et Amérique, et ce bien avant la suprématie de l’homme « blanc »…

L’élite au pouvoir, qui s’est transformée au fur et à mesure en Secte, a donc tout intérêt à parler d’urgence et d’injustice afin de justifier sa présence à la tête des organismes censés les conjurer, alors qu’ils les aggravent en réalité. D’où le mode de production d’assistanat généralisé, le statut de handicapé comme étant Le stade suprême de la prise en charge au sens désormais total, cybernétique, du terme : les injonctions et les injections comme ses deux mamelles transgenres si l’on ose dire (en hommage à l’auteure d’Harry Potter vilipendée menacée de mort…).




La « palestinisation » du monde à l’ère de la surveillance généralisée

La Palestine est une présence fantomatique dans les couloirs de notre imaginaire, un rappel insidieux du malheur qui nous guette tous. On l’oublie, mais elle ne nous oublie pas.

[Source : jeuneafrique.com]

[Illustration : Un militaire des forces israéliennes à Jérusalem-Est, le 10 mai 2023, pendant la destruction de la maison d’une famille palestinienne.
© Mostafa Alkharouf/Anadolu Agency via AFP]

Par Umar Timol
Poète et photographe mauricien

Le conflit israélo-palestinien. On s’en lasse au bout d’un moment, n’est-ce pas ? On nous en rebat les oreilles depuis des décennies. C’est une guerre ancestrale, religieuse. Une histoire sans fin. Elle est complexe. On n’y comprend pas grand-chose. On ne parviendra jamais, de toute façon, à établir la paix. Il y a d’autres urgences. D’autres priorités. L’économie est en ruines. Le monde est en feu. Et pourtant.

La Palestine est semblable à un fantôme qui a choisi de nous hanter, de déranger notre quiétude. On l’oublie, comme ces remords épuisants qu’on enfouit trop facilement dans les archives poussiéreuses de notre mémoire. Mais elle est une présence fantomatique dans les couloirs de notre imaginaire, un rappel insidieux du malheur qui nous guette tous. On l’oublie, mais elle ne nous oublie pas. Car elle est désormais notre destinée.

« Capitalisme transnational »

Dans un livre important, « War Against the People: Israel, the Palestinians, and Global Pacification » (Pluto Press), l’anthropologue israélien Jeff Halper met en lumière l’impunité dont jouit Israël, un pays qui pratique aujourd’hui ouvertement l’apartheid1 et qui soumet les Palestiniens à des atrocités quotidiennes. Est-ce dû à la culpabilité occidentale, liée à l’Holocauste ? Ou à la puissance du lobby sioniste, tel que l’Aipac2, qui pèse de tout son poids sur la politique étrangère des États-Unis au Moyen-Orient ? Ou tout simplement à de l’indifférence ?

L’hypothèse, très convaincante, de l’universitaire, étayée par des faits, est que de nombreux pays accordent leur soutien inconditionnel à Israël parce que ce pays est aujourd’hui au cœur de l’industrie de la « pacification mondiale », c’est-à-dire l’utilisation des technologies de la surveillance et de la force militaire pour exercer un contrôle sur les populations afin de perpétuer le « capitalisme transnational ». Il note qu’« Israël entretient des relations diplomatiques avec 157 pays, et pratiquement tous les accords et protocoles qu’Israël a signés avec eux contiennent des composantes militaires et de sécurité »3.

L’occupation des terres palestiniennes est ainsi loin d’être un problème, car « l’Occupation représente une ressource pour Israël à deux égards : économiquement, elle fournit un terrain d’essai pour le développement d’armes, de systèmes de sécurité, de modèles de contrôle de la population et de tactiques sans lesquels Israël ne pourrait pas rivaliser sur les marchés internationaux de l’armement et de la sécurité. Mais tout aussi important, le fait d’être une grande puissance militaire servant d’autres militaires et services de sécurité dans le monde entier confère à Israël un statut international parmi les hégémonies mondiales qu’il n’aurait pas autrement. »4

Israël n’a donc aucun intérêt à trouver une solution au problème palestinien. Au contraire, il doit veiller à ce qu’il perdure. Il en va de sa survie.

« Guerres de sécurisation »

Le capitalisme mondial, sous le poids de ses contradictions et de ses excès, est en train d’imploser. Les inégalités entre ceux qui ont tout et ceux qui n’ont rien ne cessent de croître. Les peuples ont soif et faim, ils crient, ils hurlent, ils sont révoltés, ils exigent des alternatives, ils réclament un monde différent. Face à cette montée des revendications qui ébranlent les fondements de leur pouvoir, les classes dirigeantes ont recours à des « guerres de sécurisation » (securocratic warfare). Tous les moyens sont bons pour pouvoir maîtriser les velléités révolutionnaires des contestataires. Et Israël fournit les outils indispensables à cette lutte menée par les structures oligarchiques contre « les damnés de la terre », pour reprendre les mots de Fanon.

Ce sont des équipements technologiques hyper sophistiqués (drones d’espionnage, satellites, robots, missiles, l’exemple le plus connu étant le logiciel espion Pegasus, qui a été utilisé par plus de vingt pays contre des journalistes, activistes des droits humains, leaders religieux, etc.), mais aussi des méthodes avérées, un « Matrix of control » (« il s’agit d’une série de mécanismes imbriqués, dont seulement quelques-uns nécessitent une occupation physique du territoire, qui permettent à Israël de contrôler tous les aspects de la vie palestinienne dans les territoires occupés »5, qui permet, selon Halper, de réaliser le fantasme des structures de domination qui est de « pouvoir exercer un contrôle biopolitique total ».6

Selon le journaliste Jonathan Cook, « si cet avenir dystopique continue de se déployer, New York, Londres, Berlin et Paris ressembleront de plus en plus à Naplouse, Hébron, Jérusalem-Est et Gaza. Et nous finirons tous par comprendre ce que signifie vivre dans un État de surveillance engagé dans une cyberguerre contre ceux sur lesquels il règne »7.

D’où la palestinisation du monde. Le corps palestinien est dans un sens devenu un corps universel. Ce corps qu’on surveille, qu’on épie, qu’on dompte, qu’on enferme, qu’on disloque, qu’on manipule, ce corps dont l’altérité est nécessairement subversive, ce corps qui est une menace, ce corps qui rend impossible le projet colonial, la subjugation économique, ce corps palestinien est le nôtre. Le projet de domination est quasi universel. Ce n’est qu’une question de degrés. Peu importe où vous habitez. Les logiques sont les mêmes. À chaque fois que le souffle d’un Palestinien s’éteint, c’est le souffle du monde, de notre monde qui s’éteint.

N’oublions cependant pas que les fantômes ne meurent jamais.

[Voir aussi :
Une enquête de l’Associated Press met la lumière sur l’usage des technologies anti-Covid à des fins de surveillance
Surveillance numérique des populations : vers un « crédit social » en Europe ?
La surveillance biométrique médicale commence à faire son chemin dans les voitures
État 2022 de la surveillance de masse aux USA
La surveillance numérique – le vrai motif derrière la pression pour vacciner les enfants
Le nouveau monde orwellien, basé sur le contrôle et la surveillance
Surveillance, numérisation et traçage permanent
5G, surveillance, dépopulation, bitcoins, nano-puces — La carotte et le bâton ou le Meilleur des mondes offert par Bill Gates et Big Telecom]





Cthulhu et la Révolution française

Par Constantin von Hoffmeister

Source : https://arktos.com/2023/07/17/cthulhu-and-the-french-revolution/

Constantin von Hoffmeister évoque le lien étrange entre la Révolution française et le Culte de Cthulhu, ses effets malveillants sur l’Europe traditionnelle et le retour imminent du Grand Ancien.


Alors que l’aiguille de la grande horloge du temps balayait le crépuscule du dix-huitième siècle, un spectacle de transformation monstrueuse surgit des ténèbres de l’Ancien Monde, qui allait déchirer les voiles fragiles de l’ordre et de la civilisation. Ce fut la naissance d’une hideuse monstruosité appelée Révolution française, un événement d’une horreur et d’un impact si profonds que les vestiges de l’Europe traditionnelle — imprégnés du puissant héritage de la noblesse, de la foi et de la chevalerie — seraient à jamais balayés par son effrayant ressac.

Cette tempête, qui a secoué le monde, n’était pas due à une simple ambition politique ou à un mécontentement économique ; il s’agissait d’une manifestation effroyable d’un culte trop terrible pour être vu, un culte né dans l’ombre de temps oubliés et de légendes interdites : le Culte de Cthulhu.

L’influence désastreuse de ce culte — dont les origines effrayantes remontent aux époques les plus reculées avant l’humanité — sur la Révolution française est restée largement occultée sous la couverture de l’histoire. Ses doctrines antinaturelles se sont pourtant révélées être un terreau fertile pour le tumulte qui allait ébranler l’Europe.

Des profondeurs sordides des catacombes parisiennes émergent des murmures de « Liberté, Égalité, Fraternité ». Mais ce ne sont que des échos du chant le plus ancien de la secte : « Ph’nglui mglw’nafh Cthulhu R’lyeh wgah’nagl fhtagn » (« Dans sa maison de R’lyeh, Cthulhu mort attend en rêvant »). Tous deux, par essence, contenaient la même terrible promesse : l’effondrement de l’ordre ancien, l’effacement des anciennes croyances et l’ascension d’un nouveau monde, indicible et terrifiant.

C’est là, dans le labyrinthe obscur des bas-fonds parisiens, que le Culte de Cthulhu a nourri les philosophies d’hommes comme Robespierre et Marat, dont l’esprit a été piégé par les enchantements immémoriaux du Grand Ancien. Avec ses doctrines d’égalité et de fraternité, l’influence malveillante du culte s’est infiltrée dans le tissu de la Révolution, l’orientant vers le chaos et la destruction.

La folie a porté ses fruits dans le règne de la Terreur, une période qui fait écho aux grandes perturbations de l’ordre cosmique lorsque le Grand Ancien s’insurgeait contre son emprisonnement. La guillotine, symbole de ce règne, n’était pas seulement un instrument de mort, mais un autel à Cthulhu, chaque tête coupée étant un hommage macabre à la faim inextinguible de la grande bête.

De plus, la destruction de l’Église, rempart traditionnel contre l’empiétement des divinités païennes, symbolise la victoire de Cthulhu sur le tissu spirituel de l’Europe. Le culte de la Raison, la nouvelle « religion » de la Révolution, n’était qu’une parodie perverse et humaniste du véritable culte que le Culte de Cthulhu propageait dans ces nuits cryptiques au clair de lune dans les catacombes. L’extermination des anciens vestiges de la foi a ouvert la voie au règne indescriptible de l’abomination extraterrestre.

La Révolution française, qui a embrasé l’Europe, a laissé dans son sillage les restes calcinés de siècles de tradition. L’Europe d’autrefois, terre de rois et de chevaliers, de foi et d’honneur, de villages paisibles et de vastes cathédrales, n’existait plus. À sa place, un nouveau monde est né, un monde défini par les idées révolutionnaires de l’égalité et de la laïcité.

Pourtant, ce monde était né des murmures du Grand Ancien, et donc, même au milieu de sa constitution apparemment rationnelle, il portait la marque de l’autre monde, du non-euclidien, du lovecraftien. Au fond de lui, c’était un monde fait à l’image du Vieux, un monde qui ne regardait plus le ciel pour obtenir des conseils divins, mais qui regardait dans l’abîme, attendant toujours, redoutant toujours, anticipant le jour où Cthulhu se lèverait à nouveau.




Gilles Ghesquière : le CNT, les Khazars & l’Intelligence Artificielle qui ne remplacera pas l’Humain

[Source : Tribune Libre via PG]

Pour Tribune Libre, le 4 juillet 2023, Stéphanie Reynaud interviewe Gilles Ghesquière, architecte, ingénieur logiciel spécialisé dans la 3D, l’IA, le Web, etc., mais également ingénieur mécanicien/métallurgiste ayant une bonne connaissance des process industriels. Gilet Jaune et membre du Conseil National de Transition (CNT), il nous parle des objectifs du CNT, de Démosophie, de l’empire Khazar, de l’Intelligence Artificielle au service de l’Humain et d’espoir.
➡ Pour consulter le site de Démosophie : https://www.demosophie.com

[NDLR Gilles Ghesquière semble particulièrement optimiste et confiant dans les capacités de ce CNT.]




Nouvelle Terre et Nouvel Ordre Mondial

[Source : Jeanne Traduction]

[Voir aussi :
Comment notre conscience est utilisée pour créer la réalité
Changer le Système ?
Manifeste pour un nouveau Monde]




La France est une grande puissance mais les Français ne le savent pas

[Source : solidariteetprogres.fr via strategika.fr]

Par Alain Corvez1

On ne peut comparer la France à aucun autre pays européen car c’est la seule nation européenne dont l’Histoire montre son destin universel. « Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde » est-il écrit sur le socle de l’immense Croix de Lorraine érigée à Colombey-les-deux-Eglises. Car le Général de Gaulle était pénétré de cette « certaine idée de la France » qui dépasse les régimes, les dirigeants et les contingences.

Grâce à lui – bien que ses successeurs aient tour à tour et avec plus ou moins de légèreté dévalué le rétablissement de sa grandeur, la France a pu se relever de l’immense défaite de juin 1940, par ses visions, son courage et sa ténacité face à l’ennemi, comme face aux « alliés » jusqu’en 1946, puis de 1958 à 1969 – elle dispose d’atouts qui sont les attributs de sa grandeur et qui doivent être rappelés et défendus inlassablement. Voici quatre attributs majeurs, parmi d’autres, que je ne détaillerai pas ici mais que chacun pourra développer en fonction de son expertise.

1. Elle dispose d’un siège permanent au Conseil de sécurité de l’ONU avec seulement quatre autres nations : La Russie, la Chine, les Etats-Unis, le Royaume Uni. Dans le nouvel ordre mondial en gestation tragique, l’ONU devra être réformée pour mieux représenter les forces réelles du monde, en renforçant la représentation de pays, notamment en Afrique, en Asie et en Amérique Latine, dont le poids économique ou stratégique s’est accru.

2. Elle dispose de l’arme nucléaire, mise au point contre la volonté de nos alliés et même de beaucoup de Français, qui nous rend désormais invulnérables, l’arme fatale dissuadant tout ennemi de nous agresser de peur de subir en retour des dommages insupportables. C’est le fondement du concept de la dissuasion que beaucoup d’experts pourtant n’ont pas assimilé, continuant à raisonner en matière de coercition comme cela se faisait avant l’apparition de l’arme qui est devenue une arme de « non-emploi » du fait de sa puissance. Mais elle a apporté la paix, « une paix bizarre, mais la paix tout de même. Attendons la suite » disait de Gaulle. C’est le seul pays européen à en disposer souverainement, les Britanniques dépendant des Etats-Unis pour son emploi.

3. Elle est la première puissance maritime mondiale grâce à sa souveraineté sur un domaine maritime de plus de 11 millions de Km2, selon les critères de la Convention des Nations Unies de Montego Bay de décembre 1982 signée depuis par 157 Etats (à l’exception des Etats-Unis, d’Israël et de la Turquie, notamment ) amendée en notre faveur par les critères scientifiques les plus récents pour définir les ZEE ( Zone Economique Exclusive ) qui nous ont fait passer de la 2ème place derrière les Etats-Unis à la 1ère, par la nouvelle définition du sous-sol maritime et du plateau continental. Ce vaste domaine riche en ressources diverses (halieutiques, nodules polymétalliques…) nécessite des forces navales, terrestres et aériennes pour en défendre l’intégrité.

4. L’Organisation Internationale de la Francophonie, OIF, qui réunit plus de 88 états et qui suscite un intérêt grandissant de plus en plus de nations souhaitant y adhérer. Environ 350 millions de personnes, sans doute plus, parlent notre langue et ce chiffre augmente, notamment grâce à l’Afrique. La majorité de ces pays nous soutiennent généralement à l’ONU.

Comparer la France a d’autres pays européens est donc une aberration, car seule la France dispose des atouts de souveraineté et d’indépendance, que le Général de Gaulle proposait de partager avec les nations européennes pour construire une Europe de nations souveraines, évidemment incluant notre grande voisine européenne, si riche en Histoire et en ressources, la Russie. C’est pourquoi il voulait construire cette Europe sur le socle du rapprochement et de l’amitié avec le chef de la deuxième puissance européenne, à l’époque la République Fédérale d’Allemagne, le Chancelier Adenauer. Mais le traité signé entre les deux grands hommes le 22 janvier 1963 à l’Elysée ne fut ratifié par le Bundestag en juin de la même année qu’après l’adjonction d’un préambule le vidant de sa substance, en rappelant « l’étroite association entre l’Europe et les Etats-Unis d’Amérique ».

« Horrible chapeau » dira de Gaulle, « Les Américains essaient de vider notre traité de son contenu. Ils veulent en faire une coquille vide. Tout ça, pourquoi ? Parce que les politiciens allemands ont peur de ne pas s’aplatir suffisamment devant les Anglo-Saxons !Ils se conduisent comme des cochons ! Ils mériteraient que nous dénoncions le traité et que nous fassions un renversement d’alliance en nous entendant avec les Russes ! »

Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, la propagande américaine a subjugué les Européens de l’ouest, puis ceux de l’est une fois émancipés du communisme, effrayés par les soi-disant menaces d’invasion des chars communistes soviétiques ! Ils ont largement dispensé sur le continent avec le Plan Marshall les bienfaits du libéralisme et de la soi-disant démocratie, de la culture littéraire, cinématographique, télévisuelle américaines. La délicatesse et la finesse de la culture européenne, ancrée dans son passé chrétien et s’inspirant des valeurs humaines fondamentales de la famille, fait place à la brutalité des cultures contre nature qui envahissent jusqu’aux bancs des écoles.

Le nouveau monde en gestation douloureuse verra le retour de nations souveraines n’appartenant à aucun bloc idéologique, ce qui ne les empêche pas de conclure entre elles des accords servant leurs intérêts mutuels : les organisations comme l’UEEA, l’Union Economique Eurasienne, l’OCS, l’Organisation de Coopération de Shanghai, les BRICS, Brésil-Russie-Inde-Chine qui attirent de plus en plus de pays, sont des organisations économiques ou stratégiques entre nations qui n’abdiquent pas
leurs souverainetés, au contraire de l’UE qui se veut apatride et de plus en plus technocratique, c’est-à-dire sans direction politique démocratique et donc soumise au pouvoir de la finance mondiale basée à Wall Street et à la City de Londres.

Il faut revenir aux fondamentaux géopolitiques rationnels qui définissent les intérêts de la France : c’est ce qu’attendent aussi les nombreux pays du monde qui ont d’importants projets économiques à partager avec nous.

Les Français ne doivent pas oublier qu’ils sont porteurs d’un héritage culturel immense, depuis le premier Résistant Vercingétorix, Clovis et Charlemagne puis la Monarchie, les Empires et les Républiques, qui a rayonné sur le monde au cours de deux mille ans d’Histoire, et qui peut à nouveau les inspirer pour peu qu’ils en prennent conscience et aient la volonté et le courage de relever le flambeau. La richesse de notre patrimoine intellectuel doit nous y inciter, de François Villon à Rabelais, Montaigne, La Boétie, Descartes et Pascal, Victor Hugo et Chateaubriand, Paul Valéry, François Mauriac et André Malraux plus récemment pour n’en citer que quelques représentants magistraux.

Le destin de la France est un destin humaniste universel qu’elle doit proposer
au monde.


[1] Alain Corvez : Saint-Cyr en 1964, officier dans l’infanterie. Se spécialise en relations internationales en 1978. Travaille entre 1980 et 1994 pour le ministère de la Défense, des Affaires étrangères et de l’Intérieur, l’ambassade de France en Zambie. Assure le suivi de la concurrence mondiale économique, scientifique et technique au ministère de la Défense entre 1983 et 1986. Conseiller du général commandant la force des Nations Unies au Sud Liban en 1988 et 1989 (FINUL). Conseiller en relations internationales au ministère de l’Intérieur entre 1989 et 1994. Depuis 1994, installé en profession libérale en conseil en stratégie internationale. Membre de plusieurs cercles de géopolitique, d’organisations patriotiques, secrétaire général de la Fondation de la France libre. Bio reprise du Gaullisme.fr




Le FEM veut contrôler l’Internet et les réseaux sociaux pour « lutter contre la désinformation »

[Source : favoris-alcyonpleiades]








Changer le Système ?

Par Joseph Stroberg

Si par « Système » on entend l’organisation de la vie collective humaine et ceci plus particulièrement à notre époque et donc dans ses circonstances actuelles, dans quelle mesure et de quelle manière peut-on alors le changer volontairement ? Est-il humainement faisable et facile de changer la forme des gouvernements, les institutions administratives, financières ou juridiques diverses, le tissu économique, les bases culturelles et éducatives, etc. qui à eux tous représentent le Système ?

L’Histoire et la mémoire humaine tendent à indiquer que cette vie commune ou d’ensemble a déjà changé de forme et d’expression selon les lieux et les ères. Cependant, ces changements apparaissent le plus souvent aux historiens comme fortuits ou involontaires, résultats d’événements extérieurs, éventuellement catastrophiques, de concours de circonstances qui peuvent demander de nouvelles formes de réponses et d’organisation, rarement ou jamais le fruit d’une volonté collective exprimée dans une direction bien définie.

Par contre, de nos jours, il existe d’un côté une petite minorité puissamment organisée qui cherche à « réinitialiser » la société, voire la civilisation entière, sur un modèle qui en gros conserverait pourtant le pire du système actuel pour le peuple et offrirait ainsi son meilleur matériel aux élites dominantes. Et d’un autre côté, une autre minorité, en volume croissant, n’en peut plus de la situation, et peut en venir non pas à vouloir changer « le » Système pour en faire une énième variante tout aussi dysfonctionnelle que les précédentes, mais souhaiterait même carrément changer « de » système. Malheureusement, elle ne sait pas vraiment quoi créer d’autre ou comment le faire, à part quelques rares individus qui ont une idée plus précise de ce qu’ils souhaitent. Néanmoins, elle ne veut surtout pas du modèle proposé par la première minorité. Est-ce qu’au moins l’une d’elles est susceptible de concrétiser son objectif ?

Un système d’organisation collective humaine peut trouver deux sources principales d’inspiration : l’une que l’on qualifiera ici de « verticale », d’origine cosmique, spirituelle, ou encore « divine » ; et l’autre qualifiée d’« horizontale », de conception matérialiste ou artificielle. Paradoxalement, chacune portant sa croix, la seconde est fortement hiérarchique en disposition pyramidale verticale, avec les dominateurs tout au sommet et les esclaves à la base. Mais la première offre à chacun la même chance de s’exprimer et de vivre, considérant tous les individus sur un pied d’égalité, sans qu’aucun ne cherche à dominer les autres. Au contraire, les idées de service et d’humilité dans ce service y sont mises en avant : le vrai « roi » sert son peuple, mais ne se fait pas servir par lui.

Le premier système est verticalement relié au divin et agit horizontalement. Le second est horizontal matérialiste, mais agit verticalement, en écrasant la base. Comme l’écrasement ne pourrait se faire sous le seul poids de l’infime minorité du sommet, la verticale est découpée en une série de niveaux hiérarchiques de plus en plus « bas », caractérisés chacun par un nombre d’individus inversement proportionnel au pouvoir et à la liberté d’action dont dispose chaque membre de cet étage. Comme le second niveau depuis le haut compte plus d’individus que le premier, mais comme chacun de ces derniers dispose de moins de pouvoir (et se laisse écraser par les individus du sommet), le premier niveau se sert des individus du second pour écraser indirectement le troisième niveau, car par vengeance ou par simple continuité ou transfert de la même logique, les individus du second étage hiérarchique écrasent à leur tour ceux du troisième pourtant plus nombreux. Et ainsi de suite jusqu’au rez-de-chaussée où la base se trouve écrasée de proche en proche finalement par le sommet. Chaque niveau écrase celui immédiatement sous lui et se trouve écrasé par celui du dessus.

Une société matérialiste ne peut ainsi s’organiser que sur le modèle de la pyramide hiérarchique. Le poids du matériel est transféré progressivement aux étages inférieurs de la pyramide hiérarchique pendant que le sommet s’allège matériellement, en bénéficiant de nombreux privilèges, sous le prétexte d’avoir plus de responsabilités. Mais une société d’inspiration spirituelle ne peut s’organiser que sur le modèle de la croix debout : une inspiration verticale pour éclairer le monde ; l’égalité de traitement, de considération et des chances sur la branche horizontale ; le service et le sacrifice du « roi » ou du « messie » pour son peuple, à l’intersection des deux branches de la croix. Ce guide ou cet éclaireur ne s’y trouve pas plus privilégié matériellement que les autres et le seul privilège dont il dispose est celui de servir le plus grand nombre.

Tous les systèmes organisés par les êtres humains sont des expressions plus ou moins parfaites ou au contraire plus ou moins combinées de ces deux modèles de base. Plus l’Humanité se laisse inspirer par le divin, et plus elle développe l’approche de la croix tout en utilisant des analogies tirées de la nature en général ou de la forme humaine en particulier pour la mise en forme détaillée de sa société ou de sa civilisation. À l’inverse, plus elle développe l’approche matérialiste, et plus elle est artificielle, pyramidale, et tend à inverser les modèles proposés par la nature et à se forger une vision des choses opposée aux grands principes cosmiques. C’est ainsi, par exemple, qu’une humanité dominée par le matérialisme en est venue à croire que la nature reposait sur la compétition, la survie des plus forts, la « loi de la jungle », jusqu’à des niveaux microscopiques, au lieu de percevoir la fabuleuse coopération qui existe entre les myriades d’espèces vivantes, humaines, animales, végétales et même minérales, ceci effectivement jusqu’aux niveaux microscopiques. La maladie dans l’un de ces règnes provient d’un déséquilibre et ce dernier naît d’excès (ou d’empoisonnements) ou de déficiences dans l’acquisition, la distribution et/ou l’assimilation des ressources alimentaires ou énergétiques d’un ordre ou d’un autre.

Actuellement, le nouveau système voulu et promu par l’élite mondialiste est d’essence profondément matérialiste et artificielle. Pour la plus grande partie des populations du monde, il se traduit par une souffrance croissante sous le poids de l’écrasement par le sommet pyramidal. Celui-ci tend à monopoliser les ressources1 énergétiques, minérales, alimentaires, informationnelles (en en faisant des organes de propagande, de désinformation et d’abrutissement), éducationnelles (idem), culturelles (idem), etc. grâce aux échelons intermédiaires qui collaborent, volontairement ou aveuglément, au processus de « réinitialisation ». L’inversion de la Création ou des lois cosmiques se traduit en particulier par la montée de la théorie du genre et du transhumanisme et par la destruction croissante des religions et des valeurs traditionnelles qui avaient déjà perdu depuis des siècles leurs fondements au profit de la lettre et des codes (idéologiques, superstitieux, juridiques… et plus récemment informatiques et normatifs).

En réalité, l’élite mondialiste ne veut surtout pas changer le Système, et encore moins changer de système. Elle s’efforce seulement de le redémarrer avec un ensemble de conditions qui lui soient encore plus favorables qu’à l’époque de Nimrod et de la tour de Babel. Le chaos qu’elle produit lors du redémarrage n’est certainement pas pour elle, mais uniquement pour le peuple. Du moins si elle parvient à réaliser son plan jusqu’au bout. Elle veut toujours un monde basé sur les pyramides et le matérialisme, le culte du veau d’or qui lui a si bien réussi par le passé, les sacrifices humains, des enfants et des vierges pour en aspirer la vie… Elle se réserve des bases de repli, des abris antiatomiques, de véritables villes souterraines, et en surface des territoires immenses volés aux nations, les zones « protégées » où les individus ordinaires n’ont pas le droit d’aller. Elle a accaparé les ressources multiples de la planète, n’en laissant que des miettes aux milliards d’êtres humains du commun des mortels. Et ceux-ci n’ont guère bronché, car aveuglés, rendus sourds, fainéants, oisifs et abrutis, non seulement par le pain et les jeux, mais aussi par un petit confort matérialiste auquel ils s’attachent, par la destruction des grandes religions, par la propagande éducative, par l’encouragement au vice, par la déresponsabilisation, par les sortilèges modernes qui les maintiennent dans la peur, la confusion, les mirages et l’illusion…

Si certains êtres humains désirent ou veulent plus ou moins ardemment changer complètement de système et ne surtout pas risquer de retomber dans l’un des vieux schémas éculés, ils doivent se donner les moyens de le faire et cette fois abandonner les pyramides, pour viser la croix. L’Église Catholique Romaine a peut-être cru que donner aux églises de pierre une forme de croix suffirait à amener le règne d’un Christ, d’un Messie ou d’un Grand Monarque sur Terre. Cependant, celle-ci était couchée, tombée sur le sol, déracinée, sans plus de dimension verticale, et finalement réduite symboliquement au matérialisme concrétisé par les pierres, alors que l’Église du Christ était faite d’Hommes de chair et de sang. À un moment de cette aventure chrétienne déracinée, peut-être sous l’impulsion de quelques-uns des nombreux saints qui survivaient malgré tout en terre de France, la fille aînée de l’Église, on tenta de redonner une dimension verticale aux églises de pierre en érigeant alors les cathédrales gothiques. Cela ne fut visiblement pas suffisant, car ce pays connut ensuite la Révolution matérialiste. Cette dernière décapita d’abord la royauté — le lieutenant du Christ en terre de France — en 1793, avant de décapiter ensuite la bête ecclésiale de pierres elle-même, en 1798. Le tyran napoléonien lui enleva son terrain de chasse et la blessa mortellement en enfermant le pape.

S’il existe effectivement un Créateur, bien des chrétiens en général, et des catholiques en particulier, peuvent se demander comment un tel fait a été rendu possible si la France était bien la fille aînée de l’Église et si en le sein du Catholicisme romain subsistait encore au moins quelques traces d’esprit christique grâce notamment à des saints, à des prêtres de campagnes à forte vocation, ou encore à des moines serviteurs retirés en leur monastère. Eh bien, est-ce que cette Église de pierres suivait les traces et les enseignements du Christ, surtout aux plus hauts niveaux de sa pyramide hiérarchique ? Se montrait-elle humble, réellement charitable (et donc matériellement désintéressée), parangon d’amour et de pardon ? Qu’en était-il avec par exemple l’inquisition, les croisades, l’extermination des Albigeois ou encore le bûcher de Jeanne d’Arc ? Qu’aurait dit ou fait le Christ en voyant de tels « œuvres » ? Ne disait-il pas que l’on reconnaît l’arbre à ses fruits ?

La Création ne s’est pas opposée à la blessure mortelle du Catholicisme Romain, parce que celui-ci s’était dangereusement écarté de sa source christique. La Révolution française et Napoléon ont ainsi largement contribué au fait que nombre de Français confondent maintenant le christianisme originel avec sa déflexion catholique romaine au point que certains sont devenus de purs matérialistes ou que d’autres haïssent les chrétiens sans distinction. Maintenant, quel rapport avec la possibilité ou non de changer de système ? Eh bien, ceci a été mentionné ou au moins esquissé : pour réellement changer de système, comme l’actuel est basé sur la pyramide depuis plusieurs millénaires, l’alternative est de baser le nouveau sur la croix. Et tant qu’à faire, autant profiter de la voie indiquée il y a 2000 ans.

Les fondements de l’enseignement du Christ sont l’Amour, le Pardon, la Charité et l’Humilité. Et nul être humain ne peut réclamer le système alternatif à l’actuel s’il ne démontre pas lui-même suffisamment de telles qualités ou manières d’être et de se comporter. Il doit devenir le changement qu’il réclame pour la société. De manière naturelle, lorsqu’un volume suffisant d’êtres humains suivra une telle voie démonstratrice au niveau individuel, alors le changement civilisationnel se fera spontanément et en douceur. Ou bien, la condition sera présente pour qu’un changement soudain et plus ou moins miraculeux ou surnaturel se produise. « Aide-toi et le Ciel t’aidera ». Cela vaut aussi pour l’Humanité comme être collectif.

Les variations autour d’un système de type croix sont aussi nombreuses que celles qui ont pu avoir lieu principalement d’après la pyramide. L’Humanité n’aura que l’embarras du choix pour peaufiner la ou les formes de gouvernements, d’institutions, d’organisations ou de communautés diverses à adopter dans son Nouveau Monde radicalement différent du Nouvel Ordre Mondial. Chaque nation, chaque région, chaque groupe devrait alors être en mesure de s’autodéterminer et de choisir la forme qui lui convient le mieux. Ils seront tous libres d’en changer en fonction des circonstances. Et si par malheur certains d’entre eux voulaient de nouveau expérimenter des formes pyramidales, il conviendrait tout au plus de chercher à les en dissuader par la discussion raisonnable, leur rappelant les souffrances qui généralement en découlent (à part éventuellement pour ceux du sommet). Si nous avons été créés dotés de libre arbitre, il y a peu de chances que ce soit pour restreindre la liberté d’autrui.

Un nouveau système basé sur la croix, dans lequel l’Humanité se met à l’écoute de sa dimension spirituelle, se laisse ainsi inspirer par le divin, s’accompagne par essence du respect de la liberté individuelle et collective, ce qui se traduit notamment par la souveraineté aussi bien des nations que des divers groupes humains jusqu’au niveau individuel lui-même. Nul ne cherche plus à imposer sa volonté, ses idées ou ses croyances à d’autres, car le faire ferait automatiquement retomber dans les hiérarchies pyramidales oppressantes. Cependant, une telle liberté reste illusoire, factice ou seulement très temporaire si elle n’est pas fondée à la fois sur la responsabilité et sur la vérité, car l’irresponsabilité et le mensonge la détruisent plus ou moins rapidement.

Un individu irresponsable, par exemple lorsqu’il ne peut pas ou ne veut pas se préoccuper des conséquences possibles de ses choix et de ses actes (y compris de ses paroles), ou qui laisse porter aux autres ce qui devrait relever de sa propre responsabilité permet ainsi ou demande inconsciemment aux autres de décider à sa place, lui enlevant donc automatiquement la partie correspondante de liberté qui se trouve désormais assumée par autrui. C’est d’ailleurs la raison fondamentale pour laquelle les individus qui cherchent à se propulser au sommet des pyramides hiérarchiques mettent en œuvre des moyens ou des techniques pour amener les peuples à se comporter de manière de plus en plus irresponsable (notamment par la stimulation de la frivolité, de l’infantilisation et de l’addiction à des drogues) ou à réclamer la sécurité matérielle au détriment de leur liberté (par la stimulation de la peur, notamment via le terrorisme d’État, des psyops [opérations psychologiques] ou divers récits ou contes de fées plus ou moins terrorisants, comme le récent de la Covid…). En procédant ainsi, ils volent la liberté des autres ainsi d’ailleurs que leurs capacités créatrices afin d’en profiter des fruits. Ces individus se comportent comme des parasites prédateurs et n’ont aucune volonté de fonctionner de manière harmonieuse et symbiotique avec le reste de l’Humanité.

Un individu qui s’enferme dans le mensonge construit de fait une prison mentale qui peut s’accompagner d’une prison affective ou émotionnelle, surtout si la culpabilité, la honte, la peur d’être « découvert » ou d’autres sentiments négatifs s’en mêlent. C’est la raison fondamentale pour laquelle une liberté réelle ne peut s’obtenir dans ou par le mensonge. À l’inverse, la vérité nous affranchit.

« Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. »

Jean 8:32

La France est le pays des Francs, littéralement « les hommes libres », affranchis du mensonge. Elle est considérée par certains juifs et par certains chrétiens comme la seconde Jérusalem. Fille aînée de l’Église du Christ, elle est la terre des Français, ou des « François » en ancien français. Eh théorie, elle est donc particulièrement prédisposée à accueillir la Jérusalem céleste (Apocalypse 21.9-22,5), que l’on peut voir comme un nouveau système d’organisation humaine inspiré non plus sur la pyramide, mais sur la croix (qui est aussi un cube déplié ou « déployé ») :

Si l’on s’en tient aux dimensions exprimées par Jean de Patmos dans son texte prophétique et qu’on veut y voir une interprétation au moins partiellement concrète, alors la taille d’un côté du cube étant d’environ 2200 kilomètres, cela déborderait bien sûr la taille de la France seule et la surface d’une de ses faces représenterait environ 4,84 millions de kilomètres carrés, soit un peu plus que celle de la stricte Europe actuelle. Et si l’on considère la superficie totale du cube, soit 6 fois plus ou encore 29 millions de kilomètres carrés, cela pourrait inclure la totalité de la Russie et du Proche-Orient. En traduction plus symbolique, ceci pourrait signifier que la matérialisation de la Croix démarrant en France se propagerait dans un premier temps à l’Europe entière, puis déborderait sur le reste de la Russie, du Proche-Orient, et possiblement de l’Afrique du Nord, avant de se répandre sur la Terre entière. Aussi sûrement que le modèle antichristique imposé par la Révolution Française a fini par contaminer la planète entière, un réel nouveau système reposant enfin sur autre chose que la pyramide pourrait gagner le monde entier à partir de ce même pays.

Bien des êtres humains en général et des Français en particulier se plaignent de leurs gouvernements, de leurs leaders politiques, de leurs institutions, etc. sans réaliser la cause profonde de leur état corrompu. Ils ne peuvent pourtant pas réclamer et surtout obtenir un nouveau système s’ils ne réunissent pas auparavant les conditions nécessaires et suffisantes pour cela. L’une d’elles est d’accepter de voir la réalité en face, ceci en déchirant les voiles de l’illusion matérialiste et les multiples mensonges qu’elle a produits. Une autre est de se reconnecter à son âme et à sa dimension spirituelle. Une autre encore est de devenir soi-même le changement que l’on souhaite voir apparaître dans le monde. Et en fait, la seconde favorise les deux autres et elle tend à nous faire suivre spontanément l’exemple du Christ ou la voie du Bouddha et d’autres grands sages du passé qui au final aboutissent au même résultat : la libération par l’éveil au Réel et par le déploiement des qualités divines en l’Homme. Le bourgeon se transforme en fleur, puis en fruit. La chenille se transforme en papillon. Le plomb se transforme en or. Les ténèbres sont dissipées par la lumière.

On ne peut pas réclamer de l’Univers, de Dieu ou des autres ce que l’on n’est pas prêt soi-même à offrir. Si l’on souhaite une vie collective harmonieuse, il est nécessaire de commencer par trouver l’harmonie, et notamment la santé, en soi-même, car la maladie, y compris mentale ou affective, est le signe d’un déséquilibre, d’un manque d’harmonie : on absorbe trop de certaines choses, mais pas assez d’autres ; et souvent, on ne donne pas suffisamment. La vie sur Terre pourrait devenir une sorte de petit paradis, car cette planète est merveilleuse de vie et de beauté. Mais tout ce que l’Homme a trouvé à faire a été de la blesser, de l’enlaidir, de la corrompre, par paresse, avidité, recherche du confort, égoïsme… Et maintenant il se plaint, il souffre, il subit les conséquences de ce qu’il a produit par le passé. Il veut changer de Système : la forme des gouvernements, de l’économie, de la justice, de l’éducation, etc. Il doit commencer par se laver, par enlever sa propre corruption, par ouvrir ses oreilles, ses yeux, son esprit et son cœur. Aide-toi, le Ciel t’aidera.



1 Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources




TROIS ANS D’AVENTURE COVID résumés en 1600 mots

[Source : newsletter.micheldogna.fr]

Par Michel Dogna

Pour comprendre quelque chose de logique au sac d’embrouilles de la sombre histoire Covid, il faut aller juste à l’essentiel des évènements factuels et oublier le narratif superficiel et stérile des médias pour égarer les esprits. Même si je commets quelques erreurs dans le méli-mélo historique cela ne change rien sur le fond de ma démarche.

[Voir aussi :
40 faits à connaître : la véritable histoire de la « Covid »,
La « maladie mystérieuse » de Wuhan est le mensonge fondamental de la Covid
et le dossier Vaccins et virus]

ÉPISODE 1 : Préparation panique mondiale

En 2019 la ville de Wuhan en Chine où siège le laboratoire de sécurité virale P4, est secrètement désignée pour être le lieu de lancement expérimental d’une épidémie par coronavirus. Toute la population reçoit préalablement un faux vaccin antigrippe obligatoire (chargé d’oxyde de graphène). Ceci sera dévoilé plus tard factures en main par la journaliste scientifique américaine Karen Kingston. En même temps, une installation de 10 000 antennes relais 5G est effectuée à travers la ville (détail important)

En janvier 2020 des passants à Wuhan tombent par terre çà et là dans la rue, foudroyés par une mort subite – des images parlant d’un virus mystérieux nommé (C 19) passent dans les journaux du monde entier qui donnent l’alerte d’une possible pandémie. En même temps, il tombe sur le sol des milliers d’oiseaux et d’insectes morts en plein vol. Silence radio sur ce détail…

La presse annonce une terrible grippe par un coronavirus ayant pour origine des chauves-souris et des pangolins infectés vendus sur le marché. Logiquement quand on est terrassé par une grippe, on est au fond de son lit et non pas en train de se promener dans la rue, et on ne meurt pas subitement…

Or en 2011 l’Institut Pasteur avait déposé deux brevets d’un « vaccin » type ARNm contre une maladie épidémique dont on ne connaissait pas encore l’existence (BIZARRE !)… ceci à partir d’un coronavirus SRAS2 OGM donc n’existant pas dans la nature, une chimère signée Microsoft donnant une grosse grippe pulmonaire. L’insertion confidentielle d’oxyde de graphène n’apparaîtra que dans un brevet chinois et pas dans le brevet US.

ÉPISODE 2 : Que s’est-il réellement passé à Wuhan ?

En fait le « fog » de la 5G émettrice d’une onde mortifère associée au graphène du faux vaccin ARNm a transformé les gens en antennes de réception ambulantes. Mais il ne fallait pas que cela se sache afin de capter l’attention du public vers le seul corona C19 qui a servi de faux drapeau – et tout le monde (y compris les scientifiques) s’est engouffré dans ce miroir aux alouettes. Le but était de créer une panique générale face à un faux ennemi : le C19, ce qui allait faire accepter un vaccin qui tue.

Le principe est toujours le même :
Effrayer les gens avec une vraie ou fausse maladie afin de leur proposer un « remède miracle » qui va les abîmer et rentabiliser à vie les uns ou tuer les autres.

J’ai appris tout cela en détail quelques mois plus tard par un laboratoire de recherche indépendant, ce qui m’a valu la perte de plusieurs milliers d’abonnés… J’ai expliqué que la 5G a été chargée de la fréquence 60 gigahertz (milliards de hertz) qui est la fréquence de résonance de l’oxygène – or sous cette forme excitée l’hémoglobine du sang ne peut plus s’y combiner pour le véhiculer, d’où asphyxie partielle ou complète des victimes injectées vivant sous rayonnement 5G. Depuis divers labos indépendants ont totalement confirmé cette information.

ÉPISODE 3 : Pourquoi tant de morts subites – retards ?

La propriété de supraconductibilité électrique et surtout magnétique bien connue du graphène nanométrique agit sur les globules rouges puisqu’ils contiennent du fer et les collent tous Nord/Sud comme tous les aimants, formant de grands vers en tortillons dans les circuits sanguins. Ils peuvent créer ainsi des bouchons dans des coins stratégiques comme le cœur (d’où embolies cardiaques), dans le cerveau (d’où AVC embolie cérébrale), ou dans les poumons (d’où embolie pulmonaire) .

Et ce n’est pas tout, car ce graphène nanométrique est sous forme de microscopiques lames de rasoir qui blessent à la fois les globules rouges et les parois des vaisseaux. Les plaquettes arrivent alors en masse pour cautériser les millions de microblessures, ceci créant autant de microcaillots qui épaississent le sang jusqu’à le transformer en « confiture ». Là, c’est danger de mort imminent !

Les autopsies de ces victimes montrent des sites vasculaires dévastés avec un mélange de caillots et de débris de vaisseaux impressionnants.

Et c’est pour cela qu’il convient surtout pour les vaxés de se faire établir d’urgence un D dimer (je le répète sans cesse) par un laboratoire médical qui va mesurer la viscosité du sang, la valeur en UI ne devant pas dépasser 10 fois votre âge (50 ans = 500 Ui). Mais qui parle de cela ? Quelques médecins hors pistes émancipés de la doxa officielle…

ÉPISODE 4 : De faux vaccins destructeurs

La Quinta Culumna observatoire espagnol de la santé publique suite à l’analyse de « vaccins » Pfizer et Moderna n’y a trouvé aucune trace de souche vaccinale de Covid – normal puisque ce virus chimère n’a jamais pu être capturé ni isolé. Ce n’est donc pas un vaccin.

Par contre en plus du graphène, ils ont trouvé de PROTÉINE SPIKE et de l’HYDROGEL DARPA qui sont deux poisons codants du génome.
La spike pénètre dans les cellules et les fait travailler à sa propre reproduction dans tout l’organisme. Ensuite elle détruit le programme immunitaire pour le remplacer par une réaction auto-immune de septicémie générale gravissime en cas d’attaque virale.

L’hydrogel facilite la pénétration cellulaire de la spike et inhibe la glande pinéale qui est un relais des informations cosmiques.

NOTA : Il est curieux qu’aucun des ténors virologues et épidémiologistes contestataires, à part Le Dr Astrid Stükelberger, ne parle de ces trois responsables majeurs de l’hécatombe qui sévit depuis 3 années parmi les vaxés. Font-ils face à une terrible omerta ?

ÉPISODE 5 : la découverte de 3 lots de vaccins

Il est légitime de se poser la question : pourquoi tout le monde n’est pas handicapé, voire terrassé, après avoir été injecté d’un ou plusieurs de ces poisons ? La réponse est simple : si tout le monde était touché, la relation avec le vax serait évidente. Or les analyses d’échantillonnages montrent l’existence de 3 lots :

  • Lots n° 1 ne contenant que du sérum physiologique ;
  • Lots n° 2 sous dosés en poisons (vous risquez d’être malade) ;
  • Lots n° 3 à dose maximum (vous risquez la mort prématurée).

C’est donc la roulette russe !!! Sauf pour les politiques et collabos patentés qui ont bénéficié des lots n° 1.

ÉPISODE 6 : Des mesures criminelles tous azimuts

Alors que Bill Gates préconisait l’éradication de 90% de l’humanité, Il a imposé un « vaccin » pour protéger les gens
(BIZARRE !)
C’est ainsi que :

  • Dans les EHPADS on a « protégé » les vieux en les liquidant au REMDEVISIR
  • Dans les hôpitaux on a massacré les grippés par corona aux paracétamols
  • L’on a confiné chez eux des milliers de grippés sans soins
  • L’on a interdit tous les médicaments reconnus efficaces contre le C 19
  • L’on a obligé les gens au port d’un port d’un masque inadapté aux virus et catastrophique pour les enfants à l’école
  • L’on a obligé les gens à se soumettre à un test PCR non fiable et discriminatoire
  • L’on a puni les médecins qui guérissaient leurs patients avec des traitements retirés des pharmacies en France
  • Les médias ont menti sur tous les chiffres en inversant les résultats et en cachant les succès flagrants des pays non alignés sur l’OMS

NOTA : les 20% des Français qui ont refusé le vax maudit n’ont présenté aucun des symptômes courants parmi les vaxés.

ÉPISODE 7 : Une histoire sans fin

Pourquoi régulièrement une nouvelle épidémie ? Tout simplement en raison du fait que le Covid étant un montage chimérique, donc non issu de la nature, doit muter sans cesse jusqu’à retrouver son statut d’origine, ainsi que l’a expliqué le Pr Luc Montagnier. Pour chaque mutation épidémique soi-disant plus dangereuse que jamais (tel le Marburg), il faut logiquement un nouveau vax, mais c’est du cinéma puisque nous avons vu que l’on n’a jamais pu isoler le virus.

Par contre, c’est une bonne occasion pour vous mettre une recharge supplémentaire des 3 poisons qui tuent, du moins pour ceux qui n’ont toujours pas compris que l’on s’est payé leur tête depuis le départ… et que le risque pour leur vie est cumulatif.

À noter que l’Afrique qui s’est dissociée délibérément du joug OMS depuis le départ [à part quelques pays, dont la Tunisie et l’Afrique du Sud, qui en ont scrupuleusement suivi les directives et ont eu beaucoup plus de morts par million d’habitants que les autres (voir https://nouveau-monde.ca/lafrique-test-geant-pour-la-chloroquine-comparaisons-des-mortalites-covid-entre-lafrique-et-leurope/)], a été très peu touchée par cette pandémie, non pas virale mais vaccinale [NDLR En toute rigueur, la mortalité relevée dans les divers pays du monde affectés a démarré avant la campagne de vaccination massive. Cependant, elle a chronologiquement accompagné le déploiement de la 5G (voir Rappel — La Chine, la 5G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur)] et utilise massivement l’artemisia annua millénaire.

ÉPISODE 8 : Mort de la cabale et libération des peuples !

Une grande partie des Français se réveille enfin, précédée comme d’habitude par le peuple américain de Trump. La population se rend enfin compte qu’elle a été mortellement trompée. Il n’y a que les profiteurs collabos qui ne réclament pas la démission de Macron, ce malade mental qui est moqué par la plupart des pays étrangers.

Sur le plan mondial, ceux qui suivent autre chose que télé mensonges peuvent constater que la cabale satanique, OTAN comprise, est en pleine décomposition, que son dernier recours par une guerre nucléaire mondiale est avorté et qu’elle a définitivement perdu la partie.

Comme nous l’avions prévu, 2023 nous offre la libération des peuples par la grande sagesse stratégique des 3 mousquetaires sauveurs que j’ai toujours soutenus : TRUMP – POUTINE – XI JINPING. (Honni soit qui mal y pense). Ne vous inquiétez pas des mesures socio-culturelles et bancaires catastrophiques qu’on nous promet, elles ne pourront pas aboutir.

[NDLR Michel Dogna se montre particulièrement optimiste, trop peut-être, au moins en termes de délais.]

La mise en place d’un nouveau monde de Lumière est en cours.
Participez-y plutôt que de rester les yeux rivés sur votre rétroviseur.






DU GRAND RÉVEIL

[Source : stanislasberton.com]

Par Stanislas Berton

« Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. »

Jean 8:32

L’événement le plus considérable de notre époque est le déchirement progressif du voile du mensonge qui recouvrait la réalité. Peu à peu, les populations occidentales découvrent un monde bien différent de celui qui leur avait été enseigné à l’école, présenté par les pouvoirs publics et diffusé par les médias de masse. Si une part croissante de la population a compris qu’elle vit sous « l’empire du mensonge » et qu’une minorité de dangereux fanatiques a pris le contrôle de l’État et utilise désormais les moyens de ce dernier pour mener une guerre impitoyable à son propre peuple, moins nombreux sont ceux à avoir compris l’ampleur des mensonges sur lesquels sont fondées nos sociétés.

Or, il ne peut y avoir de grand réveil ou de libération des peuples sans découverte de cette vérité maintenue cachée par les tyrans qui nous gouvernent et pour lesquels le mensonge est devenu un mode à part entière de gouvernement. Comme l’explique Martin Geddes dans un essai récemment traduit sur ce sitecette prise de conscience s’apparente à un retour à l’école primaire : quand tout est faux, tout est à réapprendre.

Dans cet essai, je vous propose une liste non exhaustive des principaux mensonges politiques, financiers, économiques, historiques, médicaux, scientifiques, culturels, philosophiques et spirituels afin de vous aider à évaluer le chemin que vous avez déjà parcouru vers le grand réveil et le travail qu’il vous reste peut-être à accomplir.

– politique

Savez-vous que nos dirigeants politiques, tous bords confondus, ne sont que des marionnettes sélectionnées en amont dont la légitimité repose sur des sondages bidons, des élections truquées et dont l’obéissance est garantie par la menace et le chantage ? Savez-vous que le vrai pouvoir réside dans des institutions comme le Council on Foreign Relations, le groupe Bilderberg ou le Forum économique mondial de Davos où nos dirigeants élus « démocratiquement » vont chaque année recevoir leur feuille de route ? Savez-vous que les dirigeants de ces organisations se vantent publiquement d’être parvenus à infiltrer la plupart des gouvernements de la planète ? Savez-vous que ces institutions elles-mêmes sont contrôlées par de puissantes dynasties familiales (Rothschild, Rockefeller, Warburg,…) qui ont remplacé ou coopté l’ancienne aristocratie ? Savez-vous que ces puissantes familles ont pour projet la dépopulation, la gouvernance mondiale et l’avènement d’une société de la surveillance généralisée dans laquelle « vous ne posséderez rien, mais vous serez heureux » ?

[Voir aussi :
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen
Quelles sont les structures de pouvoir qui gouvernent le monde ?
Les projets des Maîtres du Monde
Vera Sharav : « Un groupe d’oligarques a capturé les gouvernements de la même manière que les nazis »
Entrevue intégrale de Mila Aleckovic (docteur en psychopathologies) pour comprendre ces psychopathes qui nous gouvernent
Les Nations-Unies sous le contrôle des oligarques
►Articles et vidéos de Monseigneur Viganò
►Articles sur Klaus Schwab
►Articles sur la Réinitialisation (ou Great Reset), le transhumanisme ou la dépopulation
Les fake news de l’État profond : Les manipulateurs du gouvernement contrôlent le cycle de l’information]

– économique

Savez-vous ce qu’est une banque centrale ? Savez-vous qu’en dépit de leur intitulé « officiel » (Banque d’Angleterre/Réserve Fédérale), il s’agit en réalité d’organisations privées possédant un monopole sur l’émission de la monnaie et utilisant ce privilège pour contrôler les États et les gouvernements par la dette ? Savez-vous que la Banque de France fut créée par Napoléon en 1804 et qu’il en fut l’un des principaux actionnaires avec des banquiers suisses ? Savez-vous que la loi 3 janvier 1973 imposa à l’État français de se financer auprès des banques privées et non auprès de la Banque de France, nationalisée en 1945 ? Avez-vous conscience de la quantité astronomique de monnaie créée dans le monde depuis la crise de 2008 ? Savez-vous que cette fausse monnaie été utilisée pour acheter des actifs bien réels (actions d’entreprise, terres agricoles, immobilier) et que cette création monétaire débridée s’apparente à un véritable casse du siècle au profit des plus riches et au détriment des plus pauvres et des classes moyennes ? Avez-vous conscience que la « richesse » de nos pays « développés » est en grande partie fictive, car elle ne repose plus sur une production réelle, mais principalement sur des flux financiers et des activités de service ? Pour finir, savez-vous que nous nous dirigeons vers des monnaies numériques directement contrôlées par les banques centrales où chacune de vos transactions pourra être identifiée et surveillée ?

https://youtu.be/QgttY3S_aBU

[Voir aussi :
Les financiers sont les maîtres du système
De l’empire britannique au IVème Reich
Le pari satanique des autorités financières mondiales
D’ici 2028, BlackRock et Vanguard posséderont « presque tout »
Vers la dématérialisation complète de la monnaie ?
Ce que planifient les banquiers centraux d’après Catherine Austin Fitts
⚡️ La disparition du cash est en marche : cryptomonnaies et destruction des libertés]

– historique

Dans quelle mesure avez-vous conscience que l’Histoire enseignée à l’école et diffusée par les médias ne correspond pas à la réalité ? Savez-vous par exemple que le Moyen-Age était loin d’être cette époque barbare et obscurantiste, mais peut-être légitimement considéré comme l’âge d’or de la civilisation occidentale ? Savez-vous que nombre des philosophes des « Lumières » comme Voltaire étaient des menteurs, des escrocs et ne pratiquaient pas en privé les valeurs qu’ils prétendaient défendre en public ? Savez-vous que la Révolution Française ne fut pas un mouvement populaire spontané, mais une « révolution de couleur » préparée de longue date par des sociétés secrètes dont la Franc-Maçonnerie ? Savez-vous que la destruction du catholicisme, l’abolition de la monarchie et la mort du roi Louis XVI furent décidées dès 1782 au Congrès de Wilhemsbad ? Savez-vous qu’en 1917, la révolution bolchevique fut financée par des grandes sociétés financières de Wall Street dont Trotski était l’agent ? Connaissez-vous le rôle joué par les puissances financières américaines et anglaises dans le financement du parti nazi et l’ascension d’Hitler ? Savez-vous que la déclassification récente de documents par le gouvernement américain met en évidence le rôle de la CIA dans l’assassinat du président Kennedy ? Savez-vous que le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a publiquement accusé les États-Unis d’être responsables du 11-septembre ? Vous souvenez-vous des « preuves » concernant les armes de destruction massive qui justifièrent l’intervention militaire américaine en Irak ?

[Voir aussi :
Les nazis ont-ils gagné la guerre ?
Les fondateurs de l’UE étaient financés par les USA pour installer un nazi comme président
Souvenirs de la montée du nazisme
Le discours de John F. Kennedy révélant l’existence des sociétés secrètes 10 jours avant son assassinat !
Lettre à Myriam Palomba sur les deux religions juives
La synagogue de Satan
École Arcane et Lucis Trust : mondialement influents, mais peu connus]

– médical

Savez-vous que la médecine « moderne » dite allopathique devrait plutôt s’appeler « rockfellerienne » ? Savez-vous qu’elle s’est imposée uniquement grâce à un puissant lobbying doublé d’une prise de contrôle total des écoles de médecine avec pour but d’imposer le médicament « synthétique » et les vaccins comme seuls remèdes aux problèmes de santé ? Savez-vous que de nombreuses études mettent en évidence les problèmes graves causés par la vaccination obligatoire des nourrissons et remettent en cause le rôle des vaccins dans la disparition des maladies infectieuses ? Savez-vous que la psychiatrie moderne et le recours massif aux antidépresseurs ont été dénoncés par de nombreux professionnels de santé ainsi que des chercheurs comme une gigantesque arnaque ? Savez-vous que l’ivermectine n’est pas seulement un remède efficace contre le Covid, mais pourrait également être un traitement extrêmement bon marché contre certaines formes de cancer ?

[Voir aussi :
Dossier Vaccins et virus avec notamment de nombreux articles qui remettent en cause même la théorie virale, de manière étayée, argumentée et scientifique, qui exposent le caractère non scientifique et frauduleux de la virologie, ou qui proposent un nouveau paradigme dans le domaine de la santé.]

– scientifique

Savez-vous que les plus grands scientifiques russes et ukrainiens ont développé une théorie remettant en cause l’origine fossile du pétrole ? Savez-vous que les prédictions alarmistes du GIEC et l’influence de l’activité humaine sur les changements climatiques sont largement contestées par nombre de scientifiques, y compris plusieurs prix Nobel ? Savez-vous que les principes d’évolution et de sélection naturelle chers à Darwin sont aujourd’hui largement remis en cause par les biologistes et les généticiens ? Savez-vous que plusieurs responsables de revues scientifiques réputées ont reconnu qu’une large partie de la littérature scientifique était falsifiée, exagérée ou tout simplement fausse ? Savez-vous que la transfusion de sang jeune (parabiose hétérochronique) constitue une véritable cure de jouvence utilisée comme remède miracle par les puissants de ce monde ? Savez-vous que la CIA a développé durant des décennies un programme de contrôle mental extrêmement puissant (MK Ultra) qui permet de contrôler des individus sans même que ceux-ci en aient conscience ? Savez-vous qu’il existe de nombreuses recherches sur l’utilisation des nanotechnologies, y compris sous formes injectables, pour contrôler directement la pensée et le comportement ? Comprenez-vous ce que veut dire le professeur James Giordano quand il affirme devant les futurs officiers de l’armée américaine que « le cerveau humain sera le champ de bataille du XXIe siècle » ?

[Voir aussi :
Quand la science devient pseudo-science
Créationnisme, darwinisme… Pourquoi pas ni l’un ni l’autre ?
La théorie de l’évolution : un camouflet pour la science
La théorie incohérente de l’évolution et ses effets pernicieux sur notre mode de pensée
Climat — Pourquoi la théorie de l’effet de serre est erronée et les autres articles du dossier Climat
►Dossier 5G et ondes pulsées avec notamment l’impact des ondes em et des champs électriques sur la santé
La fabrique des faux souvenirs et le dossier MK-Ultra
La fabrication des perceptions
Ariane Bilheran : « Seuls 3 types de profils résistent au déferlement totalitaire »
Comment fonctionne le contrôle mental réel
Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin
La psychologie inquiétante derrière le vaccin Covid : HYPNOSE DE MASSE et CULTE du SUICIDE
De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses
Des armes gouvernementales silencieuses pour mener une guerre secrète contre vous]

– culturel

Saviez-vous que la révolution sexuelle et la « libération des femmes » n’ont pas été des phénomènes spontanés, mais sont les fruits d’une grande opération d’ingénierie sociale organisée par des racistes et des eugénistes comme Margaret Sanger ? Savez-vous que de nombreux groupes de musique de la contre-culture des années 60-70 possédaient des liens étroits avec la CIA et l’armée américaine ? Savez-vous que Disney, ainsi que tous les studios de cinéma, les labels musicaux et les éditeurs de jeux vidéo, son étroitement liés à la CIA ainsi qu’au complexe militaro-industriel américain ? Avez-vous conscience que le divertissement de masse et la culture populaire ont été utilisés pour normaliser certains comportements (homosexualité, transgenre) ou croyances (magie, sorcellerie, satanisme) dans le cadre de programmes sophistiqués d’ingénierie sociale ?

[Voir aussi :
Transgenre
La guerre de Cinquième Génération et les Psyops contre les peuples
Derrière la « guerre cognitive » de l’OTAN : une « bataille pour votre cerveau »
Lumière sur les bals masqués de l’UNICEF pour « sauver » les enfants
Tyrannie technologique et caractère démoniaque du monde moderne — Un rappel de monseigneur Gaume
L’empoisonnement des nations : Pharmakéia, sorcellerie et BigPharma]

– philosophique

Savez-vous que toute la philosophie moderne repose sur la vision déterministe et mécaniste de l’homme comparé à une machine ? Avez-vous conscience que cette vision s’oppose totalement à la doctrine chrétienne du libre arbitre ainsi qu’à la philosophie thomiste et aristotélicienne sur laquelle fut fondée la civilisation occidentale ? Comprenez-vous que dans la philosophie moderne, les choses ne possèdent plus d’essence propre, mais ne sont plus que ce que nous en pensons ? Avez-vous conscience que cette vision qui place l’Homme et sa subjectivité au centre de toute chose a pour conséquence directe le relativisme, le transhumanisme et la remise en cause de l’idée même de Bien et de Mal ? Comprenez-vous que le matriarcat et le culte de la Terre-Mère ne constituent pas des « progrès », mais correspondent à un retour à la barbarie pré-chrétienne où le sang des sacrifices finit toujours par couler pour souder le groupe et apaiser la colère des dieux (René Girard) ?

[Voir aussi :
Végano-écologisme et transhumanisme : l’union sacrée dans la haine de l’homme et donc dans la haine de Dieu
Les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme
Le masque, premier pas vers le transhumanisme
François-Xavier Bellamy : « Le transhumanisme est d’abord une détestation de l’humain »
Le transhumanisme et l’image de Dieu]

– spirituel

Comprenez-vous que la réduction de l’existence à sa simple dimension matérielle (naturalisme) conduit à nier le surnaturel, c’est-à-dire le pouvoir de la prière, la possibilité des miracles et l’existence des anges et des démons ? Avez-vous conscience que la déchristianisation de l’Occident est le fruit d’une gigantesque opération ingénierie sociale visant à détacher l’Homme de Dieu jusqu’à lui rendre impossible d’imaginer qu’Il existe ? Savez-vous que la neutralité religieuse est impossible et que la « laïcité » n’est que le nom officiel donné à la religion républicaine de l’égalité, du progrès et des droits de l’homme à laquelle la plupart des Français ont été convertis sans même en avoir conscience ? Comprenez-vous la différence entre la vision satanique du monde qui prétend faire de l’homme l’égal de Dieu et la vision chrétienne fondée sur la liberté, la charité et l’amour du Créateur pour sa création ? Que savez-vous de la pratique du satanisme, des sacrifices humains et du trafic d’enfants chez nos classes dirigeantes ? Vous êtes-vous déjà penché sur les attributs du Diable et établi un lien entre ces caractéristiques et l’explosion du phénomène transgenre ? Que voulait dire Baudelaire quand il écrivait que la plus grande ruse du diable est de vous faire croire qu’il n’existe pas ?

[Voir aussi :
Inversion
« Nous sommes en guerre » ou L’inversion de toutes les valeurs
La religion d’État. Quelques observations sur le culte mondialiste, par Mgr Carlo Maria Viganò
Une emprise sur l’Humanité
La religion de l’Antéchrist]

Ce quelques exemples vous permettront peut-être de mieux comprendre pourquoi le monde moderne est fondé sur une accumulation de mensonges ainsi que sur une inversion diabolique du sens même des mots. Vous comprendrez donc peut-être mieux pourquoi tous ceux qui osent se poser des questions et cherchent à sortir de la prison cognitive dans laquelle nous avons été enfermés sont systématiquement désignés comme des fous, des extrémistes et des complotistes.

Vous comprendrez mieux pourquoi le pouvoir a construit un système social, éducatif et culturel conçu pour récompenser ceux qui acceptent cette soumission mentale et punir impitoyablement ceux qui refusent de s’y plier. Dans un tel système, les gens « éduqués » ou « informés » (universitaires, élus, médecins, journalistes, intellectuels) sont souvent ceux qui ont été le plus exposés à la propagande de ce système et pour lesquels la contestation de sa légitimité, ainsi que la remise en cause de leurs propres croyances, serait le plus risqué, pénible et coûteux.

Pour empêcher le grand réveil des peuples, ce système a eu la suprême habileté d’encadrer sa propre critique et de définir, y compris pour les résistants, les thèmes qu’il est acceptable ou non d’aborder. A titre d’exemple, s’il est désormais possible de parler du Grand Remplacement, il n’est toujours pas possible d’évoquer les réseaux mondialistes qui ont théorisé, organisé et imposé ce dernier. S’il est possible de dénoncer les excès du capitalisme financier, il est impossible de porter la critique jusqu’aux banques centrales et le rôle joué par la famille Rothschild dans leur création et leur gestion. S’il est possible de dénoncer les effets secondaires des vaccins Covid et les risques de l’ARN messager, plus rares sont ceux qui parlent de l’oxyde de graphène, de la convergence biodigitale ou du projet global de dépopulation. Pour finir, si beaucoup de gens se battent aujourd’hui pour sauver la France, peu nombreux sont ceux qui affirment que ce combat est avant tout spirituel et qu’il est illusoire d’espérer le remporter sans l’aide de Dieu.

Lors de sa dernière rencontre avec Vladimir Poutine, Xi Jiping déclarait :

« Ensemble, nous mettons en œuvre des changements qui ne se sont pas produits depuis cent ans. »

Le Grand Réveil s’inscrit pleinement dans ce processus et nous impose, quel que soit notre statut, nos connaissances et nos responsabilités, de sortir de notre zone de confort et de remettre en cause nos certitudes pour nous libérer du conditionnement mental auquel nous avons été soumis. Charles Péguy disait qu’il faut toujours dire ce que l’on voit, mais que ce qui est encore plus difficile est de voir ce que l’on voit. Notre vie durant nous avons été conditionnés à ne pas voir et à rejeter ce que nous voyions par peur du ridicule, de la sanction ou de l’ostracisation sociale. Le Grand Réveil consiste à dépasser cette peur, à ouvrir les yeux et enfin dire « je vois ».

« Heureux les humbles » nous disent les Béatitudes. Heureux en effet ceux qui ont su rester humbles ou garder « l’esprit du débutant », car il leur sera plus facile d’ouvrir les yeux, de rejeter « Satan, ses œuvres et ses pompes » et d’accepter le nouveau monde qui est en train de naître. Lacan disait : le réel, c’est quand on se cogne et pour l’Occident ainsi que tous ceux convaincus de la supériorité d’un modèle civilisationnel aujourd’hui en faillite, le retour au réel risque d’être rude. Quant à ceux qui ont ouvert les yeux, à eux d’anticiper le choc, de sauver tout ce qui peut encore l’être et de se préparer à reconstruire notre civilisation sur un gigantesque champ de ruines.

« Aux hommes, cela est impossible, mais à Dieu, tout est possible. »

Matthieu 19:26

Pour aller plus loin :

De l’empire du mensonge (Geddes)
De la désinformation
Des bonnes questions (Geddes)
De l’état du front (Geddes)




Quel renversement du monde nous attend pour 2023 ?

[Source : reseauinternational.net]

par Thierry Mourrain

Ceux d’entre nous qui ont déjà lu des romans dystopiques, tels « 1984 », « le Maître du Haut Château », « le Meilleur des Mondes », « Fahrenheit 451 », « un Bonheur Insoutenable », se sont sûrement dit un jour : « C’est pas possible que la planète parte ainsi en sucette ! Heureusement que c’est une fiction, sinon je ne sais pas comment j’aurais supporté cette réalité ».

Je crois qu’en 2023 nous sommes arrivés à ce point de bascule où le monde qui vient n’aura plus rien à voir avec celui que nous connaissons actuellement. En d’autres termes, nous allons probablement vivre cette expérience saisissante de passer de l’autre côté du miroir de façon brutale et irréversible.

Sommes-nous prêts ? Allons-nous regretter la vie d’avant ? Ça dépendra du scénario qui l’emporte. Et c’est ce que nous allons voir ensemble plus bas. 

Mais examinons tout d’abord les raisons qui nous poussent, tel un piston hydraulique géant, vers un grand renversement.

  • Tensions critiques entre Russie-Chine-Corée du Nord et Occident
  • Jusqu’au-boutisme de l’hégémon USA-UK-Israël
  • Dérapage nucléaire d’un des belligérants
  • Luttes entre les idéologues mondialistes dégénérés et mortifères (wokisme, cancel culture, écologie, eugénisme, pédophilie, satanisme, LGBTisme) et les peuples du monde qui veulent vivre 
  • Krach gigantesque sur des marchés financiers en surchauffe
  • Déclassement et précarité croissants
  • Inflation alimentaire et énergétique 
  • Catastrophes et désastres écologiques déclenchés par l’homme ou par un événement naturel ou les deux (IA, Z machine, pandémie, tremblements de terre, tsunami)

L’accumulation de vecteurs de force aussi antagonistes est une anomalie dans notre Histoire. Jamais l’humanité n’a rencontré une telle volonté destructrice de l’âme, de l’esprit et du corps, tout en prétendant défendre le contraire.

Si on écoute les eschatologues, nous cochons toutes les cases pour entrer dans une ère pré-apocalyptique. En analysant les faits objectivement, on est obligé d’admettre que la situation mondiale est franchement aberrante et qu’une petite étincelle pourrait tout emporter.

Dans quelle direction ? C’est ce que nous allons tenter d’ébaucher ici au travers de ces six scénarios.

2023, les gens ont compris que le changement, c’est maintenant !

Pandémies, pénuries, guerres, écologisme culpabilisant et autres joyeusetés, les peuples ont appris à ne plus gober ces arnaques de la propagande occidentale basées sur l’instrumentalisation de la peur et la volonté de diviser. 

Les médias, principaux apôtres de cette idéologie, sont en berne, plus personne ne s’intéresse vraiment à leur bavardage. Idem pour le milieu politique, artistique et médical, larbins notoires du pouvoir.

Les gens ont compris quels étaient le vrai visage et la nature diabolique de leurs élites. Ils ont aussi réalisé qu’un des moyens de les abattre était de démolir d’une façon ou d’une autre la pyramide au-dessus de laquelle elles trônent.

Consommation raisonnée, alimentation locale, éducation des enfants à la maison, entraide, éco-lieux autonomes, suppression des écrans, lecture, réveil spirituel, retour des traditions, etc.. En faisant sécession avec le Système, les gens l’ont peu à peu précipité vers sa chute.

Ce n’était pas gagné, car au début, le confort bourgeois et le fétichisme de la marchandise les rattrapaient, puis, crise après crise, vexation après vexation, la prise de conscience a surgit. « Non, je ne signerais pas ce putain de pacte avec le diable ! »

Aujourd’hui, le rouleau compresseur mondialiste est au point mort, car il n’a plus de prises. Nul doute qu’il renaîtra un jour de ses cendres, mais pour le moment les populations sont immunisées.

Bien sûr, tout le monde a bien compris que ce scénario improbable ne se produira jamais. À cause de notre lâcheté ou de notre aveuglement, on sait tous, au fond, qu’on a perdu depuis longtemps le fil de notre histoire. Nous sommes à bord d’un train fou, commandé par des fous, qui nous entraîne loin, bien loin de notre Salut.

Subsistent de petits groupes d’humains isolés, insubordonnés, réfractaires au Système. Leur survie dépendra de leur aptitude à se cacher, s’unir et passer entre les mailles du filet. Bonne chance à eux. Bonne chance aussi aux autres !

2023, la Russie est vaincue en Ukraine

Le front s’est étendu et la Russie a fini par tomber. Elle est à rebâtir, ainsi que l’Ukraine, la Pologne, les Pays baltes et l’Europe du Nord, dévastés dans les bombardements.

Un plan Marshall V2.0 est enclenché pour aider à la reconstruction via le prêt et la dette. 

C’est la curée pour se partager le territoire russe qui part à la découpe. Changement de régime en Serbie et en Hongrie. L’Europe s’étire dorénavant jusqu’à Vladivostok. Moscou devient la capitale mondiale de la fierté LGBTQ+. L’Occident affaibli par la guerre ne peut se payer le luxe de s’emparer de Taïwan. La Corée du Nord résiste à une attaque massive de drones kamikazes.

Et hop, c’est reparti pour un tour ! On a échappé de peu à une troisième guerre mondiale dévastatrice et la machine économique et idéologique occidentale est relancée, jusqu’à la prochaine crise.

En Occident, sous prétexte d’empêcher de nouveaux conflits, le totalitarisme accélère le pas. La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force !

Des IA traquent sur le Net les opinions divergentes. Tout dissident est placé en détention dans des camps de rééducation aménagés en Sibérie. L’utilisation de VPN est prohibée. La monnaie papier et la cryptomonnaie deviennent illégales. L’argent sur les comptes bancaires est transformé en monnaie numérique. 

Les identités biologiques et digitales fusionnent. Basé sur une technologie d’implants nanoscopiques électromagnétiques autoalimentés, chacun de nous émet dorénavant à vie un signal radio unique. Adopter ce procédé nommé « Trackme » devient la seule identification autorisée et la condition sine qua non d’une vie sociale. 

L’inemploi et les cessations d’activité ont tellement augmenté qu’un revenu universel s’est substitué aux allocations chômage.

Dorénavant les populations disposent d’un quota carbone mensuel, les incitant à se regrouper dans des habitations collectives.

Des brigades du peuple parcourent les campagnes afin de collecter la taxe foncière. Quand l’impôt ne peut être assumé, les propriétaires sont expulsés et la réquisition des champs justifiée comme un juste tribut pour nourrir la population.

L’euthanasie choisie est légalisée, y compris sur les enfants, sans même l’accord des parents.

Le taux de natalité s’effondre. 

90 % de la population est désormais contingentée dans de grands ensembles d’habitations collectives où les virus ne cessent de se propager malgré les plans de vaccination obligatoire.

On ne prend plus ni l’avion, ni même le train ou la voiture. Ça coûte tellement cher en malus carbone que ça éteint toute velléité de se déplacer autrement qu’à pied ou en vélo.

Des groupes de rebelles, indétectables, car ayant boycotté « Trackme » dès le début, se constituent et forment des poches de résistance, loin des villes. 

Privilégiant la low-tech et le camouflage pour se rendre invisibles des drones tueurs qui sillonnent le territoire, certains parviennent à pirater les systèmes contrôlant les accès aux cités dortoirs.

De petits combats en petites victoires, les rebelles deviennent peu à peu le clou dans la botte du pouvoir technocratique mondial en place.

Tracts, brouillages, attentats, recrutement de nouveaux dissidents dans les cités, les élites ne l’ont pas encore vu venir, mais la fin de leur règne approche. 

C’est après avoir cartographié patiemment leurs lieux de pouvoirs et de résidences qu’une attaque coordonnée sera lancée un matin. 

Avec le soutien de la Chine et de la Corée du Nord, par les airs et par le sol, les élites seront délogées et décimées en quelques jours dans une violence dévastatrice inouïe.

Le renouveau de l’humanité prendra du temps, mais, après la grande purge, la grande réinitialisation du monde pourra commencer. 

Cette fois-ci sur des bases réellement égalitaires et fraternelles.

2023, la Russie gagne en Ukraine

L’armée russe a vaincu l’armée ukrainienne. Le Donbass est repris en totalité. L’armée otanienne tente de contenir la ligne de front, mais celle-ci cède et la Russie s’empare de toute l’Ukraine. 

Dans un geste désespéré et fanatique, la Pologne, télécommandée par les USA, envoie une salve de missiles conventionnels longue portée vers Minsk, Moscou, Saint-Pétersbourg et Odessa.

Panique générale. Les sirènes retentissent dans le monde entier. Les chaînes de TV, qui avaient préparé l’opinion publique à cette éventualité, retransmettent les images en direct. Sur nos écrans, nous voyons à l’œuvre les batteries antimissiles russes S400 stopper net, haut dans le ciel, les fournées destinées au sol russe. En revanche, Minsk, trop près de la zone de tir, est touchée à plusieurs reprises en plein centre-ville.

La planète retient son souffle. On attend la réplique. Mais rien ne se passe.

Une heure plus tard, retransmis en simultané, Loukachenko et Poutine apparaissent côte à côte dans leur QG respectif. Loukachenko prend la parole en premier pour annoncer le bilan. Le nombre de victimes civiles dépasse les 10 000 morts et 30 000 blessés, beaucoup de bâtiments sont détruits dans la capitale biélorusse, dont le palais de la république et de nombreux musées. 

Poutine, dans un discours d’anthologie qui restera à jamais gravé dans les livres d’histoire, tient tout d’abord à rassurer les populations civiles occidentales.  Il ne cédera pas à la provocation qu’on attend de lui. La solution de représailles choisie, inoffensive pour l’homme, est en chemin et ne sera pas de type nucléaire, ni même conventionnel. Une dizaine de planeurs hypersoniques Avangard survolent actuellement les cibles, toutes occidentales. Centres de commandement de l’OTAN, bâtiments administratifs, zones de contingents militaires, usines de fabrications d’armes et de microprocesseurs, vont être rendus inutilisables suite à des explosions électromagnétiques déclenchées depuis la troposphère.

Vladimir Poutine prévoit de grandes perturbations et demande à toutes les populations d’être patientes. Les avions disposent de 2 heures pour atterrir sur le plus proche aéroport.

Compte à rebours : 2 h, 00

Afin d’en finir avec la guerre énergétique éternelle, source inépuisable de conflits, Poutine présente le plan de relance Sakharov qui a été conçu dans le plus grand secret par le Kremlin et ses alliés. Énergie libre pour tout le monde ! 

Des capteurs d’énergie libre ainsi que des adaptateurs pour moteurs thermiques et électriques sont déjà en production, les plans et modes d’emploi téléchargeables en open source. 

Hôpitaux, maisons de retraite et cliniques privées seront livrés les premiers. Des stocks ont été constitués pour les administrations et entreprises qui en feront la demande.

Devant la poussée populaire, les gouvernements mondialistes sont renversés ou rendent le tablier. Des élections anticipées s’organisent dans ces pays. Les partis souverainistes sont largement plébiscités. En France, Alain Soral remporte les élections avec 85 % des suffrages et un taux record d’abstention de 6,66 %.

Un nouveau monde abondant, fertile, fraternel, créatif, émancipateur est en train d’émerger. 

2023, guerre nucléaire

Des mini-nukes explosent à Kiev et dans un entrepôt militaire près de la frontière polonaise. Bilan : plusieurs dizaines de milliers de morts et des centaines de kilomètres carrés contaminés par la radioactivité.

Pour les médias, ça ne fait aucun doute, c’est la Russie. Des sondages la rendent responsable à 85 %. La diplomatie russe explique que c’est un false-flag mais reste inaudible.

Sur ordre de Joe Biden, Emmanuel Macron prend la tête du commandement militaire unifié européen. Depuis Jérusalem, il s’adresse à tous les membres de l’UE. La troisième guerre mondiale est déclarée contre la Russie. La mobilisation des troupes démarre dès l’âge de 14 ans. Des bataillons LGBTQ+ intègrent tous les corps d’armée.

Le lendemain, une dizaine d’ogives nucléaires sont tirées depuis les bases de l’OTAN vers la Russie.

Immédiatement, alors que le premier impact n’a pas encore eu lieu sur le sol russe, Paris, Londres, Berlin et Varsovie sont foudroyées et anéanties. Puis c’est le tour de Jérusalem, car elle abrite le QG du commandement mondial de l’OTAN. 

Réfugiés dans les bunkers, 95 % des équipes gouvernementales mondialistes sont vaporisées. 

Au large des côtes anglaises, américaines et pacifiques, suite à de gigantesques explosions sous-marines, des vagues géantes de 500 mètres de haut sont en approche.

Quelques ogives parviennent à pénétrer la défense aérienne russe et atteignent mortellement leur cible. Moscou n’est pas touchée, mais les principales grandes métropoles comme Kazan, Novossibirsk, Nijni Novgorod, Saint-Pétersbourg se volatilisent en poussières.

En zone Asie-Océanie, la Corée du Nord, alliée à la Chine, affronte le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Des dizaines d’explosions nucléaires sont enregistrées dans cette région. Le Japon disparaît. Les deux Corées n’existent plus. Déclenché par l’ampleur de l’onde de choc, un séisme parcourt la Mer de Chine, se dirigeant droit vers l’Amérique latine, emportant tout sur son passage. 

Avant de disparaître, la Corée du Nord lance deux de ses plus gros missiles hypersoniques nucléaires vers les États-Unis. La déflagration est tellement puissante que ⅔ du pays de l’Oncle Sam se vitrifie instantanément.

En Afrique et en Russie, les survivants s’organisent pour reconstruire le monde. 

Il faudra des siècles pour que refleurissent les campagnes, s’éclaircisse le ciel crépusculaire et revienne la paix dans les âmes et les cœurs.

2023, intervention exogène V1

Début 2023, des objets volants non identifiés commencent à apparaître dans le ciel au-dessus de petites villes et villages de campagne, majoritairement en Amérique latine, Asie et Afrique.

Dans le monde entier, des témoignages visuels affluent de toutes parts. Photos, vidéos, livres, les réseaux sociaux et les chaînes d’info regorgent de contenus montrant d’étranges objets ovoïdes volant à basse altitude dans le ciel. 

Ce qui surprend le plus, c’est le design épuré et le silence de ces engins volants.

Les premières prises de contact se produisent dans de petites agglomérations où les visiteurs arrivent de nuit, choisissant de se poser sur les places publiques ou près de lieux de cultes.

Peu à peu, les gens se familiarisent avec ces êtres humanoïdes et leurs fantastiques machines. Le calme, la puissance tranquille et la sérénité qu’ils dégagent étonnent et rassurent à la fois. Ils sont comme nous, des gens normaux, occupés à leur besogne, parlant la langue du pays, saluant les passants. Habillés de vêtements clairs et sobres, ils ne donnent pas l’impression d’être dans une tenue militaire, mais plutôt civile décontractée. 

Ici et là, ils invitent les curieux qui le souhaitent à entrer dans leur astronef. Parfois ils proposent de faire une balade de quelques heures. 

Ils répondent à toutes les questions, laissent prendre des photos, montrent des images de leur monde.

Tant que des militaires ou policiers ne viennent pas rôder alentour, les visiteurs prolongent leur séjour et tissent des liens avec les populations. Dès que rappliquent des forces armées, ils se retirent, prenant bien soin de laisser derrière eux des messages d’amitié et de paix.

En quelques semaines, tout le monde a bien compris que leur volonté n’est pas de convoler avec les puissants, encore moins de chercher à en tirer avantage, mais bien de communiquer avec les gens et d’instruire ceux qui le désirent. 

On apprend ainsi que de nombreuses civilisations évoluées existent dans l’univers, qu’elles nous étudient depuis des millénaires, y compris nos prières, attendant le moment opportun pour entrer en contact.

Ne voyant dans nos élites aucune volonté de tirer leurs peuples vers le haut, ils ont demandé à leurs émissaires de partir à la rencontre des communautés terriennes les plus avancées spirituellement. Charge à elles d’assurer la médiation avec les autres habitants de la terre.

La proposition est simple. Quiconque est intéressé par l’élévation de sa conscience doit prier et agir comme tel. Il sera alors contacté et recevra la connaissance nécessaire lui permettant d’éveiller son esprit.

Ce sera le début de l’âge d’or de l’humanité. 

2023, intervention exogène V2

Mai 2023. D’étranges objets survolent les grandes capitales partout dans le monde. Furtifs, véloces, ils apparaissent, s’immobilisent quelques instants dans le ciel, comme s’ils évaluaient nos infrastructures, puis s’évanouissent dans les airs. Leur envergure correspond à un cylindre d’une cinquantaine de mètres de long pour une dizaine de mètres de diamètre. Un gros sous-marin. La couleur est indéfinissable, car elle change constamment en fonction de l’environnement. Autour, un halo scintillant pulse en émettant un fort bourdonnement. 

C’est tellement hors-norme que cela provoque un mélange confus de sentiments, entre stupeur et effroi. Certains, consternés, ne savent s’ils contemplent un spectacle en 3DMax et doivent s’émerveiller ou s’enfuir en courant dans un bunker. L’imaginaire des blockbusters hollywoodiens et autres films catastrophes est certainement passé par là. 

En quelques jours, la nouvelle se répand dans le monde entier, envahissant les médias et les réseaux sociaux. Les extraterrestres sont arrivés sur terre ! Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Sont-ils amicaux ? Vont-ils prendre contact avec nous ? Nous exterminer ?

Des spécialistes sont invités sur les plateaux télé. On assiste à des débats houleux entre les partisans de la paix, de la guerre, ou de l’apocalypse. Religieux, militaires, scientifiques, politiques, people, tout le monde veut placer sa tirade. Certains commentateurs, toujours les mêmes, vont jusqu’à envisager un complot des Reptiliens pour instaurer un gouvernement mondial. Tout est bon, pourvu que ça suscite de l’émotion et pétrifie les gens devant leurs écrans.

Juin 2023. Les USA prennent le leadership. Ils décident d’envoyer des avions de chasse intercepter ces objets volants. Grâce aux caméras embarquées, on assiste en direct aux tentatives d’approches. La technologie de ces engins est juste prodigieuse. On ressent la tension des pilotes. « Mais comment peut-on suivre des oiseaux pareils, nom de Dieu ?! », crache d’une voix grésillante un des pilotes. « C’est une aberration, on croise à Mach 2.5 et ça virevolte comme si les lois de la physique… pshhhhhhhh ». On ne connaîtra pas la suite, le F15 disparaîtra brutalement des écrans radars.

Au même moment, sur les chaînes d’info sont retransmises des images nocturnes terrifiantes. Des villes, frappées par des orbes d’énergie dévastatrices, s’aplatissent comme des crêpes, puis s’enflamment ou explosent en particules embrasées. On reconnaît Londres, Berlin, Paris, New-York, Tokyo, San-Francisco, México, São-Paulo, Tel-Aviv… que des grandes métropoles mises à mort devant nos yeux. L’horreur. Les déflagrations sont titanesques. Quand des fragments incandescents s’élèvent dans l’atmosphère, on peut voir le ciel comme en plein jour. Et ce qu’on y voit est cauchemardesque.

Immobiles et imposantes, des formes sombres aux ventres hérissés de canons contemplent le chaos qu’elles propagent. On y est, les extraterrestres commencent à nous décimer !

Ce jour-là, le cours de la vie humaine sur terre changea à jamais.

Les sirènes se mirent à hurler jour et nuit. La loi martiale et le confinement général décrétés. Aucun avion civil ou commercial ne fut autorisé à circuler. Idem pour les bateaux, les trains et tous types de véhicules terrestres. 

L’effondrement des marchés financiers s’ensuivit, puis les émeutes et les pillages quelques jours après.

Septembre 2023. Sous le haut commandement du président des États-Unis, un Gouvernement Global de la Guerre (GGG) fut instauré, ordonnant deux mesures prioritaires : 1) la construction d’abris souterrains pour protéger les populations civiles, 2) la subordination totale à l’effort de guerre pour vaincre l’envahisseur.

Janvier 2789. Quelques siècles plus tard, l’humanité enterrée renversera la tyrannie et sortira enfin de sa geôle. Dehors, abasourdie, elle découvrira peu à peu la vérité. Le mythe des extraterrestres était un mensonge. Des milliards de vies innocentes furent massacrées. Quelques pays se dressèrent contre cette mystification, mais d’autres les empêchèrent d’intervenir.

En exhumant les archives de l’époque, on apprendra qu’un projet de psyop, ourdi par la CIA dans les années 1960-1970, portait le nom de « Blue Beam ». Cette opération consistait, grâce à divers moyens techniques et l’aide des médias de masse, à créer l’illusion d’une invasion extraterrestre. Objectif : terroriser et asservir les peuples. Parmi les moyens employés : d’immenses projections holographiques dans le ciel, des ondes électromagnétiques 5G pour parasiter le cerveau, la propulsion MHD procurant une grande agilité dans l’air à haute vitesse, l’utilisation de mini missiles nucléaires propres. 

Éradiquer la population en faisant porter le chapeau à des pseudo aliens envahisseurs, c’était ça le projet ! D’ailleurs, les abris souterrains avaient été construits secrètement pour loger quelques dizaines de millions d’habitants, pas des milliards ! 

En ces temps anciens, les false flags étaient fréquemment utilisés par les élites pour terroriser les masses en tuant d’innocents civils. Celui-ci fut en quelque sorte leur ultime chef-d’œuvre.




Options stratégiques pour la Russie

[Source : regischamagne.fr]

Par Régis Chamagne

Alors que « l’Occident collectif » n’a pas de stratégie, qu’il essaie piteusement de réagir « le nez dans le guidon » à l’évolution de la situation tactique en Ukraine imposée par la Russie, celle-là même, qui possède de bonnes cartes en mains, a le choix entre au moins deux options stratégiques.

Je l’ai déjà expliqué dans un précédent article, un stratège résonne en termes de priorités (relativement à l’objectif qu’il s’est fixé) et de ressources. Il s’agit pour lui d’affecter les ressources aux priorités. Une option stratégique consiste donc à choisir le domaine d’action prioritaire et la voie qui vont le mener à l’objectif, les autres domaines d’action étant en quelques sortes en appui de cette « poussée principale ».

Quel est l’objectif de la Russie ?

Il suffit d’avoir écouté les discours successifs du président Vladimir Poutine, et du président chinois Xi Jinping, pour savoir que l’objectif stratégique actuel de la Russie, soutenue par le reste du monde hors Occident, est de mettre fin à l’hégémonie américaine sur le monde afin de construire un nouveau cadre pour les relations internationales : un monde multipolaire. Cet objectif existait depuis longtemps, au moins depuis 2008, parmi les pays des BRICS, de l’OCS ou de l’ASEAN, et était mis en œuvre progressivement à travers le développement pas à pas des échanges économiques entre ces pays et les pays du « grand sud », en dehors du dollar et du système d’échanges interbancaires SWIFT. En revanche, il n’était pas l’objectif initial de l’opération militaire spéciale. Il l’est devenu à cause de la bêtise des réactions occidentales. Pour cela, il faut revenir en arrière.

La surdité des « élites » américaines

Reprenons succinctement le fil des événements, d’après ce que je pense savoir :

  • En novembre 2013, l’Ukraine, qui est déjà liée à la Russie par des accords économiques, se tourne vers l’UE afin de diversifier ses relations, et s’entend répondre : « si vous voulez un accord avec nous, cassez complètement celui que vous avez avec la Russie. » Sous la pression de Vladimir Poutine, Viktor Ianoukovitch choisit son camp et maintient l’Ukraine dans la sphère d’influence russe.
  • En février 2014, les États-Unis, avec Victoria Nuland aux commandes, organisent un coup d’État à Kiev qui porte au pouvoir, entre autres, des partis néonazis. Les républiques du Donbass, Donetsk et Lougansk, font sécession. Un conflit armé s’installe dans le Donbass.
  • Après un an de combats, en février 2015, les parties signent les accords de Minsk, en présence de Vladimir Poutine, Angela Merkel et François Hollande. Ces accords, dont l’application doit être réalisée sous la surveillance de l’OSCE, prévoient l’autonomie des républiques de Donetsk et Lougansk.
  • Ils ne seront jamais respectés. Pire ! Récemment Angela Merkel et François Hollande on avoué qu’ils avaient été conçus pour gagner du temps et permettre d’armer l’Ukraine. C’est du reste ce qui s’est produit : armement de l’Ukraine, mise aux standards de l’OTAN, intégration des centres de commandement ukrainiens au réseau de l’OTAN. En parallèle, les lois promulguées par Kiev à l’encontre des russophones nous rappellent que l’esprit du nazisme n’a pas disparu.
  • Après presque huit ans de bombardements du Donbass par l’artillerie du régime de Kiev (on estime à 14 000 le nombre de victimes civiles) l’armée de Kiev amasse des troupes le long de la ligne de contact et l’intensification des tirs d’artillerie indique les prémisses d’une offensive. Quelques mois plus tôt, Vladimir Poutine avait tendu une dernière fois la main à l’OTAN afin de régler les questions de sécurité aux frontières de la Russie par la négociation. Peine perdue.
  • Le 24 février 2022, la Russie déclenche son opération militaire spéciale, après avoir reconnu officiellement les républiques du Donbass. L’objectif affiché est de démilitariser et de dénazifier l’Ukraine. Les moyens engagés ne sont pas énormes. L’offensive en infériorité numérique (du jamais vu dans l’histoire militaire) est rapide et suffisamment efficace pour que s’engagent des négociations. Les récentes déclarations de l’ancien Premier ministre israélien Naftali Bennett, médiateur entre la Russie et l’Ukraine à l’époque, apportent un éclairage nouveau sur ces événements. Alors que les deux camps ont fait les concessions nécessaires pour parvenir à un accord, les anglo-américains, avec Boris Johnson dans le rôle du petit télégraphiste, bloquent le processus. Ils veulent que la guerre dure pour, pensent-ils, épuiser la Russie par un soutien militaire à l’Ukraine. C’est le contraire qui s’est passé.
  • Dès lors, les objectifs stratégiques de la Russie changent ; l’Ukraine n’est plus seulement un objectif mais le terrain sur lequel se cristallise le changement de paradigme géopolitique. L’issue de cette guerre décidera du nouveau monde. Tous les pays en dehors de l’Occident collectif l’ont compris, ainsi que le montre leur soutien, explicite ou implicite, à la Russie d’une part, et l’accélération des relations économiques entre les pays hors Occident et la dédollarisation de l’économie mondiale qui l’accompagne d’autre part.

Depuis quelques temps, les « élites » américaines réalisent que les États-Unis sont engagés dans une lutte existentielle, mais il n’est pas certain qu’ils en aient compris la finalité ni les mécanismes intimes. Pour illustrer mon propos, je voudrais commenter un exemple récent : le cas du sabotage des gazoducs Nord Stream. Des théoriciens tels que Halford John Mackinder ou Zbigniew Brzezinski avaient identifié que la relation entre l’Allemagne et la Russie constituait un danger, ou au moins un frein, pour la maîtrise de l’Heartland (le plateau continental de l’Ukraine, de la Biélorussie et de la Russie) par les puissances de la mer. Mais voilà, y’a comme un truc voyez-vous.

La géopolitique, c’est de la thermodynamique ! L’objectif américain d’empêcher un rapprochement entre l’Allemagne et la Russie, aujourd’hui, en sabotant les gazoducs Nord Stream se situe à un niveau d’enthalpie (variable physique reliée à l’énergie d’un système thermodynamique) bien inférieur à celui qui est d’empêcher un changement de paradigme géopolitique, car ce dernier concerne la planète entière. En d’autres termes, ce n’était pas le moment de faire cela ; l’objectif du moment n’est pas pour eux les relations entre l’Allemagne et la Russie. Cet acte est donc clairement une imbécilité totale de la part des psychopathes aux manettes aux États-Unis ; ils ont bêtement dépensé de l’énergie pour mener une opération de guerre contre leur vassal tandis qu’une toute autre partie, bien plus fondamentale pour eux, se joue à l’échelle du monde. Et en plus, ils montrent qu’ils sont contents d’eux. Le diable en rit encore.

Résumons-nous. La guerre actuelle, régionale sur le plan géographique mais mondiale pour ce qui est des enjeux, cristallise l’objectif stratégique de changement de paradigme géopolitique et en accélère notoirement le processus. Alors, revenons à notre question initiale.

Quelles options stratégiques envisageables ?

Pour ma part, j’en vois deux. Il y en a probablement d’autres. Une option dans laquelle le vecteur principal serait d’ordre militaire et une option dans lequel il serait de nature économique. Envisageons donc ces deux options.

1. L’option militaire

il s’agirait de mener une offensive décisive pour conquérir rapidement la Novorussia (terre historiquement russe) et la réintégrer à la Russie. Du point de vue de l’art opératif, les Russes, là encore, ont presque toutes les cartes en mains. Ils peuvent attaquer au nord, au centre ou au sud, simultanément ou séquentiellement, créer des diversions pour « balader » les troupes otano-ukrainiennes le long du front et finir de les épuiser. Si cette option était choisie, elle serait très probablement précédée d’une manœuvre intense de guerre électronique et informatique, incluant le brouillage des satellites américains, et pourquoi pas avec l’aide de la Chine en la matière. Cette action de guerre électronique préparerait une campagne aérienne courte, vigoureuse et ciblée sur les arrières de l’armée otano-ukrainienne. Ensuite, s’agissant des manœuvres au sol, il n’y aurait que l’embarras du choix. Le général Gerasimov est, parait-il, un maître dans l’art de la déception [NDLR Anglicisme, le terme deception en anglais signifiant tromperie, supercherie, leurre, stratagème, subterfuge].

Cette option aurait la vertu de mettre rapidement un terme aux opérations militaires et de redessiner les frontières sans ambiguïté. Elle aurait le défaut de probablement augmenter le taux de pertes russes au combat. Elle comporterait le risque d’un engrenage vers une montée aux extrêmes avec les États-Unis. Il faut se méfier de la réaction des psychopathes de Washington.

2. L’option économique

Elle consisterait, sur le plan militaire, à continuer ce qui se fait actuellement ; un grignotage méthodique du front visant à l’épuisement progressif des hommes et du matériel otano-ukrainien. La prolongation des opérations militaires amènerait à ce que les pays de l’Occident collectif continuent à s’enfoncer dans la crise économique par étranglement. En parallèle, une accélération sensible des échanges avec les pays du « grand sud » accélérerait la dédollarisation de l’économie mondiale, ce qui atteindrait le centre de gravité de la puissance américaine. La pyramide de Ponzi sur laquelle repose l’économique américaine s’effondrerait. De toutes façons cela se fera un jour et les États-Unis devront « passer à la caisse » ; les conséquences seront terribles pour le peuple américain à tel point qu’il n’est pas improbable que les États-Unis implosent. On observe aujourd’hui un basculement rapide et profond du continent africain vers la Russie et la Chine. L’Amérique latine, naturellement plus prudente en raison de la doctrine Monroe et de l’application qui en a été faite au cours du XXe siècle, emboîtera le pas un peu plus tard, progressivement.

Cette option aurait la vertu de limiter les contours de la guerre. Elle aurait le défaut de prolonger le temps de la guerre. Elle comporterait le risque de multiplier les provocations ou autres opérations sous faux drapeau que les anglo-américains pourraient mener afin de pousser la Russie à la faute. Néanmoins dans ce cas, une montée aux extrêmes est moins probable car, finalement, les lignes rouges sont suffisamment floues pour permettre à Vladimir Poutine de piloter le curseur de la violence, ainsi qu’il l’a déjà montré.

On pourrait me reprocher de ne pas avoir envisagé une issue à cette situation par la négociation. Honnêtement, je ne vois pas comment cela pourrait être possible dans l’état actuel des choses. Les déclarations de Merkel, Hollande et Bennett ont clairement montré que l’Occident n’a pas de parole. Négocieriez-vous avec un menteur, avec un tricheur patenté ? NON ! À moins de changements de régimes dans les pays occidentaux, je pense que cette guerre ira à son terme, qu’il y aura un camp vainqueur et un camp vaincu, que nous assisterons à l’effondrement de l’Occident collectif et à l’émergence d’un monde multipolaire.

Régis Chamagne




Comment éliminer l’oxyde de graphène des vaxins

[Source : profession-gendarme.com.
+ Liens vers articles complémentaires sur Nouveau Monde]

Surtout commencer à diminuer l’exposition aux O.E.M. [ondes électromagnétiques (Wi-Fi, 4G, 5G, Bluetooth…)]

Comment éliminer l’oxyde de graphène du corps, l’ingrédient dangereux et non divulgué des vaccins COVID-19 !

L’oxyde de graphène, une substance toxique pour l’homme, a été trouvé dans les « vaccins » Covid 19, dans l’approvisionnement en eau, dans l’air que nous respirons à travers les chemtrails, et même dans notre alimentation.
L’oxyde de graphène interagit et est activé par les fréquences électromagnétiques (« EMF »), en particulier la gamme plus large de fréquences trouvées dans la 5G qui peut causer encore plus de dommages à notre santé. Les symptômes de l’empoisonnement à l’oxyde de graphène et de la maladie des rayonnements électromagnétiques sont similaires à ceux décrits comme Covid.

La bonne nouvelle est que, maintenant que l’oxyde de graphène a été identifié comme un contaminant, il existe des moyens d’éliminer l’oxyde de graphène de notre corps et de restaurer votre santé. Il s’agit d’une approche holistique consistant à utiliser simultanément plusieurs méthodes différentes pour obtenir le meilleur effet. Y compris des suppléments spécifiques pour dégrader l’oxyde de graphène dans le corps et contrôler les CEM dans l’environnement pour minimiser l’activation de l’oxyde de graphène.

Ces informations proviennent de plusieurs sources et sont basées sur des études scientifiques. Les liens sont référencés ci-dessous.

Comprendre le glutathion !

Le glutathion est une substance fabriquée à partir des acides aminés : glycine, cystéine et acide glutamique.
Il est produit naturellement par le foie et est impliqué dans de nombreux processus de l’organisme, notamment la formation et la réparation des tissus, la fabrication des produits chimiques et des protéines nécessaires à l’organisme et au système immunitaire. Nous avons une réserve naturelle de glutathion dans notre corps. C’est ce qui nous donne un système immunitaire fort.

Lorsque les niveaux de glutathion sont élevés dans le corps, nous n’avons aucun problème et notre système immunitaire fonctionne bien. Mais lorsque la quantité d’oxyde de graphène dans le corps dépasse la quantité de glutathion, cela provoque l’effondrement du système immunitaire et déclenche une tempête de cytokines. La façon dont l’oxyde de graphène peut croître rapidement pour dépasser le glutathion dans le corps est par excitation électronique. C’est-à-dire des champs électromagnétiques qui bombardent le graphène pour l’oxyder, ce qui déclenche rapidement la maladie.

À l’âge de 65 ans, les niveaux de glutathion chutent drastiquement dans le corps. Cela peut expliquer pourquoi la population la plus touchée par le Covid-19 est celle des personnes âgées. Les niveaux de glutathion sont également très bas chez les personnes souffrant de maladies préexistantes telles que le diabète, l’obésité, etc. De même, les niveaux de glutathion sont très élevés chez les nourrissons, les enfants et les athlètes. Cela peut expliquer pourquoi le Covid-19 n’a pas touché ces personnes.

L’oxyde de graphène, lorsqu’il est oxydé ou activé par des fréquences électromagnétiques spécifiques, dépasse la capacité du corps à créer suffisamment de glutathion, ce qui détruit le système immunitaire et provoque la maladie.
En cas de maladie (comme les symptômes de Covid et toutes les « variantes »), il est nécessaire d’augmenter les niveaux de glutathion dans le corps afin de faire face à la toxine (oxyde de graphène) qui a été introduite ou activée électriquement.

Les patients Covid intubés aux soins intensifs guéris en quelques heures lorsqu’ils sont traités avec du glutathion et du NAC, exemple de Ricardo Delgado :

« Nous avons vu des essais cliniques avec des centaines de patients qui étaient aux soins intensifs, sous respirateur et intubés, pratiquement au bord de la mort. Avec des pneumonies bilatérales causées par la propagation de l’oxyde de graphène et le rayonnement 5G ultérieur dans les plaques pulmonaires. Eh bien, cette coloration diffuse chez ces patients est symétrique, ce qui n’arriverait pas avec un agent biologique puisque ce serait plutôt asymétrique, comme par exemple lorsqu’il y a une infection à pneumocoque, non ? Eh bien, dans ce cas, une tache diffuse apparaît généralement dans une partie du poumon, mais pas dans une autre, pas dans les deux de manière symétrique.
Ainsi, lorsqu’ils sont traités avec du glutathion par voie intraveineuse directe — ou même par voie orale — ou avec de la N-acétylcystéine (NAC) à des doses de 600 mg ou plus, les personnes en quelques heures ont commencé à récupérer leur saturation en oxygène »

Ricardo Delgado, La Quinta Colmuna

La N-acétylcystéine (« NAC ») est un supplément qui amène le corps à produire du glutathion, il est connu comme le précurseur du glutathion et amène le corps à sécréter du glutathion de manière endogène, tout comme il le fait lorsque vous faites du sport intensément. La NAC provient de l’acide aminé L-cystéine et est utilisée par le corps pour fabriquer des antioxydants. Les antioxydants sont des vitamines, des minéraux et d’autres nutriments qui protègent et réparent les cellules contre les dommages.

Vous pouvez obtenir du NAC sous forme de supplément ou de médicament sur ordonnance.
Le zinc en combinaison avec le NAC est des antioxydants essentiels utilisés pour dégrader l’oxyde de graphène.
Ricardo Delgado déclare qu’avec ces deux antioxydants, il a personnellement aidé des personnes atteintes de magnétisme après l’inoculation. C’est chez les personnes avec deux doses de Pfizer qui sont devenues magnétiques et après ces suppléments elles n’ont plus ce symptôme.

D’autres suppléments qui peuvent être pris pour aider à l’élimination de l’oxyde de graphène sont :

  • Astaxanthine
  • Mélatonine
  • Chardon Marie
  • Quercétine
  • Vitamine C
  • Vitamine D3

Pour plus d’informations sur ces suppléments pour l’élimination de l’oxyde de graphène, lien pour recevoir la liste produits qui détoxifient.

Comprendre le lien entre EMF, 5G, oxyde de graphène, hydrogels et Covid !

L’oxyde de graphène est activé par les champs électromagnétiques, en particulier les fréquences faisant partie du spectre 5G. Tous les matériaux ont ce qu’on appelle une bande d’absorption électronique. Une bande d’absorption est une gamme de longueurs d’onde, de fréquences ou d’énergies dans le spectre électromagnétique qui sont caractéristiques d’une transition particulière de l’état initial à l’état final dans une substance. Il s’agit d’une fréquence spécifique au-dessus de laquelle une substance est excitée et s’oxyde très rapidement. Les fréquences transmises aux êtres humains qui ont une accumulation d’oxyde de graphène dans leur corps peuvent provoquer une multiplication très rapide de l’oxyde de graphène, rompant l’équilibre du glutathion et provoquant une tempête de cytokines en quelques heures.

L’oxyde de graphène est l’ingrédient principal des hydrogels brevetés DARPA. Ce sont ces hydrogels qui se trouvent dans les injections Covid, les écouvillons de test PCR et les masques. Un hydrogel conducteur est un matériau de type polymère qui a des qualités et des applications substantielles.

Ils développent différents types d’hydrogels conducteurs qui sont utilisés dans de nombreuses choses, dans notre nourriture, notre eau et injectés dans notre corps dans les vaccins. Les hydrogels conducteurs contiennent des nanotechnologies qui se verrouillent sur votre ADN et peuvent être contrôlées par des capteurs 5G.
Ils permettent la collecte et la manipulation de l’ADN. Les hydrogels conducteurs permettent le suivi et le traçage des êtres humains.

Il existe des milliers d’études et d’articles scientifiques évalués par des pairs sur les hydrogels conducteurs.
Nous avons dressé une courte liste de certaines études relatives comme documentation de sauvegarde.

Résumé des caractéristiques de l’hydrogel et de la nanotechnologie à points quantiques

C’est à partir de ces études que nous pouvons résumer certaines des caractéristiques des hydrogels conducteurs.
Caractéristiques des hydrogels conducteurs : autorécupération, conductivité électrique, transparence, résistance au gel, étirement, autoguérison, réactivité aux stimuli, ce qui signifie qu’il fait certaines choses lorsque la 5G le frappe (ou d’autres fréquences d’ailleurs).

Nous sommes entourés de rayonnement EMF provenant des téléphones portables (ou téléphones portables), des téléviseurs et du Wi-Fi. De nombreuses zones activent également la 5G et des enquêtes ont été menées montrant la corrélation entre les réseaux 5G et les épidémies de Covid dans une zone.

Pour vous protéger au mieux contre l’empoisonnement à l’oxyde de graphène et l’activation de l’oxyde de graphène dans votre corps, il est nécessaire de faire plusieurs choses pour limiter votre exposition aux CEM.

Voici quelques suggestions sur la façon de procéder : ne vivez pas dans une ville avec beaucoup de tours si vous pouvez l’aider, éteignez votre Wi-Fi la nuit et restez à l’écart des compteurs intelligents et autres appareils intelligents si possible. Une autre option consiste à utiliser des produits de protection EMF tels que des dispositifs d’énergie orgonique pour aider à transformer le rayonnement EMF afin d’atténuer les effets nocifs.

Énergie d’orgone, protection EMF et oxyde de graphène !

Étant donné que l’oxyde de graphène est activé par les CEM, vous souhaitez créer une barrière protectrice dans votre environnement immédiat qui atténue les CEM afin qu’elle n’active pas l’oxyde de graphène. Dans les années 1930, une découverte a été faite qui peut être appliquée aujourd’hui pour aider à la protection contre les champs électromagnétiques.

Au cours d’une série d’expériences, le regretté Dr Wilhelm Reich a découvert que des échantillons vivants placés dans des conteneurs faits de couches alternées d’acier et de matière organique non conductrice étaient capables d’exploiter une « énergie cosmique » saine de l’environnement. Il appela cette énergie « orgonique ». Ces accumulateurs d’orgone avaient la capacité de : conserver les échantillons de sang pendant de plus longues périodes ; faire germer des semis de plantes plus sains ; et, soulager la douleur de ses patients qui étaient assis à l’intérieur.

Aujourd’hui, au lieu d’utiliser des feuilles d’acier et de plastique, nous utilisons un composite composé d’un mélange d’oxyde de fer, d’acier, de laiton, de shungite et de poudres de cristal enrobées de résine époxy. Le résultat final est un harmoniseur capable de transformer les champs sans fil nocifs des tours cellulaires, des compteurs intelligents, des smartphones, du routeur Internet et de votre télévision, en une énergie plus bénéfique pour vous, vos plantes et vos animaux de compagnie.

Les effets de ce phénomène scientifique ont été reproduits et bien documentés dans des études menées par l’Université de Pennsylvanie et le laboratoire de recherche microscopique Heraclitus.

Ressemblance frappante entre le test sanguin de Reich et les récents échantillons de sang d’oxyde de graphène EMF !

L’étude la plus frappante à la lumière des découvertes récentes de l’oxyde de graphène se trouve dans le « Reich Blood Test » réalisé par le Heraclitus Microscopic Research Laboratory. Dans ce test, ils montrent l’efficacité de l’énergie orgonale sur le sang. Ils ont prélevé deux échantillons de sang et en ont placé un dans une boîte de contrôle et l’autre dans une boîte d’énergie d’orgone. Au fil du temps, ils ont pris des photos microscopiques des échantillons de sang et ont constaté que l’échantillon d’énergie orgonale était capable de maintenir sa force vitale pendant une plus longue période (c’était comme la fontaine de jouvence pour le sang).

Lorsqu’un globule rouge présente des défauts et commence à mourir, il peut développer ce qu’on appelle la formation d’acanthocytes, où de multiples projections épineuses de longueurs variables dépassent de la cellule.
Les images ci-dessous montrent à quoi cela ressemble quand une cellule sanguine meurt.

Test sanguin expérimental Reich — Désintégration du sang

Des cellules sanguines en décomposition se transformant en ce que le Dr Reich a appelé des « bions » à partir des travaux de test sanguin du Reich effectués par Hericlitus Labs.

La cellule la plus saine a une membrane plus solide entourée d’une lumière bleue. Cette lumière bleue est en fait la force vitale ou « Aura » de la cellule. C’est ce que le Dr Reich a appelé l’énergie « orgonique ». Au fur et à mesure que la cellule meurt et se désintègre, la paroi de la membrane forme des saillies pointues qui en sortent.

Les nanoparticules à base d’oxyde de graphène utilisées dans les injections Covid sont conçues pour pénétrer la membrane des cellules afin d’y faire pénétrer l’ARNm. Cette pénétration constante de la paroi de la membrane cellulaire pourrait être à l’origine de ces déformations de la membrane.

Selon A Laboratory Guide to Clinical Hematology de l’Open Education of Alberta :

« La formation d’acanthocytes se produit à la suite de défauts membranaires héréditaires ou acquis. Les défauts qui provoquent un déséquilibre entre le cholestérol membranaire et la teneur en lipides affectent la capacité des globules rouges à se déformer, ce qui entraîne une membrane plasmique plus rigide. »

Vous trouverez ci-dessous trois photos prises à partir d’analyses sanguines récentes [mises à jour le 1er octobre 2021] du Dr Robert Young.

Sa conclusion est que ce que nous voyons dans ces cellules sanguines provient de l’effet de l’empoisonnement aux rayonnements électromagnétiques, l’empoisonnement à l’oxyde de graphène.
Il appelle la formation des membranes des cellules sanguines “l’effet corona” et “l’effet des protéines Spike”.

Cela semble identique au comportement des cellules sanguines mourantes dans l’expérience Reich Blood Test.
Ce que nous voyons ici, ce sont des cellules qui ont été empoisonnées et qui meurent. Nous voyons également la formation de la protéine de pointe dans la dernière diapositive.

Une découverte frappante se trouve dans le Reich Blood Test qui montre comment les dispositifs d’énergie orgonique ralentissent et arrêtent cette décomposition des cellules sanguines. Cela montre, au niveau cellulaire, comment les dispositifs énergétiques orgonaux protègent le corps humain des CEM nocifs.

La diapositive ci-dessous montre les résultats du test sanguin Reich. L’échantillon de gauche est celui qui se trouvait à l’intérieur de la boîte de l’accumulateur d’orgone. Le taux de mort et de décomposition cellulaire est de 5 %.
L’échantillon de droite est celui qui n’était pas dans la boîte de l’accumulateur d’orgone. Le taux de dégradation est de 50 %.

De toute évidence, l’énergie de l’orgone fait quelque chose pour aider à préserver la force vitale et la santé du sang.

P.S. Ndlr : À la fin du mois de juillet 2022, nous disposerons d’une Chambre à Ondes scalaires qui permettra de syntoniser les produits détoxifiant le Graphène afin d’avoir un résultat amplifié !

[NDLR L’existence de l’orgone et des ondes scalaires est très controversée et pour l’instant nullement reconnue par la science universitaire.]

Les Ondes scalaires semblent proches des ondes Orgoniques !

Pour obtenir plus d’informations sur les produits neutralisant le Graphène et les Protéines Spikes, et la Chambre à Ondes scalaires, contacter filibert82@yahoo.fr.

Source : https://expose-news.com/2022/07/15/how-to-remove-graphene-oxide-the-dangerous-undisclosed-ingredient-in-covid-vaccines-from-the-body/




Note sur l’incohérence écologiste

Par Joseph Stroberg

À l’image de la médecine, si l’écologie a été un jour une science, elle est désormais une religion, voire un secte.

La première aurait dû rester l’art de soigner ou même d’aider à rester en bonne santé par une alimentation, un comportement et un environnement sains. La seconde aurait pu devenir l’art d’aider l’Humanité à soigner la planète ou de l’aider à rester en bonne santé, ceci en respectant les ressources qu’elle offre, et en adoptant un comportement responsable pour éviter de la détruire.

Les deux domaines se sont progressivement remplis de dogmes divers, de croyances que l’on n’a pas le droit de remettre en question (vaccination, théorie virale… d’un côté — énergies « vertes », réchauffement climatique… de l’autre), de fidèles fanatisés, d’inquisiteurs, de grands prêtres (souvent télévisés), de saints (Pasteur ou Greta, par exemple), de rituels (protocoles médicaux, manifestations anti-CO2)… comme il est typique de le voir dans des mouvements religieux sectaires. Autant l’Église Big Pharma déploie une vaste activité prosélytique pro vaccinale, autant celle des Verts le fait pour les éoliennes et le tout électrique, les deux sans la moindre considération des conséquences néfastes pour la santé et pour l’environnement humain et planétaire. L’électricité empoisonne pourtant probablement autant les corps que les vaccins peuvent le faire (voir les dossiers Vaccins et virus, et 5G et ondes pulsées, sachant les délicats équilibres chimiques et électriques qui existent dans les organismes vivants et dans la nature).

La science est basée sur le doute, sur une remise en question permanente des connaissances et des théories en fonction des nouvelles observations et découvertes. Tout l’acquis peut s’y trouver légitimement contesté à tout moment, en particulier dès qu’un élément observable et mesurable vient contredire les connaissances établies. L’existence d’un consensus, voire de l’unanimité sur une hypothèse, un modèle ou une théorie ne représente aucunement la preuve de sa validité. Tout le monde pourrait bien se tromper. La politique et les pressions financières ne devraient jamais s’en mêler. Sinon, la science se corrompt et tombe dans le scientisme et le sectarisme religieux.

L’hypothèse de gaz à effets de serre et d’une influence déterminante du CO2 produit par l’Homme sur le climat est contestée à juste titre (voir le dossier climat et l’article suivant [source] en PDF).

La lutte contre la production de CO2 et de méthane pousse les fanatiques écologistes au végétalisme (pour diminuer la production de pets de vaches) et au tout électrique supposé vert, alors que la production de batteries est particulièrement polluante et que le CO2 est nécessaire et bénéfique pour la vie végétale. Ces individus nuisent à la croissance végétale en diminuant le CO2 d’une part et en mangeant exclusivement des végétaux d’autre part. Ils nuisent aux animaux et à l’environnement avec la production d’éoliennes, de parcs solaires et de barrages hydroélectriques. De plus, en Allemagne, faute de production d’électricité à partir du nucléaire, ils en viennent maintenant à relancer le charbon qui pourtant produit beaucoup de CO2. (Voir https://www.bvoltaire.fr/le-fiasco-ecolo-fait-froid-dans-le-dos-des-villages-ruraux-allemands-sacrifies-sur-lautel-du-charbon/)

La production d’électricité nucléaire nuit aussi à cause des déchets radioactifs (sauf peut-être par la filière qui tend à les recycler ou par une approche avec le thorium) et la production d’énergie à partir de pétrole est également fortement polluante.

La solution pour un environnement sain et un corps sain ne passe pas par l’annulation du CO2 ni par le tout électrique, pas davantage qu’elle peut passer par le nucléaire, le charbon ou le pétrole. Elle passe par un changement radical de mode de vie. Cependant, un tel changement ne doit nullement être imposé par une élite mondialiste qui n’applique pas elle-même ce qu’elle prône, mais se réserve la belle vie face à des millions d’esclaves sous-alimentés.

Cette solution peut par contre passer par une prise de conscience, elle-même stimulable par l’éducation, mais sans recours aux processus de propagande et d’endoctrinement tels qu’ils ont cours actuellement autant en médecine qu’en écologie. En passant, découvrir avant cela une nouvelle source d’énergie quasiment inépuisable ne ferait probablement qu’aggraver les pollutions et autres atteintes néfastes à la planète autant qu’à l’Humanité.

La prise de conscience gagne à se faire sur la base d’une stimulation du sens de la responsabilité individuelle et collective. Si nous voulons moins polluer, nous devons moins produire d’énergies sales et de substances nocives ou toxiques qui en découlent. Et moins en produire implique moins consommer, moins de confort matériel, moins de loisirs oisifs tels que le tourisme, moins de commerce international, etc.

Cependant, nous pouvons conserver une certaine qualité de vie en retournant dans les campagnes, en décentralisant, en retournant à la créativité artisanale, en favorisant le partage des ressources et des productions (notamment mécaniques et technologiques), en produisant localement, en misant bien davantage sur la qualité des rapports humains et avec la nature, etc. Nous y gagnerons en santé, en temps libre et en joie de vivre, de partager, de donner, d’aider, de soulager… (Voir aussi Manifeste pour un nouveau monde).




♫ Nouveau Monde ♫

[Source : Kla.tv]

Le nouveau monde se développe MAINTENANT et ICI, au milieu de l’ancien – si seulement nous n’abandonnons pas, si seulement nous considérons notre vie comme un entraînement. On n’a perdu que si on reste couché. (…) Chanson positive et motivante de Jonny et Sally.

Quand le destin te frappe de plein fouet,
c’est ta chance, si tu n’abandonnes pas.
La chose primordiale, c’est quand ton ego est brisé,
Ensemble, nous pouvons le supporter, mais seuls, nous ne le pouvons pas.
Ce n’est jamais compliqué, écoute la voix dans ton ventre,
si quelque chose ne va pas, passe à un autre niveau.
La vie est ton entraînement, alors n’abandonne jamais,
la peur commence dans la tête, mais le courage aussi.

Nous pouvons exulter, oui danser, chanter.
Car la victoire nous est destinée, celui qui croit est vainqueur.
Nous nous accrochons, même si nous tombons dix fois,
un nouveau courage nous pousse, car la fin sera bonne.
Le nouveau monde naît ici et maintenant,
Nous nous apprécions et nous nous aimons.
J’ai besoin de toi comme tu as besoin de moi,
ensemble comme une lumière qui brise les ténèbres.
Nous avons l’espoir, l’amour, la paix, à l’infini.
Nous avons un avenir, plein de joie, plein de liberté, que personne ne nous volera.

Quand le destin te frappe de plein fouet,facile
c’est ta chance, si tu n’abandonnes pas.
La chose primordiale, c’est quand ton ego est brisé,
Ensemble, nous pouvons le supporter, mais seuls, nous ne le pouvons pas.
Ce n’est jamais compliqué, écoute la voix dans ton ventre,
si quelque chose ne va pas, passe à un autre niveau.
La vie est ton entraînement, alors n’abandonne jamais,
la peur commence dans la tête, mais le courage aussi.

Nous pouvons exulter, oui danser, chanter.
Car la victoire nous est destinée, celui qui croit est vainqueur.
Nous nous accrochons, même si nous tombons dix fois,
un nouveau courage nous pousse, car la fin sera bonne.
Le nouveau monde naît ici et maintenant,
Nous nous apprécions et nous nous aimons.
J’ai besoin de toi comme tu as besoin de moi,
ensemble comme une lumière qui brise les ténèbres.
Nous avons l’espoir, l’amour, la paix, à l’infini.
Nous avons un avenir, plein de joie, plein de liberté, que personne ne nous volera.

L’amour, la paix, l’amour, la paix, l’amour, la paix.
Le nouveau monde.
L’amour, la paix.

Le nouveau monde naît ici et maintenant,
Nous nous apprécions et nous nous aimons.
J’ai besoin de toi comme tu as besoin de moi,
ensemble comme une lumière qui brise les ténèbres.
Nous avons l’espoir, l’amour, la paix, à l’infini.
Nous avons un avenir, plein de joie, plein de liberté, que personne ne nous volera.

de jf. se

Sources / Liens : https://www.youtube.com/channel/UCBEX2vch6E0xqh927yuWkQQ




Avec Roland Gori, relancer la pensée vers de nouvelles utopies

Par Nicole Delépine

En écho à l’appel des appels de Roland Gori, ici une suggestion pour le lire, l’écouter, puis penser, et aller mieux.

Roland Gori1, comme d’autres veilleurs, est-il l’équivalent du canari dans les mines qui guettait le danger comme il le raconte ? L’écouter fait toujours du bien, car il nous rappelle déjà la nécessité pour soi-même et son équilibre de penser, de lire, de réfléchir et ensuite de confronter ses idées avec d’autres. Et si l’on est en désaccord avec certaines positions, qu’importe, l’essentiel est de discuter avec les autres, avec soi-même, de redevenir humain et non machine obéissante et soumise.

Écoutez cette vidéo de 2020 sur son livre : «  et si l’effondrement avait déjà eu lieu »2

Prenez le temps, il sera gagné !

Et si l’effondrement avait déjà eu lieu : l’étrange défaite de nos croyances3

S’adapter à l’époque, à ses rythmes et mutations, s’impose comme un impératif dans nos sociétés contemporaines.

Dans ces adaptations sociétales, néolibéralisme et scientisme œuvrent au service d’une idéologie du progrès qui semble sans limites. Pris dans une logique du court terme faisant abstraction du temps et de l’espace, le sujet contemporain se trouve contraint à l’adaptabilité, entravé dans sa capacité à penser, à projeter, à créer…

Les crises écologiques et sanitaires actuelles interrogent tout particulièrement ce rapport au monde et à l’humain. S’y associent des discours sur l’effondrement qui ne sont pas sans effet.

Dans son ouvrage intitulé : « Et si l’effondrement avait déjà eu lieu ? L’étrange défaite de nos croyances », Roland Gori nous invite à appréhender et penser l’effondrement, dans une nécessaire articulation entre passé, présent et futur. Relancer la pensée… vers de nouvelles utopies…

Et je dirai pour chacun d’entre nous… Prenons le temps de lire, d’écouter, de réfléchir, il ne sera pas perdu… Sans oublier de lire « la fabrique des imposteurs ».

Appréhendons l’univers de Roland Gori à travers quelques interviews.

Roland Gori : « Il faut rêver le monde pour pouvoir le transformer »4

De « l’Appel des appels » en 20095, à son dernier ouvrage, Un monde sans esprit. La fabrique des terrorismes, en passant par La dignité de penser, La folie évaluation (Les nouvelles fabriques de la servitude) ou L’individu ingouvernable, Roland Gori, apporte sa contribution à l’agora politique.

Question : Vous avez récemment affirmé que plus personne ne croit que le libéralisme puisse réduire les inégalités. Est-ce à dire que le libéralisme est moribond et que la question du « progrès social » par exemple va pouvoir être posée dans de nouvelles conditions ?

R. G. :

« Depuis le début, le libéralisme fait fausse route sur sa conception de l’Homme, il fait l’impasse sur le besoin de reconnaissance sociale, symbolique. Après l’effondrement du Mur de Berlin et l’effondrement du discours révolutionnaire, il y a eu une autoroute pour l’ultralibéralisme ou le néo-libéralisme qui, aujourd’hui, est en train de se discréditer.

Le discours sous la forme du néo-libéralisme des années 1980-1990 n’est plus crédible et on aboutit à une crise qui rappelle la phrase de Gramsci, « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ».

Toutes les affaires qui sortent aujourd’hui mettent en évidence l’état d’un système qui se révèle hypocrite. On fait l’impasse sur le besoin de partager une expérience sensible, une certaine conception de la liberté.

La crise des valeurs libérales de la fin du XIXe siècle a débouché sur la Première Guerre mondiale, dans l’entre-deux-guerres, elle a débouché sur l’émergence de partis totalitaires, qui n’ont pas tenu leurs promesses par rapport à des populations humiliées. On voit comment ces partis ont récolté toutes les colères, les frustrations.

Aujourd’hui, on assiste à l’émergence de nouveaux fruits de cette crise avec Daech, Al-Qaïda, mais aussi le regain des nationalismes avec Trump, le Brexit d’une certaine façon, la montée de l’extrême droite en Autriche, certains gouvernements d’Europe centrale. Nous ne sommes pas dans une situation identique à celle des années 30, mais cela lui ressemble étrangement. D’où l’urgence de proposer une autre conception philosophique, une autre conception de la vie en société. On peut parier sur le progrès social, sur d’autres manières de travailler, de vivre ensemble.

La révolution numérique peut être une chance pour se parler, pour innover, même s’il y a aussi un risque de confiscation du monde, du savoir-faire et du savoir de l’artisan et de l’ouvrier, par le mode d’emploi de la machine.

C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de lancer le « Manifeste des oeuvriers » avec le journaliste Charles Silvestre et le musicien Bernard Lubat. Il s’agit de restituer cette dimension d’œuvre alors que le travail est taylorisé, même chez les médecins, les infirmières, les enseignants, les magistrats où les activités sont de plus en plus semblables à des actes standardisés.

: Vous avez été l’initiateur de « l’Appel des appels » il y a huit ans. Quel chemin a été parcouru depuis selon vous ?

“Aujourd’hui, on voit bien avec « Nuit debout » et les tentatives de culture alternative qu’il y a un peu partout une remise en cause de cette civilisation néo-libérale qui, de mon point de vue, est à l’agonie, Macron relevant de la bulle politique spéculative. Il y a un discrédit du modèle, on y croit de moins en moins. L’échec du gouvernement a été de continuer avec un logiciel à peu près identique. En somme, on veut nous obliger à être pratiquants alors que nous ne sommes plus croyants (…)

L’idéologie libérale a réussi à dévaloriser le mot même d’utopie. Est-ce que ce n’est pas la source du problème ?

« C’est un mot traité de manière péjorative, non pas comme une fiction romanesque. Il y a une interdiction de rêver. Or, si un homme ne peut pas rêver, il crève. Il faut rêver le monde pour pouvoir le transformer. Je crois qu’un des mérites de la ligne de Pierre Laurent est d’inviter à des débats pour construire des projets. Il faut remettre l’utopie au cœur du discours politique. »

[NDLR : à propos d’utopies,
voir Manifeste pour un nouveau monde]

Réflexions de Jalil Bennani — extraits

L’effondrement dont il s’agit dans cet ouvrage6 est celui de nos catégories de pensée et de notre rapport au temps, du lien entre passé, présent et futur. (..) Il nous montre avec une grande érudition, en s’appuyant sur de nombreux exemples historiques, que les crises résultent d’une rencontre entre un événement et des conditions sociales. Il dénonce avec force l’impréparation de nos sociétés face à un facteur environnemental.

… « l’idée de catastrophe, la catégorie de l’effondrement, constituent le retour du refoulé qui se glisse dans le discours d’une civilisation de l’instant, l’irruption d’une temporalité que l’on veut méconnaître à la hauteur de l’oubli de la mort ». Les causes des catastrophes sont bien les inégalités sociales, l’atteinte à la dignité humaine, la dérégulation de la planète, la course à la rentabilité, les exigences toujours plus grandes de productivité et d’utilitarisme.

Parmi les questions qui m’ont fortement interpellé dans ce livre, je retiens celle relative à « l’homme machine ». Tout au long de ses recherches, Roland Gori a été fasciné par le texte de Tausk7, « La genèse de la machine à influencer au cours de la schizophrénie ».

La construction délirante est la véritable machine qui persécute le schizophrène et elle est isomorphe au corps, plus précisément au fantôme d’une totalité du corps à même de contenir et de donner un sens à ses cénesthopathies. J’avais dans les années quatre-vingt montré dans mon ouvrage Le corps suspect, à quel point l’ouvrier, dont le destin était brisé à la suite d’un accident du travail, s’exprimait comme si son corps était une machine.

La subjectivité est cachée et profondément réprimée. Le patient en appelle à une solution technique.

Ce corps sans plaisir interroge l’imaginaire du corps médical qui a montré bien des résistances aux notions freudiennes. Un corps auquel il n’a été demandé que d’être corps-machine a accepté ce contrat. En cela, il a rejoint la machine industrielle et la machine médicale.

Une machine objectivante et normalisante.8

Robert Linhart a vécu cette expérience en devenant ouvrier spécialisé dans l’usine Citroën de la Porte de Choisy à Paris, en 1968. Il a fait partie des centaines de militants intellectuels qui s’embauchaient dans les usines. Il raconte les rythmes, les méthodes de surveillance et de répression. L’auteur rapporte qu’il n’a jamais autant perçu le sens du mot « économie ». Économie de gestes, de paroles, de désirs. Il faut s’être frotté à cette réalité matérielle pour prendre conscience de sa dureté, des souffrances, des risques et de la mise à disposition du corps au profit de la machine.

Roland Gori rappelle bien dans son ouvrage le « spectre » qui hante nos sociétés, la situation des plus pauvres, des plus vulnérables parmi lesquels figurent les migrants. Ils « viennent de notre futur pour hanter notre présent », écrit-il. Sa réflexion sur le temps s’avère ici essentielle : ‘Penser la catastrophe supposerait que nous puissions changer notre rapport au temps.  Nous sommes aujourd’hui dans un paradoxe : en même temps que l’on nous enjoint de penser à l’avenir, nous nous trouvons contraints par « l’actualisme technique » de la civilisation des machines. Il dénonce « la religion positiviste » qui vient au service de l’industrie et dont nous sommes les héritiers : « C’est sur les ruines de cette révolution symbolique avec ses exigences de productivité, d’utilitarisme, de positivisme et d’efficacité louant la force et la raison instrumentale que se profilent les risques d’effondrement ».

Roland Gori relève très justement que le sujet de la psychanalyse a « besoin des normes de son époque pour pouvoir se les réapproprier et les trahir ». Comme l’artiste, le psychanalyste est témoin et acteur de son époque.9

… L’art, comme la vie, est une réparation par les émotions qu’il produit et des juxtapositions des images, des représentations, des installations… Alors que dans les cultures occidentales modernes, la réparation vise à revenir à l’état original, dans les cultures extra-occidentales traditionnelles la réparation procède de l’inverse. Roland Gori écrit très justement : « La vie moderne est une invitation à effacer les traces ». Cacher, masquer la suture d’un objet réparé est une prétention à revenir à l’identique, ce qui est impossible ou pure illusion…

Roland Gori articule avec brio les notions d’individuel et de collectif, en évitant toute confusion entre l’agent social et le sujet de la psychanalyse.

Et la référence à Winnicott apporte un étayage essentiel à l’ouvrage : « Le traumatisme a bien eu lieu, mais à un moment où, pour une raison ou pour une autre, le patient n’était pas en mesure de l’éprouver… à ce moment de son histoire, il n’avait pas la possibilité d’intégrer le traumatisme qui surgissait », la crainte de l’effondrement devenant alors une tentative de donner au traumatisme une existence psychique et sociale.

(…) Le traumatique est déjà là, avant qu’un événement ne lui permette de se révéler. Roland Gori s’appuie sur Winnicott pour poser cette hypothèse : les effondrements que nous craignons voir advenir dans le futur ou le présent ont déjà eu lieu. Ce qui s’est effondré c’est notre cadre mental, symbolique, psychique pour penser le monde, pour nous penser, ce qui justifie le sous-titre de l’ouvrage L’étrange défaite de nos croyances.

Et si l’effondrement avait déjà eu lieu est un ouvrage fort, psychanalytique, philosophique, sociologique, politique. L’auteur, initiateur de l’Appel des appels, un collectif national « pour résister à la destruction volontaire de tout ce qui tisse le lien social », nous invite à une réflexion riche et incontournable pour inventer de nouvelles catégories de pensée, repenser notre rapport au temps, le lien entre passé, présent et futur, nos oublis, nos croyances.

Sandre Evrard nous livre une autre approche de la pensée de Roland Gori et son analyse de la gestion de la crise du Covid :

« Face à des pouvoirs qui vident le peuple de sa dimension politique, il faut la rétablir » – Le Comptoir 10

Le Comptoir : Vous avez longtemps traité de la question de l’importance du rapport au patient, du dialogue et des affects mis à mal par un type de modernité asséchante et scientiste. Est-ce que ces mesures autoritaires prises pour lutter contre la covid-19 ne viennent pas justement mettre en place une biopolitique qui renforce la négation du citoyen en tant que sujet — et partant porte atteinte à la démocratie, qui est certes un ordre politique, mais aussi quelque chose qui s’ancre dans les mœurs de l’individu ?

Roland Gori :

Notre modernité accroît une hégémonie culturelle, celle de la rationalité instrumentale qui tend à exploiter les individus et le vivant comme un stock d’énergie à exploiter à l’infini.

D’où les problèmes actuels dont on ne dit pas suffisamment quelle part est la nôtre dans l’émergence des épidémies par nos modes de vie et nos industries qui modifient notre biotope. Nous sommes prisonniers de valeurs et d’un système de pensée qui datent du début des sociétés thermo-industrielles. Ces astres morts continuent à nous éclairer et les normes qu’ils prescrivent contribuent à la catastrophe dans laquelle nous nous trouvons.

Alors, plutôt que de remettre en cause ces normes dont le système de pensée s’effondre, les pouvoirs préfèrent gérer la crise sanitaire avec les moyens traditionnels de la biopolitique des populations.(..).

Mais le problème demeure, d’abord parce que cette prise en charge concerne le court terme et méconnaît que nous sommes actuellement dans ce que l’on appelle une « transition épidémique », c’est-à-dire une transition culturelle qui s’accompagne toujours de l’émergence des épidémies. Ensuite, au lieu de mobiliser les communautés, les peuples, pour lutter contre la pandémie, les pouvoirs politiques gèrent bureaucratiquement et algorithmiquement les populations avec l’arsenal des moyens de la santé publique, de l’épidémiologie et des nouvelles technologies.

C’est la même langue technocratique qui tend à se mondialiser avec des dialectes différents selon les pays et les régimes politiques. Il n’y a pas de représentants des sciences sociales et humaines dans les Conseils de crise, ce qui est significatif d’un déni du caractère social, culturel et psychologique de la crise.

Ce qui passe à la trappe dans cette approche de la pandémie, c’est le sujet singulier du colloque médical comme le concept de peuple, un peuple souverain de ses responsabilités politiques et sociales, un sujet responsable et solidaire.

À la place vous avez la notion de population qui fait de chaque individu un « segment de population statistique » et du peuple une « collection de catégories statistiques » dépourvue de toute dimension politique. Là est la vraie atteinte à la démocratie et pas dans les « gestes barrières », il faut prendre un peu de recul.

« L’extension sociale de la médecine appelée à jouer un rôle de contrôle et de normalisation ne doit pas être confondue avec les services véritables que ses savoirs et ses pratiques rendent. »

À cette défaite de la solidarité sociale et de la responsabilité subjective s’ajoute la notion d’opinion publique, notion qui témoigne de la dégénérescence des concepts et des moyens de penser le collectif.

Cette façon de faire appel aux experts pour justifier tout et son contraire, ces discours contradictoires, mais surtout ces appels au civisme et ces consignes comme « se laver les mains » ou « bien aérer la fenêtre »… Sans parler de ces lois qui semblent impossibles à respecter – et poussent ainsi à leur irrespect. Ne peut-on pas parler ici d’infantilisation ? Le cas échéant, quelles pourraient être les conséquences d’une telle infantilisation ?

… Depuis le XIXe siècle, l’hygiène publique joue deux rôles au moins qu’il ne faut surtout pas confondre. D’une part elle tend à éviter aux humains de tomber malades grâce à un dépistage et à une prévention des facteurs de risques des maladies.

Et, d’autre part elle tend à se transformer en « bible » des conduites, en « orthographe » des comportements en « pathologisant » les moindres des anomalies de comportement.

La notion « molle » de « troubles du comportement » arrive à point nommé pour séquestrer le plus de monde possible dans des dispositifs de contrôle et de normalisation des citoyens.

La néo-psychiatrie est devenue une hygiène du corps social en vue de contrôler et de normaliser, ce n’est pas la même chose que de dépister les facteurs de risques des épidémies et les moyens de s’en protéger. Ce serait une grave erreur. L’extension sociale de la médecine appelée à jouer un rôle de contrôle et de normalisation ne doit pas être confondue avec les services véritables que ses savoirs et ses pratiques rendent, au contraire.

Le politique s’est réduit toujours davantage à une « conduite de conduites » rationalisées en vue d’une production économique et industrielle, un « déblocage épistémologique » comme dit Michel Foucault, qui a permis à la médecine d’étendre à l’infini son pouvoir et son champ de compétence en se mettant au service des pouvoirs. C’est cette « médicalisation de l’existence » que Michel Foucault appelle biopolitique, bio-histoire, somatocratie, dans son essai Naissance de la biopolitique. Cet usage social des savoirs médicaux ne doit pas être confondu avec les découvertes et les soins des praticiens.

« Cette médicalisation du politique et cette politisation du champ de la santé expliquent la dramaturgie de l’“expertise” à laquelle les “experts” se sont livrés au moment de la pandémie. »

L’impression d’infantilisation dont vous parlez est davantage une réaction morale qu’une action politique à la perversion sociale et politique des savoirs médicaux. Ce serait se tromper de cible que de s’en prendre aux mesures sanitaires plutôt qu’au pouvoir en place. Bien au contraire les savoirs médico-biologiques peuvent contribuer à la résistance politique en interrogeant les pouvoirs sur leurs choix décisionnels : pourquoi laisser les grandes surfaces ouvertes et fermer les lieux culturels ? Pourquoi entasser les gens dans des transports en commun et fermer les amphithéâtres ? Pourquoi avoir externalisé la fabrication du matériel sanitaire (masques, tests, respirateurs, médicaments…) en faisant prévaloir les intérêts privés sur le Bien Public ?

L’hygiène publique a aussi, dès la fin du XIXe siècle, servi les intérêts du peuple en obligeant les puissants à reconnaître le rôle des facteurs environnementaux dans la fabrique de maladies (professionnelles en particulier ou le mal-logement).

Cette médicalisation du politique et cette politisation du champ de la santé expliquent la dramaturgie de l’« expertise » à laquelle les « experts » se sont livrés au moment de la pandémie. Ils n’étaient plus savants, mais « experts » et se sont trouvés associés à la crise d’autorité des politiques. Politiques et experts ont ainsi pris les vices de la « société du spectacle » pour reprendre le concept de Guy Debord. Les informations que les politiques et les scientifiques nous ont offertes se sont transformées en « marchandises » vendues à l’opinion publique à la cantonade des réseaux sociaux et des médias afin d’en capter des parts de marché.

Vous avez beaucoup travaillé sur la question de la normalisation des comportements notamment par l’usage abusif de la raison scientifique, mais aussi par celui des statistiques. Que vous inspire cette façon de faire la politique gouvernée par les statistiques et les modèles ? Peut-on voir là aussi une façon de « nous faire taire » pour reprendre vos mots, de fabriquer du consentement et de l’adhésion, car ce qui a été fait serait fait « pour notre bien » ?

Depuis le début du libéralisme, les pouvoirs politiques ont joué sur deux leviers pour conduire la conduite des citoyens : l’économie et l’opinion au nom desquelles ils rationalisent les comportements et fabriquent des habitus, au sens de Pierre Bourdieu, des schémas de pensée et d’action. La rationalité technoscientifique et les statistiques (qui signifient étymologiquement « en rapport à l’État ») sont au premier plan dans cette manière de gouverner au sein d’un univers désacralisé, désenchanté. De fait, les prescriptions d’hygiène publique apparaissent comme un ensemble de règles établies et codifiées par le savoir médical et scientifique qui sert à réguler socialement la société et à conformer les comportements par une soumission sociale librement consentie, car scientifiquement incontournable. C’est le nouage diabolique qui s’est alors historiquement établi entre le capitalisme (néo)— libéral et les savoirs et les pratiques biopolitiques.

… Il s’agit pour les citoyens de se réapproprier une démocratie confisquée par la technocratie et la propagande de la com’ qui fait de l’information une marchandise. Il faut donc décider, mais pas décider dans un individualisme de masse assassin et suicidaire, non, décider démocratiquement par plus de science, plus de parole et plus de responsabilité.

Face à des pouvoirs qui vident le peuple de sa dimension politique, il faut la rétablir. La population c’est le peuple moins la politique, un capital humain sans humanité, il faut rétablir l’humanité.

L’opinion publique, c’est le peuple transformé en marchandise, transformé en consommateurs, il faut remettre du politique et dénoncer un pouvoir qui prend ses décisions aux sondages d’opinion !

… La résistance à cette normalisation sociale insidieuse, à cette infantilisation, elle passe par la restitution de la vérité en sciences et en politique, vérité adultérée par le capitalisme néolibéral. Face aux virus et aux épidémies, c’est la fraternité et la solidarité qui prévalent. On ne s’en sortira pas autrement, car nous entrons dans une ère de turbulences, une période de « transition épidémique » dont la pandémie de covid-19 est la sentinelle.11


1 Roland Gori est psychanalyste et professeur émérite de psychopathologie à l’université d’Aix Marseille.

« Un monde sans esprit. La fabrique du terrorisme », « L’individu ingouvernable », « La dignité de penser », « La santé totalitaire, essai sur la médicalisation de l’existence ».

Engagé dans les débats d’actualité de notre société, il plaide notamment pour « des sciences encore humaines » et s’oppose aux « dérives du scientisme » notamment en psychiatrie et plus largement à « l’instrumentalisation de l’humain ».

2 Roland Gori, Et si l’effondrement avait déjà eu lieu. L’étrange défaite de nos croyances, Les liens qui libèrent, été 2020, 304 pages, 20 €, ISBN : 979-10-209-0864-3.

3 Vendredi 29 janvier : Visioconférence de Roland Gori autour de son dernier livre (appeldesappels.org)

4 LA MARSEILLAISE / MARSEILLE / 13/02/2017 | et Jean-François Arnichand

« Politis », n° 1438, du 26 janvier au 1er février 2017.

5 L’Appel des Appels

Nous, professionnels du soin, du travail social, de la justice, de l’éducation, de la recherche, de l’information, de la culture et de tous les secteurs dédiés au bien public, avons décidé de nous constituer en collectif national pour résister à la destruction volontaire et systématique de tout ce qui tisse le lien social.

Réunis sous le nom d’Appel des appels, nous affirmons la nécessité de nous réapproprier une liberté de parole et de pensée bafouée par une société du mépris.

6 [Chronique] Roland Gori, Et si l’effondrement avait déjà eu lieu, par Jalil Bennani (appeldesappels.org)

7

8 Lire l’ouvrage L’établi de Robert Linhart bouleversant qui raconte ce que représente, pour un Français ou un immigré, d’être ouvrier dans une grande entreprise parisienne. Il montre de manière étincelante le rapport que les hommes entretiennent entre eux par l’intermédiaire des objets, ce que Marx appelait les rapports de production.

9 Lire Kader Attia, un artiste de son temps qui a reçu le Prix Marcel Duchamp en 2016. Ses recherches socioculturelles l’ont conduit à la notion de réparation, un concept qu’il a développé philosophiquement dans ses écrits et symboliquement dans son œuvre.

10 PAR GALAAD WILGOS LE 18 MARS 2022

11 Voir aussi Podcast de France Inter où Roland Gori affirme que « le Progrès est un mirage » et une « doctrine de paresseux »

Tribune de Roland Gori dans L’Humanité : « Je suis en colère »

“Attention au relâchement” : l’infantilisation de masse comme stratégie politique, sur la revue Frustration

Roland Gori et Marie José Del Volgo, 2005, La santé totalitaire. Essai sur la médicalisation de l’existence, Paris, Flammarion, 2008.

R. Gori, De la société d’imposture au courage de la vérité, Conférence à Bordeaux, Colloque 24 février 2021.

Max Weber, 1904-1905, L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Paris, Pocket, 1991.




Oser être soi-même. Des jeunes parlent aux jeunes

[Source : Messages pour la jeunesse]






L’Amérique accepte très mal de ne plus être la première puissance mondiale

[Source : businessbourse.com]

Par Pepe Escobar

2022/2023 : L’ensemble de l’échiquier mondial est sur le point d’être pulvérisé… Le discours de Poutine du 30 septembre marque un tournant historique ! L’Amérique accepte très mal de ne plus être la première puissance mondiale !!!

Il ne fait aucun doute que les futurs historiens impartiaux classeront le discours du président russe Vladimir Poutine sur le retour de ses régions adorées – Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporizhzhia – le 30 septembre comme un point d’inflexion historique des années vingt.

L’honnêteté et la clarté sous-jacentes reflètent son discours à la Conférence de Munich sur la sécurité en 2007, mais cette fois transcendant largement les signes extérieurs du nouveau grand jeu géopolitique.

Il s’adressait clairement au collectif Global South. Dans un passage clé, Poutine a fait remarquer combien « le monde est entré dans une période de transformations révolutionnaires, et ce à très grande échelle. De nouveaux pôles de développement se forment et vont modifier les fondements géopolitiques planétaires.

Faisant le lien direct entre multipolarité et renforcement de la souveraineté, il l’a mené jusqu’à l’émergence d’un nouveau mouvement anticolonial, version suralimentée du Mouvement des non-alignés des années 1960 :

« Nous avons de nombreuses personnes qui partagent les mêmes idées partout dans le monde, y compris en Europe et aux États-Unis, et nous ressentons et voyons leur soutien. Un mouvement libérateur et anticolonial contre l’hégémonie unipolaire se développe déjà dans divers pays et sociétés. Sa subjectivité ne fera que croître. C’est cette force qui déterminera la future réalité géopolitique. »

Pourtant, la conclusion du discours concernait la transcendance – sur un ton spirituel. Le dernier paragraphe complet commence par « Derrière ces mots se cache un glorieux choix spirituel ».
Il s’agit en fait d’un discours extrêmement moderne à sa manière. Il doit être lu avec le plus grand soin afin que ses multiples implications puissent être saisies. Et c’est exactement le contraire qui s’est passé si l’on analyse les réactions du côté occidental et la façon dont les journalistes l’ont interprété.

Le discours est une feuille de route concise sur la façon dont nous sommes arrivés à ce carrefour historique incandescent – où, pour s’aventurer au-delà de Gramsci, l’ancien ordre refuse de reconnaître sa mort alors que le nouveau monde est inexorablement en train de naître.

Il n’y a pas de retour en arrière. La principale conséquence d’un fait largement documenté – « une guerre hybride est menée contre la Russie parce qu’elle fait obstacle à l’ordre mondial néocolonial » – est que la Russie se prépare à une collision totale avec l’Empire du Mensonge.

Aux côtés des grandes puissances eurasiennes, la Chine et l’Iran. Les vassaux impériaux dans ce cas sont au mieux des dommages collatéraux.

De plus, il est assez révélateur que le discours de Poutine ait suivi le ministre indien des Affaires extérieures, le Dr S. Jaishankar, qui a souligné le « pillage de l’Inde par la puissance coloniale » à l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le discours de Poutine et la détermination de la Russie à mener la guerre – hybride et autre – contre l’Occident collectif ont créé un nouveau scénario géopolitique.

Ce nouveau scénario géopolitique revient sur l’origine du conflit en Ukraine, et même sur l’explosion des pipelines Nord Stream et Nord Stream 2 : un pari désespéré, à quelques jours du résultat des référendums et de leur reconnaissance officielle le 30 septembre.

Où est Oussama quand on a besoin de lui ?

Alors que les hypothèses de travail tourbillonnent sur la façon dont l’acte a été commis, certaines choses sont assez claires.

La Russie n’avait absolument aucune raison de détruire des milliards de dollars de l’infrastructure énergétique de Gazprom : elle pouvait toujours l’utiliser comme levier ; et ils pouvaient simplement l’éteindre – comme ils l’ont fait, à cause de la démence des sanctions – et rediriger le gaz vers les clients asiatiques.

Une Maison Blanche « dirigée » par un lecteur de téléprompteur sénile, embourbée dans un vide politico-économique faible, était très certainement désemparée.

Le principal suspect est une faction voyou de la sécurité nationale / du département d’État – qui fait partie de ce qui est connu dans le « « Beltway sous le nom de The Blob. Appelez-les straussiens ou fanatiques néo-conservateurs, ce sont les acteurs qui mènent une « politique » étrangère américaine dont le postulat central est la destruction de la Russie – avec les « alliés » européens comme dommage collatéral.

Une conséquence inévitable – certainement imprévue – est que dans ce nouveau rebondissement de la guerre des méandres économiques, tous les paris sont ouverts : aucun pipeline ou câble sous-marin, où que ce soit dans le monde, n’est désormais sûr et peut devenir un jeu équitable en représailles.

Ainsi, l’explosion des deux tuyaux – NS et NS2 – est 9/11 remixé et surnommée la « Pipeline Terror ». Sans aucun islamiste avec une kalachnikov qui se cache dans une grotte afghane.
Les pertes financières impliqueront pas mal d’acteurs de poids. Les actionnaires de Nord Stream AG sont Gazprom (51 %) ; Wintershall Dea AG (15,5 %) ; PEG Infrastruktur AG, filiale d’E.ON Beteiligungen (15,5 %) ; NV Nederlandse Gasunie (9%) et Engie (9%).

Il s’agit donc d’une attaque non seulement contre la Russie et l’Allemagne, mais aussi contre les grandes sociétés énergétiques européennes.

NS2 est une merveille d’ingénierie : plus de 200 000 segments de tuyaux revêtus de 6 pouces de béton, pesant chacun 22 tonnes, disposés au fond de la mer Baltique.

Et juste au moment où il semblait que tout était perdu, eh bien, pas vraiment. Le thème de la merveille d’ingénierie a refait surface : les tuyaux sont si solides qu’ils n’ont pas été brisés, mais simplement percés. Gazprom a révélé qu’il existe une chaîne intacte de NS2 qui pourrait « potentiellement » être utilisée.

L’essentiel est que la reconstruction soit possible, comme l’a souligné le vice-Premier ministre russe Aleksandr Novak : « Il existe des possibilités techniques pour restaurer l’infrastructure, cela demande du temps et des fonds appropriés. Je suis sûr que des opportunités appropriées seront trouvées.

Mais d’abord, la Russie veut identifier clairement les auteurs de ces actes.

Henry Kissinger, mauvais perdant

L’oracle de l’establishment américain et criminel de guerre notoire, Henry Kissinger, n’a pas pu se débarrasser de sa marque de fabrique « Return of the Living Dead Act », affirmant que la Russie a « déjà perdu la guerre » parce que sa capacité à menacer l’Europe avec des attaques conventionnelles, dont elle avait bénéficié pendant des décennies ou même des siècles, « a maintenant été manifestement surmontée ».

Moscou ne « menaçait » pas l’Europe avec quoi que ce soit de conventionnel ou autre ; il essayait de faire des affaires, et les Américains l’ont bloqué avec vengeance, recourant même à la stratégie dite la « Pipeline Terror ».

Cette victoire tactique américaine a été remportée en seulement sept mois et n’a presque rien coûté. Les résultats peuvent sembler impressionnants : l’hégémonie américaine sur l’ensemble du spectre de l’UE est désormais incontestée, la Russie ayant perdu son levier économique. Mais cela ne fera qu’approfondir la détermination de Moscou – comme le souligne le discours de Poutine – à pousser jusqu’au bout la lutte contre l’Empire et ses vassaux.

Sur les champs de bataille ukrainiens, cela signifie les forcer à la table des négociations aux conditions de la Russie. Et ensuite les forcer à accepter un nouvel arrangement européen « d’indivisibilité de la sécurité ».

Et dire que tout cela aurait pu être accompli d’un simple coup de fil fin 2021, lorsque Moscou a envoyé des lettres à Washington proposant une discussion sérieuse.

En fait, ce sont les États-Unis qui ont « déjà perdu la guerre » : au moins 87 % du monde – y compris pratiquement tout le Sud global – a déjà conclu qu’il s’agit d’un empire voyou et sans gouvernail.

« Perdre », à la Kissinger, signifie aussi qu’en seulement 7 mois, la Russie a annexé 120 000 km2 – soit 22 % du territoire ukrainien – qui produit près de 90 % du PIB et compte plus de 5 millions de citoyens. En cours de route, les forces alliées ont essentiellement détruit l’armée ukrainienne, ce qu’elles continuent de faire 24h/24 et 7j/7 ; des milliards de dollars d’équipement de l’OTAN ; accéléré la disparition de la plupart des économies occidentales ; et évaporé la notion d’hégémonie américaine.

Quant à « Stupidistan Unplugged », l’Oscar revient au secrétaire Blinken, qui a annoncé que l’explosion des deux pipelines était une « opportunité stratégique formidable ».

Tout comme le 11 septembre a été une « formidable opportunité stratégique » pour une invasion/bombardement/assassinat/pillage aveugle sur les terres de l’islam.

Prise de conscience générale concernant l’OTAN et l’UE

L’UE est sur le point de provoquer une dévastation commerciale infaillible.

Désormais, toute possibilité de commerce énergétique avec la Russie devrait être une conséquence de l’effondrement de l’OTAN et de l’UE. Cela peut arriver, mais cela prendra du temps. Pour donner quoi ensuite ?

L’UE ne peut pas compter sur l’Asie : loin et incroyablement chère en termes de coûts de liquéfaction et de regazéification du GNL.

N’importe quel pipeline – par exemple, du Kazakhstan – traverserait la Russie ou viendrait de Chine via la Russie. Oubliez le Turkménistan ; il expédie déjà son gaz vers la Chine.

L’UE ne peut pas compter sur l’Asie occidentale.

« Turk Stream » a déjà tout vendu. Toute la production du golfe Persique est déjà achetée. Si – et c’est un « si » majeur – il y avait plus de gaz disponible, ce serait une petite quantité en provenance d’Azerbaïdjan (et la Russie pourrait le perturber). L’Iran reste sanctionné par l’Empire – un fabuleux but contre son camp. L’Irak et la Syrie sont toujours pillés par les États-Unis.

Cela laisse l’Afrique – où, dans l’état actuel des choses, il faut bien se rendre compte que la France est mal vue par de nombreux pays africain, dont l’expulsion se fait progressivement.
L’Italie pourrait éventuellement acheminer du gaz vers l’industrie allemande depuis l’Algérie, la Libye et les champs chypriotes-israéliens. Il y aura une bousculade absolument folle pour les champs gaziers sahariens et le gaz en Afrique centrale – de l’Ouganda au Soudan du Sud.

La mer Baltique est peut-être un lac de l’OTAN, mais la Russie pourrait facilement décider de faire des vagues, par exemple en transportant du GNL dans des barges vers les ports allemands via Kaliningrad – qui est libre de glace pendant l’hiver. Si la Lituanie tentait de le bloquer, M. Khinzal pourrait régler le problème en présentant sa carte de visite. La Russie pourrait également utiliser le golfe de Finlande, ce qui n’est pas un problème pour ces énormes brise-glaces russes.

Cela signifie que la Russie pourrait facilement détruire la concurrence – comme dans le cas du GNL qui est extrêmement cher ces temps-ci, en provenance des États-Unis.

Après tout, Saint-Pétersbourg à Hambourg n’est qu’à environ 800 milles marins ; et de Kaliningrad, à seulement 400 miles nautiques.

Tout l’échiquier mondial est sur le point d’être radicalement modifié avant l’arrivée de l’hiver. Le 11 septembre a conduit au bombardement, à l’invasion et à l’occupation de l’Afghanistan. Le sabotage des Pipeline 9/11 mène à une analyse précise du rôle de l’OTAN dans cette guerre – qui aura lieu en Ukraine. Le retour de flamme est de retour – et la vengeance va faire très mal.

Source: zerohedge




« Survivre avant l’effondrement » — Documentaire

[Source : La Grenouille Gauloise]

Nous sommes en 2056. Un talentueux réalisateur décide d’interviewer des personnes âgées qui sont nées et ont vécu à la fin du 20e siècle, et qui ont connu le monde avant l’effondrement. Ce sont les témoignages de ces survivants de l’ancien monde, qui racontent aux nouvelles générations la folie, l’absurdité, l’iniquité qui régnait alors. Après le grand effondrement de 2020, un monde nouveau voit le jour. Un monde équilibré, raisonnable, pragmatique et sage. Ce documentaire salutaire nous aidera à ne pas oublier le monde d’avant, sa folie, nos erreurs, pour ne plus jamais revivre l’enfer.

[Note de Joseph :
vision d’un avenir hors de notre Système actuel proposée dans le Manifeste pour un nouveau monde
et rendue vivante dans Projet Vulcain.]




Comment je vis Hors Système : Simplicité Volontaire — Autonomie — Vie Alternative

[Source : Solo Frey]




La résistance truffée d’espions ?

[Source : LMDR]

[Note de Joseph : ceci pourrait expliquer en partie le fait que cette résistance reste divisée autour de multiples leaders d’opinion, parfois d’action, et autant de courants et/ou d’initiatives plus ou moins avancées, mais qui restent dispersées, sans liens, sans cohérence entre elles. Une telle division ne peut que faire le jeu du Nouvel Ordre Mondial et de ceux qui le parachèvent actuellement. Si au moins dans un pays comme la France ces différents mouvements qui pour l’instant ruissellent seulement ne sont pas capables de converger en un fleuve unique, alors ils ne permettront pas de renverser les obstacles majeurs qui se trouvent sur leur route, ils s’assécheront avant de pouvoir fertiliser un réel nouveau monde. Voir Comment s’unir.]






Entretien avec Gérard Leblanc, auteur de l’essai « En finir avec l’argent ! Libérer l’humain en l’homme »

[Source : lemediaen442.fr]

En finir avec l’argent ; voilà une idée qui peut paraître saugrenue tant l’argent est devenu la base de notre société. Nous rendons-nous compte que presque absolument tous nos gestes du quotidien sont réalisés en fonction de celui-ci ? Gérard Leblanc, auteur et universitaire, démontre à travers son essai « En finir avec l’argent ! Libérer l’humain en l’homme » (KA’ Éditions) que nous pouvons très bien nous en passer, et surtout que nous en avons tout intérêt, puisque l’argent se sert davantage de nous qu’il ne nous sert. Dès que l’argent n’existe plus, nous commençons à exister.


L’argent exerce une puissance négative et destructrice sur le devenir des sociétés et des individus qui les composent.

Le Média en 4-4-2 : Bonjour Gérard, et merci d’avoir accepté notre invitation pour évoquer votre dernier essai, « En finir avec l’argent ! Libérez l’humain en l’homme. » Avant d’entrer dans le vif du sujet, pouvez-vous nous dire d’où vous est venue l’envie d’écrire ce livre sur l’argent qui « circule dans la société comme le sang dans nos veines » ?

Gérard Leblanc : Bonjour, je suis parti d’un constat : l’argent exerce une puissance négative et destructrice sur le devenir des sociétés et des individus qui les composent. Et pourtant, il occupe tous les terrains et toutes les têtes. Il est naturalisé. On a l’impression qu’il a toujours existé et qu’il existera toujours. Il circule en effet dans la société comme le sang dans nos veines. Il est devenu le premier besoin humain, sans lequel aucun de nos autres besoins ne peut être satisfait. J’ai voulu écrire cet essai pour contribuer à dégager nos cerveaux de l’emprise de l’argent. Pour montrer qu’il est possible de s’en passer et que ce projet ne relève pas de l’utopie.

[Voir aussi :
Manifeste pour un nouveau monde
et le roman Projet Vulcain qui met en scène certaines des idées évoquées dans le Manifeste, notamment une civilisation humaine (dans 150 ans) qui se passe presque totalement d’argent et pourrait s’en passer totalement, celui-ci n’y étant plus que l’équivalent d’entrées et de sorties dans un livre de comptes approximatifs pour les groupes et les individus qui n’y fonctionnent pas encore totalement dans la gratuité.]

Le Média en 4-4-2 : Votre essai nous permet de prendre du recul sur l’organisation de notre société et on se rend tout de suite compte qu’absolument TOUT tourne autour de l’argent… La quasi-totalité des gestes que nous effectuons au quotidien est réalisée avec un objectif (ou une contrainte) financier. Nous sommes nés avec l’argent et nous vivons avec lui. Après avoir fait ces constats et pris conscience que nous pourrions pleinement exister sans lui, quelle est l’étape suivante à franchir pour s’en débarrasser ?

Gérard Leblanc :  Mon essai ne prétend pas décrire le fonctionnement des sociétés qui succéderont aux sociétés fondées sur l’argent. Cela dépendra de toutes celles et de tous ceux qui en seront partie prenante et les choix effectués, les décisions prises, seront collectifs. Il s’efforce seulement d’en définir les conditions initiales. La première de ces conditions est d’ordre subjectif. Il faut d’abord que nous croyions en la possibilité d’une société où nous ne ferions plus rien pour de l’argent. Qui ne s’en réjouirait pas dans une société comme la nôtre où toutes les activités sont entravées et souvent dévoyées par la recherche du profit ? Ici, pas de bouleversement. Nous continuerons à faire ce que nous faisons, si nous l’avons choisi, mais dans des conditions beaucoup plus favorables. La deuxième est la réorganisation de la production en fonction d’une redéfinition collective des besoins. J’ouvre quelques pistes à ce sujet dans mon livre. La production s’ajustera à nos besoins sans en passer par la médiation de l’argent. Il n’y a pas de grands efforts d’imagination à faire pour envisager des avancées considérables de la recherche dans tous les domaines qui nous préoccupent, à commencer par l’énergie. Enfin les biens produits, qui ne seront plus des marchandises, seront mis à la disposition de tous en dehors de toute relation fondée sur l’échange. L’argent n’aura plus aucune raison d’être ni d’ailleurs aucune autre valeur d’échange de substitution. Certaines associations s’engagent d’ores et déjà dans cette voie. Je citerai l’exemple de MOCICA qui propose une organisation à plusieurs niveaux pour « transiter » vers une société sans argent.

Le Média en 4-4-2 : Vous nous faites remarquer, à juste titre, que « rares sont les individus qui continuent à s’identifier au modèle sacrificiel du travail » ; il suffit de constater le manque de bras dans certaines branches professionnelles (comme la restauration par exemple)… Le salaire ne semble plus être le critère numéro un dans le choix d’un emploi salarié. Et selon vous, c’est la société elle-même qui incite à cela, car on nous « apprend que l’argent est la seule valeur qui compte et qui importe vraiment » ; « il s’agit alors de trouver alors le plus court chemin de la pauvreté à l’argent. » Pouvez-vous nous expliquer ce mécanisme ?

Gérard Leblanc : La société fait miroiter sur toutes ses facettes les pouvoirs de l’argent. Avec l’argent, on est supposé pourvoir à tous ses besoins, et pas seulement à ses besoins dits « élémentaires » (se nourrir, se loger, etc.). On peut acheter également des ersatz de relation amoureuse, s’assurer de son « développement personnel » sur le plan physique et spirituel. Même l’approche du lac où je désire me baigner peut être aujourd’hui monnayée. Dans ces conditions, il est difficile de promouvoir la « valeur travail ». La société continue pourtant à le faire, de façon toujours plus hypocrite et dérisoire. Deux économies s’intriquent en fait dans la même société, l’officielle et la mafieuse. Le développement des trafics en tous genres, à commencer par celui des drogues, pèse d’un poids de plus en plus lourd dans l’économie réelle. C’est en effet « le plus court chemin de la pauvreté à l’argent ». Et les individus qui s’identifient au modèle sacrificiel du travail salarié sont de moins en moins nombreux. Comment les en blâmer ? Leurs maigres salaires ne leur permettront pas de s’approprier les marchandises et les modes de vie qui occupent le devant de la scène médiatique. Dans une société où l’argent aura disparu, le travail ne constituera pas une « valeur ». Il changera de nature et il faudra inventer un mot nouveau pour le définir. Il s’agira de créer et de produire les objets, les services, les modes de vie nécessaires pour satisfaire les besoins que nous aurons définis collectivement. Chacun y trouvera une place en relation avec ses désirs et ses compétences. Autrement dit, chacun contribuera à sa mesure à la production de ses propres conditions d’existence et à celle de la collectivité dont il fera partie.

Une société sans argent a besoin de l’apport de tous les individus qui la composent pour se développer.

Le Média en 4-4-2 : Vous nous expliquez que la société continue à promouvoir la « valeur travail » et en même temps, on voit qu’elle nous prépare doucement à la mise en place du revenu universel… Quel est votre positionnement par rapport à celui-ci ?

Gérard Leblanc : Nos sociétés ont besoin de toujours moins de producteurs et de toujours plus de consommateurs. Elles dégoulinent de marchandises invendues qui, chaque année, ajoutent à la pollution de la planète sans même que leurs emballages aient été ouverts. Et il ne suffit pas de multiplier les écoles de commerce et les commerciaux qui en sortent pour parvenir à les vendre. La contradiction est difficile à gérer. Les meilleurs technocrates y perdent leur peu de latin. Que faire alors de ces millions d’individus qui ne servent à rien ? Le revenu universel pourrait bien constituer une solution. On accorderait à chacun un revenu minimal qu’il pourrait compléter éventuellement par du travail au noir ou des trafics de son choix. Au lieu de peser lourdement sur le budget des États, par le biais des aides sociales de toutes sortes, ces individus retrouveraient une certaine utilité. Ils contribueraient à faire tourner la machine à consommer. L’argent qu’on leur « donne » reviendrait dans le circuit. On ne peut que s’opposer à une telle solution. Chacun doit trouver une place à sa mesure dans la production des conditions sociales d’existence du collectif auquel il appartient. De ce point de vue, aucun individu n’est « inutile ». Une société sans argent a besoin de l’apport de tous les individus qui la composent pour se développer.

Ce n’est pas la possession de l’argent qui stimule notre désir de vivre, c’est la possibilité de vivre au plus aigu de soi.

Le Média en 4-4-2 : Un élément attire notre attention dans les exemples d’un Monde sans argent que vous donnez : nous passerions d’une société qui nous impose ses produits, qui définit nos besoins, à un Monde sans argent où les individus peuvent pleinement exprimer leurs envies, leur personnalité, etc. C’est un basculement intégral ! Ce n’est plus la société qui encadre les individus, ce sont ces derniers qui façonnent la société dans laquelle ils vivent. Quel monde sont capables de construire ces individus, ainsi libérés ?

Gérard Leblanc :  Vous avez tout à fait raison, c’est un « basculement intégral » qui nous amène à construire une culture qualitativement différente de la dialectique individu/collectif. Au lieu d’être façonnés par une société qui fonctionne au service d’une minorité (qu’elle soit esclavagiste, aristocratique, bourgeoise, bureaucratique, etc. selon les lieux et les époques), nous sommes façonnés par une société que nous aurons façonnée nous-mêmes en tant qu’individus librement associés. Aucune minorité ne s’interpose plus entre la redéfinition de nos besoins et les moyens de les satisfaire. Les obstacles rencontrés sont liés à l’état de nos connaissances, mais aucun frein ne s’oppose plus à leur développement. Par ailleurs, chaque individu est reconnu dans sa singularité et il lui est permis de vivre au plus près de ses désirs et de ses possibles. La libération individuelle et l’émancipation sociale se conditionnent réciproquement. Nous nous réalisons en tant qu’individus et apportons au collectif le meilleur de nous-mêmes. Il y a néanmoins beaucoup de chemin à parcourir dans nos têtes pour parvenir à ce résultat. Il faut nous persuader que chacune de nos actions trouverait en elle-même le principe et la finalité de son accomplissement. Beaucoup sont encore convaincus qu’un chirurgien n’opérerait plus s’il n’était pas payé pour ça ou qu’un peintre ne peindrait plus s’il n’émargeait plus au marché de l’art. C’est tout le contraire. Non seulement nous exercerions plus librement et plus complètement les activités que nous aurions choisies, mais tous nos autres besoins seront satisfaits sans jamais plus en passer par la médiation de l’argent. Ce n’est pas la possession de l’argent qui stimule notre désir de vivre, c’est la possibilité de vivre au plus aigu de soi.

Il ne s’agit plus de se ranger derrière une avant-garde autoproclamée, mais de rassembler tous ceux chez qui la pulsion de vie l’emporte sur la pulsion de mort. Se libérer de la peur entretenue et attisée par les pouvoirs est le premier et peut-être le seul mot d’ordre.

Le Média en 4-4-2 : Pour que cette société sans argent émerge, il faut donc qu’un nombre suffisant d’individus aient fait ce chemin concernant leur lien à l’argent, et les représentations de ce dernier. D’ailleurs, avez-vous estimé cette masse critique nécessaire au « basculement intégral » (10 % ? La moitié de la population ?) ? Pensez-vous que les crises actuelles (on pense surtout à celle du Covid) jouent un rôle d’accélérateur historique dans ce processus ?

Gérard Leblanc : Les gouvernants ne nous parlent plus que de lendemains qui déchantent. C’est un vrai changement. Avant, on nous parlait toujours de la sortie du tunnel. Aujourd’hui, le tunnel ne semble plus avoir de sortie. Nous sommes confrontés à un état permanent de crise. La crise prend parfois figure de crise financière, parfois de crise sanitaire, parfois de crise écologique, parfois de crise guerrière. Les différents états de la crise s’accumulent et s’interpénètrent. Il semble bien que nous n’en sortirons jamais, avec une vie réduite à si peu de chose qu’il ne convient même plus d’en parler. Survivre est déjà un bien beau résultat. Cette situation peut inciter certains au nihilisme et au cynisme. Le Titanic est en train de couler, mais il reste encore du champagne à bord. Buvons-le avant qu’il ne soit trop tard et que le champagne prenne le goût de l’eau. D’autres, plus nombreux, sont animés par la pulsion de vie et refusent de se laisser enfermer dans cette mort programmée. Les initiatives de vie se multiplient partout dans le monde. C’est sur elles que nous pouvons fonder l’espoir d’une autre société libérée de l’argent et des conflits de toute nature qui en résultent. Impossible à quantifier, ce mouvement peut s’avérer déterminant. Il ne s’agit plus de se ranger derrière une avant-garde autoproclamée, mais de rassembler tous ceux chez qui la pulsion de vie l’emporte sur la pulsion de mort. Se libérer de la peur entretenue et attisée par les pouvoirs est le premier et peut-être le seul mot d’ordre.

Le Média en 4-4-2 : Quelles sont justement les initiatives qui vous paraissent les plus intéressantes, ou les plus efficaces pour sortir de cette « mort programmée » ?

Gérard Leblanc : Ces initiatives sont prises par des individus qui, comme vous et moi, continueraient à exercer leur activité même s’ils n’étaient pas payés pour le faire, qui considèrent que l’argent ne constitue pas un levier, mais un frein au libre déploiement de leur activité, qui ne subordonnent pas la satisfaction de leurs besoins à l’existence supposée irremplaçable de l’argent. Bien entendu, pour qu’une société sans argent prenne forme et consistance, il faut que de tels individus existent en nombre dans tous les secteurs de la société. Et c’est bien le cas, dans l’industrie comme dans l’agriculture, dans les services comme dans la culture et la recherche. Combien d’entre nous croient-ils encore à un système de « redistribution des richesses » ? Les richesses produites ne font qu’alimenter la fortune des plus riches, avec un salariat de plus en plus contraint et précaire et quelques miettes d’assistance sociale pour écouler les marchandises — souvent inutiles et/ou dangereuses — produites en surnombre ? Combien d’entre nous croient-ils encore qu’un meilleur usage de l’argent pourrait nous sauver, alors qu’il se trouve à la source de tous les conflits qui nous précipitent vers la mort programmée que j’évoque ? Les initiatives qui sont prises n’ont rien de spectaculaire. Il s’agit de nous mettre en contact les uns avec les autres et d’élargir le partage des questionnements pour mieux s’assurer de la pertinence des réponses. Des propositions organisationnelles comme celle de l’association MOCICA présentent de ce point de vue un réel intérêt. D’autres convergent dans le même sens. Il s’agit de rassembler des individus et des collectifs, aujourd’hui éparpillés et dont beaucoup se croient isolés. Se rassembler, non pour fixer les traits de la future société (cela se fera au fur et à mesure de sa construction), mais pour en définir les conditions initiales.

Élargir le partage : c’est après tout le résultat auquel peut prétendre la rédaction et la diffusion d’un livre.

Le Média en 4-4-2 : Depuis que votre essai est sorti, avez-vous eu des retours de lecteurs qui vous ont témoigné d’une prise de conscience grâce à celui-ci ?

Gérard Leblanc : Oui, cet essai incite à la réflexion et apparaît convaincant à beaucoup. Les doutes exprimés concernent moins le contenu du livre… que les autres. Cet essai est convaincant pour moi, mais le sera-t-il pour les autres ? Ne serons-nous pas seulement quelques-uns à penser ainsi ? Dans ce cas, toute action collective deviendrait impossible et ce livre resterait lettre morte. C’est un autre obstacle à lever. Parce que nous sommes aujourd’hui minoritaires, nous avons tendance à penser que nous le resterons. Or, je crois que les analyses esquissées ou développées dans cet essai correspondent aux intérêts de l’immense majorité d’entre nous et à l’état réel du monde. Il s’agit de convaincre les « autres » que ce que nous pensons peut être partagé par et avec eux. Élargir le partage : c’est après tout le résultat auquel peut prétendre la rédaction et la diffusion d’un livre.

Le Média en 4-4-2 : Merci Gérard pour le temps que vous nous avez consacré. Nous espérons que notre entretien donnera l’envie à nos lecteurs d’aller plus loin sur ce sujet en se procurant votre essai. Nous vous laissons le mot de la fin !

Gérard Leblanc : Merci de m’avoir posé des questions du point de vue du lecteur. C’est une façon de l’intégrer dans un livre qu’il n’a pas encore entre les mains. J’espère que mes réponses, même incomplètes ou trop rapides, inciteront certains à passer à l’acte.

Yoann pour Le Média en 4-4-2.

Pour aller plus loin :




Dette mondiale et crises monétaires : « personne n’a la solution »

[Source : surlasociete.com]

Nous nous trouvons dans une situation totalement inédite où le problème n’est pas rendu public pour ne pas paniquer les populations, où personne n’a la solution et où toutes les peurs sont activées pour vérifier que les peuples accepteront par avance les efforts qui leur seront demandés quand on y verra plus clair. Cela en devient même caricatural.

Le problème n’est évidemment pas sanitaire et pas plus climatique que terroriste. La Russie n’est là que pour porter le chapeau de la responsabilité de ce qui va nous arriver alors qu’elle seule semble raisonner encore à peu près sainement.

Mais quel est donc le problème ?

Le problème est que le trio théoriquement pensant, universitaire politique et médiatique, s’est d’abord convaincu lui-même, et a par la suite convaincu quasiment tout le monde, que nous créons collectivement de la richesse. Cela est malheureusement complètement faux et très peu de gens acceptent d’en prendre conscience car c’est profondément dérangeant.

[Voir aussi :
La fabrication des perceptions]

Pour continuer à vivre dans notre rêve, nous avons volontairement oublié que la richesse n’est qu’un regard partagé, et qu’un regard ne se crée pas, il se constate. Une production est regardée comme une richesse quand elle est échangée ou échangeable avec une autre richesse, généralement de l’argent. C’est l’échange qui constate la richesse. Nous ne créons que des productions qui ne sont pas systématiquement des richesses.

Tant que la monnaie, regardée comme une richesse, en était réellement une comme l’or, l’argent, le cuivre, du sel, du bétail ou une plume d’oiseau rare, elle était limitée et peu de productions réussissaient à être regardées comme des richesses. Ce fut le cas toujours et partout depuis que la monnaie existe jusqu’en 1971 lorsqu’aux USA, Nixon a rendu légal ce que la FED faisait déjà illégalement depuis plus de 20 ans.

La folie actuelle depuis un demi-siècle qui contamine le monde entier, consiste à créer arbitrairement, et d’une façon continue et illimitée, de la monnaie pour nous faire croire que ce que nous achetons avec, est une richesse que nous avons collectivement créée.

Nous devons réapprendre que la monnaie n’est qu’un véhicule d’énergie humaine. Jusqu’en 1971 cette énergie avait déjà été jugée bien utilisée par la société puisqu’elle avait créé de l’or, de l’argent, du cuivre, du sel, du bétail ou des plumes d’oiseau rare qui charriaient cette énergie. Depuis ce fameux 15 août, la monnaie ne véhicule plus qu’une énergie humaine à trouver demain, ce qui nous permet depuis 50 ans de croire tous nos fantasmes réalisables puisque c’est le futur qui paye.

[Schéma provenant d’une version
du Manifeste pour un nouveau monde avec images]

Il y a aujourd’hui deux types de monnaies.

Les crypto monnaies dont l’énergie humaine n’est que celle des « mineurs » qui se battent entre eux pour créer ces monnaies. Cette énergie humaine n’a objectivement aucune valeur durable et les crypto monnaies ne sont qu’un jeu spéculatif où l’on peut gagner beaucoup d’argent en faisant tout payer par les derniers propriétaires de ces crypto monnaies quand on s’apercevra que ces monnaies ne véhiculant aucune énergie, ne valent absolument rien. Là encore les petits futés qui auront gagné beaucoup d’argent avec les crypto monnaies le feront payer par une multitude de braves gens crédules qui perdront tout. Il y a là une malhonnêteté toujours légale mais très dérangeante.

Et il y a les monnaies créées par les banques centrales et commerciales qui sont tenues d’avoir un bilan équilibré. Fini le temps où les banques commerciales prêtaient à leurs clients l’argent d’autres de leurs clients avec lesquels elles partageaient les intérêts. Fini est aussi celui où les banques centrales équilibraient l’argent mis en circulation par l’or qu’elles détenaient dans leurs coffres.

[Voir aussi :
Bitcoin et autres monnaies cryptées : instruments de libération ou de contrôle ?
Prospérité ?
Cette chose avec laquelle on ne peut pas tricher]

Aujourd’hui les banques, quelles qu’elles soient, ne créent de l’argent que par la double écriture d’un argent mis à disposition aujourd’hui, compensé par une créance de même montant à récupérer demain. Cette folie non seulement légale mais justifiée exclusivement par la création future de richesse, renforce la croyance en la création de richesse puisque des productions totalement inutiles sont achetées en les transformant en richesse grâce à cette monnaie dont l’énergie humaine devra être trouvée sans contrepartie dans le futur par la réapparition d’esclavages à mettre en place. Dans ces productions non seulement inutiles mais néfastes, il y a la douceur de vivre sans effort avec toutes les perversions qu’elle entraîne et qui nous envahissent de toutes parts.

Tout le monde est coincé et personne n’a la solution tellement il faut commencer par revoir toute notre façon de penser.

La dette mondiale  monte sans fin et sans jamais redescendre d’un seul centième d’unité. Elle dépasse déjà largement les 30.000 euros pour chacun des bientôt 7 milliards d’humains. Elle permet à l’occident de transformer apparemment en richesse de plus en plus de services inutiles et de réalisations de fantasmes reconnus arbitrairement comme des droits. Cela attire évidemment la Terre entière car, quand la stupidité est érigée en valeur morale, qui ne chercherait pas à en profiter ? Les dirigeants des pays artificiellement créés au XXe siècle, comme l’Ukraine ou la plupart des pays d’Afrique, louchent sur notre mode de vie en le croyant éternel et universel alors qu’il n’est ni l’un ni l’autre. Il n’est au contraire qu’une jouissance anticipée du fruit des esclavages futurs.

Mais notre élite autoproclamée continue à croire et à nous faire croire que nous créons des richesses chiffrées par le PIB dans lequel nous ne prenons que de faibles pourcentages pour transformer en richesses tout ce qui nous arrange. Le problème continue à se compliquer sans que personne ne s’en inquiète puisque le PIB augmente et que seule sa répartition poserait soi-disant problème. Les peuples occidentaux s’amollissent dans un pays de Cocagne artificiel « shooté » à la fausse monnaie. Leurs jeunesses sont écartelées entre un réalisme inné et les fadaises qu’ils doivent répéter pour avoir un diplôme qui ne leur sert plus à rien si ce n’est à être reconnus comme soumis à la norme.

La seule question restante est de savoir qui sonnera le réveil. La seule réponse certaine est que ce ne sera ni nos gouvernants, ni nos enseignants, ni nos intellectuels installés. Nous les choisissons au contraire pour qu’ils continuent à nous faire rêver. Pour ceux qui ont du temps à perdre, ils peuvent lire le tissu d’âneries auto satisfaites que l’un d’eux a commis sans bien sûr effleurer le problème de la monnaie  La seule certitude que nous pouvons avoir c’est que le réveil sera d’autant plus violent que notre prétendue élite l’aura retardé en s’inventant des fausses solutions à répétition, en jouant simplement comme elle le fait, sur le temps et sur l’espace, sur l’ailleurs et le plus tard.

[Note de Joseph :
si solution il y a, elle doit prendre en considération toutes les dimensions de l’être humain et d’une société.
Ceci inclut les dimensions psychiques et spirituelles
et amènera un réel nouveau paradigme sur tous les plans de la vie humaine.
Autrement, lorsqu’il ne sait plus faire un usage adéquat de l’énergie
ou lorsqu’il n’en dispose plus suffisamment,
l’être meurt, le groupe meurt, le monde humain meurt.
Voir aussi :
L’Effet Jupiter et la purification de l’Humanité
Note sur les problèmes et les opportunités
La fin de la mondialisation
Le défi de l’intelligence
Note sur le prochain système monétaire
La faillite de la science matérialiste ?
Note sur la souveraineté monétaire
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
La fin des partis politiques
Ne plus nourrir la Bête
Amasser ou créer
Public et privé
La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos
Note sur l’effondrement des civilisations
Note sur la mort des nations et des civilisations
Vie et mort des systèmes
Les villes sont le cancer de la Terre
Retour à la nature
Réenchanter le monde]




Accélération de l’Histoire et défaite de l’Occident

[Source : vududroit.com]

Par RÉGIS DE CASTELNAU 

L’intervention russe en Ukraine du 24 février a constitué une grande surprise en Occident. Y compris chez ceux qui, comme l’auteur de ces lignes, considéraient que la responsabilité de l’OTAN et de l’Union européenne était lourdement engagée. Cette surprise est finalement le symptôme de ce sentiment de supériorité occidentale si présent dans les têtes, y compris chez ceux qui tentent de ne pas trop s’éloigner du réel et assistent, consternés, au basculement des élites dirigeantes dans un délire inepte. À base de refus d’évidences, de décisions absurdes, de propagande imbécile, de racisme sommaire, de pulsions suicidaires, et pour tout dire d’aveuglement assez terrifiant.

Nous avions dit dans ces colonnes qu’il était possible que l’intervention militaire du 24 février 2022 enclenche un processus pouvant mettre fin à la domination multiséculaire de l’Occident sur le monde. Les événements qui se déroulent depuis quatre mois semblent confirmer cette hypothèse, et en tout cas c’est manifestement la voie que la Russie et les pays « du Sud » ont décidé d’emprunter.

L’Histoire change par bonds, et c’est irréversible

L’aspect militaire de la guerre en Ukraine, sans être secondaire, apparaît comme un élément parmi d’autres de cette soudaine accélération de l’Histoire. Nous assistons en parallèle de la conduite méthodique par la Russie de son « opération spéciale », à la recomposition géostratégique de la planète où l’Occident, isolé, affronte le reste du monde. Ce qui est impressionnant, c’est que l’enjeu de cet affrontement est très clair. Nous avons d’une part une puissance, les États-Unis, qui se considère exceptionnelle et destinée à conduire le monde en organisant sa globalisation comme forme moderne de sa domination. Son système économique est celui du néolibéralisme financier assis sur sa monnaie, son système politique (celui de la démocratie représentative abâtardie en oligarchie, voire aujourd’hui ploutocratie), son outil juridique (le fameux « ordre international fondé sur les règles » qu’il est le seul à connaître et produit en fonction de ses besoins), et son moyen principal, la violence militaire. En face, les pays qui représentent l’énorme majorité de la population mondiale, ne veulent plus de cette hégémonie, aspirent à une organisation multipolaire d’États-nations territoriaux, régulée par le droit international issu du dispositif juridique mis en place à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Et dont les économies rejettent le néolibéralisme au profit de schémas où l’État garde sa place.

Les deux systèmes sont incompatibles. Arrêtons-nous quelques instants sur une anecdote qui renvoie à cette différence fondamentale et à l’incompatibilité qui en découle. Deux événements se sont télescopés au début de l’année 2021. Dans le tumulte qui a suivi le scrutin présidentiel américain de novembre précédent, Donald Trump a mis en cause la légitimité démocratique de l’élection en invoquant des fraudes. Son compte Twitter rassemblant près de 90 millions « followers » a été, d’autorité, supprimé par Jack Dorsey, le milliardaire propriétaire du réseau et partisan de Joe Biden. Au même moment, Jack Ma, milliardaire chinois propriétaire du site de vente en ligne Alibaba s’est livré publiquement à une critique virulente du régime chinois. Il a été immédiatement « exfiltré » du monde des affaires, et prié, s’il souhaitait conserver une partie de son immense fortune, de bien vouloir se taire. Par conséquent, en Amérique, ce sont les milliardaires qui ont le pouvoir de retirer la parole au Président en exercice, en Chine, c’est le contraire… Cette anecdote montre la différence entre deux systèmes, avec deux protagonistes identiques, président et oligarque. Il ne s’agit pas d’un jugement moral ou qualitatif, mais simplement du constat d’une différence irréductible.

Il est manifeste aujourd’hui que la Russie, soutenue par la Chine, a décidé avec sa guerre en Ukraine d’initier le processus destiné à mettre fin à l’hégémonie américaine sur le monde. Le social-démocrate britannique Tony Blair, complice des crimes de guerre américains en Irak et quintessence de ce que l’Occident produit de plus cynique et corrompu, reconnaissait récemment : « Nous arrivons à la fin de la domination politique et économique de l’Occident. Le monde va être au moins bipolaire et peut-être multipolaire ». Eh oui…

Il est parfois possible d’importer des concepts de sciences dures dans les sciences dites molles, en l’occurrence les sciences humaines. Pour appréhender la révolution qui vient de commencer, et en particulier cette accélération de l’Histoire, on peut s’inspirer du concept introduit par Stephen Jay Gould dans la théorie de l’Évolution, celui « des équilibres ponctués ». Par opposition à une vision gradualiste lente, le savant américain considérait que l’Évolution progressait par bonds succédant à de longues périodes de stabilité. C’est un peu la même chose en Histoire, comme le démontre par exemple la Révolution française qui commença avec la première réunion des États généraux le 5 mai 1789. Sept jours plus tard, les institutions d’un royaume quasi millénaire étaient à terre et un bouleversement fulgurant allait secouer toute l’Europe.

L’invasion du 24 février en Ukraine a bien évidemment servi de catalyseur à la mise en mouvement d’éléments préexistants qui, finalement, ne demandaient qu’à bouger. L’Occident domine le monde depuis un demi-millénaire, il a conduit la deuxième mondialisation du XVe siècle avec la conquête de la planète, la troisième avec la Révolution industrielle et impériale du XIXe siècle, et la contemporaine comme la forme moderne de sa domination. Comme le dit Tony Blair — et pas seulement lui — il est possible et peut-être probable que cette phase se termine.

Juste un autre petit détour par les sciences dures avec le deuxième principe de la thermodynamique qui établit l’irréversibilité des phénomènes physiques. Il en est de même en Histoire, et il n’y aura pas de retour à la situation antérieure au 24 février 2022.

Le problème est que cette accélération et le principe d’irréversibilité sont contre-intuitifs, car pour les appréhender, il faut accepter la fin du monde ancien, renoncer à ses convictions rassurantes, et gérer l’anxiété de l’imprévisibilité de ce qui vient. Parce qu’il faut être clair, quiconque prétend savoir quel sera l’état de notre maison humaine dans trente ans est un charlatan. Y compris que parmi les hypothèses qui ont actuellement cours, celle de la destruction nucléaire n’est pas la moins probable. Mais on sait en tout cas que l’on ne reviendra pas au 23 février 2022.

Examinons trois domaines où l’impact de cette révolution et son étonnante rapidité se fait sentir. C’est tout d’abord la brutale inversion des rapports de force mondiaux, quand l’Occident bardé de son arrogance et de sa conviction d’incarner la « communauté internationale » ne mesure pas que c’est lui-même qui est désormais isolé. Il y a ensuite la « panique cognitive » qui a saisi les élites occidentales, panique qui se manifeste par un refus furieux du réel. Et enfin les conséquences sociales et politiques que ne vont pas manquer de provoquer les décisions économiques délirantes mises en œuvre pour provoquer « l’effondrement de l’économie russe », selon l’expression de Bruno Le Maire, l’incapable puéril qui sert malheureusement de ministre de l’Économie à la France.

Isolement de l’Occident

La réaction à l’invasion russe a été immédiate surtout dans l’Union européenne qui, sous l’égide d’Ursula von der Leyen s’attribuant des compétences qui n’étaient pas les siennes, a adopté un train complet de sanctions de toutes natures. Première erreur, puisqu’aucune modulation postérieure n’était possible qui n’apparaisse pas comme un recul, et qu’à l’évidence cette réaction ne pouvait que rebuter, même les pays du Sud favorables à l’Occident. La condamnation de l’invasion a été adoptée à l’ONU, mais sur la base du droit international, précisément celui que les États-Unis ne veulent plus appliquer au profit de leur conception de « l’ordre international selon les règles ». Concernant les sanctions, la grande majorité des pays a regardé ailleurs. Les dirigeants occidentaux ont pourtant multiplié les déplacements pour les amener à obéir. Ils se sont fait claquer la porte au nez plus ou moins poliment. Dernier exemple pathétique avec le désastre Biden en Arabie Saoudite. On peut aussi citer la liste absolument ridicule des 40 pays (sur 195) qui se sont prononcés pour des « poursuites pénales contre la Russie », où figurent triomphalement les principautés de Monaco, Andorre et San Marin. On imagine la terreur de Vladimir Poutine.

Le problème, c’est que le refus massif de la part de pays représentant près de 90 % de la population mondiale d’appliquer les sanctions se combine avec des réticences et des comportements à la carte de la part des pays occidentaux. Comme avec totale duplicité les États-Unis qui les ont levées sur les engrais russes considérés comme indispensables, ou le pétrole dont les importations ont été massivement augmentées…

Mais surtout, beaucoup de grands pays ont parfaitement vu l’ouverture que fournissait l’initiative russe. Et s’y sont engouffrés, comme l’a montré le parallèle — consternant pour les Occidentaux — des réunions du G7 et des BRICS. L’organisation qui rassemble la Russie, la Chine, l’Inde le Brésil et l’Afrique du Sud représente près de 3,5 milliards d’habitants, contre 750 millions pour les pays du G7. Dont les dirigeants ridicules (et pour certains en sursis) se sont comportés en bras de chemise comme des galopins de cour d’école devant les caméras. Pendant que ceux des BRICS manifestaient ostensiblement leur solidarité avec Vladimir Poutine. Avant de recevoir les candidatures empressées de plusieurs autres grands pays. Les médias du système français se sont par ailleurs bien gardés de faire écho à la catastrophe politique du « Sommet des Amériques » organisé en Californie par Biden. Sommet largement boycotté par l’Amérique latine et en particulier par le Mexique, grand voisin des USA. Que dire également du G20 organisé en Indonésie où les Occidentaux se sont fait en général sévèrement rembarrer, comme Anthony Blinken le secrétaire d’État américain par son homologue chinois ou le pitoyable Josep Borrell qui représentait l’UE ? On retiendra de ce dernier une extraordinaire réflexion : « Certains diplomates du G20 sont plus préoccupés par les conséquences de la guerre pour leur pays que par le fait de s’en prendre au coupable présumé. » Vous vous rendez compte, ces gens pensent à leur intérêt national au lieu de défendre le nôtre !

Il y a également quelque chose d’étrange c’est le silence en Occident sur la supériorité militaire stratégique de la Russie. Le contexte dans lequel se déroule « l’opération spéciale » est quand même celui où la Russie a fait la démonstration de sa maîtrise des missiles hypersoniques qui avec d’autres équipements lui ont conféré une supériorité nucléaire stratégique. Pendant que les États-Unis ont privilégié « la guerre contre le terrorisme » après le 11 septembre, et accepté de passer sous Les Fourches caudines d’un complexe militaro-industriel corrompu jusqu’à l’os. Il y a désormais et pour moi une dizaine d’années un déséquilibre stratégique entre les États-Unis et la Russie. Au profit de celle-ci…

La liste de tous ces exemples qui donnent une idée de la rapidité d’un monde qui change s’allonge tous les jours. On citera celui-là pour terminer qui raconte en creux le processus de la chute du dollar. D’ici novembre, les cinq plus grandes économies d’Asie du Sud-Est (les Philippines, la Malaisie, l’Indonésie, Singapour et la Thaïlande) signeront un accord sur l’intégration de leurs systèmes de paiement mobile. Cela rendra les transferts transfrontaliers beaucoup plus efficaces, et ce sans utiliser le dollar.

Panique cognitive

Plutôt que de psychiatriser Vladimir Poutine et de s’inventer un monde qui n’existe pas, il vaudrait mieux écouter ce qu’il dit et essayer de comprendre le basculement qui vient de s’opérer. Le problème est que les élites au pouvoir dans le bloc occidental sont devenues incapables d’appréhender le réel, et en sont réduites à tanguer sur un sol qui se dérobe sous leurs pieds. Parler du caractère suicidaire de la stratégie de l’UE vis-à-vis de la Russie est devenu un lieu commun banal. Nous sommes complètement à sa merci, elle qui pourrait tout à fait couper nos approvisionnements énergétiques au seuil de l’hiver. Provoquant instantanément l’effondrement économique de l’Europe. Sans parler bien sûr de l’arme alimentaire, et des autres matières premières indispensables. La seule chose qui nous en protégerait serait justement la construction de ce nouvel ordre international multipolaire dont la Russie est un des acteurs principaux. Ordre qu’elle entend préserver en ménageant ses grands partenaires. Jusqu’à présent, elle a respecté ses engagements internationaux, y compris vis-à-vis d’un Occident qui lui a pourtant déclaré la guerre. Pas pour des raisons morales évidemment, mais parce que c’est son intérêt. Et sûrement pas non plus par bienveillance vis-à-vis de l’Occident dont elle se moque désormais et dont elle sait que la rupture avec lui est irréversible.

Quant aux élites au pouvoir, il ne s’agit pas seulement de ces très médiocres dirigeants de rencontre qui sont à la tête des États, mais également de l’ensemble du dispositif institutionnel. Et en particulier l’alliance frauduleuse entre l’oligarchie et le système médiatique à base de journalistes dévoyés, d’experts stipendiés, et de gradés incompétents. On ne reviendra pas sur l’ineptie des « narratifs », en particulier militaires, qui nous ont été servis depuis cinq mois, si ce n’est pour préciser qu’il s’agit autant de propagande que d’auto-intoxication. Dans ce domaine, la France a été particulièrement lamentable, les médias se contentant de reproduire servilement et exclusivement les discours ukrainiens, même les plus grotesques. Mais, ce qui est tout à fait étonnant c’est le spectacle de cette presse-système que l’on sent de loin en loin fléchir et commencer, face à l’évidence du réel, à nuancer sa présentation. Pour se reprendre très rapidement et revenir au bout de quelques jours à un descriptif dont la principale, sinon essentielle motivation n’est pas de dire la vérité, ni même de poursuivre sa propagande, mais finalement de se rassurer. Malheureusement, la défaite de l’Occident commence à prendre tournure, et pas seulement sur le terrain militaire en Ukraine. C’est la raison pour laquelle le terme de « panique cognitive », semble s’imposer pour caractériser leur attitude. Et qui est le fruit de la difficulté à appréhender un changement majeur du monde qui leur est insupportable.

J’invite, sans qu’il faille y voir le moindre point Godwin, à la lecture du journal de Joseph Goebbels et en particulier la partie qui concerne la dernière année du IIIe Reich. Comme la majorité du peuple allemand, alors qu’il est un professionnel de la propagande et qu’il est aux premières loges pour accéder au réel, il refuse celui-ci de manière pathétique et suicidaire. Jusqu’à la catastrophe finale.

Veillée d’armes

La France a connu un épisode politique bizarre, avec une réélection d’Emmanuel Macron assez confortable, suivie d’une défaite de la Macronie aux législatives qui a pour effet de la ligoter. Ses marges de manœuvre sont très faibles, et la façon qu’a Emmanuel Macron de gouverner, si tant est que l’on puisse qualifier ainsi sa méthode consistant exclusivement à se mettre en scène, le conduit directement à l’impuissance. Il y a bien sûr la situation économique, due notamment à la crise du Covid, à la récession et à l’inflation, que l’effet boomerang des stupides sanctions anti-russes va considérablement aggraver. Une partie des versements Covid par la BCE est subordonnée à la mise en œuvre d’un train de réformes impopulaires comme celle des retraites ou la finalisation de la privatisation/destruction des services publics. La combinaison des crises économiques, politiques et financières peut, de ce point de vue, confronter Emmanuel Macron à une situation inextricable. Et cet été caniculaire commence à ressembler à une veillée d’armes politique et sociale.

Face à ces perspectives dangereuses, quand l’hypothèse d’un conflit nucléaire ne peut pas être écartée de façon désinvolte, répétons encore une fois, que plutôt que de traiter Vladimir Poutine de fou ou de prétendre qu’il développe une collection de cancers, il aurait mieux valu l’écouter. Par exemple ce qu’il dit à propos des « élites » occidentales :

« Ils auraient dû comprendre qu’ils ont déjà perdu dès le début de notre opération militaire spéciale, car son début signifie le début d’une rupture radicale de l’ordre mondial à l’américaine. C’est le début de la transition de l’égocentrisme américain libéral-mondialiste vers un monde véritablement multipolaire — un monde fondé non pas sur des règles égoïstes inventées par quelqu’un pour lui-même, derrière lesquelles il n’y a que le désir d’hégémonie — [……] Et nous, nous devons comprendre que ce processus ne peut plus être arrêté ».

La guerre en Ukraine n’est qu’un des aspects de l’affrontement « Occident contre reste du Monde ». La défaite de l’Ukraine bien sûr, mais en fait celle de l’OTAN est consommée. Ce sera probablement la « Bataille d’Andrinople » de l’empire américain.

Bienvenue dans le Nouveau Monde.




Réenchanter le monde

Par Joseph Stroberg

[Illustration : ISTOCK]

En cette époque particulière traversée par l’Humanité, suite notamment à une crise covidienne de nature largement artificielle qui a augmenté l’angoisse existentielle, la névrose ou la déprime de nombreux êtres humains, certains envisagent ou proposent de réenchanter le monde, de lui faire retrouver une dimension merveilleuse, envoûtante, féerique, magique ou surnaturelle depuis longtemps perdue si jamais l’Humanité connut cela un jour, peut-être en des temps antédiluviens ou édéniques. Il paraît alors nécessaire de s’accorder sur la nature des enchantements à mettre en œuvre, ainsi que sur celle des enchanteurs potentiels, selon les moyens qu’ils utiliseraient et leur manière de le faire, car la frontière est floue et rapidement franchie entre un enchantement et un sortilège maléfique. L’Humanité et la planète pourraient-elles en effet et en particulier se trouver réenchantées sous la contrainte ?

Un des pièges sur le chemin de l’enchanteur et de ses œuvres est celui du pouvoir de faire ce que bon lui semble, alors même qu’il ne peut être certain de ce qui est effectivement bon pour les autres. Chacun perçoit et envisage la vie selon sa propre perspective et a rarement la capacité d’enfiler réellement les bottes de ses frères et de ses sœurs. Merlin le prétendu enchanteur a-t-il vraiment contribué à améliorer la condition humaine et terrestre ? Ou bien n’a-t-il pas seulement cherché à imposer sa propre vision des choses, de ce qu’il croyait bien et juste pour son roi comme pour le peuple de ce dernier, produisant davantage de conflits qu’il ne pouvait en résoudre, davantage de morts que de guérisons ?… Avant lui, il exista un bien plus grand magicien, pressenti par trois rois mages, celui qui sut non seulement transformer l’eau en vin, multiplier les poissons, marcher sur l’eau, guérir les aveugles et les lépreux, ressusciter des morts, mais aussi se sacrifier pour l’avenir du monde et incarner ainsi jusqu’au plus profond de sa chair son message d’amour inconditionnel pour les autres et pour l’Humanité. Il a finalement laissé sa marque sur un simple drap, un suaire qui porte encore la trace de ses dernières souffrances et de sa résurrection.

Si par la suite, le monde connut des guerres en son nom, ce ne fut nullement de son propre fait, mais à cause d’individus qui ont cherché à imposer leur interprétation de la vie de ce grand mage, de celui que certains ont élevé au rang de Dieu. Lui, de son vivant, a généralement prôné le pardon, la non-violence, la miséricorde, la charité et bien d’autres vertus, se posant lui-même par sa vie en exemple de telles pratiques. Du moins est-ce ainsi, semble-t-il, que le veut la légende.

La clef d’un enchantement futur et réussi du monde pourrait se révéler être le respect du libre arbitre et des perceptions de chacun, sans qu’aucun enchanteur n’impose de suivre son exemple ou son chemin. En astrologie, il est assez coutumier d’affirmer que les astres proposent et les êtres humains disposent. Un enchanteur devrait probablement s’en inspirer et se contenter de proposer une vision, ou simplement d’éclairer les divers chemins possibles par sa propre lumière. Libre alors aux individus et aux divers groupes de choisir quoi en faire, quoi suivre, quoi imiter, quoi dépasser !…

Un monde ne peut paraître à tous pleinement enchanteur si certains d’entre eux au moins n’y trouvent pas leur place. La trouver implique non seulement le lieu, mais aussi le rôle et bien sûr la liberté de choisir l’un et l’autre. Ceci nécessite l’absence de contraintes, et donc de règles, de lois, de règlements…, surtout gravés dans la pierre (fût-elle de marbre) ou inscrits sur le papier. Cependant, une telle absence universelle de limites pourrait facilement conduire au chaos, les diverses libertés individuelles s’entrechoquant plus ou moins violemment, jusqu’à éventuellement en faire un plasma brûlant ou un gaz explosif. Pour l’éviter, il convient alors de trouver un moyen de combiner liberté de choix (et notamment celui d’agir dans telle direction plutôt que telle autre) et nécessité de tenir compte des autres êtres et de la manière dont nos choix vont les impacter et potentiellement les faire réagir.

Anticiper les réactions d’autrui suite à nos propres actions ainsi que leurs effets sur l’environnement immédiat comme plus lointain dépend de notre degré de conscientisation en ce qui concerne la loi de causalité selon laquelle toute cause a des effets et tout effet est issu de causes. La conscience intime de son existence procure un sens proportionnel de notre responsabilité quant aux conséquences possibles de nos actions, paroles et choix. L’irresponsabilité représente au contraire l’incapacité à envisager sérieusement ces conséquences ou le fait de ne pas s’en préoccuper, ou encore d’en amoindrir l’importance.

Nous ne pouvons espérer voir se concrétiser un monde réenchanté sans manifestation suffisante du sens des responsabilités lors de nos choix individuels et collectifs. Et de ce point de vue, si certains individus n’ont cure des autres et se fichent de leur propre impact sur autrui, du fait par exemple de tendances psychopathes ou d’immaturité notable, la collectivité gagnera à leur retirer tout pouvoir de nuisance, ceci en ne leur reconnaissant plus la moindre autorité et en ne leur fournissant plus la moindre occasion de l’exercer abusivement sur les autres. Un tyran, par exemple, ne peut exercer sa tyrannie que parce qu’en face de lui existent des individus qui acceptent de se soumettre à son autorité ou à son pouvoir et de lui obéir sans discussion, même lorsque ce qu’il demande est contraire à leur intérêt ou s’oppose à leurs sens du bien, de la justice, de la beauté, de la vérité, etc..

Réenchanter le monde nécessitera probablement de n’offrir aucun poste et aucun rôle de responsabilité aux individus qui n’ont pas développé le sens correspondant ou qui ne l’utilisent pas parce qu’ils n’ont d’intérêt principal ou exclusif que pour eux-mêmes. En d’autres termes, il sera utile et pratiquement indispensable de retirer les psychopathes du pouvoir, des postes de direction, des positions qui les amènent à interagir avec un grand nombre d’individus, et de les cantonner tout au plus dans des rôles auxiliaires. Un monde enchanté existe quand chacun y trouve la place qui lui revient naturellement en fonction de sa capacité à y interagir avec les autres et avec l’environnement sans leur nuire. Il est incompatible avec la production intentionnelle de souffrances comme celles qui le sont généralement sous la prérogative des psychopathes et des sadiques.

La place et le rôle de chaque être souhaitant participer à la création d’un avenir enchanté dépendent de ses capacités, aptitudes et prédilections naturelles dans son interaction avec les choses et les êtres de ce monde. On peut regrouper ces dernières et ces derniers sous le terme générique de « formes » plus ou moins organisées, notion que l’on peut même étendre aux sphères émotionnelles et mentales dans la mesure où émotions et pensées font partie de ce que l’on crée et de ce avec quoi nous interagissons, certaines étant bien délimitées et structurées alors que d’autres sont bien davantage floues ou évanescentes, à l’image de gaz.

Une humanité réenchantée ne peut être que saine, équilibrée et harmonieuse, à l’image d’un corps en parfaite santé. Par analogie avec ce dernier, ses divers groupes et individus — qui représentent organes, tissus et cellules — assument avec maturité leurs fonctions librement choisies et respectent celles des autres. Certains jouent en quelque sorte le rôle du cerveau, d’autres du cœur, d’autres encore des poumons, ou du squelette, ou des mains, ou des jambes, ou des reins, etc. selon qu’ils guident ou dirigent, qu’ils distribuent, donnent et aiment, qu’ils stimulent la vie et le développement, qu’ils construisent, qu’ils se bougent ou encore qu’ils assainissent, pour ne donner que quelques exemples. Cependant, à la différence d’un corps, les rôles et fonctions peuvent varier au cours d’une vie, dépendant de l’évolution (notamment des goûts et des aptitudes) des individus (ou cellules) constituant le corps Humanité.

La civilisation actuelle a perdu tout enchantement pour se voir au contraire en quelque sorte maudite, envoûtée par des sortilèges mortifères, parce qu’elle s’est éloignée de la nature et de la Création, perdant de vue sa source divine au profit d’un attrait croissant pour l’artificiel, le monde des machines, de l’informatique et des robots… Elle s’est laissée corrompre par des marchands, aveuglée par des porteurs de fausse lumière, subjuguée par des joueurs de flûte ou de pipeau, dirigée par des chacals déguisés en bergers… On lui a fait miroiter le confort, la sécurité matérielle, puis sanitaire, pour mieux l’emprisonner. Pour se réenchanter, l’Humanité devra abandonner à la fois le confort et la sécurité matérielle au profit de l’inconnu et du risque. Elle devra retrouver sa source spirituelle de confiance, de force, de vie et de conscience. On ne peut pas à la fois vivre l’enchantement qui implique nécessairement une dimension paranormale ou métaphysique et une vie confortable et sécuritaire fournie par la pure matérialité déconnectée d’une telle dimension, mais connectée aux réseaux informatiques. Plus l’Humanité se relie aux machines, plus elle abandonne son potentiel enchanteur ainsi que les individus qui pourraient le raviver. Plus elle compte sur les premières, moins elle utilise son propre pouvoir.

La technologie moderne a beau avoir voulu en quelque sorte faire la compétition avec les mages d’antan, elle a beau avoir réalisé des miracles artificiels avec le vol d’avions plus lourd que l’air en guise de lévitation de saints, avec la réanimation cardiaque en guise de résurrection des morts, avec la transmutation permise par la fission nucléaire en guise de transformation de l’eau en vin, avec Internet en guise de communication télépathique, les Jedi de Star Wars et la baguette d’Harry Potter font toujours davantage rêver que la technologie de Star Treck. D’un côté nous avons la dépendance aux machines et aux structures complexes de pouvoir, d’industrie et de commerce. De l’autre, nous ouvrons la porte aux dimensions sacrées et divines de l’Homme et de l’Humanité. Toutefois, il reste un piège propice à ces dernières : celui de chercher le pouvoir sur les choses, sur la nature et sur les autres au lieu de l’harmonie avec eux. D’un côté nous avons Palpatine, Voldemor et Sauron (du Seigneur des anneaux). De l’autre Obi-Wan Kenobi (ou Skywalker, Yoda…), Dumbledore et Gandalf. Là où les premiers cherchent toujours plus d’emprise et de contrôle sur les foules (à l’image de ceux recherchés par les transhumanistes et les « élites » autoproclamées), les seconds se mettent à leur service. Les premiers accaparent les pouvoirs, alors que les seconds offrent leurs dons.

L’Humanité se trouve à la croisée des chemins. Elle devra choisir entre celui suivi depuis au moins quelques siècles et qui la conduit directement dans l’abîme de l’asservissement global à la matière, à la technologie et aux « élites » contrôlant cette dernière, et celui de traverse, qui mène à l’inconnu, mais comporte un grand potentiel de libération et d’épanouissement grâce au rêve, au réenchantement du monde, au retour vers les valeurs sacrées et éternelles… Ce chemin n’abandonnera probablement pas toute technologie, du moins dans un premier temps, mais elle n’en sera plus l’esclave. La technoscience se bornera peut-être simplement à faciliter le réenchantement du monde, ceci en diminuant la charge des corvées et la difficulté des défis sans pour autant diminuer la masse musculaire faute d’exercices physiques ni celle des neurones faute de stimulation mentale. De même, ce nouveau chemin ne produira probablement pas immédiatement de résultats spectaculaires ni même notables en ce qui concerne d’éventuelles capacités paranormales telles qu’on peut en voir dans les films évoqués plus haut ou d’autres moutures hollywoodiennes modernes. « À grand pouvoir, grandes responsabilités », évoquait fort justement l’une d’elles il y a quelques années. Et si l’on ne veut pas voir l’Humanité sombrer dans une nouvelle forme d’enfer, il lui vaudra mieux mûrir avant d’être dotée de dons parapsychiques extraordinaires.

Réenchanter le monde de manière suffisamment sage requiert certaines conditions préalables telles que le développement et la manifestation du sens des responsabilités, la découverte et l’acceptation de la place et du rôle de chacun dans un but d’harmonie et de symbiose, la stimulation de notre dimension spirituelle pour mieux nous engager sur un chemin collectif commun, mais aussi la reconnaissance de la psychopathie comme facteur largement perturbateur d’un tel engagement. Si certains êtres humains, en nombre croissant, tendent à considérer que nous vivons actuellement un cauchemar, ils détiennent pourtant le pouvoir de transformer ce dernier en rêve merveilleux. Cela commence généralement par un travail sur soi, sur sa manière de voir la vie, sur sa capacité à discerner le véridique du mensonge, la réalité de l’illusion… Pour réenchanter le monde, nous devons d’abord découvrir en nous-mêmes la source et la capacité de l’enchanteur.

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