Décision du Conseil Constitutionnel : la fin des illusions ?

Par Lucien SA Oulahbib

Il n’est pas sûr que soit évaluée dans son importance gravissime pour les libertés cette avalisation absolument inique, celle d’une telle loi scélérate, en l’occurrence le fait de rendre « comme » obligatoire ce qui ne l’est pas déjà légalement à savoir l’injonction d’une injection censée éviter « des formes graves », alors qu’il suffisait de laisser les médecins prescrire les traitements précoces qui marchent. Rappelons d’ailleurs qu’interdire ces derniers est criminel et sera sans aucun doute durement châtié lorsque la Raison retrouvera ses droits ; mais quand ? Car il n’est cependant pas sûr, répétons-le, que soit encore saisi à sa juste mesure le piétinement faramineux actuel de nos libertés, et ce au moment même où la Grande-Bretagne et l’Espagne décident de classer cette pandémie (une syndémie en réalité) comme « endémique » ce qui implique de plutôt soigner les personnes fragiles et laisser vivre normalement la grande majorité de la population en particulier les enfants qui ne sont ni à risque ni dangereux.

Mais pour les fanatiques de la secte hygiéniste, la Grande-Bretagne ne compte pas, parce qu’elle a quitté l’UE, un crime de lèse-majesté pour les jusqu’au-boutistes de la solution injectable. Ceux-ci se sont « enkystés » dans un « long tunnel » de déni (pour paraphraser leurs propres dires lorsqu’ils parlent et montrent du doigt les non-injectés comme source du mal, car autrement tout aurait été bien sûr accompli), alors que — et ce comme prévu par les spécialistes (et non les charlatans de la lumpen intelligentsia, qu’ils soient médecins, politiques, journalistes, ou pseudo-philosophes) — l’accélération des contaminations (avec bien moins de létalité) est objectivement liée au fait que ces injections initialement structurées pour répondre (provisoirement) à la souche initiale ont un spectre bien trop spécifique (à la différence de l’immunité naturelle et acquise) et donc laissent passer les nouvelles variations.

À quoi bon de toute façon s’entacher ainsi puisque de tels arguments sont inécoutables pour des sectaires ? Rappelons-nous ce ministre de la santé qui dès qu’il entend le mot « hydroxychloroquine » sort son revolver clownesque en répondant à Martine Wonner que cela ne se « fume » pas, lui qui à sa troisième injection s’en est trouvé alité.

Sans doute [à cause de] un de ses enfants, peut-être à l’instar du Premier Ministre qui a accusé sa fille de 11 ans et dont la célérité à définir le terme de « dangereux » devrait être citée comme exemple type et symbole monstre d’une narration absurde frisant non pas la démence (dépassée depuis longtemps), mais la monstruosité.

Car nous en sommes là. Ce sont des monstres (comme il a été déjà dit dans plusieurs textes), au sens de recombinés synthétiques qui associent des bribes d’un peu de toutes les idéologies et que j’ai proposé de nommer soit Secte Scientiste hygiéniste affairiste (la SSHA), soit la Secte néonazie plus synthétiquement parlant, car il s’agit d’un projet à la fois racialiste et génétique. Il est racialiste au sens de créer une nouvelle « race » tout en dénonçant le racisme. Et pour ce faire il emploie les manipulations génétiques géniques génitales multiformes, le tout dans une ambiance idéologique de manipulation mentale à haute dose en injectant des séries comportementalistes via les réseaux fictionnels que des « influenceurs » patentés ou « miroirs mimétiques » doivent à la fois initier et entretenir (entertainment [ce terme anglais signifie « divertissement »]).

La tératologie politique dont j’essaye d’esquisser les contours dans plusieurs ouvrages et articles tente alors déjà de comprendre la genèse de ce processus idéologique qui a produit de tels mutants (ou « variants ») tout en sachant bien sûr qu’il est sans doute très inconfortable déjà de penser que des (prétendus) partisans de l’antifascisme et de la démocratie se soient ainsi transformés, et ce peu à peu, en leur contraire, comme l’engendrement (et non l’enfantement) d’Aliens  à l’instar du film bien connu ou encore du Portrait de Dorian Gray.

Mais c’est ainsi : l’incrédulité entoure toujours la force prégnante d’une nouvelle argumentation comme le prophétisait déjà Marshall Mac Luhan lorsque dans son livre » La galaxie Gutenberg » (précédant le suivant — « Medium is the message » — qui a tant influencé la pensée de Jean Baudrillard cité aujourd’hui de plus en plus par… Didier Raoult dans ses vidéos) Mac Luhan indiquait que lorsque la nouveauté conceptuelle dépassait les 20 %, le public moyen des influenceurs était perdu ou rebuté parce qu’ils ont été formés dans l’ancienne blockchain conceptuelle ce qui fait qu’ils ne peuvent adouber une pensée qui les remet en cause même indirectement ; aussi préfèrent-ils l’ignorer, voire l’effacer, et ainsi croient-ils, pensent-ils « protéger » le « grand » public de pensées « complotistes », un peu comme autrefois où la lecture des Écritures ne pouvait se faire que par l’intermédiaire des Clercs.

Mais quand ceux-ci « trahissent » (transition aisée, mais opportune…), faut-il attendre que de 20 nous passions à 30, 40, puis 50, enfin 80 % d’une argumentation recevable alors qu’il n’est pas sûr que cedit « grand » public que l’on prétend préserver ne soit pas à même d’appréhender lui-même la nouveauté ? La mode fonctionne ainsi : une nouvelle forme apparaît et se répand partout parce qu’elle rend visible ce qui se tramait comme esprit du temps.

[Note de Joseph : une certaine vision des choses, d’ordre métaphysique, ésotérique ou religieux, considère que les nouvelles idées proviennent d’un ensemencement du plan mental commun à l’Humanité et tout individu suffisamment sensible à ce plan peut alors les capter. Les plus réceptifs sont souvent des penseurs, des inventeurs ou des artistes. Ils s’en emparent puis les transmettent alors sous une forme ou une autre : textes, paroles, inventions, expressions artistiques… les rendant alors plus accessibles à ceux qui ne sont pas autant réceptifs ou mentalement outillés. Cependant, il peut exister une fraction des penseurs et autres capteurs d’idées qui préfèrent conserver pour eux-mêmes les nouveautés de peur de perdre leurs privilèges. Et dans le même temps, ceux parmi les privilégiés qui ne sont pas eux-mêmes des récepteurs d’idées nouvelles tendent à lutter contre ces dernières pour le même motif ou pour éviter de chambouler ce qui justifiait jusqu’à présent leur vie. Ils peuvent entraîner derrière eux tous ceux qui ont peur de perdre leurs repères, leurs habitudes ou leur confort physique, moral ou psychique…]

Espérons qu’il en soit bientôt ainsi : que l’illusion d’un « État de droit » inamovible se dissolve, que les « civilisations sont des êtres mortels » et que sans un Appel, un Sursaut, une Révélation enfin (ou le travail séculaire des Prophètes, aujourd’hui des Précurseurs) il soit enfin possible de prévenir la fin si l’on ne fait rien.

Mais, à l’inverse, et après tout, la Terre en a vu d’autres sur quatre milliards et quelques années de son émergence, les dinosaures ont bien disparu, l’espèce humaine serait donc en train de se détruire, à une vitesse sans doute plus lente que celle des premiers, du moins en apparence…

Et puis comme nous sommes encore dans une période interglaciaire, celle-ci touche peut-être à sa fin ou le retour vers le grand froid (« Anéantir » clame justement le Prophète à la mode) : spirituellement c’est fait, politiquement aussi, économiquement en cours.




Le jour où Jake Tapper (de CNN) a vendu son âme à Big Pharma

[Source : lewrockwell.com]

Par Robert F. Kennedy Jr.Children’s Health Defense — 8 janvier 2022

Traduction : Jean Bitterlin

Il y a une raison pour laquelle Jake Tapper de CNN à l’intention de me désigner comme étant une « menace » et un « menteur » et pourquoi il refuse de débattre avec moi sur le contrôle de la matérialité des faits et des preuves scientifiques. Voici le fond de l’histoire.

Apparemment, consterné par les solides ventes de mon best-seller « The Real Anthony Fauci », le présentateur de CNN Jake Tapper — au lieu d’examiner l’œuvre de manière critique — s’est servi de son compte Twitter pour déverser contre moi un déluge d’insultes ad hominem.

Rompant avec la traditionnelle retenue de neutralité journalistique, de rectitude professionnelle et de rigueur intellectuelle, il m’a désigné de « dangereux », d’être « une menace », « un menteur », « un escroc », « un fraudeur », « un déséquilibré » et autres.

Mais les diffamations de Tapper flottent dans l’atmosphère, sans fondements ni citations. Si je suis un menteur, alors quel était mon mensonge ? Si je suis un escroc, alors quel est mon profit ou avantage personnel ? Si je suis un fraudeur, alors où est ma déclaration inexacte ?

Je reconnais que je suis une menace dangereuse, mais seulement pour l’industrie pharmaceutique, pour ses technocrates captifs et pour ses flagorneurs médiatiques.

Alors que j’ai répondu à sa calomnie par un tweet respectueux l’invitant à débattre avec moi, Tapper a refusé, expliquant qu’il ne débattrait pas avec un « théoricien du complot ». De manière caractéristique, il a négligé de citer une seule théorie du complot dont il croit que j’ai fait la promotion.

Et est-il crédible de m’écarter comme étant un théoricien du complot indigne d’un débat ? Après tout, je suis le fondateur et ancien président de la plus grande association de protection de l’eau et fondateur et président en exercice de l’une des plus grandes associations de défense de la santé des enfants.

J’ai gagné des centaines de procès, parmi lesquels des victoires historiques contre MonsantoDuPontExxonSmithfield Foods et les principaux pollueurs des industries chimiques, du carbone, pharmaceutiques et agricoles. (Dont bon nombre me traitaient également de « théoricien du complot »).

Mon dernier livre, « le véritable Anthony Fauci » (The Real Anthony Fauci) est sans doute le livre comportant le plus de références à avoir jamais figuré au sommet des listes mondiales de best-sellers durant six semaines consécutives. Avec 500 000 exemplaires vendus, il a attiré le nombre spectaculaire de plus de 5 500 critiques cinq étoiles (92 %).

Malgré l’extrême hostilité envers ce livre de la part des médias mainstream et du cartel médical, jusqu’à présent personne n’a encore identifié une seule inexactitude factuelle dans ses 250 000 mots.

Si mon livre n’est que théories du complot sans fondement, alors M. Tapper ne devrait-il pas se réjouir de l’opportunité qui lui est donnée de me corriger avec des faits ou des arguments qui vont au-delà des injures ?

Permettez-moi, alors, de vous proposer ma propre théorie pour l’apoplexie de M. Tapper.

De nombreuses personnes font, au cours de leur vie, des pactes faustiens, échangeant leur intégrité personnelle contre des avantages matériels. Bien souvent la métamorphose se produit comme une érosion graduelle de la fibre morale. De temps en temps cela se produit en un instant ; un homme se trouve à la croisée des chemins moraux et choisit le côté sombre.

Il se trouve que j’étais aux premières loges lorsque Jake Tapper a eu son moment de crise morale. Je suppose que sa féroce attaque au vitriol envers moi est une réaction à son embarras dont j’étais le témoin au moment même où M. Tapper a choisi la carrière plutôt que la moralité.

En juillet 2005, Jake Tapper était le producteur principal d’ABC lorsque le réseau lui a ordonné de tirer un long exposé à partir de la conférence secrète de Simpsonwood en 2000 organisée par les Centres de Contrôle des Maladies et de la Prévention (les fameux CDC — NdT).

En voici le contexte :

En 1999, en réponse à l’explosion des épidémies d’autisme et autres troubles neurologiques, le CDC a décidé d’étudier son vaste Datalink de Sécurité des Vaccins — le dossier médical et de vaccination de millions d’Américains, archivé par les principaux HMO (Health Maintenance Organization — organisme de gestion des dépenses de santé — NdT) pour savoir si l’escalade spectaculaire du calendrier vaccinal, à partir de 1989, était le coupable. L’épidémiologiste interne du CDC, Thomas Verstraeten, a dirigé l’effort.

Les graphes des données initiales de Vertraeten suggéraient que les vaccins Hépatite B qui contiennent du mercure — administrés au cours de premiers mois de vie — étaient associés à un large éventail de blessures neurologiques parmi lesquelles une augmentation spectaculaire de 1 135 % des risques d’autisme [soit 11 fois plus] chez les enfants vaccinés.

Les résultats de Verstraeten ont propulsé le CDC en DEFCON 1 (mesure militaire de menace, le DEFCON 1 correspondant à la menace la plus grave commandant une réponse immédiate aux menaces ou attaques — NdT). Les plus hauts responsables de l’agence ont convoqué, pour une réunion secrète de deux jours dans le centre de retraite isolé de Simpsonwood à Norcross en Géorgie, 52 représentants de l’industrie pharmaceutique, les plus éminents vaccinologues du milieu universitaire et de l’Académie Américaine de Pédiatrie (AAP) et des fonctionnaires régulateurs de santé publique de l’Institut National de la Santé, de l’Administration des Denrées Alimentaires et des Médicaments (FDA), du CDC, de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’Agence Européenne du Médicament pour élaborer une stratégie pour cacher au public ces terribles révélations.

En 2005 j’ai obtenu la transcription explosive de cette réunion et j’étais sur le point d’en publier des extraits dans Rolling Stones (Deadly Immunity, 18 juillet 2005). Ces enregistrements, de manière ironique, dépeignaient ces principaux caïds du cartel des vaccins en équilibre au bord de leur propre précipice moral, et racontaient leur effondrement dans la corruption durant deux jours écœurants de débat.

La plupart de ces personnes étaient des médecins et des responsables chargés de la réglementation qui avaient consacré leur vie par idéalisme et par profonde préoccupation pour les enfants. Les données de Verstraeten les confrontaient avec le fait que les niveaux cumulés de mercure dans tous ces nouveaux vaccins qu’ils avaient recommandés avaient surdosé une génération d’enfants américains avec des concentrations de mercure plus de cent fois supérieures aux expositions que l’Agence de Protection de l’Environnement considérait comme sûres.

En recommandant une très grande batterie de nouveaux vaccins pour les enfants, les organismes de régulation de santé publique avaient en quelque sorte négligé de calculer les charges cumulatives de mercure et d’aluminium dans toutes les nouvelles injections.

Le Dr Peter Patriarca, qui était alors le directeur à la FDA du Bureau de la Recherche et de l’Examen sur les Vaccins, a exprimé le sentiment général d’horreur lorsqu’il a demandé pour quelle raison personne n’avait calculé l’exposition cumulée au mercure des enfants alors que les décideurs ajoutaient cette cascade de nouveaux vaccins au calendrier de vaccination des enfants :

« La conversion du pourcentage de thimérosal en microgrammes réels de mercure implique une algèbre de niveau 3e (donc de collégien — NdT). Qu’est-ce qui a pris autant de temps à la FDA pour faire les calculs ? »

Dans les jours tendus qui ont précédé le conclave de Simpsonwood, le défenseur de la santé des enfants, le Dr Ruth Etzel de la EPA (Environmental Protection Agency — NdT) a plaidé avec ses collègues responsables de la santé publique d’admettre publiquement qu’ils avaient fait une terrible erreur en empoisonnant par inadvertance les enfants américains et de réparer les dégâts.

Le Dr Etzel a exhorté l’AAP (American Academy of Pediatrics — NdT) et les organismes de réglementation gouvernementaux de gérer la crise avec la même honnêteté et le même remords public dont avait fait preuve Johnson & Johnson en découvrant des produits chimiques toxiques dans la préparation de son Tylénol :

« Nous devons suivre trois règles de base : (1) agir rapidement pour informer les pédiatres que les produits ont plus de mercure que ce que nous pensions ; (2) être francs avec les consommateurs sur le pourquoi nous n’avons pas trouvé cela plus tôt ; (3) faire preuve de contrition. Si le public perd confiance dans les recommandations des Services de Santé Publique, alors la bataille de la vaccination va se briser. Pour garder la confiance, nous devons être francs et honnêtes et aller rapidement de l’avant pour remplacer ces produits ».

Confrontée aux preuves scientifiques de leur rôle dans la calamité des maladies chroniques, la cabale fit exactement l’inverse. Les transcriptions choquantes de Simpsonwood montrent le Dr Patriarca et d’autres caciques de la santé publique s’avertissant les uns les autres de leurs responsabilités quant à leurs réputations, à leur vulnérabilité face aux avocats des plaignants et des dommages potentiels au programme de vaccination.

Le Dr Patriarca a prévenu que la divulgation publique des découvertes explosives du CDC donnerait aux Américains le sentiment que la FDA, le CDC et les décideurs en matière de vaccination dormaient aux commandes pendant des décennies en permettant au Thimérosal de rester dans les vaccins destinés aux enfants.

Après plus de deux jours de discussions intenses, ces agents de Big Pharma et ces technocrates gouvernementaux se sont persuadés les uns les autres afin de transformer leur désastreuse erreur en infamie — en doublant la mise et en cachant leur erreur au public.

Tapper a vu une première ébauche de mon histoire (destinée à être publiée dans — NdT) Rolling Stones et a proposé qu’en échange de l’exclusivité, il fasse un documentaire d’accompagnement pour ABC programmé pour être diffusé le jour de la publication du magazine.

Tapper a passé plusieurs semaines à travailler sur l’histoire avec moi et une équipe de journalistes et de techniciens enthousiastes. Au cours de ses fréquentes conversations avec moi lors de cette période, il était brûlant d’indignation sur les révélations Simpsonwood. Il a agi comme un journaliste qui espère gagner un Emmy (les Emmy Awards sont des récompenses décernées aux meilleures émissions et meilleurs professionnels de la télévision — NdT).

La veille de la diffusion de l’article, c’est un Tapper exaspéré qui m’a appelé pour me dire que les responsables d’ABC lui avaient ordonné de retirer l’histoire. Le réseau des annonceurs publicitaires de l’industrie pharmaceutique menaçait d’annuler ses publicités.

« L’entreprise nous a dit de la fermer », fulminait Tapper. Il m’a dit que c’était la première fois dans sa carrière que les responsables lui ordonnaient d’étouffer une histoire.

ABC avait annoncé l’exposé Simpsonwood, et son annulation soudaine a déçu une armée de défenseurs de la sécurité des vaccins et de parents d’enfants blessés (par un vaccin — NdT) qui ont inondé le réseau (ABC – NdT) par un maelström de mails de colère.

En réponse, ABC changea de tactique et promit publiquement de publier l’article. Au lieu de cela, après un retard d’une semaine, le réseau a diffusé de manière trompeuse un reportage assemblé à la hâte qui faisait la promotion des vaccins et assurant les auditeurs que les vaccins contenant du mercure étaient sûrs.

Le nouveau débat « bait and switch » (émission d’ABC qui dénonce la méthode consistant à appâter les gens avec un produit bon marché pour ensuite leur vendre autre chose — NdT) suivait exactement les points de discussion de Pharma (Big Pharma — NdT). « Je fais confiance à l’institut de Médecine », a déclaré en conclusion l’obséquieux rédacteur médical d’ABC, le Dr Tim Johnson. Le débat était précédé et suivi par une annonce publicitaire pharmaceutique.

Après la publication de l’article (l’article a finalement été publié par le magazine Rolling Stone — NdT) j’ai appelé Jake pour me plaindre. Il ne m’a ni répondu ni rappelé.

Durant les 16 années qui ont suivi, Big Pharma a renvoyé l’ascenseur à M. Tapper en promouvant de manière agressive sa carrière. Pfizer sponsorise sans vergogne le journal télévisé de Tapper sur CNN, annonçant sa propriété sur l’espace — et le servage sous contrat de M. Tapper — avant chaque épisode avec la phrase chargée de sens : « Pfizer vous présente ».

Sous le terme apparent de ce parrainage, CNN et Tapper fournissent à Pfizer une plate-forme pour commercialiser ses produits et permettre à la société pharmaceutique — un criminel en série — de dicter le contenu à CNN.

Cet arrangement a transformé The Lead with Jake Tapper  (nom du journal télévisé présenté par Jake Tapper sur CNN — NdT) en un véhicule de propagande pour Big Pharma et a effectivement réduit le rôle de M. Tapper à celui de représentant pharmaceutique — promouvant sans vergogne la peur pornographique, la confusion et la phobie des germes, et guidant son public vers des produits pharmaceutiques brevetés à haut rendement (financier — NdT).

L’objectif principal de Tapper durant la pandémie a été de promouvoir des niveaux de terreur suffisants pour compenser tous les mensonges officiels à l’encontre de la pensée critique.

Tout cet argent provenant de Big Pharma exige naturellement que M. Tapper fasse des courbettes au Dr Fauci, et l’esclavage du présentateur de CNN a contribué à faire de l’émission de Tapper la tribune du directeur de l’Institut National de l’Allergie et des Maladies Infectieuses (le NIAID dont le Dr Fauci est le directeur depuis 1984 ! – NdT).

C’est un endroit sûr pour le Dr Fauci pour obtenir de Jake des résultats fiables.

« La compétition de léchage de bottes à CNN est assez nauséabonde », a observé la journaliste d’investigation Celia Farber qui a relaté la mauvaise gestion du Dr Fauci au NIAID durant plus de 25 ans. « C’est à la fois ruineux pour la démocratie et pour la santé publique ».

Un autre journaliste a comparé la servilité horriblement gênante de Tapper envers le Dr Fauci à l’adulation d’un chien loyal et obéissant. « C’est comme un chien qui regarde une partie d’échecs », dit l’ancien journaliste du New York Times Alex Berenson. « Tellement d’intensité et si peu de compréhension ».

Tapper a passé deux ans sans poser une seule question difficile au Dr Fauci. Il a dissimulé l’implication de Fauci (le NIH aurait financé à Wuhan des expériences de gain de fonction sur des virus — NdT), supprimé les nouvelles de blessures vaccinales, a manipulé psychologiquement les blessés, et défendu toutes les orthodoxies officielles sur le port du masque, les confinements, la distanciation sociale, les vaccins, le Remdesivir, l’Ivermectine et l’hydroxychloroquine.

Il n’a jamais posé de questions sur la santé publique, la santé mentale et les coûts économiques liés aux confinements, sur les fardeaux disproportionnés des politiques du Dr Fauci sur les minorités, la classe ouvrière et les pauvres du Monde.

Il n’a jamais demandé au Dr Fauci d’expliquer pour quelle raison les pays et États qui ont refusé les prescriptions du Dr Fauci ont systématiquement eu de meilleurs résultats en matière de santé. Par exemple, pour quelle raison les taux de mortalité américains sont-ils 1 000 fois supérieurs aux taux de mortalité des pays africains tels que le Nigéria et des États indiens qui utilisent largement l’hydroxychloroquine et l’Ivermectine ? M. Tapper n’autorise tout simplement jamais des points de vue contraires dans son émission.

Il continue à chanter les louanges des vaccins contre la COVID comme étant une technologie miracle que les personnes peuvent prendre quatre fois et qui peuvent malgré cela contracter et propager la maladie.

« Il n’appelle jamais le Dr Fauci sur ses déclarations hésitantes dénuées de science », a dit Farber. « Le Dr Fauci semble capable de paralyser les traits de curiosité du cerveau de Tapper ».

Il faut que Tapper demande au Dr Fauci pour quelles raisons, sous sa direction, l’Amérique a souffert du plus grand décompte de décès au Monde. Avec 4,2 % de la population mondiale, notre nation a subi 15 % des décès COVID.

Au lieu de cela, il opère tel un grand prêtre de toute l’orthodoxie officielle, travaillant à déifier le Dr Fauci et à oindre toutes ses déclarations absurdes, hésitantes et contradictoires avec une infaillibilité papale. Le meilleur moyen de susciter l’indignation de Tapper c’est de critiquer le Dr Fauci.

Voici quelques exemples de tromperies éhontées de M. Tapper :

Le 2 février 2021, Tapper a réfuté les affirmations que le grand joueur de baseball Hank Aaron ait pu décéder suite à une vaccination COVID. Le roi du home run (coup de maître au baseball lorsque le joueur envoie la balle au-delà des limites du terrain — NdT) s’était présenté à une conférence de presse organisée par le CDC 17 jours plus tôt. Tapper a affirmé à son auditoire que le médecin légiste du comté de Fulton avait déterminé qu’Aaron était décédé de « causes naturelles ».

Lorsque le médecin légiste du comté de Fulton a nié par la suite avoir jamais vu le corps d’Aaron, et encore moins avoir effectué une autopsie, Tapper a refusé de corriger son histoire.

En août 2021, Tapper a donné au Dr Fauci une tribune pour répandre la rumeur que des Américains qui s’étaient fait berner étaient en train de s’empoisonner avec un « remède pour cheval » appelé Ivermectine.

Dans une interview du 29 août 2021, le Dr Fauci a dit à Tapper « Il n’y a absolument aucune preuve que cela fonctionne, et cela pourrait potentiellement avoir de la toxicité… avec des gens qui sont allés dans des centres antipoison parce qu’ils ont pris le médicament à une dose ridicule et finissent par tomber malades. Il n’y a aucune preuve clinique qui indique que cela fonctionne ».

Tapper n’a jamais corrigé le Dr Fauci. Il n’a jamais souligné qu’il y avait alors 70 études révisées par des pairs démontrant l’efficacité miraculeuse de l’Ivermectine contre la COVID.

Il n’a pas contesté la qualification de remède pour cheval faite par le Dr Fauci au sujet de l’Ivermectine en faisant remarquer que le médicament avait remporté à la fois un Prix Nobel et été mis dans la liste des « médicaments essentiels » de l’OMS pour son efficacité miraculeuse contre les maladies humaines, et que les gens en ont consommé des milliards de doses sans aucun signalement significatif au niveau de la sécurité.

M. Tapper n’a jamais pensé à demander au Dr Fauci s’il essayait de décourager l’utilisation d’un médicament bon marché et efficace qui pourrait concurrencer ses vaccins expérimentaux.

Au lieu de cela, Tapper a de manière abjecte répété comme un perroquet les points de discussion :

« Les centres antipoison signalent que leurs appels explosent dans des endroits comme le Mississippi et l’Oklahoma, parce que certains Américains essaient, pour traiter et éviter de contracter le coronavirus, d’utiliser un médicament antiparasite pour chevaux appelé Ivermectine ».

Peu importait à Tapper que les responsables du Mississippi tout comme ceux de l’Oklahoma aient rapidement nié que quiconque dans leur état ait été hospitalisé pour un empoisonnement à l’Ivermectine. Tapper n’a jamais corrigé son histoire fausse.

Le 14 septembre 2021, Tapper a obligeamment donné au Dr Fauci une tribune pour contester l’inquiétude de la rappeuse Nicki Minaj que les vaccins COVID puissent affecter la fertilité. Le Dr Fauci a simplement déclaré :

« La réponse à cela, Jake, est un non catégorique ».

Comme d’habitude, Tapper n’a pas demandé au Dr Fauci de citer une étude pour soutenir son affirmation. Il n’a jamais souligné que tous les fabricants de vaccins COVID reconnaissent que leurs produits ne sont pas testés pour les effets sur la fertilité, ou que des données récentes ont montré des augmentations spectaculaires de fausses couches et de prééclampsies chez les femmes vaccinées. (La prééclampsie est une complication de grossesse qui se caractérise par une pression sanguine élevée et des signes de dommages au foie et aux reins — NdT).

Néanmoins, sur la base de la seule parole du Dr Fauci, CNN s’est précipitée pour diffamer et discréditer la rappeuse et pour assurer au public que Minaj avait tort. Après tout, le Dr Fauci avait parlé !

Il est facile de voir comment deux années d’une telle déférence obséquieuse ont encouragé le Dr Fauci, en novembre 2021 à déclarer :

« Je représente la science ».

Il y a beaucoup trop d’autres exemples de la promotion non critique par Tapper de mensonges du gouvernement et de l’industrie pharmaceutique, ne serait-ce que pour les résumer. Il ne s’agit pas de mensonges inoffensifs. Chacun d’entre eux a de potentielles conséquences pour la santé publique.

Le terme de « projection psychologique » décrit l’extraordinaire précision avec laquelle un certain type de personnes applique aux autres des termes péjoratifs, ces termes mêmes qui décrivent avec le plus de précision leurs propres défauts.

Lorsque M. Tapper me traite de « déséquilibré », de « menace pour la santé publique », d’« escroc », de « menteur », n’est-il pas victime de projection ?

Dans une démocratie, les fonctions essentielles du journalisme sont de dire la vérité au pouvoir, d’exposer sans relâche la corruption et de toujours maintenir une posture de scepticisme envers les centres de pouvoir du gouvernement et des entreprises.

Ce que fait Jake Tapper est à l’opposé du journalisme. Tapper, au lieu de cela, s’aligne sur le pouvoir et se fait propagandiste des narratifs officiels et un agent publicitaire servile pour les élites puissantes et les technocrates gouvernementaux.

Sa fureur à l’encontre de ceux qui contestent leurs récits n’est donc pas étonnante.




Révélations de la DARPA sur Fauci : le troublant mutisme de la presse

[Source : h16free.com]

Il y a une semaine, le projet Veritas publiait différents documents dont le contenu, s’il était vérifié, pourrait largement remettre en question nombre d’affirmations colportées par les médias, les experts et les politiciens sur la pandémie, son origine et son déroulement, et éclairerait l’histoire de ce virus d’une lumière nouvelle, particulièrement incriminante pour une partie de l’administration américaine…

Si vous vous en tenez à la presse et aux médias grand public français, il est assez peu probable que vous ayez entendu parler du Projet Veritas, ni de ses dernières révélations.

Les rares articles évoquant cette association remontent à plusieurs mois, lorsqu’elle avait publié différentes vidéos montrant, en caméra cachée, ce que pensaient vraiment différents scientifiques et personnages haut placés dans différents groupes pharmaceutiques comme Pfizer : les allégations obtenues dans ces vidéos, jamais démenties ni par ces sociétés, ni par les personnes enregistrées, sont relatées dans une ou deux notules dans les médias français qui, bons soldats, ont fait le minimum syndical afin de bien faire comprendre à leurs (moins en moins nombreux) lecteurs que Project Veritas est avant tout une organisation ultra-conservatrice (lire « ultra-beurk ») et que peu importent les informations qu’elle a pu récolter, étant dans le Camp du Mal, elle ne peut être crédité d’absolument rien.

Au-delà de ces éléments, rien n’a donc transpiré depuis dans la presse française des allégations rassemblées et publiées lundi dernier. De rares journaux américains s’y sont intéressés, mais on constate essentiellement une distance gênée face aux révélations accumulées qui méritent cependant un peu plus d’intérêt.

En effet, selon Project Veritas, un responsable militaire, le Major du Corps des Marines Joseph Murphy, aurait affirmé dans un rapport adressé à l’Inspecteur Général de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) – une agence américaine chargée de recherches et développements militaires – que le virus SARS-CoV2 serait le résultat d’une manipulation génétique humaine dirigée par les Américains, cherchant essentiellement à combiner la viralité d’un coronavirus commun à la létalité de précédents virus SARS-CoV1 et MERS.

Mieux encore : ces documents incriminent directement Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses aux États-Unis, Institut qui aurait ainsi subventionné l’ONG EcoHealth Alliance dans ces dangereuses recherches alors que la DARPA les aurait refusées précisément en raison de la nature même de ces expériences et de l’interdiction qui frappait alors (et continuent de courir) sur de telles manipulations (dites « gain de fonction« ), et ce alors même que Fauci a déposé plusieurs fois sous serment, devant des commissions d’enquêtes du Sénat américain, qu’il n’en avait rien été.

À ces éléments déjà sulfureux qui viennent s’ajouter aux nombreuses et insistantes rumeurs sur l’évasion du virus du laboratoire de Wuhan ainsi qu’aux précédentes révélations provenant de la publication des emails détaillés de Fauci montrant des comportements étonnants (et très peu éthiques) de sa part, sans même évoquer les expériences de torture sur des chiens menées par le NIH et révélées en octobre dernier, on comprend que l’actuel conseiller de Joe Biden pour la gestion de l’actuelle pandémie soit mis sur la sellette…

Ce qui pose évidemment quelques soucis à l’ensemble des médias américains et européens qui n’ont eu de cesse de suivre assez scrupuleusement (et encenser un peu trop ouvertement) les orientations et diktats plus ou moins grotesques qu’il a empilés depuis le début de la crise.

Et pendant que les rumeurs et allégations s’empilent sur Fauci, la DARPA n’a pas confirmé mais pas plus infirmé l’exactitude des documents fuités. Cependant, s’ils sont confirmés exacts, ils sont particulièrement lourds de conséquences puisqu’ils indiqueraient notamment que les actuels vaccins sont d’assez mauvaise qualité et de sûreté douteuse et que des traitements curatifs auraient été identifiés très tôt, ce qui, là encore, jetterait une lumière crue sur les agissements de certains afin de cacher cette information.

Rassurez-vous, tous ces éléments ne vous seront pas fournis par les canaux habituels tant est grand l’écart avec le discours officiel. Vous pourrez cependant vous faire votre propre opinion en allant voir les éléments publiés et les vidéos qui les accompagnent :

https://twitter.com/VigilantFox/status/1480740626161414145

Avant une possible disparition inopinée, la vidéo complète est ici :

À la suite de cette publication, certains élus américains ont cependant décidé d’agir : six députés (membres de la Chambre des représentants), à savoir Madison Cawthorn, Bill Posey, Diana Harshbarger, Lisa McClain, Randy Weber et Matt Gaetz, ont ainsi envoyé une lettre (consultable ici) au secrétaire à la Défense, au secrétaire à la Santé, aux Services sociaux ainsi qu’au directeur du CDC, Rochelle Walensky, avec une liste de questions auxquelles ils aimeraient obtenir des réponses.

De la même façon, le sénateur Ron Johnson (un Républicain du Wisconsin) exige également des réponses. Il a lui aussi envoyé une lettre au Secrétaire à la Défense Lloyd Austin avec une liste de questions et quelques demandes, notamment celle de connaître ce qui fut fait du rapport une fois celui-ci remis…

Même si l’on ne peut guère être optimiste quant à ces demandes – dont l’aspect politique n’est évidemment pas à écarter – gageons cependant que certains citoyens (américains et européens, en réalité) attendent ces réponses avec obstination, ne serait-ce que pour déterminer à quel point ces allégations sont exactes ou non. Si elles sont fausses, on s’étonnera du mutisme des institutions concernées. Si elles sont vraies, les conséquences devraient, dans un monde normal, être particulièrement dévastatrices.

Pourtant et jusqu’à présent, malgré l’enjeu évident, aucun journal grand public, aucune chaîne de télévision, aucune Elise Glucet sur la brèche toujours dans les bons coups fumants, ne semblent vouloir enquêter sérieusement. Du côté des GAFAM, on note même le déploiement des techniques habituelles lorsqu’une information gênante sort, puisque sur Twitter, différents membres du projet Veritas ont déjà été bannis, et que Google rivalise d’inventivité dans ses algorithmes pour camoufler ces informations (des recherches à ce sujet sur Google puis sur DuckDuckGo mettent bien en lumière le décalage qui existe entre les deux moteurs de recherche).

Si le passé est un indicateur en matière de comportement de ces firmes et de ces médias, on peut raisonnablement imaginer que ces allégations pour le moment sulfureuses seront admises du bout des lèvres dans six mois, le temps moyen qui sépare le complotisme de la froide réalité…




L’art de la guerre

Source : ebooksgratuits.com

[Transmis par Philippe Loubière]

Par Sun Tzu

Sun Tzu

L’ART DE LA GUERRE

Les Treize Articles

traduit par le père Amiot

Publication du groupe « Ebooks libres et gratuits » – http://www.ebooksgratuits.com/

Source du texte : Jean-Philippe Thiébaud. http://www.ifrance.com/artdelaguerreselonsuntzu
Avec nos remerciements.

Table des matières

Article I De l’évaluation

Article II De l’engagement

Article III Des propositions de la victoire et de la défaite

Article IV De la mesure dans la disposition des moyens

Article V De la contenance

Article VI Du plein et du vide

Article VII De l’affrontement direct et indirect

Article VIII Des neuf changements

Article IX De la distribution des moyens

Article X De la topologie

Article XI Des neufs sortes de terrain

Article XII De l’art d’attaquer par le feu

Article XIII De la concorde et de la discorde

Article I
De l’évaluation

Sun Tzu dit : La guerre est d’une importance vitale pour l’État. C’est le domaine de la vie et de la mort : la conservation ou la perte de l’empire en dépendent ; il est impérieux de le bien régler. Ne pas faire de sérieuses réflexions sur ce qui le concerne, c’est faire preuve d’une coupable indifférence pour la conservation ou pour la perte de ce qu’on a de plus cher, et c’est ce qu’on ne doit pas trouver parmi nous.

Cinq choses principales doivent faire l’objet de nos continuelles méditations et de tous nos soins, comme le font ces grands artistes qui, lorsqu’ils entreprennent quelque chef-d’œuvre, ont toujours présent à l’esprit le but qu’ils se proposent, mettent à profit tout ce qu’ils voient, tout ce qu’ils entendent, ne négligent rien pour acquérir de nouvelles connaissances et tous les secours qui peuvent les conduire heureusement à leur fin.

Si nous voulons que la gloire et les succès accompagnent nos armes, nous ne devons jamais perdre de vue : la doctrine, le temps, l’espace, le commandement, la discipline.

La doctrine fait naître l’unité de penser ; elle nous inspire une même manière de vivre et de mourir, et nous rend intrépides et inébranlables dans les malheurs et dans la mort.

Si nous connaissons bien le temps, nous n’ignorerons point ces deux grands principes Yin et Yang par lesquels toutes les choses naturelles sont formées et par lesquels les éléments reçoivent leurs différentes modifications ; nous saurons le temps de leur union et de leur mutuel concours pour la production du froid, du chaud, de la sérénité ou de l’intempérie de l’air.

L’espace n’est pas moins digne de notre attention que le temps ; étudions le bien, et nous aurons la connaissance du haut et du bas, du loin comme du près, du large et de l’étroit, de ce qui demeure et de ce qui ne fait que passer.

J’entends par commandement, l’équité, l’amour pour ceux en particulier qui nous sont soumis et pour tous les hommes en général ; la science des ressources, le courage et la valeur, la rigueur, telles sont les qualités qui doivent caractériser celui qui est revêtu de la dignité de général ; vertus nécessaires pour l’acquisition desquelles nous ne devons rien négliger : seules elles peuvent nous mettre en état de marcher dignement à la tête des autres.

Aux connaissances dont je viens de parler, il faut ajouter celle de la discipline. Posséder l’art de ranger les troupes ; n’ignorer aucune des lois de la subordination et les faire observer à la rigueur ; être instruit des devoirs particuliers de chacun de nos subalternes ; savoir connaître les différents chemins par où on peut arriver à un même terme ; ne pas dédaigner d’entrer dans un détail exact de toutes les choses qui peuvent servir, et se mettre au fait de chacune d’elles en particulier. Tout cela ensemble forme un corps de discipline dont la connaissance pratique ne doit point échapper à la sagacité ni aux attentions d’un général.

Vous donc que le choix du prince a placé à la tête des armées, jetez les fondements de votre science militaire sur les cinq principes que je viens d’établir. La victoire suivra partout vos pas : vous n’éprouverez au contraire que les plus honteuses défaites si, par ignorance ou par présomption, vous venez à les omettre ou à les rejeter.

Les connaissances que je viens d’indiquer vous permettront de discerner, parmi les princes qui gouvernent le monde, celui qui a le plus de doctrine et de vertus ; vous connaîtrez les grands généraux qui peuvent se trouver dans les différents royaumes, de sorte que vous pourrez conjecturer assez sûrement quel est celui des deux antagonistes qui doit l’emporter ; et si vous devez entrer vous-même en lice, vous pourrez raisonnablement vous flatter de devenir victorieux.

Ces mêmes connaissances vous feront prévoir les moments les plus favorables, le temps et l’espace étant conjugués, pour ordonner le mouvement des troupes et les itinéraires qu’elles devront suivre, et dont vous réglerez à propos toutes les marches. Vous ne commencerez ni ne terminerez jamais la campagne hors de saison. Vous connaîtrez le fort et le faible, tant de ceux qu’on aura confiés à vos soins que des ennemis que vous aurez à combattre. Vous saurez en quelle quantité et dans quel état se trouveront les munitions de guerre et de bouche des deux armées, vous distribuerez les récompenses avec libéralité, mais avec choix, et vous n’épargnerez pas les châtiments quand il en sera besoin.

Admirateurs de vos vertus et de vos capacités, les officiers généraux placés sous votre autorité vous serviront autant par plaisir que par devoir. Ils entreront dans toutes vos vues, et leur exemple entraînera infailliblement celui des subalternes, et les simples soldats concourront eux-mêmes de toutes leurs forces à vous assurer les plus glorieux succès.

Estimé, respecté, chéri des vôtres, les peuples voisins viendront avec joie se ranger sous les étendards du prince que vous servez, ou pour vivre sous ses lois, ou pour obtenir simplement sa protection.

Également instruit de ce que vous pourrez et de ce que vous ne pourrez pas, vous ne formerez aucune entreprise qui ne puisse être menée à bonne fin. Vous verrez, avec la même pénétration, ce qui sera loin de vous comme ce qui se passera sous vos yeux, et ce qui se passera sous vos yeux comme ce qui en est le plus éloigné.

Vous profiterez de la dissension qui surgit chez vos ennemis pour attirer les mécontents dans votre parti en ne leur ménageant ni les promesses, ni les dons, ni les récompenses.

Si vos ennemis sont plus puissants et plus forts que vous, vous ne les attaquerez point, vous éviterez avec un grand soin ce qui peut conduire à un engagement général ; vous cacherez toujours avec une extrême attention l’état où vous vous trouverez.

Il y aura des occasions où vous vous abaisserez, et d’autres où vous affecterez d’avoir peur. Vous feindrez quelquefois d’être faible afin que vos ennemis, ouvrant la porte à la présomption et à l’orgueil, viennent ou vous attaquer mal à propos, ou se laissent surprendre eux-mêmes et tailler en pièces honteusement. Vous ferez en sorte que ceux qui vous sont inférieurs ne puissent jamais pénétrer vos desseins. Vous tiendrez vos troupes toujours alertes, toujours en mouvement et dans l’occupation, pour empêcher qu’elles ne se laissent amollir par un honteux repos.

Si vous prêtez quelque intérêt aux avantages de mes plans, faites en sorte de créer des situations qui contribuent à leur accomplissement.

J’entends par situation que le général agisse à bon escient, en harmonie avec ce qui est avantageux, et, par là-même, dispose de la maîtrise de l’équilibre.

Toute campagne guerrière doit être réglée sur le semblant ; feignez le désordre, ne manquez jamais d’offrir un appât à l’ennemi pour le leurrer, simulez l’infériorité pour encourager son arrogance, sachez attiser son courroux pour mieux le plonger dans la confusion : sa convoitise le lancera sur vous pour s’y briser.

Hâtez vos préparatifs lorsque vos adversaires se concentrent ; là où ils sont puissants, évitez-les.

Plongez l’adversaire dans d’inextricables épreuves et prolongez son épuisement en vous tenant à distance ; veillez à fortifier vos alliances au-dehors, et à affermir vos positions au-dedans par une politique de soldats-paysans.

Quel regret que de tout risquer en un seul combat, en négligeant la stratégie victorieuse, et faire dépendre le sort de vos armes d’une unique bataille !

Lorsque l’ennemi est uni, divisez-le ; et attaquez là où il n’est point préparé, en surgissant lorsqu’il ne vous attend point. Telles sont les clefs stratégiques de la victoire, mais prenez garde de ne point les engager par avance.

Que chacun se représente les évaluations faites dans le temple, avant les hostilités, comme des mesures : elles disent la victoire lorsqu’elles démontrent que votre force est supérieure à celle de l’ennemi ; elles indiquent la défaite lorsqu’elles démontrent qu’il est inférieur en force.

Considérez qu’avec de nombreux calculs on peut remporter la victoire, redoutez leur insuffisance. Combien celui qui n’en fait point a peu de chances de gagner !

C’est grâce à cette méthode que j’examine la situation, et l’issue apparaîtra clairement.

Article II
De l’engagement

Sun Tzu dit : Je suppose que vous commencez la campagne avec une armée de cent mille hommes, que vous êtes suffisamment pourvu des munitions de guerre et de bouche, que vous avez deux mille chariots, dont mille sont pour la course, et les autres uniquement pour le transport ; que jusqu’à cent lieues de vous, il y aura partout des vivres pour l’entretien de votre armée ; que vous faites transporter avec soin tout ce qui peut servir au raccommodage des armes et des chariots ; que les artisans et les autres qui ne sont pas du corps des soldats vous ont déjà précédé ou marchent séparément à votre suite ; que toutes les choses qui servent pour des usages étrangers, comme celles qui sont purement pour la guerre, sont toujours à couvert des injures de l’air et à l’abri des accidents fâcheux qui peuvent arriver.

Je suppose encore que vous avez mille onces d’argent à distribuer aux troupes chaque jour, et que leur solde est toujours payée à temps avec la plus rigoureuse exactitude. Dans ce cas, vous pouvez aller droit à l’ennemi. L’attaquer et le vaincre seront pour vous une même chose.

Je dis plus : ne différez pas de livrer le combat, n’attendez pas que vos armes contractent la rouille, ni que le tranchant de vos épées s’émousse. La victoire est le principal objectif de la guerre.

S’il s’agit de prendre une ville, hâtez-vous d’en faire le siège ; ne pensez qu’à cela, dirigez là toutes vos forces ; il faut ici tout brusquer ; si vous y manquez, vos troupes courent le risque de tenir longtemps la campagne, ce qui sera une source de funestes malheurs.

Les coffres du prince que vous servez s’épuiseront, vos armes perdues par la rouille ne pourront plus vous servir, l’ardeur de vos soldats se ralentira, leur courage et leurs forces s’évanouiront, les provisions se consumeront, et peut-être même vous trouverez-vous réduit aux plus fâcheuses extrémités.

Instruits du pitoyable état où vous serez alors, vos ennemis sortiront tout frais, fondront sur vous, et vous tailleront en pièces. Quoique jusqu’à ce jour vous ayez joui d’une grande réputation, désormais vous aurez perdu la face. En vain dans d’autres occasions aurez-vous donné des marques éclatantes de votre valeur, toute la gloire que vous aurez acquise sera effacée par ce dernier trait.

Je le répète : On ne saurait tenir les troupes longtemps en campagne, sans porter un très grand préjudice à l’État et sans donner une atteinte mortelle à sa propre réputation.

Ceux qui possèdent les vrais principes de l’art militaire ne s’y prennent pas à deux fois. Dès la première campagne, tout est fini ; ils ne consomment pas pendant trois années de suite des vivres inutilement. Ils trouvent le moyen de faire subsister leurs armées au dépens de l’ennemi, et épargnent à État les frais immenses qu’il est obligé de faire, lorsqu’il faut transporter bien loin toutes les provisions.

Ils n’ignorent point, et vous devez le savoir aussi, que rien n’épuise tant un royaume que les dépenses de cette nature ; car que l’armée soit aux frontières, ou qu’elle soit dans les pays éloignés, le peuple en souffre toujours ; toutes les choses nécessaires à la vie augmentent de prix, elles deviennent rares, et ceux même qui, dans les temps ordinaires, sont le plus à leur aise n’ont bientôt plus de quoi les acheter.

Le prince perçoit en hâte le tribut des denrées que chaque famille lui doit ; et la misère se répandant du sein des villes jusque dans les campagnes, des dix parties du nécessaire on est obligé d’en retrancher sept. Il n’est pas jusqu’au souverain qui ne ressente sa part des malheurs communs. Ses cuirasses, ses casques, ses flèches, ses arcs, ses boucliers, ses chars, ses lances, ses javelots, tout cela se détruira. Les chevaux, les bœufs même qui labourent les terres du domaine dépériront, et, des dix parties de sa dépense ordinaire, se verra contraint d’en retrancher six.

C’est pour prévenir tous ces désastres qu’un habile général n’oublie rien pour abréger les campagnes, et pour pouvoir vivre aux dépens de l’ennemi, ou tout au moins pour consommer les denrées étrangères, à prix d’argent, s’il le faut.

Si l’armée ennemie a une mesure de grain dans son camp, ayez-en vingt dans le vôtre ; si votre ennemi a cent vingt livres de fourrage pour ses chevaux, ayez-en deux mille quatre cents pour les vôtres. Ne laissez échapper aucune occasion de l’incommoder, faites-le périr en détail, trouvez les moyens de l’irriter pour le faire tomber dans quelque piège ; diminuez ses forces le plus que vous pourrez, en lui faisant faire des diversions, en lui tuant de temps en temps quelque parti, en lui enlevant de ses convois, de ses équipages, et d’autres choses qui pourront vous être de quelque utilité.

Lorsque vos gens auront pris sur l’ennemi au-delà de dix chars, commencez par récompenser libéralement tant ceux qui auront conduit l’entreprise que ceux qui l’auront exécutée. Employez ces chars aux mêmes usages que vous employez les vôtres, mais auparavant ôtez-en les marques distinctives qui pourront s’y trouver.

Traitez bien les prisonniers, nourrissez-les comme vos propres soldats ; faites en sorte, s’il se peut, qu’ils se trouvent mieux chez vous qu’ils ne le seraient dans leur propre camp, ou dans le sein même de leur patrie. Ne les laissez jamais oisifs, tirez parti de leurs services avec les défiances convenables, et, pour le dire en deux mots, conduisez-vous à leur égard comme s’ils étaient des troupes qui se fussent enrôlées librement sous vos étendards. Voilà ce que j’appelle gagner une bataille et devenir plus fort.

Si vous faites exactement ce que je viens de vous indiquer, les succès accompagneront tous vos pas, partout vous serez vainqueur, vous ménagerez la vie de vos soldats, vous affermirez votre pays dans ses anciennes possessions, vous lui en procurerez de nouvelles, vous augmenterez la splendeur et la gloire de État, et le prince ainsi que les sujets vous seront redevables de la douce tranquillité dans laquelle ils couleront désormais leurs jours.

L’essentiel est dans la victoire et non dans les opérations prolongées.

Le général qui s’entend dans l’art de la guerre est le ministre du destin du peuple et l’arbitre de la destinée de la victoire.

Quels objets peuvent être plus dignes de votre attention et de tous vos efforts !

Article III
Des propositions de la victoire et de la défaite

Sun Tzu dit : Voici quelques maximes dont vous devez être pénétré avant que de vouloir forcer des villes ou gagner des batailles.

Conserver les possessions et tous les droits du prince que vous servez, voilà quel doit être le premier de vos soins ; les agrandir en empiétant sur les ennemis, c’est ce que vous ne devez faire que lorsque vous y serez forcé.

Veiller au repos des villes de votre propre pays, voilà ce qui doit principalement vous occuper ; troubler celui des villes ennemies, ce ne doit être que votre pis-aller.

Mettre à couvert de toute insulte les villages amis, voilà ce à quoi vous devez penser ; faire des irruptions dans les villages ennemis, c’est ce à quoi la nécessité seule doit vous engager.

Empêcher que les hameaux et les chaumières des paysans ne souffrent le plus petit dommage, c’est ce qui mérite également votre attention ; porter le ravage et dévaster les installations agricoles de vos ennemis, c’est ce qu’une disette de tout doit seule vous faire entreprendre.

Conserver les possessions des ennemis est ce que vous devez faire en premier lieu, comme ce qu’il y a de plus parfait ; les détruire doit être l’effet de la nécessité. Si un général agit ainsi, sa conduite ne différera pas de celle des plus vertueux personnages ; elle s’accordera avec le Ciel et la Terre, dont les opérations tendent à la production et à la conservation des choses plutôt qu’à leur destruction.

Ces maximes une fois bien gravées dans votre cœur, je suis garant du succès.

Je dis plus : la meilleure politique guerrière est de prendre un État intact ; une politique inférieure à celle-ci consisterait à le ruiner.

Il vaut mieux que l’armée de l’ennemi soit faite prisonnière plutôt que détruite ; il importe davantage de prendre un bataillon intact que de l’anéantir.

Eussiez-vous cent combats à livrer, cent victoires en seraient le fruit.

Cependant ne cherchez pas à dompter vos ennemis au prix des combats et des victoires ; car, s’il y a des cas où ce qui est au-dessus du bon n’est pas bon lui-même, c’en est ici un où plus on s’élève au-dessus du bon, plus on s’approche du pernicieux et du mauvais.

Il faut plutôt subjuguer l’ennemi sans donner bataille : ce sera là le cas où plus vous vous élèverez au-dessus du bon, plus vous approcherez de l’incomparable et de l’excellent.

Les grands généraux en viennent à bout en découvrant tous les artifices de l’ennemi, en faisant avorter tous ses projets, en semant la discorde parmi ses partisans, en les tenant toujours en haleine, en empêchant les secours étrangers qu’il pourrait recevoir, et en lui ôtant toutes les facilités qu’il pourrait avoir de se déterminer à quelque chose d’avantageux pour lui.

Sun Tzu dit : Il est d’une importance suprême dans la guerre d’attaquer la stratégie de l’ennemi.

Celui qui excelle à résoudre les difficultés le fait avant qu’elles ne surviennent.

Celui qui arrache le trophée avant que les craintes de son ennemi ne prennent forme excelle dans la conquête.

Attaquez le plan de l’adversaire au moment où il naît.

Puis rompez ses alliances.

Puis attaquez son armée.

La pire des politiques consiste à attaquer les cités.

N’y consentez que si aucune autre solution ne peut être mise à exécution.

Il faut au moins trois mois pour préparer les chariots parés pour le combat, les armes nécessaires et l’équipement, et encore trois mois pour construire des talus le long des murs.

Si vous êtes contraint de faire le siège d’une place et de la réduire, disposez de telle sorte vos chars, vos boucliers et toutes les machines nécessaires pour monter à l’assaut, que tout soit en bon état lorsqu’il sera temps de l’employer.

Faites en sorte surtout que la reddition de la place ne soit pas prolongée au-delà de trois mois. Si, ce terme expiré, vous n’êtes pas encore venu à bout de vos fins, sûrement il y aura eu quelques fautes de votre part ; n’oubliez rien pour les réparer. À la tête de vos troupes, redoublez vos efforts ; en allant à l’assaut, imitez la vigilance, l’activité, l’ardeur et l’opiniâtreté des fourmis.

Je suppose que vous aurez fait auparavant les retranchements et les autres ouvrages nécessaires, que vous aurez élevé des redoutes pour découvrir ce qui se passe chez les assiégés, et que vous aurez paré à tous les inconvénients que votre prudence vous aura fait prévoir. Si, avec toutes ces précautions, il arrive que de trois parties de vos soldats vous ayez le malheur d’en perdre une, sans pouvoir être victorieux, soyez convaincu que vous n’avez pas bien attaqué.

Un habile général ne se trouve jamais réduit à de telles extrémités ; sans donner des batailles, il sait l’art d’humilier ses ennemis ; sans répandre une goutte de sang, sans tirer même l’épée, il vient à bout de prendre les villes ; sans mettre les pieds dans les royaumes étrangers, il trouve le moyen de les conquérir sans opérations prolongées ; et sans perdre un temps considérable à la tête de ses troupes, il procure une gloire immortelle au prince qu’il sert, il assure le bonheur de ses compatriotes, et fait que l’Univers lui est redevable du repos et de la paix : tel est le but auquel tous ceux qui commandent les armées doivent tendre sans cesse et sans jamais se décourager.

Votre but demeure de vous saisir de l’empire alors qu’il est intact ; ainsi vos troupes ne seront pas épuisées et vos gains seront complets. Tel est l’art de la stratégie victorieuse.

Il y a une infinité de situations différentes dans lesquelles vous pouvez vous trouver par rapport à l’ennemi. On ne saurait les prévoir toutes ; c’est pourquoi je n’entre pas dans un plus grand détail. Vos lumières et votre expérience vous suggéreront ce que vous aurez à faire, à mesure que les circonstances se présenteront. Néanmoins, je vais vous donner quelques conseils généraux dont vous pourrez faire usage à l’occasion.

Si vous êtes dix fois plus fort en nombre que ne l’est l’ennemi, environnez-le de toutes parts ; ne lui laissez aucun passage libre ; faites en sorte qu’il ne puisse ni s’évader pour aller camper ailleurs, ni recevoir le moindre secours.

Si vous avez cinq fois plus de monde que lui, disposez tellement votre armée qu’elle puisse l’attaquer par quatre côtés à la fois, lorsqu’il en sera temps.

Si l’ennemi est une fois moins fort que vous, contentez-vous de partager votre armée en deux.

Mais si de part et d’autre il y a une même quantité de monde, tout ce que vous pouvez faire c’est de hasarder le combat.

Si, au contraire, vous êtes moins fort que lui, soyez continuellement sur vos gardes, la plus petite faute serait de la dernière conséquence pour vous. Tâchez de vous mettre à l’abri, et évitez autant que vous le pourrez d’en venir aux mains avec lui ; la prudence et la fermeté d’un petit nombre de gens peuvent venir à bout de lasser et de dompter même une nombreuse armée. Ainsi vous êtes à la fois capable de vous protéger et de remporter une victoire complète.

Celui qui est à la tête des armées peut se regarder comme le soutien de État, et il l’est en effet. S’il est tel qu’il doit être, le royaume sera dans la prospérité ; si au contraire il n’a pas les qualités nécessaires pour remplir dignement le poste qu’il occupe, le royaume en souffrira infailliblement et se trouvera peut-être réduit à deux doigts de sa perte.

Un général ne peut bien servir État que d’une façon, mais il peut lui porter un très grand préjudice de bien des manières différentes.

Il faut beaucoup d’efforts et une conduite que la bravoure et la prudence accompagnent constamment pour pouvoir réussir : il ne faut qu’une faute pour tout perdre ; et, parmi les fautes qu’il peut faire, de combien de sortes n’y en a-t-il pas ? S’il lève des troupes hors de saison, s’il les fait sortir lorsqu’il ne faut pas qu’elles sortent, s’il n’a pas une connaissance exacte des lieux où il doit les conduire, s’il leur fait faire des campements désavantageux, s’il les fatigue hors de propos, s’il les fait revenir sans nécessité, s’il ignore les besoins de ceux qui composent son armée, s’il ne sait pas le genre d’occupation auquel chacun d’eux s’exerçait auparavant, afin d’en tirer parti suivant leurs talents ; s’il ne connaît pas le fort et le faible de ses gens, s’il n’a pas lieu de compter sur leur fidélité, s’il ne fait pas observer la discipline dans toute la rigueur, s’il manque du talent de bien gouverner, s’il est irrésolu et s’il chancelle dans les occasions où il faut prendre tout à coup son parti, s’il ne fait pas dédommager à propos ses soldats lorsqu’ils auront eu à souffrir, s’il permet qu’ils soient vexés sans raison par leurs officiers, s’il ne sait pas empêcher les dissensions qui pourraient naître parmi les chefs ; un général qui tomberait dans ces fautes rendrait l’armée boiteuse et épuiserait d’hommes et de vivres le royaume, et deviendrait lui-même la honteuse victime de son incapacité.

Sun Tzu dit : Dans le gouvernement des armées il y a sept maux :

I.  Imposer des ordres pris en Cour selon le bon plaisir du prince.

II. Rendre les officiers perplexes en dépêchant des émissaires ignorant les affaires militaires.

III. Mêler les règlements propres à l’ordre civil et à l’ordre militaire.

IV. Confondre la rigueur nécessaire au gouvernement de État, et la flexibilité que requiert le commandement des troupes.

V. Partager la responsabilité aux armées.

VI. Faire naître la suspicion, qui engendre le trouble : une armée confuse conduit à la victoire de l’autre.

VII. Attendre les ordres en toute circonstance, c’est comme informer un supérieur que vous voulez éteindre le feu : avant que l’ordre ne vous parvienne, les cendres sont déjà froides ; pourtant il est dit dans le code que l’on doit en référer à l’inspecteur en ces matières ! Comme si, en bâtissant une maison sur le bord de la route, on prenait conseil de ceux qui passent ; le travail ne serait pas encore achevé !

Tel est mon enseignement :

Nommer appartient au domaine réservé au souverain, décider de la bataille à celui du général.

Un prince de caractère doit choisir l’homme qui convient, le revêtir de responsabilités et attendre les résultats.

Pour être victorieux de ses ennemis, cinq circonstances sont nécessaires :

I. Savoir quand il est à propos de combattre, et quand il convient de se retirer.

II. Savoir employer le peu et le beaucoup suivant les circonstances.

III. Assortir habilement ses rangs.

Mensius dit : « La saison appropriée n’est pas aussi importante que les avantages du sol ; et tout cela n’est pas aussi important que l’harmonie des relations humaines. »

IV. Celui qui, prudent, se prépare à affronter l’ennemi qui n’est pas encore ; celui-là même sera victorieux. Tirer prétexte de sa rusticité et ne pas prévoir est le plus grand des crimes ; être prêt en-dehors de toute contingence est la plus grande des vertus.

V. Être à l’abri des ingérences du souverain dans tout ce qu’on peut tenter pour son service et la gloire de ses armes.

C’est dans ces cinq matières que se trouve la voie de la victoire.

Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux. Si tu ignores ton ennemi et que tu te connais toi-même, tes chances de perdre et de gagner seront égales.

Si tu ignores à la fois ton ennemi et toi-même, tu ne compteras tes combats que par tes défaites.

Article IV
De la mesure dans la disposition des moyens

Sun Tzu dit : Anciennement ceux qui étaient expérimentés dans l’art des combats se rendaient invincibles, attendaient que l’ennemi soit vulnérable et ne s’engageaient jamais dans des guerres qu’ils prévoyaient ne devoir pas finir avec avantage.

Avant que de les entreprendre, ils étaient comme sûrs du succès. Si l’occasion d’aller contre l’ennemi n’était pas favorable, ils attendaient des temps plus heureux.

Ils avaient pour principe que l’on ne pouvait être vaincu que par sa propre faute, et qu’on n’était jamais victorieux que par la faute des ennemis.

Se rendre invincible dépend de soi, rendre à coup sûr l’ennemi vulnérable dépend de lui-même.

Être instruit des moyens qui assurent la victoire n’est pas encore la remporter.

Ainsi, les habiles généraux savaient d’abord ce qu’ils devaient craindre ou ce qu’ils avaient à espérer, et ils avançaient ou reculaient la campagne, ils donnaient bataille ou ils se retranchaient, suivant les lumières qu’ils avaient, tant sur l’état de leurs propres troupes que sur celui des troupes de l’ennemi. S’ils se croyaient plus forts, ils ne craignaient pas d’aller au combat et d’attaquer les premiers. S’ils voyaient au contraire qu’ils fussent plus faibles, ils se retranchaient et se tenaient sur la défensive.

L’invincibilité se trouve dans la défense, la possibilité de victoire dans l’attaque.

Celui qui se défend montre que sa force est inadéquate, celui qui attaque qu’elle est abondante.

L’art de se tenir à propos sur la défensive ne le cède point à celui de combattre avec succès.

Les experts dans la défense doivent s’enfoncer jusqu’au centre de la Terre. Ceux, au contraire, qui veulent briller dans l’attaque doivent s’élever jusqu’au neuvième ciel. Pour se mettre en défense contre l’ennemi, il faut être caché dans le sein de la Terre, comme ces veines d’eau dont on ne sait pas la source, et dont on ne saurait trouver les sentiers. C’est ainsi que vous cacherez toutes vos démarches, et que vous serez impénétrable. Ceux qui combattent doivent s’élever jusqu’au neuvième ciel ; c’est-à-dire, il faut qu’ils combattent de telle sorte que l’Univers entier retentisse du bruit de leur gloire.

Sa propre conservation est le but principal qu’on doit se proposer dans ces deux cas. Savoir l’art de vaincre comme ceux qui ont fourni cette même carrière avec honneur, c’est précisément où vous devez tendre ; vouloir l’emporter sur tous, et chercher à raffiner dans les choses militaires, c’est risquer de ne pas égaler les grands maîtres, c’est s’exposer même à rester infiniment au-dessous d’eux, car c’est ici où ce qui est au-dessus du bon n’est pas bon lui-même.

Remporter des victoires par le moyen des combats a été regardé de tous temps par l’Univers entier comme quelque chose de bon, mais j’ose vous le dire, c’est encore ici où ce qui est au-dessus du bon est souvent pire que le mauvais. Prédire une victoire que l’homme ordinaire peut prévoir, et être appelé universellement expert, n’est pas le faîte de l’habileté guerrière. Car soulever le duvet des lapins en automne ne demande pas grande force ; il ne faut pas avoir les yeux bien pénétrants pour découvrir le soleil et la lune ; il ne faut pas avoir l’oreille bien délicate pour entendre le tonnerre lorsqu’il gronde avec fracas ; rien de plus naturel, rien de plus aisé, rien de plus simple que tout cela.

Les habiles guerriers ne trouvent pas plus de difficultés dans les combats ; ils font en sorte de remporter la bataille après avoir créé les conditions appropriées.

Ils ont tout prévu ; ils ont paré de leur part à toutes les éventualités. Ils savent la situation des ennemis, ils connaissent leurs forces, et n’ignorent point ce qu’ils peuvent faire et jusqu’où ils peuvent aller ; la victoire est une suite naturelle de leur savoir.

Aussi les victoires remportées par un maître dans l’art de la guerre ne lui rapportaient ni la réputation de sage, ni le mérite d’homme de valeur.

Qu’une victoire soit obtenue avant que la situation ne se soit cristallisée, voilà ce que le commun ne comprend pas.

C’est pourquoi l’auteur de la prise n’est pas revêtu de quelque réputation de sagacité. Avant que la lame de son glaive ne soit recouverte de sang, État ennemi s’est déjà soumis. Si vous subjuguez votre ennemi sans livrer combat, ne vous estimez pas homme de valeur.

Tels étaient nos Anciens : rien ne leur était plus aisé que de vaincre ; aussi ne croyaient-ils pas que les vains titres de vaillants, de héros, d’invincibles fussent un tribut d’éloges qu’ils eussent mérité. Ils n’attribuaient leur succès qu’au soin extrême qu’ils avaient eu d’éviter jusqu’à la plus petite faute.

Éviter jusqu’à la plus petite faute veut dire que, quoiqu’il fasse, il s’assure la victoire ; il conquiert un ennemi qui a déjà subi la défaite ; dans les plans jamais un déplacement inutile, dans la stratégie jamais un pas de fait en vain. Le commandant habile prend une position telle qu’il ne peut subir une défaite ; il ne manque aucune circonstance propre à lui garantir la maîtrise de son ennemi.

Une armée victorieuse remporte l’avantage, avant d’avoir cherché la bataille ; une armée vouée à la défaite combat dans l’espoir de gagner.

Ceux qui sont zélés dans l’art de la guerre cultivent le Tao et préservent les régulations ; ils sont donc capables de formuler des politiques de victoire.

Avant que d’en venir au combat, ils tâchaient d’humilier leurs ennemis, ils les mortifiaient, ils les fatiguaient de mille manières. Leurs propres camps étaient des lieux toujours à l’abri de toute insulte, des lieux toujours à couvert de toute surprise, des lieux toujours impénétrables. Ces généraux croyaient que, pour vaincre, il fallait que les troupes demandassent le combat avec ardeur ; et ils étaient persuadés que, lorsque ces mêmes troupes demandaient la victoire avec empressement, il arrivait ordinairement qu’elles étaient vaincues.

Ils ne veulent point dans les troupes une confiance trop aveugle, une confiance qui dégénère en présomption. Les troupes qui demandent la victoire sont des troupes ou amollies par la paresse, ou timides, ou présomptueuses. Des troupes au contraire qui, sans penser à la victoire, demandent le combat, sont des troupes endurcies au travail, des troupes vraiment aguerries, des troupes toujours sûres de vaincre.

C’est ainsi que d’un ton assuré ils osaient prévoir les triomphes ou les défaites, avant même que d’avoir fait un pas pour s’assurer des uns ou pour se préserver des autres.

Maintenant, voici les cinq éléments de l’art de la guerre :

I. La mesure de l’espace.

II. L’estimation des quantités.

III. Les règles de calcul.

IV. Les comparaisons.

V. Les chances de victoire.

Les mesures de l’espace sont dérivées du terrain ;

les quantités dérivent de la mesure ;

les chiffres émanent des quantités ;

les comparaisons découlent des chiffres ;

et la victoire est le fruit des comparaisons.

C’est par la disposition des forces qu’un général victorieux est capable de mener son peuple au combat, telles les eaux contenues qui, soudain relâchées, plongent dans un abîme sans fond.

Vous donc, qui êtes à la tête des armées, n’oubliez rien pour vous rendre digne de l’emploi que vous exercez. Jetez les yeux sur les mesures qui contiennent les quantités, et sur celles qui déterminent les dimensions : rappelez-vous les règles de calcul ; considérez les effets de la balance ; la victoire n’est que le fruit d’une supputation exacte.

Les considérations sur les différentes mesures vous conduiront à la connaissance de ce que la terre peut offrir d’utile pour vous ; vous saurez ce qu’elle produit, et vous profiterez toujours de ses dons ; vous n’ignorerez point les différentes routes qu’il faudra tenir pour arriver sûrement au terme que vous vous serez proposé.

Par le calcul, estimez si l’ennemi peut être attaqué, et c’est seulement après cela que la population doit être mobilisée et les troupes levées ; apprenez à distribuer toujours à propos les munitions de guerre et de bouche, à ne jamais donner dans les excès du trop ou du trop peu.

Enfin, si vous rappelez dans votre esprit les victoires qui ont été remportées en différents temps, et toutes les circonstances qui les ont accompagnées, vous n’ignorerez point les différents usages qu’on en aura faits, et vous saurez quels sont les avantages qu’elles auront procurés, ou quels sont les préjudices qu’elles auront portés aux vainqueurs eux-mêmes.

Un Y surpasse un Tchou. Dans les plateaux d’une balance, le Y emporte le Tchou. Soyez à vos ennemis ce que le est au Tchou.(([1] Si Y pèse environ 700 grammes, Tchou ne pèse même pas un gramme))

Après un premier avantage, n’allez pas vous endormir ou vouloir donner à vos troupes un repos hors de saison. Poussez votre pointe avec la même rapidité qu’un torrent qui se précipiterait de mille toises de haut. Que votre ennemi n’ait pas le temps de se reconnaître, et ne pensez à recueillir les fruits de votre victoire que lorsque sa défaite entière vous aura mis en état de le faire sûrement, avec loisir et tranquillité.

Article V
De la contenance

Sun Tzu dit : Généralement, le commandement du grand nombre est le même que pour le petit nombre, ce n’est qu’une question d’organisation. Contrôler le grand et le petit nombre n’est qu’une seule et même chose, ce n’est qu’une question de formation et de transmission des signaux.

Ayez les noms de tous les officiers tant généraux que subalternes ; inscrivez-les dans un catalogue à part, avec la note des talents et de la capacité de chacun d’eux, afin de pouvoir les employer avec avantage lorsque l’occasion en sera venue. Faites en sorte que tous ceux que vous devez commander soient persuadés que votre principale attention est de les préserver de tout dommage.

Les troupes que vous ferez avancer contre l’ennemi doivent être comme des pierres que vous lanceriez contre des œufs. De vous à l’ennemi, il ne doit y avoir d’autre différence que celle du fort au faible, du vide au plein.

La certitude de subir l’attaque de l’ennemi sans subir une défaite est fonction de la combinaison entre l’utilisation directe et indirecte des forces.(([2] Directe : fixer et distraire. Indirecte : rompre là où le coup n’est pas anticipé))

Usez généralement des forces directes pour engager la bataille, et des forces indirectes pour emporter la décision. Les ressources de ceux qui sont habiles dans l’utilisation des forces indirectes sont aussi infinies que celles des Cieux et de la Terre, et aussi inépuisables que le cours des grandes rivières.

Attaquez à découvert, mais soyez vainqueur en secret. Voilà en peu de mots en quoi consiste l’habileté et toute la perfection même du gouvernement des troupes. Le grand jour et les ténèbres, l’apparent et le secret ; voilà tout l’art. Ceux qui le possèdent sont comparables au Ciel et à la Terre, dont les mouvements ne sont jamais sans effet : ils ressemblent aux fleuves et aux mers dont les eaux ne sauraient tarir. Fussent-ils plongés dans les ténèbres de la mort, ils peuvent revenir à la vie ; comme le soleil et la lune, ils ont le temps où il faut se montrer, et celui où il faut disparaître ; comme les quatre saisons, ils ont les variétés qui leur conviennent ; comme les cinq tons de la musique, comme les cinq couleurs, comme les cinq goûts, ils peuvent aller à l’infini. Car qui a jamais entendu tous les airs qui peuvent résulter de la différente combinaison des tons ? Qui a jamais vu tout ce que peuvent présenter les couleurs différemment nuancées ? Qui a jamais savouré tout ce que les goûts différemment tempérés peuvent offrir d’agréable ou de piquant ? On n’assigne cependant que cinq couleurs et cinq sortes de goût.

Dans l’art militaire, et dans le bon gouvernement des troupes, il n’y a certes que deux sortes de forces ; leurs combinaisons étant sans limites, personne ne peut toutes les comprendre. Ces forces sont mutuellement productives et agissent entre elles. Ce serait dans la pratique une chaîne d’opérations dont on ne saurait voir le bout, tels ces anneaux multiples et entremêlés qu’il faut assembler pour former un annulaire, c’est comme une roue en mouvement qui n’a ni commencement ni fin.

Dans l’art militaire, chaque opération particulière a des parties qui demandent le grand jour, et des parties qui veulent les ténèbres du secret. Vouloir les assigner, cela ne se peut ; les circonstances peuvent seules les faire connaître et les déterminer. On oppose les plus grands quartiers de rochers à des eaux rapides dont on veut resserrer le lit : on n’emploie que des filets faibles et déliés pour prendre les petits oiseaux. Cependant, le fleuve rompt quelquefois ses digues après les avoir minées peu à peu, et les oiseaux viennent à bout de briser les chaînes qui les retiennent, à force de se débattre.

C’est par son élan que l’eau des torrents se heurte contre les rochers ; c’est sur la mesure de la distance que se règle le faucon pour briser le corps de sa proie.

Ceux-là possèdent véritablement l’art de bien gouverner les troupes, qui ont su et qui savent rendre leur puissance formidable, qui ont acquis une autorité sans borne, qui ne se laissent abattre par aucun événement, quelque fâcheux qu’il puisse être ; qui ne font rien avec précipitation ; qui se conduisent, lors même qu’ils sont surpris, avec le sang-froid qu’ils ont ordinairement dans les actions méditées et dans les cas prévus longtemps auparavant, et qui agissent toujours dans tout ce qu’ils font avec cette promptitude qui n’est guère que le fruit de l’habileté, jointe à une longue expérience. Ainsi l’élan de celui qui est habile dans l’art de la guerre est irrésistible, et son attaque est réglée avec précision.

Le potentiel de ces sortes de guerriers est comme celui de ces grands arcs totalement bandés, tout plie sous leurs coups, tout est renversé. Tels qu’un globe qui présente une égalité parfaite entre tous les points de sa surface, ils sont également forts partout ; partout leur résistance est la même. Dans le fort de la mêlée et d’un désordre apparent, ils savent garder un ordre que rien ne saurait interrompre, ils font naître la force du sein même de la faiblesse, ils font sortir le courage et la valeur du milieu de la poltronnerie et de la pusillanimité.

Mais savoir garder un ordre merveilleux au milieu même du désordre, cela ne se peut sans avoir fait auparavant de profondes réflexions sur tous les événements qui peuvent arriver.

Faire naître la force du sein même de la faiblesse, cela n’appartient qu’à ceux qui ont une puissance absolue et une autorité sans bornes (par le mot de puissance il ne faut pas entendre ici domination, mais cette faculté qui fait qu’on peut réduire en acte tout ce qu’on se propose). Savoir faire sortir le courage et la valeur du milieu de la poltronnerie et de la pusillanimité, c’est être héros soi-même, c’est être plus que héros, c’est être au-dessus des plus intrépides.

Un commandant habile recherche la victoire dans la situation et ne l’exige pas de ses subordonnés.

Quelque grand, quelque merveilleux que tout cela paraisse, j’exige cependant quelque chose de plus encore de ceux qui gouvernent les troupes : c’est l’art de faire mouvoir à son gré les ennemis. Ceux qui le possèdent, cet art admirable, disposent de la contenance de leurs gens et de l’armée qu’ils commandent, de telle sorte qu’ils font venir l’ennemi toutes les fois qu’ils le jugent à propos ; ils savent faire des libéralités quand il convient, ils en font même à ceux qu’ils veulent vaincre : ils donnent à l’ennemi et l’ennemi reçoit, ils lui abandonnent et il vient prendre. Ils sont prêts à tout ; ils profitent de toutes les circonstances ; toujours méfiants ils font surveiller les subordonnés qu’ils emploient et, se méfiant d’eux-mêmes, ils ne négligent aucun moyen qui puisse leur être utile.

Ils regardent les hommes, contre lesquels ils doivent combattre, comme des pierres ou des pièces de bois qu’ils seraient chargés de faire rouler de haut en bas.

La pierre et le bois n’ont aucun mouvement de leur nature ; s’ils sont une fois en repos, ils n’en sortent pas d’eux-mêmes, mais ils suivent le mouvement qu’on leur imprime ; s’ils sont carrés, ils s’arrêtent d’abord ; s’ils sont ronds, ils roulent jusqu’à ce qu’ils trouvent une résistance plus forte que la force qui leur était imprimée.

Faites en sorte que l’ennemi soit entre vos mains comme une pierre de figure ronde, que vous auriez à faire rouler d’une montagne qui aurait mille toises de haut : la force qui lui est imprimée est minime, les résultats sont énormes. C’est en cela qu’on reconnaîtra que vous avez de la puissance et de l’autorité.

Article VI
Du plein et du vide

Sun Tzu dit : Une des choses les plus essentielles que vous ayez à faire avant le combat, c’est de bien choisir le lieu de votre campement. Pour cela il faut user de diligence, il ne faut pas se laisser prévenir par l’ennemi, il faut être campé avant qu’il ait eu le temps de vous reconnaître, avant même qu’il ait pu être instruit de votre marche. La moindre négligence en ce genre peut être pour vous de la dernière conséquence. En général, il n’y a que du désavantage à camper après les autres.

Celui qui est capable de faire venir l’ennemi de sa propre initiative le fait en lui offrant quelque avantage ; et celui qui est désireux de l’en empêcher le fait en le blessant.

Celui qui est chargé de la conduite d’une armée, ne doit point se fier à d’autres pour un choix de cette importance ; il doit faire quelque chose de plus encore. S’il est véritablement habile, il pourra disposer à son gré du campement même et de toutes les marches de son ennemi. Un grand général n’attend pas qu’on le fasse aller, il sait faire venir. Si vous faites en sorte que l’ennemi cherche à se rendre de son plein gré dans les lieux où vous souhaitez précisément qu’il aille, faites en sorte aussi de lui aplanir toutes les difficultés et de lever tous les obstacles qu’il pourrait rencontrer ; de crainte qu’alarmé par les impossibilités qu’il suppute, où les inconvénients trop manifestes qu’il découvre, il renonce à son dessein. Vous en serez pour votre travail et pour vos peines, peut-être même pour quelque chose de plus.

La grande science est de lui faire vouloir tout ce que vous voulez qu’il fasse, et de lui fournir, sans qu’il s’en aperçoive, tous les moyens de vous seconder.

Après que vous aurez ainsi disposé du lieu de votre campement et de celui de l’ennemi lui-même, attendez tranquillement que votre adversaire fasse les premières démarches ; mais en attendant, tâchez de l’affamer au milieu de l’abondance, de lui procurer du tracas dans le sein du repos, et de lui susciter mille terreurs dans le temps même de sa plus grande sécurité.

Si, après avoir longtemps attendu, vous ne voyez pas que l’ennemi se dispose à sortir de son camp, sortez vous-même du vôtre ; par votre mouvement provoquez le sien, donnez-lui de fréquentes alarmes, faites-lui naître l’occasion de faire quelque imprudence dont vous puissiez tirer du profit.

S’il s’agit de garder, gardez avec force : ne vous endormez point. S’il s’agit d’aller, allez promptement, allez sûrement par des chemins qui ne soient connus que de vous.

Rendez-vous dans des lieux où l’ennemi ne puisse pas soupçonner que vous ayez dessein d’aller. Sortez tout à coup d’où il ne vous attend pas, et tombez sur lui lorsqu’il y pensera le moins.

Pour être certain de prendre ce que vous attaquez, il faut donner l’assaut là où il ne se protège pas ; pour être certain de garder ce que vous défendez, il faut défendre un endroit que l’ennemi n’attaque pas.

Si après avoir marché assez longtemps, si par vos marches et contre-marches vous avez parcouru l’espace de mille lieues sans que vous ayez reçu encore aucun dommage, sans même que vous ayez été arrêté, concluez : ou que l’ennemi ignore vos desseins, ou qu’il a peur de vous, ou qu’il ne fait pas garder les postes qui peuvent être de conséquence pour lui. Évitez de tomber dans un pareil défaut.

Le grand art d’un général est de faire en sorte que l’ennemi ignore toujours le lieu où il aura à combattre, et de lui dérober avec soin la connaissance des postes qu’il fait garder. S’il en vient à bout, et qu’il puisse cacher de même jusqu’aux moindres de ses démarches, ce n’est pas seulement un habile général, c’est un homme extraordinaire, c’est un prodige. Sans être vu, il voit ; il entend, sans être entendu ; il agit sans bruit et dispose comme il lui plaît du sort de ses ennemis.

De plus, si, les armées étant déployées, vous n’apercevez pas qu’il y ait un certain vide qui puisse vous favoriser, ne tentez pas d’enfoncer les bataillons ennemis. Si, lorsqu’ils prennent la fuite, ou qu’ils retournent sur leurs pas, ils usent d’une extrême diligence et marchent en bon ordre, ne tentez pas de les poursuivre ; ou, si vous les poursuivez, que ce ne soit jamais ni trop loin, ni dans les pays inconnus. Si, lorsque vous avez dessein de livrer la bataille, les ennemis restent dans leurs retranchements, n’allez pas les y attaquer, surtout s’ils sont bien retranchés, s’ils ont de larges fossés et des murailles élevées qui les couvrent. Si, au contraire, croyant qu’il n’est pas à propos de livrer le combat, vous voulez l’éviter, tenez-vous dans vos retranchements, et disposez-vous à soutenir l’attaque et à faire quelques sorties utiles.

Laissez fatiguer les ennemis, attendez qu’ils soient ou en désordre ou dans une très grande sécurité ; vous pourrez sortir alors et fondre sur eux avec avantage. Ayez constamment une extrême attention à ne jamais séparer les différents corps de vos armées. Faites qu’ils puissent toujours se soutenir aisément les uns les autres ; au contraire, faites faire à l’ennemi le plus de diversion qu’il se pourra. S’il se partage en dix corps, attaquez chacun d’eux séparément avec votre armée toute entière ; c’est le véritable moyen de combattre toujours avec avantage. De cette sorte, quelque petite que soit votre armée, le grand nombre sera toujours de votre côté.

Que l’ennemi ne sache jamais comment vous avez l’intention de le combattre, ni la manière dont vous vous disposez à l’attaquer, ou à vous défendre. Car, s’il se prépare au front, ses arrières seront faibles ; s’il se prépare à l’arrière, son front sera fragile ; s’il se prépare à sa gauche, sa droite sera vulnérable ; s’il se prépare à sa droite, sa gauche sera affaiblie ; et s’il se prépare en tous lieux, il sera partout en défaut. S’il l’ignore absolument, il fera de grands préparatifs, il tâchera de se rendre fort de tous les côtés, il divisera ses forces, et c’est justement ce qui fera sa perte.

Pour vous, n’en faites pas de même : que vos principales forces soient toutes du même côté ; si vous voulez attaquer de front, faites choix d’un secteur, et mettez à la tête de vos troupes tout ce que vous avez de meilleur. On résiste rarement à un premier effort, comme, au contraire, on se relève difficilement quand on d’abord du dessous. L’exemple des braves suffit pour encourager les plus lâches. Ceux-ci suivent sans peine le chemin qu’on leur montre, mais ils ne sauraient eux-mêmes le frayer. Si vous voulez faire donner l’aile gauche, tournez tous vos préparatifs de ce côté-là, et mettez à l’aile droite ce que vous avez de plus faible ; mais si vous voulez vaincre par l’aile droite, que ce soit à l’aile droite aussi que soient vos meilleures troupes et toute votre attention.

Celui qui dispose de peu d’hommes doit se préparer contre l’ennemi, celui qui en a beaucoup doit faire en sorte que l’ennemi se prépare contre lui.

Ce n’est pas tout. Comme il est essentiel que vous connaissiez à fond le lieu où vous devez combattre, il n’est pas moins important que vous soyez instruit du jour, de l’heure, du moment même du combat ; c’est une affaire de calcul sur laquelle il ne faut pas vous négliger. Si l’ennemi est loin de vous, sachez, jour par jour, le chemin qu’il fait, suivez-le pas à pas, quoique en apparence vous restiez immobile dans votre camp ; voyez tout ce qu’il fait, quoique vos yeux ne puissent pas aller jusqu’à lui ; écoutez tous les discours, quoique vous soyez hors de portée de l’entendre ; soyez témoin de toute sa conduite, entrez même dans le fond de son cœur pour y lire ses craintes ou ses espérances.

Pleinement instruit de tous ses desseins, de toutes ses marches, de toutes ses actions, vous le ferez venir chaque jour précisément où vous voulez qu’il arrive. En ce cas, vous l’obligerez à camper de manière que le front de son armée ne puisse pas recevoir du secours de ceux qui sont à la queue, que l’aile droite ne puisse pas aider l’aile gauche, et vous le combattrez ainsi dans le lieu et au temps qui vous conviendront le plus.

Avant le jour déterminé pour le combat, ne soyez ni trop loin ni trop près de l’ennemi. L’espace de quelques lieues seulement est le terme qui doit vous en approcher le plus, et dix lieues entières sont le plus grand espace que vous deviez laisser entre votre armée et la sienne.

Ne cherchez pas à avoir une armée trop nombreuse, la trop grande quantité de monde est souvent plus nuisible qu’elle n’est utile. Une petite armée bien disciplinée est invincible sous un bon général. À quoi servaient au roi d’Yue les belles et nombreuses cohortes qu’il avait sur pied, lorsqu’il était en guerre contre le roi de Ou ? Celui-ci, avec peu de troupes, avec une poignée de monde, le vainquit, le dompta, et ne lui laissa, de tous ses États, qu’un souvenir amer, et la honte éternelle de les avoir si mal gouvernés.

Je dis que la victoire peut être créée ; même si l’ennemi est en nombre, je peux l’empêcher d’engager le combat ; car, s’il ignore ma situation militaire, je peux faire en sorte qu’il se préoccupe de sa propre préparation : ainsi je lui ôte le loisir d’établir les plans pour me battre.

I. Détermine les plans de l’ennemi et tu sauras quelle stratégie sera couronnée de succès et celle qui ne le sera pas.

II. Perturbe-le et fais-lui dévoiler son ordre de bataille.

III. Détermine ses dispositions et fais-lui découvrir son champ de bataille.

IV. Mets-le à l’épreuve et apprends où sa force est abondante et où elle est déficiente.

V. La suprême tactique consiste à disposer ses troupes sans forme apparente ; alors les espions les plus pénétrants ne peuvent fureter et les sages ne peuvent établir des plans contre vous.

VI. C’est selon les formes que j’établis des plans pour la victoire, mais la multitude ne le comprend guère. Bien que tous puissent voir les aspects extérieurs, personne ne peut comprendre la voie selon laquelle j’ai créé la victoire.

VII. Et quand j’ai remporté une bataille, je ne répète pas ma tactique, mais je réponds aux circonstances selon une variété infinie de voies.

Cependant si vous n’aviez qu’une petite armée, n’allez pas mal à propos vouloir vous mesurer avec une armée nombreuse ; vous avez bien des précautions à prendre avant que d’en venir là. Quand on a les connaissances dont j’ai parlé plus haut, on sait s’il faut attaquer, ou se tenir simplement sur la défensive ; on sait quand il faut rester tranquille, et quand il est temps de se mettre en mouvement ; et si l’on est forcé de combattre, on sait si l’on sera vainqueur ou vaincu. À voir simplement la contenance des ennemis, on peut conclure sa victoire ou sa défaite, sa perte ou son salut. Encore une fois, si vous voulez attaquer le premier, ne le faites pas avant d’avoir examiné si vous avez tout ce qu’il faut pour réussir.

Au moment de déclencher votre action, lisez dans les premiers regards de vos soldats ; soyez attentif à leurs premiers mouvements ; et par leur ardeur ou leur nonchalance, par leur crainte ou leur intrépidité, concluez au succès ou à la défaite. Ce n’est point un présage trompeur que celui de la première contenance d’une armée prête à livrer le combat. Il en est telle qui ayant remporté la plus signalée victoire aurait été entièrement défaite si la bataille s’était livrée un jour plus tôt, ou quelques heures plus tard.

Il en doit être des troupes à peu près comme d’une eau courante. De même que l’eau qui coule évite les hauteurs et se hâte vers le pays plat, de même une armée évite la force et frappe la faiblesse.

Si la source est élevée, la rivière ou le ruisseau coulent rapidement. Si la source est presque de niveau, on s’aperçoit à peine de quelque mouvement. S’il se trouve quelque vide, l’eau le remplit d’elle-même dès qu’elle trouve la moindre issue qui la favorise. S’il y a des endroits trop pleins, l’eau cherche naturellement à se décharger ailleurs.

Pour vous, si, en parcourant les rangs de votre armée, vous voyez qu’il y a du vide, il faut le remplir ; si vous trouvez du surabondant, il faut le diminuer ; si vous apercevez du trop haut, il faut l’abaisser ; s’il y du trop bas, il faut le relever.

L’eau, dans son cours, suit la situation du terrain dans lequel elle coule ; de même, votre armée doit s’adapter au terrain sur lequel elle se meut. L’eau qui n’a point de pente ne saurait couler ; des troupes qui ne sont pas bien conduites ne sauraient vaincre.

Le général habile tirera parti des circonstances même les plus dangereuses et les plus critiques. Il saura faire prendre la forme qu’il voudra, non seulement à l’armée qu’il commande mais encore à celle des ennemis.

Les troupes, quelles qu’elles puissent être, n’ont pas des qualités constantes qui les rendent invincibles ; les plus mauvais soldats peuvent changer en bien et devenir d’excellents guerriers.

Conduisez-vous conformément à ce principe ; ne laissez échapper aucune occasion, lorsque vous la trouverez favorable. Les cinq éléments ne sont pas partout ni toujours également purs ; les quatre saisons ne se succèdent pas de la même manière chaque année ; le lever et le coucher du soleil ne sont pas constamment au même point de l’horizon. Parmi les jours, certains sont longs, d’autres courts. La lune croît et décroît et n’est pas toujours également brillante. Une armée bien conduite et bien disciplinée imite à propos toutes ces variétés.

Article VII
De l’affrontement direct et indirect

Sun Tzu dit : Après que le général aura reçu du souverain l’ordre de tenir la campagne, il rassemble les troupes et mobilise le peuple ; il fait de l’armée un ensemble harmonieux. Maintenant il doit mettre son attention à leur procurer des campements avantageux, car c’est de là principalement que dépend la réussite de ses projets et de toutes ses entreprises. Cette affaire n’est pas d’une exécution aussi facile qu’on pourrait bien se l’imaginer ; les difficultés s’y rencontrent souvent sans nombre, et de toutes espèces ; il ne faut rien oublier pour les aplanir et pour les vaincre.

Les troupes une fois campées, il faut tourner ses vues du côté du près et du loin, des avantages et des pertes, du travail et du repos, de la diligence et de la lenteur ; c’est-à-dire qu’il faut rendre près ce qui est loin, tirer profit de ses pertes même, substituer un utile travail à un honteux repos, convertir la lenteur en diligence ; il faut que vous soyez près lorsque l’ennemi vous croit bien loin ; que vous ayez un avantage réel lorsque l’ennemi croit vous avoir occasionné quelques pertes ; que vous soyez occupé de quelque utile travail lorsqu’il vous croit enseveli dans le repos, et que vous usiez de toute sorte de diligence lorsqu’il ne croit apercevoir dans vous que de la lenteur : c’est ainsi qu’en lui donnant le change, vous l’endormirez lui-même pour pouvoir l’attaquer lorsqu’il y pensera le moins, et sans qu’il ait le temps de se reconnaître.

L’art de profiter du près et du loin consiste à tenir l’ennemi éloigné du lieu que vous aurez choisi pour votre campement, et de tous les postes qui vous paraîtront de quelque conséquence. Il consiste à éloigner de l’ennemi tout ce qui pourrait lui être avantageux, et à rapprocher de vous tout ce dont vous pourrez tirer quelque avantage. Il consiste ensuite à vous tenir continuellement sur vos gardes pour n’être pas surpris, et à veiller sans cesse pour épier le moment de surprendre votre adversaire.

Ainsi prenez une voie indirecte et divertissez l’ennemi en lui présentant le leurre(([3] Morceau de cuir rouge en forme d’oiseau auquel on attachait un appât pour faire revenir le faucon sur le poing)); de cette façon vous pouvez vous mettre en route après lui, et arriver avant lui. Celui qui est capable de faire cela comprend l’approche directe et indirecte.

De plus : ne vous engagez jamais dans de petites actions que vous ne soyez sûr qu’elles tourneront à votre avantage, et encore ne le faites point si vous n’y êtes comme forcé, mais surtout gardez-vous bien de vous engager à une action générale si vous n’êtes comme assuré d’une victoire complète. Il est très dangereux d’avoir de la précipitation dans des cas semblables ; une bataille risquée mal à propos peut vous perdre entièrement : le moins qu’il puisse vous arriver, si l’événement en est douteux, ou que vous ne réussissiez qu’à demi, c’est de vous voir frustré de la plus grande partie de vos espérances, et de ne pouvoir parvenir à vos fins.

Avant que d’en venir à un combat définitif, il faut que vous l’ayez prévu, et que vous y soyez préparé depuis longtemps ; ne comptez jamais sur le hasard dans tout ce que vous ferez en ce genre. Après que vous aurez résolu de livrer la bataille, et que les préparatifs en seront déjà faits, laissez en lieu de sûreté tout le bagage inutile, faites dépouiller vos gens de tout ce qui pourrait les embarrasser ou les surcharger ; de leurs armes mêmes, ne leur laissez que celles qu’ils peuvent porter aisément.

Veillez, lorsque vous abandonnez votre camp dans l’espoir d’un avantage probable, à ce que celui-ci soit supérieur aux approvisionnements que vous abandonnez sûrement.

Si vous devez aller un peu loin, marchez jour et nuit ; faites le double du chemin ordinaire ; que l’élite de vos troupes soit à la tête ; mettez les plus faibles à la queue.

Prévoyez tout, disposez tout, et fondez sur l’ennemi lorsqu’il vous croit encore à cent lieues d’éloignement : dans ce cas, je vous annonce la victoire.

Mais si ayant à faire cent lieues de chemin avant que de pouvoir l’atteindre, vous n’en faites de votre côté que cinquante, et que l’ennemi s’étant avancé en fait autant ; de dix parties, il y en a cinq que vous serez vaincu, comme de trois parties il y en a deux que vous serez vainqueur. Si l’ennemi n’apprend que vous allez à lui que lorsqu’il ne vous reste plus que trente lieues à faire pour pouvoir le joindre, il est difficile que, dans le peu de temps qui lui reste, il puisse pourvoir à tout et se préparer à vous recevoir.

Sous prétexte de faire reposer vos gens, gardez-vous bien de manquer l’attaque, dès que vous serez arrivé. Un ennemi surpris est à demi vaincu ; il n’en est pas de même s’il a le temps de se reconnaître ; bientôt, il peut trouver des ressources pour vous échapper, et peut-être même pour vous perdre.

Ne négligez rien de tout ce qui peut contribuer au bon ordre, à la santé, à la sûreté de vos gens tant qu’ils seront sous votre conduite ; ayez grand soin que les armes de vos soldats soient toujours en bon état. Faites en sorte que les vivres soient sains, et ne leur manquent jamais ; ayez attention à ce que les provisions soient abondantes, et rassemblées à temps, car si vos troupes sont mal armées, s’il y a disette de vivres dans le camp, et si vous n’avez pas d’avance toutes les provisions nécessaires, il est difficile que vous puissiez réussir.

N’oubliez pas d’entretenir des intelligences secrètes avec les ministres étrangers, et soyez toujours instruit des desseins que peuvent avoir les princes alliés ou tributaires, des intentions bonnes ou mauvaises de ceux qui peuvent influer sur la conduite du maître que vous servez, et vous attirer vos ordres ou des défenses qui pourraient traverser vos projets et rendre par là tous vos soins inutiles.

Votre prudence et votre valeur ne sauraient tenir longtemps contre leurs cabales ou leurs mauvais conseils. Pour obvier à cet inconvénient, consultez-les dans certaines occasions, comme si vous aviez besoin de leurs lumières : que tous leurs amis soient les vôtres ; ne soyez jamais divisé d’intérêt avec eux, cédez-leur dans les petites choses, en un mot entretenez l’union la plus étroite qu’il vous sera possible.

Ayez une connaissance exacte et de détail de tout ce qui vous environne ; sachez où il y a une forêt, un petit bois, une rivière, un ruisseau, un terrain aride et pierreux, un lieu marécageux et malsain, une montagne, une colline, une petite élévation, un vallon, un précipice, un défilé, un champ ouvert, enfin tout ce qui peut servir ou nuire aux troupes que vous commandez. S’il arrive que vous soyez hors d’état de pouvoir être instruit par vous-même de l’avantage ou du désavantage du terrain, ayez des guides locaux sur lesquels vous puissiez compter sûrement.

La force militaire est réglée sur sa relation au semblant.

Déplacez-vous quand vous êtes à votre avantage, et créez des changements de situation en dispersant et concentrant les forces.

Dans les occasions où il s’agira d’être tranquille, qu’il règne dans votre camp une tranquillité semblable à celle qui règne au milieu des plus épaisses forêts. Lorsque, au contraire, il s’agira de faire des mouvements et du bruit, imitez le fracas du tonnerre ; s’il faut être ferme dans votre poste, soyez-y immobile comme une montagne ; s’il faut sortir pour aller au pillage, ayez l’activité du feu ; s’il faut éblouir l’ennemi, soyez comme un éclair ; s’il faut cacher vos desseins, soyez obscur comme les ténèbres. Gardez-vous sur toutes choses de faire jamais aucune sortie en vain. Lorsque vous ferez tant que d’envoyer quelque détachement, que ce soit toujours dans l’espérance, ou, pour mieux dire, dans la certitude d’un avantage réel. Pour éviter les mécontentements, faites toujours une exacte et juste répartition de tout ce que vous aurez enlevé à l’ennemi.

Celui qui connaît l’art de l’approche directe et indirecte sera victorieux. Voilà l’art de l’affrontement.

À tout ce que je viens de dire, il faut ajouter la manière de donner vos ordres et de les faire exécuter. Il est des occasions et des campements où la plupart de vos gens ne sauraient ni vous voir ni vous entendre ; les tambours, les étendards et les drapeaux peuvent suppléer à votre voix et à votre présence. Instruisez vos troupes de tous les signaux que vous pouvez employer. Si vous avez à faire des évolutions pendant la nuit, faites exécuter des ordres au bruit d’un grand nombre de tambours. Si, au contraire, c’est pendant le jour qu’il faut que vous agissiez, employez les drapeaux et les étendards pour faire savoir vos volontés.

Le fracas d’un grand nombre de tambours servira pendant la nuit autant à jeter l’épouvante parmi vos ennemis qu’à ranimer le courage de vos soldats : l’éclat d’un grand nombre d’étendards, la multitude de leurs évolutions, la diversité de leurs couleurs, et la bizarrerie de leur assemblage, en instruisant vos gens, les tiendront toujours en haleine pendant le jour, les occuperont et leur réjouiront le cœur, en jetant le trouble et la perplexité dans celui de vos ennemis.

Ainsi, outre l’avantage que vous aurez de faire savoir promptement toutes vos volontés à votre armée entière dans le même moment, vous aurez encore celui de lasser votre ennemi, en le rendant attentif à tout ce qu’il croit que vous voulez entreprendre, de lui faire naître des doutes continuels sur la conduite que vous devez tenir, et de lui inspirer d’éternelles frayeurs.

Si quelque brave veut sortir seul hors des rangs pour aller provoquer l’ennemi, ne le permettez point ; il arrive rarement qu’un tel homme puisse revenir. Il périt pour l’ordinaire, ou par la trahison, ou accablé par le grand nombre.

Lorsque vous verrez vos troupes bien disposées, ne manquez pas de profiter de leur ardeur : c’est à l’habileté du général à faire naître les occasions et à distinguer lorsqu’elles sont favorables ; mais il ne doit pas négliger pour cela de prendre l’avis des officiers généraux, ni de profiter de leurs lumières, surtout si elles ont le bien commun pour objet.

On peut voler à une armée son esprit et lui dérober son adresse, de même que le courage de son commandant.

Au petit matin, les esprits sont pénétrants ; durant la journée, ils s’alanguissent, et le soir, ils rentrent à la maison.

Mei Yao-tchen dit que matin, journée et soir représentent les phases d’une longue campagne.

Lors donc que vous voudrez attaquer l’ennemi, choisissez, pour le faire avec avantage, le temps où les soldats sont censés devoir être faibles ou fatigués. Vous aurez pris auparavant vos précautions, et vos troupes reposées et fraîches auront de leur côté l’avantage de la force et de la vigueur. Tel est le contrôle du facteur moral.

Si vous voyez que l’ordre règne dans les rangs ennemis, attendez qu’il soit interrompu, et que vous aperceviez quelque désordre. Si leur trop grande proximité vous offusque ou vous gêne, éloignez-vous afin de vous placer dans des dispositions plus sereines. Tel est le contrôle du facteur mental.

Si vous voyez qu’ils ont de l’ardeur, attendez qu’elle se ralentisse et qu’ils soient accablés sous le poids de l’ennui ou de la fatigue. Tel est le contrôle du facteur physique.

S’ils se sauvent sur des lieux élevés, ne les y poursuivez point ; si vous êtes vous-même dans des lieux peu favorables, ne soyez pas longtemps sans changer de situation. N’engagez pas le combat lorsque l’ennemi déploie ses bannières bien rangées et de formations en rang impressionnant ; voilà le contrôle des facteurs de changement des circonstances.

Si, réduits au désespoir, ils viennent pour vaincre ou pour périr, évitez leur rencontre.

À un ennemi encerclé vous devez laisser une voie de sortie.

Si les ennemis réduits à l’extrémité abandonnent leur camp et veulent se frayer un chemin pour aller camper ailleurs, ne les arrêtez pas.

S’ils sont agiles et lestes, ne courez pas après eux ; s’ils manquent de tout, prévenez leur désespoir.

Ne vous acharnez pas sur un ennemi aux abois.

Voilà à peu près ce que j’avais à vous dire sur les différents avantages que vous devez tâcher de vous procurer lorsque à la tête d’une armée vous aurez à vous mesurer avec des ennemis qui, peut-être aussi prudents et aussi vaillants que vous, ne pourraient être vaincus, si vous n’usez de votre part des petits stratagèmes dont je viens de parler.

Article VIII
Des neuf changements

Sun Tzu dit : Ordinairement l’emploi des armées relève du commandant en chef, après que le souverain l’a mandaté pour mobiliser le peuple et assembler l’armée.

I. Si vous êtes dans des lieux marécageux, dans les lieux où il y a à craindre les inondations, dans les lieux couverts d’épaisses forêts ou de montagnes escarpées, dans des lieux déserts et arides, dans des lieux où il n’y a que des rivières et des ruisseaux, dans des lieux enfin d’où vous ne puissiez aisément tirer du secours, et où vous ne seriez appuyé d’aucune façon, tâchez d’en sortir le plus promptement qu’il vous sera possible. Allez chercher quelque endroit spacieux et vaste où vos troupes puissent s’étendre, d’où elles puissent sortir aisément, et où vos alliés puissent sans peine vous porter les secours dont vous pourriez avoir besoin.

II. Évitez, avec une extrême attention, de camper dans des lieux isolés ; ou si la nécessité vous y force, n’y restez qu’autant de temps qu’il en faut pour en sortir. Prenez sur-le-champ des mesures efficaces pour le faire en sûreté et en bon ordre.

III. Si vous vous trouvez dans des lieux éloignés des sources, des ruisseaux et des puits, où vous ne trouviez pas aisément des vivres et du fourrage, ne tardez pas de vous en tirer. Avant que de décamper, voyez si le lieu que vous choisissez est à l’abri par quelque montagne au moyen de laquelle vous soyez à couvert des surprises de l’ennemi, si vous pouvez en sortir aisément, et si vous y avez les commodités nécessaires pour vous procurer les vivres et les autres provisions ; s’il est tel, n’hésitez point à vous en emparer.

IV. Si vous êtes dans un lieu de mort, cherchez l’occasion de combattre. J’appelle lieu de mort ces sortes d’endroits où l’on a aucune ressource, où l’on dépérit insensiblement par l’intempérie de l’air, où les provisions se consument peu à peu sans espérance d’en pouvoir faire de nouvelles ; où les maladies, commençant à se mettre dans l’armée, semblent devoir y faire bientôt de grands ravages. Si vous vous trouvez dans de telles circonstances, hâtez-vous de livrer quelque combat. Je vous réponds que vos troupes n’oublieront rien pour bien se battre. Mourir de la main des ennemis leur paraîtra quelque chose de bien doux au prix de tous les maux qu’ils voient prêts à fondre sur eux et à les accabler.

V. Si, par hasard ou par votre faute, votre armée se rencontrait dans des lieux plein de défilés, où l’on pourrait aisément vous tendre des embûches, d’où il ne serait pas aisé de vous sauver en cas de poursuite, où l’on pourrait vous couper les vivres et les chemins, gardez-vous bien d’y attaquer l’ennemi ; mais si l’ennemi vous y attaque, combattez jusqu’à la mort. Ne vous contentez pas de quelque petit avantage ou d’une demi victoire ; ce pourrait être une amorce pour vous défaire entièrement. Soyez même sur vos gardes, après que vous aurez eu toutes les apparences d’une victoire complète.

VI. Quand vous saurez qu’une ville, quelque petite qu’elle soit, est bien fortifiée et abondamment pourvue de munitions de guerre et de bouche, gardez-vous bien d’en aller faire le siège ; et si vous n’êtes instruit de l’état où elle se trouve qu’après que le siège en aura été ouvert, ne vous obstinez pas à vouloir le continuer, vous courrez le risque de voir toutes vos forces échouer contre cette place, que vous serez enfin contraint d’abandonner honteusement.

VII. Ne négligez pas de courir après un petit avantage lorsque vous pourrez vous le procurer sûrement et sans aucune perte de votre part. Plusieurs de ces petits avantages qu’on pourrait acquérir et qu’on néglige occasionnent souvent de grandes pertes et des dommages irréparables.

VIII. Avant de songer à vous procurer quelque avantage, comparez-le avec le travail, la peine, les dépenses et les pertes d’hommes et de munitions qu’il pourra vous occasionner. Sachez à peu près si vous pourrez le conserver aisément ; après cela, vous vous déterminerez à le prendre ou à le laisser suivant les lois d’une saine prudence.

IX. Dans les occasions où il faudra prendre promptement son parti, n’allez pas vouloir attendre les ordres du prince. S’il est des cas où il faille agir contre des ordres reçus, n’hésitez pas, agissez sans crainte. La première et principale intention de celui qui vous met à la tête de ses troupes est que vous soyez vainqueur des ennemis. S’il avait prévu la circonstance où vous vous trouvez, il vous aurait dicté lui-même la conduite que vous voulez tenir.

Voilà ce que j’appelle les neuf changements ou les neuf circonstances principales qui doivent vous engager à changer la contenance ou la position de votre armée, à changer de situation, à aller ou à revenir, à attaquer ou à vous défendre, à agir ou à vous tenir en repos. Un bon général ne doit jamais dire : Quoi qu’il arrive, je ferai telle chose, j’irai là, j’attaquerai l’ennemi, j’assiégerai telle place. La circonstance seule doit le déterminer ; il ne doit pas s’en tenir à un système général, ni à une manière unique de gouverner. Chaque jour, chaque occasion, chaque circonstance demande une application particulière des mêmes principes. Les principes sont bons en eux-mêmes ; mais l’application qu’on en fait les rend souvent mauvais.

Un grand général doit savoir l’art des changements. S’il s’en tient à une connaissance vague de certains principes, à une application routinière des règles de l’art, si ses méthodes de commandement sont dépourvues de souplesse, s’il examine les situations conformément à quelques schémas, s’il prend ses résolutions d’une manière mécanique, il ne mérite pas de commander.

Un général est un homme qui, par le rang qu’il occupe, se trouve au-dessus d’une multitude d’autres hommes ; il faut par conséquent qu’il sache gouverner les hommes ; il faut qu’il sache les conduire ; il faut qu’il soit véritablement au-dessus d’eux, non pas seulement par sa dignité, mais par son esprit, par son savoir, par sa capacité, par sa conduite, par sa fermeté, par son courage et par ses vertus. Il faut qu’il sache distinguer les vrais d’avec les faux avantages, les véritables pertes d’avec ce qui n’en a que l’apparence ; qu’il sache compenser l’un par l’autre et tirer parti de tout. Il faut qu’il sache employer à propos certains artifices pour tromper l’ennemi, et qu’il se tienne sans cesse sur ses gardes pour n’être pas trompé lui-même. Il ne doit ignorer aucun des pièges qu’on peut lui tendre, il doit pénétrer tous les artifices de l’ennemi, de quelque nature qu’ils puissent être, mais il ne doit pas pour cela vouloir deviner. Tenez-vous sur vos gardes, voyez-le venir, éclairez ses démarches et toute sa conduite, et concluez. Vous courriez autrement le risque de vous tromper et d’être la dupe ou la triste victime de vos conjectures précipitées.

Si vous voulez n’être jamais effrayé par la multitude de vos travaux et de vos peines, attendez-vous toujours à tout ce qu’il y aura de plus dur et de plus pénible. Travaillez sans cesse à susciter des peines à l’ennemi. Vous pourrez le faire de plus d’une façon, mais voici ce qu’il y a d’essentiel en ce genre.

N’oubliez rien pour lui débaucher ce qu’il y aura de mieux dans son parti : offres, présents, caresses, que rien ne soit omis. Trompez même s’il le faut : engagez les gens d’honneur qui sont chez lui à des actions honteuses et indignes de leur réputation, à des actions dont ils aient lieu de rougir quand elles seront sues, et ne manquez pas de les faire divulguer.

Entretenez des liaisons secrètes avec ce qu’il y a de plus vicieux chez les ennemis ; servez-vous-en pour aller à vos fins, en leur joignant d’autres vicieux.

Traversez leur gouvernement, semez la dissension parmi leurs chefs, fournissez des sujets de colère aux uns contre les autres, faites-les murmurer contre leurs officiers, ameutez les officiers subalternes contre leurs supérieurs, faites en sorte qu’ils manquent de vivres et de munitions, répandez parmi eux quelques airs d’une musique voluptueuse qui leur amollisse le cœur, envoyez-leur des femmes pour achever de les corrompre, tâchez qu’ils sortent lorsqu’il faudra qu’ils soient dans leur camp, et qu’ils soient tranquilles dans leur camp lorsqu’il faudrait qu’ils tinssent la campagne ; faites leur donner sans cesse de fausses alarmes et de faux avis ; engagez dans vos intérêts les gouverneurs de leurs provinces ; voilà à peu près ce que vous devez faire, si vous voulez tromper par l’adresse et par la ruse.

Ceux des généraux qui brillaient parmi nos Anciens étaient des hommes sages, prévoyants, intrépides et durs au travail. Ils avaient toujours leurs sabres pendus à leurs côtés, ils ne présumaient jamais que l’ennemi ne viendrait pas, ils étaient toujours prêts à tout événement, ils se rendaient invincibles et, s’ils rencontraient l’ennemi, ils n’avaient pas besoin d’attendre du secours pour se mesurer avec lui. Les troupes qu’ils commandaient étaient bien disciplinées, et toujours disposées à faire un coup de main au premier signal qu’ils leur en donnaient.

Chez eux la lecture et l’étude précédaient la guerre et les y préparaient. Ils gardaient avec soin leurs frontières, et ne manquaient pas de bien fortifier leurs villes. Ils n’allaient pas contre l’ennemi, lorsqu’ils étaient instruits qu’il avait fait tous ses préparatifs pour les bien recevoir ; ils l’attaquaient par ses endroits faibles, et dans le temps de sa paresse et de son oisiveté.

Avant que de finir cet article, je dois vous prévenir contre cinq sortes de dangers, d’autant plus à redouter qu’ils paraissent moins à craindre, écueils funestes contre lesquels la prudence et la bravoure ont échoué plus d’une fois.

I. Le premier est une trop grande ardeur à affronter la mort ; ardeur téméraire qu’on honore souvent des beaux noms de courage, d’intrépidité et de valeur, mais qui, au fond, ne mérite guère que celui de lâcheté. Un général qui s’expose sans nécessité, comme le ferait un simple soldat, qui semble chercher les dangers et la mort, qui combat et qui fait combattre jusqu’à la dernière extrémité, est un homme qui mérite de mourir. C’est un homme sans tête, qui ne saurait trouver aucune ressource pour se tirer d’un mauvais pas ; c’est un lâche qui ne saurait souffrir le moindre échec sans en être consterné, et qui se croit perdu si tout ne lui réussit.

II. Le deuxième est une trop grande attention à conserver ses jours. On se croit nécessaire à l’armée entière ; on n’aurait garde de s’exposer ; on n’oserait pour cette raison se pourvoir de vivres chez l’ennemi ; tout fait ombrage, tout fait peur ; on est toujours en suspens, on ne se détermine à rien, on attend une occasion plus favorable, on perd celle qui se présente, on ne fait aucun mouvement ; mais l’ennemi, qui est toujours attentif, profite de tout, et fait bientôt perdre toute espérance à un général ainsi prudent. Il l’enveloppera, il lui coupera les vivres et le fera périr par le trop grand amour qu’il avait de conserver sa vie.

III. Le troisième est une colère précipitée. Un général qui ne sait pas se modérer, qui n’est pas maître de lui-même, et qui se laisse aller aux premiers mouvements d’indignation ou de colère, ne saurait manquer d’être la dupe des ennemis. Ils le provoqueront, ils lui tendront mille pièges que sa fureur l’empêchera de reconnaître, et dans lesquels il donnera infailliblement.

IV. Le quatrième est un point d’honneur mal entendu. Un général ne doit pas se piquer mal à propos, ni hors de raison ; il doit savoir dissimuler ; il ne doit point se décourager après quelque mauvais succès, ni croire que tout est perdu parce qu’il aura fait quelque faute ou qu’il aura reçu quelque échec. Pour vouloir réparer son honneur légèrement blessé, on le perd quelquefois sans ressources.

V. Le cinquième, enfin, est une trop grande complaisance ou une compassion trop tendre pour le soldat. Un général qui n’ose punir, qui ferme les yeux sur le désordre, qui craint que les siens ne soient toujours accablés sous le poids du travail, et qui n’oserait pour cette raison leur en imposer, est un général propre à tout perdre. Ceux d’un rang inférieur doivent avoir des peines ; il faut toujours avoir quelque occupation à leur donner ; il faut qu’ils aient toujours quelque chose à souffrir. Si vous voulez tirer parti de leur service, faites en sorte qu’ils ne soient jamais oisifs. Punissez avec sévérité, mais sans trop de rigueur. Procurez des peines et du travail, mais jusqu’à un certain point.

Un général doit se prémunir contre tous ces dangers. Sans trop chercher à vivre ou à mourir, il doit se conduire avec valeur et avec prudence, suivant que les circonstances l’exigent.

S’il a de justes raisons de se mettre en colère, qu’il le fasse, mais que ce ne soit pas en tigre qui ne connaît aucun frein.

S’il croit que son honneur est blessé, et qu’il veuille le réparer, que ce soit en suivant les règles de la sagesse, et non pas les caprices d’une mauvaise honte.

Qu’il aime ses soldats, qu’il les ménage, mais que ce soit avec discrétion.

S’il livre des batailles, s’il fait des mouvements dans son camp, s’il assiège des villes, s’il fait des excursions, qu’il joigne la ruse à la valeur, la sagesse à la force des armes ; qu’il répare tranquillement ses fautes lorsqu’il aura eu le malheur d’en faire ; qu’il profite de toutes celles de son ennemi, et qu’il le mette souvent dans l’occasion d’en faire de nouvelles.

Article IX
De la distribution des moyens

Sun Tzu dit : Avant que de faire camper vos troupes, sachez dans quelle position sont les ennemis, mettez-vous au fait du terrain et choisissez ce qu’il y aura de plus avantageux pour vous. On peut réduire à quatre points principaux ces différentes situations.

I. Si vous êtes dans le voisinage de quelque montagne, gardez-vous bien de vous emparer de la partie qui regarde le nord ; occupez au contraire le côté du midi : cet avantage n’est pas d’une petite conséquence. Depuis le penchant de la montagne, étendez-vous en sûreté jusque bien avant dans les vallons ; vous y trouverez de l’eau et du fourrage en abondance ; vous y serez égayé par la vue du soleil, réchauffé par ses rayons, et l’air que vous y respirerez sera tout autrement salubre que celui que vous respireriez de l’autre côté. Si les ennemis viennent par derrière la montagne dans le dessein de vous surprendre, instruit par ceux que vous aurez placé sur la cime, vous vous retirerez à loisir, si vous ne vous croyez pas en état de leur faire tête ; ou vous les attendrez de pied ferme pour les combattre si vous jugez que vous puissiez être vainqueur sans trop risquer. Cependant ne combattez sur les hauteurs que lorsque la nécessité vous y engagera, surtout n’y allez jamais chercher l’ennemi.

II. Si vous êtes auprès de quelque rivière, approchez-vous le plus que vous pourrez de sa source ; tâchez d’en connaître tous les bas-fonds et tous les endroits qu’on peut passer à gué. Si vous avez à la passer, ne le faites jamais en présence de l’ennemi ; mais si les ennemis, plus hardis, ou moins prudents que vous, veulent en hasarder le passage, ne les attaquez point que la moitié de leurs gens ne soit de l’autre côté ; vous combattrez alors avec tout l’avantage de deux contre un. Près des rivières mêmes tenez toujours les hauteurs, afin de pouvoir découvrir au loin ; n’attendez pas l’ennemi près des bords, n’allez pas au-devant de lui ; soyez toujours sur vos gardes de peur qu’étant surpris vous n’ayez pas un lieu pour vous retirer en cas de malheur.

III. Si vous êtes dans des lieux glissants, humides, marécageux et malsains, sortez-en le plus vite que vous pourrez ; vous ne sauriez vous y arrêter sans être exposé aux plus grands inconvénients ; la disette des vivres et les maladies viendraient bientôt vous y assiéger. Si vous êtes contraint d’y rester, tâchez d’en occuper les bords ; gardez-vous bien d’aller trop avant. S’il y a des forêts aux environs, laissez-les derrière vous.

IV. Si vous êtes en plaine dans des lieux unis et secs, ayez toujours votre gauche à découvert ; ménagez derrière vous quelque élévation d’où vos gens puissent découvrir au loin. Quand le devant de votre camp ne vous présentera que des objets de mort, ayez soin que les lieux qui sont derrière puissent vous offrir des secours contre l’extrême nécessité.

Tels sont les avantages des différents campements ; avantages précieux, d’où dépend la plus grande partie des succès militaires. C’est en particulier parce qu’il possédait à fond l’art des campements que l’Empereur Jaune triompha de ses ennemis et soumit à ses lois tous les princes voisins de ses États

Il faut conclure de tout ce que je viens de dire que les hauteurs sont en général plus salutaires aux troupes que les lieux bas et profonds. Dans les lieux élevés mêmes, il y a un choix à faire : c’est de camper toujours du côté du midi, parce que c’est là qu’on trouve l’abondance et la fertilité. Un campement de cette nature est un avant-coureur de la victoire. Le contentement et la santé, qui sont la suite ordinaire d’une bonne nourriture prise sous un ciel pur, donnent du courage et de la force au soldat, tandis que la tristesse, le mécontentement et les maladies l’épuisent, l’énervent, le rendent pusillanime et le découragent entièrement.

Il faut conclure encore que les campements près des rivières ont leurs avantages qu’il ne faut pas négliger, et leurs inconvénients qu’il faut tâcher d’éviter avec un grand soin. Je ne saurais trop vous le répéter, tenez le haut de la rivière, laissez-en le courant aux ennemis. Outre que les gués sont beaucoup plus fréquents vers la source, les eaux en sont plus pures et plus salubres.

Lorsque les pluies auront formé quelque torrent, ou qu’elles auront grossi le fleuve ou la rivière dont vous occupez les bords, attendez quelque temps avant que de vous mettre en marche ; surtout ne vous hasardez pas à passer de l’autre côté, attendez pour le faire que les eaux aient repris la tranquillité de leur cours ordinaire. Vous en aurez des preuves certaines si vous n’entendez plus un certain bruit sourd, qui tient plus du frémissement que du murmure, si vous ne voyez plus d’écume surnager, et si la terre ou le sable ne coulent plus avec l’eau.

Pour ce qui est des défilés et des lieux entrecoupés par des précipices et par des rochers, des lieux marécageux et glissants, des lieux étroits et couverts, lorsque la nécessité ou le hasard vous y aura conduit, tirez-vous-en le plus tôt qu’il vous sera possible, éloignez-vous-en le plus tôt que vous pourrez. Si vous en êtes loin, l’ennemi en sera près. Si vous fuyez, l’ennemi poursuivra et tombera peut-être dans les dangers que vous venez d’éviter.

Vous devez encore être extrêmement en garde contre une autre espèce de terrain. Il est des lieux couverts de broussailles ou de petits bois ; il en est qui sont pleins de hauts et de bas, où l’on est sans cesse ou sur des collines ou dans des vallons, défiez-vous-en ; soyez dans une attention continuelle. Ces sortes de lieux peuvent être pleins d’embuscades ; l’ennemi peut sortir à chaque instant vous surprendre, tomber sur vous et vous tailler en pièces. Si vous en êtes loin, n’en approchez pas ; si vous en êtes près, ne vous mettez pas en mouvement que vous n’ayez fait reconnaître tous les environs. Si l’ennemi vient vous y attaquer, faites en sorte qu’il ait tout le désavantage du terrain de son côté. Pour vous, ne l’attaquez que lorsque vous le verrez à découvert.

Enfin, quel que soit le lieu de votre campement, bon ou mauvais, il faut que vous en tiriez parti ; n’y soyez jamais oisif, ni sans faire quelque tentative ; éclairez toutes les démarches des ennemis ; ayez des espions de distance en distance, jusqu’au milieu de leur camp, jusque sous la tente de leur général. Ne négligez rien de tout ce qu’on pourra vous rapporter, faites attention à tout.

Si ceux de vos gens que vous avez envoyés à la découverte vous font dire que les arbres sont en mouvement, quoique par un temps calme, concluez que l’ennemi est en marche. Il peut se faire qu’il veuille venir à vous ; disposez toutes choses, préparez-vous à le bien recevoir, allez même au-devant de lui.

Si l’on vous rapporte que les champs sont couverts d’herbes, et que ces herbes sont fort hautes, tenez-vous sans cesse sur vos gardes ; veillez continuellement, de peur de quelque surprise.

Si l’on vous dit qu’on a vu des oiseaux attroupés voler par bandes sans s’arrêter, soyez en défiance ; on vient vous espionner ou vous tendre des pièges ; mais si, outre les oiseaux, on voit encore un grand nombre de quadrupèdes courir la campagne, comme s’ils n’avaient point de gîte, c’est une marque que les ennemis sont aux aguets.

Si l’on vous rapporte qu’on aperçoit au loin des tourbillons de poussière s’élever dans les airs, concluez que les ennemis sont en marche. Dans les endroits où la poussière est basse et épaisse sont les gens de pied ; dans les endroits où elle est moins épaisse et plus élevée sont la cavalerie et les chars.

Si l’on vous avertit que les ennemis sont dispersés et ne marchent que par pelotons, c’est une marque qu’ils ont eu à traverser quelque bois, qu’ils ont fait des abattis, et qu’ils sont fatigués ; ils cherchent alors à se rassembler.

Si vous apprenez qu’on aperçoit dans les campagnes des gens de pied et des hommes à cheval aller et venir, dispersés çà et là par petites bandes, ne doutez pas que les ennemis ne soient campés.

Tels sont les indices généraux dont vous devez tâcher de profiter, tant pour savoir la position de ceux avec lesquels vous devez vous mesurer que pour faire avorter leurs projets, et vous mettre à couvert de toute surprise de leur part. En voici quelques autres auxquels vous devez une plus particulière attention.

Lorsque ceux de vos espions qui sont près du camp des ennemis vous feront savoir qu’on y parle bas et d’une manière mystérieuse, que ces ennemis sont modestes dans leur façon d’agir et retenus dans tous leurs discours, concluez qu’ils pensent à une action générale, et qu’ils en font déjà les préparatifs : allez à eux sans perdre de temps. Ils veulent vous surprendre, surprenez-les vous-même.

Si vous apprenez au contraire qu’ils sont bruyants, fiers et hautains dans leurs discours, soyez certain qu’ils pensent à la retraite et qu’ils n’ont nullement envie d’en venir aux mains.

Lorsqu’on vous fera savoir qu’on a vu quantité de chars vides précéder leur armée, préparez-vous à combattre, car les ennemis viennent à vous en ordre de bataille.

Gardez-vous bien d’écouter alors les propositions de paix ou d’alliance qu’ils pourraient vous faire, ce ne serait qu’un artifice de leur part.

S’ils font des marches forcées, c’est qu’ils croient courir à la victoire ; s’ils vont et viennent, s’ils avancent en partie et qu’ils reculent autant, c’est qu’ils veulent vous attirer au combat ; si, la plupart du temps, debout et sans rien faire, ils s’appuient sur leurs armes comme sur des bâtons, c’est qu’ils sont aux expédients, qu’ils meurent presque de faim, et qu’ils pensent à se procurer de quoi vivre ; si passant près de quelque rivière, ils courent tous en désordre pour se désaltérer, c’est qu’ils ont souffert de la soif ; si leur ayant présenté l’appât de quelque chose d’utile pour eux, sans cependant qu’ils aient su ou voulu en profiter, c’est qu’ils se défient ou qu’ils ont peur ; s’ils n’ont pas le courage d’avancer, quoiqu’ils soient dans les circonstances où il faille le faire, c’est qu’ils sont dans l’embarras, dans les inquiétudes et les soucis.

Outre ce que je viens de dire, attachez-vous en particulier à savoir tous leurs différents campements. Vous pourrez les connaître au moyen des oiseaux que vous verrez attroupés dans certains endroits. Et si leurs campements ont été fréquents, vous pourrez conclure qu’ils ont peu d’habileté dans la connaissance des lieux. Le vol des oiseaux ou les cris de ceux-ci peuvent vous indiquer la présence d’embuscades invisibles.

Si vous apprenez que, dans le camp des ennemis, il y a des festins continuels, qu’on y boit et qu’on y mange avec fracas, soyez-en bien aise ; c’est une preuve infaillible que leurs généraux n’ont point d’autorité.

Si leurs étendards changent souvent de place, c’est une preuve qu’ils ne savent à quoi se déterminer, et que le désordre règne parmi eux. Si les soldats se groupent continuellement, et chuchotent entre eux, c’est que le général a perdu la confiance de son armée.

L’excès de récompenses et de punitions montre que le commandement est au bout de ses ressources, et dans une grande détresse ; si l’armée va même jusqu’à se saborder et briser ses marmites, c’est la preuve qu’elle est aux abois et qu’elle se battra jusqu’à la mort.

Si leurs officiers subalternes sont inquiets, mécontents et qu’ils se fâchent pour la moindre chose, c’est une preuve qu’ils sont ennuyés ou accablés sous le poids d’une fatigue inutile.

Si dans différents quartiers de leur camp on tue furtivement des chevaux, dont on permette ensuite de manger la chair, c’est une preuve que leurs provisions sont sur la fin.

Telles sont les attentions que vous devez à toutes les démarches que peuvent faire les ennemis. Une telle minutie dans les détails peut vous paraître superflue, mais mon dessein est de vous prévenir sur tout, et de vous convaincre que rien de tout ce qui peut contribuer à vous faire triompher n’est petit. L’expérience me l’a appris, elle vous l’apprendra de même ; je souhaite que ce ne soit pas à vos dépens.

Encore une fois, éclairez toutes les démarches de l’ennemi, quelles qu’elles puissent être ; mais veillez aussi sur vos propres troupes, ayez l’œil à tout, sachez tout, empêchez les vols et les brigandages, la débauche et l’ivrognerie, les mécontentements et les cabales, la paresse et l’oisiveté. Sans qu’il soit nécessaire qu’on vous en instruise, vous pourrez connaître par vous-même ceux de vos gens qui seront dans le cas, et voici comment.

Si quelques-uns de vos soldats, lorsqu’ils changent de poste ou de quartier, ont laissé tomber quelque chose, quoique de petite valeur, et qu’ils n’aient pas voulu se donner la peine de la ramasser ; s’ils ont oublié quelque ustensile dans leur première station, et qu’ils ne le réclament point, concluez que ce sont des voleurs, punissez-les comme tels.

Si dans votre armée on a des entretiens secrets, si l’on y parle souvent à l’oreille ou à voix basse, s’il y a des choses qu’on n’ose dire qu’à demi-mot, concluez que la peur s’est glissée parmi vos gens, que le mécontentement va suivre, et que les cabales ne tarderont pas à se former : hâtez-vous d’y mettre ordre.

Si vos troupes paraissent pauvres, et qu’elles manquent quelquefois d’un certain petit nécessaire ; outre la solde ordinaire, faites-leur distribuer quelque somme d’argent, mais gardez-vous bien d’être trop libéral, l’abondance d’argent est souvent plus funeste qu’elle n’est avantageuse, et plus préjudiciable qu’utile ; par l’abus qu’on en fait, elle est la source de la corruption des cœurs et la mère de tous les vices.

Si vos soldats, d’audacieux qu’ils étaient auparavant, deviennent timides et craintifs, si chez eux la faiblesse a pris la place de la force, la bassesse, celle de la magnanimité, soyez sûr que leur cœur est gâté ; cherchez la cause de leur dépravation et tranchez-la jusqu’à la racine.

Si, sous divers prétextes, quelques-uns vous demandent leur congé, c’est qu’ils n’ont pas envie de combattre, ne les refusez pas tous ; mais, en l’accordant à plusieurs, que ce soit à des conditions honteuses.

S’ils viennent en troupe vous demander justice d’un ton mutin et colère, écoutez leurs raisons, ayez-y égard ; mais, en leur donnant satisfaction d’un côté, punissez-les très sévèrement de l’autre.

Si, lorsque vous aurez fait appeler quelqu’un, il n’obéit pas promptement, s’il est longtemps à se rendre à vos ordres, et si, après que vous aurez fini de lui signifier vos volontés, il ne se retire pas, défiez-vous, soyez sur vos gardes.

En un mot, la conduite des troupes demande des attentions continuelles de la part d’un général. Sans quitter de vue l’armée des ennemis, il faut sans cesse éclairer la vôtre ; sachez lorsque le nombre des ennemis augmentera, soyez informé de la mort ou de la désertion du moindre de vos soldats.

Si l’armée ennemie est inférieure à la vôtre, et si elle n’ose pour cette raison se mesurer à vous, allez l’attaquer sans délai, ne lui donnez pas le temps de se renforcer ; une seule bataille est décisive dans ces occasions. Mais si, sans être au fait de la situation actuelle des ennemis, et sans avoir mis ordre à tout, vous vous avisez de les harceler pour les engager à un combat, vous courez le risque de tomber dans ses pièges, de vous faire battre, et de vous perdre sans ressource.

Si vous ne maintenez une exacte discipline dans votre armée, si vous ne punissez pas exactement jusqu’à la moindre faute, vous ne serez bientôt plus respecté, votre autorité même en souffrira, et les châtiments que vous pourrez employer dans la suite, bien loin d’arrêter les fautes, ne serviront qu’à augmenter le nombre des coupables. Or si vous n’êtes ni craint ni respecté, si vous n’avez qu’une autorité faible, et dont vous ne sauriez vous servir sans danger, comment pourrez-vous être avec honneur à la tête d’une armée ? Comment pourrez-vous vous opposer aux ennemis de État ?

Quand vous aurez à punir, faites-le de bonne heure et à mesure que les fautes l’exigent. Quand vous aurez des ordres à donner, ne les donnez point que vous ne soyez sûr que vous serez exactement obéi. Instruisez vos troupes, mais instruisez-les à propos ; ne les ennuyez point, ne les fatiguez point sans nécessité ; tout ce qu’elles peuvent faire de bon ou de mauvais, de bien ou de mal, est entre vos mains.

Dans la guerre, le grand nombre seul ne confère pas l’avantage ; n’avancez pas en comptant sur la seule puissance militaire. Une armée composée des mêmes hommes peut être très méprisable, quand elle sera commandée par tel général, tandis qu’elle sera invincible commandée par tel autre.

Article X
De la topologie

Sun Tzu dit : Sur la surface de la terre tous les lieux ne sont pas équivalents ; il y en a que vous devez fuir, et d’autres qui doivent être l’objet de vos recherches ; tous doivent vous être parfaitement connus.

Dans les premiers sont à ranger ceux qui n’offrent que d’étroits passages, qui sont bordés de rochers ou de précipices, qui n’ont pas d’accès facile avec les espaces libres desquels vous pouvez attendre du secours. Si vous êtes le premier à occuper ce terrain, bloquez les passages et attendez l’ennemi ; si l’ennemi est sur place avant vous, ne l’y suivez pas, à moins qu’il n’ait pas fermé complètement les défilés. Ayez-en une connaissance exacte pour ne pas y engager votre armée mal à propos.

Recherchez au contraire un lieu dans lequel il y aurait une montagne assez haute pour vous défendre de toute surprise, où l’on pourrait arriver et d’où l’on pourrait sortir par plusieurs chemins qui vous seraient parfaitement connus, où les vivres seraient en abondance, où les eaux ne sauraient manquer, où l’air serait salubre et le terrain assez uni ; un tel lieu doit faire l’objet de vos plus ardentes recherches. Mais soit que vous vouliez vous emparer de quelque campement avantageux, soit que vous cherchiez à éviter des lieux dangereux ou peu commodes, usez d’une extrême diligence, persuadé que l’ennemi a le même objet que vous.

Si le lieu que vous avez dessein de choisir est autant à la portée des ennemis qu’à la vôtre, si les ennemis peuvent s’y rendre aussi aisément que vous, il s’agit de les devancer. Pour cela, faites des marches pendant la nuit, mais arrêtez-vous au lever du soleil, et, s’il se peut, que ce soit toujours sur quelque éminence, afin de pouvoir découvrir au loin ; attendez alors que vos provisions et tout votre bagage soient arrivés ; si l’ennemi vient à vous, vous l’attendrez de pied ferme, et vous pourrez le combattre avec avantage.

Ne vous engagez jamais dans ces sortes de lieu où l’on peut aller très aisément, mais d’où l’on ne peut sortir qu’avec beaucoup de peine et une extrême difficulté ; si l’ennemi laisse un pareil camp entièrement libre, c’est qu’il cherche à vous leurrer ; gardez-vous bien d’avancer, mais trompez-le en pliant bagage. S’il est assez imprudent pour vous suivre, il sera obligé de traverser ce terrain scabreux. Lorsqu’il y aura engagé la moitié de ses troupes, allez à lui, il ne saurait vous échapper, frappez-le avantageusement et vous le vaincrez sans beaucoup de travail.

Une fois que vous serez campé avec tout l’avantage du terrain, attendez tranquillement que l’ennemi fasse les premières démarches et qu’il se mette en mouvement. S’il vient à vous en ordre de bataille, n’allez au-devant de lui que lorsque vous verrez qu’il lui sera difficile de retourner sur ses pas.

Un ennemi bien préparé pour le combat, et contre qui votre attaque a échoué, est dangereux : ne revenez pas à une seconde charge, retirez-vous dans votre camp, si vous le pouvez, et n’en sortez pas que vous ne voyiez clairement que vous le pouvez sans danger. Vous devez vous attendre que l’ennemi fera jouer bien des ressorts pour vous attirer : rendez inutiles tous les artifices qu’il pourrait employer.

Si votre rival vous a prévenu, et qu’il ait pris son camp dans le lieu où vous auriez dû prendre le vôtre, c’est-à-dire dans le lieu le plus avantageux, ne vous amusez point à vouloir l’en déloger en employant les stratagèmes communs ; vous travailleriez inutilement. Si la distance entre vous et lui est assez considérable et que les deux armées sont à peu près égales, il ne tombera pas aisément dans les pièges que vous lui tendrez pour l’attirer au combat : ne perdez pas votre temps inutilement, vous réussirez mieux d’un autre côté.

Ayez pour principe que votre ennemi cherche ses avantages avec autant d’empressement que vous pouvez chercher les vôtres : employez toute votre industrie à lui donner le change de ce côté-là ; mais surtout ne le prenez pas vous-même. Pour cela, n’oubliez jamais qu’on peut tromper ou être trompé de bien des façons. Je ne vous en rappellerai que six principales, parce qu’elles sont les sources d’où dérivent toutes les autres.

La première consiste dans la marche des troupes

La deuxième, dans leurs différents arrangements.

La troisième, dans leur position dans des lieux bourbeux.

La quatrième, dans leur désordre.

La cinquième, dans leur dépérissement.

Et la sixième, dans leur fuite.

Un général qui recevrait quelque échec, faute de ces connaissances, aurait tort d’accuser le Ciel de son malheur ; il doit se l’attribuer tout entier.

Si celui qui est à la tête des armées néglige de s’instruire à fond de tout ce qui a rapport aux troupes qu’il doit mener au combat et à celles qu’il doit combattre ; s’il ne connaît pas exactement le terrain où il est actuellement, celui où il doit se rendre, celui où l’on peut se retirer en cas de malheur, celui où l’on peut feindre d’aller sans avoir d’autre envie que celle d’y attirer l’ennemi, et celui où il peut être forcé de s’arrêter, lorsqu’il n’aura pas lieu de s’y attendre ; s’il fait mouvoir son armée hors de propos ; s’il n’est pas instruit de tous les mouvements de l’armée ennemie et des desseins qu’elle peut avoir dans la conduite qu’elle tient ; s’il divise ses troupes sans nécessité, ou sans y être comme forcé par la nature du lieu où il se trouve, ou sans avoir prévu tous les inconvénients qui pourraient en résulter, ou sans une certitude de quelque avantage réel de cette dispersion ; s’il souffre que le désordre s’insinue peu à peu dans son armée, ou si, sur des indices incertains, il se persuade trop aisément que le désordre règne dans l’armée ennemie, et qu’il agisse en conséquence ; si son armée dépérit insensiblement, sans qu’il se mette en devoir d’y apporter un prompt remède ; un tel général ne peut être que la dupe des ennemis, qui lui donneront le change par des fuites étudiées, par des marches feintes, et par un total de conduite dont il ne saurait manquer d’être la victime.

Les maximes suivantes doivent vous servir de règles pour toutes vos actions.

Si votre armée et celle de l’ennemi sont à peu près en nombre égal et d’égale force, il faut que des dix parties des avantages du terrain vous en ayez neuf pour vous ; mettez toute votre application, employez tous vos efforts et toute votre industrie pour vous les procurer. Si vous les possédez, votre ennemi se trouvera réduit à n’oser se montrer devant vous et à prendre la fuite dès que vous paraîtrez ; ou s’il est assez imprudent pour vouloir en venir à un combat, vous le combattrez avec l’avantage de dix contre un. Le contraire arrivera si, par négligence ou faute d’habileté, vous lui avez laissé le temps et les occasions de se procurer ce que vous n’avez pas.

Dans quelque position que vous puissiez être, si pendant que vos soldats sont forts et pleins de valeur, vos officiers sont faibles et lâches, votre armée ne saurait manquer d’avoir le dessous ; si, au contraire, la force et la valeur se trouve uniquement renfermées dans les officiers, tandis que la faiblesse et la lâcheté domineront dans le cœur des soldats, votre armée sera bientôt en déroute ; car les soldats pleins de courage et de valeur ne voudront pas se déshonorer ; ils ne voudront jamais que ce que des officiers lâches et timides ne sauraient leur accorder, de même des officiers vaillants et intrépides seront à coup sûr mal obéis par des soldats timides et poltrons.

Si les officiers généraux sont faciles à s’enflammer, et s’ils ne savent ni dissimuler ni mettre un frein à leur colère, quel qu’en puisse être le sujet, ils s’engageront d’eux-mêmes dans des actions ou de petits combats dont ils ne se tireront pas avec honneur, parce qu’ils les auront commencés avec précipitation, et qu’ils n’en auront pas prévu les inconvénients et toutes les suites ; il arrivera même qu’ils agiront contre l’intention expresse du général, sous divers prétextes qu’ils tâcheront de rendre plausibles ; et d’une action particulière commencée étourdiment et contre toutes les règles, on en viendra à un combat général, dont tout l’avantage sera du côté de l’ennemi. Veillez sur de tels officiers, ne les éloignez jamais de vos côtés ; quelques grandes qualités qu’ils puissent avoir d’ailleurs, ils vous causeraient de grands préjudices, peut-être même la perte de votre armée entière.

Si un général est pusillanime, il n’aura pas les sentiments d’honneur qui conviennent à une personne de son rang, il manquera du talent essentiel de donner de l’ardeur aux troupes ; il ralentira leur courage dans le temps qu’il faudrait le ranimer ; il ne saura ni les instruire ni les dresser à propos ; il ne croira jamais devoir compter sur les lumières, la valeur et l’habileté des officiers qui lui sont soumis, les officiers eux-mêmes ne sauront à quoi s’en tenir ; il fera faire mille fausses démarches à ses troupes, qu’il voudra disposer tantôt d’une façon et tantôt d’une autre, sans suivre aucun système, sans aucune méthode ; il hésitera sur tout, il ne se décidera sur rien, partout il ne verra que des sujets de crainte ; et alors le désordre, et un désordre général, régnera dans son armée.

Si un général ignore le fort et le faible de l’ennemi contre lequel il a à combattre, s’il n’est pas instruit à fond, tant des lieux qu’il occupe actuellement que de ceux qu’il peut occuper suivant les différents événements, il lui arrivera d’opposer à ce qu’il y a de plus fort dans l’armée ennemie ce qu’il y a de plus faible dans la sienne, à envoyer ses troupes faibles et aguerries contre les troupes fortes, ou contre celles qui n’ont aucune considération chez l’ennemi, à ne pas choisir des troupes d’élite pour son avant-garde, à faire attaquer par où il ne faudrait pas le faire, à laisser périr, faute de secours, ceux des siens qui se trouveraient hors d’état de résister, à se défendre mal à propos dans un mauvais poste, à céder légèrement un poste de la dernière importance ; dans ces sortes d’occasions il comptera sur quelque avantage imaginaire qui ne sera qu’un effet de la politique de l’ennemi, ou bien il perdra courage après un échec qui ne devrait être compté pour rien. Il se trouvera poursuivi sans s’y être attendu, il se trouvera enveloppé. On le combattra vivement, heureux alors s’il peut trouver son salut dans la fuite. C’est pourquoi, pour en revenir au sujet qui fait la matière de cet article, un bon général doit connaître tous les lieux qui sont ou qui peuvent être le théâtre de la guerre, aussi distinctement qu’il connaît tous les coins et recoins des cours et des jardins de sa propre maison.

J’ajoute dans cet article qu’une connaissance exacte du terrain est ce qu’il y a de plus essentiel parmi les matériaux qu’on peut employer pour un édifice aussi important à la tranquillité et à la gloire de État Ainsi un homme, que la naissance où les événements semblent destiner à la dignité de général, doit employer tous ses soins et faire tous ses efforts pour se rendre habile dans cette partie de l’art des guerriers.

Avec une connaissance exacte du terrain, un général peut se tirer d’affaire dans les circonstances les plus critiques. Il peut se procurer les secours qui lui manquent, il peut empêcher ceux qu’on envoie à l’ennemi ; il peut avancer, reculer et régler toutes ses démarches comme il le jugera à propos ; il peut disposer des marches de son ennemi et faire à son gré qu’il avance ou qu’il recule ; il peut le harceler sans crainte d’être surpris lui-même ; il peut l’incommoder de mille manières, et parer de son côté à tous les dommages qu’on voudrait lui causer. Calculer les distances et les degrés de difficulté du terrain, c’est contrôler la victoire. Celui qui combat avec la pleine connaissance de ces facteurs est certain de gagner ; il peut enfin finir ou prolonger la campagne, selon qu’il le jugera plus expédient pour sa gloire ou pour ses intérêts.

Vous pouvez compter sur une victoire certaine si vous connaissez tous les tours et tous les détours, tous les hauts et les bas, tous les allants et les aboutissants de tous les lieux que les deux armées peuvent occuper, depuis les plus près jusqu’à ceux qui sont les plus éloignés, parce qu’avec cette connaissance vous saurez quelle forme il sera plus à propos de donner aux différents corps de vos troupes, vous saurez sûrement quand il sera à propos de combattre ou lorsqu’il faudra différer la bataille, vous saurez interpréter la volonté du souverain suivant les circonstances, quels que puissent être les ordres que vous en aurez reçus ; vous le servirez véritablement en suivant vos lumières présentes, vous ne contracterez aucune tache qui puisse souiller votre réputation, et vous ne serez point exposé à périr ignominieusement pour avoir obéi.

Un général malheureux est toujours un général coupable.

Servir votre prince, faire l’avantage de État et le bonheur des peuples, c’est ce que vous devez avoir en vue ; remplissez ce triple objet, vous avez atteint le but.

Dans quelque espèce de terrain que vous soyez, vous devez regarder vos troupes comme des enfants qui ignorent tout et qui ne sauraient faire un pas ; il faut qu’elles soient conduites ; vous devez les regarder, dis-je, comme vos propres enfants ; il faut les conduire vous-même. Ainsi, s’il s’agit d’affronter les hasards, que vos gens ne les affrontent pas seuls, et qu’ils ne les affrontent qu’à votre suite. S’il s’agit de mourir, qu’ils meurent, mais mourez avec eux.

Je dis que vous devez aimer tous ceux qui sont sous votre conduite comme vous aimeriez vos propres enfants. Il ne faut pas cependant en faire des enfants gâtés ; ils seraient tels, si vous ne les corrigiez pas lorsqu’ils méritent de l’être, si, quoique plein d’attention, d’égards et de tendresse pour eux, vous ne pouviez pas les gouverner, ils se montreraient insoumis et peu empressés à répondre à vos désirs.

Dans quelque espèce de terrain que vous soyez, si vous êtes au fait de tout ce qui le concerne, si vous savez même par quel endroit il faut attaquer l’ennemi, mais si vous ignorez s’il est actuellement en état de défense ou non, s’il est disposé à vous bien recevoir, et s’il a fait les préparatifs nécessaires à tout événement, vos chances de victoire sont réduites de moitié.

Quoique vous ayez une pleine connaissance de tous les lieux, que vous sachiez même que les ennemis peuvent être attaqués, et par quel côté ils doivent l’être, si vous n’avez pas des indices certains que vos propres troupes peuvent attaquer avec avantage, j’ose vous le dire, vos chances de victoire sont réduites de moitié.

Si vous êtes au fait de l’état actuel des deux armées, si vous savez en même temps que vos troupes sont en état d’attaquer avec avantage, et que celles de l’ennemi leur sont inférieures en force et en nombre, mais si vous ne connaissez pas tous les coins et recoins des lieux circonvoisins, vous ne saurez s’il est invulnérable à l’attaque ; je vous l’assure, vos chances de victoire sont réduites de moitié.

Ceux qui sont véritablement habiles dans l’art militaire font toutes leurs marches sans désavantage, tous leurs mouvements sans désordre, toutes leurs attaques à coup sûr, toutes leurs défenses sans surprise, leurs campements avec choix, leurs retraites par système et avec méthode ; ils connaissent leurs propres forces, ils savent quelles sont celles de l’ennemi, ils sont instruits de tout ce qui concerne les lieux.

Donc je dis : Connais toi toi-même, connais ton ennemi, ta victoire ne sera jamais mise en danger. Connais le terrain, connais ton temps, ta victoire sera alors totale.

Article XI
Des neufs sortes de terrain

Sun Tzu dit : Il y a neuf sortes de lieux qui peuvent être à l’avantage ou au détriment de l’une ou de l’autre armée. 1° Des lieux de division ou de dispersion. 2° Des lieux légers. 3° Des lieux qui peuvent être disputés. 4° Des lieux de réunion. 5° Des lieux pleins et unis. 6° Des lieux à plusieurs issues. 7° Des lieux graves et importants. 8° Des lieux gâtés ou détruits. 9° Des lieux de mort.

I. J’appelle lieux de division ou de dispersion ceux qui sont près des frontières dans nos possessions. Des troupes qui se tiendraient longtemps sans nécessité au voisinage de leurs foyers sont composées d’hommes qui ont plus envie de perpétuer leur race que de s’exposer à la mort. À la première nouvelle qui se répandra de l’approche des ennemis, ou de quelque prochaine bataille, le général ne saura quel parti prendre, ni à quoi se déterminer, quand il verra ce grand appareil militaire se dissiper et s’évanouir comme un nuage poussé par les vents.

II. J’appelle lieux légers ou de légèreté ceux qui sont près des frontières, mais pénètrent par une brèche sur les terres des ennemis. Ces sortes de lieux n’ont rien qui puisse fixer. On peut regarder sans cesse derrière soi, et le retour étant trop aisé, il fait naître le désir de l’entreprendre à la première occasion : l’inconstance et le caprice trouvent infailliblement de quoi se contenter.

III. Les lieux qui sont à la bienséance des deux armées, où l’ennemi peut trouver son avantage aussi bien que nous pouvons trouver le nôtre, où l’on peut faire un campement dont la position, indépendamment de son utilité propre, peut nuire au parti opposé, et traverser quelques-unes de ses vues ; ces sortes de lieux peuvent être disputés, ils doivent même l’être. Ce sont là des terrains clés.

IV. Par les lieux de réunion, j’entends ceux où nous ne pouvons guère manquer de nous rendre et dans lesquels l’ennemi ne saurait presque manquer de se rendre aussi, ceux encore où l’ennemi, aussi à portée de ses frontières que vous l’êtes des vôtres, trouverait, ainsi que vous, sa sûreté en cas de malheur, ou les occasions de suivre sa bonne fortune, s’il avait d’abord du succès. Ce sont là des lieux qui permettent d’entrer en communication avec l’armée ennemie, ainsi que les zones de repli.

V. Les lieux que j’appelle simplement pleins et unis sont ceux qui, par leur configuration et leurs dimensions, permettent leur utilisation par les deux armées, mais, parce qu’ils sont au plus profond du territoire ennemi, ne doivent pas vous inciter à livrer bataille, à moins que la nécessité ne vous y contraigne, ou que vous n’y soyez forcé par l’ennemi, qui ne vous laisserait aucun moyen de pouvoir l’éviter.

VI. Les lieux à plusieurs issues, dont je veux parler ici, sont ceux en particulier qui permettent la jonction entre les différents États qui les entourent. Ces lieux forment le nœud des différents secours que peuvent apporter les princes voisins à celle des deux parties qu’il leur plaira de favoriser.

VII. Les lieux que je nomme graves et importants sont ceux qui, placés dans les États ennemis, présentent de tous côtés des villes, des forteresses, des montagnes, des défilés, des eaux, des ponts à passer, des campagnes arides à traverser, ou telle autre chose de cette nature.

VIII. Les lieux où tout serait à l’étroit, où une partie de l’armée ne serait pas à portée de voir l’autre ni de la secourir, où il y aurait des lacs, des marais, des torrents ou quelque mauvaise rivière, où l’on ne saurait marcher qu’avec de grandes fatigues et beaucoup d’embarras, où l’on ne pourrait aller que par pelotons, sont ceux que j’appelle gâtés ou détruits.

IX. Enfin, par des lieux de mort, j’entends tous ceux où l’on se trouve tellement réduit que, quelque parti que l’on prenne, on est toujours en danger ; j’entends des lieux dans lesquels, si l’on combat, on court évidemment le risque d’être battu, dans lesquels, si l’on reste tranquille, on se voit sur le point de périr de faim, de misère ou de maladie ; des lieux, en un mot, où l’on ne saurait rester et où l’on ne peut survivre que très difficilement en combattant avec le courage du désespoir.

Telles sont les neuf sortes de terrain dont j’avais à vous parler ; apprenez à les connaître, pour vous en défier ou pour en tirer parti.

Lorsque vous ne serez encore que dans des lieux de division, contenez bien vos troupes ; mais surtout ne livrez jamais de bataille, quelque favorables que les circonstances puissent vous paraître. La vue de leur pays et la facilité du retour occasionneraient bien des lâchetés : bientôt les campagnes seraient couvertes de fuyards.

Si vous êtes dans des lieux légers, n’y établissez point votre camp. Votre armée ne s’étant point encore saisie d’aucune ville, d’aucune forteresse, ni d’aucun poste important dans les possessions des ennemis, n’ayant derrière soi aucune digue qui puisse l’arrêter, voyant des difficultés, des peines et des embarras pour aller plus avant, il n’est pas douteux qu’elle ne soit tentée de préférer ce qui lui paraît le plus aisé à ce qui lui semblera difficile et plein de dangers.

Si vous avez reconnu de ces sortes de lieux qui vous paraissent devoir être disputés, commencez par vous en emparer : ne donnez pas à l’ennemi le temps de se reconnaître, employez toute votre diligence, que les formations ne se séparent pas, faites tous vos efforts pour vous en mettre dans une entière possession ; mais ne livrez point de combat pour en chasser l’ennemi. S’il vous a prévenu, usez de finesse pour l’en déloger, mais si vous y êtes une fois, n’en délogez pas.

Pour ce qui est des lieux de réunion, tâchez de vous y rendre avant l’ennemi ; faites en sorte que vous ayez une communication libre de tous les côtés ; que vos chevaux, vos chariots et tout votre bagage puissent aller et venir sans danger. N’oubliez rien de tout ce qui est en votre pouvoir pour vous assurer de la bonne volonté des peuples voisins, recherchez-la, demandez-la, achetez-la, obtenez-la à quelque prix que ce soit, elle vous est nécessaire ; et ce n’est guère que par ce moyen que votre armée peut avoir tout ce dont elle aura besoin. Si tout abonde de votre côté, il y a grande apparence que la disette régnera du côté de l’ennemi.

Dans les lieux pleins et unis, étendez-vous à l’aise, donnez-vous du large, faites des retranchements pour vous mettre à couvert de toute surprise, et attendez tranquillement que le temps et les circonstances vous ouvrent les voies pour faire quelque grande action.

Si vous êtes à portée de ces sortes de lieux qui ont plusieurs issues, où l’on peut se rendre par plusieurs chemins, commencez par les bien connaître ; alliez-vous aux États voisins, que rien n’échappe à vos recherches ; emparez-vous de toutes les avenues, n’en négligez aucune, quelque peu importante qu’elle vous paraisse, et gardez-les toutes très soigneusement.

Si vous vous trouvez dans des lieux graves et importants, rendez-vous maître de tout ce qui vous environne, ne laissez rien derrière vous, le plus petit poste doit être emporté ; sans cette précaution vous courriez le risque de manquer des vivres nécessaires à l’entretien de votre armée, ou de vous voir l’ennemi sur les bras lorsque vous y penseriez le moins, et d’être attaqué par plusieurs côtés à la fois.

Si vous êtes dans des lieux gâtés ou détruits, n’allez pas plus avant, retournez sur vos pas, fuyez le plus promptement qu’il vous sera possible.

Si vous êtes dans des lieux de mort, n’hésitez point à combattre, allez droit à l’ennemi, le plus tôt est le meilleur.

Telle est la conduite que tenaient nos anciens guerriers. Ces grands hommes, habiles et expérimentés dans leur art, avaient pour principe que la manière d’attaquer et de se défendre ne devait pas être invariablement la même, qu’elle devait être prise de la nature du terrain que l’on se occupait et de la position où l’on se trouvait. Ils disaient encore que la tête et la queue d’une armée ne devaient pas être commandées de la même façon, qu’il fallait combattre la tête et enfoncer la queue ; que la multitude et le petit nombre ne pouvaient pas être longtemps d’accord ; que les forts et les faibles, lorsqu’ils étaient ensemble, ne tardaient guère à se désunir ; que les hauts et les bas ne pouvaient être également utiles ; que les troupes étroitement unies pouvaient aisément se diviser, mais que celles qui étaient une fois divisées ne se réunissaient que très difficilement. Ils répétaient sans cesse qu’une armée ne devait jamais se mettre en mouvement qu’elle ne fût sûre de quelque avantage réel, et que, lorsqu’il n’y avait rien à gagner, il fallait se tenir tranquille et garder le camp.

En résumé, je vous dirai que toute votre conduite militaire doit être réglée suivant les circonstances ; que vous devez attaquer ou vous défendre selon que le théâtre de la guerre sera chez vous ou chez l’ennemi.

Si la guerre se fait dans votre propre pays, et si l’ennemi, sans vous avoir donné le temps de faire tous vos préparatifs, s’apprêtant à vous attaquer, vient avec une armée bien ordonnée pour l’envahir ou le démembrer, ou y faire des dégâts, ramassez promptement le plus de troupes que vous pourrez, envoyez demander du secours chez les voisins et chez les alliés, emparez-vous de quelques lieux qu’il chérit, et il se fera conforme à vos désirs, mettez-les en état de défense, ne fût-ce que pour gagner du temps ; la rapidité est la sève de la guerre.

Voyagez par les routes sur lesquelles il ne peut vous attendre ; mettez une partie de vos soins à empêcher que l’armée ennemie ne puisse recevoir des vivres, barrez-lui tous les chemins, ou du moins faites qu’elle n’en puisse trouver aucun sans embuscades, ou sans qu’elle soit obligée de l’emporter de vive force.

Les paysans peuvent en cela vous être d’un grand secours et vous servir mieux que vos propres troupes : faites-leur entendre seulement qu’ils doivent empêcher que d’injustes ravisseurs ne viennent s’emparer de toutes leurs possessions et ne leur enlèvent leur père, leur mère, leur femme et leurs enfants.

Ne vous tenez pas seulement sur la défensive, envoyez des partisans pour enlever des convois, harcelez, fatiguez, attaquez tantôt d’un côté, tantôt de l’autre ; forcez votre injuste agresseur à se repentir de sa témérité ; contraignez-le de retourner sur ses pas, n’emportant pour tout butin que la honte de n’avoir pu réussir.

Si vous faites la guerre dans le pays ennemi, ne divisez vos troupes que très rarement, ou mieux encore, ne les divisez jamais ; qu’elles soient toujours réunies et en état de se secourir mutuellement ; ayez soin qu’elles ne soient jamais que dans des lieux fertiles et abondants.

Si elles venaient à souffrir de la faim, la misère et les maladies feraient bientôt plus de ravage parmi elles que ne le pourrait faire dans plusieurs années le fer de l’ennemi.

Procurez-vous pacifiquement tous les secours dont vous aurez besoin ; n’employez la force que lorsque les autres voies auront été inutiles ; faites en sorte que les habitants des villages et de la campagne puissent trouver leurs intérêts à venir d’eux-mêmes vous offrir leurs denrées ; mais, je le répète, que vos troupes ne soient jamais divisées.

Tout le reste étant égal, on est plus fort de moitié lorsqu’on combat chez soi.

Si vous combattez chez l’ennemi, ayez égard à cette maxime, surtout si vous êtes un peu avant dans ses États : conduisez alors votre armée entière ; faites toutes vos opérations militaires dans le plus grand secret, je veux dire qu’il faut empêcher qu’aucun ne puisse pénétrer vos desseins : il suffit qu’on sache ce que vous voulez faire quand le temps de l’exécuter sera arrivé.

Il peut arriver que vous soyez réduit quelquefois à ne savoir où aller, ni de quel côté vous tourner ; dans ce cas ne précipitez rien, attendez tout du temps et des circonstances, soyez inébranlable dans le lieu où vous êtes.

Il peut arriver encore que vous vous trouviez engagé mal à propos ; gardez-vous bien alors de prendre la fuite, elle causerait votre perte ; périssez plutôt que de reculer, vous périrez au moins glorieusement ; cependant, faites bonne contenance. Votre armée, accoutumée à ignorer vos desseins, ignorera pareillement le péril qui la menace ; elle croira que vous avez eu vos raisons, et combattra avec autant d’ordre et de valeur que si vous l’aviez disposée depuis longtemps à la bataille.

Si dans ces sortes d’occasions vous triomphez, vos soldats redoubleront de force, de courage et de valeur ; votre réputation s’accroît dans la proportion même du risque que vous avez couru. Votre armée se croira invincible sous un chef tel que vous.

Quelque critiques que puissent être la situation et les circonstances où vous vous trouvez, ne désespérez de rien ; c’est dans les occasions où tout est à craindre qu’il ne faut rien craindre ; c’est lorsqu’on est environné de tous les dangers qu’il n’en faut redouter aucun ; c’est lorsqu’on est sans aucune ressource qu’il faut compter sur toutes ; c’est lorsqu’on est surpris qu’il faut surprendre l’ennemi lui-même.

Instruisez tellement vos troupes qu’elles puissent se trouver prêtes sans préparatifs, qu’elles trouvent de grands avantages là où elles n’en ont cherché aucun, que sans aucun ordre particulier de votre part, elles improvisent les dispositions à prendre, que sans défense expresse elles s’interdisent d’elles-mêmes tout ce qui est contre la discipline.

Veillez en particulier avec une extrême attention à ce qu’on ne sème pas de faux bruits, coupez racine aux plaintes et aux murmures, ne permettez pas qu’on tire des augures sinistres de tout ce qui peut arriver d’extraordinaire.

Si les devins ou les astrologues de l’armée ont prédit le bonheur, tenez-vous-en à leur décision ; s’ils parlent avec obscurité, interprétez en bien ; s’ils hésitent, ou qu’ils ne disent pas des choses avantageuses, ne les écoutez pas, faites-les taire.

Aimez vos troupes, et procurez-leur tous les secours, tous les avantages, toutes les commodités dont elles peuvent avoir besoin. Si elles essuient de rudes fatigues, ce n’est pas qu’elles s’y plaisent ; si elles endurent la faim, ce n’est pas qu’elles ne se soucient pas de manger ; si elles s’exposent à la mort, ce n’est point qu’elles n’aiment pas la vie. Si mes officiers n’ont pas un surcroît de richesses, ce n’est pas parce qu’ils dédaignent les biens de ce monde. Faites en vous-même de sérieuses réflexions sur tout cela.

Lorsque vous aurez tout disposé dans votre armée et que tous vos ordres auront été donnés, s’il arrive que vos troupes nonchalamment assises donnent des marques de tristesse, si elles vont jusqu’à verser des larmes, tirez-les promptement de cet état d’assoupissement et de léthargie, donnez-leur des festins, faites-leur entendre le bruit du tambour et des autres instruments militaires, exercez-les, faites-leur faire des évolutions, faites-leur changer de place, menez-les même dans des lieux un peu difficiles, où elles aient à travailler et à souffrir. Imitez la conduite de Tchouan Tchou et de Tsao-Kouei, vous changerez le cœur de vos soldats, vous les accoutumerez au travail, ils s’y endurciront, rien ne leur coûtera dans la suite.

Les quadrupèdes regimbent quand on les charge trop, ils deviennent inutiles quand ils sont forcés. Les oiseaux au contraire veulent être forcés pour être d’un bon usage. Les hommes tiennent un milieu entre les uns et les autres, il faut les charger, mais non pas jusqu’à les accabler ; il faut même les forcer, mais avec discernement et mesure.

Si vous voulez tirer un bon parti de votre armée, si vous voulez qu’elle soit invincible, faites qu’elle ressemble au Chouai Jen. Le Chouai Jen est une espèce de gros serpent qui se trouve dans la montagne de Tchang Chan. Si l’on frappe sur la tête de ce serpent, à l’instant sa queue va au secours, et se recourbe jusqu’à la tête ; qu’on le frappe sur la queue, la tête s’y trouve dans le moment pour la défendre ; qu’on le frappe sur le milieu ou sur quelque autre partie de son corps, sa tête et sa queue s’y trouvent d’abord réunies. Mais cela peut-il être pratiqué par une armée ? dira peut-être quelqu’un. Oui, cela se peut, cela se doit, et il le faut.

Quelques soldats du royaume de Ou se trouvèrent un jour à passer une rivière en même temps que d’autres soldats du royaume de Yue la passaient aussi ; un vent impétueux souffla, les barques furent renversées et les hommes auraient tous péri, s’ils ne se fussent aidés mutuellement : ils ne pensèrent pas alors qu’ils étaient ennemis, ils se rendirent au contraire tous les offices qu’on pouvait attendre d’une amitié tendre et sincère, ils coopérèrent comme la main droite avec la main gauche.

Je vous rappelle ce trait d’Histoire pour vous faire entendre que non seulement les différents corps de votre armée doivent se secourir mutuellement, mais encore qu’il faut que vous secouriez vos alliés, que vous donniez même du secours aux peuples vaincus qui en ont besoin ; car, s’ils vous sont soumis, c’est qu’ils n’ont pu faire autrement ; si leur souverain vous a déclaré la guerre, ce n’est pas de leur faute. Rendez-leur des services, ils auront leur tour pour vous en rendre aussi.

En quelque pays que vous soyez, quel que soit le lieu que vous occupiez, si dans votre armée il y a des étrangers, ou si, parmi les peuples vaincus, vous avez choisi des soldats pour grossir le nombre de vos troupes, ne souffrez jamais que dans les corps qu’ils composent ils soient ou les plus forts, ou en majorité. Quand on attache plusieurs chevaux à un même pieu, on se garde bien de mettre ceux qui sont indomptés, ou tous ensemble, ou avec d’autres en moindre nombre qu’eux, ils mettraient tout en désordre ; mais lorsqu’ils sont domptés, ils suivent aisément la multitude.

Dans quelque position que vous puissiez être, si votre armée est inférieure à celle des ennemis, votre seule conduite, si elle est bonne, peut la rendre victorieuse. Il n’est pas suffisant de compter sur les chevaux boiteux ou les chariots embourbés, mais à quoi vous servirait d’être placé avantageusement si vous ne saviez pas tirer parti de votre position ? À quoi servent la bravoure sans la prudence, la valeur sans la ruse ?

Un bon général tire parti de tout, et il n’est en état de tirer parti de tout que parce qu’il fait toutes ses opérations avec le plus grand secret, qu’il sait conserver son sang-froid, et qu’il gouverne avec droiture, de telle sorte néanmoins que son armée a sans cesse les oreilles trompées et les yeux fascinés. Il sait si bien que ses troupes ne savent jamais ce qu’elles doivent faire, ni ce qu’on doit leur commander. Si les événements changent, il change de conduite ; si ses méthodes, ses systèmes ont des inconvénients, il les corrige toutes les fois qu’il le veut, et comme il le veut. Si ses propres gens ignorent ses desseins, comment les ennemis pourraient-ils les pénétrer ?

Un habile général sait d’avance tout ce qu’il doit faire ; tout autre que lui doit l’ignorer absolument. Telle était la pratique de ceux de nos anciens guerriers qui se sont le plus distingués dans l’art sublime du gouvernement. Voulaient-ils prendre une ville d’assaut, ils n’en parlaient que lorsqu’ils étaient aux pieds des murs. Ils montaient les premiers, tout le monde les suivait ; et lorsqu’on était logé sur la muraille, ils faisaient rompre toutes les échelles. Étaient-ils bien avant dans les terres des alliés, ils redoublaient d’attention et de secret.

Partout ils conduisaient leurs armées comme un berger conduit un troupeau ; ils les faisaient aller où bon leur semblait, ils les faisaient revenir sur leurs pas, ils les faisaient retourner, et tout cela sans murmure, sans résistance de la part d’un seul.

La principale science d’un général consiste à bien connaître les neuf sortes de terrain, afin de pouvoir faire à propos les neuf changements. Elle consiste à savoir déployer et replier ses troupes suivant les lieux et les circonstances, à travailler efficacement à cacher ses propres intentions et à découvrir celles de l’ennemi, à avoir pour maxime certaine que les troupes sont très unies entre elles, lorsqu’elles sont bien avant dans les terres des ennemis ; qu’elles se divisent au contraire et se dispersent très aisément, lorsqu’on ne se tient qu’aux frontières ; qu’elles ont déjà la moitié de la victoire, lorsqu’elles se sont emparées de tous les allants et de tous les aboutissants, tant de l’endroit où elles doivent camper que des environs du camp de l’ennemi ; que c’est un commencement de succès que d’avoir pu camper dans un terrain vaste, spacieux et ouvert de tous côtés ; mais que c’est presque avoir vaincu, lorsque étant dans les possessions ennemies, elles se sont emparées de tous les petits postes, de tous les chemins, de tous les villages qui sont au loin des quatre côtés, et que, par leurs bonnes manières, elles ont gagné l’affection de ceux qu’elles veulent vaincre, ou qu’elles ont déjà vaincus.

Instruit par l’expérience et par mes propres réflexions, j’ai tâché, lorsque je commandais les armées, de réduire en pratique tout ce que je vous rappelle ici. Quand j’étais dans des lieux de division, je travaillais à l’union des cœurs et à l’uniformité des sentiments. Lorsque j’étais dans des lieux légers, je rassemblais mon monde, et je l’occupais utilement. Lorsqu’il s’agissait des lieux qu’on peut disputer, je m’en emparais le premier, quand je le pouvais ; si l’ennemi m’avait prévenu, j’allais après lui, et j’usais d’artifices pour l’en déloger. Lorsqu’il était question des lieux de réunion, j’observais tout avec une extrême diligence, et je voyais venir l’ennemi. Sur un terrain plein et uni, je m’étendais à l’aise et j’empêchais l’ennemi de s’étendre. Dans des lieux à plusieurs issues, quand il m’était impossible de les occuper tous, j’étais sur mes gardes, j’observais l’ennemi de près, je ne le perdais pas de vue. Dans des lieux graves et importants, je nourrissais bien le soldat, je l’accablais de caresses. Dans des lieux gâtés ou détruits, je tâchais de me tirer d’embarras, tantôt en faisant des détours et tantôt en remplissant les vides. Enfin, dans des lieux de morts, je faisais croire à l’ennemi que je ne pouvais survivre.

Les troupes bien disciplinées résistent quand elles sont encerclées ; elles redoublent d’efforts dans les extrémités, elles affrontent les dangers sans crainte, elles se battent jusqu’à la mort quand il n’y a pas d’alternative, et obéissent implicitement. Si celles que vous commandez ne sont pas telles, c’est votre faute ; vous ne méritez pas d’être à leur tête.

Si vous êtes ignorant des plans des États voisins, vous ne pourrez préparer vos alliances au moment opportun ; si vous ne savez pas en quel nombre sont les ennemis contre lesquels vous devez combattre, si vous ne connaissez pas leur fort et leur faible, vous ne ferez jamais les préparatifs ni les dispositions nécessaires pour la conduite de votre armée ; vous ne méritez pas de commander.

Si vous ignorez où il y a des montagnes et des collines, des lieux secs ou humides, des lieux escarpés ou pleins de défilés, des lieux marécageux ou pleins de périls, vous ne sauriez donner des ordres convenables, vous ne sauriez conduire votre armée ; vous êtes indigne de commander.

Si vous ne connaissez pas tous les chemins, si vous n’avez pas soin de vous munir de guides sûrs et fidèles pour vous conduire par les routes que vous ignorerez, vous ne parviendrez pas au terme que vous vous proposez, vous serez la dupe des ennemis ; vous ne méritez pas de commander.

Lorsqu’un grand hégémonique attaque un État puissant, il fait en sorte qu’il soit impossible à l’ennemi de se concentrer. Il intimide l’ennemi et empêche ses alliés de se joindre à lui. Il s’ensuit que le grand hégémonique ne combat pas des combinaisons puissantes États et ne nourrit pas le pouvoir d’autres États. Il s’appuie pour la réalisation de ses buts sur sa capacité d’intimider ses opposants et ainsi il peut prendre les villes ennemies et renverser État de l’ennemi.

Si vous ne savez pas combiner quatre et cinq tout à la fois, vos troupes ne sauraient aller de pair avec celles des vassaux et des feudataires. Lorsque les vassaux et les feudataires avaient à faire la guerre contre quelque grand prince, ils s’unissaient entre eux, ils tâchaient de troubler tout l’Univers, ils mettaient dans leur parti le plus de monde qu’il leur était possible, ils recherchaient surtout l’amitié de leurs voisins, ils l’achetaient même bien cher s’il le fallait. Ils ne donnaient pas à l’ennemi le temps de se reconnaître, encore moins celui d’avoir recours à ses alliés et de rassembler toutes ses forces, ils l’attaquaient lorsqu’il n’était pas encore en état de défense ; aussi, s’ils faisaient le siège d’une ville, ils s’en rendaient maîtres à coup sûr. S’ils voulaient conquérir une province, elle était à eux ; quelques grands avantages qu’ils se fussent d’abord procurés, ils ne s’endormaient pas, ils ne laissaient jamais leur armée s’amollir par l’oisiveté ou la débauche, ils entretenaient une exacte discipline, ils punissaient sévèrement, quand les cas l’exigeaient, et ils donnaient libéralement des récompenses, lorsque les occasions le demandaient. Outre les lois ordinaires de la guerre, ils en faisaient de particulières, suivant les circonstances des temps et des lieux.

Voulez-vous réussir ? Prenez pour modèle de votre conduite celle que je viens de vous tracer ; regardez votre armée comme un seul homme que vous seriez chargé de conduire, ne lui motivez jamais votre manière d’agir ; faites-lui savoir exactement tous vos avantages, mais cachez-lui avec grand soin jusqu’à la moindre de vos pertes ; faites toutes vos démarches dans le plus grand secret ; placez-les dans une situation périlleuse et elles survivront ; disposez-les sur un terrain de mort et elles vivront, car, lorsque l’armée est placée dans une telle situation, elle peut faire sortir la victoire des revers.

Accordez des récompenses sans vous préoccuper des usages habituels, publiez des ordres sans respect des précédents, ainsi vous pourrez vous servir de l’armée entière comme d’un seul homme.

Éclairez toutes les démarches de l’ennemi, ne manquez pas de prendre les mesures les plus efficaces pour pouvoir vous assurer de la personne de leur général ; faites tuer leur général, car vous ne combattez jamais que contre des rebelles.

Le nœud des opérations militaires dépend de votre faculté de faire semblant de vous conformer aux désirs de votre ennemi.

Ne divisez jamais vos forces ; la concentration vous permet de tuer son général, même à une distance de mille lieues ; là se trouve la capacité d’atteindre votre objet d’une manière ingénieuse.

Lorsque l’ennemi vous offre une opportunité, saisissez-en vite l’avantage ; anticipez-le en vous rendant maître de quelque chose qui lui importe et avancez suivant un plan fixé secrètement.

La doctrine de la guerre consiste à suivre la situation de l’ennemi afin de décider de la bataille.

Dès que votre armée sera hors des frontières, faites-en fermer les avenues, déchirez les instructions qui sont entre vos mains et ne souffrez pas qu’on écrive ou qu’on reçoive des nouvelles ; rompez vos relations avec les ennemis, assemblez votre conseil et exhortez-le à exécuter le plan ; après cela, allez à l’ennemi.

Avant que la campagne soit commencée, soyez comme une jeune fille qui ne sort pas de la maison ; elle s’occupe des affaires du ménage, elle a soin de tout préparer, elle voit tout, elle entend tout, elle fait tout, elle ne se mêle d’aucune affaire en apparence.

La campagne une fois commencée, vous devez avoir la promptitude d’un lièvre qui, se trouvant poursuivi par des chasseurs, tâcherait, par mille détours, de trouver enfin son gîte, pour s’y réfugier en sûreté.

Article XII
De l’art d’attaquer par le feu

Sun Tzu dit : Les différentes manières de combattre par le feu se réduisent à cinq. La première consiste à brûler les hommes ; la deuxième, à brûler les provisions ; la troisième, à brûler les bagages ; la quatrième, à brûler les arsenaux et les magasins ; et la cinquième, à utiliser des projectiles incendiaires.

Avant que d’entreprendre ce genre de combat, il faut avoir tout prévu, il faut avoir reconnu la position des ennemis, il faut s’être mis au fait de tous les chemins par où il pourrait s’échapper ou recevoir du secours, il faut s’être muni des choses nécessaires pour l’exécution du projet, il faut que le temps et les circonstances soient favorables.

Préparez d’abord toutes les matières combustibles dont vous voulez faire usage : dès que vous aurez mis le feu, faites attention à la fumée. Il y a le temps de mettre le feu, il y a le jour de le faire éclater : n’allez pas confondre ces deux choses. Le temps de mettre le feu est celui où tout est tranquille sous le Ciel, où la sérénité paraît devoir être de durée. Le jour de le faire éclater est celui où la lune se trouve sous une des quatre constellations, Qi, Pi, Y, Tchen. Il est rare que le vent ne souffle point alors, et il arrive très souvent qu’il souffle avec force.

Les cinq manières de combattre par le feu demandent de votre part une conduite qui varie suivant les circonstances : ces variations se réduisent à cinq. Je vais les indiquer, afin que vous puissiez les employer dans les occasions.

I. Dès que vous aurez mis le feu, si, après quelque temps, il n’y a aucune rumeur dans le camp des ennemis, si tout est tranquille chez eux, restez vous-même tranquille, n’entreprenez rien ; attaquer imprudemment, c’est chercher à se faire battre. Vous savez que le feu a pris, cela doit vous suffire : en attendant, vous devez supposer qu’il agit sourdement ; ses effets n’en seront que plus funestes. Il est au-dedans ; attendez qu’il éclate et que vous en voyiez des étincelles au-dehors, vous pourrez aller recevoir ceux qui ne chercheront qu’à se sauver.

II. Si peu de temps après avoir mis le feu, vous voyez qu’il s’élève par tourbillons, ne donnez pas aux ennemis le temps de l’éteindre, envoyez des gens pour l’attiser, disposez promptement toutes choses, et courez au combat.

III. Si malgré toutes vos mesures et tous les artifices que vous aurez pu employer, il n’a pas été possible à vos gens de pénétrer dans l’intérieur, et si vous êtes forcé à ne pouvoir mettre le feu que par dehors, observez de quel côté vient le vent ; c’est de ce côté que doit commencer l’incendie ; c’est par le même côté que vous devez attaquer. Dans ces sortes d’occasions, qu’il ne vous arrive jamais de combattre sous le vent.

IV. Si pendant le jour le vent a soufflé sans discontinuer, regardez comme une chose sûre que pendant la nuit il y aura un temps où il cessera ; prenez là-dessus vos précautions et vos arrangements.

V. Un général qui, pour combattre ses ennemis, sait employer le feu toujours à propos est un homme véritablement éclairé. Un général qui sait se servir de l’eau et de l’inondation pour la même fin est un excellent homme. Cependant, il ne faut employer l’eau qu’avec discrétion. Servez-vous-en, à la bonne heure ; mais que ce ne soit que pour gâter les chemins par où les ennemis pourraient s’échapper ou recevoir du secours.

Les différentes manières de combattre par le feu, telles que je viens de les indiquer, sont ordinairement suivies d’une pleine victoire, dont il faut que vous sachiez recueillir les fruits. Le plus considérable de tous, et celui sans lequel vous auriez perdu vos soins et vos peines, est de connaître le mérite de tous ceux qui se seront distingués, c’est de les récompenser en proportion de ce qu’ils auront fait pour la réussite de l’entreprise. Les hommes se conduisent ordinairement par l’intérêt ; si vos troupes ne trouvent dans le service que des peines et des travaux, vous ne les emploierez pas deux fois avec avantage.

La nécessité seule doit faire entreprendre la guerre. Les combats, de quelque nature qu’ils soient, ont toujours quelque chose de funeste pour les vainqueurs eux-mêmes ; il ne faut les livrer que lorsqu’on ne saurait faire la guerre autrement.

Lorsqu’un souverain est animé par la colère ou par la vengeance, qu’il ne lui arrive jamais de lever des troupes. Lorsqu’un général trouve qu’il a dans le cœur les mêmes sentiments, qu’il ne livre jamais de combats. Pour l’un et pour l’autre ce sont des temps nébuleux : qu’ils attendent les jours de sérénité pour se déterminer et pour entreprendre.

S’il y a quelque profit à espérer en vous mettant en mouvement, faites marcher votre armée ; si vous ne prévoyez aucun avantage, tenez-vous en repos ; eussiez-vous les sujets les plus légitimes d’être irrité, vous eût-on provoqué, insulté même, attendez, pour prendre votre parti, que le feu de la colère se soit dissipé et que les sentiments pacifiques s’élèvent en foule dans votre cœur. N’oubliez jamais que votre dessein, en faisant la guerre, doit être de procurer à État la gloire, la splendeur et la paix, et non pas d’y mettre le trouble, la désolation et la confusion.

Ce sont les intérêts du pays et non pas vos intérêts personnels que vous défendez. Vos vertus et vos vices, vos belles qualités et vos défauts rejaillissent également sur ceux que vous représentez. Vos moindres fautes sont toujours de conséquence ; les grandes sont souvent irréparables, et toujours très funestes. Il est difficile de soutenir un royaume que vous aurez mis sur le penchant de sa ruine ; il est impossible de le relever, s’il est une fois détruit : on ne ressuscite pas un mort.

De même qu’un prince sage et éclairé met tous ses soins à bien gouverner, ainsi un général habile n’oublie rien pour former de bonnes troupes, et pour les employer à sauvegarder État et à préserver l’armée.

Article XIII
De la concorde et de la discorde

Sun Tzu dit : Si, ayant sur pied une armée de cent mille hommes, vous devez la conduire jusqu’à la distance de cent lieues, il faut compter qu’au-dehors, comme au-dedans, tout sera en mouvement et en rumeur. Les villes et les villages dont vous aurez tiré les hommes qui composent vos troupes ; les hameaux et les campagnes dont vous aurez tiré vos provisions et tout l’attirail de ceux qui doivent les conduire ; les chemins remplis de gens qui vont et viennent, tout cela ne saurait arriver qu’il n’y ait bien des familles dans la désolation, bien des terres incultes, et bien des dépenses pour État

Sept cent mille familles dépourvues de leurs chefs ou de leurs soutiens se trouvent tout à coup hors d’état de vaquer à leurs travaux ordinaires ; les terres privées d’un pareil nombre de ceux qui les faisaient valoir diminuent, en proportion des soins qu’on leur refuse, la quantité comme la qualité de leurs productions.

Les appointements de tant d’officiers, la paie journalière de tant de soldats et l’entretien de tout le monde creusent peu à peu les greniers et les coffres du prince comme ceux du peuple, et ne sauraient manquer de les épuiser bientôt.

Être plusieurs années à observer ses ennemis, ou à faire la guerre, c’est ne point aimer le peuple, c’est être l’ennemi de son pays ; toutes les dépenses, toutes les peines, tous les travaux et toutes les fatigues de plusieurs années n’aboutissent le plus souvent, pour les vainqueurs eux-mêmes, qu’à une journée de triomphe et de gloire, celle où ils ont vaincu. N’employer pour vaincre que la voie des sièges et des batailles, c’est ignorer également et les devoirs de souverain et ceux de général ; c’est ne pas savoir gouverner ; c’est ne pas savoir servir État

Ainsi, le dessein de faire la guerre une fois formé, les troupes étant déjà sur pied et en état de tout entreprendre, ne dédaignez pas d’employer les artifices.

Commencez par vous mettre au fait de tout ce qui concerne les ennemis ; sachez exactement tous les rapports qu’ils peuvent avoir, leurs liaisons et leurs intérêts réciproques ; n’épargnez pas les grandes sommes d’argent ; n’ayez pas plus de regret à celui que vous ferez passer chez l’étranger, soit pour vous faire des créatures, soit pour vous procurer des connaissances exactes, qu’à celui que vous emploierez pour la paie de ceux qui sont enrôlés sous vos étendards : plus vous dépenserez, plus vous gagnerez ; c’est un argent que vous placez pour en retirer un gros intérêt.

Ayez des espions partout, soyez instruit de tout, ne négligez rien de ce que vous pourrez apprendre ; mais, quand vous aurez appris quelque chose, ne la confiez pas indiscrètement à tous ceux qui vous approchent.

Lorsque vous emploierez quelque artifice, ce n’est pas en invoquant les Esprits, ni en prévoyant à peu près ce qui doit ou peut arriver, que vous le ferez réussir ; c’est uniquement en sachant sûrement, par le rapport fidèle de ceux dont vous vous servirez, la disposition des ennemis, eu égard à ce que vous voulez qu’ils fassent.

Quand un habile général se met en mouvement, l’ennemi est déjà vaincu : quand il combat, il doit faire lui seul plus que toute son armée ensemble ; non pas toutefois par la force de son bras, mais par sa prudence, par sa manière de commander, et surtout par ses ruses. Il faut qu’au premier signal une partie de l’armée ennemie se range de son côté pour combattre sous ses étendards : il faut qu’il soit toujours le maître d’accorder la paix et de l’accorder aux conditions qu’il jugera à propos.

Le grand secret de venir à bout de tout consiste dans l’art de savoir mettre la division à propos ; division dans les villes et les villages, division extérieure, division entre les inférieurs et les supérieurs, division de mort, division de vie.

Ces cinq sortes de divisions ne sont que les branches d’un même tronc. Celui qui sait les mettre en usage est un homme véritablement digne de commander ; c’est le trésor de son souverain et le soutien de l’empire.

J’appelle division dans les villes et les villages celle par laquelle on trouve le moyen de détacher du parti ennemi les habitants des villes et des villages qui sont de sa domination, et de se les attacher de manière à pouvoir s’en servir sûrement dans le besoin.

J’appelle division extérieure celle par laquelle on trouve le moyen d’avoir à son service les officiers qui servent actuellement dans l’armée ennemie.

Par la division entre les inférieurs et les supérieurs, j’entends celle qui nous met en état de profiter de la mésintelligence que nous aurons su mettre entre alliés, entre les différents corps, ou entre les officiers de divers grades qui composent l’armée que nous aurons à combattre.

La division de mort est celle par laquelle, après avoir fait donner de faux avis sur l’état où nous nous trouvons, nous faisons courir des bruits tendancieux, lesquels nous faisons passer jusqu’à la cour de son souverain, qui, les croyant vrais, se conduit en conséquence envers ses généraux et tous les officiers qui sont actuellement à son service.

La division de vie est celle par laquelle on répand l’argent à pleines mains envers tous ceux qui, ayant quitté le service de leur légitime maître, ont passé de votre côté, ou pour combattre sous vos étendards, ou pour vous rendre d’autres services non moins essentiels.

Si vous avez su vous faire des créatures dans les villes et les villages des ennemis, vous ne manquerez pas d’y avoir bientôt quantité de gens qui vous seront entièrement dévoués. Vous saurez par leur moyen les dispositions du grand nombre des leurs à votre égard, ils vous suggéreront la manière et les moyens que vous devez employer pour gagner ceux de leurs compatriotes dont vous aurez le plus à craindre ; et quand le temps de faire des sièges sera venu, vous pourrez faire des conquêtes, sans être obligé de monter à l’assaut, sans coup férir, sans même tirer l’épée.

Si les ennemis qui sont actuellement occupés à vous faire la guerre ont à leur service des officiers qui ne sont pas d’accord entre eux ; si de mutuels soupçons, de petites jalousies, des intérêts personnels les tiennent divisés, vous trouverez aisément les moyens d’en détacher une partie, car quelque vertueux qu’ils puissent être d’ailleurs, quelque dévoués qu’ils soient à leur souverain, l’appât de la vengeance, celui des richesses ou des postes éminents que vous leur promettez, suffiront amplement pour les gagner ; et quand une fois ces passions seront allumées dans leur cœur, il n’est rien qu’ils ne tenteront pour les satisfaire.

Si les différents corps qui composent l’armée des ennemis ne se soutiennent pas entre eux, s’ils sont occupés à s’observer mutuellement, s’ils cherchent réciproquement à se nuire, il vous sera aisé d’entretenir leur mésintelligence, de fomenter leurs divisions ; vous les détruirez peu à peu les uns par les autres, sans qu’il soit besoin qu’aucun d’eux se déclare ouvertement pour votre parti ; tous vous serviront sans le vouloir, même sans le savoir.

Si vous avez fait courir des bruits, tant pour persuader ce que vous voulez qu’on croie de vous, que sur les fausses démarches que vous supposerez avoir été faites par les généraux ennemis ; si vous avez fait passer de faux avis jusqu’à la cour et au conseil même du prince contre les intérêts duquel vous avez à combattre ; si vous avez su faire douter des bonnes intentions de ceux mêmes dont la fidélité à leur prince vous sera la plus connue, bientôt vous verrez que chez les ennemis les soupçons ont pris la place de la confiance, que les récompenses ont été substituées aux châtiments et les châtiments aux récompenses, que les plus légers indices tiendront lieu des preuves les plus convaincantes pour faire périr quiconque sera soupçonné.

Alors les meilleurs officiers, leurs ministres les plus éclairés se dégoûteront, leur zèle se ralentira ; et se voyant sans espérance d’un meilleur sort, ils se réfugieront chez vous pour se délivrer des justes craintes dont ils étaient perpétuellement agités, et pour mettre leurs jours à couvert.

Leurs parents, leurs alliés ou leurs amis seront accusés, recherchés, mis à mort. Les complots se formeront, l’ambition se réveillera, ce ne seront plus que perfidies, que cruelles exécutions, que désordres, que révoltes de tous côtés.

Que vous restera-t-il à faire pour vous rendre maître d’un pays dont les peuples voudraient déjà vous voir en possession ?

Si vous récompensez ceux qui se seront donnés à vous pour se délivrer des justes craintes dont ils étaient perpétuellement agités, et pour mettre leurs jours à couvert ; si vous leur donnez de l’emploi, leurs parents, leurs alliés, leur amis seront autant de sujets que vous acquerrez à votre prince.

Si vous répandez l’argent à pleines mains, si vous traitez bien tout le monde, si vous empêchez que vos soldats ne fassent le moindre dégât dans les endroits par où ils passeront, si les peuples vaincus ne souffrent aucun dommage, assurez-vous qu’ils sont déjà gagnés, et que le bien qu’ils diront de vous attirera plus de sujets à votre maître et plus de villes sous sa domination que les plus brillantes victoires.

Soyez vigilant et éclairé ; mais montrez à l’extérieur beaucoup de sécurité, de simplicité et même d’indifférence ; soyez toujours sur vos gardes, quoique vous paraissiez ne penser à rien ; défiez-vous de tout, quoique vous paraissiez sans défiance ; soyez extrêmement secret, quoiqu’il paraisse que vous ne fassiez rien qu’à découvert ; ayez des espions partout ; au lieu de paroles, servez-vous de signaux ; voyez par la bouche, parlez par les yeux ; cela n’est pas aisé, cela est très difficile. On est quelquefois trompé lorsqu’on croit tromper les autres. Il n’y a qu’un homme d’une prudence consommée, qu’un homme extrêmement éclairé, qu’un sage du premier ordre qui puisse employer à propos et avec succès l’artifice des divisions. Si vous n’êtes point tel, vous devez y renoncer ; l’usage que vous en feriez ne tournerait qu’à votre détriment.

Après avoir enfanté quelque projet, si vous apprenez que votre secret a transpiré, faites mourir sans rémission tant ceux qui l’auront divulgué que ceux à la connaissance desquels il sera parvenu. Ceux-ci ne sont point coupables encore à la vérité, mais ils pourraient le devenir. Leur mort sauvera la vie à quelques milliers d’hommes et assurera la fidélité d’un plus grand nombre encore.

Punissez sévèrement, récompensez avec largesse : multipliez les espions, ayez-en partout, dans le propre palais du prince ennemi, dans l’hôtel de ses ministres, sous les tentes de ses généraux ; ayez une liste des principaux officiers qui sont à son service ; sachez leurs noms, leurs surnoms, le nombre de leurs enfants, de leurs parents, de leurs amis, de leurs domestiques ; que rien ne se passe chez eux que vous n’en soyez instruit.

Vous aurez vos espions partout : vous devez supposer que l’ennemi aura aussi les siens. Si vous venez à les découvrir, gardez-vous bien de les faire mettre à mort ; leurs jours doivent vous être infiniment précieux. Les espions des ennemis vous serviront efficacement, si vous mesurez tellement vos démarches, vos paroles et toutes vos actions, qu’ils ne puissent jamais donner que de faux avis à ceux qui les ont envoyés.

Enfin, un bon général doit tirer parti de tout ; il ne doit être surpris de rien, quoi que ce soit qui puisse arriver. Mais par-dessus tout, et de préférence à tout, il doit mettre en pratique ces cinq sortes de divisions. Rien n’est impossible à qui sait s’en servir.

Défendre les États de son souverain, les agrandir, faire chaque jour de nouvelles conquêtes, exterminer les ennemis, fonder même de nouvelles dynasties, tout cela peut n’être que l’effet des dissensions employées à propos.

Telle fut la voie qui permit l’avènement des dynasties Yin et Tcheou, lorsque des serviteurs transfuges contribuèrent à leur élévation.

Quel est celui de nos livres qui ne fait l’éloge de ces grands ministres ! L’Histoire leur a-t-elle jamais donné les noms de traîtres à leur patrie, ou de rebelles à leur souverain ? Seul le prince éclairé et le digne général peuvent gagner à leur service les esprits les plus pénétrants et accomplir de vastes desseins.

Une armée sans agents secrets est un homme sans yeux ni oreilles.





Brèves de Covid — Nous vivons une époque formidable qui nous met à l’abri de l’horreur. Humour coloré…

Par Alain Tortosa

14 janvier

Fait divers :
Accident mortel sur l’A7, le chauffard n’était pas vacciné.

« C’est la violence inhabituelle de l’accident qui a interpellé les services de secours. Un pompier a déclaré “en 20 ans de métier, je n’avais jamais vu un tel impact” Interrogé par les enquêteurs, le chauffard qui a miraculeusement survécu a déclaré “J’étais dans une spirale complotiste infernale et je regrette mon geste, j’invite tous les humains à se vacciner au plus vite.” Face que sa déclaration sauve des vies et que des irresponsables retrouvent la raison ! Le préfet en a aussi profité pour rappeler le résultat des dernières études scientifiques qui prouvent que le risque d’accident est multiplié par 10 quand on n’est pas vacciné et doublé si en plus on ne porte pas de masque FFP2 en voiture. »

Trafic :
Prévisions d’embouteillages pour le WE.

« Bison futé nous annonce que les routes seront saturées dans les prochaines semaines malgré une baisse de trafic de 90 % des automobilistes qui resteront chez eux. En effet selon les spécialistes, les 10 % qui prendront la route vont inexorablement congestionner autant les routes que s’ils avaient été 100 %. Cela pourrait, paraît-il, s’expliquer par une dégradation des routes. Bison Futé n’a pas été en mesure de nous dire quel pourcentage de voitures devraient rester chez elles pour éviter cette saturation. Il semblerait que même si 99 % des voitures renonçaient à sortir et que seul 1 % se rendaient sur les routes, cela pourrait quand même conduire à terme à la saturation totale du réseau. Notons que certains individus au QI fort peu développé continuent de se demander comment 10 % peut amener la même saturation que 100 %. Précisons que de nombreuses routes ont été fermées à l’initiative des autorités ces dernières années, ce qui pourrait participer à la congestion.  Sans compter que certains personnels responsables de l’entretien des routes sont interdits d’exercice ceci pouvant retarder les travaux. »

Santé :
Bonne nouvelle, le Covid n’est plus la seule maladie mortelle !

« L’année 2020 fut une année apocalyptique durant laquelle toute personne décédée l’était du Covid. Plus de mort de grippes, de cancers, d’AVC, de problèmes cardiaques… Le Covid s’arrangeait systématiquement pour voler la vedette des autres maladies. Rendez-vous compte de la perfidie d’un tel virus sans morale, ni foi, ni loi. Vous aviez par exemple un gentil cancer qui grignotait petit à petit la vie d’un patient depuis plus de 10 ans… enfin celui-ci allait mourir dans d’horribles souffrances et le cancer récolter justement les fruits de tant d’années de labeurs et de douleurs… Et au moment de donner le coup de grâce, ce petit con de virus pointait sa tête et le pauvre cancer n’avait qu’à pleurer seul dans son coin suite à l’annonce : « un nouveau mort du coronavirus ! ». Heureusement l’année 2021 a mis fin à cette injustice flagrante, et ce grâce au vaccin ! Ne pensez pas que la vaccination permette aux personnes en fin de vie de ne plus mourir, non, l’objet n’est pas là… Elle permet aux maladies ayant concouru à tuer le patient de recouvrer leur dignité. Ainsi un malade vacciné, positif au Covid et qui décède, a désormais le droit, et même l’obligation d’être mort de ses maladies principales. Cette même personne qui en 2020 aurait été déclarée morte du Covid est désormais décédée du cancer en étant positive au Covid. Ce vaccin permet donc de rétablir la justice ! Veuillez noter que seules les personnes vaccinées bénéficient de cette dérogation, les personnes non vaccinées décédées ET positives au Covid demeurent quant à elle mortes du Covid quand bien même elles eues été écrasées par un train… mais positives. On voit bien la justesse du slogan gouvernemental « vous ne voulez plus mourir du Covid, vaccinez-vous ! »

Santé :
Le casse-tête des vaccinés non vaccinés.

« Depuis que le bon sens a parlé et qu’il a été admis qu’un rappel aurait lieu tous les 3 mois, soit 4 rappels par an, les vaccinés seront désormais non vaccinés 4 fois 15 jours. En effet je vous rappelle que pour chaque injection, on considère que la dose n’est pas active avant quinze jours ! Ce qui porte désormais à deux mois (minimum) la durée annuelle durant laquelle tout vacciné sera considéré non vacciné. Anticiper la dose de rappel ne résoudrait pas le problème de la perte du statut vaccinal durant 15 jours. Car il y a consensus pour dire qu’il y a chute des défenses immunitaires dans les jours suivant l’injection avant que celle-ci ne prenne efficacement le relais. Le conseil scientifique travaille à une solution, mais hormis les mettre à l’isolement, ne voit pas d’alternatives. Le patronnât a quant à lui suggéré qu’elles soient considérées en vacances durant ces périodes transitoires et placées à l’isolement à leur domicile. »

Fait divers :
Accident de la route.

« Un drame a été évité près de Bourgoin Sur Cerises Molles. Un automobiliste de 42 ans a percuté la vitrine de l’épicerie hier soir à 21 h 30. Bien heureusement l’épicerie était fermée… L’automobiliste déclara qu’il ne comprenait pas et que contrairement à ses habitudes, il n’avait bu que 5 verres de Pastis. Envoyé en comparution immédiate, le juge s’est voulu clément en affirmant « heureusement, vous étiez vacciné et le vaccin vous a protégé. Sans celui-ci, l’accident eu pu être 10 fois pire. » L’automobiliste sortit libre avec un simple avertissement et une obligation de rappel vaccinal pour les 3 prochaines années. »

Société :
pass vaccinal, protégeons les non-vaccinés.

« Les faux pass constituent un fléau qu’il faut enrayer. Alors que le pass sanitaire permettait d’avoir quelques convives avec preuves de non-positivité dans les restaurants, le pass vaccinal met fin à cette situation. Désormais seules les personnes munies d’un QR-code vaccinal pourront pénétrer dans un restaurant ou pénétrer leur voisin(e) dans un club échangiste. Plus aucun élément ne permettra de savoir si votre voisin de table (vacciné) est positif au virus ! C’est pourquoi le ministre supplie les non-vaccinés de ne pas utiliser de faux QR-code. Le ministre a déclaré “il ne serait que folie de fréquenter ces lieux de hautes contaminations pour les non-vaccinés” et de préciser qu’ils mettent leur vie en danger. Une fois de plus, nous avons la preuve que le gouvernement ne vise pas par ces mesures à nuire aux non-vaccinés, mais à les protéger des vaccinés. Raisons pour lesquelles il a été proposé d’interdire l’entrée dans un hôpital pour les non-vaccinés, celui-ci étant un bouillon de culture de vaccinés positifs et donc extrêmement dangereux. »

Fait divers :
Le violeur vaccinateur.

« Enfin l’affaire du « violeur vaccinateur » a été élucidée. Depuis plusieurs mois, un mystérieux violeur agissait dans la ville de Miremoi Le Gros et sa proche banlieue. Le violeur ne ciblait que des non-citoyens non vaccinés, hommes, femmes et enfants. La population des bonnes gens vaccinés n’en avait que faire au point que ni la gendarmerie ni la police n’enquêtait sur l’affaire. Tout le monde jugeant “bien fait pour leur gueule, ils l’ont bien cherché ces cons et n’ont qu’à se vacciner comme tout le monde !” L’affaire aurait pu s’arrêter là sans le viol d’une sexagénaire qui, elle, était vaccinée. La famille de la victime a fini par convaincre celle-ci de porter plainte alors même que la victime disait garder un “excellent souvenir de l’agression”. Une enquête a été menée et le “violeur vaccinateur” a été interpellé. Celui-ci a immédiatement reconnu les faits et s’est excusé d’avoir agressé la vieille dame qui lui aurait dit qu’elle n’était pas vaccinée… d’aucuns se demandent si la victime n’aurait pas menti volontairement pour se faire violenter. Le violeur a alors expliqué aux enquêteurs qu’il était en mission pour le Seigneur. Qu’ayant entendu dire que l’on retrouvait de l’ARN messager dans les testicules et le sperme, celui-ci pénétrait ses victimes dans le but de les vacciner et donc les protéger. Le jugement a été rendu ce matin, le juge a indiqué “Nous avons bien pris note de la noble intention qui est la vôtre… Mais d’une part vous prenez le risque d’être contaminé et d’autre part le législateur n’a pas encore statué sur votre heureuse initiative. Personne ne doute du fait qu’il faudrait forcer les non-vaccinés à se vacciner, qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent, mais pour autant il est encore un petit peu trop tôt pour promouvoir le viol des non-vaccinés, raison pour laquelle nous vous condamnons à cesser vos activités durant 6 mois et vous assurer de la prise régulière des doses de rappel.” »

Société :
Crise de l’autorité parentale.

« De plus en plus de pharmaciens témoignent de la perte d’autorité et du laxisme de certains parents. Des vidéos circulent sur Internet avec ces parents de la honte qui renoncent à faire tester leur enfant en plein caprice. Des enfants sans repères et visiblement sans éducation se livrent à des simagrées lors de la pénétration du petit coton-tige dans leur narine. Nous sommes ici au-delà du caprice en voyant ces enfants dont les qualités d’acteurs leur permettraient de devenir joueurs professionnels de football. Rappelons que le test PCR est totalement indolore et qu’il est totalement normal que le coton-tige soit imbibé de sang lorsqu’on le retire. Il en va de la survie des grands-parents de procéder à des tests massifs et réguliers de ces petits cons d’enfants sans conscience. Alors parents ressaisissez-vous et ne vous laissez pas manipuler par quelques gouttes de sang ou de crises épileptiques après le test. Note : En cas d’écoulement d’une substance grisâtre dans les heures qui suivent, merci de consulter un médecin. »

Fait divers :
Accident de la route.

« Moignon Sur Les Pauls, un automobiliste perd l’usage de ses freins dans la descente de Malmonté. Stupeur et sidération chez le conducteur qui ne comprend pas comment cela a pu se produire. En effet la voiture avait été révisée la veille, les freins vérifiés, les plaquettes de frein changées et le carnet d’entretien étant parfaitement à jour (tous les 3 mois). Le problème ne venant a priori ni de la voiture ni du conducteur, nous étions face à un mystère. C’était sans compter sur la logique et la perspicacité de l’inspecteur Lestapo. Après enquête, il a été établi que la voiture de son voisin était une vieille guimbarde non entretenue et qu’elle serait en toute logique la cause de la défaillance des freins du véhicule quasi neuf victime de l’accident. On ne redira jamais assez que les véhicules non entretenus, même à l’arrêt, menacent les véhicules entretenus. »

Santé :
Campagne de prévention du gouvernement.

« Nous avons tous vu cette excellente campagne gouvernementale dans laquelle le gouvernement incite les Français à ouvrir les fenêtres. Nul ne remet en doute le bon sens et l’intelligence de la mesure, mais les plus perspicaces d’entre vous ont remarqué une personne assise devant la fenêtre qui se prenait le flot de virus durant l’aération. C’est vraiment la faute à pas de chance ! Matignon réfléchit à une nouvelle campagne et un décret a désormais été publié dans lequel il est précisé « lors de l’aération d’un local, il est interdit à toute personne de plus de 90 cm debout ou 90 cm en position assise de se tenir plus de 34,5 secondes devant la fenêtre. Elle peut néanmoins se tenir debout après 5 min 27 s d’aération sauf en cas de vent violent rabattant qui fait re-rentrer les virus.» Notons que les membres de la fédération des personnes de petite taille se sont réjouis de cette mesure de bon sens. »

Santé :
Simplification du protocole sanitaire à l’école (faits réels).

« Le gouvernement soucieux d’allier protection des Français, bon sens et simplicité a modifié le protocole sanitaire. Lorsqu’un cas de Covid est déclaré dans une classe, les parents pourront attendre la fin de la journée pour aller chercher les enfants cas contact sauf s’ils sont symptomatiques. Les enfants cas contact devront faire 3 tests à J0, J+2 et J+4 avec attestation sur l’honneur. Les classes ne ferment plus lorsqu’un ou plusieurs cas de Covid sont déclarés dans une classe. Si un nouveau cas positif est identifié dans une classe dans un délai inférieur à 7 jours, les élèves n’ont plus à répéter le parcours des 3 tests. En revanche si un enfant n’est pas cas contact, mais positif et qu’il a une vaccination complète alors il doit subir un isolement de 5 jours, si le test effectué le 5e jour est négatif ET en l’absence de symptômes depuis 48 heures, l’isolement étant porté à 7 jours dans le cas contraire. Mais lorsqu’un enfant est positif sans vaccination ou avec une vaccination incomplète selon le nombre de doses exigées et selon qu’il ait attrapé le Covid il y a moins de 6 mois, l’isolement est de 7 jours et non 5 jours. Si le test effectué le 7e jour est négatif et en l’absence de symptômes depuis 48 h, l’isolement étant porté à 10 jours dans le cas contraire. Lorsqu’un enfant est cas contact, mais avec vaccination complète il n’y a pas d’isolement, mais un autotest immédiat et à J+2 et J+4. Lorsqu’un enfant est cas contact sans vaccination ou avec vaccination incomplète il y a isolement de 7 jours et un autotest à l’issue de l’isolement. Notez qu’il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour critiquer ces mesures qui de toute évidence simplifient grandement le protocole. »

Santé :
Troubles de l’enfance et vaccination.

« Problèmes d’apprentissages scolaires, problèmes relationnels, retards, agressivité, et si c’était un déficit en vaccination ? La dernière étude publiée par BioNTech ne laisse aucun doute quant à l’origine de ces troubles. Dès la première dose, on constate une diminution de 40 % des symptômes, même chez les patients au tableau clinique le plus sombre. Plus le nombre de doses augmente et plus l’élève devient un élève modèle au point qu’au bout de quelques mois il obtient les félicitations des enseignants à l’exception du sport. Les seuls effets secondaires semblent être une apathie totalement compatible avec l’enseignement tel qu’il est pratiqué en France. De nouvelles études sont en cours chez les prisonniers, mais les premiers résultats semblent encourageants. La population des vaccinés est beaucoup plus docile et obtempère à toutes injonctions. Ceci est vérifié régulièrement en introduisant une directive stupide pour tout nouveau protocole sanitaire. La dernière étant que manger debout expose plus au virus que manger assis. »

Santé, Justice :
« Tous vaccinés tous protégés ! »

« Qui n’a pas entendu ce slogan qui a permis de sauver des millions de vies en France. Hélas à la suite d’une plainte déposée par un groupuscule néonazi de complotistes, le gouvernement s’est vu contraint de modifier le slogan. Celui-ci sera désormais « tous vaccinés, tous protégés d’un décès par Covid ». Et afin que le doute ne soit plus permis, un décret a été publié ce jour précisant : “Toute personne vaccinée décédée, qu’elle soit symptomatique ou pas, qu’elle soit positive ou pas au Sars-cov2 ne pourra être décédée du Covid du fait du vaccin déclaré efficace (voir décret concerné). Son décès sera obligatoirement dû à ses comorbidités et si aucune comorbidité n’est connue au moment de son décès, la cause de décès sera indiquée comme “autre” ou “arrêt cardiaque”. »

Société :
Lutte contre les embouteillages en ville.

« Les services de la voirie se félicitent de la mise en œuvre de restrictions de circulation à Voici en Courgette. La petite agglomération déplorait de nombreux accidents sur la commune. Depuis la mise en place des restrictions (distances entre les véhicules, interdiction de sortie pour les plus anciens, cache calandre, révision obligatoire, nettoyage des véhicules obligatoires, etc.), le nombre d’accidents n’a augmenté que de 66 % ! Les services concernés se félicitent des résultats obtenus et ont annoncé que sans ces mesures efficaces, l’augmentation eut été de 200 %. Nous remercions le maire qui grâce à sa volonté sans faille a permis de limiter l’augmentation des accidents grâce à des mesures audacieuses et efficaces à n’en point douter… Il a déclaré au micro de notre antenne “voici la preuve que des mesures fortes de restrictions des libertés de déplacement sont efficaces”. »

Société :
Grève des enseignants.

« C’est ce jeudi que doit avoir lieu la grève des enseignants. Une fois de plus ceux-ci se retrouvent contraints de faire grève face à l’indifférence du ministère de l’Éducation qui n’hésite pas à les utiliser comme de la chair à canon. Le carnage se poursuit, chaque jour des dizaines de cadavres d’enseignants sauvagement contaminés par des élèves irresponsables sont retrouvés dans les salles de classe. Des rumeurs courent indiquant que certains élèves boiraient le sang de leurs victimes. Et que font le ministère et l’académie ? Rien ! Pourtant cela fait plus d’un an que les enseignants proposent un protocole alliant sécurité des enseignants et bien être des élèves. Rappelons brièvement celui-ci qui consiste à enfermer chaque élève dans un réservoir étanche relié à un système de ventilation. L’élève ayant à la fois son repas de la cantine ainsi qu’une couche pour ses besoins. À la décharge du ministre, les premières expérimentations s’étaient soldées par un petit incident alors que le système de ventilation était en panne. L’enseignante prise de panique ayant préféré fuir que prendre le risque de voir les contaminateurs répandre la peste noire. Raison pour laquelle chaque élève, si le dispositif devait être adopté, aura désormais dans sa cage un canari afin de s’assurer que l’air est respirable. En attendant, c’est la peur au ventre que les enseignants vaccinés 3 doses et avec deux masques ffp2 et une consommation de gel hydroalcoolique de 1 litre à l’heure, pénètrent les salles de classe. Ne sachant jamais s’ils passeront leur soirée parmi les leurs ou à la morgue. Putain de guerre ! »

Santé :
Pourquoi le virus n’aime toujours pas les magasins si le métro…

« Cette nouvelle étude de l’Institut Pasteur ne fait que conforter ce que nous pensions tous, d’instinct… Il est évident que le virus n’aime pas les lieux de consommation même bondés. Je vous rappelle que le Sars-cov2 est un virus des champs issu de l’accouplement entre un pangolin et une chauve-souris. Ce n’est que lorsqu’il a été ramené de force en ville que celui-ci a commencé à s’en prendre aux humains. De fait il est logique de penser que magasins et transports en commun bondés lui rappellent de mauvais souvenirs. D’autre part, je voulais vous rappeler que les gestes barrières sont respectés scrupuleusement dans ces lieux. Personne ne touche un caddy ou une barre dans un transport en commun sans auparavant le laver au gel hydroalcoolique. De même qu’une distance de 12 cm pendant 30 minutes dans un transport en commun ne présente aucun risque de contamination, le masque étant efficace à 100 %, 12 heures d’affilée, et même dans un milieu humide. Heureusement que la science est avec nous pour nous expliquer… »

Sécurité routière :
Conduire en n’étant pas vacciné n’est plus une option.

« Vous vous rappelez sans doute le slogan des années 80, « boire ou conduire il faut choisir ». Il faudra désormais compter sur “non vacciné ou conduire il faut choisir”. C’est ainsi que le juge l’a signifié au chauffard qui avait provoqué un accident dans la nuit de jeudi à vendredi dans la banlieue de Tricotons En Chevreuil. Ce jeune conducteur apparemment sans passé de délinquant de la route avait pris la voiture après une soirée bien arrosée au jus de pomme. Mal lui en a pris, celui-ci n’étant pas conscient de la dangerosité inhérente de son statut vaccinal. Le juge lui a signifié que conduire en état de “carnet de vaccination non à jour”, y compris des doses de rappel, était une circonstance aggravante et que désormais il ne saurait être question de prendre le volant avec un pass vaccinal périmé ou inexistant. La leçon a, semble-t-il, été comprise par le délinquant qui s’est empressé d’aller faire deux doses de rappels coup sur coup. »

Politique :
Devons-nous réserver les mouchoirs aux vaccinés ?

« Face à la vague Omicron qui commence à nous submerger, de nombreuses têtes pensantes commencent à s’inquiéter. Le porte-parole nous a rassurés en nous indiquant que le gouvernement était totalement préparé à cette vague comme il l’a été depuis le début de la crise. Les dernières études sont formelles et prouvent que la 6e dose nous protège efficacement des formes graves entre la salle d’examen et la sortie du centre de vaccination. En revanche, il demeure un doute quant à la durée de l’immunité, si elle nous permettrait de rejoindre notre domicile protégé ou pas… Bref, il est probable qu’Omicron nous mette face à une épidémie de Rhume telle que le monde n’a jamais connu. Nous savons que les USA et la Chine ont acheté des stocks de mouchoirs et il n’est pas certain que la France en dispose suffisamment. Je vous rappelle que le masque perd un peu de son panache lorsque l’on commence à se moucher avec et que la morve coule par les fuites… D’où cette proposition de loi qui propose de réserver les mouchoirs aux seuls vaccinés protégés. Le Ministre de la Santé (prochainement béatifié par le pape) est venu à l’assemblée et nous a expliqué que cette mesure, apparemment de bon sens et en tous les cas juste et morale, n’était pas une bonne idée. En effet si nous empêchons les non-vaccinés de se moucher, on risque de voir leur morve se répandre en tous lieux et ainsi mettre en danger les vaccinés malgré leur vaccin efficace. Quand bien même il eût été juste de les laisser dans leur morve… La proposition de loi a donc été rejetée avec regret. »

Automobile :
Un nouvel additif pour protéger son moteur.

« Un ingénieur allemand a mis au point un additif pour moteur qui le protège et augmente sa durée de vie. Est-il efficace longtemps me direz-vous ? À cette question les spécialistes ont répondu qu’il perdait de l’efficacité avec le temps et qu’il suffisait d’en mettre plus. Pour autant des associations de consommateurs ont déclaré constater de graves dysfonctionnements sur des moteurs et même que certains avaient explosé. Alors qu’il eut été normal de procéder à des tests de sécurité, l’ensemble des acteurs de la profession a balayé le problème et indiqué que ceci n’était que hasard, que des moteurs récents pouvaient exploser et que c’était habituel. Les associations de consommateur ont insisté en affirmant que « non seulement il ne protège pas le moteur, mais il a l’air de le détraquer… » Ici encore la réponse fut simple “il suffit d’en mettre plus”. Les associations ont aussi alerté les consommateurs sur le fait que l’essence utilisée dans les moteurs n’était plus la même depuis quelques mois, que la composition avait changé. Pas d’écho, alors même que l’additif avait été conçu pour être efficace avec un type d’essence, les fabricants nous rassurent et affirment que l’additif fonctionne parfaitement même avec la nouvelle essence. »

Politique :
Décodage des propos du Président.

« Certains Français ont réclamé des explications face aux dernières déclarations du Président de la République. Alors même qu’il avait traité d’emmerdeurs et de non-citoyens les non-vaccinés, celui-ci a déclaré que tous les Français avaient droit à la tranquillité. Ce faisant, nous pouvons imaginer qu’aussi bien les Français que les étrangers en situation régulière vivant sur le sol français avaient droit à cette tranquillité. Une lecture rapide pourrait laisser entendre une certaine forme de contradiction entre le droit à la tranquillité tout en étant emmerdé par le Président. Difficile d’apporter la tranquillité et d’emmerder en même temps ! De plus, il a précisé vouloir doubler le nombre de policiers. Pour autant, croiser deux fois plus de policiers ne sera pas de nature à détendre la population qu’il entend emmerder… Seront-ils en mesure de se sentir tranquilles, j’en doute ».

Automobile :
Les voitures à essence responsables de la saturation du périphérique de Beltour Les Joyeuses !

« C’est ainsi que décrit l’association « Nous avons trouvé nos boucs émissaires ». En effet, cela fait désormais quelques mois que les propriétaires de véhicules à essence sont accusés d’engorger le périphérique ! Les propriétaires de véhicules électriques n’en démordent pas “Nous avons fait l’effort d’acheter les voitures électriques, n’hésitant pas à sacrifier des enfants dans des pays pauvres, et ces connards de propriétaires de vieilles bagnoles engorgent le périph et polluent au point que nous risquons de ne plus pouvoir nous déplacer librement”. Le président de l’association a déclaré que 3900 voitures en moyenne l’empruntaient chaque jour alors même que la capacité n’était que de 6000 véhicules jour. L’association a oublié (volontairement ?) de rappeler que 6000 véhicules était la capacité du périphérique Ouest et que le périphérique Est pouvait accueillir plus de 12 000 véhicules soit un total de 19 000 véhicules. Ainsi la saturation actuelle due aux véhicules ne représente que 20 % et non de 65 % comme le prétend mensongèrement cette association. D’autre part, les services de l’État ont admis leur incapacité à déterminer le type de véhicules concernés. La moitié d’entre eux seraient des camions et non des voitures qui sont toute l’année sur les routes. De fait, les voitures individuelles, celles qui sont accusées de saturer le périph, ne représentent en fait que 10 % du trafic potentiel. Et les dernières données semblent dire que seule la moitié sont des véhicules anciens à essence n’ayant pas disposé d’une révision tous les 3 mois. Bref ces boucs émissaires ne représentent qu’environ 5 % du trafic et ils ne sont donc pas responsables de la saturation du périphérique non saturé. »

Justice :
Le violeur porte plainte contre sa victime non vaccinée et obtient justice !

« À Partout les Noix, c’est ce mercredi que devait comparaître M X et Mlle Baudeleoin au Tribunal. Rappelons que M X avait violé Mlle Baudeleoin âgée de 9 ans dans une cage d’escalier le soir de la Saint-Sylvestre et l’avait laissée pour morte après l’avoir rouée de coups. Les voisins excédés par la présence de ce corps qu’ils devaient enjamber pour rentrer chez eux ont prévenu les services de la mairie afin de le faire enlever. Il se trouve que la victime était encore vivante et elle a pu être réanimée. Ce n’est que quelques jours plus tard que M. X a appris par la presse que l’irresponsable Mlle Baudeleoin, élève à l’école primaire Marc Dutroux, n’était pas vaccinée. Ses parents naviguant dans une sphère complotiste d’extrême droite antisémitisme opposée à toute vaccination. M. X s’est immédiatement rendu à la gendarmerie pour déposer plainte contre l’irresponsable. Les gendarmes ont bien heureusement entendu M X et procédé immédiatement à l’interpellation de la délinquante. Heureusement les examens médicaux ont permis de vérifier que M X n’avait pas été contaminé par l’odieuse criminelle. Lors de l’audience la coupable a reconnu les faits et jugement a été rendu. La coupable a été condamnée à 5 ans d’obligation de rester à résidence, verser une rente à vie à M X et bien entendu lui payer tous ses rappels vaccinaux. Ce fût aussi l’occasion pour la cour de rappeler que “violer n’est pas un acte anodin” et qu’il est important de s’assurer du statut vaccinal de ses victimes. En tous les cas, belle journée à Partout Les Noix pour redonner confiance au système judiciaire. »

Société :
Devons-nous laisser crever de faim les non-vaccinés ?

« Tel était le débat lors des journées des jeunes catholiques à l’université d’été En effet même si Sa Sainteté le pape a été claire en indiquant que les non-vaccinés devaient être excommuniés, ceci étant en accord avec les déclarations du Président de la République rappelant qu’ils ne sont plus des citoyens, le débat demeure quant à leur sort… Je vous rappelle que l’amendement déposé par le candidat LR aux élections proposant la mise à mort des non-vaccinés avait été violemment rejeté par la gauche et les écologistes qui avaient crié au scandale, ceux-ci rappelant avec justesse que le recyclage des cadavres toxiques n’était pas au point et que cette idée, quand bien même nul ne doute de sa justesse et de sa générosité, aurait un impact écologique désastreux.

Il n’en demeure pas moins vrai que des millions de voix de bons Français de toutes confessions s’étaient élevées pour dire à quel point il était injuste de nourrir les non-vaccinés à ne rien faire alors même que de bons Français vaccinés n’avaient pas de ressources pour se nourrir dignement. Raison donc de la création de ces universités d’été. Les débats furent vifs, mais courtois… Nous avions d’un côté les tenant de la ligne dure “qu’ils crèvent dans la charité” et de l’autre les mous, qui pensaient qu’on devait leur fournir le minimum pour les maintenir en vie, mais qu’ils devaient travailler pour obtenir leur nourriture. Les pro-mort ne manquèrent pas de souligner que ce travail constituerait une concurrence déloyale vis-à-vis des travailleurs pauvres de notre belle nation. Ce à quoi la branche gauchiste a proposé qu’il soit assorti une taxe sur leur travail dont les revenus seraient équitablement répartis parmi les 50 fortunes les plus riches de France. C’est grâce à cette proposition juste et équitable que la ligne pro-mort accepta la proposition tout en soulignant l’aspect immoral de laisser en vie des êtres sans âme qui tuent froidement bébés et personnes âgées par leur non-vaccination. »

Santé :
Nouveau protocole dans les clubs échangistes.

« Les membres des clubs échangistes n’auront désormais plus le droit de s’enculer en position debout. Les débats furent rudes à l’Assemblée et au Sénat. Pour une fois l’hémicycle était presque plein, le sujet étant d’importance nationale. Rappelons qu’il est désormais interdit de dîner ou boire debout au bar, que les boîtes de nuit sont fermées, mais que les clubs échangistes demeurent ouverts… D’aucuns, des mauvaises langues, ont dit que c’était du fait que de nombreuses personnalités politiques fréquentaient ces lieux de détente ou se mêlent ébats et débats philosophiques. La réalité est ici scientifique ! Le virus ne se déplace pas sous les 1 min 40 s comme le savent tous les virologues dignes de ce nom. Les directeurs d’établissement ont annoncé qu’ils feraient appliquer la règle et que tout contrevenant sera fouetté cul nu comme il se doit. Les clients sont donc désormais invités à se déshabiller à l’entrée de l’établissement puis à se déplacer à quatre pattes. En l’absence d’ébats, une distance de 40 cm devra être respectée entre le cul de la personne devant et le nez de la personne juste après. Les sénateurs ont déposé un amendement qui a été repris et accepté au Sénat. Qui oserait affirmer qu’ils ne servent à rien ? Cet amendement précise que les nains pourront continuer à se déplacer et enculer les autres participants en position debout (selon leur choix bien sûr). La fédération des nains de France s’est félicitée de cette mesure de bon sens. »

Météo :
Inondations dans le Sud-Ouest.

« Trop c’est trop ! C’est ainsi que le maire de Pas De Bol a débuté son allocution en apprenant que sa commune allait être inondée… Je suis profondément choqué a-t-il ajouté en précisant qu’il avait fait des travaux sur sa commune pour prévenir les inondations et que 100 % de ses administrés étaient vaccinés y compris les vaches et les cochons. Vous comprendrez bien sa colère quand il a appris que les habitants de la commune de Je Mantape avaient décidé de ne pas garder leurs eaux de ruissellement et décidé de les envoyer sur Pas De Bol. Le maire de Pas De Bol a voulu rappeler que cela n’avait rien d’étonnant sachant que les habitants de Je Mantape étaient les moins vaccinés de France. À quand les mesures qui s’imposent ?! »

Société :
Championnats du monde de vaccination.

« Des Français de l’étranger sont sur le point de gagner le Championnat du monde de nombre de doses. Certains vaccins étant non reconnus en Europe ou en France, ils ne peuvent s’intégrer au pass vaccinal. Obligation de refaire toutes les doses comme s’ils n’avaient eu aucune dose. Bien entendu, il n’y a strictement aucun risque à mélanger les vaccins, les technologies… C’est comme toutes les bonnes choses, ça ne peut pas faire de mal… Nous avons donc des ressortissants à l’étranger qui ont eu 6 doses… quelle chance ! En revanche, des participants de métropole ont déposé une plainte auprès du comité organisateur du concours, criant à la concurrence déloyale et à la triche. Afin de ne pas rester en reste et se faire battre, certains Français ont eu l’idée de dire que leur pass vaccinal était un faux afin de pouvoir bénéficier de 3 doses supplémentaires et ainsi rattraper les concurrents. L’organisateur a quand même rappelé que le concours n’était pas un sprint, mais une course de fond et qu’à raison d’une dose tous les trois moins pendant vingt ans, ils auraient largement la possibilité de se rattraper. »

Société :
Remous dans le monde du complotisme (reprise d’une idée parue dans des réseaux sociaux, l’auteur m’est inconnu).

« C’est l’effervescence et la panique depuis plusieurs semaines dans le monde du complotisme. Toutes les théories du complot se révèlent de plus en plus exactes comme l’origine du virus, la création du pass vaccinal et autres balivernes… Celles que les vérificateurs de l’information nommaient théories complotistes tombent les unes après les autres… Il ne reste plus qu’une ou deux théories comme le fait que tout ceci est orchestré en vue du Grand Reset afin de rendre esclaves les humains ou que le but est d’exterminer une grande partie de la population pour que les complotistes soient à court de théories. Un appel d’offres a été lancé afin de pouvoir réalimenter au plus vite… Pour l’instant les propositions ne séduisent pas énormément. Nous avons la théorie de la Terre plate, les chefs d’État qui ont été remplacés par des Reptiliens, la lune qui est une base extraterrestre depuis laquelle les humains sont contrôlés… Néanmoins ne soyons pas trop pessimistes, les meilleures théories sont celles diffusées par les maîtres de ce monde et les médias mainstream. Il n’y a pas de raison de penser qu’ils seront à court d’imagination pour nous nuire et ainsi nous pourrons de nouveau augmenter le nombre de théories du complot. »

Santé :
Traitement obligatoire dans la lutte contre le Sida pour fréquenter les clubs échangistes.

« Le gouvernement a agrée une seule marque de médicaments dans la lutte contre le Sida. Les pratiquants des clubs échangistes pourront désormais se livrer à leur hobby à l’unique condition qu’ils apportent la preuve d’une prise de médicament PZ dans les 3 derniers mois. En revanche les individus qui n’ont pas pris leur traitement se verront totalement interdire l’entrée des clubs même avec une preuve de séronégativité de moins de 24 heures. Quant à celles et ceux à jour de leur traitement et pour lesquels un test a indiqué qu’ils étaient séropositifs, pas d’inquiétude, ils pourront librement continuer à fréquenter les clubs et sans préservatif. Le chef du gouvernement a traité d’égoïstes celles et ceux qui refusaient de prendre ce traitement qui de toute évidence “sauvait des vies”. Vous aurez bien compris que la santé des pratiquants était le plus importante pour le gouvernement qui n’a pas hésité à prendre cette mesure de bon sens. »

Société :
Boycott des entreprises de non-vaccinés.

« L’association, “FIEF, Français Injectés Et Fiers” a lancé une campagne de boycott visant les entreprises dont le ou les dirigeants ne sont pas vaccinés. Cette initiative relevant tellement du bon sens que l’on s’étonne qu’elle n’ait pas eu lieu plus tôt. Pourquoi, nous, bons Français, devrions-nous apporter notre argent à des entreprises sans morale ni conscience qui par leur action ont du sang sur les mains ? Combien de milliers de compatriotes ont vu leur opération supprimée par la saturation des hôpitaux uniquement causée par ces sous-citoyens non vaccinés ? Le président de l’association a déclaré “Les priver de clients et de revenus n’est que justice, ces sous-merdes n’ont qu’à crever dans les caniveaux”. Notons que le Président de la République ainsi que le gouvernement ont salué cette initiative citoyenne et déclaré “nous espérons qu’il y en aura d’autres”… Les bruits de couloir laissent entendre que M Lucien Bolmerbug, président du Fief se verrait bientôt remettre la Légion d’honneur. »

Santé :
Le sport c’est dangereux.

« Le ministère des Sports avec le support du ministère de la Santé met en garde les jeunes contre la pratique sportive. Nous savons depuis des années que le sport peut causer des AVC, des thromboses et des myocardites sur des personnes apparemment en bonne santé. L’effort musculaire déclenchant ces symptômes sous-jacents. Le désormais célèbre slogan “pour plus de sûreté, je ne fais pas de sport” a d’ores et déjà permis de sauver des centaines de vie… Et rappelez-vous “tous vaccinés, tous protégés”. »

Santé :
Dans un coffre ! (Basé sur des faits réels)

« Une mère de famille ayant amené son enfant dans un centre de test afin de s’assurer qu’il était négatif a eu une excellente idée. Apprenant que celui-ci est positif, elle s’est justement empressée de lui coller une baffe en le traitant de petit con “tu aurais pu faire attention et respecter les gestes barrières”. Bien entendu en mère responsable elle lui a signifié qu’il serait consigné dans sa chambre pendant 15 jours avec un pot de chambre et que les repas lui seraient apportés… Il devra de plus porter un masque jour et nuit. Mais là n’est pas l’essentiel, les mesures précédentes n’étant que le minimum raisonnable… Justement paniquée par l’idée de revenir à la maison, elle a bien envisagé de le faire courir derrière la voiture, mais les 15 km d’autoroutes auraient fait perdre trop de temps à la mère. C’est alors qu’elle a eu l’idée géniale d’enfermer son enfant dans le coffre de sa voiture… Ah si tous les parents avaient autant de bonnes idées, nous serions vite débarrassés de ce fléau ! »

Santé, Société :
En France on n’a pas de pétrole, mais on a des idées.

« Tel était le slogan des années 70 suite à la crise pétrolière. Et il n’était pas vain. De multiples médecins médiatiques et hommes politiques regorgent d’imagination pour faire payer les non-citoyens que sont les non-vaccinés. Saluons ici l’excellente initiative de Christian Estrosi qui a proposé de confiner (assigner à résidence) les non-vaccinés en ayant auparavant rendu obligatoire la vaccination et donc introduit le pass vaccinal pour travailler. Mais afin que la mesure soit juste et comprise par l’ensemble des vrais Français, M. Estrosi a précisé que les égoïstes seraient aussi privés d’assurance chômage… On ne va quand même pas leur offrir le gîte et le couvert… merde ! Cette excellence initiative succède à d’autres bonnes idées comme faire payer un impôt supplémentaire aux non-vaccinés, les faire payer ou les interdire de soin à l’hôpital ou les mettre en prison. Ne doutons pas que de nouvelles idées verront le jour dans les prochains jours afin que les bons Français puissent être protégés de ces monstres sans foi ni loi. »

Religion :
Les non-vaccinés ont-ils une âme ?

« C’est de cette question dont ont débattu les évêques lors du dernier concile. Autant il y eut en toute logique unanimité pour excommunier les non-vaccinés qui de toute évidence ne pouvaient pas faire partie de l’église de Rome, autant le débat fut rude concernant la question de l’âme. L’église a fait de grands progrès ces dernières années avec la reconnaissance de l’avortement, de l’utilisation de cellules fœtales pour la fabrication de vaccins, mais demeure plus ou moins indécise sur les non-vaccinés. La devise catholique voudrait qu’on les aime, qu’on les aide, qu’on leur pardonne leurs errements, mais il n’est pas pour autant possible d’ignorer la profondeur de leur horreur qui ferait passer une orgie pédophile comme un hobby banal. Malgré la longueur des débats, il ne fut pas possible de trancher définitivement sur cette question. À ce jour donc les non-vaccinés ne sont ni considérés comme des humains ni comme des animaux. »

Justice :
Majorité pénale.

« Un débat à court en ce moment sur l’âge de la majorité pénale. En effet nous voyons de plus en plus d’enfants en bas âge contaminer leurs grands-parents innocents. Je vous rappelle que la morale veut que les enfants et petits enfants se sacrifient pour leurs grands-parents. C’est quand même la moindre des choses, le minimum de respect possible. Et puis, depuis quand les vieux devraient se sacrifier pour les jeunes ? N’importe quoi. Bref nous voyons même des bébés qui enlèvent leur masque dans la journée pour porter une tétine infectée à leur bouche ! Sans compter ces enfants qui au lieu de rester dans un cercle marqué sur le sol, vont vers d’autres enfants pour jouer. Une enseignante, horrifiée comme il se doit, a même assisté à l’acte criminel d’un enfant qui a voulu prêter sa gomme à un autre enfant. C’était sans compter sur l’intelligence, le bon sens et les réflexes de l’enseignante qui a immédiatement activé l’alarme incendie de l’école. Malgré la pluie, les enfants sont restés pendant 4 heures dans la cour, le temps que les locaux soient désinfectés. Il existe des milliers d’exemples… Bien entendu il semble logique de condamner les parents à de lourdes peines et les priver de leurs droits parentaux, mais on ne peut pas uniquement leur jeter la pierre. Nous savons tous que certains enfants sont mauvais par essence, ils sont incontrôlables et malgré toute la bonne volonté des parents se comportent en tueurs psychopathes prêts à tuer leurs aînés. Le bon sens voudrait donc que la majorité pénale soit désormais à partir de 3 ans. »

Covid :
Olivier Veran positif (en partie réel).

« Le Ministre de la Santé a-t-il été contaminé par ses enfants en âge d’aller à l’école primaire ? C’est en tous les cas la thèse la plus probable, s’ajoutant aux nombreuses victimes de leurs enfants comme Jean Castex ou le Dr Alexandre, si je ne me trompe. Cela nous démontre une fois de plus la dangerosité de ces enfants qui parfois ont un geste tendre en direction de leurs parents, enlevant le masque pendant une seconde. Pour être encore plus sérieux, force est de constater que le respect des gestes barrières et le port du masque nous mettent à l’abri de 110 % des contaminations, mais pas avec les enfants. De nombreuses voix s’élèvent pour réclamer un protocole sanitaire adapté aux enfants. Le principal dirigeant d’un syndicat enseignant a déclaré “ce n’est plus possible, il faut les mettre dans des camps sans quoi l’humanité risque de s’éteindre à cause de ces petits cons.” L’Australie, en avance sur les autres pays est en train de préparer des camps pour enfants dans des parcs d’attractions pour rendre leur incarcération plus ludique. Le porte-parole du gouvernement a quant à lui déclaré “je suis peut-être un enculé, mais au moins je ne risque pas d’être contaminé par mes enfants”. Il a été convenu que lors du prochain remaniement ministériel le quota d’enculés serait porté à 50 % au minimum afin de protéger le gouvernement en cas d’attaque infectieuse massive des enfants envers leurs parents. »

Société :
Plainte de l’association de consommateurs TousUnis.

« L’association de consommateurs TousUnis a déposé plainte contre la société de jeux éducatifs Es Lebe Die Lage. L’association reconnaît que l’idée du jeu “Ramasse tes virus” était excellente et permettait aux enfants de se familiariser à la filtration des virus par les masques. Le problème est que le jeu est totalement injouable. En effet, les enfants doivent ramasser du sable avec une épuisette, mais les trous font 3 cm de côté. Imaginez ces pauvres enfants dire “il est nul ce jeu, il faut vraiment être con pour croire qu’on peut ramasser du sable avec des trous pareils”. Contacté par notre rédaction, le fabricant a tenu à présenter ses excuses et précisé que les ingénieurs (irresponsables) s’étaient basés sur la proportionnalité réelle entre la taille d’un virus et les fibres d’un filtre à café. Une nouvelle version du jeu pourrait remplacer l’épuisette à trous par une épuisette en sac poubelle afin de s’assurer de l’efficacité du ramassage. »

Santé :
Pédophilie et inceste.

« La pédophilie permettrait de renforcer les défenses immunitaires de l’enfant. En ces temps troublés de pandémie mondiale, toute idée est bonne est à prendre. Des chercheurs du MIT sont arrivés à la conclusion que l’inceste pouvait augmenter de 40 % les défenses immunitaires chez l’enfant dès lors qu’il était violé par un proche membre de sa famille (grand-parent, parent, frère, oncle…) Bien évidemment l’agresseur pédophile devait être à jour de son parcours vaccinal afin d’augmenter l’efficacité du traitement. Il a été établi qu’il était préférable d’enculer l’enfant dans les 15 jours suivant le rappel, là où les anticorps sont les plus importants. Une fréquence de deux fois par mois étant suffisante pour maintenir l’immunité et d’une fois par mois pour les moins de 3 ans. Et bonne nouvelle, les effets secondaires sont relativement rares et anodins. Les chercheurs ont constaté quelques rares cas de suicide chez l’enfant ou un peu plus fréquent d’automutilations. Une campagne d’information sera bientôt diffusée en France et plusieurs personnalités publiques se sont généreusement proposées pour parrainer l’association “encule ton neveu”. »

Santé :
Amputation prophylactique.

« Des chercheurs allemands, toujours pionniers dans l’avancée de l’humanité, ont constaté que les enfants de moins de cinq ans qui n’avaient ni main ou ni bras, enlevaient beaucoup moins leurs masques. Ils ont donc acheté des enfants dans des orphelinats roumains et procédé à des amputations “prophylactiques”. Un peu sur le même principe que l’ablation du sein pour empêcher des femmes d’avoir un cancer du sein (pas con et tellement humain, hein ?). L’étude a été menée très sérieusement créant plusieurs groupes. Ceux à qui on coupait les mains, le groupe avec l’avant-bras coupé, le groupe avec tout le bras coupé et le groupe témoin qui possédait des bras et des mains. Les résultats ont montré que le meilleur résultat était obtenu en coupant le bras au niveau du coude avec une augmentation de 80 % de l’adhésion au port du masque. Nous pensons que d’ici un mois, l’opération (banale et sans danger ni contre-indications) devrait être proposée pour les parents qui le désirent aux enfants de moins de 5 ans. Le rapport bénéfice versus risque pour l’enfant étant totalement favorable au regard de la dangerosité du virus sans compter le bénéfice pour les grands-parents et la société. Il a été prouvé que plus l’enfant était mutilé jeune et moins il avait d’effets secondaires, oubliant avec l’âge qu’il avait des bras et des mains avant cette petite opération bénigne. Précisons qu’étant donné le côté anodin de l’opération, l’accord d’un seul parent sera nécessaire pour procéder à l’amputation des deux membres. »

Société :
Conférence-débat à l’université de Vichy.

« Les plus de 60 ans ont été conviés à une conférence à l’université de Vichy dont le thème était “Les enfants sont-ils une menace pour l’humanité ?” Les débats furent vifs, mais courtois. Il est bien loin le temps où nous étions naïfs à penser que les enfants étaient l’avenir de l’homme. Le fléau a rebattu les cartes et ces têtes blondes d’apparence innocente se sont révélées être de dangereux psychopathes tueurs de grands-parents. Comme bien souvent nous n’avons pas voulu ouvrir les yeux alors même que les enseignants nous avaient signalé très tôt la menace qu’ils représentent. Quand je pense qu’ils continuent à les côtoyer chaque jour au péril de leur vie, je suis admiratif. Arrêtons donc de tourner au tour du pot… Le plus simple et le plus efficace pour nous grands-parents serait de les tuer… Pour autant rappelons-nous que les enfants seront demain les adultes qui paieront les retraites et après-demain de paisibles retraités jouissant des plaisirs de la vie… La solution la plus raisonnable serait donc de faire des fermes d’élevage 100 % automatisées, sous cloche en dehors du monde afin de les faire pousser le plus vite possible et ainsi qu’ils deviennent des adultes au service des vieux. Ce n’est qu’avec des initiatives à la fois humanistes et efficaces que nous pourrons sortir du fléau. »

Merci

Alain Tortosa

Tout ceci n’est bien sûr qu’humour noir et caricature et ne saurait avoir de lien avec la réalité

14 janvier 2022.

https://7milliards.fr/tortosa20220114-breves-humour-noir.pdf




Nous, non-vaccinés, ce groupe témoin que Big Pharma doit éliminer coûte que coûte

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

L’émergence mondiale d’une réaction haineuse contre les non-vaccinés, quasiment accusés d’être à l’origine du COVID, désormais, soulève la question du groupe témoin que nous constituons. La coordination multilatérale de cette opération est très efficace, et souligne le poids réel de l’influence exercée par les laboratoires pharmaceutiques sur les décisions des États. Mais pourquoi les producteurs d’un vaccin qui ne marche pas, surtout face aux nouveaux variants, sont-ils si pressés d’en finir avec la résistance à ce vaccin ? Serait-ce parce que les non-vaccinés vont bientôt constituer le groupe-témoin gênant sur les effets secondaires durables de leur produit ?

Dans tous les essais pharmaceutiques, on choisit un groupe témoin : il sert d’étalon de comparaison entre ceux qui servent de cobaye et les autres. Le groupe témoin est celui qui n’est pas “expérimenté”. Il ne suit aucun traitement. Et si, statistiquement, tel ou tel phénomène se produit dans le groupe des cobayes, alors on peut suspecter qu’il s’agit d’effets secondaires produits par le traitement, puisque le groupe-témoin n’en souffre pas. 

Les non-vaccinés, cet inquiétant groupe-témoin

Transposée à l’échelle d’un pays, cette technique du groupe témoin correspond assez bien à la situation que nous connaissons entre vaccinés et non-vaccinés.

Officiellement, une très grosse majorité de la population a reçu le traitement magique, qui nous était présenté comme “la seule façon de retrouver une vie normale”. Toujours très officiellement, une infime minorité qui représente tout de même 5 millions de personnes, en France, vit encore à l’état de nature, c’est-à-dire sans vaccin. 

Il y a donc bien un groupe sous traitement et un autre groupe qui ne l’est pas. 

On n’a pas assez insisté sur le caractère perturbant de cette situation pour les laboratoires qui fabriquent les traitements expérimentaux, et pour les gouvernements qui en favorisent l’injection à tout-va. C’est que, si l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle devait se révéler durablement néfaste pour la santé publique, le groupe-témoin apporterait la preuve accablante, irréfutable, grandeur nature, de la forfaiture commise par les apprentis sorciers qui nous enjoignent d’être vaccinés. 

Supposons, par exemple, que le nombre de cancers augmente de 20% l’an prochain chez les vaccinés, alors qu’il reste stable chez les non-vaccinés, nous serions confrontés à une nouvelle affaire du sang contaminé, mais en puissance 10 ou 100. Les gouvernements devraient expliquer pourquoi ils ont miné la vie des non-vaccinés pour les pousser coûte-que-coûte à se faire inoculer un poison. 

Face au risque d’une révolte incontrôlable des vaccinés

Mais la grande peur des gouvernements tient évidemment à la réaction des vaccinés s’ils découvraient que la confiance qu’ils ont portée dans leurs chers dirigeants avait été trompée. 

Nous, les non-vaccinés, contemplons avec un sourire amusé la sotte fatuité de ceux qui se sentent ragaillardis par leurs deux doses de vaccin, qui ont pris la troisième sans broncher, et qui considèrent comme un honneur de pouvoir se faire injecter tous les 3 mois une nouvelle dose d’un produit dont ils ne connaissent rien. Tous ceux-là nous accusent d’être des contaminateurs qui revendiquent le droit de tuer les autres. Et comme Macron leur garantit l’impunité, ils ne sont pas loin de vouloir nous lyncher avec le zèle des petits lèche-culs qui veulent faire plaisir à l’instituteur. 

Mais c’est un pari dont ils n’ont pas conscience. Aveuglés par leur conformisme, ils n’imaginent pas un seul temps que l’État, le cher papa-État, la chère maman Sécurité Sociale, puissent leur avoir menti. Et ils tomberaient de leur chaise s’ils découvraient un jour que la décision de vacciner en masse n’a pas été prise par des âmes candides soucieuses de les protéger, mais par des incompétents, des marionnettes cyniques, qui signent des décrets rédigés par un gouvernement profond dont les rouages sont habilement cachés. 

Nous reviendrons la semaine prochaine sur le rôle joué par les cabinets internationaux de conseil dans la préparation de ces décisions. 

D’ici là, dans l’hypothèse sordide, mais dont chacun pressent la vraisemblance, où le vaccin produirait dans la durée des effets secondaires désastreux comme une recrudescence de cancers, il est imaginable qu’un Macron, qu’un Véran, qu’un Castex, et ailleurs qu’un Draghi ou un Johnson, passeraient de mauvais quarts d’heure. 

N’oublions jamais que, en septembre 1944, ce pays fut mis à feu et à sang par des communistes qui n’ont pas bougé une oreille lorsque Pétain prit le pouvoir en juillet 40, et qu’ils furent souvent aidés dans cette “épuration” par des résistants de la vingt-cinquième heure qui avait besoin de se racheter une conduite après une attitude douteuse durant l’occupation. 

Les moutons d’aujourd’hui peuvent très bien se transformer en liquidateurs, demain, de ce qu’ils ont aimé.

Et cela, les Macron, les Castex, les Véran, le savent parfaitement. 

L’urgence qu’il y a à supprimer le groupe-témoin

Donc, dans l’hypothèse où tout cela tournerait mal, la première manoeuvre d’urgence à actionner consiste évidemment à diminuer au maximum le nombre de “témoins”, pour éviter qu’ils ne constituent un groupe significatif statistiquement, et capable de constituer une preuve évidente des fautes commises par les gouvernements et leurs adjuvants pharmaceutiques. 

D’où le zèle pressant mis à travers le monde dans la répression des non-vaccinés. 

Je recommande à chacun de lire cet article de Marianne tout à fait saisissant sur les différentes sanctions inventées à travers le monde pour “dégrader” les non-vaccinés. On y lit l’anthologie de la violation de l’État de droit : amendes d’un montant variable selon les pays (administrables mensuellement), et même blocage de la carte SIM pour empêcher les non-vaccinés d’accéder à Internet. 

Tout cela relève du délire, mais le bon bourgeois macroniste adore ça, surtout quand il songe lui-même aux tortures qu’il s’inflige depuis tout petit pour réfréner ses passions et ses pulsions afin d’être un parfait prototype de la caste mondialisée : il n’y a pas de raison qu’il soit le seul à souffrir. Être mondialisé, ça se mérite, mon bon Monsieur. 

Ces humiliations quotidiennes infligées à une minorité ne sont évidemment par le seul produit du sadisme élitaire. Elles sont là pour une bonne raison : mais il y aura de non-vaccinés, moins il y aura de preuve sur une éventuelle, possible, plausible, vraisemblable, probable, dégradation générale de l’état de santé des populations du fait du vaccin. Non dans les six mois à venir, mais dans les deux ans, dans les dix ans. 

Il suffit de voir comment les 10.000 Australiens qui demandent réparation à leur gouvernement pour les effets secondaires du vaccin vont coûter pour comprendre que si le nombre de plaignants s’élevait à un million, l’opération “vaccination générale” commencerait à être bigrement saumâtre. 

Pour endiguer le raz-de-marée, il faut donc faire disparaître les preuves : vacciner, vacciner, vacciner et, au besoin, trouver la solution finale pour les “irresponsables” devenus non-citoyens qui résistent toujours. 

Depuis la nuit de Cristal, on connaît la chanson. 

Les prémisses d’une élimination programmée

J’entends d’ici les voix des sceptiques qui crient au complotisme. 

Les mêmes criaient au complotisme lorsque j’annonçais, au mois de mars 2021, l’instauration prochaine du passe obligatoire dans les restaurants. J’ai même eu droit à mon lot de fact-checkers m’expliquant à cette époque que tout cela n’était que fadaise. Je n’avais que quatre mois d’avance sur l’actualité. 

Les mêmes criaient au complotisme lorsque j’annonçais au printemps un projet de vaccination obligatoire pour le mois de novembre. Et finalement, c’est le groupe socialiste au Sénat qui a déposé ce texte en octobre…

Je vous annonce aujourd’hui que, dans les six mois, le gouvernement de la République Française proposera la relégation des non-vaccinés et la confiscation de leurs biens professionnels, si on ne l’arrête pas. 

D’ici là, il aura oeuvré pour maquiller toutes les preuves. 

Regardez avec quelle obstination les médias subventionnés par le contribuable (sur décision de la caste mondialisée) refusent d’évoquer les millions de cas d’effets secondaires recensés par les organismes de pharmacovigilance publique, que ce soit avec le VAERS américain ou avec Eudravigilance en Europe. Il ne s’agit pourtant pas de chiffres complotistes, puisque ce sont des données officielles. 

Mais la peur que les puissants inspirent aux journaleux qui se prennent pour des intellectuels suffit à faire tourner en boucle des arguments bidon comme “ce ne sont pas des effets secondaires, mais des suspicions d’effets secondaires, le lien n’est pas prouvé”.

N’oubliez pas que Macron a effectivement fait couvrir les débats du Conseil de défense sanitaire par le secret défense. 

Tout ceci pue, mes amis. 

Cet acharnement systématique à répéter comme un mantra que le vaccin “marche, c’est prouvé”, alors que les pays les plus vaccinés sont obligés de mettre en oeuvre des mesures prophylactiques que les pays vaccinés n’utilisent pas, cet acharnement systématique à dissimuler la gravité des effets secondaires produits partout par le vaccin, puent le rat du mensonge organisé par les laboratoires pharmaceutiques. 

Partout, nous voyons les medias subventionnés mettre en tête de gondole, aujourd’hui, la question de la vaccination obligatoire.

Et, je le répète, dès la présidentielle passée, ces mêmes médias poseront sans complexe la question de la mise définitive hors d’état de nuire des non-vaccinés. 

Un agenda écrit ailleurs

Cet enchaînement n’est pas seulement le fruit du hasard ou d’une logique qui nous échappe. C’est le résultat concret et immédiat d’un agenda d’ores et déjà rédigé par la caste. 

Nous y reviendrons la semaine prochaine, mais l’intervention des Mc Kinsey et autres Roland Berger sert précisément à cela : à mondialiser un processus de vaccination qui relève de la formalisation industrielle. Ce qui, autrefois, était abordé pays par pays, haute administration par haute administration, fait désormais l’objet d’une “coordination multilatérale” qui permet d’imposer les mêmes mesures coercitives partout en même temps dans le monde. 

Et, dans l’agenda de Mc Kinsey, le processus d’exclusion physique des non-vaccinés est d’ores et déjà inscrit. 

Vous verrez, nous en reparlerons bientôt. 


Bloquez vous aussi le passe vaccinal

Rester libre ! vous fournit un kit de shaming pour dissuader votre député de voter le passe vaccinal.
Prenez 5 minutes de votre temps pour participer à la campagne.

Je prends mon destin en main, je shame




Un grand titre danois présente ses excuses et charge les autorités : « Nous avons échoué »

[Source : FranceSoir]

[Photo : Le directeur du Statens Serumsinstitut Henrik Ullum, le ministre de la santé Magnus Heunicke, le Premier ministre danois Mette Frederiksen et le directeur du Conseil national de la santé Soren Brostrom, lors d’une conférence de presse le 17 décembre 2021.
AFP]

Auteur(s): FranceSoir

Le 7 janvier dernier, l’un des plus grands journaux danois a présenté des excuses à son lectorat, avouant avoir été « absorbés de façon presque hypnotique » par les discours des autorités pendant près de deux ans, et n’avoir pas fait preuve d’assez de vigilance.

À la bonne heure

Une repentance qui contraste avec les récentes mesures prises par le royaume. Sous la vague de contaminations d’Omicron, depuis la mi-décembre 2021, le pays a mis en place couvre-feu, passe sanitaire, tests obligatoires malgré la vaccination, fermeture des théâtres, cinémas, salles de concert… Des mesures qui avaient pourtant disparu en septembre 2021, au moment où le Danemark atteignait 73 % de vaccination.

Trois semaines plus tard, dans son article, le journal assure que « les experts nous expliquent la situation par des mouvements de pendules, nous mettant sans cesse en garde contre le monstre corona qui sommeille sous nos lits. » Un renouveau exaspérant des mesures sanitaires, qui ne semblent toutefois pas parties pour durer. Au début du mois, Tyra Grove Krause, responsable de la santé au Danemark, se montrait optimiste quant à l’évolution de l’épidémie, bien qu’elle n’ait pas encore mentionné de changements au niveau des mesures.

Lire aussi : Eric Caumes, David Pujadas, TPMP… Le vent médiatique est-il en train de tourner ?

Le Ekstra Bladet titre « Nous avons échoué »

Il s’agit de l’un des plus grands groupes de presse du pays, un quotidien généraliste en format tabloïd qui date de 1904. « Nous, la presse, avons fait le bilan sur notre travail, et nous avons échoué », écrivent-ils.

À quoi cette soudaine prise de conscience est-elle due ? Aux chiffres des hospitalisations et des décès, et à l’interprétation que l’on peut en faire : « Quelle est la différence entre « avec Covid », et « du Covid » ? Nous ne nous sommes pas posée la question au bon moment. Cela fait une grande différence. » C’est une hypothèse émise depuis longtemps par lesdits complotistes, selon laquelle les chiffres seraient largement gonflés par l’étiquetage abusif des cas « Covid », qui souvent, souffrent de comorbidités. Alors, « avec Covid » ou « du Covid » ?

« Les chiffres officiels d’admission se sont avérés être 27 % plus élevés que le chiffre réel du nombre de personnes hospitalisées simplement parce qu’elles sont atteintes du Covid-19. Nous ne le savons que maintenant », avouent-ils dans l’article.

Un échec partagé avec les autorités sanitaires

Autre exemple mis en avant par le journal : celui des vaccins. « Les vaccins sont constamment désignés comme notre « super arme ». Et nos hôpitaux sont appelés « super hôpitaux ». Néanmoins, ces « super-hôpitaux » sont apparemment soumis à une pression maximale, même si la quasi-totalité de la population est armée d’une « super-arme ». Même les enfants sont vaccinés, dans une très large mesure, ce qui n’a pas été fait dans nos pays voisins », explique humblement le Ekstra Bladet pour souligner le manque d’efficacité des vaccins, notamment pour faire face à Omicron, qui contamine les vaccinés comme les non-vaccinés. Un constat qui fait écho à ce que l’on peut entendre en France.

Aussi le journal tient-il à partager son échec avec les autorités :

« Dans l’ensemble, les messages adressés par les autorités et les responsables politiques au public dans cette crise historique laissent beaucoup à désirer. Ils mentent, comme ils l’ont toujours fait lorsque la population perd confiance en eux. »

Le quatrième pouvoir

En juin 2021, c’était le rédacteur en chef du journal allemand Bild, qui ouvrait la marche en présentant ses excuses à la population dans une vidéo rendue publique : « Je veux exprimer ici ce que ni notre gouvernement, ni notre chancelière n’osent vous dire : nous vous demandons pardon pour avoir fait de vous, pendant un an et demi, des victimes de violences, de négligences, d’isolement et de solitude. […] Pardon pour cette politique et cette couverture médiatique qui, comme un poison, vous a inculqué le sentiment que vous étiez un danger mortel pour la société. […] Quand un État vole ses droits à un enfant, il doit prouver que, par là, il le protège contre un danger concret imminent. Cette preuve n’a jamais été apportée. Elle a été remplacée par de la propagande présentant l’enfant comme un vecteur de la pandémie. Ceux qui voulaient détruire cette propagande n’ont jamais été invités à la table des experts. »

Si l’année 2021 n’a pas connu beaucoup d’autres aveux de ce genre, l’article du journal danois s’inscrit quant à lui dans un bouleversement général de l’opinion, que l’on observe un peu partout depuis l’arrivée du variant Omicron. Servira-t-il d’exemple à d’autres grands médias ?

Auteur(s): FranceSoir




La chute des grands médias et les plus gros mensonges qu’ils ont racontés en 2021

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Brandon SmithLe 30 décembre 2021 − Source Alt-Market

Si l’année écoulée a confirmé une chose, c’est que les médias grand public sont totalement malhonnêtes. Oui, la plupart des gens s’en doutaient déjà, mais les 12 derniers mois ont apporté plus de confirmation que les dernières années réunies. L’année 2021 a clairement montré que les médias grand public sont le bras armé de la propagande des élites politiques et des entreprises, des grands gouvernements aux grandes entreprises pharmaceutiques.

Bien qu’il y ait eu quelques exemples brillants de journalisme indépendant et généralement impartial dans les MSM [Ndlr : Main Stream Media = médias dominants], ces moments sont aussi rares que les observations du monstre du Loch Ness et presque aussi incroyables. On a menti au public de façon si constante que nous ignorons parfois le journalisme légitime lorsqu’il apparaît, car il est plus sûr de supposer que les médias sont toujours malhonnêtes.

J’ai personnellement remarqué une avalanche de publicités récemment payées par les grandes plateformes médiatiques traditionnelles comme le New York Times, qui tentent désespérément de convaincre le public qu’elles sont toujours pertinentes. Le message est qu’ils sont la seule « vraie source » d’informations, tandis qu’ils supplient les gens de s’abonner et de lire à nouveau leur vomi tout chaud. Les médias de gauche s’effondrent, les colporteurs de propagande en ligne et les prostituées du click-bait comme Buzzfeed et Vox implosent. Le manque de profits est évident et les licenciements ont été agressifs.

Ces plateformes ont survécu ces dernières années grâce au battage médiatique et au capital-risque des start-ups, mais l’argent gratuit s’est épuisé et elles ne savent plus quoi faire. Le plan de Buzzfeed était d’entrer en bourse et de vendre des actions, mais ce plan a échoué si complètement et l’action de la société a plongé si fort que l’événement a exposé tous les autres médias technologiques naissants à un examen plus approfondi. En d’autres termes, personne ne fait confiance à ces médias, du moins pas assez pour y investir, et maintenant le voile de leur supposé « succès » a été levé. Buzzfeed prétendait valoir 1,5 milliard de dollars ; la réalité a révélé qu’ils ne valent presque rien.

Les médias traditionnels ont également vu leur audience s’effondrer au cours des dix dernières années, mais l’année dernière en particulier n’a pas été tendre avec eux. TOUTES les grandes chaînes d’information ont vu leurs taux d’audience baisser, CNN ayant enregistré la plus forte baisse. CNN est confrontée à une réduction épique de 68 % de ses chiffres en prime time en 2021, tandis que MSNBC a maintenant la plus petite audience en prime time qu’elle ait connue depuis 2016. Fox a également fait face à des baisses d’audience cette année, mais continue de rester le média d’information par câble le plus regardé jusqu’à présent, probablement en raison de la popularité continue de commentateurs comme Tucker Carlson.

Certains pourraient blâmer la perte de la couverture des élections, mais ce n’est pas comme s’il n’y avait pas eu assez de nouvelles pour faire le buzz en 2021. Avec des millions de personnes travaillant toujours à domicile et faisant face à des restrictions Covid intermittentes cette année (dans les États bleus), on pourrait penser que cela représente un public captif pour la machine à peur. Bon sang, même YouTube et d’autres plateformes de médias sociaux nous imposent quotidiennement le contenu du MSM tout en enterrant toute alternative. Pourtant, leurs chiffres continuent de chuter et le public se moque.

YouTube a même supprimé le bouton « J’aime pas », juste pour protéger les médias d’entreprise et la Maison Blanche du bombardement hilarant de pouces en bas qu’ils reçoivent sur chaque vidéo. Il est inacceptable que nous, les paysans, ayons la possibilité d’exprimer notre mécontentement.

Alors, où les gens se tournent-ils pour leurs informations si ce n’est vers les « médias dominants » ? Bien que les statistiques ne soient pas aussi bien suivies pour les sources indépendantes, il est évident, au vu des chiffres d’audience et d’abonnement, que les médias alternatifs deviennent rapidement la force dominante en matière d’information. Mes propres chiffres d’audience ont augmenté d’au moins 30 % rien qu’au cours des deux dernières années et cela semble être la tendance générale pour les médias conservateurs et libertariens. Des sites web comme Social Blade, qui suit les statistiques des chaînes YouTube, confirment la conclusion selon laquelle les médias alternatifs sont en train de devenir les médias de référence.

Pourquoi cela se produit-il ? C’est un phénomène qui s’est produit depuis longtemps. Les chiffres des médias traditionnels sont en baisse depuis de nombreuses années et les tranches d’âge de leur audience ont augmenté de façon spectaculaire. Cela s’est accéléré après 2016, lorsque le masque des médias grand public est complètement tombé et que s’est révélé ce que nous connaissons désormais comme la « guerre des cultures ».

La migration des audiences est indéniable dans les médias de divertissement et de culture pop. Les plateformes grand public financées par un flux de trésorerie constant provenant des coffres des entreprises de Disney, Time Warner, Comcast, Viacom, etc, régnaient autrefois en maître dans les publications de divertissement. Les médias technologiques de taille moyenne s’efforçaient de rester dans les bonnes grâces de ces sociétés en échange de faveurs et d’un accès privilégié. Aujourd’hui, des entreprises qui ont des milliards de dollars à leur actif sont contrecarrées par des chaînes YouTube à bas prix comme Geeks And Gamers, The Quartering, Nerdrotic, Clownfish TV, etc.

L’effusion de sang a été si horrible que les sociétés de médias sociaux (avec leur agenda partagé) se sont associées aux majors pour supprimer ces types de chaînes, les démonétiser ou les effacer de la vue du public avec leurs algorithmes. Les chaînes alternatives attirent l’attention parce qu’elles offrent quelque chose que les gens veulent – une opinion et une analyse honnêtes au lieu d’une opinion achetée et payée par les corporations.

Dans la sphère politique et sociale, de nombreuses réussites ont été enregistrées, notamment le podcast de Joe Rogan, Steven Crowder, Ben Shapiro, l’émission « You Are Here » de Blaze TV, Tim Pool, et la liste est encore longue. Dans le domaine des médias économiques, des sites comme Zero Hedge continuent d’attirer des millions de lecteurs que la plupart des autres institutions grand public souhaiteraient avoir.

Bien sûr, certaines de ces sources d’information sont encore en train de rattraper ceux d’entre nous qui étaient considérés comme des « théoriciens du complot » il y a quelques années. Mais ce n’est pas grave. Je ne dis pas qu’il n’y a pas plus rien à faire. Ce que je dis, c’est qu’une révolution est en train de se produire dans la façon dont les gens consomment les médias et qu’au moins certaines vérités parviennent aux gens normaux.

Je travaille et publie dans les médias alternatifs depuis 16 ans et je ne pense pas que les nouveaux venus dans ce domaine réalisent à quel point les Américains se sont affranchis du discours dominant au cours de cette période. Lorsque j’ai commencé, le simple fait de rêver à l’audience que nous avons aujourd’hui était considéré comme un fantasme naïf. Aujourd’hui, je continue à trouver un grand espoir dans la croissance du journalisme indépendant.

Le fait est que, pendant des décennies, les institutions corporatives ont trompé les masses en leur faisant croire qu’elles seules étaient qualifiées pour agir en tant que gardiennes et gardiens du goulot d’étranglement de l’information. Elles seules étaient les véritables « journalistes ». Elles ont maintenant perdu le respect du public et leur rôle de gardiennes est terminé. Sur cette note, examinons quelques-unes des raisons pour lesquelles la confiance dans les médias dominants a implosé. Examinons quelques-uns des plus gros mensonges perpétués par les MSM en 2021…

L’« insurrection » du 6 janvier

Probablement l’une des plus grandes infox de la décennie. Les médias grand public ont sans cesse répété la propagande selon laquelle la manifestation conservatrice au Capitole le 6 janvier était une sorte de tentative planifiée de prise de contrôle national et de coup d’État violent ayant entraîné plusieurs morts. La réalité était beaucoup moins sexy.

Tout d’abord, le FBI a été forcé d’admettre qu’il n’y avait aucune preuve à l’appui de l’affirmation selon laquelle la manifestation était un coup d’État organisé. Et quand une institution extrêmement hostile aux patriotes admet cela, vous savez que le gouvernement n’a RIEN.

Pas un seul mort attribué à l’origine aux manifestants du 6 janvier n’a été causée par eux, de sorte que cette fable a été jetée dans le trou de mémoire. Bien qu’il y ait eu de la violence et qu’une manifestante non armée ait été abattue par la police (Ashli Babbitt), le résultat de l’événement n’avait rien à voir avec une insurrection. Les manifestants sont entrés, ont tourné en rond pendant un petit moment, certains ont volé quelques souvenirs, puis tout le monde est parti. Cela peut à peine être considéré comme une « émeute ». Comparez cela aux émeutes de BLM à travers le pays, qui ont entraîné de multiples meurtres réels par des personnes y participant directement, sans parler des milliards de dollars de dégâts matériels. Les médias ont qualifié ces émeutes de « protestations pacifiques » tout en condamnant les participants du 6 janvier comme des monstres.

Lorsque les conservateurs protestent contre quelque chose, au moins nous allons à la source au lieu de brûler les maisons et les entreprises de personnes innocentes. Et je veux expliquer quelque chose d’autre aux gauchistes parce que je ne pense pas qu’ils comprennent – Quand vous verrez une « insurrection » conservatrice (rébellion contre la tyrannie centralisée), ils ne seront pas désarmés comme ils l’étaient le 6 janvier et ils ne s’arrêteront pas tant que tous les éléments corrompus de l’establishment ne seront pas écartés du pouvoir. Si vous vous êtes cachés sous votre lit après les événements du 6 janvier, vous n’en avez vraiment aucune idée.

La défaillance du réseau électrique du Texas

Wow, quel gâchis politique la couverture de cet événement a été. Plusieurs personnes meurent à la suite d’une tempête hivernale qui frappe le Texas et met hors service une partie de son réseau électrique indépendant. La première chose que font les médias grand public est d’écrire des articles sur la façon dont cela « prouve qu’ils ne pourront jamais faire sécession de l’Union ». Ces gens sont obsédés par la centralisation au point qu’ils perdent la tête si vous produisez votre propre électricité.

Paul Krugman, un expert en communication notoire de l’establishment, s’est lancé dans une tirade dans le New York Times, rejetant toute preuve que les défaillances des éoliennes financées par le gouvernement fédéral ont conduit à la crise du réseau électrique du Texas. Les faits sur ce sujet sont enterrés à ce jour.

Les chiffres prouvent que Paul Krugman et le MSM ont complètement tort. Le Mises Institute a publié un article complet sur ce sujet, basé sur une analyse de l’Institute For Energy Research, mais je vais résumer :

Les médias et Paul Krugman ont affirmé que l’incident avait été causé par le réseau de gaz naturel mal préparé du Texas et que les éoliennes n’y étaient pour rien. Par extension, les médias ont affirmé que cela rendait « risible » toute idée qu’un État comme le Texas puisse devenir indépendant d’une gouvernance centralisée et d’un réseau centralisé. Il est important de noter que Krugman ne propose aucune statistique réelle pour étayer ses arguments. Un « économiste » devrait être mieux informé.

La vérité est que les éoliennes défaillantes ont effectivement été la principale source du déclin du réseau électrique. Avant la tempête hivernale de février, les éoliennes produisaient environ 28 % (près d’un tiers) de l’électricité du Texas, tandis que le gaz naturel en fournissait 43 %. À la fin du gel, l’énergie éolienne n’était plus que de 6 %, tandis que le gaz naturel a pris le relais pour atteindre 65 % du réseau. En d’autres termes, soit Krugman a menti, soit il n’a pas tenu compte des statistiques réelles. Bien qu’il y ait eu des défaillances dans certaines centrales au gaz naturel, la faute en revient en grande partie à l’énergie éolienne financée par le gouvernement fédéral. Pendant la crise du réseau, le gaz naturel a perdu 7 % de sa production globale, tandis que les éoliennes financées par le gouvernement fédéral ont perdu 47 % de leur production. C’EST UN FAIT.

Gardez également à l’esprit que la demande d’électricité dans l’État est montée en flèche à cette époque, battant tous les records précédents, peut-être parce que la population de l’État est passée de 29 à 30 millions d’habitants entre la fin de 2019 et le début de 2021. Des millions de personnes venaient de déménager au Texas en quelques mois pour échapper aux politiques des États bleus, comme les impôts élevés et les obligations oppressives autour de la crise Covid. Et c’est ici que nous trouvons ce qui est probablement le motif central derrière les mensonges des médias sur le Texas – L’establishment ne veut pas que les Américains migrent et se rassemblent pour lutter contre les obligations. Mentir sur le Texas à chaque occasion, même pendant une tragédie, révèle leurs craintes sous-jacentes.

La recherche sur le gain de fonction de Fauci

Anthony Fauci est peut-être le menteur le mieux payé de l’histoire récente, mais ses mensonges vont au-delà du simple rôle de propagandiste pour le gouvernement. La pandémie de Covid s’est heureusement traduite par un taux moyen de mortalité par infection très bas (seulement 0,27 % officiellement), ce qui signifie que plus de 99,7 % de la population n’a pas à s’inquiéter du virus à un moment donné. Avec le variant léger Omicron maintenant en circulation, le nombre de décès est encore plus bas. Cependant, il y a eu des décès qui n’auraient pas dû se produire et Fauci en est en partie responsable.

Bien que le plus grand laboratoire de virologie de niveau 4 d’Asie se trouve à Wuhan, en Chine, juste à côté de l’épicentre de l’épidémie de Covid-19, les médias grand public, sur ordre du gouvernement et de l’establishment médical, se sont battus bec et ongles pour nier tout lien. S’il s’agissait d’une enquête sur un meurtre, ce serait comme si un détective entrait dans une pièce pour trouver un cadavre et un voisin debout au-dessus avec un couteau ensanglanté, puis achetait une glace au suspect et l’envoyait promener. Si vous n’avez pas été témoin de l’agression au couteau, pourquoi enquêter davantage ?

Pourquoi les médias étaient-ils si catégoriques pour ignorer l’évidence ? Peut-être parce que des agences gouvernementales comme le NIAD et le NIH, sous la direction d’Anthony Fauci, ont participé au financement de recherches clandestines sur le « gain de fonction » des coronavirus dans ce même laboratoire de Wuhan. Cela expliquerait pourquoi la souche initiale de Covid qui s’est répandue dans le monde au début de 2020 correspondait à 96 % aux échantillons conservés dans ce laboratoire depuis 2013. Les 4 % restants pourraient être attribués à une manipulation génétique par gain de fonction.

Fauci a nié toute implication dans la recherche sur le gain de fonction, qui est principalement utilisée pour la militarisation d’un virus ou d’autres micro-organismes. Les médias l’ont violemment défendu et ont accusé toute personne critiquant Fauci d’être des théoriciens de la conspiration cinglés. Il s’avère qu’il mentait à nouveau. La publication de plus de 900 documents relatifs à la recherche sur les coronavirus financée par Fauci et le gouvernement américain à Wuhan prouve que les médias ont soit défendu aveuglément Fauci sans examiner les preuves, soit qu’ils partagent le même agenda.

La pandémie des non-vaccinés

Le terme « Breakout case » est aujourd’hui couramment utilisé dans les médias pour décrire les personnes entièrement vaccinées qui tombent tout de même malades et meurent d’une infection Covid. Mais il n’y a pas si longtemps, on disait que tous ceux qui tombaient malades à cause du virus n’étaient pas vaccinés. Les médias et le gouvernement continuent d’insister sur l’idée que les personnes non vaccinées remplissent les hôpitaux et les lits de soins intensifs, mais il n’existe AUCUNE preuve pour étayer ces affirmations. Pendant ce temps, les pays les plus vaccinés de la planète sont également confrontés à des taux d’infection parmi les plus élevés de la planète et à des décès incessants.

En Irlande, par exemple, plus de 63% des décès récents du fait de la Covid-19 étaient des personnes entièrement vaccinées. En Israël, près de 60 % des personnes hospitalisées pour la Covid sont entièrement vaccinées. L’Uruguay, le Bahreïn, les Maldives et le Chili ont tous des taux de vaccination très majoritaires et tous ont connu des pics de décès et d’infections dus à la Covid-19.

Si les vaccins fonctionnent réellement, comment cela est-il possible ?

Conclusion : Les vaccins ne fonctionnent pas, du moins pas de la manière dont les entreprises pharmaceutiques l’ont initialement prétendu. Ajoutez à cela le fait que les personnes ayant une immunité naturelle sont 13 à 27 fois plus protégées contre la Covid-19 que les personnes qui se soumettent au vaccin. On peut se demander quel est l’intérêt de ces vaccins expérimentaux à ARNm, dont l’innocuité n’est pas prouvée par des données à long terme.

« Stagflation » transitoire

Le déni de l’inflation américaine par les médias grand public est monnaie courante depuis un certain temps. Aujourd’hui, ils ne peuvent plus le cacher. Avec une inflation des prix qui atteint des sommets inégalés depuis 40 ans (selon les chiffres officiels), le portefeuille de l’Américain moyen en prend un coup, et cela ne peut qu’empirer à partir de maintenant.

Les médias semblent être spécifiquement investis dans la dissimulation des données économiques réelles au public et dans la protection de la Réserve fédérale et des pratiques bancaires centrales en général. Je n’entrerai pas dans mes théories sur la raison pour laquelle c’est le cas (j’ai déjà beaucoup écrit sur ce sujet dans mon dernier article), je dirai seulement qu’une population non préparée est une population facile à contrôler quand un crash économique se produit.

La Covid-19 empêche-t-elle le public de fréquenter les salles de cinéma ?

L’industrie du cinéma était sur le déclin bien avant l’arrivée de la pandémie de Covid-19, et il est indéniable que cela était largement dû à la propagande d’extrême gauche implantée dans les films hollywoodiens depuis 2016. Oui, Hollywood était « Woke » avant cela, mais loin d’être aussi mauvais que ce que l’industrie est devenue au cours des cinq dernières années. Hollywood appelle cette politisation des films « inclusivité », mais avoir plus de personnes noires et brunes dans les films n’est pas le problème. Il s’agit plutôt de l’injection de l’idéologie gauchiste « Woke » et du cultisme dans tout, des films aux séries télévisées en passant par les publicités.

La guerre culturelle est TRÈS réelle, et malheureusement, la plus grande erreur des conservateurs a été d’ignorer le combat dans le divertissement populaire jusqu’à récemment. Il y a cependant de l’espoir, et il se trouve dans le mantra « Get Woke Go Broke ! / Être Éveillé vous brise ! « . Les spectateurs votent avec leur porte-monnaie et le consensus est qu’ils ne veulent pas que la politique de gauche empoisonne leur divertissement. Ces deux dernières années, les gauchistes dans les médias ont dit que l’effondrement des profits des théâtres était dû à la peur du public vis-à-vis de la Covid-19. Cette excuse a récemment été détruite par le dernier film Spiderman, qui n’a pas de politique « Woke » et qui a attiré des millions de spectateurs dans les salles. Le film a rapporté plus d’un milliard de dollars en 5 jours, battant les records précédents.

Il est clair que la Covid-19 n’est pas du tout un facteur, mais si vous regardez presque tous les films ratés de l’année dernière, il y a un fil conducteur qui les relie : la propagande « Woke ». Personne n’en veut, personne n’aime ça. Les médias n’ont plus d’autre moyen de la nier.

Il y a beaucoup d’autres mensonges que je n’ai pas eu l’occasion de couvrir ici, mais je pense que vous avez saisi l’image. Qui sait ce que l’année prochaine nous réserve en termes de propagande de la part de nos gardiens d’entreprise ? Au moins, pour l’instant, les médias alternatifs ont pris le relais pour combler le vide et apporter des faits là où il n’y avait que tromperie. Pour se débarrasser de la vérité, ils devront se débarrasser de nous. Sinon, le marché libre a parlé.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Project Veritas : au Pentagone la nocivité des vaccins à ARN messager est un secret de Polichinelle

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Edouard Husson

Anthony Fauci a dissimulé au Sénat les origines du COVID et les implications américaines dans la recherche menée au Laboratoire P4 de Wuhan. C’est confirmé par une nouvelle vidéo et des documents secrets que s’est procurés Project Veritas. Ces documents viennent compléter des informations datant de la fin du printemps 2021 et que nous avions déjà présentées à nos lecteurs. Surtout, ils confirment comment les médias subventionnés ont créent un écran de fumée permanent qui dissimule la réalité et permet aux dirigeants d’agir de façon dissimulée. Dans les bureaux capitonnés du Pentagone, on dit la vérité non seulement sur l’origine accidentelle de la pandémie mais aussi sur la nocivité des vaccins à ARN messager.

Voici, pour nos lecteurs, en traduction française, les explications données par Project Veritas, qui accompagnent la vidéo : 

“[WASHINGTON, D.C. – 10 janvier 2022] Project Veritas a obtenu des documents surprenants et jamais vus auparavant concernant les origines du COVID-19,  la recherche sur les gains de fonctions, les vaccins, les traitements potentiels qui ont été supprimés, et les efforts du gouvernement pour dissimuler tout cela.

Les documents en question proviennent d’un rapport de la Defense Advanced Research Projects Agency, mieux connue sous le nom de DARPA, et étaient cachés dans un disque étiqueté “top secret”.

La DARPA est une agence du Département de la Défense des Etats-Unis chargée de faciliter la recherche de technologies ayant des applications militaires potentielles.

Project Veritas a obtenu un rapport  adressé à l’Inspecteur Général du Département de la Défense écrit par le Major du Corps des Marines, Joseph Murphy, un ancien membre de la DARPA.

Le rapport indique qu’EcoHealth Alliance a approché la DARPA en mars 2018, demandant un financement pour mener des recherches sur le gain de fonction des coronavirus transmis par les chauves-souris. La proposition, nommée Project Defuse, a été rejetée par la DARPA pour des raisons de sécurité et parce qu’elle violait le moratoire sur la recherche de gain de fonction de base.

Selon les documents, le NAIAD, sous la direction du Dr Fauci, a poursuivi les recherches à Wuhan, en Chine, et sur plusieurs sites aux États-Unis.

Le Dr Fauci a affirmé à plusieurs reprises, sous serment, que les NIH et NAIAD n’ont pas été impliqués dans la recherche de gain de fonction avec le programme EcoHealth Alliance. Mais selon les documents obtenus par Project Veritas, qui décrivent pourquoi la proposition d’EcoHealth Alliance a été rejetée, la DARPA a certainement classé la recherche comme un gain de fonction.

“La proposition ne mentionne ni n’évalue les risques potentiels de la recherche sur le gain de fonction (GoF)”, une citation directe de la lettre de rejet de la DARPA.

Le rapport du Major Murphy détaille les grandes inquiétudes suscitées par le programme COVID-19 de gain de fonction, la dissimulation de documents, la suppression de remèdes potentiels, comme l’Ivermectin et l’Hydroxychloroquine, et les vaccins à ARNm.

Project Veritas a contacté la DARPA pour obtenir des commentaires sur les documents cachés et s’est entretenu avec le responsables des communications de documents, Jared Adams, qui a déclaré : “Cela ne me semble pas normal”, lorsqu’il a été interrogé sur la manière dont les documents ont été entourés de secret. “Si un document est classifié, il doit être marqué de manière appropriée”, a déclaré M. Adams. “Je ne suis pas du tout familier avec des documents non marqués qui résident dans un espace classifié, non.”

Dans une vidéo publiée lundi soir, le PDG de Project Veritas, James O’Keefe, a posé une question fondamentale à la DARPA :

“Qui à la DARPA a pris la décision d’enterrer le rapport original ? Ils auraient pu tirer la sonnette d’alarme au Pentagone, à la Maison Blanche ou au Congrès, ce qui aurait pu empêcher toute cette pandémie qui a entraîné la mort de 5,4 millions de personnes dans le monde et causé beaucoup de douleur et de souffrance à des millions d’autres.”

Le Dr Anthony Fauci n’a pas encore répondu à une demande de commentaire sur cette histoire”.

Pour comprendre les documents antérieurs publiés dans la presse de langue anglaise, auxquels il est fait allusion, nous rappelons ce que nous avions exposé à nos lecteurs. 

Quand la DARPA refusait, d’autres départements du Pentagone acceptaient de financer la recherche d’EcoHeath Alliance

Le Pentagone a versé sur plusieurs années 39 millions de dollars à Eco Health Alliance,  une ONG qui a elle-même transféré de l’argent à l’Institut de virologie de Wuhan. Quelle partie de cette somme est-elle allée aux recherches du Docteur Shi Zhengli, la désormais célèbre “Batwoman”, soupçonnée d’être à l’origine de l’accident de laboratoire qui aurait déclenché la crise du COVID-19? Il va falloir continuer à investiguer mais le comportement d’Anthony Fauci ou de Peter Daszak, scientifique d’origine britannique, collaborateur de longue date de Madame Shi et directeur d’Eco Health Alliance révèle des hommes qui ont cherché à effacer des traces compromettantes d’une collaboration avec les recherches les plus dangereuses menées à Wuhan. 

Au début 2020, Donald Trump a vite repéré un sérieux problème

Jusqu’en 2020, EcoHealth Alliance ne s’est jamais caché de ses liens avec l’Institut de virologie de Wuhan. India Today a rediffusé récemment des déclarations décomplexées de Peter Daszak, le responsable de l’organisation sur ce sujet. Et tout expert du secteur savait que cette ONG, créée pour étudier les nouvelles maladies, finançait également des expériences universellement controversées (qu’elles fussent menées en Chine, en France ou aux Etats-Unis) de “gain de fonction”, qui consistent à rendre des virus dangereux plus infectieux pour étudier leurs effets sur les cellules humaines.

Et puis est venu l’épidémie de COVID 19. Rapidement, les soupçons se sont tournés vers le laboratoire P4 de Wuhan. Une tempête politique a éclaté en mai 2020,  lorsque l’ancien président Donald Trump a annulé une subvention de 3,7 millions de dollars destinée à EcoHealth Alliance et plus particulièrement à Peter Daszak. En fait, l’ancien président américain avait suffisamment d’informations sur le fait que l’argent gouvernemental avait été très mal utilisé. Et contre ceux qui criaient au scandale, les informations dont nous disposons aujourd’hui lui donnent raison. 

En effet, des données sur les subventions fédérales rassemblées par James Baratta et Mariamne Everett montrent qu’EcoHealth Alliance a reçu plus de 123 millions de dollars du gouvernement – de 2017 à 2020 – et que l’un de ses plus grands bailleurs de fonds est le ministère de la Défense, qui a versé près de 39 millions de dollars à l’organisation depuis 2013.

Il va bien entendu falloir déterminer quelle part de cet argent a été consacrée à la recherche menée à l’Institut de virologie de Wuhan – et nous savons par les documents de Project Veritas que la DARPA a refusé le “Projet Defuse” –  mais il ne fait aucun doute que de l’argent a été versé par certaines branches du Pentagone comme le montrent à la fois l’intitulé des financements et le comportement suspect de Fauci et Daszak.

De l’argent du Pentagone pour le développement de recherches intéressant hautement l’armée chinoise

Les subventions du Pentagone comprenaient 6 491 025 dollars de la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) de 2017 à 2020 avec la description suivante : “Comprendre le risque d’émergence de zoonoses transmises par les chauves-souris en Asie occidentale “.

La subvention a été classée dans la catégorie ” recherche scientifique – lutte contre les armes de destruction massive “. On appréciera cette inversion totale de la réalité puisque, comme nous l’avons indiqué dans un précédent article, l’Armée Populaire de Libération comptait beaucoup sur les recherches menées dans le P4 de Wuhan pour développer des armes biologiques. De même que la mission du DTRA est de “contrer et dissuader les armes de destruction massive et les réseaux de menaces improvisées”, EcoHealth Alliance vous pose la question sur son site web: ” Qui s’interpose entre vous et la prochaine pandémie?”. 

EcoHealth Alliance  a également reçu 64,7 millions de dollars de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), 13 millions de dollars de Health and Human Services, qui comprend les National Institutes of Health et les Centers for Disease Control, 2,3 millions de dollars du Department of Homeland Security et 2,6 millions de dollars de la National Science Foundation.

Et, comme résume le Daily Mail : “Un chiffre de financement gouvernemental de 3,4 millions de dollars a été largement commenté, après que le conseiller médical en chef de la Maison Blanche, Anthony Fauci, a été interrogé lors d’une audition au Sénat sur la quantité d’argent que les National Institutes of Health ont envoyé au laboratoire de Wuhan via ses subventions à EcoHealth Alliance en 2019. Mais les chiffres totaux des subventions, y compris le financement du Pentagone sont beaucoup plus importants”. James Baratta et Marianne Everett ont rassemblé les déclarations de subventions des agences gouvernementales américaines à EcoHealth Alliance. Ils ont découvert que la déclaration de l’EHA concernant son vaste financement militaire se trouve dans la section “Politique de confidentialité” de son site web, sous le titre “EcoHealth Alliance Policy Regarding Conflict of Interest in Research”. Dans cette déclaration, l’EHA indique qu’elle est “le bénéficiaire de diverses subventions de la part d’agences fédérales, dont le National Institute of Health, la National Science Foundation, l’US Fish and Wildlife Service, l’US Agency for International Development et le Department of Defense”. EcoHealth Alliance ne divulgue pas le montant exact de son financement par le Pentagone.

Plongée dans les eaux troubles du marécage: de Bagdad 2002 à Wuhan 2019

En 2014, l’administration Obama a instauré un moratoire, qui interdisait de mener aux USA la recherche sur le “gain de fonction”, après que des scientifiques se soient inquiétés du fait qu’elle pourrait conduire à une pandémie mondiale due à un virus génétiquement amélioré s’échappant d’un laboratoire.

Les expériences financées par EcoHealth Alliance en Chine relevaient du même type de recherche. Eh bien, pour contourner le moratoire du gouvernement Obama, EHA a utilisé une faille qui autorise la recherche dans les cas “d’urgence pour protéger la santé publique ou la sécurité nationale”, James Baratta et Marianne Everett, toujours eux, ont découvert que l’un des “conseillers politiques” d’EcoHealth Alliance est David Franz, ancien commandant du principal centre de guerre et de biodéfense biologique du gouvernement américain, Fort Detrick. Franz est surtout connu comme ayant été placé par le Pentagone dans la Commission spéciale des Nations Unies qui avait inspecté l’Irak en 2002 à la recherche d’armes biologiques, chimiques  ou nucléaires. Le même homme qui avait contribué à inventer des armes qui n’existaient pas en Irak se retrouve, deux décennies plus tard, à dissimuler des recherches létales menées par son pays. 

Quand le Docteur Daszak créait des fake news

En février 2020, M. Daszak a persuadé plus d’une vingtaine d’autres scientifiques de signer une lettre qu’il avait adressée au très respecté journal médical The Lancet. Comme le résume très bien le Daily Mail : “Cette lettre  a intimidé la plupart des experts, qui ont refusé d’envisager que le virus puisse avoir été fabriqué par l’homme et s’être échappé de l’institut de Wuhan. Jamie Metzl, ancien haut fonctionnaire de l’administration Clinton, qui siège aujourd’hui au comité consultatif de l’Organisation mondiale de la santé sur l’édition du génome humain, a déclaré au DailyMail.com que la lettre du Lancet “était de la propagande scientifique et une forme de brutalité et d’intimidation”.

La lettre commune, publiée dans le journal médical le 19 février 2020, faisait l’éloge des scientifiques chinois “qui continuent à sauver des vies et à protéger la santé mondiale face à l’épidémie de Covid-19” et ajoutait : “Nous sommes unis pour condamner fermement les théories du complot suggérant que le Covid-19 n’a pas une origine naturelle”. Le 21 juin 2021, soit plus d’un an après, The Lancet publiait une mise au point de Peter Daszak qui assurait qu’il n’était pas en conflit d’intérêt en co-signant le courrier de février 2020 étant donné qu’il n’avait jamais reçu d’argent d’un laboratoire chinois sur ce sujet. Et pour cause, c’est lui qui en versait ! 

Ce n’est pas le seul scandale qui est en train de sortir. Malgré ses liens étroits avec le laboratoire chinois, M. Daszak avait également été choisi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour faire partie de l’équipe de 13 membres chargée de trouver la cause de la pandémie. On se rappelle qu’en mars 2021, après les conclusions provisoires de la commission (et les déclarations de Peter Daszak) écartant à nouveau la possibilité d’une fuite de laboratoire, l’OMS avait été obligée de présenter un communiqué plus nuancé suite à des protestations internationales. 

Liberté de ton au Pentagone pour parler des origines du COVID et de la nocivité des vaccins à ARNm


L'évaluation du major murphy au début de l'été 2021 from EdouardHusson

Evidemment, vu toutes ces révélations dans les médias avant l’été 2021, chaque département du Pentagone a fait évaluer en interne son évaluation au risque. Le document le plus intéressant de ceux publiés par Project Veritas est précisément cette évaluation du risque pour la DARPA par le Major Murphy, que nous mettons à diposition de nos lecteurs ci-dessus. 

Elle contient en outre un témoignage extraordinaire de la liberté avec laquelle, au sein du Pentagone, on évaluait, il y a quelques mois, les origines du COVID-19 et, surtout, la réalité des vaccins à ARN messager. 

Une analyse très détaillée en a été proposée par un compte sérieux sur Twitter. Les lecteurs pourront cliquer sur le tweet pour dérouler le THREAD (fil twitter): 

https://twitter.com/MimeSophie/status/1480901358245007360



Le député néerlandais Thierry Baudet évoque le rapport prophétique de la Fondation Rockefeller de 2010 qui déroule dans le détail le scénario de la pandémie actuelle

[Source : Le Libre Penseur]



[Voir aussi :
La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?]




Appel à la mobilisation des philosophes et sociologues

Par Karen Brandin

Cette tribune est issue d’un courrier initialement destiné à la philosophe Barbara Stiegler et au sociologue, Laurent Mucchielli. Qu’ils soient très sincèrement remerciés pour leur écoute et leur attention.

En cette période troublée où il s’agit plus que jamais de faire société, je n’ai pas de mots, seulement des maux, pour décrire la déception immense qu’engendre l’inertie d’une majorité du corps enseignant et/ou universitaire et plus particulièrement du sous-corps des mathématiciens, garants pourtant du bon sens, de la rigueur, de la pondération ; de la logique aussi.

En d’autres temps, plus sombres encore, nous avons pourtant connu et admiré des mathématiciens engagés, combatifs (Poincaré, Grothendieck, Audin, Cartier…) qui ont su faire preuve de courage et défendre leurs convictions en dehors d’un cercle strictement confraternel. On pense notamment à l’intervention d’Henri Poincaré dans l’affaire Dreyfus à titre d’exemple.

Lavoisier avait tort finalement : tout se perd, rien ne se crée vraiment, mais tout au plus se transforme. Ou plutôt, se pervertit.

Nous avons décidément fait trop souvent et trop longtemps le choix confortable, mais pleutre, lâche, de briller par notre absence. Un silence qu’il est trop facile d’associer à de la sagesse ou de la prudence. Car c’est bel et bien l’indifférence qui nous guette.

Où étiez-vous Monsieur Villani, député de l’Essonne, médaille Fields 2010, lorsqu’il s’agissait de défendre nos droits fondamentaux en vous positionnant contre ce projet inique de passe vaccinal ? Vos concitoyens ont-ils moins de valeur à vos yeux que le destin, certes tragique, des poules en batterie ou l’avenir de la chasse à courre contre laquelle vous vous êtes fermement engagé ?

En tant qu’intellectuels, en tant que scientifiques, spécialistes des sciences dures et pourtant si humaines, on se devait de jouer un rôle majeur en dénonçant les manipulations honteuses dont nous sommes victimes depuis deux ans.

Celles, grossières, voire grotesques, des chiffres bien entendu, mais pas seulement.

Celles aussi, « rhétoriques » ou « sémantiques », à visée d’abrutissement des masses pour cause de sidération. On pense notamment au mot « pédagogie » alors que le peuple français n’est pas un peuple d’enfants ; à la confusion entre « cas » et « malades » et à la notion de « vaccin » pour qualifier une injection non immunisante (on commence d’ailleurs à amorcer prudemment une conversion : le vaccin ne serait plus un vaccin, mais plutôt un traitement pour essayer de rendre légitime son efficacité si éphémère).

Presque plus grave selon moi, nous entendons chaque jour différents ministres se relayer comme un seul homme, dont Jean-Michel Blanquer pour ne citer que lui, pour se féliciter d’avoir incité les jeunes (ou les moins jeunes) à se faire vacciner au travers de phrases « choc » : « Les élèves non vaccinés seront évincés », ou encore « Si vous aimez la liberté, vous aimez le vaccin ».

Comment ne pas penser à cette citation de Chomsky :

« La propagande est à la société démocratique ce que la matraque est à l’État totalitaire. »

Car il n’a jamais s’agit d’une quelconque incitation, mais bel et bien d’une extorsion de consentement dont il est indécent de se réjouir dans un état de droit.

Autant d’impropriétés qui sèment la confusion et font le lit de l’outrance. En 2022, on fait décidément l’éloge funèbre de la nuance et de la pondération.

Puisque l’indifférence des mathématiciens tout au long de cette crise hystérique, mais qui menace de devenir historique, m’accable, je me tourne bien volontiers vers vous, les philosophes, garants de la Cité, suite notamment à la dernière intervention d’Emmanuel Macron.

Parce que vous formez (je pense à Barbara Stiegler, Harold Bernat, René Chiche, Nathan Devers, François-Xavier Bellamy et certains sociologues comme Laurent Mucchielli), un noyau dur de vigilance, mettez, si vous le pouvez, si vous le souhaitez, votre talent d’écriture, votre notoriété aussi au service d’une population moins armée que vous, notamment pour atteindre les médias conventionnels, officiels.

Démasquez par les mots, une arme à la fois légitime, légale et pourtant redoutable, au travers d’une tribune commune par exemple, ce président prétendu philosophe, adepte du « qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse » cher à Musset. Il est désormais urgent de mettre fin à cette imposture.

Nous, citoyens lambda, sommes soûlés justement, ivres jusqu’à la nausée de ces sorties permanentes d’une violence inouïe, qu’il n’est plus possible de mettre sur le compte de la maladresse, ni même d’une arrogance mal contenue dont on finit par se demander si elle ne relève pas de la psychiatrie. Quant aux soi-disant références historiques (Pompidou), elles ne sauraient tout justifier. Avec cette phrase terrible : « un irresponsable n’est plus un citoyen », E. Macron a franchi une ligne devenue écarlate à force d’être rouge.

Il s’agit de le rappeler au sens de mots qu’il comprend décidément mal.

Pour que ce terrible quinquennat n’ait pas eu lieu en vain et pour donner du sens, de la texture à ce que nous avons dû endurer, ayez cette générosité dont il est incapable et donnez-lui s’il vous plaît, le premier cours de philosophie politique et morale de sa vie. Il en a grand besoin.

J’appelle de mes vœux que ce projet d’écriture commune fasse son chemin. Ce serait une réelle chance pour nous tous que nous soyons « quelque chose » ou « rien » ; citoyens responsables ou pas !

Il faut sauver les « gens » et pas seulement nos élèves et étudiants de cette addiction aux phrases brutales, aux slogans, aux raccourcis, aux interjections et leur donner à lire (et donc à penser) un texte construit et argumenté pour les convaincre que l’esprit critique, menacé d’extinction, est une chance. C’est un droit et un devoir.

Pourtant, cette réaction saine, consubstantielle à la démocratie, est désormais assimilée à du complotisme.

Il faut rappeler, défendre que la démarche de réflexion, fût-elle exigeante, est indispensable pour conserver une autonomie de pensée. Que l’on ne peut pas, que l’on ne doit pas se contenter d’un : « Macron, nous aussi on t’emmerde », car c’est ce qu’il attendait bien sûr. À savoir que les gueux prennent la parole dans le seul registre de langage qu’ils comprennent ou maîtrisent : la vulgarité, la trivialité.

À vous, et nous avec vous, de lui donner une vraie leçon de vie, qui soit tout sauf anonyme, car cet enfant capricieux a son talon d’Achille : un ego démesuré.

Je ne reviens pas sur les propos de Gabriel Attal qui ont suivi ceux du chef de l’État et dont l’ignominie m’a durablement choquée ; ce jeune homme de 33 ans est terrifiant d’indécence, d’arrogance. On dit que la valeur n’attend pas le nombre des années ; la brutalité, non plus.

Enfin, qu’Emmanuel Macron ait utilisé vendredi dernier les soignants comme bouclier, comme caution finalement pour justifier ses propos inqualifiables aurait dû créer une réaction forte dans ce corps de métier agonisant et depuis si longtemps malmené, maltraité « en même temps »😉 que constamment instrumentalisé. Je l’appelle donc lui aussi à réagir d’une seule voix, celle du serment d’Hippocrate.

On retrouve là encore les stigmates un chef d’État immature, qui se cache à l’envi derrière les jupes des commerçants ou les blouses des infirmières. Il répète souvent aux Français : « Je ne peux rien contre vos complexes. »

Et bien, il se trompe. Il peut faire quelque chose : « partir », car c’est bien de lui et de son gouvernement dont nous avons légitimement honte.

« Sachons être suspect. C’est le signe aujourd’hui d’un esprit libre et indépendant, surtout en milieu intellectuel » disait Julien Freund.

Comme des millions de personnes, je compte donc sur vous et sur le poids des idées et des mots… Et si certains sénateurs ou députés devaient croiser la route de cette tribune, j’espère qu’elle les convaincra, au moins en partie, que nous sommes un peu plus qu’une frange capricieuse et illettrée de la population.

D’avance, merci.

Karen Brandin
Enseignante
Docteur en théorie algébrique des nombres

« Le peuple a perdu la confiance du gouvernement. Ne serait-il pas plus simple alors de dissoudre le peuple et d’en élire un autre. »

B. Brecht

ps : Je remercie chaleureusement Benoît Brandin, agrégé de philosophie, pour sa relecture attentive.




JE SUIS EN COLÈRE, par Michelle d’Astier de la Vigerie

[Source : michelledastier.com]

Par Michelle d’Astier de la Vigerie

À monsieur le fallacieux Président de la France

J’apprends avec stupeur, par votre bouche, que je ne suis pas une citoyenne française. Ah bon ? On a pourtant toutes les traces de ma lignée française depuis des siècles (ça remonte à l’époque de Jeanne d’Arc, mon ancêtre s’étant illustré à la guerre par son courage et ayant reçu le titre de chevalier lors du combat des Trente). Bien plus récemment un de mes oncles était conseiller de J. Chirac et député européen. Il y a eu bien d’autres serviteurs de l’État dans cette lignée illustre.

– Là, je parle de ma lignée de Silguy, qui a donné beaucoup de ses enfants pour la France …

Et la vôtre, E. Macron ?

En sus, vous injuriez 5 millions de Français en employant un langage de charretier, avec la grossièreté d’un gamin élevé dans le ruisseau ou celui d’un malfrat de banlieue !

Vous qui vous arrogez le titre de chef des armées sans avoir même fait votre service militaire, pourtant encore obligatoire quand vous auriez dû être incorporé… À peine élu par magouille, vous avez osé parler avec mépris au général de Villiers, mille fois supérieur à vous, à tous niveaux, et surtout au niveau de l’intégrité morale et de l’honneur. Vous auriez pu pourtant, des années auparavant, être condamné comme déserteur. C’eût été juste, puisque vous l’êtes toujours: traître et déserteur de vos responsabilités vis-à-vis de la France et des Français.

L’irresponsable, on a compris depuis longtemps qui l’était vraiment*.

* Lire mon commentaire du 8/1/21


– Je parle aussi en tant que Michelle d’Astier de la Vigerie, nom que je porte depuis 57 ans.  J’ai fait partie de cabinets ministériels, de Conseils régionaux, j’ai travaillé pour A. Chalandon, j’étais une gaulliste de la première heure durant l’élection du Général comme Président de la France (j’ai 80 ans) mais la famille d’Astier à laquelle je suis alliée a fait hautement partie de la Résistance, avec trois Compagnons de la Libération et bien d’autres héros qui ont lutté pour la libération du pays, dont mon ex-mari, ma belle sœur, leurs cousins et cousines… et j’ai passé une bonne partie de ma vie au milieu de ces Résistants. C’est communicatif, l’héroïsme, quand on a les bonnes dispositions de cœur et l’héritage d’hommes valeureux.

Mais me voici désormais même plus digne de la citoyenneté française, selon vos propos. Est-ce cela, le nouveau négationnisme du macronisme, et celui de la lie politique qui l’entoure ?

Vous n’avez même plus peur du ridicule…


Comme j’ai des tripes pour MON PAYS que j’aime, pour MA France, je milite jusqu’à épuisement depuis le début de la « plandémie » – presque deux ans – car j’ai immédiatement détecté vos MENSONGES ET MANIPULATIONS, surtout avec vos contradictions successives, la trahison de vos promesses, et surtout votre soumission coupable à ce qui était dicté, mois par mois, et même avec un long temps d’avance*, par un groupuscule de décideurs mondiaux – décideurs en se faisant des fortunes sur le dos des populations -. Un groupuscule d’où émergent quelques noms, bien sûr: Bigpharma, Pfizer, Moderna, Schwab, Attali, Soros, Bill Gates, GAFAM… le micromacron n’étant au final qu’un outil formaté par ces requins qui vous dévoreront quand vous ne leur servirez plus à rien.

* (j’ai pu voir plusieurs des documents distribués aux responsables des pays occidentaux, et je sais que vous aviez des rencontres secrètes à Bruxelles, notamment avec A. Merkel, à 2 h ou 3 h du matin, pour y recevoir votre feuille de route)

Je ne parle même pas de vos pieds nickelés successifs, E. Philippe, Castex, Véran, Buzyn, Attal, et quelques autres sinistres, sans compter tous les parlementaires corrompus – à moins qu’ils soient idiots – qui se font les chantres de votre objectif : DÉTRUIRE LA FRANCE ET LES FRANÇAIS sous prétexte – Pouah ! – de vouloir leur bien.

Mais non, ils ne sont pas idiots, ces députés, puisqu’ils ont voté pour eux-mêmes la non obligation d’un pass sanitaire. Tout le monde sait que les coronavirus s’arrêtent net quand ils voient la carte de visite des députés ! Nul doute qu’ils vont aussi voter pour eux-mêmes l’abstention de devoir présenter un pass vaccinal pour aller festoyer ensemble dans les chics restaurants de leur choix ou se pavaner dans leurs meetings électoraux.

J’oubliais, il paraît que les virus sont allergiques aux meetings électoraux. Selon la rumeur, ils préfèrent les petits restos tranquilles, surtout les comptoirs de bistrots où les braves Français aimaient venir se détendre après une dure journée de boulot. Évidemment, je vous parle d’un monde qui doit être situé, pour vous, sur la planète Mars…

Au fait, accepteriez-vous que l’on vous fasse des tests, dans un laboratoire indépendant assermenté, pour voir si vos « vaxxins » expérimentaux, ceux qu’on vous a soi-disant injectés, étaient bien composés d’oxyde de graphène, de protéine Spike, de nano particules, d’ARN messager, de RMC5…, ou étaient simplement une injection de vitamines ? Et vos ministres ? Et les membres de votre « Conseil scientifique » ? Du Conseil d’État ? Du Conseil Constitutionnel ? Et tous les parlementaires se prétendant vaxxinés ?

CHICHE, Mr le fallacieux président de la France et des Français ! Allez, chiche ! Parce que vos « fuites » de QR code, quelle mascarade ! Et votre chère et tendre Brigitte – Jean-Michel pour les intimes -, s’y prêterait-elle par amour pour la vérité, elle qui sait toujours paraître si sincère ?

CHICHE, Emmanuel, chiche !

Selon vos propres critères, vous êtes un ennemi de la France vous qui voulez éliminer le maximum de Français grâce à une injection qui va provoquer une hécatombe grandissante, selon les spécialistes qui savent ce dont ils parlent et que vous faites taire part tous les moyens ; vous qui faites stériliser par le vax les jeunes femmes, les ados, et même les gamins  pour qu’ils ne se reproduisent pas ; vous qui divisez familles, villages, communautés, via une propagande perverse ; vous qui jetez à la vindicte publique sa portion la plus lucide, courageuse et patriote… C’est vous qui devez être déchu de la citoyenneté française.

Même chose pour vos sbires. Tous vous devriez être traduits devant un tribunal militaire pour haute trahison, crime contre l’humanité et intelligence avec l’ennemi, dont vos copains Attali et Schwab, parmi bien d’autres. Et puisque vous avez trahi et fait trahir par nos Institutions, soigneusement et méthodiquement corrompues, quantités de conventions internationales, après avoir tordu et piétiné notre Constitution, un Tribunal style Nuremberg serait bien adapté, puisque vous avez programmé le GÉNOCIDE de MON pays :  les effets à terme du vaxx ont été annoncés par des sommités scientifiques, sans compter l’ex vice-président, et l’ex directeur de Pfizer, tous deux, et pour cause, démissionnaires. Et ces effets que vous tentez encore et encore de camoufler – malgré des preuves internationales criantes – se font déjà sentir dramatiquement partout.

VOUS ÊTES UN ASSASSIN, FROID, CALCULATEUR, PRÊT À ANÉANTIR LA FRANCE ET LES FRANÇAIS, CONTRE DE PITOYABLES SIÈGES D’HONNEUR ET CONTRE DES PARACHUTES DORÉS.


LA FRANCE, C’EST MON PAYS. PAS LE VÔTRE ! CAR C’EST BIEN VOUS QUI EN ÊTES INDIGNE. C’EST VOUS, LE TOUT PREMIER, QUI DEVEZ ÊTRE DÉCHU DE LA CITOYENNETÉ FRANÇAISE, ET NON PAS MOI, NI  AUCUN DES RÉSISTANTS COURAGEUX QUE VOUS VOULEZ FAIRE ÉCHARPER PAR CEUX QUE VOUS AVEZ FORCÉS, PAR LA RUSE, LE MENSONGE OU LA MENACE, À SE FAIRE EMPOISONNER.

Je milite, pour avertir mes amis les Français, avec mes moyens. J’ai repris à 79 ans mon travail de journaliste. Les nouvelles arrivent du monde entier, comme un tourbillon, évidemment des informations soigneusement zappées par nos médias subventionnés (donc payés par nous !) et corrompus par la pieuvre Vingard et ses succursales pharmaceutiques et chimiques, pour débiter le mensonge, les fake news (distillés par votre staff de bénis-oui-oui pourris) et la désinformation systématique… Vous crachez le mot de « complotistes » pour désigner les RÉSISTANTS. Vous n’étiez pas né quand j’étais entourée de RÉSISTANTS, les vieux de la veille, ceux qui donnaient leur vie par amour pour leur pays, et qui eux, ne détruisaient pas la vie de leurs compatriotes par avidité du pouvoir et de l’argent.

Vous croyez pouvoir vous servir de mots stigmatisants, en les rendant méprisants. Mais quand quelqu’un voit un complot là où il n’y en a pas, le mot juste est : « paranoïaque », pas « complotiste ». Ce dernier est quasiment toujours un observateur lucide, un chercheur de vérité, un vrai journaliste… et un vrai Français sachant parler le français. Ce que vous n’êtes pas…

Donc j’écris, je relaye les infos venant de gens qui connaissent et aiment la vérité, qui la trouvent, et qui mettent parfois leur liberté et leur vie en danger pour la diffuser et sauver le plus possible de ceux qui les écouteront et qui discerneront qui dit la VÉRITÉ !

Cela, c’est juste mon travail de citoyenne française, française depuis une cinquantaine de générations…

Venez me faire chercher par vos sbires, E.Macron, pour me faire déchoir de la citoyenneté française, puisque je refuse vos manipulations et vos mensonges et que j’ai le tort (à vos yeux) d’aimer mon pays et d’avoir une sainte colère contre vos menées pour le détruire et détruire ses enfants, son génie, son Histoire, sa Culture, sa langue, son esprit, sa brillance reconnue mondialement.

Moi, je suis fière d’être française. Vous pourriez me déchoir de la nationalité que j’ai reçue – par droit millénaire – à ma naissance, je me sentirai encore mille fois plus française.

À moins que vous ne vouliez me faire vacciner de force alors que JE SAIS, vu mes pathologies, que j’en mourrais très vite car je sais ce que contient vraiment l’injection. Mais j’oubliais, même pas besoin de l’injection pour m’éliminer : vous haïssez tant les « vieux » que vous les faites assassiner au Rivotril sur ordonnance de votre ministre « de la mortalité programmée », en interdisant qu’on les soigne, comme vous avez fait interdire, avant même que la « plandémie » soit déclarée, un précieux médicament peu cher et délivré sans ordonnance en pharmacie depuis des décennies, mais qui avait pour grave défaut de pouvoir guérir les malades avant qu’ils soient expédiés – trop tard – en réanimation après l’ »ordre » gouvernemental de rester chez soi avec du paracétamol. Car il fallait remplir par tous moyens les hôpitaux, pour entretenir la panique, tout en supprimant – poursuivant ainsi le planning de vos prédécesseurs -, des milliers de lits, et ensuite, par coercition, des centaines de milliers de soignants, et ce pour parachever votre objectif de mettre les Français sous terreur pour qu’ils obéissent comme des moutons, sans même se poser de question – comme planifié dans toutes les nations du monde, et ce en même temps – .

Ah, la Terreur ! Le plus vieux truc du monde pour instaurer une dictature. Il suffisait juste de fabriquer le virus adéquat et de le répandre par tous les moyens possibles. C’était préparé de longue date, cela, comme l’avouait déjà votre copain Attali il y a quarante ans. Et là, je ne parle que de la France. 70 ans aux USA, avec les précieux conseils du docteur Mengele ?

À ce stade, je pourrais déjà vous dire que vous avez manqué votre but ! Et vos comparses avec. Vous avez sous-estimé l’intelligence des populations, la lucidité de beaucoup, la persévérance sans faille des RÉSISTANTS, car quand on touche à leur pays, ils sortent les griffes, même s’ils doivent y laisser leur vie ! C’est leur force et ça les rend indomptables et invincibles. Quand on  en élimine un, il s’en lève mille…

Vous êtes allé trop vite, vous et vos comparses. Car je sais des choses que vous ignorez, faute que vous ayez un esprit réveillé par l’Esprit de VÉRITÉ. Je ne vais pas tout vous expliquer, car vous avez ‘l’intelligence obscurcie », comme disait l’apôtre Paul face aux mécréants et autres adorateurs de faux dieux, type Baphomet ou la déesse Gaïa… Sans oublier bien sûr Mammon, alias Satan, le prince de ce monde, grand distributeur d’un fric qui n’appartient pourtant qu’à Dieu :

C’est à moi qu’appartient tout l’argent et tout l’or. Voilà ce que déclare le Seigneur des armées célestes.

Aggée 2:8

Quand Il le voudra, Dieu vous enlèvera TOUT, ABSOLUMENT TOUT !——-

Je le sais, car j’ai une toute autre mission en parallèle, une mission qui me conduit à savoir écouter et entendre mon Dieu. Dieu ne fait rien sans avoir averti ses serviteurs, les prophètes. C’est écrit.

J’ai une révélation pour vous, monsieur l’ignorant : mon Dieu est PROPRIÉTAIRE DE LA FRANCE.

C’est moi qui ai fait la terre, les hommes et les animaux qui sont sur la terre, par ma grande puissance et par mon bras étendu, et je donne la terre à qui cela me plaît.

Jérémie 27:5

Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre.

Psaumes 46:11

Car à l’Eternel appartient le règne : Il domine sur les nations.

Psaumes 22:29

Je sais qu’il vous est arrivé de vous poser des questions : des amis à moi ont été envoyés en esprit pour vous interpeler.  Mais votre orgueil était bien trop colossal pour entendre.

Ma Mission parallèle est de lever une armée d’intercesseurs, ce que je fais depuis deux ans. Oh oui, Dieu semble mettre du temps à répondre à nos prières, bien que nous ayons reçu de Sa part beaucoup de promesses. Mais voilà, Dieu a en vue une stratégie bien supérieure à celle de nous ramener à notre « vie d’avant ». Il veut que la France crie à Lui, revienne à SA loi, ce qui annulera immédiatement toutes vos lois immondes, porteuses des malédictions qui déferlent maintenant sur le pays, et c’est bien pour cela qu’Il vous laisse vous enfoncer dans la méchanceté, dans la cruauté, dans la manipulation et dans le mensonge et promulguer des restrictions et obligations de plus en plus écœurantes, destructrices et aberrantes.

Car Il veut que les yeux s’ouvrent !

Et vous, durant ce temps, qui jouissez de votre pouvoir en vous croyant invulnérable ! C’est visible, et pour moi, tristement risible et dérisoire. J’en ai connu tant, des comme vous, vides tout autant qu’avides, médiocres parmi les médiocres, qui se sentent gonfler comme Jupiter (la planète gazeuse) dès qu’on leur donne une once de pouvoir. Cela se voit dans toutes les strates de la société. Mais en haut de l’échelle, le gaz devient explosif…

Vous ne le savez pas, mais vous êtes un instrument de Dieu POUR QUE LA FRANCE PLIE LE GENOU DEVANT SON ROI. Dans votre dictature génocidaire, de plus en plus de Français, par millions, commencent à crier à Dieu, À SE RÉVEILLER, et cela comprend bien sûr des chrétiens attiédis que Dieu vomissait de Sa bouche, tout comme Il vous vomit, mais beaucoup vont entendre, enfin, la voix du Roi des rois, Jésus-Christ, Roi de France. Car, depuis Clovis, la France appartient à Jésus-Christ, alliance qui a été renouvelée par Charles VII puis par Louis XVI. CETTE ALLIANCE EST IRRÉVOCABLE.

[Voir aussi :
Le secret de l’exil juif et le dévoilement du messie
Rav dynovisz : la délivrance finale viendra de France
La dictature sanitaire aura une fin
L’épouse du Machiah sera une Française
Quelles actions résistantes mener en 2022 ?
France, relève-toi !
Sortir de la crise
La France revivra-t-elle ?
La clef de la libération
France — Une croix pour faire tomber le régime]

Tous ceux qui ne sont pas serviteurs du Dieu très Haut pour NOTRE BIEN dans les sièges de Pouvoir qu’ils occupent en France, ainsi que cela nous est rappelé en Roms 13, sont donc des USURPATEURS.

Dieu est lent à la colère, mais quand sa colère se déverse, les montages et les océans tremblent. C’est cette colère qui monte en moi, et je la ressens comme venant d’En Haut.

J’ai l’honneur, monsieur le fallacieux Pdt, l’usurpateur, de vous annoncer que, selon les Écritures, votre chute est désormais toute proche et quand on tombe de haut, la chute est dure. D’autant que tous vos faux amis d’hier se feront une joie de vous piétiner en espérant se refaire une virginité politique. Idem pour tous les magistrats ou les médecins qui ont saccagé leur éthique pour garder leurs privilèges… Ô combien ils s’empresseront de vous enfoncer en changeant brusquement de camp ! Ils croiront peut-être ainsi se racheter !

Ils auront tort, car Dieu ne laisse rien passer, sauf profonde repentance. Il voit tout. Il y a l’éternité, il y a la terre, et Dieu n’attend pas forcément l’éternité pour exercer sa vengeance.

Voici, le juste reçoit sur la terre une rétribution; Combien plus le méchant et le pécheur !

Proverbes 11:31

Eh bien, j’ai beau être chrétienne, moi, personnellement, et avec quelques milliers d’amis, je me réjouirai ! Je ne verserai aucune larme. Je sauterai de joie.

… [Je dirai] : Eh quoi! le tyran n’est plus ! L’oppression a cessé ! 5 
L’Eternel a brisé le bâton des méchants, La verge des dominateurs. 6 
Celui qui dans sa fureur frappait les peuples, Par des coups sans relâche, Celui qui dans sa colère subjuguait les nations, Est poursuivi sans ménagement. 7 
Toute la terre jouit du repos et de la paix; On éclate en chants d’allégresse,

Es 14:4

ALLÉLUIA !




Un système d’esclavage à tous les étages

[Source : @quantumleaptraduction]



[Voir aussi :
Discours de Robert F. Kennedy, Jr. et de Catherine Austin Fitts à Milan, Italie le 13 novembre
Catherine Austin Fitts, ancien membre de l’administration Bush (père) : « Un virus magique pour un coup d’État parfait »
Catherine Austin Fitts: « Bientôt, vous devrez choisir entre 2 options: la LIBERTÉ ou L’ESCLAVAGE ! »]




Le cynisme d’Anthony Fauci raconté par Steve Kirsch

[Source : stevekirsch-substack-com via etouffoir.blogspot.com]

Comment le jeu est vraiment joué

Pour mémoire, voici la note secrète que Tony Fauci a envoyée aux dirigeants mondiaux expliquant clairement les règles de base de la réponse à la pandémie. Révélé ici pour la première fois.

Par Steve Kirsch

6 859 Ground Rules Photos, Images & amp;  Images libres de droits - iStock

Ce n’est que ma supposition éclairée sur ce que Fauci a probablement dit aux dirigeants mondiaux sur la façon de faire face à la pandémie de COVID. Beaucoup de gens m’ont dit que c’était le meilleur morceau que j’aie jamais écrit.

REMARQUE
Pour ceux qui ont du mal à déterminer s’il s’agit d’un fait ou d’une fiction, la réponse est que le mémo n’a jamais existé, mais s’il y avait un mémo, et si Fauci disait la vérité, c’est ma supposition sur ce qu’il aurait écrit.

À : Dirigeants mondiaux
De : Tony Fauci
Objet : Règles de base pour la santé et la sécurité dans le monde

  1. NE JAMAIS permettre une autopsie appropriée par des personnes capables de déterminer un vaccin. Si une autopsie ne peut être évitée, assurez-vous que le coroner est en sous-effectif, n’a pas les compétences et les tests appropriés et n’a pas le temps de le faire correctement. Offrez également de payer les frais funéraires s’ils sautent l’autopsie. Cela fonctionne généralement. Quoi que vous fassiez, assurez-vous que personne ne lise ce guide pour savoir comment effectuer une autopsie efficace.
  2. Ne permettez jamais à quiconque de faire une analyse sur ce qu’il y a dans les flacons. Dans les rares cas où une analyse a lieu, nous sommes à vos côtés. Nous prétendrons que les personnes qui ont fait l’analyse sont des anti-vaccins qui ont volé des biens du gouvernement et ont délibérément contaminé les flacons avant qu’ils ne soient analysés. Nous avons toutes les bases couvertes.
  3. Assurez-vous que les compagnies pharmaceutiques jouissent d’une immunité totale contre les poursuites. Sinon, on est complètement foutus. Le Congrès est dans notre poche là-dessus. Nous les avons forcés à fournir l’immunité dans les années 1980. Il n’y avait alors que quatre fabricants, et nous nous sommes tous entendus illégalement pour nous assurer qu’à moins que le Congrès n’accepte notre demande ridicule, nous ne fabriquerions plus de vaccins.
  4. Étiquetez toute personne qui s’oppose à nous comme « anti-science ». Cela fonctionne vraiment bien. Même le sénateur Johnson n’aime pas ça.
  5. Assurez-vous que le programme de vaccination contre les blessures (le CCP) ne verse jamais un centime aux victimes du vaccin COVID. Même payer un centime serait une reconnaissance que les vaccins ne sont pas sûrs. Cela provoquerait une hésitation vaccinale. Nous ne pouvons pas avoir cela.
  6. Mandater les vaccins pour tout le monde (sauf le Congrès et la Cour suprême). Donnez-le-leur juste après la naissance. Nous ne voulons pas avoir un groupe de contrôle ici qui ne meurt pas. Si les gens font cette comparaison, nous sommes foutus. C’est pourquoi nous avons éliminé le groupe placebo dans tous les essais cliniques, afin que personne ne sache jamais à quel point ces vaccins sont dangereux. La mort d’un membre du Congrès ou de la Cour suprême sur nous n’aura pas l’air bien. Nous pouvons toujours l’appeler « sans rapport » si cela se produit.
  7. En cas d’incapacités qui surviennent au cours des essais cliniques, modifiez le symptôme lors de la rédaction du rapport d’étude pour la FDA. Donc « paralysie permanente » -> « douleur abdominale légère ». Croyez-moi, cela fonctionne. Maddie de Garay, est notre enfant d’affiche. La presse ne couvrira jamais sa blessure parce que nous leur avons dit de ne pas le faire. Nous pouvons faire de la fraude à la vue de tous et personne ne nous attrape là-dessus, c’est tellement bien contrôlé. C’est incroyable à quel point nous avons bien compris cela.
  8. Si quelqu’un meurt à cause du vaccin au cours d’un essai clinique de vaccin, ne paniquez pas. Écrivez simplement dans le rapport que le décès « n’est pas lié au vaccin ». La FDA ne vous demandera pas comment vous avez déterminé cela. Quiconque pose de telles questions stupides sera renvoyé de la FDA.
  9. Il y aura plus de rapports de décès toutes causes confondues dans le groupe vacciné que dans le groupe placebo, comme près de 25 % de plus (comme dans l’essai Pfizer), mais ne vous inquiétez pas. C’est parce que les vaccins sont super mortels, duh. Cependant, en 1) choisissant des cohortes très saines et 2) en limitant la taille des cohortes, nous pouvons affirmer que la différence de décès n’est « pas statistiquement significative ». Cela trompe tous les « vrais » scientifiques. Ils diront « oh ça a du sens » et ne creuseront pas plus profondément. Cela fonctionne à chaque fois. Les penseurs critiques comme Chris Martenson n’ont pas d’importance parce qu’ils n’ont pas assez d’adeptes pour avoir de l’importance. Et nous avons supprimé Bret Weinstein pour qu’il n’invite plus jamais Robert Malone dans son émission.
  10. La communauté médicale ne vérifiera jamais votre travail si vous travaillez au CDC. Ils subissent un lavage de cerveau dès le premier jour à la faculté de médecine pour toujours faire confiance aux autorités médicales. Nous les transformons essentiellement en moutons et enlevons leurs capacités de pensée critique. Et la médecine est si compliquée qu’ils doivent nous faire confiance parce qu’ils n’ont pas le temps, les compétences ou les outils pour faire des conneries comme regarder la base de données VAERS. C’est ainsi que nos fidèles employés, comme John Su, peuvent s’en tirer avec des présentations des données VAERS sans même mentionner le facteur de sous-déclaration. Personne ne lui pose de questions sur l’URF.
  11. Nous pouvons toujours faire approuver des choses, même si elles sont nocives pour la santé. C’est parce que nous avons demandé à tout le monde sur les panneaux extérieurs de ne jamais interroger les membres de notre personnel sur des choses comme celle-ci. Ils savent qu’on va les expulser du comité comme on l’a fait avec cet imbécile de Martin Kulldorff qui laisse les faits et la science entraver sa réflexion. Et si c’était un expert mondial de Harvard. Experts?!? Nous n’avons pas besoin d’experts. Nous n’avons pas à vous montrer d’experts puants. Nous avons besoin de gens qui suivent les ordres ici et ne remettent pas en cause le récit. Les membres externes du comité ont tous vu ce que nous avons fait à Kulldorff et cela leur envoie un message effrayant qu’ils comprennent tous : respectez nos règles ou faites-vous trancher la tête. Ils ne sont pas stupides. Le respect des règles s’applique également aux employés : nous vous expulserons si vous suivez réellement la science. Découvrez comment nous avons obtenu l’approbation du vaccin pour les adolescents. Rien ne peut m’arrêter. Pas le Congrès. Pas des employés renégats. Pas même les comités extérieurs. Je contrôle tout et ils sont impuissants à m’arrêter.
  12. Bien sûr, il y aura beaucoup d’arrêts cardiaques et les médecins des urgences verront tout cela, mais ils sont trop occupés pour suivre les statistiques et se rendre compte qu’il y a une légère augmentation. Et personne ne trouvera de signal même si les chiffres sont évidents.
« Il est difficile de faire comprendre quelque chose à un homme lorsque son salaire dépend de son incompréhension de cette chose. »
(Upton Sinclair)
  1. Poursuivre agressivement la révocation de la licence médicale de toute personne qui parle contre le récit. Même un seul tweet mettant en garde les gens contre le vaccin ou remettant en question le port du masque devrait être un motif de révocation de licence. Croyez-moi, toutes les commissions médicales le comprennent. Si un médecin prescrit de l’ivermectine pour COVID, il est grillé. Nous ne voulons pas que quiconque découvre que les choses fonctionnent.
  2. NE JAMAIS faire une enquête proactive pour découvrir le dénominateur des événements. En 1985, nous avons soigneusement conçu le système VAERS afin que personne ne connaisse jamais le vrai dénominateur afin que nous puissions affirmer que chaque vaccin est sûr, peu importe à quel point il est dangereux. Cela nous permet de prétendre que tous ces signaux sont rares. Il y a dix ans, nous avons tué le projet ESP-VAERS parce qu’il était trop précis. Bobby Kennedy nous a expliqué cela dans son livre, mais son livre est si long que personne ne le trouvera. C’est à la page 73 du livre (ou recherchez AHRQ si vous avez l’édition Kindle).
  3. Nous utilisons des masques pour surveiller notre niveau de contrôle. Les masques ne fonctionnent pas du tout. On vient d’inventer cette merde. Nous ne sommes pas stupides. Nous savons que les deux essais randomisés n’ont montré aucun effet. L’étude que le CDC cite pour justifier les masques dans les écoles était horriblement confuse, mais elle a montré les résultats que nous voulions voir. Et même quand on nous interpelle à ce sujet dans une superbe vidéo sur YouTube, ça n’a pas d’importance. Nous n’avons même pas eu besoin de YouTube pour extraire la vidéo. Donc ça marche. C’est pourquoi nous nous référons TOUJOURS à cette étude (plutôt qu’aux études randomisées plus définitives dont nous ne parlons pas du tout). Mais croyez-moi, le public ne sait pas que nous ne faisons que leur montrer les études de merde qui soutiennent notre programme. Ils nous font totalement confiance parce que nous sommes les autorités. Ils n’ont pas le temps de faire des recherches. Soyons honnêtes ici. Peu de gens vont acheter le livre « La vérité sur les masques » de Judy Mikovits sur Amazon. Regardez, seulement 82 notes sur un sujet qui touche 300 millions de personnes ! Les masques sont donc notre canari dans la mine de charbon. Si les gens ne se conforment pas à nos conseils ridicules de masquage, c’est un signe que nous perdons le contrôle, nous devons donc durcir l’application en faisant des choses comme criminaliser le fait de ne pas faire ce que nous disons. Ce contrôle sur l’esprit des gens est essentiel à notre succès. On peut même leur faire porter un double masque, ils sont tellement stupides. Ils ne peuvent pas comprendre que 2 x 0 = 0. Ces gens feront tout ce que nous disons.
  4. Nous menons une énorme campagne d’éducation pour faire croire aux gens qu’il s’agit d’une « pandémie de non vaccinés » plutôt que d’une « pandémie de personnes qui n’ont jamais reçu de traitement précoce ». Cela fonctionne totalement. Nous n’avons même pas eu à montrer une seule statistique d’un hôpital. La presse en mange.
  5. Nous disons aux gens « faites confiance à la science ». Cela fonctionne toujours car ils nous considèrent comme les autorités en matière de science. PERSONNE n’a vu le dessin animé Peanuts :
« Faites confiance à la science » est la déclaration la plus anti-science qui soit. Remettre la science en question, c’est comme ça qu’on fait de la science !
  1. Nous versons aux hôpitaux d’énormes primes pour classer les décès comme des décès dus au COVID afin de maintenir la peur en vie. Si quelqu’un meurt dans un accident de voiture, mais qu’il est testé positif pour COVID (en utilisant un seuil de cycle élevé, c’est généralement comme cela que cela se fait), alors le décès est un décès COVID. L’hôpital gagne de l’argent et nous utilisons les statistiques pour faire passer le COVID comme une urgence.
  2. Les chercheurs apprennent rapidement à réécrire leurs études à l’appui du récit. Considérez l’étude sur les masques danois. Cela montrait que les masques ne fonctionnaient pas. Personne ne le publierait. Ils ont donc rapidement «appris» à manipuler la science pour soutenir le récit. Le rédacteur en chef du BMJ a en fait dénoncé cela, mais heureusement, personne ne l’a lu. S’il fait encore quelque chose de stupide comme ça, on le fera retirer. Les scientifiques qui refusent de se conformer, comme Jessica Rose et Peter McCullough, découvrent que leur article est retiré de la revue par l’éditeur parce que nous avons dit à l’éditeur de le retirer. Ils se sont conformés. Nous contrôlons la science, pas les scientifiques.
  3. Assurez-vous que vos médecins ne sont PAS informés sur la façon de déclarer au VAERS ; n’aggravons pas un problème. Nous ne voulons pas que quelqu’un dénonce. C’est déjà assez grave. Nous allons corriger VAERS pour le faire planter davantage (comme juste avant d’appuyer sur soumettre) et rendre l’UX plus difficile à utiliser, juste au cas où.
  4. Les seuls traitements précoces autorisés sont ceux créés par nos grands sponsors pharmaceutiques. Tout le reste, nous devons poursuivre les médecins et leur retirer leur licence s’ils prescrivent de la merde qui fonctionne comme l’ivermectine. Nous veillerons à ce que personne ne découvre que l’ivermectine est ce que le Japon utilise pour atteindre zéro décès par COVID. On a fait virer Pierre Kory de son travail. D’autres le remarqueront. Cliff Lane est à la tête du comité des directives COVID. Il me rapporte et il est loyal. Il veillera à ce qu’aucun traitement précoce viable ne soit recommandé, à moins qu’il ne provienne de grandes sociétés pharmaceutiques. Avez-vous vu le travail à succès qu’il a fait sur la fluvoxamine? Il s’agit d’un médicament qui réduit de 12 fois le nombre de décès dus au COVID, mais Cliff et son équipe ont rédigé une brillante rédaction du FUD pour donner l’impression que le médicament n’a pas fonctionné. Ces gars sont brillants. L’écriture va tromper tout le monde. Parce que si quelqu’un s’y oppose, nous réduisons leur financement du NIH. C’est pourquoi aucun chercheur aux États-Unis ne va appeler notre bluff sur la cote de fluvoxamine. Ils ne vont jamais se prononcer contre nous ou ils se retrouveront sans financement et sans emploi.
  5. En commercialisant des antiviraux qui fonctionnent partiellement, cela signifie que nous pouvons augmenter notre prix de vente moyen. Maintenant, nous pouvons commercialiser les deux produits pour tout le monde : un vaccin qui ne fonctionne pas et une pilule qui ne fonctionne pas. Et lorsque les gens se plaignent d’être toujours infectés, nous leur disons simplement d’augmenter le dosage des pilules et de se faire booster plus fréquemment. Ces gens sont tellement stupides qu’ils ne comprendront jamais.
  6. Nous devons faire d’Omicron une menace sérieuse, même s’il n’y a que quelques morts. Ceci est nécessaire pour maintenir l’EUA sur les vaccins. Si la pandémie s’en va, on est foutus. Nous devons donc maintenir les États-Unis dans un état d’urgence avec de nouveaux variants plus dangereux. Étant donné que les gens meurent tout le temps avec Omicron (en fait, seulement 1 décès aux États-Unis jusqu’à présent, mais nous ne le mentionnons jamais), nous donnons l’impression qu’ils sont morts « de » Omicron pour maintenir le flux de revenus. Ils ne comprendront jamais cela. Nous disons simplement aux gens qu’ils doivent prendre des mesures désespérées pour éviter cette menace nouvelle et inconnue.
  7. Les médias grand public ont été formés pour ne jamais mentionner que le vaccin pourrait être une cause de décès, même si la personne est décédée dans les heures suivant le vaccin et qu’elle était auparavant en parfaite santé et n’avait aucun antécédent de maladie cardiaque. S’ils meurent dans leur sommeil moins de 24 heures après la vaccination, la presse ne fera que rapporter cela comme une « mort tragique inattendue » et il n’y aura aucune mention du vaccin. Même le NY Times ne dira rien lorsque son meilleur personnel mourra des suites de la vax. Lorsque le rédacteur en chef du NY Times, Carlos Tejada, est décédé à l’âge de 49 ans juste un jour après le coup, sa nécrologie n’en disait pas un mot. C’est exactement ce que nous leur avons dit : n’impliquez jamais le vaccin, peu importe à quel point les preuves sont incriminantes.
  8. Censurer/discréditer/ridiculer quiconque tente de remettre en question le récit, par exemple en faisant un lien entre le vaccin et la mort ou en disant que les masques ne fonctionnent pas ou en prétendant qu’ils sont blessés par le vaccin. C’est parce que vous n’avez pas les faits de votre côté, vous devez donc recourir à d’autres techniques. N’essayez jamais de gagner sur les faits ; c’est une proposition perdante. Remettez en question leur raison, leur motivation, trouvez les erreurs qu’ils ont commises dans le passé, appelez-les un « théoricien du complot », faites remarquer que leur famille pense qu’ils sont fous. Faites tout votre possible pour remettre en question leur crédibilité. Les gens oublieront rapidement les faits.
  9. N’acceptez JAMAIS un débat avec l’opposition. Ce serait dévastateur parce que nous perdrions. Vous devez donc complètement ignorer toute tentative. Même s’ils vous offrent 2 millions de dollars pour venir à la table des débats comme l’a fait le fauteur de troubles Kirsch. Affirmez que cela leur donnerait de la crédibilité. Donc, même pour quelqu’un comme RFK Jr. qui a un best-seller du NY Times, continuez à prétendre qu’il n’a aucune crédibilité comme l’a fait Jake Tapper. Vous ne voulez jamais donner de temps d’antenne aux « manivelles ». Jake est bien entraîné. Lisez cet éditorial du Wall St. Journal qui documente comment Francis Collins et moi contrôlons le récit. C’est ainsi que procèdent les professionnels. Même lorsque nous sommes interpellés par le Wall St. Journal sur nos tactiques d’intimidation, cela ne tient tout simplement pas. Nous sommes comme le Téflon. Nous ne pouvons rien faire de mal.
  10. Continuez à répéter « sûr et efficace ». Dites-le suffisamment de fois pour le croire et cela vous permettra d’ignorer tous les corps tombant comme des mouches autour de vous, y compris des trucs comme des enfants de 3 ans qui meurent d’un arrêt cardiaque moins d’un jour après avoir été vaccinés. Lorsque cela se produit, pensez « c’est juste un coup de chance ».
  11. Nous avons exempté les employés du CDC, d’autres agences et du Congrès de tout mandat. Sinon, nous ne serions pas en mesure de garder quelqu’un d’employé là-bas. Saviez-vous que presque aucun des employés du CDC ne fait vacciner ses enfants ? C’est incroyable que la presse grand public n’ait jamais découvert cela. Au CDC, la devise est « faites ce que nous disons, pas ce que nous faisons ». Les Américains sont si naïfs ; ils pensent que nous marquons le pas. Certainement pas. Nous ne sommes pas stupides.
  12. La grande technologie nous aidera à nous assurer que personne n’apprend la vérité. Comme nous le savons tous, afin de maintenir la formation de masse en place, la censure est requise. Mon bon ami Marc Zuckerberg fera tout ce que je dirai. Les autres PDG d’entreprises de haute technologie boivent également du Kool-Aid. Ils sont bien trop occupés à gérer leur entreprise pour se plonger dans la science. Ils ignorent donc totalement que les vaccins sont mauvais et que les médicaments comme l’ivermectine sont bons. Je leur ai dit à tous de ne pas écouter les gens répandre de fausses informations. Ainsi, aucun des principaux PDG de la Silicon Valley, comme la PDG de YouTube, Susan Wojcicki, n’entendra jamais la vérité. Ces gens pensent tous qu’ils sont du bon côté de cette bataille et ils pensent qu’ils font ce qui est le mieux pour la société. Ce sont des imbéciles. Ils n’ont aucune idée de la façon dont ils sont utilisés et, mieux encore, ils ne le comprendront jamais. Nous avons tous les réseaux sociaux pour censurer quiconque remet en question le récit : Facebook, YouTube, Twitter, LinkedIn, Medium, etc. Les deux seuls gros que nous n’avons pas encore capturés sont Substack et Quora. Lorsque ceux-ci seront suffisamment importants pour nous en préoccuper, nous les rachèterons simplement et censurerons tout le contenu qui va à l’encontre du récit. Zuck est le meilleur. Supprimer les groupes de blessures vaccinales comptant 250 000 personnes est la bonne chose à faire. Personne ne pourra récupérer ces preuves puisqu’il n’y a pas de FOIA pour les entreprises privées. Ainsi, lorsque les gens posent des questions sur les effets indésirables des vaccins, nous pouvons dire : « Quel blessé ? Quels effets indésirables ? »
  13. J’ai financé le virus, mais personne ne va mettre 2 et 2 ensemble. S’il n’y avait pas eu un connard de sénateur (Rand Paul), personne ne saurait que j’ai financé le gain de la recherche fonctionnelle à Wuhan. Écoutez, je suis le gars qui a causé tout ce gâchis et qu’est-ce qu’ils font ? Ils m’ont chargé de le nettoyer ! Ces gens sont plus bêtes qu’un clou de porte. Je crée la plus grande catastrophe de la planète et on me donne ensuite de l’argent infini à dépenser pour « la nettoyer ». Hé, saviez-vous que n’importe quel président de comité démocrate peut demander mes e-mails non caviardés avec une simple lettre au NIH ? Mais ils ne le feront pas, car cela révélerait qu’ils ne faisaient pas leur travail de surveillance. Nous pouvons littéralement nous en tirer avec un meurtre et PERSONNE ne va nous défier. Ce type, Kirsch, a estimé que nous avons tué plus de 150 000 Américains avec le vaccin jusqu’à présent, mais le nombre réel est plus du double. En gros, nous pouvons nous en tirer avec un meurtre et personne n’est plus sage. Tout se passe à la vue de tous.
  14. Même si nous sommes exposés, personne ne le croira. John Stewart a exposé tout le schéma dans une interview sur The Late Show avec Stephen Colbert. Il a raconté toute l’histoire, jusqu’aux cartes de visite. Mais tout le monde pensait qu’il plaisantait. Juste avant sa mort, le comédien espagnol El Risitas a admis l’ensemble du projet dans une vidéo au monde entier. Tout le monde pensait qu’il plaisantait à l’époque. Regardez la vidéo.
  15. Ne vous inquiétez pas si ce mémo tombe entre de mauvaises mains. Si la presse reçoit ce mémo, elle ne le publiera pas. Et même si tout ce putain de mémo est publié, les gens sont maintenant tellement endoctrinés qu’ils ne le croiront jamais, même s’ils peuvent tout vérifier. Il n’y a donc rien à craindre.

Si vous avez des questions sur l’un de ces points, envoyez-moi un e-mail à tony@mail.nih.gov.

Errata:

  1. Le mandat du président s’applique à toutes les agences HHS. Cela ne s’applique pas au Congrès ou à la Cour suprême.



Stop aux atteintes aux droits et aux libertés des Français !

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): Collectif d’avocats, pour FranceSoir

TRIBUNE — Alors que le projet de loi sur le pass vaccinal est en cours d’examen à l’Assemblée, 81 avocats appartenant à 27 barreaux en France lancent un cri d’alarme dans une tribune commune à destination de l’ensemble des Français qu’ils enjoignent à réagir contre la liquidation de leurs droits les plus fondamentaux. Ils dénoncent un processus de destruction de l’État de droit et des libertés publiques à l’œuvre depuis maintenant deux ans, qui trouve son expression emblématique dans les derniers propos prononcés par le président de la République lui-même : « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder, on va continuer de le faire (…) Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen. »


Nous, avocats, appelons à un sursaut de conscience des Français face au piétinement, depuis bientôt deux ans, de leurs droits et de leurs libertés.

Nous alertons sur le projet de loi du gouvernement du 27 décembre dernier, qui fait à nouveau peser de lourdes menaces sur les droits et libertés des Français.

Nous, avocats, avons juré d’exercer nos fonctions avec « dignité, conscience, indépendance, probité et humanité ».

Aujourd’hui, c’est au nom de la conscience et de l’humanité attachées à notre ministère que nous lançons cet appel.

Les dernières décisions du gouvernement, toujours aussi liberticides, nous ont révoltés, indignés, mais elles ne nous ont pas surpris.

C’est désormais devenu une habitude de la part de ce gouvernement, au prétexte de préserver la santé des Français, de les maltraiter, de leur manquer de respect, de les infantiliser, de les rudoyer, de les menacer, de leur faire du chantage.

La simple comptabilité de l’épidémie soulève déjà des interrogations. Depuis toujours, la gravité d’une pandémie se mesure au nombre de malades, c’est-à-dire de symptômes médicalement constatés, et au nombre de morts qu’elle provoque.

Il semblerait que désormais, seul le nombre de tests positifs suffit. Mais, comment comprendre que la gravité d’une épidémie se mesure avec comme seul critère le nombre de « cas », c’est-à-dire de simples tests, alors qu’il s’agit de personnes en bonne santé, qui, pour la plupart, ne seront jamais malades ? Ainsi, l’outil de communication choisi par le gouvernement, l’incidence de « cas », ne correspond pas à un nombre de malades, comme l’explique Laurent Toubiana, épidémiologiste à l’INSERM et directeur de l’IRSAN. Ceci, d’autant que le nombre de cas est établi au moyen de tests dont la fiabilité ne fait pas l’unanimité dans la communauté scientifique.

De même, l’expérience a montré que le Covid s’attaque, pour l’essentiel, aux personnes âgées et/ou fragiles. Ainsi, la moyenne d’âge des personnes décédées est de 82 ans et le taux de létalité de la maladie n’est que de 0,04%.

Dès lors, les mesures prises pour lutter contre ce virus apparaissent comme totalement disproportionnées et, ce, dès l’origine. Ainsi, immédiatement après le confinement, dont il est acquis qu’il n’a eu aucun effet en termes sanitaires, les mesures les plus absurdes se sont succédé : port du masque partout, tout le temps, notamment par les enfants, auto-autorisation de sortie, plages dynamiques, fermeture des rayons dits non-essentiels des magasins d’alimentation, ouvertures des stations de ski, mais fermeture des remontées mécaniques ou, désormais, obligation de consommer assis dans les bars et les restaurants, sans parler de la menace de devoir se munir d’un passe vaccinal, d’un masque et d’un test négatif pour entrer dans les lieux publics choisis à la discrétion du gouvernement.

Il serait vain de tenter d’établir une liste complète de ces mesures farfelues et sans aucun intérêt sanitaire, tant elle serait longue et tant elle semble vouloir s’allonger encore.

Une situation inédite et profondément intolérable qui ne semble, pourtant, pas avoir porté ses fruits en termes sanitaires puisque, s’il on en croit le gouvernement lui-même, la situation serait catastrophique.

Pourtant, les chiffres officiels aujourd’hui disponibles permettent un recul qui incite à relativiser les discours alarmistes et les mesures disproportionnées dont ils font le lit. Ainsi, pour ne prendre qu’un seul exemple, l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation estime, elle-même, dans son rapport pour l’activité hospitalière de l’année 2020, à 2% les hospitalisations pour Covid sur le total des hospitalisations pendant l’année 2020.

À quoi bon tout cela, alors ?

Il n’empêche, obtus aux faits, le gouvernement poursuit son œuvre destructrice des droits et des libertés des Français à un point extrême.

Le chantage au vaccin s’intensifie, y compris sur les enfants de plus de douze ans que le projet de loi entend soumettre au passe vaccinal pour les activités autres que scolaires, ou encore nos données de santé qui seront accessibles au préfet, lequel voit ses pouvoirs de placement en psychiatrie élargis.

Pourtant, les dernières données de la science montrent, sans que le doute soit plus permis, une efficacité des « vaccins » qui diminue avec le temps, une transmissibilité du virus en dépit de la vaccination et d’aucuns préviennent que les rappels pourraient être inefficaces contre les variants qui circulent actuellement !

De prime abord, la cohorte de mesures absurdes et dommageables prises depuis bientôt deux ans semble avoir été acceptée avec une étonnante docilité par l’ensemble des citoyens. Mais, ce serait faire fi de la pression à la peur et au chantage qui s’exerce sur eux depuis des mois. Or, comme chacun sait, la peur a, de tout temps, été un excellent levier pour s’assurer de l’obéissance de la population. Elle l’est aujourd’hui encore.

Les Français, comme la plupart des citoyens européens, ont été domestiqués, au point d’accepter sans broncher les consignes les plus absurdes, convaincus par des médias « mainstream » ayant abandonné toute intégrité journalistique en se faisant l’écho de la seule voix du gouvernement, que leur survie dépend de leur obéissance.

Il est vrai que l’État a usé sans vergogne de tous les subterfuges : culpabilisation, menaces, chantages, mesures de rétorsion, mensonges, dénonciations, manipulation des chiffres et d’autres encore.

On ne peut que constater avec effroi que l’État a été aidé dans son entreprise par une justice qui, faisant preuve d’une fidélité sans faille, a purement et simplement avalisé les décisions les plus contraires aux principes de droit qui nous régissaient jusque-là. Une justice dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’a pas fait la preuve de l’indépendance que les justiciables sont en droit d’attendre d’elle.

Le Conseil d’État a ainsi approuvé et validé la quasi-totalité des décisions prises par l’exécutif, même les plus insensées, même les plus illégitimes, n’hésitant pas à se dédire à quelques semaines d’intervalle, revenant sans coup férir sur ses propres appréciations !

Du jamais vu !

On rappellera que, dans la mesure où le principe reste encore la liberté et l’interdiction, l’exception, il appartient à l’autorité qui pose une interdiction d’en démontrer, non seulement le bien-fondé, mais également la nécessité et le caractère indispensable.

Or, depuis la mise en place de l’état d’urgence sanitaire, ces principes, essentiels dans un État de droit, ont été balayés. Non seulement, l’État ne se donne pas la peine de fournir la moindre justification des restrictions inédites des libertés qu’il impose, mais, interrogé par la Commission nationale informatique et libertés, la CNIL, sur l’efficacité des mesures imposées, il reste étonnamment silencieux.

Pour autant, le Conseil d’État ne semble pas s’en offusquer…

Il ne fait aucun doute qu’une fois cette crise passée, certains auront des comptes à rendre, que ce soient les décideurs de ces mesures ou que ce soient ceux qui, par peur, par lâcheté, par indifférence, pour asseoir leur autorité ou par simple esprit moutonnier les auront publiquement défendues, appliquées ou fait appliquer. Ceci, sans aucune remise en cause, aucune distance, sans jamais s’interroger sur leur utilité ou sur leur légitimité. Il en ira de même de ceux qui auront stigmatisé, mis à l’écart, bannis leurs concitoyens pour avoir fait appel à la raison et au discernement ou pour avoir émis des critiques. N’hésitant pas à les faire passer, au mieux, pour des capricieux, au pire, pour des « complotistes », un terme bien vague, ou pour des malades mentaux.

Oui, au moment de faire le bilan, nous aurons la lourde obligation de nous interroger sur ce qui est arrivé et sur ce que nous n’avons pas su, pas pu ou pas voulu empêcher.

Aurait-on jamais pu imaginer que, dans un État démocratique comme le nôtre, de telles dérives puissent être admises ?

Pourtant, force est de constater que tel est le cas.

La majorité de nos concitoyens, tétanisée par la peur soigneusement entretenue par les canaux officiels, s’est laissé dépouiller, impuissante, de tous ses droits et ses libertés fondamentaux.

Il aurait été vain de compter sur la diligence du gouvernement pour ne jamais en arriver là. Bien au contraire. Peu importe le respect des libertés fondamentales, s’il s’agit de préserver la santé, a-t-il tenté de se justifier. Toute autre considération est nulle et non avenue. La détresse d’une part grandissante de la population, la fragilisation du tissu économique, l’abandon de la jeunesse et des personnes vulnérables n’entrent pas dans les savants calculs de ce gouvernement.

Pendant ce temps, au terme de l’adoption d’un nombre inouï de textes, les plus grands principes du droit et les règles qui régissent la vie quotidienne de tout un chacun, ont été invalidés et écartés.

Qu’il s’agisse du libre consentement, de la liberté de disposer de son corps, de l’intérêt supérieur de l’enfant, de l’autorité parentale, des libertés publiques, de la police administrative, des libertés individuelles et des droits fondamentaux, du droit du travail et de la fonction publique, du droit de la santé, du service public ou encore de la réparation des dommages causés aux victimes d’accidents médicaux.

Et la liste est loin d’être exhaustive.

Ces nouvelles règles infligent une violence sociale inouïe que traduit une multiplication sans précédent des actions en justice relatives à la crise. Et, nous assistons, depuis, dans nos cabinets et dans les prétoires, comme dans le reste de la société à une détresse économique, sociale et psychologique d’une profondeur insondable.

Aujourd’hui, des Français toujours plus nombreux réalisent que ces mesures ubuesques, où le ridicule le dispute à l’absurde, n’ont qu’un très lointain rapport avec la préservation de leur santé.

Ils comprennent enfin que l’on s’est joué d’eux, qu’on leur a menti, qu’on les a manipulés. L’intolérable chantage exercé sur eux leur apparaît maintenant pour ce qu’il est : odieux et illégitime. Et, il est d’autant plus illégitime que les Français ont perdu leurs libertés de citoyen et leurs droits parmi les plus fondamentaux.

Ainsi, la soumission à l’injonction est devenue la condition pour exercer ses libertés, la stigmatisation d’une partie de la population, la règle (aujourd’hui, ce sont les personnes non-vaccinées, mais qui seront les prochains ?). Peut-on l’accepter ?

Liberté, égalité, fraternité ? En est-on toujours aussi certain ?

Comme le dit Bellamy : « Le spectacle des reniements gouvernementaux donne le vertige ».

Ce à quoi les rédacteurs de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, une boussole précieuse en ces temps troublés, auraient pu répondre que

« l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements ».

Il faut à présent que les Français réagissent.

Il est temps !

SIGNATAIRES :

Me Martine BAHEUX, Avocat au Barreau de Nice
Me Laurent CHAVAL, Avocat au Barreau de Grenoble
Me Anne-Claire RIMET, Avocat au Barreau de Bordeaux
Me Anaïs LE FALHER, Avocat au barreau de Paris
Me Stéphanie POUSSARD, Avocat au Barreau de Toulon
Me Olivia MONTEIL, Avocat au Barreau de Paris
Me Viviane SOUET, Avocat au Barreau de Paris
Me Matthieu CORDELIER, Avocat au Barreau de Paris
Me Catherine de VALLOMBREUSE, Avocate au Barreau de Versailles
Me Paul-Antoine DEMANGE, Avocat au Barreau de Paris
Me Aurélie DUPUY-BOCAGE, Avocat au Barreau de
Me Lorène BOURDIN, Avocat au Barreau de Paris
Me Shirley DEROO, Barreau de Paris
Me Sabah RAHMANI, Avocate au Barreau de Lyon
Me Amanda N’DOUBA, Avocate au Barreau de Paris
Me M.J Emilie IRIGOIN, Avocat au Barreau de Pau
Me Elisabeth SUISSA-DESSENNE, Avocat au Barreau de Lille
Me Chloé SCHMIDT-SARELS, Avocat au Barreau de Lille
Me François PALLIN, Avocat au Barreau de Paris
Me Grégory DEL REGNO, Avocat au Barreau de Pau
Me Christine CLAUDE-MAYSONNADE, Avocat au Barreau de Tarbes
Me Maïalen TROTTA, Avocat au Barreau de Paris
Me Sabrina SETTEMBRE, Avocat au Barreau de Marseille
Me Delphine Ravon, Avocat au Barreau de Paris
Me Antoine LOUBIER, Avocat au Barreau de Paris
Me Maïa MONTLUÇON, Avocat au Barreau de Bordeaux
Me Bernard RINEAU, Avocat au Barreau de Nantes
Me Marc GOUDARZIAN, Avocat au Barreau de Paris
Me Stéphane VACCA, Avocat au Barreau de Paris
Me Catherine de VALLOMBREUSE, Avocate au Barreau de Versailles
Me Thibault MERCIER, Avocat au Barreau de Paris
Me François SOUCHON, Avocat au Barreau de Chartres
Me Raoudah M’HAMDI, Avocat au Barreau de Marseille
Me MH MORTON HAMILL, Avocat au barreau de Nice
Me Thibaut ADELINE-DELVOLVE, Avocat au Barreau de Versailles
Me Laure LAYDEVANT, Avocate au Barreau d’Aix-en-Provence
Me Olivier ARNAUBEC, Avocat au Barreau de Nice
Me Sandrine REBOUL, Avocat au Barreau de Nice
Me Jean-Pierre JOSEPH, Avocat au barreau de Grenoble
Me Laetitia RIGAULT, Avocat au Barreau de Saint-Denis – LA REUNION
Me Dominique GANTELME, Avocat au Barreau de Paris
Me Jean-François REYNAUD, Avocat au Barreau de Montpellier
Me Anne-Victoria FARGEPALLET, Avocat au Barreau d’Avignon
Me Alexandra MANCHES, Avocat au Barreau de Paris
Me Maxellende de la Bouillerie, Avocate au Barreau de Paris
Me Nathalie NOEL, Avocat au Barreau de Bordeaux
Me Hakima SLIMANE, Avocat au Barreau de Paris
Me SPINELLA Marie-Noëlle, Avocate au Barreau de Paris
Me Valérie LEPAGE ROUSSEL, Avocate au Barreau de Paris
Me Marine GRINSZTAJN, Avocat au Barreau de Hauts-de-Seine
Me Camille DIRE, Avocat au Barreau de Nice
Me Romain GUERINOT – Avocat au Barreau de Nice
Me Hélène SEGURA, Avocate au Barreau de l’Eure
Me Karine SHEBABO, Avocat au Barreau de Paris
Me Christophe GUILLAND, Avocat au Barreau de CHAMBERY
Me Lou GODARD, Avocat au Barreau d’Aix-en-Provence
Me Philippe BERTHET, Avocat au Barreau de Toulon
Me Fabrice HONGRE-BOYELDIEU, Avocat au Barreau de Versailles
Me Nancy RISACHER, Avocat au Barreau d’Epinal
Me Virginie DE ARAUJO – RECCHIA, Avocat au Barreau de Paris
Me Claire GONIN, Avocat au Barreau de Lyon
Me Arthur de DIEULEVEULT, Avocat au Barreau de Paris
Me Sabrina BOUAOU, Avocat au Barreau de l’Essonne
Me Christine CHEVAL, Avocat au Barreau de Paris
Me Delphine LOISEAU, Avocat au Barreau de Paris
Me Samia BOURAHLI, Avocat au Barreau de Marseille
Me Asif ARIF, Avocat au Barreau de Paris
Me Delphine GUENIER, Avocat au barreau de Marseille
Me Hermine MKHITARIAN – SORRENTINO, Avocate au Barreau de Nice
Me Maud MARIAN, Avocat au Barreau de Paris
Me Marie BOISSEAUX, Avocat au Barreau de Bordeaux
Me Lauriane BUONOMANO, Avocat au Barreau d’Aix-en-Provence
Me Florian BECAM, Avocat au Barreau de Libourne
Me Blandine RUSSO, Avocat au barreau de Paris
Me Ludivine BOISSEAU, Avocate au Barreau de Lyon
Me Sihem LAOUBI, Avocat au Barreau de Paris
Me Nathalie BEURGAUD BONADA, Avocat au Barreau de Nice
Me Agnès TEISSEDRE, Avocat au Barreau des Hauts-de-Seine
Me David Libeskind, Avocat au barreau de Paris
Me Vanessa HINDER, Avocat au Barreau de Lyon
Me Pauline RIVIERE, Avocat au Barreau de Chambéry
Me Joëlle Verbrugge, Avocat au Barreau de Bayonne

Auteur(s): Collectif d’avocats, pour FranceSoir




Les «complots de panurges», cancer de la résistance.

[Source : lesmoutonsenrages.fr]

Par Jean Pierre Aussant

Il y avait déjà le « prêt-à-penser ». Nous avons maintenant le « prêt-à-découvrir ».

Les faux complots que je qualifierais de complots «prêts-à-découvrir» comme le virus «fabriqué en Chine» (s’il est fabriqué en Chine, c’est qu’il existe…) ou encore l’efficacité de la chloroquine (si elle est efficace, c’est que là aussi, le virus existe, car rien n’est efficace contre rien…), sont souvent sinon créés par la dictature elle-même, au moins encouragés par elle, et ce dans le but d’entraîner la population (en lui donnant un peu d’avoine à ruminer) dans des réflexions «cul-de-sac» et sans danger pour elle. C’est qu’il s’agit avant tout d’empêcher le peuple de comprendre que le seul vrai complot à découvrir, est que le corona n’est que la « dramatisation sémantique » d’une simple grippe. Et rien d’autre…

En clair, les opposants à la dictature de l’hygiène ont le droit de tout dire, y compris que le virus a été balancé sur terre par les extra-terrestres, mais en revanche, ils n’ont pas le droit de nier son existence. Bref, tout dire sauf……la vérité. La dictature nous autorise pour ainsi dire à donner notre opinion, à condition toutefois de faire quelques concessions au mensonge. Elle nous dit : « accepte le mensonge, et après dis ce que tu veux ».

Force est de constater hélas, que l’immense majorité des « résistants » plus ou moins médiatisés qui pullulent désormais dans les réseaux sociaux (à coups de vidéos « regarde, c’est du lourd ») se vautrent tête première dans ce piège (et avec eux les revues en ligne de résistances plus ou moins catholiques comme….(ils se reconnaîtront). Ainsi, quand bien même sans le savoir et quand bien même en étant bien intentionnés, ces gens contribuent « en creux » à propager le mensonge de la dictature qu’ils essayent pourtant de combattre.

Dans cet esprit, je ne peux que réitérer ce que voici deux ans j’écrivais déjà dans mon essai «l’instrumentalisation du corona»: la condition sine qua non à toute résistance crédible est de manifester une tolérance zéro contre la plus grande fakenews de tous les temps. Toute autre approche ne pourra que générer à plus ou moins long terme encore plus de trouble et de confusion.

Jean Pierre Aussant


[Voir aussi :
La fraude du Covid-19 et la guerre contre l’humanité
La vérité sur la rage, le virus de la mosaïque du tabac, le graphène et les résultats de la 2e phase des expériences témoins
L’effondrement de l’hypothèse virale. Mise à jour]




Et si la plus grande expérience de l’histoire sur les êtres humains était un échec ?

[Source : anguillesousroche.com]

Un collègue analyste boursier chevronné m’a envoyé un lien par SMS aujourd’hui, et lorsque j’ai cliqué dessus, j’avais du mal à croire ce que je lisais. Quel titre. « Le PDG d’une compagnie d’assurance-vie de l’Indiana affirme que les décès ont augmenté de 40 % chez les personnes âgées de 18 à 64 ans ».

[Ndlr : l’accès à l’article étant visiblement interdit depuis l’UE — signalé par plusieurs utilisateurs —, voici sa capture PDF :]

Ce titre est une bombe de vérité nucléaire se faisant passer pour l’enveloppe de manille sèche d’un agent d’assurance pleine de tables actuarielles.

Des personnes nous écrivent fréquemment, à Jill et à moi-même. Des gens que nous n’avons jamais rencontrés. Ils appellent, ils viennent à la ferme sur rendez-vous ou à l’improviste, ils remplissent nos boîtes aux lettres électroniques de leurs demandes. Ils veulent tous quelque chose : du temps, de l’attention, une interview. Beaucoup veulent nous parler de leurs peurs, de leurs maladies, de leurs cauchemars ou (ce qui semble souvent) de conspirations paranoïaques. Et puis, avec le temps, ces peurs et ces « conspirations » se confirment. Comme me l’a dit récemment Jan Jekielek (rédacteur en chef du Epoch Times), il est de plus en plus difficile de distinguer les théories du complot de la réalité.

Un visiteur de ferme m’a raconté qu’il avait prédit un nombre massif de décès dans les trois années à venir à cause des vaccins génétiques, et que tout cela était lié au « Grand Reset » et au programme de dépeuplement du Forum économique mondial (FEM). J’ai essayé de le rassurer en lui disant que, selon moi, c’était hautement improbable – tout en pensant en privé à la facilité avec laquelle les gens tombent dans ce type d’idées de conspiration, et au fait que je dois faire attention à ne pas tomber dans ce travers lorsque je suis confronté à tant de décisions de santé publique qui semblent soit incompétentes, soit infâmes. À l’époque, je ne connaissais le FEM que comme l’hôte d’une grande fête annuelle à Davos, en Suisse, où les super riches et les hoi oligoi des nations occidentales se rendaient pour assister à des conférences Ted, boire le meilleur vin, voir et être vu. Je suis stupide. Quel long et étrange voyage cela a été. Je doute que même Hunter S. Thompson aurait pu l’imaginer dans son état le plus drogué et alcoolisé. Il suffit de dire que je nomme Ralph Steadman comme illustrateur officiel de la pandémie de SRAS-CoV-2. Ou un Hieronymus Bosch ressuscité.

Mais je m’éloigne d’un point que j’ai peur d’énoncer clairement.

Il commence à me sembler que la plus grande expérience sur les êtres humains de l’histoire a échoué. Et, si ce rapport plutôt sec d’un cadre supérieur d’une compagnie d’assurance-vie de l’Indiana s’avère vrai, alors la campagne de Reiner Fuellmich sur les « crimes contre l’humanité » visant à convoquer de nouveaux procès de Nuremberg commence à sembler beaucoup moins chimérique et beaucoup plus prophétique.

Voici ce que m’a inspiré ce rapport de Margaret Menge, collaboratrice de The Center Square.

« Le directeur de la compagnie d’assurance OneAmerica, basée à Indianapolis, a déclaré que le taux de mortalité avait augmenté de 40% par rapport aux niveaux d’avant la pandémie chez les personnes en âge de travailler.

« Nous observons, en ce moment même, les taux de mortalité les plus élevés que nous ayons vus dans l’histoire de cette activité – et pas seulement chez OneAmerica », a déclaré le PDG de la compagnie, Scott Davison, lors d’une conférence de presse en ligne cette semaine. « Les données sont cohérentes chez tous les acteurs de cette activité ».

OneAmerica est une compagnie d’assurance de 100 milliards de dollars dont le siège social se trouve à Indianapolis depuis 1877. La société compte environ 2 400 employés et vend de l’assurance-vie, notamment de l’assurance-vie collective aux employeurs de l’État.

M. Davison a déclaré que l’augmentation du nombre de décès représente « un nombre énorme, énorme », et que ce ne sont pas des personnes âgées qui meurent, mais « principalement des personnes en âge de travailler de 18 à 64 ans » qui sont les employés d’entreprises qui ont des plans d’assurance-vie de groupe par le biais de OneAmerica.

« Et ce que nous avons vu au troisième trimestre, et que nous voyons se poursuivre au quatrième trimestre, c’est que les taux de mortalité ont augmenté de 40% par rapport à ce qu’ils étaient avant la pandémie », a-t-il dit.

« Pour vous donner une idée de la gravité de la situation, une catastrophe de trois sigmas ou d’une année sur 200 correspondrait à une augmentation de 10 % par rapport à la période pré-pandémique. « Donc 40 %, c’est du jamais vu ».

Alors, qu’est-ce qui explique cette hausse sans précédent de la mortalité toutes causes confondues ?

« La plupart des demandes de remboursement de décès déposées ne sont pas classées comme des décès COVID-19,

‘Ce que les données nous montrent, c’est que les décès qui sont déclarés comme des décès COVID sous-estiment grandement les pertes réelles de décès parmi les personnes en âge de travailler à cause de la pandémie. Il se peut que tous les décès ne soient pas inscrits sous la rubrique COVID sur leur certificat de décès, mais leur nombre est tout simplement énorme, énorme.’ »

Prenez un moment pour lire l’article en entier. Maintenant. Puis continuons, en supposant que vous l’ayez fait.

AU MINIMUM, d’après ce que j’ai lu, on doit conclure que si ce rapport se tient et est confirmé par d’autres dans le monde aride des actuaires d’assurance-vie, nous avons à la fois une énorme tragédie humaine et un profond échec de politique publique du gouvernement américain et du système HHS américain pour servir et protéger les citoyens qui paient pour ce « service ».

Si cela est vrai, alors les vaccins génétiques si agressivement promus ont échoué, et la campagne fédérale claire visant à empêcher un traitement précoce avec des médicaments vitaux a contribué à une perte massive et évitable de vies.

Au pire, ce rapport implique que les mandats fédéraux de vaccination sur le lieu de travail ont conduit à ce qui semble être un véritable crime contre l’humanité. Des pertes massives de vies chez des travailleurs (présumés) qui ont été forcés d’accepter un vaccin toxique à une fréquence plus élevée que la population générale de l’Indiana.

DE PLUS, nous avons également vécu la campagne de propagande et de censure la plus massive et la mieux coordonnée au niveau mondial de l’histoire de l’humanité. Tous les grands médias de masse et les entreprises de technologie des médias sociaux se sont coordonnés pour étouffer et supprimer toute discussion sur les risques des vaccins génétiques ET/OU des traitements alternatifs précoces.

Si ce rapport est vrai, il faudra rendre des comptes. Il ne s’agit pas seulement d’écraser le premier amendement de la Constitution des États-Unis et de le broyer dans la boue avec une armée d’infanterie lourde alimentée par l’intelligence artificielle. Cet article se lit comme la description sèche d’un événement de masse évitable causé par une procédure médicale expérimentale obligatoire. Une procédure pour laquelle toutes les possibilités pour les victimes de s’informer sur les risques potentiels ont été méthodiquement effacées de l’internet et de la conscience publique par une cabale internationale corrompue opérant sous le drapeau de la « Trusted News Initiative ». George Orwell doit se retourner dans sa tombe.

J’espère avoir tort. Je crains d’avoir raison.

Lire aussi : Malone : Ne prenez pas part au mensonge

Sources : Zero HedgeDr. Robert Malone via Substack




La forteresse Macron se lézarde ! infligez-lui la déroute qu’il mérite

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

La forteresse Macron se lézarde plus vite et plus profondément que nous ne pouvions l’imaginer. Après une nouvelle offensive éclair menée entre Noël et Nouvel An (dont le mauvais effet psychologique sur ses soutiens a probablement été sous-estimé par son entourage), Macron enchaîne désormais les déconvenues. Après avoir renoncé au passe sanitaire en entreprise, avoir concédé le retour du certificat du rétablissement, le gouvernement doit composer avec des députés qui se rebellent, et des fissures partout dans l’édifice et dans la « narration » qui lui sert à justifier sa politique de ségrégation. C’est le moment d’intensifier la pression pour infliger une dérouté à ce président scélérat.



La forteresse Macron n’est pas encore tombée, mais des fissures, et mêmes des brèches s’ouvrent dans l’édifice, qui laissent à penser que tout est désormais possible. 

Travail de sape dans la forteresse Macron

Hier, les députés se sont rebellés contre le mépris présidentiel pour le débat parlementaire. Il faut dire que les couleuvres commencent à être trop grosses à avaler, même pour un député grouillot qui doit son élection au Président (et qui lui devra, en juin, si les choses continuent, son élimination au premier tour des législatives). 

Déjà, cet été, le Président avait attendu la veille de la Fête Nationale pour annoncer la vaccination obligatoire des soignants et le passe sanitaire. Attendre que les Français soient en vacances pour prendre ce genre de mesure autoritaire n’a rien de glorieux. 

Déjà, cet été, le Président avait exigé des députés qu’ils votassent sans broncher un texte qui en a fait vaciller plus d’un. 

Mais cet hiver, rebelotte. Et cette fois, ce ne sont pas les séjours à la plage qui ont morflé. C’est la trêve sacrée entre le renouveau de la lumière et le changement d’année. 

Il est probable que très peu de conseillers autour d’Emmanuel Macron aient un sens sacré suffisant pour comprendre combien ce genre d’habitude devient déplacée lorsqu’elle touche aux fondements spirituels de la société. Mais nous sommes convaincus que cette maladresse a un impact beaucoup plus important qu’on ne le pense. 

Mais Macron ne s’est pas contenté du prétexte d’une prétendue cinquième vague pour imposer des mesures copiées de l’Italie. Il ne s’est pas contenté de faire travailler les conseillers d’Etat entre Noël et Nouvel An. Il a aussi exigé des députés qu’ils accélèrent les débats jusqu’à ne plus débattre… pour pouvoir tenir un calendrier dont on mesure les sous-entendus politiques. 

Tout ce que Pfizer prend n’est plus à prendre

Qui est dupe, désormais, de la soumission du pouvoir en France aux intérêts de Pfizer ?

L’ampleur des effets secondaires est de plus en plus difficile à nier. Même dans les beaux quartiers parisiens, l’affaire prend une tournure inattendue, comme le montre ce message sur les réseaux sociaux :

https://twitter.com/pasyli/status/1478125661185318917

Peu à peu, le “narratif” gouvernemental prend l’eau. Les doutes viennent à un nombre grandissant de personnes sur l’empressement que Macron met à refourguer du Pfizer à tour de bras. 

Dans la rue, on entend partout que la troisième dose passe mal. Ceux qui la subissent prennent de façon fréquente de plein fouet des effets secondaires extrêmement désagréables. Il devient difficile de les cacher, et la cécité du ministre de la Santé sur ce point est suspecte. 

Lorsque les “complotistes” en parlaient, on pouvait ricaner. Mais lorsque soi-même on fait l’épreuve de ce moment difficile, l’esprit s’ouvre…

L’annonce d’une quatrième dose, dans ces conditions, a beaucoup fragilisé la crédibilité de la politique menée par Macron. Beaucoup en viennent à se demander ce que cela cache vraiment !

Profitons-en pour contre-attaquer de façon unie

C’est le moment de passer à l’action !

Nous vous proposons une action commune entre Rester libre ! et Bon Sens, l’association créée par Christian Perronne et quelques autres. 

Il s’agit d’expliquer à votre député que vous ferez ce qu’il faut pour qu’il ne soit pas réélu s’il vote le passe sanitaire. 

Je suis très heureux de cette alliance avec Bon Sens pour mener cette action de dissuasion. 

Vous trouverez ici tous les détails sur cette action qui vous prendra 5 minutes. Ces 5 minutes sont vitales pour la démocratie.

De toutes les manières, passez à l’action. Sortez de la mine, descendez des collines. Tout ce que vous ferez ira dans le bon sens. 

Figurez-vous que 2022 peut nous réserver d’excellentes surprises ! et figurez-vous que vous pouvez contribuer à les créer !




Lettre ouverte aux députés et sénateurs à propos du projet de loi sur le pass vaccinal

Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs,

Cette présente lettre ouverte constitue notre cinquième lettre ouverte, après celles :

Certains d’entre vous ont pris des positions fermes contre l’obligation vaccinale ainsi que contre le pass sanitaire, et nous tenons à vous en remercier de tout cœur. Vous avez su discerner le projet de société liberticide et totalitaire qui se met en place sous prétexte de crise sanitaire.

D’autres n’ont simplement pas pris en compte les faits que nous avons rapportés et qui sont vérifiables par tout un chacun à condition de faire l’effort d’examiner les sources d’information – la plupart du temps censurées par nos grands médias –, notamment la littérature scientifique, les données officielles de pharmacovigilance et les nombreuses voix de lanceurs d’alerte courageux qui appellent à l’arrêt immédiat de la campagne de vaccination et dénoncent le climat délétère qui s’installe par la propagande d’État, la désinformation massive, la censure sur les réseaux sociaux, la suppression de la liberté d’expression, du débat scientifique contradictoire, et la promotion de la pensée unique.

D’autres encore continuent de balayer d’un revers de main rapide les arguments scientifiques développés et les craintes d’un totalitarisme sanitaire que nous avons exprimées, sans jamais interagir de manière sérieuse et scientifique aux faits que nous présentons, mais en se cramponnant à leur idéologie. Cette attitude dénote un mépris pour le peuple et une confiscation de la représentativité populaire que les parlementaires sont censés assurer.

Nous tenons, une fois de plus, à vous alerter sur le projet de loi mortifère et scandaleux de pass vaccinal sur lequel vous serez appelés à voter aujourd’hui, ce lundi 3 janvier 2022, et qui n’était en fin de compte que le véritable objectif du gouvernement.

En effet, mettant à profit les fêtes de fin d’année, le gouvernement a décidé d’adopter un projet de loi transformant le pass sanitaire en passe vaccinal dans les prochains jours.

De même qu’il avait fait adopter le pass sanitaire dans la torpeur de l’été, il réédite la même manœuvre en essayant de faire adopter un projet liberticide au moment même où les Français étaient occupés à fêter Noël puis le jour de l’An.

Ce projet de passe vaccinal retire à la parole publique ce qui lui restait de crédibilité, crédibilité qui était déjà anéantie par le flot incroyable de mensonges et de contre-vérités, tous plus graves les uns que les autres, que le gouvernement n’a cessé de proférer, en toute impunité.

Comme des millions de concitoyens, nous estimons que l’adoption de ce pass vaccinal serait une forfaiture en termes de libertés publiques. La pétition lancée par Rodolphe Bacquet contre le pass vaccinal juste après l’annonce du projet a été déjà signée par 1 174 779 citoyens au 3 janvier 2022 à 10h05, ce qui montre une mobilisation massive de l’opinion publique contre ce dispositif. Permettez-nous de vous rappeler quelques faits importants dont certains sont mis en avant dans le texte de cette pétition :

1Le pass vaccinal est l’aboutissement d’un an de mensonges successifs.

Depuis un an, le gouvernement fait “passer la pilule” à coup de promesses non tenues, et même de mensonges. 

  • Emmanuel Macron, il y a un an, annonçait ainsi que la vaccination ne deviendrait pas obligatoire :
  • L’on nous avait ensuite promis que le pass sanitaire serait provisoire :
  • Puis qu’il n’y aurait pas de pass vaccinal :



Et maintenant, voici ce qui s’est passé (depuis un an, avec une inflexion accélérée depuis six mois seulement) :

27 décembre 2020 : Emmanuel Macron réaffirme sur Twitter que le vaccin ne serait pas obligatoire ;

25 février 2021 : en marge d’un Conseil européen, le Chef de l’État garantissait qu’il «ne conditionnerait pas l’accès à certains lieux à la vaccination»,

31 mai 2021 : mise en place du pass sanitaire uniquement pour les «grands rassemblements» de plus de 1000 personnes ;

5 août 2021 : extension à de nombreux lieux publics du pass sanitaire jusqu’au 15 novembre 2021, date limite de son application, nous assurait Olivier Véran ;

15 octobre 2021 : fin de la gratuité des tests de dépistage ;

10 novembre 2021 : prolongation du pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022 ;

25 novembre 2021 : réduction du délai de validité des tests de dépistage de 72 heures à 24 heures ;

17 décembre 2021 : annonce de la mise en place du pass vaccinal.

Ces manipulations accumulées permettent au gouvernement d’aller toujours plus loin pour violer notre consentement !

Tous ces mensonges répétés à l’envie par l’exécutif destinés à faire accepter progressivement, par palier, des mesures dont l’objectif inavoué était de parvenir à instaurer un pass vaccinal généralisé sont l’expression et la preuve d’une manipulation de masse à visage découvert.

Nos dirigeants sont ainsi passés maîtres dans une technique appelée “le pied dans la porte”. Elle consiste à faire une demande peu coûteuse qui sera vraisemblablement acceptée, suivie d’une demande plus coûteuse. La deuxième demande a plus de chance d’être acceptée si elle a été précédée de l’acceptation de la première, qui crée une sorte de palier et un phénomène d’engagement.

Voilà comment : l’on a commencé par nous demander des choses “simples” comme porter un masque et faire une première dose de vaccin. La porte était ouverte vers une deuxième dose, puis une 3ème dose, avant une 4ème déjà annoncée par les experts pour le printemps.

2Le pass vaccinal exerce un chantage pour violer notre consentement, en complète violation de l’éthique médicale la plus élémentaire et des traités et conventions internationaux.

Maintenant que tous les verrous législatifs ont été levés, que l’opinion a été formatée pour accepter un narratif mensonger soutenu par la peur, le ministre de la santé, M. Olivier Véran, déclare, avoue sans la moindre honte et dans la plus complète impunité, que le « pass vaccinal est une forme déguisée d’obligation vaccinale ».

Ainsi, l’exécutif a fait désormais tomber le masque et a reconnu à de nombreuses reprises que le pass sanitaire n’était ni plus, ni moins qu’une extorsion de consentement pour contraindre à la vaccination. Il entend même aujourd’hui aller plus loin dans la violation de notre Constitution et souhaite imposer un pass vaccinal, qui n’a plus rien de sanitaire puisqu’un test négatif est plus efficace que le vaccin pour prévenir les contaminations.

Ces comportements vont à l’encontre de tous les textes internationaux sur le respect de la dignité humaine, le consentement éclairé et l’expérimentation médicale sur les êtres humains.

De tels propos montrent combien M. Véran sait tirer profit de sa position de ministre pour extorquer un consentement par la contrainte et la ruse. De tels propos et de tels actes, dans une véritable démocratie où la justice et les institutions fonctionneraient normalement et de manière impartiale auraient suscité une vague d’indignation appelant à sa démission et auraient déjà mené leurs auteurs devant les tribunaux, servant de pièces à conviction. Mais pourquoi n’en est-il rien ?

La France a ratifié le 13 décembre 2011 la convention d’Oviedo qui contient les principes du code de Nuremberg et qui est opposable à la France depuis le 1er avril 2012. Le décret n° 2012-855 correspondant a été publié le 5 juillet 2012.

Que dit cette convention ?

Ce traité part de l’idée que l’intérêt de l’être humain doit prévaloir sur l’intérêt de la science ou de la société.

Il énonce une série de principes et d’interdictions concernant la génétique, la recherche médicale, le consentement de la personne concernée, le droit au respect de la vie privée et le droit à l’information, la transplantation d’organes, l’organisation du débat public sur ces questions, etc.

Chapitre I

Chapitre II

Chapitre III

Chapitre V

Chapitre VIII

La France est liée par la signature de cette convention et ne peut pas faire ce qu’elle veut.

Le gouvernement le sait et fait tout pour nous extorquer notre consentement sans passer par l’obligation effective avec un produit expérimental non caractérisé correctement.

Le pass sanitaire ou vaccinal est un moyen de chantage, d’intimidation et d’extorsion du consentement. Cet outil porte une atteinte gravissime à nos droits fondamentaux humains inaliénables qui ne peuvent pas être subordonnés à des injections répétées imposées par le gouvernement.

Ces droits sont la liberté d’aller et venir, le droit à la vie privée, le droit au travail, le droit à l’éducation.

La discrimination et la haine érigées en mode de gouvernance par le Président Macron sont des atteintes graves à nos droits fondamentaux et relèvent du Code pénal.

3. Le pass vaccinal n’a aucun fondement scientifique et s’oppose à toute rationalité : la vaccination de masse, bien au contraire, conduira inéluctablement à un drame sanitaire.

La littérature scientifique révèle clairement que la vaccination n’est certainement pas la panacée qui nous est vantée à coups de slogans publicitaires simplistes qui s’apparentent aux envolées commerciales des marchands de tapis. Rappelons-ici quelques faits scientifiques indiscutables tels que les présente le Professeur Gunter Kampf de la faculté de médecine de Greifswald en Allemagne, qui dément dans un article récent du Lancet, chiffres à l’appui, cette affirmation selon laquelle l’on assisterait à une pandémie de non-vaccinés :

  • Les vaccinés ont un poids dans la transmission du virus non négligeable et qui ne cesse d’augmenter.
  • Les charges virales sont identiques chez les vaccinés et les non–vaccinés.
  • En Allemagne, 54 % des cas de Covid-19 frappent des personnes vaccinées.
  • Les vaccinés peuvent développer des formes graves de la Covid-19 et en mourir.
  • Les vaccinés peuvent transmettre la Covid-19 même à des individus vaccinés.

Face à ces faits vérifiables, en réalité, des centaines de professionnels de la santé dûment compétents sont parvenus à la conclusion opposée à celle du discours ambiant officiel martelé à longueur de journée, qualifiant l’utilisation de ces injections expérimentales Covid-19 d’« inutiles, inefficaces et de dangereuses » ; alors que plus de 59 000 scientifiques et praticiens médicaux ont affirmé qu’en raison du danger relativement faible de la Covid-19 pour la grande majorité de la population, « ceux qui courent un risque minimal » devraient être autorisés « à vivre leur vie normalement [et] à développer une immunité [collective] contre le virus » en dehors de tout vaccin ; et que plusieurs milliers d’autres ont qualifié d’ « irresponsable » le fait d’exposer la population à un vaccin insuffisamment testé pour contrer un virus aussi faible. En effet, dans « la grande majorité des cas (~ 99,8 % dans le monde), le SRAS-CoV-2 n’est pas mortel. Il s’agit généralement d’une maladie dont la gravité va du léger au modérément grave. Par conséquent, l’écrasante majorité des personnes ne sont pas à risque face à la Covid-19 et n’ont pas besoin d’être vaccinées » (source). La Covid-19 a un âge moyen de décès qui est plus élevé que celui de la population générale, ce qui démontre sa nature bénigne, et le taux de survie global est de 99,74 %.  Les taux de survie rapportés pour les personnes de moins de dix-huit ans sont de 99,998 %, pour celles de dix-huit à cinquante ans, de 99,95 %, de cinquante à soixante-cinq ans, de 99,4 %, et pour celles de plus de soixante-cinq ans, de 94 %, ce qui équivaut à des personnes de moins de 70 ans ayant une meilleure chance de mourir de la grippe que de la Covid-19 qui présente une menace globale comparable aux pandémies de grippe moyennes de 1936 et 1957. Il est nécessaire ici de préciser que même ces chiffres  constituent des statistiques de décès  considérablement gonflées, causées par des méthodes de comptage très défectueuses utilisées et promues par des agences de santé du gouvernement fédéral aux intérêts conflictuels. Des centaines de professionnels de la santé affirment qu’ « environ 99 % des gens sont déjà protégés contre la Covid-19 par des réponses anticorps de type mémoire » et que « la plupart des gens seront désormais immunisés en raison de leur exposition au SRAS-CoV-2 », de sorte que cette population ne « bénéficiera pas du tout de la vaccination ».

Au sujet du variant Omicron qui a servi à justifier le pass vaccinal, David Pujadas, sur LCI, a martelé le 31 décembre 2021 :

« Non, l’Apocalypse Omicron n’a pas lieu »,

et toute la panique générée par les médias tourne court, une fois les données scientifiques examinées calmement et consciencieusement.

La séquence de 1 mn 13 s extraite de la vidéo ci-dessus et dans laquelle le présentateur de télévision déconstruit le narratif apocalyptique peut également être visionnée ci-dessous :



Le Pr Jean-Michel Claverie, pour sa part, n’hésite pas à dénoncer le narratif covidien officiel comme une escroquerie profitant à quelques firmes pharmaceutiques, mais dénué de tout fondement scientifique.

https://www.youtube.com/embed/qELr4EplWGA

C’est également ce que clame l’épidémiologiste Laurent Toubiana de l’INSERM qui fait valoir que la Covid-19 est « l’un des plus gros mensonges de tous les temps », et est une « épidémie très banale » tant les chiffres réels sont anecdotiques :

  • 33-40 malades/100000 habitants/semaine,
  • très peu d’hospitalisés.

Il ne faut pas compter les « cas » dépistés, mais les personnes qui tombent vraiment malade.

https://www.youtube.com/embed/C3zJrBJkXmY

La généticienne Alexandra Henrion Caude, anciennement directrice de recherche à l’INSERM et spécialiste de l’ARN, nous explique, dans un langage simple et clair, pourquoi il ne faut pas prendre une troisième dose, puis une quatrième dose, etc. alors que le vaccin ne fonctionne pas. Il suffit d’avoir un peu de bon sens pour comprendre ce qui est expliqué dans la vidéo ci-dessous :



Ces faits réunis ont conduit le Dr Harvey Risch, épidémiologiste de l’Université de Yale, entre autres scientifiques compétents et de renommée mondiale, à qualifier la présente pandémie de « pandémie de peur » artificiellement créée.

Le vaccinologue belge Geert Vanden Bossche explique dans un entretien ses réticences sur la vaccination de masse pendant la pandémie. Dans une autre vidéo en anglais, de durée 15 mn 15 s, le vaccinologue adresse un appel solennel à l’OMS en suppliant l’organisation d’abandonner la vaccination de masse, notamment des enfants, avertissant du désastre sans précédent qu’elle provoquerait (et dont nous voyons déjà les tragiques prémices).

4. Le pass vaccinal exposerait nos concitoyens à des effets délétères ou mortels de thérapies géniques expérimentales, ce qui relève d’un acte criminel aggravé par son caractère intentionnel et prémédité.

Plus grave, le pass vaccinal contraindrait beaucoup de nos concitoyens à une vaccination génique expérimentale, qui a déjà tué l’équivalent d’une petite ville de plus de 35 000 habitants dans l’Union européenne d’après les statistiques officielles de l’organisme européen Eudravigilence, sans parler des effets graves non rémissibles qui se chiffrent en centaines de milliers (https://www.adrreports.eu/en/covid19_message.html). Ce « massacre » est inédit dans l’histoire de la vaccination. Notre prix Nobel de Médecine, le Professeur Luc Montagnier, et d’autres virologistes, épidémiologistes, spécialistes de biologie moléculaire de renommée internationale, dont l’un des inventeurs du vaccin à ARNm, le Dr Robert Malone, nous alertent régulièrement sur des effets délétères que nous ne faisons qu’entrevoir (maladies neuro-dégénératives, AVC, thromboses, myocardites…)  Comme le Pr Luc Montagnier, nous appelons à l’arrêt immédiat de cette folie vaccinale sous la contrainte.

Nous présentons ci-dessous les statistiques extraites de la base de données Eudravigilance pour les effets secondaires graves ou mortels des vaccins Moderna / Pfizer / Janssen / Astrazeneca dans l’Union européenne, qui est la partie émergée de l’iceberg vaccinal vers lequel fonce le Titanic occidental avec à son bord des passagers crédules, conditionnés par une propagandastaffel bien huilée ou bercés d’illusions scientistes : le Titanic ne peut pas couler ! Nous avons également tabulé ces statistiques dans ce fichier Excel.

Le nombre de doses administrées et de personnes vaccinées peut se trouver sur :

https://vaccinetracker.ecdc.europa.eu/public/extensions/COVID-19/vaccine-tracker.html#uptake-tab

Pfizer – Biontech (Tozinameran) Fatal
26/06/21
Sans rémission
26/06/21
Fatal
25/12/21
Sans rémission
25/12/21
Troubles du système sanguin et lymphatique 88 229 14976
Troubles cardiaques 1078 2338 2338 14061
Troubles congénitaux, familiaux et génétiques 9 30 43 157
Troubles de l’oreille et du labyrinthe 5 2512 11 8996
Troubles endocriniens 2 104 5 697
Troubles oculaires 18 2352 36 8025
Troubles gastro-intestinaux 377 9922 745 29753
Troubles généraux et conditions du site d’injection 2412 32856 4537 95992
Troubles hépatobiliaires 31 114 83 399
Troubles du système immunitaire 36 577 85 2452
Infections et infestations 804 4115 1688 13865
Blessures, empoisonnement et complications procédurales 116 771 290 2318
Enquêtes 292 2587 481 8524
Troubles du métabolisme et de la nutrition 152 917 266 2689
Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs 99 18641 200 53423
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes) 24 103 130 482
Troubles du système nerveux 843 23001 1719 71591
Grossesse, puerpéralité et conditions périnatales 15 56 65 307
Problèmes liés aux produits 0 13 3 36
Troubles psychiatriques 113 2191 191 8055
Troubles rénaux et urinaires 126 418 252 1541
Troubles de l’appareil reproducteur et du sein 2 1263 5 27477
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux 928 5431 1774 18800
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané 70 6461 134 21407
Circonstances sociales 12 232 21 1125
Procédures chirurgicales et médicales 20 61 136 405
Troubles vasculaires 305 3212 705 10111
Total 7977 120278 16172 417664
Nombre de doses 177694000 177694000 525596153 525596153
% / nombre de dose 0,0044892 0,0676883 0,0030769 0,0794648
Moderna (spikevax)        
Troubles du système sanguin et lymphatique 31 958 109 3604
Troubles cardiaques 474 883 1028 4464
Troubles congénitaux, familiaux et génétiques 4 18 9 64
Troubles de l’oreille et du labyrinthe 0 866 6 2836
Troubles endocriniens 1 42 6 202
Troubles oculaires 8 834 35 2590
Troubles gastro-intestinaux 148 2539 368 8988
Troubles généraux et conditions du site d’injection 1849 10969 3313 36579
Troubles hépatobiliaires 14 83 47 222
Troubles du système immunitaire 5 202 18 828
Infections et infestations 245 1305 937 4630
Blessures, empoisonnement et complications procédurales 82 512 185 1418
Enquêtes 93 704 295 2817
Troubles du métabolisme et de la nutrition 87 385 239 1231
Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs 80 4791 202 16752
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes) 17 51 77 229
Troubles du système nerveux 438 6474 944 22464
Grossesse, puerpéralité et conditions périnatales 2 48 6 138
Problèmes liés aux produits 0 1 4 9
Troubles psychiatriques 70 750 166 2593
Troubles rénaux et urinaires 60 223 192 729
Troubles de l’appareil reproducteur et du sein 2 241 8 4701
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux 416 1736 1056 6373
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané 30 2120 88 8035
Circonstances sociales 13 275 40 913
Procédures chirurgicales et médicales 41 90 164 467
Troubles vasculaires 146 1028 372 3252
Total 4356 38128 9914 137128
Nombre de doses 22057000 22057000 140715073 140715073
% / nombre de doses 0,0197488 0,1728612 0,0070454 0,0974508
Astrazeneca        
Troubles du système sanguin et lymphatique 150 3719 257 4946
Troubles cardiaques 431 2580 768 4599
Troubles congénitaux, familiaux et génétiques 3 37 6 75
Troubles de l’oreille et du labyrinthe 0 3780 6 5678
Troubles endocriniens 3 116 4 278
Troubles oculaires 14 4784 30 6703
Troubles gastro-intestinaux 169 18037 385 22473
Troubles généraux et conditions du site d’injection 952 56700 1664 72315
Troubles hépatobiliaires 29 163 64 289
Troubles du système immunitaire 13 564 33 936
Infections et infestations 236 4819 492 7486
Blessures, empoisonnement et complications procédurales 86 1840 186 2790
Enquêtes 85 3531 185 5221
Troubles du métabolisme et de la nutrition 51 2824 106 3436
Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs 47 37151 136 47802
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes) 8 95 32 216
Troubles du système nerveux 573 46270 1075 60663
Grossesse, puerpéralité et conditions périnatales 4 35 17 78
Problèmes liés aux produits 0 47 1 70
Troubles psychiatriques 29 3986 64 5568
Troubles rénaux et urinaires 34 786 68 1153
Troubles de l’appareil reproducteur et du sein 0 2912 3 7987
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux 414 8264 931 11609
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané 23 10994 57 15114
Circonstances sociales 5 210 6 513
Procédures chirurgicales et médicales 16 196 28 328
Troubles vasculaires 258 4817 487 7484
Total 3633 219257 7091 295810
Nombre de doses 43198000 43198000 138153102 138153102
% / nombre de doses 0,0084101 0,5075628 0,0051327 0,2141175
Janssen        
Troubles du système sanguin et lymphatique 17 145 44 421
Troubles cardiaques 62 167 181 623
Troubles congénitaux, familiaux et génétiques 0 8 1 20
Troubles de l’oreille et du labyrinthe 0 90 2 629
Troubles endocriniens 1 2 1 49
Troubles oculaires 3 195 8 686
Troubles gastro-intestinaux 24 829 85 2284
Troubles généraux et conditions du site d’injection 144 3847 586 9538
Troubles hépatobiliaires 4 15 13 46
Troubles du système immunitaire 0 23 10 130
Infections et infestations 14 166 171 791
Blessures, empoisonnement et complications procédurales 8 120 22 289
Enquêtes 119 1938
Troubles du métabolisme et de la nutrition 11 70 52 224
Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs 17 2263 49 5539
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes) 0 10 8 31
Troubles du système nerveux 73 2574 228 6977
Grossesse, puerpéralité et conditions périnatales 1 2 1 11
Problèmes liés aux produits 0 2 0 1
Troubles psychiatriques 5 124 20 524
Troubles rénaux et urinaires 8 50 28 164
Troubles de l’appareil reproducteur et du sein 0 57 6 1367
Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux 44 538 275 1554
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané 2 344 10 1271
Circonstances sociales 3 34 4 186
Procédures chirurgicales et médicales 26 170 65 354
Troubles vasculaires 63 605 160 1317
Total 530 12450 2149 36964
Nombre de doses 3124000 3124000 48531244 48531244
% / nombre de doses 0,0169654 0,3985275 0,0044281 0,0761654
Total 16496 390113 35326 887566
Nombre de personnes complètement vaccinées dans l’UE     307391000 307391000
Nombre total de doses administrées 246073000 246073000 852995572 852995572
Ratio effets secondaires ou mortels / nombre de personnes complètement vaccinées     0,0001149 0,0028874
Ratio effets secondaires ou mortels / nombre total doses 6,7037E-05 1,5854E-3 4,1414E-05 0,00104053
Source: https://qap.ecdc.europa.eu/public/extensions/COVID-19/vaccine-tracker.html#distribution-tab
Eudravigilance: https://www.adrreports.eu/en/search_subst.html#
Nombre de morts (toutes classes d’âge confondues) / nombre cas déclarés en France 0,019547325 0,012904174
Nombre morts 0-59 ans / nombre cas déclarés en France 0,001954733 0,001290417
Sources :
https://fr.statista.com/statistiques/1104103/victimes-coronavirus-age-france/
https://gisanddata.maps.arcgis.com/apps/dashboards/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6

Pourtant, une première brèche avait été ouverte dès le printemps dernier, elle continue à s’élargir, mais les officiers supérieurs, sans doute grisés par les appâts de quelque princesse vénéneuse de la pharmacie, n’osent pas entendre son grondement lugubre :

1) Sur 308 millions de vaccinés, il y a eu 35 000 morts et 900 000 affections graves sans rémission. Ceci est du jamais vu pour une campagne de vaccination. Le Pr Luc Montagnier parle, avec raison, de « folie vaccinatoire ».  Le Pr Christian Perronne, ancien vice-président du groupe « European advisory group of experts on immunisation », qui conseille la politique vaccinale européenne de l’Organisation mondiale de la santé, a la même analyse.

2) Le taux de mortalité de la Covid pour la classe d’âge 0-60 ans, qui représente environ 10 % des cas mortels en France, et de l’ordre de 1 mort pour 1000 malades déclarés, est trois fois inférieur à la probabilité de développer un effet secondaire grave non rémissible (toutes classes d’âge confondues) suite à l’administration des vaccins géniques mentionnés plus hauts. Où est le bénéfice ?

Il est encore possible d’affiner cette analyse de la nocivité des vaccins en examinant précisément la répartition des événements indésirables et létaux sur les différents lots. En réalité, tous les lots des vaccins anti-Covid19 ne se valent pas ! Il s’agit en fait d’une gigantesque loterie.

Le site http://howbad.info regroupe des tableaux sur les différents effets des vaccins Covid répartis par lots. Il s’agit d’une mise en forme des données officielles présentes sur le site gouvernement des Etats-Unis VAERS.

Les données au 23 décembre 2021 ont été compilées dans le tableau Excel ci-joint. Il ressort de ces données qu’un faible pourcentage de lots (5 % pour les Etats-Unis, 30 % en dehors des Etats-Unis) sont associés à 90 % des effets indésirables et à un nombre de décès jusqu’à 200 fois supérieur à celui associé au pourcentage des lots moins nocifs.

Toujours dans le registre des effets délétères des vaccins anti-Covid, il convient de noter qu’il y a eu une multiplication par 5 des morts subites d’origine cardiaque chez les joueurs de la FIFA en 2021.

Il ne s’agit pas de 24 athlètes, ni de 30, ni de 75 – non, depuis décembre 2021, ce sont 183 athlètes et entraîneurs professionnels qui se sont soudainement effondrés ! 108 d’entre eux sont morts ! Selon la littérature, le phénomène d’effondrement d’un athlète pour des raisons non liées à une blessure est rare. Alors, quelle est donc la cause de cette soudaine épidémie ?

Stephen Connolly et le Dr Yaffa Shir-Raz présentent leur analyse :

Dans plus de 80 des cas, comme les stars du football Sergio Aguero et Christian Eriksen, les athlètes se sont effondrés pendant le jeu, la course ou l’entraînement, ou immédiatement après. Dans la plupart des cas, il a été rapporté que la cause de l’effondrement est liée au cœur, notamment une myocardite, une péricardite, une crise cardiaque ou un arrêt cardiaque. La deuxième cause signalée est la coagulation.

Nous soulignons que la liste dont nous disposons est encore plus longue, mais par souci de prudence, des dizaines de cas ont été retirés de celle-ci, dont nous ne disposions pas de tous les détails, de sorte que seuls les cas rapportés en détail ont été inclus. En outre, nous avons supprimé les cas dans lesquels des facteurs de risque antérieurs étaient mentionnés, tels qu’une maladie cardiaque ou un diabète.

Pour obtenir une meilleure image des données par rapport aux années précédentes, nous n’avons examiné que les données relatives aux décès d’athlètes enregistrés auprès de la FIFA et avons comparé les données concernant le nombre de MCS (morts cardiaques subites)/DSI (morts subites inexpliquées) chez ces athlètes au cours des années précédentes au nombre de cas en 2021.

Pour savoir combien de décès se sont effectivement produits au cours des deux dernières décennies parmi les joueurs de la FIFA (2001-2020), nous avons utilisé Wikipedia – « Liste des footballeurs d’association décédés en jouant ». Pour savoir combien de cas se sont produits en 2021, nous avons utilisé la liste collectée par nos soins dans « Real-Time News » (qui inclut les cas notés dans Wikipedia pour 2021).

Le Dr Josh Guetzkow, maître de conférences au département de sociologie et d’anthropologie et à l’Institut de criminologie de l’Université hébraïque, a analysé les données. « Un article publié dans le British Medical Journal montre que le risque de MCS est de un sur 50 000 (avec une fourchette de un sur 30 000 à un sur 80 000) », explique-t-il. « Selon les données de la FIFA, en 2000, il y avait 242 000 athlètes enregistrés dans l’association, et en 2006, 265 000 athlètes enregistrés. En supposant que la FIFA n’a pas changé de manière significative en vingt ans, l’on peut s’attendre à environ 5 décès par an ».

Selon Wikipédia, sous la rubrique « Liste des footballeurs d’association décédés en jouant », entre 2001 et 2020, il y a eu en moyenne 4,2 décès par an attribués à des MCS ou à des DSI, la grande majorité étant des MCS. En revanche, en 2021, selon notre liste, il y a eu 21 cas de MCS/DSI parmi les joueurs de la FIFA. En d’autres termes, au lieu de 4 décès par an dus aux MCS/DSI (selon les données de Wikipédia), ou de 5 cas par an (calculés selon le BMJ) pendant la période 2001-2020, 21 joueurs sont décédés jusqu’à présent cette année.

C’est-à-dire environ 5 fois plus que la moyenne annuelle !

Ce chiffre s’avère statistiquement significatif. En fait, il n’y a pas eu d’autre année depuis 2001 où la différence entre le nombre de cas observés de MCS/DSI et le nombre attendu soit statistiquement significative. En 2021, elle est hautement significative sur le plan statistique et ne peut se produire par hasard qu’environ 2 fois sur 1 000.

Stephen Connolly et Dr Yaffa Shir-Raz, « 5-fold increase in sudden cardiac deaths of FIFA players in 2021« .

Face à tous ces chiffres accablants et effrayants que vous pourrez aisément vérifier, Mesdames et Messieurs les élus, notre ministre de la santé Olivier Véran ose affirmer, de manière effrontée, dans une fourberie qui le caractérise désormais, que les « rapports de l’ANSM qui sont publics et transparents ne déplorent à ce stade pas de cas avérés de décès imputables à la vaccination ».

Il semble assez évident que seule l’administration de ces substances à la protéine spicule aux personnes âgées ou « à risque » aurait encore un sens. Mais encore faut-il bien évaluer le bénéfice-risque de la potion. Notez que les sociétés pharmaceutiques Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson ont été condamnées à plusieurs reprises pour malversations :

  • depuis l’année 2000, Pfizer a été inculpé 74 fois d’infractions pénales et civiles et a payé plus de 4 milliards de dollars d’amendes, les principales infractions ayant été la commercialisation non approuvée de produits, la corruption, les fausses déclarations, les violations de sécurité ;
  • la société Johnson & Johnson a dû payer une amende de 8 milliards de dollars suite à la mise sur le marché de produits pharmaceutiques dangereux qui ont occasionné des milliers de morts et de séquelles ;
  • les mêmes sociétés pharmaceutiques sont sous le coup d’une amende de 25 milliards de dollars pour la commercialisation d’opioïdes qui ont occasionné 48 000 morts par an (commercialisation rendue possible par des malversations auprès de services de vérification et de personnels peu scrupuleux du corps médical),

et que dernièrement le scandale « PfizerGate » a encore ébranlé le narratif covidien officiel, sans que les médias en tirent les conclusions qui s’imposent. Le problème de fraude sur les données des essais cliniques du vaccin Pfizer avait été soulevé par le journal scientifique réputé The British Medical Journal (BJM) qui a été l’objet d’un « fact-checking » orienté de Facebook, ce qui montre à quel point les géants des réseaux sociaux et les GAFAM se livrent à une guerre de désinformation contre la science et les scientifiques intègres.

Le Dr Robert A. Malone, le Pr Luc Montagnier, le Dr Alexandra Henrion Caude, le Dr Geert Vanden Bossche, entre autres, ont alerté sur les effets à long-terme (cancers, destruction des défenses immunitaires, maladies neuro-dégénératives, etc.) des vaccins anti-Covid-19 qui se manifesteront au fil des mois prochains et au fil des « boosters ». La surmortalité anormale constatée pour les 15-44 ans pendant l’année 2021 est rapportée sur le site https://www.euromomo.eu/ et peut donc être suivie.

Concernant les femmes enceintes, en octobre 2021, le New England Journal of Medicine a finalement admis que l’étude originelle – publiée le 14 octobre 2021 par Shimabukuro et. al – ayant servi de caution à la campagne de vaccination Covid-19 du CDC et de la FDA, ciblant les femmes enceintes, était corrompue. L’étude correctrice est intitulée “Spontaneous Abortions and Policies on COVID-19 mRNA Vaccine Use During Pregnancy”.

Le Dr Joseph Mercola, sur son site aux Etats-Unis, récemment, a expliqué comment les auteurs de l’étude originelle avait intégralement truqué leurs conclusions.

L’étude portait sur 827 femmes enceintes et l’objectif en était d’évaluer le taux de fausses couches pour toutes les femmes vaccinées contre la Covid-19 durant les 20 premières semaines de la grossesse. C’est alors que deux médecins de Nouvelle-Zélande – les Dr Aleisha Brock et Simon Thornley – reprirent les données de cette étude, afin de mettre en exergue qu’il s’agissait en fait d’une catastrophe intégrale avec une incidence cumulative d’avortements spontanés de l’ordre de 82 % (104/127) à 91 % (104/114).

« Une nouvelle analyse de ces données indique une incidence cumulative d’avortements spontanés de l’ordre de 82 % (104/127) à 91 % (104/114) – à savoir de 7 à 8 fois plus que ce présentent les résultats originaux des auteurs de l’étude.»

En fait, selon ces deux médecins néo-zélandais : 

«une évaluation des 827 femmes dans le dénominateur de ce calcul révèle qu’entre 700 et 713 femmes enceintes furent exposées au vaccin après que le cadre temporel, pour l’analyse, a été dépassé – à savoir les 20 premières semaines de grossesse.»

Ainsi, Shimabukuro et. al avaient inclus, dans leurs analyses de ce groupe de 827 femmes, des femmes enceintes alors qu’elles n’avaient pas été vaccinées durant les 20 premières semaines (mais plus tard) et que, donc, elles ne pouvaient pas être à risque de fausse couche post-vaccinale suite à une injection reçue durant le premier trimestre. 

Parmi les 104 bébés perdus durant les 20 premières semaines, 96 moururent avant la fin des 13 premières semaines de grossesse, ce qui signifie que la vaccination Covid-19, durant cette première partie de la grossesse, signe, quasiment, l’arrêt de mort du fœtus. 

Entre autres effets collatéraux primaires, il faut, également, signaler 9,4 % de bébés prématurés.

Quant à la vaccination des enfants, là encore les mesures prises sont complètement absurdes. En effet, des médecins et scientifiques allemands ont rapporté récemment que pas un seul enfant en bonne santé âgé de 5 à 18 ans n’est mort de la Covid en Allemagne au cours des 15 premiers mois de l’épidémie. Même en incluant les enfants et les adolescents présentant des pathologies préexistantes, seuls six enfants de cette tranche d’âge sont morts, ont constaté les chercheurs. Les maladies graves étaient également extrêmement rares. Selon les chercheurs, la probabilité qu’un enfant en bonne santé âgé de 5 à 11 ans ait besoin de soins intensifs pour une infection par la Covid était d’environ 1 sur 50 000. Pour les enfants plus âgés et plus jeunes, les probabilités étaient un peu plus élevées, soit environ 1 sur 8 000. Environ 1,5 million d’enfants ou d’adolescents allemands ont été infectés par le Sars-Cov-2 entre mars 2020 et mai 2021, ont constaté les chercheurs.

Résultats : Le taux global d’hospitalisation associé à l’infection par le SARS-CoV-2 était de 35,9 pour 10 000 enfants, le taux d’admission en soins intensifs était de 1,7 pour 10 000 et le taux de létalité de 0,09 pour 10 000. On a constaté que les enfants sans comorbidités étaient nettement moins susceptibles de souffrir d’une évolution grave ou fatale de la maladie. Le risque le plus faible a été observé chez les enfants âgés de 5 à 11 ans sans comorbidité. Dans ce groupe, le taux d’admission en soins intensifs était de 0,2 pour 10 000 et la létalité n’a pas pu être calculée en raison de l’absence de cas. Le taux global du PIMS-TS était de 1 pour 4 000 infections par le SRAS-CoV-2, la majorité étant des enfants sans comorbidités.

Sorg, A. L. et al., « Risk of Hospitalization, severe disease, and mortality due to COVID-19 and PIMS-TS in children with
SARS-CoV-2 infection in Germany
« . Prépublication medRxiv, 30 novembre 2021.

Les chercheurs ont fait part de leurs conclusions dans un article de 17 pages publié sur le serveur de prépublication medrxiv récemment (cet article est également téléchargeable ici).

5. Le pass vaccinal signe l’enterrement définitif et irrémédiable de l’État de droit et l’entrée dans un totalitarisme sanitaire, une société orwellienne.

Cinq observations des plus pertinentes sur le projet de loi sur le pass vaccinal déposé par le gouvernement devant l’Assemblée Nationale ont été faites par le collectif de juristes DéjàVu :

  1. Le pouvoir exceptionnel réclamé par le gouvernement n’aurait plus pour objectif de “lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19”, mais de “lutter contre l’épidémie de Covid-19”. Pourquoi cet élargissement fait-il l’objet de la première disposition de ce projet de loi ? La nuance est subtile, mais interroge sur le but poursuivi et sur sa circonscription dans le temps, qui reste pourtant, en droit, la condition d’un régime d’exception.
     
  2. La large possibilité de prendre un transport longue distance sans pass sanitaire en cas d’urgence serait supprimée et remplacée par un très restreint “motif impérieux d’ordre familial ou de santé » lorsque le voyageur ne dispose pas de certificat d’injection, sous réserve d’avoir en plus un test négatif (sauf en cas d’urgence, en plus de l’impériosité du motif, ainsi que de son caractère familial ou sanitaire). Ce glissement sémantique trahit-il un glissement de régime ?
     
  3. L’interdiction de contrôler une identité par les personnes chargées de vérifier le pass (par exemple, un serveur dans un restaurant) est à nouveau remise en question par le gouvernement en ces termes : “Il [pourrait] être exigé, en cas de doute sur ces documents, la présentation d’un document officiel d’identité.
     
  4. Comme si le régime déjà en vigueur n’était pas déjà assez répressif, une peine d’amende de 1 500 € maximum serait distribuée aux personnes utilisant le pass d’un tiers ainsi qu’aux exploitants qui ne contrôleraient pas le pass à l’entrée de leur établissement.
     
  5. À l’article 2 du projet de loi, vous constaterez que le gouvernement tente encore d’aggraver les mesures d’isolement et de quarantaine et donne aux préfets la possibilité de “recevoir les données strictement nécessaires à l’exercice de leurs missions de suivi et de contrôle du placement en quarantaine ou à l’isolement”.

Et ce collectif de conclure :

Après avoir prétendu il y a un an que “la vaccination contre le coronavirus ne sera pas obligatoire” (source), le Président de la République, le Premier Ministre et le ministre de la santé démontrent leur capacité à gouverner par fausses promesses successives pour instaurer un régime répressif durable basé sur des motifs sanitaires.

En simple, comme l’a résumé le Ministre de la santé, ce projet de loi est pire qu’une obligation vaccinale sous peine d’amende : “Le pass vaccinal est une façon d’arriver à l’obligation vaccinale, mais moi, je pense que c’est plus efficace que de mettre une amende” (source).

C’est le député européen Les Républicains François-Xavier Ballamy qui, avec raison, exprime ses préoccupations de voir l’État de droit se déliter devant nos yeux :

Mais tout cela est en fait très logique ; car ce que révèle ce nouveau revirement, c’est que le passe vaccinal comme le passe sanitaire depuis le début ne sont pas des mesures sanitaires. Ce que nous disions dès juillet est aujourd’hui rendu incontestable par le fait que le gouvernement refuse désormais de prendre en compte un test négatif pour établir ce passe. Si l’objectif était de limiter la circulation du virus dans des lieux précis, un test négatif est pourtant bien plus efficace pour cela qu’une preuve de vaccination, puisque ni deux ni trois doses – ni même quatre ou cinq demain… – n’empêchent d’être contaminé et contagieux. Il est donc totalement irrationnel que le premier ministre ose accuser les Français non vaccinés de «non-assistance à personne en danger », comme si eux seuls diffusaient le virus… De fait, en réduisant le passe sanitaire au vaccin, le gouvernement ne réduit en rien le risque de contamination là où il est exigé ; il ne fait que contraindre les Français à une vaccination que la loi n’a pourtant jamais rendue obligatoire. Sur ce point, une mention spéciale doit d’ailleurs être réservée au Conseil d’État, qui a sombré dans l’indignité en se reniant lui-même avec une servilité littéralement pitoyable. En juillet, il avait admis le principe du passe sanitaire à la condition expresse qu’un test négatif permettrait son obtention – sans quoi, écrivait-il, il ne s’agirait plus d’une mesure de protection, mais d’une incitation vaccinale dissimulée. Ne pas délivrer ce passe à des personnes prouvant pourtant qu’elles sont indemnes du Covid constituerait, écrivaient les magistrats, «une atteinte disproportionnée à la liberté d’aller et venir, au droit au respect de la vie privée et familiale ». Quelques mois plus tard, les mêmes magistrats viennent d’approuver la mesure précise qu’ils interdisaient, et de bénir ainsi l’enterrement de ces principes fondamentaux…

Ce qui disparaît, c’est une règle essentielle pour l’État de droit, résumée ainsi par notre Constitution : «Nul ne peut être contraint de faire ce que la loi n’ordonne pas. » Avec le passe vaccinal, le gouvernement tombe dans une contradiction désastreuse pour les libertés publiques, l’égalité en droit et l’amitié civique. Il s’agit en effet de dire que la vaccination n’est pas obligatoire, mais que ceux qui ne s’y plient pas sont quand même coupables, et qu’il devient par conséquent légitime d’accuser, de blâmer, de brimer, de punir, de priver même de droits absolument fondamentaux des concitoyens qui ne se sont pourtant soustraits à aucune obligation légale. Le gouvernement pense-t-il pouvoir arrêter l’épidémie par la vaccination généralisée, en dépit des préconisations de l’OMS, des expériences acquises ailleurs dans le monde, et de la survenue de cette cinquième vague dans un pays déjà massivement vacciné ? S’il le pensait, il assumerait de rendre cette vaccination obligatoire par la loi. S’il ne le fait pas, c’est qu’il se contente de désigner des boucs émissaires pour justifier une crise hospitalière dont il est, en réalité, l’un des premiers responsables, avec ses prédécesseurs. La situation ne serait pas si dramatique pour les soignants héroïques qui affrontent cette épidémie si ce gouvernement n’avait pas fermé des lits et laissé l’hôpital perdre encore de nombreux personnels formés, au milieu même de la crise.

En attendant, la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal trahit la folie de la logique dans laquelle nous entrons, qui se vérifie à ses conséquences déjà manifestes sur notre droit : alors que le scrupule du droit à la vie privée justifiait jusque-là d’interdire aux policiers municipaux tout contrôle d’identité, le serveur d’un bistro demandera maintenant votre passeport pour vous servir une limonade… Le Parlement peut bien se plier, les autorités judiciaires se renier, l’opinion elle-même s’endormir, il faut maintenir ce principe, jusqu’à ce qu’ait lieu une prise de conscience désormais vitale. En démocratie, la souveraineté du peuple s’exprime par la loi qui oblige, non par la contrainte déguisée. Elle garantit que la liberté est la règle, non l’exception ; et elle reconnaît que les droits fondamentaux ne sont pas une concession de l’État attribuée pour bonne conduite. Vaccinés ou non, nous avons aujourd’hui tous le devoir de rappeler quelques évidences en danger.

François-Xavier Bellamy, «Le passe vaccinal ou la poursuite du délitement de l’État de droit». Le Figaro, 28 décembre 2021.

Jusqu’où ira le gouvernement ? Étant donné la virulence des mesures « sanitaires » qui sont imposées à une cadence effrénée suivant une logique liberticide préméditée et habilement conçue, et la turpitude de l’exécutif qui excelle dans les revirements, vérités en demi-teinte et mensonges les plus ahurissants et scandaleux, la question mérite d’être posée de la manière la plus grave.

https://www.youtube.com/embed/pVodZHnnvTQ

Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs, pouvez-vous, voulez-vous en toute conscience être complices de tels mensonges, de tels agissements frauduleux, de telles manipulations sournoises, d’une telle trahison de la démocratie, de telles violations de l’État de droit, d’un tel anéantissement de la dignité humaine ?

Même le Conseil constitutionnel, qui est la plus haute juridiction de notre démocratie et le dernier rempart contre l’arbitraire du pouvoir et qui est censé protéger les Français des abus de pouvoir de l’exécutif ou des parlementaires, des dispositions législatives qui vont à l’encontre de notre Constitution, ne respecte pas ses propres statuts, s’empêtre dans ses contradictions dans sa volonté manifeste d’entériner l’extension du pass sanitaire, trahit sa haute fonction de gardien de la Constitution et devient le chien de garde d’un pouvoir dévoyé dont les dérives éclatent en plein jour. C’est pourquoi nous réclamons la démission des membres du Conseil constitutionnel et vous demandons de vous associer à cette démarche.

Nous vous demandons de vous opposer par tous les moyens à l’adoption législative du pass vaccinal, qui est d’autant plus injustifié que la virulence de la Covid-19 semble s’atténuer, le virus Omicron se révélant beaucoup moins dangereux que ses prédécesseurs.

Le professeur Mattias Desmet, psychologue et statisticien belge, explique le comportement absurde et irrationnel que nous observons actuellement dans le monde entier en ce qui concerne la pandémie de Covid et ses contre-mesures. Il appelle ce phénomène « psychose de formation des masses ». Il s’agit une sorte d’hypnose des foules qui aboutit à faire tomber littéralement une grande partie de la population dans un état de psychose. La psychose de formation des masses explique comment les Allemands ont accepté les atrocités commises par le parti nazi dans les années 1930, et elle explique pourquoi tant de personnes dans le monde entier soutiennent aujourd’hui l’apartheid médical et la destruction des personnes non vaccinées. C’est tellement irrationnel et inhumain que beaucoup se sont demandés comment nous en sommes arrivés là. Il s’avère que la psychologie du totalitarisme a été étudiée depuis des décennies et que tout ceci peut être expliqué comme un phénomène psychiatrique qui apparaît lorsque certaines conditions existent dans une société. Ne pensez pas que cette crainte du fascisme soit révolue. Lorsqu’un Président de la République cherche à stigmatiser une partie de la population (les non-vaccinés), leur menant la vie dure, en ne leur permettant pas de vivre et allant jusqu’à les déposséder de leurs libertés et droits fondamentaux garantis par la Constitution et la Déclaration des droits de l’homme, il faut clairement sonner l’alerte. Toutes ces décisions seront suivies de décisions beaucoup plus graves, violentes, sanguinaires, si la spirale du mécanisme totalitaire n’est pas interrompue dès maintenant.

La normalienne Ariane Bilheran (docteur en psychopathologie, spécialiste de la psychologie du pouvoir, pouvoir déviant et abusif) a bien analysé l’idéologie sanitaire nazie et a largement cité un article universitaire qui effectue une reconstitution historique des faits qui ont conduit les Nazis à l’apogée de leur délire paranoïaque collectif, à savoir l’extermination de masse : l’idéologie nazie était, exactement comme aujourd’hui, de type sanitaire. Cette idéologie a orchestré le délire collectif et partant, a organisé le totalitarisme dans ses pulsions liberticides et mortifères.

Et le Professeur Gunter Kampf de la faculté de médecine de Greifswald en Allemagne, dans un article du Lancet, que nous mentionnions plus haut, lance également le même avertissement :

Historiquement, les États-Unis et l’Allemagne ont tous deux engendré dans l’histoire récente des expériences négatives, en stigmatisant une partie de la population pour leur couleur de peau ou leur religion.

Pr Gunter Kampf.

Stigmatiser les non-vaccinés comme le fait et y encourage le gouvernement n’est pas justifié et est le prélude certain à un fascisme rampant. Nous ne sommes déjà plus en démocratie.

Face à l’entêtement des autorités dans le monde entier, des plaintes pénales ont été déposées :

  • Le Dr Michael Yeadon, ancien vice-président de Pfizer et Hannah Rose, avocate spécialisée dans les droits de l’homme ont déposé une plainte pénale historique adressée à la Cour pénale internationale contre des personnalités de premier plan dans le domaine de la santé publique, les accusant de génocide.
  • Une plainte pénale contre MM. les ministres Jean Castex, Olivier Véran et Michel Blanquer a été déposée par Me Virginie de Araujo Recchia devant la Cour de Justice de la République, accusés des chefs suivants :
    • abus fraduleux de l’état d’ignorance et de la situation de faiblesse (article 223-15-2 du Code pénal),
    • extorsion et tentative d’extorsion (articles 312-1 et 312-9 du Code pénal),
    • empoisonnement et tentative d’empoisonnement (article 221-5 du Code pénal),
    • tromperie aggravée et tentative de tromperie aggravée commise en bande organisée (articles L441-1 et L454-1 du Code de la consommation et articles 132-71 du Code pénal),
    • escroquerie et tentative d’escroquerie commise en bande organisée (articles 313-1 et 132-71 du Code pénal),
    • génocide (article 211-1 du Code pénal).
  • Une plainte pénale a été déposée aux États-Unis contre Alex Azar (secrétaire à la Santé et aux Services sociaux des États-Unis), le Dr Anthony Fauci (conseiller médical en chef du président des États-Unis), le Dr Peter Daszark (président de l’ONG basée à New York, EcoHealth Alliance), la FDA (Food and Drug Administration, l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments), les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies), le NIAID (National Institute of Allergy and Infectious Diseases, ou Institut national des allergies et des maladies infectieuses), Moderna et Pfizer sur la base des huit chefs d’accusation suivants :
    • 18 U.S.C § 2331 §§ 802- Actes de terrorisme perpétré sur le territoire intérieur et ayant entraîné la mort de citoyens américains.
    • 18 U.S.C § 2339 – Complots en vue de commettre des actes de terrorisme.
    • 15 U.S.C §1-3 – Complots en vue de commettre une activité commerciale criminelle.
    • 18 U.S.C § 175 – Financement et création d’une arme biologique.
    • 15 U.S.C. §8 – Manipulation du marché et répartition.
    • 18 U.S.C § 1001 – Mensonges auprès du Congrès.
    • 15 U.S.C. §19 – Directions imbriquées.
    • 18 U.S.C § 2384 – Atteinte à la sureté de L’État.

Au vu de tous les éléments graves qui viennent d’être exposés et de la menace réelle et imminente de totalitarisme qui guette notre démocratie battue en brèche, considérant que plus de 2 300 professionnels de la santé et universitaires en France ont récemment élevé leur voix contre les mesures sanitaires Covid-19 du gouvernement et la nouvelle religion covidienne qui a pris le contrôle de la nation, et considérant, enfin, que plus de 5 000 médecins et scientifiques accusent les gouvernements d’incompétence criminelle et revendiquent le respect du Serment d’Hippocrate, nous vous demandons instamment de lancer au plus vite la procédure de motion de censure du gouvernement.

Si par malheur le projet devait être adopté par les deux assemblées, et la censure rejetée, nous vous demandons de vous rassembler avec au moins 59 autres parlementaires pour déférer ce projet de loi au Conseil constitutionnel afin qu’il en prononce l’inconstitutionnalité.

Si ce texte devait malgré tout être voté et promulgué, et si nous constations que vous aviez participé à son adoption, nous serions obligés de conclure que le parlement français n’est qu’une chambre d’enregistrement de décisions prises dans les cénacles internationaux promouvant la « Grande Réinitialisation » si chère au Forum de Davos, associant « Big Pharma » et « Big Media » qui censure toute information contraire à la doxa d’une société orwellienne en gestation ; et nous vous assurons que vos noms ne seront pas oubliés de l’Histoire. Avec d’autres juristes compétents, nous mènerons un combat sans merci et sans relâche pour que la vérité éclate et que les responsables d’un crime contre l’humanité sans précédent soient jugés par une justice impartiale.

En espérant que vous comprendrez à quel point ce projet de loi marquerait l’avènement d’une société totalitaire qui n’est pas celle que nous voulons et qu’aucun être humain de bon sens ne désirerait pour lui-même, les siens et sa progéniture, nous vous prions, Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs, d’agréer l’expression de nos sentiments distingués.

Aussi la loi n’a point de vie, la justice n’a point de force ; car le méchant triomphe du juste, et l’on rend des jugements iniques.

Habacuc 1:4.

Vigilance Pandémie, le 3 janvier 2022.




Luxembourg — Lettre ouverte contre l’obligation vaccinale

[Transmis par Christine Côte]

E F V V – European Forum for Vaccine Vigilance
Jean-Pierre EUDIER, Président,
7, Rue des Maximins
8247 MAMER

Commission Consultative Nationale d’Éthique
Madame la Présidente
Julie-Suzanne BAUSCH
18-20, Montée de la Pétrusse
L-2327 Luxembourg

LETTRE OUVERTE

Luxembourg, le 3 janvier 2022

Conc. : Votre rapport du 8 décembre 2021 sur l’obligation vaccinale des majeurs

Madame la Présidente,

Dans votre rapport du 8 décembre 2021, vous ouvrez la porte à la vaccination des enfants ainsi qu’à l’obligation vaccinale des majeurs.

La Commission semblait naguère hostile à la vaccination obligatoire, peut-être reviendra-t-elle de nouveau sur cette opinion dans six mois. Vous avez avec vous votre conscience, votre morale et votre responsabilité.

Vos considérations semblent préparer l’opinion publique à briser le tabou de l’inviolabilité du corps humain et du droit de la personne, de refuser, d’interrompre ou de s’abstenir d’un soin.

Tout comme les membres de la Commission, nous sommes des membres de la société civile, comptant parmi nous des juristes, des médecins, des fonctionnaires concernés par la vie de la cité.

Nous sommes tout d’abord au regret de devoir évoquer la question des liens éventuels de certains membres de la Commission avec les membres du Gouvernement et d’autres personnalités du monde politique.

En particulier, nous vous prions de nous confirmer que l’homonymie de votre patronyme avec Monsieur le vice premier Ministre François BAUSCH, n’est qu’une pure coïncidence.

Votre Commission étant un rouage de la démocratie, cette question doit pouvoir être évoquée en toute quiétude et objectivité.

Votre confirmation nous suffira.

Nous nous devons de combattre votre point de vue.

En laissant disparaître la pensée individuelle, le conformisme favorise les dérives d’un processus de négation des libertés individuelles et d’acceptation d’une politique de ségrégation.

Aussi, nous nous permettons de vous adresser la présente lettre ouverte en vous invitant à venir débattre sachant que le travail de la Commission doit obéir à l’exigence systématique de « recherches et débats pluralistes, objectifs qui tiennent compte de la complexité de l’horizon normatif de notre société. »

« À qui est persuadé détenir une vérité universelle, il est indécent d’oser demander des preuves. C’est le principe de l’intégrisme religieux. La peur de la maladie et de la mort nous rendent vulnérables face aux marchands d’espoir. La démarche scientifique n’échappe pas aux règles de la psyché humaine. La science nous a sorti de l’obscurantisme, veillons à ce qu’elle ne nous y replonge pas. Ce n’est pas au réel de se plier à nos croyances. »

Peut-être n’y prêterez-vous aucune attention.

Il nous importe aussi de laisser le témoignage que nous nous y sommes opposés, l’avenir jugera ensuite de l’opinion et de l’attitude de chacun.

Il s’agit encore de faire prendre conscience à nos concitoyens que l’oppression et le chantage à la vaccination ne sont pas des choses normales et de leur donner les arguments juridiques afin de s’y opposer.

Nous évoquons ici non seulement les mesures liberticides sous prétexte de la crise sanitaire mais aussi et surtout au regard de la stigmatisation et la pression exercées sur une partie de la population.

La science et la rationalité ont disparu faisant place à une idéologie politique assumée visant à vacciner à tout prix l’ensemble de la population.

Le passage du système 3G au système 2G dans les cinémas et les restaurants en est l’exemple le plus éloquent. Cette politique apparaît ici contre-productive, voire potentiellement favorable à la diffusion du virus.

L’avis du Collège médical du 8 décembre 2021 est particulièrement éloquent dans ce contexte :

« le collège médical constate avec satisfaction que le gouvernement se propose donc de suivre cet avis d’augmenter la pression sur les non-vaccinés et même de façon renforcée (seuls les certificats de vaccination et de rétablissement 2G sont admis pour les activités et les établissements dits de loisirs) ».

Le Collège médical appelle ainsi à des « mesures coercitives renforcées » sur les récalcitrants à la vaccination.

Ces termes sont terribles car ils opèrent un glissement dans une logique qui justifie l’exercice de la violence sur la population.

Vous l’admettez d’ailleurs vous-même dans votre rapport en stigmatisant ceux qui n’ont « pas fait leur devoir de citoyen ».

Jusqu’où irons-nous ? Après les avoir privés de leurs moyens de subsistance, faut-il enfermer les réfractaires ? Faudra-t-il même les priver de l’autorité parentale ? De leurs comptes bancaires ? Faudra-t-il aller jusqu’à les condamner pour mise en danger de la vie d’autrui ?

Tout est possible dans cette logique qui veut qu’ils soient les responsables de la pandémie !

La minorité est déjà fortement marginalisée par des communications agressives de personnalités influentes du monde politique, n’hésitant pas à la décrire comme complotiste et inconsciente des risques qu’elle fait encourir aux autres.

Après avoir été stigmatisés, culpabilisés puis privés de leurs droits, les réfractaires à la vaccination seront désormais « hors la loi » avec l’obligation déjà programmée à la vaccination, à en croire votre rapport.

Toutes ces annonces accentuent la dangereuse dérive vers une stratégie de désignation d’un bouc émissaire. Quand on désigne un groupe de personnes comme coupable de tous les maux d’un pays, l’Histoire nous montre que c’est non seulement toujours faux et qu’ensuite cela finit toujours très mal.

Vous rétorquerez très certainement que tel est le jeu de la démocratie et que la majorité des citoyens approuvent la politique du gouvernement.

L’anomalie devient la norme.

Des bonnes fois sont abusées, des mauvaises fois abusent.

Les citoyens ont l’impression d’être les jouets d’un scénario absurde. L’école est désorganisée, le monde économique est sur les nerfs. La science, la rationalité et le droit ont disparu, place aux passions.

La politique de ségrégation du laissez-passer vaccinal est présentée comme la seule alternative au confinement.

Près de deux ans après la sidération du confinement, les citoyens constatent à présent que nous n’avons ni la liberté, ni la sécurité et que nos enfants en subissent en première ligne les conséquences.

Nous ne concevons pas la démocratie comme la tyrannie de la majorité.

Il y a lieu de respecter les institutions gardiennes de la démocratie et notamment la Constitution mais aussi les traités internationaux comme la Convention européenne des Droits de l’Homme.

Le justiciable doit, en outre, pouvoir faire usage d’un recours effectif de constitutionnalité et non pas plusieurs mois ou même années après lorsqu’il est exposé à la suspension de ses revenus.

Or, les pouvoirs publics semblent miser sur la durée des procès tout en prenant de court le justiciable en transférant de surcroît la responsabilité de l’application de la loi sur les opérateurs économiques.

Il n’est donc pas surprenant qu’en se coupant des conseils de sagesse et de pondération que la constitution luxembourgeoise et européenne lui permettrait de conserver, il s’insinue une forme très archaïque de pouvoir dans une vision unilatérale de l’ordre social arrêtée depuis le choix de l’état d’urgence sanitaire.

Le Grand-Duché du Luxembourg doit respecter les engagements dont il est signataire et notamment la résolution 2361 de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe votée le 27 janvier 2021 par tous les pays de la communauté laquelle prescrit une attitude respectueuse des libertés qu’elle énonce clairement dans les paragraphes suivant :

7.3.1 « de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement; »

et 7.3.2 « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner; »

Les principes définis dans la résolution 2361 doivent être respectés.

Le respect de la parole donnée est une valeur essentielle qui fonde la confiance nécessaire à l’exercice du pouvoir.

Même sur le site Internet du Ministère de la Santé, à la question : est-ce que la vaccination contre la COVID-19 sera obligatoire, il est répondu : « Comme pour la plupart des vaccins dans notre pays, la vaccination contre la COVID-19 sera effectuée sur base volontaire »(https://covid19.public.lu/fr/vaccination.html).

Les citoyens se sentent trahis par l’application insidieuse du système « CovidCheck », d’abord sur une base volontaire, puis réservée aux manifestations nocturnes et à présent généralisée sous contrainte à une grande partie des activités sociales.

Un État qui ne respecte pas les obligations internationales qu’il a signées, pour imposer par la force un vaccin démontre qu’il remplace son devoir de convaincre par l’autoritarisme et rompt ainsi le contrat social.

Nous vous invitons également à la lecture de l’article 5 de la Convention sur les Droits de l’Homme et la biomédecine signée le 4 avril 1997 à Oviedo (Espagne). Cette Convention est le seulinstrument juridique contraignant international pour la protection des droits de l’Homme dans le domaine biomédical.

Elle reprend les principes développés par la Convention européenne des Droits de l’Homme dans le domaine de la biologie et de la médecine.

Ce texte est une Convention cadre visant à protéger la dignité et l’identité de tous les êtres humains et à garantir à toute personne, sans discrimination, le respect de son intégrité et de ses autres droits et libertés fondamentales à l’égard des applications de la biologie et de la médecine.

Nous reproduisons ici son article 5 qui prévoit :

« Une intervention dans le domaine de la santé ne peut être effectuée qu’après que la personne concernée y a donné son consentement libre et éclairé.

Cette personne reçoit préalablement une information adéquate quant au but et à la nature de l’intervention ainsi que quant à ses conséquences et ses risques.

La personne concernée peut, à tout moment, librement retirer son consentement. »

Un vaccin ou une injection dite « vaccinale » est bien évidemment « une intervention dans le domaine de la santé » au sens de la Convention.

Par conséquent la convention d’Oviedo telle qu’interprétée par le Conseil de l’Europe, interdit aux États signataires, le vaccin obligatoire, la contrainte et la discrimination des personnes non vaccinées.

Plus généralement, la convention d’Oviedo prohibe implicitement la politique du laissez-passer vaccinal, beaucoup ayant été contraints à la vaccination pour pouvoir retrouver leur vie sociale ou simplement travailler.

Il est vrai que l’article 26-1 de la Convention d’Oviedo prévoit une exception :

« L’exercice des droits et les dispositions de protection contenues dans la présente Convention ne peuvent faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sûreté publique, à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé publique ou à la protection des droits et libertés d’autrui. »

Toutefois, celle-ci ne s’applique pas en l’espèce.

La recherche médicale ne peut cependant pas faire l’objet de restrictions au libre consentement, conformément à l’article 16 de la Convention :

« Les restrictions visées à l’alinéa précédent ne peuvent être appliquées aux articles 11, 13, 14, 16, 17, 19, 20 et 21. »

Article 16 : Protection des personnes se prêtant à une recherche

« Aucune recherche ne peut être entreprise sur une personne à moins que les conditions suivantes ne soient réunies :

i. il n’existe pas de méthode alternative à la recherche sur des êtres humains, d’efficacité comparable ;

ii. les risques qui peuvent être encourus par la personne ne sont pas disproportionnés par rapport aux bénéfices potentiels de la recherche ;

iii. le projet de recherche a été approuvé par l’instance compétente, après avoir fait l’objet d’un examen indépendant sur le plan de sa pertinence scientifique, y compris une évaluation de l’importance de l’objectif de la recherche, ainsi que d’un examen pluridisciplinaire de son acceptabilité sur le plan éthique ;

iv. la personne se prêtant à une recherche est informée de ses droits et des garanties prévues par la loi pour sa protection ;

v. le consentement visé à l’article 5 a été donné expressément, spécifiquement et est consigné par écrit. Ce consentement peut, à tout moment, être librement retiré. »

Les vaccins disponibles sont en phase 3 d’essais cliniques, jusqu’au 27 octobre 2022 pour MODERNA et au 2 mai 2023 pour PFIZER. Jusqu’à ces dates, il ne s’agit que de médicaments expérimentaux. Les termes utilisés pour le vaccin PFIZER est « Investigational medicinal product » (IMP) (médicament expérimental) ; Protocole Pfizer pp. 46,139 clinicaltrialsregister.eu

Il s’agit d’essais cliniques au sens de l’article 2 du règlement UE 536/2014 pour lesquels l’Agence européenne du médicament n’a délivré qu’une autorisation de mise sur le marché conditionnelle au sens de l’article 4 du Règlement 507/2006.

L’application de ces normes interdit l’obligation ou la contrainte vaccinale car les vaccins ne sont pas définitivement agréés puisque les essais cliniques continuent.

Pour autant, même à supposer pour les besoins de notre raisonnement que les vaccins en question seraient définitivement agréés, les restrictions à l’article 5 de la Convention d’Oviedo doivent être proportionnelles et mesurées en tenant compte des droits fondamentaux.

Si suspendre les contrats de travail pourrait correspondre à un simple sentiment de protection de la santé publique liée à une épidémie qui fait plusieurs fois le tour du monde, laisser les travailleurs sans revenus de substitution, est un acte inhumain et dégradant.

La CEDH a constaté dans un arrêt de Grande Chambre que laisser des individus sans revenus pendant plusieurs mois, est bien un acte inhumain et dégradant au sens de l’article 3 de la Convention européenne des Droits de l’Homme.

ARRÊT DE LA GRANDE CHAMBRE M.S.S contre Grèce et Belgique requête 30696/09 du 21 janvier 2011

« 263. Au vu de ce qui précède et compte tenu des obligations reposant sur les autorités grecques en vertu de la directive européenne « Accueil » (paragraphe 84 ci-dessus), la Cour est d’avis qu’elles n’ont pas dûment tenu compte de la vulnérabilité du requérant comme demandeur d’asile et doivent être tenues pour responsables, en raison de leur passivité, des conditions dans lesquelles il s’est trouvé pendant des mois, vivant dans la rue, sans ressources, sans accès à des sanitaires, ne disposant d’aucun moyen de subvenir à ses besoins essentiels. La Cour estime que le requérant a été victime d’un traitement humiliant témoignant d’un manque de respect pour sa dignité et que cette situation a, sans aucun doute, suscité chez lui des sentiments de peur, d’angoisse ou d’infériorité propres à conduire au désespoir. Elle considère que de telles conditions d’existence, combinées avec l’incertitudeprolongée dans laquelle il est resté et l’absence totale de perspective de voir sa situation s’améliorer, ont atteint le seuil de gravité requis par l’article 3 de la Convention.

Il s’ensuit que le requérant s’est retrouvé, par le fait des autorités, dans une situation contraire à l’article 3 de la Convention. Dès lors, il y a eu violation de cette disposition. »

Nous vous invitons à considérer encore le règlement (UE) 2021/953 du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2021 relatif à un cadre pour la délivrance, la vérification et l’acceptation de certificats COVID-19 interopérables de vaccination, de test et de rétablissement (certificat COVID numérique de l’UE).

Celui-ci interdit clairement la discrimination à l’encontre des personnes ne souhaitant pas se faire vacciner :

« la délivrance de certificat en vertu du paragraphe 1 du présent article ne peut entraîner de discrimination fondée sur la possession d’une catégorie spécifique de certificats visées à l’article 5, 6 et 7 »

Il prohibe implicitement mais nécessairement l’obligation vaccinale. Nous vous rendons attentif au considérant 36 dudit règlement :

« Il y a lieu d’empêcher toute discrimination directe ou indirecte à l’encontre des personnes qui ne sont pas vaccinées, par exemple pour des raisons médicales, parce qu’elles ne font pas partie du groupe cible auxquelles le vaccin contre la Covid 19 est actuellement administré ou pour lequel il est actuellement autorisé, comme les enfants, ou parce qu’elles n’ont pas encore eu la possibilité de se faire vacciner ou ne souhaitent pas le faire. »

Pour revenir à la vaccination des enfants :

Votre Commission admet elle-même dans son rapport que le risque est « assez limité » pour l’enfant de tomber malade mais que la vaccination des plus petits « augmente en chiffres absolus le taux de vaccination de la population » (sic).

Tout d’abord, il faut avoir bien peu de cœur pour imputer la propagation du virus à des enfants.

C’est l’intérêt personnel de nos enfants qui nous importe et non pas les objectifs d’augmentation du taux de vaccination.

Suivant la Convention internationale des droits de l’enfant, c’est d’ailleurs sur le seul critère de l’intérêt supérieur de l’enfant que doit être prise toute décision qui concerne un mineur.

La même notion est reprise au terme de la Charte des Droits fondamentaux de l’Union européenne en son article 24 :

« dans tous les actes relatifs aux enfants, qu’ils soient accomplis par des autorités publiques ou des institutions privées, l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. »

Nous estimons que des enquêtes sérieuses devraient être lancées avant de continuer la campagne de vaccination, ou du moins qu’il est impératif d’informer de manière claire le public du risque significatif d’apparition d’effets secondaires, y compris de décès.

Nous nous permettons de vous rappeler la campagne de vaccination de sinistre mémoire contre le papillomavirus.

Un article du 27 mars 2008 du journal « Le Jeudi », bien moins complaisant avec les autorités, dénonçait le manquement au devoir d’information du Ministre quant à l’efficacité du vaccin et les effets secondaires :

« Ce que le ministre de la santé n’a pas dit. Le ministre de la santé a failli dans sa mission d’information. Les parents doivent être mis en garde sur le fait que les signataires de cette lettre ne leur ont pas tout dit et même que certaines de leurs affirmations deviennent fausses par omission. »

La Cour européenne des Droits de l’Homme s’est prononcée au sujet de la légitimité de l’obligation vaccinale des enfants aux termes d’un arrêt du 8 avril 2021 (VAVRICKA c/ REP. TCHÈQUE).

Si la Cour européennes des Droits de l’Homme n’a pas sanctionné l’obligation vaccinale tchèque pour la vaccination traditionnelle, il ne s’agit pour autant en aucun cas d’une légitimation juridique de la vaccination obligatoire contre la COVID.

La Cour rappelle que, selon sa jurisprudence, la vaccination obligatoire, en tant qu’intervention médicale non volontaire, constitue une ingérence dans l’exercice du droit au respect de la vie privée tirée de l’article 8 de la Convention européenne des Droits de l’Homme.

La Cour européenne des Droits de l’Homme a donc rendu une décision in concreto en tenant compte de plusieurs éléments comme :

  • la vaccination existe depuis de nombreuses années,

    Ce n’est pas le cas du vaccin COVID élaboré dans un temps record et qui est encore en phase d’essai.

  • les maladies contre lesquelles le vaccin lutte sont graves,

    Dans l’immense majorité des cas de COVID-19, l’infection est bénigne. Les statistiques officielles ne montrent pas une surmortalité significative en 2020. Selon les statistiques officielles luxembourgeoise, 85 % des décès concernent des personnes âgées de plus de 60 ans. Après plus de deux ans de lutte, nous savons donc quelle doit être la cible prioritaire des soins.

  • les effets secondaires sont connus et peu significatifs,

    En décidant de vacciner une population en bonne santé face à un virus qui ne la tuera pas, il est indispensable d’avoir un très haut niveau de qualité du vaccin, ce qui est contredit par les chiffres officiels du ministère de la santé et les suspensions et retraits de vaccin pourtant déjà administrés.

    Surtout, une méfiance existe compte tenu des suspensions et interdictions de vaccins en cours (Johnson&Johnson et Astra Zeneca). Des cas de thrombose ont été révélés et il convient de déterminer s’ils sont sans lien avec les vaccins réalisés.

    Les 11 décès reconnus à Luxembourg sur une période de moins d’un an de vaccination constituent un chiffre considérable qui ne peut être passé sous silence.

  • les conséquences de la non-vaccination sont temporaires et limitées,

    Les conséquences de la non-vaccination sont extrêmement violentes allant jusqu’à la suspension des moyens de subsistances et l’exclusion des activités sociales et de loisirs.

  • la vaccination obligatoire n’entraînait pas de contrainte physique.

    Ce n’est pas encore le cas mais nous ne pouvons pas exclure une telle dérive au train où vont les choses.

Une lecture mesurée et raisonnable de la motivation de l’arrêt VAVRICKA ne plaide guère pour la légalité de l’obligation vaccinale pour le cas de la COVID-19.

Le temps du droit n’est pas le temps des médias et de la politique, il est d’ailleurs possible qu’une initiative si téméraire soit tuée dans l’œuf avant même sa mise effective en application.

Nous oublions nos principes, les engagements politiques et nos traités au profit d’une idéologie politique assumée visant à vacciner l’ensemble de la population.

Au nom de quels principes ?

Est-ce au nom du « bien commun » de la mythique immunité collective ?

Au Grand-Duché de Luxembourg, malgré un taux de vaccination de près de 80 %, nous atteignons des records de contamination, à savoir un taux quasi équivalent à celui de l’année précédente lorsque nous ne disposions pas du vaccin.

On promettait la liberté au Danemark en septembre dernier avec des taux record de vaccination. En décembre 2021, le pays est de nouveau confiné…

Un confinement a été décrété pour les fêtes de Noël aux Pays-Bas, dont le taux de vaccination de la population avoisine les 80%.

Malgré un taux de vaccination de quelques 80%, l’Islande connaît depuis novembre 2021 un pic de contamination inouï, deux fois supérieur à l’année précédente lorsque la population ne disposait pas du vaccin.

Voici la définition du mot « vaccin » dans le dictionnaire LAROUSSE :

« Substance d’origine microbienne (microbes vivants atténués ou tués, substances solubles) qui, administrée à un individu ou à un animal, lui confère l’immunité à l’égard de l’infection déterminée par les microbes mêmes dont elle provient et parfois à l’égard d’autres infections. »

Il est désormais clair que la vaccination n’empêche pas la transmission du virus, rendant illusoire la mythique immunité collective.

Le vaccin ne peut tout au plus constituer un traitement prophylactique potentiel contre des formes graves.

Les études scientifiques et notamment la référence « LANCET » dans un article de Günter KAMPF du 19 novembre 2021 intitulé « The epidemiological relevance of the COVID-19-vaccinated population is increasing » et une multitude d’autres recherches de la même teneur démontrentclairement que la vaccination n’empêche pas la propagation du virus.

Nous citons l’article scientifique précité :

Many decision makers assume that the vaccinated can be excluded as a source of transmission. It appears to be grossly negligent to ignore the vaccinated population as a possible and relevant source of transmission when deciding about public health control measures”.

Il faudrait donc multiplier les « boosters » (quel mot horrible !) à l’apparition d’un nouveau variant, sous peine de se voir privé de vie sociale et professionnelle, toujours sans garantie quant à l’efficacité, ni quant au danger potentiel du vaccin.

A cette course absurde, mais fort lucrative pour l’industrie pharmaceutique, nous serons toujours en retard d’une bataille.

D’ailleurs, qui en décidera ?

Délèguerons-nous à l’industrie pharmaceutique le pouvoir de décider du nombre de doses à administrer ?

Au-delà de la question des primo-vaccinés, cette pression intolérable concerne l’ensemble de la population, vaccinée ou non.

Si deux vaccins ont déjà échoué, on aura besoin d’urgence d’une troisième dose, puis d’une quatrième et ainsi de suite.

Combien de doses faudra-t-il encore avant d’admettre que les vaccins n’ont pas l’efficacité voulue ?

Les sources officielles révèlent que Commission européenne a 4,6 milliards de doses de vaccins contre la COVID-19 et des négociations sont en cours pour obtenir des doses supplémentaires,soit quelques 10 doses par personnes, enfants compris, en tenant compte de la population totale de l’Union européenne.

Tout vacciné est un futur non-vacciné s’il décide de ne plus se soumettre aux différents rappels de vaccination programmés.

La création d’un laissez-passer vaccinal, voire l’obligation vaccinale ne sont pas des réponses sérieuses pour lutter contre la pandémie quand près de 80 % des luxembourgeois sont déjà vaccinés.

Il y a un manque de proportion évident entre la lutte contre la pandémie de la COVID-19 et les droits fondamentaux des citoyens qui vont vivre une « mort sociale », alors que les mutations du virus, rendent la multiplication des doses vaccinales moins efficaces.

D’ailleurs, de plus en plus de scientifiques, voire même de politiques, prennent leurs distances avec la politique du tout vaccinal.

En Angleterre, le comité de la Chambre des Lords s’est déclaré hostile à l’obligation vaccinale et fustige les essais :

« il existe une incertitude considérable quant à l’efficacité des vaccins contre le covid, certaines complications graves à court terme et un manque de données sur les méfaits à long terme. »

Une information relayée par le « British Medical Journal » BMJ dont voici un extrait traduit :

« En tant que médecins et professionnels de la santé, dont beaucoup travaillent dans le NHS, nous tenons à exprimer notre opposition à ce que la vaccination anti-SRAS-CoV-2 soit obligatoire pour tout groupe de personnes, y compris les travailleurs de la santé et les soignants. Nous convenons avec le comité de la Chambre des Lords que les preuves sont insuffisantes pour justifier cette mesure, mais le gouvernement et le Parlement ne semblent pas être à l’écoute et les vaccins obligatoires pour lepersonnel du NHS devraient être promulgués cette semaine.

Nous ne contestons pas que le covid-19 peut être et a été une infection dangereuse, et nous convenons que les vaccins sont efficaces dans de nombreuses situations. Cependant, il existe une incertitude considérable quant à l’efficacité des vaccins contre le covid, certaines complications graves à court terme et un manque de données sur les méfaits à long terme. Dans cette situation, il est impératif queles gens soient en mesure de faire un choix en toute connaissance de cause quant à l’opportunité de se faire vacciner ou non. »

Dans son rapport de surveillance du vaccin COVID-19 de la semaine 42, l’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni admet à la page 23 que les niveaux d’anticorps N semblent être plus faibles chez les personnes qui contractent l’infection après deux doses de vaccination :

« (…) recent observations from UK Health Security Agency (UKHSA) surveillance data that N antibody levels appear to be lower in individuals who acquire infection following 2 doses of vaccination. »

L’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni poursuit en expliquant que cette baisse d’anticorps est pratiquement permanente.

A l’opposé, près de 140 publications scientifiques attestent l’efficacité de l’immunité naturelle à long terme après l’infection COVID-19 :

L’immunité est apparemment étudiée non seulement sous l’aspect des anticorps mais également des T cells (immunité à plus long terme), car l’immunité existe même en l’absence d’anticorps.

Elle est bien supérieure à la protection vaccinale.

L’immunité naturelle est occultée au Luxembourg, si bien que des personnes présentant un taux élevé d’anticorps doivent se soumettre à la vaccination après une période qui n’est pas déterminée par une consultation médicale individuelle préalable.

Alors qu’elle est parfaitement ignorée au Luxembourg, l’immunité naturelle fait l’objet d’un projet de loi aux États-Unis dénommé « Natural Immunity is real Act » :

« The applicable agency shall acknowledge, accept, agree to truthfully present, and incorporate, the consideration of natural immunity as it pertains to COVID–19 with respect to the individuals subject to the applicable regulations. »

Est-ce au nom de la préservation du système hospitalier ?

Nous observons que des épisodes grippaux d’une ampleur supérieure à la crise actuelle étaient relativement banalisés par le passé.

Nous nous permettons de citer ici la réponse de Madame la Ministre de la santé à la question parlementaire numéro 2697 du 25 janvier 2017 de Monsieur le Député Halsdorf concernant l’épidémie de grippe :

« La grippe causée par le virus influenza survient le plus souvent au Luxembourg vers janvier et février. Cet épisode est d’une durée d’environ deux mois (…) Cette saison-ci, la grippe a débuté au Luxembourg fin décembre 2016 et a atteint son pic à la mi-janvier 2017. Le nombre de cas semble actuellement aller en diminution. En parallèle à cet épisode, on constate une augmentation du nombre de décès toutes pathologies confondues.

L’inspection sanitaire de la direction de la santé suit le nombre hebdomadaire de décès et a constaté que ce nombre est passé d’une moyenne hebdomadaire d’environ 80 décès à 120 décès par semaine à la mi-janvier 2017. Ce phénomène est constaté tous les ans lors de l’épisode grippal. Le surplus de décès survient principalement auprès de personnes ayant des problèmes de santé graves et qui se trouvent en fin de vie. Les décès ne sont souvent pas directement dus à la grippe elle-même mais la conséquence de l’infection virale aggravant les problèmes de santé préexistants (…) »

Permettez-nous de reprendre les données figurant dans un avis juridique du cabinet d’avocats

« FRANK, COHRS & BOCK » en date du 14 octobre 2021 : « selon la carte sanitaire de 2019 du Ministère de la Santé (sortie en 2021), le nombre de lits disponibles s’élève à un total de 2.644 lits (2.221 dans les

4 centres hospitaliers et 423 dans les établissements hospitaliers spécialisés). Il s’avère que moins d’un pour cent (1%) des lits disponible est pris par des patients hospitalisés à cause ou avec le COVID-19 ».

D’après les données officielles du site du Ministère de la Santé, 51 personnes se trouvaient hospitalisées pour raisons de COVID-19 en date du 20 décembre 2021, soit moins de 2% du total des lits disponibles.

Nous devons également reprendre une statistique encore moins réjouissante, celle du nombre de décès et d’effets secondaires liés à l’administration du vaccin.

La communication gouvernementale prétendant que les vaccins sont sûrs, efficaces et sans dangers apparaît en contradiction avec les clauses d’exonération des contrats relatifs aux vaccins, mais aussi des données de la pharmacovigilance.

Suivant le rapport officiel du 1er novembre 2021 émis par le Ministère de la Santé, on recense quelques 1.940 cas d’effets secondaires immédiats des vaccins dont 430 cas graves et 11 décès.

Parmi les 430 cas, on recense 286 cas médicalement significatifs, 115 cas de recours à une hospitalisation, 18 cas de mise en jeu du pronostic vital et 11 décès.

Si une entreprise avait tué 11 personnes avec son produit, nous tenterions de mettre les responsables en prison.

On ne sait strictement rien du contenu des seringues vendues par Pfizer mais il nous est demandé de faire confiance à cette firme qui s’est précisément distinguée par son passé de malfaiteur et de charlatan.

Outre les effets secondaires thrombo-emboliques décrits en début de campagne de vaccination, d’autres pathologies inflammatoires se sont manifestées.

L’exemple le plus connu est celui de la découverte récente des problèmes de myocardite et péricardite et l’inclusion de ces signaux de sûreté (quoique tardive) dans les rapports de l’Agence Européenne du Médicament, dont on ne citera que celui lié au myocardites et péricardites et qui peut être consulté en suivant le lien ci-après :

https://www.ema.europa.eu/en/documents/prac-recommendation/updated-signal-assessment-report-myocarditis-pericarditis-tozinameran-covid-19-mrna-vaccine_en.pdf

Pour reprendre juste quelque lignes de ce document, contrairement à ce que la presse voudrait faire croire, les effets indésirables de ces produits ne sont pas du tout anodins allant jusqu’aux séquelles permanentes et irréversibles, une mortalité précoce ou même à la mort immédiatement après l’injection :

« In 50% of cases, acute myocarditis resolves quickly within 2-4 weeks, however 25% may develop persistent cardiac dysfunction and 25% may deteriorate to end-stage dilated cardiomyopath (p. 4/86, Updated Signal assessment report on Myocarditis, pericarditis withTozinameran (COVID-19 mRNA vaccine (nucleoside-modified) – COMIRNATY) (…).

3.1.2.1. MYOCARDITIS As of 31 May 2021, in Eudravigilance were received 145 cases reporting myocarditis with Comirnaty vaccine in the EEA. In these 145 cases, 143 cases were assessed as serious for which the seriousness criteria was ticked 172 times as follows: 5 times‘Death’, 18 times Life-threatening, 104 times Hospitalization, 2 times Disablingand 43 times ‘Seriousness Other (p.34/86, Updated Signal assessment report on Myocarditis, pericarditis with Tozinameran (COVID-19 mRNA vaccine (nucleoside-modified) – COMIRNATY) »

De plus, ces mêmes documents montrent clairement que les problèmes relatifs au profil de sûreté de ces produits sont loin d’être résolus, même dans le cas de signaux déjà documentés et acceptés par l’Agence Européenne du Médicament:

« Comment PRAC Rapporteur: The MAH (Marketing Autorisation Holder, dans ce cas ci Pfizer Biontech) did not provide the requested age strata under 25 years of age: 12-15, 16-19, 20-24. This is not acceptable as the current signal is strongest in those age groups. Moreover, the same predominance within these age groups is consistent in several other O/E analysis conducted by Israel, USA, UK and the WHO. Question 2 is not resolved.” (p. 18/86, Updated Signal assessment report on Myocarditis, pericarditis with Tozinameran (COVID-19 mRNA vaccine (nucleoside-modified) – COMIRNATY,) »

De nouveaux effets secondaires apparaissent régulièrement.

Les nanoparticules lipidiques des vaccins à ARN-messager ont été pointées du doigt dans le risque de développer des maladies auto-immunes et allergiques.

Il est impossible de prévoir exactement à ce jour quels types de désordres immunitaires pourraient émerger à l’avenir pour chaque type de vaccin mis sur le marché.

Pourtant la campagne de vaccination bat son plein sans que nous ne puissions poser la moindre question et, les mêmes causes produisant les mêmes effets, elle fera encore immanquablement des décès.

Qui en assumera la responsabilité morale et judiciaire ? Souvenons-nous du « responsable mais pas coupable » lors du procès qui a suivi l’affaire du sang contaminé chez nos voisins?

Quant à la responsabilité financière, qui l’assumera sinon le contribuable ?

Compte tenu des risques qu’elle fait peser sur la santé de la population, nous estimons qu’il est très grave d’imposer la vaccination tant que nous ne disposons pas d’une information loyale et objective, telle que décrite par de nombreuses sources indépendantes, de tous les effets secondaires potentiels réparables ou irréparables à court, moyen et long terme, avec certification que tous les paramètres médicaux concernant les essais et les études requis ont été satisfaits.

Il ressort de ce qui précède que l’obligation vaccinale générale de la population n’est pas juridiquement défendable.

Dans le cadre de la vaccination contre la COVID-19, aucun des critères de proportionnalité et d’efficacité visés aux termes des Traités et principes européens, par rapport à l’objectif de santé suivi, n’apparait rempli compte tenu de :

  • La connaissance relativement incomplète de la maladie,
  • La capacité de mutation du virus,
  • La circonstance que les personnes à risque sont majoritairement vaccinées,
  • La vaccination diminue en efficacité avec le temps,
  • La vaccination n’arrête pas la propagation ni la contamination par le virus,
  • Les effets secondaires existent et restent inconnus à long terme,
  • Nous sommes toujours en phase d’essais cliniques,
  • Le vaccin n’empêche pas de tomber parfois sévèrement malade à cause des variants,
  • Aucun objectif d’éradication ne peut être scientifiquement avancé par rapport à un virus qui a déjà fait plusieurs fois le tour du monde.

Nous sommes partisans du principe de la vaccination, sous réserve que celle-ci soit sûre, efficace et nécessaire et qu’elle tienne compte de l’identité biologique de chaque individu, paramètre dangereusement oublié par le principe de l’obligation.

Tous ceux qui souhaitent être vaccinés contre la COVID -19 doivent pouvoir le faire, y compris en choisissant le vaccin approprié, notamment le vaccin chinois SINOVAC réalisé avec un virus désactivé sur base de la méthode traditionnelle.

Nous ne comprenons pas pourquoi le principe de la liberté de choix du vaccin approprié est ignoré au mépris des pétitions publiques.

La pétition publique n°1827 demande la distribution au Luxembourg du vaccin russe Sputnik V contre la COVID-19.

La pétition publique n°2141 demande à repousser la date des mesures « CovidCheck » au travail jusqu’à la disponibilité du nouveau vaccin « NOVAVAX ».

La pétition publique n°1950 plaide pour ne pas rendre la vaccination COVID-19 obligatoire et de ne pas instaurer, avec le temps, de discriminations entre les personnes vaccinées et les personnes non-vaccinées.

Elle a recueilli la signature de 11.456 (mauvais ?) citoyens.

La pétition publique n°2078 demande l’égalisation des mesures « CovidCheck » à l’ensemble de la population afin de lever les contraintes et discriminations qui se mettent en place pour forcer les non-vaccinés à céder et se laisser vacciner.

Elle a été signée par 5.722 citoyens.

S’agit-il de mauvais citoyens car ils ont osé émettre des réserves quant à la politique du tout vaccinal ?

Nous sommes inquiets de la violence du discours à l’encontre de la population non-vaccinée ou qui décidera de ne plus se soumettre aux injections à venir.

Subissant déjà une forte pression sociale en raison d’un choix personnel, nous craignons d’être soumis à la vindicte populaire devant un discours de plus en plus agressif, haineux et radical jusque dans les termes de votre rapport.

Nous estimons que, le traitement par l’anathème, la peur et la contrainte visant à imposer à tout prix la vaccination au mépris des droits fondamentaux issus des engagements internationaux, par :

  1. la radicalisation du discours des pouvoirs publics contre les réfractaires,
  2. la multiplication progressive des restrictions serrant comme dans un étau les réfractaires,
  3. les mesures discriminatoires imposées afin « d’augmenter la pression sur les non-vaccinés et même de façon renforcée »,
  4. La mise en œuvre du laissez-passer vaccinal sur le lieu de travail sous peine de suspension des moyens de subsistance au mépris notamment du droit au travail garanti par la Constitution aux termes de son article 11: « la loi garantit le droit au travail et l’État veille à assurer à chaque citoyen l’exercice de ce droit. La loi garantit les libertés syndicales et organise le droit de grève » et du respect du principe de « l’égalité de traitement en matière d’emploi et de travail » (article L-251.1 du Code du Travail).

CONSTITUENT un traitement INHUMAIN et DÉGRADANT au sens de l’article 3 de la Convention européenne des Droits de l’Homme.

La finalité idéologique des mesures visant à « augmenter la pression sur les non-vaccinés et même de façon renforcée » (sic) n’est en aucun cas une justification sanitaire, tout au plus un grave abus de droit sanctionné par l’article 54 de la Charte des Droits fondamentaux de l’Union européenne :

« Aucune des dispositions de la présente Charte ne doit être interprétée comme impliquant un droit quelconque de se livrer à une activité ou d’accomplir un acte visant à la destruction des droits ou libertés reconnus dans la présente Charte ou à des limitations plus amples des droits et libertés que celles qui sont prévues par la présente Charte. »

Nous comprenons certes la tentation accessoire d’instaurer un modèle de société de « la solidarité et de la responsabilité » en tirant les leçons de la crise COVID comme une « destruction créatrice » pour reprendre l’expression de Schumpeter.

Nous ne pouvons qu’être sceptiques face à ceux qui voient la crise sanitaire comme une « fenêtre d’opportunités » pour la transition vers la « société numérique », impliquant la numérisation de nos vies jusque dans notre for intime, la géolocalisation, l’inspection et, à terme, l’aliénation de l’individu et la servitude.

Beaucoup parmi nous sont issus des pays totalitaires de l’ancien bloc soviétique et sont légitimement hostiles aux modèles préfabriqués qui s’apparentent en réalité à une « construction destructrice ».

Les dispositions inédites dans l’histoire récente du Grand-Duché prennent des proportions totalitaires dans le sens premier et original du terme, à savoir une intrusion étatique sur la totalité des activités individuelles.

Certes, nous n’avons pas l’écho du bruit des bottes, mais les réfractaires à la vaccination verront leurs moyens de subsistance suspendus ou devront accepter un chantage à leur vie familiale et position sociale.

Beaucoup d’entre nous se sont battus pour leur liberté dans leur pays d’origine et ne sauraient à présent accepter de s’engouffrer vers un totalitarisme « soft » par confort ou par paresse.

Nous serions ravis d’échanger avec vous et nous vous montrerons que nous ne sommes nullement des irresponsables, des extrémistes « anti-vax » ou d’autres caricatures médiatiques, mais de simples citoyens.

Votre commission étant ouverte à l’échange et aux débats d’idées, nous nous permettons de vous inviter à débattre publiquement avec nous, avec nos juristes, avec nos médecins, nos comptables et nos fonctionnaires.

YES, WE CARE !

Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de nos sentiments très distingués.

Pour EFVV

Jean-Pierre Eudier

Président

Copie de ce courrier à :

  • Son Altesse Royale le Grand-Duc Henri
  • Xavier Bettel, Premier ministre, Ministre d‘Etat
  • Paulette Lenert, Ministre de la Santé
  • Fernand Etgen, Président de la Chambre des Députés

Copie de ce courrier par e-mail à :

  • Mesdames et Messieurs les Députés
  • Mesdames et Messieurs les Conseillers d’Etat
  • Représentants des organes de presse Grand-Ducale



« Je ne suis pas grossier, du moins c’est ce que je pense, mais… Covid : ta gueule ! »

[Source : bvoltaire.fr]

Par Jean-Pierre Pélaez

[Ndlr : au concours de la phrase la plus longue, l’auteur a des chances de gagner. 🙂 ]

Je ne suis pas grossier – du moins, c’est ce que je pense – et jamais personne ne m’a fait ce reproche, mais lorsque, depuis une ou deux heures et plus, cherchant à obtenir sur une télévision ou une radio quelque information digne de ce nom sur ce qui se passe dans le monde et que l’on n’entend parler que du Covid et de la vaccination nécessaire et vitale pour se protéger et pour protéger les autres, et de tous les Français qui ne l’ont pas faite, et qui sont encore trop nombreux, car il est impératif de se vacciner parce que le nouveau variant Omicron est arrivé en plus du Delta et que la cinquième vague se propage à une vitesse record et qu’il faut donc se vacciner pour l’arrêter, et que les pharmacies sont prises d’assaut et que les Français font la queue sur les trottoirs, alignés comme des sardines pour se faire tester trois fois par jour, et qu’il faut se vacciner et que les services de réanimation à quatre lits sont pleins et qu’il n’y a là que des non-vaccinés qui sont des inconscients, des complotistes et des égoïstes qui mettent en danger la vie de leurs semblables, et qu’on entend proposer de ne plus leur rembourser leurs soins quand ils seront malades, mais pas leurs cotisations, que l’hystérie est à son comble et qu’on nous fait, heure par heure, le décompte des contaminés, qui ne sont pas nécessairement malades, mais ça fait rien car ils pourraient l’être, et que, pour beaucoup, ils n’auront rien, mais qu’il vaut mieux quand même être vacciné pour éviter les formes graves du Covid, dont personne ne sait vraiment ce qu’il est, même pas Delfraissy qui se prend pour Socrate et qui sait seulement qu’il ne sait rien, et que l’on nous annonce tous les jours la prochaine intervention de Castex et Véran qui vont annoncer de nouvelles mesures comme l’obligation de s’assoir pour boire un café ou de porter un masque dans les îles désertes et surtout redire qu’il faut se vacciner, et qu’on les voit brasser du vent pour faire croire qu’ils servent à quelque chose, et que tous les Diafoirus de France et de Navarre, aux termes techno-médicaux les plus pédants, défilent dans les radios et sur les écrans pour nous expliquer ce qu’il faut faire pour ne pas mourir et que l’on se dit que tous ces journalistes, au lieu de faire les perroquets, pourraient nous parler d’autre chose et que, certes, ce sont des chargés de propagande et du discours officiel puisqu’ils sont là, mais je me dis qu’ils ne sont pas obligés d’y rester, et même qu’ils feraient mieux d’aller aider Gabrielle en tant que rédacteurs adjoints et que c’est ça du matin au soir et que, passant d’une chaîne ou d’une station à l’autre, je n’entends parler que du Covid et de la vaccination, qu’enfin un énième extrait d’un discours de Castex-Véran ou Gabriel Attal vient conclure et multiplier cette insupportable litanie, avant qu’on ne commente ce qui vient d’être dit, et que je crois m’être embarqué sur une nef de fous, il arrive toujours un moment où, exaspéré, sonné, laminé, excédé, j’appuie rageusement sur le bouton pour arrêter ce flot de bêtises et retrouver le silence, le merveilleux silence mais, ce faisant, et malgré la bonne éducation que j’ai reçue de mes parents — et je prie les lecteurs de me pardonner -, je ne peux m’empêcher d’ajouter à ce coup d’index rageur les mots affreux de « Ta gueule » et autres exclamations du même acabit. Pardon !




Philippe de Villiers : Ce que je ne savais pas… et vous non plus, sur « Le jour d’après »

[Source : profession-gendarme.com]

Avez vous 01 heure de votre temps à consacrer à l’écoute de cette vidéo ? Si oui vaus saurez tout sur la PLANDEMIE…

Conférence enregistrée à notre université d’été 2021 qui avait pour thème: Naissance d’une nouvelle religion, l’écolo-hygiénisme. https://renaissancecatholique.fr/

Source : Youtube

Si vous n’avez pas regardé jusqu’au bout nous pouvons en conclure que vous faites partie du “Troupeau” hypnotisé par les “Médias Mainstream” qui eux réfléchissent à votre place…




L’État « régalien » se régale du Lien devenu Rien

Par Lucien Samir Oulahbib(([1] Dernier recueil paru))


Cette algèbre (ou grammaire de la mathésis symbolique) n’est pas fortuite : l’État dit « régalien » en France, mais aussi dans le Monde dit « civilisé » n’est plus. Conseil d’État, Conseil Constitutionnel… tout s’effondre du moins derrière les façades Potemkine de « démocratie, État de droit » toujours présentes en trompe-l’œil. À la place émerge le Rien qui se régale du Lien (sociopolitique et socioculturel) ou le nihilisme antirationnel dont « iel » (se) régale : la junte sectaire globale qui à l’instar des totalitarismes précédents s’approprie l’État, le Bien Commun, celui des droits naturels, et l’Intérêt Général (ou la Volonté Générale), leur actualisation concrète, en vue de pirater/hacker l’héritage biologique de l’Humanité (son immunité naturelle) après l’avoir fait via une imposition forcenée et un lavage de cerveau permanent au niveau social et culturel.

La nouvelle loi en gestation visant à durcir l’idée même de « passe » cherche par exemple (comme l’indique bien Enzo L.) à empêcher les personnes déjà naturellement guéries d’échapper à l’injection alors qu’auparavant elles le pouvaient — ce qui était d’ailleurs une anomalie et l’on pouvait se demander quand ils allaient l’éliminer (c’est donc chose faite) — puisqu’il s’agit bien de remplacer l’immunité naturelle par l’immunité artificielle. Ainsi, ils rendent alors les humains « immunodépendants » comme peuvent l’être les paysans dépossédés de leurs semences naturelles et donc tributaires de Big-Agro aux côtés de Big Pharma et Big Tech, le tout régenté par Big Secte qui fonctionne de plus en plus en Junte racialiste (au sens métaphysique) puisqu’agrémentant ses membres par une cooptation basée sur une couleur idéologique très stricte : le Vert lgbtisé(+).

Celui-ci peut être cependant blanc à l’extérieur (pour l’instant du moins), mais uniquement arc-en-ciel à l’intérieur, par contre, avec donc à la clé les manipulations génétiques, génitales, hormonales et aussi humorales (prise assidue de pilules contrôlant les humeurs par exemple lors de ruptures affectives, pour « remonter » le moral, la libido, l’estime de soi), enfin culturelles, le tout formant ainsi le néonazisme qui cependant efface le passé par étouffement symbolique au lieu de le brûler brutalement comme au temps du nazisme, du léninisme, de l’absolutisme « classique »…

C’est en effet une euthanasie douce, ou la neutralisation/éviscération de l’Histoire des Nations (corps, esprits, tissu social indépendant de la bourgeoisie réelle : habitant les bourgs). Toute cette population est émiettée, injectée de produits immunodépendants et également financiers via des « prêts » abstraitement remboursables, le tout à coup d’injections multiformes ; ni vu ni connu, à bas bruit, comme l’on dégonfle une baudruche ou sculpture contemporaine, le tout secrètement.

Comme aussi lorsque l’on débranche les affiliations historiques culturelles sentimentales (effacement récent — 1er janvier 2022 — du drapeau français sous l’Arc de Triomphe au profit du seul drapeau européen alors que la présidence tournante de l’UE donnée pour six mois à la France ne le justifiait pas). Ce qui montre bien, à nouveau, la supériorité tactique du technicisme affairiste néonazi sur le nazisme classique en ce sens où cela se voit moins. Tout est très feutré, aseptisé, cela glisse comme sur la moquette ouatée des grands hôtels dépersonnalisés ou celle de la pornographie au sens baudrillardien des grandes rencontres mondiales pour lesquelles les drapeaux nationaux claquent certes, mais inutilement, rétrécis seulement à leur étoffe matérielle, la magie symbolique (cette mathésis…) s’étant évaporée.

Et ce néonazisme, issu de la fusion entre la technostructure et l’affairisme du nihilisme global (les individus sont des cibles, des particules aux fréquences modulables selon qu’on les chauffe à coup de com et de séries) a bien appris des erreurs passées en passant par cette chloroformisation du Monde ambiant que lui a apporté clefs en main le néo-léninisme avide de biens réels (une Fourest, un Plenel, un Patrick Cohen, un Mélenchon, par exemple comme échantillons chimiquement purs du Mal manifeste).

Cette chimie politique de ce qui s’appelait autrefois « la gauche » avait déjà acquis cette supériorité de dissolution négative des chairs dans l’acide symbolique de l’effacement culturel et désormais génétique (les Nettoyeurs ou Cleaners dans les séries policières hard core) sous la version « classique » de Lénine-Trotski puis Staline, puisqu’officiellement le Parti (de l’Émancipation elle-même) luttait au nom de l’Humanité alors que le nazisme classique luttait seulement au nom d’une Race Supérieure. Ceci était en plus tactiquement bien trop brutalement énoncé (d’où les coalitions victorieuses à son encontre), alors que ces choses là, visant à l’ivresse divine (dantesque) de la domination pure, doivent être soigneusement cachées, avouées seulement dans le secret, ou le « retour des masques » (cher à Foucault) minaudant en haut de la société pyramidale (pour la paix et l’égalité) alors que le Sommet devient si éloigné qu’il en devient invisible pour le commun des mortels, numérisés eux et de plus en plus jusqu’à la moelle.

Dans ces conditions, celui de la mort de l’État, ce cœur de la Nation dont le Peuple est la Chair (cerveau compris : d’où le fameux Conflit des Organes — cœur et raison — plutôt que celui des seules « facultés » comme le pensait Kant…) il convient de bien se préparer : non plus se dire que l’on va vers la Guerre Civile, mais que l’on y est ; d’un type nouveau cependant puisqu’il ne s’agit plus d’une division fratricide, mais séparatiste : l’élite autoproclamée s’est transformée en secte (pas seulement en caste), car ce n’est pas seulement l’argent ni la puissance qui l’intéresse dans la notion de Pouvoir, mais aussi, et surtout, le Prestige : ainsi donner une légion d’honneur à Agnès Buzin EST l’exemple type de cette transformation du Régalien en régaler les Rien ; non pas les « sans dents », mais les « encore plus » de Vide.

Aussi, comme nous sommes dans une guerre civile, celle de cette Secte néonazie contre la Nation, l’appel du Collectif des Maires résistants n’en prend que plus de relief, ce qui peut déboucher vers une nouvelle Convention visant non pas à détruire les acquis (comme le veut le passéiste Mélenchon), mais à les renforcer déjà au niveau parlementaire par la proportionnelle majoritaire à un tour qui sera contrebalancée grâce au maintien du pouvoir présidentiel de la dissoudre, mais avec obligation d’avoir recours systématiquement au référendum lorsque des principes fondamentaux sont touchés, comme par exemple modifier le code de la Santé publique sans passer par un vote organique du Parlement (Assemblée et Sénat) ce qui reste une hérésie constitutionnelle et qui pourtant va être débattu tout le long de ce mois de janvier 2022 en France.

Certes, l’on sait que la crise sanitaire n’est qu’un prétexte pour instaurer le PaSS bio-numérique visant à fabriquer de l’humanité nouvelle matière première, en réalité traditionnelle : « il n’y a de richesses que d’hommes » disait Jean Bodin. Il ne croyait pas si bien dire… Mais sans doute pas dans le sens de ce techno-scientisme autocentré qui au nom de l’hygiénisme généralisé veut nous imposer sa férule putride, semblable à celle de la Force Obscure aujourd’hui incarnée par ces nouveaux Frères Karamazov sans autre foi ni loi que la démesure et la déraison.





Quelles actions résistantes mener en 2022 ?

Par Joseph Stroberg

2021 a pratiquement démontré que divers types d’actions entreprises pour tenter de se libérer de la tyrannie covidienne, voire de certains gouvernements, n’ont pour l’instant pas donné grand-chose et se sont même révélées dans certains cas relativement futiles ou stériles. Plusieurs raisons peuvent expliquer ces échecs (notamment des manifestations) ou ces retards dans l’obtention de résultats lorsque ceux-ci sont encore possibles (comme dans le cas de certaines procédures judiciaires). Pour espérer mieux en 2022, nous gagnons à commencer par reconsidérer le tableau des forces en présence dans cette nouvelle forme de guerre, un conflit dont la véritable cible n’est pas un virus, mais l’Humanité.

Comme pour toute action sur le plan physique, tout l’art de la guerre se ramène en définitive à trouver, puis à mettre en œuvre les moyens qui permettent d’obtenir le résultat optimal avec la dépense minimale d’énergie. En d’autres termes, l’art le plus fin respecte le principe physique de « moindre action » et l’on découvrira peut-être un jour que l’art sublime est celui qui se trouve en plein accord des lois physiques et métaphysiques de l’univers (ceci incluant alors les dimensions psychologiques, psychiques et spirituelles). Cela vaut donc notamment pour la guerre et l’art de la mener avec le minimum de pertes, mais le maximum de résultats dans le temps minimal possible.

L’idée de cet article est venue de la suggestion d’un lecteur, Bernard, qui propose le type d’action suivante pour 2022 :

« Il ne s’agirait pas de manifester lors des déplacements des dirigeants, mais lors de leurs déclarations à la télévision. En effet, à chaque fois qu’ils font une déclaration, c’est pour nous annoncer des contraintes supplémentaires. Une manifestation sur les balcons serait une façon concrète de réagir pour leur dire NON tout de suite, les désapprouver et leur faire savoir immédiatement.

À la réflexion, je me demande même si ça ne serait pas plus efficace de renouveler cette manifestation tous les soirs à 20 h (l’heure du début des journaux télévisés en France). On l’a bien fait pendant le confinement pour applaudir les soignants tous les soirs à 20 h, et même dans une petite ville de 4300 habitants passifs comme la mienne, on entendait la clameur des manifestants.

Je pense qu’une manifestation facile à mettre en œuvre par chacun individuellement pourrait devenir massive. Dans ces conditions, elle permettrait aux indécis et aux endormis de prendre conscience de la force que nous représentons en étant solidaires dans la contestation.

De plus, je crois que cela constituerait une manifestation non violente, mais très forte si elle prend de l’ampleur. Beaucoup d’activistes insistent sur la nécessité d’actions non violentes pour éviter de tomber dans un piège qui conduirait aussitôt le gouvernement à décréter la loi martiale. Et ils ont raison, le pouvoir n’attend que ça ! »

Nous examinerons donc ici si ce mode d’action ou d’autres sont susceptibles de respecter ou non un minimum le principe de moindre action et par conséquent s’ils font ou non honneur à l’art de la guerre et auront des chances faibles ou fortes de faire tomber l’arnaque plandémique ou même le Nouvel Ordre Mondial.

En physique, il existe des phénomènes qui permettent d’obtenir de grands effets avec une faible dépense d’énergie, ceci parce que les efforts sont soit diffusés dans le temps (cas de la résonance), soit démultipliés par le jeu de la mécanique (comme pour l’effet de levier) ou d’autres lois. Ainsi, lorsque des soldats marchent sur un pont à sa fréquence propre exacte, ils le font entrer en vibration, en « résonance » de manière de plus en plus forte et peuvent finir par dépasser la limite de résistance de ses matériaux, puis donc le briser. En économie, ils parlent d’effet de levier lorsque certaines formes d’action ou d’investissement relativement faibles permettent d’obtenir de grands rendements et donc un bon retour sur investissement. De nouveau en mécanique, un moteur électrique bien huilé engendre peu de frottements et tourne donc plus rapidement, avec moins de pertes d’énergie sous forme de chaleur. Par analogie, on peut chercher sur le plan sociétal, les types d’actions qui sont susceptibles de respecter au mieux ces grands principes physiques extrapolables sur d’autres plans.

Les actions les plus efficaces pour faire tomber le Nouvel Ordre Mondial, doivent tenir compte à la fois de tels principes et lois universelles, mais aussi bien sûr de la nature même de ce Système (voir Vie et mort des systèmes). Le Nouvel Ordre Mondial est un système organisé autour de concepts et d’idéologies matérialistes qui découlent ultimement de la peur de la mort physique. C’est pour cette raison essentielle que notamment ses promoteurs et ses valets cherchent l’immortalité par le biais des machines, de l’IA (Intelligence Artificielle) et du transhumanisme, après l’avoir illusoirement et vainement cherchée via l’alchimie incomprise et ne l’avoir toujours pas trouvée par le biais des manipulations génétiques. Leur présente quête est pareillement vouée à l’échec, car la matière elle-même n’est pas immortelle, mais périssable, limitée dans le temps et dans l’espace.

Pour espérer faire durer leur vie sur Terre, les mondialistes cherchent à se ménager un paradis confortable en réduisant la population terrestre à cinq cents millions d’individus (voir Les « Georgia Guidestones » ou les 10 commandements du Nouvel Ordre Mondial), en contrôlant le climat (au moins selon leurs croyances par la diminution de la production de CO2 — dioxyde de carbone, voire par l’utilisation d’installations telles que HAARP), en parquant le commun des mortels dans les villes pendant qu’ils se réserveront les vastes territoires sauvages et la campagne, selon les vœux du Forum Économique Mondial et de l’Agenda 2030 de l’ONU. (Voir par exemple Le « Great Reset » n’est pas du complotisme, « L’Agenda 2030 » [vert] de l’ONU est derrière la « Grande Réinitialisation » du Forum Économique Mondial — Suivez la piste de l’argent !, et But des Agendas 21 et 2030)

Pour mener à bien leur programme qui date de plusieurs décennies et même possiblement d’au moins quelques siècles (se le transmettant alors de génération en génération), ils disposent maintenant des ressources suivantes :

  • au moins 90 % de la finance mondiale ;
  • la mainmise sur les multinationales ;
  • le contrôle des médias « mainstream » (dominants) ;
  • les organismes internationaux qu’ils ont créés de manière non démocratique (ONU, OMS, OMC…) ;
  • l’appui des grandes institutions religieuses (le faux pape actuel étant par exemple un fervent promoteur du N.O.M., de la vaccination, de la réduction du CO2, etc.) ;
  • le contrôle de la médecine via les entreprises pharmaceutiques, l’OMS, la GAVI et les ordres professionnels des personnels de la Santé (médecins, infirmiers…) ;
  • le contrôle de la plupart des ressources minérales, pétrolières et énergétiques exploitées, au moins dans les pays sous leur influence directe, éventuellement par la corruption des hommes politiques lorsque ces ressources sont étatiques ;
  • même chose pour les ressources agroalimentaires, de plus en plus d’agriculteurs et de petits producteurs étant réduits à la faillite ou au suicide ;
  • le contrôle des juges les plus influents (par le chantage, les menaces de mort ou la corruption), spécialement au niveau des plus hautes juridictions nationales et internationales ;
  • etc. ?

Connaissant les caractéristiques fondamentales et les forces du Nouvel Ordre Mondial, quelles stratégies, méthodes et actions ont des chances d’aboutir ? Si le point de vue exposé plus haut est réaliste, alors ce seront celles qui respectent le mieux le principe de moindre action et l’art de la guerre qui en découle en ce qui concerne la gestion victorieuse des conflits (dans le cas, comme ici, où il n’existe pour l’instant aucune conciliation possible, tant et aussi longtemps qu’il n’apparaîtrait pas un conciliateur d’envergure et d’impartialité suffisantes pour être reconnu par les deux parties en conflit).

Et elles devront bien sûr pouvoir être menées réellement par les résistants, c’est-à-dire qu’elles devront d’abord compter sur leurs propres ressources qui sont dérisoires sur le plan matériel par rapport à celles de l’adversaire. Chercher à l’affamer, comme il avait été notamment proposé dans Ne plus nourrir la Bête, demanderait beaucoup trop de temps et de cohésion internationale pour être réaliste à ce stade de la situation. Le gros monstre plein de graisse tiendrait bien plus longtemps que les petites bestioles malingres à un tel jeu. Ces dernières ne peuvent guère non plus espérer pouvoir voler la nourriture du premier, car elles auraient bien plus de chances de se faire écraser face à la puissance de feu de l’assaillant lors de toute tentative d’un tel ordre. Alors quoi d’autre, lorsque l’on dispose de peu de ressources face à un puissant adversaire ?

Pour le Nouvel Ordre Mondial, la lutte est apparemment très facile, au point que ses promoteurs et ses agents ne se cachent même plus (voir Nos bourreaux ne se cachent même plus ! et Les Peuples et les États piétinés, les comploteurs ne se cachent même plus). En cas de tentative de rébellion de la populace, ils n’ont qu’à viser les têtes et les décapiter. Sans leader, la résistance devient aussi forte et opérante qu’un poulet sans tête. Cependant, il existe diverses stratégies en cas de conflit asymétrique, comme c’est le cas de la présente guerre menée par l’élite contre l’Humanité. L’une d’elles est la guérilla, mais encore une fois, c’est une approche longue et nous n’avons plus le temps pour ce genre de chose. De plus, habituellement la guérilla n’a des chances de succès que si elle s’appuie sur une aide étrangère ou à la rigueur sur l’ensemble de la population opprimée. Ici, l’équivalent du support étranger serait une aide extraterrestre ou surnaturelle. Aucune de ces deux sortes n’est pour l’instant visible à l’horizon. Quant au soutien du peuple, avec les deux tiers en état hypnotique pro N.O.M., il est plutôt vain de le chercher.

Oublions la guérilla et la tentative d’affamer ! Ne comptons pas trop non plus sur les approches juridiques alors même que la justice est probablement aussi corrompue que le monde politique et les médias, et qu’en plus l’adversaire peut s’ingénier à faire durer les procédures et à jouer sur les myriades de lois pour aboutir au final à un non-lieu. Quoi d’autre ? Eh bien il existe aussi la stratégie de certains arts martiaux, comme le Judo, qui consiste à retourner la force de l’adversaire contre lui. La technique est voisine de l’effet de levier et fait purement appel aux lois physiques de la mécanique. On utilise par exemple l’élan de l’adversaire pour le déséquilibrer ou pour dévier ses coups et les rendre inopérants, voire retournés contre lui-même. Les deux forces principales de l’adversaire dans la phase actuelle du conflit sont les médias qui sont utilisés par l’« hypnotiseur », contrôleur mental des foules, et la théorie virale qui donne le crédit à l’hypnose par sa justification des pseudo vaccins. (Voir Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin)

Retourner les médias contre l’adversaire nécessite de parvenir à d’abord retourner certains journalistes mainstream, ceci grâce à une relativement grande puissance démonstrative déjà présente dans de nombreux médias alternatifs. Cela ne peut bien sûr fonctionner que sur des journalistes, assez rares, qui ne soient pas déjà hypnotisés et qui ne soient pas non plus corrompus. Et il faut sans doute aussi qu’ils soient prêts à perdre leur emploi. Ce n’est pas gagné. Et ça peut aussi prendre du temps pour atteindre un pouvoir d’influence suffisant dans ces médias dominants. Quant à convaincre du caractère possiblement ou probablement frauduleux et fallacieux de la théorie virale, ceci relève pour l’instant de « Mission impossible », au moins tant et aussi longtemps qu’un nombre significatif de médecins et/ou de chercheurs en médecine ne se penchent pas sérieusement et sans a priori sur la question.

Si l’on peut difficilement actuellement attaquer l’idée germe utilisée pour engendrer la psychose de masse Covid (à savoir l’existence d’un méchant virus qui leur donne une explication de leur angoisse existentielle), est-il possible de renverser cette sorte d’hypnose collective d’une autre manière ?

Annuler une hypnose se fait plus simplement par l’hypnotiseur lui-même. Cependant, comme ici ce dernier est l’assaillant, il n’a aucun intérêt à détruire son arme. Par contre, un autre hypnotiseur peut éventuellement produire une contre hypnose, c’est-à-dire implanter de nouvelles instructions ou croyances dans l’esprit de l’hypnotisé, mais dans ce cas il ne vaut pas mieux que son adversaire qui a perdu tout sens moral. Toute hypnose ou intervention similaire devrait se faire, comme pour tout acte médical, avec un consentement libre et éclairé du patient. Donc, oublions aussi cette possibilité ! Néanmoins, le réveil d’une hypnose peut aussi être produit par un choc salutaire du genre d’une douche froide ou par un bruit soudain qui fait sortir l’individu de sa torpeur. Une conséquence probable est alors malheureusement un état de déséquilibre psychologique plus ou moins marqué, l’individu perdant son centrage ou son alignement intérieur entre ses différentes composantes de personnalité (physiques, émotionnelles et mentales). Le « charme » est rompu, mais rien n’est venu le remplacer. Ce n’est guère mieux.

Revenons maintenant à la proposition de Bernard. Elle revient à utiliser les médias contre le Système, en permettant à ce type de démonstration d’être largement connu, un peu comme au temps initial des Gilets Jaunes. Elle coûte peu d’énergie et se trouve reliée au phénomène de résonance évoqué plus haut, par son côté cyclique (la répétition de l’action chaque jour à heure fixe). Cependant, pour être efficace et agir dans un sens de réveil de l’hypnose, le « bruit » provoqué, la parole prononcée, le discours proposé… doit être porteur d’un message fort, capable d’offrir une meilleure réponse que le virus à l’angoisse existentielle, au vide intérieur ressenti par les individus… Les participants doivent eux-mêmes éviter tout signe reliant au mensonge colporté par l’hypnotiseur et doivent dont refuser masque, distanciation et confinement, au moins à l’heure de leur démonstration. Sortir alors dehors et s’y réunir à plusieurs qui se serrent les coudes ou se tiennent par la main et non masqués pendant qu’une partie d’entre eux tape sur des casseroles ou joue du tambour en rythme aurait sans doute plus de poids qu’isolés sur des balcons. Reprendre en chœur la chanson des partisans (par exemple, ou un chant équivalant qui puisse être porteur d’au moins une partie du message à passer) serait sans doute mieux que des casseroles et des tambours ou pourrait accompagner ces derniers. (Voir aussi Ami entends-tu les sanglots longs des violons de l’automne ? L’heure est venue de passer à l’action !). Bien sûr l’efficacité potentielle de cette approche sera au moins proportionnelle au nombre de participants.

L’approche qui vient d’être succinctement présentée réunit plusieurs éléments compatibles avec l’art de la guerre, particulièrement contre un adversaire à la puissance disproportionnée. Si elle implique un nombre suffisant de Français (ou d’autres nations), elle pourrait à un moment donné aussi être suivie d’une autre démonstration de grande ampleur qui elle serait la preuve d’une cohésion suffisante de la Résistance, comme proposé dans l’article France — Une croix pour faire tomber le régime. Les personnes qui trouvent l’idée intéressante et faisable gagneront à rapidement se contacter pour organiser concrètement les premières démonstrations et si possible simultanément dans plusieurs villes de France. Il n’est probablement pas nécessaire que chaque jour cela dure plus de 30 minutes, voire même plus de 10.


Note : par ailleurs, ce n’est pas parce que certaines actions semblent bien moins efficaces que d’autres et ont peu de chances a priori d’aboutir à des résultats concrets qu’il faut pour autant y renoncer si l’on sent devoir les mener à bien. Il est déjà arrivé de nombreuses fois dans l’Histoire humaine où une réussite est intervenue (dans un projet donné ou lors de la tentative de relever un défi particulier), ceci même contre toute attente.




Un journaliste brise l’omerta sur la mafia d’État en France

[Source : BLAST, Le souffle de l’info]




Les élites et leur pandémie perpétuelle

[Source : HocineLeDZ]






Quelle est la cause réelle du Covid ? Qu’y a-t-il dans ces injections ?

[Source : OnNeNousDitPasTout]



[Voir aussi, sur le graphène :
À quoi pourraient bien servir des bio-nanocapteurs en oxyde de graphène?
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
Le Dr Astrid Stuckelberger confirme que les vaccins anti-covid et le test PCR sont en réalité les causes de la maladie Covid, au moins sous forme de variants, à cause notamment du graphène qu’ils contiennent
Dr Astrid Stuckelberger, le faux vaccin et l’oxyde de graphène
L’oxyde de graphène présent dans tous les vaccins fait des vaccinés des bombes à retardement ambulantes
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
La microscopie électronique à balayage et à transmission révèle la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins contre le CoV-19

sur la 5G
Graphène et 5G
Étude sur les liens entre le Covid-19 et les rayonnements électromagnétiques, y compris la 5G
PhoneGate, l’enquête sur un scandale sanitaire mondial
Existe-t-il un lien entre la 5G et CoVid-19 ?]
5G : installation à marche forcée malgré les risques
La technologie la plus dangereuse jamais inventée (partie 1)
Un cimetière d’abeilles sous les antennes 5G à Toulouse
Localisation des antennes 5G en France

sur le magnétisme dans les vaccins anti-Covid :
Vaccins covid aimantés, l’incroyable scandale arrive
Actionner un interrupteur dans la tête
Est-ce que les vaccinés sont vraiment magnétisés ?
Magnétisme vaccinal : complément d’informations et d’hypothèses
Confirmation d’un composant magnétique dans les « vaccins » à ARNm
The Guardian, 2016 : Une protéine « Magneto » génétiquement modifiée contrôle à distance le cerveau et le comportement
Santé : des nanoparticules magnétiques dans les cellules que l’on peut commander à distance!
Dr Astrid Stuckelberger, le faux vaccin et l’oxyde de graphène

sur les nanoparticules et l’hydrogel :
Que viennent faire les nanotechnologies dans les vaccins ?
Nanoparticules d’hydrogel et nanocomposites pour l’administration nasale de médicaments / vaccins
L’opération Coronavirus travaille main dans la main avec l’Agenda des nanotechnologies
Que pourraient-ils mettre dans le vaccin COVID?

sur le non isolement du SRAS-CoV-2 et des virus :
Déconstruction de l’arnaque Covid : les documents Ministère de la Santé admettent que le CDC n’a jamais isolé de « virus covid-19 » … le test PCR ne détecte que le BRUIT des instruments
Virus fantôme : à la recherche du SARS-CoV-2
Virus Mania : Comment Big Pharma et les médias inventent les épidémies
Comment l’analyse du génome crée des virus fictifs
87 institutions sanitaires/scientifiques du monde entier n’ont pas réussi à citer un seul cas d’isolement et de purification du “SARS-COV-2”, par qui que ce soit, où que ce soit, jamais
Comment créer votre propre “nouveau virus” généré par ordinateur
Pour en finir avec les virus et le Nouvel Ordre Mondial

sur la contagion :
La contagion : quelques éléments de réponse, a contrario de la funeste doxa actuelle
Le mythe de la contagion virale — Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies
La microbiophobie ambiante est hors de contrôle ! De nouvelles perspectives sur la véritable nature des virus
Le culte de la virologie – Documentaire
Réfutation de la virologie par le Dr Stefan Lanka
La théorie des germes : Une erreur fatale
Épidémies et contagions :

Selon une nouvelle approche théorique, les phénomènes de contagion épidémique n’impliqueraient jamais de bactéries et de virus naturels en tant que causes initiales (mais tout au plus comme conséquences, le rôle des bactéries et virus étant notamment de décontaminer, nettoyer, purifier, éliminer des déchets, permettre l’assimilation de certaines substances…). Ils proviendraient en réalité de diverses autres causes, éventuellement combinées :
►environnement pollué (air, eau, aliments contenant notamment pesticides et additifs alimentaires, électromagnétisme, radioactivité, etc.) ;
►information microzymienne et cellulaire perturbées ;
►hygiène de vie déplorable, misère, famine, peur, détresse affective, psychosomatique (somatisation du mal mental matérialisée en mal physique) ;
►modification des paramètres bioélectroniques ;
►influences cosmo-telluriques, électromagnétiques, saisonnières, cycliques ;
►causes iatrogènes, vaccins (avec notamment les adjuvants),
►etc.
Concernant les causes électromagnétiques (notamment le Wi-Fi, le Bluetooth, la 3G, la 4G, la 4G+ et la 5G), électriques (par les champs en provenance des lignes électriques, spécialement à haute tension) et magnétiques (par les conducteurs électriques dès qu’ils sont parcourus par des courants), il est utile de se rappeler que le corps humain est électrique, parcouru en permanence par de minuscules courants (dans les influx nerveux, dans les mitochondries lors de la production d’ATP à partir du glucose, etc.), et magnétique, et qu’il suffit de très faibles valeurs de champs électriques ou magnétiques ou d’intensité d’ondes électromagnétiques pour perturber plus ou moins gravement ces délicats processus.

sur la protéine spike :
Appel aux autorités sanitaires et politiques à reconsidérer la vaccination de masse au vu des observations scientifiques récentes sur le SARS-CoV-2 et la protéine Spike
Dr Antoine Achram : traitement préventif covid, et antidote contre la molécule Spike produite par les vaccinés
“La protéine Spike est elle-même toxique et dangereuse pour l’homme” déclare le Pr Bridle

sur l’inefficacité des “vaccins” anti-covid :
La Criminelle Arnaque du COVID-19 : 98 % de tous les cas de myocardite chez les enfants sont dus aux injections d’ARNm Covid-19
Les triples vaccinés se rendent compte qu’ils se sont fait berner par le gouvernement
L’obligation vaccinale : sans aucune logique médicale !
“Vaccins” anti-covid : témoignage d’une pédiatre texane devant le Sénat US
Les décès et effets indésirables liés aux vaccins anti-COVID sont secrètement dissimulé

sur la vaccination :
Citations médicales sur les vaccinations
Anthrax, Arsenic, Pasteur et ses moutons
Dossier Vaccins
La principale finalité de la vaccination n’est pas sanitaire

sur l’écouvillon du test PCR :
Oui les écouvillons nasaux sont dangereux !
Les écouvillons du test PCR pourraient contenir des « microdispositifs en forme d’étoile » délivrant un vaccin
Test PCR et écouvillons : attention si vous prenez des anti-coagulants!
Ce que cache le test PCR ?

sur la fraude des tests PCR :
Une véritable bombe : Aux États-Unis le CDC ne reconnaît plus le test PCR comme une méthode valide pour détecter les « cas confirmés de Covid-19 »
Précisions scientifiques sur l’arnaque du test PCR
Les implications capitales de la jurisprudence portugaise concernant les tests PCR
Union Européenne — TESTS PCR ET AFFAIRE COVID : UN SCANDALE INTERNATIONAL
Tests PCR condamnés en justice, mais toujours imposés à répétition aux hospitalisés et aux soignants !
Des experts internationaux suggèrent que jusqu’à 90 % des cas canadiens de COVID pourraient être des faux positifs

sur le contrôle :
Covid-19 et contrôle des masses — Le principal but de la vaccination n’est pas d’ordre sanitaire
Les pensées sont libres – mais avec la digitalisation mondiale, c’est fini !
Santé : des nanoparticules magnétiques dans les cellules que l’on peut commander à distance!
Science-fiction ou réalité ? Contrôler le cerveau via des vaccins ARNm ?

sur le dépeuplement possible :
Les 13 Phases SCENARIOS du Complot COVID-19 par Richard Boutry, Ancien Présentateur TV (Censuré)
Le dépeuplement et le vaccin à ARNm
Dépeuplement ? Les docteurs Wodarg et Yeadon demandent l’ARRÊT immédiat de toutes les études vaccinales anti-Covid-19 qu’ils considèrent dangereuses
L’ancien vice-président de Pfizer, Dr Michael Yeadon estime que les vaccins à ARNm COVID causeront des réactions indésirables graves
Les médias alternatifs sont-ils des oiseaux de mauvais augure ? Les vaccinés contre la Covid-19 seraient-ils prédisposés à mourir dans les mois suivants ?
Comment les « vaccins » Covid-19 pourraient détruire la vie de millions de personnes
Si le vaccin anti-Covid n’empêche pas l’infection, l’hospitalisation ou la mort, à quoi sert-il ?
L’oxyde de graphène présent dans tous les vaccins fait des vaccinés des bombes à retardement ambulantes
Combien de temps les vaccinés doivent-ils vivre ?]




Les triples vaccinés se rendent compte qu’ils se sont fait berner par le gouvernement

[Source : Qactus]

ET OUI !! Ils vous prennent pour des cons depuis le début !! Alors, ouvrez les yeux maintenant et réveillez-vous, c’est urgent pour votre santé actuelle et surtout future !!!

ÉCOUTEZ BIEN ET PARTAGEZ !! DIFFUSEZ !! INFORMEZ SUR LA RÉALITÉ !
PARTAGEZ !! DIFFUSEZ !! INFORMEZ !!



COUP DE GUEULE CONTRE L’ABONNEMENT VACCINAL PRÉVU !

De plus en plus de citoyens prennent leur téléphone et dénoncent publiquement sur les réseaux les mensonges des médias, des médecins corrompus et des politiques sur la fausse pandémie Covid !

« Si vous imaginez que l’homme est une pile qu’il faut regarder tous les 4 mois pour engraisser une multinationale qui est entrain de faire des milliards de dollars sur votre crédulité vous êtes des crétins »



RAPPEL IMPORTANT :

1- L’injection n’est pas obligatoire
2- Les laboratoires et le gouvernement ne seront pas responsables des nombreux effets secondaires prévus et irréversibles.
3- Le variant Omicron est un petit rhume qui ne tue pas et qui améliore naturellement votre système immunitaire
4- Les injections expérimentales sont dangereuses, n’empêchent pas les contaminations, n’évitent pas les formes graves ni la mort et détruisent votre système immunitaire.

VOUS LE SAVEZ, NOUS LE SAVONS, ILS LE SAVENT. CE N’EST PAS UN SECRET NI UN COMPLOT!!!

L’ÉVIDENCE CRÈVE LES YEUX, MAIS LES MOUTONS NE VEULENT RIEN VOIR NI COMPRENDRE.

Les médias français vous mentent. Les Suisses aussi, mais ils sont obligés maintenant de commencer à dire la vérité même si les chiffres sont toujours truqués ! (c’est si facile)

Le meilleur pour la fin : dans la débilité, voici Sanofi avec la médaille des corrompus :

EXCLU – La Shooteuse Automatique, Métro, Gare, Supermarché, etc., etc.. Sanofi encore plus dingue… Avez-vous connu ça avec les vrais vaccins dans votre vie ??

Réfléchissez, ce n’est plus de la santé, c’est plus que de la politique, c’est votre recharge de pile éventuelle à vie peut-être et pour leurs besoins en milliards € …..(Voir l’article ci-dessous en Angleterre sur la Pub Piles)






D’après le professeur Fourtillan fraîchement libéré, « Le meilleur est à venir »

[Source : qactus.fr]



[Note de Joseph : les propos du professeur Fourtillan (spécialement dans les dernières minutes de la vidéo) auront besoin d’être étayés par des éléments factuels s’ils ne sont pas simplement le produit d’une imagination trop fertile, tellement ils peuvent paraître peu probables.]




Conférence – les mensonges du COVID

[Source : Agoratvnews]



[Voir aussi :
Dr Reiner Fuellmich et Ariane Bilheran sur le délire paranoïaque des élites mondialistes derrière la plandémie
Covid-19 : dérive totalitaire et psychopathologie collective
Crise Covid : comment sortir de l’hypnose négative ? – Du problème aux solutions
LE MEURTRE DE L’ESPRIT ou comment la peur mène à la psychose de masse
Alexandre Boisson, ex-policier du GSPR : Covid-19, manipulation des foules & résilience alimentaire
Comment la peur court-circuite le raisonnement
William Sargant, MK Ultra, conditionnement — Le détournement cognitif ou la psychologie qui consiste à façonner la réalité d’autrui
Psychopathologie du totalitarisme — Le délire paranoïaque, les aspects du projet totalitaire, et comment sortir de l’aliénation collective
Ariane Bilheran : « La crise sanitaire est un prétexte pour exercer une domination sur l’humanité »
Ariane Bilheran : « L’idéologie sanitaire est un prétexte à une gouvernance totalitaire »
Le moment paranoïaque (le déferlement totalitaire) face à la dialectique du maître et de l’esclave (arianebilheran.com)
Le documentaire Hold-Up et l’interview d’Ariane Bilheran à propos de la crise mondiale Covid-19
« Covid 19, un virus et des hommes » : petit essai de psychopathologie apocalyptique
Décryptage de la Pandémie de Covid-19. Un exercice d’ingénierie sociale
Les mécanismes des régimes totalitaires
Psychose collective — Comment une population entière devient psychiquement malade
Psychopathologie du totalitarisme — Le délire paranoïaque, les aspects du projet totalitaire, et comment sortir de l’aliénation collective
La psychologie inquiétante derrière le vaccin Covid : HYPNOSE DE MASSE et CULTE du SUICIDE
Ingénierie sociale – Le monde est sous hypnose
Comment on manipule pour avoir le consentement
Le contrôle mental au temps du Covid
Macron utilise l’expérience de Asch pour maintenir les français dans la peur du Covid
Témoignage de Brian Gerrish à Reiner Füllmich : La « pandémie » que l’on nous a lancée pour nous effrayer pourrait en fait être la chose qui nous fera redevenir plus humain
Covid et destruction psychique: SOS psychiatres !
Des études montrent que la religion et la spiritualité sont positivement liées à une bonne santé mentale. La nouvelle science de la neurothéologie
De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses
Éteignez la télévision – La programmation neurolinguistique a été utilisée contre les populations dans de nombreux pays et le Royaume-Uni pourrait être aux commandes
Soumission à l’autorité : l’obéissance n’est pas ce que Stanley Milgram croyait
Covid : comment l’irrationalité s’est emparée de nos sociétés
Le cerveau électronique
Techniques de manipulation de masse et propagande — Application à la Covid-19
Covid-19 : La destruction systématique de la psyché humaine
Crise du covid : les scientifiques britanniques admettent avoir utilisé la peur pour aider leur gouvernement à contrôler la population]




Démontage de la propagande pass-vaccinale en France

[Source : Vivre sainement]






L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »

[Source : etresouverain.com]

[Voir aussi :
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

Cher peuple américain, chers amis, depuis deux ans maintenant, un coup d’état global est en cours dans le monde entier, planifié depuis un certain temps par une élite de conspirateurs asservis aux intérêts de la haute finance internationale.

Ce coup d’État a été rendu possible par une pandémie d’urgence fondée sur la prémisse d’un virus dont le taux de mortalité est presque analogue à celui de n’importe quel autre virus de la grippe saisonnière, sur la délégitimation et l’interdiction de traitements efficaces et sur la distribution d’un sérum génétique expérimental qui est manifestement inefficace et qui comporte aussi clairement le danger d’effets secondaires graves, voire mortels.

Nous savons tous à quel point les grands médias ont contribué à soutenir le récit insensé de la pandémie, les intérêts en jeu et les objectifs de ces groupes de pouvoir : réduire la population mondiale, faire de ceux qui survivent des malades chroniques et imposer des formes de contrôle qui violent les droits fondamentaux et les libertés naturelles des citoyens.

Et pourtant, deux ans après le début de cette farce grotesque, qui a fait plus de victimes qu’une guerre et a détruit le tissu social, les économies nationales et les fondements mêmes de l’État de droit, rien n’a changé dans les politiques des Nations et leur réponse à la soi-disant pandémie.

L’année dernière, alors que beaucoup n’avaient pas encore compris la gravité de la menace imminente, j’ai été parmi les premiers à dénoncer ce coup d’État, et j’ai été promptement montré du doigt comme un théoricien du complot.

Aujourd’hui, de plus en plus de gens ouvrent les yeux et commencent à comprendre que la pandémie d’urgence et l’« urgence écologique » font partie d’un plan criminel ourdi par le Forum économique mondial, l’ONU, l’OMS et une galaxie d’organisations et de fondations qui se caractérisent idéologiquement comme clairement anti-humaines et – il faut le dire clairement – anti-chrétiennes.

L’un des éléments qui confirme sans équivoque la nature criminelle du Great Reset est la parfaite synchronisation avec laquelle toutes les différentes Nations agissent, démontrant l’existence d’un scénario unique sous une direction unique.

Et il est déconcertant de voir comment l’absence de traitement, les traitements délibérément erronés qui ont été administrés afin de provoquer davantage de décès, la décision d’imposer des confinements et des masques, le silence conspirateur sur les effets indésirables des soi-disant « vaccins » qui sont en fait des sérums génétiques, et la répétition continue d’erreurs coupables ont tous été possibles grâce à la complicité des gouvernants et des institutions.

Les dirigeants politiques et religieux, les représentants du peuple, les scientifiques et les médecins, les journalistes et ceux qui travaillent dans les médias ont littéralement trahi leur peuple, leurs lois, leurs Constitutions et les principes éthiques les plus élémentaires.

La fraude électorale de l’élection présidentielle de 2020 contre le président Trump s’est révélée organique à cette opération globale, car pour imposer des restrictions illégitimes en violation des principes du droit, il fallait pouvoir se servir d’un président américain qui soutiendrait la psycho-pandémie et appuierait son récit.

Le Parti démocrate, qui fait partie de l’État profond, accomplit sa tâche en tant que complice du système, tout comme l’Église profonde trouve en Bergoglio son propre propagandiste.

Les récents arrêts de la Cour suprême et l’action autonome de certains États américains – où l’obligation de vaccination a été déclarée inconstitutionnelle – nous donnent l’espoir que ce plan criminel puisse s’effondrer et que les responsables soient identifiés et jugés : tant en Amérique que dans le monde entier.

Comment a-t-il été possible d’en arriver à une telle trahison ? Comment en sommes-nous arrivés à être considérés comme des ennemis par ceux qui nous gouvernent, non pas pour soutenir le bien commun, mais plutôt pour alimenter une machine infernale de mort et d’esclavage ?

La réponse est désormais claire : dans le monde entier, au nom d’une conception pervertie de la liberté, nous avons progressivement effacé Dieu de la société et des lois.

Nous avons nié l’existence d’un principe éternel et transcendant, valable pour tous les hommes de tous les temps, auquel les lois des États doivent se conformer.

Nous avons remplacé ce principe absolu par l’arbitraire des individus, par le principe selon lequel chacun est son propre législateur.

Au nom de cette liberté insensée – qui est licence et libertinage – nous avons permis de violer la loi de Dieu et la loi de la nature, en légitimant le meurtre des enfants dans le sein maternel, jusqu’au moment même de la naissance ; le meurtre des malades et des vieillards dans les services hospitaliers ; la destruction de la famille naturelle et du Mariage ; nous avons reconnu des droits au vice et au péché, en faisant passer les déviations des individus avant le bien de la société.

En bref, nous avons subverti tout l’ordre moral qui constitue la base indispensable des lois et de la vie sociale d’un peuple.

Déjà au quatrième siècle avant J.-C., Platon écrivait ces choses dans sa dernière œuvre, les Lois, et identifiait la cause de la crise politique athénienne précisément dans la rupture de l’ordre divin – le cosmos – entre ces principes éternels et les lois humaines.

Ces principes moraux naturels du monde gréco-romain ont trouvé leur accomplissement dans le christianisme, qui a construit la civilisation occidentale en leur donnant un élan surnaturel.

Le christianisme est la plus forte défense contre l’injustice, la plus forte garnison contre l’oppression des puissants sur les faibles, des violents sur les pacifiques et des méchants sur les bons, car la morale chrétienne rend chacun de nous responsable de ses actes devant Dieu et son prochain, en tant que citoyen et en tant que dirigeant.

Le Fils de Dieu, dont nous célébrerons la naissance dans quelques jours, s’est incarné dans le temps et dans l’histoire afin de guérir une ancienne blessure et de restaurer par la Grâce l’ordre brisé par la désobéissance.

Sa royauté sociale a été le principe générateur de l’ordo Christianus qui, depuis deux siècles, est farouchement combattu par la franc-maçonnerie : parce que la Révolution qu’elle promeut est le chaos, le désordre, la rébellion infernale contre l’ordre divin pour imposer la tyrannie de Satan.

Maintenant, en voyant ce qui se passe autour de nous, nous comprenons combien étaient mensongères les promesses de progrès et de liberté faites par ceux qui ont détruit la société chrétienne, et combien était trompeuse la perspective d’une nouvelle Tour de Babel, construite non seulement sans égard pour Dieu mais même en opposition directe avec Lui.

Le défi infernal de l’Ennemi se répète à travers les siècles sans changement, mais il est voué à un échec inexorable.

Derrière cette conspiration millénaire, l’adversaire est toujours le même, et la seule chose qui change, ce sont les individus particuliers qui coopèrent avec lui.

Chers frères et sœurs américains ! Chers patriotes, nous vivons un moment crucial pour l’avenir des États-Unis d’Amérique et de l’humanité entière.

Mais l’urgence pandémique, la farce du réchauffement climatique et de l’économie verte, et la crise économique délibérément induite par la Grande Reset avec la complicité de l’État profond, tout cela n’est que la conséquence d’un problème beaucoup plus grave, et il est essentiel de le comprendre en profondeur si nous voulons le vaincre.

Ce problème est essentiellement moral ; en fait, il est religieux.

Nous devons remettre Dieu à la première place non seulement dans notre vie personnelle, mais aussi dans la vie de notre société.

Il faut rendre à Notre Seigneur Jésus-Christ la couronne que la Révolution lui a arrachée, et pour cela il faut une véritable et profonde conversion des individus et de la société.

Car il est absolument impossible d’espérer la fin de cette tyrannie mondiale si nous continuons à écarter du Royaume du Christ les nations qui lui appartiennent et doivent lui appartenir.

C’est pourquoi le mouvement pour l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade acquiert également une signification très importante, car le respect du caractère sacré de la vie à naître doit être sanctionné par le droit positif pour être le miroir de la Loi éternelle.

Vous êtes animé d’un désir de justice, et c’est un désir légitime et bon.

« Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice », dit le Seigneur (Mt 5, 6).

Mais cette Justice doit être fondée sur la conscience qu’il s’agit d’une bataille spirituelle dans laquelle il faut prendre parti sans équivoque et sans compromis, en retenant des références transcendantes et éternelles que même les philosophes païens ont entrevues et qui ont trouvé leur accomplissement dans la Révélation du Fils de Dieu, le Divin Maître.

Mon appel à une Alliance anti-mondialiste – que je renouvelle aujourd’hui – vise précisément à constituer un mouvement de renaissance morale et spirituelle qui inspire l’action civile, sociale et politique de ceux qui ne veulent pas être asservis comme des esclaves au Nouvel Ordre Mondial.

Un mouvement qui, au niveau national et local, sera capable de trouver un moyen de s’opposer au Great Reset et qui coordonne la dénonciation du coup d’État en cours.

Parce que dans la conscience de qui est notre adversaire et quels sont ses objectifs et ses buts, nous pouvons perturber l’action criminelle qu’il entend poursuivre et le forcer à reculer.

En cela, l’opposition à la farce de la pandémie et à l’obligation vaccinale doit être déterminée et courageuse de la part de chacun d’entre vous.

La vôtre doit donc être une œuvre de vérité, mettant en lumière les mensonges et les tromperies du Nouvel Ordre Mondial et leur matrice anti-humaine et antichristique.

Et en cela, ce sont principalement les laïcs et toutes les personnes de bonne volonté – chacun dans le rôle professionnel et civil qu’il occupe – qui doivent se coordonner et s’organiser ensemble pour opposer une résistance ferme mais pacifique, afin de ne pas légitimer sa répression violente par ceux qui détiennent aujourd’hui le pouvoir.

Soyez fiers de votre identité de patriotes américains et de la Foi qui doit animer votre vie.

Ne permettez à personne de vous faire sentir inférieurs simplement parce que vous aimez votre patrie, parce que vous êtes honnêtes au travail, parce que vous voulez protéger votre famille et élever vos enfants avec des valeurs saines, parce que vous respectez les personnes âgées, parce que vous protégez la vie de la conception à sa fin naturelle.

Ne vous laissez pas intimider ou séduire par ceux qui propagent un monde dystopique dans lequel un pouvoir sans visage vous impose le mépris de la Loi de Dieu, présente le péché et le vice comme licites et désirables, méprise la droiture et la Morale, détruit la famille naturelle et promeut les pires perversions, planifie la mort de créatures sans défense et faibles, et exploite l’humanité pour son propre profit ou pour préserver le pouvoir.

Soyez les dignes héritiers du grand Archevêque Fulton Sheen, et ne suivez pas ceux de vos Pasteurs qui ont trahi le mandat qu’ils ont reçu de Notre Seigneur, qui vous imposent des ordres iniques ou qui restent silencieux devant l’évidence d’un crime inouï contre Dieu et l’humanité.

Que ce Saint Noël illumine vos esprits et enflamme vos cœurs devant l’Enfant Roi qui repose dans la crèche.

Et de même que les chœurs des Anges et l’hommage des Mages s’unissaient à la simple adoration des Bergers, de même aujourd’hui votre engagement pour la renaissance morale des Etats-Unis d’Amérique – une Nation sous Dieu – aura la bénédiction de Notre Seigneur et rassemblera autour de vous ceux qui vous gouvernent. Amen.

Que Dieu vous bénisse, et que Dieu bénisse les États-Unis d’Amérique.

Carlo Maria Viganò, archevêque

Source




La République en marche… vers la Mondialisation

Par Alain Nicolaï et Joseph Stroberg

La République en marche… vers la Mondialisation en deux preuves flagrantes, mais peu connues, avec d’autres documents qui vont vous le faire comprendre

Intervention commune de Macron et de Klaus Schwab lors du Forum Économique Mondial (Forum de Davos janvier 2021)

Klaus Schwab est l’ingénieur qui a fondé le Forum Économique Mondial (Forum de Davos), spécialiste de transhumanisme, à l’origine du Great Reset (La Grande Réinialisation).(([1] https://nouveau-monde.ca/le-great-reset-nest-pas-du-complotisme/)) Son père Eugen Schwab fut à la tête d’une entreprise qui participa à l’effort de guerre nazi. Nous ne savons pas s’il fut contraint et forcé. Par contre ce qui est sûr, c’est que Klaus Schwab a vraiment un parcours professionnel et des activités pour le moins particulières, qui dénotent une fascination pour le contrôle, comme le montre les passages qui le concerne dans cette rare biographie familiale.(([2] https://nouveau-monde.ca/les-valeurs-familiales-de-schwab/))

Peu de temps auparavant, Macron avait prononcé le discours d’ouverture du Sommet Finance en Commun, une initiative de la finance et des instances internationales qui se servent du prétexte de la crise sanitaire pour se refaire une virginité, mais surtout pour chapeauter toutes les décisions futures et court-circuiter les citoyens, comme les états. 12 NOVEMBRE 2020. (([3] https://nouveau-monde.ca/le-choc-en-retour-ii/))

Mesdames et messieurs,

Je suis très heureux de participer aujourd’hui, même par ce truchement d’une visioconférence, à la première réunion jamais organisée réunissant toutes les banques publiques de développement du monde et tous leurs partenaires.

Parce que nous avons tous compris qu’il nous faut changer en profondeur et reconstruire, c’est une initiative forte et utile. J’en félicite les organisateurs et tous les partenaires du Sommet Finance en commun. En particulier la Fédération mondiale des institutions financières de développement (WFDFI). Les banques multilatérales partenaires. Et l’International Development Finance Club (IDFC) que préside l’Agence Française de Développement, à l’origine de ce Sommet.

Nous venons, avec plusieurs autres chefs d’État, avec le Secrétaire Général des Nations Unies, la Directrice Générale du Fonds Monétaire Internationale, la Présidente de la Commission européenne, de débattre et de dégager les principes d’une action internationale renouvelée et renforcée pour dépasser cette crise, et changer ce qui doit l’être dans nos façons de produire, de consommer et de coopérer, pour que les liens sociaux et l’environnement soient préservés, protégés, reconstruits.

Dans la continuité de cet échange sur les principes qui doivent refonder le multilatéralisme, nous avons tenu à participer au Sommet Finance en Commun, pour passer à l’action en mobilisant le plus fortement possible nos banques publiques.

Ce sommet est une preuve. Une preuve que notre transformation est possible. En vous réunissant aujourd’hui, en faisant émerger une coalition inédite par son ampleur, sa diversité et son rôle de plateforme entre tous les acteurs financiers, vous venez nous rappeler qu’il est possible de construire des réponses communes, cohérentes, concertées, aux grands défis globaux. Votre présence à tous l’atteste : un consensus profond existe sur l’urgence de combattre le dérèglement climatique et sur la nécessité de construire un monde plus juste, équitable et durable. Mais aussi sur la nécessaire complémentarité de ces agendas. Nous ne pouvons plus parler désormais de trajectoires de développement sans prendre en compte les impacts du changement climatique. Nous ne pouvons plus agir pour le climat sans prendre en compte les inégalités sociales. 

Il y a quelques jours, les États-Unis sont sortis officiellement de l’accord de Paris sur le climat. Le résultat des élections ouvre la voie à un retour au premier jour. Nous l’avons souhaité, dès les premières heures vous le savez, nous nous sommes battus pour cela, et c’est la preuve qu’il fallait tenir bon face à tous les vents mauvais. Je me souviens des One Planet Summit, du G7 de Biarritz, du sommet Action Climat de New York en septembre 2019, et de tant d’autres réunions internationales organisées depuis trois ans pour sauver notre capacité d’action collective. Nous y sommes parvenus.

Il y a quelques semaines la Chine a confirmé sa disposition à avancer conformément aux engagements pris. L’Union européenne prendra dans les jours et semaines à venir des décisions structurantes pour elle-même. Le 12 décembre, jour du cinquième anniversaire de l’accord de Paris, sera le temps de la clarification. Des engagements tenus et à venir.

Soyons collectivement au rendez-vous. Maintenant. Plus que jamais. Make our planet great again est une possibilité. Pas seulement dans les mots. Dans la réalité.

Ici, il ne s’agit plus de rechercher un accord international — nous l’avons trouvé il y a cinq ans déjà avec l’accord de Paris sur le climat, celui de New York sur les Objectifs de Développement Durable et à Addis Abeba sur le financement du développement. Non, il s’agit de passer à l’acte, de passer à l’échelle et d’entraîner avec nous tous les acteurs de bonne volonté.

Je suis donc heureux de voir qu’aujourd’hui, à ce moment très précis de notre vie internationale, vous venez vers nous avec la volonté de « financer en commun » nos politiques et notre transformation. Avec la capacité d’agir à tous les niveaux, multilatéral, international, régional, national et local, puisqu’il existe des banques publiques de développement dans chacun des pays du monde. Avec la volonté de répondre en même temps, dans chacun des projets que vous financez, aux enjeux environnementaux et sociaux. Et avec l’ambition de démultiplier les 2 300 milliards de dollars que vous investissez déjà chaque année, en agissant comme des plateformes dans chacun des pays, comme le G20 l’a appelé de ses vœux.

Ce que vous êtes en train de créer, c’est une nouvelle infrastructure financière publique globale, qui n’avait jamais été conçue à cette échelle et dont nous avons tellement besoin, aux côtés des budgets des gouvernements et des outils des banques centrales. Une nouvelle infrastructure capable de relancer l’investissement public, de façon contra-cyclique pendant les crises, et d’accélérer la mobilisation de la finance privée au service de l’Accord de Paris et des ODD. Une architecture capable de mobiliser l’épargne partout où elle se trouve dans le monde et de l’orienter plus efficacement là où sont les opportunités d’investissement les plus prometteuses, au Sud, en particulier. Une architecture capable de stimuler les investissements de développement durable.

Je vous invite à faire entendre votre voix plus fortement, distinctement dans les débats internationaux. Une voix concrète, constructive, entrant en dialogue avec celles, tout aussi essentielles, des collectivités locales, des financiers privés, des entreprises, de la société civile, des philanthropes.

J’y suis particulièrement sensible, car les banques publiques de développement ont joué un rôle majeur dans l’histoire économique de la France. Et elles sont aujourd’hui aux avant-postes face à la crise de la COVID19 et pour la transformation que j’ai engagée depuis plus de trois ans.

C’est en France qu’est née en 1816 la plus ancienne banque publique de développement du monde, devenue le groupe Caisse des Dépôts et Consignations. Et dans la crise que nous traversons, ce groupe s’est immédiatement mis au service de la relance et consacre une part importante de ses fonds propres, à hauteur de 26 Mds € pour que la reprise économique soit la plus rapide, la plus responsable, la plus durable possible, dans de nombreux domaines comme le logement ou le soutien aux entreprises et à l’économie, le renforcement de la cohésion sociale et bien sûr de la transition écologique et énergétique. Avec la Banque des Territoires et Bpifrance, ce sont plus de 40 Mds d’euros consacrés à la lutte contre le changement climatique d’ici à 2024, en changeant d’échelle sur de nombreux sujets qui permettront de réduire nos émissions de CO2. Il n’y a donc aucune fatalité, et ce groupe aide un écosystème d’innovation en matière de développement durable pour qu’il se structure, et pour avancer aussi en matière de prêts et de fonds propres.

C’est au service de la France et de l’Afrique qu’est née également, à Londres en 1941 fondée par le Général de Gaulle pour être la Caisse de la France libre, la plus ancienne banque publique internationale du monde : le groupe Agence Française de Développement. Au service du climat, de la biodiversité et des ODD, en Afrique, dans le monde émergent et dans nos outremers, ce groupe œuvre pour un monde en commun, et atteint 14 Md€ de financement annuel en 2019. L’AFD ira plus loin dans l’appui aux politiques publiques de nos partenaires avec l’entrée d’Expertise France dans le groupe AFD. Je remercie aussi l’AFD d’aider à faire de Paris une capitale des solutions pour le développement durable, avec toutes les institutions internationales qui y résident, et avec notre Place financière, à la pointe du combat pour la finance verte et durable.

Je veux enfin souligner le rôle important des banques publiques de développement dans la nouvelle étape de la construction de l’Union Européenne. Je sais que la BEI, la BERD, la Banque de développement du Conseil de l’Europe et les banques publiques de différents États d’Europe ont participé très activement à vos travaux. Elles sont engagées avec force pour soutenir le Green New Deal européen et dans la coopération internationale, en particulier avec l’Afrique. Avec nos partenaires européens, nous allons transformer, renforcer la BEI pour en faire une véritable « Banque européenne du climat », renforcer la force de frappe des banques européennes de développement en structurant un système d’action plus lisible, plus articulé, plus coordonné. 

Vous l’avez compris, nos banques publiques proposent aujourd’hui, de contribuer à engager une nouvelle étape du développement de nos sociétés. Faite de respect, de coopération internationale, d’engagement de chacun de nos États, le local, le national, le régional, du productif au social. Nos banques nous proposent au fond de relier, de réconcilier, comme jamais, les échelles d’espace, de temps, et la cohérence d’une action pour aider au développement durable. En insistant sur notre devoir de solidarité et le souci des plus pauvres, dans le monde comme dans chacune de nos sociétés.

Alors je souhaite vraiment longue vie au mouvement « finance en commun », que vous lancez tous aujourd’hui. J’accueille très positivement la force de vos engagements collectifs et ferai en sorte que vos travaux soient reconnus et encouragés au plan international, à l’occasion des grands sommets de 2021 sur la biodiversité, le climat, le financement des économies africaines, l’égalité femme-homme et sur la sécurité alimentaire. Je souhaite en tout cas que vos travaux puissent nous éclairer au G7, au G20, et puissent surtout changer concrètement la vie de toutes celles et ceux à qui elles se destinent. Changer la vie de chacun, permettre de la rendre meilleure, c’est notre objectif à tous.

Je vous remercie

Compléments, les médias au service du Nouvel Ordre Mondial, omissions, désinformations et censures

Manipulations à tous les étages, comment faire peur à la population pour vendre des vaccins à tour de bras : l’exemple de la gestion en Belgique de l’épidémie H1N1 en 2009

Marc van Ranst (actuellement membre du Comité scientifique coronavirus qui donne des avis aux autorités de la santé en Belgique) a fait une conférence en janvier 2019 devant des membres du Royal Institute of International Affairs — plus souvent appelé Chatham House qui est l’un des think tanks (groupe de réflexion) les plus influents au monde — pour expliquer comment il a géré en 2009 l’épidémie H1N1. Il raconte comment à l’époque, après avoir été nommé responsable de cette opération, il a pu convaincre les belges à se faire vacciner pour favoriser les intérêts du lobby pharmaceutique. Tous les médias belges cherchant des infos sur l’épidémie passaient par son intermédiaire. Un quasi copié-collé de l’arnaque, vaccins covid-19. La vidéo de cette conférence, où l’on entend, de plus, l’assistance composée de gens de la haute glousser de plaisir au récit de cette manipulation, est tellement dérangeante pour les covidistes, qu’elle a été censurée il y a quelques mois.

Si cela n’était pas extrêmement grave, ce serait risible.

https://nice-provence.info/2021/12/17/mandarins-dans-petrin/

https://www.fawkes-news.com/2021/12/bfm-fait-une-entrevue-lhopital-dun.html

Palombi serait donc un antivax? Ce n’est pourtant pas ce qui ressortait de cet article de BFM en juillet dernier ou il incitait les gens à aller se faire vacciner.

Palombi était candidat La République en marche en Lozère aux élections Législatives

Pour enfoncer le clou, par les comploteurs eux-mêmes, les preuves absolues d’un gigantesque complot qui cherche à contrôler les populations :

Conclusion

La quasi-totalité des médias dominants est dans les mains d’intérêts privés,(([4] Concernant la France :
https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA)) de personnes qui cherchent à vous influencer, pour parler plus directement à vous manipuler :
n’est-ce pas « la crise sanitaire » ? Aussi, dès que vous verrez les médias du système mettre en avant à l’unisson un candidat lors des prochaines élections présidentielles, vous pouvez être sûr qu’il ne faut surtout pas voter pour lui (ou pour elle). Si nous en sommes là actuellement, c’est aussi en grande partie à cause des corrompus qui sont à la tête de l’Union Européennes. Il nous faut voter pour un candidat qui veut impérativement sortir de ce nid de vipères, car les députés européens honnêtes et lucides sont actuellement très largement minoritaires. Quand nous avons fait l’Union Européenne, nous ne l’avons pas fait pour ça !!!





Pourquoi les gens ne font-ils pas « confiance à la science » ? Parce que les scientifiques sont souvent surpris en train de mentir

[Source : aubedigitale.com]

Par Brandon Smith

Au cours des dernières décennies, les pratiques éducatives occidentales se sont malheureusement éloignées de ce que nous appelions autrefois la « pensée critique ». En fait, la pensée critique était autrefois un élément fondamental des universités américaines et il semble aujourd’hui que ce concept n’existe plus, du moins pas de la manière dont il le faisait auparavant. Au lieu de cela, une autre forme d’apprentissage est apparue, qui promeut la « bonne pensée » ; une forme d’endoctrinement qui encourage et récompense une réponse particulière des étudiants, conforme à l’idéologie et pas nécessairement à la réalité.

Ce n’est pas que les écoles imposent directement une idéologie collectiviste ou corporatiste (parfois elles le font), c’est plutôt qu’elles filtrent les points de vue alternatifs ainsi que les faits et les preuves qu’elles n’aiment pas jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une seule voie et une seule conclusion à un problème donné. Ils apprennent aux élèves à NE PAS penser en leur présentant des expériences de pensée, puis en contrôlant les résultats acceptables.

Par exemple, une expérience de pensée courante et manipulatrice utilisée dans les écoles consiste à demander aux élèves d’écrire une « analyse » sur les raisons pour lesquelles les gens ne font pas confiance à la science ou aux scientifiques de nos jours. L’astuce est que la question est toujours présentée avec une conclusion intégrée – il faut faire confiance aux scientifiques, et certaines personnes refusent de les écouter, alors essayons de comprendre pourquoi ces personnes sont si stupides.

J’ai vu cette expérience de nombreuses fois, toujours présentée de la même manière. Pas une seule fois je n’ai vu un professeur de collège ou un enseignant d’école publique demander aux étudiants :

« Doit-on faire confiance aux scientifiques d’aujourd’hui ? »

Pas une seule fois.

Ce n’est PAS une analyse, c’est une hypothèse contrôlée. Si vous avez déjà une conclusion en tête avant de vous lancer dans une expérience de pensée, vous allez naturellement essayer d’ajuster le résultat de l’expérience pour qu’il corresponde à vos idées préconçues. Les écoles d’aujourd’hui présentent cette bêtise comme une forme de jeu de réflexion alors qu’il s’agit en fait de propagande. On apprend aux élèves à penser à l’intérieur de la boîte, pas à l’extérieur de la boîte. Ce n’est pas de la science, c’est de l’anti-science.

Les programmes éducatifs de ce type sont désormais monnaie courante, alors que la science réelle est reléguée au second plan. Des millions d’enfants sortent des écoles publiques et des universités sans aucune compréhension de la méthode scientifique réelle ou de la science en général. Demandez-leur quelles sont les équations de la densité ou de l’accélération, et ils n’auront aucune idée de ce dont vous parlez. Interrogez-les sur les questions relatives à la vaccination ou au « changement climatique », et ils vous régurgiteront une litanie de réponses préprogrammées expliquant pourquoi la science ne peut être remise en question d’aucune manière.

Dans les médias alternatifs, nous appelons souvent cela « être piégé dans la matrice », et il est difficile de trouver une meilleure analogie. Les gens ont été récompensés pendant si longtemps pour avoir accepté le récit dominant et rejeté aveuglément toute autre information que lorsqu’on leur présente la réalité, ils en rient avec arrogance ou reculent avec horreur. La matrice est tellement plus confortable et sûre, et regardez toutes les bonnes notes que vous obtenez lorsque vous dites les bonnes choses, évitez les questions difficiles et êtes d’accord avec le professeur.

Étant donné le triste état de la science en Occident ces jours-ci, en ce qui concerne la réponse au covid ainsi que la pression insensée et non scientifique pour les vaccinations forcées, j’ai pensé qu’il serait intéressant d’essayer cet exercice de pensée, mais sous un angle qui n’est jamais autorisé dans les écoles d’aujourd’hui :

Pourquoi les gens ne font-ils plus confiance à la science et aux scientifiques ?

La réponse est simple : Parce que de nombreux scientifiques ont été surpris en train de mentir et de déformer leurs données pour les adapter aux conclusions qu’ils souhaitent plutôt qu’aux faits. La science est souvent politisée pour servir un programme. Ce n’est pas une théorie du complot, c’est un fait avéré.

Cela ne veut pas dire qu’il faut se méfier de toutes les sciences.

Le fait est qu’aucune science ne devrait être acceptée aveuglément sans un examen indépendant de TOUS les faits disponibles. C’est là tout l’intérêt de la science, après tout.

Oui, il existe des théories du complot idiotes lorsqu’il s’agit d’analyse scientifique, mais il existe également un certain nombre d’escroqueries dans le monde de la science.

L’affirmation fausse habituelle est que la personne moyenne est ignorante et qu’elle n’a pas la capacité de comprendre les données scientifiques. Je trouve intéressant que ce soit là le message général de l’expérience de pensée sur la confiance dans la science. Il s’inscrit dans la droite ligne du discours dominant et gouvernemental selon lequel LEURS scientifiques, ceux qu’ils paient et que les entreprises paient, sont implicitement corrects et ne doivent pas être remis en question. Ils sont les grands prêtres de l’ère moderne, s’adonnant à de grandes incantations magiques que nous, sales paysans, ne pouvons pas saisir. Ce n’est pas à nous de remettre en question « la science », c’est à nous de la considérer comme une religion et de nous prosterner en signe de révérence.

La plupart des gens ont la capacité de passer au crible les données scientifiques tant qu’elles sont transparentes. Lorsque les faits sont obscurcis, déformés ou omis, cela crée la confusion, et bien sûr, seuls les scientifiques de l’establishment peuvent démêler le désordre, car ce sont eux qui l’ont créé. Examinons quelques exemples directement liés à la santé humaine…

Les cultures OGM et le flux d’argent des entreprises

La propagande entourant les organismes génétiquement modifiés est implacable et omniprésente, l’idée générale étant qu’ils sont parfaitement sûrs et que quiconque dit le contraire est un cinglé avec un chapeau en aluminium. Et il est certain qu’il existe des centaines, voire des milliers d’études qui confirment aisément cette conclusion. Alors, affaire classée, n’est-ce pas ?

Pas tout à fait. Voici où l’esprit critique est si utile et où la réalité échappe aux endoctrinés – Qui a payé ces études, et ont-ils un intérêt direct à censurer les données négatives sur les OGM ?

Eh bien, dans la grande majorité des cas, les études sur les OGM sont financées par deux sources : les géants de l’industrie des OGM comme Monsanto, Dupont et Syngenta, ou des agences gouvernementales comme la FDA et l’EPA. Très peu d’études sont réellement indépendantes, et c’est là le problème. Le gouvernement et les entreprises comme Monsanto ont tout intérêt à empêcher la publication de toute étude critique sur les OGM.

Monsanto a été prise à de nombreuses reprises en train de cacher les effets dangereux de ses produits sur la santé, de l’agent orange à l’hormone de croissance RGBH utilisée pour les vaches laitières. Elle a été prise en train de constituer des dossiers illégaux sur ses détracteurs. L’industrie a été prise à plusieurs reprises en train de payer des universitaires et des scientifiques pour produire des études sur les OGM avec une tournure positive et même pour attaquer d’autres scientifiques qui participent à des expériences critiquant les OGM. Les recherches montrent qu’au moins la moitié de toutes les études sur les OGM sont financées par l’industrie des OGM, tandis que la majorité de l’autre moitié est financée par les gouvernements.

Il existe également depuis longtemps une porte tournante entre les initiés de l’industrie des OGM et la FDA et l’EPA ; les fonctionnaires travaillent souvent pour Monsanto, puis obtiennent des emplois au sein du gouvernement, avant de retourner chez Monsanto. Le grattage de fond est si flagrant que le gouvernement a même créé des protections juridiques spéciales pour les entreprises d’OGM comme Monsanto dans le cadre de ce qui est maintenant connu sous le nom de Monsanto Protection Act (section 735 du Agricultural Appropriations Bill HR 993) sous l’administration Obama en 2013. Cela rend essentiellement les entreprises OGM immunisées contre les litiges concernant les OGM, et les mêmes protections ont été renouvelées dans différents projets de loi depuis lors.

Au-delà de la porte tournante, le gouvernement a approuvé de nombreux produits OGM avec peu ou pas de données critiques pour confirmer leur sécurité. De plus, dans la plupart des cas, le gouvernement bénéficie d’une immunité souveraine contre tout litige, même s’il a été négligent. En d’autres termes, s’il est prouvé que l’un de ces produits cause des dommages à long terme à la santé, le gouvernement ne peut être poursuivi pour l’avoir approuvé, sauf circonstances particulières.

S’il pouvait être tenu responsable, vous seriez sûr que la FDA effectuerait tous les tests imaginables pour confirmer que les OGM sont définitivement sûrs, sans aucun parti pris, mais ce n’est pas le cas. Au lieu de cela, le gouvernement fait activement de la propagande pour les entreprises d’OGM et utilise des hommes de main pour faire dérailler toute critique publique.

Pour ma part, j’aimerais savoir avec certitude si les OGM sont nocifs pour le corps humain à long terme, et il y a certainement des données scientifiques qui suggèrent que cela pourrait être le cas. Il y a eu de nombreuses situations dans lesquelles des aliments OGM spécifiques ont été retirés du marché dans des pays étrangers en raison d’effets secondaires potentiellement dangereux. Les toxines endogènes des plantes dont les métabolites ont été modifiés sont une source de préoccupation, tout comme les « protecteurs incorporés aux plantes » (plantes conçues pour produire des toxines qui agissent comme des pesticides).

Il existe des données qui nous incitent à nous méfier, mais rien de concluant. Pourquoi ? Parce que des milliards de dollars sont investis par les entreprises dans des recherches visant à « démystifier » toute notion d’effets secondaires. Si le même montant était investi dans des études indépendantes et impartiales, nous pourrions entendre une histoire différente sur les risques des OGM. Tout l’argent est consacré à écarter les risques des OGM ; il n’y a presque pas d’argent pour les étudier honnêtement.

La science semble être truquée en faveur d’un résultat ou d’un récit particulier, et c’est un mensonge. La science est censée rester aussi objective que possible, mais comment peut-elle l’être lorsqu’elle est payée par des gens qui ont un programme ? La tentation de trahir est extrême.

Les vaccins contre le Covid et la mort de la science

J’évoque l’exemple des OGM car je pense qu’il est représentatif de la manière dont la science peut être contrôlée pour ne produire qu’un seul message en excluant toute autre analyse. Nous ne savons pas vraiment à quel point les OGM sont dangereux parce que la majorité des données sont dictées par les personnes qui en tirent profit et par leurs amis au gouvernement. Le fait de ne pas savoir est considéré comme une preuve de sécurité – Mais ce n’est pas scientifique. La science et la médecine exigent que nous fassions preuve de prudence jusqu’à ce que nous soyons certains.

[Note de Joseph Stroberg : depuis environ un siècle, les entreprises pharmaceutiques, sous l’influence de l’empire Rockefeller, ont pareillement pris le contrôle d’une bonne partie de la médecine, au point où des théories pourtant jamais scientifiquement démontrées (ceci en suivant une démarche qui devrait être rigoureuse, émaillée d’expériences de contrôle ou contre-expériences) doivent être crues à l’image de dogmes religieux, sans la moindre remise en question. Ceci est particulièrement le cas de la théorie des germes et de son corollaire viral.]

La même dynamique existe dans le monde des vaccins contre les covidés. Les grandes entreprises pharmaceutiques ont tout intérêt à ce qu’AUCUNE information négative ne soit diffusée sur les vaccins à ARNm, car il y a une rivière perpétuelle d’argent à gagner tant que le vaccin reste approuvé pour une utilisation d’urgence par la FDA. Il peut être important de noter que la FDA a déclaré qu’il lui faudrait au moins 75 ANS pour publier toutes les données dont elle dispose sur les vaccins contre le covid de Pfizer, ce qui suggère à nouveau qu’il existe une collusion bénéfique entre le gouvernement et les mastodontes industriels.

Entre-temps, quiconque met en doute l’efficacité ou la sécurité des vaccins est immédiatement pris à partie par les chiens d’attaque des médias, la plupart d’entre eux étant payés en publicité par les grandes entreprises pharmaceutiques. Ces attaques ne se limitent pas aux médias alternatifs ; l’establishment s’en prend également à tout scientifique ou médecin qui s’interroge sur la sécurité des vaccins.

Il existe des programmes idéologiques clairs et ouvertement admis autour de la science des vaccins qui n’ont rien à voir avec la sécurité de la santé publique et tout à voir avec le contrôle politique. Lorsque le chef du Forum économique mondial applaudit la pandémie de covid comme une « opportunité » parfaite pour faire avancer la centralisation socialiste mondiale et effacer les derniers vestiges des marchés libres et de la liberté individuelle, toute personne rationnelle devrait se demander si la science du covid n’est pas également truquée pour soutenir des intérêts particuliers.

Heureusement, le problème du covid est si vaste qu’il leur est impossible de contrôler chaque étude. Au lieu de cela, l’establishment ignore les études et les données qu’il n’aime pas.

Le virus est présenté comme une menace pour la majorité du public et comme une justification pour des taux de vaccination de 100%, par la force si nécessaire. Pourtant, le taux médian de létalité de l’infection par le covid n’est que de 0,27%. Cela signifie qu’en moyenne 99,7% de la population n’a rien à craindre du virus à un moment donné. Cela est confirmé par des dizaines d’études médicales indépendantes, mais quand avez-vous entendu pour la dernière fois ce chiffre discuté par des scientifiques du gouvernement comme Anthony Fauci ?

Je ne les ai jamais entendus en parler. Mais en quoi est-ce scientifique d’ignorer des données simplement parce qu’elles ne correspondent pas à vos objectifs politiques ? Encore une fois, l’omission délibérée de données est une forme de mensonge.

Qu’en est-il des multiples études indiquant que l’immunité naturelle offre une protection bien supérieure à celle des vaccins à ARNm ? Qu’en est-il du fait que les pays ayant les taux de vaccination les plus élevés ont également les taux d’infection les plus élevés et que leurs hospitalisations ont en fait augmenté ? Qu’en est-il du fait que les États et les pays ayant les obligations les plus strictes en matière de confinement et de port de masques présentent également les taux d’infection les plus élevés ? Qu’en est-il du fait que le vaccin ordinaire est testé pendant 10 à 15 ans avant d’être approuvé pour un usage humain, alors que les vaccins à ARNm covid ont été mis en production en quelques mois ? En d’autres termes, il n’existe AUCUNE donnée à long terme pour prouver la sécurité du vaccin contre le covid.

Ce sont des faits scientifiques facilement observables, mais nous n’en entendons jamais parler par les scientifiques des entreprises ou les scientifiques du gouvernement comme Fauci. Au lieu de cela, Fauci soutient que la critique de ses politiques est une attaque contre lui, et l’attaquer revient à « attaquer la science ». En d’autres termes, Fauci croit qu’IL EST la science.

Et cela ne montre-t-il pas à quel point la science est tombée bas dans le nouveau millénaire. De vrais scientifiques comme Kary Mullis, l’inventeur du test PCR, qualifient Fauci de fraude, mais ils sont ignorés alors que Fauci est adulé. Je ne peux même pas parler ici de la « science » du changement climatique, il faudrait que j’écrive un article entier sur les erreurs commises par les universitaires spécialistes du réchauffement climatique (saviez-vous que les températures mondiales n’ont augmenté que d’un degré Celsius au cours du siècle dernier ? Oui, seulement 1 degré selon les propres données de la NOAA, et pourtant, des institutions comme la NOAA continuent de prétendre que la fin du monde est proche à cause du réchauffement climatique).

L’étranglement rigoureux de la science aujourd’hui me rappelle l’église catholique sous le pape Innocent III, lorsque les autorités ecclésiastiques interdisaient aux gens ordinaires de posséder ou de lire une bible dans leur propre langue. Ces lois sont restées en vigueur pendant une bonne partie des XIIIe et XIVe siècles. À la place, les paysans devaient se rendre à l’église et se faire lire les textes par un clergé spécifique. Souvent, les lectures bibliques étaient faites en latin (les bibles ne pouvaient être écrites qu’en latin), langue que la plupart des gens ne parlaient pas, et interprétées comme l’église le souhaitait.

Ce n’est que l’invention de la presse à imprimer dans les années 1400 qui a changé la dynamique du pouvoir et permis aux bibles d’être largement distribuées et aux informations de se répandre sans la surveillance de l’église. Tout comme la création de l’internet permet au public d’accéder à des montagnes de données et de méthodologies scientifiques du bout des doigts. La libre circulation de l’information est un anathème selon l’establishment ; ils soutiennent qu’ils sont les seuls à avoir le droit de traiter l’information pour la consommation publique.

Le culturalisme exige un contrôle excessif des données et la restriction complète des interprétations extérieures. Lorsque l’information devient ouvertement disponible, le public est alors en mesure d’apprendre toute la vérité, et pas seulement les récits approuvés par l’establishment.

La science devient rapidement une religion politique plutôt qu’un bastion de la pensée critique. Les données contradictoires sont ignorées en tant que « non-science » ou même censurées comme étant « dangereuses ». Les études payées par les gouvernements et les entreprises sont considérées comme sacro-saintes. Faut-il s’étonner que tant de gens se méfient aujourd’hui de la science ? Toute personne raisonnable aurait des questions et des soupçons. Ceux qui ne le font pas ont été endoctrinés dans un culte dont ils ne savent même pas qu’ils font partie.

Traduction d’Alt Market par Aube Digitale