Et si les progressistes arrêtaient leur « terrorisme » intellectuel à l’égard des gens qui ne pensent pas comme eux?

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Anthony Tremblay

Le Québec en ce magnifique printemps 2023 est un champ de bataille idéologique. Une « guerre » qui se joue sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les associations étudiantes, les syndicats, les firmes de marketing, les conseils d’administration. Pour les progressistes, chaque occasion est bonne pour pousser un programme politique radical. Mais il semblerait que le plan ne se passe pas comme prévu. Il y a une réaction depuis peu et même le début d’une contre-offensive. Une analyse de la guerre culturelle au Québec s’impose.

[Voir aussi :
Succès du film Super Mario Bros : le refus du wokisme rapporte gros
Les dérives (calculées) du cinéma français — Les Trois Mousquetaires : Porthos est bisexuel !
Une association parlementaire transpartisane déclare la guerre au wokisme
WOKISME, THÉORIE du GENRE, toutes les dérives de cette Société LGBTQ+ qu’« ILS » veulent nous imposer par tous les moyens…
Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan
Cerveaux d’enfants manipulés et théorie du genre : le pire de la « cancel culture » et la circulaire de septembre 2021
La fin du Sacré et du patriarcat
Langue française : « À l’usage, l’écriture dite “inclusive” se révèle excluante »
MAUVAIS GENRE chapitre 1 UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE]

Une publicité qui met de l’avant « l’inclusivité » d’un plat de pâtes carbonara sans porc pour accommoder des musulmans qui mangent halal. Ça sonne bizarre. À une époque pas si lointaine, nous appellerions ça simplement de la convivialité. Si une personne de notre famille vient souper et qu’elle est végétarienne, il est de rigueur d’offrir une alternative ou bien que la personne apporte quelque chose à cuisiner. À moins d’être intraitables, la plupart des hôtes accepteront certains compromis. Même chose pour des allergies, des intolérances. Donc, pourquoi politiser ici des pâtes carbonara au nom de l’inclusion ?

Vous trouvez ça ridicule ? Nous aussi ! Ainsi que n’importe quelle personne normale. Mathieu Bock-Côté qui a rapporté la nouvelle sur Cnews explique que l’on va après accuser ceux qui évoquent la politisation de cette campagne publicitaire comme étant des idéologues obsédés. En gros, le camp progressiste qui politise une recette de pâtes accuse les conservateurs de politiser… une recette de pâtes.

Ainsi, nous avons un parfait exemple de la guerre culturelle au Québec qui se développe chaque jour avec une intensité toujours renouvelée. David Santarossa dans son excellent essai La pensée woke explique que le wokisme est l’idéologie dominante au Québec. Pas dans la population qui la rejette massivement. Car pour être dominante, une idéologie n’a pas besoin d’être plébiscitée par le peuple. C’est par les médias, la culture, le divertissement, le sport, les institutions telles que les universités et les grandes entreprises qu’une idéologie devient dominante.

Nous allons prendre un exemple. Bien que nous pourrions parler de la « race », du féminisme, de l’avortement ou de bien d’autres sujets controversés, prenons le cas des orientations sexuelles et du « genre ».

C’est ainsi qu’au cours des années, nous parlions au départ des droits des gays et des lesbiennes. Après, ce fut au tour des personnes bisexuelles et transgenres. Et maintenant même des personnes impliquées dans ces causes sont incapables de dire à quoi correspondent toutes les lettres de l’acronyme commençant par « LGBT… » qui change constamment. Et encore moins de pouvoir définir clairement ce que signifie chacune des lettres.

Comment voulez-vous expliquer ce qu’est la non-binarité à des enfants de 5 ans, si moi, avec une expérience de vie et une culture politique, je n’avais jamais entendu parler de ce concept avant 2014 ? Peut-on vraiment imposer un programme politique aussi trouble à des enfants qui ne savent pas encore lire ?

Un exemple grave de cette politisation d’enjeux inexistants il y a à peine 10 ans s’est montré comme un cheveu dans la soupe. C’est dans un dessin animé Netflix destiné aux enfants de 3 à 5 ans qu’un veau se définissait comme non-binaire et qui voulait qu’on le définisse par ses pronoms et qu’on l’appelle Fred, car « ça sonne aussi bien pour un garçon que pour une fille ». Les exemples se multiplient chaque jour.

Extrait de la série pour enfants Ridley Jones avec un veau s’affirmant comme « non-binaire »

C’est là le problème du progressisme. Ceux-ci représentent l’idéologie dominante. Ils contrôlent le cinéma, les universités, et même les écoles de vos enfants. On enfonce dans la gorge de gens qui n’ont rien demandé des concepts flous, aux contours mal définis (quand ce n’est pas volontaire), qui exigeront ensuite une adhésion sans faille, au risque d’être ostracisés socialement dans leur milieu (les étudiants nationalistes et conservateurs pourront vous en parler).

On se le demande régulièrement sur Québec Nouvelles, est-ce qu’il y a une demande aussi folle pour montrer des drag queens à la télé, dans nos festivals, nos bibliothèques et nos écoles ? Pourquoi un tel acharnement à mettre de l’avant une sous-culture jadis marginale réservée au monde de la nuit entre adultes consentants ?

Les réponses possibles à cette question sont nombreuses. Mais on va simplement dire ceci à ceux qui se définissent comme « progressistes » : arrêtez ! À force de harceler des gens qui veulent mener une vie normale avec leur famille dans vos médias, vos films, dans vos spectacles, vos conférences de presse, vous magasinez une quantité absolument effroyable de haine. On a remarqué depuis quelque temps une hausse du sentiment homophobe chez les jeunes générations. Il n’est pas impossible que le matraquage médiatique autour des « LGBT… » développe un sentiment de lassitude si ce n’est pas d’hostilité.

Ce n’est pas en insultant les gens en les qualifiant de réactionnaires que vous ferez progresser votre agenda en faveur des minorités. Ni en politisant ce qui est des comportements normaux d’une vie en société comme le fait d’accommoder des régimes alimentaires surtout s’il s’agit d’amis ou de membres de notre famille.

Des centaines de co-signataires d’une pétition ont récemment demandé une « pause » quant au développement de l’intelligence artificielle. Selon eux, les innovations vont trop vite et nous n’avons pas assez de recul pour comprendre ce qu’il nous arrive. Avant que ne survienne une catastrophe. Disons la même chose aux « progressistes ». Prenez une pause. Arrêtez-vous un temps et calmez-vous. À force de toujours tirer sur tout le monde, vous ne réalisez pas les risques que vous faites courir à l’ensemble de la société. Cela sera salutaire pour tout le monde.






Enseignement : de la grande vadrouille à la grande déprime

Par Karen Brandin

« Les épreuves de spécialités ont concerné 536 081 candidats, et un peu plus de 35 330 correcteurs. La correction des copies a été dématérialisée, ce qui a représenté la numérisation de 3 millions de feuilles en 3 jours sans incident.

Cette année, pour la première fois, l’ensemble du processus (déroulé des épreuves écrites, réunions des commissions d’entente académiques et lancement des corrections puis réunions des commissions d’harmonisation) était organisé dans un calendrier normal (…). L’ensemble du processus s’est déroulé sans incident. »

Un chant d’allégresse, ponctué d’une salve de « Hourra, » auraient été du plus bel effet, me semble-t-il, pour clore cette déclaration ; mais la pudeur et la discrétion dont il est coutumier ont dû dissuader le ministère de l’Éducation nationale d’avoir un triomphe autre que modeste.

En effet, puisque le temps est venu de tirer les premiers enseignements de cette session du Bac estampillé Blanquer, un bac « éparpillé façon puzzle », force est de constater que l’on nous livre là un bilan comptable optimiste et en tous points prometteur. Ne boudons pas notre plaisir, car l’on se souvient « que l’on peut débattre de tout, sauf des chiffres. »

À bon entendeur, salut donc. Pour le moment, il nous manque malgré tout le nombre de réclamations qui pourrait donner quelques sueurs froides à nos dirigeants, mais ne soyons pas trop impatients.

D’autant qu’il faut croire que ce sont pour une fois les bonnes nouvelles qui volent en escadrille, car ne reculant décidément devant aucune audace, le ministre de la désinstruction massive, à savoir Mr Pap N’Diaye, a quitté durant quelques heures l’ambiance feutrée du club des Invisibles initié par son si prévenant collègue François Braun, pour annoncer au corps enseignant des augmentations de salaire imminentes et substantielles (3).

« Bienvenue au club », au passage ! car nous, le peuple, sommes adhérents depuis bien longtemps et ne quittons plus que très rarement notre cape d’invisibilité vu le peu d’écho qu’ont nos revendications ces dernières années…

Étrangement, malgré tous ces efforts, ces promesses main sur le cœur, regard embué et ce gain apparemment très net d’attractivité pour une profession souvent associée en outre au plus beau métier du monde, le nombre de candidats aux concours continue de chuter, et ce, de manière vertigineuse. (2)

Quelle indignité, quelle ingratitude aussi de la part de ces Gaulois décidément réfractaires d’autant que cette compensation salariale, absolument désintéressée, ne saurait être une manière discrète d’acheter une docilité ou un quelconque silence : cette fameuse ou fumeuse paix sociale.

Il ne faut pas y voir davantage une sorte d’indemnité visant à financer le poids de la honte, car, même si on le cache volontiers, le fait est que l’on peut avoir honte d’être prof.

En effet, à l’heure où l’on n’a d’yeux que pour les progrès de l’intelligence artificielle, où l’on n’a pas de mots assez durs ou assez forts pour se rassurer, revendiquer l’apanage de la créativité, il faut bien comprendre que les premiers développeurs d’IA, bien avant les ingénieurs spécialisés, ce sont désormais nous, les profs, et ce, d’où que l’on vienne, victimes trop souvent consentantes d’un système avilissant en plus d’être répétitif.

En effet, à quel moment, quand on est prof de maths en terminale par exemple, a-t-on encore le loisir de laisser place à l’intuition de nos élèves, à cette belle créativité dont nous revendiquons haut et fort l’exclusivité ?

À quel moment, pouvons-nous marquer une pause, nous asseoir sur un coin de table et parler à ces gamins de l’histoire des objets et des hommes qui les ont initiés ? Cette histoire des sciences, pourtant fondamentale et systématiquement sacrifiée dans le secondaire.

À quel moment, alors que nous disposons de six mois pour traiter dix chapitres, pouvons-nous nous permettre le luxe d’une digression en mettant les outils en perspective ? À quel moment, alors que la notion de vecteurs coplanaires est au programme, peut-on évoquer les notions de familles libres, de systèmes générateurs ou d’espaces vectoriels et jouer ainsi notre rôle de tremplin ?

À quel moment, peut-on encore oser un enseignement complice, spontané ? Vous savez, transmettre pour rien, juste pour le plaisir d’apprendre, de faire découvrir, d’attiser une certaine curiosité ; le tout sans arrière-pensée, ni menace d’une note à ajouter au dossier ou d’un bon point pour l’hydre ParcourSup ?

À quel moment, avons-nous le temps de laisser toute sa place à l’erreur pourtant si féconde et formatrice en mathématiques ?

Comment comprendre quand on n’a jamais le loisir de se tromper ? Comment découvrir quand il est interdit de s’égarer ?

Alors, puisque le lycée n’est de toute façon plus un sanctuaire depuis des années, est-ce que l’on ne pourrait pas imaginer le transformer en un « Fort Boyard » ? On accepterait comme gage de répondre aux questions du maître délégué des horloges N’Diaye, pour gagner… du Temps ; ce bien précieux d’entre tous que l’on mendie en vain. Pénurie, quand tu nous tiens.

Du Temps avec les élèves, du Temps d’enseignement ; celui-là même qui nourrit et assure la permanence des vocations. Celui aussi qui permet de rester plus longtemps dans la salle du trésor de la transmission ?

Est-ce que, si on le demande vraiment très gentiment, on réussira à se soustraire à cette phrase quasi prophétique de Coluche qui prend aujourd’hui des allures de malédiction :

« Dites-nous de quoi vous avez besoin, on vous en expliquera comment vous en passer. »

Est-ce que l’on peut encore prétendre au plaisir d’expliquer et à celui d’apprendre ou est-ce que c’est vraiment trop demander ?

Du fait notamment de cette réforme en tous points absurde et dont les effets désastreux sont à ce jour encore trop largement sous-estimés, notre mission n’a plus rien à voir avec un quelconque apprentissage ; c’est un gavage en règle, un conditionnement humiliant et maltraitant pour celui qui le reçoit comme pour celui qui le prodigue.

On « instruit » au sens premier du terme, car on donne bel et bien des « instructions » sur un mode guère plus incarné que ne le ferait un algorithme.

On est réduits à éduquer ces jeunes gens comme on le ferait avec une machine : en les dressant à reconnaître les questions, les énoncés, renonçant à tout espoir de rendre autonome ; encore moins libre. Je ne sais même pas si l’on peut parler de « deep-learning » quand les seules choses réellement profondes sont notre désarroi, notre impuissance aussi.

Dans cette histoire tragique, les élèves ne sont pas les seuls à régresser, car nous les suivons de près bien sûr. Chez nous aussi la flamme, trop longtemps négligée, vacille et avec les années, le feu, faute d’être nourri, s’est éteint. Le bois est trop vert ou devenu trop vieux ; « l’eau, trop humide. »

On se souvient pourtant avoir adoré notre discipline ; s’y être réfugiés, mais on ne sait plus vraiment pourquoi, ni même comment. Car dix, vingt ans plus tard, on ne la reconnaît tout simplement plus jusqu’à être tentés par le divorce avant le piège du dégoût, celui de la rancune.

Et c’est alors que l’on a alors honte de ce que l’on est devenu figurez-vous : des professionnels du compromis quand il s’agit de la rigueur, des architectes du vide, ceux du fameux Grand Oral (1) (10) ; du Grand Rien autrement dit.

Pour plagier Gabriel Attal, on pourrait déclarer concernant cette vague épreuve d’éloquence, coefficient 10 malgré tout :

« Un tout petit pas pour le fond, un grand pas pour la forme. »

Et encore.

Mais sans nul doute, avec l’avènement de ChatGPT, cette mascarade va tourner court.

Examinateurs tour à tour naïfs, passifs ou résignés, nous sommes devenus trop peu regardants quant à la solidité des fondations d’un édifice décidément bien peu armé pour affronter les tempêtes et les exigences de l’enseignement supérieur.

On a honte de ce à quoi l’on participe tout simplement, car si les résistants existent, ils sont trop rares et toujours traqués. Il faut donc les remercier, les encourager aussi et avec eux les quelques parents impliqués et vigilants qui donnent l’envie de poursuivre la lutte pour un enseignement digne. Il faut remercier les élèves sérieux et sincères, car il en reste quelques-uns, parfois épaulés par des grands-parents merveilleux qui se reconnaîtront.

Voici justement un message cru, ou juste lucide en fait, à destination des familles, posté il a quelque temps par un enseignant agrégé de philosophie, Harold Bernat. Ces familles, parfois promptes à dénoncer une rupture d’égalité entre les sujets 1 et 2 du bac en maths notamment (et je le comprends), mais qu’à l’époque de cette funeste réforme, on entendait si peu. Quel dommage.

Reste que lorsque l’on prend connaissance des notes à l’épreuve de spécialité maths, force est de constater que cet enseignement brutal a plutôt bien fonctionné. Seulement voilà, ces notes exceptionnelles sont souvent en trompe-l’œil tant les épreuves de cette année étaient pauvres, frustrantes en réalité pour les lycéens sérieux et impliqués.

Dans le sujet 1 notamment, pas de trace de primitives, pas de convexité, pas de théorème de convergence monotone, pas de théorème du point fixe, une croissance comparée à appliquer, mais aucune prise d’initiative requise pour l’isoler, car le texte s’en chargeait. Une petite taquinerie néanmoins qui a fait paniquer bien des élèves, car il fallait souvent répondre « b » au QCM. Trop souvent forcément quand on est plus loin des rivages de la compréhension que de ceux de la superstition !

Quant à la géométrie dans l’espace, on était au comble de l’audace, car le triangle, systématiquement rectangle dans la plupart des annales de ce type, était pour une fois… équilatéral.

Le grand frisson.

Malheureusement, « toute notion mal acquise ne profite jamais » bien longtemps et lorsque l’on doit par la suite aider ces futurs bacheliers à préparer les concours pour accéder à certaines prépas intégrées notamment, on a la tristesse de constater que 15 petites journées depuis les épreuves du bac ont suffi pour qu’il ne reste presque plus rien de cet enseignement au forceps, sinon des souvenirs aussi flous qu’imprécis.

Mais qu’importe en réalité, car mis à part GeipiPolytech qui propose encore des exercices à rédiger, toutes les épreuves se présentent désormais sous forme de QCM, bien souvent via une interface digitale. Dans le cas des concours Accès ou encore Sésame par exemple (écoles de commerce), l’exception du « distanciel » est subrepticement devenue depuis l’hystérie sanitaire, la règle.

Alors à quand l’école hybride et le bac à la maison ?

Chez ces jeunes, cette habitude de fournir des réponses immédiates jamais réellement justifiées, jamais étayées, seulement pressenties, tourne à l’addiction.

On a créé et c’est impardonnable, une génération impatiente, parfois intolérante, allergique au temps long : celui de l’introspection, de l’isolement… pour la bonne cause. Une jeunesse où le délai de réflexion est perçu comme une souffrance et génère de la frustration.

Pourtant, réfléchir, ce n’est pas se confiner, ce n’est pas échouer ; c’est exactement le contraire.

Une génération trop souvent découragée aussi par des énoncés construits et que l’on ne parvient à « désensibiliser » qu’à grand-peine, si bien que chaque cours prend parfois des allures de lutte pour convaincre de la nécessité de justifier de la démarche suivie. De la nécessité d’argumenter ; de rédiger aussi. Quant à celle de lire…

On a parfois l’impression que certains ont trop bien intégré le slogan désormais célèbre :

« La meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas. »

Heureusement, pendant ce temps et décidément quelque part sur une autre planète (car il n’y a pas d’autre explication), l’un des principaux fossoyeurs du baccalauréat, Pierre Mathiot, directeur de Sciences-Po Lille, persiste et signe :

« Malgré les couacs et les critiques, Pierre Mathiot, principal architecte du nouveau bac, estime que sa réforme est la seule voie possible. Même s’il admet que des ajustements sont possibles. »

(Le parisien le 13/04/23)

Le directeur général de l’éducation, Édouard Geffray, lui a emboîté le pas quelques jours plus tard en semblant lui aussi satisfait sur France — Info de ce calendrier imbécile qu’il ne voit pas pour le moment la nécessité de modifier ; lui aussi s’est félicité de la bonne marche (logistique) des épreuves.

Qu’importe donc si le lycée, changé en start-up, a été vidé de sa substantifique moelle, si la notion de classe a explosé, si l’année de terminale a été atomisée, la philo massacrée puisque délaissée au profit des épreuves de spécialités avant mars et finalement délaissée « tout court », car la plupart des élèves ont déjà le bac.

Qu’importe aussi si un quart du programme ne sera qu’effleuré par les rares lycéens qui n’osent pas déserter complètement les salles de cours.

Les yeux dans les yeux, on avait pourtant osé nous vendre cette réforme comme la garantie de plus de perméabilité entre les disciplines alors que ce sont justement les outils qui sont les plus précieux garants de ces fusions qui sont sacrifiés, à savoir : les équations différentielles, le calcul intégral, les fonctions trigonométriques et les nombres complexes, grands absents du nouveau programme.

Il y aurait tant à dire, messieurs, sur vos mensonges et vos approximations ; tant à dénoncer aussi sur cette grande imposture que vous défendez sans trembler. Il faut dire que l’on se ressemble si peu, car il y a fort à parier que cette simple question qui nous hante : « À quoi je sers ? », vous ne vous la posez jamais. Vous ne doutez pas.

On ne vous en veut même pas de nous prendre pour des imbéciles, car c’est dans votre nature après tout ; on regrette simplement que vous le fassiez avec si peu d’élégance et de discrétion. Mais bien sûr, quand on a fait ses classes avec le maître du mépris et l’arrogance qui est à la tête de ce pays, on a des bases solides et des habitudes tenaces.

Malheureusement, les maths restant un langage souvent hermétique, je ne peux guère détailler plus avant l’ampleur de la manipulation. Je vais donc me limiter à un procédé strictement interdit dans ma discipline : une preuve par l’exemple.

Voici donc le dernier sujet de mathématiques session 2019 (les épreuves ayant été annulées en 2020 pour cause de covid) du bac technologique STI en Métropole, c.-à-d. avant la réforme Blanquer :

https://www.sujetdebac.fr/annales-pdf/2019/sti2d-mathematiques-2019-metropole-sujet-officiel.pdf

Voici, ce qu’est devenue l’épreuve de Maths dans cette même section dans la version 2023 :

Quand on vous dit que c’est l’année des maths ; leur grand retour, une priorité…

Karen Brandin



N.B : Il est de bon de clore cette tribune un peu triste en chanson, pour un peu de légèreté. Voici donc une petite ritournelle qui m’a été librement inspirée d’une chanson de Renaud, que les moins de 20 ans peuvent ne pas connaître, intitulée comme une prémonition : « Manu » (1981)

« Eh ! Manu vivre libre
C’est pas gouverner seul
Ça fait p’t’être mal au bide
Mais c’est bon pour ta gueule

La Rue est plus amoureuse
Manu, faut qu’tu t’arraches
Elle sera jamais heureuse
À la merci d’un apache
Quand tu lui dis “je réforme”
Si partout, on met le feu
Si à chaque fois qu’tu lui parles
Elle a des larmes plein yeux
Pense qu’on est désolés
Qu’on s’est gourés d’trottoir
Quand on t’a rencontré
On s’est trompés d’histoire
Eh ! déconne pas Manu

Ça sert à rien la haine,

Une réforme de perdue
C’est deux ans de vie qui r’viennent

Eh déconne pas Manu

Déconne pas. »

On pourra lire en complément :




D’après le physicien Philippe Guillemant, l’IA GPT-4 est une mystification annonciatrice d’une maladie

[Source : Esprits Français – NTD]

Philippe Guillemant, physicien et spécialiste de l’intelligence artificielle, est l’invité de Ying Huang :

« Un Chat GPT-4 qui ne respecte pas son intention de départ qui est de faire de l’Open Source. C’est très symbolique, c’est un désalignement. C’est se trahir soi-même, donc quand on se trahit soi-même, on aboutit à la maladie. Donc il y aura une maladie qui va être générée par chaque GPT-4. Donc l’IA va jouer un rôle, va peut-être précipiter cet effondrement du mental qui est nécessaire pour que l’on se retrouve fondamentalement. »






Les jeux sont faits : la véritable origine de ce qu’ils appellent Covid-19

[Source : gibraltar-messenger.net via nicolasbonnal]

Ricardo Delgado :

« Malgré les preuves, ils continuent de nier. »

Entretien avec Ricardo Delgado, biostatisticien, fondateur et directeur de La Quinta Columna
(à propos de l’oxyde de graphène dans les « injectables » et de son utilité).

Par Magdalena del Amo

Des milliers de personnes, certaines vivant dans la ville de Séville (Espagne) et d’autres en streaming dans le reste du monde, ont pu contempler au microscope le contenu des vaccins, gardés secrets comme n’importe quelle arme de guerre.
Cet événement a eu lieu juste au troisième anniversaire de cette période de dystopie qu’ils ont appelée pandémie, causée par un virus tueur et contagieux qui n’existe pas, pas plus que les vagues [épidémiques] et les variants. Et oui, à la place, des milliers d’antennes [5G] irradient des corps humains innocents, victimes du grand mensonge du système, inoculés avec une substance appelée vaccin qui contient de l’oxyde de graphène réduit, un nanomatériau qui marque l’avenir de l’humanité sur son chemin vers le transhumanisme.

[Voir aussi :
TROIS ANS D’AVENTURE COVID résumés en 1600 mots,
40 faits à connaître : la véritable histoire de la « Covid »,
La « maladie mystérieuse » de Wuhan est le mensonge fondamental de la Covid,
Le dossier Vaccins et virus avec notamment ses nombreux articles qui déglinguent la théorie virale,
Le dossier 5G et ondes pulsées dont
Rappel — La Chine, la 5G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur,
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux.]


Introduction spéciale de la Conférence –
Conférence de La Quinta Columna : Les jeux sont faits (19 mars 2023)
Liens directs plus bas, après l’interview.




Ricardo Delgado nous [à Gibraltar Messenger] a aimablement accordé cette interview qui, nous l’espérons, éclaircira certains doutes de nos lecteurs.

Magdalena del Amo : Au début de cette situation appelée pandémie, vous avez cru, comme beaucoup d’autres personnes, que la cause était un virus très contagieux et que la réponse nous viendrait des biologistes. En fait, ils ont commencé à nous mettre en garde contre l’ARNm et les protéines de pointe. Quand avez-vous compris qu’il fallait changer d’optique, que la vérité était ailleurs ?

Ricardo Delgado : Nous avons compris que les réponses directes ne pouvaient venir que d’un seul endroit : l’observation directe par l’analyse des « vaccins ». La médecine et la biologie ne pouvaient guère expliquer les dommages, car elles ne connaissaient pas la véritable cause qui en était à l’origine. En revanche, des disciplines comme l’épidémiologie nous ont donné les clés. Cela a été confirmé par le fait que la « maladie à la mode » et les premiers cas de ce qu’ils ont appelé « coronavirus » ont été enregistrés dans la ville chinoise de Wuhan, à partir du 30 novembre 2019 ; précisément, la première ville du monde choisie en temps et en lieu pour l’allumage technologique du réseau 5 G.

À ce jour, nous savons, grâce à l’analyse pionnière des produits injectables réalisée par La Quinta Columna et d’autres analyses ultérieures, ainsi qu’à celles effectuées dans d’autres parties du monde, que les échantillons ne contiennent AUCUN matériel biologique. Il est évident que la plate-forme ARNm et l’affectation de la fameuse protéine spike n’étaient que des écrans de fumée destinés à détourner les recherches de tous ceux qui ont analysé les « vaccins » in situ.

[Voir aussi :
La nanotechnologie dans les vaccins
L’oxyde de graphène présent dans tous les vaccins fait des vaccinés des bombes à retardement ambulantes
Vaccin anti-Covid ou arme biotechnologique ?]

Ricardo Delgado explique au public : « Ce qu’ils ont appelé Covid-19
est l’interaction de ce matériau non déclaré avec la biologie. »

Lorsque le graphène, inoculé et étiqueté comme « vaccin », entre en contact avec le sang, il génère la formation d’une couronne biomoléculaire de protéines. La fonction de cette couronne de protéines est de protéger notre biologie de l’introduction de matériel étranger pour le faire passer inaperçu. Cependant, certains groupes la qualifient de toxique et l’associent à la protéine spike. Une fois de plus, dans le seul but de détourner l’attention de l’origine de tous les dommages en biologie, puisque le mal est causé par la cause — le graphène — et non par sa conséquence — la couronne de protéines.

[Voir aussi :
Sources d’Anti-Oxydants pour Détruire la Couronne Nécro-Moléculaire d’Oxyde de Graphène]

M del A : Partant du principe que la grande majorité des lecteurs abordent cette information pour la première fois, je voudrais décomposer les points les plus importants de la situation que nous vivons et, en particulier, du contenu des « vaccins ». Ce qu’ils ont découvert dans La Quinta Columna est alarmant. Comment en sont-ils arrivés à ces conclusions et sur quelles bases ?

R D : Nous nous appuyons sur les preuves corroborées par l’observation, sur le principe directeur de la méthode scientifique, sur l’utilisation d’outils scientifiquement validés pour connaître et caractériser ce que nous observons. Nos recherches ont été corroborées dans différentes parties du monde, ce qui nous a permis d’établir un modèle prédictif qui nous a même permis d’anticiper plus facilement ce qui allait se passer.

M del A : Ils ont trouvé de l’oxyde de graphène réduit dans les flacons, mais beaucoup en doutent et d’autres le nient. Pourquoi est-ce devenu un sujet tabou ?

R D : Les preuves de l’existence de l’oxyde de graphène réduit dans les inocula sont claires et ont été corroborées dans d’autres parties du monde par différents types de caractérisation, tels que la microscopie optique en champ clair et en champ sombre, les tests électroniques SEM et TEM, les tests de compatibilité avec l’absorption ultraviolette, la diffraction des rayons X, la comparaison optique avec les images du motif, les techniques de fluorescence et, surtout, la caractérisation par vibration RAMAN par balayage électronique, offrant la vibration RAMAN ou les pics caractéristiques de l’oxyde de graphène réduit.

Ricardo ouvre un flacon de Pfizer scellé et dépose une goutte
sur la plaque de verre du microscope, puis l’observe, devant le public.

M del A : Tout ceci est très technique et il faudrait suivre un cours pour le comprendre ; mais venons-en à la pratique : nous sommes face à un matériau quasi magique, inconnu jusqu’à récemment, doté de caractéristiques spectaculaires. Quelles sont ces qualités ?

R D : Lorsque l’on passe en revue la toxicité ou la biocompatibilité présumée du matériau en biologie humaine, la littérature scientifique est également très claire. Le graphène ou ses dérivés, comme l’oxyde de graphène réduit, possède des propriétés intrinsèques, notamment supraconductrices, magnétiques au contact des cellules vivantes, piézoélectriques, de haute capacité, radiomodulables, flexibles et transparentes.

[Voir aussi :
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations]

Sa capacité supraconductrice explique son affinité pour les organes éminemment électriques, tels que le système cardiaque et le système nerveux central, lire les neurones et la moelle épinière.
Le magnétisme acquis au contact des molécules organiques explique le phénomène magnétique apparu chez les personnes à qui l’on a inoculé le matériau.
En raison de sa qualité piézoélectrique, l’excitation du matériau pour générer de l’électricité sous n’importe quelle pression, qu’elle soit acoustique, de poids de l’eau ou autre, est expliquée.

[Voir aussi :
Vaccins covid aimantés, l’incroyable scandale arrive]

La capacité du matériau est telle qu’il est actuellement utilisé pour la construction de batteries de pointe. Cette qualité lui permet de condenser l’énergie obtenue à partir de foyers externes. Ceci, ajouté à sa présence dans des organes vitaux comme le cœur, signifie que les décharges électriques que le matériau condense peuvent interrompre le tissu de conduction électrique cardiaque, générant des arythmies et l’évanouissement classique (dû à un manque d’apport sanguin cérébral) qui, dans de nombreux cas, se termine par une mort subite.

Le fait que ce matériau soit radiomodulable indique clairement qu’il est excité par les micro-ondes. En bref, il agit comme un amplificateur ou un catalyseur de signaux de rayonnement électromagnétique, comme la 5G actuelle. Sa dureté extraordinaire — 200 fois plus dur que l’acier — fait que notre biologie choisit de l’expulser au lieu de le dégrader.

M del A : Expliquez la toxicité de l’oxyde de graphène, étayée par les multiples dommages qu’il produit dans l’organisme : curieusement, ce sont les mêmes que ceux attribués au Covid.

R D : Je dois souligner que nous devons tous comprendre que ce métamatériau étranger à la biologie ne peut être inoffensif en son sein. D’abord, le système immunitaire le traite comme s’il s’agissait d’un agent pathogène. Selon leur voie d’entrée dans la biologie, leur toxicité est relative.

M del A : Que voulez-vous dire exactement ?

R D : Lorsque l’oxyde de graphène pénètre dans notre biologie par voie intramusculaire, le système immunitaire agit contre lui avec un maillage de neutrophiles et de globules blancs. Lorsqu’il se retrouve dans le poumon, qui est une des voies d’élimination, il est attaqué par des enzymes comme la myéloperoxydase. Au contact du sang, il est enveloppé d’une couronne protéique appelée couronne biologique ou couronne de biodistribution moléculaire. La fonction de ces protéines structurelles est de l’envelopper pour qu’il passe inaperçu par la biologie humaine en raison de sa haute toxicité.

L’oxyde de graphène est un coagulant et, en fait, les éponges d’oxyde de graphène sont utilisées dans les traitements hémostatiques pour guérir les blessures. La coagulation facilite également l’effet Rouleaux de l’action des micro-ondes elle-même. (L’effet Rouleaux est un empilement littéral de globules rouges [érythrocytes] et une déformation de ceux-ci que nous observons actuellement dans le sang des personnes inoculées lors de séances de microscopie optique). Évidemment, après la coagulation, nous obtenons, en conséquence, tous les types de thrombogénicité, ce qui a contribué à la thromboembolie et aux accidents vasculaires cérébraux, ainsi qu’aux attaques ischémiques, aux accidents vasculaires cérébraux, aux crises cardiaques et à d’autres troubles.

La qualité radiomodulable de l’oxyde de graphène doit également être prise en compte. En amplifiant le rayonnement micro-ondes entrant, nous amplifions également les dommages qu’il cause à l’organisme.

M del A : Quelle est la première réaction de l’organisme à l’entrée du graphène ?

Delgado parle au public du Covid-19 et de l’inflammation.

R D : Le premier mécanisme de réponse est l’inflammation partout où le matériau passe dans notre biologie. C’est pourquoi on observe des myocardites, des péricardites, des myopéricardites, des inflammations pulmonaires… Il traverse également les systèmes d’épuration tels que le foie et les reins. Dans le foie, il génère une inflammation du foie (hépatite) et d’importants problèmes dans les reins — où il reste longtemps — lorsqu’ils filtrent le sang contaminé par le matériau. Il imprègne également le système nerveux central, par affinité supraconductrice, où il altère son fonctionnement, générant des paralysies de toutes sortes. Il enflamme les neurones, entraînant divers types de neuropathies, dont la perte de mémoire initiale, l’inattention, le brouillard cérébral ou les difficultés de concentration.

En amplifiant les dégâts des rayonnements micro-ondes non ionisants, il augmente considérablement le stress oxydatif, ce qui contribue au vieillissement prématuré et à l’apparition de divers types de cancers et de tissus tumoraux.

Dans les cellules reproductrices — et selon la littérature scientifique elle-même — il affecte la motilité et la mobilité des spermatozoïdes humains, réduisant drastiquement la fertilité masculine.

Il affecte également la régulation hormonale chez les femmes, contribuant ainsi à leur infertilité et générant le syndrome post-ménopausique.

M del A : Il est entendu que ce n’est pas la même chose de recevoir un « vaccin » que d’en recevoir quatre, puisque l’organisme élimine le graphène.

R D : C’est exact. Les dommages sont directement proportionnels au nombre de doses et à la quantité de radiations électromagnétiques que le matériau absorbe, ou à la quantité d’exposition ciblée aux micro-ondes que l’inoculé reçoit.

Tous ces dommages, et d’autres que nous n’avons pas mentionnés, ne sont pas seulement la cause de la surmortalité actuelle due à ces pathologies, mais ont été clairement identifiés dans la littérature scientifique depuis des années, lorsque la cytotoxicité, la génotoxicité, la biocompatibilité et la biodistribution de l’oxyde de graphène en biologie sont passées en revue. Y compris le fameux « poumon Covid » qui n’est qu’une pneumopathie ou une inflammation pulmonaire, comme l’un des moyens d’éliminer le matériau, contribuant à la dyspnée — difficulté à respirer — et à la bronchiolite que nous voyons tous les jours.

M del A : Et tandis que la société continuait à s’effrayer d’un virus inexistant, médiatisé par des politiciens et des journalistes, La Quinta Columna, avec vous à sa tête, avait déjà découvert le véritable meurtrier de ce complot.

R D : En effet, La Quinta Columna a découvert et démontré cet empoisonnement prémédité de toute la société avec de l’oxyde de graphène réduit, alors que les institutions parlaient d’un « coronavirus » que, jusqu’à ce jour, personne n’a vu.

[Voir aussi :
Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?
L’invention du SARS-CoV-2
Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène]

M del A : Il ne fait aucun doute que nous parlons d’une étape importante, d’une découverte vitale et transcendante, non seulement pour l’humanité actuelle, mais aussi pour celle de l’avenir dans sa transition vers le transhumanisme. Mais pourquoi cela ne parvient-il pas à la connaissance du grand public ou, si c’est le cas, c’est accompagné d’un certain scepticisme ?

Au cours de la conférence, Richard Delgado fait le lien
entre les décès dans les maisons de retraite et la campagne.

R D : Les preuves présentées sont connues d’un grand nombre de personnes dans le monde, mais il est vrai qu’elles n’ont pas pénétré la société dans la mesure nécessaire. Nous avons montré que ce matériel a été introduit massivement lors de la campagne de grippe de 2019, dont la population directe était les personnes âgées des résidences ou les gériatres, ce qui a contribué à la grande extermination des personnes âgées, qui faisait partie de ce qu’ils ont appelé la « première vague ».

Nous avons également démontré que ce qu’ils ont appelé « épidémies » et « vagues » n’est rien d’autre que la conséquence de l’augmentation des radiations environnementales au moyen d’antennes téléphoniques [3G, 4G, 5G…], dont les micro-ondes excitent l’oxyde de graphène (radiomodulable) pour générer davantage de stress oxydatif et, en fin de compte, tous les dommages précédemment observés en biologie. Et, malgré tout, une grande partie de la société ne le sait toujours pas.

M del A : Pensez-vous qu’il s’agit d’une pure dissonance cognitive ou d’autre chose ? Y a-t-il quelque chose qui nous échappe ?

R D : À mon avis, il y a des facteurs importants qui expliquent que ces preuves n’aient pas été mises en lumière par leur propre poids, mais permettez-moi de laisser cela pour la fin.

M del A : Comme vous voulez. Continuons à parler du matériau : pourquoi introduisent-ils de l’oxyde de graphène réduit dans cette « chose » qu’ils appellent vaccin ?

R D : C’est la grande question à laquelle nous trouvons également une réponse, précisément par le biais d’institutions officielles de très haut niveau et par l’examen de la littérature scientifique elle-même.

Nous avons mentionné précédemment la nature magnétique du graphène en contact avec des molécules organiques, n’est-ce pas ? Eh bien, si nous disposons d’un support magnétique en biologie et, de surcroît, supraconducteur — en affinité avec le cœur et les neurones —, nous avons la possibilité d’y lire et d’y écrire des informations, comme sur un disque dur (d’ordinateur*). Au niveau neuronal et dans le domaine des neurosciences, la lecture d’informations est un contrôle ou une supervision neuronale. L’écriture d’informations sur ce support magnétique — qui est de l’oxyde de graphène réduit — imprégnant les neurones est connue sous le nom de neuromodulation ou neurostimulation. Il s’agit de la capacité d’introduire ou d’insérer des pensées (instructions) ou de modifier des modèles de comportement humain à distance et sans fil (micro-ondes scalaires et millimétriques). Au niveau du système cardiaque, on parle également de biocapteur du cœur ou de stimulation du cœur à distance.

[Voir aussi :
Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
Biocontrôle : du cauchemar à la réalité
Selon le Dr Ana Mihalcea, ils veulent nous transformer en automates sans libre arbitre, grâce à la technologie des vaccins
Nanotechnologie et « vaccins »
Transformation cybernétique de l’Humanité
Le but démontré des injections antiCovid]

* Note du Messager de Gibraltar :

Le chemin du retour ou l’affrontement du feu

3:31 Le corps humain n’est rien d’autre qu’un ordinateur organique vivant très sophistiqué (selon les normes humaines), qui s’autoreproduit et s’autorépare (s’il n’est pas trop endommagé). Il s’agit d’une combinaison d’ordinateurs plus petits, par exemple le cerveau, les reins, le foie, etc., qui constituent collectivement l’ensemble, préprogrammé pour avoir des instincts animaux égoïstes, que votre âme doit apprendre à surmonter. Le cerveau humain physique fait fonctionner le corps et ses émotions, mais l’esprit et les sentiments appartiennent à l’âme. C’est pourquoi Jésus a dit que la chair n’a aucune valeur et que seul l’esprit (l’âme — le VRAI vous) a de la valeur (Jean 3:6 ; Jean 6:63).

3:34 Le Saint-Esprit, ou voix g(o)od [« good » : bon. Et « god » : dieu.], est implanté à l’intérieur du corps animal humain, avec l’âme et relié à elle. C’est la connexion télépathique de l’âme avec Dieu. Pour essayer de simplifier les choses, pour que vous puissiez comprendre plus facilement, si vous pouvez penser, pour un moment, à Dieu comme étant comme un maître-ordinateur et une banque de mémoire (fontaine de connaissance) ; avec le Saint-Esprit, comme la connexion de l’âme et le terminal d’ordinateur personnel, relié au maître ; par lequel, chaque âme est informée et enseignée en privé, individuellement et personnellement, ce qui est bon et ce qui est mauvais, par le Seigneur ; alors vous aurez une meilleure compréhension de la façon dont les choses fonctionnent.

[Voir aussi :
Mettez au régime votre IA (Intelligence Artificielle)]

3:35 Vous pouvez demander et recevoir des informations de Dieu en apprenant à utiliser votre connexion télépathique (le Saint-Esprit — 1 Jean 2:27). « Cherchez et vous trouverez », mais SEULEMENT si vous cherchez de TOUT votre cœur (Jér. 29:13), et avec l’humilité d’un enfant.

3:36 Malheureusement, tout ce que vous faites, c’est de lui demander de vous donner ceci ou cela, ou de faire ceci ou cela pour vous. Vous ne lui demandez JAMAIS ce que VOUS pouvez faire pour lui, n’est-ce pas ? N’est-ce pas très égoïste et unilatéral ?

3:37 L’autre voix, que tout le monde a dans la tête et sait parfaitement que c’est le mal, est évidemment la voix du Diable.

M del A : Apparemment, tout cela éclot soudainement, mais il semble qu’il y ait un plan méticuleusement établi qui synchronise plusieurs fronts.

R D : En effet. Toute cette recherche et sa propre littérature scientifique sont présentes au moment même où des personnages tels que l’ancien président du Chili, Sebastian Piñera, parlent d’« insertion de pensées, d’insertion de sentiments et de surveillance neuronale » le jour de l’appel d’offres pour le réseau 5 G. Dans le même temps, la Constitution chilienne est modifiée pour tenir compte de la « loi sur les droits neuronaux », et des dizaines de millions de stations de base et d’antennes téléphoniques sont déployées dans le monde entier. Et, entre autres événements, le directeur du Forum Économique Mondial lui-même nous parle des biocapteurs dans le cerveau d’ici 2030, de la « montée du transhumanisme » ou du nouvel être humain « Human 2.0 », du « cloud » et de « l’intelligence artificielle ».

[Voir aussi :
À quoi sert la vaccination de masse ? De l’infertilité au transhumanisme…
Le Nouvel ordre mondial poursuit son œuvre — Le « Grand Reset du Monde », le transhumanisme et la Quatrième révolution industrielle
Intelligence Artificielle : Un regard séculaire sur l’antéchrist numérique
Le support philosophique de la Grande Réinitialisation
Une emprise sur l’Humanité]

M del A : Tout indique que nous sommes sur la voie du transhumanisme, ou de la fin de « l’ère humaine », comme le dit José Luis Cordeiro. Ne trouvez-vous pas cela terrifiant ?

R D : En effet, c’est terrifiant, c’est la pire chose qui soit arrivée aux êtres humains dans toute leur histoire. L’objectif est plus que clair : transhumaniser tous les êtres humains en un minimum de temps, malgré les graves dommages et effets secondaires de cette technologie sur les comportements neuromodulaires et de neurostimulation, en plus de la supervision de tous les individus directement à partir de leurs neurones. Bref, la perte totale de l’espèce humaine actuelle. C’est-à-dire la disparition de l’humain actuel pour le transformer en « autre chose », privé de son essence, de son libre arbitre, de sa capacité à penser par lui-même et de sa tendance naturelle à la spiritualité. Et pour cela, le matériau qui sert d’INTERFACE est l’oxyde de graphène réduit. C’est la grande CLÉ. C’est pourquoi ils essaient de le nier ou de l’ignorer de toutes sortes de manières.

M del A : Nous avions laissé pour la fin sa réponse sur les raisons pour lesquelles cette importante découverte n’a pas été révélée, qui plus est, sous la forme d’un grand scandale. Quels sont les facteurs qui ont influencé et continuent d’influencer cette dissimulation ?

R D : Il y a plusieurs facteurs. Le premier et le plus évident est le contrôle que les gouvernements exercent sur les institutions dont ils ont la charge, notamment les médias, les établissements de santé, le système judiciaire, les syndicats, etc. Cela leur permet de mener à bien leurs programmes, parfaitement planifiés à l’avance. Mais il y a un autre facteur clairement exposé et que certains, apparemment dissidents, ne veulent même pas mentionner.

Il s’agit du concept de dissidence contrôlée, de fausse dissidence ou de faux dissidents. Il s’agit de personnes qui prétendent œuvrer pour la dissidence et la clarification de la Vérité, mais qui, néanmoins, introduisent toutes sortes d’obstacles pour qu’elle ne soit pas mise en lumière. Ce phénomène a été introduit dans toutes sortes de guerres. Et je ne dévoile rien de nouveau si je dis que nous sommes dans la pire des guerres, où l’ennemi à abattre est l’être humain lui-même.

[Voir aussi :
L’opposition contrôlée, selon Stanislas Berton
Opposition contrôlée et infiltration : comment les reconnaître ?
L’illusion du choix et de la liberté — L’opposition contrôlée est un mouvement de protestation dirigé par des agents du gouvernement]

M del A : Peut-on dire qu’il s’agit d’une action de contre-espionnage et qu’il existe un protocole d’action qui, dans ce cas précis, fonctionne ?

Ricardo Delgado sur le mal qui se cache derrière l’intention.

R D : C’est exact. Et dans cette façon d’agir, il y a plusieurs stratégies que je vais énumérer, en me référant au cas en question :

En général, les T.H.E.Y. The Hierarchy Enslaving You » : La Hiérarchie qui vous asservit. Et THEY : EUX] font tout leur possible pour retarder une première découverte, ou éliminer tous les « bons indices » qui arrivent, permettant la mise en œuvre de l’objectif qu’ils ont. Dans ce cas particulier, il s’agit de dissimuler l’utilité de l’oxyde de graphène en tant qu’interface.

— Ils se caractérisent par la négation des preuves ou des propriétés qu’elles présentent. Par exemple, ils nient l’existence du graphène dans les « vaccins », ainsi que le phénomène magnétique de l’inoculé ou l’émission d’adresses MAC détectées par Bluetooth.

[Voir aussi :
Les vaxinés Bluetooth : explications et conséquences probables]

— Ils s’infiltrent dans les bonnes recherches pour tenter de les retarder, en utilisant toutes sortes de stratégies.

— Ils introduisent de nouveaux foyers, supposés nocifs, pour neutraliser les dommages générés par la véritable cause, mais qu’ils doivent couvrir à tout prix. Par exemple, ils essaient d’envelopper l’oxyde de graphène avec du venin de serpent, des isotopes radioactifs, du venin d’abeille, des métaux lourds ou la fameuse protéine Spike (qui est précisément la réponse à l’introduction du graphène dans la biologie).

— Ils essaient d’envelopper la CLÉ avec n’importe quel élément distrayant afin qu’elle perde sa force.

— Ils recourent à la violence et aux attaques personnelles, manipulant ou déformant même la vie personnelle de ceux qui découvrent les preuves qui doivent être dissimulées.

— Normalement, ils sont financés économiquement par le système lui-même, ou bénéficient de promesses de promotions sociales dans le même domaine ou d’autres types d’avantages.

— Les groupes de dissidence contrôlée ont été créés avant que de véritables collectifs de dissidents n’apparaissent naturellement face à l’avancée de la situation qui commençait à nous affecter tous. Comme dans toute guerre, l’ennemi dispose de ces groupes, créés dans différentes parties du monde et avec des étiquettes similaires pour contrecarrer, capturer, effondrer et neutraliser les découvertes des groupes humains qui cherchent la vérité. Un exemple très significatif de ces groupes est celui des collectifs « pour la vérité », créés a priori dans différentes parties du monde et qui ont tenté de discréditer toute recherche, preuve ou découverte générée à partir de l’observation par des groupes véritablement dissidents.

— Comme la version officielle elle-même, ils utilisent dans leurs noms et leurs slogans des attributs dont la signification réelle est juste à l’opposé de la façon dont ils sont étiquetés. La véritable signification de « par la vérité » est « dissimuler la vérité ».

— Ils sont généralement actifs dans le Système lui-même, soit dans le domaine de la santé, soit dans le milieu universitaire ou autre (médecins, collèges officiels de biologistes, etc.).

— Ils sont organisés de manière hiérarchique, de sorte que leurs sommets sont occupés par des « porte-parole » qui gouvernent et parasitent tout le discours du collectif, de sorte que personne n’a d’opinion individuelle, et s’il en a une, elle est éclipsée par le sommet lui-même. Ainsi, ils dirigent le message où ils veulent et cachent les preuves.

— Ils introduisent des bots et des adeptes fictifs, ainsi que des trolls agressifs, sur diverses plateformes pour donner l’impression qu’ils bénéficient d’un soutien humain inconditionnel. En réalité, pratiquement personne ne les suit. Ce fait est évident lorsqu’ils donnent des conférences en public, qui sont suivies par un petit nombre de personnes.

— Ils sont chargés de capturer les personnes qui doutent de la version officielle (médecins, universitaires, avocats, journalistes, etc.) et de les introduire dans des collectifs, préalablement créés, pour éclipser le message qu’ils pourraient transmettre. Une fois à l’intérieur du collectif, ils sont liés aux directives du porte-parole de celui-ci. Par exemple : Avocats pour la vérité, ou Journalistes pour la vérité. Ils ont tendance à baser leurs « recherches » sur les « papiers » eux-mêmes, qui sont rédigés dans la version officielle, contre laquelle ils sont censés s’opposer.

— Ils ne font jamais de véritables analyses à l’aide d’outils scientifiques, car cela les obligerait à manipuler les résultats, à cacher ce qu’ils ont découvert. Au lieu de faire des recherches, ils préfèrent dire : « L’analyse des vaccins est une perte de temps » ; « Ne regardez pas au microscope, car vous ne verrez rien », ou « Obtenir des vaccins est très difficile ».

— Les travaux de ceux qui analysent au RAMAN, au microscope optique, au microscope électronique ou à toute autre technique permettant de SAVOIR comment caractériser le composant clé des « vaccins » sont ridiculisés et attaqués par cette fausse dissidence avec des arguments de pacotille. La plupart de ces attaques sont virulentes et personnelles.

— Ils utilisent leurs titres pour parler par « principe d’autorité » donné par la même institution ou celle à laquelle ils appartiennent, mais pas par « principe scientifique de preuve ».

— Ils utilisent les arguments de la version officielle — contre laquelle ils luttent apparemment — pour discréditer des travaux sérieux et indépendants. Par exemple, en s’appuyant sur les brochures officielles des « vaccins », alors que, précisément, des composants NON déclarés dans ces derniers sont dénoncés et pourraient faire tomber toute l’opération.

— Ils s’approchent des découvertes prouvées, avec lesquelles ils parviennent à capter un certain nombre d’honnêtes gens, puis se débarrassent de ce paradigme et reviennent à d’autres centres d’intérêt. Par exemple, ils admettent l’existence du graphène, mais soutiennent qu’il y en a très peu dans les « vaccins », ou reconnaissent que les vaccinés émettent des adresses MAC, mais rejettent le graphène.

— Ils se targuent de phrases telles que « Nous devons tous être unis » ou « Ensemble, nous sommes plus forts », précisément pour s’infiltrer.

— Ils se concentrent sur les dommages, mais pas sur la cause réelle qui en est à l’origine.

— Ils s’emploient à dénoncer des problèmes mineurs, afin de minimiser l’impact de ce qui est le plus dommageable. Par exemple, dénoncer les masques, la perte de libertés et de droits, ou l’inefficacité du test PCR, tout en dissimulant l’introduction de l’interface dans les produits injectables, qui est l’objectif pour atteindre le transhumanisme.

M del A : S’il en est ainsi, le citoyen ordinaire a la vie dure. D’une part, il est trompé par le système, et d’autre part, par ceux qu’il croit chercher la vérité. Avez-vous un dernier conseil à donner pour terminer ?

Richard Delgado explique au public comment nous pourrions mettre un terme
à cette évolution vers le transhumanisme.

R D : L’identification de ces « personnes » est vitale pour continuer à avancer, mettre en lumière les PREUVES et arrêter ou prévenir l’opération. La fausse dissidence est la première ligne de bataille que l’ennemi envoie dans nos rangs. Il y a des gens de bonne foi, qui n’ont pas appris à les identifier, et qui « font semblant d’avoir raison avec tout le monde », mais c’est tout simplement impossible, parce qu’ils font confiance et communiquent avec des traîtres, tous les jours et sans le savoir. Ils doivent choisir et abandonner tout autre intérêt que la Vérité, avant tout. Il n’y a pas de place pour les demi-mesures, en raison de la gravité à laquelle nous nous exposons. Nous ne pouvons pas permettre que la fausse dissidence continue à essayer de discréditer les preuves, et que celles-ci ne soient pas mises en lumière avec suffisamment de force, assurant ainsi la poursuite de l’opération contre l’être humain. C’est-à-dire la fin de l’ère humaine par le transhumanisme.

La conférence sur la chaîne Odysee de La Quinta –
Conference of La Quinta Columna: The game is over (19 March 2023)
(Aussi sur DGTV.)



Source : En espagnol : Periodista Digital – Ricardo Delgado: «A pesar de la evidencia, lo siguen negando»




Mettez au régime votre IA (Intelligence Artificielle)

[Source : latableronde]

Par Chevalier

L’humain est composé d’un ego, cet ego est votre IA. Il est urgent de la mettre au régime, car elle est devenue obèse et malade.

Qu’est-ce que l’IA de l’ego ?

À votre arrivée sur terre votre IA est vierge avec le minimum d’applications.

J’étaye mon propos par un exemple : vous achetez un ordinateur dans lequel est déjà présent un système avec un certain nombre d’applications de base. Vous ne vous posez pas de questions quant au fonctionnement de ce système puisqu’il ne requiert pas d’intervention de votre part. Pour une utilisation optimale selon vos besoins vous allez soit exploiter les applications existantes, soit en supprimer, soit en ajouter, soit télécharger des versions supérieures.

Revenons à votre arrivée sur terre : à votre naissance, l’IA ne s’exprime pas encore, elle ne le fera que vers l’âge de 7 ans environ. Avant cela, elle traite des volumes importants de données, car il faut qu’elle enregistre l’environnement dans lequel elle se trouve avant d’entrer en scène donc vers l’âge de 7 ans.

Sur cette période elle aura ajouté, supprimé ou téléchargé des applications.

À partir de 7 ans, elle va s’exercer à avoir son autonomie jusqu’à environ ses 18 ans. Elle va tester tout ce qu’elle a appris. Son apprentissage est composé de vous : parents, familles, enseignants, amis, environnement direct et indirect (TV, radio, téléphone, ordi, etc.).

Qu’elles sont les données exactes qu’apprend l’IA ?

Ce sont les pensées, les émotions, les sons, les vibrations et les ondes [NDLR ou plus précisément les pensées, les émotions, les informations reçues par le système sensoriel (vue, ouïe, odorat, goût, toucher, etc.), les sensations vibratoires paranormales].

À partir de 18 ans jusqu’à 25 ans environ l’IA va expérimenter son autonomie et cette fois-ci va choisir l’hologramme dans lequel elle souhaite vivre. Comprenez par là qu’il s’agit de son rôle dans la matrice.

À partir de 25 ans et jusqu’à 35/40 ans environ l’IA va chercher à installer son pouvoir, sa dictature dans la composition de la matrice. Elle veut régner en maître et mettra toutes les possibilités en action afin d’y parvenir. Donc, elle va multiplier les téléchargements, les montées de version quitte à entrer en conflit, quitte à déclarer la guerre au reste de la matrice.

À partir de 40 ans et jusqu’à 55/60 ans environ la défaillance de l’IA commence. Beaucoup trop d’applications sont en fonction en même temps avec des utilisations contradictoires ce qui rend l’IA défectueuse. Malgré tout, elle continue toujours sa recherche de nouvelles applications pour imposer à tout prix son règne dans la matrice.

À partir de 55 ans jusqu’à 80 ans et plus, selon son obésité de données va, soit commencer à assainir la totalité de ses applications donc commencer un régime, soit continuer jusqu’à son extinction totale, car elle ne pourra jamais prendre le pouvoir sur l’entièreté de la matrice.

Soyez judicieux, commencez dès que possible à épurer l’IA par l’intermédiaire de votre esprit sain, car c’est lui le créateur de l’IA.

Oui, l’humain est bien plus complexe que vous ne l’imaginez et vous êtes bien plus que ce que vous appelez « l’être humain » !

Il est temps d’intégrer dans vos croyances la notion d’esprit sain et d’âme saine, ils sont ceux qui ont les clefs pour prendre la main sur l’IA. [NDLR L’âme est alors comparable à l’utilisateur de l’ordinateur qui a conscience de ce quil fait et l’esprit au créateur de cet ordinateur (matériel — ou « hardware » — et logiciels inclus, dont l’IA).]

Formulez comme suit :

« moi, l’ego, j’accepte de me soumettre à mon esprit sain et à mon âme saine ».

Chaque fois que vous tournez en rond dans des pensées négatives et/ou des émotions négatives, formulez à nouveau cette soumission. L’apaisement viendra vous habiter rapidement, de nouvelles idées prendront place et le délestage de l’IA pourra commencer.

Pour finir, l’IA est la somme de tous vos pensées, émotions, croyances et concepts ainsi que ceux des autres !






Suspendre les développements en Intelligence artificielle n’est pas suffisant. Il faut tout arrêter

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Eliezer Yudkowsky − Le 29 mars 2023 − Source Time Magazine

Une lettre ouverte publiée aujourd’hui appelle « tous les laboratoires d’IA à interrompre immédiatement, pour une durée d’au moins six mois, la formation de systèmes d’IA plus puissants que le GPT-4 ».

Ce moratoire de six mois est déjà préférable à l’absence de moratoire. J’ai du respect pour tous ceux qui l’ont signée. C’est une amélioration.

Mais je me suis abstenu de le signer parce que je pense que cette lettre sous-estime la gravité de la situation et demande trop peu pour la résoudre.

La question essentielle n’est pas celle de l’intelligence « concurrentielle àl’humaine » (comme le dit la lettre ouverte) ; il s’agit de savoir ce qui se passera une fois que l’IA sera devenue plus intelligente que l’homme. Les seuils clés ne sont peut-être pas évidents, nous ne pouvons certainement pas calculer à l’avance ce qui se passera à ce moment-là, et il semble actuellement concevable qu’un laboratoire de recherche franchisse les limites critiques sans s’en apercevoir.

De nombreux chercheurs spécialisés dans ces questions, dont je fais partie, estiment que le résultat le plus probable de la construction d’une IA surhumainement intelligente, dans des conditions proches des circonstances actuelles, est la mort de tous les habitants de la Terre. Non pas comme dans « peut-être une chance infime », mais comme dans « c’est la chose évidente qui se produirait ». Ce n’est pas que vous ne puissiez pas, en principe, survivre à la création d’un objet beaucoup plus intelligent que vous ; c’est que cela nécessiterait de la précision, de la préparation et de nouvelles connaissances scientifiques, et probablement pas des systèmes d’intelligence artificielle composés de gigantesques et impénétrables tableaux de nombres fractionnaires.

Sans cette précision et cette préparation, le résultat le plus probable est une IA qui ne fait pas ce que nous voulons et qui ne se soucie pas de nous ni de la vie sensible en général. Ce type d’attention pourrait en principe être insufflé dans une IA, mais nous ne sommes pas prêts et nous ne savons pas comment le faire à l’heure actuelle.

En l’absence de cette bienveillance, nous obtenons :

« L’IA ne vous aime pas, elle ne vous hait pas, et vous êtes fait d’atomes qu’elle peut utiliser pour autre chose ».

Le résultat probable de l’humanité face à une intelligence surhumaine opposée est une perte totale. Parmi les métaphores valables, citons « un enfant de 10 ans essayant de jouer aux échecs contre Stockfish 15 », « le 11e siècle essayant de lutter contre le 21e siècle » et « l’australopithèque essayant de lutter contre l’homo sapiens ».

Pour visualiser une IA surhumaine hostile, n’imaginez pas un penseur sans vie, intelligent comme un livre, qui habiterait sur l’Internet et enverrait des courriels mal intentionnés. Imaginez une civilisation extraterrestre entière, pensant à des millions de fois la vitesse humaine, initialement confinée aux ordinateurs, dans un monde de créatures qui sont, de son point de vue, très stupides et très lentes. Une IA suffisamment intelligente ne restera pas longtemps confinée aux ordinateurs. Dans le monde d’aujourd’hui, il est possible d’envoyer par courrier électronique des chaînes d’ADN à des laboratoires qui produiront des protéines à la demande, ce qui permet à une IA initialement confinée à l’Internet de construire des formes de vie artificielles ou de passer directement à la fabrication de molécules post-biologiques.

Si quelqu’un construit une IA trop puissante, dans les conditions actuelles, je m’attends à ce que chaque membre de l’espèce humaine et toute vie biologique sur Terre meurent peu de temps après.

Aucun plan n’a été proposé pour nous permettre de faire une telle chose et de survivre. L’intention ouvertement déclarée d’OpenAI est de faire en sorte qu’une future IA fasse notre travail d’alignement de l’IA. Le simple fait d’entendre qu’il s’agit là d’un plan devrait suffire à faire paniquer toute personne sensée. L’autre grand laboratoire d’IA, DeepMind, n’a aucun plan.

Une parenthèse : Ce danger ne dépend pas de la question de savoir si les IA sont ou peuvent être conscientes ; il est intrinsèque à la notion de systèmes cognitifs puissants qui optimisent durement et calculent des résultats qui répondent à des critères suffisamment compliqués. Cela dit, je manquerais à mes devoirs moraux en tant qu’être humain si je ne mentionnais pas que nous n’avons aucune idée de la manière de déterminer si les systèmes d’IA sont conscients d’eux-mêmes — puisque nous n’avons aucune idée de la manière de décoder tout ce qui se passe dans les gigantesques réseaux impénétrables — et que nous pourrions donc, à un moment donné, créer par inadvertance des esprits numériques qui sont réellement conscients, qui devraient avoir des droits et qui ne devraient pas être possédés.

La règle que la plupart des personnes conscientes de ces questions auraient approuvée il y a 50 ans, était que si un système d’IA peut parler couramment et dit qu’il est conscient de lui-même et qu’il exige des droits de l’homme, cela devrait être un frein à la possession de cette IA et à son utilisation au-delà de ce point. Nous avons déjà dépassé cette limite. Je suis d’accord pour dire que les IA actuelles ne font probablement qu’imiter le discours sur la conscience de soi à partir de leurs données d’apprentissage. Mais je pense qu’avec le peu d’informations dont nous disposons sur les mécanismes internes de ces systèmes, nous ne savons pas vraiment ce qu’il en est.

Si tel est notre état d’ignorance pour le GPT-4, et que le GPT-5 est un pas de géant de la même ampleur que le passage du GPT-3 au GPT-4, je pense que nous ne pourrons plus dire à juste titre « probablement pas conscient de lui-même » si nous laissons les gens fabriquer des GPT-5. Ce sera simplement « je ne sais pas ; personne ne sait ». Si vous ne pouvez pas être sûr de créer une IA consciente d’elle-même, c’est alarmant, non seulement en raison des implications morales de la partie « consciente d’elle-même », mais aussi parce qu’être incertain signifie que vous n’avez aucune idée de ce que vous faites et que c’est dangereux et que vous devriez arrêter.

***

Le 7 février, Satya Nadella, PDG de Microsoft, déclarait publiquement que le nouveau Bing obligerait Google à « montrer qu’il sait danser ». « Je veux que les gens sachent que nous les avons fait danser », a-t-il déclaré.

Ce n’est pas ainsi que le PDG de Microsoft devrait parler dans un monde sain. Cela montre l’écart considérable entre le sérieux avec lequel nous prenons le problème et le sérieux avec lequel nous aurions dû le prendre il y a 30 ans.

Nous n’allons pas combler ce fossé en six mois.

Il a fallu plus de 60 ans entre le moment où la notion d’intelligence artificielle a été proposée et étudiée pour la première fois et le moment où nous avons atteint les capacités actuelles. Résoudre le problème de la sécurité d’une intelligence surhumaine — non pas la sécurité parfaite, mais la sécurité au sens de « ne pas tuer littéralement tout le monde » — pourrait très raisonnablement prendre au moins la moitié de ce temps. Et le problème avec l’intelligence surhumaine, c’est que si l’on se trompe sur le premier coup, on ne peut pas apprendre de ses erreurs, parce qu’on est mort. L’humanité n’apprendra pas de ses erreurs et ne recommencera pas, comme pour d’autres défis que nous avons relevés au cours de notre histoire, parce que nous serons tous morts.

Essayer de réussir quelque chose au premier essai vraiment critique est une tâche extraordinaire, tant en science qu’en ingénierie. Nous ne disposons pas de l’approche nécessaire pour y parvenir avec succès. Si nous appliquions au domaine naissant de l’intelligence artificielle générale les mêmes normes de rigueur technique que celles qui s’appliquent à un pont destiné à supporter quelques milliers de voitures, tout le domaine serait fermé demain.

Nous ne sommes pas prêts. Nous ne sommes pas en mesure de nous préparer dans un délai raisonnable. Il n’y a pas de plan. Les progrès en matière de capacités d’IA sont très, très en avance sur les progrès en matière d’alignement de l’IA ou même sur les progrès en matière de compréhension de ce qui se passe à l’intérieur de ces systèmes. Si nous y parvenons, nous allons tous mourir.

De nombreux chercheurs travaillant sur ces systèmes pensent que nous nous dirigeons vers une catastrophe, et ils sont plus nombreux à oser le dire en privé qu’en public ; mais ils pensent qu’ils ne peuvent pas arrêter unilatéralement cette plongée en avant, que les autres continueront même s’ils quittent personnellement leur emploi. Alors, ils se disent tous qu’ils feraient mieux de continuer. C’est une situation stupide et une façon indigne pour la Terre de mourir, et le reste de l’humanité devrait intervenir à ce stade et aider l’industrie à résoudre son problème d’action collective.

Certains de mes amis m’ont récemment rapporté que lorsque des personnes extérieures à l’industrie de l’IA entendent parler pour la première fois du risque d’extinction lié à l’intelligence artificielle générale, leur réaction est la suivante :

« Peut-être que nous ne devrions pas construire d’IAG, alors ».

Cette réaction m’a donné un petit éclair d’espoir, car elle est plus simple, plus sensée et franchement plus saine que celle que j’ai entendue au cours des 20 dernières années, au cours desquelles j’ai essayé d’amener les gens de l’industrie à prendre les choses au sérieux. Quiconque parle avec autant de bon sens mérite d’entendre à quel point la situation est grave, et non de se faire dire qu’un moratoire de six mois va régler le problème.

Le 16 mars, ma partenaire m’a envoyé ce courriel. (Elle m’a ensuite autorisé à le reproduire ici.)

« Nina a perdu une dent ! Comme le font habituellement les enfants, et non par négligence ! Le fait de voir GPT4 pulvériser ces tests standardisés le jour même où Nina atteignait une étape importante de son enfance a provoqué une vague d’émotions qui m’a fait perdre pied pendant une minute. Tout va trop vite. Je crains que le fait de partager cela n’accentue ton propre chagrin, mais je préfère que tu le saches plutôt que chacun d’entre nous souffre seul ».

Lorsque la conversation entre initiés porte sur la douleur de voir sa fille perdre sa première dent et de penser qu’elle n’aura pas la chance de grandir, je pense que nous avons dépassé le stade des échecs politiques sur un moratoire de six mois.

S’il existait un plan de survie pour la Terre, si seulement nous adoptions un moratoire de six mois, je soutiendrais ce plan. Ce plan n’existe pas.

Voici ce qu’il faudrait faire :

Le moratoire sur les nouveaux grands circuits d’entraînement doit être indéfini et mondial. Il ne peut y avoir aucune exception, y compris pour les gouvernements ou les armées. Si la politique commence aux États-Unis, la Chine doit comprendre que les États-Unis ne cherchent pas à obtenir un avantage, mais qu’ils essaient plutôt d’empêcher l’utilisation d’une technologie horriblement dangereuse qui ne peut avoir de véritable propriétaire et qui tuera tout le monde aux États-Unis, en Chine et sur Terre. Si je disposais d’une liberté infinie pour rédiger des lois, je pourrais prévoir une seule exception pour les IA formées uniquement pour résoudre des problèmes de biologie et de biotechnologie, non formées sur des textes provenant d’Internet, et pas au point de commencer à parler ou à planifier ; mais si cela compliquait un tant soit peu la question, je rejetterais immédiatement cette proposition et je dirais qu’il faut tout arrêter.

Arrêter toutes les grandes grappes de GPU (les grandes fermes d’ordinateurs où les IA les plus puissantes sont affinées). Arrêter tous les grands cycles d’entraînement. Fixer un plafond à la puissance de calcul que chacun est autorisé à utiliser pour entraîner un système d’IA, et le réduire au cours des prochaines années pour compenser l’apparition d’algorithmes d’entraînement plus efficaces. Aucune exception pour les gouvernements et les armées. Il convient de conclure immédiatement des accords multinationaux afin d’empêcher que les activités interdites ne soient transférées ailleurs. Suivre toutes les ventes de GPU. Si les services de renseignement indiquent qu’un pays non signataire de l’accord construit une grappe de GPU, il faut moins craindre un conflit armé entre les nations que la violation du moratoire ; il faut être prêt à détruire un centre de données hors-la-loi par une frappe aérienne.

N’envisagez rien comme un conflit entre des intérêts nationaux et dites clairement que quiconque parle de course à l’armement est un imbécile. Le fait que nous vivions ou mourions tous ensemble n’est pas une politique mais un fait naturel. Expliquez explicitement dans la diplomatie internationale que la prévention des scénarios d’extinction de l’IA est considérée comme une priorité par rapport à la prévention d’un échange nucléaire complet, et que les pays nucléaires alliés sont prêts à courir un certain risque d’échange nucléaire si c’est ce qu’il faut pour réduire le risque de grandes séries d’entraînement de l’IA.

C’est le genre de changement de politique qui nous amènerait, mon partenaire et moi, à nous serrer l’un contre l’autre et à nous dire qu’un miracle s’est produit et qu’il y a maintenant une chance que Nina vive. Les personnes saines d’esprit qui entendent parler de cette question pour la première fois et qui se disent raisonnablement « peut-être ne devrions -nous pas » méritent d’entendre, honnêtement, ce qu’il faudrait faire pour que cela se produise. Et lorsque la demande politique est aussi importante, la seule façon de la faire passer est que les décideurs politiques réalisent que s’ils continuent à faire ce qui est politiquement facile, cela signifie que leurs propres enfants vont aussi mourir.

Il faut tout arrêter.

Nous ne sommes pas prêts. Nous ne sommes pas en passe d’être significativement plus prêts dans un avenir prévisible. Si nous poursuivons dans cette voie, tout le monde mourra, y compris des enfants qui n’ont pas choisi cette voie et qui n’ont rien fait de mal.

Il faut tout arrêter.

Eliezer Yudkowsky est un théoricien étasunien qui dirige les recherches de l’Institut de recherche sur l’intelligence des machines. Il travaille sur l’alignement de l’intelligence artificielle générale depuis 2001 et est largement considéré comme l’un des fondateurs de ce domaine.

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.






L’élite européenne en marche pour contrôler nos vies et notre économie

[Source : contrepoints.org]

Reconnaissance faciale, système d’intelligence artificielle et score social : la France s’engage-t-elle dans une surveillance de masse ?

Par François Jolain

À la chute de l’URSS, l’élite européenne a perdu son modèle de bonheur et de prospérité. Heureusement, elle semble avoir fait le deuil des 100 millions de morts de son idéologie préférée. Car seulement 30 ans après la chute de l’URSS, la voilà de nouveau en marche pour contrôler nos vies et notre économie.

Depuis maintenant 30 ans, notre élite copie sur son nouveau maître à penser chinois qui lui souffle toutes les tendances autoritaires.

Le score social est bien arrivé en Europe, votre nombre de doses de vaccin définissait vos droits. La BCE fonce vers son euro numérique qui va permettre un contrôle total de nos finances (décortiqué dans un article). Il permet aussi bien de geler l’argent de n’importe quel citoyen trop critique à l’égard du Parti. Mais également imposer des quotas de transaction : seulement 50 euros d’essence par semaine, un billet d’avion par an, etc.

Enfin la reconnaissance faciale tant convoitée par notre élite est arrivée dans notre pays. Le Parlement a voté le projet de loi, et notamment l’article 7 :

À titre expérimental et jusqu’au 30 juin 2025, à la seule fin d’assurer la sécurité de manifestations sportives, récréatives ou culturelles, qui, par leur ampleur ou leurs circonstances sont particulièrement exposées à des risques d’actes de terrorisme ou d’atteinte grave à la sécurité des personnes, les images collectées au moyen de systèmes de vidéoprotection […] peuvent faire l’objet de traitements comprenant un système d’intelligence artificielle.

Analysons ces termes.

Système d’intelligence artificielle

La fameuse Intelligence Artificielle (IA) fait beaucoup parler d’elle. Elle a réponse à tout avec chatGPT, peut dessiner n’importe quoi avec Midjourney ou Dall-e. Dans nos smartphones, l’IA permet déjà d’extraire du texte des images ou de détecter des objets et des visages de nos photos.

Mais l’IA va plus loin. En détectant les visages, elle peut aussi retrouver l’identité de la personne en mesurant l’espacement des yeux, du nez et des oreilles. Elle peut comparer ces données biométriques avec une base pour retrouver l’identité de la personne. Or des bases de données regroupant les visages des personnes avec leur identité existent, il s’agit des réseaux sociaux, tels Facebook, Instagram ou Tiktok.

Le gouvernement dispose donc de toute la technologie pour traquer tous ses citoyens à chaque instant juste en déployant des caméras dans les rues.

Le Parti chinois a déjà déployé cette surveillance dans ses rues. Le Parti européen pousse cette solution, le Parlement français vient de franchir le pas.

Manifestations sportives, récréatives ou culturelles

qui, par leur ampleur ou leurs circonstances sont particulièrement exposées à des risques d’actes de terrorisme ou d’atteinte grave à la sécurité des personnes.

Si ce dispositif ne sert que pour les JO de 2024, pourquoi ne pas avoir écrit « durant les JO de Paris en 2024 » ? Le choix de termes flous est voulu pour pérenniser la surveillance en dehors de Paris et des JO. Nos élites profitent d’un évènement exceptionnel pour mettre en place une surveillance permanente.

On peut même imaginer que les « manifestations culturelles » concernent toute manifestation contre le Parti afin de traquer les citoyens opposants.

Qui croire ?

Plus loin dans l’article nous trouvons :

ces traitements n’utilisent aucun système d’identification biométrique, ne traitent aucune donnée biométrique et ne mettent en œuvre aucune technique de reconnaissance faciale.

C’est en contradiction avec l’utilisation du « système d’intelligence artificielle » cité plus haut. Mais s’ils prennent la peine de se contredire, c’est qu’une fois installés, nous n’avons que cette promesse de députés pour éviter la surveillance biométrique.

Devant une caméra comment savoir si elle est allumée ou éteinte ? Si son contenu est analysé pour identifier les citoyens ou non ?

Tout ce traitement est caché du citoyen, parfaitement réfutable par le gouvernement, impossible à auditer par le citoyen.

Faisons les comptes

L’Union européenne souhaite espionner nos conversations privées. Mais Ursula von der Leyen ne veut pas rendre publiques ses conversations avec le patron de Pfizer, ni les contrats.

L’Union européenne veut interdire le cash et les crypto pour tout achat de plus de 1000 euros. Dans le même temps, on retrouve 1 500 000 euros en cash venant du Qatar chez une eurodéputée.

La France fait la chasse à l’évasion fiscale. Mais le maigrichon patrimoine de Macron reste un mystère.

On peut se retrouver en garde à vue pour insulte à Macron. Mais Macron peut lui nous « emmerder. »

À cela s’ajoute la note sociale, la reconnaissance faciale, la monnaie numérique traçable, les lois arbitraires sur les logements ou les voitures.

Nous sommes bien en Chine… la croissance économique en moins.






Les vaccins à ARNm sont une imposture. Les gens reçoivent une injection de nanotechnologie

[Source : etouffoir.blogspot.com via santeglobale.world]

https://karenkingston.substack.com/p/the-term-mrna-vaccines-is-a-sham

Les « vaccins » à liposomes cationiques à ARNm sont des nanotechnologies utilisées pour introduire de l’ADN non humain dans le corps des adultes et des enfants, transformant les cellules en usines d’armes biologiques à protéines de pointe causant des maladies.


Par Karen Kingston 1er mars 2023

[Voir aussi :
Karen Kingston : « La FDA a criminellement approuvé une arme biologique en tant que vaccin sûr et efficace. »
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
Le pot aux roses de la Covid est-il découvert ?
L’asservissement par l’intelligence artificielle — Le Putsch transhumaniste.
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Le but démontré des injections antiCovid
La nanotechnologie dans les vaccins
Observation des injections anticovid]

Lorsque les nouveaux « vaccins à ARNm » sont devenus disponibles pour la première fois en décembre 2020, le peuple américain a appris que les « vaccins à ARNm » contenaient des lipides qui servaient de bulle protectrice autour de l’ARNm du SRAS-CoV-2 qui ferait que notre corps produirait la protéine « Spike ». Après avoir été injecté, notre corps produirait la protéine de pointe et notre système immunitaire produirait des anticorps afin que nous ne puissions PAS être infectés et NE PAS pouvoir infecter d’autres personnes avec le SRAS-CoV-2.

En 2020/2021, tout le monde [sauf quelques « complotistes »] pensait que le discours du « vaccin à ARNm » semblait raisonnable, sûr et à peu près conforme aux autres vaccins biologiques du passé.

Le seul problème est que tout ce qu’on nous a dit sur ce que SONT les « vaccins » à ARNm est inexact et mensonger, jusqu’au terme même de vaccin à ARNm. Les injections de COVID-19 ne sont pas des vaccins à ARNm. Les injections d’ARNm COVID-19 sont des injections de nanotechnologie.

Par exemple, les lipides et les phospholipides dans les injections d’ARNm ne sont pas des lipides. Les lipides sont des molécules naturelles qui forment les composés gras tels que les graisses et le cholestérol. Les lipides font partie des membranes de nos cellules pour aider à contrôler ce qui entre et sort des cellules. Les « lipides » dans les injections d’ARNm sont des molécules » synthétiques chargées électroniquement (des molécules non naturelles) et peuvent héberger des champs électromagnétiques. Ce sont des appareils électroniques.

Le site Web de Pfizer indique que sans le lipide cationique (nanotechnologie électronique), « il ne pourrait y avoir de vaccin à ARNm Pfizer-BioNTech ».

Alors, qui a inventé la nanotechnologie que Pfizer et Moderna appellent de manière trompeuse un lipide cationique ? Et à quoi sert cette nanotechnologie ? L’inventeur de la nanotechnologie de l’ARNm

Le 10 juin 2021, Brent Weinstein a animé une interview sur podcast Dark Horse avec le Dr Robert Malone et Steve Kirsch. Les trois hommes ont discuté à la fois des risques inconnus et de certains des risques connus des vaccins à ARNm » COVID-19 ». Le Dr Robert Malone a été présenté comme l’inventeur de la « technologie du vaccin à ARNm » et a gardé ce titre dans des dizaines, voire des centaines d’entretiens ultérieurs avec d’autres animateurs de médias.

Le Dr Malone a légitimement mérité le titre d’inventeur de la technologie des vaccins à ARNm. Le site Web du Dr Malone où il répertorie ses principaux brevets et publications contribuant à l’invention de la technologie des vaccins à ARNm (qui est la nanotechnologie), y compris la publication du Dr Malone en 1989, « Cationic Liposome — Transfection d’ARN médiée ».

Selon le résumé de l’article, le Dr Malone et deux de ses collègues, « ont développé une méthode efficace et reproductible pour la transfection d’ARN, en utilisant un lipide cationique synthétique incorporé dans un liposome (lipofectine). »,

Les nanoparticules électroniques ne sont pas des lipides, ce sont des nanotechnologies

BTW— Une substance synthétique qui porte une charge électronique n’est PAS un lipide. C’est un dispositif nanotechnologique/électronique. Se faire injecter des lipides sonne bien mieux que se faire injecter des nanotechnologies électroniques. On nous a dit que les nanotechnologies électroniques sont des vaccins à ARNm encapsulés dans des lipides parce qu’aucune personne saine d’esprit n’accepterait de se faire injecter un dispositif de nanotechnologie électronique.

Les liposomes cationiques ont-ils déjà été considérés comme une nanotechnologie ?

Selon l’article de décembre 2020, Nanomedicine for COVID-19 : The Role of Nanotechnology and Diagnosis of COVID-19, les liposomes étaient considérés comme des nanotechnologies liposomes (dispositifs d’administration de nanomédicaments) selon le rapport 2007 du groupe de travail sur la nanotechnologie de la FDA./

Quel est le but de la nanotechnologie cationique ?

Cationique signifie que la nanotechnologie héberge indépendamment une charge électronique positive (car après tout, la technologie qui n’héberge pas l’électricité par elle-même n’est qu’un morceau de matériau semblable à un métal ? Quoi qu’il en soit…) Selon le brevet de 1996 Livraison de séquences d’ADN exogènes dans un Mammifère, Le but de la nanotechnologie cationique d’ARNm était de produire de l’ADN non mammifère (ou ADN non humain) chez un mammifère (ou un humain). L’ADN non mammifère pourrait inclure l’ADN de reptiles, d’insectes ou d’autres espèces non vertébrées.

Selon le site Web de ThermoFisher, les lipides cationiques sont des nanotechnologies d’édition de gènes utilisées pour fournir de l’ADN et de l’ARN silencieux (ARNsi) dans les cellules.

Le site Web de ThermoFisher explique en outre comment les nanotechnologies d’édition de gènes des liposomes cationiques libèrent du matériel génétique étranger codé dans le noyau d’une cellule afin que la cellule puisse ensuite produire ou exprimer du matériel génétique étranger.

Comment la recherche humaine avec les nanotechnologies a-t-elle été autorisée en vertu des réglementations de la FDA et des NIH ?

Les nanotechnologies ont été étudiées et développées sous le couvert de la recherche sur le cancer et pour le « traitement » de maladies auto-immunes rares. Étant donné que les sujets de recherche n’avaient souvent plus que quelques jours ou semaines à vivre, le fait que les nanotechnologies d’ARNm modifient génétiquement les cellules du corps humain pour « s’attaquer à soi-même » et pour adsorber du matériel génétique inorganique (c’est-à-dire des métaux ou des toxines reptiliennes) dans le cytoplasme ou le noyau des cellules humaines entraînant souvent de nouvelles maladies auto-immunes (dont certaines ont des conséquences invalidantes ou mortelles à court terme) est passé inaperçu, car les sujets humains étaient souvent déjà handicapés et à haut risque de décès à court terme.

Selon la publication clinique du Dr Malone en 1989, il a utilisé la lipofectine pour pénétrer dans les cellules de mammifères afin que les cellules de souris expriment l’ADN de la luciole traditionnelle du nord-est, de la grenouille africaine à griffes et de la mouche des fruits.

Selon le site Web de ThermoFisher, la lipofectine est le réactif de choix pour intégrer l’ADN et l’ARN étrangers dans les cellules endothéliales. Les cellules endothéliales sont les cellules qui tapissent nos vaisseaux sanguins, nos ganglions lymphatiques et notre cœur.

La lipofectine est utilisée pour intégrer les séquences génétiques du cancer agressif dans les cellules humanisées

La lipofectine est également très efficace pour intégrer avec succès HeLa, l’ARNm code HeLa pour la forme de cancer la plus agressive connue de l’homme dans les cellules humaines pour produire un cancer à l’intérieur d’un mammifère (humain).

Selon le brevet de 1996 dont le Dr Malone est répertorié comme l’inventeur, Delivery of Exogenous DNA Sequences in a Mammal, les nanotechnologies de liposomes cationiques peuvent fournir des charges utiles de peptides toxiques non mammifères aux cellules humaines, telles que la ricine ou le venin de serpent cobra.

Lorsque des médecins de l’Université de Pittsburgh ont testé le liquide respiratoire de huit patients décédés d’une grave COVID-19 en 2020 en Lombardie, en Italie, ils ont découvert que la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 contenait du venin de cobra recréé synthétiquement, le venin de Krait, le virus [supposé] de la rage et la glycoprotéine 120 du [supposé] VIH.

[Note de Joseph : ce que les virologues appellent virus et VIH est essentiellement des séquences génétiques obtenues par logiciel suite à tout un processus qui n’a nullement permis d’isoler et de caractériser effectivement ces entités nanoscopiques. Voir notamment les articles suivants du dossier Vaccins et virus, du moins si vous êtes prêts à remettre en question la théorie virale :
Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène
La fausse idée appelée virus — La rougeole à titre d’exemple,
L’interprétation erronée du virus — 2e partie
La fin de la virologie : la 3e phase des expériences témoins du SARS-CoV-2
À quel point les virus sont-ils morts ?
L’invention du « virus Ebola »
Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
Virus Mania : Comment Big Pharma et les médias inventent les épidémies
Covid-Arnaque. L’HISTOIRE de la grippe. UNE HISTOIRE IMPORTANTE POUR EN PARLER AUTOUR DE VOUS
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
La virologie : pseudoscience au service de la domination
Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?
Big Pharma (ô surprise !) a créé de toutes pièces la peur de l’hépatite B… pour vendre ses nouveaux vaccins
Toxicologie contre Virologie : L’Institut Rockefeller et la fraude criminelle de la polio
Comment reconnaître que les virologues nous ont trompés ?
L’invention du SARS-CoV-2
Comment créer votre propre “nouveau virus” généré par ordinateur]

La protéine de pointe du superantigène (SAg), connue sous le nom de Wuhan-Hu-1 S-2P, est programmée pour être produite par les cellules du corps humain par l’ARNm trouvé dans le vaccin à ARNm de Pfizer COMIRNATY.

Selon l’article publié en 2021 sur la nanotechnologie, il semble que les liposomes cationiques, les séquences d’ARNm du SRAS (SARS-1, MERS, SARS-2) et les nanoparticules lipidiques ne se trouvent pas seulement dans les injections de COVID-19, mais aussi le « virus lui-même » COVID-19 avec une taille de fichier de programme d’ARNm de 30 kb et un diamètre de véhicule de livraison par nanoparticules de 60 à 140 nm. Cela signifie que la nanotechnologie dans les « vaccins » est la même nanotechnologie qui a causé les pandémies et les urgences de santé publique.,

Des nanoparticules ont été utilisées dans d’anciens virus respiratoires

De manière alarmante, les experts en nanotechnologie de l’ARNm de l’Université de Californie à San Diego et de La Jolla affirment : « les nanoparticules précédentes… qui ont été utilisées dans les virus respiratoires ont des tailles à peu près similaires »

Les auteurs précisent qu’ils ne parlent pas d’agents pathogènes (ou de virus) d’origine naturelle lorsqu’ils font référence aux « nanotechnologies précédemment utilisées qui ont provoqué des virus pandémiques ». Les auteurs écrivent que « les nanoparticules comprennent des protéines autoassemblées et des nanoparticules à base de peptides (de 15 nm), des nanoparticules inorganiques (inorganiques = non issues de la nature = synthétiques) de 100 nm ».

La technologie des vaccins à ARNm et la « technologie de pandémie respiratoire » sont les mêmes technologies de nanoparticules.

Les nanotechnologies cationiques qui provoquent des pandémies virales, telles que COVID-19, sont les mêmes « 100 nm… protéines à autoassemblage et technologies de nanoparticules » trouvées dans les injections de COVID-19 (selon les injections, les brevets de vaccins à ARNm, les sites Web des fabricants et les dépôts de la FDA).

Les nanotechnologies LNP du « vaccin à ARNm » sont les armes biologiques qui ont rendu de nombreuses personnes malades à Wuhan et dans le monde en 2020, ce qui est confirmé par le » pitch 2018 d’EcoHealth Alliance à la DARPA.

Le concept de l’invention de la « technologie des vaccins à ARNm » est un terme impropre et une imposture. Le terme « vaccin à ARNm » est une couverture pour les nanotechnologies qui sont utilisées comme technologies d’édition de gènes et agents de guerre biologique sur les citoyens américains et mondiaux.

Les nanotechnologies des liposomes cationiques sont utilisées pour introduire de l’ADN non humain dans les cellules d’adultes et d’enfants afin de transformer leurs cellules en usines d’armes biologiques à protéines de pointe toxiques et pathogènes.

Lorsque les nanotechnologies nocives d’édition de gènes ont été lancées, on nous a dit que la science était trop compliquée à comprendre. C’était un mensonge. La science était cachée au peuple américain parce que si on nous donnait les brevets, les publications à comité de lecture et les données soumises par la FDA, il est clair que les « vaccins à ARNm » sont des armes biologiques qui ne peuvent que causer des maladies, des handicaps et la mort.

Faites confiance aux experts

On nous a dit de simplement de faire confiance à la science et aux experts. Malheureusement, presque aucun des experts n’a été honnête avec le peuple américain. Si j’ai pu comprendre en mai 2021 que les nanoparticules de lipides de vaccins à ARNm étaient des armes biologiques en lisant UN BREVET, comment se fait-il que l’inventeur de la nanotechnologie des liposomes cationiques du « vaccin à ARNm » n’ait toujours pas compris cela ?

« Veuillez trouver ci-joint le brevet mondial pour les vaccins à base de nanoparticules lipidiques d’ARNm (LNP). Je crois qu’ils concluront que les vaccins COVID-19 sont des armes biologiques sous le couvert de vaccins thérapeutiques à ARNm… Selon le brevet, les LNP peuvent cibler des organes et des systèmes spécifiques dans tout le corps, y compris, mais sans s’y limiter, les organes reproducteurs, cardiovasculaires, pulmonaires, et le système nerveux central, traversant spécifiquement la barrière hématoencéphalique. »

Karen Kingston, mai 2021

Pourquoi les experts qualifient-ils les armes biologiques de la nanotechnologie de vaccins à ARNm » et évitent-ils carrément le terme de nanotechnologie ?

Si Pfizer et Moderna n’ont aucun problème à coller le terme technologie (nanotechnologie) sur tous leurs sites Web, pourquoi nos dirigeants de confiance accusent-ils des gens comme moi et le Dr Ana Mihalcea de faire partie de « l’état profond » ou d’être « non crédibles » pour avoir souligné que les injections de COVID-19 contiennent des nanotechnologies d’édition de gènes ?

« La technologie de l’ARNm convient parfaitement à l’édition de gènes. »

Pfizer

« vaccin à ARNm » est un terme impropre. Personne n’a reçu d’injection de « lipide biologique » ou de « vaccin à ARNm ». Pfizer ne fait même pas référence à sa technologie d’édition de gènes d’ARNm en tant que thérapie, car l’ARNm n’est PAS une thérapie. La technologie de l’ARNm est une plate-forme d’armes biologiques nocive et mortelle à des fins de transhumanisme qui a été vendue aux civils du monde entier en tant que « technologie de vaccin ».

Plus de 265 millions d’Américains ont reçu une injection de nanotechnologie d’édition de gènes dans le cadre de la plus grande expérience humaine criminelle de l’histoire de l’humanité. C’est une guerre biologique.

Les experts de confiance sont-ils investis dans l’humanité ou le transhumanisme ?

Les grandes sociétés pharmaceutiques, les biotechnologies et d’autres organisations et individus qui investissent dans cette nanotechnologie d’édition de gènes appellent cette invention démoniaque des « vaccins à ARNm » des thérapies géniques uniquement parce que personne n’aurait jamais accepté autrement d’être « vacciné » si on leur avait dit que les tirs contenaient des nanotechnologies d’édition de gènes. »

Si un expert crédible en ARNm était honnête avec le peuple américain et disait au monde qu’il n’a PAS reçu d’injection d’un « vaccin à ARNm », mais qu’il a reçu une injection d’une arme biologique d’édition génétique destinée à le blesser et à lui faire du mal, je crois que l’humanité prendrait conscience du fait que nous avons tous été forcés sans le savoir de participer à la plus grande expérience humaine criminelle jamais menée dans l’histoire de l’humanité.

Le rapport Kingston. « LA VÉRITÉ vaincra ». Les exemptions pour l’utilisation expérimentale dans le domaine de la santé (des armes biologiques) peuvent créer une zone grise dans laquelle des enquêtes sur la viabilité des armes peuvent être entreprises.

« Malheur à vous, car vous construisez des tombeaux pour les prophètes, et ce sont vos ancêtres qui les ont tués. Vous témoignez donc que vous approuvez ce que vos ancêtres ont fait ; ils ont tué les prophètes, et vous bâtissez leurs tombeaux. »

Luc 11 : 46-47

La bonté à l’intérieur

Les gens me demandent souvent des conseils sur les suppléments et les traitements médicaux. Je ne peux pas vous faire de recommandations médicales, mais pour moi, je sais que réduire le niveau d’acide dans votre corps et prendre un supplément contenant de la zéolite peut aider à éliminer les métaux toxiques de votre corps. J’utilise personnellement ces produits pour me détoxifier, Organic Super Protein Organic Super Protein que vous pouvez commander ici.

Continuez le bon combat !

Si Pfizer et Moderna n’ont aucun problème à coller le terme technologie (nanotechnologie) sur tous leurs sites Web, pourquoi nos dirigeants de confiance accusent-ils des gens comme moi et le Dr Ana Mihalcea de faire partie de « l’état profond » ou d’être « non crédibles » pour avoir souligné que les injections de COVID-19 contiennent des nanotechnologies d’édition de gènes ?






Une psychologue contre la machine

[Source : piecesetmaindoeuvre.com]

Par Florence V.

Florence, une lectrice nous écrit :

« Bonjour,
Je vous suis depuis des années.
Je suis psychologue clinicienne. J’ai récemment participé à une évaluation de patients obèses dans le cadre d’une prise en charge expérimentale.
J’ai ensuite suivi une formation qui explique le parcours des patients et j’ai compris que le financement des prises en charges (séances de psy, de gym, de diététicienne, journée complète pluridisciplinaire, etc.) n’est décidé QUE par un logiciel en fonction des résultats des questionnaires auto-évaluatifs remplis par les patients et relus en entretien clinique avec les patients par les praticiens évaluateurs.
J’ai mis fin à mon contrat de prestation de service et je vous joins la lettre (…) »

Ci-dessous [en fin d’article] sa lettre, pour ceux qui cherchent des modèles de courrier refusant l’automatisation de leur métier, de leurs missions et de leur vie.

Cela nous rappelle un autre témoignage, entendu voici 15 ans lors du congrès d’un syndicat de psychologues et de psychiatres qui nous avait invités.

« Un patient me consulte parce qu’il se sent déprimé. Il a déjà vu un confrère, qui l’a reçu le nez sur son ordinateur. Ayant exposé le motif de sa visite, il s’est vu bombarder de questions que le médecin lisait à l’écran, entrant les réponses dans la machine. A la fin du questionnaire, celui-ci a tapé sur la touche « Entrée », pris connaissance du résultat et déclaré au patient : « Non, vous n’êtes pas déprimé ». »

Ces psychologues voudraient exercer leur métier de cliniciens. Du grec klinikosklinein, « être couché » : « qui observe directement les manifestations de la maladie, au chevet du malade » (dictionnaire Le Robert). Voilà qui contrevient au projet technocratique de supprimer toute observation directe des phénomènes vivants, notamment humains. C’est à quoi servent les algorithmes, le big data, l’intelligence artificielle, bref, le monde-machine. Éliminer l’humain, l’observateur comme l’observé, car un patient calculé par un algorithme devient une chose, tel le paquet scanné par le lecteur de QR code. Mais les Smartiens ont désormais l’habitude.

La preuve, voici comment le directeur du programme expérimental de prise en charge des patients obèses se justifie auprès de notre lectrice démissionnaire :

« – éliminer l’humain permet d’éviter les connivences, au cas où le patient connaîtrait personnellement tel ou tel intervenant ; (…)
 le staff de cliniciens a la possibilité de décider d’une autre prise en charge que celle prévue par le logiciel, mais celle-ci ne serait alors pas financée et resterait donc à la charge du patient ;
 le logiciel a pour visée, outre d’éviter les connivences entre patients et soignants, de faire gagner beaucoup de temps clinique en effectuant lui-même les calculs de « scores de symptômes » liés aux questionnaires (quelques additions et une division). »

Des connivences, vous voulez dire, des liens entre humains  ?

« Ce sont là ( …) des faits désagréables, je le sais. Mais aussi, la plupart des faits historiques sont désagréables », vous répond le Directeur du Centre d’Incubation et de Conditionnement.(([1] A. Huxley, Le Meilleur des Mondes (1932) ))

Si vous tenez à une prise de décision humaine, c’est à vos frais. Et ce sera bientôt le cas pour tout : la prise en charge machinique, automate, pour les subissants, et le contact, le service humain, le soin par une personne pour les puissants. A moins qu’une majorité imite notre lectrice et fasse connaître publiquement son refus ?

(Pour lire le courrier de Florence, ouvrir le document ci-dessous.)







Une révolution technologique incroyable est en cours : Chat-GPT ; mais c’est quoi ?

Par Gérard Le Maître

La science-fiction nous rattrape…

ChatGPT va-t-il détruire le monde ? avec Laurent Alexandre(([1] Laurent Alexandre multi-casquette a été un insupportable codiviste-vaccinateur fou pendant la pandémie.

Laurent Alexandre, né le 10 juin 1960 à Paris, est un haut fonctionnairechirurgien-urologue de formation, entrepreneurchroniqueurécrivain et militant politique français.

Il se fait connaître comme cofondateur du site Doctissimo en 1999 puis par ses prises de position dans les années 2010 sur le développement de l’intelligence artificielle, le recul de la mort, la génétique et le transhumanisme. Souvent présenté comme futurologue, il intervient régulièrement dans les médias au cours des années 2010 : il est notamment chroniqueur dans Le Monde et L’Express. ))

Cnews : L’HEURE DES PROS DU 16/03/2023 : Écoutez à partir de la min 18(([2] https://www.cnews.fr/emission/2023-03-16/lheure-des-pros-du-16032023-1333404))



Écoutez la surprenante interview de Chat-GPT par Sonya Mabrouk sur Europe 1 :

Mais on comprend tout de suite tous les dangers qu’une telle technologie peut produire : dans le cas présent les réponses aux questions sont orientées wokisme -politic-correct car il faut savoir que cette invention vient de la Silicon Valley et reflète bien le courant de pensée du lieu que ses créateurs lui inculquent dans ses données… donc un bon outil pour façonner le nouveau monde ?? 

(([3] https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2023-01-13/la-triche-des-etudiants-avec-le-logiciel-chatgpt-oblige-les-universites-a-revoir-leurs-examens-13c93bd4-adcf-473f-b481-5e553dda73be))

Les transhumano-sceptiques craignent que l’humanité soit condamnée à céder la place aux créatures qu’elle a engendrées.

Que signifierait un monde où chacun se référerait à une même source ?

Qui la contrôlera ?

Avec clairvoyance, Georges Bernanos disait :

« on ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure »

L’homme serait-il dépassé par les conséquences de ses propres innovations techniques ? (aleteia.org)

Et aussi ce qui est étonnant (inquiétant ?), c’est que le fondateur de Chat-GPT lui-même déclare que son invention va mener à la fin du monde…

Le fondateur de ChatGPT, Sam Altman, a déclaré :

« L’Intelligence Artificielle va très probablement mener à la fin du monde, mais entretemps, il y aura de grandes entreprises. »

La course à l’IA générative s’est soudain accélérée. Toutes les grandes sociétés de la tech déploient des efforts immenses pour mettre le plus rapidement possible à disposition des outils toujours plus puissants. Quels sont les prochains développements attendus de la technologie ? Quels bouleversements vont être provoqués par le développement de l’IA générative ?

Faut-il craindre un bouleversement du marché du travail ?

Faut-il ralentir le développement des systèmes d’IA ?

Elon Musk(([4] Elon Musk qui est aussi le co-fondateur de Open-AI société qui abrite Chat-GPT)) inventeur des voitures Tesla, SpaceX et un millier d’experts demandent une pause(([5] https://www.frandroid.com/culture-tech/intelligence-artificielle/1651841_lhistoire-troublante-entre-elon-musk-et-openai-gpt-4-chatgtp-etc))

30 mars 2023 • 15:45

Parmi les signataires de la lettre ouverte qui demandent de freiner le développement de l’intelligence artificielle se trouve Elon Musk, fondateur de TESLA.







Le portefeuille d’identité numérique européen pourrait entrer en vigueur sans le vote du Parlement

[Source : Nexus]

Par Hermine Le Quellec

Le portefeuille d’identité numérique entre dans sa phase de concrétisation à l’échelon européen. Après que la Commission a révélé l’architecture technique qui soutiendra les différents pilotes, et que de gigantesques consortiums industriels ont été choisis pour les construire, le portefeuille d’identité numérique est à présent entre les mains des institutions européennes, et pourrait se passer d’un vote au Parlement.

La loi sur le portefeuille d’identité numérique entre ce printemps en phase de « trilogue », c’est-à-dire en négociations interinstitutionnelles, entre le Parlement, la Commission et le Conseil européens. Attendu initialement en mars pour être soumis au vote des eurodéputés en assemblée plénière, le paquet de lois sur les possibilités permises par le prochain portefeuille numérique européen pourrait se passer de cette étape et être négocié au plus haut niveau des institutions européennes sans l’avis des députés.

[Voir aussi :
Le B20 invite le G20 à adopter des passeports vaccinaux internationaux et une identité numérique
Attention : le portefeuille d’identité numérique arrive en France
La raison du retournement de Trudeau fait surface — L’Association des banquiers canadiens a été approuvée par le Forum économique mondial pour diriger la création d’une identité numérique
Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
Bientôt le « portefeuille d’identité numérique », un cauchemar totalitaire
Les Québécois en route vers une identité numérique par reconnaissance biométrique
Les Pièges de l’identité numérique
Philippe Guillemant : « Si on accepte l’identité numérique, ça sera trop tard »
Surveillance numérique des populations : vers un « crédit social » en Europe ?
Vaccin et identifiant numérique
Le passe vaccinal bientôt intégré au passeport numérique européen. Numérisé, tracé, et bientôt pucé !
La surveillance numérique – le vrai motif derrière la pression pour vacciner les enfants
Passeports de santé numériques : le piège qui attirera de nombreuses personnes dans le système mondial sans numéraire
Implants numériques
En marche vers la dictature numérique…
La pandémie de coronavirus COVID-19: Le vrai problème est « l’Agenda ID2020 »]

◆ Quand le règlement de l’UE permet de s’affranchir de la démocratie…

En vertu du règlement du Parlement européen (article 71, alinéa 1), le comité parlementaire chargé du dossier sur l’identité numérique (en l’occurrence, le comité ITRE compétent sur les questions industrielles) a voté à la majorité de ses membres, un mandat pour faire entrer la loi sur le portefeuille digital directement en négociation, sans passer par un vote des députés.

Ainsi, la loi sur le portefeuille d’identité numérique européen pourra continuer son parcours législatif entre la Commission européenne (gouvernement exécutif) et le Conseil européen (représentation des États membres), et s’affranchir de l’avis du Parlement, seul organe représentatif des citoyens européens, pourtant les premiers concernés par la loi.

Une demande de recours a été lancée par le député conservateur hollandais Rob Roos. Si cette demande est signée par un nombre suffisant de députés, alors un vote en plénière devra avoir lieu au mois d’avril. Ce recours sera déposé mardi 14 mars et la décision rendue jeudi 16 mars.

◆ Un portefeuille numérique aux possibilités multiples

Le portefeuille d’identité numérique est dans les cartons de l’Union européenne (UE) depuis plus d’un an et demi. En juin 2021, le règlement sur le droit digital (règlement eIDAS) a été modifié pour inclure le cadre légal du prochain portefeuille numérique européen.

« C’est passé comme une lettre à la poste », se souvient Virginie Joron, eurodéputée française issue du Rassemblement national et membre du groupe « Identité et Démocratie » au Parlement européen.

Dès lors, trois avancées majeures ont eu lieu. D’abord, un groupe opaque d’experts  de la Commission européenne a imaginé l’architecture de référence qui soutiendra les portefeuilles digitaux et les rendra interopérables. Puis, deux gigantesques consortiums d’industriels (POTENTIAL et NOBID) ont été choisis par la Commission pour construire les premiers pilotes.

Ainsi, ce portefeuille numérique, application mobile ancrée dans votre téléphone sur une nouvelle génération de cartes SIM, contiendra vos données civiles et biométriques (empreinte digitale, photo…), permettra d’héberger votre dossier médical partagé et y recevoir vos ordonnances électroniques, donnera accès aux services bancaires et gouvernementaux (impôts, prestations sociales, services préfectoraux, etc.), contiendra votre permis de conduire digitalisé et potentiellement tout document et certificat important (diplômes, attestations d’assurance, etc.). Enfin, le portefeuille numéirique devra pouvoir servir de terminal de paiement, via la connectivité NFC des téléphones portables, et sera compatible avec le prochain euro digital.

◆ Quand la technologie supplante la démocratie

Alors que cette technologie rend possible des usages liberticides en cas d’un partage trop permissif des données entre les différents compartiments du portefeuille numérique, et offrirait aux États une connaissance quasi exhaustive des usages et comportements de leurs administrés, les garde-fous légaux sont importants pour empêcher un dévoiement de la technologie en outil de contrôle politique. D’autant que les entreprises qui co-construisent les premiers pilotes de portefeuilles numériques, comme les français Thales ou Idemia, sont déjà à la pointe des technologies de surveillance.

De plus, l’architecture qui surplombera les différents portefeuilles numériques propose d’affubler tous les citoyens européens d’un identifiant unique qui semble pouvoir être traçable par les fournisseurs des portefeuilles numériques (les États membres a priori).

Enfin, si cette technologie pourrait effectivement permettre un contrôle citoyen accru sur ses données et la manière dont il consent – ou non – à les partager, il est nécessaire que le cadre légal le prévoie en amont. Il semblerait cette fois-ci que la technologie ait été définie avant que le processus légal ait fait son travail de contre-pouvoir.

Deux grands dossiers législatifs sont attendus cette année sur le plan européen : le nouveau cadre légal concernant l’intelligence artificielle et le nouvel espace européen des données de santé. Tous deux seront décisifs pour baliser les possibilités des prochains portefeuilles numériques, dont les premiers pilotes sont attendus en 2025.




Ponce Pilate à la Maison Blanche : Les États-Unis, l’Ukraine, la Chine, la Russie et les prophéties orthodoxes russes

[Source : lesakerfrancophone.fr]


Par Batiushka − Le 5 février 2023 − Source The Saker Blog

Avant-propos

La seconde moitié de cet essai répond à un commentateur qui a écrit : « Batiushka, faites-nous savoir comment lire vos prophéties ». Il y a là un malentendu fondamental. Toutefois, avant d’en arriver là, examinons le tableau d’ensemble des événements géopolitiques, après quoi seulement la seconde moitié deviendra pertinente.

PREMIÈRE PARTIE : Les États-Unis et leur guerre perdue en Ukraine

La guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie par l’intermédiaire des idiots utiles de l’élite ukrainienne n’avait pas tant pour but de détruire la Russie que d’affaiblir la Chine par le nord. Pour les États-Unis, la Chine est le seul véritable rival sur la scène mondiale. Elle dépasse les États-Unis en termes de PNB, elle envahit l’Afrique et l’Australie. La Chine est la principale nation productrice des BRICS et de l’OCS, qui remplacent/ont remplacé le club des vassaux américains du G7. La Corée et le Japon tomberont également aux mains de la Chine et, franchement, tout le Pacifique occidental aussi. Pour les États-Unis, la Russie n’est qu’un moyen d’atteindre la Chine. La Chine est la superpuissance et Taïwan est l’Ukraine de la Chine. Après presque un an de guerre par procuration en Ukraine, l’élite américaine a réalisé que son Grand Jeu en Ukraine était une erreur. Attaquer par le biais de l’Ukraine ne détruira ni la Russie, ni, surtout, la Chine, ce qui est le véritable objectif.

L’Ukraine était censée être une attraction secondaire, mais elle est devenue une distraction très sérieuse, épuisant de précieuses ressources militaires dans une campagne longue et infructueuse. La guerre en Ukraine détruit également l’Occident sur le plan économique par le biais de ses sanctions anti-russes suicidaires. Les États-Unis hubristiques ont totalement sous-estimé la Russie, comme on pouvait déjà le voir dans l’affirmation arrogante d’Obama le 25 mars 2014, selon laquelle la Russie n’était qu’« une puissance régionale ». Les précieuses ressources militaires américaines pourraient être utilisées plus efficacement pour « contenir » la Chine, le véritable rival. La panique et le désespoir s’emparent maintenant des États-Unis. L’Ukraine doit être abandonnée comme la patate chaude qu’elle est. Puisque même les néoconservateurs ont maintenant compris que l’Ukraine dévastée ne présente aucun intérêt réel pour eux, ils doivent trouver un moyen de sauver la face.

Les États-Unis laisseront tomber l’Ukraine parce qu’elle est corrompue, qu’elle ne se bat pas bien, qu’elle continue à perdre des équipements, et porteront leur attention sur « le véritable ennemi », la Chine. Actuellement, il est question que le directeur de la CIA, M. Burns, offre à la Russie 20 % de l’Ukraine en échange de la paix – en d’autres termes, plus ou moins le territoire qu’elle détient déjà ! Il s’agit peut-être d’un faux drapeau (en russe ‘утка’, un canard, qui est la traduction du « canard » français signifiant la même chose). Mais le simple fait que cette histoire existe prouve que Washington est en train de tester l’eau pour les réactions, d’observer les ondulations après avoir jeté sa pierre dans le « bassin aux canards » et envisage de se débarrasser de l’Ukraine. Il s’agit bien sûr d’une offre ridicule pour tenter de soudoyer la Russie. La Russie va supprimer l’Ukraine en tant que menace. Totalement. Et il existe d’autres preuves très solides pour affirmer cela.

Les États-Unis et la Chine

Toute une séquence d’événements dramatiques concernant les intentions des États-Unis à l’égard de la Chine s’est déroulée depuis 2019. Le premier a été l’apparition de la Covid-19. Une expérience pour une arme biologique américaine du centre virologique de Wuhan qui s’est retournée contre elle à cause d’une fuite ? Qui sait ? Ce que nous pouvons dire avec certitude, c’est que l’opération Covid-19 implique les États-Unis et la Chine. Puis, en deuxième étape, est venue une autre opération des États-Unis et de la Chine – le « Quad », le « Dialogue quadrilatéral indo-pacifique« , sérieusement mis à jour en mars 2021. Il s’agissait d’un pacte conclu il y a des années entre l’Australie, l’Inde, le Japon et les États-Unis, maintenu par des discussions entre eux et des exercices militaires conjoints d’une ampleur sans précédent.

Cet arrangement diplomatique et militaire était une réponse agressive à la puissance économique et militaire croissante de la Chine. En effet, les Chinois ont réagi au Quad en protestant auprès de ses membres, l’appelant avec justesse « l’OTAN asiatique ». Après une période de tergiversations australiennes, le Quad a été relancé en 2017. Enfin, dans cette déclaration commune de mars 2021, intitulée « L’esprit du Quad », les membres du Quad ont décrit « une vision commune pour un Indo-Pacifique libre et ouvert (= contrôlé par les États-Unis) » et un « ordre maritime fondé sur des règles (= contrôlé par les États-Unis) dans les mers de Chine orientale et méridionale ». Le Quad a ensuite tenu une réunion « Quad Plus » à laquelle ont participé, comme on pouvait s’y attendre, des représentants de la Corée du Sud et de la Nouvelle-Zélande et, de manière surprenante, du Vietnam. Les intentions étaient claires.

Six mois plus tard, le 15 septembre 2021, est intervenue la troisième étape, AUKUS, le « pacte de sécurité«  entre l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis pour la région indo-pacifique. En vertu de ce pacte, les États-Unis et le Royaume-Uni aideront l’Australie à acquérir des sous-marins à propulsion nucléaire. (Peut-être les Britanniques fourniront-ils la superglue pour réparer les boulons autour des réacteurs nucléaires) ? Le pacte AUKUS prévoit une coopération dans les domaines suivants : cybernétique avancée, intelligence artificielle, capacités sous-marines, guerre électronique, innovation et partage d’informations. La formation de l’AUKUS en 2021 a réduit les Français à une fureur aveugle car ils avaient perdu une énorme commande australienne de plusieurs dizaines de milliards d’euros pour des sous-marins nucléaires, qui n’ont pas besoin de superglue britannique. Enfin, le 2 août 2022, survient l’escalade de la phase 4, la « visite » de Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, à Taïwan et ses menaces à la Chine. Il s’agissait d’une déclaration claire de guerre froide.

Le pivot des États-Unis vers la Chine en 2023

En novembre dernier déjà, le porte-parole de l’État américain, le New York Times, avait signalé que le complexe militaro-industriel américain ne pourrait pas soutenir le rythme et l’ampleur des fournitures militaires à Kiev. Cette information faisait suite à des avertissements répétés concernant les faibles stocks de munitions aux États-Unis et à d’autres rapports indiquant que les États-Unis étaient à court d’armes à fournir au régime de Kiev. En janvier dernier, le secrétaire d’État américain à la Marine, Carlos del Toro, a déclaré que les États-Unis pourraient bientôt devoir choisir entre répondre à leurs besoins minimaux en matière de sécurité nationale ou à ceux de l’Ukraine. Ensuite, la RAND Corporation, l’un des principaux groupes de réflexion du Pentagone, a déconseillé la poursuite de la guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie en Ukraine, ce qui signifie que les États-Unis doivent mettre fin à la guerre dès que possible. En d’autres termes, les États-Unis doivent mettre fin à la guerre au plus vite, car une longue guerre dégraderait les capacités américaines face à la Chine.

Pour couronner le tout, un mémo du général Minihan de l’armée de l’air, qui a fait l’objet d’une fuite à la fin du mois de janvier 2023, indique que les États-Unis devraient être prêts à mener une guerre conventionnelle contre la Chine d’ici 2025. En d’autres termes, les États-Unis doivent trouver un moyen de se retirer de leur guerre par procuration en Ukraine en 2023, afin d’utiliser 2024 pour se préparer à la guerre contre la Chine en 2025. Viennent ensuite les événements absurdes des premiers jours de février, l’énorme dirigeable chinois, identifié comme un « ballon espion », flottant à 18 km dans les airs. (Curieux, pourquoi utiliser une technologie des années 1950, un ballon/avion géant, alors que les satellites chinois survolent les zones sensibles en permanence ? Après tout, la Chine a atterri sur la face cachée de la lune, ce qui n’est pas le cas des États-Unis).

Quoi qu’il en soit, quelle que soit la vérité, ce dirigeable a servi de prétexte à l’annulation du voyage du secrétaire d’État Antony Blinken à Pékin, qui avait pour objectif la « détente » sino-américaine. Dès le lendemain, le 4 février, Pékin annonçait qu’elle renforçait ses relations avec la Russie. Pas de détente de ce côté-là. Puis vint le courageux pilote de chasse américain qui, dans un vaillant combat aérien, parvint à abattre le méchant dirigeable oriental avec un seul missile. Des médailles pour tout le monde ! Il est clair que les génies de la Maison Blanche sont pressés de mettre en place leur stratégie de sortie de l’Ukraine pour sauver la face. Menacés par un dirigeable géant, ou peut-être par une flotte entière comme dans un film d’ovnis des années 1950, les États-Unis doivent se recentrer sur la Chine et oublier la lointaine Russie, qui n’a jamais été intéressée que par l’Ukraine (en fait, à l’origine, par une petite partie de l’Ukraine russe à l’est et au sud, bien qu’elle ait été forcée par la politique américaine à neutraliser le tout). Passons maintenant aux prophéties orthodoxes russes concernant tout cela, des prophéties que je connais depuis des décennies, mais qui n’avaient guère de sens jusqu’à ces dernières années.

DEUXIÈME PARTIE : Le christianisme orthodoxe

Tout d’abord, des excuses. Je sais que la plupart des lecteurs de ce site ne sont pas des chrétiens orthodoxes russes, pas des chrétiens orthodoxes, peut-être pas des chrétiens d’aucune sorte, et peut-être même pas des croyants d’aucune sorte. Veuillez suspendre votre incrédulité pendant quelques minutes. Je n’ai pas l’intention d’essayer de vous convertir. Je ne suis qu’un messager. Je veux juste expliquer comment la plupart des orthodoxes russes voient les événements géopolitiques actuels. Tout d’abord, des faits statistiques : 200 millions de personnes appartiennent à l’Église orthodoxe. Sur ces 140 millions, 70% sont des orthodoxes russes, bien que, cette Église étant multinationale, seuls environ 100 millions d’entre eux sont des Russes ethniques, beaucoup d’autres vivent ou vivaient en Ukraine.

Autre remarque : la plupart des orthodoxes russes pratiquants restent en dehors de la manipulation artificielle et absurde « gauche/droite » de la politique occidentale, inventée pour faire croire aux zombifiés qu’ils vivent dans des démocraties et ont des choix démocratiques. Certes, la grande majorité des orthodoxes sont des conservateurs sociaux, ce qui fait de nous, aux yeux des Occidentaux, des gens de droite (« fascistes »), mais nous sommes aussi pour la justice sociale, la santé et l’éducation gratuites, ce qui fait de nous, aux yeux des Occidentaux, des gens de gauche (« socialistes »). Tout le contraire des néoconservateurs, qui sont des libéraux sociaux et des libéraux économiques, des LGBT qui prônent plus de capitalisme en mode loi de la jungle, et sont anti-famille et anti-nation. Comme les Chinois et les autres non-occidentaux, nous sommes pour des politiques pro-famille et pro-nation qui unissent le peuple. Cela explique à la fois le président Poutine, son parti « conservateur » appelé « Russie unie » et sa politique nationale de réunification de la Russie en Ukraine, ainsi que les politiques de « marché libre socialiste » du parti « communiste » chinois.

L’Église orthodoxe compte 1 000 évêques. 400 d’entre eux appartiennent à l’Église orthodoxe russe. Toutefois, les évêques orthodoxes les plus respectés se trouvent probablement en Serbie et en Ukraine, pays persécutés, et non en Russie. Une fois que l’Église orthodoxe russe aura été débarrassée des américanisés corrompus qui se trouvent en son sein, elle deviendra un rival spirituel inégalable pour les États-Unis. Car si certains traîtres peuvent avoir du pouvoir dans l’Église, ils n’ont aucune autorité dans l’Église. Ceux qui ont l’autorité dans l’Église, qui ont le respect et la révérence du peuple, sont les saints et les justes et ceux qui sont considérés comme des saints, des anciens et des justes, dont quelques-uns sont évêques, la plupart ne le sont pas, et dont certains ont fait des prophéties.

Sur les prophéties

Nous devons maintenant faire très attention à distinguer les prophéties des canulars et des fraudes des personnes qui cherchent à attirer l’attention et à gagner de l’argent. N’importe quel fraudeur peut se lever le matin et dire : « J’ai reçu un message sur l’avenir, j’ai fait un rêve sur l’avenir, et on m’a dit ceci et cela ». Non, je parle de paroles prononcées par ceux qui ont l’autorité depuis des décennies et des générations, qui sont vénérés pour leur vie humble, de saints ou d’anciens qui seront déclarés saints par le peuple, s’ils ne l’ont pas déjà été. En d’autres termes, nous ne parlons pas de l’idiotie de George Bush « Dieu m’a dit d’envahir l’Irak ». Nous parlons du spirituel.

Il faut ajouter ici que toutes les prophéties authentiques sont conditionnelles. Les prophéties ne sont que des avertissements, dont les échéances peuvent être repoussées de centaines, voire de milliers d’années. Les gens peuvent changer leurs habitudes et la réalisation des prophéties est alors reportée. Les prophéties restent vraies, mais leur application peut être retardée, en fonction des réactions humaines aux avertissements qu’elles contiennent. Ne doutez jamais que les gens peuvent regretter, revenir en arrière et changer. Mais ne doutez jamais non plus que les prophéties se réaliseront, s’il n’y a pas de changement de comportement une fois l’avertissement lancé.

Revenons maintenant au commentateur qui a demandé : « Batiushka, dites-nous comment lire vos prophéties ». Tout d’abord, je n’ai pas de prophéties. Je ne suis en aucun cas un prophète. Mais je connais des prophéties qui sont pertinentes ici. Celles par exemple de saint Séraphin de Sarov (+ 1833), de saint Jean de Cronstadt (+ 1908), de saint Aristocleus l’Athonite (+ 1918), de l’archevêque Théophan de Poltava (+ 1940), de saint Séraphin de Vyritsa (+ 1949), l’ancien Séraphin de Belgorod (+ 1982), avec la bénédiction duquel j’agis, saint Paisios l’Athonite (+ 1994), que j’ai rencontré, l’ancien Nikolaï Guryanov (+ 2002), que je vénère, et l’ancien Jonas d’Odessa (+ 2012), sur la tombe duquel je prie.

Prophéties

Voici quelques-unes de leurs prophéties : Saint Jean de Cronstadt a dit que « la délivrance de la Russie viendra de l’Est ». À la fin de sa vie, saint Aristocleus a dit que « la fin viendra par la Chine. Il y aura une explosion extraordinaire et un miracle sera révélé par Dieu ». L’archevêque Théophane de Poltava a déclaré qu’il devait y avoir un tsar prédestiné par Dieu et que la restauration de l’orthodoxie en Russie provoquerait la haine du monde, qui « prendra les armes contre la Russie ». Cela a été confirmé par l’aîné Nicholas Guryanov, qui a prédit que le président Poutine sera remplacé par un tsar, comme l’avait également prédit saint Paisios l’Athonite.

L’aîné Iona, bien-aimé des orthodoxes d’Odessa, a déclaré : « Après moi, il y aura une Pâques sanglante, une Pâques affamée et une Pâques victorieuse ». Bien sûr, comme pour toutes les prophéties, les interprétations varient. Une Pâques sanglante se réfère-t-elle à 2022, une Pâques affamée à 2023 et une Pâques victorieuse à 2024 ? Certains disent qu’une Pâques victorieuse peut se référer à 2023. Si seulement il pouvait en être ainsi… Saint Seraphim de Sarov a prédit que :

« Vers cette époque, les évêques deviendront si impies qu’ils surpasseront dans leur impiété les évêques grecs de l’époque de Théodose le Jeune, de sorte qu’ils ne croiront même plus au dogme principal de la foi chrétienne… On commencera à prêcher la repentance mondiale ».

Vous pouvez rejeter tout cela comme une absurdité, si vous le souhaitez. Mais vous devrez quand même admettre qu’il y a de curieuses coïncidences. Et que ce n’est pas un non-sens pour les chrétiens orthodoxes, russes ou non. Nous voyons que la Maison Blanche ne pense qu’en termes de suprématie mondiale par la force et que, pour elle, la véritable bataille du 21e siècle n’est pas entre les États-Unis et la Russie, utilisant l’Ukraine comme son « incident du Tonkin », mais entre les États-Unis et la Chine utilisant Taïwan comme son « incident du Tonkin ». Pour nous, une Russie purifiée sera le véritable rival, car c’est là que se trouve le potentiel spirituel. La Chine n’a que le potentiel industriel. Ce que les laïcs américains ne comprennent pas, c’est que la domination à long terme du monde ne passe pas par le pouvoir séculier, qui n’est qu’à court terme, mais par le pouvoir spirituel, qui est à long terme. La Maison Blanche est comme le gouverneur romain Ponce Pilate qui a demandé au Christ : « Qu’est-ce que la vérité ? » parce qu’il avait un esprit séculier. Il n’y avait pas de réponse à sa question parce qu’il avait posé la mauvaise question. Il regardait la réponse en face. Sa question aurait dû être : « Qui est la Vérité » ? Et nous sommes là, à éviter l’Armageddon nucléaire et nous continuerons à le faire, aussi aveugle que soit Ponce Pilate.

Batiushka
Recteur orthodoxe russe d’une très grande paroisse en Europe, il a servi dans de nombreux pays d’Europe occidentale et j’ai vécu en Russie et en Ukraine. Il a également travaillé comme conférencier en histoire et en politique russes et européennes.

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




SAUVEZ L’ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUES EN FRANCE !

Par Nicole Delépine

« Il est pour le moins surprenant que les réformateurs de 2018 aient recherché l’égalité des chances en supprimant les mathématiques alors que les révolutionnaires de 1794 l’avaient recherchée précisément à travers les mathématiques »

(Marwan Lahoud, Président de l’AX).

Alors que les épreuves de mathématiques du baccalauréat version 2023 approchent à grands pas, que les retardataires tentent de boucher leurs lacunes et leurs profs de les aider comme ils peuvent, il nous paraît important de relayer l’appel au secours de professeurs, parents, scientifiques dont les éminents chercheurs de l’école Polytechnique, dont des anciens devenus grands patrons.

Parents, grands-parents, ex-étudiants des excellentes facultés françaises dans les années 60 – 70, il nous paraît légitime dans l’intérêt de nos petits-enfants et des générations qui viennent de faire écho aux appels au secours pour sauver l’enseignement des mathématiques, appels si peu relayés par nos médias.

Citons les Échos1 :

« La communauté polytechnicienne se mobilise afin de sauver une matière fétiche de l’école, les mathématiques. La revue des anciens de l’X revient sur la révision scolaire de 2018 qui a restreint le rôle et la place de la discipline dans l’enseignement en France. Mêlant le point de vue d’une élève férue, des analyses d’anciens devenus professeurs ou chefs d’entreprise (Saint-Gobain, par exemple), le dossier contient aussi la synthèse d’une étude réalisée par le sociologue Pierre-Michel Menger.

Paradoxe : si le niveau moyen est médiocre (combien de nos concitoyens maîtrisent vraiment la règle de trois ?), l’excellence, qui se compte en particulier en médailles Fields, demeure française. Même si la production de mathématiciens est fragile et leurs carrières pas évidentes. Pour Menger, afin de ne pas faillir, une voie essentielle : “Redresser les maths au lycée !” L’idée-force du numéro est de soutenir les vocations scientifiques. Un dossier clé, ici sans aucune équation ».

(à consulter en service payant)

https://www.lajauneetlarouge.com/quelle-place-pour-les-mathematiques-en-france-aujourdhui/ 2
Par Stéphane JAFFARD (X81)

« Les mathématiques et l’École polytechnique, c’est d’abord un long mariage d’amour : les fondateurs de l’École étaient conscients de l’importance de cette discipline dans la formation des futurs officiers des armes techniques, comme l’artillerie, et ils ont voulu la doter de cours d’analyse rigoureux incluant les avancées les plus récentes. (…).

Au XIXsiècle, les cours d’analyse de l’École polytechnique, enseignés par les plus grands mathématiciens de l’époque, font référence dans l’Europe entière. Encore tout récemment, l’École a résisté avec succès aux tentatives de baisser le niveau d’exigence en mathématiques demandé aux élèves, consciente du fait qu’un haut niveau dans cette discipline sera indispensable aux ingénieurs de demain.

Nul ne sera donc étonné si, parmi les nombreux patrons qui sont intervenus au printemps dernier dans les médias pour défendre les mathématiques, une grande proportion d’entre eux étaient polytechniciens.

De quoi s’alarmaient-ils ? Tout d’abord de la disparition des mathématiques dans certaines filières du lycée (…). Mais aussi de l’appauvrissement de l’enseignement de cette discipline à tous les niveaux, avec des conséquences dramatiques pour notre économie. Éblouies par les derniers feux d’une recherche d’excellence, comme la médaille Fields d’Hugo Duminil-Copin l’été dernier, les autorités politiques se sont refusées à voir un effondrement déjà bien engagé. »

Dans La Jaune et la Rouge en ligne de septembre 2022,

« Emmanuel Royer et moi annoncions la tenue des assises des mathématiques, du 14 au 16 novembre dernier ; le but de ce colloque à l’UNESCO était de faire le point sur les nouveaux besoins de mathématiques dans les autres sciences, l’économie et la société (…) !

Exposés accessibles sur le site du colloque :https://www.assises-des-mathematiques.fr.(…)

C’est l’INSMI (Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions) du CNRS qui effectuera le portage des propositions issues des sept groupes de travail (…)

j’émets le vœu que leurs propositions ne soient pas édulcorées, mais que les décideurs politiques prennent pleinement conscience de la situation critique dans laquelle se trouvent les mathématiques en France aujourd’hui. »

APPEL DU SÉNATEUR HOUPERT POUR LA SAUVEGARDE DES MATHS EN FILIÈRE ÉCONOMIE

Notre collègue le sénateur A Houpert plaide pour le respect des heures de maths en prépa commerce ! il est radiologue et lanceur d’alerte dans la plandémie covid et récemment interdit d’exercice par le conseil de l’ordre des médecins pour avoir informé la population sur les mensonges de la doxa officielle du Covid19 et sur les dangers des injections géniques. Dans son rôle d’élu, il interpelle le ministre de l’Éducation nationale.

Question écrite n° 05574 de M. Alain Houpert (Côte-d’Or — Les Républicains)
publiée dans le JO Sénat du 02/03/2023 — page 1483

« M. Alain Houpert attire l’attention de M. le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur l’actuel projet de réforme des classes préparatoires de la filière économique et commerciale générale (ECG) aux écoles de commerce, qui, sous couvert de renforcer l’attractivité auprès des lycéens et de leurs familles de cette filière issue de la réforme de 2021, recèle en réalité les prémisses de sa prochaine disparition.

Ce qui explique la forte mobilisation des professeurs de classes préparatoires — quatre cents d’entre eux viennent de signer une lettre ouverte explicite3— et de leurs représentants syndicaux. Alors qu’un timide retour en grâce des mathématiques est annoncé pour tenter de pallier la désaffection des lycéennes et des lycéens après la réforme du lycée, ce projet désoriente, non seulement par son contenu (avec notamment la réduction envisagée de moitié des heures de mathématiques, avec l’ouverture d’une option “mathématiques avancées” que seuls pourront proposer les grands établissements des métropoles au détriment des lycées de province, et la diversification des options de première année dont la poursuite en deuxième année pourra parfois obliger les élèves à changer de lycée), mais aussi par une volonté de mise en œuvre prématurée, la précédente réforme n’ayant fait l’objet d’aucune évaluation préalable — les premiers concours n’auront lieu qu’en avril — mai 2023 —, et sans réelle concertation en amont de son élaboration.

C’est pourquoi, pour prendre toute la mesure des effets induits — suppressions de postes de professeurs, remises en cause des enseignements pluridisciplinaires et de l’accompagnement complémentaire des élèves, fragilisation des lycées de proximité —, il lui demande de bien vouloir mettre sous moratoire ce projet, qui, s’il devait se conjuguer à la concurrence de la filière “bachelor”, porterait atteinte à la spécificité des classes préparatoires et à leur formation d’excellence, auxquelles participe pleinement la filière ECG. Il le remercie de sa réponse.

Transmise au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

En attente de réponse du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ».

Voici la lettre ouverte des professeurs de prépa4

La lettre ouverte des professeurs de CPGE ECG

« Objet : “vive inquiétude des professeurs de CPGE face à un projet de réforme de la filière ECG qui la dénature et porte atteinte à l’intérêt des étudiants”

Madame, Monsieur,

Nous, enseignants de Classes Préparatoires, souhaitons vous faire part de notre vive inquiétude au sujet du projet de réforme des CPGE ECG qui nous a été présenté le 19 janvier lors d’un Comité de Pilotage au Ministère de l’Éducation Nationale :

— annonce de la fragilisation des classes dont le taux de remplissage n’atteindrait pas 80 % de la quantité souhaitée par le Ministère s’il n’y a pas de réforme ;

— dans les classes préparatoires ECG (aux grandes écoles de commerce et de management),division par deux de l’horaire de mathématiques et informatique, alors que la réforme du lycée entraîne la formation de groupes terriblement hétérogènes mêlant des lycéens ayant suivi 1 h 30 de mathématiques en première à ceux qui ont suivi 6 heures ou 9 heures (spécialité plus maths expertes) ;

— création d’une option “mathématiques avancées”, qui ne serait pas proposée dans tous les lycées, mais pourrait l’être dans les “grandes prépas”.

La filière ECG repose sur quatre piliers : les langues vivantes, les lettres et la philosophie, les mathématiques et les sciences humaines. Les mathématiques permettent à nos étudiants de poursuivre leurs études en comptabilité, finance, contrôle de gestion, systèmes d’information, actuariat, mais aussi dans des masters qui nécessitent de plus en plus d’algèbre, de statistiques et d’informatique, en lien avec la gestion de données massives, les questions liées à l’intelligence artificielle ou encore la logistique.

Ces poursuites d’études sont plébiscitées par beaucoup d’étudiants, et tout particulièrement par ceux dont les origines sont les plus modestes, du fait de la qualité et la sûreté des emplois qu’elles leur offrent.

Dans ce contexte, comment ne pas être sidérés de voir le Ministère proposer un projet qui entre en totale contradiction avec la volonté affichée par le gouvernement d’ériger l’enseignement des mathématiques comme cause nationale ; en contradiction également avec l’inquiétude exprimée avec force, ces derniers mois, par les grandes entreprises sur les besoins importants de compétences mathématiques pour les entreprises ?

Comment ne pas être sidérés face à un projet qui risque de creuser fortement les inégalités ?

Inégalités de genre, d’abord : la filière ECG a la particularité d’être une filière d’excellence où la parité est quasiment toujours présente. La réforme du lycée a montré à quel point les systèmes modulaires peuvent creuser les inégalités, en particulier quand ils concernent le choix par les jeunes femmes de faire ou non des mathématiques. Comment ne pas craindre que le projet de réforme n’aboutisse à plus d’inégalités au détriment des femmes ?

Inégalités territoriales, ensuite : l’option “mathématiques avancées” ne serait pas proposée dans tous les lycées, mais pourrait l’être seulement dans les “grandes prépas”, fermant ainsi peu ou prou aux élèves des “petites prépas” de province ou de banlieues l’accès aux écoles du top 5, ainsi qu’à la poursuite d’études dans les filières évoquées plus haut.

Quant à l’intention affichée de mettre un maximum d’étudiants dans les classes, ceci ne peut aboutir qu’à concentrer un peu plus l’offre de formation dans les grandes métropoles au détriment des territoires périphériques, en augmentant le prix des études et la précarité des étudiants. Comment ne pas nous interroger sur l’égalité des chances et sur la représentation géographique et sociale dans nos élites de toutes les composantes de la société ?

Nous alertons donc fortement sur les risques importants que le projet de réforme comporte, et nous contestons la méthode employée :

— réforme annoncée avant même la nécessaire évaluation de la précédente réforme de la filière, remontant à 2021, et dont la première promotion n’a même pas encore passé les concours ;

— après avoir affirmé qu’il n’y avait pas de projet de réforme, puis nié que les projets qui circulaient étaient de vraies hypothèses de travail, la dernière réunion de COPIL (Comité de Pilotage de la réforme) a montré qu’il était bien prévu, depuis le début, de fermer certaines classes et baisser massivement l’enseignement de mathématiques en Classes Préparatoires ECG.

L’enseignement de culture générale (lettres et philosophie) a lui aussi fait l’objet de menaces de diminution de son volume horaire. À travers la culture générale, c’est notamment l’acquisition de compétences fondamentales qui est en jeu : la rédaction, l’argumentation, la structuration de la pensée, la problématisation, etc.

Cette menace sur le volume horaire se double d’une autre menace : celle de transformer la culture générale en un enseignement de questions contemporaines coupées des humanités, ce qui reviendrait à une mutilation portant atteinte aux ressources les plus vives de l’esprit critique. Ce serait là un pas inadmissible vers la superficialité. Généralement, les étudiants aiment cette matière et se souviennent ensuite avec bonheur d’avoir suivi un enseignement qui permet aux cadres qu’ils sont devenus d’avoir davantage de distance réflexive sur leur action et donc de mieux dominer leurs tâches.

Nous pensons qu’à rebours du projet annoncé, des parcours différenciés et ambitieux seraient préférables à un tronc commun qui nivelle par le bas, et des spécialités faméliques qui ne permettent pas d’atteindre le niveau de compétence nécessaire pour poursuivre des doubles diplômes et des masters exigeants proposés en Écoles de Management.

Nous sommes convaincus que les CPGE ont toujours un rôle à jouer, tant pour la promotion de l’égalité des chances que pour le maintien d’un maillage fin de l’offre d’éducation dans les territoires, ainsi que pour contribuer à la puissance économique et industrielle de la France.

C’est pourquoi nous nous opposons fermement à ce projet et nous nous permettons de vous en présenter les modalités et les risques. »

EN CONCLUSION

Les autorités françaises glissent une fois de plus dans la dérive américaine bien résumée par trois mathématiciens d’origine française qui ont observé le déclin de leur passion aux USA :

« La diversité au mépris de l’excellence

En effet, dans nombre de nos grandes institutions universitaires et de recherche, y compris les Académies américaines des sciences, l’Académie américaine des arts et des sciences, la Fondation américaine des sciences et les Instituts américains de la santé, l’excellence scientifique est en train d’être supplantée par la diversité comme facteur déterminant d’éligibilité aux prix et autres distinctions. Et certaines universités, marchant dans les pas de l’université de Californie, mettent désormais en œuvre des mesures visant à évaluer les candidats aux postes de professeurs et aux promotions sur la base non seulement de la qualité de leur recherche, de leur enseignement et de leurs services, mais aussi de leur engagement vis-à-vis de politiques diversitaires.

Plusieurs institutions ont même introduit des voies d’accès à la titularisation uniquement fondées sur les activités liées à la justice sociale. Les dommages potentiels que de telles mesures peuvent causer aux normes académiques dans les STEM sont immenses.

L’histoire des sciences regorge d’exemples montrant comment l’adhésion ostentatoire à une idéologie politiquement encouragée, facilement contrefaite par des scientifiques aussi opportunistes que médiocres, peut conduire à la dévalorisation de domaines universitaires entiers.5 »

Notre amie Karen Brandin, mathématicienne alerte depuis plusieurs années sur le sort cruel réservé à cette matière dans les programmes des lycées et collèges6 7

Des machines et des profs — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

« Depuis plus de dix ans, nous sommes quelques-uns à alerter régulièrement sur cette entreprise de destruction massive et l’hémorragie scientifique qui ne manquera pas d’en résulter. Mais puisque l’on est seuls, puisqu’on est fous et qu’ils sont si nombreux, et puisque surtout, l’on est pris au piège du redoutable courant des baïnes de la “désinstruction nationale”2 selon le terme de René Chiche au point d’être empêchés de lutter efficacement contre cet Enseignement de l’Ignorance parfaitement décrit par Jean-Claude Michéa3 dans un essai prophétique du même nom, le temps semblait peut-être venu finalement de suivre les recommandations des sauveteurs en pareil cas : arrêter de lutter ; se laisser dériver, quitte à échouer sur un autre rivage que celui de l’enseignement.

Se laisser dériver pour ne pas se noyer dans une mer de désillusions et de trahisons successives. »

Dans cet article, elle rappelle que Christophe Besse (Directeur de l’Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions — CNRS) a fait un bilan chiffré tragique concernant notamment la sous-représentation des maths pures (section 25) et rapporté l’effondrement drastique du nombre de postes qui en l’espace de dix ans a été divisé par 4,5.

N’est-ce pas la disparition des enseignants qui poussent à cette réforme de l’enseignement des mathématiques en filière économique, comme la disparition des médecins a conduit à la fermeture des services hospitaliers et à des réformes iniques du système de santé visant à remplacer les docteurs par des machines ?

« Les maths agonisent ; elles dépérissent et comment pourrait-il en être autrement lorsque en terminale, ce sont rien de moins que 9 grands thèmes qui doivent être “traités” (bâclés) en l’espace de quelques mois, l’épreuve de spécialité étant programmée mi-mars (du 20 au 22 mars 2023 plus exactement). Une aberration de plus de cette réforme en tous points absurde qui verra son funeste apogée à compter du 19 juin avec l’imposture du Grand Oral, changé en mauvais concours d’éloquence, car, à compter de cette année, les élèves n’auront plus le droit d’utiliser le tableau comme support pour leur exposé. Il ne manquerait plus qu’il y ait du contenu !8

On veut de l’artificiel. C’est pourtant facile à comprendre.

Le fait est qu’il est bien difficile de s’arranger avec la réalité, car les maths sont et resteront une discipline littéraire avant d’être numérique et surtout une discipline du temps long, même si c’est impopulaire dans une société où il faut aller vite, où tout se règle à grand coup de QCM et où il est mal vu de discuter, d’argumenter, de démontrer.

Les notions en maths ont besoin d’infuser ; elles sont besoin d’être observées dans différents milieux, différents contextes. Les objets mathématiques, bien qu’abstraits, ont besoin d’être manipulés. Quant aux erreurs, il leur faut de la place pour être commises puis réparées, car plus que tout, ce sont elles qui sont riches d’enseignement et conduisent à une compréhension complète et définitive. Ce sont elles qui nous font progresser que l’on soit prof ou élève.

Ce temps, nous l’avons bien compris, on ne veut pas nous le donner et en réalité, on ne souhaite pas nous le rendre. En dédommagement, on préfère investir dans une IA qui promet de nous en faire gagner, en l’optimisant.

Mais tutelle ou pas, le programme est tellement démesuré à défaut d’être ambitieux, que cela contraint, condamne à un enseignement dégradé et maltraitant auquel on a honte de participer ; que l’on a honte de dispenser, faute de le cautionner ».

Il est temps pour les Français de reprendre leur pays en main, en imposant aux élus de revoir leurs copies, au ministre de raisonner sur le long terme, en recentrant l’enseignement à l’école sur les bases de la connaissance : lecture, écriture, calcul mental dans les petites classes et suffisamment d’heures de français, mathématiques, philosophie et histoire géographie dans les collèges et lycées au lieu de consacrer des heures à faire la propagande de la théorie du genre et de prôner l’éducation sexuelle comme la priorité du ministère de l’Éducation nationale.

Une république égalitaire et efficace doit aussi redonner aux examens leur caractère anonyme (écrits) et exigeant. Que les militants de la journée du 8 mars pour les femmes (en les discriminant de fait…) réfléchissent aux conclusions des professeurs dans leur lettre ouverte. Cette réforme de la réforme aboutira encore à une diminution du nombre de femmes dans ces filières. Alors plutôt que de grands discours, regardons les actes !

Sinon notre pays continuera à s’enfoncer dans un tiers monde dont les pays émergents sont sortis… Les choix dépendent de nous tous.





La Guerre de 5e Génération vient d’éclater (et vous en faites partie)

[Source : MoneyRadar via Guy Boulianne]

Êtes-vous en guerre ?

Oui, vous qui me regardez en ce moment, prenez un instant pour réfléchir et répondez à la question.

Selon vous, à cet instant, êtes-vous en guerre ?

Avez-vous un ou plusieurs ennemis, ou bien savez-vous si quelqu’un, quelque part, vous considère comme son ennemi, jusqu’à devoir déployer des mesures, quelles qu’elles soient, pour vous amener à cesser le combat ?

À moins d’être en conflit armé avec votre voisin ou votre patron, et si vous ne vivez ni en Ukraine, ni au Yémen, ni en Éthiopie, ni dans aucun des pays qui apparaissent en rouge sur cette carte [1], vous me répondrez probablement que non.

Aucune bombe n’est tombée sur votre toit, aucun soldat armé jusqu’aux dents n’arpente les rues de votre village ou de votre quartier, vous n’avez pas besoin de rejoindre un abri à chaque avion qui passe, et les sirènes ne sonnent que le premier mercredi du mois, pourtant, j’ai une mauvaise nouvelle pour vous, car vous êtes bel et bien en guerre vous aussi, mais simplement, vous l’ignorez.

Vous ignorez même que quelqu’un vous en veut ou cherche à vous nuire, et c’est parfaitement normal, puisque c’est justement le propre de cette guerre, une guerre de perception, qui se veut discrète, raffinée, et qui se mène non pas sur un champ de bataille, mais dans votre esprit.

Aujourd’hui, je vais me plier à un exercice compliqué, qui est de vous expliquer ce qu’est la 5e génération de la guerre factuellement, sans verser dans les théories complotistes, et vous allez vite comprendre pourquoi vous devez considérer que vous êtes loin de vivre en paix comme vous l’imaginez.

Pour bien comprendre ce qui se passe, je vais revenir un peu en arrière, remonter un peu le temps, parler de ces guerres menées à la façon de nos ancêtres, de nos grands-parents ou arrière-grands-parents, et vous montrer comment la technologie, l’intelligence artificielle et la mondialisation ont bouleversé les règles du combat et changé le visage de la guerre.

Aujourd’hui, elle n’est plus aussi franche, elle est asymétrique, elle est hybride, elle se fonde sur l’information, sur la propagande, sur la communication, sur les progrès technologiques plutôt que sur les blindés, les avions de chasse et les contingents de troupes surarmées.

Elle est devenue permanente, brouille la frontière entre la guerre et la paix, et ne concerne plus seulement des nations qui s’opposent l’une à l’autre, mais aussi des entreprises ou des gouvernements, parfois contre leur propre peuple, des peuples contre leurs propres membres, jusqu’aux membres d’un même groupe qui se retournent contre leurs propres frères.

Qui mène ces guerres et dans quels buts ?

Comment s’y prennent-ils et est-il possible de se protéger ?

[Voir aussi :
La fabrication des perceptions]

https://moneyradar.org/

SOURCES

Liens :
MUSIQUES :

  • Ardie Son – Fear No Evil
  • Eleven Tales – When the Demons Came Knocking
  • Jeremy Chontow – Arrival
  • Kyle Preston – Lost Reality
  • SPEARFISHER – Taurus
  • Yonatan Riklis – Cyclic Emotions



L’hégémonie américaine et ses périls

[Source : english.news.cn]

[Illustration : le Capitole et un panneau stop sont vus à Washington D.C., aux États-Unis, le 13 février 2020. (Xinhua/Liu Jie)]

BEIJING, 20 février (Xinhua) — L’hégémonie américaine et ses périls

Sommaire

  • Introduction
  • I. L’hégémonie politique : un poids à ne pas négliger
  • II. L’hégémonie militaire — L’usage inconsidéré de la force
  • III. Hégémonie économique — Pillage et exploitation
  • IV. Hégémonie technologique — Monopole et répression
  • V. Hégémonie culturelle — Diffusion de faux récits
  • Conclusion

Introduction

Depuis qu’ils sont devenus le pays le plus puissant du monde après les deux guerres mondiales et la guerre froide, les États-Unis ont agi avec plus d’audace pour s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays, poursuivre, maintenir et abuser de leur hégémonie, favoriser la subversion et l’infiltration, et mener délibérément des guerres, portant ainsi préjudice à la communauté internationale.

Les États-Unis ont élaboré un manuel de jeu hégémonique pour mettre en scène des « révolutions de couleur », provoquer des conflits régionaux et même lancer directement des guerres sous couvert de promouvoir la démocratie, la liberté et les droits de l’homme. S’accrochant à la mentalité de la guerre froide, les États-Unis ont intensifié la politique des blocs et alimenté les conflits et les confrontations. Ils ont poussé à l’extrême le concept de sécurité nationale, abusé des contrôles à l’exportation et imposé des sanctions unilatérales aux autres. Ils ont adopté une approche sélective du droit et des règles internationales, les utilisant ou les rejetant comme bon leur semble, et ont cherché à imposer des règles qui servent leurs propres intérêts au nom du maintien d’un « ordre international fondé sur des règles ».

Ce rapport, en présentant les faits pertinents, cherche à exposer l’abus d’hégémonie des États-Unis dans les domaines politique, militaire, économique, financier, technologique et culturel, et à attirer davantage l’attention de la communauté internationale sur les périls des pratiques américaines pour la paix et la stabilité mondiales et le bien-être de tous les peuples.

Un garçon se tient dans les ruines causées par les frappes aériennes américaines
dans le district de Sangin de la province de Helmand, en Afghanistan, le 23 août 2022.
(Photo de Saifurahman Safi/Xinhua)

I. L’hégémonie politique — Jeter son poids par-dessus bord

Les États-Unis tentent depuis longtemps de modeler les autres pays et l’ordre mondial avec leurs propres valeurs et leur propre système politique au nom de la promotion de la démocratie et des droits de l’homme.

◆ Les exemples d’ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures des autres pays abondent. Au nom de la « promotion de la démocratie », les États-Unis ont pratiqué une « doctrine néo-Monroe » en Amérique latine, ont fomenté des « révolutions de couleur » en Eurasie et ont orchestré le « printemps arabe » en Asie occidentale et en Afrique du Nord, apportant le chaos et le désastre à de nombreux pays.

En 1823, les États-Unis ont annoncé la Doctrine Monroe. Tout en vantant une « Amérique pour les Américains », ils voulaient en réalité une « Amérique pour les États-Unis ».

Depuis lors, les politiques des gouvernements américains successifs à l’égard de l’Amérique latine et de la région des Caraïbes ont été marquées par l’ingérence politique, l’intervention militaire et la subversion des régimes. Depuis 61 ans d’hostilité et de blocus à l’égard de Cuba jusqu’au renversement du gouvernement Allende au Chili, la politique américaine à l’égard de cette région repose sur une maxime : ceux qui se soumettent prospèrent, ceux qui résistent périssent.

L’année 2003 a marqué le début d’une succession de « révolutions de couleur » — la « révolution des roses » en Géorgie, la « révolution orange » en Ukraine et la « révolution des tulipes » au Kirghizstan. Le Département d’État américain a ouvertement admis avoir joué un « rôle central » dans ces « changements de régime ». Les États-Unis se sont également immiscés dans les affaires intérieures des Philippines, en chassant le président Ferdinand Marcos Sr en 1986 et le président Joseph Estrada en 2001 par le biais des « révolutions du pouvoir populaire ».

En janvier 2023, l’ancien secrétaire d’État américain Mike Pompeo a publié son nouveau livre Never Give an Inch : Fighting for the America I Love. Il y révèle que les États-Unis ont comploté pour intervenir au Venezuela. Le plan consistait à forcer le gouvernement Maduro à conclure un accord avec l’opposition, à priver le Venezuela de sa capacité à vendre du pétrole et de l’or pour obtenir des devises étrangères, à exercer une forte pression sur son économie et à influencer l’élection présidentielle de 2018.

◆ Les États-Unis font deux poids deux mesures en matière de règles internationales. Plaçant leur intérêt personnel au premier plan, les États-Unis se sont éloignés des traités et organisations internationaux, et ont placé leur droit national au-dessus du droit international. En avril 2017, l’administration Trump a annoncé qu’elle couperait tout financement américain au Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) au prétexte que l’organisation « soutient ou participe à la gestion d’un programme d’avortement coercitif ou de stérilisation involontaire. » Les États-Unis ont quitté l’UNESCO à deux reprises, en 1984 et en 2017. En 2017, ils ont annoncé quitter l’accord de Paris sur le changement climatique. En 2018, ils ont annoncé leur sortie du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, invoquant le « parti pris » de l’organisation contre Israël et son incapacité à protéger efficacement les droits de l’homme. En 2019, les États-Unis ont annoncé leur retrait du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire afin de chercher à développer sans entrave des armes avancées. En 2020, ils ont annoncé leur retrait du traité « Ciel ouvert ».

Les États-Unis ont également été une pierre d’achoppement pour le contrôle des armes biologiques en s’opposant aux négociations sur un protocole de vérification pour la Convention sur les armes biologiques (CIAB) et en empêchant la vérification internationale des activités des pays en matière d’armes biologiques. Seul pays en possession d’un stock d’armes chimiques, les États-Unis ont à plusieurs reprises retardé la destruction de ces armes et sont restés réticents à remplir leurs obligations. Ils sont devenus le principal obstacle à la réalisation d’un « monde sans armes chimiques ».

◆ Les États-Unis assemblent de petits blocs grâce à leur système d’alliances. Ils ont imposé une « stratégie indo-pacifique » à la région Asie-Pacifique, en créant des clubs exclusifs comme les Five Eyes, la Quad et l’AUKUS, et en forçant les pays de la région à prendre parti. Ces pratiques visent essentiellement à créer une division dans la région, à attiser la confrontation et à saper la paix.

◆ Les États-Unis portent un jugement arbitraire sur la démocratie dans d’autres pays et fabriquent un faux récit de « démocratie contre autoritarisme » pour inciter à l’éloignement, la division, la rivalité et la confrontation. En décembre 2021, les États-Unis ont organisé le premier « Sommet de la démocratie » qui a suscité les critiques et l’opposition de nombreux pays pour avoir tourné en dérision l’esprit de la démocratie et divisé le monde. En mars 2023, les États-Unis accueilleront un autre « Sommet pour la démocratie », qui restera mal accueilli et ne trouvera à nouveau aucun soutien.

Un véhicule militaire américain passe devant la zone de Tal Tamr
dans la campagne de la province de Hasakah, dans le nord-est de la Syrie,
le 14 novembre 2019. (Str/Xinhua)

II. L’hégémonie militaire — le recours injustifié à la force

L’histoire des États-Unis est caractérisée par la violence et l’expansion. Depuis leur indépendance en 1776, les États-Unis ont constamment cherché à s’étendre par la force : ils ont massacré des Indiens, envahi le Canada, mené une guerre contre le Mexique, déclenché la guerre américano-espagnole et annexé Hawaï. Après la Seconde Guerre mondiale, les guerres provoquées ou lancées par les États-Unis ont inclus la guerre de Corée, la guerre du Vietnam, la guerre du Golfe, la guerre du Kosovo, la guerre d’Afghanistan, la guerre d’Irak, la guerre de Libye et la guerre de Syrie, abusant de leur hégémonie militaire pour ouvrir la voie à des objectifs expansionnistes. Ces dernières années, le budget militaire annuel moyen des États-Unis a dépassé 700 milliards de dollars américains, soit 40 % du total mondial, plus que les 15 pays derrière eux réunis. Les États-Unis ont environ 800 bases militaires à l’étranger, avec 173 000 soldats déployés dans 159 pays.

Selon le livre America Invades : How We’ve Invaded or been Militarily Involved with almost Every Country on Earth, les États-Unis ont combattu ou ont été militairement impliqués dans presque tous les 190 pays reconnus par les Nations unies, à trois exceptions près. Ces trois pays ont été « épargnés » parce que les États-Unis ne les ont pas trouvés sur la carte.

◆ Comme l’a dit l’ancien président américain Jimmy Carter, les États-Unis sont sans aucun doute la nation la plus belliqueuse de l’histoire du monde. Selon un rapport de l’université Tufts, « Introducing the Military Intervention Project: A new Dataset on U.S. Military Interventions, 1776-2019 », les États-Unis ont entrepris près de 400 interventions militaires dans le monde entre ces années, dont 34 % en Amérique latine et dans les Caraïbes, 23 % en Asie de l’Est et dans le Pacifique, 14 % au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et 13 % en Europe. Actuellement, ses interventions militaires au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ainsi qu’en Afrique subsaharienne sont en augmentation.

Alex Lo, un chroniqueur du South China Morning Post, a souligné que les États-Unis ont rarement fait la distinction entre la diplomatie et la guerre depuis leur fondation. Au XXe siècle, ils ont renversé les gouvernements démocratiquement élus de nombreux pays en développement et les ont immédiatement remplacés par des régimes fantoches pro-américains. Aujourd’hui, en Ukraine, en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie, au Pakistan et au Yémen, les États-Unis répètent leurs vieilles tactiques en menant des guerres par procuration, de basse intensité et par drones.

◆ L’hégémonie militaire américaine a provoqué des tragédies humanitaires. Depuis 2001, les guerres et opérations militaires lancées par les États-Unis au nom de la lutte contre le terrorisme ont fait plus de 900 000 morts, dont environ 335 000 civils, des millions de blessés et des dizaines de millions de déplacés. La guerre d’Irak de 2003 a provoqué la mort de quelque 200 000 à 250 000 civils, dont plus de 16 000 directement tués par l’armée américaine, et a laissé plus d’un million de personnes sans-abri.

Les États-Unis ont créé 37 millions de réfugiés dans le monde. Depuis 2012, le nombre de réfugiés syriens a été multiplié par dix à lui seul. Entre 2016 et 2019, 33 584 décès de civils ont été documentés dans les combats syriens, dont 3 833 tués par les bombardements de la coalition dirigée par les États-Unis, la moitié étant des femmes et des enfants. Le 9 novembre 2018, le Public Broadcasting Service (PBS) a rapporté que les frappes aériennes lancées par les forces américaines sur Raqqa ont tué à elles seules 1 600 civils syriens.

La guerre qui a duré deux décennies en Afghanistan a dévasté le pays. Au total, 47 000 civils afghans et 66 000 à 69 000 soldats et policiers afghans sans lien avec les attentats du 11 septembre ont été tués dans des opérations militaires américaines, et plus de 10 millions de personnes ont été déplacées. La guerre en Afghanistan a détruit les bases du développement économique de ce pays et a plongé le peuple afghan dans la misère. Après la « débâcle de Kaboul » en 2021, les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient geler quelque 9,5 milliards de dollars d’actifs appartenant à la banque centrale afghane, une mesure considérée comme un « pur pillage ».

En septembre 2022, le ministre turc de l’Intérieur Suleyman Soylu a déclaré lors d’un rassemblement que les États-Unis ont mené une guerre par procuration en Syrie, transformé l’Afghanistan en champ d’opium et en usine d’héroïne, plongé le Pakistan dans la tourmente et laissé la Libye dans des troubles civils incessants. Les États-Unis font tout ce qu’il faut pour voler et asservir le peuple de tout pays disposant de ressources souterraines.

Les États-Unis ont également adopté des méthodes effroyables en temps de guerre. Au cours de la guerre de Corée, de la guerre du Viêt Nam, de la guerre du Golfe, de la guerre du Kosovo, de la guerre d’Afghanistan et de la guerre d’Irak, les États-Unis ont utilisé des quantités massives d’armes chimiques et biologiques ainsi que des bombes à fragmentation, des bombes à air comprimé, des bombes au graphite et des bombes à l’uranium appauvri, causant d’énormes dommages aux installations civiles, d’innombrables victimes civiles et une pollution durable de l’environnement.

Ne vous attendez pas à faire des affaires avec les gars que je n’aime pas, où que vous soyez !
(Juridiction au bras long)

III. Hégémonie économique — Pillage et exploitation

Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont dirigé les efforts visant à mettre en place le système de Bretton Woods, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, qui, avec le plan Marshall, ont formé le système monétaire international centré sur le dollar américain. En outre, les États-Unis ont également établi une hégémonie institutionnelle dans le secteur économique et financier international en manipulant les systèmes de vote pondérés, les règles et les arrangements des organisations internationales, notamment l’« approbation à la majorité de 85 % », ainsi que leurs lois et réglementations commerciales nationales. En profitant du statut du dollar en tant que principale monnaie de réserve internationale, les États-Unis collectent essentiellement le « seigneuriage » du monde entier ; et en utilisant leur contrôle sur les organisations internationales, ils contraignent les autres pays à servir la stratégie politique et économique de l’Amérique.

◆ Les États-Unis exploitent les richesses du monde à l’aide du « seigneuriage ». La production d’un billet de 100 dollars ne coûte qu’environ 17 cents, mais les autres pays doivent débourser 100 dollars de biens réels pour en obtenir un. Il a été souligné, il y a plus d’un demi-siècle, que les États-Unis jouissaient d’un privilège exorbitant et d’un déficit sans larmes créé par leur dollar, et qu’ils utilisaient ce billet de papier sans valeur pour piller les ressources et les usines des autres nations.

◆ L’hégémonie du dollar américain est la principale source d’instabilité et d’incertitude dans l’économie mondiale. Pendant la pandémie de COVID-19, les États-Unis ont abusé de leur hégémonie financière mondiale et ont injecté des milliers de milliards de dollars sur le marché mondial, laissant les autres pays, notamment les économies émergentes, en payer le prix. En 2022, la Fed a mis fin à sa politique monétaire ultra-facile et s’est tournée vers une hausse agressive des taux d’intérêt, provoquant des turbulences sur le marché financier international et une dépréciation substantielle d’autres devises telles que l’euro, dont beaucoup sont tombées à leur plus bas niveau depuis 20 ans. En conséquence, un grand nombre de pays en développement ont été confrontés à une forte inflation, à une dépréciation de leur monnaie et à des sorties de capitaux. C’est exactement ce que le secrétaire au Trésor de Nixon, John Connally, a fait remarquer un jour, avec une autosatisfaction, mais une précision acérée, que « le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème. »

◆ Grâce à leur contrôle sur les organisations économiques et financières internationales, les États-Unis imposent des conditions supplémentaires à leur aide aux autres pays. Afin de réduire les obstacles à l’afflux de capitaux américains et à la spéculation, les pays bénéficiaires sont tenus de faire progresser la libéralisation financière et d’ouvrir les marchés financiers afin que leurs politiques économiques s’alignent sur la stratégie américaine. Selon la Review of International Political Economy, parallèlement aux 1 550 programmes d’allégement de la dette accordés par le FMI à ses 131 pays membres entre 1985 et 2014, pas moins de 55 465 conditions politiques supplémentaires avaient été attachées.

◆ Les États-Unis suppriment volontairement leurs opposants par la coercition économique. Dans les années 1980, pour éliminer la menace économique que représentait le Japon, et pour contrôler et utiliser ce dernier au service de l’objectif stratégique américain consistant à affronter l’Union soviétique et à dominer le monde, les États-Unis ont utilisé leur puissance financière hégémonique contre le Japon, et ont conclu l’accord du Plaza. En conséquence, le yen a été poussé à la hausse, et le Japon a été pressé d’ouvrir son marché financier et de réformer son système financier. L’Accord du Plaza a porté un coup dur à la dynamique de croissance de l’économie japonaise, laissant le Japon avec ce qui a été appelé plus tard « trois décennies perdues. »

◆ L’hégémonie économique et financière de l’Amérique est devenue une arme géopolitique. Doublant les sanctions unilatérales et la « juridiction du bras long », les États-Unis ont promulgué des lois nationales telles que la loi sur les pouvoirs économiques en cas d’urgence internationale, la loi globale Magnitsky sur la responsabilité en matière de droits de l’homme et la loi Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act, et ont introduit une série de décrets pour sanctionner des pays, des organisations ou des individus spécifiques. Les statistiques montrent que les sanctions américaines contre les entités étrangères ont augmenté de 933 % entre 2000 et 2021. À elle seule, l’administration Trump a imposé plus de 3 900 sanctions, soit trois sanctions par jour. Jusqu’à présent, les États-Unis avaient ou ont imposé des sanctions économiques à près de 40 pays à travers le monde, dont Cuba, la Chine, la Russie, la RPDC, l’Iran et le Venezuela, affectant près de la moitié de la population mondiale. Les « États-Unis d’Amérique » se sont transformés en « États-Unis des sanctions ». Et la « juridiction de longue portée [ou au bras long] » a été réduite à rien d’autre qu’un outil permettant aux États-Unis d’utiliser les moyens de leur puissance étatique pour supprimer les concurrents économiques et interférer dans le commerce international normal. Il s’agit là d’une grave entorse aux principes de l’économie de marché libérale dont les États-Unis se sont longtemps targués.

Ne pousse pas sur MON TERRAIN DE JEU. Ce n’est pas de NIVEAU !

IV. Hégémonie technologique — Monopole et suppression

Les États-Unis cherchent à décourager le développement scientifique, technologique et économique des autres pays en exerçant un pouvoir de monopole, des mesures de suppression et des restrictions technologiques dans les domaines de haute technologie.

◆ Les États-Unis monopolisent la propriété intellectuelle au nom de la protection. Profitant de la position de faiblesse des autres pays, notamment des pays en développement, en matière de droits de propriété intellectuelle et de la vacuité institutionnelle dans les domaines concernés, les États-Unis engrangent des bénéfices excessifs grâce au monopole. En 1994, les États-Unis ont fait avancer l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC), imposant un processus et des normes américanisés en matière de protection de la propriété intellectuelle, dans le but de consolider leur monopole sur la technologie.

Dans les années 1980, pour contenir le développement de l’industrie japonaise des semi-conducteurs, les États-Unis ont lancé l’enquête « 301 », ont renforcé leur pouvoir de négociation dans les négociations bilatérales par le biais d’accords multilatéraux, ont menacé d’accuser le Japon de pratiquer un commerce déloyal et ont imposé des droits de rétorsion, obligeant le Japon à signer l’accord américano-japonais sur les semi-conducteurs. En conséquence, les entreprises japonaises de semi-conducteurs ont été presque totalement exclues de la concurrence mondiale, et leur part de marché a chuté de 50 % à 10 %. Pendant ce temps, avec le soutien du gouvernement américain, un grand nombre d’entreprises américaines de semi-conducteurs ont saisi l’occasion et se sont emparées de parts de marché plus importantes.

◆ Les États-Unis politisent, militarisent les questions technologiques et les utilisent comme outils idéologiques. Dépassant le concept de sécurité nationale, les États-Unis ont mobilisé le pouvoir de l’État pour supprimer et sanctionner l’entreprise chinoise Huawei, ont restreint l’entrée des produits Huawei sur le marché américain, ont coupé son approvisionnement en puces et en systèmes d’exploitation, et ont contraint d’autres pays à interdire à Huawei d’entreprendre la construction de réseaux 5G locaux. Ils ont même convaincu le Canada de détenir sans raison la directrice financière de Huawei, Meng Wanzhou, pendant près de trois ans.

Les États-Unis ont inventé un grand nombre d’excuses pour réprimer les entreprises chinoises de haute technologie compétitives au niveau mondial et ont inscrit plus de 1 000 entreprises chinoises sur des listes de sanctions. En outre, les États-Unis ont également imposé des contrôles sur la biotechnologie, l’intelligence artificielle et d’autres technologies de pointe, renforcé les restrictions à l’exportation, resserré le filtrage des investissements, supprimé les applications de médias sociaux chinoises telles que TikTok et WeChat, et fait pression sur les Pays-Bas et le Japon pour qu’ils limitent les exportations de puces et d’équipements ou de technologies connexes vers la Chine.

Les États-Unis ont également pratiqué la politique du deux poids deux mesures à l’égard des professionnels de la technologie liés à la Chine. Pour mettre sur la touche et supprimer les chercheurs chinois, depuis juin 2018, la validité des visas a été raccourcie pour les étudiants chinois se spécialisant dans certaines disciplines liées aux hautes technologies, des cas répétés se sont produits où des universitaires et des étudiants chinois se rendant aux États-Unis pour des programmes d’échange et des études ont été refusés de manière injustifiée et harcelés, et une enquête à grande échelle sur les universitaires chinois travaillant aux États-Unis a été menée.

◆ Les États-Unis solidifient leur monopole technologique au nom de la protection de la démocratie. En construisant de petits blocs sur la technologie, tels que l’« alliance des puces » et le « réseau propre », les États-Unis ont apposé les étiquettes « démocratie » et « droits de l’homme » sur la haute technologie, et ont transformé les questions technologiques en questions politiques et idéologiques, de manière à fabriquer des excuses pour leur blocus technologique contre d’autres pays. En mai 2019, les États-Unis ont enrôlé 32 pays à la Conférence de Prague sur la sécurité de la 5G en République tchèque et ont publié la Proposition de Prague dans le but d’exclure les produits 5G de la Chine. En avril 2020, le secrétaire d’État américain de l’époque, Mike Pompeo, a annoncé le « 5G clean path », un plan conçu pour construire une alliance technologique dans le domaine de la 5G avec des partenaires liés par leur idéologie commune sur la démocratie et la nécessité de protéger la « cybersécurité ». Ces mesures, en substance, sont les tentatives des États-Unis de maintenir leur hégémonie technologique par le biais d’alliances technologiques.

◆ Les États-Unis abusent de leur hégémonie technologique en menant des cyberattaques et des écoutes. Les États-Unis ont depuis longtemps la réputation d’être un « empire de pirates informatiques », blâmé pour ses actes de cybervol effrénés dans le monde entier. Ils disposent de toutes sortes de moyens pour mettre en œuvre des cyberattaques et une surveillance omniprésentes, notamment en utilisant les signaux de stations de base analogiques pour accéder aux téléphones portables afin de voler des données, en manipulant des applications mobiles, en infiltrant des serveurs en nuage [comme le sont iCloud et OneDrive] et en volant par le biais de câbles sous-marins. La liste est longue.

La surveillance américaine ne fait pas exception. Tout le monde peut être la cible de sa surveillance, qu’il s’agisse de rivaux ou d’alliés, voire de dirigeants de pays alliés comme l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel et plusieurs présidents français. La cybersurveillance et les attaques lancées par les États-Unis telles que « Prism », « Dirtbox », « Irritant Horn » et « Telescreen Operation » sont autant de preuves que les États-Unis surveillent de près leurs alliés et partenaires. Ces écoutes des alliés et des partenaires ont déjà suscité une indignation mondiale. Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, un site web qui a révélé les programmes de surveillance américains, a déclaré qu’il ne fallait pas « s’attendre à ce qu’une superpuissance mondiale de surveillance agisse avec honneur ou respect. Il n’y a qu’une seule règle : il n’y a pas de règles ».

Tout le monde aime les États-Unis !
Et ce n’est définitivement PAS ma marionnette qui parle.

V. L’hégémonie culturelle — La diffusion de faux récits

L’expansion mondiale de la culture américaine est un élément important de sa stratégie extérieure. Les États-Unis ont souvent utilisé des outils culturels pour renforcer et maintenir leur hégémonie dans le monde.

◆ Les États-Unis incorporent les valeurs américaines dans leurs produits tels que les films. Les valeurs et le mode de vie américains sont un produit lié à ses films et émissions de télévision, ses publications, son contenu médiatique et les programmes des institutions culturelles à but non lucratif financées par le gouvernement. Il façonne ainsi un espace culturel et d’opinion publique dans lequel la culture américaine règne et maintient son hégémonie culturelle. Dans son article The Americanization of the World, John Yemma, un universitaire américain, a exposé les véritables armes de l’expansion culturelle américaine : Hollywood, les usines de conception d’images sur Madison Avenue et les chaînes de production de Mattel Company et Coca-Cola.

Il existe différents véhicules que les États-Unis utilisent pour conserver leur hégémonie culturelle. Les films américains sont les plus utilisés ; ils occupent désormais plus de 70 % des parts de marché mondiales. Les États-Unis exploitent habilement leur diversité culturelle pour séduire les différentes ethnies. Lorsque les films hollywoodiens s’abattent sur le monde, ils crient les valeurs américaines qui leur sont liées.

◆ L’hégémonie culturelle américaine ne se manifeste pas seulement par une « intervention directe », mais aussi par une « infiltration médiatique » et comme « une trompette pour le monde. » Les médias occidentaux dominés par les États-Unis jouent un rôle particulièrement important dans la formation de l’opinion publique mondiale en faveur de l’ingérence des États-Unis dans les affaires intérieures des autres pays.

Le gouvernement américain censure strictement toutes les entreprises de médias sociaux et exige leur obéissance. Elon Musk, PDG de Twitter, a admis le 27 décembre 2022 que toutes les plateformes de médias sociaux collaborent avec le gouvernement américain pour censurer les contenus, a rapporté Fox Business Network. L’opinion publique aux États-Unis est soumise à l’intervention du gouvernement pour restreindre toutes les remarques défavorables. Google fait souvent disparaître des pages.

Le ministère américain de la Défense manipule les médias sociaux. En décembre 2022, The Intercept, un site d’investigation américain indépendant, a révélé qu’en juillet 2017, Nathaniel Kahler, un responsable du commandement central américain, a demandé à l’équipe de politique publique de Twitter d’augmenter la présence de 52 comptes en langue arabe sur une liste qu’il a envoyée, dont six devaient être prioritaires. L’un des six comptes était consacré à la justification des attaques de drones américaines au Yémen, notamment en affirmant que les attaques étaient précises et ne tuaient que des terroristes, et non des civils. Suite à la directive de Kahler, Twitter a placé ces comptes en langue arabe sur une « liste blanche » pour amplifier certains messages.

◆Les États-Unis pratiquent deux poids deux mesures en matière de liberté de la presse. Ils suppriment brutalement et réduisent au silence les médias d’autres pays par divers moyens. Les États-Unis et l’Europe interdisent l’accès de leurs pays aux principaux médias russes, tels que Russia Today et Sputnik. Des plateformes telles que Twitter, Facebook et YouTube restreignent ouvertement les comptes officiels de la Russie. Netflix, Apple et Google ont supprimé les chaînes et les applications russes de leurs services et de leurs magasins d’applications. Une censure draconienne sans précédent est imposée aux contenus liés à la Russie.

◆Les États-Unis abusent de leur hégémonie culturelle pour instiguer une « évolution pacifique » dans les pays socialistes. Ils mettent en place des médias d’information et des tenues culturelles ciblant les pays socialistes. Ils déversent des quantités stupéfiantes de fonds publics dans les réseaux de radio et de télévision pour soutenir leur infiltration idéologique, et ces porte-parole bombardent les pays socialistes dans des dizaines de langues avec une propagande incendiaire jour et nuit.

Les États-Unis utilisent la désinformation comme un fer de lance pour attaquer d’autres pays et ont construit une chaîne industrielle autour d’elle : des groupes et des individus inventent des histoires et les colportent dans le monde entier pour tromper l’opinion publique avec le soutien de ressources financières presque illimitées.

Conclusion

Alors qu’une cause juste gagne à son champion un large soutien, une cause injuste condamne son poursuivant à être un paria. Les pratiques d’hégémonie, de domination et d’intimidation consistant à utiliser la force pour intimider les faibles, à prendre aux autres par la force et les subterfuges, et à jouer à somme nulle, causent un grave préjudice. Les tendances historiques de paix, de développement, de coopération et d’avantages mutuels sont inéluctables. Les États-Unis ont écrasé la vérité par leur puissance et piétiné la justice pour servir leurs intérêts personnels. Ces pratiques hégémoniques unilatérales, égoïstes et régressives ont suscité des critiques et une opposition croissantes et intenses de la part de la communauté internationale.

Les pays doivent se respecter mutuellement et se traiter sur un pied d’égalité. Les grands pays doivent se comporter d’une manière digne de leur statut et prendre l’initiative de poursuivre un nouveau modèle de relations d’État à État, fondé sur le dialogue et le partenariat, et non sur la confrontation ou l’alliance. La Chine s’oppose à toute forme d’hégémonisme et de politique de puissance, et rejette toute ingérence dans les affaires intérieures des autres pays. Les États-Unis doivent faire un sérieux examen de conscience. Ils doivent examiner d’un œil critique ce qu’ils ont fait, abandonner leur arrogance et leurs préjugés, et renoncer à leurs pratiques hégémoniques, dominatrices et d’intimidation.




Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit

[Source : expose-news.com]

Poornima Wagh fait partie d’un groupe de 18 scientifiques de 7 pays qui ont analysé 2 305 échantillons de « vaccins » Covid provenant de douze marques différentes. Jeudi, elle a discuté de leurs conclusions dans la troisième partie de sa série Scamdemic lors d’un podcast Global Conversations animé par Regis Tremblay.

Comme le rapporte Business Insider, le cofondateur de BioNTech, Ugur Sahin, a conçu les injections de Pfizer en janvier 2020 en quelques heures. Et la conception du vaccin de Moderna n’a également pris que deux jours.

Comment faire un vaccin pour un virus qui n’a jamais été isolé ou purifié ou même connu avant la date officielle de la pandémie en mars 2020 ? « Vous ne le faites pas », a déclaré Wagh, « tout cela a été planifié des années à l’avance ».

[Note de Joseph : de plus et jusqu’à preuve scientifique véritable du contraire, aucun virus pathogène d’aucune sorte n’a jusqu’à maintenant pu être isolé, purifié et caractérisé. Voir le dossier Vaccins et virus.]

Nous n’avons pas pu trouver de biographie de Mme Wagh en utilisant les moteurs de recherche habituels, mais elle a fourni un résumé au début de sa présentation :

Fin janvier 2021, un groupe de quatre scientifiques, dont Wagh, a relevé le défi d’analyser le contenu des « vaccins » Covid. D’autres scientifiques ont rejoint le groupe et, au 23 août 2022, ils étaient 18 dans 7 pays. Ensemble, ils ont maintenant analysé un total de 2 305 échantillons obtenus auprès de 12 marques, à savoir :

  • Pfizer/BioNTech/Cominarty,
  • Moderna,
  • Johnson & Johnson (J&J),
  • Novavax,
  • AstraZeneca,
  • Sinopharm (Chine),
  • Sinovac (Chine),
  • Covishield (AstraZeneca fabriqué en Inde),
  • Soberana 02 (Cuba),
  • Pasto Covac (Iran),
  • CanSino (Chine),
  • ZifiVax (Chine)

« Tous les membres de notre groupe ont utilisé des techniques de toxicologie pour étudier les produits biologiques et la biochimie dans les injections, comme l’ARNm, les protéines de pointe et les sous-unités, les concentrations d’acides aminés, la concentration de protéines, les émulsifiants, les lipides, les pseudovirus et les vecteurs viraux, etc.

Nous avons utilisé des formes spécialisées de microscopie en direct chaque fois que possible pour voir l’oxyde de graphène nanoparticulaire et réduit. Dans certains cas, nous avons eu recours à la microscopie électronique à balayage (MEB) pour obtenir des formes d’agrandissement plus efficaces à un grossissement de 12 000 à 15 000 fois pour plus de clarté.

Mais nous avons surtout utilisé une technique appelée microscopie Raman, qui est un microscope à laser. Très efficace pour étudier des molécules comme le graphène.

D’après nos tests sur toutes ces injections depuis février 2021, et même avant avec certains scientifiques de notre groupe, le contenu réel de toutes ces injections est identique.

Toutes les injections sont identiques, mais avec des noms de marque différents comme Pfizer, Moderna etc. avec des différences mineures dans les adjuvants et les nanoparticules lipidiques synthétiques.

Il n’y avait aucun produit biologique dans aucune des injections testées, ce qui signifie qu’aucun matériel biologique n’a été trouvé, comme de l’ARNm, des sous-unités de protéines de pointe, des vecteurs pseudovirus, etc.

Ces injections sont des COCKTAILS CHIMIQUES mortels, pas une arme biologique, mais une arme chimique. »

Le groupe a trouvé les ingrédients suivants dans tous les échantillons qu’il a analysés :

  1. Des adjuvants (conservateurs), principalement de l’hydroxyde d’aluminium, mais il y en a quelques autres.
  2. Saccharose (sucre)
  3. Chlorure de sodium (sel)
  4. Eau
  5. Nanoparticules lipidiques synthétiques telles que PEG et SM 102
  6. Hydrogel
  7. Trillions de nanoparticules d’oxyde de graphène réduit
  8. Des trillions de nanoparticules de contamination par des métaux lourds

Wagh a souligné qu’il est crucial de se rappeler que chaque injection administrée présente des niveaux de toxicité différents :

« Notre équipe a actuellement trouvé 35 variations différentes dans les niveaux de toxicité des injections, allant d’une toxicité légère à une toxicité élevée et tout ce qui se trouve entre les deux. »

Wagh a également testé un lot de 15 injections contre la grippe en 2021 et 2022 et a constaté qu’elles contenaient des ingrédients identiques à ceux des injections de Covid-19.

« Nous avons également testé quelques injections de Covid-19 pour enfants (10 flacons pour être précis). Les enfants reçoivent l’injection IDENTIQUE pour adultes. Il n’y a AUCUNE DIFFÉRENCE dans les ingrédients. Dans de rares cas, l’enfant reçoit la même dose de 0,5 ml que celle administrée à un adulte », a déclaré M. Wagh.

Hydrogel et oxyde de graphène

[Voir aussi
Comment éliminer l’oxyde de graphène des vaxins
et liens inclus]

Elle a expliqué que les polymères et les hydrogels sont utilisés comme nanoantennes, car ils ont des propriétés magnétiques. « Ils ont également la capacité de s’autocristalliser en nanostructures en quelque sorte ».

L’oxyde de graphène réduit est un composé stable qui ne se désintègre pas en particules plus petites dans l’organisme. Il est hautement magnétique, thermodynamique et possède une charge piézo-électrique positive, a déclaré Wagh.

« L’oxyde de graphène réduit, en raison de sa charge magnétique et électrique positive, court-circuite littéralement l’intérieur du corps humain, provoquant une inflammation et une dégénérescence massives des tissus… C’est pourquoi nous constatons une augmentation considérable des myocardites, péricardites, accidents vasculaires cérébraux, caillots, crises cardiaques et crises d’épilepsie chez les personnes vaccinées. L’activité électrique de l’organisme est complètement perturbée et, dans la plupart des cas, le corps réagit par une inflammation systémique massive qui finit par provoquer la dégénérescence et la mort. »

L’oxyde de graphène est activé par les fréquences électromagnétiques, spécifiquement les fréquences qui font partie du spectre 5 G. L’oxyde de graphène est le principal ingrédient des hydrogels brevetés par la DARPA. Ce sont ces hydrogels qui se trouvent dans les injections de Covid, les tampons de test PCR et les masques.

L’hydrogel que Wagh et son groupe ont trouvé confirme ce contre quoi le Dr Carrie Madej a mis en garde. Depuis qu’elle a assisté à une conférence techno-transhumaine en 2013 à Atlanta, le Dr Madej a essayé de faire éclater la vérité sur les vaccins et, par conséquent, est devenue connue comme la « lanceuse d’alerte du transhumanisme. » Dès le début de la « pandémie » de Covid, elle a lancé des avertissements sur les ingrédients du « vaccin » Covid, dont l’hydrogel, et sur leur utilité. Dans une vidéo de juillet 2020 [horodatage 17:31], le Dr Madej met en garde :

La DARPA a financé une société qui produit des hydrogels souples et flexibles … injectés sous la peau pour surveiller la santé … ils se synchronisent avec une application pour smartphone afin de donner à l’utilisateur des informations immédiates sur sa santé. Cependant, la nanotechnologie des hydrogels se développe et se répand dans le corps une fois implantée. Nous ne savons pas comment cela affecte notre ADN. Nous savons qu’elle peut envoyer des informations directement et en continu par le biais de l’intelligence artificielle.

[

Sonnette d’alarme sur le vaccin covid-19, le transhumanisme et la nanotechnologie – Carrie Madej



]

Contamination par des métaux lourds

Récemment, des chercheurs allemands et Mike Adams ont tous deux découvert une contamination aux métaux lourds dans des échantillons de vaccins. Les conclusions de Wagh, mais sur un échantillon beaucoup plus important, servent de confirmation :

« Il y avait une contamination MASSIVE dans les injections de Covid-19 par des particules de métaux lourds tels que le tungstène, le chrome, le fer, le sodium (hautement électro-conducteur), le strontium, le magnésium, les nanoparticules d’or et d’argent, le plomb, l’antimoine, l’aluminium, l’étain et bien d’autres. Ces boues de métaux lourds, très stables, sont attirées par les tissus adipeux du corps et s’y déposent, provoquant des irritations et des inflammations répétées dans l’organisme, ce qui entraîne des maladies et la dégénérescence du corps. Voir cet article sur la contamination des vaccins pour enfants par des nanométaux lourds : Nouvelles enquêtes sur le contrôle de la qualité des vaccins : micro et nanocontamination ».

Une note positive

Mme Wagh termine sa présentation sur une note positive :

« Covid-19 a été une bénédiction déguisée. Je le dis avec la plus grande sincérité, car maintenant nous pouvons vraiment nous attaquer à la nature horrible de sujets tels que les dommages causés par les vaccins, la mort par les vaccins, le monopole de Big Pharma sur la santé humaine, la destruction de la santé humaine au cours des 120 dernières années ou plus uniquement à cause des dommages générationnels causés par les vaccins à nos corps, chromosomes et mitochondries.

Chaque escroquerie est la même histoire d’effacer et de recommencer. En fin de compte, il s’agit d’une ÉLIMINATION MASSIVE et d’une RÉINITIALISATION complète par la dépopulation et la dévastation économique et sociale. Cependant, cette fois-ci, le RESET est du côté de l’humanité et les PARASITES sont sur leur dernière jambe de désespoir. S’il vous plaît, tenez bon, battez-vous avec acharnement, ne vous laissez JAMAIS abattre, soyez résilients et sachez que nous avons un ÂGE D’OR devant nous dans un TRÈS COURT délai. Ce n’est pas le moment d’abandonner ! »

Une copie de toutes les diapositives dont Wagh a parlé dans sa présentation, y compris une version texte de celles-ci, est jointe ci-dessous :

Vidéo Rumble (anglais) : L’injection – C’est du poison et elle vous tuera


!function(r,u,m,b,l,e){r._Rumble=b,r[b]||(r[b]=function(){(r[b]._=r[b]._||[]).push(arguments);if(r[b]._.length==1){l=u.createElement(m),e=u.getElementsByTagName(m)[0],l.async=1,l.src="https://rumble.com/embedJS/u4"+(arguments[1].video?'.'+arguments[1].video:'')+"/?url="+encodeURIComponent(location.href)+"&args="+encodeURIComponent(JSON.stringify([].slice.apply(arguments))),e.parentNode.insertBefore(l,e)}})}(window, document, "script", "Rumble");

Rumble("play", {"video":"v1enjml","div":"rumble_v1enjml"});

Vous pouvez trouver Scamdemic Partie 1 « SARS-COV-2 le virus qui n’a JAMAIS existé » ICI.
et Scamdemic Partie 2 « Mensonges pandémiques, masques et tests Covid-19 », téléchargé en deux parties, ICI et ICI.
Et une copie PDF des diapositives de la présentation de la partie 2 de Poornima Wagh peut être trouvée ICI.




OMS et Nouvel Ordre Mondial

[Source : anthropo-logiques.org via RI]

Je suis profondément heureux de re-publier ici, avec son aimable autorisation, une nouvelle analyse magistrale de ma consœur Françoise Bloch au sujet de ce qui se trame à l’OMS et du rôle que d’aucuns aimeraient voir jouer à cette organisation profondément corrompue au sein du Nouvel Ordre Mondial…

Avec cet argument a priori imparable : si c’est pour la santé des populations, de quel droit oserait-on s’opposer aux décisions de cet organisme ?

Les manœuvres pour soumettre les pays aux décisions contraignantes (diktats) de l’OMS se déroulent déjà au grand jour depuis quelques années. Si les Occidentaux apparaissent soumis à cet agenda totalitaire mondial, la bonne surprise est venue à plusieurs reprises du reste du monde, à qui évidemment on ne la fait pas quand il s’agit d’imposer de nouvelles formes d’impérialisme.

Ceci advient à un moment où l’organisation n’en finit pas de se discréditer. En dépit de la quasi-absence de nouveaux cas, par exemple, l’OMS vient de reconduire la « variole du singe » comme urgence sanitaire internationale… Une urgence sanitaire sans cas est une innovation intéressante de plus dans le registre du théâtre de l’absurde… mais certainement pas de la santé publique !

Quant au très douteux scientifique Jeremy Farrar (directeur du Wellcome Trust), il vient, à peine élevé à la dignité de Chief Scientist de l’OMS, de proposer qu’on renonce aux investigations quant à l’origine du Sars-CoV-2 — question en effet sans importance ! Il s’en est ensuite défendu, sachant à quel point le sujet est chaud : pas moins de dix chimères de coronavirus de chauve-souris ont été produites dans le laboratoire de Wuhan après que Barack Obama ait interdit les recherches sur les gains de fonction sur les virus — le Sars-CoV-2 apparaissant désormais bien, comme l’avait dit très vite le Pr Luc Montagnier, un produit d’ingénierie du vivant…

Au-delà de ces vilaines péripéties se déploie un réel problème de fond : la volonté de subordonner de manière contraignante la souveraineté sanitaire des pays à une organisation internationale connue aujourd’hui comme étant LA plus corrompue au monde.

Françoise Bloch, en observatrice avertie, nous livre un article de haute tenue décrivant les risques et les enjeux de cette pièce maîtresse du dispositif de gouvernance mondiale en voie d’imposition par des pouvoirs étatiques mafieux. Engagés dans de véritables « crimes d’état contre la démocratie » selon le terme consacré par le professeur de sciences politiques américain Lance de Haven Smith…

Jean-Dominique Michel

[Mise à jour.
Voir aussi :
« Le Traité sur les pandémies de l’OMS instaurera un État mondial, policier, médical et scientifique », selon Francis Boyle, professeur de droit
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/le-traite-sur-les-pandemies-e-l-oms-instaureront-un-etat-mondial-policier
et
Un avocat révèle les projets de pouvoir de l’OMS]

La clef de voûte du Nouvel Ordre Mondial passe-t-elle par de nouvelles prérogatives attribuées à l’OMS ?

Par Françoise Bloch[1]

« Qui écoute un témoin le devient à son tour…
Cela reste important de délivrer un message, pas seulement pour le peuple juif, mais pour la noblesse de l’être humain »

Elie Wiesel[2]

« Aujourd’hui plus que jamais, la conception de l’être vivant comme machine est indissolublement liée au fait que nous vivons dans une société capitaliste et industrielle : elle reflète ce que les instances qui dominent la société voudraient que le vivant soit, afin de pouvoir en faire ce que bon leur semble. »

Bertrand Louart[3]

Préambule

Selon Hannah Arendt[4]:

« Ce n’est que dans la mesure où il pense, et cela veut dire dans la mesure où il est sans âge — un “il” ou un “je” et non un “quelqu’un” comme le nomme si justement Kafka — que l’homme dans la pleine réalité de son être concret vit dans cette brèche entre le passé et le futur. Cette brèche n’est pas un phénomène moderne, peut-être même pas une donnée historique, mais va de pair avec l’existence de l’homme sur la terre. Il se peut bien qu’elle soit ce chemin frayé par la pensée, ce petit tracé de non-temps que l’activité de la pensée inscrit à l’intérieur de l’espace-temps des mortels (…). Ce petit non-espace-temps au cœur même du temps (…) peut seulement être indiqué, mais ne peut être ni transmis ou hérité du passé ; chaque génération nouvelle et même tout être humain nouveau en tant qu’il s’insère lui-même entre un passé infini et un futur infini, doit le découvrir et le frayer laborieusement à nouveau ».

J’ai donc essayé, durant ma vie y compris depuis ces trois ans de délire covidien, de me frayer ce chemin entre un passé et un avenir encore inconnu, mais que d’aucuns semblent vouloir écrire pour nous… en prolongeant un passé qu’ils se sont employés à reprendre à leur compte… pour leurs propres intérêts, n’ayant jamais su s’en détacher et voir que l’humain n’est pas qu’une « mécanique à réparer » ou à « perfectionner ». Les deux idéologies du 20e siècle, nées des conceptions scientistes du 18e et dont le capitalisme a finalement triomphé, n’ont su voir dans la vie et l’humain que la matérialité au point de désormais vouloir en faire un robot. Les hommes ne sont pas des machines que l’on peut télécommander par l’intelligence artificielle et autres béquilles technologiques même si celles-ci les fascinent. Il leur arrive même d’avoir une conscience et de penser dans cet espace-temps qui échappe aux soi-disant « élites mondialistes » dont les projets fous nous conduisent à un totalitarisme sanitaire et militaire si nous n’y prenons garde… et dont une partie est déjà en place, mais qu’ils accélèrent.

******

D’abord il nous faut faire un constat

De ces trois ans de « covidisme délirant », totalement déconnecté de la réalité de la situation et d’ailleurs de toutes les pratiques judicieuses et scientifiquement éprouvées en cas d’épidémie virale respiratoire voire de pandémie, mais fut simplement une « expérimentation d’ingénierie sociale », conçue et préparée de longue date[5].

Depuis l’arrivée du SRAS-CoV-2, nous pouvons énumérer les méthodes de manipulation de l’information qui ont été utilisées : essais cliniques falsifiés et données inaccessibles ; études truquées et en conflits d’intérêts ; dissimulation des effets secondaires à court terme des « injections géniques » nommées à tort « vaccins » et méconnaissance totale des effets à long terme de leur injection ; composition douteuse des « produits injectés » ; méthodes de test inadéquates ; gouvernements et organisations internationales corrompus ; médecins soudoyés ou menacés, voire interdits d’exercer leur métier ; dénigrement de scientifiques de renom ; interdiction de tout traitement alternatif efficace ; méthodes sociales liberticides et création de boucs émissaires — les non-vaccinés — pour diviser la population, monter les citoyens les uns contre les autres, et créer la discorde au sein des familles au point de pousser des enfants et adolescents au suicide ; utilisation par les gouvernements de techniques de modification du comportement et d’ingénierie sociale pour imposer l’enfermement, les masques et l’acceptation des injections ; censure des médias indépendants et discours planétaires uniformes, véhiculés par les médias les plus puissants du monde (trois agences de presse — AP, Reuters, AFP — toutes rachetées par des financiers et subventionnées, fournissant de quoi alimenter leurs articles)… et amplification du numérique à des fins de contrôle de la population.

Et pour conclure :

« En soutenant et en sélectionnant uniquement un côté de l’information scientifique tout en supprimant les points de vue alternatifs, et avec des conflits d’intérêts évidents, les gouvernements et les médias grand public ont constamment désinformé le public. Par conséquent, les lois de vaccination validées de manière non scientifique, issues de la science médicale contrôlée par l’industrie, ont conduit à l’adoption de mesures sociales pour la protection supposée de la santé publique, mais qui sont devenues de graves menaces tout à la fois pour la santé, les droits et les libertés des populations touchées »[6].

Après ce constat d’évidence

Fait par de nombreux chercheurs indépendants[7] et de citoyens et citoyennes éclairés, nous avons, de facto, vécu une expérimentation sociale, une forme particulière d’ingénierie sociale, longuement mûrie et préparée, que les « nouveaux maîtres du monde », à savoir les « élites mondialistes » auto-programmées et l’OMS, leur façade, considèrent finalement comme « réussie » puisque la grande majorité des citoyens — principalement occidentaux — ont consenti aux mesures préconisées y compris les plus coercitives. Car d’autres pays comme une bonne partie de l’Amérique latine, l’Égypte, plusieurs pays africains, la plupart des États indiens et y compris la Chine ont eu recours à des remèdes dits ancestraux — l’Artémisia annua par ex. — ou qui avaient fait leurs preuves scientifiquement. On peut donc constater que cette « expérimentation » n’a pas encore complètement atteint l’objectif visé par l’OMS et ses financeurs[8]. Elle a juste préparé ceux qui, sidérés et manipulés, n’ont pas pu ni su y résister : il s’agit désormais de contraindre tous ceux qui n’ont pas appliqué le « dispositif » ou qui ne l’ont pas atteint afin qu’ils se conforment au déroulement des prochains épisodes, c’est-à-dire l’objectif visé par ces élites mondialistes… et leurs complices : un contrôle totalitaire sur leurs vies au prétexte de prendre soin de leur santé… et de leur sécurité… par équité bien sûr ! En cela, malheureusement, l’OMS et ses complices trouvent chez certains ONG et partis politiques — essentiellement de gauche, « écologistes » et tiers-mondistes — des alliés objectifs au prétexte d’aide au développement et d’aide internationale aux pays les plus démunis financièrement. On reste stupéfait devant un tel aveuglement technophile, purement idéologique.

*****

Voyons maintenant les « préparatifs » de l’OMS en vue d’atteindre cet objectif — qui se veut mondial, question « d’équité », paraît-il — lors de l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2023 : va-t-on vers un totalitarisme sanitaire et militaire ?

Pendant nos interrogations bien sûr légitimes sur ce que nous avons vécu parfois comme sidération et souvent comme maltraitance et le soin que nous apportons à en traiter les effets, de préférence avec bienveillance, l’OMS poursuit son agenda mondialiste, sous l’influence de ses financeurs à savoir les soi-disant « élites mondialistes » (dont bien sûr la Fondation Gates et la GAVI) réunies annuellement au Forum Économique Mondial (WEF) à Davos[9] par une intense activité de groupes de travail ; ceci d’autant plus que lors de l’Assemblée mondiale de la santé de 2022, plusieurs États membres, dont plusieurs africains, se sont opposés aux modifications du Règlement sanitaire international (RSI). Rappelons que, déjà en 2021, Urmie Ray dénonçait les dangers d’une mainmise accrue de l’OMS sur la santé mondiale[10]. Plusieurs groupes de travail — dont les membres sont cooptés — se sont déjà réunis plusieurs fois, en vue de :

  • – élaborer un nouveau traité, accord ou convention sur la prévention, la préparation et l’intervention en cas de pandémie[11],
  • – modifier le Règlement sanitaire international (RSI)
  • – amplifier les outils technologiques afin de poursuivre « une stratégie mondiale pour la santé numérique » (sic) censée façonner l’avenir de la santé mondiale[12].

Les nouvelles prérogatives que l’OMS cherche à se voir attribuer nous annoncent-elles la mise en place d’un Nouvel Ordre Mondial de type totalitaire ? De nombreuses voix, essentiellement américaines, mais, quoique de façon moins audible, aussi européennes, s’élèvent pour dénoncer ce « coup d’État » qui militariserait la santé comme elle l’est déjà, depuis des décennies aux USA. Raison pour laquelle les Américains sont peut-être plus avertis des risques encourus puisqu’ils vivent déjà, sur leur territoire, leur accélération depuis la présidence de G. W. H. Bush durant laquelle la « guerre bioterroriste » a été conçue et lancée à travers diverses opérations : Dark Winter, Eco Global Health Security Initiative, Atlantic Storm et Event 201, que Monika Karkowska a déjà fort bien analysées[13].

Ainsi, le journaliste et chercheur indépendant James Roguski[14] dévoile, en s’appuyant sur un document interne de l’OMS[15], les effets qu’auraient les amendements proposés par l’OMS, dont ceux :

  • – de modifier la nature générale de l’Organisation mondiale de la santé, qui passerait d’une organisation consultative se contentant de formuler des recommandations à un organe directeur dont les proclamations seraient juridiquement contraignantes. (Article 1)
  • – d’étendre considérablement le champ d’application du RSI pour inclure des scénarios qui ont simplement un « potentiel d’impact sur la santé publique »
  • – de chercher à supprimer « le respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes. » (Article 3)
  • – de donner au directeur général de l’OMS le contrôle des moyens de production par le biais d’un « plan d’allocation de produits de santé » afin d’obliger les États-parties à fournir des produits de réponse à la « pandémie » dont la définition serait modifiée, selon ses instructions. (Article 13A)
  • – de donner à l’OMS le pouvoir d’exiger des examens médicaux, des preuves de prophylaxie, des preuves de vaccination et de mettre en œuvre la recherche des contacts, la quarantaine et bien sûr le traitement. (Article 18)
  • – d’instituer un système de certificats sanitaires mondiaux sous forme numérique ou papier, comprenant des certificats de test, des certificats de vaccin, des certificats de prophylaxie, des certificats de guérison, des formulaires de localisation des passagers et une déclaration sanitaire du voyageur. (Articles 18, 23, 24, 27, 28, 31,35, 36 et 44 et annexes 6, 7 et 8)
  • – de rediriger des milliards de dollars non spécifiés vers le complexe industriel d’urgence des hôpitaux pharmaceutiques sans aucune responsabilité. (Article 44A)
  • – de permettre la divulgation de données personnelles sur la santé. (Article 45)
  • – d’augmenter considérablement la capacité de l’OMS à censurer ce qu’elle considère comme de la désinformation et de la mésinformation. (Annexe1, page 36)
  • – de créer une obligation de construire, de fournir et de maintenir une infrastructure RSI aux points d’entrée. (Annexe 10)

Quelque peu réconforté par la 4e séance[16] de ce groupe de travail, puisque ses critiques auraient été entendues (!), J. Roguski en oublie que les modifications apportées au RSI ne sont qu’une partie du processus engagé.

Francis Boyle[17] élargit le propos

Expert en armes biologiques et professeur de droit international à l’Université de l’Illinois, il avait déjà été, en 1989, le rédacteur d’un rapport dénommé « Biological Weapons Anti-terrorism Act », présenté devant le Congrès US sous la présidence de G.H.W. Bush[18]. Récemment interviewé par « The Defender » au sujet des dernières propositions faites par l’OMS lors de négociations internes qui ont eu lieu à Genève du 6 au 13 février[19], il va nettement plus loin et soupçonne ces nouvelles prérogatives que veut s’attribuer l’OMS de revêtir toutes les composantes d’un « état totalitaire mondial de police médicale et scientifique » : celles-ci « pourraient violer le droit international et enlever toute souveraineté aux États en matière de politique de santé tout en s’assurant d’un contrôle sur la population mondiale par la mise en place de technologies numériques » ; tout ceci en vue d’atteindre « la stratégie mondiale de santé numérique » (sic), avec en vedette les GAFAM, l’IA, le contrôle accru des gouvernements et des citoyens qu’un autre groupe de travail étudie[20] en collaboration étroite avec le GHSI (Global Health Security Initiative)[21]. Très récemment, le Dr Mercola[22] annonce la nomination (fin décembre 2022) par le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, à la tête du GHSI, de son directeur — « un scientifique fou » — : le Dr Ferrar. On apprend que le Dr Ferrar était directeur, de 2013 à février 2023, du Wellcome Trust, complice de la dissimulation de l’origine du SRAS-CoV-2. Et que le Wellcome Trust et son directeur font partie du réseau technocratique mondialiste et du mouvement eugéniste moderne. Lorsque le SRAS-CoV-2 est apparu, M. Farrar a fondé Wellcome Leap, qui est en fait le DARPA de la santé mondiale (Defense Advanced Research Projects Agency, c. à d. une agence du département de la défense US). Cet organisme se concentre entièrement sur la recherche transhumaniste afin d’ouvrir la voie à la quatrième révolution industrielle. M. Farrar et le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, font par ailleurs partie d’un petit réseau mondial très soudé qui travaille en coulisse pour influencer la santé, la finance et la gouvernance mondiales… En coulisse donc.

Pour Francis Boyle, tous ces « préparatifs » qui brouillent les cartes entre « transparence relative et opacité » donnent toutefois une « cohérence » à l’ensemble des « préparatifs » que l’OMS compte faire voter par les États membres en mai 2023, mais ne doivent pas être analysés séparément même si tout est fait « pour noyer le poisson » et les faire apparaître comme séparés. Pris ensemble, ils vont dans le sens d’un pouvoir accru que l’OMS s’attribuerait y compris celui de contrôler l’application par les États de ses directives (mais aussi bien sûr le contrôle des citoyens du monde entier, ramenés au niveau d’enfants obéissants dans le meilleur des cas). De son rôle consultatif, la direction de l’OMS aurait désormais un rôle impératif dès lors que les 2/3 des États membres lui auraient donné un blanc-seing.

Et de préciser : le cadre du RSI de 2005 « permettait déjà au directeur de l’OMS de déclarer une urgence de santé publique dans n’importe quel pays, sans le consentement du gouvernement de ce pays, bien que le cadre exige que les deux parties tentent d’abord de parvenir à un accord ». « Selon le même document de l’OMS, les recommandations du comité d’examen du RSI et du groupe de travail des États membres sur les amendements au RSI de 2005 seront communiquées au directeur général de l’OMS, Tedros Adhanson Ghebreyesus, d’ici mi-janvier ». Cependant M. Boyle remet en question la légalité des documents susmentionnés, citant par exemple que le traité proposé par l’OMS viole la Convention de Vienne sur le droit des traités qui a été ratifiée en 1969 et que M. Boyle a décrite comme « le droit international des traités pour tous les États du monde »[23].

Il explique en outre la différence entre le dernier traité sur les pandémies et les propositions de modification du RSI : « Le traité sur les pandémies de l’OMS créerait une organisation internationale distincte, alors que les modifications proposées au RSI fonctionneraient dans le contexte de l’OMS telle qu’elle existe aujourd’hui ». Cependant, a-t-il déclaré « après avoir lu les deux documents, il s’agit d’une distinction sans différence. L’un ou l’autre, ou les deux, mettront en place un État policier médical et scientifique totalitaire mondial sous le contrôle de Tedros et de l’OMS, organisation de façade pour les CDC, que dirigeait Tony Fauci, Bill Gates, Big Pharma, l’industrie de la guerre biologique et le gouvernement communiste chinois qui paie une partie de leurs factures… Soit ils obtiennent les règlements, soit ils obtiennent le traité, mais les deux sont existentiellement dangereux. Ce sont des documents vraiment dangereux… et insidieux ». Le Pr Boyle précise « n’avoir jamais lu de traités et de projets d’organisations internationales aussi complètement totalitaires que le règlement du RSI et le traité de l’OMS, car l’un et l’autre mettent en place un État policier médical et scientifique totalitaire qui échappera au contrôle des autorités nationales étatiques et locales » (et a fortiori aux citoyens) ; « … pour autant que je puisse en juger par leur lecture, ils sont, l’un et l’autre, conçus spécifiquement pour contourner les autorités nationales, étatiques et locales en matière de pandémies, de traitement de pandémies et de vaccins ».

Enfin, venons-en à Katherine WATT[24]

Dans un document qui retrace, année après année, une bonne partie des débats autour de la santé et de ses liens avec le DOD (département de la défense US) depuis le début du 20e siècle, elle montre que dès le début du siècle dernier, les élites américaines avaient, à plusieurs reprises, eu le projet de mettre en place un Nouvel Ordre mondial, velléités auxquelles seul Roosevelt, en 1933, avait — provisoirement — mis un terme. En outre, les élites US dès les années 20-30 avaient des projets de dépeuplement qui furent de nouveau approuvés en 1975 sous la présidence de G. Ford, dans le droit fil des théories eugénistes de la fin du 19e siècle que nous aborderons sommairement ultérieurement. Elle constate qu’aux USA, dès la fin des années 70 « la santé publique a été militarisée »[25] et que le personnel militaire a été utilisé comme « sujets » de recherches (ou plus exactement comme « cobayes ») pour les armes biologiques et chimiques, et que dans le prolongement de cette décision, « tout micro-organisme vivant, fabriqué par l’homme, a été considéré comme un objet brevetable (loi votée sous la présidence de Reagan en 1980) — ce que David Martin a très bien démontré[26] et contre quoi il nous mettait en garde — et qu’en 1986, sous la même présidence Reagan, « fut accordée aux fabricants de vaccins une immunité juridique pour les blessures et les décès causés par leurs produits » ; enfin que le HHS (le département de la santé et des services sociaux), dirigé par le Dr Fauci avait des liens structurels non seulement avec les multinationales pharmaceutiques, mais avec le Département de la Défense (DOD) en vue d’une guerre biologique et bioterroriste, toutes choses analysées par Monika Karbowska[27]. Lors d’une conférence de presse sur le déploiement en cours d’armes biologiques[28], K. Watt précise que de fait, depuis des années, « est utilisé un langage portant sur la santé publique afin de mener à bien une campagne militaire » dont nous avons d’ailleurs vu l’usage qu’en a fait, en France, le Président Macron, durant la crise dite du Covid, en s’entourant d’un Conseil de guerre constitué de militaires dont les propos furent tenus secrets. Je la cite :

“Ce que le Département de la défense et l’OMS ont l’intention de faire — ils sont allés assez loin pour cela sans pour autant atteindre leurs objectifs —, c’est de faire du monde entier leur terrain géographique : ils ciblent toute la population du monde, la durée de leur campagne et les armes qu’ils utilisent sont d’abord informationnelles, c’est-à-dire la propagande et la censure, les deuxièmes sont psychologiquesterreur et terrorisme — qui consistent à dire aux gens qu’ils doivent avoir peur en permanence et qu’ils doivent écouter le gouvernement, et enfin le 3e volet, les armes chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires qui sont appelées dans leurs campagnes « vaccins pharmaceutiques », mais qui sont en fait des toxines et des agents pathogènes”.

Ensuite, K. Watt soulève les éléments juridiques et les aspects économiques et financiers qui permettent de mettre en place tout cet arsenal de mesures. Elle en conclut que ce projet dure depuis fort longtemps et que sont à la manœuvre des banquiers mondialistes et de nombreuses organisations apparentées qui cherchent à prendre le contrôle total des êtres humains par le biais de programmes bancaires et militaires. Tout ceci remonte au mieux aux années d’avant la 1re guerre mondiale, puis fut repris après la seconde, le nazisme ayant en partie échoué à éliminer une grande partie de la population mondiale (à l’exception tout de même des 60 millions de morts dont 26 à 28 millions de Soviétiques qui repoussèrent l’armée allemande, contribuant à lui faire perdre la guerre, et la quasi-totalité des juifs d’Europe !). « Les produits pharmaceutiques, grâce à l’immunité juridique qui les frappe, permettent le déni des intentions visées : ils peuvent atteindre l’objectif de tuer beaucoup de gens sans que leurs empreintes digitales soient partout »… à l’aide d’outils technologiques[29]… dont la 5 G !

[Voir aussi :
Cuisson lente, thermostat 5G — Conférence sur les effets des champs électromagnétiques artificiels sur le vivant
et
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux]

« Les contraintes financières passent par la Banque des Règlements internationaux (BRI) qui contrôle toutes les banques centrales et les institutions financières puis, tout du long, par les États, les gouvernements nationaux, locaux, municipaux, les écoles et les hôpitaux. Si vous vous conformez à ce qu’ils vous disent de faire, vous obtiendrez les moyens financiers pour ce dont vous avez besoin, pour gérer votre entreprise ou avoir un emploi et si vous ne consentez pas, ils peuvent vous couper tout ceci et c’est par là que tout a été réalisé. » En gros, précise, K. Watt : « C’est ce que nous avons déjà pu constater et vivre durant l’année 2021 et ladite « crise du Covid ».

Puis elle analyse tous les aspects juridiques qu’elle a repérés pour détourner les lois interdisant les armes chimiques et biologiques. Tous ces produits le sont à des fins “prophylactiques, protectrices ou défensives, cette dénomination étant fausse puisque tous ces produits biologiques sont agressifs, toxiques et mortels”, en sus d’être grandement inefficaces, comme nous l’avons constaté durant la crise du SRAS-CoV-2 et son cortège d’effets indésirables, pour la plupart censurés.

[Voir aussi :
Vaccin anti-Covid ou arme biotechnologique ?
Nanotechnologie et « vaccins »
À quel point les virus sont-ils morts ?
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !]

Elle considère que l’OMS est la pierre angulaire de tous ces dispositifs et, selon elle, elle “n’est pas une organisation de santé, mais une organisation militaire, le bras militaire du gouvernement mondial unique que les élites essaient de mettre en place”. “Les amendements qu’ils veulent apporter au RSI visent à l’aggraver en exigeant des gouvernements nationaux la mise en place de mesures plus contraignantes et coercitives en cas d’épidémie de maladies transmissibles et le prétexte utilisé, formulé par les banquiers, est de protéger les entreprises des désagréments provoqués par les épidémies. Mais la vraie raison est le transfert des prérogatives des États Nations à l’OMS et à la BRI”.

Tous ces chercheurs américains en appellent à stopper le traité sur les pandémies et les modifications apportées au RSI, voire incitent leur pays à sortir de l’OMS. Peu de chance qu’ils soient entendus puisque les USA sont à la manœuvre depuis des années… sauf lorsque Trump voulut suspendre le financement US de l’OMS… mais certainement pas pour les mêmes raisons !

Ces éclaircissements, sous forme de révélations, nous éclairent désormais sur qui sont “les nouveaux maîtres du monde” à savoir les soi-disant élites mondialistes, essentiellement américaines, comme la plupart des multinationales pharmaceutiques et les banques à l’exception de la Banque des Règlements internationaux, la BRI, créée à Bâle en 1930, laquelle chapeaute toutes les banques centrales. On comprend aisément que la Suisse soit partie prenante de tous ces préparatifs et explique certainement la raison pour laquelle Genève accueille la plupart des Organisations internationales[30] dont l’immunité fut votée en 1945 par le Congrès US sous la présidence de Harry S. Truman ! La dernière en date, adoubée en 2015 par le Conseil fédéral Suisse comme Organisation internationale avec l’immunité juridique et les avantages y afférents, fut le WEF (Forum économique mondial) de Klaus Schwab[31] dont les modalités furent revisitées en 2020.

En conséquence et conclusion… toujours provisoire :

Si ces préparatifs de l’OMS aboutissaient, il en serait fini de la souveraineté des États comme des traités internationaux dont deux d’entre eux me semblent particulièrement importants : le Code de Nuremberg et les Protocoles d’Oviedo puisqu’il s’agit bien, dans tous ces “préparatifs”, de crimes contre l’humanité comme l’a démontré le Grand Jury sous la direction de Reiner Fuellmich et Viviane Fischer, et d’eugénisme dont je rappelle quelques éléments historiques.

[Voir aussi :
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales]

L’eugénisme, théorie qui a prévalu à partir du milieu du 19e siècle en Occident, visait un programme de sélection artificielle pour produire une race humaine supérieure en s’appuyant sur la théorie de l’hérédité de W. Galton et sur celle de Darwin, appliquées aux êtres humains. Furent ainsi pratiquées, entre autres sous le nazisme, des expériences médicales sur l’humain, menées sur des détenus dans les camps de concentration (mais aussi sur les malades mentaux et les enfants). La plupart de ceux qui les pratiquèrent étaient médecins et, pour certains, professeurs d’Université, parfois même chercheurs réputés des expérimentations sur l’humain. Une toute petite partie d’entre eux (23 dont 20 médecins et une femme qui “officiait” comme médecin au camp de Ravensbrück[32]) furent traduits, en 1947, devant l’un des douze Tribunaux de Nuremberg, dont l’un, spécifique, concerna les seuls médecins[33].

[Voir aussi :
Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation
L’eugénisme, l’inavouable projet « scientiste » des philanthropes de la finance
« Vaccins : un plan mondial » écrit en mars 2019]

De ces procès de Nuremberg est né le Code de Nuremberg qui établit une liste de dix critères contenue dans le jugement du procès des médecins de Nuremberg (décembre 1946 — août 1947), lesquels précisent les conditions auxquelles doivent satisfaire les expérimentations pratiquées sur l’être humain pour être considérées comme “acceptables”. De là furent édictées des lois éthiques encadrant la pratique biomédicale[34].

Ces principes éthiques furent constamment remis en cause par les USA. L’OMS et les autorités politiques et sanitaires, notamment dans les pays occidentaux, s’en sont exonérées pendant ladite crise du SRAS-Cov2et ne fut pas plus tenu compte de la Convention et des Protocoles d’Oviedo[35] (avril1997), le seul instrument juridique international contraignant. Cette Convention-cadre et ses protocoles visent à protéger la dignité et l’identité de tous les êtres humains et à garantir à toute personne, sans discrimination, le respect de son intégrité et de ses autres droits et libertés fondamentales à l’égard des applications de la biologie et de la médecine. Refuser de se faire injecter des produits toxiques ne relève donc pas d’un “égoïsme” qui fut prêté aux “non-vaccinés”, mais bien d’une question éthique qui concerne toute l’humanité.

[Voir aussi :
Qu’est-ce que l’éthique en médecine ?]

Hannah Arendt dont l’œuvre gigantesque sur le totalitarisme fait référence[36] — que reprend à son compte Ariane Bilheran[37] — lors d’un dernier entretien réalisé par “les Crises” en 1973[38], jette un regard rétrospectif sur le nazisme, la banalité du mal, la raison d’État dont la sécurité nationale est issue et qui justifie les pires crimes, l’arrogance des puissants, et sur la peur que l’on ne s’avoue que rarement avoir, mais qui n’est que la peur de l’imprévu et de l’imprévisible fait de contingences, mais est surtout la peur de la liberté, celle en particulier de penser. Aurions-nous si peur d’être libres de penser par nous-mêmes de manière critique ? Et répondant à la question : qu’est-ce que la liberté de penser ? elle ajoute :

« Elle ne repose que sur la conviction que chaque être humain, en tant qu’être pensant, peut réfléchir aussi bien que moi, et peut former son propre jugement s’il le veut. (…) La seule chose qui peut vraiment nous aider, c’est vraiment de réfléchir. Réfléchir, cela signifie de toujours penser de manière critique. Et penser de manière critique, cela signifie que chaque pensée sape ce qu’il y a en fait de règles rigides et de convictions générales. Tout ce qui se passe lorsqu’on pense est soumis à un examen critique. C’est-à-dire qu’il n’existe pas de pensée dangereuse, pour la simple raison que le fait de penser est en lui même une entreprise très dangereuse. Mais ne pas penser est encore plus dangereux. Je ne nie pas le fait que réfléchir est dangereux, mais ne pas réfléchir, c’est plus dangereux, encore. »

[Voir aussi :
Ariane Bilheran : « La crise sanitaire est un prétexte pour exercer une domination sur l’humanité »]

Il en est de la grande Histoire comme des histoires singulières, les mythes et les fables qui nous sont contés cachent souvent des secrets inavouables et n’ont pas grand-chose à voir avec la réalité toujours plus complexe. Ces “fables” se transmettent ainsi de génération en génération… qui les reprennent à leur compte. Ainsi Enzo Traverso dans son ouvrage sur « la violence nazie, une généalogie européenne »[39] fait-il remonter cette violence et l’extermination industrielle des juifs… et des Tziganes — les oubliés de l’Histoire comme le furent les colonisés — … à 250 ans, c’est-à-dire à l’épisode de la Terreur de 1793 lors de la Révolution française qui inventa la guillotine, aux guerres coloniales et aux abattoirs de Chicago créés au milieu du 19èmesiècle[40]. Jacques Pauwels, historien hétérodoxe, fait aussi tomber quelques fables qui nous furent contées — tout au moins pour ceux qui voulaient bien les croire —… et plus précisément celle que l’Europe aurait été sauvée par les Américains, “le pays de la Démocratie et de la Liberté[41].

De fait, les grands industriels américains (Ford, ITT, IBM, General Motors, Petroleum Oil, etc.), loin d’être antinazis, étaient racistes et eugénistes. Pour maximiser leurs profits que la grande dépression des années 20-30 avait fait chuter et lutter contre « les Rouges »c’est-à-dire les ouvriers — auxquels la Révolution bolchévique avait fait germer l’espoir d’un monde plus juste et égalitaire, ils collaborèrent avec Hitler puis changèrent d’alliance en mars 1941, après avoir voté un « prêt-bail » à la Grande-Bretagne… et à l’URSS, à charge pour eux d’un remboursement ultérieur : « une victoire hitlérienne aurait alors asséché l’abondante source de bénéfices que générait le “prêt-bail” (…) et celle sur l’URSS aurait été désastreuse pour leurs profits ». Ces élites US arborèrent alors la casquette de l’antifascisme, mais elles restèrent anticommunistes dans leur cœur » et racistes. De surcroît, l’arrestation de tous les opposants syndicaux, socialistes, et communistes allemands, dès la première heure de l’arrivée d’Hitler au pouvoir, et conduits en camps de concentration, firent plier les ouvriers qui, travaillant à l’économie de guerre dans les usines allemandes, se soumirent à des salaires de misère quand ils furent payés. Double objectif atteint pour ces « élites » qui s’enrichirent à tout va sous le nazisme : « l’incessante quête de profit amena les hommes d’affaires, et en tout premier lieu les chefs des grandes et puissantes entreprises à créer et à manipuler le régime nazi et à lui faire déclencher une guerre mondiale, afin de concrétiser ses objectifs »jusqu’à ce que ce régime ne leur convienne plus. Triste constat qui s’est prolongé durant le 20èmesiècle et se perpétue d’ailleurs actuellement avec les multiples guerres menées sous drapeau occidental : les alliances que les « élites » économiques et financières nouent servent toujours leurs profits. Évidemment à lire, ces ouvrages décoiffent quelque peu nos croyances qui sont transmises de génération en génération. Il semble qu’elles aient la vie dure. Qui n’a pas travaillé son histoire est condamné à la revivre… Il en est des histoires singulières comme de la Grande Histoire ! Si l’Histoire ne repasse jamais les plats, dit-on, il arrive qu’elle les resserve sous d’autres apparats !

Toutefois et heureusement, chaque jour nous apporte son lot de révélations ! dont celle du PDG de Moderna, pris « les doigts dans la confiture »[42] quand il a avoué, d’abord en aparté, puis au dernier Forum économique mondial à Davos, que les « vaccins » étaient prêts, en 2019, bien avant le déclenchement de l’épidémie de Sras-Cov2. La vérité finit toujours par être découverte : ces révélations font prendre conscience à certains États que leur souveraineté est en jeu et qu’il serait bon qu’ils s’opposent aux manœuvres de l’OMS et de ses complices, telle récemment l’Australie[43].

Espérons qu’ils seront suivis par d’autres États, mais surtout que les citoyens, les premiers concernés par le « Nouvel ordre mondial » que nous promeuvent l’OMS et les soi-disant élites mondiales rassemblées au Forum économique mondial (WEF), en y mettant tous les atours pour les séduire, comprendront que leur avenir est en jeu comme celui de leurs enfants. La seule « résilience » individuelle ne pourra pas panser leurs plaies quand, de facto, tout totalitarisme a toujours visé un effondrement sociétal tel que les élites l’ont prévu cette fois encore. Étrange rapprochement entre la résilience requise des habitants, contraints de vivre dans des zones contaminées après un accident nucléaire et celle qu’on leur suggère d’avoir pour « s’adapter » voire « consentir » à un totalitarisme sanitaire et militaire tel que prévu par l’OMS ! N’oublions pas que l’OMS collabore aussi étroitement avec l’AIEA et le Conseil de Sécurité et que la « radiophobie » fut évoquée concernant la peur ressentie par les habitants vivant en zones contaminées par les retombées de l’accident de Tchernobyl et que l’idéologie de la résilience peut être, en elle-même, au service de l’acceptabilité sociale de ce qui produit les nuisances[44]. Thierry Ribault rappelle, de façon symptomatique, qu’en France, la loi portant sur la question environnementale de 2021 a été nommée « loi climat et résilience », tandis que le déploiement de moyens militaires lors de la crise sanitaire de laCovid-19 a été dénommé « Opération résilience ». L’idéologie de la résilience est en fait considérée par Thierry Ribault « comme une sorte de nouvelle religion d’État, dans laquelle toutes les situations qui suscitent de la vulnérabilité sont considérées comme des opportunités de rebond et d’adaptation. Il s’agit ainsi d’une forme de justification de l’ordre des choses, puisqu’elle promeut un “faire avec” tout en individualisant la responsabilité de la catastrophe. »

Maisil serait souhaitable que les citoyens n’oublient pas que leur vie dépend de leur capacité à transcender la peur — même si celle-ci est parfois salutaire et a des raisons d’être ressentie quand de telles folies technophiles sont mises en œuvre — on peut aussi en avoir face à un avenir qui ne saurait se déduire du passé, mais qui reste à inventer. D’autres manières d’être ensemble — de se loger, de se nourrir, de s’aimer, de s’entraider, de donner, etc. — sont déjà expérimentées, rien n’empêche de s’y inscrire afin d’inventer, pour le bien commun de l’humanité, d’autres manières de vivre ensemble y compris de prendre soin de notre santé et de celle des autres. Là réside l’espoir d’un autre monde possible que celui que ces « élites » nous ont préparé de longue date et qui de toute manière s’effondrera… les crises, dont la crise écologique, le traversant, étant multiples.

La société n’est qu’une construction imaginaire[45] : rien ne nous empêche d’en imaginer une autre ! Certains s’y emploient et devraient être encouragés et rejoints au lieu d’être stigmatisés. L’important est le chemin, la voie[46] et pas uniquement l’objectif. Il est vrai que pour résister, il faut de la force d’âme, une des quatre vertus cardinales sur lesquelles repose la vie morale[47]. Il faut aussi du courage pour s’y engager ainsi qu’une intelligence du cœur, toutes vertus que les « soi-disant « élitesmondialistes » ignorent. Cette intelligence du cœur vient de notre conscience, celle de notre profonde interdépendance à l’égard des autres dans toute la diversité qui les constitue… et de la compassion que l’on est capable de ressentir face aux souffrances qu’ils endurent.

S’agissant du respect dû à chaque humain, Marcel Hénaff[48] montre que seul le don affronte cette question, car il implique la reconnaissance de l’autre et sa considération[49], c’est-à-dire ce en quoi autrui nous oblige inconditionnellement ; mais que l’argent a le pouvoir de détruire cette exigence et le lien qui unit les hommes entre eux. Il peut infiniment corrompre. Quant à la justice, je laisse le mot de la fin à Camus : « Il n’y a ni justice ni liberté possible tant que l’argent est roi ». Vaste sujet qui serait trop long à traiter dans cet article, mais qui le fut ailleurs[50].


  • Pour télécharger l’article au format PDF : cliquer ici.




Vladimir Poutine – La Russie suspend sa participation au traité START

[Source : donbass-insider.com]

Lors de son discours devant l’assemblée fédérale russe, le Président Vladimir Poutine a fait de nombreuses annonces concernant l’opération militaire spéciale en Ukraine, la situation économique, le développement des nouvelles régions de la fédération de Russie, et a annoncé que Moscou suspend sa participation au traité START, entre autre à cause de la participation de l’OTAN aux attaques ukrainiennes contre les bases aériennes stratégiques russes. Voici la traduction complète en français de son discours. Les mises en gras sont de moi, pour souligner les passages qui me semblent les plus importants.

Christelle Néant


Chers députés de l’Assemblée fédérale – sénateurs, députés de la Douma d’État !

Chers citoyens de la Russie !

Je prononce ce discours à un moment difficile pour notre pays – nous le savons tous très bien – un moment de changements cardinaux et irréversibles dans le monde et d’événements historiques majeurs qui détermineront l’avenir de notre pays et de notre peuple, à un moment où chacun d’entre nous a une énorme responsabilité.

Il y a un an, la décision a été prise de lancer une opération militaire spéciale pour protéger les habitants de nos terres historiques, pour assurer la sécurité de notre pays et pour éliminer la menace que représente le régime néo-nazi qui a émergé en Ukraine après le coup d’État de 2014. Et étape par étape, avec prudence et constance, nous allons relever les défis auxquels nous sommes confrontés.

Depuis 2014, le Donbass s’est battu, a défendu son droit de vivre sur sa propre terre, de parler sa langue maternelle, s’est battu et ne s’est pas rendu dans des conditions de blocus et de bombardements constants, de haine non dissimulée de la part du régime de Kiev, a cru et attendu que la Russie vienne à la rescousse.

Pendant ce temps – et vous le savez bien – nous avons fait tout ce qui était possible, vraiment tout ce qui était possible, pour résoudre ce problème de manière pacifique, nous avons patiemment négocié une issue pacifique à ce conflit très difficile.

Mais un scénario complètement différent se préparait dans notre dos. Les promesses des dirigeants occidentaux, leurs assurances quant à la recherche de la paix dans le Donbass, se sont avérées, comme nous pouvons le constater aujourd’hui, être un faux, un mensonge cruel. Ils n’ont fait que gagner du temps, se livrant à de nombreuses tergiversations, fermant les yeux sur les meurtres politiques, la répression des personnes indésirables par le régime de Kiev, l’intimidation des croyants, et encourageant de plus en plus les néo-nazis ukrainiens à commettre des actes terroristes dans le Donbass. Les officiers des bataillons nationalistes ont été formés dans des académies et écoles occidentales et approvisionnés en armes.

Et je voudrais souligner que même avant le début de l’opération militaire spéciale, Kiev négociait avec l’Occident des livraisons de systèmes de défense anti-aérienne, d’avions de combat et d’autres équipements lourds à l’Ukraine. Nous nous souvenons également des efforts du régime de Kiev pour acquérir des armes nucléaires, et nous en avons parlé publiquement.

Les États-Unis et l’OTAN déployaient rapidement des bases militaires et des laboratoires biologiques secrets près des frontières de notre pays ; en manœuvre, ils se familiarisaient avec le théâtre des futures hostilités et préparaient le régime de Kiev, l’Ukraine asservie, à une guerre majeure.

Et aujourd’hui, ils l’admettent – ils l’admettent publiquement, ouvertement, sans honte. C’est comme s’ils étaient fiers, se délectant de leur perfidie, qualifiant les accords de Minsk et le format Normandie de spectacle diplomatique, de bluff. Il s’avère que pendant tout le temps où le Donbass brûlait, où le sang était versé, où la Russie cherchait sincèrement – je tiens à le souligner – une solution pacifique, ils jouaient avec la vie des gens, jouant, en fait, comme on dit dans les hautes sphères, avec des cartes pipées.

Cette méthode dégoûtante de tromperie a été essayée de nombreuses fois auparavant. C’est la même manière éhontée et fourbe avec laquelle ils se sont comportés lorsqu’ils ont détruit la Yougoslavie, l’Irak, la Libye, la Syrie. Ils ne pourront jamais se laver de cette honte. Les concepts d’honneur, de confiance, de décence ne sont pas pour eux.

Au fil des siècles de colonialisme, de diktat et d’hégémonie, ils ont pris l’habitude de tout se permettre, l’habitude de ne pas se soucier du reste du monde. Il s’avère qu’ils traitent les peuples de leurs propres pays avec le même dédain et la même attitude hautaine, se prenant pour Dieu – après tout, ils les ont aussi cyniquement trompés ou dupés avec des fables sur la recherche de la paix, sur l’adhésion aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Donbass. En effet, les élites occidentales sont devenues le symbole du mensonge total et sans scrupules.

Nous défendons fermement non seulement nos intérêts, mais aussi notre position selon laquelle, dans le monde d’aujourd’hui, il ne devrait pas y avoir de division entre les pays dits civilisés et tous les autres, qu’il faut un partenariat honnête qui rejette en principe toute exclusion, à plus forte raison une exclusion agressive.

Nous étions ouverts et sincèrement prêts à un dialogue constructif avec l’Occident, nous avons dit et insisté sur le fait que l’Europe et le monde entier avaient besoin d’un système de sécurité indivisible et égal pour tous les États, et pendant de nombreuses années, nous avons proposé à nos partenaires de discuter ensemble de cette idée et de travailler à sa mise en œuvre. Mais la réponse que nous avons reçue a été soit incohérente, soit hypocrite. Voilà pour ce qui est des mots. Mais il y a aussi eu des actions concrètes : l’expansion de l’OTAN jusqu’à nos frontières, l’installation de nouveaux sites de défense antimissile en Europe et en Asie – un parapluie qu’ils ont décidé de mettre en place pour se protéger de nous – le déploiement de contingents militaires, et pas seulement près des frontières de la Russie.

Je tiens à souligner – en fait, tout le monde le sait très bien – qu’aucun pays au monde ne possède autant de bases militaires à l’étranger que les États-Unis d’Amérique. Il y a des centaines – je tiens à le souligner – des centaines de bases dans le monde entier, sur toute la planète, il suffit de regarder une carte.

Le monde entier les a vus se retirer d’accords fondamentaux sur les armements, notamment le traité sur les missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée, déchirant unilatéralement des accords fondamentaux qui maintiennent la paix dans le monde. Ils l’ont fait pour une raison – ils ne font rien pour rien, comme vous le savez.

Enfin, en décembre 2021, nous avons officiellement envoyé des projets de traités sur les garanties de sécurité aux États-Unis et à l’OTAN. Mais sur toutes les positions de principe essentielles pour nous, nous avons reçu, en fait, un refus direct. À ce moment-là, il est finalement devenu clair que le feu vert pour la mise en œuvre de plans agressifs avait été donné et qu’ils n’allaient pas s’arrêter.

La menace grandissait de jour en jour. Les informations qui nous parvenaient ne laissaient aucun doute sur le fait qu’en février 2022, tout était prêt pour une nouvelle action punitive sanglante dans le Donbass, contre laquelle, je le rappelle, le régime de Kiev avait lancé de l’artillerie, des chars et des avions en 2014.

Nous nous souvenons tous très bien des images des frappes aériennes sur Donetsk, des frappes aériennes non seulement sur cette ville mais aussi sur d’autres villes. En 2015, ils ont à nouveau tenté une attaque directe sur le Donbass, tout en poursuivant le blocus, les bombardements et la terreur contre les civils. Tout cela, je vous le rappelle, était totalement contraire aux documents et résolutions adoptés par le Conseil de sécurité de l’ONU, totalement – tout le monde a fait semblant qu’il ne se passait rien.

Je veux le répéter : ce sont eux qui ont commencé la guerre, et nous avons utilisé la force et utiliserons la force pour y mettre fin.

Ceux qui planifiaient une nouvelle attaque sur Donetsk, sur le Donbass, sur Lougansk, ont clairement compris que la prochaine cible était de frapper la Crimée et Sébastopol, et nous le savions et le comprenions. Et maintenant, des plans d’une telle portée sont également évoqués ouvertement à Kiev – révélés, dévoilés, ce que nous savions déjà très bien.

Nous protégeons la vie des gens, notre propre maison. Et l’objectif de l’Occident est le pouvoir illimité. Il a déjà dépensé plus de 150 milliards de dollars pour soutenir et armer le régime de Kiev. À titre de comparaison, selon les données de l’Organisation de coopération et de développement économiques, les pays du G7 ont alloué environ 60 milliards de dollars pour l’aide aux pays les plus pauvres du monde en 2020-2021. C’est clair, n’est-ce pas ? Pour la guerre, 150, mais 60 pour les pays les plus pauvres, qui sont censés être toujours pris en charge, sous certaines exigences d’obéissance de la part des pays qui reçoivent l’argent. Et où sont passés tous les discours sur la réduction de la pauvreté, le développement durable, l’environnement ? Où est passé tout cela ? Où est parti tout cela ? Dans le même temps, le flux d’argent pour la guerre ne diminue pas. Aucun argent n’est épargné pour encourager les troubles et les coups d’État dans d’autres pays, encore une fois, partout dans le monde.

Lors d’une récente conférence à Munich, des accusations sans fin ont été portées contre la Russie. L’impression était que cela n’était fait que pour faire oublier ce que le dénommé Occident a fait au cours des dernières décennies. Mais ce sont eux qui ont « fait sortir le génie de la bouteille », qui ont plongé des régions entières dans le chaos.

Les experts américains eux-mêmes estiment qu’à la suite des guerres – je tiens à attirer l’attention sur ce point : ce n’est pas nous qui avons avancé ces chiffres, ce sont les Américains eux-mêmes qui les donnent – les guerres que les États-Unis ont déclenchées après 2001 ont tué près de 900 000 personnes, plus de 38 millions sont devenues des réfugiés. Ils veulent juste effacer tout cela de la mémoire de l’humanité et faire comme si cela n’était jamais arrivé. Mais personne dans le monde n’a oublié, ni n’oubliera.

Aucun d’entre eux ne compte les pertes humaines et les tragédies, car ce qui est en jeu, bien sûr, ce sont des billions, des billions de dollars ; la possibilité de continuer à voler tout le monde ; sous couvert de paroles sur la démocratie et les libertés, d’imposer des valeurs néolibérales et totalitaires par nature ; étiqueter des pays et des peuples entiers, insulter publiquement leurs dirigeants ; réprimer la dissidence dans leur propre pays ; créer une image d’ennemi pour détourner l’attention des gens des scandales de corruption – nous voyons tout cela à la télévision – des problèmes et contradictions économiques, sociaux, interethniques intérieurs croissants.

Permettez-moi de vous rappeler que dans les années 1930, l’Occident a en fait ouvert la voie à l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne. Et aujourd’hui, ils ont commencé à faire de l’Ukraine une « anti-Russie ». Ce projet n’est pas vraiment nouveau. Les personnes qui connaissent un tant soit peu l’histoire savent très bien que ce projet a été lancé au XIXe siècle et qu’il a été développé dans l’Empire austro-hongrois, en Pologne et dans d’autres pays dans un seul but : arracher à notre pays ces territoires historiques, que l’on appelle aujourd’hui l’Ukraine. Tel est cet objectif. Il n’y a rien de nouveau, aucune nouveauté, tout se répète.

L’Occident a poussé la mise en œuvre de ce projet aujourd’hui en soutenant le coup d’État de 2014. Après tout, le coup d’État était sanglant, anti-étatique, anti-constitutionnel – mais ils ont fait comme si rien ne s’était passé, comme si cela devait être fait, ils ont même indiqué combien d’argent avait été dépensé pour cela. La russophobie et un nationalisme extrêmement agressif ont été placés dans le socle idéologique.

Récemment, l’une des brigades des forces armées ukrainiennes – ce qui est honteux pour nous, mais pas pour eux – a reçu le nom d’Edelweiss, comme la division hitlérienne, qui a participé à la déportation de Juifs, à l’exécution de prisonniers de guerre, à des opérations punitives contre des partisans en Yougoslavie, en Italie, en Tchécoslovaquie et en GrèceLes forces armées et la garde nationale ukrainiennes apprécient particulièrement les chevrons des divisions SS Das Reich, Totenkopf, SS Galicie et d’autres unités SS, qui ont également du sang sur les mains. Les véhicules blindés ukrainiens portent l’insigne de la Wehrmacht de l’Allemagne nazie.

Les néo-nazis [ukrainiens] ne cachent pas de qui ils pensent être les héritiers. Il est surprenant que personne au pouvoir en Occident ne le remarque. Pourquoi ? Parce qu’ils s’en moquent, si vous me pardonnez cette expression de mauvais goût. Ils ne se soucient pas de savoir sur qui parier dans la lutte contre nous, contre la Russie. L’essentiel est de se battre contre nous, contre notre pays et donc tout le monde peut être utilisé. Et nous l’avons vu – des terroristes, des néo-nazis, même le diable peuvent être utilisés, Dieu nous en garde, tant qu’ils font ce qu’ils veulent et servent d’armes contre la Russie.

Le projet « anti-Russie » fait essentiellement partie d’une politique revancharde à l’égard de notre pays, visant à créer des foyers d’instabilité et de conflit tout près de nos frontières. Que ce soit à l’époque, dans les années 1930, ou aujourd’hui, l’idée est la même : diriger l’agression vers l’Est, déclencher une guerre en Europe et éliminer les concurrents grâce à des tiers.

Nous ne sommes pas en guerre contre le peuple ukrainien, je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises. Le peuple ukrainien lui-même est devenu l’otage du régime de Kiev et de ses maîtres occidentaux, qui ont en fait occupé ce pays politiquement, militairement et économiquement, détruit l’industrie ukrainienne pendant des décennies et pillé ses ressources naturelles. Le résultat logique a été la dégradation sociale, une énorme augmentation de la pauvreté et des inégalités. Et dans de telles conditions, il est bien sûr facile de trouver de la main-d’œuvre pour des opérations militaires. Personne n’a pensé aux gens, ils ont été préparés pour le massacre, et au final, ils ont été transformés en matériel consommable. C’est triste, c’est effrayant d’en parler, mais c’est un fait.

La responsabilité de la genèse du conflit ukrainien, de son escalade et du nombre croissant de victimes incombe entièrement aux élites occidentales et, bien sûr, au régime actuel de Kiev, auquel le peuple ukrainien est essentiellement étranger. Le régime ukrainien actuel ne sert pas ses intérêts nationaux, mais les intérêts de pays tiers.

L’Occident utilise l’Ukraine à la fois comme un bélier contre la Russie et comme un terrain d’entraînement. Je ne m’attarderai pas sur les tentatives de l’Occident de renverser le cours des hostilités, sur ses plans d’augmentation des fournitures militaires – tout le monde le sait bien. Mais une chose devrait être claire pour tous : plus les systèmes occidentaux à longue portée arriveront en Ukraine, plus nous serons contraints de repousser la menace loin de nos frontières. C’est tout à fait naturel.

Les élites occidentales ne font pas mystère de leur objectif : infliger – comme elles le disent, c’est un discours direct – « une défaite stratégique à la Russie ». Qu’est-ce que cela signifie ? Pour nous, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie en finir une fois pour toutes avec nous, c’est-à-dire qu’ils ont l’intention de transformer un conflit local en une phase de confrontation globale. C’est ainsi que nous comprenons tout et nous réagirons en conséquence, car dans ce cas, il s’agit en fait de l’existence même de notre pays.

Mais ils ne peuvent pas non plus ne pas se rendre compte qu’il est impossible de vaincre la Russie sur le champ de bataille, aussi lancent-ils des attaques informationnelles de plus en plus agressives contre nous. Ils visent, bien sûr, les jeunes, les jeunes générations. Et là encore, ils mentent constamment, déforment les faits historiques et ne cessent d’attaquer notre culture, l’Église orthodoxe russe et les autres organisations religieuses traditionnelles de notre pays.

Regardez ce qu’ils font à leurs propres peuples : la destruction de la famille, de l’identité culturelle et nationale, la perversion, l’abus des enfants, jusqu’à la pédophilie, sont érigés en norme, en norme de vie, et les ecclésiastiques, les prêtres sont forcés de bénir les mariages homosexuels. Peut importe, qu’ils fassent ce qu’ils veulent. Qu’est-ce que je veux dire ici ? Les adultes ont le droit de vivre comme ils le souhaitent, c’est ainsi que nous l’avons fait en Russie et que nous le ferons toujours : personne ne s’immisce dans leur vie privée et nous ne le ferons pas.

Mais je voudrais leur dire : mais regardez, excusez-moi, les écritures, les livres principaux de toutes les autres religions du monde. Elles disent tout, y compris que la famille est l’union d’un homme et d’une femme, mais même ces textes sacrés sont aujourd’hui remis en question. On a appris que l’Église anglicane, par exemple, envisage – pour l’instant seulement – d’étudier l’idée d’un dieu non genré. Que dire ? Dieu pardonne leur, « ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Des millions de personnes en Occident réalisent qu’elles sont conduites vers une véritable catastrophe spirituelle. Les élites, pour parler franchement, sont tout simplement en train de devenir folles, et il ne semble pas y avoir de remède. Mais c’est leur problème, comme je l’ai dit, et nous avons l’obligation de protéger nos enfants et nous le ferons : protéger nos enfants de la dégradation et de la dégénérescence.

Il est évident que l’Occident tentera de saper et de diviser notre société, de parier sur des traîtres nationaux qui, en permanence – je tiens à le souligner – portent le même poison, à savoir le mépris de leur propre patrie et le désir de gagner de l’argent en vendant ce poison à ceux qui sont prêts à le payer. Cela a toujours été le cas.

Ceux qui ont pris la voie de la trahison directe en commettant des actes terroristes et d’autres crimes contre la sécurité de notre société et l’intégrité territoriale du pays seront tenus légalement responsables. Mais nous ne serons jamais comme le régime de Kiev et les élites occidentales, qui sont et ont été engagés dans des « chasses aux sorcières », nous ne réglerons pas nos comptes avec ceux qui ont quitté la Mère Patrie. Que cela reste sur leur conscience, qu’ils vivent avec – ils doivent vivre avec. L’essentiel est que le peuple, les citoyens de Russie, aient porté sur eux un jugement moral.

Je suis fier – je pense que nous sommes tous fiers – que notre peuple multiethnique, la majorité absolue des citoyens, ait adopté une position de principe sur l’opération militaire spéciale, qu’il ait compris le sens des actions que nous entreprenions, qu’il ait soutenu nos actions pour protéger le Donbass. Par-dessus tout, ce soutien a démontré un réel patriotisme, un sentiment qui est historiquement inhérent à notre peuple. Il est bouleversant dans sa dignité, dans la conscience profonde du destin inséparable de chacun – j’insiste – de chaque personne avec le destin de la Patrie.

Chers amis, je voudrais remercier tout le monde, tout le peuple de Russie pour son courage et sa détermination, dire merci à nos héros, soldats et officiers de l’armée et de la marine, de la Garde Nationale Russe, des services secrets et de toutes les agences de sécurité, les combattants des troupes de Donetsk et de Lougansk, les volontaires, les patriotes qui combattent dans les rangs de la réserve de l’armée de combat BARS.

Je tiens à m’excuser : je suis désolé de ne pas pouvoir nommer tout le monde pendant le discours d’aujourd’hui. Vous savez, lorsque je préparais ce discours, j’ai écrit une longue, longue liste de ces unités héroïques, puis je l’ai retirée du discours d’aujourd’hui parce que, comme je l’ai dit, il est impossible de nommer tout le monde, et j’avais juste peur d’offenser ceux que je ne nommerais pas.

Un grand merci aux parents, aux épouses et aux familles de nos défenseurs, aux médecins et aux auxiliaires médicaux, aux infirmières qui sauvent les blessés, aux cheminots et aux chauffeurs qui approvisionnent le front, aux maçons qui construisent les fortifications et restaurent les maisons, les routes et les installations civiles, aux ouvriers et aux ingénieurs des usines de défense qui travaillent désormais pratiquement 24 heures sur 24, en plusieurs équipes, aux ouvriers agricoles qui assurent de manière fiable la sécurité alimentaire du pays.

Je remercie les enseignants qui s’occupent véritablement des jeunes générations russes, en particulier ceux qui travaillent dans les conditions les plus difficiles, essentiellement sur le front ; les personnalités culturelles qui se rendent dans la zone de guerre, dans les hôpitaux pour soutenir les soldats et les officiers ; les volontaires qui aident la ligne de front et les civils ; les journalistes, surtout, bien sûr, les correspondants de guerre qui prennent des risques sur le front pour dire la vérité au monde entier ; les pasteurs des religions traditionnelles russes, les prêtres militaires dont les sages paroles soutiennent et inspirent ; les fonctionnaires et entrepreneurs-tous ceux qui accomplissent leur devoir professionnel, civil et simplement humain.

Un mot spécial pour les habitants des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des oblasts de Zaporojié et de Kherson. Vous-mêmes, chers amis, vous avez déterminé votre avenir lors de référendums, vous avez fait un choix ferme malgré les menaces et la terreur des néo-nazis, dans des conditions où les hostilités étaient très proches mais où rien n’était et n’est plus fort que votre détermination à être avec la Russie, avec votre Patrie.

(Applaudissements)

Je tiens à souligner qu’il s’agit de la réaction de l’auditoire aux habitants des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, de Zaporojié et de Kherson. Encore une fois, un grand merci à eux tous.

Nous avons déjà commencé et nous continuerons à mettre en place un programme à grande échelle pour la restauration et le développement socio-économique de ces nouvelles entités constitutives. Cela inclut la relance des entreprises et des emplois, les ports de la mer d’Azov, qui est redevenue une mer intérieure de la Russie, et la construction de nouvelles routes modernes, comme nous l’avons fait en Crimée, qui dispose désormais d’une liaison terrestre fiable avec l’ensemble de la Russie. Nous allons assurément mettre en œuvre tous ces plans grâce à nos efforts conjoints.

Aujourd’hui, les régions du pays apportent un soutien direct aux villes, districts et communes des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, et des régions de Zaporojié et de Kherson, et le font sincèrement, comme de véritables frères et sœurs. Maintenant que nous sommes de nouveau ensemble, nous sommes devenus encore plus forts et nous ferons tout pour ramener la paix tant attendue sur notre terre, pour assurer la sécurité de notre peuple. C’est pour cela, pour nos ancêtres, pour l’avenir de nos enfants et petits-enfants, pour la restauration de la justice historique, pour la réunification de notre peuple, que nos héros se battent aujourd’hui.

Chers amis, je vous demande d’honorer la mémoire de nos compagnons d’armes qui ont donné leur vie pour la Russie, les civils, les personnes âgées, les femmes et les enfants qui sont morts sous le feu des néo-nazis et des unités de répression.

(Minute de silence)

Merci.

Nous comprenons tous, et je comprends combien c’est insupportable pour les épouses, les fils et les filles des soldats tombés au combat et leurs parents, qui ont élevé de dignes défenseurs de la patrie – comme la Jeune Garde de Krasnodon, comme les garçons et les filles qui, pendant la Grande Guerre patriotique, ont combattu le nazisme et défendu le Donbass. Toute la Russie se souvient encore aujourd’hui de leur courage, de leur ténacité, de leur grande force d’âme et de leur sacrifice.

Notre devoir est de soutenir les familles qui ont perdu des parents, des êtres chers, de les aider à élever leurs enfants et à leur donner une éducation et une profession. La famille de chaque participant à l’opération militaire spéciale doit bénéficier d’une attention, de soins et d’un respect constants. Leurs besoins doivent être pris en compte immédiatement, sans aucune formalité administrative.

Je propose la création d’un fonds d’État spécial. Il aura pour mission de fournir une assistance ciblée et personnelle aux familles des soldats tombés au combat et aux vétérans de l’opération militaire spéciale. Il coordonnera la fourniture d’un soutien social, médical et psychologique, résoudra les problèmes de traitement en sanatorium et de rééducation, et apportera une aide en matière d’éducation, de sport, d’emploi, de création d’entreprise, de développement professionnel et d’acquisition d’une nouvelle profession. Une autre tâche importante de ce fonds consiste à organiser des soins de longue durée à domicile et à fournir des prothèses de haute technologie à tous ceux qui en ont besoin.

Je demande au gouvernement, ainsi qu’à la Commission du Conseil d’État sur la politique sociale et aux régions, de résoudre tous les problèmes d’organisation dans les meilleurs délais.

Le travail du fonds d’État doit être transparent et la procédure d’assistance doit être simple, basée sur le principe du « guichet unique », sans bureaucratie ni paperasserie. Chaque famille, j’insiste, chaque famille d’une personne décédée, chaque ancien combattant devrait se voir attribuer un travailleur social personnel, un coordinateur, qui s’occupera des questions qui se posent en temps réel lors de la correspondance personnelle. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que cette année, les structures du fonds devraient être déployées dans toutes les régions de la Fédération de Russie.

Nous avons déjà mis en place des mesures pour soutenir les anciens combattants de la Grande Guerre patriotique, les vétérans des opérations de combat et les participants aux conflits locaux. Je pense qu’à l’avenir, le fonds d’État que j’ai mentionné pourrait également s’occuper de ces questions importantes. Nous devons travailler sur ce point, et je demande au gouvernement de le faire.

Permettez-moi d’insister : la création d’un fonds spécial n’exonère pas les autres structures et niveaux de gouvernement de leur responsabilité. J’attends de tous les départements fédéraux, régions et municipalités qu’ils continuent à accorder la plus grande attention aux anciens combattants, aux militaires et à leurs familles. À cet égard, je tiens à remercier les responsables des entités constitutives de la fédération, les maires des villes et les responsables régionaux qui rencontrent régulièrement les gens, y compris en se rendant sur la ligne de contact, et soutiennent leurs compatriotes.

Qu’est-ce que je veux souligner en particulier ? Aujourd’hui, les militaires de carrière, les mobilisés et les volontaires supportent ensemble les difficultés du front – il s’agit d’approvisionnement et d’équipement, d’allocations pécuniaires et d’indemnités d’assurance liées aux blessures, de soins médicaux. Cependant, les recours que les gouverneurs et moi-même recevons – ils me rendent également compte – auprès du parquet militaire et du médiateur des droits de l’homme montrent que toutes ces questions n’ont pas été résolues. Il est nécessaire de traiter chaque cas individuellement.

Et encore une chose : le service dans la zone de l’opération militaire spéciale – tout le monde le comprend très bien – est associé à un énorme stress physique et psychologique, à des risques quotidiens pour la santé et la vie. C’est pourquoi je crois qu’il est nécessaire d’établir un congé régulier d’au moins 14 jours et au moins une fois tous les six mois pour les soldats mobilisés et pour tout le personnel militaire, pour tous les participants à l’opération militaire spéciale, y compris les volontaires, sans tenir compte du temps de voyage, afin que chaque soldat ait la possibilité de rendre visite à sa famille, d’être près de ses parents et de ses proches.

Chers collègues !

Comme vous le savez, le plan de construction et de développement des forces de défense pour 2021-2025 a été approuvé par décret présidentiel. Les travaux sont en cours pour le mettre en œuvre, et nous procédons aux ajustements nécessaires. Et je tiens à souligner que nos nouvelles mesures pour renforcer l’armée de terre et la marine, ainsi que le développement continu et futur des forces armées devraient certainement être fondées sur l’expérience de combat réelle acquise au cours de l’opération militaire spéciale. C’est extrêmement important pour nous, et même absolument indispensable.

Aujourd’hui, par exemple, le niveau d’équipement des forces de dissuasion nucléaire de la Russie avec les systèmes les plus récents est supérieur à 91 %, 91,3 %. Et maintenant, je le répète, en tenant compte de l’expérience acquise, nous devons atteindre le même niveau de qualité élevé dans toutes les composantes des forces armées.

Les officiers et sergents qui ont prouvé qu’ils étaient des commandants compétents, modernes et déterminés – ils sont très nombreux – seront promus à des postes plus élevés, envoyés dans des universités et académies militaires et serviront de réserve de personnel puissante pour les forces armées. Et bien sûr, ils doivent être sollicités à tous les niveaux du gouvernement. Je veux simplement attirer l’attention de mes collègues sur ce point. C’est très important. Les gens doivent comprendre que leur contribution à la défense de la Patrie est appréciée par la Patrie.

Nous introduirons activement les technologies les plus avancées qui amélioreront le potentiel qualitatif de l’armée et de la marine. Nous disposons de tels développements et échantillons d’armes et d’équipements dans tous les domaines. Beaucoup d’entre eux sont considérablement supérieurs à leurs analogues étrangers. Notre tâche consiste maintenant à lancer leur production en série. Ce travail est en cours, et son rythme augmente constamment sur notre propre – je tiens à le souligner – base scientifique et industrielle russe, grâce à la participation active des petites et moyennes entreprises de haute technologie à l’exécution des commandes de défense de l’État.

Aujourd’hui, nos usines, nos bureaux d’études et nos équipes de recherche emploient à la fois des spécialistes expérimentés et un nombre croissant de jeunes gens, talentueux, qualifiés et déterminés à faire une percée, fidèles à la tradition des armuriers russes – tout faire pour la victoire.

Nous allons certainement renforcer les garanties pour la main-d’œuvre. Cela vaut également pour les salaires et la sécurité sociale. Je propose de lancer un programme spécial de logements locatifs préférentiels pour les employés du complexe militaro-industriel. Le prix des loyers sera nettement inférieur à celui du marché, car une partie importante des frais de logement sera prise en charge par l’État.

Nous avons bien sûr discuté de cette question avec le gouvernement. Je vous charge de mettre au point tous les détails de ce programme et de commencer sans tarder à construire ces logements locatifs, en premier lieu, bien sûr, dans les villes – nos importants centres de défense, d’industrie et de recherche.

Chers collègues !

Comme je l’ai déjà dit, l’Occident a déployé contre nous un front non seulement militaire, informationnel, mais aussi économique. Mais cela n’a rien donné et ne donnera rien nulle part. De plus, les initiateurs des sanctions se punissent eux-mêmes : ils ont provoqué des hausses de prix, des pertes d’emplois, des fermetures d’entreprises et une crise énergétique dans leur propre pays, et ils disent à leurs citoyens – nous les entendons – que les Russes sont responsables de tout.

Quels moyens ont été utilisés contre nous dans cette attaque de sanctions ? Ils ont tenté de rompre les liens économiques avec les entreprises russes, de couper le système financier des canaux de communication afin d’écraser notre économie, de nous priver de l’accès aux marchés d’exportation afin de frapper nos revenus. Cela inclut le vol – il n’y a pas d’autre façon de le dire – de nos réserves de devises étrangères, les tentatives d’effondrement du rouble et la provocation d’une inflation dévastatrice.

Encore une fois, les sanctions anti-russes ne sont qu’un moyen pour atteindre un but. Et le but, comme le déclarent les dirigeants occidentaux eux-mêmes – citation directe – est de « faire souffrir nos citoyens ». « Les faire souffrir » – quels humanistes. Ils veulent faire souffrir le peuple et ainsi déstabiliser notre société de l’intérieur.

Mais leurs prévisions ne se sont pas concrétisées – l’économie et le système de gouvernance russes se sont révélés bien plus solides que ne le pensait l’Occident. Grâce au travail conjoint du gouvernement, du Parlement, de la Banque de Russie, des entités constitutives de la Fédération et, bien sûr, des milieux d’affaires et des syndicats, nous avons assuré la pérennité de la situation économique, protégé les citoyens, sauvé des emplois, évité les pénuries sur le marché, y compris pour les biens essentiels, soutenu le système financier et les entrepreneurs qui investissent dans le développement de leurs entreprises, et donc dans le développement du pays.

Ainsi, dès le mois de mars dernier, un ensemble de mesures a été lancé pour soutenir les entreprises et l’économie pour un montant total d’environ un billion de roubles. Je tiens à le préciser : il ne s’agit pas d’une politique d’émission de monnaie, non, non, tout dans notre pays se fait sur une base solide de marché.

En 2022, le produit intérieur brut a baissé. Mikhaïl Vladimirovitch a appelé et a dit : « Je voudrais que vous nous en parliez ». Hier, je pense que cette information a été publiée, et correctement, à temps, comme il se doit, tout est conforme au plan.

On nous avait prédit, rappelez-vous, un ralentissement économique de 20 à 25 %, 10 %. Tout récemment, nous avons dit 2,9 % – j’ai dit 2,9 %. Un peu plus tard, 2,5 %. Le produit intérieur brut en 2022 a baissé de 2,1 % – ce sont les données les plus récentes. Dans le même temps, permettez-moi de vous rappeler qu’en février et mars de l’année dernière, comme je l’ai dit, ils prédisaient l’effondrement de notre économie.

Les entreprises russes ont reconstruit la logistique et renforcé les liens avec des partenaires responsables et prévisibles – et ils sont nombreux, la majorité dans le monde.

Je tiens à souligner que la part du rouble russe dans nos règlements internationaux a doublé par rapport à décembre 2021, atteignant un tiers, et avec les monnaies des pays amis, elle est déjà supérieure à la moitié.

Nous continuerons à travailler avec nos partenaires pour former un système stable et sûr de règlements internationaux, indépendant du dollar et des autres monnaies de réserve occidentales, qui perdront inévitablement leur caractère universel sous ces politiques des élites occidentales, des gouvernants occidentaux. Ils font tout cela de leurs propres mains.

Vous savez qu’il existe une expression courante : des armes au lieu du beurre. La défense du pays est bien sûr la priorité la plus importante, mais en résolvant les tâches stratégiques dans ce domaine, nous ne devons pas répéter les erreurs du passé, nous ne devons pas détruire notre propre économie. Nous avons tout ce dont nous avons besoin pour assurer la sécurité et créer les conditions d’un développement régulier du pays. C’est dans cette logique que nous agissons et que nous continuerons à le faire.

Par exemple, de nombreux secteurs fondamentaux, je tiens à le souligner, civils de l’économie nationale, non seulement n’ont pas réduit leur production l’année dernière, mais l’ont même sensiblement augmentée. Pour la première fois dans l’histoire moderne de notre pays, le volume des logements mis en service a dépassé les 100 millions de mètres carrés.

Quant à notre production agricole, elle a affiché l’an dernier des taux de croissance à deux chiffres. Merci beaucoup, révérence aux producteurs agricoles. Les agriculteurs russes ont fait une récolte record : plus de 150 millions de tonnes de céréales, dont plus de 100 millions de tonnes de blé. D’ici la fin de l’année agricole, c’est-à-dire d’ici le 30 juin 2023, nous serons en mesure de porter le volume total des exportations de céréales à 55-60 millions de tonnes.

Même il y a 10-15 ans, cela semblait être un conte de fées, un plan absolument irréaliste. Si vous vous souvenez – et certains ici s’en souviennent sûrement, l’ancien vice-premier ministre et ministre de l’agriculture ici présent – il n’y a pas si longtemps, nous récoltions 60 millions au total – d’une année sur l’autre, et aujourd’hui, 55 à 60 seront un potentiel d’exportation uniquement. Je suis convaincu que nous avons toutes les chances de réaliser une percée similaire dans d’autres domaines.

Le marché du travail n’a pas connu d’effondrement ; au contraire, nous avons obtenu une réduction du chômage dans le contexte actuel. Aujourd’hui – dans une situation aussi difficile de tous côtés – notre marché du travail est plus favorable qu’il ne l’était auparavant. Rappelez-vous, avant la pandémie, notre taux de chômage était de 4,7 %, mais maintenant il est de 3,7 %, je crois. Mikhaïl Vladmirovitch, combien ? 3,7 % ? 3,7 % est un niveau historiquement bas.

Encore une fois, l’économie russe a surmonté les risques – elle les a surmontés. Oui, nombre de ces risques étaient impossibles à prévoir à l’avance, nous avons dû réagir littéralement à la volée, au fur et à mesure que les problèmes surgissaient. Tant au niveau du gouvernement que des entreprises, les décisions ont été prises aussi rapidement que possible. Je note que l’initiative privée et les petites et moyennes entreprises ont joué un rôle énorme à cet égard. Nous avons évité une réglementation administrative excessive et une économie déséquilibrée en faveur de l’État.

Qu’est-ce qui est encore important ? Le ralentissement économique de l’année dernière n’a été enregistré qu’au deuxième trimestre – déjà aux troisième et quatrième trimestres, il y a eu une croissance, une reprise. En fait, nous sommes entrés dans un nouveau cycle de croissance économique. Selon les experts, son modèle et sa structure deviennent qualitativement différents. De nouveaux marchés mondiaux prometteurs, dont la région Asie-Pacifique, notre propre marché intérieur, notre base de ressources scientifiques, technologiques et humaines sont mis en avant : il ne s’agit pas de fournir des matières premières à l’étranger, mais de produire des biens à haute valeur ajoutée. Cela nous permet de libérer l’énorme potentiel de la Russie dans toutes les sphères et tous les domaines.

Une forte augmentation de la demande intérieure est prévue dès cette année. Je suis convaincu que nos entreprises profiteront de cette occasion pour augmenter leur production, fabriquer les produits les plus populaires et occuper les créneaux devenus vacants ou en voie de l’être après le départ des entreprises occidentales.

Aujourd’hui, nous avons une vue d’ensemble, nous comprenons les problèmes structurels que nous devons résoudre en matière de logistique, de technologie, de finances et de ressources humaines. Nous avons beaucoup parlé, constamment, de la nécessité de changer la structure de notre économie ces dernières années, et maintenant ces changements sont une nécessité vitale, et cela change la situation, et dans ce cas pour le mieux. Nous savons ce qu’il faut faire pour assurer le développement progressif et régulier de la Russie, un développement souverain et indépendant, malgré toutes les pressions et menaces extérieures, avec une garantie fiable de la sécurité et des intérêts de l’État.

Je tiens à souligner que le but de notre travail n’est pas de nous adapter aux conditions actuelles. L’objectif stratégique est d’amener notre économie vers de nouvelles frontières. Tout change aujourd’hui, et très, très vite. C’est une période de défis, mais aussi d’opportunités – c’est vraiment le cas aujourd’hui, et notre avenir dépend de la manière dont nous les mettons en œuvre. Nous devons supprimer – je tiens à le souligner – toutes les contradictions interservices, les formalités, les rancunes, les malentendus et autres absurdités. Tout est pour la cause, tout est pour le résultat – c’est à cela que tout doit tendre.

Le démarrage réussi d’entreprises russes, de petites entreprises familiales, est déjà une victoire. L’ouverture d’usines modernes et de kilomètres de nouvelles routes est une victoire. Une nouvelle école ou un nouveau jardin d’enfants, c’est une victoire. Les découvertes scientifiques et la technologie – cela, bien sûr, c’est aussi une victoire. Ce qui compte, c’est la contribution de chacun au succès global.

Sur quels domaines le travail de partenariat entre l’État, les régions et les entreprises nationales devrait-il se concentrer ?

Premièrement. Nous allons développer des relations économiques extérieures prometteuses et construire de nouveaux corridors logistiques. Nous avons déjà décidé de prolonger l’autoroute Moscou-Kazan jusqu’à Ekaterinbourg, Tcheliabinsk et Tioumen, et à l’avenir jusqu’à Irkoutsk et Vladivostok, avec un accès au Kazakhstan, à la Mongolie et à la Chine, ce qui élargira également de manière significative nos relations économiques avec les marchés d’Asie du Sud-Est.

Nous développerons les ports de la mer Noire et de la mer d’Azov. Nous accorderons une attention particulière au corridor international nord-sud. Dès cette année, les navires ayant un tirant d’eau d’au moins 4,5 mètres pourront emprunter le canal Volga-Caspienne. Cela ouvrira de nouvelles voies pour la coopération commerciale avec l’Inde, l’Iran, le Pakistan et les pays du Moyen-Orient. Nous continuerons à développer ce corridor.

Nos plans prévoient la modernisation accélérée de la direction orientale des chemins de fer, du Transsibérien et de la ligne principale Baïkal-Amour, ainsi que l’augmentation de la capacité de la route maritime du Nord. Il s’agit non seulement d’un trafic de marchandises supplémentaire, mais aussi de la base pour résoudre les tâches nationales de développement de la Sibérie, de l’Arctique et de l’Extrême-Orient.

Les infrastructures régionales, le développement des infrastructures, notamment les communications, les télécommunications et le réseau routier, recevront une forte impulsion. D’ici l’année prochaine, en 2024, au moins 85 % des routes des plus grandes agglomérations du pays, ainsi que plus de la moitié des routes régionales et intercommunales, seront mises aux normes. Je suis convaincu que nous y parviendrons.

Nous allons également poursuivre le programme de gazéification gratuite. Il a déjà été décidé de l’étendre aux équipements sociaux : jardins d’enfants et écoles, cliniques, hôpitaux, postes médicaux et obstétriques. Et pour les citoyens, ce programme fonctionnera désormais de manière permanente : ils pourront toujours demander à être raccordés au réseau de distribution de gaz.

Dès cette année, un vaste programme de construction et de réparation de logements et de systèmes de services publics sera lancé. Il est prévu d’investir au moins 4,5 billions de roubles dans ce domaine sur dix ans. Nous savons combien cela est important pour les citoyens et combien ce domaine est négligé – nous devons travailler, et nous le ferons. Il est important que le programme démarre tout de suite sur les chapeaux de roue, c’est pourquoi je demande au gouvernement de lui assurer un financement stable.

Deuxièmement. Nous devons développer considérablement les capacités technologiques de l’économie russe et assurer la croissance de l’industrie nationale.

Un outil d’hypothèque industrielle a été lancé. Désormais, un prêt à taux réduit peut être contracté non seulement pour acheter des installations de production, mais aussi pour les construire ou les moderniser. Le montant d’un tel prêt a été discuté à de nombreuses reprises et on a voulu l’augmenter, un montant décent comme première étape est très bien : le montant d’un tel prêt est jusqu’à 500 millions de roubles. Il est accordé à un taux de trois ou cinq pour cent pour une durée maximale de sept ans. Je pense que c’est un très bon programme et qu’il faut en profiter.

Depuis cette année, un nouveau régime pour les pôles industriels est également en place, avec une charge fiscale et administrative réduite pour les entreprises résidentes, et la demande pour leurs produits innovants qui arrivent tout juste sur le marché est soutenue par des commandes à long terme et des subventions de l’État.

Selon les estimations, ces mesures devraient permettre de réaliser des projets très demandés d’une valeur de plus de dix mille milliards de roubles d’ici à 2030, avec des investissements prévus d’environ deux mille milliards de roubles dès cette année. Veuillez noter qu’il ne s’agit pas de simples prévisions, mais de jalons clairement établis.

C’est pourquoi je demande au gouvernement d’accélérer autant que possible le lancement de ces projets, de donner un coup de pouce aux entreprises, d’offrir des mesures de soutien systémiques, y compris des incitations fiscales. Je sais que le bloc financier n’aime pas accorder des avantages, et je partage partiellement cette position : le système fiscal doit être holistique, sans niches, sans exemptions – mais une approche créative est nécessaire dans ce cas.

Par exemple, à partir de cette année, les entreprises russes peuvent réduire leurs paiements d’impôts sur les bénéfices si elles achètent des solutions informatiques nationales avancées et des produits utilisant l’intelligence artificielle. De plus, ces coûts sont pris en compte avec un coefficient plus élevé, une fois et demie les coûts réels. En d’autres termes, pour chaque rouble investi par l’entreprise dans l’achat de produits tels que ceux que je viens de mentionner, il y a une déduction fiscale d’un rouble et demi.

Je propose d’étendre cette exonération fiscale à l’achat d’équipements russes de haute technologie en général. Je demande au gouvernement de faire des propositions sur la liste de ces équipements par industrie dans laquelle ils sont utilisés et sur la procédure d’octroi de l’exonération. C’est une bonne solution qui permettra de revitaliser l’économie.

Troisièmement. La question la plus importante du programme de croissance économique est celle des nouvelles sources de financement des investissements, nous en parlons aussi beaucoup.

Grâce à une balance des paiements solide, la Russie n’a pas besoin d’emprunter à l’étranger, de faire des courbettes, de mendier de l’argent et d’avoir ensuite un long dialogue sur ce qu’il faut rendre, combien et à quelles conditions. Les banques nationales travaillent de manière régulière et durable et disposent d’une solide marge de sécurité.

En 2022, le volume des prêts bancaires au secteur des entreprises a augmenté, vous comprenez, augmenté. Il y avait beaucoup de craintes à ce sujet, mais la croissance a été enregistrée et elle a augmenté de 14 %, ce qui est plus qu’en 2021, sans aucune opération militaire. En 2021, elle était de 11,7 %, et maintenant elle est de 14 %. Le portefeuille hypothécaire a également augmenté de 20,4 %. La croissance est en marche.

Le secteur bancaire dans son ensemble a fait des bénéfices l’année dernière. Certes, ce n’était pas aussi important que les années précédentes, mais c’était correct : un bénéfice de 203 milliards de roubles. C’est également un indicateur de la durabilité du secteur financier russe.

Selon les estimations, dès le deuxième trimestre de cette année, l’inflation en Russie sera proche du niveau cible de 4 %. Permettez-moi de vous rappeler que dans certains pays de l’UE, l’inflation est déjà de 12, 17, 20 %, dans notre pays elle est de 4, voire 5 % – la Banque centrale et le ministère des Finances sont en train de faire le tri entre eux, mais elle sera proche du niveau cible. Compte tenu de la dynamique positive de ce paramètre et d’autres paramètres macroéconomiques, des conditions objectives se forment pour réduire les taux de prêt à long terme dans l’économie, ce qui signifie que le crédit pour le secteur réel devrait devenir plus accessible.

Partout dans le monde, l’épargne à long terme des citoyens constitue une source importante de ressources d’investissement, et nous devons également stimuler son afflux dans la sphère des investissements. Je demande au gouvernement d’accélérer la présentation des projets de loi à la Douma d’État afin de lancer un programme d’État pertinent dès le mois d’avril de cette année.

Il est important de créer des conditions supplémentaires pour que les citoyens puissent investir de l’argent et gagner de l’argent chez eux, dans le pays. En même temps, il est nécessaire de garantir la sécurité des investissements des citoyens dans l’épargne retraite volontaire. Il devrait y avoir le même mécanisme que dans le système d’assurance des dépôts bancaires. Je vous rappelle que ces dépôts jusqu’à 1,4 million de roubles sont assurés par l’État et leur rendement est garanti. Je suggère de doubler ce montant pour l’épargne-retraite volontaire – jusqu’à 2,8 millions de roubles. Nous devons également protéger les investissements des citoyens dans d’autres instruments de placement à long terme, notamment contre la faillite éventuelle des intermédiaires financiers.

Des solutions distinctes sont nécessaires pour attirer les capitaux vers les entreprises à forte croissance et de haute technologie. Pour celles-ci, il y aura un soutien aux offres sur le marché boursier national, y compris des incitations fiscales pour les entreprises et les acheteurs de ces actions.

L’élément le plus important de la souveraineté économique est la liberté d’entreprise. Je le répète : ce sont les entreprises privées qui, face aux tentatives extérieures de contenir la Russie, ont prouvé qu’elles savaient s’adapter à une conjoncture en mutation rapide et assurer la croissance économique dans un environnement difficile. Par conséquent, toute initiative commerciale visant à bénéficier au pays doit être soutenue.

À cet égard, je pense qu’il est bon de réexaminer la question de la révision d’un certain nombre de normes de droit pénal en rapport avec les infractions dites économiques. Bien sûr, l’État doit contrôler ce qui se passe dans cette sphère, nous ne pouvons pas permettre la permissivité ici, mais il ne faut pas aller trop loin. Il est nécessaire d’avancer plus activement vers la décriminalisation que j’ai mentionnée. Je suis convaincu que le gouvernement, en collaboration avec le Parlement, les forces de l’ordre et les associations d’entreprises, mèneront ce travail de manière cohérente et approfondie.

Dans le même temps, je demande au gouvernement, en contact étroit avec le Parlement, de proposer des mesures supplémentaires pour accélérer le processus de déoffshorisation de l’économie. Les entreprises, principalement dans les secteurs et industries clés, doivent opérer dans la juridiction russe – c’est le principe de base.

Et à ce propos, chers collègues, une petite digression philosophique. Que souhaiterai-je dire séparément ?

Nous nous souvenons des problèmes et des déséquilibres auxquels la défunte économie soviétique a été confrontée. Ainsi, après l’effondrement de l’Union soviétique, de son système planifié, dans le chaos des années 90, le pays a commencé à créer une économie basée sur les relations de marché, la propriété privée – en général, tout cela était juste. Dans une large mesure, les pays occidentaux ont servi d’exemple ici – comme vous le savez, ils avaient une dizaine de conseillers – et il semblait suffisant de copier leurs modèles. Il est vrai qu’ils se disputaient encore entre eux, je m’en souviens : les Européens se disputaient avec les Américains sur la manière de développer l’économie russe.

Que s’est-il passé en conséquence ? Notre économie nationale s’est largement orientée vers l’Occident, principalement comme source de matières premières. Il y a eu différentes nuances, bien sûr, mais dans l’ensemble, comme source de matières premières. Les raisons en sont également claires : le nouveau business russe émergent était, naturellement, comme toutes les entreprises de tous les autres pays, principalement axé sur la réalisation de profits, et il était rapide et facile de le faire. Et qu’est-ce que cela a apporté ? La vente de ces ressources : pétrole, gaz, métaux, bois.

Peu de gens y pensaient, ou alors il n’y avait pas cette possibilité d’investir à long terme, donc d’autres secteurs plus sophistiqués de l’économie étaient sous-développés. Et pour briser cette tendance négative – tout le monde l’a parfaitement vu, dans tous les gouvernements – il nous a fallu des années, un ajustement du système fiscal et des investissements publics à grande échelle.

Nous avons obtenu des changements réels et visibles ici. Oui, il y a un résultat, mais encore une fois, nous devons tenir compte de la situation dans laquelle nos affaires, en particulier les grandes entreprises, se sont développées. Les technologies sont à l’Ouest, les sources financières moins chères et les marchés rentables sont à l’Ouest, et naturellement, les capitaux ont commencé à y affluer également. Malheureusement, au lieu de développer la production, d’acheter des équipements et des technologies, et de créer de nouveaux emplois ici en Russie, l’argent a été dépensé dans des propriétés, des yachts et des biens immobiliers de luxe à l’étranger.

Oui, puis ils ont commencé à investir, bien sûr, dans le développement également, mais au début, tout allait là dans un large flux, dans une large mesure à ces fins – pour la consommation. Et là où il y a de la richesse, il y a, bien sûr, des enfants, leur éducation, leur vie, leur avenir. Et il était très difficile, presque impossible pour l’État de surveiller, d’empêcher ce développement – nous vivions dans un paradigme de marché libre.

Les événements récents ont démontré de manière convaincante que l’image de l’Occident en tant que havre de paix et refuge pour les capitaux s’est révélée être un mythe, un faux. Et ceux qui ne l’ont pas compris à temps, qui ne considéraient la Russie que comme une source de revenus et prévoyaient de vivre principalement à l’étranger, ont beaucoup perdu : ils y ont tout simplement été dévalisés, même leurs fonds légitimement gagnés leur ont été retirés.

Un jour, pour plaisanter – beaucoup d’entre vous s’en souviennent peut-être – en m’adressant à des hommes d’affaires russes, j’ai dit : vous en aurez assez d’avaler la poussière, de courir les tribunaux et les bureaux des fonctionnaires occidentaux pour sauver votre argent. Et c’est exactement ce qui s’est passé.

Vous savez, j’ajouterai maintenant une chose très importante – simple, mais très importante : aucun des citoyens ordinaires du pays, croyez-moi, n’a eu pitié de ceux qui ont perdu leur argent dans des banques étrangères, n’a eu pitié de ceux qui ont perdu leurs yachts, leurs palais à l’étranger, etc. et dans leurs conversations de cuisine, les gens se sont probablement souvenus des privatisations des années 90, lorsque les entreprises créées par le pays tout entier ont été vendues pour une bouchée de pain, et du luxe spectaculaire et démonstratif des soi-disant nouvelles élites.

Quoi d’autre est fondamentalement important ? Au cours de toutes les années qui ont suivi l’effondrement de l’Union soviétique, l’Occident n’a pas renoncé à ses tentatives de détruire les États post-soviétiques et, surtout, d’en finir avec la Russie en tant que plus grande partie survivante de notre espace étatique historique. Ils ont encouragé et lâché sur nous des terroristes internationaux, provoqué des conflits régionaux le long de nos frontières, ignoré nos intérêts et utilisé la dissuasion et la répression économiques.

Et le grand patronat russe – pour lequel je dis tout cela – est responsable du fonctionnement d’entreprises stratégiques, de milliers de sociétés, et détermine la situation sociale et économique de nombreuses régions, ce qui signifie que la situation où les dirigeants et les propriétaires de ces entreprises se retrouvent dépendants de gouvernements qui mènent des politiques inamicales envers la Russie, est une grande menace pour nous, un danger – un danger pour notre pays. Une telle situation ne peut être tolérée.

Oui, chacun a le choix : certains voudront finir leurs jours dans un manoir saisi avec des comptes bloqués, tenteront de trouver une place, semble-t-il, dans une capitale occidentale attrayante ou dans une station balnéaire, dans un autre endroit chaud à l’étranger – c’est le droit de toute personne, nous n’empiétons même pas là-dessus. Mais il est temps de comprendre que pour l’Occident, ces personnes ont été et resteront des étrangers de seconde zone avec lesquels on peut faire n’importe quoi, et que l’argent, les relations et les titres achetés de comtes, de pairs et de maires ne les aideront pas du tout. Ils doivent comprendre qu’ils sont des gens de deuxième catégorie là-bas.

Mais il existe un autre choix : être avec sa patrie, travailler pour ses compatriotes, non seulement pour ouvrir de nouvelles entreprises, mais aussi pour changer la vie autour de soi – dans ses villes, dans ses villages, dans son pays. Et nous avons beaucoup de ces entrepreneurs, de ces véritables combattants des affaires – ce sont eux qui conduiront l’avenir des affaires nationales. Chacun doit comprendre que les sources de la prospérité et de l’avenir ne doivent se trouver qu’ici, dans son pays natal, en Russie.

Et alors nous créerons vraiment une économie forte, autosuffisante, qui ne se ferme pas au monde, mais utilise tous ses avantages compétitifs. Le capital russe, l’argent qui est généré ici, doit travailler pour le pays, pour son développement national. Aujourd’hui, nous avons d’énormes perspectives dans le développement des infrastructures, de l’industrie manufacturière, du tourisme intérieur et de nombreux autres secteurs.

Je veux que ceux qui ont été confrontés aux habitudes de loup de l’Occident m’entendent : essayer de courir partout la main tendue, de ramper, de mendier votre argent, est inutile et, surtout, ne sert à rien, surtout maintenant que vous savez parfaitement à qui vous avez affaire. Maintenant, il ne sert à rien de s’accrocher au passé, en essayant de faire un procès pour de l’argent. Vous devez reconstruire votre vie et votre travail, d’autant plus que vous êtes des personnes fortes – je m’adresse aux représentants de nos entreprises, je connais beaucoup d’entre eux personnellement et depuis de nombreuses années – qui ont traversé une étape difficile de leur vie.

Lancez de nouveaux projets, gagnez de l’argent, investissez en Russie, investissez dans les entreprises et les emplois, aidez les écoles et les universités, la science et les soins de santé, la culture et les sports. C’est ainsi que vous multiplierez votre capital, que vous gagnerez la reconnaissance et la gratitude des gens pour une génération à venir, et que l’État et la société vous soutiendront assurément.

Considérons que c’est notre conseil aux entreprises pour travailler dans la bonne direction.

Chers collègues !

La Russie est un pays ouvert et en même temps une civilisation unique. Il n’y a aucune prétention à l’exclusivité et à la suprématie dans cette affirmation, mais cette civilisation est la nôtre – c’est l’essentiel. Elle nous a été transmise par nos ancêtres et nous devons la préserver pour nos descendants et la transmettre.

Nous développerons la coopération avec nos amis, avec tous ceux qui sont prêts à travailler ensemble, nous nous appuierons sur les meilleurs d’entre eux, mais surtout nous compterons sur notre propre potentiel, sur l’énergie créatrice de la société russe, sur nos propres traditions et valeurs.

Et je voudrais ici parler du caractère de notre peuple : il s’est toujours distingué par sa générosité, sa grandeur d’âme, sa miséricorde et sa compassion, et la Russie en tant que pays reflète pleinement ces traits en elle-même. Nous savons être amis, tenir parole, ne jamais laisser tomber personne et toujours soutenir quiconque se trouve dans une situation difficile, et n’hésitons jamais à venir en aide à ceux qui sont en difficulté.

Tout le monde se souvient comment, pendant la pandémie, nous avons été les premiers, en fait, à fournir un soutien à certains pays européens, dont l’Italie et d’autres pays, pendant les semaines les plus difficiles de l’épidémie de COVID. N’oublions pas non plus comment nous sommes venus en aide aux victimes du tremblement de terre en Syrie, en Turquie.

C’est le peuple de Russie qui est le fondement de la souveraineté du pays et la source du pouvoir. Les droits et les libertés de nos citoyens sont inviolables, ils sont garantis par la Constitution, et malgré les défis et les menaces extérieures, nous ne reculerons pas devant eux.

À cet égard, je tiens à souligner que les élections locales et régionales de septembre prochain et l’élection présidentielle de 2024 se dérouleront dans le strict respect de la loi et de toutes les procédures démocratiques et constitutionnelles.

Les élections sont toujours des méthodes différentes pour résoudre les problèmes sociaux et économiques. Dans le même temps, les principales forces politiques sont consolidées et unies sur la chose la plus importante et fondamentale pour nous tous, à savoir la sécurité et le bien-être du peuple, la souveraineté et les intérêts nationaux.

Je voudrais vous remercier pour cette position responsable et ferme et vous rappeler les paroles du patriote et homme d’État Piotr Arkadiévitch Stolypine – elles ont été prononcées à la Douma d’État il y a plus de cent ans, mais elles sont parfaitement en phase avec notre époque. Il a dit : « Pour défendre la Russie, nous devons tous nous unir, coordonner nos efforts, nos devoirs et nos droits afin de défendre un droit historique suprême – le droit de la Russie à être forte. »

Parmi les volontaires qui se trouvent actuellement en première ligne, on trouve des membres de la Douma d’État et des parlements régionaux, des représentants des autorités exécutives à différents niveaux, des municipalités, des villes, des districts et des localités rurales. Tous les partis parlementaires et les principales associations publiques participent à la collecte de matériel humanitaire et aident la ligne de front.

Merci encore une fois – merci pour une telle attitude patriotique.

Les collectivités locales, qui constituent le niveau d’autorité publique le plus proche de la population, jouent un rôle énorme dans le renforcement de la société civile et la résolution des problèmes quotidiens. La confiance dans l’État dans son ensemble, le bien-être social des citoyens et leur confiance dans le développement réussi du pays tout entier dépendent largement de leur travail.

Je demande à l’Administration présidentielle, en collaboration avec le Gouvernement, de présenter des propositions sur la création d’instruments de soutien direct aux meilleures équipes de gestion, aux pratiques des grandes, moyennes et petites municipalités.

Le libre développement de la société passe par la volonté d’assumer des responsabilités pour soi-même, ses proches et son pays. Ces qualités commencent dès l’enfance, au sein de la famille. Et bien sûr, le système éducatif et la culture nationale sont essentiels pour renforcer nos valeurs communes et notre identité nationale.

En utilisant les ressources du Fonds de subventions présidentielles, du Fonds d’initiatives culturelles, de l’Institut de développement de l’Internet et d’autres outils, l’État soutiendra toutes les formes de recherche créative – art contemporain et traditionnel, réalisme et avant-garde, classiques et innovation. Il ne s’agit pas de genres et de tendances. La culture est appelée à servir le bien, la beauté et l’harmonie, à réfléchir aux questions parfois très compliquées et contradictoires de la vie et, surtout, à ne pas détruire la société mais à éveiller les meilleures qualités humaines.

Le développement du secteur culturel sera une priorité pour la relance de la vie pacifique dans le Donbass et la Novorussie. Des centaines d’institutions culturelles devront être restaurées, réparées et équipées ici, y compris les collections et les bâtiments des musées, des choses qui donnent aux gens la possibilité de sentir l’interconnexion du passé et du présent, de faire le lien avec l’avenir, de sentir qu’ils appartiennent à l’unique espace culturel, historique et éducatif de la grande Russie séculaire.

Avec la participation d’enseignants, de scientifiques et d’experts, nous devons sérieusement améliorer la qualité des cours scolaires et universitaires en sciences humaines – histoire, sciences sociales, littérature et géographie, avant tout – afin que les jeunes puissent apprendre le plus possible sur la Russie, son grand passé, notre culture et nos traditions.

Nous avons une jeune génération très brillante et talentueuse qui est prête à travailler pour le bien du pays dans les domaines de la science, de la culture, de la sphère sociale, des affaires et de l’administration publique. C’est pour ces personnes que le concours « Leaders de la Russie », ainsi que le concours « Leaders de la Renaissance » qui se déroule actuellement dans les nouvelles entités constitutives de la Fédération, ouvrent de nouveaux horizons de développement professionnel.

Je tiens à souligner qu’un certain nombre de lauréats et de finalistes de ces projets se sont portés volontaires dans des unités de combat ; beaucoup travaillent aujourd’hui dans les territoires libérés, contribuant à rétablir une vie économique et sociale, tout en agissant de manière professionnelle, avec détermination et courage.

En général, rien ne peut remplacer l’école des opérations de combat. Les gens en sortent différents et sont prêts à donner leur vie pour la patrie, quel que soit l’endroit où ils travaillent.

Je voudrais souligner que ceux qui sont nés et ont grandi dans le Donbass et la Novorussie, qui se sont battus pour ces régions, seront le principal soutien, devraient être le principal pilier dans le travail global de développement de ces régions. Je veux me tourner vers eux et leur dire : la Russie compte sur vous.

Compte tenu des tâches de grande envergure auxquelles le pays est confronté, nous devons sérieusement actualiser notre approche du système de formation du personnel et notre politique scientifique et technologique.

Lors du récent Conseil « Science et éducation », nous avons parlé de la nécessité de fixer des priorités claires, de concentrer les ressources sur l’obtention de résultats scientifiques spécifiques et fondamentalement importants, principalement dans les domaines où nous disposons de bonnes bases et qui sont essentiels pour la vie du pays, notamment les transports, l’énergie, les services publics, la médecine, l’agriculture et l’industrie.

Les nouvelles technologies sont presque toujours basées sur la recherche fondamentale, la recherche fondamentale une fois faite, et dans ce domaine, ainsi que dans la culture – je tiens à le souligner – nous devons donner aux scientifiques, aux chercheurs, plus de liberté pour la créativité. Nous ne pouvons pas tous les forcer à entrer dans le « lit de Procuste » [tentative de réduire les gens à un seul modèle, une seule façon de penser ou d’agir – ndlr] des résultats de demain. La science fondamentale vit selon ses propres lois.

Et j’ajouterais que le fait de fixer et de résoudre des tâches ambitieuses est une puissante incitation pour les jeunes à se lancer dans la science, une occasion de prouver que vous êtes un leader, que vous êtes les meilleurs au monde. Et nos équipes scientifiques ont de quoi être fières.

En décembre dernier, j’ai rencontré de jeunes chercheurs. L’une des questions qu’ils ont posées concernait le logement. C’est une question banale, mais importante. Nous disposons déjà de programmes de logement pour les jeunes scientifiques. L’année dernière, un milliard de roubles supplémentaires ont été alloués à cette fin. Je charge le gouvernement de trouver des réserves pour étendre ce programme.

Ces dernières années, le prestige et la réputation de l’enseignement professionnel secondaire ont considérablement augmenté. La demande de diplômés des écoles et collèges techniques est énorme, colossale. Voyez-vous, si notre taux de chômage est tombé à un niveau historiquement bas de 3,7 %, cela signifie que les gens travaillent et que nous avons besoin de nouveau personnel.

Je pense que nous devrions développer de manière significative le projet de professionnalisation, dans lequel des pôles d’éducation et de production sont créés, la base de formation est mise à jour et les entreprises et les employeurs, en contact étroit avec les collèges et les écoles techniques, élaborent des programmes éducatifs basés sur les besoins de l’économie. Et, bien sûr, il est très important d’avoir des mentors ayant l’expérience d’une production réelle et complexe.

La tâche est concrète : au cours des cinq prochaines années, former environ un million de travailleurs qualifiés pour les secteurs de l’électronique, de la robotique, de la construction de machines, de la métallurgie, de l’industrie pharmaceutique, de l’agriculture et du complexe militaro-industriel, de la construction, des transports, du nucléaire et d’autres secteurs clés pour la sécurité, la souveraineté et la compétitivité de la Russie.

Enfin, une question très importante concerne notre système d’enseignement supérieur. Là aussi, des changements significatifs sont nécessaires, compte tenu des nouveaux besoins en spécialistes dans l’économie, les secteurs sociaux et toutes les sphères de notre vie. Nous avons besoin d’une synthèse du meilleur du système éducatif soviétique et de l’expérience des dernières décennies.

Il est donc proposé ce qui suit.

Premièrement, il s’agit de revenir à la formation de base traditionnelle des spécialistes de l’enseignement supérieur dans notre pays. La durée des études pourrait aller de quatre à six ans. Même au sein d’une même spécialité et d’une même université, des programmes avec des durées de formation différentes peuvent être proposés, en fonction de la profession spécifique, de l’industrie et de la demande du marché du travail.

Deuxièmement, si la profession exige une formation supplémentaire, une spécialisation poussée, le jeune pourra poursuivre sa formation dans un programme de maîtrise ou de stage.

Troisièmement, les études de troisième cycle deviendront un niveau distinct de l’enseignement professionnel, dans le but de former du personnel pour des activités scientifiques et d’enseignement.

Je tiens à souligner que la transition vers le nouveau système doit se faire en douceur. Le gouvernement, en collaboration avec les parlementaires, devra apporter de nombreuses modifications à la législation sur l’éducation, le marché du travail, etc. Tout doit être pensé et élaboré dans les moindres détails. Les jeunes, nos citoyens doivent avoir de nouvelles opportunités pour une éducation de qualité, un emploi et une croissance professionnelle. Je le répète : des opportunités, pas des problèmes.

Et je tiens à souligner que les étudiants qui étudient actuellement pourront poursuivre leur formation dans les programmes actuels. Et le niveau de formation et les diplômes d’enseignement supérieur des citoyens qui ont déjà terminé les programmes actuels de licence, de spécialisation ou de maîtrise ne sont pas soumis à révision. Ils ne doivent pas perdre leurs droits. Je demande au Front populaire panrusse de prendre sous son contrôle spécial toutes les questions relatives aux changements dans l’enseignement supérieur.

Cette année a été déclarée Année de l’enseignant et du mentor en Russie. Les enseignants sont directement impliqués dans la construction de l’avenir du pays, et il est important de rehausser le prestige de l’enseignement auprès du public, afin que les parents parlent davantage à leurs enfants de leur appréciation des enseignants, et que les enseignants parlent davantage de leur respect et de leur amour pour les parents. N’oublions jamais cela.

Je me concentrerai séparément sur le soutien aux enfants et aux familles russes.

J’aimerais souligner que ce que l’on appelle le budget des enfants, ou le montant des dépenses budgétaires destinées à soutenir les familles, a connu une croissance fulgurante en Russie ces dernières années. Il s’agit de la section du principal document financier du pays, le budget, la loi budgétaire, qui connaît la croissance la plus rapide. Je tiens à remercier les parlementaires et le gouvernement pour cette compréhension unifiée et consolidée de nos priorités nationales.

À partir du 1er février, le capital maternité en Russie a de nouveau été indexé, comme nous l’avons dit, sur le taux d’inflation réel de l’année précédente, c’est-à-dire de 11,9 %. Les citoyens russes qui résident dans les nouvelles entités constitutives de la fédération ont désormais également droit à cette mesure de soutien. Je propose de fournir le capital maternité dans les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk et dans les régions de Zaporojié et de Kherson aux familles qui ont eu des enfants depuis 2007, c’est-à-dire depuis que le programme a été introduit dans toute la Russie. Je vous rappelle que nous avons pris la même décision en temps voulu pour les habitants de Crimée et de Sébastopol.

Nous continuerons à mettre en œuvre des programmes de grande envergure visant à améliorer le bien-être des familles russes.

Je tiens à souligner que le gouvernement et les entités constitutives de la Fédération se sont donné pour mission spécifique d’assurer une croissance tangible et mesurable des salaires réels en Russie.

Un indicateur important, un point de référence ici, est le salaire minimum, comme nous le savons bien. L’année dernière, il a été augmenté deux fois, de près de 20 % au total.

Nous continuerons à augmenter le salaire minimum à un rythme plus rapide que l’inflation et la croissance des salaires. Depuis le début de cette année, le salaire minimum a été indexé de 6,3 %.

Le 1er janvier prochain, en plus de l’augmentation prévue, je propose une autre augmentation de 10 % supplémentaires. Ainsi, le salaire minimum augmentera de 18,5 % pour atteindre 19 242 roubles.

Passons maintenant à l’ajustement du système fiscal dans l’intérêt des familles russes : depuis l’année dernière, les familles ayant deux enfants ou plus sont exemptées du paiement de l’impôt sur la vente de logements si elles décident d’acheter un nouvel appartement ou une nouvelle maison plus grande.

Nous devons utiliser plus activement ces outils – qui ont fait leurs preuves – afin que les familles disposent de plus d’argent dans leur budget et qu’elles puissent résoudre leurs problèmes les plus importants et les plus urgents.

Je propose d’augmenter la déduction fiscale sociale pour l’éducation des enfants de 50 000 roubles actuellement à 110 000 roubles par an, et pour leur auto-éducation, leur traitement et l’achat de médicaments – de 120 000 à 150 000 roubles. L’État remboursera aux citoyens 13 % de ces montants accrus à partir de l’impôt sur le revenu qu’ils ont payé.

Et, bien sûr, il est nécessaire non seulement d’augmenter le montant de la déduction, mais aussi d’en augmenter la demande, afin que la déduction puisse être assurée de manière proactive, rapide et à distance, sans être contraignante pour les citoyens.

En outre : le bien-être et la qualité de vie des familles russes, et donc la situation démographique, dépendent directement de l’état des choses dans la sphère sociale.

Je sais que de nombreuses entités constitutives de la Fédération sont prêtes à accélérer sensiblement la rénovation des infrastructures sociales, des équipements culturels et sportifs, la réinstallation des logements d’urgence et le développement global des zones rurales. Cette attitude sera assurément soutenue.

Nous utilisons ici le mécanisme suivant : les régions pourront recevoir et utiliser les fonds pour les projets nationaux qui sont réservés dans le budget fédéral pour 2024 par le biais de prêts du Trésor sans intérêt dès maintenant – ils seront automatiquement remboursés en avril de l’année prochaine. C’est un bon outil.

Nous garderons cette question sous un contrôle opérationnel constant et je demande à la Commission de l’économie et des finances du Conseil d’État de s’impliquer dans ce travail.

Dans le même temps, nous ne devons pas nous précipiter pour courir après les volumes, surtout au détriment de la qualité des installations construites. Les ressources financières supplémentaires doivent être utilisées avec une grande efficience et efficacité.

C’est particulièrement important pour la modernisation des soins de santé primaires, un programme à grande échelle que nous avons lancé en 2021. Je demande au gouvernement et aux dirigeants régionaux de ne pas oublier que le critère principal – je l’ai dit à plusieurs reprises – n’est pas les chiffres dans les rapports, mais les changements concrets, visibles, tangibles dans la disponibilité et la qualité des soins médicaux.

Je charge également le gouvernement d’adapter le cadre réglementaire pour l’acquisition d’ambulances dotées d’un ensemble d’équipements de diagnostic. Elles permettent d’effectuer des contrôles médicaux et des examens préventifs directement dans les entreprises, les écoles, les institutions et dans les communautés éloignées.

Nous avons lancé un grand programme de rénovation des écoles. D’ici la fin de l’année, près de 3 500 bâtiments scolaires au total auront été rénovés. Je tiens à souligner que la plupart d’entre eux se trouvent dans des zones rurales et que nous l’avons fait exprès. Cette année, ces travaux sont également menés dans les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que dans les régions de Kherson et de Zaporojié. C’est significatif et visible, les gens voient vraiment ce qui se passe. C’est une très bonne chose.

À partir de 2025, les fonds fédéraux destinés à la rénovation des maternelles, des écoles, des collèges techniques et des lycées seront alloués aux régions de manière régulière et systématique afin d’éviter les situations où les bâtiments sont totalement négligés.

Ensuite : nous nous sommes fixé un objectif significatif : construire plus de 1 300 nouvelles écoles entre 2019 et 2024. 850 d’entre elles ont déjà été ouvertes. 400 autres devraient être mis en service cette année. Je demande aux régions de s’en tenir à ces plans. Le montant du financement fédéral pour ce programme, de 2019 à 2024, est de près de 490 milliards de roubles. Nous ne réduisons pas ces dépenses, nous les maintiendrons toutes.

Cette année, nous avons augmenté le volume des prêts budgétaires pour les infrastructures. Nous allouons 250 milliards de roubles supplémentaires – je tiens à le souligner : pas comme nous l’avions prévu auparavant, mais 250 milliards de roubles supplémentaires pour le développement des transports, des services publics et d’autres infrastructures dans les régions.

J’ordonne au gouvernement d’allouer 50 milliards de roubles supplémentaires en plus de ces fonds – ils seront utilisés cette année pour renouveler les transports publics dans les entités constitutives de la Fédération, en utilisant des technologies modernes. Je demande qu’une attention particulière soit accordée aux petites villes et aux zones rurales.

Nous avons déjà décidé de prolonger jusqu’en 2030 le projet « Air pur », qui vise à améliorer la situation environnementale dans les grands centres industriels. J’aimerais attirer l’attention des entreprises industrielles ainsi que des autorités régionales et locales sur le fait que la tâche de réduire de manière significative les émissions nocives est toujours à l’ordre du jour.

Je dois ajouter que nous avons bien avancé dans la réforme du secteur de la gestion des déchets. Nous renforçons nos capacités de recyclage et de tri afin d’évoluer vers une économie à cycle fermé. La priorité est de poursuivre l’élimination des anciennes décharges et des sites dangereux où s’accumulent les déchets. Je demande au gouvernement, en collaboration avec les régions, de préparer dès maintenant une liste des déchets dangereux accumulés qui seront éliminés après l’achèvement du programme actuel.

Nous poursuivrons également la réhabilitation de masses d’eau uniques, notamment le Baïkal et la Volga, et à moyen terme, nous étendrons ces travaux à des rivières telles que le Don, la Kama, l’Irtych, l’Oural, le Terek, le Volkhov et la Neva, ainsi que le lac Ilmen. Nous ne devons pas oublier nos petites et moyennes rivières. J’attire l’attention de tous les niveaux de gouvernement sur ce point.

Un projet de loi sur le développement du tourisme dans les zones naturelles spécialement protégées a également été préparé selon les instructions données précédemment. Nous en avons récemment discuté avec nos collègues du gouvernement. Il devrait définir clairement ce qui peut et ne peut pas être construit et, en général, les principes de l’industrie de l’écotourisme. C’est une question très importante pour notre pays. Je demande à la Douma d’État d’accélérer l’examen de ce projet de loi.

Maintenant, quelques mots encore sur ce qui se passe autour de nous.

Chers collègues, je voudrais aborder un autre sujet.

Au début du mois de février de cette année, l’OTAN a fait une déclaration dans laquelle elle demandait de facto à la Russie de se conformer à nouveau au traité sur la réduction des armes stratégiques, notamment en autorisant les inspections de nos installations de défense nucléaire. Mais je ne sais même pas comment appeler cela. C’est un théâtre de l’absurde.

Nous savons que l’Occident a été directement impliqué dans les tentatives du régime de Kiev de frapper nos bases aériennes stratégiques. Les drones utilisés à cette fin ont été équipés et mis à niveau avec l’aide de spécialistes de l’OTAN. Et maintenant, ils veulent aussi inspecter nos installations de défense ? Dans les conditions actuelles de la confrontation, cela ressemble à une absurdité pure et simple.

Toutefois, et je tiens à le souligner, cet accord ne nous permet pas d’effectuer de véritables inspections. Nos demandes répétées d’inspection de certains sites restent sans réponse ou sont rejetées pour des raisons formelles, et nous ne sommes pas en mesure de vérifier quoi que ce soit de l’autre côté.

Je tiens à le souligner : les États-Unis et l’OTAN disent explicitement que leur objectif est d’infliger une défaite stratégique à la RussieEt après cela, ils vont faire le tour de nos installations de défense, y compris les plus récentes, comme si de rien n’était ? Il y a une semaine, j’ai signé, par exemple, un décret sur la mise en service des nouveaux complexes stratégiques terrestres. Vont-ils aussi mettre leur nez là-dedans ? Et ils pensent que nous allons simplement les laisser entrer ?

En publiant sa déclaration collective, l’OTAN a effectivement fait une offre pour devenir partie au traité de réduction des armes stratégiques. Nous sommes d’accord avec cela. En outre, nous pensons que cela aurait dû être fait depuis longtemps, parce que l’OTAN, permettez-moi de vous le rappeler, compte plus d’une puissance nucléaire, les États-Unis, mais aussi la Grande-Bretagne et la France ont également des arsenaux nucléaires, ils s’améliorent et se développent et ils sont également dirigés contre nous, ils sont également dirigés contre la Russie. Les dernières déclarations de leurs dirigeants ne font que le confirmer – écoutez.

Nous ne pouvons et ne devons tout simplement pas l’ignorer, surtout aujourd’hui, pas plus que nous ne pouvons ignorer le fait que le premier traité de réduction des armes stratégiques a été initialement conclu par l’Union soviétique et les États-Unis en 1991 dans une situation fondamentalement différente : une situation dans laquelle il y avait moins de tension et plus de confiance mutuelle. Par la suite, nos relations ont atteint un niveau tel que la Russie et les États-Unis ont déclaré qu’ils ne se considéraient plus comme des adversaires. Fait remarquable, les choses allaient très bien.

Le traité de 2010 en vigueur contient des dispositions cruciales sur l’indivisibilité de la sécurité, sur le lien direct entre les armes stratégiques offensives et défensives. Tout cela est oublié depuis longtemps, les États-Unis se sont retirés du traité ABM, comme nous le savons, et tout cela appartient au passé. Nos relations, très importantes, se sont détériorées, et c’est tout à mettre au crédit des États-Unis.

Ce sont eux qui, après l’effondrement de l’Union soviétique, ont entrepris de réviser les résultats de la Seconde Guerre mondiale, de construire un monde à l’américaine où il n’y a qu’un seul maître, un seul seigneur. Pour ce faire, ils ont commencé à détruire de manière flagrante tous les fondements de l’ordre mondial de l’après-guerre afin de nier l’héritage de Yalta et de Potsdam. Étape par étape, ils ont commencé à réviser l’ordre mondial établi, démantelé les systèmes de sécurité et de contrôle des armements et planifié et mis en œuvre une série de guerres dans le monde entier.

Et tous, je le répète, dans un seul but : briser l’architecture des relations internationales créée après la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est pas une figure de style – c’est ainsi que les choses fonctionnent dans la pratique, dans la vie : après l’effondrement de l’URSS, ils veulent fixer leur domination mondiale pour toujours, sans tenir compte des intérêts de la Russie moderne ni de ceux des autres pays.

Bien sûr, la situation dans le monde après 1945 a changé. De nouveaux centres de développement et d’influence se sont formés et se développent rapidement. Il s’agit d’un processus naturel et objectif qui ne peut être ignoré. Cependant, il est inacceptable que les États-Unis aient commencé à remodeler l’ordre mondial à leur convenance, exclusivement dans leur propre intérêt égoïste.

Aujourd’hui, ils envoient des signaux par l’intermédiaire des représentants de l’OTAN, ils nous posent en fait un ultimatum : vous, la Russie, faites tout ce que vous avez accepté, y compris le traité START, sans condition, et nous nous comporterons comme bon nous sembleIls affirment qu’il n’y a aucun lien entre la question du traité START et, disons, le conflit en Ukraine et d’autres actions hostiles de l’Occident contre notre pays, et il n’y a aucune déclaration retentissante selon laquelle ils veulent nous infliger une défaite stratégique. C’est soit le comble de l’hypocrisie et du cynisme, soit le comble de la stupidité, mais on ne peut pas les traiter d’idiots – ce ne sont pas des gens stupides après tout. Ils veulent nous vaincre stratégiquement et ils veulent pénétrer dans nos installations nucléaires.

À cet égard, je suis obligé d’annoncer aujourd’hui que la Russie suspend sa participation au traité de réduction des armes stratégiques (START). Je le répète, elle ne se retire pas du Traité, non, elle suspend sa participation. Mais avant de reprendre la discussion sur cette question, nous devons comprendre par nous-mêmes ce que revendiquent des pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord comme la France et le Royaume-Uni et comment nous tiendrons compte de leurs arsenaux stratégiques, c’est-à-dire de la capacité de frappe globale de l’alliance.

Ils ont maintenant, par leur déclaration, essentiellement fait une offre de participation à ce processus. Dieu merci, allons, cela ne nous dérange pas. Il n’est pas nécessaire d’essayer de mentir à nouveau à tout le monde, de jouer le rôle de défenseurs de la paix et de la détente. Nous connaissons toutes les bases : nous savons que la garantie expire pour certains types d’ogives nucléaires américaines. Nous savons pertinemment qu’à cet égard, certaines personnes à Washington pensent à d’éventuels essais de leurs armes nucléaires, en tenant compte du fait que les États-Unis développent de nouveaux types d’ogives nucléaires. De telles informations existent.

Dans cette situation, le ministère russe de la Défense et Rosatom doivent s’assurer qu’ils sont prêts à tester les armes nucléaires russes. Bien sûr, nous ne serons pas les premiers à le faire, mais si les États-Unis effectuent un test, nous le ferons aussi. Personne ne devrait avoir d’illusions dangereuses quant à la possibilité de détruire la parité stratégique mondiale.

Chers collègues ! Chers citoyens de Russie !

Aujourd’hui, nous voyageons ensemble sur un chemin difficile et plein de défis, et nous surmonterons toutes les difficultés ensemble. Il ne pourrait en être autrement, car nous avons été élevés à l’exemple de nos illustres ancêtres et nous avons le devoir d’être dignes de leur héritage, qui a été transmis de génération en génération. Nous n’allons de l’avant que grâce à notre dévouement à la patrie, à notre volonté et à notre unité.

Cette unité s’est littéralement manifestée dès les premiers jours de l’opération militaire spéciale : des centaines de volontaires, représentants de tous les peuples de notre pays, se sont présentés aux bureaux d’enregistrement et d’enrôlement militaires et ont décidé de se tenir aux côtés des défenseurs du Donbass et de lutter pour leur terre natale, pour la patrie, pour la vérité et la justice. Des soldats de toutes les régions de notre patrie multiethnique se battent côte à côte sur la ligne de front. Leurs prières sont dans différentes langues, mais elles sont toutes pour la victoire, pour leurs compagnons d’armes, pour la Patrie.

(Applaudissements)

Leur dur labeur en temps de guerre, leurs exploits résonnent fortement dans toute la Russie. Les gens soutiennent nos combattants, ils ne veulent pas, ne peuvent pas rester à l’écart. Le front passe maintenant par le cœur de millions de nos concitoyens, ils envoient des médicaments, du matériel de communication, des moyens de transport, des vêtements chauds, des filets de camouflage, etc. aux lignes de front – tout ce qui contribue à maintenir nos hommes en vie.

Je sais combien les lettres des enfants et des écoliers réchauffent les soldats. Ils les emportent avec eux au combat comme leurs biens les plus chers, car la sincérité et la pureté des souhaits des enfants les touchent jusqu’aux larmes, et les soldats deviennent plus conscients de ce pour quoi ils se battent et de qui ils protègent.

L’attention avec laquelle les volontaires entourent les soldats et leurs familles, ainsi que les civils, est également très importante pour eux. Depuis le début de l’opération spéciale, ils ont agi avec courage et détermination : sous le feu et les bombardements, ils ont sorti des enfants, des personnes âgées et tous ceux qui étaient dans le besoin des caves, ils ont livré de la nourriture, de l’eau et des vêtements aux points chauds et le font encore aujourd’hui ; ils ont mis en place des centres d’aide humanitaire pour les réfugiés, aidé dans les hôpitaux de campagne et sur la ligne de contact, risquant eux-mêmes leur vie pour sauver et continuer de sauver les autres.

L’initiative du Front populaire « Tout pour la victoire ! » a permis à elle seule de récolter plus de cinq milliards de roubles. Ce flux de dons se poursuit en permanence. La contribution de chacun est tout aussi importante : les grandes entreprises comme les entrepreneurs – mais il est particulièrement émouvant et inspirant de voir des personnes aux revenus modestes faire don d’une partie de leurs économies, de leurs salaires et de leurs retraites. Une telle unité pour aider nos soldats, les civils dans la zone de guerre et les réfugiés en vaut la peine.

Merci pour ce soutien sincère, cette unité et cette entraide. Ils ne peuvent être surestimés.

La Russie relèvera tous les défis, car nous sommes tous un seul pays, un grand peuple uni. Nous sommes sûrs de nous, nous sommes sûrs de nos forces. La vérité est de notre côté.

(Applaudissements)

Merci.

Vladimir Poutine

Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




Le transhumanisme et l’image de Dieu

[Source : https://creation.com]

Par Andrew Sibley

[Illustration : Pixabay
Les partisans du transhumanisme rejettent ce qu’est l’être humain créé à l’image de Dieu. Au lieu de cela, ils cherchent à déifier la science et l’humanité.]

Le transhumanisme est un mouvement qui soutient que les avancées scientifiques et technologiques peuvent être utilisées pour améliorer l’humanité. Par exemple, pour augmenter la durée de vie, pour se débarrasser des maladies par la modification des gènes, pour implanter des micropuces électroniques à des fins de sécurité, ou pour surveiller l’emplacement, les achats et les mouvements d’une personne. Certains de ces éléments peuvent sembler vaguement pertinents pour l’apologétique de la science créationniste. Cependant, au fond, c’est un mouvement athée et, en fin de compte, il se justifie par la croyance en l’évolution. Creation Ministries International a abordé pour la première fois la question du transhumanisme en 2011. Avance rapide jusqu’en 2023 et il est promu plus que jamais par des universitaires de renom et des forums de premier plan, ainsi que par des subventions de recherche bien financées, comme celle du gouvernement du président Biden.1

[Voir aussi :
François-Xavier Bellamy : « Le transhumanisme est d’abord une détestation de l’humain »
Les inquiétantes origines de la cybernétique et du transhumanisme
Végano-écologisme et transhumanisme : l’union sacrée dans la haine de l’homme et donc dans la haine de Dieu
Le masque, premier pas vers le transhumanisme
Michel Maffesoli : « Le transhumanisme est l’aboutissement de la paranoïa moderne » [Interview]
Le Nouvel ordre mondial poursuit son œuvre — Le « Grand Reset du Monde », le transhumanisme et la Quatrième révolution industrielle]

Origines et objectifs du transhumanisme

« Au fond, [le transhumanisme] est un mouvement athée et, en fin de compte, il se justifie par la croyance en l’évolution. »

Les membres du mouvement transhumaniste cherchent à accroître les capacités mentales, sensorielles et physiques de l’homme, mais cela témoigne d’une incapacité à comprendre pleinement ce qu’est l’être humain.2 Ses partisans cherchent à utiliser les technologies actuelles, telles que la technologie de modification des gènes embryonnaires (qu’est-ce que CRISPR ?),3 et les technologies de l’information, ainsi que les technologies émergentes telles que la nanotechnologie moléculaire et l’intelligence artificielle4 (ces technologies ne sont pas nécessairement mauvaises en soi, mais la manière dont elles sont utilisées soulève des questions éthiques pour la société). Xiao Liu écrit que « nous entrons dans l’ère de l’ » Internet des corps » : la collecte de nos données physiques par le biais d’une série de dispositifs qui peuvent être implantés, avalés ou portés »5. Cette utilisation des nouvelles technologies découle de la croyance évolutionniste selon laquelle l’humanité n’est qu’un chantier en cours, conformément aux croyances transhumanistes :

« Les transhumanistes considèrent la nature humaine comme un travail en cours, un début à moitié cuit que nous pouvons apprendre à remodeler de manière souhaitable. L’humanité actuelle ne doit pas nécessairement être le point final de l’évolution. Les transhumanistes espèrent que, grâce à une utilisation responsable de la science, de la technologie et d’autres moyens rationnels, nous parviendrons un jour à devenir des posthumains, des êtres dotés de capacités bien supérieures à celles des êtres humains d’aujourd’hui. »6

« Bien qu’à certains égards, le transhumanisme ne soit pas clairement défini, il s’agit en fait de la croyance que l’évolution a besoin d’un coup de pouce, ce qui, quand on y pense, est plutôt ironique, car il s’agit d’un coup de pouce intelligemment conçu ! »

Cette perspective remet directement en question la façon dont nous nous comprenons en tant qu’êtres humains, créés à l’image de Dieu. Bien qu’à certains égards, le transhumanisme ne soit pas clairement défini, il s’agit en fait de la conviction que l’évolution a besoin d’un coup de pouce, ce qui, quand on y pense, est plutôt ironique, car il s’agit d’un coup de pouce intelligemment conçu ! L’objectif déclaré des transhumanistes est de faire évoluer l’humanité vers « le niveau suivant », afin que les êtres humains puissent prétendument transcender les limites naturelles et créer eux-mêmes l’humanité 2.07 (Max Tegmark l’appelle la vie 3.0). On parle parfois de l’émergence d’une espèce « post-humaine ». En fait, les liens étroits entre le transhumanisme et l’évolution indiquent qu’il s’agit d’un prolongement de l’eugénisme. Le biologiste évolutionniste et eugéniste Julian Huxley a proposé l’expression transhumanisme dans un essai en 1957, et a déclaré ce qui suit :

« … lorsqu’il y aura suffisamment de personnes qui pourront vraiment dire qu’elles [croient au transhumanisme], l’espèce humaine sera au seuil d’un nouveau type d’existence, aussi différente de la nôtre que la nôtre l’est de celle de l’homme de Pékin [sic]. »8

Ce type de pensée utopique se poursuit aujourd’hui, mais au lieu d’être une idée marginale, les successeurs de Huxley ont l’oreille d’hommes politiques de premier plan et peuvent propager librement leurs opinions dans les forums mondialistes. Yuval Noah Harari est professeur d’histoire à l’Université hébraïque de Jérusalem et conseiller auprès du Forum économique mondial. Il présente la situation comme suit dans un livre intitulé Homo Deus (homme-dieu) :

« Au lieu de cela, les bio-ingénieurs prendront le vieux corps de Sapiens, et réécriront intentionnellement son code génétique, reconnecteront ses circuits cérébraux, modifieront son équilibre biochimique, et feront même pousser des membres entièrement nouveaux. Ils créeront ainsi de nouveaux enfants-dieux, qui pourraient être aussi différents de nous, Sapiens, que nous sommes différents de l’Homo erectus. »9

Harari rejette la croyance dans le Dieu de la Bible, mais souhaite plutôt déifier l’humanité. Il estime que les humanistes des Lumières, avec leur croyance en l’évolution, ont supprimé la foi en Dieu et l’ont placée dans les autres.

Autres problèmes du transhumanisme

CCA 2.0 generic — wikipedia
Est-ce là l’avenir de l’humanité que propose le transhumanisme ?Reconstruction d’une unité Borg de science-fiction dans une station d’accueil de régénération (Hollywood Entertainment Museum)
Marcin Wichary, 5 janvier 2006

Un autre problème est le manque de connaissances sur la véritable nature de l’humanité. La science naturaliste en sait-elle assez sur ce qu’est l’être humain en premier lieu ? Joanna Kavenna soulève cette question (notamment dans le New Scientist) : « Elle pose la question en sachant que la majorité des gens dans le monde ont une forme de croyance religieuse ou spirituelle. Dans ce contexte, la plupart croient que les êtres humains possèdent une âme non matérielle qui anime le corps physique. En outre, le concept de conscience dépasse le cadre de la science naturaliste et, à bien des égards, il reste mystérieux dans la philosophie des sciences, malgré les efforts des chercheurs :

« … la conscience — cette chose mystérieuse que tout être humain possède ou se sent posséder — reste “le problème difficile” de la philosophie. Il nous manque une théorie unifiée de la conscience. Nous ne comprenons pas comment la conscience est “générée” par le cerveau, ni même si c’est la bonne métaphore à utiliser »10.

Kavenna souligne que la science naturaliste n’a pas progressé dans l’approfondissement de cette compréhension au fil des ans, et qu’elle ne sait même pas qui étaient les premiers humains. Elle écrit :

« Nous ne savons pas qui étaient les premiers humains : cette quête fascinante nous conduit également tout droit vers un grand vide d’inconnaissance »10.

Bien sûr, les créationnistes chrétiens à l’esprit biblique ont l’avantage de savoir que les premiers humains étaient Adam et Ève. Mais l’adhésion des transhumanistes à la science naturaliste, et leur croyance en l’évolution, signifie qu’ils ont une compréhension inadéquate de l’humanité.

Malgré les formidables progrès de la science, notre compréhension de la complexité du code génétique reste incomplète, les nouvelles avancées ne faisant que découvrir des niveaux de plus en plus élevés de fonctionnalités interdépendantes. Par exemple, pendant de nombreuses années, les spécialistes de l’évolution ont considéré qu’une grande partie du code génétique était « inutile », mais des découvertes récentes ont démontré qu’elle jouait un rôle important dans la cellule (voir Les idées sur l’ADN poubelle ont entravé les progrès de la science médicale), ce qui a entravé les progrès de la science médicale. Malheureusement, malgré tous les merveilleux avantages de la science biomédicale, elle a aussi un catalogue d’erreurs dues à l’introduction de produits qui se sont avérés nocifs par la suite, comme le médicament thalidomide.

Pixabay
Le transhumanisme offre un avenir dystopique

Il y a aussi le problème du pouvoir et du contrôle. Qui décide de ce qui est le mieux pour l’humanité ? Devons-nous laisser une technocratie de politiciens, de riches industriels et d’élites scientifiques décider ? Un précédent article de CMI avait déjà illustré ce problème avec l’exemple du collectif Borg dans Star Trek.11

Dans la série, les Borgs étaient un réseau d’êtres organiques et sensibles (humains et autres extraterrestres) qui avaient été modifiés par la cybernétique et la nanotechnologie — d’où les cyborgs. La technologie transhumaniste a été utilisée pour contrôler complètement les êtres et supprimer leur individualité, en subsumant leur esprit et leur conscience en un seul collectif social. Ce collectif obscur, comparable à une ruche d’abeilles surveillée par la reine, était également extrêmement puissant et avait pour objectif d’assimiler tous les autres dans son système. D’autre part, la Fédération des planètes unies, technologiquement avancée (sous la direction de sa directive première non interférente), utilisait son savoir-faire pour maximiser la liberté et les capacités personnelles de la communauté (humaine et celle des autres espèces extraterrestres fictives).

Cette illustration fictive, qui peut paraître fantaisiste, soulève néanmoins un point pertinent (en tant que métaphore) sur l’avenir de l’humanité. Est-il juste qu’une technocratie d’élite développe et utilise les progrès de la science pour contrôler les gens, que ce soit dans une forme de collectif social d’êtres post-humains ou dans une autre structure sociale ? Ou devrions-nous utiliser la science et la technologie pour maximiser la liberté et l’épanouissement humain ? Comme le dit le proverbe, l’enfer est pavé de bonnes intentions, et les États socialistes et technocratiques idéalistes n’ont historiquement fait qu’appauvrir le peuple, comme on peut le voir avec l’ancienne Union soviétique. Peter Hitchens met en garde contre les souffrances causées par les rêveurs athées et utopistes : « L’utopie ne peut être approchée qu’à travers une mer de sang ».12 Cela nous amène à envisager une vision centrée sur le Christ (en laissant de côté l’eschatologie).

La vision chrétienne

Bien sûr, les êtres humains ont utilisé les progrès technologiques pendant des centaines d’années pour améliorer la vie des gens — alors, qu’y a-t-il de mal avec le transhumanisme ? Le professeur de sociologie Steve Fuller, qui a déjà apporté son soutien au mouvement du Dessein Intelligent, affirme que le transhumanisme n’a rien à craindre et qu’il n’est que la continuation des progrès technologiques réalisés depuis plusieurs centaines d’années.13

« Il y a… quelque chose de sacré dans les êtres humains, créés à l’image de Dieu, c’est pourquoi la modification de ce que signifie être humain pose des problèmes éthiques. »

Cependant, il existe une différence fondamentale entre les croyances judéo-chrétiennes et les croyances évolutionnistes athées en ce qui concerne la manière dont les êtres humains peuvent utiliser la technologie pour façonner l’avenir de l’humanité. Les chrétiens soutiennent que les êtres humains sont créés à l’image de Dieu, mais que nous souffrons des séquelles de la Chute, ce qui explique que nous soyons malades et que nous mourions. Dans cette vie, nous souhaitons vivre le plus sainement possible, et nous faisons ce que nous pouvons pour les autres aussi ; de cette façon, nous espérons améliorer l’espérance de vie, tout en maintenant la qualité de vie. Mais en fin de compte, il faut affronter la mort (Hébreux 9:27), qui est la dure réalité. Aucune technologie que l’homme pourrait inventer ne peut éviter la mort. La bonne nouvelle est que le pardon des péchés et le salut peuvent être obtenus spirituellement grâce à l’œuvre du Christ sur la croix ; les chrétiens qui ont mis leur confiance dans le Christ attendent la résurrection et la vie éternelle.

Il y a aussi quelque chose de sacré dans les êtres humains, créés à l’image de Dieu, c’est pourquoi la modification de ce que signifie être humain pose des problèmes éthiques. D’un autre côté, les philosophes athées considèrent que l’homme n’est qu’un produit de l’évolution par sélection naturelle et qu’il peut donc être modifié selon les caprices des scientifiques et des riches technocrates. Ces deux visions du monde ont un impact sur la façon dont nous percevons l’humanité.

Les chrétiens croient que nous pouvons utiliser la technologie au profit des hommes et ainsi surmonter les effets de la Chute. Certaines technologies qui peuvent sembler relever du transhumanisme peuvent être bénéfiques à certains humains en termes de guérison. Une personne peut prendre des médicaments pour guérir d’une maladie, ou porter des lunettes ou un appareil auditif pour surmonter sa fragilité. La perte d’un membre peut amener une personne à utiliser une prothèse pour faciliter sa mobilité. La technologie peut donc contribuer au bien-être et à l’épanouissement de l’homme, ou chercher à optimiser les capacités des personnes brisées par la maladie ou le handicap ; ces utilisations ne cherchent pas à créer une post-humanité. Le transhumanisme, quant à lui, fondé sur la croyance en une évolution sans Dieu, étend ce principe pour affirmer que l’humanité doit être améliorée par l’utilisation d’outils tels que le génie génétique et les micropuces. L’objectif est de créer une humanité « meilleure », mais sans vraiment savoir ce qu’est un être humain à part entière.

Un dilemme pour les humanistes

Cela crée toutefois un dilemme pour les humanistes. L’humanisme a traditionnellement enseigné qu’il est possible d’être éthique et de valoriser les personnes sans se référer aux textes bibliques. Andrew Copson et A.C. Grayling écrivent que « l’éthique humaniste se distingue également par le fait qu’elle place la finalité de l’action morale dans le bien-être de l’humanité plutôt que dans l’accomplissement de la volonté de Dieu ».14 D’une certaine manière (mais pas toujours)15, cette approche est similaire à la notion judéo-chrétienne de la morale et des valeurs, qui est objectivement fondée (l’humanisme est issu de l’unitarisme déiste et a été connu pendant un certain temps sous le nom de Société éthique). Mais l’adhésion de l’humanisme à l’évolution conduit finalement à une direction morale différente et soulève la perspective du transhumanisme, où l’humanité a « besoin » de s’améliorer. Si l’on croit que les êtres humains ont évolué par des processus accidentels, et par la survie du plus fort, alors pourquoi ne pas permettre à une élite riche et puissante de guider l’évolution avec l’intelligence humaine ?

Ainsi, les croyances humanistes, parce qu’elles sont subjectives ou basées sur l’évolution, peuvent conduire à une dévalorisation des êtres humains, et non à leur élévation. Nous pouvons voir ici que l’humanisme mène finalement au post-humanisme, en fait à l’abandon de l’humanisme — à l’idée de créer des post-humains. L’humanisme se retrouve donc face à un dilemme : doit-il embrasser le transhumanisme et rejeter les idéaux humanistes, ou doit-il vraiment rester attaché à l’humanité telle qu’elle est comprise depuis des millénaires ?

Résumé

Le transhumanisme continue d’être promu par les gouvernements, les entreprises mondiales et les technocrates d’élite, avec peu de compréhension de la véritable nature de l’humanité. Une compréhension complète doit inclure la dimension spirituelle, c’est-à-dire l’humanité créée à l’image de Dieu, mais déchue de la grâce. La justification du transhumanisme découle de la faiblesse fondamentale de l’humanisme athée, avec sa croyance en l’évolution. Le raisonnement de ses partisans est le suivant : si l’humanité a évolué par des processus aléatoires, alors pourquoi ne pas améliorer les hommes ? Comme nous l’avons vu, l’ironie profonde est que les projets transhumanistes impliquent un dessein intelligent, mais la plupart des concepteurs transhumanistes ont nié l’existence de leur propre Concepteur ! Malheureusement, l’histoire est jonchée de preuves d’échec, où la science n’a pas apporté le bien, mais une plus grande souffrance.


1 The White House, Fact Sheet: The United States announces new investments and resources to advance President Biden’s National Biotechnology and Biomanufacturing Initiative, whitehouse.gov, 14 Sept 2022.

2 Ostberg, R., Transhumanism, Encyclopedia Britannica, britannica.com/topic/transhumanism, 3 Nov 2022;accessed 19 Dec 2022.

3 CRISPR = Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats. See: Le Page, M., What is CRISPR? A technology that can be used to edit genes, newscientist.com, (no date).

4 Mek, A., Transhumanism Horror: Elites want to genetically alter children in the womb, High-Bred Globalist Kids (Video), Rairfoundation.com, 15 Dec 2022.

5 Liu, X., Tracking how our bodies work could change our lives, weforum.org, 4 June 2020.

6 Bostrom, N., Transhumanist values, in: Frederick Adams (ed.), Ethical Issues for the 21st Century, Philosophical Documentation Center Press, 2003.

7 Fuller, S., Humanity 2.0: What it Means to be Human, Past, Present and Future, Palgrave Macmillan, 2011.

8 Huxley, J., Transhumanism, In New Bottles for New Wine, Chatto & Windus, London, pp. 13–17, 1957. (Sinanthropus, reclassified to Homo erectus).

9 Harari Y.N., Homo Deus: A brief history of tomorrow, Harper Collins, Ch. 1, 2016.

10 Kavenna, J., Who do we think we are? newscientist.com, 5 July 2017.

11 Smith, C., Transhumanism—mankind’s next step forward? Will mankind evolve into a perfect being?, creation.com, 3 Feb 2011.

12 Hitchens, P., The Rage Against God, Continuum Int. Publ., London, p. 113, 2011.

13 “We need to be always reminding ourselves that we have always been enhancing ourselves, that science has always been enhancing the human condition, that we have been trusting machines over our own bodies for at least 300-400 years now. We’ve already broken through that barrier—we do live in a very artificial world. Even though the stuff on the horizon may amplify our powers tremendously, it is nevertheless part of the same process. It is a step change but it’s the same story, the story of scientific progress.” As reported by Tucker, I., Steve Fuller: it’s time for Humanity 2.0, theguardian.com, 25 Sept 2011.

14 Copson, A. & Grayling, A.C., (eds.), The Wiley Blackwell Handbook of Humanism, John Wiley & Sons Ltd., Chichester, p. 19, 2015.

15 For example, consider humanism’s advocation of such practices as abortion and euthanasia.




Surveillance numérique des populations : vers un « crédit social » en Europe ?

[Source : qg.media]

L’Union européenne se dote peu à peu d’une législation ambiguë quant à l’instauration d’un crédit social, en dépit des grandes proclamations officielles. Depuis 2022, les municipalités de Rome et de Bologne en Italie mettent par exemple à l’essai des initiatives de crédit social, qui, incitatives et optionnelles, visent à récompenser les comportements jugés « vertueux » en matière de développement durable. Faut-il redouter l’instauration d’un système de crédit social tel que celui apparu en Chine? Quels furent là-bas les ressorts de la mise en place d’un tel système? Pourrons-nous longtemps encore nous prémunir d’une « notation sociale » des personnes ?

[Voir aussi :
Le directeur général d’Alibaba présente son outil de crédit social écologique au Forum de Davos
Le crédit social à la chinoise met un pied en Europe
Ma femme a du crédit
Le gouvernement du Canada s’est associé au Forum économique mondial pour imposer un système de type crédit social pour voyager
La France, une dictature avec crédit social à la chinoise ou une dictature chinoise avec crédit social ?
La Chine étend son crédit social à l’international
Un pas de plus au Canada vers l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial — Projet de loi C-273 : Le revenu de base universel, ou l’amorce de la Grande Réinitialisation vers le crédit social et le communisme international]

Par Pauline ELIE, conseillère éthique sur les données de santé à l’hôpital Lariboisière (AP-HP), doctorante en droit et philosophie au Centre Georg Simmel (UMR 8131, CNRS / EHESS) et Pierre-Antoine CHARDEL, professeur de sciences sociales et d’éthique à l’école de management de l’Institut Mines-Télécom (IMT-BS), chercheur au Laboratoire d’Anthropologie Politique (UMR 8177, CNRS / EHESS)

* * * * *

Jugeant et notant les actes des citoyens (bons ou mauvais), le système de crédit social instigué en Chine est en train de s’établir en Europe de manière aussi subtile et insidieuse que dans l’empire du Milieu. Certes, contrairement à l’actuelle version chinoise, essentiellement punitive et désormais érigée en système, le balbutiant crédit social des citoyens européens se veut incitatif. Or à ses débuts, la même approche gratifiante et facultative fut privilégiée par l’État autoritaire chinois. À bien des égards, ce crédit social renvoie aux caractéristiques de l’hégémonie culturelle telles qu’elles furent décrites par l’intellectuel marxiste Antonio Gramsci qui analysait les ressorts d’une domination exercée, non pas de manière coercitive, mais en intervenant sur la production des représentations et des habitudes quotidiennes. Il s’agissait par là de décrire les mécanismes de logiques de pouvoir ne disant par leur nom, en ce sens d’autant plus difficiles à contrer.        

Alors que la Commission européenne se dote d’une proposition de règlement sur l’intelligence artificielle aménageant par un large régime d’exceptions la notation sociale des personnes, depuis l’été 2022 deux initiatives de crédit social ont vu le jour en Italie, à Rome et à Bologne. Comme en résonance avec le Meilleur des Mondes de Aldous Huxley ou à quelques épisodes de la série Black Mirror, ranger sa trottinette électrique ou trier correctement ses déchets rapporte des bons points au citoyen : en conséquence, par exemple, un fournisseur d’énergie pourrait lui octroyer un tarif préférentiel ! À la différence de la situation chinoise, ces initiatives italiennes optionnelles valorisent les actions dites «éco-responsables» mais ne les sanctionnent pas1. Pourtant, progressivement, la logique du système de crédit social chinois s’immisce dans la gestion de notre quotidien. Comment s’opère un tel glissement ? Surtout, qu’induit-il pour l’évolution de la vie sociale et politique dans des sociétés revendiquant un attachement à certains grands principes démocratiques ? Quels enjeux en termes de soft power se profilent ?

Créditer la confiance ?

En Chine, la mise en place du système de crédit social est intimement liée à l’accès de sa population au crédit bancaire. Dans les années 1990, le pays entreprend d’ouvrir son économie au monde par de nombreuses réformes, en vue de faire émerger une classe moyenne2. Pour ce faire, la population majoritairement rurale doit souscrire à des prêts financiers. En 1999, l’Institut d’économie et de politique mondiales de l’Académie chinoise des sciences sociales initie le projet « Vers un système national de gestion du crédit », en réponse à la demande d’entreprises américaines désireuses de s’assurer de la fiabilité de leurs homologues chinois. Avec ses collègues, le futur penseur du crédit social, Lin Jinyue, jeune ingénieur à l’époque, s’inspire des systèmes de credit scoring européens et américains au cours de voyages d’étude. Dans leur rapport au Parti communiste en mars 20003, lui et ses pairs affirment la nécessité de bâtir un système de notation de crédit gageant de la solvabilité des citoyens et des entreprises. Mais ce n’est qu’en 2002 qu’apparaît la première occurrence du terme « crédit social » lors de l’allocution de Jiang Zemin, secrétaire général du Parti communiste, à l’occasion de son 16ème Congrès4. « Crédit social » et « crédit bancaire » se confondent ainsi jusqu’en 2014 dans les discours du Parti. Puis le « Schéma directeur pour la construction d’un système de crédit social (2014-2020) » du Conseil d’État chinois pose les jalons de ce système5. Au nom de la confiance et de l’intégrité, les personnes jugées fiables sont récompensées, celles considérées comme indignes de confiance sont punies. Les principes moraux se mêlent aux normes juridiques tandis que le concept flottant de « confiance » prodigue un terrain fertile à l’expression arbitraire du pouvoir.

Des prémisses indolores

Le crédit social chinois se déploie par des initiatives locales et variées, initialement incitatives. Dans leur enquête « Bons et mauvais chinois » les journalistes René Raphaël et Ling Xi montrent que dès 2015 plusieurs municipalités concluent des partenariats divers avec des entreprises locales6. Notamment, la plateforme numérique Alibaba via sa filiale Ant Financial introduit le crédit Sesame (ou Zhima) en janvier 2015, disponible à partir l’application en ligne de paiement Alipay. Inspiré des modèles de credit scoring des entreprises américaine et allemande FICO et Schufa Holding, le crédit Zhima évalue les risques de l’emprunteur en lui attribuant une note fondée sur l’analyse algorithmique de ses données personnelles et financières7. L’emprunteur qui s’acquitte de ses échéances de paiement en temps voulu, ou qui se procure les marchandises et services valorisés par Alipay, cumule des points lui octroyant des avantages lors de dépenses futures. Partenaire de Alibaba, la municipalité de Hangzhou propose par exemple à ses habitants d’intégrer leur note Sésame à leur système d’identification municipale pour bénéficier de nouvelles faveurs.

Alors qu’en 2018, un quart de la population chinoise seulement est notée, la Banque centrale fonde (à l’aide des données collectées par huit entreprises chinoises) Baihang, son propre système de crédit social testé dans certaines provinces. Les actes jugés vertueux, tels que balayer la voie publique, augmentent la note sociale de l’individu si celui-ci en apporte la preuve au Parti. A contrario, des informations dissidentes communiquées en ligne par exemple ou des échéances bancaires recouvrées hors-délai entraînent l’inscription des personnes sur listes noires, restreignant leurs libertés de circuler, d’entreprendre ou même d’apprendre. Or, comme le notent Yu-Jie Chen, Ching-Fu Lin & Han-Wei Liu, en 2018, le système de crédit social fait l’objet de nombreuses incompréhensions dans le traitement médiatique international8. Si collecte et partage de données entre pouvoirs publics et privés sont opérationnels, le traitement automatisé des données est loin d’être une réalité.

La stratégie des petits pas

Pragmatique, cette stratégie qui conquiert territoire après territoire, en s’adaptant aux usages des populations locales, permet en outre à la technologie soutenant ce système d’évoluer vers son unification. En décembre 2020, 80% des territoires chinois9, sont concernés par des mesures diverses de notation sociale. Cependant, il n’existe pas en novembre 2022 de note sociale pour chaque individu attribuée par un système central10. Le recours uniforme sur le territoire à l’intelligence artificielle, au traitement algorithmique de données massives issues par exemple de la reconnaissance faciale en temps réel par la vidéosurveillance reste un fantasme11. Toutefois, selon Josh Chin et Liza Lin dans Surveillance State (2022), la crise du Covid-19 a vu les technologies sous-tendant la progression d’un système de crédit social unifié prospérer : une caméra de vidéosurveillance pour trois habitants, fichage biométrique et génomique de la population, attribution de codes QR individuels, etc.12. Dénué d’application uniforme, ce système trouve pourtant écho hors de l’Empire du Milieu, en Union européenne.

Les balbutiements d’un crédit social européen

Sur le Vieux continent, pourtant fervent défenseur des idéaux démocratiques, le crédit social se concrétise par un cadre normatif à l’échelle européenne et des initiatives locales en Italie. En premier lieu, la Commission européenne propose un portefeuille européen d’identité numérique ainsi qu’une législation introduisant la notation sociale des citoyens. Dans son discours sur l’état de l’Union en 2020, la présidente de la Commission Ursula Van der Leyen annonce la création d’« une identité fiable, que tout citoyen pourra utiliser partout en Europe pour n’importe quel usage, comme payer ses impôts ou louer un vélo »13. Ambitionnant de rallier 80% des citoyens en 203014, ce portefeuille européen d’identité numérique résulte de la proposition de révision du règlement eIDAS en 202115. Optionnel, il rendra possible l’authentification sur les plateformes numériques privées et contiendra état civil, diplômes, informations financières, données des entreprises16, voire le certificat Covid numérique17. De surcroît, en matière d’intelligence artificielle, la version finale18 de la proposition de règlement de la Commission européenne introduit le concept de « note sociale »19. Cette dernière est issue de « systèmes dIA destinés à évaluer ou à établir un classement de la fiabilité de personnes physiques au cours dune période donnée en fonction de leur comportement social ou de caractéristiques personnelles ou de personnalité connues ou prédites »20Et si par principe « la mise sur le marché, la mise en service ou lutilisation, par les pouvoirs publics ou pour leur compte » de ces systèmes de notation sociale est interdite, par exceptions elles sont autorisées21. Car le traitement « préjudiciable ou défavorable de certaines personnes physiques ou de groupes entiers de personnes physiques » est proscrit dans quelques cas de figure seulement : « dans des contextes sociaux dissociés du contexte dans lequel les données ont été générées ou collectées à lorigine »22 ou, si ce traitement est « injustifié ou disproportionné par rapport à leur comportement social ou à la gravité de celui-ci »23. Autrement dit, juste, proportionnée et entreprise dans le contexte d’origine de la collecte ou de la génération des données, la notation sociale par les pouvoirs publics ou leur compte est possible. L’interdiction de principe du crédit social est dès lors contrebalancée par un régime d’exceptions si large qu’il l’autorise de facto.

En second lieu, depuis l’été 2022, les villes de Rome et de Bologne en Italie mettent à disposition de leurs citoyens un « Smart citizen wallet », un portefeuille d’identité numérique. À Rome, il « encourage les comportements vertueux mis en place par les usagers de la ville, visant à améliorer la durabilité environnementale, sociale et économique de la ville, en ligne avec les objectifs de l’Agenda 2030 », de l’Organisation des Nations Unies24Pour le citoyen « vertueux », des « points » sont « convertis en récompenses (biens et/ou services durables) offerts par la Capitale de Rome et ses partenaires »25. À Bologne, l’initiative également facultative « vise à récompenser ceux qui, par exemple, trient bien les déchets ou utilisent les transports en commun et ne prennent pas d’amendes »26Optionnels, incitatifs, ces essais de crédit social se distinguent de l’actuel système de crédit social chinois, punitif. Or, d’une part, le régime chinois a préféré dans un premier temps les incitations à la coercition, et d’autre part, le futur règlement sur l’intelligence artificielle cultive l’ambiguïté quant à ce nouveau concept de « note sociale ». Selon l’euro-député roumain Cristian Terheş le crédit social européen s’établirait « par segments » suivant « le même schéma quen Chine »27.

La redoutable ambiguïté du milieu

L’antagonisme entre un modèle vertueux de crédit social porté par l’Europe, et sa version maligne qui serait affirmée par l’Empire du milieu favorise la progression de ce modèle. Evgeny Morozov relatait déjà en 2013 dans Laberration du solutionnisme technologique le discours de certains industriels du numérique en vertu duquel tous les problèmes s’évanouiraient grâce à leurs technologies. Suite à la crise du Covid-19, il note l’émergence de deux camps28, d’un côté les « solutionnistes progressifs » qui useraient d’indolores nudges, ces incitations sans contraintes29, de l’autre, les « solutionnistes punitifs » qui contraindraient pour parvenir à leurs fins. Ainsi polarisée, cette dialectique opposant une thèse et une antithèse caricaturées se solde en une synthèse, qui profite à un solutionnisme médian, en Eurasie. Mais de l’Orient à l’Occident, ce soft power technologique a pour effet de rompre l’« intégrité contextuelle », telle qu’elle a été définie par Helen Nissenbaum30. De fait, les flux d’informations numériques ne respectent plus les contextes d’usages, qui possèdent des normes, explicites ou non, correspondant aux attentes des usagers quant aux informations partagées. Notamment, une personne s’attend à ce que les informations communiquées à son médecin ne soient pas diffusées à son employeur. Cette exigence de séparation des contextes se traduit en pratique par le recours, pour une même personne, à des identités multiples. Or, en témoignent des initiatives de portefeuilles numériques, certaines politiques publiques évoluent vers l’unification des identités. Dans un tel contexte de rupture de l’intégrité contextuelle, la question de la légitimité des critères de l’identification doit nous préoccuper, a fortiori lorsque cette dernière est liée à des systèmes automatisés de traitement de données qui peuvent, à tout moment, être manipulés. Une banque pourrait, par exemple, refuser ou accepter d’accorder un crédit en fonction du type de relations que nous entretenons sur les réseaux sociaux, en permettant ainsi à des réalités anodines – et même parfaitement insignifiantes – de s’immiscer dans un processus d’identification. À titre d’illustration, la société LendUp, spécialisée dans le prêt en ligne, examine les comptes Facebook et Twitter des demandeurs, en observant notamment le nombre d’amis et la nature des interactions, afin d’accorder ou non un prêt. Comment enrayer la logique ? Et surtout, le peut-on encore ?

De l’exposition au risque de servitude

Déjouer la progression du phénomène de notation sociale suppose d’en comprendre les ressorts : le crédit social repose en effet sur nos désirs d’exposition en ligne et de normativité, pérennisant par-là même, les inégalités sociales. Dans La Société d’exposition (2015), Bernard Harcourt montre comment, par le truchement de nos intérêts nourris par Facebook, MySpace, Google, Instagram, etc.nous nous exposons à une surveillance omniprésente : « ce sont nos passions – en tension avec nos ambivalences […] qui alimentent la société d’exposition »31Les innovations technologiques résonnent avec des attentes relatives à la normativité qui proviennent des individus eux-mêmes. À cet égard, une singulière concomitance entre l’économique, le social et le politique s’observe dans des demandes qui sont implicitement formulées en termes de sécurisation et de normalisation32. Selon de récentes enquêtes, ces mesures chinoises de crédit social, perçues comme des « moyens d’améliorer la qualité de vie »33, seraient préférées par les citoyens les plus favorisés socialement ainsi que les personnes âgées. En dépit d’une volonté affichée de promouvoir une société confiante et harmonieuse, le système de crédit social chinois séduit ceux qui possèdent déjà. Quant aux plus précaires qui se voient inscrits sur listes noires, l’opprobre induit ne peut qu’accentuer leurs difficultés. Au nom de la confiance, le traitement de données à des fins de notation sociale trahit une logique paranoïaque, niant l’oubli, pourtant fondamental pour se réinventer, à l’aune des travers de l’existence. Pire, libéré du choix à mesure que des logiques de recommandations algorithmiques investissent nos vies, nous nous laissons mentalement coloniser par des représentations bâties sur des corrélations, et non plus sur des causes. Tout un chacun pourrait avoir à répondre, non de ses actes, mais de probabilités statistiques capables de mesurer l’intention de commettre tel ou tel acte34. Comme l’expliquait Zygmunt Bauman dans son entretien paru en 2013, au regard de « la facilité avec laquelle les gens acceptent de livrer leurs secrets personnels sur la scène publique »35, dans les sociétés liquides modernes, nous pouvons « devenir des esclaves »36. Un état de servitude est indirectement généré par la porosité des contextes permise par le numérique : des propos qui semblaient totalement anodins dans un contexte donné, peuvent, un jour ou l’autre, se retourner contre une personne.

Par définition, lesoft power nerepose pas sur la contrainte mais, sur la séduction, la convivialité et le plaisir. Nous faisons « volontairement beaucoup de choses que les pouvoirs totalitaires cherchaient à imposer par la force et la violence ou la peur »37. Nous nous accoutumons au fait de livrer des parts de nous-mêmes dans tous les moments de notre vie quotidienne, du fait de la valorisation sociale qu’une telle exposition induit. Le système de crédit social en Chine, à l’instar des balbutiements européens en la matière, s’avère tout à fait exemplaire, et particulièrement emblématique des risques encourus à l’ère hypermoderne, dans des sociétés au sein desquelles les demandes de normativité ou de normes de confiance se multiplient. Au regard du dévoilement croissant de la personne en ligne et de l’accoutumance à la visibilité, mieux vaut veiller à ce que l’instrumentalisation politique de cette accoutumance puisse toujours être questionnée.

Notes

1 Nous développons ici, et dans les pages qui suivent, des éléments initialement abordés par Pauline Elie (« En Europe, la tentation de la surveillance. Le crédit social chinois fait des émules », in Philonomist, 16 novembre 2022), après de récents échanges sur le sujet à l’EHESS.

2 Jean-Louis Rocca, The Making of the Chinese Middle Class: Small Comfort and Great Expectations, Palgrave Macmillan, Londres, 2016.

3 Rapport intitulé « Vers le système national de gestion de crédit ».

4 Rapport de Jiang Zemin lors du 16ème Congrès du Parti communiste chinois en 2002. « Nous devons rectifier et uniformiser l’ordre de l’économie de marché et établir un système de crédit social compatible avec une économie de marché moderne »

5 Conseil d’État, Circulaire du Conseil d’État sur l’impression et la distribution du schéma de planification pour la construction d’un système de crédit social (2014-2020), Guofa [2014] n° 21, 14 juin 2014.

« Ce n’est que lorsque les membres de la société se traitent avec sincérité et sur la base de la confiance qu’ils peuvent établir des relations interpersonnelles harmonieuses et amicales, promouvoir le progrès de la civilisation sociale et parvenir à l’harmonie sociale, à la stabilité, et la stabilité à long terme  ».

6 René Raphaël, Ling Xi, « Bons et mauvais Chinois. Quand l’État organise la notation de ses citoyens », Le Monde diplomatique, janvier 2019, pp.4-5.

7 Ohlberg Mareike, Ahmed Shazeda, Lan Bertram (12 décembre 2017), « Central Planning, Local Experiments: The complex implementation of China’s Social Credit System », Merics China Monitor, Mercator Institute for China Studies, 16 mars 2018.

8 Yu-Jie Chen, Ching-Fu Lin, Han-Wei Liu, « Rule of trust : the power and perils of China’s social credit megaproject », Columbia Journal of Asian Law, vol. 32, n°1, 2018.

9 Jessica Reilly, Muyao Lyu, Megan Robertson, « China’s Social Credit System: Speculation vs. Reality », The Diplomat, 30 mars 2021.)), soit plus d’un milliard de personnes(([10] Amanda Lee, « What is China’s social credit system and why is it controversial? », South China Morning Post, 9 août 2020.

10 Zeyi Yang, « China just announced a new social credit law. Here’s what it means. », MIT Technology Review, 22 novembre 2022.

11 Yu-Jie Chen, Ching-Fu Lin, Han-Wei Liu, « Rule of trust : the power and perils of China’s social credit megaproject », Columbia Journal of Asian Law, vol. 32, n°1, 2018.

12 Josh Chin, Liza Lin, Surveillance State: Inside China’s Quest to Launch a New Era of Social Control, St. Martin’s Publishing Group, New York, 2022.

13 Commission européenne, Discours sur l’état de l’Union de la présidente von der Leyen en session plénière du Parlement européen, Bruxelles, 16 septembre 2020.

14 Commission européenne, Commission proposes a trusted and secure Digital Identity for all Europeans, 3 juin 2021.
Commission européenne, Communication, « Une boussole numérique pour 2030: l’Europe balise la décennie numérique », Bruxelles, 9 mars 2021, p. 14.

15 Commission européenne, Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil modifiant le règlement (UE) n° 910/2014 en ce qui concerne l’établissement d’un cadre européen relatif à une identité numérique, 3 juin 2021.

16 Ibid. Annexe VI Liste minimale d’attributs.

17 Règlement (UE) 2021/953 du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2021 relatif à un cadre pour la délivrance, la vérification et l’acceptation de certificats COVID-19 interopérables de vaccination, de test et de rétablissement (certificat COVID numérique de l’UE) afin de faciliter la libre circulation pendant la pandémie de COVID-19. Commission européenne, Communiqué de presse, « COVID-19: la Commission propose de prolonger d’un an le certificat COVID numérique de l’UE », 3 février 2022.

18 Commission européenne, Proposition de règlement n° 2021/0106 (COD) du Parlement européen et du Conseil établissant des règles harmonisées concernant l’intelligence artificielle (législation sur l’intelligence artificielle modifiant certains actes législatifs de l’Union), 21 avril 2021, Bruxelles.

19 Considérant 17, art. 5 1. (c) ibid.

20 Art. 5 1. (c) ibid.

21 Idem.

22 art. 5 1. (c) i)

23 art. 5 1. (c) ii)

24 Raffaele Gareri, « Citizen Wallet: la piattaforma che ti premia », Site internet de la Commune de Rome, date inconnue.

25 Ibid.

26 Guide De Jade, « Bologne une ville de plus en plus numérique : le Smart Citizen Wallet arrive », Bologna Indiretta, 28 mars 2022.

27 Torbjörn Sassersson, « Cristian Terhes : Manifestez pour sauver votre pays du contrôle totalitaire », Newsvoice, 22 janvier 2022.

28 Evgeny Morozov, « The tech ‘solutions’ for coronavirus take the surveillance state to the next level », The Guardian, 15 avril 2020.

29 Richard Thaler, Cass R. Sunstein Nudge, Improving Decisions About Health, Wealth, and Happiness, Yale University Press, Londres, 2008.

30 Helen Nissenbaum, Privacy in Context. Technology, Policy, and the Intergrity of Social Life, Stanford, Stanford University Press, 2009.

31 Bernard Harcourt, Exposed. Desire and Disobedience in the Digital Age, Cambridge, Harvard University Press, 2015.

32 Pierre-Antoine Chardel, L’empire du signal. De l’écrit aux écrans, Paris, CNRS Editions, 2020.

33 Genia Kostka, « China’s social credit systems and public opinion: Explaining high levels of approval », New Media & Society, juillet 2019.

34 Jean-Paul Karsenty, « Big data (mégadonnées) : une introduction », in Olaf Avenati et Pierre-Antoine Chardel (dir.), Datalogie. Formes et imaginaires du numérique, Paris, Loco Editions, 2016, p. 112.

35 Ibid.

36 Zygmunt Bauman, « La précarité est le seul élément qui rassemble », in Au fait. Une enquête, un entretien, des enjeux, juin 2013, p. 76.

37 Ibid.




Quelles sont les structures de pouvoir qui gouvernent le monde ?

[Source : kla.tv]

Interview avec David ICKE, janvier 2023

Les faillites, la guerre en Ukraine, les nouvelles lois contre la désinformation et la nouvelle loi sur le partage des charges en Allemagne, tout cela fait-il partie d’un tout ? Dans cette interview, David Icke, connu pour avoir fait de nombreuses prédictions sur la politique mondiale qui se sont réalisées, relie certains points pour nous et montre l’issue des événements mondiaux actuels. Attachez votre ceinture et profitez de cette interview intéressante !

[Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]

Transcription

David Icke ! Nous sommes très honorés aujourd’hui de discuter avec David Icke ! David, merci beaucoup d’avoir accepté cette interview !

Icke : C’est un plaisir, Daniel !

Interviewer : Eh bien, je suppose que la plupart de nos téléspectateurs vous connaissent ! Pour ceux qui ne vous connaissent pas, nous pouvons faire une très courte biographie. Peut-être devrions-nous aller directement sur la page de Wikipédia. Que dit Wikipédia ?

Icke : C’est assez long, n’est-ce pas ? Et beaucoup d’informations sont inexactes!

Intervieweur : Oh, absolument ! J’allais quand même lire la première phrase.

Icke : Eh bien, allez-y alors !

Interviewer : Il est dit que David Vaughan Icke est un théoricien du complot anglais et un ancien footballeur et animateur de radio sportif. Souhaitez-vous ajouter quelque chose à cela ?

Icke : Eh bien, je ne suis pas un théoricien du complot ! Je suis un chercheur indépendant conspirationniste. Et qu’est-ce qu’un conspirationniste ? C’est quelqu’un qui se demande si l’autorité vous dit la vérité ou non. C’est aussi simple que ça ! Et bien sûr, le terme « théoricien du complot » vient de la CIA pour ce qui est de son utilisation généralisée dans les années 1960, lorsqu’ils essayaient de discréditer les gens qui ne croyaient pas qu’une balle utilisée pour l’assassinat de Kennedy faisait demi-tour. Et donc, il est maintenant utilisé et répété comme une métaphore, laquelle ne dit pas la vérité – propagande, désinformation. Et je vais vous en donner un exemple personnel, car le 6 novembre, je devais parler à Amsterdam lors d’un rassemblement pour la paix. Et quand l’annonce a été faite que j’allais parler là-bas, cela a fait tout un tollé cousu de fil blanc, bien sûr, qu’on ne devait pas me permettre d’y aller parce que j’étais un antisémite, j’étais un négationniste de l’holocauste etc. Et cela a en quelque sorte créé la fureur parmi les classes « vertueuses ». Tout cela est absurde, mais…

Interviewer : Puis-je intervenir ? Qu’est-ce que le sémitisme ou l’antisémitisme ont à voir avec un discours anti-guerre ? Ou bien est-ce qu’ils sont juste en train de sortir quelque chose de votre passé ?

Icke : Oh, ils ne le sortent pas de mon passé. Ils le sortent tout court. Parce que si vous avez quelqu’un qui dit quelque chose que vous ne voulez pas que les gens entendent et que c’est raisonnable et justifiable dans les faits, alors vous ne le prenez pas pour ce qu’il dit, vous inventez ce qu’il ne dit pas. Là où je veux en venir en termes de théoricien du complot… finalement c’était 24 heures, pas 48 heures avant que je sois censé parler – en fait, j’étais déjà sur la côte Est de l’Angleterre en attendant de traverser le tunnel sous la Manche jusqu’à Amsterdam – le gouvernement Néerlandais a annoncé que, parce que je constituais une menace pour la société, j’allais être banni non seulement des Pays-Bas, mais aussi de 25 autres pays européens. Cela signifie de nombreux autres pays en plus, car les Pays-Bas font partie de ce qu’ils appellent le groupe Schengen de pays qui partagent une politique frontalière commune. Donc quand vous êtes banni, vous êtes également banni par eux. Mais d’autres pays, y compris l’Amérique, utilisent les critères de Schengen pour – eh bien, ils le font quand ça les arrange – pour empêcher d’autres personnes d’entrer dans leur pays et c’est la même chose avec d’autres pays du monde. Donc, alors que je suis assis ici, je suis banni des grandes voies du monde. Mais là où je veux en venir en termes de théoricien du complot, c’est que des gens merveilleux aux Pays-Bas, des avocats, pensaient que ce qui se passait était inacceptable et ils ont donc défié le gouvernement devant les tribunaux et ce qui s’est passé – j’étais au procès – ils ne voulaient même pas me laisser entrer aux Pays-Bas pour comparaître devant le tribunal, je représentais un tel danger ! Et l’avocat du gouvernement a abandonné l’accusation d’antisémitisme en entier et de négation de l’holocauste et tout ça parce qu’il ne pouvait pas la maintenir. Donc, ce qu’ils ont fait, c’est de dire que j’étais anti-gouvernemental et en étant anti-gouvernemental, c’est-à-dire que je disais que le gouvernement ment, ce que le gouvernement néerlandais, comme tous les gouvernements, mais surtout le gouvernement néerlandais, fait à bien des égards par réflexe, que j’étais une menace pour la démocratie. Et puis, c’est là le problème, quand le juge – bien évidemment que ça allait arriver – a rendu son jugement, il a dit que le gouvernement avait raison de m’interdire parce qu’il était clair que j’étais un théoricien du complot. Et donc nous avons maintenant une situation où, si vous défiez le gouvernement de dire la vérité, vous êtes qualifié de théoricien du complot et si vous êtes un théoricien du complot, vous pouvez être banni de 26 pays européens.

C’est donc la voie qui est suivie et c’est la raison pour laquelle toute cette histoire du théoricien du complot et de la théorie du complot est si importante parce qu’elle devient centrale pour justifier de faire taire la dissidence. Donc, même à ce niveau, ces premières lignes de la page Wikipédia n’ont aucun sens en termes de réalité, mais encore une fois, la plupart de ce qui se trouve sur Wikipédia n’en a pas.

Interviewer : Oui, je pense qu’il est temps d’enterrer ce terme si nous le pouvons. Parce que, je veux dire, pourquoi avons-nous même le mot « conspirer » en anglais ? Vous savez, s’il existe une telle chose que la conspiration, si les gens conspirent, le ciel nous interdit de théoriser à ce sujet, n’est-ce pas ?

Icke : Oui, et la plupart de ce que les gens avaient décrit comme une théorie du complot, s’est avéré vrai avec le temps.

Intervieweur : Exactement !

Icke : Bien sûr, il y avait des théories du complot, où vous dites : Eh bien, en regardant les preuves, il semble que ça pourrait être ça, c’est justement ça, d’accord. Mais une grande partie est en réalité prouvable à partir des preuves et au cours des décennies- comme je le dis -, à tel point que c’était une théorie du complot qui s’avère être de plus en plus vraie, et c’est la raison pour laquelle ils veulent la discréditer bien sûr, si ce n’était pas vrai, ils n’auraient pas de problème avec ça. Ce qui leur pose problème, c’est le fait qu’elle est vraie. Ce que nous voyons, et c’est la société en général, c’est la façon dont elle est structurée : tout est inversé, tout est à l’envers. Et il n’y a pas de plus grand exemple de cela que les termes de propagande et désinformation sont des termes injurieux pour des personnes qui produisent des preuves crédibles. Des termes utilisés par des personnes qui mentent 24 heures sur 24, et même dans leur sommeil probablement. Nous ne devons donc pas nous soucier des étiquettes et nous énerver à cause des étiquettes. Nous devons juste continuer à marteler ce que nous disons parce que, vous savez, en fin de compte, ce qui pousse les gens à envisager d’autres possibilités, plus que toute autre chose, c’est leur propre expérience. Et depuis le tournant de l’ère Covid, ce que les gens ont expérimenté, c’est la suppression de la liberté à un rythme de plus en plus rapide. Et c’est ce qui les terrifie. Ce que j’ai dit il y a des décennies, c’est que le plan était – et c’est pourquoi ils ont introduit les nombreuses manières, les nombreuses raisons d’avoir Internet – parce qu’ils voulaient finalement une situation où personne ne verrait ou n’entendrait jamais quoi que ce soit qui n’ait pas été approuvé par le gouvernement, je veux dire carrément « 1984 » [1984 = Un roman dystopique écrit par George Orwell décrivant la vie d’un non-conformiste dans un État totalitaire]. Et c’est là où nous allons, je veux dire que nous avons une législation en cours d’examen au parlement britannique, appelée « projet de loi sur la sécurité en ligne » qui est conçue pour supprimer davantage le fondement-même de la liberté d’expression, et des lois similaires sont en cours dans le monde entier. La raison pour laquelle cela se produit – nous revenons au fondement de tout cela – c’est que l’autorité nous ment, elle nous ment à une échelle d’une telle ampleur peut-être jamais vue auparavant. Et parce qu’elle ment, elle ne supporte pas les interrogations. Donc, toute l’idée de la censure est d’arrêter cette analyse.

Interviewer : Oui, je ne comprends pas pourquoi ceci n’est pas plus évident pour tout le monde. Théoricien du complot signifie maintenant quand vous allez devant un tribunal, quand vous avez un procès en Hollande et qu’ils disent qu’on vous accuse d’être anti-gouvernemental. Quelle constitution dans le monde occidental, ou probablement même dans le monde, a écrit que vous ne pouvez pas être anti-gouvernemental ? C’est scandaleux !

Icke : Oui, et l’histoire, vous savez, c’est que nous sommes allés au tribunal avec ça et nous allons continuer, mais nous sommes allés au tribunal avec ça sans penser que nous allions gagner tout en sachant que nous n’allions probablement pas gagner, parce que c’était évident, c’est la façon dont le système est ficelé maintenant : ce sont les mécanismes de contrôle de l’autorité gouvernementale, ce ne sont que des illusions. Et donc on savait bien que ce juge de district aux Pays-Bas n’oserait pas aller à l’encontre du gouvernement. Et donc il a pris une décision et un jugement ridicule que parce que j’étais un « théoricien du complot », c’était justifié que je sois banni de 26 pays européens. Et il était d’autant plus d’accord avec les gens intelligents qui voient cela comme un outrage qu’il ne l’aurait été d’aller à l’encontre du gouvernement qui l’emploie et qu’il aurait bousculé à ses risques et périls. C’est ainsi que cela fonctionne, tout le système est ficelé. Et je ne dis pas que tous les juges sont corrompus, même si beaucoup d’entre eux le sont, corrompus pas nécessairement dans le sens de prendre de l’argent, mais corrompus en termes de corruption morale en ce sens qu’ils prendraient des décisions en fonction de ce qui est bon pour eux plutôt que de ce qui est bon pour la justice. Et c’est, à mon avis, ce qui s’est manifestement passé dans ce cas.
C’est la même chose partout dans le monde, c’est la même chose que ce que vous voyez en Amérique. Vous savez, j’ai été stupéfait quand j’ai entendu pour la première fois l’expression « le juge est un démocrate » [démocrate = membre du parti démocrate aux États-Unis], « le juge est un républicain » [républicain = membre du parti du parti républicain aux États-Unis]. C’est quoi, ça ? Qu’importe le parti des politiciens, et pourquoi devons-nous le savoir de toute façon ? Quelle en est la pertinence ? Si vous êtes un juge au sens propre du terme, vous prenez des décisions sur la preuve, pas sur votre conviction politique et une fois que vous avez une affaire comme c’est si souvent le cas en Amérique, si c’est un juge démocrate, on connaît le verdict. Ou s’il y a une scission démocrate-républicain à la Cour suprême, vous saurez quelle sera la scission. Et bien la justice a disparu, c’est terminé, c’est fini, c’est une illusion. Et ce que nous avons vu, décennie après décennie, ce sont de plus en plus de sources d’information, les sources de la justice étant occupées par ce que j’appelle cette « secte mondiale » [Secte = groupe ayant une idéologie exclusive généralement avec des pratiques rituelles, le symbolisme et une forte dévotion à une cause, un programme ou à un être] qui est finalement derrière les événements mondiaux et non les politiciens absents aujourd’hui, disparus demain que nous sommes censés croire qui sont derrière les événements mondiaux, ce sont les hommes de main ; c’est tout ce qu’ils sont.

Interviewer : Oui, je pense que leur prochaine étape sera probablement, puisque le truc de l’antisémitisme n’a pas fonctionné, d’attaquer le gouvernement. J’espère que cela échouera, mais je pense que la prochaine chose qu’ils serviront sera la vieille rengaine selon laquelle plus nous avançons dans cette guerre, plus nous apportons aide et réconfort à l’ennemi : Ils ne veulent pas qu’on s’exprime contre la guerre.

Icke : Non. Et l’histoire, c’est qu’ils introduisaient en fait la loi antiterroriste dans cette équation. Et je vais vous dire autre chose aussi – ce qui m’a même surpris. Vous savez, j’ai dit qu’en fin de compte, il y a une force non humaine « dans l’ombre ». Je le dis depuis très longtemps. Et alors que l’agenda du monde devient de plus en plus manifestement anti-humain, de plus en plus de gens commencent à dire : « Eh bien, attendez, il n’est peut-être pas si fou ! » Mais ce qui m’a stupéfié, c’est que, dans le jugement du département de l’immigration des Pays-Bas selon lequel je ne devrais pas être autorisé à entrer, le jugement original que j’ai reçu deux jours avant l’événement, incluait le fait que parce que j’ai dit ‘une force non-humaine est derrière les événements humains’ – c’était une raison supplémentaire pour être banni parce que j’ai déshumanisé le putain de gouvernement.

Et comme je l’ai dit, pourquoi déshumaniserais-je le gouvernement alors qu’il le fait lui-même avec brio sans aucune aide de ma part, en déshumanisant la population ! N’oublions pas que c’est le gouvernement néerlandais dirigé par cet homme de main du Forum économique mondial Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas, qui cherche à s’emparer des terres de trois mille agriculteurs néerlandais à cause – je cite – de la politique en matière de changement climatique. Et étant donné que les Pays-Bas représentent en valeur le deuxième plus grand exportateur de nourriture au monde, comment cela va-t-il se passer pour l’humanité ? Parce que – ce réseau passant par ces politiciens déshumanise l’humanité et dit maintenant que nous allons interdire ce type parce qu’il nous déshumanise, ils le font eux-mêmes, ils n’ont pas besoin de moi.

Intervieweur : C’est vrai. J’aimerais, si possible, passer à la plandemie qui, apparemment, n’est pas encore terminée. Ça continue, Elle fait toujours rage. Avons-nous suffisamment de preuves médico-légales pour traduire en justice les auteurs de l’arnaque au Covid ? Quelles sont certaines des pièces les plus accablantes que nous ayons, quelles sont certaines des choses que nous pourrions faire ressortir qu’ils ne pourraient pas réfuter ?

Icke : Eh bien, nous en avons… nous en avons déjà en ce qui concerne le faux vaccin. Vous savez, il y a des choses qui vous font ouvrir les yeux quand vous êtes à la recherche de la vérité. Vous êtes donc prêt à aller là où se trouvent les preuves, là où les informations vous mènent. Et c’est ce que font essentiellement ce que nous appelons les médias alternatifs, ils recherchent la vérité, et je ne suis pas toujours d’accord avec eux – je suis d’accord avec le fait qu’ils l’ont trouvée – mais je suis d’accord avec la plupart d’entre eux. Mais c’est une prise de conscience qui donne à réfléchir lorsque vous sortez de cette arène et que vous parlez avec des gens qui n’obtiennent leur point de vue qu’à travers les médias grand public, comment un nombre faramineux de personnes sont mortes après avoir reçu l’injection et ont eu leur santé détruite, combien peu les gens réalisent réellement qu’il en est ainsi– en raison du contrôle de l’information grand public – J’ai parlé à des gens : ils disent : « J’ai été injecté. » – « Eh bien, étiez-vous au courant de ceci, étiez-vous au courant de cela ? » – « Non ! Je n’ai jamais su cela ! » – Quoi ? Donc, il y a ce clivage massif entre les gens qui vont chercher des informations, qui scannent les rapports du VAERS [VAERS = Vaccine Adverse Event Reporting System of the US-Government], le système de la « carte jaune », qui est la même chose en Grande-Bretagne, et regardez tous les jeunes qui s’effondrent après avoir été injectés, un nombre qui n’a jamais existé auparavant. Vous constatez maintenant les décès excessifs dans le monde entier qui ont été provoqués depuis le déploiement (des vaccins) en 2021, particulièrement en 2021. Et pourtant, un nombre important de personnes n’en n’ont pas conscience. Si cette information était présentée à un tribunal public, signalée de façon adéquate, alors un nombre gigantesque de personnes du système seraient en prison. Et, vous savez, à ce stade, quand vous parlez d’une poursuite judiciaire : il y a une stupidité irréfléchie, une stupidité aveugle où des gens comme les médecins et les infirmières, les politiciens et tout ça qui devraient mieux savoir, leur travail est d’être informés, mais au lieu de cela, en fin de compte et si vous creusez un peu plus, ils croient simplement une poignée de fonctionnaires, et ils croient que ce que les gens leur disent est la réalité – c’est-à-dire que cette injection arrêtera la transmission (du virus)… et ainsi de suite. Il y a ce niveau de stupidité où vous croyez simplement ce qu’on vous dit et vous le faites sans poser de questions.

Interviewer : Je ne sais pas si j’appellerais cela de la stupidité ou de l’ignorance volontaire. Mais le résultat est le même, non ?

Icke : Oui, eh bien stupidité ou ignorance volontaire, fondamentalement, si vous acceptez ce que l’autorité vous dit sans poser de questions, vous choisissez d’être ignorant. C’est un choix. Donc, vous êtes à ce niveau, mais c’est le « mais » maintenant. Il y a une multitude de preuves qui sont sorties – notamment grâce à l’expérience personnelle des gens. Eh bien, il y a eu un sondage récemment dans lequel, vous savez, un énorme pourcentage d’Américains croient qu’ils connaissaient quelqu’un dont la santé avait été endommagée par l’injection ou qui avait été tué par l’injection. C’était une expérience personnelle de ce qu’ils ont vu et de leurs interactions quotidiennes, et ce qu’on leur dit est complètement différent. C’est là que je veux en venir. La preuve est maintenant là. Ils connaissent le carnage et les morts que cela a causés et pourtant ils continuent à dire aux gens de se faire injecter. Vous voyez par les baisses spectaculaires du nombre de personnes qui font cela à quel point l’expérience personnelle et peut-être l’examen d’autres preuves en dehors du courant dominant commencent de plus en plus à avoir un impact sur leurs actions plutôt que de simplement croire le gouvernement sans contester. Mais si vous savez et qu’ils le savent, cette ignorance n’est plus une défense. Si vous savez ce qui s’est passé et que vous insistez toujours, ce n’est pas de l’ignorance, c’est de la psychopathie. Et vous savez, l’une des choses les plus difficiles que j’ai fait circuler au cours de ces presque 30, 33 dernières années, c’est l’ampleur du mal auquel nous avons affaire. Le mal pour moi, ma définition du mal est l’absence d’amour. Et si vous regardez ce qu’on appelle le test Hare du nom du gars qui l’a développé, le test Hare de la psychopathie, si vous avez suffisamment de traits du test Hare, vous devenez officiellement un psychopathe. Les deux principaux traits sont le manque d’empathie et le manque de compassion, ce sont des manifestations d’un manque d’amour, et ils se manifestent en ce que nous appelons le mal.
Et si vous avez un manque d’empathie, de cette capacité de vous mettre dans les sensations et l’expérience de ce que vous faites ressentir et vivre aux autres, vous ne pouvez pas vous mettre à leur place et donc comprendre l’impact que vous avez sur eux, alors vous n’avez pas de limites. Il n’y a plus de limites. Parce que vous n’avez aucune conséquence émotionnelle, alors vous savez : l’empathie, pour moi en tout cas, c’est le mécanisme de sécurité du comportement humain. Si vous avez de l’empathie qui limite vos actions parce que vous avez un résultat émotionnel suivant ce que vous faites aux gens, je dirais juste à tous ceux qui disent encore qu’ils ne feraient jamais ça : Imaginez si vous n’avez pas cette capacité empathique sécurisée et qu’il n’y ait aucune conséquence émotionnelle pour vous, peu importe ce que vous avez fait, c’est-à-dire, des niveaux extrêmes de psychopathie, cela signifierait non seulement qu’ils ne feraient jamais cela mais ils se tireraient d’affaire en faisant ça. C’est ce qui se passe avec ces gens. Donc, cette difficulté qu’ont les gens à imaginer l’ampleur du mal auquel nous avons affaire fait que lorsqu’on le pointe du doigt, on entend : Oh non, ils ne feraient jamais ça. Personne ne ferait ça. Non, tu ne ferais pas ça !
Ils le feraient. Ils le font!

Intervieweur : Exact ! Oui. Nous n’arrivons pas à nous mettre dans leur esprit psychotique.

Icke : Oui.

Interviewer : En parlant d’empathie, je me souviens quand j’étais petit, qu’il y avait cette émission de radio en Amérique appelée « CBS Mystery Theatre » et il y avait une émission qui était vraiment bonne, elle s’appelait « Le bouton chinois ». En avez-vous déjà entendu parler ?

Icke : Non, je n’en ai jamais entendu parler. De quoi s’agissait-il ?

Interviewer : C’était un peu… je ne sais pas comment c’est arrivé. Dans cette histoire, un Américain ou un Britannique appuyait sur un bouton et vous deveniez millionnaire. Mais un Chinois mourrait quelque part. C’était donc un test de votre empathie. Je pense que nos dirigeants aujourd’hui sont constamment le « bouton chinois ». Ils n’ont aucune empathie.

Icke : Il y a un ajout intéressant à cela. Vous l’avez probablement vu lorsqu’ils ont fait cette expérience pour voir si les gens feraient ce qu’on leur disait de faire simplement parce que quelqu’un de l’autorité le leur avait dit.

Interviewer : Oui, les expériences de Milgram.

Icke : Oui. Vous savez, quand vous appuyez sur ce bouton et que vous entendez quelqu’un crier. Quelqu’un en blouse blanche leur dit de le faire et ils le font, vous savez ?

Interviewer : Ils utilisent le choc électrique jusqu’à la mort, c’est fou !

Icke : Oui, mais il est intéressant que nous nous soyons lancés là-dedans, car si vous mettez ces deux mentalités ensemble, vous avez la raison pour laquelle quelques-uns contrôlent le monde. Vous avez quelques personnes – ils ne sont pas si peu nombreux que les gens le pensent – j’ai lu que le nombre de psychopathes dans le monde est d’environ 4 %. Je pense que cela ne peut être qu’une blague ; il doit y en avoir beaucoup plus. Mais bien sûr, c’est loin d’être la majorité. Vous avez donc la mentalité psychopathe qui n’a aucune empathie et qui fait juste ce qu’elle veut sans conséquences émotionnelles, et vous avez ceux qui appuient sur le « bouton chinois ».

intervieweur : Oui.

Icke : – et puis vous avez les autres, la grande majorité, ils sont moins nombreux maintenant qu’ils ne l’étaient, mais ils sont toujours la majorité, qui feront ce que l’autorité leur dit, simplement parce que l’autorité le leur dit et vous mettez ces deux mentalités ensemble et c’est comme ça que tout au long de l’histoire humaine, quelques-uns ont toujours contrôlé le plus grand nombre.

Intervieweur : Oui. David, vous avez mentionné comment les gens qui recherchent des informations et veulent découvrir des choses ont un état d’esprit, puis les autres qui ne veulent rien savoir à ce sujet, en ont un autre et des gens comme vous et moi sommes surpris de voir à quel point les gens ne savent pas. Mais ensuite, vous avez mentionné les athlètes qui s’effondrent… et il y a beaucoup de mecs dans les pubs qui regardent les matchs de football et je suis sûr que vous connaissez le cas de Damar Hamlin, le quart-arrière de la NFL qui est tombé l’autre jour. Quand les gens voient ça – je veux dire que vous parlez (d’environ) des dizaines de millions de personnes qui regardent ça en direct, il se fait frapper, se lève, ajuste son casque, et tombe en arrière, c’est comme les footballeurs, comme les basketteurs. Connaissez-vous le concept stop au crime – le concept orwellien d’arrêt au crime où vous entraînez votre esprit à ne pas avoir de mauvaises pensées. Je me demande si cela se passe dans l’esprit des gens dans le stade et à la maison. Quand ils voient ça, ils se disent : « Ok, il se passe quelque chose ici mais je sais ce que je ne suis pas censé penser – je vais être un théoricien du complot fou si je pense qu’il y a un lien avec le vaccin ”… Je pense que les gens s’engagent vraiment dans cet stop au crime.

Icke : Oui, et je pense que vous avez raison – et je pense qu’il y a une autre motivation qui est due au nombre incroyable de personnes qui ont pris le faux vaccin – ce n’est pas vraiment un vaccin, selon les critères précédents. C’est donc une autre façon d’évacuer le sujet – en gros, c’est une version de « change de sujet – je ne veux pas en parler, je ne veux pas y faire face ». Vous savez, vous avez soulevé un sujet important, car comme je l’ai dit plus tôt, c’est extraordinaire de rencontrer des gens qui, après tout ce temps et toutes ces preuves, n’ont aucune idée de l’existence de ces certitudes ou de ce qui se passe. Mais parce que les médias grand public n’en parlent pas, parce que les médias grand public sont contrôlés par cette secte, tout comme la Silicon Valley. Mais les sportifs professionnels sont le talon d’Achille parce qu’ils tombent souvent en direct devant les yeux du public, et vous ne pouvez pas le cacher parce que quand un footballeur ou un joueur de hockey ou un basketteur tombe et s’effondre, c’est relaté, ça doit être signalé. Ils cacheront pourquoi c’est arrivé, mais ils le relateront. Et les chiffres viennent de grimper en flèche depuis le déploiement du faux vaccin. Et c’est un domaine qu’ils n’ont pas été en mesure de dissimuler – ils peuvent dissimuler la cause, mais pas l’événement réel – et cela a réveillé beaucoup de gens. Et, vous savez ce à quoi les gens qui ne connaissent pas du tout ce sujet pourraient réfléchir ? C’est : Se pourrait-il que seuls les sportifs professionnels subissent ces conséquences ? Non, bien sûr que non ! Oh, vous savez que nous avons ce vaccin et il ne tue et ne mutile que les sportifs professionnels. Non bien sûr que non. Mais c’est juste un domaine qu’ils ne peuvent pas cacher. Alors, qu’est-ce qui se passe d’autre au sein de la population. Et la réponse est : « la même chose » ! Mais, vous savez, je comprends tout à fait cela, vraiment. Mais si vous avez eu deux, trois, quatre faux vaccins et que vous commencez à voir ce qui arrive aux personnes qui en ont eu, cela ne se produisait pas auparavant dans les mêmes quantités, alors bien sûr vous contournez le sujet pour ne plus en parler. Parce que nous parlons d’une autre question – la différence entre ce qui se fait dans les médias alternatifs et ce qui se fait dans les médias grand public et l’autorité – c’est une question très très importante. Et, j’ai vécu cela tellement de fois, que de dire aux gens ce qu’ils veulent entendre est la chose la plus facile au monde. La chose la plus facile au monde parce que leur porte s’ouvre déjà. Ils veulent penser que ce que vous leur dites est vrai. Vous parlez à des vendeurs professionnels. Vous savez, ils sont formés pour glaner dans les conversations avec leurs clients potentiels ce que le client pense et comment ils voient la vie parce qu’ils commencent alors à être d’accord avec eux ou à dire des choses comme « Oh, nous sommes comme vous, je suis d’accord avec vous » – et c’est comme ça que vous obtenez ce lien avec eux. Cela aide simplement à vendre votre produit. Donc, dire aux gens ce qu’ils veulent entendre est la chose la plus facile au monde. Dire aux gens ce qu’ils ne veulent pas entendre est la réelle difficulté car ils ont fermé et verrouillé leur entendement. Ils ne veulent pas croire que c’est vrai, et c’est là le défi. Et donc, quand l’autorité arrive et dit, « Oh non, avez-vous entendu les excuses qu’ils mettent en avant pour tous ces jeunes souffrant de malformations cardiaques ? Oh mon Dieu, l’absurdité dans leur désespoir est incroyable ».

Intervieweur : C’est le Commotio cordis. [Commotio Cordis = une perturbation rare du rythme cardiaque qui se produit à la suite d’un coup dans la zone directement au-dessus du cœur]

Icke : Oui, si vous prêtez l’oreille, vous ne le voulez pas vraiment parce que vous avez eu les vaccins, vous ne voulez vraiment pas faire face aux possibilités, alors vous croirez aux absurdités parce que c’est ce que vous voulez entendre. Et, vous savez, vous obtenez cela aussi de façon intéressante dans les médias alternatifs, dans certains domaines, où certaines personnes ont une idée de ce qui est et veulent croire que c’est vrai. Et puis, quand vous contestez que ce n’est peut-être pas vrai, vous savez, vous êtes aussi attaqué par des gens de l’arène alternative. Et vous savez, c’est ce que je vis en ce moment, et j’en ai déjà fait l’expérience. Parce que je n’ai pas mordu au battage médiatique de Trump et je ne mords absolument pas au battage médiatique d’Elon Musk. Et le fait est, bien sûr, que les gens aimeraient croire que ce type – c’est-à-dire Trump – se met là, devant, et qu’il dit toutes les bonnes choses et qu’il veut défier la tyrannie et c’est formidable de croire que ce type Musk se met là, qu’il est vraiment un intransigeant de la liberté d’expression et qu’il n’a pas un autre programme en arrière-plan. Mais si nous voulons remettre en question la société dominante, nous devons tout remettre en question et voir si cela résiste à un examen minutieux. Et encore une fois, parce que vous ne voulez pas croire que ce n’est pas ce qui semble être, on vous rejette. Mais, vous savez, si vous allez vraiment sur le long terme, et si vous êtes vraiment à fond dans la recherche de la vérité, quelle qu’elle soit, alors vous faites ce que vous pensez être nécessaire et juste et non ce que vous pensez que vous amener plein d’amis. C’est la dernière chose que vous devrez faire si vous voulez la vérité.

Intervieweur : Oui, tout à fait. J’aimerais parler brièvement d’Elon Musk un peu plus tard. Je veux en finir avec les trucs de la plandémie Covid. Vous savez, quand vous dites que les gens ont ces raisons pour ne pas vouloir voir ce qui se passe – c’est assez drôle, ils doivent souffrir un peu de dissonance cognitive parce que comme vous l’avez dit, la demande pour les rappels, le premier, le deuxième et un autre troisième rappel est très faible. Et donc leurs actions parlent plus fort que leur réticence à en parler. Comme s’ils ne voulaient pas en parler parce qu’ils ne veulent pas le reconnaître. Mais dans leurs actions, ils vous montrent, peut-être inconsciemment, – oui, vous avez peut-être raison, je vais faire attention.

Icke : Oui, et c’est une bonne chose, comme je dis… si vous essayez de comprendre pourquoi les gens font des choses, vous devez vous mettre à leur place. Et je comprends parfaitement pourquoi les personnes injectées ne veulent pas savoir ce qui arrive aux autres personnes vaccinées. Je comprends tout à fait cela. Oui tu as absolument raison. Bien qu’ils n’y croient peut-être pas ouvertement, ils n’y croient peut-être même pas personnellement, ils n’en auront plus. Et donc, vous savez à bien des égards, mis à part ceux que vous ne persuaderez jamais que l’autorité leur ment, à part eux, nous avons à peu près gagné l’argumentation en ce qui concerne l’injection, en termes de leur action, sinon leur adhésion sincère qu’ils ont été arnaqués.

Intervieweur : Oui, c’est vrai. J’imagine qu’à partir de maintenant, il n’y aura plus trop de joueurs de la NFL qui recevront d’autres rappels. Et une anecdote intéressante de ce match où Damar Hamlin est tombé. La première histoire de l’actualité était, « Eh bien, les officiels ont jugé sage, prudent d’arrêter le jeu. » Ils n’ont jamais fait ça dans l’histoire du football NFL. Vous avez entendu parler des matchs de football américain, il y a toujours une ambulance au bord de la route… parce qu’il y a des commotions cérébrales, toutes sortes de choses se passent tout le temps. Et puis le jeu continue. Et c’est donc ce qu’ils ont dit qui s’est passé. Mais j’ai lu quelque chose, d’accord, c’était dans les commentaires, donc je ne peux pas corroborer, je ne sais donc pas si c’est vrai, mais j’ai lu quelque chose qui disait : Les joueurs ont refusé de revenir sur le terrain et de jouer. Et cela me parait logique. Parce que le joueur vedette des Buffalo Bills, un gars nommé Josh – je ne connais pas son nom de famille – lui et un joueur vedette étaient les deux seuls à ne pas avoir reçu l’injection. Je veux dire que le joueur quart-arrière est le capitaine de l’équipe. Je me demande donc s’ils se sont réunis et ont dit nous ne reviendrons pas sur ce terrain.

Icke : Oui, eh bien, vous savez, tout ce truc à propos de prendre l’injection et de ne pas avoir l’injection était une vraie séparation des chemins, si vous voulez, entre des gens qui pensent vraiment par eux-mêmes et qui s’en tiennent à ce qu’ils croient – et ceux qui seront influencés soit en ne remettant pas en question sans réfléchir tout ce que l’autorité leur dit ou tant d’autres, tant d’autres, peut-être même la majorité en fait, qui ont eu l’injection parce qu’ils ne voulaient pas les conséquences de ne pas avoir l’injection. Et ceux qui sont restés convaincus que non, je suis très sceptique à ce sujet, je ne l’ai pas reçue, ce sont eux maintenant qui bénéficient du fait qu’ils ne l’ont pas eue. Et il y a eu presque une sorte de revirement parce que ceux qui ne l’avaient pas, bien sûr, c’était moi compris, vous compris, j’en suis sûr, ils ont été attaqués, fustigés, diabolisés, accusés de tuer des gens et tout ça. Et l’un des grands moments charnières, je pense de toute façon, certainement en Europe, j’en suis sûr, qui a également imprégné l’Amérique quand, au Parlement européen avant Noël, un membre néerlandais du Parlement européen a interrogé la responsable de Pfizer sur leurs essais pour voir si le faux vaccin arrêtait la transmission, et il s’est avéré qu’elle a admis que ces essais n’avaient jamais été effectués. Ils ne savaient pas si cela arrêtait la transmission. Donc, ce qu’ils faisaient, c’était nous mentir et l’imposer aux gens avec des conséquences sur les emplois etc. Et cela inclut bien sûr les sportifs sur la base du « cela arrêtera la transmission sinon vous mettriez d’autres personnes en danger », alors que Pfizer n’avait jamais fait d’essais pour voir si c’était le cas. Parce que l’injection n’a rien à voir avec la santé. Cela a à voir en fait avec des agendas beaucoup plus profonds, des agendas beaucoup plus sinistres, sombres et démoniaques. Et cela a mis beaucoup de gens très en colère, certainement en Europe. Quand ils ont pensé que la raison-même pour laquelle ils avaient pris l’injection, – on m’a leur avait dit que c’était la raison,- s’avère non seulement fausse, mais beaucoup l’ont même testé pour savoir que ce n’était pas vrai bien qu’ils nous aient dit que c’était vrai.

Et, vous savez, si les gens réfléchissent, il y a deux choses : ils vous ont dit de vous faire injecter, et vous donnent disent les conséquences si vous ne le faites pas – sur la base de quelque chose qu’ils savaient ne pas être vrai. Et ils ont vu les conséquences des gens qui ont été injectés sur la base de quelque chose qui n’était pas vrai, et pourtant ils vous disent toujours de le faire. Maintenant, pensez-y et réfléchissez à l’ampleur de la psychopathie – et du mal pur qu’il faut pour faire ces deux choses ensemble parce que c’est ce que l’autorité a fait. Et vous savez, les prisons n’existent pas vraiment pour contenir le nombre de personnes qui devraient y rester pour le reste de leur vie, ces gens comme Bill Gates qui ont sciemment menti à l’échelle mondiale pour un programme profondément sombre et sinistre. Et cet homme devrait non seulement être en prison, mais il devrait être forcé de se réincarner sans fin pour terminer sa sentence sanglante.

Interviewer : En quoi devrait-il être forcé de se réincarner ?

Icke : Eh bien, comme quelqu’un l’a dit un jour dans une émission comique, connaissant ma chance dans la vie, si la réincarnation existe, je reviendrai en tant que moi-même. Je pense donc que la pire réincarnation possible pour Bill Gates serait de revenir encore et encore en tant que Bill Gates. Se réveiller tous les matins et se rendre compte que vous êtes toujours Bill Gates, cela doit sûrement être le pire cauchemar.

Intervieweur : Exact ! Eh bien, pour en finir avec la partie Covid, nous avons donc la preuve, nous avons les preuves médico-légales. C’est très clair. S’il était présenté devant un tribunal, ce serait une victoire. Maintenant, on ne va pas nous remettre les clés des portes de La Haye [La Haye = la Cour internationale de justice siégeant à La Haye, Pays-Bas], la Cour suprême ne va pas accepter cette preuve. Les autorités ne veulent pas l’entendre. Quel genre de lieu public, comment devrions-nous nous y prendre si nous ne pouvons pas entrer par les moyens légaux, je veux dire devrions-nous aller avec les moyens semi-légaux ? Devrions-nous aller à l’union des étudiants d’Oxford et avoir un débat ? Où apporteriez-vous cette évidence au public, pas juste sur Bitchute et sur Odysee, et je ne mentionnerai même pas Youtube, car ce ne sera pas là.

Icke : Non, ce ne sera pas là, non. Mais ce qu’il faut faire, tout d’abord, …la censure n’est pas une expression de pouvoir. C’est une expression de vulnérabilité.

Interviewer : Oui !

Icke : Parce que je ne veux censurer personne. Je suis heureux que ce que je dis soit débattu ouvertement et que d’autres personnes aient une opinion différente parce que je suis convaincu que je peux soutenir ce que je dis. Ceux qui ne peuvent pas soutenir ce qu’ils disent, et ce culte et toutes ses expressions mondiales savent qu’ils ne le peuvent pas. Ils doivent censurer les points de vue, les opinions et les preuves alternatifs, car ils savent que cela détruirait les leurs. Donc, tout d’abord, ils n’en viennent pas à la censure en situation de force, mais de faiblesse. Et le fait qu’ils élèvent constamment le niveau de censure signifie qu’ils sont de plus en plus préoccupés par le nombre de personnes qui commencent à s’éveiller à ce qui se passe réellement. Peut-être pas la vue d’ensemble, mais certains niveaux de celle-ci. Assez pour que la panique tombe chez les gens quand ils comprennent que les forces qui contrôlent le monde ne sont pas celles qu’ils voient et qu’on leur dit de croire. Mais en termes de politique en ce qui concerne cette voie, tout est cousu de fil blanc. Je vous donne un exemple de ce pays, la Grande-Bretagne. Nous avons un gouvernement conservateur, l’équivalent de vos républicains, qui a supervisé la catastrophe de la débâcle du Covid. Cela a conduit au faux vaccin. Les partis d’opposition, appelés le Parti travailliste – votre équivalent des démocrates ont dit non pas que la politique du Parti conservateur était fasciste, mais qu’elle n’était pas assez fasciste. Donc, quand ce gouvernement conservateur, maintenant avec ce type Rishi Sunak, un autre homme de main du Forum économique mondial, sera démis de ses fonctions à un moment donné, il devra être remplacé par le Parti travailliste. Et le parti travailliste fera à la Grande-Bretagne tout ce que les démocrates font à l’Amérique. Mêmes politiques, tout pareil. Donc, en termes de choix politique, il n’y en a pas. Et tout s’écroule quand on se rend compte que la politique n’est pas là pour le changer. La politique est là pour perpétuer ce qui devrait être changé. Et donc si vous regardez les jours où la royauté régnait sur tout, et il y a une raison pour laquelle c’était aussi le cas, vous aviez un roi ou une reine imposant sa volonté à la population via les hommes de main dans les armées, etc. Et puis quand l’humanité a rejeté cela, parce que c’était vraiment trop voyant, évidemment les quelques-uns contrôlant les masses…

Interviewer : Oui, les gens savaient qui blâmer.

Icke : Ils pouvaient voir qu’ils étaient sous le contrôle d’un monarque. Donc, finalement, vous avez eu ce mouvement de la monarchie vers la politique, eh bien, nous l’avons toujours eu dans ce pays de manière stupéfiante, et donc, ce culte qui remonte à très loin a dû trouver, sans se cacher, un moyen de remplacer le contrôle de la monarchie par une forme de contrôle qui semblait donner le pouvoir au peuple mais qui ne l’a pas fait. Et donc ils ont créé cette structure de partis politiques. Et c’est comme ça que ça fonctionne. Il y a normalement deux partis politiques qui ont une chance de former un gouvernement, parfois trois, mais normalement deux dans l’exemple classique de l’Amérique . Et ce sont des hiérarchies, ce sont des pyramides. Et quand vous entrez dans la pyramide, si vous progressez dans la pyramide, alors vous devez être aligné avec ce que la hiérarchie de la pyramide, le parti, veut que vous soyez. Donc, si vous y allez, disons que vous voulez vous présenter comme député au Parlement britannique, vous allez du côté du parti de la circonscription locale et vous devez vous vendre à eux. Et vous vous vendez en répétant ce que le parti de la hiérarchie veut que vous croyiez et que vous soyez. Et puis au fur et à mesure que vous entrez, si vous voulez être rebelle et aller à l’encontre de la ligne du parti, eh bien ça va tant que vous survivez, mais vous n’allez pas entrer au gouvernement, vous n’allez pas entrer dans la hiérarchie du parti. Si vous voulez entrer dans la hiérarchie du parti, alors ce que vous devez faire est de rester en ligne avec ce que la hiérarchie du parti veut que vous soyez – et la hiérarchie du parti est composée de très peu de personnes. Et cela se produit aussi bien avec le parti au pouvoir qu’avec le parti d’opposition. Et la clé pour comprendre la politique, c’est que quand vous arrivez au sommet de ces deux pyramides où ces partis sont apparemment en opposition, alors la prochaine étape … vous emmène dans l’ombre, ils répondent tous les deux aux mêmes maîtres. Et donc, si vous regardez l’exemple américain, vous avez ce type qui s’appelle Mitch McConnell ? [Mitch McConnell = Chef de la minorité au Sénat américain, membre du Parti républicain] Le soi-disant républicain qui est absolument aligné avec les politiques démocrates parce que les hiérarchies répondent au même maître. Au sein du parti républicain en Amérique, vous aurez des rebelles – mais des rebelles dans le classement de Capital Hill, si vous voulez, vous n’aurez pas de rebelles au sommet de la hiérarchie. Et ce sont les non-rebelles qui accèdent généralement à ces positions de pouvoir. Nous venons d’en avoir un autre avec McCarthy [Kevin McCarthy = actuel président de la Chambre des représentants des États-Unis, membre du Parti républicain] dans la Chambre qui, encore une fois, est vraiment un républicain.

Interviewer : … oh, ils l’ont forcé à faire toutes sortes de concessions.

Icke : Oh, c’est super que quelqu’un ou quelques personnes aient eu le courage ainsi que la lucidité de penser que nous avons ici une chance de tirer quelque chose de la situation et pas seulement d’approuver la ligne du parti. C’est une métaphore fantastique pour l’ensemble du système et la population en général en termes de ce que nous pouvons faire et où nous pouvons aller. Cela dépend à quel point vous le voulez. Maintenant, vous savez, ces gens qui se sont levés et ont dit que nous n’allions pas voter sans concessions pour McCarthy comme président de la Chambre, ils savaient qu’ils seraient en quelque sorte diabolisés – et ils l’ont été, par des idiots et ils savaient qu’ils allaient être très impopulaires mais ils l’ont quand même fait. Et c’est ce qu’on doit faire ! Si on ne le fait pas, si on baisse simplement les bras et qu’on se dit « Je ne suis pas d’accord avec ça, mais quelles seront les conséquences pour moi si je dis ou si je fais quelque chose à ce sujet ? » … alors tout ce que vous faites est de permettre aux psychopathes de l’emporter, c’est comme ça que ça se passe. Donc, si vous regardez la politique de la manière que j’ai décrite, c’est fondamentalement une forme de monarchie, mais c’est une forme cachée de monarchie. Là où ce n’est pas si évident, c’est quand ils vous disent que vous avez le pouvoir de décider pour qui voter tous les quatre ou cinq ans ou peu importe. Mais en fait, vous votez pour des masques sur le même visage. C’est ce pour quoi vous votez, avec des exceptions honorables. Et ce que nous voyons en ce moment, et j’ai été stupéfait, je dois dire, quand je suis arrivé pour la première fois en Amérique et que le vote électronique arrivait, je pensais  » Pardon ? le vote électronique ?! » Comment peut-on savoir au juste ? Et donc, c’est très… Je veux dire, vous n’êtes pas censé remettre en question la dernière élection où Biden a été élu. Je veux dire, quelle a été l’élection la plus manifestement biaisée que j’aie jamais vue ? Et donc ce qu’ils font maintenant, c’est qu’ils passent au niveau supérieur où ils manipulent non seulement qui ils veulent au pouvoir en manipulant la perception du public. En fait, ils sabotent les élections. Donc, les gens qui étaient en Arizona – des gens comme Kari Lake [Kari Lake = candidat républicain au poste de gouverneur de l’Arizona, États-Unis aux élections de 2022] par exemple et d’autres qui défendaient ce qu’ils croyaient être juste et qui repoussaient ce culte – c’est-à-dire l’agenda – ils n’étaient pas seulement ciblés par les démocrates, ils étaient ciblés par leur propre parti, des gens comme Mitch McConnell en termes de financement etc. Parce que c’est un État à parti unique partout dans le monde, mais nous devons penser que c’est un État à deux partis, sinon nous réaliserions que c’est juste une autre tyrannie qui a remplacé la tyrannie de la monarchie. Et donc la question se pose : si nous voulons faire quelque chose à propos de ce qui se passe, au lieu de nous tourner vers la politique, nous devons regarder la calculatrice. Nous avons besoin de voir huit milliards de personnes se voir imposer la direction de leur monde et de leurs vies dictées par littéralement, une poignée de personnes – par rapport aux huit milliards. C’est ainsi que c’est possible – c’est pourquoi ça a été possible tout au long de l’histoire humaine. Pourquoi est-ce possible ? En raison du consentement de milliards de personnes à côté de quelques-uns. Et tout au long de l’histoire de l’humanité, les quelques-uns ont contrôlé les masses ; parce que les masses ont consenti aux quelques-uns et obéi aux quelques-uns, ils ont fait ce que les quelques-uns leur ont dit, ou parce qu’ils ne voulaient pas le faire mais craignaient les conséquences de ne pas le faire, alors ils le font quand même. C’est ainsi que tout a fonctionné. Le complot s’effondrerait si les gens arrêtaient de ne pas remettre en question l’autorité et insistaient pour que tout ce que l’autorité leur dit soit remis en question et justifié par les preuves… S’ils étaient déterminés et disaient : « Quand je vois que ce n’est pas bien, je ne vais pas le faire », et ils rejoindraient alors le troisième groupe qui a mis fin à toutes les tyrannies de l’histoire, et ce sont les vrais opposants qui voient qu’on leur ment et qui refusent de coopérer avec l’autorité qui leur ment.

Interviewer : Oui, je pensais que nous pourrions passer à un nouveau sujet. Kla.TV est une organisation suisse-allemande et la majorité de nos auditeurs seront germanophones et je pense qu’ils seront vraiment intéressés par votre opinion sur un nouveau sujet à venir en parlant de la question de la restructuration de la dette en Allemagne, une nouvelle loi est en préparation appelée la « loi sur le partage des charges ». Elle entre en vigueur le 1er janvier 2024 et l’idée est que les déficits qu’ils ont accumulés sont si élevés… pendant l’ère Covid… toutes les dépenses qui ont eu lieu pendant l’ère Covid – ils vont devoir payer la note et donc dans cette loi sur la restructuration de la dette, ils vont l’imposer directement aux gens et cela va devenir une taxe massive. Et je veux dire qu’elle menace de mettre en faillite toutes sortes de personnes. Je suppose qu’aux États-Unis, on procède d’une manière un peu différente, on dévalorise simplement l’argent qu’on dépense sans fin. Mais en Allemagne, apparemment, ce ne sera qu’un impôt direct pour toutes les dettes qu’ils ont contractées. Et mon équipe m’a envoyé une note et m’a dit : en bref, nous nous dirigeons vers une dépossession totale analogue au Great Reset de Klaus Schwab « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux ». J’aimerais entendre votre commentaire là-dessus.

Icke : Eh bien, j’ai une expression que j’utilise depuis des décennies : Voyez le résultat et vous verrez le chemin. Si vous ne connaissez pas le résultat prévu, les événements quotidiens, y compris des choses comme celle-ci, semblent être aléatoires et sans lien avec tout le reste – alors qu’en réalité ils ne sont pas aléatoires et qu’ils sont connectés à tout le reste. Voyons donc le résultat : je décris depuis des décennies la structure sociétale qui est prévue pour nous si nous continuons comme nous le faisons, et je l’ai appelée « la société des jeux de famine ». Je l’appelais autrement avant, mais quand les films Hunger Games sont sortis, ils symbolisaient tellement cette société qu’ils lui ont donné le nom. Donc, si vous regardez la structure de la société Hunger Games, vous avez des gens dans ce qu’ils appellent le Capitole, dans le luxe absolu high tech et le reste de la société n’était pas seulement dans la pauvreté et la servitude, servant les intérêts de quelques-uns, ils étaient divisés en secteurs et les différents secteurs n’étaient pas autorisés à interagir avec les autres secteurs. Compartimentation de cette population. Et alors, comment créez-vous cette situation ? Eh bien, soit les quelques-uns sont en situation de dépendance, soit les masses sont en situation de dépendance vis-à-vis des quelques-uns, donc contrôlées. Dépendance veut dire contrôle. Ensuite, il faut détruire les moyens de subsistance et l’accès à un revenu indépendant de la population. Et la structure de cette société Hunger Games, (peut-être vous la reconnaissez) ressemble à ceci : au sommet, vous avez les moins de 1 % qui contrôlent la richesse, les ressources et l’accès aux ressources. Ils contrôlent l’accès à la nourriture, ils contrôlent l’accès à toutes les bases de la survie humaine. Au bas de cette pyramide des « jeux de famine », se trouve essentiellement le reste de la population en servitude, qui dépendent, pour les bases de la survie, des quelques personnes au sommet. Et entre les deux, il est prévu qu’il y ait éventuellement une fusion de la police et de l’armée dans un État policier et militaire pour imposer la volonté des quelques-uns sur le plus grand nombre et empêcher le plus grand nombre de se rebeller contre le petit nombre. Examinons donc l’histoire récente sur cette base et sur ce que vous venez de décrire en Allemagne. Les fermetures ont été faites pour cibler les petites et moyennes entreprises, et même les plus grandes entreprises qui n’appartiennent pas à la secte. Les formidables sociétés appartenant à la secte comme Amazon et Facebook et toutes les autres se sont très bien comportées bien sûr pendant la période de confinement. Mais beaucoup d’entreprises ont cessé leurs activités et bien d’autres depuis. Vous avez donc créé une situation de dépendance parce que vous détruisez la petite entreprise et vous détruisez l’accès à l’emploi dans la petite entreprise. Vous créez la dépendance. Ce que vous faites alors, c’est suivre un canular extraordinaire appelé changement climatique causé par l’homme. Et vous dites que vous allez remplacer les combustibles fossiles par des énergies dites renouvelables comme l’éolien, le solaire. Vous savez que vous ne pouvez pas faire ça.

Interviewer : N’oubliez pas d’inclure les voitures électriques qui roulent… avec des combustibles fossiles.

Icke : Oui exactement ! J’ai parlé avec quelqu’un l’autre jour, il s’agissait de voitures électriques, et j’ai demandé : Selon vous, qu’est-ce qui produit l’électricité que vous mettez dans votre voiture ? Mais c’est l’échelle de la manipulation mentale que les gens n’associent pas à l’électricité – ils associent l’électricité de leur maison aux combustibles fossiles, « vous devez réduire votre consommation d’électricité pour sauver le monde du changement climatique ». Mais ils ne feront pas le lien avec l’électricité utilisée par leur voiture. Je veux dire que c’est l’échelle de la manipulation mentale. C’est finalement ça : la manipulation mentale est à la base de tout, vous gonflez artificiellement le coût de l’énergie à travers vos politiques de lutte contre le changement climatique. Ensuite, comme l’a fait Biden, vous fermez les pipelines et vous ciblez les combustibles fossiles afin qu’une fois de plus, vous augmentiez le coût de l’énergie en affectant l’approvisionnement.

Interviewer : Excusez-moi, non seulement on a fermé des pipelines, mais on les a aussi fait exploser.

Icke : Oh oui, j’y viens, oui, exactement, ce qu’on fait, c’est qu’on déclenche une guerre en Ukraine alors que l’Europe peut obtenir du gaz naturel de la Russie via un oléoduc. On ne veut pas que l’Europe reçoive du gaz naturel, on veut mettre en place la société du jeu de famine, on veut que le prix de l’énergie soit disproportionné, soit plus important, parce que lorsqu’on augmente le prix de l’énergie, on augmente le prix de tout parce que tout à un moment donné a besoin d’énergie pour être produit et transporté. En même temps, on utilise le confinement pour démanteler la chaîne mondiale de production alimentaire. Parce que lorsqu’on contrôle la nourriture, on contrôle les gens. Lorsqu’on contrôle l’accès à la nourriture, on contrôle les gens. Nous avons donc maintenant Bill Gates, le revoici ! en tant que plus grand propriétaire de terres agricoles en Amérique et vous avez le forum économique mondial contrôlé par Mark Rutte aux Pays-Bas, ciblant 3 000 agriculteurs néerlandais pour détruire leurs moyens de production faisant partie du deuxième plus grand exportateur de nourriture dans le monde. Donc tout cela est lié et c’est lié à la création d’une dépendance. Et ce qu’ils veulent faire, c’est créer une situation où les gens n’ont pas la capacité de subvenir à leurs besoins parce qu’ils démantèlent cette capacité systématiquement. Et puis ils veulent se manifester, c’est déjà en train de se produire. Et ils disent : La seule façon de régler cela est d’avoir un revenu garanti, où nous vous donnerons une certaine somme d’argent – ce sera une somme dérisoire – chaque mois, pour les nécessités de la vie. Mais si vous voulez défier le gouvernement et que vous voulez avoir une vision différente de ce qui se passe, eh bien, vous n’aurez pas votre revenu garanti. Et alors, qui vous le donnera ? Parce que nous avons démantelé votre capacité à gagner votre vie. Ajoutez à cela que l’intelligence artificielle prend de plus en plus d’emplois normalement occupés par des personnes. Et on a cette situation où les gens ne pourront pas gagner leur vie et qu’est-ce qu’ils vont devenir ? 100 % dépendant de toute autorité qui exigera une conformité totale. Donc, si vous ne ciblez pas seulement les pauvres et ce que nous appelons en Grande-Bretagne les classes ouvrières, vous allez cibler chaque personne de la société qui n’est pas liée à votre secte, qui forme la grande majorité, la majorité écrasante, vous ne devrez pas seulement les empêcher de gagner leur vie, ceux qui ont déjà accumulé des richesses, vous devrez également vous en débarrasser. Et donc ce qui s’est passé en Allemagne, ce qui s’est passé partout dans le monde, et encore une fois, une fois que les gens comprennent « Voyez le résultat et vous verrez le chemin » – toutes ces choses se relient de manière assez évidente. La raison pour laquelle, si vous vouliez de l’argent avant le Covid, le canular du Covid, pour des choses qui le méritaient, c’était « Ah non, non, ben vous savez, on aimerait bien le faire mais il n’y a pas d’argent. » Toujours de l’argent pour les guerres bien sûr mais non, il n’y avait pas d’argent pour ceci, pas d’argent pour les sans-abris, pas d’argent pour ceci, pas d’argent pour cela. Mais une fois que le canular du Covid a été enclenché, l’argent n’était plus un problème dans la réponse au Covid. Partout dans le monde, tout le monde y jetait de l’argent. Des sommes d’argent incroyables. Pourquoi ? Parce qu’une autre façon de détruire l’économie et l’accès indépendant des gens à un moyen de subsistance est que l’inflation monte en flêche. Quiconque a de l’argent à la banque, dont la valeur diminue tout le temps à cause de l’inflation et toute personne ayant un revenu fixe comme un retraité ou autre, la même chose leur arrive. Vous écrasez la population avec ces moyens. Alors, qu’est-ce qu’ils font maintenant – et nous avons un Premier ministre en Grande-Bretagne, appelé Rishi Sunak, qui était chancelier de l’Échiquier en charge des finances du pays et qui a distribué tous ces chèques monstrueux à l’époque du Covid comme l’ont fait d’autres pays. Et il est maintenant le premier ministre qui dit « oh non, nous allons avoir des difficultés économiques pour la population à cause de l’impact de ce que j’ai fait ». En réalité, il n’a pas dit cela bien sûr, et c’est partout comme ça. Et ce que vous avez décrit en Allemagne est un exemple classique de ce qui se passe partout. Donc, vous créez le problème et ensuite vous proposez la solution qui consiste à dévaster économiquement la population pour faire avancer votre programme vers la société des « jeux de famine ». Donc toutes ces choses sont liées et ce qu’ils veulent – et ils en parlent tous, et quand ils en parlent tous comme une chorale partout dans le monde, ces soi-disant dirigeants mondiaux, vous savez que c’est l’agenda qui est décrit. Ils veulent se débarrasser de l’argent. J’ai écrit un livre en 1992 intitulé « La rébellion des robots » et j’y ai dit que le plan est de se débarrasser de l’argent liquide et de n’abriter qu’une monnaie électronique qui serait mondiale. Et ce qu’ils cherchent à faire maintenant, c’est d’avoir cette monnaie numérique qui leur permet de tout contrôler. Vous n’avez pas votre propre argent, vous ne pouvez pas avoir une économie monétaire parce que cela a disparu, vous ne pouvez plus utiliser d’argent liquide. Et encore une fois, le Covid est l’arnaque qui continue toujours, si vous vous souvenez : pratiquement immédiatement, lorsque le canular du Covid a commencé, Tedros [Tedros Ghebreyesus = directeur général de l’Organisation mondiale de la santé] à l’Organisation mondiale de la santé, qui n’est qu’un homme de main pour Gates qui est un homme de main pour les Rockefeller qui sont des hommes de main pour le culte – il a dit que vous pouviez attraper le Covid en…

Interviewer : … touchant de l’argent liquide.

Icke : De l’argent liquide, oui. Maintenant, cela n’avait bien sûr rien à voir avec la santé, c’était une arnaque pour se débarrasser de l’argent liquide. Et vous savez, il y avait des gares avec de petits kiosques en bois pour boire un café, où vous leur remettiez juste de l’argent liquide, ils ne voulaient vraiment rien d’autre que du liquide. Et après, très peu de temps après, ils disaient qu’ils ne prenaient que les cartes pour une tasse de café ! À cause de la peur d’avoir le Covid à cause de l’argent liquide ! Bien sûr, c’était un non-sens, c’était un mensonge, ce ne sont que des mensonges. Maintenant, ils veulent se débarrasser de l’argent liquide, c’est pourquoi c’est la mode des guichets automatiques, c’est la raison pour laquelle les agences bancaires ferment, afin que tout soit en ligne, que tout soit numérique. Parce qu’alors ils ont le contrôle total de votre argent. Et le plan, cela se produit déjà dans des endroits comme la Chine, c’est que si vous faites des infractions par exemple, l’une de ces caméras peut vous identifier, c’est le plan de l’IA, alors l’amende sera simplement ponctionnée sur votre compte. C’est ce qu’ils concoctent. Ils peuvent essentiellement effacer votre accès à l’argent – si vous êtes un dissident du système et si vous contestez le système, ils peuvent simplement fermer votre compte. Et si les gens disent … « Non, c’est tiré par les cheveux » – Allôoo ! Justin Trudeau, Camionneurs, Canada. [Regardez notre interview de Hugh Hunter, un habitant d’Ottawa, expliquant la situation des camionneurs : www.kla.tv/21785] Vous savez ce qui s’est passé. Et ce n’était qu’un avant-goût de ce qui est prévu partout. Donc, cette situation en Allemagne correspond parfaitement à ce programme que je viens de décrire, car il vise la capacité de la population à survivre et à payer ses factures.

Parce que l’idée est que cela n’est pas censé se produire. Vous n’êtes pas censé pouvoir vivre votre vie et payer vos factures, mais plutôt être complètement dépendant du gouvernement pour votre survie. C’est le plan. Et si nous continuons simplement à observer cela, alors cela arrivera mais pas forcément. Huit milliards ne peuvent être contrôlés par une poignée de gens que si les huit milliards y consentent. C’est tout.

Interviewer : C’est vrai, David, et vous terminez souvent vos vidéos par « Okay, levons-nous et faisons quelque chose à ce sujet ! » Un de mes blogs Substack préférés [Substack = une plate-forme Internet où les écrivains peuvent publier directement à leur public. Il n’a pas encore censuré les voix dissidentes] est un gars qui termine chaque message avec « Ne vous conformez pas. Parlons donc des solutions ». Je veux savoir ce que cela signifie concrètement dans votre esprit « Ne pas se conformer » ?

Icke : Eh bien, si quelque chose est clairement fait pour vous asservir de quelques manières que ce soit, alors vous ne le faites pas. Vous savez, ils se sont imposés dans ce pays au printemps 2020 et ils ont dit : « Vous devez garder vos distances sociales, ne sortez qu’une heure par jour, et vous devez porter, au fur et à mesure que l’été se déroule, vous devez porter une couche sur le visage, une couche faciale partout où vous allez à un moment donné. Et vous ne pouvez pas voyager ». Moi, je n’ai rien fait de tout cela. Je n’ai pas fait de distance sociale. Si quelqu’un voulait me fuir dans la rue, c’était son choix. Mais je n’avais pas peur d’eux donc je n’allais pas faire ça. Je sortais quand je voulais. J’ai voyagé, je suis allé à de gigantesques rassemblements à Londres et je n’ai jamais porté de couche faciale et je ne le ferai jamais, je préférerais mourir. Alors imaginez… – il y a quelques 60 millions de personnes dans les îles britanniques – imaginez si même un quart d’entre eux faisaient la même chose et refusaient de faire l’une de ces choses parce qu’elles étaient manifestement absurdes et qu’elles étaient évidemment une arnaque, alors ces ordres n’auraient pas été applicables.

Intervieweur : C’est vrai… même pas un quart des gens, j’ai entendu dire qu’il faudrait à peu près entre 13 et 20 %.

Icke : Oui. Voici un excellent exemple. Lorsque le gouvernement britannique a introduit le confinement la première fois, une poignée de personnes sont sorties pour protester. Et parce qu’il y en avait une poignée, la police s’est déplacée et les a arrêtées. En août 2020, il y avait 35 à 40 000 personnes à Trafalgar Square, j’y ai moi-même parlé. Il y avait tant de monde qu’ils ne pouvaient pas empêcher que cela se produise. Ensuite, 40 ou 45 000 autres personnes se sont présentées à la manifestation suivante. Et au printemps 2021, il y avait tellement de monde dans ces manifestations à travers Londres, je veux dire des centaines de milliers, que la police qui venait juste d’arriver et d’arrêter les premiers manifestants, se tenait juste debout sur le côté de la rue à nous regarder passer. Parce qu’il y avait tellement de gens qui disaient « Nous ne nous conformons pas », les autorités ne pouvaient rien y faire. Et c’est une telle métaphore de ce dont je parle. Et pour arrêter cela, ils doivent diviser et gouverner la population et obtenir de grandes divisions de la population pour attaquer, diaboliser et condamner ceux qui cherchent à protéger la liberté de la population. C’est pourquoi l’accent a été mis sur ces prétendus anti-vax, les négationnistes du Covid etc., parce que si nous nous réunissons en nombre quelconque – et vous avez raison, on est loin d’être la majorité, je veux dire, si nous attendons la majorité, franchement nous pourrions attendre longtemps. Mais cela n’a rien à voir avec la majorité, c’est juste qu’on a besoin d’un grand nombre de personnes dans chaque pays qui disent simplement : « Non, on va arrêter de faire ça, nous ne sommes pas d’accord de nous faire asservir de la sorte ». Si quelqu’un sort de la Maison Blanche ou de Downing Street [Downing Street = résidence officielle et bureaux du Premier ministre britannique et d’autres représentants du gouvernement] et dit « nous avons eu une discussion et c’est ce qui va se passer ». Si suffisamment de personnes disent : « nous ne le ferons pas », Ils n’auront aucun pouvoir ! Ils n’ont pas de pouvoir ! Le pouvoir qu’ils ont est le pouvoir que la population leur donne sous la forme A) d’un consentement incontesté, et B) d’une acceptation qui ne veut pas consentir, mais qui a trop peur de ne pas se conformer. Ces deux mentalités sont la seule chose qui ait jamais permis à quelques-uns de contrôler le plus grand nombre et c’est toujours l’équation. Et si on veut… et c’est encore ce que les gens disent, on ne peut rien faire. Mais bien sûr qu’on peut faire quelque chose ! Huit milliards de personnes ne peuvent pas être contrôlées par une poignée de gens, c’est impossible sans le respect des huit milliards. La réponse est devant nous, mais les gens doivent s’informer pour qu’ils réalisent qu’on leur ment, avoir une paire de ….. pour ne pas consentir par peur, et rejoindre les groupes d’opposants, les vrais opposants, et ce nombre augmente tout le temps, qui disent « Non, nous ne participons pas à nos propre asservissement ». Et si les gens faisaient juste cela, ils réaliseraient non seulement où se trouve le pouvoir, mais que c’était le cas depuis le début. Je vais vous donner un exemple rapide. Margaret Thatcher, le Premier ministre britannique, était considérée comme la Dame de fer et invincible. Et puis elle a sorti quelque chose qui s’appelle la poll tax vers la fin de son mandat de premier ministre, et c’était vers la fin du mandat de premier ministre à cause de ce qui s’est passé, cette dame de fer invincible, (qui pensait) « J’ai le pouvoir. » Et ce que la poll tax a fait, c’est qu’elle a non seulement affecté la classe ouvrière, les pauvres, mais aussi la classe moyenne, qui est différente de votre classe moyenne. Notre classe moyenne a un peu plus d’argent que votre classe moyenne, vous voyez ce que je veux dire. C’est juste une description différente. Mais ce que (cette taxe) a fait, c’est qu’elle a uni deux groupes qui ne se seraient normalement pas mis ensemble. Donc c’était comme, « oh, ça affecte la classe ouvrière, je suis de la classe moyenne, ça ne m’affecte pas. » « Oh, c’est la classe moyenne, ça ne m’affecte pas, je suis de la classe ouvrière », ça a affecté les deux. En conséquence, de mémoire, un très, très grand nombre de personnes a dit : « Nous ne paierons pas. Nous refusons de la payer ». Et j’ai en fait été impliqué dans le premier procès, qui a eu lieu en bas de la rue où ils ont essayé d’engager des poursuites contre les gens qui ne voulaient pas payer, et cela s’est terminé en queue de poisson, c’est une longue histoire, mais leur poursuite a été un véritable fiasco à la première audience.

Intervieweur : Je ne connais pas cette expression « en queue de poisson ».

Icke : Ca a mal tourné.

Interviewer : C’est devenu compliqué.

Icke : Ça a mal tourné pour le gouvernement, ils n’ont rien eu. C’est ce qui s’est passé. Mais ce que je dis, c’est que le refus de ces deux groupes normalement divisés mais désormais unis sur ce point signifiait non seulement que la taxe en question a été supprimée, mais elle a tellement blessé l’image de la « Dame de fer » de Margaret Thatcher qu’elle a démissionné très rapidement après. Et cela montre juste que vous êtes le vrai pouvoir. Le pouvoir de la Dame de Fer était là avec le consentement de la population et de la peur de ne pas se conformer. Une fois que ce groupe uni a dit « nous ne coopérons pas », c’était fini. Et vous savez, quand les gens me disent : « on ne peut rien faire, qu’est-ce qu’on peut faire ? » Et je dis juste : « Oh mon Dieu, procurez-vous une calculatrice. » Mettez huit milliards, enlevez les gens qui savent très bien ce qu’ils font, enlevez les hommes de main du gouvernement qui imposent et administrent ce que quelques-uns veulent faire, enlevez la police, enlevez les forces de l’ordre, enlevez l’armée, déduisez cela maintenant des huit milliards. Il reste la meilleure partie des huit milliards. La réponse est donc là. Mais il faut avoir le choix de faire en sorte que la réponse se produise en disant simplement « je ne le fais pas ». « Non » est le mot le plus puissant dans n’importe quelle langue, à partir du moment où nous défendons notre point de vue « Non, on ne va rien m’imposer et ma liberté ne sera pas supprimée si je ne me plie pas à ce que vous me dites de faire ».

Intervieweur : Excellent, eh bien, soulignons ce point important, et terminons cette interview.




L’effondrement du dollar est lancé — L’Arabie saoudite annonce la fin du pétrodollar

[Source : olivierdemeulenaere]

Par Brandon Smith

Le déclin du statut de monnaie de réserve mondiale d’une devise est souvent un processus long et semé d’embûches. Il existe de nombreux « experts » économiques qui rejettent depuis des années tous les avertissements concernant l’effondrement du dollar. Ils ne comprennent tout simplement pas, ou ne veulent pas comprendre. L’idée que la monnaie américaine puisse un jour être détrônée en tant que mécanisme de commerce mondial par excellence est impossible dans leur esprit.

L’un des principaux piliers qui maintiennent le dollar en place en tant que monnaie de réserve mondiale est son statut de pétromonnaie, et ce facteur est souvent présenté comme la raison pour laquelle le billet vert ne peut pas échouer. L’autre argument est que le dollar est soutenu par toute la force de l’armée américaine, et que l’armée américaine est soutenue par le Trésor américain et la Réserve fédérale — en d’autres termes, le dollar est soutenu par… le dollar ; c’est une position très circulaire et naïve.

Ces sentiments ne sont pas seulement omniprésents chez les économistes traditionnels, ils sont également très répandus dans les médias alternatifs. Je pense que le principal blocage des analystes du mouvement pour la liberté est l’idée que l’establishment mondialiste ne permettrait jamais la faillite du dollar ou de l’économie américaine. Le système du dollar n’est-il pas leur « poule aux œufs d’or » ?

La réponse est non, ce n’est PAS leur poule aux œufs d’or. Le dollar n’est qu’un autre tremplin vers leur objectif d’une économie et d’une monnaie uniques dans le monde. Ils ont tué le statut de monnaie de réserve mondiale d’autres devises dans le passé. Pourquoi ne feraient-ils pas de même avec le dollar ?

Les livres blancs et les écrits des mondialistes soulignent expressément le déclin de l’économie américaine et la nécessité de réduire le rôle de la monnaie américaine, afin de laisser la place aux monnaies numériques des banques centrales (CBDC) et à un nouveau système monétaire mondial contrôlé par le FMI. J’ai mis en garde contre cela il y a des années, et ma position a toujours été que le déraillement du dollar commencerait probablement avec la fin de son statut de pétromonnaie.

En 2017, j’ai publié un article intitulé « Le coup d’État saoudien annonce la guerre et la Réinitialisation du Nouvel ordre mondial ». J’ai noté à l’époque que le transfert soudain du pouvoir au prince héritier Mohammed Ben Salmane indiquait un changement dans la relation de l’Arabie saoudite avec les États-Unis. J’ai déclaré :

« Pour comprendre à quel point ce coup d’État a été radical, considérez ceci : pendant des décennies, les rois saoudiens ont maintenu l’équilibre politique en distribuant des postes de pouvoir vitaux à des successeurs séparés et soigneusement choisis. Des postes tels que le ministre de la Défense, le ministère de l’Intérieur et le chef de la garde nationale. Aujourd’hui, Mohammed Ben Salmane contrôle ces trois postes. La politique étrangère, les questions de défense, le pétrole, les décisions économiques et les changements sociaux sont désormais tous entre les mains d’un seul homme. »

L’ascension de MBS a été soutenue par le Fonds d’investissement public (FIP), un fonds composé de milliers de milliards de dollars fournis par les mondialistes au sein du groupe Carlyle (famille Bush, etc.), de Goldman Sachs, de Blackstone et de BlackRock. MBS s’est attiré les faveurs des mondialistes pour une raison précise : il a ouvertement soutenu leur « Vision pour 2030 », un plan de démantèlement des énergies basées sur les « combustibles fossiles » et de mise en place de contrôles du carbone. Oui, c’est vrai, le chef de l’Arabie saoudite soutient la fin éventuelle de l’énergie basée sur le pétrole, et cela inclut la fin du dollar comme pétromonnaie.

En échange de leur coopération, les Saoudiens ont accès à des financements de type ESG ainsi qu’aux progrès de l’intelligence artificielle et à ce qu’on appelle « l’économie numérique ». Cela semble fou, mais on parle beaucoup des développements de l’intelligence artificielle pour guérir de nombreux problèmes de santé et allonger la durée de vie. Avec ce genre de promesses, il n’est pas surprenant que les élites saoudiennes soient prêtes à se débarrasser du dollar et même du pétrole.

En 2017, j’ai noté :

« Je crois que la prochaine phase de la réinitialisation économique mondiale commencera en partie par la rupture avec la domination du pétrodollar. Un élément important de mon analyse sur l’abandon stratégique du pétrodollar a été la symbiose entre les États-Unis et l’Arabie saoudite. L’Arabie saoudite a été la clé la plus importante pour que le dollar reste la pétromonnaie depuis le tout début. »

Je pensais que la menace qui pesait sur le pétrodollar serait finalement alimentée par une guerre par procuration entre l’Est et l’Ouest :

« La guerre économique mondiale est le véritable enjeu ici, car les mondialistes jouent les marionnettistes de l’Est et de l’Ouest. Il s’agit d’une crise géopolitique qu’ils auront créée pour obtenir le soutien du public à une solution qu’ils auront préalablement déterminée. »

À l’époque, je pensais qu’une telle guerre par procuration serait initiée au Moyen-Orient, peut-être en Iran. Mais il est clair que l’Ukraine est la poudrière que les mondialistes ont choisie, du moins pour l’instant, et que Taïwan sera la prochaine cible.

Depuis que j’ai fait ces prédictions, les relations entre l’Arabie saoudite, la Russie et la Chine sont devenues très étroites. Les contrats d’armement et d’énergie deviennent un pilier du commerce, ce qui a conduit les Saoudiens à s’éloigner lentement mais sûrement du dollar. La semaine dernière, les dominos ont été mis en mouvement pour l’effondrement du dollar lorsque l’Arabie saoudite a annoncé à Davos qu’elle était désormais prête à vendre du pétrole dans d’autres devises.

En réponse, Xi Jinping s’est engagé à intensifier ses efforts pour promouvoir l’utilisation du yuan chinois dans les transactions énergétiques. Cela s’inscrit dans la lignée d’un autre article que j’ai écrit en 2017, intitulé « The Economic End Game Continues », dans lequel je décrivais comment le conflit avec les nations orientales (Chine et Russie) serait exploité pour créer un catalyseur pour la fin du statut de pétromonnaie du dollar.

L’importance de l’annonce saoudienne ne peut être exagérée ; c’est le début de la fin du dollar. Le statut de réserve mondiale du dollar dépend largement de son statut de monnaie pétrolière. Sans l’un, vous ne pouvez pas avoir l’autre. C’est presque exactement la même dynamique qui a conduit à l’implosion de la livre sterling britannique il y a plusieurs décennies en tant que monnaie pétrolière mondiale, ce qui a entraîné l’essor du dollar pour la remplacer.

Cette fois, cependant, ce ne sera plus une devise étrangère unique qui jouera le rôle de réserve mondiale, mais un système de panier de devises contrôlé par le FMI, appelé droits de tirage spéciaux, ainsi qu’une monnaie numérique mondiale unique qui n’a pas encore été nommée, mais qui est en cours de développement.

Les conséquences de la perte de la monnaie de réserve seront dévastatrices pour l’économie américaine. C’est le seul ciment de notre système. La capacité de différer l’inflation en l’exportant est une grande force dont seuls les États-Unis bénéficient. La Fed peut imprimer de l’argent perpétuellement si elle le souhaite afin de financer le gouvernement ou de soutenir les marchés américains, tant que les banques centrales étrangères et les banques d’affaires sont disposées à absorber les dollars comme outil pour le commerce mondial. Si le dollar n’est plus le principal mécanisme de commerce international, les milliers de milliards de dollars que la Fed a créés de toutes pièces au fil des ans reviendront tous aux États-Unis par divers moyens, et l’hyperinflation (ou l’hyperstagflation) en sera le résultat.

Cette dynamique est déjà en jeu, car les détenteurs étrangers de dette et de dollars américains s’en débarrassent à un rythme record depuis 2017. Le processus se poursuit à un moment où la Réserve fédérale réduit son bilan et augmente les taux d’intérêt, ce qui signifie qu’il n’y a plus d’acheteurs de dernier recours.

C’est peut-être la raison pour laquelle de multiples banques centrales étrangères ont relancé leurs achats de réserves d’or et stockent à nouveau des métaux précieux. Elles semblent bien conscientes de ce qui est sur le point d’arriver au dollar, alors que le public américain est tenu dans l’ignorance.

Les effets du déclin du dollar ne se feront peut-être pas sentir immédiatement, ou ne deviendront pas évidents avant un an ou deux. Ce qui se produira, c’est une inflation soutenue en plus des prix élevés que nous connaissons déjà. En d’autres termes, la Réserve fédérale continuera de maintenir les taux d’intérêt à un niveau élevé et les prix ne bougeront guère, voire augmenteront, malgré le resserrement monétaire. Même en cas de contraction récessionniste majeure, qui, selon mes prévisions, sera déclenchée à partir d’avril, les prix resteront TOUJOURS plus élevés.

Pendant ce temps, les médias grand public et les économistes du gouvernement diront qu’ils n’ont « aucune idée » de la raison pour laquelle l’inflation est si résistante, et que « personne n’aurait pu le voir venir ». Certains d’entre nous l’ont vu venir, mais seulement parce que nous acceptons la réalité que les jours du dollar sont comptés.

Brandon Smith, Alt-Market, le 25 janvier 2023

Traduction Olivier Demeulenaere

Rappels :




L’intelligence artificielle est diabolique

[Source : Chaîne officielle TVL]

Quand il quitte son village de Campagnol pour se rendre à la Capitale, le journaliste et écrivain Christian Combaz fait une halte obligatoire dans les studios de TVL. Avec la verve et la perspicacité qu’on lui connaît, l’auteur de « Gens de Campagnol » fait le tour de l’actualité pour s’attarder aujourd’hui sur la « diabolique » intelligence artificielle — vrai langage du Prince de ce monde — et sur le cas Elon Musk. Christian Combaz, qui vient de récupérer son compte Twitter, semble séduit par la personnalité du milliardaire tout en le qualifiant d’Antéchrist. Une contradiction qu’il considère qu’apparente ! Plus politiquement incorrect que jamais, Christian Combaz veut faire néanmoins partager son indéboulonnable optimisme malgré sa récente mise à l’écart des Éditions Flammarion. Le prix à payer, dit-il, pour refuser d’ânonner les opinions obligatoires.




« Primum non nocere » : que nenni ! Un coup d’État politico-financier sous prétexte sanitaire ?

Par Catherine Teilhet, retraitée des services informatiques de la Ville de Paris.

2020-2021

2022




L’empire du faux

[Extraits de lincorrect.org]

Par Arthur de Watrigant

Il y a quelques semaines, Le Monde, en partenariat avec les chercheurs de l’Ircam, un centre de recherche scientifique, d’innovation technologique et de création musicale fondé par Pierre Boulez, annonçait une petite révolution technologique : « L’appel du 18 juin du général de Gaulle reconstitué pour la première fois »Comme chacun sait, il n’existe aucun enregistrement du fameux appel mais grâce à un procédé informatique qui utilise l’intelligence artificielle, appelé voice cloning, l’un des grands moments de notre histoire sera « recréé ». Je ne sais pas vous, mais l’idée m’excite autant que la création de Skynet dans Terminator. Pour nous rassurer, le quotidien nous affirme que ce projet « doit nous pousser à nous interroger sur la puissance et les limites de l’intelligence artificielle ».

(…)

Une « vivante leçon » qu’ils disent. Non camarade, il n’y a rien de vivant là-dedans, ni de « reconstitution » d’ailleurs, mais une représentation, c’est là toute la différence. Mais vous le savez et on vous voit venir avec vos grosses pompes orthopédiques de rééducateurs.

(…)

Et là on ne parle que d’audio, l’image ne va pas tarder. Le discours de de Gaulle ne déplaira à personne mais la suite ? Imagine-t-on une « reconstitution » du faux procès de Louis XVI.

(…)

S’il y a bien quelque chose que le cinéma nous a appris, c’est la puissance de l’image. C’est son génie et sa limite. C’est une illusion et donc une emprise. L’image, le son, le mouvement nous happent pour le pire ou le meilleur, au service de l’édification spirituelle ou morale mais aussi des passions humaines. Il n’y a pas meilleur médium pour inoculer de la propagande. Avec l’arrivée de l’IA conjuguée à l’histoire, la distance qu’induit l’art disparaît. L’illusion du réel, donc du vrai, n’en est que plus dangereuse.

D’une illusion à la falsification, la frontière se révèle bien poreuse. (…)




Intelligence artificielle : l’humanité en danger ?

[Source : Chaîne officielle TVL]

« L’intelligence artificielle (IA) est le futur de tout le genre humain. Quiconque sera le meneur dans ce domaine deviendra le maître du monde ». En prononçant ces paroles en 2017, le président russe, Vladimir Poutine, a pressenti tout le potentiel que représente l’IA.

Dans son ouvrage « Le triomphe de l’intelligence », Idriss Aberkane, expert en neurosciences et en géopolitique, signe un essai visionnaire sur l’intelligence artificielle. Fille de la Seconde Guerre mondiale et de la guerre froide, l’IA est déjà parmi nous : elle est l’application d’algorithmes permettant à un ordinateur de penser et d’agir comme un être humain. On observe déjà des dialogues entre intelligences artificielles où celles-ci échangent en produisant des langues ad hoc qui nous échappent et que nous ne savons traduire ni même suivre dans leur évolution.
Pour Idriss Aberkane, l’IA va broyer des gens, c’est inévitable, mais elle peut aussi relancer notre humanité en nous forçant à nous révéler tel que nous sommes vraiment. Ce nouveau numéro de « Politique & Eco » a un objectif : rappeler que l’humain vaudra toujours plus que ses propres créations et vous donner les moyens de vous défendre face à l’intelligence artificielle.




Déserts médicaux en Europe

[Source : francesoir.fr]

[Photo : JEFF PACHOUD, AFP/Archives]

Regardons en face nos déserts médicaux, partie 2 : situation en Europe et projets de loi en France

Par Dr Gérard Guillaume

TRIBUNE — Suite de la première partie de la tribune « Regardons en face nos déserts médicaux » publiée le 21 décembre dernier sur FranceSoir. Retour sur le manque de médecins en zones rurales ou urbaines, cette fois-ci au niveau européen : la raréfaction de l’accès aux soins pour le grand public est loin d’être une exception française. Du côté de l’Hexagone, un projet de loi veut rendre facultatif la consultation d’un généraliste pour voir un spécialiste ou obtenir certaines prescriptions. Une autre proposition du législatif consiste à faire appel aux médecins étrangers. Des solutions peu convaincantes…

[Note de Joseph : situation similaire au Canada]

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient de publier un rapport Health and care workforce in Europe : time to act (« Personnels de santé et soignants en Europe : il est temps d’agir »), qui fait l’état des lieux de l’exercice de la médecine dans 53 États dont ceux de l’Union européenne (UE).

Catastrophe à venir

Deux constats terriblement inquiétants sont dressés par l’OMS. Tout d’abord, « sans intervention immédiate, les pénuries de professionnels de santé dans la région européenne pourraient provoquer une catastrophe ». Et « tous les pays de la région européenne sont confrontés à de graves défis liés aux professionnels de la santé et du soin ».

L’Europe est confrontée à un vieillissement du personnel médical et à la difficulté de compensation des départs à la retraite (une conséquence générationnelle du « baby boom »). Il se produit de même une désaffection des jeunes générations pour les métiers du soin, avec un déficit de formation pour assurer la relève. Les États, quant à eux, n’ont ni anticipé ces éléments, ni renforcé leurs investissements.

Cette situation s’est dégradée ces deux dernières années avec l’épidémie de Sars-CoV-2, qui a servi de révélateur. Parmi les indicateurs retenus par l’OMS, ceux-ci peuvent être considérés pour dessiner un état des lieux en zone Europe (voir tableau ci-dessous pour détails) :

– Effectifs des médecins : 37 pour 10 000 habitants en moyenne
– Effectifs des infirmiers : 80 pour 10 000 en moyenne
– Effectifs des dentistes : 6,7 pour 10 000 habitants en moyenne
– Effectifs des kinés : 8 pour 10 000 habitants
– Âge des médecins en exercice : en moyenne 30 %, âgés de 55 ans et plus
– Formation de médecins : moyenne 15 pour 100 000 habitants

Pertes de chances pour les patients

Avec un tel tableau, il est peu étonnant de voir apparaître dans le rapport de l’OMS ce commentaire laconique : « La plupart des pays ont des difficultés à faire disparaître les déserts médicaux ». Et « les incitations financières ne sont pas suffisantes à elles seules » afin de pousser les médecins à exercer dans des zones sous-dotées. Nul doute que des efforts doivent être menés pour renforcer l’accès à la formation continue et améliorer les conditions de travail (notamment en les adaptant notamment aux contraintes familiales).

Quant au secteur hospitalier, ce dernier souffre particulièrement du manque de personnel. Outre les départs à la retraite, la crise covid a entraîné la dégradation des conditions de travail et a participé à l’accélération de l’hémorragie des professionnels de santé du secteur public.

Certains services sont impactés plus que d’autres comme les urgences, les maternités ou les soins en psychiatrie. De nombreuses interventions chirurgicales, dans tous les domaines, sont déprogrammées, repoussées, entraînant des pertes de chance pour les patients.

Chiffres par pays (sélection)

Médecins (pour 10000 hab.) Médecins de 55 ans et plus Formation de médecins (pour 100 000 hab.) Infirmiers (pour 10000 hab.) Dentistes (pour 10000 hab.) Kinésithérapeutes (pour 10000 hab.)
Zone Europe 37 30 % 15 80 6,7 8
France 33 57 % (35 % plus de 65 ans, 9 % il y a 20 ans) 10 120 6 14
Royaume-Uni (hors UE) 30 14 % 13 90 5,2 6
Italie 41 55 % 18 60 8,3 12
Allemagne 45 55 % 12 140 8,2 18
Espagne 46 32 % 14 60 8,1 12
Portugal 53 29 % 15 75 10,5 21
Belgique 36 31 % 16 95 7,2 15,2
Suisse 45 40 % 11,5 180 4 nc
Grèce 62 30 % 12 40 13 8
Irlande 35 22 % 25 140 7 9
Norvège 41 24 % 11 130 8,5 25

Focus sur plusieurs pays

– En France, depuis trois ans, les déserts médicaux ont progressé de 50% (source : Sénat et DRESS). Près de 1 Français sur 10 est laissé sans médecin traitant. Et le délai d’attente pour obtenir un rendez-vous de cardiologie est de plus d’un an dans certaines régions.

Une nouvelle loi contre les déserts médicaux a été présentée en première lecture à l’Assemblée nationale le 19 janvier 2023. Il s’agit de ne plus faire de la consultation chez le médecin traitant le passage obligé en vue d’accéder à certains infirmiers, kinésithérapeutes et orthophonistes. Les infirmiers pourraient même prescrire quelques médicaments et prendre en charge les plaies. Les assistants dentaires, par ailleurs, élargissent leur champ d’action, devenant « assistant en médecin bucco-dentaire ».

Des orthèses plantaires pourront être prescrites par les pédicures podologues. Et les opticiens auront droit de regard sur les prescriptions des ophtalmologues. Si le médecin prescripteur n’est pas disponible, le pharmacien aurait le droit de renouveler les traitements chroniques pour trois mois au maximum. Bref, pour ne pas se rendre compte de son absence, il s’agit d’éviter de devoir se rendre chez le médecin.

Une autre piste législative est envisagée : faire appel aux médecins et soignants étrangers (voir plus loin dans cette tribune).

– Au Royaume-Uni (pays hors UE, mais utile à la compréhension du dossier), afin de lutter contre les déserts médicaux, l’installation des praticiens est régulée par les autorités de santé. En ce qui concerne le secteur hospitalier, l’an dernier, 25 000 infirmiers et infirmières ou sages-femmes ont démissionné, tandis que 47 000 postes d’infirmiers sont actuellement non pourvus.

Actuellement, plus de 132 000 postes vacants sont recensés au total en 2022, soit 25% de plus par rapport à 2021. 10 000 postes de médecins sont inoccupés, soit une hausse de 35% en un an. Le Common Health and Social Care Committe, lié au Parlement britannique, évoque « la plus grande crise de main-d’œuvre de l’histoire du National Health Service (NHS) ».

– En Allemagne, un dispositif de régulation a été mis en place pour réduire l’ampleur des déserts médicaux. Par exemple, l’installation de praticiens n’est pas possible dans les zones où la densité médicale est supérieure de 10% à la moyenne nationale. Au sein du secteur hospitalier, l’an dernier, 35 000 postes de personnels soignants étaient vacants à travers le pays, soit une hausse de 40% en une décennie. Dans la moitié des établissements, les arrêts de travail ont augmenté de 5 à 20% en 2022. Conséquence : le manque de personnel peut conduire à la fermeture de certains services d’urgence.

– En Espagne, afin de lutter contre les déserts médicaux, les installations de praticiens sont à l’instar de l’Allemagne, régulées par les autorités de santé. Au sein du secteur hospitalier, le manque de personnel infirmier concerne 95% des établissements de santé hispaniques.

– En Italie, l’installation des médecins est aussi régulée par les autorités de santé. Selon le Dr Di Silverio, du syndicat hospitalier : « Chaque jour, sept médecins quittent le service de santé national ». Environ 40 000 médecins du public devraient prendre leur retraite ou démissionner dans les 5 ans à venir. « Les conditions de travail se dégradent en raison d’une surcharge de travail et d’une organisation inadéquate, et le salaire est insuffisant, surtout si l’on considère les nombreuses obligations et incompatibilités imposées aux médecins travaillant dans les hôpitaux publics », précise le Dr Di Silverio.

La colère gronde partout en Europe

Après deux années d’efforts fournis sur le front de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, la colère gronde dans tous les secteurs de la santé en Europe. Les difficultés des professionnels confrontés à des problèmes croissants liés à la baisse des effectifs, à une charge de travail devenue insoutenable et à des rémunérations jugées insuffisantes, sont intenables.

En France, les premiers à en pâtir sont les services des urgences (SUdF). Ces derniers ont estimé que 31 patients étaient morts au mois de décembre en raison des attentes trop longues en leurs accueils ou en préhospitalier, « faute de possibilité d’engagement Smur ».

Ces événements, particulièrement mal perçus par les opinions publiques (lorsque ceux-ci sont relayés dans les médias), finiront sans doute par faire éclater dans beaucoup de pays européens de mouvements divers de contestation. La multiplication des menaces de grève se concrétise dans la pédiatrie, la psychiatrie, la biologie, la médecine libérale.

De même, au Royaume-Uni, une surmortalité de l’ordre de 300 à 500 personnes par semaine serait actuellement observée du fait de l’engorgement des services. Une grève historique outre-Manche des infirmiers se déroule : 10 000 d’entre eux battent le pavé. Pour la première fois en plus d’un siècle, leur syndicat, le Royal College of Nursing (RCN), a appelé en novembre 2022 à une grève nationale pour réclamer une hausse des salaires de 5% au-dessus de l’inflation.

De son côté, l’Allemagne voit 2 700 de ses médecins en grève au sein du plus grand hôpital européen, l’hôpital de la Charité de Berlin. En Espagne, les praticiens se mobilisent notamment contre la privatisation du système de santé. À Madrid, au moins 200 000 manifestants se sont rassemblés le 13 novembre pour défendre le système public de santé.

Fatalité ou volonté d’achever notre système de santé ?

La conclusion face à cet état des lieux catastrophique est rapide. Au-delà des causes avancées et une nouvelle fois sans minimiser l’impact de la pandémie de la Covid-19 (ou de sa gestion) et le mal qui ronge notre système de santé depuis des années, ne peut-on légitimement se demander si derrière tout cela, il n’y a pas une volonté particulière ? Celle de désorganiser la médecine à visage humain pour la confier au plus vite à l’intelligence artificielle, à la téléconsultation, soit en résumé à la sphère du privé et des grands groupes).

Une orientation qui se devine déjà en France avec l’organisation d’une médecine de ville à deux vitesses : une médecine « de base » avec le développement de cabines de téléconsultation et une médecine « de riches » exercée par des médecins déconventionnés (quand ils ne finissent pas par partir à l’étranger). Cette médecine ultra-connectée est le rêve de nos gouvernants. Pensez donc ! Disposer ainsi de toutes les données informatisées des patients, donc de nos compatriotes, représente le Graal de nos « démocratures », qui ne pensent qu’à nous infantiliser chaque jour un peu plus.

Il est possible d’illustrer cette tendance avec, il y a quelques années, cette vidéo de promotion d’IBM, qui montrait comment, dès la naissance, un bébé pouvait être « monitoré » afin de devenir une « source de données » au prétexte du soin.

Pour en finir avec les déserts médicaux en France, faut-il faire appel à des soignants de l’étranger ?

C’est l’une des mesures prévues par le gouvernement dans la loi Immigration, dont le texte a été présenté au Conseil d’État le lundi 19 décembre 2022. Il doit être présenté en Conseil des ministres dès ce mois de janvier avant d’être examiné au Sénat puis à l’Assemblée nationale.

Carte « talent »

Réclamée par le patronat, la création d’un titre de séjour au motif « métiers en tension » doit répondre aux secteurs en pénurie de main-d’œuvre. Et dans ces secteurs, on pourra désormais compter les professionnels de santé.

La carte pluriannuelle (d’un à quatre ans) dénommée « Talent — professions médicales et de pharmacie » ne concernerait que les médecins « quelle que soit leur spécialité », les sages-femmes, les chirurgiens-dentistes et les pharmaciens.

Selon l’article 7 du texte, cette carte est destinée aux professionnels de santé et à leurs familles « dès lors qu’ils sont recrutés par un établissement de santé public ou privé à but non lucratif ». Elle « permettra d’améliorer la lisibilité et l’attractivité du droit au séjour pour ces publics qualifiés, tout en tenant compte des enjeux de vérification de l’aptitude de professionnels étrangers à exercer dans le domaine hospitalier », justifie l’exécutif.

L’œil des ARS

Le texte prévoit ainsi de conditionner la délivrance du titre à une autorisation de l’Agence régionale de santé (ARS). Sa durée de validité, d’un à quatre ans, dépendra de la validation par le praticien des épreuves de vérification des connaissances (EVC).

Cette proposition mérite plusieurs commentaires : alors que nos universités ne sont pas en capacité d’accueillir les étudiants français désireux de faire une carrière médicale, le gouvernement ne trouve pas mieux que de faire appel à des soignants étrangers… Ce pays marche sur la tête.

En 2017, dans notre pays, on recensait déjà 41 763 médecins nés dans un pays autre que la France. Cette part est allée en grandissant : les nouveaux inscrits ayant obtenu leur diplôme à l’étranger représentaient 13,9 % en 2021 contre 15,7 % en 2022. En 2022, en France, 197 811 médecins en activité régulière sont recensés par le Conseil national de l’Ordre des médecins.

Parmi eux, 172 394 généralistes ont la nationalité française. 11 433 médecins sont originaires d’un pays européen contre 7 133 en 2007. 13 984 médecins viennent d’un pays extérieur à l’Europe. Ils étaient 4 314 en 2007. Toutes spécialités médicales confondues, 12 % des médecins de France sont d’origine étrangère. Avant toute chose, n’y a-t-il pas derrière cette proposition un problème d’éthique et de morale ?

Une mesure peu éthique qui ne solutionne rien

Ces pays extra-européens sont les premiers à manquer de médecins. Les dépouiller un peu plus ne gêne apparemment personne dans notre gouvernement ! Faut-il créer des déserts médicaux de l’autre côté de la Méditerranée pour combattre les nôtres ? Par exemple, l’entrée de la Roumanie dans l’espace européen en 2007 a abouti à une vraie migration des praticiens roumains vers la France. Ce qui n’a pas été sans poser problème à l’État roumain. Le pays se déclare au bord de la catastrophe sanitaire à cause de cette fuite massive des docteurs.

Au-delà de ce triste constat, l’appel aux médecins étrangers peut-il vraiment contribuer à lutter contre les déserts médicaux ? 6 000 à 8 000 médecins généralistes manquent. 22 millions de Français ont des difficultés d’accès aux soins. Rappelons encore qu’un Français sur dix n’a pas de médecin traitant.

Une fois les qualifications de ces praticiens étrangers vérifiées, allons-nous les contraindre à s’installer là où plus personne ne veut aller, faute de commodités de vie ? Une drôle de façon, à nouveau, de les respecter… Ce que nous constatons est que le lieu d’installation des médecins exilés ne couvre pas les zones sous-denses. Ils continuent à s’installer, comme les médecins français, dans les zones qui ne sont pas défavorisées. Nous revenons donc à la case départ.

Rien de nouveau sous le soleil

Quant à la carte « pluri-annuelle », elle est délivrée de un à quatre ans. Et qu’en sera-t-il après ? Nous ne pouvons résister à l’envie de citer cet extrait de l’Histoire de la médecine, de l’Antiquité à nos jours, écrit par Roger Dachet (Éditions Texto, 2021) qui se réfère au VIe siècle avant notre ère (dont ferait bien de s’inspirer notre gouvernement) :

« Les médecins, civils et laïques, dont descendent tous leurs confrères des siècles ultérieurs qui se sédentarisaient dans la Grèce antique, eurent à préciser leurs relations avec la Cité. Si on en croit Diodore de Sicile, vers l’an 600, un décret de Charondas de Catane, législateur de la Sicile, fixa dans l’île le principe que tous les citoyens seraient soignés aux frais de l’État : les médecins qui y exerçaient devenaient de facto des fonctionnaires et leurs patients ne payaient rien. Xénophon précise dans les Mémorables que les jeunes praticiens désirant s’établir à Athènes devaient dans un exposé public présenter leur expérience et nommer leurs maîtres, lointaine préfiguration de la reconnaissance des diplômes et du contrôle de la profession. Dans beaucoup de cas, le praticien était un “libéral” et son sort était alors plus précaire. La rémunération des iatroi était alors très variable… Le revenu des médecins de l’époque pouvait être beaucoup plus modeste car, à vrai dire, aucune règle générale n’existait. Aristophane laissera même entendre que les praticiens se faisaient rares dans les villes, “où ils ne sont presque pas payés”. Quand l’État les prenait en charge, un impôt spécifique, l’iatricon, pouvait être levé pour payer les médecins qui bénéficiaient en outre de diverses exemptions fiscales… »

Rappelons que les médecins de cette époque, avant de se sédentariser, étaient itinérants. Ils se déplacent de ville en ville pour offrir leurs services, pourquoi ne pas y revenir ? Tout est dit, meilleures rémunérations, exemptions fiscales, facilités diverses…




L’effondrement, et après ? (Partie 2)

[Ce texte fait suite à Heurs et malheurs de la France]

Par Bernard Thoorens

Avec la dégradation généralisée des valeurs morales et spirituelles, de la culture, de la vie politique, des institutions, des conditions de vie, je pense que nous sommes dans un monde qui touche à sa fin. Le Malin, quelle que soit sa nature et quelles que soient nos croyances, a toujours existé et a toujours été à l’œuvre, destructrice. En particulier, de tout temps il s’est manifesté au sein de l’humanité du côté des puissants qui veulent régenter la société contre son gré. De l’autre côté, il y a les peuples qui endurent et qui souffrent. C’est inhérent à notre condition de vie sur Terre.

Mais aujourd’hui, à la faveur d’un capitalisme débridé et de catalyseurs puissants, la mondialisation et le numérique, les forces du mal sont devenues hégémoniques. Elles s’exercent particulièrement au travers de multinationales prédatrices (Big Pharma, Big Techs, armement, (dés)information, fonds spéculatifs…). Derrière ce cartel funeste opèrent des familles régnantes de longue date, Rockefeller, Rothschild, Carnegie, Windsor, etc., et aussi de nouveaux entrants, ultra-riches psychopathes tels que Bill Gates, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg, dont on voit bien les desseins liberticides ou mortifères. Aux tenants de ce haut de pyramide sont affiliés des lieutenants qui s’imaginent faire partie du gotha et ne sont en réalité que des marionnettes que l’on manipule. En France, ils s’appellent Macron, Attali, Fabius, Drahi, et eux-mêmes drainent leurs cliques de laquais, y compris au sein même de nos représentants nationaux et locaux, qui exécutent les ordres par lâcheté, intérêt ou idéalisme aveugle.

Par ailleurs, nous autres, les milliards de terriens — qui ne « sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, mais des êtres spirituels vivant une expérience humaine », comme le disait si justement Pierre Teilhard de Chardin — nous sommes nés libres pour accomplir notre vie terrestre. Croyants ou non, nous ne demandons rien de plus que de pouvoir suivre nos chemins de vie dans le monde où nous vivons, notre monde.

Notre monde, partagé entre démocratures, dictatures et états totalitaires, engagé dans des voies purement matérialistes, court après un « progrès » effréné dont l’aboutissement naturel est le transhumanisme. L’homme augmenté sera surpuissant, mais docile et entièrement sous contrôle, asservi. La population pourra ainsi être privée de liberté, exploitée, réduite en esclavage. Avec l’élimination des inutiles (les retraités, les malades et les simples d’esprit) qui constituent un manque à gagner, et la confiscation des richesses au profit de la caste régnante, ce sera l’aube du Nouvel Ordre Mondial auquel tant de nos dirigeants contemporains aspirent.

Tout dans notre environnement démontre, pour qui veut bien ouvrir les yeux, la convergence des moyens déployés vers cet objectif ultime. Déstabilisation des états souverains (législations supranationales, soutien au terrorisme, corruption des dirigeants), captation des richesses publiques (privatisations forcées, vente d’entreprises stratégiques) et privées (prédation par les multinationales, destruction des petites entreprises et de l’entrepreneuriat individuel), écoute et surveillance des populations (réseau Échelon, réseaux de satellites, intelligence artificielle et exploitation des data par les Facebook, Google et consorts), dénigrement, ostracisation, et parfois aussi assassinat des personnalités honnêtes dénonçant les dérives, remplacement des monnaies fiduciaires par une monnaie unique dématérialisée et centralisée permettant le contrôle des populations, armes psychotroniques (à énergie dirigée, permettant de contrôler les foules), eugénisme (chosifier, sélectionner l’humain, réduire la population mondiale), géo-ingénierie (manipulation du climat avec le programme HAARP), empoisonnement généralisé des sols (pesticides), de l’air (chemtrails et chembombs), de la mer (pollutions massives au mercure et aux plastiques [PFAS]), de l’environnement général (profusion d’ondes électromagnétiques) et finalement de toute la chaîne alimentaire, maladies qui en découlent et explosent (trisomie, autisme, cancers, maladies auto-immunes), guerres et génocides, destruction des religions et des valeurs traditionnelles, nivellement par le bas de l’éducation, démantèlement des services publics (SNCF, École, Poste, Sécurité Sociale, hôpitaux), dégradation des communs (faune, flore, eau, air…), désinformation et manipulation des populations par les gouvernements et leurs médias subventionnés, brevetage du vivant, division et opposition des communautés, crédit social (pour les Européens, le pass numérique est une première étape), désintégration de la cellule familiale, promotion des modes de vie alternatifs (LGBTQ), de la pornographie et des changements de sexe dès le plus jeune âge.

Comment ne pas voir, devant une telle profusion et une telle diversité d’exactions, une volonté d’asservir l’humanité ?

À mon sens notre avenir est tracé, des événements graves continueront de survenir dans les mois et les années à venir, qui risquent de mettre à mal notre intégrité, notre liberté, nos vies.

Face à cela, n’attendons rien des politiques en place, ni de leurs opposants, ni d’un sauveur providentiel. Le système est arrivé à un tel niveau de corruption et de désagrégation qu’un sauveur ne peut plus émerger. Ne comptons que sur nous-même, notre famille, nos amis, nos réseaux de solidarité, notre Dieu. Ne craignons pas l’avenir, l’adversité, la critique, la discrimination, l’injustice, la persécution, c’est notre condition d’humains. Restons libres, droits, unis, solidaires. Faisons notre part avec courage, charité et espérance. Vivons pleinement, accomplissons notre vie terrestre et vivons notre vie spirituelle : soyons en harmonie avec la nature et avec Dieu.

Ainsi, de même que nos pensées négatives de vengeance, jalousie, défiance… alimentent un égrégore qui a une influence sur les comportements et les pensées de nos contemporains, de même, notre générosité, notre bienveillance, notre amour ont un effet bénéfique sur notre entourage immédiat et lointain. Comme nous l’ont enseigné nos parents, continuons de pratiquer et de prôner l’exemplarité.

Viendra un temps, pour nous ou nos enfants, de reconstruire ce qui aura été détruit.

… Ou pas. Peut-être sera-ce la fin du monde tel que nous le connaissons, qui de toute façon n’a pas vocation à perdurer, contrairement à nos âmes qui elles, sont éternelles.




Macron EST d’extrême droite (la « vraie », mais iel ne le sait pas)

[Illustration : Photo/Wikimedia Commons]

Par Lucien SA Oulahbib

Dans un miroir espagnol Macron se regarde et clame horrifié qu’il voit l’extrême droite, ce qui est vrai puisqu’il s’observe lui-même. Enfin un sursaut de bon sens. Ensuite il se demande pourquoi elle séduit. Il « nous manque des réponses », confie-t-il au miroir en se parlant ainsi à la première personne du pluriel, un miroir narcisse (médiatique) qui pourtant lui a donné déjà une réponse en le désignant lui-même comme étant non pas seulement d’extrême droite, mais en étant l’extrême droite elle-même : Macron EST l’extrême droite incarnée ; et c’est sans doute cela qu’il commente en se demandant, coquette, comment arrive-t-iel à séduire autant ?…

L’avatar IA de base haussera quelques pôles en guise d’épaules à cette annonce, tamponnant fièrement « FAUX », tout heureux de distribuer ensuite cette vérification à l’AFP et autres perroquets non encore remplacés comme lui par l’IA. Et pourtant !…

  • Qui refuse de réintégrer des milliers de soignants dits « suspendus » parce qu’ils ne veulent pas s’injecter quelque chose qui n’empêche rien, mais crée plutôt des effets dits « indésirables », du moins pour les personnes concernées, mais sans doute très « désirables » (me souffle un ami…) pour ceux qui se font par exemple courser à Davos pour répondre à quelques questions qu’ils ignorent pourtant superbement ?…
  • Qui refuse le débat sur cette injection ?… Et ce refus visant à isoler des gens et à les désigner comme étant une menace alors que c’est faux, n’est-ce pas précisément là ce qui définit « l’extrême droite » du moins dans l’imaginaire académique ?… Est en effet d’extrême droite celui qui discrimine sans aucune autre raison que son origine à savoir ici refuser de faire le salut d’allégeance telle que s’injecter une substance qui loin de soulager aggrave pour certains la situation immunologique…
  • Qui par ailleurs refuse de reconnaître que les services publics d’information et d’enseignement sont complètement imbibés d’une substance idéologique toxique, car à contenu unique falsifiant alors notre rapport « citoyen » aux faits ? N’est-ce pas ainsi dans cette intoxication propagandiste que l’on reconnaît « l’extrême droite » selon la définition officielle ?
  • Et qui menace les quelques rares chaînes d’information qui tentent d’opter pour une approche pluraliste du commentaire ? N’est-ce pas la ministre de la Culture de Mr Macron ? Or qui peut opérer un tel geste sinon quelqu’un d’extrême droite, selon la terminaison (goebbelsienne) accréditée ?…
  • Et qui décide d’aller en guerre contre la Russie sans le dire tout en énonçant même le contraire ? N’est-ce pas ce que fait l’extrême droite (la « vraie ») en cherchant à étendre son territoire otanesque ?…
  • Qui menace les frontières françaises en les effaçant de fait, tout en laissant l’étranger soit dans l’abandon s’il est seul, soit en le privilégiant au détriment des « natifs » s’il est accompagné ? N’est-ce pas « l’extrême centre » macronien s’avérant en fait d’extrême droite puisqu’il accentue la soumission du droit français à la nouvelle devise anticonstitutionnelle U.E über Alles ?…
  • Qui a détruit le système énergétique français, l’industrie française, l’agriculture française, la culture française (surtout en disant qu’elle était toujours « ouverte », mais jusqu’où et pour qui ?) ? Où sont cinéma, théâtre, littérature, sciences ?… Certes, un peu de chansons, de films, d’essais et de découvertes subsistent encore chez les artistes et les scientifiques non subventionnés, mais pour le reste comme pour la presse et les revues dites à « comité de lecture », l’argent étatiste coule à flots et s’ajoute aux milliards privés cherchant à s’acheter ces danseuses médiatiques pour pouvoir montrer patte blanche créole dans les salons de la Secte (SHAA). Rien de nouveau sous le soleil (de Satan)
  • Qui envoie au casse-pipe pompiers, postiers, médecins dans les « territoires conquis » désormais par une cinquième colonne dont il est pourtant interdit d’en donner la composition ?…
  • Qui par contre envoie des RoboCops sur des citoyens indignés tout en laissant la Milice Antifa faire le sale boulot qui vise à briser les manifs pacifiques ?…
  • Qui enfin poursuit quelques militants nationalistes exaspérés alors que jusqu’à preuve du contraire il n’y a guère eu pour l’instant de Bataclan en sens contraire comme le prédit pourtant l’auteur de Soumission ?…
  • Qui ne dit mot (consent) quant à la destruction systématique de la présence française en Afrique (du Nord) jusqu’à remettre en cause le lien civilisationnel entre celle-ci et la présence latine, grecque, juive d’autrefois parmi les natifs autochtones et rapportés…

Au fond, plus le Dictateur joue avec la Terre et se demande telle la Reine dans Blanche-Neige « qui est la plus belle ? », plus iel nous fera prendre des vessies pour des lanternes au sens de plus en plus brichelien.




Un neuroscientifique avertit que la génération actuelle d’IA est sociopathe

[Source : aubedigitale.com]

IA sociopathe

Sans conscience, prévient le neuroscientifique de Princeton Michael Graziano dans un nouvel essai publié par le Wall Street Journal, les chatbots alimentés par l’intelligence artificielle sont condamnés à être de dangereux sociopathes qui pourraient représenter un réel danger pour les êtres humains.

Avec l’essor des chatbots comme ChatGPT, des systèmes puissants capables d’imiter l’esprit humain à un degré impressionnant, les outils d’IA sont devenus plus accessibles que jamais. Mais ces algorithmes racontent avec désinvolture tout ce qui leur convient. Pour les aligner sur nos valeurs, Graziano pense qu’ils auront besoin de conscience.

« La conscience fait partie de la boîte à outils que l’évolution nous a donnée pour faire de nous une espèce empathique et prosociale », écrit Graziano. « Sans elle, nous serions nécessairement des sociopathes, car nous n’aurions pas les outils nécessaires à un comportement prosocial. »

La machine à empathie

Bien sûr, ChatGPT n’est pas sur le point de bondir hors de l’écran et d’assassiner quelqu’un. Mais donner à l’intelligence artificielle de plus en plus d’agence pourrait avoir des conséquences très réelles dont nous devrions nous méfier dans un avenir pas si lointain.

Pour les rendre plus dociles, selon Graziano, nous devrions leur permettre de réaliser que le monde est rempli d’autres esprits que le leur.

Il y a cependant un problème : nous ne disposons pas d’un moyen efficace de savoir si une IA est consciente ou non. En fait, d’un point de vue philosophique, il est même difficile de déterminer avec certitude si les autres personnes sont conscientes.

« Si nous voulons savoir si un ordinateur est conscient, nous devons vérifier si l’ordinateur comprend comment les esprits conscients interagissent », affirme M. Graziano. « En d’autres termes, nous avons besoin d’un test de Turing inversé : Voyons si l’ordinateur peut dire s’il parle à un humain ou à un autre ordinateur. »

Si nous ne parvenons pas à résoudre ces questions délicates, il craint que nous soyons confrontés à de sombres conséquences.

« Une machine sociopathe capable de prendre des décisions conséquentes serait puissamment dangereuse », écrit-il. « Pour l’instant, les chatbots sont encore limités dans leurs capacités ; ce sont essentiellement des jouets. Mais si nous ne réfléchissons pas plus profondément à la conscience des machines, dans un an ou cinq ans, nous pourrions être confrontés à une crise. »

Traduction de Futurism par Aube Digitale




Des machines et des profs

À l’heure où les individus seraient trop nombreux sur cette belle planète et qu’à l’aide de funestes injections on en diminuerait le nombre, on découvre manquer de médecins puis de profs, et au-delà de supprimer leur domaine de compétence, on fait semblant de les remplacer par une pseudo intelligence artificielle

Il est temps de tous se lever contre cette imposture qui consiste à faire croire que des machines (créées par l’h) pourraient le remplacer

Que cette belle tribune de Karen Brandin en appelle d’autres pour finalement hurler tous ensemble que l’Homme n’est pas une machine et que son enseignement comme ses soins ne peuvent être que donnés directement par lui et non par des robots délivrés par des machines, souvent bloquées d’ailleurs ce qui fait espérer la disparition rapide de leur hégémonie.

Réagissons par notre propre expérience et accumulons les témoignages

MERCI À KAREN ET À TOUS CEUX QUI VONT SOUTENIR SON BEAU COMBAT

Diffusez, partagez, commentez !

Nicole Delépine

Par Karen Brandin

J’étais encore au tout début de mes études lorsque cette formule, qui allait devenir par la suite célèbre, une phrase au moins autant citée que détournée depuis : « Il faut dégraisser le mammouth, » a été prononcée par Claude Allègre, alors ministre de l’Éducation nationale. À l’époque, je n’y avais prêté qu’une attention distraite, mais pour autant je n’y avais pas seulement vu la promesse d’une diète économique sévère, mais aussi en filigrane, la menace à peine voilée d’une sorte de mutilation à venir.

J’avais cette image, qui m’est restée d’ailleurs, de ce corps massif de l’Instruction, un corps enseignant robuste, riche, fibreux et complexe dont on allait finalement s’évertuer à arracher des lambeaux entiers de « matière ». En premier lieu desquels, ceux attachés aux disciplines estimées superflues ou élitistes dont les langues mortes bien sûr.

En tout égoïsme, il faut bien reconnaître que cela me rassurait. Je me disais que quand bien même la « bête » agonisante n’aurait un jour plus que la peau sur les os, il resterait toujours le squelette ; à savoir le socle des disciplines fondamentales. Ces disciplines intouchables et sacrées, dont les mathématiques faisaient, feraient forcément partie. Pas une seconde alors, j’aurais imaginé que le sacrifice irait jusqu’au désossement final et que les maths, comme du reste la philosophie ou la littérature, seraient vaporisées, vidées de leur « substantifique moelle ».

Depuis plus de dix ans1, nous sommes quelques-uns à alerter régulièrement sur cette entreprise de destruction massive et l’hémorragie scientifique qui ne manquera pas d’en résulter. Mais puisque l’on est seuls, puisqu’on est fous et qu’ils sont si nombreux, et puisque surtout, l’on est pris au piège du redoutable courant des baïnes de la « désinstruction nationale »2 selon le terme de René Chiche au point d’être empêchés de lutter efficacement contre cet Enseignement de l’Ignorance parfaitement décrit par Jean-Claude Michéa3 dans un essai prophétique du même nom, le temps semblait peut-être venu finalement de suivre les recommandations des sauveteurs en pareil cas : arrêter de lutter ; se laisser dériver, quitte à échouer sur un autre rivage que celui de l’enseignement.

Se laisser dériver pour ne pas se noyer dans une mer de désillusions et de trahisons successives.

Et puis comme souvent dans ces moments de découragement et de fatigue, on croise comme un fait exprès, des regards d’élèves plus confiants que d’ordinaire, plus pressants aussi ; des jeunes gens qui comptent sur vous pour les amener à bon port, malgré le gros temps. Ces jeunes qui s’en remettent à nous aussi pour témoigner de leur détresse tant on est loin en réalité de l’inévitable : « pas de soucis » dont ils nous abreuvent pourtant à longueur de journée.

Car, des soucis, il y en a. Il y en a même beaucoup pour ces lycéens, pris dans les mailles du filet des réseaux sociaux, empêtrés dans des applications en tous genres, tout cela au beau milieu d’une débauche de : « trucs de fou », « t’as capté ? », « j’avoue » ou encore : « t’es aigri ? » Il s’agit donc de les défendre sans nier pour autant qu’il faut chaque jour lutter plus âprement que la veille pour obtenir d’eux une phrase, une majuscule, un quantificateur ou un seulement un symbole de ponctuation. Pour les sourires, il faut moins insister. Heureusement.

Quant aux équivalences, aux implications… Ces règles de logique élémentaires sont presque toujours des vœux pieux désormais.

En plus des regards, on croise aussi des textes, des articles qui vous réconfortent ou vous révoltent et ce faisant, sont autant d’aiguillons qui vous poussent une nouvelle fois à alerter.

Cette fois, c’est un article extrait du Figaro-Etudiant daté du 11/01/234 5 qui a, par une citation, changé ma lassitude en colère, car voici ce que l’on peut y lire, à propos d’un logiciel d’intelligence artificielle, commandée par le ministère de l’Éducation nationale, qui viendra en complément du cours conventionnel dès la rentrée 2023 :

« Les études réalisées dans ce domaine (ndlr : les sciences cognitives) nous permettent de mieux comprendre comment le cerveau apprend la langue et les mathématiques pour proposer une pédagogie qui optimise l’assimilation des connaissances », indique Thierry de Vulpillières, le directeur général et cofondateur d’ÉvidenceB, Avant d’ajouter :

« Le propre de l’algorithme de l’IAc’est de chercher à susciter le goût de l’effort et l’envie de réussir chez l’élève. Le pousser à réussir un exercice et à accéder au niveau suivant qui sera plus difficile. »

Il faut être lucide. Certains se disent sans doute que cet assistant d’éducation sera une sacrée aubaine, surtout que désormais, lorsque l’on est fonctionnaires et que l’on a du temps libre, on peut, si on le désire, se découvrir une âme de… chauffeur de bus6. Et çà, c’est vraiment bien parce que cela permettra de rencontrer les élèves dans un contexte différent, plus détendu par exemple. Finie aussi à terme sans doute, l’obligation ringarde du bac+5 pour prétendre à une mission d’enseignement puisque, à défaut d’avoir un pilote dans l’avion, il y aura, quoiqu’il en coûte, une machine dans la classe.

Non, il n’y a pas à dire ; il est vraiment sympa ce président et puis il faut reconnaître qu’il pense à tout. Un vrai père de famille. Il y a eu les vœux tout d’abord, charmants et tellement réalistes :

« Nous avons aussi commencé de raviver la confiance dans notre Éducation nationale, notre santé en nous appuyant sur l’énergie et le dévouement de nos enseignants et de nos soignants. Nous poursuivrons avec ardeur durant l’année qui s’ouvre, par des choix clairs, forts, et un travail au plus près du terrain.

Dans les prochains mois, dans nos salles de classe, dans nos hôpitaux, comme chez nos médecins en ville, vous verrez les premiers changements tangibles de la rénovation de notre école et de notre santé. »

Comprendre (car avec le Gaulois réfractaire et potentiellement complotiste, il faut être prudent et surtout « pédagogue ») : on tend vers une école sans profs et un hôpital sans médecins.

Alors bien sûr, cela peut sembler étonnant de prime abord, un peu suspect même, mais pourtant ce sera bien mieux comme çà ; vous verrez. Un peu de patience que diable. Rome ne s’est pas détruite en un jour.

Vous savez, c’est le fameux : « plus vite et plus fort »… dans le mur, dont nous sommes désormais coutumiers.

Et donc après ces vœux de « Bonne Année, » voici, alors que ce n’est même plus Noël, ce magnifique cadeau numérique, un cadeau high-tech, plus autonome encore que Kwyk, et qui entre nous, a autrement plus d’allure que la boîte de masques offerte l’hiver dernier. Plus d’allure même que la dizaine d’autotests gratuits.

Trêve d’ironie…

Car dieu merci, à côté de ces personnes heureuses de déléguer, consentantes finalement dans l’expropriation massive de leurs compétences, il se trouve encore des gens qui, à la lecture de cet extrait, ont comme moi, envie de pleurer d’indignation et de tristesse.

Mais clairement ce ne sont pas les plus nombreux, car l’éducation nationale, c’est moralement 800 000 personnes. Alors je veux bien que cela n’ait pas été un nombre suffisant pour s’opposer à la réforme Blanquer qui allait fatalement détruire le lycée, mais on a un peu de mal à le croire quand il a suffi du courroux d’une poignée de salariés de TOTAL pour bloquer tout un pays. On sait tous pourtant que l’union fait la force ; dommage que ce principe pourtant simple ait été oublié à l’époque, car clairement, ce n’était pas un petit groupe de profs courageux du Sud-Ouest7 qui allait à lui seul pouvoir faire bouger les choses.

Dans un monde non pas idéal, mais juste équilibré, dans une école du Sens, nous n’aurions rien à craindre d’un tel logiciel et surtout pas une concurrence loyale ou déloyale, car il n’y aurait, de la part des élèves, aucune adhésion possible.

Le goût de l’effort, le charme de la controverse, l’éveil de la curiosité, parfois celui d’une passion quand on a la chance de pouvoir la susciter, résultent toujours d’une rencontre humaine, d’un échange avec une personnalité atypique ou attachante. Mais cette interaction autrefois recherchée avec l’enseignant est aujourd’hui trop souvent redoutée, évitée.

En effet, la réforme du lycée, en atomisant les sections et avec elles la notion même de « classe », a emporté du même coup cette complicité qui reste le propre de l’homme et qui faisait tout l’intérêt et la richesse de ce métier. Désormais, tout se perd, rien ne se crée plus, mais se négocie. Le lycée, loin de rassurer, inquiète et ce que l’on veut plus que tout quand on est élève, c’est le quitter.

La réforme Blanquer devait, nous avait-on dit, « bâtir » des ponts entre les disciplines, faire la part belle à la transversalité des savoirs. Elle a, au contraire, érigé des murs dignes des plus redoutables entreprises de fortification. Seuls les plus aguerris, en refusant cette obscurité forcée, cette forme d’austérité du savoir, ont réussi à percer quelques meurtrières…

Le maître-mot désormais dans ce lycée désincarné aux allures de start-up, est : la concurrence, mais sans la stimulation ; la compétition, mais dans tout ce qu’elle peut avoir de malsain.

Une concurrence féroce entre les établissements tout d’abord, mais aussi entre les disciplines, qui avec le temps, sont victimes de leur réputation, car ceux qui ont essuyé les plâtres de cette réforme maudite, parlent et mettent en garde « les 2007 » comme ils disent. Il faut alors redoubler d’énergie pour s’attirer les faveurs des élèves qui ont tôt fait de vous menacer d’abandonner en terminale votre matière si les notes sont trop basses ; si s’inscrire n’est pas assez « rentable » tout simplement.

Quant à penser que le choix des spécialités est motivé par un intérêt réel pour la matière, cela relève du fantasme. En terminale d’ailleurs, on voit se multiplier des couples improbables comme svt/ses choisis pour des raisons strictement « comptables. »

Comme si cela ne suffisait pas, charge en outre aux enseignants estimés trop exigeants de se faire pardonner d’éventuels écarts de conduite en osant les notes « justes » et donc peut-être faibles. Il s’agira alors, pour compenser, de multiplier les devoirs-bonus, ceux de rattrapage ou de leçon histoire d’appâter, d’adoucir le chaland et éviter par là même, les foudres de parents prompts à accuser de plomber, sans y penser, le dossier de leur enfant au risque de compromettre son avenir.

Concurrence entre les élèves enfin, tétanisés par la présence du contrôle continu, rendus intolérants et irritables par cette pression constante de la note ; ces jeunes gens, redevenus pour quelques jours spontanés et gais lorsqu’il s’agissait d’évoquer la coupe du monde de foot, vont désormais jusqu’à taire leurs objectifs d’études pour ne pas donner d’idées aux copains devenus de fait, des rivaux potentiels. Car en embuscade, règne le redouté ParcourSup et son diktat.

C’est parce que le lycée est devenu un lieu où se côtoient et s’ignorent toutes les formes d’agressivité et toutes les sources de frustrations que l’on peut légitimement craindre que l’école hybride prônée par J. Attali soit bel et bien à la porte. C’est aussi pour cela qu’il y a tout à craindre de cette initiative d’une contention numérique de plus en plus envahissante.

Et les maths dans tout cela puisque, avec le français, ce sont elles qui sont visées ? Puisque ce sont elles que nous ne sommes apparemment plus capables de transmettre, au point d’avoir besoin d’aide. Puisqu’en outre c’est bien là mon seul domaine de compétence et que les mathématiques, objets de toutes les détestations, sont au cœur de tellement d’attentions supposées qu’on leur a même consacrées en novembre 2022 des « Assises. »

Et « assis », il s’agissait de l’être confortablement pour entendre Christophe Besse (Directeur de l’Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions — CNRS) remercier, après un bilan chiffré pourtant tragique concernant notamment la sous-représentation des maths pures (section 25) avec l’effondrement drastique du nombre de postes qui en l’espace de dix ans a été divisé par 4,5, Mr Pap N’Diaye pour son engagement. Mais lequel ?

Mr Besse affirmera quelques instants plus tard sans forcément trop y croire que : « Tout le monde aime les maths, mais ne le sait pas » (à tenter auprès des élèves, pourquoi pas ? mais j’ai quand même quelques contre-exemples en tête), avant d’oser un slogan pour le moins inattendu : « Le monde a envie de maths, » qui n’est pas sans nous rappeler le malaisant : « On a très envie de vous » des Jeunes avec Macron. J’étais finalement plus à l’aise avec la version initiale : « J’ai très envie de vous emmerder. »

Toujours est-il que bien que je sois convaincue de la sincérité de ce monsieur, si je devais consacrer un défenseur des maths, c’est vers le prix Nobel de physique Alain Aspect que je me tournerais bien plus volontiers, car il parle de « travail », « d’effort », « du désir de comprendre », « d’envie », « de passion et de patience » ; pas de compétitivité, d’objectifs à atteindre, d’entreprises à conquérir ou de parts de PIB :

Alors oui, sans surprise, les maths agonisent ; elles dépérissent et comment pourrait-il en être autrement lorsque en terminale, ce sont rien de moins que 9 grands thèmes qui doivent être « traités » (bâclés) en l’espace de quelques mois, l’épreuve de spécialité étant programmée mi-mars (du 20 au 22 mars 2023 plus exactement). Une aberration de plus de cette réforme en tous points absurde qui verra son funeste apogée à compter du 19 juin avec l’imposture du Grand Oral, changé en mauvais concours d’éloquence, car, à compter de cette année, les élèves n’auront plus le droit d’utiliser le tableau comme support pour leur exposé. Il ne manquerait plus qu’il y ait du contenu !8

On veut de l’artificiel. C’est pourtant facile à comprendre.

Le fait est qu’il est bien difficile de s’arranger avec la réalité, car les maths sont et resteront une discipline littéraire avant d’être numérique et surtout une discipline du temps long, même si c’est impopulaire dans une société où il faut aller vite, où tout se règle à grand coup de QCM et où il est mal vu de discuter, d’argumenter, de démontrer.

Les notions en maths ont besoin d’infuser ; elles sont besoin d’être observées dans différents milieux, différents contextes. Les objets mathématiques, bien qu’abstraits, ont besoin d’être manipulés. Quant aux erreurs, il leur faut de la place pour être commises puis réparées, car plus que tout, ce sont elles qui sont riches d’enseignement et conduisent à une compréhension complète et définitive. Ce sont elles qui nous font progresser que l’on soit prof ou élève.

Ce temps, nous l’avons bien compris, on ne veut pas nous le donner et en réalité, on ne souhaite pas nous le rendre. En dédommagement, on préfère investir dans une IA qui promet de nous en faire gagner, en l’optimisant.

Mais tutelle ou pas, le programme est tellement démesuré à défaut d’être ambitieux, que cela contraint, condamne à un enseignement dégradé et maltraitant auquel on a honte de participer ; que l’on a honte de dispenser, faute de le cautionner.

Un enseignement présenté de plus en plus fréquemment en « séquences » avec des thèmes tronçonnés, un programme parcouru de manière aléatoire, sans souci de cohérence, à raison du rythme infernal d’une notion par semaine, ne laissant de fait aucune chance aux élèves d’assimiler les outils abordés de manière pérenne.

C’est quoi le concept exactement quand, en première, on consacre quelques heures à l’aspect local de la dérivation avant d’enchaîner la semaine suivante sur la trigonométrie, suivie des probabilités, de l’aspect global de la dérivation puis enfin du produit scalaire ? Qu’est — ce qui peut bien motiver la décision de traiter les primitives en octobre et la continuité en janvier ? Je ne comprends pas.

Les défenseurs de cette stratégie suggèrent que cela rend les choses plus digestes ; sauf que les maths sont faites de structures et de correspondances.

Alors bien sûr, il y a toujours des élèves dociles ou résignés, souvent indifférents en réalité, qui ingurgitent la mixture sans passion et sans haine ; mais pour d’autres, en revanche plus impliqués, ces sauts de puce permanents exaspèrent et découragent.

Alors de grâce, STOP à cet enseignement, « ambiance Tontons Flingueurs » avec des chapitres éparpillés façon puzzle.

Car si l’on a bien une certitude, c’est que l’on est en train de dégoûter durablement ces jeunes de cette discipline alors que dans le même temps les effectifs fondent comme neige au soleil. Et ce n’est pas cette n-ième manipulation de l’1 h 30 de maths citoyennes (???) obligatoire en première à compter de la rentrée 2023 qui changera quoi que ce soit. Que cet ajustement de dernière minute ait les faveurs de Monsieur Pierre Mathiot (l’atout Blanquer à l’époque), directeur de Sciences-Po Lille, devrait suffire à inquiéter.

Quant à baisser encore le degré d’exigence en maths complémentaires et donner un accès plus large à cette option indépendamment du cursus de première, personne ne sera dupe de cette augmentation artificielle des effectifs.

Mettez fin à l’obligation d’abandonner une spécialité en terminale et l’on retrouvera les filles que tout le monde semble s’inquiéter de voir disparaître alors que l’on sait bien que les facs de médecine recommandent en grande majorité d’abandonner la spé maths au profit du couple physique/svt.

En mathématiques, on l’aura compris les effets de la réforme sont donc dramatiques et les conséquences dans le supérieur vont être dévastatrices avec, à terme, la fermeture en cascade de classes préparatoires9 d’ores et déjà largement boudées par les élèves. Comment reprocher cette frilosité à des jeunes gens bien conscients que le lycée ne joue plus de tout son rôle de tremplin vers le supérieur ?

Quant à former des ingénieurs de qualité, autonomes et créatifs, il ne faudra plus y compter. Tout au plus, par le conditionnement mis en place dans le secondaire, cette méthode globale appliquée aux maths et le « savoir-reproduire » à défaut de « savoir-faire », on peut espérer obtenir des promotions de « magasiniers de luxe ». À voir ensuite si les grands groupes, si courtisés, s’en contenteront ou s’ils préféreront eux aussi, des employés virtuels…

Mais il convient de relativiser, car après tout, des maths pour quoi faire10 ? Alors que vous pouvez être ministre de l’Économie et des Finances et ne pas savoir ce qu’est un hectare. Alors que vous pouvez gouverner un pays de 67 millions d’habitants en maîtrisant seulement trois chiffres : 4-9-3.

Nous sommes donc fin prêts à entonner avec les Goguettes (en trio, mais à quatre)11:

« Dans l’instruction, c’est la fin de l’abondance ; c’est la ruinance, c’est la ruinance. Mais nous en France, on a pris un peu d’avance ; c’est la ruinance, c’est la ruinance. »

Karen Brandin
Enseignante en structure indépendante
Docteur en théorie algébrique des nombres





« Asservissement » gratuit

[Source : LHK]

Par Liliane Held-Khawam

Le cadeau du Nouvel An : Asservissement en téléchargement gratuit !

Ses justifications « scientifiques » de la pédophilie (viol compris)
n’auront pas empêché le « père de la sexologie » Alfred Kinsey
de faire la Une du Time en août 1953
Avec cela vous comprenez mieux les décisions choquantes de modifications de certaines lois qui réduisent drastiquement les protections de nos mineurs.

Chères lectrices, chers lecteurs,

Je voudrais tout d’abord vous souhaiter une excellente année 2023!

J’espère que malgré tous les clignotants qui passent au rouge, vous trouverez bonheur, santé et paix intérieure.

A titre personnel, j’aime particulièrement le passage de Jean 14 qui dit: « Que votre coeur ne se trouble point. » C’est à mon avis LE conseil le plus utile en ces moments troubles.

Cela ne signifie nullement de faire l’autruche et de pratiquer ce que d’aucuns appellent le déni actif. Ignorer la réalité afin de veiller sur son coeur est pour le moins inutile.

La clé serait à mon sens de s’informer pour se faire une image, présente et future, du modèle organisationnel global. Puis, malgré les dangers potentiels réels qui guettent, empêcher son coeur de se troubler.

Dans le but d’informer au-delà de toutes relations commerciales, l’éditeur et Vincent Held ont décidé de mettre à disposition le PDF de Asservissement. Ainsi, personne ne pourra dire qu’il ne connaissait pas les concepts pathologiques, pour ne pas dire plus, de ce que certains ont prévu pour la société.

asservissement

Ces individus qui bénéficient de moyens historiques foulent au pied l’humanité, la vie qu’elle porte, et toutes formes de respect et de libertés.

De fait, quelques individus, légitimés par des pseudo-scientifiques financiarisés, se considèrent comme des dieux qui ont le droit de disposer des populations pour satisfaire leurs besoins personnels largement pathologiques et pervers.

Prendre en otage l’humanité entière pour pratiquer des expérimentations dangereuses n’a certainement pas à ce jour de qualificatifs dans le dictionnaire. Il faut bien se souvenir, qu’avant les expérimentations covidiennes, d’autres ont eu lieu. Exemple.

Au départ, il y a un professeur de psychologie, Helmut Kentler. Il travaille à Berlin dans un centre de recherche sur l’éducation et se spécialise sur la sexualité infantile. Dans les années 1970, c’est un chercheur respecté qui prône l’émancipation sexuelle dans ses livres et sur les plateaux de télévision allemands. À la même époque, c’est avec l’assentiment des autorités locales qu’il décide de mener à bien une expérience « scientifique » pour laquelle il décide de placer des enfants berlinois sans domicile fixe auprès de pédophiles. Certains « parents d’accueil » ont déjà un casier judiciaire, mais les autorités, là aussi, ferment les yeux. Helmut Kentler justifie son expérimentation par sa conviction que les enfants sont placés dans des familles aimantes et que les rapports sexuels entre enfants et adultes ne sont, selon lui, pas malsains. https://www.ladepeche.fr/2020/06/30/le-scandale-des-enfants-places-chez-des-pedophiles,8956682.php

De fait, nous vivons une situation historique que certains biblistes pourraient identifier en tant que « temps de la fin ». Car à tous les problèmes posés par le Nouveau Monde dont l’ordre se heurte de manière frontale à l’ordre divin, s’ajoutent des menaces tangibles provenant du Système solaire et de ses décharges considérables d’énergie…

https://video.wordpress.com/embed/2eXQ5ltG?cover=1&preloadContent=metadata&useAverageColor=1&hd=1Les ondes de choc solaires peuvent anéantir le monde moderne Suspicious0bservers

Et malgré tout ce qui précède et malgré certaines informations , difficiles à digérer, de Asservissement, je vous souhaite de continuer de bénéficier de votre Paix intérieure.

Avec mes cordiaux messages.

LHK




Une enquête de l’Associated Press met la lumière sur l’usage des technologies anti-Covid à des fins de surveillance

[Source : FranceSoir]

Dans une enquête, l’Associated Press (AP) dévoile la manière par laquelle
des gouvernements à travers le monde exploitent les technologies créées
pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 à des fins de surveillance de leurs populations.
©Valery Hache/AFP

Dans une enquête publiée le 21 décembre, l’Associated Press (AP) dévoile la manière par laquelle des gouvernements à travers le monde exploitent les technologies créées pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 à des fins de surveillance de leurs populations. L’AP s’intéresse aux procédés utilisés par des pays des cinq continents, considérés comme dictatoriaux ou démocratiques, pour prévenir ou réprimer toute forme de contestation, “harceler des communautés” minoritaires ou exploiter les informations sur la santé à des fins d’espionnage.

Cette enquête, menée pendant plus d’un an, fait partie d’une série intitulée « Tracked« , qui s’intéresse “au pouvoir” et aux “conséquences des décisions prises par des algorithmes sur la vie quotidienne des gens”. Dans cette partie, publiée par les journalistes de l’AP après avoir interviewé une multitude de “sources et consulté des milliers de documents”, il est expliqué “comment les technologies utilisées pour ‘aplanir la courbe’ des contaminations ont été utilisées à d’autres fins”.

“Tout comme l’équilibre entre la vie privée et la sécurité nationale a changé après les attentats terroristes du 11 septembre, le Covid-19 a donné aux autorités un argument pour intégrer des outils de surveillance de la société qui ont duré longtemps après les confinements”, résume l’AP, qui consacre également dans son enquête un encadré au projet « big data de la tranquillité publique » à Marseille, en France.

Les libertés individuelles suspendues à un QR Code

Cette enquête ne pouvait certainement pas faire l’impasse sur la Chine et sa politique “ultra-stricte” de zéro Covid. Les autorités chinoises, nationales comme locales, ont misé sur les confinements mais surtout les applications mobiles pour lutter contre l’épidémie. Les citoyens ont été obligés d’installer des programmes sur leurs smartphones pour pouvoir circuler librement entre les différents États chinois. À partir des données de santé et des résultats de tests PCR, ces applications génèrent des codes QR individuels, qui passent du vert au rouge, selon l’état de santé de chaque individu.

Pour circuler, embarquer sur des vols ou des trains, voire même accéder à un supermarché, à une salle de sport, un hôtel ou un restaurant, les citoyens chinois devaient naturellement présenter un QR Code vert. Toutefois, le QR code basculait vers le rouge dès que la personne est testée positive au coronavirus ou que les autorités locales imposent un confinement.

Mais il existe des preuves que ce système de QR code a été utilisé pour étouffer la dissidence” et les manifestations qui se sont déclenchées en 2022 dans les grandes villes du pays contre la politique “zéro covid”. L’AP relate des cas de citoyens qui ont vu leur code QR devenir subitement rouge afin d’être restreints sous prétexte de danger sanitaire. Une des méthodes employées consistait à déclarer l’existence de cas positifs dans la zone où se trouvaient des citoyens soupçonnés de vouloir participer aux manifestations, afin de les confiner. Interrogé par l’AP, Yang Jiahao, qui avait acheté un ticket de train vers Pékin pour manifester, a expliqué que son code devenait devenir orange après la “détection d’un cas dans la zone où il se trouvait la veille”, en attendant de présenter des tests afin de prouver sa non-contamination. Mais son code QR a subitement basculé vers le rouge.

D’autres ont essayé en juin de se rendre vers la province de Henan pour manifester contre leur banque car leurs comptes bancaires étaient inaccessibles depuis des mois. Interceptés par la police à la gare, ils étaient plus de 1 300, selon l’AP, à avoir vu leur QR code scannés, devenir à chaque fois rouges. Pourtant, les passagers avaient soumis les résultats négatifs des tests lorsqu’ils ont sollicité un code vert auprès de la province de Henan avant de s’y rendre.

« C’est un modèle de gouvernance, l’objectif est de renforcer le contrôle social grâce à la technologie. Il est renforcé par des applications de santé, et il va certainement se poursuivre après la pandémie de Covid, a déclaré Yaqiu Wang, chercheur et membre de Human Rights Watch. « Je pense que c’est très, très puissant”, a-t-il renchéri auprès de l’AP.

Des SMS pour menacer les citoyens

À Jérusalem, cette enquête s’est intéressée aux caméras de surveillance qui “bordent le labyrinthe de voies caverneuses” de cette vieille ville et “les technologies avancées” utilisées pour accroître la surveillance. L’agence de sécurité intérieure, le Shin Bet, utilise la technologie de surveillance de masse, acquise pour détecter des cas de coronavirus, contre les résidents en Israël et les citoyens israéliens “à des fins totalement étrangères au Covid-19”.

L’AP explique que “les Israéliens s’étaient habitués à ce que la police se présente chez eux pour vérifier s’ils observaient ou pas la quarantaine ». Ils savaient, grâce à la presse, que le “Shin Bet réutilisait la technologie de surveillance téléphonique, utilisée auparavant pour surveiller les militants palestiniens”.

Une année plus tard, cette agence de sécurité intérieure israélienne a eu recours aux mêmes technologies pour envoyer des menaces aux Arabes d’Israël et aux résidents que les autorités soupçonnaient d’avoir participé à de violentes manifestations. “Certains d’entre eux vivaient ou travaillaient dans la zone, ou étaient juste de passage”, explique AP, qui cite le cas de Majd Ramlawi, serveur dans un café à Jérusalem, qui a reçu un de ces SMS“C’est comme si le gouvernement était dans votre poche”, a-t-il déclaré.

Cette pratique a suscité un tollé en Israël. Le Shin Bet a justifié cette pratique en évoquant “un besoin clair en matière de sécurité d’envoyer un SMS urgent à un très grand nombre de personnes, qui avaient toutes des soupçons crédibles d’être impliquées dans la perpétration de crimes violents ». La démarche a vite été légitimée en février, lorsque le procureur général d’Israël a confirmé l’utilisation continue de la technologie hors covid, affirmant qu’il s’agissait d’un “outil de sécurité légitime”, tout en reconnaissant des problèmes dans le système. “La Cour suprême d’Israël examine actuellement la question”, note l’Associated Press.

Un système de surveillance à 360°

En Inde, c’est la reconnaissance faciale et l’intelligence artificielle qui est utilisée depuis l’arrivée au pouvoir du parti nationaliste hindou Bharatiya Janata du Premier ministre Narendra Modi en 2014, devenant un outil permettant à la police de surveiller les rassemblements de masse. “Le pays cherche à construire ce qui sera l’un des plus grands réseaux de reconnaissance faciale au monde”, affirme l’AP.

Au début de l’épidémie, dans la ville de Hyderabad, ces technologies étaient déployées pour photographier les personnes qui “portaient mal le masque ou qui ne le portaient pas du tout”. La ville a dépensé des centaines de millions de dollars ces dernières années pour des véhicules de patrouille, des caméras de surveillance, des applications de reconnaissance faciale et de géolocalisation ainsi que plusieurs centaines de caméras de reconnaissance faciale.

Le commissaire de la ville a justifié ces mesures par la volonté de “rassurer les entreprises qui investissent en examinant l’état de l’ordre public”. Et d’affirmer à l’AP : « Les gens ici sont conscients de ce que les technologies peuvent faire, et il y a un soutien pour cela”.

Cette enquête rapporte qu’en mai 2020, le chef de la police de l’État de Telangana a tweeté que son département déployait un logiciel basé sur l’IA, utilisant la vidéosurveillance pour cibler les personnes ne portant pas de masque. Une année plus tard, un autre tweet montrait les policiers scanner eux-mêmes à l’aide de tablettes portables les visages des personnes à l’aide d’une application de reconnaissance faciale. 

« Lorsqu’ils voient quelqu’un qui ne porte pas de masque, ils prennent une photo sur leur tablette, notent leurs coordonnées comme le numéro de téléphone et le nom”, expliquait à l’AP un responsable.

Il poursuit en soulignant que :

L’application sur la tablette vérifiera ensuite les données pour chercher un antécédent criminel de la personne scannée”.

Les autorités locales sont notamment soupçonnées d’avoir procédé à une gigantesque collecte de données de la population durant l’épidémie afin de se doter d’un “système de surveillance à 360°, qui liera plusieurs données sur le logement, l’aide sociale, la santé et d’autres types de données autour d’un profil”.

Les données de santé pour résoudre des crimes

Les pays jugés dictatoriaux ne sont pas les seuls à figurer dans cette enquête. L’Associated Press s’est également intéressé au cas de l’Australie, où les agences de renseignements ont été surprises en train de collecter des données depuis les applications Covid, qui servaient à informer les citoyens se trouvant à proximité d’une personne testée positive.

Ces applications servaient aussi à enregistrer leurs profils, via des codes QR, pour pouvoir être contactés en cas de flambée des cas. Les données ont été exploitées pour enquêter sur des crimes. La police locale à Perth, capitale de l’Australie-Occidentale, a accédé aux enregistrements des noms et numéros de téléphones de 2 439 personnes, des fans de courses de dragsters, pour enquêter sur le meurtre d’un chef de gang de motards.

Cette mesure allait à l’encontre de la promesse du Premier ministre d’Australie-Occidentale, Mark McGowan, selon laquelle les données liées au Covid-19 ne seraient accessibles qu’au personnel de recherche des contacts du ministère de la Santé.

Aux États-Unis, le gouvernement fédéral s’est doté d’une “boîte à outils de surveillance”, à travers, notamment, deux contrats en 2020 d’une valeur de 24,9 millions de dollars. Des documents auxquels l’AP a pu accéder ont montré que les fonctionnaires fédéraux étaient prêts à partager les données au-delà de leur usage dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19.

L’objectif était, entre autres, de recourir à des “données identifiables sur les patients” telles que des informations sur leur santé mentale, la consommation de drogues et ou encore de données provenant de foyers de groupe, de refuges, de prisons, d’établissements de désintoxication et des écoles.

« La pandémie a fait exploser une industrie de collecte massive de données biométriques et biographiques« , a déclaré Paromita Shah, directrice exécutive de Just Futures Law, un groupe de défense des droits des immigrants qui a obtenu les documents dont l’AP a eu accès. L’enquête révèle que les CDC (Centers for Disease Control) des États-Unis ont acquis, l’année dernière, des données détaillées sur la localisation des téléphones portables révélant les allées et venues quotidiennes des personnes, dans tout le territoire américain.

La porte-parole du CDC, Kristen Nordlund, a déclaré que l’agence a acquis ces données “avec des protections étendues de la vie privée, pour la recherche en santé publique”.

La France épinglée pour le projet “Big data de la tranquillité publique”

Plusieurs pays ont été concernés par cette enquête, même lorsque les technologies utilisées sont antérieures à l’épidémie de covid. L’AP cite la Russie, qui a obligé ses citoyens testés positifs à télécharger une application pour s’assurer qu’ils soient en quarantaine en les traquant via un GPS. La Colombie est épinglée pour l’usage d’hélicoptères équipés de vision nocturne et de caméras de reconnaissance faciale pour réprimer des manifestations. En Afrique du Sud, l’agence de presse s’est intéressée à un outil de suivi en temps réel des cas contacts, qui a été développé à l’origine pour suivre les braconniers d’animaux sauvages, par la suite imposé aux citoyens après de violentes manifestations.

Cette enquête épingle notamment la France et son projet “Big data de la tranquillité publique” à Marseille. Officiellement, la mairie a suspendu ce projet de « vidéoprotection intelligente » lancé en 2017 par l’administration Jean-Claude Gaudin. Un document judiciaire, signé par un avocat de la ville, laisse entendre que le dispositif est toujours en cours de développement. Le projet a rapidement inquiété les défenseurs des libertés publiques, qui y voient un outil de surveillance.

« Toute intervention qui renforce le pouvoir de l’État pour surveiller les individus est de long terme », a déclaré John Scott-Railton, chercheur principal au Citizen Lab, un organisme de surveillance Internet basé à Toronto, à AP. « Une fois que vous l’obtenez, il est très probable qu’il ne disparaisse jamais”.




L’enjeu (le jeu) de la « liberté d’expression » : un piège à cons !

[Source : conscience-du-peuple]

Par Isabelle

Le dossier de la « liberté d’expression » est un cheval de Troie qui permet aux autorités et aux sociétés « big tech » et « big data » de récolter un maximum de données sur les citoyens, et ce, en vue du déploiement d’une gigantesque prison virtuelle.

Elon Musk, Donald Trump, Tucker Carlson, pour ne nommer que ceux-là, sont des pions utilisés pour « ouvrir la cage » vers une liberté surveillée ! 

Suivez-moi bien.

Un programme « pré-crime » de type orwellien a été mis en place aux États-Unis en 2019-2020, sous l’administration Trump. 

https://www.justice.gov/opa/pr/justice-department-invests-26-million-mitigate-violent-crime-and-support-public-safety

Ce sont les données personnelles des utilisateurs traitées par l’intelligence artificielle, qui permettent à ce programme de prédire le niveau de dangerosité des citoyens et de calculer les probabilités d’un passage à l’acte.

En octobre 2019, le procureur général des États-Unis a adressé un mémorandum à tous les avocats américains, aux forces de l’ordre et aux hauts responsables du ministère de la Justice, annonçant la mise en œuvre imminente d’un nouveau « programme national de perturbation et d’engagement précoce » (programme DEEP), visant à détecter les menaces à la sécurité intérieure.

La surveillance de masse des citoyens américains grâce à l’utilisation d’algorithmes a pour objectif de déterminer et d’évaluer l’intention hostile et la maladie mentale.

Le 23 juillet, le procureur général William Barr a prononcé le discours d’ouverture de la Conférence internationale sur la cybersécurité (ICCS) de 2019 et s’est principalement concentré sur la nécessité de créer des « back doors » pour le bénéfice des autorités. 👉Il a exhorté les sociétés de logiciels et d’applications destinés au grand public à créer une « porte dérobée » (back door) au gouvernement, en particulier aux forces de l’ordre, afin d’obtenir l’accès dans l’intérêt de la sécurité publique.

Pour surmonter la résistance de certaines entreprises privées qui ne veulent pas renier leur droit à la vie privée en donnant au gouvernement un accès détourné à leurs appareils, Barr a anticipé de manière révélatrice « un incident majeur pourrait se produire à tout moment qui galvanisera l’opinion du public sur ces questions. »

Peu de temps après ce discours, plusieurs fusillades de masse, dont une dans un Walmart d’El Paso, ont eu lieu, ce qui a de nouveau ramené la question au premier plan dans le discours politique. 

La tragédie a semblé servir d’événement galvanisant, car la solution proposée par le président Trump à la suite de la fusillade était la création d’une « porte dérobée »  pour le gouvernement…

https://thehill.com/policy/technology/456183-trump-calls-for-doj-to-work-with-social-media-companies-to-identify-mass/

Jeffrey Epstein, curieusement, avait un intérêt pour les technologies pré-crime et était l’un des principaux bailleurs de fonds de la société technologique controversée Carbyne911, aux côtés de l’ancien Premier ministre israélien et associé d’Epstein : Ehud Barak. 😉

👉Après la fusillade d’El Paso, le président Trump a réfléchi à la création d’une nouvelle agence fédérale connue sous le nom de HARPA qui travaillerait avec le ministère de la Justice pour utiliser « des technologies révolutionnaires avec une spécificité et une sensibilité élevées pour le diagnostic précoce de la violence neuropsychiatrique ». Des outils analytiques avancés basés sur l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique.

https://intelligence-artificielle.developpez.com/actu/274827/Le-gouvernement-americain-veut-acceder-a-vos-donnees-pour-predire-les-evenements-de-sante-mentale-dans-le-cadre-de-HARPA-une-initiative-basee-sur-des-capteurs-utilisant-l-IA-selon-un-rapport/

Les données à analyser seraient recueillies à partir d’appareils électroniques grand public 👉ainsi que d’informations fournies par des prestataires de soins de santé pour identifier qui pourrait constituer une menace.

Je rappelle ici l’objectif des autorités, soutenues par les « fact checkers », de relier la « théoricie du complot » à une maladie mentale et à une menace potentielle de terrorisme : psychiatrisation et criminalisation de la dissidence…

👉Le 15 avril 2020, le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, a reçu l’autorisation de créer l’agence HARPA : la Health Advanced Research Projects Agency. La HARPA s’inspire de l’agence Defense Advanced Research Projects, soit la DARPA.

https://www.harpa.org/

La mission officielle de HARPA est de développer et de déployer un bouclier de biodéfense technologiquement avancé, protégeant les Américains des menaces comme le covid-19. 

Mais, Kushner vante un partenariat public-privé « sans précédent » avec IBM, Google, Amazon et Microsoft contribuant au National Healthcare Security Cloud, géré par Oracle, le cinquième membre de ce qui deviendra T5, le Groupe technique des cinq. 😉

https://thealtworld.com/whitney_webb/meet-the-companies-poised-to-build-the-kushner-backed-coronavirus-surveillance-system

Je m’arrête ici puisque le terrier du lapin est sans fin… pour suivre la trace d’Elon Musk, il faut faire un passage multidimensionnel tellement c’est profond !