La propagande pour les trans par les « progressistes » leur nuit lourdement

Par les Drs Gérard et Nicole Delépine

La plupart des riches ont compris qu’ils ne doivent pas étaler leurs richesses pour ne pas exciter la convoitise des pauvres. Mais certains trans ignorent les avantages de la discrétion et s’étonnent de l’augmentation des actes transphobes depuis qu’ils affichent partout leur « fierté » et qu’elle s’adresse de surcroît aux enfants. Espérons que la modération future de leur affichage facilitera leur acceptation comme ont su le faire, avant eux, la plupart des homosexuels depuis des décennies. Faudrait-il que les progressistes idéologues, dont certains actuellement au pouvoir, cessent de les utiliser.

Faut-il être « d’extrême-droaaate » pour refuser qu’on soumette de jeunes enfants à des spectacles incompréhensibles pour leur âge et choquants, traumatisants pour leur psychisme, risquant d’être perturbés à long terme ? Tous ces donneurs de leçons ont-ils pesé ce qu’est l’éducation d’un bébé, puis d’un enfant et même d’un adolescent dont la sexualité selon tous les auteurs ont affirmé la phase silencieuse de la sexualité jusqu’aux débuts de la puberté ?

Les Français respectent les convictions politiques, religieuses et mœurs de chacun à condition qu’ils restent essentiellement dans la sphère privée et laissent de côté les enfants. « laissez nos enfants tranquilles » réclament des associations de parents, collectifs de tous pays du Canada et USA aux pays africains en passant par la France.

La multiplication des revendications trans via des manifestations de plus en plus gênantes (enfant fouettant un trans à quatre pattes quasiment nu) et la diffusion rapide des messages chez les enfants, couplées aux déclarations du ministre de l’éducation nationale « l’éducation sexuelle à l’école est ma priorité » ont entraîné une prise de conscience depuis quelques mois en France de faits dénoncés dans l’indifférence depuis plusieurs années1.2

« L’Éducation nationale entend aborder les stéréotypes de genre dès la maternelle, avec la même neutralité que les chercheurs qui cherchent à donner au genre un statut théorique dénué d’idéologie au sein des sciences humaines. Le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que l’enseignement de la théorie du genre à l’école permettrait de lutter contre les discriminations, les violences sexuelles et sexistes, les LGBT phobies et d’atteindre une meilleure égalité entre filles et garçons. »3

Le ministre est-il sincère ou naïf ? En tous les cas, c’est l’inverse qui arrive évidemment.

L’organisation de collectifs régionaux afin de lutter contre les exhibitions de drag queen par exemple dans des jardins d’enfants ou dans des spectacles scolaires se développe rapidement : « laissez les enfants tranquilles ».

L’augmentation des actes transphobes est le revers de leur plus grande visibilité imposée partout

Depuis quelques années on assiste à une propagande permanente en faveur des minorités (dont les minorités sexuelles) dont certains membres sont persuadés que leur visibilité croissante leur permettra d’être mieux acceptés. Les médias aux ordres des politiques « progressistes » donc de la gauche au pouvoir imposent les figures trans à toute occasion, films, feuilletons, spot publicitaires, sujets des émissions d’échanges, comme si les trans (personnes respectables comme individus) représentaient une large communauté alors qu’ils ne sont que quelques milliers en France (0,03 à 0,1 % de la population selon le rapport de Dr Hervé PICARD et Simon JUTANT en janvier 2022), et que leurs problèmes ne résument pas les énormes sujets d’inquiétude des Français : (retraites, pouvoir d’achat, niveau scolaire, chômage, sécurité, immigration, etc.. ). La propagande trans est utilisée pour détourner l’attention de la population des vrais problèmes « parlez-moi d’autre chose »…

Pour l’essayiste Éric Naulleau, invité du « Figaro La Nuit », la pensée progressiste s’organise « autour de la figure du transsexuel ». « Le transsexuel et la drag queen sont passées de figures marginales à des figures presque centrales de l’imaginaire progressiste », relève-t-il. (tweet du 21 06 23). Adoption par la gauche des pires travers du capitalisme. On change de corps comme de forfait téléphonique. La vie liquide.

« Le transsexuel est devenu la grande idole du wokisme » vieux travers du progressisme de vouloir faire de la marge, le centre (d’où la fascination de la gauche pour les délinquants, exemple de Battisti).4

En les instrumentalisant pour des visées politiques et leur idéologie, les progressistes nuisent aux trans.

Les TRANS victimes de leur utilisation manipulatrice par les militants dits « progressistes »

Depuis que leur propagande se généralise, les actes, manifestations et les lois anti-trans se multiplient dans la plupart des pays du monde où elle a été active.

En France entre 2016 et 2022, les actes anti-LGBT+ ont connu une augmentation significative : +129 % pour les crimes et délits, et +115 % pour les contraventions. En 2018, le ministère de l’Intérieur avait recensé 1 380 infractions à caractère homophobe ou transphobe (soit une augmentation de 33 % par rapport à 2017). En 2019, 1 870 cas « C’est une hausse tendancielle et progressive, qu’on observe depuis trois ans ». En 2022, avec plus de 4000 faits le nombre de déclarations augmente en particulier pour les actes transphobes constituant « le revers de la plus grande visibilité des personnes trans »

Les guerres de religion nous ont appris que la tolérance sociétale pour les minorités va de pair avec leur discrétion publique et une pratique cantonnée à la sphère privée. On ne peut que conseiller aux trans sexuels d’adopter une pratique semblable pour être mieux inclus. Ils devraient résister aux politiques qui tentent de les utiliser.

Les associations féministes et homosexuelles se désolidarisent des manœuvres des extrémistes trans

De violentes polémiques dans le mouvement féministe mettent en lumière tensions et désaccords sur l’identité de genre. Ainsi le mouvement féministe #NousToutes cesse de relayer le décompte des féminicides conjugaux, car le collectif « Féminicides par compagnon ou ex » est accusé d’avoir tenu des propos transphobes, car il critiquait « les aspects toxiques » de la « masculinité antérieure » de certaines femmes transgenres.

Les féministes effacées

« Lisa », membre du groupe, précise « Ce n’est pas de la transphobie, c’est une réalité scientifique que les femmes trans étaient des hommes avant » et accusent les extrémistes trans de faire passer les personnes trans avant les femmes et d’invisibiliser ces dernières !

Des militantes féministes rapportent des faits de violence exercés par les extrémistes trans. « On a reçu des œufs dans le visage, on a été frappé parce qu’on tient cette position de dire qu’être une femme n’est pas un sentiment, c’est une réalité biologique matérielle », témoigne Marguerite Stern, créatrice des Collages contre les féminicides. Nos opposants nous qualifient d’« anti-trans », et détournent totalement notre pensée. Ils reposent sur des interprétations erronées de notre discours, nous qualifiant « d’essentialistes » et nous associant à l’extrême-droite, dans le but de compromettre notre réputation plutôt que de répondre à nos arguments.

« Nous ne sommes pas anti-trans, nous sommes pro-femmes. De la même façon que critiquer l’islam n’est pas islamophobe, critiquer l’idéologie transgenriste n’a rien de transphobe. Être transphobe, c’est le fait de discriminer ou d’appeler à la haine des personnes trans. Tel n’est pas notre cas. Dire que les femmes sont des femelles adultes humaines est incompatible avec l’essentialisme : c’est ce qu’on appelle philosophiquement du matérialisme. Nous disons que les femmes sont des femelles et qu’il n’y a pas de distinction entre les deux. Pour nous le mot femme décrit la sexuation ; le féminisme vise à ce que les spécificités biologiques des femmes soient reconnues dans la société. Nous ne résumons pas les femmes à leurs corps, mais disons que ce corps est ce qui permet de les définir. »

En Grande-Bretagne, certaines féministes traditionnelles, rebaptisées « Terfs » pour « Trans-Exclusionary Radical Feminists » (féminisme excluant les femmes trans), adoptent cette même position et se battent pour conserver l’indexation de la catégorie femme sur le sexe biologique, afin de « combattre efficacement le patriarcat »

J.K.Rowling, qui en fait partie est harcelée par les extrémistes trans depuis qu’elle s’est moquée du titre d’un article de devex.com : « Créer un monde post-Covid plus égalitaire pour les personnes ayant leurs règles ». « Cela avait un nom autrefois. Aidez-moi. Fummes ? Fommes ? Fammes ? », avait réagi l’auteur femme, « refusant de s’incliner devant un mouvement trans qui cause un tort aux luttes féministes en cherchant à effacer le mot « femme » en tant que classe politique et biologique, et en « offrant une couverture à ses prédateurs ».

Aux USA, l’association « Gays Against Groomers » est une coalition d’homosexuels qui s’opposent à la tendance récente d’endoctriner et de sexualiser les enfants sous le couvert de « LGBTQIA+ » et dénonce les pratiques « destructrices » de certains mouvements trans extrémistes qui utilisent la communauté LGBT comme bouclier pour encourager la « mutilation », la « stérilisation » et l’« endoctrinement » des mineurs.

David Leatherwood a expliqué le 21 février 2023 devant le Comité de la santé et des services sociaux de la Chambre des représentants de la Floride que la communauté LGBT a obtenu une certaine tolérance et acceptation dans la société américaine, mais que cette avancée est remise en question par des extrémistes trans qui portent préjudice aux gays.

Dans les compétitions sportives, l’équité prime maintenant sur l’inclusivité

Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, physiologiques et éthologiques des individus. À l’adolescence la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettique et musculaire conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes, l’élargissement des épaules, un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10 %.

Cette musculation plus développée chez l’homme post pubertaire explique des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines l’illustre avec une différence moyenne de 10 % à 20 % en faveur des hommes : lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…

Ces différences démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un « construit social » qu’on peut changer selon son bon plaisir ou son « sentiment ». Elles imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.

Lorsque les personnes ayant fait leur puberté comme homme ont obtenu le droit de concourir avec les femmes en se déclarant femmes trans, elles ont bénéficié d’un avantage important en termes de performances, même si leur taux de testostérone était bas, l’ensemble des caractéristiques corporelles génétiques et acquises étant toujours présent.

L’exemple d’Halba Diouf qui, en se « déclarant » femme, est passé de la 980e place nationale à la 58e place mondiale est démonstratif. Mais aussi les cas de Valentina Petrillo, née Fabrizio, qui a remporté une course de 200 m pour femmes, du leveur de poids Laurel Hubbard, de la nageuse Liz Thomas…

L’inclusion des hommes trans (nées femmes) dans les compétitions masculines ne soulève pas de problème d’équité, vu les possibilités réelles inférieures des hommes trans nées femmes. De fait, les hommes trans ne veulent guère y participer.

Marguerite Stern, militante a résumé la question dans une tribune de Marianne :

« Sous couvert de lutte contre les discriminations, les différents amendements concernant l’identité de genre sont un crachat jeté au visage des femmes, car si j’en comprends bien le sens, ils sous-tendent la possibilité que sur simple déclaration des individus de sexe masculin puissent participer à des compétitions sportives féminines. ».

De nombreuses autres militantes féministes perçoivent l’intégration des personnes transgenres dans les espaces réservées aux femmes comme une nouvelle forme de l’oppression masculine systémique et de l’« invisibilisation des femmes ».

Martina Navratilova, militante de la première heure des droits des homosexuels, a aussi déclaré :

« Je suis heureuse de m’adresser à une personne transgenre de la manière qu’elle le souhaite, mais je n’aimerais pas avoir à concourir contre elle. Ce ne serait pas juste ».

Accepter l’inclusion des hommes qui s’affirment femmes dans les compétitions sportives féminines lèse gravement le respect de l’égalité femmes/hommes et l’équité générale, et les droits des sportives de haut niveau qui ont beaucoup travaillé pour y parvenir.  

Le 23 mars 2023, le président de la Fédération Internationale d’athlétisme (WA), Sébastian Coe, a annoncé l’exclusion des compétitions nationales et internationales des athlètes transgenres « qui ont connu une puberté masculine ». Sebastian Coe a expliqué vouloir privilégier « l’équité à l’inclusion » « Ma responsabilité est de protéger l’intégrité du sport féminin ».

Dans les compétitions sportives de haut niveau, l’équité pour les femmes prime maintenant sur l’inclusivité des trans.

Et pour ne pas brimer les trans qui veulent concourir, certaines fédérations sportives ont proposé d’organiser, en parallèle avec les compétitions féminines et masculines des compétitions ouvertes ou les trans pourront se mesurer aux cis. Pourquoi pas !

Dans les écoles

En France, comme dans de nombreux pays occidentaux la loi permet aux élèves trans de se faire appeler par le prénom qu’ils désirent sans même l’autorisation des parents. La circulaire de Jean-Michel Blanquer, parue au Bulletin officiel du 30 septembre 2021 demande aux enseignants de l’école maternelle jusqu’au lycée (premier et second degré), « d’écouter, accompagner et protéger les enfants transgenres ou qui s’interrogent sur leur identité de genre ». Elle ajoute qu’il est également pleinement envisageable d’accepter les élèves trans dans les vestiaires, dortoirs et autres équipements genrés, selon l’identité de genre de l’élève, y compris avant qu’il ait pu effectuer des changements sur son état civil ou suivi des traitements [elle prescrit donc d’admettre les hommes qui se prétendent femmes dans les vestiaires et dortoirs et toilettes des filles !]. Et le ministre de l’éducation actuel déclare en 2022, priorité nationale l’éducation sexuelle à l’école dès la maternelle et sous prétexte de « lutter contre les discriminations » et autorise des associations trans à faire leur propagande à l’école et à présenter aux enfants des spectacles de drag queens.

Lorsque l’école, socle de nos institutions, demande aux enseignants d’« accompagner » la démarche de transition des élèves, elle se fourvoie. Elle n’est ni dans son rôle ni dans sa mission. La démarche du Ministère a le tort d’imposer aux enfants qui ne peuvent pas en appréhender tous les aspects, un débat de société concernant les adultes et de fracturer inutilement la société et pire le cerveau des jeunes enfants soumis à propagande inintelligible pour leur degré de maturation.

En avril 2023, un atelier organisé par l’association OUTrans a fait scandale à l’École alsacienne de Paris. Selon le Figaro les intervenants, transsexuels, ont « accusé les enfants d’être transphobes » pour avoir protesté contre l’affirmation selon laquelle des hommes peuvent être « enceints ». Ils auraient de plus affirmé aux enfants que « si un adolescent n’est pas bien dans sa peau, c’est qu’il est peut-être trans » ou encore que « dire qu’il y a seulement deux sexes, c’est une représentation datée et c’est faux ».

Le Syndicat de la famille — a appelé au retrait immédiat des subventions publiques versées à OUTrans et HandsAway, et réclame que « ces associations ne puissent plus jamais intervenir dans les écoles, collèges et lycées. »

Le département d’île et Vilaine et la Région Bretagne ont subventionné une sortie scolaire pour faire assister, le 20 mars 2023, des enfants de l’école Jean Rostand de Rennes à « fille ou garçon », un spectacle vantant les transformations sexuelles, gaspillant ainsi impôts et temps scolaire pour propager une théorie qui menace gravement l’équilibre psychologique des enfants.

Plus récemment la volonté de projeter Tomboy film de 2011 retraçant l’histoire d’une petite fille de 10 ans, Laure, qui se fait passer pour un garçon auprès d’élèves de sixième du Séminaire des jeunes de Walbourg, a tourné à l’affrontement entre parents et direction.

Déprogrammé à la suite de plaintes de parents puis de l’évêché puis reprogrammé ; les parents en colère n’ont eu que la possibilité de garder leur enfant chez eux.

Et la pression du ministère étonne et scandalise :

Cf. bd Voltaire :

«les drags se présentent aux enfants sous une forme hypersexualisée, Monsieur Escots ne pourrait le nier. Par ailleurs, 60 000 euros de subventions ont été versés en deux ans au Girofard (un collectif de plusieurs associations LGBTI+). Le Girofard est un lieu d’accueil, de rencontre et d’échanges qui veut promouvoir la santé et le bien-être des personnes LGBT, mais aussi dénoncer toutes les discriminations et promouvoir la culture LGBT, par l’organisation, entre autres, de la Marche des fiertés de Bordeaux.»5

Pour les enfants, la difficulté réside dans la nature très partisane de l’information donnée, mais surtout dans leur difficulté à comprendre et évaluer ces informations et à concevoir la portée de décisions qui feront d’eux des patients prenant des médicaments à vie et sacrifiant leur fertilité avec des mutilations irréversibles de leur corps (émasculation, hystérectomie, ovariectomie).

Comme pédiatre, nous avons appris qu’après la petite enfance et la découverte des différences entre le corps du petit garçon et celui de la petite fille, venait une période dite de latence pendant laquelle les problèmes de sexe ne sont pas à l’ordre du jour, entre environ trois et douze ans. Et voilà que selon le bon vouloir de quelques activistes trans parvenus aux postes de responsabilité, ou de leurs affidés intéressés ou convaincus, il faudrait perturber cette période de construction silencieuse ?

En Amérique du Nord (USA et Canada) de nombreuses manifestations de parents ont régulièrement lieu pour protester et empêcher la propagande trans dans les écoles qu’essaient d’imposer les autorités.

Certains trans réclament « des toilettes non genrées » permettant aux garçons qui se déclarent filles d’accompagner aux toilettes les filles aux dépens de la sécurité sexuelle de ces dernières. Et si une adolescente dit qu’elle ne veut pas d’hommes trans dans les toilettes de filles, elle se fait traiter de transphobe ! Pourtant le fait de s’affirmer femmes trans n’empêche pas les pulsions de viol ni le passage à l’acte comme l’a montré l’écossais « e » Isla Bryson. Combien faudra-t-il recenser de viols pour que ce risque soit pris en compte et que la sécurité de l’immense majorité des jeunes filles prime sur les désirs d’une infime minorité de trans qui se sent mal dans leur peau et se prétend traumatisée de devoir aller aux toilettes de leur sexe biologique ?

Dans les prisons

En France, d’après le ministère de la Justice, il y aurait une trentaine de personnes transgenres sur plus de72000 détenus (0,04 %). Elles doivent faire face à de nombreuses difficultés : placées à l’isolement, des relations tendues avec les surveillants, un accès difficile aux médecins. En 2021 Dominique Simonnot a déclaré :

« En cas d’incarcération, les personnes transgenres sont plus vulnérables que le reste des détenusinvitant à “adapter le principe général d’égal respect de la dignité à la situation particulière de ces personnes”. »

Mais l’inclusivité des femmes trans dans les prisons pour femmes a révélé ses limites dans les pays voisins qui avaient opté pour ce choix avant la France.

Au Danemark, la Haute Cour a estimé que la présence d’une détenue trans qui a fait modifier son état civil d’homme à femme pendant son incarcération pour un viol aggravé doit purger sa peine dans un établissement pour hommes. Son séjour dans une prison pour femmes « poserait un risque de sécurité non insignifiant pour les femmes détenues » et que le fait qu’elle soit « fouillée nue par des hommes » et doive « fournir un échantillon d’urine » sous la surveillance d’hommes n’enfreignait pas la loi sur l’exécution des peines, car la référence au genre dans la loi doit être « comprise en tant que sexe biologique. »

En Écosse, la loi écossaise Gender Recognition Reform Bill, votée fin 2022, permet de faciliter l’acquisition par des personnes trans d’un certificat de reconnaissance de genre établissant que leur genre « n’est pas celui qui [leur] a été assigné à la naissance. » Avant son adoption elle avait été combattue par beaucoup d’associations féministes qui craignaient qu’elle soit détournée par des prédateurs sexuels se déclarant femmes pour mieux approcher les femmes dans les espaces qui leur sont réservés — vestiaires, refuges, toilettes, prisons. L’incarcération temporaire de femmes trans condamnées pour viol dans des établissements pour femmes a suscité l’indignation dans la population et la classe politique écossaise et britannique obligeant les autorités à décider qu’elles purgeraient leur peine dans une prison pour hommes.

Une fois de plus, la sécurité de la majorité prime progressivement sur les désirs d’une infime minorité surreprésentée chez nos dirigeants ou du moins dans leurs décisions.

Pour les entreprises, la propagande pro trans se révèle souvent contre-productive

Aux USA, certaines entreprises grand public ont cru que la promotion transgenre augmenterait leur clientèle et s’en sont mordu les doigts.

Un des premiers exemples est celui de la bière Budweiser dont l’entreprise a lancé le 1er avril 2023 une campagne publicitaire avec une influenceuse transgenre Mulvaney déguisé(e) en Audrey Hepburn tenant une cannette à son effigie annonçant sur Instagram sa collaboration avec la marque Budweiser, pour promouvoir la Bud Light.

Après cette campagne de publicité, sur les réseaux sociaux, des insultes contre la marque ont fusé, des internautes se sont filmés en train de détruire des bières Budweiser, des packs de bières ont été détruits en masse et le Kid Rock dans une vidéo publiée le 4 avril 2023 a fusillé des packs entiers de Bud Light avec une mitraillette. Dans le mois qui a suivi cette campagne de publicité, les ventes de Bud Light ont chuté entre 11 et 26 %, Bud Light a perdu en mai sa place de leader des ventes aux États-Unis et son cours en bourse a chuté de 11 %.

La capitalisation boursière d’Anheuser-Busch, groupe gérant de Budweiser, est passée de 132,06 milliards de dollars à 108,96 milliards de dollars entre le 3 avril et le 2 juin 2023. La société mère de Bud Light a finalement préféré revendre la marque à ses fondateurs d’origine.

En juin 2023, mois des fiertés LGBT+, la société Target a sorti une collection aux couleurs arc-en-ciel qui a fortement déplu à sa clientèle. Celle-ci a boycotté l’enseigne, causant la chute brutale des ventes et provoquant l’arrêt de la commercialisation en ligne. Cette déroute commerciale a été suivie d’une chute drastique de la valorisation boursière de Target de 72,52 milliards de dollars à 58,61 milliards6 de dollars entre le 1er mai et le 10 juin 2023.

Netflix et Disney multiplient les projets avec des personnages trans en espérant ainsi augmenter leur audience et leur rapporter de l’argent. Si ce n’est pas le cas, voir même l’inverse, ils annuleront les films teintés de propagande trans.

Ce « pinkwashing » à visée mercantile pourrait être catastrophique sur le plan commercial et boursier si les opposants boycottent régulièrement les entreprises qui le pratiquent.

Dans de très nombreux pays, la propagande trans sans limites, suscite des lois finalement défavorables à leur communauté

En réponse à la propagande trans croissante de nombreux états américains (Floride, Texas, Oklahoma, Kansas, Missouri, Tennessee, Kentucky, Virginie occidentale…) ont récemment voté des lois, interdisant d’avoir une pièce d’identité avec un nom et sexe différent de celui de la naissance, d’aller dans des toilettes qui ne correspondent pas à leur genre de naissance, toute propagande trans à l’école et refusant la prise en charge par l’état des frais des traitements pour transformations sexuelles. À partir de septembre 2023, la Floride et le Texas interdiront de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans.

En Europe, les états scandinaves et la Grande-Bretagne, longtemps pionniers de la théorie du genre et des transformations trans faciles, ont fortement limité l’accès aux traitements destinés à la modification médicamenteuse et/ou chirurgicale sexuelle pour les mineurs. En février 2023, la Suède a décidé de bloquer la thérapie hormonale pour les personnes de moins de 18 ans, sauf dans de rares cas.

En Russie, le parlement a interdit la promotion de relations sexuelles non traditionnelles chez les jeunes, et vient d’interdire la chirurgie de modification sexuelle, sauf pour les enfants atteints d’anomalies congénitales.

À Singapour les magazines ont l’interdiction de promouvoir les « modes de vie alternatifs » ; le permis de publication du magazine Vogue lui a été retiré pour « avoir fait la promotion de familles non traditionnelles » et le Premier ministre a annoncé une prochaine modification de la constitution afin de « sauvegarder l’institution du mariage, union d’un homme et d’une femme. »

En Turquie, les manifestations des transsexuels sont interdites et certains manifestants qui ne respectaient pas l’interdiction ont été arrêtés.

Au Liban en 2022 une tentative de gay pride a été empêchée par des opposants et le Premier ministre le ministère de l’Intérieur a ordonné aux forces de sécurité de « prendre immédiatement les mesures nécessaires pour empêcher tout type de célébration, de réunion ou de rassemblement » de personnes de la communauté LGBT, car « le prétexte de la liberté d’expression ne suffit pas à justifier la promotion de ces activités contraires aux principes divins ».

En Afrique, la propagande trans a exacerbé l’intolérance envers ce groupe avec le vote à l’unanimité d’une loi ougandaise punissant jusqu’à dix ans de prison pour toute personne se livrant à des actes homosexuels ou se revendiquant comme LGBTQ+.

Le Cameroun vient de déclarer persona non grata Jean-Marc Berthon, nommé en octobre 2022 ambassadeur français pour les droits des personnes LGBT qui avait annoncé son arrivée à Yaoundé. Le ministre Lejeune Mbella Mbella a rappelé à cette occasion que « la position du gouvernement sur la question de définition du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelle est claire et dénuée de tout débat au Cameroun » et que la promotion de la théorie du genre est « qualifiée de crime de droit commun ».

La généralisation de la propagande pour la théorie du genre et la promotion outrancière de la transsexualité dans les écoles, dans les films subventionnés (avec quota obligatoire de représentants des minorités sexuelles) entraînent partout des clivages violents dans l’opinion et suscitent dans de nombreux pays des lois nocives pour la majorité des trans. Les extrémistes trans devraient méditer le vieux proverbe « pour vivre heureux, vivons cachés » et laisser vivre tranquillement tous les citoyens, minorités et autres y compris trans, leurs outrances aboutissant à des violences jusqu’ici inconnues chez des homosexuels, lesbiennes ou trans qui avaient choisi de vivre leur vie, à l’abri de la propagande.

Et d’ailleurs, écoutons la parole d’une drag queen :7

« Pourquoi voudriez-vous confier vos enfants à des personnes qui font des performances sexuelles pour adultes, et qui pour la plupart se droguent backstage [dans les coulisses] ».

Enfin une Drag Queen honnête et courageuse !

« Sexualiser les enfants fait partie de l’agenda 2030. Envoyez nos dirigeants se faire foutre ». Tweet du Dr. Anastasia Maria Loupis 12 06 23 :





Conférence Dr Nicole Delépine : STOP au sabotage de l’école et à la sexualisation de l’enseignement

[Source : Salim Laïbi]

Conférence du Dr Nicole Delépine réalisée à Paris le 1er juillet dernier avec les Drs Gérard Delépine, J.-M. Sabatier, Alexandra Henrion-Caude ainsi que Salim Laïbi. Il sera question dans cette intervention de la dangereuse dérive de l’Éducation nationale, de l’école publique, qui perd le nord, qui ne remplit plus sa mission d’instruction publique auprès des nouvelles générations. C’est un véritable sabotage du pilier central de toute civilisation, l’enseignement des enfants, avec une chute spectaculaire du niveau scolaire et du classement international de l’école française. Et comme ce n’est pas suffisant, il fallait que les autorités politiques introduisent dans cette école en perdition l’enseignement de la sexualité aux plus jeunes ! Le Dr Nicole Delépine de sensibiliser la population sur le danger de cette dérive en l’informant et en la poussant à réagir. Merci de partager l’info puis la vidéo au plus grand nombre.

[Voir aussi :
Günther Anders et L’Obsolescence de l’homme
Gunther Anders et le virus de la télévision
Jean-Paul Brighelli sur l’école : de la fabrique du crétin au consommateur semi-illettré
Le déclin de l’intelligence et l’appauvrissement du langage
L’inculture organisée dès les années 60 et la tragédie de l’ignorance généralisée
Profs, parents, élèves, unissez-vous !]




S.O.S. Chaînes Infos

[Source : AVATAR Media et Nicolas Bonnal]

[Voir aussi :
L’effet CNN
et
L’implosion du Titan et le complot de la catastrophe du Titanic]




Objectif euromondialiste : destruction du Travail à l’horizon 2030

[Source : E&R via SOTT]

Beaucoup de Français n’ont pas encore pris conscience du plan d’ensemble qui s’abat depuis 3 ans sur le pays entier et qui va s’abattre sur leur propre personne sur les 7 prochaines années : le Great Reset, l’horizon 2030 promis par le mondialiste Klaus Schwab, signifie la destruction progressive du travail indépendant, du CDI, de l’industrie, et derrière, de la production nationale au profit d’une économie tertiaire numérisée qui rend la masse des travailleurs corvéable à merci, soit le retour au XIXe siècle de Marx. La crise énergétique a déjà mis à genoux des milliers de TPE.

Quand ils voient un petit commerce ou un artisan qui ferme, un agriculteur se pendre ou un marin-pêcheur pointer à Pôle emploi — rebaptisé France Travail par une inversion orwellienne de toute beauté —, beaucoup de Français ne voient pas le plan d’ensemble, la tendance statistique lourde. C’est l’histoire de la grenouille au fond de son trou qui prend le disque de ciel qu’elle voit pour le ciel tout entier.

Or, ce ciel entier est bien noir aujourd’hui, pour les Gaulois : Macron, qui veut renquiller un 3e mandat — la Banque cherche à imposer son employé zélé 5 ans de plus sur le trône —, avance à marche forcée vers ce fameux horizon, où l’on ne possédera plus rien, où l’on sera des nomades au sens attalien, où tout sera ubérisé, l’éducation comme la santé, c’est-à-dire désocialisé. On voit les germes de ce plan chaque jour, avec une insécurité grandissante à tous les niveaux, pas la peine de revenir sur la destruction programmée des services publics et le chaos qui en résulte.

Certes, un revenu universel (RU) sera octroyé aux (nouveaux) pauvres désœuvrés, mais il permettra tout juste de survivre, sous une surveillance administrative et policière de tous les instants : les JO 2024 dans un Paris en état de guerre serviront de laboratoire. Quel bénéficiaire du RU (fils du RSA) osera s’opposer à un Système qui le nourrit avec pitié et le flique avec dureté ?

Les naïfs demanderont pourquoi une économie choisit de se saborder. C’est l’oligarchie qui la sacrifie, pour dégager des superprofits là où c’est possible, rapide et facile : la France à la découpe, c’est le projet de Macron depuis 2014, le moment où le duo Minc-Attali l’a mis en selle. En d’autres termes, la production carbonée à l’ancienne, avec ses machines et ses hommes, ses usines et ses investissements, c’est du passé. Le profit contemporain, c’est celui de la finance, qui gagne de l’argent avec l’argent, et qui n’a plus besoin de l’emploi humain. D’où la neutralisation des lois du travail sous la houlette de Bornstein. Le XXe siècle a été celui de la disparition du métier ; le XXIe sera celui de la disparition de l’emploi, qui était déjà une dégradation du métier.

« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux… L’une après l’autre, toutes ces choses sont devenues gratuites… lorsque l’intelligence artificielle et les robots ont assumé une grande partie de notre travail… »

Il ne restera plus que la classe dominante, une classe de servants technologiques du Système, les gardiens armés de l’ensemble, et une foule hétéroclite d’assistés, d’esclaves, de margoulins, d’artistes et de dingos (le surplus non productif sera un jour déporté sur Mars ou éliminé par des pandémies ciblées). On peut penser que les drogues de synthèse seront en vente libre, ça fait partie du projet d’anesthésie des masses et de leur colère potentielle. On approche de la dystopie hollywoodienne de bas étage.

Les trois piliers de notre société — et de notre civilisation — étaient le travail, la famille et la patrie. Tous ont été rongés par le travail de sape des forces occultes qui se cachent de moins en moins. Le travail disparaît, suite à la mondialisation, au choc robotique et à l’extension de l’IA ; la famille éclate sous les coups de boutoir du féminisme, de la liberté sexuelle (qui remplace la liberté d’expression) et de la dés-éducation ; enfin, la patrie est fondue dans un ensemble plus grand – L’Europe — mais aussi plus flou aux frontières ouvertes à la misère humaine. Les euromondialistes parlent d’un milliard de migrants climatiques. L’Europe des peuples est devenue l’otage des disciples de Schwab et Attali, tout est cohérent, la boucle est bouclée, le piège parfait.

Macron ne fait qu’appliquer à marche forcée la méthode Thatcher des années 80, remplacer l’appareil productif avec son emploi salarié de masse par une économie de services comprenant finance, banques et assurances. La révolte des Gilets jaunes — cette classe productive de base — a été matée dans le sang, comme celle des mineurs en Angleterre. Le président français ne fait qu’obéir à ses maîtres, Schwab et Rothschild.

Le discours de l’employée étasunienne Leyen au forum de Davos 2023 ne laisse plus de place au doute : le changement sera brutal.

La transition vers une industrie neutre en carbone entraîne déjà d’énormes transformations sur le plan industriel, économique et géopolitique — de loin les plus rapides et les plus marquées que nous ayons connues de notre vivant. Elle transforme la nature du travail et la configuration de notre industrie. […]

C’est maintenant que s’écrit l’histoire de l’économie des technologies propres. Durant toutes ces années où je suis venue à Davos, j’ai souvent entendu dire que nous sommes à l’aube d’une de ces périodes de destruction créatrice dont parlait 

l’économiste Joseph Schumpeter. Il pensait que l’innovation et la technologie remplacent l’ancien, entraînant l’abandon à la fois de l’industrie précédente et des emplois qui y étaient liés. Cette dynamique s’applique, de bien des manières, à la révolution des technologies propres de demain.






Aaron Russo (RIP) — Ce que Rockefeller lui a révélé — Interview complète

[Source : fuzed pyic]

[Cette vidéo en version française sous-titrée a été mise en ligne en 2018.]

Quelques mois avant de mourir le réalisateur américain parle à cœur ouvert de la nature de l’élite au pouvoir et des pratiques servant son programme.

[Voir aussi une version plus longue en anglais :
https://archive.org/details/reflections-warnings-an-interview-with-aaron-russo-full]




Femmes libérées, vraiment ?

[Source : Chaîne officielle TVL]

À l’heure où presque toutes les femmes se disent féministes, « Femmes, réveillez-vous ! » vient briser un tabou : le féminisme ment aux femmes. Dans cet ouvrage, Anne Trewby et Iseult Turan, présidente et porte-parole du mouvement Les Antigones, expliquent que sous couvert de libération de la femme, ce sont en fait toujours plus de contrôle social, de contraintes et de pressions qui se sont abattus sur les femmes et les familles. Un petit ouvrage percutant pour, comme le dit le sous-titre, en finir avec les mensonges du féminisme.

https://www.decitre.fr/livres/femmes-reveillez-vous-9782493898593.html



Ferage admet que le Brexit est un échec

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Modeste Schwartz

Désormais reconnu par Nigel Farage, père du Brexit, l’échec n’est plus contesté que dans certaines salles de conférence du souverainisme français, hauts-lieux de la culture du déni, entre deux génuflexions devant l’icône de Saint Jacques « Spoutnik V » Sapir. Demandons-nous pourquoi.


On pourrait discuter longuement de la justesse des perceptions (concernant les effets de l’immigration, du libre-échange européen, etc.) qui ont amené les gueux britanniques à vouloir quitter la divine UE. Le fait est qu’ils l’ont voulu. Et que le Brexit ne leur a pratiquement rien apporté de tout ce qu’ils en attendaient.

Ce que ces britanniques s’avouent ainsi par la bouche de Farage, c’est qu’en réalité, le mondialisme et l’étatisme, c’est la même chose. Quand on ne combat pas l’étatisme à l’intérieur de ses frontières, la définition de ces frontières importe, finalement, assez peu : nationales, « européennes » ou mondiales, elles seront toujours le cadre d’action permettant à un Bourla d’envoyer suffisamment de SMS à une Ursula pour vous empoisonner sur l’argent de vos propres impôts.

[Note de Joseph : cet échec du Brexit était nettement prévisible dans la mesure où les Britanniques n’en ont pas profité pour sortir carrément du Système, mais sont au contraire toujours contrôlés par les mêmes élites autoproclamées, soumis aux mêmes types de règles bureaucratiques, dépendants des bons vouloirs des milliardaires de la finance mondialiste apatride, et conditionnés par le matérialisme. Et il en serait pareillement avec un Frexit, surtout un qui voudrait s’accomplir en respectant les règles de ce même Système.
Voir aussi :
La bureaucratie contre la liberté
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
Changer le Système ?]

L’illusion des « bureaucraties nationales »

Homme d’une grande franchise, Farage n’hésite pas non plus à désigner les responsables immédiats de l’échec : ces élites du Parti Conservateur, en qui on reconnaît soudain (quelle surprise !) des clones parfaits de l’élite entourant le Parti Travailliste.

Autre grand mystère du souverainisme : pourquoi la magie du suffrage universel, qui a porté E. Macron au pouvoir, devrait-elle porter de tout autres fruits quand on lui donne une forme référendaire et que les options sont « rester » (dans l’étatisme oligarchique « européen »), ou « partir » (pour revenir à l’étatisme oligarchique « national ») ? Tout le monde l’ignore. Dans le doute, on recommandera tout de même d’augmenter les doses de démocratisme : comme dans le cas du socialisme, du climatisme, du féminisme, de l’européisme et de la plupart des –ismes, quand ça a l’air de ne pas marcher, c’est qu’il faut ajouter un booster.

Ou serait-ce parce qu’aucune force en ce monde n’est en mesure de protéger les enfants contre le Père Noël ? Parce qu’un peuple infantilisé et féminisé appelle de ses vœux les Ursula, les Sunak, les Macron et les Poutine qui – syndiqués ou non par des structures de type Davos – vont invariablement les vendre sur pieds au capitalisme de connivence, parce que l’abattoir est le destin du bovin ?




EUGÉNIE BASTIÉ : TOUCHE PAS À MON SEXE

[Source : lincorrect.org]

[Photo : © Benjamin de Diesbach pour L’Incorrect]

Par Rémi Carlu

L’essayiste et journaliste du Figaro publie Sauvez la différence des sexes, court mais excellent texte dans lequel elle défend l’altérité des sexes dans ses dimensions naturelle et culturelle, que menacent aujourd’hui les pensées néo-féministes de la déconstruction.

Comment le féminisme, pensé au départ pour émanciper les femmes, en est arrivé à nier l’existence du sexe féminin ?

Le féminisme a connu trois vagues. La première consistait à donner aux femmes des droits politiques et civils déjà obtenus pour les hommes. Ensuite, la révolution sexuelle des années 70 a renversé le patriarcat en donnant aux femmes le pouvoir de s’approprier la reproduction. Nous sommes maintenant dans une troisième vague qui consiste à gommer la différence des sexes sous prétexte que toute différence serait une construction sociale au service de la domination masculine — idée que l’on trouve déjà chez Simone de Beauvoir. En effaçant cette différence, on aboutirait à l’égalité et donc à l’émancipation totale des femmes. Ainsi, le féminisme est devenu le syndicat d’un sujet qu’il déconstruit par ailleurs. La femme doit être partout, mais elle n’existe pas. C’est évidemment un mensonge scientifique. Le problème de ce féminisme est qu’il s’est construit sur le modèle du marxisme : la lutte des classes a été appliquée à la rivalité entre hommes et femmes. Mais là où la différence des classes n’existe pas dans la nature, la différence des sexes est bien réelle. On peut renverser un ordre social, pas l’ordre naturel.

Comment, malgré l’évidence biologique donc, cette idéologie peut-elle prospérer ?

Comme toute idéologie, elle séduit, car elle offre des clés de lecture du monde, en prenant le relais des vieilles utopies. Comme on ne peut plus changer le monde, on change son sexe. Il y a là une espèce de repli du fantasme de toute-puissance dans la sphère de l’intime. L’impuissance révolutionnaire dans la cité se réfugie dans la politique de l’intime. On fait de sa propre vie une révolution, pour entretenir le fantasme moderne du progrès.

Sur la différence des sexes, comment nature et culture s’articulent-elles ?

Il y a deux mensonges : le premier consiste à dire que toute la différence des sexes est un construit social ; le second que tout ce qui est construit doit être déconstruit. À l’inverse, je pense qu’il y a un substrat biologique évident, et que le construit ne mérite pas nécessairement d’être déconstruit. Il existe de belles constructions sociales comme la paternité, qui n’existe pas dans la nature chez les chimpanzés ou les bonobos. Certains construits sont donc positifs et ne méritent pas d’être mis en pièces. D’ailleurs, il n’est pas facile de déconstruire et parfois, il est même plus facile de renoncer à la nature qu’à la culture, par exemple avec les techniques de maîtrise de la procréation.

Lire aussi : Néo-féminisme : l’ennemi des femmes

La culture nous imprègne collectivement, et penser que l’on peut tout gommer d’un trait de plume sans conséquence est absolument vertigineux. Le problème d’un certain féminisme est qu’il est rousseauiste : il pense que l’homme sauvage est naturellement bon et que c’est la société qui le corrompt en éduquant les hommes à être des salauds envers les femmes. Or c’est l’inverse : l’homme a naturellement des pulsions sexuelles et agressives, et tout le travail de la civilisation est de mettre à distance ces pulsions, à travers le mariage ou la galanterie.

Pouvez-vous nous éclairer sur ce paradoxe qui bat en brèche l’argumentaire féministe : c’est dans les sociétés où l’égalité formelle est la plus poussée que les comportements sont les plus genrés.

C’est en Norvège qu’apparaît le paradoxe du fossé sur le marché du travail. En clair, plus les sociétés sont égalitaires, c’est-à-dire que l’on offre aux filles le choix de faire les métiers qu’elles souhaitent, plus les choix de carrière sont genrés : les jeunes hommes se tournent vers les métiers de l’objet alors que les
filles se dirigent vers les métiers du soin. Plus la liberté de choix est grande, plus les différences s’affirment — alors que dans les pays émergents, beaucoup plus de femmes qui vont faire des carrières d’ingénieur pour se hisser socialement. Cela prouve qu’en moyenne, les choix sont genrés et s’expliquent en partie par des différences biologiques — même s’il existe évidemment des contre- exemples.

La complémentarité des sexes suppose que chacun dispose de caractéristiques propres. Qu’est-ce qui distingue les deux sexes ?

J’essaye d’éviter tout discours essentialiste. Toutefois, il subsiste une différence majeure : la maternité. La femme engendre dans son propre corps alors que l’homme engendre dans le corps d’autrui. Ce n’est pas une petite différence : nous ne sommes pas de simples esprits placés dans un corps, celui-ci forme véritablement notre rapport au monde. Ainsi, il y a une différence fondamentale entre père et mère dans leur rapport à l’enfant. Porter l’enfant induit un rapport plus fusionnel pour la mère, alors que le père est plutôt là pour couper la mère de l’enfant. Il y a aussi un rapport au temps différent. Par les règles ou la ménopause, le corps des femmes se rappelle à elles, et elles sont donc davantage taraudées par la question de la maternité. En clair, le discours féministe doit prendre en compte la maternité, car c’est de là que viennent les principaux problèmes qui se posent aux femmes, notamment sur la manière de concilier vie professionnelle et vie familiale. Évidemment, cela ne veut pas dire que nous sommes figés dans des rôles déterminés.

J’essaye d’éviter tout discours essentialiste. Toutefois, il subsiste une différence majeure : la maternité.

Eugénie Bastié

On doit laisser le choix aux femmes contrairement à Simone de Beauvoir qui disait à une journaliste américaine qu’il ne fallait pas laisser aux femmes le choix de rester à la maison, car elles continueraient de le faire si on le leur donnait. C’est assez révélateur d’une volonté d’ingénierie sociale qui rejoint Rousseau : « On les forcera à être libre. »

Il y a ces derniers temps de nombreuses femmes qui disent publiquement regretter d’avoir eu des enfants. Comment analysez-vous ce phénomène ?

À chaque débat féministe, on parle d’un « tabou », en l’occurrence le tabou du regret d’être mère. J’y vois une grande arrogance qui m’exaspère, comme si on n’en avait jamais parlé avant elles. S’il y a une femme dans l’histoire qui symbolise le regret d’être mère, c’est la Vierge Marie. Dans les faits, elle était évidemment contente d’avoir mis cet enfant au monde, mais elle ressent une immense douleur lorsqu’on lui annonce que son fils va être crucifié. On présente aujourd’hui la maternité comme un fardeau qui pèse sur l’émancipation des femmes. Cette idée est vraie si l’on considère que l’émancipation des femmes consiste à en faire des hommes comme les autres, en mettant la carrière professionnelle au centre de la société. Mais je ne crois pas que la femme doive être réduite à cela.

Pour émanciper les femmes, le féminisme en a donc fait des hommes.

La France est très marquée par le féminisme de Beauvoir qui considérait la maternité comme un fardeau. Et de son point de vue, elle n’a pas tort, car c’est dans la maternité que gît le patriarcat. D’après elle, faire des enfants empêche la femme de devenir l’égal de l’homme. Or, au lieu d’adapter l’économie au
corps de la femme, on a demandé aux femmes d’adapter leur corps à l’économie. On leur demande d’être les plus performantes au moment où elles sont le plus fécondes, plutôt que d’imaginer d’autres échelles de valeurs. On leur fait croire qu’elles peuvent être à la fois des mères épanouies et des travailleuses performantes. Le féminisme ment aux femmes et cela crée de nombreuses frustrations.

En quoi le patriarcat est-il mort à partir du contrôle de la fécondité par les femmes ? Et quel est le rôle de la mécanisation dans cette mise
à mort ?

Sandrine Rousseau devrait en prendre de la graine, car c’est le monde industriel et capitaliste qui a permis l’émancipation de la femme. Si elle veut la décroissance, il va falloir qu’elle retourne au patriarcat, car ce sont la technique (pilule et avortement) et la machine qui ont dévalorisé le rôle masculin et permis la société d’aujourd’hui. Le patriarcat n’est pas un complot des hommes contre les femmes, mais un marché : la femme s’occupe du foyer pendant que l’homme gagne son pain ou meurt à la guerre. À partir du moment où la force masculine n’a plus de sens et où on ne meurt plus à la guerre, ce contrat-là n’a plus de sens.

Par la contraception et l’avortement, la révolution sexuelle est une révolution au même titre que le renversement des trois ordres menant à la démocratie. C’est pour cela qu’il y a une cristallisation sur la question de l’IVG : c’est le pivot qui fait basculer d’un régime à l’autre. Aujourd’hui en Occident, on n’est plus dans un régime patriarcal, on est même peut-être en train de basculer dans un régime matriarcal.

Le patriarcat n’est pas un complot des hommes contre les femmes, mais un marché : la femme s’occupe du foyer pendant que l’homme gagne son pain ou meurt à la guerre.

Eugénie Bastié

Or le féminisme actuel refuse de voir que le monde a changé. Il ne voit pas les nouvelles menaces à venir, ni le malaise masculin. Si on prolonge toutes les courbes, on voit que les hommes sont mal lotis dans beaucoup de domaines, notamment l’éducation. Car là gît le problème de fond : la force physique qui fondait le privilège masculin n’a plus d’utilité, tandis que la femme a toujours le privilège de la maternité. Les femmes ont gagné un nouveau rôle alors que les hommes ont été destitués du leur.

Au fond, l’homme n’est-il pas devenu inutile ?

Il a encore un rôle à jouer en tant que père. On s’aperçoit aujourd’hui qu’il y a une surreprésentation des enfants sans père dans la délinquance. Les familles monoparentales sont une catastrophe absolue, problème que l’on nie par peur de stigmatiser. Malgré les hypocrisies bourgeoises du XIXe siècle, le mariage offrait un cadre de stabilité familiale qui donnait un rôle à chacun. L’absence d’injonction au mariage à notre époque crée beaucoup de dysfonctionnements sociaux.

S’il existe bien un fond naturel indépassable, ne surestimez-vous pas la menace que représente cette déconstruction ?

Il est certain que la différence des sexes existera toujours. Mais quel est l’habillage culturel qu’on lui donnera ? Souhaite-t-on donner des modèles
qui incarnent cette différence, ou au contraire l’éradiquer ? Au risque qu’elle ressurgisse de manière caricaturale comme c’est le cas dans la pornographie, dans le masculinisme, dans la culture banlieusarde ou dans l’islam. Je crois que l’on doit préserver un modèle français de la féminité et de la masculinité pour combler le vide actuel.

Lire aussi : Régler son compte au (néo) féminisme

On a tendance à croire que tout ce qui est traditionnel est une forme d’oppression, alors qu’il s’agit de solutions trouvées à un problème qui ont fait leurs preuves dans le temps. À cet égard, je crois beaucoup à l’éducation genrée parce qu’on ne peut pas s’adresser pareillement aux garçons et aux filles, surtout à l’adolescence.

On vit d’ailleurs un mouvement de balancier. Nous sommes allés tellement loin dans la déconstruction qu’il y aura peut-être une appétence pour de nouvelles normes. Je considère le mouvement #MeToo comme un retour de bâton. On a fait croire que l’acte sexuel était banal pour les femmes comme pour les hommes ; finalement, on s’aperçoit que cela entraîne des souffrances et des regrets. Il y a un aspect civilisateur dans #MeToo. Le paradoxe est que
ce besoin de normes s’exprime dans le langage du progressisme.

Rémi Carlu




Les sept facteurs contribuant à l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial

[Source : multipolaristen.de via RI]

Notre lutte antisataniste, la cinquième colonne et la desouverainisation généralisé

Une contribution à la méthodologie multipolariste

Par Peter Töpfer

Pour assurer la victoire de la multipolarité et la défaite de l’unipolarité sataniste, il s’agit pour nous, en Europe centrale et en Occident, de soutenir les forces patriotiques russes en tant qu’avant-garde de la multipolarité, mais aussi et surtout de ne pas soutenir ce que Alexandre Douguine appelle la cinquième colonne à l’intérieur de la Russie, c’est-à-dire les agents satanistes.  

Bien entendu, nous devons faire de même en Europe centrale et en Occident : lutter pour l’indépendance et la souveraineté de notre pôle, c’est-à-dire unir toutes les forces multipolaristes sur place. C’est nécessaire pour pouvoir mener victorieusement ce combat difficile. 

En Europe centrale et en Occident, notre devoir ne peut pas être de fermer les yeux sur l’existence d’une cinquième colonne. Nous devons essayer de faire la distinction, dans chaque situation, entre les forces patriotiques multipolaires et la cinquième colonne. Et nous devons veiller non seulement à combattre l’ennemi évident, mais aussi à ce que la cinquième colonne ne s’installe pas dans nos rangs ou que nous ne la laissions pas faire par confort et par paresse d’analyse. Penser en noir et blanc est d’une belle simplicité. 

Il ne faut en aucun cas sous-estimer la cinquième colonne. Si nous le faisons, nous courons tout droit — et dans l’illusion de résister — vers le cauchemar unipolaire qui se profile déjà clairement à l’horizon proche. 

Lorsque nous définissons les représentants des forces mondialistes au pouvoir d’un pays, nous avons généralement à l’esprit un groupe relativement restreint, infiltré au sein du système politique et administratif, qui sert les intérêts de l’ennemi extérieur. Et l’ennemi extérieur dans ce contexte est ce centre de commandement unique et extraterritorial associé aux élites anglo-saxonnes et aux États-Unis, qui impose un programme unique à tous les pays du monde. Mais avec le déclenchement de la fausse pandémie en 2020, on a vu que ce qu’on appelle habituellement la cinquième colonne n’est pas seulement un nombre limité, à des postes secondaires dans le système politico-administratif de ces pays, mais même les chefs d’État et toute l’équipe gouvernementale. Dans de tels cas, le terme « cinquième colonne » est trop restrictif et trop partiel, et la formulation la plus précise de ces nouvelles réalités géopolitiques serait la suivante : « régime d’occupation » ou peut-être « gouvernance étrangère ». 

En fait, à mon avis, il est nécessaire de dépasser certaines interprétations superficielles des réalités internationales d’aujourd’hui, fondées sur une grille de lecture dépassée ou déformée. Le moment est venu de reconnaître que la tâche assignée par les élites mondialistes au Club de Rome au titre d’élaborations théoriques et à l’ONU au titre d’exécution a été pleinement accomplie. Il s’agit du processus de desouverainisationde tous les pays du monde. Au-delà des rivalités et des conflits entre un certain nombre de pays et l’Occident collectif, un agenda unique apparaît de manière flagrante, imposé par des organisations internationales affiliées aux mondialistes, mais aussi par la tendance commune à promouvoir les mêmes politiques partout dans le monde.

Une évolution vraiment libre vers la multipolarité réelle ne peut toutefois pas être un simple slogan vide de sens, mais doit avoir un contenu et des critères concrets pour nous démarquer de l’ennemi. Si nous ne mettons pas clairement en évidence ces contenus, nous courons aveuglément à notre perte, et Satan ne s’arrête plus de rire.

Afin de garder ces critères à l’esprit et d’en désigner le contenu comme objectif de notre lutte, le catalogue des facteurs, tel qu’il a été établi par Iurie Roşca dans sa contribution à la Conférence internationale sur la multipolarité du 29 avril 20231, peut nous être utile. Iurie Roşca est l’un des militants multipolaristes et antisatanistes les plus éprouvés, ami et compagnon de lutte de longue date d’Alexandre Douguine. 

Ces facteurs — et le fait qu’ils se réalisent partout allègrement sous nos yeux — devraient tempérer quelque peu l’optimisme de certains compagnons de lutte trop naïfs et aider à renforcer la vue, pour ne pas dire à guérir la cécité. Il s’agit des facteurs suivants : 

Premier facteur : la pandémie Covid-19 [NDLR ou plus généralement la théorie virale et sa théorie mère, celle des germes, sans lesquelles aucune « plandémie » n’est possible] et sa réédition possible à tout moment comme accélérateur de la mise en place du Nouvel Ordre Mondial et l’OMS comme instrument du gouvernement mondial. 

Deuxième facteur : la technologie 5G en tant que menace pour la santé publique et en tant qu’instrument de contrôle et de commande mentale et comportementale.

Troisième facteur : la société sans argent liquide et la monnaie numérique de la banque centrale (CBDC — Central Bank Digital Currency) comme fin imminente de la liberté humaine.

Quatrième facteur : l’introduction de documents électroniques pour un contrôle total. [NDLR Ou l’emprise d’Internet]

Cinquième facteur : les smart cities, les smart things, les smart bodies comme fin de la vie privée et éléments constitutifs du goulag mondial. [NDLR ou l’Intelligence Artificielle et l’informatique en général]

Sixième facteur : le mythe du changement climatique et l’escroquerie du « réchauffement climatique [anthropique] » comme élément significatif de la transformation de notre monde selon la matrice sataniste. [NDLR ou plus généralement le fanatisme écologique.]

Iurie Roşca ajoute comme septième facteur tous les signes du transhumanisme et de son frère jumeau, la technocratie, comme forme finale de la dictature mondiale satanique. Tous les pays ne seraient plus, selon Iurie Roşca, qu’en concurrence pour s’introduire le plus rapidement possible dans la « nouvelle normalité ». 

[Note de Joseph : ces sept facteurs sont liés au départ à une utilisation dévoyée ou sans conscience de la science et tous reposent sur l’informatique.
La théorie virale l’utilise pour notamment les séquençages génétiques qui s’avèrent n’être finalement que des opérations mentales. (Voir le dossier Vaccins et virus.)
La 5G est pilotée par l’informatique et l’électronique sous-jacente.
La CBDC, les documents électroniques, l’IA et le transhumanisme ne peuvent exister sans l’informatique.
Et le fanatisme écologique, notamment en matière climatique, s’appuie sur des modélisations logicielles. D’ailleurs, la science en général s’appuie de nos jours sur de tels modèles.
Sans l’informatique, tout cela, tous les « miracles » technologiques modernes n’existeraient pas.
Celle-ci a probablement été représentée dans l’Apocalypse de Jean par la Bête de la terre, bête qui pouvait aussi symboliser le pays sans qui elle ne serait pas devenue ce qu’elle est actuellement : les États-Unis avec ses deux pouvoirs (ou cornes) interchangeables que sont les Républicains et les Démocrates.
L’informatique repose sur le silicium, l’élément le plus abondant de la croûte terrestre après l’oxygène, notamment du fait de sa présence dans le sable des plages et des déserts.
Bill Gates est né aux États-Unis, a mondialisé l’usage de l’informatique via Microsoft, a prophétisé le smartphone et d’autres éléments liés à l’informatique, a été longtemps l’homme le plus riche du monde grâce à elle, pousse à la vaxination des milliards d’êtres humains pour leur implanter sa marque digitale (sous forme d’adresse MAC — voir notamment https://nouveau-monde.ca/les-vaxines-bluetooth-explications-et-consequences-probables/), sans laquelle en combinaison avec la 5G ou la proche 6G et les non moins proches CBDC il ne sera bientôt plus possible d’acheter et de vendre. Quel meilleur candidat Antéchrist ?
Voir aussi : Qui est l’Antéchrist ?
La religion de l’Antéchrist
et Intelligence Artificielle : Un regard séculaire sur l’antéchrist numérique]

Partout où ces facteurs se manifestent, l’ennemi et sa cinquième colonne sont reconnaissables. C’est à l’aune de ces facteurs que tous les acteurs doivent être jugés. Pour pouvoir classer les acteurs, nous ne devons pas attendre que des attentats soient perpétrés contre eux ou qu’ils soient encensés par les médias occidentaux. Seuls les critères énumérés ci-dessus peuvent nous aider à faire la distinction point par point entre amis et ennemis : entre l’unipolarité sataniste et la multipolarité réelle, fondée sur l’indépendance des pôles géopolitiques en tant qu’expression de l’identité civilisationnelle, religieuse et culturelle.

Il semblerait que le « Great Reset » des centres de pouvoir occidentaux prenne également pied dans les pays qui prétendent représenter des pôles géopolitiques alternatifs. L’application des mesures dictées par l’OMS contre la pseudo-pandémie, la numérisation complète de la société, le remplacement de l’argent liquide par des CBDC, etc. font partie de l’agenda officiel de tous les pays BRICS sans exception, ainsi que des pays musulmans qui revendiquent également leur autonomie par rapport à l’Occident.

Le projet mondialiste unique et uniformisant pour tous les pays sans exception est promu notamment à travers l’ONU, comme dans le cas de l’Agenda 21 pour le Développement Durable (climatisme, théorie du genre, féminisme, planification familiale, etc.), ainsi qu’à travers La Banque des règlements internationaux (le contrôle des banques centrales et l’imposition de la monnaie numérique). 

Un autre facteur dévastateur et homogénéisant, ce tsunami de culture de masse qui impose des modèles de vie, des fausses valeurs et une standardisation vestimentaire qui efface toute identité culturelle traditionnelle.

Dans ces conditions, alors que le monde est déjà globalisé par la révolution technologique, les différences entre les pays et les cultures se dissolvent à une vitesse énorme. Et aucun État, aucun chef d’État ou aucune force politique ne semble s’opposer à ces phénomènes d’homogénéisation qui conduisent le monde vers une unipolarité technocratique d’essence démoniaque. Dès lors, la tâche des intellectuels de la Résistance antimondialiste est d’établir un diagnostic juste et honnête de l’état du monde aujourd’hui afin de proposer des solutions pratiques pour sortir de cette impasse historique qui risque de pousser l’humanité dans une phase terminale.

Pour être plus direct encore, je dirais qu’à mon avis un homme d’État qui adhère au principe de multipolarité ne peut pas en même temps promouvoir la politique mondialiste à l’intérieur de son pays. Un homme d’État qui s’opposerait à l’unipolarité satanique serait celui qui rejette résolument le plan de gouvernement mondial unique imposé par les méthodes et les instruments énoncés ci-dessus. Et celui qui adhère à l’agenda décrit ci-dessus est le représentant direct de la cinquième colonne mondialiste dans son propre pays. Si quelqu’un connaît de tels dirigeants nationaux, merci de me le faire savoir. Un débat ouvert et franc à ce sujet serait le bienvenu.

[À propos de l’auteur]

Peter Töpfer : auteur de livres, éditeur, journaliste, traducteur, poète, musicien, directeur de l’Institut pour la vérité des profondeursdepuis 1977 dans la lutte anti-globaliste1989 : reporter de révolution en RDA et en Roumanie1989 : hebdomadaire conservateur „Der Montag“1989 : Cofondateur du Parti pour la réunification de l’Allemagne1995–1997 : Cofondateur Verlag der Freunde (Éditions des amis), auteur entre autres : Anatoli Ivanov, Igor Chafarevitch, Alexandre Routskoï, Reinhold Oberlercher, Serge Thion, magazine Sleipnir, auteurs entre autres : Alexandre Barkachov, Alain de Benoist, Christian Bouchet, Alexandre Dougine, Roger Garaudy, Pierre Guillaume, Tomislav Sunic, Jean Thiriart, 1997–2000 : auteur des Staatsbriefe1999 : avec Hans Cany (France) et Troy Southgate (Angleterre) fondeur du national-anarchisme2004–2006 : Cofondateur du comité « Liberté pour Horst Mahler ! »2006 : Participation à la conférence sur l’Holocauste à Téhéran avec le discours „Sauver l’Occident !“, publié dans : „Исследование Голокауста“ (2007, édition Алгоритм, Moscou)2015 : double CD „Wachablösung“ [Relève de la garde] : reprises allemandes autorisées par Bob Dylan avec essai „I’m not there / Ich bin nicht da“2015–2017 : auteur de Compactà partir de 2021 : travail de réflexion intensif sur les pensées d’Alexandre Dougine2022 : préface pour Alexandre Dougine : « Eurasische Mission » (édition allemande) : « Das Radikale Subjekt als Katechon » [Le sujet radical comme katechon], Publications de livres : nationale Anarchie (2004), Nationalanarchismus (2004), Gedichte [poèmes] (2005), Den Westen retten! [Sauver l’Occident !] (2006), Die Wahrheit — sie sagen und in ihr leben [La vérité — la dire et la vivre, base théorique de la vérité des profondeurs (2006), Pan-Agnostik. Für ein theistisch-agnostisches Bündnis im Kampf gegen den Great Reset [Pan-Agnostique. Pour une alliance théiste-agnostique dans la lutte contre le Great Reset] (2023), Traducteur de Serge Thion, Pierre Guillaume, Roger Garaudy, Robert Faurisson, Jean Raspail, Jean Mabire, Gilad Atzmon, Robert Dun, Sites Internet : https://peter-toepfer.de/, http://blog.peter-toepfer.de/, https://nationalanarchismus.de/, http://tiefenwahrheit.de/, https://multipolaristen.de/, http://peter-post.net/, http://faultierfarm.net/plus d’information


1 https://multipolaristen.de/multipolaristen/politik/internationale-politik/iurie-rosca-der-great-reset-und-das-ende-der-klassischen-geopolitik-30-04-2023/




Lia Thomas, nageur transgenre, accuse ses anciennes coéquipières de transphobie sous couvert de féminisme

[Source : lemediaen442.fr]

L’ancien nageur de Pennsylvanie, Lia Thomas, un homme trans vivant en tant que femme, a vivement critiqué les femmes qu’il accuse d’utiliser le féminisme pour promouvoir la transphobie. Rappelons que Lia a des capacités physiques qui lui permettent de pulvériser tous les records en section féminine. À l’époque, Lia se nommait Will Thomas et était un nageur de niveau moyen qui n’avait jamais affolé les chronos lors des compétitions universitaires.


S’adressant à son collègue nageur transgenre Schuyler Bailar, Lia Thomas a déclaré que certaines de ses coéquipières étaient profondément transphobes puisqu’elles ont demandé à la NCAA (National Collegiate Athletic Association) de l’empêcher de concourir aux côtés des femmes.

Elles disent : « Oh, nous respectons Lia en tant que femme, en tant que femme transgenre, nous respectons son identité, nous ne pensons simplement pas que ce soit juste. On ne peut pas vraiment avoir ce genre de demi-soutien », a déclaré Thomas dans le podcast de Schuyler Bailar. « Elles utilisent le féminisme pour promouvoir des croyances transphobes. Je pense que beaucoup de gens dans ce camp ont un préjugé implicite contre les personnes transgenres, mais elles ne veulent pas le manifester ou l’exprimer pleinement. », a ajouté Thomas.

Lia Thomas ne reconnaît pas que ses capacités physiques avantageuses puissent être un problème. Selon le nageur transgenre, ce sont les femmes qui seraient transphobes.

Des propos qui ont agacé Riley Gaines, la nageuse du Kentucky, qui a fait match nul avec l’athlète transgenre Lia Thomas lors de l’épreuve du 200 mètres nage libre féminin aux championnats NCAA, elle a répondu à Lia Thomas en l’invectivant d’égoïste.

« Sous couvert d’équité sportive ? Essaies-tu de dire que tu aurais pu remporter un titre national contre les hommes ? Cela ne vous brise-t-il pas le cœur de voir des femmes perdre ces opportunités ? Le projet de loi proposé par l’administration Biden nie la science, la vérité et le bon sens », a tweeté Gaines. « Cette prise de position est égoïste et montre un mépris total pour les femmes. Lia Thomas n’est pas une femme courageuse qui a GAGNÉ un titre national. C’est un tricheur arrogant qui a VOLÉ un titre national à une femme travailleuse et méritante. », a-t-elle ajouté.






Objectifs de la pédagogie drag : « déstabiliser » et « transformer l’éducation » des enfants

[Source : tribunaldelinfaux.com]

[Image : L’heure du conte avec Carla Rossi. Celle-ci affirme que les enfants l’ont fait tomber par terre et lui ont monté dessus pour expliquer la photo controversée.]

Par Julie Levesque

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Pour ou contre L’heure du conte avec une drag queen ?

C’est la question de l’heure sans nuances qui divise, et la nouvelle normalité veut qu’aucun débat digne de ce nom n’ait lieu.

Les défenseurs de cette activité « familiale », qui ont la faveur des grands médias, vous diront que les intentions derrière ces prestations sont nobles et inoffensives : elles visent à initier les enfants à la diversité et à l’inclusion.

L’opposition à ces performances est très souvent présentée comme anti-drag et transphobe, mais rarement pour ce qu’elle est réellement : l’expression d’un gros malaise avec l’idée que des drag queens participent à l’éducation des enfants en leur enseignant de manière ludique la théorie du genre.

Ces opposants n’ont rien contre les drag queens, du moment qu’elles s’adressent à un public adulte.

[Voir aussi :
Belgique — La propagande transgenre dès la maternelle : le cri d’alarme d’une pédopsychiatre
WOKISME, THÉORIE du GENRE, toutes les dérives de cette Société LGBTQ+ qu’« ILS » veulent nous imposer par tous les moyens…
La vérité sort de la bouche des enfants
Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan
Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité
Cerveaux d’enfants manipulés et théorie du genre : le pire de la « cancel culture » et la circulaire de septembre 2021
Le Great Reset cible les enfants. La mode trans lancée
Un marché d’un autre genre est né : celui du GENRE
MAUVAIS GENRE chapitre 1 UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE
La théorie du genre a-t-elle transformé en profondeur nos sociétés occidentales ?
Bastien Lejeune : « Ce n’est pas être homophobe de refuser l’idéologie LGBT du transsexualisme ou de l’indifférenciation sexuelle »
« Une femme est une femme, un homme est un homme » : Poutine s’engage à protéger la Russie de « l’obscurantisme de genre » de l’Occident
Un historien falsifie ses propres recherches sur la théorie du genre]

Même certaines drags ne comprennent pas pourquoi des parents souhaitent que leur enfant flirte avec ce milieu et s’opposent à L’heure du conte. Kitty Demure, par exemple, croit que L’heure du conte est non seulement néfaste pour les enfants, mais aussi pour la communauté gay :



Cette autre drag queen manifeste pour que les parents « gardent leurs foutus enfants » hors de sa vie et condamne les spectacles drags pour enfants, lesquels sont passés de la bibliothèque aux clubs de nuit, où l’on enseigne aux enfants à se trémousser pour de l’argent :

« Sortez vos foutus enfants de nos clubs gays […] Je ne comprends pas pourquoi moi, en tant qu’homosexuel, j’ai besoin de dire aux gens de garder leurs enfants hors de ma vie. »

Maxence Guay, un jeune trans bien de chez nous, avait pour sa part ceci à dire sur ce sujet brûlant d’actualité :



Les défenseurs de L’heure du conte ont ressorti Guilda des boules à mites pour nous rappeler qu’elle passait à la télé à heure de grande écoute, preuve qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. La différence est que Guilda n’allait pas dans les garderies et s’adressait aux adultes.

Guilda était la « reine des cabarets », pas des Centres de la petite enfance :

Évidemment, ceux qui souhaitent normaliser la présence des drags auprès des enfants vous diront que ceux qui sont contre L’heure du conte sont non seulement « contre les drags », mais qu’ils en ont « peur », qu’ils sont intolérants, rétrogrades, liés à l’extrême droite religieuse et/ou, bien sûr, qu’ils sont issus de la « complosphère ».

Qui sont ces experts en radicalisation qui, sauf erreur, ne se sont jamais adressés à ceux qu’ils qualifient de radicaux? Les mêmes experts des mêmes organismes financés en février et mars 2020 par les deux paliers gouvernementaux pour discréditer les mouvements d’opposition au totalitarisme sanitaire : David Morin, cotitulaire de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent (UNESCO-PREV) et Frédérick Nadeau du Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux et la radicalisation (CEFIR).

Leur discours néomaccarthyste mérite d’être cité, tout comme les commentaires de l’auteur de l’article radio-canadien, le décrypteur Nicholas De Rosa :

David Morin

« On a vu la structuration dans les dernières années d’un écosystème de droite réactionnaire qui a réussi à capitaliser sur la période pandémique, sur les craintes des gens, sur des mesures parfois contestables de manière légitime et sur des contraintes instaurées par les gouvernements pour finalement être capables de faire passer leurs discours et d’avoir beaucoup d’écoute. Il y a ici une hybridation des idéologies. Il faut arrêter de les regarder en silo comme si on avait des mouvements clairs. Ce sont des gens qui vont basculer d’une idéologie à l’autre en fonction de l’actualité[…]

Le discours de façade [dumouvement contre les drag queens], c’est de dire : “Je ne veux pas rogner sur les droits et libertés d’une catégorie de citoyens. Je veux juste protéger les enfants.”

Mais quand on écoute bien le sous-discours, ça va souvent beaucoup plus loin que ça.On le voit vraiment aux États-Unis avec la

régression de la question du droit à l’avortement et la régression du droit des spectacles drag, même si pour l’instant, c’est juste le début. » (Soulignements ajoutés)

David Morin

Frédérick Nadeau

Pour Frédérick Nadeau, écrit le décrypteur :

« cet écosystème regroupe entre autres la droite identitaire, l’extrême droite, des militants anti-vaccins et des conservateurs qui ne sont pas extrémistes ni nécessairement radicaux, mais qui ont des tendances un peu plus religieuses. »

Nicholas De Rosa ajoute :

« L’idée non fondée que les drag queens ou des membres de la communauté LGBTQ+ veulent groomer des enfants a pris énormément d’ampleur dans la droite ultraconservatrice aux États-Unis dans la dernière année […] »

Contrairement aux « experts » cités par Nicholas De Rosa, l’auteure de ces lignes connaît bien le mouvement contestataire né en 2020 puisqu’elle a été sur le terrain durant les trois dernières années. Et les progressistes, gauchistes, ou anciens gauchistes, sont très nombreux dans ce mouvement qui est loin d’être un mouvement de droite.

Le portrait que brossent ces experts n’est que ça, un portrait, ou plutôt un collage d’idées reçues et de sentiments de supériorité morale et intellectuelle, saupoudré d’articles pseudo-scientifiques sur la psychologie des « complotistes » et leur santé mentale défaillante, résultant en une orgie d’étiquettes ressassées.

Au diable la nuance et la réflexion, les étiquettes sauvent du temps, mais surtout évitent des débats et permettent paradoxalement d’exclure des citoyens indésirables aux yeux des fascistes intellectuels au nom de l’inclusion, de la tolérance et de la diversité.

Il suffit pourtant d’explorer les origines de L’heure du conte pour en comprendre le véritable objectif, et ce de la bouche même de ceux qui en font la promotion : « déstabiliser » et « transformer l’éducation » des enfants.

Pour ceux qui voudraient s’épargner l’histoire de la théorie queer, vous pouvez passer à la dernière partie de cet article en cliquant sur le lien suivant : « La naissance de L’heure du conte ».

La théorie queer

Dans l’article « The Real Story Behind Drag Queen Story Hour » (La véritable histoire der L’heure du conte avec une drag queen), publié à l’automne 2022 dans City Journal, Christopher F. Rufo retrace les origines de L’heure du conte en remontant jusqu’à la naissance de la théorie du genre.

Le portrait qu’il brosse est aussi choquant qu’éclairant et très loin de la vision Calinours promue par la députée de Québec solidaire Manon Massé, qui s’en est pris à Éric Duhaime pour sa pétition Drag Queen : Protégeons nos enfants :

« Monsieur Duhaime pousse en faisant entendre que c’est dangereux pour les enfants. Entre vous et moi, il n’y a rien de dangereux pour les enfants. Au contraire, au Québec, on est fier de notre diversité.»

Cette vision innocente et naïve de la drag queen est déconstruite par Rufo :

« La drag queen peut sembler être une figure comique, mais elle porte un message tout à fait sérieux, à savoir la déconstruction du sexe, la reconstruction de la sexualité des enfants et la subversion de la vie de famille de la classe moyenne.

L’idéologie qui anime ce mouvement est née dans les donjons sexuels de San Francisco et a été incubée dans les écoles. Elle est maintenant transmise, avec le soutien officiel de l’État, dans un certain nombre de bibliothèques publiques et d’écoles aux États-Unis. En fouillant les fondements de cette idéologie et en parcourant la littérature de ses militants, les parents et les citoyens peuvent enfin comprendre la nouvelle politique sexuelle et formuler une stratégie pour y résister. » (Soulignements ajoutés)

L’auteur commence par résumer l’histoire de la théorie queer, laquelle remonte au début des années 1980 ave la publication de « Thinking Sex: Notes for a Radical Theory of the Politics of Sexuality » (Penser le sexe : pour une théorie radicale de la politique de la sexualité, un texte tiré du livre Marché au sexe), de Gayle S. Rubin, une activiste lesbienne.

Après une immersion dans la culture sexuelle underground des orgies et du BDSM (bondage, domination, sado-masochisme), Rubin s’est inspirée de l’œuvre du philosophe Michel Foucault pour « exposer la dynamique du pouvoir ayant façonné et réprimé l’expérience sexuelle humaine ».

Gayle S. Rubin

Selon elle, « les sociétés occidentales modernes évaluent les actes sexuels selon un système hiérarchique de valeur sexuelle ». Au sommet de la « pyramide érotique » de son époque, soit il y a 40 ans, on trouve les couples hétérosexuels mariés. Suivent les couples hétérosexuels non mariés et les autres hétéros, ensuite les couples gays dans des unions stables. Juste en haut des « castes sexuelles les plus méprisées » figurent les hommes et femmes homosexuelles aux « mœurs légères ». La base de cette « pyramide érotique » est composée de « transsexuels, de travestis, de fétichistes, de sadomasochistes, de travailleurs du sexe comme les prostitués et les mannequins de pornographie, et en bas de tous, ceux dont l’érotisme transgresse les frontières générationnelles. »

Un érotisme qui « transgresse les frontières générationnelles » n’est qu’un bel euphémisme pour « pédophilie ».

Selon l’auteur de l’article, Christopher F. Rufo, « le projet de Gayle S. Rubin et, par extension, celui de la théorie queer, consistait à questionner, déconstruire et subvertir cette hiérarchie sexuelle, et inaugurer un monde au-delà des limites ». (Soulignements ajoutés)

La thèse de la « construction sociale », affirme Rufo, constitue le « mécanisme clé » pour y parvenir.

Il écrit :

« La nouvelle érudition sur le comportement sexuel a donné au sexe une histoire et créé une alternative constructiviste à l’opinion selon laquelle le sexe est un phénomène naturel et pré-politique », écrit Rubin. « Cet ensemble de travaux repose sur l’hypothèse que la sexualité est constituée dans la société et dans l’histoire, et non pas ordonnée biologiquement. Cela ne signifie pas que les capacités biologiques ne sont pas des prérequis pour la sexualité humaine. Cela signifie que la sexualité n’est pas compréhensible en termes purement biologiques. » Autrement dit, les conceptions traditionnelles du sexe, qui considèrent ce comportement comme naturel et reflétant un ordre immuable, sont de la pure mythologie, conçue pour rationaliser et justifier les systèmes d’oppression. Pour Rubin et, plus tard, pour les théoriciens queer, le sexe et le genre étaient infiniment malléables. Il n’y avait rien de permanent au sujet de la sexualité humaine, qui était, en fait, « politique ». Grâce à une révolution des valeurs, ils croyaient que la hiérarchie sexuelle pouvait être démantelée et reconstruite à leur image. (Soulignements ajoutés)

Il cite Rubin :

« Une théorie radicale du sexe doit identifier, décrire, expliquer et dénoncer l’injustice érotique et l’oppression sexuelle. Une telle théorie a besoin d’outils conceptuels perfectionnés qui peuvent saisir le sujet et le garder en vue. Il doit construire de riches descriptions de la sexualité telle qu’elle existe dans la société et dans l’histoire. Il faut un langage critique convaincant qui puisse traduire la barbarie de la persécution sexuelle. » (Soulignements ajoutés)

Pour Rufo, la démystification des conventions sexuelles, sera suivie de la réhabilitation des groupes situés en bas de la hiérarchie, soit « les transsexuels, les travestis, les fétichistes, les sadomasochistes, les travailleurs du sexe ».

La conclusion logique de ce processus est, selon lui, « l’abolition des restrictions sur le comportement situé en bas de l’échelle morale – la pédophilie ».

Il semble que cette conclusion ne soit pas exagérée puisque Rubin emploie des termes euphémiques comme « boy-lover » (amoureux des garçons) et « hommes qui aiment les mineurs ». Elle critique violemment les lois contre la pornographie juvénile et promeut la légalisation et la normalisation de la pédophilie :

« Comme les communistes et les homosexuels dans les années 50, les amoureux des garçons sont tellement stigmatisés qu’il est difficile de trouver des défenseurs de leurs libertés civiles, encore moins de leur orientation érotique[…] Dans une vingtaine d’années, lorsqu’une partie de la fumée se sera dissipée, il sera beaucoup plus facile de montrer que ces hommes ont été victimes d’une chasse aux sorcières sauvage et injustifiée. » (Soulignements ajoutés)

La philosophie de Rubin repose sur celle de Michel Foucault, qui a fait partie d’un mouvement d’intellectuels français à l’époque de la libération sexuelle des années 1960-1970, lesquels souhaitaient légaliser les relations sexuelles entre les adultes et les mineurs.

Foucault a d’ailleurs été accusé de pédophilie par Guy Sorman dans Dictionnaire du Bullshit, paru en février 2021. D’autres affirment que « Michel Foucault n’était pas pédophile, mais il était séduit par les jeunes éphèbes ».

Le développement historique de l’art drag

L’histoire des drag queens aurait débuté à la fin du 19e siècle avec William Dorsey Swann, un esclave libéré qui s’habillait en femme et organisait des soirées olé olé dans sa résidence de Washington D.C. Jugé coupable d’avoir tenu une maison close en 1896, il a fait environ 10 mois de prison.

William Dorsey Swann, en robe.

Rufo voit en celui qui s’était autoproclamé « queen of drag » l’archétype parfait de la gauche : Swann s’est libéré de l’esclavage et d’une « culture sexuelle répressive, malgré les efforts de ses oppresseurs ».

Difficile de ne pas admirer un tel personnage. Des adultes consentants devraient être libres de faire ce qu’ils veulent de leur corps et d’avoir osé incarner cette liberté à une telle époque est certes louable.

« La drag est devenue explicitement politique sept décennies plus tard durant les émeutes de Stonewall en 1969, lors desquelles les clients d’un bar gay de New York ont affronté la police, donnant l’aval à une vague d’activisme gay et lesbienne », poursuit Rufo.

Émeutes de Stonewall 1969
Manifestation dans les jours suivant les émeutes.

Netflix a produit un documentaire sur l’une des figures drag ayant marqué cette époque, Marsha P. Johnson :

La révolution sexuelle a fait passer la performance drag de l’expérience sensuelle à une forme de résistance et de révolution, explique Rufo en citant un article de la revue de contre-culture Salmagundi.

Le drag est passé de la performance privée à la rue, devenant une « déclaration de rébellion publique ». Les performances qui, au départ, avaient pour but de se moquer des mœurs de la frange plus conservatrice de la société américaine ont évolué vers un besoin de choquer et de « repousser les limites » avec des costumes et des performances de plus en plus explicites et suggestives rappelant des « stars de la porno en chaleur ».

Vint la publication de Gender Trouble (Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l’identité) de Judith Butler en 1990, qui représente un autre moment critique de l’histoire des drags. Selon Rufo, Butler a élevé « le discours entourant la sexualité queer, le faisant passer de la rhétorique directe de Gayle Rubin au domaine de l’intellectualisme largement abstrait et parfois impénétrable ».

Butler a contribué de deux manières à cette théorie, écrit Rufo. D’abord, en « saturant la théorie queer de postmodernisme », ensuite en lui « fournissant une théorie du changement social basé sur le concept de la “performativité”, offrant un terrain conceptuel plus sophistiqué que la transgression charnelle ».

Rufo résume ainsi l’argument central de la théorie de Judith Butler :

Judith Butler © Jerry Bauer, Suhrkamp/Insel

« La société occidentale a créé un régime d’“hétérosexualité obligatoire et de phallogocentrisme”, qui a cherché à renforcer une notion singulière et unitaire du “sexe”, laquelle écrase et obscurcit la véritable complexité et la variation du sexe biologique, de l’identité de genre, de l’orientation sexuelle et du désir humain. Butler soutient que même le mot “femme”, bien qu’il se rapporte à une réalité biologique, est une construction sociale qui ne peut être définie avec un sens ou une catégorisation stable. Il n’y a rien d’essentiel dans “l’homme”, “la femme” ou “ le sexe”; ils sont tous créés et recréés par la culture humaine traditionnelle contingente ou, comme le dit Butler, ils sont tous définis par leur performance, qui peut changer, se transformer et s’adapter au fil du temps et de l’espace.

La théorie de Butler sur le changement social veut qu’une fois qu’il est établi que le sexe est malléable et utilisé comme instrument de pouvoir, actuellement en faveur de la “normativité hétérosexuelle”, alors le travail social de la reconstruction peut commencer. La drag queen incarne la théorie de Butler sur la déconstruction du genre. » (Soulignements ajoutés)

La théoricienne voit dans la performance drag, « trois dimensions significatives de la corporalité : le sexe anatomique, l’identité de genre et la performance de genre. » Elle voit la réalité du genre comme étant « changeable et révisable ». Sans ce changement de notion de ce qui est « réel et possible », aucune révolution politique n’est possible, dit-elle.

Rufo écrit :

« Dans les années 2000, la performance drag avait absorbé tous ces éléments —l’origine de justice sociale de l’histoire de William Dorsey Swann, le choc-et-stupeur charnel de Gayle Rubin et le postmodernisme éthéré de Judith Butler — et les avait rassemblés sur la scène. »

Il cite ensuite la théoricienne queer Sarah Hankins, selon laquelle il y aurait trois genres de drag : standard, burlesque et genderfuck, que l’on pourrait traduire en foutoir de genres. Elle décrit l’univers des drag queens comme une « économie sociosexuelle » en parlant de son expérience dans l’auditoire de spectacles drag :

« En tant que membre de l’auditoire, j’ai toujours vu l’échange de pourboires comme un paiement pour la gratification sexuelle. Et je suis consciente qu’en brandissant des billets, je peux satisfaire mon excitation, du moins en partie : je peux rapprocher les corps des artistes et les amener à me toucher ou me laisser les toucher. »

Tant que les performances de drag ont lieu devant des adultes consentants, rares sont ceux qui s’y opposeront. Vous rappelez-vous d’une manifestation anti-drag devant le Cabaret Mado ou L’Entre-Peau dans le Village gai à Montréal? Pourquoi Mado Lamotte n’a-t-elle jamais provoqué autant d’animosité que Barbada?

Probablement parce que Mado, drôlement sympathique et championne des blagues à caractère sexuel ne s’est jamais imposée auprès des enfants.

En 35 ans de carrière, Mado n’a jamais provoqué de controverse et comme le soulignait l’année dernière Radio-Canada, Mado a, « par sa créativité et sa douce folie, été un agent qui a contribué à l’acceptation de l’existence des communautés LBGTQ2S+ au Québec et au Canada ».

L’objectif drag

Pour revenir à l’article de Rufo, il résume ainsi « l’objectif drag » : « oblitérer les conceptions stables du genre par la performance et réhabiliter le bas de la hiérarchie sexuelle par l’élévation du marginal ».

Ici, Rufo parle de la théorie et d’une certaine forme de militantisme drag, non pas de l’objectif de toutes les performances drag.

Si son affirmation a le défaut de manquer de clarté et de nuances, il est difficile de ne pas lui donner raison sur la question de l’élévation du marginal.

N’est-ce pas exactement ce à quoi nous assistons depuis quelques années, l’élévation du marginal dans tout ce qui a trait au genre et à la sexualité? Le gavage médiatique, politique et commercial des personnes à l’identité de genre marginale va bien au-delà de l’acceptation sociale, de la tolérance et de l’inclusivité, et laisse transpirer un effort concerté de normaliser la marginalité sexuelle.

Les « drag shows » pour enfants sont non seulement de plus en plus nombreux aux États-Unis, en Australie et au Canada, mais ils sont de plus en plus osés.

Aux États-Unis, il n’est pas rare de voir des événements de drag queens « pour la famille » où les enfants sont invités à donner des pourboires à des drags presque nues qui font des danses lascives.

Dans cette vidéo on peut voir un spectacle drag de Noël « pour la famille » au contenu très sexuel et l’événement Drag the Kids to Pride, dans un bar, où l’on peut lire sur le mur : « It’s not gonna lick itself » (Ça ne se léchera pas tout seul) :



Une des drags interviewée croit et « espère » que ce genre d’événement aura pour effet que plus d’enfants seront portés « à faire du drag », car ça donne un gros « boost » de confiance en soi.

Les personnes qui trouvent immoral d’exposer des enfants à ce genre de performances sont de tous les horizons politiques, de toutes les classes sociales et de toutes les orientations sexuelles, n’en déplaise aux « experts » radio-canadiens.

La théoricienne Sarah Hankins, citée par Rufo, écrit au sujet de ces performances salaces :

« L’acte de payer une femme dominante/dominatrice, un homme qui supplie, un esclave mal rémunéré ou un garçon permet au membre de l’auditoire d’incarner temporairement une ou plusieurs des positions sociales “mauvaises/contre nature”, par exemple le pédophile, le prédateur pédophile gay renfermé, la femme cougar prédatrice, le sugar daddy ou la mama, même le jeune ou l’enfant sexualisé lui-même».

La performance genderfuck se servirait selon elle « “des clichés du primitivisme et de la dégénérescence comme outils de protestation et de libération” dans le but de renverser les tabous contre “la pédophilie, la nécrophilie, le fétichisme des objets érotiques et le sexe humain-animal” ». (Soulignements ajoutés)

« Ces performances, écrit Rufo, constituent la finalité, l’aboutissement de plus d’un siècle de travail, des boules de soie et de satin en passant par la politique hypercérébrale de déconstruction, jusqu’à l’anéantissement des notions traditionnelles du sexe. »

Au début des années 2000, une autre frange drag, représentée par Ru Paul, a troqué l‘idéologie pour le « bon vieux fun glamour américain », rendant le phénomène mainstream en l’intégrant aux « médias de masse et à la culture de consommation », ajoute Rufo.

Certains y ont vu l’opportunité de « transformer les performances drag en événements familiaux pouvant transmettre une version simplifiée de la théorie queer aux enfants ».

Et c’est ici que nous entrons dans le vif du sujet de l’heure : L’heure du conte avec une drag queen.

La naissance de L’heure du conte

Drag Queen Story Hour (L’heure du conte avec une drag queen) est une organisation non gouvernementale fondée en 2015 par Michelle Tea « pour promouvoir des performances drag “pour la famille” » (family-friendly). Il existe aujourd’hui 40 branches à travers les États-Unis.

Harris Kornstein, nom de scène Lil Miss Hot Mess, a été l’une des premières drag queens à présenter L’heure du conte dans les bibliothèques publiques aux États-Unis. Il a publié deux livres pour enfants ainsi que co-écrit l’article, « Drag pedagogy: The playful practice of queer imagination in early childhood » (La pédagogie drag : la pratique ludique de l’imagination queer dans la petite enfance) avec Harper Keenan, un homme transgenre et théoricien queer.

Lil Miss Hot Mess lors du L’heure du conte,
racontant l’histoire du mariage gay entre deux vers de terre, Worm Loves Worm.

Kornstein et Keenan écrivent dans ce manifeste que « l’école sert à redresser l’enfant pour qu’il corresponde en quelque sorte aux paramètres actuels de [la] vision [normative du citoyen idéal selon l’État] », ce qui n’est pas faux.

Rufo écrit :

« Pour perturber cette dynamique, les auteurs proposent une nouvelle méthode d’enseignement, la “pédagogie drag”, comme moyen de stimuler l’“imagination queer”, enseigner aux enfants “comment vivre de manière queer ” et “apporter des façons queer de savoir et d’être dans l’éducation des jeunes enfants”. Comme l’expliquent Kornstein et Keenan, il s’agit d’un projet intellectuel et politique exigeant des drag queens et des activistes qu’ils travaillent à saper les notions traditionnelles de la sexualité, en remplaçant la famille biologique par la famille idéologique, et en éveillant des désirs sexuels transgressifs chez les jeunes enfants. “En s’appuyant en partie sur la théorie queer et les études trans, les pédagogies queer et trans cherchent activement à déstabiliser la fonction normative de la scolarisation par l’éducation transformatrice”, écrivent-ils. “Il s’agit d’une orientation fondamentalement différente des mouvements vers l’inclusion ou l’assimilation des personnes LGBT dans les structures existantes de l’école et de la société”. » (Soulignements ajoutés)

Donc.

À ceux qui prétendent, comme Manon Massé, qu’il est uniquement question d’inclusion et d’acceptation, les principaux promoteurs de la pédagogie drag le disent eux-mêmes : les pédagogies queer et trans ont une « orientation fondamentalement différente des mouvements voués à l’inclusion » des communautés LGBTQIA2S+ et visent plutôt à « déstabiliser activement la fonction normative de la scolarisation par l’éducation transformatrice ».

Les parents ont-ils raison de s’inquiéter que des drag queens enseignent à leurs enfants « comment vivre de manière queer » ?

Certains n’y verront pas de problèmes, d’autres oui, car l’idéal recherché va bien au-delà de l’inclusion et de la tolérance.

L’heure du conte à Hamilton en Ontario, dans une brasserie.

Dans leur article sur la pédagogie drag, Kornstein et Keenan citent à ce sujet un passage du livre du théoricien queer José Esteban Muñoz, Cruiser l’utopie :

« La queerness n’est pas encore là. La queerness est une idéalité. Autrement dit, nous ne sommes pas encore queer. Il se peut que nous n’atteignions jamais la queerness, mais nous la sentons comme la chaude lumière d’un horizon empreint de puissance. Nous n’avons jamais été queer, pourtant la queerness existe pour nous comme une idéalité que nous pouvons distiller à partir du passé et utiliser pour imaginer un futur. Le futur est le domaine de la queerness. » (Soulignements ajoutés)

Cette utopie, cet avenir queer, L’heure du conte participe à le construire en lisant aux enfants des livres qui, d’après Keenan et Hornstein, « comprennent souvent des personnages queer et/ou trans, des thèmes de transgression des genres ou des récits sur le fait de ne pas se sentir à sa place et de trouver sa voix ».

Il est même parfois question de tabous :

« Certains transposent le penchant drag pour les tabous dans les idées qu’ont les enfants sur des sujets bêtes, comme faire des dégâts ou apprendre à être propre ».

Les pédagogues drag l’écrivent noir sur blanc :

« Pour nous, la pédagogie drag consiste moins à imiter les comportements particuliers des drag queens qu’à s’interroger sur les façons d’être queer/trans qui vont au-delà du présent. »

Ils affirment ouvertement que ce qui se passe en surface est moins important que ce que l’on peut lire « entre les lignes ».

Comme dans cette publication du chapitre britannique Drag Queen Story Hour, « L’amour n’a pas d’âge? »

C’est justement entre les lignes que se trouvent les véritables objectifs de la pédagogie drag, incluant L’heure du conte.

Rufo l’explique dans le passage suivant :

« Pour les pédagogues drag, le parcours de vie traditionnel — grandir, se marier, travailler 40 heures par semaine et élever une famille — est une norme bourgeoise oppressive qu’il faut déconstruire et renverser. Alors que les drag queens prennent la parole dans leurs costumes sexuellement suggestifs, Kornstein et Keenan soutiennent que leur tâche consiste à perturber le “binaire entre la femme et la virilité”, à semer dans la salle des “thèmes transgressifs de genre” et à briser l’“avenir reproductif” de la “famille nucléaire” et du “mariage sexuellement monogame”, tous considérés comme des mécanismes d’oppression capitaliste et hétérosexuelle. Les livres sélectionnés dans de nombreuses représentations de L’heure du conte avec une drag queenCinderelliot, If You’re a Drag Queen et You Know It, The Gender Wheel, Bye Bye, Binaryet They, She, He, Easy as ABCfont la promotion de ce récit fondamental. Bien que les événements de L’heure du conte soient souvent considérés comme “pour la famille”, Kornstein et Keenan expliquent qu’il s’agit d’une forme de code: “Il se peut que L’heure du conte soit ‘pour la famille’, en ce sens qu’il est accessible et invitant pour les familles avec enfants, mais il s’agit moins d’une force d’assainissement que d’une introduction préparatoire à d’autres modes d’affiliation. Ici, L’heure du conte est ‘pour la famille’ au sens de ‘famille’ en tant que code queer de la vieille école pour identifier d’autres queers dans la rue et communiquer avec eux.” Autrement dit, le but n’est pas de renforcer la famille biologique, mais de faciliter la transition de l’enfant vers la famille idéologique. » (Soulignements ajoutés)

Le but de la pédagogie drag consiste, selon Rufo, à « reformuler la relation des enfants avec le sexe, la sexualité et l’érotisme ».

Il cite une autre pédagogue queer, Hannah Dyer, qui, selon lui, « expose le concept même d’“innocence de l’enfance” comme une illusion hétéropatriarcale oppressive ».

« Le but est donc, dit-elle, de renverser le système de l’hétéronormativité, qui comprend l’innocence de l’enfant, et de restructurer la sexualité de l’enfant à partir de ses fondements. Et les performances drag fournissent une méthode visuelle, symbolique et érotique pour y parvenir. »

Pour des raisons évidentes de mise en marché, L’heure du conte est présentée comme une façon ludique d’encourager l’inclusion et l’acceptation et non d’interroger l’enfant sur « les façons d’être queer/trans » et d’offrir « une relation queer avec les enfants, qui rompt avec l’avenir reproductif de la classe normative et de la famille nucléaire ».

Kornstein et Keenan révèlent eux-mêmes dans leur article que le double jeu est nécessaire pour atteindre les véritables objectifs recherchés par L’heure du conte :

« Bien que L’heure du conte avec une drag queen se positionne publiquement comme visant à “aider les enfants à développer l’empathie, à en apprendre davantage sur la diversité et la différence entre les sexes, et à exploiter leur créativité”, nous soutenons que ses contributions peuvent aller au-delà de la morale et des modèles[…] En tant qu’organisation, L’heure du conte avec une drag queen peut être incitée à réciter des formules portant sur l’harmonisation avec les normes des programmes d’études et l’apprentissage socioaffectif afin d’être lisible au sein des établissements publics d’enseignement et des organisations philanthropiques. Au bout du compte, le drag ne prend pas ces objectifs utilitaires trop au sérieux (mais il est très bon pour avoir le physique de l’emploi lorsque cela est nécessaire). » (Soulignements ajoutés)

Le but affiché, l’inclusion et l’apprentissage de la diversité, est donc une façade, un travestissement.

Rufo résume bien ce modus operandi :

« En d’autres termes, en tant que mouvement, L’heure du conte avec une drag queen a appris la danse de l’exploitation d’une organisation militante à flux de trésorerie positif, obtenant des contrats gouvernementaux et l’accès aux auditoires, tout en fournissant une défense rhétorique plausible contre les parents qui pourraient remettre en question la sagesse des hommes adultes qui créent “des sites de plaisir queer ” avec leurs enfants. »

Si le mouvement a opté pour les bibliothèques publiques, c’est que ces dernières sont « légalement tenues de fournir un accès égal aux organisations, sans égards à l’affiliation politique ou à l’idéologie ».

Alors, à quand L’heure du conte avec un « complotiste » dans les bibliothèques du Québec? Peut-être qu’un titre travesti du genre « Le conte plotiste » serait plus attrayant pour notre société à la dérive?

Parlant de dérive, Christian Rufo termine son article en montrant des exemples du phénomène « drag pour la famille » en affirmant que « les idéologies contiennent toujours leurs propres germes de destruction ».

Des activistes de L’heure du conte et des spectacles drags ont par ailleurs été arrêtés récemment pour possession de pornographie juvénile et relations avec des mineurs, alors que d’autres sont des délinquants pédosexuels avec des casiers criminels.

À ceux qui crieront à l’exception et aux pommes pourries, Rufo rétorque :

« Le projet philosophique et politique de cette théorie a toujours été de détrôner la culture hétérosexuelle traditionnelle et d’élever ce que Rubin appelait la “caste sexuelle” au bas de la hiérarchie, c’est-à-dire les transsexuels, les travestis, les fétichistes, les sadomasochistes, les prostituées, les vedettes de la pornographie et les pédophiles. L’heure du conte avec une drag queen peut tenter d’assainir les habitudes et de vérifier les antécédents criminels de ses artistes, la sous-culture de la théorie queer attirera toujours des hommes qui veulent suivre l’idéologie jusqu’à sa finalité.

Lorsque les parents, les électeurs et les dirigeants politiques comprendront la véritable nature de L’heure du conte et l’idéologie sous-jacente, ils travailleront rapidement pour rétablir les limites qui ont été temporairement — et de façon irresponsable — abandonnées. Ils traceront une ligne de démarcation claire entre la sexualité des adultes et l’innocence des enfants, et renverront les perversions du “genderfuck”, du “primitivisme” et de la “dégénérescence” à leur place, soit dans la marginalité. »

Il ne s’agit pas ici de rejeter les drags et les trans, mais plutôt de reconnaître que l’on ne peut pas forcer la normalisation des phénomènes marginaux, surtout pas auprès des enfants.

Si l’opposition à L’heure du conte avec une drag queen traduisait réellement le rejet des communautés LGBTQIA2S+, il y aurait eu de nombreuses manifestations contre la parade gay qui se tient chaque année. Or, cette parade laisse généralement indifférents ceux qui ressentent un profond malaise avec L’heure du conte ou s’y opposent.

Dans son entrevue à Tout le monde en parle, la drag Barbada prônait l’écoute et la compréhension de l’autre.

Malheureusement, au Québec, il y a des groupes que l’élite politico-médiatique ne veut pas entendre ni comprendre. Ceux-ci sont exclus du débat public, ne sont pas tolérés et sont stigmatisés.

Tout cela au nom de la tolérance et de l’inclusivité.






Le wokisme est un marxisme

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Ophélien Champlain

L’idéologie qu’on appelle désormais communément le wokisme porte plusieurs autres noms, dont l’intersectionnalité et le terme « marxisme culturel », qui ne fait pas l’unanimité. L’appellation est d’une part rejetée par les partisans d’une gauche dure strictement économique qui désavoue le combat sociétal du wokisme tout en restant accrochée à la doctrine de Marx, et d’autre part, par les institutions qui soutiennent le wokisme. Bien qu’on puisse parfois apercevoir des militants wokes agiter des drapeaux rouges dans leurs manifestations, le mot « marxisme » n’est pas un choix judicieux si le but est de vendre une idéologie à la population générale.

Sur Wikipédia, la notion de marxisme culturel est présentée comme une théorie du complot propagée dans les milieux conservateurs et d’extrême droite. Comme quoi, bien qu’on puisse se fier à « l’encyclopédie libre » pour obtenir des informations objectives telles que la superficie d’un pays, on arrive en territoire biaisé comparable au département des sciences sociales de l’UQAM [NDLR Université du Québec à Montréal] quand il est question de sujets politiques.

N’en déplaise aux idéologues qui gèrent Wikipédia, le wokisme s’inscrit parfaitement dans la famille marxiste. Selon Marx, l’économie capitaliste permettait à la classe de l’élite bourgeoise de profiter exclusivement de privilèges et d’une forme spéciale de propriété tout en excluant, réprimant et opprimant le peuple. Pour transformer la société de manière à atteindre l’équité, il fallait éveiller le prolétariat, agent historique du changement, afin de l’amener à faire une révolution anticapitaliste.

Un siècle plus tard, Mao Zedong a adapté les théories de Marx et de Lénine à la situation politique et économique de la Chine. Sur le drapeau chinois, les quatre étoiles jaunes gravitant autour de la plus grande représentent les quatre classes qui devaient s’unir pour destituer la classe aristocratique au pouvoir et permettre d’instaurer la « Nouvelle Démocratie » de Mao Zedong : le prolétariat ouvrier, la paysannerie, la petite bourgeoisie [les commerçants] et les capitalistes patriotes.

Selon l’auteur américain James A. Lindsay, si le maoïsme est le marxisme-léninisme adapté aux caractéristiques chinoises, le wokisme est un maoïsme adapté aux caractéristiques américaines. Même principe, sauf que les classes en cause diffèrent.

Lindsay explique qu’en remplaçant le mot classe par race : on obtient la théorie critique de la race, qui est épicentrale au wokisme. Il cite l’article « Whiteness as Property » [« La blancheur en tant que propriété »] de la professeure Cheryl Harris, dans lequel elle soutient que la blancheur fonctionne comme une forme de propriété profondément ancrée dans la société américaine et les institutions juridiques, et que ce statut de propriété est une source clé d’inégalité raciale.

Une fois transposé, le privilège économique de la classe aristocratique devient essentiellement le privilège blanc, mais aussi masculin, hétérosexuel et d’héritage chrétien. Les classes sommées de s’unir contre la classe dite opprimante sont les personnes de couleur, les femmes, les LGBTQ+ et toutes celles qui bénéficient de points d’intersection selon le barème du féminisme intersectionnel. Le wokisme est empreint de la notion de privilège : il vise à atteindre l’équité sociale par la destruction de ceux-ci.

La participation de la classe ouvrière n’est plus sollicitée dans le nouveau combat révolutionnaire autre qu’à titre folklorique [pourquoi s’en priver si on peut gonfler les rangs], mais à la stricte condition de souscrire à la nouvelle religion woke.

À partir du moment où le wokisme fait de l’idéologie du genre LGBTQ+ un fer de lance [avec ses concepts abstraits tels que la non-binarité et la fluidité], il échappe au rationalisme et s’inscrit dans la colonne des croyances. Il en vient à s’apparenter au religieux dans la mesure où la notion d’identité de genre évoque une conception de l’âme. Il n’existe pas de preuves empiriques de l’existence de l’âme en tant qu’entité distincte du corps physique. Idem pour l’identité de genre.

Il faut noter que le marxisme porte également un caractère religieux. C’est pourquoi il ne coexiste pas avec les croyances religieuses [classiques], qui sont considérées comme un obstacle au développement de la société socialiste. L’État communiste est officiellement athée [ex-URSS, Chine, Cuba, Corée du Nord, Vietnam]. Tandis que l’athéisme a été promu comme un élément clé de la culture révolutionnaire communiste, il l’a aussi été dans la culture progressiste.

Les classes progressistes qui se sont éloignées du christianisme sont ainsi les plus enclines à tomber en proie au wokisme, ce qui est particulièrement évident dans le contexte étatsunien. Il fallait s’attendre à ce qu’une quelconque croyance spirituelle parareligieuse, philosophie politique ou mélange des deux vienne combler le vide laissé par la répudiation de la religion de souche. Inversement, la droite religieuse est la frange qui résiste le plus solidement.

Devenu protégé du corporatisme, le wokisme peut donner l’impression d’être diamétralement opposé au marxisme. Pourtant, pas tant que ça : il demeure porteur d’un combat de classes révolutionnaire pour atteindre l’équité, sauf que celles-ci ne sont plus déterminées en fonction du pouvoir économique. Le grand patronat, autrefois adversaire désigné de la lutte marxiste-léniniste, chaperonne désormais le combat marxiste-culturel woke à coups de notations ESG, qu’il utilise comme outil pour atteindre l’objectif du citoyen global déraciné soumis aux 17 objectifs de développement durable : un autre idéal utopique et centralisateur qui ne peut être atteint que par voie d’autoritarisme.

Ainsi, le wokisme n’en demeure pas moins un marxisme. La guerre culturelle menée en son nom porte un potentiel de violence et risque de déboucher sur pareil autoritarisme. Le globalisme corporatiste n’est que le capitalisme d’État à la chinoise élargi au monde entier.






Et si les progressistes arrêtaient leur « terrorisme » intellectuel à l’égard des gens qui ne pensent pas comme eux?

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Anthony Tremblay

Le Québec en ce magnifique printemps 2023 est un champ de bataille idéologique. Une « guerre » qui se joue sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les associations étudiantes, les syndicats, les firmes de marketing, les conseils d’administration. Pour les progressistes, chaque occasion est bonne pour pousser un programme politique radical. Mais il semblerait que le plan ne se passe pas comme prévu. Il y a une réaction depuis peu et même le début d’une contre-offensive. Une analyse de la guerre culturelle au Québec s’impose.

[Voir aussi :
Succès du film Super Mario Bros : le refus du wokisme rapporte gros
Les dérives (calculées) du cinéma français — Les Trois Mousquetaires : Porthos est bisexuel !
Une association parlementaire transpartisane déclare la guerre au wokisme
WOKISME, THÉORIE du GENRE, toutes les dérives de cette Société LGBTQ+ qu’« ILS » veulent nous imposer par tous les moyens…
Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan
Cerveaux d’enfants manipulés et théorie du genre : le pire de la « cancel culture » et la circulaire de septembre 2021
La fin du Sacré et du patriarcat
Langue française : « À l’usage, l’écriture dite “inclusive” se révèle excluante »
MAUVAIS GENRE chapitre 1 UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE]

Une publicité qui met de l’avant « l’inclusivité » d’un plat de pâtes carbonara sans porc pour accommoder des musulmans qui mangent halal. Ça sonne bizarre. À une époque pas si lointaine, nous appellerions ça simplement de la convivialité. Si une personne de notre famille vient souper et qu’elle est végétarienne, il est de rigueur d’offrir une alternative ou bien que la personne apporte quelque chose à cuisiner. À moins d’être intraitables, la plupart des hôtes accepteront certains compromis. Même chose pour des allergies, des intolérances. Donc, pourquoi politiser ici des pâtes carbonara au nom de l’inclusion ?

Vous trouvez ça ridicule ? Nous aussi ! Ainsi que n’importe quelle personne normale. Mathieu Bock-Côté qui a rapporté la nouvelle sur Cnews explique que l’on va après accuser ceux qui évoquent la politisation de cette campagne publicitaire comme étant des idéologues obsédés. En gros, le camp progressiste qui politise une recette de pâtes accuse les conservateurs de politiser… une recette de pâtes.

Ainsi, nous avons un parfait exemple de la guerre culturelle au Québec qui se développe chaque jour avec une intensité toujours renouvelée. David Santarossa dans son excellent essai La pensée woke explique que le wokisme est l’idéologie dominante au Québec. Pas dans la population qui la rejette massivement. Car pour être dominante, une idéologie n’a pas besoin d’être plébiscitée par le peuple. C’est par les médias, la culture, le divertissement, le sport, les institutions telles que les universités et les grandes entreprises qu’une idéologie devient dominante.

Nous allons prendre un exemple. Bien que nous pourrions parler de la « race », du féminisme, de l’avortement ou de bien d’autres sujets controversés, prenons le cas des orientations sexuelles et du « genre ».

C’est ainsi qu’au cours des années, nous parlions au départ des droits des gays et des lesbiennes. Après, ce fut au tour des personnes bisexuelles et transgenres. Et maintenant même des personnes impliquées dans ces causes sont incapables de dire à quoi correspondent toutes les lettres de l’acronyme commençant par « LGBT… » qui change constamment. Et encore moins de pouvoir définir clairement ce que signifie chacune des lettres.

Comment voulez-vous expliquer ce qu’est la non-binarité à des enfants de 5 ans, si moi, avec une expérience de vie et une culture politique, je n’avais jamais entendu parler de ce concept avant 2014 ? Peut-on vraiment imposer un programme politique aussi trouble à des enfants qui ne savent pas encore lire ?

Un exemple grave de cette politisation d’enjeux inexistants il y a à peine 10 ans s’est montré comme un cheveu dans la soupe. C’est dans un dessin animé Netflix destiné aux enfants de 3 à 5 ans qu’un veau se définissait comme non-binaire et qui voulait qu’on le définisse par ses pronoms et qu’on l’appelle Fred, car « ça sonne aussi bien pour un garçon que pour une fille ». Les exemples se multiplient chaque jour.

Extrait de la série pour enfants Ridley Jones avec un veau s’affirmant comme « non-binaire »

C’est là le problème du progressisme. Ceux-ci représentent l’idéologie dominante. Ils contrôlent le cinéma, les universités, et même les écoles de vos enfants. On enfonce dans la gorge de gens qui n’ont rien demandé des concepts flous, aux contours mal définis (quand ce n’est pas volontaire), qui exigeront ensuite une adhésion sans faille, au risque d’être ostracisés socialement dans leur milieu (les étudiants nationalistes et conservateurs pourront vous en parler).

On se le demande régulièrement sur Québec Nouvelles, est-ce qu’il y a une demande aussi folle pour montrer des drag queens à la télé, dans nos festivals, nos bibliothèques et nos écoles ? Pourquoi un tel acharnement à mettre de l’avant une sous-culture jadis marginale réservée au monde de la nuit entre adultes consentants ?

Les réponses possibles à cette question sont nombreuses. Mais on va simplement dire ceci à ceux qui se définissent comme « progressistes » : arrêtez ! À force de harceler des gens qui veulent mener une vie normale avec leur famille dans vos médias, vos films, dans vos spectacles, vos conférences de presse, vous magasinez une quantité absolument effroyable de haine. On a remarqué depuis quelque temps une hausse du sentiment homophobe chez les jeunes générations. Il n’est pas impossible que le matraquage médiatique autour des « LGBT… » développe un sentiment de lassitude si ce n’est pas d’hostilité.

Ce n’est pas en insultant les gens en les qualifiant de réactionnaires que vous ferez progresser votre agenda en faveur des minorités. Ni en politisant ce qui est des comportements normaux d’une vie en société comme le fait d’accommoder des régimes alimentaires surtout s’il s’agit d’amis ou de membres de notre famille.

Des centaines de co-signataires d’une pétition ont récemment demandé une « pause » quant au développement de l’intelligence artificielle. Selon eux, les innovations vont trop vite et nous n’avons pas assez de recul pour comprendre ce qu’il nous arrive. Avant que ne survienne une catastrophe. Disons la même chose aux « progressistes ». Prenez une pause. Arrêtez-vous un temps et calmez-vous. À force de toujours tirer sur tout le monde, vous ne réalisez pas les risques que vous faites courir à l’ensemble de la société. Cela sera salutaire pour tout le monde.






Détransition, conséquence d’une épidémie factice et de diagnostic de « dysphorie de genre » surestimé

Par Nicole Delépine

Les enfants sacrifiés de la théorie du genre : arrêtez le Trans train comme en Suède

Les lobbies, la mode, le business conduisent beaucoup d’adolescents qui se sentent mal dans leur peau (ce qui est bien normal à cet âge) à se laisser convaincre que leurs soucis viennent d’une erreur de « genre », idée induite par la publicité mensongère à tous niveaux : cinéma, télévision et malheureusement école, y compris chez les très jeunes, âge de la plus grande facilité de la manipulation.

Certains tentent parfois de revenir en arrière : on les appelle les détransitionneurs !

[Voir aussi :
Idéologie LGBTQ+… Un Transgenre raconte sa détransition
Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan
Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité
Un marché d’un autre genre est né : celui du GENRE
MAUVAIS GENRE chapitre 1 UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE
La théorie du genre a-t-elle transformé en profondeur nos sociétés occidentales ?
Dysphorie de GENRE : le mirage de la TRANSITION
La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie]

Un acteur britannique, influenceur sur les réseaux raconte sur une TV américaine son parcours.1

« L’influenceur Oli London, 32 ans, révèle qu’il est en train de revenir d’une femme coréenne à un homme britannique — et dénonce les écoles pour avoir “normalisé le changement de genre” et enseigné aux enfants “à idolâtrer les hommes faibles comme Harry Styles”.

L’influenceur britannique a suscité la controverse après s’être identifié comme “transracial” et avoir dépensé plus de 271 000 dollars pour ressembler à des pop-stars coréennes.

London a déclaré que les guerres culturelles américaines sur le genre et les écoles ont laissé les gens confus sur le sujet.

Les enfants apprennent dès leur plus jeune âge, dès l’âge de cinq ans dans certains cas, qu’il n’y a pas de mal à changer de sexe, qu’il n’y a pas de mal à porter une jupe, qu’il n’y a pas de mal à ce qu’un garçon utilise des toilettes neutres quand cela met les filles en danger »

La pub et les réseaux sociaux, les influenceurs et même la publicité gouvernementale en France, la peur d’être poursuivi pour transphobie des familles et des médecins psychiatres en cas de refus immédiat du souhait de l’enfant (politique pro affirmative d’emblée),2 conduisent trop de candidats à foncer d’emblée dans le TGV de la transition, sans avoir le droit, de fait, à une période suffisante de maturation de leur décision. Qui sont finalement les victimes si ce ne sont ces enfants pris en otage de la mode ?

Nouvelle normalité

La question n’est pas qu’un certain nombre de personnes se sentent d’un autre sexe que celui de leur corps visible, cela a toujours existé, mais de façon très minoritaire.

Le problème est lorsque des personnes arrivant au pouvoir politique affirment que c’est « la nouvelle normalité » et tentent de marginaliser tous ceux qui ne ressentent pas cette différence.

La nouvelle culture portée par un petit groupe puissant surreprésenté parmi nos dirigeants occidentaux3 4 5 6 et lobbies auprès des parlements, conduisent à des erreurs de diagnostic chez des enfants ou jeunes en mal être qu’il eut été nécessaire d’écouter longuement ainsi que leurs familles et proches, avant de s’engager dans un long parcours du combattant qui le plus souvent ne les satisfait pas d’après leurs témoignages. D’où ce nouveau chapitre de l’histoire de la théorie du genre, les détransitionneurs.7

Le transgenrisme a pris une dimension politique aux USA et par contamination habituelle, en UE

Rachel Levine, ministre de Biden est transgenre : « Les enjeux de représentation sont devenus centraux » (marianne.net) « La question des transgenres était déjà au centre de la campagne de 2015-2016. »8 Nommée ministre adjointe de la Santé par Joe Biden, Rachel Levine « représente un choix historique » a écrit Joe Biden en annonçant sa nomination comme ministre adjointe de la Santé. Jusqu’alors directrice de la Santé de l’État de Pennsylvanie, Rachel Levine devrait devenir la première responsable fédérale transgenre. Un choix hautement politique, entre lutte contre l’épidémie de Covid-19 et sur représentation des minorités. »Elle officie au sein d’« Equality Pennsylvania », organisation pour le droit des personnes LGBT.

LE DROIT DES PERSONNES TRANSGENRES FORTEMENT POLITISÉ

« Elle représente un choix historique et extrêmement qualifié pour aider à mener les politiques de santé de notre administration », s’est enthousiasmé Joe Biden, ajoutant qu’elle « apportera le leadership ferme et l’expertise cruciale dont nous avons besoin pour guider les gens à travers cette pandémie, peu importe d’où ils viennent, leur race, religion, orientation sexuelle, identité de genre ou leur handicap. »

0,6 % DE LA POPULATION ADULTE AMÉRICAINE

« Joe Biden fait comprendre que les personnes transgenres constituent une part importante de notre pays » a réagi Mara Keisling, directrice exécutive du National Center for Transgender Equality. Joe Biden avait nommé Shawn Skelly, une vétéran trans, dans son équipe de transition.

« Les personnes transgenres représenteraient 0,6 % de la population adulte des États-Unis, mais leurs revendications résonnent plus fortement dans le débat public. 9

Les associations mettent régulièrement en avant leur situation précaire. Selon le National Center for Transgender Equality, 29 % des personnes transgenres aux États-Unis vivraient dans la pauvreté ».

LA REPRÉSENTATION DES MINORITÉS, STRATÉGIE POLITIQUE

Les politiques de tous pays sont rarement désintéressés. Chez les démocrates aux USA la représentation des minorités est devenue une réelle stratégie politique dominante.

« La communication sur l’identité sert à donner des gages à certaines clientèles électorales et surtout à la gauche du parti », reconnaît Lauric Henneton, maître de conférences à l’Université de Versailles Saint-Quentin, « on peut imaginer que c’est une version américaine du “en même temps”. »

On peut comprendre que des politiques tentent de se trouver de nouvelles clientèles et quoi de mieux de chercher dans les minorités, voire les extrêmes minorités.. Mais combien de victimes converties trop rapidement à un changement de genre alors que leur état relevait d’une autre pathologie (ou pas) ou d’un mal être transitoire ?

J’ÉTAIS SÛR : JE SUIS UN GARÇON

Charlie Evans est né femme, a vécu comme un homme pendant dix ans et est maintenant une femme à nouveau. Elle met en garde contre les décisions précoces et incontestées.

Le « detransitioner » de Manchester est un combattant déterminé contre le changement de sexe trop rapide. Elle parle très ouvertement de ses expériences personnelles. Elle a fondé le Detransition Advocacy Network. Elle a parlé lors de la « Lesbian Strength March » à Leeds.10

« Je savais que j’étais un garçon parce que j’aimais les voitures, les camions, la boue et les boîtes — et les filles. Je savais que j’étais un garçon parce que je n’agissais pas comme une fille. Rien chez moi ne semblait girly, et l’idéologie trans dit que tout le monde ressent son genre. Je ne me sentais pas comme une fille.

Je savais que j’étais un garçon parce que je répondais aux critères de la dysphorie de genre : une forte aversion pour les jouets et les vêtements typiquement féminins ; amis principalement masculins ; sentir que mes sentiments et mon comportement étaient typiques d’un garçon ; le désir d’être traité comme un garçon ».

Tous l’ont conforté dans son changement de genre tout de suite, amis comme les thérapeutes qu’il a consultés ! Comme si une fille n’avait pas le droit d’être finalement « un garçon manqué » pendant son enfance !

EN SUÈDE, PRÉCURSEURS EN UE DES TRANSITIONS MÉDICOCHIRURGICALES, ILS METTENT LE FREIN : ARRÊTEZ LE TRANS-TRAIN 11!

28 avril 202112 de Christine Westerhaus

Dans la Suède libérale, le débat trans a fait rage sur les faux diagnostics et une nouvelle loi scandaleuse. Les médecins et les parents étaient en colère. La femme trans Aleksa Lundberg s’est également rangée du côté des critiques, déclarant :

« Quelque chose ne va pas fondamentalement. »

Alors qu’une nouvelle loi devait faciliter la chirurgie chez les mineurs, y compris sans l’accord des parents la polémique a permis de réagir.

Mais au fil des ans, des doutes se sont accrus en elle quant à savoir si elle faisait toujours la bonne chose. Surtout avec ses patientes.

« Ces dernières années, de plus en plus de filles biologiques sont venues à notre cabinet. Beaucoup d’entre elles avaient d’autres diagnostics tels que l’autisme, les troubles de l’alimentation ou le trouble de stress traumatique.Néanmoins, on s’attendait à ce que nous répondions aux souhaits de ces patients en matière de traitement de changement de sexe. »

En 2019, Sämfjord a quitté son emploi.

« J’avais peur d’infliger des dommages irréversibles aux jeunes. »

Dans l’équipe KID de l’hôpital universitaire Karolinska, les cas avaient explosé depuis la création de l’équipe en 2000, passant de cinq à dix par an à 200 par an, la plupart d’entre eux étant des filles.

Des psychologues et des médecins, des parents, mais aussi des centres de conseil trans et des soi-disant détransitionnaires se sont plaints de la négligence avec laquelle les filles de 14 ans de l’hôpital universitaire ont été amputées des seins, sans qu’aucune autre cause de leur malaise avec leur propre corps n’ait été suffisamment clarifiée ou même traitée.

Dans le documentaire, elle se sent « comme un cobaye », explique une jeune femme qui s’est laissée transformer en homme trans.

« Ils expérimentent avec des jeunes sans preuves scientifiques. C’est irresponsable et cela me met en colère ! »

Dans Svenska Dagbladet, C Gillberg, psychiatre à Göteborg, a averti que les traitements hormonaux et chirurgicaux sur les enfants étaient « une grande expérience » qui pourrait potentiellement devenir « l’un des plus grands scandales médicaux du pays ».

Les parents ont également pris la parole. À 16 ans, la plus jeune fille de Jannika Häggström a dit à sa mère qu’elle était un homme. La mère a refusé de consentir au traitement de changement de sexe. À l’âge de 18 ans, la fille adulte a été amputée des seins et a pris de la testostérone.

« À l’âge de 20 ans, à peine deux ans plus tard, elle a réalisé que tout cela n’était qu’une idée fixe. »

En 2018, Häggström a créé le « Gender Identity Challenge Sweden » (GENID) avec d’autres parents pour protéger parents et enfants

Le Suédois avait observé une tendance inquiétante :

« Presque aucune mère ou père n’ose refuser à son enfant le consentement à des interventions chirurgicales. Ce souhait n’est plus guère remis en question, car de nombreux parents rapportent que leurs enfants ont rompu le contact avec eux parce que d’autres jeunes trans leur ont conseillé de le faire sur Internet. »

D’autres parents avaient indiqué que le « Bureau de protection de la jeunesse » les avait contacté car ils avaient refusé de s’adresser à l’enfant avec le « pronom correct ». PRESSION INSUPPORTABLE DES BUREAUCRATES AU SERVICE DES POLITIQUES.

Le réseau compte une centaine de membres. « Nous voulons empêcher les médecins de continuer à faire des expériences sur nos enfants », explique Jannika Häggström.

« Les opérations et les traitements hormonaux sont une expérience, il n’y a pas d’études scientifiques à long terme sur les conséquences de telles interventions. Les jeunes ne peuvent donc pas donner leur consentement éclairé. »

GENID exige un âge minimum de 25 ans pour les interventions chirurgicales.

Finalement, le gouvernement suédois a arrêté le « Trans Train ». Elle a chargé l’Agence d’évaluation des technologies de la santé d’examiner les données sur l’augmentation du nombre d’adolescents atteints de dysphorie de genre. Résultat : Il existe très peu de données, tant sur les raisons de l’augmentation que sur les risques ou les bénéfices des traitements hormonaux et des chirurgies.

Un rapport de l’autorité nationale de la santé a révélé qu’une fille sur trois âgée de 13 à 17 ans souffrant de dysphorie de genre avait reçu un diagnostic de trouble anxieux et qu’un autre tiers souffrait de dépression. Un sur cinq souffrait de TDAH et un sur sept d’autisme. Enfin, une analyse de l’autorité sociale suédoise « Socialstyrelsen » est arrivée à la conclusion :

« Il y a plus d’inconvénients que d’avantages possibles à abaisser l’âge minimum pour la chirurgie de conversion sexuelle. »

« Lorsque les adolescents voient le changement de sexe comme une solution à leurs problèmes d’identité pendant la puberté, quelque chose ne va pas », explique Aleksa Lundberg femme de 39 ans, de Stockholm qui vit en tant que femme depuis près de 20 ans. »

« Quand je me suis réveillé et que j’ai réalisé que j’avais perdu une partie importante de mon sens sexuel, ce fut un véritable choc pour moi»

Elle dit qu’elle déciderait différemment aujourd’hui.

« J’ai réalisé que j’étais en fait un homme gay féminin qui sentait qu’il devait changer son corps pour être accepté. »

Autre chose est devenu clair pour elle :

« Les jeunes fondent leur décision pour ou contre le traitement sur les histoires ensoleillées que nous, les personnes trans, racontons dans les médias. Et j’ai caché une partie importante de mon histoire aux gens. » 13

DE PLUS EN PLUS DE FEMMES DEVIENNENT DES HOMMES

Il y a 30 ans, il y avait 3 000 transsexuels en Allemagne, aujourd’hui il y en a 24 000. De plus en plus de femmes fuient vers le sexe opposé. Pourquoi ? Battage médiatique pour les jeunes femmes ou néoféminisme en panne d’idées ?

Lea venait d’avoir 16 ans, et a présenté sa solution au problème à ses parents. « Elle nous a expliqué qu’elle détestait son corps féminin et qu’elle était en fait un garçon. » La mère était consternée. Sur Internet, elle a constaté que de nombreux parents ressentent la même chose qu’elle. Le phénomène a même récemment eu un nom : « Rapid Onset Gender Dysphoria » (ROGD).14

TRANS EST UNE TENDANCE15

« DETRANSITIONNEURS » : DES ADOLESCENTS REGRETTENT LEUR CHANGEMENT DE SEXE ET DÉNONCENT DES DIAGNOSTICS DE DYSPHORIE DE GENRE TROP HÂTIFS, QUI FERAIENT FI DE CERTAINES PATHOLOGIES16.

Les personnes qui regrettent leur transition sexuelle seraient en nombre croissant, d’après un avis de l’Académie de médecine :

« Le risque de surestimation diagnostique est réel, comme en atteste le nombre croissant de jeunes adultes transgenres souhaitant détransitionner. Il convient donc de prolonger autant que faire se peut la phase de prise en charge psychologique ».

Un député britannique dévoile sa transidentité et dit avoir été victime de chantage et de viol.

« En France, on sait par ailleurs que le nombre de mineurs qui ont souhaité changer de sexe a été multiplié par vingt sur la même période », selon Arnaud Alessandrin, sociologue spécialiste de la transidentité à Bordeaux, et certains regrettent.

Ces « détransitionneurs » peuvent être classés en deux catégories, selon le sociologue : « Il y a ceux qui ont été opérés lorsqu’ils étaient majeurs, ont été surdiagnostiqués et le regrettent. Ils représentent entre 1 et 2 % de la population trans ». Puis, les plus jeunes qui ont suivi un traitement hormonal. « Entre 20 et 40 % de ces jeunes disent ensuite que cela ne leur convient pas ».

Un chiffre considérable qui devrait faire réfléchir les partisans de la transition rapide.

Des diagnostics de dysphorie de genre trop hâtifs ignoreraient certaines pathologies responsables du mal être du mineur.

« Parmi les adolescentes qui détransitionnent, on se rend compte que souvent, une autre pathologie antérieure à la transition était en cause, comme l’anorexie, la boulimie, l’autisme », indique Nicole Athea, gynécologue au Parisien.

« Que peut-on décider quand on a 15 ans, qu’on est dans une situation de souffrance psychologique et bien souvent sous l’emprise d’une idéologie trans ? »17

Transgenrisme : « De jeunes détransitionneurs viennent nous apporter le récit de leur parcours »18

Attaquées dans un article sur Mediapart sur la question de la prise en charge des mineurs qui se déclarent transgenres, Caroline Eliacheff et Céline Masson, codirectrices de l’Observatoire La Petite Sirène19, répondent.

« Cliniciennes auprès d’enfants et d’adolescents depuis plusieurs décennies nous récusons ce procès en légitimité. C’est à ce titre qu’avec d’autres partenaires de différentes disciplines, nous avons créé l’Observatoire des discours idéologiques sur l’enfant et l’adolescent (Petite Sirène — l’OPS).20 »

De nombreux témoignages de parents et de détransitionneurs attestent d’une prescription hormonale trop rapide, en dépit de troubles psychiques avérés.

Il est important de savoir comment est éclairé le consentement du jeune et de ses parents concernant les traitements, leurs effets secondaires, leur éventuelle irréversibilité et notamment le risque d’infertilité.

Sont-ils informés de la permanence incertaine de l’identité de genre d’un enfant ou d’un adolescent et, qu’à ce jour, aucun critère fiable ne permet de dire qui persistera et qui changera d’avis ? Sont-ils informés des alternatives au traitement médical telles que la psychothérapie et l’attente bienveillante que préconisent actuellement la Suède et la Finlande ? (Après avoir été les pionniers des pratiques chirurgicales de transformations sexuelles.)

Les parents savent-ils que de nombreux experts (Genspect)21 déconseillent la transition sociale totale des enfants soulignant que cela concrétiserait ce qui pourrait n’être que « transition temporaire ? »

INFLUENCE DES RÉSEAUX SOCIAUX

À Paris, 30 à 50 % d’enfants persistent dans leur identité inversée alors dans d’autres équipes, notamment celle du Pr Zucker au Canada, 70 à 90 % d’enfants retrouvent une harmonie avec leur sexe quand ils sont pris en charge autrement.

Toutes les publications qui affirment une amélioration après traitement hormono-chirurgical ont été jugées de « très faible fiabilité » et court-termistes.

En revanche, la sursuicidalité pendant toute la vie des personnes trans est bien démontrée (43 % soit dix fois plus que la population hétérosexuelle) et sert même d’argument (discutable) pour dénoncer la discrimination dont les trans sont l’objet alors pourtant, que d’autres minorités sexuelles (homosexuels et bisexuels) ou autres, tout autant discriminées, ne souffrent heureusement pas d’un taux de suicide aussi élevé.

LE CONFINEMENT LIÉ AU COVID A LARGEMENT AMPLIFIÉ LA SUREXPOSITION AUX RÉSEAUX SOCIAUX

Dans l’accélération récente du phénomène, il faut sans nul doute analyser la part terrible de l’invraisemblable confinement imposé à une grande partie du monde, folie organisée qui a abouti à une augmentation majeure des troubles psychiques et singulièrement chez les plus jeunes. 

Le confinement lié au Covid a largement amplifié la surexposition aux réseaux sociaux.

« C’est là que les jeunes s’endoctrinent, s’autodiagnostiquent et acquièrent le vocabulaire et les codes pour convaincre leurs parents et les médecins ; c’est là qu’un avenir meilleur leur est promis s’ils s’éloignent de leurs parents, forcément transphobes si ceux-ci émettent la moindre réticence ; c’est là qu’ils adhèrent à leur nouvelle communauté qui les encourage dans leur détermination et les héroïse. »

Ils étaient perdus, isolés à la suite des mesures coercitives de la plandémie covid, ils deviennent membres d’un groupe chaleureux, qui les comprend et au passage les manipule et les utilisent : ils trouvent le nom de médecins complices qui prescrivent des hormones à la première consultation ou s’en procurent sur Internet. Ils y trouvent même le nom de chirurgiens (parfois même indiqués par nos grands centres de référence !) pratiquant des mastectomies

Ces mutilations sexuelles sont souvent voilées par des euphémismes tels que torsoplastie ou encore « chirurgie du haut » (les médecins reprenant à leur compte le vocabulaire trans) — opérations autorisées en France avant dix-huit ans avec l’accord des deux parents et réalisées dans des cliniques privées, à Paris et en province.

LES DÉTRANSITIONS

Il est bien sûr très difficile d’en établir le nombre, car les services spécialisés ne les voient pas forcément et ne tiennent pas forcément à mettre en exergue les échecs de leurs pratiques discutables, mais fort lucratives.22

« Les détransitionneurs ont rarement envie de revoir les médecins qui les ont traités et estiment-ils souvent, mal traités. »23

Ces jeunes gens découvrent qu’ils sont toujours aussi malheureux, qu’ils ont été soignés de leur mal-être en dépit du bon sens (bon nombre se découvrent simplement homosexuels ou bisexuels), et/ou qu’ils étaient en réalité atteints de troubles psychiatriques bien plus lourds (autisme, psychose, traumatismes, etc.) que la dystrophie de genre présumée qui les a conduit à des mutilations irréversibles et à des traitements hormonaux inutiles et potentiellement dangereux.24

La vraie médecine prend du temps et doit avant tout ne pas nuire.

Quand un mineur mal dans sa peau se croit atteint de dystrophie de genre, il faut l’écouter patiemment, le rassurer sur l’amour et le respect qu’on lui porte et la solidité des liens parents-enfant, lui expliquer les conséquences avérées d’une transition sexuelle complète (traitement à vie, mutilations irréversibles, stérilité) et promouvoir un accompagnement psychologique prudent. L’écoute, le dialogue, l’information, le refus de décisions hâtives irréfléchies et le temps parviennent à rassurer 75 % à 90 % des adolescents qui se croient trans sous la pression.

Cette prudence dans l’usage de traitements qui nous a toujours guidés dans notre pratique pédiatrique, cancérologique et chirurgicale sauvera de nombreux mineurs et permettra peut-être d’éviter un scandale sanitaire à venir.





Le combat de Cassandre face à la déchristianisation de la France

[Source : medias-presse.info]

Entretien en Suisse avec Cassandre Fristot

Abrutissement et appauvrissement planifié et généralisé, extinction des traditions, remplacement des populations autochtones au moyen de l’avortement, de la stérilisation, de l’euthanasie et de l’immigration de masse. Autant de faits objectifs, qui se résument en un mot, résonnant jusqu’au fond de chaque conscience occidentale : DÉCHRISTIANISATION.

Dans cette belle entrevue menée le 4 février dernier par Haltérophilo, Cassandre Fristot, responsable Civitas Grand Est, nous redonne à tous le courage nécessaire pour nous engager dans le combat final pour la survie de notre Civilisation avec force et vigueur.

[Voir aussi :
Le faux combat contre « l’antisémitisme » de pompiers pyromanes]






Comment le vide spirituel déshumanise

Marie-Estelle Dupont, psychologue et auteur, nous parle [notamment] de la « pensée binaire » qui s’installe aujourd’hui dans les médias et dans le débat public. Elle développe en profondeur les différentes raisons qui provoquent cette perte de nuances et de réflexions. La chute du niveau à l’école, les réseaux sociaux, la perte de sens et de transcendance, l’abandon de la jeunesse, etc. [Elle évoque aussi l’importance de créer et d’être acteur pour se construire.]

[Voir aussi :
Marie-Estelle Dupont : « COVID19 : on a perdu la face, on a été indigne de nos enfants ! »
Marie-Estelle Dupont fait le lien entre les propos du président Macron et l’idéologie de Klaus Schwab
Marie-Estelle Dupont : « Je pense que les pompiers non vaccinés sont peu susceptibles de contaminer un arbre »
Au pays des Droits de l’Homme, on a enfermé des bien-portants au nom du Bien !
Selon une psychologue, faire peur est l’arme des gens qui ont peur
Le massacre des innocents, jusqu’à quand ?]




Corruption des élites : la guerre des mondialistes

[Source : Chaîne officielle TVL]

C’est une guerre hors limite ! Une guerre par infiltration plutôt que par invasion, une guerre révélée par les événements en Ukraine : la subversion de nos institutions par les élites mondialistes se déploie dans tous les domaines. Leur objectif consiste à établir une gouvernance mondiale de nature religieuse, totalitaire et technocratique, fondée sur les ruines des nations et des peuples. Pour y parvenir, la manipulation mentale et des techniques d’ingénierie sociale neutralisent toute volonté de résistance. Mais pour l’analyste économique, Stanislas Berton, le règne des mondialistes touche à sa fin. Une théorie qu’il développe dans son dernier ouvrage : « L’Homme et la Cité » tome III. Pour éviter leur victoire, il invite les Français à la prise de conscience des réalités et cela commence par ouvrir les yeux ! Comme le disait Georges Bernanos :

« Les Français ne peuvent pas être sauvés, car ils passent leur temps à se mentir à eux-mêmes ».

[Voir aussi :
Un choix déterminant
Humanisme Nouvel-Âge vs Christianisme
Une emprise sur l’Humanité
Réenchanter le monde
France, relève-toi !
L’épée, le bon grain et l’ivraie
Vers l’IA ou vers l’Humanité
Mourir libre ou vivre esclave
La fin de la mondialisation
Manifeste pour un nouveau monde]




« Asservissement » gratuit

[Source : LHK]

Par Liliane Held-Khawam

Le cadeau du Nouvel An : Asservissement en téléchargement gratuit !

Ses justifications « scientifiques » de la pédophilie (viol compris)
n’auront pas empêché le « père de la sexologie » Alfred Kinsey
de faire la Une du Time en août 1953
Avec cela vous comprenez mieux les décisions choquantes de modifications de certaines lois qui réduisent drastiquement les protections de nos mineurs.

Chères lectrices, chers lecteurs,

Je voudrais tout d’abord vous souhaiter une excellente année 2023!

J’espère que malgré tous les clignotants qui passent au rouge, vous trouverez bonheur, santé et paix intérieure.

A titre personnel, j’aime particulièrement le passage de Jean 14 qui dit: « Que votre coeur ne se trouble point. » C’est à mon avis LE conseil le plus utile en ces moments troubles.

Cela ne signifie nullement de faire l’autruche et de pratiquer ce que d’aucuns appellent le déni actif. Ignorer la réalité afin de veiller sur son coeur est pour le moins inutile.

La clé serait à mon sens de s’informer pour se faire une image, présente et future, du modèle organisationnel global. Puis, malgré les dangers potentiels réels qui guettent, empêcher son coeur de se troubler.

Dans le but d’informer au-delà de toutes relations commerciales, l’éditeur et Vincent Held ont décidé de mettre à disposition le PDF de Asservissement. Ainsi, personne ne pourra dire qu’il ne connaissait pas les concepts pathologiques, pour ne pas dire plus, de ce que certains ont prévu pour la société.

asservissement

Ces individus qui bénéficient de moyens historiques foulent au pied l’humanité, la vie qu’elle porte, et toutes formes de respect et de libertés.

De fait, quelques individus, légitimés par des pseudo-scientifiques financiarisés, se considèrent comme des dieux qui ont le droit de disposer des populations pour satisfaire leurs besoins personnels largement pathologiques et pervers.

Prendre en otage l’humanité entière pour pratiquer des expérimentations dangereuses n’a certainement pas à ce jour de qualificatifs dans le dictionnaire. Il faut bien se souvenir, qu’avant les expérimentations covidiennes, d’autres ont eu lieu. Exemple.

Au départ, il y a un professeur de psychologie, Helmut Kentler. Il travaille à Berlin dans un centre de recherche sur l’éducation et se spécialise sur la sexualité infantile. Dans les années 1970, c’est un chercheur respecté qui prône l’émancipation sexuelle dans ses livres et sur les plateaux de télévision allemands. À la même époque, c’est avec l’assentiment des autorités locales qu’il décide de mener à bien une expérience « scientifique » pour laquelle il décide de placer des enfants berlinois sans domicile fixe auprès de pédophiles. Certains « parents d’accueil » ont déjà un casier judiciaire, mais les autorités, là aussi, ferment les yeux. Helmut Kentler justifie son expérimentation par sa conviction que les enfants sont placés dans des familles aimantes et que les rapports sexuels entre enfants et adultes ne sont, selon lui, pas malsains. https://www.ladepeche.fr/2020/06/30/le-scandale-des-enfants-places-chez-des-pedophiles,8956682.php

De fait, nous vivons une situation historique que certains biblistes pourraient identifier en tant que « temps de la fin ». Car à tous les problèmes posés par le Nouveau Monde dont l’ordre se heurte de manière frontale à l’ordre divin, s’ajoutent des menaces tangibles provenant du Système solaire et de ses décharges considérables d’énergie…

https://video.wordpress.com/embed/2eXQ5ltG?cover=1&preloadContent=metadata&useAverageColor=1&hd=1Les ondes de choc solaires peuvent anéantir le monde moderne Suspicious0bservers

Et malgré tout ce qui précède et malgré certaines informations , difficiles à digérer, de Asservissement, je vous souhaite de continuer de bénéficier de votre Paix intérieure.

Avec mes cordiaux messages.

LHK




Comment les extrêmes se rejoignent

Par Roland HUREAUX

Quel singulier paradoxe de voir que, dans la guerre d’Ukraine, le fer de lance du « libéralisme » occidental, lequel prétend repousser l’autoritarisme russe, est composé de miliciens qualifiés de néonazis.

On a mis en doute leur existence : ceux qui ont voulu les voir de près ont pourtant vu des militaires ou paramilitaires, troupes de choc bien entraînées, dont les insignes ou les tatouages faisaient une référence claire aux symboles hitlériens.

Des néonazis dans le « camp de la liberté »

Autant qu’on le sache, ces milices étaient au départ composées de gens originaires de l’ouest du pays où était resté le souvenir que les horreurs du stalinisme avaient été, pour eux, pires que celles du socialisme national et même celui des tentatives de collaboration avec le régime hitlérien entre 1940 et 1944, découragées par le racisme allemand. Ils cultivent les symboles nazis comme le svastika. Mais ces forces ont évolué. Elles ont bénéficié d’une formation particulière de l’armée américaine et d’autres, ont reçu à partir de 1994 des avalanches d’armes. Le président ukrainien Zelenski les a intégrées à l’armée où elles jouent un rôle de troupes d’élite, comme les bataillons Azov, Aïdar, Secteur Droit1 . Des volontaires issus de tous les pays veulent les rejoindre. Mises ainsi en valeur au sein de l’armée et de l’État, ces forces pourraient, si l’Ukraine l’avait emporté, faire rayonner un modèle de soldat et une idéologie que l’on croyait révolus.

Le fondateur du régiment Azov, Andreï Bielinski, s’est fait élire au Parlement.

Apparemment, aucun des pays qui envoient des armes à l’Ukraine — et donc aux milices néonazies — n’a émis des réserves à l’idée de soutenir ce genre d’unités. Les Américains semblent même les avoir favorisées. Les extrêmes se rejoignent.

Les extrêmes se rejoignent aussi à Davos. Klaus Schwab, le pape du mondialisme, dont les instructions sur l’économie mondiale sont indiscutées, en tous les cas en Europe, est le fils du chef d’une entreprise métallurgique suisse, venu travailler en Allemagne à l’avènement d’Hitler. Il aurait utilisé de la main-d’œuvre concentrationnaire. Il est reparti en 1945. Le jeune Klaus a mis la même entreprise au service du régime d’apartheid en Afrique du Sud : il semble qu’il l’ait aidé à construire sa propre bombe atomique. Il a bien sûr quitté ce pays à la fin du régime d’apartheid.

Davos d’un eugénisme à l’autre

Le mondialisme auquel se réfère Schwab prétend s’inscrire dans la tradition libérale. Son livre The Great Reset, tout en promettant la continuation des contraintes nées du covid, la baisse de la consommation, en particulier d’énergie, promeut le libre-échange universel et préconise même pour les gens du bas de l’échelle une sorte de socialisme qui réduirait par exemple la propriété foncière au strict minimum (sauf pour les très riches). Parmi les magnats qui soutiennent l’entreprise de Davos (Gates, Soros et d’autres), presque tous sont malthusiens : ils pensent que la population mondiale est trop nombreuse et qu’il faut la réduire — pas forcément par un génocide ouvert, mais par différents biais, comme les vaccins si ardemment préconisés par Bill Gates. Que la vitesse de croissance de la population mondiale soit en baisse continue semble ignoré par eux. Gates a vendu en Afrique des vaccins destinés à prévenir certaines maladies infectieuses, mais qui contenaient des stérilisants pour les femmes sans qu’elles en aient été averties. Certains opposants au vaccin contre le Covid prétendent qu’il en est de même de ces derniers, les effets ne devant se manifester que progressivement. En tous les cas, qui dit réduction de la population, dit sélection : quel genre d’hommes va-t-on conserver en priorité sur la planète ? Les malthusiens presque tous rattachés au parti démocrate et donc à la gauche américaine, engagés dans l’antiracisme, se gardent de préciser.

Hitler était nataliste pour ce qui était des Allemands, mais lui aussi voulait réduire la population des autres groupes ethniques : pas seulement les Juifs, mais aussi les Slaves et pratiquement tous les non-Aryens.

Le Führer ambitionnait de créer une surhumanité fondée sur la race aryenne (allemande), race d’élite, selon lui appelée à dominer le monde. Les moyens de la créer étaient d’abord la sélection naturelle au sein de centres ouverts à des géniteurs et des femmes de pure race allemande, mais aussi la guerre qui par le moyen de la « lutte pour la vie » fait émerger les plus forts. Il commença ses massacres par celui des handicapés mentaux.

Généralement associé à l’eugénisme est le transhumanisme, l’idée que les manipulations génétiques au commencement de la vie pourraient améliorer l’espèce humaine au point que l’on puisse créer une nouvelle classe d’hommes « augmentés » ou surhommes qui aura vocation à dominer les autres. Les autres pourraient, avec le progrès des techniques, devenir inutiles. C’est cette angoisse de devenir inutiles qui aurait motivé les Gilets jaunes, selon le Dr Philippe Alexandre, proche de Macron, élitiste et transhumaniste affiché2.

On peut se demander ce qui sépare ce genre d’élucubrations des théories de la gauche libertaire. Les lois dites de « bioéthique » introduites récemment en France par le gouvernement français, qui ouvrent très largement le marché de la fécondation artificielle, ont pour effet, au travers de la sélection des embryons, de permettre ce genre d’eugénisme.

Autres signes de la faveur de l’inégalité : les différences de revenus ne cessent de croître au sein des pays développés, ce qui serait au gré de certains économistes, l’effet de l’ouverture internationale des échanges. C’est peut-être cette situation qui a permis à un Biden de passer de l’extrême droite ségrégationniste à l’extrême gauche woke.

La propension inégalitaire et eugéniste est présente au cœur de l’ultralibéralisme contemporain. Nous disons ultralibéralisme pour nous adapter au langage commun : il faut cependant se souvenir que ce courant qui aujourd’hui gouverne le monde, a introduit une censure généralisée au travers des GAFAM (les grandes entreprises du numérique [Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft]). Il s’est servi du covid pour imposer un contrôle étendu des mouvements de population, entamer un fichage généralisé. Les prochaines étapes seront la monnaie numérique qui devrait permettre de suivre le moindre achat d’un individu, la vaccination obligatoire dès le premier âge et l’institution d’une identité numérique. Le modèle chinois fascine certaines élites occidentales. 1984 n’est pas loin.

Le Rwanda : où l’Occident se fait le champion de l’inégalité

Après la Chine, l’Afrique. Il ne faut pas idéaliser l’Afrique précoloniale : il y avait les dominants et les dominés. Au Rwanda et au Burundi, une minorité de dominants — les Tutsi (10 %) — gouvernait une majorité de dominés — les Hutus (90 %). Au Rwanda, l’introduction du suffrage universel à l’indépendance (1959) permit à la majorité hutue de prendre le pouvoir. Une partie des Tutsis s’exila. Certains de ces exilés tentèrent de reprendre le pouvoir à partir de 1990 avec l’appui de la finance anglo-saxonne. Ils y parvinrent en 1994. Ces turbulences entraînèrent d’immenses massacres : celui des dominants Tutsis (environ 400 000 victimes en 1994), puis celui des dominés Hutus, en fuite au Congo (4 millions de victimes à partir de 1997). La communauté internationale, sous l’impulsion des puissances anglo-saxonnes n’a voulu reconnaitre comme victimes de génocide que l’aristocratie tutsie, jamais le peuple hutu où le nombre de morts est pourtant dix fois supérieur. La philosophie élitiste propre aux libéraux anglo-saxons les a amenés à penser que la vie des Hutus ne valait rien. Les Tutsis, en revanche, étaient dans l’air du temps.

Le chef de la révolte tutsi, Paul Kagame, parvenu au pouvoir en 1994, est la coqueluche de la sphère internationale, tenu pour un chef d’État modèle. Personne ne veut entendre parler des immenses massacres dont il est la cause, directe ou indirecte. Il est régulièrement invité comme observateur au G 20.

Que toute la sphère mondialiste ait soutenu la minorité tutsie est assez extravagant compte tenu des idéaux égalitaires qui sont, en principe, ceux du monde actuel, a fortiori si on considère les massacres épouvantables commis par les vainqueurs. On peut y voir l’effet d’une conjoncture locale — à vrai dire assez exceptionnelle, ou de l’intérêt économique. Comment ne pas y voir aussi l’effet d’une secrète connivence entre les cercles qui dominent le monde avec une société africaine élitiste et inégalitaire ? Donc avec l’homme qui l’incarne, Kagame. On trouverait sans doute d’autres exemples d’inégalités flagrantes, en Afrique ou ailleurs, admises par la communauté internationale au nom de la sélection naturelle.

Nous revenons au paradoxe de départ : cette gouvernance, qui centralise de plus en plus, au moins en Europe et en Amérique, le pouvoir, qui contrôle l’opinion publique par la presse, qui se réclame des idéaux de liberté et d’égalité, promouvant un égalitarisme radical (antiracisme, ultra-féminisme), exprimés notamment par le wokisme rageusement hostile à toute discrimination, ne se maintient, on vient de la voir en France, qu’en identifiant ses adversaires au fascisme ou au socialisme national et donc à une idéologie de l’inégalité, de la sélection naturelle. Pourtant, au motif de transgresser toutes les normes issues de vingt siècles de judéo-christianisme et qui préconisent le respect de l’homme, elle se retrouve sur des positions contraires à ces traditions humanistes. L’opposition des deux camps avait encore un sens il y a trente ou quarante ans, au temps où on pouvait parler sérieusement du « monde libre », du camp de la liberté. Aujourd’hui, ce monde libre semble, par une étonnante mutation, en train de changer son système de valeurs et d’adopter celui, inégalitaire et transhumain (c’est-à-dire antihumain), qui avait été si longtemps celui de ses adversaires.

Roland HUREAUX

Juillet 2022

1 Et aussi Dnipro, Safari, Svoboda, Pravy Sektor, C14, Corps national.

2 Cela montre qu’il n’a jamais vu de près des Gilets jaunes dont certains étaient très intelligents et informés.




Justine, Lola, Ryma, Daria, Déborah, Alexia, et les autres…

Par Lucien SA Oulahbib

Comme indiqué dans « Le “féminicide” meurtre misogyne et/ou “cultu(r)el” (Dogma, été 2022, p. 50) il ne suffirait pas de signaler que tous ces meurtres sont plutôt ceux de (très jeunes) femmes (et jeunes filles) pour signifier qu’il y aurait, en soi, une sorte de montée en puissance anti-féminine, alors que, et plutôt, et ce depuis toujours, se conjugue sans doute plusieurs lignes de force qui questionnent en effet la masculinité d’aujourd’hui et aussi issues de la nuit des temps : d’une part l’appréhension, encore impensée, — y compris par “le” féminisme prétendument moderne et progressiste, du pouvoir d’être une femme en tant que telle, en dehors de sa condition, réelle cependant, de génitrice et de compagne (en ce sens l’orientation innée maternelle existe et l’on naît femme, on ne fait pas seulement “que” le devenir, ou comment écarter à la fois Simone de Beauvoir et Élisabeth Badinter, fioles fragiles contre le trans queer actuel) ; d’autre part reste aussi impensée la difficulté d’accepter pour certains hommes (et femmes aussi) le fait qu’une relation, même intime et si passionnée dans l’instant, ne veut pas dire, hélas, vouloir faire durer cette dernière dans le sens souhaité ; enfin certains meurtres dévoilent aussi un défaut institutionnel certain de prise en charge non seulement psychiatrique, mais culturelle et éducative qu’il serait intéressant de comparer pays par pays région par région.

Mais il y a bien plus, et mettons les pieds dans le plat : “l’éducation sentimentale” d’aujourd’hui, la littérature actuelle depuis la vie sexuelle de Catherine M (sans parler des journaux intimes d’Angot) les magazines féminins/masculins privilégiant surtout l’apparence, l’instant, l’envie du moment, et la vie obligatoirement mouvementée des “stars”, sans oublier, et bien en amont, le Bleu du ciel de Bataille, ou encore Femmes de Sollers, voire, plus en amont encore, les “Liaisons dangereuses” plutôt que La Princesse de Clèves, tout en relativisant le rôle de Milady chez Dumas, celui d’Angélique dans Roland amoureux, et aussi le dilemme de Lancelot, le jeu de Lucrèce Borgia, la vie de Thérèse Raquin de Zola, sa Nana…, sans oublier, enfin, le cinéma français avec Les Valseuses, Nuits fauves, Nettoyage à sec, et d’autres encore, tous ces éléments aussi disparates et profondément ancrés dans “les archétypes collectifs” participent à la constitution, pour une part séculaire, et aujourd’hui hyperréelle, d’une atmosphère, d’une ambiance, d’a priori divers, qui aident de moins en moins à la compréhension de ce que veut, en soi, une femme, ce qu’est une femme, en particulier aujourd’hui, hormis le fait qu’elle soit plus audacieuse (Ève défiant Dieu, Jeanne sauvant le Roi…) et soit plus à l’écoute d’une recherche de qualité, d’un bien vivre, telle Marie demandant à Jésus de transformer l’eau (du quotidien) en vin (en félicité joyeuse).

D’ailleurs, concernant cette “écoute” (étudiée aussi dans Rhombe) il serait possible de pouvoir affirmer avec Joseph Nuttin dans sa Théorie de la motivation humaine (1980, PUF, p. 166) que selon les études étudiées et aussi des observations effectuées, » la » femme aspire plus à la recherche de la qualitédans les rapports sociaux alors que « l » homme est plus intéressé par la performance quantitative ; ce qui ne se réduit cependant pas seulement au fait de chercher un « nid » confortable afin de procréer, mais sans doute surtout au fait de pleinement ressentir l’espace-temps de chaque instant vécu c’est-à-dire ce qu’il peut apporter de vif dans son harmonie, sa beauté, comme ces sensations supplémentaires qui égayent telle une déhiscence voluptueuse leur présence comme autant de présents qu’un sentiment (ou jugement régulant l’action si l’on suit ici Pierre Janet) celui du vrai par exemple (comprenant logique ou cohérence et raison ou sens) ou celui du bien, comme le fait de se demander si cette relation à cet instant T s’avère durable ou pas, viendra aiguiller le comportement vers un accomplissement/affinement plutôt qu’une dissolution négative de Soi.

Or, il semble bien qu’aujourd’hui, dans le relativisme et le nihilisme ambiant d’un côté, dans le retour au rigorisme et au séparatisme de l’autre, toutes ces interrogations sont, soit posées sur un plan seulement purement formel — jusqu’à demander d’abord à un chaperon mental si l’on peut échanger un regard, soit de façon platement physiologique sexologique telle cette « éducation sexuelle » qui n’est en rien éducative et surtout favorise plutôt la confusion entre camaraderie, amitié, amour, sous-tendue par des a priori oscillant entre « ouverture » sexuelle comme preuve de « progressisme » (l’éclosion du porno illustrant cette régression de l’érotisme déjà perçu chez Bataille) et « fermeture » comme vœu de chasteté nécessairement réactionnaire.

Il n’est bien sûr ici guère question de généraliser en prétendant corseter chaque meurtre dans une grille « juridiste » commune comme le font certain/e/s en négligeant ou en surdéterminant tel ou tel facteur : ainsi quel rapport entre une Déborah massacrée, parce que chrétienne, une Lola détruite et bouc émissaire expiatoire, une Daria explosée à la place de son père, des civils pourtant, une Alexia assassinée par un refus envieux de grandir, d’être un homme, d’une Ryma parce qu’elle ne voulait pas tout simplement épouser son prétendant, enfin d’une Justine parce que semble-t-il (alors qu’elle aurait consenti) elle a pu sans doute refuser d’aller plus loin dans la relation, déclenchant une bouffée furieuse de possessivité isotrope que l’on observe dans ces jalousies obsessionnelles envieuses lorsque chaque geste, souffle, de l’autre est épié comme s’il était le sien en propre.

Mais qu’elle est l’utilité au fond de toute cette diatribe ?… Le fait de souligner que, décidément, non, l’assassinat de Justine ne vient pas non plus comme « fait divers », mais symptôme également d’une époque qui est marquée par la désertion des élites politiques et culturelles incapables de plus en plus non seulement de comprendre, mais d’expliquer que le simplisme ne suffit pas, n’a jamais suffi, puisqu’il s’agit non pas seulement de « gérer » la Cité, mais aussi de la hisser vers le bonheur en ce sens où il n’est pas question de seulement de cohabiter (le fameux, mais si vague « vivre ensemble »), mais de se sentir bien ensemble : lorsque le fait de croiser une (jeune) femme, un (jeune) homme, un/e enfant, peut s’accompagner d’un sourire, d’un échange, sans cependant que tout de suite les seuls cadres souvent contradictoires de la morale (des mœurs du moment) viennent corseter l’éthique (ou les vertus) c’est-à-dire flétrir et piétiner rageusement la juste mesure qui conjugue justice et justesse en ce sens où la transgression de la règle doit être par exemple strictement sanctionnée…

Ainsi, comment est-il possible de voir sa peine « allégée » en appel après avoir voulu faire violer sa propre fille sinon en ayant perdu le sens de ce que signifie la sanction, ou la disparition de la notion de crime ? Ce qui peut expliquer d’ailleurs un sentiment plus général d’impunité (les fameuses « incivilités » qui pourrissent la qualité du quotidien…), mais aussi de dépossession de l’acte de punir lorsque l’on voit à l’autre extrême des actes de légitime défense se voir par contre sanctionnés comme si le criminel était, lui, la victime, dans une sorte de lecture misérable (mais sans le talent de Hugo) des facteurs à la fois singuliers et généraux sous-tendant chaque passage à l’acte (tant admirée par une certaine littérature portant Sade en triomphe…) ; une lecture idéologisée donc biaisée en fait qui dans ce cas ne peut pas plus comprendre ou expliquer ni encore moins sanctionner lesdits « féminicides » ; même si comme d’habitude certains s’en sortent en créant uniquement un néologisme ou en triturant plutôt les mots pour échapper aux choses…

C’est tout cela qu’il faudrait aborder d’abord, avant de parler de « récupération » ou de cacher ce crime, là, « que je ne saurais voir »…




La théorie du genre a-t-elle transformé en profondeur nos sociétés occidentales ?

Par Nicole Delépine, pédiatre cancérologue

Georgia Meloni élue en Italie serait-elle réactionnaire, car opposée à la théorie du genre ?

Il est désormais de notoriété médiatique que considérer qu’un homme est un homme et une femme est une femme est conservateur. Et comme a expliqué A Buzyn : « un oncle peut être la mère… ». D’ailleurs, regardez les cartes d’identité instituées par l’UE avec un être humain d’un nouveau genre si l’on peut dire sans humour déplacé. Quant aux Polonais, Hongrois ou Russes, puisqu’ils ne cautionnent pas cette théorie, ils ont déjà subi la même qualification de réactionnaire dans nos médias.

D’où vient la théorie du genre ? 1

Pour comprendre ce qui nous est arrivé en seulement quelques années, de la falsification de nos cartes d’identité et des carnets scolaires de nos enfants (avec parent 1 et parent 2 et bientôt parent 3) en fonction des progrès d’une prétendue science, je me suis finalement décidée à étudier les différents aspects et conséquences de cette fameuse théorie qui régit maintenant les écoles, universités, hôpitaux, livres, et théâtre. Ne va -t-on pas jouer Roméo et Juliette entre deux homosexuels et représenter Blanche-Neige par un Africain noir ? Ils ont bien le droit de jouer des pièces de théâtre, mais pourquoi se moquer des auteurs classiques, tout casser, tout salir, tout déconstruire ?

Il faudra approfondir les fondements et les conséquences de cette « révolution » sociétale, mais voici déjà quelques éléments pour ceux qui comme moi, avaient considéré qu’il en allait de la liberté de chacun et n’ont pas cherché plus loin. En fait c’est notre liberté, notre équilibre mental et celui de nos enfants qui sont menacés de disparaître en moins d’une génération les bases des sociétés humaines, par la volonté sectaire de ces déconstructeurs.

Cette fumeuse théorie a progressivement et insidieusement envahi, depuis les années 1980, l’enseignement à l’école publique — plus obsédée par la formation des jeunes à la sexualité diversifiée et aux notions de genres (masculin, féminin, neutre, trans ou autre) — qu’à l’écriture et au calcul. L’enseignement universitaire en est transformé avec l’exclusion des voix divergentes (ou seulement ouvertes à la discussion), interdites de conférence à Science Po ou à Grenoble et Clermont-Ferrand. Quant à la désastreuse écriture inclusive, dans une époque où l’orthographe a perdu pied et où 9 % des jeunes sont illettrés2, n’en parlons même pas…

La théorie du genre a imprégné en une trentaine d’années le contenu des séries et des films, particulièrement sur Netflix, dans lesquels doivent nécessairement figurer les symboles des minorités : un handicapé, un individu d’origine africaine, un couple d’homosexuels féminins ou masculins, si possible un transgenre, en tentant de n’oublier aucune minorité. Seul l’Asiatique est le plus souvent ignoré.

[Voir aussi :
Vague de poursuites à l’encontre de psychiatres et de médecins qui ont approuvé les mutilations et les chirurgies transgenres
Idéologie LGBTQ+… Un Transgenre raconte sa détransition
La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie
Dysphorie de GENRE : le mirage de la TRANSITION]

Les discours politiques doivent faire preuve de bienveillance envers ces minorités agissantes pour être considérés comme bien-pensants, appartenir au camp du bien et donc être présentables dans les médias. Les émissions des chaînes publiques supposées être neutres comme France Info, France Culture, France Inter et autres éliminent soigneusement les interlocuteurs non politiquement corrects, appauvrissant ainsi leur contenu et limitant tout débat démocratique. Les autres discours, comme ceux de Mme Meloni (et bientôt même de Madame Badinter ?) sont rapidement taxés de réactionnaires, puis d’homophobie, d’extrême droite, de fasciste ou post fasciste ou pourquoi pas d’antisémite.

Définition : le genre comme la conduite sexuelle qu’on choisit d’adopter, en dehors de notre sexe de naissance

John Money sexologue et psychologue néo-zélandais, spécialiste de l’hermaphrodisme3 à l’université américaine Johns Hopkins, a défini en 1955 le genre comme la conduite sexuelle qu’on choisit d’adopter, en dehors de notre sexe de naissance4, après avoir étudié des cas d’enfants nés intersexués.

Test in vivo sur des jumeaux nés en 1966

La première expérimentation de la théorie du genre avait pourtant bien mal commencé, aboutissant à une catastrophe sur un couple de jumeaux nés garçons, 5 dont les parents avaient été convaincus par John Money d’élever l’un des deux comme une fille. Les parents de jumeaux âgés de huit mois souhaitaient les faire circoncire, mais l’un d’eux, Bruce subit la brûlure de son pénis à la suite d’une cautérisation électrique. John Money sauta sur l’occasion, espérant démontrer que le sexe biologique ne serait qu’un leurre et proposa aux parents désespérés d’élever Bruce comme une fille, sans jamais lui révéler son sexe de naissance.

Bruce-Brenda recevra des hormones, subira l’ablation des testicules, sera élevée en fille avec robes et poupées. Tout se passa, semble-t-il, assez bien pendant l’enfance, si bien que son initiateur crut à une réussite et publia de nombreux articles à la gloire de sa « découverte » et même un livre en 1972, Homme-femme, garçon-fille, dans lequel il affirma que ce serait l’éducation et non le sexe de naissance qui détermine si l’on est homme ou femme.

Mais le réel revint au galop 

À l’adolescence, la voix de « Brenda » devint grave et elle fut attirée par les filles. Les parents avouèrent la mystification. Elle eut le courage et la force de caractère pour renoncer à ses hormones femelles et reçut de la testostérone, hormone mâle.

« Dès lors, Brenda redevient un homme, David, auquel on recréa chirurgicalement un pénis et retira les seins. Ce dernier se mariera même à une femme, à l’âge de 24 ans. Mais cette expérience identitaire hors norme a laissé des dégâts irréparables chez les jumeaux. Brian se suicide en 2002 et David en mai 2004. »

LES DÉGÂTS EN MÉDECINE D’UN MARCHÉ PROMETTEUR

Il faudrait plus d’un petit article pour décrire la longue liste de drames, conséquences de cette négation du réel et des extraordinaires instrumentalisations de la folie collective, de la manipulation des jeunes, puis des enfants et de leurs parents par l’appât du « fric » et aussi de la jouissance de pouvoir sur les autres êtres humains. Se prendre pour Dieu, remodeler ce qui serait une erreur de fabrication et en même temps devenir super riche, quel bel avenir pour des chirurgiens dégoûtés des mesquineries bureaucratiques et pour les pédiatres et endocrinologues frustrés par la routine grise quotidienne. Jouer à Dieu, qui y résisterait ?

Collusion de l’argent et des intérêts politiques et psychiques. Les « spécialistes » endocrinologues, dealers de drogues hormonales d’une clientèle devenue captive à vie et les chirurgiens plastiques peu regardants sur les ablations d’organes sexuels, puis les reconstructions en fonction des souffrances de l’individu maltraité (sous prétexte de répondre à ses pulsions du moment). Après trente ans de business majeur, les scandales commencent à apparaître. Nous y reviendrons. 6

Par exemple celui de la « clinique transgenre pédiatrique » du centre médical de l’Université Vanderbilt qui « soulève de graves préoccupations morales, éthiques et juridiques qui font l’objet d’une enquête judiciaire ».

Depuis le 1er janvier 2017, conformément à la Loi Obama « sur les soins abordables » (Obamacare), les compagnies d’assurance américaines sont tenues de couvrir les frais médicaux des personnes qui veulent changer de sexe. Le reportage de Walsh a mis en évidence que Vanderbilt « drogue, castre chimiquement, et effectue des doubles mastectomies sur des mineurs », et calme l’opposition parmi ses médecins par « des menaces et de la coercition », emploie des militants transgenres pour assurer la conformité du personnel, et le fait à des fins lucratives.

Walsh a rappelé les prix de diverses opérations : 40 000 $ pour la « reconstruction thoracique » de femme à homme, 20 000 $ pour une vaginoplastie, et jusqu’à 100 000 $ pour les chirurgies complètes de femme à homme. L’ensemble de ces problèmes justifie l’enquête judiciaire en cours.

Aux USA, le coût des médicaments et des interventions chirurgicales peut atteindre 200 000 $ 7pour un seul « patient ».

La propagande d’identité trans est maintenant une mode qui cible spécifiquement les jeunes

« Es-tu un enfant qui souffre de dysphorie de genre et qui a besoin de produits chimiques bloquant la puberté ? Selon la clinique d’identité sexuelle Tavistock de Londres, la plupart des enfants en ont besoin. Et elle a fonctionné en toute impunité de 1983 jusqu’au mois dernier. La clinique a récemment été fermée par le NHS, alors que les enquêtes se multiplient et que le public s’indigne des allégations selon lesquelles Tavistock diagnostiquait au hasard des troubles de l’identité sexuelle chez les enfants, même s’ils étaient normaux.

Le concept de transsexualité étant largement promu par les médias d’entreprise, les parents gauchistes, les enseignants des écoles publiques et de nombreux gouvernements occidentaux, il n’est pas étonnant que tant d’enfants commencent à ressentir le besoin de rejoindre la tendance et de signaler leur vertu. En général, la plupart des enfants veulent rendre les adultes qui les entourent heureux et la pression pour se conformer aux modes en matière d’identité sexuelle est immense. Tavistock, la seule clinique de changement de genre et de sexe en Grande-Bretagne, est passée d’environ 130 enfants patients par an en 2010 à près de 2400 en 2021. »

Le féminisme des années 80 déclinant, les néoféministes se sont saisies des délires de la théorie du genre pour alimenter leur discours à une époque où la contraception, le large droit à l’avortement, et l’élargissement de la place des femmes en politique et dans l’entreprise stérilisaient leurs discours.

Bienvenue la théorie du genre, et peu importe les nombreuses vies gâchées qu’elle engendrera. Car le mal être de ces enfants est à terme habituellement aggravé par les mutilations et les traitements qu’ils subissent et les conduits à un risque important de suicide. Une étude libanaise 8 montre que 55 % des participants transgenres avaient des pensées suicidaires actives contre 0 % chez les témoins. Dans la population trans, le passage à l’acte « suicide » dépasse 40 % 9 soit dix fois plus que la population standard et 2 fois plus que les bisexuels ou homosexuels.

Ils ne se seraient peut-être moins suicidés si au lieu de leur faire croire que les transformer les rendrait heureux, on leur avait appris que le bonheur nécessite l’acceptation de soi tel qu’on est (et tel que l’on naît ?) et aider avec des prises en charge psychologiques et/ou psychiatriques de qualité.

LES DÉGÂTS À L’ÉDUCATION NATIONALE

C’est environ 2014 que les dégâts dans l’Éducation Nationale apparaissent avec une première tentative de stopper le mouvement appelé pudiquement « abc de l’égalité » conduisant à l’intrusion dans l’école publique de discours qui n’ont rien à y faire.

Théorie du genre : des élèves absents du fait d’une étrange rumeur (lefigaro.fr)

Une tentative de résistance apparaît dans les médias via le site internet du mouvement « JRE2014 » : « une action nationale inédite pour sauver nos enfants », explique le tract :

« Vous justifierez l’absence de votre enfant le lendemain par le motif: “journée de retrait de l’école pour l’interdiction de la théorie du genre dans tous les établissements scolaires”,

« Le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, sur les traces de son prédécesseur Luc Chatel veut généraliser et officialiser l’enseignement de la théorie du genre (…) à la rentrée 2014 (…) Des centaines d’écoliers sont déjà victimes de ces programmes à titre expérimental », développe le texte en référence aux ABCD de l’égalité, lancés conjointement par Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem, dans dix académies.

« D’ores et déjà, des militants du lobby LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels) s’invitent en classe », explique-t-il. « L’éducation de nos enfants nous appartient », martèle le tract qui milite pour le retour d’« un ministère de l’instruction publique ». Sur le site, une soixantaine de contacts locaux assurent le relais du message en région ».

Commandé par Najat Vallaud-Belkacem, un rapport vise à « lutter contre les stéréotypes », notamment à l’école.10

Une infiltration douce et discrète de l’école avec des termes trompeurs

 « Le rapport “lutter contre les stéréotypes filles-garçons, un enjeu d’égalité et de mixité dès l’enfance”, du Commissariat général à la stratégie et à la prospective remis à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, ne contient aucune proposition détonante. »

« Cela résonne plus joliment que les oukases à la Peillonqui voulait s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités ! », commente Olivier Vial, porte-parole de l’Observatoire de la théorie du genre. C’est juste un début de propagande douce : on va essayer, par une série de micro-incitations insidieuses, de guider le comportement des gens et de remplacer peu à peu un modèle de société par un autre.

NOUS SOMMES EN 2014

Les controversés « ABCD de l’égalité », censés lutter contre le sexisme, arrivent dans 600 classes. 11 ÉLÈVES COBAYES SUR DÉCISION DES « ÉLITES »

Les « ABCD de l’égalité » : le ministre de l’Éducation nationale, Vincent Peillon, et sa collègue des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, portent conjointement cette expérimentation.

Au total, dix académies volontaires, soit plus de 600 classes, sont concernées par ce dispositif visant à « déconstruire les stéréotypes de genre » et à « transmettre, dès le plus jeune âge, une culture de l’égalité et du respect entre les filles et les garçons, en agissant sur les pratiques des acteurs de l’éducation et sur les préjugés des élèves ». Objectifs affichés : sensibiliser les élèves aux représentations et aux rôles assignés aux filles et aux garçons, et agir ainsi sur les orientations professionnelles que l’on sait sexuées » (…), démarche plus globale se proposant d’agir sur les mentalités, et dont l’école est un volet.

Olivier Vial, président du syndicat de droite UNI, invite à la vigilance, comme des responsables de l’Association des familles catholiques, qui craignent à l’école une démarche de déconstruction des repères transmis par les parents.

Des heures de formation spécifiques

En 2014, plusieurs milliers d’élèves, de la maternelle au CM2, ont fait l’apprentissage de cette « égalité », via des séquences pédagogiques mises en œuvre par les enseignants.

Exemple d’une séquence pédagogique autour des « représentations esthétiques de l’enfant, de la femme et de l’homme » au fil des siècles, du portrait par Rigaud de Louis XIV portant des talons hauts, au smoking pour femme d’Yves Saint Laurent en 1966 ; ou cette réflexion sur « la figure de la belle » dans les contes.

Objectifs: démontrer aux enfants que les notions de féminin et masculin évoluent suivant les sociétés et les époques.

Pour les deux ministères, le but est de « sensibiliser les élèves aux représentations, aux rôles assignés aux filles et aux garçons » et d’aider les enseignants dans cette tâche en offrant « des entrées au sein de programmes officiels existants: sciences, éducation physique et sportive, maîtrise de la langue, histoire… ». 12

Néanmoins, il semble bien que selon les enseignants bénéficiant d’une certaine liberté dans leur classe, le message ait été plus ou moins doux, limité pour certains à tenter de limiter utilement certaines idées préconçues. Par exemple les filles sont aussi capables de faire de hautes études scientifiques que les garçons.

Finissons pour ce jour par une chronique de Russie rapporté par Boris Karpov dans la série « valeurs occidentales » : La littérature pour enfants a fait son chemin vers les histoires transgenres de la maternelle : le portail des enseignants du Royaume-Uni recommande My Sister Daisy comme une excellente lecture pour expliquer les problèmes d’identité de genre aux enfants.

« Tu es sûr d’être une fille ? J’ai demandé. — J’ai un ami qui est à la fois un garçon et une fille, tu dois lui parler comme “ils” et “eux”. “Je suis sûr ! Je suis une fille ! Et je m’appellerai ‘elle’ et ‘elle’, as-tu dit. Maman et papa pensaient que j’étais un garçon quand je suis né, mais ils avaient tort. Je sais qui je suis et je sais que je suis une fille.”

Le portail du blog des enseignants de littérature pour enfants dit que c’est un excellent livre pour les parents ou les enseignants pour parler aux enfants des questions d’identité de genre et de pronoms.

C’est l’histoire vraie d’une famille où le deuxième enfant est conscient d’être transgenre. L’auteur lui-même élève un tel bébé. Selon l’histoire, le frère aîné devra s’habituer au fait que son frère est désormais une sœur. Après que le garçon ait été envoyé à la maternelle, il a dit qu’il était maintenant une fille nommée Daisy” ».

Huit ans après l’arrivée des ABC de l’égalité, il sera capital de faire le point sur ses effets dans le monde réel. Suite à venir…





La culture WOKE : l’arbre qui cache la forêt

[Source : @Kairospresse]

Débarqué dans le sillage des mouvements MeToo et Black Lives Matter, le mouvement Woke (de l’anglais « To wake », s’éveiller) s’attaque à toutes celles et ceux qui ne respecteraient pas les codes de l’antiracisme et de l’antisexisme. De l’écriture inclusive à l’installation de toilettes transgenres, de l’élimination de certains mots trop « connotés » à la révision de pans entiers de l’ histoire, rien n’échappe à la vigilance de ce mouvement qui se drape dans les meilleures intentions du monde : la lutte contre les discriminations en tous genres et l’antiracisme. Mais que se cache-t-il exactement derrière cette nouvelle mode idéologique ? 



[Voir aussi :
L’Internationale woke s’en prend aux enfants
Déconstruction : les dessous de l’attaque des « Woke » contre la science
L’idéologie woke saborde l’identité culturelle du Canada
Sept signes d’alerte indiquant que quelqu’un que vous connaissez est en train de devenir « woke »
La star hollywoodienne Kirstie Alley dit qu’elle croit que les démocrates et la foule « woke » sont déterminés à normaliser la pédophilie auprès des masses
Le wokisme est plus une idéologie religieuse que politique]




Dogma 20 – Un Réenchantement est-il encore possible ?

Édition 20. Été 2022

Par Dr. Lucien Samir Oulahbib et Dr. Isabelle Saillot

« Enchanter, réenchanter » ne seront pas ici des termes pris dans ce sens second spécifiant qu’un côté « magique » d’enchantement ou sortilège devrait être remis en selle dans une sorte de néopaganisme prôné à nouveau par tous les extrêmes (centre compris). Surtout s’il s’agit de cette ambiguïté faisant dire à Max Weber et Thomas Nipperdey que la lutte contre la magie d’exclusion aura permis l’éclosion de la Ville et la Technique en Occident (puis un peu partout ensuite) au sens de les « libérer » de certains interdits (des quartiers réservés officiellement) et superstitions (des supposées créatures maléfiques peuplant la forêt pour en empêcher l’accès) ; mais il ne faut pas oublier aussi que ce qui s’appela alors la « modernité » ce synonyme  institutionnalisé de la « liberté », fut depuis de plus en plus pris en otage par une instrumentalisation désormais intenable :   car ni la Ville ni la Technique pas plus que la Nature peuvent être réduites à leur fonctionnalité instrumentale sauf à leur enlever ce que Mauss nommait le « hau », l’esprit enveloppant êtres et choses, cet imaginaire permettant d’y accéder comme à leur insu, s’y insérer à la façon d’un songe éveillé que relatait si bien Rimbaud, cet océan intérieur enfin fait de souvenirs et de désirs sans cesse remodelés activement comme le fit cette jeune fille nigérienne chrétienne, Deborah Samuel, qui a été lynchée puis brûlée parce qu’elle voulait que sa radio étudiante parle aussi du mauvais réenchantement qui empêchait les gens comme elle de s’exprimer,  de parler rire rêver d’un réenchantement pour lequel les êtres et les choses ne seraient pas seulement des supports d’envies et de besoins, mais des créatures transcendentales au sens de dépasser leur assemblage d’atomes et de cellules de formes et de cristallisation pour atteindre cette ineffable « légereté de l’être » de Kundera, ce « Je-ne-sais-quoi et le Presque rien » de Vladimir Yankélévitch. Observez les dans le regard et le sourire de Deborah.

Le, les, monde(s) des êtres et des choses réellement « libres » auraient été « enchantés » de la connaître. Mais pour l’instant cela saigne et abondamment comme toutes ces images et caricatures qui seront étudiées ici et qui en signifient l’ampleur.

INFORMATION : dorénavant (depuis le numéro 16, été 21…) et suite à de nombreuses demandes, DOGMA est enfin disponible en version papier, mais, pour le moment, uniquement sur le site d’Amazon.

CONTENU :

UN RÉENCHANTEMENT EST-IL ENCORE POSSIBLE ?
Dr. Lucien Samir Oulahbib, Dr. Isabelle Saillot

BEYOND ENCHANTMENT: A CLASSICAL ESCAPE FROM GLOBAL SODOM
By Marco Antonio Andreacchio

RÉENCHANTER LE MONDE
Par Joseph Stroberg

TRUE PAINTING
By Paul Rhoads

L’AFFAIRE LAËTITIA PERRAIS OU L’IMPOSSIBLE ENCHANTEMENT
Par Rachel Viviane

GLOBAL THREATS AND THEIR ORIGIN
by Dr. Oleg Maltsev

THROUGH A GLASS DARKLY: UTOPIAN ENCHANTMENTS AND LOST ILLUSIONS
by Elvira Groezinger

LE « FÉMINICIDE » COMME MEURTRE MISOGYNE ET/OU « CULTU(R)EL » ?
RÉENCHANTER LES RELATIONS HOMME-FEMME
Par Lucien Samir Oulahbib

LE YOGA DE SHANKARA
Par William Neria

CONSCIOUSNESS EXPLAINED?
By James H. Cumming

ÉNERGIE : L’EUROPE SE SABORDE ET COURT À LA CATASTROPHE
Par Jean-Jacques Nieuviaert et Michel Gay

ISRAËL ET LA NUE PESTE BRUNE
Par Liliane Messika

WALTER BENJAMIN : UNE PHILOSOPHIE DE LA RÉVOLUTION
Par David Cumin

CE QUE GEORGES BERTIN M’A APPRIS
Par Lucien Samir Oulahbib

POISSONS DE PENSÉE LIBRE PÊCHÉS DANS L’OCÉAN MÉDIATIQUE
Par Lucien Samir Oulahbib

COMMENT NIER L’INEFFICACITÉ DES INJECTIONS GÉNIQUES ET LEURS DANGERS ?
Par le docteur Nicole Delépine

LUXE EN TRANSITION.  OU SAVOIR ÊTRE LE RÉENCHANTEMENT…
Par Lucien Samir Oulahbib




Le rapport qui démontre la corruption des institutions supra-gouvernementales. Droits de l’homme dévoyés

[Source : LHK]

Par Liliane Held-Khawam



Je vous invite à prendre connaissance du discours prononcé par le Dr Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ [Centre Européen pour la Loi et la Justice] au 4e Sommet transatlantique de Budapest le 27 mai 2022. Vous y découvrirez comment la corruption est la sève des institutions supranationales et sert l’agenda des eugénistes et autres défenseurs de programmes inavoués. Le problème soulevé par le Dr Puppinck est que finalement le principe des Droits de l’homme a été dévoyé de sa mission première pour servir les philanthropes qui détiennent Planète finance.

La transcription en français de la vidéo :

https://eclj.org/geopolitics/un/stop-au-financement-opaque-des-experts-de-lonu-

Discours prononcé par le Dr Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ au 4e Sommet transatlantique de Budapest le 27 mai 2022.

Chers membres de gouvernements,

Chers membres de parlements,

Chers amis, collègues,

Mesdames et Messieurs,

Nous devons le reconnaître : les droits de l’homme posent de nombreux problèmes. Bien plus que ne le croyaient les générations précédentes de chrétiens-démocrates.

La plupart de ces problèmes ont une racine théorique, mais aujourd’hui je veux en dénoncer une très pratique.

Aujourd’hui, le but principal des droits de l’homme n’est plus de protéger la liberté de mener une vie décente, mais de servir d’instrument pour imposer la révolution gauchiste aux pays qui la refusent. Malheureusement, elle est devenue un instrument de domination idéologique – plutôt que de protection – sur des pays comme la Hongrie et la Pologne, ainsi que sur de nombreux autres pays du Sud.

Et pourquoi en est-il ainsi ? Que s’est-il passé ?

L’une des raisons est la corruption. Pas seulement la corruption des concepts, mais la corruption du système des droits de l’homme par des militants de la gauche radicale qui ont infiltré les institutions, et par des acteurs privés mondiaux tels que les fondations Gates, Soros ou Ford.

C’est ce que le Centre européen pour le droit et la justice a révélé dans ses récents rapports.

Entrons dans les détails.

Quelques fondations et entreprises privées exercent un contrôle croissant sur les institutions internationales. Par exemple, rien qu’en 2020, elles ont versé près d’un milliard et demi de dollars à l’UNICEF, plus d’un milliard de dollars à l’OMS, un demi-milliard de dollars au Haut-Commissariat aux réfugiés, etc. Même la Cour pénale internationale a reçu des financements de l’Open Society, tout comme le Conseil de l’Europe ou la Commission interaméricaine des droits de l’homme.

Simultanément à ces financements, ces fondations privées contribuent à définir les politiques des organisations internationales qu’elles financent. Il y a une raison à cela : Les institutions internationales ont un pouvoir mondial, mais cherchent de l’argent, tandis que les grandes fondations ont de l’argent mais cherchent un pouvoir mondial.

Je vais maintenant vous montrer comment fonctionne cette corruption à l’aide de quelques exemples.

À la Cour européenne des droits de l’homme, à Strasbourg, nous avons révélé qu’au cours des dix dernières années, au moins 22 des 100 juges étaient d’anciens employés ou responsables de sept ONG et fondations de gauche qui sont également actives devant la Cour en tant que requérants ou tierces parties, comme l’Open Society, Human Rights Watch, Amnesty International ou la Commission internationale des juristes. Parmi ces 22 juges, 12 sont d’anciens employés ou membres du conseil d’administration de l’Open Society de George Soros. De plus, les six autres ONG sont également financées par l’Open Society. Ceci démontre l’emprise de l’Open Society de George Soros sur la Cour.

Mais ce n’est pas tout !

Au moins 88 fois au cours de ces dix années, ces juges ont jugé des affaires introduites ou soutenues par leur propre ancienne fondation ou ONG, agissant à la fois comme juge et partie. Il s’agit de conflits d’intérêts flagrants.

Vous pouvez trouver tous les détails, et bien plus encore, dans notre rapport : Les ONG et les juges de la CEDH. À la suite de notre rapport, nous avons bien sûr subi de nombreuses attaques, mais la CEDH a fini par modifier ses règles éthiques et, pour la première fois, un membre du conseil d’administration de l’Open Society n’a pas été nommé juge.

La situation n’est pas meilleure à l’ONU, comme nous l’avons montré dans un autre rapport publié l’année dernière.

Nous avons révélé qu’une grande partie des rapporteurs spéciaux des Nations unies sont d’anciens salariés et dirigeants de fondations et d’ONG gauchistes, et qu’ils acceptent même des millions de dollars de ces fondations – notamment des fondations Ford et Open Society -, en dehors de tout contrôle des États et de l’ONU et en violation des règles éthiques de l’ONU.

Les rapporteurs spéciaux de l’ONU sont censés être des « experts indépendants », ayant une compétence mondiale sur des questions spécifiques. Ils sont au sommet de la machine des droits de l’homme et ont une influence considérable sur le droit mou des droits de l’homme.

Nous avons exploré tous les dossiers financiers disponibles et interviewé 27 rapporteurs spéciaux. Certains d’entre eux ont qualifié la situation de « corruption ». Dans notre rapport, nous avons décrit en détail comment les fondations paient et influencent l’agenda des experts de l’ONU. Mais pour être complet, je dois ajouter que plusieurs États – principalement des États occidentaux – ne se comportent pas mieux que les fondations et tentent également d' »acheter » des rapporteurs par des financements directs.

Je vais vous donner un exemple.

La fondation Open Society a versé 100 000 dollars en 2017 à un groupe féministe radical du New Jersey, dans le but explicite de, je cite « influencer un rapporteur spécial de l’ONU » pour qu’il écrive un rapport spécifique. Et c’est ce qu’il a fait. L’année suivante, Mme Fionnuala Ní Aoláin, la responsable de l’Open Society Women’s Program qui a donné l’argent est devenue elle-même Rapporteuse spéciale. Pendant ce temps, la directrice du lobbying du groupe féministe qui a reçu l’argent, Mme Melissa Upreti, est également devenue une experte des Nations Unies. Aujourd’hui, Mme Upreti est à la fois la présidente du groupe de travail des Nations Unies sur les droits des femmes et une lobbyiste privée qui cherche à influencer les Nations Unies sur les droits des femmes et l’avortement. Une fois de plus, il s’agit d’un conflit d’intérêts flagrant.

Le problème n’est pas seulement la corruption financière, mais aussi la corruption intellectuelle. Un autre exemple est l’actuel rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à la santé, Mme Mofokeng. En tant que médecin, elle a elle-même pratiqué des avortements, qu’elle a présentés comme « un acte radical d’amour de soi ». En plus de promouvoir l’avortement, elle milite également pour la légalisation de la prostitution, qu’elle décrit comme une forme ultime de féminisme.

Ce n’est pas seulement stupide, c’est diabolique. Parce que de telles personnes ruinent le système des droits de l’homme. C’est une honte.

Vous pouvez trouver les détails sur notre site web, dans le rapport intitulé Le financement des experts de l’ONU.

Mais l’Organisation mondiale de la santé est encore pire

Vous avez peut-être entendu parler de ses récentes lignes directrices sur l’avortement. Et devinez quoi ? Lorsque nous avons vérifié ses auteurs et son financement, une fois de plus, nous avons trouvé les mêmes groupes radicaux. Ces lignes directrices sur l’avortement ont été principalement rédigées par le lobby de l’avortement : par l’IPPF, le Center for Reproductive Rights et le Population Council. Et sans surprise, ces directives recommandent de légaliser l’avortement à la demande jusqu’à la naissance, et d’affaiblir les droits des parents et la liberté de conscience des médecins. Ces lignes directrices sont publiées en tant que document officiel de l’OMS, mais elles n’ont été approuvées par aucun État, mais seulement par un comité de soi-disant « experts indépendants » rempli d’activistes. Et devinez quoi ? Ce processus a été largement financé par la fondation de Warren Buffet qui a donné des millions de dollars au département de l’OMS qui a publié ces directives.

Ce n’est pas surprenant quand on sait que le directeur de ce département à l’OMS est Ian Askew, qui était auparavant directeur pour les questions d’avortement au Population Council, une organisation privée dont le but est de promouvoir l’eugénisme et le contrôle de la population dans le monde entier.

Ce n’est qu’un aperçu de la façon dont le système des droits de l’homme est corrompu.

Le système des droits de l’homme a été capturé par la gauche radicale et mondiale ; il est devenu leur instrument de domination. Nous devons le dénoncer et nous en libérer.

Nous ne devons pas accepter pas de nous soumettre à ces idéologues. Ils abusent de leurs mandats et des droits de l’homme.

Nous, chers conservateurs, sommes les seuls à pouvoir sauver les droits de l’homme de l’autodestruction. Parce que nous acceptons que Dieu existe, et qu’il a établi une loi naturelle en nous et au-dessus de nous qui est véritablement universelle et bonne.

Alors, s’il vous plaît, rejoignez-nous dans ce combat pour la justice.

Je vous remercie.

Pétition en faveur de l’arrêt du financement opaque de l’ONU :

https://eclj.org/philosophy/eu/the-corruption-of-human-rights—transatlantic-summit-iv-puppincks-speech

À l’attention de la Présidente du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, Mme Michèle Bachelet.

Madame la Présidente,

Après une année de recherches, l’ECLJ a publié un rapport sur « Le financement des experts de l’ONU au titre des Procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme ».

Au terme de cette enquête, qui couvre la période 2015-2019, il apparaît que :

  • de nombreux titulaires de mandats se plaignent de ne pas recevoir un soutien suffisant de la part du Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) ;
  • 40 % de leur budget provient de financements extrabudgétaires précaires ;
  • les financements extra-budgétaires affectés à un mandat spécifique ont presque doublé depuis 2015 ;
  • 37 experts ont reçu directement près de 11 millions de dollars, en dehors de tout contrôle des Nations unies, principalement de la part des fondations Ford et Open Society, et de sources anonymes ;
  • Ces financements directs ne font l’objet d’aucun contrôle du HCDH ;
  • Ces financements ne sont pas systématiquement déclarés ou le sont parfois de façon incomplète par les titulaires de mandats ;
  • Certains titulaires de mandat s’avèrent être en situation de conflit d’intérêts, étant rémunérés par des institutions privées ayant un agenda spécifique lié à leur mandat.

Il est urgent d’accroître la transparence financière des Procédures spéciales, afin de préserver leur indépendance et l’intégrité du système.

Sur la base de 28 entretiens tenus avec des experts, et au regard des problèmes causés par les financements extrabudgétaires spécifiques et par les financements directs du système des Procédures spéciales, il paraît raisonnable et utile de recommander :

  • L’obligation pour le HCDH de rendre compte annuellement aux titulaires de mandat de sa gestion du budget affecté à chaque Procédure spéciale ;
  • L’obligation de verser au HCDH tout financement extrabudgétaire des Procédures spéciales, et l’interdiction corrélative de tout financement direct des titulaires de mandat ;
  • L’obligation de publier les accords de financements ;
  • L’obligation de déclarer, dans chaque rapport, les soutiens et financements reçus pour sa réalisation ;
  • L’attribution d’une indemnité aux titulaires de mandats ;
  • L’augmentation du budget des Procédures spéciales.

Madame la Présidente, les signataires de cette lettre vous invitent instamment à consulter le rapport de l’ECLJ et à mettre à l’ordre du jour une réforme des financements des procédures spéciales, afin de garantir pleinement leur indépendance et de les préserver de toute influence illégitime.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de nos respectueuses salutations.

Le rapport auquel se réfère l’intervenant :

Corrompus jusqu’au cou, certains responsables de l’ONU, mais surtout de l’OMS, acceptent de mettre en place les exigences eugénistes en tant que thèmes prioritaires. Or, des dirigeants d’Etat, notamment les Occidentaux. sont favorables au transfert de leur souveraineté nationale en matière sanitaire vers cet organisme qui cache de moins en moins bien ses tireurs de ficelles. Chemin faisant, l’autorité de l’OMS bénéficierait alors d’un pouvoir souverain global, total et parfait sur la vie de l’humanité. Au nom bien sûr de l’égalité et des droits de l’homme.

https://lilianeheldkhawam.com/2022/05/31/monkeypox-le-vaccin-rien-que-le-vaccin-retour-des-mesures-antisociales-a-prevoir/

Cet eugénisme qui tenaille les tripes des détenteurs de la puissance de feu monétaire et financière. Le rêve de bricoler ces 80% qui sucent les 20%…

Récemment, nous présentions l’infanticide comme outil formidable de l’eugénisme et éventuellement de la récupération de tissus humains utilisables dans le cadre des « travaux scientifiques » de Planète finance.

https://lilianeheldkhawam.com/2022/03/31/linfanticide-au-coeur-de-leugenisme-de-la-nouvelle-societe/
https://lilianeheldkhawam.com/2020/06/06/voyage-au-bout-de-lenfer-des-vaccins-et-de-lusage-de-foetus-vendus-lhk/comment-page-1/

L’intérêt pour l’eugénisme est une vieille histoire

Eugénisme. Un mot qui représente le mal absolu qui a accompagné l’histoire de l’humanité depuis des milliers d’années. Cependant, grâce à la montée en puissance de la technologie (bio, nano, etc.), l’eugénisme a gagné en puissance au 19ème siècle où il fut porté par un certain Charles Darwin… Plus tard, son cousin Galton va structurer le mouvement et le faire gagner en ampleur des deux côtés de l’Atlantique.

Grâce à sa popularité au sein de l’élite anglo-saxonne, l’eugénisme va particulièrement obnubiler les dirigeants de toutes disciplines de deux régimes qui ont brillé par leur haine de l’humain: le nazisme et le soviétisme.

Ces deux systèmes que l’on voit renaître de leurs cendres, en ce 21ème siècle, étaient obsédés par la création d’un Homme nouveau, fruit d’une sélection génétique. Mais il faut aussi dire que les eugénistes cherchent à se débarrasser de tout groupe qui ne leur convient pas. Trop vieux, trop pauvres, trop malades, trop blancs, trop noirs, trop croyants, trop chrétiens, trop juifs, etc.

https://lilianeheldkhawam.com/2022/02/22/leugenisme-linavouable-projet-scientiste-des-philanthropes-de-la-finance-la-wellcome-trust-foundation/

Il est très important de préciser que cette doctrine de l’Homme nouveau n’a été développée ni par les nazis, ni par l’URSS qui n’ont fait que la mettre en pratique. Elle vient en ligne droite de la célèbre Eugenics Education Society, fondée en 1907, puis développée par Francis Galton, cousin direct de Charles Darwin. Elle deviendra par la suite Eugenics Society en 1924, puis Galton Institute. Regardez qui en étaient les membres.

Vous y voyez des noms d’éminents influenceurs des décisions de la Communauté internationale de l’époque (Keynes un des architectes de Bretton Woods et du Bancor). Se trouve aussi en bonne position Margaret Sanger dont les oeuvres sont défendues par des générations de la famille Gates. L’argent de cette famille coule à flot depuis de nombreuses décennies en direction de Planned Parenthood de Margaret Sanger. Regardez ce qu’elle avait osé écrire:

https://lilianeheldkhawam.com/2020/09/17/une-pierre-angulaire-de-larchitecture-du-nouveau-monde-a-ete-retiree-lempire-gates-a-perdu-son-capitaine-lhk/

Arrive par la suite la création de l’American Eugenics Society. voici quelques-uns de ses fondateurs:

https://eugenicsarchive.ca/discover/tree/5233e53d5c2ec500000000e2

On retrouve dans la société américaine certains membres fondateurs de la grande soeur britannique. Sans surprise, apparaît le nom de JP Morgan, la banque qui tient les pays de la planète par la création monétaire contre dettes publiques.

A noter la présence de l’économiste Irving Fisher, le père du revenu universel… Vous comprenez immédiatement les liens entre eugénisme, monnaie, dettes, revenu universel et crédit social…

https://lilianeheldkhawam.com/2018/04/13/monnaie-pleine-qui-est-le-pere-de-ce-concept-lhk/

Le musée et les archives de ces sociétés sont soigneusement gardés par la Wellcome Trust, alliée indéfectible de Gates dans leur croisade vaccinale planétaire. Oui, ces philanthropes de BigPharma s’intéressent à la santé de l’humanité.

https://lilianeheldkhawam.com/2022/02/22/leugenisme-linavouable-projet-scientiste-des-philanthropes-de-la-finance-la-wellcome-trust-foundation/

Au vu de ce qui précède et au vu de la monstruosité du projet qui nous est imposé au quotidien, je me permets de rappeler ici 2 anciennes publications:

https://lilianeheldkhawam.com/2021/10/23/le-chef-de-loms-a-t-il-ete-un-des-acteurs-cles-qui-se-seraient-livres-a-des-meurtres-et-auraient-autorise-la-detention-arbitraire-et-la-torture-dethiopiens/
https://lilianeheldkhawam.com/2020/05/20/onu-oms-une-education-sexuelle-explosive-pour-revolutionner-lhumain-dossier-vincent-held/

Je finirai avec deux réflexion:

  • l’opinion publique est essentielle dans le Nouveau Monde. Votre opinion compte.
  • que vous soyez dans ou hors du système, vos enfants/petits-enfants ont besoin de votre intervention dès aujourd’hui.

Un grand merci au Dr Grégor Puppinck qui porte à bout de bras les dérives des Droits de l’homme.

LHK

Les parlementaires pointaient du doigt un risque de conflits d’intérêts parmi les juges de la Cour européenne des droits de l’homme, reprenant à leur compte
 les conclusions d’un rapport du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) montrant que sur la centaine de juges qui ont siégé à la CEDH depuis dix ans, vingt-deux d’entre eux émanaient directement d’une même ONG ou d’associations financées par cette ONG, l’Open Society. Ce rapport recensait surtout 88 affaires dans lesquelles l’une des ONG affiliées à l’Open Society était impliquée, et où l’un au moins des juges saisis émanait de la même association. Depuis 2009, «on observe seulement douze cas de déports dans lesquels un juge s’est retiré d’une affaire en raison, semble-t-il, d’un lien avec une ONG impliquée dans l’affaire» notait encore l’ECLJ.
 https://www.lefigaro.fr/international/le-conseil-de-l-europe-se-penche-sur-l-independance-de-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme-20210422



Les enjeux de la guerre en Ukraine. Une perspective métaphysique

[Source : katehon.com via strategika.fr]

Par Iurie Roşca

Avec le lancement de la vaste opération militaire russe sur le territoire ukrainien, le monde entier est entré dans une phase décisive de son histoire. Et en gardant à l’esprit que l’histoire n’est pas un déroulement mécanique, implacable et fataliste d’événements sans aucun sens, restant ouverte à une infinité d’options et de probabilités, déterminées par la volonté divine, la fin de cette bataille majeure est incertaine.

Toute l’humanité semble saisie par le tourbillon d’éléments d’une force irrésistible, par la puissance aveugle de contradictions insurmontables, dont la libération ne peut avoir d’autre issue que celle d’une lutte à mort entre deux mondes, entre deux visions sur la vie. Cet affrontement planétaire ne semble pas laisser place à une fin où les deux parties s’entendraient sur un compromis. Chacun des belligérants aspire à l’anéantissement définitif de l’ennemi.

Derrière le plan étroit des deux camps belligérants se cachent deux visions antagonistes et diamétralement opposées du monde et de la vie. C’est un choc majeur de civilisations radicalement différentes, qui ne peut s’affirmer que par contraste au modèle opposé. Au cœur de cette bataille irréconciliable se trouvent deux modèles civilisationnels. En fait, deux civilisations qui diffèrent de façon frappante.

Voici donc le profil identitaire de ces deux mondes d’un point de vue métaphysique.

• la civilisation tellurocratique versus la civilisation thalassocratique ;
• la civilisation de la Terre contre la civilisation de la Mer ;
• la civilisation continentale versus la civilisation océanique ;
• la civilisation de la clarté céleste versus la civilisation de l’obscurité marine ;
• la civilisation stable versus la civilisation versatile ;
• la civilisation verticale versus la civilisation horizontale ;
• la civilisation de la Tradition versus la civilisation de la Modernité ;
• la civilisation de la croix versus la civilisation usuraire ;
• la civilisation du salut contre la civilisation de la perdition ;
• la civilisation solaire versus la civilisation sélénaire ;
• la civilisation de l’amour contre la civilisation de la haine ;
• la civilisation du transcendant contre la civilisation de l’immanent ;
• la civilisation de l’esprit versus civilisation de la matière ;
• la civilisation de la masculinité versus la civilisation du féminisme gynécocratique ;
• la civilisation religieuse versus civilisation païenne ;
• la civilisation du sacré versus la civilisation du profane ;
• la civilisation du mysticisme contre la civilisation du gnosticisme ;
• civilisation colombienne versus civilisation reptilienne ;
• la civilisation créationniste versus la civilisation évolutionniste ;
• la civilisation du christocentrisme versus la civilisation de l’anthropocentrisme ;
• la civilisation organique versus civilisation nihiliste ;
• civilisation naturelle versus civilisation mécaniciste ;
• la civilisation de la foi versus la civilisation du scientisme ;
• la civilisation des lentes transformations versus la civilisation des ruptures révolutionnaires ;
• la civilisation lumineuse de l’esprit contre la civilisation terne de la matière ;
• la civilisation de la vie contre la civilisation de la mort ;
• la civilisation du don versus la civilisation de l’argent ;
• civilisation contemplative versus civilisation utilitaire ;
• la civilisation de l’honneur contre la civilisation de l’intérêt ;
• la civilisation de l’esprit de sacrifice versus la civilisation hédoniste ;
• la civilisation des héros contre la civilisation des marchands ;
• la civilisation des saints contre la civilisation des idoles ;
• la civilisation du culte du travail versus la civilisation du profit parasitaire ;
• la civilisation rurale versus la civilisation urbaine ;
• la civilisation de la modération contre la civilisation de l’abondance ;
• la civilisation du naturel versus la civilisation technocratique ;
• la civilisation de l’harmonie versus la civilisation du chaos ;
• la civilisation de la beauté versus la civilisation de l’abominable ;
• la civilisation de la famille contre la civilisation de la perversion sexuelle ;
• la civilisation de la fidélité versus la civilisation de la promiscuité ;
• la civilisation de la morale contre la civilisation de la dépravation ;
• la civilisation de la fertilité contre la civilisation de la stérilité ;
• la civilisation du sens versus la civilisation de l’absurde ;
• la civilisation de la décence contre la civilisation de l’indécence ;
• la civilisation du génie humain versus la civilisation de l’intelligence artificielle ;
• civilisation de l’homme contre la civilisation du transhumanisme.

Cette bataille n’est donc pas entre deux pays, mais entre deux manières de vivre et d’interpréter la vie. Et dans ce cas, il n’est pas si important que toutes les personnes qui sont du côté de la Russie soient conscientes de sa mission civilisationnelle. Il ne pouvait en être autrement puisque ce pays doté d’une mission historique majeure a subi deux énormes chocs civilisationnels : l’expérience communiste et l’expériencelibérale. Mais malgré ces traumatismes historiques, les archétypes ancestraux, la dot spirituelle byzantine, les codes culturels continentaux ont été préservés aux profondeurs de l’inconscient collectif. Au-delà des traumatismes historiques, de l’ankylose et des tics idéologiques obsolètes se cache la vigueur régénératrice d’une nation qui n’a pas abandonné sa vocation à faire l’histoire et à perdurer.

La lutte convulsive de toute l’humanité comme au bord d’une mort inexorable a commencé il y a deux ans, avec le lancement de la phase finale de la conspiration occulte visant la dépopulation de la planète. Rien ne semblait pouvoir renverser le cours des événements. Mais cette guerre pourra-t-elle désormais arrêter le génocide mondial et mettre fin aux tueries de masse par injection, ou ne fera-t-elle qu’accélérer la fin implacable de la civilisation humaine ?

Nos prières s’adressent à notre bon Dieu pour permettre la victoire des forces de la lumière et nous donner un peu plus de temps pour vivre. Face à la mort imminente, nous sommes toujours dans une crise de temps pour nous repentir.

Notre espoir est que la tragédie sanglante de la guerre en Ukraine ne précipitera pas la fin du monde, mais seulement la fin de ce monde déchu, qui sera suivie d’un nouveau commencement.

P.S. : Et ceux qui hésitent encore, ne sachant à quel côté de la ligne de front adresser leur sympathie, il serait bon de ne retenir que quelques figures monstrueuses qui sont dans le camp des pacifistes antirusses : le prédateur financier et oligarque sordide George Soros, la superstar satanique Madonna et Marina Abramović, célèbre pour ses improvisations artistiques sinistres avec des rituels sataniques du cannibalisme, des assassinats de bébés, des perversions sexuelles, etc., cette personne démoniaque étant étroitement liée au clan Illuminati Rothschild.

Toute l’armée de mercenaires du monde entier, qui a rejoint il y a deux ans l’arnaque au Covid-19, arborant leurs masques de protection et nous appelant à l’injection, arbore désormais déjà un autre masque, celui des amoureux de la paix et en même temps d’alliés des guerriers de Kiev. Derrière ces masques se cache le rictus hideux des forces mondialistes maléfiques.

Iurie Roşca




Déconstruction : les dessous de l’attaque des « Woke » contre la science

[Source : RL]

Par Alain Falento

Nous entendrons par wokisme ce corpus idéologique qui réunit tous ceux qui ont vocation à se plaindre, tous ceux qui considèrent que si leur vie, leur statut social ou leur surface financière ne sont pas en accord avec leurs espérances, c’est uniquement parce que les Occidentaux blancs, et principalement les mâles, œuvrent depuis des millénaires pour qu’il en soit ainsi. Le nom « woke », qui signifie « éveillé » en anglais, montre immédiatement l’humilité de tous ces gens, puisque par définition, les non-woke sont donc des « endormis », des bœufs.

[Voir aussi :
L’idéologie woke saborde l’identité culturelle du Canada
Sept signes d’alerte indiquant que quelqu’un que vous connaissez est en train de devenir « woke »
Tintin, Astérix et Lucky Luke brûlés et jetés: le milieu scolaire canadien livré au mouvement «woke»?
La star hollywoodienne Kirstie Alley dit qu’elle croit que les démocrates et la foule « woke » sont déterminés à normaliser la pédophilie auprès des masses
Le wokisme est plus une idéologie religieuse que politique]

S’agrègent donc autour de ce concept les féministes, les minorités sexuelles, raciales et tous ceux qui s’estiment légitimes à se plaindre et à réclamer des compensations. Ils sont bien entendu implicitement extrêmement hiérarchisés ; tout en haut de la pyramide trônent les transsexuel.l.e.genr.é () .es.binair.e.s.ou non (veuillez excuser ma syntaxe approximative) noires handicapées, qui ont vocation à tirer la grande majorité des bénéfices, puis par ruissellement on retrouvera tout en bas la femme blanche hétérosexuelle féministe. Au milieu, toutes les combinaisons les plus improbables sont envisageables. Une sorte de pyramide de Ponzi qui ne fonctionne que par cooptation.

Tout ce petit monde n’a qu’une seule obsession : faire cracher au bassinet et humilier le Monstre, l’Infâme, unique responsable de toutes ces discriminations : l’homme blanc hétérosexuel. Si possible chrétien.
Bien entendu, un certain nombre de concepts fondateurs furent nécessaires à la construction de cette idéologie, représentatifs des différents courants. Ainsi, « le privilège blanc », « la culture du viol », « le patriarcat » et « le racisme systémique » forment le socle du wokisme.
Muni de ce trousseau idéologique, que n’importe quel abruti peut s’approprier en quelques instants et surtout auquel il peut s’identifier, les leaders de la non-pensée woke sont donc partis à l’assaut des systèmes universitaires des pays occidentaux.

Comme tout parasite ou nuisible, les woke ont choisi comme porte d’entrée les endroits les plus friables de nos universités, là où les fondations sont faiblardes, où tout est discutable, où tout est affaire d’opinion, où tout le monde peut raconter n’importe quoi, là où les étudiants sont connus pour être les plus faibles intellectuellement, à savoir les prétendues « sciences humaines ».

La stratégie de conquête universitaire des woke est simple. Ils mettent un pied dans la porte, parviennent à placer l’un des leurs à un poste de maître de conférences, ce dernier deviendra professeur, ne recrutera que des thésards woke qui deviendront eux-mêmes professeurs. En quelques années ils parviennent à s’emparer de pans entiers des universités.

Jusqu’à maintenant cela ne représentait pas vraiment un problème car il faut le dire, on se fout royalement des sciences humaines. Tout le monde sait parfaitement que ce sont de gigantesques usines à chômeurs prétentieux qui finissent dans le meilleur des cas dans les centres de tris postaux. Ils sont un peu – si l’on peut se permettre une analogie biologique – la couche de graisse incompressible du corps de la société. Un étudiant woke a au moins le mérite, de par son statut, de ne pas figurer dans les statistiques du chômage.

Tout aurait pu en rester là. Mais les woke sont ambitieux, hargneux, vindicatifs. Il leur en fallait plus.
Depuis quelques semaines nous voyons se répandre dans la presse dite « progressiste » et féministe des articles sur le condor de Californie.
Slate, Le Huffington post, Libération n’ont d’yeux que pour cet oiseau qui n’est pourtant qu’un charognard géant peu ragoûtant.

Cette soudaine passion pour l’ornithologie mérite toute notre attention car ces idéologues malfaisants ne font jamais rien par hasard ; leur instinct de destruction est sans égal et tout article qui semble de près ou de loin scientifique a nécessairement un but malsain bien précis.
Le point de départ de cette épidémie d’articles vient d’une découverte récente sur cette espèce d’oiseaux. Des biologistes ont observé des cas de reproduction par parthénogenèse sur certaines femelles. La parthénogenèse n’est pas un phénomène nouveau, il est observé depuis longtemps chez les reptiles, mais il n’avait jamais été observé chez des oiseaux de grande taille.

Schématiquement la parthénogenèse est une forme de reproduction par laquelle une femelle donne naissance à un nouvel individu sans que l’œuf ait été fécondé par un mâle.
Les esprits les plus vicieux d’entre vous auront déjà compris de quoi il s’agit. Il n’en fallait pas plus à quelques féministes incultes pour se vautrer dans un anthropomorphisme grotesque. À en croire ces articles, Madame Condor de Californie et ses copines en ont eu assez de ces Messieurs Machos Condor et elles ont décidé de faire des bébés toutes seules par parthénogenèse.

Nous n’aurons pas la cruauté d’analyser en détail les conclusions que tirent ces pseudo-journalistes de cette découverte. Mélangeant théorie de l’évolution mal comprise et féminisme, elles en déduisent que ce phénomène est bon pour la nature car il évite les bagarres entre mâles pour l’accès aux femelles. La société Condor de Californie s’en trouverait ainsi apaisée, la violence éradiquée, les ressources épargnées.

Bien entendu, à aucun moment ne leur vient à l’idée que si la reproduction sexuée s’est imposée dans la Nature, c’est qu’elle permet de conserver une diversité génétique nécessaire pour que l’espèce puisse s’adapter à des modifications de l’environnement. La parthénogenèse, quant à elle, entraîne un appauvrissement du patrimoine génétique qui, s’il se généralise, aboutirait implacablement à la disparition de l’espèce.

De même, elles semblent ne pas avoir intégré le fait que ces phénomènes ne sont nullement le fait de la volonté d’individus mais le fruit de millions d’années de sélection naturelle, en tout cas selon le paradigme scientifique en vigueur de nos jours.
L’intérêt qu’il convient de porter à ces articles réside dans le fait qu’il représente une première incursion des woke dans les sciences de la vie. Cette apologie de la parthénogenèse n’a d’autre objectif que de démontrer le caractère superflu et même nuisible des mâles. La prochaine étape, qui ne tardera pas à venir, consistera à demander notre euthanasie pure et simple, ou pour le moins symbolique, par notre « déconstruction ».

La déconstruction. Voilà l’outil de base, la boule de démolition de tout woke qui se respecte. Les woke veulent déconstruire tout et tout le monde et repartir de zéro.
Mais qu’est-ce exactement que cette déconstruction ?
Ce concept, emprunté au philosophe français Jacques Derrida, qui eut un succès fou au États-Unis dans certains « nanocosmes » universitaires et psychanalystes dans les années soixante, nous revient donc en pleine gueule tel un boomerang.

Pour rester poli, le moins que l’on puisse dire, c’est que cette doctrine est aux mieux absconse, et au pire, inutile et incertaine.
Afin de se faire une opinion, rien ne vaut ces lignes d’un thuriféraire de Derrida, philosophe autoproclamé, décrivant la déconstruction comme : «  la construction d’une dimension supplémentaire à l’analyse, une dimension prenant en compte, en plus de l’objet analysé, l’analyste et son langage, une dimension où le contenu et le contenant de la production analytique s’enchevêtrent et se disséminent, une dimension hyperréflexive dans laquelle tout en-soi, quelle que soit son apparente fixité, se révèle dans un vertigineux mouvement hélicoïdal dont la force centrifuge le projette ailleurs que dans sa simple possibilité d’être, et finalement le projette dans l’impossible ». Certains appellent cela de la philosophie…

Ce salmigondis, une fois digéré et recraché par le sociologue Pierre Bourdieu, puis simplifié, devient la fameuse « déconstruction » des préjugés. L’induction logique, qui a permis le développement de notre science, est balayée d’un revers de main. Le but même de la sociologie est nié. Bien entendu aucun préjugé n’a de fondements. Toute généralisation est à bannir. Seule la particularité doit être considérée. Une seule forme de préjugé est cependant admise, celle envers les hommes blancs qui, eux, sont tous coupables de tous les maux passés, présents et à venir pour l’éternité.

D’aucuns pourraient considérer qu’il n’est pas nécessaire de se préoccuper des élucubrations d’une poignée de fous (en réalité des folles majoritairement) car ils sont extrêmement minoritaires et par conséquent marginalisés. Penser ainsi c’est commettre une grossière erreur d’appréciation.
Il est bon de rappeler que la Russie n’a pas sombré si brutalement dans la nuit communiste parce qu’une majorité de Russes se seraient convertis en quelques années. Il est avéré que le communisme soviétique s’est imposé alors que seul un petit pourcentage de la population adhérait à cette doctrine. La grande majorité n’y a juste pas prêté attention.

Se contenter de ricaner des wokes c’est ricaner des termites qui rongent votre charpente. À la fin ils gagnent et le toit s’effondre. Comme le disait le comte de Montalembert : « Vous avez beau ne pas vous occuper de politique, la politique s’occupe de vous tout de même ». Il faut de même s’intéresser aux wokes avant que ces derniers ne décident de notre sort et de celui de nos enfants en entraînant notre société dans un maelström de bêtise et d’ignorance.

Les gauchistes et autres wokes se sont mis en capacité de proposer un système paralogique cohérent, facilement transmissible et aisément accessible aux esprits faibles.
Le responsable de tous les maux de la Terre est l’homme blanc occidental chrétien hétérosexuel. Ce dernier a exploité et violenté les femmes depuis toujours en les privant de nourriture (c’est ainsi que la grande pensée de l’anthropologue Françoise Héritier explique que les femmes soient plus petites que les hommes). De même il a, par la colonisation, exploité les richesses des Africains et nié leur immense culture. À partir de ces préceptes simples tout est donc permis à son encontre. Les minorités raciales ne réussissent pas dans le système scolaire, c’est que l’école est raciste et discriminatoire. Les ethnies africaines se massacrent entre elles, c’est l’héritage de la colonisation.

Les élites africaines sont corrompues, c’est bien entendu à cause des corrupteurs occidentaux.
Après avoir revisité l’histoire, la sociologie et l’anthropologie, les wokes débarquent maintenant dans les sciences, utilisant la biologie comme porte d’entrée. Au Royaume-Uni, les écoliers apprennent à l’école que la majorité des découvertes scientifiques seraient le fait de femmes, que l’Histoire des sciences, écrites par les hommes, aurait volontairement éclipsées. Einstein n’était que le vulgaire scribe de son épouse, Pasteur un pitoyable plagiaire de sa femme. J’ai même découvert il y a quelques semaines que Beethoven était de toute évidence…de race noire.

La prochaine étape de cette entreprise destructrice concernera, à n’en pas douter, les fondements mêmes de la rationalité, à savoir la logique et les mathématiques. L’illuminée Sandrine Rousseau a d’ailleurs déjà ouvert la porte en affirmant qu’elle préférait une sorcière à un homme rationnel.
En effet, la logique dite « standard », sur laquelle se fondent les mathématiques et a fortiori toute notre science, est basée sur trois principes fondamentaux que sont le principe d’identité, le principe du tiers exclu et le principe de non-contradiction (il existe des logiques alternatives mais à ma connaissance elles ne sont que des curiosités universitaires).

Les noms en eux-mêmes de ces trois principes sont parfaitement insupportables aux oreilles d’un woke. Pas assez inclusifs, trop genrés, trop blancs, trop masculins. Le mot principe est lui-même masculin. C’est insupportable.
De plus les mathématiques c’est difficile, exigeant. Les slogans et affirmations gratuites n’y ont pas leurs places. Les mathématiques et la logique sont donc des instruments de domination des mâles occidentaux blancs sur les femmes et les racisés. Il faut les déconstruire au plus vite.
Au moment même où j’écris ces lignes, je viens de découvrir qu’il existe une manière déconstructiviste de résoudre une équation du premier degré.

Il y a fort à parier que dans les mois qui viennent, les mathématiques seront attaquées frontalement, probablement dans les universités américaines les plus vérolées par l’idéologie woko-féministo-BlackLivesMatteriste. Les traditionnels petits problèmes de trains et de robinets seront certainement remplacés par des ateliers collaboratifs au sein desquels les étudiants auront l’opportunité de développer leur intuition. Ces nouveaux préceptes pédagogiques seront importés chez nous par nos gauchistes et cela en sera terminé de la capacité de la France à produire des ingénieurs et scientifiques de haut niveau.

On peut légitimement se demander pour quelle raison les universitaires raisonnables, qui représentent encore une majorité, ne s’opposent pas à cette mascarade ? La réponse n’est que trop évidente : par lâcheté, par peur d’être taxé de racisme ou d’incitation à la discrimination. Les plus courageux ont déjà été excommuniés.

Si ne nous parvenons pas à endiguer cette vague d’imbécillité, nous pourrons toujours caresser le secret espoir que ces gens développeront leur propre logique, leur propre science, qu’ils les utiliseront pour construire des trains et des avions woke… et qu’ils les emprunteront.
Quant à moi je continuerai à utiliser les modes de transport issus de la bonne vieille science moisie, occidentale, blanche, non racialisée et non déconstruite.




Éric Zemmour : le vrai candidat de l’immigration

[Source : legrandsoir.info via investigaction.net]

Après des mois d’un suspense intolérable, Éric Zemmour s’est enfin déclaré candidat à la prochaine présidentielle. Voici une analyse remarquable pour comprendre pourquoi des représentants de l’élite tels que Bolloré soutiennent Zemmour, comment le thème de l’immigration est utile pour détourner la colère légitime des travailleurs et, cerise sur le gâteau, pourquoi les solutions du candidat Z sont complètement nulles. (IGA)

Par XIAO PIGNOUF

Après des mois d’un suspense intolérable, Éric Zemmour s’est enfin déclaré candidat à la prochaine présidentielle.

Pur produit médiatique, il est la créature de Vincent Bolloré, ce milliardaire français, capitaine d’industrie, actionnaire principal de Vivendi, société mère du groupe Canal Plus, dont fait partie la chaîne CNEWS sur laquelle le même Zemmour, journaliste et polémiste, officiait et où il avait, grâce à son mentor, carte blanche pour parler de ses thèmes de prédilection : l’immigration, l’islam, la délinquance, le tout saupoudré d’anti-féminisme primaire et de révisionnisme historique. Une parole libérée particulièrement attractive pour celles et ceux qui considèrent ces sujets comme les raisons fondamentales des problèmes de la nation. Loin, très loin, très très loin de la réalité, celle de l’exploitation des masses populaires et de l’environnement par le capitalisme et la grande bourgeoisie, dont Bolloré est un des plus brutaux représentants.

Le spectre électoral de Zemmour va de l’extrême-droite à la droite classique, bourgeoise, traditionaliste et réactionnaire. Pour la première, monopolisée depuis 40 ans par la famille Le Pen, le Front National puis le Rassemblement National, il est devenu le concurrent le plus dangereux en allant à l’opposé de la stratégie mariniste de dédiabolisation qui par là même a montré ses limites, en libérant la parole xénophobe et en imposant des théories inaudibles jusqu’alors, telles que le Grand Remplacement, le colonialisme positif, la remise en question de vérités historiques comme la France de Vichy, jusqu’à l’affaire Dreyfus ! La seconde, sous la pression de cet outsider radical, est obligée de reprendre ces thèmes (qu’elle n’hésitait pourtant jamais à remettre elle-même tous les cinq ans sur le tapis, quoiqu’en version light, pour des raisons bassement électoralistes) mais en mettant cette fois le cap à tribord toute. Les récents résultats de la primaire des Républicains montrent clairement cette direction par l’inattendu finaliste Ciotti aux sympathies connues pour l’extrême-droite et font la preuve que cette droite-là aussi est un réservoir pour le vote Zemmour.

Le programme économique de Zemmour est d’ailleurs un copié-collé du programme de François Fillon, candidat déchu des Républicains en 2017 et, mises à part quelques mesures symboliquement populistes, qu’on peut résumer ainsi : le patronat y est gâté, les cathos et la bourgeoisie y sont chouchoutés, les classes populaires peuvent crever.

Pourtant, c’est à la partie du programme zemmouriste concernant l’immigration que nous nous intéresserons ici, car c’est elle qui polarise toutes les amours droitières

Précisons une fois encore que selon Zemmour, l’immigration et ce qu’il considère comme ses corollaires, l’islam et la délinquance, sont le nœud des problèmes de la nation et qu’il convient d’y répondre avec force. Zemmour se classe lui-même parmi les héritiers du Trumpisme et prend pour modèle le dirigeant hongrois Orban ou le Brésilien Bolsonaro.

Admettons quelques instants que Zemmour ait raison et que l’immigration soit une menace pour l’intégrité de la France et de son peuple, qu’il faille de facto y faire face urgemment pour l’arrêter ou au moins tarir son flot. Il convient d’abord de faire une double distinction quant aux phénomènes migratoires : primo, entre immigration légale et immigration illégale, deuxio, entre immigration volontaire et immigration contrainte.

En quelques données, l’immigration légale en France (219 302 personnes en 2020), c’est : pour un tiers (75 482 personnes en 2020), une immigration familiale qui comprend pour sa plus importante part les ressortissants français rentrant ou faisant entrer leur famille et en particulier leur conjoint étranger sur le sol français, et à hauteur de 15% de ce tiers (12 082 décisions préfectorales favorables en 2020), des étrangers ayant un titre de séjour en France faisant venir leur famille (conjoint et/ou enfants) dans le cadre du regroupement familial. Pour un autre tiers (72 306 personnes en 2020), une immigration estudiantine limitée dans le temps et qui se conclut généralement par un retour dans le pays d’origine, à moins d’intégration professionnelle ou d’union avec un(e) Français(e). Pour 15% (30 739 personnes en 2020), une immigration humanitaire régie par le droit d’asile. Pour un peu plus de 12% (26 583 personnes en 2020), une immigration économique (extra et intra-européenne), c’est-à-dire des personnes venant légalement travailler en France. En 2020, l’immigration légale a compté pour 0,33% de la population totale française.

L’immigration illégale, quant à elle, n’est par essence pas mesurable annuellement, et ne peut être évaluée que par la présence de personnes en situation irrégulière à un instant t et selon le seul critère des chiffres partiels fournis par l’Aide Médicale d’État dans une fourchette aujourd’hui allant de 200 000 à 700 000 personnes présentes sur le territoire français. De 0,3 à 1% de la population totale française.

L’immigration volontaire, celle née du choix des demandeurs, comprend les immigrations familiale et estudiantine ainsi que pour partie l’immigration économique.

L’immigration contrainte, celle subie par l’émigrant, regroupe l’immigration humanitaire, une partie de l’immigration économique et l’immigration illégale dans sa quasi-totalité.

Après avoir pris connaissance de ces données et souscrit aux grandes lignes ci-dessus, on peut regarder quels sont les principaux points dans le programme du candidat Zemmour qui concernent la lutte contre l’immigration. Bien que son programme en comprenne davantage mais touchant les populations immigrées déjà présentes sur le sol français (renvoi des délinquants bi-nationaux, fin du droit du sol, fin de l’AME et des aides sociales), on en retiendra cinq : l’arrêt quasi total de l’immigration légalela suspension temporaire du droit d’asilela régulation des étudiants étrangersla fin du regroupement familial “systématique” et l’arrêt de l’immigration venue d’Afrique.

Premier paradoxe

Les mesures anti-immigration d’Éric Zemmour touchent essentiellement les flux contrôlés, c’est-à-dire légaux. Par extension, une immigration qui, dans sa grande majorité, parce qu’elle est voulue et préparée est celle qui mène le moins à la précarité et a donc le moins de conséquences sociales négatives. Le réalisme oblige à mentionner que certaines de ces mesures ne sont pas applicables dans le cadre des traités européens que le candidat Zemmour, tenu en laisse courte par son maître, et bien que populiste en apparence, n’a aucunement l’intention de remettre en question.

Deuxième paradoxe

Selon le principe des vases communicants, tout arrêt partiel ou complet de l’immigration légale augmentera exponentiellement l’immigration illégale et tout le lot de drames humains qu’elle traîne dans son sillage. Encore une fois, le réalisme oblige à rappeler que les phénomènes migratoires ont toujours été, sont et seront toujours inarrêtables. Aussi hauts que soient les murs, aussi profonds que soient les océans, aussi vastes que soient les déserts, rien n’empêchera les êtres qui par désir, par besoin, par peur ou par instinct de survie migrent. Rien, et certainement pas Éric Zemmour. Au contraire, car l’immigration illégale est le moins contrôlé et le moins contrôlable des flux humains et c’est incontestablement celui dont les conséquences sociales sont les plus sombres pour l’individu et pour la société. Éric Zemmour, s’il est élu et s’il applique son programme, contribuera à une intensification sans précédent de l’immigration illégale en France.

Troisième paradoxe, le pire d’entre tous

Si l’on excepte l’arrêt total de l’immigration venant d’Afrique, bien que celle-ci soit en grande partie légale, rien dans le programme anti-immigration de Zemmour n’indique qu’il compte lutter contre l’immigration illégale. Pour réaliser l’immensité de l’arnaque du programme anti-immigration de Zemmour, qu’on soit de droite ou de gauche et surtout doté d’un minimum d’intelligence, il faut se demander ce qui provoque une immigration contrainte, qu’elle soit légale ou illégale. Loin des fantasmes véhiculés par des idiots, l’immigration contrainte est due en premier lieu aux guerres, aux pillages des richesses nationales et aux conditions climatiques impropres à la survie ainsi qu’au dénuement économique extrême, à l’instabilité politique et sociale, aux dangers issus d’une criminalité mafieuse et aux famines qui en résultent. Ces phénomènes dont certains existent depuis le peuplement humain, se sont intensifiés avec la colonisation, la révolution industrielle et la mondialisation mais sont exacerbés par la surpopulation et la raréfaction des ressources vitales et énergétiques.

Par qui et par quoi les guerres sont-elles provoquées ? Par qui et par quoi les territoires riches en ressources, au premier rang desquels l’Afrique, sont-ils pillés et exploités ? Quelles sont les activités humaines qui contribuent le plus au réchauffement climatique, à la désertification et à la déforestation, privant ainsi les populations des ressources nécessaires à leur survie ?

La réponse ne souffre d’aucune ambiguïté : c’est le capitalisme, son bras armé, l’impérialisme et sa classe sociale, la grande bourgeoisie dont l’un des plus emblématiques représentants est Vincent Bolloré avec son empire qui s’étend de la pointe bretonne à l’Afrique. Ce sont les guerres provoquées par sa classe, le pillage et l’exploitation organisés des ressources par sa classe, le maintien de régimes totalitaires voulu par sa classe, le chaos et les systèmes mafieux qu’ils suscitent qui poussent des milliers, qui continueront à pousser des millions de gens sur les routes de l’exil en direction de l’Europe pour y échapper.

Quatrième paradoxe

Que l’on soit de droite ou de gauche, il n’existe personne de sensé qui soit favorable à l’immigration quand celle-ci est contrainte par de telles causes. Sauf la grande bourgeoisie et le patronat qui voient dans ces flux migratoires une manne de main d’oeuvre moins coûteuse, n’hésitant souvent pas à embaucher des travailleurs sans papier en échange d’une paye dérisoire, poussant ainsi au recul généralisé des salaires et des conditions de travail pour le plus grand bonheur des actionnaires et de gens comme Vincent Bolloré.

En conclusion

À gauche, pas d’illusions. Zemmour comme Le Pen, à leur corps défendant ou non, sont les pions que le système déplace à sa guise pour sa propre pérennisation et la réélection de Macron afin que celui-ci poursuive sa politique de destruction des acquis sociaux qui transformeront les masses populaires en chair à broyer pour le capitalisme et le néo-libéralisme. Zemmour élu, ça ne fera aucune différence, le maître sera différent mais les règles seront les mêmes.

À droite, voter pour Zemmour revient à accepter ces paradoxes. Voter pour Éric Zemmour, c’est voter pour un système qui favorise les comportements de prédation comme celui de Bolloré et de sa classe. Voter pour Éric Zemmour, c’est voter pour toujours plus d’immigration, toujours plus de désespérés franchissant les mers pour rejoindre nos côtes plus morts que vivants.

Éric Zemmour est le vrai candidat de l’immigration.

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[Voir aussi : L’immigration]
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La conquête communiste du Canada — La réponse à la COVID-19 révèle que le Canada a succombé à une attaque vieille de décennies

[Source : Guy Boulianne : auteur, éditeur et journaliste indépendant]

UN ARTICLE DE ABRAHAM BLONDEAU — Le 1er juillet est la Fête du Canada, lorsque tout le Canada peut célébrer collectivement notre fondation en tant que nation libre. Mais tout le monde ne fait pas la fête. À Toronto, Ontario ; Victoria, Colombie Britannique ; et d’autres endroits, la Fête du Canada a été annulée. Il s’agit en partie d’une réaction à la découverte de plusieurs centaines de corps sur les propriétés des pensionnats, ce qui, selon certains, justifient l’annulation de la célébration positive de l’histoire du Canada. Mais la Fête du Canada est également annulée pour une autre raison : la COVID-19. La réaction du gouvernement au virus a révélé quelques vérités choquantes sur le Canada.

Premièrement, elle a montré à quel point nos dirigeants fédéraux et provinciaux sont prêts à confiner les gens dans leurs maisons, à empiéter sur nos droits et libertés garantis par la Charte canadienne des droits et libertés, et à exercer un régime autocratique.

Deuxièmement, elle a démontré à quel point les Canadiens sont devenus dociles pour suivre les directives du gouvernement, même lorsque ces directives violent leurs droits. Il semble y avoir une majorité silencieuse croissante qui n’est pas d’accord avec une partie ou la totalité des politiques gouvernementales. Mais le mal est déjà fait. Le coronavirus était la tempête parfaite pour que ces dirigeants profitent de la société polie et docile du Canada.

Mais comment le Canada en est-il arrivé là ? Devrions-nous annuler la Fête du Canada, ou devrions-nous célébrer notre patrimoine ? Les dirigeants s’emparent-ils délibérément du pouvoir, ou s’agit-il de mesures bien intentionnées pour assurer la sécurité des Canadiens ? Les gens ont-ils été conditionnés à être dociles, ou s’agit-il simplement d’une théorie du complot ?

La vérité est que le Canada est un exemple de ce qui arrive quand une nation succombe à l’infiltration communiste de son gouvernement et de son système éducatif. La propension de nos dirigeants à être des autocrates et la société politiquement correcte et docile du Canada ont été délibérément manipulées pour transformer le Canada en une dictature communiste. Cette attaque est en cours depuis des décennies.

Cependant, un homme avertissait contre cette attaque et prophétisa ce qui arriverait au Canada il y a plus de 70 ans.

Infiltration communiste

Au début de la Guerre froide, l’accent était mis en grande partie sur le potentiel d’affrontements militaires entre les forces soviétiques et américaines et la perspective d’une guerre nucléaire. L’Occident fut lent à reconnaître que le danger évident et présent résidait dans la guerre idéologique et la subversion par les communistes au sein de nos propres nations. Pourtant, en 1956, Herbert W. Armstrong avertissait de cette guerre exacte dans laquelle l’Amérique et l’Occident se trouvaient engagés :

« C’est une sorte de guerre que nous ne comprenons pas, ou que nous ne savons pas comment gérer. Elle utilise tous les moyens diaboliques pour nous affaiblir de l’intérieur, saper nos forces, pervertir nos mœurs, saboter notre système éducatif, détruire notre structure sociale, détruire notre vie spirituelle et religieuse, affaiblir notre puissance industrielle et économique, démoraliser nos forces armées, et finalement, après une telle infiltration, renverser notre gouvernement par la force et la violence ! Tout ceci, habilement déguisé en un parti politique inoffensif ! Le communisme est une guerre psychologique mondiale ! »

La Trompette a rapporté et documenté cette infiltration aux États-Unis durant les années 1960 et 1970. (Pour en apprendre davantage à ce sujet, lisez la brochure gratuite “Il avait raison”, et l’article de Gerald Flurry, le rédacteur en chef de la Trompette, « Les racines du dangereux virage vers la gauche de l’Amérique »). M. Armstrong et M. Flurry ont tous deux souligné de façon précise que l’attaque la plus efficace avait été la conquête du système éducatif. M. Flurry a écrit : 

« C’est dans le système éducatif que la gauche a pris pied dans la nation : d’abord dans les collèges, puis les lycées et même les écoles primaires. C’est à partir du système d’éducation qu’une nation tire son leadership. D’où viennent les idées des dirigeants américains aujourd’hui ? De nos établissements d’enseignement. »

Si vous contrôlez la classe, alors vous façonnez les esprits des générations futures. De ces générations viennent les dirigeants et les éducateurs, et le cycle ne cesse de se répéter. Cette infiltration qui se produisait aux États-Unis a également eu lieu dans tous les pays occidentaux durant cette période, spécialement en Grande-Bretagne, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Canada.

Dans son livre historique “Les Anglo-Saxons selon la prophétie”, M. Armstrong prouva que les États-Unis et le Royaume-Uni sont les descendants de l’Israël biblique. Les nations du Commonwealth britannique, qui comprend le Canada, sont des descendants de la tribu d’Éphraïm, en particulier. L’idéologie communiste athée attaque spécialement les nations qui ont une histoire avec Dieu. Cette attaque communiste s’est manifestée différemment dans chaque nation, et particulièrement au Canada, qui a toujours chevauché les mondes de l’anglais et le français.

Français contre Anglais

S’il y a un mot pour résumer l’histoire et le caractère canadien, c’est bien le compromis.

Les Français arrivèrent pour la première fois dans ce qui allait devenir le Canada au milieu des années 1500. Durant les nombreux conflits entre la Grande-Bretagne et la France, les Britanniques ont mené une politique de lutte contre la France dans ses colonies au lieu de l’Europe continentale. La Bataille de Québec en 1759 sur les Plaines d’Abraham à l’extérieur de la ville de Québec durant la Guerre de sept ans a finalement donné à la Grande-Bretagne le contrôle de pratiquement toute l’Amérique du Nord.

Les Britanniques ont permis aux Français de rester au Québec et se sont engagés dans une politique de compromis après des tentatives infructueuses d’assimilation des habitants français. Ce fut le début de l’instabilité inhérente du Canada. Les Britanniques considéraient 1759 comme le début de l’histoire canadienne ; les Français le voyaient comme la fin tragique de l’histoire canadienne. Les Britanniques sont majoritairement protestants ; les Français sont catholiques. Les uns parlent anglais, les autres parlent français. Qui plus est, M. Armstrong montra que les Britanniques sont de la tribu d’Éphraïm et les Français de la tribu de Ruben, ce qui ajoute une rivalité fraternelle aux couches de la concurrence entre les deux peuples. (Ces faits peuvent être prouvés en lisant “Les Anglo-Saxons selon la prophétie”.)

Il n’existe pas d’histoire unificatrice d’une naissance nationale qui transcende l’ascendance et la race au Canada comme elle existe aux États-Unis, mais seulement une construction juridique engageant le gouvernement à faire des compromis entre les deux parties. La division s’amplifia après la Seconde Guerre mondiale lorsque le mouvement séparatiste germa au Québec et prit une grande partie de son élan avec Charles de Gaulle, qui le visita en 1967 et déclara « Vive le Québec libre ! ».

Cet esprit de compromis a saturé chaque aspect de la loi canadienne, du gouvernement et de la société. Il fut enseigné comme une voie de vie aux Canadiens. Cette façon de gouverner et de penser ouvrit la voie à l’attaque communiste sur le système éducatif.

Transformer l’éducation

En 1997, l’auteur et historien canadien J.L. Granatstein a fourni les preuves de l’infiltration des marxistes dans les écoles du Canada dans son livre “Qui a tué l’histoire canadienne ?”. Ces faits correspondent directement à l’avertissement de M. Armstrong. La première bataille entre les marxistes et les éducateurs traditionnels commença dans l’histoire du travail. Au lieu d’enquêter sur la raison pour lesquelles des syndicats furent créés et sur les griefs des travailleurs, les marxistes ont demandé aux étudiants ; Pourquoi se sont-ils levés contre leurs oppresseurs ? et Comment une grève générale peut-elle être utilisée comme une arme ? M. Granatstein explique :

« Les deux camps se sont combattus avec vigueur, mais personne ne peut rivaliser avec les marxistes dans la vitupération. Les historiens du travail institutionnel à l’ancienne étaient soit chassés soit livré à eux-mêmes pour chercher de nouveaux domaines dans lesquels travailler. Les marxistes avaient le contrôle complet du domaine de l’histoire du travail, y compris les journaux et les étudiants, et ils le maintiennent encore malgré le discrédit du marxisme partout dans le monde. Les universités, à l’abri du monde réel, continuent de protéger leurs marxistes. »

Cette attaque se propagea rapidement à tous les autres champs de l’histoire, chaque groupe d’intérêt spécial faisant valoir sa revendication. M. Granatstein poursuit :

« Il était beaucoup plus important d’étudier comment les travailleurs résistaient à l’industrialisation, déclaraient les historiens marxistes ; pour enquêter sur la manière dont le contrôle des naissances était pratiqué avant la pilule, ont maintenu les historiennes féministes ; ou pour documenter les expériences des hommes gais dans les bains publics de Toronto, que pour étudier les vies ennuyeuses des Premiers ministres, les efforts du Corps expéditionnaire canadien dans la Grande Guerre, ou la Révolution tranquille au Québec. Le blâme devait être attribué. Le Canada s’était rendu coupable de génocide contre les Indiens, du bombardement de l’Allemagne, du viol écologique du paysage, et d’autres choses encore. Leur objectif était d’utiliser l’histoire, ou leur version de l’histoire, pour guérir les mâles blancs de leur sentiment de supériorité. »

Les éducateurs marxistes protégés ont changé les programmes d’histoire dans les écoles primaires, secondaires et universitaires pour rendre nos jeunes gens honteux de leur histoire et remplis de haine de soi. Ils visent également à effacer toute l’histoire des hommes blancs et britanniques. Ils voulaient les « guérir » de leur supériorité sur les autres groupes et races. M. Granatstein explique, à l’aide d’un aperçu d’un manuel d’histoire populaire pour les universités intitulé “L’Histoire des peuples canadiens” :

« Il s’agit d’une histoire des peuples canadiens—il faut notez l’utilisation politiquement correct du pluriel—qui vise délibérément à parler des gens ordinaires, non pas des rois, des Premiers ministres et des élites. Comme sa préface l’affirme fièrement, il s’agit d’une histoire écrite pour contrer celle produite dans le passé par « une petite élite d’hommes blancs instruits, pour être lue par d’autres personnes comme eux ». Ce n’est pas une histoire de guerre et de développements politiques « dans laquelle eux et leurs pairs ont participé », ni d’une histoire écrite « du point de vue de gens qui dominaient de tels événements ». De plus, il ne s’agit pas d’une histoire écrite d’un point de vue canadien central. Au lieu de cela, c’est plutôt de l’histoire du point de vue des femmes, de la classe ouvrière, des minorités et des régions. »

Cette vue historique a été enseignée pour diviser les Canadiens en de petites factions et proclamer le faux récit de comment le Canada a opprimé les femmes et les minorités. Mais pourquoi cette attaque contre l’histoire des blancs anglais ? La raison est exposée par ce que M. Armstrong a écrit dans “Les Anglo-Saxons selon la prophétie”. Le Canada faisait partie de l’héritage d’Éphraïm, ou il faisait partie du domaine de la Grande-Bretagne, non pas de celui de Ruben (la France).

Une fois que vous changez l’histoire de comment une nation est apparue et qui est cette nation, vous pouvez changer le peuple. Quand vous combinez cette attaque contre l’identité et l’histoire du Canada avec l’esprit de compromis saturé dans la pensée canadienne, vous avez une combinaison mortelle.

Les fruits des efforts communistes pour endoctriner les Canadiens ont atteint leur plein épanouissement grâce à la dynastie politique d’une famille : les Trudeau.

Le Trudeauisme

Il n’y pas eu de premier ministre du Canada plus charismatique que Pierre Trudeau. On parlait de la « Trudeau manie ». Mais les fruits de son leadership sont profondément troublants. Particulièrement, la famille Trudeau a toujours eu une histoire constante d’avoir un « penchant » pour les tyrans, comme l’écrivain Mark Milke le soulignait dans l’article « La famille Trudeau aime les tyrans » publié dans la revue Maclean’s en 2018. M. Milke a écrit :

« Avoir un penchant pour les tyrans provoque plusieurs angles morts, que ce soit sur la démocratie, l’économie ou, plus récemment, sur l’environnement. Tous ont été exposés dans l’engouement continu de la famille Trudeau pour les tyrannies et les autocraties dans les commentaires d’Alexandre, Margaret et Justin Trudeau. Nous voyons des preuves de la longue histoire d’amour de la famille Trudeau avec les autocrates et les tyrans du monde. Mais le problème commença avec Pierre. »

Cet engouement est plus qu’un « penchant » mais c’est une claire amitié avec des gens d’un même esprit. Dans le numéro de la Trompette de janvier 2016, le contributeur Robert Morley exposa l’éducation, l’histoire et les politiques communistes de Pierre Trudeau et de son fils, l’actuel Premier ministre canadien Justin Trudeau. Dans son article « Tel père, tel fils », M. Morley a révélé que les deux ont fait l’éloge des dictatures communistes brutales et ont fait étalage des droits légitimes des Canadiens. Cet amour pour les Communistes était également évident dans les politiques sur l’éducation et la réforme constitutionnelle de Pierre Trudeau.

En 1965, l’enseignant d’histoire canadienne, A. B. Hodgetts convainquit le gouvernement de produire un rapport sur la façon dont l’enseignement de l’histoire au Canada affectait l’attitude des Canadiens à l’égard de leur gouvernement et de leur nation. Granatstein écrit, « Le rapport de Hodgetts suscita un intérêt croissant pour le Canada », ce qui incita le gouvernement Trudeau à fournir un financement supplémentaire aux provinces pour des « études canadiennes ». Mais ce n’était pas ce qu’il semblait être, pourtant. Granatstein poursuit :

« L’essor des études canadiennes s’est avéré très différent d’un intérêt pour le passé canadien. Les études canadiennes étaient… peu importe ce que ceux qui enseignaient quelque chose, n’importe quoi sur le Canada voulaient qu’il soit—un amalgame de littérature, d’art, d’actualité, de politique et d’enjeux publics, et d’environnement. »

Ce mouvement n’a fait que d’accélérer le remplacement de l’histoire canadienne par la propagande communiste. Ce qui créa plus de confusion et de division, c’est le fait que l’éducation était contrôlée au niveau provincial et territorial, ce qui a fait en sorte qu’il y ait 13 versions différentes de l’éducation canadienne. Cela commença à avoir une incidence sur la façon dont les Canadiens considéraient leur patrimoine et leurs traditions, ce qui permit à Pierre Trudeau de complètement remanier la Constitution canadienne en 1982 et d’inscrire cette façon de penser dans la loi. Granatstein écrit :

« Le boom des études canadiennes s’inscrivait dans le cadre d’un changement plus large des attitudes à l’égard de l’apprentissage… Dans la société en général (et surtout après l’entrée en vigueur de la Charte canadienne des droits et libertés), l’accent est passé des droits et libertés communautaires aux droits et libertés individuels, et hors du Québec, les droits collectifs ont commencé à être perçus comme anti-démocratiques. Les écoles reflétaient le changement… Pour les théoriciens de l’éducation, l’histoire était ennuyeuse, hors de propos, et ne convenait qu’au tas de scories, à l’exception de petites pépites qui pouvaient être extraites du passé et rendues utiles pour les préoccupations actuelles concernant le racisme, l’équité entre les sexes, et le sort des peuples autochtones. Que tout ce saccage de l’histoire et du patrimoine soit destructeur et une source de division, plutôt qu’une force unificatrice, ne semblait pas avoir d’importance. »

Trudeau tenta pendant des années de réformer la Constitution canadienne (créée le 1er juillet, 1867), mais il n’a pu réussir qu’en 1982, quand il ajouta la Charte des droits et libertés aux lois constitutionnelles. Bien que la charte consacre de nombreux droits importants pour les Canadiens, elle consacre aussi les valeurs insérées par les éducateurs marxistes, en mettant l’accent sur le multiculturalisme, les droits des minorités et les droits de l’individu, et elle plaça le Québec en position de pouvoir sur le reste du Canada anglais. Bien que les droits ne soient pas mauvais en eux-mêmes, c’est le contexte qui leur a été donné par les éducateurs qui cause le problème. La charte et le programme d’études communiste vont de pair pour imposer leur manière de penser aux Canadiens et donner aux « victimes opprimées » le pouvoir d’agir contre les traditions du Canada. Les juges et avocats radicaux ont utilisé la charte pour forcer continuellement la majorité des Canadiens à faire des compromis, même s’ils ne sont pas d’accord avec elle. Comme Granatstein écrit :

« Le résultat de ce point de vue, comme Michael Bliss l’exprima en 1991, a été la « scission » de l’histoire canadienne, une scission qui reflétait la fragmentation de la nation. Le résultat avec lequel nous vivons chaque jour est un Québec à l’esprit séparatiste, un Occident malheureux, et une Charte des droits qui met l’accent sur les droits individuels ou collectifs. »

Rien n’illustre ceci plus clairement que la réponse à la COVID-19. La nation se fracture en plusieurs groupes, et dans chaque province, chaque région sanitaire agit indépendamment l’une de l’autre, sans uniformité. Cela illustre à quel point les Canadiens sont prêts à faire des compromis avec leurs propres droits parce qu’on leur a enseigné à faire des compromis avec leurs propres valeurs dans des salles de classes partout dans le pays.

Pierre Trudeau était peut-être le produit le plus visible du système éducatif communiste, mais nous avons toute une génération de dirigeants qui pensent de la même manière. Certains peuvent se dire conservateurs, libéraux ou néo-démocrates, mais un léopard ne peut pas changer ses taches : tous les dirigeants de tous les partis ont accumulé du pouvoir et violé les droits des Canadiens. Le Trudeauisme est l’intégration d’un régime de style communiste dans le gouvernement.

La normalisation du communisme

Le transfuge du KGB Yuri Bezmenov a mis en garde l’Amérique dans les années 1970 que la guerre idéologique communiste se faisait en quatre étapes : 1) la démoralisation, 2) la déstabilisation, 3) la crise, 4) la normalisation. Les États-Unis et le Canada ont vu leur système d’éducation infiltré par les communistes, comme M. Armstrong l’avait prévenu il y a 70 ans, mais les deux nations sont à des stades différents de cette guerre idéologique. En Amérique, il y a une guerre sur l’âme de la nation. Au Canada, la normalisation du communisme bat son plein.

Au Canada, il n’y a pas de leadership pour s’opposer aux politiques radicales de gauche des gouvernements provinciaux et fédéraux. Il y a peut-être une majorité croissante qui n’est pas d’accord avec le fait que leurs droits soient bafoués et que les gouvernements accumulent du pouvoir, mais ils n’ont aucune voix ou moyen organisé pour s’opposer aux autocrates au pouvoir. Le remplacement de l’histoire dans les écoles par le féminisme, la victimisation et l’idéologie marxiste a enseigné aux Canadiens à penser comme leurs éducateurs : Socialistes, Marxistes, Communistes. L’introduction des soins de santé nationalisés, de règlements détaillés et d’un système d’aide sociale généreux a appris aux Canadiens à se fier au gouvernement. Ceci n’existe pas en Amérique. L’esprit de compromis, ancré dans la vie des Canadiens, a été utilisé contre les Canadiens pour transiger avec leurs croyances fondamentales. Une nouvelle identité nationale a été fabriquée par les éducateurs et les médias qui se concentrent sur les excuses, le féminisme, le politiquement correct, et le multiculturalisme. L’identité du Canada a été pratiquement effacée !

Les États-Unis sont un exemple de cas où une infiltration communiste mène à une guerre pour sa survie ; le Canada est un exemple de cas où une infiltration communiste a pratiquement terminé le coup d’État.

Abraham Blondeau
Abraham Blondeau
Rédacteur, laTrompette.fr



Le test de résilience au covidisme d’État

[Source : (plumenclume.org]

Par Sébastien Renault

L’avantage des dictateurs, c’est qu’ils incitent à une mise à jour régulière de la santé mentale des peuples qu’ils victimisent, contribuant par-là, malgré eux, à la réviviscence de la conscience de leurs victimes et à la réappropriation des principes moraux qui président toujours à la construction individuelle et sociale d’êtres rationnels et libres. Macron et consorts ne font pas exception, il faut les en remercier.

La société dans laquelle nous vivons depuis des décennies était mûre pour une prise de contrôle dictatoriale des esprits bien avant l’émergence de la grande supercherie covidique d’État. La lucidité et l’honnêteté intellectuelle nous forcent à le reconnaître.  

Les malfaiteurs en chef, nouveaux dictateurs patentés à la solde de l’idéologie mondialiste et auxquels nous avons nous-mêmes donné le pouvoir, sont devenus de plus en plus puissants, sans rencontrer la moindre opposition notable, en raison de notre propre lâcheté et complicité consommatrices vis-à-vis d’un système pourtant frauduleux et pourri jusqu’à la moelle. Le problème de fond ne découle donc pas seulement des criminels qui sont derrière la « Grande Réinitialisation », mais bien de notre propre concours, jusqu’à une date récente au moins.

Dans un premier temps, l’esprit sainement septique, face aux escrocs politico-médiatiques en charge du discours officiel dogmatique, s’est développé sur le terrain délétère et contagieux de la peur, et nous avons vu la tromperie reprendre de plus belle.

D’où la pertinence de l’analogie du terrain et du virus, qui s’appuie sur la différence de paradigmes fondamentaux pour l’étude des maladies infectieuses, paradigme de l’origine interne de la maladie d’un côté ; paradigme canonique de son origine extrinsèque par l’intermédiaire de micro-organismes de l’autre. À la vue de ce qui se passe depuis maintenant un an et demi, on peut faire valoir que si les populations, analogues du terrain, n’étaient pas des proies aussi faciles, alors les élites et l’empire GAFAM, analogues du virus, ne pourraient pas si aisément les infecter.

Le déphasage fondamental entre la perception et la réalité de ce qu’on appelle, depuis début 2020, la « pandémie Covid-19 », continue de rendre possible ce phénomène psychoculturel que nous avons baptisé, dès les premiers mois de focalisation sanitaire monomaniaque et de sécuritarisme auto-aliénateur, le COVID-isme.

Le covidisme rime avec travestissement éhonté de la science. Il rime également avec hygiénisme scientiste – qui n’est évidemment pas la science (la science n’étant pas fanatique, comme le sont au contraire l’hygiénisme et le scientisme). Il rime encore avec lâcheté collaboratrice, qui sait toujours se présenter sous des airs de supériorité vertueuse et éclairée. Il rime, de surcroît, avec redéfinition de la santé par l’absence fantasmagorique d’influence virale (par-dessus tout du coronavirus), culpabilisation des innocents, interventionnisme étatique, obligation vaccinale, effémination de la société, nouvel obscurantisme, éclipse de la raison, dogmatisation de l’absurde sanitaire, …

[Note de Joseph :
Là société est-elle vraiment rendue « efféminée » (comme le pensent notamment ceux qui l’ont comparée à une jeune fille) ou plutôt infantilisée ?
Pour déterminer laquelle des analogies est la plus fidèle à la réalité observée, il est nécessaire de rappeler au moins brièvement les caractéristiques masculine, féminine et de l’enfant, adolescent y compris.
Le comportement et le tempérament de l’être humain découlent en grande partie de la biologie et des traditions ancestrales depuis notamment les sociétés primitives de chasseurs-cueilleurs.
Le masculin se caractérise ainsi plutôt par l’usage de la force physique, la tendance à l’action impulsive (par réflexe plutôt que sous l’effet d’une longue réflexion), l’exploration du monde, le goût pour la lutte et la compétition, l’esprit de conquête ou de domination, l’agressivité, la brutalité, le courage physique, la détermination, la prédation, la bestialité, le goût pour le bricolage, l’agitation, etc.
Le féminin se caractérise plutôt par la douceur, la tendresse, la réceptivité, la sensibilité, l’attention, les aptitudes éducatives, la fragilité, la tendance à protéger, le goût pour la décoration, la possessivité, la patience, le dévouement, la frivolité, la coquetterie, le courage moral, etc.
Si, dans la ligne ou la logique de l’inversion des valeurs et des choses, les femmes, sous l’impulsion du féminisme, ont tendance à développer des caractéristiques masculines, et, par réaction, les hommes ont tendance à développer des caractéristiques féminines, les deux polarités ont globalement tendance à trouver un certain équilibre, même si celui-ci reste instable et peut être dans certains pays plus marqué vers le féminin.
L’enfant lui est plutôt caractérisé par l’insouciance, le goût pour les jeux, le besoin d’être rassuré, le besoin d’attention, l’irrationalité, la curiosité, l’égocentrisme, le développement émotionnel, l’immaturité, la recherche des limites, les caprices, le manque ou la recherche de confiance en soi, etc.
L’adolescent y ajoute la rébellion, l’affirmation de soi, la recherche d’émancipation, l’angoisse existentielle, les changements rapides d’humeur, le développement mental et du raisonnement, etc.
Maintenant, quelles sont les caractéristiques de nos sociétés, au moins dans le monde occidental ?
Elles sont plutôt caractérisées de nos jours par l’irresponsabilité, l’égoïsme, le matérialisme, la recherche d’émotions fortes, la tendance aux loisirs, le goût pour la facilité, l’absence d’efforts, l’individualisme tout en recherchant le contact des foules ou des autres par instinct grégaire, la tendance à s’en remettre aux gouvernements et aux pouvoirs locaux, le manque de volonté, l’alignement sur la pensée unique ou commune, l’absence de questionnements, la faiblesse morale, la légèreté, la superficialité, l’absence de profondeur, le conformisme, etc.
De telles caractéristiques se rapprochent davantage de celles que l’on trouve chez l’enfant ou éventuellement l’adolescent et ne sont pas vraiment liées aux différenciations entre le masculin et le féminin ou au contraire peuvent parfois puiser dans les deux polarités, plutôt d’ailleurs par le manque que par la présence des caractères. Ainsi en est-il notamment de l’absence de courage. La masse des individus, et donc la société en général, tend à manquer à la fois de courage physique (caractère plutôt masculin) et de courage moral (caractère plutôt féminin). Par ailleurs, entre les tendances infantiles et celles de l’adolescence, le grand conformisme civilisationnel et la tendance à suivre les consensus et la pensée unique sont plutôt à l’opposé des tendances rebelles d’un adolescent et auraient bien plus à voir avec l’enfance. La forte et croissante tendance ludique et frivole se trouve elle autant chez le jeune enfant que chez l’ado.]

Ces derniers mois, tous ceux qui se sont courageusement évertués à mettre en garde les populations à la fois contre les dangers d’injections en phase expérimentale (alors qu’il existe déjà, comme nous le savons tous, des médicaments efficaces pour traiter les patients atteints du SARS-CoV-2) et contre la duperie de leur efficacité à triompher du virus, ont été censurés et ridiculisés comme des complotistes et des propagateurs de désinformation.

Après la proscription de traitements comme l’hydroxychloroquine [1] et l’ivermectine [2] (qui auraient pu sauver des centaines de milliers de vies), l’abolition pratique du serment d’Hippocrate et celle du consentement éclairé, voici donc venue la canonisation du « vaccin » mondialiste sous autorisation conditionnelle de mise sur le marché… Autant de faits vastement documentés et criants de scandale qui serviront, en son temps, au jugement de l’histoire.      

En attendant, que nous disent les faits du phénomène Covid politico-sanitaire à l’heure d’aujourd’hui ? En cette fin d’été 2021, la contagiosité grandissante des personnes complètement « vaccinées » parle d’elle-même. Après les flots d’aboiements accusatoires par les divers porte-drapeaux de l’autoritarisme sanitaire inflexible à l’encontre des pestiférés non-vaccinés, retour à la réalité parfaitement prévisible : le phénomène de transmissibilité aggravée du virus, en ces dernières semaines d’été, est principalement vectorisé par les vaccinés contaminés.

En appliquant à cette situation factuelle une manière toute covidique de raisonner, il faudra donc dire que ce sont ces nouveaux vecteurs vaccinés qui représentent aujourd’hui la principale menace pour la santé publique. Ce que confirment par ailleurs les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), qui les ont récemment identifiés comme des « super-diffuseurs » de nouveaux « variants » du SARS-CoV-2 [3].

Le 30 juillet dernier, les CDC ont publié un rapport d’enquête faisant état des nouvelles émergences d’infection vraisemblablement conditionnées dans le cadre d’importants rassemblements publics (où l’on suppose que le phénomène dit de « super-diffusion » se produit. Le document commence par admettre ce qui suit [4] :

« […] Environ trois quarts (346 ; 74 %) des cas sont survenus chez des personnes entièrement vaccinées (celles qui avaient complété un traitement de 2 doses de vaccin ARN messager [Pfizer-BioNTech ou Moderna] ou bien n’avaient reçu qu’une seule dose du vaccin Janssen [Johnson & Johnson] ≥14 jours avant l’exposition). […] Dans l’ensemble, 274 (79 %) patients vaccinés présentant une infection émergente étaient symptomatiques. Parmi les cinq patients atteints de la maladie COVID-19 qui ont dû être hospitalisés, quatre étaient complètement vaccinés… »

Les efforts déployés par le lobbying vaccinal absolutiste en vue d’inoculer le plus grand nombre de personnes possibles lors d’une pandémie à peine définissable comme telle (à la lumière de l’estimation du taux d’incidence des cas de SARS-CoV-2 en France à l’heure d’aujourd’hui [5] et de la spécification française du seuil épidémique des syndromes grippaux [6]), finissent toujours par déboucher sur des mutations virales qu’aucun vaccin, pas même au sens propre du terme, ne peut efficacement juguler. Encore moins des « vaccins » dont l’efficacité et la sécurité à long terme n’ont pas encore été testées (puisqu’il faut des années de recul pour parvenir à des conclusions probantes), sinon sur les populations elles-mêmes…

La mise en échec par les faits de la religion covidico-vaccinale absolue

En jouant comme toujours sur la peur et les sentiments, le gouvernement et ses relayeurs médiatiques habituels ont continué à pousser coûte que coûte la stratégie du radicalisme vaccinal comme solution consacrée, dans leur narrativité mystificatrice, par son « efficacité ». Les incompétents au pouvoir, dans leur folie covidique avancée, ont ainsi persévéré dans l’incompétence et l’arrogance qui les caractérisent depuis le début de la crise, oubliant que l’OMS elle-même a souligné à plusieurs reprises que la « vaccination » ne supprime pas le virus. 

Les médias se sont gargarisés tout l’été du slogan flagellateur de « pandémie des personnes non-vaccinées ». Sous-entendu, dans leur narrativité mystificatrice et détractrice : les personnes qui n’ont pas reçu l’injection expérimentale mondialiste constituent la majorité des personnes hospitalisées et des décès dus à la propagation du « variant delta ». Un mensonge éhonté !

Il s’agit toujours des mêmes procédés d’intimidation par les détenteurs de la bonne conscience extrémiste scientiste et humanitaire. Pour eux, toutes les contrevérités se justifient, puisque l’intégrisme de leur proposition, « hors du vaccin, pas de salut », ne saurait souffrir le doute des gens suffisamment éclairés. Tous les moyens sont donc légitimes, y compris l’atteinte aux libertés fondamentales, la diffusion de fausses nouvelles et la promotion discriminatoire, même s’ils plaident par ailleurs en faveur de tout ce qui est « antidiscriminatoire » – bienséance politicienne oblige (ne relevez pas ici la contradiction, même si elle est évidente, car elle est, elle aussi, « justifiée »).

En réalité, le nombre de cas positifs chez les personnes ayant reçu une ou plusieurs doses de l’injection expérimentale augmente régulièrement depuis la mi-juillet, comme l’attestent notamment les données de santé publique d’outre-Manche, d’Israël et d’Islande.

Au 21 août dernier, 62 % des patients britanniques hospitalisés et âgés de plus de 50 ans avaient reçu deux doses de l’injection expérimentale AstraZeneca-Oxford, contre 13 % n’en ayant reçu qu’une seule. Au total, les personnes « partiellement » ou « complètement » inoculées représentaient donc 75 % des nouvelles hospitalisations outre-Manche.

Il en va de même pour les personnes malheureusement décédées. Dans le groupe des plus de 50 ans, la nette majorité des patients (70 %) avaient reçu soit une ou deux doses du composé à vecteur adénovirus d’AstraZeneca-Oxford.

On ne sait pas si les hôpitaux britanniques désignent encore comme « patient Covid » toute personne ayant été admise et dont le test PCR est déclaré « positif ». Si tel était encore le cas (comme ça l’est, notamment dans de nombreux établissements aux États-Unis), les personnes souffrant de pathologies ne présentant aucun symptôme du SARS-CoV-2 pourraient être indûment comptées dans la catégorie des « patients non vaccinés » (histoire de maintenir aussi longtemps que possible le statu quo narratif).

En Israël, où l’adoption de l’injection expérimentale a été très élevée en raison des restrictions draconiennes de liberté imposées aux personnes qui ne s’y soumettraient pas, les données montrent que les personnes ayant reçu au moins deux doses du cocktail mondialiste sont 6 à 7 fois plus susceptibles d’être infectées que les personnes bénéficiant d’une immunité naturelle [7].

Le fameux laboratoire israélien grandeur nature n’entend d’ailleurs pas en rester là, puisque plus d’un million de ses citoyens âgés de 50 ans et plus ont déjà reçu un troisième rappel de l’injection à ARN messager concoctée par Pfizer-BioNtech. Les nouveaux cas de contamination ne s’en multiplient pas moins à l’heure actuelle à une vitesse croissante.

Selon Uri Shalit, bio-informaticien au Technion (l’Institut israélien de technologie) :

« Il y a tellement d’infections émergentes qu’elles s’avèrent prédominantes, et la plupart des patients hospitalisés sont en fait vaccinés. » [8]

Dvir Aran, expert en données biomédicales également au Technion, avertit les autres nations tentées de s’inspirer du modèle israélien pourtant catastrophique :

« Ne pensez pas que les rappels soient la solution. »

Dans leur étude mise en ligne le 25 août 2021 [9], Sivan Gazit et coauteurs montrent, comme nous l’avons pointé plus haut, que la protection naturellement conférée par une infection antérieure est largement supérieure à ce que peut conférer l’injection de Pfizer-BioNTech.

Ces chercheurs ont également suivi de près l’évolution récente des infections dites « émergentes », et leurs études indiquent que les personnes « vaccinées » sont jusqu’à 13 fois plus susceptibles de contracter le variant covidien « delta » que les personnes « non-vaccinées » et déjà rétablies d’une infection par le SARS-CoV-2.

L’étude indique également que les personnes « vaccinées » présentent toujours un risque plus élevé d’hospitalisations liées au SARS-CoV-2 par rapport aux personnes « non-vaccinées » ayant déjà été contaminées par le virus. Plus précisément, les personnes « vaccinées » qui n’ont pas été infectées auparavant par le SARS-CoV-2 présentent désormais un risque près de 6 fois plus élevé de vectoriser l’infection dans sa nouvelle forme dite « delta » …

D’après ces données, il semble assez clair que les différentes injections « miracles » des grands cartels pharmaceutiques à la tête de la « guerre » génique expérimentale anti-Covid ne protègent pas les personnes de plus de 50 ans (sans entrer ici dans les détails des effets indésirables graves et non graves par tranches d’âge [10] potentiellement liés aux produits dits « vaccinaux » anti-Covid). De sorte que le déploiement des injections de rappel dans ces pays (pour une quatrième, puis une cinquième, puis une sixième dose, etc.) ne fait pas l’ombre d’un doute (car l’évidence de l’échec ici n’entrave nullement la détermination covidique officielle vis-à-vis de l’efficacité des « vaccins », porteurs contemporains du salut). Et il y a tout lieu de penser que les mêmes tendances apparaîtront prochainement dans d’autres pays, à commencer par la France (chose déjà en vigueur pour ce qui est de la troisième dose [11]).

Comme toujours depuis que le monde entier est en proie à un projet d’essai « vaccinal » unidimensionnel sous prétexte dela propagation du SARS-CoV-2, il est de mise de rappeler qu’un vaccin, au sens propre du terme, doit non seulement stimuler une réponse immunitaire chez le patient qui le reçoit, mais encore perturber la transmission de tel ou tel pathogène x ou y.

Ce n’est pas ce que fait l’ARN messager des injections dites « anti-Covid », dont l’information entre directement dans les cellules des personnes aujourd’hui inoculées en masse. Ce produit est un traitement synthétique (au sens où il consiste fondamentalement en la synthétisation de nanoparticules toxiques, appelées protéines de pointe), qui n’est pas conçu pour faire obstacle à la transmission du virus. Outre le mécanisme spécifique de l’ARN messager dans la production de protéines de pointe conformes au principe actif du SARS-CoV-2, la présence attestée d’oxyde de graphène, sur laquelle nous allons succinctement revenir ci-dessous, est fortement susceptible d’expliquer la montée actuelle de multiplication des nouveaux cas d’infection comprenant un grand nombre de personnes déjà plusieurs fois inoculées.  

À noter enfin qu’en Italie, l’extrémisme vaccinal n’est pas non plus en reste, avec la récente menace émise par l’ancien président de la Banque centrale européenne, l’actuel Premier ministre Mario Draghi, de rendre l’inoculation anti-Covid obligatoire pour tous [12]. Draghi attend de l’Agence européenne des médicaments (AEM) le feu vert de leur accord complet pour faire sauter la liberté au nom du covidisme qu’il professe. Le gouvernement italien, comme en France, a déjà rendu obligatoire la « vaccination » des travailleurs médicaux s’ils veulent être rémunérés.

Divergence de base virale : « en guerre » contre « quoi » ?  

Dans leur bienveillance affectée, les pouvoirs publics accordent aujourd’hui au peuple une liberté conditionnelle, qui n’est donc plus un droit naturel (au sens de droit fondamental et inaliénable), mais plutôt un privilège qui s’octroie ou non – cela dépend de la volonté des citoyens de se conformer à ce qui a été décidé pour eux par le « Conseil de défense et de sécurité nationale » (puisque nous serions « en guerre »), pour leur « plus grand bien » (c’est évident, il faudrait être tombé dans le piège du complotisme pour penser le contraire).

En guerre, mais contre qui exactement ? Ou plutôt, contre quoi ? Contre la liberté certes, cela est désormais explicitement entériné par les mesures en place, notamment un apartheid sanitaire. Mais en « guerre » déclarée, en premier lieu, sous prétexte de la mener à l’encontre d’un certain virus (chose en soi des plus absurdes), dont l’identité aurait néanmoins peut-être échappé aux va-t-en-guerre patentés de la nouvelle sanitocratie universelle.

Que voulons-nous dire ? Que Fauci et ses acolytes des CDC et de l’Institut Pasteur sont soupçonnés, non sans raison, de ne pas avoir disposé de la base virale entièrement développée du SARS-CoV-2 ; base à partir de laquelle il serait possible de calibrer un test de dépistage standard propre à la détection de ce virus particulier.

Un document [13] mis en ligne le 21 juillet dernier par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (la FDA) semble en effet indiquer que les CDC et la FDA, faute d’échantillons physiques du SARS-CoV-2, ont échafaudé un protocole de test destiné à la détection massive du « coronavirus » sur la base de cellules humaines immunitaires et épithéliales combinées à des fragments de rhinovirus (d’où procèdent les formes annuelles de la rhinopharyngite).

Or, sans matériel génétique de référence pour calibrer et confirmer le PCR, le test n’a aucune base scientifique dans le domaine de la réalité physique proprement dite. Par conséquent, si la chose était corroborée, la crédibilité matricielle de l’analyse PCR basée sur ledit protocole serait des plus douteuses (avant même de parler des amplifications de cycles qui ont eu cours sans vergogne dans le monde entier depuis plus d’un an). Car nous aurions alors affaire à une méthode falsifiée à la racine même de ce qui est devenu le test standard de dépistage PCR.

L’avantage de cette falsification est bien sûr facile à comprendre, si l’objectif était de répertorier le plus grand nombre de personnes possibles comme patients ayant été testés « positifs », donc infectés par le SARS-CoV-2, quand bien même elles ne présenteraient rien d’autre que d’infimes quantités de fragments d’ARN issues d’autres souches des Coronaviridae – d’infections virales révolues des mois auparavant, mais encore détectables au sein de l’appareil respiratoire des patients testés tous azimuts depuis le début de la crise sanitaire Covid-19.

Si, comme le document semble l’indiquer, les chercheurs travaillant au sein de l’orbite « faucien » ne purent fournir « d’isolats quantifiés du 2019-nCoV à l’usage des CDC » lors de la mise au point de ce qui allait devenir le test standard universel de dépistage PCR (à noter que la défectuosité du protocole du test PCR est désormais admise par les CDC, qui l’interdiront en conséquence d’ici la fin de l’année, affaire à suivre), c’est qu’en lieu et place de tels échantillons de référence proprement isolés, le profil de base de la maladie virale « faucienne » ne présente rien d’autre qu’un composé multicellulaire de souches de virus grippaux et de rhumes banals.

Dans la logique interne de cette histoire somme toute curieuse, les tests de dépistage PCR ont donc été configurés de manière à détecter chez les patients testés les séquences génétiques obtenues initialement à partir de banques de données numériques artificielles (donc plus ou moins forgées à partir de cellules épithéliales alvéolaires et de fragments d’ARN inventoriés de quelques picornaviridés et autres virus grippaux saisonniers communs).

Aucun médecin ou chercheur n’ayant isolé le SARS-CoV-2 à partir d’un patient infecté et symptomatique, aucun instrument de laboratoire ne peut être proprement calibré contre les caractéristiques dictées par son statut référentiel physique. En conséquence, les tests s’appuient simplement sur les propriétés des bases de données diffusées par les CDC et l’OMS, en utilisant le terme « Covid » comme étiquette numérique de référence ubiquitaire.

Cela expliquerait par ailleurs pourquoi la grippe saisonnière a quasiment disparu en 2020… Tous ceux ou presque qui en sont réellement tombés malades se sont vus attribuer, par défaut, le diagnostic « Covid » …

Il est vain de faire la guerre à un virus, puisqu’un virus ne fait qu’exécuter un programme naturel de perpétuation de lui-même, sans intelligence réflexive libre ni la moindre volonté de détruire qui que ce soit. Oui, le virus de Fauci et consorts est bien là, fabrication mondialiste au service d’un plus grand projet mondialiste. Son identité réelle (variée et variante) demeure néanmoins évasive, quoiqu’inscrite, d’abord, dans un profil de bases virales connues. Tout semble avoir été pensé pour protéger les différents coupables à court et à long terme, et finalement les exonérer (comme on le fait déjà aujourd’hui en accordant l’immunité aux consortiums pharmaceutiques), alors qu’on pénalise collectivement les victimes de cette grande expérimentation covidique mortifère.

Oxyde de graphène : confirmation (dans le silence médiatique)

À la fin du mois d’août, les résultats d’un chercheur américain, le docteur Robert O. Young, ont été rendus publics sous la forme d’un article approfondi intitulé Scanning & Transmission Electron Microscopy Reveals Graphene Oxide in CoV-19 Vaccines (une traduction en a été relayée ici sur ce site).

Nous conseillons fortement la lecture de cet article, ainsi que l’examen attentif des diverses images provenant de la microscopie électronique en transmission, des tableaux, des schémas et des graphiques particulièrement intelligibles que fournit l’auteur.

Il ne s’agit nullement de « complotisme », mais bien de science et de recherche protocolaire détaillée, faisant certes dissensus par rapport au discours public ambiant (lequel se fait l’écho du chantage gouvernemental à la liberté pour engendrer un alignement anti-libéral collectif).

Ce n’est pas notre propos de récapituler ici le contenu de cet article. Mais nous en prenons acte pour mettre en exergue les résultats remarquables de cette enquête scientifique (contre l’omission prévisible de la part des médias globaux) et ajouter quelques réflexions complémentaires. Le principal résultat que confirme cette étude, et qu’il convient de souligner en premier lieu, est le suivant : le signal d’absorption des faisceaux nanoparticulaires identifiés dans les flacons d’injections « vaccinales » (de Pfizer, de Moderna, d’AstraZeneca et de Janssen), lorsqu’on l’analyse au moyen de la microscopie électronique en transmission, indique que ces produits contiennent des quantités importantes d’oxyde de graphène, un composé carbonique caractérisé par sa très haute conductivité électrique. Chose qui avait déjà été esquissée et observée il y a plusieurs semaines par des chercheurs espagnols, mais qui nécessitait un protocole et des outils technologiques particuliers pour être corroborée par différents chercheurs dans différentes régions du monde. C’est désormais le cas. On notera au demeurant que le problème, en tant que tel, de la toxicité des nanoparticules d’oxyde de graphène, a été traité auparavant et diffusé dans le domaine public à travers diverses publications scientifiques [14].

Autre élément notoire, le fait que l’oxyde de graphène tient lieu d’ingrédient « masqué » dans les produits géniques expérimentaux présentés au public comme « vaccins » (les brevets ne le divulguent pas, contrairement à tous les autres ingrédients). Pourquoi une telle dissimulation ?

Or, on constate que les troubles de coagulation (sous forme de micro-caillotages tout-à-fait symptomatiques), plus encore que les myocardites, les maladies à prions, les divers problèmes de reproduction et autres complications à foison, sont non seulement les plus fréquents, mais également les plus directement mis en corrélation avec les propriétés thrombogènes de l’oxyde de graphène. Il y aurait donc matière à vigilance ici, si du moins la déraison covidique ne s’était pas implantée si profondément au sein de nos sociétés décadentes et subjuguées par la peur.

Il est également indiqué ici de souligner que les électro-fréquences et les phénomènes magnéto-biologiques particuliers induits par l’intermédiaire de l’oxyde de graphène dans les injections anti-Covid ont de fortes chances de modifier de manière significative les propriétés conductrices des fluides et des tissus corporels (nous ne prétendons pas avoir observé et mesuré un tel phénomène, mais soumettons simplement ici nos réflexions, à titre d’hypothèse). Le contenu ionique intracellulaire et extracellulaire d’un système biologique détermine en premier lieu les propriétés conductrices de ses organes et fluides constitutifs. Ce qui a été observé, à l’intérieur comme à l’extérieur de structures bio-corporelles animales, c’est que la résistance diminue progressivement à mesure que la fréquence augmente. Bien sûr, si l’on considère le profil conducteur interne d’un système biologique donné, la résistivité va varier d’un organe à l’autre. La question est donc de déterminer dans quelle mesure la résistance et la capacitance de structures corporelles internes sont sujettes aux fluctuations des fréquences d’éléments complexes absorbés (tels que l’oxyde de graphène) et des radiations environnementales.

Une chose semble certaine, c’est qu’après inoculation, l’oxyde de graphène ainsi biologisé acquiert une excitation électronique et une résonance magnétique qui s’alignement précisément sur la troisième bande de fréquence du rayonnement des technologies 5G.

Rappelons par ailleurs que les cellules du corps humain sont spécifiquement conçues pour conduire des courants électriques. Le flux intra-somatique d’électricité est indispensable au système nerveux pour assurer l’émission de signaux à travers tout le corps, crucialement vers le cœur et le cerveau. La membrane cellulaire elle-même fonctionne comme un dispositif de séparation ionique permettant à la cellule de générer des courants électriques. La stimulation d’une cellule permet notamment aux charges positives d’en pénétrer la structure par le biais de ce qu’on appelle des canaux ioniques. Lorsque la cellule se charge positivement, elle génère d’autres courants électriques qui vont à leur tour produire des impulsions électriques, influx neveux indispensables à la mise en action de nos mouvements et gestes moteurs quotidiens, de nos pensées et autres comportements coutumiers au jour le jour.

En outre, les réactions d’oxydoréduction revêtent une grande importance au sein des systèmes électro-biologiques, tels que le corps humain. Le processus d’oxydation biologique repose fondamentalement sur le transfert (libération et capture) de protons et d’électrons d’une molécule (dite « oxydée », par perte d’électrons) à une autre (dite « réduite », par gain d’électrons). Les processus biologiques d’oxydoréduction présentent un certain nombre de caractéristiques bien définies. Ils font partie intégrante de la préservation du bon fonctionnement et de la santé d’un organisme. Nous n’y reviendrons pas ici, mais voulons simplement rappeler que l’altération de ces processus (telles que la respiration tissulaire, la phosphorylation oxydative, les réactions constituant le cycle de Krebs, etc.) est à l’origine de perturbations métaboliques et de maladies très graves pouvant entraîner la mort (les symptômes de maladies graves associées à l’altération des processus d’oxydoréduction peuvent inclure faiblesse musculaire, tremblements incontrôlés, manque de coordination, accidents vasculaires cérébraux, diverses paralysies, …).

De ces réflexions de base, retenons et appliquons les deux principaux objets d’analyse que nous avons ici brièvement abordés: 1) l ’incidence de la fonction de fréquence par rapport à la résistivité organique, et 2) l’induction d’un déséquilibre du mécanisme de transfert des électrons inhérent aux réactions d’oxydation et de réduction dans l’organisme; appliquons-les donc à la présence électriquement active d’oxyde de graphène chez les milliards de patients aujourd’hui inoculés à travers le monde « contre » le SARS-CoV-2. 1) Lorsqu’il est excité par truchements électromagnétiques ambiants, l’oxyde de graphène multiplie en conséquence ses propres fréquences. 2) En fonction de l’intensité du signal incident, il s’oxyde beaucoup plus vite et finit notamment par rompre l’équilibre entre les niveaux (naturellement bénéfiques) de glutathion et la toxicité dont il est lui-même l’élément déclencheur une fois intégré à l’organisme au moyen d’une des quatre injections mondialistes. C’est en cela qu’il peut entraîner toute une panoplie d’altérations métaboliques redoutables et de modifications très sérieuses du comportement du système immunitaire.   

Objectif perpétuation pathogénique indéfinie, régulation démographique, et neuromodulation des peuples… On peut certainement le craindre, en prenant acte de ces découvertes, quand bien même (et surtout !) puisqu’elles ne seront pas ébruitées par les maîtres du discours.

Récapitulation : comprendre le covidisme en fonction du tout globaliste

Nous vivons une époque sans précédent de mensonges, de négation de la vérité, de propagande et de violence systémique sans précédent. Cela est d’autant plus attesté et pernicieux que cette même époque aime par-dessus tout se parer des apparences de l’illumination intellectuelle, du progrès, de la compassion inclusive à toute épreuve (sauf quand il s’agit des brebis galeuses non-vaccinées), de la philanthropie (du moins, lorsqu’elle est rentable), de l’œcuménisme non dogmatique (dont le seul dogme n’est autre que l’absence de dogme, opinionisme oblige), de la liberté de choisir (par exemple d’en terminer avec une grossesse encombrante, mais certainement pas de mettre en doute et de rejeter les nouveaux « vaccins » mondialistes), etc.

L’hypocrisie est pour le moins flagrante, d’où la violence fondamentale, à la fois intériorisée et de plus en plus extériorisée, qui caractérise notre situation historique et culturelle en ce premier quart du XXIe siècle.

Mais il fallait, semble-t-il, redonner une épaisseur nouvelle à l’hypnose collective bêtifiante. Car les récents « travers » populistes (principalement le Brexit et l’élection de Trump en 2016) indiquaient qu’une prise de conscience des peuples allait dans le sens d’un mouvement de réluctance opiniâtre capable d’interférer avec les principes et les tactiques politiques des forces organisées du mondialisme.  

Entrent en scène la peur (outil de choix des despotes), la panique mimétique, la surenchère de dépistage et de chiffres falsifiés (fraude des tests PCR, statistiques de décès des plus douteuses), l’effondrement économique, les élections américaines piratées et dérobées au profit de Biden, l’isolement forcé des peuples limitant l’accès à l’air frais et à la lumière du soleil… Entrent donc dans notre champ visuel les conditions d’existence du monde covidique façonné en 2020.

La censure technocratique, la lutte contre le changement climatique (objectif « Pacte vert mondial », au nom de la « santé publique »), la numérisation de l’éducation et de l’interaction sociale, le « vaccin » universel (comprenant, dans sa confection, des produits génétiques dérivés de lignées cellulaires d’enfants avortés), la mise en place d’une monnaie numérique mondiale, comptent parmi les principaux piliers impérieux de la refonte escomptée par les partenaires mondiaux du Forum de Davos. Les retournements orwelliens de définition et autres détournements linguistiques (« neutralité climatique », « pandémie », « seuls ensemble », « nouvelle normalité », « le pass = liberté », « vaccins », « nouveaux variants ») sont aussi au programme de la fraude épistémique généralisée – au service du dressage et de la conquête des esprits – et de la grande reconfiguration du monde, selon le projet pan-numérique de la caste technocratique.

D’où l’énumération non exhaustive suivante du programme de « Grande Réinitialisation », plus violemment que jamais à l’ordre du jour, que nous proposons ici pour mieux situer le phénomène du covidisme d’État dans son rapport au grand Léviathan du tout globaliste (le lecteur sera libre de peaufiner et de compléter la liste) :

  • un gouvernement mondial ;
  • une monnaie numérique mondiale ;
  • une banque centrale mondiale ;
  • une armée mondiale ;
  • la fin de la souveraineté nationale ;
  • la fin des races (selon la logique interne du racisme suprême de l’antiracisme institutionnalisé) ;
  • la fin de toute propriété privée (maisons, voitures, petits commerces…) ;
  • la fin de la cellule familiale traditionnelle ;
  • la fin de la conjugalité et de la fécondité naturelles ;
  • la prise en charge éducationnelle des enfants par le gouvernement ;
  • ’éradication « compassionnelle » des personnes âgées (euthanasie universelle) ;
  • la dépopulation eugénique au profit du culte néopaïen de la planète (rappelons, par contraste, ce que disait un saint Jean de la Croix, qui scandaliserait les nouveaux fondamentalistes de la révérence écologique absolue : « Une seule pensée de l’homme vaut mieux que tout l’Univers, et Dieu seul en est digne ») ;
  • la mise en place d’une sanitocratie universelle ;
  • les vaccins obligatoires partout (canonisation universelle des principes de l’Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation, en anglais GAVI) ;
  • l’interdiction de la naturopathie et des médecines naturelles alternatives ;
  • perpétuation indéfinie des masques faciaux (suppression des visages) ;
  • l’allocation universelle ou revenu de base (l’austérité généralisée) ;
  • le sécuritarisme omniprésent ;
  • la surveillance de masse : basée sur la pan-connexion 5G (un réseau d’ondes millimétriques universalisé), les QR codes, et les micropuces ;
  • le système de crédit social (à la chinoise) ;
  • la fin des entreprises indépendantes ;
  • la fin des combustibles fossiles ;   
  • la restriction des voyages aériens non essentiels ;
  • la fin de l’irrigation, des fermes et des pâturages privées ;  
  • la concentration de la population dans les zones de peuplement ;
  • l’utilisation restreinte des terres ;

Réflexions conclusives

En 2021, la vertu maîtresse est de garantir la santé publique et le « bien-être » des peuples sous tutelle étatique, quand bien même les moyens d’y parvenir seraient irrationnels et liberticides.

Dans le prolongement de l’effémination de la société et de l’élévation désormais obligatoire de la figure homosexuelle bienpensante en Occident, la castration de l’homme covidique contemporain, par la peur et l’infantilisation, fait le jeu d’un remodelage complètement contre nature de l’humanité et des valeurs qui sous-tendent toujours l’édification et le développement de toute authentique civilisation. Aujourd’hui sous régime de liberté surveillée, l’homme covidique contemporain s’accommode très bien des prémisses émasculateurs de l’État-providence et de la destruction des valeurs, en premier lieu des valeurs masculines de courage, de résilience, de persévérance dans l’adversité, y compris face à la mort, inéluctable pour tous ici-bas.

Les mesures sanitaires prises par les autorités françaises n’ont eu aucune incidence jugulatrice sur l’épidémie, tout le monde le sait très bien (même ceux qui font semblant de ne pas le savoir). Plutôt que d’en prendre acte, ces mêmes autorités ont diffusé sans vergogne l’idée que la responsabilité de nouveaux développements et cas d’infection devait être imputée aux comportements déviationnistes des Français, particulièrement des « anti-vax complotistes » …

L’utilisation de la force et de la culpabilisation contre les citoyens pour se dédouaner de ses responsabilités colossales dans la gestion désastreuse de la crise sanitaire est une stratégie que le gouvernement français a systématiquement adoptée depuis un an et demi. Par son comportement répressif, accusateur et bien souvent bricoleur, il a fait le lit d’un vaste sinistre aussi bien économique que sanitaire et social. La dogmatisation de l’absurde sanitaire qu’il continue de professer et d’imposer au peuple est un scandale sans précédent.

La débâcle gestionnaire que nous avons vue à l’œuvre et malheureusement subie relève à la fois de ce scandale et de ce qui caractérise le plus distinctement cette ère hystérique du covidisme d’État : l’abdication de la rationalité.

Le type de rationalité qui perdure, par nécessité, nonobstant l’élaboration de politiques sécuritaires irrationnelles par nos instances étatiques entièrement soumises au covidisme, est celui qui soutient le projet aujourd’hui presque entièrement actualisé d’une hégémonie technocratique (vaccinale et numérique). Sans rationalité découlant d’abord de la technè, impossible de concevoir et de finalement mettre en œuvre le Nouvel Ordre civilisationnel de l’inoculation génique et de la surveillance universelle qui s’impose aujourd’hui.

C’est contre ce dévoiement totalitaire que continue de se lever aujourd’hui la France courageuse, la France qui fait aujourd’hui des émules dans le monde entier.  

Les représentants du pouvoir, de leur côté, restent enfermés dans leur déni péremptoire et autoritaire, coutumiers indécrottables de tactiques violant toute éthique médicale digne de ce nom. Ils se sont fourvoyés depuis le début, et l’entêtement persiste, comme si de rien n’était.

L’inversion accusatoire qui consiste à faire porter le fardeau de l’immoralité sur le dos des défenseurs des libertés fondamentales est la marque immanquable de cet orwellisme pharisaïque des détenteurs contemporains du pouvoir politico-médiatique. Dans leur suffisance « anti-complotiste » et donneuse de leçons de morale sanitaire, les accusateurs covidistes vont aujourd’hui jusqu’à faire passer les conditions d’existence en société pour un crime contre celle-ci. À commencer par le simple fait d’interagir avec autrui (sans faire de concession à l’irrationalité covidique de la peur d’autrui), parce que cela pourrait impliquer la possibilité de transmettre le virus à d’autres personnes… La logique de l’inversion morale, derrière cette manière démentielle de raisonner, pose pour prémisse que la transmission du virus, en soi, constitue un crime sans équivoque. Les restrictions en place sont dès lors moralement justifiables et justifiées. On trouve la même forme de raisonnement vicié depuis un an et demi au fondement des stratégies de contrainte préventive, d’infantilisation des peuples et d’utilisation de la force constitutionnelle et exécutive pour asseoir un monopole sanitaire illégitime.

Lorsque les exceptions qu’un État impose par rapport aux libertés et aux droits fondamentaux de ses citoyens peuvent être mises en avant et promulguées sans honte comme « libératrices », il est clair que l’inversion morale est allée beaucoup, beaucoup trop loin.

Dans ces conditions, se défendre du sécuritarisme tyrannique d’État, du covidisme hystérique et délateur, et des intimidations coercitives « légales » du pouvoir face à une menace aussi peu meurtrière que celle du coronavirus devient un devoir incontournable, une obligation morale interne surgissant de la conscience de tout homme encore rationnel et libre.

Pénaliser par « précaution », voilà une démarche qui ne pouvait tenir (on l’a vu dès l’an dernier). Le chantage à la liberté, intrinsèquement contradictoire, ne peut non plus tenir. Nous sommes une majorité à abominer la surveillance universelle, dont le « pass sanitaire » est le marchepied. Le glissement totalitaire est désormais consommé. Mais il s’agit d’un échec gouvernemental en tous points, et le grondement légitime des peuples se fait entendre des quatre points cardinaux.

Gardons espoir que la rentrée et les semaines à venir vont fournir la poussée supplémentaire à la levée de boucliers de tous les amis de la civilisation et de la loi naturelle.

Notes

[1] Et le procès condamnateur particulièrement avilissant à l’endroit du professeur Didier Raoult.

[2] Qui, entre autres effets bénéfiques, renforce de manière prouvée l’activité cellulaire antivirale naturelle en augmentant la production naturelle d’interféron. En d’autres termes, il ne s’agit pas seulement d’un médicament antiparasitaire à l’usage des vétérinaires (comme d’aucuns propagandistes du pouvoir l’ont répété à l’envi), mais bien d’un inhibiteur avéré (et sans effets secondaires) de l’activité du SARS-CoV-2.

[3] https://www.businessinsider.com/cdc-fully-vaccinated-people-can-spread-delta-variant-2021-7.

[4] Outbreak of SARS-CoV-2 Infections, Including COVID-19 Vaccine Breakthrough Infections, Associated with Large Public Gatherings — Barnstable County, Massachusetts, July 2021 | MMWR (cdc.gov).

Il convient de signaler ici un article de recherche de 2015 qui examine si les vaccins pourraient en fait favoriser l’évolution d’agents pathogènes plus virulents que le virus de base : 
Imperfect Vaccination Can Enhance the Transmission of Highly Virulent Pathogens (plos.org).  

[5] https://www.sentiweb.fr/document/5398 (« Situation observée pour la semaine 35 de l’année 2021, du 30/08 au 05/09/21 », voir p. 2/3).

[6] De 173 cas pour 100 000 habitants (ratio du seuil épidémique établi en 2016).

[7] Voir l’étude intitulée 
Comparing SARS-Cov-2 natural immunity to vaccine-induced immunity: reinfections versus breakthrough infections, par les docteurs Sivan Gazit et son équipe de recherche au 
Maccabi Research and Innovation Center (nous allons y revenir quelque peu ci-dessous). 

[8] https://www.science.org/news/2021/08/grim-warning-israel-vaccination-blunts-does-not-defeat-delta

[9] Voir en note [7].

[10] Thromboses (artérielles, veineuses, cérébrales), ischémies, myocardites, péricardites, cas d’hyperperméabilité capillaire, pneumopathies, fausses-couches spontanées, cas de syndrome de Guillain-Barré, …

Voir, par exemple en France, d’après les données répertoriées par l’ansm (et, plus spécifiquement, 
https://ansm.sante.fr/dossiers-thematiques/covid-19-suivi-hebdomadaire-des-cas-deffets-indesirables-des-vaccins), les enquêtes de pharmacovigilance pour l’injection de Pfizer-BioNTech
(le rapport nº 17 : période du 28 mai 2021 au 1er juillet 2021, ce qui date déjà quelque peu), notamment les pages 8 et 9, ainsi que les tableaux récapitulatifs des cas non graves et graves en pages 43 à 51 ; et pour l’injection Vaxzevria/AstraZeneca
(le rapport nº 14 : période du 04 juin au 08 juillet 2021).

[11] https://www.vie-publique.fr/en-bref/280887-covid-19-la-has-rend-son-avis-sur-une-3e-dose-de-vaccin

[12] https://francais.rt.com/international/90331-covid-19-mario-draghi-pret-imposer-vaccination-obligatoire-italie

[13] https://www.fda.gov/media/134922/download

[14] Voir le bulletin d’alerte du 21 juillet 2021 : 
https://www.cdc.gov/csels/dls/locs/2021/07-21-2021-lab-alert-Changes_CDC_RT-PCR_SARS-CoV-2_Testing_1.html   

Une étude de 2016 sur les nanomatériaux dérivés du graphène et sur leur toxicité in vivo et in intro : 
Toxicity of graphene-family nanoparticles: a general review of the origins and mechanisms | Particle and Fibre Toxicology (biomedcentral.com).

Une autre étude, datant de 2014, sur les nanoparticules magnétiques (à l’œuvre dans les thérapies géniques) : Superparamagnetic nanoparticle delivery of DNA vaccine – PubMed (nih.gov).

Également cette étude de 2010 portant spécifiquement sur la toxicité provoquée par les nanoparticules lipidiques chargées positivement : The systemic toxicity of positively charged lipid nanoparticles and the role of Toll-like receptor 4 in immune activation – ScienceDirect.




Yannick Jaffré : «les femmes russes ne redoutent pas la domination de l’homme, mais sa défaillance». Mise à Jour

[Source : Sputnik France (sputniknews.com)]

[Photo : © Pexels/cottonbro / femme russe]

En Occident, la guerre de sexes semble faire rage. L’occasion pour certains d’interroger d’autres modèles de féminité, peut-être trop facilement caricaturés. L’essayiste Yannick Jaffré se livre dans son dernier ouvrage à une description élogieuse de la féminité russe, doublée d’une critique au vitriol du féminisme occidental.

L’«agression» au bouquet de la militante féministe Alice Coffin à Rouen, par un jeune qui voulait savoir «pourquoi elle n’aimait pas les hommes», a fait sourire Yannick Jaffré. «Chez certaines féministes, on a l’impression que le simple fait d’être gentille avec un homme est déjà une marque d’aliénation», ironise l’essayiste.

Devant les caméras de Sputnik donne la parole, il s’attaque aux excès du féminisme occidental. Pour éviter cette «criminalisation» d’un désir masculin «toujours suspect», l’auteur de Paris-Moscou: Aller simple contre le féminisme (Éd. La Nouvelle Librairie) invite à tourner notre regard vers l’Est. 

La Russie est pour l’essayiste l’exemple d’un «patriarcat dirigé par des femmes». 

«Les femmes russes exigent des hommes qu’ils assument les attributs traditionnels de la virilité, mais en même temps, elles ne sont pas de petites choses qui seraient écrasées sous un voile, reléguées dans le seul foyer. Ce qu’elles redoutent, ce n’est pas la domination de l’homme, mais sa défaillance», défend Yannick Jaffré.

Un modèle compatible avec la France? «Sur le plan de la tenue, de l’élégance, du goût pour la galanterie, les femmes russes ne sont pas si éloignées des Françaises des années 50-60», ajoute-t-il.


[Source : Paris-Moscou | Yannick Jaffré | La Nouvelle Librairie (nouvelle-librairie.com)]

Les femmes seraient-elles désormais à l’Est, et les féministes à l’Ouest ? À cette question de géographie érotique, Yannick Jaffré répond par un essai enlevé qui mêle anecdotes, analyses historiques, sociologiques, philosophiques et charges polémiques au sabre clair.

https://youtu.be/EC4zWZ9m-bc



Billet charmant : où est ce Prince qui ne m’a pas embrassée, que je l’extermine ?

[Source : Russie politics]

Par Karine Bechet-Golovko

La culture de la destruction qu’est la cancel culture (en effet, c’est moins violent en anglais) s’attaque maintenant à Blanche Neige. Ou plutôt à ce pauvre Prince Charmant qui, sous le charme de la jeune femme, a eu la mauvaise idée de l’embrasser alors qu’elle était endormie. Ca mérite bien un combat ! Il n’y a rien de plus important aujourd’hui pour ces deux journalistes/activistes, que de s’attaquer aux Princes charmants, qui déjà ne courent pas les rues à force d’émasculation forcée de nos sociétés dévitalisées. Que deux personnes, mal dans leur peau, n’aient pas réussies à dépasser le stade de l’adolescence, c’est leur problème, mais comment notre société a pu se dégrader à ce point que des individus aussi primaires puissent avoir une telle audience ?

Un excellent article dans Le Figaro replace parfaitement le faux débat du baiser du Prince Charmant à sa place. L’on regrettera seulement cette nouvelle mode de ne pas signer ces textes…

Après les relectures anachroniques des pièces du dramaturge grec Eschyle, après le déboulonnage des statues de Churchill et de Colbert, après la dégradation de la petite Sirène de Copenhague, aurions-nous touché le fond ? C’est au tour de Blanche-Neige, conte mythologique des frères Grimm revisité en conte de fées au XXe siècle par Walt Disney, de se voir clouer au pilori par les disciples d’une cancel culture, mâtinée ici du plus intransigeant néoféminisme.

Et ce néoféminisme, qui n’a rien à voir avec les femmes, comme toujours porté Outre-Atlantique par deux activistes qui n’ont rien de journalistes, poussant le fanatisme à sa fin logique – la bêtise la plus crue. Et comme souvent, ce vent mauvais d’Amérique, prétend être un zéphyr, ce vent d’ouest jadis divinisé par les Anciens. Traquant la moindre trace de «cette domination patriarcale blanche», qui aurait soumis le monde depuis la nuit des temps, deux journalistes du SF Gate, la version numérique de l’important journal californien San Francisco Chronicle, ont cru déceler dans l’histoire de cette malheureuse princesse victime de la jalousie assassine d’une méchante reine, «un problème majeur». Dans la scène finale, le geste d’amour salvateur que lui donne le prince charmant ne serait pas autre chose, selon elles, qu’un vulgaire «baiser non consenti» et donc subi par l’héroïne.

Et elles insistent pour que Walt Disney modifie la fin – sans n’avoir rien à proposer. C’est bien l’impasse (heureusement pour nous) de ces mouvements dits « progressistes ». Ils ne sont que destructeurs, ils s’attaquent à ce qui existe, le dégradent, mais ils sont incapables de produire un monde attrayant.

Deux activistes n’ont toujours pas dépassé le refus de leur Prince Charmant de les embrasser et veulent alors exterminer tous les Princes Charmants. Ils sont déjà peu nombreux… Ne m’en voulez pas Messieurs, rien de personnel, cela ne nous empêche pas de vous aimer – comme vous êtes. Tout comme nous espérons être aimées comme des femmes et non pas comme des Princesses fantasmées. 

En quoi cela nous empêche-t-il d’aimer les Princes Charmants et les Princesses ? En quoi cela nous empêche-t-il d’aimer le rêve que les contes de fées mettent dans notre enfance, puis dans notre vie ? Laissez-nous fantasmer tranquilles !

Pourquoi des individus primaires, incapables de faire la différence entre la vie et le rêve, doivent-ils dicter leurs règles ? Pourquoi doit-on appauvrir notre monde, pour le rendre aussi fade, aussi vide, aussi triste que ces activistes ? Et surtout que nous est-il arrivé pour qu’ils aient une telle audience ?!

PS : Pour information, je crois aussi au Père Noël, vous savez ce vieux mâle Blanc, qui vient voir les petits enfants la nuit… Étrange qu’il n’ait pas encore été accusé de pédophilie celui-là…




«Chasse aux sorcières», «délation» : ces médias adeptes du «lynchage public»

Par Adrien Peltier

[Source : Sputnik News]

Les grands médias semblent s’adonner de plus en plus fréquemment à la dénonciation gratuite. Des «révélations» largement relayées et commentées, encourageant la pratique à se répandre. Claude Chollet, fondateur de l’Observatoire du journalisme, décrypte cette tendance pour Sputnik.

Les cas de délation médiatique sont-ils de plus en plus nombreux?

Loopsider qui dévoile les images d’un pot de départ au commissariat d’Aubervilliers où les policiers font fi des gestes barrières. Mediapart qui publie le nom d’une enseignante ayant critiqué l’islam. Libération qui révèle les plaintes de salariées de la mère du jeune Yuriy, sauvagement agressé, une information sans aucun lien avec le lynchage de l’adolescent. Ces faits, au potentiel viral considérable, sont devenus incontournables une fois en ligne.

Les réseaux sociaux et sites d’actualité  –Sputnik compris– n’ont pas manqué de nourrir la polémique en les relayant. Au nom de l’audience, la sphère médiatique se dirige ainsi vers une banalisation de la délation, emboîtant peut-être le pas à la société qui, en temps de pandémie, serait gagnée par les mêmes réflexes.

Cette pratique des médias n’est pourtant pas nouvelle, nuance Claude Chollet, président fondateur de l’Observatoire du Journalisme (OJIM), qui s’emploie à «informer sur ceux qui informent». Elles ne seraient pas tant des manœuvres politiques que des «chasses aux sorcières» orchestrées par le «camp autoproclamé du Bien», un exercice bien différent:

«On ne discute pas avec une sorcière, on la brûle publiquement avec des cris de joie», analyse-t-il pour Sputnik.

Une attitude qui se serait donc banalisée, se produisant de plus en plus régulièrement sans engendrer d’indignation particulière. On se souvient ainsi qu’en novembre dernier, une reporter de l’émission Quotidien sur TMC, avait incité la police à verbaliser des manifestants priant dans la rue pour protester contre la fermeture des églises.

Un procédé qui serait, au fond, pratiqué depuis 50 ans, «par une certaine gauche militante», accuse Claude Chollet. «Souvenons-nous de Guy Debord, l’auteur de La Société du spectacle, qui déclarait “je ne suis pas de gauche, je n’ai jamais dénoncé personne”», ironise-t-il avant de souligner des pratiques peu déontologiques:

«David Perrotin lorsqu’il était chez Buzzfeed France [il travaille aujourd’hui pour Mediapart après un passage chez Loopsider, ndlr] interpellait alors la préfecture de police pour se plaindre qu’une manifestation contre l’Islamisation ait été autorisée», rappelle le Président de l’Observatoire du journalisme.

Ces faits de délation semblent selon lui s’inscrire au sein d’une tendance idéologique plus générale, qui a déjà accepté l’idée de la mise à l’index. Aux États-Unis, elle a été baptisée «Cancel Culture», ou «culture du bannissement», visant à interdire toute forme d’expression non inclusive et dont la délation est le prolongement naturel, et sans doute l’aggravation.

«Cancel culture» et dénonciation publique, même combat?

La France vivrait ainsi les prémisses de ce renversement moral. En août 2020, Valeurs actuelles illustre une fiction avec un dessin de l’élue de LFI Danièle Obono, représentée en esclave. Un dessin quasi unanimement jugé raciste. Le directeur de la publication, Geoffroy Lejeune se voit alors immédiatement remercié par la chaîne d’information LCI, où il le faisait intervenait régulièrement comme chroniqueur.

«Cet excès de Valeurs actuelles contrevient à notre ligne et à nos valeurs», déclarait alors Gilles Pélisson, le PDG du groupe TF1.

L’observatoire du journalisme vient d’éditer une brochure sur cette affaire, Retour sur un emballement médiatique (Éd. Nouvelle Librairie), indique Claude Chollet, pour qui cet «épisode bouffon» symbolise parfaitement la machine médiatique.

«On a vu le monde politique, artistique et encore plus médiatique pratiquer la chasse à l’homme au sujet d’un pastiche, d’une fiction. Tous les ingrédients du médiatiquement correct étaient réunis: racisme, mouvement décolonial, néo-féminisme», tance-t-il.

La loi Avia «contre la haine», qui est actuellement réétudiée à la faveur du projet de loi «confortant les principes républicains» contre séparatisme, allait, selon notre interlocuteur, dans ce sens: en encourageant la signalisation de contenu potentiellement «haineux», elle ne serait «rien d’autre qu’un encouragement à la délation de tous contre tous.»

En janvier 2021, c’est au tour d’Alain Finkielkraut d’être écarté par LCI. Interrogé sur l’affaire Duhamel et la «libération de la parole» sur l’inceste, le philosophe avait maladroitement envisagé le consentement éventuel de la victime, en distinguant l’adolescence de l’enfance dans ce genre d’affaires. Il n’en fallut pas plus pour qu’il soit «jeté en pâture», selon ses mots, et livré à la vindicte médiatique et numérique.

Vers «la société de surveillance»

Il sera rejoint dans son exil par Xavier Gorce, dessinateur du Monde qui fit, lui, le choix de démissionner après la publication d’un dessin humoristique également lié à l’affaire. La directrice de la rédaction présentera même des excuses au nom du quotidien envers les «lectrices et lecteurs qui ont pu en être choqués.»

Nées de la même culture du bannissement, les pratiques du «lynchage public» et la délation peuvent toutes deux, au-delà d’une mort sociale, provoquer des répercussions pénales. La dernière vidéo de Loopsider mettant en cause le commissariat d’Aubervilliers vient d’ailleurs justement d’obtenir l’effet escompté, puisque la préfecture de police a promis des sanctions et qu’une enquête judiciaire, confiée à l’IGPN, a été ouverte. Au mois d’août, Danièle Obono portait plainte contre Valeurs actuelles pour «incitation à la haine raciale».

«Le regretté Philippe Muray [romancier et philosophe, auteur de L’empire du bien, ndlr] parlait “d’envie du pénal”, comme Freud parlait “d’envie du pénis”. La mise à l’index conduit à la mise au tribunal», estime Claude Chollet.

Cette volonté de jeter en pâture à laquelle s’adonnent médias et réseaux sociaux porte même un nom: «La société de surveillance», conclut-il.




Servir l’Humanité ou s’en remettre à la Volonté du Père ?

Par Joseph Stroberg

Le nouveau courant
religieux qu’est le Nouvel-Âge met en avant les notions de service
à l’Humanité et de Serviteur du monde en liaison avec l’ère du
Verseau. Depuis deux mille ans, le Christianisme met plutôt l’accent
sur le Sauveur du monde qui s’en est remis à la Volonté de son
Père et sur l’amour du prochain. Le mouvement récent recommande
le service et l’appel à la manifestation du « plan »
de son dieu Lucifer sur la terre. Dans le même temps, le mouvement
ancien recommande la prière et l’appel à rejoindre le royaume
céleste. Le premier tend à valoriser la « déesse » ou
la mère Nature, à réclamer le matriarcat. Le second est d’essence
patriarcale. (Voir : Humanisme
Nouvel-Âge vs Christianisme
). L’un est finalement féminin,
cherchant l’incarnation du divin dans la matière, et l’autre
masculin, cherchant l’élévation des âmes vers le divin. (Voir la
Note
sur la féminité et la masculinité
). Est-ce que l’un d’eux
vaut mieux que l’autre ? Est-ce que l’un d’eux est
préférable ?

Est-ce que la femme
vaut mieux que l’homme, ou inversement ? Est-ce que l’un ou
l’une des deux est préférable à l’autre ? Ou bien sont-ils
simplement différents et complémentaires, et doivent-ils apprendre
à fonctionner ensemble, à unir leurs aptitudes spécifiques pour
créer dans la matière et pour s’élever hors de celle-ci ? Pour
déterminer les mérites des uns ou des autres, il est souvent utile
d’étudier leurs actes et, si possible, leurs motivations. Et en
matière de religions autant qu’en ce qui concerne les êtres
humains individuellement, les actions et motivations ont pu être
très variées. Elles ont pu amener aussi bien le pire (inquisition,
sectarisme, esclavage sexuel, tyrannie, etc.) que le meilleur
(sainteté, charité, émancipation féminine, autogestion, etc.).
Quant aux guerres collectives et aux conflits individuels, ils sont
loin d’être limités aux religions et aux différences sexuelles,
mais ont pu concerner tous les domaines de la vie humaine et ont
souvent été motivés par des considérations politiques ou
économiques ou plus simplement par l’égoïsme, y compris lorsque
l’Histoire les a retenues sous le nom de « guerres de
religion ».

En considérant les
archétypes masculin et féminin, les religions représentent en
quelque sorte les tendances sexuelles de l’Humanité dans sa
globalité. De ce point de vue, même les plus patriarcales ou
masculines comportent une certaine mesure de dimension féminine.
Ainsi le Christianisme réserve une part non négligeable à la
Vierge Marie qui a permis l’incarnation du Fils. De même, le
Nouvel-Âge attache une certaine importance à l’abstraction
spirituelle des âmes hors de la matière, même s’il conditionne
celle-ci à un long apprentissage d’ordre ésotérique. Et nous
pourrions parvenir au même genre de constat avec l’islam,
l’hindouisme, le judaïsme et toutes les autres religions humaines.
À l’image du symbole du Tao, l’unité ne pourrait pas se trouver
si le féminin ne comportait pas lui-même une partie de masculin, et
réciproquement. (Voir la Note
sur les mouvements humains et la sagesse du Tao
).

La sexualité
implique la réunion de deux opposés ou de deux complémentaires. La
religion réunit ou relie, de même, deux opposés : le ciel et
la terre, les dieux et les hommes, le haut et le bas, le divin et la
matière… Le masculin correspond au mouvement du bas vers le haut
pendant que le féminin correspond au mouvement inverse. L’un tend
à retirer l’âme de la matière pour l’élever vers le divin,
pendant que l’autre tend à incarner l’âme d’origine divine
dans la matière. Si l’Humanité en tant qu’être global rejette
la religion, elle rejette du même coup la sexualité dans sa
fonction naturelle et essentielle. L’Occident est le fer de lance
du rejet des religions traditionnelles au profit éventuel du seul
Humanisme du Nouvel-Âge (de forte inspiration maçonnique). Sous son
impulsion, une bonne partie de l’Humanité globale est devenue
athée et a coupé le lien avec le divin (et a perdu la conscience
morale inspirée par ce dernier). Deux conséquences majeures en ont
découlé parallèlement. La première est une perte croissante de
fertilité. La seconde est la confusion des genres. Certains
pourraient objecter que la première provient de l’usage croissant
des pesticides et autres perturbateurs endocriniens et que la seconde
le doit aux bienfaits de la technologie et de la théorie du genre.
Cependant ces facteurs sont secondaires, découlant eux-mêmes de la
perte de conscience morale due à la coupure du divin.

La montée de
l’Humanisme a eu elle-même des conséquences : le féminisme,
le transhumanisme, le matérialisme, l’intelligence artificielle…
Elles correspondent à des mouvements vers l’incarnation ou la
manifestation concrète. Cependant, plus l’Humanisme rejettera les
religions traditionnelles, le patriarcat et même la virilité, plus
les conséquences tendront à des excès guère plus enviables que le
machisme et les guerres mondiales. Si l’Homme peut symboliser
l’épée, la Femme symbolise alors plutôt la coupe ayant besoin
d’une cuirasse de protection. La protection du nid ou du foyer
était traditionnellement assurée par l’homme face aux agressions
de la nature ou des autres hommes. Si l’énergie masculine est
rabaissée au lieu d’une élévation naturelle de l’énergie
féminine, alors le besoin de sécurité est compensé d’une autre
manière.

Si la sécurité
familiale n’est plus assurée par l’homme, la société moderne
lui proposera l’alternative de la surveillance généralisée, du
puçage des individus comme des animaux, de l’intelligence
artificielle supposée plus sûre à terme que l’intervention
humaine, de la monnaie virtuelle théoriquement moins facilement
subtilisée que des billets de banque, de matériaux artificiels plus
solides que la pierre et que le bois, de détecteurs de pensées
malsaines aussi efficaces que les détecteurs de fumées, etc. La
sécurité matérielle ne sera plus assurée par le mâle, mais par
la technologie, au risque d’évoluer vers un Nouvel Ordre Mondial
ultra contrôlé, dans lequel la seule liberté sera celle de
consommer ou de servir de bête de somme ou de cobaye. (Voir :
Les
projets des Maîtres du Monde
).

Les excès d’un individu, d’une religion ou d’une société en général proviennent du déséquilibre des mouvements et des énergies en leur sein. Une société excessivement féministe sera tout aussi malsaine qu’une autre abusivement patriarcale. Les déséquilibres engendrent la maladie. Si l’eau est indispensable à la vie, en boire plus de neuf litres dans la journée peut conduire à la mort. (Voir aussi : Prendre sa santé en main). Le but d’un individu et d’une société est-il la mort, même si en bout de course c’est ce qu’il connaîtra ? Ou bien est-ce sa perpétuation au travers d’une descendance et d’autres objectifs tels que l’amélioration personnelle et collective ?

Si l’un des objectifs majeurs d’une société ou d’un individu est sa perpétuation, il ne peut l’atteindre sainement qu’au travers de la « sexualité », sachant que la religion correspond à celle d’une civilisation. Les êtres humains étant sexués, leur descendance provient de leur union charnelle, du moins lorsqu’ils laissent la nature faire son œuvre et ne s’en remettent pas pour cela à la technologie. De même, la descendance de deux religions proviendra de leur union. Autrement, elles s’éteindront toutes les deux sans donner le jour à des filles ou à des fils, sans avoir produit de fruits. Quel enfant l’union du Christianisme et de l’Humanisme pourrait-elle ainsi produire ? Pour répondre à la question posée par le titre, si finalement la Volonté du Père était que tous les êtres humains servent l’Humanité, autrement dit que toutes les cellules humaines servent le corps Humanité ?




La religion de l’Antéchrist

Par Joseph Stroberg

L’Antéchrist est un personnage actuellement encore considéré comme mythique et qui selon certaines des religions révélées (principalement l’islam et le christianisme) doit se manifester à la fin du présent cycle de civilisation. Son règne doit amener brièvement (pendant quelques années) un nouveau système socio-économique et politique, favorisé par l’effondrement de notre civilisation : le « Nouvel Ordre Mondial ». Il sera également un leader, et même prophète, de la nouvelle religion mondiale, « nouvelle » par opposition aux grandes religions révélées. Et celle-ci est clairement opposée à ces dernières, favorisant leur disparition progressive de l’esprit et des coutumes des êtres humains.

Le personnage de l’Antéchrist est adversaire des Hommes et du Christ. Il doit donc vivre à une époque d’inversion complète des valeurs, au point que le « bien » y devient le « mal » et inversement, et que la nouvelle religion n’a plus vocation de relier l’Homme au divin, à sa dimension spirituelle, mais à la matière. On pourrait donc penser, de prime abord, que l’Humanisme répond à cet impératif, mais ce mouvement est principalement de nature culturelle, idéologique, voire philosophique, indissociablement lié à l’esprit de la laïcité et porté par l’idéologie du progrès. Il n’est pas la nouvelle religion, mais un support essentiel de cette dernière : la science matérialiste !

Si originellement, les « savants » et les scientifiques tendaient à se distancier des religions à cause de leurs doctrines de plus en plus rigides peu propices à la réflexion, à l’étude de la nature et même à l’inspiration, ce n’est que progressivement que la science est devenue globalement un nouveau système de croyances dont les principales ne peuvent plus guère être remises en question. Celle-ci s’est progressivement transformée de fait en une religion et en possède désormais toutes les caractéristiques, comme nous allons le voir.

Les saints de la nouvelle religion sont les « grands » (aux yeux des adeptes) scientifiques dont les théories sont devenues de véritables dogmes indiscutables : Darwin et la théorie de l’évolution, Pasteur et la vaccination, Einstein et la Relativité, les saints de la Mécanique quantique, et ceux, plus récents, du Réchauffement climatique anthropique, etc. Ses rituels sont les divers protocoles expérimentaux et le processus de publication des revues scientifiques. Ses messes sont les conférences et séminaires divers organisés pour la valorisation et la propagation des croyances scientifiques et des nombreux miracles technologiques qu’elle a permis : la résurrection des morts (dans certaines limites, par la réanimation cardiaque), la lévitation dans les airs (avec les ballons dirigeables ou non, les hélicoptères, les avions, les fusées, etc.), la transformation de l’eau en vin (et même mieux, avec les expériences chimiques plus ou moins spectaculaires visant à transformer les substances), la vision à distance (télévision, satellites d’observation…), etc.

La science a bien sûr également ses prêtres et ses missionnaires, respectivement les « experts » et autres spécialistes promus par la télévision et les présentateurs et autres journalistes vulgarisateurs, dont le rôle est de transmettre les messages de la nouvelle « déesse », féminisme oblige : la Matière elle-même ou la « Mère Nature ». Et l’un des principaux messages est que la conscience ne provient plus de l’Esprit divin, mais de la Matière, des cellules cérébrales. Il n’y a plus de vie avant et après la mort, mais seulement dans un corps de chair ou — bientôt ? — dans celui d’un cyborg métallique. On ne cherche plus l’Éternel, mais l’immortel. On ne s’occupe plus de sauver des âmes, mais des corps, même lorsque ces derniers sont réduits à l’état végétatif. Quoi que, sur ce dernier point, pour cause possible de surpopulation mondiale, on tende maintenant à favoriser l’extermination des corps vivants inutiles avec l’euthanasie au lieu de chercher et de réparer les causes de leur état.

La plupart des religions actuelles ont leurs textes sacrés et leurs catéchismes. La science en possède quelques-uns : les « handbooks » (notamment de chimie), les dictionnaires de médicaments, et les textes publiés par des saints comme Darwin… Ils doivent être en principe suivis scrupuleusement et toute déviation des doctrines et des dogmes officiels peut mener à l’excommunication ou même à des procès pour sorcellerie. Les excommuniés ont eu le malheur de toucher à des secteurs interdits, comme le Français Jean-Pierre Petit pour avoir touché aux Ovnis, Jacques Benveniste pour s’être intéressé à la mémoire de l’eau, Nicolas Testla pour avoir voulu fournir de l’énergie gratuite à l’Humanité, etc. Plus récemment, ceux qui sont assimilés aux anciens sorciers sont maintenant qualifiés de « complotistes » ou de « conspirationnistes », comme le professeur Luc Montagnier parce qu’il s’est intéressé à la mémoire de l’eau, a présenté des dangers de la vaccination et a émis l’hypothèse que le virus de la covid-19 puisse avoir été la conséquence de manipulations génétiques en laboratoire P4.

Notamment grâce aux moines médicaux (les médecins et infirmières cloîtrés dans leurs hôpitaux ou cliniques et les chercheurs en médecine dans leurs laboratoires), la nouvelle religion scientifique s’est étendue au monde entier et, par ses miracles, est parvenue à séduire la presque totalité des êtres humains, même les croyants des autres religions. Les nouvelles confessions se déroulent maintenant en salle d’urgence ou en cabinet médical, voire par Internet pour cause de la punition divine covid-19 :

Comment donc ?! Vous ne vous êtes pas fait vacciner ? Vous prendrez trois aspirines avant chaque repas, cet anti-inflammatoire après, et ces deux antidépressifs pendant ! Et bien sûr, vous reviendrez ensuite au confessionnal pour vérifier que cette fois vous serez bien passé voir le prêtre vaccinateur. Quoi ?! Vous ne portez pas de masque ? Mais vous allez brûler en enfer ! Vous êtes possédé par un démon ! Vous êtes un danger pour vos frères et sœurs ! Priez que je ne vous envoie pas directement chez le grand inquisiteur Arruda ! Et n’écoutez plus l’hérétique professeur Raoult !

Caricature ? À peine.

Il n’est pas besoin de chercher ni d’imaginer une future religion mondiale pour l’Antéchrist. Celle-ci n’est pas l’éventuel résultat d’un syncrétisme long et fastidieux des religions existantes et du New Age. Elle n’est pas non plus le satanisme (si celui-ci est la pratique de certaines élites pour augmenter leur pouvoir, il n’est pas approprié pour séduire l’Humanité). Elle existe déjà et est prête pour faciliter le règne de ce personnage. La science est la nouvelle religion pour maintenir l’Humanité en esclavage de la Matière et des élites, au lieu de lui permettre de s’élever spirituellement et de se libérer. L’Antéchrist est alors celui qui facilite le plus cet asservissement.

Un dernier point : certaines prophéties (principalement liées à l’islam) présentent l’Antéchrist comme un borgne. Or, ceci ne doit pas nécessairement être interprété littéralement. Un borgne peut symboliser le troisième œil, ou l’œil qui voit tout. L’informatique en est venue au point où la surveillance généralisée, le Big Brother évoqué par Orwell dans le roman 1984, est non seulement possible, mais en bonne voie de réalisation, au moins dans la plupart des pays développés. Et l’Antéchrist peut très bien être lié à un tel système de surveillance, au moins pour avoir largement contribué à son développement. (Voir : Qui est l’Antéchrist ?)