Grande-Bretagne — Le gouvernement avait une unité secrète « effrayante » pour freiner la dissidence du confinement

[Source : anguillesousroche.com]

Selon une enquête du Telegraph, les détracteurs des restrictions imposées par le Covid ont été la cible d’une équipe de contre-désinformation au sein du gouvernement. Voici comment cela commence.

Le Telegraph révèle qu’une unité gouvernementale secrète a collaboré avec des entreprises de médias sociaux pour tenter de limiter les discussions sur les politiques controversées de confinement pendant la pandémie.

L’unité de contre-désinformation (CDU) a été mise en place par les ministres pour lutter contre les prétendues « menaces » intérieures et a été utilisée pour cibler ceux qui critiquaient le confinement et remettaient en question la vaccination de masse des enfants.

Les messages des détracteurs du confinement ont été supprimés des médias sociaux. On soupçonne de plus en plus les entreprises de médias sociaux d’avoir utilisé la technologie pour empêcher la promotion, la circulation ou le partage à grande échelle des messages après qu’ils aient été signalés par la CDU ou son homologue du Cabinet Office.

Des documents révélés dans le cadre de demandes de liberté d’information et de protection des données ont montré que les activités d’éminents critiques des politiques du gouvernement en matière de lutte contre le terrorisme étaient secrètement surveillées.

Le gouvernement a fait appel à une société d’intelligence artificielle (IA) pour parcourir les sites de médias sociaux. Cette société a repéré les discussions qui s’opposaient aux passeports vaccinaux.

Bon nombre des questions soulevées étaient valables à l’époque et se sont avérées fondées depuis.

La BBC a également participé à des réunions secrètes d’un forum politique gouvernemental visant à lutter contre la soi-disant désinformation.

Vendredi, des députés et des défenseurs de la liberté d’expression ont condamné ces révélations, les qualifiant de « vraiment effrayantes » et d’ » outil de censure des citoyens britanniques », à l’instar de ce que fait le Parti communiste chinois.

Une grande partie des travaux du gouvernement sur la désinformation est entourée de secret pour des raisons de « sécurité nationale ». De grandes parties de documents officiels sont encore expurgées.

En Amérique, Twitter a publié des informations similaires montrant comment le gouvernement américain a également mis en place un programme secret pour limiter les discussions sur les fermetures de Covid.

On apprend aujourd’hui que les activités du professeur Carl Heneghan, l’épidémiologiste d’Oxford qui a conseillé Boris Johnson, et du docteur Alexandre de Figueiredo, chercheur à la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM), ont été surveillées par les unités de désinformation du gouvernement.

Molly Kingsley, qui a lancé une campagne pour que les écoles restent ouvertes pendant la pandémie, a également vu son activité sociale surveillée.

Outre la CDU, le gouvernement a mis en place une unité de réaction rapide (RRU) au sein du Cabinet Office, qui traquait en ligne les contenus considérés comme de la désinformation.

La CDU, qui fonctionne toujours, était intégrée au ministère de la Culture, des Médias et des Sports (DCMS).

Le département a le statut de « signaleur de confiance » auprès des entreprises de médias sociaux, notamment Facebook et Twitter, ce qui signifie que les demandes de suppression de contenu sont examinées rapidement.

Dans certains cas, des personnes dont les messages sur les médias sociaux ont été enregistrés par les unités ont ensuite fait l’objet de sanctions de la part de Twitter et de Facebook. Les ministres ont nié avoir demandé la suppression des messages du professeur Heneghan, du docteur de Figueiredo ou de Mme Kingsley.

Le gouvernement a déclaré que le CDU « s’attache à aider le gouvernement à comprendre les récits de désinformation en ligne et à comprendre les tentatives de manipulation artificielle de l’environnement d’information ».

Le gouvernement a également organisé un forum sur la politique de lutte contre la désinformation, qui a réuni des fonctionnaires du DCMS et des géants de la technologie — dont Facebook et Google — ainsi que la BBC pour discuter de la manière de limiter la diffusion de ce qui était considéré comme de la désinformation COVID-19.

Ce forum et les deux unités n’ont pas été les seuls moyens utilisés par le gouvernement pour faire pression sur les entreprises de médias sociaux pendant la pandémie.

Les Lockdown Files, publiés par le Telegraph au début de l’année, ont révélé que Matt Hancock, l’ancien ministre de la Santé, a fait pression à plusieurs reprises sur Sir Nick Clegg, l’ancien vice-premier ministre, aujourd’hui cadre chez Facebook, au sujet de la désinformation sur les vaccins.

Facebook n’a pas caché ses efforts pour lutter contre la désinformation au sujet de Covid. Pendant la pandémie, il a supprimé des messages et, rien qu’en avril 2020, il a apposé des étiquettes d’avertissement sur environ 50 millions de contenus.

La CDU a été créée en 2019 et s’est concentrée sur les élections européennes avant de s’intéresser à la pandémie.

Pendant Covid, l’unité a travaillé en étroite collaboration avec la RRU du Cabinet Office, aujourd’hui disparue, dont les responsabilités comprenaient la lutte contre les « prétendus “experts” diffusant des informations erronées dangereuses ».

L’URR a admis, dans une demande d’information obtenue par Big Brother Watch et transmise au Telegraph, qu’elle demandait que des messages sur les médias sociaux soient supprimés.

Dans le cadre de son travail, le Cabinet Office a également transmis à la CDU des rapports de « surveillance des médias ».

Des documents ont révélé que les documents signalés au CDU comprenaient des articles publiés par le Telegraph.

L’un d’entre eux était un article de Mme Kingsley publié en février 2022, dans lequel elle affirmait qu’il était « indéfendable » que la vie des enfants ne soit toujours pas revenue à la normale alors que le reste de la société l’était. Elle a exhorté les ministres à déclarer clairement que les activités extrascolaires des enfants ne devaient pas faire l’objet de restrictions supplémentaires.

L’un des tweets de Mme Kingsley datant de décembre 2020, dans lequel elle déclare qu’il serait « impardonnable de fermer les écoles », a également été transmis à la CDU.

J’ai donné une citation au Telegraph qui n’a pas été utilisée. Je me permets donc de l’inclure ici.

« Le grand danger de confier à l’État et aux entreprises financées par l’État le soin de surveiller et, dans certains cas, de supprimer la “désinformation” est que les hommes politiques et les fonctionnaires ne pourront pas résister à la tentation de classer des critiques parfaitement légitimes de leurs politiques dans ces catégories, puis d’utiliser leur statut de “signaleur de confiance” auprès des entreprises de médias sociaux pour les faire supprimer, comme cela s’est produit pendant la pandémie », a déclaré le ministre de l’Intérieur.

« Ce qui était au départ un désir compréhensible de protéger le public des menaces étrangères en matière de cybersécurité s’est transformé en un outil de censure des citoyens britanniques.

Il est dans l’intérêt du gouvernement conservateur de mettre un terme à cette situation, car il y a fort à parier qu’un gouvernement travailliste utilisera ces outils à une bien plus grande échelle pour réprimer les dissidents.

La solution consiste à intégrer des protections beaucoup plus fortes de la liberté d’expression dans le projet de loi sur la sécurité en ligne, afin que les entreprises de médias sociaux puissent être poursuivies en justice pour avoir empêché l’expression de points de vue parfaitement légitimes. »

Stop Press : L’équipe d’investigation du Telegraph en dit plus sur l’unité de lutte contre la désinformation ici. Entre-temps, Fraser Nelson a écrit sur la façon dont Facebook est une loi en soi lorsqu’il s’agit de censurer un contenu qu’il juge « faux » ou « trompeur ».

Lire aussi : Le Premier ministre britannique est interrogé sur « l’enregistrement des dissidences politiques sur les médias sociaux »

Source : The Daily Sceptic — Traduit par Anguille sous roche




Quinze raisons pour lesquelles les médias ne font pas de journalisme

[Source : El Correo de la Diaspora via investigaction.net]

Pourquoi l’industrie médiatique fonctionne-t-elle comme une énorme machine de propagande au service des 1 % ? Tous les matins, les journalistes ne reçoivent pas des coups de fil des puissants de ce monde pour s’entendre dicter ce qu’ils doivent raconter au public. C’est le fonctionnement même de cette industrie qui explique la manière dont les médias nous racontent ce qui se passe dans le monde. Un fonctionnement qu’Herman et Chomsky avaient brillamment décortiqué dans Fabriquer un consentement. Dans leur sillage, Caitlin Johnstone apporte ici une excellente pierre à l’édifice de l’analyse critique des médias. (IGA)


Par Caitlin Johnstone

Si vous observez les médias occidentaux d’un œil critique, vous finirez par remarquer que leurs reportages s’alignent systématiquement sur les intérêts de l’empire centralisé des États-Unis, de la même manière que vous vous attendriez à ce qu’ils le fassent s’ils étaient des organes de propagande dirigés par le gouvernement.

Le New York Times a toujours soutenu toutes les guerres menées par les États-Unis. Les médias occidentaux se concentrent massivement sur les manifestations à l’étranger contre les gouvernements que les États-Unis n’aiment pas, tout en accordant beaucoup moins d’attention aux manifestations généralisées contre les gouvernements alignés sur les États-Unis. La seule fois où Trump a été universellement couvert d’éloges par les médias a été lorsqu’il a bombardé la Syrie, tandis que la seule fois où Biden a été universellement critiqué par les médias a été lorsqu’il s’est retiré de l’Afghanistan.

Les médias des États-Unis d’Amérique ont si bien réussi à associer Saddam Hussein aux attentats du 11 septembre dans l’esprit du public avant l’invasion de l’Irak que sept USAméricains sur dix croyaient encore qu’il était lié au 11 septembre plusieurs mois après le début de la guerre.

L’existence de cette partialité extrême est évidente et indiscutable pour quiconque y prête attention, mais le pourquoi et le comment sont plus difficiles à percevoir. L’uniformité est si complète et si cohérente que lorsque les gens commencent à remarquer ces schémas, il est courant qu’ils supposent que les médias doivent être contrôlés par une petite autorité centralisée, à l’instar des médias d’État des gouvernements plus ouvertement autoritaires. Mais si l’on cherche à comprendre pourquoi les médias agissent comme ils le font, ce n’est pas vraiment ce que l’on constate.

Il s’agit plutôt d’un réseau beaucoup plus vaste et beaucoup moins centralisé de facteurs qui font pencher la balance de la couverture médiatique à l’avantage de l’empire américain et des forces qui en bénéficient. Certains de ces facteurs sont en effet de nature conspiratrice et se produisent en secret, mais la plupart d’entre eux sont essentiellement exposés au grand jour.

Voici 15 de ces facteurs :

1. Propriété des médias

Le point d’influence le plus évident dans les médias de masse est le fait que ces organes sont généralement détenus et contrôlés par des ploutocrates dont la richesse et le pouvoir reposent sur le statu quo dont ils bénéficient.

Jeff Bezos est propriétaire du Washington Post, qu’il a acheté en 2013 à la famille Graham, elle aussi immensément riche. The New York Times est dirigé par la même famille depuis plus d’un siècle. Rupert Murdoch possède un vaste empire médiatique international dont le succès est largement dû aux agences gouvernementales US avec lesquelles il est étroitement lié.

Posséder des médias a toujours été, en soi, un investissement susceptible de générer d’immenses richesses — « c’est comme avoir une licence pour imprimer son propre argent », comme l’a dit un jour le magnat canadien de la télévision Roy Thomson.

Cela signifie-t-il que les riches propriétaires de médias se tiennent au-dessus de leurs employés et leur disent ce qu’ils doivent rapporter au jour le jour ? Non. Mais cela signifie qu’ils contrôlent qui dirigera leur média, ce qui signifie qu’ils contrôlent qui embauchera les cadres et les rédacteurs, qui contrôlent l’embauche de tous les autres employés du média.

Rupert Murdoch n’a probablement jamais annoncé dans la salle de rédaction les sujets de discussion et la propagande de guerre du jour, mais vous avez une chance inouïe de décrocher un emploi dans la presse Murdoch si vous êtes connu comme un anti-impérialiste qui brûle les drapeaux.

Ce qui nous amène à un autre point connexe :

2. « Si vous pensiez différemment, vous ne seriez pas assis là où vous êtes »

Lors d’une discussion controversée entre Noam Chomsky et le journaliste britannique Andrew Marr en 1996, Chomsky a tourné en dérision la fausse image que les journalistes traditionnels ont d’eux-mêmes en tant que « profession de croisade » qui est « contradictoire » et « se dresse contre le pouvoir », affirmant qu’il est presque impossible pour un bon journaliste de le faire de manière significative dans les médias de masse du monde occidental.

– « Comment pouvez-vous savoir que je m’autocensure ? » a objecté M. Marr.
– « Comment pouvez-vous savoir que les journalistes sont… ?

– « Je ne dis pas que vous vous autocensurez », a répondu Chomsky. « Je suis sûr que vous croyez tout ce que vous dites. Mais ce que je dis, c’est que si vous croyiez quelque chose de différent, vous ne seriez pas assis là où vous êtes ».

Dans un essai de 1997, Chomsky a ajouté que « le fait est qu’ils ne seraient pas là s’ils n’avaient pas déjà démontré que personne n’a besoin de leur dire ce qu’ils doivent écrire parce qu’ils diront de toute façon la bonne chose ».

3. Les journalistes apprennent la pensée de groupe pro-establishment sans qu’on le leur dise

Cet effet « vous ne seriez pas assis là où vous êtes assis » n’est pas seulement une théorie de travail personnelle de Chomsky ; les journalistes qui ont passé du temps dans les médias ont publiquement reconnu que c’est le cas ces dernières années, affirmant qu’ils ont appris très rapidement quels types de résultats aideront et entraveront leur progression dans la carrière sans avoir besoin d’être explicitement informés.

Lors de sa deuxième campagne présidentielle en 2019, le sénateur Bernie Sanders a rendu les médias furieux en accusant le Washington Post de partialité à son égard.

L’affirmation de Sanders était tout à fait correcte ; au cours de la période la plus chaude et la plus disputée de la primaire présidentielle de 2016, Fairness and Accuracy In Reporting a noté que le WaPo avait publié pas moins de seize articles diffamatoires sur Sanders en l’espace de seize heures. Le fait que Sanders ait souligné ce fait flagrant a déclenché une controverse émotionnelle sur la partialité des médias, qui a donné lieu à quelques témoignages de qualité de la part de personnes bien informées.

Parmi elles, l’ancienne journaliste de MSNBC Krystal Ball et l’ancien correspondant du Daily Caller à la Maison-Blanche Saagar Enjeti ont expliqué les pressions subtiles exercées sur eux pour qu’ils adhèrent à l’orthodoxie de la pensée de groupe, dans un segment de l’émission en ligne Rising, diffusée par The Hill.

« Il y a certaines pressions pour rester en bons termes avec l’establishment afin de maintenir l’accès qui est l’élément vital du journalisme politique », a déclaré M. Ball dans cette séquence.

« Qu’est-ce que je veux dire par là ? Laissez-moi vous donner un exemple de ma propre carrière, car tout ce que je dis ici s’applique franchement à moi aussi. Début 2015, sur MSNBC, j’ai fait un monologue que certains d’entre vous ont peut-être vu, suppliant Hillary Clinton de ne pas se présenter. J’ai dit que ses liens avec l’élite n’étaient pas en phase avec le parti et le pays, que si elle se présentait, elle serait probablement la candidate et perdrait ensuite. »

« Personne ne m’a censuré, j’ai été autorisé à le dire, mais par la suite, les Clinton ont appelé et se sont plaints auprès des dirigeants de MSNBC et ont menacé de ne plus me donner accès à l’émission pendant la campagne à venir. On m’a dit que je pouvais toujours dire ce que je voulais, mais que je devais obtenir l’autorisation du président de la chaîne pour tout commentaire lié à Clinton. En tant qu’être humain désireux de conserver son emploi, je suis certain que j’ai fait moins de commentaires critiques sur Clinton après cela que je ne l’aurais fait autrement. »

« C’est quelque chose que beaucoup de gens ne comprennent pas », a déclaré Enjeti.

« Ce n’est pas nécessairement que quelqu’un vous dise comment faire votre couverture, c’est que si vous faisiez votre couverture de cette manière, vous ne seriez pas embauché dans cette institution. Si vous n’entrez pas dans ce cadre, le système est conçu pour ne pas vous donner la parole. Et si vous le faisiez nécessairement, toutes les structures d’incitation autour de votre salaire, de votre promotion, de vos collègues qui vous tapent dans le dos, tout cela disparaîtrait. Il s’agit donc d’un système de renforcement, qui permet d’éviter de s’engager dans cette voie ».

« C’est vrai, et encore une fois, ce n’est pas nécessairement intentionnel », a ajouté Ball. « C’est parce que vous êtes entouré de ces gens-là, et il y a une pensée de groupe qui s’installe. Et vous êtes conscient de ce pour quoi vous allez être récompensé et de ce pour quoi vous allez être puni, ou non récompensé, comme cela joue définitivement dans l’esprit, que vous le vouliez ou non, c’est une réalité ».

Au cours de la même controverse, l’ancien producteur de MSNBC Jeff Cohen a publié un article dans Salon intitulé « Memo to mainstream journalists: Can the phony outrage; Bernie is right about bias » dans lequel il décrit la même expérience de « groupthink » :

« Cela se produit à cause de la pensée de groupe. Cela se produit parce que les rédacteurs en chef et les producteurs savent — sans qu’on le leur dise — quels sujets et quelles sources sont hors limites. Il n’est pas nécessaire de donner des ordres, par exemple, pour que les journalistes de base comprennent que les affaires du patron de l’entreprise ou des principaux annonceurs sont interdites, sauf en cas d’inculpation criminelle. »

« Aucun mémo n’est nécessaire pour parvenir à l’étroitesse de vue — en sélectionnant tous les experts habituels de tous les groupes de réflexion habituels pour dire toutes les choses habituelles. Pensez à Tom Friedman. Ou Barry McCaffrey. Ou Neera Tanden. Ou n’importe lequel des membres du club d’élite qui se sont avérés absurdement erronés à maintes reprises sur les affaires nationales ou mondiales ».

Matt Taibbi s’est également immiscé dans la controverse pour mettre en lumière l’effet de groupthink des médias, en publiant un article dans Rolling Stone sur la manière dont les journalistes en viennent à comprendre ce qui va ou ne va pas élever leur carrière dans les médias de masse :

« Les journalistes voient un bon journalisme d’investigation sur de graves problèmes structurels mourir sur pied, tandis que des montagnes de colonnes sont consacrées à des futilités comme les tweets de Trump et/ou à des intrigues partisanes simplistes. Personne n’a besoin de faire pression sur qui que ce soit. Nous savons tous ce qui mérite ou non des félicitations dans les salles de rédaction. »

Et il est probablement utile de noter ici que Taibbi ne travaille plus pour Rolling Stone.

4. Les employés des médias qui ne se conforment pas à la pensée de groupe s’épuisent et sont poussés vers la sortie

Soit les journalistes apprennent à faire le genre de reportage qui fera avancer leur carrière dans les médias de masse, soit ils n’apprennent pas et ils restent marginalisés et ignorés, soit ils s’épuisent et démissionnent.

Le journaliste de NBC William Arkin a démissionné de la chaîne en 2019, critiquant NBC dans une lettre ouverte pour être constamment « en faveur de politiques qui ne font qu’engendrer plus de conflits et plus de guerres », et se plaignant que la chaîne avait commencé à « imiter l’État de sécurité nationale lui-même ».

M. Arkin a déclaré qu’il se retrouvait souvent comme une « voix solitaire » dans l’examen minutieux des différents aspects de la machine de guerre US, précisant qu’il « s’est disputé sans fin avec MSNBC sur toutes les questions de sécurité nationale pendant des années ».

« Nous avons contribué à transformer la sécurité nationale mondiale en une sorte d’histoire politique », écrit M. Arkin. « Je trouve décourageant que nous ne parlions pas des échecs des généraux et des responsables de la sécurité nationale. Je trouve choquant que nous approuvions essentiellement la persistance de la maladresse américaine au Moyen-Orient et maintenant en Afrique par le biais de nos reportages sans intérêt ».

Parfois, la pression est beaucoup moins subtile. Chris Hedges, journaliste lauréat d’un prix Pulitzer, a quitté le New York Times après avoir reçu une réprimande écrite officielle du journal pour avoir critiqué l’invasion de l’Irak dans un discours prononcé au Rockford College, réalisant qu’il devrait cesser de parler publiquement de ce qu’il croyait ou qu’il serait licencié.

« Soit je me muselais pour être fidèle à ma carrière, soit je m’exprimais et je me rendais compte que ma relation avec mon employeur était en phase terminale », a déclaré M. Hedges en 2013. « À ce moment-là, je suis parti avant qu’ils ne se débarrassent de moi. Mais je savais que je n’allais pas pouvoir rester ».

5. Les employés des médias qui dépassent les bornes sont licenciés

Cette mesure n’a pas besoin d’être appliquée souvent, mais elle se produit suffisamment souvent pour que les personnes qui font carrière dans les médias comprennent le message, comme lorsque Phil Donahue a été renvoyé de MSNBC pour s’être opposé au bellicisme de l’administration Bush avant l’invasion de l’Irak, alors qu’il avait la meilleure audience de toute la chaîne, ou en 2018 lorsque Marc Lamont Hill, professeur à l’université de Temple, a été renvoyé de CNN pour avoir soutenu la liberté des Palestiniens lors d’un discours aux Nations unies.

6. Les employés des médias qui suivent la ligne impériale voient leur carrière progresser

Dans son livre « War Journal: My Five Years in Iraq », Richard Engel, de la NBC, écrit qu’il a fait tout ce qu’il pouvait pour aller en Irak parce qu’il savait que cela donnerait un coup de fouet à sa carrière, qualifiant sa présence sur place pendant la guerre de « coup d’éclat ».

« Dans la période précédant la guerre, il était clair que l’Irak était un pays où les carrières allaient se faire », écrit Richard Engel. « Je me suis faufilé en Irak avant la guerre parce que je pensais que le conflit marquerait un tournant au Moyen-Orient, où je vivais déjà depuis sept ans. En tant que jeune pigiste, je pensais que certains reporters mourraient en couvrant la guerre d’Irak, et que d’autres se feraient un nom ».

Ces propos nous éclairent sur la façon dont les journalistes ambitieux envisagent de gravir les échelons de leur carrière et sur l’une des raisons pour lesquelles ils sont toujours aussi enthousiastes à l’idée de faire la guerre. Si vous savez qu’une guerre peut faire avancer votre carrière, vous allez espérer qu’elle se produise et faire tout ce que vous pouvez pour la faciliter. Le système tout entier est conçu pour élever les pires personnes.

Engels est aujourd’hui le correspondant en chef de NBC pour les affaires étrangères.

7. Avec les médias publics et financés par l’État, l’influence est plus manifeste

Nous avons donc parlé des pressions exercées sur les employés des médias dans les médias gérés par les ploutocrates, mais qu’en est-il des médias qui n’appartiennent pas à des ploutocrates, comme NPR et la BBC ?

La propagande prospère dans ces institutions pour des raisons plus évidentes : leur proximité avec les pouvoirs publics. Jusque dans les années 1990, la BBC laissait le MI5 contrôler ses employés en cas d’activité politique « subversive », et n’a officiellement modifié cette politique que lorsqu’elle s’est fait prendre.

Le PDG de la NPR, John Lansing, est directement issu des services de propagande officiels du gouvernement US, puisqu’il était auparavant PDG de l’Agence étasunienne pour les médias mondiaux — et il n’était pas le premier dirigeant de la NPR à avoir une longue expérience de l’appareil de propagande de l’État étasunien.

Avec des médias appartenant au gouvernement des États-Unis comme Voice of America, le contrôle est encore plus manifeste que cela. Dans un article publié en 2017 par la Columbia Journalism Review et intitulé « Spare the indignation : Voice of America n’a jamais été indépendante », Dan Robinson, vétéran de VOA, affirme que ces organes sont totalement différents des entreprises de presse normales et qu’ils sont censés faciliter les intérêts des États-Unis en matière d’information pour recevoir des fonds du gouvernement :

« J’ai passé environ 35 ans à Voice of America, où j’ai occupé des postes allant de correspondant en chef à la Maison-Blanche à chef de bureau à l’étranger et chef d’une division linguistique clé, et je peux vous dire que pendant longtemps, deux choses ont été vraies.
Premièrement, les médias financés par le gouvernement américain ont été sérieusement mal gérés, une réalité qui les a rendus mûrs pour des efforts de réforme bipartisans au Congrès, qui ont culminé fin 2016 lorsque le président Obama a signé la loi de 2017 sur l’autorisation de la défense nationale.
Deuxièmement, il existe un large consensus au Congrès et ailleurs sur le fait qu’en échange d’un financement continu, ces diffuseurs gouvernementaux doivent faire plus, dans le cadre de l’appareil de sécurité nationale, pour soutenir les efforts de lutte contre la désinformation de la Russie, d’ISIS et d’Al-Qaïda ».

8. L’accès au journalisme

Krystal Ball a abordé ce point dans son anecdote sur l’appel influent de MSNBC du camp Clinton ci-dessus. Le journalisme d’accès fait référence à la manière dont les médias et les journalistes peuvent perdre l’accès aux politiciens, aux fonctionnaires et à d’autres personnalités puissantes si ces personnalités ne les perçoivent pas comme suffisamment sympathiques.

Si une personne au pouvoir décide qu’elle n’aime pas un journaliste donné, elle peut simplement décider de donner ses interviews à quelqu’un d’autre qui est suffisamment flagorneur, ou de faire appel à quelqu’un d’autre lors de la conférence de presse, ou d’avoir des conversations officielles et officieuses avec quelqu’un qui lui fait un peu plus de courbettes.

Le fait de priver d’accès les interlocuteurs difficiles permet d’acheminer tout le matériel médiatique précieux vers les journalistes les plus obséquieux, car si vous avez trop de dignité pour poser des questions faciles et ne pas donner suite aux non-réponses ridicules des politiciens, il y a toujours quelqu’un d’autre qui le fera.

Cela crée une dynamique dans laquelle les lèche-bottes du pouvoir sont élevés au sommet des grands médias, tandis que les journalistes qui tentent de demander des comptes au pouvoir ne sont pas récompensés.

9. Les agences gouvernementales qui cherchent à promouvoir leurs intérêts en matière d’information les alimentent en « scoops »

Dans les dictatures totalitaires, l’agence d’espionnage du gouvernement dit aux médias quels articles publier, et les médias les publient sans poser de questions. Dans les démocraties libres, l’agence d’espionnage gouvernementale dit « Hoo buddy, have I got a scoop for you! » et les médias le publient sans poser de questions.

De nos jours, l’un des moyens les plus faciles d’obtenir une information importante sur la sécurité nationale ou la politique étrangère consiste à se faire confier un « scoop » par un ou plusieurs responsables gouvernementaux — sous couvert d’anonymat, bien entendu — qui se trouve être de nature à donner une bonne image du gouvernement et/ou à donner une mauvaise image de ses ennemis et/ou à susciter l’assentiment de tel ou tel ordre du jour.

Cela revient bien sûr à publier des communiqués de presse de la Maison-Blanche, du Pentagone ou du cartel du renseignement américain, puisqu’il s’agit de répéter sans esprit critique une information non vérifiée qu’un fonctionnaire vous a transmise et de la déguiser en article d’information. Mais c’est une pratique qui devient de plus en plus courante dans le « journalisme » occidental, à mesure que s’accroît la nécessité de diffuser de la propagande sur les ennemis de la guerre froide de Washington à Moscou et à Pékin.

Parmi les exemples récents et notoires de cette pratique, citons le rapport totalement discrédité du New York Times selon lequel la Russie payait des combattants liés aux talibans pour tuer les forces américaines et alliées en Afghanistan, et le rapport totalement discrédité du Guardian selon lequel Paul Manafort rendait visite à Julian Assange à l’ambassade d’Équateur.

Dans les deux cas, il s’agissait simplement de faussetés dont les médias ont été nourris par des agents des services de renseignement qui tentaient de semer un récit dans la conscience du public, et qu’ils ont ensuite répétées comme des faits sans jamais divulguer les noms de ceux qui les avaient nourris de ces fausses histoires. Autre exemple, des fonctionnaires américains ont admis l’an dernier à la chaîne NBC — toujours sous le couvert de l’anonymat — que l’administration Biden avait simplement transmis des mensonges sur la Russie aux médias afin de gagner une « guerre de l’information » contre Poutine.

Cette dynamique est similaire à celle du journalisme d’accès, en ce sens que les médias et les journalistes qui se sont révélés être des perroquets sympathiques et non critiques des récits gouvernementaux qu’ils reçoivent sont ceux qui ont le plus de chances d’être alimentés, et donc ceux qui obtiennent les « scoops ».

Nous avons eu un aperçu de ce à quoi cela ressemble de l’intérieur lorsque le directeur intérimaire de la CIA sous l’administration Obama, Mike Morell, a déclaré que lui et ses acolytes du cartel du renseignement avaient initialement prévu d’envoyer leur opération de désinformation sur l’ordinateur portable de Hunter Biden à un journaliste anonyme du Washington Post, avec lequel ils entretenaient vraisemblablement de bonnes relations de travail.

Un autre aspect de la dynamique des « scoops » des cartels du renseignement est la façon dont les fonctionnaires gouvernementaux transmettent des informations à un journaliste d’un média, puis les journalistes d’un autre média contactent ces mêmes fonctionnaires et leur demandent si l’information est vraie, puis tous les médias concernés organisent une parade publique sur Twitter pour proclamer que le rapport a été transmis à un journaliste.

10. Intérêts de classe

Plus un employé des médias se conforme à la pensée de groupe impériale, suit les règles non écrites et ne menace pas les puissants, plus il gravit les échelons de la carrière dans les médias. Plus il gravit les échelons, plus il gagne de l’argent. Une fois qu’ils se trouvent en position d’influencer un très grand nombre de personnes, ils font partie d’une classe aisée qui a tout intérêt à maintenir le statu quo politique qui lui permet de conserver sa fortune.

Cela peut prendre la forme d’une opposition à tout ce qui ressemble à du socialisme ou à des mouvements politiques susceptibles de faire payer plus d’impôts aux riches, comme nous l’avons vu dans les virulentes campagnes de dénigrement contre des personnalités progressistes telles que Bernie Sanders et Jeremy Corbyn.

Il peut également s’agir d’encourager le public à mener une guerre culturelle afin qu’il ne commence pas à mener une guerre de classe. Elle peut aussi prendre la forme d’un soutien plus général à l’empire, parce que c’est le statu quo sur lequel votre fortune est bâtie.

Cela peut aussi prendre la forme d’une plus grande sympathie pour les politiciens, les fonctionnaires, les ploutocrates et les célébrités dans leur ensemble, parce que cette classe est celle de vos amis maintenant ; c’est avec elle que vous traînez, que vous allez aux fêtes et aux mariages, avec elle que vous buvez, que vous riez, que vous faites la causette.

Les intérêts de classe influencent le comportement des journalistes de multiples façons car, comme l’ont fait remarquer Glenn Greenwald et Matt Taibbi, les journalistes des médias de masse sont de plus en plus souvent issus non pas de la classe ouvrière, mais de familles aisées, et sont diplômés d’universités d’élite onéreuses.

Le nombre de journalistes diplômés de l’enseignement supérieur est passé de 58 % en 1971 à 92 % en 2013. Si vos riches parents ne paient pas pour vous, alors vous avez une dette d’études écrasante que vous devez rembourser vous-même, ce que vous ne pouvez faire dans le domaine que vous avez étudié qu’en gagnant une somme d’argent décente, ce que vous ne pouvez faire qu’en agissant en tant que propagandiste pour l’establishment impérial de la manière dont nous avons discuté.

Les universités elles-mêmes ont tendance à jouer un rôle de maintien du statu quo et de fabrication de la conformité lorsqu’elles produisent des journalistes, car les richesses n’afflueront pas dans un environnement académique offensant pour les riches. Il est peu probable que les riches fassent des dons importants à des universités qui enseignent à leurs étudiants que les intérêts financiers sont un fléau pour la nation, et ils n’enverront certainement pas leurs enfants dans ces universités.

11. Les groupes de réflexion

L’Institut Quincy a publié une nouvelle étude qui révèle que 85 % des groupes de réflexion cités par les médias dans leurs reportages sur le soutien militaire américain à l’Ukraine ont été payés par des contractants du Pentagone.

« Aux États-Unis, les groupes de réflexion sont une ressource de choix pour les médias qui recherchent des avis d’experts sur des questions urgentes de politique publique », écrit Ben Freeman de l’Institut Quincy.

« Mais les think tanks ont souvent des positions bien arrêtées ; de plus en plus de recherches ont montré que leurs bailleurs de fonds peuvent influencer leurs analyses et leurs commentaires. Cette influence peut inclure la censure — à la fois l’autocensure et la censure plus directe des travaux défavorables à un bailleur de fonds — et des accords de paiement direct pour la recherche avec les bailleurs de fonds. Il en résulte un environnement dans lequel les intérêts des bailleurs de fonds les plus généreux peuvent dominer les débats politiques des groupes de réflexion ».

Il s’agit là d’une faute professionnelle journalistique. Il n’est jamais, au grand jamais, conforme à l’éthique journalistique de citer des groupes de réflexion financés par des profiteurs de guerre sur des questions de guerre, de militarisme ou de relations étrangères, mais la presse occidentale le fait constamment, sans même divulguer cet immense conflit d’intérêts à son public.

Les journalistes occidentaux citent les groupes de réflexion financés par l’empire parce qu’ils s’alignent généralement sur les lignes approuvées par l’empire et qu’un sténographe des médias de masse sait qu’il peut faire avancer sa carrière en les poussant, et ils le font parce que cela leur donne une « source » « d’expert » d’apparence officielle à citer tout en proclamant qu’il faut envoyer des machines de guerre plus coûteuses dans telle ou telle partie du monde, ou quoi que ce soit d’autre.

Mais en réalité, il n’y a qu’une seule histoire à trouver dans ces citations :

« L’industrie de la guerre soutient plus de guerres ».

Le fait que les profiteurs de guerre soient autorisés à influencer activement les médias, la politique et les organes gouvernementaux par le biais de groupes de réflexion, de la publicité et du lobbying d’entreprise est l’une des choses les plus insensées qui se produisent dans notre société aujourd’hui. Et non seulement c’est autorisé, mais c’est rarement remis en question.

12. Le Conseil des relations étrangères

Il convient probablement de noter ici que le Council on Foreign Relations est un groupe de réflexion très influent qui compte parmi ses membres un nombre étonnant de dirigeants de médias et de journalistes influents, une dynamique qui confère aux groupes de réflexion une influence supplémentaire dans les médias.

En 1993, Richard Harwood, ancien rédacteur en chef et médiateur du Washington Post, a décrit avec approbation le CFR comme « ce qui se rapproche le plus d’un establishment dirigeant aux États-Unis ».

Harwood écrit :

« L’appartenance de ces journalistes au Conseil, quelle que soit l’idée qu’ils se font d’eux-mêmes, est une reconnaissance de leur rôle actif et important dans les affaires publiques et de leur ascension dans la classe dirigeante US. Ils ne se contentent pas d’analyser et d’interpréter la politique étrangère des États-Unis, ils contribuent à l’élaborer. Dans un article paru dans le Media Studies Journal, Jon Vanden Heuvel estime que leur influence est susceptible de s’accroître maintenant que la guerre froide est terminée : “En se concentrant sur des crises particulières dans le monde, les médias sont mieux à même de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils agissent”. »

13. Publicité

En 2021, Politico a été pris en flagrant délit d’apologie du grand fabricant d’armes Lockheed Martin, alors que ce dernier parrainait une lettre d’information de Politico sur la politique étrangère. Eli Clifton, de Responsible Statecraft, a écrit à l’époque :

« La frontière est très floue entre les relations financières de Politico avec la plus grande entreprise d’armement des États-Unis, Lockheed Martin, et sa production éditoriale. Et cette ligne vient peut-être de devenir encore plus opaque. La semaine dernière, Ethan Paul, de Responsible Statecraft, a rapporté que Politico était en train de supprimer de ses archives toute référence au parrainage de longue date par Lockheed Martin de la lettre d’information populaire de la publication, Morning Defense. Alors que les preuves de la relation financière entre Lockheed et Politico ont été effacées, le célèbre média du périphérique vient de publier un remarquable article sur l’entreprise, sans mentionner la relation financière de longue date avec Politico.

Politico n’a pas répondu à la question de savoir si Lockheed était un sponsor permanent de la publication depuis le mois dernier, lorsqu’elle a supprimé les publicités du géant de la défense, ou si l’entreprise d’armement avait payé pour ce qui s’apparente largement à un publireportage.

Lee Hudson, de Politico, a visité les installations de recherche et de développement Skunk Works de Lockheed, hautement sécurisées et pour la plupart classifiées, au nord de Los Angeles, et a écrit avec enthousiasme : “Pour les journalistes spécialisés dans les technologies de défense et les intellos de l’aviation, c’est l’équivalent d’un ticket d’or pour l’usine de Willy Wonka, mais pensez à des drones supersoniques au lieu de gobelets éternels”. »

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous voyez des publicités pour Northrop Grumman pendant le Superbowl ? Pensez-vous que quelqu’un regarde cette publicité en se disant : « Vous savez quoi ? Je vais m’acheter un bombardier furtif ? » Bien sûr que non.

L’industrie de la défense fait de la publicité dans les médias en permanence et, même si elle n’est pas toujours prise en flagrant délit de manipulation des publications d’information comme Lockheed l’a fait avec Politico, il est difficile d’imaginer que son argent n’ait pas un effet dissuasif sur les reportages de politique étrangère, voire qu’il ne lui donne pas une certaine influence sur les questions éditoriales.

Comme Jeff Cohen l’a dit plus haut : les principaux annonceurs sont hors limites.

14. L’infiltration secrète

Ce n’est pas parce qu’une grande partie du comportement propagandiste des médias peut s’expliquer sans conspirations secrètes qu’il n’y a pas de conspirations secrètes. En 1977, Carl Bernstein a publié un article intitulé « The C.I.A. and the Media » (La CIA et les médias), rapportant que la CIA avait infiltré secrètement les organes de presse les plus influents d’Amérique et avait plus de 400 journalistes qu’elle considérait comme des atouts dans le cadre d’un programme connu sous le nom d’Opération « Mockingbird » (Oiseau moqueur).

On nous dit que ce type d’infiltration secrète n’existe plus aujourd’hui, mais c’est absurde. Bien sûr que c’est le cas. Les gens croient que la CIA n’a plus de comportement néfaste parce qu’ils trouvent confortable de le croire, et non pas parce qu’il existe une quelconque base probante pour cette croyance.

Les conditions qui ont donné lieu à l’opération « Mockingbird » dans les années 1970 n’étaient pas les mêmes qu’aujourd’hui. La guerre froide ? Elle a lieu aujourd’hui. La guerre chaude ? C’est la même chose aujourd’hui. Les groupes dissidents ? C’est le cas aujourd’hui. Une course effrénée pour assurer la domination et le capital des États-Unis sur la scène mondiale ? C’est ce qui se passe aujourd’hui.

La CIA n’a pas été démantelée et personne n’a été emprisonné. Tout ce qui a changé, c’est que les médias d’information ont maintenant plus d’éléments avec lesquels les agents du gouvernement peuvent jouer, comme les médias en ligne et les médias sociaux.

Et en effet, nous avons vu des preuves que cela se produit aujourd’hui. En 2014, Ken Dilanian, aujourd’hui grand reporter pour NBC, a été surpris en train de collaborer étroitement avec la CIA dans ses reportages et de lui envoyer des articles pour qu’elle les approuve et les modifie avant leur publication. Dans ses courriels avec les attachés de presse de la CIA, Dilanian se comporte comme un propagandiste de l’agence, expliquant qu’il voulait qu’un article sur les frappes de drones de la CIA soit « rassurant pour le public » et qu’il modifiait son reportage conformément aux souhaits de l’agence.

Parmi les autres actifs potentiels de la CIA figurent Anderson Cooper, de CNN, qui a effectué un stage au sein de l’agence, et Tucker Carlson, dont le passé présente un nombre très suspect de chevauchements avec la CIA.

15. L’infiltration ouverte

Enfin, il arrive que les médias agissent comme des propagandistes d’État parce qu’ils le sont réellement. À l’époque de Carl Bernstein, la CIA devait secrètement infiltrer les médias ; aujourd’hui, les médias embauchent ouvertement des membres des services de renseignement pour travailler dans leurs rangs.

Les médias emploient désormais ouvertement des vétérans des agences de renseignement comme John Brennan, James Clapper, Chuck Rosenberg, Michael Hayden, Frank Figliuzzi, Fran Townsend, Stephen Hall, Samantha Vinograd, Andrew McCabe, Josh Campbell, Asha Rangappa, Phil Mudd, James Gagliano, Jeremy Bash, Susan Hennessey, Ned Price et Rick Francona.

Les médias font également souvent appel à des « experts » pour donner leur avis sur la guerre et les armes, qui sont des employés directs du complexe militaro-industriel, sans jamais expliquer ce conflit d’intérêts massif à leur public.

L’année dernière, Lever News a publié un rapport sur la façon dont les médias ont fait venir des gestionnaires de l’empire américain qui travaillent actuellement pour des entreprises qui profitent de la guerre, dans le cadre de leur vie dans le marécage de Washington entre le secteur public et le secteur privé, et les ont présentés comme des experts impartiaux sur la guerre en Ukraine.

Comme vous pouvez le constater, les médias d’information sont soumis à des pressions sous tous les angles imaginables et à tous les niveaux pertinents, qui les poussent à fonctionner non pas comme des reporters, mais comme des propagandistes. C’est pourquoi les employés des médias occidentaux agissent comme des agents de relations publiques pour l’empire occidental et ses composantes : parce que c’est exactement ce qu’ils sont.

Source originale: Le blog de Caitlin Johstone




Pourquoi la propagande fonctionne-t-elle si bien ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Caitlin Johnstone – Le 16 juin 2023

Il est indéniable que la civilisation occidentale est saturée de propagande à usage domestique visant à manipuler la façon dont le public pense, agit, travaille, achète et vote. Des employés des médias ont témoigné du fait qu’ils subissent une pression constante pour diffuser des récits favorables au statu quo politique de l’empire américain. Les gestionnaires de l’empire ont publiquement reconnu qu’ils avaient tout intérêt à manipuler la pensée publique. L’observation à l’œil nu de la manière dont les médias soutiennent systématiquement toutes les guerres américaines, se rallient à l’objectif de politique étrangère américain du jour et font preuve d’un parti pris écrasant contre les gouvernements ciblés par l’empire, montre clairement que c’est ce qui se passe si l’on fait preuve d’un minimum d’esprit critique.

Nier que ces manipulations à grande échelle ont un effet sur vous est aussi absurde que de nier que la publicité – une industrie de près de mille milliards de dollars – a un effet sur vous. Il s’agit simplement d’un fait gênant : même si nous aimons nous considérer comme des agents souverains libres de penser et à l’abri de toute influence extérieure, l’esprit humain est tout à fait piratable. Les manipulateurs le savent, et la science de la propagande moderne, qui progresse depuis plus d’un siècle, le comprend avec une lucidité aiguë.

En martelant continuellement notre esprit de messages simples et répétés sur la nature du monde dans lequel nous vivons, les propagandistes sont en mesure d’exploiter les failles de la cognition humaine, comme l’effet de vérité illusoire, qui fait que notre esprit confond l’expérience d’avoir déjà entendu quelque chose avec l’expérience d’avoir reconnu cette chose comme vrai. [Selon l’adage bien connu de Goebbels : Un mensonge répété 100 fois devient une vérité, NdT]

Notre endoctrinement dans la vision du monde impériale dominante commence lorsque nous sommes très jeunes, en grande partie parce que l’école est liée aux mêmes structures de pouvoir dont les intérêts d’information sont servis par cette vision du monde, et parce que de puissants ploutocrates comme John D Rockefeller se sont activement insérés dans la formation des systèmes d’enseignement modernes.

Notre vision du monde est formée lorsque nous sommes jeunes dans l’intérêt de nos dirigeants, et à partir de là, des biais cognitifs prennent le relais pour protéger et renforcer cette vision du monde, la préservant généralement sous une forme plus ou moins identique pour le reste de notre vie.

C’est ce qui fait qu’il est si difficile de convaincre quelqu’un que ses croyances sur une question sont des mensonges nés de la propagande. Beaucoup de gens attribuent ce problème au fait que la pensée critique n’est pas enseignée dans les écoles, et j’ai vu certains courants de la pensée marxiste soutenir que les Occidentaux choisissent d’épouser des récits de propagande parce qu’ils savent que cela favorise leurs propres intérêts de classe. Il est sûr que ces deux facteurs entrent dans l’équation dans une certaine mesure. Mais la principale raison pour laquelle les gens ont tendance à rester attachés à leurs perspectives installées par la propagande a en fait une explication beaucoup plus simple et bien documentée.

La psychologie moderne nous apprend que les gens n’ont pas seulement tendance à s’accrocher à leur système de croyance induit par la propagande, mais aussi à n’importe quel système de croyance. La persévérance dans les croyances, comme son nom l’indique, décrit la manière dont les gens ont tendance à s’accrocher à leurs croyances même lorsqu’on leur présente des preuves qui les réfutent. La théorie veut qu’à l’époque où les humains vivaient en tribus souvent hostiles les unes aux autres, notre cohésion tribale et le fait de savoir à qui nous pouvions faire confiance comptaient plus pour notre survie que de prendre le temps de découvrir ce qui est objectivement vrai, de sorte que nous avons maintenant ces cerveaux qui ont tendance à donner la priorité à la loyauté envers nos “tribus” modernes comme notre nation, notre religion, nos factions idéologiques et nos causes préférées.

Cette tendance peut prendre la forme d’un raisonnement motivé, où nos intérêts émotionnels et nos loyautés “tribales” influencent la manière dont nous prenons en compte les nouvelles informations. Elle peut également donner lieu à un effet de retour, où le fait d’être confronté à des preuves qui entrent en conflit avec notre vision du monde non seulement ne changera pas nos croyances, mais les renforcera au contraire.

La réponse simple à la question de savoir pourquoi les gens s’accrochent à des croyances inculquées par la propagande impériale est donc que c’est ainsi que fonctionnent les esprits. Si vous parvenez à endoctriner quelqu’un avec force et constance dès son plus jeune âge, puis à lui donner une “tribu” idéologique dominante à laquelle s’identifier dans le cadre de cet endoctrinement, les failles cognitives de nos cerveaux nouvellement évolués agissent comme des sentinelles qui protègent les visions du monde que vous leur avez inculquées. C’est exactement ce que la propagande moderne et nos systèmes politiques modernes sont censés faire.

Je vois souvent des gens exprimer leur perplexité face à la façon dont les personnes les plus intelligentes qu’ils connaissent adhèrent aux récits de propagande les plus ridicules qui soient. Voici pourquoi. Une personne intelligente qui a été efficacement endoctrinée par la propagande sera tout simplement plus intelligente qu’une personne d’intelligence moyenne pour défendre ses convictions. Certains des articles de politique étrangère les plus écervelés que vous lirez proviennent de titulaires de doctorats et de diplômés de l’Ivy League, parce que leur intelligence leur permet d’avancer des arguments intelligents pour expliquer pourquoi il serait bon et intelligent que l’armée américaine fasse quelque chose de maléfique et de stupide.

https://lesakerfrancophone.fr/tu-ne-vas-pas-croire-ce-que-je-vais-te-dire
[pour la traduction française de cette vidéo].

The Oatmeal a publié une excellente bande dessinée à ce sujet (que quelqu’un a également transformée , si vous préférez). Fait important, l’auteur note à juste titre que la tendance de l’esprit à protéger avec force sa vision du monde ne signifie pas qu’il est impossible de changer ses croyances à la lumière de nouvelles preuves, mais seulement que c’est plus difficile que d’accepter des croyances qui confirment ses préjugés. Cela demande du travail, de la sincérité et de l’honnêteté, mais c’est possible. C’est une bonne nouvelle pour ceux d’entre nous qui ont intérêt à convaincre les gens d’abandonner leurs visions du monde construites par la propagande pour des visions fondées sur la réalité.

Parfois, le simple fait d’être patient avec quelqu’un, de faire preuve d’empathie, de le traiter comme nous aimerions être traités et de chercher à établir des points communs pour surmonter la psychologie primitive qui crie que nous appartenons à une tribu hostile peut accomplir beaucoup plus que d’exposer des tonnes de faits objectifs réfutant leur récit sur la Russie, la Chine, leur propre gouvernement ou quoi que ce soit d’autre.

Et surtout, nous pouvons continuer à dire la vérité, de toutes les manières nouvelles, engageantes et créatives que nous pouvons imaginer. Plus nous serons nombreux à le faire, plus il y aura d’occasions pour quelqu’un d’entrevoir quelque chose au-delà du voile de sa vision du monde installée par la propagande et des préjugés cognitifs qui la protègent. Plus nous créons de telles opportunités, plus la vérité a de chances d’être entendue.

Caitlin Johnstone

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




La guerre en Ukraine :
Vers l’effondrement de la réputation occidentale

Par Oleg Nesterenko1

Après le monde bipolaire, existant depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et jusqu’à l’implosion de l’Union Soviétique en décembre 1991, l’actuel conflit sur le territoire de l’Ukraine est le point de gravité dans le processus de transition entre deux grandes époques de l’histoire contemporaine : l’ancienne — unipolaire — qui a perduré durant les 30 dernières années et la nouvelle — multipolaire — post-hégémonique, qui est née fin février 2022.

N’étant guère adepte des théories communistes, je ne peux, toutefois, ne pas constater que les évènements d’aujourd’hui ne sont que l’adaptation moderne, le reflet dans le miroir du vieux principe des révolutions exprimé par Vladimir Lénine déjà en 1913 dans son ouvrage « Le premier mai du prolétariat révolutionnaire » : les classes inférieures ne veulent plus vivre à l’ancienne, tandis que les classes supérieures ne peuvent plus gouverner à l’ancienne. Soit, l’impossibilité pour la classe dirigeante de maintenir sa domination en forme inchangée. Aujourd’hui, les « classes supérieures » sont le monde occidental gravitant autour des États-Unis d’Amérique et les « classes inférieures » — le reste de l’humanité.

Une fois de plus, l’histoire n’apprend rien aux « élites » politiques et les époques se remplacent de la même manière que cela fait un siècle : dans la violence.

Les discours sur la défense de la liberté, de la démocratie et des nobles valeurs et, donc, occidentales que l’Ukraine représente et défend ne sont que les narratifs « atlantistes » développés via l’appareil de la propagande des médias mainstream, afin de justifier auprès des masses électorales préformatées les initiatives controversées entreprises par les représentants du pouvoir actuel du bloc de l’occident collectif américano-centrique. Des narratifs très éloignées de la tragique réalité du pouvoir ukrainienne.

Sans entrer dans le détail des intérêts profonds des États-Unis d’Amérique dans le cadre de la guerre en Ukraine qui s’y déroule depuis 2014, des intérêts directement basés sur la stratégie globale de la défense des éléments existentiels pour l’état américain (voir mon analyse « la guerre en Ukraine : la Genèse »), il est à noter que l’arrivée à leurs objectifs préétablis se traduisait par l’affaiblissement politico-économique significatif de la Russie d’une part, en tant qu’un des acteurs majeurs vis-à-vis du système de pétrodollars et, d’autre part, en tant que partenaire stratégique de la Chine tant dans le domaine économique, dont les deux pays ont une véritable complémentarité, tant dans le domaine politico-diplomatique et militaro-technologique.

Le piège anglo-saxon

Les États-Unis d’Amérique se sont retrouvés devant un dilemme existentiel : d’une part, le scénario positif pour Washington dans l’issue de cette guerre devient chaque jour de plus en plus irréalisable ; d’autre part, les Américains ne peuvent pas se permettre de ne pas importer dans la confrontation en cours.

La victoire est un élément vital vis-à-vis de la réputation mondiale en tant que première puissance politico-militaire opérationnelle tant des États-Unis, tant de leurs partenaires européens — un élément vital vis-à-vis du futur de la civilisation occidentale.

Ce qui n’était guère un élément existentiel au début du conflit — en est devenu un dès l’engagement ouvert et radical de l’intégralité du bloc occidental dans les hostilités. Aucun retour en arrière n’est possible.

Vu la spécificité de la situation politique interne aux États-Unis, conditionnée par les dernières défaites militaires en Syrie et en Afghanistan, ils ne leur étaient pas possible d’entrer en guerre seuls ou qu’en tandem avec le monde anglo-saxon. Le monde anglo-saxon, dont nul besoin n’était de convaincre le Royaume-Uni de prendre part au conflit, vu le processus engagé par la Chine et la Russie de l’effondrement des réseaux néocoloniaux, notamment britanniques, sur le continent noir et qui mènera, à terme, à de très graves répercussions vis-à-vis du système financier de la City de Londres — centre traditionnel du brassage des gigantesques revenus de l’exploitation des matières premières de l’Afrique.

Un travail en profondeur, très certainement, a été réalisé auprès de Bruxelles. L’Union Européenne et ses pays membres sont tombés dans le piège américano-britannique qui a fait stimuler les ego des élites politiques du vieux continent vis-à-vis de la grandeur et de la domination du passé qui est en déclin constant avec l’émergence de nouveaux centres de gravité idéologiques en Chine et en Russie. La grandeur et la domination leur ont été proposées de retrouver en entrant en guerre, estimée gagnée d’avance, contre les nouveaux challengers.

De la « guerre-éclair » vers la guerre d’usure

Initialement, au déclenchement de la nouvelle phase de guerre, il était prévu que les sanctions contre la Fédération de Russie d’une amplitude sans précédent dans l’histoire contemporaine, mises en œuvre par l’occident collectif sous le patronat de Washington et soutenues sous la pression politico-économique par une partie du monde non occidental dès les premiers jours de la guerre, auraient dû ébranler l’économie russe en quelques mois et la mettre sur le chemin précalculé de l’effondrement inévitable, et faire de la Russie un État paria. Un État paria non pas pour une période de quelques mois ou années, mais pour toute une époque future.

Toutefois, dès le déclenchement des sanctions, des signes inquiétants de la résistance inattendue de l’économie russe sont apparus, parallèlement au refus des acteurs majeurs non occidentaux de condamner l’initiative de Moscou sur le territoire de l’Ukraine, malgré la coercition « atlantiste » hors du commun.

Les États-Unis d’Amérique se sont retrouvés dans l’incapacité de fédérer autour d’eux le monde non occidental dans leur projet antirusse. Le plan primaire qui a dû fonctionner contre la Russie à court terme, en quelques semaines, voire des mois, a totalement échoué.

L’effondrement de l’économie russe qui n’a pas eu lieu, étant l’une des raisons clés de la guerre en Ukraine, afin, notamment, qu’au moment de la phase majeure de la future confrontation des États-Unis face à la Chine la Russie ne puisse se permettre le soutien significatif de son partenaire stratégique asiatique sous la menace de nouvelles sanctions que le pays avec une économie censée être anéantie ne serait en mesure de s’accorder — il était nécessaire de modifier la stratégie.

L’action américaine a été donc fondamentalement revue à la base et s’est tournée vers la stratégie de l’usure à long terme. Stratégie qui ne pouvait fonctionner sans l’élément initialement imprévu : le financement d’une ampleur sans précédent du pouvoir ukrainien. Une ligne de crédit inédite dans l’histoire contemporaine a été ouverte à cet effet au bénéfice de Kiev.

Le projet des négociations face à la Russie à genoux

Certains experts du camp « atlantiste », en répétant en écho les slogans adressés par la propagande de Kiev à leurs masses, prônent pour objectif indispensable le retour de l’Ukraine à ses frontières de 1991 en le présentant comme étant parfaitement réalisable. C’est à dire, la reprise à la Russie et l’instauration du pouvoir de Kiev sur les villes, telles que Donetsk et Lougansk à Donbass et Simferopol avec Sébastopol en Crimée. Sébastopol, dont la principale raison de la récupération de la Crimée par la Russie était le danger imminent, à la suite du coup d’état de 2014 à Kiev, de la perte de la base navale russe située dans la ville et sa reprise opérationnelle par les forces navales de l’OTAN.

Les personnes qui envisagent sérieusement un tel scénario ne sont que la caricature grotesque et l’insulte au qualificatif d’expert. Point nécessaire de détailler leur position et de rappeler que la probabilité de la reprise par l’Ukraine, par exemple, du port militaire russe de Sébastopol est infiniment plus faible que l’utilisation massive des armes nucléaires dans le conflit en cours. Cela étant, l’utilisation de la composante nucléaire de la défense russe dans la confrontation est actuellement proche de zéro.

Aujourd’hui, l’objectif du bras armé de l’occidental collectif : importer un maximum d’éléments sur le terrain et, ensuite, de négocier en position de force face à la Russie, censée être ébranlée.

Une forme d’amateurisme déconcertant et la méconnaissance du raisonnement quasi génétique du peuple russe ne permettent pas de faire comprendre aux auteurs de cette stratégie que la négociation clé à partir de la position de faiblesse, quand bien même elle aurait lieu, sur les éléments vitaux pour la Fédération de Russie est totalement inconcevable pour cette dernière et n’aura jamais lieu.

Si par la suite d’une série d’évènements la Russie était, hypothétiquement, mise ponctuellement en position de faiblesse, ce n’est pas une négociation tant espérée, plus que naïvement, par l’Occident collectif face à la Russie affaiblie qui aurait lieu, mais un recul suivi d’une reconsolidation et remobilisation des moyens à disposition de la Fédération de Russie pour le retour sur ses positions de domination de la situation. 

À souligner que dans les circonstances économico-militaires de ce jour, d’une part, des pays de l’OTAN et, d’autre part, de la Russie, la probabilité de réalisation du scénario occidental dans les années à venir est mathématiquement proche de zéro. 

Il est intéressant de noter qu’il existe un certain nombre d’analystes américains de grande renommée, dont un ancien patron du département de planification de la politique extérieure du Département d’État, qui considère que non seulement une grande défaite dans l’actuelle offensive ukrainienne, tant promue auprès des masses occidentales, afin de continuer à maintenir le tonus nécessaire pour la continuation du financement du conflit, serait catastrophique, mais également une hypothétique grande victoire de l’armée ukrainienne dans cette entreprise ne serait pas moins catastrophique que la défaite.

Ce type d’analyse n’est guère le signe de la schizophrénie ou du dédoublement de la personnalité, mais bien d’une profonde et lucide compréhension des processus en cours : la réaction de la Russie suivra et sera proportionnelle à la nécessité de l’anéantissement d’une nouvelle menace grave.

Néanmoins, je ne peux que rassurer les analystes en question : en prenant en considération les éléments stratégiques des dispositions des forces en confrontation à ce jour, il n’y a pratiquement aucun risque que l’actuelle initiative de Kiev poussée par ses créditeurs obtienne un succès. Et la probabilité qu’elle ait un succès majeur et à long terme, au point de faire reconsidérer en profondeur la stratégie de Moscou vis-à-vis de l’Ukraine est, tout simplement, inexistante.

Le franchissement des tabous

Aujourd’hui, la compréhension de la réalité sur le terrain des opérations qui diffère grandement du plan de guerre initialement prévu, mène le bloc occidental vers une forme de panique opérationnelle qui se traduit dans l’accroissement chaotique des aides militaires supplémentaires totalement imprévues pour l’agent exécutant dans la confrontation sur le terrain — l’armée ukrainienne.

Cet accroissement chaotique se reflète dans le franchissement des tabous établis par les responsables occidentaux eux-mêmes, comme la livraison à l’Ukraine des obus d’uranium appauvri, des chars occidentaux et les futures livraisons des avions de combat américains (et, ensuite, européens ?) en réduisant, proportionnellement, la marge de manœuvre avant le déclenchement des hostilités directes entre l’armée russe et celle de l’OTAN.

Notamment, la spécificité de l’exploitation des avions de combat F-16 qui seront prochainement fournis à l’Ukraine est telle qu’il est totalement impossible de la réaliser intégralement, d’une manière autonome, sur le territoire de l’Ukraine. Et selon le rôle proportionnel des bases aériennes situées, notamment, en Pologne et en Roumanie, dans l’exploitation de l’aviation en question — l’état-major russe prendra la décision de les bombarder ou pas. Si le ravitaillement des F-16 en munitions a lieu en dehors de l’Ukraine — les frappes russes des lieux en question seront pratiquement inévitables, car, selon les lois de guerre, les pays visés seront considérés en tant que belligérants, participants directs aux combats.

Le drone militaire américain abattu par l’aviation de guerre russe au-dessus de la mer Noire n’est qu’un modeste prélude à la confrontation militaire de grande ampleur qui peut encore avoir lieu entre la Russie et l’alliance atlantique et peut, selon la doctrine militaire russe en vigueur, aboutir à l’utilisation des armes nucléaires tactiques et stratégiques contre les objectifs ennemis.

Les réalités du potentiel des Russes

Du côté de Moscou, l’obtention de la satisfaction à l’issue du conflit en Ukraine est également un élément existentiel pour la Fédération de Russie.

Une hypothétique défaite est totalement inconcevable pour le Kremlin, de même que pour le peuple russe, car elle mènerait directement à l’effondrement et interne et externe du pays. De ce fait, l’occident commet une grave erreur de calcul en estimant que même une réussite hypothétique de l’offensive ukrainienne pourrait changer le cours de la guerre et mènerait vers la victoire du pouvoir en place à Kiev.

L’unique réalité : cela ne fera qu’augmenter la croissance des forces militaires actives russes sur le front et ne fera que prolonger la durée de la guerre. L’issue fatale pour les intérêts visés par Kiev est une constante inébranlable.

Le retour de territoires des régions du Donetsk et de Lougansk, leurs capitales incluses, sous le contrôle du pouvoir de Kiev peut frôler uniquement les esprits errant dans les domaines de la fantaisie. De même, parler du retour de la péninsule de Crimée au sein de l’état ukrainien n’est qu’un signe d’un simple manque d’intelligence et d’une coupure profonde de la réalité.

Pourquoi ?

Si, hypothétiquement, la situation sur le terrain des opérations militaires se dégradait au point de représenter un danger réel de perte des territoires du Donbass et de la Crimée admis au sein de la Fédération de Russie — ce qui n’a jamais été le cas, pas un seul jour depuis 2015 — la Russie procéderait à l’implication de l’intégralité de ses capacités militaires et atteindrait ses objectifs dans n’importe quel cas de figure.

La réalité très soigneusement cachée par les pouvoirs occidentaux à leur public est sans équivoque : durant la Seconde Guerre mondiale, la Russie a engagé 60 % de son PIB pour importer face à l’Allemagne nazie. Aujourd’hui, sans rappeler le fait que l’économie russe se porte incomparablement mieux par rapport à ce qui était prévu même dans les prévisions les plus pessimistes du camp atlantique, que la Russie est tout, sauf isolée du reste du monde ; que l’industrie de l’armement russe a démultiplié sa production par 2,7 en un an — je tiens à rappeler une autre réalité qui est la réponse à l’intégralité des questions et des doutes qui peuvent en exister sur le sujet : à ce jour, la Fédération de Russie n’a engagé que 3 % du PIB dans l’effort de guerre face à l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine.

Je vous laisse imaginer l’ampleur et la vitesse du désastre pour le camp occidental si la Russie décidait d’engager non pas 60 %, mais 6 %, au lieu de 3 % de son PIB pour en découdre.

La raison de la non-augmentation supplémentaire de la part du PIB vis-à-vis du conflit en Ukraine est très simple : les calculs démontrent qu’il n’est nul besoin de le faire pour arriver à des objectifs préétablis.

De même, en cas d’une nécessité absolue, cela sera non pas des centaines de milliers, mais des millions de soldats supplémentaires au front — ce qui n’est pas une mission impossible avec une population supérieure à 146 millions d’habitants. Et ce n’est pas la fabrication de centaines, mais de milliers de chars et avions de combat de la dernière génération par an qui peut, industriellement, être mise en place dans des délais relativement restreints.

Si la Russie avait des hypothétiques pertes stratégiques sur les champs de bataille — ce n’est pas le recul et la capitulation russe tant attendus qui auraient lieu — seuls les esprits dérangés et totalement ignorants de la mentalité du peuple russe peuvent envisager un tel scénario — mais uniquement l’escalade de la confrontation et l’augmentation significative à l’effort de guerre qui auraient lieu.

Il est déplorable de constater que les décideurs actuellement au pouvoir en Occident n’ont pas été aptes à apprendre l’élément majeur les concernant dans la grande leçon de l’histoire et sous-estiment très grandement les capacités sans égal du peuple russe de se mobiliser pour vaincre l’ennemi, dès que le seuil du danger existentiel pour le pays est atteint.

La Russie est très loin d’un tel seuil et je ne peux qu’espérer pour le bien être des pays occidentaux qu’il ne sera jamais atteint.

Risque civilisationnel

Après les siècles du rayonnement et de l’exposition au monde non occidental du modèle de la réussite exemplaire de la société occidentale, nous sommes arrivés au point de l’exposition d’une tout autre nature : celle de la dégénérescence et de la destruction à vitesse grandissante des valeurs et des principes sociétaux qui ont forgé la civilisation occidentale depuis les deux derniers millénaires.

Les hommes et femmes politiques qui ont pris aujourd’hui le pouvoir sur la majeure partie du vieux continent ne sont pas dans la capacité de comprendre que le rejet de plus en plus grandissant du modèle occidental par le reste du monde, dont la guerre en Ukraine n’a fait qu’accentuer le processus et n’a fait que tomber les masques, a, pour son fondement, le refus de la nouvelle idéologie sociétale occidentale axée sur le néolibéralisme et la domination des intérêts des diverses minorités sur ceux de la majorité — ce qui est, en soit, le projet de « l’anti-société ».

Ce qui a séduit hier ne séduit guère aujourd’hui.

La quasi-intégralité des chefs d’États européens à ce jour ne sont que des traîtres à leurs nations et dont une de leurs rares grandes qualités en commun est celle de creuser d’une manière exponentielle les dettes des pays qu’ils représentent et d’imposer au centre des intérêts majeurs des nations ceux des minorités destructrices qui privent de plus en plus la majorité de leurs droits et libertés, et qui se montrent, en même temps, de plus en plus mécontentes et insatiables.

Dès février 2022, observant la flagrance des doubles standards appliqués par la communauté occidentale, observant la confiscation totalement illégale selon le droit international, le vol des réserves financières russes — les pays du monde non occidental s’éloignent d’une manière accélérée de cette dernière, constatant, à juste titre, qu’ils peuvent être les prochaines victimes.

L’effondrement de la réputation de l’Occident en tant que terre du droit a eu lieu.

Après ce premier effondrement, l’effondrement de la réputation politico-militaire de l’occident collectif vis-à-vis de l’opinion du reste du monde est inévitable.

Plus aucun engagement occidental garanti par sa force militaire ne sera crédible. Les prolongations répétées des investissements massifs dans la guerre sur le territoire de l’Ukraine ne sont dues qu’à la tentative de nuancer les dommages majeurs que l’image de la puissance et de la crédibilité militaire « atlantiste » subiront. L’ampleur sans précédent des investissements est directement proportionnelle à la compréhension de l’ampleur du désastre réputationnel qui suivra.

La motivation du camp occidental est d’autant plus soutenue que derrière la réputation globale c’est la réputation et l’avenir politique purement personnel des dirigeants impliqués qui sont en jeu. 

Néanmoins, si pour les États-Unis d’Amérique, pris à part, les intérêts en jeu sont très au-delà de l’élément unique de leur réputation — la guerre en Ukraine n’est que la démonstration d’une étape intermédiaire de la lutte des États-Unis pour sa survie dans son état actuel qui est inconcevable sans la sauvegarde et l’élargissement des monopoles et la sauvegarde de la domination unipolaire politico-militaire ou, plus précisément, militaro-monétaire à l’échelle mondiale — pour les pays de l’Union Européenne, toutefois, la poursuite de leur participation dans le conflit russo-ukrainien n’est qu’une question de « sauvegarde de la face » qui peut encore être nuancée.

Ainsi, pour les États membres de l’UE, il existe une voie alternative, une voie de la sortie de crise profonde de leur engagement contre la Fédération de Russie : le changement des gouvernances suivi d’un rebond significatif des souverainetés nationales, dont les indicateurs d’aujourd’hui sont au plus bas depuis 1944, ainsi que le retour vers la politique de la protection des valeurs sociétales traditionnelles qui ont fait leurs preuves et qui sont les seules à être constructives et viables à long terme et sont les seules à ne pas être rejetées par le reste de l’humanité.

Le changement des gouvernances au niveau des états souverains avec l’arrêt par les futurs leaders politiques du maintien de l’assistance militaro-financière du régime de Kiev, couplé d’une nette désolidarisation de la politique menée par les prédécesseurs, aujourd’hui au pouvoir, qui absorberont ainsi en grande partie le désastre réputationnel.

Ceci est l’unique voie non désastreuse de la sortie de crise que l’Europe vit aujourd’hui, mais qui parait, néanmoins, très hautement improbable quant à sa réalisation dans les temps qui couvrent le conflit en Ukraine. Car, à l’heure d’aujourd’hui, il n’existe en Europe aucune force politique prête à s’engager en contre-courant au risque garanti de perte de la masse électorale, trop embrigadée et formatée par les outils de manipulation de masses, tels que le filtrage et la distorsion de la réalité dans le cadre de la guerre de la propagande « atlantiste » et de la désinformation menée par les médias mainstreams.

Le choix du futur

Aujourd’hui, les états du monde sont mis devant le choix stratégique. Le choix qui les laissera soit en position qui est la leur depuis des décennies, soit qui modifiera leur perception et leur rôle sur la scène internationale : rester dans le sillage et sous la domination directe ou indirecte de la puissance militaro-monétaire américaine, épaulée par le vieux continent, ou de changer le vecteur de leur politique étrangère et de rejoindre l’alliance multipolaire qui est, dorénavant, incarnée par les membres du BRICS qui, depuis sa création en 2006, s’est démontrée comme une structure viable de la coopération économique seine, construite sur les principes fondamentaux de la non-ingérence, de l’égalité des droits et du bénéfice mutuel.

Contrairement à des narratifs propagés pas les mass-medias américano-centrique, la nouvelle formule des relations initiée par la Fédération de Russie séduit de plus en plus de pays qui constatent la défaillance du système de la coopération économique axée sur le modèle occidental vis-à-vis de leurs intérêts nationaux.

L’organisation BRICS, constituée du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, représente plus de 40 % de la population de la Terre et plus de ¼ de son PIB et de sa surface, a reçu en juin et en novembre 2022 les candidatures officielles à l’adhésion de la part de trois nouveaux pays, dont deux sont des géants énergétiques : l’Algérie, l’Argentine et l’Iran.

Beaucoup d’autres états ont exprimé leur intérêt à entrer dans le BRICS : les Émirats Arabes Unis, la Turquie, l’Indonésie, la Syrie, l’Arabie Saoudite, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Mexique, la Thaïlande, le Nigéria, le Cambodge, la Malaisie, le Sénégal, l’Ouzbékistan, les Fidji, l’Éthiopie et même un pays-membre de l’EU – la Grèce. L’Égypte et le Bangladesh sont les candidats officiels à l’adhésion dès ce mi-juin 2023.

Cela étant, il est à noter que BRICS n’est nullement un club aux portes largement ouvertes à tous. La nouvelle structure n’a aucune attention de répéter les graves erreurs d’autres unions, notamment, de l’Union Européenne qui a fait entrer dans ses rangs ceux qu’on peut qualifier de « n’importe qui », dont les agents d’influence directs des États-Unis qui ont fait anéantir la possibilité du développement politico-économique de l’Union d’une manière autonome de la supervision nord-américaine. Comme exemple, la candidature de la Corée du Sud — pays totalement vassalisé par l’Occident — fait partie de celles qui ont été rejetées à la suite de son incompatibilité avec les intérêts et les principes du BRICS.

Malgré les évidences, dont l’un des éléments fondamentaux est l’intérêt mondial sans précédent vers la structure du BRICS face au G7 et même au G20, le pouvoir « atlantiste » continue à répéter ses mantras fantaisistes sur l’isolement de la Fédération de Russie et sa mise en état de paria, au lieu de refléter l’évidence qu’il essaie frénétiquement de cacher à leur électorat.

Le choix des Français

Non seulement faire valoir les intérêts stratégiques de la France sous le fonctionnement actuel de l’Europe à 27, dont les intérêts de plusieurs États membres sont pratiquement à l’opposé de ceux des Français, est une totale utopie, mais le retour même à l’Europe des Six de 1973 n’est guère une solution salvatrice, comme elle est, parfois, présentée par certains analystes.

Car, depuis les 40 dernières années, l’Allemagne a subi de profondes mutations au sein de ses doctrines et stratégies du développement à long terme qui, sur plusieurs éléments clés, vont directement à l’encontre des intérêts politico-économiques et militaro-industriels de la France.

Dans ce contexte, si la France, en ce qui la concerne, ne prend pas le chemin nettement souverainiste dans la protection de ses intérêts nationaux vis-à-vis de sa participation dans des blocs internationaux américano-centriques, dont le réel rôle de Paris n’est plus qu’auxiliaire ; si les élites politiques actuelles n’apprennent pas à développer leurs capacités de vision à long terme — il n’existe strictement aucun projet national digne de ce nom avec une vision ne serait-ce que sur les 15 années à venir — le processus de désagrégation de l’image de la France en tant que puissance ne va que s’amplifier et ses capacités de projection à l’international ne continueront que de se restreindre, ce qui, à terme, mènera inévitablement vers la marginalisation du peuple français vis-à-vis des processus qui construisent le monde de demain.





Apocalypse woke !

[Source : AVATAR Media]

Voir aussi :




Les imposteurs

[Source : docteur alwest]




Les États-Unis tentent une stratégie de « diviser pour mieux régner » contre les BRICS

[Source : reseauinternational.net]

Par Pepe Escobar

Quelque chose d’extraordinaire, du moins en apparence, s’est produit en marge du Dialogue Shangri-La à Singapour au début du mois — une affaire quelque peu pompeuse autodécrite comme « le premier sommet de défense de l’Asie ».

Les chefs d’état-major de 24 nations se sont réunis dans le plus grand secret, car l’événement a fait l’objet d’une fuite en bonne et due forme (les médias occidentaux l’ont qualifié de réunion « informelle »).

Parmi ces 24 pays, le véritable accord comprenait les États-Unis et tous les autres pays des Five Eyes [USA, Canada, Grande-Bretagne, Australie, Nouvelle-Zélande], ainsi que des représentants de deux membres des BRICS, la Chine et l’Inde. Tous les autres n’ont pas été identifiés avec certitude ou ont préféré rester anonymes — sans doute en raison de leur statut de « passagers clandestins ».

Il est important de noter que la Russie, membre clé des BRICS, n’était pas représentée.

Reuters a juré que l’information sur cette réunion pas si secrète provenait de cinq sources différentes — anonymes. Un diplomate d’Asie du Sud-Est a confirmé de manière indépendante la présence des Five Eyes, de la Chine, de l’Inde et de Singapour — et c’est tout. Le ministère de la Défense de Singapour était le sponsor de facto de la réunion.

Les choses deviennent de plus en plus curieuses lorsque l’on examine la fuite de plus près. Tant de sources qui se corroborent les unes les autres indiquent qu’il s’agit d’une manipulation concertée, pratiquement au niveau officiel. Si cette affaire devait être vraiment secrète, comme par le passé, cela n’aurait été le cas, mais toutes les lèvres impliquées auraient été scellées comme il se doit. Alors pourquoi une fuite ?

La stratégie de Washington : diviser pour mieux régner

Historiquement, de telles réunions espions contre espions prennent beaucoup de temps à préparer, surtout lorsqu’elles impliquent 24 pays et mettent en scène les superpuissances rivales que sont les États-Unis et la Chine. Cela implique d’innombrables sherpas qualifiés qui expurgent les documents, une logistique très compliquée, un environnement ultra-sécurisé et un script extrêmement détaillé couvrant chaque intervention.

Tout cela a dû être discuté dans les moindres détails pendant des mois, parallèlement à l’élaboration de l’ordre du jour du dialogue de Shangri-La : et pendant tout ce temps, il n’y a eu aucune fuite.

Et puis, ce qui a fuité, après la réunion, c’est justement ce qu’il s’est passé. Seuls quelques acteurs sélectionnés et parfaitement identifiés. Il n’y a absolument rien sur le fond.

Il est inconcevable que les Five Eyes discutent ouvertement avec les Chinois des craintes et/ou des procédures occidentales en matière de sécurité, sans parler des autres acteurs secondaires. Après tout, les dirigeants de Pékin savent parfaitement que les États-Unis et le Royaume-Uni sont engagés dans une guerre hybride totale contre la Chine, avec les Five Eyes et les mécanismes d’endiguement tels que le Quad et l’AUKUS à leurs trousses.

La raison principale de la fuite est un indice évident lorsque l’on voit ce que le Think Tankland américain raconte : les États-Unis discutaient de sécurité avec la Chine et l’Inde dans le dos de la Russie. Traduction : les États-Unis tentent de saper les BRICS et l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) de l’intérieur.

Il s’agit là d’un vœu pieux, car personne ne sait rien du contenu des discussions. Le fond de l’affaire n’a pas été divulgué à dessein.

La preuve que la fuite a été conçue pour saper les BRICS — du moins dans la sphère publique occidentale — devrait venir des suspects habituels eux-mêmes : Les think tanks américains, insérés dans ce que l’indispensable Ray McGovern, ancien analyste de la CIA, a baptisé le complexe MICIMATT (« complexe militaire-industriel-congrès-renseignements-médias-université-think tank »).

Le président de l’Eurasia Group a expliqué tout cela en détail : La politique étrangère américaine doit essentiellement déployer tout l’arsenal des techniques de guerre hybride pour séduire, contraindre ou soumettre les six « États pivots » de l’arène géopolitique : Le Brésil, l’Inde, l’Indonésie, l’Arabie saoudite, l’Afrique du Sud et la Turquie.

Ce n’est pas un hasard si trois d’entre eux sont membres des BRICS (Brésil, Inde, Afrique du Sud) et si les trois autres (Indonésie, Arabie saoudite, Turquie) sont des candidats de choix pour l’inévitable expansion, BRICS+, qui fait déjà l’objet de discussions et est sur le point de démarrer lors du prochain sommet des BRICS en août en Afrique du Sud.

La tactique américaine reste prévisible : le classique « diviser pour régner » ; des tentatives pour miner les BRICS de l’intérieur via des opérations de relations publiques et une vaste cinquième brigade ; et si tout va mal, des tentatives de révolution de couleur et de changement de régime.

Récemment, ces tactiques ont lamentablement échoué contre la Turquie et l’Arabie saoudite, et ne parviennent pas non plus à provoquer des troubles au sein du trio clé des BRICS (Russie-Inde-Chine).

Signes croissants de désespoir américain

La fuite était, une fois de plus, un jeu d’ombres : une couche supplémentaire de brouillard de guerre — et liée à une guerre en cours. Il est assez intrigant de constater que la manœuvre « secrète » a eu lieu juste avant que les suspects habituels ne donnent leur feu vert à Kiev pour bombarder le barrage de Kakhovka et que ne commence de facto la « contre-offensive » ukrainienne, dont on dit qu’elle est vouée à l’échec.

Qu’Avril Haines, chef de la DNI, et Chen Wixin, son homologue de Pékin, discutent de cela à la même table est aussi tiré par les cheveux que possible.

Un scénario plus réaliste serait que la Chine et l’Inde discutent à la même table de leurs problèmes frontaliers insolubles. Mais elles n’ont pas besoin d’aller à Singapour pour cela ; elles le font dans le cadre de l’OCS, dont elles sont toutes deux membres, la Russie jouant un rôle de médiateur.

La tournure du Think Tankland/MICIMATT américain, qui, comme on peut s’y attendre, se fait passer pour une analyse politique, ne dépasse jamais le niveau de la conjecture : ils supposent que la Chine a discuté de sécurité avec la superpuissance qui compte vraiment — les États-Unis — tout en abandonnant leur partenariat stratégique global avec la Russie.

L’absurdité frappe à nouveau : les questions de sécurité les plus importantes concernant les deux pays sont discutées au plus haut niveau, par exemple lors de la récente visite à Moscou du ministre chinois de la Défense Li Shangfu, qui a rencontré personnellement Poutine.

Même sans connaître la teneur de la réunion, il est juste de prendre en compte tout ce qui, dans la fuite, pointe vers l’Ukraine.

Le récit des services de renseignement américains serait à peu près le suivant : nous avons besoin d’une stratégie de sortie, cruellement, immédiatement. Il faut donc que les services secrets chinois convainquent les Russes de geler le champ de bataille tel qu’il est — une sorte de cessez-le-feu. Ensuite, nous pourrons réarmer Kiev et reprendre le combat plus tard.

Tous ceux qui ont suivi les échanges de haut niveau entre la Russie et la Chine au cours des derniers mois savent qu’il s’agit, une fois de plus, d’une absurdité. Pékin a peut-être son plan de paix en 12 points, que Moscou respecte. Mais les faits sur le terrain, imposés par l’orgueil des États-Unis et de l’OTAN, ont changé la donne.

Et puis il y a la question vraiment fondamentale : quand et comment la Russie décidera-t-elle de traverser le Dniepr ? Ce n’est qu’après cela que Moscou sera disposée à discuter d’une éventuelle « paix », et seulement à ses propres conditions.

Dans le même temps, Moscou et Pékin sont pleinement conscients que la guerre par procuration des États-Unis et de l’OTAN en Ukraine contre la Russie n’est qu’une répétition intégrée dans la Chronique d’une guerre annoncée : la vraie, la prochaine, contre la Chine, avec Taïwan comme prétexte.

Croire que les services secrets chinois se plieraient volontiers aux caprices des Cinq Yeux parce qu’ils estiment que la Chine se trouve dans une position géopolitique précaire n’est même pas risible. Et pourtant, cela fait partie intégrante de la propagande du Think Thankland aux États-Unis.

C’est aussi risible que le récit du Beltway, imposé 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, selon lequel « la Chine menace de faire la guerre à Taïwan », alors que c’est l’hégémon qui utilise Taïwan comme une Ukraine remixée, forçant Pékin à perdre sa patience taoïste.

En fin de compte, qu’est-ce qui ressort vraiment de cette saga espionnage contre espionnage ? Pas grand-chose. Si ce n’est une nouvelle bouffée de désespoir de l’Hégémon.

Pepe Escobar

source : Sputnik News

traduction Réseau International




Télévision et Dictature

[Source : AVATAR Media]

Le Coup de Gueule de Nicolas Bonnal




Attaque au couteau à Annecy : le false flag de trop ?

[Source : Parlons peu Parlons bien]

[Voir aussi :
L’assassin infanticide d’Annecy en France est-il bien ce qu’il paraît ? (sur l’hypothèse d’un musulman déguisé en chrétien)

Qui est donc l’immigrant qui vient — quel culot ! — envahir les peuples confortablement installés depuis des siècles en Europe et ayant décimé les Amérindiens pour vivre encore plus confortablement en Amérique du Nord ? Qui est-il donc cet enfant de…? Cet immigrant, c’est nous ! C’est nous si nous avions eu la malchance de naître à sa place. Sa mère, c’est la nôtre si elle avait eu elle aussi la malchance de vivre dans ces contrées riches en pétrole, en gaz ou en d’autres ressources, mais pauvres en moyens de se défendre face à la violence et à l’absence de conscience, d’empathie et de compassion de ceux qui viennent les voler, les violer, les affamer et les tuer.




La vérité explosive sur les fact-checkers dévoilée

[Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE]




OMS : vers un putsch mondial ?!

[Source : Jean-Dominique Michel]

Un futur pédocriminel et totalitaire vous tente-t-il ?! Si oui, faites confiance à l’OMS ! Sinon, il est urgent de bloquer cette organisation sur le point, semble-t-il, de commettre un putsch planétaire…

[Note de Joseph : Jean-Dominique Michel évoque « la disparition tout à fait étonnante de la grippe » lors de la plandémie Covid, mais il n’y a rien d’étonnant à cela lorsque l’on abandonne la théorie virale fallacieuse (voir le dossier Vaccins et virus, y compris pour ce qui concerne les « virus » — en fait les « exosomes » et autre déchets génétiques — trafiqués en labo P4 : C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !). En se basant sur divers témoignages et constats de personnels soignants, il apparaît que la grippe a été rebaptisée le plus souvent Covid-19 en 2020, sauf par quelques médecins qui ont simplement reconnu la grippe chez leurs patients grippés. Peut-être ne regardaient-il pas la télévision pendant cette période.
Existe-t-il par ailleurs un moyen de bloquer une institution internationale privée, l’OMS, qui est financée et soutenue par les mêmes oligarques qui contrôlent la finance, les médias mainstream, les politiciens corrompus, l’enseignement universitaire subventionné et les multinationales, dont celles de la pharmacie ?
L’édifice du Nouvel Ordre Mondial repose cependant sur la théorie virale pour imposer les mesures prétendument « sanitaires » et cette pierre angulaire en est le point faible. Si on la retire, l’édifice s’écroule.]

[Voir aussi :
OMS : Un pass de plus vers le Nouvel Ordre Mondial. Le « passe sanitaire » de l’UE est adopté à l’échelle internationale
Les propositions de l’OMS menacent la relation médecin-patient et l’autonomie personnelle
OMS : le nouvel ordre mondial par la santé
Une journaliste vedette de Fox News dévoile ce que des sites « complotistes » avaient révélé depuis des mois : le document Rockefeller sur un scénario pandémie publié en 2010
La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?]




Misère des intello-journaleux en France

Par Lucien SA Oulahbib

La rage démesurée de faux philosophes et écrivaillons journaleux, Enthoven et Cohen (qu’aurait rendue impuissant un Pasteur) contre le « professeur en microbiologie et spécialiste des maladies infectieuses » Didier Raoult (ne parlons pas de leurs figurants faisant office de perroquets ici et là), la rage indirecte aux ordres d’un Plenel envers également ce dernier (quitte à sacrifier un Mucchielli pourtant de leur camp), le satisfecit bonhomme (en apparence), mais aux ordres d’un Viard vantard, sans oublier divers « canards » qu’ils soient « enchaînés » ou « libérés », enfin la rage entrée d’une Salomé contre « l’extrême droite » et devant laquelle il faudrait faire « barrage », tous ces… refusent de voir que lorsque cet édifice se construit, il peut « en même temps » être sabordé par ceux-là mêmes qui en vilipendent les effets tout en escamotant habilement (leurs sophismes ont pignon sur rue) le fait qu’ils font aussi parties des causes de son implosion… Vieil adage.

Ce qui frappe aussi c’est leur apolitisme, chose certes étonnante (en apparence du moins), tant ils véhiculent la « mauvaise anthropologie » dont parlent à juste titre la psychologue Marie-Noëlle Dupont et l’anthropologue de la santé Jean-Dominique Michel, celle qui présuppose que la biologie, la psychologie, la politique ne sont « que » des « constructions sociales » pouvant alors être changées à sa guise ; écartant ainsi et vivement le fait que nous soyons des « animaux politiques » et que donc notre biologie (le Bios) n’est pas seulement de la chimie et de la physique combinées, pas plus qu’un « système » entièrement programmé à la manière close d’un logiciel serait le plus autonome comme il est vanté aujourd’hui à l’ère de ChatGPT

En tant qu’animal politique nous sommes bien plus en effet que la somme de nos parties conditionnées sous vide… Nous marquons un territoire, objets et sujets. Et la jalousie, cette ardeur lancinante à justifier que nous ne vivons pas en vain, peut être permanente si elle n’est pas affinée vers un dépassement de soi visant à s’enrichir plutôt qu’à s’amoindrir dans le mesquin, aiguillon servant ainsi à l’émulation plutôt que la seule envie, ce souci narcissique de soi comme cela se voit dans ces déchaînements disproportionnés permanents contre tous ceux qui ont osé rappeler que le consentement éclairé ne concerne pas seulement la sexualité, mais aussi la santé — ce qui n’est toujours pas le cas à l’heure où la manipulation des données reste de vigueur : quid par exemple du mea-culpa du compère de Cohen, ce Véran vorace refusant de déglutir cette étude frauduleuse du Lancet qui aurait dû être attaquée en justice par les Autorités ad hoc pour avoir mis ainsi à mal la santé de millions de patients et ce de par le monde… ?




Tucker Carlson triomphe sur Twitter avec une audience record : plus de 100 millions de vues pour sa première émission

[Source : lemediaen442.fr]

Malgré son contrat avec Fox News et son licenciement par la chaîne, Tucker Carlson a publié mardi 8 juin le premier épisode de sa nouvelle émission sur Twitter. L’audience est au rendez-vous, avec plus de 100 millions de vues au compteur. C’est un coup dur pour l’establishment qui pensait s’être débarrassé d’une voix dissidente encombrante. Le succès de Carlson sur Twitter inquiète ses détracteurs.

Voici la traduction de ce premier épisode [montrée aussi sur Nouveau Monde dans Censure, manipulation et propagande des médias américains] qui n’arrange pas le président Zelensky et la propagande occidentale :



Selon Axios, Tucker Carlson pourrait intenter une action en justice contre Fox News pour violation de la liberté d’expression. Cette action aggraverait la bataille juridique entre les deux parties, après que Carlson a été informé que son émission avait été abandonnée sans résiliation de son contrat.

Les avocats de Carlson ont averti Fox News que toute action en justice constituerait une violation des droits du premier amendement de la Constitution américaine. Selon eux, Twitter n’est pas un concurrent direct de Fox News et les messages postés par Carlson sur cette plateforme ne constituent pas une violation de son contrat.

Fox News serait prête à payer Carlson pour le faire taire lors des élections de novembre prochain. La chaîne doit également faire face à d’énormes pertes d’audience après avoir supprimé l’émission de Tucker. L’audience totale de la chaîne a chuté d’un tiers en mai et pendant l’heure d’émission de Tucker, l’audience a chuté de 50 %.

On peut supposer que l’audience de Fox News chutera encore plus avec le lancement de l’émission de Tucker sur Twitter. Les propriétaires de Fox et l’establishment de Washington n’ont pas réussi à faire taire Tucker Carlson.




Nouvelle Terre et Nouvel Ordre Mondial

[Source : Jeanne Traduction]

[Voir aussi :
Comment notre conscience est utilisée pour créer la réalité
Changer le Système ?
Manifeste pour un nouveau Monde]




Voilà pourquoi ils ont diabolisé l’Ivermectine !!

[Source : ExcaliburTraduction]






Ariane Bilheran : « La persécution va s’étendre à d’autres catégories de la population »

[Source : Epoch Times France]

Diplômée de l’École normale supérieure (Ulm), Ariane Bilheran est philosophe, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie. Elle est spécialisée dans l’étude de la psychopathologie du pouvoir, de la manipulation, de la perversion, de la paranoïa, du harcèlement et du totalitarisme.

Il y a quelques mois, elle a publié un nouvel ouvrage intitulé « Sur le Totalitarisme, conférences 2021-2022 », qui rassemble plusieurs conférences consacrées au phénomène totalitaire.

Au regard de ses travaux en psychopathologie, Ariane Bilheran considère que le totalitarisme correspond « à un délire paranoïaque », c’est-à-dire « une pathologie de contrôle » et « de persécution » des populations.

« La spécificité du totalitarisme consiste à viser la domination totale, notamment sur la vie intime des gens. Le totalitarisme s’approprie le corps des individus et les réduit à des corps que l’on peut anéantir. Dans le système totalitaire, l’être humain devient superflu. »

Selon l’auteur, le totalitarisme fonctionne à l’idéologie — « une narration mensongère du point de vue de la vérité et de la réalité de l’expérience vécue » — et recourt à la propagande pour endoctriner les masses.

« Les masses sont fabriquées. Cette fabrication passe essentiellement par la propagande, c’est-à-dire la répétition permanente d’un mensonge. C’est un lavage de cerveau. Nous avons des boîtes à endoctrinement qui sont notamment la télévision, et tout le règne de l’image en général », poursuit-elle.

Outre le caractère mensonger des récits fabriqués par le pouvoir totalitaire, Ariane Bilheran relève le recours systématique aux paradoxes, qui permettent de sidérer la pensée, ainsi que la manipulation des émotions « à la terreur et à la culpabilité ».

« La langue totalitaire change le sens des mots et introduit une série de paradoxes qui empêchent d’avoir accès à une langue qui permet de nommer la vérité des choses et de l’expérience. Quand on appelle santé publique le fait de ne pas soigner des gens, par exemple, nous sommes dans un langage mensonger. »

Inspirée par les travaux d’Hannah Arendt, la philosophe estime que :

« Le système totalitaire est la rencontre entre un pouvoir cynique et corrompu, et une masse d’individus crédules et obéissants ».

« L’individu, parce qu’il appartient à un groupe, parce qu’il ne veut pas sortir de cette appartenance, va accepter différentes situations intolérables. À partir du moment où il s’est engagé dans des actes, c’est beaucoup plus difficile de faire machine arrière, car il a accepté une collaboration et, inconsciemment, il est très compliqué pour lui d’assumer sa propre culpabilité. »

Pour Ariane Bilheran, la lutte contre totalitarisme consiste notamment à sortir des conditionnements collectifs pour reprendre « son pouvoir personnel », cultiver sa liberté d’esprit et sa spontanéité afin de retrouver « le chemin de notre vie intime ».

« Nous avons affaire à un empoisonnement minutieux, généralisé, pas uniquement alimentaire, mais d’abord mental et émotionnel. La meilleure résistance au totalitarisme, c’est de nourrir l’âme humaine. »

« Tout le monde doit s’interroger sur ses actes, ses choix et ses prises de décision. À quel moment et pourquoi est-ce que je collabore à ce système totalitaire ? Est-ce que je le fais par peur ? Par culpabilité ? Pour être tranquille ? Parce que j’y crois ? Tout cela doit être clarifié », conclut Ariane Bilheran.

Pour suivre l’actualité d’Ariane Bilheran : https://www.arianebilheran.com/

  • 00:00 Intro
  • 02:09 En quoi la psychopathologie aide-t-elle à comprendre le phénomène totalitaire ?
  • 05:38 En quoi sommes-nous confrontés à un nouveau totalitarisme à l’échelle planétaire ?
  • 17:43 En quoi la dérive totalitaire était-elle en gestation depuis plusieurs années ?
  • 23:17 Comment distinguer totalitarisme, dictature, tyrannie et despotisme ?
  • 27:32 Pourquoi le pouvoir totalitaire veut-il amener les individus à s’autodétruire ? Quels sont les moyens qu’il emploie pour y parvenir ?
  • 33:37 Pourquoi les masses acceptent-elles de collaborer et de se soumettre ?
  • 44:22 Pourquoi le totalitarisme est-il voué à s’effondrer ?
  • 51:57 En quoi les témoins du phénomène totalitaire jouent-ils un rôle essentiel ? Quelles sont leurs caractéristiques ?
  • 59:56 Le wokisme et la cancel culture participent-ils du totalitarisme ?
  • 01:06:20 Quelles sont les « urgences » qui pourraient être instrumentalisées à l’avenir ?
  • 01:11:33 Comment combler le vide spirituel du monde moderne, retrouver le chemin de l’harmonie et la conscience du caractère sacré de la vie humaine ?
  • 01:20:35 Conclusion

Journaliste : Henri-Michel Thalamy
Images : David Vives/Vincent Su




Tout le sud du Québec a simultanément pris feu

[Source : @Myltraduction]

[Note de Joseph : vivant au Québec, je peux dire que si même nous avons eu quelques jours au-dessus des normales saisonnières il y a environ une semaine et quelques timides orages en ce printemps, le climat, au moins depuis une vingtaine d’années, est généralement plus chaud et les orages sont plus violents en été. Et lors des épisodes caniculaires il n’y a jamais eu autant d’incendies, surtout quasi simultanés, répétition d’ailleurs de ce qu’il s’était passé en Alberta quelques jours plus tôt. L’explication la plus logique est qu’une bonne partie de ces incendies au Canada depuis deux ou trois semaines est d’origine criminelle et même probablement de haut niveau.

(Maxime Bernier, chef du Parti Populaire de Canada : )

« Vous mentez. Ces feux de forêt ne sont pas de plus en plus fréquents. Les données montrent qu’il y en a moins depuis 40 ans, sauf cette année. Ce qu’il y a de plus cette année, ce sont des incendies délibérément allumés. Mais vous vous servez bien sûr de ça pour alimenter l’hystérie climatique [NDLR fidèlement entretenue par les médias] et justifier vos impôts et subventions. »

]






Censure, manipulation et propagande des médias américains

Tucker Carlson, un des rares journalistes américains à s’interroger et à présenter les faits, notamment ici à propos de la destruction du barrage en Ukraine et de quelques autres événements passés.

[Source de la traduction : @Myltraduction]



[Source originale en anglais :]




Yves Rasir un peu fâché sur Louis Fouché

[Source : neosante.eu]

Par Yves Rasir

On pourra raconter à nos petits-enfants qu’on y était. Avec ses 4 000 participants enthousiastes, ses 40 intervenants de renom (Jean-Dominique Michel, Philippe Guillemant, Alexandra Henrion-Caude, Michel de Lorgeril, Henri Joyeux, France Guillain, Eduard Van den Bogaert, Philippe Résimont…) et ses 150 exposants (dont les éditions Néosanté), le Congrès de Médecine Intégrative qui s’est tenu le week-end dernier dans le Jura aura vraiment tenu toutes ses promesses. Comme le cadre était magnifique, le soleil aussi radieux que les visages et l’organisation irréprochable, la réussite de cet événement peut franchement être qualifiée de totale. Dommage peut-être qu’il ait manqué de musique durant ce Woodstock de la résistance. Avec HK sur scène, sûr que la farandole finale du dimanche soir serait restée gravée dans la mémoire des festivaliers. Personnellement, je suis très satisfait d’avoir suscité un intérêt qui s’est traduit par des dizaines de nouveaux abonnements à notre revue, et aussi par le passage à notre stand de nombreux abonnés fidèles qui tenaient à nous féliciter et nous remercier pour le travail accompli. Toutes ces marques de soutien et de gratitude, ça fait forcément plaisir et ça encourage à garder le cap. Mon seul regret, c’est de ne pas avoir pu discuter plus de 5 minutes avec le parrain de ce congrès, le Dr Louis Fouché. Avant et après sa conférence conclue par une standing ovation, le très populaire médecin anesthésiste a été tellement sollicité par ses admirateurs qu’il m’a été impossible de tailler une bavette et de peler un œuf1 avec lui.

Une nouvelle doxa made in America

Car si je reste « fan » du fondateur de RéinfoCovid et que je suis bien content d’avoir contribué à sa notoriété en lui consacrant 3 interviews en 3 ans dans notre mensuel, je suis quelque peu déçu et fâché par sa dernière apparition sur les réseaux sociaux. Dans la vidéo que voici, Louis Fouché confie en effet qu’il a été médusé par l’allocution du Dr David E. Martin lors du sommet qui s’est tenu mi-mai au parlement européen. Il a été à ce point scotché par la présentation du businessman américain qu’il a tout pris pour dollar comptant et qu’il est désormais convaincu que le virus est bien une création de laboratoire, développé à des fins bioterroristes. Dans ma lettre du 17 mai, j’ai pour ma part exprimé une opinion très différente, que je me permets de reproduire ici :

« Lors de l’International Covid Summit » qui vient de se tenir au parlement européen, le Dr David Martin a expliqué que le projet de « militarisation de la nature » remonte aux années 60 et que sa concrétisation peut se suivre à travers la succession de brevets sur des séquences génomiques. Plus de cent patentes concernent les coronavirus et les vaccins destinés à les combattre. OK, mais en quoi ce bricolage informatique atteste-t-il de la létalité du virus chimérique dans la réalité ? Et les expériences dont parle le Dr Martin, qui peut affirmer qu’elles ont été couronnées de succès ? À mon sens, le ramdam scientifico-médiatique sur cette lubie de gain de fonction est plutôt une fiction gagnante qui permet de faire diversion. La théorie de la virologie dangereuse se substitue à celle du virus dangereux, mais c’est la même fumisterie du fléau infectieux qui sert d’écran de fumée et qui est servie à la crédulité des masses. Pendant que toute l’attention est attirée sur le « nouveau coronavirus » et son étrange « site de clivage de la furine », on oublie que des armes bien réelles et bien mortelles ont été déployées par les autorités dans le cadre de la pseudo-pandémie planifiée ».

Malgré mon commentaire critique, des tas d’internautes m’ont envoyé la vidéo où David Martin « sidère » l’assistance. Et depuis sa sortie, j’ai reçu au moins 20 fois celle où Louis Fouché partage sa conversion à la thèse du gain de fonction et de l’arme biologique. Ne vous donnez pas cette peine, chers lecteurs : cela fait trois ans pour ma part que j’entends les propos du Dr Martin et cela fait trois ans que je n’y trouve pas le moindre soupçon d’argumentaire convaincant. Oui, des savants frappadingues s’amusent à bricoler des virus pour les rendre plus virulents ou plus contagieux. Oui, Big Pharma était à l’affût du jackpot vaccinal et a breveté certaines séquences génomiques retrouvées dans le sars-cov-1 et le sars-cov-2. Mais je ne vois toujours pas un commencement de preuve que les créations de labos peuvent infecter un être humain et le rendre malade. Manipulés ou non, le caractère pathogène des virus n’a d’ailleurs jamais été établi selon les postulats de Koch. Une bio-arme, le vilain coco ? Dans les fameuses diapositives qui ont frappé Fouché et que France-Soir a divulguées en bas de cet article confus, je n’aperçois pas non plus un début de preuve qu’une particule virale ait pu être transformée en instrument meurtrier. Beaucoup de chercheurs ont cherché, soit, mais rien ne démontre qu’ils ont trouvé quoi que ce soit. Ce qui me sidère, moi, c’est que le narratif du Dr Martin, par ailleurs proche du Congrès américain et actif dans le secteur des tests diagnostiques et de la technologie sans fil, soit adopté sans sourciller par la résistance. De Robert Kennedy à Jean-Dominique Michel en passant maintenant par Louis Fouché, les lanceurs d’alerte se plient à cette nouvelle doxa made in America sans se poser de question. Surprising! [Surprenant !]

[Voir aussi :
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
et pour les anglophones, les premières minutes de la vidéo suivante où la docteur Lee Merritt (qui a travaillé comme médecin militaire) dit ce qu’elle pense des « armes biologiques » :
https://www.bitchute.com/video/rc671mEl3sLd/]

Même Fouchier ne suit pas Fouché…

De mon côté, je pense qu’il faudrait continuer à écouter Didier Raoult qui, dernièrement encore, a réaffirmé ne pas croire à l’hypothèse de l’origine artificielle, alors qu’il est lui-même reconnu internationalement comme expert en armes biologiques (le gouvernement US lui avait demandé d’enquêter après l’affaire de l’anthrax en 2001). Je pense aussi que les autorités chinoises, qui contestent l’implication du labo P4 de Wuhan, ne sont pas nécessairement en train de mentir pour étouffer un méga-scandale potentiel. Je pense surtout qu’il faut examiner les sources disponibles avec un scepticisme de bon aloi, voire avec une défiance toute zététicienne. La semaine dernière, j’ai encore lu un livre (« Covid-19, les dossiers dangereux », du grand reporter Philippe Aimar) qui prête foi à la thèse bioterroriste. Cet ouvrage est très intéressant, son auteur apporte beaucoup d’éléments troublants, notamment la série de morts suspectes qui ont précédé et jalonné la pseudo-pandémie, mais il échoue à démontrer que celle-ci soit le produit d’un virus militarisé. Dans un chapitre, le journaliste rappelle utilement que la panique au gain de fonction remonte aux « découvertes » du néerlandais Ron Fouchier. Chercheur et professeur à l’Erasmus Medical Center de Rotterdam, ce virologue réputé a prétendu il y a une douzaine d’années être parvenu à faire muter l’agent infectieux de la grippe aviaire et à le rendre plus dangereux. Tout le monde a crié au fou — Néosanté aussi à l’époque — et le chercheur batave a lui-même annoncé qu’il suspendait ses travaux par précaution, avant de se raviser sous la généreuse pression (9,5 millions de dollars) de la Fondation Bill & Melinda Gates. Officiellement effrayés par la possibilité que le A/H5N1 modifié tombe en de mauvaises mains, les États-Unis ont alors demandé la censure des publications du Pr Fouchier, ce qui entraîna 8 mois de débats agités, mais n’empêcha pas le « découvreur » et son équipe de publier un article dans la revue Science. Qu’apprend-on dans cette étude ? Quelque chose d’épouvantablement terrifiant (lol) : à force d’inoculations répétées, les scientifiques sont arrivés à « transmettre » le virus aviaire à des mammifères, en l’occurrence des furets, et à faire mourir une partie d’entre eux. Et c’est tout ? Oui, c’est tout. Depuis 2012 et jusqu’à aujourd’hui, le scénario cauchemardesque et apocalyptique de la pandémie virale dévastatrice repose essentiellement sur la mort de quelques mustélidés torturés à Rotterdam. Ce matin, j’ai visionné en vitesse une conférence donnée en décembre dernier par Ron Fouchier. Non seulement le virologue hollandais ne dit rien de neuf, mais il n’émet à aucun moment l’hypothèse que la grippe covid puisse être issue d’un coronavirus « weaponisé ». Si même Fouchier n’accrédite pas Fouché, pourquoi faudrait-il s’apeurer ? Jusqu’à preuve du contraire, ce qu’on appelle virus n’est pas militairement manipulable.

Les voix et la voie snobées par Louis

Si je défends bec et ongles mon point de vue « virorassuriste », c’est d’abord parce que je pense qu’on nous balade depuis le début pour occulter le véritable arsenal déployé en 2020. Pendant que les partisans de la zoonose naturelle et ceux de l’origine artificielle se disputent sur la place publique, on ne parle pas (assez) des hydrogels développés par la DARPA (l’agence de recherche du Pentagone), des nanomatériaux médicaux déjà inclus dans des médicaments ou des vaccins, et du très toxique oxyde de graphène identifié dans les fioles par des chercheurs indépendants et déjà omniprésent dans notre environnement. La piste virologique permet d’escamoter la piste d’un empoisonnement chimique inavouable et probablement « multicanal ». Quand donc le Dr Martin dressera-t-il la liste des multiples brevets déposés sur les applications des dérivés de graphène au cours de la dernière décennie ? N’oublions pas que depuis la nuit des temps, les stratèges s’ingénient à leurrer l’ennemi pour mieux lancer leurs attaques. Si je campe sur mes positions virosceptiques, c’est ensuite parce que de nombreux médecins et scientifiques ont profité de la mascarade covidienne pour démonter la théorie pasteurienne du germe. Pour les bilingues passifs que cela intéresse, je signale que ces voix dissidentes, pour la plupart anglo-saxonnes, participent le 20 juin prochain à un grand événement baptisé « The end of covid », la mise en ligne de 90 visioconférences dézinguant de fond en comble le narratif covidiste. À cette occasion, le mythe du méchant virus misanthrope et celui du gain de fonction angoissant seront sans doute expédiés par le fond. Enfin, je ne crois pas à la thèse bioterroriste, car je suis pour l’heure très emballé par la vision des virus selon Jeff Green, dont je vous parlais la semaine dernière et qui fait l’objet d’un long dossier dans le Néosanté de juin. D’après cette théorie audacieuse, mais solidement argumentée, les virus existent, mais ne sont ni exogènes ni contagieux puisqu’ils apparaissent spontanément dès qu’un organisme doit se dépolluer. Ce sont des sortes de mini « Kärchers » enzymatiques qui entrent en action quand le terrain est gravement perturbé. Pour préparer notre conversation espérée, j’avais envoyé à Louis Fouché un numéro numérique de notre mensuel en le priant poliment de le lire, car Jef Green représente, à mes yeux une passionnante voie de compréhension du monde viral. À ma grande déception, Louis ne l’avait pas encore fait lorsque nous nous sommes brièvement parlé dans le Jura. Et à mon vif désappointement, l’initiateur du Conseil Scientifique Indépendant m’a balancé que « Néosanté niait les virus » et que ce n’était pas sa tasse de thé. Aurions-nous commis un crime de lèse-consensus, cher Dr Fouché ? Primo, nous ne nions pas l’existence des virus, mais nous donnons la parole aux médecins et aux microbiologistes qui vont jusque-là, nuance ! Excusez-nous de faire un boulot journalistique. Secundo, on peut admettre l’existence des virus et les disculper complètement, ce que fait magistralement Jeff Green. Lui aussi, qui est canardé des deux côtés, mérite d’être écouté. Et tertio, rien de sérieusement étayé ne permet d’affirmer que l’hypothétique virus couronné a été transformé avec succès en arme de guerre. En adhérant si candidement à ce discours militaro-pasteurien, Louis Fouché me semble bien parti pour se fourvoyer et pour ajouter à la colossale escroquerie des maladies prétendument virales et tout-terrain. C’est fâcheux et ça me fâche un peu.

Yves RASIR

1 Ma correctrice bretonne me signale que « peler un œuf » est une expression belge. Elle signifie avoir une franche explication, régler un différend. Voir ici pour mieux comprendre ce belgicisme.




Piégés par leur propre intelligence : comment les individus instruits deviennent vulnérables à la manipulation ?

[Source : lemediaen442.fr]

La psychologue Yoanna Micoud aborde un sujet délicat : la relation entre l’instruction et la susceptibilité à la propagande. Selon elle, il est important de distinguer entre l’intelligence et l’instruction, car l’intelligence se décline en plusieurs formes, y compris l’intelligence émotionnelle.

Yoanna Micoud soulève le paradoxe de personnes très instruites et intelligentes qui se retrouvent piégées dans ces mécanismes toxiques. Selon elle, ces personnes ont peut-être acquis une grande quantité d’informations et de connaissances, mais elles ont peut-être perdu le contact avec leur système émotionnel et leur intuition, qui sont des formes d’intelligence plus profondes.

« Dans la société actuelle, une tendance malheureuse persiste, selon laquelle les personnes instruites sont considérées comme plus intelligentes. »

La psychologue recommande de ne pas apprendre à nos enfants à obéir aveuglément, mais plutôt à écouter leur propre intuition tout en respectant les limites raisonnables.

LES INVISIBLES



« Sans le coup d’État de 2014, l’Ukraine vivrait en paix »

[Source : eclaireur.substack.com]

Interview d’Oleg Nesterenko, président du CCIE http://c-cie.eu,
accordé à la publication « L’Eclaireur des Alpes ».

Partie 1/3

Source : https://eclaireur.substack.com/p/sans-le-coup-detat-de-2014-lukraine

L’Eclaireur — Par-delà la responsabilité de Vladimir Poutine dans le déclenchement de la guerre, quelles sont les raisons qui ont poussé les Russes à intervenir militairement en Ukraine, et quelles en sont les causes profondes ?

Oleg Nesterenko — En parlant des raisons qui ont poussé les Russes à intervenir militairement en Ukraine, les causes profondes et les éléments déclencheurs sont souvent confondus, surtout dans la presse occidentale. Les éléments déclencheurs, on les prend pour les causes. Quant aux causes, on n’en parle même pas ou on raconte un peu n’importe quoi. Il est important de les distinguer les unes des autres.

Il y a deux principaux éléments déclencheurs interdépendants. Le premier, c’est le coup d’État à Kiev en 2014. Sans ce renversement anticonstitutionnel du pouvoir, l’Ukraine vivrait aujourd’hui en paix. Sans ce coup d’État, dont on a des preuves tangibles que les États-Unis d’Amérique étaient derrière avec l’aide de leurs suppléants européens, il n’y aurait pas la guerre que nous vivons actuellement. Il est important de souligner qu’avant cet événement de 2014, ni la Crimée, ni la région du Donetsk, ni la région du Lougansk n’avaient la moindre intention de se séparer de l’Ukraine. En Crimée, je n’ai jamais entendu personne, ni parmi les simples habitants, ni parmi les hauts responsables dans les cercles fermés, parler de la possibilité ou nécessité de se séparer de l’Ukraine et de rejoindre la Russie. Il n’y avait aucune raison de le faire.  

Et même plus tard, dans le cadre des accords de Minsk, l’idée de la séparation de l’Ukraine des régions de Lougansk et du Donetsk n’était nullement prévue, ni même soulevée. C’est le supplément de l’autonomie vis-à-vis du pouvoir central de Kiev qui était le sujet de l’accord, en commençant par l’autonomie linguistique : le droit des habitants de l’est de l’Ukraine de parler et d’utiliser leur langue natale, langue qu’ils souhaitent et non pas celle imposée par le nouveau pouvoir portant une légitimité plus que discutable.

« Les habitants des régions pro-russes ont été profondément traumatisés par ce qui s’est passé à Odessa »

Le second point déclencheur de la guerre en Ukraine, c’est le massacre d’Odessa de 2014 dont en France on ne parle pas beaucoup. La propagande locale cherche à occulter ce fait major. Il est beaucoup trop gênant.

Quand le coup d’État a eu lieu à Kiev et que les ultranationalistes, soutenus directement par les États-Unis, sont arrivés au pouvoir, les parties de l’Ukraine qui sont russophones et traditionnellement pro-russes — les régions du Donbass, la Crimée, l’Odessa, Nikolaïev, Kharkov russophones — se sont soulevées.

Et quand les extrémistes sont venus à Odessa pour réprimer les manifestations parfaitement pacifiques des habitants, ils sont venus armés pour tuer. Officiellement, il y a eu 48 morts. Réellement — certainement davantage. Et cela n’était pas des morts abstraits, victimes d’un accident quelconque. Ce sont les habitants d’Odessa qui ont été massacrés par des ultranationalistes et néonazis venus des régions de l’ouest de l’Ukraine traditionnellement russophobe. Et ces habitants ont été massacrés avec une énorme sauvagerie (violés et, ensuite, étranglés, brûlés vifs…) pour leur refus d’accepter le nouveau pouvoir qui n’a jamais été élu par personne. Les habitants des régions pro-russes ont été profondément traumatisés par cette tuerie, davantage même que par les événements à Kiev, car, cette fois-ci, cela s’est passé chez eux et pouvait se reproduire à n’importe quel moment. J’étais en Crimée en 2014 et je me souviens parfaitement des habitants disant « c’est totalement exclu que ces dégénérés viennent chez nous ».

Bien que la quasi-intégralité des auteurs du massacre d’Odessa soit parfaitement connue — il y a une grande quantité de témoignages, des photos et des vidéos avec les visages non dissimulés des participants à la tuerie — pas un seul n’a pas été ni arrêté, ni même inquiété par le nouveau pouvoir ukrainien. Ceci est le début, le fondement de la nouvelle « démocratie » ukrainienne tant admirée par des masses crédules et manipulées en Occident.

Ainsi, après les proclamations d’indépendance des régions de la Crimée et du Donbass vis-à-vis de l’Ukraine qui ont été faciles à réaliser, vu qu’au moins les trois quarts des populations concernées étaient farouchement opposés au nouveau pouvoir qui s’est fait installer à Kiev — les événements à Odessa n’ont fait que reconfirmer le bien-fondé de la séparation. 

L’Eclaireur — Comment expliquer l’immixtion des États-Unis et de l’Union européenne dans des affaires qui auraient pu rester somme toutes régionales ?

Oleg Nesterenko — Parce que les vraies causes profondes de ce conflit sont toutes autres. Ces vraies raisons, il faut aller les chercher du côté des États-Unis. Il faut même oublier l’Ukraine parce qu’en fait, elle n’y est pas pour grand-chose. Ce ne sont pas les Ukrainiens qui ont décidé ou décident de quoi que ce soit. Ils sont juste des exécutants et des victimes dans un grand jeu qui les dépasse grandement.

Avant de parler des vraies causes profondes de ce conflit et du rôle sous-jacent de l’occident collectif, il est important de dire quelques mots sur le rôle de la base navale russe en Crimée, à Sébastopol. Le rôle non pas dans le cadre des événements du février 2022, mais de mars 2014.

On a beaucoup parlé de Moscou qui avait l’intention de protéger les populations russes et pro-russes. C’est vrai. C’est une raison humaine. Mais, géopolitiquement, la raison clé de la reprise de la Crimée était la base navale de Sébastopol. La base navale de Sébastopol est un élément stratégique pour la défense de la Fédération de Russie. Celui qui contrôle la base navale de Sébastopol contrôle la mer Noire. C’est aussi simple que cela. Pour le Kremlin, il était donc inconcevable que les Russes qui s’y trouvent depuis toujours, et non pas que depuis 1991, soient chassés et qu’à leur place il y ait des navires de l’OTAN et que les États-Unis s’y installent. Car c’était bien le projet occidental.

L’Eclaireur — Ce port représente-t-il une quelconque stratégie pour l’Ukraine ?

Oleg Nesterenko — La base navale de Sébastopol n’a aucune valeur stratégique, voire existentielle pour l’Ukraine. L’Ukraine n’a jamais été et ne le sera jamais une puissance navale. Les forces navales ukrainiennes aujourd’hui sont, tout simplement, inexistantes. Sans parler [du fait] que la présence des Russes n’était pas gratuite. La Russie payait chaque année la location du port. C’était donc plutôt bénéfique pour Kiev de louer la base aux Russes. En revanche, pour l’OTAN, c’est un point plus que stratégique. La prise du port de Sébastopol aurait vraiment été une grande victoire géopolitique. Pour Moscou, c’était donc un élément existentiel de ne jamais permettre l’accès à des forces ennemies à la base de Sébastopol.

Après l’entrée en 1952 de la Turquie dans l’OTAN et, ensuite, l’absorption de la Roumanie et de la Bulgarie en 2004, la géostratégie de l’alliance atlantique était et est toujours d’absorber l’Ukraine et la Géorgie en claustrant les forces navales russes dans le port de Novorossiysk — seule base navale restante en eaux profondes, et, ainsi, faisant de la mer Noire la mer interne de l’OTAN.

Malgré les mensonges répétés au fil des années, c’est exactement cela qui a été projeté et dont l’unique cible était bien la Russie. Et ceci même depuis les années 1990 quand les relations Russie-occident étaient à leur plus haut niveau depuis 1944 ; à l’époque, le pouvoir de Moscou était encore très ouvert et trop naïf vis-à-vis des intentions de l’occident collectif américano-centrique.

L’Eclaireur — L’Ukraine ne serait donc qu’un pion et l’Europe une sorte d’échiquier ?

Oleg Nesterenko — Malheureusement, c’est exactement le cas. Et les responsables à Kiev sont parfaitement au courant de la situation. Je ne crois pas une seule seconde que Zelensky et son entourage ne soient pas conscients du rôle réel qui est le leur. 

Pour revenir aux raisons profondes de la guerre en Ukraine, il n’y a pas une, mais trois raisons clés. C’est, d’une part, la volonté de continuation de la domination mondiale par le système monétaire américain, donc le dollar. La guerre en Ukraine, c’est, avant tout, la guerre de la monnaie américaine (à suivre dans notre second volet).

La deuxième raison, c’est la réduction maximale des relations économiques entre la Russie et l’Union Européenne. Ce n’est pas la Russie, mais l’Union Européenne qui est le concurrent majeur des États-Unis sur le marché mondial. Diminuer la compétitivité des européens en les privant d’un des éléments majeurs de la régulation du coût de revient de leur production industrielle qui est l’énergie russe bon marché était l’un des éléments clés de la politique étrangère américaine.  

La troisième raison, c’est la volonté de l’affaiblissement significatif de la Russie et donc de ses capacités d’intervention vis-à-vis du futur conflit majeur qui aura inévitablement lieu entre les États-Unis et la Chine et dont la Russie est « la base arrière » énergétique et alimentaire de cette dernière. Quand la phase active des hostilités sino-américaines verra le jour, sans la Russie derrière, l’économie de la Chine sera condamnée.

L’Eclaireur — Comment expliquer que les Américains n’aient pas essayé (s’ils n’ont pas essayé) de déstabiliser la Russie en interne comme ils l’ont fait en Ukraine ?

Oleg Nesterenko — Ce mode opératoire fait partie de leur doctrine. En Ukraine ils ont réussi, mais il ne faut pas oublier qu’auparavant, ils ont déjà fait exactement la même chose en Géorgie, en 2003, où ils ont parfaitement réussi le coup, et ont essayé de reproduire le même scénario et en Biélorussie et au Kazakhstan, entre autres. Cela n’a pas marché en grande partie grâce aux soutiens de la Russie aux pays visés.

Bien évidement qu’ils ont essayé de déstabiliser la Russie de l’intérieur. Et, de leur point de vue, ils ont parfaitement raison de le faire, car la seule et unique possibilité de faire effondrer la Russie, c’est de l’intérieur. Non seulement ils l’ont essayé, mais ils continuent d’essayer. Sauf que le mode opératoire de l’adversaire est parfaitement connu et les structures de la sécurité interne du pays sont bien adaptées pour lutter contre la menace.

La Russie n’est pas la Géorgie, et encore moins l’Ukraine, compte tenu de sa puissance et de ses structures politiques très largement soutenues par la population. La Russie est beaucoup plus stable.

L’Eclaireur — La Russie n’a-t-elle pas néanmoins sous-estimé la capacité de résistance des Ukrainiens ?

Oleg Nesterenko — Rappelez-vous les expertises, sérieuses, qui ont été faites sur la capacité de l’Ukraine à maintenir la résistance contre la Russie. À l’époque, juste avant le déclenchement, il était estimé que l’Ukraine ne pouvait tenir qu’un temps très limité face à la Russie.

Contrairement aux informations développées dans les mass medias occidentaux et malgré les événements que l’on observe sur le terrain depuis plus d’un an, j’aimerais souligner que ces experts qui ont prévu que l’Ukraine ne pourrait résister qu’un temps limité n’ont eu nullement tort. Ils ne se sont nullement trompés dans leurs prévisions. 

Mes paroles peuvent paraitre étonnantes vis-à-vis de ce qu’on observe depuis plus d’un an. Pourtant il n’y a pas à s’étonner. Il ne faut jamais oublier que le déclenchement de la phase active des hostilités a eu lieu fin février 2022 et que déjà fin mars 2022, il y a eu des pourparlers à Istanbul entre l’Ukraine et la Russie. Pour quelles raisons une partie qui se sent forte et qui sait qu’elle a encore des capacités considérables de résistance se mettrait-elle autour d’une table de négociations pour convenir d’une forme de reddition ? Ça n’arrive jamais ainsi. Les Ukrainiens se sont mis autour d’une table de négociation étant conscients que leurs capacités de résistance étaient très limitées.

« L’Ukraine s’est vue ouvrir une gigantesque ligne de crédit partiellement payable en armement. En contrepartie, l’Ukraine devait s’engager à ne pas conclure de cessez-le feu avec la Russie et fournir la chair à canon. »

À Istanbul, quand les deux parties ont trouvé un consensus sur la majorité d’éléments clés de l’accord sur l’arrêt des hostilités, quand ils ont été pratiquement à un pas de la ratification du document de l’accord de paix, il y a eu un virage à 180 degrés du côté ukrainien. Pourquoi ? Il ne faut pas avoir une grande expérience dans le monde des affaires pour savoir : dans le cadre de négociations, quand une des deux parties fait volte-face du jour au lendemain, cela ne signifie qu’une seule chose — que cette partie a eu une contre-proposition de la part des concurrents de ceux qui sont en face d’elle. C’est comme cela que cela se passe dans le monde des affaires. Dans la politique c’est pareil.

Si l’Ukraine a pu se permettre le luxe de faire une croix sur l’accord de paix, c’est tout simplement qu’elle a reçu une contre-proposition. Et cette contre-proposition ne pouvait venir que du camp occidental. Les évènements qui ont suivi ont dévoilé les éléments de cette proposition : l’Ukraine a reçu une proposition pour l’ouverture d’une gigantesque ligne de crédit partiellement payable en armement. En contrepartie, l’Ukraine devait s’engager à s’interdire de conclure un accord d’arrêt de guerre face à la Russie et fournir « la main d’œuvre » combattante. C’était ça l’accord.

Afin de répondre au second engagement de Kiev, les frontières nationales de l’Ukraine pour sortir du pays ont été fermées. En France, on n’en parle pas beaucoup — car c’est une vérité trop gênante — mais au début de la guerre il y a eu un gigantesque exode des populations des territoires de l’Ukraine, notamment de la population masculine. Les hommes savaient que s’ils ne partaient pas, ils seraient envoyés à la tuerie. Quand on parle à la télévision occidentale de l’héroïsme ukrainien, ça me fait sourire sachant parfaitement que le pays se serait vidé des futurs combattant en un temps très réduit si les frontières n’étaient pas interdites de passage. Entre parenthèses, il faut savoir que pour quitter l’Ukraine depuis la fermeture des frontières et encore aujourd’hui, il faut débourser un pot de vin aux fonctionnaires de la douane ukrainienne qui va de 7 à 10 000 dollars américains. C’est pour dire que pratiquement aucun riche ukrainien ne combat pas en Ukraine. Mourir aujourd’hui en Ukraine — c’est le sort des pauvres. Cette information provient directement de nombreuses personnes qui l’ont payé pour quitter le pays et que je connais personnellement.

L’Eclaireur — Les réfugiés ukrainiens ont en Europe bénéficié d’un statut très protecteur, comparé notamment aux Syriens ou aux Afghans. Mais selon vous, c’est usurpé ?

Oleg Nesterenko — C’est bien le cas. D’une part, le bloc « atlantiste » est directement responsable de l’exode des populations syriennes et afghanes — il faudrait un article à part pour énumérer les actions de « bienfaisance » commises par ce bloc contre ces pays et leurs désastreuses conséquences. Et je ne parle pas uniquement, par exemple, de l’acte d’agression de la Syrie lequel est juridiquement considéré en tant que crime d’agression, selon les points a, b, c et d du paragraphe 2 de l’article 8bis du Statut de Rome de la CPI tant chérie et mise en avant ces temps-ci par ceux qui la financent. Il faut remonter bien plus loin, notamment aux origines de la création de divers courants et structures, dont l’État islamique. Si nous sommes dans la logique de l’accueil des réfugiés venus de tous les horizons, alors, c’est bien ces deux populations qui ont le plus de légitimité pour en bénéficier, sans compter les Libyens, dont les sous-traitants des États-Unis ont anéanti l’avenir de leur pays.

« Les réfugiés ukrainiens sont très loin d’être un bloc homogène »

D’autre part, concernant les réfugiés ukrainiens, notamment en France, il y a ce que l’on connaît d’eux via les mass medias et il y a la réalité qui diffère grandement de la propagande. Les médias occidentaux présentent les Ukrainiens en tant qu’un groupe d’individus qui ont fui la guerre. C’est le narratif que l’on connaît. La réalité n’y correspond pas du tout.

Les réfugiés ukrainiens sont très loin d’être un bloc homogène. Il y a une très nette séparation entre les réfugiés venus de l’est et ceux venus de l’ouest du pays. Ceux de l’ouest du pays, territoires traditionnellement nationalistes, ont fui l’Ukraine, tandis que leur région ne se trouvait sous aucune réelle menace. Ils ne risquaient rien, ni au début de la guerre, ni aujourd’hui. Dès le second mois du conflit, il était déjà clair que la Russie n’était nullement intéressée par cette zone. L’ouest de l’Ukraine, ce n’est ni la Syrie, ni l’Irak. La réelle motivation du départ d’habitants de cette zone vers l’Europe n’est nullement humanitaire, mais économique. 

Il faut savoir que depuis la chute de l’Union soviétique, les régions de l’ouest de l’Ukraine ont toujours vécu dans une grande pauvreté, à la limite de la misère : pratiquement toutes les richesses du pays sont concentrées à Kiev et à l’est de l’Ukraine. De 1991 au 2022, des millions d’Ukrainiens, majoritairement des régions mentionnées, sont partis travailler à l’étranger. Il y a deux destinations pour ces travailleurs : la Russie et l’Union européenne. Vous l’ignorez certainement, mais même aujourd’hui il y a plus d’un million de travailleurs ukrainiens sur le sol russe. Et je ne vous parle que du chiffre officiel de ceux qui dispose d’un permis de travail officiel. Avec le marché du travail au noir on estime qu’il y a plus de 3 millions de citoyens ukrainiens travaillant en Russie. Le nombre traditionnellement très élevé de travailleurs illégaux ukrainiens est dû à la politique de tolérance à leur égard qui a toujours eu lieu en Russie : ils ne risquent pas grande chose étant arrêté.

D’autres sont partis travailler au noir dans l’Union européenne. Quand vous avez une personne d’un village qui part travailler vers l’Europe, à terme, c’est parfois la majorité de la population du village en âge de travailler qui suit son chemin, les uns après les autres. Dans sa majorité écrasante, les hommes travaillent dans le bâtiment et les femmes qui accompagnent leurs maris — en tant que femmes de ménage. Les hommes font surtout des « rotations », car la plupart du temps, leurs familles restent au pays. Et on parle ainsi de millions de personnes. Si parmi vos lecteurs, un grand nombre n’a jamais entendu parler de cela, sachez qu’en Ukraine il n’y pas une seule personne adulte dans tout le pays pour qui mes propos ne sont une banalité.

Avec le déclenchement de la guerre, un grand nombre de familles sont parties rejoindre leurs maris travaillant au noir dans l’Union européenne. Beaucoup d’autres ont vu une opportunité pour partir et changer de vie. En partant, beaucoup ont fait louer leurs biens immobiliers à des réfugiés de l’est du pays qui ne sont traditionnellement pas attirés par les richesses de l’Europe et préfèrent rester en Ukraine. Il y a un véritable scandale en Ukraine, dont vous n’allez jamais bien évidemment entendre parler, sur ses profiteurs de guerre qui n’ont jamais été en danger et qui sont partis toucher des allocations en Europe en louant à des prix exorbitants leurs biens à de vrais réfugiés, vu la demande qui a explosé et qui a fait démultiplier les prix dans le locatif. Ce ne sont nullement des cas isolés, mais une très grande pratique dans l’intégralité des régions de l’ouest du pays. Au point qu’aujourd’hui il y est impossible de trouver le moindre bien à louer qui ne soit au prix, tout au moins multiplié par deux, et même par cinq par endroit, par rapport à celui pratiqué avant la guerre.

En tout cas, ceux qui sont originaires de l’ouest de l’Ukraine et qui ne sont pas dans l’Union européenne pour des raisons économiques sont déjà repartis chez eux depuis un moment. Je suis formel.

En revanche, ceux qui sont originaires de l’est du pays, territoires traditionnellement pro-russes, ont fui un danger on ne peut plus réel. Parmi eux, ceux qui sont partis vers l’Europe sont ceux qui n’ont pas eu de moyens financiers pour rester à l’ouest de l’Ukraine qui est une zone d’une parfaite sécurité, mais où ils se font dépouiller par des locaux qui, par ailleurs, les détestent presque autant que les Russes. Et ce que les Européens ignorent, c’est que parmi ces vrais réfugiés beaucoup sont foncièrement pro-russes et haïssent le régime de Kiev et tout ce qu’il représente. S’ils ne sont pas partis vers la Russie, ce n’est dû qu’au fait qu’il n’était pas possible de traverser la ligne de front. Ils n’avaient qu’une possibilité de fuir : vers l’ouest.

En France, vous avez une part relativement importante de réfugiés ukrainiens qui sont parfaitement pro-russes, mais qui se taisent, car ils savent qu’il ne faut surtout pas que l’accueillant intoxiqué par sa propagande apprenne la vérité les concernant et les rejette pour des raisons politiques. Ce sont surtout des personnes âgées de plus de 45 ans, ceux qui ont reçu une éducation encore sous l’URSS. Ce ne sont nullement des nostalgiques du passé soviétique, loin de là. Ce sont juste ceux qui savent exactement ce qu’est la Russie et le monde russe, car ils y ont vécu.

L’Eclaireur — On a une idée du nombre d’Ukrainiens qui ont fui l’Ukraine ?

Oleg Nesterenko — Je ne dispose pas de chiffres précis, mais on parle de millions qui sont partis vers l’Europe, dont plus de 100 000 vers la France. Il faut se rappeler que les frontières ont été fermées dès le mois de mars 2022, sans quoi la quasi-intégralité de la population masculine âgée de 18 à 60 ans aurait fui le pays et il ne resterait plus personne à envoyer à l’abattoir. Mais le pays qui a accueilli le plus de réfugiés, c’est bien la Russie. Il y a plus de 3,2 millions de personnes. Et parler des départs des habitants ukrainiens vers la Russie d’une manière forcée n’est que signe d’imbécillité et de déconnexion totale de la réalité.

Partie 2/3 : « La guerre en Ukraine, c’est la guerre du dollar »

Source : https://eclaireur.substack.com/p/la-guerre-en-ukraine-cest-la-guerre

L’Eclaireur — Alors que la question se pose de la fin de la suprématie du dollar, vous dites que la guerre en Ukraine est non seulement la guerre du dollar américain, mais qu’elle n’est pas la première…

Oleg Nesterenko — Je vois que vous faites allusion à mon analyse sur les guerres du dollar, publiée cela fait quelque temps… En effet, ce n’est pas la première, ni même la deuxième, mais la troisième guerre du dollar. La première, c’était la guerre contre l’Irak de Saddam Hussein. La deuxième, celle de la guerre contre la Libye de Kadhafi. Et la troisième, donc, contre Moscou sur le territoire de l’Ukraine, menée sur le territoire d’un État tiers tout simplement parce qu’on ne peut pas mener la guerre contre les Russes directement chez eux. Et ce n’est que la guerre hybride et par procuration qui peut avoir lieu face à la Russie.

S’agissant des deux premières guerres du dollar, il faut d’abord comprendre que des pays comme l’Irak et la Libye sont, avant tout, des grandes puissances énergétiques. Des puissances qui ont osé mettre la monnaie américaine en danger. En 2003, Saddam Hussein avait mis sa menace à exécution : celle de cesser de vendre les hydrocarbures et le gaz en dollar américain. Saddam Hussein était le premier à soulever la question de la légitimité du dollar, du pétrodollar et, surtout, à agir d’une manière très significative contre ce dernier. Il a alors signé son arrêt de mort.

En février 2003, Saddam Hussein a vendu 3 milliards de barils de pétrole brut pour un montant supérieur à 25 milliards d’euros. Cette vente a eu lieu bien en euros et non pas en dollars américains. Un mois plus tard, les États-Unis envahissaient l’Irak. On ne connaît pas les chiffres exacts, mais on estime le nombre de victimes à un million, dont une sur deux était mineure. Sans parler des centaines de milliers de morts supplémentaires dans les années qui ont suivi à la suite de la destruction totale de l’infrastructure sociale et économique du pays. D’ailleurs les Américains eux-mêmes, leurs analystes dignes de ce nom, le reconnaissent.

En 2009, en Libye, c’est aussi une guerre du dollar qui a eu lieu. Président de l’Union africaine à cette époque, Mouammar Kadhafi a proposé à tout le continent africain une véritable révolution monétaire : se soustraire de la domination du dollar américain et créer une union monétaire panafricaine. Avec elle, les exportations du pétrole et d’autres ressources naturelles du continent noir auraient été payées non pas en dollar ou pétrodollar, mais dans une nouvelle monnaie qu’il appellerait le dinar-or. Lui aussi a signé son arrêt de mort.

Si de telles déclarations avaient été faites non pas par l’Irak ou la Libye, richissimes en pétrole et le gaz, mais, par exemple, par le Burkina Faso qui est riche en or, mais dépourvu des réserves prouvées en hydrocarbures — il n’y aurait eu aucune guerre. L’Irak de Saddam Hussein et la Libye de Kadhafi, étant des puissances énergétiques dotées de réserves gigantesques étaient un danger existentiel pour l’économie américaine. Les deux leaders avaient annoncé ouvertement et officiellement qu’ils voulaient se débarrasser du dollar américain. Ce sont aussi deux pays avec lesquels les États-Unis n’avaient pas à craindre de conséquences néfastes dans le cas d’une agression. Il fallait donc les anéantir. Et cela a été fait sans tarder.

Avec Moscou, ce n’était pas possible. La Russie, ce n’est ni l’Iran, ni l’Irak, ni la Libye. Avec la Russie, les États-Unis ne pouvaient agir qu’indirectement.

L’Eclaireur — Mais qu’est-ce que la guerre entre l’Ukraine et Moscou a à voir avec le dollar américain ? 

Oleg Nesterenko — Moscou a réellement menacé le statut du dollar américain sur la scène internationale, et, donc, toute l’économie américaine derrière. Dès l’arrivée de Poutine au pouvoir, bien avant 2021 et même avant le coup d’état anti-russe en Ukraine en 2014, la Russie, qui est une puissance énergétique de premier plan, a entamé le processus de liquidation des bons du Trésor américain (détenus par l’État russe, NDLR), bons libellés en dollar.

En cinq ans, de 2010 à 2015, la Russie a divisé par deux le nombre de bons du Trésor américain qu’elle détenait. Alors que jusque-là, elle faisait partie des plus gros détenteurs au monde, elle n’en possède quasiment plus aujourd’hui.

En parallèle, la Fédération de Russie a également commencé à se séparer progressivement du système des pétrodollars en concluant des accords commerciaux payables en monnaie nationale, à commencer par la Chine. Des quantités gigantesques de produits énergétiques ont commencé à être payées en yuan chinois et en rouble russe.

C’étaient les débuts des débuts de la nouvelle guerre qui a commencé à être préparée et qu’on connaît depuis février 2022.

« La valeur du dollar n’est soutenue que par la planche à billets et la domination militaire des États-Unis »

En parallèle, il existe un accord non officiel entre la Russie et la Chine d’une synchronisation des actions contre les États-Unis. La Chine se débarrasse ainsi également et progressivement du débiteur américain. En 2015, la Chine détenait pour plus de 1270 milliards en bons du Trésor américain ; aujourd’hui c’est dans les 950 milliards — le niveau le plus bas depuis plus de 10 ans.

C’est la Chine qui est désignée comme l’adversaire numéro 1 des États-Unis, mais c’est bien la Fédération de Russie qui a déclenché le processus de la libération du monde du système des pétrodollars.

Avec le déclenchement en février 2022 de ce que j’appelle la phase active de la guerre qui dure depuis bientôt 10 ans, la Russie et la Chine, en tandem, cette fois de manière officielle puisque les masques sont tombés, incite les banques centrales de par le monde à repenser le bien-fondé de leurs investissements dans des obligations du Trésor américain et, donc, dans l’économie et le bien être des Américains.

Le dollar américain, c’est une monnaie de singe. Il n’y a rien derrière. Rien de tangible. La valeur d’aujourd’hui du dollar américain n’a strictement rien à voir, pour sa majeure partie émise, avec de réels actifs qui devraient l’assurer. Sa valeur n’est soutenue que par la planche à billets et la domination militaire des États-Unis. La domination qui supprime tous les mécontents.

L’Eclaireur — Avec la dédollarisation, l’euro, que personne n’a, semble-t-il, poussé aurait-elle pu être une alternative au dollar ? 

Oleg Nesterenko — Il ne faut pas sous-estimer le poids et le rôle potentiel de l’euro. Par le passé, Saddam Hussein, par exemple, a voulu vendre son pétrole non pas en dollar, mais en euro. Et c’est, d’ailleurs, la raison principale de la guerre d’Irak et de l’assassinat de Saddam. L’euro peut, ou plutôt pourrait, jouer un rôle plus important qu’il ne l’est aujourd’hui. Mais, je ne crois absolument pas que cela aura lieu. Le potentiel ne sera pas réalisé. Tout simplement parce que la politique européenne est profondément soumise à la volonté américaine.

Les États-Unis ne permettront jamais que la monnaie du vassal leur fasse de l’ombre. Et avec le niveau de la médiocrité des hauts responsables ou, plutôt, il faut dire des irresponsables de l’Europe et de la majorité des chefs d’État qui la compose aujourd’hui, les Américains et leur monnaie n’ont vraiment rien à craindre du côté de l’euro. Les initiatives des leaders européens sont tellement, la plupart du temps, anti-européennes et antinationales que ceux-ci ressemblent davantage à des consuls honoraires des États-Unis sur le vieux continent qu’à autre chose.

Et comme si cela n’était pas déjà suffisant, pratiquement demain — en 2025 — la présidence du Conseil de l’Union européenne sera tenue par les Polonais. La Pologne est un agent direct, pratiquement le salarié des États-Unis au sein de l’UE. Les Polonais prendront la tête de l’UE juste après la Hongrie et feront le nécessaire pour anéantir les moindres acquis souverainistes des rebelles hongrois. Deux ans avant que cet événement déplorable ait lieu, ils ont d’ores et déjà annoncé que leur principale priorité sera le renforcement de la « collaboration » de l’UE avec les États-Unis. Dans les années qui vont suivre, les restes très modestes de l’autonomie européenne, militaire et économique, vont être encore davantage réduits et ne seront que symboliques.

« Sur la scène internationale, les fonctionnaires de Bruxelles n’ont aucun poids politique et ne font que de la figuration »

Ce n’est pas pour rien qu’aucune puissance au monde, y compris les États-Unis et encore davantage la Russie et la Chine, ne reconnaisse l’UE en tant qu’interlocuteur sérieux et ne privilégie de traiter qu’au niveau des états membres séparément. Sur la scène internationale, les fonctionnaires de Bruxelles n’ont aucun poids politique et ne font que de la figuration.

Mais je ne crois pas, néanmoins, au pire scénario pour la monnaie européenne — sa disparition. Car le bateau de l’euro est déjà parti beaucoup trop loin en mer et ne dispose plus de carburant pour revenir en arrière sans faire couler les économies des pays membres. Mais, cela étant, je suis plus qu’un eurosceptique. Non pas que je suis contre la réunion des pays occidentaux autour d’un centre européen — loin de là : l’histoire de l’humanité démontre que tout va vers la réunion des forces similaires qui ont la même vision des choses, des valeurs et des objectifs similaires.

C’est juste que le projet en sa version optimiste, l’image idéale — c’est une chose ; la réalité — s’en est une autre. En observant la « dégénérescence » ces dernières décennies et surtout depuis 2004, du beau projet européen initial, il n’est plus possible d’ignorer que l’Union européenne n’est devenue qu’une sorte d’hydre dysfonctionnelle, dont chaque tête a ses propres idées. Il est plaisant de constater que la Russie à elle seule a réussi à faire se resserrer ces têtes. C’est la peur, la haine et les phobies qui les ont rapprochés davantage que tout le reste du projet européen.

L’Eclaireur — Comment se porte l’économie russe au regard des sanctions mises en œuvre par les Occidentaux ?

Oleg Nesterenko — À court et à moyen terme, les retombées des sanctions occidentales contre l’économie russe sont relativement faibles. Du point de vue du niveau de vie de la large majorité de la population, l’effet de ces sanctions est tout simplement inexistantes. Cela étant, il ne faut pas être naïf : à long terme, bien évidemment, il y aura certains domaines d’activité qui souffriront jusqu’à un certain degré. Degré qui dépendra d’un grand nombre de variables.

En parlant des conséquences des sanctions occidentales contre la Russie, il ne faut pas perdre de vue le sens même du déclenchement desdites sanctions. Dans chaque business plan, il y a la présence obligatoire et fondamentale des notions de l’investissement et du retour sur investissement dans des limites temporelles prédéfinies d’une manière précise. La première bonne question à se poser est : est-ce que les sanctions sont parvenues à leurs objectifs fixés dans le temps et les ampleurs précalculées ?

Les faits sont connus, bien qu’ils soient soigneusement minimisés et déformés par ses auteurs, afin de se sauver la face : les objectifs visés par les sanctions déclenchées étaient l’effondrement de l’économie de la Fédération de la Russie qui aurait dû menerde facto, à la capitulation de la Russie dans le cadre du conflit en Ukraine. Le résultat de cette entreprise est un échec total. Il n’y a eu aucun effondrement. Il n’y a aucun effondrement aujourd’hui et il n’y aura aucun effondrement demain. En parler n’est que pures spéculations fantaisistes coupées de la réalité.

Les sanctions qui avaient les plus grandes chances de réussite ont été mises en place au tout début de la confrontation. Surtout celles de la seconde et de la troisième vague qui ont visé les fondements mêmes de l’infrastructure du système financier de la Russie, les capacités des acteurs publics et privés de lever des capitaux auprès des marchés financiers mondiaux, ainsi que la déconnexion de centaines de banques russes du système Swift, dont des banques « systémiques ».

Ces sanctions faisaient partie du business plan initial et ont été jugées pleinement suffisantes pour arriver à des objectifs préétablis de l’effondrement de l’économie russe dans des délais limités, inférieurs à douze mois. Toutes les autres vagues de sanctions, qui ont eu lieu par la suite et qui auront encore lieu à l’avenir, sont sans aucune mesure aussi dangereuses pour la stabilité économique et financière de la Russie et ne sont que des gesticulations assez chaotiques dues à l’effondrement du projet initial occidental.

« Les sanctions n’ont aucune chance d’arrêter la poursuite des opérations militaires russes en Ukraine »

Les retombées de ces actions sont-elles néfastes pour le pays à long terme ? La réponse est non. Je rappelle que ce n’est pas depuis 2022, mais depuis 2014 que la Russie fait l’objet d’importantes sanctions de la part du camp occidental. On ne parle plus du tout de ces sanctions « originelles » dans la propagande « atlantiste » ; et pour cause. Non seulement, l’économie russe n’a été nullement ébranlée malgré les jubilations de Barak Obama — « l’économie russe est en morceaux ! » au moment d’une importante, mais ponctuelle, chute du cours de la monnaie russe — mais en plus, les sanctions ont joué le rôle de catalyseur et ont grandement renforcé la souveraineté de l’économie nationale. 

Nul besoin de commenter les propos de Bruno le Maire du 1er mars 2022 sur l’anéantissement imminant de l’économie russe https://www.youtube.com/watch?v=Ntzacqlm-Ac, qui sont encore plus ridicules que ceux d’Obama et qui ne font que démontrer, une fois de plus, l’amateurisme flagrant de ce monsieur occupant un poste qui ne coïncide pas avec ses aptitudes et compétences professionnelles.

La nature a horreur du vide. Si dans les pays à capacités réduites de la coopération à l’international les embargos peuvent maintenir le vide sectoriel artificiellement créé, cela ne fonctionne pas vis-à-vis des grandes puissances dont les économies ne peuvent jamais être tenues dans l’isolement à long terme. Des alternatives au niveau national et international sont toujours mises en place.

Ainsi, les restrictions des importations alimentaires en provenance de pays qui ont soutenu les sanctions contre la Russie se sont traduites par la croissance et la consolidation, et de manière très significative, du secteur agroalimentaire. En seulement quelques années de sanctions, la Russie est passée de grand importateur de produits agroalimentaires à exportateur. D’autres secteurs sont en train de devenir autosuffisants et, au terme des hostilités russo-occidentales, deviendront quasi-impénétrables pour les acteurs économiques européens.    

Les entreprises des secteurs de l’énergie et de la défense contournent aisément les sanctions en refusant tout simplement d’utiliser le dollar américain dans leurs transactions internationales au profit de la devise russe et celle du pays partenaire. Ceci en accélérant par la même occasion le processus de la dédollarisation du monde, cette monnaie qui est devenue hautement toxique.

Dans le secteur financier, anticipant dès 2015 le risque d’être coupé un jour du système international de messagerie bancaire Swift contrôlé par l’Occident, la banque centrale de la Fédération de Russie a créé son propre système de transmission interbancaire, le système SPFS, ainsi que son propre système de paiement pour cartes bancaires, le système MIR. Les deux systèmes sont utilisables à l’international et sont déjà liés au système bancaire chinois Chinese Union Pay. D’autres pays vont rejoindre SPFS. Le grand outil de menaces et de chantage permanent du camp américano-centrique vis-à-vis du reste du monde d’être coupé de leur SWIFT n’est plus considéré comme une fatalité et un danger existentiel.

Parallèlement, aujourd’hui nous discutons très sérieusement non seulement de la création d’une nouvelle monnaie commune à des pays du Brics, mais également de la monnaie numérique : le rouble numérique. La monnaie sera un excellent moyen supplémentaire de se débarrasser de la contrainte des sanctions illégales, car elle pourra être utilisée sans faire appel aux services des banques qui elles-mêmes peuvent craindre de faire l’objet d’hostilités occidentales.

L’Eclaireur — Selon vous, l’Occident a donc plus à craindre, et notamment du retour de bâton de ses sanctions ?

Oleg Nesterenko — Les relations économiques russo-allemandes détruites, les retombées sur l’économie allemande par exemple seront dramatiques. L’industrie allemande, dont une belle partie est énergivore, est déjà en grande difficulté vu que ses coûts de production ont tout simplement explosé et que ses concurrents directs, non européens, en commençant par les Américains, n’ont pas les problèmes que les Allemands viennent de se créer. 

Dans l’Union Européenne qui est, en fait, la seconde grande cible collatérale des sanctions anti-russes américaines, la plupart des projets de coopération intracommunautaire dans les domaines scientifiques, technologiques et énergétiques sont déjà revus à la baisse. À moyen terme, les pertes totales de l’ensemble des pays de l’UE dues aux sanctions contre Moscou sont estimées à plusieurs centaines de milliards d’euros.

Quand j’ai parlé des restrictions des importations alimentaires en provenance des pays hostiles vers la Russie, il ne faut pas oublier que les agriculteurs européens y perdent des milliards d’euros chaque année et perdront, à terme, encore des dizaines de milliards, car le marché russe est fermé pour eux à très long terme. Et même dans un avenir éloigné, quand les restrictions russes seront levées, les parts du marché qu’ils pourront reprendre seront dérisoires par rapport à celles qu’ils ont eues par le passé.

Côté tourisme, en Europe, c’est surtout la France qui paie la facture. Il n’y a plus de tourisme entre la Russie et la France. Si vous consultez les professionnels du secteur de l’hôtellerie-tourisme du sud de la France, pour eux c’est désastreux, de même que pour le secteur de l’immobilier. Depuis 30 ans, le client russe était majeur en termes de chiffre d’affaires. Les mass medias cachent très soigneusement cette réalité.

Pour le secteur des énergies, ce n’est même pas la peine d’en parler. On connaît tous l’ampleur de la catastrophe. Catastrophe qui est tant bien que mal dissimulée par de gigantesques compensations de l’État faites en creusant davantage la dette publique déjà démesurée et qui ne sera certainement pas remboursée. 

« En économie comme dans les affaires, tout est une question d’alternatives. Et la Russie dispose d’alternatives que les pays de l’Union européenne n’ont pas et n’auront pas ».

À partir d’aujourd’hui, ce sont les États-Unis qui non seulement feront la régulation du coût de revient des industries énergivores, mais également prendront la décision du prix d’une baguette à la boulangerie ou de la facture de chauffage pour les ménages. Et ceux qui pensent que les Américains feront des cadeaux à leurs concurrents vassalisés que sont les Européens, qu’ils laissent tomber leur mauvaise habitude de rêver, cela ne leur réussit pas…

D’une manière générale, tous ceux qui ont suivi le projet américain subissent et subiront des conséquences négatives sur leurs économies, des conséquences bien plus néfastes que celles que la Russie connaîtra dans les années à venir. Car en économie comme dans les affaires, tout est une question d’alternatives. Et la Russie dispose d’alternatives que les pays de l’Union européenne n’ont pas et n’auront pas.

Pour que la situation change, notamment en France, la politique étrangère française doit changer de manière radicale. Mais avec la propagande relayée d’une manière très poussée par les médias mainstream et le conditionnement de l’électorat français, il est clair que même les futures élections de 2027 n’ont aucune chance de faire venir qui que ce soit au pouvoir qui permettrait une significative amélioration des relations avec la Russie.

L’Eclaireur — Pour vous, les trains de sanctions (le 11e actuellement) n’ont plus aucune efficacité ?

Oleg Nesterenko — Toute la gamme des sanctions sérieuses contrôlables par le camp atlantiste est déjà épuisée.

Parfois, au niveau des restrictions, l’occident tombe dans le ridicule le plus grotesque. Par exemple, l’une des sanctions mises en place était l’interdiction aux chats domestiques de participer à une compétition internationale en Europe. Je me suis déjà posé la question : pourquoi les oiseaux migrateurs n’ont pas encore été sanctionnés ? Si les Polonais ne le font pas encore, ils devraient commencer à les abattre à l’entrée de leur espace aérien…

L’une des principales sanctions mises en place est celle contre le pétrole russe. Quel est le résultat ? La Russie a vendu au premier trimestre 2023 encore plus du pétrole qu’avant même le début de la guerre en Ukraine.

L’embargo sur l’or russe ne fonctionne pas non plus. Et, cette fois-ci, je le regrette même… Car demain l’or jouera un rôle bien plus important dans l’économie mondiale qu’aujourd’hui. À la place du gouvernement russe, j’aurais grandement restreint les exportations d’or russe et depuis un moment. Il faut savoir que si les réserves nationales en or aux États-Unis et en Allemagne n’ont pratiquement pas bougé en volume depuis l’an 2000 — et en France elles ont même grandement diminué — en Russie, elles ont été multipliées par six sur la même période. Mais il est important de les augmenter davantage.

Côté sanctions sérieuses, il ne reste que celles qui passent par le chantage et les menaces des partenaires de la Russie. Mais vu qu’il s’agit à chaque fois d’éléments stratégiques, voire vitaux pour les pays visés, les chances de réussite sont proches de zéro.   

Aujourd’hui, on parle de sanctions contre l’énergie nucléaire, contre l’atome russe. Ces projets sont totalement irréalistes. Ce que veulent les responsables, ou plutôt les irresponsables de la politique européenne, ne marchera jamais. Les bureaucrates de Bruxelles exigent de la Hongrie, qui dépend grandement de l’atome russe, de l’abandonner. Or, pratiquement la moitié de l’énergie du pays vient d’installations nucléaires construites par les Russes. Et aujourd’hui, de nouvelles installations nucléaires sont en train d’y être construites afin d’accroître l’indépendance énergétique des Hongrois. Quand j’entends Von der Leyen demander à Orban de faire une croix dessus… Les pertes pour le peuple hongrois seraient gigantesques. En s’inclinant devant Bruxelles, ils reviendront trente ans en arrière. Et c’est de la pure fantaisie d’imaginer que le gouvernement hongrois fera preuve d’une telle folie.

Josep Borrell (le chef de la diplomatie européenne, NDLR) a également évoqué les sanctions contre l’Inde et les produits pétroliers russes raffinés dans le pays. La mise en place de telles sanctions serait une pure folie et coûterait très cher à l’Europe, car l’Inde dispose d’un grand nombre de leviers de représailles contre l’économie européenne.

Partie 3/3 : « En France, la liberté d’expression n’est qu’un récit pré-formaté et pré-conditionné »

Source : https://eclaireur.substack.com/p/en-france-la-liberte-dexpression

L’Eclaireur Pourquoi et qui a intérêt à faire durer cette guerre ?

Oleg Nesterenko — Je voudrais d’abord revenir sur la durée de la guerre…Les annonces sur la base des plans de Poutine de commencer et terminer la guerre en deux semaines ont été faites uniquement et exclusivement par les mass-medias et la propagande « atlantiste » dans le cadre de la guerre l’information qu’ils sont en train de mener vis-à-vis de l’électorat occidental. Faire attribuer à autrui des actions ou déclarations farfelues et ensuite, les discréditer en grande pompe, c’est l’un des outils basiques de manipulation des masses.

Du côté russe, jamais, pas une seule fois, une telle stupidité n’a été annoncée par quelqu’un. Pourquoi ?

Prenons comme exemple la guerre en Tchétchénie. Cette guerre a duré pratiquement deux ans, de 1994 à 1996. Et, en 1999-2000, des opérations supplémentaires ont été menées qui ont duré sept mois de plus, afin d’éradiquer le problème. En comparaison avec l’Ukraine, la guerre de Tchétchénie était menée sur un territoire minuscule et contre des forces qui étaient incomparablement plus petites et incomparablement moins armées que celles de l’armée ukrainienne dopée par l’Occident collectif durant plus de sept ans avant même la riposte russe de février 2022. Et on trouve encore des plaisantins qui parlent du projet de guerre en deux semaines. Non, la Russie n’a jamais eu l’idée de se prendre pour Israël face à l’Égypte dans la guerre du Sinaï…

Quelques mots sur la guerre en Tchétchénie qui est également méconnue ou, plus exactement, mise sous le tapis en Occident. C’était une opération antiterroriste, car en face c’étaient réellement des terroristes islamistes, porteurs d’idéologies qui n’ont rien à voir et qu’il ne faut pas confondre avec l’islam traditionnel qui régule d’une manière parfaitement saine la vie dans les pays musulmans de par le monde, y compris en Russie où la communauté musulmane est très importante. 

Beaucoup ignorent que près d’un tiers des citoyens de la Fédération de Russie sont des musulmans. Et ce sont des musulmans non pas venus d’ailleurs, mais des musulmans dont la terre de la Russie est la terre natale et historique pour leurs diverses ethnies. 

En ce qui concerne les islamistes indépendantistes tchétchènes, très largement influencés par des mouvances radicales de l’étranger, ils ont entamé dès 1991 la création de l’État islamique tchétchène d’Itchkéria (la République tchétchène d’Itchkéria) : avec l’instauration de la charia dès 1995, les lapidations, les décapitations publiques et autres éléments fort sympathiques d’un califat digne de ce nom. À noter que ces islamistes radicaux ont été directement et officiellement soutenus, une fois de plus, par la communauté occidentale bienveillante, dont la France, parallèlement à la reconnaissance de leur État islamique tchétchène par deux anciens grands amis sponsorisés par l’Occident : l’Afghanistan des talibans et la Géorgie de Zviad Gamsakhourdia.

En fait, non pas depuis hier, mais depuis 1944, et, surtout dans les trente dernières années, l’Occident « atlantiste » s’est montré prêt à soutenir le diable en personne, dès lors qu’il était soit russophobe et soit prêt à combattre la Russie. Le plus drôle c’est qu’en l’affirmant, je n’exagère que très légèrement.

L’Eclaireur — Revenons à la guerre en Ukraine… Cette guerre était-elle inéluctable ?

Oleg Nesterenko — La Russie ne pouvait pas ne pas entrer en guerre. Si elle ne l’avait pas fait, l’Ukraine serait devenue à moyen terme un territoire de l’OTAN. Je ne vous parle même pas des massacres vis-à-vis des populations du Donbass. Ceux qui vous diront que les ultranationalistes Ukrainiens n’auraient pas fait un massacre de masse mille fois supérieur à celui d’Odessa en 2014, s’ils avaient pris le contrôle des villes de Donetsk et de Lougansk, n’ont pas la moindre idée de quoi ils parlent. 

La purge totale de tout ce qui est russe ou pro-russe faisait et fait toujours partie des plans de Kiev. Et quand vous avez les trois quarts de la population de ces régions qui ne sont pas juste des anti-nationalistes ukrainiens, mais qui ont la détestation profonde du régime de Kiev et de tout ce qu’il représente — et je sais de quoi je parle — je vous laisse imaginer l’ampleur des massacres qui se seraient produits si la Russie les avait abandonnés à leur sort.

Tous les Ukrainiens ne sont nullement des ultranationalistes ou des néonazis, mais leur part en Ukraine est assez importante et est incomparablement plus importante que celle des ultranationalistes ou des néonazis en France. Par ailleurs, il y a une énorme différence entre êtes extrémiste marginal ou extrémiste ayant accédé au pouvoir d’un pays.

« En interdisant l’Ukraine d’entrer dans l’OTAN, la Fédération de Russie est en train de sauver le monde »

Le risque de l’escalade incontrôlée est grand si l’Ukraine intègre l’OTAN. Si Kiev lançait d’une manière unilatérale les hostilités pour prendre la Crimée, sans par exemple l’aval de Paris — et Kiev a parfaitement l’intention de le faire — la Russie déclarera la guerre à l’Ukraine. Elle déclarera la guerre à un pays de l’OTAN. Et, dans le cadre de l’article 5 de l’OTAN, Paris serait obligé, à moins de quitter immédiatement l’organisation, de faire la guerre à Moscou d’une manière ouverte et non pas par procuration comme elle le fait aujourd’hui.  Si cela arrivait, il serait quasiment impossible que la Russie ne procède pas par une ou plusieurs frappes ciblées avec des armes nucléaires tactiques. Ceci est clairement inscrit dans la doctrine militaire russe, il n’y a pas d’interprétation à faire. Et si à cette frappe nucléaire tactique il y a la moindre riposte de la part de l’OTAN, l’humanité connaîtra l’Apocalypse.

Pour ceux qui ne comprennent pas l’évidence : si la Russie n’était pas entrée en guerre en février 2022, après la purge du Donbass par Kiev, le prochain pas serait obligatoirement et inévitablement son entrée dans l’OTAN. Et, étant très encouragé par l’inaction de Moscou qui se serait limité à des déclarations de protestation — l’invasion de la Crimée, constitutionnellement territoire de la Fédération de Russie, avec la frappe nucléaire russe qui la suivra serait des événements aussi certains que deux plus deux égale quatre.

Je suis particulièrement étonné que les prétendus experts qui polluent les plateaux télé et dont la majorité souffre d’une forme grave de myopie analytique, soient dans l’incapacité de comprendre un fait pourtant clair : en interdisant l’Ukraine d’entrer dans l’OTAN, la Fédération de Russie est en train de sauver le monde. Je vais même dire une chose qui révoltera les soupirants atlantistes : la guerre en cours EST en train de sauver le monde. 

La question à poser n’est pas si la frappe nucléaire aurait lieu, mais qui sera la cible en premier pour calmer tous les autres qui se reposent sur la programmation neurolinguistique sur le bluff russe. Le « bluff » dont tout le monde en Europe a encore parlé le jour avant l’entrée de la Russie en guerre et qui, apparemment, n’a toujours rien appris à personne du côté de l’OTAN.

« Ce projet de “blitzkrieg” contre Moscou est devenu une guerre d’usure »

En ce qui concerne l’Occident collectif regroupé autour des États-Unis, aucun indice, économique ou militaire, ne montre que son implication dans cette guerre était prévue pour durer. Initialement, il était prévu de mettre la Russie en position d’agresseur puis d’y ajouter le paquet de sanctions qu’on connaît. Et, à l’époque, pratiquement tous les analystes « atlantistes » ont considéré que ces sanctions seraient suffisantes pour faire écrouler l’économie russe et mettre la Russie dans l’incapacité de continuer la confrontation.

L’idée était donc de lui imposer des conditions économiques insupportables, de faire se soulever les populations russes contre le pouvoir et ainsi faire effondrer la Russie. Résultat ? Les relations entre la Russie et l’Union européenne, dont l’industrie était viable et parfaitement concurrentielle vis-à-vis des États-Unis en grande partie grâce aux livraisons de l’énergie russe à de très bons prix, négociés et assurés par des contrats à long terme, ont été détruites. Et détruites à très long terme. Là, après tant d’années du travail de sabotage des relations Russo-européens, c’est une très grande victoire pour les États-Unis.

L’idée était également de mettre la Russie à genoux pour que, lors de la future guerre qui aura inévitablement lieu entre les États-Unis et la Chine, la Russie ne puisse se permettre le soutien considérable de la Chine sur les plans énergétique et alimentaire notamment.

Cela n’a pas fonctionné. La Russie s’est montrée beaucoup plus résistante, économiquement parlant, ce qui personnellement ne m’étonne pas, connaissant un peu le système monétaire, les actions régulatrices de la banque centrale russe et les réserves dont la Russie dispose.

Ce projet de « blitzkrieg » contre Moscou est devenu une guerre d’usure. Moscou a obligé les États-Unis et l’Occident collectif à faire une chose qui n’était pas prévue. Tous les problèmes qu’on constate aujourd’hui aux États-Unis et dans l’Union européenne liés à la guerre en Ukraine (les livraisons d’armes, les complications économiques, etc.) n’étaient pas prévus. Ils pensaient se serrer la ceinture pour quelques mois. Cela s’est passé autrement. Et ce sont les populations qui payent et qui vont payer encore très longtemps la facture.

L’Eclaireur — Reste-t-il une place pour la médiation après l’échec d’Israël et de la Turquie ? La Chine ?

Oleg Nesterenko — Quand on parle de médiation, Chine ou qui que ce soit, il n’y a aucun poids réel derrière. C’est juste un rempart entre deux parties, entre la Russie et l’Ukraine, mais un rempart qui n’est pas capable d’influencer qui que ce soit. Et même l’Ukraine n’a rien à faire dans de telles négociations. Une réelle négociation de paix n’est possible qu’entre la Russie et les États-Unis. Toutes les autres parties qui ont joué et qui joueront le rôle de médiateur ou de participants ne sont que des figurants.

Quand Emmanuel Macron, celui qui livre les armes et munitions qui tuent les Russes, parle de l’idée de se mettre en position de médiateur, j’ai du mal à comprendre ce qui se passe dans sa tête pour imaginer que Moscou acceptera ne serait-ce qu’un instant la folle idée de lui donner le moindre rôle dans les futurs pourparlers à ce personnage.

En disant qu’une réelle négociation de paix n’est possible qu’entre la Russie et les États-Unis, il faut souligner que si par le passé, par exemple lors de la crise cubaine, de la guerre en Corée, de la guerre au Vietnam, les États-Unis ont toujours eu une volonté de trouver des accords ou des consensus, l’administration à Washington a ces dernières années connu une certaine forme de dégénérescence politique. On constate qu’elle n’essaie même pas d’arriver au début d’un moindre accord. Et c’est une tendance très dangereuse. Si ceux qui ont fait installer Joe Biden au pouvoir et qui tirent les ficelles restent au pouvoir après novembre 2024, le futur du monde à moyen terme, je le vois très en noir.

C’est donc une question de volonté, pas de médiation. Pour Moscou, il y a une volonté, même si au début du conflit la Russie avait l’intention de changer le régime ukrainien. Mais, en constatant qu’une certaine partie des Ukrainiens veulent rester sous le régime actuel, qu’ils y restent…

Par contre, les territoires qui ont été toujours profondément pro-russes et dont la majorité des habitants ne veulent pas et n’ont jamais voulu vivre sous le nouveau régime ultranationaliste russophobe de Kiev — malgré les arguties proférées par les médias mainstream — ces territoires ne seront jamais laissés à l’Ukraine. De même, aucun arrêt des opérations militaires n’aura lieu du côté russe sans un engagement officiel de l’Ukraine de ne jamais entrer dans l’OTAN, car une telle action signifiera une future guerre nucléaire quasi inévitable pour des raisons que j’ai déjà évoquées.

L’Eclaireur — Cette guerre est aussi une guerre de l’information, ce qui est somme toute normal de la part des États, pas des médias dont le rôle serait, si ce n’est de faire la part des choses, de présenter les deux faces… Or on voit que l’information, si elle n’est pas fausse, est très sélectionnée dans les mass medias en France… Même chose en Russie ?

Oleg Nesterenko — Ici, on parle beaucoup de la liberté de parole. Je l’observe depuis vingt-cinq ans et je peux vous affirmer que la liberté de parole en France n’existe pas. Enfin, tout le monde a la possibilité de dire vraiment tout et n’importe quoi. Mais ce n’est pas cela la véritable liberté de parole. Il y a une vraie liberté de parole que si elle est fondée sur une vraie liberté de pensée. 

La différence entre la Russie et la France c’est qu’en France les « victimes » ne savent pas qu’elles sont des victimes. Elles pensent qu’elles bénéficient de la liberté de parole, qu’elles sont au courant de tout puisque tout le monde parle plutôt librement de tout. C’est complètement faux. Le danger existentiel à la liberté de pensée et à la liberté de parole qui en découle est, justement, dans la croyance ancrée du sujet en sa liberté. 

Le système de la gouvernance occidentale est passé maître dans le domaine de la chirurgie esthétique profonde sur l’esprit des masses sans laisser la moindre cicatrice qui puisse trahir le laborieux travail du conditionnement informationnel réalisé au quotidien sur les cerveaux des victimes. La « libre » expression des sujets opérés qui en découle n’est que le récit préformaté et préconditionné, le comportement individuel et collectif étant aligné sur les besoins des gouvernants.    

Il ne faut pas oublier que les médias français sont grandement financés par l’appareil d’État. J’ai rencontré des responsables de médias en tête-à-tête qui m’ont dit ne pouvoir en aucun cas se permettre de dire tout ce qu’ils veulent, surtout en matière de politique étrangère gouvernementale, sans risquer de perdre les subventions qu’ils reçoivent de l’État. C’est aussi simple que cela.

Sans parler [du fait] que la majorité écrasante des médias qui parlent des sujets internationaux n’ont strictement aucune réelle idée de ce dont ils parlent, car ils n’ont aucun de leurs correspondants sur place. Et ceux qui vont place savent déjà ce qu’ils vont raconter avant même d’y aller. 

Pour remplir leurs pages, les autres ne font qu’acheter les informations à des structures comme l’Agence France Presse, un organisme financé par l’État à hauteur de plus de 100 millions d’euros par an, soit un tiers de son chiffre d’affaires. L’AFP qui n’est qu’un centre de relais de la propagande étatique. À combien s’élèvera sa dotation d’État s’ils osent un jour ignorer la volonté de l’Élysée sur des informations traitant de politique étrangère ?

Joseph Goebbels, le patron de la propagande du 3e Reich, disait : « le mensonge dit une fois reste un mensonge ; le mensonge dit dix fois reste un mensonge ; le mensonge dit mille fois devient une vérité ».

« Les médias occidentaux font un excellent travail d’illusionniste. Moi qui aime le cirque, je ne peux que les applaudir ».

Comme je l’ai toujours dit à mes étudiants par le passé : pour avoir ne serait-ce que le début de l’aperçu de la vérité, vous devez consulter, au moins, trois sources d’information « amies », trois sources « ennemies » et trois sources neutres.

La liberté de pensée n’existe pas en Occident, car les mêmes informations répétées en écho sont prises pour de la vérité. Si l’oppression dans les dictatures se fait « à la hache », et c’est donc visible, gros comme une maison, en Occident, elle se fait « au scalpel », car il est important de faire croire aux électeurs à l’illusion qu’ils disposent de la liberté de parole basée sur la liberté de pensée. Les médias occidentaux font un excellent travail d’illusionniste. Moi qui aime le cirque, je ne peux que les applaudir.

Quand, dans quelques mois ou quelques années, il s’avérera que les informations diffusées par les médias ont été de purs mensonges, cela n’aura plus aucune importance : le projet sera déjà réalisé et classé.

En Russie, du fait que du temps de l’Union soviétique un seul organe décidait qui va dire quoi, les Russes sont naturellement méfiants vis-à-vis des flux d’informations. Ils savent très bien que ce qu’ils entendent sur les chaînes ou ce qu’ils lisent dans les journaux subventionnés par l’État n’est que la version officielle et qu’elle est toujours à nuancer. Et, surtout, les Russes ont une véritable alternative dans leurs sources. Concernant la guerre en Ukraine, les Russes, par exemple, ont une parfaite liberté et possibilité de consulter les informations ukrainiennes, car une partie relativement importante de leurs médias sont en langue russe. Les Russes ont donc accès aux informations des deux côtés des barricades. 

En Russie, peu de monde consulte la presse occidentale à cause de la barrière de la langue, mais le choix entre les médias d’État, les médias alternatifs, les médias de l’opposition et les médias ukrainiens est très important. Ainsi, le Russe moyen dispose d’un choix d’information plus important que le Français moyen. Et quand les Russes prennent des positions arrêtées, c’est bien en parfaite connaissance de cause.

L’Eclaireur — Parce qu’il n’y aurait pas de lavage de cerveau en Russie ?

Oleg Nesterenko — En e qui concerne la Russie — on vient de faire le tour de la réalité. Sans reparler du lavage de cerveau institutionnalisé en France, dont l’unique information relayée par les mass-medias est celle imposée par le camp « macroniste », si vous voulez parler du lavage de cerveau — il faut se tourner vers l’Ukraine. Je vous donne un exemple tangible sur l’Ukraine. Quand j’ai parlé des réfugiés de l’est de l’Ukraine, âgés de plus de 45 ans et qui sont en grande partie pro-russes, il faut bien dire que c’est tout à fait différent pour les moins de 30 ans. 

Depuis la disparition de l’Union soviétique, il y a un gigantesque lavage de cerveau institutionnalisé de la part de l’État ukrainien. Et ce lavage de cerveau s’est accéléré d’une manière exponentielle dès 2014. À l’école ukrainienne, tous les manuels ne sont pas juste patriotiques, mais bien ultranationalistes. Comme le disait bien Romain Gary : « le patriotisme, c’est l’amour des siens ; le nationalisme, c’est la haine des autres ». Si vous prenez un manuel de l’histoire ukrainienne, je vous assure que vous allez avoir les cheveux qui se dressent sur la tête — si vous êtes une personne raisonnable — car vous allez y trouver, par exemple, que les légions de la Waffen-SS sont des héros et que les Français sont, en fait, les descendants des Ukrainiens. Que si les Français de l’Antiquité s’appelaient les Gallois, c’est parce qu’ils sont originaires de la région de l’ouest de l’Ukraine qui s’appelle la Galicie. Non, ce n’est pas le délire d’un malade mental échappé d’un asile. C’est l’extrait d’un manuel officiel de l’histoire de l’Ukraine imprimé par le ministère de l’Éducation nationale de l’Ukraine. C’est exactement cela l’éducation nationale ukrainienne, surtout depuis 2014.

Je vous donne également l’exemple d’une famille de réfugiés d’Odessa, dont la mère âgée de moins de 50 ans est une amie et que je fais loger dans un de mes appartements près de Paris. Si elle et son mari, qui est resté bloqué en Ukraine, sont foncièrement pro-russes et haïssent le régime criminel de Kiev, leurs deux enfants âgés de 18 et 23 ans sont des russophobes et admirateurs des mouvances ultranationalistes ukrainiens. Et ils vivent dans la même pièce. Ayant des rapports tout à fait sains au sein de leur famille, les enfants sont, néanmoins, en totale opposition politique avec leurs parents. Et ces derniers me disent qu’il n’y a strictement rien à faire : l’école ukro-nationaliste a lavé les cerveaux de leurs enfants du matin au soir durant leurs dix années d’études. C’est devenu une maladie incurable.    

L’Eclaireur — Va-t-on vers une recomposition de l’ordre mondial que l’on voyait jusque-là dominé par les États-Unis ? De nouveaux équilibres sont-ils en train de se mettre en place ?

Oleg Nesterenko — Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les tentatives de résolution des conflits majeurs passent toujours par les Nations Unies, par le Conseil de sécurité. Jusqu’à présent, cela a plutôt marché. Mais aujourd’hui, il y a une très profonde recomposition de l’échiquier politique international et les institutions internationales qui ont été viables et fiables ne le sont plus.

Il est peu probable que, dans les années à venir, ces institutions auront leur mot à dire, surtout d’une manière décisive. Quant à la recomposition de blocs, elle est assez relative. Le bloc occidental restera le bloc occidental. Personne ne va y rentrer et je ne vois pas, à moyen terme au moins, quelqu’un en sortir. Les pays non occidentaux qui sont aujourd’hui sollicités par l’Occident collectif pour qu’ils prennent des positions hostiles à la Russie et, parallèlement, contre la Chine, comprennent parfaitement qu’ils ne font pas partie du camp occidental et ne sont que des outils.

Au début du conflit, face à la pression, le président pakistanais a répondu plus que clairement : « Nous ne sommes pas vos esclaves ! ». Il a dit à vive voix ce que les autres pensent, mais ne disent pas.

Les pays non occidentaux qui signent le projet américain ne le font que sous pression, parce qu’il y a toujours des intérêts derrière. Il y a notamment les prêts étatiques des institutions financières internationales contrôlées par l’Occident. Beaucoup de pays en voie de développement ne peuvent pas se permettre le luxe d’aller à contre-courant de la volonté des puissances occidentales.

Depuis février 2022 et la levée des masques des acteurs majeurs sur la scène politique internationale, le processus de recomposition de l’ordre mondials’accélère. Ce processus ne date nullement d’hier. Néanmoins, il y a une nette accélération avant tout non pas culturelle ou religieuse, mais idéologique, du monde occidental vis-à-vis du monde non occidental. 

La Russie a proposé une réelle alternative aux représentants du monde non occidental et cette alternative n’est pas basée sur l’entrée dans un nouveau bloc, mais sur les relations bilatérales, multilatérales et sur le principe de la non-ingérence. Si les experts occidentaux ont envie de me contredire, je les invite d’abord à fermer leurs bouches et ouvrir leurs oreilles — ce qu’ils ont souvent du mal à faire — et écouter attentivement les réactions du monde non occidental. Écouter, même si, traditionnellement, ils considèrent les habitants de ce qu’ils appellent avec mépris le « tiers monde », comme plus bêtes qu’eux. Ainsi, ils apprendront beaucoup de choses sur le sujet.

L’Eclaireur — La Russie au Soudan fait partie de cette stratégie de consolidation de ce camp non occidental ?

Oleg Nesterenko — Le Soudan est une question à part. Dans ce pays, la Russie a le projet d’une nouvelle base navale militaire russe qui sera la première, en dehors de la Russie, à ouvrir depuis la disparition de l’Union soviétique.

Les négociations entre Moscou et Khartoum ne datent pas d’hier. En 2017, l’ancien président soudanais, Omar el-Bechir, avait demandé la protection de la Russie contre les États-Unis. Il avait également demandé un partenariat militaire qui incluait la création d’une base navale.

On parle beaucoup du bellicisme du Kremlin, le méchant face aux gentils. J’aimerais un peu éclairer avec des faits ceux qui sont endoctrinés par la propagande atlantiste, même si je reste néanmoins très sceptique quant au résultat, car je dois reconnaître l’efficacité du lavage de cerveau par les mass medias occidentaux qui sont passés maîtres dans ce domaine.

Avant le déclenchement de la phase active des hostilités américaines contre la Russie qui dure depuis plus de dix ans, Moscou avait une politique plus que pacifiste. En 2002, la Russie a fermé sa base militaire à Cuba. La même année, elle a fermé sa base navale au Vietnam. Les bases militaires russes en Géorgie ont été fermées. La présence militaire au Kosovo, comme en Azerbaïdjan, a été supprimée. Jusqu’au déclenchement des hostilités par les Occidentaux contre la Syrie, la présence russe sur la base navale syrienne de Tartous, qui existe depuis les années 70, était vraiment symbolique. 

Le traité sur les forces armées conventionnelles en Europe (FCE), signé en 1990 à Paris, a été respecté par la Russie malgré les graves violations par l’OTAN. Et ce n’est qu’en 2007, quand il n’a été plus possible de tolérer les agissements illégaux de l’OTAN que la Russie a gelé sa participation, sans pour autant le quitter. Drôle de stratégie pour quelqu’un qui ne rêve que d’envahir les autres.

À souligner que ce n’est pas une Russie abstraite qui a supprimé toute cette présence militaire en dehors de ses frontières, mais vous savez qui ? Le grand méchant Poutine en personne.

Les prétendus experts du camp « atlantiste » peuvent raconter autant de balivernes qu’ils veulent à leur public naïf et crédule, les faits sont têtus. Jusqu’au moment où Poutine a compris que l’Occident américano-centrique n’a strictement aucune autre intention vis-à-vis de la Russie que de l’affaiblir au maximum, il était très ouvert et plus qu’amical envers ce dernier.   

Ce n’est qu’en constatant que malgré ses efforts tout au long des années pour développer des liens de bonne entente et de collaboration constructive, que l’Occident devenait de plus en plus agressif — une désillusion suivie d’une profonde réévaluation des rapports a eu lieu chez le chef de l’état russe.

La base navale au Vietnam a été rouverte. La base navale délabrée en Syrie a été élargie, renforcée et modernisée avec plus de 500 millions de dollars d’investissement. Très récemment, le 10 mai dernier, la Russie a quitté le FCE, dont elle avait gelé sa participation depuis 2007. Cette fois, elle le quitte définitivement, car le bénéfice du doute n’est plus possible quant à l’arrêt de sa violation par l’OTAN, violation qui perdure depuis plus de vingt ans.

Et le projet de la nouvelle base des forces navales russes à Khartoum au Soudan a vu le jour.

L’Eclaireur — Comme la base navale de Sébastopol, le Soudan est un point stratégique ?

Oleg Nesterenko — Il ne faut pas oublier que la mer Rouge est déjà contrôlée par l’Occident. Il y a les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie. Ainsi que le Japon. Et la Chine a également depuis 2017 une base militaire navale à Djibouti. Cette présence occidentale est logique au titre de la sécurisation de la zone de la mer Rouge, du Golfe d’Aden et du contrôle d’accès à l’océan Indien, vu les flux commerciaux et militaires qui y transitent. 

Les intérêts économiques de la Russie dans la région sont importants. Les Russes n’oublient pas non plus que les Américains ont également une base militaire à Diego Garcia dans l’océan Indien. Alors, l’intérêt stratégique de leur présence militaire au Soudan est parfaitement légitime.

Le projet au Soudan fait partie de la nouvelle doctrine militaire qui élargit la présence navale russe de par le monde depuis le début de la guerre en Ukraine. 

Comme je le disais, les premiers accords russo-soudanais datent de 2017. Ensuite, avec le renversement en 2019 d’Omar el Bachir, avec l’aide bienveillante de nos amis américains, ils risquaient d’être annulés. Depuis, un nouveau gouvernement a été nommé, et, malgré les pressions très importantes des États-Unis, l’accord russo-soudanais a été reconfirmé. Ce gouvernement provisoire a été renversé à son tour. Mais cela n’a pas changé grand-chose. L’accord n’a non seulement pas été annulé, mais, après une renégociation, définitivement confirmé et officialisé. 

Au Soudan, la Russie a toujours eu pour principe, d’une part, de construire des relations positives et constructives avec tous les acteurs majeurs de la politique soudanaise et non seulement avec la personne du chef de l’État et, d’autre part, de ne pas s’ingérer dans la politique intérieure du pays. Aujourd’hui, nous avons deux acteurs majeurs de la politique soudanaise qui sont en confrontation : le général Fattah al-Burhan face au général Hamdan Dogolo. Mais, malgré tout ce qui se passe sur le terrain, je ne considère pas que le projet de base navale russe soit en grand danger. Car il est trop bénéfique pour le Soudan, peu importe qui sera au gouvernail du pays demain.

Un tel projet ne pourrait être annulé que par une meilleure et sérieuse contre-proposition. Or, les Américains n’ont jamais rien proposé à Khartoum hormis leurs menaces traditionnelles de punir le pays pour leur partenariat avec les Russes. 

Dans tous les cas de figure, selon le droit international, un accord doit être ratifié pour entrer en vigueur. Si l’accord sur la base navale a été officialisé en janvier 2023 après des années de négociations, la ratification ne peut avoir lieu qu’à l’installation d’un gouvernement civil et d’un organe législatif, ce qui n’est pas envisageable à court terme. Néanmoins, selon les informations dont je dispose, le projet n’est nullement caduc et verra le jour quand la situation politique soudanaise se stabilisera.




Pourquoi je refuse les mois, semaines et jours thématiques et m’en tiens aux jours fériés traditionnels

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Philippe Sauro-Cinq-Mars

Depuis quelques années, il semble qu’il y ait une accumulation de mois, de semaines et de jours thématiques. Ne passe pas une semaine sans qu’on nous rappelle « C’est le jour de-ci », « c’est la semaine de ça » ou « Ah, c’est bientôt le mois de ça ». Des sujets les plus sérieux aux plus triviaux, il y a une telle accumulation que toutes ces thématiques en viennent parfois à se chevaucher dans un rythme incohérent.

Lancez-moi des tomates, mais j’ai toujours été extrêmement irrité par ces jours, ces mois et ces semaines thématiques : je ne reconnais que les jours fériés officiels. Tout le reste, je suis désolé, mais je ne suis pas du tout obligé de consacrer — même mentalement — une séquence de temps pour une cause particulière. D’autant plus qu’il y a prolifération et, de plus en plus, une injonction morale à s’y soumettre.

Le principe de jours fastes et néfastes est essentiel pour le bon fonctionnement d’une société : les peuples ont besoin de jours destinés au labeur, et d’autres aux célébrations/commémorations. Les deux types de temporalités devraient être le plus étanches possibles. Or consacrer une semaine entière ou pire, un mois entier à une cause, par-dessus les jours de labeur et même par-dessus les jours fériés est à mon avis un accaparement illégitime de la temporalité sociale… On va même jusqu’à forcer des employés à faire un acte (porter du linge de couleurs particulières, etc.) pendant leur labeur, ce qui est le comble de cette injonction dégradante à la soumission au dogme du moment.

D’autant plus que la fixation temporelle de certaines causes, justement, leur donne un aspect cultuel proche de la religion… Sans qu’on puisse s’y opposer. À la limite, les jours fériés religieux, se faisant en dehors des heures de travail, permettaient aux gens d’y participer ou pas… Ce n’est pas possible avec le mois de l’histoire des noirs ou celui de la fierté gaie : tout le monde est obligé d’embarquer et les entreprises sont les premières à alimenter le phénomène.

Et c’est sans parler qu’il n’y a aucune distinction claire entre les semaines/mois thématiques légitimes et celles qui ne sont qu’une idée corporative sortie de nulle part. Aujourd’hui, par exemple, c’était le deuxième jour du mois de la fierté — qui se déroule en juin, moins de deux semaines après le jour de la fierté, le 17 mai — mais c’était aussi le jour du beigne, alors Crispy Cream en donnait des gratuits. Il y a quelques mois, je suis tombé sur une publication au sujet de la « semaine nationale des dépanneurs » et on y encourageait les gens à remercier leurs commis de dépanneurs pour l’occasion…

… Non. Absolument pas. Je ne commencerai pas à agir en fonction d’un calendrier bourré des centaines de thématiques déterminées par des conseils d’administration venant de nulle part. Baissez mon crédit social ou ma cote ESG, rien à foutre de vos semaines de ci et de ça.

Vous croyez que j’exagère ? Voyons donc quelles sont toutes les thématiques attribuées au mois de juin, à ses semaines et à ses jours.

D’abord, le mois se décline dans les thématiques suivantes :

Mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer et au cerveau
Mois de sensibilisation au syndrome des anticorps antiphospholipides (SAP)
Mois de l’appréciation du livre audio
Mois de la sensibilisation à l’immunothérapie du cancer
Mois des survivants du cancer
Mois du patrimoine caribéen-américain
Mois de la sensibilisation à l’enfance
Mois des grands espaces
Mois de sensibilisation à la violence armée
Mois de la sensibilisation à la migraine hémiplégique
Mois du patrimoine immigré
Mois de la sensibilisation à la migraine et aux céphalées
Mois national de sensibilisation à la santé masculine
Mois national des pollinisateurs
Mois national des roses
Mois national des zoos et aquariums
Mois de la fierté
Mois de la sensibilisation au PTSD

Simplement en combinant les thématiques du mois de juin, on pourrait probablement résoudre l’ensemble des problèmes mondiaux… Mais il faut maintenant aller voir ses semaines thématiques, puisqu’encore une fois, toutes les semaines de ce mois sont consacrées à plusieurs thématiques de manière simultanée :

Semaine 1
Semaine verte | Semik
Semaine nationale du yaourt glacé
Semaine nationale de la pêche et de la navigation de plaisance
Semaine nationale du jardinage
Semaine nationale des bénévoles
Semaine du Negroni

Semaine 2
Semaine du scoutisme
Semaine internationale de la santé masculine
Semaine du drapeau national
Semaine nationale de la petite ligue de baseball
Semaine des travailleurs du secteur des déchets et du recyclage

Semaine 3
Semaine nationale de sensibilisation à la chèvre laitière
Semaine nationale du tennis
Semaine mondiale sans viande

Semaine 4
Semaine nationale du camping
Semaine nationale du pique-nique® (dernière semaine complète)
Semaine nationale de sensibilisation à la sécurité contre la foudre

Maintenant, nous arrivons à la liste la plus longue, puisque tous les jours du mois peuvent célébrer plusieurs thématiques différentes :

1er juin : Journée nationale de l’olive, Journée du dinosaure, Journée du gâteau aux noisettes, Journée d’Oscar le râleur, Journée nationale de l’alcool de contrebande.
2 juin : Journée du Rocky Road, Journée nationale des beignets, Journée des départs anticipés du bureau, Journée de la citoyenneté amérindienne
3 juin : Journée nationale des sentiers, Journée mondiale de la bicyclette, Journée mondiale du cidre, Journée nationale de l’œuf
4 juin : Journée nationale du fromage, Journée du chat, Journée internationale du Corgi, Journée des survivants du cancer
5 juin : Journée de la Constitution (Danemark), Journée mondiale de l’environnement
6 juin : Journée nationale du cinéma en plein air, Jour J
7 juin : Journée mondiale de la course à pied, Journée nationale des glaces au chocolat, Journée du magnétoscope
8 juin : Journée mondiale des océans, Journée nationale des meilleurs amis
9 juin : Journée nationale Donald Duck, Journée nationale de la tarte aux fraises et à la rhubarbe
10 juin : Journée nationale du pâté impérial, Journée des herbes et des épices, Journée du thé glacé, Journée nationale du rosé
11 juin : Journée du maïs en épi, Journée de la beauté de la vie
12 juin : Journée nationale du jerky, Journée nationale de l’amour, Journée des biscuits au beurre de cacahuètes, Journée des roses rouges
13 juin : Journée nationale de la machine à coudre, Journée nationale du désherbage du jardin
14 juin : Journée du drapeau, Journée internationale du bain, Journée nationale du Nouveau-Mexique, Journée mondiale du don de sang
15 juin : Journée de la photographie de la nature, Journée nationale des infirmières auxiliaires de carrière
16 juin : Journée nationale du caramel
17 juin : Journée nationale des légumes, Journée du strudel aux pommes, Journée mondiale de l’éboueur
18 juin : Fête des Pères, Journée nationale du luxe, Journée internationale du sushi, Journée internationale du pique-nique
19 juin : Journée nationale de l’horlogerie, Journée nationale du martini.
20 juin : Journée mondiale des réfugiés, Journée du chien le plus laid, Journée nationale de l’aigle américain, Journée de la randonnée avec un geek
21 juin : Journée internationale du yoga, solstice d’été, Journée mondiale de la musique
22 juin : Journée nationale de l’anneau d’oignon, Journée nationale du baiser, Journée nationale de l’éclair au chocolat
23 juin : Journée nationale du rose, Journée de la machine à écrire, Journée du chien au travail
24 juin : Saint-Jean, Journée nationale des pralines
25 juin : Journée nationale du poisson-chat, Journée Bourdain, Journée mondiale des Beatles
26 juin : Journée nationale du pudding au chocolat, Journée nationale du pudding au chocolat
27 juin : Journée nationale des lunettes de soleil, Journée du bingo, Journée du gâteau à la crème glacée, Journée de la fleur d’oranger, Journée Helen Keller
28 juin : Journée du Tau, Journée nationale Paul Bunyan, Journée du parchemin
29 juin : Journée nationale de l’appareil photo, Journée nationale du gaufrier, Journée du croustillant au beurre d’amande, Journée nationale du travail à domicile
30 juin : Journée nationale de la corvette, Journée internationale de l’astéroïde.

Comme on dit, trop, c’est comme pas assez. Nous n’avons simplement pas assez de jours dans l’année pour tout célébrer, alors dédier des mois entiers à quelque chose alors que nous n’en avons que douze tient carrément de l’arrogance. Ce n’est pas nécessairement que je m’oppose aux diverses causes présentées, ni même à l’organisation d’évènements à certains moments de l’année, mais je refuse catégoriquement d’attribuer aux mois, aux semaines ou aux jours une signification symbolique particulière (en dehors du calendrier traditionnel).

Vous vous adonnez à faire votre évènement un certain jour ou tout au long d’une semaine ou d’un mois ; ce n’est pas le mois, la semaine ou le jour qui, en eux-mêmes, sont dédiés à cette thématique, c’est simplement que vous organisez vos évènements thématiques à ce moment-là.

Vous ne volerez pas la temporalité traditionnelle pour imposer vos thématiques sur la société. À part Noël, le jour de l’an, Pâques, la Saint-Jean-Baptiste, l’Action de grâce, le jour du souvenir et peut-être quelques fêtes plus ludiques comme la Saint-Valentin, l’Halloween, les fêtes des mères et des pères, etc. Le reste du temps, je n’attribuerai jamais d’importance à quelconque thématique. Notre calendrier est déjà assez chargé, et quand l’on sait la signification des célébrations chrétiennes, ça devrait nous emplir d’assez d’empathie et de bonté pour le reste de l’année et dans tous les sujets. Pas obligé de la décliner en dix mille causes larmoyantes à longueur d’année.




La guerre totale contre Dieu

[Source : nicolasbonnal.wordpress.com]

« Guerre totale contre Dieu. Comment répondrons-nous ? Par l’alliance avec Dieu. » Texte écrit et envoyé par un lecteur, Maître Iurie Roșca (intellectuel chrétien et homme politique moldave) : « Toute la dynamique de la vie internationale des dernières décennies porte la marque frappante de Satan… La guerre totale menée actuellement contre l’humanité n’est pas le fait de « psychopathes », comme tentent de nous en convaincre certains dissidents du camp altermondialiste. Ces cercles occultes ne sont pas autonomes. Ils ont fait leur choix, ils ont choisi leur maître. C’est maintenant à notre tour de le faire. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard. S’il n’est pas trop tard. Christ nous attend. Viendrons-nous à lui ou peut-être est-il déjà en route vers nous? »

Nicolas Bonnal

Par Iurie Roșca

Toute la dynamique de la vie internationale des dernières décennies porte la marque frappante de Satan. Le processus radicalement dirigé contre l’homme — le mondialisme — ne peut être compris dans toute sa profondeur et sa complexité que d’un point de vue religieux.

L’assaut final des forces lucifériennes contre l’humanité a pris une ampleur sans précédent maintenant pour deux raisons principales.

La première. Le bannissement de Dieu de l’esprit collectif des masses a triomphé (Le fait que certains d’entre nous fréquentent encore des lieux de culte ne nous dispense pas de la pénétration dévastatrice d’une vision profondément matérialiste dans nos esprits, nous poussant dans un état de schizophrénie).

Deuxième. Les acquis de la techno-science, induits par les forces infernales de certains « scientifiques » diabolisés, permettent l’exercice d’un contrôle total sur les masses mondiales par un très petit groupe de personnes.

L’action subversive du serpent biblique contre l’homme ne s’est pas arrêtée un instant depuis la tentation d’Ève au Paradis jusqu’à aujourd’hui. En Occident, cela s’est manifesté à travers la Réforme, la Renaissance, le Siècle des Lumières, la Révolution française. Ainsi l’effondrement de la Modernité a tracé une ligne de dégradation continue de l’Humanité. Scientisme, Technolâtrie, Progressisme, Transformisme, Anthropocentrisme ne sont que quelques noms de cette maladie spirituelle mortelle.

Et si l’on croyait que l’Homme, la nature et la société pouvaient être refaçonnés à l’infini, nous sommes aujourd’hui arrivés au stade terminal de la diabolisation du monde. Elle se manifeste par la désagrégation définitive de l’harmonie et de l’équilibre dans le monde. L’agression contre l’Humanité, lancée avec une force dévastatrice, prend des formes telles que la liquidation de la famille, l’anéantissement de la maternité, le meurtre rituel des bébés à naître, le féminisme, la théorie du genre, la légalisation de la sodomie, la pédocriminalité, la sexualisation des enfants.

L’enchaînement des procédés de déshumanisation du monde et d’assassinats des masses anesthésiées par la télévision, Internet et la culture de masse inclut nécessairement le mythe du vaccinisme et le mythe du climatisme.

Les messagers du monde infernal, regroupés dans des organisations de type occulte ou visible, prêchent la fin de l’homme normal par la fusion du biologique et du technologique dans le corps humain. L’homme augmenté, imprégné de nanoparticules et de puces, est la « nouvelle normalité » vers laquelle les satanistes nous poussent. Gestion de la perception, modélisation du comportement, contrôle de l’esprit, modification de la mémoire, numérisation complète de la société et de l’homme — c’est déjà la réalité cauchemardesque dans laquelle nous sommes poussés.

L’accélération vertigineuse des rythmes d’atteinte de la phase terminale de l’humanité a acquis deux noms complémentaires, présentés comme des réalisations supérieures destinées à fonder une ère de béatitude généralisée : Technocratie et Transhumanisme.

La rapidité avec laquelle le programme diabolique des mondialistes est mis en œuvre est si rapide, et les conséquences de ces actions si désastreuses, que l’établissement du Nouvel Ordre Mondial devient une réalité quotidienne.

L’impasse dans laquelle est arrivée l’humanité face à ces dangers mortels est due à l’aveuglement spirituel induit par les milieux maçonniques d’abord en Europe occidentale, et aujourd’hui dans le monde entier contaminé par la maladie mortelle de l’occidentalisation.

Des militants politiques, des activistes civiques, des auteurs de livres, des chercheurs honnêtes, des journalistes indépendants cherchent à former une Résistance face à ce tsunami mondialiste, critiquant le Système de l’intérieur sans se rendre compte de la stérilité de leur propre effort. La matrice dans laquelle nous sommes plongés depuis des centaines d’années n’a été rien de plus que la phase de préparation de l’assaut final contre l’humanité, qui se déroule avec une force volcanique. On pourrait appeler ce piège intellectuel « matérialisme » ou « libéralisme » et on ne se tromperait pas.

Mais le nom correct pour l’état du monde aujourd’hui est le rejet de Dieu. Le diable savait comment travailler discrètement pour renverser la vision religieuse du monde. Aujourd’hui, l’homme considère son manque de foi comme une question de choix personnel. Il n’assume pas le rôle déshonorant d’un objet de manipulation par des forces extérieures à son propre esprit, de nature spirituelle.

D’où tous les échecs de l’analyse, aussi fine et savante soit-elle, des cimes intellectuelles qui cherchent à conceptualiser les réalités d’aujourd’hui et surtout à proposer des solutions pour éviter une fin fatale à l’humanité. Nos exercices intellectuels puérils sur la restauration de l’État de droit, de la souveraineté populaire, de la démocratie, des droits de l’homme, etc. c’est une occasion d’amusement spécial pour le diable. Il a su nous échapper des regards, nous faire croire à notre propre autonomie.

Restant captif du paradigme matérialiste qui induit l’autosuffisance humaine, sans référence à Dieu comme créateur du monde et à Satan comme son destructeur, notre lutte pour la survie est vouée à l’échec. Nous ne pouvons pas nous sauver de la catastrophe terminale qui roule sur nous à une vitesse croissante soit par la culture, soit par la science, soit par les méthodes de lutte politique offertes par l’État libéral.

La chance de survie du monde dans les conditions de cette agression d’une immense puissance destructrice ne réside pas seulement dans l’effort de réinformation, dans le courage civique et dans le démasquage des plans de l’élite mondialiste.

La force dévastatrice de cette agression ne réside pas seulement dans la concentration des ressources économiques, politiques, technologiques et militaires qui leur permettent d’avoir une domination totale sur le monde. Elle a un pacte avec le diable. Autrement dit, nos forces sont inégales. Ils se sont alliés à l’esprit des ténèbres, et nous restons seuls, c’est-à-dire une proie sûre pour eux.

Par conséquent, pour avoir une chance de survie, puis de victoire, nous avons également besoin d’une alliance qui nous rendra plus forts face aux ennemis de l’humanité. Et cela ne peut être qu’avec Dieu. Seul le créateur du monde et de l’homme est plus puissant que sa créature, le premier révolutionnaire qui est Lucifer.

Notre Dieu, notre sauveur, le Dieu tout-puissant nous attend. Il nous regarde avec pitié comme des orphelins sans défense devant une meute de loups.

La guerre totale menée actuellement contre l’Humanité n’est pas le fait de « psychopathes », comme tentent de nous en convaincre certains dissidents du camp altermondialiste. Ces cercles occultes ne sont pas autonomes. Ils ont fait leur choix, ils ont choisi leur maître. C’est maintenant à notre tour de le faire. Jusqu’à ce qu’il soit trop tard. S’il n’est pas trop tard.

Christ nous attend. Viendrons-nous à lui ou peut-être est-il déjà en route vers nous ? »

Iurie Roșca

03.06.2023

https://en.wikipedia.org/wiki/Iurie_Ro%C8%99ca

https://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A0%D0%BE%D1%88%D0%BA%D0%B0,%D0%AE%D1%80%D0%B8%D0%B9%D0%98%D0%B2%D0%B0%D0%BD%D0%BE%D0%B2%D0%B8%D1%87




Reiner Fuellmich : Aux côtés des Māori de Nouvelle-Zélande qui n’ont jamais renoncé à leur indépendance

[Source : truthcomestolight.com]

Par Reiner Fuellmich
source : Reiner Fuellmich Telegram channel
23 avril 2024




Transcription traduite :

J’ai une annonce importante à faire.

Je suis un être humain libre, indépendant, libre de penser et libre d’agir. Je décide seul de ce que je veux et de ce que je ne veux pas. Et je veux une vraie justice.

Les Māori de Nouvelle-Zélande sont eux aussi des êtres humains libres et indépendants.

Contrairement à tous les autres êtres humains, ils n’ont jamais perdu ou cédé leur indépendance.

Celle-ci est inscrite dans leur déclaration d’indépendance, « He Whakaputangaa », rédigée en 1835.

Leur tradition tout aussi indépendante, vieille de plusieurs centaines d’années, s’appelle Tikanga. Il est destiné à rétablir la paix pour les Māori et pour le monde entier.

Les Māori nous rappellent qui nous sommes : des personnes libres et indépendantes qui font leurs propres choix et qui ne laissent personne leur dire ce qu’elles doivent faire ou ne pas faire.

Mon ami et collègue Dexter Ryneveldt et moi-même, au nom du groupe international d’avocats, avons discuté pendant de nombreuses semaines avec des représentants du gouvernement Māori et d’autres personnes qui soutiendront cette initiative.

Nous rétablirons tous la paix pour les Māori et pour le monde. Car c’est la raison d’être explicite de la tradition tikanga, précisément pour ce moment.

Je suis Reiner Fuellmich et je suis aux côtés des Māori parce que nous aimons la vie.


Informations générales sur le peuple maori, extraites du site web Te Wakaminenga o Nga Hapu o Nu Tireni :

Sur le gouvernement Māori :

1. Qu’est-ce que le gouvernement Māori et quel est son rôle ?

Le gouvernement Māori est l’organe administratif de Te Wakaminenga o Nga Hapu o Nu Tireni. Le gouvernement Māori aide à mettre en œuvre les décisions prises dans le cadre du Te Wakaminenga o Nga Hapu o Nu Tireni national, ou d’un hapu wakaminenga.

2. Qu’est-ce qu’un Wakaminenga ?

Il s’agit d’une confédération ou d’une assemblée générale des tribus unies qui se réunissent pour prendre des décisions et élaborer des lois conformément à leur constitution nationale « He Wakaputanga o Tino Rangatiratanga o Nu Tireni 1835 » (Déclaration d’indépendance o Nu Tireni 1835).

3. Sous quelle juridiction le gouvernement maori opère-t-il ?

Le gouvernement maori relève de la « Native Māori Jurisdiction » (juridiction indigène maorie). Il s’agit de la juridiction de la première nation de Nu Tireni (Nouvelle-Zélande). Elle est également reconnue dans le droit impérial britannique antérieur et postérieur au traité.

4. Que sont les Māori ?

Les Māori sont le peuple indigène de Nu Tireni. Les Māori sont également le peuple des Premières Nations.

5. Pourquoi les Māori ont-ils droit à leur propre gouvernement ?

Les Maoris avaient leur propre gouvernement avant la signature de Te Tiriti o Waitangi. Le gouvernement Māori a été reconnu pour la première fois en 1805 et avant. Il est également reconnu dans le droit impérial britannique antérieur et postérieur au traité.


Message du gouvernement Māori d’Aotearoa Nu Tireni

Le gouvernement Māori d’Aotearoa Nu Tireni est l’organe directeur de la nation souveraine d’Aotearoa Nu Tireni, qui existait avant 1840 et continue d’exister conformément à la déclaration d’indépendance de 1835 (He Wakaputanga).

Basé sur quatre [4] piliers :

  • l’autodétermination
  • la souveraineté
  • L’élaboration de lois pour le commerce et la justice
  • Garantie par la Couronne britannique de protection et d’accès au Commonwealth en échange d’une coopération mutuellement acceptable sur un pied d’égalité.

La Nation Souveraine d’Aotearoa Nu Tireni accueille tous les hommes et femmes vivants d’Aotearoa Nu Tireni pour s’unir sous sa protection et son adhésion bienveillante à tous les droits de l’homme tels que décrits dans le Code de Nuremberg et la Déclaration de l’UNESCO sur la bioéthique et les droits de l’homme, y compris la liberté de choisir, d’être pleinement informé et de rechercher le bien-être et le bonheur. Nous rejetons toute forme de coercition et de manipulation.

Ensemble, unis en tant qu’hommes et femmes vivants et souverains d’Aotearoa Nu Tireni, nous rejetons les règles et le contrôle du gouvernement totalitaire actuel de la Nouvelle-Zélande, une société cotée à la Bourse de New York.

Cette société ne représente pas les aspirations et les valeurs des hommes et des femmes vivants de ce pays. Ignorer nos voix est une tentative insidieuse d’imposer une « nouvelle » normalité sans notre consentement.

Par conséquent, nous choisissons librement d’abandonner la société NZ susmentionnée et d’apporter notre soutien total à la nation souveraine d’Aotearoa Nu Tireni, à ses représentants et à son gouvernement élu, le gouvernement Māori d’Aotearoa Nu Tireni.

Lire la suite… [en anglais]

La Déclaration d’indépendance de la Nouvelle-Zélande, signée par un certain nombre de chefs Māori en 1835, a proclamé l’indépendance souveraine de la Nouvelle-Zélande avant la signature du traité de Waitangi en 1840 :



Barbouzeries, incarcérations abusives, inéligibilité : le Système au bord de la rupture ?

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]




Pourquoi des sociétés dites savantes accusent-elles à nouveau le Pr Raoult d’avoir traité ses malades et guéri la grande majorité d’entre eux ?

Par le Dr Gérard Delépine

Lors d’une tribune dans le Monde, une quinzaine de sociétés autoproclamées savantes (sur 4000 en France environ) attaquent une nouvelle fois le Professeur Didier Raoult pour l’usage de la chloroquine dans le Covid — alors que l’épidémie est terminée, affirmation y compris par l’OMS — . Elles ne regardent toujours pas les résultats avérés et publiés de longue date, de ce traitement précoce dans les pays qui l’ont adopté et « oublient » de mentionner leurs liens d’intérêts avec les firmes pharmaceutiques. Elles continuent à piétiner le serment d’Hippocrate en niant le devoir du médecin qui est de soigner.

Elles prétendent qu’il aurait pratiqué « le plus grand essai thérapeutique sauvage connu à ce jour », critiquant en particulier l’usage de la chloroquine « malgré la démonstration formelle de son inefficacité » et qu’il aurait ainsi « nuit aux malades et à la réputation de la recherche française ». Est-ce l’ignorance, la bêtise, la corruption et/ou la crainte de poursuites judiciaires, devant la mise à jour des effets indésirables et parfois mortels des injections qu’ils ont imposées par la manipulation sous prétexte d’absence de traitement, qui motivent leur démarche ?

Le but de cet article est de rappeler les résultats du traitement Raoult dans le monde réel, de préciser ce qu’est un essai thérapeutique, de souligner que le devoir du médecin est de traiter les malades et que le comportement récurrent de ces sociétés, vraisemblablement dicté par leurs liens d’intérêts et la peur qui monte devant l’évidence de la maltraitance par refus de soin et persuasion de la nécessité de l’injection, a gravement porté atteinte à la confiance des Français envers les médecins et la science.

En 2023, nier l’efficacité du protocole Raoult est antiscientifique

La science progresse par le doute fertile. Lorsque des faits avérés démentent une théorie scientifique du moment, celle-ci doit être abandonnée. Une société qui se prétend scientifique ne peut pas méconnaître les résultats avérés dans le monde réel. C’est pourtant ce qu’accrédite encore la croyance aveugle exprimée sans modération des signataires de la tribune du Monde en « l’inefficacité du traitement Raoult ». Ils paraissent ne pas avoir pris connaissance des données publiées par l’OMS mises en graphique par l’Université John Hopkins que nous leur rappelons ici (et publiées de longue date), ni de l’expérience clinique de nombreux de leurs confrères cliniciens dans le monde.

Trois pays (Algérie, Côte d’Ivoire, Sénégal) ont officiellement utilisé ce protocole de soins. Dans ces pays l’épidémie n’a touché qu’une fraction infime de leurs populations (100 à 200 fois moins qu’en France !).

De même, malgré la faiblesse de leur système de soins, leur manque de médecins et de médicaments, leur mortalité Covid par million d’habitants est 15 à 84 fois inférieure à celle de la France.

La plus faible proportion de personnes de plus de 60 ans des populations des pays subsahariens explique une partie de leurs meilleurs pronostics, mais, après correction des variations démographiques, la mortalité constatée de ces pays adeptes du traitement précoce du Pr Raoult reste 15 fois moindre que celle de la France. Proportion que confirme d’ailleurs l’Algérie où le pourcentage de plus de 65 ans est comparable à celui de la France, mais avec seulement 153 décès covid par million d’habitants contre 2530 en France.

Ces données officielles de l’OMS confirment donc totalement l’étude rétrospective des 30 000 dossiers médicaux de l’IHU de Marseille.

Comment des sociétés qui se prétendent savantes peuvent-elles ignorer ces chiffres de l’OMS tant sur les contaminations que sur la mortalité par million d’habitants ? Comment peuvent-elles nier ce qu’a affirmé dès le 30 mai 2020 Abderrahmane Benbouzid, ministre algérien de la Santé « son efficacité avec le rétablissement de 98,2 % des patients atteints, sur un total de plus de 16 000 cas traités » ?

Lorsqu’on considère les mortalités covid dans nos deux pays, on est horrifié et scandalisé par le sort imposé en France aux personnes âgées : privées de traitement précoce, séparées de leurs familles puis pour certaines assassinées au Rivotril.

En mai 2020, certains membres de ces sociétés pouvaient à la rigueur, être trompés par l’article frauduleux du Lancet Gate ou par des études biaisées qui inondaient les médias, mais 3 ans plus tard les données officielles publiées par de nombreuses agences sanitaires et par l’OMS ne permettent plus de nier l’efficacité spectaculaire du traitement précoce du PR Raoult.

Il faut être ignorant, aveugle ou de mauvaise foi pour continuer à le prétendre comme ils le font.

Ce que rapporte le professeur Raoult n’est pas un essai thérapeutique.

Un essai thérapeutique a pour but d’affirmer l’efficacité ou la supériorité d’un traitement. Pour être démonstratif, il doit comparer de manière prospective un groupe de malades traités à un groupe sans traitement actif (ne recevant qu’un placebo = groupe témoin). Pour s’assurer de l’absence de différence de facteurs pronostiques entre ces groupes, la répartition des malades doit être décidée par tirage au sort (= randomisation) ; pour éviter que le jugement des examinateurs soit perturbé par leurs préjugés, les critères retenus (end point) doivent être aussi objectifs que possible et évalués à l’aveugle (sans que les examinateurs ne sachent à quel groupe appartient le cas évalué).

Aucun de ces critères n’existe dans le rapport du Pr Raoult ; il ne s’agit pas d’une étude prospective, il n’y a pas d’élaboration et de suivi d’un groupe témoin, pas de tirage au sort, ni de jugement à l’aveugle, mais seulement l’analyse des résultats d’un protocole de soins comme doit le faire tout médecin rigoureux qui surveille ses malades.

Comment les signataires de ces sociétés savantes peuvent-ils ignorer ce qu’est un essai thérapeutique ?

Et que penser de la déclaration de Sylvie Retailleau, ministre de la Recherche, menaçant de « toutes les mesures nécessaires envers l’ensemble des signataires » de l’étude, évoquant « une provocation » avec des malades « traités en dehors de tout cadre d’expérimentation clinique et d’utilisation des médicaments, puisqu’utilisés hors autorisation de mise sur le marché » ? Ignore-t-elle que les prescriptions hors AMM sont légales et courantes en particulier en pédiatrie, ainsi que l’a rappelé l’OMS en 2020 ? Jérôme Salomon, l’ancien directeur général de la Santé avait d’ailleurs rappelé que la prescription de l’hydroxychloroquine était autorisée hors AMM.

L’éthique médicale interdisait au Pr Raoult de faire un essai sur le covid

Le devoir premier d’un médecin consiste à soigner ses malades au mieux de ses connaissances scientifiques et de son expérience. Lorsqu’il est persuadé de l’efficacité d’un traitement, il doit l’administrer à ses malades sans les inclure dans un essai qui priverait la moitié de ses malades du traitement efficace. Si ce traitement n’a pas encore été validé, il doit les surveiller de près ce qui a été fait par l’équipe de l’IUT de Marseille..

Seuls des médecins qui doutent d’un traitement peuvent éthiquement organiser un essai pour l’évaluer. Mais s’ils veulent le réaliser honnêtement ils doivent respecter scrupuleusement les indications (traitement précoce) et les doses utilisées par son promoteur ce qui n’a pas été fait dans les études des organismes officiels. Ils ont inclus des malades trop tard (afin de nier l’efficacité du traitement ?) et parfois administré des doses beaucoup trop fortes (pour faire apparaître une toxicité ?).

Et pourquoi ces sociétés n’ont-elles pas dénoncé l’absence d’essai rigoureux, le caractère dangereux et/ou l’inefficacité du Remdesevir, du Paxlovid, du Molnupiravir ou des pseudo vaccins covid ?

Ce n’est pas le Pr Raoult, mais certains membres de ces sociétés (les plus liés à Big Pharma) qui ont trahi la science par leurs mensonges permanents sur les plateaux télé et dans les médias et qui sont responsables de la perte de confiance de la population en celle-ci.

Mais pourquoi tant de mensonges et de haine ?

On ne peut pas imaginer que les signataires de la tribune du Monde ignorent ces faits établis. On doit donc s’interroger sur leurs motivations pour raviver une polémique qui ne peut à terme que les desservir.

Essayent-ils de faire oublier qu’ils ont été responsables de la promotion de médicaments inefficaces, parfois dangereux et toujours très coûteux et les propagandistes des pseudo vaccins inefficaces et parfois mortifères en particulier chez les enfants qui n’en avaient absolument pas besoin ?

La publication des résultats obtenus par l’IHU expose cruellement le scandale sanitaire qu’a constitué l’abandon des patients et l’interdiction faite aux médecins de les traiter que ces signataires ont contribué à orchestrer.


https://www.r7media.fr/2023/06/lettre-ouverte-pour-defendre-le.html

Lettre ouverte pour défendre le professeur Didier Raoult




Sortir la France du Nouvel Ordre Mondial

[Source : profession-gendarme.com]

Par Virginie Dornier

Dossier de présentation

[Illustration : Land Art « LIBERTE » — Franck Bonneau — Land Art & Co]

Ce Dossier est la présentation de l’ensemble du travail d’enquête réparti sur 7 Tomes où chacun d’entre eux vise à mettre en lumière la gouvernance de la franc-maçonnerie exercée insidieusement par l’ensemble des présidents de la Ve République (Constitution, Lois, symboles nationaux…). Il donne également diverses représentations anatomiques du cartel du Nouvel Ordre Mondial en se basant sur de nombreuses déclinaisons allant des mythes les plus connus à des organismes biologiques et parasitaires tels que le Mérule ou le Blob. Ce dernier, dont les diverses recherches scientifiques, l’engouement médiatique qui en fait la promotion notamment auprès du jeune public (vente libre) couplé avec les différentes données liées aux conséquences des injections nous interpellent.

[Note de Joseph : on connaît d’autant mieux un individu que l’on plonge dans son univers. Celui des élites mondialistes est largement imprégné d’occultisme et d’ésotérisme (kabbale, hermétisme, gnose, alchimie, astrologie, cartomancie, géomancie, divination, numérologie, symbolisme, sorcellerie, thaumaturgie, etc.]

Article 2

Version en vigueur depuis le 05 août 1995
Modifié par Loi constitutionnelle n° 95-880 du 4 août 1995 — art. 8

La langue de la République est le français.
L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L’hymne national est la « Marseillaise ».
La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple

Il est certains esprits dont les sombres pensées
Sont d’un nuage épais toujours embarrassées ;
Avant donc que d’écrire apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Surtout, qu’en vos écrits la langue révérée
Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
En vain vous me frappez d’un son mélodieux,
Si le terme est impropre, ou le tour vicieux ;
Mon esprit n’admet pour un pompeux barbarisme,
Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme.
Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin
Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain.
Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse,
Et ne vous piquez point d’une folle vitesse ;
Un style si rapide, et qui court en rimant,
Marque moins trop d’esprit, que peu de jugement.
J’aime mieux un ruisseau qui sur la molle arène
Dans un pré plein de fleurs lentement se promène,
Qu’un torrent débordé qui, d’un cours orageux,
Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
C’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmillent,
Des traits d’esprit semés de temps en temps pétillent.
Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ;
Que le début, la fin répondent au milieu
Que d’un art délicat les pièces assorties
N’y forment qu’un seul tout de diverses parties ;
Que jamais du sujet le discours s’écartant
N’aille chercher trop loin quelque mot éclatant.
Craignez-vous pour vos vers la censure publique ?
Soyez-vous à vous-même un sévère critique.
L’ignorance toujours est prête à s’admirer.
Faites-vous des amis prompts à vous censurer ;
Qu’ils soient de vos écrits les confidents sincères,
Et de tous vos défauts les zélés adversaires.
Dépouillez devant eux l’arrogance d’auteur ;
Mais sachez de l’ami discerner le flatteur :
Tel vous semble applaudir, qui vous raille et vous joue.
Aimez qu’on vous conseille et non pas qu’on vous loue.
Un flatteur aussitôt cherche à se récrier :
Chaque vers qu’il entend le fait extasier.
Tout est charmant, divin : aucun mot ne le blesse ;
Il trépigne de joie, il pleure de tendresse ;
Il vous comble partout d’éloges fastueux : impétueux.
La vérité n’a point cet air
Un sage ami, toujours rigoureux, inflexible,
Sur vos fautes jamais ne vous laisse paisible :
Il ne pardonne point les endroits négligés,
Il renvoie en leur lieu les vers mal arrangés,
Il réprime des mots l’ambitieuse emphase ;
Ici le sens le choque, et plus loin c’est la phrase.
Votre construction semble un peu s’obscurcir ;
Ce terme est équivoque, il le faut éclaircir.
C’est ainsi que vous parle un ami véritable.

Boileau, Art poétique, Chant I, v. 147-207

SOMMAIRE

  • NOTE AUX LECTEURS
  • REMERCIEMENTS
  • AVERTISSEMENT AUX DÉTRACTEURS
  • GUIDE POUR ABORDER L’ENSEMBLE DU DOSSIER

    • AVANT-PROPOS
    • COMMENT S’ARTICULE LE DOSSIER

      • Dossier de Présentation
      • Dossier 1
      • Dossier 2
      • Dossier 3
      • Dossier 4
      • Dossier 5
      • Dossier 6
      • Dossier 7
      • Dossier « annexes »

    • Les références
    • Bibliographie

  • MIEUX CONNAÎTRE SON ADVERSAIRE

    • INTRODUCTION
    • QUELQUES REPÈRES
    • LE NOUVEL ORDRE MONDIAL, LEUR ATTRAIT POUR LA NUMÉROLOGIE
    • LE NOUVEL ORDRE MONDIAL ET LEURS DIFFÉRENTES RÉFÉRENCES

  • L’ANATOMIE DU N.OM : DU LÉVIATHAN À LA BÊTE DE L’APOCALYPSE (VISION

    • INTERNATIONALE)
    • LE N.OM : LÉVIATHAN OU BÊTE DE L’APOCALYPSE
    • LE N.OM : UN SYSTÈME « FLUIDE »
    • LE N.OM : MONSTRE À 7 TÊTES

      • a) Les 7 Merveilles du Monde du N.OM
      • b) L’alliance : 7 Nouvelles Merveilles du monde moderne

    • LE N.OM : MONSTRE À 10 CORNES

      • a) Les 10 empires économiques mondiaux
      • b) Les 10 secteurs économiques mondiaux
      • c) Les diadèmes ou couronnes

    • CONCLUSION

  • SPÉCIFICITÉ FRANÇAISE : DE LA TARASQUE GASCONNE À LA PROSTITUÉE BIBLIQUE (LA VE RÉPUBLIQUE)

    • INTRODUCTION

      • a) La boîte de Pandore
      • b) La « fille » du Léviathan ou la Tarasque gasconne
      • c) La prostituée biblique : la France sur le trottoir depuis 1958

  • LE NOM SELON LE PRINCIPE BIOLOGIQUE DE LA SERPULA LACRYMANS (MÉRULE) ET DU BLOB

    • QUELQUES INFORMATIONS SUR LA SERPULA LACRYMANS OU MÉRULES

      • a) Phase 1 : « infestation exogène »
      • b) Phase 2 : « cycle de réplication » ou clonage du N.O.M selon le principe de la Mérule
      • c) Phase3 : Expansion du NOM selon exogène du NO.OM selon le principe de la Mérule

    • LE BLOB

      • a) Sommaire du Vikidia
      • b) Définition
      • c) Reproduction et cycle de vie
      • d) Sommaire du Vikidia

    • CONCLUSION
    • SYNTHÈSE

Note aux lecteurs

Vous venez de recevoir « Les dossiers » en version papier, par clé USB ou en dématérialisée. Avant toute chose, il est important de vous en expliquer la Genèse et son articulation puisque nous avons choisi de ne pas traiter le sujet crise sanitaire et le mandat actuel directement.

Pour bien comprendre la démarche, il faut expliquer qui nous sommes, pourquoi nous avons mis du temps à rédiger nos dossiers qui n’ont absolument rien à voir avec ce que nous avions envisagé initialement.

Nous sommes deux anciens salariés de l’industrie pharmaceutique. Me concernant, j’ai travaillé 17 ans dans le secteur du médicament. J’ai eu la chance de commencer ma carrière — avant l’an 2000, détail important — comme administrative au siège de ce qui était le premier groupe français de prestation de services. « Etait », puisque le consortium a fait les frais du système mondialiste et a littéralement « servi d’exemple » à l’ensemble des prestataires du secteur. Justement au moment où en coulisses les pouvoirs publics, les laboratoires, mais surtout le système dit globaliste et mondialiste mettaient en place l’ensemble des paramètres pour nous amener à la situation sanitaire et accessoirement politique actuelle. Tout ce qui est relatif au secteur de la Santé est traité dans le dossier conjoint.

Sur les conseils de ma hiérarchie et de mon mari, j’ai obtenu le Diplôme Universitaire de Visiteur Médical après un passage à la faculté de Pharmacie de Châtenay-Malabry. J’ai poursuivi ma carrière tant que déléguée médicale ville, d’abord prestataire multi produits (c’est-à-dire que dans mon portefeuille produits pour le compte de plusieurs laboratoires) puis j’ai fini par être intégrée dans un laboratoire français. Ce qui m’a valu une fin de carrière brutale et compliquée puisque j’ai directement fait les frais de la franc-maçonnerie. Je n’en dirai pas plus, à une exception près : mon expérience m’aidera tout au long de mon enquête. J’ai également une certification propre aux métiers de la recherche clinique qui m’aurait permis d’exercer le métier d’attachée de recherche clinique.

Bien que sortie du circuit depuis 2011, j’ai toujours gardé un œil sur le secteur. Partagée entre l’envie de « reprendre la sacoche » et la route pour exercer mon métier, tel que ma première entreprise le véhiculait (avec éthique et déontologie), et la défiance à l’encontre d’un milieu en totale mutation spécifiquement depuis les années 2000. Finalement, je n’ai pas réintégré l’industrie pharmaceutique, pour diverses raisons. Cependant j’ai toujours maintenu un intérêt certain pour ce secteur en continuant à me tenir informée et parfois même en envisageant un retour sur le terrain.

Depuis mars 2020, je n’ai jamais autant renoué avec la pharmacie ; mais pour la dénoncer. Quant à mon mari, il est de nous deux le plus expérimenté, et de très loin un exemple que j’aurai aimé suivre si ma carrière n’avait pas été empêchée.

Ce que je peux en dire d’un point de vue professionnel : 30 ans d’expérience en santé, trois ans d’études en médecine puis la rencontre avec l’industrie pharmaceutique. Une carrière exclusivement dédiée à l’information médicale. Ancien cadre sénior terrain pour un block Buster de l’industrie. Un homme pour qui l’éthique, la déontologie, la médecine faisaient sens. Un professionnel respecté par nos homologues et en qui les prescripteurs généralistes et spécialistes plaçaient leur confiance puisqu’il « parlait le même langage » : le patient avant tout.

Un homme qui a su se remettre en question et quitter le secteur du médicament pour le matériel médical et a eu le courage de faire valoir son droit de retrait dans son entreprise en refusant de se plier au dictat de l’état (pass et injection). Alerter sa hiérarchie en interne lui a valu la perte de son emploi. Il est de nous deux le plus expérimenté, un exemple que j’aurai aimé suivre si ma carrière n’avait pas été empêchée. Aucun regret, assurément.

Nous avons décidé de dédier nos compétences, nos connaissances du secteur de l’industrie pharmaceutique « de l’intérieur » et une bonne partie de notre temps pour dénoncer l’infamie que nous subissons sans exception.

Pour ma part, cela fait bientôt 24 mois. Étant désormais thérapeute en auto entreprise, autant dire que j’ai totalement remisé mon activité, y compris les emplois d’appoint que j’ai exercé le temps de remplir mon agenda.

L’ironie est bien entendu que les ¾ de nos proches sont parmi les plus radicaux. Masques, gel hydroalcoolique, poly injectés et injecteurs. Dialogue impossible, même — voir surtout — chez les soignants en exercice ou retraités qui ont perdu pied qu’ils soient de notre famille, ou d’anciens prescripteurs avec lesquels nous avons travaillé et qui pour certains étaient devenus nos amis.

Forts de ce constat, nous avons alors décidé d’enquêter et d’alerter avec une approche différente. Je me suis centrée sur ma commune et mon département. Recueillant les données de la préfecture, de l’ARS, communiquant sur les réseaux sociaux et surtout en allant directement confronter les représentants de l’état, en l’occurrence la mairie.

J’ai fini par porter plainte de façon nominative contre la maire de ma commune et certains adjoints ainsi que la police municipale. Plainte enregistrée et validée en trois semaines par le tribunal d’instance puisque mes arguments sont factuels.et locaux. Ayant déjà eu recours à la justice lorsque j’ai porté plainte contre mon dernier employeur, et compte tenu des éléments que j’ai mis à disposition du juge, c’est donc en qualité de Lanceuse d’alerte conformément à la Loi n° 2016-1691 du 09/12/2016 dite Sapin 2 ainsi que la Directive (EU) 2019/1937 du Parlement Européen et du Conseil du 23/10/2019 ma plainte a été enregistrée et que cela est mentionné dans le cadre des auditions avec la gendarmerie. Je vous donnerai plus de détails dans une partie du dossier.

Mais ce qui nous a motivés à enquêter et est à l’origine de cette compilation d’éléments à charge, ce sont les enfants. Et plus particulièrement le fait qu’il y ait eu une translation de nos compétences professionnelles dans le milieu scolaire. Translation non seulement de nos compétences auprès d’un public mineur qui deviennent des prospecteurs auprès de

leur famille et entourage, mais également incitation à l’exercice de la formation médicale qui est destinée aux adultes enseignants et encadrants. La formation médicale étant du ressort de professionnels laboratoires (médecins ou pharmaciens par exemple) qui forment les équipes terrain. Le tout validé par l’ensemble des acteurs concernés : ministères, les entreprises du médicament (LEEM) qui auraient dû réagir et empêcher cela.

Ce fut le point de non-retour pour nous, et nous sommes partis en quête d’informations complémentaires à toutes celles déjà conséquentes réunies par l’ensemble des alerteurs, connus ou non. Professionnels de la santé ou non, avec une audience ou non.

Notre unique volonté, apporter une nouvelle approche, un autre « angle d’attaque » qui permettra de créer des passerelles entre toutes les informations déjà partagées.

Remerciements

Je remercie chaleureusement les personnes qui nous ont soutenus. Franck Bonneau, qui nous a généreusement autorisés à utiliser l’une de ses créations pour illustrer les dossiers. Un grand merci à Mariannick et son fils Frédéric qui font partie de notre famille depuis 9 ans désormais ainsi qu’à ma belle-mère qui a toujours cru en nous. Merci à Lucie, Marie-Lou, Laurent, Sissi et tant d’autres qui nous ont encouragés pendant des semaines qui se sont transformées en mois.

Je remercie également, et vous comprendrez pourquoi dans la partie « Reine Blanche de l’échiquier », les gendarmes de ma commune ainsi que le Juge du Tribunal d’Instance qui a validé ma plainte à l’encontre de l’équipe municipale et la police municipale.

Nous remercions et saluons grandement l’ensemble des alerteurs qui ont su créer un élan de Résistance. Par leur engagement, leur ingéniosité, leur générosité, ces hommes et ces femmes nous ont maintenus hors de l’eau et continuent de le faire. Ils ont fait un travail colossal qui vous a apporté les éléments factuels sur la situation actuelle. J’ai eu le privilège d’échanger avec certains d’entre eux, et je salue leur courage, car pour ma part je n’aurai jamais pu. Je pense notamment à toutes les chaînes résistantes.

À titre personnel, je remercie — contre attente — toutes les personnes de mon entourage (famille, amis, collègues) qui à l’inverse nous auront tournés le dos parfois de façon extrêmement violente, tant dans les mots que dans les actes. Ainsi « dégagée » de tout affect, j’ai pu me concentrer exclusivement à l’enquête et la rédaction de ce dossier, puisque je le rappelle ici les ¾ de nos proches suivent la narrative et sont poly injectés. C’est là que « majeurs et vaccinés » prend hélas tout son sens… Nous sommes parents.

Enfin, j’ai une pensée particulière pour le Professeur Luc Montagnier et tous ceux qui nous ont quittés parfois prématurément (y compris parmi nos collègues à l’international).

Avertissement aux détracteurs

Dans ces travaux je vais aborder des sujets tabous, notamment la religion au sens large et pas seulement. Si d’aventure quelques « esprits » mal tournés avaient pour velléité de nous accoler des étiquettes telles que : racistes, antisémites, antimusulmans, antichrétiens, antihomo ou tout autre non-arguments, je préfère les prévenir :

• Pour les esprits mal tournés qui imagineraient que les trois hexagones qui ponctuent l’ensemble des dossiers soient en lien avec les sociétés hermétiques de type franc-maçonnique et que par conséquent je serai une opposante contrôlée : j’ai simplement choisi l’hexagone pour rappeler la forme de la France. Il ne s’agit en aucun cas d’une référence de près ou de loin avec les « 3 points » maçonniques avec lesquels j’ai eu maille à partir.

• « Racisme » : non recevable. Notre famille est Black-Blanc-Beur (Noirs, Blancs, métis, quarterons).

• « Antireligieux (juifs, chrétiens, musulmans…) » : non recevable. Notre famille est pluricultuelle : juifs, catholiques, musulmans, témoins de Jéhova, Bouddhistes, Athées… Et la plupart de nos amis médecins sont juifs. L’antisémitisme est non compatible avec le métier que nous exercions et les secteurs que nous prospections. CQFD. En revanche, toutes les informations liées aux religions sont argumentées et illustrées.

• « Homophobes ou apparentés » : non recevable, toujours pour les mêmes raisons.

• « Anti médecin/pharmacien » : non recevable pour toujours les mêmes raisons. Premièrement, des « blouses blanches » dans notre famille il y en a… beaucoup (en activité ou retraités) des aides-soignants aux médecins spécialistes. Deuxièmement, ni mon mari ni moi ne « crachons dans la soupe ». Nous défendons la pratique de la médecine et la pharmacie propre contre le système mérulaire.

Dans notre famille, jamais une croyance religieuse, la couleur de peau, ni même les « couleurs » politiques ou le statut social n’ont été des problèmes. Et si toutefois nous sommes en désaccord avec certains proches (famille, amis, ex-collègues) ce n’est pas pour ces « non arguments », mais bel et bien pour et à cause de « la crise sanitaire » qui aura emporté dans une psychose généralisée certains proches.

Quoi que me concernant, je le reconnais, être praticienne en hypnose et médium de surcroît, et ne pas avoir réintégré l’industrie pharmaceutique ou un schéma professionnel normatif en a dérangé quelques-uns parmi ces mêmes proches aujourd’hui poly injectés. Ajoutez à cela le fait qu’avec Jean-Pierre, mon binôme de mari, nous soyons Lanceurs d’alerte… C’est leur problème, pas le nôtre.

La vérité est non négociable. L’incorruptibilité aussi. Nous avons été formés au respect de l’éthique et de la déontologie, nous entendons bien continuer ainsi. Notre seul objectif : que nos travaux, nous le souhaitons de tout cœur, apportent des points d’appui pour les professionnels du droit, des gardiens de la paix, des enseignants, des professionnels de la Santé, des politiques non corrompus et à vous tous… y compris ceux qui sont encore dans le déni.

GUIDE POUR ABORDER L’ENSEMBLE DU DOSSIER

Avant-propos

Ce dossier dans son ensemble a pour but d’apporter un autre regard sur la situation que nous subissons. Il est le fruit de nombreuses recherches et enquêtes transversales puisqu’il n’aborde pas directement la crise sanitaire ni même le quinquennat qui s’achève.

L’objectif était de trouver des arguments et des « faisceaux d’indices » mettant en lumière l’orchestration de l’ensemble des acteurs et spécifiquement ceux de la Ve République pour dilapider la France et créer un terreau propice à la mise en place d’une gouvernance mondiale scientiste. Débusquer des informations complémentaires qui pourraient aider non seulement les personnes conscientes de la prise de pouvoir tyrannique, mais aussi, et peut être même surtout les personnes qui refusent tout dialogue concernant l’actualité.

L’élaboration du dossier n’a pas été chose facile dans le sens où nous avons dû à maintes reprises en repenser le fond et surtout la forme. Il fallait trouver une articulation logique pour ordonner l’ensemble des informations que nous avons recueillies et, autant faire se peut, aborder les événements actuels d’une manière différente et cohérente.

À mesure que nos recherches progressaient, il a fallu nous adapter d’autant plus que sont abordés des sujets peu connus, voir totalement abstraits pour nombre de personnes et même tabous. Considérez chaque partie qui constitue l’ensemble de nos travaux comme des pièces d’un puzzle. Affirmer que la franc-maçonnerie et apparentés sont les réels dirigeants de la France est une chose. Trouver les faisceaux d’indices pour le démontrer en est une autre. Toutes nos investigations n’ont visé qu’à démontrer cela et pour ce faire, rien de mieux que de partir de leurs croyances, symbolisme et culte.

Comment s’articule le Dossier ?

Il s’agit d’un Dossier « à tiroirs ». D’un côté, vous avez le fruit des enquêtes menées par mon mari : « Santé Publique, Bien commun, nanomédecine ; La servitude érigée en raison d’état ». Son travail est exclusivement basé sur la Santé. Il a exhumé des Avis, des textes, des lois, une chronologie et mis en lumière l’ensemble du système mafieux où Politique et laboratoires pharmaceutiques œuvrent de concert pour mettre en place le Nouvel Ordre Mondial. Si l’approche plus vaste mettant en évidence les pratiques occultes de la franc-maçonnerie et autres sociétés hermétiques, rites sacrificiels politiques ne vous est pas familière, je vous encourage vivement à commencer par cet opus.

De mon côté, je me suis concentrée sur le système parasitaire de type Serpula Lacrymans — ou mérule — pour cerner initialement « l’Organisation » et l’orchestration de la crise sanitaire. La plus grande difficulté a été de trouver un titre pour le dossier. Nous l’avions intitulé ce « Projet FFMOS » pour Fédération Française Métropolitaine et Outremer Souveraine. Somme toute, nous n’étions pas convaincus et surtout nous ne voulions pas être confondus avec d’autres mouvements plus politisés alors que notre objectif est tout sauf de cet ordre.

Et puis, au fil de nos enquêtes, ce qui est ressorti c’est la perte ou plutôt le vol et l’inversion de valeurs communes à tous et toutes quel que soit l’époque où le lieu de vie. Depuis nos plus lointains ancêtres jusqu’à notre époque et pour les siècles à venir sur tous les continents. Des valeurs qui devraient être non négociables que sont la Dignité, l’Équité, l’Universalité et la Solidarité. Il s’avère que l’acronyme donne DéUS.

Après, FFMOS « trop politisé » et DéUS « trop religieux », ou « sortir de la matrice » trop filmographie ; j’ai opté pour les valeurs. Après tout, le camp d’en face utilise et nous fait utiliser à mauvais escient les mots Liberté, Égalité, Fraternité ; nous faisant croire en des principes et valeurs humainement recevables alors qu’il n’en est rien.

Je ne pensais pas que ce dossier serait aussi vaste et conséquent. À maintes reprises j’ai dû en modifier son « squelette », pour finalement aboutir à la version finale. Notez que, vous aurez beaucoup de sujets divers voir de prime abord « non congruents ». J’ai dû chercher un maximum de faits, de faisceaux d’indices qui attestent de la mainmise des sociétés occultes sur notre pays depuis des décennies et même des siècles.

Mon approche est donc pluridisciplinaire. Je m’appuie avant toute chose sur « leurs croyances, leurs rites » en cherchant des preuves matérielles qui attestent de la véracité de l’enquête. C’est triste à admettre, mais nous sommes immergés dans un système occulte. L’affirmer est une chose, le démontrer c’est indispensable, je le répète, mais c’est indispensable. C’est la raison pour laquelle j’ai tenu à apporter un maximum d’illustrations (schémas, photos, dates, références politiques, historiques, religieuses et évidemment des éléments scientifiques puisque nous avons par recoupement défini une chronologie pour les années à venir).

Ont été traduit et décrypté un nombre conséquent de textes : des passages de la Bible, des discours et allocutions de politiques, des peintures maçonniques et autres symboles. J’ai dû également étudier de près certaines lois (loi 1901 et loi 1905) et bien sûr notre Constitution. Mais pas que.

Ce dossier a pour vocation de vous démontrer que c’est l’ensemble des politiques de la Ve République qui est à dénoncer ; pas uniquement « cette présidence ». Si des plus anciens il ne reste plus grand monde, nous avons encore suffisamment d’acteurs majeurs en exercice ou sortis du circuit pour les traduire en justice. En réalité, vous le constaterez c’est bien plus vaste, cependant il me fallait faire des choix.

Ne soyez pas étonnés si je n’aborde que très peu le Sarscov2 ou la « crise sanitaire ». Mon enquête étant axée sur ce qui a mené notre situation actuelle, je ne traite de ce sujet — y compris le gouvernement actuel — que sur la base d’un système plus vaste.

Ne soyez pas non plus offusqués si je dénonce l’ensemble des religions en m’appuyant sur des comparaisons factuelles comme notamment « le Nouvel Ordre du Monde » de la Genèse versus le « Nouvel Ordre Mondial » actuel puisqu’en réalité les élites n’en sont pas à leur premier coup d’essai.

Tout étant intriqué, la difficulté a été pour moi de donner une couleur, un thème spécifique à chaque partie du dossier, le challenge étant d’aborder le modus operandi des sociétés hermétiques en restant centrée sur le factuel, le démontrable et ainsi éviter de ne définir que l’aspect rituel, l’occultisme qui pour nombre de personnes s’apparente à des fantasmes.

Ainsi, chaque chapitre — devenu dossier à part entière — aborde un sujet particulier. Ils sont autonomes et peuvent se lire indépendamment. Cependant, il existe une certaine logique dans l’organisation et la mise en place des informations. Logique résumée en pages suivantes.

Dossier de présentation :

Celui que vous avez entre les mains vous donne la physionomie, l’anatomie du « Nouvel Ordre Mondial 2 .0 ». Il ne s’agit pas ici de reprendre les études faites et partagées par des experts, mais de vous présenter les mondialistes sous un prisme différent.

Si historiquement, il est coutumier de les comparer à une pieuvre, je me suis vite rendu compte que cela n’était pas exactement le reflet de la réalité. Trop restrictif. Et surtout, la « base 8 » n’est pas suffisamment et directement présente pour être significative et le reflet de la réalité. Néanmoins, cette base 8 existe et est non négligeable (les octets en informatique en sont un exemple) et vous verrez dans le déroulé du dossier ce qui se cache derrière ce chiffre « concrètement ».

J’ai donc été amenée à rapprocher le système mondialiste d’organismes vivants bien différents d’octopussy. Une fois que l’on connaît le système parasitaire comparable, il est plus facile ensuite d’aborder son mécanisme d’action.

Parallèlement, conformément au fil rouge décrit précédemment, je me suis penchée sur des analogies plus mythiques, voir mystiques et religieux et qui reprennent les rituels et le culte commun à l’ensemble des mondialistes.

Dossier 1 :

Aborde le système parasitaire ou mérulaire franco-français. Pour ce faire, j’ai défini les contours historiques et politiques en axant sur le système félon et spécifiquement en montrant le mécanisme « unicellulaire » de la Ve République. Dans ce dossier je tire des liens entre le rôle de chaque président de notre République actuelle, et chaque phase du mérule.

Mais, j’y développe également des similitudes avec un passage biblique : l’Apocalypse de Jean, non pas de façon théologique, mais clairement géopolitique. C’est troublant et pertinent. L’ensemble des gouvernements qui se sont succédé depuis Pompidou jusqu’à nos jours sera remis en exergue afin de commencer à démontrer « le système mondialiste » et la préparation minutieuse de l’ensemble des présidences pour démanteler notre pays.

Dossier 2 :

Une fois le cycle du mérule intégré, j’ai pris le pli de placer la chronologie des événements marquants en France et à l’international selon un principe de comptage des mondialistes (francs-maçons et apparentés). Il s’agit d’un découpage en 7 ans. Ces 7 années étant elles-mêmes scindées en 2 phases. Ce dossier est répétitif dans la présentation, puisque je le débute le 1er janvier 2000 jusqu’au 31 décembre 2021. Cependant, il a le mérite de rafraîchir la mémoire et de m’avoir permis d’y incorporer des informations « à charge », toujours en lien avec les sociétés hermétiques de type franc-maçonnique : des liens avec les attentats en France et à l’étranger, les implications réelles des politiques français dans les actes terroristes notamment l’intrication avec le Mali bien d’autres informations somme toutes que nous avons choisi pour mettre en avant les rites maçonniques couverts par des événements officiels tels que des inaugurations ; mais qui sont en réalité des actes cultuels et des mystifications à la vue de tous.

Dossier 3 :

Dans la continuité des dossiers précédents, sont amenés des éléments et informations complémentaires qui devraient donner des sueurs froides aux mondialistes français « tout corps d’état ». Parmi les éléments, par exemple, je vous donne des informations qui attestent du fait que le Consortium République Française a été cédé à l’OMS en mars 2020 et est devenue un Dominion de l’Organisation Mondiale de la Santé. Que le VRP première classe n’est nul autre que Jean Yves le Drian qui en échange de ses bons et loyaux services à obtenu le fief Bretagne. Mais aussi que la gestion de la crise sanitaire a été calquée sur le « Plan France Ebola » commandé par Emmanuel Walls à Jean-François Delfraissy en 2014, alors qu’il existe un autre plan d’action visant à prendre en charge des épidémies de type coronavirus ou d’autres catastrophes sorti la même année. D’autres informations « à charge » sont présentes dans ce dossier, comme le rôle des « immortels », à savoir l’Académie de la Morale et de la Politique et bien d’autres choses encore. Je mettrai en lumière ces autres « acteurs » — bien discrets — qui ont largement contribués à la mise en place d’un régime autoritaire de type Dominat Romain, cette Académie de la morale et de la politique » qui a travaillé durant l’année 2020, à la demande d’Emmanuel Macron, sur un seul thème : « le pouvoir ». Enfin je vous donnerai également des pistes pour identifier, trouver et apporter des éléments à charges.

Il s’agit ici de la partie la plus chronologique quant à la mise en place de la politique d’Emmanuel Macron, version coulisses. Celle qui devrait donner des pistes de recherches complémentaires pour les professionnels du droit, mais aussi les acteurs politiques qui s’opposent au « gouvernement de façade » actuel et à toutes personnes qui ont besoin d’arguments tangibles pour démontrer l’orchestration des décisions.

Je vous donnerai et partagerai également d’autres informations concrètes et retours d’expériences sur le terrain comme, par exemple, le fait que ma plainte auprès du tribunal d’instance n’ait pas été déboutée.

Dossier 4 :

Il traite de l’un des idéaux maçonniques : la ruche et le système pyramidal qui en découle et réciproquement. Dans ce dossier je vous apporte des éléments de compréhension sur le principe de l’Eusocialité (mode sociétal des insectes de type hyménoptère comme les abeilles, les fourmis et a fortiori les « guêpes maçonnes »). Pour mener à bien cette partie, j’ai dû remonter plus loin dans notre Histoire, au siècle des Lumières, puis revenir à notre actualité et le modelage social ou sociétal auquel depuis des siècles les francs-maçons se sont attelés pour préparer le Nouvel Ordre Mondial.

Dossier 5 :

En écho aux propos tenus par Emmanuel Macron, ce dossier ou chapitre aborde le Système Jupitérien. Cette partie est complexe. Y sont abordées des informations mythologiques et mythiques, historiques, et politiques (entre autres). Et vous verrez que la Loi 1905 de séparation de l’église et du pouvoir politique a largement été remaniée, y compris depuis l’investiture d’Emmanuel Macron.

Dossier 6 :

Ce chapitre quant à lui est centré sur la parèdre (jumelle et épouse) de Jupiter selon la mythologie grecque. Le thème est simple : rechercher les symboles cachés francs-maçons et significations réelles de nos emblèmes nationaux. Sujet passionnant puisque je décrypte le Grand Sceau de France, l’hymne national — entre autres — mais depuis les coulisses. Et l’envers de décors et révoltant.

Dossier 7 :

Il s’agit essentiellement de mettre en avant la signification de certains symboles franc-maçonniques et/ou religieux. Mais aussi de donner des informations vérifiables évidemment sur certaines réalités telles que : ce qui se cache dans les textes dits sacrés.

Je préfère vous avertir, dans ce dernier dossier, très conséquent tant sur les thèmes que les nombres d’éléments traités, j’y aborde des sujets difficiles. À la fois par le biais des liens philosophiques, religieux, scientifiques.

Je vous décrypte en partie seulement la réalité de certaines peintures maçonniques, le sens des piliers Boaz et Jaquin (mais pas la version édulcorée et rabatteuse en vue de se faire une virginité et recruter des apprentis), j’y ajoute même des perspectives scientistes sur l’une des volontés cachées des injections biochimiques avec bien entendu des démonstrations.

Dossier « annexes » :

Nous avons complété nos enquêtes avec un dossier annexe. Étant donné le nombre de ressources que nous avons eu à traiter, vous apporter des éléments autrement qu’en citant les références nous a semblé opportun. En effet, il faut comprendre que par références nous parlons de plusieurs centaines, de diverses natures et sous divers formats.

Les références

Vous constaterez que les dossiers sont riches d’illustrations. J’ai opté pour ce format pour appuyer les informations que partagés. Elles sont de natures très variées (photos, schémas, tableaux…), mais permettent une meilleure compréhension, surtout lorsque des sujets touchant au symbolisme, à l’ésotérisme (ou occultisme) des mondialistes sont mis en avant.

Cela explique le volume de l’ensemble de l’enquête.

Il y a également de nombreux apartés étymologiques puisque l’une des « armes » de manipulation massive utilisées par les mondialistes est justement l’écart-type entre leur manière de communiquer et l’appauvrissement de connaissances en vocabulaire de plus en plus généralisé. Vous constaterez qu’ils manipulent les mots avec autant d’aisance que des chercheurs les tubes à essai.

Quant aux références — proprement dites — il m’a été compliqué de les inscrire de façon académique et conventionnelle. Comme c’est le cas pour le Dossier conjoint. La plupart figurent en fin de pages, mais il faut bien comprendre que pour un seul sujet donné, il a été nécessaire de chercher parfois sur diverses ressources, divers articles de journaux (français et étrangers).

Prenons l’exemple de la Constitution de la Ve République : pour l’aborder, il aura fallu travailler sur la version initiale de 1958, en faire une analyse point à point (article/alinéa), en traduire la signification « au réel » dans le contexte de l’époque tant sur l’intrinsèque (la France géopolitique avec ses territoires et ses colonies) que sur l’extrinsèque (relations internationales). D’emblée il en ressort de VRAIES ANOMALIES.

Ensuite, comme pour les lois, chaque articulation du squelette de la Constitution a été prise individuellement pour comparer les modifications (ajout/retrait) par alinéa, en prenant soin d’en préciser le contexte politique (quel président, quel gouvernement, et que penser des modifications).

Conjointement, on a pris en compte des attributs importants qui représentent la France comme le grand Sceau de France et les remarques faites par des spécialistes tels que le Président des Sceaux (à ne pas confondre avec le Garde des Sceaux), là encore : ANOMALIE.

Sans compter les comparaisons entre les différentes autres Constitutions qui ont précédé, et les différentes ressources ayant permis de comprendre le scénario écrit de toute pièce par le cartel français maçonnique.

On peut dès lors comprendre qu’inscrire l’ensemble des ressources en références a été matériellement impossible, autant mettre l’ensemble de la toile, livres d’histoire, archives INA et vos bibliothèques communales. Multiplié par l’intégralité des sujets abordés, bien entendu.

Cependant, ajouter une bibliographie permet de donner du corps, c’est la raison pour laquelle elle a été inscrite ici dans le déroulé du « Tome 0 » puisqu’elle est commune a tous les dossiers. La liste n’est qu’indicative, comme pour le reste des ressources sur lequel on a travaillé.

Bibliographie

• « Trésors d’Égypte. Les merveilles du Musée égyptien du Caire » (sous la direction de Francesco Tiradritti, photographies de Araldo de Luca. Édition Gründ).

• « La vie quotidienne de Mayas et des Aztèques » (Eric Taladoire. Édition Hachette).

• « Secret maçonnique ou vérité catholique » (Serge Abad-Gallardo. Édition Artège).

• « Traité de la couleur thérapie pratique » (Pierre Van Obberghen. Guy Trédaniel éditeur).

• « Mayas, Incas, Aztèques… L’histoire des empires précolombiens. Les dernières découvertes » (Géohistoire — hors-série).

• « Créatures et autres monstres… Une histoire des peurs ancestrales » (Toutes les mythologies/ n° 7 Sept.Oct.Nov. 2021).

• « De la démocratie en Amérique. Tome II, partie IV » (Toqueville.Edition Flammarion).

• « La Bible de Jérusalem » (Édition Cerf)

• « La République » (Platon. Edition Garnier Flammarion).

• « Le Banquet » (Platon. Edition Garnier Flammarion).

• « Discours de la méthode » (Descartes. Edition Garnier Flammarion)

• « De la démocratie en Amérique Tome II » (Tocqueville. Edition Garnier Flammarion).

• L’ensemble des Constitutions depuis la Révolution française,

• Loi 1901

• Loi 1905 de séparation de l’église et de l’état.

• Le Livre Blanc de la Sécurité intérieure et son annexe (Préfacés par Gérard Darmanin).

• Dossier Ebola France (Commandé par Manuel Walls à Jean-François Delfraissy).

• Dispositif ORSAN.

• Atlas 2000 (Édition Nathan, 1990 versus 2021)

• 20 ans d’archives professionnelles (comme la revue spécialisée « Visite actuelle », les cours de faculté de pharmacie),

• « Anat, Physio, Bio » (Arne Schäffler, Sabine Schmidt. Édition Maloine).

• « Visiteur médical, un vrai métier » (Karen Weic-Ennedam. Édition Heures de France)

• « Le métier de médecin » (Georges Tchobroutsky et Oliver Wong. Édition PUF/ collection Que sais-je ?)

• « L’industrie pharmaceutique » (Jean-Paul Juès. Édition PUF/ collection Que sais-je ?)

Divers ouvrages en apiculture, des références en égyptologie (newsletter Academia.EU), en histoire gréco-romaine, en mythologies diverses, en symbolisme, en pharmacie et médecine également, en peinture, sculpture, ainsi que de nombreuses ressources étrangères et les ouvrages traitant d’occultisme et de franc-maçonnerie….

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture.

MIEUX CONNAÎTRE SON ADVERSAIRE

Introduction

Dans ce chapitre, l’objectif est de définir le Nouvel Ordre mondial, mais avec une approche quelque peu différente de ce qui est couramment partagé et fait consensus. Reprendre les travaux expliquant le rôle des Khazars, de la City du Londres, du Vatican ou autres sujets d’actualité n’auraient eu aucune pertinence. Ici, il s’agit de donner une anatomie à ce système, en quelque sorte.

De plus en plus de personnes sont conscientes des influences de la franc-maçonnerie, des mondialistes, des Global Goals ou tout autre groupe tel que les nazis. Les noms associés à ces « influenceurs » sont connus internationalement, qu’ils soient en lien avec le monde des finances, de la politique, de la religion, de l’industrie ou du divertissement. Mais il fallait, pour donner un canevas au dossier, décrire une anatomie compatible avec le mode de fonctionnement de l’ensemble des différents corpus.

Le challenge a été de rapprocher l’ensemble des éléments et de trouver un ou des équivalents pouvant correspondre. Et comme expliqué en présentation, la pieuvre est par trop restrictive. Il aura fallu comprendre que ce que nous appelons aujourd’hui le Nouvel Ordre Mondial est un système polymorphe décrit depuis des millénaires, de façon mythique, mystique, historique et politique sur tous les continents et dans toutes les cultures.

Ce qui suit n’est qu’un aperçu de ce que peut être cette entité en commençant par une vision mythique-religieuse puisqu’il s’agit du Léviathan, pour établir des analogies plus concrètes et proches de nous dans la mesure où l’on fera des parallèles avec des organismes de type parasite.

Quelques repères

Pour commencer, il est important de rattacher les mondialistes à leur calendrier. Si les dossiers ont commencé à être rédigés et les informations compilées à partir du mois d’octobre 2021 ; pour les francs-maçons et affiliés, nous étions en 6021.

Ce décalage de 4000 ans atteste du fait que ce mouvement est bien antérieur aux dates officielles de création des loges maçonniques. Le fait est qu’il ne portait pas le même nom tout en ayant le même mode opératoire. Le fonctionnement des mondialistes contemporains étant identique à leurs prédécesseurs (c’est la seule chose immuable les concernant), pour définir des « planches anatomiques » les dépeignant, il aura fallu remonter dans le temps.

Il existe un nombre conséquent de calendriers, qu’ils soient solaires, lunaires, semi-lunaire, chaque civilisation a créé son outil de calcul des cycles du temps pour des raisons diverses et variées. Sur le même principe de l’astronomie : sur deux critères majeurs, le premier absolument « terrestre » ou exotérique et le second étant ésotérique et donc « céleste ».

Pour les premiers, il s’agissait de prévoir les cycles strictement liés à la nature pour des raisons pragmatiques et tangibles visant à ce que l’humanité devenant de plus en plus sédentaire et agricole puisse anticiper les semences et récoltes. C’est de façon schématisée le principe de l’almanach.

Les seconds quant à eux, sont destinés à des pratiques plus ésotériques. Par ésotérisme, il ne faut pas entendre « pratiques occultes », bien que pour les mondialistes ce soit l’essence de leurs rituels et cultes. Ici, il s’agit des connexions avec ce qui s’apparente à l’intangible de la façon la plus large possible. Dans ce cas, ce comptage calendaire s’apparente plus à de l’astronomie ou de l’astrologie et fait appel à des mythes et croyances propres à chaque civilisation.

Dans certaines contrées plusieurs calendriers cohabitaient comme par exemple, chez les méso-américains, comme les Aztèques et les May as. En effet, ils utilisaient deux « échelles de temps » ou calendriers. L’un rituel et religieux (le calendrier Tzolk’in est basé sur un cycle de 13 × 20 = 260 jours à caractère divinatoire et religieux du calendrier maya) et le second, civil généralement appelé « cycle long » en opposition au cycle court et au calendrier cosmique (solaire et vénusien).

Le fonctionnement concomitant de plusieurs « temporalité » est finalement le schéma qui est le nôtre : le calendrier des initiés, celui des francs-maçons par exemple et celui des sociétés civiles. Concernant les francs-maçons, leurs calendriers au nombre de 4 sont basés sur la création du monde dite symbolique ou « Anno Lucis » (traduit par le maçon en « Année de la Lumière ») à différencier de l’Anno Mundi (traduit par « année du monde »). Une année franc-maçonne Anno Lucis début le 1er mars1. On trouve l’Anno Ordinis en soustrayant 1118 de la date actuelle.

L’Anno Ordinis est utilisé par les Chevaliers Templiers du Rite d’York. Le dernier calendrier étant Anno Inventionis : l’année de la découverte directement liée au Roi Salomon. Le calendrier maçonnique utilisé par l’Arche Royale (qui regroupe les degrés 4 à 7 du Rite d’York) date de l’année où Zorobabel a fait construire le second temple de Jérusalem, en 530 avant notre ère. On trouve donc l’Anno Inventionis en ajoutant 530 ans à la date actuelle.

Le fait qu’il soit dit que les francs-maçons soient lucifériens provient très probablement de l’Anno Lucis.

Par principe, tout ce qui est partagé par les mondialistes — d’où qu’ils viennent — n’est pas à prendre au pied de la lettre. Ainsi, la version officielle accessible de tous justifiant le choix d’ajouter 4000 ans à notre calendrier civil et internationalement reconnu n’est pas satisfaisante.

Il faut chercher d’autres motivations, et voici une hypothèse qui peut tout à fait expliquer le chiffre « rond » des 4000 ans et le 1er Mars comme premier jour de l’année maçonnique. Il ne faut pas oublier que les mondialistes ont pour obligation de toujours communiquer sur leurs projets et actions, et toutes les informations sont présentes dans leur communication. Seule « coquetterie », si le fond doit être présent ; la forme est libre.

  • Si l’on part du principe qu’Anno Lucis ne veut pas dire « année de la lumière », mais « Année Lumière », dans ce cas les francs-maçons font référence à une distance astronomique et absolument pas symbolique comme ils s’entendent à le faire savoir. Il se trouve que de plus en plus régulièrement dans le milieu des astronomes, des découvertes sont faites justement à l’échelle des 4000 années-lumière.2
  • Il y a d’abord une exoplanète diamantine baptisée « 55 Cancri e »,3 car située dans l’ère du Cancer. Son nom commun est Janssen, comme le laboratoire. Il existe différentes versions concernant cette exoplanète dotée d’une sœur jumelle Galileo. Cependant, les points de convergence avec le calendrier franc-maçon sont suffisamment présents pour vous le mentionner.
  • Ensuite, depuis ces dernières années et plus particulièrement ces derniers mois, le milieu de l’astronomie communique de plus en plus souvent sur les phénomènes provenant de cette distance (pas nécessairement en lien avec la planète Janssen). Il s’agit ici de « pulsation radio »4.
  • En cherchant de façon plus large, il s’est avéré que le site de vente par correspondance « Ali express » avait comme thème justement « 4000 années-lumière »5. Ce détail pourrait sembler insignifiant ou totalement décalé. Dans ce cas, il est bon de rappeler quelques points sur Jack Ma qui fut PDG de cette entreprise. En 2001, Jack Ma6 a été nommé « Young Global Leader » par le World Economic Forum. Il a reçu la distinction de « Chevalier de la Légion d’Honneur en 2016 (remis par Laurent Fabius7). Notez que le Journal du Dimanche indiquait dans son article que Jack Ma avait également rencontré le « ministre le plus en vue du gouvernement » de l’époque : Emmanuel Macron. Fait intéressant : la disparition du PDG chinois plusieurs en 2020 (en pleine turpitude covidienne) et son retrait du monde des affaires officialisé par vidéo en 2021.
  • Retour en arrière : à cette époque en mai 2016, il est toujours ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Emmanuel Macron lance samedi 28 mai une « grande marche » des adhérents de son propre mouvement politique, « En marche ! » créé le 6 avril à Amiens (Somme)8 (7). Aujourd’hui, Emmanuel Macron est président de la République, Laurent Fabius9 est Président du Conseil constitutionnel français, en fonction depuis le 8 mars 2016 (8) et accessoirement l’un de ses fils, Victor Fabius10, est directeur associé du Cabinet Mc Kinsey. Notez tout de même que sur la biographie du fils il est notifié qu’il est « Membre du pôle d’activité Consommation et Distribution de McKinsey, Victor Fabius est le chef de file en France du pôle de compétences Marketing et Ventes. »(9)
  • Autre indicateur à prendre en compte : le premier jour de l’année maçonnique, soit le 1er Mars. Il faut relier ce mois au dieu Mars11 du panthéon romain (10). Dans la mythologie romaine, Mars est le dieu des guerriers, de la jeunesse et de la violence, dieu de première importance dans la Rome antique en tant que père de Romulus et Rémus, fondateur et protecteur de la cité. Associé à deux autres Dieux majeurs comme Jupiter (Dieu du ciel et de la terre) et secondaire (Quirinus communément définit comme le Dieu des hommes). Ce dernier sera par la suite assimilé à Romulus l’un des jumeaux.
  • Nous avons donc pour le calendrier maçonnique le mois de mars faisant référence au dieu guerrier appartenant à la triade précapitoline, terme qui dans sa version contemporaine fait entre autres écho à des organisations criminelles (Triade de Hong Kong), mais aussi d’un point de vue strictement religieux à la Trinité et d’un point de vue géométrique au triangle. Et en l’occurrence, le triangle est l’un des symboles les plus connus de cette organisation.
    La triade capitoline formée par Jupiter-Junon (sa parèdre et jumelle) et Minerve sera détaillée ultérieurement.
  • À noter que, pour appuyer le fait que deux calendriers coexistent à notre époque sur les modèles méso-américains (l’un cultuel, le second civil), le premier jour de l’année en janvier aux temps antiques romains correspond à la vie politique de type républicaine : plus précisément au début d’exercice et nomination des magistrats. En ce temps-là, il n’était pas question de Saint-Sylvestre — fête romaine visant à chasser les mauvais esprits — ou de fête religieuse honorant le Pape Sylvestre 1er.

Il va de soi, que l’ajout de 4000 ans, un chiffre rond, a contrario du calendrier juif qui régit l’anno mundi largement expliqué par les francs-maçons eux-mêmes. Ici, n’ont été apportées que des remarques permettant d’élargir la compréhension du mécanisme des loges. Elles sont la résultante de recherches se voulant justement en dehors des sentiers battus ou consensuelles.

Cependant, l’ouverture sur des sujets connexes aura permis de trouver un nombre incalculable d’éléments congruents qui seront étayés tout au long des 7 dossiers ou tomes résumant l’ensemble des recherches.

Après une prise en main qui d’emblée montre que le monde vit sur des temporalités différentes — un monde à deux vitesses et plus — il est temps de décrire ce nouvel ordre mondial selon différents modèles ou facettes. Par commodité, l’acronyme NOM sera utilisé.

Le Nouvel Ordre Mondial, leur attrait pour la numérologie

Faire le lien entre le NOM et le symbolisme des chiffres est un passage obligé. Dès lors que l’on intègre que tous — sans exception — sont initiés aux pratiques occultes au sens le plus large qui nous soit donné de connaître. Par « sens le plus large », il faut entendre les diverses sources de connaissances et savoirs des pratiques occultes.

Là encore, il ne fait plus aucun doute qu’au fil des siècles les apports cultuels et rituels distribués sur l’ensemble des continents ont abouti à ce que l’on pourrait résumer en un patchwork d’influence… ou la « mondialisation occulte » qui n’est pas non plus exclusivement destinée à être pratiquée dans les bas-fonds des loges ou autres temples voués à leurs « divinités »

Si le chiffre 666 est celui qui est le plus médiatisé de part et d’autre de l’échiquier, le constat fait par nos enquêtes a mis à jour l’importance d’un autre chiffre, qu’il soit pris en solo ou démultiplié.

Comme énoncé précédemment, la difficulté que j’ai rencontrée pour cerner « la physionomie » du Nouvel Ordre Mondial est de ne pas rester campée sur les seules informations qui circulent, à juste titre — sur les points d’accroche des « 1 % ». Puisque nous sommes dans un monde dual, ou polarisé à la manière d’une simple pile.

Ainsi, le rôle ou la polarité du chiffre 7 n’a pas la même signification si l’on est le joueur d’échecs aux pièces blanches ou l’adversaire.

Pour les biologistes ou experts de la faune ou la flore, le 7 est présent dans de nombreux domaines : le cycle de vie ou les 7 « métiers » des insectes comme les abeilles ou guêpes qui sera repris dans un dossier dédié pour décrypter l’idéal sociétal maçonnique. La gamétogénèse ou le cycle des cellules reproductives (ovulation répartie par cycle de 7 jours), également analysés par analogie avec le mythe de la Caverne de Platon dans le dossier 7… Justement.

Pour les praticiens en numérologie, cartomancie ou toute autre approche spirituelles/ésotérique « positive », la symbolique est abordée selon un seul prisme qui confère un sens lui aussi bénéfique et divin.

Pour les croyants (juifs ou chrétiens par exemple), il leur est enseigné que le 7 est le chiffre de la perfection divine. Les références dans les textes sacrés sont pléthores.12 Le 7e jour, les 7 péchés capitaux, les 7 cavaliers de l’Apocalypse, les 7 orifices de la tête…

Certaines de ces références en lien avec les textes dits sacrés seront — elles aussi — abordées sous un prisme, un regard totalement différent, dès ce dossier puisque nous rapprocherons le nouvel ordre mondial avec le monstre mythique et ou mystique le Léviathan. Quant aux 7 cavaliers de l’Apocalypse, démonstrations à l’appui, ils seront mis en relation avec chaque président de la Ve République française.

Prenons deux exemples bien concrets à la fois anatomiques et chromatiques qui sont également présents dans les religions monothéistes actuelles ainsi que dans les cultures notamment au Congo13 :

  • Les 7 orifices de la tête
  • Les 7 couleurs dites de l’arc-en-ciel.

Nous démontrerons qu’à l’instar d’une médaille, le chiffre 7 a son avers (de polarité positive) et son revers (ce qui nous est caché ou nous formate et induit en erreur). Il ne faut pas oublier que l’objet de ce chapitre est de définir les raisons qui poussent les mondialistes à accorder une importance particulière à ce chiffre 7. Rien que leur attrait doit susciter une interrogation de type « qu’est-ce que cela cache ? »

• Les 7 orifices de la tête :

2 yeux, 2 oreilles, 2 narines, 1 bouche. Rien de plus basique. Sauf que, si les six premiers orifices fonctionnent par paires et n’ont qu’une fonction rattachée à un sens pour faire simple. La bouche quant à elle est bien plus complexe dans son fonctionnement. Il est vrai que les narines servent à la respiration (inspire, expire et à l’olfaction) cependant les fonctions sont très proches et liées.

Alors que la bouche sert à s’abreuver et s’alimenter, à parler, également à respirer dès lors que le nez ne peut plus jouer son rôle. Jusque-là rien de nouveau. Pourtant, la bouche est le seul orifice qui voit chacune de ses fonctions doublées en quelque sorte ou polarisées.
Ainsi, pour l’alimentation liquide et solide : soit on ingère, soit on vomit.
Pour les paroles : même principe, soit on parle avec bienveillance, soit on s’exprime avec malveillance.
De la même manière, soit on embrasse, soit on mord.

Il est clair qu’ici les points abordés seront indicatifs. Il ne s’agit pas de détailler ou de faire une thèse sur le sujet. Mais cela permet d’aborder la signification du 7 d’une manière moins partiale. Ici, le 7e orifice de la tête (ou cap pour reprendre un terme désuet) voit donc chacune de ses fonctions multipliées par deux et il est certes plus agréable de recevoir des mots doux plutôt que du vomi.

• Les 7 couleurs dites de l’arc-en-ciel :

Ici aussi, nous sommes face à concept « faux ami ». S’il est courant de lire que le prisme chromatique est composé de 6 couleurs distinctes — les trois couleurs primaires alternées avec les secondaires — parler de 7 couleurs est un raccourci à plus d’un égard.
Première erreur : ne pas prendre en considération le fait qu’il existe deux types de couleurs. La couleur lumière et la couleur objet14. L’immatériel et le matériel. L’intangible et le tangible.

Ainsi, dire que le blanc est une couleur est faux. C’est la résultante du mélange des 6 couleurs contenues dans l’arc-en-ciel et perceptibles par nous. D’autres espèces ne distinguant pas les mêmes prismes chromatiques que l’humain.
Dire que les 6 couleurs précitées donnent la couleur blanche est partiellement vrai, et donc partiellement faux. C’est le cas si l’on considère « la couleur lumière », mais il est bien de le spécifier.
Ce n’est pas le cas si l’on évoque « la couleur objet ». Généralement, on est plus proche du noir que du blanc lorsque l’on mélange les gouaches.

Si l’on reprend le sujet « chiffre 7 ». Par la démonstration très schématique des couleurs, on voit que pour un même sujet — le mélange des teintes — le résultat obtenu diffère en fonction de la source : immatériel d’un côté et matériel de l’autre. Blanc versus noir. Le principe de la polarité ou du damier de l’échiquier a fortiori maçonnique.
D’où l’importance de véritablement remonter à la source ou du moins de s’en approcher et de veiller à ce que les termes de l’énoncé soient impartiaux en quelque sorte et le plus exhaustif possible.

Le schéma suivant donne une vision du processus. Bien qu’il s’agisse ici de mélange de couleur à partir de même source, ce qu’il est intéressant de noter c’est l’aspect « addictif ou soustractif ». Par extension cela nous ramène à la symbolique du 7 selon les mondialistes. Rappelez-vous que l’objectif est de borner le système de ces derniers en donnant des arguments synthétiques justement.

Une chose est certaine, c’est que sur toute la planète le 7 suscite bien des interrogations et des croyances. À la fois craint et vénéré. Il suffit de regarder sur internet pour se rendre compte de l’envergure des informations relatives à ce chiffre.

Voici la « version officielle » maçonnique extraite du site en référence 17.

• Les francs-maçons et le chiffre 715 16 17

Voici ce que les maçons présentent à propos du symbolisme du chiffre 7 :

Le Sept

L’origine du sept remonte aux sept fonctions de Dieu émanées dans tout l’univers. Le sept le plus connu est celui des jours de la Genèse.

En Franc-Maçonnerie, il correspond au chandelier à sept branches avec l’ordre d’allumage des bougies :

Il représente ainsi la transmutation de l’homme qui part du cœur (soleil).

Cette idée est souvent retrouvée dans la théosophie chrétienne notamment dans la lignée de Jacob Boehme. Par exemple, dans la théosophia practica nous trouvons l’image suivante :

Sur cette image on constate que le feu central immergé dans le cœur de l’homme est entouré d’un serpent qui ferme et empêche la propagation de la lumière. Une fois cet obstacle franchi le feu va pouvoir se propager dans tout le corps par sept centres qui sont eux-mêmes à déboucher.

• Les 7 devoirs des francs-maçons18

  1. Combattre pour la liberté absolue de conscience
  2. N’imposer aucun livre sacré en loge
  3. Accepter le dialogue sur tous les sujets
  4. Placer le Bien de l’humain en référence de la morale
  5. Œuvrer au progrès de l’humanité
  6. Soutenir la laïcité
  7. Défendre la République

Remarque :

Si l’on considère ce chiffre 7 exclusivement selon la version altérée ou négative propre aux sociétés secrètes ou hermétiques ou simplement l’occultisme voici ce qui ressort :

Concernant le 7e devoir des FM. Il faut comprendre que République ne signifie pas Démocratie. En réalité, c’est tout le contraire, dans le sens où le modèle auquel se réfèrent les francs-maçons — et apparentés — relève du modèle antique romain fondé sur l’esclavage généralisé. Ce sujet sera détaillé dans les dossiers suivants.

La Laïcité, autre hypocrisie maçonnique. Comment une organisation qui se réfère à des cultes aux origines multiples peut-elle « soutenir la laïcité » ? De plus en décryptant la loi 1905 de séparation de l’église et de la politique, vous constaterez que la France est littéralement sous la coupe des hermétiques mondialistes.

Quant aux autres « devoirs », ils sont à mettre sur le même registre.

Tout au long des 7 dossiers — à prendre comme un pied de nez à l’égard des mondialistes — seront mis en avant les liens avec le chiffre 7. Que ce soit sur les années clés, le mois de juillet, les jours ou tout autre événement ou support.

L’intérêt porté à ce « numéro magique » nous a été soufflé en quelque sorte en écoutant un discours de Christine Lagarde tenu le 15 janvier 2014 à Washington DC au « the National Press Club ».

Dans son intervention Christine Lagarde, alors Directrice générale du Fonds monétaire international, ne s’est pas contentée de rappeler l’importance des calendriers maçonniques « anno mundis » et « anno Lucis » (dès 1 minute 40 dans les vidéos accessibles sur YouTube). Elle a littéralement donné un cours de numérologie à l’ensemble des personnes présentes ainsi que toutes celles qui regarderaient des retransmissions. Elle a décrit ce chiffre comme « magique », et donne des méthodes de calcul numérologique comme « la compression » ; c’est-à-dire réduire les numéros de telle sorte que l’on obtienne un chiffre compris entre 1 et 9.

• 12345 : 1 +2 +3 +4 +5 = 15, 15= 1 +5= 6. 6 est le résultat numérologique compressé.

Ensuite, Christine Lagarde explique que le zéro n’existe pas en numérologie en s’appuyant sur un exemple concret :

• 2014. Il ne faut tenir compte que des 2, 1 et 4 qu’elle additionne pour obtenir 7. Parenthèse, le zéro ayant été apporté par les érudits arabes, il est probable que cette pratique ésotérique soit antérieure à la création dudit zéro.

S’ensuit une succession de « dates anniversaires » qu’elle corrobore avec la numérologie.

Il faut reconnaître que cette information nous a été d’une grande aide dans nos recherches, à commencer par le tri et la priorité que l’on devait accorder à l’ensemble de nos archives, sur le choix des années à étudier, les mois de juillet, les jours 7, 14, 21, 28 entre autres puisque cela peut tout aussi bien concerner des distances, des références de tout type.

Par exemple le célébrissime James Bond, agent 007. En faisant des recherches sur le patronyme Bååt19 pour les besoins de nos enquêtes. Il se trouve que l’un des noms de famille dérivés est Bond(e). Ajoutez à cela le 007, vous obtenez des informations qui prises individuellement semblent peu importantes, mais qui mises dans un ensemble donnent un canevas plus que pertinent.

Plus proche de nous et bien moins fictif : le 14 juillet. Le jour de la fête nationale est incontestablement une date maçonnique. Le mode de calcul est quelque peu différent. Ainsi, il ne faut pas additionner les chiffres comme précédemment, mais raisonner en multiple de 7.

  • 14 donne 2X7 et mieux encore 7 +7
  • 07 donne 7.

La résultante est que le 14 juillet correspond à une suite de trois 7 ou 777

Là encore ce n’est pas à mettre sous le tapis. En effet, tout comme le 666 a une signification particulière, il en est de même pour 777.

Cette suite entre dans le giron de la Kabbale20 (Les Qliphoth — en hébreu, תופילק, parfois orthographié Klipoth ou qelipoth — qui signifient « écorces » ou « coquilles » se réfèrent aux forces du mal ou aux impuretés de la matière dans le cadre de la Création) et la kabbale hermétique21 « 777 et autres écrits kabbalistiques » d’Aleister Crowley est une collection d’articles écrits par Aleister Crowley. Il a été édité et présenté par le Dr Israel Regardie.

Ce qui ressort des articles mis en référence, c’est le côté pratique démoniaque et hermétisme lié à certains chiffres bien particuliers. Et si l’on reprend la citation d’Albert Camus, selon cette lecture, on comprend alors pourquoi le « XXIe doit être spirituel ou ne sera pas. »

• XXI donnant 21, soit 3X7 ou 777…. Comme l’année 2021 qui double la mise en quelque sorte.

Par hermétisme, il faut bien sûr faire le lien avec le lien avec Hermès le Dieu Grec des voleurs, du commerce et de la négociation)2223. La fourberie, le mensonge font également partie des qualificatifs de ce dieu, pourtant « messager des Dieux ».

Si l’on considère que les mondialistes se prennent pour des individus supérieurs ; dans ce cas les médias sont la transposition d’Hermès. On comprend mieux le mensonge. L’hermétisme définit également le secret. Enfin, et ce n’est pas des moindres, l’un des attributs de ce dieu (hormis le casque ailé d’Astérix) est un caducée.

Ce caducée est différent de celui d’Asklépios (ou Esculape)24. Asklépios25 étant l’ancêtre des médecins Asclépiades, une dynastie exerçant à Cos et Cnide, dont Hippocrate est le plus illustre membre.

Avec la crise sanitaire et l’apparition des « médecins de plateaux » accompagnés de chroniqueurs et autres « messagers des dieux », nous assistons à l’émergence d’un troisième caducée. Un hybride pourvu non pas d’un ou de deux serpents, mais plutôt de trois.

L’une des armes utilisées par les mondialistes depuis des millénaires c’est la programmation mentale, et désormais lorsque les termes « spiritualités » ou « spirituel » sont utilisés, ils suscitent des réactions antagonistes : le côté totalement perché, n’ayons pas peur des mots, et le rejet justement lié à l’image galvaudée ou véhiculée par manque de connaissance. Or la spiritualité n’a rien de tout cela.

Pour ne pas induire d’erreur d’appréciation, en lieu et place de la spiritualité ; pour celles et ceux qui se sont pas à l’aise avec ce mot et en méconnaissent le sens, il est conseillé de changer le terme par « esprit ou mental » voire « réflexion » ou « pensée ».

Si l’on reprend la citation d’Albert Camus et que l’on en change le mot clé, cela donne une approche plus proche de notre réalité et du langage courant. Dire que le XXIe Siècle sera celui de la réflexion ou ne sera vue notre actualité prend tout son sens puisque nous sommes véritablement confrontés à une « guerre » de schémas de pensées où la réflexion, ou son absence, détermine au quotidien les choix de tout à chacun.

Puisque le nouvel ordre mondial agit contre l’ensemble du vivant, humanité incluse depuis ce que l’on va appeler la nuit « de leur temps », soit au moins 6021 années ; tout ce qui est à notre disposition en matière de ressources historiques, mythologiques, religieuses… peut et doit servir à trouver des indicateurs ou indices pouvant les mettre devant des faits avérés.

Par exemple, que ce soit le XXIe Siècle — qui n’en est pas encore à son premier quart — qui connaisse de tels mouvements, de tels chaos, n’est pas un hasard. Dès lors que toute l’histoire qui nous a précédés a été orchestrée selon leurs scénarii avec en point d’orgue des rites, des fréquences, bien spécifiques ; au fil des dossiers l’importance de la numérologie pour les mondialistes et — entre autres — les francs-maçons sera une évidence.

Et si nous résistons aux divers assauts des mondialistes, il faut s’attendre à ce que 2025 soit une année particulièrement tendue puisque Christine Lagarde dans son discours de 2014, expliquait que les 25 ans de la chute du mur de Berlin était une date clé en base 7 (2 +5= 7).

Les chapitres suivants vont définir le nouvel ordre mondial selon d’autres critères, d’autres paramètres et d’autres références. Après la signification du chiffre 7, il va s’agir de définir des critères récurrents utilisés par les mondialistes, peu importe leur nom d’emprunt. Par la suite seront abordés quelques repères anatomiques et physionomiques du nouvel ordre mondial.

Partant du principe que ce cartel est millénaire (nouvel ordre mondial actuel = « nouvel ordre du monde » de la Genèse) et polymorphe ; les sources de comparaisons seront diverses et variées, alliant mythes, mythologies, histoire des civilisations… Bien entendu dans le dossier de présentation, il n’est pas question de détailler, mais de donner des points d’accroche à la manière des murs de varappe.

Le Nouvel Ordre Mondial et ses différentes références

Tel qu’énoncé précédemment, on va dresser une liste non exhaustive des éléments incontournables qu’utilise le nouvel ordre mondial. Certains sont très anciens, mais pas désuets pour autant. Bien au contraire, ils n’ont jamais autant été présents dans nos environnements… jusque dans nos placards.

Parmi les piliers des francs-maçons et consorts, l’on trouve :

  • Les mythes
  • Les panthéons des Dieux, peu importe qu’ils soient égyptiens, gréco-romains, méso-américains…
  • Les jeux de société comme, par exemple, « les échecs »
  • Le système politique romain (la République)
  • Le modèle social des ruches (ne pensez pas qu’il s’agisse des abeilles, puisqu’il s’agit en réalité des guêpes)
  • L’ésotérisme occulte et démonologie de toute sorte : tribal, religieux, païen…
  • L’alchimie occulte
  • L’ensemble des religions majeures (en grande partie leur création)
  • L’astronomie et autres arts et sciences passés sous silence
  • La philosophie, ou plutôt le sophisme et la maîtrise des discours et méthode (pour reprendre le titre d’un ouvrage de Descartes)26
  • La maîtrise des fragmentations cognitives que l’on retrouve dès l’enseignement religieux (catéchisme catholique, mais pas que), donc très ancienne et ayant évoluée au fil des temps pour aboutir au MK-Ultra, aux messages subliminaux visuels, olfactifs, auditifs, tactiles. Tout ce qui est en lien avec les sens primaires et physiques (5 sens), ainsi que les sens adjacents. On touche alors à la perte du sens de l’orientation, sens de l’humour, précognition, etc.
  • Etc.

Tous ces éléments sont détaillés de la manière la plus andragogique possible dans chaque sous-dossier qui constitue l’ensemble de l’enquête. L’objectif étant de démontrer combien le nouvel ordre mondial a imprégné chaque pan de nos vies. J’ai donc cherché à débusquer les informations qui permettent de les confronter à leur vrai dessein. Il s’en suit non pas une série d’accusations sur le modèle de Victor Hugo, mais un recueil de faisceaux d’indices qui permettent d’affirmer que les francs-maçons et analogues sont plus que présents, que la France aurait pu devenir une réelle démocratie en 1848, mais en a été empêchée de l’intérieur. Que depuis lors nous sommes effectivement dans un sous-régime rétrograde et esclavagiste de type République Romaine.

En définitive, l’intégralité des recherches vise à lever le voile de l’hypnose collective au-delà même de l’épisode Covid et de la mandature d’Emmanuel Macron.

L’ANATOMIE DU N.OM :
DU LÉVIATHAN À LA BÊTE DE L’APOCALYPSE
(VISION INTERNATIONALE)

Le N.OM : Léviathan27 28 ou Bête de l’Apocalypse

Première analogie permettant d’établir un portrait-robot du cartel mondialiste : Le Léviathan et la Bête de l’Apocalypse. Partir des mythes pour définir l’anatomie du nouvel ordre mondial permet d’illustrer au réel ce qu’est cette organisation dans sa version internationale et mondiale. De la même manière que le lien entre la Ve République française et l’alter ego terrestre du serpent marin sera faite par la suite.

S’il est une représentation universelle, c’est bien celle du Mal incarné. Dans toutes les civilisations, le côté obscur est représenté sous la forme ovidienne ou reptilienne. Serpent marin, par excellence c’est le cas du Léviathan.

Léviathan : « Le Léviathan est un monstre colossal, dragon, serpent et crocodile, dont la forme n’est pas précisée ; il peut être considéré comme l’évocation d’un cataclysme terrifiant capable de modifier la planète, et d’en bousculer l’ordre et la géographie, sinon d’anéantir le monde. Sa description évoque par périphrase le redoutable crocodile du Nil qui abondait alors au pays des pharaons. »

Cette description est un extrait de la page Wikipédia mise en référence.

Bête de l’Apocalypse : selon la tradition chrétienne « La Bête de l’Apocalypse (τὸ Θηρίον (tò thēríon) en grec ancien) est une figure de l’eschatologie chrétienne qui apparaît dans le chapitre 13 de l’Apocalypse de Jean, en écho à la Vision des quatre bêtes du Livre de Daniel. »

Il existe de nombreuses interprétations concernant ce monstre allant de sa création jusqu’à sa mise à mort. Ce qui semble faire consensus c’est que :

  • La bête aurait été créée par Dieu — lequel ? Celui en qui les religions nous font croire ou celui qui considère l’humanité comme du bétail (agneaux/moutons/caprins) que les bergers (religieux) sacrifient quotidiennement (deux fois par jour : holocauste) sur les autels des temples…
  • Créature marine ayant reçu les pouvoirs de Satan ne meure [que] sous la lame de l’Archange Mickael.
  • Créature terrestre, alter ego de la première.29

Une fois les présentations faites, on va désormais ajouter une autre façon de comprendre ce que peut être dédoublée de l’Apocalypse conjointement au Léviathan qui lui aussi est affublé d’un alter terrestre : le Béhémot30.

Le principe du polymorphisme ayant été évoqué d’emblée, vont s’ajouter d’autres concepts à prendre en considération, comme :

  • la personnalité multiple ou fractionnée
  • le principe de la fractale
  • et plus que la dualité, on va introduire une notion que les chimistes et professionnels de l’industrie pharmaceutique connaissent bien puisqu’il s’agit de l’énantiomère (explicité dans le dossier 7).
  • Vision systémique, politique, etc.

Ainsi, dégagé de toute approche dogmatique et religieuse, il a été plus facile de faire nos recherches en s’appliquant à trouver des arguments probants. C’est donc en partant du descriptif mythique du monstre aquatique à 7 têtes et 10 cornes couronnées que les passerelles et translations avec le cartel mondial a été fait.

Les éléments exposés sont évidemment peu de choses, comparés à l’étendue du système, néanmoins ils peuvent donner une « assise » ou un début de représentation physique. Puisqu’il s’agit d’un « Guide » exposant le cartel version 2.0, l’illustration ci-après est la plus pertinente trouvée sur le net.

31

Illustration extraite du dessin animé Digimon.

Par ailleurs, il n’a pas été pertinent de reprendre des illustrations plus anciennes. Vu les mutations qu’à subit l’Organisation mondialiste au fil des siècles le plus simple a été d’en créer une qui reprend le descriptif au sens le plus strict.

Figure 1
Léviathan selon les écrits historiques, mythologique et religieux/
Virginie Dornier. 10/2021

Version reprenant les écrits : monstre aquatique, 7 têtes, 10 cornes couronnées. Avec un rappel sur Poséidon : trident présent également sur les symboles et iconographies liés à la psychologie (Symbole des psychologues avant modifications, mais aussi symbole Héraldiques et lié à Shiva)

Vous remarquerez ici que les 10 cornes couronnées sont placées sur le corps du Léviathan et non sur la partie antérieure (les 7 têtes).

C’est un postulat volontaire pour faciliter la compréhension du N.O.M

Les paragraphes suivants vont définir le cartel auquel nous sommes confrontés :

  • Le monde aquatique
  • Les 7 têtes et la traduction au réel.
  • Les 10 cornes au réel
  • Les diadèmes/couronnes au réel

Le NOM : un système « fluide »

Le monde marin est encore inexploré. Il fait l’objet de spéculations multiples. L’eau se trouve partout sur la planète, plus encore que les terres et continents en termes de surfaces et avec des profondeurs abyssales qui de tout temps sont synonymes de mystères. L’eau est en élément pouvant se présenter sous trois formes : gazeux, liquide, solide. Dans les airs, sur terre, sous terre, et bien sûr du ruisseau aux océans.

Par extension, le Léviathan est partout et nulle part à la fois. Indispensable pour toute forme de vie l’eau devient alors source de méfiance, voire de danger.

Au réel, le Nouvel Ordre Mondial apparaît comme un élément présent dans tous les secteurs de nos vies.
De la conception à la mort : Cycle des 3 états de l’eau. Gaz/vapeur, liquide et solide.
De l’individu à l’Humanité : de la goutte à l’océan.
Du plus abstrait des éléments ou plus concret.

Des lois aux actes du quotidien : C’est pourquoi des « idées » émanant de personnes en responsabilité accordée par le Peuple, mais totalement dédiées désormais au Nouvel Ordre Mondial rendant le quotidien de chacun invivable.

Depuis le 4 octobre 1958, les « Vassaux » félons ont prêté allégeance au N.O.M amenant le chaos, la perte de nos richesses individuelles et collectives.
Vendant au plus offrant, nos savoirs, nos héritages, nos existences… que les acquéreurs soient du Parti Communiste Chinois, de l’OMS, de l’OTAN ou tout autre « empire couronné » du Léviathan.

La fluidité du système ressemble trait pour trait aux principes de l’eau.

Sans oublier le continent qu’ils se sont créé bien qu’ils s’en défendent (date de fin d’une ère selon le calendrier maya) : TerraMar Project créé par Guislaine Maxwell officiellement en 2012 (date de fin d’une ère selon le calendrier maya) et dissout en 2019.

Un concept ? Un véritable continent ? Quoi qu’il en soit, Guislaine Maxwell en fait la promotion avec en première ligne la famille Gates.32 33

Loin d’être une théorie le « Terra Mar Project »34 était présenté comme une « organisation à but non lucratif » à visée écologique. Le cœur de leurs actions étant « la préservation des Océans ». En étudiant de près les divers gouvernements français de la Ve République, ainsi que les enjeux économiques, politiques et militaires rattachés au domaine maritime, il ne fait aucun doute que cette organisation est bien plus que ce qu’elle prétendait être. Et le fait qu’elle soit dissoute suite au scandale sexuel ne signifie pas pour autant que l’activité rattachée à cette organisation se soit arrêtée. C’est un avis.

• Le projet TerraMar
• TerraMar (Royaume-Uni)
Le logo du projet TerraMar
Formation septembre 2012 ; il y a 9 ans
Dissous décembre 2019 ; il y a 2 ans
Taper Environnement
Statut légal • Organisation à but non lucratif
But • charité
Lieu New York (2012-2015)
Woburn, Massachusetts (2016-2019)
Salisbury, Royaume-Uni (2013-2019)
Région desservie Global

Il est intéressant de se pencher sur le logo et la fiche d’identité consultable sur Wikipédia.

  • « Charité » ou « charité/caritative » est un moyen détourné de faire référence à l’un des 3 piliers de l’arbre de vie de la Kabbale. Celui-ci sera abordé sur différents aspects registre dans le dernier dossier. En cherchant des informations en lien avec TerraMar Project et l’arbre des Séphiroth en sont ressortis les points suivants !
  • Il est un consensus disant que le Yin37 correspond à l’aspect féminin en toute chose. De façon réductrice ce symbole asiatique, présent notamment en médecine chinoise, est associé aux émotions. Les émotions sont associées à l’eau. C’est la raison pour laquelle l’on a fait le lien entre TerraMar et le pilier yin de l’arbre kabbalistique.
  • On avait déjà évoqué le principe de la polarité. Avec ces deux illustrations complémentaires, cela est plus flagrant.
  • L’hypothèse sous-jacente est que derrière les activités « caritatives » et vertueuses de TerraMar Project (ainsi que des autres organisations mondiales) un pouvoir impérialiste cultivant le secret. Ce qui correspond en tout point à Binah, Géburah et Hod du pilier Jugement.
  • Évidemment ce principe est applicable à toutes les fondations dirigées par des mondialistes patentés comme Bill et Melinda Gates, George Soros, pour ne citer qu’eux.

Autre point intéressant : le logo de TerraMar Project. Tout comme pour Gmail, TerraMar Project reprend les codes de certains tabliers maçonniques.

Ci-après, en l’inversant versus les symboles de Poséidon et Neptune.

Il s’agit ici, d’une vue d’ensemble du cartel mondialiste selon la matrice du Léviathan ou de la Bête de l’Apocalypse. Ce secteur maritime sera argumenté dans d’autres dossiers en fonction du thème. Il n’est donc pas utile de développer plus ici, le système « fluide ».

Le NOM : monstre à 7 têtes :

Il n’est pas utile de revenir sur l’explication relative au symbolisme de ce chiffre. Cependant, et pour faire le lien avec le chapitre précédent, il est probable que pour le cartel du nouvel ordre mondial le domaine maritime soit considéré comme un territoire à part entière, objet de convoitises, et de pressions politiques diverses. Un territoire convoité et marqué par les courses impérialistes diverses selon les époques ; pour finalement aboutir à une seule entité mondiale. Ce qui ferait du monde marin et maritime le 7e Continent.

Voyons si les têtes du monstre mondialiste peuvent être identifiées autrement (polymorphe). On n’ira pas chercher du côté des sept péchés capitaux bien que la citation suivante soit plutôt appropriée.

« Ce sont l’orgueil, la gourmandise (ou addiction), la paresse (ou acédie, liée à la tristesse spirituelle), la luxure, l’avarice, la colère et l’envie. Ils sont capitaux au sens où ils sont à la tête d’autres péchés ; ce sont des mobiles pour commettre tous les crimes comme l’assassinat. » (Définition extraite de Wikipédia)

Par contre, ce qui découle de ces péchés permet de donner une orientation dans les recherches. Quoi de mieux que les « 7 merveilles du Monde » pour sceller un peu plus le pouvoir des mondialistes ?

C’est donc en toute logique que l’on a pris des informations sur ces listes des sites et leurs méthodes de sélection.

Fait étonnant, mais à la réflexion, peu surprenant : il existe depuis peu 2 listes distinctes de sites remarquables qui se font concurrence. On tentera de donner les motivations de cette coexistence, bien que le principe en soit simplissime : d’un côté, vous avez les mondialistes et leurs 7 merveilles du Monde. De l’autre leurs opposants. Nous sommes bien engagés dans une partie d’échecs.

Explication en pages suivantes.

a) Les 7 Merveilles du Monde du N.O.M :

« Les Sept Merveilles du monde moderne »38 est une liste, établie par l’American Society of Civil Engineers, consacrant les monuments du XXe siècle. Elle fait directement référence aux Sept Merveilles du monde antique39. » (Wikipédia).

À noter que peu d’informations sont présentes sur la page Wikipédia dédiée.
La liste des pays est : France, Royaume Unis, Canada, USA (Deep State), Brésil (Deep State), Paraguay, Pays-Bas, et Panama.
Ici, les 7 Merveilles du Monde Moderne — 7MMM — sont des ouvrages stratégiques, tous en lien avec les trafics de toutes natures (échanges commerciaux, trafics humains, armes, drogues). Les pays concernés sont la plaque tournante de ces trafics.

Nous attirons votre attention sur les sites classés « Merveilles de leur Monde Moderne ». Ils sont tous en lien avec le secteur maritime et fluvial (d’où le code couleur bleu). Ils sont potentiellement voués à auto –destruction/ attentat de la part du Nouvel Ordre Mondial. Notamment le Tunnel sous la Manche. Ce que l’on appelle communément des actes sous « faux drapeaux ». Pour compléter ce volet il existe une série docufiction intitulée « les 7 merveilles du monde industriel ». (Diffusée sur BBC en 2003)40.

b) L’alliance : 7 Nouvelles Merveilles du monde moderne41,

« Les sept nouvelles merveilles du monde ont été désignées à la suite d’un vote organisé par la New Seven Wonders Foundation, liée à la New Open World Corporation, et dont les résultats ont été dévoilés le 7 juillet 2007 à Lisbonne. » (Notez la date : 07/07/2007).

Ici, il est important de noter que cette nouvelle liste a fait l’objet de controverses.

Au-delà de la date significative du 07/07/07, il faut rapprocher les 7 sites de la nouvelle liste des « 7 Nouvelles Merveilles du Monde Moderne » (7NMMM) du Chapitre 2 de l’Apocalypse de Jean.

En effet, chaque site de cette liste correspond à chacune des sept églises du texte biblique. Comprenez que l’étude des textes sacrés a été faite de façon géopolitique voir stratégique et non de façon théologique ou religieux au sens dogmatique.

Ainsi, l’église d’Éphèse correspond à la Jordanie, l’église de Pergame à l’Italie, l’église de Thyatire au Brésil, etc.

Pour des raisons évidentes de sécurité et de confidentialité, nous ne pourrons expliciter plus en détail les éléments. Ceci étant, ce qu’il faut comprendre c’est que l’Alliance a travaillé depuis longtemps pour faire des sept pays ici sur ce schéma des états satellites de l’alliance. Notez également que seules « les 7 têtes » du Léviathan ont été abordées tout en ne compromettant pas les aspects purement stratégiques. Mais, vous en conviendrez, en comparant avec l’actualité géopolitique, ces merveilles sont bien sympathiques.

Le NOM : monstre à 10 cornes :

Dans l’illustration du Léviathan, les Cornes couronnées ont délibérément été placées sur le corps et non la partie supérieure du Léviathan.
Ce postulat permet de bien scinder les deux organes majeurs du Nouvel Ordre Mondial.

Ainsi, de tout temps, et quelques soient les continents ou les noms attribués aux 10 cornes couronnées, le système est reproductible. Seule la translation en fonction des « progrès et avancées » technologiques en a modifié la forme, mais elles ont toujours été 10 actives simultanément.

Ce sont les EMPIRES. Ayant subi diverses mutations depuis des millénaires, passant des empires géographiques (Incas/ Sumériens/ Britannique, français…) à des formes plus diffuses comme, par exemple, l’empire cinématographique, médiatique, pharmaceutique… qui ne connaissent ni frontière, ni problème pour franchir les océans. Chaque corne en est l’une des représentations et toujours sur le même principe polymorphique. Cela signifie qu’au fil du temps les empires changent de formes.

De nos jours, on y retrouve notamment :

a) Les 10 empires économiques mondiaux qui correspondent aux pays (qui varient depuis plus de 6000 ans)

b) Les 10 secteurs économiques (évoluant en fonction des avancées technologiques et du programme des mondialistes)

En page suivante, vous trouverez quelques exemples chiffrés

a) Les 10 empires économiques mondiaux (source libanaise 2018) :

  • 10— Canada, produit intérieur brut estimé à 1763 milliards de dollars (plus de 987 000 milliards de FCFA).
  • 9 — Italie, produit intérieur brut estimé à 2048 milliards de dollars (plus de 1 146 000 milliards de FCFA).
  • 8 — Brésil, produit intérieur brut estimé à 2199 milliards de dollars (plus de 1. 231 000 milliards de FCFA).
  • 7 — Inde, produit intérieur brut estimé à 2654 milliards de dollars (plus 1. 485 000 milliards de FCFA).
  • 6 — Royaume-Uni, produit intérieur brut estimé à 2661 milliards de dollars (1. 489 000 milliards de FCFA).
  • 5 — France, produit intérieur brut estimé à 2765 milliards de dollars (1. 547 000 milliards de FCFA).
  • 4— Allemagne, produit intérieur brut estimé à 3934 milliards de dollars (2. 201 000 milliards FCFA).
  • 3— Japon, produit intérieur brut estimé à 5063 milliards de dollars (2. 833 000 milliards de FCFA).
  • 2— Chine, produit intérieur brut estimé à 13 118 milliards de dollars (7. 342 000 milliards de FCFA).
  • 1— États-Unis, produit intérieur brut estimé à 20 199 milliards de dollars (11 305 000 milliards de FCFA).

Ci-après l’illustration montre qu’en réalité l’adversaire de l’Humanité, le N.0.M ou cartel, utilise toujours une base chiffrée en lien avec les spécificités de « la Bête de l’Apocalypse » ou Léviathan.

Si pour les 7 têtes nous retrouvons les mêmes organisations : politiques, religions, pour les 10 cornes vous remarquerez une variation. Ainsi, peu importe l’ordre des pays, des secteurs économiques. Le palmarès n’est qu’un paravent puisque nous avons toujours 10 critères.

Source : financial Afrique. Com

Il est intéressant ici de noter les points suivants :

  • Entre 1992 et 2008, on constate des mouvements dans l’ordonnancement des pays. Si l’on reprend « la règle de calcul » mise en avant par les acteurs majeurs du N.O.M, alors l’an 2000 en est la ligne d’horizon. En retranchant 7 ans, on arrive à 1993 qui, semble-t-il, marque le début de la décroissance régulière de la France. Il serait intéressant d’avoir d’autres chiffres antérieurs afin de préciser et affiner ce propos.
  • Le « Bug de l’an 2000 » n’avait rien à voir avec un quelconque chamboulement dans les horodateurs des systèmes informatiques, mais une permutation de l’ordre « des choses ». Une inversion de polarité non pas magnétique (pôle Nord/ pôle Sud), mais des valeurs humaines, des systèmes économiques, politiques, sociétaux. En résumé : on passe à la dernière phase d’inversion.
  • Le projectif est éloquent : la France devenant 10e du classement en 2024, les pays occidentaux perdant au moins une place au classement, la Russie également le tout au profit des pays « émergeants » des pays orientaux et de l’Empire du Soleil Levant.

Vous remarquerez une variation. Ainsi, peu importe l’ordre des pays, des secteurs économiques. Le palmarès n’est qu’un paravent puisque nous avons toujours 10 critères.

Lorsque seront abordées les « 10 couronnes », vous verrez pourquoi aujourd’hui il semble quasiment insoluble de faire tomber le système mondialiste. Pourtant, près 6 mois après début de nos recherches et de la rédaction des dossiers, le colosse apparaît de plus en plus fragilisé. Les peuples se lèvent, la France bouge malgré un enkystement dont on a — pour partie — identifié des raisons plus que possibles. Raisons qui sont largement détaillées point par point dans les dossiers 5 et 6 et spécifiques à notre histoire. Mais si l’on devait donner une ligne directrice, elle serait la suivante : si l’on devait comparer la France « contemporaine » à un insecte pour décrire sa situation, ce serait la chenille bloquée dans sa chrysalide par des influences extérieures.

Cette mue, en comparant les diverses Constitutions, correspond à la Seconde République de 1848 sabordée de l’intérieur. Depuis, de génération en génération nous sommes dans un système matriciel visant à nous réduire en esclavage jusqu’au coup de grâce. Du moins selon le cartel maçonnique. Rendez-vous aux dossiers traitant de Jupiter et sa parèdre pour découvrir une partie de l’envers du décor.

b) Les 10 secteurs économiques mondiaux :

  1. Les startups investies dans les clean Tech, l’intelligence artificielle, la Food Tech, etc.)
  2. La santé
  3. La cybersécurité
  4. Les industries culturelles et créatives : écoles d’excellence, art, design, festivals, musique électronique, jeux vidéo, films d’animation…
  5. L’art de vivre : gastronomie, vin, mode, loisirs et tourisme
  6. L’eau, l’économie maritime et les énergies
  7. L’industrie du futur ou Tech (armement, Quantique…)
  8. Les transports et la mobilité
  9. Le secteur du luxe
  10. L’agriculture et l’agroalimentaire

Selon le descriptif fait du monstre marin, il est dit que les 10 cornes sont pourvues de couronnes. Pour compléter la présentation, il va s’agir d’en donner une interprétation permettant de visualiser le cartel différemment.

c) Les diadèmes ou couronnes.

Là aussi il faut se détacher de la symbolique collective qui veut que les couronnes soient des royautés.
En d’autres termes, il faut les appréhender non plus comme des ornementations du type couronne royale posée sur la tête de personnes de pouvoirs, mais comme la couronne en dentisterie qui recouvre la dent.

Par exemple : la Couronne qui chapeaute l’empire ou corne « Santé » est l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

Ce qui vaut pour l’un des 10 secteurs ou empires actuels vaut pour l’ensemble. Ainsi, le secteur de l’alimentation est couronné par la FAO42 (Organisation Mondiale pour l’agriculture et l’alimentation) et ainsi de suite.

Comparer le cartel mondialiste avec le Léviathan n’est pas une nouveauté. En revanche, décortiquer l’anatomie de la Bête biblique en envisageant les diadèmes non plus comme des attributs royaux, mais comme une structure recouvrant chaque corne est peut-être novateur. C’est pourquoi nous mettrons une illustration dentaire pour mieux expliciter le propos.

Il est important de comprendre ici que si des personnes « tombent » dans l’un des 10 systèmes, la couronne protège l’ensemble. C’est pourquoi par exemple des scandales comme celui de la représentante australienne de l’OMS n’ébranleront pas le système. Du moins si l’on exclut l’exception française, le levier de force (ou talon d’Achille).

La couronne dentaire appliquée à la corne du Léviathan :
Ici l’illustration aura été adaptée au secteur qui nous préoccupe tous : la santé et la Dictature mondiale.
Notez que ceci est valable pour toute forme « d’empire » (OTAN et défense, cinéma…).

Figure 2
Couronne dentaire appliquée à la corne du Léviathan

Pour « couronner le tout », et apporter d’autres illustrations : dans le langage courant, il est des mots et des expressions qui apportent des compléments d’information. Si, l’accent a été mis sur la symbolique du chiffre 7 très utilisée par les mondialistes (mais également pour des « vertus » positives) ; le chiffre 5 n’est pas en reste.

Le cinq représente le côté naturel en quelque sorte. Et contrairement à ce que l’on peut lire, il est ce qui par essence définit la création. Lorsque l’on observe la nature, voici ce que l’on constate :

• En coupe sagittale, les fruits sont dotés de 5 alvéoles contenant des pépins.

• Nous sommes pourvus de 5 doigts par main et 5 orteils par pied, au cas où les scientistes nous feraient croire le contraire. Sait-on jamais.

• Deux mains apparemment identiques et pourtant non superposables ce qui est le principe des énantiomères en chimie et pharmacie. (développé dans le dossier 7). Le paradoxe étant que la main gauche — dite la main du cœur pour certains — est aussi considérée comme « la main du diable » par ces mêmes personnes.
Effectivement, l’alliance se porte à l’index gauche et il n’y a pas si longtemps les enfants gauchers devaient apprendre à écrire de la main droite pour des raisons dogmatiques… y compris dans les écoles publiques. Les années 50, ce n’est pas si lointain.

Il n’est pas question de décliner les exemples, simplement de rebondir sur quelques mots clés qu’utilisent volontiers les mondialistes, depuis toujours. Parmi ces mots, l’on trouve bien entendu la main et ses déclinaisons et le chapeau.

  • Faire main basse
  • Avoir la mainmise
  • Manipuler
  • Chapoter
  • Capoter
  • Capitole
  • Capituler…

Le sujet est tellement vaste, qu’il est difficile de faire un tri dans les informations à mettre dans le dossier. Ne soyez pas étonnés si d’aventure les exemples de toutes natures sont mis ici.
On comprend mieux l’ampleur du Nouvel Ordre Mondial/Léviathan avec ce schéma qui reprend le Global Compact (ou Pacte Mondial) des Nations Unies43. Voir illustration en page suivante.

De ce schéma très explicite, on retiendra ici :

• que les Nations Unies et particulièrement le « Global compact » correspondent à l’anatomie de la Bête de l’Apocalypse. Ce qui n’amoindrit nullement les implications de factions ou familles telles que les Rothschild puisqu’ils sont dans la boucle.
« phrases d’accroche ».

• les accroches des items « Les entreprises sont invitées à ». Si de prime abord, il est légitime de penser que cela ne concerne que les entreprises privées ; en réalité cela inclut également les pays. Du moins ceux qui sont officiellement des sociétés comme c’est le cas de la France44. Ce volet « entreprise » est développé en dossier 3.

Conclusion :

Le fait de comparer le cartel mondialiste au Léviathan ou à la Bête de l’Apocalypse n’est pas une nouveauté. D’autres l’on fait bien avant. De même pour la numérologie et l’ensemble des symboles et rituels propres aux sociétés hermétiques (alchimie, culte égyptien…).

Ici, l’objectif a été de trouver de quoi apporter des éléments pouvant répondre à ces questions

  • À quoi pourrait ressembler le cartel mondialiste ?
  • En quoi le cartel mondialiste peut-il être comparé à la bête de l’Apocalypse ?
  • Quels indices ou informations peut-on chercher pour les « débusquer » ?

Si la démonstration est parfois maladroite, il ne faut pas perdre de vue que je ne suis ni politologue, ni économiste, ni écrivain et surtout que je n’ai pas eu la possibilité de peaufiner le style. La priorité est de pouvoir diffuser le fruit de mes enquêtes. De proposer, de la façon la plus argumentée possible, un panel d’éléments qui posent question et méritent d’être investigués cette fois-ci par des experts et professionnels.

Pour conclure ce chapitre, voici une ultime interprétation liant numérologie, dualité, et culte égyptien. Il s’agit de Jeu d’échecs.

• Numérologie : de part et d’autre de l’échiquier, on a 17 pièces (16 sur le damier + le joueur).

• « Echec et Mat » est une déformation de noms de Divinités égyptiennes. Il existe plusieurs combinaisons possibles, mais « Seth et Maât » est la plus probable puisque Seth rappelle le chiffre 7). D’ailleurs au tennis on retrouve le même principe avec « Jeu/Set et Match » que l’on doit transposer en J45 (10e lettre de l’alphabet et 7e consonne)/Seth et Maât.

• Lettre J que l’on retrouve également sur les cartes à jouer pour le Joker ou Jack ou le Mat (Maât) dans le tarot.

• Jack ou Jacques que l’on retrouve dans la bible46 (notamment l’un des demi-frères de Jésus Christ)

SPÉCIFICITÉ FRANÇAISE : DE LA TARASQUE GASCONNE À LA PROSTITUÉE BIBLIQUE (LA VRÉPUBLIQUE)

Introduction

Dès le début de ce dossier ou guide ont été abordés des points qui permettait de définir le système du cartel ou consortium selon la vision internationale. Ce qui nous a amenés à faire le parallèle avec le Léviathan et la Bête de l’Apocalypse.

Cependant, ce qui nous importe c’est la situation française. Il se trouve qu’à bien des égards la France (non pas le peuple) est la représentation alter de ces deux mythes.

Si l’on considère la version biblique, dans ce cas notre République serait la variation terrestre de la bête aquatique et sa morphologie (tête de lion et pattes d’ours) est expliquée dans le dossier X, tout comme l’alter du Léviathan — ou Tarasque Gasconne — le sera.

Si le système international mondialiste est polymorphe, change d’identité et de forme comme des reptiles peuvent muer ; c’est également le cas pour la France. Et pour être au plus proche de notre réalité, l’idée de comparer la République française à la prostituée biblique est également valable.

Ce qui peut différencier l’une ou l’autre des comparaisons est la période ou l’époque. Sur le principe de la géochronologie qui permet d’ordonner et classifier les étapes de vie de la terre47, l’influence du cartel sur la France pourrait ressembler à ceci :

Terre France analogie
Éonothèmes Éons Antérieure à la monarchie X
Érathèmes Ère Apparition de la Monarchie48 X
Systèmes Période De 1789 à nos jours Boîte de Pandore
Séries Époque VRépublique Tarasque
Étages Âge Dictature Sanitaire/Dominat/Mandat Emmanuel Macron Prostitué /Babylone

Ce tableau est très schématique, voire réducteur, mais il pose le décor. Sur le principe de la fractale qui reproduit un même modèle partant de l’infiniment petit à l’infiniment grand, l’inverse existe. De même que la boîte de Pandore et la Tarasque pourraient être interverties. Ici, il ne s’agit pas de jouer la carte de la « quadrature du cercle », simplement de fournir des aides visuelles pour mieux appréhender l’ensemble du dossier.

a) La boîte de Pandore 49 50:

Sur le modèle des ovidiens la France a subi différentes mues. La question de savoir si elles ont été initiées pour de réelles bonnes intentions ou a contrario pour réinitialiser le système des élites ne se posera pas ici, du moins pas dans cette partie présentation.
Il est un fait entendu : la Révolution française n’est pas à l’initiative du peuple, mais a été orchestrée par les francs-maçons. Sachant que la franc-maçonnerie de cette époque n’est que la version « actualisée » de factions préexistante. Il y eut auparavant les templiers, la rose croix, les jésuites ; tout comme il y eut en des temps plus reculés d’autres influenceurs politiques, religieux, économiques qui tous puisent leur modèle 4000 ans avant notre ère.

Pointer du doigt la franc-maçonnerie demande une clarification. Lorsque l’on dénonce les actions des sociétés hermétiques, que l’on mentionne et spécifie la maçonnerie, la kabbale, les illuminati, ne sont visés QUE le haut du pavé. Le gratin, les hauts gradés, voire même au-delà : les inaccessibles.
Ceux « du bas » n’imaginent pas en entrant en loge qu’ils financent et alimentent un système mafieux.

De la même manière qu’en travaillant pour l’industrie pharmaceutique, la majorité d’entre nous ignoraient tout de l’envers du décor, de ce qui se trame en coulisse. Et c’est valable pour quasiment tous les secteurs, y compris les religions.

Pandore dépeinte comme étant la première femme de l’humanité par le poète Hésiode ouvre une jarre ou boîte contenant tous les maux et les vices de la terre qui s’en échappent… Il est dit que dans cette jarre se trouve également l’Espoir (véritable antidote). Seulement ce dernier, plus lent à se mouvoir, n’a pu empêcher les malheurs de s’abattre sur le monde et les hommes.
Transposer à l’histoire de France ; Pandore la jeune femme prend les traits de la Révolution française de 1789.
L’ouverture de la jarre ou de la boîte, nous la situons à l’époque napoléonienne et particulièrement la période des campagnes d’Égypte et Champollion. Cette période marque un tournant dans notre histoire puisque les cultes et rituels égyptiens seront implémentés dans les pratiques maçonniques d’origines indo-européennes.

À partir de ce moment, la franc-maçonnerie va durcir ses actions à l’égard du peuple, tout en étant secouée en interne par des jeux de pouvoirs et d’influence. Aujourd’hui le modèle politique français est calqué sur la République Romaine (héritage de la maçonnerie intracontinentale), en revanche les moyens utilisés pour faire appliquer et perdurer la République romaine — vantée à tort — comme vertueuse sont pour l’essentiel importés de la civilisation pharaonique.

Précision : les influences trans méditerranéennes sont antérieures à Napoléon Bonaparte puisque Paris — la capitale — doit son nom à un clan qui vouait un culte à Isis. (Parisis).
À force de lectures, l’hypothèse que les campagnes d’Égypte aient permis de réactiver des cultes et pratiques occultes perdus et plus que probable. Ce qui explique en partie, la mainmise et l’influence de la capitale, sans cesse croissante, sur le reste des territoires français (sont comptabilisées les colonies de l’époque).

Si d’aventure, certains ont cru pouvoir utiliser des pratiques et rituels occultes en se considérant plus forts et dans la maîtrise, sur le principe du Roi Salomon auquel les francs-maçons se réfèrent, il est clair que le résultat escompté est le strict opposé.
Cela nous ramène à la boîte de Pandore, car depuis lors la France n’a cessé d’être secouée par des conflits internes et externes, subi des mutations quasi génétiques dans ses us et coutumes, ses valeurs, ses mœurs.

Si toutefois le parallèle entre le vécu commun de la France et Pandore n’est pas convaincant, il existe bien d’autres confrontations possibles.
Entre autres le Conte « Aladin et la lampe merveilleuse »51. Si l’on considère que les francs-maçons et apparentés de l’époque se sont servis de pratiques occultes (et c’est le cas) à la manière d’Aladin frottant la lampe magique ; dans ce cas le génie qui en est sorti correspond aux vices de la boîte de Pandore.

Ce qui fait que la France a ouvert le bal d’une nouvelle ère : l’époque contemporaine par excellence. À force de recherches, d’enquêtes et de recoupements, notre conviction est que c’est depuis notre pays que c’est « échappé » le génie ; il est donc normal que celui-ci réintègre sa lampe au bout de 3 vœux. En l’occurrence, par vœux il faut entendre catastrophes. Et le compte y est.

Si l’on rapproche les fléaux qui se sont échappés de la jarre aux 3 vœux du génie et qu’on les transpose à l’Histoire de la France nationale et internationale :

• La 3e guerre mondiale que le médium patenté Jacques Attali ne cesse de claironner ne peut pas être déclarée. En effet, si l’on reprend l’ensemble de la géopolitique depuis la Révolution française, il se trouve que le premier conflit international partant du vieux continent européen est la guerre de 1870.52 Bien qu’à tort appelée « Guerre franco-allemande » ; le conflit en coulisse a été mondial et occulte.

Par « occulte », il faut véritablement entendre « occultisme ». Ce point est d’une importance capitale et fait le lien avec le dossier dans lequel sont décryptés les attributs officiels et surtout officieux de la France. En l’occurrence le Grand Sceau de France.

Pour faire simple, pour que les rites maçonniques soient efficaces, il fallait donner à notre pays une forme hexagonale qui reprend les célèbres sceaux attribués au roi Salomon.

• La guerre de 14-18 devient alors le second conflit international de l’ère contemporaine et par conséquent, à partir de 1939 débute l’ultime conflit mondial. N’en déplaise à certains, mais depuis 1939 le monde n’a jamais plus connu la paix et par le système des vases communicants et surtout de l’OTAN ; nous avons toujours été en guerre. Nos soldats ont toujours mené des combats. Ceux des autres nations également. Seuls la géographie et les sites des conflits ont évolué au gré des intérêts du cartel mondialiste.

• Les bonnes nouvelles — car il y en a — sont que nous sommes à l’aube de voir cette 3e guerre mondiale se terminer. Jacques Attali et son prédécesseur Aleister Crowley53 et tant d’autres prédicateurs ayant mis tellement d’énergie à nous endoctriner, nous faisant croire en une paix retrouvée alors que cela n’a jamais été le cas doivent « l’avoir mauvaise », et certains même [doivent] se retourner dans leurs tombes. Les autres tentent autant que faire se peut de maintenir la chape de plomb sur nos têtes et dans esprits.

• Quant aux autres fléaux, fonctionnant par 3 eux aussi, le principe est le même lorsque l’on considère exclusivement « l’ère moderne » depuis la Révolution française, ou le XXIe siècle. Les crises sanitaires, le cycle amorce son déclin (crise covid) ; les crises économiques qui fonctionnent par séquence de sept ; nous sommes dedans…

En revanche, si l’on a pris le pli de comparer la situation de la France au mythe de Pandore et au conte des mille et une nuits ; il faut comprendre également que la France est l’équivalent de la jarre/boîte et de la lampe. Fléaux et génie doivent donc rentrer au bercail. Ce qui signifie que notre pays sera très probablement celui qui sortira de l’emprise en dernier lieu.

b) La « fille » du Léviathan ou la Tarasque gasconne54 55

Dans la mythologie, dans les ouvrages religieux et plus proche de nous à travers l’ensemble de l’histoire de France nous pouvons attester du fait que celle-ci représente l’alter ego terrestre de la bête de l’Apocalypse version française et occitane. La légende la décrit comme une bête s’apparentant au dragon, au crocodile et au serpent. Une description proche donc du monstre biblique.

Cet animal chimérique est fêté en pays gascon depuis le moyen-âge. Semant la terreur dans la région — comme d’autres légendes sur le territoire — elle fut vaincue par une jeune femme. Cette allégorie est d’emblée a rapprocher d’une lame des jeux du tarot d’inspiration maçonnique : La Force.
Cette légende appuyée par la lame du tarot est à mettre en miroir avec notre actualité… qui ne fait que se répéter depuis des centaines d’années, où la bête serait la personnalisation du système mondialiste franco-français (le cartel) et la jeune femme présente sur les deux supports (la légende et le jeu de cartes divinatoire maçonnique) incarnerait la France. Mais attention, il s’agit ici du peuple français, pas de la République. Doit-on rappeler que la Ve République EST la tarasque ? Du moins c’est ainsi que nous la décrivons.

Si l’on s’appuie sur des références mythologiques ou mythiques, ce n’est pas un hasard. Elles ont traversé les époques et sont connues de tous sinon du plus grand nombre et permettent de faciliter la rédaction du dossier. Ainsi donc Pandora et la bête gasconne ne font elles qu’une. La boîte renfermant quant à elle les fléaux qui nous accablent depuis la révolution et surtout on le répète depuis la campagne d’Égypte.

Seulement, c’est avec la Ve République que cela s’est amplifié et accéléré jusqu’à son paroxysme en 2017 où d’un système félon nous sommes passés à une réelle dictature. Ce qui rapporté aux systèmes politiques de la Rome Antique revient à emporter sciemment le pays d’un « principat »56 à un « dominat »57. Autrement dit d’un système de République romaine (non démocratique, mais qui se désigne comme telle) à une tyrannie basée sur le culte de la personnalité, toujours sous la bannière de la République ce qui est le cas à l’heure actuelle.

c) La prostituée biblique : La France sur le trottoir depuis 1958

Lévitique 19:29
Concept des Versets
« Tu ne profaneras point ta fille en la livrant à la prostitution, de peur que le pays ne se prostitue et ne se remplisse de crimes. »58

Et ce quinquennat, c’est tout naturellement qu’on le compare à la prostituée de la bible. Chaque notion abordée dans ce dossier de présentation fait l’objet d’approfondissements que l’on a autant que faire se peut regroupés dans des dossiers spécifiques. Les chapitres suivants abordent le mode de fonctionnement du cartel mondialiste et français selon deux modèles vivants bien réels cette fois-ci.

Dans les faits — on l’abordera dans le dossier 3 — la fille en question est la France. Et, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle a été livrée aux proxénètes du cartel mondialiste dès l’entrée en vigueur de la VRépublique.
Passant d’Escort girl pour clients argentés au trottoir depuis le quinquennat d’Emmanuel Macron.

LE N.OM SELON LE PRINCIPE BIOLOGIQUE
DE LA SERPULA LACRYMANS (MÉRULE) ET DU BLOB

Quelques informations sur la Serpula lacrymans ou Mérule :

La Serpula Lacrymans est une moisissure ou un champignon de la famille des Mérules59. Connue depuis des millénaires pour les ravages qu’elle peut provoquer, elle est même citée dans la Bible.
Ce champignon dévoreur de cellulose peut « digérer » l’intégralité d’un bâtiment selon un mode bien particulier.
La Serpula lacrymans s’implante sur des sites et structures créés par l’homme, c’est pour cela qu’elle est peu répandue en pleine nature. Il existe cependant des variétés « cousines » de cette moisissure.

Lorsque le champignon investit un lieu, il commence par s’attaquer in situ à la cellulose des structures en bois (plinthes, poutres, charpente…).
Rapporté au Nouvel Ordre Mondial cela correspond à la « l’épisode d’infestation endogène » que nous développerons ultérieurement.

Arrivée à maturation sur site, la Serpula lacrymans va développer des spores qui se propageront facilement du fait de leur légèreté. C’est l’équivalent de la « Phase 2 » ou Réplication » pour le Nouvel Ordre Mondial.

Une autre particularité de la moisissure pour se propager de proche en proche cette fois-ci est qu’elle développe des cordons mycéliens (rhizophores), sorte de filaments qui permettent au-delà de l’expansion à partir du site primaire d’infestation de transporter de l’eau.
Ce principe qu’extension par filaments est celui que nous développerons en « Phase 3 » ou expansion exogène.

À noter, la Serpula lacrymans s’attaque également à d’autres matériaux tels que ciment, plastique fragilisant encore plus les structures. Les traitements existent, notamment un champignon antagoniste Trichoderma ou va jusqu’à la destruction pure et simple du bâtiment.

Dans les paragraphes suivants, nous allons créer des passerelles entre le mode d’implantation et de développement de cette moisissure et les méthodes du Nouvel Ordre Mondial pour infester, se cloner et enfin se répandre de proche en proche jusque dans les foyers.

Nous nous appuierons sur des exemples concrets, et nous en varierons les secteurs pour vous permettre de mieux en cerner l’ampleur.

Cette carte de la métropole indique les zones à risques et les zones particulièrement sensibles voir infestées par ce champignon. Il est intéressant de voir quelles sont celles qui figurent en rouge : Paris et la pointe Bretagne. L’ironie est que cela est proche de la réalité de l’implantation du nouvel ordre mondial actuel.
En effet, si pour Paris cela ne fait aucun doute, puisqu’il s’agit de la capitale, pour la Bretagne c’est tout autant le cas. Il se trouve que c’est le fief de Jean-Yves le Drian — l’un des personnages les plus impliqués et assurément des plus compris de la Ve République qui a pour ainsi dire récupéré « en sous-marin » l’ensemble des territoires bretons en 2020 pour service rendu au Nouvel Ordre Mondial.

Si l’on se permet d’écrire ceci, c’est évidemment que l’on a trouvé des éléments plus qu’intriguant le concernant. Et lorsque l’on fait un regroupement d’informations concernant les activités et la carrière de ce ministre au gouvernement actuel, cela laisse peu de place au doute. (Voir dossier 3)

a) Phase 1 : « Infestation exogène » du N.O.M selon le principe de la Mérule

Lorsque l’ennemi de l’Humanité agit, il commence par s’implanter in vivo dans un secteur, un système politique, religieux… dans tous les secteurs en réalité.

Ce qui est valable pour chaque individu est valable pour des « organismes » bien plus étendus, puisque c’est un mode « Fractal ».

Historiquement et depuis des millénaires, ce modus operandi n’a jamais changé. Seule la forme a évolué avec son temps, mais le schéma est identique et reproductible.
C’est par exemple, pour notre histoire de France le cas de traître qui tirent les ficelles du pouvoir politique royal ou présidentiel. Les illustres et fameux « conseillers ». Mazarin, Pompidou, Attali pour ne citer qu’eux.

Des femmes également interviennent bien plus souvent qu’il n’y paraît.

Dès lors que l’EMPRISE (anagramme d’empire) opère, le Léviathan ou la mérule sont derrière. Ce qui est valable de nos jours existait donc chez peuples d’Asie (Attila et sa politique de la Terre Brûlée), en Amérique du Sud (anciennes civilisations toltèques et mayas) en Europe.

Cette EMPRISE est la Phase 1 de l’implantation du Nouvel Ordre Mondial, puisque c’est son nom désormais.

« Des spores » ou émissaires du système mondialistes vont s’implanter dans un secteur de préférence solide et porteur. Un secteur ayant pignon sur rue ou ayant l’approbation de la population, voir la confiance.

Ainsi, des grandes religions, des secteurs tels que les syndicats, les industries, la politique se voient infestés par des porteurs d’idées, de concepts du N.O.M. Ce fut probablement le cas de la franc-maçonnerie qui s’est vue elle aussi infestée et dupliquée pour donner ce système à double vitesse : celui du bas de la pyramide maçonnique et celui des hauts initiés (parfois non connus des hauts gradés eux-mêmes).

Si l’on prend l’exemple d’une entreprise florissante : elle se verra sans le savoir initialement embaucher des personnes dont l’objectif correspond au développement de type moisissure.

« Porteurs d’idées novatrices et ambitieuses », ces émissaires vont radicalement changer le sens premier de l’entreprise jusqu’à la rendre méconnaissable par les premières personnes concernées : les salariés et ceux qui sont les créateurs initiaux de ses grandes sociétés. Développement à croissance exagérée, et artificielle (avec la complicité des systèmes bancaires).

Se faisant, l’infestation se développe. En général, il faut compter des périodes de 7 ans, rarement 7 mois entre la primo-infestation et la ruine du secteur ou entreprise (notons ici que la durée des mandats présidentiels était de sept années).

C’est exactement ce qui s’est passé dans mon entreprise. Celle où j’ai débuté ma carrière dans le secteur de « industrie pharmaceutique, sans m’étendre sur le sujet. Une entreprise phare qui a intégré dans son équipe dirigeante à la maison mère un ancien Rothschild (et accessoirement ayant été membre du Savour Club60) désormais PDG d’une structure exclusivement Biotech. Une « spore » en quelque sorte n’agissant pas seul évidemment.

Une croissance anormalement rapide en 7 ans (notez la base 7) boostée par 7 banques, pour finalement aboutir à un démantèlement total du groupe et des milliers de salariés et cadres sur le carreau. Certains s’en sortiront mieux que d’autres d’autant que le dépôt de bilan et la cessation du groupe intervenaient exactement au moment où les mesures prises par Pierre Bérégovoy commençaient à être appliquées, entraînant une refonte totale du paysage de l’industrie pharmaceutique : réduction des effectifs terrain, Charte des bonnes pratiques, obligation de diplômes pour l’information médicale auprès des prescripteurs…
Avec du recul et surtout en faisant le lien avec l’ensemble des éléments récoltés, je suis convaincue que mon entreprise a servi d’exemple pour l’ensemble du secteur de la prestation.

Le fait que le groupe ait été placé en liquidation judiciaire le 17/01/2007 compte tenu de l’importance qu’accordent les francs-maçons, la kabbale et l’ensemble de ces formations hermétiques ne fait que me convaincre plus encore.

Et si l’on compare avec d’autres secteurs, comme l’informatique, l’industrie textile… c’est exactement la même chose, le même schéma. D’un autre côté, c’est le seul que le cartel reproduit depuis plus de 6000 ans.

Pour faire simple, parmi les « spores » nous retrouvons des personnes issues de la sphère Rothschild (banque et Savour — ex Savour Club — qui en cherchant plus d’informations posent plus que des interrogations sur la réalité de cette société très en lien avec la Chine depuis l’accord passé entre la France et ce pays par Monsieur Raffarin alors Premier ministre, Christine Lagarde entre autres. Ce sujet sera abordé en annexe), mais aussi des personnes désormais — en 2021 — en affaire avec Hong Kong.

b) Phase 2 : « Cycle de Réplication » ou clonage du N.O.M selon le principe de la Mérule

Cette deuxième Phase de processus de la Serpula Lacrymans rapporté au Nouvel Ordre Mondial intervient lorsque le site d’infestation n’a plus de nourriture à apporter. Techniquement cela se résume en deux principes :

  • l’ensemble de l’édifice ou société (ou secteur public/privé) est exsangue de savoirs et compétences. Le NOM n’a plus rien à apprendre du site infesté.
  • Les spores ont proliféré et pour survivre la Serpula lacrymans va alors se répliquer ou dupliquer au moyen de ses spores initiales et de ceux qui se seront développés au sein même de la structure.

Rapporté à l’exemple vécu : cela revient à après liquidation judiciaire du groupe à voir l’ensemble des salariés disséminé. Que ce soient ceux qui étaient « du bon côté » du secteur de l’industrie pharmaceutique, mais aussi « les Spores » initiales et les jeunes pousses.

En toute logique, ces spores vont intégrer d’autres structures et procéder de la même manière. Infester le milieu en « ingérant les savoirs et compétences » intrinsèques de chaque entreprise (publique ou privée). Se les approprier pour ensuite les cloner tout en sabordant à nouveau. On constater généralement des liquidations rapides après n « sauvetage artificiel » pour les entreprises en difficulté. Ce qui est l’autre versant de l’infiltration du système mérulaire après celui de la croissance anormale (que l’on peut comparer à la fable de « la grenouille et le bœuf » de la Fontaine). Ce qui nous amène à la « phase 3 » du système d’expansion du nouvel ordre mondial selon le modèle de la serpula lacrymans.

c) Phase3 : “Expansion exogène du N.O.M selon le principe de la Mérule

Le système d’expansion de proche en proche étant de manière préférentielle celle des initiés aux arcanes du Nouvel Ordre Mondial. On parlera ici des « Spores » initiales qui elles resteront sur le même segment d’exercice, mais sur le mode « Phase 3 » du développement de la Mérule.

Ces individus, une fois le « sale boulot » effectué ne seront pas inquiétés. Au contraire, ils feront comme pour tous les autres secteurs économiques et a fortiori en politique « un crochet » dans leur carrière.

Entendez par là qu’ils trouveront un poste similaire dans des structures proches de celles qu’ils ont mises à sac. Cependant, les enjeux ne seront pas tant de viser des entreprises ayant pignon sur rue comme le consortium français. Disons plutôt que la nuance réside dans le fait que les structures « tampon » permettent de ne pas avoir de rupture sur les C.V. tout en maintenant la « philosophie » du NOM : fragiliser des entreprises, soit pour les détruire, soit pour les faire absorber par de faux concurrents… ou enfin pour permettre le clonage des structures initialement allopathiques (voir homéopathiques) en laboratoires orientés biotechnologie chapeautés par un cabinet-conseil américain l’ERDYN61 62 63

Nous mettrons l’accent sur ce cabinet-conseil ayant des succursales à Paris, Rennes et Lyon dans notre troisième partie du Guide Stratégique. Et également dans le dossier conjoint puisque dans le volet « Littératie appliquée à l’éducation nationale », le rôle de ce cabinet-conseil auprès du ministère de l’Éducation nationale est expliqué

En effet, cet élément fait partie des Biais que nous avons trouvés au cours de nos enquêtes, notamment pour ce qui concerne un sujet qui nous touche particulièrement : les jeunes et la pression mise sur eux dans le cadre du système scolaire.

Particularité de ces personnes généralement placées en haut de l’organigramme : elles ont toutes des activités annexes en lien avec des actions philanthropiques ou de promotion du « savoir-vivre à la française » qui d’une façon ou d’une autre nous ramène au groupe Rothschild. Certaines déposent même des « noms de marques » à l’INPI (sujet troublant qui si nous en avons l’occasion fera l’objet d’une annexe).

Quoi qu’il en soit, tous et toutes gravitent de près ou de loin avec la Chine et le commerce lié au secteur viticole via le Savour Club. Ce club nous interpellant lui aussi, vu les noms importants et leur influence dans le secteur des fonds de dotations comme le Thôt.64 Dont on a placé en références un document extrait du Journal Officiel (Rapport du commissaire aux comptes sur les comptes annuels 2010) Détail pour le moins intéressant : la page Wikipédia « Fond de dotation Thot » a disparu. Ce qui n’est pas dramatique puisqu’elle avait été archivée et sera mise en annexe. Sachant que les dirigeants de cette structure franco-suisse ont dirigé les regroupements de mutuelles comme MMA et ont été également occupés des postes clés au Savour Club plus d’autres informations pour le moins incontournables de nos jours, il y a fort à parier que de plus en plus d’informations vont disparaître de la toile. Il est d’autant plus intéressant d’aller y voir de plus près sur ce qu’est un fond de dotation65.

Sur le principe de la mérule, lorsque plusieurs après le début des enquêtes nous essayons de trouver des informations sur ce désormais mystérieux fond, on trouve ceci :

• L’école THOT66 pour « Transmettre un Horizon à Tous ». Par principe, tout ce qui est d’inspiration ancienne Égypte, gréco-romaine et spécifiquement les dieux, le domaine apicole, vinicole sont liés au nouvel ordre mondial. Concernant cette école, on ne saurait que trop vous conseiller d’aller sur le site et de bien regarder ce qu’il en est. En veillant à bien lire chaque page sans oublier les rubriques qui se trouvent tout en bas et qu’on ne lit jamais.

Ici a été reproduit le plus fidèlement possible le processus de la Serpula lacrymans ou Mérule rapporté à notre société au sens large. Cela implique tous les secteurs économiques, politiques, religieux en France comme à l’international. Et pour donner un autre visage à cette organisation criminelle, c’est avec le BLOB que nous terminerons de définir l’anatomie du Nouvel Ordre Mondial.

Le Blob

De tous les articles que j’ai lus sur cet organisme vivant de la famille des amibes, c’est celui du site « Vikidia »67 qui est le plus intéressant et riche d’informations. Terminer la description du nouvel ordre mondial en le comparant au Blob permet de véritablement se représenter ce cartel aussi bien sur le fond que sur la forme.

Il est plus que conseillé d’aller consulter le site mis en référence bas de page ; vous y trouverez beaucoup de schémas, des vidéos pédagogiques et si l’on remplace le terme Blob par « Nouvel Ordre Mondial », nul doute qu’il sera plus facile de cheminer tout au long de l’enquête.

Anecdote, c’est l’engouement des sites médiatiques mainstream qui a attiré notre attention. « Trop de tapage » en quelques sortes, et surtout un schéma récurrent du discours unique qui occulte totalement le fait que ce blob n’ait pas tout dit de lui. La force avec laquelle les scientifiques — notamment du CNRS — promeuvent cette « chose » ; le fait qu’elle soit commercialisée et en vente libre, et spécifiquement sous forme de « Kit laboratoires » à destination des jeunes, n’a fait que nous alerter… Une fois de plus.

Ce qui suit sont des extraits du site Vikidia, la seule modification apportée sera l’ajout des termes « Nouvel Ordre Mondial », « cartel » ou tout autre déterminant.

a) Sommaire du site Vikidia

b) Définition

‘Physarum polycephalum (Nouvel Ordre Mondial), plus communément appelé blob, est une espèce de myxomycète faisant partie de la famille des Physaraceae et du règne des Amoebozoaires (comme l’amibe). Ce curieux organisme est composé d’une seule et unique cellule géante. Bien que dépourvu de cerveau ou de système nerveux, cet organisme vivant est tout de même capable d’apprendre. Ce n’est ni un animal, ni une plante, ni un champignon. Il vit dans les sous-bois depuis plus d’un milliard d’années. À l’état naturel, il se nourrit de bactéries et de moisissures (champignons). En laboratoire, les scientifiques leur donnent des flocons d’avoine, mais ils se nourrissent en fait des bactéries présentes sur l’avoine. Il existe plus de 1 000 espèces différentes de blobs.’

c) Reproduction et cycle de vie

Reproduction

“Le blob (Nouvel Ordre Mondial) est, comme nous, issu de la fusion de deux cellules sexuées. Elles ne sont pas appelées ovules ou spermatozoïdes, car le blob possède 720 sexes différents (équivalant au principe du polymorphisme énoncé ultérieurement). Une fois dans un milieu humide, ces cellules sexuées (appelées spores — individu infiltrant un système publique/privé ; une entreprise, une association, un mouvement populaire. Principe déjà évoqué par l’analogie avec la serpula larcymnans…) comme pour les champignons) partent en quête d’une cellule de type sexe différent. Avec plus de 720 possibilités, la tâche est plutôt facile. Lorsque deux cellules de sexes différents (appelés gamètes) se rencontrent, elles fusionnent pour devenir une cellule unique (œuf). Mais là, contrairement à nous, la cellule ne va pas se diviser, seul son noyau va le faire (phénomène de duplication ou clonage du nouvel ordre mondial. Par exemple, l’industrie pharmaceutique allopathique a été dupliquée ou clonée. Ils gardent “leur apparence initiale”, conservent le même nom ; la même vitrine, les mêmes axes de communication puis le remplacement se fait progressivement pour migrer vers la biotech exclusivement. C’est le cas pour tous les laboratoires y compris ceux dont on n’entend plus parler comme Servier) Le blob grandira donc au gré des divisions de ses noyaux jusqu’à atteindre des tailles record”. (C’est le principe de la phase 3 expliqué avec la mérule)

Plasmode

La principale phase du blob (du cartel) est le plasmode, ou plasmodium. Ce plasmode est constitué de réseaux de veines qui assurent la distribution des nutriments (par nutriments il faut comprendre systèmes bancaires, prosélytismes idéologiques, informations/désinformations au moyen des supports adaptés à l’époque. Manuscrits, imprimerie, télévisuelle, audiovisuelle…), et de nombreux noyaux (par exemple : si les Nations unies sont le « noyau source » ; les « nombreux noyaux » dans le descriptif correspondent à l’ONU, l’OTAN, l’OMS…) C’est au cours de cette étape que l’organisme cherche de la nourriture (nous, en individuel et/ou collectif). Le blob (Nouvel Ordre Mondial/ la franc-maçonnerie…) entoure sa nourriture (toujours nous) et sécrète des enzymes pour la digérer (guerre, épidémie, famine, Traffic en tout genre, atteintes à la dignité touchant tout le monde vivant : faune/flore/humanité…). Ce procédé est appelé phagocytose. Si les conditions environnementales entraînent la déshydratation du blob lors de l’alimentation ou de migration, il se formera alors un sclérote. Le sclérote est constitué de tissus très renforcés servant de stade de dormance, assurant ainsi la protection du blob pendant de longues années. Une fois les conditions favorables revenues, le blob réapparaît pour poursuivre sa quête de nourriture (c’est comme cela que ce cartel a traversé les temps, alternant des périodes actives et des périodes de sommeil). D’un point de vue historique, on peut rapprocher ces périodes de « dormance » — façon Hibernatus (ou cryogénie chère à Laurent Alexandre) — aux disparitions subites des civilisations majeures et de leurs cultes. Mésoaméricains/Egyptiens/Grèce antique/Sumériens… Un détail, lorsque cette « organisation » se réveille, elle reprend son cycle, mais adapté à l’époque. C’est pourquoi on passe du « nouvel ordre du monde » dans la Genèse au « Nouvel Ordre du Monde » au XXIe siècle).

Sporification

« Quand les réserves alimentaires sont épuisées et qu’il a atteint une taille suffisante, le blob (l’organisation, les 1 %) entre en phase de reproduction. Des poches contenant les spores (sporocystes) se forment dans le plasmode (voir le chapitre serpula lacrymans). Elles se forment habituellement à l’air libre pour que les spores soient dispersées par le vent (entendez par là que tout est fait à la vue de tous, comme, par exemple, l’ensemble de la politique d’Emmanuel Macron qui finit de saccager la France. Annoncé en amont par Jacques Attali qui “habitue” les gens à vivre des catastrophes. Cela concerne également les entreprises qui essaiment à tout vent…) Les spores peuvent rester viables pendant des années. Lorsque les conditions environnementales sont favorables à la croissance, les spores germent et libèrent des cellules flagellées. Les cellules fusionnent ensuite pour former un nouveau plasmode ». (C’est le cas actuellement avec le mouvement néonazi qui de groupuscules épars « insignifiants » a fusionné avec une autre cellule pour donner le gouvernement actuel en Ukraine)

Schéma décrivant le cycle de vie du blob.

Il ne s’agit pas de décliner l’ensemble de l’article ici. Simplement de vous donner un aperçu de la transposition qui peut être faite entre cet organisme particulier et les élites mondialistes.

Concernant le chapitre « La personnalité chez les blobs », il est intéressant de noter que selon les continents le mécanisme d’un organisme à un autre diffère. Par exemple, dans l’article en s’appuyant sur les travaux d’Audrey Dussutour68 et David Vogel, on apprend que certains blobs sont cannibales.
De la même manière, il apparaît que les surfaces d’infestation diffèrent selon le type d’amibes.

Les volets « Apprentissage et mémoire » et « Anticipation » ne peuvent pas être mis de côté. Sur le même principe, ils seront recopiés intégralement et des translations en lien avec le Nouvel Ordre Mondial seront ajoutées.

Apprentissage et mémoire

L’expérience de Toshiyaki69 sur l’optimisation d’un réseau.
Le blob apprend en l’absence de cerveau. Dans un article publié par l’équipe d’Audrey Dussutour dans une revue scientifique internationale. « Le segment de la mémoire du blob est la substance elle-même, résume la chercheuse. C’est un peu comme si pour apprendre ses devoirs, un élève devait les manger ». Malgré sa simplicité apparente, le blob démontre une forme d’intelligence primitive. Il est ainsi capable de trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe, de former des réseaux optimisés ou d’équilibrer son régime alimentaire. Une étude réalisée par le professeur japonais Toshiyaki Nagakaki démontre que le blob est capable d’optimisation. Il disposa des flocons d’avoine sur une surface de manière à reproduire le réseau ferroviaire japonais. Il y plaça un blob et observa la façon dont celui-ci relie les différentes sources de nourriture. Le résultat fut surprenant : le blob avait créé un réseau mieux optimisé et plus efficace que le réseau japonais en seulement 24h, alors que des ingénieurs avaient passé plus de 50 ans à le concevoir ! Et même si une rame était inutilisable, il était quand même possible de relier le tout.

Anticipation

En générant de façon répétée des stimuli de chaud et de froid au blob et ce avec 60 minutes d’intervalle, des biophysiciens de l’Université d’Hokkaidō (dont le professeur Toshiyaki Nagakaki) ont découvert que le blob peut anticiper ces stimuli en y réagissant même quand ceux-ci étaient absents. Ils ont également montré que ces résultats pouvaient être obtenus en appliquant les stimuli avec un intervalle de 30 ou 90 minutes.
Ce paragraphe est intéressant si l’on considère que par anticipation et mémorisation les élites mondialistes connaissent mieux la nature humaine que nous. Ce qui permet par exemple de savoir exactement « où, quand, comment » procéder pour mener l’humanité exactement comme elles l’entendent.
En agissant sur les instincts primaires (survie), rien de plus facile en effet que de provoquer des psychoses généralisées (pandémie/guerre/écologie…). Si en plus cet organisme a développé des outils pour absorber les mémoires collectives en quelque sorte, l’exercice est enfantin.

L’expérience de Toshiyaki sur l’optimisation d’un réseau.

Parmi les éléments mis à disposition du public visé dans l’article (les 8-13 ans), il en est qui ne doivent pas être mis de côté :

  • Sont référencés plus de 1000 espèces de blobs à travers le monde.
  • Ils sont présents sur tous les continents, mais aussi dans le milieu aquatique et dans des zones où les températures sont extrêmes (déserts/glaciers).
  • Des recherches sont faites en robotique pour « coupler » ces organismes primitifs à des robots. Voir page suivante.

« À Bristol, le professeur Andrew Adamatzky7071 utilise l’activité électrique du blob pour créer de nouveaux protocoles pour les robots. En greffant un blob à un robot, celui-ci se déplace en fonction des impulsions électriques du blob. Cette découverte permettrait à l’avenir de créer des robots capables de s’adapter constamment à leur environnement et de réagir et en conséquence, à la manière du blob. »

Ci-dessus quelques couvertures d’ouvrages d’Andrew Adamastzky. Lorsque l’on s’attarde sur ses recherches, et ses centres d’intérêt, que l’on met en parallèle les produits biotechnologiques (Pfizer, Moderna…) et que l’on regroupe l’ensemble des informations, émettre l’hypothèse que des savants fous puissent inoculer des spores en plus du graphène et autres HIV, semble être une piste sérieuse à explorer.

Pourquoi cette remarque ?
Si l’on en juge les propos tenus par Laurent Alexandre72, l’avenir de ces « privilégiés » est la cryogénisation. Sa crainte : que les générateurs et sources d’énergie tombent en panne.
Ce qui reviendrait à les transformer — lui et les autres — en momie dans son sarcophage high-tech façon Toutankhamon. Pourquoi ne pas imaginer que des scientifiques planchent sur le moyen de générer de l’énergie autrement et d’éviter la panne électrique comme le mentionne Laurent Alexandre ?

À force de récolter une somme conséquente d’informations (y compris scientifiques), cette projection qui consiste à préparer nos organismes à devenir des piles Duracell n’est pas à mettre de côté. Loin s’en faut. Et opérer à un switch du fer dans l’Hème (contenu dans l’hémoglobine) par du cuivre n’a rien d’une utopie.

Étudier ce personnage qu’est Laurent Alexandre73 a permis d’ouvrir des pistes d’investigations connexes — certes glaçantes — mais très efficaces. Rendez-vous dans le dossier « Reine Blanche » pour avoir plus d’informations.

Conclusion

En rapprochant le Nouvel Ordre Mondial d’organismes vivants comme la serpula lacrymans et plus encore le blob, on peut désormais avoir une projection physique et anatomique de ce cartel millénaire.

Il faut bien comprendre que les recherches nous amènent à explorer des vecteurs d’informations réellement disparates. Ainsi, lorsque l’on a visité les sites en lien avec l’informaticien Andrew (ou Andy) Adamastzky, sont ressortis des éléments récurrents et qui posent interrogations, avec entre autres cette volonté d’attribuer des termes dont l’usage entre dans le registre des sciences du vivant à des secteurs manufacturés (architecture, urbanisme, informatique). De la même manière, et sur le même site internet, on découvre que des termes propres à des insectes de la famille des hyménoptères (abeilles, guêpes…) aux humains, voire des rapprochements mnémotechniques qui font assimiler technologie et génétique. La capture écran de ce site catalan (Iaac : Institut d’architecture avancée catalan74) donne qu’un aperçu.

Une chose est certaine, on assiste à une réelle infestation de tous les secteurs selon le principe « mérule/blob » avec en plus des hybridations illimitées : où l’on mélange règne animal ou des insectes avec l’humain (selon l’idéal maçonnique) ; ou technologie et amibes sont couplées… il n’y a plus de limites. Le monde des chimères, des hybrides de tout type.

Pour les cinéphiles et les plus anciens d’entre nous, le Blob est un film d’horreur des années 50 avec l’acteur Steve Mc Queen où il est question d’un « monstre gélatineux dévorant tout sur son passage ». Film faisant écho à un livre de science-fiction « Invasion of the Body Snatchers » (l’invasion des voleurs de corps75). Il va de soi que l’on fait le lien avec cet ouvrage, plusieurs fois adapté au cinéma, non pas pour le côté « invasion extra-terrestre, même végétale » — bien que parfois il est à se demander si nos élites vivent sur la même planète — mais sur le modèle de clonage-réplication vu également avec la serpula lacrymans. À méditer.

Synthèse

Dans ce dossier de présentation, ont été placés des éléments de natures diverses qui tous sont en lien avec les pratiques du Nouvel Ordre Mondial sans exception. On a travaillé exclusivement à débusquer « les empreintes » laissées par le cartel français, pour ensuite les regrouper par thèmes.

Le reste du document réparti en dossiers à thématique vise, non seulement à en faire la démonstration, mais aussi, et surtout : donne des faisceaux d’indices, des hypothèses de travaux complémentaires et outils pour donner à tous ceux qui le souhaitent — experts, professionnels ou simplement des personnes désireuses de changer de paradigme — des moyens, des arguments permettant de les confronter.

L’objectif étant de comprendre « comment nous en sommes arrivés là ». Si l’ensemble des fichiers apporte des décryptages et une sélection d’éléments « à charge », l’un d’entre eux — a contrario — est une succession d’informations irréfutables qui donnera l’articulation, la chronologie ou le squelette du Plan français pour céder la France aux mondialistes.

Rapporté au jeu de stratégie des Échecs, cela revient en définitive à considérer ce dossier comme la « Reine Blanche » sur le damier ou à la lame de la Force dans le jeu des Tarots de Marseille ou Besançon (qui, on le rappelle ici étaient maçonniques pour l’un et dissident pour l’autre).
Plutôt que de rester focus sur notre actualité politique, sanitaire, économique ; ce dossier tout comme celui qui analyse le secteur de la Santé traitent les informations de façon panoramique sans distinction de temporalité ni de thème. En réalité, on a enquêté de façon globale, terme emprunté aux mondialistes du cartel.

Rappel :

• Si vous ne croyez pas en l’occultisme EUX si.

• Le système du cartel millénaire est millénaire et les informations sont disséminées sur toutes sortes supports : religieux, artistiques, politiques sans distinction d’époque, de culture ou de géographie (de tout temps et sur l’ensemble des continents) d’où la variété de références et illustrations.

« À cœur vaillant, rien d’impossible ».

On a mis nos vies entre parenthèses pour mener nos recherches et tout notre cœur pour monter ces dossiers. Ne reste plus qu’à vous souhaiter le meilleur et surtout de commencer à entrevoir des pistes de solutions.

[Voir aussi :
500 millions
La France et les pays de l’Union Européenne sont-ils des pays « test » pour l’agenda 2030 ?
Protocoles de Toronto et Aurore Rouge — L’agenda élitiste
Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins
La synagogue de Satan]





France — Agitation autour du professeur Raoult

Mise à jour :


[Source : Jean-Dominique Michel]




[Voir aussi :]

https://www.francesoir.fr/societe-sante/enieme-deformation-mediatique-raoult-vaccin

Énième déformation médiatique des propos du Pr Raoult, à propos de l’efficacité du vaccin anti-Covid: le point avec le Pr Parola de l’IHU-Méditerranée

POLÉMIQUE – Attendus avec la plus grande attention du grand public, les propos du Professeur Raoult sont toujours auscultés à la fois par les raoult-sceptiques et ses partisans. Les esprits de tous ont été marqués depuis le début de la pandémie avec les nombreuses publications de l’IHU-Méditerranée, qui a été à la pointe du soin et de la recherche contre la Covid-19. 

Certaines de ces publications ont fait l’objet de controverses médiatiques, notamment à propos de l’efficacité de la bithérapie (combinant hydroxychloroquine et azithromycine), proposée dès mars 2020 et prescrite au sein de l’établissement public dans le cadre d’un protocole de soins méticuleux. 

Afin de répondre aux critiques et de faire taire les fausses informations à ce sujet, l’équipe de l’IHU Méditerranée et le professeur Raoult ont décidé de faire certifier les données par huissier de leur étude phare portant sur les 30423 patients soignés à l’IHU. Ces dernières, mises à disposition du public, démontrent une indubitable efficacité du traitement. 

Cette certification est une première en science. Alors que les notions de consensus et de disputatio scientifiques sont malmenées à notre époque, notamment au sein des médias dominants ou par des experts qui peuvent entretenir des conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique et refusent tout débat pluriel, elle permet de répondre à des besoins essentiels en matière de transparence scientifique. 

Une transparence qui engage de facto le monde médiatique à vérifier l’information, y compris par conséquent dans le domaine de la science, qui est désormais particulièrement exposé aux raccourcis et à diverses fausses nouvelles. L’exemple du LancetGate en est l’épisode le plus représentatif

Hélas, les actes de désinformation ou de mésinformation se poursuivent. Un article de Cyprien Cini et Joanna Wadel, publié le 24 mai 2023 sur le site de RTL, titre : « Didier Raoult admet que le vaccin est efficace ». En sous-titre, on peut lire :  « Dans un entretien accordé à UPR TV, la chaîne YouTube de François Asselineau, le microbiologiste reconnaît les vertus du vaccin contre le Covid-19″.   

Selon cet article et son interprétation de propos (isolés) tenus lors d »un entretien réalisé auprès du président de l’Union Populaire Républicaine (UPR), une sorte de couperet tombe et signifierait un changement de direction à 180° réalisé par le professeur Raoult : « Après deux ans et demi, le praticien admet enfin l’efficience du vaccin. »  

“Ces déclarations”, qui sont ainsi prêtées (fallacieusement) au professeur Raoult selon les auteurs de l’article au sein de cette présentation, “sont d’autant plus improbables qu’elles contrastent drastiquement avec ses prises de position des années précédentes : ‘Parmi les vaccinés, il n’y a pas moins de morts’, affirmait-il par exemple en 2021”.

Et les journalistes de conclure, dans un jugement aussi hâtif que définitif, au virement de bord du Pr Raoult. Cette « nouvelle » n’a pas manqué d’enflammer les esprits sur les réseaux sociaux avec de nombreux commentaires fusant de part et d’autre. La partisanerie, toujours stérile, s’est immédiatement exercée autour de l’affaire.

(…)

https://www.francesoir.fr/societe-sante/vaccins-le-professeur-didier-raoult-reconnait-enfin-l-efficacite-des-medias-deformer

Vaccins : le professeur Didier Raoult reconnaît enfin l’efficacité des médias à déformer ses propos

POLÉMIQUE – Non, il n’a pas changé d’avis. Car cela n’est une question ni d’avis, ni d’opinion. Mais une question de science et d’observation. Dans une énième déformation de ses propos commise par la sphère médiatique mainstream (24/05), le professeur Raoult n’a ni annoncé “que le vaccin est efficace après avoir assuré qu’il ne servait à rien” (La Dépêche), ou “après l’avoir longtemps nié”.

Mea maxima culpa… ou pas

Non, il n’a jamais refusé “jusqu’alors de reconnaître tout effet positif au vaccin contre le Covid-19” (le JDD). Non, il n’a pas affirmé que “les gens qui sont vaccinés meurent moins que ceux qui ne le sont pas” (Sud Ouest). Non, il n’a pas “contredit notamment ses propos de 2021, où il expliquait qu’il n’y avait pas ‘moins de morts’ parmi les vaccinés” (Le Figaro). Non, il n’a pas fait de “mea culpa inattendu” (sic, CNews) ! 

La palme revient à la Voix du Nord qui pense expliciter le “déni sur la mortalité” (re-sic) du professeur marseillais : “C’est la première fois que Didier Raoult le dit aussi clairement et sans parler de tranches d’âge ou de public particulier.” Car c’est exactement sur ce point que les propos du professeur marseillais, ancien président de l’IHU-Méditerranée ont été dénaturés, déformés, raccourcis, coupés.  

Et bien, non, une fois de plus. La clef demeure justement liée à la question des tranches d’âges du public concerné par la vaccination anti-Covid-19. Au sein d’un entretien Débriefing accordé à France-Soir, le professeur Raoult rappelle ses positions, qui n’évoluent qu’en fonction de l’état de la science et de l’observation clinique, non à la convenance de son opinion.

(…)

Interview de didier raoult :
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/hydroxychloroquine-traitement-efficace-covid-sabote-raoult

L’hydroxychloroquine, un traitement efficace contre la Covid-19 « saboté depuis le début » : « Il faut qu’il y ait une commission parlementaire à ce sujet », entretien avec le Professeur Raoult

DEBRIEFING – Dans le cadre d’un entretien en compagnie du Professeur Raoult, l’ancien président de l’IHU-Méditerranée évoque plusieurs sujets incontournables de l’actualité scientifique et médicale : l’étude rétrospective qui confirme l’efficacité du traitement par l’hydroxychloroquine (HCQ) chez les patients atteints de la Covid-19; la certification des données issues de cette étude, par huissier, afin de garantir leur transparence totale et leur accès libre à tous les scientifiques (via deux bases de données internationales, “l’une américaine, l’autre chinoise”); la déformation médiatique de ses propos au sujet des vaccins; la question de la surveillance de l’industrie pharmaceutique afin d’éviter ses dérives; mais aussi bien d’autres questions brûlantes…



(…)

https://www.francesoir.fr/societe-sante/reaction-pr-christian-perronne-cabale-raoult

Christian Perronne réagit à la cabale contre Didier Raoult: « Les traitements précoces fonctionnent, il faut être aveugle pour ne pas le voir »

SCIENCE/SANTÉ – Après la publication d’une étude rétrospective qui démontre l’efficacité de l’hydroxychloroquine (HCQ) en traitement précoce de la Covid-19, le professeur Raoult fait l’objet d’une nouvelle fronde. Les attaques proviennent notamment de sociétés savantes, à l’origine de tribunes, analyses et opinions, abondamment relayées par les médias mainstream sans aucune distance critique. 

Le professeur Perronne revient à chaud sur les nouvelles attaques faites contre le Pr Didier Raoult et son équipe de l’IHU-Méditerranée.



(…)




Réchauffement climatique — Enquête sur une manipulation mondiale

[Source : polemia.com via RI]

Par Johan Hardoy

Alban d’Arguin — qui a notamment publié Éoliennes : un scandale d’État publie un nouvel essai coup de poing : Réchauffement climatique — Enquête sur une manipulation mondiale. Dans cet ouvrage, Alban d’Arguin s’efforce dans de « démonter rigoureusement, implacablement et froidement ce qui apparaît de plus en plus comme une manipulation mondiale protéiforme », à savoir la thèse largement répandue du réchauffement climatique anthropique (du fait de l’homme). Son ouvrage, hostile aux prédictions apocalyptiques annoncées par des « prophètes de malheur », aborde les faits d’un point de vue scientifique tout en s’inscrivant explicitement dans une perspective catholique.

Le climat change depuis la nuit des temps

Vers – 75 000 ans, l’éruption d’un volcan en Indonésie actuelle est à l’origine d’un hiver volcanique d’une dizaine d’années, suivi d’un fort refroidissement global durant un millénaire environ. Dans les années – 20 000, la calotte glaciaire septentrionale descend jusqu’au nord de ce qui deviendra Londres, avant de se rétracter vers – 13 000 aux environs de ce qui sera Stockholm et Helsinki. Au début de l’Holocène, vers – 9 000, le climat change brutalement à l’échelle du monde, transformant l’actuelle Angleterre en île et entraînant de multiples conséquences sur la faune et la flore.

L’itinéraire de la Terre autour du Soleil est souvent en cause dans ces bouleversements du fait des variations de l’activité magnétique solaire.

Une alternance de périodes chaudes et froides durant notre ère

Comme le précise l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie, « Nous vivons dans un climat stable depuis une dizaine de milliers d’années, mais ce climat est sujet à des fluctuations ». Ces variations de faibles amplitudes connaissent des alternances où une phase de douceur climatique (qualifiée d’« optimum ») peut durer un ou plusieurs siècles.

Se succèdent ainsi un optimum entre 1 500 et 1 000 avant J.-C., un petit âge glaciaire modéré de 900 à 400 avant J.-C., un optimum de 200 avant J.-C. à 200 après J.-C., un petit âge glaciaire entre 270 et 600, un petit optimum de 900 à 1300 (les températures y sont plus élevées qu’à notre époque : au Xe siècle, les Vikings découvrent un paysage couvert de pâturages au Groenland), un petit âge glaciaire entre 1300 et 1860 (surtout au XIVe siècle).

Depuis cent soixante-dix ans, le climat se réchauffe, marqué par le recul des glaciers alpins. Ce petit optimum contemporain est émaillé de périodes chaudes et froides. En France, les hivers 1879 (— 33° le 10 décembre à Langres), 1956 et 1969 sont particulièrement froids, tandis que les étés sont torrides en 1893, 1911 (38° à Bordeaux et à Lyon alors qu’il a neigé début avril à Perpignan), 1914, 1933 (plus de 40° à Poitiers), 1976 (l’armée intervient pour aider les agriculteurs), 2003 (avec son cortège de funérailles) et 2022 (ce que l’auteur ignorait au moment de la rédaction de l’ouvrage).

Climanipulation ?

/*! This file is auto-generated */ !function(c,d){"use strict";var e=!1,o=!1;if(d.querySelector)if(c.addEventListener)e=!0;if(c.wp=c.wp||{},c.wp.receiveEmbedMessage);else if(c.wp.receiveEmbedMessage=function(e){var t=e.data;if(!t);else if(!(t.secret||t.message||t.value));else if(/[^a-zA-Z0-9]/.test(t.secret));else{for(var r,s,a,i=d.querySelectorAll('iframe[data-secret="'+t.secret+'"]'),n=d.querySelectorAll('blockquote[data-secret="'+t.secret+'"]'),o=new RegExp("^https?:$","i"),l=0;l<n.length;l++)n[l].style.display="none";for(l=0;l<i.length;l++)if(r=i[l],e.source!==r.contentWindow);else{if(r.removeAttribute("style"),"height"===t.message){if(1e3<(s=parseInt(t.value,10)))s=1e3;else if(~~s<200)s=200;r.height=s}if("link"===t.message)if(s=d.createElement("a"),a=d.createElement("a"),s.href=r.getAttribute("src"),a.href=t.value,!o.test(a.protocol));else if(a.host===s.host)if(d.activeElement===r)c.top.location.href=t.value}}},e)c.addEventListener("message",c.wp.receiveEmbedMessage,!1),d.addEventListener("DOMContentLoaded",t,!1),c.addEventListener("load",t,!1);function t(){if(o);else{o=!0;for(var e,t,r,s=-1!==navigator.appVersion.indexOf("MSIE 10"),a=!!navigator.userAgent.match(/Trident.*rv:11\./),i=d.querySelectorAll("iframe.wp-embedded-content"),n=0;n<i.length;n++){if(!(r=(t=i[n]).getAttribute("data-secret")))r=Math.random().toString(36).substr(2,10),t.src+="#?secret="+r,t.setAttribute("data-secret",r);if(s||a)(e=t.cloneNode(!0)).removeAttribute("security"),t.parentNode.replaceChild(e,t);t.contentWindow.postMessage({message:"ready",secret:r},"*")}}}}(window,document);

Des données controversées, voire carrément manipulées !

Un physicien américain, Richard Lindzen, dénonce l’alarmisme en matière de réchauffement climatique et critique les pressions politiques exercées sur les climatologues pour les conformer à ce qu’il appelle « l’alarmisme climatique » : « Quand je parle à un auditoire de non-experts (…), quelles que soient les preuves avancées selon lesquelles il ne s’agit pas d’une catastrophe (…), on me demande comment c’est possible puisque 97 % des scientifiques sont d’accord (…), puisque toutes sortes d’événements météorologiques extrêmes sont devenus plus fréquents, puisque les ours blancs sont en voie de disparition, tout comme la banquise arctique, etc. (…). J’étais moi-même plutôt surpris que l’on puisse admettre ces affirmations sans fondement réel et parfois même tout à fait malhonnêtes. »

Pour l’anecdote, la célèbre photo du malheureux ours blanc « dérivant » sur un « petit glaçon » de banquise relève, selon tous les spécialistes, d’un montage photographique, sans parler du fait que l’ours polaire peut nager sur de très longues distances.

Les 12 mensonges du GIEC sur le climat

/*! This file is auto-generated */ !function(c,d){"use strict";var e=!1,o=!1;if(d.querySelector)if(c.addEventListener)e=!0;if(c.wp=c.wp||{},c.wp.receiveEmbedMessage);else if(c.wp.receiveEmbedMessage=function(e){var t=e.data;if(!t);else if(!(t.secret||t.message||t.value));else if(/[^a-zA-Z0-9]/.test(t.secret));else{for(var r,s,a,i=d.querySelectorAll('iframe[data-secret="'+t.secret+'"]'),n=d.querySelectorAll('blockquote[data-secret="'+t.secret+'"]'),o=new RegExp("^https?:$","i"),l=0;l<n.length;l++)n[l].style.display="none";for(l=0;l<i.length;l++)if(r=i[l],e.source!==r.contentWindow);else{if(r.removeAttribute("style"),"height"===t.message){if(1e3<(s=parseInt(t.value,10)))s=1e3;else if(~~s<200)s=200;r.height=s}if("link"===t.message)if(s=d.createElement("a"),a=d.createElement("a"),s.href=r.getAttribute("src"),a.href=t.value,!o.test(a.protocol));else if(a.host===s.host)if(d.activeElement===r)c.top.location.href=t.value}}},e)c.addEventListener("message",c.wp.receiveEmbedMessage,!1),d.addEventListener("DOMContentLoaded",t,!1),c.addEventListener("load",t,!1);function t(){if(o);else{o=!0;for(var e,t,r,s=-1!==navigator.appVersion.indexOf("MSIE 10"),a=!!navigator.userAgent.match(/Trident.*rv:11\./),i=d.querySelectorAll("iframe.wp-embedded-content"),n=0;n<i.length;n++){if(!(r=(t=i[n]).getAttribute("data-secret")))r=Math.random().toString(36).substr(2,10),t.src+="#?secret="+r,t.setAttribute("data-secret",r);if(s||a)(e=t.cloneNode(!0)).removeAttribute("security"),t.parentNode.replaceChild(e,t);t.contentWindow.postMessage({message:"ready",secret:r},"*")}}}}(window,document);

En accord avec cette conception « climatosceptique » de l’éminent physicien, Alban d’Arguin se livre à une critique argumentée des affirmations émises par le scientifique américain Robert Kandel (auteur d’un « Que sais-je » sur le « Réchauffement climatique »), dont les démonstrations s’appuient sur des courbes qui « mélangent joyeusement des “estimations” non scientifiques et dont les sources ne sont même pas établies, à des données plus récentes, supposées recueillies rigoureusement ».

La controverse se poursuit contre le professeur américain Michael Mann, qui affirme avoir illustré le lien entre les activités humaines et le climat par le biais du fameux graphique en forme de « crosse de hockey » issu du traitement de données paléoclimatiques et d’enregistrements thermométriques. Selon le Suisse Jean-Claude Pont, mathématicien et historien des sciences : « Mann s’est bel et bien livré à des manipulations que la morale statistique réprouve. » !

Par ailleurs, des falsifications scandaleuses sont avérées au sein du GIEC, qui n’est pas un groupe d’experts contrairement à ce que laisse à penser la traduction française de cet acronyme, mais un organisme supranational de nature politique qui recueille et sélectionne des contributions scientifiques. En 1995, des chercheurs ont ainsi découvert avec surprise que la rédaction finale de leur rapport indiquait que le réchauffement climatique global « constaté » par le GIEC était d’origine humaine.

En revanche, quelques années après cette manipulation, une pétition dite « Oregon Petition » recueillant 31 000 signatures de scientifiques, dont 30 % de docteurs ès sciences, contestait fermement la thèse anthropique.

C’est la faute au réchauffement !

Les politiques publiques sont de plus en plus orientées vers des dépenses considérables pour lutter contre la croissance de CO2, alors que celles-ci n’ont quasiment pas d’effets si ce n’est sur le gaspillage considérable d’argent de la collectivité.

Aucun grand chef d’entreprise ni aucun conseil d’administration ne pourraient prendre le risque d’émettre une quelconque réserve sur cette question, d’autant que les normes internationales et européennes promeuvent des indicateurs de suivi de la « décarbonisation ». En majeure partie, les efforts environnementaux des entreprises se réduisent pourtant à une série d’actions de marketing et d’images.

Critiquer publiquement ces politiques, abondamment relayées de façon anxiogène par les médias, coûte très cher. En 2015, Philippe Verdier, animateur de télévision spécialisé en météorologie et climatologie, a été mis à pied par France 2 après la parution de son livre « Climat Investigation » (Éditions Ring), qui dénonçait les liens entre scientifiques, politiques, lobbies économiques et ONG environnementales en vue de promouvoir une « machine de guerre destinée à nous maintenir dans la peur ».

Les incendies de forêt, par exemple, sont nécessairement présentés par les médias comme la conséquence du réchauffement climatique, en omettant le plus souvent leurs origines réelles : actes criminels, imprudences, urbanisation croissante proche des forêts, déforestation sauvage, remplacement du pin par l’eucalyptus, etc.

Les solutions de Jean-Yves Le Gallou contre la « climanipulation »

/*! This file is auto-generated */ !function(c,d){"use strict";var e=!1,o=!1;if(d.querySelector)if(c.addEventListener)e=!0;if(c.wp=c.wp||{},c.wp.receiveEmbedMessage);else if(c.wp.receiveEmbedMessage=function(e){var t=e.data;if(!t);else if(!(t.secret||t.message||t.value));else if(/[^a-zA-Z0-9]/.test(t.secret));else{for(var r,s,a,i=d.querySelectorAll('iframe[data-secret="'+t.secret+'"]'),n=d.querySelectorAll('blockquote[data-secret="'+t.secret+'"]'),o=new RegExp("^https?:$","i"),l=0;l<n.length;l++)n[l].style.display="none";for(l=0;l<i.length;l++)if(r=i[l],e.source!==r.contentWindow);else{if(r.removeAttribute("style"),"height"===t.message){if(1e3<(s=parseInt(t.value,10)))s=1e3;else if(~~s<200)s=200;r.height=s}if("link"===t.message)if(s=d.createElement("a"),a=d.createElement("a"),s.href=r.getAttribute("src"),a.href=t.value,!o.test(a.protocol));else if(a.host===s.host)if(d.activeElement===r)c.top.location.href=t.value}}},e)c.addEventListener("message",c.wp.receiveEmbedMessage,!1),d.addEventListener("DOMContentLoaded",t,!1),c.addEventListener("load",t,!1);function t(){if(o);else{o=!0;for(var e,t,r,s=-1!==navigator.appVersion.indexOf("MSIE 10"),a=!!navigator.userAgent.match(/Trident.*rv:11\./),i=d.querySelectorAll("iframe.wp-embedded-content"),n=0;n<i.length;n++){if(!(r=(t=i[n]).getAttribute("data-secret")))r=Math.random().toString(36).substr(2,10),t.src+="#?secret="+r,t.setAttribute("data-secret",r);if(s||a)(e=t.cloneNode(!0)).removeAttribute("security"),t.parentNode.replaceChild(e,t);t.contentWindow.postMessage({message:"ready",secret:r},"*")}}}}(window,document);

Les buts réels de la manipulation climatique

Dès les années 1960, les médias ont diffusé largement les rapports alarmants du Club de Rome. Par la suite, l’action des ONG, dont les financements sont peu contrôlables et la réelle gouvernance opaque, a largement été favorisée par l’ONU qui leur a assuré une légitimité internationale.

Cette manipulation gigantesque trouve son origine dans une lutte mondiale pour l’approvisionnement énergétique, en lien direct avec la souveraineté des États.

La « guerre climatique » engagée sous la tutelle de l’ONU et sous l’influence américaine (hors la parenthèse Trump) a pour but de renforcer la mondialisation et l’interdépendance des États pour mieux maîtriser les échanges d’un « libre » marché planétaire. Tout en préservant les intérêts énergétiques des États-Unis, l’objectif recherché consiste notamment à désorganiser les modèles énergétiques des pays concurrents, même s’ils sont réputés alliés, afin de les rendre vulnérables.

La France, où les factures ont augmenté en moyenne de 45 % en moins de dix ans à cause des taxes prélevées pour financer les consortiums éoliens et solaires, subit une pression continue pour le démantèlement complet de son modèle énergétique. Dans cette logique, la Commission européenne cherche à ce que nous vendions nos activités hydroélectriques à des intérêts privés.

Pendant ce temps, les États-Unis exploitent tranquillement leurs ressources pétrolières et leur gaz de schiste. De son côté, Vladimir Poutine a ouvertement exprimé sa sympathie pour le réchauffement climatique, considéré comme susceptible d’entraîner des effets bénéfiques pour son pays.

Arguant de ce qui est présenté comme un danger mondial, les tenants et les dupes de cette manipulation affirment la nécessité d’une prise de décision par des cercles mondialistes et des experts. L’auteur souligne que ce qui est en jeu, « c’est la prise en mains des destinées du monde, à l’insu des peuples, par une poignée d’hommes travaillant pour une dictature mondiale qui se prétendra une démocratie universelle (…) » et qui « s’appropriera les richesses et les sources d’énergie mondiales ».

Les instances internationales soutiennent également la création du premier impôt mondial levé sous l’égide de l’ONU sous la forme d’une « taxe carbone ».

Face à la pseudo écologie hors-sol, pour une écologie enracinée et identitaire

/*! This file is auto-generated */ !function(c,d){"use strict";var e=!1,o=!1;if(d.querySelector)if(c.addEventListener)e=!0;if(c.wp=c.wp||{},c.wp.receiveEmbedMessage);else if(c.wp.receiveEmbedMessage=function(e){var t=e.data;if(!t);else if(!(t.secret||t.message||t.value));else if(/[^a-zA-Z0-9]/.test(t.secret));else{for(var r,s,a,i=d.querySelectorAll('iframe[data-secret="'+t.secret+'"]'),n=d.querySelectorAll('blockquote[data-secret="'+t.secret+'"]'),o=new RegExp("^https?:$","i"),l=0;l<n.length;l++)n[l].style.display="none";for(l=0;l<i.length;l++)if(r=i[l],e.source!==r.contentWindow);else{if(r.removeAttribute("style"),"height"===t.message){if(1e3<(s=parseInt(t.value,10)))s=1e3;else if(~~s<200)s=200;r.height=s}if("link"===t.message)if(s=d.createElement("a"),a=d.createElement("a"),s.href=r.getAttribute("src"),a.href=t.value,!o.test(a.protocol));else if(a.host===s.host)if(d.activeElement===r)c.top.location.href=t.value}}},e)c.addEventListener("message",c.wp.receiveEmbedMessage,!1),d.addEventListener("DOMContentLoaded",t,!1),c.addEventListener("load",t,!1);function t(){if(o);else{o=!0;for(var e,t,r,s=-1!==navigator.appVersion.indexOf("MSIE 10"),a=!!navigator.userAgent.match(/Trident.*rv:11\./),i=d.querySelectorAll("iframe.wp-embedded-content"),n=0;n<i.length;n++){if(!(r=(t=i[n]).getAttribute("data-secret")))r=Math.random().toString(36).substr(2,10),t.src+="#?secret="+r,t.setAttribute("data-secret",r);if(s||a)(e=t.cloneNode(!0)).removeAttribute("security"),t.parentNode.replaceChild(e,t);t.contentWindow.postMessage({message:"ready",secret:r},"*")}}}}(window,document);

Une religion planétaire : l’écologisme

Après l’effondrement du communisme et le déclin de l’Église en Europe, cette pseudo-religion à vocation universelle a tout pour séduire les ex-marxistes et les nouveaux prêtres mondialistes, d’autant qu’elle croise opportunément la préoccupation légitime de la préservation de l’environnement dans les pays occidentaux.

Au-delà d’une nouvelle idéologie matérialiste, Alban d’Arguin n’hésite pas à affirmer l’existence d’un « plan mondial de subversion » dont même le pape, devenu de fait « l’aumônier des Nations Unies », est partie prenante. Le Saint-Père parle ainsi de l’obligation de recevoir les « migrants climatiques » dont le nombre, selon l’ONU, devrait s’élever à un milliard d’ici 2050 !





Les journalistes aussi peuvent être des criminels de guerre




La France et les pays de l’Union Européenne sont-ils des pays « test » pour l’agenda 2030 ?

[Source : francesoir.fr]

[Illustration : Le Forum économique mondial est l’un des promoteurs de « l’Agenda 2030 ».
 Photo de Evangeline Shaw sur unsplash.com]

Par Caroline Porteu et Xavier Azalbert pour France-Soir

TRIBUNE/OPINION — L’« Agenda 2030 » est à la fois celui des Nations Unies et celui du Forum économique mondial (World Economic Forum) à Davos. Dans un article de 2016 (Welcome To 2030: I Own Nothing, Have No Privacy And Life Has Never Been Better*), le magazine Forbes en proposait une description complète qui ne manquera pas d’attirer l’attention des lecteurs !

[Voir aussi :
But des Agendas 21 et 2030
« L’Agenda 2030 » (vert) de l’ONU est derrière la « Grande Réinitialisation » du Forum Économique Mondial — Suivez la piste de l’argent !
L’objectif de l’Agenda 2030 : contrôle, déshumanisation et dépopulation
Agenda 2030 : vous n’aurez rien et vous serez heureux
Les mondialistes utilisent le COVID-19 pour inaugurer l’Agenda 2030 des Nations Unies « Brave New World »* avec dix ans d’avance sur le calendrier
Pourquoi le Great Reset est l’Agenda du Chaos….
D’ici 2030, nous n’aurons rien et nous en serons heureux
L’ultime objectif du Forum Économique Mondial : prendre le contrôle de l’Humain
Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
Le Forum Économique mondial de Davos promeut un contrôle total de l’information mondiale par les Big Tech
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Le Forum Économique Mondial nous promet l’esclavage par l’Intelligence Artificielle]

*Bienvenue en 2030 : Je ne possède rien, je n’ai aucune vie privée et la vie n’a jamais été meilleure

« Bienvenue en l’an 2030. Bienvenue dans ma ville — ou devrais-je dire, “notre ville”. Je ne possède rien. Je ne possède pas de voiture. Je ne possède pas de maison. Je ne possède aucun électroménager ni aucun vêtement.

Cela peut vous sembler étrange, mais c’est parfaitement logique pour nous dans cette ville. Tout ce que vous considériez comme un produit est devenu un service. Nous avons accès au transport, à l’hébergement, à la nourriture et à tout ce dont nous avons besoin dans notre vie quotidienne. Une par une, toutes ces choses sont devenues gratuites, donc cela n’avait plus de sens pour nous de posséder beaucoup. »

Cependant la description, au demeurant fort intéressante de cet agenda, avait déjà été proposée voici une trentaine d’années par des Américains dans un document intitulé « Des armes silencieuses pour des guerres tranquilles ».

[Voir aussi :
Protocoles de Toronto et Aurore Rouge — L’agenda élitiste
Les « Georgia Guidestones » ou les 10 commandements du Nouvel Ordre Mondial
500 millions (titre tiré du premier commandement des Georgia Guidstones)
Les Georgia Guidestones — Compte à rebours vers le Great Reset ?
Georgia Guidestones – Rétrospective en 5 Actes (22/03/1980 – 06/07/2022)
Pourquoi le français n’apparaît-il pas sur les Georgia Guidestones ?
Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins
La synagogue de Satan]

Quelques passages des objectifs et des stratégies sont repris ci-après pour illustrer cet article.

L’analyse proposée dans ce document aurait a priori été établie par des membres du Groupe Bilderberg et par des officiers américains ou des membres de la CIA. Toutes ces informations sont précisées dans l’introduction dont une lecture intégrale est fortement recommandée. Il a été rédigé et signé par Gregory Allan en 1996 (Tous les droits sont réservés).

[NDLR Behold A Pale Horse, publié en 1991 :
https://archive.org/details/william-cooper-behold-a-pale-horse]

Certains passages sont tellement explicites qu’ils sont repris intégralement et mis en exergue pour que le lecteur puisse les identifier :

À travers cet article, il devient possible d’identifier « pourquoi les pays de l’Union Européenne et la France en particulier sont des pays tests dans la mise en place de ce nouvel Agenda que l’on veut nous imposer ».

Indépendance liée à la structure économique des ménages

Ce texte a été préparé par des Américains pour leurs compatriotes dont la mentalité est éloignée de celle des Européens et plus particulièrement de la mentalité française.

Une illustration flagrante, en termes d’économie : les Américains sont les plus endettés au monde avec un taux d’épargne très faible. En décembre 2022, leur taux d’épargne était de 4,2 % contre 16,3 % pour la France, quatre fois moins. L’endettement peut être considéré comme un obstacle à l’exercice de la liberté — liberté d’agir et liberté de pensée. La première préoccupation des ménages devient le remboursement de leurs emprunts pour éviter la saisie de leurs biens à l’instar de ce qui s’est passé pendant la crise de 2008 (crise des subprimes) avec l’explosion de la bulle immobilière américaine.

On peut deviner que les réactions d’une population très endettée seront plus faciles à anticiper et prévoir. Ainsi les conditions sont réunies pour une mise en place plus aisée de différents éléments de contrôle économique et financier.

Ces réformes seront d’autant plus favorisées si les causes de leur mise en place sont liées à des facteurs ou phénomènes exogènes/extérieurs — comme par exemple une baisse significative du niveau de vie qui serait liée à une inflation due à des causes externes (guerre ou climat) ou une augmentation du chômage et des baisses de subvention.

N’est-ce pas très exactement ce que nous sommes en train de vivre au sein de l’Union Européenne ?

Niveaux d’instruction et d’alphabétisation intrinsèquement liés

Dans l’extrait cité plus haut, une phrase a une importance toute particulière :

« La qualité de l’éducation donnée à la classe inférieure doit être la plus pauvre, afin que le fossé d’ignorance qui isole la classe inférieure de la classe supérieure soit et reste incompréhensible pour la classe inférieure. »

L’objectif qui en découle est limpide : faire baisser le niveau de l’éducation et d’instruction au travers d’une stratégie basée sur l’attaque de la cellule familiale et le contrôle de l’éducation des jeunes.

[Voir aussi :
Enseignement : de la grande vadrouille à la grande déprime
SAUVEZ L’ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUES EN FRANCE !
Mathématiques et Enseignement : entre état des lieux et état d’urgence
Jean-Paul Brighelli sur l’école : de la fabrique du crétin au consommateur semi-illettré
L’Éducation nationale fabrique des consommateurs
Le déclin de l’intelligence et l’appauvrissement du langage
Réformes de l’instruction : Macron perpétue le pacte diabolique
Pourquoi les « scientifiques » ne font pas de science ? Pourquoi l’obscurantisme est-il la règle ?
France — Le ministre de l’Éducation fait de la sexualité à l’école une de ses priorités
France : comment l’Éducation Nationale flique ses profs pour installer la cancel culture
Des machines et des profs
Objectifs de la pédagogie drag : « déstabiliser » et « transformer l’éducation » des enfants
Quand la science devient pseudo-science
L’avis d’Hélène Carrère d’Encausse sur l’écriture inclusive
L’inculture organisée dès les années 60 et la tragédie de l’ignorance généralisée
Profs, médecins : deux métiers sous influence
L’école à la maison, c’est fini
Sur la stupidité]

Le cas de la France est assez illustratif. Nul ne contestera qu’au cours des dernières années, le niveau de l’enseignement s’est appauvri de manière considérable en partie lié à la destruction de l’enseignement public.

Une étude internationale rappelait en 2020 que « les élèves français de CM1 et quatrième parmi les pires de l’UE en maths et sciences » et un article s’inquiétait en 2022 de la diminution de moitié du niveau d’orthographe des Français suite à une enquête de la Depp (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance).

De plus, très récemment, le ministre de l’Éducation nationale a décrété que l’enseignement « privé » devait également suivre cette pente très descendante, la France ayant également un problème à gérer avec le niveau des élèves issus de l’immigration récente, en particulier dans ce que l’on appelle désormais : « les territoires perdus de la République ».

La pénurie d’enseignants est devenue un mal récurrent en Europe, sans parler des conditions de salaires qui sont totalement incohérentes pour des pays qui se prétendent être une UNION économique et monétaire.

Pour l’éducation, le World Economic Forum a dû également s’inspirer de ces théories pour la mise en place de l’agenda 2030 puisqu’ils ont même créé un site spécifique dédié à l’éducation et aux écoles nécessaires : « Rencontrez les 16 écoles qui définissent l’avenir de l’éducation ».

Avec un extrait extrêmement intéressant :

« La promotion de ces compétences nécessitera une évolution vers de nouvelles approches radicales de l’apprentissage qui sont personnalisées et adaptées au rythme de chacun, accessibles et inclusives, axées sur les problèmes et collaboratives. Cet apprentissage dure toute la vie et est défini par les étudiants. »

Ce passage renvoie aux récentes déclarations du Président Macron sur la réforme de l’enseignement professionnel.

Le site du WEF va même jusqu’à proposer des écoles qui font de nouvelles formations, en particulier aux USA :

Prospect Schools (États-Unis) : ce réseau d’écoles a été conçu en mettant l’accent sur l’inclusion. Chaque classe est conçue pour être diversifiée et inclusive, assurant un équilibre entre la race et l’ethnicité des étudiants, la maîtrise de l’anglais, le sexe, l’identité de genre et l’orientation sexuelle. L’école embauche des enseignants pour refléter la diversité de leur population étudiante et les enseignants suivent régulièrement des formations sur l’égalité et l’inclusion tout au long de l’année.

De plus faire baisser le niveau d’instruction en attaquant la cellule familiale est également un objectif cité plus haut :

Qu’il s’agisse de familles monoparentales, de familles dont les deux parents travaillent, si les parents ne trouvent pas le temps de les aider, de leur faire réciter leurs leçons, ou de se faire aider, le niveau ne peut que baisser. Ce qui est parfaitement défini par le terme « orphelins du travail ».

Et c’est là où une partie de l’Europe, dont la France, diverge un peu sur la notion de structure familiale en fonction de la religion dominante. Sont visés ici bien entendu les pays latins : la France, l’Italie, l’Espagne ou le Portugal, pays dans lesquels la dominante catholique est incontestable, ce qui nous amène au point suivant.

Destruction des croyances, de la religion

Dans ce document intitulé « Armes silencieuses pour des Guerres Tranquilles », un paragraphe particulier attire l’attention. Celui qui s’intitule « Modèles d’habitudes » – Forces et faiblesses

Diverses méthodes y sont dénommées « méthodes d’adaptation — d’adaptabilité — comportement » : celles-là mêmes qui permettent d’échapper à la réalité. Elles se retrouvent côte à côte et mises au même niveau :

Les déclarations de Yuval Noah Harari, supposé conseiller de Klaus Schwab (leader du World Economic Forum), pour qui les religions sont des fakes news et « L’homme a acquis des pouvoirs divins pour régner sur l’humanité » prennent alors tout leur sens !

La France a (ou avait) la réputation d’être championne dans le domaine de l’esprit critique, développé depuis l’ère des lumières. La France était également la « fille aînée de l’Église » même si la mise en place de la loi de 1905 a réduit fortement l’influence du catholicisme, en particulier sur l’éducation des jeunes. Il est plus difficile d’obtenir un contrôle total des individus et de faire croire en une nouvelle religion si les dogmes de cette nouvelle religion sont en contradiction avec les dogmes de la religion préexistante.

Dans ce domaine, le catholicisme a cette particularité d’avoir des enseignants d’un niveau assez élevé et en particulier les prêtres (8 ans de séminaire) ainsi qu’une structure hiérarchique réelle très efficace. Cet aspect ne se retrouve pas dans le protestantisme ou l’Islam dont des interprétations divergentes du Coran existent.

Le dogme catholique apparaît aussi en totale opposition avec la plupart des principes de la « nouvelle religion de Davos » ainsi qu’un certain nombre de concepts issus du Wokisme comme l’identité de genre, l’homosexualité ou encore l’homme numérique, la relation à l’argent, l’usure…

Même si elle est en net déclin en France, la religion catholique devient par là même la première cible à abattre et à déconstruire.

La destruction de la cellule familiale fait partie des stratégies qui vont permettre une manipulation mentale plus efficace, en particulier sur les jeunes et les enfants, manipulation conforme aux moyens conseillés pour réaliser l’objectif de cet agenda 2030. La politique vaccinale Covid des enfants en est une illustration criante : seule l’autorité parentale d’un parent était requise pour faire vacciner un enfant alors que l’autorité parentale est normalement partagée par les deux parents. Cette destruction est également plus difficile dans les milieux catholiques pour qui la notion de famille revêt une importance considérable. Les récentes annonces de notre ministre de l’Éducation nationale sur l’enseignement privé (à majorité catholique dans notre pays) ne sont sans doute pas étrangères aux objectifs qui lui ont été fixés.

[Voir aussi :
La religion d’État. Quelques observations sur le culte mondialiste, par Mgr Carlo Maria Viganò
Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
Monseigneur Viganò : « La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l’église bergoglienne pour faire avancer son coup d’État mondial »
Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Fuellmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ». Seconde partie
Interview de Mgr Viganò par l’équipe de Reiner Fuellmich
Selon Mgr Viganò, la gouvernance mondiale de la Santé représente l’un des éléments fondamentaux du Nouvel Ordre Mondial
Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

La laïcité française est-elle un obstacle à l’Agenda 2030 ?

La loi de 1905 avait comme objectif de mettre définitivement fin aux guerres de religion qui ont agité notre pays pendant plusieurs siècles et également d’ouvrir l’éducation à tous et à toutes, quels que soient l’origine, le milieu social, ou le genre.

Cette loi qui actait la neutralité de l’État vis-à-vis de la religion en instaurant une séparation totale entre l’Église et l’État proclamait également la liberté de conscience et le libre exercice des cultes, « La République assure la liberté de conscience ». Elle a pour corollaire la liberté religieuse, la liberté d’exercice du culte et la non-discrimination entre les religions.

Elle a également eu comme conséquence d’améliorer les conditions du « vivre ensemble » des différentes communautés vivant sur le territoire en augmentant leurs interactions, ce qui a provoqué une hausse très nette des « mariages mixtes » ce qui n’était pas le cas dans d’autres pays vivant selon les conceptions anglo-saxonnes qui font que les communautés se côtoient mais ne se mélangent pas, ce qui favorise le « Diviser pour régner ».

Il y a donc deux principes qui sont totalement antagonistes avec l’esprit de l’Agenda 2030 qui n’est rien d’autre qu’une nouvelle religion : la séparation de l’Église et de l’État et la liberté de conscience.

À partir du moment où cet agenda prévoit la mise en place d’un contrôle social total sur les individus, leurs modes de vie, leur consommation, leurs opinions, une séparation des pouvoirs devient inconcevable.

De la même manière, La liberté de conscience telle qu’elle est définie à l’article 18 de la DUDH (Déclaration Universelle des Droits de l’Homme) définie par l’Assemblée Générale des Nations unies en 1948 est totalement incompatible avec la manipulation mentale, les critères d’obéissance absolue qui caractérisent le Nouvel Homme Numérique de Davos.

« Article 18 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion » ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

Cette loi légifère « le doute » et donc autorise et encourage « l’esprit critique ». Elle est par définition totalement incompatible avec le « contrôle social » et tout agenda qui chercherait à le mettre en place se trouverait confronté à cette difficulté constitutionnelle.

Cela permet d’apporter un éclairage sur l’attention toute particulière qui a été donné à la France dans ce domaine. Et plus particulièrement sur la pugnacité à la mise en place de l’Agenda 2030 en France. Car s’il passe en France, il passera probablement partout !




Le fascisme

Par Les Gilets Jaunes de la Victoire

Les deux faces d’une même pièce

1 — Face — Le fascisme historique

Mouvement politique, idéologique, créé par Benito Mussolini après la guerre de 14-18. Ce terme est dérivé du latin fasces, faisceaux de verges, d’où émergeait le fer de la hache que les licteurs portaient devant les premiers magistrats de la Rome antique.

Il choisit cet emblème dès la fondation de son mouvement. Le premier « Faisceau de combats » apparut le 23 mars 1919 pour lutter entre autres contre la montée du communisme en Italie.

Benito Mussolini avait été auparavant, de 1912 à 1914, le numéro deux du Parti socialiste italien et le directeur du journal des socialistes, Avanti.

Ces Faisceaux, dès l’origine violents, furent regroupés en 1921 en un parti fasciste qui prit rapidement de l’ampleur à cause notamment de la passivité du gouvernement et de sa calamiteuse gestion des affaires de l’État.

En août 1922 Mussolini obtint du roi Victor-Emmanuel III des ministères, puis les pleins pouvoirs notamment grâce au succès de la marche des chemises noires sur Rome (octobre 1922).

La force primant sur le Droit, le parti fasciste s’identifia rapidement à l’État, tous les rouages de la machine étatique fonctionnaient à l’unisson pour converger vers un totalitarisme qui ne disait pas son nom. Mussolini et son parti avaient toujours raison, les oppositions étaient considérées comme des entraves ou négligées, dans tous les cas jamais comme des égales avec qui l’on pouvait avoir un dialogue constructif et démocratique.

Une importante fraction du patronat, des industriels, du Capital qui voyaient d’un mauvais œil la progression des communistes soutinrent le Duce à l’aide de fonds privés, mais surtout grâce aux médias qui leur appartenaient. Une intense propagande vit le jour qui alternait censures et désinformations… et qui ne s’arrêtât que tardivement quand la défaite pointât le bout de son nez.

Par extension on appelle fascisme :

Un phénomène politique général que de nombreux auteurs retrouvent dans certains aspects de tous les systèmes totalitaires comme le nazisme, le franquisme, le stalinisme…

Ses principales caractéristiques sont la propagande, la rétention de l’information, les mensonges, les manipulations, la justice à sens unique, les contraintes, les contrôles et dans le cas de décisions importantes un signe qui ne trompe pas : l’absence de débats démocratiques.

Le régime macronien qui depuis la crise du covid ne brille pas par sa volonté de dialogue va-t-il encore franchir un nouveau pas ?

2 — Pile — Le fascisme actuel se moque de la démocratie : il planifie quasiment tout en coulisse

https://nouveau-monde.ca/davos-nid-de-viperes/ :

Klaus Schwab, un ingénieur et économiste allemand né le 30 mars 1938 à Ravensbourg en Allemagne, fonde avec l’aide d’un puissant réseau en 1971 le Symposium Européen du Management à Davos en Suisse, qui devient en 1987 le Forum Économique Mondial (World Economic Forum) ou Forum de Davos, fondation « à but non lucratif » dont le siège est à Genève (info tirée en partie de Wikipédia).

Pendant des années, le Forum a poursuivi un agenda global de libération de l’économie doublé d’un travail de sape afin de modifier à son avantage les règles du commerce mondial. Il a été aidé en cela par de très nombreux organismes, groupements, associations, groupes d’influences, « philanthropes »… qui aspirent au même objectif. Ils seraient fastidieux de les citer tous, car de plus, des personnes faisant partie de ces réseaux ont infiltré (on dirait chez les trotskistes, ils ont fait de l’entrisme) un grand nombre d’organismes de premier plan pour les orienter de l’intérieur en les colonisant. Nous citerons quand même un organisme où cela est flagrant, l’OMS dont son principal donateur est Bill Gates par l’intermédiaire de sa Fondation. Bill Gates qui à de très gros intérêts dans le domaine des vaccins était présent cette année à Davos. Profitons de l’occasion pour faire remarquer qu’Ursula Von Der Leyen, la présidente de la Commission Européenne dont son époux travaille pour Pfizer y était aussi, à notre sens c’est très révélateur… et devinez où était Albert Boula le PDG de Pfizer, l’homme dont la société a le record du monde, et de loin, des amendes pour fraudes et magouilles des entreprises pharmaceutiques ? 
https://www.nexus.fr/actualite/vaccin/historique-judiciaire-pfizer/

Le Forum de Davos réunit en principe en janvier de hauts dirigeants d’entreprises, des responsables politiques, comme de soi-disant intellectuels ou des personnalités influentes des médias. Cette année après le Forum virtuel de 2021 la réunion a eu lieu fin mai sans la Russie et la Chine. Selon les médias dominants, l’absence de la Russie est due au fait que la Russie a attaqué l’Ukraine et qu’elle a été exclue pour cette raison. Ce panel élitiste, composé de nantis, assiste à des interventions sur des sujets divers allant de l’économie, à la finance, « à la santé »… comme à l’intelligence artificielle ou IA. Ce sujet tenant particulièrement à cœur à son fondateur Klaus Schwab, comme à un de ses principaux collaborateurs le dénommé Yuval Harari. Ce dernier étant l’auteur du livre Homo Deus encensé par tous les psychopathes de la planète. Voyez le bonhomme présentant son œuvre à l’Élysée avec un Macron ravi.

L’hebdomadaire Le Point à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage 21 leçons pour le XXI siècle en en fait « Le penseur du siècle. »

Mais lissez les commentaires des lecteurs sur ses bouquins et vous comprendrez rapidement que l’on a affaire à une escroquerie de bas étage. Tant que vous y êtes, jetez aussi un œil sur le livre qu’a commis en 2020 Klaus Schwab avec un collaborateur The Great Reset, La Grande Réinitialisation. Les commentaires des lecteurs sont là aussi très instructifs sur le niveau intellectuel des auteurs.

Parallèlement aux réunions, le forum publie un certain nombre de rapports économiques et implique ses membres dans différentes initiatives liées à des secteurs pour lui prioritaires. La fondation consacre une grande partie de son budget à l’organisation de différentes rencontres qui cherchent entre autres à influencer les décisions des politiques à travers le monde. Elle n’a en fait qu’un seul but : prendre par le haut le contrôle de la planète en court-circuitant la démocratie et la population.

https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2022/05/27/klaus-schwab-en-plein-delire-megalomaniaque-lavenir-est-construit-par-nous-une-puissante-communaute-ici-dans-cette-salle/

Liste des participants 2022 :

https://www.aubedigitale.com/decouvrez-les-mondialistes-voici-la-liste-complete-des-participants-a-davos-2022/

La véritable raison de l’absence de la Russie

Comme les médias grands publics et les journalistes complices, ou ceux qui ne font pas leur travail, ne vous le diront pas, en fait, l’absence de la Russie trouve son origine dans le gigantesque clash, que l’on peut qualifier dès maintenant d’historique, qui a opposé deux conceptions du monde antinomiques lors du Forum virtuel de la fin janvier 2021.

Le président Schwab en compagnie de notre Macron national ayant eu la bonne idée de donner ensemble leurs conclusions sur les leçons qu’ils tiraient de l’épidémie de coronavirus et sur la façon dont ils envisageaient l’avenir.

Ci-dessous le duo dans ses œuvres.

Remarquez que le site officiel de l’Élysée précise bien que l’intervention de Macron est faite dans le cadre de l’agenda de Davos organisé par le World Economic Forum. Cet aveu montre d’une façon irréfutable la perfidie de ce traître à la république.

Réponse cinglante de Vladimir Poutine. Vidéo provenant d’une salle Lumineuse du Kremlin. (Pour ceux qui savent voir.)

http://kremlin.ru/misc/64938/videos/4711

Conclusion

Nous sommes dans une guerre de l’information et les médias comme les journalistes collabos ou qui ne font pas leur métier participent à une gigantesque manipulation. Le peuple est berné par des gens sans foi ni loi ou des ignorants. Les conséquences sont énormes, les dégâts considérables. Nous ne leur pardonnerons jamais.

Liste des Français participants à l’influent groupe Bilderberg 2023, dont le Forum de Davos n’est qu’une succursale, et qui s’est tenue fin mai au Portugal :

  • – Édouard Philippe
  • – Gabriel Attal
  • – Clément Beaune
  • – Thomas Buberl (AXA)
  • – Henri de Castries (Institut Montaigne + ex-président d’AXA)
  • – Patricia Barbizet (Afep + ex-présidente du Siècle)
  • – Bernard Gauvain Émié (DGSE)
  • – Antoine Gosset-Grainville (AXA)
  • – Valérie Baudson (Amundi)
  • – Patrick Pouyané (Total)

CONCLUSION

Dans ces réunions opaques se décident l’avenir du monde, entre autres ils sont déjà entrain de préparer la succession de Macron, à la vue des participants on comprend facilement que l’individu choisit est sans doute Édouard Philippe. Seuls les ignorants irrécupérables tomberont dans le panneau.




500 millions

[Source et auteur : Lou Laurenz via PG]

Franc-maçonnerie, assassinat de Kennedy, 11 septembre, Apollo 11, guerre mondiale, Khazars… Tous ces événements [ou éléments] ont un point commun. Devinez lequel.

[Voir aussi :
Le Nouvel Ordre Mondial est en route et nous devons le combattre — Rav Dynovisz
La fin du Nouvel Ordre Mondial avant la délivrance finale
Le secret de l’exil juif et le dévoilement du messie
Le mensonge et l’hypocrisie domineront le monde avant la délivrance
La dictature sanitaire aura une fin
L’épouse du Machiah sera une Française
Rav Dynovisz : la délivrance finale viendra de France
Lettre à Myriam Palomba sur les deux religions juives
Histoire juive, religion juive : le poids de trois millénaires, par Israël Shahak
La synagogue de Satan
Le troisième Temple de Jérusalem et l’embrasement de la Terre Sainte – Analyse de Pierre-Antoine Plaquevent
Remise en question de l’ascendance hébraïque et sémitique des juifs ashkénazes
L’importance de l’Ukraine pour le Nouvel Ordre Mondial
La guerre en Ukraine : La cinquième colonne en Russie et le clan Rothschild
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen
L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare]

Liste des intervenants :
Stéphane Blet, Philippe Ploncard D’assac, Pierre Hillard, Henri Guillemin, Tony Miotto, Alain Soral, Pierre Dortiguier, Philippe De Villiers, Johan Livernette, Claire Séverac, André Fontaine, Aldo Stérone, Alexandre Havard.

[Note de Joseph concernant le prétendu virus du SIDA et les armes biologiques « virales » évoquées à un moment dans la première vidéo : celles-ci n’ont jamais pu se propager de manière naturelle et nécessitent une inoculation directe, le plus souvent sous forme de « vaccin » ; aucun virus pathogène n’a jamais été scientifiquement isolé, purifié et caractérisé. L’équipe de chercheurs allemands autour de Stefan Lanka offre un million d’euros au premier virologue qui sera capable d’isoler, purifier et caractériser ne serait-ce qu’un tel virus (censé produire une maladie dite virale). Le prix n’a pas encore été réclamé. Quand un virologue prétend isoler un virus, il ne fait que répéter un vieux rituel qui n’a rien de scientifique, mais ressemble bien davantage à une mauvaise recette de cuisine et ne permet nullement de démontrer scientifiquement la présence de virus pathogènes. Le séquençage génétique opéré en fin du rituel n’est qu’une opération logicielle, une escroquerie intellectuelle.
Voir notamment, dans le dossier Vaccins et Virus :
Pierre Chaillot : « Il est faux de dire que l’on a isolé un virus ».
Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène
Commentaires sur le VIH de Montagnier
Démontage de la théorie virale
Déclaration sur l’isolement des virus
Comment reconnaître que les virologues nous ont trompés ?
et L’enterrement de la théorie virale (qui rappelle notamment ce qu’est la méthodologie scientifique).
En réponse à l’argument « Oui, mais les virus fabriqués en labos p4 ? », voir en complément :
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
L’hypothèse virale pourtant démontrée fallacieuse, voire frauduleuse, perdure depuis des décennies au lieu d’avoir été abandonnée il y a 70 ans, car elle est le fondement d’une bonne partie des recettes financières de Big Pharma (l’autre partie étant la théorie mère, celle des germes pathogènes) et universellement enseignée aux médecins et autres personnels soignants lors de leur formation (ou endoctrinement) universitaire. Et c’est elle qui a notamment permis la justification des mesures prétendument « sanitaires », mais en réalité tyranniques et sanitairement nocives lors de la « plandémie » Covid-19. C’est par son biais que le Nouvel Ordre Mondial se finalise. Elle représente la pierre angulaire de l’édifice mondialiste.
Entretenir l’arnaque virale revient à favoriser la finalisation du Nouvel Ordre Mondial et l’établissement du totalitarisme planétaire. Tant que des gens ont peur de méchants virus pourtant inexistants jusqu’à preuve scientifique réelle du contraire, ils seront enclins à accepter les pires mesures contre eux-mêmes sous prétexte de santé et de sécurité. Pour que l’Humanité connaisse enfin la liberté, il faudra autre chose que seulement dénoncer les vaxins et leurs effets secondaires. Il faudra faire tomber la pierre angulaire qu’est l’hypothèse virale.]

[Mise à jour : la page source ayant ajouté une fonction de traçage, les vidéos ne peuvent plus être regardées adéquatement avec un navigateur qui bloque automatiquement les publicités et les fonctions de traçage (comme Brave). Pour pouvoir les regarder, il faut alors utiliser un navigateur configuré pour laisser passer les publicités et le pistage des visiteurs.]








Big Food, Big Pharma, Big Media et Big People : comment fonctionne le complexe industriel de l’obésité

[Source : mondialisation.ca]

Dans un épisode de l’émission « Breaking Points », le journaliste James Li a expliqué comment les grandes entreprises alimentaires tirent profit de la vente d’aliments malsains et addictifs qui provoquent l’obésité, comment les grandes entreprises pharmaceutiques gagnent de l’argent en traitant l’obésité, comment elles travaillent toutes deux avec le gouvernement pour créer un cadre réglementaire favorable à l’industrie et comment les grands médias sont payés pour vanter leurs produits.

Par Brenda Baletti
The Defender 23 mai 2023

« La médecine moderne nous aide-t-elle à vivre plus longtemps et en meilleure santé ? » Ou s’agit-il d’un « programme plus sombre » qui crée « une vie plus longue mais plus malade » ?

Le journaliste James Li s’est penché sur cette question dans un épisode récent de l’émission « Breaking Points », où il a expliqué comment « les grandes entreprises pharmaceutiques [Big Pharma], les grandes entreprises alimentaires [Big Food], les médias grand public, les professionnels de la santé et le gouvernement » collaborent pour nous rendre malades.

M. Li a présenté une vidéo de l’émission « 60 Minutes » au sujet de l’épidémie liée à l’obésité dans laquelle le Dr Fatima Cody Stanford, médecin-chercheur en médecine de l’obésité et professeur associé au Massachusetts General Hospital et à la Harvard Medical School, y explique pourquoi les idées reçues sur l’obésité sont erronées.

« La première cause d’obésité est la génétique », a-t-elle déclaré. « Cela signifie que si vous êtes né de parents souffrant d’obésité, vous avez 50 à 85 % de chances d’être vous-même atteint de la maladie, même en suivant un régime alimentaire optimal, en faisant de l’exercice, en gérant votre sommeil et en gérant votre stress. »

M. Li a également parlé d’Ozempic et de Wegovy, les médicaments amaigrissants au centre du dernier engouement pour la perte de poids.

« Le message des grands médias est donc assez simple », a déclaré M. Li. « L’obésité est une maladie, il faut prendre un médicament. » Mais ce n’est pas tout, a-t-il ajouté.

L’obésité aux États-Unis est passée de « presque inexistante » dans les années 1950 à une proportion de 50 % de la population d’ici 2030. Par conséquent, « à moins que la race humaine n’ait fait un bond en avant en matière de génétique, il doit y avoir quelque chose d’autre que nous faisons qui détruit notre santé métabolique », a déclaré M. Li.

S’appuyant sur les travaux récents de Calley Means, consultant en pharmacie devenu dénonciateur, M. Li a mis en évidence deux problèmes majeurs dans le système alimentaire américain : l’excès de sucre et le manque de fibres.

L’enfant moyen mange aujourd’hui 100 fois plus de sucre — qui crée une dépendance plus forte que la cocaïne — par jour qu’il y a 100 ans, et ce sucre se cache dans les aliments transformés, a déclaré M. Li.

Le fait de savoir que le sucre crée une dépendance incite les producteurs d’aliments transformés à en ajouter toujours plus à notre alimentation.

M. Li a déclaré aux téléspectateurs :

« Si vous êtes un dirigeant de l’industrie alimentaire — le bonus est en jeu, les actionnaires exigent une croissance astronomique trimestre après trimestre — que faites-vous pour avoir une longueur d’avance sur votre concurrent ?

Vous ajoutez du sucre à vos produits pour les rendre plus addictifs afin que les gens achètent les vôtres et non ceux de vos concurrents, puis ils essaient de vous surpasser et tout d’un coup, le sucre est partout. »

Les fibres, qui, selon la clinique Mayo, aident à « maintenir un poids sain et à réduire le risque de diabète, de maladies cardiaques et de certains types de cancer », ont presque complètement disparu de bon nombre de nos produits alimentaires les plus populaires.

En fait, selon l’Institut national de la santé, seuls 5 % des gens consomment la quantité de fibres recommandée par jour.

M. Li a cité Nicole Avena, Ph.D., qui a déclaré à Newsweek que de nombreux aliments ultra-transformés sont « presque prémâchés » pour nous :

« Ils fondent immédiatement dans la bouche. Il n’y a pas de protéines. Il n’y a pas d’eau. Il n’y a pas de fibres qui les ralentissent. Les papilles gustatives sont touchées et les centres de récompense et de motivation du cerveau s’allument immédiatement. Il y a ensuite un effet secondaire de dopamine lorsqu’il est absorbé par l’organisme. »

M. Li a déclaré :

« Ces entreprises alimentaires se sont transformées en laboratoires de stupéfiants. Elles ont trouvé un moyen de pirater nos cerveaux et de faire un malheur, au sens figuré comme au sens propre. »

Le système de soins de santé, a-t-il dit, intervient alors en héros pour traiter ces maladies et réalise ainsi des profits faramineux. M. Li a cité M. Means pour dire que le système de soins de santé n’est pas axé sur la santé ou la prévention. Elle ne gagne de l’argent que lorsque les gens sont malades.

« Chaque institution est incitée à faire en sorte qu’un plus grand nombre d’Américains soient plus malades pendant de plus longues périodes », a déclaré M. Li.

FAIR a rapporté que chaque médecin interviewé par « 60 Minutes » pour son segment sur l’obésité avait reçu de l’argent de Novo Nordisk, le fabricant des médicaments faisant l’objet d’une publicité efficace dans l’émission.

Aucun des médecins n’a mentionné les effets secondaires graves associés à ces médicaments, les profits considérables réalisés par Novo Nordisk grâce à ces médicaments ou le lobbying exercé par le fabricant de médicaments pour que les assurances prennent en charge les médicaments amaigrissants.

C’est ainsi que fonctionne le « complexe industriel de l’obésité », a déclaré M. Li :

« L’industrie alimentaire gagne des milliards de dollars en vendant des aliments dont on sait qu’ils sont toxiques et empoisonnés, rendant ainsi malades des millions d’Américains. Dans ce cas, l’industrie des soins de santé joue les héros tout en empochant des milliards de dollars en vendant un prétendu médicament miracle à des millions d’adultes et d’enfants.

Ces deux industries ont passé un petit accord avec le gouvernement fédéral, le Congrès, en faisant du lobbying et en finançant la FDA (Food and Drug Administration) pour pouvoir réécrire la science et continuer à vendre des aliments dont on sait qu’ils sont toxiques et empoisonnés. »

Mais, a-t-il ajouté, malgré le fait que le système tout entier soit organisé pour tirer profit de la maladie des gens, il existe des solutions « simples » que M. Means propose et que M. Li met de l’avant.

Tout d’abord, la FDA devrait réviser la quantité « recommandée » de sucre ajouté dans l’alimentation des enfants, en la ramenant de 50 grammes par jour, sur la base d’un régime de 2 000 calories, à zéro.

Deuxièmement, le Supplemental Nutrition Assistance Program (SNAP), communément appelé « bons d’alimentation », fonctionne comme une subvention à l’industrie des aliments transformés, car la plupart des prestations du SNAP sont consacrées à l’achat d’aliments transformés bon marché. La réforme de ce programme pourrait mettre fin à ces subventions.

M. Li a conclu en posant une question au public :

« Toutes les avancées technologiques dans les décisions de politique publique du dernier demi-siècle ont-elles contribué à promouvoir une vie plus longue et plus saine ? Ou une vie plus longue et plus malade ? »

Brenda Baletti, Ph. D.