Covid, pandémie imaginaire des personnes ayant subi un lavage de cerveau

[Source : conservativewoman.co.uk]

Par James Delingpole 4 mars 2023

[Illustration : représentation artistique d’un soi-disant virus Covid-19 — ou SARS-CoV-2].

RACONTEZ-MOI votre expérience personnelle de Covid 19. En fait, attendez, ne le faites pas. Je crois que je l’ai déjà entendu un million de fois. Vous avez perdu tout sens de l’odorat et du goût — et à quel point tout cela était alors bizarre ? Vous avez été étonné pendant des jours. Vous avez eu une drôle de toux sèche, d’une sécheresse et d’une irritation sans précédent dans toute votre carrière de tousseur. Vous avez déjà eu la grippe quelques fois et, quand on a une vraie grippe, on le sait. Mais là, ce n’était vraiment pas la grippe. C’était tellement différent de tout ce que vous avez connu que vous ne seriez pas surpris d’apprendre qu’il avait été modifié en laboratoire avec toutes sortes de protéines de pointe et d’additifs de gain de fonction, peut-être même jusqu’à des fragments du virus du SIDA…

Oui, c’est vrai. Pardonnez-moi d’empiéter sur le domaine sacré et personnel de votre expérience vécue. Mais puis-je suggérer prudemment que rien de ce que vous avez vécu ne valide nécessairement la théorie des fuites de laboratoire ? Cela démontre plutôt le pouvoir de la susceptibilité, du lavage de cerveau et d’une imagination débordante. Vous avez vécu — comme nous tous — une période de deux ans au cours de laquelle les anecdotes sur la santé sont devenues une monnaie d’échange précieuse. Alors que dans les années précédant la « pandémie », personne ne s’était intéressé aux détails sanglants de votre rhume, tout le monde a soudain voulu comparer ses notes pour savoir s’il avait eu la même chose que vous — ou, de préférence, pour être à la hauteur, encore pire. Cela a créé un mécanisme d’autorenforcement de l’escalade de la panique : plus tout le monde en parlait, plus la « pandémie » devenait irréversible.

Pendant ce temps, dans le monde réel, les preuves tangibles — par opposition aux preuves anecdotiques — de cette « pandémie » restaient obstinément inexistantes. L’élément décisif pour moi a été un article historique publié en janvier 2021 par Simon Elmer sur son site web Architects For Social Housing (Architectes pour le logement social). Il s’intitulait « Mensonges, maudits mensonges et statistiques : la fabrication de la crise ». 

Dans cet article, Elmer pose la question que chaque journaliste aurait dû poser, mais qu’aucun n’a posée : cette « pandémie » est-elle vraiment aussi grave que nous le disent tous les experts, les ministres, les médias et les médecins ? Comme le montrent clairement les données de l’Office National des Statistiques citées par Elmer, l’année 2020 — année zéro de la prétendue plus grande menace pour la santé publique depuis la « grippe espagnole » un siècle plus tôt — a été l’une des années les moins meurtrières dans la vie de la plupart des gens.

Soyons clairs sur ce point, car on entend souvent les sceptiques dire : « Bien sûr, personne ne suggère que Covid n’a pas causé un nombre effroyable de décès ». Mais c’est exactement ce qu’ils devraient suggérer : parce que c’est vrai. Elmer a cité les statistiques de mortalité standardisées par âge pour l’Angleterre et le Pays de Galles depuis 1941. Ces statistiques montrent que, chaque année jusqu’en 2008 inclus, le nombre de décès par habitant a été supérieur à celui de l’année 2020, année de l’épidémie mortelle de Covid. Sur les 79 années précédentes, 2020 a eu le 12e taux de mortalité le plus bas.

En d’autres termes, Covid était une pandémie de l’imagination, de l’anecdote, de l’émotion plutôt que de la mauvaise santé et de la mort mesurées. Pourtant, même aujourd’hui, lorsque j’attire l’attention de quelqu’un sur ces données de l’ONS (rappel : Office National des Statistiques), je constate que la réponse la plus fréquente est celle du déni. En d’autres termes, lorsqu’on leur présente les preuves les plus claires, les plus intègres (c’était avant que l’ONS ne soit politisé et ne commence à trafiquer les chiffres) et les plus irréfutables qu’il n’y avait PAS eu de pandémie de Covid en 2020, la plupart des gens, même les plus intelligents, préfèrent encore se fier à leurs sentiments plutôt qu’aux données concrètes.

Cette tendance naturelle qu’ont beaucoup d’entre nous à préférer les récits émotifs aux preuves froides nous rend mûrs pour l’exploitation par les cyniques et les sans scrupules. Nous l’avons vu pendant la pandémie, lorsque la majorité des gens se sont laissés séduire par l’histoire excitante, mais mensongère selon laquelle ils vivaient une nouvelle grande peste et que ce n’était qu’en observant des rituels bizarres — se couvrir le visage de bandes de tissu, danser les uns autour des autres dans les supermarchés, s’injecter des substances inconnues dans le corps — que l’on pouvait espérer sauver sa vie et celle de sa grand-mère. Et nous le constatons aujourd’hui, dans une variante légèrement différente, où de nombreuses personnes — même celles qui devraient être mieux informées — tombent dans le panneau d’une absurdité tout aussi excitante, mais erronée à propos de virus échappé d’un laboratoire.

C’est une histoire tellement séduisante que je suis moi-même tombé dans le panneau. Au tout début lorsque tous les journaux continuaient à diffuser consciencieusement la propagande approuvée par l’Organisation Mondiale de la Santé sur les pangolins, les chauves-souris et le fameux marché aux poissons de Wuhan (ou quel que soit son nom), j’avais déjà une bonne longueur d’avance sur les autres. Je savais, je savais tout simplement, comme tous les intrépides chercheurs de vérité, que c’était une fuite de laboratoire qui avait fait le coup. Si vous saviez où creuser, il y avait des preuves évidentes à l’appui.

Nous, les intrépides chercheurs de vérité, connaissions tous les noms et tous les faits. L’escroc Peter Daszak, de l’EcoHealth Alliance, était impliqué jusqu’au cou, tout comme, bien évidemment, le détestable Anthony Fauci, à l’humeur joviale et à la suffisance trompeuse. Nous savions que toutes ces recherches folles de Frankenvirus avaient été initialement menées à Chapel Hill, en Caroline du Nord, mais qu’elles avaient été délocalisées en Chine après que le président Obama eut modifié la réglementation et que c’était devenu une patate chaude pour les laboratoires américains. Et n’oublions pas l’Ukraine — tous ces laboratoires secrets de recherche biologique gérés pour le compte de l’État profond américain, mais qui ont ensuite été révélés lorsque les Russes ont envahi sans ménagement des territoires tels que Marioupol.

Et tout cela était parfaitement logique parce que cela concordait avec tout ce que nous savions sur la « pandémie » : qu’elle avait été planifiée, orchestrée et manipulée à un haut niveau par certaines des personnes les plus sournoises et les plus malveillantes de la planète ! En outre, de nombreux collègues sceptiques et militants anti-confinement et antivaccins dans les domaines de la vaccinologie et de l’épidémiologie nous ont confirmé que c’était le cas, avec toutes sortes de détails techniques abscons que nous avons absorbés et dont nous sommes devenus presque experts. Nous avons appris des termes tels que « gain de fonction », « tempête de cytokines », « protéine de pointe », « charge virale » et « excrétion ». Nous sommes presque devenus des virologues nous-mêmes !

Alors pourquoi je ne crois plus à la théorie des fuites de laboratoire ? Pourquoi est-ce que je partage maintenant les soupçons de Mike Yeadon selon lesquels il n’y a jamais eu de virus Covid ? Eh bien, pour moi, l’indice le plus évident est que la théorie de la fuite de laboratoire est actuellement fortement mise en avant par les mêmes médias grand public qui nous ont menti sans relâche sur l’efficacité des masques, la sécurité des vaccins, le Net Zero, le changement climatique, l’Ukraine, les CBDC (NdT : Central Bank Digital Currency — monnaie numérique), les villes 15 minutes et la menace désormais très évidente posée par le Nouvel Ordre Mondial. Bien sûr, il est théoriquement possible qu’ils se soient soudainement penchés sur un sujet où ils ne vont pas faire avancer l’agenda néfaste de leurs sinistres maîtres payeurs. Mais si c’était le cas, ce serait une première.

Comme le dit Patrick Henningsen — plus de détail dans notre récent podcast :



— Je suis d’avis que si les fuites de laboratoire sont désormais la théorie de la conspiration officiellement approuvée par le gouvernement américain, nous devrions tous nous méfier de l’existence d’un programme sous-jacent. La promotion de la fuite de laboratoire sert un certain nombre d’objectifs : elle détourne l’attention de la question plus urgente des lésions causées par les vaccins ; elle promeut l’idée que le monde est potentiellement envahi par des virus voyous issus de la bio-ingénierie qui nécessitent des mesures défensives urgentes de la part d’organismes supranationaux tels que l’Organisation Mondiale de la Santé, y compris la vaccination obligatoire contre les nouvelles souches virales ; elle désigne la Chine comme un ennemi encore plus grand qu’il ne l’est en réalité, justifiant ainsi l’augmentation des dépenses de défense, l’escalade de la guerre économique et une action militaire potentielle, et elle crée de nouvelles divisions au sein de la communauté sceptique.

J’en trouve de nombreuses preuves dans la section des commentaires qui suit le dernier article de Mike Yeadon sur TCW, intitulé « Pourquoi je ne crois pas qu’il y ait eu un virus Covid ». Les commentateurs qui étaient auparavant unis dans l’opinion — correcte — que la « pandémie » était une vaste escroquerie et que les « vaccins » sont une attaque monstrueuse et inutile contre la santé publique se disputent maintenant furieusement pour savoir s’ils croient ou non au virus Covid ou aux virus en général.

La plupart de ceux qui défendent l’existence du virus Covid le font sur la base des expériences personnelles de santé que j’ai évoquées au début. Je ne conteste pas qu’ils aient pu ressentir tous les symptômes exotiques et désagréables qu’ils décrivent, ni même que ceux-ci n’avaient rien à voir avec ce qu’ils avaient connu auparavant. Ce que je conteste, c’est le saut logique qui les conduit tous à déduire que ces symptômes sont le résultat d’un nouveau virus. Comment pourraient-ils le savoir ? Il existe un grand nombre d’autres causes potentielles pour ces symptômes : l’empoisonnement aux radiations ou aux produits chimiques ; les effets de la 5G ; une grippe assez banale rebaptisée Covid — et transformée dans leur imagination par la pensée de groupe en quelque chose de bien pire ; la théorie du terrain…

Je reste ouvert sur la cause de ces symptômes, comme je le suis sur la « théorie du virus » par rapport à la « théorie du terrain », ou sur le fait qu’il s’agit peut-être d’un mélange des deux. Mais il me semble évident que certains faits concernant la prétendue pandémie de 2020 sont désormais incontestables : il s’agissait d’une « pandémie » uniquement parce que l’OMS a modifié sa définition du terme ; les taux de mortalité n’étaient pas supérieurs à la normale ; les tests PCR étaient frauduleux ; le SRAS-CoV-2 n’a jamais été isolé ; la pandémie a fait l’objet d’un wargame en 2019 lors de l’Event 201 (NdT : voir ci-dessous) et a été fortement encouragée par des intérêts particuliers (la plupart financés par la Fondation Bill et Melinda Gates) dans les médias, le monde universitaire, l’establishment biomédical et les gouvernements clients. Compte tenu de l’ampleur de la malhonnêteté qui entoure cette fausse crise, il ne serait pas extravagant d’en déduire que le « virus », comme tout le reste, n’était qu’un autre élément fabriqué de toutes pièces dans le cadre de l’opération psychologique (NdT : en anglais une « psyop »).

Et il n’est pas nécessaire d’adhérer totalement à la théorie du terrain pour que ce soit le cas. Vous n’êtes pas non plus tenu de croire que la Chine est une force d’intégrité et de bonté, ni que Fauci et Daszak sont des types honnêtes, ni qu’il n’y a pas beaucoup de laboratoires financés au noir qui font des expériences avec des agents pathogènes. Tout ce que vous avez à faire, c’est d’accepter que le poids des preuves montre jusqu’à présent que Mike Yeadon, et des âmes courageuses comme lui sont justifiés dans leur scepticisme quant à l’existence d’un nouveau virus, peut-être créé par l’homme, appelé SRAS-CoV-2. Et le fait qu’en 2020 vous ayez eu une dose désagréable de symptômes grippaux n’a rien à voir avec la situation actuelle.

Event 201 : Le Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire, en partenariat avec le Forum économique mondial et la Fondation Bill et Melinda Gates, a organisé Event 201, un exercice de pandémie de haut niveau, le 18 octobre 2019, à New York. L’exercice a illustré les domaines dans lesquels des partenariats public/privé seront nécessaires lors de la réponse à une pandémie grave afin de diminuer les conséquences économiques et sociétales à grande échelle. Comme par hasard la « pandémie Covid » a débuté en Chine 2 mois plus tard. On a pu constater que le but était atteint, en particulier dans la diminution des conséquences économiques et sociétales.

Traduction Jean Bitterlin 12 mars 2024




Pourquoi je ne crois pas qu’il y ait eu un virus Covid

[Source: conservativewoman.co.uk]

Par le Dr Mike Yeadon — 22 mars 2023

Le Dr Mike Yeadon est titulaire d’un diplôme en biochimie et toxicologie et d’un doctorat en pharmacologie respiratoire. Il a passé plus de 30 ans à diriger la recherche sur les nouveaux médicaments dans certaines des plus grandes entreprises pharmaceutiques du monde, il a quitté Pfizer en 2011 en tant que vice-président et scientifique en chef pour les allergies et les maladies respiratoires. Il s’agissait du poste de recherche le plus élevé dans ce domaine au sein de Pfizer. Depuis qu’il a quitté Pfizer, le Dr Yeadon a fondé sa propre société de biotechnologie, Ziarco, qui a été vendue en 2017 à Novartis, la plus grande société pharmaceutique du monde.

Je suis de plus en plus frustré par la façon dont le débat est contrôlé autour de la question des origines du prétendu nouveau virus, le SRAS-CoV-2, et j’en suis venu à ne plus croire qu’il ait jamais été en circulation et qu’il ait causé des maladies et des décès à grande échelle. Il est inquiétant de constater que presque personne n’envisage cette possibilité, bien que la biologie moléculaire soit la discipline dans laquelle il est le plus facile de tricher. En effet, il n’est pas possible de le faire sans ordinateur, et le séquençage nécessite des algorithmes complexes et, surtout, des hypothèses. En modifiant les algorithmes et les hypothèses, il est possible de modifier considérablement les conclusions.

Cela soulève la question de savoir pourquoi on accorde une telle importance à la tempête médiatique autour de Fauci, de Wuhan et d’une éventuelle évasion du laboratoire. Après tout, les « coupables » exercent un contrôle important sur les médias. Il n’y a pas de journalisme indépendant à l’heure actuelle. Ce n’est pas comme s’ils avaient besoin d’embarrasser l’establishment. Je fais remarquer aux lecteurs qu’ils ont choisi de le faire.

De qui s’agit-il quand je dis « ils » et « les auteurs » ? Il y a un certain nombre de candidats en lice pour ce poste, avec leurs complices des laboratoires pharmaceutiques, dont plusieurs sont nommés dans l’excellente série en cinq parties de Paula Jardine pour TCW, Anatomie du sinistre projet Covid. En haut de la liste, on trouve le Forum Économique Mondial et ses nombreux acolytes politiques, parmi lesquels Justin Trudeau et Jacinda Ardern.

Mais cela ne répond pas à la question de savoir pourquoi ils se concentrent sur la genèse du virus. À mon avis, ils font tout ce qu’ils peuvent pour s’assurer que vous considérez cet événement exactement comme ils le souhaitent. Plus précisément, qu’il y a eu un nouveau virus.

Je ne suis pas le seul à l’avoir cru au début de la « pandémie », mais au fil du temps, j’ai vu suffisamment de preuves pour mettre cette idée en doute. En outre, dans le cadre d’un coup d’État mondial, je me suis mis à la place des auteurs les plus hauts placés et les plus cachés. Lors d’une séance de questions-réponses, ils apprendraient que l’effet d’un nouvel agent pathogène mis sur le marché ne peut être prédit avec précision. Il pourrait s’éteindre rapidement. Ou bien il pourrait s’avérer beaucoup plus mortel qu’ils ne l’avaient prévu et détruire des civilisations avancées. Ces décideurs de haut niveau concluraient, à mon avis, que ce risque naturel leur est intolérable. Ils aspirent à un contrôle total, et le large éventail de résultats possibles d’une dissémination délibérée milite contre ce plan d’action : « Non, nous n’allons pas faire cela. Revenez avec un plan où l’incertitude sur les résultats est très réduite ».

Je pense qu’ils ont choisi d’ajouter un mensonge supplémentaire à l’énorme pile de mensonges qui a entouré toute cette affaire. Ce mensonge consiste à dire qu’il y a déjà eu en circulation un nouveau virus respiratoire qui, de manière cruciale, a provoqué des maladies et des décès à grande échelle. En fait, ce n’est pas le cas.

Au lieu de cela, on nous a dit qu’il y avait un nouvel agent pathogène effrayant et on a fait monter le porno de la peur jusqu’à l’échelle 11, et on l’a maintenu à ce niveau. Cela va de pair avec les tricheries sur les séquences génétiques, les protocoles de test PCR (sondes, amorces, conditions d’amplification et de recuit, cycles), ignorant le matériel génétique contaminant provenant non seulement de prétendues sources virales humaines, mais aussi les sources bactériennes et fongiques. Pourquoi, par exemple, ont-ils dû insérer les bâtonnets de prélèvement directement dans nos sinus ? Était-ce pour maximiser les séquences génétiques non humaines ? (NdT : Le recuit est le processus d’assemblage de l’ADN ou de l’ARN simple brin par des liaisons hydrogène pour former un polynucléotide double brin).

Il est évident que nos dirigeants politiques et culturels, y compris la défunte reine, étaient heureux de se rencontrer et de se saluer sans se tester, sans se masquer et sans prendre de distance sociale. Ils n’avaient pas peur. Dans le scénario ci-dessus, quelques personnes auraient su qu’il n’y avait pas de nouveau danger dans leur environnement. S’il y avait vraiment un agent pathogène mortel dans le pays, je ne crois pas qu’ils auraient eu le courage ou le besoin d’agir avec nonchalance et de risquer d’être exposés au virus.

Ce qui me convainc le plus, ce sont les données américaines sur la mortalité toutes causes confondues (NdT : en anglais ACM pour All Cause Mortality) par État, sexe, âge et date d’apparition, telles qu’elles ont été analysées par Denis Rancourt et ses collègues. La tendance à l’augmentation de l’ACM n’est pas compatible avec la présence d’un nouveau virus respiratoire comme cause principale.

Si j’ai raison de dire qu’il n’y a pas eu de nouveau virus, quelle idée de génie que de prétendre qu’il y en a eu un ! Maintenant, ils veulent seulement que vous vous demandiez comment ce « virus tueur » s’est retrouvé dans la population humaine. S’agit-il d’une émergence naturelle (une chauve-souris sauvage a mordu un pangolin qui a fini par être vendu sur un marché de poissons de Wuhan) ou d’une création prétentieuse d’un chercheur chinois, aidé en cours de route par un chercheur de l’université de Caroline du Nord financé par Fauci, qui ont ainsi contourné une pause présidentielle sur ce type de travaux ? La question se pose ensuite de savoir si l’arrivée du virus dans le grand public est due à une négligence et à une fuite de laboratoire, ou si quelqu’un l’a délibérément propagé ?

Je dois également souligner que les auteurs de ces actes contrôlent hermétiquement les médias de masse par le biais d’une mainmise des grandes entreprises technologiques et du gouvernement, documentée en partie ici, ici et ici. C’est pourquoi ils ont trouvé si facile de censurer des gens comme moi. Si une histoire apparaît sur plusieurs réseaux de télévision, c’est qu’ils sont d’accord avec elle ou qu’elle a été activement mise en place. Elle ne sera pas authentique. Ils ne disent jamais la vérité. Je ne pense pas qu’ils aient dit la vérité depuis le début de ce coup d’État, et probablement bien avant. La plupart des soi-disant journalistes ont perdu de vue ce qu’était la vérité.

Je pense que les auteurs (qui pourraient être tout ou partie de Gates, Fauci, Farrar, Vallance, CEPI, EcoHealth Alliance, DARPA et de nombreux autres) ont semé la controverse sur les origines du SRAS-CoV-2 parce qu’un peu d’embarras pour l’establishment était un petit prix à payer pour persuader la plupart d’entre nous qu’il devait certainement y avoir un nouveau virus alors qu’il n’y en a pas. (Et ils s’en sont tirés jusqu’à présent).

Certains de mes collègues ne croient pas que ce que l’on nous a dit (à savoir qu’un virus a été construit expérimentalement) soit même possible sur le plan technologique. Je n’ai pas les connaissances nécessaires pour évaluer cette idée. Mais pour moi, le reste tient la route d’une manière qu’aucune autre explication ne permet.

À cet égard, une ancienne cadre de l’industrie pharmaceutique, Sasha Latypova, s’adressant à Robert F Kennedy Jr dans son podcast du jeudi 16 mars dernier, décrit les nombreuses preuves des contrats et des relations qui étaient en place avant l’ère Covid. Des contrats ont été signés pour des milliards de dollars en février 2020. Non seulement la production requise n’aurait jamais lieu (il est ridicule de signer un engagement d’une telle ampleur), mais elle ne peut pas être réalisée. Elle a estimé qu’il fallait environ un kilogramme d’ADN. Il n’y a pas autant d’ADN de qualité médicale sur la planète à un moment donné. Cela s’explique par le fait qu’il est difficile à fabriquer, très coûteux, entièrement sur mesure et difficile à stocker pendant de longues périodes. En outre, les quantités d’une séquence d’ADN spécifique requises et stockées par les fournisseurs commerciaux sont de l’ordre du milligramme, voire du gramme. Il a donc toujours été impossible, quelle que soit la somme d’argent dépensée, d’accomplir ce qu’ils prétendent avoir fait en peu de temps.

Par conséquent, les faits ne permettent pas d’autre conclusion que celle d’un crime de grande ampleur, largement planifié. En soi, cela exclut l’émergence naturelle d’un agent pathogène, à moins d’une providence divine. Logiquement, il ne reste plus qu’une fuite ou, comme je l’affirme, un mensonge et une opération psychologique. La première hypothèse est possible ou non, mais ce qui n’est pas contestable, c’est qu’une telle opération pourrait être réalisée, et se déroulerait probablement sans problème, avec un véritable agent pathogène. Si un agent pathogène est libéré, on peut s’attendre à presque tous les résultats, sauf celui que l’on souhaite vraisemblablement. Je ne peux arriver à aucune autre conclusion que celle d’un faux.

Pour conclure, je ne dis pas que les gens n’étaient pas malades ou qu’ils ne mouraient pas en grand nombre. Je ne discute que des causes des maladies et des décès. Les gens ont été rendus malades et certains ont été tués par toutes les causes préexistantes, amplifiées par la peur, ce qui a entraîné une immunosuppression et une série d’actions révoltantes. Notez même le chevauchement officiel des signes et symptômes de la « Covid-19 » et des maladies existantes. Ils ont notamment réduit de 50 % les prescriptions d’antibiotiques aux États-Unis en 2020. Ils ont veillé à ce qu’un grand nombre de personnes âgées fragiles soient ventilées mécaniquement (NdT : l’intubation qui est tellement douloureuse qu’il faut anesthésier les personnes — l’État de New York en avait commandé 20 000 à General Motors pour n’en utiliser que quelques-uns, car ils se sont rendu compte qu’ils tuaient les gens), une procédure qui, chez ces sujets, est presque contre-indiquée. Certaines se sont vu administrer du remdésivir, un poison pour les reins. Dans les maisons de soins, elles ont reçu du midazolam et de la morphine, des dépresseurs respiratoires dont l’association est quasiment contre-indiquée chez les patients souffrant de difficultés respiratoires. S’ils sont utilisés, ils doivent faire l’objet d’une surveillance étroite, le plus souvent au moyen de systèmes d’alarme automatisés reliés à une surveillance cardiorespiratoire vitale, y compris une surveillance des gaz sanguins au bout du doigt. Cela ne s’est pas produit dans les maisons de soins.

Je pense que la principale raison des mensonges sur le nouveau virus est un désir de prévisibilité et de contrôle total, avec l’intention clairement exprimée de transformer la société, en commençant par démanteler le système financier par des fermetures et des congés, tandis que l’objectif pratique immédiat de la fermeture était de fournir le casus belli pour injecter au plus grand nombre de personnes possible des substances conçues non pas pour induire une immunité, mais pour exiger une inoculation répétée, pour causer des blessures et la mort, et pour contrôler la liberté de mouvement. Je suis sûr qu’ils sont satisfaits d’avoir injecté au moins 6 000 000 000 de personnes.

Notez que, bien que l’on estime que 10 à 15 millions de personnes ont été tuées par des « vaccins » toxiques, il ne s’agit là que de la première des nombreuses injections d’ARNm à venir. Tout porte à croire que les moyens de vous forcer à en accepter dix autres ont été anticipés, car c’est le nombre de doses que votre gouvernement a accepté d’acheter. Acheter quoi ? Eh bien, il a déjà été question que tous les vaccins existants soient reformatés sous forme d’ARNm. Si c’est le cas, je ne pense pas qu’une personne à qui l’on aura injecté dix doses supplémentaires échappera à la mort ou à des maladies graves limitant l’espérance de vie. Inciter votre corps à fabriquer des protéines qui ne sont pas les siennes induira axiomatiquement une attaque auto-immune de la part de votre propre corps. Votre maladie sera liée à la destination de la dose injectée et, bien sûr, à la consistance du produit injecté. Jusqu’à présent, ils ont été terriblement irréguliers. Il n’est pas certain qu’ils auraient pu être fabriqués et lancés s’ils avaient été soumis aux exigences de qualité habituelles et s’ils n’avaient pas bénéficié d’autorisations « d’utilisation d’urgence ». Bien sûr, comme nous le savons maintenant, les régulateurs (NdT : les autorités de régulation du genre FDA ou CDC) ont joué un rôle important en plus de mentir à l’armée américaine, l’organisation qui a passé les premières commandes de « vaccins » et qui a fixé toutes les conditions contractuelles pour des sociétés telles que Moderna et Pfizer.

[Note de Joseph : s’il n’y a pas assez d’ADN médical sur la planète pour les contrats vaccinaux, pourquoi y aurait-il suffisamment d’ARNm pour produire des milliards de doses de vaccins ?
Plusieurs équipes de recherche indépendantes n’ont pas trouvé de traces organiques dans les vaccins (contrairement à celles qui prétendent que des doses étaient infectées par de l’ADN animal), mais ont trouvé de la nanotechnologie à base de graphène. L’idée de l’ARNm et de la supposée protéine Spike relève visiblement de la même arnaque globale, un écran de fumée de plus pour cacher le véritable contenu (le graphène) et la réelle finalité des vaccins anticovid et les nouvelles versions graphénisées des anciens vaccins (le transhumanisme). Voir notamment Ricardo Delgado & Astrid Stuckelberger : vaccins, guerre ouverte contre les peuples ?]

Les poulets rentrent à la maison pour se percher maintenant dans le système bancaire.

Comme je le dis toujours, je n’ai pas beaucoup de certitudes. Je n’ai pas de copie du scénario de ce qui est le plus grand crime de l’histoire. Mais, quelle que soit la nature du Covid, je ne crois pas que ce que l’on appelait la grippe ait disparu comme par hasard au début de l’année 2020. C’est un autre mensonge. C’est ce qu’ils font. C’est tout ce qu’ils font.

À ceux qui sentent que tout ne va pas bien, mais qui ne veulent pas faire le saut psychologique vers le monde diabolique dans lequel je pense que nous vivons actuellement, je signale l’asymétrie des risques. Si vous suivez le récit officiel et que j’ai raison, vous et vos enfants perdrez toutes vos libertés et probablement vos vies. Si vous croyez ce que je dis et que j’ai tort, on se moquera de vous. Ces options sont loin d’être équilibrées. Un acteur rationnel devrait cesser de croire ce qu’on lui dit. Ce n’est pas une position sûre que de garder votre conseiller et de baisser la tête. C’est la chose la plus dangereuse que vous puissiez faire.

Traduction Jean Bitterlin, 13 mars 2024




La VRAIE révolution sexuelle est la perte de la sexualité

Qui vous est apportée par les antidépresseurs

[Source : jonrappoport.substack.com]

Par JON RAPPOPORT — 27 FÉVR. 2024

Je viens de lire un article étonnant de Freya India. Il décrit les effets dévastateurs des antidépresseurs ISRS sur les jeunes :

Les ISRS (en anglais Selective Serotonin Re-Uptake Inhibitors—inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) sont une classe courante d’antidépresseurs utilisés pour traiter la dépression, l’anxiété et d’autres problèmes de santé mentale. Les ISRS les plus courants sont la fluoxétine (Prozac), l’escitalopram (Lexapro) et la sertraline (Zoloft). Il est bien établi que ces médicaments ont des effets secondaires sur la sexualité. En fait, on estime qu’entre 40 et 65 % des personnes qui prennent un ISRS souffrent d’une forme ou d’une autre de dysfonctionnement sexuel. Ce que peu de gens savent, cependant, c’est que ces effets secondaires peuvent persister même après l’arrêt des médicaments, une condition appelée dysfonction sexuelle post ISRS (PSSD pour post serotonine sexual dysfonction).

Il ne s’agit pas seulement d’une baisse de la libido. Il peut s’agir d’une perte totale de libido, d’un engourdissement des organes génitaux, de troubles de l’érection, d’une incapacité à atteindre l’orgasme et d’une absence totale d’attirance sexuelle. L’émoussement émotionnel est également fréquent, les personnes atteintes décrivant un engourdissement des émotions positives, l’absence de sentiments romantiques et des difficultés à nouer des liens avec les autres…

Au Royaume-Uni, un adolescent sur trois âgé de 12 à 18 ans s’est vu prescrire des antidépresseurs. Rien qu’en 2022, le nombre d’enfants âgés de 13 à 19 ans prenant des antidépresseurs a augmenté de 6 000 pour atteindre 173 000…

Et de plus en plus souvent avant la puberté ! Au Royaume-Uni, les prescriptions d’antidépresseurs pour les enfants âgés de 5 à 12 ans ont augmenté de plus de 40 % entre 2015 et 2021. À cinq ans ! Avant même qu’ils n’aient eu la possibilité de se développer normalement ! Les forums en ligne regorgent déjà de personnes qui partagent leurs expériences de la puberté sous ISRS et qui, à l’âge adulte, doivent faire face à des dysfonctionnements sexuels. Ils racontent qu’ils ont commencé à prendre du Zoloft à l’âge de 11 ans et qu’ils n’ont jamais développé de sensations sexuelles normales. On leur a prescrit du Prozac à 14 ans et ils ne savent pas ce que c’est que d’avoir une libido. Des personnes qui ont pris du Lexapro pendant moins d’un mois et qui, six ans plus tard, souffrent toujours d’un engourdissement des organes génitaux.

Perte des sensations sexuelles, du désir et de l’intérêt.

Et pour couronner le tout, des tonnes d’assurances de la part de la foule Woke selon lesquelles l’absence de sexualité est tout à fait acceptable. C’est une identité de genre.

Par opposition à une CATASTROPHE CHIMIQUE.

Je suis allée sur Google et j’ai tapé « SSRIs loss of sexual feeling » (perte des sensations sexuelles). Voici les entrées qui ont surgi :

NIH (pour National Health Institute — Institut National de la Santé, plus grand organisme de santé publique dans le monde) : « Dysfonctionnement sexuel avec les SSRI ».

Harvard Health (département dédié à la santé de l’université de Harvard) : « Certaines personnes prenant des SSRI sont incapables d’avoir un orgasme. Ces symptômes tendent à devenir plus fréquents avec l’âge… »

Mayo Clinic (fédération hospitalo-universitaire et de recherche américaine, de réputation mondiale) : « Les effets sur la fonction sexuelle peuvent inclure une modification du désir sexuel ; des problèmes d’érection ; des problèmes d’orgasme ; des problèmes d’excitation, de confort et de satisfaction. »

New York Times : « Les médecins et les patients savent depuis longtemps que les antidépresseurs peuvent provoquer des troubles sexuels. Absence de libido. Des orgasmes sans plaisir. Des organes génitaux engourdis… »

Il ne s’agit donc pas d’un secret.

Mais combien de médecins qui s’apprêtent à prescrire des antidépresseurs à des enfants disent à leurs parents : « Ce médicament peut avoir de graves effets secondaires sur le plan sexuel » ? (NdT : combien de médecins qui vaccinent disent aux parents les risques encourus ?)

C’est donc cela. Une ignorance généralisée, parce que les médecins se taisent sur ce qu’ils savent.

Et lorsque tout sentiment sexuel s’éteint, on dit à l’enfant : « Non-binaire… asexuel… genre… trans… tout va bien… pas de problème… ».

L’enfant se croit à la pointe d’une nouvelle société, d’une nouvelle culture, d’une nouvelle façon de voir le masculin et le féminin, d’une révolution.

Ce sont les médicaments. LES MÉDICAMENTS.

La castration chimique.

Que font les forces de l’ordre contre les laboratoires pharmaceutiques, les agences de régulation qui approuvent les médicaments, les médecins qui les prescrivent ?

RIEN.

Que font les conseils médicaux des États ?

RIEN.

Que fait la profession médicale ?

Elle ouvre la voie à la redéfinition des genres et soutient ces nouvelles définitions par des traitements toxiques et des mutilations chirurgicales des organes génitaux.




Récompense virale de 1 500 000 euros

[Source : Isolate Truth Fund—Samuel Eckert]

Par Samuel Eckert

[Illustration : le personnage à droite est le professeur (?) Christian Drosten qui a été un acteur principal dans la « pandémie Covid-19 ». C’est lui qui a reçu des autorités chinoises les « séquences » du « virus SARS-CoV-2 » qui lui ont permis de proposer un test à l’OMS que celle-ci a immédiatement validé. NdT.]

NOUS AVONS CONSTATÉ…

Tous les virologues, et pas seulement ceux qui sont représentés, se sont trompés eux-mêmes et ont trompé le public en affirmant l’existence de virus pathogènes tels que le SRAS-CoV-2. Les virologues tuent involontairement des cellules dans des éprouvettes et pensent que cela prouve la présence et l’isolement d’un virus. Ce n’est qu’à partir de fragments de cellules mourantes que les virologues construisent mentalement une séquence génétique et la font passer pour un fait. Les méthodes de test n’offrent donc aucune valeur ni signification. Les structures typiques de cellules mourantes observées au microscope électronique sont présentées comme des virus. De telles structures n’ont encore jamais pu être détectées ou reconnues chez un être humain !

NOTRE BUT

Ces dérives ont éloigné la médecine de la réalité et de la compréhension de la vraie santé. Nous souhaitons contribuer à faire comprendre à tous, de manière approfondie, ce qu’est la maladie et la santé.

NOUS GARANTISSONS :

1,5 million d’euros pour un virologue qui apporte la preuve scientifique de l’existence d’un corona virus, y compris des expériences de contrôle documentées de toutes les étapes de la preuve.

Topez-là, le pari est tenu !

Il s’agit de réfuter

  1. Les virologues interprètent la mort des cellules en laboratoire comme étant d’origine virale. En raison de l’absence d’essais de contrôle, ils ne voient pas qu’ils tuent eux-mêmes et involontairement les cellules en laboratoire, en les affamant et en les empoisonnant. Cette interprétation erronée repose sur une seule publication de John Franklin Enders et d’un collègue datant du 1er juin 1954. Cette publication a fait l’objet d’une décision de la plus haute instance judiciaire lors du procès sur le virus de la rougeole, selon laquelle elle ne contenait aucune preuve d’un virus. Cette publication est devenue la base exclusive non seulement de la virologie de la rougeole, mais aussi de toute la virologie depuis 1954 et de l’hystérie de Corona. (NdT : Il s’agit du célèbre procès gagné en 2016 par Stefan Lanka devant la plus haute juridiction allemande — la cour fédérale de Justice de Karlsruhe — qui a montré que les preuves apportées par l’Institut Robert Koch, équivalent allemand de l’Institut Pasteur, censées prouver l’existence du virus de la rougeole n’avaient aucune valeur scientifique).
  2. Les virologues assemblent mentalement/par programme informatique de très courts morceaux d’information génétique de cellules mourantes en un très long brin de patrimoine génétique qu’ils font passer pour le brin du patrimoine génétique d’un virus. Ce processus intellectuel/programme informatique est appelé alignement. Ce faisant, ils n’ont pas effectué les essais de contrôle, la tentative de construire mentalement/par programme informatique le brin du patrimoine génétique souhaité à partir de courts morceaux d’information génétique provenant de sources non infectées.
  3. Pour l’alignement d’un virus, les virologues ont toujours besoin d’un brin de génome viral prédéterminé. Mais ils ne font que toujours utiliser à cet effet un brin de patrimoine génétique généré par la pensée ou par programme informatique, et jamais un brin réel, trouvé dans la réalité. Ils n’effectuent jamais d’essais de contrôle pour savoir si, à partir de l’ensemble des données existantes, des informations héréditaires pourraient ou non également être construites et donner des brins de matériel génétique « viraux » d’autres virus.
  4. Les virologues n’ont jamais vu ni isolé de « virus » chez les humains, les animaux, les plantes et leurs fluides. Ils ne l’ont fait qu’en apparence, de manière indirecte et toujours dans un laboratoire au moyen de systèmes cellulaires très spéciaux et artificiels. Ils n’ont jamais mentionné ou documenté les essais de contrôle pour savoir s’ils avaient également réussi à représenter et à isoler des virus dans et à partir de personnes, d’animaux, de plantes ou de leurs fluides.
  5. Les virologues n’ont jamais isolé les prétendus virus qu’ils photographient au microscope électronique, ne les ont jamais caractérisés biochimiquement et n’en ont jamais extrait leur supposé matériel génétique. Ils n’ont jamais réalisé ou publié d’expériences de contrôle pour savoir si, après l’isolation de ces structures, des protéines « virales » (de l’enveloppe du virus) et surtout le brin de patrimoine génétique viral, qui est censé être l’élément central et la caractéristique d’un virus, pouvaient effectivement être mis en évidence.
  6. Les virologues font passer pour des virus ou des composants viraux des artefacts typiques de tissus/cellules mourants et des structures typiques qui apparaissent lors de l’agitation de composants cellulaires tels que les protéines, les graisses et les solvants utilisés. Ici aussi, les essais de contrôle avec des cellules/tissus non infectés, mais traités de la même manière, font défaut.
  7. Les soi-disant expériences de transmission auxquelles se livrent les virologues pour prouver la transmissibilité et la pathogénicité des virus présumés réfutent toute la virologie. Ce sont manifestement les expériences elles-mêmes qui déclenchent les symptômes présentés comme preuve de l’existence et de l’effet des virus présumés dans l’expérimentation animale. Ici aussi, il n’y a pas d’expériences de contrôle dans lesquelles on fait exactement la même chose, mais avec du matériel non infecté ou stérilisé.

Traduction Jean Bitterlin 22 février 2024




Emmanuel TODD : « Il faut arrêter les mensonges sur POUTINE »

[Source : L’invité]




La médecine moderne : un château bâti sur du sable ?

[Source : expose-news.com. Publié par Patricia Harrity]

[Traduction : Jean Bitterlin]

Par un scientifique biomédical

Des dogmes dangereux

Toute recherche scientifique repose sur des dogmes particuliers, y compris (ou peut-être surtout) la biomédecine. Il est plus facile pour certains « scientifiques » de perpétuer des faussetés que d’admettre qu’ils se sont trompés, d’abandonner des idées de longue date et de repartir de zéro. De nombreux scientifiques préfèrent s’intéresser à des domaines de recherche à la mode afin d’obtenir des récompenses et des subventions plutôt que de remettre en question des croyances et des dogmes de longue date.

C’est exactement ce qui s’est passé avec la médecine moderne, car trop d’argent et trop de réputations sont en jeu. Si l’on n’a pas le droit de remettre les choses en question, alors ce n’est pas de la vraie science.

Les théories erronées en médecine ont gaspillé des milliards et causé des dommages incalculables. Imaginez s’ils devaient admettre que tant d’années de recherche et d’innombrables carrières universitaires ont été gaspillées à poursuivre des idées qui n’ont aucun fondement dans la réalité.

Grâce à la pseudo-pandémie Covid, la corruption de l’establishment médical n’a jamais été aussi évidente pour autant de personnes.

Ne pas voir le mal, ne pas entendre le mal, ne pas parler du mal

Il peut être difficile pour certains de croire que le château de la médecine est construit sur des fondations de sable. Pourtant, John P. A. Ioannidis, un scientifique de Stanford, a publié en 2005 une étude prouvant que la plupart des résultats de recherche publiés sont faux.

Marcia Angell, première femme à occuper le poste de rédactrice en chef du New England Journal of Medicine, a mené une enquête approfondie sur la corruption de la médecine par les entreprises pharmaceutiques.

Richard Horton, rédacteur en chef de The Lancet, a écrit que :

« L’argument contre la science est simple : une grande partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, est tout simplement fausse. Affligée par des études portant sur des échantillons de petite taille, des effectifs minuscules, des analyses exploratoires invalides et des conflits d’intérêts flagrants, ainsi que par l’obsession de suivre des tendances à la mode d’une importance douteuse, la science a pris un virage vers l’obscurité ».

Il existe d’innombrables victimes de maladies iatrogènes dans d’innombrables groupes de soutien en ligne, qui faisaient autrefois confiance à leur médecin pour défendre leurs intérêts et respecter le serment de « ne pas nuire d’abord ».

128 000 Américains meurent chaque année de médicaments correctement prescrits, ce qui fait des médicaments de prescription l’une des principales causes de décès.

Il est clair qu’il y a quelque chose de pourri dans l’État du Danemark. (([1] NdT : Tiré de « Hamlet » de Shakespeare, expression utilisée pour décrire la corruption ou une situation où quelque chose est faux.))

Le Dr Harold Hillman devient un renégat

Dans son dernier article, le célèbre biologiste britannique Harold Hillman affirme que « la biologie cellulaire est en grande difficulté ». Cet article, publié en 2011, résume le travail de toute une vie, entamé dans les années 1970. Il a averti les biologistes et les physiologistes cellulaires que quelque chose ne tournait pas rond dans leurs idées sur le corps humain.

Dans les années 1970, ce cytologiste(([2] NDLR Qui étudie la cellule sous tous ses aspects.)) et neurobiologiste a commencé à remettre en question le courant dominant de la biologie cellulaire et a présenté des preuves que le modèle accepté de la cellule était complètement erroné. Il a suggéré que la situation désastreuse de la biologie cellulaire était la raison pour laquelle la recherche médicale n’avait pas réussi à déterminer la cause de la plupart des maladies ni à les guérir.

« Au cours d’une carrière de recherche de plus de 50 ans, j’ai conclu que les procédures suivantes ne conviennent pas à l’étude de la biologie des cellules vivantes chez les animaux et les plantes intactes : fractionnement subcellulaire ; histologie ; histochimie ; microscopie électronique ; études de liaison ; utilisation de ligands ; immunocytochimie ; coupes de tissus ; techniques perturbatrices ; déshydratation ; congélation ; lyophilisation ; ébullition ; utilisation de marqueurs extracellulaires ; études des récepteurs ; mesures par patch-clamp(([3] NDLR [Désigne] une technique électrophysiologique d’enregistrement des courants ioniques transitant à travers les membranes cellulaires. Cette technique consiste à mettre en continuité électrique une micro-pipette en verre (diamètre de contact de l’ordre de 1 µm) remplie d’une solution ionique de composition définie avec la membrane d’une cellule vivante isolée. Les cellules étudiées peuvent être des cellules excitables comme les neurones, les fibres musculaires et les cellules beta du pancréas, ou des cellules non excitables, qui présentent elles aussi à leur surface des canaux ioniques. En transférant la séquence génique (transfection) d’un canal ionique d’intérêt dans une cellule, la technique permet d’étudier le fonctionnement de tout canal ionique. Cette technique permet d’étudier les mécanismes de fonctionnement des canaux ioniques d’une cellule prise individuellement en permettant le suivi en direct des phénomènes d’ouverture, d’inactivation et de fermeture des canaux. (Wikipédia) )) ; étalonnages inadéquats. Les principales objections à ces procédures sont les suivantes :

  1. elles modifient grossièrement et significativement les propriétés des tissus étudiés ;
  2. elles ignorent la deuxième loi de la thermodynamique ;
  3. elles produisent des artefacts, dont beaucoup sont bidimensionnels ;
  4. des procédures de contrôle adéquates n’ont jamais été publiées à leur sujet ».

Dr Harold Hillman

Il a remis en cause les principes fondamentaux de la biologie. C’était un renégat qui plaçait la recherche de la vérité au-dessus de tout.

Comme on pouvait s’y attendre, ses opinions étaient impopulaires auprès d’un grand nombre de personnes du courant dominant, ce qui a nui à sa carrière et à sa réputation. Il a eu du mal à publier ses travaux. Les revues scientifiques traditionnelles ont rejeté ses articles sans raison et ont refusé d’examiner ses livres.

« La raison pour laquelle je suis si déterminé est qu’ils (les courants dominants) ne veulent pas s’engager. Et s’ils ne s’engagent pas, cela prouve à mes yeux que j’ai probablement raison ».

Dr Harold Hillman

De nombreux scientifiques approuvent les idées convaincantes de Hillman en privé, mais ne le soutiennent pas en public, de peur de perdre leurs financements ou de ternir leur réputation. De nombreux biologistes de renom refusaient de le rencontrer pour discuter de ses recherches. Son objectif était de lancer une discussion et de promouvoir un débat productif afin d’améliorer et de faire progresser les connaissances scientifiques. Au lieu de se voir offrir une plateforme pour partager son travail, il a été étouffé et ridiculisé. Cela vous rappelle quelque chose ?

Les vrais scientifiques accordent plus d’importance à la vérité qu’à la réputation et au profit financier. Les vrais scientifiques sont prêts à tout risquer pour dénoncer les faussetés et les théories incorrectes. Les scientifiques qui ignorent ouvertement les opinions impopulaires ou qui refusent de débattre ne sont pas de vrais scientifiques.

« Je voudrais attirer l’attention sur le fait que je considère mes opinions comme impopulaires, plutôt qu’hérétiques, car je ne crois pas que les scientifiques doivent parler en termes de dogme et d’hérésie. Dans le meilleur des mondes possibles, les bons scientifiques qui entendent contester leurs croyances, leurs hypothèses, leurs procédures ou leurs conclusions devraient examiner ces critiques avec toute l’attention requise. Ils devraient répondre en entamant un dialogue civilisé avec leurs détracteurs. Ils devraient être prêts à admettre leurs erreurs, si nécessaire, et à changer d’avis. De telles réactions n’ont pas eu lieu. »

Dr Harold Hillman

Hillman a affirmé que les procédures de routine utilisées pour étudier les caractéristiques et la composition des cellules sont totalement inadaptées. Il était catégorique sur le fait que ces procédures modifiaient les propriétés des cellules plus que toutes les différences examinées, de sorte que toutes les conclusions tirées sur la base de ces procédures n’étaient pas valables.

Il a affirmé que la microscopie électronique est une « perte de temps et d’argent », ce qui va à l’encontre de la grande majorité de l’establishment biomédical qui considère l’invention du microscope électronique comme un point tournant de la recherche biomédicale. Seuls les tissus morts peuvent être examinés au microscope électronique, et non les cellules vivantes. Les résultats de la microscopie électronique sont-ils pertinents pour les organismes vivants ?

Les travaux de Hillman contiennent des preuves convaincantes qui suggèrent que de nombreux organites subcellulaires que certains scientifiques ont consacré leur vie à étudier ne sont que des artefacts de la préparation pour l’histologie et la microscopie électronique. Il s’agit notamment du corps de Golgi et du réticulum endoplasmique.

Il a également affirmé que les récepteurs cellulaires et les canaux protéiques transmembranaires n’existent pas au sens où on l’entend généralement. L’une des raisons en est que ces récepteurs cellulaires ne sont pas visibles au microscope électronique, bien que leur taille se situe dans la plage de visibilité.

Il a courageusement défendu ce qu’il croyait être la vérité. Bien que sa carrière et sa réputation en aient pris un coup, il a continué à publier ses idées jusqu’à sa mort.

« Si j’ai tort, seule ma réputation a été entachée. Si j’ai raison, les collègues qui se sont trompés ont peut-être perdu leur temps et leur carrière et utilisé naïvement les ressources publiques ou caritatives. Ils auraient pu utiliser leur temps et leurs ressources pour mener des recherches plus productives ».

Dr Harold Hillman

Si l’on considère l’état actuel de la médecine, il semble qu’une « recherche plus productive » soit exactement ce qu’il faut. Une recherche qui ne suit pas les dogmes et qui n’est pas financée par l’industrie pharmaceutique même qui a tout intérêt à perpétuer des idées erronées telles que l’erreur « un germe, une maladie ».

« Il est absolument remarquable de constater l’échec de ce type de recherche. Si l’on connaissait les mécanismes de base, dont le dérèglement induit la maladie, on pourrait alors concevoir des interventions logiques pour empêcher leur développement ».

Dr Harold Hillman

On nous fait croire que la médecine moderne est très avancée, mais la cause de la plupart des maladies reste apparemment « inconnue ». La plupart des médecins ont une vision mécaniste et réductionniste de la maladie, croyant souvent qu’elle est due à la « génétique » ou que le corps est simplement enclin à faire des erreurs.

« On croit généralement que la recherche médicale depuis la Seconde Guerre mondiale a été très fructueuse… Il est absolument remarquable de constater à quel point ce type de recherche a été infructueux. Si l’on connaissait les mécanismes de base, dont le dérèglement induit la maladie, on pourrait alors concevoir des interventions logiques pour empêcher leur développement… il est vrai que le coût de l’échec a été élevé jusqu’à présent. L’aspect le plus paradoxal de la recherche scientifique est que l’on croit généralement qu’elle est objective… »

Dr Harold Hillman

Hillman a également critiqué l’insuffisance des expériences de contrôle réalisées dans le cadre de la recherche biomédicale. Des expériences de contrôle adéquates sont la pierre angulaire d’une bonne science, garantissant que les variables, autres que celle testée, n’influencent pas les résultats de l’expérience.

« Les expériences de contrôle des effets des réactifs et les manœuvres utilisées sur les résultats des expériences ont été nettement insuffisantes ».

Dr Harold Hillman

Hillman a également remis en question l’utilisation de cultures de tissus pour l’analyse histologique avec une logique convaincante. Les cellules en culture ont une morphologie, une biochimie et un environnement très différents de ceux des cellules dont elles sont issues.

« Les cultures de tissus sont similaires au tissu dont elles proviennent à certains égards et très différentes à d’autres. Il est clair que même s’il y a quelques propriétés communes, il y a des différences substantielles. C’est l’une des questions les plus importantes en ce qui concerne l’utilité des cultures de tissus en tant que sources d’informations sur les cellules d’animaux intacts ».

Dr Harold Hillman

La virologie : un scientisme vaudou

Les travaux de Hillman remettent en question la virologie autant que la biologie cellulaire et la neurobiologie. Le monde s’éveille lentement à la nature pseudo-scientifique de la virologie en raison de la pseudo-pandémie qui nous a été infligée.

Les « virus » ne peuvent être observés qu’au microscope électronique, en utilisant des procédures impliquant des métaux lourds, la déshydratation, la basse pression, le bombardement électronique et l’irradiation aux rayons X. Les virus sont-ils de véritables structures naturelles ou des artefacts de ces conditions difficiles ?

Les effets des « virus » sont étudiés sur des cultures cellulaires et la plupart des cultures cellulaires sont réalisées à partir de tissus embryonnaires, de tissus cancéreux, de cellules souches ou de cellules de singe dont les propriétés sont complètement différentes de celles des tissus humains adultes. Tout cela est-il pertinent pour comprendre l’infectivité des virus chez l’homme ?

Les coronavirus sont censés s’assembler à l’interface entre le réticulum endoplasmique et le corps de Golgi, mais si Hillman a raison et si le réticulum endoplasmique et le corps de Golgi sont des artefacts de la préparation histologique et de la microscopie électronique, la compréhension présumée de l’assemblage du virus est-elle complètement erronée ?

Différentes cultures cellulaires sont préparées selon différentes procédures dans différentes solutions chimiques pour cultiver des « virus ». Cela pourrait-il expliquer pourquoi seules certaines cellules peuvent cultiver des « virus » et d’autres non ? Le SARS-CoV2 ne peut pas infecter de nombreuses lignées cellulaires humaines, mais il peut infecter des cellules rénales de singe, ce qui n’est pas ce que l’on attendrait d’un pathogène supposé humain.

[Voir aussi :
La virologie : pseudoscience au service de la domination
À quel point les virus sont-ils morts ?
UN ADIEU À LA VIROLOGIE (ÉDITION POUR EXPERT)]

Les virus sont censés se lier aux récepteurs des cellules hôtes comme première étape de l’entrée, mais si Hillman a raison, les récepteurs cellulaires macromoléculaires n’existent pas vraiment.

Des contrôles adéquats n’ont pas été effectués pour tester les effets des conditions de laboratoire, des fluides corporels, des antibiotiques et d’autres produits chimiques sur les cultures cellulaires. Comment les virologues peuvent-ils donc être sûrs que c’est le « virus » qui provoque les effets cytopathiques observés et non les produits chimiques et les conditions elles-mêmes ?

L’establishment biomédical a choisi d’ignorer toutes ces questions cruciales. Malheureusement, le niveau de pensée critique et de remise en question radicale de Hillman est rare et souvent complètement absent de la science biomédicale moderne.

Son intelligence vive et son esprit critique constituaient une menace pour l’establishment scientifique. Il a mis sa carrière et sa réputation en jeu pour exposer les faiblesses des connaissances biomédicales établies.

Et s’il avait raison ? Et si le château de la médecine moderne était réellement construit sur des fondations de sable ? Son travail sera-t-il oublié ou d’autres auront-ils assez de courage pour reprendre le flambeau où il l’a laissé ?

Références

1) John P. A. Ioannidis « Pourquoi la plupart des résultats de recherche publiés sont faux ». PLoS Med. Août 2005 ; 2(8) : e124.

2) Marcia Angell M.D. « La vérité sur les compagnies pharmaceutiques — Comment elles nous trompent et comment y remédier ».

3) Richard Horton « Hors ligne : Qu’est-ce que la médecine 5 sigma ? » Lancet
Commentaire| Volume 385, ISSUE 9976, P1380, 11 avril 2015

4) Harold Hillman « La biologie cellulaire est actuellement en grande difficulté ».

5) Harold Hillman « Une carrière en neurobiologie ».

6) Un scientifique biomédical « Le scientisme vaudou de la virologie n’est pas une vraie science ». The Expose





Pour quelles raisons la virologie est-elle complètement non scientifique ?

[Source : Why-is-so-called-virology-completely-unscientific.pdf (usercontent.one)]

Traduction Jean Bitterlin 27.12.2023

« En raison de ce qui s’est passé ces deux dernières années, jamais auparavant autant de personnes n’avaient remis en question les fondements de la virologie, car les données scientifiques avancées sont tout sauf crédibles. Il est temps que la virologie soit analysée à la loupe », déclare John Blaid, chercheur indépendant.

Par John Blaid

Afin d’éclairer les problèmes de la virologie, il est utile de faire d’abord un survol historique pour comprendre où tout a commencé. Au 19e siècle, de nombreuses expériences ont été menées avec des bactéries pour tenter de trouver la cause de diverses maladies, mais lorsque plusieurs de ces expériences ont échoué, l’idée est née qu’il devait y avoir quelque chose de plus petit que les bactéries qui était à l’origine des maladies. Cette chose a été appelée un virus. Ce qu’il est important de noter ici c’est que la définition d’un virus à l’époque était différente de celle d’aujourd’hui. Une recherche rapide sur l’origine du mot nous conduit au mot latin virus, qui signifie poison ou substance nocive.

Les chercheurs ont également travaillé sur la base d’une hypothèse non confirmée selon laquelle il y avait un virus dans les échantillons qu’ils ont utilisés dans diverses expériences. Pourquoi dis-je qu’il s’agissait d’une hypothèse non confirmée ? Parce que la technologie permettant de voir des particules plus petites que des bactéries n’était pas disponible avant le début des années 1930, lorsque le microscope électronique a été inventé. Grâce à cette technologie, les scientifiques ont pu voir pour la première fois des particules beaucoup plus petites que les bactéries, telles que les bactériophages, que nous appelons aujourd’hui à tort « mauvaises bactéries » — mais c’est là un autre sujet. Parallèlement, l’idée que l’on se faisait d’un virus a également changé. D’un poison ou d’une substance nocive, il est devenu une protéine toxique qui se reproduit d’elle-même.

Cette idée a perduré jusqu’en 1952, selon Stefan Lanka, virologue et microbiologiste marin allemand.(([1] NdT : Stefan Lanka se considère aujourd’hui comme « ex-virologue »)). Selon Lanka, la médecine et la science ont abandonné cette idée parce qu’elles ne pouvaient pas trouver ces prétendus virus au microscope électronique. Ce qu’ils ont d’abord pris pour des virus était en fait des restes de cellules mortes après un processus normal de décomposition. Il convient également d’ajouter que, jusqu’à cette découverte, aucune expérience de contrôle n’avait été réalisée dans les règles de l’art, ce qui est de la plus haute importance lorsqu’il s’agit de recherche scientifique. Sans expériences de contrôle correctement réalisées, la recherche ne peut être considérée comme scientifique.

Après 1953 et la découverte de l’ADN, les virologues ont eu une nouvelle idée de ce que pouvait être un virus. Ils ont choisi un modèle basé sur la recherche sur les bactéries et les bactériophages, où l’idée d’un virus est devenue une séquence de gènes nocifs encapsulée dans une enveloppe protéique, modèle qu’ils utilisent encore aujourd’hui. Jusqu’en 1949, dans ce que l’on appelle l’ancienne virologie, les virologues cultivaient de prétendus virus en plaçant du matériel génétique prétendument infecté sur des tissus sains du même type. Cela augmentait la dégradation, qui se propageait aux tissus sains. Ce phénomène a été interprété à tort comme une augmentation et une propagation d’un virus. Après avoir effectué des expériences de contrôle appropriées en 1951, ils ont découvert que ce qu’ils voyaient était des processus de dégradation normaux qui n’étaient pas causés par un prétendu virus.

L’étude d’Ender a été détournée

En 1949, un bactériologiste nommé John Franklin Enders a accidentellement découvert que différents types de tissus commençaient à se décomposer lorsqu’un morceau de cerveau d’une personne décédée de la polio était placé sur ces tissus. Cette découverte a valu à Enders le prix Nobel de médecine en décembre 1954. Après 1949, Enders a accusé l’inventeur du vaccin contre la polio, Jonas Salk, d’être à l’origine d’un grand nombre de décès et de blessures avec son vaccin contre la polio. Enders prétendait que ce vaccin était contaminé par des virus humains inconnus parce que Salk avait utilisé des tissus fœtaux humains, raison pour laquelle Enders lui-même avait choisi de travailler avec des reins de singes et du sérum fœtal de chevaux et de veaux en gestation.

Le 1er juin 1954, Enders a réalisé sa première expérience sur la rougeole, en prélevant différents échantillons sur des personnes atteintes de la rougeole et en les combinant avec différents types de matériel génétique, ainsi qu’avec différents types d’antibiotiques, dans des cultures cellulaires fabriquées à partir de tissu rénal de singe. Ce qui est intéressant ici, c’est que l’expérience de contrôle d’Ender a montré que l’effet cytopathique, c’est-à-dire la mort cellulaire, ne pouvait pas être distingué avec certitude de l’expérience avec le virus supposé de la rougeole.

Si je mentionne Enders, c’est parce que c’est sa méthode qui a jeté les bases de la virologie moderne, sur laquelle les virologues travaillent depuis 1954. Et ce, bien qu’Enders lui-même ait montré que sa méthode ne pouvait être assimilée à une quelconque preuve de l’existence d’un virus. Lorsque Enders a reçu le prix Nobel quelques mois plus tard pour son travail dans l’ancienne virologie, ses pures spéculations sur un prétendu virus sont également devenues la base de la nouvelle virologie.

La question que nous devons maintenant nous poser est la suivante : comment les virologues peuvent-ils aujourd’hui travailler selon cette méthode alors qu’Enders a explicitement déclaré dans sa propre étude qu’elle ne prouvait rien ? Ce qu’il convient de souligner à nouveau, c’est l’hypothèse non prouvée que les virologues font depuis le début, à savoir que les échantillons qu’ils utilisent contiennent des virus avant que les expériences n’aient lieu. Il est important de souligner ici la méthode scientifique.

Les fondements de la méthode scientifique

La méthode scientifique consiste d’abord à observer un phénomène naturel, puis à formuler une hypothèse sur ce que l’on pense être la cause du phénomène. Ensuite, l’hypothèse doit être testée en essayant de trouver et d’isoler ce que nous pensons être la cause du phénomène, puis en réalisant des expériences scientifiques, qui doivent inclure des expériences de contrôle correctement menées. Si l’hypothèse s’avère correcte, une théorie scientifique peut être élaborée à partir de celle-ci.

Malheureusement, la virologie se heurte à plusieurs problèmes fondamentaux. Tout d’abord, personne n’a observé un virus directement dans la nature, c’est-à-dire dans un échantillon prélevé sur un individu malade, sans que cet échantillon n’ait été préalablement associé à d’autres matériels génétiques, comme une culture cellulaire. Dès lors, comment créer une hypothèse à partir de quelque chose que l’on n’a pas trouvé directement dans la nature ?

Deuxièmement, la méthode scientifique exige que nous isolions ce que nous croyons être la cause du phénomène, c’est-à-dire que nous le séparions de tout le reste. C’est la seule façon d’être absolument sûr que le résultat que nous observons dans une expérience est causé par ce que nous croyons. Mais s’ils n’y parviennent pas, comment peuvent-ils réaliser des expériences scientifiques ?

Des milliers d’études prétendent isoler divers prétendus virus, mais lorsque l’on examine leurs méthodes, on s’aperçoit rapidement que ce qu’ils font est tout le contraire de l’isolement. Les virologues utilisent un échantillon non purifié, tel que du liquide pulmonaire, et supposent qu’il contient un virus. Cet échantillon non purifié est ensuite mélangé à du matériel génétique et à divers types d’antibiotiques.

Il convient également d’ajouter que toutes les prétendues images de virus proviennent d’échantillons prélevés après ces expériences et non d’échantillons purifiés prélevés directement sur des personnes malades. Stefan Lanka souligne que ces particules pourraient être soit des fragments de cellules mortes ou mourantes, soit de purs artefacts créés par la procédure de photographie au microscope électronique.

Demandes officielles et récusations des virus

À partir de 2020, diverses personnes, dont votre serviteur, ont obtenu des réponses à des demandes officielles adressées à quelque 205 institutions dans plus de 35 pays concernant le prétendu virus du SARS-CoV-2, et toutes ont répondu qu’elles ne disposaient pas de documents attestant d’un isolement correctement effectué.

Une Canadienne du nom de Christine Massey a lancé un projet visant à recueillir toutes ces réponses à des demandes de renseignements, et elle a également recueilli des demandes similaires concernant la plupart des prétendus virus. Les réponses ont été les mêmes et, à un moment donné, le CDC (Centers for Disease Control and Prevention), l’Institut National Américain de la Santé, a répondu que ce qui était demandé était impossible à satisfaire en virologie, ce qui veut tout dire.

Mais les problèmes de la virologie ne s’arrêtent pas là. Un événement historique s’est produit en 2016 lorsque le virologue (Rappel : ex-virologue) Stefan Lanka a gagné un procès, après un appel, pour manque de preuves de l’existence du virus de la rougeole. Lanka avait offert une récompense de cent mille euros à quiconque pourrait présenter une étude prouvant l’existence du virus de la rougeole. Au cours de ce procès, Lanka a été confronté à David Bardens(([2] NdT : Bardens représentait le Robert Koch Institut ou RKI, l’équivalent allemand de l’Institut Pasteur)), qui a présenté six études qui, selon Bardens, prouveraient l’existence du virus de la rougeole. Le tribunal a tranché en faveur de Lanka pour les six études.(([3] NdT : après un 1er jugement d’un tribunal de province — jugement rendu « sur le siège » c’est-à-dire que le juge n’a même pas écouté les arguments de Lanka — en faveur du RKI, Lanka a gagné devant la cour d’appel de Stuttgart puis, le RKI n’acceptant pas ce jugement en appel a à nouveau été débouté par la plus haute juridiction allemande, la cour fédérale de justice de Karlsruhe)).

Le procès est très intéressant, car l’une des six études présentées est l’étude de 1954 de John Franklin Enders.(([4] NdT : en fait sur les études présentées il y en avait 5 qui reprenaient les arguments de celle d’Enders)). Cette même étude, qui a jeté les bases de la virologie moderne malgré les avertissements d’Enders, a donc été déclarée non scientifique en raison d’un manque d’expériences de contrôle. Cette décision signifiait indirectement que l’ensemble de la virologie avait été déclarée non scientifique, puisque la base de la virologie avait été supprimée. En d’autres termes, Lanka a non seulement gagné et prouvé qu’il n’y avait aucune preuve scientifique de l’existence du virus de la rougeole, mais aussi que la virologie n’avait pas de base scientifique parce que la méthode établie par Ender en 1954 n’était pas scientifique.

L’expérience de contrôle révèle l’escroquerie

Ce que peu de gens savent, c’est qu’au cours de ce procès, Lanka a contacté deux laboratoires indépendants qui ont réalisé les expériences de contrôle que les virologues auraient dû effectuer depuis l’époque d’Enders. Le directeur de l’un de ces laboratoires a déclaré dans son rapport que les changements cellulaires observés lors de l’expérience de contrôle étaient identiques à ceux que les virologues attribuaient au virus de la rougeole.

Les virologues prétendent que le résultat de l’expérience serait propre au virus de la rougeole, mais il s’agit d’une interprétation erronée, car le résultat est dû à d’autres facteurs. Ces facteurs sont en fait la privation de nourriture des cellules combinée à l’utilisation d’antibiotiques. Ironiquement, l’antibiotique utilisé par les virologues est celui qui dégrade les reins, le tissu même qu’Enders privilégiait et ceci est aujourd’hui accepté en virologie.

Aujourd’hui, d’autres expériences de contrôle ont été menées par Lanka et d’autres. En 2021, il a de nouveau été prouvé que l’effet que les virologues ont interprété à tort comme étant induit par un virus est causé par la procédure elle-même ainsi que par l’utilisation d’antibiotiques en combinaison avec la privation de nourriture des cellules — et non par un prétendu virus. Cette fois, Lanka est allé plus loin. En utilisant la même méthode que les virologues, il a réussi à prouver, à l’aide d’une expérience de contrôle, que le prétendu génome du SARS-CoV-2 pouvait être construit à partir de l’ARN de la levure, sans aucun matériel prétendument infecté.

Le prétendu génome du virus

Toutefois, il convient ici de prendre du recul et de souligner les problèmes fondamentaux que posent les prétendus génomes de virus. Si nous voulons séquencer le génome d’un virus, nous devons d’abord trouver le virus dans la nature, c’est-à-dire directement à partir d’un échantillon prélevé sur un individu malade. Ensuite, nous devons isoler le virus, c’est-à-dire le séparer de tout le reste. Mais si les virologues et les institutions du monde entier admettent qu’il y a un manque de documentation sur l’isolement correct d’un virus, comment pouvons-nous séquencer son prétendu génome ? De toute façon, que sont tous ces prétendus génomes ?

Prenons l’exemple du SARS-CoV-2 pour illustrer la méthode non scientifique qui sous-tend le séquençage. Ce qu’ils ont fait en Chine, c’est qu’ils ont utilisé un seul échantillon prélevé sur un patient sur 44 souffrant d’une pneumonie atypique. À partir de cet échantillon non purifié contenant des séquences génétiques de toutes origines possibles, de courtes séquences de gènes d’environ 150 paires de bases ont été prélevées, supposées appartenir à un virus. Ces séquences ont ensuite été assemblées à l’aide des programmes informatiques Megahit et Trinity. Lors de l’assemblage de ces courtes séquences de gènes, les trous ont été bouchés et les chevauchements ont été lissés, le tout à l’aide de programmes informatiques (la procédure s’appelle l’alignement). Une fois ce processus terminé, la séquence la plus longue, de 30 474 paires de bases, a été sélectionnée dans Megahit parmi 384 096 génomes créés avec des longueurs allant de 200 paires de bases à 30 474 paires de bases. À Trinity, la longueur du génome allait de 201 paires de bases à 11 760 paires de bases. On peut se demander pourquoi ils ont choisi le génome le plus long de Megahit, car il n’y a pas d’explication à ce choix spécifique.

Cependant, ce génome SARS-CoV-2 créé ne peut pas être trouvé dans la nature dans son intégralité. Il ne peut être trouvé que dans des ordinateurs, d’où le terme de génome in silico, c’est-à-dire un génome créé dans un ordinateur. Les courtes séquences de gènes qui font partie du génome créé peuvent être trouvées dans la nature, mais le génome dans son ensemble ne l’est pas, car il ne s’agit que d’un génome fictif qui n’a aucun lien avec la réalité.

Pour faciliter ici la compréhension du problème, faisons une analogie. Imaginez que vous deviez séquencer le génome d’un être humain spécifique ! Vous commencez par prélever un échantillon dans un mélange de matériel génétique de toutes sortes de sources inconnues. Ensuite, vous supposez, sans le confirmer, que certaines des courtes séquences de ce mélange appartiennent à cet être humain et vous assemblez ces séquences à l’aide d’ordinateurs. Ensuite, vous choisissez le génome le plus long sans explication, même si vous n’avez aucune preuve directe de l’existence de cet être humain, ce qui signifie également que vous ne pouvez pas valider le génome créé.

La question qui se pose alors est la suivante : comment pouvez-vous savoir que les courtes séquences appartiennent à cet homme si vous n’avez pas été en mesure de prouver que l’homme existait avant que vous n’assembliez le génome ? Ne devriez-vous pas isoler cet être humain de tous les autres êtres humains, animaux et plantes et prélever un échantillon directement sur lui pour être sûr qu’il s’agit du bon génome ?

L’argument qui revient lorsque l’existence du virus est remise en question est le suivant : qu’est-ce qui rend les gens malades si ce n’est pas à cause du virus ? Mais il s’agit là d’un autre débat. Tout comme dans un procès pour meurtre où il n’y a pas de preuve permettant de relier l’auteur présumé au crime, le suspect est libéré, même s’il n’y a pas de nouveau suspect.

Expériences avec une infection présumée

Il existe également de nombreuses expériences différentes sur une prétendue contagion, qui montrent les problèmes qui se cachent derrière cette hypothèse. L’une des plus célèbres a été réalisée au cours de l’épidémie dite de grippe espagnole. Milton Joseph Rosenau a mené huit expériences différentes sur une centaine d’hommes volontaires sur une île de Boston. Dans ces expériences, ils ont pris différents brins de la bactérie bacille de Pfeiffer et ont créé un spray qu’ils ont utilisé dans leurs yeux et qu’ils ont tamponné dans leur gorge et leur nez. Le résultat c’est que personne n’est tombé malade. Des sujets ont également été inoculés avec du mucus prélevé dans la bouche, le nez, la gorge et les bronches de patients grippés, sans qu’aucun des volontaires ne tombe malade. Ensuite, on a injecté à certains volontaires du sang prélevé sur des patients grippés, sans qu’aucun d’entre eux ne tombe malade. Treize des volontaires ont également été admis dans le service de la grippe, où ils ont été exposés à dix patients grippés par personne. Il a été demandé à chaque volontaire de serrer la main des patients grippés, de s’approcher d’eux le plus possible, de leur parler pendant cinq minutes et de laisser les malades respirer et tousser directement sur leur visage. Ce processus a été répété cinq fois avec chaque patient grippé et aucun des sujets n’est tombé malade. À la fin de l’étude, Milton Joseph Rosenau a écrit :

« Nous pensions connaître la cause de l’épidémie et nous étions assez sûrs de la façon dont elle se propageait d’une personne à l’autre. S’il y a une chose que nous avons apprise, c’est que nous ne sommes pas tout à fait sûrs de ce que nous savons sur la maladie ».

La virologie examinée au microscope

La charge de la preuve de l’existence des virus incombe à ceux qui la revendiquent et non à ceux qui soulèvent ces problèmes fondamentaux, car il n’est pas possible de prouver scientifiquement que quelque chose n’existe pas.

Dans le cas des virus, il y a un manque de preuves scientifiques de leur existence en raison d’hypothèses non confirmées et d’un manque d’expériences de contrôle qui ont conduit à des interprétations erronées, où les virologues se sont involontairement trompés eux-mêmes et, à leur tour, ont trompé le reste de l’Humanité, malgré leurs bonnes intentions.

Nous ne pouvons pas prévenir les maladies et créer une population en meilleure santé si nous partons d’un postulat erroné. À mon avis, c’est la question la plus importante à laquelle il faut répondre aujourd’hui, car la réponse a d’énormes implications pour la médecine, la santé et la société dans son ensemble, en termes de politiques, de recommandations et de lois, par exemple. En raison de ces implications considérables, il est plus important que jamais de toujours remettre la science en question et de ne pas croire aveuglément ce que l’on prétend. En effet, la science d’aujourd’hui est tout sauf scientifique.




UN ADIEU À LA VIROLOGIE (ÉDITION POUR EXPERT)

https://drsambailey.com/wp-content/uploads/2023/09/A-FAREWELL-TO-VIROLOGY-Expert-Edition-English.pdf

[Traduction Jean Bitterlin]

UN ADIEU À LA VIROLOGIE
(ÉDITION POUR EXPERT)

Dr Mark Bailey

Publié le 15 septembre 2022

Sommaire

  • Résumé
  • 1re PARTIE

    • Le SARS-CoV-2 n’a pas été trouvé
    • Le Dr Siouxsies Wiles – L’acolyte de « l’isolement » en virologie
    • Pourquoi l’isolement a de l’importance
    • C’est quoi la Virologie
    • L’absence de contrôle en Virologie signifie que ce n’est pas de la recherche scientifique
    • Maltraitance animale et étude d’anticorps
    • Le paradoxe de la quantité de virus

  • 2e PARTIE

    • Fan Wu et coll. Deus ex Machina
    • Des tortues jusqu’en bas
    • Les affirmations du CDC au sujet du SARS-CoV-2
    • Les divulgations de Peng Zhou et coll.
    • Plus de tromperie en provenance de Wuhan ?
    • L’amorçage par le Professeur Stephen Bustin d’une pandémie de tests PCR

  • 3e PARTIE

    • « Petit Chien de Montagne » — Naïf ou s’éclairant au gaz ?
    • La diversion « Fuite du laboratoire »
    • Virologie et société close
    • Séquençage métagénomique : le dernier soupir de la virologie ?
    • Pourquoi s’interroger sur l’existence de virus pendant une guerre

  • POST-SCRIPTUM

    • Au sujet de l’Auteur
    • Index

Un Adieu à la virologie

(Édition pour expert)

Résumé

La virologie a inventé le modèle du virus, mais a toujours échoué à satisfaire à ses propres exigences. On prétend que les virus provoquent des maladies après s’être transmis entre des hôtes tels que les humains, et cependant les preuves scientifiques de ces affirmations font défaut. L’un des plus grands échecs de la virologie a été l’incapacité d’obtenir des particules virales directement à partir des tissus des organismes dits atteints de maladies « virales ». Afin d’obscurcir cet état de fait, les virologues ont eu recours à la création de leurs propres méthodes pseudo-scientifiques pour remplacer la méthode scientifique de longue date, ainsi qu’à la modification du sens des mots des dictionnaires afin de soutenir leurs pratiques anti-scientifiques. Par exemple, un isolat « isolé » ne nécessite pas l’existence physique des particules pour se voir attribuer le statut d’« isolat ».

Une particule virale doit remplir des propriétés physiques et biologiques définies, notamment être un parasite intracellulaire capable de se répliquer et de provoquer une maladie chez un hôte tel que l’homme. Cependant, les « virus » tels que le SARS-CoV-2 ne sont rien d’autre que des constructions fantômes, qui n’existent que dans l’imagination et les simulations informatiques. Dans ce paradigme, les cas de maladies inventées comme le COVID-19 ne sont rien d’autre que la détection de séquences génétiques et de protéines sélectionnées censées être « virales ». L’existence d’un virus n’est pas nécessaire dans cette boucle de raisonnement circulaire et des « pandémies » entières peuvent donc être construites sur la base de créations numériques et faussement soutenues par des réactions moléculaires in vitro (« en éprouvette »).

Cet essai contient trois parties.

La 1re partie décrit une partie de l’histoire de la virologie et les échecs des virologues à suivre la méthode scientifique. Les nombreuses et vastes affirmations des virologues peuvent toutes être démontrées comme étant erronées pour les raisons suivantes : (a) l’absence de preuves directes et (b) l’invalidation des « preuves » indirectes en raison de l’absence d’expériences de contrôle. Les exemples fournis couvrent tous les aspects majeurs de la fraude virologique, y compris l’isolement présumé, les effets cytopathiques, la génomique, les anticorps et les études de pathogénicité animale.

La 2partie examine la fraude utilisée pour propager la « pandémie » COVID-19. Une analyse de la méthodologie utilisée par les inventeurs originaux, Fan Wu et coll., montre comment le SARS-CoV-2 fictif a été « créé » par des méthodes anti-scientifiques et des tours de passe-passe linguistiques. Cela fait partie d’une tromperie permanente où l’on prétend que les virus existent en les calquant sur des modèles de « virus » antérieurs. Si l’on prend l’exemple du SRAS-CoV-2, la piste des modèles génomiques de « coronavirus » remontant aux années 1980 révèle qu’il n’a jamais été démontré qu’aucune de ces séquences génétiques provenait de l’intérieur d’une particule virale — les arbres phylogénétiques sont des fantaisies. L’application erronée de la réaction en chaîne de la polymérase a propagé cet aspect de la fraude virologique et créé les « cas » permettant de maintenir l’illusion d’une pandémie.

La 3partie fournit une analyse de la manière dont certains participants clés, les institutions de « santé » et les médias grand public maintiennent l’illusion du virus par le contrôle de l’information et des récits qui reprennent les affirmations de la virologie. Par le plus grand des hasards, la fraude virologique se retrouve aujourd’hui au cœur de la fraude COVID-19. À partir de là, cependant, elle peut être évaluée de manière critique par des personnes extérieures à la virologie et le paradigme pseudo-scientifique que la virologie a construit autour d’elle-même peut enfin être démantelé et enterré. L’objectif de cet essai est de réfuter les différentes affirmations selon lesquelles les virus pathogènes existent et provoquent des maladies. Le SARS-CoV-2 a été utilisé comme principal exemple, mais les principes s’appliquent à tous les prétendus virus. Ce qui suit aborde la littérature souvent obscure de la virologie dans ses propres termes, ce qui, il faut le dire, peut rendre certaines parties de cet essai un peu lourdes à lire. Cependant, nous espérons que cette contribution comblera une lacune pour le lecteur qui recherche une compréhension plus technique de l’hypothèse du virus, car elle cherche à exposer le fondement même des prétendues pandémies et des pratiques médicales frauduleuses. La menace que représente la virologie pour l’Humanité s’accroît, il est donc temps de faire nos adieux à ces pratiques pseudo-scientifiques destructrices et de nous libérer de nos peurs inutiles.

1re partie

Le SARS-CoV-2 n’a pas été trouvé

La première preuve que la théorie des virus pathogènes est problématique est peut-être le fait qu’aucun article scientifique publié n’a jamais montré que des particules répondant à la définition des virus ont été directement isolées et purifiées à partir de tissus ou de fluides corporels d’un homme ou d’un animal malade. Si l’on se réfère à la définition communément admise du terme « isolement », qui consiste à séparer une chose de toutes les autres, tout le monde s’accorde à dire que cela n’a jamais été fait dans l’histoire de la virologie.

Dr Thomas Cowan et coll., The « Settling the Virus Debate » Statement (Déclaration sur « Trancher le Débat sur les Virus »), 20221.

À la date du 11 septembre 2022 et à la suite d’enquêtes approfondies menées dans le cadre de demandes de liberté d’information (en anglais FOI pour Freedom of Information) coordonnées par Christine Massey, aucune des 209 (([1] NdT : à ce jour plus de 300)) institutions scientifiques ou de santé importantes, réparties dans plus de 35 pays, n’a été en mesure de fournir des preuves directes de l’existence du prétendu virus SARS-CoV-2.2 Il a été demandé aux institutions de produire tout document démontrant « la purification du “SARS-CoV-2” » qui aurait causé la maladie chez l’homme (par macération, filtration et utilisation d’une ultracentrifugeuse ; également appelée parfois par certains « isolement »), directement à partir d’un être humain malade… ». À de nombreuses reprises, après avoir admis l’absence de telles preuves, des institutions telles que le ministère néo-zélandais de la Santé suggèrent ensuite qu’« il existe plusieurs exemples d’isolement et de culture du virus en laboratoire » 3.

Cependant, les exemples cités sont universellement des expériences de culture de tissus par procuration, dans lesquelles le mot « isolement » a perdu sa signification et il n’a pas été démontré qu’une particule, imagée (([2] NdT : une image)) ou imaginée, possède les propriétés d’un virus pathogène. En tout état de cause, il s’agit d’une diversion par rapport au problème plus large mis en lumière par les demandes de FOI (([3] NdT : dans les pays anglo-saxons existent des lois appelées Freedom of Information Act — loi sur la liberté de l’information — qui stipulent que le contribuable qui finance les instituts publics [ici de santé] a le droit de savoir ce qui est fait avec ses impôts. Ces instituts doivent donc répondre à toutes les demandes d’éclaircissements)), à savoir que les particules prétendument virales ne peuvent jamais être trouvées sur des sujets humains. La virologie a trouvé des excuses à cette absence de preuves, mais même en tenant compte de cette lacune embarrassante, elle n’a plus d’endroit où se cacher, car ses diverses méthodologies sont de plus en plus examinées par des personnes extérieures au domaine. Cet essai décrit les nombreux aspects de l’antiscience de la virologie qui ont été utilisés pour maintenir l’illusion de l’existence de virus pathogènes. La situation est devenue de plus en plus dangereuse et, depuis le début de l’année 2020, « la pandémie » COVID-19 a été utilisée comme cheval de Troie pour mettre l’Humanité à genoux.

Le Dr Siouxsie Wiles L’acolyte de l’« isolement » de la Virologie

La centrifugation à gradient de densité est la technique standard scientifiquement requise pour démontrer l’existence d’un virus. Bien que cette méthode soit décrite dans tous les manuels de microbiologie comme la « technique d’isolement des virus », elle n’est jamais appliquée dans les expériences visant à démontrer l’existence de virus pathogènes…

Dr Stefan Lanka, 2015. 4

La défense des méthodologies de la virologie est évidemment tentée par ses promoteurs, dont la microbiologiste préférée du gouvernement néo-zélandais et des médias financés par l’État, Siouxsie Wiles5. Son employeur, l’université d’Auckland, fait partie des institutions qui ont désormais confirmé qu’elles n’avaient « effectué aucun travail de purification du virus Covid-19 » 6 et que, par conséquent, elles n’avaient ni trouvé ni isolé chez un sujet humain le soi-disant virus appelé SARS-CoV-2. Cette professeure agrégée, qui a déclaré au pays que « le Monde est en feu » en mars 20207, a été nommée Néo-Zélandaise de l’année en 2021 pour avoir « aidé des millions de personnes dans le Monde à dépasser la peur et la complexité de la pandémie… et contribué à notre sécurité » 8. Dans son article de novembre 2020 intitulé « Koch’s postulates, COVID, and misinformation rabbit holes » (Postulats de Koch, COVID et trous de lapin de la désinformation) (([4] NdT : un trou de lapin est une expression utilisée pour désigner une situation bizarre, déroutante ou absurde dont il est généralement difficile de se sortir)), Wiles affirme que « les personnes qui demandent des preuves de l’existence du virus SARS-CoV-2 responsable de COVID-19 formulent spécifiquement leur demande de manière à exclure l’obtention de toute preuve de l’existence du virus » 9. Son article a rapidement pris la tangente sur le fait que les postulats de Koch n’étaient pas adaptés aux virus et elle les a donc déclarés invalides dans ce contexte. On ne sait pas exactement pourquoi elle n’a pas mentionné les postulats de Rivers10, qui ont été conçus spécifiquement pour inclure les virus, mais peut-être parce qu’elle devrait admettre que ces postulats n’ont jamais été satisfaits non plus. Et si les postulats de Koch concernent l’établissement de la cause de la maladie et de la contagion, plutôt que la question spécifique de savoir si des particules virales peuvent être trouvées dans ou à partir de sujets humains, elle aurait pu simplement expliquer que les virologues ont passé une grande partie du 20siècle à essayer, sans succès, d’identifier des virus directement à partir d’êtres humains malades. Wiles a ensuite introduit de manière fallacieuse les postulats moléculaires de Falkow11 dans son argumentation, sans expliquer comment ils pourraient être utilisés pour démontrer l’existence physique du prétendu SARS-CoV-2 chez l’homme ou ailleurs.

Fait gênant pour Wiles, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré en 2003 qu’en ce qui concerne le SARS-CoV-1, « l’identification concluante d’un (agent) causal doit répondre à tous les critères du postulat de Koch (sic). Les expériences supplémentaires nécessaires pour remplir ces critères sont actuellement en cours dans un laboratoire aux Pays-Bas » 12. L’article de l’OMS a été retiré de son site Web sans explication en 2021, mais il est toujours possible d’y accéder par le biais d’Internet Archive13 (([5] NdT : organisme à but non lucratif consacré à l’archivage du Web qui agit aussi comme bibliothèque numérique)). L’affirmation fantaisiste selon laquelle les postulats de Koch ont été respectés en 2003 par Fouchier et coll. avec le SARS-CoV-1 a été réfutée ailleurs14. Leur expérience sur les singes n’a pas seulement été invalidée par l’absence d’expériences de contrôles et par une voie d’exposition non naturelle, mais, comme dans toutes les publications sur la virologie, ils n’ont pas réussi à mettre en évidence une particule répondant à la définition d’un virus. Wiles semblait également en désaccord avec Na Zhu et coll., l’une des premières équipes à avoir prétendu avoir découvert le SARS-CoV-2, car ils ont admis que « bien que notre étude ne réponde pas aux postulats de Koch, nos analyses fournissent des preuves de l’implication du 2019-nCoV (appelé plus tard “SARS-CoV-2”) dans l’épidémie de Wuhan. D’autres éléments confirment l’importance étiologique du 2019-nCoV dans l’épidémie de Wuhan, notamment… des expériences sur des animaux (singes) qui apportent la preuve de la pathogénicité » 15.

Cependant, que les virologues veuillent ou non considérer la validité des postulats de Koch, il s’agit simplement d’une autre diversion, car les postulats exigent l’isolement physique d’un microbe plutôt que l’affirmation qu’il existe par des moyens tels que les simulations informatiques, l’imagerie de vésicules dont la fonction biologique est inconnue, ou l’affirmation que les soupes biologiques non purifiées administrées à des animaux contiennent des « virus ».

Wiles a également décidé de défendre la mauvaise utilisation flagrante par la virologie du mot « isolement » en déclarant : « quant à l’utilisation de l’isolement dans le sens courant du terme, plutôt que la définition pertinente pour la question posée ? Eh bien, c’est tout simplement ridicule et c’est un signe clair que ces demandes de preuves ne sont pas faites de bonne foi » 16 Elle semblait incrédule que d’autres aient souligné que la définition d’un mot utilisé scientifiquement avait été unilatéralement changée par les virologues pour impliquer qu’une certaine preuve avait été obtenue. Cependant, si leur utilisation du terme « isolement » ne signifie pas ce que la plupart des gens pensent qu’il signifie, alors il est probable que la majorité du public soit mal informée. À ce titre, Wiles participe activement à la désinformation, qu’il s’agisse d’un acte d’aveuglement volontaire ou non. Wiles doit faire preuve d’expertise et expliquer au public ce que signifie la définition de l’isolement en virologie, en particulier lorsqu’il s’agit de démontrer l’existence supposée de virus. Elle pense peut-être l’avoir expliqué lorsqu’elle a écrit que « lorsque les virologues veulent isoler un virus à partir d’un échantillon, ils prennent l’échantillon ou une partie de celui-ci et l’ajoutent à des cellules — généralement des cellules qui sont relativement faciles à cultiver en laboratoire — et regardent ensuite si les cellules meurent et/ou si des particules virales sont libérées dans le bain nutritif liquide dans lequel les cellules se développent » 17 Il n’est pas clair si Wiles sous-entend que l’« isolat de virus » est établi par : (a) le prélèvement de l’échantillon, (b) la mort de certaines cellules in vitro, (c) la libération de « particules virales » revendiquées dans la culture de tissus, ou (d) tous ces éléments ou une combinaison de ceux-ci. Cependant, rien de ce qu’elle a décrit n’exige l’existence de virus — il s’agit d’un jeu de tromperie, qu’il soit délibéré ou non. Il s’agit simplement d’affirmer qu’un virus se trouve dans l’échantillon, d’imputer au virus imaginé l’effondrement des cellules soumises à un stress expérimental dans l’éprouvette, puis de déclarer que certaines vésicules (dont la composition et la fonction biologiques n’ont pas été établies) étaient des virus. Cet exercice présente une autre faille fatale. Comme cet essai le détaillera, les affirmations selon lesquelles l’existence du SARS-CoV-2 a été démontrée par cette méthodologie sont toutes scientifiquement invalides, car aucune des expériences n’a été réalisée avec des contrôles valables.

Ceci est exemplaire de la manière dont Wiles a agi dans son rôle d’influenceur clé de la campagne de désinformation du gouvernement néo-zélandais et de son programme de déploiement meurtrier d’un produit injectable appelé ComirnatyTM — affirmant que des expériences non spécifiques de culture de tissus vérifient l’existence du virus alors que rien de tel n’a été démontré. Le problème ne se limite pas au SARS-CoV-2 : tous les virus dont on affirme l’existence s’appuient sur une pseudoscience similaire. L’histoire de la virologie révèle que les types de cellules finalement sélectionnées pour ces expériences sont celles qui ont une propension à s’effondrer en raison des « effets cytopathiques » (ECP) induits par le virus, plutôt que celles qui sont « relativement faciles à cultiver en laboratoire », comme l’affirme Wiles dans son article. Par exemple, les cellules de singe Vero E618 sont depuis longtemps privilégiées par les virologues, soi-disant en raison de leur « aptitude » à héberger de nombreux virus, mais aussi, de manière suspecte, parce que la lignée rénale aneuploïde19 est plus sensible aux agressions toxiques provoquées par des ingrédients supplémentaires tels que les antibiotiques et antifongiques néphrotoxiques omniprésents qui sont ajoutés au mélange de culture. Lorsqu’un groupe a tenté de cultiver le SARS-CoV-2, il n’a pas obtenu les résultats escomptés avec des cellules d’adénocarcinome humain (A549), des cellules hépatiques humaines (HUH7.0), des cellules rénales embryonnaires humaines (HEK-293T) et une lignée de cellules rénales de grande chauve-souris brune (EFK3B), mais il a ensuite déclaré qu’il disposait d’un « isolat viral » après avoir observé des ECP dans des cellules Vero E620. Comme à l’accoutumée, ils n’ont pas ressenti l’ironie du fait que le prétendu virus respiratoire humain ne puisse pas « infecter » le type de cellule concerné, et encore moins l’espèce concernée. Et leurs expériences ont été une fois de plus invalidées par l’absence de cultures de contrôle appropriées.

Pourquoi l’isolement est-il important

Celui qui contrôle le langage contrôle les masses

Saul Alinsky21

Un autre embarras pour la virologie est que les particules virales présumées qui ont été purifiées avec succès ne se sont pas révélées capables, par elles-mêmes, de se répliquer ou de provoquer des maladies. En d’autres termes, ce qui a été physiquement isolé ne peut être considéré que comme des vésicules extracellulaires (VE). En mai 2020, une publication parue dans la revue Viruses affirmait que « de nos jours, il est presque impossible de séparer les VE et les virus au moyen des méthodes canoniques d’isolation des vésicules, telles que l’ultracentrifugation différentielle, parce qu’ils sont souvent coagulés en raison de leur dimension similaire » 22. « Aujourd’hui » signifie par opposition au passé et l’on ne voit pas comment un tel changement technique observé peut être concilié avec les lois biologiques. Il semble plus probable que les virologues se distancient de leurs propres techniques afin d’éviter la réfutation de leurs propres postulats. Ils devront peut-être accepter que la raison pour laquelle l’ultracentrifugation différentielle n’est pas capable de séparer les virus des autres vésicules est que leur affirmation selon laquelle les virus sont présents dans l’échantillon est mal fondée.

Les virologues détournent manifestement l’attention de la question fondamentale de l’isolement, car ils n’ont pas été en mesure d’agir sur ce front. Au lieu d’aborder le problème honnêtement et scientifiquement, ils ont brouillé les pistes. En 2017, le Groupe de Perth (([6] NdT : scientifiques australiens qui ont dès le début dénoncé le narratif du SIDA et en particulier les méthodes non scientifiques de Montagnier)) a souligné dans son opus magnum, « Le VIH — un virus à nul autre pareil », qu’« en virologie, alors que la purification conserve son sens dans le langage courant, l’“isolement” est un terme expéditif que les virologues attribuent à des données qui, selon eux, prouvent l’existence d’un virus particulier » 23. En d’autres termes, il est commode et pratique, mais en ce qui concerne les affirmations qui sont faites et les actions subséquentes qui sont menées contre l’Humanité, il devrait être considéré comme inapproprié et immoral. Dans le même essai, le Groupe de Perth a documenté les exemples suivants de virologues qui adaptent le langage scientifique, comme il convient, à leurs propres fins.

Jay Levy, spécialiste du VIH, définit l’isolement d’un virus comme un « échantillon d’un virus provenant d’une source définie », White et Fenner comme la capacité d’« identifier un virus totalement imprévu, voire de découvrir un agent entièrement nouveau ». Montagnier et Weiss comme la « propagation (des virus) dans des cellules en culture ». La sixième édition de 2013 de Fields Virology définit l’isolement comme suit : « Les virus peuvent être isolés d’un hôte infecté en prélevant des matières excrétées ou sécrétées, du sang ou des tissus et en recherchant l’induction des symptômes originaux chez l’hôte identique ou l’induction d’une pathologie anormale chez un hôte de substitution ou dans une culture cellulaire… Une fois que la présence d’un virus a été établie, il est souvent souhaitable de préparer un clone génétiquement pur ». Il va sans dire que si l’isolement d’un virus consiste à « prélever un échantillon d’un virus à partir d’une source définie » ou à « le propager dans des cellules en culture », il faut d’abord avoir la preuve que le virus existe dans « une source définie » ou « dans des cellules en culture ». L’isolement d’un virus ne consiste pas non plus à « induire une pathologie anormale » ou « une fois que la présence d’un virus a été établie ». 24

C’est une farce que cet état de fait existe et cette pratique grossièrement trompeuse rend les nombreuses affirmations d’isolement de la virologie non fondées. Mais les virologues eux-mêmes donnent-ils une explication à leur abus incessant de la langue anglaise ? En 2021, le professeur Vincent Racaniello, virologue chevronné, a expliqué, même en ce qui concerne la définition de termes fondamentaux tels que « isolat », que « ce qui se passe, c’est que vous êtes formé dans le laboratoire de quelqu’un et vous les entendez dire des choses, vous leur associez une signification et c’est ce que vous faites, et il se peut qu’ils aient raison ou non » 25. Dans la même présentation, Racaniello a expliqué qu’il n’y avait pas d’explication à cette pratique trompeuse. Dans la même présentation, Racaniello lui-même n’a pas semblé remarquer un problème avec sa propre définition de ce qui est censé être des termes scientifiques lorsqu’il a poursuivi en disant : « un isolat est un virus que nous avons isolé à partir d’un hôte infecté et que nous avons propagé en culture ». Ironiquement, dans un article de 2015 concernant la terminologie scientifique appropriée et le mot « transfection » 26, Racaniello a déclaré : « si vous considérez la langue anglaise comme un moyen de communication dynamique qui évolue continuellement et donne aux mots de nouvelles significations, alors cette utilisation incorrecte de transfection ne vous dérange probablement pas. Mais les scientifiques doivent être précis dans leur utilisation du langage, sinon leur capacité à communiquer sera compromise » 27. Une analyse de la présentation de Racaniello sur l’isolement viral et l’utilisation abusive du langage en science a été traitée précédemment par le Dr Samantha Bailey dans « The Truth About Virus Isolation » 28 (La vérité au sujet de l’isolement des virus). Elle illustre le problème où plusieurs générations de virologues semblent piégées dans un monde de raisonnement sémantique circulaire, bien qu’avec des degrés de perspicacité différents.

La virologie a inventé l’hypothèse des virus ; par conséquent, quelle que soit la méthode employée pour tenter de prouver leur existence, elle doit répondre à cette définition. Au cœur de la question se trouve un concept simple et nous avons besoin de voir la preuve que les particules supposées responsables de la maladie provoquent de nouvelles particules qui sont des clones des premières. Il n’est pas possible d’affirmer que les protéines et les acides nucléiques détectés sont d’origine virale spécifique à moins que les particules virales présumées n’aient été véritablement isolées par purification et qu’il n’ait été démontré qu’elles possédaient ces caractéristiques biologiques clés. Comme le souligne le Groupe de Perth dans « Le VIH, un virus à nul autre pareil », la purification est nécessaire pour prouver l’existence des virus pour plusieurs raisons, dont les suivantes :

  1. Les virus ne se répliquent que dans les cellules vivantes. Étant donné que les cellules et les virus sont composés des mêmes éléments biochimiques, la séparation des particules du matériel cellulaire est essentielle pour déterminer quels acides nucléiques et quelles protéines appartiennent aux particules virales.
  2. Afin de prouver que les particules sont infectieuses. En d’autres termes, ce sont les particules, et non d’autres facteurs, qui sont responsables de la production de nouvelles particules. Cela nécessite la purification des deux ensembles de particules.
  3. Afin de démontrer leurs effets biologiques et pathologiques.
  4. Afin d’obtenir des antigènes (protéines) et des acides nucléiques pour les utiliser respectivement dans les tests d’anticorps et de génomique29.

Bien que cela soit moins courant, les virologues obscurcissent aussi parfois le sens du terme « purification ». Le 23 mai 2022, le professeur belge de virologie Marc Van Ranst30 a affirmé qu’en ce qui concerne le SARS-CoV-2, « dans un autre article (https://europepmc.org/article/pmc/pmc7122600), ils ont purifié davantage le virus par ultracentrifugation dans de la bêta-cyclodextrine » 31. Van Ranst faisait référence à un article de 2008 décrivant « la préparation à grande échelle de virions de coronavirus du SARS activés par les UV », qui concernait le prétendu virus du SARS-CoV-132. Toutefois, cet article décrit simplement un protocole prétendant purifier les virions et aucune partie de l’article ne démontre l’existence d’une particule capable de réplication — tout ce qui a été montré, ce sont des images de mauvaise qualité censées montrer des cellules Vero E6 « infectées ». (Voir la section suivante concernant les « effets cytopathiques »). En ce qui concerne le « contrôle des virions purifiés » après centrifugation, aucune image n’a été fournie, mais il a été affirmé que « la concentration des virions purifiés est déterminée par le test BCA (acide bicinchoninique) (([7] NdT : acide utilisé en chimie analytique pour quantifier la quantité de protéine en solution)), avec la BSA (albumine de sérum bovin) comme étalon ». Cette conclusion n’est pas fondée, car le dosage BCA mesure simplement la concentration totale de protéines dans une solution — la technique n’est pas en mesure de fournir la preuve de la présence de « virions » dans un échantillon.

La figure 1 ci-dessous est une image censée montrer des virions purifiés de « coronavirus de type SARS de chauve-souris » et publiée dans Nature en 2013 — la légende explique pourquoi une telle déclaration est ridicule. (La variation pratique de la taille des particules est apparemment due au fait que « [les coronavirus] ont généralement un diamètre, hors projections, compris entre 80 et 120 nm, bien que dans les cas extrêmes le diamètre puisse varier entre 60 et 220 nm » 33). De même, l’affirmation de l’article cité de Van Ranst selon laquelle « il est préférable de confirmer la quantité de virion par SDS-PAGE à 10 % » 34 est tout aussi erronée, car il s’agit simplement d’un processus d’électrophorèse sur gel permettant de séparer les protéines en fonction de leur masse moléculaire — cela ne peut pas fournir la preuve que les protéines appartiennent à un virus. Van Ranst a également déclaré : « Nous pouvons déjà détecter l’ARN viral dans les échantillons cliniques. Nous pouvons achever le déchiffrage du génome viral. Nous pouvons cultiver le virus dans des cellules, l’inoculer à des modèles animaux et induire la maladie » 35. On ne sait pas si Van Ranst a compris que les méthodologies non contrôlées employées dans toutes ces expériences ne fournissent pas la preuve requise de l’existence d’un quelconque « virus ». Ainsi, lorsque Van Ranst affirme qu’« aucun scientifique ne doute de l’existence du SRAS-CoV-2 » 36, on peut se demander si les virologues ne vont pas devoir modifier la définition du terme « scientifique » pour maintenir leurs pratiques illusoires ?

Figure 1. Cette image a été décrite comme « (une) micrographie électronique de virions purifiés », obtenue par « ultracentrifugation dans un coussin de saccharose à 20 % (5 ml) à 80 000 g pendant 90 minutes à l’aide d’un rotor Ty90 (Beckman) ». Outre le fait que les propriétés biologiques de ces vésicules imagées n’ont pas été établies, rien n’indique que quoi que ce soit dans la culture cellulaire Vero E6 ait été purifié et aucune autre image contextuelle n’a été fournie. En outre, aucune micrographie de culture témoin n’a été documentée. Source : Xing-Yi Ge, et coll. : Xing-Yi Ge, et coll., « Isolation and caractérisation d’un coronavirus de chauve-souris de type SARS qui utilise le récepteur ACE 2 », Nature, 30 octobre 2013 : https://doi.org/10.1038/nature12711 (Voir également la page 56 en ce qui concerne l’affirmation selon laquelle Ralph Baric et coll. ont utilisé ces « virus » pour en créer de nouveaux).

Van Ranst n’était cependant pas le seul virologue à prétendre avoir purifié des virus. En réponse à un courriel, le Dr Marica Grossegesse37 de l’Institut Robert Koch a répondu que « nous avons purifié des particules de SARS par gradient de densité. Cependant, seulement à partir du virus dérivé de la culture cellulaire, comme vous l’avez écrit. Le problème de la purification du SARS à partir d’échantillons de patients est que vous n’obtiendrez pas de bande visible » 38. Outre la terminologie imprécise consistant à substituer le nom d’un syndrome (« SARS » pour syndrome respiratoire aigu sévère) à un virus hypothétique, aucune autre preuve n’a été fournie quant à la manière dont ces affirmations ont été établies. On peut supposer que Grossegesse utilise également les définitions de « purification » et de « virus » telles qu’elles figurent dans la figure 1 ? Quoi qu’il en soit, lorsqu’on lui a demandé plus de détails sur la manière dont les expériences ont été contrôlées, elle a répondu : « Nous ne sommes pas autorisés à partager des protocoles avec une personne privée. Je ne peux que renvoyer à nos publications, où les expériences d’infection sont décrites en détail ». Il semble que le terme « détail » ait également pris un sens différent, puisque les publications n’ont pas divulgué les réponses directes concernant les contrôles recherchés.

Le domaine de l’isolement est l’un des domaines où la virologie est complètement déstabilisée et, comme cet essai le soulignera, le SARS-CoV-2 n’est rien d’autre qu’une construction informatique hypothétique, assemblée à partir de fragments génétiques dont la provenance n’a pas été prouvée. Il n’a jamais été démontré qu’une particule physiquement isolée (c’est-à-dire purifiée) était responsable de la production de particules identiques ou qu’une particule était à l’origine d’effets pathologiques chez l’homme ou dans un modèle animal expérimental. Ainsi, la déclaration de virologues tels que Van Ranst, ainsi que de l’OMS et de ses adhérents, selon laquelle une particule infectieuse appelée « SARS-CoV-2 » est à l’origine d’une pandémie, s’avère être une fraude scientifique et intellectuelle patente.

C’est quoi la virologie ?

Lorsqu’il est surpris, l’oiseau s’envole et vole en décrivant des cercles de plus en plus petits jusqu’à ce qu’il parvienne à voler sur son propre dos et à disparaître complètement, ce qui ajoute à sa rareté.

Le mythique « oiseau oozlum » 39 (([8] NdT : oiseau mythique des contes populaires australiens et anglais))

Il est difficile de savoir exactement comment appeler la virologie, mais ce n’est pas de la science. Les praticiens actuels se livrent à une forme de spéculation algorithmique ou statistique, à laquelle s’ajoutent le raisonnement circulaire et le biais de confirmation, avec une absence totale de ce qui devrait être le processus correspondant de réfutation qui se trouve au cœur de la méthode scientifique. Si l’abandon de la méthode scientifique peut passer inaperçu ou être accidentel pour les participants de niveau inférieur, il est presque certain qu’il existe des motivations conspiratrices aux niveaux supérieurs de la hiérarchie mondiale. Par exemple, l’OMS, les Centres de contrôle des maladies (CDC) et l’Agence de Sécurité Sanitaire du Royaume-Uni sont tous impliqués dans les pratiques trompeuses de la virologie, comme nous le verrons dans cet essai. Toutefois, les pratiques anti-scientifiques sont reproduites dans la plupart des autres pays, qu’il s’agisse des allégations d’isolement de virus et de l’application erronée de la réaction en chaîne de la polymérase (PCR) pour les diagnostics cliniques40, ou de l’absence de divulgation des détails de contrôle cruciaux impliqués dans la culture du virus et la création du génome, ce qui est l’objet d’une grande partie de cet essai.

Comment tester une théorie scientifique ? Karl Popper a exprimé la centralité de la réfutation d’une théorie ou d’une hypothèse de la manière suivante :

C’est donc, selon moi, la possibilité de la renverser, ou sa réfutabilité, qui constitue la possibilité de la tester, et donc le caractère scientifique d’une théorie ; et le fait que tous les tests d’une théorie soient des tentatives de réfutation des prédictions dérivées avec son aide, fournit l’indice de la méthode scientifique. Cette conception de la méthode scientifique est corroborée par l’histoire des sciences, qui montre que les théories scientifiques sont souvent infirmées par des expériences, et que l’infirmation des théories est en fait le vecteur du processus scientifique. L’affirmation selon laquelle la science est circulaire ne peut être soutenue41.

Historiquement, la virologie s’est caractérisée par un manque d’expériences de contrôle valables et aucune de ses affirmations fondamentales n’a été établie par l’application correcte de la méthode scientifique. Le premier virus présumé à avoir été découvert est le virus de la mosaïque du tabac, dont l’une des preuves serait contenue dans le traité de 1903 de Dmitri Ivanovsky intitulé « Über die Mosaikkrankheit der Tabakspflanze » (À propos de la maladie mosaïque du tabac) 42. Cependant, il est évident que les expériences décrites par Ivanovsky n’ont pas fait l’objet de comparaisons de contrôle valables et qu’elles étaient donc non scientifiques et non concluantes. Il a même déclaré que « cette maladie ne trouve des conditions d’existence favorables que dans les régions côtières ». Cette conclusion concorde parfaitement avec les observations ci-dessus concernant l’influence de l’humidité sur le développement de la maladie. La maladie mosaïque semble être propre aux climats humides et chauds43. Cependant, comme la théorie des germes était en train de devenir l’idéologie prédominante en matière de causes des maladies à cette époque, au lieu de conclure que la maladie mosaïque était causée par les conditions environnementales, Ivanovsky a conclu qu’il avait découvert un virus invisible.

Il est peut-être tentant de pardonner aux premiers pionniers que leurs méthodologies non contrôlées et non scientifiques étaient simplement des pratiques typiques de l’époque. Cependant, Claude Bernard, critique de la théorie des germes, a donné l’aperçu suivant de l’importance des contrôles dans l’adhésion à la méthode scientifique des décennies plus tôt, en 1865 : « Si nous caractérisons l’expérience par une variation ou une perturbation apportée à un phénomène, c’est seulement dans la mesure où nous impliquons que la perturbation doit être comparée à l’état normal. Comme les expériences ne sont en fait que des jugements, elles nécessitent nécessairement une comparaison entre deux choses ; et l’élément intentionnel ou actif d’une expérience est vraiment la comparaison que l’esprit a l’intention de faire44. Bernard soulignait la nécessité de disposer d’un contrôle valide ou d’une comparaison appropriée pour s’assurer que seul le nouvel élément expérimental était à l’origine d’un résultat. Ainsi, le plus charitable que nous puissions être serait de suggérer que certains des premiers chasseurs de virus n’étaient peut-être pas conscients de l’importance de la méthode scientifique dans leur poursuite enthousiaste et effrénée d’ennemis invisibles.

Continuons avec une autre découverte revendiquée, le manuel Rétrovirus nous informe qu’« en 1911, Peyton Rous, de l’Institut Rockefeller à New York, a signalé la transmission sans cellule d’un sarcome chez les poulets… Le virus isolé par Rous porte le nom de son découvreur » 45. Cependant, un examen de l’article de Rous, « A Sarcoma of the Fowl » 46 (le sarcome du poulet) révèle qu’il n’a pas prétendu isoler quoi que ce soit, et encore moins quelque chose qui corresponde à la définition d’un virus. Sa méthodologie consistait à broyer du matériel tumoral de poulet, à le filtrer et à l’injecter directement à d’autres poulets, en observant que certains d’entre eux développeraient également des tumeurs. Il a indiqué que les expériences « de contrôle » consistaient à injecter du matériel tumoral non filtré à des poulets, ce qui tendait à produire des tumeurs beaucoup plus importantes. Rous a postulé la présence d’un organisme ultramicroscopique causal, mais a admis qu’« un organisme d’une autre sorte n’est pas exclu ». En effet, l’expérience n’a pas permis de prouver l’existence d’une particule infectieuse et réplicative. Elle a simplement montré qu’un tissu malade introduit par une voie non naturelle et invasive dans un autre animal pouvait provoquer chez ce dernier un processus pathologique similaire.

L’affirmation selon laquelle, en 1925, le pathologiste William Gye a démontré que Rous avait trouvé un virus est également fausse. Il a simplement affirmé qu’un virus était à l’œuvre dans ces expériences et a déclaré ostensiblement : « Je souhaite particulièrement souligner un aspect de la recherche des virus invisibles, à savoir que l’expérimentation animale est la preuve finale de la présence de l’organisme dans un inoculum » 47. Une fois de plus, la « preuve finale » n’impliquait pas l’identification réelle d’un organisme infectieux dans l’inoculum — elle démontrait simplement la formation d’une tumeur à la suite de l’injection de tissus malades. En outre, il a été établi en 1927 que le sarcome de la volaille pouvait être induit par l’injection d’acide arsénieux dilué et de pulpe embryonnaire étrangère48. Les effets cancérigènes ont également été reproduits après la filtration bactériologique équivalente à celle effectuée par Rous et il a été démontré que la maladie provenait du tissu étranger et non des tissus de l’hôte. L’hypothèse virale aurait dû être abandonnée, mais un demi-siècle plus tard, l’establishment l’a maintenue en vie et a récompensé Rous par un prix Nobel en 1966 pour « sa découverte des virus inducteurs de tumeurs » 49.

En 1954, lorsque John Enders et Thomas Peebles ont affirmé avoir propagé le virus de la rougeole dans des cellules rénales humaines et de singe50, aucune tolérance supplémentaire n’aurait dû être accordée aux expériences non scientifiques de la virologie. Enders et Peebles ont ajouté des lavages de gorge et du sang à leurs cultures cellulaires et, après avoir observé des ECP (Rappel : Effet Cytopathique, changement structurel dans une cellule hôte résultat d’une infection virale — en anglais CPE pour Cytopatic Effect), c’est-à-dire des cellules mourantes et décomposées dans leurs tubes à essai, ils ont conclu que les manifestations in vitro « pouvaient être associées au virus de la rougeole ». Ils ont averti que « les effets cytopathiques qui ressemblent superficiellement à ceux résultant d’une infection par les agents de la rougeole peuvent éventuellement être induits par d’autres agents viraux présents dans le tissu rénal du singe ou par des facteurs inconnus », mais ils ont poursuivi en concluant de manière inappropriée que « ce groupe d’agents est composé de représentants de l’espèce virale responsable de la rougeole ». Enders et Peebles n’ont effectué aucune expérience de contrôle pour vérifier si la procédure de culture elle-même, c’est-à-dire le stress des cellules dans un tube à essai, produirait les mêmes ECP, invalidant ainsi les preuves de leur conclusion. Idéalement, plusieurs expériences de contrôle auraient dû être réalisées : certaines sans ajout d’échantillons d’origine humaine, d’autres avec des échantillons d’origine humaine provenant de sujets en bonne santé et d’autres encore avec des échantillons d’origine humaine provenant de sujets en mauvaise santé, mais dits ne souffrant pas cliniquement de la rougeole51 ou d’une autre affection « virale » présumée.

Les virologues ont cependant continué à répéter la méthodologie non contrôlée d’Enders et prétendent encore aujourd’hui que ces ECP sont des preuves incontestables de la présence de virus. Le Dr Stefan Lanka a documenté l’histoire de ces pratiques non scientifiques52 et, en 2021, a démontré que les ECP pouvaient être induits dans des cultures cellulaires par le processus de laboratoire lui-même53. Les résultats des expériences du Dr Lanka sont illustrés à la figure 2. Dans de nombreuses publications sur la virologie, il est fait mention d’une expérience de contrôle ou d’une « infection fictive », mais les détails de ces expériences brillent par leur absence. Une page Web de l’Université Northwestern (Illinois) indique qu’une infection factice est « un contrôle utilisé dans les expériences d’infection. Deux spécimens sont utilisés, l’un est infecté par le virus/vecteur en question et l’autre est traité de la même manière, mais sans le virus. »54 La définition est déjà problématique, car des termes tels que « virus » et « infecté » ont été introduits et sont donc présumés exister avant d’être établis. En tout état de cause, comme on le verra, les personnes impliquées dans l’isolement présumé du virus et la création du génome ne traitent certainement pas le spécimen faussement infecté de la même manière sans le « virus », et peuvent faire preuve de mauvaise foi ou d’obstruction flagrante lorsqu’on les presse d’admettre ce fait.

Figure 2. Expériences du Dr Stefan Lanka : Les ECP (flèches blanches) ont été induits en stressant les cellules épithéliales par des passages et des antibiotiques. L’ajout d’ARN de levure (4e colonne) a induit encore plus d’ECP. Aucun « virus » n’a été ajouté et les expériences ont été réalisées en trois exemplaires. Source : Stefan Lanka et coll., « Präliminäre Resultate der Kontrollversuche – Die Reaktion primärer humaner Epithelzellen auf stringente Virusamplifikations-Bedingungen widerlegen die Existenzbehauptungen aller Viren und von SARS-CoV-2 » (Résultats préliminaires des essais de contrôle — La réponse des cellules épithéliales humaines primaires à des conditions d’amplification virale strictes réfute les affirmations d’existence de tous les virus et du SRAS-CoV-2), 25 mars 2022 : https://coldwelliantimes.com/eilmeldung/kontrollexperiment

En juin 2022, en réponse à une demande formulée au titre de l’Official Information Act (OIA) (([9] NdT : l’équivalent néo-zélandais du FOIA des pays anglo-saxons)) concernant l’article intitulé « Characterization of the First SARS-CoV-2 Isolates from Aotearoa New Zealand as Part of a Rapid Response to the COVID-19 Pandemic » 55 [Caractérisation des premiers isolats de SARS-CoV-2 en Aotearoa (Nouvelle-Zélande) dans le cadre d’une réponse rapide à la pandémie de COVID-19], l’université d’Otago a déclaré que « l’article publié par le professeur Quiñones-Mateu et ses collègues était un article descriptif… Cela signifie qu’il n’y avait pas d’hypothèse à prouver ou à réfuter. »56 En bref, la réponse résume peut-être involontairement la situation générale en matière de virologie. En 2008, la revue Infection and Immunity a publié un commentaire intitulé « Descriptive Science » qui expliquait pourquoi « la recherche descriptive en elle-même est rarement concluante » et peut simplement servir de point de départ pour orienter les recherches ultérieures57. Les auteurs ont souligné que « la microbiologie et l’immunologie sont désormais des sciences expérimentales et que, par conséquent, les chercheurs peuvent aller au-delà de la simple description des observations et formuler des hypothèses, puis réaliser des expériences pour les valider ou les réfuter ». Comme le souligne cet essai, l’establishment de la virologie refuse de divulguer ou de réaliser les expériences requises, apparemment pour ne pas se réfuter lui-même. Il se limite intentionnellement à des expéditions de pêche opportunistes permanentes soutenues par un biais de confirmation, se disqualifiant ainsi lui-même de la méthode scientifique en raison de son incompatibilité avec l’approche basée sur les hypothèses et falsifiable décrite par Popper.

L’auteur a déjà écrit, dans un post-scriptum tiré du livre de A. F. Chalmers intitulé « What is this thing called Science » (Quelle est cette chose appelée Science), que l’un des principaux problèmes de la virologie est qu’elle s’est inventée elle-même en tant que domaine avant d’avoir établi si les virus existaient réellement. Elle a essayé de se justifier depuis ses débuts :

En l’occurrence, une particule virale n’a pas été observée en premier et par la suite la théorie et la pathologie virales se sont développées. Les scientifiques du milieu et de la fin du XIXe siècle étaient préoccupés par l’identification d’entités pathogènes contagieuses imaginaires. Les observations de l’inductionniste naïf n’ont pas permis d’identifier un virus a priori, puis d’étudier ses propriétés et ses caractéristiques. Le présupposé de l’époque était qu’il existait une très petite particule de germe susceptible d’expliquer la contagion. Ce qui est venu par la suite est apparu pour répondre à ce présupposé58.

Parce qu’une théorie scientifique exige des preuves qui ont été testées et corroborées à plusieurs reprises selon la méthode scientifique, il est clair que les « virus » n’ont jamais atteint le stade d’une théorie59. Selon la science, ils restent de simples spéculations.

L’absence de Contrôles en Virologie signifie qu’il ne s’agit pas d’une Activité Scientifique

Les requêtes OIA ont révélé que l’Institute of Environmental Science and Research (ESR) de Nouvelle-Zélande (Institut des Sciences de l’Environnement et de la Recherche de Nouvelle-Zélande), qui a revendiqué l’isolement et le séquençage génomique de la particule SARS-CoV-2 dans les Antipodes, est également coupable de ne pas avoir effectué de contrôles valables60. Dans la tradition d’Enders, ils n’ont pas pris le temps de vérifier si les ECP dont ils ont été témoins, ou les génomes qu’ils ont assemblés par le biais de simulations informatiques, pouvaient également être créés dans le cadre de comparaisons de contrôle valables. C’est-à-dire en réalisant des expériences avec d’autres spécimens d’origine humaine, provenant à la fois de sujets bien portants et de sujets malades qui ne seraient pas atteints de la prétendue maladie COVID-19. Au lieu de cela, ESR a décrit son « contrôle négatif » insuffisant dans lequel « le flacon est soumis aux mêmes conditions que les flacons utilisés pour la culture virale, mais nous n’utilisons que le milieu d’Infection ».

Le chef d’orchestre de ces poursuites anti-scientifiques est l’OMS. Il est très révélateur que dans son document de 94 pages intitulé « Genomic sequencing of SARS-CoV-2 » (Séquençage génomique du SARS-CoV-2, quatre phrases seulement traitent des « échantillons de contrôle » :

6.4.2. Échantillons de Contrôle

Les échantillons de contrôle négatif, tels que le tampon(([10] NdT : une solution tampon permet de maintenir le pH)) ou l’eau, doivent toujours être inclus dans tout cycle de séquençage contenant plusieurs échantillons. Ils doivent être inclus le plus tôt possible et accompagner les échantillons à toutes les étapes du séquençage. Cela est extrêmement important pour exclure toute contamination au cours d’un séquençage effectué en laboratoire ou au cours du traitement bio-informatique. Les échantillons de contrôle positif avec des séquences génétiques connues peuvent être utiles pour valider les pipelines bio-informatiques nouvellement adoptés ou adaptés pour l’appel de consensus, mais ne doivent pas nécessairement être inclus dans chaque cycle de séquençage61.

Cependant, aucun de ces contrôles n’est suffisant pour valider les « génomes » que les virologues produisent grâce à ces techniques, car ils ne peuvent servir qu’à calibrer le pipeline. Comme cela est devenu évident, l’OMS ne peut pas citer une seule expérience de contrôle positif valable, et pourtant, le 11 février 2020, elle a baptisé la nouvelle maladie qu’elle avait inventée « COVID-19 » en affirmant qu’elle était causée par un nouveau coronavirus62. Ils ont donné le feu vert à n’importe qui dans le monde pour « trouver » le SARS-CoV-2 dans son jardin sans qu’il soit nécessaire de procéder à des expériences de contrôle valables. Pourtant, il est manifestement nécessaire de procéder à des contrôles comparatifs dans lesquels des échantillons de patients similaires, mais sans le virus présumé, sont traités de la même manière, de sorte qu’une seule variable est testée. La comparaison des résultats d’un échantillon supposé contenir le virus avec l’un des contrôles négatifs décrits dans le document de l’OMS ci-dessus ne peut pas valider le processus, car ces derniers échantillons ne contiennent pas la soupe génétique qui fait partie du premier. En tout état de cause, même selon ses propres termes, le contrôle négatif mentionné par l’ESR en Nouvelle-Zélande n’est pas en mesure de fournir une validation de la méthodologie utilisée pour créer ces génomes de virus, car, comme l’indique l’OMS, il s’agit simplement d’un contrôle de précaution en cas de contamination.

Compte tenu de tous les échecs de culture des virus postulés, la virologie moderne privilégie désormais la métagénomique63 directe d’échantillons bruts, souvent avec un séquençage par injection64 et l’assemblage artificiel ultérieur de ces fragments génétiques pour créer de nouveaux « virus » in silico 65 (([11] NdT : in silico signifie à partir de programmes informatiques)) à partir de rien. Cette invention fournit ensuite à d’autres chasseurs de virus des panels d’amorces PCR prédéfinis66 afin qu’ils puissent également découvrir les mêmes séquences et prétendre qu’il s’agit du même virus. L’ESR a participé à une publication dans laquelle elle a proclamé la découverte du SARS-CoV-2 chez neuf sujets grâce à cette méthodologie67. Mon collègue leur a demandé de fournir « tous les détails du groupe de contrôle utilisé pour comparer les résultats du séquençage », mais au lieu de répondre à la question, l’ESR s’est excusé de ne pas être impliqué dans la « génération de nouvelles données » et a fourni des liens vers des protocoles de séquençage du SARS-CoV-268. Si l’ESR utilise de tels protocoles, tels qu’ils sont détaillés sur le site protocol.io, alors nous pouvons voir qu’ils approuvent des contrôles insuffisants qui sont décrits comme « (un) contrôle négatif d’eau exempte de nucléase », tandis qu’un « contrôle positif facultatif peut également être inclus, qui peut être une construction d’ARN synthétique ou un échantillon clinique à haut titre qui peut être dilué » 69. Une fois de plus, ces types de contrôles ne peuvent servir que de techniques d’étalonnage de pipeline, et non de validation ou de signification clinique de quelque « génome » que ce soit qu’ils assemblent.

Malgré les ressources dont elle dispose, l’ESR ne croit apparemment pas à la nécessité de vérifier par elle-même si l’existence du SARS-CoV-2 peut être démontrée. Le 19 juillet 2022, en réponse à une demande de l’OIA, l’ESR a déclaré : « L’ESR n’a effectué aucune expérience pour prouver scientifiquement l’existence du virus SARS-COV-2 et ne peut donc vous fournir aucun document » 70. Le 17 août 2022, en réponse à une autre demande, l’ESR a admis : « L’ESR n’a effectué aucune expérience pour prouver scientifiquement que le virus SARS-COV-2 cause le COVID-19 et ne peut donc vous fournir aucun document » 71. Personne d’autre n’a non plus effectué ces expériences scientifiques requises.

Maltraitance animale et études sur les « Anticorps »

Incapables de démontrer l’isolement physique d’une particule pathogène répondant à la définition d’un virus, les virologues se sont lancés dans l’expérimentation animale pour convaincre les non-initiés de l’existence de telles particules pathogènes. La caractéristique de ces publications est qu’elles manquent de contrôles valables, de sorte que même en partant du principe non établi qu’elles manipulent des « virus », elles révèlent un autre aspect de l’antiscience de la virologie. L’article intitulé « Comparative pathogenesis of COVID-19, MERS, and SARS in a nonhuman primate model » (Pathogenèse comparative du COVID-19, du MERS et du SRAS dans un modèle de primate non humain), publié en mai 2020 par une équipe comprenant Christian Drosten et Ron Fouchier72, en est un bon exemple. L’absurdité de ce qui a été publié dans Science peut être résumée comme suit :

  1. Les huit singes cynomolgus participant aux expériences ont été « inoculés avec le SRAS-CoV-2 sous anesthésie par une combinaison de voies intratrachéale (4,5 ml) et intranasale (0,25 ml par narine)… » 73 — Il ne s’agit pas d’une voie d’exposition naturelle et 4. 5 ml versés dans les poumons d’un petit singe (3,5 – 5,0 kg) équivalent à verser environ 80 ml (⅓ de tasse) de matériel biologique étranger dans les poumons d’un être humain endormi. Ce volume de matière suffit à lui seul à provoquer des lésions et des inflammations dans les tissus pulmonaires.
  2. L’inoculum versé dans leurs poumons était constitué de « SARS-CoV-2 (isolat BetaCoV/Munich/BavPat1/2020) obtenu à partir d’un cas clinique en Allemagne » et « le virus a été propagé jusqu’au troisième passage sur des cellules Vero E6 dans Opti-MEM I (1X) + GlutaMAX (Gibco), supplémenté en pénicilline (10 000 UI/mL) et en streptomycine (10 000 UI/mL) ». — Ils ont affirmé qu’ils avaient un « isolat » viral alors que ni eux ni leur fournisseur74 n’ont démontré l’existence d’un virus dans l’échantillon. Tout ce que l’on peut dire, c’est que l’échantillon contient du matériel biologique étranger provenant de l’échantillon clinique humain et de cellules rénales de singe, ainsi que des produits de dégradation cellulaire et deux antibiotiques.
  3. « Aucun signe clinique manifeste n’a été observé chez les animaux infectés, à l’exception d’un écoulement nasal séreux chez un animal âgé le 14e jour après l’inoculation. Aucune perte de poids significative n’a été observée chez les animaux au cours de l’étude ». — En d’autres termes, malgré l’entrée directe dans les poumons de ce qu’ils prétendent être le virus SARS-CoV-2, aucun des singes n’a été malade de manière significative.
  4. « Au 14jour après inoculation, tous les animaux restants ont séroconverti, comme le révèle la présence dans leur sérum d’anticorps spécifiques du SRAS-CoV-2 contre le domaine S1 du virus et les protéines de la nucléocapside ». — Il n’a pas été démontré que les protéines S1 et de la nucléocapside étaient d’origine virale, qu’elles induisent ou non la détection (par un test in vitro) d’autres protéines appelées « anticorps » chez un hôte. Les virologues recourent une fois de plus au raisonnement circulaire pour affirmer que la détection d’un anticorps prouve l’existence d’un virus parce que l’anticorps est déclaré spécifique du prétendu virus.
  5. « Pour mesurer l’excrétion du virus, des écouvillons nasaux, pharyngés et rectaux ont été analysés par transcription inverse — réaction en chaîne de la polymérase quantitative (RT-qPCR)… » — Il n’y a pas eu d’« excrétion du virus », mais simplement la détection des mêmes séquences qui avaient été récemment introduites dans les voies respiratoires des singes. Ces séquences d’acides nucléiques étrangers ont, sans surprise, disparu de l’organisme des singes au cours des quelques jours qui ont suivi, par le biais de mécanismes naturels d’élimination.
  6. « L’ARN du SARS-CoV-2 n’a été détecté que dans un écouvillon rectal d’un animal au 14jour après injection, et aucun ARN viral n’a été détecté dans le sang total à aucun moment de l’étude ». — Une fois de plus, cela indique qu’ils n’ont trouvé le matériel génétique introduit qu’aux endroits où il avait été introduit. (L’unique écouvillon rectal positif peut avoir été un faux positif ou le singe a avalé une partie du matériel biologique introduit). Dans aucun cas, ils n’ont pu démontrer que le « virus » supposé présentait des caractéristiques invasives.
  7. Quatre des singes ont été tués et autopsiés quatre jours après l’inoculation de la soupe biologique étrangère. Deux d’entre eux présentaient de petits foyers de consolidation dans les poumons et les auteurs ont déclaré que « la principale lésion histologique dans les tissus pulmonaires consolidés des animaux jeunes et âgés concernait les alvéoles et les bronchioles et consistait en des zones présentant des lésions alvéolaires diffuses (([12] NdT : en anglais DAD pour “diffuse alveolar damage”)) aiguës ou plus avancées ». Les caractéristiques histologiques ont été déclarées caractéristiques du « SARS-CoV-2 » — voir la figure 3 ci-dessous pour une explication de la raison pour laquelle ces affirmations sont totalement dénuées de fondement.
  8. L’expression de l’antigène SARS-CoV-2 a été détectée dans un nombre modéré de pneumocytes de type I et dans quelques pneumocytes de type II à l’intérieur des foyers de DAD. — Ce résultat a été obtenu grâce à une technique de coloration immunohistochimique (IHC) basée sur « un anticorps polyclonal de lapin contre la nucléoprotéine du SARS-CoV (40143-T62, Sino Biological, Chesterbrook, PA, USA) ». Malheureusement pour eux, le fournisseur de ce produit déclare que « les applications IHC, FCM, IF, IP et autres n’ont pas été validées. (Les applications de l’anticorps n’ont pas été validées avec des échantillons correspondants positifs au virus) » 75. Quoi qu’il en soit, cet exemple peut être utilisé pour exposer l’erreur plus générale concernant les anticorps en tant que « preuve » de la présence de virus. Sino Biological déclare que les anticorps résultent de l’injection de son produit « SARS-CoV Nucleocapsid Protein (son étiquette) » 76 à des lapins. Cette protéine de nucléocapside a été à son tour produite à partir d’une « séquence d’ADN codant pour la nucléoprotéine du SARS-CoV (isolat : Tor2) ». Nous verrons à la page 30 que la séquence « Tor2 » était l’un des deux modèles in silico utilisés par Fan Wu et coll. pour inventer le SARS-CoV-2, un autre modèle in silico. En résumé, il s’agit encore d’un raisonnement circulaire : il n’a pas été démontré qu’une protéine provenait d’un virus, y compris la protéine de la nucléocapside dans ce cas. Il a simplement été affirmé que des protéines « virales » avaient été injectées à des animaux et que ceux-ci avaient réagi en produisant d’autres protéines qui sont censées être des « anticorps ». Cependant, l’existence d’un virus n’a pas été démontrée, ni exigée pour ce genre d’exercice. (Autre exemple, la production d’« anticorps anti-VIH » chez 100 % des volontaires sains auxquels on a injecté un vaccin candidat COVID-19 de l’université du Queensland est une source d’embarras pour les promoteurs de l’industrie du VIH et des anticorps) 77.
Figure 3. Certaines des images présentées dans le document « Comparative pathogenesis of COVID-19, MERS(([13] NdT : MERS pour Middle East Respiratory Sybdrom — syndrome respiratoire du Moyen-Orient qui a donné le SARS-CoV-1.)), and SARS in a nonhuman primate model » (pathogenèse comparée du COVID-19, du MERS et du SRAS dans un modèle de primate non humain) et présentées comme des « changements pathologiques caractéristiques » du SRAS-CoV-2. Les modifications pulmonaires (A) à (C) correspondent à une pneumopathie, causée par l’introduction d’un liquide contenant du matériel biologique étranger directement dans la trachée du singe alors qu’il était anesthésié. Les changements histologiques (D) — (F) représentent simplement des cellules inflammatoires telles que des macrophages et des neutrophiles, comme on pourrait s’y attendre dans une pneumonie infligée de la sorte. Aucune expérience de contrôle n’a été réalisée.

Cependant, l’aspect le plus défectueux de l’expérience sur les animaux est qu’elle n’a pas suivi la méthode scientifique, car il n’y avait pas d’expériences de contrôle. En d’autres termes, un groupe comparable de singes n’a pas été soumis à une agression interne, avec la même composition et le même volume de soupe biologique, sans le prétendu « virus », ayant été versés directement dans leurs poumons. Pour être clair, l’auteur n’approuve pas une telle expérience, car il s’agit d’une procédure cruelle qui n’a rien à voir avec les voies d’exposition naturelles — il s’agit simplement de souligner le concept d’une expérience contrôlée de manière adéquate. Malheureusement, ces méthodologies non scientifiques sont reproduites dans toutes les études animales examinées. Aucune d’entre elles ne démontre : (a) une méthode naturelle d’exposition utilisant les échantillons censés contenir des virus, (b) des « infections fictives » valables (par exemple, l’utilisation fallacieuse d’une solution saline tamponnée au phosphate uniquement), ou (c) la transmission de maladie d’animal à animal. Cela s’ajoute bien sûr à la question fondamentale selon laquelle aucune des études ne démontre l’existence réelle d’une particule infectieuse qu’elles sont censées tester.

En outre, si les « virus » sont si infectieux, pourquoi ne pas simplement aérosoliser un échantillon dans les cages des animaux pour qu’ils l’inhalent ? Une fois de plus, ces expériences sont évitées afin que les virologues ne se réfutent pas eux-mêmes en ce qui concerne les allégations de contagion impliquant les particules imaginées.

Le paradoxe de la quantité de virus

On nous fait croire qu’à l’intérieur d’un hôte tel que l’homme, les particules virales sont produites en si grand nombre qu’elles peuvent briser les cellules mêmes qui les contiennent, alors qu’en même temps elles sont présentes en quantités si infimes que les virologues affirment qu’elles ne peuvent être observées dans aucun échantillon de patient. Apparemment, en ce qui concerne la prétendue particule SARS-CoV-2, il a été calculé qu’« un éternuement d’un patient atteint de COVID-19 contient 200 millions de virus ». 78 Cependant, si l’on prélève un échantillon (physiquement plus grand) directement dans le nez ou les poumons d’un sujet, on n’en trouve précisément aucun. Pour dissimuler ce problème gênant, les virologues ont eu recours à des « preuves » indirectes par le biais de cultures de tissus pour tenter de sortir le virus manquant du chapeau. Comme nous l’avons souligné dans The COVID-19 Fraud & War on Humanity (La Fraude Covid-19 et la guerre contre l’Humanité), cela implique la deuxième partie de la double tromperie de la virologie qui est « la substitution de la fausse procuration consistant à induire des effets cytopathiques (ECP) en inoculant des lignées cellulaires typiquement anormales in vitro (([14] NdT : dans une éprouvette)) à la procuration postulée consistant à infecter un hôte sain ou non malade in vivo afin d’établir la causalité entre le prétendu pathogène et la maladie »79. Nous sommes donc censés croire que les voies respiratoires humaines, qui sont tapissées de cellules hôtes prétendument parfaites, ne produisent pas suffisamment de virus pour qu’ils soient visibles, mais qu’une expérience en éprouvette impliquant des tissus d’une autre espèce et d’un autre type de cellules en produit suffisamment ?

Selon la définition de la virologie, les particules supposées sont passives et ne produisent aucun déchet, de sorte que la façon dont elles infligent une mauvaise santé à un hôte humain reste un mystère. Pfizer a suggéré au profane que « le système immunitaire réagit à la blessure de ces cellules corporelles en s’activant », mais n’a cité aucune preuve scientifique pour cette affirmation imaginative80. La 4e édition de Medical Microbiology s’est aventurée plus loin et a déclaré que :

Les dommages cellulaires directs et la mort dus à l’infection virale peuvent résulter (1) du détournement de l’énergie de la cellule, (2) de l’arrêt de la synthèse macromoléculaire de la cellule, (3) de la compétition de l’ARNm viral pour les ribosomes cellulaires, (4) de la compétition des promoteurs viraux et des activateurs de transcription pour les facteurs de transcription cellulaires tels que les ARN polymérases, et de l’inhibition des mécanismes de défense de l’interféron. Les dommages cellulaires indirects peuvent résulter de l’intégration du génome viral, de l’induction de mutations dans le génome de l’hôte, de l’inflammation et de la réponse immunitaire de l’hôte. 81 (c’est moi qui souligne)

En fait, les virologues ont proposé de multiples mécanismes pathogènes hypothétiques pour une particule supposée exister dans un organisme tel que l’homme. Encore une fois, même si ces mécanismes spéculatifs étaient en jeu, il faudrait qu’un nombre énorme de cellules soient affectées pour produire des symptômes. Or, un nombre énorme de cellules donnerait lieu à des quantités astronomiques de particules virales — alors pourquoi ne trouve-t-on jamais de particules virales ? La virologie a l’habitude de détourner l’attention des aspects qui soulèvent des doutes sur son modèle fantasmatique.

2e Partie

Fan Wu et al Deus Ex Machina

Ils étaient déterminés à trouver un virus comme cause(([15] NdT : de la maladie)) de ce gars. Ils ont donc recherché tous les ARN, des millions de petits brins d’ARN chez cette personne, à l’aide d’une technologie appelée méta-transcriptomique. Il s’agit de l’une de ces choses qui étudie les gènes… ils peuvent examiner tout l’ARN, tout l’ADN, le séquencer, l’amplifier… Ils ont obtenu une séquence et ont décidé qu’ils avaient découvert un « virus », bien qu’ils n’aient jamais touché à un virus, et ils ont dit que c’était la cause de la pneumonie de ce gars.
Dr David Rasnick, à propos de la « découverte » du SARS-CoV-2 par Fan Wu et coll.82

Dans La Fraude COVID & la Guerre contre l’Humanité83 nous avons documenté l’invention du SARS-CoV-2 par l’équipe de Fan Wu qui a assemblé un « génome » in silico à partir de fragments génétiques de provenance inconnue, trouvés dans les lavages pulmonaires bruts d’un seul « cas » (([16] NdT : à partir d’un seul malade supposé être infecté par un nouveau virus)) et documentés dans « A new coronavirus associated with human respiratory disease in China » 84 (Un nouveau coronavirus associé à une maladie respiratoire humaine en Chine). Une analyse plus approfondie de cet article semble indiquée, car elle montre comment la pandémie frauduleuse COVID-19 a été créée au moyen d’un « génome » inventé par le biais d’un séquençage méta-transcriptomique profond, qui visait simplement à détecter tout l’ARN dans un échantillon brut, et comment il a été utilisé à mauvais escient pour inventer un agent pathogène inexistant. L’affirmation selon laquelle n’importe qui peut déclarer : « (ils) ont identifié une nouvelle souche de virus à ARN de la famille des Coronaviridae, qui est désignée ici comme le coronavirus WH-Human 1 » 85, à partir d’un seul sujet humain chez qui une pneumonie a été diagnostiquée, est en soi grotesque. Les auteurs ont tenté de se justifier en déclarant que « bien que l’isolement du virus chez un seul patient ne soit pas suffisant pour conclure qu’il a causé ces symptômes respiratoires, nos résultats ont été corroborés de manière indépendante chez d’autres patients dans une étude séparée ». Premièrement, il n’y a pas eu d’isolement physique d’un quelconque virus, comme nous le verrons en détail dans un instant. Deuxièmement, leur affirmation selon laquelle cela a été « corroboré de manière indépendante » fait référence à l’article de février 2020 de Peng Zhou et coll., un article qui ne peut rien corroborer du tout et dont la fraude est discutée à la page 43. Tout ce que l’on peut dire, c’est que si l’on utilise un raisonnement circulaire, le fait de trouver des séquences génétiques similaires à plusieurs reprises est considéré comme une confirmation de l’existence d’un virus. La base de données GISAID est le coffre au trésor de ces absurdités virologiques et, au 29 août 2022, elle comptait plus de 12,8 millions de déclarations de « découverte » du SARS-CoV-286. Cependant, aucune d’entre elles ne peut indiquer un virus réel, elles appellent simplement « bingo » en assemblant des séquences similaires qu’elles ont alignées avec Fan Wu et coll. et d’autres assemblages antérieurs, sans qu’un virus réel soit nécessaire.

Il convient également de noter que si l’auteur ne se prononce pas sur la cause des cas de pneumonie ou de syndromes respiratoires fébriles aigus, la communauté médicale générale reconnaît qu’aucun « agent pathogène » n’est identifié dans près de la moitié des cas.87,88 Quelle raison Fan Wu et coll. avaient-ils donc de soupçonner que leur patient était porteur d’un tout nouveau virus ? Apparemment parce que « les enquêtes épidémiologiques menées par le Centre de contrôle et de prévention des maladies de Wuhan ont révélé que le patient travaillait dans un marché couvert local de fruits de mer » 89. Cette raison semble bien faible étant donné que ces marchés couverts sont extrêmement courants en Chine et que, malgré les théories sur l’origine (du SARS-CoV-2) chez les chauves-souris, Fan Wu et coll. ont indiqué « qu’aucune chauve-souris n’était disponible à la vente ».

Quoi qu’il en soit, ils ont obtenu un peu de liquide de lavage broncho-alvéolaire (LBA) de leur patient et, avec ce spécimen brut, ont rapporté que « l’ARN total a été extrait de 200μl de LBA » (([17] NdT : 200 microlitres soit 0,2 cm3 ou 0,2 millilitre)). La partie sur les méthodes précise que cette extraction a été réalisée « à l’aide du kit RNeasy Plus Universal Mini (Qiagen) », c’est-à-dire par centrifugation sur colonne d’essorage. Ils ont affirmé que « l’épuisement de l’ARN ribosomal a été effectué pendant la construction de la bibliothèque », mais la page 43 [correspondant dans l’article original à la partie « Plus de tromperie en provenance de Wuhan ? », NDLR] explique pourquoi cette affirmation est douteuse, car les séquences d’ARN humain connues correspondent toujours à un grand nombre d’entre elles. Ils ont ensuite procédé au séquençage par shotgun de l’infusion, en commençant par la fragmentation aléatoire du matériel génétique en courtes longueurs de 150 nucléotides en moyenne et la conversion de l’ARN en ADN à l’aide d’une enzyme transcriptase inverse90. (([18] NdT : l’ARN est un brin, comme une échelle coupée en deux dans le sens de la longueur, chaque barreau comporte un acide aminé. L’enzyme transcriptase inverse — en anglais reverse transcriptase ou RT — permet de reconstituer cette échelle en mettant en face de chaque acide aminé qui se trouve sur le demi barreau l’acide aminé correspondant, fabriquant ainsi l’ADN)). 56 565 928 lectures courtes (([19] NdT : les séquences)) ont été générées et ces informations ont été introduites dans Megahit et Trinity, des plates-formes logicielles pour l’assemblage de novo basé sur des algorithmes (([20] NdT : c’est l’ordinateur qui à partir de ces millions de séquences cherche maintenant — à l’aide de programmes fabriqués — à faire que ces séquences se suivent et produisent le génome du « virus » tel que les concepteurs du programme l’ont imaginé)). Megahit a permis de générer 384 096 contigs, ou séquences hypothétiques se chevauchant, dont la plus longue (30 474 nucléotides) a été déclarée comme ayant une « identité nucléotidique de 89,1 % » avec la chauve-souris SL-CoVZC45 (([21] NdT : ils auraient choisi le poulpe ils auraient eu le même résultat)), une autre construction fictive dont il sera question ultérieurement. (Trinity a généré plus de 1,3 million de contigs, mais le plus long n’était que de 11 760 nucléotides — en d’autres termes, ils n’auraient pas trouvé le « génome » s’ils s’étaient contentés d’utiliser cette plate-forme logicielle). Le mot « virus » apparaît soudain lorsqu’ils déclarent que « la séquence du génome de ce virus, ainsi que ses terminaisons, ont été déterminées et confirmées par PCR de transcription inverse ». Il s’agit d’un tour de passe-passe, car la PCR ne fait qu’amplifier des séquences présélectionnées et n’a pas la capacité de confirmer un génome précédemment inconnu.

Comme l’a expliqué l’expert en PCR Stephen Bustin, « la PCR exige que vous connaissiez la séquence de votre cible… donc une fois que vous savez qu’il y a quelque chose dans votre échantillon, vous essayez de l’isoler, oui. Une fois que vous l’avez isolée, vous la séquencez à nouveau, ou vous faites une PCR91. En d’autres termes, la PCR elle-même ne peut pas identifier les origines des séquences et la méthodologie de Fan Wu et coll. n’a pas permis d’établir l’origine des séquences qu’ils ont décrites. Cependant, dans la phrase suivante, ils annoncent au monde que « cette souche virale a été désignée comme le coronavirus WH-Human 1 (WHCV) ».

– Nous devons nous arrêter sur ce point, car c’est là que le virus frauduleux, bientôt rebaptisé SARS-CoV-2, a été inventé de toutes pièces. Un virus dont l’OMS affirme, sans la moindre preuve, qu’il est l’agent causal du COVID-19.

Car c’est ce « génome ») qui a été soumis à GenBank le 5 janvier 202092 qui a été saisi par Drosten et coll. pour produire leurs fausses séquences d’essai du protocole PCR93, lesquelles ont été publiées avec une hâte indécente par l’OMS à l’intention du Monde entier, faisant ainsi de WH Human 1 le génome de référence mondial d’un prétendu agent pathogène. C’est cette invention qui est à l’origine de toute la panoplie destructrice imposée au Monde à la suite de l’annonce de la pandémie par l’OMS le 11 mars 202094.

Cependant, toute personne attentive peut constater qu’il n’y a aucune preuve de l’existence d’un virus dans l’article de Fan Wu et coll. Un virus est censé être un minuscule parasite intracellulaire obligatoirement capable de se répliquer, constitué d’un génome entouré d’une enveloppe protéique : il s’agit d’une particule infectieuse qui provoque une maladie chez un hôte. Fan Wu et coll. ne disposaient que d’un homme de 41 ans atteint de pneumonie et d’un modèle de « génome » assemblé par logiciel à partir de séquences d’origine non établie trouvées dans les lavages de poumons de l’homme. Pour faire croire que tout cela est légitime, ils ont déclaré que « l’organisation du génome viral du WHCV a été déterminée par alignement des séquences sur deux membres représentatifs du genre Betacoronavirus : un coronavirus associé à l’homme (SARS-CoV Tor2, numéro d’accès GenBank AY274119) et un coronavirus associé aux chauves-souris (bat SL-CoVZC45, numéro d’accès GenBank MG772933) ». Ces prétendus génomes sont également de simples constructions in silico dont on n’a jamais prouvé qu’elles existaient dans leur intégralité dans la Nature, et encore moins qu’elles provenaient de l’intérieur d’un virus. Par exemple, le SL-CoVZC45 de chauve-souris a été inventé en 2018 par le processus de « 19 paires d’amorces PCR dégénérées […] conçues par alignement multiple des séquences disponibles du SARS-CoV et du SL-CoV de chauve-souris déposées dans GenBank » 95.

Les génomes de virus sont devenus ce qui est peut-être la plus grande illusion de la virologie, une illusion qui propage la croyance que l’on est en train de démontrer l’existence des virus. Les virologues eux-mêmes ne semblent pas se rendre compte de la faille fatale de leur méthodologie, même lorsqu’ils l’affirment eux-mêmes :

Trois méthodes principales basées sur le HTS (en anglais high-throughput sequencing) (séquençage à haut débit) sont actuellement utilisées pour le séquençage du génome entier viral : le séquençage métagénomique, le séquençage par enrichissement de cible et le séquençage amplicon PCR (([22] NdT : les virologues prétendent pouvoir analyser des variations génétiques dans des régions spécifiques du génome grâce à cette méthode)), chacune présentant des avantages et des inconvénients (Houldcroft et coll., 2017). Lors du séquençage métagénomique, l’ADN (et/ou l’ARN) total d’un échantillon comprenant l’hôte, mais aussi des bactéries, des virus et des champignons est extrait et séquencé. Il s’agit d’une approche simple et rentable, et c’est la seule qui ne nécessite pas de séquences de référence. En revanche, les deux autres approches HTS, l’enrichissement de la cible et le séquençage d’amplicons, dépendent toutes deux d’informations de référence pour la conception des appâts ou des amorces. La limite du séquençage métagénomique est qu’il nécessite une profondeur de séquençage très élevée pour obtenir suffisamment de matériel génomique viral96.

La limite la plus importante du séquençage « viral » est que le processus lui-même ne détermine pas la provenance des fragments génétiques, donc comment est-il possible de l’utiliser pour établir la séquence d’un génome inconnu jusqu’alors ? Pour être clair, nous ne parlons pas de situations où la provenance des séquences peut être vérifiée de manière indépendante, par exemple des cellules bactériennes isolées physiquement. En outre, il est absurde de déclarer arbitrairement que des séquences sont virales par un processus d’élimination, c’est-à-dire en se basant sur le fait qu’elles n’ont pas d’assignation précédemment conflictuelle dans les banques de données génétiques (([23] NdT : c’est-à-dire qu’elles n’ont pas été assignées à un autre corps précédemment)). Aucun virologue ne démontre que les séquences sont de nature virale lorsqu’il assemble le tout premier modèle et déclare avoir découvert un virus pathogène. À aucun moment, ils ne purifient de prétendues particules virales pour prouver leur relation avec les séquences. Et pourtant, le premier génome de novo inventé devient le critère sur lequel d’autres chasseurs de virus aligneront leurs propres génomes in silico ou concevront des protocoles PCR « de confirmation ».

Pour autant que l’auteur le sache, les virologues ne disposent d’aucune technique de laboratoire permettant de vérifier directement s’il existe un brin d’ARN complet de 30 kilobases dans l’un quelconque de leurs échantillons. La technologie actuelle d’électrophorèse sur gel en champ pulsé (([24] NdT : technique permettant de séparer des constituants en les faisant migrer — ils ne migrent pas tous à la même vitesse — dans un gel grâce à un champ électrique)) ne peut différencier de manière fiable que les brins d’ADN de cette taille97. Quoi qu’il en soit, ces simulations restent une diversion, car même dans l’éventualité où l’existence physique d’un génome SARS-CoV-2 in silico — une séquence complète d’ARN de 30 kilobases — pourrait être démontrée comme existant dans la Nature, les virologues auraient encore beaucoup de travail à faire. Avant tout, ils devraient démontrer que cette séquence appartient à une particule capable de se répliquer et de provoquer une maladie, et non pas simplement prétendre qu’elle le fait.

À cet égard, l’auteur a eu un échange de courriel avec un biologiste évolutionniste du Wellcome Sanger Institute qui a suggéré que le séquençage de l’ARN à lecture longue (par opposition au séquençage à lecture courte) fournissait la preuve nécessaire de l’existence du « SARS-CoV-2 » 98. Il a fait référence à une publication d’avril 2022 portant sur le séquençage de l’ARN à l’aide de séquences longues d’Oxford Nanopore Technologies (ONT) 99, affirmant qu’elle confirmait la validité des génomes du « virus » qui avaient été construits précédemment par séquençage à l’aide de la méthode « shotgun » (([25] NdT : voir ci-dessus)). L’étude présentée décrivait une expérience comparant les réponses de diverses lignées cellulaires « infectées par le SRAS-CoV-2 » et « infectées fictivement ». Les cellules expérimentales étaient prétendument “infectées par le virus SARS-CoV-2 Australia (Australia/VIC01/2020, NCBI : MT007544.1)” — que l’auteur Leon Caly et coll. qualifie d’« isolat » 100, alors que l’isolement d’un virus n’a jamais été démontré, comme l’explique la figure 4 ci-dessous et comme nous l’avons souligné dans La Fraude COVID-19 & la Guerre contre l’Humanité101.

L’argument du biologiste évolutionniste repose donc sur la comparaison du produit frauduleux d’une expérience frauduleuse avec une « infection factice », alors que la première est invalidée par la déclaration trompeuse d’« isolement du virus » et que la seconde s’invalide elle-même puisque les virologues ont modifié sa définition pour permettre la modification d’autres variables. L’obtention de lectures plus longues ne change rien à ces questions fondamentales. Le biologiste évolutionniste affirmait que les variations dans les séquences et les protéines surveillées au fil du temps constituaient la preuve de l’évolution d’un virus102. Il est une autre victime de la tromperie de la virologie par l’attribution spécieuse du mot « viral » à ces entités. Lorsque toutes ces séquences et protéines ont été initialement détectées dans des expériences de culture de tissus, il n’a pas été démontré qu’elles appartenaient à des virus pathogènes, mais l’affirmation selon laquelle elles sont « virales » se poursuit encore aujourd’hui.

Dans le même ordre d’idées et quelques mois après cet échange, le pathologiste/virologue Dr Sin Hang Lee a affirmé que son article préimprimé103 fournissait “des preuves irréfutables par séquençage Sanger que le virus [SARS-CoV-2] existe et continue de muter”, en invitant ouvertement à contester son travail104. Une fois encore, le présent auteur a fourni une réponse détaillant l’utilisation abusive de la terminologie scientifique par la virologie ainsi que le problème sous-jacent de la provenance non établie des séquences génétiques analysées :

Pour exposer les problèmes de la virologie, il est essentiel d’examiner la section méthodologique de toute publication et, dans ce cas, ce n’est pas différent… Ceux d’entre nous qui contestent la théorie du virus soulignent qu’il n’a jamais été démontré qu’aucune séquence d’ARN (ou d’ADN) provenait de l’intérieur d’une particule spécifique identifiable répondant à la définition d’un virus. Ainsi, tous les ARN ne peuvent être considérés que comme exprimés par un organisme connu, introduits artificiellement (par exemple par des injections d’ARNm synthétique) ou de provenance inconnue. Les « mutations » n’existent que dans des modèles in silico qui ne se sont pas révélés être des entités indépendantes dans la Nature. Il existe d’autres raisons pour lesquelles les séquences d’ARN peuvent varier et varient effectivement dans les systèmes biologiques dynamiques et je ne peux imaginer qu’un virologue puisse être en désaccord avec ce fait. La simple détection des ARN ne suffit pas pour tirer des conclusions sur leur provenance. D’autres expériences sont nécessaires pour faire cette détermination. 105

En effet, aucune technologie génomique ou protéomique ne peut échapper au fait qu’en ce qui concerne ces données supposées être des preuves de la présence de virus, il s’agit de tortues jusqu’en bas.

(([26] NdT : Cette expression provient d’une histoire — donc inventée — au sein de la communauté scientifique des années 1870 qui raconte ceci :

Une vieille dame s’approcha un jour d’un célèbre savant peu après la fin de sa conférence sur la cosmologie et la structure du système solaire et lui dit :

« Votre belle théorie sur la Terre qui est ronde et qui tourne autour du Soleil est très intéressante, jeune homme. Malheureusement, elle est aussi très fausse. J’ai une meilleure théorie », lui dit la femme.
« Et quelle est cette théorie, Madame ? », lui demanda le scientifique.
« Eh bien, ce que vous appelez la “planète Terre” n’est pas ronde du tout. En fait c’est une sorte de grand disque plat qui repose sur les épaules de quatre éléphants géants. »
« Et sur quoi reposent ces quatre éléphants ? », lui rétorqua-t-il.
« Ils sont sur le dos d’une tortue géante », répondit la vieille dame.
« Et sur quoi s’appuie cette tortue ? » demanda le scientifique avec un sourire interrogatif.
« Sur une autre tortue, plus grosse. »
« Et sur quoi s’appuie cette deuxième tortue ? »
« Eh bien, mon cher, » dit la vieille dame avec un sourire victorieux, « il y a des tortues jusqu’en bas ! »
[Citation tirée du livre « Des tortues jusqu’en bas » Ed. Résurgences]
NdT : Ce livre est complètement dans l’hypothèse virale. Il montre néanmoins de façon remarquable que les essais de sécurité des vaccins reposent sur ce principe « des tortues jusqu’en bas », car pour la plupart (tous ?) leur sécurité est comparée non avec un véritable placébo, mais avec un vaccin précédent prétendument « sûr et efficace » qui lui-même a été autorisé sur le marché car comparé à un autre vaccin prétendument sûr et efficace, etc.. Quant à leur « efficacité » elle ne peut donc être « démontrée » que de la même manière : des tortues jusqu’en bas et jamais en comparant un groupe « vacciné » avec un groupe « non vacciné ».))

Des tortues jusqu’en bas

Figure 4. Caly et coll. « isolement » du SARS-CoV-2. Les micrographies électroniques sont celles d’un surnageant de culture de cellules Vero/hSLAM : (A) a été déclaré « virion », alors qu’il s’agit simplement d’une particule de provenance inconnue. En outre, les « pointes » capsulaires ont été produites après que l’enzyme trypsine a digéré les protéines externes pour créer l’apparence souhaitée. (B) nous informe simplement de la taille des particules dans un mélange de tissus. Il n’y a pas eu d’expérience de contrôle valide réalisée avec un spécimen similaire d’origine humaine.

Comme on l’a vu, le « bat SL-CoVZC45 » était un génome in silico de 29 802 nucléotides, inventé en 2018106, qui a été utilisé par Fan Wu et coll. comme génome modèle pour l’invention du génome du SARS-CoV-2. Il était censé provenir du tissu intestinal d’une chauve-souris (([27] NdT : en anglais « bat » d’où le nom attribué au « génome »)) capturée dans la province de Zhejiang, en Chine. Dans cette étude, les auteurs ont indiqué que « toutes les chauves-souris semblaient en bonne santé et ne présentaient pas de signes cliniques évidents au moment de la capture », mais ont déclaré qu’un virus avait été détecté chez 89 des 334 chauves-souris sur la base d’un « test de transcription inverse (RT) — PCR pan-coronavirus ». La folie de prétendre « isoler » un virus en provoquant des ECP (([28] NdT : rappel ECP pour effet cytopathique)) a déjà été soulignée, mais dans ce cas, ils n’ont même pas observé ce phénomène dans les cultures de cellules Vero E6. Au lieu de cela, ils ont essayé une autre méthode pour « tester la pathogénicité de l’agent ZC45 ». Cela a consisté à prélever 20 μL de tissu intestinal de chauve-souris broyé et de l’injecter directement dans le cerveau de rats BALB/c âgés de 3 jours. (En poids, cela équivaudrait à injecter plusieurs centaines de millilitres de matière dans un cerveau humain107). L’absurdité de l’injection d’un tel tissu biologique directement dans le cerveau d’animaux néonataux consanguins et compromis ne devrait pas nécessiter d’explications supplémentaires. Comme c’est souvent le cas dans les expériences de virologie, il n’y avait pas de groupe de contrôle où du matériel biologique similaire, censé ne pas contenir le virus, avait été injecté directement dans le cerveau d’autres bébés rats. Les chercheurs ont indiqué que des « particules virales présumées » avaient été observées dans certains cerveaux de rats, mais ils n’ont à aucun moment démontré la composition ou la fonction biologique des « particules virales présumées » observées dans leurs diapositives. En outre, l’« infection » a été déclarée sur la base de tests RT-PCR positifs qui détectaient les mêmes séquences d’ARN chez les bébés rats au moment de leur sacrifice que celles qui leur avaient été injectées récemment — ce qui n’exige évidemment pas l’existence d’un virus.

Ainsi, sans isoler physiquement de prétendues particules virales, ils ont procédé à l’homogénéisation, à la centrifugation et à la filtration des échantillons intestinaux avant de déclarer que « l’ARN viral a été extrait à l’aide d’un mini kit d’ARN viral (Qiagen, Hilden, Allemagne) conformément aux recommandations du fabricant ». (Voir page 49 [dans le paragraphe contenant la note 157, NDLR] pour une explication de l’impossibilité pour ce type de kit d’extraire sélectivement l’ARN en fonction de sa provenance, indépendamment de l’existence ou non de virus). Une étape de transcription inverse a ensuite lieu avant l’amplification par PCR de leur brin. Ils ont prétendu séquencer le génome complet du [SL-CoVZC45] grâce à 19 paires d’amorces PCR dégénérées, « conçues par alignement multiple des séquences disponibles du SARS-CoV et du bat SL-CoV déposées dans GenBank ». En d’autres termes, leur déclaration de découverte d’un génome viral n’était pas fondée sur la preuve directe de l’existence d’un virus, mais sur la détection de séquences de provenance non établie alignées sur d’autres modèles fictifs de « virus ». Le degré d’amplification de la PCR à cette étape n’a pas été divulgué, mais l’étape de « criblage par RT-PCR » comportait un premier cycle de 40 cycles, suivi d’un second cycle de 30 cycles. Une amplification aussi ridicule entraînerait des artefacts, c’est-à-dire que les séquences cibles sont « trouvées » simplement à la suite du processus lui-même et ne sont pas nécessairement présentes physiquement dans les échantillons.

(([29] NdT : La demi-échelle (l’ARN extrait des échantillons intestinaux) a été complétée par une autre demi-échelle où 19 demi-barreaux étaient composés d’amorces tirées elles-mêmes d’une banque de données (appelée GenBank) ; ces 19 demi-barreaux ont « matché » avec 19 demi-barreaux de l’ARN extrait. Le problème c’est que ces amorces sont « attribuées » au soi-disant virus SARS-CoV-1 et au virus SL-CoV sans que ces derniers n’aient jamais été isolés et donc sans que l’on puisse dire qu’elles sont spécifiques à ces « virus ». C’est le procédé « des tortues jusqu’en bas ».))

(([30] NdT : Les cellules Véro sont des cellules immortelles (cellules de rein de singe, de poumon de fœtus de bébé avorté…) qui lorsqu’elles sont nourries (du sérum de veau par exemple) se multiplient. Elles servent ensuite à être infectées par les soi-disant « virus ». Les virologues oublient de mentionner qu’avant d’être « infectées » on arrête de les nourrir, on les « noie » d’antibiotiques (pour tuer d’éventuelles bactéries) et de poisons divers. La mort des cellules qui s’en suit, et qui est assez évidente, est ensuite attribuée aux « virus ». Les expériences de contrôles ne sont jamais faites [voir ce qui se passe sans que l’on rajoute les soi-disant « virus »].))

Il convient de noter que l’histoire du virus de la chauve-souris est en cours depuis l’« épidémie » de SARS (([31] NdT : en français SRAS pour syndrome respiratoire aigu sévère)) de 2003 et qu’apparemment, après des milliers d’années, l’espèce humaine est maintenant sous la menace constante de virus percolant dans les grottes de chauves-souris chinoises. En 2005, le président de l’EcoHealth Alliance, le Dr Peter Daszak, a cosigné un article paru dans Science intitulé « Bats Are Natural Reservoirs of SARS-Like Coronaviruses » 108 (les chauves-souris sont des réservoirs naturels de coronavirus de type SARS). Dans cette étude, Daszak et ses collègues n’ont pu trouver aucun « coronavirus » dans leur sélection de chauves-souris grâce à la technique frauduleuse habituelle d’observation des ECP in vitro, déclarant qu’« aucun virus n’a été isolé à partir d’écouvillons fécaux d’échantillons positifs à la PCR en utilisant des cellules Vero E6 ».

Cependant, ils étaient heureux de déclarer qu’ils avaient la preuve de l’existence de ces virus grâce à leurs produits PCR à cycle absurdement élevé (35-45) obtenus à partir d’échantillons bruts de chauves-souris. Ils ont prétendu qu’il s’agissait de « séquences virales » parce que, dans le cadre du raisonnement circulaire de la virologie, ils ont « trouvé » les séquences « virales », celles-là mêmes que leur protocole PCR était censé détecter. Ils ont dûment averti le monde que « la diversité génétique existe parmi les virus zoonotiques chez les chauves-souris, ce qui augmente la possibilité que des variantes franchissent la barrière des espèces et provoquent des épidémies dans les populations humaines ». Malheureusement, ce folklore zoonotique est passé de la littérature virologique à l’imagination du public. Daszak est un fervent promoteur et bienfaiteur de l’histoire du virus de la chauve-souris et, en 2015, il a conseillé à ses collègues, afin de continuer à engranger des recettes, de « mieux faire comprendre au public la nécessité des MCM (contre-mesures médicales) telles qu’un vaccin antigrippe ou anti-coronavirus » 109.

Quoi qu’il en soit, une branche de l’une des pistes de modèles de coronavirus imaginaires nous ramène à l’une des premières affirmations concernant le génome du SARS-CoV, prétendument à l’origine de la première « épidémie » de SARS. En avril 2003, Yijun Ruan et coll. ont soumis à GenBank leur « génome complet de coronavirus SARS Sin2500 », qui est devenu le numéro d’accès AY283794.1.110 Cependant, ce génome a été inventé non pas en séquençant directement de prétendues particules virales, bien sûr, mais en séquençant l’ARN dans une expérience de culture de cellules Vero par « des approches d’amorçage spécifiques et par shot-gun », avec un alignement sur « la séquence du génome du virus de l’hépatite de la souris (NC_001846) en tant que colonne vertébrale » 111. Le génome NC_001846.1 a été inventé à son tour en 1997 et a été revendiqué comme dérivé d’un virus « obtenu à l’origine auprès du Dr Lawrence Sturman » et séquencé « en utilisant comme modèles l’ARN cytoplasmique extrait de monocouches de cellules L2 infectées par les virus MHV-A59, C12, C3, C5, C8, B11 ou B12 de type sauvage » 112. L’affirmation selon laquelle ils ont commencé avec un virus semble être basée sur l’assurance du Dr Sturman que l’échantillon qu’il a fourni contenait une telle chose.

Il devrait être clair à ce stade que chaque génome de coronavirus a été comparé à d’autres soi-disant génomes sans que les virologues ne démontrent qu’aucune des séquences ne provient d’un virus. Il est donc instructif de revenir au prétendu premier génome complet de coronavirus à être publié, qui était le « virus de la bronchite infectieuse aviaire » (en anglais IBV pour avian Infectious Bronchitis Virus) par Boursnell et coll. en 1987113, et qui a ensuite été utilisé par d’autres comme l’un des modèles d’origine. Ils n’ont pas séquencé directement les particules virales supposées, mais ont utilisé « dix-sept clones d’ADNc couvrant les 27 569 kb les plus importants du génome », en notant que les clones « ont été dérivés de l’ARN isolé à partir du virus purifié par gradient de la souche Beaudette » (Beaudette & Hudson, 1937 ; Brown & Boursnell, 1984). L’article cité de Brown et Boursnell indique que « la préparation des clones d’ADNc a été décrite précédemment (Brown et Boursnell, 1984) »114. Cette citation ultérieure correspond à leur publication intitulée « Avian infectious bronchitis virus genomic RNA contains sequence homologies at the intergenic boundaries » (L’ARN génomique du virus de la bronchite infectieuse aviaire contient des homologies de séquence aux frontières intergéniques).115 Dans cet article, ils affirment que « la souche IBV Beaudette a été cultivée dans des œufs embryonnés de 11 jours. Les virions ont été isolés du liquide allantoïdien et purifiés par centrifugation isopycnique116 sur des gradients de saccharose ». Cependant, aucun de ces articles ne fournit de preuve : (a) qu’ils avaient purifié quoi que ce soit, et encore moins des « virions », sous la forme de micrographies électroniques de confirmation, ou (b) qu’ils avaient réalisé des expériences de contrôle valables. Tout ce que nous pouvons voir, c’est qu’ils ont supposé que des virus étaient présents dans leur mélange de cultures et qu’après centrifugation, ils ont affirmé que les séquences d’ARN détectées provenaient de ces virus imaginaires.

Figure 5. L’arbre phylogénétique du SARS-CoV-2 sur GISAID – Fiocruz, au 15 juillet 2022. Il n’a jamais été démontré que le premier « génome » de décembre 2019 (Fan Wu et coll.) provenait d’un virus, mais grâce au raisonnement circulaire de la virologie, des séquences similaires trouvées à d’autres endroits sont présentées comme la preuve de l’évolution d’un « virus ». Cependant, les méthodologies non contrôlées utilisées en font un arbre généalogique fictif in silico. La détection, ou la prétendue détection, de séquences génétiques sélectionnées dans l’environnement ne confirme pas l’existence d’un virus, étant donné que la provenance des séquences n’a pas été établie ou a été mal attribuée. Il en va de même pour les protéines détectées.

L’affirmation initiale selon laquelle il s’agissait d’un virus (IBV) (rappel : Avian Infectious Bronchitis Virus — virus de la grippe aviaire) remonte aux années 1930 et reposait sur les mêmes conclusions erronées tirées de la méthodologie employée dans les expériences de 1911 sur le « virus » du sarcome de Rous (voir page 12). Dans le cas de l’IBV, du matériel a été prélevé sur des poulets malades, passé à travers des filtres bactériens de Berkefeld et ensuite introduit dans les voies respiratoires d’autres poulets117. En se basant sur le fait que cela pouvait également rendre les oiseaux receveurs malades, il a été déclaré que « ces résultats démontrent que la maladie est causée par un virus filtrable ». Cependant, aucune expérience n’a jamais démontré qu’une particule infectieuse était responsable des effets toxiques. En bref, les arbres phylogénétiques des « coronavirus » qui ont été créés depuis les années 1980 ne sont pas la preuve de « l’évolution des virus », mais d’un système de commercialisation à plusieurs niveaux qui n’a pas de produit physique établi.

Le danger pour l’Humanité réside dans le fait que les génomes putatifs des coronavirus issus des spéculations des virologues sont désormais utilisés comme modèles pour créer et injecter des produits à des destinataires malchanceux qui ont été trompés et incités à croire que la dernière invention de la virologie était réelle. En d’autres termes, les inventions génomiques fictives de la virologie ont été utilisées pour créer des interventions médicales et politiques totalement inutiles. La biotechnologie dangereuse et hautement expérimentale de l’ARNm et des nano lipides a tué plus de personnes que tous les autres vaccins combinés au cours des 30 dernières années, et nous commençons à peine à en faire le compte118.

Les affirmations du CDC au sujet du SARS-CoV-2

Avec une lenteur désormais familière, les CDC ont mis huit mois à répondre à une demande de liberté d’information concernant leur affirmation selon laquelle ils avaient « isolé le SRAS-CoV-2 » dans leur publication de juin 2020 sur les maladies infectieuses émergentes, « Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 from Patient with Coronavirus Disease, United States » (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère Coronavirus 2 provenant d’un patient ayant la maladie Coronavirus), par Jennifer Harcourt et coll.119. Les questions posées aux CDC par ma collègue (([32] NdT : Il s’agit de la Canadienne Christine Massey)) étaient simples et comprenaient ce qui suit :

« Le scientifique qui a rédigé cet article a-t-il utilisé des groupes de contrôle ? Si oui, les groupes de contrôle ont-ils utilisé les mêmes formulations de mélanges de cultures cellulaires que les groupes expérimentaux sans l’échantillon contenant les virus présumés ? … En résumé, si des groupes de contrôle ont été utilisés, veuillez donner des détails sur les groupes de contrôle »120. Au lieu de demander à Jennifer Harcourt ou à l’un des membres de son équipe de répondre à cette simple demande, le CDC a répondu, le 29 mars 2022, qu’il avait « localisé 37 pages de documents pertinents et une feuille de calcul Excel », prétendument en rapport avec les documents demandés121. En résumé, les « documents pertinents » du CDC comprenaient les éléments suivants122

Figure 6. Dans leur réponse FOIA du 29 mars 2022 CDC-Harcourt-mock-infected-MS-PACKAGE-redacted.pdf (fluoridefreepeel.ca), les détails de la diapositive de l’expérience « fictive » n’ont pas été fournis par le CDC, bien qu’ils aient été spécifiquement demandés. Les autres diapositives sont censées prouver les effets cytopathiques (et donc l’existence implicite) du SARS-CoV-2.

  1. Des courriels internes du CDC ont partagé des images telles que la figure 6, censées montrer « des photos de la portée du N-CoV 2019 potentiel du premier cas américain ». Les microbiologistes chercheurs des CDC, Azaibi Tamin, espèrent que « certains de ces 7 lysats montrent que l’ECP (rappel : effet cytopathologique — effet sur les cellules de culture) est causé par le N-CoV 2019 », tandis que Stephen Lindstrom commente qu’il s’agit de « très belles cellules malheureuses ». Natalie Thornburg, chef de l’équipe d’immunologie des virus respiratoires, a ensuite demandé « s’ils pouvaient envoyer les fichiers JPEG ou TIFF originaux de leurs images d’ECP ? Je veux commencer à travailler sur une figure de qualité pour la publication. »
  2. Les numéros d’accès GenBank MT020880 et MT020881, qui figuraient dans la publication Harcourt et coll./CDC et étaient déjà accessibles au public.
  3. L’article de Na Zhu et coll. publié dans le New England Journal of Medicine, « A Novel Coronavirus from Patients with Pneumonia in China, 2019, »123 qui, selon la microscopiste électronique du CDC Cynthia Goldsmith, « présente deux très belles images ME (de microscopie électronique) dans la figure 3, l’une provenant d’un “épithélium des voies respiratoires humaines” ». Nous avons traité des folies de cet article dans La Fraude COVID-19 et la Guerre contre l’Humanité, Na Zhu et coll. étant également coupables d’expériences incontrôlées de décomposition de cultures de tissus au cours desquelles ils ont baptisé « 2019-nCoV » des micrographies électroniques de vésicules extracellulaires dont la composition et la fonction biologique n’ont pas été prouvées124 (L’un des coauteurs de l’article, Wenjie Tan, a déclaré à Torsten Engelbrecht le 18 mars 2020 qu’ils avaient « une image de particules virales sédimentées, pas de particules purifiées »125. Ainsi, l’affirmation selon laquelle il s’agit de « particules virales » n’est qu’une affirmation, car aucune partie de l’article ne démontre la composition ou la fonction biologique de ces vésicules imagées).
  4. Une feuille de calcul contenant les résultats non informatifs du seuil de cycle de la PCR pour « 4 virus » qui ont été soumis au laboratoire de diagnostic des virus respiratoires des CDC.
  5. Une page commençant par « pour des raisons de commodité administrative et pour répondre pleinement à votre demande, le personnel du programme a fourni les informations suivantes avec les liens Internet correspondants », qui ne fournit absolument aucune information sur la manière dont les expériences d’« isolement viral » du CDC ont été convenablement contrôlées.

Le 23 décembre 2021, Christine Massey a également soumis une demande au CDC afin d’obtenir tous les détails de l’expérience de Harcourt et coll. « simulant une infection », y compris « la quantité de matériel provenant d’échantillons d’écouvillons nasopharyngés et oropharyngés non infectés qui a été ajoutée au groupe de contrôle de la culture cellulaire » 126. Le CDC a finalement répondu à la demande de Massey le 10 mai 2022 avec 36 pages d’informations tout aussi inutiles et l’excuse suivante :

En ce qui concerne certaines parties de votre demande, une recherche dans nos archives n’a pas permis de trouver de documents relatifs à votre demande. Ces parties concernent votre demande concernant spécifiquement « … des cultures cellulaires — des détails du groupe expérimental : » et « des cultures cellulaires — des détails du groupe de contrôle infecté fictif » et « le séquençage du génome entier — détails de la pureté et du contrôle : » Votre demande a été envoyée au Centre National pour l’Immunisation et les Maladies Respiratoires (en anglais National Center for Immunization and Respiratory Diseases ou NCIRD) pour recherche. Ils ont répondu que certains détails de votre demande n’étaient pas disponibles en tant qu’enregistrements contrôlés ou conservés par le CDC127.

En d’autres termes, les CDC semblent ignorer totalement qu’ils ne suivent pas la méthode scientifique ou ils ont compris que la partie était perdue et s’engagent dans des réponses fallacieuses. Dans les deux cas, ils ne peuvent être pris au sérieux en tant que source d’information scientifique fiable s’ils promeuvent également des expériences non contrôlées comme preuve de l’existence de virus.

Les divulgations de Peng Zhou et coll.

Il est arrivé que des chercheurs fournissent des réponses concernant leurs méthodologies et que, intentionnellement ou non, ils soient étonnamment francs au sujet de leurs expériences non scientifiques. Le 3 février 2020, Peng Zhou et coll. ont publié dans Nature leur article intitulé « A pneumonia outbreak associated with a new coronavirus of probable bat origin » (Une épidémie de pneumonie associée à un nouveau coronavirus d’origine probable de chauve-souris), affirmant « l’identification et la caractérisation d’un nouveau coronavirus (2019-nCoV) » 128. Dans leur expérience d’« isolement », les auteurs ont produit des images montrant des ECP apparents dans les cellules Vero E6 prétendument « infectées par le 2019-nCoV » (([33] NdT : nom transformé par la suite en SARS-CoV-2)), mais aucun ECP dans les « cellules infectées de manière fictive » 129, ces dernières étant censées être (le groupe) « contrôle ». Mais quelle était la nature de cette apparente expérience de contrôle ? Les détails n’ayant pas été fournis dans l’article publié, ils ont été contactés par l’un de mes collègues en août 2021, qui a obtenu des aveux surprenants de l’un des coauteurs de l’article, Xing-Lou Yang. Tout d’abord, outre le fait qu’il n’y avait pas d’expériences de contrôle positif (c’est-à-dire avec des échantillons humains comparables sans le prétendu virus), Yang a déclaré qu’ils avaient doublé la dose de pénicilline et de streptomycine dans le groupe expérimental130. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi cette variable avait été modifiée, la réponse a été la suivante : « l’intention de l’Anti-Anti (les deux antibiotiques) est d’empêcher la contamination par des bactéries ou des champignons pendant l’isolement du virus, donc une concentration de 1 % ou 2 % n’a pas affecté la croissance cellulaire. La concentration de 2 % dans la première génération visait simplement à empêcher la contamination des échantillons »131.

Mon collègue a suggéré de refaire l’expérience de « contrôle » avec une dose plus élevée d’antibiotiques pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un des facteurs induisant des ECP dans la lignée de cellules rénales. Yang a ensuite fourni une réponse évasive : « si vous pouvez vous assurer que vous pouvez empêcher la contamination par des bac (bactéries) ou des champignons, vous n’aurez pas besoin d’utiliser l’Anti-Anti » 132, semblant ignorer le point crucial selon lequel les antibiotiques supplémentaires eux-mêmes pourraient être toxiques pour les cellules (en particulier parce que la streptomycine est connue pour être néphrotoxique). À tout le moins, ils avaient modifié d’autres variables par rapport à leurs contrôles et avaient donc invalidé encore davantage leurs résultats.

Une autre révélation stupéfiante des auteurs est que dans leur groupe expérimental, seul un puits sur 24 contenant des cultures de cellules rénales Vero E6 présentait des signes d’ECP133. Ainsi, ce qui devrait être considéré comme une marge d’erreur expérimentale constitue la base de l’une des déclarations d’un nouvel agent pathogène prétendument mortel, décrit dans un article qui, en juillet 2022, a été consulté 1,34 million de fois et cité plus de 10 000 fois134. Les autres auteurs qui citent cet article se rendent-ils compte de l’étroitesse des « preuves » sur lesquelles est construit ce château de cartes appelé COVID-19 ? Peut-être ne seraient-ils pas perturbés par une telle révélation, étant donné que les expériences biologiques sont de plus en plus abandonnées tandis que les « génomes » in silico sont de manière absurde prétendus fournir des preuves adéquates de l’existence des virus. Dans le cas de Zhou et coll., leur simulation informatique a été fièrement proclamée « être identique à 96 % au niveau du génome entier à un coronavirus de chauve-souris ». Ils ont décidé de mettre en forme leur nouvelle invention virale par rapport à cette séquence, en se basant sur l’absurdité que « des études antérieures ont montré que certains SARS-CoV de chauve-souris ont le potentiel d’infecter les humains »135. Leur logiciel a assemblé ce qui est devenu les numéros d’accès GenBank MN996527-MN996532 et cette forme de fausse « preuve », qui manque également de contrôles valides, a été documentée dans le présent essai.

Figure 7. L’étude de Peng Zhou et coll. et sa méthodologie précédemment non divulguée : doubler les antibiotiques dans le groupe expérimental pour observer des ECP dans seulement un puits sur 24. Il est déclaré que cela constitue une preuve de l’existence d’un nouvel agent pathogène viral, le « 2019-nCoV », qui sera plus tard rebaptisé SARS-CoV-2.

Plus de tromperie en provenance de Wuhan ?

Début 2022, un mathématicien travaillant avec le Dr Stefan Lanka a publié une analyse des données de séquences associées produites par Fan Wu et coll.136 La conclusion en est surprenante :

Une répétition de l’assemblage de novo avec Megahit (v.1.2.9) a montré que les résultats publiés ne pouvaient pas être reproduits. Nous avons peut-être détecté des acides ribonucléiques (ribosomiques) d’origine humaine, contrairement à ce qui a été rapporté (par Fan Wu et coll.)… Il n’est pas prouvé que seuls des acides nucléiques viraux ont été utilisés pour construire le génome viral revendiqué pour le SARS-CoV-2. En outre, en ce qui concerne la construction du brin de génome viral revendiqué, aucun résultat d’éventuelles expériences de contrôle n’a été publié. Ceci est également vrai pour toutes les autres séquences de référence prises en compte dans le présent travail. Dans le cas du SARS-CoV-2, un contrôle évident consisterait à s’assurer que le génome viral revendiqué ne peut pas être assemblé à partir de sources d’ARN insoupçonnées d’origine humaine ou même autre.

(([34] NdT : Megahit est un assembleur (programme informatique) de séquences génétiques qui permet — à partir de bribes attribuées au « virus » — de construire le génome complet du « virus » (!!!) en remplissant les vides entre les bribes. C’est un peu comme si à partir de 3 ou 4 mots on demandait à un ordinateur de « reconstruire » une œuvre d’un grand auteur. L’ordinateur à l’aide du programme cherchera à mettre un mot après l’autre de telle manière qu’il retombe sur un des 3 ou 4 mots choisis et continuera ainsi jusqu’au mot choisi suivant et pour enfin arriver à l’intégralité de l’œuvre. En fonction du choix de l’œuvre que l’on désire obtenir, les suites de mots seront donc différentes alors qu’au départ les 3 ou 4 mots (ou plus peu importe) sont les mêmes. Voilà ce que dit l’Université Claude Bernard de Lyon sur cette technique : https://www.dtamb.univ-lyon1.fr/ngs/sequencage-de-novo ))

Outre le fait que les méthodes actuelles de la virologie pour trouver des virus devraient être rejetées, le manque de reproductibilité de leur propre expérience soulève instantanément des questions sur les circonstances dans lesquelles les inventeurs originaux du SARS-CoV-2 ont annoncé leur nouveau virus au Monde. En effet, cette analyse indépendante n’a permis d’obtenir que 28 459 contigs, soit nettement moins que le nombre (384 096) décrit par Fan Wu et coll. En outre, le contig le plus long obtenu indépendamment était de 29 802 nucléotides, soit 672 nucléotides de moins que celui de Fan Wu, ce qui signifie que « les données de séquence publiées ne peuvent pas être les lectures originales utilisées pour l’assemblage ». L’analyse du mathématicien a également conclu que :

L’alignement avec la base de données de nucléotides le 05/12/2021 a montré une correspondance élevée (98,85 %) avec “l’ARN de l’Homo sapiens, 45 S préribosomal N4 (RNA45SN4), ribosomal ARN” (GenBank : NR_146117.1, daté du 04/07/2020). Cette observation contredit l’affirmation de [1] selon laquelle l’épuisement de l’ARN ribosomal a été effectué et les lectures de séquences humaines ont été filtrées à l’aide du génome humain de référence (human release 32, GRCh38.p13). Il convient tout particulièrement de noter que la séquence NR_146117.1 n’a été publiée qu’après la publication de la bibliothèque de séquences SRR10971381 examinée ici. Cette observation souligne la difficulté de déterminer a priori l’origine exacte des fragments d’acide nucléique individuels utilisés pour construire les séquences génomiques virales revendiquées.

Quoi qu’il en soit, les problèmes ne se sont pas arrêtés là. La distribution de la couverture de certains contigs était extrêmement inhomogène et, compte tenu du taux d’erreur élevé, on s’est demandé si certaines des séquences n’étaient pas simplement générées par les conditions d’amplification de la PCR elles-mêmes. Là encore, il s’agit d’une méthode anti-scientifique, car des expériences de contrôle appropriées (avec des échantillons similaires provenant de l’homme) ne sont pas réalisées pour examiner ces possibilités. L’analyse indépendante a révélé que Fan Wu et coll. auraient pu trouver de meilleures correspondances consensuelles in silico pour le « VIH » et le « virus de l’hépatite D » que pour un « nouveau coronavirus » chez leur homme de 41 ans de Wuhan, qui a présenté une pneumonie comme l’un des premiers cas déclarés de COVID-19. Si les virologues veulent trouver un virus, tout dépend de la manière dont ils conçoivent leurs protocoles et de ce qu’ils demandent à l’ordinateur de rechercher — et comment ces diseurs de bonne aventure sauraient-ils ce qu’il faut rechercher ?

L’amorçage du Professeur Stephen Bustin d’une pandémie de tests PCR

Les scientifiques ont tendance à supposer que tout ce qui n’est pas de leur ressort est vrai et qu’ils peuvent s’y fier.

David Crowe après son interview de Stephen Bustin en avril 2020. 137

(([35] NdT : David Crowe est décédé peu après cette interview (le 12 juillet 2020), emporté par un cancer dont la fulgurance a étonné le Dr David Raznik (cité également dans cet article, les deux faisant partie du groupe de réévaluation du SIDA « Rethinking AIDS »). Le traducteur a eu de multiples contacts (mails, téléphone) avec David Crowe dans l’année précédant son décès. Ce dernier lui a maintes fois répété qu’on ne pourrait éventuellement parler de pandémie qu’en 2023 ou 2024 et que pour lui il ne s’agissait, en 2020, que d’une épidémie de tests. Les faits lui ont donné raison (lire à ce sujet l’excellent livre de Pierre Chaillot « Covid-19 — ce que révèlent les chiffres officiels »))

Pour entretenir l’illusion de la « pandémie » de COVID-19, il fallait des cas. Ceux-ci ont été fournis par le plus vaste programme de « dépistage » humain jamais mis en œuvre, impliquant des milliards de kits PCR distribués dans le monde entier. Nous ne comprenons toujours pas pourquoi Stephen Bustin, qui est un « expert de renommée mondiale en matière de PCR quantitative et dont les recherches portent sur la transformation des techniques moléculaires en outils pratiques, robustes et fiables à usage clinique et diagnostique » 138, n’a pas souligné de manière décisive l’utilisation inappropriée du processus de PCR. Bustin était l’auteur principal de la publication de 2009, « The MIQE Guidelines: Minimum Information for Publication of Quantitative Real-Time PCR Experiments » 139 (Informations minimales pour la publication d’expériences de PCR quantitative en temps réel), dans laquelle les considérations conceptuelles clés pour les expériences de PCR en temps réel sont décrites comme suit :

  1. 2.1 La sensibilité analytique fait référence au nombre minimum de copies dans un échantillon qui peut être mesuré avec précision par un test, tandis que la sensibilité clinique est le pourcentage de personnes atteintes d’un trouble donné que le test identifie comme étant positives pour ce trouble…
  2. 2.2 La spécificité analytique fait référence au test qPCR qui détecte la séquence cible appropriée plutôt que d’autres cibles non spécifiques également présentes dans un échantillon. La spécificité diagnostique est le pourcentage de personnes ne souffrant pas d’une affection donnée et que le test identifie comme étant négatives pour cette affection.

Si Bustin était resté fidèle à la science, il aurait dû mettre un terme à la pandémie de PCR en janvier 2020, lorsque les protocoles PCR de Corman-Drosten ont été publiés140. Le mot « spécificité » n’apparaît qu’une seule fois dans l’article de Corman-Drosten et il n’avait rien à voir avec le diagnostic d’un état clinique, et encore moins d’une infection virale. Il n’y a pas eu de « détection du 2019-nCoV » comme le prétend l’article, tout ce qui a été établi est la spécificité analytique de leur test pour détecter des séquences cibles sélectionnées. Il s’agissait d’une expérience de réaction moléculaire in vitro avec une technologie d’acide nucléique synthétique qui ne nécessite pas l’existence d’un virus. En outre, il n’a pas été établi comment le résultat de la PCR était lié à un état clinique, c’est-à-dire qu’il n’a jamais été démontré que les kits PCR COVID-19 permettaient de diagnostiquer quoi que ce soit chez un sujet humain. Une maladie inventée basée sur un virus fictif.

(([36] NdT : Contrairement à ce qu’on peut lire si souvent dans les articles du mouvement de « résistance » au narratif Covid, les tests ne « crachent » pas des faux positifs (ce qui signifierait d’ailleurs qu’ils « crachent » aussi des vrais positifs), les tests n’ont ABSOLUMENT aucune signification. Quand on pense à toutes les conséquences (les décès, les pertes de liberté et d’emplois…) suite à la mise en œuvre de ces tests on est saisi d’effroi !))

Outre la question de la spécificité, le fait, qui n’a pas été très médiatisé, que l’expert mondial en PCR ait déclaré à David Crowe en avril 2020 que (même selon les propres termes de la virologie) qualifier un résultat de PCR de coronavirus de « positif » après 36-37 cycles, comme c’était le cas partout dans le Monde, était « un non-sens absolu. Cela n’a aucun sens » 141. Cependant, la fraude de la PCR est apparue encore plus clairement lorsque Eric Coppolino (([37] NdT : un autre membre du groupe « Rethinking AIDS », animateur d’une radio libre aux États-Unis)) a interviewé Bustin sur Planet Waves FM en février 2021142. L’intention de Coppolino était d’obtenir plus de détails sur l’étape problématique de la transcription inverse (RT) du processus de RT-PCR, mais il a été stupéfait, après l’interview, de réaliser que ce qu’il pensait être un test parfois inexact était complètement frauduleux143. Bustin a semblé mal à l’aise lorsque Coppolino a fait remarquer que tous les résultats positifs de la PCR étaient qualifiés de « cas d’infection confirmé », même s’ils ne présentaient aucun symptôme144. Au lieu d’admettre que la spécificité diagnostique des kits PCR n’avait jamais été établie, Bustin a proposé des explications périphériques telles que l’affirmation que « les unités de soins intensifs sont débordées en ce moment ».

Il a ensuite défendu les protocoles PCR utilisés en affirmant que « cette pneumonie était causée par ce virus. Ce virus a commencé à apparaître et de plus en plus de personnes présentaient les mêmes symptômes. Et ces amorces détectaient ce virus ». Lorsque Coppolino l’a interrogé sur l’absence d’isolement du virus pour pouvoir faire ces affirmations, Bustin a répondu que « la manière dont la séquence a été établie en prélevant des échantillons sur le patient original, en cultivant quelque chose et en le séquençant, puis en désassemblant la séquence, et ce qui en est ressorti, c’est le virus du SARS. Malheureusement, M. Bustin a confirmé le mauvais usage que fait la virologie du mot « isolement » et la terminologie floue utilisée pour détecter un « virus ». La question cruciale est que la qualité de la conception des amorces importe peu — si la provenance ou l’importance des séquences génétiques amplifiées par la PCR sont inconnues, on ne peut tirer rien d’autre comme conclusion que leur simple présence. Bustin peut rassurer le monde sur les performances analytiques potentiellement très élevées d’un protocole PCR, mais c’est au niveau de l’établissement de ses performances diagnostiques que le bât blesse. Même si l’existence physique du SARS-CoV-2 avait été démontrée et que la PCR était acceptée comme un outil de diagnostic valable, Bustin devrait admettre qu’aucun des tests PCR n’a été développé comme le précisent ses lignes directrices MIQE (voir ci-dessus) et qu’aucun ne peut être considéré comme cliniquement validé.

Il est surprenant qu’au cours de cette même interview, il ait nié toute connaissance préalable de la fausse épidémie de coqueluche à Dartmouth-Hitchcock, dans le New Hampshire, en 2006, lorsque le kit PCR mis en place a donné lieu à un taux de faux positifs de 100 % 145. Bustin a déclaré en avoir pris connaissance juste quelques jours avant l’entretien, quelques 15 ans après les faits, en lisant sur le site Web de Coppolino un article qui lui avait été fourni pour les besoins de l’entretien. Pourtant, l’incident était bien connu et avait fait l’objet d’une couverture dans le New York Times, avec des commentaires de nombreux professionnels de la santé publique et des professionnels des tests de diagnostic146. En 2006, Bustin était professeur de biologie moléculaire et il n’est pas étonnant que le spécialiste de la PCR n’ait reçu aucune demande de renseignements de la part de collègues médicaux en 2006, lorsque l’incident s’est produit. En effet, à l’époque, il y avait très peu d’experts en PCR à contacter et c’était une première indication de la manière dont la PCR pouvait être utilisée de manière catastrophique comme outil de diagnostic clinique. Comme si cela ne suffisait pas, il s’agissait d’un incident où le microbe prétendument responsable (la bactérie Bordetella pertussis) peut être physiquement isolé et ses séquences génétiques confirmées pour que la PCR puisse être calibrée à son encontre. En revanche, les protocoles PCR SARS-CoV-2 sont simplement calibrés sur des fragments génétiques d’origine inconnue. Lorsque Coppolino a insisté sur ce point, Bustin a répondu : « Eh bien, vous savez, il s’agit d’une méthode standard, donc je ne peux pas vraiment faire d’autres commentaires à ce sujet, si ce n’est que pour moi, c’est parfaitement acceptable et c’est la façon de procéder » 147.

Au moment où Bustin a été interrogé par Coppolino, il avait déjà coécrit et soumis un article intitulé « COVID-19 and Diagnostic Testing for SARS-CoV-2 by RT-qPCR-Facts and Fallacies » (Covid-19 et les tests de diagnostic pour le SARS-CoV-2 par RT-qPCR et erreurs) qui a été publié plus tard en février 2021148. Dans cet article, Bustin et ses collègues déclarent que “le test (de Corman-Drosten) a fonctionné et était spécifique, et a démontré la sagacité et l’altruisme stupéfiants des scientifiques impliqués, ainsi que la vitesse remarquable avec laquelle les tests basés sur la PCR peuvent être développés et mis en pratique”. Si l’on ne tient pas compte de l’éloge flatteur, la question évidente demeure, spécifique à propos de quoi ? Bustin et ses collègues veulent-ils dire que les tests PCR sont spécifiques (a) de courtes séquences d’ARN ciblées, (b) d’un coronavirus connu sous le nom de SARS-CoV-2, ou (c) de la maladie inventée par l’OMS et connue sous le nom de COVID-19 ? L’article de Corman-Drosten n’a fait qu’établir la spécificité analytique pour l’amplification de certaines séquences d’ARN sélectionnées, il n’avait rien à voir avec l’établissement d’un virus ou le diagnostic d’une maladie. Le concepteur des lignes directrices MIQE sait certainement que, sur les trois, seule la première a été scientifiquement établie et que rien n’était, ou n’a été, validé pour une application clinique. Et pourtant, son article poursuit avec un non sequitur ridicule que : « Le test PCR est parfaitement adapté aux tests à grande échelle, comme le démontrent chaque jour les millions de tests effectués à ce jour ». Bustin aurait-il oublié que les « tests » ne sont qu’un outil d’amplification moléculaire ? Comme l’inventeur de la PCR, le Dr Kary Mullis, l’a mis en garde en 1993 : « Je ne pense pas que l’on puisse utiliser la PCR à mauvais escient, non, les résultats, l’interprétation qu’on en fait (sont utilisés à mauvais escient) » 149.

La PCR amplifie simplement des séquences génétiques sélectionnées et la réaction moléculaire elle-même n’a pas la capacité de déterminer leur provenance ou la pertinence de leur présence. Si un protocole PCR particulier est exécuté correctement et que sa sensibilité et sa spécificité analytiques sont connues à 100 %, on peut dire qu’un résultat positif n’a rien fait d’autre que de confirmer la présence d’une séquence cible. Toutefois, si l’on prétend que la PCR est un outil de diagnostic, il devrait être évident que des études de validation clinique devraient être réalisées avant que le test ne soit introduit dans la pratique clinique. L’article de Corman-Drosten a sauté cette étape et l’OMS a accepté la fraude en plaçant des versions du protocole PCR sur son site Web le 13 puis le 17 janvier 2020, avant même la publication de l’article150. Après cela, la PCR a simplement été utilisée par le biais d’un raisonnement circulaire pour prétendre diagnostiquer des « infections » chez les personnes.

La phase suivante, aux premiers stades de la prétendue pandémie, a impliqué des « experts » tels que le professeur associé Sanjaya Senanayake, spécialiste australien des maladies infectieuses, qui a diffusé auprès du public des affirmations infondées sur l’exactitude des tests. Dans une interview accordée le 26 avril 2020, il a déclaré qu’en ce qui concerne le test COVID-19, « il n’y a pas de véritable étalon-or auquel le comparer… pour le COVID-19, nous n’avons pas de test étalon, donc les tests actuels que nous utilisons, les tests PCR… sont notre étalon-or, mais en essayant de contourner ce problème, nous pensons qu’ils détectent probablement environ 70 % des cas » 151. Senanayake a laissé entendre que si vous n’avez pas d’étalon-or, vous pouvez simplement supposer qu’un nouveau test PCR peut se valider de lui-même. Cependant, cela va à l’encontre de toutes les connaissances en matière de validation des tests. Cette entorse aux principes établis de la logique de validation ne permet pas de savoir comment il a calculé que le test fonctionnait « environ 70 % » du temps, sans parler de la gymnastique mentale qu’implique un « étalon-or » qui ne se détecte lui-même que 70 % du temps. On pourrait admettre, comme il l’a fait par inadvertance, qu’« il n’y a pas de véritable étalon-or » dans les tests COVID-19, car le véritable étalon-or est quelque chose qui n’existe pas, à savoir l’isolement physique et la preuve de la présence d’une particule virale.

L’OMS ne s’est pas préoccupée de l’absence d’étalon-or ou de preuve de l’existence d’un virus et a cimenté l’escroquerie de la PCR en déclarant qu’un cas de COVID-19 était « une personne dont le laboratoire (en 2020, typiquement la PCR) confirme l’infection par le COVID-19, indépendamment des signes et symptômes cliniques » 152. Dans cette seule phrase, elle proclame que les tests PCR non validés cliniquement ont une spécificité diagnostique de 100 % et déforme de façon absurde le sens du mot « infection » pour y inclure des personnes qui n’ont aucun signe ou symptôme. L’étymologie du mot « infection » provient du latin inficere, qui signifie « souiller ». Le Mosby’s Medical Dictionary 2009 définit l’infection comme « (1) l’invasion de l’organisme par des micro-organismes pathogènes qui se reproduisent et se multiplient, provoquant une maladie par des lésions cellulaires locales, la sécrétion d’une toxine ou une réaction antigène-anticorps chez l’hôte, et (2) une maladie causée par l’invasion de l’organisme par des micro-organismes pathogènes »153. Bien que l’auteur ne se prononce pas sur le caractère pathogène ou non des microbes, le sens établi du terme « infection » se rapporte à un état pathologique — sinon, un terme tel que « commensalisme » 154 devrait être utilisé. L’OMS a inventé une nouvelle définition absurde de la « pandémie » 155 et subvertit à présent la définition de l’infection — qui la déconnecte du concept de maladie par la seule utilisation des résultats de la PCR. Kary Mullis n’aurait pas pu dire plus simplement que la PCR n’est « qu’un processus utilisé pour faire beaucoup de quelque chose à partir de quelque chose » 156 Malheureusement, à plusieurs reprises au cours de l’ère COVID-19, des personnalités influentes telles que Bustin et Senanayake ont soutenu l’utilisation par les virologues d’un outil de fabrication moléculaire pour faire toutes sortes d’affirmations infondées, y compris la capacité non ratifiée de diagnostiquer une nouvelle infection et la détection d’un prétendu virus.

Il convient de noter qu’une interprétation erronée et biaisée de la PCR semble commencer avant même que le processus d’amplification n’ait commencé. Par exemple, le « High Pure Viral RNA Kit » (Kit d’acide nucléique viral de haute pureté) de Roche, utilisé pour préparer les échantillons pour la PCR, indique qu’il « isole rapidement l’ARN viral du plasma, du sérum, des fluides corporels et des surnageants de culture cellulaire des mammifères » 157. Les informations fournies sur le produit n’indiquent pas clairement comment le kit sépare l’ARN viral présumé des autres ARN présents dans l’échantillon158. Le processus comprend une étape additive de liaison de l’« ARN porteur poly (A) », mais les séquences polyadénylées ne sont pas spécifiques159, et les étapes suivantes de tamponnage et de centrifugation décrites ne permettraient pas non plus de différencier la provenance de l’ARN. Malgré cela, la section « protocoles » proclame que le produit final est un « ARN viral purifié » 160, de sorte que toute personne croyant cette affirmation infondée pense que son résultat RT-PCR positif ultérieur est la preuve de l’existence d’un virus. Il en va de même pour le « High Pure Viral Nucleic Acid Kit » de Roche, utilisé par des équipes telles que celles de Na Zhu et de Peng Zhou, qui affirment avoir découvert le SARS-CoV-2 dans des échantillons de patients et des expériences de culture cellulaire. Une fois de plus, Roche affirme de manière fallacieuse que les étapes décrites dans la section « protocoles » permettraient d’obtenir des « acides nucléiques viraux purifiés » 161.

Incidemment, Bustin a été interrogé spécifiquement sur les affirmations de Roche lorsque la question suivante lui a été posée : « Je suppose que le kit doit être capable de distinguer les AN (acides nucléiques) viraux de tous les autres. Les acides nucléiques viraux ont-ils une propriété chimique unique ? » Il a répondu : « Le processus d’extraction n’est pas spécifique à un acide nucléique particulier, mais il peut être spécifique à certains types d’acides nucléiques. Certains kits peuvent extraire l’ADN ou l’ARN de manière différentielle (sic), mais cela signifie que n’importe quel ADN et ARN sera présent dans l’échantillon extrait (je souligne)… Une petite quantité du matériel extrait est ensuite soumise à la réaction PCR. C’est ce qui assure la spécificité. »162 En d’autres termes, Bustin n’a pas tenté d’expliquer les allégations frauduleuses de Roche, mais a brouillé les pistes en remplaçant la spécificité de la provenance des acides nucléiques par la spécificité des séquences sélectionnées pour la PCR. Il s’agit là d’un tour de passe-passe linguistique qui a permis l’apparition d’un « virus » à partir de rien.

3e Partie

Petit Chien de Montagne — Naïf ou éclairant au gaz ?

Je ne l’aurais jamais vu si je n’y avais pas cru

Ashleigh Brilliant163

Nous connaissons l’allégation selon laquelle il serait impossible que la majorité de la communauté médicale et scientifique soit sciemment complice des méthodologies non scientifiques de la virologie dans la fraude COVID-19. L’auteur n’avance pas une telle hypothèse, bien que l’on se demande si et pendant combien de temps l’ignorance peut être utilisée comme moyen de défense ? En effet, c’est la raison pour laquelle il a été suggéré plus tôt dans cet essai (dans « Qu’est-ce que la virologie ? ») que « l’abandon de la méthode scientifique peut passer inaperçu ou être accidentel pour les participants de niveau inférieur ». Les virologues fraîchement émoulus sont formés pour suivre les méthodologies de leurs aînés et il est peu probable qu’ils aillent loin dans la carrière qu’ils ont choisie, et bien sûr dans leur financement, s’ils contestent la base du travail de leur laboratoire.

Le 29 janvier 2020, un scientifique chinois en virologie connu sous le nom de « Winjor Little Mountain Dog » (Winjor Petit Chien de Montagne) a posté un texte intitulé « Documentation de la première expérience de découverte d’un nouveau coronavirus » 164. Ce texte décrit l’histoire passionnée d’un initié déterminé à faire éclater la vérité sur ce qui s’est passé à Wuhan au cours du mois précédent et qui a réellement « découvert » WH-Human 1 alias « WH-01/2019 », plus tard rebaptisé « SARS-CoV-2 ». Pour ceux d’entre nous qui sont conscients de la tromperie qui a eu lieu dans le cadre de la charade COVID-19, le texte est certainement suspect de faire partie d’une opération d’éclairage au gaz. Par ailleurs, la relative facilité avec laquelle on peut déduire de quel laboratoire provient l’histoire fait apparaître l’auteur comme extrêmement naïf pour un habitant de l’État communiste chinois. Cependant, le document sera présenté tel qu’il est décrit, c’est-à-dire avec le narrateur croyant découvrir des virus dans les passages sélectionnés suivants.

Je viens de me mettre au travail le 26 décembre 2019. Comme d’habitude, je vais d’abord parcourir les résultats de l’interprétation automatique des micro-organismes pathogènes mNGS pour ce jour.

Ici, l’auteur a décrit son laboratoire effectuant des NGS métagénomiques sur des échantillons bruts de patients, comme indiqué dans les sections précédentes de cet essai. Il a défini le thème du texte de l’auteur, qui a décrit les « virus » en termes de séquences génétiques pouvant être détectées dans l’environnement et assemblées par un logiciel informatique.

De manière inattendue, il a été constaté qu’un échantillon présentait un agent pathogène sensible — le coronavirus du SARS, avec des dizaines de séquences, et que seul cet échantillon présentait un tel agent pathogène significatif.

Il s’agit là d’un saut incroyable : à partir de diverses séquences détectées dans un spécimen brut, on passe à la description d’un « agent pathogène », apparemment sur la base du fait qu’un programme informatique peut l’établir. Non seulement ça, mais l’ordinateur a trouvé un « coronavirus du SARS », dont on sait qu’il est associé à l’état clinique du « syndrome respiratoire aigu sévère ».

ce pathogène est le plus similaire au coronavirus Bat SARS (([38] NdT : celui de la chauve-souris)), avec une similarité globale d’environ 87 % et une similarité avec le SARS [SARS-CoV-1] d’environ 81 %. Le nombre de séquences dans l’alignement est passé de quelques dizaines à plus de 500. En outre, 5 contigs ont été assemblés, ce qui représente plus de 1 200 pb (([39] NdT : bp signifie base pairs ou paires de bases)). À l’heure actuelle, on peut essentiellement confirmer qu’il s’agit d’un coronavirus… Dans une situation aussi urgente, on n’a pas le temps de faire des recherches dans la littérature et on ne dispose pas de beaucoup de données… Nous avons ensuite analysé des milliers de génomes de coronavirus à la manière d’un tapis et les avons évalués en termes de similarité, de couverture et même de distribution des génomes, pour finalement trouver les deux génomes les plus similaires, bat-SL-CoVZC45 et bat-SL-CoVZXC21.

Et c’est ainsi qu’il est « confirmé » que le virus a existé sur la base de la comparaison de certains nouveaux assemblages in silico avec d’autres assemblages in silico précédemment soumis à des bases de données génétiques. L’auteur poursuit en décrivant l’activité suivante, à savoir l’analyse de l’arbre phylogénétique et la construction d’un chemin évolutif pour le dernier ajout à l’arbre généalogique fictif de la virologie. Il y a une absence totale de quelque appréciation que ce soit du fait qu’un virus doit avoir une existence physique réelle en tant que particule distincte avec des caractéristiques biologiques spécifiques, y compris la capacité d’infecter des hôtes et de provoquer des maladies. L’auteur se contente d’affirmer que « l’analyse a essentiellement confirmé la présence d’un virus dans l’échantillon de ce patient ». Plus loin dans le texte, ils font preuve d’une certaine prudence en ce qui concerne la pathogénicité clinique, mais restent convaincus de son existence en faisant le commentaire suivant : « si la pneumonie a été causée par ce virus, nous ne l’avons pas analysé ni ne pouvions pas l’analyser. La détection du virus ne signifie pas que la pneumonie a été causée par le virus ».

le 30 décembre, j’ai entendu dire qu’un certain nombre de patients présentaient des symptômes similaires… Ce qui m’a vraiment rendu nerveux, c’est qu’un ami et un homme d’affaires ont partagé la séquence pour que nous l’analysions. Je l’ai analysée et il s’agissait bien du même virus ! La première pensée du subconscient est « ce virus est contagieux » !

Il n’est pas certain que l’auteur savait que les « symptômes similaires » affligeant les patients décrits à Wuhan étaient tous des symptômes respiratoires non spécifiques. À ce jour, COVID-19 n’est pas une maladie clinique définie de manière officielle, les cas « confirmés » faisant simplement référence au résultat d’un processus de détection moléculaire165. En outre, nous avons déjà traité du raisonnement circulaire et du processus autoréférentiel consistant à inventer un « génome de virus » par le biais de la méthodologie de la virologie, puis à prétendre que la détection d’assemblages presque identiques dans d’autres endroits confirme que « le même virus » a été trouvé166.

La nervosité est due au fait que ce virus inconnu pourrait être aussi terrifiant que le SARS ; l’excitation est due au fait que nous avons détecté et confirmé cet agent pathogène à un stade précoce grâce à la technologie mNGS et que nous avons mis le patient en quarantaine ; il est peut-être possible de prévenir et de contrôler le virus avant qu’il ne se propage largement, étranglé dans le berceau ! … J’espère également qu’après ce nouvel incident lié au coronavirus, la capacité du pays à gérer des événements majeurs en matière de santé publique a fait de grands progrès… Pour autant que je sache, nous aurions dû être les premiers à découvrir ce virus, car c’est après que nous avons communiqué les résultats que le système de contrôle des maladies a commencé à intervenir.

Il appartient au lecteur de décider si l’auteur croit vraiment qu’il a été le premier à découvrir le SARS-CoV-2 et que les experts en santé publique ont ces capacités, ou si ce texte a été conçu et « divulgué » comme un autre élément de la propagande du COVID-19. Il n’y a jamais eu de virus à propager. La seule chose qui s’est répandue dans le monde, à part la peur, c’est le « génome » fictif de WH-Human 1 et les tests PCR qui ont été calibrés sur ses séquences. La « pandémie » aurait pu être stoppée net par le rejet de ces tests ; au lieu de cela, des « experts » en santé publique ignorants ont adhéré à l’antiscience de la virologie et participent depuis à la fraude COVID-19.

Petit Chien de Montagne aurait voulu que l’on sache que son laboratoire était « le premier à découvrir le virus », après la collecte de son échantillon de Wuhan le 24 décembre 2019 et la soumission ultérieure à la base de données GISAID le 11 janvier 2020 sous l’ID d’accès (([40] NdT : Chaîne de caractères alphanumériques unique utilisée pour identifier sans ambiguïté un enregistrement particulier dans une base de données)) « EPI_ISL_402123 ». Avec la séquence in silico de Fan Wu et coll., EPI_ISL_402123 a été utilisé dans la conception des protocoles PCR par l’équipe de Christian Drosten (voir la figure 8 ci-dessous). Cependant, comme l’a souligné David Rasnick, « ils n’ont jamais touché à un virus ». Cela confère un élément d’ironie à l’hypothèse de la « fuite du laboratoire », un récit qui est apparu dans les médias grand public dès début février 2020. 167 Le « virus » a certainement été inventé dans un laboratoire, mais il s’agissait d’un laboratoire informatique et la seule entité qui a été divulguée intentionnellement était une simulation informatique. Les résultats de la simulation ont été envoyés dans le monde entier sous forme de code numérique sur Internet et les amorces PCR qui en ont résulté, déployées en masse dans des kits, ont créé les « cas » de la fraude COVID-19.

Figure 8. Le dépôt GISAID « EPI_ISL_402123 » de Petit Chien de Montagne. Il est apparu aux côtés du dépôt « WH-Human_1|China|2019-Dec » de Fan Wu et coll. pour le protocole RT-PCR de Corman-Drosten, où il est indiqué que « l’alignement [WH-Human_1|China|2019 — Dec] a été complété par des séquences supplémentaires publiées indépendamment sur GISAID ». Source : « Détection du nouveau coronavirus 2019 (2019-nCoV) par RT-PCR en temps réel ».

L’histoire de Petit Chien de Montagne s’est poursuivie avec un éditorial intitulé « Alors que la pandémie explosait, un chercheur a vu le danger. Les dirigeants chinois ont gardé le silence », paru dans le Washington Post le 22 avril 2022168. On y apprend que Petit Chien de Montagne travaillait dans un laboratoire commercial, « Vision Medicals », à Guangzhou, dans le sud de la Chine, et que « son histoire met en évidence une dissimulation aux conséquences tragiques d’une ampleur historique. Un grave danger a été dissimulé jusqu’à ce qu’il soit trop tard ». L’éditorial présente toutes les allégations virologiques comme valables et déclare ironiquement que « l’épisode sert à souligner une fois de plus pourquoi une enquête sérieuse est nécessaire pour faire toute la lumière sur la façon dont la pandémie a commencé ». Une enquête sérieuse sur ce sujet démontre qu’au fond de cette « pandémie », il n’y a rien d’autre que des absurdités, inventées par les virologues et publiées par des organes tels que le Washington Post.

La diversion « Fuite du laboratoire »

Vous supposez ici que la variole est une chose, une entité. Cette erreur est commise par presque tous les adeptes de la soi-disant « école régulière », et ce sera probablement une nouvelle idée pour vous que de vous dire que ni la variole ni aucune autre maladie n’est une entité, mais un état.

Dr Montague R. Leverson, 1909. 169

Le 19 mai 2022, Jeffrey Sachs, président de la Commission COVID-19 du Lancet, a rédigé avec Neil Harrison un article intitulé « A call for an independent inquiry into the origin of SARS-CoV-2 virus170 ». (Appel à une enquête indépendante sur l’origine du virus du SARS-CoV-2). La publication s’ouvre sur le cadrage suivant de la situation COVID-19 :

Depuis l’identification (sic) du SARS-CoV-2 à Wuhan, en Chine, en janvier 2020, l’origine du virus a fait l’objet d’un débat scientifique intense et de spéculations publiques. Les deux principales hypothèses sont que le virus est apparu à la suite d’une exposition humaine à un animal infecté (« zoonose ») ou qu’il est apparu lors d’un incident lié à la recherche.

Toutefois, l’affirmation selon laquelle il existe « deux hypothèses principales » repose sur l’acceptation du fait que « l’identification du SARS-CoV-2 » signifie que la particule a à la fois une existence physique et les propriétés biologiques spécifiques requises pour répondre à la définition d’un virus. C’est-à-dire un parasite intracellulaire transmissible, capable de se répliquer, qui provoque la prétendue nouvelle maladie « COVID-19 ». Comme cela a été souligné dans La Fraude COVID-19 & la Guerre contre l’Humanité, il n’existe aucune preuve de l’existence de la particule ni de la nouvelle maladie proposée171. De plus, dans cet essai, il y a eu une analyse plus détaillée de l’article de Fan Wu et coll. et de leur fausse affirmation concernant « l’identification » d’un virus à Wuhan au début de l’année 2020. D’autre part, les partisans de la fuite des laboratoires, tels que Sachs et Harrison, commencent leur analyse en acceptant sans réserve les prémisses non établies de la virologie.

Dans leur article, ils citent des aspects tels que « la collecte de CoV de chauve-souris similaires au SARS sur le terrain… (et)… l’analyse et la manipulation de ces virus », se plaignant que « la nature précise des expériences qui ont été menées, y compris la gamme complète de virus collectés sur le terrain et le séquençage et la manipulation ultérieurs de ces virus, reste inconnue ». Ils ne se rendent manifestement pas compte que les « CoV de chauve-souris similaires au SARS » ne sont rien d’autre que des intestins de chauve-souris broyés, prétendument « pathogènes » par l’injection de la bouillie directement dans le cerveau de rats nouveau-nés. La manipulation de ces échantillons peut être un moyen d’obtenir des subventions et d’impressionner les non-initiés, mais elle ne change rien à la réalité biologique. De telles expériences ne permettent pas d’établir que leurs échantillons contiennent des virus ou qu’ils ont des propriétés pathogènes dans le monde naturel. S’ils ne peuvent même pas démontrer l’existence de virus dans leurs tentatives publiques, il n’y a pas lieu de s’inquiéter — ce qui se passe derrière des portes closes n’a pas d’importance puisqu’il n’y a pas de virus au départ.

En ce qui concerne le « génome du SARS-CoV-2 » proposé par les virologues, Sachs et Harrison déclarent qu’ils « ne savent pas si l’insertion du FCS (site de clivage de la furine172) est le résultat d’une évolution naturelle — peut-être par le biais d’un événement de recombinaison chez un mammifère intermédiaire ou un humain — ou si elle est le résultat d’une introduction délibérée du FCS dans un virus de type SARS dans le cadre d’une expérience de laboratoire ». Ils seraient mieux avisés d’examiner comment il a été établi que les séquences ou les protéines qu’ils analysent appartiennent à un virus pathogène. Le débat de ces dernières années sur les subtilités du FCS n’est qu’un microcosme dans le paradigme erroné plus large de la génomique et de la protéomique « virales ».

De même, leur mention de prétendues recherches sur les virus menées à l’Université de Caroline du Nord (UNC) ou de propositions de subventions ayant fait l’objet de « fuites », telles que « DEFUSE », adressées à la Defense Advanced Research Projects Agency des États-Unis (Agence des Projets de Recherche Avancée de Défense) ne constitue pas une preuve de l’existence de virus173. (([41] NdT : le soi-disant financement par la DARPA de programmes de recherches dans un laboratoire de Wuhan n’est pas la preuve de l’existence du virus)). Pour être clair, il n’est pas contesté que des institutions telles que l’UNC expérimentent depuis des décennies des entités telles que les protéines de pointe. Certaines de ces séquences ont été brevetées et utilisées dans le développement d’agents biologiques injectables, récemment imposés à de nombreuses personnes sous la forme de vaccins COVID-19174. Cependant, rien de tout cela n’exige l’existence de particules qualifiées de virus.

Malheureusement, le livre des revendications de la virologie est devenu si alambiqué que la plupart des lecteurs ne se rendent pas compte qu’il est en grande partie composé d’absurdités. Quelques jours après la publication de l’article de Sachs et Harrison, The Intercept a pensé qu’il était également sur une piste d’investigation concernant « la théorie intrigante de l’ingénierie virale » 175. Il a fait état d’une étude de 2016 de l’UNC Chapel Hill176 associé à Ralph Baric déclarant que « les scientifiques ont créé un nouveau virus en utilisant la pointe d’un coronavirus de chauve-souris qui avait été isolé et caractérisé par l’Institut de Virologie de Wuhan (WIV — pour Wuhan Institute of Virology) ». On peut supposer que l’auteur ne comprend pas à quel point les virologues utilisent le mot « isolé » de manière trompeuse. En outre, la figure 1 de la page 10 met en évidence l’affirmation absurde selon laquelle le WIV aurait « purifié des virions » qui auraient ensuite été utilisés par Baric et coll. pour « créer un nouveau virus ». Rien ne prouve que l’un ou l’autre laboratoire disposait d’autre chose qu’une soupe anormale de culture de cellules rénales de singe.

L’hypothèse de la fuite de laboratoire n’est qu’un autre récit de l’ère COVID-19 qui entretient dans l’imagination du public l’illusion de l’existence matérielle du SARS-CoV-2, ainsi que des virus pathogènes et de la contagion liée aux microbes en général. Au cours des derniers mois, le récit fondé sur la peur s’est poursuivi avec des déclarations d’épidémies de variole du singe, la détection présumée de « virus » de la polio à Londres, et la théorie de la fuite du laboratoire COVID-19 a même reçu le soutien du directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé en faveur de la maladie et de la pandémie fantômes qu’il a nommées177. Il semble probable qu’il y aura d’autres histoires de « fuites de laboratoire » à l’avenir si elles continuent à capter l’attention de manière aussi efficace.

Comme l’histoire de Petit Chien de Montagne », l’histoire de la fuite du laboratoire repose sur aucune démonstration scientifique de l’existence d’un virus, mais simplement sur la croyance en l’existence d’un virus, à l’aide de quelques preuves apparentes. Dans le même ordre d’idées, en novembre 2020, l’Institut Lowy, qui se décrit comme un « groupe de réflexion sur la politique internationale » australien, a publié un article contenant l’introduction suivante :

En avril 2020, le Dr Ai Fen, chef du service des urgences de l’hôpital central de Wuhan, a accordé une interview au magazine chinois Renwu. Elle a décrit avec force détails comment, fin décembre 2019, elle avait commencé à recevoir aux urgences de nombreux patients présentant des symptômes grippaux qui résistaient aux traitements habituels. Elle a raconté comment elle a « eu des sueurs froides » lorsque le premier rapport sur le virus de l’un de ces patients est revenu. Elle s’est empressée d’entourer les mots « coronavirus du SARS », a fait une capture d’écran du rapport et l’a envoyé à ses collègues. Très vite, son rapport a fait le tour des cercles médicaux de Wuhan. Mais au lieu de mobiliser l’hôpital et les autorités, le Dr Ai a été réprimandée par le comité disciplinaire de l’hôpital pour « propagation de rumeurs » et « atteinte à la stabilité ». Plutôt que d’avertir le personnel et le public, les autorités de l’hôpital ont demandé au personnel de ne pas porter d’équipement de protection individuelle et ont relayé les instructions du comité local de protection de la santé selon lesquelles, pour éviter de semer la panique, il était interdit aux médecins de partager des messages et des rapports relatifs au virus178.

Pour les crédules, cela peut ressembler à une tentative des autorités de dissimuler le début de la « pandémie virale », mais ceux qui sont familiers avec les absurdités de la virologie peuvent voir clair dans les faussetés — aucun de ces cadres ne nécessite un véritable virus. Entourer d’une mention « coronavirus du SARS » dans un « rapport sur les virus » ne repose sur rien d’autre que sur les simulations dans un bureau de Fan Wu et d’autres équipes.

Un autre médecin, Li Wenliang, salué par la BBC comme un « lanceur d’alerte » 179, aurait également été censuré par les autorités chinoises après avoir partagé le rapport du Dr Ai. Le Dr Li, âgé de 33 ans, serait mort du COVID-19 après avoir « contracté le virus alors qu’il travaillait à l’hôpital central de Wuhan ». La promotion somptueuse de cette « dissimulation » par les médias corporatistes et Wikipédia180 serait comique si elle ne faisait pas partie d’une guerre contre l’Humanité. Toutes ces histoires nous ramènent au même récit de peur impliquant un virus contagieux et « mortel ». Cela permet à cette fraude de se propager et ouvre la voie à d’autres fraudes similaires à l’avenir. L’auteur est stupéfait de constater qu’un si grand nombre de membres de la communauté des « défenseurs de la santé » ne font confiance à aucune des affirmations des médias institutionnels concernant le COVID-19, à l’exception de la déclaration selon laquelle un virus mortel est en liberté, ce qui constitue le plus grand mensonge de tous.

L’affirmation selon laquelle les dépôts de brevets relatifs aux « coronavirus » constituent une preuve de l’existence des virus peut être traitée rapidement. En 2021, le Dr David Martin de M-CAM® International a publié le « Dossier Fauci/COVID-19 » 181 dans le cadre des activités de la société :

surveiller les violations éventuelles du protocole de 1925 concernant la prohibition d’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques (protocole de Genève) et de la convention de 1972 sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques ou à toxines et sur leur destruction (BTWC).

Malgré les nombreux brevets portant sur des « méthodes de production de coronavirus recombinants » et les subventions fédérales accordées à des spécialistes du gain de fonction comme le Dr Ralph Baric et son équipe de l’UNC Chapel Hill, aucun de ces documents ne contient de preuve scientifique de l’existence des virus. Le personnel des offices de brevets et ceux qui approuvent les subventions de recherche ne sont pas les arbitres de la plausibilité biologique et ne font que reprendre les affirmations des virologues. Le dossier n’était pas une preuve irréfutable de l’existence d’activités de « gain de fonction » impliquant des virus pathogènes. Peut-être que ceux qui pensaient qu’il l’était n’ont pas tenu compte de l’avertissement de Martin qui dit que « tout au long de ce document, l’utilisation de termes communément acceptés dans la littérature médicale et scientifique n’implique pas l’acceptation ou le rejet du dogme qu’ils représentent ».

Virologie et société close

Je ne suis pas un scientifique, mais c’est le droit et le devoir de chaque citoyen de regarder et de voir ce que les scientifiques ont dit, de l’analyser par lui-même et d’en tirer des conclusions sensées. Nous sommes tous parfaitement capables de le faire, et il n’y a aucune raison particulière pour que la nature scientifique du problème nous oblige à remettre notre liberté entre les mains des scientifiques.

Lord Sumption, 2020. 182

C’est l’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (UKHSA pour United Kingdom Health Security Agency) qui a fourni l’une des réponses les plus étranges jamais vues en ce qui concerne la dissimulation de la véritable nature des contrôles supposés dans leurs prétendues « expériences d’isolement et de séquençage du SRAS-CoV-2 ». Le 27 octobre 2021, en réponse à une demande de liberté d’information concernant l’isolement du virus, ils ont suggéré que l’image représentée dans la figure 9 ci-dessous constituait une « preuve » du virus SARS-CoV-2183. Mon collègue, qui avait fait la demande, n’a pas du tout été dupe d’une image générée par ordinateur qui n’était accompagnée d’aucune information sur la source de l’image ou sur la manière dont elle avait été produite. L’UKHSA a continué à tâtonner sur le plan scientifique, déclarant que les virus « ont besoin d’un substrat cellulaire hôte pour se répliquer. L’isolement d’un virus sans milieu n’est donc pas possible… Ces milieux et tous les produits ajoutés sont tous stériles et ne contiennent pas de matériel génétique supplémentaire » 184. Nous ne pouvons que spéculer sur ce que l’UKHSA pense que les cellules hôtes contiennent, si ce n’est du matériel génétique ! À l’instar des CDC, l’équipe d’intervention a également semblé laisser entendre que l’article de Na Zhu et coll. intitulé « A Novel Coronavirus from Patients with Pneumonia in China, 2019 » (Un nouveau coronavirus provenant de patients atteints de pneumonie en Chine, 2019) permettait de confirmer que la particule de virus SARS-CoV-2 imaginée avait une existence physique.

Figure 9: The https//uksa.blog.gov.uk/2021/02/05/what do we know about the new COVID-19 variants/
L’affirmation farfelue de « preuve » du SARS-CoV-2 du 27 octobre 2021.

Mon collègue a fait remarquer à l’UKHSA qu’elle n’avait aucune preuve de l’existence d’un virus et que, de ce fait, elle s’impliquait elle-même en « blessant inutilement des personnes en leur inspirant de la peur, en leur retirant sommairement leurs droits et en les contraignant à suivre un traitement inutile et nuisible, ce qui est moralement répréhensible185 ». Sans se décourager, il a écrit à nouveau à l’UKHSA quelques mois plus tard pour demander la divulgation de la méthodologie complète des expériences de culture cellulaire et de tout contrôle comparatif dans le document de Public Health England, « Duration of infectiousness and correlation with RT-PCR cycle threshold values in cases of COVID-19, England, January to May 2020 » (Durée de l’infectiosité et corrélation avec les valeurs seuils du cycle RT-PCR dans les cas de COVID-19, Angleterre, janvier à mai 2020) 186. La lettre de réponse de l’UKHSA datée du 25 mars 2022 contenait un texte qui représentait soit une conspiration entre l’OMS et des États-nations souverains pour ne pas divulguer les détails de la tromperie de la « culture virale » qui est au cœur de la fraude du COVID-19, soit une profonde ignorance de la part de l’UKHSA en décrivant le SRAS-CoV-2 comme un « virus à haut risque » 187.

Conformément à la section 1 (1) (a) de la loi, l’UKHSA peut confirmer qu’elle détient les informations demandées concernant les questions ci-dessus. Toutefois, les informations demandées ne peuvent être divulguées en vertu de l’article 24 (1) — Exemption pour Sécurité Nationale. La section 24 (1) prévoit que les informations sont exemptées si l’exemption de la section 1 (1) (b) est nécessaire pour sauvegarder la sécurité nationale. Par « nécessaire », on entend que le recours à l’exception est raisonnablement nécessaire…

Les facteurs qui justifient le maintien de l’exemption sont les suivants :

La divulgation de ces informations constituerait une information technique très détaillée, un transfert de savoir-faire, qui irait directement à l’encontre d’une demande explicite de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Santé Publique Angleterre (Public Health England ou PHE, aujourd’hui UKHSA) en 2020 de ne pas divulguer ou diffuser largement les détails de l’amplification de la culture du SARS-CoV-2 ;

La divulgation de ces informations consisterait à détailler la méthodologie exacte utilisée dans l’amplification du virus pour un virus désigné à haut risque, nécessitant un confinement de niveau 3, et pourrait constituer une menace pour la biosécurité nationale et mondiale si elle était communiquée à un membre du public non identifié ou non vérifié ou à des agents mal intentionnés

La divulgation de ces informations permettrait d’acquérir un important savoir-faire qui pourrait, dans certaines circonstances, être considéré comme une menace pour la biosécurité188.

Un réexamen de cette décision a été demandé par mon collègue, mais la décision a été confirmée par l’UKHSA le 3 mai 2022, au motif que la communication des détails de l’expérience de culture cellulaire « a été compensée par la menace que la divulgation fait peser sur la sécurité nationale » 189. On ne voit pas très bien en quoi le fait de garder secrets les détails de leur méthodologie expérimentale est nécessaire aux efforts du Royaume-Uni pour « sauvegarder la sécurité nationale ». Il a été révélé que les virologues n’effectuent pas d’expériences de contrôle valables et que leurs affirmations concernant « l’isolement de virus » n’ont pas été établies dans la littérature scientifique. Les autorités craignent-elles que, si elles admettent cela officiellement, il y aura une révolte lorsque le grand public réalisera les crimes qui ont été commis sur la base d’affirmations provenant d’expériences virologiques frauduleuses ? Leur obstruction officielle à la divulgation de ces informations au public, invoquant la « biosécurité », est paradoxale étant donné que l’existence du prétendu « virus à haut risque » n’a pas été démontrée.

Maggie Throup, sous-secrétaire d’État parlementaire chargée des vaccins et de la santé publique, est peut-être la seule à avoir surpassé les réponses complètement folles de l’UKHSA. Dans un courriel adressé à sa collègue députée Rachael Maskell le 27 juin 2022, Mme Throup a déclaré que,

« L’Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) n’utilise pas les postulats de Koch dans le COVID-19, car ils sont trop restrictifs et suggèrent une association plutôt qu’une causalité. Koch a également abandonné ses postulats lorsqu’il a découvert un portage asymptomatique. Les critères de Bradford-Hill sont plus couramment utilisés lorsqu’il s’agit d’associer un virus à une maladie. Il convient toutefois de noter que le SARS-CoV-2 répond aux postulats de Koch, comme le démontre l’article suivant, où un modèle animal a été utilisé » 190.

Comme cela a été souligné plus haut dans cette section de l’essai, il est absurde de prétendre que les postulats pourraient être satisfaits alors que l’existence du microbe postulé n’a jamais été établie. En outre, l’article de 2020 auquel Throup fait référence est « The pathogenicity of SARS-CoV-2 in hACE2 transgenic mice » 191 (La pathogénicité du SARS-CoV-2 chez les souris transgéniques hACE2). Cet article n’a jamais établi qu’il y avait un virus dans ses échantillons, n’avait pas de contrôles valides, ne suivait pas les postulats de Koch et présentait d’autres aspects de la fraude192. Cependant, Throup a continué à promouvoir des absurdités virologiques en prétendant qu’une autre étude193 « démontre l’évolution de la maladie COVID-19, à partir du moment où une personne rencontre pour la première fois le SRAS-CoV-2, tout au long de l’infection jusqu’au moment où le virus est apparemment éliminé ». Une fois de plus, l’article affirmait simplement qu’il y avait un virus dans leurs échantillons et n’avait aucun contrôle valide, sans parler des autres aspects non scientifiques de l’étude qui ont été traités ailleurs, y compris la réfutation complète de l’article par ViroLIEgy alors qu’il s’agissait d’un avant-tirage194 (([42] NdT : tirage avant publication officielle ou grand public)). En d’autres termes, les politiciens tels que Throup répètent les absurdités de la virologie et soumettent ainsi leurs électeurs à une gamme obscène de conséquences inutiles et parfois mortelles.

Séquençage métagénomique : le dernier soupir de la virologie ?

L’ambition réductionniste de la biologie moléculaire ne risque-t-elle pas d’être contrariée par le volume des données qu’elle produit, voire par l’intérêt passionnant de leur collecte ?

Sir John Maddox195

Le coût du séquençage a chuté de façon spectaculaire depuis 2001, lorsqu’il s’élevait à plus de 5 000 $ US par mégabase brute (Mb), jusqu’en 2007, lorsqu’il était d’environ 500 $ US par Mb, après quoi il a chuté précipitamment à 0,005 $ US par Mb vers le milieu de l’année 2021196. En outre, l’émergence du séquençage de nouvelle génération (NGS) vers 2005 a entraîné une réduction massive du temps nécessaire au séquençage des génomes. Comme l’indique un article paru en 2017 dans Biology and Medicine,

Le génome humain, par exemple, est constitué de 3 milliards de paires de bases… le séquençage du génome humain à l’aide du séquençage Sanger a pris près de 15 ans, a nécessité la coopération de nombreux laboratoires dans le monde entier et a coûté environ 100 millions de dollars US, alors que le séquençage par des séquenceurs NGS à l’aide du 454 Genome Sequencer FLX a pris deux mois et a coûté environ un centième de ce coût197.

Le même document poursuit en indiquant que « malheureusement, les NGS sont incapables (sic) de lire la séquence d’ADN complète du génome, ils sont limités au séquençage de petits fragments d’ADN et génèrent des millions de lectures. Cette limite reste un point négatif, en particulier pour les projets d’assemblage du génome, car elle nécessite des ressources informatiques importantes. »

Il est souligné qu’en ce qui concerne la virologie, une préoccupation bien plus importante que les « ressources informatiques » est qu’un processus qui peut être utilisé pour le séquençage du matériel génétique de provenance connue (par exemple les cellules humaines, bactériennes et fongiques) s’est transformé en un assemblage algorithmique de fragments génétiques de provenance inconnue. C’est sur cette base que les chasseurs de virus identifient ce qu’ils prétendent être des virus. Les ressources informatiques ne sont plus un problème pour les virologues, car ils extraient des informations de leurs méthodologies totalement anti-scientifiques de « pipeline de laboratoire humide » impliquant des échantillons bruts et introduisent ces lectures non filtrées générées dans leur « pipeline de laboratoire sec » théorique et ses modèles in silico. (([43] NdT : le « laboratoire humide » est le laboratoire habituel utilisé par les biologistes et qui comporte donc des arrivées d’eau, des fioles, etc.. Le « laboratoire sec » c’est tout simplement une salle qui contient des ordinateurs.))

Il semblerait que la combinaison de coûts de séquençage massivement réduits et de délais raccourcis ait accéléré la descente de la virologie vers une antiscience supplémentaire, pour laquelle l’humanité paie un prix très élevé pour des virus inexistants qui sont inventés à volonté et utilisés comme excuses pour des interventions fallacieuses et la réduction en esclavage. Une publication d’octobre 2019 dans Critical Reviews in Microbiology (Revisions critiques en microbiologie) affirme que « le mNGS (NGS métagénomique) donne de bons résultats dans l’identification de pathogènes rares, nouveaux, difficiles à détecter et coinfectés directement à partir d’échantillons cliniques » 198. Cependant, « donne de bons résultats » en ce qui concerne l’identification de nouveaux « pathogènes viraux » n’a pas de sens, car ils sont également tombés dans le tourbillon du raisonnement circulaire de la virologie. La plupart des « nouveaux agents pathogènes » qu’ils ont énumérés dans leur article étaient des virus dérivés de la technique moderne « indépendante de la culture » prétendument avantageuse de la mNGS. Cependant, une fois de plus, si personne ne peut cultiver ou isoler physiquement de prétendus virus, comment peut-on prétendre que les diverses séquences génétiques présentes dans les échantillons environnementaux proviennent de ces virus ? Comme cela a été souligné, la déclaration de Fan Wu et coll. d’un « nouveau coronavirus » à Wuhan était entièrement basée sur de telles séquences génétiques. La tentative de la virologie de faire passer cette méthodologie pour une preuve de l’existence de particules virales a introduit une hypothèse non réfutable qui n’est pas conforme à la méthode scientifique.

Figure 10. Le système MiniSeq d’Illumina — comment l’équipe de Fan Wu et d’autres chercheurs trouvent des « virus » in silico au 21e siècle grâce à des algorithmes informatiques. Ce processus se déroule dans le cadre d’un laboratoire sec, sans qu’il soit nécessaire de démontrer l’existence d’une particule infectieuse à l’origine d’une maladie.

La spécialisation (et l’automatisation croissante) du processus génomique conduit à une situation où peu de personnes peuvent apprécier le tableau d’ensemble, depuis l’évaluation clinique d’un patient jusqu’aux séquences de nucléotides générées sur un écran d’ordinateur. Les virologues invalident le processus du « génome du virus » dès la première étape en n’établissant jamais qu’ils disposent d’une particule répondant à la définition d’un virus. Ils ne démontrent certainement jamais que les séquences qu’ils prétendent être « virales » proviennent de l’intérieur d’une telle particule imaginaire. Au lieu de cela, ils prétendent que de telles déclarations peuvent être faites par consensus, que les séquences soient qualifiées de « non humaines » ou de « nouvelles » et qu’elles correspondent à des séquences « virales connues » qui ont été précédemment déposées dans les banques de données génétiques. Cependant, la Nature n’obéit pas aux histoires créées par l’homme.

Le processus métagénomique permet l’invention de novo de telles séquences virales et a permis au manège de la virologie de continuer à tourner au 21e siècle. Cependant, en raison de l’incapacité de la virologie à respecter ses propres postulats au cours du siècle dernier, il est presque certain que son avenir sera entièrement construit autour de cette mauvaise utilisation, ou du moins de cette mauvaise application, de la métagénomique. On peut espérer que l’incapacité récente de plusieurs organisations à prouver qu’elles effectuent des expériences de contrôle valables indique que les pandémies virales sont à bout de souffle sur le plan scientifique. Elles ne pourront se propager qu’aussi longtemps que cette dernière fraude sera cachée au public. On peut s’attendre à ce que, dans le dernier souffle de la virologie, la métagénomique continue d’être vendue de manière trompeuse comme un « progrès technologique » et prétendant, de manière commode, comme ayant rendu obsolètes les preuves scientifiques appropriées.

Comme nous l’avons souligné, les folies de ces « avancées technologiques » peuvent généralement être mises en évidence en posant une simple question pour vérifier si elles respectent la méthode scientifique. Par exemple, en 2020, une équipe canadienne a affirmé qu’elle comparait diverses techniques pour « le séquençage du génome entier du SRAS-CoV-2 » à partir d’écouvillons nasaux prélevés sur deux personnes prétendument atteintes du COVID-19199. L’un des auteurs était le Dr Andrew McArthur, professeur agrégé de biochimie et de sciences biomédicales à l’université McMaster, au Canada. Il lui a été demandé s’ils avaient « (essayé) d’extraire l’ARN de témoins sains (personnes saines ou échantillons PCR négatifs) ou de surnageants non infectés, mais exempts de virus », pour voir s’ils pouvaient également assembler un « génome SARS-CoV-2 » grâce à leur méthodologie ?

McArthur a répondu que « nous n’avions pas d’écouvillons de témoins sains, mais l’étude comprenait des contrôles négatifs pour les applications/bibliothèques, c’est-à-dire qu’aucun échantillon d’ARN n’était inclus » 200. En effet, il n’y avait qu’une seule mention d’un « contrôle » dans l’article où il était dit : « une bibliothèque de contrôle négatif sans extrait d’ARN du SARS-CoV-2 a été incluse en utilisant l’amplification de l’ARTIC ». Une fois de plus, l’absence d’un contrôle valable, à savoir un échantillon d’origine humaine dépourvu du prétendu « virus », place cet article dans les vastes archives des absurdités métagénomiques de la virologie. Ironiquement, leur article affirme également que « COVID-19 est causé par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2), un nouveau coronavirus apparu en décembre 2019 », en citant l’article de Peng Zhou et coll. dont la fraude a été exposée plus haut dans cet essai.

Pourquoi s’interroger sur l’existence de virus pendant une guerre ?

L’auteur a observé et a été en contact avec un certain nombre de personnes du mouvement « Health Freedom » (([44] NdT : mouvement pour la Liberté de la Santé, coalition libertaire qui s’oppose à la réglementation des pratiques de santé et plaide pour un accès accru aux soins de santé « non traditionnels »)) qui soutiennent qu’il est inutile de discuter de la question de savoir si l’existence du SRAS-CoV-2 ou de tout autre virus pathogène a été démontrée. Parmi les arguments avancés, on peut citer le fait que cela détourne l’attention des crimes commis contre l’Humanité, qu’il s’agit d’une erreur stratégique, car cela crée davantage de divisions, et que si l’hypothèse virale (ou la « théorie » des germes au sens large) est contestée, une théorie alternative doit être présentée. Il n’est pas nécessaire de dresser une liste exhaustive des personnes qui avancent de telles affirmations, mais le Dr Roger Watson, universitaire britannique, a déclaré en mars 2022 : « Il est difficile de comprendre comment Sam Bailey parvient à ses opinions et il n’est pas nécessaire de nier l’existence du virus pour critiquer vivement la façon dont la pandémie a été gérée » 201. La critique de Watson illustre ce que l’on espère avoir démontré comme étant une opinion mal informée qui repose sur la répétition des affirmations de la virologie. Notre point de vue ne devrait pas être difficile à comprendre pour ceux qui ont mené des enquêtes approfondies sur l’histoire, les méthodologies anti-scientifiques et les déclarations des virologues, y compris la déclaration d’un « nouveau coronavirus » en 2020, et qui se sont efforcés de communiquer cette fraude au public dans un langage clair.

Dans certains cas, ces critiques affirment que tout ce qui concerne la pandémie est une fraude, à l’exception de l’affirmation des virologues (et de l’OMS) selon laquelle le SARS-CoV-2 a une existence physique en tant que particule pathogène. Ils ne voient pas que la base même de la fraude est également une fraude. La difficulté pour certains, même ceux qui font partie du mouvement pour la liberté, pourrait être que la répudiation de l’existence du virus se ferait au prix de la remise en question d’une grande partie du travail de toute une vie. Cependant, au cours d’une enquête, il ne faut pas s’arrêter pour des raisons de commodité ou parce que l’état actuel des connaissances ne permet pas d’aller plus loin. Au contraire, c’est une grave erreur de laisser les « faits » fondamentaux être dictés par l’establishment de la virologie. Le cœur de la fraude du COVID-19 repose sur les affirmations de la virologie. Ce n’est pas une erreur stratégique que d’orienter notre énergie vers la mise en évidence des faiblesses de la virologie, sinon le fait de mettre en échec les réponses au COVID-19 tout en laissant intactes les absurdités de la virologie ouvre la porte à toutes sortes de « pandémies virales » à l’avenir. La compréhension de l’ensemble de la fraude élimine la peur infondée de la contagion et permet d’emprunter une voie plus solide vers une liberté durable.

Post-scriptum

Quelle que soit la longueur d’un essai sur ce sujet, il y aura toujours plus de questions sous la forme de « mais qu’en est-il de… ? ». Le désir d’adapter les phénomènes observés au modèle viral est fortement programmé à de nombreux niveaux. Cet essai n’avait pas pour but d’expliquer les observations périphériques ou la cause de diverses maladies dans des organismes tels que l’homme. Comme cela a été détaillé, il suffit de démontrer que l’hypothèse virale s’est réfutée d’elle-même. Les virologues n’ont fourni aucune preuve directe de l’existence de virus pathogènes et ont eu recours à des observations indirectes qui ne sont pas valables en raison de la nature incontrôlée des expériences (([45] NdT : Sans faire les expériences de contrôle)). De plus, en adhérant à la méthode scientifique, nous ne sommes pas obligés de fournir une autre explication à ces phénomènes — lorsqu’une hypothèse a été réfutée, ne serait-ce qu’une seule fois, c’en est fini d’elle. Tragiquement, les explications à de nombreuses questions du type « mais qu’en est-il de… ? » ont déjà trouvé une réponse ailleurs, mais la séduction du « virus » et le poids des intérêts qui l’entourent ont créé une barrière de connaissances artificielle pour de nombreuses personnes. Dans cette optique, je me suis efforcé de servir le but le plus élevé que je connaisse et j’espère que mes contributions aideront l’Humanité à se débarrasser une fois pour toutes des chaînes virales imaginaires.

Le progrès consiste non pas à accroître la vérité, mais à la libérer de ses enveloppes. La vérité s’obtient comme l’or, non pas en la faisant grossir, mais en la débarrassant de tout ce qui n’est pas de l’or.

Léon Tolstoï202

Au sujet de l’auteur

Dr Mark Bailey MB ChB, PGDipMSM, MHealSc (Otago), est un chercheur en microbiologie, en industrie médicale et en santé qui a travaillé dans la pratique médicale, y compris les essais cliniques, pendant deux décennies.

Traduction Jean Bitterlin 24 décembre 2023

INDEX




Juste au cas où la Chine appelle CECI une nouvelle pandémie

[Source : blog.nomorefakenews.com]

Par Jon Rappoport — 24 novembre 2023

Vous voyez le cercle de cônes orange dans la rue ? C’est moi debout à l’intérieur creusant sous la surface. (NdT : Jon Rappoport fait allusion à son travail qui consiste à rechercher — creuser — la vérité)

Chine… nouvelle épidémie mystérieuse…

Gateway Pundit : (NdT : site qui a publié l’article sur lequel Jon Rappoport s’est basé pour écrire son analyse. Vous y trouverez des images et une vidéo qui montre que les Chinois sont toujours dans la terreur du virus mortel, car on y voit des ambulanciers habillés comme des astronautes)

Une maladie inexpliquée ressemblant à une pneumonie se propagerait rapidement dans les écoles chinoises, entraînant une vague d’hospitalisations d’enfants.

Au cours des dernières semaines, de nombreuses écoles chinoises, principalement à Pékin et dans la province de Liaoning, ont signalé une augmentation rapide du nombre d’enfants présentant des symptômes graves. Selon le Daily Mail ces symptômes, notamment une forte fièvre et une inflammation des poumons, ressemblent étrangement à ceux d’une pneumonie.

Toutefois, cette maladie se distingue par l’absence de symptômes respiratoires courants tels que la toux. Ce profil symptomatique unique a conduit les professionnels de la santé à qualifier cette maladie de « pneumonie non diagnostiquée ».

Il est à noter que cette symptomatologie particulière aurait déconcerté les professionnels de la santé, qui s’efforcent de catégoriser et de comprendre cette nouvelle maladie.

Mystère ? Déroutant ? Étrange ?

Je ne crois pas. Ils vous donnent toujours : « Ceci n’a pas d’explication » — juste avant d’annoncer, comme par magie, qu’ils ont trouvé un nouveau virus.

Bien entendu, ils n’isolent jamais ce nouveau virus. Ils ne le découvrent jamais. Ils se contentent d’inventer un conte de fées.

En ce qui concerne le caractère « mystérieux » de la maladie en Chine à l’heure actuelle, voici une déclaration définitive de l’American Thoracic Society (Société américaine des maladies thoraciques) : « Il est possible d’avoir une pneumonie sans toux ni fièvre ». (statement)

Oups.

Pendant des années, les médecins ont diagnostiqué des pneumonies chez des patients qui ne toussaient pas. Ce n’est pas déconcertant. Ce n’est pas très étrange. Alors, oubliez cela.

La question qui se pose alors est la suivante : qu’est-ce qui rend tous ces enfants malades en Chine ? Hum. Voyons voir. S’agit-il de changements dans l’orbite de la lune ? De taches solaires ? De lasers tirés par des extra-terrestres ? De chauves-souris infectées importées de Mars ?

Non ?

Et pourquoi pas CECI ?

Ambassade des États-Unis en Chine, le 30 octobre 2023 :

ÉVÉNEMENT : Le gouvernement de la ville de Pékin a émis une alerte « orange » à la pollution de l’air à partir de 12 h le lundi 30 octobre jusqu’à 24 h le jeudi 2 novembre. Une alerte « orange » signifie que les prévisions officielles indiquent que l’indice de qualité de l’air (IQA) de Pékin dépassera 200 pendant deux jours consécutifs ou 150 pendant trois jours consécutifs. L’alerte peut être prolongée si les niveaux de pollution atmosphérique persistent.

En cas d’alerte « orange », certaines entreprises peuvent réduire leurs activités.

MESURES À PRENDRE : L’EPA américain (NdT : Environmental Protection Agency, agence fédérale de protection de la santé et de l’environnement) recommande aux personnes souffrant de maladies cardiaques ou pulmonaires, aux personnes âgées, aux enfants et aux adolescents de limiter ou d’éviter toute activité physique en plein air lorsque l’IQA dépasse 200. Elle recommande à tous d’éviter les efforts en plein air si l’IQA dépasse 300. »

Reuters le 30 octobre 2023 (NdT : Reuters est une des plus célèbres agences de presse)

Les autorités ont émis leurs plus importantes alertes au brouillard et à la brume mardi, alors que le smog enveloppe les principales villes du nord de la Chine, avertissant le public que la visibilité pourrait chuter à moins de 50 mètres (164 pieds).

La province septentrionale de Hebei a lancé un plan d’urgence antipollution, énumérant les mesures de sécurité routière à prendre en cas de besoin, y compris la suspension des décollages et des atterrissages, la fermeture temporaire des autoroutes et la suspension des ferries, a indiqué dans une notification le bureau météorologique chinois.

Alors que les niveaux de pollution de l’air dans la région Beijing-Tianjin-Hebei et dans la partie nord de la province du Henan ont atteint des niveaux modérés à sévères, les experts en contrôle de la pollution ont déclaré que l’augmentation des activités industrielles, le transport routier lourd et les incendies de cultures avaient contribué au brouillard, a rapporté le média d’État CCTV. (NdT : China Central TV)

Crisis 24, une « plateforme de sécurité mondiale », rapporte qu’une forte pollution sévit dans les provinces du nord de la Chine, notamment à Pékin et à Liaoning, les deux régions qui ont signalé la « maladie mystérieuse » chez les enfants.

Je vois. C’est la pollution qui provoque des problèmes pulmonaires. Je viens de tomber de ma chaise. Je viens de tomber de ma chaise. Quelle révélation ! Qui a déjà entendu parler de cela ?

Oui. J’ai vécu tout cela — j’ai fait des reportages sur tout cela — en 2020 — avec « COVID ». C’était aussi une pneumonie mystérieuse. À l’exception de la forte pollution de l’air. Chaque année en Chine, environ 300 000 personnes meurent de pneumonie (problèmes pulmonaires). Cela signifie qu’il y a des millions de cas.

NdT : En 2020 de nombreux articles parlaient déjà de la pollution de l’air comme responsable des maladies respiratoires. Il a suffi de « trouver » un nouveau virus chez trois individus décédés (sur les 300 000 annuels !) pour déclencher la farce covidienne. Je suis persuadé que même Jon Rappoport avait alors parlé du lien pollution – épidémie de pneumonies.

Traduction Jean Bitterlin, 02 décembre 2023




Éducation sexuelle : « L’infiltration pédophile se fait sous nos yeux »

[Source : Epoch Times France]

Ariane Bilheran est philosophe, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie. Spécialisée dans l’étude de la psychopathologie du pouvoir, de la manipulation, de la perversion, de la paranoïa, du harcèlement et du totalitarisme, elle est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages et donne régulièrement des conférences en lien avec ces thématiques.

Ariane Bilheran est notamment l’auteur du livre « L’imposture des droits sexuels » dans lequel elle fait le bilan « des dérives déjà existantes en France, au travers de “l’éducation à la sexualité” » et décrypte les mécanismes pervers à l’œuvre dans le cadre de la transgression sexuelle des enfants et des adolescents.

Régis Brunod est pédiatre et pédopsychiatre, ancien chef de clinique à la faculté de médecine de Paris et ancien maître d’enseignement et de recherche à l’université de Lausanne. Au cours de sa carrière, il a été expert auprès des tribunaux dans le cadre d’affaires de pédocriminalité. Le Dr Brunod a écrit plusieurs ouvrages consacrés à la pédiatrie, dont « Préserver l’innocence des enfants » (éd. du Bien commun).

Lors de notre entretien, Ariane Bilheran et Régis Brunod ont notamment analysé les « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe », un document publié en 2010 à l’initiative de l’OMS qui vise à définir « un cadre de référence pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé, et les spécialistes ».

Présentés comme « un plaidoyer pour l’instauration d’une éducation sexuelle holistique qui donne aux enfants et aux jeunes, filles et garçons, une information objective, scientifiquement correcte, sur tous les aspects de la sexualité et qui, parallèlement, les aide à s’approprier les compétences nécessaires pour agir en fonction des connaissances acquises », les Standards pour l’éducation sexuelle en Europe proposent une série de recommandations sur les enseignements à dispenser aux enfants dès le plus jeune âge dans le cadre de l’éducation à la sexualité, notamment en milieu scolaire.

Pour ce faire, le document fournit une matrice structurée en 6 groupes d’âge (0-4 an ; 4-6 ans ; 6-9 ans ; 9-12 ans ; 12-15 ans ; 15 ans et +) et en 8 catégories thématiques (corps humain et développement ; fertilité et reproduction ; sexualité ; émotions ; relations et styles de vie ; sexualité, santé et bien-être ; sexualité et droits ; déterminants sociaux et culturels de la sexualité).

Pendant notre entretien, Ariane Bilheran et Régis Brunod ont aussi analysé la « Déclaration internationale des droits sexuels » publiée en 2009 par la Fédération internationale pour le planning familial (IPPF) — une ONG qui collabore avec l’OMS ou l’Unicef et qui figure parmi les références présentées dans les Standards pour l’éducation sexuelle en Europe.

Ils se sont aussi interrogés sur l’influence des travaux de l’Institut Kinsey sur les recommandations présentées par l’OMS en matière d’éducation à la sexualité ainsi que sur la séduction exercée par ces théories dans le cadre des politiques publiques menées dans les domaines de l’éducation et de la santé.

Standards pour l’éducation sexuelle en Europe :
https://www.sante-sexuelle.ch/assets/docs/Standards-OMS_fr.pdf

Déclaration des droits sexuels de l’IPPF :
https://www.ippf.org/sites/default/files/ippf_sexual_rights_declaration_french.pdf

  • 00:00 Introduction
  • 02:43 À qui s’adressent les Standards pour l’éducation sexuelle en Europe et la Déclaration internationale des droits sexuels ?
  • 14:32 Dans quelle mesure les travaux d’Alfred Kinsey ont-ils influencé les questions liées à l’éducation à la sexualité ?
  • 16:40 Quelle est la valeur scientifique des travaux sur lesquels l’OMS s’appuie dans le cadre des Standards pour l’éducation sexuelle ?
  • 25:19 Comment s’explique l’influence des théories de l’Institut Kinsey sur l’OMS et certains professionnels de santé ?
  • 35:26 Quelles sont les conséquences des enseignements recommandés pour les enfants ?
  • 41:50 L’immixtion de l’État dans l’éducation à la sexualité est-elle acceptable ?
  • 54:26 Les questions liées au genre et à l’identité sexuelle ont-elles leur place à l’école ? Les enfants disposent-ils des ressources nécessaires pour en appréhender les enjeux de manière libre et éclairée ?
  • 01:00:37 Quels sont les risques des enseignements liés à la théorie du genre pour les enfants ?
  • 01:03:11 Quelles conséquences pour les professionnels qui s’opposent aux recommandations de l’OMS en matière d’éducation sexuelle ?
  • 01:09:04 En quoi la promotion des droits sexuels participe-t-elle du phénomène totalitaire ?
  • 01:13:26 Conclusion



Apprendre du passé

[Source : wissenschafftplus.de numéro Juillet-Septembre 2023]

Par le Dr Stefan Lanka

Effet désastreux de la critique du VIH et du SIDA

Un analyste va au fond des choses, un critique dénonce un aspect. Une critique qui ne touche pas au fond d’une chose stabilise inévitablement le récit. La fonction de la critique est de stabiliser une construction et de détourner l’attention de l’essentiel. Ici : existe-t-il des virus qui rendent malade ? La peur et la violence de la politique épidémiologique sont-elles justifiées ou s’agit-il de terreur ?

Le SIDA, en tant que GRID (NdT : en anglais Gay Related Immune Deficiency — déficience immunitaire liée à l’homosexualité), n’était à l’origine conçu uniquement que pour les hommes homosexuels, afin d’endiguer une invention unique dans l’histoire de l’humanité : La prostitution gratuite d’hommes pour les hommes, accessible au public. À partir d’un symptôme, en partie des taches devenant noires en raison de l’altération des tissus du derme, on a construit une faiblesse immunitaire prétendument virale et mortelle. La cause réelle des taches était d’une part toxique (drogues aspirées par voie nasale stimulantes sexuellement ; abus d’antibiotiques) et des chocs conflictuels (ici des conflits liés à la souillure).

Lorsque dans les années 70 ceux de la haute société qui pratiquaient le sexe en groupe a appris qu’un virus se propageait chez les homosexuels et qu’il avait muté d’une forme inoffensive à une forme mortelle au cours des dix dernières années, ils ont été pris de panique. Avec des demandes et des souhaits de dépistage, les hétérosexuels pratiquant le sexe en groupe ont submergé les services de santé non préparés (à ces demandes — NdT). Les autorités ont été contraintes de rebaptiser GRID en SIDA. Dans la phase initiale du GRID et lors du changement de nom en SIDA, les contradictions étaient si grandes que même l’homme le plus important de la science, John Maddox, éditeur de la revue spécialisée de premier plan Nature, a déclaré que c’était une preuve de Dieu que leur stupide SIDA n’ait pas explosé à la figure des Américains, c’est-à-dire qu’il ait été démasqué.

[Voir aussi :
Commentaires sur le VIH de Montagnier
Vous aviez raison, Président Thabo Mbeki
Le SIDA et la Renaissance de l’Hypothèse de Duesberg
Le SIDA depuis 1984 : Aucune preuve d’une nouvelle épidémie virale – même pas en Afrique
Fauci et la grande arnaque du SIDA
Le mythe de la contagion virale — Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies
et autres articles du dossier Vaccins et virus]

De nombreuses personnes se posaient de nombreuses questions sur le virus, mais la critique du SIDA a sorti le fer chaud du feu et a fait monter la peur à l’infini. Ils affirmaient que le virus, le VIH, existait et que les méthodes de dépistage fonctionnaient. Le virus serait plus inoffensif qu’on ne le prétendait et difficilement transmissible, raison pour laquelle une personne testée positive devait consommer beaucoup de drogues ou avait de nombreuses relations sexuelles. Cela ruinerait son prétendu système immunitaire et déclencherait sa mort lente. Comme pour le Covid, les critiques du SIDA ont trouvé un écho dans le public et ont détourné l’attention du cœur du problème, à savoir le virus. Tous ces critiques sont issus de l’establishment et ne sautent pas par-dessus leur ombre. (NdT : l’expression allemande « Sauter par-dessus son ombre » signifie que l’on fait quelque chose alors que cela va à l’encontre de ses propres convictions ou de son caractère)

La phrase importante : le SIDA a été le premier exercice global d’obéissance, le Covid le second. La terreur de la peur du virus a été perfectionnée et peut être utilisée à tout moment. Les critiques ne sont pas seulement un soutien important de la terreur, ils augmentent la peur.

Conseil : S’il vous plaît, approfondissez vos connaissances, transmettez-les et empêchez ainsi la troisième guerre mondiale des épidémies. Le meilleur outil pour cela est notre magazine WissenschafftPlus (depuis 2003 !).

Effet catastrophique des détracteurs de la vaccination

En 1995, nous avons présenté pour la première fois la question de la preuve virale du VIH aux autorités sanitaires fédérales. La réponse a été honnête : il existe un consensus de la science dominante sur l’existence de ce virus. Des preuves écrites ne sont pas nécessaires. Les détracteurs du VIH/SIDA ont détourné l’attention du point central et ont consolidé l’affirmation d’une immunodéficience mortelle et transmissible. Nous avons étendu la question des preuves à tous les virus pathogènes. Les citoyens critiques envers les vaccins demandaient à leurs autorités sanitaires des preuves de l’existence des virus contre lesquels ils devraient faire vacciner leurs enfants. Les réponses : il n’y a pas de preuves concrètes. En Autriche, la pression sur les politiques a été telle que le Land de Haute-Autriche a organisé le 23 octobre 2001 le légendaire congrès pour et contre la vaccination.

Un grand infectiologue y a révélé la fonction des critiques de la vaccination. Il a remercié les critiques de la vaccination pour leur action, car une critique superficielle lui permet de vendre chaque année davantage de vaccins : Les critiques des vaccins attireraient l’attention sur les lacunes de l’argumentation, qui seraient ensuite comblées. Gratuit et meilleur que tous les stratèges en marketing !

À retenir : celui qui ne touche pas le point (NdT : le point essentiel, fondamental…) ou qui ne veut pas le toucher devient l’ami de celui qui est critiqué. Les critiques de la vaccination sont-ils naïfs ou rusés ?

Conseil : Apprenez à connaître la biologie réelle. Il est prouvé qu’il ne peut pas y avoir de virus pathogènes dans la nature ! Faites passer le message, afin que la dictature mondiale permanente de l’infection, entrée en vigueur aujourd’hui, soit démocratiquement balayée.

Traduction Jean Bitterlin 18.11.2023




Le Cancer revisité

[Source : wissenschafftplus.de numéro Juillet-Septembre 2023]

[Traduction : Jean Bitterlin]

Par le Dr Stefan Lanka

Diagnostic du cancer et peur

Diagnostic de cancer et anxiété, veuillez résoudre les deux

La peur primitive de son propre corps, qui sommeille inconsciemment chez l’être humain depuis des siècles et qui s’est développée au fil de l’histoire, est particulièrement forte lors des diagnostics de cancer. À cause de ces diagnostics, les gens croient que le mal qui sommeille dans leur corps s’est réveillé et qu’il est devenu plus fort que ce qui est sain.

Le cancer apparaît comme une confirmation de la prophétie. Les traitements mortels sont acceptés. La souffrance et la mort qui en résultent sont la preuve finale. Rien n’est remis en question. Les personnes concernées, les familles, l’entourage, désormais la majorité de la population, s’identifient à leurs bourreaux. Le syndrome de Stockholm. C’est la raison pour laquelle la dictature des partis fonctionne. [Dans l’esprit des gens] Seul l’État peut lutter contre le cancer et les épidémies. Autrefois, on gouvernait avec une violence ouverte, aujourd’hui avec une violence cachée. Ce faisant, la majorité effrayée à mort, aujourd’hui 70 % (de la population — NDT), ne veut pas voir, par gratitude pour ses soi-disant protecteurs, que nous sommes gouvernés via le lobbying = corruption par des personnes qui n’ont jamais été élues.

Revenons à la biologie : dans le cas des diagnostics de cancer, contrairement aux allégations d’épidémie, il faut ajouter que la personne concernée se sent toute seule, totalement isolée et « exposée ». Cela va toujours « aux reins », c’est souvent la seule cause de décès. Si le rein se « ferme », le taux de filtration est augmenté pour retenir l’eau, l’élixir de vie central. Les symptômes et les douleurs peuvent ainsi augmenter jusqu’à devenir insupportables. La mort survient alors sous l’effet de la drogue légale.

À retenir : apprenez à connaître la biologie réelle avant de vous faire piéger par des diagnostics mortels.

Conseil : les symptômes qualifiés de cancer ont un sens biologique comme tous les autres symptômes. Ils peuvent nécessiter un traitement et devenir dangereux si les situations de choc persistantes sous-jacentes (« conflits biologiques ») persistent pendant de longs mois, années et avec une grande intensité. Il faut, comme pour tous les symptômes, que la phase « conflictuelle » soit courte, que le conflit sous-jacent soit résolu. La guérison qui s’amorce alors en 0,5 à 12 heures doit être accompagnée de manière judicieuse, avec des mesures appropriées, des médicaments, des analgésiques, afin de ne pas stopper ou chroniciser la guérison.

Cancer et métastases —Un deuxième diagnostic fatal

Après un premier diagnostic « Cancer », de plus en plus de personnes remettent en question les diagnostics et les propositions de traitement. Après le deuxième diagnostic, c’est-à-dire l’affirmation que le cancer s’est propagé, presque tous abandonnent. Pourquoi ? Le deuxième diagnostic est perçu comme la preuve que le premier diagnostic, le pronostic et les recommandations thérapeutiques étaient corrects : Le mal est devenu super-méchant et s’est mis à pérégriner.

Le premier diagnostic provoque souvent d’autres « conflits biologiques ». Grâce aux examens les changements physiques qui en résultent deviennent visibles. Celui qui est « frappé » par ce diagnostic, par exemple parce qu’il pense qu’il ne peut plus se nourrir, a une croissance dans le foie. En cas de peur de la mort, les poumons réagissent. En cas d’effondrement de l’estime de soi, ce sont les os. En cas d’effondrement de l’estime de soi qui touche la personnalité, ce sont les vertèbres lombaires. Etc., pp.

Comme toutes les modifications du corps s’accompagnent toujours de signaux spécifiques aux endroits correspondants dans le cerveau, celui qui sait reconnaît que, où et pourquoi il y a une croissance ou une dégradation accrue dans le corps. Le médecin conventionnel est contraint, par sa vision purement matérielle, d’interpréter ces signaux dans le cerveau comme des métastases. Les métastases n’ont jamais été détectées. Elles sont les virus des oncologues. Cette calamité, sous sa forme actuelle, a commencé en 1858.

À retenir : la connaissance est le plus grand guérisseur, l’ignorance est la cause de tous les problèmes (sagesse de l’Inde ancienne).

Conseil : en plus de la biologie réelle, intériorisez notre histoire. Vous trouverez ainsi une sécurité supplémentaire, car vous comprendrez d’où viennent et se sont développées les idées de malignité dans le corps. Depuis 2003, j’en parle avec beaucoup d’autres dans le magazine WissenschafftPlus.


La mort de Dirk Hamer

En raison de l’actualité :
Le roi qui n’en a jamais été un.
La mort de Dirk Hamer sur Netflix. Une prise de conscience résultante pour la bénédiction de tous les êtres humains.

Netflix présente un documentaire sur les raisons de la mort de Dirk Hamer. Il a été touché par une balle tirée par le prince héritier d’Italie et a succombé plus tard à ses blessures. La balle était destinée à quelqu’un d’autre ou devait dissuader ou punir ce dernier et son groupe de voyage en bateau à moteur. Des membres du groupe de touristes avaient auparavant insulté gravement le prince héritier et sa famille dans un restaurant de luxe, ce qui n’apparaît pas dans ce documentaire, et ils avaient volé sa chaloupe et ne l’avaient pas ramenée.

Sur le plan pénal, le prince héritier, qui faisait entre autres le commerce d’armes de guerre lourdes, n’a pas été sanctionné, contrairement à tous les faits et à la loi. Il a cependant admis plus tard, ce qui a été documenté par un enregistrement vidéo, avoir atteint Dirk Hamer avec une balle de son fusil. Suite à la mort de son fils Dirk, son père, le génie exceptionnel et médecin Dr Ryke Geerd Hamer, a développé un cancer des testicules. Il a reconnu le « cancer » comme une réaction « psychosomatique » au « choc conflictuel biologique » de la mort de son fils.

Au moyen de la technique du scanner cérébral CT (NdT : CT pour tomographie assistée par ordinateur), le Dr Hamer a pu prouver que toutes les « maladies », à l’exception des carences et de l’intoxication, et notamment les modifications psychiques, ne sont pas malignes ou défectueuses, mais qu’il s’agit de programmes biologiques spéciaux judicieux, en abrégé SBS (NdT : SBS pour Sinnvolle Biologische Sonderprogramme). Ces SBS aident la personne concernée à survivre dans une situation existentielle et s’inversent lorsque les conflits biologiques ou les traumatismes sont effectivement résolus ou transformés mentalement en quelque chose de neutre ou de positif.

La quintessence : dans la biologie réelle, le mal, « l’incurable » et les porteurs de défauts matériels comme les virus n’existent pas. La biologie réagit toujours de manière sensée, toujours en symbiose, toujours en se tournant vers la préservation et le développement = l’amour. Plus encore : si je connais ma biologie, je me comprends, je comprends l’autre et je ne porterai plus de jugement. C’est une condition préalable au revirement et au pardon, à la capacité de paix de l’être humain. C’est ce que Dirk Hamer nous a offert à tous. Par sa souffrance, sa mort et par son père. Deux pour tous. Trois, car un grand merci et un grand respect reviennent à la sœur de Dirk, Birgit Hamer, qui a obtenu la justice avec un engagement total et qui diffuse avec ce documentaire la connaissance essentielle de son père, grâce à laquelle beaucoup de choses peuvent être déduites d’elles-mêmes.

À retenir : les connaissances libérées par la mort de Dirk permettent la rédemption du mal dans le domaine de la médecine et au-delà.

Conseil : Offrez-vous la joie de vivre et la confiance en comprenant et en dissipant les peurs injustifiées. Pour cela, recherchez sur Internet les détails du système de connaissance du Dr Ryke Geerd Hamer, avant que le complexe numérique-financier n’entrave ou n’empêche encore plus, par le biais de « l’IA », la découverte de ces connaissances.

Foi et santé
Comment cela fonctionne-t-il ?

Du point de vue de la biologie réelle, l’influence positive de la foi sur la santé est bio-logique. Si JE me sens désiré, intégré dans l’information et l’énergie, libre, avec des tâches à accomplir dans la vie, je peux plus rapidement résoudre de fait des expériences menaçantes pour mon existence (= conflits biologiques), les transformer mentalement vers le bas ou les dissoudre que quelqu’un qui se sent comme un assemblage de molécules créé par hasard. La phase conflictuelle se raccourcit, l’intensité du vécu diminue et, par conséquent, la durée et le degré de plainte de la phase de rétablissement (« maladie »).

Cela peut aller au point que, par exemple, les brûlures, les marches sur les braises, les effets des radiations, etc. ne laissent aucune trace. Dans le tableau de la « biologie réelle » du Dr Ryke Geerd Hamer, on voit toutes les zones du corps et des organes listées, dans quel type de « conflits biologiques » elles réagissent et de quelle manière. Comme non seulement il ne suffit pas d’un événement, mais d’un mot, pour lancer un « programme », c’est-à-dire des changements et des symptômes significatifs, il est prouvé :

Il existe dans chaque partie du corps une intelligence qui comprend les mots et le contexte et qui a la capacité d’augmenter ou de diminuer des structures et des fonctions matérielles très complexes : pour permettre à l’homme de survivre même dans des situations extrêmes. Cet ensemble de potentialités informationnelles, énergétiques et matérielles est l’esprit actif. Cet esprit est-il aussi devenu notre « chair » ?

À retenir : le corps est le traducteur de l’âme dans le visible. Christian Morgenstern

Conseil : « Croire et faire confiance » est la formule la plus courte qui soit efficace. Elle est signée Bruno Gröning.

[Voir aussi :
Une autre vision du cancer
et
La Nouvelle Biologie]




ARNm et dommages causés par les vaccins

[Source : wissenschafftplus.de numéro Juillet-Septembre 2023]

Par le Dr Stefan Lanka

Blessures vaccinales et hystérie ARNm : Origine, fonction et effet

Origine : lorsque les virologues ont inventé l’idée des virus Corona, ils ont intégré une protéine, qu’ils avaient trouvée dans leurs cultures cellulaires, dans le modèle de virus sous forme de protéines spike. Cette protéine, la syncytine, s’est avérée plus tard être typiquement humaine, ce que les virologues comme les critiques passent sous silence. Comme cette protéine est toujours détectée lors de « prétendues lésions par ARNm », les critiques affirment qu’il s’agit de la protéine spike des virus Corona. S’ils avaient effectué des expériences de contrôle sur des « tissus sains », ils auraient trouvé de la même manière cette protéine ou son acide nucléique partout.

Fonction : la superstition incendiaire des virus est stabilisée. Le véritable danger toxique que représentent ces vaccins est supprimé. Pendant la terreur de la grippe porcine, la présence et la dangerosité des nanoparticules dans les vaccins ont pu être abordées publiquement. Suite à cela, 93 % de la population a refusé le vaccin et la terreur a pris fin du jour au lendemain.

Effet : Celui qui prétend que l’ARNm peut pénétrer dans le corps, directement par la vaccination ou indirectement par les personnes vaccinées, y déclencher une production de protéines et des réactions auto-immunes et excréter de prétendues protéines spike, augmente la terreur de la peur du Corona à l’infini. Ceux qui sont touchés par cette peur et qui subissent ainsi des chocs conflictuels de longue durée développeront des symptômes « psychosomatiques ». De légers à graves, voire mortels, en fonction des programmes déclenchés, de leur durée et de l’apparition ou non de complications. Mot-clé : rein.

Remarque : si l’on ne remet pas tout en question, on peut aussi devenir, sans le vouloir, le meilleur ami de la terreur de la peur.

Conseil : Ne faites pas confiance à un critique qui ne connaît pas la biologie réelle.

Ce sont les nanoparticules ! L’ARNm dans les vaccins ARNm ne provoque pas de blessures vaccinales

Les personnes qui ont développé des problèmes de santé après avoir été vaccinées par le vaccin Corona pensent que ces problèmes, voire la mort, ont été causés par l’ARNm contenu dans les vaccins. Ce n’est pas vrai ! Si les lésions sont causées par des thromboses, les nanoparticules contenues dans les vaccins en sont responsables.

Tous les autres symptômes, surtout les symptômes classiques de la médecine, comme la myocardite et d’autres modifications spécifiques des organes, sont causés par la « psychosomatique » de la terreur corona prolongée. Ces symptômes se développent après un certain temps, lorsque les chocs conflictuels déclenchés par la terreur anxieuse sont dissous. Cette résolution a lieu chez toutes les victimes de choc conflictuel lorsque celles-ci se sentent à nouveau en sécurité grâce à la vaccination, lorsque la terreur s’atténue ou disparaît. L’ARNm dans les vaccins est décomposé de manière fiable par les nanoparticules agressives contenues dans les vaccins, dès que ceux-ci sont décongelés ou même pas congelés. L’ARNm dans les vaccins Corona ne peut donc, pour cette raison, causer de dommages.

Remarque : comme il n’y a pas de virus et qu’il ne peut pas exister de virus si l’on connaît la biologie réelle, il n’y a pas d’ARNm d’une protéine spike qui pourrait causer des dommages.

Conseil : n’ayez pas peur de l’ingénierie génétique ! Elle ne fonctionne pas et tous les types de molécules d’ARNm injectées dans le corps sont dégradés en quelques millisecondes.

« Les vaccins sont une tentative enfantine de faire face à la maladie ». Qui a dit cela et pourquoi ?

Cette déclaration a été faite par le professeur Heinrich Stemberger, le plus grand infectiologue d’Autriche, lors de la conférence sur la vaccination du 23 octobre 2001 à Linz. Un contrat avait été conclu au préalable avec les organisateurs, qui stipulait que le professeur Stemberger devait projeter à l’écran au moins une publication scientifique sur l’existence d’un virus pathogène et en expliquer les preuves.

Le professeur Stemberger a déclaré le 23 octobre 2001 qu’il n’était pas nécessaire de disposer de preuves scientifiques concrètes pour démontrer l’existence d’un virus. La preuve résulterait de dizaines de milliers d’observations et il faudrait avoir fait des études de médecine pour comprendre et avoir son mot à dire. Après que le professeur Stemberger ait été confronté aux règles contraignantes du travail scientifique, qui stipulent clairement que toutes les affirmations scientifiques doivent être clairement prouvées et publiées, son aveu est venu :

« Je l’admets, les vaccins sont une tentative enfantine de faire face à la maladie — nous n’avons tout simplement rien de mieux ». Pourquoi le professeur Stemberger a-t-il dit, dans cette situation exceptionnelle, la vérité sur la vaccination, qui va au-delà de la question de l’existence des virus ? Parce qu’il sait qu’il n’existe aucune preuve de l’existence des virus ET que la vaccination ne peut pas protéger de la maladie. La « science » définit en effet que la vaccination ne produit qu’une soi-disant protection immunitaire, mais que celle-ci ne protège pas contre les maladies.

Remarque : le résumé le plus court de la vaccination : en dehors des dépenses — plus les dommages dus à la vaccination et à la panique — rien n’a été fait.

Conseil : pour les débutants en matière de vaccination, ce livre : « La vaccination présentée simplement et de manière compréhensible » (en allemand « Impfen-einfach und verständlich dargestellt » (voir p. 59). Pour les plus avancés, les articles de notre magazine W+ depuis 2003.

[Traduction Jean Bitterlin 02.11.2023]




Essence et motivation de la recherche de nouvelles connaissances

[Source : wissenschafftplus.de numéro Juillet-Septembre 2023]

[Traduction : Jean Bitterlin]

Par le Dr Stefan Lanka

Mes contributions sur le canal Telegram LankaVision, âme de la science, reproduites ici dans le magazine W+, complétées et poursuivies en exclusivité, servent à maintenir, approfondir et retrouver la paix. La paix entre les individus, les grands groupes et ce que nous appelons la Nature et la Création. La science est au service des hommes, donc de la paix et de la vie. La biologie nous en donne l’exemple. Sous tous ses aspects. Elle montre tout. Comment la paix et la vie sont possibles. Avec amour. Le dévouement inconditionnel et la résolution pacifique de tous les défis à relever.

En biologie, la violence n’est utilisée qu’à court terme pour préserver sa propre espèce, lorsque les ressources se raréfient de manière inattendue et qu’une autre solution, symbiotique, n’est pas possible. En tant qu’êtres humains et humanité, nous sommes en mesure d’éviter les pénuries, de sorte que chacun peut être sûr de la solidarité de tous les autres s’il devait lui-même se trouver un jour dans le besoin. Je ne peux aller bien que si tout le monde va bien. Il faut atteindre ce point Oméga1. L’activité scientifique est couronnée de succès lorsqu’elle a ce point pour objectif et pour défi.

Comme nous faisons partie intégrante de la vie, nous n’avons pas de vue d’ensemble. Nous sommes bien avisés de toujours considérer les réponses trouvées comme les secondes meilleures, qui seront complétées ou remplacées par de meilleures. Nous devons donc toujours améliorer nos questions et toujours remettre en question nos résultats et nos découvertes. Croire ou affirmer que l’on a trouvé la vérité est dangereux. Toutes les théories scientifiques de l’histoire de l’humanité sur la vie et la « maladie »2 se sont révélées fausses ou ont été tellement modifiées qu’elles n’ont plus rien de commun avec les idées initiales.

Bien sûr, il existe des certitudes éternelles de grands maîtres, de poètes doués, de fondateurs de religions, de philosophes, de sociologues, de médecins, de biologistes et de scientifiques. Nous serions bien avisés d’accepter et d’assimiler leurs connaissances. Chaque roue ne demande pas à être réinventée. C’est pourquoi vous trouverez toujours de telles certitudes aux endroits des textes courts où elles approfondissent ce qui a été écrit, afin de donner plus de contenu et d’espace aux pensées et sentiments respectifs.

Notre science « institutionnalisée » actuelle a du mal à gérer les connaissances qui peuvent être qualifiées de « spirituelles », car « elle » n’admet comme réelles que la matière tangible et les interactions matérielles. Toutes les autres observations, possibilités de réflexion et connaissances qui dépassent les modèles d’explication matériels de la « science » institutionnalisée sont rejetées3. Permettez-moi d’illustrer mon propos : La science enseignée dans les institutions publiques se considère comme la gardienne du seul véritable « système noir et blanc ». Ici, sous un contrôle strict (par exemple par le biais de la « Révision par les pairs »), on ne peut débattre des nuances de gris que si les règles du noir/blanc sont respectées. Le seul fait d’accepter des couleurs est déjà la preuve d’une hostilité absolue à la science. C’est ainsi que « la science » s’est créé une caverne en forme d’impasse, que Platon a décrite avec justesse.

Une impasse dangereuse pour la vie

Quelle leçon en tirons-nous ? Parler de couleurs à un dogmatique du noir et blanc n’a de sens que si celui-ci souhaite sortir de lui-même de sa grotte (de son enfer ?) en noir et blanc et n’est pas entraîné de force dans le monde des couleurs du jour. Cela s’applique aussi tout particulièrement aux scientifiques qui se heurtent à des contradictions, mais qui restent strictement dans le système noir et blanc avec leurs critiques. Ce qui m’a fait le plus mal ici, c’est de constater que dans le cadre de « l’information » sur le VIH/SIDA, la vaccination et la maladie Corona, les scientifiques qui se montrent critiques constituent un obstacle majeur au progrès. Les critiques qui, comme les personnes critiquées, ne remettent jamais en question leur propre système de référence, ne font que remarquer les contradictions, ne les résolvent pas, mais augmentent indéfiniment la peur avec la même logique obsessionnelle4.

Le génial penseur, historien et sociologue Eugen Rosenstock-Huessy a identifié et publié il y a cent ans un mécanisme très simple expliquant pourquoi la science établie, c’est-à-dire institutionnalisée, devient AUTOMATIQUEMENT et inévitablement une pseudo-science :

« Les savants sont des gens compétents et donc tout à fait incapables d’aimer le renversement de leur vertu. Ce sont des fonctionnaires de la science, et ils s’opposent toujours à l’amateur. Mais comme la science fait officiellement partie de la recherche, tout comme le Saint-Esprit fait partie de l’Église, il existe une masse de pseudo-recherches qui rivalisent avec le progrès de la recherche libre ; et seule la première est consciencieusement soutenue par les instances et les fondations officielles, car elle seule semble digne d’être soutenue par le fonctionnaire professionnel de la science. Cette fausse recherche agit selon le principe : “Lave-moi la peau, mais ne me mouille pas”. Elle étudie le cancer selon les idées dépassées de Pasteur, comme s’il s’agissait de la rage ».5

Il y a cent ans, il était donc déjà clair que les théories sur l’infection et le cancer étaient fausses. Comment se fait-il que l’on continue aujourd’hui encore à pratiquer la chimiothérapie avec des dérivés de gaz toxiques et à effrayer les gens à mort avec tous les diagnostics vaudous d’infection et de cancer impossibles ? Comme nous l’avons déjà dit, il y aura à l’avenir de meilleures explications que celles qui suivent, mais un fait traverse les millénaires : « Celui qui fait peur a le pouvoir »6. Dans notre histoire occidentale, ce sont les églises qui ont transformé les certitudes de la foi en terreur de la peur, afin de « convertir » tous les hommes, d’étendre et de maintenir leur pouvoir. Georg Büchner a reconnu que la soi-disant Révolution française avait été mise en scène par « l’aristocratie de l’argent » afin de détrôner l’ancienne noblesse et l’Église7. C’est là que les moyens de faire peur ont changé, passant de théologiques à séculiers. Charles Wright Mills a publié en 1956 un livre sur la manière dont les super-riches Américains, qui n’ont jamais été limités par la noblesse et l’Église, sont devenus l’élite du pouvoir agissant à l’échelle mondiale, livre qui est paru en allemand en 2019 sous le titre « Die Machtelite »8. (NdT : « Macht » = pouvoir)

Dans ce livre, nous découvrons qu’avec la « Seconde Guerre mondiale », l’industrie de l’armement est devenue l’industrie de loin la plus importante, qui a également été construite de manière à pouvoir produire des biens civils. Comme il est également vrai que « qui a beaucoup d’argent a beaucoup de pouvoir », il est compréhensible, grâce à C.W. Mills, que l’armée se soit subordonnée depuis 1945 à l’ensemble de la recherche fondamentale, celle-ci étant payée par le gigantesque budget militaire. Ce fait permet de comprendre à qui servent les théories sur l’infection, l’immunité, la génétique et le cancer, réfutées depuis longtemps : À la création de la peur laïque pour le maintien au pouvoir par le désormais « complexe militaro-industriel ».

Autrefois, les gens payaient volontiers les indulgences pour se racheter de leurs péchés et éloigner de leur corps le diable qui les guettait partout. Aujourd’hui, nous payons avec grand plaisir des impôts toujours plus élevés, car la recherche et le traitement des prétendus dangers mortels de notre biologie coûtent de plus en plus cher. Et nous dénudons nos bébés pour qu’ils ne soient pas piqués, mais qu’on implante dans leur corps, par une aiguille creuse, un cocktail agressif de poisons qui, s’il était injecté dans la veine, serait instantanément mortel. Cet acte de vaccination est, selon moi, la forme laïque du baptême dans la secte la plus violente et la plus importante de la planète.

Bien sûr, tous les injecteurs de poison n’en sont pas conscients, car il existe effectivement des personnes naïves, mais attention, il y en a aussi qui se font passer pour des naïfs. Mais ceux qui prétendent qu’il existe ou qu’il a existé une preuve scientifique, même pour un tout petit détail, dans tout le domaine des « théories de l’infection, de l’immunité, de la génétique et du cancer », mentent. Plus encore, la science est liée aux lois de la pensée et de la logique, et il en résulte automatiquement les règles strictes du travail et de l’action scientifiques : à savoir se remettre constamment en question, remettre en question le système de pensée de ses idées, c’est-à-dire chercher soi-même les contradictions. Celui qui fait cela constate que tout le château de cartes des « théories de l’infection, de l’immunité, de la génétique et du cancer » s’effondre instantanément, car la biologie réelle est différente. La biologie est toujours symbiotique, en elle-même et avec son environnement.

Mais telle une grenouille dans une eau de plus en plus chaude, notre culture européenne tant évoquée s’est habituée à être cuite à point par les églises, la médecine et les pseudo-sciences et vend cette attitude, ainsi que la logique forcée du matérialisme du bien et du mal9, comme un prétendu progrès aux pays en voie de développement. Ces pays du tiers-monde ont été envahis par l’Europe il y a 500 ans, alors qu’ils avaient le même niveau artisanal, culturel et économique que nous, afin de les tenir à l’écart du développement et de les exploiter jusqu’à aujourd’hui. Nous devons également assumer ces faits avec responsabilité, c’est-à-dire utiliser notre prospérité de manière « globale et durable » et la partager si nous voulons jouir de la prospérité et avoir ainsi la liberté de prendre soin de notre santé. Donner d’abord, recevoir ensuite. C’est l’un des principes de la biologie. En résumé : « Celui qui craint la contradiction n’entend pas l’oracle », selon le théologien Paul Schwarzenau. Cela vaut pour tous les domaines.

L’environnement efficace de la science

Avec ces explications, vous êtes préparés à d’autres faits décisifs, justement dans le prétendu calme et le léchage des plaies de l’après-Corona. Car après « Corona », c’est avant la prochaine folie. Conformément à notre système monétaire, qui provoque AUTOMATIQUEMENT l’obligation de rendement et donc l’éternelle obligation d’exagération et donc une cupidité insatiable, le « Corona reloaded » (NdT : reloaded signifie rechargé) à venir sera automatiquement plus violent, sans qu’un homme ou un groupe de criminels le planifie concrètement. Notre longue tradition de la politique de la peur, avec la peur des épidémies10, couplée à l’obligation de rendement de notre système monétaire, a jusqu’à présent engendré toutes les épidémies. Pas de plandémie, mais le Dr Oetker : on prend toujours n’importe quel symptôme, on affirme une nouvelle maladie, on invente un nom terrifiant et les « peuples reconnaissants que la science finance abondamment » (Eugen Rosenstock-Huessy) avalent et se font injecter et implanter avec reconnaissance tout ce qui est proposé. À l’Ouest, rien de nouveau (NdT : titre du magnifique livre d’Erich Maria Remarque sur la 1re guerre mondiale).

Les scientifiques impliqués sont dépassés par la dynamique propre du développement, par les fantômes qu’ils ont appelés et tentent d’éviter des fleurs de marais plus ou moins mortelles de la folie. Ainsi, la grippe porcine a été annulée du jour au lendemain lorsque le Drosten11 de l’époque de la grippe porcine a appelé à doubler la concentration de Tamiflu, le « tueur de virus de la grippe porcine », ce qui aurait eu pour effet de rendre cet épaississant sanguin massivement mortel et de provoquer un effondrement de l’ordre public pendant deux à cinq ans, conformément aux plans de pandémie. En 2009, notre culture occidentale s’est presque bombardée elle-même à l’âge de pierre avec une chimiothérapie présentée comme un antiviral. Nous n’avons pas besoin d’une bombe atomique pour cela. La dynamique de la peur, nos pseudo-sciences qui affirment tout pour l’argent et l’obligation de rendement suffisent à nous détruire tous.

Ce dont nous avons besoin pour nous libérer nous-mêmes de ces mécanismes, c’est de devenir des êtres humains à part entière et des citoyens qui se portent garants, plutôt que des électeurs de figurines en carton (NdT : de marionnettes) dans un théâtre qui prétend être une démocratie. Sylvio Gesell est, pour le domaine du système monétaire, des monnaies régionales, des femmes et des mères (sic !), l’un des précieux précurseurs, Rudolf Steiner, avec son « tripartisme social », est le garant d’une symbiose entre la vie spirituelle, la vie juridique et la vie économique, la nécessité de la démocratie directe s’explique d’elle-même et Ryke Geerd Hamer nous libère de la logique contraignante du Mal et nous offre l’une des conditions de la capacité de paix des hommes.

Dans le prochain article, je présenterai la biologie réelle, le système de connaissance du Dr Ryke Geerd Hamer. De courtes contributions sur des aspects de ce sujet sont disponibles en permanence sur mon canal LankaVision sur Telegram.

Traduction Jean Bitterlin 31.10.2023

Références

1 Pierre Teilhard de Chardin. Dans l’esprit : « L’humanité est encore loin du point Oméga pour se comprendre comme une famille sur une planète ».

2 Voir la contribution de LV sur Telegram à « kranke Krankheit dreifach irreführend » (maladie malade induisant triplement en erreur) du 15.3.2023 et dans W+ n° 2/2023, page 23.

3 « Sortir du piège de la pensée mécanique pour comprendre » (en allemand « Aus der mechanischen Denkfalle ins Verstehen » Livre de Stefan Lanka et Ursula Stoll. Praxis Neue Medizin Verlag, 2022.

4 Voir les contributions de LV sur Telegram concernant le SIDA et les critiques de la vaccination du 25 juin et du 1er juillet 2023 et dans ce numéro.

5 Eugen Rosenstock-Huessy. Sociologie (I), Die Übermacht der Räume (La surpuissance des espaces), Stuttgart 1956, p. 115

6 « Qui fait peur a le pouvoir. Apprendre du Corona » contribution LV du 9.3.2023 sur Telegram et à la page 11 de W+ n° 2/2023.

7 Livre de Simonetta Sanna : L’autre révolution. La mort de Danton de Georg Büchner et la recherche d’alternatives plus pacifiques. Editions Wilhelm Fink, 2010. Voir : www.literaturkritik.de/id/15216

8 L’élite du pouvoir. Charles Wright Mills. Westend (Editions), 2019.

9 Voir 3

10 La panique, c’est essentiel. Un nouveau regard sur les pandémies en Europe. Drs Gerd et Renate Reuther. Editions Engelsdorfer, 2023

11 S’il y a un homme qui voit clair dans la mise en scène des épidémies et a sciemment poussé Corona, ce ne peut être que le professeur Christian Drosten. Voir à ce sujet : Fehldeutung Virus II (Mauvaise interprétation du virus). Début et fin de la crise Corona. W+ n° 2/2020. Disponible gratuitement sur Internet à l’adresse : https://wissenschafftplus.de/uploads/article/wissenschafftplus-fehldeutungvirus-teil-2.pdf




L’illusion multimilliardaire du « VIH » révélée au grand jour

[Source : https://www.conservativewoman.co.uk/exposed-the-multi-billion-dollar-illusion-of-aids-and-hiv-part-one/]

Le journaliste anglais Neville Hodgkinson a été un témoin actif de la controverse du SIDA au début. Il nous rappelle les incohérences du narratif officiel et il est toujours bon de bien se les mettre en tête. Cet article a été regroupé en une seule pièce alors qu’au départ il a été publié en 7 parties.

Je suis persuadé que le SIDA est le talon d’Achille de la fausse pandémie du Covid. Il n’y a jamais eu d’épidémie, le « virus » n’a jamais été isolé (ni purifié) et il n’y a jamais eu de vaccin (et pour cause !). Et les décès attribués au SIDA sont pour l’essentiel dus à l’usage des drogues et aux médicaments toxiques prescrits bien souvent suite à un test séropositif qui n’avait aucune valeur. En dehors des fabricants des médicaments toxiques, des associations anti-SIDA (sponsorisées par les fabricants et par l’argent du contribuable), de l’establishment médical qui ne peut avouer s’être trompé, des médias qui ne peuvent avouer qu’ils ont participé au cirque et qui continuent à produire des programmes de « bienfaisance » (genre Sidaction), des « responsables » politiques complices… tout le monde se fiche éperdument du SIDA. Et le cirque Covid est en tous points identique au cirque SIDA ; abattre l’un entraînera nécessairement l’autre dans sa chute.

Alors que Neville Hodgkinson, qui est sans doute un excellent journaliste médical, a compris qu’il n’y a pas de VIH et que tout le narratif SIDA était (et est) faux, alors qu’il dénonce les mesures Covid et la dictature sanitaire qui est en train de se mettre en place voilà qu’il affirme dans son article que le virus SARS-CoV-2 a été fabriqué dans un laboratoire chinois. Il est tellement simple de comprendre que pour manipuler un « virus », ce que les salauds auxquels nous avons affaire (salauds aidés aussi par les idiots utiles) appellent « le gain de fonction », il faut tout d’abord isoler le « virus » ce que personne n’a jamais réussi à faire. Je ne comprends donc pas l’attitude de Neville Hodgkinson.

Cet article néanmoins très intéressant comporte donc des affirmations de l’auteur avec lesquelles je ne suis pas du tout d’accord et que j’ai coloriées en rouge [surlignés en jaune]. J’ai rajouté également ça et là quelques remarques personnelles.

Tant que l’hypothèse virale subsistera, l’Humanité sera toujours à la merci des « virologues » qui décriront les risques terribles qu’ils auront imaginés et ils dicteront aux responsables politiques les mesures exceptionnelles auxquelles l’Humanité devra se soumettre pour être « sauvée ». Je suis sûr que le camp d’en face ne s’attendait pas à un tel succès avec le Covid-19, mais surfant sur ce succès, il cherche à enfoncer le clou le plus vite possible. Les prochaines années (ou mois) seront sans doute décisifs.

À nous de nous mobiliser en attaquant cette hypothèse virale qui ne repose sur aucune science digne de ce nom (petit rappel : Christine Massey, une militante canadienne, a demandé à des centaines d’organismes de santé publique de lui fournir une étude montrant l’isolation — ou purification — du virus SARS-CoV-2 ou de tout autre virus — et tous ces organismes, dont le CDC américain, ont répondu qu’ils ne possédaient pas une telle étude). Et pour ce faire (nous mobiliser et convaincre autour de nous), il nous faut « travailler » le sujet en prenant le temps de lire l’article de la pièce jointe.

Jean Bitterlin

[Voir :
Commentaires sur le VIH de Montagnier
et Vous aviez raison, Président Thabo Mbeki]


Par Neville Hodgkinson 3 juillet 2023

Les lecteurs de TCW connaissent les reportages critiques de Neville Hodgkinson sur la « crise Covid » depuis décembre 2020, notamment ses alertes éclairées, fondées sur des données scientifiques, au sujet du déploiement massif des « vaccins », si absents de la couverture médiatique générale. Ce qu’ils savent peut-être moins, c’est la tempête internationale que cet ancien correspondant médical et scientifique du Sunday Times a provoquée dans les années 1990 en rapportant une contestation scientifique de la théorie « VIH » du SIDA, qui préfigure la réponse hostile aux critiques scientifiques de la Covid aujourd’hui. Dans cette série, écrite exclusivement pour TCW, il détaille les résultats qui constituent la substance de son livre récemment mis à jour et élargi sur la controverse, « How HIV/Aids Set the Stage for the Covid Crisis » (Comment le VIH/SIDA a ouvert la voie à la crise de la Covid). Ce livre est disponible ici.

Trois ans après le début de la crise du Covid, nombreux sont ceux qui ont pris conscience des conseils désastreux sur lesquels tant de gouvernements ont agi aveuglément. Fausses prédictions de propagation, propagande alarmiste, enfermements préjudiciables aux jeunes et aux personnes âgées, suppression de traitements bon marché au profit d’un vaccin expérimental dangereux… une grande partie de la « science » s’est révélée être de la fiction, extrêmement profitable pour quelques-uns, mais nuisible pour des milliards de personnes.

Ces échecs ont remis en lumière les affirmations selon lesquelles le syndrome connu sous le nom de VIH/SIDA était — et est toujours — malmené et exploité de la même manière par les mondes de la science médicale, de la santé publique et des grandes sociétés pharmaceutiques. Robert Kennedy Jr documente cela en détail dans son best-seller de 2021 The Real Anthony Fauci : Bill Gates, Big Pharma, and the Global War on Democracy and Public Health (Le véritable Anthony Fauci : Bill Gates, Big Pharma et la guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique). [NDT Si Robert Kennedy Jr est également dans l’hypothèse virale, son livre mérite néanmoins d’être lu]

Ce que peu de gens savent en revanche, c’est que depuis près de 40 ans, un petit groupe de scientifiques a déconstruit presque tous les aspects de la théorie selon laquelle le SIDA est causé par un virus mortel, sexuellement transmissible, connu sous le nom de VIH. Leur critique va au-delà de la remise en cause du VIH comme cause du SIDA. Ils affirment que l’existence du « VIH » n’a jamais été prouvée. Et si vous n’avez probablement jamais entendu parler de leur travail, c’est parce que, comme les médecins et les scientifiques qui ont contesté les insanités du Covid, ils ont été à chaque fois réduits au silence.

Avec le Covid, la pression pour se conformer a été exercée par le gouvernement qui a fait appel à notre nature supérieure à travers des slogans tels que « Restez à la maison. Protégez le NHS (National Health System). Sauvez des vies » et « Chaque vaccination nous donne de l’espoir ». L’affirmation implicite était que quiconque pensait différemment était soit un idiot, soit un meurtrier.

Comme pour le SIDA, les partisans de la théorie du virus mortel ont cherché à faire passer ceux qui la remettaient en cause pour des personnes sans compassion, irresponsables ou stupides.

Je travaillais comme correspondant médical pour le Sunday Times de Londres dans les années 1980 lorsque le SIDA est soudainement devenu un sujet d’actualité après que des scientifiques du gouvernement américain eurent affirmé avoir identifié un virus précédemment inconnu comme étant la cause d’un mystérieux ensemble de symptômes liés à une immunité gravement affaiblie. Il s’agissait notamment du sarcome de Kaposi, un cancer affectant la peau et les organes internes, d’une candidose grave et d’une pneumonie causée par un champignon incontrôlable. Les symptômes se sont révélés résistants aux traitements et mortels dans bon nombre de cas.

Les premières victimes ont été des groupes d’homosexuels qui défiaient les attitudes homophobes de longue date de la société américaine en adoptant ce qu’on a appelé le mode de vie gay « accéléré ». Ce mode de vie impliquait de multiples partenaires sexuels et une forte consommation de drogues.

La fête était amusante, m’a-t-on dit plus tard, mais elle entraînait une accumulation de microbes pathogènes parmi les participants, de sorte que presque chaque rencontre comportait un risque d’infection. L’utilisation prophylactique d’antibiotiques a permis d’éviter certaines maladies, mais a contribué à une détérioration sous-jacente, et dans certains cas à un effondrement complet du système immunitaire.

La crise a d’abord été mal accueillie par l’administration de droite de Reagan. L’histoire commune des victimes a donné lieu à des descriptions dédaigneuses du SIDA, considéré comme un « fléau gay ». Cependant, à mesure que les chiffres augmentaient, l’indignation et la colère grandissaient. Les personnes concernées avaient souvent déjà beaucoup souffert d’attitudes et de comportements discriminatoires, et leurs efforts pour mettre fin à ce sectarisme par le biais du mouvement Gay Lib semblaient menacés.

C’est dans ce contexte que le chercheur biomédical américain Robert Gallo a obtenu une approbation immédiate lorsqu’il a affirmé, en 1984, avoir identifié un virus mortel, nouveau pour l’Humanité, comme étant la cause du SIDA. La théorie s’est répandue comme une traînée de poudre et, à la fin de l’année 1984, elle était acceptée par pratiquement tout le monde. Le microbe que Gallo disait avoir découvert a été connu sous le nom de virus de l’immunodéficience humaine, ou VIH.

Elle a mis sur le devant de la scène des virologues, des sociétés pharmaceutiques et des experts en santé publique. L’argent des contribuables, qui a fini par atteindre des centaines de milliards, a été déversé dans la recherche et le traitement du SIDA par l’intermédiaire des instituts nationaux américains de la santé, en particulier l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (le NIAID pour National Institute of Allergy and Infectious Diseases), sous la direction du Dr Anthony Fauci. Des ONG et des groupes d’activistes bien financés ont vu le jour dans le but de contribuer à la lutte contre la maladie [NDT Financés par l’argent du contribuable, mais aussi par l’industrie pharmaceutique].

Les chefs religieux ont adhéré à la théorie parce qu’elle décourageait les gens d’aller coucher de ci-delà. Les hommes politiques l’ont appréciée parce qu’elle mettait en place un nouvel « ennemi intérieur » contre lequel ils pouvaient prétendre offrir une protection par le biais de campagnes publicitaires telles que la campagne britannique SIDA : Ne mourez pas par ignorance » — un précurseur de l’intense propagande qui nous a été infligée avec l’avènement du Covid-19.

Les médias — dont je faisais partie, j’ai honte de le dire — ont vigoureusement promulgué des avertissements selon lesquels le virus mettait en danger toute personne ayant des relations sexuelles. Ça faisait du bien de ne pas se contenter de vendre des journaux, mais de contribuer à donner l’alerte.

Les jeunes, eux, se laissaient moins facilement prendre au jeu. James Delingpole s’est souvenu que la campagne publicitaire avait freiné sa vie sexuelle, même si, après le choc initial, il lui est apparu de plus en plus clairement que le gouvernement avait exagéré la situation.

En fait, comme l’ont souligné le regretté chimiste Kary Mullis, lauréat du prix Nobel, et d’autres scientifiques, il n’y a jamais eu de preuves scientifiques démontrant la validité de l’idée d’un « nouveau virus mortel ». C’est toujours le cas aujourd’hui, bien que des centaines de milliers d’articles aient été publiés au fil des ans sur la base du système de croyances du VIH.

Henry Bauer, professeur d’études scientifiques à la retraite, qui s’est appuyé sur de nombreuses sources pour documenter « L’argumentaire contre le VIH », déclare :

« Toute personne disposée à examiner les données réelles (…) peut trouver une quantité énorme de preuves que le diagnostic du VIH comme cause du SIDA est tout simplement erroné. »

L’un des résultats durables de cette théorie est qu’en « démocratisant » le SIDA, avec le message que la maladie ne fait pas de discrimination et que tout le monde est donc exposé au risque, elle a empêché les revers redoutés pour le mouvement Gay Lib. Les droits des lesbiennes et des homosexuels ont été fermement établis dans la société américaine et dans d’autres parties du Monde.

À bien d’autres égards, cependant, l’hystérie mondiale à laquelle la théorie a donné lieu a eu des conséquences désastreuses, dont certaines se poursuivent encore aujourd’hui.

Un médicament qui avait échoué contre le cancer, appelé AZT, sorti des étagères par les chercheurs du gouvernement américain en raison d’un effet anti-VIH apparent, a tué et blessé des milliers de personnes. Il a été administré à fortes doses non seulement aux personnes atteintes du SIDA, mais aussi aux homosexuels, aux hémophiles et à d’autres personnes supposées infectées par le VIH, rapportant des centaines de millions de livres sterling à la société pharmaceutique américaine Burroughs Wellcome et à sa société mère britannique, la Wellcome Foundation (rachetée par la suite par Glaxo). Les institutions gouvernementales américaines et britanniques l’ont vigoureusement promu comme « l’étalon-or » du traitement du SIDA. Les médecins qui s’écartaient publiquement de la ligne de conduite étaient chassés de la profession.

Bien que les dernières générations de médicaments puissent réellement aider à soutenir un système immunitaire défaillant, 40 ans de recherche n’ont pas permis de mettre au point ni un vaccin ni un remède contre la prétendue infection par le VIH. Pris sur de longues périodes, les médicaments eux-mêmes peuvent être mortels, contribuant de manière significative aux quelques 800 décès annuels signalés chez les « personnes vivant avec le VIH » au Royaume-Uni.

Cependant, le mal le plus répandu et le plus durable a été causé à d’innombrables personnes dans le Monde, en particulier en Afrique et d’origine africaine, terrorisées par la fausse croyance qu’elles sont victimes d’un virus sexuellement transmissible que seule la médecine occidentale a les moyens de tenir en échec. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme que plus de 80 millions de personnes ont été infectées et qu’environ 40 millions sont mortes du VIH. L’OMS estime que les trois cinquièmes des nouvelles infections par le VIH se produisent dans la région africaine. Les Afro-Américains sont huit fois plus susceptibles d’être diagnostiqués comme étant infectés par le VIH que la population blanche.

Les contribuables américains, en particulier, ont été accablés par les dépenses considérables liées au maintien d’une industrie qui s’est développée autour du VIH/SIDA. Le gouvernement américain dépense plus de 28 milliards de dollars par an pour la riposte nationale, et les dépenses mondiales entre 2000 et 2015 ont totalisé plus d’un demi-trillion de dollars (562,6 milliards de dollars), selon une étude de l’université de Washington. Pourtant, le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), dans un plaidoyer sans fin pour plus d’argent, affirme que la pandémie continue de prendre une vie chaque minute.

Dans cette série d’articles, je vais décrire le fruit d’années de travail minutieux de la part de scientifiques basés à Perth, en Australie occidentale, qui ont rassemblé des preuves remettant en cause presque tous les aspects de la théorie du « VIH ». L’essentiel de leur argumentation est qu’il n’y a pas d’épidémie de « VIH » et qu’il n’y aura jamais de vaccin ou de remède, parce qu’il n’y a pas de « VIH ».

Si vous avez du mal à le croire, je suis tout à fait d’accord avec vous dans la mesure où il m’a fallu des années pour accepter pleinement les erreurs que j’avais commises lors de mes premiers reportages sur le SIDA. J’ai documenté ce douloureux voyage de découverte dans mon livre « SIDA : La Faillite de la Science Contemporaine » (AIDS: The Failure of Contemporary Science), publié en 1996 par Fourth Estate.

Si vous vous demandez comment il est possible que, pendant 40 ans, les mondes scientifique et médical n’aient pas réussi à corriger la croyance en un virus mythologique, la réponse est plus sociologique que scientifique.

La solidarité avec la souffrance de la communauté homosexuelle a joué un rôle, bien que la bonté authentique, telle que Louise Hay l’a démontrée dans son travail de guérison précoce avec les personnes atteintes du SIDA, ait fortement et efficacement remis en question le point de vue médical selon lequel ces personnes étaient vouées à une mort certaine. Une volonté arrogante, mais mal informée, néocoloniale d’innombrables ONG de « faire le bien » dans les régions les plus pauvres du monde y a également contribué. Mais l’élément le plus puissant et le plus préjudiciable au maintien de la tromperie a probablement été l’argent et l’influence en jeu, les gouvernements s’associant à l’industrie pharmaceutique extrêmement rentable. Les ressources consacrées au VIH/SIDA ont permis de créer des milliers d’emplois, d’acheter une collaboration loyale et d’étouffer toute dissidence.

Des scientifiques très expérimentés qui se sont exprimés contre cette théorie ont été ridiculisés, privés de financement, ont été détruits psychologiquement et accusés de tuer des gens en affaiblissant le message de santé publique.

J’ai moi-même subi cette pression lorsque j’ai commencé à examiner d’autres façons d’aborder le SIDA au début des années 1990, alors que je travaillais comme correspondant scientifique pour le Sunday Times. Joan Shenton, de Meditel, producteur de documentaires primés, mais très critiqués sur la question, m’a alerté sur le fait que plusieurs scientifiques éminents avaient remis en question l’idée que le VIH pouvait causer tous les dommages qu’on lui attribuait.

Andrew Neil, rédacteur en chef du Sunday Times, qui avait publié une série à partir du livre de Michael Fumento de 1990 intitulé The Myth of Heterosexual Aids (Le mythe du SIDA hétérosexuel), a soutenu mes rapports sur la remise en question scientifique de plus en plus profonde de la théorie. Pendant trois ans, les condamnations ont fusé de toutes parts. Plus la critique était profonde, plus les protestations étaient vives.

En 1993, alors que l’industrie du VIH/SIDA continuait à montrer l’Afrique comme la preuve que des millions de personnes pouvaient être infectées, Neil m’a demandé de me rendre sur place pour comprendre ce qui se passait. Pendant six semaines, en parcourant le Kenya, la Zambie, le Zimbabwe et la Tanzanie, il m’est apparu de plus en plus clairement que toute la pandémie n’était qu’une illusion résultant de la reclassification des maladies de la pauvreté en « VIH/SIDA ».

Mes rapports à ce sujet ont apporté trop de preuves à l’establishment scientifique, et Nature — censée être l’une des meilleures revues scientifiques au monde — a déclaré qu’il fallait nous arrêter. Ayant décidé qu’il ne serait pas pratique d’organiser un piquet de grève dans nos bureaux, le magazine a mis en place une campagne de dérision. L’autorité britannique chargée de l’éducation à la santé a créé un prix de journalisme sur le SIDA en mon déshonneur. Ils ont déclaré que c’était pour contrer la couverture dangereusement trompeuse du journal. Il y a eu des incompréhensions et de l’abus de la part des trois principaux partis politiques, ainsi que des responsables scientifiques et médicaux.

Mais de nombreux médecins, professionnels de la santé, homosexuels et spécialistes de l’Afrique ont également remercié le journal pour sa couverture contestatrice. À l’époque, un diagnostic de « VIH » pouvait encore avoir le pouvoir d’un sortilège de sorcier, et les personnes qui avaient été testées positives nous ont écrit pour nous dire que nos reportages étaient comme une bouffée d’air frais.

Andrew Neil ne s’est pas laissé décourager par les fanfaronnades hostiles, tout en insistant sur le fait que le journal était prêt à publier toute preuve allant à l’encontre de l’argumentation dissidente que nous présentions. En 1994, il a quitté le journal pour New York, et je suis parti moi aussi après que son successeur, John Witherow, a fait savoir qu’il ne voulait pas que je poursuive cette ligne de reportage. L’agent littéraire David Godwin était entré en contact avec moi et m’avait suggéré d’écrire un livre sur la controverse, et ceci a pris forme au cours de l’année suivante.

Lorsque Fourth Estate l’a publié en 1996, il est devenu une victime précoce de la « culture de l’effacement ». Le défunt militant homosexuel américain Larry Kramer, d’abord critique acerbe de Fauci, puis son ami et allié, se trouvait au Royaume-Uni au moment de la publication pour prendre la parole lors d’une conférence sur le SIDA. Il a pris un exemplaire lors d’une réunion préalable à la conférence, a déchiré plusieurs pages et a craché dedans, en disant à son auditoire : « Faites de même si vous tombez sur ce livre. Ils cesseront bientôt de le stocker ». L’ouvrage a rapidement disparu de la circulation, avant de figurer en tête d’une liste de « livres à ne pas lire » dans un ouvrage sur ce qui en science est politiquement incorrect.

Les livres que vous n’êtes pas supposés lire :
SIDA : La faillite de la science contemporaine par Neville Hodgkinson ; Londres : The Fourth Estate, 1996
L’invention du virus du SIDA par Peter H. Duesberg ; Washington, DC: Regnery Publishing, 1996
Oncogènes, anaploïdie et SIDA : Un temps et une vie scientifiques de Peter H. Duesberg par Harvey Bialy, Berkeley : North Atlantic Books, 2004 (Tiré du Guide du Politiquement Incorrect en Science par Tom Bethell, Regnery, 2005)

Je le republie aujourd’hui, avec des documents supplémentaires parmi lesquels un résumé des erreurs commises par la science du « VIH », parce que l’histoire est tellement évocatrice des malentendus, des mauvaises manipulations et des mensonges purs et simples qui ont entouré le Covid-19. Comme pour le SIDA, les énormes subventions accordées par Big Pharma et les fondations « philanthropiques » aux chercheurs, aux associations médicales, aux groupes de consommateurs et aux organisations de défense des droits civiques ont alimenté les illusions sur le Covid.

Il y a une différence importante. Au début, j’ai pensé que l’alarmisme suscité par le Covid était aussi mal fondé que celui suscité par le « VIH » et le SIDA. Toutefois, il est rapidement apparu que, contrairement au « VIH », il s’agissait d’un véritable agent pathogène. Un article honteusement étouffé, rédigé par le professeur britannique Angus Dalgleish, en collaboration avec des collègues norvégiens, dont un expert en guerre biologique, a démontré sans l’ombre d’un doute la nature génétiquement modifiée du SRAS-CoV-2 (voir ici et ici)..

[Sur le prétendu virus modifié, voir :
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !]

Les mesures de panique prises pour tenter de dissimuler l’origine du laboratoire confirment ce point de vue. Ces mesures ont été prises par les Chinois, dont le laboratoire de Wuhan a très certainement laissé échapper le virus, et par Fauci, dont le NIAID avait partiellement financé les travaux. Sir Jeremy Farrar, alors directeur du Wellcome Trust au Royaume-Uni et aujourd’hui directeur scientifique de l’OMS, a également joué un rôle de premier plan dans la dissimulation.

Nombreux sont ceux qui sont aujourd’hui conscients des conséquences sociales, économiques et sanitaires néfastes de l’hystérie Covid dans laquelle Fauci et d’autres nous ont entraînés. Des milliards de personnes ont docilement accepté et même salué des mesures de confinement sans précédent et d’autres mesures alarmistes, ainsi que l’administration massive de produits génétiques à base d’ARNm. TCW Defending Freedom a été l’une des rares voix à critiquer constamment la mauvaise gestion du Covid au cours des trois dernières années, malgré les efforts de haut niveau et de grande envergure visant à réduire le site au silence et faire en sorte qu’il ne soit plus financé.

Nettement moins bien comprise est la façon dont le SIDA a fait l’objet d’une mauvaise gestion similaire il y a 40 ans, avec des conséquences néfastes qui perdurent jusqu’à aujourd’hui.

L’implacable censure d’un génie isolé

Quand une idée est adoptée avec ferveur par la plupart des médecins, des scientifiques et des hommes politiques du monde entier et soutenue par des millions de personnes, c’est un défi de taille de la remettre en question. C’est ce qu’a vécu la biophysicienne Eleni Papadopulos-Eleopulos qui, il y a 40 ans, a élaboré une théorie détaillée sur le SIDA qui contredit la croyance généralement admise selon laquelle un virus mortel, le VIH, en est la cause. Des décennies de censure et de rejet incessants ont précédé sa mort d’une insuffisance cardiaque en mars 2022, à l’âge de 85 ans.

Son histoire a des implications importantes et troublantes pour notre compréhension de ce qui s’est passé avec la crise du Covid.

Née en Macédoine grecque, elle a fait partie, avec son frère Dmitris, d’une diaspora d’enfants envoyés en Europe de l’Est pour échapper à la guerre civile grecque de 1946-49. Elle a été bien soignée et a obtenu une maîtrise en physique nucléaire à l’université de Bucarest, en Roumanie.

En 1965, à l’âge de 29 ans, elle a retrouvé sa famille à Perth, en Australie occidentale, où ils avaient émigré. Elle apprend l’anglais et rejoint le personnel du service de physique médicale de l’Hôpital Royal de Perth, où elle restera en poste durant plus d’un demi-siècle.

En septembre 1976, elle a épousé Kosta Eleopulos, lui aussi un enfant envoyé en Roumanie, qui a fini par trouver le chemin de l’Australie. Elle s’est reproché la mort de ce dernier, survenue cinq ans plus tard, des suites d’un cancer de l’estomac, estimant qu’elle aurait dû être en mesure de le sauver grâce aux connaissances qu’elle avait acquises.

Son travail consistait à rechercher et à améliorer les traitements de radiothérapie pour les patients atteints de cancer. Ce travail l’a amenée à examiner en profondeur certains principes fondamentaux de la biologie, en particulier la manière dont les cellules du corps maintiennent une fonction saine et les mécanismes impliqués lorsque leur activité et leur croissance deviennent désordonnées.

En 1982, le très prestigieux Journal of Theoretical Biology a publié un article de 21 pages dans lequel elle explorait la manière dont l’oxydation provoque l’activation des cellules et la dépense d’énergie, tandis que le processus inverse, connu sous le nom de réduction, permet à la cellule d’absorber et d’emmagasiner de l’énergie. Ces processus sont cycliques et contrôlés par un échange périodique de charge électrique entre deux protéines, l’actine et la myosine.

Les modifications des facteurs régulant ces cycles au-delà du point où les mécanismes de sécurité homéostatiques sont rompus peuvent entraîner toute une série de troubles, y compris le cancer.

Lorsque le SIDA a été signalé pour la première fois en 1981, « il n’a pas été trop difficile de comprendre que les mécanismes oxydatifs avaient le pouvoir d’expliquer une grande partie du SIDA et peut-être même le “VIH” lui-même » explique Valendar Turner, médecin urgentiste au Royal Perth, qui fait partie d’un petit groupe de médecins et de scientifiques qui ont essayé de faire connaître les travaux de Papadopulos à un plus grand nombre.

Pour expliquer les groupes apparemment disparates de personnes exposées au risque de SIDA, sa théorie mettait en cause une série de toxines, toutes connues pour être de puissants oxydants. Il s’agit notamment des drogues injectées et ingérées, des nitrites inhalés pour améliorer la sexualité, des infections répétées et de nombreux agents utilisés pour les traiter ; des agents de coagulation administrés aux hémophiles, qui, dans les premiers temps du SIDA, étaient fabriqués à partir d’extraits concentrés de sang provenant de milliers de donneurs, et du sperme déposé par voie anale. Dans le rectum, le sperme est séparé des vaisseaux sanguins et du système lymphatique par une seule couche de cellules facilement pénétrable, alors que le vagin est recouvert d’une épaisse couche protectrice.

Dans cette théorie multifactorielle du SIDA, les différents facteurs contributifs ont été unifiés par leur capacité commune à soumettre les tissus de l’organisme à un assaut oxydatif chronique et progressivement destructeur. Ce phénomène affecte toutes les cellules de l’organisme, et pas seulement les cellules immunitaires, les endommageant au point de les rendre sensibles aux infections microbiennes et aux cancers qui sont à la base des maladies du SIDA.

Eleni Papadopulos a également décrit comment ce processus donnait lieu à des phénomènes biochimiques qui, selon elle, avaient été interprétés à tort comme signifiant la présence d’un nouveau virus.

C’était une scientifique extrêmement dévouée qui a élaboré un énorme corpus de travaux dans ce sens, citant des milliers d’études dans les domaines de la virologie, de l’immunologie et de l’épidémiologie à l’appui de son argumentation. Pourtant, sur les six articles qu’elle a rédigés dans cette optique au cours des années 1980, un seul a été publié, et encore, seulement après une longue correspondance pour contrer les critiques des arbitres.

L’article intitulé « Reappraisal of Aids—is the Oxidation Induced by the Risk Factors the Primary Cause? » (Réévaluation du SIDA — l’oxydation induite par les facteurs de risque est-elle la cause principale ?) a été rédigé pour l’essentiel en 1985 et rejeté à deux reprises par Nature en 1986. Il a finalement été publié en 1988 dans la revue Medical Hypotheses qui, bien qu’étant une publication scientifique sérieuse, n’a pas le même poids que les revues grand public.

Une percée semblait imminente lorsqu’en 2010, Medical Hypotheses a accepté deux autres articles. L’un d’eux examinait les preuves que le SIDA n’est pas une MST — une infection sexuellement transmissible — bien qu’il puisse être contracté sexuellement par le biais des mécanismes décrits ci-dessus. L’autre s’interrogeait sur l’existence même du VIH. Les deux articles, dont chaque affirmation était étayée par des références détaillées, ont été publiés.

Un silence prolongé a suivi, au terme duquel le professeur Bruce Charlton, rédacteur en chef de la revue, a expliqué que le propriétaire de la revue, Elsevier, un géant de l’édition basé aux Pays-Bas et spécialisé dans les contenus scientifiques et médicaux avait « intercepté » les articles. Lorsqu’il a insisté pour qu’ils restent sous presse, il a été licencié. Son successeur les a retirés tous les deux.

L’un des objectifs de cette série est d’appeler la communauté scientifique mondiale à réexaminer la théorie du VIH, non seulement en raison des dommages qu’elle cause selon moi, mais aussi en raison des indices qu’elle nous donne sur la manière dont la pandémie de Covid a été si mal gérée et sur les raisons pour lesquelles elle l’a été. Dans les deux cas, la désinformation par des agences puissantes a joué un rôle important. Cela a privé le public et la plupart des médias de la capacité de juger correctement les situations.

Dans le cas du Covid, une fois que l’on s’est rendu compte que le SARS-CoV-2 était en liberté, des efforts organisés ont été déployés pour dissimuler l’origine du virus, le laboratoire. Si la vérité était connue, les fonds futurs seraient menacés. Le prestige de la science biomédicale elle-même était en jeu.

Les agences de financement et les revues telles que Science, Nature et The Lancet, qui dépendent fortement des publicités liées à la recherche biomédicale, ont pesé de tout leur poids pour nous persuader que le virus avait une origine naturelle. Toute personne suggérant le contraire était qualifiée de « théoricien du complot ». Dans le même temps, les craintes exagérées concernant les risques encourus par ceux qui étaient « au courant » de la nature du virus génétiquement modifié ont conduit à la trahison de principes établis de longue date en matière de gestion des pandémies et de sécurité des vaccins.

Anthony Fauci, qui a démissionné fin 2022 de son poste de directeur de l’Institut National des Allergies et des Maladies Infectieuses (NIAID) du gouvernement américain, a joué un rôle central dans cette dissimulation au début de l’année 2020 et dans la campagne de vaccination de masse qui s’en est suivie. Il a fait preuve d’une certitude effrayante quant à ses capacités de dirigeant (attribuée par certains à son éducation jésuite), déclarant dans une interview en 2021 : « Les attaques contre moi, très franchement, sont des attaques contre la science ». Il a qualifié de « ridicule » la déclaration de Great Barrington, signée par 60 000 médecins et scientifiques, qui s’oppose aux confinements et qui demande que la protection soit concentrée sur les personnes les plus vulnérables. Il l’a comparée au « négationnisme du SIDA », une insulte longtemps utilisée par l’industrie du SIDA pour étouffer toute remise en question de la théorie du VIH.

Les États-Unis se sont retrouvés avec l’un des taux de mortalité Covid les plus élevés au Monde.

L’argent joue un rôle important dans le maintien des illusions. Les laboratoires pharmaceutiques qui ont remporté la course aux vaccins à ARNm ont gagné un jackpot de 100 milliards de dollars. Des sommes considérables ont été dépensées en publicité et en subventions pour les groupes scientifiques, médicaux, de consommateurs et de défense des droits civiques qui ont contribué à la promotion du vaccin. De telles largesses faussent facilement le jugement. Les bénéficiaires n’hésitent pas à fermer les yeux sur les arguments qui pourraient mettre en péril le flux d’argent.

La plupart des médias grand public ont suivi l’obscurantisme et les nombreuses politiques préjudiciables qui en ont découlé, notamment les fausses prédictions de propagation, les confinements prolongés, la négligence des protocoles de traitement et un vaccin expérimental et mal testé, présenté dans le monde entier comme étant sûr et efficace, dans l’espoir d’obtenir une certaine forme de rédemption pour la science. Selon une récente réanalyse des données d’essais publiée dans la revue Cell, les vaccins à ARNm n’ont eu aucun effet sur la mortalité toutes causes confondues.

Fauci avait fait de même pour le SIDA. Lorsque le syndrome a été reconnu pour la première fois, il venait d’être nommé à la tête du NIAID. Il a soutenu à fond la théorie du « virus mortel » du SIDA, déclarant au New York Times en 1987, trois ans seulement après la prétendue découverte du VIH, que les preuves qu’il est à l’origine du SIDA « sont si accablantes qu’elles ne méritent presque plus d’être discutées ». Comme pour Covid, les voix discordantes n’étaient pas tolérées.

Pourtant, dès le départ, la théorie du virus était imprégnée de mauvaise science. L’indifférence à l’égard des premières victimes du SIDA en raison de leur mode de vie urbain homosexuel « de rencontres rapides » a fait place à une recherche urgente d’une explication moins discriminatoire du syndrome, et l’une des premières propositions était qu’il se pouvait qu’un virus soit impliqué. Le chercheur du gouvernement américain Robert Gallo, dans ce qu’il a appelé sa phase « passionnée », était déterminé à ce que, si c’était le cas, son équipe soit la première à l’identifier.

Lorsque le scientifique français Luc Montagnier a timidement suggéré que le matériel génétique qu’il avait prélevé dans les ganglions lymphatiques de patients atteints du SIDA pouvait signifier la présence d’un virus, les experts britanniques et américains, dont Gallo, ont rejeté l’idée. Mais après avoir trouvé un moyen d’amplifier le matériel que lui avait envoyé Montagnier, Gallo a annoncé, lors d’une conférence de presse soutenue par le gouvernement, que la cause « probable » du SIDA avait été trouvée. Un test sanguin pour ce qui allait bientôt s’appeler le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) était en préparation et un vaccin serait disponible d’ici deux ans. Gallo n’a pas reconnu qu’il avait travaillé avec du matériel qui lui avait été envoyé par Montagnier.

Des décennies plus tard, la recherche d’un vaccin se poursuit, les Africains étant généralement les principaux sujets d’expérimentation. Plus de 250 essais ont échoué, coûtant des milliards de dollars.

Comme nous le verrons, le test « VIH » lancé à la hâte sur la base des travaux de Gallo n’a pas démontré la présence d’un virus spécifique. Il avait de la valeur en tant que test de dépistage général pour la sécurité du sang, mais n’a jamais été validé à des fins de diagnostic. Néanmoins, il a été approuvé pour une utilisation plus large lors d’une réunion de l’Organisation Mondiale de la Santé à Genève en avril 1986, après que les régulateurs eurent été informés qu’il n’était « tout simplement pas pratique » d’arrêter cela.

Avec l’idée qui se répandait selon laquelle toutes les personnes sexuellement actives étaient à risque, les kits de test sont devenus des revenus juteux et une querelle internationale a éclaté pour savoir à qui revenait le mérite. Finalement, un accord de partage des bénéfices a été négocié par les gouvernements français et américain, mais entre-temps, ce conflit très médiatisé a contribué à consolider la théorie dans l’esprit de la plupart des gens. L’idée que Montagnier et Gallo se soient trompés en associant un résultat de test « séropositif » à un risque de SIDA est devenue aussi impensable qu’une hérésie religieuse.

Il y a eu un opposant de premier plan, qui a connu le même sort que les scientifiques remettant en question les orthodoxies du Covid. En 1987, le professeur Peter Duesberg, biologiste moléculaire américain, expert mondial des rétrovirus, dont le VIH était censé faire partie, a publié un long article savant dans la revue Cancer Research, soutenant que le VIH était un passager inoffensif parmi les nombreuses infections contractées par les patients atteints du SIDA et par les personnes exposées au risque de SIDA. Tout ce qu’il savait sur les rétrovirus lui disait qu’il ne pouvait pas s’agir de la cause d’une maladie aussi dévastatrice telle que le SIDA.

L’inquiétude qu’elle a suscitée a été révélée dans une note interne concernant le document, envoyée par le bureau du Secrétaire à la Santé et aux Services Sociaux à des destinataires parmi lesquels le Chirurgien Général et la Maison-Blanche. Intitulée ALERTE AUX MÉDIAS, cette note mettait en garde :

« Il est évident que cela risque de soulever de nombreuses controverses (Si ce n’est pas le virus, comment savoir si l’approvisionnement en sang est sûr ? Comment savons-nous quoi que ce soit sur la transmission ? Comment avez-vous pu tous être aussi stupides et pourquoi devrions-nous encore vous croire ?) et nous devons être prêts à y répondre. »

Le rédacteur en chef de la revue [NDT De la revue Cancer Research] s’était étonné de n’avoir reçu aucune lettre en réponse, bien que Duesberg avait appris en privé de plusieurs collègues qu’ils avaient été ébranlés par son analyse.

Comme une personne cachant un coupable secret, le monde scientifique refusait d’admettre publiquement qu’une erreur aussi énorme ait pu être commise. Nous assistons aujourd’hui à un état de déni similaire concernant les décès et les blessures causés par les vaccins Covid.

Le 17 novembre 1988, feu John Maddox, alors rédacteur en chef de Nature, qui avait rejeté de nombreuses propositions de Duesberg sur le VIH et le SIDA, lui a écrit :

« Je suis heureux que vous déduisiez correctement de ma lettre que je suis favorable à bien des égards à ce que vous dites. Je ne vous ai cependant pas demandé de réviser le manuscrit. Le danger, me semble-t-il, est que le différend qui vous oppose à ce que vous appelez la communauté VIH induise le public en erreur et l’angoisse de la manière suivante. Vous soulignez un certain nombre de points sur lesquels l’hypothèse du VIH peut être déficiente. Il serait téméraire de dire que vous avez tort, mais… si nous publiions votre article, nous demanderions aux gens de croire que ce qui a été dit jusqu’à présent sur la cause du SIDA est un tissu de mensonges. »

Eh bien… oui ! Mais la correction des erreurs n’est-elle pas censée être la grande force de la science ?

Duesberg, qui était auparavant une étoile brillante dans le monde de la virologie et avait reçu une bourse de 350 000 dollars de l’Institut National de la Santé (en anglais National Institutes of Health ou NHI) en tant que « chercheur exceptionnel », est devenu persona non grata au sein de la communauté scientifique mainstream [NDT Dominante]. Ses demandes ultérieures de subventions de recherche ont été rejetées. Il a été conseillé aux étudiants de troisième cycle de se tenir à l’écart de lui. Fauci et d’autres ont refusé d’assister à des conférences ou à des débats radiodiffusés s’il devait y participer. La publication d’articles devint difficile. Son université ne pouvait pas le renvoyer, mais alors que d’autres membres de la faculté s’occupaient de questions importantes telles que les politiques d’enseignement et les invitations de conférenciers, on lui a donné la prise en charge du comité du pique-nique annuel.

En revanche, aujourd’hui, Gallo est en tête de la liste de scientifiques des National Institutes of Health qui se sont partagés entre 2010 et 2020 des royalties estimées à 350 millions de dollars, selon un récent rapport d’Open the Books, un organisme de surveillance gouvernemental à but non lucratif.

L’incompréhension et l’intolérance à l’égard de toute critique du « VIH » se sont poursuivies au fil des décennies. En 2000, lorsque le président sud-africain Mbeki a créé un groupe d’experts chargé d’étudier la science du SIDA, il a fait l’objet d’une campagne internationale de moquerie visant à le faire tomber.

Lorsque Celia Farber, une brillante journaliste américaine couvrant la controverse depuis le milieu des années 1980, a écrit en 2006 un article important sur le sujet pour Harper’s, la Columbia Journalism Review l’a condamnée pour avoir épousé une « théorie farfelue », « largement réfutée depuis des années ».

Lorsque la revue Frontiers in Public Health a publié en 2014 un article évalué par des pairs, rédigé par le Dr Patricia Goodson, professeur d’éducation à la santé très respecté, intitulé « Questioning the HIV/Aids hypothesis: 30 years of dissent » (Remise en question de l’hypothèse du VIH/SIDA : 30 ans de dissidence) des protestations ont immédiatement été émises. L’article a été maintenu, mais accompagné de plusieurs commentaires critiques invités « pour s’assurer que tous les lecteurs comprennent que le lien de causalité entre le VIH et le SIDA ne peut être remis en question ».

Cinq ans plus tard, après la nomination d’un nouveau rédacteur en chef, le Dr Paolo Vineis de l’Imperial College de Londres, l’article a été rétracté. Ce n’était pas à cause d’erreurs, mais parce qu’il touchait trop de monde. Il avait été consulté plus de 91 800 fois, alors que les commentaires avaient été consultés moins de 19 000 fois. En annonçant la rétractation, la rédaction de Frontiers a déclaré qu’il avait été décidé que l’article « présentait un risque pour la santé publique en donnant de la crédibilité à des affirmations réfutées qui mettent en doute la causalité du SIDA par le VIH ».

Les affirmations [de Célia Farber, NDT] n’ont pas été réfutées : elles ont été supprimées. Les dirigeants du monde scientifique ont obstinément refusé d’en discuter, tout comme ils refusent aujourd’hui d’affronter les preuves des dommages considérables causés par les injections Covid d’ARNm.

Dans les deux cas, avec une sensibilité aussi extrême à toute critique, la question se pose : Qu’essaient-ils de cacher ?

J’ai dédié l’ouvrage How HIV/Aids Set the Stage for the Covid Crisis (Comment le VIH/SIDA a ouvert la voie à la crise Covid) à Eleni Papadopulos-Eleopulos dans l’espoir que ses efforts n’auront pas été vains et qu’enfin son travail et son génie recevront l’attention et la reconnaissance qu’ils méritent.

Où les pionniers du « VIH » se sont trompés pour la première fois

Lorsque le Covid a été perçu pour la première fois comme une menace pour la santé publique en 2020, de nombreux gouvernements ont rejeté les conseils selon lesquels la protection devait se concentrer sur les personnes les plus exposées. Ils ont mis en péril la santé et la vie de millions de personnes en procédant à des confinements répétés et en lançant de manière inconsidérée des injections expérimentales d’ARNm. Dans la panique qui a entouré l’arrivée du SARS-CoV-2 génétiquement modifié, des décès inutiles sont survenus en raison d’une ventilation forcée inappropriée, du non-recours à des traitements antibiotiques des infections bactériennes associées et à l’interdiction de thérapies médicales efficaces telles que l’ivermectine. [NDT L’Ivermectine est un « médicament » censé, d’après l’étude ci-dessus, agir contre le « virus » SARS-CoV-2, « virus » qui n’a jamais été isolé et donc dont on ne peut prouver l’existence].

[Note de Joseph :
L’Ivermectine agit contre les parasites, et il se trouve que l’arme bactériologique SRAS-CoV-2 n’est pas virale, mais nanotechnologique à base de graphène (et d’éventuelles séquences génétiques prélevées sur des exosomes, peut-être dans l’espoir d’en faire un composant biocompatible) et est alors assimilée par l’organisme à un parasite microscopique dont elle cherche à se débarrasser selon les modes naturels d’expulsion : voies respiratoires (provoquant rhumes, toux, maux de gorge, et éventuellement pneumonie et fièvre lorsque les éléments à expulser sont trop nombreux) ; intestins (diarrhées) ; peau (boutons, démangeaisons)… Ces armes biotechnologiques assimilées à des parasites par l’organisme ont pu être diffusées par différents médiums : chemtrails, écouvillons de tests PCR, aliments transformés, eaux contaminées, masques graphénisés, et bien sûr vaccins.
Voir notamment :
Les écouvillons des tests PCR conçus pour implanter de l’hydrogel DARPA au lithium dans le cerveau et attaquer la glande pinéale ?
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Selon selon le Pr Ian Akyildiz les ARNm des vaxins sont en réalité des nanomachines programmées à petite échelle
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux]

La prise de conscience de l’orgueil scientifique qui a donné naissance au Covid, ainsi que de la corruption et des abus de pouvoir qui ont transformé la fuite du virus en une méga-crise, s’est largement répandue. Internet a permis aux critiques de diffuser des données qui vont à l’encontre des récits officiels, malgré les tentatives persistantes de censure de ce qu’on appelle la « désinformation ».

Beaucoup moins de gens savent qu’une folie médicale similaire a vu le jour il y a près de 40 ans, avant qu’Internet n’existe.

À l’époque du SIDA, un nouveau virus mortel, sexuellement transmissible, connu sous le nom de VIH, nous mettait tous en danger. « Le SIDA ne fait pas de discrimination », nous a-t-on alors dit. Un prospectus, annoncé par une publicité télévisée mettant en scène une pierre tombale géante, a été distribué dans tous les foyers britanniques.

Il a fallu attendre près d’un quart de siècle pour qu’un haut responsable de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) admette (en 2008) qu’en dehors de l’Afrique subsaharienne, il n’y aurait pas de pandémie hétérosexuelle mondiale.

Malgré cet aveu, l’industrie du VIH continue de prospérer. Elle s’est révélée être une manne inépuisable pour les sociétés pharmaceutiques, les groupes d’intérêt et la communauté de la recherche médicale. Au moins 100 revues sont consacrées à la médecine du VIH/SIDA, parmi lesquelles le Lancet VIH, et des dizaines de grandes conférences sont organisées chaque année. SIDA 2024, la 25e conférence internationale sur le SIDA se tiendra à Munich en juillet prochain et devrait rassembler quelques 18 000 participants du monde entier.

L’orchestre continue à jouer, mais n’a pas laissé de temps ou d’espace pour reconnaître ou examiner les décennies de travail minutieux d’un petit groupe de scientifiques dévoués qui maintiennent que le « VIH » est une entité mythique.

Comme nous l’avons ci-dessus, le groupe était dirigé par Eleni Papadopulos-Eleopulos, biophysicienne basée à l’Hôpital Royal de Perth, en Australie occidentale, qui a analysé de manière critique tous les aspects de la théorie selon laquelle le SIDA est causé par un virus mortel. Elle a subi d’innombrables rebuffades et abus de la part de la communauté scientifique dominante avant sa mort en mars 2022.

En 2017, le groupe a publié sur son site web un document de 80 pages très bien référencé, dans lequel il explique que, malgré des milliers d’affirmations contraires, il n’existe toujours pas de preuve qu’un tel virus ait été isolé dans les tissus de patients atteints du SIDA. [NDT Il est dommage que l’auteur ne se soit pas penché sur la non-isolation du « virus » SARS-CoV-2]

Ils affirment qu’étant donné que les véritables causes du SIDA ne sont pas traitées de manière adéquate, des millions de personnes dans le Monde, et en particulier dans les pays pauvres, sont accablées d’un faux diagnostic d’infection par le « VIH ». Beaucoup de ceux qui ont été testés séropositifs, et même de ceux dont on pense qu’ils risquent de l’être, se voient conseillés de prendre des médicaments dont les prétendus bienfaits s’accompagnent de graves toxicités. En Afrique, alors que des millions de personnes souffrent de malnutrition, des ressources limitées sont détournées pour lutter contre une épidémie illusoire de « VIH ».

Le groupe de Perth soutient que la véritable cause du SIDA, commune aux différents groupes exposés au syndrome, est la rupture prolongée d’un processus chimique homéostatique (appelé oxydoréduction) qui permet aux cellules de notre corps d’équilibrer la dépense énergétique et la reconstitution de l’énergie. Les substances oxydantes assurent le premier équilibre, et les antioxydants le second. Lorsque les cellules sont trop oxydées, ce « stress oxydatif » épuise le potentiel énergétique et peut endommager les structures cellulaires. La théorie affirme que le SIDA repose sur ce mécanisme et que la théorie du virus était discutable dès le départ, car on savait déjà que la suroxydation entraînait l’apparition des infections « opportunistes » observées dans le SIDA. Elle soutient que le SIDA peut être prévenu et traité à la fois en réduisant l’exposition aux oxydants et par une augmentation de l’exposition aux antioxydants.

Les différents groupes de patients exposés au risque de SIDA avaient en commun de puissants stimuli oxydants dans leur vie. Parmi lesquels notamment des drogues récréatives injectées et ingérées, des inhalateurs de nitrites utilisés pour améliorer la sexualité, des infections répétées et de nombreux médicaments utilisés pour les traiter ; des agents de coagulation sanguine administrés aux hémophiles, fabriqués auparavant à partir du sang de milliers de donneurs ; et du sperme provenant de relations sexuelles anales non protégées.

Les antioxydants comprennent les vitamines A, C et E et sont naturellement présents dans de nombreux types de légumes, de fruits et de céréales. L’Afrique du Sud a vécu une tragédie lorsque le président Thabo Mbeki a été tourné en dérision pour avoir suggéré, il y a plus de 20 ans, qu’il pourrait y avoir des solutions alimentaires aux déficiences immunitaires largement répandues sur le continent.

Selon les scientifiques de Perth, la théorie du VIH trouve son origine dans l’atmosphère fébrile de peur et d’anxiété qui s’est installée dans les premières années du SIDA, lorsque des signaux provenant de cellules désordonnées ont été interprétés à tort comme la preuve de l’existence d’un nouveau virus. Un test non validé a conduit à la croyance erronée que des millions de personnes étaient infectées. Une fois l’alerte mondiale donnée, il est devenu presque impossible que des opinions contraires soient entendues.

Le groupe a envoyé par courrier électronique sa déconstruction du « VIH » en 2017, fruit de quelques 40 années de travail, à sept revues scientifiques et médicales de premier plan. Ils ont proposé de préparer une version concise si la critique était jugée « digne d’être portée à l’attention de la communauté scientifique ». Trois de ces revues n’ont pas répondu, malgré des demandes répétées. Aucune n’a donné suite à l’offre.

J’ai moi-même rendu compte de certains aspects du travail du groupe dans les années 1990, alors que j’étais correspondant scientifique du Sunday Times de Londres, puis dans le The Business et le The European.

Ces dernières années, j’ai tenté à plusieurs reprises d’attirer l’attention des scientifiques de premier plan sur leur magnum opus [NDT Œuvre la plus renommée, la plus marquante]. Pour le rendre plus accessible, j’ai rédigé un résumé des arguments, qui se trouve maintenant sur le site web du groupe de Perth. Ce résumé identifie six piliers clés du paradigme du VIH/SIDA qui, selon leur analyse, impliquent tous une mauvaise interprétation de ce qui se passe réellement sur le plan biologique.

À la suggestion d’un ancien président de la Royal Society, l’académie nationale des sciences du Royaume-Uni, j’ai écrit à trois biologistes chevronnés pour leur demander comment la théorie du groupe pouvait au moins être examinée. Aucun n’a répondu.

Récemment, deux experts en la matière que je respecte beaucoup ont eu la courtoisie de me répondre. L’un d’eux a regretté d’être trop occupé pour entamer une discussion. L’autre, un pionnier britannique de la recherche d’un vaccin contre le VIH, m’a assuré qu’il avait travaillé avec du virus concentré. Lorsque je lui ai demandé une référence prouvant que son concentré était du VIH, les publications auxquelles il m’a renvoyé étaient loin de le faire.

Une partie du problème réside dans la nature même des rétrovirus, la famille de microbes à laquelle le VIH est censé appartenir. Lorsque les scientifiques ont élaboré la théorie du VIH, ils n’ont pas réalisé que le génome humain est rempli d’éléments génétiques mobiles, appelés rétrotransposons, qui s’amplifient en étant d’abord transcrits de l’ADN à l’ARN, puis retranscrits à l’ADN. La deuxième partie de ce processus nécessite une enzyme appelée transcriptase inverse [NDT En anglais RT pour reverse transcriptase], qui joue un rôle important dans l’expression des gènes.

La détection de la RT a été interprétée à tort par les pionniers du VIH comme signifiant la présence d’un rétrovirus.

Dans un article du Scientific American de 1988 décrivant l’histoire de la prétendue découverte du VIH, Robert Gallo et feu Luc Montagnier, les deux scientifiques les plus identifiés à la théorie, ont écrit :

« Le spécimen (tissu provenant du ganglion lymphatique gonflé d’un homosexuel exposé au risque de SIDA) a été haché, mis en culture tissulaire et analysé pour la transcriptase inverse. Après deux semaines de culture, l’activité de la transcriptase inverse a été détectée dans le milieu de culture. Un rétrovirus était présent ».

La croyance erronée selon laquelle l’activité des RT « est vraiment spécifique aux rétrovirus », comme le soutenait encore Montagnier plusieurs années plus tard, était au cœur de la thèse selon laquelle il avait été le premier à découvrir le VIH, une découverte pour laquelle lui et sa collaboratrice Françoise Barré-Sinoussi ont reçu le prix Nobel en 2008. Pourtant, on sait aujourd’hui qu’au moins deux cinquièmes du génome humain sont constitués de rétrotransposons. La transcriptase inverse est omniprésente dans les cellules.

Le groupe de Perth déclare :

Nous souhaitons qu’il soit entendu que l’affirmation selon laquelle « le SIDA est causé par le VIH-1 ou le VIH-2 est claire, exhaustive et sans ambiguïté, et qu’elle répond aux normes scientifiques les plus élevées » ne peut être étayée.

Aujourd’hui encore, malgré des milliers d’affirmations contraires, le groupe affirme qu’il n’existe aucune preuve que le « VIH » ait été isolé dans les tissus de patients atteints du SIDA.

Serait-ce la raison pour laquelle les protagonistes du VIH/SIDA deviennent abusifs en réponse à la remise en cause de leurs croyances, et comment les illusions ont pu être maintenues si longtemps ? On peut construire des châteaux en l’air à l’infini sur une idée fondamentalement erronée.

Les particules manquantes

J’ai expliqué ci-dessus la détection d’une enzyme appelée transcriptase inverse (RT), dont on pensait auparavant qu’elle prouvait la présence d’un rétrovirus, mais dont on a ensuite découvert qu’elle était abondante dans les cellules, a été à l’origine de la théorie selon laquelle le VIH est à l’origine du SIDA. Il s’agit de l’une des principales conclusions d’une déconstruction de 80 pages de l’ensemble du concept de « VIH » publiée en juillet 2017 par un groupe de scientifiques basés à Perth, en Australie-Occidentale.

Leur travail a été ignoré, censuré et supprimé de la même manière que les critiques aux réactions de panique, d’exploitation, d’égoïsme, de cruauté et d’énormes dégâts à la pandémie Covid.

L’article de Perth n’est pas un simple défi philosophique à la théorie des germes en général [NDT La théorie des germes est la théorie élaborée par Pasteur et qui s’oppose à la théorie du terrain élaborée par Béchamps]. Il s’agit d’un examen minutieux de chaque détail de la science qui a été considérée comme une preuve de l’hypothèse du VIH/SIDA.

[Voir :
Pasteur versus Béchamp – La crise du coronavirus relance une controverse vieille de 150 ans]

L’interprétation erronée de la présence de RT a ouvert la voie à d’autres erreurs fondamentales, dont la plus importante a été le contournement d’une étape essentielle de l’identification des virus, à savoir la purification. Cette étape consiste à séparer les particules du virus des débris cellulaires, afin de démontrer que les particules sont infectieuses et d’établir leurs composants exacts. Selon l’analyse du groupe de Perth, les pionniers du VIH Luc Montagnier et Robert Gallo n’ont jamais satisfait à cette exigence, bien qu’ils aient prétendu le contraire.

« Les virus sont des particules », affirment les scientifiques de Perth. « Sans preuve de l’existence des particules, il n’y a pas de preuve de l’existence d’un virus ».

Ce n’est pas que les équipes de Montagnier et de Gallo n’aient pas essayé. Toutes deux ont régulièrement tenté de purifier des particules à partir de cultures de cellules prélevées sur des malades du SIDA ou des personnes exposées au risque de SIDA. Ils ont utilisé une technique connue sous le nom d’ultracentrifugation à gradient de densité de saccharose. Cette technique consiste à faire passer une goutte du liquide de culture dans une solution de saccharose centrifugée à grande vitesse, ce qui permet de séparer les particules de rétrovirus à une densité particulière. Ce matériel est ensuite examiné au microscope électronique dans l’espoir de mettre en évidence les particules. [NDT Dans cette expérience les « scientifiques » partent de l’a priori de la présence du « virus »]

Le groupe de Montagnier a cultivé les cellules d’un homosexuel de 33 ans dont les ganglions lymphatiques étaient enflés et qui avait indiqué avoir eu plus de 50 partenaires sexuels par an et avoir voyagé dans de nombreux pays. Il avait des antécédents de plusieurs épisodes de gonorrhée et avait été traité trois mois auparavant pour la syphilis.

Une activité de transcriptase inverse [NdT : la RT] a été observée et interprétée comme signifiant la présence d’un rétrovirus. La RT a également été détectée dans leur deuxième expérience, dans laquelle les cellules du patient ont été cocultivées avec les cellules d’un donneur de sang sain. Malgré des recherches répétées, le groupe de Montagnier n’a pas réussi à trouver de preuves de la présence des particules vitales dans aucune de ces expériences.

Dans une troisième expérience, des cellules de sang de cordon ombilical, obtenues à partir de deux placentas, ont été cultivées avec des liquides provenant de la deuxième expérience ; dans ce cas, quelques particules ont été observées au microscope électronique. Le groupe les a prises pour le « VIH », bien qu’elles n’aient pas été purifiées et que les cultures de cellules de cordon ombilical soient connues pour produire de telles particules indépendamment de toute infection. Aucune expérience de contrôle n’a été réalisée pour vérifier si les cellules ombilicales produiraient un résultat similaire par elles-mêmes.

Les particules qui ont simplement l’air d’être des rétrovirus peuvent souvent être détectées chez des personnes malades, indépendamment du SIDA, ainsi que chez des personnes en bonne santé. C’est pourquoi les scientifiques de Perth insistent sur le fait que l’incapacité à purifier les particules, à déterminer leur composition et à prouver qu’elles sont infectieuses a constitué un défaut énorme dans la science du « VIH ». Les affirmations ultérieures des chercheurs sur le VIH selon lesquelles ils ont trouvé d’autres moyens de déterminer la présence du VIH sont toutes indirectes, comme la détection de la RT, et tout aussi susceptibles d’être mal interprétées.

En 2008, Montagnier et sa collaboratrice Françoise Barré-Sinoussi ont reçu le prix Nobel de physiologie ou de médecine pour avoir été les premiers à découvrir le VIH. Dans sa biographie, Françoise Barré-Sinoussi a déclaré : « Il était important de visualiser les particules rétrovirales et Charles Dauget (le microscopiste électronique de l’équipe) a fourni les premières images du virus en février 1983. L’isolement, l’amplification et la caractérisation du virus ont suivi rapidement ».

Cependant, Montagnier avait donné une image différente lorsqu’il avait été interrogé sur ce point par Djamel Tahi, un réalisateur français de films documentaires, lors d’une interview en 1997. Tahi a demandé pourquoi les photographies au microscope électronique « publiées par vous proviennent de la culture et non de la purification ». Montagnier a répondu que lors de la tentative de purification, « on a vu des particules, mais elles n’avaient pas la morphologie typique des rétrovirus. Elles étaient très différentes ». Au sujet des travaux de Gallo, il a déclaré : « Je ne sais pas s’il a vraiment purifié. Je ne le crois pas ».

Dauget est allé plus loin en déclarant à Tahi :

« Nous n’avons jamais vu de particules virales dans le virus purifié. Ce que nous avons toujours vu, ce sont des débris cellulaires, non des particules de virus ».

Par débris cellulaires, on entend les morceaux de cellules décomposées utilisées dans les cultures. Pourtant, en raison de l’activité de la RT, Montagnier pensait avoir trouvé un rétrovirus. Aussi, lorsqu’il a incubé du sérum provenant du sang de son patient avec ces « débris », il s’attendait à trouver des anticorps qui réagiraient avec les protéines du virus. Trois protéines ont effectivement produit une réaction et Montagnier a conclu que l’une d’entre elles était « spécifiquement reconnue » comme étant virale.

Selon les scientifiques de Perth, il n’y avait aucune justification scientifique à cette conclusion. De nombreux humains en bonne santé possèdent des anticorps qui réagissent avec cette protéine, identifiée comme étant la p24 (d’un poids moléculaire de 24 000). On sait également qu’au moins un composant cellulaire normal est une protéine de même poids moléculaire. Pourtant, pendant des décennies, la détection de cette protéine dans le sang ou dans une culture a été considérée comme une preuve de la présence du virus.

En mai 1994, Gallo a publié dans Science quatre articles présentant de nombreuses similitudes avec les expériences du groupe français, bien qu’il ait testé des échantillons provenant d’un plus grand nombre de patients et qu’il ait utilisé une lignée de cellules immortelles (cancéreuses) pour obtenir de grandes quantités de protéines à des fins de diagnostic et de recherche. Ses affirmations sur la découverte du virus ne sont pas plus valables que celles de Montagnier, car lui non plus n’a pas réussi à observer, purifier et caractériser les particules virales réelles.

En 2003, le groupe de Perth a envoyé un courrier électronique à Gallo pour lui demander s’il était au courant de l’aveu de Montagnier selon lequel il n’existait pas d’images au microscope électronique du virus purifié provenant du patient original, et si les cliniciens avaient des raisons de s’inquiéter des implications de la réponse de Montagnier. Les cliniciens avaient-ils passé deux décennies à diagnostiquer des patients avec un virus inexistant ?

Gallo a répondu :

« Montagnier a ensuite publié des images du VIH purifié, comme nous l’avons fait, bien sûr, dans nos premiers articles. Vous n’avez pas à vous inquiéter. Les preuves sont évidentes et écrasantes ».

L’assurance de Gallo n’est pas fondée, affirment les scientifiques de Perth. Pas une seule micrographie électronique du « VIH » purifié n’a été publiée par Gallo en 1984, ni depuis. Montagnier n’a pas non plus publié d’image de ce type. Quatorze ans plus tard, les groupes européens et américains qui ont tenté de combler cette lacune n’ont toujours pas été en mesure de fournir des preuves claires de l’existence du « VIH ».

Jusqu’à sa mort en février 2022, Montagnier a tenté de faire savoir au monde que le VIH n’était pas aussi dangereux qu’on le pensait. Je soupçonne qu’il savait au fond de lui que la théorie était erronée, mais qu’il n’a pas pu se résoudre à l’admettre après la célébrité — et la richesse — qui lui ont été apportées.

J’ai interviewé Montagnier pour le Sunday Times à l’Institut Pasteur de Paris en 1992, pour un article publié le 26 avril sous le titre « Il est temps de repenser le lien avec le SIDA, affirme un pionnier de la lutte contre le VIH ». Ses idées sur le VIH et le SIDA étaient déjà très différentes de l’image que la plupart des gens se faisaient de la maladie. Il insistait sur le fait que le VIH n’attaquait pas directement les cellules du système immunitaire, mais qu’en présence d’autres infections, il pouvait déclencher un processus dans lequel les cellules immunitaires s’autodétruisaient plus vite qu’elles ne pouvaient être remplacées.

Cela contrastait fortement avec l’image du « virus mortel » défendue par Gallo. Cela signifiait que les patients infectés par le VIH pouvaient réduire leur risque de contracter le SIDA en réduisant leur exposition à d’autres microbes. Les conseils diététiques et les suppléments vitaminiques pourraient également être utiles, a indiqué Montagnier, en atténuant les stress chimiques dans le corps qui sont connus pour provoquer la perte de cellules immunitaires.

« Nous étions naïfs », a-t-il déclaré à un moment donné.

« Nous pensions que ce virus était responsable de toute la destruction. Nous devons maintenant comprendre les autres facteurs en jeu ». [NDT Peter Duesberg dès le début de la controverse avait déclaré qu’ils — l’autre camp — en viendraient tôt ou tard à parler de cofacteurs et que cela signifierait que leur hypothèse était erronée]

[Voir :
Le SIDA et la Renaissance de l’Hypothèse de Duesberg]

Il a tenté de faire connaître son point de vue sur ces « cofacteurs » en juin 1990, lors de la sixième conférence internationale sur le SIDA à San Francisco, mais la conférence n’a pas voulu entendre son message. Sur les 12 000 délégués présents, seuls 200 sont allés écouter son discours. Lorsqu’il a terminé, près de la moitié d’entre eux avaient quitté la salle. Ses préoccupations ont été rejetées par d’éminents scientifiques américains spécialisés dans le SIDA et par des responsables de la santé publique. Le professeur Peter Duesberg, biologiste moléculaire, lui-même ostracisé et licencié pour avoir contesté les affirmations de Gallo sur le « virus mortel », a déclaré : « Il y avait là Montagnier, le Jésus du VIH, et ils l’ont jeté hors du temple ».

La biologie moléculaire a évolué vers des domaines de compréhension si raffinés que la plupart des gens, en dehors de ceux qui sont directement impliqués dans le domaine, n’ont que peu de chances de détecter les fausses affirmations. Il s’agit là d’un problème qui a également affecté la science du Covid. Bien qu’il ait été clairement établi dès le départ que le SRAS-CoV-2 avait été fabriqué par génie génétique, des intérêts puissants n’ont cessé de semer la confusion, affirmant qu’il s’agissait d’un virus naturel qui avait sauté d’une espèce à l’autre et que toute autre suggestion relevait de la conspiration. En outre, de grosses sommes d’argent ont été investies dans la promotion d’une campagne mondiale de vaccination et dans le discrédit de toute idée susceptible d’entraver ce filon.

Au moins dans le cas du Covid, Internet a permis à des milliers de médecins et de scientifiques de remettre en question les réponses officielles à la crise, même face à la propagande incessante de la BBC et de la plupart des médias grand public.

La commercialisation de la théorie du VIH sur le SIDA a connu un tel succès que peu de gens réalisent qu’il y a des failles dans la science. Quarante ans plus tard, des millions de vies sont toujours gâchées par un test d’anticorps pour un virus qui n’a jamais existé.

Le test « VIH » qui a induit des millions de personnes en erreur

En tant qu’ancien correspondant médical et scientifique d’un journal, j’ai vu des parallèles frappants entre la mauvaise gestion de Covid, à partir de 2020, et les illusions sur le VIH/SIDA, sur lesquelles j’ai fait des reportages pendant de nombreuses années. Dans les deux cas, les scientifiques et les experts en santé publique semblaient perdre la tête face au lobbying d’intérêts puissants et parfois ultra-riches. Les lobbyistes étaient capables d’influencer les agences sanitaires des États, dont les intentions généralement bonnes ont été trop facilement mal informées et mal orientées.

Dans le cas du Covid, l’objectif principal était d’obtenir une injection pour nous protéger contre la « protéine de pointe » toxique qui faisait du SRAS-CoV-2 génétiquement modifié, produit de la recherche en matière de biodéfense, un véritable nouveau venu dans le monde des microbes. L’implication d’agences fortement investies dans les vaccins, dont la Fondation Bill et Melinda Gates et le Wellcome Trust du Royaume-Uni, a contribué à des blocages économiquement et socialement désastreux et à une vaccination de masse avec les produits génétiques expérimentaux de l’ARNm. Des milliers de morts et des millions de blessés ont été signalés à la suite de ces injections, mais plus de deux ans après, des autorités telles que le NHS britannique continuent d’affirmer, contre toute évidence (voir également ici), qu’elles sont « sûres et efficaces » et qu’elles sauvent des millions de vies.

Avec le SIDA, la promotion d’un test sanguin non validé pour une infection « VIH » non prouvée est devenue la base illusoire d’une panique mondiale. Les fabricants de médicaments et de kits de test ont bénéficié d’une opportunité commerciale mondiale, et un vaccin a été promis dans les deux ans. Quarante ans plus tard, aucun vaccin ne se profile à l’horizon, bien que des milliards de dollars du contribuable aient été consacrés à d’innombrables essais.

Personne ne semble prêt à affronter la possibilité qu’il n’y aura jamais de vaccin pour un virus dont l’existence n’a jamais été prouvée, selon une analyse exhaustive et extrêmement minutieuse réalisée par un groupe de scientifiques basés à Perth, en Australie occidentale.

Le test dit du VIH détecte les anticorps dirigés contre une série de protéines (antigènes) dont on suppose, sans jamais le prouver, qu’elles appartiennent au « VIH ». Ces protéines existent, bien sûr, et on les trouve à des niveaux élevés dans le sang des personnes exposées à toute une série de défis chimiques et microbiens. Il peut s’agir de drogues, de relations sexuelles anales, de grossesses multiples, de transfusions sanguines répétées et d’infections associées à la malnutrition chronique.

Comme expliqué précédemment, malgré des efforts herculéens en laboratoire, les scientifiques n’ont pas été en mesure d’obtenir des particules de « VIH » auprès de patients atteints du SIDA ou risquant de l’être. De telles particules seraient normalement considérées comme essentielles à la mise au point d’un test de diagnostic. Les constituants des particules fournissent aux développeurs du test des antigènes spécifiques. Le sang qui réagit à ces antigènes peut être considéré comme contenant des anticorps signalant une exposition à un microbe spécifique, bien que des réactions croisées puissent produire des résultats faussement positifs.

Dans le cas du test VIH, cependant, il n’existait pas de particules virales permettant de définir les antigènes liés au VIH. Au lieu de cela, les concepteurs du test ont utilisé des antigènes qui réagissaient avec des anticorps dans le sang de personnes présentant des symptômes d’effondrement du système immunitaire. Or, ce sont précisément ces patients qui ont souvent été exposés à une grande variété de stimuli induisant des anticorps, qui n’ont pas nécessairement de rapport avec un virus mortel.

Sur la base de ce test, des millions de personnes ont été diagnostiquées « séropositives » et, si elles tombent malades, victimes du « VIH/SIDA ». Mais la raison pour laquelle ces personnes ont été diagnostiquées positives n’a rien à voir avec un nouveau virus. L’idée que le test révèle une infection par un virus mortel repose sur un raisonnement entièrement circulaire, qui ne nécessite pas de prouver l’existence du « VIH » lui-même. Les personnes sont testées positives parce qu’elles ont des anticorps dirigés contre des protéines faussement désignées comme étant des antigènes du « VIH ».

Comme nous l’avons expliqué dans le paragraphe 3 ci-dessus, cette fausse désignation a été faite par des chercheurs qui pensaient que la détection d’une enzyme particulière, la transcriptase inverse (RT), signifiait la présence d’un rétrovirus. Il s’est avéré par la suite que la transcriptase inverse était omniprésente dans les cellules, dont l’activité génétique est beaucoup plus dynamique qu’on ne le pensait il y a 40 ans, lorsque la théorie du « VIH » a été élaborée.

Les experts en santé publique étaient conscients de cette lacune dès le départ. Lors d’une réunion de l’Organisation Mondiale de la Santé à Genève en 1986, une centaine d’experts de 34 pays ont appris que les kits de test avaient été homologués pour protéger les réserves de sang, car ils permettaient de détecter d’éventuelles anomalies dans le sang. Les personnes atteintes du SIDA ou susceptibles de l’être souffrent d’une série d’infections actives, dont certaines pourraient être transmises par transfusion sanguine. Les tests ont permis d’éviter l’utilisation d’un tel sang « sale ».

Mais il a été dit à la réunion que quelque chose de plus était nécessaire pour distinguer une véritable infection par le « VIH » ou même pour déterminer s’il existait vraiment une « véritable infection par le VIH ». Les kits de test ne doivent pas être utilisés pour diagnostiquer ou dépister le VIH en tant que tel.

Les délégués ont appris qu’un soi-disant « test de confirmation », appelé « Western blot », reposait sur le même principe que les kits de test qu’il était censé vérifier, et qu’il ne pouvait donc pas non plus être utilisé pour diagnostiquer le VIH/SIDA. Toutefois, dans une monumentale « manipulation » scientifique, un représentant de la Food and Drug Administration américaine [NDT Administration qui délivre les autorisations de mise sur le marché des produits alimentaires et des médicaments] a déclaré à la réunion que les besoins en matière de santé publique avaient entraîné une augmentation de l’utilisation des kits et qu’il n’était « tout simplement pas pratique » d’y mettre un terme.

En d’autres termes, la panique suscitée par le SIDA a conduit à jeter la science par la fenêtre. C’est exactement ce qui s’est passé avec l’arrivée du Covid, lorsque de puissantes agences ont conspiré pour provoquer des confinements sans précédent, économiquement et socialement désastreux, l’utilisation abusive de technologies de test douteuses qui ont exagéré le nombre de cas, et l’administration massive d’un produit génétique expérimental qui nous a été vendu comme un vaccin « sûr et efficace ».

Lorsque des études ultérieures sur le test « VIH » ont montré un lien étroit entre le dépistage positif et le risque de développer le SIDA, cela a été considéré comme une preuve de la validité du test. Or, ce lien était totalement artificiel. Il s’agissait d’une conséquence du raisonnement circulaire, et non de l’infection par le « VIH ».

À mesure que le paradigme VIH/SIDA s’est imposé dans le monde entier, des procédures de plus en plus complexes ont été mises en place pour tenter d’établir un diagnostic fiable. Mais le problème fondamental demeure à ce jour : les scientifiques n’ont pu valider aucune de ces procédures par rapport à un virus pur, prélevé sur des patients, car aucun virus de ce type n’a jamais été obtenu.

La recherche a confirmé à plusieurs reprises que de nombreuses affections différentes provoquent une augmentation des taux d’anticorps recherchés par le test « VIH », exposant les personnes au risque d’être étiquetées séropositives alors qu’aucun virus n’est présent. Il s’agit notamment d’infections mycobactériennes telles que la tuberculose et la lèpre, très répandues chez les personnes démunies et à l’origine de millions de diagnostics erronés de « VIH/SIDA » en Afrique.

En outre, lorsque les cellules se divisent et se développent à un rythme plus élevé que la normale, comme c’est le cas pendant la grossesse, des niveaux élevés d’antigènes sont susceptibles de déclencher des résultats de test positifs qui n’ont rien à voir avec le « VIH ». Il s’agit là d’une autre source de diagnostics illusoires de « VIH/SIDA » dans les pays et communautés pauvres où de nombreuses femmes subissent des grossesses multiples.

Les fabricants de ces tests savent qu’ils ne doivent pas être utilisés à des fins de diagnostic, et les kits de test contiennent une clause de non-responsabilité à cet effet, telle que « Ne pas utiliser ce kit comme seule base de diagnostic de l’infection par le VIH ». Les prestataires de soins de santé ne diagnostiquent jamais le VIH sur la base d’un seul résultat de test — d’autres tests de « confirmation » sont toujours nécessaires et, sur la base des performances d’un test par rapport à un autre, des niveaux élevés de précision sont revendiqués. Mais il s’agit là d’affirmations erronées. Tous les tests souffrent du même problème : l’absence de validation par rapport à un virus réel. Lorsque les tests sont basés sur des principes similaires, si ces principes sont erronés, cela signifie que tous les tests sont également erronés.

Comme dans les premiers temps du Covid, plus la peur suscitée par les modélisateurs et les médias est grande, plus le sentiment d’approbation de la part des autorités l’est aussi. En 1987, un modèle informatique préparé par le Laboratoire National de Los Alamos indiquait qu’un adulte américain sur dix pourrait être infecté en 1994, bien que les chercheurs aient admis que ce modèle était basé sur des informations inadéquates. En fait, le nombre d’Américains « séropositifs au VIH » s’est maintenu à un peu plus d’un million presque depuis le début du programme de dépistage. Ce n’est pas le comportement d’un virus infectieux nouveau pour l’humanité.

En 1985, l’École Royale d’Infirmières (Royal College of Nursing) a déclaré qu’un million de personnes en Grande-Bretagne « seront atteintes du SIDA dans six ans si la maladie mortelle n’est pas enrayée ». En 1990, le nombre total cumulé de cas de SIDA était inférieur à 5 000. Aujourd’hui, moins de 200 diagnostics de SIDA sont signalés chaque année au Royaume-Uni, et bien moins de 3 000 nouveaux diagnostics de « VIH ».

Dans les pays les plus pauvres, cependant, l’utilisation inappropriée des tests a conduit à des affirmations selon lesquelles des millions de personnes sont « infectées par le VIH ». Cette croyance alimente un flux continu d’emplois et d’argent pour les chercheurs, les organisations non gouvernementales, les associations caritatives et les laboratoires pharmaceutiques. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 38 millions de personnes « vivent avec le VIH » aujourd’hui et 27 500 000 reçoivent des médicaments antirétroviraux.

C’est une grande tragédie. En raison de bonnes intentions et d’intérêts égoïstes, d’énormes ressources sont mal utilisées. Depuis le lancement en 2003 du plan d’urgence du président des États-Unis pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR), le gouvernement américain a investi plus de 100 milliards de dollars dans la lutte mondiale contre le VIH/SIDA. Il s’agit de l’engagement le plus important jamais pris par une nation pour lutter contre une seule maladie, financé par la générosité du peuple américain. On dit que le projet aurait permis de sauver plus de 25 millions de vies, d’éviter des millions d’infections par le VIH et d’aider plusieurs pays à contrôler l’épidémie de VIH, « tout en renforçant considérablement la sécurité économique mondiale ».

Le poids du soutien à la théorie du VIH reste énorme. Le PEPFAR est géré et supervisé par le Département d’État américain et mis en œuvre par sept ministères et agences gouvernementales, « tirant parti de la puissance d’une approche pangouvernementale pour contrôler l’épidémie de VIH/SIDA ».

Mais qu’en est-il s’il n’y a pas d’épidémie ? L’aide au développement ne serait-elle pas une réponse plus humaine et plus efficace à la déficience immunitaire répandue dans les pays pauvres que des médicaments à la sécurité et à l’efficacité douteuses, des tests non valides et des essais de vaccins qui n’en finissent pas ?

Il y a trente ans, en 1993, Andrew Neil, rédacteur en chef du Sunday Times, m’a envoyé en Afrique pendant plusieurs semaines pour rendre compte sur le terrain de ce qui s’y passait. À l’époque, on prévoyait que la population allait être décimée en raison d’une infection par le VIH répandue depuis longtemps. Après avoir rencontré des scientifiques, des médecins, des hommes politiques et des patients au Kenya, en Zambie, au Zimbabwe et en Tanzanie, je n’ai trouvé aucune preuve tangible de l’existence d’une nouvelle épidémie. Mais il y avait une épidémie de peur — le ministre de la Santé du Zimbabwe m’a dit qu’il l’appelait « VIHite » — créée par une invasion de chercheurs sur le SIDA armés de tests de diagnostic non validés.

Mes rapports ont suscité un flot de correspondance, dont certains m’ont soutenu — comme le magazine New African, influent et bien informé — mais aussi des condamnations émanant du plus haut niveau au Royaume-Uni. Une lettre signée par la baronne Chalker, ministre du Développement d’outre-mer, Sir David Steel, porte-parole des libéraux-démocrates pour les affaires étrangères, et Tony Worthington, porte-parole du parti travailliste pour les affaires étrangères, m’accusait d’écrire n’importe quoi. Leur lettre aurait été vue et approuvée par une longue liste de responsables d’établissements médicaux, y compris le médecin en chef, le directeur du Medical Research Council et des organisations bénévoles concernées par le SIDA. La lettre disait ceci :

« M. Hodgkinson affirme que la communauté scientifique a collectivement échoué à valider ses tests de dépistage du VIH et a délibérément gonflé les statistiques. À l’en croire, ces scientifiques ont trompé l’Organisation Mondiale de la Santé, les gouvernements des pays développés et en développement, les organisations internationales de développement telles que Save the Children Fund, ActionAid et Oxfam, les instituts de santé publique, les journalistes et le grand public.

La triste réalité est que l’Afrique est en proie à une importante épidémie de VIH. Des dizaines ou des centaines de milliers de personnes ont déjà perdu la vie, des dizaines de millions sont menacées.

M. Hodgkinson s’est lourdement trompé et vous ne rendez pas service à vos lecteurs en accordant du crédit à ses absurdités ».

En 1993, la population africaine approchait les 700 millions d’habitants. En 30 ans, loin d’être décimée, elle a plus que doublé et s’élève aujourd’hui à près de 1 433 000 000.

Philippe Krynen, directeur de la mission africaine Partage Tanzanie, était une star du circuit du VIH/SIDA jusqu’à ce qu’il se rende compte que « cette épidémie qui allait anéantir l’Afrique n’est qu’une grosse bulle de savon », comme il me l’a dit à son siège surplombant le lac Victoria en 1993. Krynen, dont l’association caritative fait un travail magnifique pour les orphelins de la région depuis près de 35 ans, a réussi à résister à une tentative de l’équipe spéciale SIDA de la Communauté européenne de le faire expulser du pays à la suite de ses révélations.

Notre dernier contact remonte à novembre 2022. Il écrit :

« La question du SIDA est totalement enfouie dans des dossiers poussiéreux, du moins pour nous ici en Tanzanie. Les distributeurs de médicaments antirétroviraux continuent leur business dans le pays, mais la fable de la pandémie est morte. »

Il a ajouté :

« Quant à l’histoire du Covid, elle n’a pas duré longtemps. En 2020, une brève épidémie d’infection aiguë des voies respiratoires a été combattue par un cocktail d’antibiotiques courants. La combinaison du très petit nombre de tombes par communauté et d’un manque flagrant de statistiques a permis de démanteler l’épouvantail. La prévention (masques et savons) a été rapidement abandonnée et le commerce courant n’a jamais été interrompu… La Tanzanie est aujourd’hui considérée comme un joyau africain paisible ».

Le Covid a rendu plus important que jamais de dissiper les illusions qui entourent la théorie du VIH sur le SIDA. Elles ne disparaîtront probablement pas du jour au lendemain, mais 40 ans plus tard, alors qu’il n’existe ni vaccin ni remède contre la prétendue infection par le « VIH » et que de nombreuses vies sont menacées par des médicaments toxiques dirigés contre un ennemi mythique, n’y a-t-il pas quelqu’un dans la communauté scientifique qui ait l’intégrité et la décence humaine d’examiner honnêtement le travail étonnamment détaillé et stimulant des scientifiques de Perth ?

Sinon, nous risquons d’être condamnés à des décennies de contre-vérités sur le Covid. Jusqu’à présent, les scientifiques qui ont créé le virus génétiquement modifié n’ont pas été interpellés pour leurs erreurs, et un climat de peur persistant signifie que les gens continuent de se faire tester, d’appliquer la distanciation, de porter le masque et de faire la queue pour un traitement médical inefficace et dangereux qui se fait passer pour un vaccin.

Allégations infondées concernant le génome d’un virus

Le COVID a montré comment les professions scientifiques et médicales, qui ont tant fait pour améliorer nos vies, peuvent déraper lorsque la peur et l’argent entrent en jeu. La plupart des médecins n’ont pas résisté au confinement et aux vaccins, malgré la violation de la recherche et de l’éthique médicale à une échelle sans précédent. Grâce à Internet, des groupes tels que HART et de nombreux professionnels de la santé ont pu faire part de leurs protestations, mais environ deux tiers de la population mondiale ont tout de même reçu un vaccin Covid qui n’était ni sûr ni efficace. Partout dans le monde, des personnes inquiètes se demandent comment une telle catastrophe a pu se produire et comment on peut éviter qu’elle ne se reproduise.

Ces développements ont accru la pertinence et l’importance d’un défi scientifique longtemps négligé, celui de l’existence même du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), cause supposée du SIDA. L’acceptation de la théorie du VIH pour expliquer le SIDA, il y a 40 ans, a été une véritable mine d’or pour la communauté de la recherche médicale et l’industrie pharmaceutique, générant des centaines de milliards de dollars pour les essais et les traitements. Cet afflux d’argent a également permis des avancées en biologie moléculaire qui ont contribué à la création du virus Covid génétiquement modifié, le SARS-CoV-2, et de la technologie de thérapie génique par ARNm sur laquelle reposent la plupart des vaccins Covid.

Pourtant, le vaccin contre le VIH qui, en 1984, devait être disponible dans les deux ans n’est toujours pas à l’ordre du jour. Et ce, après plus de 250 essais infructueux, alors que les fonds continuent d’affluer. En outre, malgré les médicaments qui peuvent aider les patients souffrant d’une véritable déficience immunitaire, il n’existe aucun remède contre la prétendue infection par le VIH. Les médicaments « anti-VIH », désormais également commercialisés en tant que prévention supposée de l’infection, se révèlent souvent toxiques lorsqu’ils sont pris pendant de longues périodes. Des milliers de patients américains ont intenté des procès en raison des lésions rénales et osseuses qui en résultent.

Après quatre décennies, ces échecs pourraient-ils indiquer que l’agent infectieux le plus étudié de l’histoire est un empereur nu ? C’est l’avis d’un groupe de scientifiques basés à Perth, en Australie occidentale, dont les travaux sont présentés ici.

Contrairement à ce que presque tout le monde croit, les experts en santé publique savaient dès le départ que le test VIH ne pouvait pas être utilisé pour diagnostiquer le SIDA. En effet, les protéines utilisées dans le test n’ont pas été obtenues à partir de particules virales purifiées. Cela signifie qu’il n’a jamais été démontré que les anticorps que le test est censé détecter spécifiaient la présence d’un nouveau virus. Mais les experts, réunis sous les auspices de l’Organisation Mondiale de la Santé en 1986, ont mis de côté leurs réserves. Le train du VIH était en marche et l’on estimait qu’il n’était « tout simplement pas pratique » de l’arrêter. La théorie répondait à tant d’objectifs qu’elle était devenue un fait sans les données nécessaires pour l’étayer.

La même acceptation sans critique a accueilli les affirmations des pionniers du VIH, Luc Montagnier et Robert Gallo, selon lesquelles le génome complet du virus avait été séquencé. Cela signifiait donc que le VIH n’était pas le fruit de l’imagination ? Et pourtant, selon un dossier minutieusement constitué par le groupe de Perth, les affirmations relatives au génome étaient tout aussi mal fondées que celles concernant le test d’anticorps.

Notre corps fourmille d’activités génétiques, répondant aux exigences de la vie. Les niveaux d’activité varient au sein des cellules et dans les communications entre elles. Les gènes codent pour des protéines et lorsque la production d’une protéine particulière doit être augmentée, par exemple pour réparer un tissu ou lutter contre une maladie, les cellules génèrent de minuscules structures appelées exosomes qui transportent des instructions codées spécifiques, sous forme d’ARN et d’ADN.

[Note de Joseph : ces exosomes font partie des constituants cellulaires que les virologues considèrent comme étant des virus externes.
Voir :
La théorie des exosomes contre celle des virus
Pour en finir avec les plandémies
Vœux de Joseph pour 2023
Un nouveau paradigme médical
La virologie : pseudoscience au service de la domination
Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?
Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
Démontage de la théorie virale
L’enterrement de la théorie virale
Etc. dans le dossier Vaccins et virus]

Lorsque les cellules se décomposent, une « soupe » de matériel génétique peut être libérée. Le fait de ne pas avoir reconnu ces facteurs de confusion ou de ne pas avoir mis en place des contrôles valables pour s’assurer que les travaux de laboratoire ne produisaient pas de résultats trompeurs a contribué à la construction de l’histoire du « nouveau virus mortel ».

On affirme que le VIH serait un rétrovirus, un microbe qui insère une copie d’ADN de son génome d’ARN dans l’ADN d’une cellule hôte. Pour prouver qu’un fragment d’ARN est le génome d’un rétrovirus, il faut le distinguer des autres matériels génétiques en montrant qu’il provient d’une particule rétrovirale. Or, comme nous l’avons vu dans le paragraphe 4, l’existence de telles particules n’a jamais été démontrée dans le cas du « VIH ».

Les séquences génétiques que Gallo et Montagnier ont prises pour le génome du virus étaient d’un type appelé ARN messager (ARNm), identifiable par une « queue » entièrement composée de nucléotides adénine, l’un des quatre éléments constitutifs du code génétique. Gallo et ses collègues ont soutenu que la découverte de ces séquences, connues sous le nom d’ARN poly (A), signifiait la découverte d’un rétrovirus, mais une fois de plus, il s’agissait d’une hypothèse erronée. L’ARN poly (A) n’est pas spécifique. Les cellules l’utilisent comme intermédiaire entre l’ADN et la production de protéines, et des fragments apparaissent dans un processus de centrifugation utilisé pour tenter de purifier les particules de rétrovirus, en formant des « bandes » de même densité. [NdT : une fois de plus Hodgkinson se place résolument dans l’hypothèse virale]

C’est pourquoi il est si important d’utiliser la microscopie électronique pour montrer que des particules présentant les caractéristiques d’un rétrovirus sont clairement présentes dans les bandes. Selon les scientifiques de Perth, comme personne n’y est parvenu, ni hier ni aujourd’hui, il n’existe aucun moyen d’identifier les protéines et le génome du « VIH » et de déterminer leur rôle et leurs propriétés. Il n’existe nulle part dans la littérature scientifique de preuve de l’existence du génome du VIH basée sur l’extraction d’ARN à partir de particules rétrovirales purifiées.

Les travaux de Gallo étaient suspects dès le départ, comme l’a montré une enquête de deux ans du Bureau de l’Intégrité Scientifique sur ses pratiques de laboratoire. Une lignée cellulaire qu’il prétendait avoir infectée par le VIH n’a pas été exposée à du matériel provenant d’un seul patient atteint du SIDA, mais à des liquides de culture provenant d’abord de trois, puis finalement de dix patients. L’enquête a conclu que cette méthode était « d’une rigueur scientifique douteuse » (un scientifique l’a qualifiée de « vraiment folle »). Néanmoins, elle s’inscrit dans la séquence d’événements qui a conduit à l’élaboration et à l’acceptation de la théorie selon laquelle un nouveau virus avait été identifié comme étant la cause du SIDA, théorie dont les répercussions affectent encore des millions de personnes aujourd’hui.

Des segments du prétendu génome du VIH peuvent être détectés par amplification à l’aide de la technique de réaction en chaîne de la polymérase (PCR) et sont souvent utilisés à tort pour confirmer un diagnostic de « VIH ». Les segments varient de 30 à 50 % (comparés avec les moins de 2 % entre les génomes de l’homme et du chimpanzé). Cette énorme variabilité est beaucoup plus cohérente avec le fait que les séquences sont nouvellement générées dans des cellules anormalement stimulées qu’à partir d’un virus pour lequel aucun chercheur n’a jamais publié de preuve de purification.

Le stimulus anormal peut provenir de produits chimiques utilisés sur les cellules en laboratoire ou de nombreux agents, chimiques et biologiques, auxquels les patients atteints du SIDA ou ceux qui risquent de l’être sont susceptibles d’être exposés. Le facteur commun est le « choc » subi par les cellules (terme utilisé par la généticienne Barbara McClintock, lauréate du prix Nobel, pour désigner les stimuli qui réarrangent l’ADN), et non la présence commune d’un virus mythique. Cette interprétation est étayée par la découverte de séquences dites « VIH » dans les tissus tumoraux de plusieurs types de cancer.

Cela signifie qu’une armée de personnes dans le monde entier recherche un virus dont l’existence n’a jamais été prouvée, en utilisant des protéines et des séquences génétiques provenant souvent de cellules normales (bien qu’anormalement stimulées).

Cela signifie qu’une armée de personnes dans le monde entier teste un virus dont l’existence n’a jamais été prouvée, en utilisant des protéines et des séquences génétiques provenant souvent de cellules normales (bien qu’anormalement stimulées).

D’innombrables articles et lettres dans lesquels les scientifiques de Perth ont tenté de transmettre cette critique ont été rejetés, pendant de nombreuses années, par des revues scientifiques et médicales. En février 2003, cependant, un article publié dans le British Medical Journal a déclenché une intensive correspondance en ligne, d’une durée de 26 mois, comprenant 842 messages, dans laquelle il semblait que le groupe pourrait enfin être entendu.

Plusieurs échanges ont eu lieu avec Brian Foley, dépositaire d’une base de données sur le VIH à Los Alamos, au Nouveau-Mexique, qui a finalement reconnu que l’ARN sélectionné par Gallo était la base de ce qui est considéré comme le génome du VIH, et qu’il était d’un type qui n’était pas spécifique aux rétrovirus. Il a également reconnu qu’il provenait de la bande de densité de centrifugation utilisée pour rechercher les rétrovirus, et qu’il n’y avait aucune preuve que la bande contenait des particules virales réelles. Néanmoins, Foley a insisté pour que l’ARN de Gallo soit considéré comme le génome du VIH. Il s’appuyait sur le fait que lorsqu’une copie (« clone moléculaire ») de l’ARN était introduite dans une culture cellulaire, elle entraînait la production de particules infectieuses de rétrovirus ayant la même apparence et les mêmes constituants que le virus parent.

Mais lorsqu’on lui a demandé de citer des documents prouvant l’existence d’une telle séquence d’événements, il a été incapable de le faire.

« Lorsque nous lui avons demandé de prouver l’existence d’un tel clone moléculaire infectieux du VIH, il nous a répondu par une longue liste d’articles. Bien que les titres de ces documents contiennent l’expression “clone moléculaire infectieux”, aucune preuve de ce type n’a pu être trouvée dans aucun d’entre eux », écrivent les scientifiques de Perth.

Dans ce qui devait être leur dernier message, ils ont réitéré leur demande :

« Brian Foley pourrait-il nous fournir un résumé des preuves (pas seulement le titre) d’une étude ainsi que les preuves de quelques études de confirmation où l’existence d’un “clone moléculaire infectieux” (tel que défini par Brian Foley) du “VIH-1” a été prouvée ? Si Brian Foley ne peut répondre qu’avec ses résumés et ses références, nous devons conclure que tout son argument en faveur de l’existence du “VIH-1”, basé sur l’existence du “clone moléculaire infectieux du VIH-1”, s’effondre ».

À ce moment-là, au lieu de fournir les preuves demandées selon ses propres critères, Foley et deux autres éminents défenseurs du « VIH », Simon Wain-Hobson et John Moore, ont fait pression sur Richard Smith, le rédacteur en chef du BMJ, pour qu’il mette fin au débat. Pour ce faire, ils ont adressé une lettre de réclamation à la revue scientifique Nature, qui, depuis de nombreuses années, avait rejeté de nombreuses propositions du groupe de Perth.

À sa décharge, Richard Smith a résisté, écrivant :

« Je trouve inquiétant de voir des scientifiques plaider en faveur d’une restriction de la liberté d’expression. Il est certain que la communication et l’argumentation ouvertes sont une valeur fondamentale de la science (…). Nous ne devrions jamais oublier que Galilée a été traduit devant l’inquisition. Ce serait encore pire si nous permettions à l’orthodoxie scientifique de devenir l’inquisition ».

Moore, un spécialiste de la mise au point d’un vaccin contre le SIDA, a répondu :

« Les négationnistes ont soif de respectabilité pour leurs opinions divergentes, et tout ce qui les incite à poursuivre leurs efforts pour nuire à la science et à la santé publique est à déplorer. Laissons-les exercer leur droit à la liberté d’expression sur leur propre site web, et non sur celui d’une revue médicale respectée ».

Peu après, Smith a démissionné — pour des raisons indépendantes, m’a-t-il dit depuis — et en avril 2005, le rédacteur en chef des lettres du BMJ a mis fin au débat.

En réalité, la construction de la théorie du VIH a été truffée d’erreurs, mais une fois qu’elle s’est imposée, personne n’a voulu la démolir. Le regretté Kary Mullis, qui a reçu le prix Nobel de chimie en 1993 pour avoir inventé la réaction en chaîne de la polymérase, a demandé un jour :

« Où sont les recherches qui montrent que le VIH est la cause du SIDA ? Il y a aujourd’hui 10 000 personnes dans le monde qui se spécialisent dans le VIH. Aucune ne s’intéresse à la possibilité que le VIH ne soit pas la cause du SIDA parce que si ce n’est pas le cas, leur expertise ne sert à rien… Je n’arrive pas à trouver un seul virologue qui me donne des références montrant que le VIH est la cause probable du SIDA. Si vous demandez cette information à un virologue, vous n’obtenez pas de réponse, vous obtenez de la fureur ».

Des pressions similaires sont actuellement à l’œuvre, alors que l’establishment scientifique tente de maintenir le financement de la préparation aux pandémies (voir ici, ici et ici, par exemple) en dissimulant l’origine en laboratoire du SRAS-CoV-2, en ne reconnaissant pas les décès et les blessures causés par les vaccins Covid, et en ridiculisant comme « théoriciens de la conspiration » ceux qui remettent en cause leurs récits.

Ce n’est pas de la science : c’est de l’intérêt institutionnel. Dans le cas du VIH/SIDA et du Covid, cela cause d’énormes souffrances. L’Organisation Mondiale de la Santé a participé à ces tromperies, tout en recherchant encore plus de pouvoir (voir ici et ici).

Existe-t-il un autre organisme capable d’assurer un contrôle éthique de la science médicale ? Comment pouvons-nous nous protéger au mieux contre de tels manquements à l’avenir ?

Un défi auquel nous sommes tous confrontés

Ce qui précède ci-dessus a résumé un dossier détaillé et scientifiquement argumenté selon lequel le « VIH », la prétendue cause virale du SIDA, est un mythe moderne. Contrairement à de nombreuses affirmations, l’existence du « VIH » n’a jamais été prouvée par des techniques microbiologiques standard. Pourtant, d’énormes quantités d’argent du contribuable ont été réquisitionnées par l’industrie du VIH/SIDA pour la recherche et le traitement, avec plus de 250 essais de vaccins contre le VIH qui ont échoué et une recherche sans fin d’un remède.

Les échecs qui ont conduit à l’élaboration et au maintien de la théorie du VIH/SIDA, et à la suppression des preuves contraires, se répètent aujourd’hui avec le Covid. Le pire est à venir tant que ces erreurs de haut niveau ne seront pas reconnues et corrigées par les communautés scientifiques et médicales. [NDT Et tant que l’on restera dans l’hypothèse virale]

Comme nous l’avons vu, la biophysicienne Eleni Papadopulos-Eleopulos, décédée l’année passée à l’âge de 85 ans, a laissé un héritage scientifique extraordinaire. Elle a dirigé un groupe basé à Perth, en Australie occidentale — à 3 000 km de la grande ville la plus proche — qui, pendant 40 ans, a discrètement amassé un trésor de données déconstruisant la théorie du « VIH » dans les moindres détails et étayant sa conviction que le SIDA n’était pas une maladie infectieuse. Elle l’attribuait plutôt à une accumulation de lésions cellulaires et tissulaires connues sous le nom de stress oxydatif. Ce stress peut survenir lorsqu’il y a un déséquilibre, au niveau des cellules, entre les expositions toxiques et la capacité de l’organisme à les traiter.

Elle avait à ses côtés le Dr Valendar Turner, un médecin urgentiste qui l’avait rencontrée pour la première fois en 1980 lorsqu’elle avait amené sa grand-mère à l’Hôpital Royal de Perth en tant que patiente. Plus tard, alors qu’elle travaillait elle-même à l’hôpital dans le service de physique médicale, ils se sont découvert un intérêt commun pour la physique et la biologie.

Lorsque le SIDA est apparu, je suis entré dans son bureau un jour et je lui ai dit : « Je vois qu’ils ont trouvé la cause du SIDA », se souvient M. Turner. Ce à quoi elle a répondu : « Oh non, ils n’ont pas trouvé ». C’est ainsi que j’ai commencé à m’intéresser au SIDA.

Je pense que ce qu’Eleni et moi avions en commun, c’était un grand intérêt pour le mécanisme de tout ce qui est biologique. Bien que dans ma jeunesse je me sois concentré sur le mécanisme de la maladie, j’ai vite réalisé qu’il était essentiel de comprendre la normalité. Une fois réunis par le SIDA, c’était parti ».

John Papadimitriou, professeur de pathologie à l’université d’Australie occidentale, est un autre visiteur régulier qui a relu l’un de ses articles sur la carcinogenèse. Il est devenu membre fondateur du groupe de Perth dès sa création en 1981.

D’autres scientifiques ont fait d’énormes sacrifices pour combattre la théorie du VIH sur le SIDA. Il s’agit notamment du professeur Peter Duesberg, microbiologiste, qui, comme indiqué dans le paragraphe 2, était une star de sa profession pour ses travaux pionniers sur les rétrovirus, dont le VIH était censé faire partie, jusqu’à ce qu’il déclare qu’il était impossible qu’il soit à l’origine du SIDA. Sa critique a attiré plus d’attention que les travaux du groupe de Perth, mais il est aujourd’hui tourné en dérision comme un « partisan du déni du sida », bien que son défi concernant le VIH ait été soutenu par une alliance internationale de scientifiques, de médecins et d’autres chercheurs. À une époque, cette alliance comprenait trois lauréats du prix Nobel.

En 1995, Duesberg a publié Inventing the Aids Virus (l’Invention du Virus du SIDA), un ouvrage érudit de 700 pages qui commence par déclarer : « À tous points de vue, la guerre contre le SIDA a été un échec colossal ». Il affirme que :

« L’attrait de l’argent et du prestige, combiné à de puissantes pressions politiques, a incité des scientifiques par ailleurs responsables à négliger — voire à supprimer — des failles majeures dans la théorie du SIDA ».

Duesberg a avancé ce qu’il a appelé l’hypothèse de la drogue et du SIDA, selon laquelle l’usage intensif et prolongé de drogues était la principale cause du SIDA. Il a sauvé de nombreuses vies en faisant campagne contre le premier médicament « anti-VIH », l’AZT, fortement promu comme « l’étalon-or » du traitement, mais dont on a découvert par la suite qu’il avait tué des milliers de personnes. Lorsque l’AZT a finalement été abandonné, une partie de la réduction des maladies et des décès qui a suivi a été attribuée à tort aux médicaments qui l’ont remplacé.

Les scientifiques de Perth s’accordent à dire que l’usage intensif de drogues récréatives peut être une cause principale du stress oxydatif et du SIDA, et que l’AZT était pire qu’inutile. Leur théorie va cependant plus loin. Ils partagent l’avis de Duesberg selon lequel le SIDA n’est pas une maladie infectieuse sexuellement transmissible, mais affirment que l’une des principales causes de la séropositivité et du SIDA est le sperme déposé par voie anale. De nombreuses études menées auprès d’hommes homosexuels ont montré que les rapports sexuels anaux fréquents, non protégés et réceptifs entraînent un risque élevé de test positif et de développement ultérieur du SIDA. Un tel risque n’existe pas pour l’individu exclusivement insertif (qui donne son sperme).

Dans les études hétérosexuelles, le constat est le même : le seul facteur de risque sexuel pour l’obtention d’un test d’anticorps positif est le rapport anal passif. Selon les scientifiques de Perth, pour que le SIDA apparaisse, il faut une fréquence élevée de rapports sexuels anaux réceptifs sur une longue période. Contrairement aux rapports vaginaux, le sperme est retenu et absorbé dans le rectum. Le rectum n’est tapissé que d’une seule couche de cellules absorbantes, alors que le vagin possède un revêtement protecteur multicouche, semblable à de la peau.

D’autres éléments viennent étayer cette idée, notamment le fait que le sperme est l’un des oxydants biologiques les plus puissants et qu’il peut être à la fois cancérigène et immunosuppresseur. En outre, les traumatismes rectaux et coliques qui accompagnent les rapports sexuels anaux passifs — facilitant l’absorption du sperme — sont des facteurs de risque avérés. Les inhalateurs de nitrites volatils, largement utilisés dans les relations sexuelles entre homosexuels dans les premières années du SIDA, sont également de puissants agents oxydants et ont joué un rôle à part entière.

« Les preuves montrent que le SIDA n’est pas une maladie liée à l’orientation sexuelle, mais aux pratiques sexuelles, aux rapports anaux passifs chez les hommes et les femmes », affirment les scientifiques de Perth. « Ce n’est pas l’acte sexuel en soi, mais la fréquence élevée des rapports anaux passifs avec éjaculation, associée à la consommation de drogues et aux traumatismes de la muqueuse intestinale, qui facilitent l’absorption du sperme et d’autres toxines par le système ».

Cela signifie que les campagnes de promotion du préservatif « Sexe sans risque » [NdT : en anglais safe sex] lancées par la communauté gay ont joué un rôle essentiel dans la réduction du nombre de décès dus au SIDA. Elles ont réduit l’exposition au sperme, ainsi qu’aux infections sexuellement transmissibles circulant parmi certains des groupes les plus exposés au risque de développer le SIDA.

Les pionniers de la théorie du virus se sont sentis confortés dans leur conviction que le SIDA était une MST par le fait que de nombreuses études antérieures montraient une relation entre différents types d’activité sexuelle et la présence ou l’apparition d’anticorps « VIH », pour lesquels presque tous les patients atteints du SIDA ont été testés positifs.

Cette association était réelle. Mais elle est due à la manière défectueuse dont le test a été développé, et non à la présence d’un nouveau virus. Un test positif indiquait des niveaux élevés des nombreux agents stimulant le système immunitaire auxquels les personnes appartenant aux groupes à risque du SIDA avaient été exposées. Les épidémiologistes et d’autres ont documenté ces expositions dès le premier jour.

Les personnes séropositives [NdT : positives à un test sans aucune valeur par rapport à l’infection d’un nouveau « virus » !] n’auraient jamais dû comprendre qu’elles étaient condamnées à mort, comme ce fut le cas pendant de nombreuses années en raison de la croyance en un « nouveau virus mortel ». Si l’exposition aux véritables causes de la séropositivité est réduite ou supprimée, le risque accru de maladie disparaîtra, à moins que les dommages causés au système immunitaire ne soient déjà irréversibles. La séropositivité doit être considérée comme le signe d’un effet des expositions toxiques et des désordres cellulaires associés qui peuvent conduire au SIDA. Le mythique « VIH » n’en est pas la cause.

Ce phénomène est particulièrement évident chez les hémophiles. Les premières méthodes de traitement de leur trouble de la coagulation sanguine consistaient à les exposer à des concentrés fabriqués à partir de dons de sang provenant de centaines de milliers de personnes. Nombre d’entre eux se sont révélés positifs à la suite de cette exposition permanente à des protéines étrangères et, tragiquement, ont alors reçu des doses mortelles d’AZT.

Lorsque le génie génétique a permis de produire le facteur de coagulation dont ils avaient besoin sous une forme pure, les personnes qui avaient été testées séropositives ont montré des signes immédiats de rétablissement de leur système immunitaire.

Des résultats similaires ont été observés chez les toxicomanes, un autre groupe exposé au risque de SIDA. Ils peuvent perdre à la fois leurs anticorps « VIH » et le risque de maladie lorsqu’ils abandonnent leur habitude.

L’acceptation de cette compréhension permettrait de lever la malédiction du diagnostic « VIH » pour des millions de personnes, en particulier dans les pays pauvres où de nombreuses maladies liées à la pauvreté et à la malnutrition ont été rebaptisées SIDA à la suite d’une mauvaise interprétation et d’une mauvaise utilisation du test « VIH », qui n’a pas été validé.

Même après 40 ans, il n’existe aucune preuve microbiologique de la transmission sexuelle basée sur l’isolement du « VIH » à partir des sécrétions génitales des cas index, suivi de la recherche et du test des contacts sexuels. À l’exception des pays pauvres, le SIDA est resté confiné aux groupes à risque en raison de facteurs liés au mode de vie plutôt qu’en raison d’une exposition à une véritable infection sexuellement transmissible.

Où en sommes-nous ?

Le site web du groupe de Perth contient toutes les références détaillées qui étayent cette image radicalement différente de ce que le monde a été amené à croire au sujet du SIDA. Il ne s’agit pas d’un défi insensé, mais du fruit de quatre décennies de travail acharné.

La correction des erreurs est censée être le fondement de la science. Il n’est jamais trop tard. Dans toute l’histoire, des idées erronées sont apparues et ont parfois perduré pendant des centaines d’années, jusqu’à ce que les dommages qu’elles causent amènent enfin à les repenser.

Les graves erreurs commises dans l’affaire Covid ont fait prendre conscience à beaucoup des dangers d’un consensus prématuré en science, conséquence d’un pouvoir trop important cédé à des agences qui se protègent et s’enrichissent elles-mêmes.

L’histoire du « VIH » peut-elle nous donner une leçon similaire ? Ou allons-nous permettre à l’industrie mondiale des pandémies de nous maintenir dans un état de peur constante ? Les Africains peuvent-ils se libérer de l’emprise néocoloniale des agences scientifiques et « philanthropiques » occidentales sur le continent ?

Peut-être que chacun d’entre nous devra faire davantage pour se renforcer si l’on veut mettre un terme à ces échecs. L’auteur à succès et psychologue Jordan Peterson déclare que nous devons prendre position contre les « tyrannies aveugles et lucifériennes, orgueilleuses et fondées sur l’intellect, de l’urgence et de la contrainte » qui, sinon, seront notre avenir.

À mesure que nous devenons individuellement plus puissants, dit-il :

« Nous devons assumer davantage de responsabilités — ou sinon, si nous ne parvenons pas à rectifier nos pathologies personnelles que sont l’orgueil, l’envie et la volonté de mentir, nous nous retrouverons embourbés dans des conflits avec le monde, à la fois naturels et sociaux, et ce de manière exactement proportionnelle à notre refus de maîtriser le diable qui sommeille en nous ».

Le psychologue Carl Jung, également cité par Peterson, a lancé un appel similaire dans son livre de 1958 intitulé The Undiscovered Self (Le moi non découvert. La raison s’avère impuissante à arrêter les atrocités [comme le génocide nazi], écrivait-il, lorsque ses arguments n’affectent que l’esprit conscient, et non l’inconscient.

Les tragédies du Covid et du « VIH » sont deux exemples de la façon dont la raison peut s’envoler à grande échelle. Dans leur livre Covid-19 and the Global Predators — We Are the Prey (2021) (Covid-19 et les prédateurs mondiaux — Nous sommes la proie], Peter et Ginger Breggin soutiennent que des « coalitions lâches d’argent et d’influence » poursuivant un agenda mondialiste ont pu exploiter les craintes généralisées pour l’avenir, amenant de nombreuses personnes à croire en la nécessité de fermetures et de vaccinations massives en dépit des dommages énormes et immédiatement évidents qui ont été causés. En ce qui concerne l’hypothèse du « VIH », les facteurs qui ont conduit à son acceptation immédiate comprenaient la crainte généralisée que la révolution sexuelle des années 60 et 70 soit allée trop loin, ainsi qu’une sympathie sincère pour les premières victimes homosexuelles du SIDA.

Avec une grande prescience, Jung a écrit :

« Il devient de plus en plus évident que ce n’est pas la famine, ni les tremblements de terre, ni les microbes, ni le cancer, mais l’homme lui-même qui représente le plus grand danger pour l’homme, pour la simple raison qu’il n’existe pas de protection adéquate contre les épidémies psychiques, qui sont infiniment plus dévastatrices que les pires catastrophes naturelles ».

Traduction [et commentaires] Jean Bitterlin 22.08.2023




Le Mythe de l’Infection

Un projet de livre de David Crowe
La Rougeole par les Chiffres

[Source : http://theinfectiousmyth.com/measles.php
(Site fermé et remplacé par :
https://infectiousmyth.podbean.com/)]

Par David Crowe

[Traduction : Jean Bitterlin]

La rougeole est devenue la maladie favorite pour provoquer la panique de l’épidémie. Ce qui est amusant parce que c’est une des maladies les plus bénignes. Mais, d’un autre côté, elle est utile, parce que les symptômes surgissent encore régulièrement. Ce n’est certainement pas le SIDA ou la maladie de la Vache folle, mais alors pour ces deux maladies-là personne ne prétend qu’il existe un vaccin. Le SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère — NDT) a été une grande panique pendant un moment (tout comme début 2020 le coronavirus Covid-19 – NDT), et puis il a complètement disparu (sans vaccin). Personne ne veut affirmer que le virus Ebola se propage en Occident parce que cela créerait une énorme panique. La grippe, et bien elle, elle a un vaccin, mais tout le monde admet qu’il n’est pas très bon. La rougeole est un monstre bien pratique.

Le CDC admet que la grande majorité des cas de rougeole ne présentent pas d’effets durables (parmi lesquels le décès est manifestement le plus permanent), mais il affirme qu’elle a le potentiel de mutiler et de tuer, c’est pour cela que la vaccination vaut la peine, à n’importe quel prix (surtout si vous ignorez le risque des effets secondaires du vaccin).

Alors, pour prendre au mot le CDC [CDC, 2018] il est utile de voir ce que disent les propres documents du CDC au sujet de la rougeole, documents complétés si nécessaire par d’autres sources grand public. Les affirmations principales, souvent répétées sont :

  • La preuve que la rougeole est causée par une infection véhiculée par le sang a été démontrée par Francis Holme en 1757.
  • La déclaration est devenue obligatoire en 1912 et lors de la première décennie (1912-1921) environ 6 000 personnes par an décédaient de la rougeole.
  • Le premier vaccin devint disponible en 1963.
  • Celui-ci fut remplacé par le vaccin Edmonton-Enders en 1968 qui est toujours utilisé.
  • Lors de la dernière décennie précédent le vaccin (1953-1962) de 400 à 500 personnes mourraient de la rougeole par an, 1 000 faisaient une encéphalite et 48 000 étaient hospitalisées.
  • Une deuxième piqûre a été recommandée après une épidémie importante parmi les vaccinés en 1989.
  • Avant la vaccination les 400 à 500 décès annuels provenaient des 3 à 4 millions de personnes infectées, un ratio de 1/6 000 à 1/10 000.

Les Décès de la rougeole

La plus grande inquiétude au sujet de la rougeole est manifestement le risque de décès. Le CDC, d’après le blog pro vaccin Vaxopedia, dit que les derniers décès de rougeole datent de 2003, mais il y a eu des certificats de décès au-delà depuis lors [Vaxopedia, 2018]. L’auteur du blog, Vincent Ianneli, médecin, compte 11 décès de rougeole depuis 2000. Ceci est vu à la fois comme étant un énorme succès pour le vaccin tout comme un échec dû aux personnes non vaccinées qui ramènent la rougeole aux États-Unis.

Mais revenons sur la propre page du CDC [CDC, 2018]. Elle signale qu’il y avait 6 000 décès par an dans la décennie qui a suivi le début des déclarations en 1912, mais 400 à 500 dans la décennie précédant le premier vaccin en 1963. Avant toute chose ceci n’est pas très précis parce que les propres données du CDC font état de décès de la rougeole entre 1956 et 1962 qui oscillent entre 380 et 552 [CDC, 1966a; CDC,1967]. Ceci n’est pas une grosse erreur, mais ça illustre la simplification des données qui se produit et le manque d’attention sur les détails par les tenants de la vaccination.

Il est évident que les 6 000 décès dans les premières années de déclaration doivent être ajustés par rapport à une population bien moindre de l’époque, mais également parce qu’alors les statistiques de décès n’étaient tenues que pour une partie seulement des États-Unis, connue sous le nom de « zone d’enregistrement ». Par exemple, en 1912 la population continentale des États-Unis était de 95,2 millions, mais la population de la zone d’enregistrement n’était que de 58,2 millions (58 %).

La grande question est comment expliquer la chute spectaculaire des décès entre 1912 et la dernière année sans vaccin, 1962. Le taux de décès dans la décennie suivant 1912 présente une moyenne annuelle de 9,02 sur 100 000 ou environ 1 décès pour 10 000 personnes. Mais en 1953-1962, durant la dernière décennie avant le vaccin, il présente une moyenne de 0,258 ou environ 1 décès pour 350 000 Américains.

La raison ne peut pas être l’incidence de la rougeole parce que, comme le montrent les graphes suivants, l’incidence de la rougeole n’a pas de lien avec la mortalité. Je montre les trois graphiques parce que le premier provient du CDC, et établit que le second est légitime. Néanmoins c’est un scan si médiocre que les légendes sur les axes ne sont pas lisibles. Le deuxième graphique est tiré d’un site web de sceptiques des vaccins, et montre des données similaires au premier, avec un rajout de quelques années. Le troisième est tiré d’un site web pro vaccin, Vaxopedia, et il est remarquable parce qu’il renforce la validité des données, et à cause de la note en rouge.

Le graphique du CDC CDC graph [CDC, 1966b]

Ce graphique a quelques éléments remarquables. Bien que les axes soient illisibles à cause d’un scannage médiocre, le titre indique qu’il possède les données de 1912 à 1965 (l’axe des X donc marqué d’une année par graduation et d’une indication tous les cinq ans). Il montre que l’incidence de la rougeole (le nombre de cas) n’a pas diminué durant la période prise en compte dans le graphique, mais que le taux de décès, lui, a diminué. On peut voir que l’axe des Y (l’axe vertical — NDT) utilise une échelle logarithmique (1 correspond à 10, 2 correspond à 100, 3 à 1 000, etc. – NdT) ce qui signifie que les nombres les plus élevés sont compressés vers le bas, mais les indications sont complètement indéchiffrables donc il est difficile de dire ce qu’elles signifient exactement. Par chance le graphe suivant, qui montre des données similaires, est beaucoup plus clair.

Graphe les vaccins ne nous ont pas sauvé :

Vaccines did not save us graph, [VDNSU, 2010]

Le graphe suivant est similaire à celui du CDC, mais il est plus lisible et s’étend sur une décennie de plus. Il est également à la même échelle logarithmique, il montre que le taux de décès par la rougeole a commencé à environ 8 pour 100 000 et était tombé, avant le premier vaccin contre la rougeole à 0,3 en 1962. Le graphe extrapole le taux de décès dans son déclin pour estimer une élimination des décès par rougeole vers 2010 (sans vaccin).

C’est encore très proche de 800 décès annuels et maintenant on a rapporté zéro décès la plupart des années, donc nous devons considérer l’exactitude de ce graphique plus tard.

Le graphe de Vaxopedia Vaxopedia graph [Vaxopedia, 2016]

Le Dr Iannelli de Vaxopedia montre un graphe qui n’a pas d’échelle logarithmique, mais l’échelle arithmétique normale. Ceci nous permet de mettre en contexte le déclin prévaccinal. Le médecin avance l’argument que la courbe, quoiqu’indistincte de zéro était toujours autour de 400 décès par an. Ceci est vrai, mais il semble faire un tour de passe-passe en évitant de se poser la question pour quelle raison le taux de décès aurait décliné autant sans aucune intervention médicale efficace. Et le déclin avant 1963 est bien plus important (simplement parce qu’il représente largement environ 97 % des vies sauvées) que le déclin après 1963.

Légendes du graphe :

  • Incidence et mortalité de la rougeole au 20siècle
  • La rougeole a cessé d’être une maladie mortelle bien avant l’introduction de la vaccination…
  • Environ 400 décès par an
  • … mais la vaccination a effectivement éliminé une maladie de l’enfance courante
  • En ordonnée : décès ou cas par 100 000 habitants

Le Risque de Décès

Le taux de mortalité s’exprime normalement en nombre de décès sur 100 000 personnes, mais le risque de décès est également une statistique importante, le pourcentage des cas de rougeole qui se termine par un décès.

Récemment, bon nombre de pro vaccins ont fait valoir que le risque est assez élevé, que ce n’est pas la maladie bénigne que les gens pensaient qu’elle était et que certaines personnes continuent d’affirmer qu’elle est. Le Dr Natasha Crowcroft de Santé Publique Ontario prétend que « un sur 3 000 à 5 000 enfants qui la contractera en mourra » [CTV, 2019]. Robert Booy, président de Immunisation Coalition, qui est financée par le fabricant de vaccins GlaxoSmithKline, Pfizer, Sanofi Pasteur et Seqirus Australie, place la barre plus haut, « Sans aucun doute la rougeole peut tuer. Environ 1 sur mille. C’est aussi le cas en Europe. » [ABC, 2019]. Le CDC va même plus loin, « 1 ou 2 personnes sur mille atteintes de rougeole mourront, même avec les meilleurs soins. » [CDC, 2019]

Ces affirmations sont clairement des non-sens pour bon nombre de raisons. Les statistiques américaines montrent que le taux de mortalité global a chuté spectaculairement entre 1912 et 1962, mais le nombre de cas (l’incidence) est resté relativement stable. Cela signifie que le risque de décès a également considérablement baissé. [OMS, 2018] indique que « Une rougeole sévère a plus de chances de se produire parmi les jeunes enfants malnutris, surtout ceux avec des carences en vitamine A, ou ceux dont le système immunitaire a été affaibli par le VIH/SIDA et d’autres maladies ». En d’autres termes, le risque de décès n’est pas un simple chiffre, il fluctue avec l’état de santé de la personne qui a la rougeole.

Aux États-Unis les risques ont considérablement fluctué d’une année à l’autre. Basé sur les cas de mortalités publiées et les cas de rougeoles signalés, le risque de décès était de 1/44 en 1912, mais de 1/28 en 1913 et 1/55 en 1920. Il était de 1/342 en 1939 et 1/552 en 1946 et 1/1472 en 1958, mais s’est élevé à 1/1020 en 1963, la première année avec un vaccin. Mais ces chiffres comparent les décès signalés aux cas signalés…

La plupart des cas de rougeole n’ont pas été signalés donc les taux de mortalité (presque toujours signalés) par rapport aux cas (rarement signalés) sont considérablement surestimés. En 1962 la population des moins de quinze ans des États-Unis était de 57,9 millions [OECD] sur une population totale de 186,54 millions [MULTPL]. En supposant que chaque personne a eu la rougeole avant l’âge de 15 ans, il y avait probablement 3,86 millions de cas (57,9 millions divisé par 15). En 1962 le nombre de décès était de 408, ce qui ferait un taux de 1 décès sur 9 460 cas, plus proche de 1 sur 10 000 que de 1 sur 1 000.

Diagnostic

L’histoire de la rougeole devient plus compliquée si vous considérez le problème du diagnostic et des biais de diagnostic. Si vous, en tant que médecin, croyez qu’il y a une épidémie de rougeole en cours, et que vous avez un malade que vous savez non vacciné, vous serez plus enclin à diagnostiquer qu’il a la rougeole. Inversement vous pourriez peut-être trouver d’autres diagnostics pour un malade avec des taches et de la fièvre, dont vous savez qu’il a été vacciné avec tous les rappels.

Notre ami, le Dr Iannelli de Vaxpedia nous aide ici. Il fait des recherches sur une affirmation par des sceptiques des vaccins que CNN s’est servi d’une photo d’un enfant blessé par le vaccin de la rougeole comme exemple d’un enfant atteint de rougeole [Vaxopedia, 2019]. Le médecin précise qu’en fait c’est le CDC qui avait fait l’erreur, mais que ce n’était pas une réaction au vaccin de la rougeole, mais une réaction au vaccin de la varicelle. Le point important c’est que le CDC ne pouvait pas dire la différence entre la rougeole et une réaction indésirable à un vaccin, illustrant par-là la difficulté d’établir un diagnostic sur un état, basé sur des symptômes qui sont trouvés dans beaucoup d’autres états pathologiques (parmi lesquels les expositions à des produits chimiques toxiques tels que les pesticides).

La Bibliothèque des Images de Santé Publique confirme que l’image 13322 est une réaction à une vaccination contre la varicelle « ressemblant à la rougeole ».

Ma propre histoire avec les diagnostics c’est que, comme toute ma fratrie et tous mes amis, j’ai attrapé toutes les maladies infantiles dans mes premières années de vie, à la fin des années 1950 et au début des années 1960. J’ai demandé récemment à ma mère, une femme qui, d’ailleurs, s’est ensuite formée dans le domaine scientifique, au sujet de mes souvenirs. Elle m’a confirmé que nous n’allions jamais voir le médecin parce qu’elle, comme la plupart des autres mères, voyait la rougeole comme étant une maladie spontanément résolutive, peu durable qui était simplement un désagrément. Je suis sûr qu’elle nous aurait emmenés (chez le médecin — NDT), moi ou mes frères et sœurs, si les choses avaient mal tourné. Je lui ai demandé comment elle savait si c’était la rougeole et non la rubéole (« rougeole allemande ») ou la varicelle, toutes caractérisées par des taches éruptives. Elle a répondu que « La rougeole était en circulation à ce moment-là ». Je lui ai également demandé si elle aurait diagnostiqué la rougeole si je l’avais déjà eue auparavant, et elle a dit ce que je pensais qu’elle allait dire, qu’une fois que vous aviez eu la rougeole, vous ne pouviez plus l’attraper.

J’ai trois éléments de preuve que je n’ai pas été vacciné contre la rougeole. (1) Ma mère qui, bien qu’étant une convaincue de la théorie de l’infection à la rougeole, n’était pas une des premières à l’adopter, et elle m’a dit récemment qu’elle ne voyait aucun besoin de vacciner contre une maladie aussi bénigne, et que, de toute façon, nous avions déjà eu la rougeole avant que le vaccin ne soit disponible. (2) J’ai également des souvenirs précis d’avoir reçu le vaccin oral contre la polio sur un morceau de sucre, mais aucun souvenir d’avoir été vacciné contre la rougeole. (3) J’ai un carnet de vaccination du temps de mon entrée au Canada en 1966 qui n’a que trois petites saisies, deux pour la vaccination contre la variole en 1969 et 1973, et une qui semble être un vaccin combiné tétanos/polio en 1978.

Mon expérience d’avoir passé ma rougeole à la maison, comme toutes mes autres connaissances, soulève le mystère de comment les gouvernements obtenaient des statistiques précises des cas de rougeole (l’incidence) surtout étant donné le grand nombre de cas qui étaient signalés. Une réponse c’est qu’ils ne faisaient que des estimations basées sur la conviction que tous les enfants avaient eu la rougeole. Peut-être les responsables de santé publique remplissaient pour chaque région des estimations mensuelles et elles traduiraient la conviction que ceci était une bonne ou une mauvaise année pour la rougeole.

Par exemple en 1962, le taux des cas de rougeole était de 259 pour 100 00. La population US était alors de 186,54 millions, ce qui ferait plus de 480 000 cas de rougeole. Il est inconcevable qu’à l’ère préinformatique ils les eussent tous diagnostiqués avec un test viral et signalés au gouvernement fédéral. Et sans test viral, l’erreur de diagnostic se produit aisément comme l’a illustré le CDC en choisissant une photographie d’une blessure vaccinale comme exemple de rougeole.

Même si les cas avaient été diagnostiqués par un médecin (plutôt que par une mère), ils auraient probablement été diagnostiqués à partir de symptômes, non pas avec un véritable test du virus de la rougeole, et les médecins auraient eu recours aux mêmes suppositions que ma mère.

À la suite de la commercialisation du vaccin contre la rougeole, d’abord en 1963, puis du vaccin actuellement utilisé en 1968, les médecins auraient cru qu’il était peu probable que les enfants vaccinés aient la rougeole, contrairement aux enfants non vaccinés. Ceci pourrait créer un biais dans le diagnostic basé sur des taches comme étant la rougeole chez les enfants non vaccinés et comme quelque chose d’autre chez les enfants vaccinés. Avec une majorité des enfants vaccinés, ceci pourrait avoir causé un effondrement du taux de diagnostics de rougeole, pas nécessairement un changement réel.

Efficacité du vaccin

Bien que le vaccin de 1968 soit décrit par le [CDC, 2018] comme étant meilleur que l’initial de 1963 (« un vaccin amélioré et même plus faible ») (plus faible signifiant ici moins agressif donc moins dangereux — NDT) il ne fournit pas une bonne immunité. Le CDC fait remarquer que « des épidémies de rougeole de 1989 parmi des enfants d’âge scolaire vaccinés ont incité le Comité Consultatif des Pratiques d’Immunisation (ACIP pour Advisory Committee on Immunization Practices), l’Académie Américaine des Pédiatres (AAP) et l’Académie Américaine des Médecins de Famille (AAFP) à recommander une deuxième injection du vaccin ROR pour tous les enfants.

Mais même cela fut insuffisant. Une épidémie importante se produisit au Québec dans une population d’enfants scolarisés dont 98 % avaient eu une injection du vaccin contre la rougeole à l’âge de 28 mois et 90 % avaient eu deux injections et la couverture vaccinale “est même plus élevée à l’entrée à l’école [De Serres, 2013].

Juste au tout début de l’utilisation du vaccin de 1968 il y a eu un afflux massif de cas de rougeole en 1969/70 et 1970/71, ces derniers excédant ceux de 1966/1967 [CDC, 1971]. Ils signalèrent ‘Dans l’année épidémiologique 1970-71 (en anglais EY pour epidemiologic year — NDT) de la rougeole, 77 682 cas de rougeole ont été signalés aux États-Unis. Ce qui représente une augmentation de 73,8 % par rapport au total signalé pour l’EY 1969-70 et une augmentation de 225 % pour l’EY 1967-68. En cliquant sur le lien [CDC, 1971] vous trouverez le graphique associé ci-dessous qui montre vraiment que lors du pic de 1971, pris sur des périodes de 4 semaines, environ 14 000 cas ont été signalés contre moins de 4 000 durant la même période en 68 et en 69 :

En Ukraine il semble qu’une expérience accidentelle ait eu lieu montrant une corrélation inverse entre la vaccination et la protection de la rougeole. En 2016, à cause de la difficulté d’obtenir des vaccins, les taux de vaccinations étaient de 31 %, mais il n’y avait pas d’épidémie de rougeole. Néanmoins, après une campagne de rattrapage en 2017, une épidémie de 12 000 cas ou plus de rougeole s’est produite [Gabrielle, 2018]. Cet article signale que seule une minorité de diagnostics ont été basés sur des tests de laboratoire, la plupart étant basés sur la détection d’une éruption cutanée, de la fièvre, de la toux, un refroidissement ou des yeux rougis, entraînant probablement un surdiagnostic de rougeole (incluant des erreurs de diagnostic consistant à prendre des effets indésirables de vaccination pour de la rougeole).

3 % c’est mieux que rien

Un argument en faveur de la vaccination de la rougeole c’est que même 3 % du nombre de décès de 1912 représentent presque 700 décès par an (en supposant un taux de 0,2, comme en 1962 et une population américaine de 329 millions). Comme me l’a écrit une personne anonyme (@VaccineUK) sur Twitter « Votre manque d’empathie pour les 3 % de décès restants est choquante ». Néanmoins, il y a un certain nombre de contre-arguments contre la supposition qu’environ 700 décès sont évités chaque année grâce à la vaccination généralisée :

  • Le taux de décès de la rougeole aurait très bien pu continuer à baisser après 1962, sans vaccin et aurait peut-être même atteint le zéro de toute façon. Même s’il n’avait pas atteint le zéro il pourrait aujourd’hui être sensiblement en dessous de 700 décès.
  • De nombreux décès de la rougeole se produisent chez des enfants ayant de graves problèmes de santé, donc le problème de biais existe. Un enfant avec une leucémie sera de préférence diagnostiqué comme décédé de la rougeole plutôt que d’admettre que le traitement anticancéreux agressif était la cause du décès. (Exemple du petit Italien non vacciné, mais leucémique décédé en 2017 — NDT). La rougeole peut être diagnostiquée sur la base de symptômes, sans test viral qui pourrait montrer que ce n’était pas réellement la rougeole.
  • Les 700 décès (plus les effets moindres tels que des encéphalites non mortelles) doivent être mis en balance par rapport aux effets négatifs des deux injections de vaccin qui peuvent également avoir des conséquences mortelles et qui peuvent provoquer des handicaps permanents. Bien que les séries de réactions indésirables soient rares, ils peuvent résulter en un grand nombre lorsqu’ils sont multipliés par la population totale (environ 8 millions d’enfants américains seront vaccinés chaque année, en supposant environ 4 millions d’enfants lors de chaque année et deux vaccinations).
  • D’après la base de données américaine VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System — Organisme de Signalement des Effets Indésirables des Vaccins, organisme fédéral mis en place afin de permettre aux citoyens de signaler les effets indésirables des vaccins — NdT), sur environ 30 ans il y a eu 93 203 réactions indésirables aux vaccins contre la rougeole (la plupart contenant également d’autres vaccins), soit environ 3 000 par an. Parmi ces effets il y a eu 459 décès et 1 526 qui ont été classés comme handicapants (sans qu’un décès soit signalé) et 1 055 classé comme mettant la vie en danger (sans être signalé comme décédé ou handicapé). Divisé par 30 années, ce sont des chiffres bien plus faibles (approximativement 15, 51 et 35 annuellement) que d’après les chiffres de 1962 le nombre de décès de la rougeole et des maladies sérieuses que l’on croit être dues à la rougeole. Néanmoins, on estime que seuls 1 à 10 % des événements indésirables sont réellement signalés à des organismes passifs tels que le VAERS, donc le nombre réel de décès suite aux vaccinations pourrait même être supérieur au nombre de décès de la rougeole évités grâce au vaccin (qui pourrait être inférieur à 700).

Causes environnementales

Il y a plusieurs éléments de preuve pointant sur des facteurs environnementaux qui au minimum influent sur la gravité de la maladie, et augmentent ou diminuent le risque de décès. Ceci est fortement indiqué par la diminution massive des décès entre 1912 et 1962 sans recours a aucun vaccin ou aucun traitement médical. Il y a un lien étroit avec la carence en vitamine A et également une variation saisonnière et au caractère de la région.

La carence en vitamine A

L’Organisation Mondiale de la Santé reconnaît un lien étroit entre la carence en vitamine A et le décès de la rougeole [WHO, 2018] :

« La forme grave de la rougeole est plus susceptible de se produire chez les jeunes enfants malnutris, surtout ceux carencés en vitamine A… Des foyers de rougeole peuvent entraîner des épidémies qui causent de nombreux décès, spécialement parmi les jeunes enfants malnutris… Tous les enfants diagnostiqués de rougeole devraient recevoir deux doses de vitamine A en complément espacées de 24 heures. Ce traitement reconstitue les bas niveaux de vitamine A durant la rougeole, ce qui se passe également chez les enfants bien nourris et peut aider à éviter des dommages aux yeux et la cécité. Il a été prouvé que les compléments de vitamine A réduisaient le nombre de décès de 50 % ».

Variation saisonnière et caractère régional

La rougeole est bien plus prévalente en début d’année, avec un pic avant le milieu de l’année. À partir du graphique suivant, il n’est pas possible d’identifier le mois particulier, mais il est possible de voir qu’il est dans la première moitié de chaque année [CDC, 1966a].

Un autre graphique de la même édition de la publication MMWR (Morbidity and Mortality Weekly Report — Rapport Hebdomadaire de Morbidité et Mortalité—NdT) du CDC montre que le pic de 1954 à 1963 se produisait lors de la 20semaine de l’année (mi-mai) et un peu plus tôt en 1964-1966 [CDC,1966a].

La rougeole a également révélé différents types suivant la région, avec un taux de décès environ trois fois supérieur dans le Sud (malgré environ le même taux de cas) comparé aux régions du Nord-Est et du Centre Nord des États-Unis, par exemple :

Infectieux ou lié à l’environnement ?

En réunissant tout cela nous avons pu voir que la malnutrition, particulièrement la déficience en vitamine A, pouvait à tout le moins être un facteur favorisant les décès par rougeole aux États-Unis. De nos jours nous pouvons obtenir des fruits et des légumes frais dans les supermarchés tout au long de l’année. Mais dans les années 1960 et avant, le mois de mai devait avoir été au bout de la saison de quantités limitées de fruits et légumes frais. De nombreux fruits et légumes provenaient de boîtes de conserve où les éléments nutritifs sont réduits par des transformations à haute température. Le caractère régional appuie également cette hypothèse. Le Sud est la partie la plus pauvre des États-Unis, et c’est là où les épidémies de pellagre étaient les plus graves, la pellagre étant une carence en vitamine B.

La théorie infectieuse prédirait que la rougeole serait la plus prévalente en septembre, lorsque les enfants retournent à l’école et le risque d’infection est le plus élevé. Mais ce n’est pas à ce moment-là que les épidémies se sont produites. Il est très difficile d’imaginer une bonne raison pour qu’une épidémie infectieuse soit plus prévalente à la fin du printemps ou au début de l’été.

Ironiquement une autre maladie fortement saisonnière était la polio dont on a observé au début du XXe siècle qu’elle était fortement corrélée avec la saison de récolte des fruits, qui est après le milieu de l’année (habituellement juillet, août, septembre et octobre dans l’hémisphère Nord). Ceci pourrait être dû à une plus grande exposition de fruits contaminés avec des pesticides, un problème inverse de celui de la carence en vitamine.

La théorie infectieuse prédirait également que l’incidence de la maladie est reliée à la mortalité. Mais alors qu’aux États-Unis l’incidence restait élevée depuis le début de la surveillance en 1912 jusqu’au début de la période de vaccination, la mortalité a fortement chuté.

Si nous évaluons le rôle de l’infectiosité par rapport aux facteurs environnementaux dans le taux de décès de la rougeole, nous voyons qu’au moins 97 % du nombre de victimes est dû à des facteurs environnementaux, étant donné que la tendance aux États-Unis était toujours à la baisse.

Les statistiques canadiennes

En 1976, le CDC a donné un aperçu des statistiques canadiennes pour la rougeole [CDC,1976] et même un graphique de l’incidence de la rougeole de 1924 à 1975 :

Ils (les CDC — NDT) expliquent la lacune flagrante dans les signalements que « La rougeole a été officiellement une maladie à déclaration obligatoire au Canada depuis 1924, avec une lacune de 10 ans de 1959 à 1968 ». Pour quelle raison ont-ils arrêté de déclarer la rougeole en 1959 ? L’incidence de la rougeole avait chuté les quatre dernières années, mais elle avait même chuté davantage dans le passé puis avait à nouveau augmenté. Se pourrait-il qu’en 1959 elle ait été considérée comme une maladie bénigne qui n’avait pas d’importance pour la santé publique ? Si elle avait été considérée comme une menace, ils auraient certainement continué à compter les cas.

Pour quelle raison ont-ils commencé à signaler à nouveau les cas de rougeole en 1968 ? Se pourrait-il qu’ils aient pensé qu’ils avaient un bon vaccin (qui est toujours en usage aujourd’hui) et avaient besoin de statistiques dans le but de produire une épidémie de peur afin de pousser les parents à vacciner leurs enfants ? J’attends qu’on me propose des avis de raisons plus inoffensives d’avoir arrêté les signalements, puis de les avoir repris.

Le CDC rapporte également que « Depuis le milieu des années 60, lorsque le vaccin contre la rougeole fut largement disponible, l’incidence de la rougeole a été réduite d’environ 20 % par rapport aux niveaux des années 1950 ». C’est impossible de dire cela, à moins qu’il n’y ait des données qu’ils ne partagent pas parce que l’incidence de la rougeole n’a pas été rapportée avant 1968 ce qui est nettement « fin » des années 60 et non « milieu ». En plus on a enregistré une augmentation de l’incidence de la rougeole après 1968, avant de baisser à nouveau — l’utilisation du vaccin contre la rougeole de 1968 était associée avec une augmentation des cas lors d’au moins une année (nous ne savons pas quelles étaient les incidences lors des années 1967 ou 1968).

Pour finir, le CDC rapporte que « Le nombre de décès de la rougeole au Canada a baissé ces 25 dernières années lorsque l’incidence de la rougeole a été réduite ». Étant donné qu’ils parlent des statistiques de 1975, ceci signifie vraisemblablement que les décès de rougeole ont diminué depuis 1951. Si le modèle a suivi celui des États-Unis, ce qui est vraisemblable, ils ont probablement baissé à ce moment-là depuis au moins un demi-siècle. Cela signifie, en plus, qu’ils admettent que les décès de rougeole ont baissé à partir d’environ 1951 à 1962, sans qu’un vaccin existe (ou 1951-1968 si vous acceptez le fait que le vaccin de 1963 n’était pas très efficace). Et, durant la période 1951-1975 (si c’est la période à laquelle ils se réfèrent), il y avait une augmentation du nombre de cas comparé à celui de 1954, et ensuite le vide entre 1959 et 1968. S’ils interpolent une ligne droite de 1959 à 1968 (ce qui serait stupide) alors ils diraient que l’incidence de la rougeole diminuait de 1955 à 1963 — et ce sans vaccin.

Références

[ABC, 2019] Drive: Discussion with Richard Booy. https://www.abc.net.au/radio/sydney/programs/drive/drive/10848602
[CDC, 1966a] Measles – 1966. MMWR. 1966 Sep 3; 15(35): 302-303. https://stacks.cdc.gov/view/cdc/620
[CDC, 1966b] Measles mortality – 1965. MMWR. 1966 Nov 5; 15(44): 384. https://stacks.cdc.gov/view/cdc/629
[CDC, 1967] Reported incidence of notifiable diseases in the United States, 1966: Measles (Rubeola), 1965-1966. MMWR. 1967 Nov; 15(53). https://stacks.cdc.gov/view/cdc/615
[CDC, 1971] Surveillance Summary, Measles—United States, 1970-71. MMWR. 1971�Nov 27; 20(47). https://stacks.cdc.gov/view/cdc/1816
[CDC, 1976] Measles—Canada, 1924-1975. MMWR. 1976�Dec�17; 25(49). https://stacks.cdc.gov/view/cdc/1123
[CDC, 2018] Measles history. CDC. 2018 Mar 19. https://www.cdc.gov/measles/about/history.html
[CDC, 2019] Measles: It Isn’t Just a Little Rash Infographic. 2019 Mar [accessed]. https://www.cdc.gov/measles/parent-infographic.html
[De Serres, 2013] De Serres G et al. Largest measles epidemic in North America in a decade-Quebec, Canada, 2011: contribution of susceptibility, serendipity, and superspreading events. J Infect Dis. 2013 Mar 15; 207(6): 990-8. http://davidcrowe.ca/SciHealthEnv/papers/9921-LargestMeaslesEpidemicInNorthAmericaInHighlyVaccinatedPopulation.pdf
[Gabrielle, 2018] Gabrielle M et al. Outbreak of over 12,000 cases of measles in Ukraine is caused by recent vaccination campaign?! Stichting Vaccin Vrij. 2018 May 12. https://stichtingvaccinvrij.nl/outbreak-of-over-12000-cases-of-measles-in-ukraine-is-caused-by-recent-vaccination-campaign/
[HSUS] Historical statistics of the United States: Colonial times to 1970. Chapter B: Vital Statistics and Health and Medical Care. US Census. 1975�Sep. https://www.census.gov/library/publications/1975/compendia/hist_stats_colonial-1970.html
[MULTPL] US Population by Year. http://www.multpl.com/united-states-population/table
[OECD] Historical population data and projections (1950-2050). OECD. https://stats.oecd.org/Index.aspx?DataSetCode=POP_PROJ#
[PHIL] Public Health Image Library. CDC. https://phil.cdc.gov
[Vaxopedia, 2016] Iannelli V. Graphs That Show Vaccines Don’t Work. Vaxopedia. 2016 Oct 1. https://vaxopedia.org/2016/10/01/graphs-that-show-vaccines-dont-work/
[Vaxopedia, 2018] Iannelli V. When was the last measles death in the United States. Vaxopedia.org. 2018 Apr 15. https://vaxopedia.org/2018/04/15/when-was-the-last-measles-death-in-the-united-states/
[Vaxpoedia, 2019] Iannelli V. Did CNN Apologize for using a Fake Measles Photo? Vaxpoedia. 2019 Feb 1. https://vaxopedia.org/2019/02/01/did-cnn-apologize-for-using-a-fake-measles-photo/
[VDNSU, 2010] Vaccines did not save us — 2 centuries of official statistics. https://childhealthsafety.wordpress.com/graphs
[VSUS] Vital statistics of the United States. CDC. http://www.cdc.gov/nchs/products/pubs/pubd/vsus/vsus.htm
[HSUS] Historical statistics of the United States: Colonial times to 1970. Chapter B: Vital Statistics and Health and Medical Care. US Census. 1975�Sep. https://www.census.gov/library/publications/1975/compendia/hist_stats_colonial-1970.html
[WHO, 2018] Measles. WHO. 2018 Nov 29. http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs286/en/

Copyright March, 2019 by David Crowe
Traduction Jean Bitterlin




Pourquoi s’inquiéter de vaccins quand l’hypothèse virale n’a jamais été démontrée après plus de 70 ans de tentatives faussement scientifiques ?

[Source : @TheAmir]

« Virus » pathogènes : les Drs Bailey, Cowan et Kaufman répondent à Del Bigtree :






Pour en finir avec les plandémies

[Source : Vidéos du net]

Dr Sam Bailey et les Coronavirus de Reiner Fuellmich



La virologie pour les pays en développement… et les fanatiques du virus



[Voir aussi :]

40 faits à connaître : la véritable histoire de la « Covid »

Voici tous les faits et sources clés actualisés concernant la prétendue « pandémie », pour vous aider à comprendre ce qui s’est passé dans le monde depuis janvier 2020 et à éclairer ceux de vos amis qui seraient encore prisonniers du brouillard de la « nouvelle normalité ».


Commentaires sur le VIH de Montagnier

« Nous remercions Djamel Tahi et Huw Christie de nous avoir demandé de commenter les réponses données par le Professeur Luc Montagnier dans son interview avec Djamel Tahi. Avant de commenter, nous avons pensé qu’il serait utile de commencer par un bref rappel des méthodes utilisées pour prouver l’existence des rétrovirus, et des preuves apportées par Montagnier et coll. 1983 de l’existence du “VIH”. »

Un groupe de scientifiques australiens affirme que personne jusqu’à présent n’a isolé le virus du SIDA, le VIH. Pour eux, les règles d’isolement des rétrovirus n’ont pas été soigneusement respectées pour le VIH. Ces règles sont les suivantes : culture, purification du matériel par ultracentrifugation, photographies au microscope électronique (ME) du matériel qui présente des bandes à la densité du rétrovirus, caractérisation de ces particules, preuve de l’infectivité des particules.


À quel point les virus sont-ils morts ?

Voici une interview de Stefan Lanka par un magazine allemand traitant de la Santé, interview qui permet de mieux intégrer des points fondamentaux sur l’arnaque virale.

Toutes les affirmations sur l’existence du virus sont réfutées.


L’invention du « virus Ebola »

Voici le travail de recherche de Mike Stone sur l’arnaque du « virus Ebola ».


Qu’est-ce qui nous rend réellement malades ?

Brève présentation de l’ouvrage.


Un nouveau paradigme médical

La médecine d’aujourd’hui se préoccupe d’éventuels dépistages précoces et dépense des millions d’euros pour éventuellement trouver un traitement pour tous les cancers ; pourtant, des millions de personnes meurent encore des cancers. Est-ce la bonne voie ? Ne devrions-nous pas plutôt nous préoccuper de comprendre pourquoi un cancer se déclenche ? Comment notre mode de vie est concerné ? Quel est le rôle de la génétique ? Pourquoi le cancer touche-t-il telles personnes et pas telles personnes ? Si une substance est cancérigène pourquoi ne tue-t-elle pas toutes les personnes en contact avec elle ? On comprend bien que le cancer est relié à l’histoire personnelle de l’individu. Elle touche tous les niveaux de son être : physiques, physiologiques et spirituelles. La médecine d’aujourd’hui ne peut répondre à cette nouvelle approche.


Go Virus Go !

Le Dr Stefan Lanka (…) raconte le « Procès du virus de la rougeole ». Stefan Lanka avait promis 100 000 euros à qui prouverait de manière scientifique l’existence du virus de la rougeole. Suite à l’action du Robert Koch Institut (équivalent allemand de l’Institut Pasteur) par l’intermédiaire d’un médecin (le Dr Bardens) Lanka a été traduit en justice et sommé de payer les 100 000 euros. Après un premier jugement, en sa défaveur, car bâclé et rempli de vices de forme, il a porté l’affaire devant la Cour d’Appel de Stuttgart qui lui a donné raison, jugement confirmé par la plus haute juridiction allemande, la Cour Fédérale de Justice de Karlsruhe.

Ce jugement, qui disait textuellement qu’aucune étude scientifique n’avait prouvé l’existence du virus de la rougeole — et plus généralement l’existence des virus, aurait dû être un coup de tonnerre dans le monde médical et dans tous les médias. À cette occasion, ces derniers se sont révélés être ce qu’ils sont réellement : des merdias qui ignorent tout simplement ce qui les dérange et pourrait les empêcher de profiter des offrandes versées par les laboratoires. Il va sans dire qu’aucun laboratoire ou institution de santé publique ne s’est hasardé, et pour cause, à « remettre le couvert » lors d’un autre procès.


« Virus », des décennies d’escroqueries ?

Couvertes pas l’industrie, les facultés de médecine, pharmacie, les médias et les politiques…

Le Covid est-il le mensonge de trop ?


Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?

Le dérèglement climatique au secours de Big Pharma ?

Tour d’horizon des problèmes autour de la théorie virale.
Et la prochaine étape probable quand la vaccination ne fera plus recette.


La Fin de la Théorie des Germes — Documentaire

Ce documentaire aborde en détail les différents mythes et procédures sur lesquels repose la théorie des germes pathogènes, prétendument à l’origine de phénomènes de contagion, aussi appelée théorie des germes ou théorie microbienne.

L’histoire des épidémies telle que la poliomyélite, la variole et la grippe espagnole est retracée et le jargon des virologues et leurs techniques comme la PCR, le séquençage, l’effet cytopathique, le microscope électronique, les cultures cellulaires, l’isolement, la purification ou encore le concept d’anticorps sont analysés pour mieux comprendre sur quoi repose la virologie moderne et la théorie des germes dans son ensemble.

(Vidéo > 2 h 30)


Toxicologie contre Virologie : L’Institut Rockefeller et la fraude criminelle de la polio

L’un des résultats du prétendu nouveau coronavirus qui a émergé publiquement en 2019 est que la spécialisation médicale de la virologie a été élevée à une stature presque divine dans les médias. Peu de gens comprennent les origines de la virologie et son élévation à un rôle de premier plan dans la pratique de la médecine d’aujourd’hui. Pour cela, il faut se pencher sur les origines et la politique du premier institut de recherche médicale américain, l’Institut Rockefeller pour la recherche médicale, aujourd’hui l’Université Rockefeller, et ses travaux sur ce qu’il prétendait être un virus de la polio.


Le mythe de la contamination épidémique

Examen du socle de l’idéologie sanitaire actuelle qui ne repose sur aucune expérience et est contredite par les statistiques : la contamination
(Vidéo 1 h 25)


Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène

La vision du monde de tous ceux qui défendaient avec véhémence que l’existence du coronavirus avait été démontrée scientifiquement doit et va s’effondrer.


Démontage de la théorie virale

L’existence des virus de la polio, de la rougeole, du VIH, du CMV, de l’EBV, de l’hépatite C, de l’Ebola, de la grippe, du Zika et maintenant du coronavirus a-t-elle été démontrée et scientifiquement prouvée ?


Covid-Arnaque. L’HISTOIRE de la grippe. UNE HISTOIRE IMPORTANTE POUR EN PARLER AUTOUR DE VOUS

Le mot « influenza » (« grippe ») est originaire d’Italie. Le premier enregistrement de cette maladie étrange et inexplicable s’est produit vers l’année 1580. Alors que le phénomène se reproduisait, des observateurs perspicaces ont reconnu qu’il avait tendance à « apparaître » simultanément à plusieurs endroits, parfois sur plusieurs continents. Afin d’expliquer ce fait cognitivement dissonant, les « scientifiques » italiens ont examiné les enregistrements des taches solaires et ont remarqué que les épidémies semblaient toujours coïncider avec des pics d’activité des taches solaires.


Vous aviez raison, Président Thabo Mbeki

L’histoire du VIH/SIDA. Le scandale a débuté le 23 avril 1984. L’histoire qui était « trop grosse pour échouer » était remplie de lacunes et cela devint clair lorsqu’en 1992 une Enquête Fédérale américaine a révélé que le Dr Robert Gallo avait commis une fraude scientifique.


Terrain Le Film – Partie 1 : La Grippe Des Cigognes

TERRAIN expose le canular tyrannique de la pandémie mondiale, construite sur le modèle erroné de la maladie, connu sous le nom de “théorie des germes”. Ce documentaire en deux parties explore la théorie du terrain, un modèle de santé fonctionnant en symbiose avec la nature pour promouvoir le bien-être et la guérison, sans recourir à un paradigme médical corrompu et défaillant. TERRAIN motive et inspire les spectateurs à comprendre le pouvoir et la responsabilité du consentement. La première partie de TERRAIN remet en question la théorie des germes, un système de croyance obsolète et non scientifique basé sur des fraudes et des mauvaises interprétations. (Vidéo 55 min)


Comment reconnaître que les virologues nous ont trompés ?

La question de l’existence de virus pathogènes reste importante, car la croyance en de tels virus mobilise des milliards de dollars de ressources et de fonds de recherche. Ces deux dernières années, nous avons également vu comment un prétendu virus peut être utilisé comme un outil politique pour mettre les populations au pas. Ce n’est pas la première fois que cela se produit : par exemple, la “découverte” du VIH dans les années 1980 a donné naissance à une industrie de plusieurs milliards de dollars et a également été utilisée à des fins politiques dans la plupart des régions du monde.


L’invention du SARS-CoV-2

Un mathématicien allemand travaillant avec le Dr Stefan Lanka vient de publier un rapport intitulé “Analyse structurelle des données de séquençage en virologie – Une approche élémentaire à l’aide de l’exemple du SARS-CoV-2FR“. Il fournit encore plus de preuves que les virologues sont pris dans un monde de simulations informatiques – des simulations qui ne sont pas fiables même selon leurs propres termes, sans compter qu’elles sont déconnectées de la réalité. Cette analyse est une contribution importante qui expose un autre élément de l’anti-science utilisée pour soutenir cette fausse pandémie. En outre, il s’agit d’un démantèlement technique de la manière dont tous les “virus” sont inventés et ensuite “trouvés”, dans un jeu de tromperie permanent.


Analyse structurelle des données de séquençage en virologie — Une approche élémentaire à l’aide de l’exemple du SARS-CoV-2

Stefan Lanka, en collaboration avec un mathématicien anonyme, a rendu publiques ses recherches sur l’analyse du génome du SARS-CoV-2 et des techniques et méthodes questionnables utilisées par les virologues.


L’interprétation erronée du virus — 2e partie

Début et fin de la crise corona, par le Dr Stefan Lanka. (…) Un des deux faits décisifs pour le SARS et la crise corona c’est qu’au moins 20 à 30 % de toutes les pneumonies sont atypiques. Les causes de la pneumonie atypique sont clairement connues et par conséquent on ne doit PAS affirmer qu’elles sont dues à un nouveau virus. Cette information est censurée par les infectiologues et virologues et est le fondement des peur et panique actuelles, parce que l’on crée l’impression chez ceux qui sont affectés, dans le public et chez les responsables politiques que la pneumonie atypique serait particulièrement dangereuse et souvent fatale (…)


Articles sur la théorie virale :
La vérité sur la rage, le virus de la mosaïque du tabac, le graphène et les résultats de la 2e phase des expériences témoins
La fraude du Covid-19 et la guerre contre l’humanité
Un virus ? Quel virus ? – Dr Mark Bailey
Pourquoi il n’y a aucune preuve que le “SARS-CoV-2” soit contagieux et responsable d’une maladie
Dr Valentina Kiseleva  Le virus et autres mythes
Le SIDA et la Renaissance de l’Hypothèse de Duesberg
Le SIDA depuis 1984 : Aucune preuve d’une nouvelle épidémie virale – même pas en Afrique
Fauci et la grande arnaque du SIDA

Sur le non isolement du SRAS-CoV-2 et des virus :
Déconstruction de l’arnaque Covid : les documents Ministère de la Santé admettent que le CDC n’a jamais isolé de « virus covid-19 » … le test PCR ne détecte que le BRUIT des instruments
Virus fantôme : à la recherche du SARS-CoV-2
Virus Mania : Comment Big Pharma et les médias inventent les épidémies
Comment l’analyse du génome crée des virus fictifs
87 institutions sanitaires/scientifiques du monde entier n’ont pas réussi à citer un seul cas d’isolement et de purification du “SARS-COV-2”, par qui que ce soit, où que ce soit, jamais
Comment créer votre propre “nouveau virus” généré par ordinateur
Pour en finir avec les virus et le Nouvel Ordre Mondial

Sur la contagion :
La contagion : quelques éléments de réponse, a contrario de la funeste doxa actuelle
Le mythe de la contagion virale — Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies
La microbiophobie ambiante est hors de contrôle ! De nouvelles perspectives sur la véritable nature des virus
Le culte de la virologie – Documentaire
Réfutation de la virologie par le Dr Stefan Lanka
La théorie des germes : Une erreur fatale
Épidémies et contagions :

Selon une nouvelle approche théorique, les phénomènes de contagion épidémique n’impliqueraient jamais de bactéries et de virus naturels en tant que causes initiales (mais tout au plus comme conséquences, le rôle des bactéries et virus étant notamment de décontaminer, nettoyer, purifier, éliminer des déchets, permettre l’assimilation de certaines substances…). Ils proviendraient en réalité de diverses autres causes, éventuellement combinées :
►environnement pollué (air, eau, aliments contenant notamment pesticides et additifs alimentaires, électromagnétisme, radioactivité, etc.) ;
►information microzymienne et cellulaire perturbées ;
►hygiène de vie déplorable, misère, famine, peur, détresse affective, psychosomatique (somatisation du mal mental matérialisée en mal physique) ;
►modification des paramètres bioélectroniques ;
►influences cosmo-telluriques, électromagnétiques, saisonnières, cycliques ;
►causes iatrogènes, vaccins (avec notamment les adjuvants),
►etc.
Concernant les causes électromagnétiques (notamment le Wi-Fi, le Bluetooth, la 3G, la 4G, la 4G+ et la 5G), électriques (par les champs en provenance des lignes électriques, spécialement à haute tension) et magnétiques (par les conducteurs électriques dès qu’ils sont parcourus par des courants), il est utile de se rappeler que le corps humain est électrique, parcouru en permanence par de minuscules courants (dans les influx nerveux, dans les mitochondries lors de la production d’ATP à partir du glucose, etc.), et magnétique, et qu’il suffit de très faibles valeurs de champs électriques ou magnétiques ou d’intensité d’ondes électromagnétiques pour perturber plus ou moins gravement ces délicats processus.

Sur la fraude des tests PCR :
Des courriels de 2020 font voler en éclats l’escroquerie du test PCR covid
Précisions scientifiques sur l’arnaque du test PCR
Les implications capitales de la jurisprudence portugaise concernant les tests PCR
Union Européenne — TESTS PCR ET AFFAIRE COVID : UN SCANDALE INTERNATIONAL
Tests PCR condamnés en justice, mais toujours imposés à répétition aux hospitalisés et aux soignants !
Des experts internationaux suggèrent que jusqu’à 90 % des cas canadiens de COVID pourraient être des faux positifs

Sur la théorie de l’évolution et d’autres approches :
La théorie de l’évolution : un camouflet pour la science
La théorie incohérente de l’évolution et ses effets pernicieux sur notre mode de pensée
Créationnisme, darwinisme… Pourquoi pas ni l’un ni l’autre ?
Âme génétique et résonance morphique
Catastrophes naturelles et pollution mentale]

Et aussi les autres articles du dossier Vaccins et virus

Les jeux sont faits : la véritable origine de ce qu’ils appellent Covid-19

Ricardo Delgado : « Malgré les preuves, ils continuent de nier. »

Des milliers de personnes, certaines vivant dans la ville de Séville (Espagne) et d’autres en streaming dans le reste du monde, ont pu contempler au microscope le contenu des vaccins, gardés secrets comme n’importe quelle arme de guerre.
Cet événement a eu lieu juste au troisième anniversaire de cette période de dystopie qu’ils ont appelée pandémie, causée par un virus tueur et contagieux qui n’existe pas, pas plus que les vagues épidémiques et les variants. Et oui, à la place, des milliers d’antennes 5G irradient des corps humains innocents, victimes du grand mensonge du système, inoculés avec une substance appelée vaccin qui contient de l’oxyde de graphène réduit, un nanomatériau qui marque l’avenir de l’humanité sur son chemin vers le transhumanisme.


Rappel — La Chine, la 5G et le coronavirus de Wuhan : le nouveau virus de l’empereur

Y aurait-il un lien entre le Coronavirus et la 5G ? Le chercheur et biologiste du bâtiment Paul Doyon a écrit un article brillant exposant les preuves. Et comment vous pouvez vous protéger : une stratégie de protection basée sur les champs électromagnétiques. Avertissement : il s’agit d’un article basé sur la science lourde avec près de 100 références à des études.


C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !

Après le 11 septembre, les armes biologiques sont devenues une préoccupation majeure avec des histoires effrayantes sur la possibilité que des échantillons de variole soient diffusés par aérosol contre des citoyens américains, obligeant l’administration Bush à stocker des vaccins. Il y avait des histoires terrifiantes de chercheurs recréant avec succès le génome de la grippe espagnole grâce à l’ingénierie inverse, ce qui était considéré comme une certitude de tomber accidentellement entre de mauvaises mains. Des mémos secrets ont été dévoilés de scientifiques recherchant la possibilité qu’al-Qaida ou ISIS utilise d’une manière ou d’une autre Ebola pour le bioterrorisme. Des rapports de laboratoires bricolant et modifiant génétiquement certains « virus » afin de les rendre plus mortels ont commencé à remplir les ondes des médias grand public. Les gens étaient conditionnés à se recroqueviller à l’idée que le terroriste acharné sécurise d’une manière ou d’une autre une arme biologique « virale » et déchaîne un fléau contagieux sur le monde. Les mini épidémies se produisent presque tous les deux ans depuis l’introduction du SRAS en 2003, préparant stratégiquement les masses pour l’événement du siècle avec le « SRAS-COV-2 ». Des théories ont été brandies sur le fait que les coupables invisibles impliqués dans ces épidémies étaient des créations concoctées en laboratoire et déchaînées sur la population sans méfiance. Ainsi, avec l’incertitude entourant l’origine animale du « SRAS-COV-2 », ce n’était qu’une question de temps avant que l’idée ne soit émise que ce n’était pas l’œuvre d’un « virus » naturel sautant d’un animal à l’autre et faisant des ravages à travers le monde avec une grippe légère. Ce « virus », associé à aucun nouveau symptôme de maladie, avait dû être créé de manière diabolique par des scientifiques fous dans les laboratoires de Wuhan.

Bien sûr, c’est un scénario qui est parfaitement logique pour les non informés, car l’Institut de virologie de Wuhan est en plein centre de Wuhan et ils ont une longue histoire d’expérimentation avec des « coronavirus » et des chauves-souris. Peu importe que les preuves du « SRAS-COV-2 » soient inexistantes, car dans ce scénario les virologues de Wuhan ont génétiquement conçu un tout nouveau « virus » à partir des restes d’autres « virus », conduisant ainsi à la « pandémie » même qui y est née. Ce « virus », créé grâce à des recherches secrètes sur le gain de fonction, avait dû s’échapper accidentellement du laboratoire ou être délibérément libéré à des fins néfastes. Cette intrigue de science-fiction conçue pour les films est défendue par ceux qui n’ont jamais remis en question le manque de preuves scientifiques de l’existence de « virus ». Cependant, pour ceux qui ont étudié ce sujet en profondeur, il est absolument clair que le récit du gain de fonction/de l’arme biologique/de la fuite de laboratoire est un appât basé sur la peur utilisé pour maintenir ceux qui remettent en question le scénario pharmaceutique officiel accrochés aux mensonges du complexe médico-industriel.


La virologie : pseudoscience au service de la domination

Tests PCR, absence de virus isolés, existence des exosomes, la « méthode » des virologues, le « séquençage » génétique… : un tour d’horizon des preuves du caractère non scientifique de la virologie.


Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?

Voici une synthèse du Dr Julien Devilléger, exposant les « preuves » fournies à ce jour d’un « virus SARS-CoV-2 » prétendument responsable du Covid, mais qui relèvent d’une farce.


Big Pharma (ô surprise !) a créé de toutes pièces la peur de l’hépatite B… pour vendre ses nouveaux vaccins

C’est l’une des interviews les plus révélatrices de l’histoire de l’industrie pharmaceutique.

En 1997, la revue Sciences et Avenir a publié un entretien avec un cadre du grand laboratoire pharmaceutique qui produisait le vaccin contre l’hépatite B.


Démantèlement de l’hypothèse virale

Le « virus de la rougeole » comme exemple. Les raisons pour lesquelles on devrait douter au sujet des affirmations concernant les virus. Que sont les virus et que ne sont-ils pas ? Comment l’existence des virus est-elle expérimentalement prouvée ?

Les scientifiques doivent douter. Ils doivent même douter de tout. Surtout de ce qui leur est cher, à savoir leurs propres découvertes et représentations. Cette règle de base du travail scientifique a pour but d’éviter les dérives et de mettre en évidence celles qui existent. De même, tout le monde a le droit de douter, si ce n’était pas le cas nous serions en dictature. De plus, la science n’est pas limitée à quelques institutions et spécialistes. Toute personne, disposant des connaissances nécessaires et des méthodes appropriées, peut et a le droit de pratiquer la science.

La science n’est science que si les affirmations sont vérifiables et compréhensibles et permettent des prédictions.


Les coupables de la crise corona sont clairement identifiés

Voici un article fondamental qui montre bien que toute la virologie est une escroquerie.

Les virologues qui prétendent que des virus entraînent la maladie sont des fraudeurs scientifiques et doivent être poursuivis devant des tribunaux.


VIRUS TUEUR ??

Qu’est-ce qu’un virus ? Descendez au fond de l’antre où se cache le mystérieux virus et remettez tout en question. La pandémie bidon de coronavirus est une mystification monumentale, bien au-delà de ce que vous pourriez imaginer.


Épidémies et contagions

Il n’y a pas d’épidémie au sens généralement entendu, c’est-à-dire par contagion microbiologique. Il y a des gens malades avec des symptômes plus ou moins semblables au même moment. Nous sommes 7,7 milliards d’êtres humains sur Terre (beaucoup trop), il n’est absolument pas étonnant d’avoir quelques centaines de milliers d’individus avec des symptômes similaires dans une même période… Surtout que les causes sont toujours identiques (Voire fiche : Les 9 paramètres de la santé ou de la maladie). La moyenne pour une grippe est 1 personne sur 1000 qui a des symptômes grippaux. Pour l’obésité aux USA c’est 350 personnes sur 1000.


Déclaration sur l’isolement des virus

La controverse sur la question de savoir si le virus du SRAS-CoV-2 a jamais été isolé ou purifié se poursuit. Toutefois, en se fondant sur la définition du mot “isolement”, le bon sens, les lois de la logique et les impératifs de la science, toute personne impartiale doit arriver à la conclusion que le virus SRAS-CoV-2 n’a jamais été isolé ou purifié. Par conséquent, on ne peut trouver aucune confirmation de l’existence du virus. Les conséquences logiques, de bon sens et scientifiques de ce fait sont les suivantes :


Virus Mania : Comment Big Pharma et les médias inventent les épidémies

Nous ne vivons pas une épidémie, nous vivons une épidémie de peur.
“La Virus Mania est une maladie de la société moderne. Pour la guérir, il faudra vaincre la peur, la peur étant le virus contagieux le plus mortel, le plus efficacement transmis par les médias… l’erreur est humaine, mais entretenir l’erreur est diabolique”.(…)
Le Dr Kohnlein réfute scientifiquement les idées reçues selon lesquelles le SARS Coronavirus, le SIDA, la grippe asiatique, l’hépatite, la polio et le cancer du col de l’utérus sont causés par un virus.


Pasteur versus Béchamp – La crise du coronavirus relance une controverse vieille de 150 ans

“Je ne perçois pas la crise du coronavirus de la même façon que la plupart des gens. Pour moi, elle constitue plutôt l’occasion d’ouvrir à nouveau une controverse scientifique vieille de 150 ans que la plupart des pays occidentaux ont oubliée.
Le scientifique français Louis Pasteur (1822-1895) est largement célébré comme « le père de la théorie des germes » — l’idée que nous devenons malades lorsque notre corps est envahi par des organismes étrangers tels que des bactéries, des moisissures, des champignons(…)
Ce que l’on sait moins, c’est que d’autres scientifiques français œuvrant à cette époque dans le même domaine avaient des convictions pour le moins différentes, connues sous le nom de « théorie du terrain ».”


Fauci et la grande arnaque du sida

Le tout nouveau livre de Robert F. Kennedy Jr., « Le vrai Anthony Fauci : Bill Gates, Big Pharma, et la guerre mondiale contre la démocratie et la santé publique », n’est pas le livre d’un politicien qui cherche à attirer l’attention. C’est le livre d’un homme déterminé à mettre sa réputation, sa carrière et sa vie en jeu dans la lutte contre le bioterrorisme des gouvernements captifs de l’industrie pharmaceutique. Il appelle à l’insurrection de masse, et son dernier mot est : « On se retrouvera sur les barricades ! »


Anthrax, Arsenic, Pasteur et ses moutons

L’anthrax est officiellement une infection causée par la bactérie Bacillus anthracis. Elle peut se manifester sous quatre formes : cutanée, pulmonaire, intestinale et par injection. Les symptômes commencent entre un jour et plus de deux mois après que la personne ait contracté l’infection.
La forme cutanée se présente sous la forme d’une vésicule noire caractéristique. La forme par inhalation se manifeste par de la fièvre, des douleurs thoraciques et un essoufflement. La forme intestinale se manifeste par une diarrhée (qui peut contenir du sang), des douleurs abdominales, des nausées et des vomissements. La forme injectable se manifeste par de la fièvre et un abcès au point d’injection du médicament.(…)
Les symptômes de l’empoisonnement à l’arsenic sont remarquablement similaires à ceux de l’”anthrax”, notamment l’apparition de lésions cutanées noires. Comme l’anthrax, l’arsenic peut empoisonner par contact avec la peau, par inhalation et par le tube digestif. Si une injection contient de l’arsenic, elle provoquera une lésion au niveau du site.(…)
Le véritable mystère est de savoir pourquoi les scientifiques de l’époque n’ont pas fait le lien entre l’anthrax et l’arsenic.


La microbiophobie ambiante est hors de contrôle ! De nouvelles perspectives sur la véritable nature des virus

Vous pensez que le coronavirus s’est échappé d’un laboratoire de Wuhan ? Vous pourriez souffrir de microbiophobie. Espérez-vous qu’un vaccin vous protégera contre le coronavirus ? Vous êtes probablement microbiophobe. Vous sentez-vous à l’abri du coronavirus en portant un masque, en vous isolant et en gardant une distance sociale ? Vous êtes certainement atteint de microbiophobie. La microbiophobie rampante – qui perturbe nos vies en raison de peurs irrationnelles des micro-organismes tels que les virus – est hors de contrôle dans nos sociétés ! Mais que sont exactement ces microbes terrifiants appelés virus ? D’où viennent-ils dans la nature ? Que font-ils et où vont-ils quand ils ont fini de faire ce qu’ils font ? Malgré la microbiophobie de notre société liée aux pandémies, toutes les tentatives visant à éviter le quadrillion [un million de milliards] de virus (1 000 000 000 000 000) qui se cachent dans et sur le corps humain sont vaines.


Le mythe de la contagion virale — Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies

Traduction de la table des matières et d’extraits du livre The Contagion Myth.
(Partie 1 : EXPOSER LA THÉORIE DU GERME
CHAPITRE 1 : CONTAGION
CHAPITRE 2 : ÉLECTRICITÉ ET MALADIE
CHAPITRE 3 : PANDÉMIES
CHAPITRE 4 : DU SIDA AU COVID
CHAPITRE 5 : TESTER L’ARNAQUE
CHAPITRE 6 : EXOSOMES
CHAPITRE 7 : RÉSONANCE
Partie 2 : QU’EST-CE QUI CAUSE LA MALADIE?
CHAPITRE 8 : L’EAU
CHAPITRE 9 : ALIMENTATION
CHAPITRE 10 : TOXINES
CHAPITRE 11 : L’ESPRIT, LE CORPS ET LE RÔLE DE LA PEUR
Partie 3: CHOIX…)


Ebola : briser les mensonges et la supercherie

Nous sommes avertis, de temps en temps, qu’une nouvelle épidémie d’Ebola (ou de Marburg) pourrait se propager. C’est l’une de ces attractions à venir dans le théâtre qui montre un film de virus après l’autre. (…) La campagne massive pour faire croire que le virus Ebola peut attaquer à tout moment, après le moindre contact, est plutôt réussie. (…) Pour ne pas résoudre les problèmes du peuple, une histoire servant de couverture est nécessaire, une histoire qui disculpe la structure du pouvoir.


La fin de la virologie : la 3e phase des expériences témoins du SARS-CoV-2

Après les deux clous précédents enfoncés dans le cercueil de la théorie virale, dans cette troisième phase, le Dr Stefan Lanka montre qu’en appliquant la même technique que celle utilisée par les virologues, en utilisant les acides nucléiques qui ne proviennent pas de matériel supposé infectieux, mais de tissus humains, d’animaux et de plantes sains, vous pouvez construire le génome de n’importe quel « virus ». (Vidéo 8 min)


Dr. Andrew Kaufman – La théorie virale mise à mal

Après avoir étudié la biologie moléculaire au MIT, le Dr Kaufman a obtenu son diplôme de médecine à l’université de Caroline du Sud, puis s’est spécialisé en psychiatrie au centre médical de l’université de Duke. Des virus aux injections et aux médicaments, cette vidéo (> 1 h 20) aborde les hypothèses de base qui sous-tendent l’ensemble du récit sur le covid.


L’effondrement de l’hypothèse virale

Urmie Ray est docteur puis chercheur en mathématiques de l’Université de Cambridge, ancienne professeur de mathématiques à l’université de Reims, et associée à diverses périodes avec l’Institut Max Planck de Bonn (Allemagne) notamment. Urmie a démissionné de son poste de professeur d’université afin de se consacrer pleinement à l’étude de questions culturelles et historiques et ainsi mieux comprendre l’époque actuelle. Après une analyse de la déformation de la science en dogme dans son dernier livre : « On Science : Concepts, Cultures, and Limits » (Routledge, 2021), elle s’est depuis 2020 intéressée notamment à « l’hypothèse virale », sur laquelle est basée toute la justification des mesures inédites actuelles. (Vidéo > 1 h 40)


La fausse idée appelée virus — La rougeole à titre d’exemple

Contrairement à ce que croient la majorité des gens, il n’y a pas de virus pathogène. Les affirmations au sujet de l’existence des virus et des maladies virales sont basées sur de mauvaises interprétations historiques et non, comme on le pensait dans le passé, sur des fraudes ou des tromperies délibérées. Nous avons maintenant du mieux, dans le sens positif des découvertes « scientifiques » et des explications pour l’origine, la thérapie et la prévention des maladies, et pas seulement des maladies « virales ».


L’enterrement de la théorie virale

Pour déterminer la validité d’une théorie scientifique touchant une discipline particulière, il est bien davantage utile de connaître la démarche scientifique et le propre de la science que d’être un expert du domaine en question. Le propre de la science est le doute, la remise en question des connaissances acquises à la lumière de nouvelles données ou informations, par exemple suite à l’exploration de nouvelles voies ou à l’observation du réel sous un nouvel angle de vue ou selon une nouvelle perspective. Une théorie explicative de phénomènes observés ne peut être véritablement d’ordre scientifique que si elle est contestable par l’argumentation ou l’expérimentation dans le cadre de la démarche scientifique. Si a contrario elle se pose en vérité absolue ou définitive, alors elle ne relève pas de science, mais de superstition ou de croyances religieusement ou affectivement entretenues. À la lumière de nombreux faits et constats, nous allons tenter de montrer ici en quoi la théorie virale ne relève pas de science, mais de scientisme et de croyances erronées.




Sidaction et totalitarisme

[Source : Jérémie Mercier]

Alors que chaque jour, la France sombre un peu plus dans le totalitarisme (le faux prétexte actuel est le maintien de l’ordre dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites et des projets de méga-bassines), le Sidaction, grand-messe médiatique célébrant les mensonges autour du « SIDA » revient à l’assaut, essayant de convaincre le chaland de rejoindre la secte apocalyptique sidaïste. Et en même temps, les lois les plus effrayantes de contrôle sont votées par les « élus de la République », dans un silence assourdissant :
https://www.laquadrature.net/2023/03/23/la-france-premier-pays-deurope-a-legaliser-la-surveillance-biometrique/

Comme toujours, l’esprit critique est indispensable pour ne pas tomber dans les pièges tendus par le régime totalitaire et ses laquais. Note à soi-même, ils utilisent toujours les bonnes intentions et les bons sentiments pour arriver à leurs fins.

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https://youtu.be/6nxO26YDki4






Les horreurs du vaccin HPV : Meurtre et invalidité dus au Gardasil, POURSUITE EN COURS, et lettre d’éminents rabbins disant « Ne vous faites pas vacciner ! »

[Source : truth613.substack.com]

[Traduction Jean Bitterlin]

Par Brucha Weisberger

J’ai été choquée lorsque j’ai découvert ce qui se passait.

Mise à jour le 1er mars à 15h00 avec de nouvelles preuves de l’inefficacité du vaccin contre le papillomavirus dans son objectif déclaré de prévention du cancer du col de l’utérus – voir la fin de l’article.

Après avoir entendu de terribles histoires sur de multiples tragédies en cours résultant directement du vaccin Gardasil dans la ville de Lakewood, dans le New Jersey, où j’ai de nombreux amis, j’ai le sentiment que je dois sensibiliser tout particulièrement aux graves dangers de ce vaccin.

Des adolescents de la communauté de Lakewood, qu’un de mes amis connaît personnellement, sont actuellement couchés dans leur lit, paralysés et complètement handicapés, à cause de ce vaccin anti-HPV empoisonné qui leur a été administré par leur médecin.

D’autres jeunes femmes sont ménopausées et n’ont même plus de follicules à cause du Gardasil. (Voir le procès ci-dessous.)

Que Dieu ait pitié ! Pourquoi ?

Dans quel but a-t-on donné du poison à ces enfants ?

L’objectif déclaré du Gardasil est de prévenir une MST (Maladie Sexuellement Transmissible) qui pourrait éventuellement entraîner un cancer du col de l’utérus lorsque les enfants seront beaucoup plus âgés.

Mais il n’existe aucune preuve que le vaccin soit réellement efficace pour prévenir le cancer. Il s’agit d’une imposture qui ne fait que provoquer la mort et la misère.

Un procès est en cours contre le fabricant du vaccin, Merck. Le cabinet d’avocats est Miller et Zois. Il déclare qu’il examine les actions en justice relatives au vaccin Gardasil dans les 50 États.

(Tout cela pour un vaccin dont le CDC mensonger prétend qu’il y a eu si peu de rapports d’effets indésirables vérifiables qu’il n’a pas pu établir de corrélation !).

Le procès Gardasil accuse Merck d’avoir dissimulé frauduleusement des preuves concernant les risques pour la santé du Gardasil tout en le présentant faussement comme un vaccin pouvant prévenir le cancer du col de l’utérus.

[Voir aussi :
Gardasil Episode 7 : Entre mensonges et corruptions
Le Gardasil ne diminue pas la fréquence des cancers du col de l’utérus, ni de l’anus
Gardasil, un vaccin de moins en moins polémique et de moins en moins dangereux au fil du temps ?
Gardasil épisode 3 : Dévastateur et pourtant 17 ans sans procès, pourquoi ?
Les erreurs et/ou mensonges du Parisien sur le Gardasil l’exposeront-ils à des poursuites judiciaires ?
Gardasil : 10 mensonges dans un seul article de l’AFP Factuel
Premier procès pour décès injustifié lié au Gardasil, alléguant que le vaccin contre le VPH a causé la mort d’un adolescent de 13 ans
Ne vaccinons pas non plus les garçons par le Gardasil
Avalanche de « Fake news » pour promouvoir le Gardasil chez les garçons
Merck pousse le vaccin mortel Gardasil sur les enfants de 9 ans pour augmenter les ventes — Vaccin connu pour causer l’infertilité]


Le procès Gardasil

[Source : millerandzois.com]

Nos avocats examinent les actions en justice relatives au vaccin Gardasil dans les 50 États pour les victimes qui ont souffert des effets secondaires du vaccin Gardasil contre le papillomavirus. Des décès et des blessures ont été liés à ce vaccin. Notre cabinet d’avocats étudie différents types de procès concernant le vaccin Gardasil, en se concentrant sur les plaintes relatives à l’insuffisance ovarienne prématurée et à la ménopause prématurée.

Cette page a pour but de vous aider à mieux comprendre si vous souhaitez intenter une action en justice concernant Gardasil et si vous pouvez prétendre à un règlement ou à un paiement par un jury. Il s’agit d’un nouveau litige et nos avocats mettent régulièrement cette page à jour (dernière mise à jour : 9 février 2023) pour vous apporter les dernières nouvelles et mises à jour concernant le procès Gardasil HPV.

Mises à jour sur le recours collectif contre le vaccin HPV Gardasil

Mise à jour mars 2023

  • 1er mars 2023 : Outre les affaires Gardasil en cours dans le MDL devant les tribunaux fédéraux, un grand nombre de procès concernant le vaccin Gardasil sont en cours devant les tribunaux de l’État de Californie. Bon nombre de ces procès ont été intentés en premier et un certain nombre d’entre eux devaient être jugés à partir du mois de septembre de cette année. Malheureusement, toutes ces dates de procès ont été reportées à septembre 2024. Ce report a été effectué afin de coordonner l’avancement du procès Gardasil en Californie avec le calendrier du MDL NdT : Le Multidistrict litigation (MDL) – litigation pour litige ou contentieux – est une procédure utilisée par les tribunaux fédéraux dans laquelle des affaires civiles impliquant des problèmes similaires et provenant de tout le pays sont consolidées et déplacées vers un seul tribunal.

Mise à jour février 2023

  • 9 février 2023 : Mardi, Merck a déposé une requête demandant au juge du MDL de rejeter toutes les plaintes déposées à son encontre sur la base de théories délictuelles fondées sur un « défaut de conception ». Le National Childhood Vaccine Injury Act exclut expressément les plaintes pour défaut de conception à l’encontre des fabricants de vaccins et oblige les demandeurs à passer par une procédure administrative connue sous le nom de « tribunal des vaccins ». La requête de Merck soutient que la plupart des plaintes en responsabilité du fait des produits déposées par les plaignants du MDL sont de facto des plaintes pour défaut de conception, même s’ils évitent d’utiliser cette expression. Si cette requête est acceptée, elle réduira considérablement le champ d’application du litige Gardasil.
  • 1er février 2023 : La semaine dernière, Merck a déposé un démenti et une liste de défenses affirmatives (denial and list of affirmative defenses, ), qui offre un aperçu détaillé de sa stratégie apparente pour défendre les actions en justice concernant le Gardasil. Merck soutiendra que les plaintes contre Gardasil fondées sur le défaut de mise en garde sont irrecevables en vertu de la loi nationale sur les vaccins pour enfants de 1986 (42 U.S.C. § 300aa-22). Merck a également l’intention de contester les allégations selon lesquelles Gardasil était « défectueux » dans sa conception et d’invoquer la défense de l’intermédiaire averti, qui fait peser sur les médecins l’obligation de mettre en garde contre les risques de Gardasil. Les avocats de Gardasil sont optimistes quant à la possibilité de faire échec à ces moyens de défense.

Mise à jour janvier 2023

  • 18 janvier 2023 : Il y a maintenant 60 procès Gardasil en cours dans le cadre de l’action collective Gardasil MDL dans le district occidental de Caroline du Nord. Le recours collectif MDL a été créé en septembre avec un peu plus de 20 cas, ce qui signifie qu’il a déjà triplé. Il est probable qu’un afflux important de nouvelles affaires se produira prochainement, à mesure que les plaintes déjà déposées pour Gardasil seront traitées par le tribunal des vaccins.
  • 12 janvier 2023 : En novembre, les plaignants du recours collectif Gardasil MDL ont déposé une requête visant à contraindre le défendeur, Merck & Co, à produire des documents supplémentaires et à compléter leurs réponses aux interrogatoires. Après avoir obtenu un délai supplémentaire pour répondre à cette requête, Merck et ses avocats ont maintenant jusqu’à la fin de cette semaine (5 janvier 2023) pour déposer une réponse à la requête (ou fournir des réponses supplémentaires à l’interrogatoire).

Mise à jour décembre 2022

La route vers le premier procès Gardasil est longue. Mais les avocats des victimes se rapprochent à mesure que l’on approche de 2023. L’obtention d’une date de procès est importante car un accord sur le Gardasil sera impossible sans une réelle pression sur les accusés. Les procès exercent une pression qui conduit à des accords.

Une proposition commune de programme bellwether (NdT : les procès Bellwether ont lieu lorsque de nombreux plaignants intentent des procès contre la même partie ou le même groupe de parties) a été soumise la semaine dernière par les avocats des deux parties au recours collectif Gardasil. Cette proposition conjointe prévoit la constitution d’un groupe de 16 dossiers, candidats à un procès au cours de l’année prochaine. Dans le cadre du plan de préparation au procès, six de ces affaires seraient sélectionnées pour le procès bellwether initial, et ces sélections seraient faites en août 2024. Le juge du MDL, Robert Conrad, approuvera et adoptera probablement le plan lors de la prochaine conférence mensuelle sur l’état d’avancement des travaux.

Mise à jour octobre 2022

La première conférence sur le statut du nouveau MDL Gardasil est prévue pour le 11 octobre devant le juge Robert Conrad, dans le district ouest de Caroline du Nord. L’un des principaux points à l’ordre du jour du juge Conrad sera la sélection des avocats qui feront partie du comité de direction des plaignants et la désignation de l’avocat principal. Le comité de direction est le groupe d’avocats qui prendra les décisions stratégiques pour tous les plaignants dans le cadre du litige.

Mise à jour août 2022

Le Panel MDL entendra les arguments visant à déterminer si les actions en justice relatives au vaccin Gardasil doivent être regroupées dans un recours collectif MDL. Les plaignants cherchent à obtenir une consolidation devant les tribunaux fédéraux de l’Arizona ou du Wisconsin, et Merck s’oppose à une action collective parce qu’elle estime que ces affaires devraient être portées devant un tribunal spécialisé dans les vaccins. L’audience du Panel MDL est prévue pour le 28 juillet 2022.

Mise à jour juin 2022

Le mois dernier, le JPML a accepté une requête visant à consolider tous les procès relatifs au vaccin Gardasil contre le papillomavirus dans un nouveau recours collectif. La nouvelle action collective – désignée sous le nom de In re : Gardasil Prod. Liab. Lit., MDL No. 3036 – a été confiée au juge Robert Conrad Jr. dans le district occidental de Caroline du Nord.

En acceptant la requête et en formant le nouveau MDL, le JPML a rejeté les arguments du défendeur Merck selon lesquels la consolidation du MDL serait en conflit avec le Vaccine Act et conduirait à l’hésitation face aux vaccins. Une conférence devant le juge aura lieu à Charlotte, en Caroline du Nord, en octobre 2022. La première conférence initiale dans le cadre de la nouvelle class action MDL Gardasil se concentrera sur la sélection des avocats qui feront partie du comité de direction ou de pilotage des plaignants.

Ce comité est composé d’avocats représentant les plaignants dans le MDL Gardasil. Les avocats des plaignants ont initialement montré peu d’intérêt pour le procès Gardasil, mais la certification de l’action collective contribuera à sensibiliser certains avocats à la viabilité de ces procès. Il sera donc intéressant de voir quels avocats poseront leur candidature au comité de pilotage.

Le comité est chargé de prendre des décisions pour tous les autres plaignants du Gardasil. La conférence abordera également d’autres questions administratives, telles que la création de formulaires de plaidoirie et d’un plan de communication de pièces – en d’autres termes, comment donner le coup d’envoi à ce litige.

Qu’est-ce que le HPV ?

Le papillomavirus humain (HPV pour Human Papillomavirus)) est une infection virale qui se transmet par contact cutané, en particulier par contact sexuel. Il existe plus de 200 souches d’HPV, dont plus de 40 peuvent être transmises par voie sexuelle.

Le papillomavirus est la maladie sexuellement transmissible la plus courante et on estime que la majorité des personnes sexuellement actives le contracteront un jour ou l’autre. Toutefois, plus de 90 % des infections à HPV ne provoquent aucun symptôme clinique et sont éliminées naturellement par le système immunitaire de l’organisme. Seul un nombre limité de souches de HPV, environ 12 à 18, est lié au cancer du col de l’utérus.

Les infections persistantes par ces souches peuvent provoquer des lésions précancéreuses, qui peuvent être détectées par frottis et éliminées. Le tabagisme et d’autres facteurs peuvent également augmenter le risque de cancer du col de l’utérus.

Le test Pap (NdT : test Papanicolaou, test à partir d’un frotti) est la réponse de santé publique de première ligne la plus efficace contre la maladie et a permis de réduire les taux de cancer du col de l’utérus dans les pays développés jusqu’à 80 %. Le cancer du col de l’utérus est dans une large mesure traitable, avec un taux de survie à cinq ans de plus de 90 % lorsqu’il est détecté à un stade précoce. Merck a cherché à accélérer la mise sur le marché d’un vaccin destiné à prévenir l’infection par quatre types d’HPV, mais seules deux de ces souches sont associées au cancer.

Poursuites judiciaires concernant le vaccin HPV Gardasil

Gardasil® est un vaccin mis au point par Merck & Co. pour prévenir le HPV (papillomavirus humain). Merck a obtenu l’approbation du Gardasil en 2006 grâce à des essais de recherche trompeurs, qui ont exagéré les avantages et largement sous-estimé les risques et les effets secondaires du vaccin. Merck a commercialisé le Gardasil de manière agressive en utilisant des tactiques de peur, de la publicité mensongère et des lobbyistes politiques pour inciter des millions de parents à vacciner leurs adolescentes avec le Gardasil.

Aujourd’hui, des milliers de jeunes filles ayant reçu le vaccin Gardasil subissent de graves conséquences sur leur santé, et des centaines d’entre elles sont décédées à la suite de complications liées au vaccin. Notre cabinet est actuellement à la recherche de nouveaux cas de Gardasil. Si vous avez reçu le vaccin Gardasil contre le papillomavirus et que vous avez par la suite subi des effets secondaires, des complications ou d’autres événements indésirables pouvant être liés au vaccin, appelez-nous dès aujourd’hui au 800-553-8082 pour une consultation gratuite afin de discuter de ce qu’un procès Gardasil pourrait faire pour vous.

Approbation du vaccin Gardasil

Gardasil est un vaccin censé protéger contre le HPV. Le HPV est une infection virale très répandue qui se transmet par contact cutané. Le HPV est la maladie sexuellement transmissible la plus courante, et la majorité des personnes contracteront le HPV à un moment ou à un autre de leur vie. La plupart des cas de HPV sont bénins, mais s’ils ne sont pas traités, un très faible pourcentage de cas de HPV chez les femmes peut évoluer vers un cancer du col de l’utérus.

Merck a obtenu une autorisation accélérée de la FDA pour Gardasil en juin 2006. À l’époque, Merck était encore sous le choc des pertes d’un milliard de dollars encourues après avoir été contraint de retirer son médicament Vioxx du marché. Au sein de Merck, Gardasil était décrit comme le « Saint Graal » qui aiderait l’entreprise à remplacer les revenus perdus à cause du Vioxx. Les cadres de Merck disaient souvent que « HPV » signifiait « Help Pay for Vioxx » (aide à payer pour le Vioxx).

Au cours de la procédure d’approbation accélérée, Merck a dissimulé des faits importants concernant l’efficacité (ou l’absence d’efficacité) et la sécurité de Gardasil. Merck n’a pas effectué d’investigations et d’études médicales complètes et appropriées au cours des phases de préapprobation ou de post-approbation.

Les essais cliniques entrepris par Merck n’ont même pas examiné le potentiel de Gardasil à prévenir le cancer, mais ont seulement analysé si Gardasil pouvait prévenir des conditions précurseurs potentielles. Merck a ensuite présenté des données trompeuses suggérant que ces « conditions précurseurs » aboutissent inexorablement à un cancer.

La campagne de marketing mensongère de Merck pour promouvoir le Gardasil

Avant et après l’approbation du Gardasil, Merck s’est livrée à des tactiques de marketing peu scrupuleuses visant à exagérer les risques associés au HPV et la prétendue efficacité du Gardasil afin d’effrayer le public et de l’amener à accepter des vaccinations massives avec le vaccin Gardasil.

Avant Gardasil, il n’y avait pas d’urgence de santé publique liée au HPV aux États-Unis et peu de femmes avaient entendu parler du HPV, de sorte que la demande de vaccin contre le HPV était faible, voire inexistante. Pour garantir le succès financier de son nouveau « Saint-Graal », Merck a précédé le lancement du Gardasil par des années de marketing coûteux de « sensibilisation à la maladie » du papillomavirus.

Une fois que Gardasil a été autorisé pour les préadolescentes, Merck a lancé une campagne de propagande agressive visant à effrayer et à culpabiliser les parents qui n’avaient pas vacciné leurs filles avec Gardasil. La campagne de Merck impliquait que les « bons parents » vaccinent leurs enfants avec Gardasil.

Au cours de ces efforts de marketing agressifs, Merck a frauduleusement dissimulé les risques et les dangers connus du vaccin anti-HPV tout en exagérant son efficacité. Merck a commercialisé le Gardasil avec la campagne la plus agressive jamais organisée pour promouvoir un vaccin, en dépensant plus pour la publicité du Gardasil que pour toute autre campagne publicitaire antérieure sur les vaccins.

Implications dans la vie réelle de la soif de profits de Merck

Le lobbying politique de Merck pour rendre le Gardasil obligatoire

Outre sa campagne publicitaire agressive, Merck a également eu recours à des lobbyistes politiques et à des incitations financières pour amener les assemblées législatives des États à rendre le vaccin Gardasil obligatoire pour tous les enfants scolarisés. À partir de 2004, Merck a injecté des millions dans des organisations de lobbying politique telles que ‘Les Femmes dans le Gouvernement’ ( Women in Government ) et NACCHO. Ces organisations ont alors commencé à faire pression de manière agressive sur les législateurs du pays ( pushing legislators ) pour qu’ils rendent obligatoires les vaccins Gardasil pour toutes les filles de 6ème (NdT : 11 à 12 ans).

Merck a complété ces lobbyistes rémunérés par des contributions à des campagnes politiques et des millions de dollars de financement direct aux départements de santé des États. Entre 2012 et 2018, Merck a versé directement 92 millions de dollars au ministère de la santé du Maryland pour la promotion des vaccins Gardasil dans les écoles publiques. Ce financement a essentiellement permis de payer les responsables des écoles pour qu’ils trompent les élèves et les parents en leur faisant croire (deceive students and parents ) que la vaccination par Gardasil était obligatoire.

Merck a présenté de manière erronée l’efficacité de Gardasil

Pour convaincre les organismes de réglementation et les responsables de la santé publique d’accepter le Gardasil, les poursuites judiciaires relatives au Gardasil allèguent que Merck a présenté de manière erronée l’efficacité du vaccin en annonçant faussement que le Gardasil prévient le cancer du col de l’utérus. Aucune étude crédible ne démontre que Gardasil prévient le cancer du col de l’utérus.

Merck n’a pas voulu investir le temps et l’argent nécessaires pour effectuer des tests qui prouveraient que son vaccin prévient le cancer du col de l’utérus. Au lieu de cela, Merck a persuadé les autorités réglementaires de l’autoriser à utiliser des « critères de substitution » pour étayer sa théorie selon laquelle les vaccins anti-HPV seraient efficaces pour prévenir le cancer du col de l’utérus. L’utilisation de ces critères de substitution a permis à Merck de raccourcir les essais cliniques à quelques années et d’obtenir l’approbation réglementaire des vaccins sans aucune preuve que les vaccins préviendraient le cancer à long terme.

En janvier 2020, une étude britannique a soulevé des doutes importants quant à la prévention du cancer du col de l’utérus par le vaccin Gardasil, comme le prétendait Merck. L’étude souligne le fait qu’il n’a jamais été prouvé que le Gardasil prévenait le cancer du col de l’utérus (ou tout autre type de cancer).

Gardasil pourrait AUGMENTER le risque de cancer du col de l’utérus

Contrairement aux affirmations de Merck, le Gardasil pourrait augmenter le risque de cancer du col de l’utérus et d’autres cancers, et non les prévenir. Plusieurs études (dont une du CDC qui, jusqu’à présent, a toujours soutenu le vaccin) ont montré qu’en supprimant certaines souches de HPV, les vaccins Gardasil peuvent favoriser des changements mutagènes dans le virus qui peuvent conduire au cancer.

Les données de santé publique semblent étayer la conclusion selon laquelle le Gardasil pourrait augmenter le taux de cancer du col de l’utérus. Après l’introduction du vaccin contre le HPV en Grande-Bretagne, les taux de cancer du col de l’utérus chez les jeunes femmes âgées de 25 à 29 ans ont augmenté de 54 %.

En Australie, 13 ans après la mise sur le marché du Gardasil et sa diffusion auprès des adolescents, il y a eu une augmentation de 16 % chez les femmes de 25 à 29 ans et de 30 % chez les femmes de 30 à 34 ans. Parallèlement, les taux diminuent chez les femmes plus âgées (qui n’ont pas été vaccinées).

En d’autres termes, le Gardasil peut augmenter le risque de cancer. C’est ce qui constituera l’essentiel de la demande pour certaines victimes qui intentent un procès contre le vaccin Gardasil. Mais il reste encore des recherches à faire sur cette question.

Pour la plupart des femmes qui intentent un procès contre le Gardasil pour effets secondaires à long terme ou troubles auto-immuns, l’accent ne sera pas mis de savoir si le Gardasil aide à prévenir le cancer du col de l’utérus. L’accent sera mis sur l’autre effet secondaire que le Gardasil peut provoquer et auquel les gens, principalement les filles, ne s’attendaient pas lorsqu’elles ont reçu le vaccin contre le HPV.

Les effets secondaires à long terme et troubles auto-immuns du Gardasil HPV

Des recherches scientifiques récentes ont montré que le Gardasil induit et augmente le risque de nombreux effets secondaires à long terme liés à des troubles auto-immuns. Plus précisément, le Gardasil a été associé aux maladies auto-immunes suivantes :

  • syndrome de Guillain-Barré
  • syndrome de tachycardie orthostatique posturale
  • polyneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique
  • sclérose en plaques

Le Gardasil a également été associé à une myriade d’effets secondaires à long terme liés à des maladies auto-immunes induites, y compris des dangers tels que la fibromyalgie, la dysautonomie, l’insuffisance ovarienne prématurée, le syndrome de fatigue chronique et le syndrome de douleur régionale chronique, des migraines, des maux de tête sévères, des malaises gastro-intestinaux persistants, des douleurs généralisées à caractère neuropathique, le syndrome d’encéphalite, des dysfonctionnements autonomes, des douleurs articulaires et un brouillard cérébral.

Divers articles publiés dans des revues médicales ont discuté de l’association entre le Gardasil et une myriade de lésions graves et ont fait état de patientes développant un POTS (NdT : Postural Orthostatic Tachycardia – syndrome de tachycardie orthostatique posturale, trouble de la circulation sanguine), une IO (NdT : Osteogenesis imperfecta,- Ostéogénèse Imparfaite, fragilité des os) une fibromyalgie et d’autres symptômes de déficience autonome des années plus tard après avoir été vaccinées par le Gardasil. Notre cabinet se concentre sur les demandes d’indemnisation pour insuffisance ovarienne prématurée.

Le Gardasil lié à une insuffisance ovarienne prématurée

L’insuffisance ovarienne prématurée est l’un des effets secondaires les plus graves pouvant être provoqués par le vaccin Gardasil contre le papillomavirus. L’insuffisance ovarienne prématurée (également appelée insuffisance ovarienne primaire) survient lorsque les ovaires cessent de fonctionner et de produire des ovules avant l’âge de 40 ans et avant la ménopause.

L’insuffisance ovarienne prématurée est associée à une production anormale d’œstrogènes dans les ovaires. L’insuffisance ovarienne prématurée est une affection grave car elle peut entraîner la stérilité. De nombreux facteurs peuvent entraîner une insuffisance ovarienne prématurée, tels qu’une défaillance auto-immune, des anomalies du chromosome X, des causes idiopathiques, des toxines et, bien sûr, l’ablation des ovaires.

Plusieurs études médicales récentes ont révélé que l’insuffisance ovarienne prématurée peut être déclenchée par une réaction auto-immune au vaccin Gardasil HPV. Cette réaction se produit lorsque le système immunitaire de l’organisme produit des anticorps qui attaquent le tissu des ovaires qui contient les ovules.

La première étude importante établissant un lien entre l’insuffisance ovarienne prématurée et le vaccin Gardasil a été publiée en 2020 et a identifié un nombre disproportionné de rapports d’événements indésirables liés au vaccin impliquant une insuffisance ovarienne prématurée et une ménopause prématurée. Une étude de suivi a été publiée (published ) en mars 2022 dans la revue Drugs Real World Outcomes (NdT : c’est le NIH – National Institute of Health, l’Institut National de la Santé qui a publié dans la National Library of Health, Bibliothèque Nationale de la Santé). Cette étude a également conclu à l’existence d’un lien potentiel entre l’insuffisance ovarienne prématurée et le vaccin contre le papillomavirus.

  • Étude de (Case study ) cas sur le lien entre l’insuffisance ovarienne prématurée et le vaccin contre le HPV.

Poursuites judiciaires Gardasil

L’émergence de preuves récentes établissant un lien entre le Gardasil et divers troubles auto-immuns et autres problèmes de santé a donné lieu à des poursuites en responsabilité du fait des produits Gardasil à l’encontre de Merck. Ces procès sont intentés par des femmes qui ont développé une maladie auto-immune et d’autres problèmes de santé graves tels que le syndrome de tachycardie orthostatique (POTS).

Les actions en justice contre Gardasil accusent Merck d’avoir dissimulé frauduleusement des preuves concernant les risques pour la santé du Gardasil tout en le présentant faussement comme un vaccin capable de prévenir le cancer du col de l’utérus. Les plaintes contre Merck dans le cadre d’un procès Gardasil comprennent les plaintes traditionnelles en responsabilité civile du fait des produits, telles que le défaut de mise en garde, le défaut de fabrication et la négligence.

Le recours collectif contre Gardasil comprend également des plaintes pour fraude. Ces dernières sont moins courantes dans les procès en responsabilité du fait des produits, soulignant à quel point les avocats de Gardasil se sentent à propos de la conduite de Merck.

Peu d’avocats spécialisés dans le Gardasil demandent un rappel du Gardasil. Il est important de comprendre cela pour apprécier ce qu’un procès Gardasil cherche à obtenir. Ce n’est pas que le Gardasil soit déraisonnable pour tout le monde, et c’est pourquoi il n’y a pas de vague de fond en faveur d’un rappel. Le problème est que les patients, les médecins et les parents auraient dû recevoir des informations précises sur les avantages et les effets secondaires du Gardasil.

Notre cabinet recherche actuellement de nouveaux cas Gardasil pour toute personne ayant reçu le vaccin Gardasil et ayant été diagnostiquée par la suite avec des troubles auto-immuns tels que des maladies auto-immunes et d’autres problèmes de santé graves tels que le le syndrome de tachycardie orthostatique (POTS) ou l’un des problèmes de santé connexes suivants :

Syndrome de Guillain–Barré Intolérance orthostatique
Neuropathie à petites fibres Polyneuropathie inflammatoire démyélinisante chronique
Lupus érythémateux disséminé Sclérose en plaques
Pancréatite auto-immune Hépatite auto-immune
Fibromyalgie Insuffisance ovarienne précoce
Syndrome douloureux régional chronique

Le procès Gardasil et la loi sur les vaccins

En mars 2022, un juge fédéral du Nevada a rejeté une action en justice concernant le Gardasil au motif qu’elle était « partiellement » exclue du champ d’application de la loi sur les vaccins (Vaccine Act). La loi sur les vaccins est une loi fédérale qui interdit les plaintes pour défaut de conception et certaines plaintes pour défaut de mise en garde à l’encontre des fabricants de vaccins, mais qui autorise les plaintes pour négligence.

Dans l’affaire Flores v. Merck & Co, la plaignante allègue qu’après avoir reçu le vaccin Gardasil contre le papillomavirus, son corps s’est effondré. Elle a souffert de vertiges, de fatigue et de nausées, et ces symptômes se sont progressivement aggravés au fil du temps.

Merck a déposé une requête en irrecevabilité fondée sur la loi nationale sur les blessures causées par les vaccins aux enfants (National Childhood Vaccine Injury Act – NCVIA). Qu’est-ce que la loi sur les vaccins ? La loi sur les vaccins est une loi adoptée en 1986 qui a créé un programme d’indemnisation sans égard à la faute pour les lésions causées par les vaccins chez les enfants.

Le tribunal a convenu avec Merck que la plainte pour négligence du plaignant était une plainte pour défaut de conception « mal déguisée » et, par conséquent, interdite par la loi sur les vaccins. Le tribunal a également estimé que l’action pour défaut de mise en garde, telle qu’elle était formulée dans le procès Gardasil du demandeur, semblait être exclue par la loi sur les vaccins et devait être rejetée.

Bien que le juge ait finalement rejeté toutes les demandes de la plaignante, la plupart des rejets étaient « sans préjudice », ce qui signifie que la plaignante a la possibilité de « réessayer » en réécrivant ses demandes et en déposant une plainte modifiée.

Le procès Gardasil n’est donc pas mort. Mais une plainte modifiée doit préciser que la plainte pour négligence n’est pas une plainte pour défaut de conception. En ce qui concerne la plainte pour défaut de mise en garde, la plainte modifiée doit simplement clarifier les allégations selon lesquelles Merck n’a pas mis en garde les prestataires médicaux du plaignant contre les risques spécifiques associés au vaccin Gardasil. Une plainte modifiée a été déposée. Et, oui, Merck a déposé une nouvelle requête en irrecevabilité.

Mais la loi sur les vaccins constitue un problème pour ceux qui souhaitent intenter un procès contre Gardasil. Chaque avocat de Gardasil doit trouver un moyen de contourner la loi. Dans le cas contraire, l’action en justice relative à Gardasil sera jugée irrecevable, ce qui obligera la victime à demander une indemnisation au titre du programme national d’indemnisation des victimes de vaccins (National Vaccine Injury Compensation Program). Ces indemnités seront bien inférieures à celles que les jurés accorderaient dans le cadre d’un procès civil s’ils croyaient en la plainte de la victime.

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Si vous pensez avoir développé une maladie auto-immune ou un autre problème de santé à cause d’un vaccin HPV Gardasil, vous devriez envisager de porter plainte dans un recours contre Gardasil afin d’obtenir un verdict ou un règlement équitable pour les dommages que vous avez subis. Appelez un avocat spécialiste Gardasil dès aujourd’hui pour une consultation gratuite au 800-553-8082 ou obtenez une consultation gratuite en ligne free online consultation.


Observation à long terme des effets indésirables possibles chez les adolescentes japonaises après la vaccination contre le papillomavirus humain

[Source de l’étude : ncbi.nlm.nih.gov]

Par Akiyo Hineno1,2 and Shu-Ichi Ikeda1,3,* – Gloria Calagna, Academic Editor

Résumé

Au Japon, un nombre important d’adolescentes ont présenté des symptômes inhabituels après avoir été vaccinées contre le virus du papillome humain (HPV). La grande majorité d’entre elles ont d’abord été diagnostiquées comme souffrant de maladies psychiatriques en raison de l’absence d’images radiologiques pathologiques et d’anomalies spécifiques dans les résultats des tests de laboratoire. Par la suite, ces symptômes ont été considérés comme des effets indésirables de la vaccination contre le papillomavirus. Cependant, un lien de causalité entre la vaccination contre le HPV et l’apparition de ces symptômes n’a pas été démontré. Entre juin 2013 et mars 2021, nous avons examiné 200 patients ayant présenté divers symptômes après la vaccination contre le HPV. Au total, 87 d’entre eux ont été diagnostiqués comme présentant des symptômes liés à la vaccination contre le HPV sur la base des critères diagnostiques que nous avons proposés. Les antécédents cliniques de ces 87 patients ont été analysés. L’âge au moment de la première vaccination allait de 11 à 19 ans (moyenne ± écart-type : 13,5 ± 1,5 ans), et l’âge au moment de la première apparition des symptômes allait de 12 à 20 ans (moyenne ± écart-type : 14,3 ± 1,6 ans). Les patients ont reçu une première injection de vaccin anti-HPV entre mai 2010 et mai 2013, mais le premier patient affecté a développé des symptômes en octobre 2010, et le dernier a développé des symptômes en octobre 2015. Un groupe de patients atteints d’un trouble post-vaccination contre le HPV n’est pas apparu au Japon au cours des cinq dernières années. Notre étude montre qu’au Japon, la période de vaccination contre le HPV a considérablement chevauché celle du développement d’un trouble post-vaccination contre le HPV unique en son genre. Ce trouble apparaît comme une combinaison d’intolérance orthostatique, de syndrome douloureux régional chronique et de dysfonctionnement cognitif, mais sa pathogénie exacte reste incertaine.

1. Introduction

L’infection par le papillomavirus humain (HPV) joue un rôle crucial dans le développement des cancers du col de l’utérus (1). C’est pourquoi, en mai 2010, les vaccins contre le HPV, Cervarix® (GlaxoSmithKline, Brentford, UK), un vaccin bivalent recombinant contre le papillomavirus, et Gardasil® (Merck & Co, Inc., Kenilworth, NJ, USA), un vaccin quadrivalent recombinant contre le papillomavirus, ont été largement introduits chez les adolescentes japonaises (2,3). Depuis avril 2013, les adolescentes âgées de 13 à 16 ans sont légalement tenues de se faire vacciner. Peu de temps après le début de ce programme de vaccination, un nombre important de jeunes filles vaccinées se sont plaintes d’un trouble unique composé de mouvements involontaires violents et tremblants, de douleurs chroniques et de faiblesses dans les membres. Les médias japonais ont largement rapporté qu’une combinaison de ces symptômes n’avait jamais été observée auparavant, suggérant que ce trouble était une réaction indésirable possible à la vaccination contre le papillomavirus. Les présentations répétées à la télévision de femmes vaccinées souffrantes ont eu un fort impact sur la société japonaise, forçant le ministère japonais de la santé publique, du travail et de la protection sociale à retirer la recommandation de vaccination contre le HPV à la fin du mois de juin 2013 (4). Simultanément, un comité spécial a été mis en place pour enquêter sur les femmes japonaises affectées, et notre institution a été l’un des centres d’enquête au cours des huit dernières années.

Dans nos deux rapports précédents (5,6), nous avons décrit les caractéristiques cliniques et les critères de diagnostic des femmes japonaises concernées par le trouble post-vaccination contre le papillomavirus. Ce trouble semble inclure une dysrégulation orthostatique, un syndrome douloureux régional chronique (SDRC) et un dysfonctionnement cognitif (5,6,7). Les réactions auto-immunes anormales post-vaccinales sont supposées être responsables de ce trouble (8,9 ), mais aucun lien de cause à effet n’a été établi entre la vaccination contre le HPV et l’apparition de ces symptômes. C’est pourquoi, dans cette étude, nous avons tenté de clarifier la relation temporelle entre la vaccination contre le HPV et le développement de cette maladie particulière, en nous basant sur l’observation à long terme des femmes japonaises touchées, effectuée par notre centre unique.

2. Matériels et méthodes

Entre juin 2013 et mars 2021, nous avons examiné les symptômes et les résultats objectifs de 200 patientes vaccinées contre le HPV. Conformément aux critères diagnostiques que nous avons proposés (6 ), nous avons recueilli les informations nécessaires sur les patientes, en accordant une attention particulière à la durée écoulée entre la vaccination et l’apparition des premiers symptômes soupçonnés d’être liés au vaccin. Les patientes ont subi des examens physiques et neurologiques ainsi que des tests de laboratoire de routine. La température de la peau et un pléthysmogramme numérique ont été enregistrés et, si nécessaire, le test de Schellong a été effectué. En outre, des tests neuropsychologiques et une imagerie cérébrale fonctionnelle ont été réalisés chez les patientes présentant un dysfonctionnement cognitif. Les détails de ces méthodes sont décrits dans nos rapports précédents (5,6). Le protocole de l’étude a été approuvé par l’Institutional Review Board – Comité d’Examen Institutionnel (approbation n° 4128 et 4150) de la Shinshu University School of Medicine, Matsumoto, Japon.

3. Résultats

Au cours des huit dernières années, 200 patientes ont consulté notre hôpital en raison d’une suspicion d’effets indésirables liés au vaccin contre le HPV (33 patientes en 2013, 43 en 2014, 38 en 2015, 49 en 2016, 25 en 2017, 8 en 2018, 4 en 2019, 0 en 2020, 0 en 2021). Parmi elles, nous avons exclu 19 patientes qui présentaient des symptômes avant la vaccination et 5 qui ont reçu le vaccin anti-HPV après l’âge de 30 ans. Nous avons également exclu 28 autres patientes dont les symptômes ou les troubles s’expliquaient par des maladies connues ou qui présentaient des données de laboratoire anormales, à savoir huit patientes atteints d’épilepsie, six patientes souffrant de troubles psychiatriques ou anxieux, trois patients atteints de lupus érythémateux disséminé, une patiente souffrant d’arthrite juvénile idiopathique, une patiente souffrant de polymyosite avec anticorps anti-SGPS et neuf patientes souffrant d’autres maladies. Pour les 148 patientes restantes, les manifestations cliniques et les résultats objectifs ont été analysés. Les résultats ont montré que 32 patientes ont été diagnostiquées avec des symptômes certains liés au vaccin, et 55 avec des symptômes probables liés au vaccin. Les symptômes et signes des 87 patientes diagnostiquées sont résumés dans le tableau 1 (Table 1). Le symptôme le plus fréquent était une fatigue générale prolongée, qui entraînait une incapacité à se réveiller et à aller à l’école le matin. Des céphalées sévères, des douleurs étendues aux membres et au tronc et des symptômes dysautonomiques, notamment des évanouissements orthostatiques et des dysfonctionnements intestinaux, étaient également à l’origine d’une diminution marquée de l’activité quotidienne des patientes. En outre, la douleur généralisée se manifestait typiquement par une douleur articulaire migratoire sans aucun signe d’inflammation, et une douleur névralgique intermittente dans la poitrine ou la paroi abdominale était fréquente. Le dysfonctionnement moteur présentait des schémas variables, mais la faiblesse dominante distale des membres, qui imitait celle de la polyneuropathie, était prédominante. Les sensations anormales étaient principalement observées au niveau des cuisses ou de la partie inférieure des jambes, où la dysesthésie ou l’allodynie étaient fréquentes. Par rapport à ces symptômes, les troubles de l’apprentissage et du sommeil sont apparus plus tardivement. Les patientes se sont plaintes d’un manque de clarté mentale. Les résultats objectifs fréquemment observés étaient une dysrégulation orthostatique, y compris le syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS), des enregistrements anormaux du pléthysmogramme numérique et des anomalies sur les images SPECT du cerveau. Les détails de ces observations ont été décrits dans un rapport précédent (6).

Tableau 1

Fréquence des symptômes et des signes chez les 87 patientes étudiées.

Symptômes Nombre de cas Fréquence (%)
Fatigue générale 73 83.9
Maux de tête intenses 72 82.8
Douleur généralisée 71 81.6
Symptômes dysautonomiques 71 81.6
Dysfonctionnement de la motricité 56 64.4
Sensations anormales 52 59.8
Troubles de l’apprentissage 52 59.8
Troubles du sommeil 44 50.6
Anomalies de la menstruation 44 50.6
Tremblement des membres 41 47.1

La distribution temporelle de la période de vaccination initiale et de l’apparition du premier symptôme chez les 87 patients diagnostiqués est présentée dans la Figure 1. La période de vaccination initiale s’étend de mai 2010 à mai 2013, et l’âge au moment de la vaccination initiale varie de 11 à 19 ans (moyenne ± écart-type : 13,5 ± 1,5 ans). Par ailleurs, le premier symptôme est apparu entre octobre 2010 et octobre 2015, et l’âge d’apparition des premiers symptômes était compris entre 12 et 20 ans (moyenne ± écart-type : 14,3 ± 1,6 ans). Ainsi, le délai entre la première dose de vaccin et l’apparition des symptômes était compris entre 0 et 1532 jours (médiane : 199 jours). L’intervalle entre l’apparition des symptômes et notre premier examen allait de 0 à 85 mois (médiane : 31 mois), indiquant la durée de la maladie chez les patients avant qu’ils ne se rendent dans notre centre.

Figure 1 (ci-dessous)

Relation temporelle entre la vaccination contre le HPV et l’apparition de symptômes chez les patients diagnostiqués comme présentant des symptômes liés au vaccin contre le HPV. La période présentée ici s’étend de mai 2010 à mars 2021. (a) Nombre de patients ayant reçu la première injection du vaccin anti-HPV chaque mois. La flèche indique la date à laquelle le ministère japonais de la santé publique, du travail et des affaires sociales a cessé de recommander la vaccination contre le papillomavirus. (b) Nombre de patients ayant développé des symptômes chaque mois. (c) Nombre de patients qui ont consulté notre établissement et ont été diagnostiqués comme souffrant d’un trouble post-vaccination contre le HPV chaque mois.

La relation temporelle entre la vaccination contre le HPV et l’apparition des symptômes était la suivante : la première injection du vaccin contre le HPV a eu lieu en mai 2010 et la dernière en mai 2013 (Figure 1a). La première femme vaccinée affectée a développé des symptômes en octobre 2010, et la dernière apparition des symptômes a eu lieu chez deux patientes en octobre 2015 ; la période de pointe de la première injection du vaccin anti-HPV semble se situer entre juillet 2011 et septembre 2012, et celle du développement de symptômes post-vaccinaux uniques est apparue entre septembre 2011 et août 2013 (Figure 1a,b). Au cours des cinq années précédentes, nous n’avons examiné aucune patiente nouvellement affectée par ces symptômes uniques (Figure 1b).

4. Discussion

L’innocuité du vaccin anti-HPV a été rapportée dans les pays où la vaccination anti-HPV est prédominante (10,11,12 )En Australie notamment, bien qu’une syncope se produise parfois après la vaccination HPV, la fréquence d’autres effets indésirables graves, notamment le syndrome post-traumatique, le syndrome de fatigue chronique, l’insuffisance ovarienne primaire, le syndrome de Guillain-Barré, les maladies auto-immunes et la thrombose veineuse, est très faible, ce qui suggère qu’il n’y a pas de lien de cause à effet (13 ). Cependant, le risque potentiel de vaccination contre le HPV et de dysautonomie, de CRPS ( Complex regional pain syndrome – syndrome douloureux régional complexe (SDRC) est un terme général décrivant une douleur et une inflammation excessives et prolongées) et de syndrome de fatigue chronique a été identifié sur la base d’une série de rapports de cas provenant de différents pays (14,15,16,17,18,19). Les questions de sécurité concernant les vaccins contre le papillomavirus restent donc controversées (20).

Selon les rapports d’un comité spécial japonais(21,22), 3,39 millions de Japonaises ont été vaccinées contre le papillomavirus entre mai 2010 et novembre 2016, et 2024 personnes ont été signalées comme ayant des effets indésirables, dont 673 ont présenté des symptômes graves. Cependant, l’incidence des effets indésirables au cours de cette période de vaccination a été jugée faible et non significative, même si des symptômes similaires n’ont pas été observés à la suite d’autres vaccins.

Les manifestations cliniques variables des troubles post-vaccination contre le HPV peuvent s’expliquer par une combinaison de dysrégulation orthostatique, se manifestant principalement sous la forme d’un syndrome de stress post-traumatique (POTS), de syndrome douloureux régional complexe (NdT : voir ci-dessus CRPS) et/ou d’un dysfonctionnement cognitif (5,6,23). Des recherches récentes ont montré que parmi le POTS, le SDRC et l’encéphalomyélite myalgique/fatigue chronique (EM/SFC), certaines conditions se chevauchent (24,25,26) ; en particulier pour le dysfonctionnement cognitif, la lenteur de la pensée, la difficulté à se concentrer, le manque de concentration, l’oubli et la confusion sont couramment observés dans les trois troubles et correspondent à un flou dans le processus de pensée, que l’on appelle actuellement « brouillard cérébral » (27). Ainsi, le dysfonctionnement cognitif observé chez les patients souffrant de troubles post-vaccination contre le HPV pourrait être un état pathologique induit secondairement par le POTS et/ou le CRPS de longue durée. En outre, le SOPT, le CRPS et l’EM/SFC semblent présenter des anomalies auto-immunes similaires (28) , et quelques études préliminaires (29,30,31,32,33 ) et rapports de cas (34,35,36,37) ont montré que la présence d’auto-anticorps sériques contre les récepteurs des nerfs autonomes pourrait être un facteur déterminant dans la pathogenèse de ces trois troubles. En relation avec cette hypothèse, nous avons étudié les auto-anticorps dirigés contre les récepteurs des nerfs autonomes dans le sérum des patients atteints et avons révélé que les taux sériques d’auto-anticorps dirigés contre les récepteurs adrénergiques et les récepteurs muscariniques de l’acétylcholine étaient significativement plus élevés chez les patients vaccinés contre le papillomavirus que chez les témoins (38). Cependant, il n’y avait pas d’association statistiquement significative entre les symptômes cliniques et les taux sériques élevés de ces auto-anticorps. D’autres études sont donc nécessaires pour envisager la possibilité de réactions auto-immunes anormales liées à la vaccination contre le HPV.

Dans notre rapport précédent (6), nous avons décrit une relation temporelle étroite entre l’administration du vaccin HPV et l’apparition d’éventuels symptômes indésirables chez 72 patients japonais, sur la base d’une observation de quatre ans. Dans la présente étude, nous avons étendu cette période d’observation à près de huit ans et le nombre de patients diagnostiqués est passé à 87, réaffirmant que la période de vaccination contre le papillomavirus s’est considérablement chevauchée avec celle du développement d’un trouble post-vaccinal unique dans notre pays. Au Japon, la couverture vaccinale contre le papillomavirus des jeunes filles âgées de 12 à 16 ans est tombée à moins de 1 % après l’abandon de la recommandation gouvernementale (39), et au cours des trois dernières années, peu de jeunes filles sont venues nous voir pour des évaluations concernant un trouble post-vaccinal présumé lié au papillomavirus. Ces observations indiquent que les injections intensives de vaccins anti-HPV entre mai 2010 et mai 2013 ont induit un groupe de patientes japonaises présentant un trouble post-vaccination anti-HPV unique. Le Japon n’est pas le seul pays exceptionnel où le taux de vaccination contre le HPV a été extrêmement bas au cours des dernières années ; des pays d’Amérique latine, comme la Colombie, ont suivi un schéma similaire (40 ). Les réactions indésirables aux vaccins HPV semblent être influencées par différents contextes génétiques, culturels et/ou religieux. Ces affections, qui ne s’accompagnent pas d’images radiologiques ou de données de laboratoire anormales, sont souvent difficiles à diagnostiquer, ce qui conduit facilement au piège du diagnostic de maladie psychiatrique.

Néanmoins, s’il est possible que des effets indésirables surviennent après la vaccination contre le HPV, ces résultats ne signifient pas nécessairement que l’utilité de ce vaccin pour la prévention du cancer du col de l’utérus est remise en question (41). Si les informations rapportées dans cette étude sont fournies et largement disponibles lors de l’introduction des vaccins HPV, il est probable qu’il n’y aura pas de désapprobation sociale pour la vaccination anti-papillomavirus (All Japan Coordinating Association of HPV Sufferers – Association japonaise de coordination des malades du papillomavirus) au Japon. Les vaccins contre le papillomavirus sont prophylactiques et non thérapeutiques, et les effets indésirables graves ne sont donc pas acceptables, même si leur incidence est faible. Une surveillance étendue et une discussion ouverte sont recommandées pour garantir la sécurité de l’annonce des vaccins HPV (42).

Contributions des auteurs

Conceptualisation, A.H. et S.-I.I. ; conception de cette étude, A.H. et S.-I.I. ; analyse des données, A.H. ; rédaction du manuscrit, A.H. et S.-I.I. Les deux auteurs ont lu et approuvé la version publiée du manuscrit.

Financement (NdT : Financement de l’étude)

Ce travail a bénéficié d’une subvention du Ministère Japonais de la Santé Publique, du Travail et des Affaires Sociales pour la recherche sur les maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes (Mise en place d’un système de diagnostic et de traitement des symptômes après la vaccination contre le papillomavirus, n° de subvention 19HA1006) accordée à S.-I.I.

Déclaration du comité d’examen institutionnel

L’étude a été menée conformément aux directives de la Déclaration d’Helsinki et approuvée par le comité d’examen institutionnel (approbation n° 4128 et 4150) de l’Ecole de Médecine de l’Université Shinshu, à Matsumoto, au Japon.

Déclaration de consentement éclairé

Le consentement éclairé de tous les sujets participant à l’étude a été obtenu

Conflits d’intérêts

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêt directement lié au contenu de cette étude.

Notes de bas de page

Note de l’éditeur : le MDPI reste neutre en ce qui concerne les revendications juridictionnelles dans les cartes publiées et les affiliations institutionnelles.

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Voici un témoignage bouleversant (légèrement raccourci) de 2019 :

Mon histoire de lésions causées par le vaccin HPV Gardasil

[Source : cga.ct.gov]

Par Brianne Neal

En ce qui concerne mes blessures dues à cette vaccination, l’histoire est très claire, noire et blanche : j’étais en bonne santé et me sentais bien depuis toujours, jusqu’à l’âge de 26 ans et la fin de mon diplôme d’infirmière BSN (NdT : BSN pour Bachelor of Science in Nursing – Baccalauréat en sciences infirmières) lorsque j’ai reçu la première des 3 injections Gardasil-7, et ensuite je ne l’étais plus.

J’ai consenti au vaccin Gardasil en tant que fiancée d’un militaire, il s’agissait d’un vaccin recommandé par l’armée à toutes les épouses et à tous les proches, et je voulais faire tout ce qui était « bien » et appartenir à l’armée, et être la parfaite « femme de l’armée ». Je n’avais pas réalisé que la plupart des épouses avaient refusé cette vaccination.

Je n’ai reçu aucune information sur les excipients ou les ingrédients de ce vaccin, ni sur les risques et les effets indésirables potentiels lorsque je me suis rendue chez mon médecin pour le recevoir. J’ai demandé précisément à quoi il servait – on m’a dit qu’il s’agissait de prévenir le cancer du col de l’utérus – et si j’avais des raisons de m’inquiéter ou de renoncer à la piqûre, et on m’a bien sûr répondu : « Absolument pas, nous en administrons tout le temps à des filles beaucoup plus jeunes ».

Mes symptômes de fatigue extrême et de maux de tête violents et fréquents ont été pratiquement immédiats. J’ai déménagé du Texas dans l’État de Washington avec mon mari peu de temps après la première injection de Gardasil et, dans un premier temps, j’ai mis mes symptômes sur le compte du déménagement, du changement et même du climat de l’État de Washington. Mais ils ont empiré. J’ai commencé à avoir des frissons tous les soirs sans raison, j’avais souvent des vertiges et je devais rester assise le plus possible pour éviter les étourdissements. Je n’avais guère d’appétit et je devais me forcer à manger, mais j’avais commencé à prendre du poids. Je me sentais « fatiguée » et « pas bien », et j’ai dû abandonner mon programme de transfert pour terminer mon diplôme.

Les mois appropriés s’étaient écoulés et il était temps de recevoir la deuxième dose de Gardasil-7. Je n’oublierai jamais cette belle journée de Washington et les événements fatidiques qui se sont produits. Je me suis rendue au Planning Familial pour mon deuxième vaccin de la série, car j’étais entre deux assurances maladie pendant une courte période et le vaccin était proposé à un prix raisonnable. Je me souviens que l’assistante sociale de la clinique a sorti le flacon de sa boîte et qu’elle y a apposé un grand autocollant entouré d’une épaisse ligne rouge. « Qu’est-ce que c’est que ça ? » lui ai-je demandé. Elle m’a répondu qu’elle devait m’informer que cette injection était connue pour être douloureuse et qu’il était recommandé de l’administrer à des patientes assises plutôt que debout. Je me souviens de mon hésitation et de mon malaise à ce sujet, mais encore une fois, voulant répondre aux attentes à mon égard, ayant déjà reçu la première injection et ayant appris que je devais recevoir les trois vaccins de la série pour être efficace, je me suis soumise et j’ai reçu le coup dévastateur qu’a été la deuxième injection Gardasil-7.

Le bras dans lequel j’ai reçu la piqûre a immédiatement ressenti une douleur atroce, tout le long du bras et jusqu’au bout des doigts. En silence, des larmes ont coulé de mes yeux. J’étais assis là, effrayée, et je me disais : « Ce n’est pas normal ». C’était comme si Mohamed Ali, au sommet de sa carrière, venait de frapper mon biceps d’un coup de poing, et j’étais complètement abasourdie.

La maladie qui a suivi cette deuxième piqûre a été féroce et immédiate. Ma fatigue est devenue presque narcoleptique, et mes articulations et mes muscles m’ont fait souffrir de manière insupportable, en permanence. Mes maux de tête sont devenus atroces et encore plus fréquents. J’ai rapidement développé un syndrome de tachycardie orthostatique posturale (POTS) et je m’évanouissais souvent en me levant. J’ai commencé à avoir des crises d’épilepsie, régulièrement. Mon cerveau est devenu brumeux et dispersé, et non seulement je confondais des mots que j’avais connus toute ma vie, et je me perdais à deux pâtés de maisons de chez moi, mais j’avais littéralement mal à la tête en essayant de penser. J’ai perdu 30 kilogrammes, j’ai fait un arrêt cardiaque et mon cœur a développé une arythmie sévère. Mes mains tremblaient de manière incontrôlée.

Avec l’augmentation de la fréquence de mes crises, je suis devenue une habituée de l’hôpital général local, qui ne savait plus quelle était la cause de mes maux. Mon mari m’a dit, il y a quelques années, que les ambulanciers qui venaient à la maison lorsque j’étais inconsciente après des crises étaient souvent les mêmes personnes, et qu’ils lui avaient raconté qu’à cette époque, il y avait deux autres filles dans la même zone de couverture ambulancière qui, comme moi, souffraient de ces symptômes graves, mais idiopathiques. Mes symptômes neurologiques sont devenus encore plus graves. Mon élocution a été radicalement affectée, et ce que je pouvais dire donnait l’impression que j’avais un accent étranger ou, à d’autres moments, comme si j’étais sourde. Je présentais plus d’une aphasie. J’ai perdu toute fonction motrice fine dans mes mains et je ne pouvais pas saisir des couverts ou de la nourriture pour me nourrir ou tenir un instrument d’écriture. Mon mari a enroulé à maintes reprises des serviettes autour des fourchettes et des cuillères avec plusieurs couches de ruban adhésif pour que je puisse essayer de me nourrir, et ma nourriture devait être coupée en très petits morceaux. Je trébuchais sur mes propres pieds lorsque j’étais suffisamment stable pour me tenir debout avec de l’aide, ce qui n’arrivait pas souvent. J’ai même connu des périodes où je ne contrôlais pas ma continence. Comme si toutes les choses effrayantes qui m’arrivaient n’étaient pas suffisantes, je devais maintenant être dépouillée de la dernière partie de ma dignité, sachant que je ne pouvais pas garantir que je n’urinerais pas ou pire sur moi-même, ce qui m’anéantissait. Ma disposition était si mauvaise et mes crises si constantes que je n’ai même pas remarqué que j’avais eu un AIT (accident ischémique transitoire), également connu sous le nom de « mini-AVC » pendant cette période. L’IRM de mon cerveau l’a révélé quelques mois plus tard. Ma mère a dû quitter mon père sur la côte est et venir vivre avec mon mari et moi pendant un an, car j’étais très handicapée à l’époque.

Au moment où l’IRM a été demandée, tout mon système digestif était en panne ; je ne pouvais ni manger ni boire de l’eau – mon corps en expulsait violemment le contenu. Mon mari était alors affecté au premier groupe de forces spéciales à Washington, et l’un des médecins de combat de son équipe lui a proposé d’apprendre à accrocher des poches de perfusion chez nous pour moi, et à s’administrer les perfusions lui-même. Ne pas pouvoir digérer l’eau est un état extrêmement grave et nous étions rapidement à court d’options et de ressources. J’étais à l’hôpital tous les jours à cette époque, mais les médecins n’avaient pas de réponse et se détournaient de moi.

Une autre épouse de militaire, qui était au courant de la gravité de ma maladie, nous a orientés vers une infirmière praticienne qui avait exercé la médecine allopathique pendant 45 ans et qui facilitait désormais les remèdes holistiques parallèlement aux traitements allopathiques. Elle m’a orientée vers un médecin naturopathe et, entre-temps, a amélioré mes problèmes digestifs en effectuant des tests qui ont permis de déterminer que mon corps ne produisait pas d’acide gastrique du tout et que c’était la raison pour laquelle mon corps vidait immédiatement mon estomac, parce qu’il savait que je ne pouvais pas digérer le contenu de mon estomac. Il est étonnant de constater à quel point les comprimés de chlorhydrate de bétaïne et de pepsine ont fait une énorme différence dans ma digestion, tout comme le vinaigre de cidre de pomme. J’ai pu absorber un peu de nourriture et un peu de liquide, mais j’avais encore toute une montagne à gravir pour me remettre de mes graves difficultés neurologiques. Les naturopathes avaient vu la même présentation à de nombreuses reprises, de plus en plus fréquemment au cours des dernières années. Ils ont effectué toute une série de tests sur les substances toxiques et les métaux lourds, et mes chiffres étaient hors normes. J’avais pour l’essentiel été empoisonnée, et beaucoup de ces poisons avaient atteint mon cerveau et mes tissus neuronaux.

Lorsque tout a été dit et terminé, mes nombreux diagnostics comprenaient : la thyroïdite de Hashimoto, la maladie d’Addison avec trois crises d’Addison distinctes, la fibromyalgie, le prolapsus de la valve mitrale, la polyarthrite rhumatoïde – avec une concentration dans mon bras gauche et le côté gauche de ma colonne cervicale ; le même biceps où j’ai reçu la deuxième injection de la série Gardasil 7, le syndrome de l’intestin irritable, la discopathie dégénérative, les polypes cervicaux et les ovaires kystiques – pour n’en nommer que quelques-uns. Aujourd’hui encore, la douleur intramusculaire et nerveuse dans mon bras gauche, à l’endroit où j’ai reçu la deuxième injection de Gardasil, persiste. Elle n’a jamais disparu. Mes nombreux spécialistes n’ont jamais pu mettre un nom sur mes déficits neurologiques.

Au cours des années qui ont suivi, j’ai rencontré de nombreuses femmes dont les sagas médicales étaient extrêmement similaires, des femmes d’âges différents, venant d’endroits différents, d’ethnies différentes et de milieux socio-économiques différents – la SEULE chose que nous avions toutes en commun était d’avoir reçu le vaccin Gardasil.

Grâce à de nombreuses années de désintoxication médicalement assistée, de chélation, d’alimentation biologique, de sauna, de séances de caisson hyperbare, de thérapie physique, d’ergothérapie, de thérapie psychologique, d’innombrables suppléments de haute qualité recommandés par les médecins et de médicaments allopathiques appropriés, j’ai pu retrouver ce qui étaient mes déficits neurologiques. Mes céphalées en grappe sont désormais contrôlables, mais d’autres diagnostics subsistent, chacun à des degrés divers qui varient en fonction du stress. Je suis incapable d’occuper un emploi conventionnel. Je fonctionne très bien pour mes diagnostics et j’ai de nombreuses journées décentes et productives, mais il y a encore des jours où je dois prendre du répit dans les limites sûres de ma propre maison.

J’en suis arrivée à un point où les médecins allopathes et holistiques ont dit que j’étais suffisamment en bonne santé avec les médicaments et que j’avais été bien dépistée lors des examens pré conceptionnels, et que j’avais également de bonnes réserves de vitamines, et j’ai reçu le feu vert pour commencer à essayer de concevoir un enfant. C’était il y a plus de trois ans. J’ai 34 ans et la réserve ovarienne d’une jeune femme de 19 ans, mais j’ai fait plusieurs fausses couches, y compris une fausse couche manquée au deuxième trimestre. Bien qu’il ne soit pas totalement inaccessible, il semble que mon parcours vers la maternité sera compliqué et nécessitera des thérapies et de l’aide.

J’AVAIS 26 ANS LORSQUE J’AI ÉTÉ VACCINÉE. JE N’AI JAMAIS REÇU LA TROISIÈME ET DERNIÈRE INJECTION DE LA SÉRIE GARDISIL 7. JE NE PEUX MÊME PAS IMAGINER CE QUE CELA AURAIT FAIT À MON CORPS D’ADOLESCENTE QUI N’ÉTAIT PAS ENCORE COMPLÈTEMENT DÉVELOPPÉ !!!

LE JAPON A INTERDIT CE VACCIN CAR DES DIZAINES DE JEUNES FILLES ONT ÉTÉ BLESSÉES ET PARALYSÉES LORS DE SON INTRODUCTION DANS LE PAYS.

LES MÉDECINS ALLOPATHES NE SONT PAS FORMÉS AUX EFFETS INDÉSIRABLES GRAVES ATTRIBUÉS À CETTE VACCINATION. LES SPÉCIALISTES M’ONT DIT À PLUSIEURS REPRISES QU’ILS NE SAVAIENT PAS COMMENT M’AIDER.

SI C’ÉTAIT À REFAIRE, JE NE ME SOUMETTRAIS JAMAIS, JAMAIS, À CETTE VACCINATION.

JE SUIS CHRÉTIENNE ET, AU LYCÉE, J’AI SUIVI UN COURS D’ÉDUCATION SEXUELLE APPROFONDI PORTANT SUR LES MÉTHODES DE PRÉVENTION DES MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES. CES CONVICTIONS ET CES MÉTHODES ONT FONCTIONNÉ POUR MOI.

J’AI TOUJOURS EU UN COL DE L’UTÉRUS ET DES FROTTIS SAINS ET MAINTENANT JE DOIS RÉGULIÈREMENT ME FAIRE ENLEVER DES POLYPES DU COL DE L’UTÉRUS.

CE VACCIN N’A JAMAIS ÉTÉ TESTÉ POUR SES EFFETS MUTAGÈNES, CANCÉRIGÈNES OU DE DIMINUTION DE LA FERTILITÉ – OFFICIELLEMENT. CEPENDANT, LES PREUVES ANECDOTIQUES SONT ACCABLANTES ET MONTRENT QUE CE VACCIN PROVOQUE TOUS CES EFFETS NÉGATIFS.

S’IL VOUS PLAÎT, S’IL VOUS PLAÎT, ÉCOUTEZ MES APPELS DÉSESPÉRÉS !!! S’IL VOUS PLAÎT, NE SOUMETTEZ PAS VOS PRÉCIEUX ENFANTS À CE VACCIN INUTILE !!!

MON CORPS ÉTAIT DÉVELOPPÉ, FORT ET SAIN, ET MAINTENANT JE NE SERAI PLUS JAMAIS LA MÊME. JE SOUFFRIRAI DE DOULEURS CHRONIQUES SÉVÈRES JUSQU’À LA FIN DE MA VIE.

Pour les anglophones voici la notice qui accompagne le vaccin Gardasil 9 :

https://www.merck.com/product/usa/pi_circulars/g/gardasil_9/gardasil_9_pi.pdf

J’ai une question : pour quelle raison cette injection visiblement donnée pour prévenir le cancer du col de l’utérus est-elle administrée à des GARCONS ?


Les principaux rabbins de Lakewood mettent en garde contre l’utilisation du vaccin HPV Gardasil

[Source : https://www.emes.news]

L’article commence par une lettre signée au printemps 2021 par de grands rabbins de Lakewood (New Jersey), exhortant les gens à s’abstenir de recevoir le vaccin Gardasil.

La lettre de Lakewood… indique que « le vaccin a tragiquement infligé à de nombreux enfants de notre communauté des blessures graves qui ont changé leur vie ».

Cela correspond à ce que des milliers de femmes et de filles (ainsi que des garçons –  boys – NdT : les images de la vidéo sont bouleversantes) du monde entier ont déclaré à propos de ce vaccin. Plusieurs documentaires ont été produits (voir iciiciici et ici) qui décrivent ces expériences horribles et douloureuses ainsi que la négligence et le ridicule que ces victimes de dommages causés par les vaccins (y compris la paralysie, la ménopause chez les adolescentes et la mort) ont enduré dans leurs efforts pour obtenir une reconnaissance et une indemnisation.

(Il est difficile de trouver des informations précises à ce sujet en utilisant Google, probablement parce qu’Alphabet Inc., la société mère de Google, possède des entreprises partenaires avec des sociétés pharmaceutiques, notamment GlaxoSmithKlineNovartis, Sanofi, and Pfizer et others) (NdT : GSK pour GlaxoSmithKline, others signifie « autres »)

Il convient de noter que lors des essais cliniques du Gardasil, Merck a fait vacciner les jeunes filles du groupe de contrôle (c’est-à-dire celles qui n’ont pas reçu le vaccin) peu de temps après la fin de l’essai.

Cela a empêché la science de constater d’éventuels effets à long terme en comparant les résultats à long terme du groupe ayant reçu le vaccin à ceux du groupe n’ayant pas reçu le vaccin. Pourquoi Merck essaierait-il de détruire ce type de preuves scientifiques ? La science ne cherche-t-elle pas toujours à obtenir des résultats à long terme ?

Un schéma identique de sabotage scientifique a lieu aujourd’hui, les personnes qui faisaient partie du groupe de contrôle pour la piqûre de COVID-19 se sont ensuite vu injecter la piqûre elle-même, ce qui nous empêche de découvrir les effets indésirables à long terme de cette injection covid.

(Merck s’est également associé à Johnson & Johnson (partnered with Johnson & Johnson)pour l’injection de COVID. Johnson & Johnson a également un long passé de fraude et d’autres condamnations à son encontre). (long history of fraud and other convictions)

Il convient également de noter que Merck, le fabricant du vaccin Gardasil, est la même société qui a créé le Vioxx. Selon drugwatch , « le Vioxx était autrefois un médicament populaire pour traiter l’arthrite. Mais le fabricant Merck & Co. l’a retiré du marché en 2004 pour des raisons de sécurité. Des recherches ont établi un lien entre le médicament et des milliers de crises cardiaques mortelles ».

Même avant le retrait du Vioxx en 2004, des médecins du monde entier ont exprimé leur vive inquiétude face aux effets secondaires graves et aux décès qu’ils observaient chez leurs patients qui utilisaient le Vioxx.

Au lieu d’enquêter sur ces préoccupations et de retirer le produit du marché, Merck a décidé de passer à l’offensive. Selon The Australian, d’après des courriels internes de l’entreprise divulgués à l’époque devant les tribunaux australiens, Merck avait déclaré qu’elle attaquerait tout médecin qui remettrait en question la sécurité du Vioxx, et que « nous pourrions avoir besoin de les rechercher et de les détruire là où ils vivent », créant ainsi une liste de médecins dissidents à abattre.

Le courrier électronique, qui a été révélé au tribunal fédéral de Melbourne dans le cadre d’une action collective contre le laboratoire pharmaceutique, contenait les mots « neutraliser », « neutralisé » ou « discréditer » en regard des noms de certains médecins.

Merck est également le fabricant du vaccin ROR, utilisé pour prévenir les oreillons, la rougeole et la rubéole, et détient les droits de licence exclusifs lui permettant de vendre ce vaccin aux États-Unis.

En 2010, plusieurs scientifiques de Merck ont dénoncé le fait que la société avait délibérément menti sur l’efficacité de la partie du vaccin ROR contre les oreillons en falsifiant des données. En fait, ils ont affirmé que le vaccin contre les oreillons ne fonctionnait pas vraiment, sur la base de données véridiques.

À la suite de cette découverte, le gouvernement des États-Unis a lui-même porté plainte contre Merck. Ce procès est connu sous le nom de United States versus Merck. Ce procès dure depuis plus de dix ans. Il y a environ un an, les dossiers de l’affaire ont été mis sous scellés.

L’auteur se demande pourquoi il serait nécessaire de dissimuler les dossiers dans le cas où Merck serait réellement innocent de ces allégations. Ne souhaiteraient-ils pas que les dossiers ne soient pas scellés, afin que leur dossier puisse être justifié devant le tribunal de l’opinion publique ?

Nous avons pu obtenir des copies de la plainte originale déposée par le gouvernement : Download as PDF (NdT : voilà un document qui mériterait d’être traduit)

Tout ce qui précède a permis de documenter les dommages causés par le vaccin contre le papillomavirus, mais ce dernier est-il au moins efficace dans son objectif déclaré de prévention du cancer du col de l’utérus ?

Il semble évident que le vaccin HPV est une vaste escroquerie, comme tant d’autres, et que les souffrances humaines qu’il provoque ne servent à rien d’autre qu’à remplir les poches de ceux qui le fabriquent et le distribuent.

J’ai demandé à mes lecteurs de m’aider à trouver des informations à ce sujet.

Un abonné, docteur en médecine, m’a envoyé deux courriels que je reproduis ici sous forme abrégée. Toute documentation supplémentaire que d’autres lecteurs pourraient m’envoyer à l’adresse truth613@substack.com, ou dans les commentaires, serait très appréciée.

Gardasil était une fraude dès le premier jour. Comme mon camarade de classe du programme de doctorat en médecine de l’université de New York a passé six ans à étudier le papillome (virus de la verrue), je n’ai pas pu m’empêcher d’apprendre tout ce qu’il y avait à savoir à ce sujet. Ce virus est bien connu et intensément étudié depuis un siècle maintenant. Certains l’ont toujours soupçonné de provoquer le cancer, mais après cent ans, il n’y a toujours pas la moindre preuve crédible qu’il provoque autre chose que des verrues.

Lorsque le Gardasil a été mis sur le marché, il était censé « réduire le cancer du col de l’utérus de 75 % » (chiffre approximatif, mais ENORME). J’ai tout de suite senti le pot aux roses, mais comment pouvais-je dire à mes patientes de refuser un « vaccin » qui entraînait une réduction aussi spectaculaire du nombre de cancers ? Je n’ai donc rien dit.

Mais le battage médiatique s’est poursuivi, et il est devenu évident qu’ils allaient administrer ce vaccin à des petites écolières.

Finalement, la puanteur de la fraude est devenue trop accablante et j’ai pris le temps de faire des recherches. La première chose que j’ai lue était la notice, qui indiquait avec précision que le « vaccin » était destiné à lutter contre le papillomavirus, et non contre le « cancer du col de l’utérus ». La notice ne prétendait pas être un remède contre le cancer, mais indiquait que le vaccin était conçu pour prévenir les verrues, qui « pourraient » subir une transformation maligne. Vraiment ? Comment se fait-il alors que cent ans de recherche n’aient pas permis de mettre en évidence une telle transformation maligne ? Que manque-t-il à cette image ?

J’ai ensuite recherché l’histoire de ce soi-disant « vaccin ». Les deux femmes qui ont mis au point le vaccin de Merck (je n’arrive pas à me souvenir de leurs noms maintenant), lorsqu’elles ont pris conscience des mensonges que Merck employait pour faire croire aux gens qu’il s’agissait d’un « vaccin contre le cancer », ont dénoncé publiquement la campagne de marketing de Merck. Ils sont donc en bonne compagnie avec Kary Mullis, le lauréat du prix Nobel inventeur de la PCR, et Robert Malone, l’inventeur du vaccin à ARNm.

(N’oublions pas non plus l’aide apportée par Merck dans la mise au point du gaz toxique pour les chambres à gaz d’Hitler).

Le 2ème courriel du médecin :

J’ai fait quelques recherches pour savoir ce que l’on prétend aujourd’hui à propos du HPV. À ma grande horreur, ils ont conclu que le HPV est à l’origine de « la plupart des cas » de cancer du col de l’utérus.

Est-ce que j’y crois ? Je n’y crois pas du tout. Si, après un siècle de recherche, aucun lien clair n’a pu être établi entre le HPV et le cancer, qu’est-ce qui a changé ?

Au cours des 10 à 20 dernières années, un certain nombre d’« études » ont été publiées, proclamant que la majorité des carcinomes du col de l’utérus « ont de l’ADN de papillomavirus dans leurs cellules ». Cela ne prouve pas nécessairement quelque chose, mais la première question à se poser est : « Comment cela a-t-il été déterminé ? »

La plupart des articles que j’ai essayé de consulter sont payants, et je ne paierai pas (il y a très peu de cas où j’ai appris quelque chose de valable à partir d’un article dont la lecture exigeait un paiement). Les études visibles ne font que renvoyer à des études antérieures qui posent plus de questions qu’elles n’apportent de réponses. Tout d’abord, la plupart des statistiques proviennent de pays étrangers, où la « recherche scientifique » » se traduit souvent par « « acceptation d’un pot-de-vin du gouvernement » (ou d’une entreprise pharmaceutique). Deuxièmement, qu’appelle-t-on exactement « cancer » ? Cette question est loin d’être anodine.

Tout d’abord, la théorie selon laquelle le célèbre « frottis » permet d’identifier les « lésions précancéreuses du col de l’utérus » n’a jamais été testée. J’ai demandé un jour à un pathologiste de me donner la référence d’une étude prospective randomisée comparant le taux de mortalité par cancer chez les femmes qui subissent l’inutile frottis de Papanicolaou et chez celles qui le refusent. Il m’a répondu : « Ce n’est pas possible, ce n’est pas éthique« .

« Pas éthique » ? Si l’efficacité du frottis en matière de prévention du cancer n’a jamais été testée, parce qu’un tel test ne serait pas « éthique », comment le frottis a-t-il pu atteindre le statut quasi obligatoire qui est le sien (je pense que vous connaissez la réponse à cette question : le marketing de masse et les profits des médecins et des pharmaciens).

Question suivante : Quelles sont ces lésions que l’on appelle « cancer » du col de l’utérus ? Existe-t-il des preuves qu’elles sont réellement malignes ? Ou s’agit-il simplement d’une nouvelle escroquerie au « carcinome basocellulaire » ? (Le carcinome basocellulaire, véritable vache à lait pour les dermatologues, n’est absolument pas malin, mais s’ils disaient la vérité et cessaient de l’appeler « carcinome », l’industrie dermatologique perdrait des tonnes d’argent).

En voici d’autres – merci au lecteur pour sa contribution !


La vaccination contre le HPV permet-elle de prévenir le cancer du col de l’utérus ?

[Source : journals.sagepub.com]

Claire P Rees https://orcid.org/0000-0001-5649-7835, Petra Brhlikova, et Allyson M Pollock allyson.pollock@ncl.ac.uk View all authors and affiliations (Voir tous les auteurs et leurs affiliations). Volume 113, 2ème édition – 1ère publication le 21 janvier 2020

Résumé

Nous avons procédé à une évaluation critique des essais d’efficacité de phase 2 et 3 publiés dans le cadre de la prévention du cancer du col de l’utérus chez les femmes. Notre analyse montre que les essais eux-mêmes ont généré des incertitudes significatives qui sapent les affirmations d’efficacité de ces données. Douze essais contrôlés randomisés (ECR) ont été menés sur Cervarix et Gardasil. Les populations des essais ne reflétaient pas les groupes cibles de la vaccination en raison des différences d’âge et des critères d’inclusion restrictifs des essais. L’utilisation de résultats composites et de résultats de substitution éloignés ne permet pas de déterminer les effets sur les résultats cliniquement significatifs. On ne sait toujours pas si la vaccination contre le virus du papillome humain (HPV) prévient le cancer du col de l’utérus, car les essais n’ont pas été conçus pour détecter ce résultat, qui met des dizaines d’années à se développer. Bien qu’il existe des preuves que la vaccination prévient la néoplasie intraépithéliale cervicale de grade 1 (CIN1), il ne s’agit pas d’un résultat cliniquement important (aucun traitement n’est administré). Les essais ont utilisé des résultats de substitution composites incluant la CIN1. Une efficacité élevée contre les CIN1+ (CIN1, 2, 3 et adénocarcinome in situ (AIS)) ne signifie pas nécessairement une efficacité élevée contre les CIN3+ (CIN3 et AIS), qui surviennent beaucoup moins fréquemment. Les données sont trop peu nombreuses pour que l’on puisse conclure clairement que le vaccin anti-HPV prévient les CIN3+. Il est probable que les CIN en général aient été surdiagnostiquées dans les essais, car la cytologie cervicale a été effectuée à des intervalles de 6 à 12 mois plutôt qu’à l’intervalle normal de dépistage de 36 mois. Cela signifie que les essais peuvent avoir surestimé l’efficacité du vaccin, car certaines lésions auraient régressé spontanément. De nombreux essais ont diagnostiqué une infection persistante sur la base de tests fréquents à intervalles courts, c’est-à-dire moins de six mois. Il n’est pas certain que les infections détectées disparaissent ou persistent et entraînent des modifications du col de l’utérus.

Le programme de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) vise à prévenir le cancer du col de l’utérus. Dans le monde, le cancer du col de l’utérus est diagnostiqué chaque année chez environ 13,1/100 000 femmes2. En règle générale, la vaccination est proposée aux jeunes filles âgées de 9 à 13 ans avant leur entrée dans la vie sexuelle et n’ayant jamais été infectées par le VPH.

Octroi des licences

– Les vaccins Gardasil, Gardasil-9 et Cervarix ont été approuvés pour la commercialisation et utilisés chez les femmes et les hommes à partir de l’âge de 9 ans dans le monde entier pour prévenir le cancer du col de l’utérus.

– L’Agence européenne des médicaments (EMA) et la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis ont autorisé la mise sur le marché de Gardasil en 2006, et de Cervarix en 2007 et 2009, respectivement.

– Le Gardasil-9 a été approuvé en 2014 par la FDA et en 2015 par l’EMA, mais il n’est pas encore utilisé au Royaume-Uni.

– L’EMA a homologué les trois vaccins pour les femmes et les hommes, sans limite d’âge. La FDA (NdT : Food and Drug Administration – organisme fédéral américain qui délivre les autorisations de mise sur le marché pour les médicaments et les denrées alimentaires) a autorisé Gardasil jusqu’à 26 ans et Gardasil-9 jusqu’à 45 ans pour les femmes et les hommes, et Cervarix jusqu’à 25 ans pour les femmes uniquement.

Lignes directrices

– Les centres américains de contrôle et de prévention des maladies recommandent une vaccination systématique à l’âge de 11 ou 12 ans. (La vaccination peut commencer à l’âge de 9 ans.) L’Advisory Committee on Immunization Practices (Comité Consultatif sur les Pratiques de Vaccination) recommande également la vaccination pour les femmes âgées de 13 à 26 ans qui n’ont pas été suffisamment vaccinées auparavant3.

– Le Royaume-Uni utilise le Gardasil. Public Health England (NdT : Santé Publique Angleterre) conseille aux jeunes filles de se faire vacciner entre 12 et 18 ans. Immunisation Scotland propose le vaccin aux filles âgées de 11 à 13 ans. Il est prévu d’étendre le vaccin aux garçons âgés de 12 à 13 ans en Angleterre et en Écosse.

Directives

– Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies recommandent « une vaccination systématique à l’âge de 11 ou 12 ans (la vaccination peut commencer à l’âge de 9 ans). L’Advisory Committee on Immunization Practices recommande également la vaccination pour les femmes âgées de 13 à 26 ans qui n’ont pas été suffisamment vaccinées auparavant » 3.

– Le Royaume-Uni utilise le Gardasil. Public Health England conseille aux jeunes filles de se faire vacciner entre 12 et 18 ans. Immunisation Scotland propose le vaccin aux filles âgées de 11 à 13 ans. Il est prévu d’étendre le vaccin aux garçons âgés de 12 à 13 ans en Angleterre et en Écosse.

Les agences de santé publique défendent la position selon laquelle il a été démontré que le vaccin prévient le cancer du col de l’utérus (voir supplément 1). Toutes ne soulignent pas systématiquement les limites des preuves ou les incertitudes dont nous allons parler.

Contexte

La complexité de l’épidémiologie des sous-types de HPV et des lésions utilisées comme critères de substitution pour le cancer du col de l’utérus constitue un problème majeur pour la conception des essais et des études d’efficacité, chacun ayant sa propre histoire naturelle, sa prévalence, son incidence et la force de son association avec le cancer. Ces mesures, en particulier lorsqu’elles sont combinées en tant que critères de substitution composites dans les essais, génèrent de nouvelles incertitudes.

I Infection par le HPV

Il existe plus de 100 types de HPV : 12 d’entre eux sont cancérigènes pour l’homme, selon l’Association internationale de recherche sur le cancer (IARC)4. Les types varient en prévalence, tout comme leur association avec le cancer du col de l’utérus. Les vaccins anti-HPV sont homologués contre les types oncogènes 16 et 18 et maintenant 31, 33, 45, 52 et 58 dans le Gardasil-9. Gardasil et Gardasil-9 sont également homologués contre les types 6 et 11 non oncogènes associés aux verrues génitales.

Le risque d’infection à HPV au cours de la vie est de 79 %5 ; la majorité des infections à HPV sont transitoires et 67 % disparaissent en l’espace d’un an 6. Environ 10 % des femmes sans CIN sont infectées par HPV à un moment donné 7.7 Le mécanisme de progression de l’infection à HPV vers le cancer du col de l’utérus et ses précurseurs n’est pas bien compris 4,811.

II Cancer du col de l’utérus et lésions précancéreuses comme critères de substitution

Les taux estimés de régression et de progression pour les CIN1, 2 et 3 sont présentés dans la Figure 1.12 Toutefois, des incertitudes subsistent en raison de problèmes méthodologiques dans les études épidémiologiques à l’origine de ces résultats12.

Figure 1 : Histoire naturelle des CNI (Données Ostör, 1993)

Infection persistante

Taux de régression vers un col normal Taux d’évolution vers le cancer du col de l’utérus

L’IARC a reconnu que les critères d’évaluation composites dans les études d’intervention portant sur la CIN2 sont sous-optimaux13 car la CIN2 est souvent mal classée en raison de la faible reproductibilité et validité de son diagnostic14 . Les femmes présentant une CIN2 se voient actuellement proposer un traitement, ce qui complique la recherche sur l’évolution vers la CIN3.

Les femmes atteintes d’une CIN2 se voient actuellement proposer un traitement, ce qui complique les recherches sur l’évolution vers une CIN3. Une CIN3 peut se développer suite à l’évolution d’une CIN1 et d’une CIN2 ou directement suite à une infection par le HPV. Le taux de progression d’une CIN3 vers un cancer invasif est probablement plus élevé que l’estimation d’Ostör, qui est de >12 %12 . Le risque à vie peut atteindre 40 % en l’absence de dépistage et de traitement du cancer du col de l’utérus15.

Objectif

Décrire les incertitudes générées par la conception des essais d’efficacité de phase 2 et 3 pour la prévention du cancer du col de l’utérus et de ses précurseurs et la façon dont elles affectent l’interprétation des données d’efficacité.

Méthodes et analyses

Nous avons recherché dans Embase et Medline des articles relatifs à des essais contrôlés en aveugle de la vaccination contre le HPV chez les femmes, en considérant l’efficacité contre le cancer du col de l’utérus et ses précurseurs. La stratégie de recherche est décrite dans le supplément 2. Aucun essai n’a testé les vaccins Gardasil et Cervarix face à face en utilisant des résultats cliniques (plutôt que des résultats immunologiques). Nous avons examiné 35 articles publiés portant sur 12 essais de phase 2 et 3, randomisés et en aveugle, contrôlés par des vaccins non-HPV, de Gardasil et Cervarix menés entre 2001 et 2016 et évaluant l’efficacité contre le cancer du col de l’utérus et ses précurseurs (Table 1 et Figure 2) (tableau 1 et figure 2). Tout au long de cet article, nous nous référons aux essais par le nom de leur protocole, tel qu’il apparaît en gras dans la Table 1. Cependant, pour les essais 104798 et 107638, nous utilisons le nom de leurs premiers auteurs, Konno et Zhu, respectivement.

Ci-dessous : Trials (Essais)

The study was sponsored and funded by NCI but it was done under an FDA investigational new drug application (IND) for which the manufacturer has to function as sponsor (Cette étude a été parrainée et financée par le NCI, mais elle a été réalisée dans le cadre d’une demande de nouveau médicament expérimental (IND) de la FDA pour laquelle le fabricant doit faire office de promoteur doit agir en tant que sponsor.)

Figure 2. Essais contrôlés randomisés de phase 2 et 3 sur l’efficacité de la vaccination HPV.

Tableau 1. Tous les essais de phase 2 et 3 par vaccin et contrôle, promoteur, pays, dates de début et de fin, nombre et âge des participants et durée du suivi. (NdT : Voir le tableau en cliquant sur le lien https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0141076819899308 ).

Messages clés :

– Nous ne savons pas dans quelle mesure la vaccination contre le papillomavirus protège contre le cancer du col de l’utérus. Les essais ne se sont pas concentrés sur l’issue du cancer du col de l’utérus parce qu’ils comptaient trop peu de participantes et ne les ont pas suivies suffisamment longtemps : le cancer du col de l’utérus peut mettre des décennies à se développer.

– Les chiffres publiés à partir d’essais contrôlés randomisés peuvent surestimer l’efficacité pour les raisons suivantes : (a) les tests ont été trop fréquents dans les essais alors que, dans le monde réel, les lésions peuvent régresser spontanément ; (b) les essais ont utilisé des résultats de substitution composites, dont certains, tels que l’infection par le HPV et la CIN1, surviennent plus fréquemment que d’autres et sont très peu susceptibles d’évoluer vers un cancer ; et (c) les sous-groupes ont été analysés de manière trop approfondie.

– Les populations des essais ont une pertinence et une validité limitées pour le monde réel : par exemple, les femmes participant aux essais étaient plus âgées que la population cible ; nous ne disposons pas de suffisamment de données sur les avantages pour les femmes qui peuvent avoir été exposées au HPV avant d’être vaccinées et qui ne connaissent pas leur statut en matière de HPV.

– Nous ne disposons pas de suffisamment de données sur l’impact du vaccin sur les CIN3, qui sont plus susceptibles que les CIN1 et 2 d’évoluer vers un cancer du col de l’utérus. Nous disposons également de moins de données sur l’impact des maladies du col de l’utérus dues à n’importe quel type de HPV, plutôt que sur les seules lésions dues aux HPV 16 et 18.

– Les femmes doivent continuer à se soumettre à un dépistage régulier du cancer du col de l’utérus, car l’efficacité de la prévention des précurseurs du cancer du col de l’utérus est inférieure à 100 % et il existe davantage de types oncogènes que ceux couverts par les vaccins. Il est prouvé que le dépistage du cancer du col de l’utérus réduit de manière significative le risque de cancer du col de l’utérus chez les femmes, qu’elles aient été vaccinées ou non. Le nombre de nouveaux cancers et de décès a nettement diminué, de sorte que le cancer du col de l’utérus ne représente plus que 1 % des décès par cancer chez les femmes au Royaume-Uni (854 décès en 2016) 1.

– Les informations tirées des essais peuvent nous renseigner sur ce qui se passe entre cinq et neuf ans après la vaccination, mais nous ne savons pas si la protection diminue après cette période.

– Une étude d’observation récente fournit des preuves de l’efficacité de la vaccination contre les CIN3+ chez les filles vaccinées avant leur entrée dans la vie sexuelle. Les études d’observation en cours peuvent nous renseigner sur l’effet à long terme sur les taux de cancer du col de l’utérus, mais il faudra de nombreuses années avant que nous disposions de ces données.

Nous avons exclu les essais portant sur le vaccin monovalent contre le HPV 16 (car il n’était pas homologué et les données suggèrent que sa pharmacodynamique est différente de celle du Gardasil et du Cervarix 16 ) et l’unique essai d’efficacité du Gardasil-9 (car le contrôle était le Gardasil, et non un placebo) 17 ; ce qui, en soi, a suscité des inquiétudes 11. Nous avons choisi de nous concentrer sur les essais contrôlés randomisés, car ils offrent le niveau de preuve le plus élevé, et ce sont eux qui sont utilisés pour les décisions des organismes de réglementation et les décisions relatives au lancement des programmes de vaccination.

Nous avons également trouvé 39 méta-analyses et revues systématiques sur l’efficacité des vaccins anti-HPV, dont beaucoup se limitent à des analyses a posteriori de sous-groupes et combinent de manière inappropriée des essais dans la même analyse, par exemple pour des vaccins différents (voir complément 3). La revue Cochrane de 2018 18 a été critiquée pour ne pas avoir inclus tous les essais pertinents, pour avoir ignoré les preuves des effets néfastes et pour avoir utilisé des critères d’évaluation composites avec des histoires naturelles différentes 19.

Nous avons comparé les critères d’éligibilité, les méthodes de dépistage du HPV et des lésions cervicales, les mesures des résultats, la durée du suivi, le groupe cible et les définitions des sous-groupes utilisés dans les différents essais. Nous nous sommes concentrés sur les preuves d’efficacité pour les CIN3+ et l’infection persistante à 12 mois, qui sont considérées comme les mesures de résultats les plus strictes.

Le vaccin contre le papillomavirus prévient-il le cancer du col de l’utérus ?

Aucun des essais n’a été conçu pour déterminer l’efficacité contre le cancer du col de l’utérus. Aucun essai n’a fait état de cas de cancer du col de l’utérus ; un cas de carcinome vulvaire a été signalé dans le groupe vacciné de l’essai FUTURE I 48.

Le délai entre la première exposition au HPV et l’apparition du pic de CIN3 est de 7 à 10 ans 13 . D’après les études d’histoire naturelle, il faut encore une dizaine d’années pour que le cancer du col de l’utérus se développe 13. Tous les essais ont eu une durée moyenne de suivi de six ans ou moins, à l’exception de l’extension HPV-023 qui a eu une durée moyenne de suivi de 8,9 ans.

Le vaccin contre le HPV prévient-il les lésions précancéreuses ?

Les essais ont utilisé huit critères d’évaluation de la maladie du col de l’utérus, qui étaient tous des critères de substitution ou des critères de substitution composites (Table 2). Les résultats de substitution sont des biomarqueurs utilisés comme substituts des résultats cliniques et utilisés pour prédire les bénéfices d’une intervention. Les principaux essais préalables à la mise sur le marché ont évalué l’effet des vaccins anti-HPV sur les lésions précancéreuses, critères acceptés par les autorités comme substituts du cancer du col de l’utérus. Les résultats de substitution présentent des limites en général 54 , ainsi que pour le HPV et le cancer du col de l’utérus. L’utilisation de résultats de substitution composites (combinant deux ou plusieurs résultats de substitution) est problématique en raison des différences dans l’épidémiologie, l’histoire naturelle et la prise en charge – voir la section « Contexte » et la Figure 1 . Cinq des 12 essais (VIVIANE, V01-007, FUTURE III, V501-027, V501-041) avaient la puissance nécessaire pour obtenir des résultats composites combinant la maladie cervicale et l’infection persistante par le VPH 43,47,5153. Quatre essais ont combiné la maladie cervicale et les verrues génitales dans le même résultat primaire (FUTURE III, V501-007 et V501-027, V501-041), ce qui a gonflé les mesures d’efficacité 47,5153.

Tableau 2. Critères d’évaluation validés pour l’ensemble des essais.
Critère d’évaluation alimenté Nombre d’essais utilisant le critère d’évaluation Vaccin utilisant le critère d’évaluation

CIN 1+

Les résultats de l’essai comprenaient les critères de substitution CIN1 et CIN2, qui sont plus fréquents que les CIN3/AIS et le cancer du col de l’utérus, mais qui régressent souvent et ne posent qu’un problème clinique limité (voir la section « Contexte » et la Figure 1 ). Par exemple, l’intervention n’est pas recommandée pour les CIN1. Sept essais (FUTURE I, VIVIANE, V01-007, FUTURE III, V501-027, Zhu, V501-041) ont inclu la CIN1 avec la CIN2, la CIN3 et l’AIS dans le même résultat primaire (ce qui constitue un résultat composite), ce qui risque de gonfler l’efficacité du vaccin car il y a beaucoup plus de cas de CIN1 que de CIN2+ 43,45,47,48,5153 .

CIN 2+

L’incidence (taux de détection) des CIN2, CIN3 et AIS dans les essais était faible, de sorte que même si de nombreux essais ont montré une grande efficacité du vaccin, c’était dans le contexte d’un très petit nombre de cas de CIN2+. Par exemple, l’essai HPV-023 a montré une grande efficacité du vaccin (100 % contre les CIN2 et CIN3 sur un suivi de neuf ans) avec une très faible incidence (seulement trois cas, tous dans le groupe témoin, sur 212 participantes)25. Les essais étaient alimentés par le nombre minimum d’événements nécessaires pour obtenir un résultat statistiquement significatif, et de nombreux essais ont été conçus pour s’arrêter une fois ce nombre atteint. Les essais étaient alimentés par le nombre minimum d’événements nécessaires pour obtenir un résultat statistiquement significatif, et de nombreux essais étaient conçus pour s’arrêter une fois ce nombre atteint. Au lieu de mener plusieurs essais de courte durée, il aurait été possible de surmonter ce problème de puissance en menant un grand essai de plus longue durée dans chaque pays.

CIN 3+

Il est généralement admis que la CIN3 est le meilleur marqueur du risque de cancer du col de l’utérus, avec des taux de progression d’au moins 12 %12. De nouvelles données suggèrent qu’il est préférable de réserver l’intervention clinique après la détection lors du dépistage aux femmes présentant une CIN355. Seuls trois des 12 essais (FUTURE I, FUTURE II, PATRICIA) ont fait état de CIN3+ ou d’AIS dans des sous-groupes représentatifs de la population cible de femmes naïves vis-à-vis du HPV (voir supplément 4)30,49,56. L’incidence des AIS dans les essais est très faible et seuls trois essais (FUTURE I, FUTURE II, PATRICIA) ont publié des résultats pour les AIS uniquement30,49,56.

Dans ces trois essais, l’efficacité du vaccin contre les CIN3 et les AIS dus aux HPV 16/18 était de 100 % (voir Supplément 4), mais les chiffres étaient faibles et les intervalles de confiance larges, parfois non significatifs (lorsque l’intervalle de confiance passe par zéro)49,56. L’efficacité du vaccin contre les CIN3 et les AIS dus à n’importe quel type de HPV variait considérablement d’un vaccin à l’autre30,56.

Quelles sont les preuves que la vaccination prévient les infections à HPV cliniquement significatives ?

Il est possible de diagnostiquer les nouvelles infections à HPV (incidentes) et les infections en cours (persistantes). Des études ont montré que la durée médiane de l’infection par le HPV 16 était de 8,5 à 19,4 mois et celle de l’infection par le HPV 18 de 7,8 à 12 mois 13.

L’essai HPV001/007/023 a utilisé l’infection incidente à HPV 16/18 comme résultat primaire20,22,25. Les résultats ne sont pas pertinents pour la prise de décision politique car le consensus actuel rapporté par l’OMS est que l’infection incidente à HPV n’est pas un résultat de substitution adéquat car elle évolue rarement vers une maladie du col de l’utérus57.

Il n’y a pas d’accord sur la période qui définit une infection persistante13 et les essais peuvent avoir surestimé l’efficacité du vaccin en choisissant des périodes plus courtes que la durée de la plupart des infections autolimitées, par exemple six mois. Dans certains essais, l’intervalle de test pour diagnostiquer une infection persistante à six mois était de quatre mois 36,47,52 ou de cinq mois44,51,53.

Un seul essai Gardasil, V501-041, a utilisé l’infection persistante à 12 mois comme critère de jugement ; cependant, les auteurs de l’étude n’ont présenté des données que pour les HPV combinés 6/11/16/18, et non pour 16/18 ou tout autre type oncogène 53 . Dans les essais sur Cervarix, l’efficacité du vaccin contre l’infection persistante à 12 mois causée par le VPH 16/18 variait de 85,3 à 100 % (voir le supplément 5) 25,27,29,33,45. L’efficacité du vaccin contre l’infection persistante à 12 mois causée par tout type de VPH oncogène variait de 10,4 % à 50,1 % dans tous les essais, avec de larges intervalles de confiance pour la plupart des essais25,27,29,33,45. Les résultats n’étaient pas statistiquement significatifs pour l’essai HPV-023 et Zhu (voir le supplément 5) 25,45.

Tous les essais n’ont pas analysé séparément les types 16 et 18 du HPV. L’incidence de l’infection par le VPH varie selon le type de VPH30. Le VPH 18 était beaucoup moins courant que le VPH 16. En combinant leurs résultats, l’efficacité contre le VPH 18 semble plus solide. Dans certains essais, les résultats concernant le HPV 18 n’étaient pas statistiquement significatifs en soi et ne l’étaient que lorsqu’ils étaient combinés aux résultats concernant le HPV 16. Par exemple, dans le sous-groupe de population per-protocole de l’essai V501-027, l’efficacité du vaccin contre l’infection persistante ou la maladie génitale à six mois (le résultat principal de l’essai) était de 100 % (59,7,100) pour le HPV 16, de 86,0 % (-8,9, 99,7) pour le HPV 18 et de 94,5 % (65,2, 99.9) pour le HPV 16/1852. Dans le sous-groupe de la cohorte conforme au protocole pour l’efficacité (ATP-E) de l’essai PATRICIA, l’efficacité du vaccin contre les CIN3+ était de 90,2 % (59,7, 98,9) pour le VPH 16, de 100 % (-8,2, 100) pour le VPH 18 et de 91,7 % (66,6, 99,1) pour le VPH 16/18, respectivement30 . Cela signifie que le vaccin pourrait ne pas protéger aussi bien contre le cancer du col de l’utérus lié au HPV 18. La proportion de cancers du col de l’utérus liés au HPV 18 varie de 13% en Amérique du Sud/Centrale à 22% en Amérique du Nord58.

Quelles sont les informations disponibles sur les résultats à long terme et sur la durée de la protection ?

Tous les essais ont duré six ans ou moins, à l’exception de l’étude de prolongation HPV-023 avec un suivi moyen de 8,9 ans (qui a maintenu l’insu et conservé un groupe témoin), qui n’a inclus que 437 des 1113 participantes initiales à HPV-00125. L’étude la plus longue sur Gardasil a été V501-041, qui a été prolongée de 30 à 78 mois avec 2601 participantes sur les 3006 initiales53.

Les caractéristiques des essais peuvent fausser les résultats en surestimant l’efficacité à long terme. Par exemple, les CIN3 liées au HPV 16/18 se présentent plus tôt que les CIN3 de type non-vaccinal, de sorte que les essais d’efficacité plus courts seront biaisés en faveur de la découverte de CIN3 liées au HPV 16/1859.

Bien que l’incidence et la progression de la maladie diffèrent dans le temps et selon l’âge, l’essai V501-007 a combiné les résultats des participantes de l’essai initial avec ceux des participantes qui ont complété une extension supplémentaire de deux ans47. Dans les essais HPV-007 et HPV-023, les résultats des participantes des essais précédents ont été pris en compte ensemble22,25.

Dans quelle mesure les femmes participant aux essais étaient-elles semblables aux groupes cibles de la vaccination ?

Les femmes participant aux essais sont généralement plus âgées que celles qui participent aux programmes de vaccination en situation réelle, et il n’est pas certain que les résultats soient similaires. Nous ne connaissons pas les taux d’efficacité chez les filles âgées de 9 à 13 ans.

Les participantes les plus jeunes aux essais étaient âgées de 15 ans et les essais n’ont pas limité le recrutement aux filles avant leur entrée dans la vie sexuelle. Il est donc probable que certaines filles aient déjà été exposées au VPH. Des sous-groupes per-protocole comptant beaucoup moins de participantes ont été utilisés pour analyser celles dont l’exposition antérieure au HPV n’était pas prouvée, mais comme indiqué précédemment, la plupart des essais n’ont pas présenté de données sur les résultats concernant les CIN3+ dans ces sous-groupes.

L’efficacité chez les filles âgées de 9 à 13 ans a été estimée à l’aide d’essais de pontage immunitaire (où les niveaux de réponse immunitaire sont mesurés) (NdT : Les études de pontage immunitaire sont des essais contrôlés, utilisant des placebos ou d’autres contrôles et des corrélats de protection tels que les paramètres immunitaires humoraux et/ou cellulaires pour établir si une intervention est efficace) plutôt qu’à l’aide de résultats cliniques60. Nous ne savons pas quel niveau de titres d’anticorps définit un niveau de substitution de protection contre le cancer du col de l’utérus ou ses précurseurs et combien de temps la protection durera (les titres anti-HPV 18 de Gardasil ne sont pas différents de l’infection naturelle dès 24 mois après la vaccination) 60. Par conséquent, il est possible que la protection s’estompe au moment du pic d’exposition lorsque la vaccination est effectuée à un âge plus précoce.

Trois essais ont recruté des femmes plus âgées (FUTURE III (24-45 ans), VIVIANE (26+) et V501-041 (20-45 ans) 42,50,53. Dans l’essai VIVIANE, un sous-ensemble allant jusqu’à 15 % de femmes ayant des antécédents d’infection ou de maladie associée au VPH a été inclus (défini par au moins deux frottis anormaux consécutifs, une colposcopie anormale ou une biopsie ou un traitement du col de l’utérus après un frottis ou une colposcopie anormaux), mais cela signifie que la cohorte totale du vaccin ne reflète peut-être pas la proportion de femmes ayant des antécédents de maladie associée au VPH dans l’ensemble de la population 42. Des restrictions fondées sur l’ADN du VPH et le statut sérologique ont ensuite été imposées pour l’inclusion dans la cohorte conforme au protocole pour l’efficacité et dans la cohorte vaccinale totale pour les sous-groupes d’efficacité. Dans FUTURE III, les femmes ayant des antécédents de verrues génitales ou de maladie du col de l’utérus, passés ou présents, ont été exclues ; les principaux tests d’efficacité ont été effectués dans le cadre des analyses d’efficacité per-protocole (EPP) spécifiques au type de VPH, qui exigeaient que les femmes soient séronégatives pour le type concerné au jour 1 et que la PCR soit négative pour ce type dans les écouvillons du col de l’utérus ou les échantillons de biopsie, ou les deux, du jour 1 jusqu’au mois 7 50. L’étude V501-041 excluait les femmes ayant eu plus de quatre partenaires sexuels et celles ayant des antécédents de verrues génitales ou de « maladie cervicale significative » – les auteurs de l’étude n’ont pas précisé ce que cela signifiait 53.

Sept essais ont exclu les femmes ayant eu plus de quatre à six partenaires sexuels auparavant 20,28,46,48,52,53,61. Cinq essais ont exclu les femmes ayant eu des frottis cervicaux anormaux 20,46,48,52,61 et trois autres ont exclu les femmes ayant eu des antécédents de colposcopie 26,28,44. L’essai CVT était le seul à ne pas comporter de restrictions fondées sur les verrues génitales ou les antécédents cervicaux ou sexuels 36. Ces restrictions peuvent faire en sorte que le vaccin semble plus efficace dans la population en intention de traiter (ITT) que dans la population générale de femmes du même âge. Dans l’étude CVT, l’efficacité dans le groupe ITT pour l’infection persistante à 12 mois par tout type de VPH oncogène était de 11 % (IC à 95 % : 2,2, 19,5) ; l’efficacité contre les CIN3+ n’a pas été démontrée dans le groupe ITT 36.

L’épidémiologie du VPH varie également d’un pays à l’autre, ce qui signifie que les résultats des essais peuvent être difficilement généralisables à certains contextes, y compris l’Afrique ; il est donc important de savoir si les résultats diffèrent selon la région étudiée. Aucun des essais portant sur les résultats d’efficacité n’a été mené en Afrique (nous n’avons connaissance que d’un essai d’innocuité et d’immunogénicité en Afrique 62), bien qu’il s’agisse de la région du monde où l’incidence du cancer du col de l’utérus est de loin la plus élevée 2. L’étude Cochrane reconnaît que « des différences dans la prévalence du HPV dans les sites d’essai, ou des différences dans les protocoles d’étude et les tests utilisés, peuvent expliquer le contraste d’efficacité » entre le Cervarix et le Gardasil 18

Quel est le risque de substitution oncogène du type de HPV ?

Les vaccins peuvent protéger contre des types de HPV qui ne sont pas inclus dans le vaccin. Il existe des preuves de protection croisée contre trois types de HPV à haut risque (31, 33 et 45) pour Cervarix (voir supplément 6) 31,36,43,45 . Il existe une protection croisée contre un type de HPV non inclus dans le vaccin par Gardasil 31 (voir supplément 6)63. Mais il existe des preuves d’un risque accru statistiquement significatif des types de HPV 51 et 58 dans les essais de Cervarix, par rapport au vaccin de contrôle 31,36. On ne sait pas si le ciblage du vaccin conduira à une substitution par d’autres types oncogènes, comme c’est le cas avec la vaccination antipneumococcique 64.

Facteurs méthodologiques des essais susceptibles d’affecter l’interprétation des résultats

Analyses multiples insuffisantes

Tous les essais ont procédé à de multiples analyses de sous-groupes, ce qui augmente la probabilité de résultats statistiques positifs en l’absence d’effet réel. Les définitions des sous-groupes varient d’un essai à l’autre, de sorte que les résultats ne peuvent être comparés d’un essai à l’autre. Les résultats n’ont pas été donnés pour tous les sous-groupes et n’ont pas été ventilés par pays, par site d’étude ou pour chaque résultat. Ce point est important étant donné les différences d’épidémiologie du HPV dans les différentes régions du monde. Il est possible que les données aient été rapportées de cette manière parce que l’incidence était faible. Nous avons inclus un tableau présentant les différentes définitions des sous-groupes dans le supplément 7.

Problèmes liés à la présentation des résultats des essais

Les essais rapportent l’efficacité du vaccin comme résultat primaire, ce qui montre la réduction relative du risque. Cela peut donner trop d’importance à l’efficacité par rapport à la réduction du risque absolu, comme le nombre de personnes à vacciner, qui est plus utile pour les cliniciens, les patients et les décideurs politiques. Aucun des essais n’a indiqué le nombre de vaccins nécessaires. L’essai CVT est le seul à avoir présenté des résultats en termes de réduction du risque absolu .36,38,39. La réduction du risque absolu de l’essai PATRICIA pour les CIN3+ dues à tout type de HPV oncogène (voir Supplément 4) (notre calcul) est de 0,75 %, ce qui donne un nombre nécessaire de 133 personnes à vacciner.

Fréquence du dépistage du cancer du col de l’utérus

Tous les essais ont effectué une cytologie de Pap à des intervalles de 6 à 12 mois. Le dépistage du cancer du col de l’utérus est recommandé en Angleterre tous les trois ans, entre 25 et 49 ans 65. L’augmentation de la fréquence du dépistage peut entraîner un surdiagnostic et un surtraitement des anomalies cytologiques qui devraient normalement se résorber et ne pas être détectées 66. L’augmentation de la fréquence des tests permet d’achever rapidement les essais, mais peut surestimer l’efficacité du vaccin.

Méthodes de dépistage du HPV

Les tests de positivité de l’ADN pour un type particulier de VPH (indiquant une infection en cours) et de séropositivité (indiquant une infection antérieure) ont une spécificité et une sensibilité limitées 67. C’est une autre raison pour laquelle l’infection par le VPH a des limites en tant que substitut du cancer du col de l’utérus. Seuls 50 à 70 % des infections à HPV donnent lieu à des réponses anti-HPV détectables 51, et la séropositivité initiale peut devenir négative 68. Des sous-groupes de femmes considérées comme naïves à l’égard du HPV peuvent donc avoir été exposées antérieurement. Par ailleurs, une infection latente peut être indétectable par les tests actuels. Le CIRC a noté qu' »on ne sait pas à quelle fréquence cette [infection latente] se produit chez les individus immunocompétents, combien de temps elle dure, ce qui provoque la réémergence dans un état détectable ou quelle fraction des cancers survient après une période de latence » 13 . Cela soulève également la question de savoir si les sous-groupes naïfs au VPH peuvent représenter de manière fiable les filles avant le début de leur vie sexuelle, et si l’infection par le VPH est un résultat de substitution valable.

Méta-analyse d’une valeur limitée en raison de l’hétérogénéité des essais

Les différences entre les critères d’évaluation des essais et les sous-groupes limitent la possibilité de comparer et d’agréger les données des essais. Cette situation est aggravée par le manque de normalisation entre les études pour toute une série de mesures : tests d’exposition antérieure au HPV, tests sérologiques pour détecter l’infection par le HPV et méthodes d’échantillonnage, y compris la fréquence des tests 67.

Il n’existe pas de critères convenus pour définir le type de VPH responsable des lésions cliniques, et les essais ont utilisé des critères différents (voir supplément 8). Il n’existe pas d’approche standard pour évaluer l’efficacité contre la maladie et l’infection dues à des types de HPV non présents dans le vaccin, par exemple pour savoir s’ils prenaient en compte les types oncogènes non vaccinaux ou tous les types de HPV non vaccinaux (voir le complément 9). Étant donné que Merck et GSK ont participé à tous les essais, on ne sait pas très bien pourquoi il n’y a pas eu de cohérence dans les méthodes et les tests d’un essai à l’autre.

Les recherches en cours sont-elles susceptibles de lever les incertitudes ?

Le présent document se concentre sur les essais contrôlés randomisés, mais nous avons également examiné si les études d’observation pouvaient répondre à certaines des incertitudes, en reconnaissant qu’il s’agit d’un niveau de preuve inférieur, mais pratiquement la source la plus probable d’informations futures en l’absence d’essais contrôlés randomisés à long terme. Nous avons identifié 19 études de suivi de phase 4, observationnelles et sans insu (y compris une méta-analyse d’études écologiques) qui sont potentiellement pertinentes pour les incertitudes discutées dans ce document (voir supplément 10). Aucune de ces études n’est idéale. Nombre d’entre elles sont de petite taille, de courte durée ou ne portent pas sur les CIN3+. Une étude d’observation (#5) a montré une réduction du risque relatif de CIN3 de 0,45 chez les personnes vaccinées 69 . Le suivi de l’essai PATRICIA (n° 3), le seul essai prévu 20 ans après la vaccination, et l’essai mexicain FASTER (n° 18) sont susceptibles de fournir davantage de données d’efficacité à long terme sur les critères d’efficacité les plus pertinents d’un point de vue clinique.

L’étude observationnelle récemment publiée, menée en Écosse par Palmer et al. 70 , apporte de nouvelles preuves de la réduction des CIN3+, quel que soit le type de HPV. Les auteurs notent les limites suivantes qui peuvent avoir gonflé les mesures d’efficacité : l’étude n’a recueilli des données que sur le premier cycle de dépistage du cancer du col de l’utérus à l’âge de 20 ans (maintenant modifié à l’âge de 25 ans en accord avec l’Angleterre) avec une sous-représentation du groupe non vacciné (23% de participation au dépistage contre 51% dans le groupe vacciné à l’âge de 20 ou 21 ans) ; et le temps de suivi plus court pour les femmes nées en 1995 et 1996 affecte nécessairement la robustesse de l’estimation de l’efficacité du vaccin pour les femmes plus jeunes. En outre, la base de l’affirmation de la protection de groupe n’est pas bien expliquée pour les femmes non vaccinées de la cohorte 1995-1996, par rapport aux femmes non vaccinées de 1988-1990. Les auteurs n’examinent pas non plus comment les changements dans l’activité sexuelle ont pu contribuer à la diminution observée de la prévalence de la CIN indépendamment du vaccin : entre 2002 et 2014 (la dernière période pour laquelle il existe des données), la proportion de jeunes écossais de 15 ans ayant déjà eu des rapports sexuels a diminué, bien que des inégalités socio-économiques persistent en ce qui concerne l’initiation sexuelle et l’utilisation de préservatifs 71. Le recours au dépistage varie également en fonction du statut socio-économique 72.

Que devons-nous faire face à l’incertitude ?

Sur le plan politique

Nous demandons aux décideurs politiques de :

1. Établir des données épidémiologiques nationales de référence sur l’incidence du cancer, la mortalité et la prévalence des sous-types de HPV afin de soutenir les décisions fondées sur des données probantes quant à la question de savoir si les vaccins actuellement disponibles sont susceptibles d’être rentables et s’ils devraient constituer une priorité.

2. Veiller à ce que la surveillance du cancer et les registres soient en place avant la mise en œuvre de tout programme de vaccination, afin de pouvoir étudier l’évolution de l’incidence du cancer du col de l’utérus et de ses précurseurs.

3. Lancer des études nationales à long terme sur l’efficacité et l’efficience qui ne soient pas financées par l’industrie, qui se concentrent sur des résultats cliniquement significatifs, et qui recrutent et analysent les populations cibles des vaccins.

La recherche

Au Royaume-Uni, on estime que le dépistage du cancer du col de l’utérus prévient plus de 80 % des cancers du col de l’utérus 15. Une analyse coût-efficacité réalisée en Australie suggère que la vaccination n’est pas rentable dans les contextes où le dépistage du cancer du col de l’utérus est établi 73 . Nous ne savons toujours pas combien de cas de maladies du col de l’utérus évités par la vaccination auraient été détectés par le dépistage du cancer du col de l’utérus. Nous ne savons toujours pas combien de cas de maladie cervicale évités par la vaccination auraient été détectés par le dépistage du col de l’utérus. L’encadré 2 (Box 2) présente nos recommandations pour la poursuite de la recherche afin de lever les incertitudes. Nous demandons également que la recherche sur le papillomavirus ne soit pas financée par l’industrie.

Encadré 2. Recommandations pour de futurs essais afin de lever les incertitudes.

– Vacciner avant le début de l’activité sexuelle et commencer l’évaluation des critères d’évaluation à l’âge du dépistage cervical habituel une fois que l’on est sexuellement actif.

– Rendre publics tous les rapports d’études cliniques, y compris les données individuelles anonymes des patientes.

– Séparer les essais pour évaluer les bénéfices chez les femmes déjà exposées au HPV, sans restrictions basées sur les facteurs de risque.

– Analyser les données par pays et par site d’étude.

– Veiller à ce que l’intervalle entre les tests soit conforme aux protocoles habituels de dépistage du cancer du col de l’utérus.

– Poursuivre le suivi pendant au moins 20 ans à partir de l’entrée dans la vie sexuelle.

– Établir la puissance des essais pour le résultat composite principal CIN3/AIS/cancer du col de l’utérus dû à des types de HPV oncogènes.

– Définir le résultat secondaire de l’infection persistante par le HPV 16/18 après au moins 12 mois.

– Utiliser des méthodes de test standardisées pour la détection du HPV.

– Entreprendre un essai d’efficacité du Gardasil-9 contrôlé par placebo avec une solution saline chez des participantes non vaccinées auparavant, car il est difficile de tirer des conclusions sur l’efficacité et le risque d’effets nocifs sur la base de l’essai comparant le Gardasil-9 au Gardasil.

Conclusion

Cet examen a révélé de nombreux problèmes méthodologiques dans les essais d’efficacité de phase 2 et 3 de la vaccination anti-HPV, ce qui entraîne des incertitudes quant à la compréhension de son efficacité.

1. Cancer du col de l’utérus – Il n’est pas certain que la vaccination contre le HPV prévienne le cancer du col de l’utérus. Les essais n’ont pas été conçus pour détecter ce résultat, qui prend des décennies à se développer. Pour la plupart des résultats, les données de suivi n’existent en moyenne que pour quatre ou cinq ans.

2. CIN – Il existe des preuves que la vaccination prévient la CIN1 ; toutefois, il ne s’agit pas d’un résultat cliniquement important (aucun traitement n’est administré). Les essais ont utilisé des résultats de substitution composites incluant la CIN1, mais une efficacité élevée contre la CIN1+ (CIN1, 2, 3 et AIS) ne signifie pas nécessairement une efficacité élevée contre la CIN3+ (CIN3 et AIS), qui survient beaucoup moins fréquemment. Les données sont trop peu nombreuses pour que l’on puisse conclure clairement que le vaccin anti-HPV prévient les CIN3+. Il est probable que les CIN en général aient été surdiagnostiquées dans les essais, car la plupart d’entre eux ont effectué une cytologie cervicale à des intervalles de 6 à 12 mois plutôt qu’à l’intervalle normal de dépistage de 36 mois. Cela signifie que les essais ont peut-être surestimé l’efficacité du vaccin, car certaines lésions auraient régressé spontanément.

3. Infection persistante par le HPV – Les résultats de l’infection par le HPV sont difficiles à interpréter. De nombreux essais ont diagnostiqué une infection persistante sur la base de tests fréquents à intervalles courts, c’est-à-dire moins de six mois. Cela ne permet pas de savoir si les infections détectées disparaissent ou persistent et entraînent des modifications du col de l’utérus. Dans le programme actuel de dépistage du cancer du col de l’utérus de Public Health England, les patientes qui sont positives au HPV mais dont la cytologie est négative ne sont pas testées à nouveau avant 12 mois 74.

4. Différences entre les essais et les populations réelles – La plupart des participants aux essais étaient plus âgés que les enfants de 9 à 13 ans à qui l’on propose généralement la vaccination. L’efficacité chez les filles âgées de 9 à 13 ans a été estimée à l’aide d’essais de pontage immunitaire (où les niveaux de réponse immunitaire sont mesurés) plutôt qu’à l’aide de résultats d’efficacité clinique 60. Nous ne savons pas quel niveau de titres d’anticorps protège contre le cancer du col de l’utérus et ses précurseurs, ni combien de temps la protection durera60 . De même, les données sur les résultats obtenus chez les femmes de plus de 24 ans sont limitées et tous les essais, à l’exception du Costa Rica Vaccine Trial (CVT), comportaient des exclusions liées aux antécédents sexuels ou aux antécédents de verrues génitales ou de maladies du col de l’utérus, ce qui limite la généralisation aux populations vaccinées en rattrapage 36. L’épidémiologie du VPH varie d’un pays à l’autre. Aucune étude d’efficacité n’a été réalisée en Afrique.

5. Protection croisée et substitution de types de HPV – Il n’est pas certain que le vaccin assure une protection croisée contre les types de HPV oncogènes non ciblés par les vaccins. Il existe également un risque de substitution, lorsqu’un type de HPV oncogène non ciblé par le vaccin comble le vide laissé par la réduction d’un type de HPV ciblé par les vaccins.

6. Considérations méthodologiques – De nombreux essais comportaient de multiples analyses de sous-groupes manquant de puissance, ce qui augmente le risque de résultats faussement positifs. Tous les essais, à l’exception du CVT, ont rapporté des effets relatifs plutôt qu’absolus, ce qui tend à surestimer l’efficacité, et aucun n’a fourni le nombre de personnes à vacciner.

Remerciements

Nous remercions Peter Roderick pour ses commentaires sur les versions préliminaires et son aide à la rédaction, ainsi que les réviseurs et l’équipe éditoriale du BMJ (NdT : British Medical Journal, une des revues les plus prestigieuses au Monde dans le domaine médical). Nous souhaitons également remercier l’équipe PPI de l’université de Newcastle pour ses commentaires utiles.

Conflits d’intérêt

Aucun conflit d’intérêt déclaré

Financement

Aucun financement déclaré

Déclarations

Approbation éthique

Sans objet.

Garant

AMP.

Contribution

L’AMP a eu l’idée de l’article ; le CPR a effectué l’analyse de la littérature et rédigé les premières versions de l’article ; le CPR, l’AMP et PB ont contribué à l’analyse et à la reformulation de l’article.

Provenance

Pas de commande ; révision éditoriale des commentaires d’une autre revue et révision ultérieure.

Matériel supplémentaire

Le matériel supplémentaire pour cet article est disponible en ligne.

Références

Les références sont dans l’article original :

https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0141076819899308

S’il vous plaît, diffusez largement la dénonciation de la fraude du vaccin HPV !

Si Dieu le veut, nous contribuerons, avec un peu de chance, à sauver quelques enfants de cette tragédie.

Traduction Jean Bitterlin 24 mars 2023


Par Jamila Buret




Commentaires sur le VIH de Montagnier

[Source : http://www.virusmyth.com/aids/hiv/epreplyintervlm.htm]

Par Eleni Papadopulos-Eleopulos et coll.
Continuum Hiver 1997

Traduction et mise en page Jean Bitterlin 03 mars 2023.


Nous remercions Djamel Tahi et Huw Christie de nous avoir demandé de commenter les réponses données par le Professeur Luc Montagnier dans son interview avec Djamel Tahi. Avant de commenter, nous avons pensé qu’il serait utile de commencer par un bref rappel des méthodes utilisées pour prouver l’existence des rétrovirus, et des preuves apportées par Montagnier et coll. 1983 de l’existence du « VIH ».

Méthodes utilisées pour prouver l’existence des rétrovirus

Il est généralement admis que Peyton Rous a découvert les rétrovirus en 1911 lorsqu’il a induit une malignité chez des poulets par des injections de filtrats acellulaires obtenus à partir d’une tumeur musculaire. Des expériences similaires ont été répétées par de nombreux chercheurs et les filtrats inducteurs de tumeurs sont devenus connus sous le nom d’agents filtrables, de virus filtrables, d’agents de Rous, de virus de Rous. Cependant, Rous lui-même a exprimé des doutes quant à la nature infectieuse des agents qui provoquaient des tumeurs. En effet, Rous mettait en garde : « La première tendance sera de considérer l’agent auto-perpétuel actif dans ce sarcome de la volaille comme un minuscule organisme parasite. L’analogie avec plusieurs maladies infectieuses de l’homme et des animaux inférieurs, causées par des organismes ultramicroscopiques, vient à l’appui de cette conception des faits, et l’on s’efforce actuellement de la vérifier expérimentalement. Mais un organisme d’un autre type n’est pas exclu. Il est concevable qu’un stimulant chimique, élaboré par les cellules néoplasiques, puisse provoquer la tumeur chez un autre hôte et entraîner en conséquence une nouvelle production du même stimulant ».(1)

En 1928, A E Boycott, le président de la Société Royale de Médecine, section de pathologie, dans son discours présidentiel intitulé « La transition du vivant au mort : la nature des virus filtrables », a déclaré : « Un autre phénomène analogue nous amène, je pense, un pas plus loin. Les produits de l’autolyse des cellules mortes dans le corps, en concentration appropriée, stimulent la croissance des tissus. Il s’agit d’un magnifique mécanisme d’autorégulation dans lequel la quantité de stimulus est proportionnelle à la quantité de destruction cellulaire, et donc à la quantité de croissance cellulaire requise, et il est évidemment de la plus haute importance pour la survie — un facteur de sélection et d’évolution bien plus puissant que n’importe quelle maladie ne l’a jamais été. Comme il opère normalement dans la guérison de nos doigts coupés, le résultat final est simplement la restauration des cellules qui ont été détruites. Mais si l’on échappe à la contrainte normale exercée par les tissus voisins et que l’on utilise des cultures de tissus, les produits de l’autolyse ou du métabolisme (sous forme d’extraits de tissus, de tumeurs ou d’embryons) stimulent indéfiniment la croissance et l’on peut obtenir une quantité de tissus beaucoup plus importante que celle dont on disposait au départ. À partir de l’autolyse de ceux-ci, une plus grande quantité de substance stimulante peut être obtenue, et il ne semble y avoir aucune raison pour que ce processus de multiplication ait une limite : les tissus normaux dans l’isolement physique des cultures de tissus sont aussi immortels que les tissus malins dans leur isolement physiologique du reste du corps… Ces produits de l’autolyse… n’ont pas reçu autant d’attention qu’ils le méritent, mais ils sont probablement de constitutions relativement simples et découvrables. Pourtant, appliqués aux cellules, ils provoquent leur croissance et, ce faisant, augmentent potentiellement leur propre quantité ; c’est en grande partie ce que fait l’agent de Rous… Quant à son origine, toutes les preuves semblent concorder pour indiquer que le virus de Rous apparaît de novo dans chaque tumeur. Il n’existe aucune preuve épidémiologique que le cancer pénètre dans l’organisme de l’extérieur ; tout ce que nous savons soutient l’opinion classique selon laquelle il s’agit d’une maladie locale autochtone. Des sarcomes expérimentaux produits par l’extrait d’embryon et l’indol, l’arsenic ou le goudron ont été transmis par des filtrats. Les épithéliomas sont facilement produits chez les souris par le goudron et chez les hommes par une irritation chronique ; et si nous croyons que toutes les tumeurs malignes contiennent plus ou moins d’un agent cancérigène apparenté au virus de Rous, il s’ensuit que nous pouvons avec un degré élevé de certitude stimuler les tissus normaux à produire du virus ».(2)

Dix ans plus tôt, dans un article intitulé « The Plasmagene Theory of the Origin of Cancer » (La théorie du plasmagène dans l’origine du cancer), Darlington, discutant de l’induction du cancer par l’agent de Rous, les virus filtrables et les particules « auto-propagatrices » transmises par l’hérédité, mais situées en dehors du noyau que l’on trouve dans les plantes et « connues sous le nom de plasmagènes », écrivait : « Ces infections, on le verra, sont artificielles, ou du moins non naturelles. La distinction entre infection naturelle et artificielle est connue depuis longtemps, bien que peu considérée, dans la discussion sur les virus des plantes. Un certain nombre d’affections aberrantes peuvent être transmises de la souche au scion, et certaines sont même apparues dans un scion après qu’il ait été greffé sur une souche saine. Il s’agit de maladies artificielles ; elles ne sont pas transmises dans la nature, mais uniquement par greffage. Certaines peuvent avoir été créées par la mutation de protéines autopropulsées dans les cellules de plantes propagées sur de longues périodes par voie végétative (comme peuvent l’être les tumeurs). D’autres sont certainement apparues par la migration ou la transplantation de protéines d’un organisme à un autre. Dans les deux cas, elles ont une propriété d’infection qu’elles ne peuvent révéler que dans des circonstances artificielles… Nous commettons donc une grande erreur en les appelant virus ; ce sont des provirus… Une autre question mérite une réponse : quelle forme la protéine mutante serait-elle susceptible de prendre dans la cellule tumorale ? En raison de sa multiplication rapide, elle pourrait bien présenter un degré d’agrégation plus élevé que son progéniteur. Elle apparaîtrait alors comme une particule étrangère dans la cellule mutante. C’est ce que confirment les observations faites au microscope électronique sur deux agents tumoraux de poulet de type provirus par Claude, Porter et Pickels (1947) ».(3)

L’observation au microscope électronique de Claude et coll. est le premier rapport de particules de type viral dans une tumeur, les premières micrographies électroniques du « virus de Rous ». Peu après, de nombreux autres chercheurs ont signalé la présence de ce type de particules dans de nombreuses tumeurs et, comme l’avait prédit Boycott, dans des « tissus normaux stimulés ». En ce qui concerne la prédiction de Darlington selon laquelle ces particules peuvent être dues à « un degré plus élevé d’agrégation » du cytoplasme, il peut être intéressant de noter que :

  • (a) pour que les protéines, les acides nucléiques ou l’agrégation protéine/acide nucléique (condensation, contraction) aient lieu, l’oxydation est nécessaire ;(4)
  • (b) les tissus tumoraux sont oxydés ;(4)
  • (c) tous les agents utilisés pour « stimuler les tissus normaux » pour induire des rétrovirus sont des agents oxydants.(5-7)

Dans les années 1940, suite au développement du microscope électronique (ME) et de la technique d’ultracentrifugation dans des gradients de densité, les particules observées dans les tissus malins ont pu être isolées et donc purifiées, c’est-à-dire séparées de tout le reste. Parce que ces particules étaient observées dans les tissus malins, « on a jugé que les particules constituaient l’agent étiologique de la maladie » et, dans les années 1950, les agents filtrables de Rous ont été appelés oncovirus (onkos = tumeur). La principale caractéristique morphologique de ces particules est une gamme restreinte de diamètres et leur principale caractéristique physique est leur densité.(8) Lorsque l’ultrastructure de ces particules a été déterminée, elles ont été définies comme des particules d’un diamètre de 100-120 nm (NdT : un nanomètre est un milliardième de mètre ou un millionième de millimètre) contenant des « corps internes condensés (noyaux) » et des surfaces « constellées de projections » (pointes, boutons).(9)

Dans les années 1950, des rétrovirologues réputés, comme JW Beard, ont reconnu que les cellules, y compris les cellules non infectées, dans diverses conditions, étaient responsables de la génération d’un ensemble hétérogène de particules, dont certaines pouvaient ressembler à des oncovirus. Ce « problème de particules » a conduit à l’opinion que pour prouver l’existence d’un rétrovirus « le schéma d’approche, bien illustré par celui conçu et rigoureusement testé dans les enquêtes sur les agents viraux, est relativement simple. Il consiste en :

  • (1) l’isolement des particules d’intérêt ;
  • (2) la récupération (purification) des particules dans une préparation donnée qui sont homogènes en ce qui concerne le type de particule ;
  • (3) l’identification des particules, et
  • (4) l’analyse et la caractérisation des particules pour les propriétés physiques, chimiques ou biologiques désirées ».

Beard a également souligné que « l’identification, la caractérisation et l’analyse font l’objet de disciplines bien connues, établies par des enquêtes intensives, et les possibilités sont loin d’être épuisées. Curieusement, c’est dans ce domaine que l’on constate les lacunes les plus fréquentes. Elles sont parfois liées à l’évasion des disciplines ou à leur application à des matériaux inadaptés. Comme prévu, une grande partie de l’intérêt pour les aspects les plus fastidieux de l’isolement et de l’analyse des particules a été détournée par les procédés plus simples, et sans doute instructifs, de la microscopie électronique. Si cet instrument permet d’apprendre rapidement beaucoup de choses, il est néanmoins clair que les résultats qu’il permet d’obtenir ne pourront jamais remplacer, et risquent trop souvent d’occulter, la nécessité des analyses fondamentales critiques qui dépendent de l’accès à des matériaux homogènes » (10) (italiques de nous).

Les rétrovirologues étaient également d’accord sur le fait que « les virions du RTV (rétrovirus) ont une densité flottante caractéristique, et que la centrifugation jusqu’à l’équilibre dans des gradients de densité est la technique préférée pour la purification du RTV ». 11 Lors d’une réunion européenne sur l’utilisation de la centrifugation dans les gradients de densité, qui s’est tenue à l’Institut Pasteur en 1972 et dont Jean-Claude Chermann était le secrétaire, il a été souligné qu’une fois que les fluides de culture (surnageants) sont bandés (NdT : dans la centrifugation les composants du mélange se séparent en fonction de leur densité et on obtient des bandes), la bande de densité à laquelle les rétrovirus sont piégés (cela varie légèrement en fonction de la substance utilisée pour fabriquer les gradients), doit être soigneusement analysée. Les tests consistent en ce qui suit :

« Essais pour les virus tumoraux à ARN

Physiques

  • Microscopie électronique
  • Comptage des virus
  • Morphologie
  • Pureté

Biochimiques

  • Transcriptase inverse
  • 60-70S ARN, ARN total
  • Protéines totales
  • Analyse sur gel des protéines et des acides nucléiques du virus et de l’hôte

Immunologiques

  • Diffusion du gel
  • Fixation du complément*
  • Immunofluorescence*

Biologiques

  • Infectivité in vivo
  • Infectivité in vitro

* Infectivité avec des réactifs spécifiques pour les antigènes internes et enveloppés gs et env ». (12)

(La transcriptase inverse est une enzyme découverte pour la première fois dans les oncovirus en 1970 (13), d’où leur nom actuel de rétrovirus, et l’ARN 60-70S, l’ARN « viral ». Les rétrovirus sont parfois appelés virus tumoraux à ARN, car leur génome est constitué d’ARN et non d’ADN).

Ainsi, la méthode spécifiée à l’Institut Pasteur en 1972 n’est pas différente de celle discutée par JW Beard deux décennies plus tôt. En effet, la méthode est la logique de base appliquée à la définition d’un virus. Il est impossible de prétendre qu’une protéine ou un ARN sont rétroviraux si l’on n’a pas d’abord prouvé qu’ils sont les constituants d’une particule et que cette particule est infectieuse. Comme on le voit, la première étape est l’examen au microscope électronique pour prouver que la bande contient des particules ayant les caractéristiques morphologiques des rétrovirus et, comme l’ont souligné Françoise Barre-Sinoussi et Jean Claude Chermann lors de la réunion de Pasteur, que la bande est pure, c’est-à-dire qu’elle ne contient rien d’autre que des particules « sans différences apparentes d’aspect physique » (14).

La deuxième étape de l’analyse du matériel de 1,16 g/ml consiste à prouver que les particules sont capables de transcrire de manière inverse l’ARN en ADN. Cependant, comme Gallo lui-même l’a signalé, la découverte de particules, même celles contenant de la transcriptase inverse, est une preuve insuffisante pour prouver qu’une particule est un rétrovirus. La preuve complète dépend d’expériences visant à :

  • (a) obtenir des particules d’une culture qui sont séparées de tout le reste (isolées) et montrer que les particules contiennent des protéines et de l’ARN, mais pas d’ADN et que les protéines sont codées par l’ARN (le génome viral) ;
  • (b) montrer que lorsque les particules sont introduites dans une culture de cellules non infectées, les particules pénètrent dans les cellules, l’ARN des particules est transcrit de manière inverse en ADN qui est incorporé dans l’ADN cellulaire ;
  • (c) montrer que ces cellules produisent à leur tour des particules de type rétroviral ;
  • (d) montrer que les particules produites par ces cellules contiennent des protéines et de l’ARN qui sont identiques à ceux des particules originales introduites dans les cellules ;
  • (e) montrer que des cultures cellulaires identiques à celles dans lesquelles les particules de type rétroviral ont été introduites ne produisent pas de telles particules lorsqu’elles sont cultivées exactement dans les mêmes conditions, mais qu’au lieu des particules rétrovirales on introduit un autre matériel de culture tel que des microvésicules cellulaires.

En effet, contrairement à tout autre agent infectieux, toutes les cellules contiennent des génomes rétro viraux qui, dans des conditions appropriées, peuvent être exprimés en culture. C’est-à-dire qu’ils peuvent conduire à l’apparition de rétrovirus connus sous le nom de rétrovirus endogènes. Il s’ensuit que tant les cellules de la culture à partir de laquelle les particules originales ont été obtenues que la culture dans laquelle elles ont été introduites peuvent libérer des particules rétrovirales identiques, même si les particules qui ont été introduites n’étaient pas infectieuses. Il est donc absolument impératif de disposer de contrôles appropriés.

Ainsi, pour prouver l’existence d’un rétrovirus, il faut isoler et analyser deux fois les particules de type rétroviral. La première fois pour obtenir et analyser les constituants des particules libérées dans la première culture. La seconde fois, pour prouver que les particules libérées, le cas échéant, par la cellule dans la seconde culture, sont identiques aux particules ancestrales. La mise en garde cruciale de cette procédure est l’utilisation de techniques expérimentales pour contrôler les effets de la coculture, des agents chimiques et des nombreux autres facteurs qui peuvent eux-mêmes induire des phénomènes rétroviraux indépendamment de l’infection rétrovirale exogène. (15-17)

En conclusion, au début des années 1980, les rétrovirologues étaient d’accord pour dire que pour prouver l’existence des rétrovirus, il fallait d’abord isoler (purifier) les particules candidates et la méthode pour y parvenir était le marquage par bande en gradient de densité.

Résumé de l’article de Montagnier et de ses collègues dans Science 1983

En 1983, Luc Montagnier et ses collègues de l’Institut Pasteur ainsi que d’autres chercheurs français ont publié un article qui est considéré comme la première étude dans laquelle l’existence du « VIH » a été prouvée. L’article est intitulé « Isolement d’un rétrovirus T-lymphotrope chez un patient à risque pour le Syndrome d’Immunodéficience Acquise » (SIDA) (18) avec comme principale auteure Françoise Barre-Sinoussi et Jean Claude Chermann comme second auteur. La prétention des auteurs d’avoir isolé un rétrovirus et donc prouvé son existence était basée sur les expériences suivantes :

  1. Des lymphocytes provenant des ganglions lymphatiques de deux patients atteints de lymphadénopathies ainsi que des cellules mononucléaires du sang périphérique de ces patients « ont été placés dans un milieu de culture contenant de la phytohémagglutinine (PHA), un facteur de croissance des cellules T (TCGF) et un antisérum contre l’interféron humain a »… Dans le système de la souris, nous avions précédemment montré que l’antisérum contre l’interféron pouvait augmenter la production de rétrovirus par un facteur de 10 à 50“. Les surnageants ont été régulièrement testés pour l’activité de la transcriptase inverse (RT) en utilisant l’amorce synthétique du modèle An.dT12-18. « Après 15 jours de culture, une activité de transcriptase inverse a été détectée dans le surnageant de culture du ganglion lymphatique » d’un des patients, le premier. (Le niveau d’activité n’est pas indiqué.) « Les lymphocytes du sang périphérique cultivés de la même manière étaient systématiquement négatifs pour l’activité de la transcriptase inverse, même après 6 semaines ». Les deux cultures du second patient l’étaient aussi. Apparemment, la détection de l’activité RT (NdT : RT pour transcriptase inverse) a été considérée comme une preuve de l’infection par un rétrovirus.
  2. Des lymphocytes provenant d’un donneur de sang adulte sain ont été mis en culture (conditions de culture non précisées) et, après trois jours, la moitié de la culture a été mise en coculture avec des lymphocytes provenant de la culture du patient chez qui la RT a été détectée. (Conditions non précisées.) « Une activité de transcriptase inverse a pu être détectée dans le surnageant au jour 15 des cocultures » (le niveau d’activité n’est pas indiqué), mais pas dans la culture du donneur de sang. (Il n’est pas mentionné si les conditions de la culture du donneur de sang étaient les mêmes que celles de la coculture. Cependant, il est évident que les cellules du donneur de sang n’ont pas été mises en coculture avec des lymphocytes provenant de ganglions lymphatiques de patients qui n’étaient pas exposés au risque de SIDA, mais qui présentaient par ailleurs des anomalies cliniques et de laboratoire similaires à celles du patient numéro un. Étant donné que la coculture entraîne l’apparition de rétrovirus endogènes, il s’agit d’une omission importante dans le protocole expérimental).
  3. Des lymphocytes normaux de cordon ombilical ont été cultivés pendant trois jours (conditions de culture non indiquées), après quoi les surnageants de la coculture et le polybrène ont été ajoutés. « Après une période de latence de 7 jours, un titre relativement élevé d’activité de transcriptase inverse a été détecté ». (En fait, l’activité était relativement faible, pas plus de 8000 coups/minute. Une activité de fond aussi élevée que 4000 comptes/min a été rapportée.(19) Les « cultures identiques » auxquelles on n’a pas ajouté de surnageant sont restées négatives. (Puisqu’aucun surnageant n’a été ajouté, les cultures ne pouvaient pas être identiques. Étant donné que le surnageant de cultures non infectées ajouté à des cellules normales non infectées entraîne l’apparition de rétrovirus endogènes, il s’agit également d’une différence significative). Commentant les résultats des trois expériences, les auteurs ont écrit : « Ces deux infections successives montrent clairement que le virus peut être propagé sur des lymphocytes normaux provenant de nouveau-nés ou d’adultes ». Les données des trois expériences ont apparemment été considérées comme une preuve d’« isolement », mais « le fait que ce nouvel isolat était un rétrovirus a été confirmé par sa densité dans un gradient de saccharose, qui était de 1,16 ».
  4. Les preuves fournies par les gradients de saccharose étaient constituées de deux parties.

    • (a) le surnageant des lymphocytes du sang de cordon ombilical dans lesquels l’activité de la RT a été détectée a été mis en bande dans les gradients de densité de saccharose. L’activité RT maximale a été signalée à la bande de 1,16 g/ml
    • (b) à la culture de lymphocytes de sang de cordon dans laquelle l’activité RT a été détectée, on a ajouté de la méthionine [35S], c’est-à-dire de la méthionine radioactive, un acide aminé qui est incorporé dans les chaînes de protéines en croissance et dont la radioactivité permet de détecter ces protéines. Deux types d’expériences ont été réalisées avec cette culture, l’une avec les cellules et l’autre avec le surnageant :

      • (i) un extrait cellulaire a été lysé (cassé) et centrifugé. On a ajouté à des parties du surnageant cellulaire divers sérums (contenant des anticorps) et les protéines ont été électrophorisées (séparées à l’aide d’un champ électrique) sur un gel de polyacrylamide-SDS. On a constaté que de nombreuses protéines réagissaient, non seulement avec les sérums des deux patients atteints de lymphadénopathies multiples, mais aussi avec les sérums d’un donneur sain et d’une chèvre normale.
      • (ii) le surnageant de culture a été bandé dans un gradient de densité de saccharose. Bien qu’il ne soit pas fait mention d’études de ME (NdT : Microscopie Électronique) de la bande de 1,16 g/ml, il a été affirmé que cette bande représentait « le virus purifié et marqué du patient 1 ». La bande de 1,16 g/ml a réagi avec les sérums des deux patients ainsi que de deux donneurs de sang sains et a été traitée de la même manière que l’extrait cellulaire. Bien que dans les manuscrits publiés, il soit pratiquement impossible de distinguer les protéines réagissant avec n’importe quel sérum, même avec les sérums des deux patients, il est indiqué dans le texte que “lorsque le virus purifié et marqué [la bande de 1,16 g/ml] a été analysé [a réagi avec les sérums], trois protéines principales ont pu être observées : la protéine p25 et les protéines de poids moléculaire 80 000 et 45 000. La protéine 45K peut être due à la contamination du virus par l’actine cellulaire qui était présente dans les immunoprécipitations de tous les extraits cellulaires.” (Les études de ME de la culture des lymphocytes du sang de cordon « ont montré des particules immatures caractéristiques avec un bourgeonnement dense en forme de croissant (type C) au niveau de la membrane plasmique… Le virus est un virus tumoral à ARN de type C typique ».

INTERVIEW DE LUC MONTAGNIER
Luc Montagnier a-t-il découvert le VIH ?

Par Djamel Tahi
Continuum Hiver 1997
Article d’une interview en vidéo réalisée à l’Institut Pasteur en juillet 1997.

Commentaires par le groupe de Perth sur les réponses de Montagnier

DT : Un groupe de scientifiques australiens affirme que personne jusqu’à présent n’a isolé le virus du SIDA, le VIH. Pour eux, les règles d’isolement des rétrovirus n’ont pas été soigneusement respectées pour le VIH. Ces règles sont les suivantes : culture, purification du matériel par ultracentrifugation, photographies au microscope électronique (ME) du matériel qui présente des bandes à la densité du rétrovirus, caractérisation de ces particules, preuve de l’infectivité des particules.

LM : Non, ce n’est pas de l’isolement. Nous avons fait de l’isolement parce que nous avons « transmis » le virus, nous avons fait une culture du virus. Par exemple, Gallo a dit : “Ils n’ont pas isolé le virus… et nous (Gallo et coll.), nous l’avons fait émerger en abondance dans une lignée cellulaire immortelle”. Mais avant de le faire émerger dans des lignées cellulaires immortelles, nous l’avons fait émerger dans des cultures de lymphocytes normaux provenant d’un donneur de sang. C’est cela le principal critère. On avait quelque chose que l’on pouvait transmettre en série, que l’on pouvait maintenir. Et caractérisé comme un rétrovirus non seulement par ses propriétés visuelles, mais aussi biochimiques, l’activité RT (transcriptase inverse) qui est vraiment spécifique des rétrovirus. Nous avons également eu les réactions des anticorps contre certaines protéines, probablement les protéines internes. Je dis probablement par analogie avec la connaissance d’autres rétrovirus. On n’aurait pas pu isoler ce rétrovirus sans connaître d’autres rétrovirus, c’est évident. Mais je crois que nous avons répondu aux critères d’isolement. Complètement.

1. Si “la culture, la purification du matériel par ultracentrifugation, les photographies au microscope électronique (ME) du matériel qui présente une bande à la densité du rétrovirus, la caractérisation de ces particules, la preuve de l’infectivité des particules” n’est pas un isolement, alors pourquoi Montagnier et ses collègues ont-ils prétendu en 1983 avoir isolé le « VIH » en effectuant ou en prétendant avoir effectué toutes ces procédures sauf une (pas de photographies ME du matériel présentant une bande) ? Pourquoi, dans l’article de 1984 où ils revendiquent le premier isolement du « VIH » chez les hémophiles, ainsi que dans leurs autres études de la même année dans lesquelles ils revendiquent également l’isolement du « VIH », ont-ils effectué ou prétendu avoir effectué toutes ces étapes sauf une ? (20-21) Pourquoi dans leur étude intitulée “Caractérisation de l’ADN polymérase dépendant de l’ARN d’un nouveau rétrovirus lymphotrope T humain (virus associé aux lymphadénopathies) ‘(22) ont-ils déclaré que le virus avait été ‘purifié sur gradient de saccharose en utilisant la centrifugation isopycnique (8)’ ? La référence 8 est l’article présenté par Sinoussi et Chermann au Symposium Pasteur de 1972, où ils ont souligné l’importance de montrer que le matériel bandé ne contenait rien d’autre que des particules « sans différences apparentes d’apparence physique » (14).

2. La découverte de tout ou partie des phénomènes décrits par Montagnier ne constitue pas une preuve d’isolement. Ces phénomènes ne peuvent être considérés que comme une preuve de la détection virale et alors, si et seulement si, ils sont spécifiques aux rétrovirus. Le mot « isolement » est dérivé du latin « insulatus » qui signifie « transformé en île ». Il désigne l’action de séparer un objet de toutes les matières étrangères qui ne sont pas cet objet. Ici, l’objet d’intérêt est une particule rétrovirale. Les mots « isolement » et « passage » ont des significations différentes et distinctes. « Isolement » signifie obtenir un objet, une particule rétrovirale par exemple, séparé de tout le reste. « Passage » signifie transférer un objet (qui peut être isolé ou non) d’un endroit à un autre, par exemple d’une culture à une autre. Par conséquent, même si l’on suppose que le « quelque chose » que Montagnier et ses collègues ont fait passer d’une culture à une autre en transférant des cellules ou des surnageants de culture était un rétrovirus, et qu’il a été transmis à un nombre infini de cultures successives, cela ne constitue toujours pas une preuve d’isolement. Par exemple, si l’on dispose d’une série de bouteilles contenant de l’eau et que l’on ajoute un colorant dans la première, que l’on prélève une partie de la première et qu’on la met dans la deuxième, que l’on fait passer un échantillon de la deuxième dans la troisième et ainsi de suite, il est clair que cette procédure n’a pas permis d’isoler le colorant de l’eau. Une culture contient une myriade de choses et n’est donc pas, par définition, une preuve de l’isolement d’un objet. La seule façon d’affirmer que l’on a « fait une culture du virus » est d’avoir eu la preuve de l’existence du virus avant de faire une culture. La seule chose que Montagnier et ses collègues ont prouvée est l’émergence dans la coculture avec des « lymphocytes d’un donneur de sang » d’une activité RT. La détection d’une enzyme dans une culture, même si elle est spécifique aux rétrovirus, n’est pas une preuve d’isolement. Par exemple, la mesure d’enzymes cardiaques ou hépatiques dans des cas d’infarctus du myocarde ou d’hépatite respectivement ne peut être interprétée comme un « isolement » du cœur ou du foie. La découverte dans la culture de particules ayant les caractéristiques morphologiques d’un rétrovirus et d’une activité de transcriptase inverse, soit dans la culture, soit dans la bande 1,16 g/ml, même si elle est « réellement spécifique des rétrovirus », ne constitue pas une preuve d’isolement rétroviral. Même si Montagnier et ses collègues savaient à l’avance que certaines des protéines présentes dans la culture ou dans la bande de 1,16 g/ml étaient rétrovirales, et que les patients avaient des anticorps rétroviraux qui réagissaient avec ces protéines, une telle réaction n’est pas une preuve de l’isolement. Les arguments fondés sur des analogies, ou même sur la connaissance d’autres rétrovirus ne peuvent être considérés comme des preuves de l’isolement. Par exemple, observer quelque chose dans l’océan qui ressemble à un poisson (même si c’est un poisson) n’équivaut pas à ce que le poisson dans votre poêle à frire soit séparé de tout ce qui se passe dans l’océan.

3. Nous sommes d’accord avec Gallo pour dire que Montagnier et coll. (NdT : et ses collègues) n’ont pas présenté de preuve de « l’isolement véritable » d’un rétrovirus, de n’importe quel rétrovirus, ancien ou nouveau, exogène ou endogène.

4. La « connaissance d’autres rétrovirus » montre que les particules présentant une activité RT et des « propriétés visuelles de rétrovirus » ne sont pas tous des virus. C’est un fait reconnu même par Gallo, bien avant l’ère du SIDA. (23) Cela montre également que la RT n’est pas « vraiment spécifique des rétrovirus ». Les cellules non infectées ainsi que les bactéries ou les virus autres que les rétrovirus possèdent la RT. Selon certains des rétrovirologues les plus connus, y compris ses découvreurs, ainsi que le lauréat du prix Nobel et directeur de l’Institut National de la Santé (NdT : en anglais le National Institute of Health ou NIH) américain, Harold Varmus, les transcriptases inverses sont présentes dans toutes les cellules, y compris les bactéries. (13,24-25) En effet, l’activité de la transcriptase inverse a été signalée dans de nombreuses lignées cellulaires à partir desquelles le « VIH » est « isolé », notamment H9 et CEM, ainsi que dans des lymphocytes normaux, même s’ils ne sont pas infectés par le « VIH ».(26-27) Montagnier, Barre-Sinoussi et Chermann ont eux-mêmes montré que l’activité de la transcriptase inverse n’est pas spécifique aux rétrovirus. Dans leur article de 1972, Barre-Sinoussi et Chermann écrivent : « Il y avait une activité significative dans la zone d’échantillonnage et le pic de sédimentation le plus rapide, constitué principalement de débris cellulaires. Cette activité enzymatique peut s’expliquer par la présence de quelques particules virales dans ces régions, et, comme une activité polymérase similaire a été trouvée dans des cellules normales, elle peut être principalement attribuée à l’enzyme cellulaire ». Dans cette interview, Luc Montagnier répondant à la question 14 dit : « Par exemple, un jour j’avais un pic très fin de RT, que F Barre-Sinoussi m’a donné, avec une densité un peu plus élevée, 1,19 et j’ai vérifié ! C’était un mycoplasme, pas un rétrovirus ». Comment est-il alors possible pour Montagnier de dire que la RT est spécifique des rétrovirus ? Nous sommes d’accord pour dire que l’activité RT est caractéristique des rétrovirus. Cependant, « spécificité » n’a pas le même sens que « caractéristique ». Les cheveux sont caractéristiques des êtres humains, mais tous les animaux avec des cheveux ne sont pas des humains.

5. Isoler signifie obtenir un objet séparé de tout le reste. Les rétrovirus sont des particules et aucune « analogie » ne peut prouver que l’on a isolé une particule rétrovirale. La « connaissance d’autres rétrovirus » peut être utile pour choisir la meilleure méthode pour obtenir l’isolement. La « connaissance des autres rétrovirus » montre que la meilleure méthode, mais en aucun cas la méthode parfaite, pour isoler et prouver l’existence d’un rétrovirus, est de réaliser un marquage isopycnique (densité identique de la particule et de la partie du gradient) et de réaliser tous les tests spécifiés au symposium Pasteur de 1972. La « connaissance d’autres rétrovirus » montre également qu’il n’y a rien de spécifique concernant la morphologie des particules rétrovirales, les réactions protéine-anticorps ou même le banding (NdT : de produire une bande dans le tube centrifugé) à la densité de 1,16 g/ml dans les gradients de densité de saccharose. Les particules rétrovirales se regroupent dans la bande de densité de 1,16 g/ml, mais tout ce qui se trouve à cette densité, y compris les particules ayant la morphologie des particules rétrovirales, n’est pas un rétrovirus (11-13,28). Pour s’en convaincre, il suffit de considérer le « premier » rétrovirus humain, « HL23V ».

Au milieu des années 1970, Gallo et ses collègues ont rapporté l’isolement du premier rétrovirus humain. En fait, les preuves de l’isolement du « HL23V » ont surpassé celles de Montagnier et coll. et celles de tous les autres pour le « VIH » » dans au moins trois aspects importants. Contrairement au « VIH », dans le cas du « HL23V », le groupe de Gallo :

  • (a) a rapporté la détection de l’activité RT dans des leucocytes frais, non cultivés ;
  • (b) n’a pas eu besoin de stimuler ses cultures cellulaires avec divers agents. (Montagnier et Gallo admettent tous deux qu’aucun des phénomènes qui, selon eux, prouvent l’existence du « VIH » ne peut être détecté si les cultures ne sont pas stimulées par plusieurs agents) ;
  • (c) a publié une micrographie électronique de particules de type viral groupées à une densité de saccharose de 1,16 g/ml. (23-29)

Cependant, aujourd’hui, personne, pas même Gallo, ne considère « HL23V » comme le premier rétrovirus humain ou même comme un rétrovirus. (Pour une discussion plus détaillée, voir Papadopulos-Eleopulos et coll. (30-32)). Il ne faut pas non plus oublier les connaissances supplémentaires suivantes concernant les rétrovirus :

  • (a) la leçon de l’enzyme adénosine triphosphate. Comme la RT, cette enzyme était considérée comme spécifique des rétrovirus et, au moins dans les années 1950, elle était utilisée non seulement pour leur détection et leur caractérisation, mais aussi pour leur quantification.(8-11) Pourtant, il est actuellement admis qu’il s’agit de l’une des enzymes les plus répandues.
  • (b) un pourcentage beaucoup plus élevé de sérums de malades du SIDA et de personnes à risque réagit avec les protéines des rétrovirus endogènes que les sérums de personnes saines, 70 % contre 3 %.(33)

DT : Je reviens sur les règles d’isolement des rétrovirus qui sont : culture, purification à la densité de rétrovirus, photographies ME du matériel à la densité de rétrovirus, caractérisation des particules, preuve de l’infectivité des particules. Toutes ces étapes ont-elles été réalisées pour l’isolement du VIH ? J’aimerais ajouter que, selon plusieurs références publiées citées par le groupe australien, la RT n’est pas spécifique aux rétrovirus et, de plus, votre travail de détection de la RT n’a pas été fait sur le matériel purifié ?

LM : Je crois que nous avons publié dans Science (mai 1983) un gradient qui montrait que la RT avait exactement la densité de 1,16. On avait donc un pic qui était RT. On a donc rempli ce critère de purification. Mais il est difficile de le transmettre en série parce que lorsque vous mettez le matériel en purification, dans un gradient, les rétrovirus sont très fragiles, donc ils se cassent entre eux et perdent grandement leur infectivité. Mais je pense que malgré cela, nous avons pu conserver un peu de leur infectivité. Mais ce n’était pas aussi facile que ce que l’on fait aujourd’hui, car les quantités de virus étaient tout de même très faibles. Au début, nous sommes tombés sur un virus qui ne tuait pas les cellules. Ce virus provenait d’un patient asymptomatique et a donc été classé parmi les virus non syncytia (NdT : La formation de syncytia ou de cellules géantes multinucléées est, selon la version des tenants de l’hypothèse virale, l’un des principaux effets cytopathiques induits par l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH)),virus non cytopathogènes qui utilisent le corécepteur ccr5. Il s’agissait du premier virus BRU. On en avait très peu, et on ne pouvait pas le transmettre dans une lignée cellulaire immortelle. Nous avons essayé pendant quelques mois, nous n’avons pas réussi. Nous avons réussi très facilement avec la deuxième souche. Mais il y a le problème assez mystérieux de la contamination de cette seconde souche par la première. C’était le LAI.

1. Il est vrai que Montagnier et ses collègues ont trouvé un pic d’activité RT à la densité de 1,16 g/ml. Cependant, le fait de trouver ce pic ne prouve pas que la bande était constituée de particules de rétrovirus, pures ou impures. Cette preuve ne peut donc pas être considérée comme « ayant rempli ce critère de purification ».

2. Dans le même numéro de Science où Montagnier et ses collègues ont publié leur étude, Gallo a souligné que « l’enveloppe virale qui est nécessaire à l’infectivité est très fragile, elle a tendance à se détacher lorsque le virus bourgeonne des cellules infectées, rendant ainsi les particules incapables d’infecter de nouvelles cellules ». Pour cette raison, Gallo a affirmé que « le contact cellule à cellule peut être nécessaire pour l’infection rétrovirale ».(34) Actuellement, tous les experts du « VIH » s’accordent à dire que la gp120 est absolument nécessaire pour l’infectivité du « VIH ». En 1993, Montagnier lui-même a déclaré que pour que les particules du « VIH » soient infectieuses, elles doivent d’abord se lier au récepteur cellulaire CD4 et que « la gp120 est responsable de la liaison avec le récepteur CD4 ».(35-36) Cependant, à ce jour, personne n’a publié de ME de particules acellulaires ayant la dimension de particules rétrovirales et aussi de boutons (NdT : protubérances), de spikes (NdT : de pointes), c’est-à-dire de gp120, pas même Hans Gelderblom et ses collègues de l’Institut Koch de Berlin qui ont mené les études les plus détaillées de microscopie électronique des particules présentes dans des cultures/cocultures contenant des tissus dérivés de patients atteints du SIDA. Dans l’une de leurs dernières publications où cette question est abordée, ils estiment qu’immédiatement après avoir été libérées, les « particules de VIH » possèdent en moyenne 0,5 bouton par particule, mais soulignent également qu’« il était possible que des structures ressemblant à des boutons soient observées même en l’absence de gp120, c’est-à-dire des faux positifs ».(37)

Cela signifie que ni Montagnier et ses collègues, ni personne d’autre par la suite, n’ont pu infecter les cultures avec des cellules de donneurs sains, des lymphocytes de cordon ombilical ou toute autre culture avec le « VIH purifié » ou, même les fluides sans cellules (le surnageant de culture) même si le virus « purifié » ne contenait rien d’autre que des particules. En d’autres termes, il est impossible que Montagnier et ses collègues aient eu une quelconque infectivité, ne serait-ce qu’une « petite » (NdT : infectivité), avec le surnageant de culture ou le « virus étiqueté purifié ». Pour la même raison, la « deuxième souche » n’a pas pu être contaminée par « la première ». En outre, puisque Montagnier et coll. ont fourni à Gallo des surnageants exempts de cellules, il aurait été impossible que les cultures de Gallo soient contaminées par le BRU (NDT BRU étant le nom du patient, un styliste de mode parisien, duquel l’équipe de Montagnier a obtenu le rétrovirus « VIH »), le LAI (NdT : idem avec un patient nommé LAI) ou un mélange.

3. Le virus de Montagnier ne provenait pas « d’un patient asymptomatique », mais d’un patient présentant « une lymphadénopathie et une asthénie ». Ni dans leur étude, ni même aujourd’hui, après près de quinze ans de « VIH », il n’y a de preuve de l’existence d’un rétrovirus humain ayant la capacité de « tuer les cellules ». L’étude qui est actuellement la plus souvent citée comme prouvant que le « VIH » tue les cellules T4 considérées comme la « marque de fabrique » du SIDA, a été publiée en 1984 par Montagnier et ses collègues. Ils ont cultivé des cellules CD4+ (T4) provenant d’un patient hémophile qui était « porteur asymptomatique du virus », « en présence de phytohémagglutinine (PHA) suivie d’IL-2 ». Dans la culture, ils ont détecté une activité RT et des « particules virales caractérisées par un petit noyau excentrique ». Le nombre de cellules T4 (CD4+) dans la culture a été mesuré en comptant le nombre de cellules capables de se lier à un anticorps monoclonal spécifique de la protéine CD4. Le nombre de cellules capables de le faire a diminué avec le temps. En discutant de leurs résultats, ils ont écrit : « Ce phénomène intrigant peut être dû à une modulation induite par le virus au niveau de la membrane cellulaire, ou à un obstacle stérique au site de liaison de l’anticorps », c’est-à-dire que la diminution n’est pas due à la destruction des cellules. (38-39)

Compte tenu de leurs données, la conclusion selon laquelle la diminution des cellules T4 n’est pas due à la destruction des cellules n’est pas surprenante. En revanche, leur conclusion selon laquelle l’effet pourrait être induit par le « virus » est surprenante. Montagnier et ses collègues connaissaient les preuves expérimentales qui montraient que dans certaines conditions (y compris l’exposition au PHA, à l’IL-2 et à d’autres agents oxydants), une diminution des cellules T4 apparaît en l’absence du VIH. Dans ce type de culture, les cellules T perdent leur marqueur CD4 et acquièrent d’autres marqueurs, dont le CD8, alors que le nombre total de cellules T reste constant. (40-43) De plus, ils avaient la preuve que dans les « cellules infectées », ce phénomène ne peut être détecté à moins que la culture ne soit stimulée par des substances telles que la PHA ou des antigènes. (Protéines telles que les protéines « non VIH » présentes dans les cultures « infectées ». (39) Compte tenu de ce qui précède, il est encore plus surprenant que Montagnier et ses collègues n’aient pas disposé de contrôles (NdT : n’ont pas fait d’expériences de contrôle), c’est-à-dire de cultures de cellules T4 provenant de patients qui ne risquaient pas de contracter le SIDA, mais qui étaient néanmoins malades et auxquelles ils ont ajouté de la PHA et de l’IL-2. De telles expériences ont été rapportées en 1986 par Gallo et ses collègues. Ils ont présenté des données sur trois cultures cellulaires qui contenaient 34 % de cellules CD4 au départ : Une culture était « infectée » et stimulée par la PHA, une autre n’était pas infectée, mais était stimulée par la PHA et la troisième n’était ni infectée ni stimulée. Après deux jours de culture, la proportion de cellules CD4+ dans la culture stimulée -non infectée et stimulée-infectée était respectivement de 30 % et 28 %, tandis qu’après 6 jours, leur nombre était de 10 % et 3 %. Le nombre de cellules CD4+ n’a pas changé de manière significative dans la culture non infectée non stimulée. (44)

En 1991, Montagnier et ses collègues ont réalisé des expériences sur des cellules non infectées et non stimulées pour étudier l’apoptose induite par le « VIH », qui était considérée (et l’est encore par beaucoup) comme le principal mécanisme par lequel le « VIH » tue les cellules. Ils ont montré que dans les cultures de cellules CEM « infectées par le VIH » en présence d’un agent d’élimination des mycoplasmes, la mort cellulaire (apoptose) est maximale 6 à 7 jours après l’infection, « alors que la production maximale de virus a eu lieu aux jours 10 à 17 », c’est-à-dire que l’effet maximal a précédé la cause maximale. Dans les cellules CEM « infectées » de façon chronique et dans la lignée cellulaire monocytique U937, aucune apoptose n’a été détectée bien que « ces cellules produisent continuellement du virus infectieux ». Dans les lymphocytes CD4 isolés d’un donneur normal, stimulés avec du PHA et « infectés par le VIH » en présence d’IL-2, l’apoptose devient détectable 3 jours après l’infection et clairement apparente après 4 jours. « De façon intrigante, au cinquième jour », l’apoptose est devenue détectable dans les cellules « non infectées » stimulées par le PHA. Ils ont conclu : « Ces résultats démontrent que l’infection par le VIH des cellules mononucléaires du sang périphérique conduit à l’apoptose, un mécanisme qui pourrait également se produire en l’absence d’infection à cause d’un traitement mitogène de ces cellules ».(45) En conclusion, toutes les données actuellement disponibles montrent que l’« infection par le VIH » en l’absence d’agents stimulants ne diminue pas le nombre de cellules T4, ni n’induit l’apoptose, tandis que les agents stimulants (semblables à ceux auxquels sont exposés les patients à risque de développer le SIDA) le font en l’absence de « VIH ». En d’autres termes, ni le « VIH » sur lequel Montagnier et ses collègues ont « trébuché » au début, ni aucun autre « VIH » depuis lors n’a été démontré comme « tuant les cellules ».

DT : Pour quelle raison les photographies de ME que vous avez publiées proviennent-elles de la culture et non de la purification ?

LM : La production de virus était si faible qu’il était impossible de voir ce que pouvait contenir un concentré de virus à partir d’un gradient. Il n’y avait pas assez de virus pour le faire. Bien sûr, on l’a cherché, on l’a cherché dans les tissus au début, de même dans la biopsie. Nous avons vu quelques particules, mais elles n’avaient pas la morphologie typique des rétrovirus. Elles étaient très différentes. Relativement différentes. Donc avec la culture, il a fallu de nombreuses heures pour trouver les premières images. C’était un effort de Romain ! C’est facile de critiquer après coup. Ce que nous n’avions pas, et je l’ai toujours reconnu, c’est que c’était vraiment la cause du SIDA.

Les rétrovirus ne sont pas des notions ésotériques, nucléaires ou cosmologiques dont l’existence postulée ne peut être déduite que par des observations indirectes. Ce sont des particules que l’on peut voir, même si ce n’est pas à l’œil nu. Puisque Montagnier et ses collègues admettent ne pas avoir vu de particules à la bande de 1,16 g/ml ayant la morphologie d’un rétrovirus, affirmer la présence d’un rétrovirus et encore moins la présence d’un « virus purifié » est totalement infondé et défie toute croyance. La bande de 1,16 g/ml peut être comparée à un filet de pêche. La différence est que la bande piège les objets en fonction de leur densité et non de leur taille. Imaginez un pêcheur qui voit dans l’océan de nombreux objets différents, dont certains peuvent être des poissons. Il jette le filet, attend, et lorsqu’il récupère le filet, il procède à un examen approfondi de son contenu et montre qu’il contient de nombreuses créatures marines, mais rien qui ressemble à un poisson. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, il affirme avoir attrapé un poisson. En fait, il affirme que le filet ne contient rien d’autre que du poisson.

DT : Comment est-il possible, sans les images de ME de la purification, de savoir si ces particules sont virales et appartiennent à un rétrovirus, qui plus est un rétrovirus spécifique ?

LM : Eh bien il y avait les images de bourgeonnement. Nous avons publié des images de bourgeonnement qui sont caractéristiques des rétrovirus. Cela dit, sur la seule base de la morphologie, on ne pouvait pas dire qu’il s’agissait vraiment d’un rétrovirus. Par exemple, un spécialiste français des ME de rétrovirus m’a publiquement attaqué en disant : « Ce n’est pas un rétrovirus, c’est un arénavirus ». Parce qu’il y a d’autres familles de virus qui bourgeonnent et ont des pointes à la surface, etc.

Bien que le bourgeonnement à partir de la membrane cellulaire soit la manière dont les particules rétrovirales apparaissent, ce processus n’est pas spécifique au virus. En d’autres termes, ce n’est pas parce qu’une particule bourgeonne et possède les caractéristiques morphologiques des particules rétrovirales qu’elle est un rétrovirus. Deux faits et la citation de deux des rétrovirologues les plus connus permettent d’illustrer ce fait : Des « particules bourgeonnantes ressemblant à des virus » ont été trouvées dans des « lignées de cellules T CEM, H9 et C8166 non infectées ; dans 2 lignées de cellules B transformées par l’EBV ; et dans des cultures de cellules lymphoïdes humaines primaires provenant du sang du cordon ombilical, qui ont été stimulées ou non par le PHA et cultivées avec ou sans sérum, et dans des lymphocytes du cordon ombilical directement après la séparation par Fico »(46) (les italiques sont de nous). À la suite d’une vaste étude in vivo menée par O’Hara et ses collègues de Harvard, des « particules de VIH » ont été trouvées chez 18/20 (90 %) des patients présentant une hypertrophie des ganglions lymphatiques attribuée au SIDA. Cependant, des particules identiques ont également été trouvées chez 13/15 (87 %) des patients présentant une hypertrophie des ganglions lymphatiques non attribuée au SIDA et ne présentant aucun risque de développer le SIDA. Ces données ont amené les auteurs à conclure que « la présence de telles particules n’indique pas, en soi, une infection par le VIH ». (47)

En 1986, Gallo et ses collègues, discutant du « Premier isolement du HTLV-III » (NdT : nom donné au « VIH » par l’équipe de Gallo), ont écrit : « Au moment où nous avons obtenu le LAV (NdT : Lymphadenopathy-Associated Virus — virus associé aux lymphadénopathies, également nom donné au « VIH »), plusieurs experts en morphologie virale étaient d’avis que les particules représentées sur la micrographie électronique publiée dans Science par Barre-Sinoussi et coll. étaient un arénavirus… Comme nous considérions que la simple détection de particules virales dans des cultures de patients atteints du SIDA et de l’ARC (NdT : AIDS-Related Complex, terme utilisé dans les premiers jours de « l’épidémie de SIDA » pour décrire les personnes qui n’avaient que des symptômes bénins de la maladie tels que des ganglions lymphatiques enflés) était insuffisante pour confirmer scientifiquement notre hypothèse selon laquelle de telles particules étaient impliquées dans l’étiologie de la maladie, nous avons décidé d’obtenir d’abord des réactifs spécifiques contre le nouveau virus afin de publier des résultats définitifs concernant l’étiologie du SIDA » ».(48) Selon Peter Duesberg, les « particules et protéines » du « VIH » pourraient tout à fait refléter du matériel non viral.(49)

DT : Pourquoi cette confusion ? Les images EM n’ont pas montré clairement un rétrovirus ?

LM : À cette époque, les rétrovirus les plus connus étaient ceux de type C, qui étaient très typiques. Ce rétrovirus n’était pas de type C et les lentivirus étaient peu connus. Je l’ai moi-même reconnu en regardant des photos du virus de l’anémie infectieuse des équidés à la bibliothèque, et plus tard du virus visna. Mais je le répète, il n’y avait pas que la morphologie et le bourgeonnement, il y avait la RT… c’est l’assemblage de ces propriétés qui m’a fait dire que c’était un rétrovirus.

Dans leur étude, Montagnier et ses collègues écrivent : « La microscopie électronique des lymphocytes du cordon ombilical infectés a montré des particules immatures caractéristiques avec un bourgeonnement dense en forme de croissant (type C) au niveau de la membrane plasmique… Ce virus est un virus tumoral à ARN de type C typique ». En 1984, Montagnier, Barre-Sinoussi et Chermann ont signalé que leur virus était « morphologiquement similaire aux particules D telles que celles trouvées dans le virus Mason-Pfizer ou le virus récemment isolé du SIDA simien ». (38) (En 1984, les chercheurs des centres de recherche sur les primates aux États-Unis ont affirmé l’existence du SIDA chez les singes et que la cause du SIDA était un rétrovirus de type D similaire au virus Mason-Pfizer, un rétrovirus de type D typique, et ont suggéré que le SIDA des singes et ces rétrovirus pourraient être utiles dans l’étude du SIDA et du « VIH » humains).

La même année, dans une autre publication, Montagnier et coll. ont affirmé que les particules « VIH » avaient « une morphologie similaire à celle du virus de l’anémie infectieuse équine (EIAV pour equine infectious anaemia virus), et des particules de type D ». Le virus EIAV et le virus visna ne sont ni des rétrovirus de type C ni des rétrovirus de type D, mais des lentivirus, c’est-à-dire des virus dont la morphologie est totalement différente et que l’on dit induire des maladies longtemps après l’infection. (Au moment où cet article a été publié, on s’est rendu compte que les patients qui avaient un test d’anticorps « VIH » positif ne développaient pas le SIDA immédiatement, c’est-à-dire qu’il y avait un délai entre le test positif et l’apparition du SIDA). Il est très étonnant que la morphologie d’un seul et même virus soit capable de changer de genre, passant d’une particule typique de type C à une particule typique de type D, puis à une sous-famille complètement différente, à savoir un lentivirus typique, apparemment à volonté. (La famille des Retroviridae est divisée en trois sous-familles, Oncovirinae, Lentivirinae et Spumavirinae. Les Oncovirinae sont à leur tour divisées en particules de type B,— C et — D. Ces résultats sont analogues à la description d’une nouvelle espèce de mammifère (homme, gorille et orang-outan).

DT : Concernant la RT, elle est détectée dans la culture. Puis il y a une purification où l’on trouve des particules rétrovirales. Mais à cette densité, il y a beaucoup d’autres éléments, dont ceux que l’on appelle « de type viral ».

LM : Exactement, exactement. Si vous voulez, ce n’est pas une propriété, mais l’assemblage des propriétés qui nous a fait dire qu’il s’agissait d’un rétrovirus de la famille des lentivirus. Prises isolément, chacune des propriétés n’est pas vraiment spécifique. C’est l’assemblage de ces propriétés. Nous avions donc : la densité, la RT, les images de bourgeonnement et l’analogie avec le virus visna. C’est cela les quatre caractéristiques.

1. En dehors des rétrovirus, d’autres particules peuvent posséder « l’assemblage de propriétés » (la densité, le RT, le bourgeonnement et l’analogie avec le virus visna). Il s’ensuit que la détection de particules possédant cet « assemblage de propriétés » n’est pas une preuve que les particules détectées sont des rétrovirus. En fait, Montagnier et ses collègues n’ont pas rapporté la détection de particules « VIH » ayant cet « assemblage de propriétés ». Puisque Montagnier et ses collègues n’ont pas pu trouver de particules ayant les caractéristiques morphologiques d’un rétrovirus à la « densité » de 1,16 g/ml, même après « un effort romain », il s’ensuit que la preuve de l’existence du « VIH » à partir du gradient de densité n’était pas seulement non spécifique, mais inexistante. (Ce seul fait suffit à écarter toute prétention de preuve de l’existence d’un rétrovirus, peu importe ce qu’ils ont trouvé d’autre n’importe où, y compris des particules bourgeonnantes de la surface cellulaire, des particules ressemblant à des rétrovirus dans la culture, des RT à la « densité » ou des protéines à la même densité qui réagissent avec les sérums des patients).

2. Il est vrai que Montagnier et coll. ont rapporté une activité RT à la densité de 1,16 g/ml, mais puisque :

  • (a) Barre-Sinoussi et Chermann acceptent que les cellules et les fragments cellulaires ont aussi une activité RT ;
  • (b) à la bande de 1,16 g/ml aucune particule avec les caractéristiques morphologiques du rétrovirus n’a été vue ;
  • (c) à cette densité, Montagnier et coll. ont trouvé des fragments cellulaires, il s’ensuit que la preuve de l’existence du « HIV » par la détection de l’activité RT à cette densité n’était pas seulement non spécifique, mais inexistante.

Étant donné les faits que :

  • (a) il existe des différences significatives dans la nature des processus de bourgeonnement entre les particules de type C, de type D et les lentivirus50 et qu’en 1983 Montagnier et coll. ont rapporté leur rétrovirus comme étant de type C et en 1984 comme étant soit de type C soit de type D, et même plus tard cette année-là comme étant EIAV ;
  • (b) le virus visna et l’EIAV sont des lentivirus, il s’ensuit qu’au moins jusqu’au milieu de 1984, les preuves de Montagnier et coll. concernant l’existence du « VIH » (si le « VIH » est un lentivirus) à partir d’« images de bourgeonnement » et l’analogie avec l’EIAV et le virus visna n’étaient pas seulement non spécifiques, mais inexistantes.

DT : Mais comment tous ces éléments permettent-ils de prouver qu’il s’agit d’un nouveau rétrovirus ? Certains de ces éléments pourraient correspondre à d’autres choses, « de type viral »… ?

LM : Oui, et en plus nous avons des rétrovirus endogènes qui expriment parfois des particules — mais d’origine endogène, et qui n’ont donc pas de rôle pathologique, en tout cas pas dans le SIDA.

Nous sommes d’accord pour dire qu’il existe des rétrovirus endogènes (mais il est intéressant de noter que jusqu’en 1994 « il n’y a pas de rétrovirus endogènes humains connus »(51)). Ces rétrovirus endogènes ne peuvent être distingués des rétrovirus exogènes ni morphologiquement ni chimiquement. En outre, il existe des preuves qui montrent que 70 % des patients atteints du SIDA et des personnes à risque, contre 3 % des personnes qui ne sont pas à risque, ont des anticorps contre les rétrovirus endogènes.(33) Compte tenu de ces faits et des conditions de culture que Montagnier et ses collègues ainsi que tous les autres chercheurs sur le « VIH » utilisent pour détecter le « VIH », ainsi que des données actuellement disponibles sur le « VIH » et le SIDA, il est plus probable que le « VIH » (si son existence est prouvée) soit un rétrovirus endogène plutôt qu’un rétrovirus exogène.

Une partie des données relatives aux conditions de culture peut être résumée comme suit : en culture, les cellules commencent tôt ou tard à libérer des rétrovirus endogènes. L’apparition du rétrovirus endogène peut être accélérée et le rendement multiplié jusqu’à un million de fois en stimulant la culture avec des mitogènes, en pratiquant la co-culture ou en ajoutant au surnageant de culture des cultures cellulaires normales non stimulées. En effet, dès 1976, les rétrovirologues ont reconnu que « l’échec de l’isolement des virus endogènes de certaines espèces peut refléter les limites des techniques de coculture in vitro ». (52) Pour détecter l’« assemblage » des « quatre caractéristiques » du « VIH », Montagnier et coll. (comme tout le monde) ont utilisé au moins deux des techniques ci-dessus. En fait, Montagnier et Gallo admettent tous deux qu’aucune des quatre « caractéristiques » ne peut être détectée si les cultures ne sont pas stimulées. De même, une partie des données relatives au « VIH » et au SIDA peuvent être résumées comme suit :

(a) il est vrai que les rétrovirus endogènes peuvent ne pas avoir de rôle pathologique dans le SIDA, mais il est également vrai qu’à ce jour, il n’y a pas non plus de telle preuve pour le « VIH ». (53) Selon Montagnier et Gallo, la « marque » de l’immunodéficience dans le SIDA est la diminution des cellules T4, qui serait le résultat de la destruction des T4 par le « VIH ». Cependant, Montagnier et ses collègues admettent dès 1984 qu’au moins in vitro, la diminution observée des cellules T4 après une infection par le « VIH » n’est pas due à la destruction des cellules, mais à une diminution de la liaison de l’anticorps T4 (CD4) aux cellules. Deux ans plus tard, les expériences de l’équipe de Gallo ont prouvé sans l’ombre d’un doute que la diminution des cellules T4 (de la liaison de l’anticorps CD4) n’était pas due à l’infection par le « VIH », mais au PHA présent dans la préparation du « VIH ». Comme nous l’avons mentionné, au début de l’ère du SIDA, il a été largement prouvé que le traitement de cultures cellulaires avec du PHA et d’autres agents oxydants entraîne une diminution de la liaison de l’anticorps CD4 et une augmentation de la liaison de l’anticorps CD8, c’est-à-dire qu’une diminution des cellules T4 s’accompagne d’une augmentation des cellules T8, alors que le nombre total de cellules reste constant. Les malades du SIDA et les personnes appartenant aux groupes à risque du SIDA sont continuellement exposés à des agents oxydants puissants. Il est actuellement admis que, tant chez les malades du SIDA que chez les personnes à risque, la diminution des cellules T4 s’accompagne d’une augmentation des cellules T8, tandis que le nombre de cellules T4 + T8 reste constant. (53) Il est également intéressant de noter que dès 1985, Montagnier écrivait : « Ce syndrome (le SIDA) survient chez une minorité de personnes infectées, qui ont généralement en commun un passé de stimulation antigénique et de dépression immunitaire avant l’infection par le LAV »(54), c’est-à-dire que Montagnier reconnaissait que dans le groupe à risque du SIDA, le déficit immunitaire précède l’infection par le « VIH ». En 1984, Montagnier et ses collègues, dont Barre-Sinoussi et Chermann, ont déclaré que « pour obtenir des preuves définitives, il faudra disposer d’un modèle animal dans lequel ces virus [LAV, HTLV-III=HIV] pourraient induire une maladie similaire au SIDA ». À ce jour, aucun modèle de ce type n’existe. Néanmoins, lorsque le lauréat du prix Nobel Kary Mullis l’a poursuivi pour obtenir ne serait-ce qu’un seul article scientifique prouvant la théorie du VIH du SIDA, Montagnier lui a conseillé « Pourquoi ne cites-tu pas les travaux sur le SIV ? » (Simian immunodeficiency virus—Virus de l’immunodéficience simienne) ; (55)

(b) Contrairement aux rétrovirus endogènes qui se transmettent verticalement, le « VIH » se transmettrait horizontalement, notamment par les rapports sexuels. En effet, à l’heure actuelle, il est généralement admis que la grande majorité des individus ont été infectés par contact hétérosexuel. Selon Montagnier et Gallo, la première étude à avoir prouvé hors de tout doute que le « VIH » est un virus à transmission hétérosexuelle bidirectionnelle a été publiée en 1985 par Redfield et coll. Cependant, dans un livre publié en 1990 et intitulé AIDS and Sex, ses rédacteurs, Bruce Voeller, June Machover Reinisch et Michael Gottlieb, discutant de cette étude transversale, ainsi que d’autres études similaires, ont écrit : « des chercheurs du gouvernement ont publié des données indiquant que le personnel des forces armées américaines infecté par le VIH-1 avait attrapé le virus auprès de prostituées, ce qui a déclenché des appels à l’intensification des campagnes contre la prostitution. Lorsque les soldats infectés ont été interrogés par des chercheurs non militaires en qui ils avaient confiance, il est apparu que presque tous avaient été infectés par la consommation de drogues par voie intraveineuse ou par des contacts homosexuels, actes pour lesquels ils pouvaient être renvoyés des services armés, ce qui les empêchait d’être francs avec les chercheurs militaires initiaux. Dans chacune de ces études défectueuses publiées, les chercheurs, les rédacteurs en chef des revues et les pairs examinateurs n’ont pas corrigé les erreurs qui auraient dû être reconnues ».

Nancy Padian, du département d’épidémiologie et de biostatistique de l’université de Californie, et ses collègues, qui ont mené jusqu’à présent les études les plus approfondies sur la transmission hétérosexuelle, ont discuté l’étude de Redfield et coll. ainsi que d’autres études qui prétendaient prouver de telles transmissions, et ont écrit en 1991 : « Ces études peuvent ne pas avoir contrôlé de manière adéquate d’autres voies de transmission non sexuelles déroutantes, telles que les risques associés à la consommation de drogues par voie intraveineuse. À première vue, les cas qui semblent attribués à la transmission hétérosexuelle peuvent, après un entretien approfondi, être en fait liés à d’autres sources de risque… Comme les études sur les partenaires ne sont pas, par définition, des échantillons aléatoires, et que la plupart des résultats rapportés sont basés sur des analyses rétrospectives ou transversales, certaines études peuvent sur-sélectionner les couples dans lesquels les deux partenaires d’un couple sont infectés parce que ces couples peuvent être plus facilement identifiés, ce qui biaise les taux de transmission. En outre, il est souvent difficile d’établir la source de l’infection chez ces couples. Lorsque peu de données prospectives sont disponibles, l’enrôlement de couples monogames dans lesquels le statut sérologique du partenaire est inconnu, comme c’était le cas pour la plupart des couples de cette étude, est l’une des seules façons de contrôler ce biais ». (56) En effet, les études prospectives, aussi peu nombreuses soient-elles, ne permettent pas de prouver que le « VIH » est transmis sexuellement. (57-58)

Dans son étude de dix ans, sans conteste la plus longue et la meilleure étude de ce type, Padian (59) et ses collègues n’ont pas ménagé leurs efforts pour tenter de prouver que le « VIH » est transmis par voie hétérosexuelle. Son étude comportait deux parties, l’une transversale, l’autre prospective. Dans la première, sur 360 partenaires féminines de cas index masculins infectés, « l’infectivité constante par contact pour la transmission homme-femme a été estimée à 0,000 9 ». Les facteurs de risque de séroconversion étaient les suivants (i) les rapports sexuels anaux. (Montagnier lui-même a montré qu’un test d’anticorps positif redevient négatif et qu’un faible nombre de cellules T4 redevient normal en arrêtant les rapports anaux, ce qui signifie que le résultat positif n’est pas dû à un rétrovirus ;( 60) (ii) avoir des partenaires qui ont acquis cette infection par l’usage de drogues (Padian elle-même dit que cela signifie que les femmes peuvent aussi être des utilisatrices de drogues injectables) ; (iii) la présence chez la femme de MST. (les anticorps dirigés contre leurs agents causaux peuvent avoir une réaction croisée avec les protéines du « VIH » ; (31) Sur 82 partenaires masculins négatifs de cas index féminins positifs, seuls deux ont présenté une séroconversion. Ils ont estimé que la probabilité d’une transmission de femme à homme était 8 fois plus faible que celle d’un homme à femme. Padian elle-même a mis en doute la validité de ces deux cas. Pour le premier, elle a donné plusieurs raisons en 1991, lorsque ce cas a été rapporté pour la première fois. Pour le second cas, elle a mentionné le fait que « la transmission de la chlamydia a été simultanée ou proche de la transmission du VIH est frappante », c’est-à-dire que le test d’anticorps « VIH » positif est apparu au moment où il a été infecté par la chlamydia. (NdT : L’infection à Chlamydia (ou chlamydiose) est due à une bactérie appelée Chlamydia trachomatis. C’est l’une des infections sexuellement transmissibles (IST) les plus fréquentes).

Dans l’étude prospective, qui a débuté en 1990, « nous avons suivi 175 couples sérodiscordants au fil du temps, pour un total d’environ 282 années-couple de suivi… La plus longue durée de suivi a été de 12 visites (6 ans). Nous n’avons observé aucune séroconversion après l’entrée dans l’étude… Lors du dernier suivi, les couples étaient beaucoup plus susceptibles d’être abstinents ou d’utiliser des préservatifs de façon constante… Néanmoins, seuls 75 % d’entre eux ont déclaré avoir utilisé des préservatifs de façon constante au cours des 6 mois précédant leur dernière visite de suivi ». Note : Non seulement la séroconversion n’a été rapportée que dans l’étude transversale, mais tous les cas ont été diagnostiqués avant 1990. Cependant : (i) tous les experts du « VIH » s’accordent à dire que la spécificité des kits de test utilisés à l’époque était inférieure à celle des kits utilisés aujourd’hui ; (ii) les critères de la WB (NdT : rappel — Western Blot, un des deux tests avec ELISA prétendant détecter l’infection au « VIH ») utilisés pour définir l’« infection » à l’époque ne sont pas suffisants aujourd’hui. Même si l’on accepte les données de l’étude transversale de Padian et coll., ils ont estimé que le risque pour un homme non infecté de contracter une infection par le « VIH » de sa partenaire féminine infectée par contact est de 0,000 11 (1/9000). Cela signifie qu’en moyenne, un homme ayant des rapports sexuels quotidiens avec une partenaire féminine infectée pendant seize ans (soit 6000 contacts à 365 par an), aurait une probabilité de 50 % d’être infecté. Si les rapports sexuels ont lieu en moyenne chaque semaine, il faudrait cent quinze ans pour atteindre la même probabilité. Dans ces conditions, on peut se demander comment le « VIH » pourrait devenir une épidémie à la suite d’une transmission hétérosexuelle bidirectionnelle.

DT : Mais alors, comment faire la différence ?

LM : Parce qu’on pouvait « transmettre » le virus. On a transmis l’activité RT dans de nouveaux lymphocytes. H. Nous avons eu un pic de réplication. On a gardé la trace du virus. C’est l’ensemble des propriétés qui nous a fait dire que c’était un rétrovirus. Et pourquoi nouveau ? La première question que nous a posée la Nature était : « Ne s’agit-il pas d’une contamination de laboratoire ? Ne s’agit-il pas d’un rétrovirus de souris ou d’un rétrovirus animal ? ». A cela, on pouvait répondre non ! Car nous avions montré que le patient avait des anticorps contre une protéine de son propre virus. L’assemblage est d’une logique parfaite ! Mais il est important de le prendre comme un assemblage. Si vous prenez chaque propriété séparément, elles ne sont pas spécifiques. C’est l’assemblage qui donne la spécificité.

1. Dans l’étude de Montagnier et coll. de 1983, la détection de rien d’autre qu’une activité RT dans les cultures stimulées de lymphocytes provenant d’un homosexuel masculin a été considérée comme la preuve qu’il était infecté par un rétrovirus. La mise en évidence de la même activité dans le surnageant d’une co-culture des mêmes cellules avec des lymphocytes d’un donneur de sang sain a été considérée comme la preuve du passage du rétrovirus des lymphocytes de l’homosexuel aux lymphocytes du donneur et a également été considéré comme la preuve de l’isolement du virus. Cependant, la transmission d’une activité (RT) n’est pas la même chose que la transmission d’un objet (rétrovirus).

De plus, étant donné que les lymphocytes non infectés par le « VIH » ainsi que de nombreuses bactéries et virus autres que les rétrovirus possèdent une activité de RT (l’activité de RT a été rapportée dans de nombreuses lignées cellulaires non infectées par le « VIH » utilisées pour isoler le VIH, telles que H9 et CEM, et dès 1972 dans des lymphocytes normaux stimulés par le PHA), trouver une activité de RT dans des cultures successives de lymphocytes, chacune contenant du matériel provenant de la précédente, n’est pas une preuve, même pour une activité passagère de RT. Pour illustrer ce que Montagnier et ses collègues ont fait, revenons à l’analogie du pêcheur et de son filet : supposons que le pêcheur jette son filet et attrape quelques créatures marines. Il en laisse quelques-unes dans le filet comme appât, puis le jette à nouveau. Cette fois, en plus des créatures marines, il attrape aussi des poissons. Il retire les poissons, laisse quelques créatures marines dans le filet, jette à nouveau le filet et cette fois, il attrape encore plus de poissons. Il répète la procédure plusieurs fois et à chaque fois il attrape plus de poissons. Comme Montagnier et coll. qui retirent les cellules et réutilisent les surnageants, le pêcheur retire le poisson et réutilise les créatures marines (« l’appât »). Il est clair que les poissons pris dans le filet ne sont pas les descendants de l’« appât ». Le but de l’« appât » est de créer les conditions favorables à l’apparition des poissons dans le filet. (En fait, les vrais pêcheurs passent leur vie à déterminer les bonnes conditions). Tout ce que le pêcheur « passe », c’est le moyen d’attraper le poisson, pas le poisson lui-même. De la même manière, Montagnier et coll. semblent « passer » les conditions pour générer l’activité RT, générant ainsi l’illusion de « passer » l’activité RT.

2. Avoir un pic d’activité de la RT n’est pas une preuve de la « réplication » d’un rétrovirus. Suivre la RT n’est pas la même chose que « suivre le virus ».

3. Supposons que l’on ait isolé et prouvé l’existence d’un rétrovirus dans des cultures avec des tissus provenant de l’homme. « La première question posée par » Nature est : « S’agit-il d’un rétrovirus endogène ? ». Ce n’est que lorsque l’on a la preuve qu’il ne s’agit ni d’un rétrovirus humain exogène ni d’un rétrovirus endogène que se pose la question de la « contamination du laboratoire » par des rétrovirus animaux.

4. Ce que le patient avait, c’était des anticorps qui réagissaient avec une protéine qui, dans les gradients de densité de saccharose, se regroupait à 1,16 g/ml. Étant donné qu’à cette densité, Montagnier et ses collègues n’ont pas pu trouver de particules présentant les caractéristiques morphologiques d’un rétrovirus, la preuve que cette protéine était rétrovirale était inexistante. En fait, ils n’avaient aucune preuve que la protéine était incorporée même dans des particules non rétrovirales, quelles que soient les particules présentes à cette densité.

5. Si Montagnier et ses collègues savaient d’avance d’une certaine manière que la protéine qui se liait à 1,16 g/ml et réagissait avec le sérum de l’homosexuel était la protéine d’un rétrovirus présent dans ses lymphocytes (et non dans les lymphocytes du donneur sain ou du cordon ombilical), et en même temps que les anticorps étaient dirigés contre « son propre virus », pourquoi fallait-il faire toutes ces expériences pour prouver son existence ?

DT : Mais à la densité des rétrovirus, avez-vous observé des particules qui semblaient être des rétrovirus ? Un nouveau rétrovirus ?

LM : À la densité de 1,15, 1,16, nous avions un pic d’activité RT, qui est l’enzyme caractéristique des rétrovirus.

Même s’ils étaient en présence d’une activité RT, à la densité de 1,16 g/ml, ils n’avaient aucune preuve de l’existence de particules rétrovirales et l’activité ne pouvait donc pas être considérée comme une preuve de l’existence de telles particules.

DT : Mais cela pourrait-il être autre chose ?

LM : Non… à mon avis, c’était très clair. Ce ne pouvait pas être autre chose qu’un rétrovirus de cette façon. Parce que l’enzyme que F. Barre-Sinoussi a caractérisée biochimiquement avait besoin de magnésium, un peu comme le HTLV d’ailleurs. Elle avait besoin de la matrice, du template, de l’amorce aussi qui était tout à fait caractéristique d’une RT. Ce n’était pas ouvert à la discussion. A Cold Spring Harbour en septembre 1983, Gallo m’a demandé si j’étais sûr que c’était une RT. Je le savais, F. Barre-Sinoussi avait fait tous les contrôles pour cela. Ce n’était pas simplement une polymérase cellulaire, c’était une RT. Ça ne marchait qu’avec des amorces d’ARN, ça fabriquait de l’ADN. Ça, c’était sûr.

En 1983, Montagnier, Barre-Sinoussi et Chermann et leurs collègues ont prouvé l’existence de l’enzyme transcriptase inverse « en utilisant les conditions ioniques décrites pour HTLV-I », c’est-à-dire « 5 mM Mg2+ » et « poly(A).oligo-(dT)12-18 comme modèle d’amorce ». Ces conditions et cette amorce modèle peuvent être caractéristiques des rétrovirus, mais elles ne sont pas spécifiques de la RT rétrovirale, ni même de toute autre RT. Même avant l’ère du SIDA, il était connu que cette amorce, dans les conditions utilisées par Barre-Sinoussi, Montagnier et leurs collègues, peut être transcrite non seulement par la RT, mais aussi par les ADN polymérases cellulaires. Il suffit de mentionner l’étude intitulée : « Characteristics of the RNA dependent DNA polymerase [RT] of a new human T lymphotropic retrovirus (lymphadenopathy associated virus) » (Caractéristiques de l’ADN polymérase (RT) dépendant de l’ARN d’un nouveau rétrovirus lymphotrope T humain (virus associé aux lymphadénopathies) (« HIV ») dans laquelle Montagnier, Barre-Sinoussi, Chermann et leurs collègues ont « caractérisé » la RT du « HIV ». Ils y ont utilisé les mêmes conditions ioniques qu’en 1983 et trois amorces de matrice « ADN activé », poly (A).oligo-(dT)12-18 et poly Cm .oligo-dG 12-18. Ils ont rapporté que tandis que le poly Cm .oligo-dG 12-18, « une amorce modèle spécifique à la transcriptase inverse » était transcrit uniquement par les cellules « infectées par le VIH », l’« ADN activé » et le poly (A).oligo-(dT)12-18 étaient transcrits à la fois par les cellules infectées et non infectées. 22 En d’autres termes, trouver une activité RT en utilisant l’amorce modèle An.dT12-18 n’est même pas une preuve de l’existence de la RT et encore moins de l’existence d’une RT rétrovirale.

DT : Avec les autres rétrovirus que vous avez rencontrés dans votre carrière, avez-vous suivi le même processus et avez-vous rencontré les mêmes difficultés ??

LM : Je dirais que pour le VIH, c’est un processus facile. Par rapport aux obstacles que l’on rencontre pour les autres… parce que le virus n’émerge pas, ou bien parce que l’isolement est sporadique — on y arrive une fois sur cinq. Je parle de la recherche actuelle sur les autres maladies. On peut citer le virus de la sclérose en plaques du professeur Péronne. Il m’a montré son travail il y a dix ans et il lui a fallu une dizaine d’années pour trouver une séquence génétique très proche d’un virus endogène. Vous voyez… c’est très difficile. Parce qu’il ne pouvait pas « transmettre » le virus, il ne pouvait pas le faire émerger en culture. Alors que le VIH émerge comme du chiendent. La souche LAI, par exemple, émerge comme du chiendent. C’est pour cela qu’elle a contaminé les autres.

Sans commentaire.

DT : Avec quoi avez-vous cultivé les lymphocytes de votre patient ? Avec la lignée cellulaire H9 ?

LM : Non, parce que ça n’a pas du tout fonctionné avec le H9. Nous avons utilisé beaucoup de lignées cellulaires et la seule qui pouvait le produire était les Lymphocytes Tampon.

Sans commentaire.

DT : Mais en utilisant ce genre d’éléments, il est possible d’introduire d’autres choses capables d’induire une RT et des protéines, etc.

LM : Je suis tout à fait d’accord. C’est pourquoi finalement nous n’étions pas très enthousiastes à l’idée d’utiliser des lignées cellulaires immortelles. Pour cultiver le virus en masse, d’accord, mais pas pour le caractériser, parce qu’on savait qu’on allait apporter d’autres choses. Les Japonais ont découvert des lignées cellulaires MT (MT2, MT4) qui répliquent très bien le VIH et qui, en même temps, sont transformées par le HTLV. Donc, vous avez un mélange de VIH et de HTLV. C’est une vraie soupe.

Nous sommes d’accord avec Montagnier pour dire que lorsqu’on utilise des cultures de lymphocytes infectés par des rétrovirus exogènes tels que MT2, MT4 et H9 (HUT-78), qui proviennent tous de patients atteints de « leucémie à cellules T4 adultes », censée être causée par le HTLV-I, c’est « une vraie soupe ». Cependant, étant donné l’existence de rétrovirus endogènes, lorsqu’on utilise des lymphocytes d’individus normaux et des lymphocytes de cordon ombilical, le résultat est toujours « une vraie soupe ». Peut-être une soupe différente, mais néanmoins toujours « une vraie soupe ».

DT : De plus, il n’est pas impossible que les patients soient infectés par d’autres agents infectieux ?

LM : Il pourrait y avoir des mycoplasmes… il pourrait y avoir un tas de choses. Mais heureusement que nous avions l’expérience négative des virus associés aux cancers et cela nous a aidé, parce que nous avions rencontré tous ces problèmes. Par exemple, un jour j’avais un pic de RT très fin, que F. Barre-Sinoussi m’avait donné, avec une densité un peu plus élevée, 1,19. Et j’ai vérifié ! C’était un mycoplasme, pas un rétrovirus.

Nous sommes d’accord pour dire que les patients atteints du SIDA et les personnes à risque sont infectés par un « tas de choses ». De plus, les cultures avec les tissus de ces patients peuvent, en plus de ces agents, être infectées in vitro par d’autres agents, tels que les mycoplasmes.

DT : Avec le matériel purifié à la densité du rétrovirus, comment est-il possible de faire la différence entre ce qui est viral et ce qui ne l’est pas ? Parce qu’à cette densité, il y a un tas d’autres choses, y compris des particules de « type viral », des fragments cellulaires…

LM : Oui, c’est pourquoi c’est plus facile avec la culture cellulaire, car on voit les phases de la production du virus. Vous avez le bourgeonnement. Charles Dauget (un spécialiste de la ME) a plutôt regardé les cellules. Bien sûr, il a regardé le plasma, le concentré, etc. il n’a rien vu de majeur. Parce que si vous faites un concentré, il faut faire des coupes fines (pour voir un virus avec l’EM), et pour faire une coupe fine il faut avoir un concentré au moins de la taille d’une tête d’épingle. D’énormes quantités de virus sont donc nécessaires. Par contre, on fait une coupe fine de cellules très facilement et c’est dans ces coupes fines que Charles Dauget a trouvé le rétrovirus, avec différentes phases de bourgeonnement.

Il est peut-être vrai qu’il est parfois plus facile de détecter une particule présentant les caractéristiques morphologiques d’un rétrovirus dans la culture que dans le plasma. Cependant, puisque le « concentré » viral est obtenu à partir du surnageant de culture et que, par définition, un « concentré » contient plus de particules par unité de volume que le surnageant de culture, il s’ensuit qu’il devrait être beaucoup plus facile de voir une particule dans le concentré que dans la culture. Puisque Montagnier et ses collègues n’ont « rien vu de majeur » dans le « concentré », c’est-à-dire dans la bande de 1,16 g/ml, pourquoi ont-ils déclaré dans leur article de 1983 que le « concentré » contenait non seulement des particules virales, mais aussi du virus « purifié » ? Sur la photo prise au microscope électronique que Montagnier et ses associés, dont Charles Dauget, ont publiée, on voit des bourgeons à la surface de la cellule, dont certains sont plus prononcés que d’autres. Mais qu’est-ce qui prouve que ce sont des virus ou qu’ils sont en train de devenir des virus ?

DT : Lorsque l’on regarde les photos publiées au microscope électronique, pour vous en tant que rétrovirologue, il est clair qu’il s’agit d’un rétrovirus, un nouveau rétrovirus ?

LM : Non, à ce stade, on ne peut pas le dire. Avec les premières images de bourgeonnement, ça pourrait être un virus de type C. On ne peut pas distinguer.

Nous sommes d’accord pour dire que ça pourrait être n’importe quoi d’autre.

DT : Est-ce que ça pourrait être autre chose qu’un rétrovirus ?

LM : Non… bien, après tout, oui… ça pourrait être un autre virus en herbe. Mais il y a un… nous avons un atlas. On sait un peu, par familiarité, ce qui est un rétrovirus et ce qui ne l’est pas. Avec la morphologie, on peut faire la distinction, mais il faut une certaine familiarité.

Nous convenons que la familiarité peut parfois permettre de distinguer les particules de type rétroviral des autres particules de type viral à l’aide de caractéristiques morphologiques. Cependant, il existe des particules qui ne sont PAS des virus (y compris les rétrovirus) et qui présentent des caractéristiques morphologiques identiques à celles des rétrovirus. Par conséquent, d’un point de vue morphologique, les bourgeons et les particules acellulaires ne peuvent être considérés comme des rétrovirus. En outre, les cultures de tissus provenant de patients atteints du SIDA contiennent une pléthore de particules de type viral dont le diamètre varie entre 65 et 250 nm, dont la forme est sphérique, angulaire ou en forme de goutte d’eau, dont la surface présente ou non des pointes et qui contiennent des noyaux coniques, en forme de barre, centrosymétriques et tubulaires, ainsi que des noyaux doubles et un mélange de noyaux. Comme les nombreuses particules de taxonomie variable qu’on a estimées être la particule du VIH, aucune de ces particules n’a été purifiée et caractérisée et, comme le VIH, leur origine et leur rôle doivent rester conjecturaux. (9,61-64)

DT : Pourquoi pas de purification ?

LM : Je répète que nous n’avons pas purifié. On a purifié pour caractériser la densité de la RT, qui était bien celle d’un rétrovirus. Mais on n’a pas pris le pic… ou ça n’a pas marché… parce que si on purifie, on endommage. Donc pour les particules infectieuses, il vaut mieux ne pas trop les toucher. Donc on prend simplement le surnageant de la culture de lymphocytes qui ont produit le virus et on le met en petite quantité sur de nouvelles cultures de lymphocytes. Et voilà, vous transmettez le rétrovirus en série et vous obtenez toujours les mêmes caractéristiques et vous augmentez la production à chaque fois que vous le transmettez.

1. S’ils n’ont pas purifié les particules, pourquoi ont-ils prétendu l’avoir fait et continué à le faire jusqu’à cette interview ?

2. Il est vrai qu’ils ont rapporté le pic de l’activité RT à la densité de 1,16 g/ml, c’est-à-dire à la densité dans laquelle ils ont affirmé avoir « purifié, marqué le virus ». Cependant, comment est-il possible d’affirmer que l’activité RT « était bien celle d’un rétrovirus », alors qu’ils « n’ont pas pris le pic… ou que cela n’a pas fonctionné », c’est-à-dire qu’à ce pic, ils n’ont même pas trouvé de particules ressemblant à des rétrovirus, pour ne pas dire des rétrovirus ? Pour faire passer un rétrovirus d’une culture à une autre, il faut d’abord avoir la preuve de l’existence d’un rétrovirus dans la première culture. « Faire passer » des phénomènes non spécifiques n’est pas une preuve de la transmission d’un rétrovirus. De plus, étant donné que tous les phénomènes que Montagnier et ses collègues considéraient comme des preuves de l’existence d’un rétrovirus, y compris l’activité RT et les particules de type viral, pouvaient apparaître de novo dans les cultures, en particulier dans les conditions de culture qu’ils ont utilisées, ils ne peuvent pas prétendre prouver qu’ils ont transmis quoi que ce soit. Comment Montagnier et ses collègues savaient-ils que s’ils avaient eu des contrôles appropriés, les mêmes phénomènes ne se seraient pas produits dans la culture du donneur de sang ainsi que dans les lymphocytes ombilicaux, même s’ils n’étaient pas « infectés » par le « VIH » ?

DT : L’étape de la purification n’est donc pas nécessaire ?

LM : Non, non, ce n’est pas nécessaire. Ce qui est essentiel, c’est de transmettre le virus. Le problème que Péronne avait avec le virus de la sclérose en plaques était qu’il ne pouvait pas transmettre le virus d’une culture à l’autre. C’est là le problème. Il y est parvenu un tout petit peu, pas assez pour le caractériser. Et de nos jours, caractériser signifie avant tout se situer au niveau moléculaire. Si vous voulez, la procédure va plus vite. Donc pour le faire : un ADN, cloner cet ADN, l’amplifier, le séquencer, etc. Donc vous avez l’ADN, la séquence de l’ADN qui vous dit si c’est vraiment un rétrovirus. On connaît la structure familière des rétrovirus, tous les rétrovirus ont une structure génomique familière avec tel ou tel gène qui est caractéristique.

1. Si l’étape de purification (isolement) n’est pas nécessaire, alors pourquoi Montagnier et ses collègues ont-ils prétendu avoir prouvé l’existence du « VIH » parce qu’ils l’ont « isolé », « purifié » ?

2. Puisque tout morceau d’ADN peut être cloné et amplifié, le clonage et l’amplification d’un morceau d’ADN ne fournissent aucune information quant à son origine, c’est-à-dire s’il est rétroviral ou non. Il n’est pas non plus possible, en séquençant un morceau d’ADN, de dire qu’il s’agit « véritablement d’un rétrovirus », à moins qu’il n’existe une preuve préalable que ces séquences sont présentes dans une particule rétrovirale et nulle part ailleurs. Il n’y a rien de spécifique dans la « structure des rétrovirus ». S’il existe effectivement une « séquence d’ADN » unique indiquant « qu’il s’agit véritablement d’un rétrovirus » et que « tous les rétrovirus ont une structure génomique familière avec tel ou tel gène », alors aucune preuve de ce type n’existe pour le « génome du VIH » (32). Il suffit de mentionner qu’à ce jour, deux séquences identiques du « génome du VIH » n’ont pas été publiées. Un même patient peut avoir différentes séquences de « l’ADN du VIH ». Selon des chercheurs de l’Institut Pasteur, « un patient asymptomatique peut héberger au moins 10variantes génétiquement distinctes du VIH, et pour un patient atteint du SIDA, le chiffre est de plus de 108. (65-66) Les différences génétiques peuvent atteindre 40 %. (67) (Comparez cela aux 1-2 % de différences entre les ADN des hominidés, dont certains codent pour des protéines identiques telles que les chaînes a et b de l’hémoglobine des chimpanzés et des humains). La longueur de l’« ADN du VIH » se situerait entre 9 et 15 Kb. En 1985, les chercheurs de Pasteur ont rapporté que « la structure génétique déduite est unique ; elle montre, en plus des gènes rétroviraux gag, pol et env, deux nouveaux cadres de lecture ouverts que nous appelons Q et F ». (68) En 1990, on a dit que le génome du « VIH » était constitué de dix gènes (69). En 1996, Montagnier a rapporté que le « VIH » possédait huit gènes (70) et, selon Barre-Sinoussi, (71) le « VIH » a neuf gènes.

DT : Donc, pour l’isolement des rétrovirus, l’étape de la purification n’est pas obligatoire ? On peut isoler les rétrovirus sans les purifier.

LM : Oui… on n’est pas obligé de transmettre du matériel pur. Ce serait mieux, mais il y a le problème de l’endommager et de diminuer l’infectivité du rétrovirus.

1. Pour l’isolement des rétrovirus, l’étape de purification EST obligatoire. On NE PEUT ISOLER des rétrovirus SANS PURIFICATION. Par définition, isoler signifie « mettre à part ou seul » (Concise Oxford Dictionary) et purifier signifie « débarrasser d’éléments étrangers » (Concise Oxford Dictionary). Ainsi, à moins que les contaminants ne soient retirés de l’entourage des particules de « VIH » (c’est-à-dire pour purifier le « VIH »), les particules de « VIH » ne sont PAS ISOLÉES.

2. Nous sommes d’accord pour dire que pour transmettre un rétrovirus, on n’a pas besoin de matériel pur. Cependant, pour transmettre quelque chose, il faut d’abord savoir ce que l’on transmet, c’est-à-dire avoir la preuve de son existence. Pour les rétrovirus, une telle preuve ne peut être obtenue qu’en isolant (purifiant) les particules, en déterminant leurs propriétés physiques et chimiques et en prouvant qu’elles sont infectieuses.

DT : Sans passer par cette étape de purification, n’y a-t-il pas un risque de confusion sur les protéines que l’on identifie et aussi sur la RT qui pourrait provenir d’autre chose ?

LM : Non… après tout, je le répète, si nous avons un pic de RT à la densité de 1,15, 1,16, il y a 999 chances sur 1 000 que ce soit un rétrovirus. Mais il pourrait s’agir d’un rétrovirus d’origine différente. Je répète, il y a des rétrovirus endogènes, des pseudo-particules qui peuvent être émises par les cellules, mais quand bien même, de la partie du génome qui fournit les rétrovirus. Et que l’on acquiert par hérédité, dans les cellules depuis très longtemps. Mais finalement je pense que pour la preuve — parce que les choses évoluent comme la biologie moléculaire permettant une caractérisation encore plus facile de nos jours — il faut passer très vite au clonage. Et cela a été fait très rapidement, aussi bien par Gallo que par nous-mêmes. Clonage et séquençage, et là on a la caractérisation complète. Mais je le répète, la première caractérisation est l’appartenance à la famille des lentivirus, la densité, le bourgeonnement, etc. les propriétés biologiques, l’association avec les cellules T4. Toutes ces choses font partie de la caractérisation, et c’est nous qui les avons faites.

Oui, il est impossible de déterminer l’identité des protéines y compris celle de la RT sans isolement.

1. Montagnier et ses collègues, même après un effort de romain, n’ont pas pu trouver de particules ressemblant à des rétrovirus à cette densité ; ainsi, d’après son expérience (preuve expérimentale), il y a zéro chance et PAS 999 sur 1000 que l’activité de RT à la densité de 1,15, 1,16 représente un rétrovirus dans leur cas.

2. Nous sommes d’accord qu’il pourrait s’agir d’un rétrovirus d’origine différente. L’existence de rétrovirus endogènes, ainsi que la présence chez les patients atteints du SIDA et les personnes à risque d’anticorps réagissant avec leurs antigènes, signifie que même si Montagnier et coll. avaient prouvé l’existence d’un rétrovirus, il aurait été impossible de dire que le rétrovirus provenait de l’homosexuel masculin et non des donneurs ou des lymphocytes du cordon ombilical.

3. La « biologie moléculaire », le « clonage et le séquençage » du génome du « VIH » ont été examinés en détail ailleurs. (32-49) Il suffit de mentionner ici que :

(a) la preuve de l’existence du « VIH » et de son rôle causal dans le SIDA a été revendiquée avant toute « biologie moléculaire », « clonage et séquençage » ;

(b) puisque tout morceau d’acide nucléique peut être cloné et séquencé, le clonage et le séquençage d’un morceau d’acide nucléique ne peuvent être utilisés pour prouver l’existence d’un rétrovirus ou de son génome. Au contraire, la preuve de l’existence d’acides nucléiques viraux (ARN viral et ADNc) peut être acceptée si et seulement s’il est démontré que l’ARN est une entité moléculaire unique appartenant à des particules ayant les caractéristiques morphologiques, physiques et réplicatives des particules rétrovirales. Cela ne peut se faire qu’en séparant les particules de tout le reste, en les purifiant. Au lieu de cela, Montagnier et Gallo ont utilisé « une véritable soupe » de cultures et de co-cultures (le groupe de Montagnier a même volontairement infecté les cultures avec le virus d’Epstein-Barr). Le surnageant de ces cultures a été mis en bande dans des gradients de densité de saccharose. Parmi tout l’ARN (et l’ADN) qui s’est regroupé à 1,16 g/ml, ils ont arbitrairement choisi un certain ARN en utilisant des critères totalement non rétroviraux spécifiques et l’ont appelé « ARN du VIH », sans aucune preuve que la bande contenait même des particules rétrovirales ; (32)

(c) la première étape, absolument nécessaire pour prouver que l’« ARN VIH », rétroviral ou non, provient des lymphocytes de personnes infectées par le « VIH », consiste à réaliser des expériences d’hybridation en utilisant des lymphocytes frais, non cultivés, et l’« ADN VIH » (obtenu par transcription inverse de l’« ARN VIH »), comme sonde. Il est difficile de comprendre pourquoi Montagnier et ses collègues n’ont pas rapporté de telles expériences. Le groupe de Gallo l’a fait et les résultats étaient négatifs. En 1994, Gallo a été cité dans ce magazine comme ayant déclaré : « Nous n’avons jamais trouvé l’ADN du VIH dans les cellules tumorales du SK (NdT : Sarcome de Kaposi)… En fait, nous n’avons jamais trouvé l’ADN du VIH dans les cellules T ». (72) Il n’existe actuellement aucune étude prouvant l’existence d’une seule copie du « génome complet du VIH » dans les cellules T fraîches, même d’un seul patient atteint du SIDA ou d’un patient à risque de SIDA ;

(d) Actuellement, le nombre de particules de « VIH » dans le plasma est quantifié en mesurant l’« ARN du VIH », la charge virale qui serait de « 15 x 103 à 554 x 10virions par ml ». (73) De nombreuses études prétendent prouver que la « charge virale », l’« ARN du VIH », peut être réduite à des niveaux indétectables par l’utilisation de la RT et des inhibiteurs de protéase. Cependant, étant donné que : (i) il est admis que l’« ARN du VIH » est une transcription de l’« ADN du VIH » ; (ii) par nature, ni la RT ni les inhibiteurs de protéase n’ont d’effet sur la transcription de l’ADN, ils ne font qu’inhiber l’infection de nouvelles cellules, c’est-à-dire que la diminution de l’« ARN du VIH » est une conséquence de la diminution de l’« ADN du VIH » ; on s’attendrait à ce que l’effet de ces médicaments soit déterminé en mesurant le niveau de l’« ADN du VIH ». Pourtant, pratiquement aucune étude de ce type n’a été publiée. Les très rares études qui existent montrent que ni la RT ni les inhibiteurs de protéase n’ont d’effet sur l’« ADN du VIH » (74-76), ce qui signifie qu’il n’existe aucune relation entre l’« ARN du VIH » et l’« ADN du VIH ».

4. En 1984, Montagnier et ses collègues ont rapporté que « la préincubation de lymphocytes T4+ avec trois anticorps monoclonaux différents dirigés contre la glycoprotéine T4 bloquait l’infection des cellules par le LAV », c’est-à-dire bloquait la détection de l’activité RT dans les cellules T4 « infectées » par le « VIH ». Ils ont conclu que leurs « résultats suggèrent fortement que la glycoprotéine T4 est au moins associée à tout ou partie du récepteur du LAV » (38). Cependant, le blocage d’un phénomène non spécifique du « VIH », à savoir l’activité RT, ne peut être considéré comme une preuve du blocage de l’infection par le « VIH » ou de l’association du « VIH » avec les lymphocytes T4.

DT : Mais il arrive un moment où l’on doit faire la caractérisation du virus. C’est-à-dire : quelles sont les protéines qui le composent ?

LM : C’est cela. Ainsi donc, l’analyse des protéines du virus exige une production et une purification de masse. Il est nécessaire de faire cela. Et là je dois dire que cela a partiellement échoué. J.C. Chermann était chargé de cela, au moins pour les protéines internes. Il a eu des difficultés à produire le virus et cela n’a pas fonctionné. Mais c’était une voie possible, l’autre voie était d’avoir l’acide nucléique, le clonage, etc. C’est cette méthode qui a fonctionné très rapidement. L’autre voie n’a pas fonctionné parce qu’on avait à l’époque un système de production qui n’était pas assez robuste. On n’avait pas assez de particules produites pour purifier et caractériser les protéines virales. Cela n’a pas pu se faire. On ne pouvait pas produire beaucoup de virus à l’époque parce que ce virus n’émergeait pas dans la lignée cellulaire immortelle. On pouvait le faire avec le virus LAI, mais à l’époque on ne savait pas cela.

Nous sommes d’accord pour dire que « l’analyse des protéines du virus exige une production et une purification de masse. Il est nécessaire de le faire ». À cet égard, ils n’ont pas seulement échoué partiellement, mais ils ont TOTALEMENT ÉCHOUÉ. Si « l’analyse des protéines du virus exige une production et une purification de masse », il en va de même pour l’analyse des « acides nucléiques, le clonage, etc. » Si l’on ne parvient pas à purifier le virus, on échoue :

  1. à caractériser les antigènes viraux et à obtenir un étalon-or pour la réaction antigène-anticorps, c’est-à-dire qu’on ne peut pas utiliser les tests d’anticorps pour définir l’infection par le rétrovirus ;
  2. à obtenir et caractériser les acides nucléiques rétroviraux, l’ARN (ADNc) et donc les sondes et les amorces pour les études d’hybridation et de PCR, c’est-à-dire qu’on ne peut pas utiliser les tests moléculaires pour définir l’infection rétrovirale. Le fait que ce soit le cas est accepté par Donald Francis, un chercheur qui, avec Gallo, a joué un rôle important dans l’élaboration de la théorie selon laquelle le SIDA est causé par un rétrovirus. En 1983, Francis, alors collaborateur en chef des activités du laboratoire de lutte contre le SIDA des Centers for Disease Control des États-Unis (NdT : le ou les célèbres CDC) et ancien chef du programme de lutte contre la variole de l’OMS, a émis l’hypothèse d’une cause virale du SIDA : « Il faut compter sur des méthodes de détection plus élaborées grâce auxquelles, par un outil spécifique, on peut « voir » un virus. Certaines substances spécifiques, comme les anticorps ou les acides nucléiques, permettront d’identifier les virus même si les cellules restent vivantes. Le problème ici est que de telles méthodes ne peuvent être développées que si nous savons ce que nous cherchons. Autrement dit, si nous recherchons un virus connu, nous pouvons vacciner un cobaye, par exemple, avec un virus pur… Mais il est évident que si nous ne savons pas quel virus nous recherchons et que nous sommes donc incapables de produire des anticorps chez les cobayes, il est difficile d’utiliser ces méthodes… nous chercherions quelque chose qui pourrait ou non exister en utilisant des techniques qui pourraient ou non fonctionner » (77) (italiques de nous).

DT : Gallo l’a-t-il fait ?

LM : Gallo ? … Je ne sais pas s’il a vraiment purifié. Je ne le crois pas. Je crois qu’il s’est lancé très rapidement dans la partie moléculaire, c’est-à-dire le clonage. Ce qu’il a fait, c’est le Western Blot. Nous avons utilisé la technique RIPA, donc ce qu’ils ont fait de nouveau, c’est qu’ils ont montré certaines protéines que l’on n’avait pas bien vues avec l’autre technique. Voici un autre aspect de la caractérisation du virus. Vous ne pouvez pas le purifier, mais si vous connaissez quelqu’un qui possède des anticorps contre les protéines du virus, vous pouvez purifier le complexe anticorps/antigène. C’est ce qu’on a fait. Et on a ainsi obtenu une bande visible, marquée par radioactivité, que l’on a appelée protéine 25, p25. Et Gallo en a vu d’autres. Il y avait la p25 qu’il a appelée p24, il y avait la p41 que nous avons vue

Il est impossible de caractériser deux inconnues virales, à savoir ses protéines et les anticorps dirigés contre elles, par la formation d’un complexe anticorps/antigène et encore moins de caractériser le « virus ». Par quel moyen Montagnier a-t-il su que quelqu’un avait des anticorps contre les protéines du virus et que les protéines avec lesquelles les anticorps réagissent étaient virales ? Il est scientifiquement impossible de savoir que quelqu’un a des anticorps contre un virus et qu’en même temps, la bande de 1,16 g/ml contient des protéines du même virus avant d’avoir prouvé son existence.

DT : Concernant les anticorps, de nombreuses études ont montré que ces anticorps réagissent avec d’autres protéines ou éléments qui ne font pas partie du VIH. Et qu’ils ne peuvent pas être suffisants pour caractériser les protéines du VIH.

LM : Non ! Parce qu’on avait des témoins. Nous avions des personnes qui n’avaient pas le SIDA et qui n’avaient pas d’anticorps contre ces protéines. Et les techniques que nous avons utilisées étaient des techniques que j’avais moi-même perfectionnées quelques années auparavant, pour détecter le gène src. Vous voyez, le gène src a aussi été détecté par immunoprécipitation. C’était la p60 (protéine 60). J’étais très adroit, et mon technicien aussi, avec la technique RIPA. Si on obtient une réaction spécifique, c’est spécifique.

1. Il est vrai que Montagnier avait des témoins, mais les témoins n’étaient pas appropriés. Montagnier et ses collègues ont fait réagir les protéines dont la concentration est de 1,16 g/ml avec les sérums de deux patients homosexuels atteints de lymphadénopathie. Les patients atteints du SIDA et les personnes à risque étaient déjà connus pour avoir une pléthore d’anticorps, tous susceptibles de présenter une réactivité croisée. Par conséquent, on aurait pu s’attendre à ce que Montagnier et coll. utilisent comme témoins des individus malades qui n’avaient pas le SIDA ou le pré-SIDA et qui n’étaient pas à risque de contracter le SIDA, mais qui avaient également une pléthore d’anticorps, tous avec un potentiel de réactivité croisée. Au lieu de cela, leurs contrôles étaient constitués de deux donneurs de sang dont l’état de bonne santé se caractérise par des niveaux d’anticorps plus faibles.

2. Montagnier et coll. n’ont pas obtenu la preuve d’une « réaction spécifique ». Les sérums des patients et des donneurs ont réagi à la fois avec le « virus purifié », c’est-à-dire la bande de 1,16 g/ml, et avec des extraits de cellules « infectées ». Dans leurs bandes publiées, avec le « virus purifié », il n’est pas possible de distinguer de protéines ne réagissant avec aucun des sérums. Dans le texte, ils déclarent : « Lorsque le virus purifié et marqué (la bande de 1,16 g/ml) du patient 1 a été analysé… trois protéines principales ont pu être observées : la protéine p25 et des protéines d’un poids moléculaire de 80 000 et 45 000. Aucune réaction de ce type n’a été signalée avec les sérums des donneurs. Dans les bandes publiées avec des extraits de « cellules infectées », il est évident que de nombreuses protéines ont réagi avec les sérums des « patients et des donneurs de sang sains ». Un an plus tard, Montagnier et ses collègues ont confirmé que « les sérums de certains patients atteints du SIDA fixaient un grand nombre de protéines cellulaires… Cette bande était apparente dans le RIPA (NdT : Radioimmunoprecipitation Assay est un tampon utilisé pour extraire les protéines des cellules entières ainsi que les fractions membranaires et nucléaires) et seuls les sérums qui précipitaient spécifiquement la p25 étaient considérés comme positifs ». En d’autres termes, pour une raison inconnue, ils ont conclu que parmi toutes les protéines réagissant, seule la p24 (leur p25) était rétrovirale et que parmi tous les anticorps, seul celui qui réagissait avec la p24 était dirigé contre le rétrovirus. Même si l’on considère que la réaction entre la p24 qui présente une bande à 1,16 g/ml et l’anticorps présent dans les sérums est spécifique, c’est-à-dire qu’elle n’est pas due à une réactivité croisée, il est impossible de tirer la conclusion que la p24 est une protéine rétrovirale et que l’anticorps est produit à la suite d’une infection par ce rétrovirus. En effet, étant donné que Montagnier et coll. n’ont même pas pu détecter des particules de type rétrovirus à 1,16 g/ml, leurs conclusions concernant la p24 et l’anticorps réagissant avec elle défient complètement le raisonnement scientifique.

DT : Mais nous savons que les patients atteints du SIDA sont infectés par une multitude d’autres agents infectieux qui sont susceptibles de…

LM : Ah oui, mais les anticorps sont très spécifiques. Ils savent distinguer une molécule sur un million. Il y a une très grande affinité. Lorsque les anticorps ont suffisamment d’affinité, vous repérez quelque chose de vraiment très spécifique. Avec les anticorps monoclonaux, vous repérez vraiment UNE protéine. Tout cela est utilisé pour la détection d’antigènes à des fins de diagnostic.

1. Aucun anticorps, pas même les anticorps monoclonaux, n’est « très spécifique » ou même spécifique. (78-84) En effet, il existe des cas où « l’antigène à réaction croisée se lie avec une plus grande affinité que l’antigène homologue lui-même… Le fait le plus évident concernant les réactions croisées des anticorps monoclonaux est qu’elles sont caractéristiques de toutes les molécules et qu’elles ne peuvent être éliminées par absorption sans supprimer toute réactivité…. Même les antigènes qui diffèrent pour la majeure partie de leur structure peuvent partager un déterminant, et un anticorps monoclonal reconnaissant ce site donnerait alors une réaction croisée de 100 %. Un exemple est la réaction des auto-anticorps dans le lupus à la fois avec l’ADN et la cardiolipine ». (80)

Toutefois, « il convient de souligner que le partage d’un « déterminant » ne signifie pas que les antigènes ont des structures chimiques identiques, mais plutôt qu’ils présentent une ressemblance chimique qui peut ne pas être bien comprise, par exemple, une répartition des charges de surface ». (80) Il est important de noter que les experts du « VIH » admettent que la « réactivité croisée » est la raison de la réactivité « indéterminée » des anticorps observée dans le Western Blot du « VIH », ainsi que, par exemple, la réactivité entre les anticorps monoclonaux dirigés contre la protéine p18 du « VIH » et les cellules dendritiques dans les tissus lymphatiques de divers patients atteints d’un certain nombre de maladies non liées au SIDA (85) et les tissus normaux prélevés sur des personnes infectées par autre chose que le « VIH ». (86) Pour être convaincu que tous les « anticorps (y compris les monoclonaux) sont polyspécifiques, c’est-à-dire qu’ils sont capables de réagir avec divers antigènes dissemblables tels que : protéines, acides nucléiques et haptènes », « ils sont capables de réagir avec plus d’un antigène du soi ou du non-soi, souvent sans similitude antigénique apparente », il suffit de lire les publications scientifiques des chercheurs de l’Institut Pasteur tels que Stratis Avrameas. (83-87)

2. On ne peut pas conclure qu’une protéine qui présente une bande à 1,16 g/ml est virale simplement parce qu’elle réagit avec un anticorps présent dans le sérum du patient, même si l’on sait d’une manière ou d’une autre que les anticorps présents dans le sérum sont monoclonaux. Supposons une situation idéale où :

  • (a) tous les anticorps présents dans les sérums des patients sont monoclonaux et « très spécifiques » ;
  • (b) la bande de 1,16 g/ml contient, en plus des nombreuses microvésicules et des protéines non incorporées, des protéines incorporées d’origine cellulaire et peut-être d’origine bactérienne, fongique et virale (constituants des nombreux agents infectieux, autres que les rétrovirus, présents dans la culture et chez les patients) et, comme l’a montré une étude franco-allemande de 1997, un certain nombre de particules de type rétrovirus. Même dans cette situation idéale, il n’est PAS POSSIBLE D’AFFIRMER que simplement parce qu’une protéine comme la p24, la p41 ou d’autres se trouve dans cette bande et réagit avec les sérums, cette protéine est un constituant des particules de type rétrovirus.

3. La réalité est que :

  • (a) tous les patients atteints du SIDA et les personnes à risque ont une pléthore d’anticorps, y compris des auto-anticorps. Les auto-anticorps comprennent des anticorps anti-lymphocytaires et, comme Montagnier et ses collègues l’ont montré (88), des anticorps anti-actine et anti-myosine, c’est-à-dire des anticorps dirigés contre les deux protéines cellulaires ubiquitaires que sont l’actine et la myosine.
  • (b) tous les anticorps présents dans les sérums ont un potentiel de réactivité croisée.
  • (c) les protéines du surnageant des lymphocytes non infectés qui, dans les gradients de densité de saccharose, s’étalent à 1. (c) les protéines du surnageant de lymphocytes non infectés qui, dans les gradients de densité de saccharose, forment une bande à 1,16 g/ml, le virus fictif, comprennent des protéines ayant les mêmes poids moléculaires que les protéines du « VIH » ; (89)
  • (d) les animaux inoculés avec le virus fictif développent des anticorps qui réagissent avec les protéines du « SIV », un « rétrovirus » dont les protéines ont les mêmes poids moléculaires que les protéines du « VIH » et qui est dit être le plus proche parent du « VIH » ; (90)
  • (e) les malades du SIDA et les personnes à risque sont soumis de manière répétée à des stimuli allogènes, y compris des lymphocytes allogènes ;
  • (f) jusqu’en 1997, il n’existait aucune preuve montrant que la bande 1,16 g/ml contenait même des particules de type rétrovirus. Compte tenu de cette réalité, prétendre que le simple fait qu’une protéine présente une bande de 1,16 g/ml et réagisse avec les anticorps présents dans le sérum des patients n’est, au mieux, pas différent de ce qui suit :

    • (i) un chercheur dispose de deux bols, l’un d’eux contient un mélange d’œufs crus, certains connus et peut-être certains inconnus, et peut-être du lait provenant de plusieurs animaux. L’autre contient plusieurs acides. Là encore, certains sont connus et d’autres inconnus. Une fois le contenu des deux bols mélangé, il obtient un précipité. Il prétend que le précipité prouve l’existence dans le bol de lait provenant d’un animal précédemment inconnu et d’un acide inconnu et que la réaction est entre l’acide inconnu et une protéine du lait précédemment inconnu.
    • (ii) Cette affirmation est scientifiquement impossible puisque n’importe quelle protéine dans les œufs aurait pu réagir avec n’importe quel acide pour produire le précipité observé.

Ainsi, étant donné la réalité telle qu’elle est décrite aux points (a) à (f) ci-dessus, c’est complètement non scientifique de prétendre que la réaction entre des protéines qui forment une bande à 1,16 g/ml et réagissent avec des anticorps présents dans le sérum des patients est une preuve de l’existence du « VIH ». Prétendre que la réaction entre des protéines qui forment une bande à 1,16 g/ml (en l’absence de preuve que la bande contient même des particules de type rétrovirus) avec des anticorps présents dans le sérum indique non seulement que la bande contient des protéines rétrovirales, mais des protéines d’un nouveau rétrovirus, n’est pas différent de ce qui suit : un pêcheur qui a des créatures marines, mais pas de poisson dans un filet. Il jette quelques animaux dans le filet. Le pêcheur observe que les animaux mangent certaines protéines présentes dans le filet et affirme que ces protéines n’étaient pas seulement des protéines de poisson, mais les protéines d’un tout nouveau poisson, un poisson que personne n’a vu auparavant, un poisson doré.

DT : Pour vous, la p41 n’était pas d’origine virale et n’appartenait donc pas au VIH. Pour Gallo, c’était la protéine la plus spécifique du VIH. Pourquoi cette contradiction ?

LM : On avait tous les deux raisonnablement raison. C’est-à-dire que dans ma technique RIPA… en fait il y a des protéines cellulaires que l’on rencontre partout — il y a un « bruit de fond » non spécifique, et parmi ces protéines il y en a une qui est très abondante dans les cellules, c’est l’actine. Et cette protéine a un poids moléculaire de 43 000 kd. Donc, elle était là. J’avais donc raisonnablement raison, mais ce que Gallo a vu en revanche, c’est la gp41 du VIH, car il utilisait le Western Blot. Et ça, je l’ai reconnu.

1. Il n’est pas possible que Montagnier et Gallo aient tous deux « raisonnablement raison ». Gallo et Montagnier ont tous deux fait réagir la bande de 1,16 g/ml avec des sérums de patients. Indépendamment de la méthode utilisée pour détecter la réaction (RIPA ou WB), ou du nombre de réactions effectuées, ils auraient dû trouver les mêmes protéines réactives.

2. Dans leur étude de 1983, Montagnier et ses collègues ont trouvé trois protéines, p25, p45 et p80. En ce qui concerne la p45, ils ont écrit : « La protéine 45K peut être due à la contamination du virus par l’actine cellulaire qui était présente dans les immunoprécipités de tous les extraits cellulaires ». Dans une étude publiée en 1984, ils avaient « une p25 proéminente, une p18, une protéine de faible poids moléculaire au fond du gel (p12), et trois protéines de haut poids moléculaire (43 000, 53 000, 68 000). La bande à 43 000 peut inclure un composant d’origine cellulaire, puisqu’elle a également été trouvée dans une préparation similaire faite à partir des cellules témoins non infectées ».

3. Étant donné que les sérums des patients et des donneurs de sang sains ont réagi à plusieurs reprises avec la protéine p45/p43 provenant de cellules infectées et non infectées, on aurait pu s’attendre à ce que Gallo détecte également cette protéine. Cependant, ni Gallo ni personne d’autre depuis lors n’a signalé une telle bande, quelle que soit la méthode utilisée pour détecter la réaction antigène/anticorps. La divergence peut être résolue si l’on prend en considération le fait que la migration des protéines dans une bande électrophorétique, en plus du poids moléculaire, peut également être influencée par d’autres facteurs, par exemple la charge portée par la protéine. Ainsi, une seule et même protéine peut sembler avoir un poids moléculaire légèrement différent lorsqu’elle est détectée par RIPA ou par WB. Par exemple, on considère actuellement que la p25 détectée par Montagnier et la p24 détectée par Gallo sont toutes deux une seule et même protéine « VIH » p24.

4. Le poids moléculaire de l’actine n’est ni de 45 000 ni de 43 000, mais de 41 000. À l’heure actuelle, il existe de nombreuses preuves que la bande de 1,16 g/ml du « VIH pur » contient de l’actine cellulaire (91-94) et, comme cela a déjà été mentionné, Montagnier lui-même a montré que les sérums des malades du SIDA et des personnes à risque contiennent des anticorps qui réagissent avec l’actine. En d’autres termes, lorsque l’on fait réagir la bande de 1,16 g/ml avec des sérums de patients, indépendamment de la présence de « VIH », une bande p41 (p45/43) doit être présente et représenter l’actine cellulaire (si Montagnier croit maintenant que la p41 est une protéine du « VIH », pourquoi persiste-t-il à exclure cette bande de ses critères pour un Western Blot positif ? (95)

DT : Pour vous la p24 était la protéine la plus spécifique du VIH, pour Gallo pas du tout. On reconnaît grâce à d’autres études que les anticorps dirigés contre la p24 étaient souvent retrouvés chez des patients non infectés par le VIH, et même chez certains animaux. En fait aujourd’hui, une réaction d’anticorps contre la p24 est considérée comme non spécifique.

LM : Ce n’est pas suffisant pour diagnostiquer une infection par le VIH.

La protéine p24 n’est pas suffisante pour diagnostiquer une infection par le « VIH », car elle n’est pas spécifique. En effet, aucune autre protéine du « VIH », pas même la p41 (p45/43), n’a été signalée comme réagissant plus souvent avec les sérums d’individus sains (sans risque de SIDA). On n’a pas non plus constaté qu’un anticorps monoclonal dirigé contre l’une des autres protéines « VIH » réagissait plus souvent avec des protéines présentes dans des cultures non « infectées » ou des sérums d’individus ne présentant aucun risque de SIDA. Selon Montagnier, étant donné que :

  • (a) « ce sont des protéines cellulaires que l’on rencontre partout — il y a un bruit de fond non spécifique » ;
  • (b) une de ces protéines, ayant un poids moléculaire de 45/43, est l’actine ;
  • (c) cette protéine a réagi avec des sérums d’individus ne présentant pas de risque de SIDA ; la p45/43 représente une protéine cellulaire et non virale. Cependant, étant donné que :

    • (i) la myosine est aussi ubiquitaire que l’actine.
    • (ii) la myosine possède une chaîne légère d’un poids moléculaire de 24 000.
    • (iii) les protéines du cytosquelette (dont l’actine et la myosine sont les plus abondantes) ont été rapportées dans le « VIH pur ».(91-94) En effet, la myosine et l’actine joueraient un rôle crucial dans le bourgeonnement et la libération des particules « VIH ». (91)
    • (iv) Montagnier a montré que les patients atteints de SIDA et à risque de SIDA ont des anticorps anti-myosine.

  • Pourquoi ne pas considérer la bande p24 comme représentant la myosine ?

DT : Aucune protéine n’est suffisante ?

LM : Aucune protéine n’est suffisante de toute façon. Mais à l’époque, le problème ne s’est pas présenté comme ça. Le problème était de savoir si c’était un HTLV ou pas. Le seul rétrovirus humain connu était le HTLV. Et on a montré clairement que ce n’était pas un HTLV, que les anticorps monoclonaux de Gallo contre la p24 du HTLV ne reconnaissaient pas la p25 du VIH.

Nous sommes d’accord pour dire qu’aucune protéine n’est suffisante pour diagnostiquer une infection par le « VIH ». Le problème à l’époque, comme aujourd’hui, n’était pas de « savoir si c’était un HTLV ou pas », mais de savoir si c’était rétroviral ou pas. Tout ce qui n’est pas HTLV n’est pas rétroviral.

DT : À la densité des rétrovirus, 1,16, il y a beaucoup de particules, mais seulement 20 % d’entre elles appartiennent au VIH. Pourquoi 80 % des protéines ne sont pas virales et les autres le sont ? Comment peut-on faire la différence ?

LM : Il y a deux explications. D’une part, à cette densité vous avez ce qu’on appelle des microvésicules d’origine cellulaire, qui ont à peu près la même taille que le virus, et puis le virus lui-même, en bourgeonnant, apporte des protéines cellulaires. Donc effectivement ces protéines ne sont pas virales, elles sont d’origine cellulaire. Alors, comment faire la différence ? ! Franchement avec cette technique on ne peut pas le faire précisément. Ce qu’on peut faire, c’est purifier le virus au maximum avec des gradients successifs, et on tombe toujours sur les mêmes protéines.

1. À ce jour, il n’existe aucune preuve que l’une des protéines qui réagissent à 1,16 g/ml soit une protéine du « VIH ». La seule raison pour laquelle 20 % des protéines qui atteignent 1,16 g/ml sont considérées comme des protéines « VIH » est que cette fraction de protéines réagit à un moment ou à un autre avec différents sérums de patients atteints du SIDA.

2. Nous convenons qu’avec la technique utilisée par le groupe de Montagnier, on ne peut pas prouver quelles protéines (ou acides nucléiques) sont cellulaires et lesquelles sont virales.

3. Nous sommes d’accord. La seule façon de prouver l’existence de la protéine virale (acides nucléiques) est de « purifier le virus au maximum », c’est-à-dire d’obtenir des gradients de densité qui ne contiennent que des particules ayant les caractéristiques morphologiques du rétrovirus et rien d’autre. Cela n’a jamais été fait pour prouver l’existence des protéines et des acides nucléiques du « VIH ».

4. Si l’on « tombe toujours sur les mêmes protéines » dans les gradients successifs, cela ne prouve en rien que ces protéines sont virales et que celles qui disparaissent sont cellulaires.

DT : Les autres disparaissent ?

LM : Disons que les autres diminuent un peu. On enlève les microvésicules, mais à chaque fois on perd beaucoup de virus, donc il faut avoir beaucoup de virus au départ pour en garder un peu quand on arrive à la fin. Et puis encore une fois c’est l’analyse moléculaire, c’est la séquence de ces protéines qui va permettre de dire si elles sont d’origine virale ou pas. C’est ce qu’on a commencé pour la p25, ça a échoué… et l’autre technique c’est de faire le clonage, et donc là vous avez l’ADN et à partir de l’ADN vous avez les protéines. Vous déduisez la séquence des protéines et leur taille, et vous butez à nouveau sur ce que vous avez déjà observé avec l’immunoprécipitation ou avec l’électrophorèse sur gel. Et on sait par analogie avec les tailles des protéines d’autres rétrovirus, on peut déduire de manière assez proche ces protéines. Donc vous avez la p25 qui était proche de la p24 de HTLV, vous avez la p18… au final vous avez les autres. Par contre, celle qui était très différente était la très grande protéine, p120.

1. Quel que soit le nombre de fois que l’on répète la centrifugation pour obtenir des bandes, si l’on commence par ne pas avoir de particules de type rétrovirus, on finira par ne pas en avoir. Parfois, par des centrifugations successives, il est possible d’éliminer les composants non rétroviraux et d’obtenir une bande qui ne contient rien d’autre que des particules présentant des caractéristiques morphologiques de rétrovirus. Cependant, pour pouvoir le faire, même après la première centrifugation, il faut commencer avec une proportion relativement élevée de particules de type rétrovirus.

2. Une fois encore, l’origine des protéines ne peut être déterminée par une analyse moléculaire, c’est-à-dire par le séquençage des protéines.

3. Nous sommes d’accord sur le fait que si les protéines d’un rétrovirus sont codées par son génome, comme cela est généralement admis, il est alors possible de caractériser les protéines rétrovirales par leur génome. Cependant, pour ce faire, il faut d’abord prouver que l’ARN (ADNc) est un constituant d’une particule rétrovirale. Cela n’a pas été fait pour le génome du « VIH ». En fait, même aujourd’hui, il n’existe aucune preuve que l’ARN du « VIH » est un constituant d’une particule, quelle qu’elle soit, virale ou non virale.

4. À ce jour, il n’y a aucune preuve d’une relation entre les séquences de l’ARN (ADN) du « VIH » et les séquences des protéines « observées par immunoprécipitation ou par électrophorèse sur gel ». En fait, il n’y a même pas de relation entre la taille des protéines codées par les gènes du « VIH » et la taille des protéines « observées par immunoprécipitation ou par électrophorèse sur gel ». Par exemple, en 1987, Gallo et ses associés ont effectué une « analyse assistée par ordinateur » des « séquences d’acides aminés des complexes protéiques de l’enveloppe dérivés des séquences d’acides nucléiques de sept isolats du virus du SIDA », et ont conclu que « la gp41 devrait être, par calcul, d’environ 52 à 54 daltons ». (96)

5. L’un des nombreux aspects déroutants du « VIH » est le suivant :

  • (a) les experts du « VIH » s’accordent à dire qu’il n’y a pas deux « VIH » qui ont les mêmes séquences génomiques et que la différence peut atteindre 40 % ; (67)
  • (b) ils admettent également que la grande majorité (99,9 %) des génomes du « VIH » sont défectueux, c’est-à-dire qu’il manque soit une partie d’un gène ou de gènes, soit un ou plusieurs gènes entiers ; comment est-il alors possible :

    • (i) de mesurer la charge virale (« ADN du VIH ») et la charge virale (« ARN du VIH ») en utilisant les mêmes sondes d’hybridation et les mêmes amorces PCR ?
    • (ii) de réaliser des tests d’anticorps en utilisant des kits contenant les mêmes antigènes pour tous les différents « VIH » ?

6. En effet, l’histoire de la façon dont les chercheurs sur le « VIH » ont essayé de prouver l’existence de la p120 et comment ils se sont finalement mis d’accord sur son existence est très intéressante et instructive. (32) Cependant, étant donné que la protéine p120 est censée être présente uniquement dans les boutons, aucune particule de « VIH » acellulaire possédant des boutons n’a été signalée jusqu’à présent. Il s’ensuit que ni les particules dans le surnageant de culture ni le virus « pur » n’auront de gp120. En d’autres termes, il est impossible que les bandes RIPA ou WB contiennent une protéine « VIH » de poids moléculaire 120 000.

DT : Aujourd’hui, les problèmes concernant la production en masse du virus, la purification, les images EM à 1,16, sont-ils résolus ?

LM : Oui, bien sûr.

Aucune preuve de ce genre ne peut être trouvée dans la littérature publiée.

DT : Existe-t-il des images EM du VIH provenant de la purification ?

LM : Oui, bien sûr.

1. Avant mars 1997, aucun groupe de chercheurs sur le « VIH » n’avait publié ne serait-ce qu’une seule micrographie électronique d’une bande de matériau à la densité de 1,16 g/ml dans un gradient de densité de saccharose. Les premières micrographies électroniques de matériaux groupés dans des gradients de densité de saccharose sont apparues en 1997 dans deux publications, l’une franco-allemande et l’autre du National Cancer Institute (NCI) des États-Unis. (89) Les micrographies électroniques franco-allemandes proviennent du gradient de densité de saccharose de 1,16 g/ml, alors qu’il n’est pas possible de dire de quelle densité proviennent les données du NCI. Les données des deux études révèlent que la grande majorité du matériel est constituée de « microvésicules » cellulaires « non virales », de « faux » virus, c’est-à-dire que le matériel en bande est pratiquement entièrement cellulaire. Ces particules, comme les particules rétrovirales, contiennent des acides nucléiques en plus des protéines, mais elles ne sont pas aussi condensées.

2. Les électro microphotographies des deux études contiennent également une petite minorité de particules dont la morphologie ressemble davantage à celle des particules rétrovirales que celle des particules « factices ». Les deux groupes affirment que ces particules moins nombreuses sont des « VIH ».

3. Dans l’étude du NCI, aucune raison n’est donnée pour affirmer que ces particules sont des « VIH ». Les auteurs de l’étude franco-allemande affirment que les particules sont des « VIH » parce qu’elles ont :

  • (a) des « diamètres d’environ 110 nm » ;
  • (b) un « noyau conique dense » ;
  • (c) des « corps latéraux » ; et parce qu’aucune particule de ce type n’a été observée dans le matériau en bande provenant des cellules témoins non « infectées ».

Cependant, selon des chercheurs en rétrovirus bien connus comme Bader et Frank, un type de « particule oncovirale » peut se transformer en un autre, et des noyaux immatures en « matures », simplement en changeant les conditions extracellulaires. (11-97) Cependant, les conditions de culture dans les cellules « infectées » et non infectées n’étaient pas les mêmes. Un diamètre de 100-120 nm et des boutons de surface sont deux caractéristiques morphologiques partagées par tous les rétrovirus. Aucune des particules ne semble avoir de boutons et aucune n’a un diamètre inférieur à 120 nm. En calculant la moyenne des diamètres majeurs et mineurs des particules indiquées et censées représenter le « VIH » et en supposant que toutes les particules sont sphériques, on constate que, dans l’étude franco-allemande, les particules sont 1,14 fois plus grosses que les particules rétrovirales authentiques et que les particules du NCI sont 1,96 fois plus grosses. Ces données se traduisent par des volumes respectivement 50 % et 750 % plus importants. La densité étant le rapport entre la masse et le volume, ces particules doivent donc avoir une masse plus importante. Compte tenu du diamètre maximal des particules rétrovirales et du fait que ces particules contiennent une masse fixe d’ARN et de protéines, il semble intenable que les particules que les deux groupes (NdT : le groupe franco-allemand et le groupe du NCI) considèrent comme le « VIH » soient la même particule ou des particules rétrovirales. La seule autre explication de ces données est que les micrographies électroniques ne proviennent pas de la bande de 1,16 g/ml ou que la bande n’a pas atteint l’équilibre, auquel cas il faut redéfinir la densité de flottaison des rétrovirus.

Les particules « VIH » sont censées avoir un noyau viral de forme conique, avec des corps latéraux denses de chaque côté du noyau. Aucune caractéristique de ce type ne peut être observée dans l’EM publiée dans ces deux études. Ainsi, par définition, ces particules ne peuvent même pas être considérées comme étant de type rétrovirus.

Si l’on tient compte du fait que, dans les deux études, les cultures témoin « non infectées » étaient des cellules H9 et que Gallo affirmait déjà en 1983 que ces cellules étaient infectées par le HTLV-I, le fait que l’on n’ait pas signalé la présence de particules de type viral dans les bandes provenant de ces cultures est une énigme.

DT : Ont-elles été publiées ?

LM : Je ne pourrais pas vous le dire… nous en avons quelque part… mais ce n’est pas intéressant, pas du tout intéressant.

Les photos de 1,16 g/ml sont d’un intérêt profondément significatif. Comment savoir autrement qu’il y a là des particules de type rétrovirus, d’autant plus que même Montagnier admet que d’autres choses peuvent se retrouver dans cette bande. Pour tout scientifique qui prétend prouver l’isolement, la purification d’un rétrovirus en utilisant la bande de gradient de densité du saccharose, il est vital et absolument nécessaire d’obtenir des micrographies électroniques de la bande de 1,16 g/ml ne montrant rien d’autre que des particules de type rétrovirus.

DT : Aujourd’hui, avec la production de masse du virus, il est possible de voir une image de microscopie électronique, après purification, d’un grand nombre de virus ?

LM : Oui, oui. Absolument. On peut les voir, on voit même des bandes visibles.

Si tel est le cas, pourquoi ces données ne sont-elles pas disponibles dans la littérature scientifique ?

DT : Donc pour vous le VIH existe ?

LM : Oh, c’est clair. Je l’ai vu et je l’ai rencontré.

Dans l’un de leurs articles de 1984 (22), Montagnier et ses collègues ont écrit : « Plusieurs caractéristiques indiquent que le virus LAV ou les virus apparentés au LAV appartiennent à la famille des rétrovirus. Des particules bourgeonnantes au niveau de la membrane plasmique ont été observées en microscopie électronique. La densité du virus en gradient de saccharose est de 1,16 et une activité de transcriptase inverse dépendante du Mg2+ a été trouvée associée aux virions contenant de l’ARN ». Cependant, dans cette interview, Montagnier admet :

(a) « Nous avons publié des images de bourgeonnement qui sont caractéristiques des rétrovirus. Cela dit, sur la seule base de la morphologie, on ne pouvait pas dire qu’il s’agissait vraiment d’un rétrovirus… Avec les premières images de bourgeonnement, il pourrait s’agir d’un virus de type C. On ne peut pas distinguer… Non… enfin, après tout, oui… ça pourrait être un autre virus bourgeonnant ».
(b) à la densité de saccharose de 1,16 mg/ml, non seulement Montagnier et ses collègues n’ont pas vu de particule de rétrovirus, mais ils ont répété à plusieurs reprises qu’ils ne voyaient pas de particules de type rétroviral ;
(c) bien qu’à la densité de saccharose de 1,16 mg/ml ils aient détecté une transcription inverse de l’amorce An.dT12-18 en présence de Mg2+, ils n’avaient pas de particules et donc aucune preuve d’une « activité de transcriptase inverse associée à des virions contenant de l’ARN ».

De plus, dans cette étude (22), ils ont montré que les ADN polymérases bêta et gamma et des cellules non infectées transcrivent de manière inverse An.dT (12-18) en présence de Mg2+. Ainsi, les propres conditions et données de Montagnier ne prouvent pas son affirmation que ce qu’il a « vu » et « rencontré » est un rétrovirus. Si le « VIH » « existe », et qu’il est « clair » pour Montagnier qu’il l’a « vu » et « rencontré », où est sa preuve ?

Eleni Papadopulos-Eleopulos[1] Valendar F. Turner[2] John M. Papadimitriou[3] Barry Page[1] & David Causer[1]
[1] Département de Physique Médicale,
[2] Département de Médecine d’Urgence, Hôpital Royal de Perth, Perth, Australie de l’Ouest,
[3] Département de Pathologie, Université d’Australie de l’Ouest.


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Dr Alain Scohy sur la vaccination

[Source : OnNeNousDitPasTout]

[Voir aussi :
Et si la biologie moderne avait (presque) tout faux ?
Le mystère des microzymas et le polymorphisme microbien
Livres sur la vaccination
►Dossier Vaccins et virus]






L’eau PI

Source : https://wissenschafftplus.de/uploads/article/PI-Wasser-und-eine-neue-Theorie-des-Lebens.pdf

[Traduction : Jean Bitterlin]

Comprendre l’eau ~ Reconnaître la vie L’eau PI
Plus que de la simple H2O énergisée

Par le Dr Stefan Lanka

Il existe plusieurs possibilités d’apporter de l’énergie à l’eau. Par le mouvement, l’irradiation, la pression, le chauffage et la dissolution de substances. Une aide à la réponse pour savoir quelle méthode d’énergisation de l’eau est utile aux hommes, aux animaux et aux plantes, il faut se demander ce que fait la Nature. La Nature énergétise-t-elle l’eau lorsque la vie biologique se développe à partir de l’eau ? La Vie énergétise-t-elle l’eau afin de se maintenir et de se multiplier ? Si oui, comment et pourquoi ? La réponse donne un aperçu des secrets de la vie.

En 1964, le professeur Shoi Yamashita a commencé à s’interroger sur ce que fait la plante pour transformer un bourgeon en feuille ou en fleur. Il a supposé qu’il y avait une cause matérielle, une hormone que la plante produit. Sa réflexion était que le bourgeon se transformerait automatiquement en feuille si la plante ne produisait pas l’hormone supposée, le florigène, ou si elle ne la produisait pas à cet endroit. L’hormone supposée n’a pas été trouvée à ce jour. Ce que le professeur Yamashita a découvert, c’est que le liquide tissulaire du bourgeon changeait lorsqu’il se transformait en fleur. Le liquide est devenu plus riche en énergie de manière mesurable, ce qui se répétait aux endroits des plantes à chaque fois qu’un bourgeon se transformait en fleur. Il a découvert que le contenu énergétique et la composition du liquide tissulaire formant les fleurs étaient similaires à ceux des tissus humains.

Le professeur Yamashita, en collaboration avec le docteur Shinji Makino, a alors tenté de comprendre comment la plante parvenait à produire ce gain d’énergie. Il a découvert que la plante utilisait certains minéraux pour ce faire et s’est rendu compte que ceux-ci étaient constitués de deux formes de fer chargées différemment. Ils ont réussi à copier ce processus et à l’appliquer techniquement. Ils ont utilisé pour cela certains composés de fer et des molécules dont les protéines sont constituées. Ils ont relié ces différents composés en un complexe qui s’active de lui-même dans l’eau et enrichit l’eau en énergie. Il est ainsi possible d’énergiser l’eau de manière mesurable. Ils ont pu représenter le gain d’énergie par deux techniques physiques. L’eau enrichie en énergie par cette technique a été appelée eau PI. Cette eau PI a fait l’objet de vastes essais dans les domaines de l’agriculture, de la médecine et de la technique.

Les succès documentés de l’augmentation de la productivité, de la qualité, de la santé et de l’amélioration des performances sont plus qu’étonnants1. Les deux chercheurs se sont toutefois retrouvés face à une énigme. Ils n’avaient pas d’explication et ne pouvaient pas élaborer de théorie sur l’origine de l’augmentation mesurable de l’énergie dans le processus de l’eau PI et comment on pouvait expliquer l’intervention de l’eau PI sur l’énorme augmentation de quantité et de qualité dans les domaines de l’agriculture, de la santé et l’amélioration des performances techniques. Ils ont donc supposé que la source de cette augmentation prouvée d’énergie était une forme inconnue d’énergie cosmique. En fin de compte, ils avaient raison, car l’énergie contenue dans l’eau PI provient du soleil et du cosmos. Mais dans le monde scientifique, cela leur a fait perdre de la crédibilité et de l’intérêt. L’impossibilité d’expliquer le mécanisme a conduit à l’arrêt de la recherche fondamentale PI dans les universités.

En 1996, le fils de l’empereur du Japon a honoré de sa présence une conférence de chercheurs PI et a fait part de son expérience personnelle et positive avec l’eau PI. Après cela, le sujet a également disparu de la scène publique. En 1996, les droits de distribution de l’eau PI pour l’Europe ont été confiés à la société Maunawai, spécialisée dans l’eau PI. Maunawai signifie « source de montagne » en hawaïen. L’entreprise permet la recherche fondamentale et la poursuite du développement de la technique de l’eau PI. L’un des résultats de la promotion de la recherche en est l’explication suivante sur la manière dont la technique PI permet d’énergiser l’eau. Cette explication a été obtenue en mettant en relation les connaissances sur l’eau PI et celles du biologiste le Dr Augustin. Sous cet éclairage, le mécanisme PI a été reconnu comme un processus essentiel dans la matérialisation de la vie biologique à partir de l’eau.

Comment expliquer l’effet PI de l’eau ?

Une découverte faite en 1986 par le Dr Peter Augustin explique l’augmentation de l’énergie dans le processus PI de l’eau2. Le Dr Augustin s’est rendu compte que la membrane qui forme la tension de surface sur l’eau est riche en énergie et présente les propriétés de base de la vie. Elle se contracte, mais peut également se dilater, c’est-à-dire croître. Le Dr Augustin l’a constaté à l’aide d’un dispositif de mesure simple, l’étrier de Lenard, qui permet de mesurer la tension de rupture de la membrane de surface de l’eau (NdT : la méthode de l’étrier de Lenard consiste à suspendre dans le liquide un étrier dans lequel est soudé un fil extrêmement fin, généralement en platine, de manière à ce qu’il soit juste immergé dans le liquide et mouillé par celui-ci). Les mesures et la connaissance de la tension de surface de l’eau sont essentielles pour de nombreuses applications techniques. Il s’est rendu compte que la fine membrane se contracte avec une grande force et se dilate à nouveau d’elle-même lorsqu’on lui présente de l’eau à cet effet.

L’étrier de Lénard : la partie mobile de l’étrier Lénard est tirée vers le haut par la membrane de surface qui se contracte lorsque l’on retire le poids. Elle se dilate à nouveau lorsqu’on lui offre de l’eau.

Le Dr Augustin a constaté que la membrane de la tension superficielle est composée d’une substance différente de celle de l’eau liquide. Seules les substances liposolubles s’y dissolvent, alors que seules les substances hydrosolubles se dissolvent dans l’eau liquide. En déterminant la densité, le quotient de la masse et du volume, il a constaté que la masse volumique de cette substance a une densité d’environ 1,4 kg par litre. L’eau liquide a une densité maximale de près de 1 kg par litre à 4 degrés Celsius. En mesurant la masse et en déterminant le volume, il a constaté que les tissus vivants ont toujours une densité supérieure à celle de l’eau.

Il a constaté que la densité élevée des tissus vivants ne résultait pas d’une dissolution accrue de minéraux ou d’autres substances dans les tissus. Il a déterminé la densité des graines de courge qui germent dans de l’eau distillée et a constaté que les graines étaient plus légères que l’eau avant la germination et flottent donc, mais qu’au moment de la germination, elles présentent une densité d’environ 1,4 kg/litre. Il en conclut que la substance dense qui compose la membrane de surface s’accumule dans le germe.

La membrane possède les propriétés de base de la vie : contraction et croissance.

En physique, il a été calculé que l’eau liquide comprimée à une pression de 130 000 bars peut atteindre une densité d’environ 1,4 kg par litre. En 2010, un chercheur a transformé de l’eau congelée à -130 degrés Celsius avec une pression de 1 000 atmosphères en un liquide d’une densité de 1,4 kg par litre. Il a constaté que le liquide était visqueux3. En 2018, des chercheurs suisses ont reconnu que cette eau visqueuse était liposoluble, c’est-à-dire très différente de l’eau liquide4. Ils ont ainsi confirmé les observations et les résultats des chercheurs du 19e siècle et ceux du Dr Augustin, qui ont constaté que le liquide, dont les tissus et les cellules sont constitués, est visqueux et liposoluble5.

La substance élémentaire : La force emmagasinée dans la substance de la tension superficielle peut être représentée en faisant correspondre la pression de 130 000 atmosphères avec laquelle l’eau liquide est comprimée à une colonne d’eau d’une hauteur de 1,3 million de mètres.

Avec la preuve que l’eau se transforme sous l’effet de la pression en une substance dense et donc riche en énergie permet de comprendre le gain d’énergie dans le processus PI de l’eau. Grâce aux expériences de germination et à la densité élevée ainsi obtenue, l’hypothèse selon laquelle la substance qui compose la membrane de la tension superficielle est la même que celle en laquelle l’eau se transforme sous l’effet d’une pression élevée. La tension superficielle peut être augmentée en dissolvant des substances appropriées ou en créant la substance qui compose la membrane de tension superficielle. Le complexe de fer découvert dans les plantes ne libère cependant pas de substances susceptibles d’augmenter la tension de surface, car le processus PI ne s’épuise pas et peut être détecté même avec de faibles quantités du complexe fer-protéine déterminé.

Les araignées d’eau : la membrane sur l’eau, qui produit la tension de surface, porte sur de minuscules points de contact des insectes qui peuvent peser jusqu’à 20 grammes.

De ce fait, le gain d’énergie dans la production d’eau PI s’explique par le mécanisme de production de surface postulé par le Dr Augustin. Pour le Dr Augustin, c’était, en plus des mouvements de toutes sortes, particulièrement le tourbillonnement, les mouvements rythmiques des protéines, qui réalisaient la libération de la substance dense et riche en énergie. Ce qu’il n’a pas vu, c’est que ce sont les composés de fer II/fer III (NdT : l’ion fer II est un atome de fer qui a perdu 2 électrons, le fer pouvant également en perdre 3 pour donner l’ion fer III) qui, par leur modification constante et rythmique de leur constitution, de leur liposolubilité et de leur hydrosolubilité, extraient la substance liposoluble riche en énergie de l’eau liquide polarisée. L’eau PI est donc de l’eau qui est enrichie en substance de surface riche en énergie. On peut imaginer que d’autres complexes minéraux participent également à ce processus de libération d’énergie.

Fer II/Fer III : Certains composés du fer changent rapidement d’état de charge. Le fer 2+ devient du fer 3+ et inversement. Le fer 2+ est soluble dans l’eau et le fer 3+ est soluble dans les graisses et libère la substance de la membrane de surface dans l’environnement. L’énergie nécessaire à cet effet provient entre autres de la chaleur existante, du rayonnement infrarouge et probablement de toutes les formes d’énergie et de rayonnement.

Ce que les chercheurs japonais n’ont pas vu, c’est que la biologie n’opère pas ce processus uniquement dans les plantes, mais dans tous les êtres vivants. Des enzymes importantes du métabolisme des bactéries, des champignons, des unicellulaires, des non-cellulaires et de tous les organismes complexes utilisent dans leur métabolisme énergétique des enzymes dont le fer est l’élément central et actif dans leur centre actif. Le fer joue un rôle décisif dans le pigment rouge de l’hémoglobine des globules rouges6, dans la myoglobine du muscle, dans les cytochromes, etc. pour n’en citer que quelques-uns. Même la vitamine B12, produite par les bactéries utilise le fer pour libérer l’énergie de l’eau.

En termes de masse, le fer est le deuxième élément le plus répandu sur terre et partout où il y a du fer, où il forme certains complexes et où il y a de l’eau, la substance de construction et d’énergie de la vie est libérée. La Terre est vivante. Comme la fusion des éléments dans les étoiles se traduit toujours par du fer, que l’Espace tout entier est rempli d’eau et de substance de membrane superficielle qui le maintient et qui relie tout, que même notre soleil est probablement constitué de cette substance, puisqu’il a une densité de 1,41 kg par litre, il est justifié de supposer que la vie est partout. Comme il est prouvé que l’eau et sa substance dense qui en est issue et qui se transforme à nouveau en eau en libérant de l’énergie absorbent des informations de toutes sortes, les stockent et les retransmettent, une idée concrète est maintenant donnée que tout est lié à tout. Même les processus de la conscience, de la sensation et peut-être même de la pensée.

Les connaissances acquises grâce à Viktor Schauberger sur l’eau, en particulier les effets et les descriptions de la formation de tourbillons et les forces énormes qui se dégagent alors de l’eau7, peuvent désormais être mieux comprises grâce à la connaissance de la substance originelle, la substance élémentaire. De même, cette connaissance permet de mieux comprendre le phénomène des courants guérisseurs décrits par Bruno Groening8 ainsi que les descriptions concrètes des processus d’énergie et de guérison par le médecin Franz Anton Mesmer (1734 à 1815)9 peuvent être reproduits.

Pour moi, il est clair que le courant de guérison palpable est le flux de la substance dense dans les tissus et les nerfs, que la philosophie et la médecine chinoises appellent le Chi. L’ère du Verseau, dont on parle tant, peut désormais commencer ou a toujours existé et seuls quelques-uns l’ont ressentie ? Les paragraphes suivants présentent d’autres résultats de recherche qui confirment la théorie augustinienne de la matière première de la vie et donnent un aperçu de l’importance de la synthèse du savoir augustinien avec la recherche japonaise par Shoi Yamashita, Shinji Makino et leurs collègues.

La quatrième phase de l’eau

L’eau, comme nous l’avons appris jusqu’à présent, peut prendre trois formes différentes, appelées phases : liquide, gazeuse et glace. L’existence d’une quatrième phase de l’eau a été signalée par le professeur Gilbert Ning Ling dès 1958. Le professeur Gerald Pollack a repris et élargi ses découvertes. Il a prouvé et visualisé que l’eau peut prendre une quatrième forme, une quatrième phase, qui se comporte de manière très différente de l’eau liquide. Cette quatrième phase de l’eau naît sous la forme d’une fine couche partout où l’eau entre en contact avec des surfaces. Comme cette couche est liposoluble et repousse les substances polaires solubles dans l’eau, il a appelé cette couche la zone d’exclusion. Cette substance est plus énergétique que l’eau liquide10.

On peut en conclure que cette substance est identique à la substance de la fine membrane de la tension superficielle de l’eau et à la substance visqueuse qui peut être produite par la pression et identique à la substance visqueuse qui compose les tissus et les cellules. L’épaisseur de cette couche, et donc de la tension superficielle de l’eau, varie en fonction de la teneur énergétique de l’eau. Cela permet d’expliquer que l’eau a des teneurs énergétiques différentes, indépendamment de la température et des substances qui y sont dissoutes.

L’Eau-PI : L’eau stagnante a une faible teneur en énergie, elle peut rapidement basculer et devenir ainsi impropre à la consommation. L’eau en mouvement a plus de substance en surface, donc plus d’énergie. L’eau PI produit constamment de l’énergie, car les complexes de fer actifs génèrent et libèrent constamment dans l’eau une substance riche en énergie. Cela explique que l’eau PI reste fraîche plus longtemps et a meilleur goût que l’eau en bouteille sans les complexes de fer correspondants. (Eau stagnante — Eau en mouvement – Eau PI)

Il s’ensuit que toutes les techniques qui font bouger l’eau, en particulier celles qui forment des tourbillons, enrichissent l’eau liquide de la substance de la membrane de surface, la rendant ainsi plus riche en énergie, donc l’énergisant. L’adage « le mouvement, c’est la vie » prend un sens plus profond dans cette optique. Partout où la vie se déplace ou est déplacée, l’eau entre en contact avec des surfaces ou crée, en s’écoulant et par formation de tourbillons internes, créant ainsi des structures internes, créant ainsi une substance de surface riche en énergie avec laquelle la vie biologique se forme, se déplace et se développe.

Substance originelle/substance élémentaire/Quatrième phase de l’eau : l’eau ou une substance à part entière ?

Les professeurs Gilbert N. Ling, Gerald H. Pollack et d’autres chercheurs dans le domaine de l’eau partent du principe que cette quatrième phase de l’eau a certes des propriétés très différentes de l’eau liquide, mais qu’elle est en principe de l’eau. Ils expliquent ces caractéristiques par le fait que propriétés différentes par un réarrangement de ses molécules qui n’a pas encore été compris ni expliqué. Le Dr Augustin part du principe que cette substance est une substance à part entière : la substance originelle de la vie, à partir de laquelle naissent tous les éléments, les molécules et la vie biologique. Il a d’abord appelé cette substance eau dense, mais s’est très vite rendu compte que cette appellation était trompeuse. Le nom incite à reconnaître cette substance comme une forme particulière de l’eau et non comme une forme autonome.

J’ai proposé le terme de substance élémentaire, car les arguments du Dr Augustin sont convaincants, à savoir que tous les éléments qui existent sont également issus de cette substance. Pour en savoir plus sur l’aspect de la formation des éléments à partir de cette substance voir dans une prochaine contribution. Je favorise le point de vue de Peter Augustin selon lequel cette substance est une substance autonome à partir de laquelle se forme la vie biologique et je fournis ci-après des arguments et des indications qui renforcent ce point de vue.

Microscopie électronique de la cellule : — Membranes : les cellules coupées en tranches pour la microscopie électronique doivent avoir des membranes plus épaisses si les cellules sont coupées en biais ou à leurs extrémités. Ce n’est pas le cas, les membranes apparaissent comme ayant la même épaisseur partout.

Depuis 1972, le professeur Harold Hillmann et ses collègues ont souligné que les cellules ne peuvent pas ressembler à ce qu’elles sont représentées dans les graphiques. Les graphiques représentent des cellules remplies d’eau et entourées d’une membrane à double couche. Hillmann et ses collègues ont analysé des centaines de milliers de photos de cellules prises au microscope électronique et ont constaté plusieurs choses à la fois : jamais de membranes à double couche n’ont été vues, mais toujours une fine bordure. Ce que tous les microscopistes électroniques ont négligé, c’est que la membrane doit se présenter dans sa « bonne » épaisseur lorsque la cellule est coupée en deux pour la prise de vue au microscope électronique et plus épaisse si elle est coupée en biais ou à son extrémité incurvée. Le résultat est décevant : la membrane est toujours de la même épaisseur sur tous les clichés.

Soit les modifications massives des cellules lors de la préparation pour l’examen au microscope électronique produisent une destruction de la structure initiale et/ou la force du faisceau d’électrons détruit la structure cellulaire au moment où il frappe l’échantillon à observer. L’explication selon laquelle les tissus et les cellules sont constitués d’une substance dense, liposoluble et visqueuse, sans bordure membranaire, peut expliquer ces faits constatés par Hillmann. Lors de l’impact du faisceau d’électrons sur les échantillons à examiner, les sous-couches résineuses s’évaporent et les substances de contraste métalliques dans lesquelles les tissus et les cellules ont été enrobés pour l’examen et génèrent toujours un mince liseré autour des structures sphériques. Le diamètre de cet ourlet est en outre plus fin que les indications fournies par les chercheurs qui fabriquent et examinent des membranes cellulaires artificielles.

L’hypothèse selon laquelle les cellules sont constituées de la substance dense reconnue par Augustin est également étayée par le fait, mentionné par Hillmann et ses collègues, qu’aucune photographie de cellules prise au microscope électronique (ME) ne montre les pores et les pompes à ions qui, selon la théorie cellulaire dominante, doivent être présents pour que la cellule puisse faire cela si elle était constituée d’eau. De même, sont absents de tous les clichés ME11 les récepteurs avec lesquels les cellules communiqueraient et se présenteraient au système immunitaire postulé soit comme propres, soit comme étrangères, soit comme dégénérées.

Microscopie électronique de la cellule : Récepteurs, pores et pompes à ions : aucune photo de cellules prise au microscope électronique ne montre des structures dans la membrane qui, selon la théorie cellulaire, doivent pourtant y être très nombreuses : Les pores, les pompes à ions et les récepteurs qui, selon la théorie cellulaire, sont essentiels à la communication et au métabolisme de la cellule.

Mon hypothèse selon laquelle les cellules et les tissus sont constitués de cette substance dense explique sans effort et mieux que jamais les propriétés et les performances observées des bactéries, des cellules, des tissus, des hormones, du sang, de la lymphe, des nerfs et du cerveau. Cette hypothèse fournit également une explication sur le fait que le tissu pulmonaire lui-même n’effectue qu’un échange de graisses et ne s’approvisionne pas en hydrates de carbone : pour pouvoir absorber de manière optimale la substance élémentaire qui se trouve dans l’air sous forme de bulles. Celle-ci est liposoluble, se condense en brouillard lorsqu’elle se refroidit et se transforme en eau liquide des gouttelettes de la pluie lorsqu’elle dégage de l’énergie. Lorsque cela se produit au-dessus des Alpes, nous avons ici, au lac de Constance, le fœhn.

L’hypothèse selon laquelle les tissus et les cellules sont constitués à partir de la substance élémentaire s’explique par d’autres observations : les propriétés et la composition des amibes (NdT : organisme unicellulaire qui doit se procurer sa nourriture et qui ne peut la fabriquer par photosynthèse) et des tardigrades (NdT : animal à 8 pattes d’environ 1 mm capable de résister à des environnements extrêmes, considéré comme l’animal le plus indestructible au monde) et de nombreux organismes pouvant atteindre plusieurs mètres de taille, dans lesquels aucune cellule n’est détectable.

Caulerpa : Un organisme unicellulaire sans cellule. Comme, sous l’influence de la théorie cellulaire, les scientifiques actuels ne peuvent se représenter la vie que dans des cellules, tous les nombreux organismes dans lesquels on ne voit pas de cellules, mais beaucoup de noyaux libres et de bactéries sont appelés organismes unicellulaires. Caulerpa est présente dans toutes les mers et dans de nombreux aquariums d’eau de mer, car elle est très robuste.

En leur sein, les noyaux et les bactéries respirant l’oxygène, les mitochondries, flottent librement dans une substance visqueuse. Les cellules ne sont formées qu’à des fins spéciales, par exemple la reproduction sexuelle. Un exemple éminent et bien étudié est l’algue marine Caulerpa, de la taille d’un mètre, qui se reproduit principalement en séparant des parties d’elle-même et en les faisant vivre à volonté.

Tissus : grâce aux techniques actuelles d’observation du vivant dans les tissus, il s’avère que les tissus eux-mêmes sont vivants, contiennent des noyaux et des bactéries qui se déplacent librement à l’intérieur. Sur leurs bords, les tissus forment des étranglements tissulaires qui peuvent donner naissance à de nouveaux tissus, mais aussi à des cellules souches, qui constituent alors les véritables cellules libres. La plupart des « cellules » sont en réalité des fragments de tissus intimement liés entre eux et qui ont été interprétés à tort comme des cellules individuelles et libres de se déplacer, uniquement en raison des techniques de représentation utilisées jusqu’à présent.

Il en résulte une tout autre image de la structure et de la fonction des organismes, même si ceux-ci sont appelés organismes pluricellulaires, comme par exemple les plantes, les animaux et les hommes. Dans le cas des plantes, le nom d’organisme pluricellulaire est contredit par le fait que toutes les « cellules » n’apparaissent comme cellules individuelles que grâce à leur environnement stabilisant. En réalité, elles sont toutes reliées entre elles par des ouvertures de l’environnement dur. De nombreuses « cellules » des « organismes pluricellulaires » des animaux ne ressemblent à des cellules individuelles que parce que les techniques d’isolation et de fixation des tissus, de coloration des tissus, de mort des tissus, leur donnent en réalité un aspect très différent de celui que l’on trouve dans les graphiques des manuels scolaires et dans notre imagination. Hillmann et ses collègues, dans l’analyse des représentations en microscopie optique, ont également réfuté les idées reçues sur l’apparence et la forme des cellules12.

Avant Hillmann et ses collègues, les chercheurs avaient déjà découvert qu’il est impossible de parler de cellules dans le muscle cardiaque. Elles sont si étroitement imbriquées les unes dans les autres qu’il est impossible, même avec la meilleure volonté du monde, de savoir où commence et où finit une cellule. C’est finalement le cas de toutes les « cellules », à l’exception des quelques vraies cellules qui peuvent se déplacer librement dans le corps. Ces cellules libres ne peuvent se maintenir que dans le tissu semi-liquide ou liquide du sang. Cet aspect n’a pas été remarqué par les biologistes cellulaires, bien qu’ils sachent que « les cellules » en éprouvette ne peuvent se maintenir que dans le tissu liquide d’un sérum sanguin embryonnaire. À ce jour, tous les composants et mécanismes du sérum embryonnaire ne sont pas connus, car on n’a pas réussi à développer un sérum artificiel dans lequel des « cellules » pourraient vivre en dehors du corps.

Entre-temps, les résultats de la recherche sur les cellules souches indiquent très clairement que tous les participants à la théorie cellulaire depuis 1858 ont négligé le point essentiel. Les tissus forment des niches de cellules souches, dans lesquelles se forment les cellules souches. Ce n’est qu’à partir des cellules souches que se forment les types de cellules que nous considérons comme des cellules. Les cellules souches ont toujours un aspect différent des cellules, se divisent et se comportent différemment. Elles forment en permanence des tissus qui doivent être constamment et artificiellement dissous dans l’éprouvette pour que ces « cellules » immortelles puissent exister. De ce point de vue, les cellules souches ne sont pas des « cellules immortelles », mais des spécialisations tissulaires qui, dans l’éprouvette, sont artificiellement empêchées de se reconstituer en tissus dans lesquels les noyaux, les bactéries (mitochondries, etc.) et d’autres composants peuvent se déplacer librement.

Certains chercheurs en recherche fondamentale ont reconnu depuis longtemps que les « corps cellulaires » sont à leurs bords si fortement liés au liquide (plasma cellulaire) des autres « cellules » que leurs limites ne peuvent pas être déterminées. Ils forment, selon la technique d’observation, un réseau en constante évolution de connexions de petits à grands diamètres13. Ces réseaux en constante évolution, dans les clichés de coupe au microscope électronique, pour lesquels le tissu doit être noyé dans de la résine synthétique, fixé chimiquement, coloré et découpé en fines lamelles selon le point de vue, ont été interprétés comme étant des particules cellulaires typiques, de minuscules à géantes, ou comme des virus. Même l’inventeur de l’idée du virus du SIDA, le VIH, Robert Gallo, semble faire marche arrière en publiant en 2016 que les particules cellulaires ne sont guère différentes des virus14.

Il en résulte l’image suivante : Ce ne sont pas les cellules qui produisent les tissus « morts », mais les tissus vivants produisent sur leurs bords des étranglements tissulaires qui apparaissent au microscope comme des cellules, bien que seule une minorité d’entre eux soit réellement autonome et ne peuvent vivre qu’un certain temps. Ces étranglements des tissus, appelés cellules souches, forment constamment de nouveaux tissus, de sorte que du « point de vue cellulaire », il semble que ce sont les cellules (souches) qui forment les tissus. D’un point de vue actuel, rendu possible par les techniques d’observation du vivant, il en va autrement. Les tissus vivent et forment des cellules, comme le tissu ovarien des soi-disant ovules, qui ne devient un tissu formant des cellules qu’après avoir fusionné avec le tissu des spermatozoïdes.

Probablement sous l’influence de connaissances par ailleurs strictement dissimulées du professeur Hillmann et de ses collègues, le fait s’est au moins glissé dans les manuels scolaires qu’il n’y a pas, en dehors du cerveau, d’anneaux de serrage postulés sur les cellules nerveuses myélinisées qui devraient pourtant exister selon la théorie pour pouvoir expliquer la conduction des soi-disant impulsions nerveuses. Il est admis qu’il a été reconnu entre-temps que les anneaux de laçage n’existent pas en dehors du cerveau. Le cytoplasme des « cellules de Schwann » est si fortement imbriqué à ces endroits que la distance et l’interruption prétendues entre deux « cellules de Schwann » sont inexistantes15. « Mon cher cygne ! » (NdT : en allemand « schwan » signifie « cygne ») En fait, c’est Rudolf Virchow qui n’a pas reconnu la superficialité de Theodor Schwann et qui l’a reprise dans sa théorie lorsqu’il a inventé en 1858 la théorie cellulaire de la vie qui domine encore aujourd’hui. C’est à Schwann que l’on doit les interprétations erronées selon lesquelles les cellules sont constituées d’eau liquide et sont entourées d’une membrane16.

C’est à nouveau le professeur Hillmann qui a reconnu et redécouvert la seule connaissance correcte de Rudolf Virchow, qu’il a lui-même élaborée, à savoir que le cerveau se trouve de 50 % à 80 % dans un état de tissu semi-liquide, dans lequel les noyaux et les bactéries se déplacent librement. Virchow a appelé cette substance du cerveau la glie. Dans cette masse, on interprète trois types de cellules gliales qui n’ont pas encore été mises en évidence par des techniques microscopiques17. Virchow a abandonné cette connaissance au profit de sa théorie cellulaire. Il a complètement renoncé à sa théorie cellulaire et à la médecine à l’âge de 49 ans, bien qu’à ce moment-là, aucune question relative à la maladie et à la guérison n’ait été résolue18.

Élargissement de la vision des fonctions du sang, des nerfs et du cerveau

Les découvertes du Dr Augustin ont permis de comprendre d’où provient l’énergie du complexe de fer qui est libérée dans le processus PI. Il s’ensuit que c’est exactement la même chose qui se passe dans les globules rouges, puisqu’un complexe de fer y est également actif de la même manière19. On peut en déduire, ainsi que d’autres observations et expériences, que la tâche principale des nerfs est le transport de la substance élémentaire dense et riche en énergie. Il en résulte une autre tâche primaire du cerveau : la réception centrale, le contrôle et la distribution des flux de substance élémentaire riche en énergie par le cerveau20.

La présence et la répartition variable de la substance élémentaire dense sont à leur tour à la base de l’apparition de signaux spécifiques dans le cerveau, qui sont dus à des compositions plus ou moins denses de la matrice cérébrale. Ces signaux, obtenus par tomographie informatisée à rayons X, permettent d’identifier les processus de la maladie, de la guérison, les obstacles à la guérison et les crises de guérison dangereuses ainsi que leurs causes, afin de les atténuer ou de les éviter21.

Cœur/circulation/nerfs : la fonction primaire de la circulation artérielle est de produire la substance élémentaire dense en faisant tourbillonner le sang, le cœur formant et libérant des corps vertébraux à partir du sang. Ceux-ci libèrent la substance élémentaire formée sur les bords des corps vertébraux, qui est absorbée par le revêtement des artères et acheminée vers les tissus et les nerfs. La substance élémentaire dense est absorbée par le revêtement des veines, une partie est libérée dans les nerfs et une partie — avec libération de chaleur et augmentation du volume par la libération d’eau — dans les veines. L’augmentation de volume déplace passivement le sang veineux vers le cœur, ce qui est rendu possible par des clapets anti-retours qui n’existent que dans les veines.

La vision de la fonction des nerfs et du cerveau en tant que conducteurs de la substance élémentaire dense est étayée par des découvertes selon lesquelles des impulsions mécaniques se propagent à travers les nerfs. Celles-ci ont été découvertes en 1979 par le Japonais Ichiji Tasaki, qui a prouvé qu’elles n’étaient pas générées par des décharges électriques, mais à l’inverse c’est la pression qui génère les signaux électriques. Ces découvertes ont été reprises, confirmées et approfondies par le professeur Thomas Heimburg et ses collègues. Ils sont certains que la transmission et le traitement des informations se font par les nerfs et, dans le cerveau, par des impulsions mécaniques22. En complément on peut ajouter que dans la substance élémentaire dense, dont le transport déclenche les impulsions mécaniques, des informations sensorielles peuvent être stockées, traitées et restituées de toutes les manières imaginables. Rappelons seulement une source d’information très importante : les odeurs. Sans l’odorat, il est difficile, voire impossible, de s’orienter de manière pratique.

Il ressort de toutes les considérations sur ce sujet que boire de l’eau PI permet de soutenir et de stimuler son corps et soi-même de manière optimale. Toutes les colonies humaines se sont développées depuis toujours autour de sources d’eau et toutes les eaux de source bénéfiques pour la santé contiennent du fer. La toxicité du fer dans l’organisme, lorsqu’il dépasse une certaine concentration, peut s’expliquer par exemple par la formation d’une trop grande quantité de substance élémentaire et, par conséquent, par la présence d’une quantité insuffisante d’eau liquide dans l’organisme, dans laquelle les enzymes et les substances agissent et qui ne sont pas liposolubles. Ma recommandation : buvez la quantité d’eau physiologiquement suffisante23 dans laquelle il n’y a ni trop ni trop peu de fer, comme celle de l’eau PI, qui a été développée au Japon et perfectionnée en Allemagne.

L’eau Maunawai : grâce à une recherche et un développement conséquents de la technique japonaise de l’eau PI, il a été possible de compenser même un excès de calcaire. La technique PI de Maunawai libère du calcium à partir du calcaire, qui est restitué à la surface de l’eau sous la forme d’un film facilement soluble et amovible. l’eau est libérée. Cela facilite la formation de bicarbonate de soude, qui provoque un déplacement d’un pH acide vers un pH basique. (Eau vide — Eau de source de montagne — Eau Maunawai)

L’eau PI Maunawai

En plus de l’effet de l’eau PI, les chercheurs japonais ont étudié leurs sources curatives et se sont, là aussi, inspirés de la Nature pour savoir comment une eau optimale et biodisponible est produite. Ils ont découvert dans les sources thermales les complexes Eau PI et bien plus encore, à savoir que l’eau de surface est débarrassée de toutes sortes de toxines par la couche d’humus. Dans le système Eau PI, cette fonction d’humus a été introduite sous la forme d’un charbon actif particulier et spécialement préparé, et placé en amont de l’énergisation de l’eau comme étape de filtrage. Ils se sont ensuite rendu compte que les eaux vides devaient être remplies de certains minéraux afin de permettre au corps le maintien de la composition idéale des liquides qui composent le sang, les tissus et les cellules.

C’est ainsi que des minéraux et des substances ont été recherchés et trouvés pour compenser un excès ou un manque de minéraux, comme cela se produit dans les sources thermales étudiées. Ce que les chercheurs japonais ont résolu de manière optimale, c’est un tourbillonnement constant de l’eau, rendu possible par la forme sphérique dans laquelle ont été placés les matériaux utilisés dans les étapes ultérieures de la fabrication de l’eau PI. Outre l’effet PI, une augmentation de la production de substance élémentaire et la libération d’énergie, cela a permis une biodisponibilité optimale de l’eau PI.

Il existe encore une autre explication qui, outre l’effet PI, permet d’expliquer les effets incroyablement positifs obtenus en matière de santé robuste et d’amélioration des performances agricoles et techniques grâce à l’eau PI24. Les indications à ce sujet proviennent du chercheur dans le domaine de l’eau Friedrich Hacheney. Il a développé une technique de turbine avec laquelle il libère une grande quantité de substance de surface par un énorme tourbillonnement de l’eau. Comme cette substance de surface est très liposoluble, elle attire toutes les substances grasses et à cause de cela dissout donc certains plastiques, il a appelé l’eau ainsi produite de l’eau lévitée en raison de ces propriétés « absorbantes » et des propriétés absorbantes des tourbillons qu’il a observées partout dans la vie25.

Friedrich Hacheney a reconnu qu’un tourbillonnement technique particulier et puissant de l’eau, appelé « lévitation », efface les informations physiquement stockées des substances dissoutes dans l’eau. L’eau absorbe les états vibratoires des substances et les conserve, même si elles ont été éliminées de l’eau de manière optimale ou si l’eau a été diluée au point que la substance marquante ne s’y trouve plus. Il a étudié la réaction de plantes qui réagissaient à une eau imprégnée de substances toxiques comme si ces substances étaient présentes en forte concentration. Si cette eau imprégnée ou informée était soumise à une lévitation, c’est-à-dire si elle était soumise à un fort tourbillonnement l’eau perdait l’empreinte des substances toxiques. Les plantes arrosées avec cette eau ne présentaient aucune réaction de stress, ce qui optimisait la qualité et la quantité de la croissance des plantes26.

Dans le système d’eau Maunawai-PI, le tourbillonnement de l’eau a été optimisé par une stratification ciblée des substances sphériques utilisées et donc par un meilleur écoulement de l’eau, sans qu’il soit nécessaire pour cela de recourir à un tourbillonnement entraîné mécaniquement et nécessitant beaucoup d’énergie. Le tourbillonnement Maunawai a été copié de la Nature, selon la devise de Schauberger : comprendre la Nature, copier la Nature. C’est pourquoi le processus PI Maunawai permet d’obtenir de belles empreintes durables dans l’eau, comme c’est le cas pour les eaux de source particulières27. Lors de la conception on s’est assuré que l’eau Maunawai PI n’entre pas en contact avec le métal, y compris dans les robinets à trois voies spécialement conçus pour réduire l’impact des champs électromagnétiques alternatifs sur l’eau.

Pour que le linge et le processus de lavage soient également optimisés PI, que la machine à laver soit protégée, que les consommations d’énergie, d’eau et de détergent soient nettement réduites, les boules de lavage Maunawai-Bio ont été mises au point28. Pour la douche c’est le pommeau de douche Maunawai-Eco29 (NdT : Eco pour « écologique ») au cas où il n’est pas possible d’installer un raccordement à un système de distribution Maunawai dans la maison ou dans l’appartement ou ne le sera que dans l’avenir avec les économies réalisées grâce à l’utilisation de la boule de lavage et du pommeau de douche bon marché.

En résumé

L’idée que tout ce qui existe est animé est présente dans toutes les cultures. L’eau y joue toujours un rôle essentiel. Dans notre culture, l’idée qui domine actuellement c’est que seules les cellules sont vivantes et que tout le reste, même les tissus dans lesquels vivent les cellules, est inanimé. Selon la théorie, une cellule primitive serait née par hasard, après que des molécules se soient formées et réunies par hasard au cours d’une longue période. Toutes les cellules seraient issues de cette cellule originelle. Les organismes se seraient développés à partir de cellules et l’eau contenue dans les cellules ne serait qu’un solvant pour les nombreuses molécules à l’origine du métabolisme. Selon la théorie, le métabolisme engendre la vie des cellules, maintient et augmente la vie. Toutes les substances en dehors de la cellule sont considérées comme inanimées et, si elles entrent dans le métabolisme, elles font partie de la vie pendant un certain temps.

Deux découvertes permettent d’élargir considérablement cette vision, à savoir que tout ce qui existe est lié : l’eau donne naissance à une substance jusqu’ici négligée ou mal interprétée, qui possède elle-même les propriétés de base de la vie : contraction, croissance et absorption, stockage, traitement et émission d’informations. Et : on a réussi techniquement à produire cette substance riche en énergie. Cette substance est la substance de construction, d’énergie et d’information de la vie. Les tissus et les cellules sont constitués de cette substance.

C’est dans les zones périphériques de l’eau que se forme cette substance, qui est très différente de l’eau liquide. Il existe des indications selon lesquelles tous les éléments et molécules que l’on trouve dans l’eau, la terre, les étoiles et la biologie sont trouvés dans cette substance. Le mot grec pour périphérie est PI. Les découvreurs japonais des processus par lesquels la Nature et la biologie énergétisent l’eau l’ont appelée eau PI. Le découvreur allemand désignait la substance élémentaire qui naît de l’eau, dont la vie est constituée et dont elle tire son énergie primaire comme substance originelle de la vie. En sumérien, PI signifie énergie vitale. La découverte de la substance élémentaire et les processus par lesquels la vie fait émerger cette substance de l’eau permet de nouvelles conceptions de la vie : comment la vie se matérialise à partir de l’eau et que tout ce qui existe est relié et interagit énergétiquement, spirituellement et matériellement.

Remerciements à :

  • Peter Augustin
  • Harold Hilmann et ses collègues
  • Shinji Makino
  • Shoi Yamashita

pour leur contribution à une meilleure compréhension et à la possibilité d’une connaissance scientifiquement fondée de l’intégration globale et cosmique de la vie.

Le biologiste suisse Adolf Portmann écrit à ce sujet dans son livre Aufbruch der Lebensforschung (L’aube de la recherche sur la Vie) Zurich 1965, page 56 :

Extrait du chapitre Éclairage et apparition dans le vivant

La recherche sur la Vie travaille actuellement dans de vastes domaines de son activité dans un oubli inquiétant de toutes les caractéristiques de la Vie qui ne sont pas directement liées au maintien de l’espèce. la conservation de l’espèce ou le métabolisme de l’individu. La biologie doit remédier à cet oubli et laisser agir activement une connaissance plus complète du vivant.

Elle doit reconnaître et mettre en pratique le fait que la relation au monde à travers l’intériorité et l’autoreprésentation énigmatiques de cette intériorité sont des propriétés vitales suprêmes qui, avec l’autoconservation, le développement personnel et la transformation de l’espèce, constituent sur un pied d’égalité l’ensemble du vivant, pour autant qu’il nous soit compréhensible.

À cette exigence d’une nouvelle conception de l’organisme, adaptée à la véritable grandeur de l’objet, s’associe l’autre conception, celle d’une conception globale de la réalité qui rencontre aussi avec respect le mystère de la création et qui, à partir de cette attitude, applique la méthode de l’étude de la Nature.

La connaissance de l’étendue et de la grandeur du Vivant dans chacune de ses expressions est la condition préalable à toute affirmation à part entière de la biologie.

Extrait du chapitre Liberté et lien à la lumière de la recherche sur la Vie du même livre (voir ci-dessus), page 250 :

Il est de la plus haute importance que la recherche sur la Vie elle-même mette en évidence ces fondements originels inconnus de notre être humain et du Vivant en général, sur tout ce que nous ne pouvons pas mettre en œuvre nous-mêmes, même avec nos systèmes de guidage conscients les plus développés.

Traduction Jean Bitterlin le 13 janvier 2023

Indication des sources

1 Le miracle de l’Eau-PI. La technique révolutionnaire de l’eau qui sauvera notre Planète et ses habitants. Makino, Shinji. Livre de 138 pages. Japon, 1994, USA, 1999.

2 L’Eau-PI. Lanka, Stefan. WissenschafftPlus n° 6/2016

3 Transition verre-liquide de l’eau à haute pression. Ove Andersson. PNAS, 5 juillet 2011, 108 (27) 11013-1016 ; https://doi.org/10.1073/pnas.1016520108

4 Au-delà de la congélation : l’eau amorphe dans le nano confinement doux biomimétique. Livia Salvati Manni, Salvatore Assenza, Michael Duss, Jijo J. Vallooran, Fanni Juranyi, Simon Jurt, Oliver Zerbe, Ehud M. Landau, Raffaele Mezzenga. Manuscrit soumis pour publication le 16 octobre 2018.

5 Voir 2.

6 Voir 2.

7 L’essence même de l’eau : textes originaux. Viktor Schauberger. 4e édition, 2014.

8 L’adoubement divin — l’expérience de vocation de Bruno Groening comme guérisseur miraculeux. Siegfried Johann Mohr. WissenschafftPlus 5/2016. et : Guérison psyché-cerveau-organe et guérison corps-âme-esprit. La nuit de la grande guérison et le jour où les crocus fleurissent. Partie I et II. Siegfried Johann Mohr. WissenschafftPlus 6/2017 et 1/2018.

9 Mesmer — magicien et technicien d’une médecine cosmobiologique. Siegfried Johann Mohr. WissenschafftPlus n° 6/2018.

10 L’eau — bien plus que H2O. Gerald H. Pollack. Livre de 368 pages, édition de 2015.

11 Biologie cellulaire fondée sur des preuves, avec quelques implications pour la recherche clinique. Harold Hillmann. Livre de 2008, 590 pages. Editions Shaker GmbH.

12 Voir 11.

13 Les nanotunnels des cellules. Vivian Callier. Spektrum.de du 10.10.2018.

14 Vésicules extracellulaires et virus : Sont-ils de proches parents ? Esther Nolte — ‘t Hoen, Tom Cremer, Robert C. Gallo et Leonid B. Margolis. Comptes rendus de la société américaine des sciences. PNAS | 16 août 2016 | vol. 113 | no. 33 | 9155-9161.
www.pnas.org/cgi/doi/10.1073/pnas.1605146113

15 http://www.embryology.ch/allemand/vcns/histogenese04.htm

16 Voir 2.

17 Une réévaluation radicale de la structure cellulaire du système nerveux des mammifères. Harold Hillmann. Article, 2011. 40 pages, consultable gratuitement sur Internet.

18 Rudolf Virchow, un stratège du pouvoir. Partie 1 et partie 2. Siegfried Johann Mohr. WissenschafftPlus n° 5/2015 et n° 6/2015 et Développement de la médecine et de l’Humanité. Stefan Lanka. WissenschafftPlus n° 6/2015.

19 Voir 2

20 Proposition pour une nouvelle vision du cerveau. Stefan Lanka (en allemand). WissenschafftPlus n° 3/2017.

21 Aspects matériels dans l’ABC actualisé de la thérapie. Stefan Lanka. WissenschafftPlus n° 4/2018.

22 Le cerveau mécanique. Douglas Fox. Cerveau et esprit 40, 10-2018.

23 Il existe manifestement différents types de respiration et d’alimentation, avec des besoins en eau potable différents. Voir à ce sujet les explications : Bases de la terlusollogie : application pratique d’un modèle de constitution bipolaire. Christian Hagena. Livre, 184 pages, 4e édition 2013. Et : L’équilibre acido-basique. Un vitalisateur de l’organisme. Siegfried Johann Mohr. WissenschafftPlus n° 2/2014.

24 Voir 1.

25 L’eau. Un hôte de la terre. Friedrich Hacheney. 347 pages, 1992.

26 L’eau vivifiée dans la recherche et l’application. Friedrich Hacheney. 150 pages, 1994.

27 https://wissenschafftplus.maunawai.com/cms/de/wassertropfen-forschung

28 https://wissenschafftplus.maunawai.com/shop/p/de/maunwai-pi-waschkugel-set

29 https://wissenschafftplus.maunawai.com/shop/p/de/maunawai-oeko-duschko




À quel point les virus sont-ils morts ?

[Source : wissenschafftplus.de]

Quand bien même l’article date de 2020 (…), voici une interview de Stefan Lanka par un magazine allemand traitant de la Santé (de titre « Die Wurzel » c’est-à-dire « La Racine »), interview qui est, une fois de plus, très intéressante et permet de mieux intégrer des points fondamentaux sur l’arnaque virale.

Jean Bitterlin

[Traduction : Jean Bitterlin]

Dr. Stefan Lanka, Biologiste moléculaire et océane

Toutes les affirmations sur l’existence du virus sont réfutées

Le procès gagné du virus de la rougeole

Die Wurzel : Cher Stefan, tu es biologiste moléculaire, biologiste marin et scientifique et tu as gagné le procès du virus de la rougeole en démontrant scientifiquement qu’il n’y a pas de virus (de la rougeole) du tout. Quand était-ce ?

Stefan Lanka : J’ai initié le procès sur le virus de la rougeole fin 2011 afin d’empêcher l’introduction de la vaccination obligatoire contre la rougeole. Le procès a débuté en 2012 et a finalement duré jusqu’au début de l’année 2017. Le plaignant qui a perdu a laissé passer le délai pour faire appel de la décision de la Cour fédérale de justice (BGH) du 1er décembre 2016 auprès de la Cour constitutionnelle fédérale. Par cette décision, la BGH a rejeté le pourvoi du requérant contre l’arrêt de la Cour d’Appel (OLG) de Stuttgart du 16.02.2016.

Au détriment de la population…

Au détriment de la population, l’OLG de Stuttgart n’a pas pris en compte les preuves scientifiques issues d’expertises et d’expériences réalisées qui lui ont été présentées, preuves qui réfutaient toutes les affirmations sur l’existence du virus de la rougeole. L’OLG n’a pas non plus rejeté la plainte pour des raisons formelles, comme le prétend encore aujourd’hui le plaignant. Dans la motivation de son jugement, l’OLG s’est retranché derrière le fait que l’expert désigné par le tribunal a déclaré qu’aucune des six publications présentées ne contenait de preuve de l’existence d’un virus.

La virologie privée de sa raison d’être par voie judiciaire

Ce qui est particulièrement explosif ici, c’est que l’une des six publications présentées constitue la base exclusive aussi bien de la rougeole que de toute la virologie. Le jugement du tribunal régional supérieur de Stuttgart du 16 février 2016, confirmé par la Cour Fédérale de justice, prive l’ensemble de la virologie, y compris le battage Corona, de son fondement, car tous les virologues se réfèrent à cette seule publication, dont la jurisprudence allemande affirme qu’elle ne contient aucune preuve de virus. Il s’agit maintenant de mettre en pratique cette jurisprudence sur les virus.

Le tribunal régional supérieur de Stuttgart, afin de protéger l’expert désigné par le tribunal de poursuites pénales pour avoir fait par deux fois de fausses déclarations écrites dans ses expertises, a supprimé la déclaration consignée de l’expert concernant les six publications présentées.

Expert condamné par le juge en cas de faux témoignage

Sous la pression des questions claires d’une jeune juge, l’expert a reconnu son faux témoignage central : Contrairement à ses déclarations écrites, les six publications présentées par le plaignant ne contiennent pourtant aucun test de contrôle pour prouver si la méthode utilisée fonctionne, si le résultat est faussé ou si le résultat souhaité et obtenu est lui-même provoqué ! Les six publications présentées au procès sont donc du papier sans valeur, qui ne peut et ne doit pas être qualifié de scientifique. Car les règles du travail scientifique prescrivent impérativement la réalisation et la documentation exacte d’expériences de contrôle.

Le procès et le procès-verbal de la première instance ainsi que le jugement de la Cour d’Appel de Stuttgart ont doublement privé de fondement les affirmations de l’ensemble de la virologie. Je renvoie à ce sujet à mon article « Der Bundesgerichtshof lässt den Glauben an die Viren untergehen » (La Cour Fédérale de Justice fait disparaître la croyance dans les virus), paru dans le magazine WissenschafftPlus n° 2/2017 et également consultable en ligne sur le site wissenschafftplus.de.

[Voir Go Virus Go !
pour plus de détails]

Les virus sont un modèle purement intellectuel de « wirrologues »

(NdT : en Allemand « sich wirren » signifie s’embrouiller, s’emmêler les pinceaux. Lanka a fait un jeu de mots).

Erreur de raisonnement des virologues renommés

Die Wurzel : Partout dans les médias, surtout depuis Corona, on entend les virologues les plus renommés, comme le Dr Drosten de la Charité (NdT : La Charité est l’hôpital universitaire de Berlin, un des premiers centres hospitaliers universitaires au Monde) ou le professeur Streeck de Heinsberg, rendre un prétendu virus vivant responsable de toutes sortes de maladies. Pourquoi les virologues croient-ils aux virus alors qu’il n’en existe pas dans l’ensemble des tissus et des cellules vivantes ?

Stefan Lanka : Ces virologues et d’autres n’affirment pas que les virus sont vivants, mais que le brin de patrimoine génétique viral biochimiquement mort (c’est-à-dire le virus) est infectieux. Ils définissent, comme tous les virologues, qu’un virus ne dispose pas de son propre métabolisme et qu’il est biochimiquement mort. Tout au plus parlent-ils du fait que l’on trouve partout (et pas seulement sur les poignées de porte) des fragments de gènes de virus1 qui ne sont pas infectieux. À leurs yeux, seul l’ensemble du patrimoine génétique viral (le virus entier) est infectieux, mais une partie du virus (c’est-à-dire un fragment de gène) ne l’est pas. Ce faisant, ils passent sous silence leur plus grand secret professionnel, à savoir qu’ils n’ont jamais trouvé de brin de patrimoine génétique viral complet (c’est-à-dire de virus complet).

Les virologues confirment : Les virus sont biochimiquement morts !

Non seulement les virologues susmentionnés, mais tous les virologues définissent un virus comme n’ayant pas de métabolisme propre et étant biochimiquement mort.

Cependant, la question de savoir comment quelque chose de mort peut développer la force de pénétrer dans l’organisme à travers les peaux, les fascias (NdT : Les fascias sont des structures de tissu conjonctif qui enveloppent les muscles et les organes) et les cuirs des organes, les revêtements des vaisseaux et à l’encontre du flux de mucus des muqueuses, pour y traverser la masse visqueuse du tissu conjonctif (qui entoure toutes les cellules), n’est plus une question ouverte, mais un mythe réfuté qui s’est développé dans notre histoire.

La virologie s’était déjà réfutée en 1951

Ce que les virologues n’ont pas vu, c’est que la théorie2 sur laquelle repose toute la biologie et la médecine et à partir de laquelle se sont inévitablement développées les théories tout aussi erronées de l’infection, de l’immunité, de la génétique et du cancer, non seulement n’est pas correcte, mais elle est réfutée.

Ils ont également négligé le fait que la virologie médicale s’est autoréfutée en 1951. Et ils n’ont pas vu qu’une nouvelle idée de la virologie s’est développée à partir de 1952, l’idée du virus à brin génétique, qui repose toutefois sur une interprétation erronée chez les bactéries et ne peut pas être transposée à l’homme, à l’animal ou à la plante. Voir à ce sujet mon article « Fehldeutung Virus » dans le magazine WissenschafftPlus 1/2020 (couverture voir page 21).

Die Wurzel : Et jusqu’à quand croyais-tu toi aussi à l’hypothèse largement répandue des virus ?

Stefan Lanka : J’ai cru à cette idée jusqu’à ce que j’isole moi-même une structure marine et que je la caractérise biochimiquement, que j’ai alors mal interprétée comme étant un virus INOFFENSIF. J’ai ensuite appris qu’il ne fallait en aucun cas utiliser le terme « virus », car il signifiait quelque chose comme un poison provoquant une maladie (dans le cadre de la théorie cellulaire réfutée), que l’organisme produirait lui-même.

Aujourd’hui, les chercheurs curieux savent que la vie biologique naît de ces structures3, qui se forment par auto-organisation. Chez les bactéries, ces structures sont appelées phages4, mais elles n’apparaissent en laboratoire que lorsque les bactéries sont individualisées, ce qui appauvrit leur biochimie. À partir d’un certain moment (dans un processus ciblé de métamorphose), l’ensemble de la biomasse bactérienne se transforme en de nombreuses petites structures construites exactement de la même manière.

Ces petites structures ont pour fonction (comme les mini-spermatozoïdes) de mettre leur acide nucléique5 à la disposition des organismes qui en ont besoin. Ces processus ciblés et utiles ont été interprétés négativement à travers les lunettes du bien et du mal de la pathologie cellulaire et comme des poisons pathogènes (virus en latin).

Ces petites structures sont, dans le sens du terme « isolation », très faciles à isoler, à photographier et à étudier biochimiquement. À partir de 1952, de jeunes virologues ignorants (qui ne savaient pas et pourquoi l’ancienne virologie avait abandonné) ont CRU que les virus allégués chez l’homme et l’animal avaient l’apparence et la structure des « phages » (mini spermatozoïdes des bactéries).

Les tissus mourants ne se transforment pas en virus

En 1954, une technique a été proposée (l’une des six publications dans le cadre du procès sur le virus de la rougeole) pour prouver l’existence des virus présumés de l’homme, exactement de la même manière que les phages des bactéries ont été détectés. Ils pensaient que lorsque les tissus mouraient, ils se transformaient en virus, tout comme les bactéries se transformaient en phages. Avec la différence décisive que les phages ont été à chaque fois isolés et photographiés en grand nombre et sous forme pure, et que leur brin de patrimoine génétique, toujours de même longueur et toujours composé de la même manière, a été et est toujours représenté comme un tout. Or, cela n’est pas possible à ce jour pour les virus qui sont seulement hypothétiques.

Les « wirrologues » (NdT : voir plus haut) ne font que recomposer mentalement, à partir de courts fragments de tissus et de cellules décomposés, un modèle de virus qui n’existe pas en réalité (un examen plus détaillé est présenté plus loin).

Les tissus mourants ne se transforment pas en virus

Les virologues refusent les expériences de contrôle

Parce que ce type de virologues méprise encore aujourd’hui les règles fondamentales du travail scientifique et refuse de procéder à des essais de contrôle, ils n’ont pas remarqué que les tissus et les cellules meurent dans l’éprouvette non pas à cause d’un virus présumé, mais parce qu’ils (NdT : les tissus et cellules) sont involontairement affamés et empoisonnés dans la procédure qui précède toute « infection » apparente.

C’est pourquoi les tests génétiques viraux ne détectent que les séquences propres à l’organisme. Comme le test n’indique « positif » que s’il y a suffisamment d’extraits de gènes dans l’échantillon à tester, cela explique pourquoi il y a aussi des résultats de test négatifs. Il est pourtant évident que le corps libère plus de matériel tissulaire, et donc de fragments de gènes, surtout lors de processus inflammatoires que lorsqu’il est en bonne santé ou que le corps ne libère rien du tout à certains moments de la guérison. Il suffit d’augmenter la quantité d’échantillons6 pour que chaque personne, chaque animal et probablement même chaque plante soit testé positif. Dans mon article « Mauvaise interprétation du virus. Partie II » (voir WissenschafftPlus 2/2020), j’appelle à ce que des scientifiques, bio-informaticiens et laborantins honnêtes réalisent et publient enfin ces essais de contrôle qui n’ont jamais été effectués ni publiés. Les preuves ont été présentées au tribunal régional supérieur de Stuttgart dans le cadre du procès sur le virus de la rougeole, mais elles ont été ignorées.

De nombreux scientifiques travaillent de manière non scientifique !

Die Wurzel : Que signifie pour toi un travail scientifique honnête en plus de la réalisation d’essais de contrôle, ce qui fait défaut chez de nombreux scientifiques titulaires d’un doctorat qui travaillent pour l’industrie ?

Stefan Lanka : Le plus important est de vérifier en permanence ses propres hypothèses et celles des autres. Or, la grande majorité des gens ne le font pas, car sinon ils se licencieraient eux-mêmes. Le mécanisme à l’œuvre ici a été identifié et publié dès 1956 par le génie d’exception Eugen Rosenstock-Huessy. J’y fais référence et le cite constamment, entre autres dans la série d’articles n° 1 à 3/2019 du magazine WissenschafftPlus, qui t’ont tant enthousiasmé, cher Michael, et dont tu avais parlé dans ton article de Die Wurzel d’avril 2019.

Die Wurzel : On lit de plus en plus souvent que des scientifiques financés par l’industrie produisent des travaux scientifiques et des statistiques pour répondre aux attentes de leurs clients. Il en résulte constamment des statistiques faussées sur les décès dus aux virus de la rougeole/du coronavirus/de la grippe, etc.. Pourquoi n’existe-t-il pas d’instances de contrôle indépendantes pour surveiller les résultats des études et les méthodes de travail ?

Stefan Lanka : Faute de place, je ne peux pas répondre ici à cette question.

Contrôle citoyen sur la Science et la Politique

Juste une chose : du point de vue de l’idée démocratique, la politique et la science ne peuvent fonctionner que si le donneur d’ordre, c’est-à-dire chaque citoyen, est au courant de ce qui se passe, ce qui signifie qu’il contrôle les processus et les mandataires. Nous sommes très éloignés de cette idée et, pour l’instant, je pense que cela ne peut être réalisé que par une association de groupes qui s’organisent eux-mêmes.

Les seuls qui se sont organisés avec succès jusqu’à présent sont, premièrement, les groupements qui violent manifestement leurs objectifs prédéfinis et ne les réalisent pas. Et deuxièmement, les optimiseurs de profit organisés en entreprises et en associations qui s’attaquent de manière conséquente à leurs objectifs (publics et non publics) et les atteignent. Dans un sens positif, l’entreprise Geox semble l’avoir compris : Elle fonde une nouvelle entreprise chaque fois que l’ancienne a atteint le nombre de 500 collaborateurs. C’est manifestement le nombre de personnes pour lequel une vue d’ensemble, la confiance mutuelle et, sur cette base, un travail en symbiose sont encore possibles.

Transposé aux structures étatiques, le prince du Liechtenstein l’a reconnu et formulé dans son livre « Der Staat im dritten Jahrtausend » (l’État au 3e millénaire). Il réclame l’autogestion de tous les domaines de l’État (là où c’est possible) dans de petites structures, car les structures supérieures perdent toujours la vue d’ensemble et leur administration est inefficace et en même temps toujours trop coûteuse.

Die Wurzel : Selon toi, certains événements de l’histoire scientifique ont conduit à élever certaines spéculations « scientifiques » au rang de faits scientifiques, notamment la preuve de l’existence des virus, bien que rien n’ait été prouvé.

Stefan Lanka : Pour moi, il était et il est toujours important de reconnaître les grandes lignes de développement et les mécanismes qui expliquent comment et pourquoi les choses ont évolué. Je pense y être parvenu en ce qui concerne notre médecine « occidentale ». Voir mon article « Fehldeutung Virus » (Erreur d’interprétation sur les virus) dans le magazine WissenschafftPlus 1/2020 [Voir La fausse idée appelée virus — La rougeole à titre d’exemple, L’interprétation erronée du virus — 2e partie et La fin de la virologie : la 3e phase des expériences témoins du SARS-CoV-2]. Et je renvoie dans ce contexte à un article sur Eugen Rosenstock-Huessy de Siegfried Mohr paru dans WissenschafftPlus 2/2020 sous le titre « Die Wissenschaft vom Zeitpunkt » (La science du moment), dans lequel l’importance de la reconnaissance des contextes historiques est clairement mise en évidence.

Die Wurzel : Tous les virologues et la science en général s’accordent à dire qu’un virus a pu être isolé, même si ce n’est pas le cas, comme nous l’avons vu plus haut. Peux-tu encore une fois approfondir ce point ?

Les virologues tuent des tissus en laboratoire sans s’en rendre compte

Stefan Lanka : Les virologues n’utilisent pas le mot « isolation » dans le sens de l’isolement et deviennent suspicieusement nerveux lorsqu’on leur en parle. Ils entendent par « isolement » la création d’un effet en laboratoire qu’ils considèrent en même temps comme :

  1. Une infection
  2. La preuve de la présence d’un virus
  3. La preuve de sa multiplication
  4. L’interprétation de la preuve de la puissance destructrice du virus supposé.

En réalité, ils tuent sans le savoir et sans s’en rendre compte des tissus et des cellules en laboratoire — en les affamant et en les empoisonnant, voir mon article « Fehldeutung Virus » (erreur d’interprétation sur les virus) dans le magazine WissenschafftPlus 1/2020.

Die Wurzel : Les virologues pensent que les tissus et les cellules qui meurent se transforment complètement en virus. C’est pourquoi ils qualifient également la mort des tissus et des cellules de multiplication des virus. Ai-je bien raison lorsque je comprends que toute mort de tissus et de cellules génère obligatoirement des prétendus virus, c’est-à-dire des déchets cellulaires, ce qui est dans la nature des processus de formation et de décomposition de l’organisme ?

Les virus ne peuvent pas se multiplier

Stefan Lanka : Pour expliquer cela, je dois d’abord parler des bactéries et des phages. La métamorphose, la transformation des bactéries en phages, ne peut pas être qualifiée de mort cellulaire, mais est un processus très ciblé et utile. Cette observation de la transformation des bactéries en phages a été faite en 1954 sur des tissus humains et animaux : on pensait que les tissus se transformaient en virus lorsqu’ils mouraient au cours d’une expérience d’infection. Tous les autres scientifiques, biologistes cellulaires et autres, ne partent pas du principe que les tissus ou les cellules qui meurent se transforment alors en virus. Au contraire, ils étudient la mort pour comprendre comment elle se produit dans le corps. Ils qualifient alors les mêmes processus que les virologues interprètent mal comme la formation de virus, de mort cellulaire coordonnée (= apoptose) ou d’autophagie (recyclage).

Chez l’homme et l’animal, la construction et la dégradation permanentes se font silencieusement, les tissus et les cellules étant décomposés sur place en petits éléments qui sont ensuite retraités dans les organes7 prévus à cet effet, comme par exemple le foie, pour une utilisation ultérieure.

Le terme « virus » ne doit plus être utilisé à l’avenir. Il est trompeur, chargé d’interprétations erronées et provient de la pensée réfutée du bien et du mal, dont se servent les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas interpréter la complexité autrement.

Die Wurzel : On attribue au virus, quel qu’il soit, une autonomie et une activité propre qui n’existent pas.

Des brins de patrimoine génétique viral construits de manière purement intellectuelle

Stefan Lanka : Oui, le concept entier est erroné et ne peut pas non plus être maintenu par des hypothèses de secours. Parce que les « virologues » croient depuis 1954 que les tissus mourants se transforment en matériel viral lors de ce que l’on appelle les « essais d’infection », ils interprètent également les courts morceaux d’acides nucléiques comme des composants de leurs supposés virus. À partir de ces petits morceaux d’acide nucléique8, ils construisent mentalement les brins de patrimoine génétique viral qui n’existent pas dans la réalité. Mais comme les analystes de séquences trouvent ces séquences prétendument virales à l’intérieur des séquences des chromosomes humains, ils affirment que plus de 50 % de nos chromosomes sont constitués de gènes viraux.

Propriétés meurtrières exagérées et inventées des « virus »

Die Wurzel : D’après ce que tu as dit jusqu’à présent, on comprend de mieux en mieux pourquoi l’industrie pharmaceutique, les médecins, les virologues, les politiciens et les autorités attribuent aux hypothétiques virus une dangereuse capacité de tuer qui n’existe pas, n’est-ce pas ?

Stefan Lanka : Oui, et ils le font aussi d’un côté parce qu’ils pensent devoir se donner de l’importance et justifier leur action. Et parce que la médecine est devenue une énorme entreprise économique, soumise à l’obligation de rentabilité, et que rien que pour cela, elle est obligée d’exagérer en permanence. Cette évolution et ce danger de l’obligation d’exagérer, qui finira par tuer tout et tous, ont été soulignés par Ivan Illich en 1976 dans son livre « La Némésis Médicale ». J’ai eu avec lui une rencontre très éclairante en 1995, dont j’ai rendu compte dans notre premier livre sur la vaccination et dans le magazine WissenschafftPlus. L’auteur Seamus O’Mahony, qui a écrit en 2019 l’important livre « La Médecine peut-elle être guérie ? », se réfère de manière tout à fait centrale à Ivan Illich et arrive à la conclusion que la médecine ne peut plus se guérir par ses propres moyens et qu’elle agit de manière de plus en plus destructrice. Il se base sur la médecine des substances qui suppriment les symptômes.

Il dit de l’autre « médecine9 » qu’elle n’a jamais eu la moindre chance d’être appliquée.

Die Wurzel : Comment penses-tu qu’il soit possible de mettre à la disposition du grand public la nouvelle compréhension de la science concernant les virus et les bactéries (ces dernières sont indépendantes), mais à une vitesse telle que cela ne prenne pas 100 ans ?

La crise Corona comme opportunité, comme catalyseur de changement

Stefan Lanka : La réponse est : faire ce qu’il faut au bon moment, voir l’article sur Rosenstock-Huessy dans le numéro actuel de WissenschafftPlus 2/2020 et mon article « La mauvaise interprétation du virus, partie II. Du début et de la fin de la crise des effets Corona » dans ce numéro. Cette contribution peut également être obtenue librement sur notre site wissenschafftplus.de. Cette contribution a le pouvoir (combiné à l’ampleur de la crise Corona, qui a secoué et mis en danger presque toute l’humanité) de provoquer un apprentissage rapide qui ne durera plus 100 ans. De ce point de vue, Corona est une chance pour tous les hommes et pour tous les domaines, et pas seulement dans les domaines des virus, de la médecine, de la politique et de l’économie. [Voir aussi : Les coupables de la crise corona sont clairement identifiés]

Théorie du virus pour des raisons de débouchés

Die Wurzel : Je pense que l’industrie pharmaceutique veut maintenir la théorie des virus telle qu’elle est crue depuis toujours, sinon elle se priverait de milliards de dollars de chiffre d’affaires (pertes de ventes de médicaments/vaccins). Pour transmettre une nouvelle compréhension des virus, il faudrait dans un premier temps imprimer et appliquer de nouveaux manuels scolaires de biologie et de nouveaux contenus d’études pour les étudiants en médecine/biologie/pharmacie avec les nouvelles connaissances sur les « virus ».

Je pense que seule la majorité des gens comprendra, par l’expérience personnelle, que les virus n’existent pas au sens traditionnel du terme. Ce ne sont pas les virus, les bactéries ou les parasites qui sont responsables des maladies, car la maladie elle-même est l’effort d’autoguérison du système immunitaire ou l’activité de nettoyage de la maison d’un organisme qui a accumulé des scories pendant des décennies et qui n’a pas pu s’en débarrasser faute de jeûne thérapeutique, d’alimentation saine, d’exercice physique, d’ensoleillement, etc. Es-tu du même avis ?

Stefan Lanka : Avant Corona, je pensais aussi que le changement ne pouvait se faire que lentement et par le bas. Maintenant, la dynamique propre de Corona m’a obligé à étudier à nouveau tous les détails décisifs et à les rendre publics. Le résultat est l’article « Erreur d’interprétation des virus, partie II » (voir WissenschafftPlus 2/2020) qui, avec les actions qui s’y rattachent et qui en découlent, a effectivement le pouvoir de générer un bond en avant dans la connaissance plus rapide que je ne le pensais.

Ce qui caractérise les scientifiques c’est plutôt la modestie que l’arrogance

Entre panique et compréhension approfondie

L’Humanité n’est désormais plus confrontée qu’à l’alternative « autodestruction par la peur et la folie » ou « compréhension plus profonde en tenant compte des autres niveaux et connaissances des causes et des interactions refoulés par le matérialisme primitif » et action en conséquence. Je pense que la majorité des gens sentent qu’au sujet de Corona les fondamentaux de la médecine et de la politique ne vont pas. C’est pourquoi je demande aux lecteurs de vérifier à l’avenir les termes tels que « système immunitaire », etc., afin que l’ancienne pensée du bien et du mal ne soit pas emportée dans l’avenir : Je vois l’importance de l’alimentation, en particulier celle du jeûne — mais dans le cadre d’un système de connaissances psychosomatiques fondé et individuel, dont le Dr Hamer a posé la première pierre essentielle. Nous devons veiller à ne pas fonder un nouveau dogmatisme, car de nombreux aspects « spirituels » et « matériels » doivent encore être intégrés dans ce système de connaissance en développement, voir ton article dans Die Wurzel 04/19.

Le plus important, que j’ai appris d’un médecin10, est que nous devons toujours garder à l’esprit que nos idées peuvent être dépassées dès demain. C’est pourquoi je dis toujours dans mes conférences et mes séminaires que la meilleure réponse à une question viendra toujours dans le futur et que celle que nous avons donnée n’est que la deuxième meilleure. En tant qu’êtres humains, nous sommes des acteurs de la vie et c’est pourquoi il nous manque tout simplement une vue d’ensemble. L’humilité fait donc partie de la science, tout comme la remise en question permanente.

Les virus contenus dans les vaccins

Die Wurzel : Cher Stefan, revenons à la théorie des virus, qui est à la base de la vaccination. Les vaccins utilisés pour la rougeole, par exemple, sont appelés vaccins « vivants », bien qu’ils soient tout sauf constitués de virus vivants.

Comment les vaccins « vivants » sont-ils conçus et pourquoi doivent-ils simuler des virus alors qu’il n’existe pas de virus ayant une activité infectieuse autonome ?

Vaccins « vivants » et « morts »

Stefan Lanka : Je comprends maintenant comment tu en es venu à parler de virus « vivants ». Si, en laboratoire, les tissus meurent lors d’une « tentative d’infection » au cours d’une famine et d’un empoisonnement involontaires, les personnes impliquées pensent que ces tissus se sont transformés en virus ou qu’ils libèrent des virus. Comme les fabricants de vaccins (et leurs virologues) partent du principe que la masse de tissus morts (c’est-à-dire leurs prétendus virus) qu’ils utilisent comme vaccin est capable d’infecter, ils parlent de « vaccin vivant ». Ils pensent que le virus vaccinal est toujours infectieux mais qu’il est atténué.

En revanche, les composants de prétendus virus sont qualifiés de « vaccins morts » si, premièrement, ils ne sont pas infectieux ou si, deuxièmement, les tissus en décomposition lors d’une tentative d’infection sont protégés d’une nouvelle décomposition par des « conservateurs » tels que le formaldéhyde, pour être ensuite utilisés comme « vaccin mort », comme par exemple dans le cas de la polio.

Donc : l’idée de virus pathogènes est morte et celle de la vaccination aussi, c’est pourquoi la question « mort » ou « vivant » n’est pas seulement trompeuse, mais fausse comme tout le concept.

Die Wurzel : Et deuxièmement, nous savons qu’un tel virus vaccinal « vivant » ne peut pas exister dans la Nature et n’a donc absolument rien de comparable avec un agent pathogène sauvage, n’est-ce pas ?

Domestication des agents pathogènes sauvages

Stefan Lanka : L’idée d’un type sauvage n’est pas celle d’un virus particulièrement féroce, mais celle que le virus vient d’être recraché de l’enfer de la Nature et qu’il doit d’abord être domestiqué par « culture » en laboratoire pour être ainsi rendu accessible au système de vaccination — c’est de la science-fiction en somme. Il convient également de mentionner ici l’article particulièrement drôle mais profond de Jochen Schamal « Kleine Vampirkunde » (Petite science des vampires) dans le numéro actuel de WissenschafftPlus 2/2020.

Vaccins mortels minimisés

Die Wurzel : Un aveugle peut voir que la composition des vaccins est cruelle. Mais beaucoup ignorent qu’un tel vaccin signifie une mort certaine chez les enfants s’il est injecté par erreur dans une veine plutôt que dans un muscle. Alors pourquoi les autorités gouvernementales qualifient-elles les vaccins de sûrs et inoffensifs, alors que les autorités elles-mêmes ont soi-disant « testé » et approuvé les vaccins ?

Stefan Lanka : L’astuce utilisée par les intéressés pour se tirer d’affaire est très simple : ils définissent les nombreuses substances toxiques comme des substances auxiliaires (= adjuvants) de la substance médicale proprement dite — les prétendues protéines des prétendus virus. Rien qu’en raison de cet acte de définition insoutenable, ces poisons puissants ne sont pas soumis à la stricte législation sur les médicaments.

Les vaccins sans adjuvants sont inefficaces

L’affirmation des manuels selon laquelle les vaccins sont inefficaces sans leurs adjuvants montre à quel point cette affirmation de protection est infondée.

Die Wurzel : Dans toute la littérature « scientifique » aucun virus réel et complet n’apparaît. À quoi devrait ressembler à tes yeux un virus réel et complet, et avec quelles caractéristiques, pour être considéré comme un virus tueur ? Plutôt dans le sens d’une Borrelia qui cherche délibérément un hôte ?

Stefan Lanka : Pour qui a pris connaissance de la biologie, il est impensable d’imaginer un virus et encore moins un virus tueur. Les virologues ont pour modèle les phages (des bactéries) pour leurs virus supposés, mais ce sont des mini-spermatozoïdes avec leur propre alimentation en énergie, qui font activement quelque chose.

L’idée des virologues d’un brin de patrimoine génétique enveloppé ou non, générateur de maladies, repose sur un modèle fou et dangereux de la biologie et de la vie. Cette idée a été postulée en 1858 par Rudolf Virchow11 dans un acte de désespoir, notamment pour se débarrasser d’une énorme montagne de dettes et pour plaire à ses mécènes et mentors.

Il est très important pour moi de dire que toutes les affirmations concernant l’existence de bactéries pathogènes sont également fausses et dangereuses. Une de mes connaissances, sans m’en parler, s’est fait diagnostiquer une borréliose par un gourou de la scène alternative et s’est par la suite fait soigner par la peur et des antibiotiques à large spectre jusqu’à la limite de la viabilité. Avant que l’idée des virus ne soit inventée, les bactéries étaient les méchants universels.

Drosten fait de la bio-informatique au lieu de travailler en laboratoire !

Trouver un consensus sur le virus Corona en quelques clics de souris

Die Wurzel : Le processus de recherche d’un consensus sur ce qui appartient ou non au virus de la rougeole a duré des décennies. Comment se fait-il que pour le prétendu nouveau coronavirus Sars-CoV-2, ce processus de recherche de consensus n’ait duré que quelques clics de souris ? Et sur quelle base scientifique ?

Stefan Lanka : C’est le professeur Christian Drosten de la Charité (NdT : voir ci-dessus) qui a révolutionné la bio-informatique en virologie et l’a complètement détachée du travail de laboratoire. C’est ainsi qu’en 2003, lors de la panique provoquée par le SRAS qu’il a largement contribué à créer, il a été en mesure de proposer un test pour cette fiction deux jours seulement après avoir affirmé que le brin de patrimoine génétique du prétendu nouveau virus du SRAS avait été reconstitué. Il a joué un rôle essentiel dans la terreur de la grippe porcine et de ZIKA12 et n’a cessé d’aller plus vite, plus vite que son ombre…

… Drosten plus rapide que le service d’épidémiologie

Avant même que les virologues du service d’épidémiologie chinois ne se mettent d’accord sur la composition du brin de patrimoine génétique du virus (NdT : le SARS-CoV-2, le virus Covid-19), qui n’était jusqu’à présent que « supposé », Christian Drosten avait déjà développé son test et l’avait mis à disposition de l’OMS le 17 janvier 2020. Par son action, quelques clics de souris, il a mondialisé la panique de masse dangereuse, mais locale, déclenchée par un ophtalmologue à Wuhan. Voir mon article « Erreur d’interprétation des virus, partie II. Du début à la fin de la crise de la Corona » dans le magazine WissenschafftPlus 2/2020, également disponible gratuitement pour diffusion sur notre site wissenschafftplus.de.

Les bio-informaticiens se moquent de la source de la séquence génétique

Lors de la construction de l’idée des brins du patrimoine génétique des virus de la grippe, on blessait encore mécaniquement et on empoisonnait des embryons de poulets et on créait encore péniblement manuellement un modèle à partir des courtes séquences d’acide nucléique du tissu mourant. Aujourd’hui, ce sont des programmes informatiques appropriés qui s’en chargent, dans lesquels on introduit les séquences que les virologues présentent comme virales. Les bio-informaticiens qui créent les génomes des virus fictifs par « alignement » se fichent de savoir d’où proviennent ces séquences. Erwin Chargaff avait d’ailleurs déjà mis en garde contre cette évolution en 1976 dans un livre intitulé « Le feu d’Héraclite ».

Die Wurzel : La « mise au point » du virus Corona fait maintenant entrer en jeu la construction intellectuelle du « brin de patrimoine génétique viral ».

Stefan Lanka : Lors de la construction du virus Corona actuel (SARS-CoV-2), on a d’abord utilisé uniquement des séquences de gènes provenant d’un lavage de poumons. Après que les données de séquences de très courts morceaux aient été péniblement torturées par plusieurs programmes, un brin complet du patrimoine génétique d’un nouveau virus a été proposé sur la base de ces « données de séquences ». Cette proposition a ainsi été confirmée et élevée au rang de modèle général après que cette construction laborieuse ait été répétée avec les « séquences génétiques » provenant des poumons de trois autres personnes.

Un modèle de virus sans fondement avec séquences génétiques artificielles

Les participants définissent comme preuve réelle de l’existence d’un nouveau virus le fait que le « virus » puisse être « cultivé ».

Pour ce faire, des tissus sont tués en laboratoire en les affamant et en les empoisonnant (involontairement). Et comme un peu de matériel « infecté » est ajouté à ce processus, les participants pensent que les tissus se transforment en virus.

Bien sûr, ils ne se demandent pas pourquoi, contrairement aux phages, il n’est pas possible de voir des milliards de virus, de les isoler et d’isoler leur patrimoine génétique intact. Ils commencent donc à reconstruire le grand ensemble supposé « génome » du virus supposé à partir des courts morceaux de séquence génétique existants. À la différence près que cet acte de culture laisse de grandes lacunes dans la reconstruction du restant de l’ensemble du génome. Celles-ci sont laborieusement comblées en produisant des séquences génétiques artificielles pour combler les lacunes du modèle. C’est une auto-illusion au sein de l’auto-illusion « virologique ».

Die Wurzel : Pourquoi les scientifiques chinois affirment-ils que le Coronavirus -2019 de Chine provient de serpents venimeux ?

Des séquences génétiques Corona dans chaque être vivant

Stefan Lanka : Ils affirment cela parce qu’ils trouvent dans les serpents des séquences qui apparaissent également dans le modèle Corona. Mais ce qu’ils ne disent pas, c’est que dans chaque être vivant apparaissent les mêmes séquences, à partir desquelles on a construit Corona et tous les autres brins de patrimoine génétique viral de manière purement intellectuelle. Cela explique pourquoi les papayes sont également testées « positives ». C’est un message important de Corona : tout et n’importe quoi est positif !

Die Wurzel : Et qu’en est-il exactement des tests du virus ?

Stefan Lanka : Si, à partir de courtes séquences d’acides nucléiques qui sont présentes dans tout organisme, on construit quelque chose de plus long qui n’existe pas, il est évident que les soi-disant méthodes de détection génétique des virus (tests PCR), qui ne détectent que la présence de très courtes séquences, permettent de tester « positivement » tout et n’importe quoi, y compris l’arbre. Ce n’est rien d’autre que de la science-fiction dangereuse en action.

Les courtes séquences d’ADN sont présentes dans tout organisme, y compris dans un arbre ou une papaye. En fait, ces courtes séquences13 sont présentes partout. Mais un génome viral (prononcer virus) est défini comme quelque chose de plus long, composé de plusieurs « gènes ». Lors de la première construction d’un génome viral humain, les « wirrologues » se sont inspirés du génome des phages. Un « virus » a en effet besoin de plusieurs gènes pour former ses prétendues protéines d’enveloppe et ses enzymes. La méthode PCR ne permet de détecter que de petits morceaux, qui ne disent pas (si l’on part du principe que les virus existent) s’il n’y a que des fragments de virus (après une « attaque immunitaire »), que des virus défectueux ou des virus inoffensifs, ou si la quantité de virus est trop faible pour provoquer un massacre. Mais comme il n’y a pas de virus du tout, seulement un modèle, tout cela tombe à l’eau de toute façon.

Sérum fœtal frelaté et contaminé

Du sérum de fœtus humain pour la fabrication des vaccins ?

Die Wurzel : J’ai lu que les vaccins pouvaient contenir des sérums de fœtus humains avortés.

Stefan Lanka : Ce qui a réellement été fait ce sont des tentatives d’infection de tissu et de sérums (sang sans globules) issus de fœtus humains. Ce que je peux m’imaginer, c’est qu’un public aisé et complètement abruti demande — et obtient toujours — selon la devise « vous obtenez ce que vous payez », de tels tissus et sérums pour ses vaccins, mais aussi pour d’autres produits médicaux.

Sérum de fœtus animal dans les vaccins

En revanche, tous les vaccins de masse sont fabriqués à l’aide de sérums fœtaux de bovins et principalement de tissus rénaux de singes ou de tissus d’autres animaux.

Die Wurzel : Un tel sérum fœtal animal, s’il a été utilisé pour des vaccins, peut-il entraîner une quelconque réaction ?

Stefan Lanka : D’après mes connaissances actuelles, une substance ne provoque une allergie/maladie auto-immune que si l’acte de vaccination déclenche un « conflit biologique », c’est-à-dire représente un événement ressenti comme une menace existentielle qui ne peut pas être résolue en temps réel. Je recommande à ce sujet mon article sur les dommages causés par les vaccins et l’apparition de l’autisme dans le numéro 3/2016 de WissenschafftPlus.

Vaccins et virus cultivés en laboratoire

Die Wurzel : Je me rends de plus en plus compte que « virus » et vaccins sont identiques, qu’ils ont tous deux été créés en laboratoire, n’est-ce pas ?

Stefan Lanka : Oui, avec la remarque très importante que les « virus » sont des chimères et que les restes de tissus morts en éprouvette ne sont justement pas des « virus », mais des tissus en décomposition.

D’ailleurs, les tissus ne peuvent être empêchés de mourir et de se décomposer en laboratoire que pendant quelques jours et uniquement grâce à l’utilisation de sérum fœtal. Cela n’est pas possible avec du sérum humain ou animal adulte.

Pour plus de clarté :

Lorsque des organes sont prélevés sur un organisme, ils meurent rapidement et se décomposent, même si on les refroidit. Si l’on prélève d’un organe des tissus pour en étudier la « vie » en laboratoire ou pour « isoler », multiplier ou « cultiver » des virus en laboratoire, ces tissus meurent encore plus vite et se décomposent encore plus vite.

Tissus découpés par la force = cultures cellulaires

Pour travailler prétendument avec des cellules en laboratoire, les tissus, préalablement prélevés sur des organes (d’un fœtus par exemple), sont isolés de force (biochimiquement par des enzymes digestives et mécaniquement). Les personnes concernées pensent alors travailler avec des cellules et qualifient les tissus séparés de force de « cultures cellulaires ». Ils doivent constamment empêcher par la force ces « cellules » de se refondre en tissus. Sans les nombreuses substances contenues dans les tissus fœtaux, mais surtout sans la concentration élevée de « Pi-eau14 » qui s’y trouve, les tissus dans l’éprouvette et les tissus isolés mourraient encore plus rapidement.

Le sérum fœtal est maintenant retiré des « cellules » dans l’éprouvette, en tant que préparation de « l’expérience d’infection » suivante. En conséquence, ces unités de tissu tentent de s’unir encore plus rapidement que d’habitude, mais meurent en « confluant ».

La prétendue culture du virus

Cette confluence est appelée formation de cellules géantes et « effet cytopathique ». Ce résultat de nombreuses étapes violentes et insensées est interprété comme la preuve centrale de « la présence, l’isolement, la multiplication, etc. du virus supposé ». Les personnes concernées affirment alors avoir réussi à cultiver le virus.

Pour couvrir les besoins toujours croissants en sérum fœtal15, on ouvre chaque année 2 millions de vaches gestantes sans les anesthésier, on y ouvre le fœtus non anesthésié et on prélève son sang fœtal dans le cœur battant. Si l’on retirait le fœtus de la mère, on pourrait « récupérer » beaucoup moins de sérum. Si les mères et/ou les fœtus étaient anesthésiés, les anesthésiques dégraderaient rapidement le sérum fœtal, car les anesthésiques ne peuvent pas être retirés du sérum.

Le sérum fœtal est fabriqué à partir de ce type de sang. Il est évident que, pour optimiser les bénéfices, on procède ici à des falsifications, comme pour le vin. Pour économiser de l’argent, les laborantins achètent du sérum bon marché, dont ils savent tous qu’il est encore plus contaminé que le sérum onéreux.

Ce n’est qu’à l’aide de ces sérums fœtaux qu’il est possible de produire des vaccins. Les composants de ces sérums, qui ne peuvent jamais être stériles, nous sont implantés sous forme de vaccins. Je m’étonne depuis longtemps que ce fait bien connu ne soit pas abordé dans le milieu de l’alimentation crue ou Végan. L’alimentation crue et le véganisme excluent la vaccination, l’obtention de sérums fœtaux et les expériences de culture cellulaire.

Les processus de décomposition comme base de la biologie/médecine

Nous sommes dans une situation, non seulement dans le domaine de la vaccination, mais aussi dans l’ensemble de la biologie et de la médecine, où les processus de mort et de décomposition en éprouvette sont mal interprétés en tant que modèles de vie. Et ce n’est qu’un des nombreux points qui expliquent pourquoi, dans le système de l’opinion dominante de la pathologie cellulaire depuis 1858, les biologistes et les médecins ne sont pas en mesure de faire des déclarations raisonnables et utiles sur la vie, la santé, la maladie et la guérison.

Die Wurzel : En 1951/52, la virologie s’était complètement réfutée et abandonnée. Pour quelle raison ?

La virologie doublement réfutée

Stefan Lanka : Tout d’abord, des expériences de contrôle ont été menées, qui ont prouvé que ce qui était autrefois interprété comme des virus (des protéines prétendument dangereuses, comme on l’affirme encore aujourd’hui pour certaines bactéries, malgré une meilleure connaissance) est également libéré lors de la décomposition d’organismes tout à fait sains ou de leurs organes. Et que rien n’a été vu ni trouvé au microscope électronique.

Deuxièmement, parce que l’on a appris que les protéines ne peuvent pas se reproduire elles-mêmes. Avant 1952 encore, l’élément central de la virologie était que la dangereuse protéine virale (= virus, poison pathogène) pouvait soi-disant se reproduire elle-même. Mais en 1952, on s’est rendu compte que c’était l’acide nucléique qui était responsable de la multiplication des protéines. Dès lors, les jeunes chimistes ont considéré que les virus étaient de dangereux morceaux de substance génétique. Ces chimistes n’avaient aucune idée de la biologie, de la médecine et du fait que la virologie médicale avait été abandonnée.

Cette ignorance se prolonge jusqu’à aujourd’hui et a conduit à la crise de Corona. Les virologues d’aujourd’hui ne s’étonnent tout simplement pas de ne pas trouver de virus ni de génome viral. Ils ne s’étonnent pas non plus qu’ils assemblent constamment et toujours mentalement les génomes des virus (les brins de patrimoine génétique des virus) à partir de courts morceaux et les présentent ensuite comme la réalité.

Mettre fin à la crise de la Corona de manière démocratique

Nulle part ailleurs en biologie et en médecine, il n’est aussi clair qu’en virologie qu’une pure construction de l’esprit est présentée comme un fait existant. Lorsque la majorité de la population aura compris cela, la crise de Corona sera terminée de manière purement démocratique. Par conséquent, veuillez distribuer cette interview sur « Virus, sort de là ».

Die Wurzel : Il y a encore tellement de choses à aborder, y compris le modèle des bactéries et des bactériophages. Dans ton article « Mauvaise interprétation des virus », disponible au prix de 5 €, tu abordes tout cela en détail, ainsi que de nombreux autres sujets. Cette interview d’aujourd’hui n’est qu’un tout petit extrait de ton article « Mauvaise interprétation du virus ». C’est pourquoi je recommande à tous les lecteurs cet article, voire le numéro complet de WissenschafftPlus (voir ci-dessous) avec l’article qu’il contient.

Et avec les numéros suivants de WissenschafftPlus, vous restez, cher lecteur, au courant de ce qui s’est déjà passé dans la réflexion sur le virus dans la science en général, etc. Le mieux est de vous abonner à ce magazine trimestriel.

Sur ce, je te remercie, cher Stefan, pour cette interview. Que nous puissions tous travailler ensemble et réaliser de grandes choses dans un collectif positif.

Traduction Jean Bitterlin 6 janvier 2023


1. Extraits de gènes de virus = fragments de virus

2. La théorie de la pathologie des cellules datant de 1858.

3. Dont j’ai découvert, isolé et caractérisé l’un d’entre eux et que Günter Enderlein a prédit.

4. Les bactériophages

5. ADN (DNA) = La biomolécule centrale des chromosomes, sur lesquels se trouvent des modèles informatifs grossiers pour environ 10 % de nos protéines, que l’on appelait autrefois des gènes.

6. Quel que soit le type, frottis, sang, mucus, sperme, matériel de biopsie, etc.

7. S’il existe donc des organes dans lesquels sont concentrées des fonctions qui, sinon, se déroulent toutes en même temps et côte à côte dans les tissus ou les cellules d’organismes « simples », il existe pour cela de tout autres mécanismes de recyclage intracorporel ou intraorganique.

8. Les fragments de gènes de l’ADN.

9. Je préfère l’appeler une autre vision ou tout simplement une biologie que je m’efforce de diffuser, dans laquelle la santé résulte de l’harmonie en moi-même et avec mon environnement.

10. Elle a, en plus de son travail thérapeutique, une mission d’enseignement de la médecine chinoise.

11. Article « Virchow — Ein Stratege der Macht » (Virchow — Un Stratège du Pouvoir) voir WissenschafftPlus édition no 5/2015, le rapport peut être lu en ligne, voir wissenschafftplus.de/uploads/article/Wissenschafftplus_Mohr_Virchow.pdf

12. L’affirmation de l’existence des virus ZIKA remonte à 1947, lorsque les virus étaient définis différemment qu’après 1952. Il tire son nom d’une forêt d’Entebbe, en Ouganda, où des singes ont été torturés pour des « expériences d’infection ».

13. Les séquences d’une longueur inférieure à 22 nucléotides (éléments constitutifs de l’ADN/ARN) sont présentes chez tous les mammifères, ne sont pas spécifiques aux virus et sont néanmoins utilisées dans la construction des « génomes viraux ».

14. Alias substance originelle dont nous sommes constitués — voir mon article sur l’eau Pi voir weissschafftplus.de/uploads/article/MW_PI_Wasser_Lanka2.pdf et l’article de Michael Delias dans le WZ 04/19.

15. On cultive même déjà de la « viande » pour la consommation en laboratoire et on suggère que cela est possible sans animaux.




L’invention du « virus Ebola »

Par Jean Bitterlin

Voici le travail de recherche de Mike Stone sur l’arnaque du « virus Ebola ». Les articles provenant de l’OMS ou d’autres sources que l’analyse de l’auteur sont sur fond coloré.

[Voir aussi :
Ebola : briser les mensonges et la supercherie]

Quel que soit le « virus » sur lequel on se penche, on retrouve toujours le même narratif :

  1. L’émergence de « l’épidémie » se fonde sur des maladies préexistantes que l’on attribue à un « nouveau virus ». Pour Ebola il s’agissait du paludisme, de la fièvre typhoïde, de la méningite, de l’hépatite, etc., pour le VIH il s’agissait du sarcome de Kaposi, de la pneumonie cystite carinii auxquels se sont rajoutées près d’une trentaine d’autres maladies et pour le Covid-19 les pneumonies)
  2. Le « virus » en question n’est et n’a jamais été isolé (ce qui rend d’ailleurs impossible la mise au point d’un test) et personne ne l’a jamais vu.
  3. La « preuve de la présence du virus » est toujours indirecte : c’est la présence d’anticorps que l’on prétend être, sans aucun fondement scientifique, spécifiques au « virus ».
  4. Des malades qui ne sont pas porteurs de ces anticorps dits spécifiques et des bien-portants chez lesquels on trouve ces anticorps. Ces bien-portants sont alors appelés porteurs asymptomatiques du « virus », situation qui peut durer des années ! (On peut se demander alors ce que « foutent » ces virus pendant tout ce temps, doivent s’emmerder tapis dans des cellules et prêts à passer à l’attaque.)
  5. Des remèdes ou médicaments qui ont les mêmes effets pathogènes, effets pouvant aller jusqu’au décès, que l’on attribuera au « virus ». Dans le cas d’Ebola il s’agit de la chloroquine, dans le cas du VIH il s’agit de l’AZT…

Voici également une vidéo qui bien que datant mérite d’être visionnée même si les intervenants se situent dans l’hypothèse virale : https://www.dailymotion.com/video/xmq1ka

Le professeur De Harven qui est interviewé dans la vidéo est malheureusement décédé en mars 2019.

Dès le début de cette escroquerie phénoménale qu’est le « virus du SIDA » des voix se sont élevées pour dénoncer les graves incohérences de l’hypothèse d’une épidémie qui allait éradiquer l’Humanité. Qu’un Luc Montagnier ait persisté dans la fraude, n’ait jamais douté et n’ait jamais fait amende honorable malgré les décennies où aucun fait scientifique n’a pu corroborer cette hypothèse me fait dire qu’il est à classer dans la catégorie des pires criminels que l’Humanité ait connue.

Dès le début des années 1990 des voix se sont élevées (le groupe de Perth en Australie, le professeur Stefan Lanka en Allemagne) pour dénoncer l’hypothèse virale qui ne repose sur aucun fondement scientifique. Tous ceux qui, tout en restant dans cette hypothèse virale, ont combattu le narratif officiel du SIDA ont bien malgré eux contribué à la mise en œuvre de l’escroquerie Covid-19. Ne perdons pas 40 années supplémentaires en restant dans cette hypothèse virale. Je suis persuadé que nous devons nous concentrer que sur un seul objectif : balayer cette hypothèse, tout le reste n’a guère d’importance.

À vous de vous impliquer dans cette lutte en diffusant l’information autour de vous et de mettre à la poubelle tout ce qui provient des idiots utiles (à Big Pharma) tels que Perronne, Stuckelberger, Henrion-Caude… et bien d’autres


[Source : https://viroliegy.com/2022/09/26/the-ebola-virus-part-1/]

Par Mike Stone

Mon voyage pour découvrir les mensonges de la théorie du germe

Il y a quelques années, un de mes proches a été mal diagnostiqué et maltraité par notre système médical. Il a été victime de nombreux médicaments toxiques et de procédures médicales invasives inutiles qui lui ont malheureusement coûté la vie après des années de souffrance dans des conditions horribles.

En essayant de découvrir les meilleurs moyens de l’aider à traverser cette difficile crise sanitaire, je suis tombé sur les mensonges de la théorie des germes et sur l’état désastreux de notre système de « santé ». J’ai découvert la bataille entre Antoine Béchamp et le plagiaire Louis Pasteur. J’ai commencé à étudier les différences entre la théorie des germes et la théorie du terrain. J’ai pris conscience de l’influence des Rockefeller sur la création de notre establishment médical. Je me suis plongé dans les travaux de David Crowe, Stefan Lanka, Roberto Giraldo, du Groupe de Perth, de Liam Scheff, Celia Farber et bien d’autres.

En 2020, il est devenu évident que je ne pouvais plus rester sur la touche tout en accumulant ces informations pour moi-même. Le monde s’est passionné pour une « pandémie » fondée sur de nombreux faux prétextes et une désinformation/propagande délibérée. Nous nous sommes retrouvés dans une pandémie de tests entretenue par la PEUR. De trop nombreuses personnes ont agi sur la base d’informations inexactes provenant de sources grand public contrôlées par l’industrie pharmaceutique, sans jamais être conscientes du fait qu’il existe un côté beaucoup plus logique à ce débat. Un côté basé sur la connaissance et non sur la PEUR.

J’ai décidé qu’il était temps de partager cette information sur Facebook avec mes amis, ma famille et tous ceux qui avaient besoin de l’entendre. Malheureusement, cela est devenu de plus en plus difficile face à la censure actuelle. Ce paysage orwellien m’a conduit à la création de ce blog. J’ai l’intention de partager les articles que j’ai rédigés sur les méthodes fallacieuses utilisées en virologie, l’absence de preuves scientifiques valables concernant les « virus » et les anticorps, la supercherie de la génomique, les dangers des vaccins et de diverses interventions médicales, ainsi que de fournir des informations sur les meilleures façons de prendre soin de sa santé naturellement.

Je ne suis pas médecin, virologue, microbiologiste, scientifique, etc. Beaucoup s’en serviront contre moi. J’ai fait des études en sciences de la santé et de l’exercice. J’ai été entraîneur personnel, nutritionniste, et je suis actuellement coach en santé et bien-être. Ce que je partage ici est basé sur des années de recherche et de lecture d’études ou de sources originales. Je ferai toujours de mon mieux pour fournir les sources d’où proviennent les informations. C’est le meilleur conseil que j’ai reçu de Kary Mullis, l’inventeur du test PCR actuellement utilisé à tort dans le monde entier :

« Je pense que c’est de la simple logique. Cela ne nécessite pas que quelqu’un ait une connaissance spécialisée du domaine. Le fait est que s’il existait des preuves que le VIH cause le SIDA — si quelqu’un qui était en fait un spécialiste dans ce domaine pouvait écrire une analyse de la documentation, dans laquelle seraient citées un certain nombre d’études scientifiques qui, seules ou en groupe, pourraient soutenir l’hypothèse que le VIH est la cause probable du SIDA — quelqu’un l’aurait écrite. Il n’y a pas d’article, ni d’analyse de documentation mentionnant un certain nombre d’articles qui, pris ensemble, pourraient soutenir cette affirmation. »

Kary Mullis

J’espère que les informations que j’ai acquises au cours de mon voyage vous aideront dans le vôtre.

Le « virus » Ebola — 1re partie

Un commentaire a récemment été laissé sur l’un de mes articles et a attiré mon attention :

Si vous bande d’idiots (traduction libre !) êtes si sûrs que les virus n’existent pas, allez dans un pays d’Afrique et exposez-vous à Ebola. Faites-moi savoir comment ça se passe pour vous. J’attendrai. Mais encore une fois vous êtes tous trop idiots pour me prouver que j’ai tort.

Pour une raison quelconque, il y a des personnes qui semblent croire que pour prouver que les « virus » n’existent pas (sophisme de la non-existence), il faut soit s’injecter du sang « infecté » soit s’exposer à des individus « infectés ». Ces personnes estiment que la dissection des études qui ont été présentées comme des preuves de l’existence de ces entités pathogènes fictives n’est pas suffisamment convaincante. Dans ce cas précis, on m’a dit d’aller en Afrique et de m’exposer à un patient atteint d’Ebola. Cette personne a fièrement déclaré : « Prouve-moi que j’ai tort en te contaminant toi-même ». Bien sûr, si je tombais malade après m’être exposé à un patient atteint d’Ebola, cela ne prouverait en aucun cas qu’un « virus » en est la cause, car les toxines environnementales, le stress et la fatigue dus aux voyages, les changements dans les habitudes alimentaires et de sommeil, etc. pourraient tous être des facteurs potentiels conduisant à la maladie. Si je ne tombais pas malade, ces personnes se rabattraient sur des dispositifs de secours tels que les anticorps naturels ou les infections asymptomatiques comme explication probable de l’absence de maladie. Ce serait en fin de compte un exercice infructueux.

Malheureusement pour ceux qui font des demandes illogiques comme l’exemple ci-dessus, la charge de la preuve incombe à celui qui fait la déclaration positive. Si quelqu’un affirme qu’un « virus » existe, c’est à cette personne qu’il incombe de prouver l’existence de ce « virus » particulier. La meilleure façon de le faire serait de présenter les études fondamentales relatives à ce « virus ». Je trouve intéressant que ces personnes ne se tournent jamais vers la littérature scientifique pour tenter d’établir que l’existence de ces « virus », tels qu’Ebola, a été prouvée en premier lieu comme on le prétend. Cependant, je comprends leur frustration lorsqu’ils essaient de présenter les études originales comme preuve, car la preuve scientifique n’existe tout simplement pas dans aucun de ces documents.

Quoi qu’il en soit, Ebola est l’un de ce que je considère généralement comme les trois principaux « virus » avec lesquels les gens aiment défier ceux qui critiquent la virologie, les deux autres étant le VIH et la rage, dont j’ai parlé précédemment. Selon leurs exigences, pour réfuter la virologie, nous devons surmonter l’obstacle des « trois grands » en nous exposant physiquement à des patients malades. Malheureusement, même si j’adorerais faire un safari, tout laisser tomber et m’envoler pour l’Afrique afin de m’exposer à des « virus » imaginaires n’est pas vraiment une option réaliste pour moi en ce moment. Cependant, pourquoi engager des frais de voyage alors que je peux simplement démonter les preuves pseudo-scientifiques utilisées pour prouver l’existence dudit « virus » (que ces personnes ne veulent pas regarder et soumettre elles-mêmes) ?

Cet effondrement de la fraude Ebola sera présenté en deux parties. La première partie se concentre sur « l’isolement » du « virus » Ebola par trois groupes de chercheurs en 1976. J’ai fourni les trois documents soumis, un de chaque groupe, pour voir s’il existe des preuves scientifiques de l’existence d’un « virus » Ebola dans ces documents. Les chercheurs ont-ils respecté la méthode scientifique ? Ont-ils essayé de purifier et d’isoler correctement les particules supposées être le « virus » Ebola directement à partir des fluides d’un hôte malade ? Ces particules purifiées ont-elles été utilisées pour exposer un hôte sensible de manière naturelle ? Les images obtenues au microscope électronique ne montraient-elles que les particules supposées « virales » et rien d’autre ? Les chercheurs ont-ils effectué les expériences de contrôle appropriées ? C’est ce que nous allons découvrir.

La deuxième partie explore les incohérences du rapport de 23 pages publié par l’OMS en 1978, qui résume les recherches menées en 1976. Le récit comporte de nombreuses lacunes qui nécessitent un examen plus approfondi. Nous examinerons également d’autres causes potentielles des symptômes ressentis par les patients qui ont été bizarrement négligées par l’OMS.

C’est quoi le « virus » Ebola ?

Traduction du document du CDC :

Écologie et transmission du virus Ebola

La maladie du virus Ebola est une maladie zoonotique. Les zoonoses concernent les animaux et les humains.

1re colonne : Transmission d’animal à animal

Les preuves suggèrent que les chauves-souris sont les hôtes réservoirs pour le virus Ebola (satanée bestiole — la même qui nous a transmis le virus du Covid-19 !! – NdT). Les chauves-souris porteuses du virus peuvent le transmettre à d’autres animaux, les grands singes, les singes et les duikers (antilopes), tout comme elles peuvent le transmettre aux humains.

2colonne : Événement de débordement

Un « événement de débordement » se produit lorsqu’un animal (chauve-souris, singe, antilope) ou humain devient infecté par le virus Ebola par contact avec l’hôte réservoir. Ce contact pourrait se produire lors d’une chasse ou lors de la préparation de la viande de l’animal pour la manger.

3colonne : Transmission d’humain à humain

Une fois que le virus Ebola a infecté le premier humain, la transmission d’un humain à l’autre peut se produire par contact avec le sang et les fluides du corps des personnes malades ou par contact avec les corps de ceux qui sont décédés d’Ebola (p….. même les morts sont dangereux !!! – NdT)

4colonne : Survivants

Les survivants d’Ebola affrontent de nouveaux défis après la guérison. Certains survivants rapportent des effets tels que la fatigue et des douleurs musculaires et peuvent avoir à affronter la stigmatisation lorsqu’ils retournent dans leurs communautés.

Au milieu : Pratiques funéraires traditionnelles — Travailleurs de la Santé non protégés – Contacts non protégés avec le sang et les fluides corporels.

D’après le CDC, le « virus » Ebola a été découvert au Zaïre en 1976 (après une épidémie de fièvre hémorragique). De temps en temps le « virus » aime occasionnellement faire des apparitions en Afrique. L’on dit qu’il s’est d’abord transmis à l’homme par contact avec un animal infecté. Ensuite, le « virus » se transmet d’homme à homme par contact avec les fluides corporels d’une personne infectée :

« Le virus Ebola a été découvert pour la première fois en 1976 près de la rivière Ebola, dans ce qui est aujourd’hui la République Démocratique du Congo. Depuis lors, le virus infecte de temps en temps des personnes, ce qui a entraîné des épidémies dans plusieurs pays africains. Les scientifiques ne savent pas d’où vient le virus Ebola. Sur la base de virus similaires, ils pensent que la maladie du virus Ebola est transmise par les animaux, les chauves-souris ou les primates non humains étant la source la plus probable. Les animaux infectés porteurs du virus peuvent le transmettre à d’autres animaux, comme les grands singes, les singes, les antilopes et les humains.

Le virus se transmet d’abord à l’homme par contact direct avec le sang, les fluides corporels et les tissus des animaux. Le virus Ebola se transmet ensuite à d’autres personnes par contact direct avec les fluides corporels d’une personne malade ou décédée de la maladie du virus Ebola. Cela peut se produire lorsqu’une personne touche ces fluides corporels infectés ou des objets contaminés par eux. Le virus pénètre ensuite dans l’organisme par les lésions cutanées ou les muqueuses des yeux, du nez ou de la bouche. On peut contracter le virus par contact sexuel avec une personne malade ou guérie de l’EVD. Après la guérison de la maladie, le virus peut persister dans certains fluides corporels comme le sperme. » (NdT : EVD pour Ebola Virus Disease, Maladie due au Virus Ebola)

https://www.cdc.gov/vhf/ebola/about.html

Ministère de la Santé de la République d’Uganda — OMS — Unicef

(Ebola : Signes et symptômes
Fièvre – Vomissements – Sang lors de diarrhée ou dans l’urine – Maux de tête – Affaiblissement du corps – Maux de gorge – Douleur musculaire – Saignements des orifices corporels.)
OMS, l’image du gars qui vomit sur le sol est-elle vraiment nécessaire ?

Selon l’OMS, nous constatons que cette « maladie rare, mais grave, souvent mortelle » ne peut être transmise que par les personnes qui présentent des symptômes. Le « virus » Ebola est associé à une liste de symptômes non spécifiques, et est souvent confondu lors du diagnostic avec de nombreuses autres maladies et même avec une grossesse (!) :

Symptômes

La période d’incubation, qui est l’intervalle de temps entre l’infection par le virus et l’apparition des symptômes, est de 2 à 21 jours. Une personne infectée par Ebola ne peut pas transmettre la maladie avant qu’elle ne présente les symptômes.

Les symptômes de la maladie du virus Ebola peuvent être soudains et incluent :

  • Fièvre
  • Fatigue
  • Douleur musculaire
  • Maux de tête
  • Maux de gorge

Ceci est suivi de :

  • Vomissements
  • Diarrhées
  • Éruptions cutanées
  • Symptômes d’altération des fonctions rénales et hépatiques
  • Dans certains cas saignements internes et externes (par exemple suintements des gencives ou sang dans les selles)
  • Les résultats des laboratoires comprennent un faible nombre de globules blancs et de plaquettes et des enzymes hépatiques élevées.

Diagnostic

Il peut s’avérer difficile de distinguer cliniquement la maladie du virus Ebola d’autres maladies infectieuses telles que la malaria, la fièvre typhoïde et la méningite. De nombreux symptômes de la grossesse et la maladie Ebola sont également assez similaires. En raison des risques pour la grossesse, les femmes enceintes devraient idéalement être testées rapidement en cas de suspicion d’Ebola.

https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/ebola-virus-disease?gclid=Cj0KCQjwj7CZBhDHARIsAPPWv3cNnRDMQ6A8_meGwLE7XzuMOX1WvF97TctCB1A3nu1AfVv0MxnTwi4aAimkEALw_wcB

Le Dr Piot et les chasseurs du « virus » !

Indépendamment des symptômes non spécifiques et des similitudes de la maladie avec la grossesse, les chercheurs de 1976, constatant les mêmes signes et symptômes de fièvre hémorragique associés à de nombreuses affections, ont eu le sentiment, pour une raison quelconque, qu’ils avaient un nouveau « virus » sur les bras. Pour déterminer s’il s’agissait d’une nouvelle épidémie « virale » au Zaïre, des échantillons prélevés sur une infirmière malade ont été envoyés au Dr Peter Piot en Belgique, un homme qui venait de terminer ses études de médecine en 1976 et qui suivait une formation de microbiologiste clinique. Il est considéré comme l’un des chercheurs qui ont finalement découvert le nouveau « virus », quand bien même si le « virus » qu’il a « trouvé » ressemblait exactement au « virus » de Marburg, un autre « virus » découvert en 1967 qui présente une série de symptômes similaires :

Le scientifique qui a découvert Ebola

« Alors qu’il travaillait dans un laboratoire de l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers, en Belgique, Piot a reçu un thermos en plastique bon marché contenant deux flacons de sang et de la glace fondue. À l’intérieur se trouvait également une note manuscrite d’un médecin belge basé au Zaïre (aujourd’hui la République Démocratique du Congo). La note expliquait que le sang avait été prélevé sur une religieuse belge travaillant au Zaïre. Elle et deux cents autres personnes vivant dans une région reculée du Zaïre avaient été gravement atteintes d’une maladie mystérieuse. Le thermos avait été transporté sur un vol commercial en provenance de la capitale du Zaïre dans l’un des bagages accompagnés du passager ! En ouvrant le thermos, Piot et ses collègues ont été accueillis par un mélange gluant de glace fondue et de sang. Des deux flacons, un seul était resté intact, tandis que l’autre s’était brisé en route.

Piot et son équipe ont soupçonné la maladie inconnue d’être la fièvre jaune. L’Institut de Médecine Tropicale était qualifié pour traiter la fièvre jaune. Ils étaient loin de se douter que ce qui devait être appelé virus Ebola se cachait dans le thermos. À cette époque, les protocoles de biosécurité n’étaient pas aussi stricts qu’ils le sont aujourd’hui. Ne portant que de fins gants en latex, les scientifiques ont prélevé un échantillon de sang dans la fiole intacte et ont procédé à des tests standard. L’échantillon de sang a été soumis à des tests de dépistage de microbes connus, celui de la fièvre jaune et de plusieurs virus de fièvre hémorragique tels que Lassa, Marburg et dengue. Aucun des microbes ou virus potentiels n’a été trouvé dans le sang. Piot a également injecté à des souris des échantillons du sang de la nonne. Au bout d’une semaine, toutes les souris étaient mortes.

Lorsque les scientifiques ont examiné le sang au microscope, ils ont été surpris par ce qu’ils ont vu. « Nous avons vu une structure vermineuse gigantesque, gigantesque par rapport aux normes virales », explique Piot. Le seul autre virus connu qui avait une taille et une forme similaires était le virus de Marburg. Ce virus est apparu pour la première fois en 1967, lorsque 31 employés de laboratoire ont été atteints de fièvre hémorragique après avoir été en contact avec des singes infectés. En 1976, seules trois installations en dehors de l’Union soviétique étaient qualifiées pour traiter les virus mortels en toute sécurité : Porton Down près de Londres, Fort Detrick dans le Maryland et ce qui est aujourd’hui le CDC à Atlanta. L’Organisation Mondiale de la Santé a ordonné aux scientifiques belges d’envoyer leurs échantillons de sang au laboratoire du CDC, qui était à l’époque le centre de référence mondial pour les virus hémorragiques. Après avoir analysé le virus, le CDC a confirmé que l’échantillon contenait un tout nouveau virus hémorragique. Le Dr Piot dit avoir éprouvé un sentiment « d’excitation incroyable » avec la découverte d’Ebola.

Rétrospectivement, le Dr Piot dit qu’il a eu « de la chance de ne pas être infecté, non seulement dans le laboratoire, mais plus tard, lorsque je prélevais du sang sur les patients et que je les touchais. » Après son travail sur Ebola, le Dr Piot a mené des recherches sur l’épidémie de SIDA en Afrique, puis est devenu le directeur exécutif fondateur d’ONUSIDA, le programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA. Le Dr Piot est actuellement directeur de l’Ecole d’Hygiène et de Médecine Tropicale de Londres.

https://www.nature.com/scitable/blog/viruses101/the_scientist_who_discovered_ebola/

Le Dr Piot surpris dans l’art de dormir tout en étant debout.

Il est intéressant de noter que si le Dr Piot a été largement crédité de la découverte du « virus » Ebola, cette affirmation a fait l’objet d’une certaine controverse, car de nombreuses autres personnes auraient été impliquées dans le processus de découverte. Même si le Dr Piot et ses collaborateurs ont affirmé avoir « isolé » le « virus » identique à celui de Marburg dans tous les sens du terme, ils ne savaient pas s’il s’agissait en fait d’un nouveau « virus ». Après l’insistance de l’OMS, des chercheurs du CDC ont reçu des échantillons pour vérifier si l’équipe de Piot avait trouvé quelque chose de nouveau :

L’histoire attribue à cet homme le mérite d’avoir découvert Ebola par lui-même. L’histoire a tort

Mais Pattyn et ses collègues ne savaient pas ce qu’ils regardaient. Ils ont vu un virus en forme de lasso qui ressemblait au virus de Marburg — la cause d’un type similaire de fièvre hémorragique découvert neuf ans plus tôt — mais n’avaient pas la capacité de déterminer avec certitude si ce qu’ils observaient était quelque chose de nouveau.

Comme le laboratoire d’Anvers n’était pas équipé pour travailler sur des virus mortels comme celui de Marburg, l’Organisation mondiale de la santé a demandé à Pattyn d’envoyer les échantillons aux laboratoires militaires britanniques de Porton Down. Les scientifiques ont commencé à l’étudier, mais ont également envoyé un échantillon au CDC.

L’équipe d’Atlanta a pu démontrer que l’épidémie de Yambuku était causée par un virus inconnu jusqu’alors, et non par Marburg. Webb a effectué les tests critiques.

« Il est certain que ceux qui devraient avoir le mérite de la découverte savaient en fait qu’ils avaient découvert quelque chose de nouveau », se souvient le Dr Joel Breman, épidémiologiste du CDC en 1976, qui avait dirigé l’enquête de terrain sur l’épidémie à Yambuku. « Savoir ce que c’est, différent de tout le reste — c’est ça la découverte d’un nouvel organisme ».

« Les équipes d’Anvers, de Porton Down et du CDC ont copublié des articles décrivant leur rôle dans la découverte d’Ebola dans le numéro du 12 mars 1977 du Lancet. Il y avait 15 auteurs en tout. »

« Dans l’interview accordée à STAT, Piot a reconnu que le mérite de la découverte effective revient à Johnson et à l’équipe du CDC.

Il a toutefois noté que lui et d’autres membres du laboratoire de Pattyn estimaient avoir le droit de se décrire comme codécouvreurs, en raison du travail qu’ils ont accompli pour isoler le virus à partir de l’échantillon de sang original. »

Qui mérite d’être crédité de la découverte du « virus » Ebola ?
Personne. 

Trois équipes distinctes composées de 15 chercheurs auraient été impliquées dans le processus de découverte du « virus » Ebola. Il y avait le groupe du Dr Piot à Anvers, le groupe militaire britannique à Porton Down et le groupe du CDC à Atlanta. Il a été décidé que le groupe du Dr Piot pouvait prétendre avoir « isolé » le « virus » semblable à celui de Marbourg, tandis que le CDC a eu le dernier mot pour déterminer que « l’isolat » était un nouveau « virus » et non le même vieux Marbourg de 1967. Malgré le drame lié à l’attribution correcte du mérite de la découverte d’Ebola aux bonnes personnes, lorsqu’on examine les trois études soumises au Lancet en 1977 par tous les chercheurs impliqués, on se rend compte que la question ne devrait pas du tout être de savoir qui a le mérite de la découverte d’un nouveau « virus ». Il apparaît clairement à la lecture de ces études qu’aucun de ces chercheurs ne mérite cette reconnaissance, car nulle part dans les articles, les particules supposées être le « virus » Ebola ne sont pas correctement purifiées et isolées directement à partir des fluides d’un hôte malade, et ensuite prouvées être pathogènes de manière naturelle.

Par exemple, dans l’étude du Dr Piot, ce que nous constatons c’est que le sang qu’il a reçu de l’infirmière malade ne contient jamais de « virus ». À aucun moment, l’article ne décrit un quelconque processus de purification (c’est-à-dire centrifugation, filtration, précipitation, etc.), et il n’y a donc aucune preuve de la présence de présumées particules « virales » directement dans les fluides de l’infirmière. Tout ce qui est décrit est le processus habituel de culture cellulaire utilisant des cellules Vero de singes verts africains, du milieu 199 et 7,5 % de sérum de veau. C’est exactement le contraire de la purification et de l’isolement, car de nombreux matériaux étrangers et contaminants ne sont pas séparés, mais au lieu de cela sont ajoutés ensemble dans une boîte de Petri. L’effet cytopathogène (ECP) observé dans les cultures cellulaires a d’abord été considéré comme non spécifique jusqu’à ce que les chercheurs changent le milieu au cinquième jour pour un milieu plus susceptible de produire un ECP et incubent la culture pendant une semaine supplémentaire, créant ainsi l’effet qu’ils voulaient voir. Les études de pathogénicité ont consisté à injecter du sang dans le cerveau et l’estomac de souris nouvellement nées et à affirmer que tout décès était dû au « virus » plutôt qu’à la méthode non naturelle d’injection du sang dans les animaux. Les résultats des anticorps indirects n’étaient pas spécifiques non plus et ont en fait déclenché la fièvre jaune, c’est ce le Dr Piot a déclaré être sa suspicion initiale. Les particules observées en microscopie électronique n’étaient pas de nouvelles entités distinctes et étaient en fait identiques à celles associées au « virus » de Marburg. Aucun contrôle n’a été effectué à l’aide de matériel provenant d’hôtes sains ou de personnes présentant des symptômes similaires de la maladie. En conclusion, le Dr Piot et ses collaborateurs ont déclaré qu’il était possible que tout ce qu’ils avaient fait c’était d’avoir « isolé » le « virus » de Marbourg, mais il a émis l’hypothèse qu’il s’agissait peut-être d’un parent distinct d’un point de vue sérologique ou peut-être d’un nouveau « virus » appartenant au même groupe de « virus » que la rage. En d’autres termes, ils ont utilisé les mêmes méthodes indirectes et obtenu des résultats non spécifiques, ce qui a en quelque sorte alerté l’OMS qu’un nouveau « virus » était en cause :

Isolation d’un virus de type Marburg à partir d’un cas de fièvre hémorragique

Une femme de 42 ans (la patiente M. E.) est tombée malade le 23 septembre 1976 à Yambuku, dans la province de l’Équateur, au Zaïre. Elle a été transportée par avion le 25 septembre à Kinshasa, où un syndrome hémorragique s’est progressivement développé. Du sang coagulé prélevé le 5e jour de la maladie a été envoyé sur glace à l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers. L’échantillon est arrivé dans la soirée du 29 septembre et a été conservé au réfrigérateur.

Le lendemain matin, le sérum a été inoculé à 6 souris jeunes adultes par voie intracérébrale et intrapéritonéale, à 2 portées de souris nouveau-nées par voie intracérébrale et à 10 tubes de cultures de cellules Vero (cultivées dans du milieu 199 contenant 7,5 % de sérum de veau).

Le sérum a été testé par fixation du complément pour les anticorps du virus de Lassa (le résultat était négatif) et par neutralisation sur cellules Vero pour les anticorps du virus de la fièvre jaune (les anticorps étaient présents à une dilution de 1/30).

Résultats des inoculations

Chez les souris

Un animal a été trouvé mort au 4jour et un second au 5e. Au 5jour les cerveaux ont été prélevés sur ces animaux et sur les survivants.

Chez les souris nouveau-nées

Au 5jour d’observation, un animal a été retrouvé mort et partiellement mangé dans chaque portée. Dans une portée, plusieurs souris avaient disparu les jours 6 et 7, ne laissant qu’un seul animal. En revanche, dans la deuxième portée, dont les animaux avaient été très sains pendant toute la période d’observation, il ne restait que trois jeunes souris : une morte, une paralysée et une très malade. Les cerveaux de ces animaux ont été prélevés et envoyés à l’Établissement de Recherche Microbiologique de Porton Down pour une étude plus approfondie.

Cellules Véro

Au cours des 4 premiers jours d’observation, certaines cellules du fond de la plupart des tubes se sont détachées de la surface du verre. Bien que ce phénomène ait d’abord été interprété comme un effet cytopathique partiel, il n’a pas augmenté au cours des jours suivants et a donc été considéré comme non spécifique. Au 5jour, le milieu de culture tissulaire a été remplacé par le milieu tamponné au succinate/acide succinique (tel que décrit par Plaisner et al.1) sans sérum. Selon notre expérience, ce milieu permet l’observation des cellules Vero pendant plusieurs semaines, alors que de nombreux arbovirus produisent un effet cytopathique dans ces conditions. Au 11e jour, un effet cytopathique très frappant a été observé dans ces cultures, la plupart des cellules étant encore attachées au verre. L’effet cytopathique était presque complet au 12e jour. (NdT : effet cytopathique ce sont les altérations métaboliques, biochimiques et morphologiques attribuées à un « virus » qui « infecterait » une cellule hôte)

Résultats de la microscopie électronique

Fig. 1 : Particules virales extracellulaires droites et croisées (agrandies x 112 000)

Le liquide surnageant de trois tubes a été décanté et ceux-ci ont été remplis de glutaraldéhyde à 3 % pendant 30 min. Les cellules ont ensuite été raclées dans une petite quantité de glutaraldéhyde, rincées avec du saccharose tamponné au cacodylate (7,5 %), postfixées dans du tétroxyde d’osmium tamponné au phosphate à 1 % et préparées par la méthode de coagulation à l’albumine. Une coloration de blocage a été effectuée avec de l’acétate d’uranyle à 0,5 %, suivie d’une déshydratation et d’une inclusion dans le milieu à faible viscosité de Spurr. L’examen au microscope électronique de coupes ultrafines de ce matériel a révélé des particules virales extracellulaires droites et croisées morphologiquement similaires au virus de Marburg (fig. 1). Des nucléocapsides intracellulaires ont également été observées, certaines d’entre elles semblant provenir de vésicules (fig. 2 et 3).

Figure 2 : particules virales provenant des membranes intracellulaires. (Agrandies de x 112 000)
Figure 3 : Particules virales intracellulaires en coupe transversale. (Agrandies de x 112 000)

Au même moment, des sections du foie du patient chez qui ce virus avait été isolé et qui était décédé le 1er octobre sont devenues disponibles. Bien que l’ultrastructure de ce tissu soit très mal conservée, des particules virales similaires ont été observées.

Conclusion

Il a été conclu que l’agent responsable de l’épidémie de fièvre hémorragique en Afrique centrale était soit le virus de Marburg, soit un virus différent de celui-ci d’un point de vue sérologique, mais appartenant au même groupe de virus, soit le rhabdovirus ou le torovirus.

C’est lui Anthony Fauci ?

L’OMS souhaitant que les résultats soient examinés séparément par des laboratoires mieux équipés pour traiter le « virus » le plus dangereux supposé avoir été identifié à Anvers, il a été fait appel aux militaires britanniques de Porton Down pour confirmer les résultats. Dans le document de Porton Down, nous constatons une fois de plus l’absence de toute mention de la purification et d’isolement des particules supposées être un « virus ». On retrouve les mêmes expériences de culture cellulaire utilisant des cellules Vero que celles de l’équipe de Piot, allant même jusqu’à utiliser du matériel envoyé par Anvers. Porton Down s’est procuré à Anvers le sang de patients en phase aiguë, le matériel de culture cellulaire et les cerveaux de souris inoculées pour ses propres expériences de science folle. Aucun des ingrédients utilisés pour le processus de culture n’a été détaillé et même s’il est fait mention de contrôles, ceux-ci restent indéfinis. Au cours de leurs expériences de culture cellulaire, les chercheurs ont noté de légers effets cytopathogènes qu’ils ont attribués aux matériaux toxiques utilisés pour l’inoculation. Finalement, trois des cultures ont pris une couleur plus acide et ont provoqué des maladies lorsqu’elles ont été injectées dans l’estomac de jeunes cobayes, signalant ainsi aux chercheurs la présence d’un « virus ». Les autres études de pathogénicité réalisées comprenaient l’injection des cerveaux des souris tuées à Anvers dans le cerveau et l’estomac de souris nouveau-nées à Porton Down et la revendication d’un succès lorsque les souris finissaient par mourir.

Bien que les chercheurs aient supposé qu’ils étaient en présence d’un nouveau « virus », les structures observées par microscopie électronique des foies de cochons d’Inde étaient identiques à celles observées chez les cochons d’Inde et les singes inoculés lors des expériences sur le « virus » de Marburg en 1967 et 1975. Le surnageant de la culture cellulaire contenait des structures sinueuses allongées qui ressemblaient aux structures observées dans les cellules rénales de bébé hamster après infection par le « virus » de Marburg. En fait, les chercheurs ont admis que la maladie et les lésions produites chez les cobayes par les nouveaux agents ressemblaient à celles des cobayes inoculés avec les premiers niveaux de passage du « virus » de Marburg. À toutes fins utiles, les chercheurs auraient dû conclure qu’ils avaient « isolé » le « virus » de Marburg. Bien que cette conclusion aurait été tout aussi frauduleuse, elle aurait au moins correspondu à ce que les preuves pseudo-scientifiques indirectes indiquaient :

Fièvre hémorragique virale dans le sud du Soudan et le nord du Zaïre

Entre juillet et septembre 1976, des cas sporadiques de fièvre avec manifestations hémorragiques ont été signalés dans les régions de Nzara, Maridi et Lirangu dans le sud du Soudan. On pense que les premiers cas se sont produits dans des établissements agricoles. Un foyer d’une maladie similaire a également été signalé dans la zone de Bumba, dans le nord du Zaïre. Alors que l’épidémie s’intensifiait, le pourcentage inquiétant de cas signalés parmi le personnel hospitalier a suggéré une propagation directe de l’infection de personne à personne. La maladie commençait par une fièvre aiguë, des malaises, des maux de gorge, des douleurs musculaires, des vomissements et des diarrhées. Les personnes gravement touchées ont présenté des épistaxis, des hémorragies sous-conjonctivales, des hémoptysies, des hématémèses et le méléna. Certains patients ont également présenté des éruptions cutanées, des tremblements et des convulsions.

Provenance des spécimens

Des spécimens provenant de l’épidémie du nord du Zaïre ont été envoyés à l’Établissement de Recherche Microbiologique de Porton, par le professeur S. R. Pattyn de l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers. Il s’agissait d’un sérum en phase aiguë (n° 718), de matériel de culture cellulaire et de cerveaux de souris qui allaitaient et qui avaient déjà été inoculés avec le sérum. Nous avons reçu plus tard un spécimen de foie du même patient et également 5 spécimens de sang en phase aiguë du Zaïre par l’intermédiaire du professeur Pattyn. Les spécimens provenant du sud du Soudan ont été principalement collectés à l’hôpital de Maridi et nous ont été envoyés directement par le Dr Babiker el Tahir, le Dr D. H. Smith, le Dr K. Jones et le Dr M. Cornet, qui étaient sur place pour enquêter. Ils consistaient en 3 prélèvements de gorge, 3 échantillons d’urine, 6 échantillons de sang en phase aiguë et des échantillons de sérum de personnes en convalescence. Ces spécimens ont été envoyés sur de la glace sèche ou dans de l’azote liquide. Trois laboratoires engagés dans des études préliminaires sur l’agent étiologique ont rapporté l’isolement d’un virus qui était morphologiquement similaire au virus de Marburg.

Les résultats des tentatives d’isolement du virus

L’isolement du virus à partir du matériel humain original a été tenté dans : (1) des préparations de culture de cellules Vero ; (2) des souris allaitantes inoculées par voie intraparentérale (i.p.) et intracérébrale (i.c.) ; et (3) de jeunes cobayes (200-250g) inoculés par voie i.p.

L’isolement chez les cobayes

Jusqu’à présent, 5 isolations de l’agent étiologique ont été obtenues chez le cochon d’Inde : 4 provenant de spécimens du nord du Zaïre et 1 d’un spécimen du sud du Soudan. Les cobayes inoculés par ces spécimens sont devenus fébriles à 40,5 °C après une période d’incubation de 4 à 7 jours. La maladie fébrile a duré 4 à 5 jours pendant lesquels les cochons d’Inde ne se développaient pas et avaient l’air malade. Un des 12 cochons d’Inde inoculés avec le matériel original est mort le 12jour après l’inoculation. Les 11 autres cochons d’Inde se sont lentement rétablis et ont ensuite présenté des anticorps détectables par des tests d’anticorps fluorescents à des titres allant de 1/64 à 1/128. Lorsque du sang hépariné entier provenant de cochons d’Inde fébriles a été inoculé par voie i.p. à d’autres cochons d’Inde, cela a entraîné une maladie fébrile similaire chez ces derniers.

Résultats histopathologiques

Foie — Il y avait de nombreux foyers de nécrose qui n’avaient pas de distribution lobulaire cohérente et consistaient en des groupes de cellules hépatiques subissant une dégénérescence hyaline et une nécrose. Dans certaines des cellules en dégénérescence, de petits corps éosinophiles pléomorphes étaient présents dans le cytoplasme qui étaient positifs à l’acide périodique/Schiff et se coloraient en rouge vif avec la technique de Machiavello, mais ne se coloraient pas en métachromie avec le Giemsa. Les cellules de Kupffer étaient hypertrophiées, certains sinusoïdes contenaient des lymphocytes et les zones périportales étaient fortement infiltrées par des cellules lymphoréticulaires.

La rate et les ganglions lymphatiques – Il y avait un appauvrissement généralisé du tissu lymphoïde des follicules, qui contenait de petites zones de nécrose. De nombreux macrophages se sont accumulés dans les sinus.

Poumons — Les changements dans les poumons étaient légers : épaississement localisé et infiltration des septa inter alvéolaires par des cellules lymphoréticulaires.

Autres organes : aucune lésion n’a été détectée dans le cerveau, les reins ou les glandes surrénales.

Microscopie électronique du foie

Figure 1 : Foie de cobaye infecté, canalicules biliaires (réduit de x 40 000) : particules virales bourgeonnant hors de la membrane cellulaire.

De petits morceaux de foie d’un cobaye tué 5 jours après l’inoculation ont été fixés dans du tétroxyde d’osmium à 1 %. Des coupes ultrafines ont été colorées à l’acétate d’uranyle et au citrate de plomb et examinées au microscope électronique. La figure 1 montre des structures étonnamment similaires à celles observées dans les foies de cobayes et de singes infectés expérimentalement par le virus de Marburg.

Isolation chez les souris

Les cerveaux de souris de lait qui sont tombées malades après avoir été inoculées avec du sérum en phase aiguë par le professeur Pattyn à Anvers ont été réinoculés dans quatre portées de souris nouveau-nées. Les souris ont commencé à mourir le 5jour et étaient toutes mortes au 9jour. Ce matériel de passage chez les souris n’a pas encore été étudié plus profondément. Nous proposons d’inoculer ce matériel à des cochons d’Inde pour voir si l’infection caractéristique se développe avant que nous ne tentions d’autres études chez la souris.

Études sur les cultures cellulaires

L’isolement à partir des échantillons originaux de sérum et de sang a également été tenté dans des préparations de cellules Vero en culture. Un effet cytopathique partiel a été observé sous examen microscopique à faible puissance. Cet effet n’a pas progressé jusqu’à la destruction complète de la membrane cellulaire et pourrait être attribué à un effet toxique des spécimens inoculés. On a toutefois observé un net changement de couleur dans le milieu de trois de ces cultures. Au 6e ou 7e jour après l’inoculation, elles sont devenues nettement plus acides que les cultures témoins. Lorsque de jeunes cobayes ont été inoculés avec ces trois cultures cellulaires, une maladie fébrile s’est développée après 4 à 6 jours.

Figure 2 : fluides de culture de tissus infectés à partir de cellules Vero (agrandis de x 110 000) : aspect interne des particules virales avec une structure en forme d’épaulement.

Figure 3 : Liquide de culture tissulaire infectée de cellules Vero (agrandi x 139 000) particules virales ramifiées.

L’examen au microscope électronique du liquide de culture cellulaire a révélé des structures sinueuses allongées (figures 2 et 3) qui ressemblaient aux structures observées dans les cellules rénales de baby-hamster après infection par le virus de Marburg ».

Conclusion

La microscopie électronique de foies de cobayes infectés et de matériel de culture cellulaire a révélé des structures présentant une ressemblance frappante avec le virus de Marburg. La maladie et les lésions produites chez les cobayes par les nouveaux agents ressemblent à celles des cobayes inoculés avec des niveaux de passage précoce du virus de Marburg. Les lésions d’un échantillon de foie prélevé lors de l’autopsie d’un des patients du Zaïre étaient très similaires à celles produites dans le foie de cochons d’Inde infectés expérimentalement. Jusqu’à présent, nous ne disposons d’aucun élément positif permettant de penser que les virus isolés dans le nord du Zaïre et le sud du Soudan sont sérologiquement apparentés à la souche du virus de Marburg isolée en 1967. 18 sérums de convalescents collectés au Soudan présentaient des titres d’anticorps fluorescents allant de 1/4 à 1/128 contre l’un des isolats du virus du Zaïre. Bien que cette preuve soit faible, elle suggère que les deux épidémies ont été causées par des virus apparentés, sinon identiques. Des études sont en cours pour déterminer la relation entre les nouveaux isolats du Zaïre et du Soudan et la souche de Marburg isolée en 1967.

Une recherche active du « virus »

L’insistance de l’OMS pour un réexamen des preuves a finalement conduit l’équipe du CDC d’Atlanta à s’impliquer afin d’avoir le dernier mot sur la question de savoir si les « isolats » d’Anvers étaient constitués d’un nouveau « virus » ou non. Dans le document du CDC, il est indiqué que Porton Down a envoyé un aliquot (NdT : petit échantillon) de sang au CDC. Comme dans les études précédentes, ce spécimen a également été inoculé sur des cellules Vero. Une fois de plus, aucune procédure de purification n’a été détaillée et la composition exacte des matériaux utilisés pour la culture des cellules n’a jamais été fournie. Après avoir observé un ECP (NdT : rappel — effet cytopathique) « distinct », le liquide surnageant non purifié a été utilisé pour l’imagerie EM (NdT : Electron Microscopy ou microscopie électronique). Les chercheurs ont déclaré avoir observé un grand nombre de particules filamenteuses, d’un diamètre d’environ 100 nm et d’une longueur variant de 300 nm à plus de 1500 nm. Il s’agit d’une différence assez importante dans la gamme de tailles des particules, ce qui montre qu’elles ne sont pas homologues et qu’il pourrait s’agir de nombreux « virus » et/ou microbes différents. Les chercheurs ont également noté que, dans tous les détails, ces particules ne se distinguaient pas de celles observées lors des précédentes épidémies de « virus » de Marbourg. Même l’examen des tissus hépatiques a révélé les mêmes structures que celles observées dans les foies des humains et des cobayes lors des épidémies de Marbourg de 1967 et 1975. Les seules preuves d’une différence proposée entre ce qui a finalement été déclaré Ebola et le « virus » de Marbourg étaient les résultats des tests d’immunofluorescence indirecte des anticorps qui, comme son nom l’indique, est une forme de preuve INDIRECTE utilisant des réactions chimiques non spécifiques. En fait, les chercheurs admettent qu’il y avait une faible réaction entre les échantillons de Marburg et du Zaïre. Cependant, sur la base des faibles preuves sérologiques (qui contredisaient les résultats antérieurs concernant le « virus » de Marbourg) et malgré les nombreux aveux d’identification des mêmes particules que celles associées au « virus » de Marbourg, le CDC a eu le dernier mot en déclarant que le « virus » Ebola était en fait un nouveau « virus ». Ils l’ont déclaré en dépit du fait qu’il est clair que pas un seul des trois groupes de chercheurs n’a vraiment purifié et isolé un « virus » Ebola pour commencer :

Isolation et caractérisation d’un nouveau virus responsable de la fièvre hémorragique aiguë au Zaïre

Une épidémie de fièvre hémorragique avec un taux de mortalité exceptionnellement élevé s’est produite dans le sud du Soudan et le nord du Zaïre avec un pic de cas en septembre 1976. Une commission internationale de l’OMS a opéré au Soudan et au Zaïre à partir d’octobre. Des échantillons de sang et de tissus provenant de personnes atteintes de la maladie hémorragique ont été envoyés à des laboratoires en Belgique et en Angleterre, et les résultats de ces laboratoires figurent dans les rapports ci-joints. Pendant que ces spécimens étaient étudiés, Monsieur E. T. W. Bowen (du Microbiological Research Establishment de Porton Down) a envoyé un aliquot d’un spécimen de sang aigu provenant d’un patient du Zaïre (n° 718, patient M. E.) au CDC d’Atlanta, pour une étude complémentaire.

Ce spécimen et tous les spécimens aigus ultérieurs ont été inoculés dans des cellules Vero (singe vert africain). Trois jours plus tard, un changement cytopathique distinct (arrondi focal et réfractivité) était évident, et un aliquot du liquide surnageant a été prélevé pour une microscopie électronique à contraste négatif.

La microscopie électronique des cultures cellulaires

Des grilles recouvertes de carbone ont été successivement mises à flotter sur des gouttelettes de liquide de culture cellulaire, puis sur du silicotungstate de sodium à 2 % de pH 7. De grandes quantités de particules virales filamenteuses ont été observées (fig. 1). Leur diamètre était d’environ 100 nm et leur longueur variait de 300 nm à plus de 1500 nm. Un grand nombre d’entre elles présentaient des boursouflures terminales. Les particules avaient des projections régulières à la surface d’environ 10 nm de long et, après coloration, elles présentaient des stries transversales internes indiquant une structure centrale hélicoïdale (fig. 2). Dans tous les détails, ces particules ne se distinguaient pas des particules du virus de Marburg étudiées en 1967 (isolats d’Allemagne) et en 1975 (isolat d’Afrique du Sud). Deux caractéristiques étaient plus marquées dans l’isolat du Zaïre de 1976 : les particules filamenteuses étaient plus ramifiées (fig. 1) et la continuation de l’enveloppe au-delà des extrémités de la structure interne plus rigide était plus évidente (fig. 1, flèche).

Des cellules Vero infectées par le même isolat du Zaïre ont également été examinées par microscopie électronique à coupe fine. On a trouvé des particules virales filamenteuses bourgeonnant de la membrane plasmique des cellules (fig. 3), et de nombreuses cellules contenaient des corps d’inclusion. Ces inclusions intracytoplasmiques étaient complexes et distinctes, et consistaient en une substance finement fibrillaire ou granulaire qui se condensait en structures tubulaires. Ces dernières ont été considérées comme la structure hélicoïdale interne des particules virales matures. Ces tubules ont été sectionnés au hasard, certains en coupe transversale, d’autres linéairement. Les particules virales dans ces sections étaient identiques à celles observées dans les isolats de 1967 et 1975.

SPÉCIMENS DE FOIE POST-MORTEM

Des signes d’infection ont été observés par microscopie optique dans trois échantillons de foie humain post-mortem provenant du Zaïre (reçus dans du formol). L’infection de deux d’entre eux a été confirmée par microscopie électronique. Une nécrose hépatocellulaire éosinophile focale avec une infiltration inflammatoire modeste était proéminente. De grandes inclusions cosinophiles étaient présentes dans de nombreux hépatocytes intacts, en particulier près des sites de nécrose sévère (fig. 4). Ces inclusions plutôt lisses et réfractives étaient si caractéristiques qu’elles ont une signification diagnostique. Les spécimens de nécropsie fixés au formol et inclus dans du plastique ont été examinés au microscope électronique. Bien que le tissu hépatique ait été mal conservé, on a trouvé un grand nombre de particules virales filamenteuses et de corps d’inclusion (masses de tubules) (fig. 5) qui ne se distinguaient pas de ceux présents dans les foies humains et de cobayes infectés par le virus de Marburg étudiés en 1967 et 1975.

Comparaison antigénique avec Marburg

Une différence antigénique entre cet isolat et Marburg 67 a été mise en évidence par immunofluorescence indirecte (I.F.A.). Une suspension de cellules Vero infectées a été placée en gouttes sur des lames, séchée à l’air, puis fixée à l’acétone pendant 10 minutes à température ambiante. Les lames ont été conservées à -70 °C jusqu’à ce qu’elles soient testées. Des lames d’antigène Marburg 67, préparées de la même manière, ont été utilisées pour la comparaison. Les titres réciproques obtenus avec des sérums humains convalescents prélevés au cours des épidémies de 1967, 1975 et 1976 sont indiqués dans le tableau I. À l’exception d’une faible réaction à l’antigène de Marburg à une dilution de 1/4 du sérum de convalescent zaïrois, le nouvel isolat était distinct du virus de Marburg. Les titres homologues de Marburg de 128 et 64 obtenus avec les antigènes et antisérums de 67 et 75 étaient comparables à ceux rapportés par Wulff et Conrad.

Un sérum immunisé contre le nouvel agent a été préparé en une seule injection chez le cochon d’Inde, et des tests d’immunofluorescence réciproques ont été effectués avec des réactifs similaires disponibles pour le virus de Marburg. Les titres réciproques (tableau 2) ont confirmé par la suite la distinction entre les deux virus. Bien qu’un des deux sérums de convalescence précoce provenant du Soudan ait donné une réaction positive à l’antigène du Zaïre (tableau I), des travaux supplémentaires sont nécessaires pour déterminer si les agents de la maladie hémorragique provenant des deux pays sont identiques.

Le Virus Ebola

Avec l’accord du Prof. S. R. Pattyn de l’Institut de Médecine Tropicale et de E. T. W. Bowen de l’Établissement de Recherche Microbiologique de Porton Down, le nom de virus Ebola est proposé pour ce nouvel agent. Ebola est une petite rivière du Zaïre qui coule vers l’ouest, au nord de Yambuku, le village d’origine du patient dont le premier isolat a été obtenu. Par respect pour les pays concernés et en raison du manque de connaissances spécifiques sur la source naturelle originale du virus, il est également suggéré de ne pas utiliser de noms de pays ou de villes spécifiques.

Ils cherchent beaucoup ou peu ?

En résumé

  • Le « virus » Ebola a été découvert pour la première fois en 1976 près de la rivière Ebola, dans ce qui est aujourd’hui la République démocratique du Congo.
  • Depuis lors, le « virus » infecterait de temps en temps des personnes, ce qui a entraîné des épidémies dans plusieurs pays africains.
  • Le « virus » se transmet d’abord à l’homme par contact direct avec le sang, les fluides corporels et les tissus d’animaux.
  • Le « virus » Ebola se transmet ensuite à d’autres personnes par contact direct avec les fluides corporels d’une personne malade ou décédée de la maladie.
  • Cependant, une personne infectée par le virus Ebola ne peut pas propager la maladie tant qu’elle n’a pas développé de symptômes.
  • Il peut être difficile de distinguer cliniquement la maladie d’Ebola d’autres maladies infectieuses telles que le paludisme, la fièvre typhoïde et la méningite.
  • De nombreux symptômes de la grossesse et de la maladie à virus Ebola sont également très similaires.
  • Les symptômes habituels sont les suivants :
  • Fièvre

    • – Fatigue
    • – Douleurs musculaires
    • – Maux de tête
    • – Maux de gorge
    • – Vomissements
    • – Diarrhée
    • – Éruption cutanée
    • – Symptômes d’altération des fonctions rénale et hépatique. Dans certains cas, saignement interne et externe (par exemple, suintement des gencives ou sang dans les selles).
    • – Les résultats de laboratoire comprennent une faible numération des globules blancs et des plaquettes et une élévation des enzymes hépatiques.

  • En 1976, le Dr Peter Piot a reçu une bouteille thermos contenant des flacons de sang avec une note expliquant que le sang avait été prélevé sur une religieuse belge travaillant au Zaïre.
  • Elle et deux cents autres personnes vivant dans une région reculée du Zaïre étaient gravement atteintes d’une maladie mystérieuse.
  • Piot et ses collègues ont trouvé un mélange gluant de glace fondue et de sang, car des deux flacons, un seul était resté intact, tandis que l’autre s’était brisé lors du voyage.
  • Le Dr Peter Piot et son équipe ont soupçonné la maladie inconnue d’être la fièvre jaune.
  • Portant uniquement de fins gants en latex, les scientifiques ont prélevé un échantillon de sang de la fiole intacte et ont effectué des tests standards sur celui-ci.
  • L’échantillon de sang a été analysé pour détecter des microbes connus, la fièvre jaune et plusieurs « virus » de fièvre hémorragique tels que Lassa, Marburg et la dengue.
  • Aucun des microbes ou « virus » potentiels n’a été trouvé dans le sang.
  • Au microscope électronique, le Dr Piot a déclaré : « Nous avons vu un ver gigantesque comme structure — gigantesque par rapport aux normes virales. »
  • Le seul autre « virus » connu qui avait une taille et une forme similaires était le « virus » de Marburg.
  • En d’autres termes, Piot et ses collègues ont trouvé exactement les mêmes particules que celles que l’on prétend être du Marburg, mais ont déclaré qu’ils n’avaient pas trouvé de Marburg dans les échantillons de sang…
  • Rétrospectivement, le Dr Piot a déclaré qu’il avait eu de la chance de ne pas être infecté, non seulement au laboratoire, mais aussi plus tard, lorsqu’il prélevait du sang sur des patients et les touchait…
  • Piot et ses collègues ont vu un « virus » en forme de lasso qui ressemblait au « virus » de Marburg — à cause d’un type similaire de fièvre hémorragique découvert neuf ans plus tôt — mais n’avaient pas la capacité de déterminer avec certitude si ce qu’ils observaient était quelque chose de nouveau.
  • Les scientifiques de Porton Down ont commencé à étudier l’échantillon, mais ont également envoyé un échantillon au CDC après avoir été sollicités par l’OMS.
  • L’équipe du CDC d’Atlanta aurait démontré que l’épidémie de Yambuku était causée par un « virus » inconnu jusqu’alors, et non par le Marburg.
  • Les équipes d’Anvers, de Porton Down et du CDC ont copublié des articles décrivant leur rôle dans la découverte du virus Ebola dans le numéro du 12 mars 1977 du Lancet.
  • Dans l’interview accordée à STAT, Piot a reconnu que le mérite de la découverte effective revient à Johnson et à l’équipe du CDC.

  • Le sérum de l’infirmière malade a été inoculé à 6 jeunes souris adultes par voie intracérébrale et intrapéritonéale, à 2 portées de souris nouveau-nées par voie intracérébrale et intrapéritonéale (NdT : injection par le péritoine) et à 10 tubes de cultures de cellules Vero (cultivées dans un milieu 199 contenant 7,5 % de sérum de veau).
  • Le sérum a été testé par fixation du complément pour la recherche d’anticorps contre le « virus de Lassa » (le résultat était négatif) et par neutralisation sur cellules Vero pour la recherche d’anticorps contre le « virus » de la fièvre jaune (des anticorps étaient présents à une dilution de 1/30).
  • Au cours des 4 premiers jours d’observation, certaines cellules du fond de la plupart des tubes se sont détachées de la surface du verre et, bien que ce phénomène ait d’abord été interprété comme un effet cytopathique partiel, il n’a pas augmenté au cours des jours suivants et a donc été considéré comme non spécifique.
  • Au 5jour, le milieu de culture tissulaire a été remplacé par un milieu tamponné au succinate/acide succinique (comme décrit par Plaisner et al.1) sans sérum.
  • Au 11jour, un effet cytopathique très frappant a été observé dans ces cultures, la plupart des cellules étant encore attachées au verre et l’effet cytopathique était presque complet au 12jour.
  • En d’autres termes, Piot et ses collègues n’obtenaient pas l’ECP qu’ils voulaient voir, alors le milieu a été changé pour un milieu connu pour produire l’ECP avec des « arbovirus » et au 12e jour, ils ont obtenu l’effet qu’ils voulaient voir.
  • L’examen au microscope électronique de coupes ultrafines de ce matériel a révélé des particules virales extracellulaires droites et transversales morphologiquement similaires au « virus » de Marburg.
  • Bien que l’ultrastructure du tissu hépatique s’était très mal conservée, des particules de « virus » similaires ont été observées.
  • Il a été conclu que l’agent responsable de l’épidémie de fièvre hémorragique en Afrique centrale était soit le « virus » de Marburg, soit un « virus » sérologiquement différent de celui-ci, mais appartenant au même groupe de « virus », soit le « rhabdovirus », soit le « torovirus ».

  • Des spécimens provenant de l’épidémie du nord du Zaïre ont été envoyés à l’Établissement de Recherche Microbiologique de Porton Down par le professeur S. R. Pattyn de l’Institut de médecine tropicale d’Anvers. Il s’agissait d’un sérum en phase aiguë (n° 718), de matériel de culture cellulaire et de cerveaux de souris de lait qui avaient déjà été inoculés avec le sérum.
  • Trois laboratoires engagés dans des études préliminaires sur l’agent étiologique ont rapporté l’isolation d’un « virus » qui était morphologiquement similaire à celui de Marburg.
  • « L’isolation du virus » à partir du matériel humain original a été tentée dans :

    • des préparations de culture de cellules Vero
    • des souris de lait inoculées par voie intrapéritonéale (i.p.) et intracérébrale (i.c.)
    • de jeunes cobayes (200-250g) inoculés par voie i.p.

  • Chez les cobayes inoculés, une maladie fébrile a duré 4-5 jours pendant lesquels les cobayes ne se développaient pas et avaient l’air malades.
  • 1 des 12 cobayes inoculés avec le matériel original est mort le 12jour après l’inoculation, tandis que les 11 autres cobayes ont lentement récupéré.
  • De petits morceaux de foie d’un cobaye tué 5 jours après l’inoculation ont été fixés dans du tétroxyde d’osmium à 1 % et des structures étonnamment similaires à celles observées dans les foies de cobayes et de singes infectés expérimentalement par le « virus » de Marburg ont été observées.
  • Les cerveaux de souris de lait qui sont tombées malades après avoir été inoculées avec un sérum en phase aiguë par le professeur Pattyn à Anvers, ont été réinoculés dans quatre portées de souris de lait.
  • Les souris ont commencé à mourir au 5jour et étaient toutes mortes au 9e jour, mais ce matériel de passage de souris n’avait pas encore été davantage étudié.
  • Dans des expériences de culture cellulaire impliquant des cellules Vero, un effet cytopathique partiel a été observé sous un examen microscopique à faible puissance.
  • Cet effet n’a pas progressé jusqu’à la destruction complète du feuillet cellulaire et pourrait être attribué à un effet toxique des spécimens inoculés.
  • On a cependant observé un net changement de couleur dans le milieu de trois de ces cultures et, au 6e ou 7jour après l’inoculation, elles sont devenues nettement plus acides que les cultures témoins (qui n’ont pas été définies).
  • La microscopie électronique de foies de cobayes infectés et du matériel de culture cellulaire a révélé des structures présentant une ressemblance frappante avec le « virus » de Marburg.
  • Les chercheurs ont déclaré qu’ils n’avaient aucune preuve positive pour suggérer que les « virus isolés » du nord du Zaïre et du sud du Soudan étaient sérologiquement liés à la souche du « virus » de Marburg isolée en 1967.
  • En d’autres termes, ils n’avaient aucune preuve positive pour suggérer que le « virus », qui était identique à Marburg à tous les autres égards, n’était pas non plus exactement le même « virus », car ils ont simplement supposé que leurs nouveaux « isolats » étaient différents.
  • Les chercheurs ont admis que, même si leurs preuves étaient minces, elles suggéraient que les deux épidémies étaient causées par des « virus » apparentés, ou même identiques.

  • E. T. W. Bowen (de l’Établissement de Recherche Microbiologique de Porton Down) a envoyé un aliquot d’un échantillon de sang aigu provenant d’un patient du Zaïre (n° 718, patient M. E.) au CDC d’Atlanta, pour une étude complémentaire.
  • Ce spécimen et tous les spécimens aigus suivants ont été inoculés dans des cellules Vero (singe vert africain).
  • Trois jours plus tard, un changement cytopathique distinct (arrondissement focal et réfractivité) était évident, et un aliquot du liquide surnageant a été prélevée pour une microscopie électronique à contraste négatif.
  • Au microscope électronique, on a observé un grand nombre de particules « virales » filamenteuses d’un diamètre d’environ 100 nm et d’une longueur variant de 300 nm à plus de 1500 nm.
  • Dans tous les détails, ces particules ne se distinguaient pas des particules du « virus » de Marburg étudiées en 1967 (isolats d’Allemagne) et en 1975 (isolat d’Afrique du Sud).
  • Les cellules Vero infectées par le même « isolat » du Zaïre ont également été examinées par microscopie électronique en coupe fine et les particules de « virus » dans ces coupes étaient identiques à celles observées dans les « isolats » de 1967 et 1975.
  • Bien que le tissu hépatique ait été mal conservé lors de l’examen, on a trouvé un grand nombre de particules de « virus » filamenteux et de corps d’inclusion (masses de tubules) qui ne se distinguaient pas de ceux présents dans les foies humains et de cobayes infectés par le « virus » de Marburg étudiés en 1967 et 1975.
  • Une différence antigénique entre cet isolat et le Marburg « 67 a été mise en évidence par immunofluorescence indirecte (I.F.A.).
  • À l’exception d’une faible réaction à l’antigène de Marburg à une dilution de 1/4 du sérum de convalescence du Zaïre, le nouvel isolat était distinct du « virus » de Marburg.

Lorsque l’on cherche soit à prouver soit à réfuter une affirmation positive, telle que l’existence d’un « virus » Ebola, comme c’était le cas dans ce cas particulier, il faut toujours se tourner vers les documents de base originaux et voir si les preuves scientifiques qui soutiennent l’affirmation existent réellement. En remontant aux origines du « virus » Ebola, j’ai trouvé trois articles différents rédigés par trois équipes de chercheurs différentes dans trois régions différentes du monde. Quiconque comprend les méthodes pseudo-scientifiques employées par la virologie ne sera pas surpris de constater qu’à aucun moment les articles présentés ne respectent la méthode scientifique. Cette dernière est absolument essentielle pour qu’une étude soit considérée comme scientifique. Nulle part dans les articles, le « virus » Ebola n’est correctement purifié et isolé directement à partir des fluides d’un hôte malade et donc il n’existe aucune variable indépendante que les chercheurs peuvent faire varier et manipuler afin de déterminer la cause et l’effet. Sans une variable indépendante valide de particules purifiées/isolées, il ne peut y avoir de véritables études de pathogénicité utilisant une voie d’exposition naturelle, et il ne peut donc y avoir aucune allégation de pathogénicité. Sans contrôles appropriés, il n’y a aucun moyen de déterminer quels autres cofacteurs pourraient aussi potentiellement causer l’effet recherché par l’expérimentation, ce qui rend les résultats obtenus invalides et sans signification.

Ce que font ces chercheurs pseudo-scientifiques, c’est tenter de contourner la méthode scientifique en présentant des preuves indirectes fabriquées à la place des vraies preuves. Ce sont des escrocs qui vendent des résultats contrefaits. Au lieu d’un « virus » correctement purifié et isolé, nous obtenons une soupe de culture cellulaire non purifiée mélangée à de nombreux ingrédients toxiques tels que des cellules Vero, du milieu 199 et du sérum de veau à 7,5 %. Au lieu d’observer le « virus », nous obtenons une mort cellulaire non spécifique, connue sous le nom d’effet cytopathogène, imputée à un agent pathogène invisible qui peut être le résultat de bien d’autres choses qu’un « virus », comme le changement de milieu à mi-parcours pour un milieu plus approprié à la production de l’effet cytopathique désiré. Au lieu de ne visualiser que les particules censées être le nouveau « virus », nous obtenons des images par microscopie électronique de particules filamenteuses non purifiées et non isolées, de forme et de taille très variables, qui étaient auparavant associées au « virus » de Marburg. Nous obtenons des résultats histopathologiques de laboratoire montrant les mêmes résultats que ceux obtenus lors de l’investigation du « virus » de Marburg une décennie auparavant. Nous obtenons des résultats d’anticorps indirects non spécifiques utilisés pour affirmer que le « virus » est un nouveau « virus » de la même famille que le « virus » de Marburg, même si les autres résultats indirects auraient dû conduire à la conclusion qu’ils avaient soit découvert le même « virus » soit que les résultats dans les deux cas étaient frauduleux. En d’autres termes, les chercheurs ont trouvé exactement les mêmes particules dans des images par microscopie électronique associées à des cas présentant exactement les mêmes symptômes de la maladie attribuée à Marburg (et à de nombreuses autres maladies). Pourtant, comme les résultats des anticorps ne concordaient pas, plutôt que de remettre en question la crédibilité des résultats précédents concernant Marburg, les chercheurs ont décidé que ce qu’ils avaient découvert était un nouveau « virus ». Tout pour que l’histoire continue à vivre.

Cependant, si l’on revient en arrière pour enquêter sur le « virus » de Marburg, on constaterait que les mêmes pratiques pseudo-scientifiques ont été employées : aucun « virus » n’a jamais été purifié et isolé et les mêmes particules appartenant à la rage ont été identifiées comme étant celles du Marburg. Si l’on se penche sur le « virus » de la rage, on constate que le même schéma se répète, et ainsi de suite, en remontant aussi loin que possible dans le temps. Le même cycle de tromperie persiste : les mêmes symptômes de la maladie reçoivent un nouveau nom associé à des particules similaires et/ou identiques, sur la base de résultats d’anticorps indirects et contradictoires. Ce que l’on ne trouvera jamais, c’est une preuve directe de l’existence d’un « virus » qui adhère à la méthode scientifique. Tout ce que l’on trouvera c’est une fiction pseudo-scientifique présentée comme un fait scientifique.

Traduction du document ci-dessus :

À qui revient la charge de la preuve ?

Dire que la charge de la preuve n’incombe pas à la personne qui affirme, mais à quelqu’un d’autre qui doit la réfuter.

La charge de la preuve incombe à l’auteur d’une affirmation et ce n’est à personne d’autre de la réfuter. L’incapacité, ou le manque de volonté, de réfuter une affirmation ne la rend pas valide (cependant, nous devons toujours nous baser sur les meilleures preuves disponibles).

Bertrand déclare que la théière est, en ce moment même, en orbite autour du Soleil, entre la Terre et Mars, et que, puisque personne ne peut lui donner tort, son affirmation est donc valable.

Ceci étant dit, je répondrai à tous ceux qui prétendent que nous devons d’abord nous infecter intentionnellement pour pouvoir affirmer qu’il n’existe aucune preuve scientifique de l’existence d’un quelconque « virus ». C’est absurde et complètement à l’envers. La charge de la preuve incombe à toute personne qui affirme qu’un « virus » existe et c’est à elle de fournir les preuves à l’appui de son affirmation afin de la justifier. Cela exige logiquement que les preuves scientifiques de l’existence du « virus » Ebola soient contenues dans les documents de recherche originaux. J’ai fait le travail difficile pour ces personnes et j’ai retrouvé les études originales utilisées pour prouver l’existence du « virus » Ebola. J’ai montré qu’à aucun moment, la méthode scientifique n’a été respectée et que les particules supposées être Ebola n’ont jamais été correctement purifiées et isolées, ni prouvées pathogènes de manière naturelle. Si quelqu’un n’est pas d’accord avec cette affirmation, j’ai une proposition à faire. Montrez-moi, dans les trois articles que j’ai cités plus haut, où la méthode scientifique a été appliquée et respectée dès le début. Montrez-moi où les chercheurs ont purifié et isolé le « virus » directement de l’hôte malade. Montrez-moi que les particules dans les images de microscopie électronique ne sont que le « virus » et rien d’autre. Montrez-moi que ces particules purifiées et isolées peuvent rendre un hôte approprié malade de manière naturelle et non par des injections de toxines non purifiées directement dans le cerveau. Montrez-moi où les résultats sont reproduits et répliqués à grande échelle en utilisant les contrôles appropriés comme on devrait s’y attendre dans toute tentative scientifique. Si une personne prétendant l’existence du « virus » Ebola peut me montrer où, dans ces documents, il a été scientifiquement prouvé que le « virus » Ebola existe en suivant la méthode scientifique, alors j’irai en Afrique pour m’infecter intentionnellement à mes frais. Il est vrai qu’à ce moment-là, ils auront prouvé ce qu’ils avancent, ce qui rendra mon voyage en Afrique coûteux, inutile et potentiellement dangereux pour moi. Cependant, s’ils ne peuvent pas démontrer que cette preuve est contenue dans ces trois documents, ils concéderont que la preuve scientifique de l’existence du « virus » Ebola est introuvable et j’envisagerai un voyage gratuit en première classe pour un safari en Afrique.

Y a-t-il des preneurs ?

Le « Virus » Ebola — Partie 2

Dans la première partie de cette analyse de la fraude qu’est le « virus » Ebola, j’ai examiné les trois principales publications de trois équipes de chercheurs différentes qui ont été soumises à The Lancet en 1977 comme preuve de l’existence d’un nouveau « virus » provoquant une fièvre hémorragique en 1976. Les trois équipes, dont l’une était basée au CDC d’Atlanta, se sont coordonnées avec l’OMS afin d’associer le nouveau « virus » aux symptômes non spécifiques de la maladie survenue au Zaïre. Elles ont agi de la sorte alors que toutes les informations obtenues dans le cadre de leurs investigations pointaient vers le « virus » de Marburg, lui-même basé sur l’acquisition de preuves indirectes frauduleuses en 1967.

L’OMS ayant été intimement impliquée dans la coordination de ces trois équipes et dans la détermination du « virus » Ebola comme agent causal, j’ai pensé qu’il serait amusant de parcourir leur propre récit des événements qui ont conduit à cette conclusion. En 1978, l’OMS a eu la gentillesse de publier un rapport de 23 pages qui a servi de résumé des informations recueillies lors de l’enquête sur l’épidémie de fièvre hémorragique survenue dans un hôpital du Zaïre. Comme le rapport est assez long, je vais en donner les points les plus importants. Afin de faciliter la décomposition et la mise en évidence des informations pertinentes, je procède un peu différemment cette fois-ci. Au lieu de présenter les points saillants sous la forme d’un texte continu, les sections fournies du rapport seront séparées par des commentaires et des informations supplémentaires seront insérées en cours de route. Vous trouverez toujours le résumé habituel à la fin ainsi qu’un lien permettant de télécharger le rapport complet pour que chacun puisse le lire s’il le souhaite. Ceci étant dit, allons-y et voyons ce que nous pouvons découvrir sur ce « virus » directement auprès de l’OMS :

La fièvre hémorragique au Zaïre de 1976

« Entre le 1er septembre et le 24 octobre 1976, 318 cas de fièvre hémorragique virale aiguë sont survenus dans le nord du Zaïre. L’épidémie était centrée sur la zone de Bumba de la région de l’Équateur et la plupart des cas ont été enregistrés dans un rayon de 70 km autour de Yambuku, bien que quelques patients aient consulté à Bumba, Abumombazi et dans la capitale Kinshasa, où des cas individuels secondaires et tertiaires sont apparus. Il y a eu 280 décès et seulement 38 survivants confirmés sérologiquement. »

Je tiens tout d’abord à souligner que dans la section suivante, nous verrons que le dénominateur commun observé dans la grande majorité de ces cas de fièvre hémorragique était l’injection de médicaments comme la chloroquine, un antipaludéen, dans un hôpital du Zaïre. Je discuterai de l’utilisation de la chloroquine un peu plus tard, mais notez que le patient initial a reçu cette injection, car on présumait qu’il était atteint de paludisme en raison de ses symptômes. Après l’injection, ses symptômes sont entrés en rémission clinique, mais il a de nouveau eu de la fièvre 5 jours après le traitement. Alerte spoiler (NdT : avertissement indiquant qu’un détail important du développement de l’intrigue est sur le point d’être révélé) : nous apprendrons plus tard que le patient a subi une hémorragie gastro-intestinale après avoir reçu de la chloroquine et qu’il est finalement décédé le 8 septembre 1976 :

Le cas index de cette épidémie a présenté des symptômes le 1er septembre 1976, cinq jours après avoir reçu une injection de chloroquine pour un paludisme présumé à la clinique externe du Yambuku Mission Hospital (YMH). Il a eu une rémission clinique de ses symptômes de paludisme. Dans la semaine qui a suivi, plusieurs autres personnes qui avaient reçu des injections au même hôpital ont également souffert de la fièvre hémorragique Ebola, et presque tous les cas ultérieurs avaient soit reçu des injections à l’hôpital, soit eu un contact étroit avec un autre cas. La plupart de ces cas sont survenus au cours des quatre premières semaines de l’épidémie, après quoi l’hôpital a été fermé, 11 des 17 membres du personnel étant morts de la maladie. Tous les âges et les deux sexes ont été touchés, mais les femmes de 15 à 29 ans ont eu la plus forte incidence de la maladie, un phénomène fortement lié à la fréquentation des cliniques prénatales et ambulatoires de l’hôpital où elles recevaient des injections. Le taux global d’attaque secondaire était d’environ 5 %, bien qu’il ait atteint 20 % chez les proches parents tels que le conjoint, le parent ou l’enfant, le frère ou la sœur.

Notez ci-dessus que les femmes enceintes étaient parmi celles qui présentaient le plus de symptômes de la maladie dite d’Ebola. Vous vous souvenez de cette information de l’OMS dans la première partie ?

« Il peut être difficile de distinguer cliniquement la MVE (NdT : Maladie à Virus Ebola) d’autres maladies infectieuses telles que le paludisme, la fièvre typhoïde et la méningite. De nombreux symptômes de la grossesse et de la maladie à virus Ebola sont également très similaires. »

https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/ebola-virus-disease?gclid=Cj0KCQjwj7CZBhDHARIsAPPWv3cNnRDMQ6A8_meGwLE7XzuMOX1WvF97TctCB1A3nu1AfVv0MxnTwi4aAimkEALw_wcB

Sur le schéma ci-dessous :

EBOLA : Hoquet — Difficulté à avaler. Le hoquet est un symptôme d’Ebola ?!?!

OVERLAPPING SYMPTOMS (Symptômes qui se chevauchent) : Fièvre – Saignements — Maux de tête – Douleurs articulaires et musculaires – Faiblesse et fatigue – Douleurs abdominales, douleurs dans le quadrant supérieur droit – Difficultés à respirer – Vomissements – Diarrhées.

COMPLICATED LABOR (Accouchement compliqué) : Vision floue — Convulsions.

Selon l’OMS, les symptômes de la grossesse imitent ceux d’Ebola. Curieusement, c’est en 1976 que l’incidence de la maladie a été la plus élevée chez les femmes enceintes, qui ont reçu des injections (vraisemblablement de chloroquine, mais ce n’est pas directement indiqué) dans les cliniques prénatales et ambulatoires. Quelle coïncidence !

La surveillance active a révélé que des cas sont apparus dans 55 des quelque 550 villages qui ont été examinés maison par maison. La maladie était jusqu’à présent inconnue des habitants de la région touchée. Les recherches intensives de cas dans la région du nord-est du Zaïre, entre la zone de Bumba et la frontière soudanaise, près de Nzara et de Maridi, n’ont pas permis de trouver des preuves définitives d’un lien entre une épidémie de la maladie dans ce pays et le foyer près de Bumba. Néanmoins, il a été établi que les gens peuvent faire et font le voyage entre Nzara et Bumba en quatre jours au maximum : il a donc été considéré comme tout à fait possible qu’une personne infectée ait voyagé du Soudan à Yambuku et ait transféré le virus à une aiguille de l’hôpital alors qu’elle recevait une injection à la clinique externe.

Dans ce paragraphe suivant, l’OMS souligne que les symptômes d’Ebola ne sont pas spécifiques. Elle a tenté d’ajouter d’autres affections sous la marque Ebola, telles que l’hépatite, la pancréatite et la coagulation intravasculaire disséminée (un trouble de la coagulation sanguine entraînant des saignements massifs associés à une inflammation, une infection ou un cancer), mais les résultats de laboratoire n’étaient pas concluants :

La période d’incubation et la durée de la maladie clinique étaient en moyenne d’une semaine. Après 3 à 4 jours de symptômes et de signes non spécifiques, les patients ont généralement souffert d’un mal de gorge de plus en plus sévère, ont développé une éruption maculopapuleuse (NdT :type d’éruption cutanée caractérisé par une zone plate et rouge sur la peau, couverte de petites bosses confluentes), ont eu des douleurs abdominales rebelles et ont commencé à saigner de plusieurs endroits, principalement du tractus gastro-intestinal. Bien que les analyses de laboratoire aient été limitées et non concluantes, on a conclu que la pathogenèse de la maladie comprenait une hépatite non ictérique et peut-être une pancréatite aiguë ainsi qu’une coagulation intravasculaire disséminée.

Comme je l’ai montré dans la première partie, les particules que l’on prétend être le « virus » Ebola ont été reconnues comme étant morphologiquement identiques à celles associées au « virus » Marburg. Pourtant, l’OMS et leurs homologues du CDC ont déclaré que ces « virus » étaient immunologiquement différents sur la base de résultats d’anticorps indirects non spécifiques (antibody results.). Il est intéressant de noter que le « virus » n’a été « isolé » que dans 8 des 10 cultures cellulaires (cell cultures) réalisées et que les particules n’ont été trouvées que dans les échantillons de foie de trois cas :

Ce syndrome était causé par un virus morphologiquement similaire au virus de Marburg, mais immunologiquement distinct. Il a été nommé virus Ebola. L’agent a été isolé à partir du sang de 8 des 10 cas suspects en utilisant des cultures de cellules Vero. Les titrages d’échantillons en série obtenus chez un patient ont révélé une virémie persistante de 106,5 à 104,5 unités infectieuses du troisième jour de la maladie jusqu’à la mort au huitième jour. Des particules de virus Ebola ont été trouvées dans des échantillons de foie fixés au formol provenant de trois cas. Les survivants de l’infection présentaient des anticorps à fluorescence indirecte contre le virus Ebola à des titres de 1:64-1:256 dans les trois semaines suivant le début de la maladie et ces titres sériques ont persisté avec une légère diminution pendant une période de 4 mois.

Au total, 201 unités (200-300 ml chacune) de plasma contenant des anticorps du virus Ebola à des titres d’au moins 1:64 ont été obtenues et congelées. Deux de ces unités ont été utilisées pour traiter un employé de laboratoire infecté par le virus Ebola. Cette personne s’est rétablie, ce qui suggère que les anticorps ont pu être utiles sur le plan thérapeutique.

Notez que dans ce paragraphe suivant, l’OMS admet que la transmission du « virus » s’est arrêtée lors de l’arrêt des injections à l’hôpital.

Comme c’est étrange.

La transmission du virus a été interrompue par l’arrêt des injections et par l’isolement des patients dans leurs villages. L’utilisation de vêtements de protection et de respirateurs, l’isolement strict des patients et l’élimination soigneuse des excréments et des fomites (NdT : objets susceptibles d’être « contaminés » tels que les habits,…) potentiellement contaminés permettront presque certainement de prévenir de futures épidémies majeures. Le virus est probablement rarement transmis par des aérosols infectieux, bien que l’infection par de grosses gouttelettes reste une possibilité.

Nous apprenons également que des anticorps anti-Ebola ont été trouvés chez cinq personnes qui n’ont jamais été malades et n’ont jamais été en contact avec des personnes infectées. Ce que cela signifie en fin de compte, c’est que l’OMS a stratégiquement préparé le terrain afin d’avoir une excuse toute prête pour les cas asymptomatiques d’Ebola lorsque les anticorps dits « spécifiques » sont trouvés chez des personnes chez qui ils ne sont pas censés être trouvés :

Seules des enquêtes écologiques limitées ont été menées, car l’épidémiologie de l’épidémie suggérait fortement que le virus avait été importé dans la zone de Bumba. Le virus Ebola n’a pas été retrouvé dans des échantillons représentatifs de punaises de lit ou de rongeurs (Rattus rattus et Mastomys spp.) ayant un contact plus ou moins étroit avec l’homme. Des anticorps au virus Ebola ont cependant été trouvés chez cinq personnes qui n’étaient pas malades et n’avaient pas eu de contact avec les villages « infectés » ou l’hôpital de Yambuku pendant l’épidémie. Si ces résultats peuvent être confirmés par une méthode de test indépendante, ils suggèrent que le virus est en fait endémique dans la région et devraient conduire à des efforts supplémentaires pour découvrir un réservoir viral au Zaïre. »

Si l’on en croit les conclusions telles que présentées par l’OMS, le « virus » Ebola provient d’une personne infectée voyageant du Soudan au Zaïre. Cette personne non identifiée a été soignée à l’hôpital de Yambuku au moyen d’une injection parentérale. La même aiguille n’a pas été stérilisée et a ensuite été réutilisée sur un autre patient sans méfiance, ce qui a entraîné la propagation de la maladie de patient à patient par l’utilisation continue des mêmes aiguilles non stérilisées.

Dans le paragraphe qui suit, l’OMS plante la graine pour le récit qui va suivre. Il est affirmé que seulement 5 seringues et aiguilles ont été utilisées pour chaque patient tout au long de la journée. Si l’OMS affirme que les aiguilles n’ont pas été stérilisées, elle précise qu’elles ont été rincées dans des casseroles d’eau chaude et/ou bouillies.

Cinq seringues et aiguilles étaient remises chaque matin au personnel infirmier pour être utilisées dans le service de consultations externes, la clinique prénatale et les unités pour patients. Ces seringues et aiguilles n’étaient apparemment pas stérilisées entre leurs utilisations sur différents patients, mais rincées dans une casserole d’eau chaude. À la fin de la journée, elles étaient parfois bouillies. Le bloc opératoire disposait de ses propres instruments, seringues et aiguilles, qui étaient conservés séparément et autoclavés après usage.

Contrairement à ce qu’affirme l’OMS, l’utilisation de la chaleur est une forme courante de stérilisation dans les hôpitaux :

« La stérilisation est le processus qui consiste à tuer les micro-organismes et bactéries nocives présents sur un objet en les soumettant à un environnement qu’ils ne peuvent pas supporter.

« La stérilisation peut être effectuée par deux voies principales : l’application de chaleur et les moyens chimiques.

La chaleur est la forme la plus courante de stérilisation et est utilisée dans la plupart des hôpitaux et des cabinets médicaux via un autoclave. »

https://study.com/academy/lesson/how-to-sterilize-a-needle.html

L’OMS indique également que le service de chirurgie a utilisé des seringues et des aiguilles qui sont autoclavées après usage. Nous sommes donc censés croire que l’hôpital du Zaïre avait apparemment des protocoles différents pour la stérilisation des seringues et des aiguilles selon qu’il s’agissait de patients externes, de patients hospitalisés ou du service prénatal, par rapport au service de chirurgie. Bien que possible, est-ce probable ? Est-ce même important ? Comme nous l’avons appris précédemment, l’OMS a déclaré que la transmission « virale » s’est arrêtée lorsque les injections ont cessé à l’hôpital. Elle n’a pas parlé d’injections avec des aiguilles non stérilisées. Ce que l’OMS veut nous faire croire, c’est que la transmission du « virus » s’est arrêtée parce que le « virus » n’a pas été transféré par des injections avec des aiguilles non stérilisées entre les patients. Cependant, comme c’est toujours le cas, il existe un scénario beaucoup plus plausible et probable.

Le patient index a reçu une injection de chloroquine après avoir été diagnostiqué avec le paludisme. En fait, son hémorragie gastro-intestinale n’est apparue qu’après l’utilisation de la chloroquine. Cet antipaludéen est bien connu pour ses effets secondaires toxiques et graves. Pour une liste complète des effets secondaires signalés, vous pouvez cliquer ici, mais je souhaite mettre en évidence quelques-uns des plus importants :

  • douleurs au dos, aux jambes ou à l’estomac
  • selles noires et goudronneuses (NdT : des selles noires ou goudronneuses avec une odeur nauséabonde sont le signe d’un problème dans le tube digestif supérieur. Elles indiquent le plus souvent un saignement dans l’estomac, l’intestin grêle ou le côté droit du côlon.)
  • sang dans l’urine ou les selles
  • fièvre
  • éruption cutanée, urticaire ou démangeaisons
  • mal de gorge
  • saignement ou ecchymose inhabituels,
  • douleur dans la partie supérieure droite de l’abdomen ou de l’estomac,
  • vomissements

Relisez maintenant ce paragraphe du rapport de l’OMS :

« Après 3 à 4 jours de symptômes et de signes non spécifiques, les patients ont généralement souffert d’un mal de gorge progressivement sévère, ont développé une éruption maculopapulaire, ont eu des douleurs abdominales intraitables et ont commencé à saigner de plusieurs sites, principalement du tractus gastro-intestinal. »

On dirait que les symptômes de l’Ebola sévère correspondent parfaitement aux effets secondaires de l’injection de chloroquine. Allez savoir.

Il est intéressant de noter que la chloroquine a été étudiée comme médicament pour traiter les patients atteints d’Ebola, néanmoins sur des modèles animaux elle a entraîné une aggravation de la maladie et la mort :

« Cependant, alors que la chloroquine inhibait la réplication du virus Ebola in vitro, elle a provoqué une aggravation rapide de l’infection par Ebola chez les cobayes et ne faisait aucune différence sur la mortalité chez les souris ou les hamsters. »

« Lorsque la même dose (90 mg/kg) de chloroquine a été administrée à des hamsters infectés par le virus MA EBOV, l’étude a dû être interrompue le deuxième jour après le traitement. Presque tous les animaux traités, aussi bien dans le groupe MA EBOV que dans le groupe simulé, sont morts de toxicité aiguë après l’administration de chloroquine par voie intrapéritonéale, généralement dans les 30 minutes suivant le traitement (Figure 2, panneau B). »

https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/21/6/15-0176_article

Nous devons donc nous demander ce qui est le plus logique. Était-ce les aiguilles « non stérilisées » qui ont propagé un nouveau « virus » ou les effets secondaires des injections de médicaments toxiques qui ont entraîné les symptômes que l’on prétend être ceux d’Ebola ?

Injection mortelle

Le paragraphe suivant détaille ce qu’est un cas probable, possible et avéré d’Ebola. Selon l’OMS :

– Probable : vivre dans une zone endémique, avoir reçu une injection ou côtoyé un cas probable ou avéré et être décédé après avoir ressenti 2 symptômes ou plus.

– Prouvé : le « virus » a été « isolé » ou mis en évidence par microscopie électronique, ou les titres d’anticorps ont été produits dans les trois semaines suivant les symptômes.

– Possible : une personne présentant des maux de tête ou de la fièvre avec ou sans autres symptômes et ayant été en contact avec un cas probable ou avéré.

Il est intéressant de noter que l’OMS note que les cas possibles ont été traités avec des antipaludéens, des antibiotiques et des antipyrétiques afin d’exclure d’autres maladies communes à la région. En d’autres termes, s’ils n’étaient pas un cas probable/prouvé avant le traitement, ils l’étaient très probablement après :

« Un cas probable de fièvre hémorragique Ebola était une personne vivant dans la zone épidémique qui est décédée après un ou plusieurs jours avec deux ou plusieurs des symptômes et signes suivants : maux de tête, fièvre, douleurs abdominales, nausées et/ou vomissements, et saignements. Le patient doit avoir, au cours des trois semaines précédentes, reçu une injection ou été en contact avec un cas probable ou avéré, la maladie n’ayant pas été diagnostiquée autrement pour des raisons cliniques. Un cas avéré est une personne chez qui le virus Ebola a été isolé ou mis en évidence par microscopie électronique ou qui présentait un titre d’anticorps à fluorescence indirecte (IFA) d’au moins 1:64 contre le virus Ebola dans les trois semaines suivant l’apparition des symptômes. On a considéré qu’une infection par le virus Ebola était survenue chez des personnes qui présentaient un titre d’anticorps IFA similaire, mais qui n’avaient pas été malades entre le 30 août et le 15 novembre 1976.

Un cas possible était une personne présentant des maux de tête et/ou de la fièvre depuis au moins 24 heures, avec ou sans autres signes et symptômes, et ayant été en contact avec un cas probable ou avéré au cours des trois semaines précédentes. Ces patients ont été traités avec des antipaludéens, des antibiotiques et des antipyrétiques pour exclure d’autres maladies communes à la région. Les personnes signalant de tels symptômes ont eu un prélèvement sanguin rétrospectivement et leurs sérums ont été testés pour la recherche d’anticorps au virus Ebola. De même, tout cas de fièvre avec hémorragie signalé au ministère de la Santé dans n’importe quelle partie du Zaïre, quelle que soit l’issue clinique, était considéré comme un cas possible, et tous les efforts étaient faits pour établir un diagnostic par des moyens virologiques ou histopathologiques. »

Ce qui est intéressant dans le paragraphe qui suit, c’est la façon dont les équipes de surveillance ont entrepris de trouver des cas de la nouvelle maladie et comment elles ont apparemment éduqué les villageois au sujet d’une maladie qu’ils étaient censés encore essayer d’étudier et de comprendre eux-mêmes. Les équipes auraient été formées au diagnostic différentiel entre Ebola et d’autres maladies :

« Les objectifs des équipes de surveillance étaient de trouver les cas passés et actifs de fièvre hémorragique Ebola, de détecter les éventuels cas convalescents, d’éduquer le public sur la nature de la maladie et les moyens de la prévenir, et d’établir de manière incontestable la fin de l’épidémie. Dix équipes spéciales de surveillance active ont été recrutées et formées. Chacune était composée de quatre personnes : un chef d’équipe (médecin ou infirmier), deux infirmiers et un chauffeur. Les thèmes abordés lors de la formation étaient le diagnostic différentiel de la fièvre hémorragique Ebola, son épidémiologie (y compris les modes de transmission possibles), les moyens de protection du personnel, les méthodes de recensement des familles et d’enregistrement des cas probables et possibles. Les équipes ont reçu des formulaires standard, un calendrier écrit et des cartes détaillées montrant les villages qu’elles devaient couvrir pendant une période de deux semaines. Chaque équipe s’est vu attribuer un véhicule à quatre roues motrices, dont certains étaient équipés de radios, et a reçu de la nourriture, de l’eau, des blouses, des casquettes, des gants, des bottes, des respirateurs et du matériel pour prélever des échantillons de sang. La chloroquine, la tétracycline, l’aspirine et un médicament contre les parasites intestinaux étaient tous fournis sous forme de comprimés. Un médecin supervisait cinq équipes par de fréquentes visites sur le terrain et des examens administratifs. »

Selon le dictionnaire médical, le diagnostic différentiel est défini comme suit :

1. Une liste de maladies qui peuvent causer un signe clinique ou un symptôme particulier.

2. L’établissement d’un diagnostic par la comparaison des similitudes et des différences entre divers signes cliniques.

https://medical-dictionary.thefreedictionary.com/differential+diagnosis

Traduction du document : Le diagnostic différentiel d’une maladie fébrile aiguë, sévère, à courte incubation, en provenance d’Afrique subsaharienne, comprend :

Paludisme, autres entérites bactériennes, leptospirose, infections à rickettsies, peste, hépatite virale, dengue, Chikungunya, fièvre jaune, fièvre de la vallée du Rift, fièvre de Lassa, fièvre hémorragique de Marburg, grippe sévère, trypanosomiase africaine, pneumonie bactérienne, méningococcie (NdT : infection du sang), EVD (maladie à virus Ebola).

« Beaucoup de ces maladies se présentent de manière non spécifique, souvent avec de la fièvre et des malaises. Dans les cas avancés, l’hémorragie est fréquente, mais elle ne peut être présente que dans environ 50 % des cas d’EVD. Il y a eu au moins 20 cas suspects d’EVD aux États-Unis ; cependant, seul un cinquième de ces cas répondait aux critères de dépistage. Néanmoins, ces cas suspects drainent des ressources limitées en matière de soins de santé en raison de la crainte accrue de l’EVD. Certains des patients ont finalement souffert de paludisme et de grippe ».

https://westjem.com/perspective/ebola-virus-disease-essential-public-health-principles-clinicians.html

Pour diagnostiquer une maladie, il faut qu’il y ait des différences dans les signes et symptômes cliniques. Cela pose un sacré problème, car les symptômes d’Ebola ressemblent à ceux de nombreuses autres maladies plus courantes, comme la grippe, le paludisme, la fièvre typhoïde, la méningite, la fièvre jaune et même la grossesse. Il n’y a pas de différences évidentes dans la symptomatologie, c’est pourquoi le CDC (CDC) et l’OMS (WHO) déclarent tous deux que le diagnostic basé sur les seuls symptômes est difficile (c’est-à-dire impossible) et nécessite des méthodes indirectes de laboratoire pour confirmer l’infection. Les CDC affirment que le diagnostic d’Ebola nécessite l’utilisation de la PCR (requires use of PCR in order to “confirm” a case) pour « confirmer » un cas, ce qui n’était pas à la portée des chercheurs en 1976, la PCR n’ayant été inventée qu’en 1983. Dans le document de l’OMS d’août 2014 intitulé Ebola and Marburg virus disease epidemics : preparedness, alert, control, and evaluation (épidémies des maladies à virus Ebola et Marburg : préparation, alerte, contrôle et évaluation), il est indiqué que les cas doivent être confirmés en laboratoire, en rappelant que cela se fait soit par le biais de la PCR, soit par des tests d’anticorps IgM non spécifiques :

« CAS CONFIRMÉS EN LABORATOIRE :

Tout cas suspect ou probable dont le résultat de laboratoire est positif. Les cas confirmés en laboratoire doivent tester positif pour l’antigène du virus, soit par la détection de l’ARN du virus par la réaction en chaîne de la transcriptase inverse (RT-PCR), soit par la détection d’anticorps IgM dirigés contre le virus de Marburg ou d’Ebola. »

Il est absolument impossible que l’une de ces équipes ait pu établir un diagnostic différentiel sur la base des seuls symptômes cliniques. En fait, les chercheurs de 1976 avaient 15 cas possibles de fièvre hémorragique qui imitaient Ebola :

« Quinze cas possibles de fièvre hémorragique survenus en dehors de la zone épidémique principale ont été investigués à partir de Kinshasa. La fièvre hémorragique Ebola a été exclue dans chaque cas pour des raisons cliniques, virologiques ou pathologiques. Les diagnostics finaux comprenaient la fièvre typhoïde, l’hépatite virale, l’amibiase, l’œdème pulmonaire aigu et l’intoxication au monoxyde de carbone. »

Ils ont finalement décidé que ces 15 cas de fièvre hémorragique n’étaient pas de véritables cas d’Ebola, car les résultats des méthodes indirectes précédemment établies ont conduit à des diagnostics tels que la fièvre typhoïde, l’hépatite « virale », l’amibiase, l’œdème pulmonaire aigu et l’empoisonnement au monoxyde de carbone. La seule méthode permettant de « diagnostiquer » un cas d’Ebola était soit l’élimination basée sur ces méthodes indirectes précédemment établies pour d’autres maladies associées aux mêmes symptômes, soit les résultats d’anticorps indirects non spécifiques. Il s’agissait de la méthode circulaire permettant de prétendre qu’une personne présentant un ensemble de symptômes est un malade d’Ebola dans un cas, tandis qu’une autre personne présentant les mêmes symptômes est un malade du paludisme dans l’autre (NdT : astuce habituelle utilisée par les autorités sanitaires. Un malade vacciné a forcément une autre pathologie que celle contre laquelle il a été vacciné tandis que le non-vacciné, qui présente les mêmes symptômes, est étiqueté de la maladie). Ils aiment ignorer le fait que, pour que ces tests soient précis, il faut non seulement purifier et isoler le « virus » en question afin de calibrer et de valider les tests, mais aussi connaître la prévalence de la maladie. La prévalence de la maladie ne peut être déterminée que par le diagnostic clinique, en différenciant les symptômes entre ces maladies, ce qui est une impossibilité avouée, et les résultats des cas de 1976 à aujourd’hui sont donc totalement dénués de sens.

Origine et évolution de l’épidémie

Comme je l’ai déjà dit, nous apprenons ici que le premier patient atteint d’Ebola a été diagnostiqué comme souffrant de malaria, qu’il a reçu une injection de chloroquine et que ses symptômes se sont atténués pendant quelques jours avant de réapparaître plus graves qu’auparavant. Le patient est finalement décédé d’une hémorragie gastro-intestinale quelques jours plus tard :

« Le premier cas connu, un homme de 44 ans, instructeur à l’école de la mission, s’est présenté de lui-même à la clinique externe de l’hôpital de la mission de Yambuku (YMH) le 26 août 1976 avec une maladie fébrile que l’on pensait être le paludisme. Cet homme avait parcouru en voiture la zone de Mobaye-Bongo, dans le nord de la région de l’Équateur, du 10 au 22 août, avec 6 autres travailleurs de la mission. Le groupe a visité certaines des plus grandes villes (Abumombazi, Yakoma, Katokoli, Wapinda) le long de la route de Yambuku à Badolit, mais n’est jamais arrivé à ce village, car un pont avait été emporté par les eaux à quelques kilomètres à l’est de la ville. Le 22 août, de la viande d’antilope et de singe fraîche et fumée a été achetée sur la route à environ 50 km au nord de Yambuku. Le patient et sa famille ont mangé de l’antilope en ragoût à son retour, mais pas la viande de singe. Il a reçu de la chloroquine par injection parentérale le 26 août. Sa fièvre a rapidement disparu et il est resté sans fièvre jusqu’au 1er septembre, date à laquelle il est de nouveau monté à 39,2 °C. D’autres symptômes et signes ont suivi et il a été admis à l’YMH le 5 septembre pour une hémorragie gastro-intestinale. Il est décédé le 8 septembre. »

On note également que 9 autres cas de fièvre hémorragique sont survenus au cours de la première semaine et qu’ils avaient tous été traités pour d’autres maladies à l’hôpital. Aucun des diagnostics initiaux de ces 9 cas n’a été enregistré.

Au moins 9 autres cas sont survenus au cours de la première semaine de septembre, tous parmi des personnes qui avaient reçu un traitement pour d’autres maladies à la clinique externe de l’hôpital YMH. Les noms des personnes traitées à la clinique externe et les diagnostics spécifiques n’ont pas été enregistrés. Il a donc été impossible de déterminer si des personnes fiévreuses s’étaient rendues à YMH fin août. Il est toutefois intéressant de noter qu’un homme d’environ 30 ans a été admis dans le service médical le 28 août pour « dysenterie et épistaxis », un diagnostic qui n’avait pas été mentionné au cours des huit mois précédents. Cet homme, répertorié comme résidant à Yandongi, le village chef-lieu de la collectivité situé à environ 7 km de Yambuku, a quitté l’hôpital deux jours plus tard. Il s’est avéré être une personne totalement inconnue des habitants et des autorités de Yandongi.

Toutefois, il a été indiqué que l’injection parentérale était le principal mode d’administration de presque tous les médicaments :

Les histoires de cas ont rapidement suggéré que YMH était une source majeure de dissémination de la fièvre hémorragique Ebola. On a appris que l’injection parentérale était le principal mode d’administration de presque tous les médicaments. »

Pour ceux qui ne le savent pas, les injections parentérales sont administrées à travers la peau, généralement de l’une des cinq manières suivantes : sous-cutanée (dans la graisse), intrapéritonéale (dans l’estomac), intraveineuse (dans les veines), intradermique (sous la peau) et intramusculaire (dans le muscle). Ce processus contourne la peau et les muqueuses, ce qui entraîne certains inconvénients notables pour ce mode de traitement, notamment :

  1. L’administration de médicaments par ces voies est irréversible et présente plus de risques que les autres voies.
  2. Il s’agit d’une voie invasive d’administration de médicaments et, par conséquent, elle peut provoquer de la peur, de la douleur, des lésions tissulaires et/ou des infections.
  3. Les injections ont des limites pour l’administration de produits protéiques, en particulier ceux qui nécessitent des niveaux soutenus.
  4. Elle est généralement plus risquée.
  5. La préparation à injecter doit être stérile.
  6. Le médicament administré par voie parentérale, à l’exception de la voie intra-artérielle, peut encore être éliminé par un métabolisme de premier passage dans le foie avant d’être distribué dans le reste de l’organisme.
  7. Une aide est toujours nécessaire pour administrer une forme de dosage parentérale (NdT : le terme « parentéral » décrit toute administration de médicament autre que par voie orale).

https://www.pharmapproach.com/parenteral-route-of-drug-administration-advantages-and-disadvantages/

Cela confirme que les interventions médicales utilisant des injections risquées avec des effets secondaires toxiques connus étaient la source la plus probable de la maladie, y compris des symptômes tels que des saignements gastro-intestinaux. Bien sûr, aux yeux de l’OMS, il n’est pas possible que les injections de médicaments toxiques soient capables de produire lesdits symptômes et qu’elles soient la cause probable de la maladie, car il doit s’agir d’un nouveau « virus ». Cependant, comment ils ont pu conclure cela après aveux ci-dessous me dépasse :

« Tous les âges et les deux sexes ont été touchés (tableau 3), mais les femmes ont légèrement prédominé. Les taux d’attaque par âge/sexe, en utilisant la collectivité de Yandongi comme dénominateur de la population, ont montré que les femmes adultes avaient le taux d’attaque le plus élevé. Une grande partie de cet excès de maladie était associée à la réception d’injections parentérales à l’YMH ou dans l’une de ses cliniques. La distribution de la maladie par groupe d’âge et par type de transmission était essentiellement la même pour les deux sexes, sauf pour la maladie associée à l’injection chez les personnes âgées de 15 à 29 ans. Les femmes représentaient 22 des 24 cas de ce type dans l’étude menée dans 21 villages.

Le seul facteur de risque commun par rapport aux témoins appariés de la famille et du village pour 85 des 288 cas où le mode de transmission a été déterminé était la réception d’une ou plusieurs injections à l’YMH. Les injections reçues en dehors de l’YMH étaient très inhabituelles. D’autres facteurs tels qu’un cas-contact antérieur, une exposition à de la nourriture, à l’eau, aux bâtiments de l’hôpital, aux animaux domestiques et sauvages, ou un voyage dans les trois mois précédant l’apparition de la maladie, n’ont pas été associés à ce type de transmission. En outre, 149 autres personnes ont contracté la maladie après avoir été en contact avec des patients, généralement dans leur village d’origine, et 43 cas avaient des antécédents de contact avec des patients et d’injection dans les trois semaines précédant le début de la maladie. Dix-sept personnes qui vivaient en dehors de Yambuku ont eu des contacts à YMH et ont pu y recevoir des injections sans le signaler à leur famille.

La plupart des cas liés à l’injection sont survenus au cours des 4 premières semaines de l’épidémie (Fig. 4). En effet, il semble probable que la fermeture de l’YMH ait été l’événement le plus important dans l’éventuelle fin de l’épidémie.

Plusieurs paramètres ont été comparés pour les personnes ayant respectivement contracté l’infection par contact et par injection. Bien qu’aucune différence statistiquement significative n’ait été constatée en termes de durée des symptômes et des signes de la maladie (tableau 4), aucune personne dont le contact s’est fait exclusivement par injection parentérale n’a survécu à la maladie. »

Selon l’OMS, l’excès de maladie observé était lié aux injections. La maladie chez les femmes de 15 à 29 ans était plus élevée chez celles qui avaient reçu des injections pendant la grossesse. On a appelé ces cas « maladies associées aux injections ». Le seul dénominateur commun à tous les cas était la réception d’une ou plusieurs injections de médicaments capables de produire les symptômes associés à la maladie. Il n’y a eu aucun survivant parmi ceux qui ont reçu les injections et l’épidémie a pris fin après l’arrêt de ces traitements. Même après avoir résumé ces événements, l’injection invasive et les médicaments toxiques n’étaient apparemment pas une préoccupation pour l’OMS. Comme c’est toujours le cas, toutes les autres causes potentielles beaucoup plus logiques ont été écartées au profit de l’ennemi invisible illogique.

« Cinq générations consécutives de transmission de la fièvre hémorragique Ebola ont été documentées dans un cas. Aucun cas probable sporadique, apparemment spontané, n’a été enregistré. Lorsque la “famille” était définie comme l’ensemble des personnes vivant dans des logements contigus et partageant des cuisines communes, les taux d’attaque secondaire n’ont jamais dépassé 8 % (tableau 6). »

« En décembre 1976 et janvier 1977, des sérums ont été sollicités auprès du plus grand nombre possible de personnes ; 236 au total ont été obtenus. Trois personnes, dont 2 appartenant à des ménages cliniquement non infectés, qui n’avaient pas présenté de symptômes pendant ou depuis l’épidémie, ont présenté des titres IFA du virus Ebola d’au moins 1:64. Toutes les 3 avaient été en contact avec des cas mortels. » (NdT : IFA pour Indirect Immunofluorescence Assay. Il s’agit d’un test pour déterminer la présence d’anticorps)

Études sérologiques et écologiques

Le test porte la mention « Virus Ebola », il doit donc être spécifique.

Dans les quelques points marquants qui suivent, nous constatons que les mesures d’anticorps, dites spécifiques et utilisées pour le diagnostic, ne le sont pas tant que cela et étaient sujettes à caution. L’OMS a même déclaré qu’elle attendait le développement d’une méthode spécifique au type pour l’interprétation finale des résultats des anticorps. Il est également démontré que des réactions positives aux anticorps ont été trouvées chez des personnes en bonne santé qui n’avaient pas été malades récemment, n’avaient pas eu de contact avec des cas probables ou avérés et n’avaient pas d’antécédents de visite à l’hôpital. En d’autres termes, l’OMS a prétendu avoir trouvé des cas asymptomatiques d’Ebola en utilisant des tests d’anticorps dont elle admet qu’ils ont donné des résultats douteux.

« Des échantillons de sérum ont été obtenus en novembre et décembre 1976 et en janvier 1977 auprès de 984 personnes résidant dans 48 des 55 villes et villages ayant signalé des cas probables de la maladie. Ces personnes ont été classées comme malades cliniquement, non malades, mais en contact avec un cas, ou ni malades ni en contact. Plus de la moitié des sujets résidaient dans 8 villages, chacun ayant plus de 5 cas probables. Ces personnes ont été classées comme étant malades d’un point de vue clinique, non malades, mais ayant été en contact avec un cas ou ni malades ni cas contact. Plus de la moitié des sujets résidaient dans 8 villages, chacun de ces villages ayant au moins 5 cas probables. Des prélèvements de sang ont été effectués sur ces personnes lors de rapides sorties d’enquête, en prenant la famille entière comme unité d’étude. La composition de ces groupes par âge, sexe et caractéristique épidémiologique est donnée dans le tableau 7 ainsi que le nombre et la catégorie de personnes ayant des titres IFA du virus Ebola d’au moins 1:64. Les données de Yamolembia I sont incluses. Trente-huit positifs ont été trouvés. Vingt (16,5 %) des 121 personnes malades ont été confirmées comme ayant eu la fièvre hémorragique Ebola, et 10 (2,5 %) des 404 personnes en contact avec les cas avaient également de tels anticorps. Il y avait 4 personnes positives aux anticorps qui ont admis être ni malades ni avoir été en contact avec des malades. Ces personnes ont été interrogées une deuxième fois et ont subi un nouveau prélèvement sanguin, et il a été confirmé qu’elles avaient des anticorps Ebola IFA. Des anticorps ont également été trouvés dans les sérums de 4 personnes dont l’histoire n’était pas claire et qui n’ont pas pu être retrouvées une seconde fois pour une étude de confirmation.

Dans un effort supplémentaire pour documenter une infection asymptomatique simultanée ou une possible infection passée par le virus Ebola, on a prélevé du sang chez 442 personnes dans 4 villages voisins qui n’avaient pas connu de cas mortels de la maladie. Les sérums de 5 personnes âgées de 8 à 48 ans contenaient des anticorps IFA à des titres de 1:64. Aucune de ces personnes n’était malade, n’avait eu de contact avec des personnes dans d’autres villages ou n’avait visité l’hôpital YMH pendant l’épidémie.

Les sérums de 58 personnes appartenant à diverses catégories d’exposition présentaient des titres IFA anti-Ebola de 1:4 à 1 h 32. La spécificité de ces réactions a été mise en doute lorsqu’on a constaté que les échantillons de 4 des 200 Indiens San Blas au Panama présentaient également de tels « anticorps » pour le virus Ebola, mais pas pour le virus Marburg. L’interprétation finale de ces données attend la mise au point d’une autre méthode de mesure des anticorps spécifiques de type contre ces agents. »

L’excuse de l’infection asymptomatique est encore utilisée aujourd’hui pour dissimuler la découverte de résultats d’anticorps dits « spécifiques » chez des personnes en bonne santé. Extrait d’une étude du Lancet de 2014 :

« Les preuves suggèrent que de nombreuses infections à Ebola sont asymptomatiques, un facteur négligé par les résumés et les projections récentes de l’épidémie. En particulier, les résultats d’une enquête sérologique menée après l’épidémie d’Ebola ont montré que 71 % des personnes séropositives n’avaient pas la maladie ; une autre étude a signalé que 46 % des contacts étroits asymptomatiques de patients atteints d’Ebola étaient séropositifs. »

https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(14)61839-0/fulltext

Patients hospitalisés

Nous constatons ici que, dans 3 cas d’EBV à l’hôpital de Ngaliema, les patients ont tous présenté des symptômes similaires dans les premiers temps, notamment de la fièvre, des maux de tête, de l’anorexie, des vomissements, une éruption cutanée, des hémorragies et un mal de gorge sévère. Cependant, après quelques jours, les symptômes ont varié entre les trois patients. Cela peut s’expliquer par le fait que chaque patient a été soumis à des cocktails de traitements toxiques différents, décrits dans le paragraphe ci-dessous. Sans surprise, les trois patients ont succombé à leurs affections après le traitement. Il a été déterminé qu’ils ont tous souffert d’un choc hypovolémique, c’est-à-dire d’une perte de sang soudaine et importante qui empêche le cœur de pomper suffisamment de sang dans tout le corps, ce qui entraîne finalement la défaillance de plusieurs organes. L’une des causes possibles de ce choc est une lésion de l’estomac. Qu’est-ce qui pourrait conduire à un tel résultat chez ces patients ? Peut-être un traumatisme des organes gastro-intestinaux par le biais d’injections multiples de cocktails de médicaments toxiques connus pour endommager l’estomac ?

« Les premiers symptômes et signes chez les 3 patients de l’hôpital de Ngaliema comprenaient de la fièvre, des céphalées, de l’anorexie et des vomissements. Une éruption morbilliforme (NdT : une éruption cutanée qui ressemble à la rougeole) est apparue sur la partie antérieure du tronc chez chacun de ces patients au cinquième ou sixième jour, s’est étendue au dos et aux membres, puis s’est estompée dans les 48 heures. Les hémorragies et les maux de gorge sévères ont commencé entre le quatrième et le septième jour de la maladie.

Un patient a présenté des pétéchies buccales et conjonctivales à partir du quatrième jour, une hématémèse et un melæna à partir du quatrième jour, un saignement gingival le septième jour et un saignement des sites d’injection le huitième jour. Un autre patient n’a présenté que du melæna, à partir du sixième jour de la maladie. Le troisième patient a eu un seul épisode d’hématémèse le 7jour, suivi d’un melæna et d’ecchymoses le jour suivant. Une glossite et une pharyngite progressives débutant le troisième jour ont été notées chez un patient qui a développé un érythème et un œdème sévères du palais mou et du pharynx entraînant une dysphagie prononcée. Les trois patients ont été fébriles pendant toute la durée de la maladie, avec des températures fréquemment supérieures à 39 °C. Deux patients présentaient une tachycardie terminale. Un patient est décédé le 7jour et deux autres le 8jour de la maladie.

Des tests de laboratoire clinique ont été effectués sur le premier patient, mais seules quelques mesures ont été réalisées sur les deux autres cas afin d’éviter une exposition excessive du personnel de laboratoire de l’hôpital au virus. La numération leucocytaire du premier patient était de 7600 et 8900/mm3 respectivement aux 5e et 7jours. Les plaquettes aux 4e, 6e et 7jours étaient de 162 000, 150 000 et 150 000/mm; ce sont les jours où une hémorragie franche s’est produite. Pendant ce temps, le SGOT (NdT : enzyme du foie) sérique est passé de 90 à plus de 200 unités/ml et le SGPT (NdT : également enzyme du foie) est passé de 40 à plus de 200 unités/ml. La bilirubine sérique est passée de 25,6 tmol/l au jour 5 à 59,8 tmol/l au 7jour. Le temps de thromboplastine partielle (TTP) était de 47 secondes le cinquième jour. Cette patiente n’a produit que 200 ml d’urine le septième jour et aucune le lendemain, jour de son décès. La deuxième patiente, sur laquelle aucun test de laboratoire n’a été effectué, est devenue anurique au cours des deux derniers jours de sa vie.

Le troisième patient avait un nombre de globules blancs de 9 400 et 12 300/mm3 respectivement aux 7e et 8jours. Le nombre de plaquettes ces jours-là était de 253 000 et 205 000/mm3, tandis que les valeurs P17 étaient de 45 et 50 secondes, respectivement. Les produits de dégradation de la fibrine, mesurés à l’aide d’un kit commercial (Burroughs-Wellcome) ont été enregistrés comme 1+ et 2+ aux 7e et 8jours.

Le premier cas a été traité avec de l’aspirine, des antibiotiques, des corticostéroïdes, une transfusion sanguine et des fluides intraveineux. Le second patient a reçu de l’aspirine, de l’hydrocortisone, de l’immunoglobuline, des fluides intraveineux et un médicament expérimental, la moroxydine. De l’entérovioform a été administré pour contrôler la diarrhée, mais sans succès. Le troisième patient a été traité pour une malaria non confirmée pendant les deux premiers jours de la maladie. Lorsqu’il a été démontré que l’agent étiologique de l’épidémie était un virus de type Marburg, le 4jour on lui a administré 500 ml de plasma humain Marburg obtenu à partir d’un patient guéri en Afrique du Sud. Ce plasma avait un titre IFA de 1 h 32. En prévision d’une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD – NDT La coagulation intravasculaire disséminée se traduit par un excès de génération de thrombine et de fibrine dans la circulation), elle a reçu 16 000 unités d’héparine le sixième jour et 30 000 unités par jour par la suite. Bien que l’anticoagulation n’ait pas été satisfaisante, comme le montre le TCA normal (NdT : TCA ou Temps de Céphaline Activé est le temps de coagulation d’un plasma pauvre en plaquettes, recalcifié en présence de phospholipides et d’un activateur du système contact de la coagulation.) aux 7e et 8jours, elle a présenté moins de saignements cliniques que les deux autres patients. La veille de son décès, elle s’est plainte d’une douleur thoracique substernale et a présenté une tachycardie de 136 avec un rythme de galop. La digitalisation n’a que légèrement ralenti ce rythme. Elle présentait un œdème marqué du visage et des membres supérieurs.

Bien qu’aucune autopsie n’ait été pratiquée, il est apparu cliniquement que ces patients sont morts d’un choc hypovolémique (NdT : baisse du volume total de sang circulant dans l’organisme). Les preuves de la CIVD (NdT : voir ci-dessus) étaient fragmentaires, mais ce syndrome pourrait bien avoir précipité l’hémorragie et le choc dans tous les cas. La biopsie post-mortem du foie dans le premier cas a révélé une nécrose focale marquée des cellules hépatiques avec de grandes inclusions éosinophiles intracytoplasmiques. Des particules semblables au virus de Marburg ont été visualisées au microscope électronique (2).

Le virus Ebola a été retrouvé au jour 6 dans des échantillons de sang du patient 1 et aux jours 3 et 6 chez le patient 2. Les analyses quantitatives du virus sur le sang du troisième patient sont présentées dans le tableau 8. Aucun anticorps IFA contre les virus Ebola ou Marburg n’était présent.

Études rétrospectives sur le terrain

(Échantillon de sérum – Conjugués nanométriques d’anticorps étalon or – Antigènes virus Ebola – Anticorps de contrôle)
Comment ils veulent vous faire croire que les tests d’anticorps sont faits.

Si vous aviez besoin d’une raison supplémentaire pour douter des résultats des anticorps, ne cherchez pas plus loin. Dans cette étude portant sur 231 cas probables, 34 avaient des anticorps IFA. 59 % de ceux qui avaient des anticorps présentaient des symptômes, ce qui laisse 41 % de ces cas probables asymptomatiques. De nombreuses autres personnes qui ont eu un contact direct avec des cas mortels ont déclaré avoir eu des symptômes, mais pas d’anticorps. En d’autres termes, beaucoup de ceux qui étaient malades n’avaient pas d’anticorps et près de la moitié de ceux qui avaient des anticorps n’ont jamais été malades.

Des questionnaires ont été remplis pour 231 cas probables âgés d’un an ou plus, 34 personnes chez qui on a découvert des anticorps IFA du virus Ebola et 198 témoins. Le nombre de réponses obtenues pour chaque symptôme et les pourcentages de réponses positives dans ces groupes sont présentés dans le tableau 9. La fièvre et les maux de tête étaient presque invariablement présents. Le mal de tête irradiait souvent vers la colonne cervicale et était associé à des douleurs lombaires irradiant dans les jambes. Le mal de gorge était souvent signalé en association avec une sensation de « boule » dans la gorge. Les douleurs thoraciques et la pleurite étaient rares. Parmi les personnes présentant des anticorps, 59 % avaient un ou plusieurs symptômes, les plus importants étant la fièvre, les maux de tête, les douleurs abdominales et l’arthralgie. De nombreuses autres personnes qui avaient été en contact avec des cas mortels ont signalé des symptômes, mais ne présentaient pas d’anticorps au virus Ebola. La maladie chez les personnes porteuses d’anticorps était, en général, marquée par une profonde prostration, une perte de poids et une période de convalescence de 1 à 3 semaines. »

Selon l’OMS, un test de protéine urinaire, qui n’est plus utilisé comme diagnostic aujourd’hui, a été utilisé au début de l’épidémie pour diagnostiquer les cas. Combien de ces patients ont été mal diagnostiqués sur la base d’un test défectueux ?

« Le seul test de laboratoire clinique effectué sur les patients admis à l’hôpital de Yambuku était la protéine urinaire. Ce test a été rapporté comme étant uniformément positif et a été utilisé comme un critère de diagnostic majeur par les sœurs infirmières au début de l’épidémie.

L’OMS admet que les études virologiques, qui constituent sans doute la partie la plus importante des preuves (pseudo)scientifiques nécessaires pour comprendre un nouveau « virus », étaient limitées. Cela est évident puisqu’elles ont utilisé des échantillons de petite taille où « l’isolement du virus » n’a été tenté que dans 10 cas et où seules 4 biopsies du foie ont été réalisées :

Les études virologiques étaient limitées. Le virus Ebola a été isolé dans des cellules de rein de singe vert africain (Vero) à partir d’échantillons de sang dans 8 des 10 cas tentés. Ces spécimens ont été prélevés 2 à 13 jours après l’apparition des symptômes. Il est intéressant de noter la détection simultanée du virus et d’anticorps Ebola IFA à un titre de 1 h 32 chez un patient. Cet homme en était au 13e et avant-dernier jour de sa maladie. Des particules de virus Ebola ont également été visualisées dans 3 des 4 biopsies hépatiques post-mortem obtenues à partir de cas cliniquement suspects. »

Le « virus » Ebola aurait eu le taux de mortalité le plus élevé depuis la rage. Peut-être les cocktails toxiques injectés à ces patients ont-ils contribué à ce taux de mortalité élevé ?

« Aucune épidémie plus spectaculaire ou potentiellement explosive d’une nouvelle maladie virale aiguë ne s’est produite dans le monde au cours des 30 dernières années. Le taux de mortalité de 88 % de la fièvre hémorragique Ebola au Zaïre est le plus élevé jamais enregistré, à l’exception de l’infection par la rage. Dans ces circonstances, il n’est pas surprenant que de nombreuses informations souhaitées n’aient jamais été obtenues. Les retards dans la reconnaissance, la notification aux agences sanitaires internationales et le diagnostic spécifique de la maladie ont largement contribué à ce résultat. Aucun meilleur exemple ne vient à l’esprit pour illustrer la nécessité d’une surveillance nationale des maladies et d’une sollicitation rapide de l’aide internationale, ni la nécessité de développer des ressources internationales, comprenant du personnel, de l’équipement, des transports, des communications et des finances, qui peuvent être mises à disposition en quelques jours pour faire face à de telles urgences.

Il est intéressant de noter que le virus Ebola et la rage sont tous deux liés à des injections dangereuses. Dans le cas de la rage, jusque dans les années 1980, le traitement consistait en une série de piqûres dans l’estomac :

« Il y a eu une confusion parmi le grand public en raison des craintes historiques et des douloureuses injections de vaccin antirabique (vaccin à base de tissu nerveux administré sur l’abdomen) effectuées dans le passé. »

https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.who.int/docs/default-source/searo/india/health-topic-pdf/b5010.pdf%3Fsfvrsn%3D619e77a3_2&ved=2ahUKEwian7aUorb6AhXdkIkEHWPEBOg4ChAWegQIFRAB&usg=AOvVaw2S3jACpOqMEg9qBA6fmZj_

En fait, il pourrait y avoir jusqu’à 21 injections dans l’abdomen pour la rage :

« Il y a plusieurs années, le traitement contre la rage comprenait 21 injections dans l’estomac d’une personne. C’était extrêmement douloureux et nécessitait une longue aiguille. Cependant, depuis le début des années 1980, il existe un vaccin antirabique très différent pour traiter les humains exposés à la rage. »

https://www.oklahoman.com/story/lifestyle/health-fitness/2013/07/14/whats-it-like-to-get-a-rabies-shot/60899910007/

Les injections intrapéritonéales (dans la cavité de l’estomac) étant l’une des 5 voies utilisées pour le traitement parentéral, se pourrait-il que ces patients atteints d’Ebola en 1976 aient pu recevoir les médicaments toxiques de cette manière, comme on le faisait pour la rage jusque dans les années 1980 ? L’injection de médicaments toxiques directement dans l’estomac pourrait expliquer l’augmentation des hémorragies gastro-intestinales. Les dommages causés à l’estomac par un traumatisme sont également un facteur de risque de choc hypovolémique comme celui dont ont souffert les patients de l’hôpital de Ngaliema. Malheureusement, l’OMS ne définit pas la voie d’injection parentérale et nous ne pouvons donc que spéculer.

Les quelques paragraphes suivants présentent des éléments d’information aléatoires qui percent des trous dans l’histoire de l’OMS. Tout d’abord, vous verrez l’OMS admettre que les données de laboratoire étaient pratiquement inexistantes pour cette épidémie, mais elle confirme que le tableau clinique ressemblait au « virus » de Marburg. L’OMS pensait que les agents « isolés » au Soudan et au Zaïre étaient identiques, mais elle n’avait pas encore effectué les tests d’anticorps (précédemment admis comme douteux) pour le confirmer. L’OMS a affirmé que la virémie (présence de « virus » dans le sang) était une caractéristique constante du « virus », en se fondant sur une seule étude portant sur un seul patient. Toutefois, l’OMS a ensuite déclaré qu’aucune preuve n’avait été obtenue quant à la persistance du portage du « virus » dans les cas d’infection à Ebola au Zaïre, un phénomène documenté à deux reprises pour le « virus » de Marburg, mais elle a averti que cette information était basée sur un échantillon de petite taille. Il semble très clair que l’OMS aime avoir le beurre et l’argent du beurre :

Bien que les données de laboratoire soient pratiquement inexistantes, le tableau clinique observé lors de cette épidémie ressemblait à la maladie produite par le virus Marburg, un virus apparenté. En fait, l’évolution de la fièvre hémorragique Ebola semblait plus inexorable et moins variable que celle de l’infection par le virus de Marburg. Bien que cela soit loin d’être prouvé, nous soupçonnons que le syndrome de défibrination aiguë et la pancréatite étaient les principales caractéristiques du syndrome et qu’une grave maladie du foie était évidente.

Contrairement aux observations faites simultanément au Soudan, la maladie au Zaïre présentait moins de symptômes respiratoires, une évolution clinique plus courte et un taux de mortalité plus élevé (4). On ne sait pas si cela était dû à des différences dans la virulence du virus en soi ou à des variables relatives à l’hôte et à l’écologie, comme le climat (humidité relative). À l’heure actuelle, on pense que les agents récupérés au Soudan et au Zaïre sont identiques, bien que des tests de neutralisation définitifs n’aient pas encore été effectués.

La virémie semble être une caractéristique constante de l’infection par le virus Ebola chez l’homme. Le virus a persisté en grande quantité dans le sang dans le seul cas bien étudié. La découverte à la fois du virus et d’anticorps dans le sang d’un autre cas agonal 13 jours après l’apparition des symptômes soulève la possibilité, considérée comme improbable, que des complexes antigène-anticorps puissent contribuer à la pathologie de l’infection. Cette question, ainsi qu’un certain nombre d’autres questions virologiques importantes, ne peut être traitée pour l’instant que par des études sur des singes. L’une des nécessités les plus urgentes est de trouver un moyen de poser un diagnostic rapide dans les cas suspects de la maladie en recherchant des cellules contenant un antigène viral. Le diagnostic spécifique rétrospectif des cas mortels par examen au microscope électronique de biopsies hépatiques fixées au formol semble très prometteur et devrait être tenté dans tous les cas de maladie hémorragique fébrile aiguë en Afrique.

Aucune preuve de portage viral persistant n’a été obtenue dans les cas d’infection à Ebola au Zaïre, un phénomène documenté à deux reprises pour le virus de Marburg (5, 6). Mais il faut se rappeler que le nombre de sites appropriés et immuno-séquestrés échantillonnés était très faible. Cependant, le sperme d’un patient infecté par une souche zaïroise du virus Ebola au Royaume-Uni contenait du virus pendant plus de deux mois après l’apparition des symptômes (3).

Dans les derniers points saillants, nous obtenons la version simplifiée des événements de l’OMS qui réitère des points antérieurs qui auraient dû mettre en doute leurs conclusions selon lesquelles un nouveau « virus » était la cause de l’apparition d’une nouvelle maladie. Tout d’abord, l’OMS admet que le « virus » Ebola a un faible taux de transmission secondaire de personne à personne, ce qui signifie qu’il ne se propage pas facilement, même en cas de contact étroit avec des personnes « infectées ». Ils déclarent que l’on ne saura jamais comment le nouveau « virus » est arrivé à l’hôpital, mais ils pensent qu’il a été apporté du Soudan par un être humain. Il a été décidé que le « virus » se propageait par les aiguilles et les seringues contaminées utilisées pour les injections aux patients malades. Une fois que ces injections ont cessé, l’épidémie s’est arrêtée elle aussi :

L’épidémie du Zaïre présentait tous les attributs d’une épidémie de source commune, ainsi qu’un taux heureusement faible de transmission secondaire de personne à personne. Les moyens par lesquels le virus a été introduit dans l’Hôpital de la Mission de Yambuku ne seront probablement jamais connus avec précision, mais il semble possible qu’il ait été apporté directement du Soudan par un être humain. La dissémination de l’agent dans les villages de la région s’est faite principalement par le biais de matériel contaminé utilisé pour les injections parentérales. L’épidémie s’est calmée lorsque l’hôpital a été fermé par manque de personnel médical. Il a été démontré, lors de la petite épidémie de Kinshasa, qu’une élimination soigneuse des excréments et des fomites contaminés, ainsi que des soins infirmiers stricts utilisant des respirateurs, pouvaient rompre la chaîne de transmission. Des précautions d’isolement encore plus simples et un changement des coutumes culturelles lors des funérailles semblent avoir contribué à l’extinction de l’infection dans les villages.

Il est intéressant de noter que l’OMS a admis que les cas provoqués par l’injection étaient différents et plus susceptibles d’être mortels que ceux qui, selon elle, étaient des cas secondaires contractés sans injection. Ceci est évidemment logique si l’on considère que les symptômes non spécifiques de la maladie étaient le résultat de l’injection contre nature de divers médicaments toxiques directement dans les patients et non l’effet d’un nouveau « virus ». Les cas secondaires n’étaient rien d’autre que la recherche de symptômes similaires chez les villageois et l’utilisation de résultats d’anticorps frauduleux pour prétendre que les symptômes étaient causés par le même « virus » imaginaire.

Bien que les données ne soient pas toujours statistiquement convaincantes, nous avions la forte impression que la fièvre hémorragique Ebola acquise par injection différait de celle due au contact avec un autre cas. La mortalité était plus élevée. Dans une étude, les taux de transmission secondaire étaient également plus élevés à partir de cas index qui avaient été induits par voie parentérale. Il se peut que l’augmentation de la réplication et de l’excrétion du virus à la suite d’une infection parentérale explique tout ou partie de ces différences, mais d’autres causes n’ont nullement été exclues.

L’OMS a ensuite admis que les cas « néonatals » n’étaient pas complètement élucidés. En d’autres termes, elle n’a pas pu expliquer comment les bébés ont contracté la maladie de leur mère. On ne s’est apparemment pas interrogé sur les injections de médicaments nocifs dans les femmes enceintes, susceptibles de provoquer la mort et la maladie chez les nourrissons. Il fallait que ce soit ce « virus » magique qui traverse le placenta et infecte l’enfant à naître :

Les cas « néonatals » observés de la maladie n’ont pas été complètement élucidés. On souhaite savoir si le virus Ebola peut traverser le placenta et infecter le fœtus, et si le virus est présent dans le lait maternel et est infectieux s’il est ingéré.

Enfonçant une fois de plus le dernier clou dans le cercueil du « virus » Ebola, l’OMS nous a rappelé que de meilleurs tests d’anticorps étaient nécessaires pour pouvoir interpréter les résultats. Bien que les résultats frauduleux des tests d’anticorps ne doivent jamais être considérés comme des preuves, ces résultats étaient le seul moyen pour les chercheurs de différencier Ebola de « Marburg » et de nombreux autres « virus », et leur « exactitude » douteuse en dit long. Les résultats de l’IFA étaient essentiels pour démontrer que Marburg et Ebola étaient des « virus » différents, mais l’OMS n’était pas certaine de l’exactitude de ces résultats. Elle ajoute que, comme pour le « virus » Marburg, la source du « virus » Ebola était inconnue. Cela devrait vous dire tout ce que vous avez besoin de savoir :

Enfin, une meilleure méthode de mesure des anticorps du virus Ebola est nécessaire pour interpréter les résultats sérologiques rapportés ici. Le fait que moins de 20 % des personnes aient donné des antécédents de maladie aiguë après un contact avec un cas mortel n’est pas surprenant. La plupart de ces personnes avaient des maladies légères et spontanées, celles-ci étant hautement endémiques dans la région. Mais si les données de l’IFA sont correctes, au moins 2,5 % des personnes en contact avec des cas mortels ont connu une infection subclinique. En outre, la découverte d’anticorps chez quelques individus en l’absence de tout contact connu avec le virus Ebola pendant l’épidémie soulève la possibilité que l’agent est en fait endémique dans la région de Yambuku et est occasionnellement transmis à l’homme. Une réponse définitive est essentielle pour poursuivre l’exploration écologique de ce qui est maintenant un agent très mystérieux. Comme dans le cas du virus de Marburg, la source du virus Ebola est totalement inconnue au-delà du simple fait qu’il est d’origine africaine. »

EBOLA
Ce qu’on ne vous dit pas

En résumé

  • Entre le 1er septembre et le 24 octobre 1976, 318 cas de fièvre hémorragique « virale » aiguë (supposée) sont survenus dans le nord du Zaïre.
  • Il y a eu 280 décès et seulement 38 survivants confirmés sérologiquement (c’est-à-dire des résultats d’anticorps non spécifiques).
  • Le patient zéro de cette épidémie a présenté des symptômes le 1er septembre 1976, cinq jours après avoir reçu une injection de chloroquine pour un paludisme présumé à la clinique externe du Yambuku Mission Hospital (YMH).
  • Il a eu une rémission clinique de ses symptômes de paludisme.
  • Dans la semaine qui a suivi, plusieurs autres personnes qui avaient reçu des injections à l’hôpital YMH ont également souffert de la fièvre hémorragique Ebola, et presque tous les cas ultérieurs avaient soit reçu des injections à l’hôpital ou avaient été en contact étroit avec un autre cas.
  • Tous les âges et les deux sexes ont été touchés, mais les femmes de 15 à 29 ans ont eu la plus forte incidence de la maladie, un phénomène fortement lié à la fréquentation des cliniques prénatales et ambulatoires de l’hôpital où elles ont reçu les injections.
  • La recherche intensive de cas dans la région du nord-est du Zaïre, entre la zone de Bumba et la frontière soudanaise, près de Nzara et Maridi, n’a pas permis de détecter des preuves définitives d’un lien entre une épidémie de la maladie dans ce pays et le foyer près de Bumba.
  • Néanmoins, il a été établi que des personnes peuvent faire et font le voyage entre Nzara et Bumba en moins quatre jours : il a donc été considéré comme tout à fait possible qu’une personne infectée ait voyagé du Soudan à Yambuku et ait transféré le « virus » à une aiguille de l’hôpital alors qu’elle recevait une injection à la clinique externe.
  • En d’autres termes, ils n’ont pas pu établir de lien entre les deux épidémies, mais ont tout de même supposé qu’il était possible comme scénario hypothétique qu’un individu inconnu « infecté » porteur d’un nouveau « virus » se rende à l’hôpital et transmette sans le savoir le nouveau « virus » par le biais de la même aiguille utilisée avec d’autres patients.
  • Après 3 à 4 jours de symptômes et de signes non spécifiques, les patients présentent généralement un mal de gorge de plus en plus sévère, une éruption cutanée maculo-papuleuse, des douleurs abdominales irréductibles et des saignements en de multiples endroits, principalement dans le tractus gastro-intestinal.
  • Bien que les analyses de laboratoire aient été limitées et non concluantes, il a été conclu que la pathogenèse de la maladie comprenait une hépatite non ictérique et peut-être une pancréatite aiguë ainsi qu’une coagulation intravasculaire disséminée.
  • Ce syndrome a été causé par un « virus » morphologiquement similaire au « virus » de Marburg, mais immunologiquement distinct (c’est-à-dire que tout était identique à part les résultats des anticorps non spécifiques).
  • L’agent a été « isolé » du sang de 8 des 10 cas suspects à l’aide de cultures de cellules Vero. (NdT : aucun « virus » n’a jamais été isolé, les débris des cellules Vero utilisées ne permettent pas de dire que le « virus » a été isolé)
  • Des particules du « virus » Ebola ont été trouvées dans des échantillons de foie fixés au formol provenant de trois cas. (NdT : le « virus » n’ayant pas été isolé on peut se demander comment ce « virus » a pu être trouvé).
  • Les survivants de l’infection présentaient des anticorps fluorescents indirects contre le « virus » Ebola.
  • Un total de 201 unités (200-300 ml chacune) de plasma contenant des anticorps contre le « virus » Ebola à des titres d’au moins 1:64 ont été obtenues et congelées et utilisées sur une personne « infectée » qui s’est rétablie, ce qui leur a suggéré que les anticorps ont pu être utiles sur le plan thérapeutique (et les anticorps invisibles peuvent n’avoir absolument rien fait pendant que la personne se rétablissait malgré leur utilisation, ce qui revient donc à une spéculation inutile)
  • La transmission du « virus » a été interrompue par l’arrêt des injections et par l’isolement des patients dans leurs villages (c’est-à-dire que l’arrêt des injections de chloroquine a mis fin à la propagation du « virus »…).
  • Ils ont décidé, d’une manière ou d’une autre, que le « virus » est probablement rarement transmis par des aérosols infectieux, bien que l’infection par de grosses gouttelettes reste une possibilité (encore une spéculation sans preuve et sans fondement).
    (NdT : l’explication officielle de la « Science » sur la transmission par aérosol est la suivante : les « virus » sont transportées par de minuscules gouttelettes d’eau exhalées qui peuvent « voyager » grâce aux courants d’air. Ces gouttelettes sont soumises à la gravitation terrestre et finissent par retomber au sol ; leur « voyage » dans l’air est estimé à 1 min 50 s environ (en horizontal). En hiver l’air est plus sec et les gouttelettes sont donc plus rares et plus petites. Les « virus » peuvent donc être emportés plus facilement par les courants d’air, d’où une « transmission » plus facile et les « épidémies » !!!!)
  • Des anticorps au « virus » Ebola ont été trouvés chez cinq personnes qui n’étaient pas malades et n’avaient pas eu de contact avec les villages « infectés » ou l’hôpital de Yambuku pendant l’épidémie (en d’autres termes, soit les anticorps étaient soit non spécifiques et/ou il y a des patients Ebola asymptomatiques qui se promènent… ou le scénario le plus probable est que tout cela est frauduleux).
  • Cinq seringues et aiguilles ont été distribuées chaque matin au personnel infirmier pour être utilisées dans le service de consultation externe, la clinique prénatale et les salles d’attente.
  • Ces seringues et aiguilles n’étaient apparemment pas stérilisées entre leurs utilisations sur différents patients, mais rincées dans une casserole d’eau chaude et, à la fin de la journée, elles étaient parfois bouillies.
  • Cela a conduit les chercheurs à conclure qu’il s’agissait d’un « virus » transmis de personne à personne en raison de l’utilisation de l’aiguille plutôt que du contenu de l’injection.
  • Par ailleurs, les injections de chloroquine, comme celles qui ont été administrées aux patients, sont connues pour provoquer exactement les mêmes symptômes que ceux associés à Ebola : douleurs au dos, aux jambes ou à l’estomac – selles noires et goudronneuses – sang dans l’urine ou les selles – fièvre – éruption cutanée, urticaire ou démangeaisons – mal de gorge – saignement ou ecchymose inhabituels – douleur dans la partie supérieure droite de l’abdomen ou de l’estomac – vomissements.
  • Un cas probable de fièvre hémorragique Ebola est une personne vivant dans la zone épidémique qui est décédée après un ou plusieurs jours avec deux ou plusieurs des symptômes et signes suivants : maux de tête, fièvre, douleurs abdominales, nausées et/ou vomissements et saignements.
    Le patient doit avoir, au cours des trois semaines précédentes, reçu une injection ou été en contact avec un cas probable ou avéré, la maladie n’ayant pas été diagnostiquée autrement pour des raisons cliniques.
  • Un cas avéré est une personne sur laquelle le « virus » Ebola a été « isolé » ou mis en évidence par microscopie électronique ou qui présentait un titre d’anticorps fluorescent indirect (IFA) d’au moins 1:64 contre le « virus » Ebola dans les trois semaines suivant l’apparition des symptômes.
    On a considéré qu’une infection par le « virus » Ebola était survenue chez des personnes qui avaient un titre d’anticorps IFA similaire, mais qui n’avaient pas été malades entre le 30 août et le 15 novembre 1976.
  • Un cas possible était une personne présentant des maux de tête et/ou de la fièvre depuis au moins 24 heures, avec ou sans autres signes et symptômes, et ayant été en contact avec un cas probable ou avéré au cours des trois semaines précédentes.
    Ces patients ont été traités avec des antipaludéens, des antibiotiques et des antipyrétiques pour exclure d’autres maladies communes à la région.
  • En d’autres termes, dès lors que vous avez présenté un ou deux des symptômes non spécifiques et que vous avez reçu une injection ou que vous avez côtoyé des personnes dont la présence a été jugée probable/prouvée au moyen d’une microscopie électronique indirecte ou de résultats d’anticorps non spécifiques, vous êtes considéré comme un patient Ebola.
  • Les objectifs des équipes de surveillance étaient de trouver les cas passés et actifs de fièvre hémorragique Ebola, de détecter les éventuels cas convalescents afin d’éduquer le public sur la nature de la maladie et les moyens de la prévenir, et d’établir de manière incontestable la fin de l’épidémie (comment ont-ils éduqué le public sur la nature et les moyens de prévenir un « virus » qu’ils étaient encore censés identifier et étudier ?)
  • Les sujets abordés lors de la formation ont été le diagnostic différentiel de la fièvre hémorragique Ebola, son épidémiologie (y compris les modes de transmission possibles), les moyens de protéger le personnel, les méthodes pour obtenir les données de recensement des familles et enregistrer les cas probables et possibles (comment diagnostiquer de manière différentielle une maladie qui imite de nombreuses autres maladies partageant exactement les mêmes symptômes… et même la grossesse ?)
  • La chloroquine, la tétracycline, l’aspirine et un médicament contre les parasites intestinaux ont tous été fournis sous forme de comprimés (parce que si on ne peut pas trouver des cas naturellement, autant les créer).
  • Quinze cas possibles de fièvre hémorragique survenus en dehors de la zone épidémique principale ont été examinés à partir de Kinshasa et la fièvre hémorragique Ebola a été exclue dans chaque cas pour des raisons cliniques, virologiques ou pathologiques (c’est-à-dire que les preuves indirectes indiquaient d’autres causes supposées).
  • Les diagnostics finaux étaient les suivants : Fièvre typhoïde —Hépatite « virale » —Amibiase —Œdème pulmonaire aigu —Empoisonnement au monoxyde de carbone.
  • Le premier patient a reçu de la chloroquine par injection parentérale le 26 août. Sa fièvre a rapidement disparu et il est resté afébrile jusqu’au 1er septembre, date à laquelle il a de nouveau eu de la fièvre à 39,2 °C.
  • D’autres symptômes ont rapidement suivi et il a été admis au YMH le 5 septembre pour une hémorragie gastro-intestinale et est décédé le 8 septembre.
  • On a appris que l’injection parentérale (injections dans le corps par différentes voies) était le principal mode d’administration de presque tous les médicaments.
  • Le seul facteur de risque commun par rapport aux témoins appariés de la famille et du village pour 85 des 288 cas où le mode de transmission a été déterminé était la réception d’une ou plusieurs injections à l’hôpital YMH.
  • D’autres facteurs tels qu’un contact antérieur, l’exposition à la nourriture, à l’eau, aux bâtiments de l’hôpital, aux animaux domestiques et sauvages, ou un voyage dans les trois mois précédant l’apparition des symptômes, n’ont pas été associés à ce type de transmission.
  • D’autres facteurs tels qu’un contact antérieur avec un cas, une exposition à la nourriture, à l’eau, aux bâtiments de l’hôpital, aux animaux domestiques et sauvages, ou un voyage dans les trois mois précédant l’apparition de la maladie, n’ont pas été associés à ce type de transmission.
  • 43 cas avaient des antécédents de contact avec un patient et de réception d’une injection dans les trois semaines précédant le début de la maladie.
  • Dix-sept personnes qui vivaient en dehors de Yambuku ont été en contact avec l’hôpital de YMH et il est possible qu’elles aient eu des injections sans le signaler à leur famille.
  • Aucune personne dont le contact était exclusivement une injection parentérale n’a survécu à la maladie.
  • En fait, il semble probable que la fermeture de l’hôpital de Yambuku ait été le seul événement le plus important dans la fin éventuelle de l’épidémie.
  • En d’autres termes, le mode d’injection risqué et non naturel ainsi que les médicaments toxiques capables de produire exactement les mêmes symptômes sont les seuls éléments nécessaires pour expliquer ces cas, et non un nouveau « virus » invisible.
  • Aucun cas probable sporadique, apparemment spontané, n’a été enregistré.
  • Lorsque la « famille » a été définie comme l’ensemble des personnes vivant dans un logement contigu et partageant des cuisines communes, les taux d’attaque secondaire n’ont jamais dépassé 8 %.
  • Des efforts ont été faits pour documenter une infection asymptomatique simultanée ou une possible infection antérieure par le « virus » Ebola.
  • Les sérums de 5 personnes âgées de 8 à 48 ans contenaient des anticorps IFA à des titres de 1:64 et aucune de ces personnes n’était malade, n’avait eu de contact avec des personnes dans d’autres villages ou n’avait visité YMH pendant l’épidémie (c’est-à-dire qu’elles étaient asymptomatiques).
  • Les sérums de 58 personnes appartenant à diverses catégories d’exposition présentaient des titres IFA anti-Ebola compris entre 1:4 et 1:32. Néanmoins la spécificité de ces réactions a été mise en doute lorsqu’il a été constaté que des échantillons provenant de 4 des 200 Indiens San Blas du Panama présentaient également de tels « anticorps » contre le virus Ebola, mais pas contre le « virus » Marburg.
  • L’interprétation finale de ces données attendait la mise au point d’une autre méthode de mesure des anticorps spécifiques de ces agents.
  • En d’autres termes, les résultats des anticorps prétendument spécifiques n’étaient pas si spécifiques que cela et les résultats des anticorps devaient être confirmés par une méthode « plus spécifique » qui n’avait pas encore été mise au point.
  • Les premiers symptômes et signes observés chez les trois patients à l’hôpital Ngaliema comprenaient de la fièvre, des maux de tête, de l’anorexie et des vomissements, mais les autres symptômes variaient d’un patient à l’autre.
  • Des tests de laboratoire clinique ont été effectués sur le premier patient, mais seules quelques mesures ont été réalisées sur les deux autres cas afin d’éviter une exposition excessive du personnel de laboratoire de l’hôpital au « virus ».
  • Le premier patient a été traité avec de l’aspirine, des antibiotiques, des corticostéroïdes, une transfusion sanguine et des fluides intraveineux.
  • Le deuxième patient a reçu de l’aspirine, de l’hydrocortisone, des immunoglobulines, des liquides intraveineux, un médicament expérimental, la moroxydine, et de l’entérovioform pour contrôler la diarrhée, mais sans succès.
  • La troisième patiente a été traitée pour un paludisme non confirmé pendant les deux premiers jours de la maladie et, lorsqu’il s’est avéré que l’agent étiologique de l’épidémie était un « virus » de type Marburg, elle a reçu, le quatrième jour, 500 ml de plasma humain Marburg obtenu à partir d’un patient guéri en Afrique du Sud.
  • Les trois patients sont morts après le traitement.
  • Bien qu’aucune autopsie n’ait été pratiquée, il est apparu cliniquement que ces patients sont morts d’un choc hypovolémique (perte rapide de sang pouvant être causée par une hémorragie interne dans les organes abdominaux et le tube digestif).
  • Des particules ressemblant au virus de Marbourg ont été visualisées au microscope électronique dans un cas.
  • Aucun anticorps IFA contre les « virus » Ebola ou Marburg n’était présent chez les 3 victimes.
  • Des questionnaires ont été remplis pour 231 cas probables âgés d’un an ou plus, on a trouvé chez 34 personnes des anticorps IFA contre le « virus » Ebola, et 198 témoins parmi les personnes présentant des anticorps, 59 % avaient un ou plusieurs symptômes (41 % n’avaient apparemment aucun symptôme), les plus importants étant la fièvre, les maux de tête, les douleurs abdominales et l’arthralgie.
  • De nombreuses autres personnes qui avaient été en contact avec des cas mortels ont signalé des symptômes, mais n’avaient aucun anticorps du « virus » Ebola.
  • Nous pouvons voir ici à quel point les résultats des tests d’anticorps ne sont pas fiables lorsque 41 % des personnes ne présentaient aucun symptôme de la maladie et que celles qui ont eu des symptômes après avoir été en contact avec des cas mortels n’avaient aucun anticorps.
  • Le seul test de laboratoire clinique effectué sur les patients admis à l’hôpital de Yambuku était la protéine urinaire, qui a été signalée comme étant uniformément positive et utilisée comme critère de diagnostic majeur par les sœurs infirmières au début de l’épidémie (remarque : ce n’est pas un diagnostic utilisé aujourd’hui, ce qui amène à se demander combien de cas précoces ont été mal diagnostiqués en utilisant une méthode défectueuse qui n’est plus utilisée ?).
  • Les études virologiques ont été dites limitées.
  • Le « virus » Ebola a été « isolé » dans des cellules de rein de singe vert africain (Vero) provenant d’échantillons de sang dans 8 des 10 cas tentés.
  • Des particules de « virus » Ebola ont également été visualisées dans 3 des 4 biopsies hépatiques post-mortem obtenues à partir de cas cliniquement suspects.
  • Le taux de mortalité de 88 % de la fièvre hémorragique Ebola au Zaïre est le plus élevé jamais enregistré, à l’exception de l’infection par la rage.
  • Bien que les données de laboratoire soient pratiquement inexistantes, le tableau clinique observé lors de cette épidémie ressemblait à la maladie produite par le « virus » Marburg, un virus apparenté.
  • À cette époque, on pensait que les agents retrouvés au Soudan et au Zaïre étaient identiques, bien que des tests de neutralisation définitifs n’aient pas encore été effectués.
  • La virémie semblait être une caractéristique constante de l’infection par le « virus » Ebola chez l’homme, car le « virus » persistait en grande quantité dans le sang dans le seul cas bien étudié (un cas).
  • L’OMS a déclaré qu’un certain nombre d’autres questions virologiques importantes ne peuvent être abordées pour l’instant que par des études sur des singes.
  • Aucune preuve n’a été obtenue quant à la persistance du portage du « virus » dans les cas d’infection à Ebola au Zaïre, un phénomène documenté à deux reprises pour le « virus » de Marburg.
  • L’épidémie du Zaïre présentait tous les attributs d’une épidémie de source commune, ainsi qu’un taux heureusement faible de transmission secondaire de personne à personne (c’est-à-dire qu’elle n’était ni infectieuse ni transmissible).
  • Selon l’OMS, on ne saura probablement jamais avec précision par quel moyen le « virus » a été introduit dans l’hôpital de la mission de Yambuku, mais il semblait possible qu’il ait été apporté directement du Soudan par l’homme.
  • La dissémination de l’agent dans les villages de la région s’est faite principalement par le biais de matériel contaminé utilisé pour les injections parentérales (vous voyez comment ils ont parlé d’aiguilles « contaminées » plutôt que du mode d’injection avec de nombreuses toxines ?).
  • L’épidémie a reculé lorsque l’hôpital a été fermé par manque de personnel médical (et donc par l’arrêt des injections de médicaments toxiques).
  • L’OMS avait la forte impression que la fièvre hémorragique Ebola acquise par injection différait de celle due au contact avec un autre cas, car la mortalité était plus élevée.
  • Les cas « néonataux » observés n’ont pas été définitivement élucidés.
  • L’OMS a de nouveau admis qu’une meilleure méthode de mesure des anticorps du « virus » Ebola était nécessaire pour interpréter les résultats sérologiques rapportés ici (ce qui est un aveu assez troublant lorsque le seul moyen qui leur permettait d’affirmer l’existence d’un nouveau « virus » ainsi que de cas passés et présents était basé sur les résultats des anticorps).
  • Le fait que moins de 20 % des personnes aient donné des antécédents de maladie aiguë après avoir été en contact avec un cas mortel n’est apparemment pas une surprise.
  • L’OMS a déclaré que si les données de l’IFA sont correctes, au moins 2,5 % des personnes en contact avec des cas mortels ont souffert d’une infection subclinique (ces résultats d’anticorps semblent plutôt vagues si l’on en croit l’hésitation constante de l’OMS quant à leur exactitude).
  • En outre, la découverte d’anticorps chez quelques individus en l’absence de tout contact connu avec le « virus » Ebola pendant l’épidémie a soulevé la possibilité que l’agent soit en fait endémique dans la région de Yambuku et soit occasionnellement transmis à l’homme.
  • Comme dans le cas du « virus » de Marburg, la source du « virus » Ebola est totalement inconnue au-delà du simple fait qu’il est d’origine africaine.

Si l’on en croit les conclusions présentées par l’OMS, le « virus » Ebola provient d’une personne infectée qui a voyagé du Soudan au Zaïre. Cette personne non identifiée a été soignée à l’hôpital de Yambuku au moyen d’une injection parentérale. La même aiguille n’a pas été stérilisée et a ensuite été réutilisée sur un autre patient non suspect, ce qui a entraîné la propagation des symptômes non spécifiques de la maladie de patient à patient par l’utilisation continue des mêmes aiguilles non stérilisées. Cela peut avoir un certain sens pour ceux qui sont encore sous le charme « viral » et qui ne sont pas disposés à creuser un peu plus profondément que le simple fait de gratter la surface. Cependant, pour quiconque examine les preuves présentées de manière critique et logique, il existe une explication beaucoup plus raisonnable à l’apparente épidémie de maladie, autre qu’un « virus » Ebola récemment découvert.

Les symptômes associés au « virus » Ebola ne sont pas spécifiques et imitent d’autres maladies courantes dans la région, notamment la grippe, le paludisme, la fièvre jaune, la typhoïde et même la grossesse ; les symptômes n’étaient donc ni nouveaux ni inédits. Le patient initial a été traité pour le paludisme par une injection de chloroquine. Alors que les symptômes du paludisme disparaissaient cliniquement après le traitement, des symptômes plus graves sont apparus quelques jours plus tard et le patient a finalement succombé à une hémorragie gastro-intestinale. La chloroquine est un médicament toxique connu dont les effets secondaires connus sont des problèmes gastro-intestinaux et des saignements inhabituels. Le mode d’injection parentérale est réputé risqué et, s’il est effectué par la cavité abdominale, il peut entraîner des lésions des organes de l’abdomen. D’autres patients traités à l’hôpital pour des affections non liées présentant des symptômes similaires, y compris des femmes enceintes, ont également reçu des injections de différents médicaments et ont eux aussi développé les symptômes associés à une fièvre hémorragique sévère. De nombreux patients ont reçu des cocktails de nombreux médicaments et antibiotiques par injection parentérale. Toutes les personnes ayant reçu des injections à l’hôpital ont fini par mourir de leur maladie. L’OMS a même noté que les personnes ayant reçu les injections présentaient une présentation différente de la maladie par rapport aux cas n’ayant pas reçu d’injections, la principale différence étant une mortalité plus élevée chez les personnes traitées à l’hôpital. Il a été observé qu’une fois que les injections ont cessé, la transmission de la maladie s’est également arrêtée. Pour quiconque examine cette question de manière logique, il n’est pas difficile de voir le lien entre l’injection de médicaments toxiques et les symptômes de la maladie qui y sont associés. Il n’est pas nécessaire de trouver un nouveau « virus » pour expliquer ce phénomène, mais l’OMS a ignoré la possibilité de chercher du côté des injections parentérales de chloroquine et d’autres médicaments toxiques (et expérimentaux dans un cas au moins) dans le cadre de ses enquêtes.

Si l’on ajoute à cela le fait que les chercheurs n’ont jamais purifié ni isolé de « virus » directement à partir du sang d’un patient malade au Zaïre et que tous les résultats des concoctions de cultures cellulaires qu’ils ont créées en laboratoire présentaient les mêmes preuves indirectes associées au « virus » de Marburg découvert moins de dix ans auparavant, il est tout simplement étonnant qu’ils aient pu conclure à l’existence d’un nouveau « virus ». La seule preuve utilisée par les chercheurs pour affirmer que le « virus » Ebola était en quelque sorte un nouveau « virus » distinct de celui de Marbourg était les résultats du test des anticorps à fluorescence indirecte, dont l’OMS a admis qu’ils étaient loin d’être idéaux. En fait, les résultats des tests d’anticorps étaient très variables, de nombreuses personnes, n’ayant jamais eu de contact avec un patient atteint d’Ebola et n’ayant jamais été malades d’aucune manière, ayant été testées positives pour les anticorps censés être spécifiques au « virus ». Dans le même temps, de nombreuses personnes présentant des symptômes et ayant eu un contact direct avec des malades d’Ebola ne présentaient aucun anticorps. Comment les résultats de ces tests pouvaient-ils indiquer aux chercheurs qu’ils avaient un « virus » unique ? Lorsque l’on comprend la fraude de la recherche sur les anticorps et que l’existence de ces entités théoriques n’a jamais été scientifiquement prouvée, tout comme les « virus », il est facile de voir comment les résultats inexacts peuvent être utilisés pour affirmer ce que les chercheurs veulent bien leur faire dire. Lorsque l’on réalise que les résultats des tests d’anticorps contredisent directement les résultats de la recherche sur le virus de Marburg, démontrant ainsi que ces résultats sont également frauduleux, on comprend que le CDC et l’OMS n’avaient pas d’autre choix que d’essayer de prétendre qu’un nouveau « virus » lié au virus de Marburg était à blâmer afin de maintenir le mensonge sur la « précision » des résultats des tests d’anticorps.

Il est assez clair que toute l’affaire Ebola n’était qu’une gigantesque opération de camouflage des effets secondaires des médicaments toxiques injectés par voie parentérale. Comme les symptômes n’étaient pas spécifiques et correspondaient à de nombreuses autres maladies courantes dans la région, il était facile pour les chercheurs de trouver des personnes présentant des symptômes similaires afin de prétendre qu’elles étaient elles aussi victimes du « virus » pathogène nouvellement « découvert ». Ce schéma consistant à dissimuler des injections toxiques par la découverte d’un nouveau « virus » a été observé une décennie plus tôt avec le « virus » Marburg associé à l’expérimentation de la vaccination contre la polio. Ils ont également utilisé cette même tactique pour dissimuler des empoisonnements au moyen de produits chimiques, comme dans le cas de la polio et du DDT/arséniate de plomb. Lorsque tout le monde reconnaîtra ce schéma, il sera en mesure de voir clair dans la fraude et nous pourrons alors commencer à travailler ensemble pour faire en sorte que ces astuces ne soient plus utilisées pour tromper les crédules et les amener à avoir peur et à s’empoisonner davantage avec des médicaments et des injections toxiques. Ensemble, nous pouvons briser ce cercle vicieux une fois pour toutes.

Traduction Jean Bitterlin 31.12.2022




La virologie et le test PCR

[Source : bioanalyticx.com]

[Traduction : Jean Bitterlin]

Virus, COVID, pandémie, vaccin et tests : fiction, ni réalité ni science !

Par Saeed A. Qureshi, Ph. D. (principal@pharmacomechanics.com)

Salutations d’Ottawa, Canada !

Mon nom est Saeed Qureshi. Je suis un chercheur scientifique à la retraite qui a travaillé pour Santé Canada pendant 30 ans à l’évaluation de la qualité des produits pharmaceutiques à usage humain. En tant que scientifique de laboratoire à Santé Canada, j’étais considéré comme un expert résident chargé de fournir des conseils sur les demandes de commercialisation de produits pharmaceutiques, principalement en ce qui concerne les aspects qualitatifs.

Ces rôles m’ont permis d’interagir avec d’autres organismes de réglementation internationaux, dont la FDA (Food and Drug Administration, organisme fédéral américain qui supervise les autorisations de mise sur le marché des aliments et des médicaments), afin de développer et d’appliquer des normes réglementaires pour évaluer la qualité des produits pharmaceutiques.

J’ai une qualification universitaire avec un doctorat en chimie, plus précisément en chimie organique analytique, ce qui me donne une solide expérience dans le développement, la validation et l’application de tests pour l’évaluation de produits.

J’ai travaillé de façon indépendante dans les domaines de la toxicologie, de la pharmacologie et des produits pharmaceutiques à Santé Canada. J’ai appris la plupart de ces sujets en suivant des cours de premier cycle et de deuxième cycle dans différentes universités. La combinaison de cette formation avec mon expertise en chimie et mes recherches en laboratoire me donne une perspective unique des sujets médicaux et pharmaceutiques, rarement disponible à l’heure actuelle.

En tant que scientifique, j’ai, comme prévu, publié de nombreux articles de recherche et de synthèse dans des revues internationales révisées par des pairs et participé à de nombreuses conférences internationales, dont l’organisation de deux d’entre elles en Amérique du Nord et en Europe.

Depuis cinq ans, j’apporte ma contribution en tant que scientifique indépendant, en faisant des suggestions pour améliorer la qualité des produits et leur mise à disposition efficace au public. Je le fais principalement par le biais de mon blog.

Il y a quelques semaines, j’ai été interviewé sur le thème du coronavirus et du COVID-19, ce qui a été bien accueilli et apprécié. Cependant, il a été suggéré qu’une version plus courte serait également souhaitable pour transmettre le message au public avec peu de détails techniques.

Cette présentation est une réponse à cette demande. Par conséquent, pour cette présentation, je me limiterai aux principes scientifiques de base. Je décrirai ces principes dans un langage simple et un raisonnement logique pour faire comprendre que la science a été déformée pour la pandémie, ce qui a conduit à la peur et à l’alarmisme d’un virus et d’une maladie inexistants.

Mon intérêt pour les pandémies a commencé par l’observation de la peur de contracter la maladie et de la mort potentielle chez les gens. Pour moi, il était clair que la situation était exagérée. À mon avis, le nombre de décès signalés se situait bien dans le taux d’attrition moyen. Cependant, les patients étaient étiquetés COVID sur la base de tests. Comme je l’ai indiqué plus haut, étant un développeur et un utilisateur de tests au cours de ma carrière, le fait d’entendre le mot « test » a naturellement attiré mon attention et ma curiosité pour approfondir l’aspect « test ».

Pour clarifier, je me concentre ici sur le virus, communément appelé SAR-CoV-2 et sur la maladie étiquetée COVID-19 qui lui est associée.

Deux types de tests différents sont couramment mentionnés pour le dépistage du COVID ou du virus. Les tests d’anticorps, qui consistent en un test sanguin et un test par écouvillonnage, avec un prélèvement nasal ou de la gorge. Un test d’anticorps établit vraisemblablement si une infection due au virus s’est produite, il s’agit donc d’un test de suivi. D’autre part, le test sur écouvillon est un test supposé vérifier la présence du virus.

Le test sur écouvillon est généralement appliqué à des fins de dépistage. Par conséquent, je limiterai la suite de ma description au seul test sur écouvillon. Toutefois, les limites et les inconvénients de ce test seront également valables pour les tests d’anticorps.

Le test sur écouvillon est appelé test sur écouvillon, car il commence par le prélèvement d’un échantillon sur écouvillon. Sinon, techniquement, il s’agit d’un test PCR. Il n’est pas essentiel pour un utilisateur quotidien du test de connaître l’aspect détaillé du test PCR, tout comme les détails techniques ne sont pas nécessaires pour un utilisateur de test de grossesse à domicile. Une légère variante du test PCR, connue sous le nom de test RT-PCR, est également couramment citée. Toutefois, à toutes fins utiles, il reste fondamentalement le même que tout test PCR standard.

L’élément essentiel à noter ici est que le test est basé sur la chimie. Notez la mention de la chimie et du test ici ; c’est là que mon expertise entre en jeu. Je peux certainement comprendre et expliquer la pertinence et la validité du test avec un haut degré de précision et de confiance.

À cet égard, pour tout test, l’important est qu’il doit être validé, c’est-à-dire qu’il ait été soumis à un essai avant son utilisation commerciale ou générale pour montrer qu’il est capable de faire ce qu’il est censé faire ou tester.

Pour la validation du test, il y a au moins quatre exigences principales à respecter : (1) il doit être suffisamment sensible pour détecter l’élément qu’il est censé détecter ; (2) le test doit être répétable ou reproductible ; (3) il doit être spécifique, c’est-à-dire qu’il doit être capable de voir l’élément sans l’interférence d’autres impuretés coexistantes ; (4) un produit de référence pur et certifiable doit être disponible, dans ce cas, le virus. L’aspect critique à noter ici est que si la référence ou l’étalon n’est pas disponible, les trois autres éléments mentionnés, c’est-à-dire la spécificité, la sensibilité et la reproductibilité, ne peuvent être établis.

Par conséquent, pour que le test PCR soit valide, il faut un virus de référence (isolé et purifié de manière indépendante).

Or, voilà le problème ! Il n’y a pas d’échantillon isolé et purifié du virus pur disponible auprès d’une tierce partie. Par conséquent, d’un point de vue scientifique, un test PCR valide ne peut être développé.

Autrement dit, le test ne peut pas montrer la présence ou l’absence du virus — point final. Je tiens à souligner et à être direct ici que dire le contraire serait soit le reflet de l’incompétence du sujet, soit une déformation de la science des tests. Une chose est sûre, c’est que la PCR est un test scientifiquement non valable pour le dépistage du virus.

En réalité, cependant, le test PCR est décrit pour tester l’ARN ou l’ADN, c’est-à-dire tester l’ARN/ADN comme marqueur du virus. Que sont l’ARN et l’ADN ? Ce sont des composés chimiques à longue chaîne, comme les protéines, présents dans l’organisme et qui sont également considérés comme étant des parties de virus.

Encore une fois, supposons que l’on affirme que le test PCR mesure l’ARN. Dans ce cas, le test PCR doit répondre aux quatre critères susmentionnés de validation du test avec l’ARN, en particulier la disponibilité de l’ARN du virus. Comme indiqué ci-dessus, le virus n’étant pas disponible, on ne peut pas obtenir son ARN. Par conséquent, le test PCR ne peut être un test valide pour l’ARN et pour le virus par extension.

Par conséquent, la conclusion indiscutable est que nous n’avons pas de test pour le virus parce que le virus n’est pas disponible, qui à son tour n’a jamais été isolé d’aucune source, en particulier des humains.

Avant d’aller plus loin, permettez-moi d’expliquer un concept fantaisiste présenté dans le monde scientifique. Je devrais dire plus précisément dans le monde médical et virologique que la combinaison du test PCR et du séquençage de l’ARN établit la présence du virus et/ou de la maladie.

Permettez-moi d’expliquer ce concept par une analogie. Supposons que l’on trouve des échantillons de caoutchouc sur le lieu d’un accident (d’ailleurs, le caoutchouc est aussi un composé chimique à longue chaîne comme l’ARN ou l’ADN). Après avoir analysé l’échantillon, en trouvant une structure ou une séquence chimique unique du caoutchouc, on considère qu’il peut provenir du pneu d’un véhicule blindé. Une extrapolation est donc faite pour conclure qu’une armée illégale ou une activité armée a pu se produire dans la région. Par conséquent, une telle activité illégale doit être surveillée et contrôlée.

La recherche de virus à l’aide d’un test PCR est similaire, c’est-à-dire qu’il s’agit de trouver des éléments sans rapport entre eux et de construire une histoire à partir de ceux-ci. Ne riez pas, s’il vous plaît. L’analogie que j’ai fournie pourrait avoir une certaine force par rapport au test de virus ou au test PCR, car la substance chimique de l’échantillon de caoutchouc pourrait correspondre à une norme de référence réelle en caoutchouc pur. Le test PCR ou ARN ne dispose jamais d’un échantillon pur d’ARN du virus auquel se comparer.

Le fait est que le test PCR et le séquençage de l’ARN qui lui est associé ne sont pas pertinents et/ou valides pour surveiller le virus. Il ne peut pas détecter ou surveiller le virus ou ses éléments connexes, comme l’ARN, avec précision et validité.

Les gens suggèrent souvent le terme « nombre de cycles », qui reflète le nombre de répétitions de la réaction chimique lors de la réalisation d’un test PCR. En ce qui concerne la précision du test PCR, c’est-à-dire qu’un nombre plus élevé de cycles peut entraîner un problème de faux positifs. Par conséquent, la réduction du nombre de cycles peut résoudre le problème des résultats faussement positifs ou plus positifs. Bien sûr que non. Le problème n’est pas le ou en raison du nombre de cycles, mais le test lui-même. Le test n’a jamais été validé, et il ne peut pas surveiller un virus — Point final. Dieu sait ce qu’un test PCR détecte et surveille — c’est absolument inconnu. Très probablement rien.

Donc, en résumé, le test de virus ou de PCR n’a aucune signification, et à l’heure actuelle, personne ne surveille le virus. Il est essentiel de noter que l’utilisation et/ou la promotion de tests non validés peuvent être considérées comme de la négligence et de l’incompétence et pourrait conduire à des enquêtes aux conséquences graves.

Il est peut-être nécessaire de préciser ici que la littérature scientifique fait souvent référence à l’isolement du virus. Les gens devraient être attentifs aux déformations de la terminologie dans les domaines de la microbiologie et de la virologie. Le mot « isolement » n’est pas utilisé ici dans le vrai sens du terme, mais représente l’obtention d’un mélange de plusieurs ingrédients qui peut éventuellement contenir le virus. Par conséquent, il doit être clair qu’un virus pur n’a jamais été isolé, identifié de manière positive ou disponible sous forme pure.

Et maintenant, qu’en est-il de la maladie qui est vraisemblablement causée par le virus ? Je ne pense pas avoir besoin de répondre à cette question. Il devrait être assez clair qu’il ne peut pas y avoir de maladie liée au virus parce qu’il n’existe pas ou on n’a pas prouvé l’existence. Alors comment peut-il causer la maladie ou être lié à la maladie ? S’il n’y a pas de maladie, alors il ne peut y avoir de pandémie.

Quelques mots sur l’utilisation des masques comme protection contre le virus ou la pandémie : il faut noter qu’il n’y a pas eu de preuve, scientifique ou expérimentale, en faveur de la protection ou non de l’utilisation du masque. Une expérience simple et directe pourrait être menée afin d’établir la pertinence et le bénéfice promu.

Par exemple, on souffle de l’air contenant un virus dans un tube à deux sections séparées par un masque ou son matériau. Il suffit de mesurer le virus des deux côtés du masque pour voir si le virus le traverse ou non. Personne n’a réalisé une expérience aussi simple et ne peut le faire. La raison en est qu’une telle enquête nécessiterait l’échantillon de virus et un test valide pour contrôler le virus. Ces deux éléments n’existant pas, l’utilité des masques ne peut être établie.

Cela devrait être considéré comme une preuve directe et sans détour pour nier l’existence du virus et la validité du test ; cependant, même une expérience aussi simple ne peut être réalisée pour établir la présence et la propagation du virus.

Alors que dire des traitements tels que la vaccination pour lutter contre la maladie. Des vaccins ont été mis au point pour nous protéger du virus. Cependant, comme je l’ai décrit ici, personne ne trouve le spécimen du virus, comment ces vaccins ont été développés et comment a-t-on établi qu’ils tueront le virus et nous protégeront du virus.

La littérature ne fournit pas un seul exemple où il a été démontré que les vaccins tuent effectivement le virus, du moins chez l’homme. Cela ne peut être dû au fait que les spécimens de virus ne sont pas disponibles pour tester les vaccins. Il faudrait un échantillon physique pur du virus, qui n’est pas disponible ou qui n’existe pas.

Il est embarrassant de constater que la science a été banalisée et dégradée pour faire des affirmations aussi fausses. Il est urgent de mener une enquête sérieuse sur l’aspect scientifique du dépistage du virus.

Un autre aspect qui requiert l’attention est que les gens prétendent que les maladies graves et les décès observés sont des preuves de la pandémie virale. Ceci est étrange, car les experts, en particulier les médecins, soutiennent une telle affirmation pour convaincre le public de l’existence du virus et de la pandémie. En réalité, les décès ne sont pas des indicateurs du virus ou de la pandémie. Ce devrait être l’inverse, c’est-à-dire que les tests et les preuves cliniques de la maladie devraient décrire la cause du décès. Si une cause spécifique, confirmée par un test valide, est liée à de nombreux décès, au-delà du taux d’attrition normal, cela devrait indiquer un signe de pandémie. Comme il n’existe pas de test valide pour le virus et sa maladie associée COVID-19, les décès ne peuvent être classés dans la catégorie COVID-19 ou de sa pandémie.

Il semble presque certain que la maladie ou la pandémie n’est pas causée par le virus (SRAS-CoV-2) comme on le suppose généralement. Les raisons en sont les suivantes : (1) le test (PCR) souvent utilisé pour surveiller la maladie/pandémie n’a aucune pertinence ni crédibilité scientifique pour détecter ce virus ou la maladie qui lui est associée, (2) aucune autre preuve n’a été fournie pour établir l’existence du virus.

Alors, comment expliquer le nombre élevé de décès survenus au cours de l’année dernière ? Il est possible qu’ils résultent des conseils peu judicieux donnés par les scientifiques et les experts aux dirigeants politiques. En particulier, les mesures de confinement avec des conseils ou des ordres de rester à la maison et des suggestions de choix de vie malsains. Par exemple :

Concernant, les conseils ou ordres de rester à la maison :

En supposant que, selon l’avis des « scientifiques » et des « experts », la pandémie est une maladie virale, par défaut, les conseils devraient viser à renforcer l’immunité. Les conseils de rester à la maison et les couvre-feux doivent être considérés comme contre-intuitifs, improductifs et restrictifs pour le développement de l’immunité dans la lutte contre le virus. Il est tout à fait possible que l’impact négatif de la politique du « restez à la maison », qui a entraîné une baisse de l’immunité, ait conduit à des taux d’infection généraux plus élevés et peut-être à une augmentation du nombre de décès.

Annulation de chirurgies et de diagnostics électifs :

Il est toujours possible que des retards dans de tels diagnostics et traitements « électifs » puissent entraîner des résultats désastreux, y compris des décès s’ils ne sont pas pris en charge à temps. Dans l’attente d’un nombre plus élevé de « patients pandémiques », la plupart des hôpitaux ont limité leurs services au strict minimum. Pensez-y : cela ne pousserait-il pas les patients vers la mort, en particulier les personnes âgées souffrant de pathologies préexistantes, qui ne pourraient pas convaincre les hôpitaux de programmer les urgences et autres soins médicaux nécessaires ?

Mauvais diagnostic et/ou mauvais traitement :

Il est bien connu qu’une fois que les résultats du test PCR sont positifs, le traitement devient quasiment un non-traitement (c’est-à-dire une quarantaine ou un isolement). Même les traitements prophylactiques avec des médicaments bien connus (avec des profils de sécurité et d’efficacité élevés) sont pratiquement interdits ou bannis. Il est interdit à de nombreux médecins d’utiliser leur expertise et leur jugement professionnels pour prescrire des médicaments appropriés à leurs patients. Apparemment, sur les conseils de certains scientifiques et « experts », les autorités nationales ont interdit ou restreint l’utilisation de médicaments potentiellement pertinents. Ces décisions politiques peuvent avoir provoqué une augmentation des décès, du moins dans une certaine mesure. Il existe une forte possibilité d’erreur de diagnostic, ce qui peut évidemment entraîner des décès injustifiés.

Il s’agit certainement d’un échec colossal de la science médicale, de sa pratique et de la gestion des autorités réglementaires correspondantes. Il est à espérer que quelqu’un assumera la responsabilité de cette mésaventure médicale afin d’éviter qu’elle ne se reproduise à l’avenir.

En conclusion, le test par écouvillonnage ou PCR couramment utilisé pour détecter le virus et sa maladie associée COVID-19 est un test non validé, qui ne peut fournir de résultats pertinents et précis. Le virus n’a jamais été isolé, identifié avec certitude et/ou disponible sous une forme purifiée ; on ne peut donc pas dire qu’il existe. De plus, aucun traitement, y compris un vaccin, ne peut être développé ou utilisé pour quelque chose qui n’existe pas. Il est fort possible qu’un mauvais diagnostic et un mauvais traitement aient entraîné des décès supplémentaires. Cela peut être évité si les médecins ont la liberté d’utiliser leur expertise sans biaiser leur jugement par des rapports de tests PCR erronés.

À l’heure actuelle, le test n’a, d’un point de vue scientifique, aucun sens. Par conséquent, il devrait être abandonné immédiatement. Cela permettra de faire face à l’impact immédiat de la pandémie. (NdT : l’auteur se contredit puisqu’il dit qu’il n’y a pas de virus, il ne peut donc pas y avoir de pandémie)

Le sujet des tests, y compris la PCR et l’isolement du virus, relève de la chimie et devrait être traité selon les principes de la chimie pour évaluer et valider ces techniques. Afin qu’à l’avenir, il sera possible d’éviter de telles mésaventures lors d’une pandémie. (NdT : même remarque que précédemment)

Si vous souhaitez obtenir plus de détails sur la plupart des aspects que j’ai décrits ici, vous pouvez les trouver en visitant mon blog Web. (https://www.drug-dissolution-testing.com/). Je vous remercie de votre attention.

Traduction Jean Bitterlin le 22.12.2022

[Voir aussi :
Précisions scientifiques sur l’arnaque du test PCR
Déconstruction de l’arnaque Covid : les documents Ministère de la Santé admettent que le CDC n’a jamais isolé de « virus covid-19 » … le test PCR ne détecte que le BRUIT des instruments]




Comment le CDC ment sur la sécurité de l’aluminium dans les vaccins

[Source : jeremyrhammond.com]

Par Jeremy R. Hammond — 8 décembre 2022

[Traduction : Jean Bitterlin]

L’affirmation du CDC selon laquelle la quantité d’aluminium à laquelle les enfants sont exposés par son programme de vaccination est « sûre » équivaut à une fraude scientifique.

Sommaire :

  1. Introduction
  2. Les raisons de la présence de l’adjuvant aluminium
  3. Absence de groupes témoins placebo et « effets non spécifiques » des vaccins
  4. La « limite de sécurité » de la FDA pour l’exposition à l’aluminium par rapport au calendrier des vaccins
  5. Le « niveau de risque minimal » falsifié de la FDA pour l’aluminium
  6. Aluminium injecté comparé à l’aluminium ingéré
  7. Ignorer la toxicité des particules d’aluminium
  8. Conclusion

1. Introduction

L’une des préoccupations légitimes qu’ont de nombreux parents au sujet de l’adhésion au programme de vaccination systématique des enfants recommandé par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) est que de nombreux vaccins contiennent de l’aluminium, qui est utilisé comme « adjuvant ».

Sur une page de son site web titré Adjuvants and Vaccines, le CDC explique les raisons de la présence de l’aluminium en disant, « Un adjuvant est un ingrédient utilisé dans certains vaccins qui permet d’obtenir une réponse immunitaire plus forte chez les personnes recevant le vaccin. En d’autres mots, les adjuvants permettent aux vaccins de mieux fonctionner.

Pour rassurer le public, le CDC déclare que « les sels d’aluminium, tels que l’hydroxyde d’aluminium, le phosphate d’aluminium et le sulfate d’aluminium ont été utilisés en toute sécurité depuis plus de 70 ans ». Le CDC dit que les vaccins qui contiennent de l’aluminium « sont testés pour la sécurité et l’efficacité dans des essais cliniques avant qu’ils ne soient autorisés à être utilisés aux États-Unis » et qu’ils sont « surveillés en permanence par le CDC et la FDA une fois qu’ils ont été approuvés ».

La page a été récemment mise à jour pour tenir compte du fait qu’une étude du CDC publiée en septembre 2022 a révélé « une association positive entre l’aluminium cumulé associé aux vaccins avant l’âge de 24 mois et l’asthme persistant entre l’âge de 24 et 59 mois chez les enfants avec et sans eczéma ». Pour les enfants atteints d’eczéma, le résultat était une augmentation de 26 % du risque d’asthme pour chaque tranche de 1 000 microgrammes (NdT :1 millième de gramme) d’aluminium reçu par vaccination.

Cependant, le CDC minimise ces résultats en décrivant l’étude comme ayant trouvé une association « possible », même si le risque accru d’asthme chez les enfants avec et sans eczéma était statistiquement significatif et que les auteurs de l’étude eux-mêmes reconnaissent qu’une « association positive » a été trouvée. Le CDC décrit en outre l’association entre les vaccins contenant de l’aluminium et un risque accru d’asthme comme un simple signal de sécurité « potentiel », plutôt que de reconnaître qu’il s’agit d’un signal de sécurité existant.

Minimisant ainsi le risque accru d’asthme associé à l’exposition à l’aluminium des vaccins, le CDC persiste dans sa politique et dans son affirmation de longue date selon laquelle « la quantité d’aluminium à laquelle sont exposées les personnes qui suivent le calendrier vaccinal recommandé est faible et n’est pas facilement absorbée par l’organisme ».

« Des recherches scientifiques antérieures ont montré que la quantité d’aluminium à laquelle sont exposées les personnes qui suivent le calendrier vaccinal recommandé est faible et n’est pas facilement absorbée par l’organisme. »

Pour étayer son affirmation selon laquelle les niveaux cumulatifs d’aluminium auxquels les enfants sont exposés dans le cadre du programme de vaccination systématique des enfants sont « faibles » et que l’aluminium est facilement éliminé de l’organisme sans provoquer d’effets toxiques, le CDC cite une étude réalisée par des chercheurs de la Food and Drug Administration (FDA). Cette étude, menée par Robert J. Mitkus et coll. et publiée dans la revue Vaccine en 2011, est intitulée « Updated aluminum pharmacokinetics following infant exposures through diet and vaccination » (Mise à jour de la pharmacocinétique de l’aluminium après l’exposition des nourrissons par l’alimentation et la vaccination).

La FDA cite également l’étude de Mitkus et coll. comme ayant montré que :

« Le risque pour les nourrissons induit par l’exposition totale à l’aluminium reçue de toute la série recommandée de vaccins infantiles au cours de la première année de vie est extrêmement faible ».

Cependant, cette étude ne soutient pas les affirmations du gouvernement sur la sécurité des vaccins. En effet, les affirmations des CDC et de la FDA servent à illustrer le manque total de fiabilité de l’establishment de « santé publique ».

En réalité, l’aluminium est une neurotoxine connue qui s’accumule dans les tissus et les organes, y compris le cerveau, et qui cause vraisemblablement des dommages neurologiques aux enfants aux niveaux cumulatifs auxquels les enfants sont exposés par le calendrier de vaccination systématique des enfants du CDC.

Les inquiétudes concernant les effets toxiques potentiels sur les enfants ont été soulevées dans la littérature médicale, mais le CDC sélectionne les données pour soutenir ses politiques, comme l’illustre la façon dont il cite l’étude de la FDA tout en ignorant délibérément d’autres recherches démontrant les graves erreurs commises par Mitkus et coll. dans leur analyse.

En effet, le fait que ces agences de « santé publique » s’appuient sur l’étude de la FDA pour prouver que l’aluminium contenu dans les vaccins est « sûr » relève de la fraude scientifique pure et simple.

2. Les raisons de la présence de l’adjuvant aluminium

Comme nous l’avons vu, le CDC indique que l’objectif d’un adjuvant est d’aider les vaccins à « mieux fonctionner » en créant « une réponse immunitaire plus forte ».

Ce que le CDC veut dire, c’est que l’ajout d’un adjuvant fait en sorte que le vaccin suscite une réponse immunitaire plus inflammatoire (elicit a more inflammatory immune response), ce qui entraîne l’induction d’un niveau plus élevé d’anticorps circulants (induction of a higher level of circulating antibodies). Cela permet ensuite aux sociétés pharmaceutiques d’obtenir le niveau d’anticorps requis par la FDA pour être considéré comme suffisamment immunogène et donc pour obtenir l’homologation de leurs produits.

Par exemple, dans son document « Summary Basis of Approval (Résumé des motifs d’approbation) » de 1997 pour le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche acellulaire (DTaP) de GlaxoSmithKline, vendu sous le nom commercial Infanrix et comprenant 0,5 milligramme (mg) — ou 500 microgrammes (μg) — d’hydroxyde d’aluminium comme adjuvant, la FDA a noté que :

En l’absence d’un corrélat de laboratoire ou sérologique de protection contre la coqueluche, il a été demandé au promoteur de démontrer que les réponses en anticorps aux antigènes coquelucheux chez les enfants américains recevant Infanrix en série primaire de trois doses étaient comparables aux réponses des enfants italiens et allemands immunisés dans les études d’efficacité.

La FDA a souligné une nouvelle fois qu’aucun des tests utilisés pour la mesure des anticorps « n’a montré de corrélation avec la protection » contre la coqueluche. La notice actuelle d’Infanrix (package insert) indique également « qu’un corrélat sérologique de protection contre la coqueluche n’a pas été établi », ce qui signifie qu’il n’existe aucun niveau spécifique d’anticorps dont la corrélation avec la protection immunitaire contre la maladie a été démontrée.

Selon l’agent pathogène et l’individu, avoir un niveau élevé d’anticorps ne signifie pas nécessairement que la personne est protégée contre la maladie, et avoir un faible niveau d’anticorps ne signifie pas nécessairement que la personne n’est pas immunisée. La FDA a néanmoins accepté les mesures du taux d’anticorps comme mesure de substitution de l’immunité (a surrogate measure of immunity) aux fins de l’homologation des vaccins.

3. Absence de groupes témoins placebo et « effets non spécifiques » des vaccins

Pour rassurer le public, le CDC déclare que les adjuvants à base d’aluminium ont été utilisés « en toute sécurité » dans les vaccins depuis plus de 70 ans. Mais cette déclaration est pratiquement dénuée de sens. Ce n’est pas parce que l’aluminium est utilisé comme adjuvant dans les vaccins depuis tant de décennies que ces vaccins n’ont pas provoqué d’effets indésirables chez les enfants. Cette déclaration du CDC pose simplement la question.

Le CDC affirme également qu’il surveille continuellement la sécurité des vaccins après leur homologation par la FDA, mais les données de surveillance post-commercialisation ne remplacent pas les études de sécurité correctement conçues.

Comme le notent les auteurs d’un article (article) publié dans le Journal of Pharmacy and Pharmacology en mars 2015, « l’adjuvant le plus utilisé, l’alun, est utilisé depuis près de 90 ans, mais son mécanisme d’action reste mal compris. De plus, si l’alun produit une puissante réponse anticorps Th2, il ne provoque pas la réponse immunitaire cellulaire nécessaire à l’élimination des infections intracellulaires ou des cancers. »

« L’adjuvant le plus utilisé, l’alun, l’est depuis près de 90 ans, mais son mécanisme d’action reste mal compris. »

Les auteurs de l’étude des CDC établissant un lien entre les vaccins avec adjuvant et l’asthme ont reconnu la possibilité que « l’exposition à l’aluminium par le biais de la vaccination puisse produire un profil immunitaire biaisé vers les cellules Th2 et éloigné des réponses immunitaires des cellules T helper 1 (Th1) ». Cette inclinaison du système immunitaire vers une réponse anticorps au détriment d’une immunité cellulaire déséquilibrée pourrait éventuellement « augmenter le risque de maladies allergiques telles que l’asthme ».

En effet, comme le notent les auteurs d’une critique (review) publiée en 2005 dans l’European Respiratory Journal, « des preuves expérimentales substantielles soutiennent désormais l’idée que les maladies allergiques sont caractérisées par une déviation du système immunitaire vers un phénotype de cellules T auxiliaires de type 2 (Th2). » Comme l’ont observé de manière similaire les auteurs d’une critique intitulée « Immunité des cellules T CD4+ néonatales déséquilibrées (Unbalanced neonatal CD4+ T-cell immunity) et publiée dans Frontiers in Immunology en 2014, le développement de l’asthme est connu pour être associé à « une réponse immunitaire biaisée par les Th2 ».

Les CDC rassurent néanmoins le public en affirmant que tous les vaccins contenant de l’aluminium « sont testés pour leur sécurité et leur efficacité lors d’essais cliniques avant d’être autorisés à être utilisés aux États-Unis ».

Toutefois, cela ne signifie pas que l’innocuité et l’efficacité de ces vaccins ont été testées dans le cadre d’essais randomisés contrôlés par placebo.

Si l’on reprend l’exemple d’Infanrix, le document « Résumé des Motifs d’Approbation de la FDA » révèle qu’aucun placebo inerte n’a été utilisé. Au lieu de cela, la FDA a déterminé que le vaccin DTaP était « sûr » en se basant sur une comparaison des événements indésirables survenus après l’administration de l’ancien vaccin anticoquelucheux à cellules entières (DTP), qui a été retiré du marché aux États-Unis précisément parce qu’il était plus « réactogène » (more « reactogenic »), ce qui a suscité l’inquiétude des parents au sujet des blessures causées aux enfants par le vaccin. (souligné par le traducteur !)

Ce sont en grande partie les procès pour blessures vaccinales intentés aux fabricants du vaccin DTC (NdT : diphtérie, tétanos, coqueluche) qui ont conduit le gouvernement américain à adopter, en 1986, une loi accordant une large immunité juridique aux fabricants contre les procès pour blessures vaccinales et établissant le Programme d’indemnisation des victimes de vaccins (Vaccine Injury Compensation Program—VICP) afin de transférer la charge financière des blessures vaccinales de l’industrie pharmaceutique vers les consommateurs contribuables.

Le vaccin DTC est encore très largement utilisé dans les pays en développement, où des études sur les « effets non spécifiques » des vaccins, terme qui désigne les conséquences involontaires, bénéfiques ou néfastes de la vaccination, ont montré que le vaccin était associé à un taux accru de mortalité infantile. Comme le soulignent les principaux chercheurs dans ce domaine dans une étude publiée en 2017 dans la revue EBioMedicine du Lancet :

« Il faut s’inquiéter du fait que l’effet des vaccinations de routine sur la mortalité toutes causes confondues n’a pas été testé dans des essais randomisés. Toutes les données actuellement disponibles suggèrent que le vaccin DTP pourrait tuer plus d’enfants d’autres causes qu’il n’en sauve de la diphtérie, du tétanos ou de la coqueluche (souligné par le traducteur). Bien qu’un vaccin protège les enfants contre la maladie cible, il peut simultanément augmenter la sensibilité à des infections non liées »

(remarque du traducteur : cette affirmation — que le vaccin protège contre la maladie cible — n’est étayée par aucune étude scientifique).

Cet effet non spécifique préjudiciable s’est avéré vrai pour les vaccins « non vivants » en général (true for “non-live” vaccines generally), qui sont les types de vaccins qui contiennent généralement de l’aluminium comme adjuvant, et l’effet est particulièrement prononcé chez les enfants de sexe féminin. (Les vaccins à virus « vivants » atténués, comme le vaccin contre la rougeole, ne nécessitent pas d’adjuvant pour induire une réponse immunitaire suffisante, car l’exposition à l’antigène du vaccin ressemble davantage à l’exposition au virus viable entier de l’infection naturelle).

« Il est préoccupant de constater que l’effet des vaccinations systématiques sur la mortalité toutes causes confondues n’a pas été testé dans des essais randomisés »

Le document de la FDA relatif à Infanrix décrit curieusement un essai d’efficacité du vaccin DTC comme ayant été « contrôlé par placebo », mais il n’y a aucune mention d’un groupe de contrôle placebo. Au lieu de cela, le « placebo » qui a manifestement été utilisé était le vaccin DTC.

Le problème de l’utilisation courante de substances biologiquement réactives à la place d’un véritable placebo se reflète dans le titre d’une étude publiée dans Annals of Internal Medicine : « Qu’y a-t-il dans les placebos ? Qui sait ? Analyse d’essais contrôlés randomisés » (What’s in Placebos: Who Knows? Analysis of Randomized Controlled Trials). Cette étude soulignait que la plupart des études « ne divulguaient pas la composition du placebo de l’étude » et « qu’aucune réglementation ne régit la composition des placebos, ce qui peut influencer les résultats des études ».

Bien entendu l’utilisation d’un autre vaccin contenant de l’aluminium comme « placebo » pour déterminer la prétendue innocuité d’un autre vaccin contenant de l’aluminium dissimulera le véritable taux de fond d’effets indésirables après la vaccination, ce qui permettra au produit pharmaceutique d’être qualifié « d’inoffensif » par la FDA.

Au lieu d’essais randomisés contrôlés par placebo démontrant l’innocuité à long terme des vaccins contenant de l’aluminium, les chercheurs doivent se fier à des études toxicologiques ou à des études d’observation post-commercialisation.

Cependant, comme l’a reconnu (acknowledged) en 2015 le directeur du Bureau de la sécurité des vaccinations des CDC, Frank DeStefano, « aucune étude épidémiologique de grande envergure n’a examiné spécifiquement les associations entre les problèmes de santé » et les adjuvants à l’aluminium.

D’où le fait que le CDC s’appuie sur l’étude de Mitkus et coll. réalisée par la FDA pour étayer son affirmation sur la prétendue sécurité des vaccins contenant de l’aluminium.

4. La « limite de sécurité » de la FDA pour l’exposition à l’aluminium par rapport au calendrier des vaccins

L’Agence de Protection de l’Environnement (en anglais Environmental Protection Agency ou EPA) a établi un niveau maximal de contamination (maximum contaminant level for aluminum) pour l’aluminium dans l’eau potable de 0,05 à 0,2 milligramme par litre (mg/L), et la propre limite maximale « sûre » de la FDA pour l’eau potable est de 0,2 milligramme par litre, soit 200 microgrammes par litre (µg/L).

En vertu de la réglementation fédérale (federal regulations), pour les médicaments ou thérapies administrés en grande quantité par voie parentérale, c’est-à-dire sans passer par le tube digestif (par exemple par injection intramusculaire ou intraveineuse), la FDA a fixé une limite maximale « sûre » de 25 microgrammes par litre (µg/L).

Ces produits doivent inclure dans leur notice un avertissement indiquant que la teneur en aluminium « peut être toxique » et que « Les recherches indiquent que les patients dont la fonction rénale est altérée, y compris les nouveau-nés prématurés, qui reçoivent par voie parentérale des doses d’aluminium supérieures à 4 à 5 µg/kg/jour accumulent de l’aluminium à des niveaux associés à une toxicité pour le système nerveux central et les os. Une charge tissulaire peut se produire à des taux d’administration encore plus faibles. »

L’Agence pour les Substances Toxiques et le registre des Maladies (en anglais «Agency for Toxic Substances and Disease Registry ou ATSDR»), un département supervisé administrativement par le directeur du CDC et fonctionnant aux côtés du CDC et de la FDA sous les auspices du Department of Health and Human Services (HHS), a également défini un “niveau de risque minimal” (en anglais MRL) pour l’aluminium, qui est ‘une estimation de l’exposition humaine quotidienne à une substance qui est susceptible d’être sans risque appréciable d’effets néfastes (non cancérigène) sur une durée d’exposition spécifiée’.

Le niveau « sûr » pour une « exposition orale chronique (365 jours ou plus) à l’aluminium », selon l’ATSDR, est de 1 mg/kg/jour. C’est ce « niveau de risque minimal » estimé qui a servi de base aux calculs effectués par Mitkus et coll.

Le premier point à souligner concernant la tromperie du CDC est la façon dont il présente cette étude comme ayant examiné « la quantité d’exposition à l’aluminium chez les personnes qui suivent le calendrier vaccinal recommandé », alors qu’en fait l’étude était limitée aux seules doses de vaccin administrées aux nourrissons pendant leur première année de vie. Les enfants qui suivent le calendrier des CDC continuent à recevoir des vaccins contenant de l’aluminium après leur premier anniversaire, de sorte que la déclaration des CDC est trompeuse. Mais c’est la moindre des tromperies des CDC.

En utilisant le calendrier de 2011, Mitkus et coll. ont examiné « les combinaisons potentielles de vaccins infantiles de routine autorisés par la FDA » pour « déterminer les doses maximales d’aluminium qu’un enfant pourrait recevoir au cours d’une année ».

Le premier jour de leur vie, les nourrissons reçoivent généralement 0,25 mg d’aluminium provenant du vaccin contre l’hépatite B (HepB).

À l’âge de deux mois, puis à nouveau à l’âge de quatre mois, ils peuvent recevoir une dose de vaccin contre l’hépatite B, de vaccin DTaP, de vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI), de vaccin contre l’Haemophilus influenzae de type B (Hib) et de vaccin antipneumococcique (VPC), ce qui, selon les marques choisies, peut entraîner une exposition à 1,2 mg d’aluminium à chacune de ces deux visites chez le médecin.

À l’âge de six mois, les enfants pourraient recevoir le HepB (Hépatite B), le DTaP (Diphtérie, tétanos, coqueluche acellulaire) l’IPV (Polio inactivé) et le PCV (Pneumocoque), ce qui entraînerait une exposition à l’aluminium pouvant atteindre 0,975 mg.

Lors de leur visite médicale d’un an, les enfants pourraient recevoir le Hib (Haemophilus influenza type b), le PCV et le vaccin HepA (Hépatite A), ce qui représente une exposition à l’aluminium de 0,6 mg.

L’étude fournit le tableau suivant résumant la quantité maximale d’aluminium à laquelle les nourrissons étaient exposés au cours de leur première année de vie selon le calendrier vaccinal du CDC en 2011 :

Tableau 1

Séquence d’administration des vaccins conduisant à une exposition maximale à l’aluminium chez les nourrissons au cours de leur première année de vie. Basé sur le calendrier de vaccination de l’ACIP (Advisory Committee on Immunization Practices—Comité consultatif sur les pratiques d’immunisation).

Vaccin Âge de l’enfant (jours) Teneur en aluminium
Hep B 0 0,25
DTaP + Hep B + IPV +Hib + PCV 60 1,2
DTaP + Hep B + IPV + Hib + PCV 120 1,2
DTaP + Hep B + IPV + PCV 180 0,975
Hib + PCV + Hep A 365 0,6

La FDA et les CDC nous assurent que cette exposition cumulée à l’aluminium que les enfants suivant le calendrier pourraient recevoir au cours de leur première année de vie — jusqu’à 4 225 microgrammes — représente une « faible » quantité d’aluminium qui est totalement « sans danger ». Cependant, comme l’indique un examen des preuves disponibles sur les adjuvants de l’aluminium et l’autisme publié dans le Journal of Trace Elements in Medicine and Biology en avril 2021 (a review), cette étude « était sérieusement défectueuse ». Nous allons maintenant examiner en détail les principales erreurs de l’étude pour illustrer comment l’allégation de sécurité du gouvernement est scientifiquement frauduleuse.

5. Le « niveau de risque minimal » falsifié de la FDA pour l’aluminium

Comme on l’a vu, la conclusion des chercheurs de la FDA selon laquelle la quantité d’aluminium à laquelle les enfants sont exposés par les vaccins administrés au cours de la première année de vie présente un « risque extrêmement faible pour les nourrissons » était fondée sur un « niveau de risque minimal » fixé par l’ATSDR à 1 mg/kg/jour, et les expositions inférieures à ce niveau sont considérées comme « sûres » par la FDA.

En utilisant cette limite « sûre », les chercheurs de la FDA ont calculé la « charge corporelle » d’aluminium provenant des adjuvants à base de phosphate d’aluminium (AlPO4) ou d’hydroxyde d’aluminium (Al [OH] 3). Les deux graphiques qu’ils présentent suggèrent que les niveaux cumulatifs d’aluminium auxquels les enfants sont exposés par le calendrier vaccinal sont bien inférieurs à la limite « sûre » de la FDA.

Cependant, le CDC omet d’informer le public que le niveau de risque minimal utilisé par les chercheurs de la FDA a été calculé sur la base d’une seule étude portant sur l’ingestion de lactate d’aluminium, une forme soluble d’aluminium, chez des souris adultes. (souligné par le traducteur !)

Les problèmes majeurs de l’étude de la FDA ont été observés dans une critique rédigée anonymement, publiée sur le site Vaccine Papers en juillet 2016 et intitulée « Démystifier l’adjuvant aluminium, 2e partie : l’étude erronée de la FDA sur la toxicité de l’adjuvant aluminium » (Debunking Aluminum Adjuvant, Part 2: FDA’s Flawed Study of Al Adjuvant Toxicity (Mitkus 2011)). Comme indiqué dans cet article, le niveau de risque minimal utilisé par les chercheurs de la FDA « est basé sur une science obsolète et erronée. » Elle a été « dérivée d’une “dose sans effet indésirable observé” (NOAEL) mesurée dans une étude d’alimentation animale ». L’article explique :

Cependant, il y a un problème fatal : 26 mg/kg/jour n’est pas un NOAEL (dose sûre) pour les animaux ((NOAEL pour No Observed Adverse Effect Level—Niveau sans effet indésirable observé). La NOAEL de 26 mg/kg/jour (ingéré) est le fondement de l’analyse de Mitkus, et elle est erronée. Les études scientifiques font état d’effets indésirables (par exemple, lésions cérébrales, troubles cognitifs et inflammation du cerveau) dus à des doses d’aluminium ingéré (et hydrosoluble) de 3,4, 4, 5,6, 6, 10 et 20 mg/kg/jour.

Ces études sont examinées dans un article distinct sur Vaccine Papers intitulé « Le fondement de la sécurité des adjuvants est faux » (The Foundation for Al Adjuvant Safety Is False).

Dans un article publié dans le Journal des Médecins et Chirurgiens Américains en 2016, Neil Z. Miller, auteur du livre Miller’s Review of Critical Vaccine Studies (Révision par Miller des études critiques sur les vaccins), explique de la même manière plusieurs « défauts majeurs dans l’analyse de la FDA », à commencer par l’utilisation d’un niveau de risque minimal qui avait déjà été falsifié par d’autres études animales (c’est nous qui soulignons) :

Pour déterminer un « niveau de risque minimal » (LMR pour limite minimale de risque) d’aluminium pour les humains, une seule étude animale a été utilisée. Cette étude a révélé que les souris pouvaient recevoir jusqu’à 26 milligrammes d’aluminium par kilogramme de poids corporel par jour (26 mg/kg/jour) sans effets indésirables. Après avoir pris en compte les différences entre les souris et les humains (et d’autres facteurs), ce chiffre a été réduit pour créer une marge de sécurité, et une LMR de 1 mg/kg/jour a été établie pour les humains, y compris les nourrissons. Mais il y a un problème : 26 mg/kg/jour n’est pas une quantité d’aluminium sûre pour les animaux. Plusieurs études confirment que des quantités d’aluminium beaucoup plus faibles (de 3,4 à 6,1 mg/kg/jour) sont nocives pour les animaux — et au moins trois de ces études ont été publiées avant le document de la FDA en 2011, de sorte que l’étude de la FDA était fallacieuse dès le départ.

Dans une révision intitulée « Critical analysis of reference studies on the toxicokinetics of aluminum-based adjuvants » (Analyse critique des études de référence sur la toxicocinétique des adjuvants à base d’aluminium), publiée dans le Journal of Inorganic Biochemistry en décembre 2017, Jean-Daniel Masson et coll. expliquent de la même manière que l’étude de Mitkus souffre de plusieurs biais importants. « Le premier problème est qu’« Une LMR orale inappropriée a été utilisée pour définir la courbe de sécurité. » La « LMR orale » utilisée par les chercheurs de la FDA « fixe la courbe de sécurité trop haut ». Citant des études constatant des effets indésirables chez les animaux à des niveaux d’exposition beaucoup plus faibles, notamment une étude de 2017 observant des effets indésirables avec une exposition de 1,5 mg/kg/jour, les auteurs de l’examen font remarquer :

En utilisant la LMR orale « officielle », Mitkus a donc fixé la courbe de sécurité à un niveau beaucoup plus élevé. Ce niveau a été surestimé d’un facteur allant jusqu’à 17,3 (c’est-à-dire 26/1,5) lorsque l’étude la plus récente a été prise en compte. Il convient de noter que la dose de 1,5 mg/kg/jour n’est même pas une NOAEL puisque des effets ont été documentés à cette dose.

Les auteurs de la révision présentent deux graphiques corrigés, publiés à l’origine par l’auteur de l’article Vaccine Papers, qui montrent comment, « même si l’on utilise des niveaux NOAEL expérimentaux plus élevés pour le calcul, par exemple 3,4 mg/kg/d, la limite de sécurité est atteinte (hydroxyde) ou dépassée (phosphate) par l’aluminium des adjuvants vaccinaux ».

6. Aluminium injecté comparé à l’aluminium ingéré

Il y a pire. Comme indiqué, le niveau de risque minimal utilisé par les chercheurs de la FDA comme base de leurs calculs est issu d’une étude sur l’aluminium ingéré et non injecté.

Comme la FDA le sait parfaitement (the FDA knows perfectly well), « le tractus gastro-intestinal agit comme une barrière efficace à l’absorption de l’aluminium, et relativement peu d’aluminium ingéré atteint effectivement les tissus du corps », alors que « les produits pharmaceutiques administrés par voie parentérale contenant de l’aluminium contournent le mécanisme de protection du tractus gastro-intestinal » et se « déposent dans les tissus humains ».

Mitkus et coll. ont reconnu de la même façon (c’est nous qui soulignons) :

Les expositions potentielles à l’aluminium associées à l’administration de vaccins sont toutefois différentes des expositions alimentaires à l’aluminium, car l’aluminium contenu dans les vaccins n’a pas à traverser les parois du tractus gastro-intestinal, qui constitue une barrière importante à l’absorption systématique de l’aluminium. On s’attend plutôt à ce que la totalité de l’aluminium contenu dans l’adjuvant soit absorbée des muscles dans le sang après la vaccination, bien qu’à un certain taux au fil du temps.

… L’exposition à l’aluminium par voie alimentaire (généralement sous forme de citrate) entraîne l’absorption de petites quantités d’aluminium à partir de l’intestin (inférieur à 1 %) avant d’atteindre la circulation sanguine.

Pourtant, ils n’ont curieusement fait aucun commentaire sur la façon dont le niveau d’exposition « sûr » qu’ils ont adopté comme base de leur analyse était basé sur l’aluminium ingéré par les rongeurs, ce qui pourrait raisonnablement être interprété comme une indication de l’intention de commettre une fraude scientifique.

Comme le commente Miller :

La LMR pour les humains est dérivée de l’aluminium alimentaire donné à des souris. Mais les nourrissons reçoivent de l’aluminium par injection. L’aluminium injecté contourne le tractus gastro-intestinal et possède des propriétés toxiques uniques par rapport à l’aluminium ingéré. Pour déterminer la sécurité de l’aluminium injecté, les scientifiques doivent mener des expériences avec de l’aluminium injecté et non ingéré.

7. Ignorer la toxicité des particules d’aluminium

Ce qui explique peut-être l’incapacité des auteurs à reconnaître l’inapplicabilité de l’étude sur les rongeurs adultes utilisée pour déterminer le « niveau de risque minimal » adopté pour les nourrissons humains, c’est le fait qu’ils n’ont considéré que la quantité d’aluminium qui se dissout et est absorbée dans le sang, d’où il peut ensuite être traité par les reins et excrété dans l’urine, comme contribuant à la « charge corporelle » de la toxicité de l’aluminium ; ils ont complètement ignoré la quantité d’aluminium particulaire qui reste dans les tissus et les organes.

Il s’agit là d’une « erreur critique », comme l’a noté l’auteur de l’article de Vaccine Papers :

L’analyse de Mitkus est un moyen raisonnable d’estimer la toxicité et la rétention de l’aluminium hydrosoluble ingéré (ions Al3+). Mais elle ne peut pas établir la sécurité des particules d’aluminium adjuvantes persistantes et peu solubles…

La LMR est dérivée d’une expérience d’alimentation avec du lactate d’aluminium hydrosoluble, et non des particules d’adjuvant d’aluminium insolubles et persistantes. La sécurité de l’adjuvant d’aluminium injecté ne peut être prouvée que par des expériences avec l’adjuvant d’aluminium injecté (qui comprend des particules insolubles et persistantes). Les études sur l’aluminium ingéré, soluble dans l’eau, ne sont pas un bon substitut. Les études scientifiques ont établi que l’adjuvant d’aluminium injecté a des propriétés toxiques uniques et des façons de se déplacer dans le corps (« cinétique ») qui ne sont pas les mêmes que celles de l’aluminium hydrosoluble. (NdT : cinétique = fonction du temps)

L’erreur consistant à utiliser une étude sur l’ingestion d’une forme soluble d’aluminium est aggravée par le « défaut fatal » supplémentaire consistant à ignorer la toxicité des particules d’aluminium restant dans l’organisme :

Mitkus suppose que l’adjuvant d’aluminium a une toxicité nulle lorsqu’il est sous forme de particules. La « charge corporelle » de Mitkus ne comprend pas les particules d’adjuvant d’aluminium. Dans l’analyse de Mitkus, seuls les ions Al3+ (libérés par la dissolution des particules d’adjuvant) sont toxiques.

C’est pourquoi la courbe de l’adjuvant Al présente une pente ascendante après chaque date de vaccination… Les nanoparticules d’adjuvant Al ne sont pas inoffensives ou inertes. Elles sont biologiquement actives et provoquent une inflammation et une activation du système immunitaire. C’est pourquoi l’adjuvant aluminium est utilisé dans la plupart des vaccins. Les particules d’adjuvant se déplacent vers les tissus qui peuvent être blessés par l’inflammation, comme, par exemple, le cerveau.

L’article présente cette illustration graphique des défauts fatals de l’étude de la FDA ainsi que le commentaire suivant : (titre du schéma : Les hypothèses fatalement erronées de Mitkus)

Ci-dessus : Les nanoparticules d’adjuvant Al injectées voyagent vers des organes distants (rate, cerveau, reins, foie) où elles restent pendant des années, provoquant des inflammations. Mitkus suppose que les particules n’ont aucune toxicité, même lorsqu’elles sont présentes dans des organes sensibles comme le cerveau. Mitkus suppose à tort que seul l’Al3+ dissous est toxique. Il n’existe aucune preuve de cette hypothèse, et les expériences sur les animaux et les études sur la toxicité des autres nanoparticules montrent de manière concluante que celle-ci est fausse (l’hypothèse de Mitkus).

Neil Z. Miller observe de même que « les nanoparticules d’aluminium peuvent être transportées par les cellules à lignage monocytaire vers les ganglions lymphatiques de drainage, le sang et la rate et peuvent également pénétrer dans le cerveau. » Néanmoins, la FDA « suppose, sans preuve, que ces nanoparticules d’aluminium faiblement biodégradables, qui ont été détectées dans les organes du corps jusqu’à un an après la vaccination, sont inoffensives, et elles ne sont pas calculées par la FDA comme faisant partie de la « charge corporelle » d’aluminium jusqu’à ce qu’elles se dissolvent. »

Masson et coll. critiquent également Mitkus et coll. pour ne pas avoir pris en compte la toxicité de l’aluminium particulaire, en faisant remarquer (c’est nous qui soulignons) :

Sous sa forme particulaire, l’aluminium est rapidement capturé puis transporté à distance par les cellules immunitaires. La comparaison entre la toxicité chimique des ions Al3+, tels que ceux absorbés au niveau intestinal, et la toxicité particulaire des sels d’aluminium injectés (par voie intramusculaire) est donc un non-sens. En témoigne la courbe dose-réponse atypique des effets neurotoxiques de l’hydroxyde d’aluminium, avec un transfert cérébral de l’aluminium et un effet clinique observé sélectivement pour les faibles doses, qui se rapproche de celles décrites en toxicologie particulaire. En toute rigueur, les LMR utilisées pour la modélisation du risque vaccinal devraient être définies sur la base d’expérimentations animales réalisées avec des adjuvants d’aluminium, contrôlées pour que leurs paramètres particulaires soient conformes à ceux des vaccins, et injectés (par voie intramusculaire), plutôt que des études avec des formes solubles d’aluminium (chlorure ou lactate) ajoutées à la nourriture ou à l’eau de boisson.

En mentionnant « la courbe dose-réponse atypique des effets neurotoxiques de l’hydroxyde d’aluminium », ils faisaient référence à une étude de Guillemette Crépeaux et coll. intitulée « Non-linear dose-response of aluminium hydroxide adjuvant particles: Selective low dose neurotoxicity » (Réponse dose non linéaire des particules adjuvantes d’hydroxyde d’aluminium : Neurotoxicité sélective à faible dose), qui a été publiée dans la revue Toxicology en 2017.

Comme l’ont noté les auteurs de cette étude de Toxicology, des expériences sur des souris avaient montré « la capture et le transport lent » de particules d’aluminium « par des cellules à lignage monocytaire depuis le muscle injecté vers les organes lymphoïdes et finalement le cerveau. » Leurs conclusions indiquaient que l’adjuvant d’aluminium « injecté à faible dose dans le muscle de la souris peut induire sélectivement une accumulation cérébrale (d’aluminium) à long terme et des effets neurotoxiques. »

Les auteurs ont souligné de façon peu convaincante que « la comparaison de l’exposition à l’adjuvant vaccinal à d’autres expositions à l’aluminium non pertinentes, par exemple l’aluminium soluble et d’autres voies d’exposition, peut ne pas représenter des approches valables. »

À titre d’exemple, ils ont cité Mitkus et coll., dont le modèle de rétention des nourrissons était basé sur « le taux de rétention de l’aluminium observé après des injections intraveineuses de citrate d’aluminium soluble traçable ». Le modèle de la FDA était « basé sur l’hypothèse que les adjuvants d’aluminium sont solubilisés par les ions citrate dans le liquide interstitiel des muscles, sans aucune considération de l’absorption cellulaire rapide de l’adjuvant et de la diffusion systémique à long terme des agglomérats d’adjuvants. » (C’est nous qui soulignons.) Ils ont conclu en suggérant, encore une fois de façon peu convaincante, qu’une « réévaluation » de la sécurité des adjuvants à base d’aluminium est nécessaire.

Pour en revenir à la critique de l’étude de la FDA par Masson et coll., ils ont noté que le modèle mathématique développé par Mitkus et coll. incorporait également une estimation de la rétention d’aluminium chez les enfants basée sur une étude d’un seul adulte ayant reçu une injection intraveineuse de citrate d’aluminium, une forme soluble d’aluminium.

Mitkus et coll. ont souligné que « l’on s’attend à ce que l’aluminium ne soit pas éliminé du sang des nourrissons aussi rapidement que celui des adultes », et ils ont donc tenté d’ajuster leur modèle pour tenir compte de la rétention plus élevée chez les nourrissons.

« La comparaison entre la toxicité chimique des ions Al3+, tels que ceux absorbés au niveau intestinal, et la toxicité particulaire des sels d’aluminium injectés (par voie intramusculaire) n’a donc aucun sens. »

Cependant, comme Mitkus et coll. le reconnaissent également, « Pour les vaccins, l’injection est intramusculaire, l’aluminium est sous une forme insoluble (par exemple, sous forme de phosphate ou d’hydroxyde d’aluminium), et le muscle au site d’injection est considéré comme un dépôt de stockage pour l’aluminium ». Ils reconnaissent que l’une des limites de leur étude est que leur « fonction de rétention » pour l’aluminium est « basée sur les résultats d’une seule personne », alors qu’idéalement elle devrait être basée sur des données pharmacocinétiques chez plusieurs nourrissons.

Pour estimer leur taux d’absorption d’aluminium, qui représente les particules d’aluminium qui « sont solubilisées par les ions citrate dans les fluides interstitiels du muscle » et absorbées dans le sang, ils ont utilisé les données d’une étude portant sur l’absorption d’aluminium administré par voie intramusculaire à deux lapins pour chacun des deux types d’adjuvant d’aluminium utilisés dans les vaccins pour enfants (hydroxyde d’aluminium et phosphate d’aluminium).

Ils ont reconnu les limites de leur étude, mais ils ont insisté sur le fait qu’il y a une « libération lente de l’adjuvant aluminium du site d’injection dans la circulation systémique ». Puisqu’ils ont supposé que seule la quantité d’aluminium absorbée dans le sang contribuait à la charge corporelle de la toxicité de l’aluminium, ils ont interprété ce résultat comme étant rassurant.

Par exemple, ils notent que si 100 % de l’aluminium injecté était instantanément absorbé dans le sang (ce qui serait également le cas pour une injection intraveineuse par opposition à une injection intramusculaire), il y aurait alors « de brèves ”excursions” des niveaux d’aluminium corporels au-dessus de la LMR après la vaccination ». Ils ont raisonné que puisque l’absorption de l’aluminium dans le sang se fait lentement plutôt qu’instantanément, le risque de toxicité est plus faible.

Cependant, ce raisonnement est à nouveau fallacieux puisque l’hypothèse selon laquelle la quantité d’aluminium particulaire restant dans le corps n’est pas toxique est fausse.

Masson et coll. commentent également cet aspect de l’étude de la FDA :

Mitkus et coll. ont tenu compte de la lenteur de l’absorption (solubilisation) de l’aluminium des adjuvants démontrée par Flarend et, ce faisant, ont trouvé une marge de sécurité apparemment élevée. Pour construire leur modèle, Mitkus et coll. ont raisonné comme suit : puisque l’absorption sanguine de l’aluminium était de 51 % pour l’adjuvant phosphate 28 jours après les injections dans l’étude de Flarend, il faudrait 28 jours de plus pour absorber la totalité de la dose d’adjuvant injectée (56 jours au total). De même, étant donné que l’absorption sanguine de l’aluminium était de 17 % pour l’hydroxyde d’aluminium à 28 jours, l’absorption complète prendrait 137 jours supplémentaires (total 165 jours). La quantité cumulée calculée d’aluminium absorbé par les vaccins était significativement plus élevée que l’absorption d’aluminium alimentaire… mais restait inférieure au niveau de sécurité pour le phosphate d’aluminium, et très largement inférieure pour l’hydroxyde d’aluminium. La conclusion de l’auteur est qu’il est peu probable que l’aluminium des vaccins ait une influence significative sur la charge corporelle en aluminium de l’organisme du nourrisson, ce qui implique une bonne sécurité des adjuvants à l’aluminium de 0 à 12 mois.

Cependant, l’étude de la FDA « souffre d’un certain nombre de biais importants ». Comme nous l’avons déjà noté, les chercheurs de la FDA ont utilisé un niveau de risque minimal inapproprié qui avait déjà été falsifié par d’autres études montrant des effets indésirables chez les animaux à des niveaux d’exposition beaucoup plus faibles. Ils ont également ignoré la toxicité des particules d’aluminium qui restent dans le corps plutôt que d’être absorbées dans le sang. De plus, ils ont incorporé dans leur modèle une interprétation erronée de l’étude sur les lapins réalisée par Flarend et coll. (c’est nous qui soulignons) :

Comme Flarend avant lui, Mitkus et coll. n’ont apparemment considéré que seul aluminium soluble a un potentiel toxique. Son estimation de la durée de la translocation complète de l’aluminium du site injecté vers le sang est basée sur un calcul simpliste (voir ci-dessus) qui ne tient pas compte du fait que les courbes de Flarend suggèrent que la fin de la translocation de l’Al vers le plasma est soit en cours (phosphate) soit presque achevée (hydroxyde) au 28e jour (voir ci-dessus). Le corollaire de ce calcul trop simpliste est une sous-estimation du temps de biopersistance de l’aluminium sous une forme particulière. Des études histologiques réalisées après l’injection (intramusculaire) d’hydroxyde d’aluminium ont montré que l’aluminium particulaire et les granulomes qu’il induit sont encore détectables dans le muscle injecté après des mois dans les études animales et plusieurs années (jusqu’à 12 ans) chez les patients adultes atteints du syndrome de fatigue chronique post-vaccinale. Bien que des facteurs génétiques puissent expliquer la faible solubilisation intracellulaire de l’hydroxyde d’aluminium chez les individus sensibles, la sous-estimation par Mitkus de la stabilité à la dissolution des adjuvants d’aluminium est certaine et significative.

L’aluminium des vaccins ne reste pas non plus au site d’injection, mais « peut migrer loin du muscle sous sa forme particulaire ».

Selon l’étude de la FDA, il est « rassurant » de constater que « le dépôt de stockage à long terme » de l’aluminium solubilisé à partir du site d’injection se trouve probablement principalement dans les os et non dans des organes comme le cerveau. En ce qui concerne ce raisonnement, Masson et coll. font également le commentaire suivant (c’est nous qui soulignons) :

En ne considérant que l’aluminium soluble, Mitkus pensait que « le dépôt de stockage à long terme (de l’aluminium solubilisé à partir du site d’injection), est susceptible d’être squelettique et non un système d’organes mous plus sensible est rassurant ». Cette hypothèse rassurante ne prenait pas en compte le devenir de l’aluminium particulaire. De même, une étude récente réalisée chez des prématurés vaccinés à l’âge de 2 mois, ne s’est intéressée qu’à l’aluminium soluble détectable dans les fluides corporels : les auteurs ont curieusement jugé « rassurant » le fait de ne pas avoir constaté d’élévation de l’aluminium dans le sérum et l’urine 24 h après l’administration de vaccins contenant une dose totale de 1200 μg Al (environ 200 μg/kg). L’absence à la fois d’absorption détectable et d’élimination rapide de l’aluminium des adjuvants représente plutôt un motif légitime d’inquiétude, car, en corollaire, elle indique probablement la persistance systémique de particules d’aluminium immunostimulantes et neurotoxiques transférées vers les organes lymphoïdes et atteignant potentiellement le cerveau.

Une étude (study) de Grant McFarland et coll. publiée dans le Journal of Trace Elements in Medicine and Biology en décembre 2019 critique de la même manière l’étude de Mitkus et coll. en la décrivant comme ayant été « minutieusement excoriée comme un simple parcours mathématique basé sur l’hypothèse erronée que des doses orales d’aluminium (d’une forme différente de celles trouvées dans les vaccins) chez des souris adultes pourraient être utilisées pour prédire l’impact des vaccins avec adjuvant, comme si ces données pouvaient être transformées via les mathématiques en données pertinentes pour les formes injectées chez les adultes et les enfants humains ».

Comme le résument McFarland et coll. (c’est nous qui soulignons) :

En bref, l’article de Mitkus fonde une évaluation de l’innocuité des formes d’aluminium injectées non solubles dans l’eau chez les adultes humains sur une seule étude des formes d’aluminium hydrosolubles alimentaires chez les souris adultes. Cette étude, choisie parmi de nombreuses autres par l’ATSDR (Agency for Toxic Substances and Disease Registry—Agence pour les Substances Toxiques et le Registre des Maladies), a été utilisée pour affirmer que les doses d’aluminium utilisées sur les humains sont sûres… Les études qui utilisent l’administration orale d’aluminium en solution de citrate… ne sont pas pertinentes pour l’étude de la toxicité des types d’aluminium provenant des vaccins… Les études sur les animaux sont encore plus limitées en raison de leur incapacité à traiter l’hypothèse d’une variation génétique dans la tolérance à l’aluminium chez les humains.

En ce qui concerne la façon dont les chercheurs de la FDA ont cité l’étude sur les lapins comme offrant une réassurance de la sécurité des adjuvants à base d’aluminium dans les vaccins, Masson et coll. font un commentaire similaire (c’est nous qui soulignons) :

Plutôt que de parler de la nature rassurante de ces résultats, une conclusion inverse aurait dû être faite par les auteurs du point de vue de la sécurité des vaccins, soulignant la faible élimination par dissolution des adjuvants aluminiques, en particulier l’adjuvant à base d’hydroxyde, et la nécessité d’autres études à long terme sur un plus grand nombre d’animaux. Les agences de réglementation elles-mêmes auraient été bien avisées de commander des études toxicocinétiques complémentaires afin d’éviter la propagation d’informations hasardeuses sur l’élimination rapide des adjuvants aluminiques, surtout après avoir pris connaissance d’études ultérieures montrant la phagocytose, la persistance intracellulaire, la migration à distance et la neurotoxicité des adjuvants aluminiques.

8. Conclusion

Maintenant, revoyez comment le CDC cite l’étude de Mitkus et coll. de la FDA comme ayant « démontré » que l’aluminium des vaccins « n’est pas facilement absorbé par le corps ». La conclusion logique inéluctable est que cette affirmation de l’établissement de « santé publique » est une dangereuse désinformation.

Le CDC affirme que l’aluminium contenu dans les vaccins a pour but de les aider à « mieux fonctionner », mais ce que cela signifie en réalité, c’est qu’il permet aux fabricants d’atteindre le niveau d’anticorps circulants requis pour obtenir l’autorisation de la FDA, que ce niveau d’anticorps soit ou non en corrélation avec la protection immunitaire contre la maladie. (souligné par le traducteur)

Le CDC affirme que l’aluminium est utilisé dans les vaccins depuis plus de 70 ans, mais cela ne veut certainement pas dire que les niveaux cumulatifs d’aluminium auxquels les enfants sont exposés aujourd’hui selon le calendrier recommandé par les CDC sont « sûrs ».

Le CDC affirme que chaque vaccin avec adjuvant fait l’objet d’essais cliniques avant d’être homologué, mais la FDA autorise les fabricants de vaccins à renoncer aux essais randomisés contrôlés par placebo en faveur d’une comparaison des taux d’effets indésirables entre les personnes recevant le vaccin expérimental et un autre produit contenant de l’aluminium.

Le CDC affirme que les agences gouvernementales contrôlent les données de surveillance post-commercialisation pour garantir la sécurité des vaccins, mais ces données ne remplacent pas les essais randomisés contrôlés par placebo, et ces agences gouvernementales n’ont tout simplement aucune crédibilité étant donné leur conflit d’intérêts inhérent et leur habitude de déformer la science pour l’adapter à leurs objectifs politiques.

Le Dr Frank DeStefano, auteur principal de la récente étude du CDC admettant une association entre les vaccins avec adjuvant et l’asthme, avait reconnu en 2015 l’absence d’études d’observation examinant spécifiquement les associations entre les problèmes de santé et les vaccins contenant de l’aluminium.

Le CDC affirme que « la quantité d’aluminium à laquelle sont exposées les personnes qui suivent le calendrier vaccinal recommandé est faible et n’est pas facilement absorbée par l’organisme », mais cette affirmation est fondée sur une étude de modélisation de la FDA entachée d’erreurs fatales, qui a basé sa conclusion sur un « niveau de risque minimal » déjà falsifié pour l’exposition à l’aluminium et sur l’ignorance délibérée de la FDA de la toxicité de l’aluminium particulaire des vaccins qui reste dans les tissus et les organes au lieu d’être dissous et absorbé dans le sang, où il peut ensuite être traité par les reins et excrété dans l’urine.

À titre de simple expérience de pensée, imaginez quelle serait la réaction de l’establishment de la « santé publique » et des médias grand public si les résultats d’une telle étude soutenaient au contraire la conclusion selon laquelle la quantité d’aluminium à laquelle les enfants sont exposés par les vaccins provoque des dommages. D’une manière ou d’une autre, chaque étude suggérant que les vaccins peuvent causer des dommages est fatalement erronée, tandis que chaque étude dont les résultats peuvent être interprétés — ou mal interprétés — comme soutenant la politique gouvernementale en matière de vaccins est acceptée sans discussion comme une preuve supplémentaire de la « sécurité » des vaccins, sans tenir compte des limitations méthodologiques ou des énormes disparités entre les conclusions des auteurs et leurs résultats réels.

En résumé, l’affirmation du CDC selon laquelle l’aluminium contenu dans les vaccins s’est avéré « sûr », y compris pour les nourrissons, est un mensonge éhonté et montre à quel point le gouvernement est prêt à commettre une fraude scientifique pour soutenir ses politiques de recommandations actuelles. Le fait que le CDC déforme aussi grossièrement l’état des connaissances scientifiques sur la toxicité de l’aluminium est une illustration claire de son manque de fiabilité. Il est clair que le gouvernement est plus soucieux de servir les intérêts financiers de l’industrie pharmaceutique que de la santé publique.

Traduction Jean Bitterlin 18.12.2022




Coup de froid pour la doxa

[Source : neosante.eu]

Yves Rasir

Par Yves Rasir

Depuis quelques jours, je suis occupé à relire et peaufiner les articles du Néosanté de janvier avant de les envoyer à la mise en page. Et je peux vous dire que je me régale ! Dans ce numéro que je vous promets passionnant, il y aura notamment de longs entretiens avec les deux « résistants » que j’admire le plus : la merveilleuse chanteuse Ingrid Courrèges et le brillant statisticien Pierre Chaillot. Ce dernier vient d’achever un livre qui explose la doxa du covid et c’est à notre mensuel qu’il a accordé  sa première interview d’auteur. En gros, le spécialiste des chiffres démontre que tout est faux dans la narration officielle de la pseudo-pandémie : mortalité, hospitalisations, tests PCR, efficacité vaccinale, effets secondaires, rien ne résiste à son analyse minutieuse des données émanant pourtant des gouvernements et autorités de santé. Le jeune youtubeur couche ainsi sur papier toutes les révélations qu’il a distillées depuis bientôt trois ans – sa première vidéo remonte en effet à février 2020, c’est dire s’il a vite compris qu’on se foutait de nous –  via sa chaîne Décoder l’Éco et au fil des réunions publiques du Conseil Scientifique Indépendant (*). Je ne vais pas vous résumer l’ouvrage (qui sortira en janvier  chez l’éditeur bien nommé L’artilleur) ni spoiler l’interview, mais je vais partager les deux passages qui sont à mon sens les plus instructifs et les plus explosifs : celui où Pierre Chaillot exprime sa conviction qu’il n’y a pas de facteur causal viral et celui où il explique que le taux d’infection est étroitement lié aux températures, autrement dit que la grippe covid est indubitablement saisonnière et indéniablement  consécutive à un refroidissement des organismes soumis aux circonstances climatiques. L’air de rien, ces deux éléments sont de nature à faire s’écrouler le paradigme médical pasteurien et à jeter les fondations d’une toute autre compréhension des maladies dites infectieuses.

[Voir aussi le dossier Vaccins et virus dont les articles suivants :
La virologie : pseudoscience au service de la domination
Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?
Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
Démantèlement de l’hypothèse virale
La Fin de la Théorie des Germes — Documentaire
Le mythe de la contamination épidémique (Vidéo de Pierre Chaillot)
VIRUS TUEUR ??
Un virus ? Quel virus ? – Dr Mark Bailey
Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène
Covid-Arnaque. L’HISTOIRE de la grippe. UNE HISTOIRE IMPORTANTE POUR EN PARLER AUTOUR DE VOUS
Épidémies et contagions
Virus Mania : Comment Big Pharma et les médias inventent les épidémies
L’enterrement de la théorie virale]

Cherche contagion désespérément

Sur l’impossibilité que le fléau soit provoqué par la propagation d’un agent infectieux, voici ce que Pierre Chaillot nous a déclaré :

« Les modèles épidémiologiques sont basés sur l’hypothèse d’une contagion et permettent de justifier des politiques coercitives pour contrer une « propagation exponentielle de la maladie ». Le modèle le plus utilisé (et médiatisé) est connu sous l’acronyme SIRD. Ces lettres désignent plusieurs « compartiments » au sein d’une population (les Susceptibles, les Infectés, les Rétablis, les Décédés). Dans ce modèle, le début d’une épidémie correspond à une fonction exponentielle, le résultat de l’équation entraîne généralement des prévisions catastrophistes.

L’épidémiologiste britannique Neil Ferguson est un multirécidiviste en matière de scénario apocalyptique. Son modèle Covid repose sur 940 paramètres, dont bon nombre sont parfaitement arbitraires. Il prétend recréer une réalité virtuelle dans laquelle on simule les déplacements des individus « Susceptibles », leurs rencontres et la probabilité de « transmission » du virus à chaque rencontre. C’est un modèle plus qu’aléatoire qui donne des résultats complètement différents à chaque fois qu’on le lance. Au cours de mes travaux statistiques ces trois dernières années, j’ai vainement essayé de représenter les différentes vagues de l’épidémie de Covid-19 selon les modèles de propagation. Force est de constater qu’il n’y a aucune trace de courbe exponentielle dans aucune des statistiques de mortalité ! L’observation du nombre de décès quotidiens en France depuis 1972 contredit l’hypothèse de propagation comme responsable de l’augmentation des décès : jamais en période déclarée comme épidémique, il n’est possible d’observer une augmentation suffisamment importante de décès d’un jour à l’autre permettant de confirmer une évolution exponentielle. Les accroissements de décès les plus importants se situent lors de périodes non épidémiques, notamment la canicule de 2003. Dans ce modèle, on pourrait ainsi prouver que la chaleur est une maladie contagieuse.. (…)

Mes rencontres avec d’autres chercheurs ont contribué à modifier mes croyances sur la genèse des épidémies. Denis Rancourt, chercheur canadien, a contribué à m’ouvrir les yeux : aucune mortalité hivernale ne s’est jamais propagée. Tous les pays de l’hémisphère nord ont des pics de mortalité simultanés. Il n’y a pas de « propagation » épidémique expliquant la mortalité, il y a une apparition, partout en même temps, de malades, suivie d’une hausse des décès. S’il y avait propagation, on observerait nécessairement sur les courbes de mortalité des décalages de plusieurs semaines à plusieurs mois entre les pics de décès de deux pays. Or les décès sont parfaitement synchronisés tous les ans, tous les hivers pour tous les pays.  Différents échanges stimulants avec d’autres scientifiques, comme Eusèbe Rioché et Jacques Colin de Verdière, qui ont contribué à la rédaction du livre, m’ont conduit à abandonner des présupposés que je croyais « scientifiques ». Au final, je suis arrivé à la conclusion, cohérente sur le plan statistique, que les conditions climatiques sont un facteur majeur dans la survenue des maladies saisonnières et que l’intervention d’un virus tueur n’est pas forcément nécessaire pour expliquer le phénomène. » 

Le rôle capital du froid

Pierre Chaillot a approfondi cette question du rôle du froid et voilà ce qu’il a répondu à notre journaliste Pryska Ducœurjoly :

« Dans une partie co-écrite avec Jacques Colin de Verdière, ingénieur chimiste, nous montrons que les variations dans les décès correspondent parfaitement aux variations de température. On peut superposer les deux courbes avec une corrélation parfaite, notamment dans la classe d’âge la plus âgée. J’en ai été le premier surpris. On peut même produire des estimations de décès attendus en fonction des courbes de températures. Ces estimations sont bien plus performantes que les modèles épidémiques actuels ! (…)

Que certains soutiennent le fait qu’un virus se propage dans la population, pourquoi pas ?  En revanche, l’analyse statistique ne permet pas de dire que ce quelque chose qui se propage a un impact sur la mortalité ou les hospitalisations. Malheureusement, malgré ses multiples failles, l’hypothèse de la contagion virale fait partie des théories non réfutables. [NDLR une théorie non réfutable est par essence non scientifique, puisqu’au contraire toute théorie réellement scientifique admet la discussion, la mise à l’épreuve des arguments, la contre-expérimentation…] On croit fermement que les malades et les morts sont causés par un mystérieux virus et toute déviation des faits par rapport à l’hypothèse sera expliquée par un caprice du virus :
il a muté,
il est en sommeil,
il y a des asymptomatiques,
il se propage non-linéairement,
ils sont en fait plusieurs,
il y a des super-spreaders,
il manque des compartiments dans le modèle, etc.

Mon analyse et celles des auteurs contributeurs ne montrent pas que la baisse de température extérieure est l’élément causal de la mortalité. Elle montre uniquement que l’élément causal est à chercher prioritairement parmi les caractéristiques de la personne, dont l’âge est de très loin prédominant, et en second lieu parmi les changements de conditions de vie, notamment celles liées aux saisons. Le changement d’humidité de l’air peut très bien jouer un rôle. Il y a en effet une corrélation presque parfaite entre température extérieure et taux d’humidité.

Nous essayons d’élargir la réflexion pour entrevoir d’autres pistes comme par exemple la prise en compte des conditions d’assèchement de l’air par temps froid qui peuvent favoriser la pénétration de particules fines au fond des bronches. Ces particules ne sont pas forcément virales et peuvent aussi bien provenir d’une pollution de l’air ambiant, comme c’était le cas à Wuhan au moment du début de l’épidémie de coronavirus. Cela permet d’entrevoir des solutions peu coûteuses mais qui ne font pas les choux gras de l’industrie pharmaceutique et de leurs sponsors. On pourrait par exemple installer des humidificateurs d’air dans les hôpitaux et les EHPAD. 

Modifier notre conception des épidémies ne sera pas chose aisée. Nous avons tous été biberonnés à la théorie virale. Dès que plusieurs personnes tombent malades au sein d’un même foyer, on accuse immédiatement un virus. Or cela pourrait simplement être dû au fait qu’on partage les mêmes conditions de vie, qu’on respire le même air ou qu’on est exposé en même temps à un changement climatique. Des études montrent que la composition cellulaire du sang peut varier selon la saison. Il existe très probablement des liens entre « l’état de santé » (le terrain individuel) et les conditions météorologiques. »

Une étude qui tombe à pic

Le hasard faisant toujours bien les choses,  j’avais à peine envoyé à notre graphiste les propos de Pierre Chaillot que je découvrais une publication scientifique traitant de l’influence du froid sur la survenue du rhume et des pathologies grippales. Je me suis  évidemment empressé d’en faire le sujet de ma petite rubrique ZOOM dans la page Santéchos du prochain Néosanté. Vous voulez la lire en primeur ? Allez, puisque c’est bientôt Noël et que le temps hivernal lumineux qui règne actuellement me met toujours de bonne humeur, je vous communique cette réflexion avant son impression dans notre mensuel de janvier :

« Dans son livre (lire pages suivantes), le statisticien Pierre Chaillot démontre que les flambées de grippe covid sont indubitablement et inversement corrélées aux températures :  plus il fait froid dehors, plus les cas de syndromes grippaux attribués au coronavirus augmentent.  Les deux courbes évoluent de manière strictement identique et cela prouve imparablement que la « pandémie » n’était rien d’autre qu’une offensive grippale de moyenne intensité. Cette révélation fracassante tombe à pic car une équipe de scientifiques nord-américains vient justement de découvrir pourquoi le froid facilite le rhume et les autres infections hivernales. Les chercheurs de la Harvard Medical School (USA)  et de la Northeastern University (Canada) ont découvert, à l’intérieur du nez,  une réponse immunitaire jusqu’alors non identifiée à l’égard des virus impliqués dans les troubles des voies respiratoires supérieures.  Selon leur étude publiée en décembre dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology,  cette réponse protectrice est inhibée lorsque les températures sont plus froides, ce qui augmente le risque d’infection.

Jusqu’à présent, la science médicale supposait que la saison du rhume et de la grippe se produisait pendant les mois les moins chauds parce que l’air froid et sec fragilise les muqueuses et parce que les gens se confinent à l’intérieur en accroissant ainsi les occasions de contamination.  Ces nouveaux travaux mettent cependant en évidence une autre explication biologique  – la variation de la réaction immunitaire en fonction du climat  – au caractère saisonnier des infections respiratoires. Bien sûr, les chercheurs sont chaussés de lunettes pasteuriennes et ils imputent la causalité pathogène principale aux particules virales. Leur myopie les empêche également de percevoir que les conflits psycho-émotionnels affectant la sphère ORL et les poumons surviennent fatalement plus souvent lorsque les gens s’enferment dans des espaces clos. Leur découverte d’un mécanisme protecteur  entravé par le froid est néanmoins majeure car elle devrait très logiquement conduire à privilégier la prévention naturelle des refroidissements, vu qu’aucun vaccin ni médicament n’empêchera jamais le mercure de plonger. » 

Comment prévenir les refroidissements ?  Mère Nature nous procure bien sûr toutes sortes de remèdes efficaces. Dans ce même Néosanté de janvier 2023, on vous rappelle les vertus du miel et on vous révèle que des chercheurs belges viennent de vérifier l’efficacité de l’échinacée sur le covid, ce qui n’a rien d’étonnant puisque cette fleur est déjà une parade éprouvée du rhume et de la grippe. De notre point de vue holistique et psychobiologique, ces précautions « matérielles » seront cependant inutiles si vous ne veillez pas particulièrement à votre hygiène émotionnelle et relationnelle durant la saison froide. C’est si –  et seulement si –  vos relations humaines sont refroidies et qu’un conflit existentiel vous contrarie au point de ressentir le climat comme  glacial et l’atmosphère  comme irrespirable que la maladie respiratoire vous guette. Elle vous tombe dessus ?  Restez sereins  car la médecine nouvelle du Dr Hamer enseigne aussi que les symptômes d’une affection surviennent très généralement lorsque la guérison est déjà en chemin. Pour franchir ce cap parfois délicat, pensez à  relire le « protocole anticovid 100% naturel » que nous avons publié dans le Néosanté n° 125 de septembre dernier.

Yves Rasir

(*) Décrypteur infatigable des mensonges officiels,  Pierre Chaillot vient encore de débusquer une  tromperie statistique,  celle du taux de non-vaccinés en France qui est minoré par les autorités et qui est beaucoup plus important qu’elles l’admettent. Dans la dernière visioconférence du CSI, le statisticien revient également sur la dissimulation des effets secondaires du vaccin et de TOUS les vaccins. Vous pouvez visionner cette émission du 8 décembre en cliquant ici.




Port du masque chez les femmes enceintes — Effets négatifs sur le fœtus. Mise à jour

[Source : www.initiative-corona.info/fileadmin/dokumente/masque_foetus.pdf.
Document placé en bas d’article.]

[Mise à jour : correction de la figure 3]

26/09/2022

Par Dr Christian Fiala, Vienne,
Spécialiste en gynécologie et en obstétrique

Initiative pour une information corona basée sur des preuves, www.initiative-corona.info

Résumé : Il est indéniable qu’un masque entrave la respiration. Les données disponibles montrent clairement que cela entraîne une augmentation du dioxyde de carbone (CO2) dans le sang. Chez les femmes enceintes, le fœtus est donc également en danger, tout comme celui des femmes qui pendant la grossesse font des apnées du sommeil sans s’en rendre compte, c’est-à-dire qui souffrent de ce que l’on appelle le syndrome d’apnée obstructive du sommeil. Sur la base des données disponibles, il est à craindre que les femmes enceintes, en portant le masque fréquemment, exposent leur enfant à un risque accru de retard de développement, d’accouchement par césarienne et de troubles d’adaptation après la naissance.

Apports au fœtus pendant une grossesse normale

Pendant toute la grossesse et jusqu’à l’accouchement, le fœtus dépend fondamentalement de la respiration de la femme enceinte.1

Figure 1 : Représentation schématique de l’approvisionnement du fœtus en O2
et expiration du CO2 pendant une grossesse normale

Comme le fœtus ne respire pas lui-même, il doit s’approvisionner en oxygène via le sang de la femme enceinte et rejeter dans son sang le CO2 qu’il a produit. Cela ne peut se réaliser que par le biais d’une différence de pression.

Figure 2 : Représentation schématique, pendant une grossesse normale,
de l’approvisionnement du fœtus en O2 et expiration du CO2 au niveau du placenta

Par conséquent, la pression d’oxygène (pression O2 ) du fœtus est toujours inférieure à celle de la femme enceinte (pour que l’oxygène passe de la femme enceinte au fœtus), tandis que la pression de CO2 est toujours supérieure chez le fœtus (pour la même raison, afin que le dioxyde de carbone passe du fœtus à la femme enceinte). En raison de la dépendance du fœtus de la respiration maternelle – via la pression de CO2 – cette dernière a une influence dominante sur tous les paramètres fœtaux.1 (Le niveau de CO2 fœtal dans la veine ombilicale (pCO2) est en corrélation très significative avec le niveau de CO2 artériel de la femme enceinte).

Le fœtus réagit de manière très sensible à une entrave à la respiration avec une augmentation du CO2

C’est ainsi que toute détérioration de la respiration de la femme enceinte a un effet négatif direct et accru sur le fœtus, car celui-ci reçoit moins d’oxygène et il y a en même temps une accumulation de CO2 potentiellement nocif.1

Figure 3 : Représentation schématique au niveau du placenta
de l’entrave à la respiration de la femme conduisant à une augmentation du CO2 chez le fœtus

Au cours de la grossesse, il est particulièrement important d’éviter une augmentation du taux de CO2, car même une faible augmentation peut avoir des effets négatifs, voire toxiques, y compris des troubles du développement et des malformations.2 C’est entre autres pour cette raison qu’il est fortement déconseillé aux femmes enceintes de fumer des cigarettes et que, par mesure de prévention, la teneur en CO2 des sous-marins est maintenue à un niveau très bas.3 4

Pour cette raison la mesure du CO2 est également un paramètre important, car elle permet de détecter les problèmes respiratoires de manière plus sensible que la saturation en oxygène ou d’autres paramètres respiratoires.5

Mécanisme de protection naturel du fœtus contre des taux de CO2 trop élevés

En cas de grossesse, le taux de CO2 du fœtus serait forcément plus élevé, comme décrit, et atteindrait ainsi des valeurs nocives. Pour que le fœtus reçoive suffisamment d’oxygène malgré un approvisionnement plus difficile, car seulement indirect, et pour que le CO2 soit évacué efficacement sans qu’il y ait une accumulation nocive, l’hormone de grossesse, la progestérone, provoque une respiration accrue (hyperventilation) et une dilatation des voies respiratoires chez la femme enceinte. La pression de CO2 dans le sang de la femme enceinte passe ainsi de 35 à 46 mm Hg à moins de 30 mm Hg.6 (la pression a, entre autres, pour unité, comme pour les baromètres au mercure – de symbole chimique Hg – le mm de mercure – NdT). Ce n’est que cette pression de CO2 plus basse dans le sang de la femme enceinte qui permet au fœtus d’y évacuer facilement le CO2 qu’il produit et de se développer à des valeurs normales, sans qu’il se produise une accumulation.

L’entrave à la respiration met le fœtus en danger

Cette protection naturelle contre un retard de croissance dû au CO2 ne suffit toutefois pas si la respiration de la femme enceinte est entravée. Cela se produit parfois lorsque les femmes enceintes font des apnées du sommeil pendant la nuit, syndrome appelé « apnée obstructive du sommeil ». Ce phénomène s’observe notamment vers la fin de la grossesse et chez les femmes en surpoids, lorsque la taille de l’utérus entrave la respiration. Les pauses respiratoires entraînent une moins bonne prise en charge du fœtus, notamment une augmentation du CO2, ce qui a été démontré comme étant à l’origine de nombreux problèmes tels que retard de croissance, accouchement prématuré, augmentation du nombre de naissances par césarienne, une moins bonne adaptation à la respiration propre après l’accouchement ainsi qu’un risque de traitement médical intensif.6 7 8 9 10

Le masque met le fœtus en danger

De la même manière, le port d’un masque (appelé protection bucco-nasale) entrave la respiration. De ce fait la concentration de CO2 augmente fortement lors de l’inspiration, 11 12 ce qui entraîne une diminution significative du CO2 expiré.13 Cela vaut pour tous les types de masques, mais l’effet est plus prononcé pour les masques FFP2 que pour les masques chirurgicaux.

Après la mise en place d’un masque chirurgical, on peut constater que la pression de CO2 dans le sang peut augmenter de manière significative jusqu’à 5,5 mm Hg chez les adultes (valeur normale : 35 à 46 mm Hg).14 Chez une femme enceinte, cette augmentation du CO2 s’oppose à la baisse naturelle décrite du CO2 pendant la grossesse à environ 30 mm Hg et peut éventuellement l’annuler. L’approvisionnement du fœtus est ainsi mis en danger, car celui-ci est beaucoup plus touché par une perturbation de la respiration que la femme enceinte.

Les effets négatifs du port du masque sont encore plus importants lorsque se rajoutent des problèmes respiratoires, comme les apnées du sommeil, décrites ci-dessus, qui se produisent fréquemment en fin de grossesse et/ou une maladie pulmonaire.15 16

Le port d’un masque et l’entrave à la respiration qui en résulte annulent donc partiellement ou totalement la protection naturelle du fœtus par la respiration accrue décrite pendant la grossesse et exposent le fœtus à des risques aussi importants que ceux auxquels sont exposées les femmes souffrant du syndrome d’apnée obstructive du sommeil.

Le masque pendant l’accouchement – un risque supplémentaire dans une situation extrêmement critique

La dépendance du fœtus à l’égard d’une respiration suffisante de la femme enceinte est particulièrement élevée pendant l’accouchement.17 18 En raison des contractions et de la pression élevée qui en résulte dans l’utérus, l’approvisionnement en sang du fœtus est interrompu pendant la durée du travail et ne peut avoir lieu que pendant les pauses entre les contractions. Ce mécanisme de compensation essentiel pour le fœtus pendant les pauses entre les contractions est toutefois réduit par le port d’un masque et l’augmentation du CO2 dans le sang de la femme enceinte qui en résulte. Cela augmente inutilement le risque pour le fœtus pendant cette phase déjà suffisamment critique.

Premiers indices de la mise en danger d’enfants de deux classes d’âge

Une étude récente semble confirmer les craintes exprimées.19 Des retards de développement effrayants ont été constatés chez les enfants nés pendant les mesures Corona par rapport aux enfants nés au cours des dix années précédentes. Les retards de développement se sont manifestés dans tous les domaines, aussi bien dans les capacités verbales, motrices que mentales en général. L’ampleur du retard de développement représentait 27 à 37% de la moyenne des valeurs normales. Il est également inquiétant de constater que les auteurs affirment qu’il n’est pas encore possible de dire si ces retards de développement sont permanents ou s’ils seront rattrapés par les enfants. L’analyse des causes possibles n’est pas encore terminée, mais de nombreux éléments laissent penser que le port du masque par les femmes enceintes est à l’origine de ce constat dramatique.

Sur la base des connaissances disponibles, de telles craintes avaient déjà été exprimées lors d’une conférence de presse en octobre 2020.20 À l’époque, quatre médecins avaient présenté des données scientifiques qui faisaient craindre des effets négatifs massifs des nombreuses mesures Corona, notamment chez les femmes enceintes. La suspension immédiate de toutes les mesures, demandée à l’époque, a toutefois été ignorée par les politiques. Aujourd’hui, il semble que de plus en plus de choses se vérifient. Au grand désespoir des innombrables personnes concernées.

Des principes généralement admis ont été ignorés

Il existe un principe généralement accepté selon lequel toute mesure concernant les femmes enceintes ne peut être appliquée qu’avec une grande prudence et après un examen suffisant. Le scandale dit de la thalidomide vers 1960 a constitué un événement marquant et durable.21 22 23 24 A cette époque, le sédatif thalidomide a été autorisé et présenté sans examen suffisant comme un médicament inoffensif contre les nausées de la grossesse. Le résultat fut dramatique. Environ 10.000 enfants sont nés avec des bras ou des jambes en moins.

En raison de la visibilité retardée des conséquences pour le fœtus et de l’opposition massive à la reconnaissance de la cause, quatre ans se sont écoulés entre l’autorisation de mise sur le marché et le retrait de la préparation du marché. Autre fait inquiétant : les premières informations sur le lien avec le médicament, fournies par le pédiatre Dr. Lenz, n’ont pas été prises en compte et n’ont pas conduit à l’arrêt immédiat de la préparation, ce qui aurait permis d’éviter d’autres dommages. Au contraire, le fabricant a couvert le médecin de plaintes juridiques pour le faire taire, exposant ainsi inutilement de nombreux autres enfants à ce médicament nocif et les mettant au monde avec des malformations.

Une situation similaire se répète aujourd’hui : les critiques scientifiques fondées à l’encontre des mesures Corona ne sont pas prises en compte pour améliorer la situation ou la réfuter objectivement, mais les détracteurs sont diffamés, mis au pilori publiquement et poursuivis juridiquement, parfois avec des méthodes dignes d’un État policier. Malheureusement, cette tentative de dissimuler les dommages imminents ne fait que conduire à ce que de nombreuses personnes paient inutilement de leur santé l’action des politiques.

Quelles leçons pouvons-nous tirer du passé ?

C’est pourquoi la leçon la plus importante que nous devons tirer de ce scandale et d’autres scandales dans le domaine médical est la suivante : Tout soupçon de dommage potentiel pour le fœtus doit être pris très au sérieux et toutes les mesures prises à cet égard chez les femmes enceintes doivent être immédiatement suspendues jusqu’à ce que des résultats clairs prouvent leur innocuité.

Dans la situation actuelle, cela signifie que les femmes enceintes doivent non seulement être exemptées de toute obligation de porter un masque, mais qu’elles doivent également être activement averties du risque de porter un masque pendant la grossesse. Indépendamment de cela, les nouveau-nés des deux dernières années devraient être analysés en détail afin de confirmer ou d’exclure un éventuel préjudice dû au port du masque.

Qui porte la responsabilité ?

Au moyen d’une peur injustifiée du virus Corona, la population a pu être maintenue en état de choc pendant un certain temps.25 Mais les preuves des effets négatifs des mesures Corona, y compris le port du masque, l’isolement social et la vaccination, se multiplient de sorte qu’elles ne peuvent plus être dissimulées. La question de la responsabilité se pose donc de plus en plus :

  • Pourquoi et par qui ces mesures ont-elles été introduites en dépit du bon sens ?
  • Et qui doit assumer les dommages qui en résultent ?

Notre société a encore de nombreuses discussions difficiles à affronter à ce sujet.

Références bibliographiques




Go Virus Go !

[Source : https://wissenschafftplus.de/uploads/article/goVIRUSgogogo.pdf]

Le Dr Stefan Lanka (…) raconte le « Procès du virus de la rougeole ». Stefan Lanka avait promis 100 000 euros à qui prouverait de manière scientifique l’existence du virus de la rougeole. Suite à l’action du Robert Koch Institut (équivalent allemand de l’Institut Pasteur) par l’intermédiaire d’un médecin (le Dr Bardens) Lanka a été traduit en justice et sommé de payer les 100 000 euros. Après un premier jugement, en sa défaveur, car bâclé et rempli de vices de forme, il a porté l’affaire devant la Cour d’Appel de Stuttgart qui lui a donné raison, jugement confirmé par la plus haute juridiction allemande, la Cour Fédérale de Justice de Karlsruhe.

Ce jugement, qui disait textuellement qu’aucune étude scientifique n’avait prouvé l’existence du virus de la rougeole — et plus généralement l’existence des virus, aurait dû être un coup de tonnerre dans le monde médical et dans tous les médias. À cette occasion, ces derniers se sont révélés être ce qu’ils sont réellement : des merdias qui ignorent tout simplement ce qui les dérange et pourrait les empêcher de profiter des offrandes versées par les laboratoires. Il va sans dire qu’aucun laboratoire ou institution de santé publique ne s’est hasardé, et pour cause, à « remettre le couvert » lors d’un autre procès.

Jean Bitterlin

[Note du traducteur (Jean Bitterlin) :
afin de bien comprendre les différentes étapes du « Procès du pari que le virus de la rougeole n’existe pas » ou du « Procès de la récompense à qui prouvera l’existence du virus de la rougeole de manière scientifique », il faut connaître les différentes étapes du système judiciaire allemand.

  • Le Landgericht (tribunal régional) ou LG correspond au tribunal de Grande Instance en France.
  • Le Oberlandgericht ou OLG est la juridiction de 2instance en matière civile et correspond à la Cour d’Appel en France. Les OLG sont compétents pour les recours interjetés contre l’ensemble des décisions rendues par les LG. Il y en a 24 en Allemagne.
  • Le Bundesgerichthof (tribunal fédéral) ou BGH est le dernier degré de juridiction civile en Allemagne. Son siège est à Karlsruhe.

Par ailleurs le Robert Koch Institut ou RKI est l’équivalent allemand de l’Institut Pasteur en France.

Dans la traduction seront utilisés les acronymes LG, OLG et BGH pour désigner les différents tribunaux.

La Cour fédérale de justice fait sombrer la foi dans les virus

Dans le « procès du virus de la rougeole » qui a duré cinq ans, le 1er décembre 2016 la Cour Fédérale de Justice de Karlsruhe a confirmé le sensationnel jugement de la Cour d’Appel de Stuttgart du 16 février 2016.

Depuis le 1er décembre 2016, il est de jurisprudence suprême en Allemagne que toutes les affirmations concernant la contagion de la rougeole, les vaccins contre la rougeole et le virus de la rougeole n’ont aucun fondement scientifique.

Les attendus du jugement, confirmés par la plus haute juridiction, comprennent la désignation claire de faits qui non seulement réfutent toutes les affirmations concernant la contagion de la rougeole, les vaccins contre la rougeole et le virus de la rougeole, mais aussi tous les soi-disant « virus pathogènes » et les vaccins.

Le Monde attend maintenant que soit introduite dans la jurisprudence une première procédure judiciaire dans laquelle l’obligation de vaccination, l’exclusion scolaire, l’atteinte au droit des parents ou le droit au libre choix de la profession seront repoussés et dans laquelle la reconnaissance d’un dommage lié à la vaccination ou le caractère insoutenable des recommandations de l’État en matière de vaccination seront portés en justice.

Cela peut et doit conduire — d’abord en Allemagne, puis au niveau mondial — à la reconnaissance des dérives de la médecine et au début d’un enseignement de la santé publique réellement scientifique. Pour cela les bases sont posées.

]


[Voir aussi :
dossier Vaccins et virus]


La Cour fédérale de justice fait sombrer la foi dans les virus

Go Virus Go

Par le Dr Stefan Lanka

Le 24 novembre 2011, j’avais promis une récompense de 100 000 € pour toute publication scientifique dans laquelle l’existence affirmée du « virus de la rougeole » serait prouvée. Ce défi a déclenché le « procès du pari sur l’inexistence du virus de la rougeole ». La condamnation médiatique préalable a été énorme. Le LG de Ravensburg s’est retrouvé sous pression et le président du tribunal, le juge Matthias Schneider, a paniqué.

Le 12 mars 2015, dans la première partie de l’audience, par le biais d’une extension excessive du Droit et de la Loi et en ignorant tous les faits présentés par écrit, avant même le départ de l’expert et avant les autres étapes requises par la législation, le juge Schneider a rendu un « jugement sur la chaise ». Les « jugements sur la chaise » sont des jugements qui ne nécessitent pas le temps de réflexion nécessaire imposé par ailleurs au tribunal et aux parties. En Droit Civil, les « jugements sur la chaise » ne peuvent être rendus que pour des faits très simples et clairs.

Le LG de Ravensburg m’a ainsi empêché, lors de l’audience de plaidoirie, dans le cadre de l’obtention de preuves prévue par la loi et au moyen de la documentation qui était préparée et qui aurait dû être présentée par le biais de mes avocats, de réfuter toutes les déclarations de l’expert désigné par le tribunal. C’est la raison pour laquelle cette réfutation n’a été faite que plus tard et de manière coûteuse, lors de la procédure d’appel devant la OLG de Stuttgart. Si je n’avais pas pu réunir et verser en très peu de temps l’énorme somme de plus de 150 000 €, la procédure d’appel et le recours devant la Cour fédérale de justice n’auraient pas eu lieu. Sans beaucoup d’argent, il est difficile d’obtenir justice en Allemagne.

Le LG de Ravensburg a empêché, par le biais de l’insidieux « jugement sur la chaise », la possibilité suivante : « Les parties négocient de manière litigieuse sur le résultat de la preuve », comme cela figure à tort dans le procès-verbal de l’audience, sans qu’une instruction en bonne et due forme ait été menée et clôturée et également sans que la partie civile du plaignant ait été entendue. Le plaignant a prétendu qu’il y avait eu injure, raison pour laquelle je devais lui verser 492,54 € plus intérêts, sans que la prétendue injure n’ait été judiciairement constatée ni jugée. Par son « jugement sur la chaise » inacceptable et pris dans la panique — l’assesseur et rapporteur du tribunal a posé lors de l’interrogatoire de l’expert les questions décisives réfutant les affirmations de l’expert — le juge Schneider m’a empêché de déposer les conclusions préparées et de présenter mes réfutations des déclarations de l’expert. Par mesure de précaution, le juge Mathias Schneider, président du tribunal, m’a interdit dès le début de l’audience de poser des questions à l’expert, sachant que je disposais d’une expertise scientifique publiée dans le domaine de la virologie et que l’expert en question n’avait pas d’expertise scientifique publiée.

Le juge m’a condamné à payer la récompense promise de 100 000 €, avec en plus des intérêts élevés, ainsi que tous les frais et les frais d’expertise élevés. Le juge a également ordonné que le plaignant puisse réclamer ces sommes, même si je faisais appel. Le demandeur l’a fait immédiatement et avec un maximum d’efforts. Il a même demandé un mandat d’arrêt à cet effet et a affirmé publiquement, au mépris de la vérité, que celui-ci était devenu effectif. En outre, le plaignant lui-même n’a même pas fourni la garantie bancaire que la loi exige pour réclamer un jugement exécutoire par provision.

Cette « grossière erreur judiciaire » du LG de Ravensburg a été annulée le 16 février 2016 par l’OLG de Stuttgart suite au succès de mon appel. À ce jour (le 28 février 2017, mise sous presse), le plaignant n’a pas remboursé les 121 000 € que j’avais versés et n’a pas payé les frais d’avocat, de justice et d’expertise, bien que l’arrêt de l’OLG de Stuttgart du 16 février 2016 ait été rendu exécutoire par la décision de la Cour Fédérale du 1er décembre 2016.

Tâche difficile pour la Cour d’Appel de Stuttgart

L’OLG de Stuttgart, qui a accepté mon appel « dans son intégralité », avait une tâche difficile. Comment la Cour d’Appel pouvait-elle, en même temps que mon acquittement, préserver la réputation de la justice, celle de ses collègues de Ravensburg, celle de l’expert désigné par le tribunal, le professeur Andreas Podbielski, et surtout celle du professeur Annette Mankertz de l’Institut Robert Koch ? En rendant son jugement, l’OLG de Stuttgart a tenté de protéger toutes les parties concernées en dehors du plaignant, le Dr Bardens qui a subi les foudres du tribunal.

Le tribunal a tenté de faire le grand écart et a écrit une page d’histoire mondiale. Il a élégamment démasqué, désormais avec force de loi, la croyance erronée dans le « virus de la rougeole », dans la transmissibilité de la « rougeole » et dans la possibilité et l’efficacité des soi-disant « vaccins contre la rougeole ». Les faits ne sont pas à lire entre les lignes, mais dans les lignes du jugement, que toutes les affirmations concernant tous les virus responsables de maladies sont réfutées.

Lors de la formulation de son jugement, l’OLG de Stuttgart a rencontré plusieurs problèmes avec les faits avancés. Elle a tenté d’en neutraliser certains sur le plan juridique, d’autres ont été présentés tels quels, sans les commenter, sans leur donner de valeur juridique. Par exemple toutes les déclarations écrites et orales de l’expert judiciaire, le professeur Podbielski, sur lesquelles reposait toute la procédure, sont manifestement et prouvées fausses(([1] Voir : L’acte d’appel du 7 juillet 2015 a été publié dans les numéros 5 et 6/2015 du magazine WissenschafftPlus. Ma prise de position du 10 décembre 2015 adressée à la Cour d’Appel de Stuttgart, qui fait partie intégrante de l’appel, a été publiée en cinq épisodes dans les numéros n° 1/2016 à n° 5/2016 du magazine WissenschafftPlus. L’expertise du 10 décembre 2015 d’un professeur dans le domaine de la virologie a été publié dans les numéros n° 6/2016 et n° 1/2017 du magazine WissenschafftPlus.
À commander dans la boutique de www.food-or.de ou à l’aide du lien
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En outre, le recours comprenait cinq expertises, chacune d’entre elles réfutant les déclarations du professeur Podbielski. La quatrième expertise confirme que le professeur Podbielski, en tant que simple bactériologiste, n’a aucune compétence pratique et publiée dans le domaine de la virologie. Il n’aurait jamais dû être désigné comme expert. Un autre problème des juges de l’OLG, qui étaient parfaitement préparés à la procédure et manifestement détendus, était le suivant : la réfutation scientifique à l’affirmation de l’existence du « virus de la rougeole » sous la forme du cinquième rapport d’expertise.

Cette expertise réfute clairement toutes les affirmations existantes sur l’existence d’un « virus de la rougeole ». Je renvoie pour cela à la cinquième expertise du recours, la contre-expertise et mes interventions à ce sujet dans ce numéro de WissenschafftPlus de février 2017.

Un problème majeur, que l’OLG de Stuttgart a tenté en vain de résoudre, continuera à l’avenir à peser sur le tribunal. Il s’agit du fait que l’expert provirus, le professeur Podbielski, s’est lui-même réfuté lors de l’audience au tribunal de Grande Instance de Ravensburg. Dans le feu croisé des questions de la juge rapporteuse, le Dr Anna-Maria Brutscher, il a admis que ses déclarations écrites antérieures sur le « virus de la rougeole », et qui sont cruciales, étaient fausses. Cette réfutation cruciale, faite par l’expert lui-même, et qui figurait dans le procès-verbal de la Cour a été supprimée par l’OLG de Stuttgart tout comme l’avait fait le LG de Ravensburg.

Cette importante déclaration factuelle du procès-verbal de l’audience du 12 mars 2015, et la seule vraie du professeur Podbielski, n’a pas été retirée ou modifiée. L’OLG de Stuttgart a dû supprimer ce fait afin de protéger l’expert et le tribunal de grande instance de Ravensburg d’éventuelles conséquences négatives, bien que cette réfutation de l’expert par lui-même » soit avancée à plusieurs reprises, de manière explicite et sans équivoque, dans l’appel « recevable ».

Par contre, le tribunal a fait preuve de génie dans le traitement des affirmations par le Robert Koch-Institut de l’existence du « virus de la rougeole », en réfutant de la manière la plus concrète ces affirmations. Le RKI, la plus haute autorité étatique et scientifique dans le domaine des allégations d’infection, a réfuté, par un document introduit dans la procédure, toutes les allégations d’existence du « virus de la rougeole ». Le RKI, en la personne de la Professeur Annette Mankertz, directrice de l’Institut National de Référence pour la rougeole au RKI, a réfuté, dans sa déposition sur le « virus de la rougeole », les affirmations antérieures des organismes gouvernementaux selon lesquelles les « vaccins contre la rougeole » sont bien tolérés et n’ont pas d’effets secondaires (voir ci-dessous).

L’expert, le professeur Podbielski, a réfuté dans son intervention sur ledit document du RKI non seulement les affirmations sur l’existence du « virus de la rougeole », mais en même temps la prétendue démonstration « scientifique » de tous les « virus pathogènes » (voir ci-dessous). L’OLG de Stuttgart a décidé de mentionner ces faits, mais de ne pas les évaluer et de ne pas les exploiter.

Le tribunal espérait que personne ne lirait le jugement. Pour faire diversion, le tribunal a jeté aux médias, après la fin de l’audience, des morceaux juridiquement non pertinents, de la taille d’une bouchée de pain, qui ont été avalés et reproduits sans être digérés.

Ce qui s’est passé le 16 février devant la Cour d’Appel de Stuttgart

C’est ainsi que le 16 février 2016 il s’est passé des choses intéressantes devant l’OLG de Stuttgart, choses dont les médias n’ont pas parlé. Au début de l’audience, le juge-président Karl-Heinz Oleschkewitz a critiqué le plaignant en disant qu’il agissait de manière hautement irresponsable dans le dépôt de la plainte et dans son maintien.

Le tribunal a prouvé que le plaignant, le docteur en médecine David Bardens de Hombourg, n’avait pas lu lui-même les six publications censées contenir la preuve de l’existence du « virus de la rougeole » et qu’il a citées devant le tribunal de Ravensburg comme preuve de l’existence du virus de la rougeole. Bardens a avoué. Dans les motifs écrits du jugement, que la Cour d’Appel de Stuttgart a publiés sur son site Internet(([2] Arrêt de la Cour d’Appel de Stuttgart du 16 février 2016, référence : 12 U 63/15, voir :
http://lrbw.juris.de/cgi-bin/laender_rechtsprechung/document.py?GerichtAuswahl=Oberlandesgerichte&Art=en&sid=46bf3db2df690aba6e4874acafa45b6&nr=20705&pos=0&anz=1)), le tribunal est allé encore plus loin. Il mentionne au point 30 du jugement le fait que le plaignant n’a pas présenté les six publications au tribunal régional de Ravensburg qui m’a condamné. La motivation du Dr Bardens était la suivante : la juridiction compétente ne devait pas être en mesure de vérifier le caractère extrêmement peu scientifique et le vide des six publications « justificatives » que je dénonçais et qui sautaient aux yeux de tout profane intéressé.

Le tribunal de première instance, le tribunal régional de Ravensburg, m’a effectivement condamné sans avoir en main les documents de preuve sur lesquels portait la procédure. C’est sur cette base, en refusant délibérément de prendre connaissance des six publications, que le tribunal de Ravensburg a pu me condamner. Le tribunal a ainsi pu affirmer, contrairement aux constatations de fait que j’avais présentées par écrit, que ces six publications, extrêmement peu scientifiques, ce que tout profane intéressé était en mesure de constater, étaient « scientifiques », sans pour autant faire lui-même des déclarations mensongères. Le tribunal a laissé cette tâche à l’expert qu’il avait désigné, le professeur Podbielski. Cette équipe composée du tribunal et de l’expert correspondait de manière tout à fait inhabituelle par leurs prénoms dans l’échange interne de courriels dont j’ai pris connaissance par hasard.

À la fin de mon audience d’appel à l’OLG de Stuttgart, le 16 février 2016, le juge président Oleschkewitz a rajouté une dernière couche au plaignant, le Dr Bardens : la Cour, avec trois juges, s’est prononcée contre lui 3-0. Il s’agit d’une première dans l’histoire juridique allemande. Jamais encore un tribunal n’avait expliqué publiquement s’il avait statué 3-0, 0-3, 2-1 ou 1-2. Cette émotivité du juge n’est pas surprenante si l’on s’est documenté sur le sujet. D’un point de vue biologique, il n’est pas étonnant que le juge qui présidait la séance ait perdu sa voix à la lecture du jugement. Sa voix s’est éteinte.

Le plaignant a refusé de coopérer

Malgré cette indication claire du juge président de laisser tomber cette affaire sans équivoque, malgré le caractère manifeste de la stratégie de la Cour d’Appel visant à protéger les parties concernées, le plaignant a encore une fois sorti des dizaines de milliers d’euros de sa poche et a fait examiner par un cabinet d’avocats exclusif s’il pouvait faire casser le jugement de la Cour d’Appel de Stuttgart par la Cour fédérale de justice (BGH).

En faisant cela il a pris le risque, ce dont le juge président de la Cour d’Appel a tenté de dissuader de toutes ses forces, que les « péchés » des juges du tribunal régional de Ravensburg, ceux de l’expert, le professeur Podbielski, et peut-être même ceux des juges de l’OLG de Stuttgart soient abordés par la Cour fédérale de justice. Le Dr Bardens, le seul jeune médecin au monde à avoir sa propre mention sur Wikipedia, connaissait dans ses actes toutes les réfutations scientifiques, les réfutations par les quatre contre-expertises, la réfutation par l’expert par lui-même, la réfutation des affirmations sur le « virus de la rougeole » par le RKI et la réfutation, évidente pour tout le monde, de toutes les affirmations sur le « virus de la rougeole » par la contre-épreuve génétique impérative de la cinquième expertise. Les « gènes » du « virus de la rougeole » sont en réalité les « gènes » de cellules tout à fait normales et saines (voir l’article à ce sujet dans ce numéro).

Le cabinet d’avocats a volontiers accepté son argent, a formulé, sans enthousiasme, mais par des verbiages, des contre-vérités et un contenu vide afin de relancer le « pari que le virus de la rougeole n’existe pas » perdu à la BGH. Dans son recours auprès de la BGH, le plaignant Dr Bardens a affirmé que je représentais un danger pour la santé publique, que la Cour d’Appel de Stuttgart avait violé ses droits fondamentaux lors de l’audience du 16 février 2016 et que l’affaire revêtait une importance fondamentale pour la jurisprudence.

Le 1er décembre 2016, la Cour fédérale de justice (BGH) a rejeté en termes clairs les motifs mensongers du plaignant. La BGH a motivé son rejet en ces termes :

« La première chambre civile de la Cour fédérale de justice a décidé le 1er décembre 2016 par le juge président, le professeur Dr. Büscher, les juges, le professeur Dr. Schaffert, le docteur Kirchoff, les professeurs Dr. Koch et Feddersen : Le recours du requérant contre la non-admission de la révision dans l’arrêt de l’OLG de Stuttgart — 12e chambre civile — du 16 février 2016 est rejeté au motif que l’arrêt n’a pas une importance fondamentale, que les griefs fondés sur la violation des droits fondamentaux de procédure ne tiennent pas et que la formation continue du droit ou la garantie d’une jurisprudence uniforme n’exigent pas non plus une décision du tribunal de révision (§ 543, alinéa 2, phrase 1, ZPO) (ZPO pour Zivilprozessordnung ou Code de Procédure Civile — NdT). Conformément à l’article 544 du code de procédure civile, paragraphe 4, deuxième phrase, deuxième demi-phrase, il est renoncé à une motivation plus détaillée.

Le requérant est condamné aux dépens de la procédure de recours (article 97, paragraphe 1, du code de procédure civile). »(([3] Cette décision de la BGH, numéro de dossier : I ZR 62/16, est disponible sur notre site www.wissenschafftplus.de sous « Actualités » et « Procès du virus de la rougeole ».))

Ainsi, le jugement de l’OLG de Stuttgart du 16 février 2016 et ses déclarations ont force de loi depuis le 1er décembre 2016 et font désormais partie intégrante de la jurisprudence allemande confirmée par la plus haute juridiction.

L’essentiel du contenu du jugement écrit du 16 février 2016 de l’OLG de Stuttgart

Au paragraphe 122 du jugement, l’OLG de Stuttgart conclut que mon recours a abouti parce que « la preuve de l’existence du virus de la rougeole par “une publication scientifique” n’a pas été apportée par le demandeur ». La Cour s’est référée à l’expert désigné par le tribunal, le professeur Podbielski, qui a témoigné par écrit et oralement devant le tribunal de première instance qu’aucune des six publications présentées par le Dr Bardens ne contenait de preuve de l’existence du « virus de la rougeole ».

En ce qui concerne la preuve de l’existence du « virus de la rougeole » supposé, l’expert explique à la page 27 de son rapport d’expertise du 17 novembre 2014 :

« La validité d’un seul des 6 articles n’est toutefois pas suffisante, mais les déclarations issues de combinaisons des 6 articles sont nécessaires à l’établissement de la preuve. »(([4] L’expertise du professeur Podbielski du 17 novembre 2014 est disponible sur notre site Internet www.wissenschafftPlus.de sous « Actualités » et « Procès du virus de la rougeole » dans l’entrée du 26.3.2015 ou sous le lien http://www.wissenschafftplus.de/blog/de.))

L’OLG de Stuttgart rejette résolument et à l’unanimité des trois juges, pour des raisons juridiques, logiques et scientifiques, le fait que pour prouver l’existence prétendue du virus de la rougeole, « les déclarations issues de combinaisons des 6 articles soient nécessaires à l’établissement de la preuve ».

La construction du professeur Podbielski visant à faire de six non-preuves une preuve scientifique, construction que le tribunal régional de Ravensburg avait suivie, est rejetée par la Cour d’Appel avec des justifications détaillées dans les paragraphes 82, 85 et 86 du jugement écrit.(([2] Arrêt de la Cour d’Appel de Stuttgart du 16 février 2016, référence : 12 U 63/15, voir :
http://lrbw.juris.de/cgi-bin/laender_rechtsprechung/document.py?GerichtAuswahl=Oberlandesgerichte&Art=en&sid=46bf3db2df690aba6e4874acafa45b6&nr=20705&pos=0&anz=1))

Il a donc été établi par la justice, et c’est désormais une jurisprudence allemande qui ne peut plus être remise en question, qu’aucune des six publications ne contient de preuve de l’existence du « virus de la rougeole ».

Deux choses qui font toute la différence

Depuis le 1er décembre 2016, date de la confirmation par la Cour fédérale de justice de l’arrêt de la Cour d’Appel de Stuttgart sur le procès du virus de la rougeole, il est de jurisprudence allemande que la première publication dans le procès du virus de la rougeole, celle du prix Nobel John Franklin Enders et de ses collègues datant de 1954, ne constitue pas non plus une preuve de l’existence présumée du « virus de la rougeole ».

Ce qui rend ce fait si important, c’est d’une part :

  1. que cette publication est la base unique et exclusive de toutes les autres publications « scientifiques » (environ 30 000) sur le thème du « virus de la rougeole », de la « contagion » de la rougeole et de la « vaccination préventive » contre la rougeole. Toutes les déclarations sur le « virus de la rougeole », la transmissibilité de la rougeole et la vaccination contre la rougeole se basent exclusivement et uniquement sur cette publication. Comme il est maintenant de jurisprudence que cette publication ne contient aucune preuve de l’existence supposée du virus de la rougeole, il est clair que toutes les 30 000 publications spécialisées sur ces sujets sont privées de leur fondement.

    Dans cette publication centrale, Enders constate que des cellules meurent en éprouvette avec ou sans « infection » par le « virus de la rougeole » présumé présent dans la salive ou le sang de personnes malades. Il conclut dans ce travail que la mort des cellules pourrait être la preuve soit de la présence et de la multiplication du virus présumé de la rougeole, soit de l’action de facteurs inconnus, soit de l’action de virus inconnus dans les cellules elles-mêmes. Dans ce travail, Enders admet également qu’il se pourrait que ses expériences avec des cellules en éprouvette n’aient peut-être rien à voir avec la véritable rougeole chez l’homme.(([5] Voir : Enders JF, Peebles TC. Propagation dans des cultures tissulaires d’agents cytopathogènes provenant de patients atteints de la rougeole. Proc Soc Exp Biol Med. 1954 Jun; 86(2):277-286. Cet article, comme les six publications du « Procès du virus de la rougeole », est également disponible sur Internet : https://archive.org/details/EndersPeebles1954))

    À la fin de l’année 1954, Enders a reçu le prix Nobel de médecine pour de telles spéculations. Lui et ses collègues ont oublié leurs propres réfutations et leurs doutes — la fin de toute scientificité — et ont affirmé que c’était précisément cette procédure de 1954 qui allait multiplier le virus de la rougeole et qui serait en même temps la base de tout développement futur de vaccin. Il en est ainsi jusqu’à aujourd’hui. Son protocole issu de cette publication de 1954 est encore utilisé aujourd’hui pour soi-disant multiplier le « virus de la rougeole » et utiliser les cellules mourantes comme vaccin.

    En réalité, Enders et ses collègues, sous l’influence du prix Nobel, et à la suite tous les virologues jusqu’à aujourd’hui, n’ont pas vu qu’ils affamaient et empoisonnaient involontairement les cellules avant même que l’« expérience d’infection » proprement dite ne commence. Des composants cellulaires ont été isolés du mélange de cellules mourantes, jamais un « virus ». Conformément à un modèle imaginé de ce à quoi devrait ressembler un virus, les composants cellulaires trouvés ont été attribués au modèle de virus, en pensée et non en fait, au cours d’un processus de recherche de consensus qui a duré des années. Ces « virus » n’apparaissent nulle part dans la réalité. Des composants cellulaires typiques, par exemple les pattes adhésives des cellules, appelées villosités, ont été mal interprétés en tant que « virus » sur des coupes transversales (en microscopie électronique — NdT).

    Le vaccin contre la rougeole, qui est censé être composé de « virus vivants de la rougeole » atténués, se compose exclusivement de cellules affamées et empoisonnées. Comme les vaccins sont censés produire des réactions contre les protéines vaccinées, on sait pourquoi le vaccin contre la rougeole en particulier provoque nettement plus de dommages vaccinaux sous forme de réactions allergiques légères à très graves et — dans le sens le plus scientifiquement prouvé possible — également l’autisme.(([6] Voir les explications sur l’autisme et les dommages causés par les vaccins dans le magazine WissenschafftPlus n° 3/2016 à commander dans la boutique www.food-or.de ou sous le lien http://www.food-or.de/shop/c/fr/))

    Enders n’a pas effectué d’expériences de contrôle permettant de déterminer facilement si un virus ou la famine et l’empoisonnement sont à l’origine de la mort des cellules. Elles ne sont toujours pas effectuées par la « Science » jusqu’à aujourd’hui. Nous avons mené ces expériences de contrôle dans le cadre du « procès du virus de la rougeole ». Les résultats prouvent que les conditions établies par Enders en 1954, affamer et empoisonner les cellules, entraînent la mort des cellules sans qu’il y ait eu d’« infection ». Dans le prochain numéro de WissenschafftPlus, nous documenterons ces expériences de contrôle et leurs résultats.

  1. Et d’autre part, que ce qui est significatif dans la jurisprudence OLG/BGH sur le « virus de la rougeole », c’est qu’aujourd’hui encore tous les « virus pathogènes » sont « détectés » par la méthode introduite par Enders en 1954. Cette méthode, qu’Enders qualifiait au milieu de l’année 1954 de spéculation « à considérer avec la plus grande prudence », est devenue un « fait scientifique » grâce au prix Nobel qui lui a été décerné le 10 décembre 1954 et est devenue le modèle et la référence de toutes les méthodes actuelles de détection des « virus pathogènes ».

    Le 16 février 2016, l’OLG de Stuttgart n’a pas seulement écrit l’histoire mondiale sur le « virus de la rougeole », mais a également réfuté la « scientificité » des affirmations sur l’existence de tous les « virus pathogènes » et sur la pertinence des vaccins « protecteurs ».

    Dès la publication de la validité juridique de l’arrêt de l’OLG de Stuttgart du 16 février 2016 par la Cour fédérale de justice le 1er décembre 2016, toutes les « vaccinations contre la rougeole » et les mesures coercitives à cet égard sont illégales. La vaccination contre la rougeole en tant que telle et toutes les mesures restrictives afférentes sont, à partir du 1er décembre 2016, des atteintes interdites, car injustifiables et passibles de poursuites pénales, atteintes aux droits fondamentaux à l’intégrité physique et à la vie, à l’éducation, aux droits parentaux et au libre choix de la profession. En ce qui concerne tous les autres « virus pathogènes » et leurs vaccinations, la validité juridique de ces faits doit être établie au moyen d’une autre décision ou d’un autre jugement.

Réfutation du « virus de la rougeole » et réfutation de la prétendue innocuité du vaccin contre la rougeole par la professeur Annette Mankertz de l’Institut Robert Koch (RKI)

Le « Pari-récompense que le virus de la rougeole n’existe pas »(([7] Voir : « Parions que le prétendu virus de la rougeole n’existe pas » dans le magazine WissenschafftPlus n° 3 +4/2014. Cet article est également disponible librement sur Internet sur notre site www.wissenschafftPlus.de sous « Actualités » et « Masern-Virus-Prozess » dans l’entrée du 14.9.2014 ou sous le lien
http://wissenschafftplus.de/uploads/article/Masern_Prozess.pdf.)) a atteint dès 2012 le succès escompté. Dans l’annonce de la récompense, il y a le fait crucial que nous avons mis en évidence depuis 1995 et que nous avons documenté dans nos livres et notre magazine : Le RKI, l’autorité scientifique suprême instituée par le gouvernement fédéral dans le domaine des théories sur les infections et la vaccination, et les plus hautes autorités sanitaires fédérales et régionales font toutes des affirmations sur les infections et la vaccination sans aucune base scientifique publiée.

Les requêtes formulées dans l’énoncé de la récompense et le déroulement de la plainte, qui était elle aussi présentée dans l’énoncé de la récompense, ont apporté la preuve souhaitée, prédite et fournie à plusieurs reprises par le passé. Les professionnels responsables dans le domaine de la santé agissent de manière délibérée et en pleine connaissance de cause en ce qui concerne les allégations d’infection et de la vaccination. Annette Mankertz, directrice de l’Institut national de référence du RKI, a reconnu, suite aux questions posées sur le virus de la rougeole, ce fait essentiel que nous avons dénoncé et déploré depuis 1995 : Le RKI aurait réalisé des études internes sur le « virus de la rougeole », mais celles-ci, contrairement à l’obligation claire du RKI de publier toutes les études, ne les a pas publiées.

Le service juridique du RKI, le directeur du RKI de l’époque, son supérieur au sein du ministère fédéral de la Santé, le ministre fédéral de la Santé et la commission des pétitions du Bundestag allemand ont refusé, malgré la plainte et la demande d’agir de manière responsable, de suivre la loi et le droit et de veiller à ce que le RKI effectue des recherches scientifiques et les publie.

La raison du refus d’effectuer et de publier des études sur le « virus de la rougeole » est devenue claire avec l’aveu du RKI du 24 janvier 2012. Ce document réfute l’affirmation de l’existence du « virus de la rougeole » et les affirmations selon lesquelles la vaccination contre la rougeole est sûre et efficace. Le RKI y écrit :

« Les virus de la rougeole, comme d’autres paramyxovirus, ne présentent pas une taille précise ni un diamètre précis : ils mesurent de 120 à 400 nm de diamètre (le nanomètre ou nm est le millième du millimètre — NdT) et contiennent alors souvent des ribosomes en leur sein. »(([8] Voir : Lettre du RKI du 24 janvier 2012, présentée pour ma défense dans le procès contre le virus de la rougeole et introduite dans la procédure par le tribunal régional de Ravensburg par lecture. Les deux tribunaux, le tribunal de grande instance de Ravensburg et la Cour d’Appel, ignorent dans leurs jugements le contenu de la lettre, bien qu’il soit du devoir fondamental et permanent de tout fonctionnaire de l’État de prévenir les risques pour la vie et l’intégrité corporelle de tous les citoyens en se montrant ACTIF. La lettre est disponible sur notre site Internet www.wissenschafftPlus.de sous « Actualités » et « Procès du virus de la rougeole » dans l’entrée du 26.3.2015 ou sous le lien
http://wissenschafftplus.de/uploads/article/RKI-und_Ribosomen_vom_24-1-2012.pdf))

Les « ribosomes » sont les usines dans la cellule avec lesquelles l’Homme, les animaux et les plantes fabriquent leurs protéines.

*Comme le « virus de la rougeole » est défini par le fait qu’il ne contient pas de « ribosomes », cet aveu du RKI réfute toutes les affirmations sur l’existence du virus de la rougeole ! Plus encore : le RKI a ainsi admis qu’au lieu de travailler avec des « virus de la rougeole », il travaille avec des composants tout à fait normaux de la vie et des composants cellulaires. Plus encore, le RKI a ainsi fourni la preuve de la raison pour laquelle la vaccination contre la rougeole en particulier, avant toutes les autres vaccinations standard, génère le taux le plus élevé de dommages vaccinaux sous forme d’allergies et de réactions auto-immunes.

Les substances auxiliaires contenues dans tous les vaccins (appelées adjuvants, en réalité de puissants neurotoxiques) sont censées stimuler les réactions immunitaires contre les prétendus virus. En effet, le corps développe des réactions immunitaires, mais au lieu des réactions utiles prétendues, il développe des réactions « auto-immunes » allergiques contre lui-même, parce qu’avec un vaccin contre la rougeole, des protéines typiques du corps sont implantées au lieu d’un corps « étranger ». Malgré ce fait évident, le RKI est resté inactif jusqu’à aujourd’hui et n’en a informé ni le public ni les professionnels de la santé. Le RKI a ainsi manqué à ses obligations légales de protéger la santé de la population et de la prévenir de tout dommage.

Le LG de Ravensburg et l’OLG de Stuttgart ont ignoré, lors du « procès du virus de la rougeole », les faits que j’ai présentés par écrit et oralement à ce sujet. De même, les deux tribunaux ont ignoré mes demandes écrites de convoquer le professeur Mankertz du RKI en tant que témoin, sans y répondre par écrit ou oralement. Cela est grave, car lors du procès, le RKI a révélé que la vaccination contre la rougeole mettait manifestement en danger la santé de la population et que par conséquent rien que la recommandation de la vaccination contre la rougeole constituait une atteinte scientifiquement et juridiquement inadmissible au droit fondamental des personnes à la vie et à l’intégrité physique conformément à l’article 2, phrase 2 de la Constitution.

En ce qui concerne la « découverte de ribosomes dans le virus de la rougeole par le RKI », l’OLG affirme au paragraphe 117 de l’arrêt « qu’il n’a prétendument pas été éclairci (c’est moi qui souligne) si au RKI on avait trouvé ou non des ribosomes à l’intérieur des virus de la rougeole, ce qui exclurait la qualité de virus ».

De toute évidence, le tribunal espère que les lecteurs croiront le tribunal lorsqu’il dira que « l’argument des ribosomes » a été éclairci et invalidé par le tribunal. En effet, cette désignation des faits par le RKI n’a pas été éclaircie et n’a pas été poursuivie. La preuve : même après le 16 février 2016, les vaccins contre la rougeole sont inoculés « contre » des dizaines de maladies cutanées différentes, qui ne sont toutefois diagnostiquées comme rougeole que si la personne concernée réagit positivement au « test du virus de la rougeole ». Selon le réglage de ces différentes procédures de test du « virus de la rougeole », peu, beaucoup ou toutes les personnes ayant subi ce test sont « positives », qu’elles soient en bonne santé ou malades.(([9] Nous sommes justement en train de préparer les essais qui prouveront en pratique que les « procédures de test du virus de la rougeole » actuellement utilisées par l’Institut Robert Koch (RKI) sont réglées de telle sorte que non seulement les personnes malades, mais aussi les personnes en bonne santé sont testées « positives au virus de la rougeole ». Soit tous positifs à 20 % (sans épidémie de rougeole), soit tous positifs à 80 % (en cas d’épidémie de rougeole revendiquée par le RKI).))

Nous avons atteint un petit objectif : grâce à la plainte du médecin, le Dr Bardens, et au « procès du virus de la rougeole » qui en a résulté, ces faits ont été portés à la connaissance d’un plus grand nombre de citoyens et de responsables. Le procès a bénéficié d’une couverture médiatique nationale et mondiale massive. Nous sommes convaincus d’avoir ainsi atteint un autre objectif : Nous sommes reconnaissants au Dr David Bardens d’avoir empêché, grâce à ce succès commun, l’introduction de la vaccination obligatoire pour le vaccin contre la rougeole, particulièrement risqué, comme l’exigeaient les politiques.

La réfutation de l’ensemble de la virologie et de l’expert, le professeur Andreas Podbielski, par lui-même

Au paragraphe 117 de son jugement du 16 février 2016, l’OLG de Stuttgart mentionne la réfutation de l’ensemble de la virologie par l’expert. L’expert est cité : « La compréhension conceptuelle du virus est en fait toujours en évolution ».(([2] Arrêt de la Cour d’Appel de Stuttgart du 16 février 2016, référence : 12 U 63/15, voir :
http://lrbw.juris.de/cgi-bin/laender_rechtsprechung/document.py?GerichtAuswahl=Oberlandesgerichte&Art=en&sid=46bf3db2df690aba6e4874acafa45b6&nr=20705&pos=0&anz=1))

Si quelque chose est en évolution, il n’est scientifiquement pas défini et ne doit pas être affirmé en public comme un fait. J’ai demandé par écrit et lors de l’audience publique du 16 février 2016 que si quelque chose n’est pas défini scientifiquement, il ne peut pas être défini juridiquement et que, par conséquent, la plainte du Dr Bardens doit être rejetée. La Cour d’Appel a ignoré ce point afin de protéger les parties concernées.

Ce que le professeur Podbielski a passé sous silence, c’est que des « virologues » renommés sont à nouveau en train de bouleverser et de redéfinir toute la virologie, comme en 1951 et 1952. Ils ont reconnu que des structures qui avaient été mal interprétées en tant que « virus » sont elles-mêmes vivantes et que nos noyaux cellulaires en sont issus. Ils militent pour que ces structures soient reconnues et désignées comme le quatrième règne de la vie, à côté des « règnes » de la vie découverts jusqu’à présent : les bactéries primitives, les bactéries et les vraies cellules. En tant que jeune étudiant, j’ai eu la chance d’être le premier à isoler de la mer une telle structure inoffensive, à la caractériser entièrement et bien sûr — en plus d’essais de contrôle — à la publier scientifiquement.(([10] Voir l’article « Les virus géants et les origines de la vie » dans le magazine WissenschafftPlus n° 1/2014. À commander dans la boutique www.food-or.de ou à l’aide du lien
http://www.food-or.de/shop/c/de/abonnement))

Ce que l’OLG de Stuttgart a tenté de dissimuler de la même manière avec ses explications au paragraphe 116 de son jugement du 16 février 2016 est décrit ci-dessous.

En 1997, la plus grande fraude scientifique au monde à ce jour a été rendue publique. Toutes les données relatives aux allégations du « virus de l’hépatite B » et d’un vaccin contre le cancer, auxquelles ont participé des centaines de scientifiques du SIDA, de la génétique, de l’immunologie, des maladies infectieuses et du cancer parmi les plus éminents, n’étaient pas seulement falsifiées, mais inventées de toutes pièces. Des dizaines de procureurs, de parlementaires et de politiciens ont alors exigé que la fraude scientifique soit punissable. Les actes ne sont punissables que s’ils étaient définis comme des infractions au moment où ils ont été commis.

La Société Allemande pour la Recherche (en allemand Deutsche Forschungsgesellschaft ou DFG), une association qui est chargée de distribuer les milliards de fonds de recherche pour le compte des gouvernements, a demandé aux responsables politiques de ne pas introduire le projet d’articles sur les infractions de « fraude scientifique ». La DFG a affirmé que la science ne pouvait que se contrôler elle-même. Pour convaincre les politiques qu’ils n’avaient pas besoin de contrôler la science, la DFG a nommé en 1997 un comité international. Ce comité avait pour mission de rédiger les règles du travail scientifique, qui ont toujours été valables et identiques pour toutes les disciplines scientifiques, sous la forme d’un ensemble de règles obligatoires, comme une Constitution de la science internationale, et de les rendre obligatoires au niveau international. C’est ce qui a été fait.

En Allemagne, depuis 1998, tous les scientifiques et toutes les institutions qui reçoivent des fonds de recherche de l’État sont tenus de respecter cet ensemble de règles ingénieuses, logiques et simples dans leur travail et lors de l’élaboration d’expertises.

Ce qui suit est central pour chaque nouvelle méthode introduite qui doit apporter des connaissances scientifiques :

« Les essais de contrôle avec une divulgation tout aussi complète du processus expérimental sont un élément central de la méthodologie scientifique, afin de vérifier les méthodes appliquées et d’exclure les facteurs perturbateurs ».

Les publications sans réalisation documentée d’essais de contrôle ne peuvent pas être présentées comme scientifiques.(([11] Voir : Pages 3-6 de ma prise de position du 2 février 2.2015 sur l’expertise judiciaire du Prof. Podbielski. À trouver sous « Actualités » et « Procès du virus de la rougeole » dans l’entrée du 26 mars 2015 ou sous le lien : http://www.wissenschafftplus.de/uploads/article/Stellungnahme_zum_Gutachten_von_Prof_Podbielski_2-2-2015.pdf))

La seule et unique base de toute la virologie depuis 1953 est la supposition publiée par le professeur Enders en 1954, selon laquelle la mort de cellules dans le réactif pourrait constituer une preuve de l’action de virus ou de facteurs inconnus. Ce n’est qu’en recevant le prix Nobel fin 1954 que ces spéculations qui se réfutent elles-mêmes sont devenues un fait scientifique : « Ce sont des virus quand des cellules meurent »(([12] Voir les explications à ce sujet dans le magazine WissenschafftPlus n° 2/2016 à commander.)). Comme il n’a effectué aucun essai de contrôle, Enders et tous ses successeurs n’ont pas remarqué jusqu’à aujourd’hui que c’est la famine et l’empoisonnement qui sont la cause de la mort des cellules en éprouvette et non des virus présumés.

L’expert désigné par le tribunal, le professeur Podbielski, affirme dans son « avis complémentaire » du 3 mars 2015, à la page 3, au point 6 concernant les six publications du procès sur le virus de la rougeole : « Les données et les expériences de contrôle nécessaires pour exclure les artefacts cellulaires au lieu du virus de la rougeole sont contenues dans les articles spécialisés — voir mon expertise »(([13] Voir « Prise de position complémentaire du professeur Podbielski » du 3 mars 2015. À consulter sous « Actualités » et « Procès du virus de la rougeole » dans l’entrée du 14 octobre 2015 ou sous le lien : http://wissenschafftplus.de/uploads/article/Schreiben_von_Prof_Podbielski_3-3-2015.pdf)). Cette affirmation est un faux témoignage avéré avec des conséquences de grande ampleur.

Le 12 mars 2015, sous le feu croisé des questions de l’assesseur et rapporteur de l’audience devant le LG de Ravensburg, il a admis : « Je ne peux pas dire maintenant s’il existe un article qui présente de manière exhaustive les mêmes choses que les articles originaux mentionnés, sans en mentionner les faiblesses méthodologiques, c’est-à-dire par exemple avec les contrôles négatifs qui, dans les faits, font défaut ».(([14] Voir page 7, ci-dessus, du procès-verbal de l’audience au tribunal de Ravensburg. À trouver sous « Actualités » et « Procès du virus de la rougeole » dans l’entrée du 16 septembre 2015 ou sous le lien : http://www.wissenschafftplus.de/uploads/article/Protokoll_13_4_20150001.pdf))

Il a ainsi réfuté lui-même sa déclaration écrite du 3 mars 2015. Il a ainsi réfuté toutes ses déclarations selon lesquelles les six publications présentées sont scientifiques et utilisables dans le cadre du procès sur le virus de la rougeole et qu’il est prouvé qu’il existe un virus de la rougeole, etc.

Bien que j’aie présenté et prouvé en appel le fait de l’absence d’expériences de contrôle et la réfutation de l’expert par lui-même consignée dans le procès-verbal, l’OLG a supprimé ce fait. Le LG de Ravensburg m’avait condamné en supprimant cette mention de fait consignée dans le procès-verbal de l’absence de toutes les expériences de contrôle lors du prononcé du jugement sur la chaise et dans les motifs écrits du jugement. À moins que le juge Matthias Schneider du tribunal de Ravensburg n’ait rendu le « jugement sur chaise » — en omettant les étapes légales d’une procédure — parce que l’expert, le professeur Podbielski, s’était lui-même réfuté par les questions claires de son assesseur, le docteur Anna-Maria Brutscher ?

L’OLG de Stuttgart écrit dans son jugement au point 116 :

« Dans la mesure où le défendeur expose que l’arrêt se fonde sur des prémisses erronées au moins dans la mesure où l’expert n’a pas précisé que les publications contenaient des expériences de contrôle visant à exclure les artefacts cellulaires (p. 23 de l’arrêt sous b., paragraphe 2), il n’est pas possible de le suivre. Dans sa prise de position complémentaire du 03 mars 2015, p. 3 (feuillet 134, d. A.), au point 6, l’expert aborde précisément ce point et explique, en faisant référence à son expertise, que les données et les expériences de contrôle nécessaires pour exclure la présence d’artefacts cellulaires en lieu et place du virus de la rougeole figurent dans les articles spécialisés ».(([2] Arrêt de la Cour d’Appel de Stuttgart du 16 février 2016, référence : 12 U 63/15, voir :

http://lrbw.juris.de/cgi-bin/laender_rechtsprechung/document.py?GerichtAuswahl=Oberlandesgerichte&Art=en&sid=46bf3db2df690aba6e4874acafa45b6&nr=20705&pos=0&anz=1))

Dans son jugement du 16 février 2016, l’OLG de Stuttgart supprime également le fait, consigné par le tribunal le 12.3.2015, de la réfutation de l’expert par lui-même. Il est ainsi prouvé que la Cour d’Appel de Stuttgart supprime l’absence de toute expérience de contrôle présentée en appel, les fausses déclarations de l’expert judiciaire présentées en appel et également la réfutation de l’expert judiciaire, le professeur Podbielski, par lui-même, réfutation consignée dans le procès-verbal du 12 mars 2015, et ce afin de protéger l’expert.

Comment la Cour d’Appel de Stuttgart a tenté sans succès de se sortir de l’affaire

La Cour d’appel de Stuttgart écrit à la ligne 121 du jugement sur le virus de la rougeole, à propos des expertises que j’ai introduites dans la procédure, qu’elles n’ont pas été prises en compte dans l’arrêt « parce qu’elles n’étaient pas pertinentes pour la décision »(([2] Arrêt de la Cour d’Appel de Stuttgart du 16 février 2016, référence : 12 U 63/15, voir :
http://lrbw.juris.de/cgi-bin/laender_rechtsprechung/document.py?GerichtAuswahl=Oberlandesgerichte&Art=en&sid=46bf3db2df690aba6e4874acafa45b6&nr=20705&pos=0&anz=1)). Le tribunal a ainsi supprimé le fait, avancé dans l’expertise du 10 février 2016, que les comparaisons de séquences génétiques ont clairement réfuté toutes les allégations d’existence du virus de la rougeole (voir l’article à ce sujet dans ce numéro de WissenschafftPlus n° 2/2017).

Mais avec la vaccination il s’agit, d’un point de vue juridique, d’une « atteinte réelle et punissable au droit à la vie et à l’intégrité physique », qui n’est exempte de peine que si la personne vaccinée ou le détenteur de l’autorité parentale a donné un consentement documenté et juridiquement valable. Parce que l’OLG de Stuttgart a pris connaissance de faits qui réfutent fondamentalement la validité juridique des vaccinations, la tentative décrite ici de la Cour d’Appel de se « tirer d’affaire » ne se justifie pas.

Tous les citoyens sont appelés, et les fonctionnaires en particulier, à se mettre à agir de manière autonome et à faire appel aux autorités compétentes en matière de sécurité et de poursuites pénales lorsqu’il est porté atteinte de manière injustifiée et sans légitimation légale aux biens constitutionnels les plus précieux. Les juges ne sont pas exemptés de cette obligation. Le juge président de la Cour d’appel en est le mieux informé de tous les détails décisifs et de l’importance de la science et de la scientificité, comme il l’a amplement prouvé lors de mon interrogatoire à l’audience publique du 16 février 2016.

Imitateurs célèbres, mauvais perdants

Le célèbre acteur Robert de Niro et le neveu de l’ancien président américain Kennedy, Robert F. Kennedy Jr., ont également offert un prix de 100 000 dollars pour une preuve scientifique concernant la vaccination. Ils la donneront à celui qui leur présentera une publication scientifique prouvant l’innocuité du mercure dans les vaccins. Tous deux partent du principe que les vaccins sont particulièrement nocifs parce qu’ils contiennent des substances extrêmement toxiques. Le fils de Robert de Niro est devenu autiste au moment de la vaccination. D’un point de vue biologique, il est donc prouvé que les vaccins peuvent déclencher l’autisme.(([6] Voir les explications sur l’autisme et les dommages causés par les vaccins dans le magazine WissenschafftPlus n° 3/2016 à commander dans la boutique www.food-or.de ou sous le lien http://www.food-or.de/shop/c/fr/))

Le plaignant, le docteur Bardens, médecin à Hombourg, qui travaille désormais en Suède, s’est avéré être un mauvais perdant. Pour expliquer qu’il avait perdu le procès qu’il avait intenté à la Cour d’appel de Stuttgart et à la Cour fédérale de justice de Karlsruhe, il a présenté dans les médias une explication qu’il a inventée de toutes pièces. Il affirme qu’il a perdu en raison d’une erreur formelle. Le Dr Bardens affirme qu’il a perdu parce qu’il a présenté six publications au lieu d’une seule.

On ne trouve rien de tel dans la procédure orale de l’OLG de Stuttgart ni dans les motifs écrits du jugement. Au contraire. Le Dr Bardens a perdu le procès parce que l’expert mandaté par le tribunal a constaté qu’aucune des six publications présentées ne contenait de preuve de l’existence d’un virus. C’était également la seule déclaration véridique de l’expert, le professeur Podbielski. L’OLG de Stuttgart a expressément rejeté l’argumentation du professeur Podbielski selon laquelle « les déclarations de combinaisons des 6 publications sont nécessaires à l’établissement de la preuve (de l’existence du virus de la rougeole) », comme documenté ci-dessus.

Pour de plus amples informations, veuillez lire la lettre d’information électronique du 17 janvier 2017 publiée dans ce numéro.


Traduction Jean Bitterlin le 17.09.2022





Démantèlement de l’hypothèse virale

[Traduction : Jean Bitterlin]

[Source allemande : https://wissenschafftplus.de/uploads/article/Wissenschafftplus_Viren_entwirren.pdf
WISSENSCHAFFTPLUS – Das Magazin 6/2015]

Le « virus de la rougeole » comme exemple. Les raisons pour lesquelles on devrait douter au sujet des affirmations concernant les virus. Que sont les virus et que ne sont-ils pas ? Comment l’existence des virus est-elle expérimentalement prouvée ?

[Du même auteur ou concernant ses publications et travaux :
Réfutation de la virologie par le Dr Stefan Lanka
Stefan Lanka conduit les expériences témoins réfutant la virologie
Un article du Dr Stefan Lanka 2020 réfute l’idée fausse du virus
Besoin urgent d’agir en ce qui concerne le SARS-CoV-2 et la vaccination obligatoire contre la rougeole
L’invention du SARS-CoV-2
La fausse idée appelée virus — La rougeole à titre d’exemple
La vérité sur la rage, le virus de la mosaïque du tabac, le graphène et les résultats de la 2e phase des expériences témoins
L’interprétation erronée du virus — 2e partie
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Les coupables de la crise corona sont clairement identifiés

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L’effondrement de l’hypothèse virale
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Dr. Claus Köhnlein – Du SIDA au Covid-19 : une arnaque qui dure depuis plus de 40 ans
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La Fin de la Théorie des Germes — Documentaire]

Par le Dr Stefan Lanka

Les scientifiques doivent douter. Ils doivent même douter de tout. Surtout de ce qui leur est cher, à savoir leurs propres découvertes et représentations. Cette règle de base du travail scientifique a pour but d’éviter les dérives et de mettre en évidence celles qui existent. De même, tout le monde a le droit de douter, si ce n’était pas le cas nous serions en dictature. De plus, la science n’est pas limitée à quelques institutions et spécialistes. Toute personne, disposant des connaissances nécessaires et des méthodes appropriées, peut et a le droit de pratiquer la science.

La science n’est science que si les affirmations sont vérifiables et compréhensibles et permettent des prédictions. La science a besoin d’un contrôle extérieur, car, comme nous le verrons, une partie des sciences médicales s’est depuis longtemps éloignée de la réalité sans même s’en rendre compte. Quiconque connaît la biologie, l’origine de la vie, la structure et le fonctionnement des tissus, du corps et du cerveau, mettra automatiquement en doute les affirmations concernant les virus.

Dans la réalité du corps et de ses mécanismes, il n’y a pas de place pour l’hypothèse d’une action malveillante. Tous les processus qui se déroulent, y compris ceux qui peuvent déboucher sur des maladies, des souffrances, des douleurs et la mort, sont à l’origine destinés à être utiles.

Une autre approche du phénomène viral est également possible et nécessaire : tout profane disposant de quelques connaissances de base et qui lit des publications scientifiques sur les virus pathogènes reconnaît qu’il n’y apparaît pas de virus, mais des composants et des caractéristiques typiques des cellules. C’est cette connaissance de base que nous voulons transmettre dans cet article.

Les origines de l’idée

L’idée actuelle du virus est basée sur des idées très anciennes selon lesquelles toutes les maladies sont causées par des poisons et que l’homme retrouverait la santé en créant des antidotes. Il est vrai que quelques maladies sont causées par des poisons. L’idée qui a suivi selon laquelle le corps retrouve la santé par la formation ou l’administration d’antidotes a été déduite du fait qu’en augmentant lentement les quantités de poison, par exemple de l’alcool, le corps ainsi entraîné est en mesure de survivre à de plus grandes quantités de poison. Ce qui est faux, il n’y a pas de formation d’antidotes, mais le corps produit des enzymes qui décomposent et neutralisent les poisons.

En 1858, Rudolf Virchow, le fondateur de la médecine moderne, a plagié le savoir, supprimé l’essence du savoir et érigé une vision erronée des causes des maladies en dogme efficace encore en vigueur aujourd’hui. Toutes les maladies sont censées naître dans la cellule(([1] Voir les explications sur la vie et l’impact de Virchow dans WissenschafftPlus n° 5/2015 et n° 6/2015.)). Avec sa pathologie cellulaire, Virchow réintroduisait dans la médecine la théorie antique des humeurs, réfutée à son époque, et prétendait que les maladies étaient causées par des poisons pathogènes, en latin « virus ».

Lors de la recherche des poisons des maladies, recherche qui est restée infructueuse jusqu’à aujourd’hui, on a supposé, en découvrant et en étudiant les bactéries, que ces dernières produisaient ces poisons. Cette supposition, appelée « théorie des germes », a connu, et ce jusqu’à aujourd’hui, un grand succès. À un tel point que la population n’a pas pris connaissance que ce que l’on appelle les poisons bactériens est en réalité des enzymes normales qui ne peuvent pas être produites chez l’homme et qui, si elles le devaient tout de même, ne seraient jamais produites en une quantité suffisante pour être dangereuses.

Ensuite on découvrit que les bactéries, lorsqu’elles sont lentement privées de leurs moyens de subsistance, forment de minuscules formes de survie, d’apparence inerte, appelées spores. On a supposé que les spores étaient toxiques et qu’elles étaient les poisons présumés des maladies. Cela a été réfuté, car les spores donnent très rapidement naissance à des bactéries lorsque les conditions de vie sont à nouveau réunies. Lorsqu’on a observé que des bactéries instables et hautement cultivées pouvaient mourir rapidement et se transformer en structures encore plus petites que les spores, on a d’abord cru que les bactéries avaient été tuées par les poisons pathogènes présumés, appelés virus, qui se seraient multipliés.

Parce qu’on croyait que ces structures — encore invisibles lors de leur découverte — tuaient les bactéries, on les a appelées phages, les « mangeurs de bactéries ». Ce n’est que plus tard que l’on a constaté que seules des bactéries très fortement cultivées, et devenues de ce fait presque inaptes à la vie, pouvaient être transformées en phages ou lorsqu’elles étaient très rapidement privées de leurs moyens d’existence, de sorte qu’elles n’avaient pas le temps de former des spores.

Avec l’introduction de la microscopie électronique ont été découvertes les structures en lesquelles les bactéries se transforment lorsqu’elles sont soudainement privées de leurs moyens de subsistance ou lorsque le métabolisme de bactéries hautement cultivées est soumis à rude épreuve par l’administration de « phages » aux bactéries. On a alors découvert qu’il existait des centaines d’espèces de « phages » d’apparences différentes. On pensait que les « virus » supposés des hommes et des animaux ressemblaient également à cela. La découverte des phages, les « virus » des bactéries, a renforcé l’idée erronée et la croyance que les « virus » existaient également chez les hommes et les animaux et qu’ils avaient les mêmes apparence et structure. Pour diverses raisons, ce n’est pas et ne peut pas être le cas.

Avec l’application des techniques d’analyse chimique en biologie, on a découvert qu’il existe des milliers d’espèces de phages et que les phages d’une même espèce ont toujours la même structure. Ils sont constitués d’une molécule spécifique, constituée d’acide nucléique, entourée d’une enveloppe de protéines de nombre et de composition déterminés. Ce n’est que plus tard que l’on a découvert que ce n’est que dans un laboratoire que les bactéries hautement cultivées se transforment elles-mêmes en phages par contact avec des phages, mais que les bactéries provenant de la nature ou celles qui viennent d’être prélevées dans leur environnement naturel ne font jamais cela. On a alors découvert que ces « virus des bactéries » servaient à offrir des molécules et des protéines importantes à d’autres bactéries et que les bactéries elles-mêmes étaient issues de telles structures.

Avant même qu’il ne devienne évident que les « virus des bactéries » ne peuvent pas tuer les bactéries naturelles, mais les aident à vivre et que les bactéries elles-mêmes sont issues de telles structures, ces « phages » ont servi de modèle aux virus supposés chez l’homme et l’animal. On supposait que les virus de l’homme et de l’animal ressemblaient aussi à cela, qu’ils tuaient vraisemblablement les cellules, déclenchant ainsi des maladies, produisant ainsi de nouvelles toxines pathogènes et transmettant ainsi la maladie. Ce réflexe est encore efficace de nos jours, que des maladies nouvelles ou apparemment nouvelles, si l’on ne connaît pas leurs causes ou si l’on n’en prend pas connaissance, sont causées par des virus. Ce réflexe a reçu une apparente confirmation avec la découverte des « virus des bactéries ».

Ici il est important de noter que les théories de la lutte et de la contagion n’ont été adoptées et défendues que par la majorité des spécialistes impliqués dans des pays ou des régions concernés qui souffraient de la guerre et de la misère. En temps de paix, d’autres idées dominaient(([2] Anticontagionisme entre 1821 et 1867 article d’Erwin H. Ackerknecht dans le Bulletin of the History of Medicine, Volume XXII, The Johns Hopkins Press, 1948.)). Il est particulièrement important de noter que la théorie de l’infection n’a pu se mondialiser — en partant de l’Allemagne — qu’avec le troisième Reich, lorsque les chercheurs juifs, qui s’opposaient majoritairement aux théories de l’infection, instrumentalisées politiquement, et les réfutaient, ont été écartés de leurs positions.(([3] l’Institut Robert Koch sous le régime national-socialiste. Livre d’Annette Hinz-Wessels, 192 pages, 2008, Kulturverlag Kadmos Berlin.))

Sur la détection des phages

L’existence des phages a été et est encore rapidement et simplement prouvée dans un premier temps par la confirmation de leur présence par un effet, la transformation des bactéries en phages, et par une image au microscope électronique. Les expériences de contrôle consistent en la non-apparition de phages lorsque les bactéries ne changent pas ou lorsqu’elles se décomposent de manière aléatoire par dégradation externe, sans former de phages.

Lors de la deuxième étape, le fluide contenant les phages est concentré et appliqué sur un autre fluide qui présente une concentration élevée en bas du tube et une concentration plus faible en haut. Ensuite, le tube contenant les phages est fortement centrifugé et toutes les particules qu’il contient se déplacent en fonction de leur taille et de leur masse vers l’endroit de leur propre densité. La densité est le quotient de la masse par le volume, exprimé en kg/litre ou g/ml. C’est pourquoi cette étape de concentration et de purification de particules de même densité est appelée centrifugation à gradient de densité.

À l’endroit où se trouvent de nombreuses particules de même densité apparaît une opacité appelée « bande ». Ceci est documenté et les particules ainsi concentrées et purifiées des autres composants sous forme de « bande » sont prélevées par une aiguille d’injection. La quantité de particules prélevées et concentrées est appelée isolat. La présence effective de phages dans l’isolat est confirmée par une photographie rapide et simple prise au microscope électronique, qui donne en même temps une première indication de la pureté de l’isolat si l’on n’y voit rien d’autre que des phages et aucune autre particule. Cette image permet également de déterminer l’aspect et le diamètre des phages. L’expérience de contrôle consiste à traiter et à centrifuger de la même manière des fluides de bactéries qui n’ont pas produit de phages, sans que ceux-ci n’apparaissent à la fin de l’expérience.

Après cette étape d’isolement réussi des phages, on procède à la caractérisation biochimique décisive des phages. Seule cette caractérisation biochimique de leur composition permet de reconnaître de quel type de phage il s’agit, car les différents phages ont souvent la même apparence. Pour ce faire, l’isolat, la bande obtenue par centrifugation densité-gradient et composée de phages, est divisé en deux parties. Une partie est utilisée pour déterminer la taille, le type et la composition de l’acide nucléique du phage et l’autre partie, dans un autre examen, est utilisée pour déterminer le nombre, la taille et la composition des protéines du phage. Ces analyses sont devenues des techniques standard simples depuis les années 70, que tout étudiant en biologie apprend depuis à maîtriser dès les premiers semestres de son cursus.

Ces études sont appelées la caractérisation biochimique du phage. Dans presque tous les cas, ces connaissances ont été et sont publiées en une seule fois, car un phage a une structure très simple et l’étude de la composition de ses quelques composants est facile. Ici les expériences de contrôle sont la tentative infructueuse de détecter quelque chose de manière biochimique avec des fluides de bactéries qui ne produisent pas de phages. De cette manière, l’existence d’environ deux mille espèces différentes de phages a été scientifiquement prouvée.

La centrifugation à gradient de densité est la méthode standard prescrite scientifiquement pour prouver l’existence des virus.

Bien que cette méthode soit présentée dans presque tous les manuels de microbiologie comme une méthode d’isolement des virus, elle n’est jamais utilisée dans les expériences visant à prouver l’existence de virus pathogènes.

Tube à centrifuger avec des petites billes à gradient avec en surface un échantillon comprenant des virus et des fragments de cellules Tube à centrifuger avec des bandes constituées de virus et de fragments de cellules à la fin de la centrifugation En prélevant la bande constituée de virus, le virus est isolé et purifié des composants cellulaires

Sur l’apparente détection de virus pathogènes

Contrairement aux « phages », correctement désignés comme des mini spores incomplètes et éléments constitutifs des bactéries, les supposés virus pathogènes chez l’homme et l’animal n’ont jusqu’à présent jamais pu être vus dans un homme, un animal ou leurs fluides corporels, ni être isolés de ceux-ci comme des phages et donc non plus caractérisés biochimiquement. Jusqu’à présent, aucun des chercheurs concernés n’a remarqué cela.

Sans se rendre compte que l’on n’avait pas vu et isolé les virus pathogènes présumés chez aucun être humain ou animal, car l’utilisation du microscope électronique et de la biochimie ne s’est normalisée que lentement après 1945, on a appliqué dès 1949 aux virus humains et animaux la même idée que pour les phages pour soi-disant les multiplier. John Franklin Enders, né en 1897, fils d’un banquier fortuné qui après ses études a travaillé deux ans dans des confréries, puis comme agent immobilier, a ensuite étudié quatre ans les langues avant de se reconvertir dans la virologie bactérienne qui le fascinait.

Il a simplement transféré ces idées et concepts qu’il avait appris pour la détection des phages aux virus présumés pathogènes chez l’homme. Avec ses interprétations erronées, non scientifiques et non étayées par des essais de contrôle, il a induit en erreur la médecine infectieuse « virale ». Il est important de savoir que, comme de nombreux infectiologues, Enders travaillait également pour l’armée, qui était et est toujours la victime de la peur de la contagion. C’est principalement l’armée qui a cru et répandu l’idée qu’il existait, en plus des armes chimiques, des armes biologiques sous forme de bactéries et de virus, ce qui n’est pas le cas.

En 1949, Enders a publié qu’il avait réussi à cultiver et à multiplier le virus présumé de la polio sur un terrain de cellules tissulaires dans un tube à essai. Le milieu d’experts américain y a cru d’emblée. Enders a simplement donné des fluides de personnes diagnostiquées avec la polio sur des cellules tissulaires qu’il avait prétendument stérilisées au préalable, et a prétendu que les cellules mouraient sous l’effet du virus, que celui-ci se multipliait ainsi et qu’on pouvait en tirer le vaccin. À cette époque, des épidémies de poliomyélite, définies comme une « paralysie flasque », se produisaient souvent en été et étaient interprétées comme le résultat de la présence du virus de la polio. La vaccination devait permettre d’éradiquer le virus présumé. Après l’introduction de la vaccination antipoliomyélitique, ces phénomènes ont été appelés, entre autres, sclérose en plaques, puisque la poliomyélite avait été prétendument « éradiquée » par la vaccination.

Enders et ses collègues ont stérilisé les cellules tissulaires afin d’exclure que des bactéries ne tuent les cellules. Ce à quoi il n’a pas pensé, c’est que la stérilisation et le traitement des cellules en vue d’une prétendue infection ultérieure tuaient les cellules. Il a immédiatement assimilé la mort de ces cellules tissulaires à la présence et à l’action du virus de la polio, sans qu’aucun virus n’ait été alors, ni encore aujourd’hui, isolé et caractérisé. Les expériences de contrôle nécessaires, qui auraient prouvé que la stérilisation et la préparation des cellules à l’infection tuent les cellules tissulaires dans l’éprouvette n’ont jamais été menées, ni alors ni de nos jours. Pour cette « performance », lui et ses collègues ont reçu le prix Nobel de physiologie/médecine en 1954.

En 1954, Enders a introduit la même technique pour la multiplication apparente du virus de la rougeole. Comme il a reçu la même année le prix Nobel pour le virus présumé de la polio, tous les chercheurs croient encore aujourd’hui que sa technique est scientifiquement valide. Toutes les idées actuelles sur la rougeole reposent sur cette technique. Les vaccins contre la rougeole ne sont donc pas constitués de virus, mais de particules mortes de cellules rénales de singe ou de cellules cancéreuses humaines utilisées à cet effet. Là encore, à ce jour, aucune expérience de contrôle n’a été menée qui aurait prouvé que ce sont les conditions de l’expérience qui entraîne la mort des cellules.

Ne serait-ce que pour la raison de l’absence d’expériences de contrôle, sa technique et toutes les affirmations et mesures qui en découlent concernant la rougeole ne peuvent être affirmées comme scientifiques. Plus encore : les déclarations et les expériences d’Enders et de ses successeurs ne permettent pas, en toute objectivité, de conclure autrement que, dans toutes les démarches qu’ils entreprennent, il est toujours clair que l’on constate et examine des composants et des propriétés de cellules d’éprouvette mourantes, qui sont interprétés à tort comme des composants et des propriétés du présumé virus de la rougeole.

L’exemple du virus de la rougeole

Les déclarations suivantes s’appliquent à tous les virus dits pathogènes chez l’homme et l’animal. Les six publications présentées par le plaignant (les six études présentées par le Dr Barden, représentant l’Institut Robert Koch — NdT) dans le cadre du procès sur le virus de la rougeole, au lieu d’une seule publication, décrivent de manière pédagogique et idéale les différentes étapes de la dérive vers la croyance en un virus de la rougeole. La première publication est celle d’Enders, publiée en 1954 sous le titre « Propagation d’agents cytopathogènes dans des cultures tissulaires provenant de patients atteints de rougeole » dans la revue spécialisée Proc Soc Exp Biol Med. 1954 Jun ; 86 (2) : 277-286. Cette publication est, comme toutes les autres publications du procès, disponible sur Internet.

Dans cette expérience, Enders et ses collègues réduisent drastiquement la solution nutritive et ajoutent aux cellules des antibiotiques tueurs de cellules juste avant d’ajouter des liquides soi-disant infectés. La mort des cellules qui s’ensuit est assimilée à la présence et, en même temps, à l’isolement du virus présumé de la rougeole. Aucune expérience de contrôle n’a jamais été menée pour exclure que le retrait de la solution nutritive et l’administration d’antibiotiques puissent être à l’origine de la mort des cellules. Pourtant ce n’est pas seulement évident du point de vue actuel. L’aveuglement d’Enders et de ses collègues peut s’expliquer par le fait qu’ils voulaient aider les gens, que l’hystérie virale s’intensifiait avec la guerre et la guerre froide, qu’Enders et ses collègues n’avaient aucune idée de la médecine et s’étaient retrouvés dans une course contre l’Union soviétique et d’autres pays pour la mise au point du vaccin contre la rougeole.

Une telle pression pour réussir peut également expliquer que lui et tous ses successeurs aient oublié leurs propres restrictions et avertissements de 1954, car ils avaient observé que les cellules meurent également dans une certaine mesure, même si elles sont traitées normalement (sans être « infectées » — NdT). Ils ont expliqué cela par l’action de virus et de facteurs inconnus. Ces faits et ces avertissements ont tout simplement été ignorés. Dans la deuxième publication du procès (la 2étude présentée par le plaignant — NdT), celle de 1959(([4] Bech V, Magnus Pv. Etudes sur le virus de la rougeole dans les cultures de tissus de singes. Acta Pathol Microbiol Scand. 1959 ; 42 (1) : 75-85.)) — voir à ce sujet et à propos de tous les autres mes observations du 2 février 2015 sur www.wissenschafftplus.de/blog/de — pour cette raison les auteurs constatent que la technique introduite par Enders n’est pas appropriée pour « isoler » le virus de la rougeole. Cette réfutation, elle aussi, non seulement n’est pas discutée par tous les spécialistes qui se sont succédé, ce qui est un devoir scientifique, mais elle est même ignorée.

Dans la troisième publication du procès(([5] Nakai M, Imagawa DT. Réplication du virus de la rougeole en microscopie électronique. J. Virol. Février 1969 ; 3 v (2) : 187–97.)), les auteurs photographient des composants typiques à l’intérieur de cellules et les interprètent comme étant le virus de la rougeole. Ils n’isolent pas de virus. Ils ne déterminent pas non plus, pour des raisons inexplicables d’un point de vue actuel, la composition chimique de ce qu’ils font passer pour un virus dans une autre expérience. En lisant la courte partie consacrée aux méthodes, il est clair qu’aucune centrifugation à gradient de densité, la technique standard pour isoler les virus, n’a été effectuée. Ils ont simplement centrifugé des cellules mortes au fond d’un tube à essai. Convaincus que des virus devaient être présents, l’accumulation de ces fragments reconnaissables — sans déterminer leur composition chimique — a été mal interprétée comme étant des virus. La manière dont les expériences ont été menées ne peut qu’aboutir à la conclusion que des composants cellulaires ont été interprétés à tort comme étant des virus. C’est exactement la même chose dans les quatrième(([6] Lund GA, Tyrell, DL, Bradley RD, Scraba DG. La longueur moléculaire de l’ARN du virus de la rougeole et l’organisation structurelle des nucléocapsides de la rougeole. J. Gen. Virol. Septembre 1984 ; 65 (Pt 9) : 1535–42.)) et sixième(([7] Daikoku E, Morita C, Kohno T, Sano K. Analyse de la Morphologie et de l’Infectivité des particules de virus de la rougeole. Bulletin de l’Osaka Medical College. 2007 ; 53 (2) : 107–14.)) publications du procès.

La cinquième(([8] Horikami SM, Moyer SA.Structure, Transcription, et Replication of Meas-
les Virus. Curr Top Microbiol Immunol. 1995; 191: 35–50.)) publication du procès est un travail de synthèse et décrit la recherche d’un consensus sur les molécules d’acide nucléique issues des cellules mortes qui sont censées constituer le matériel génétique du virus de la rougeole, également appelée génome du virus. Il en ressort clairement que des dizaines de groupes de travail travaillent chacun de leur côté sur de courts morceaux de molécules cellulaires spécifiques en suivant un modèle prédéfini et les ont assemblés mentalement et sur le papier en une pièce entière. Mais en réalité cet assemblage réalisé mentalement n’a jamais été vu dans son intégralité et n’a jamais été isolé à partir d’un virus, parce qu’un virus de la rougeole n’apparaît ni chez l’homme ni dans l’éprouvette.

À propos de cette publication, il est à noter que l’expert dans le cadre du procès sur la rougeole a déclaré que l’étalon-or, à savoir le matériel génétique entier du virus, y était présenté. De toute évidence, l’expert n’a pas lu cette publication. Les auteurs de cette publication constatent que dans ce domaine on ne sait pas grand-chose si ce n’est rien, que la composition et les fonctions exactes du patrimoine génétique du virus de la rougeole doivent encore faire l’objet d’études et qu’il faut donc recourir à des modèles d’autres virus pour parvenir à un consensus sur la structure et les fonctions du patrimoine génétique du virus de la rougeole.

Il est très facile pour tout le monde de reconnaître que dans aucune de ces publications, mais aussi dans toutes les autres publications sur le « virus de la rougeole » et les virus pathogènes, aucune expérience de contrôle n’a jamais été réalisée. Jamais la centrifugation à gradient de densité n’a été utilisée, mais seulement la centrifugation de fragments de cellules sur le fond d’un tube à essai. Ce processus, qui sert à recueillir tous les composants présents à partir d’un liquide, est appelé « pelletisation ». Ainsi, la seule conclusion que l’on peut tirer de ces publications et de toutes celles concernant les « virus pathogènes » c’est que des composants et les propriétés de cellules ont été mis en évidence et non un virus. Aucune autre interprétation n’est possible d’un point de vue logique et scientifique.

Une réfutation expérimentale et scientifique, au sens positif du terme, des affirmations concernant l’existence du virus de la rougeole, qui s’applique à son tour à tous les virus dits pathogènes, sera présentée dans le prochain numéro WissenschafftPlus.

Nous renvoyons ici à un article sur les virus dits géants(([9] Voir WissenschafftPlus n° 1/2014.)), des acides nucléiques enveloppés que l’on trouve en masse dans la mer et chez des organismes très simples. Ils sont, comme tous les phages des bactéries, non seulement inoffensifs, mais ont des fonctions bénéfiques. Ceux-ci sont également isolés par centrifugation à gradient de densité, ce qui prouve leur existence. C’est pourquoi nous avons choisi de présenter visuellement cette technique fondamentale pour la détection des virus dans cette contribution.

Il convient également de mentionner le travail de synthèse déterminant du professeur Lüdtke(([10] Histoire des débuts de la recherche sur les virus. Travail de synthèse du professeur Karlheinz Lüdtke. Reprint 125 du MAX-PLANCK-INSTITUT FÜR WISSENSCHAFTSGESCHICHTE, 89 pages, 1999.)) qui fait autorité en la matière. Il a démontré que dans les premiers temps de la virologie, la majorité des virologues arrivaient toujours à la conclusion que ce qu’ils avaient d’abord interprété comme un virus s’avérait être un composant des cellules utilisées et était la conséquence de l’expérience et non sa cause. Ce n’est que grâce à la découverte et à la description des phages et grâce au dogme selon lequel l’acide nucléique est le matériel génétique de toutes les cellules et des virus qu’un consensus s’est formé sur le fait que de tels « virus » devaient également exister chez l’homme et l’animal.

Le dogme selon lequel l’acide nucléique est une substance héréditaire a été révoqué en 1992 par la communauté scientifique et également en 2008(([11] Patrimoine génétique en dissolution. Die ZEIT du 16.6.2008. Voir à ce sujet les articles publiés dans WissenschafftPlus depuis 2003.)) pour une partie de l’opinion publique allemande. Le dogme de l’existence de virus pathogènes est par contre toujours en vigueur.

Le groupe australien de Perth(([12] http://www.theperthgroup.com)), composé d’Eleni Papadopulos-Eleopulos (décédée en mars 2022 — NdT), Val Turner et John Papadimitriou, a démontré de manière scientifiquement argumentée qu’il n’existe aucune preuve de l’existence du VIH. C’est Eleni Papadopulos-Eleopulos qui, depuis 1992, m’a encouragé et soutenu scientifiquement à accepter le fait, à apprendre le contexte et à diffuser l’information selon laquelle et pourquoi il n’existe pas de virus pathogène. Je lui adresse, à elle et à son équipe, mes plus vifs remerciements et tout mon respect.

Traduction Jean Bitterlin le 23 août 2022

Sources :




Les coupables de la crise corona sont clairement identifiés

Voici un article fondamental qui montre bien que toute la virologie est une escroquerie. Prenez le temps de lire cet article, de le relire et de vous en imprégner, car il vous permettra d’argumenter et de convaincre tous ceux qui défendent l’hypothèse virale ou tous ceux qui sont encore des moutons abrutis par la propagande des merdias mainstream qui appartiennent aux laboratoires. Être un citoyen libre demande des efforts.

Jean Bitterlin

Les virologues qui prétendent que des virus entraînent la maladie sont des fraudeurs scientifiques et doivent être poursuivis devant des tribunaux

Par le Dr Stefan LANKA

Résumé

La science et la scientificité sont des outils importants qui aident à identifier et à résoudre les défis. La science a des règles très claires : Celui qui fait des affirmations doit les prouver de manière claire, compréhensible et vérifiable. Seules les affirmations qui peuvent être vérifiées peuvent être qualifiées de scientifiques, tout le reste relève du domaine de la foi. Les questions de foi ne doivent pas être présentées comme des faits scientifiquement prouvés pour en déduire ou justifier des mesures étatiques.

Les affirmations scientifiques doivent être réfutables, falsifiables, pour pouvoir être affirmées comme des faits scientifiques. Le premier devoir de tout scientifique, prescrit par écrit, est de vérifier strictement ses propres affirmations, d’essayer de les réfuter. Ce n’est que dans le cas où cette réfutation échoue et que cet échec a été clairement documenté par des essais de contrôle qu’une affirmation peut être qualifiée de scientifique.

Toutes les mesures Corona édictées par les gouvernements et les autorités subordonnées (les nombreuses agences ou autorités sanitaires nationales — NDT) sont en fin de compte régies par des lois, en Allemagne par la loi sur la protection contre les infections (IfSG qui signifie Infektionsschutzgesetz – NDT)), mais de toute évidence ne sont ainsi légitimées qu’en apparence et ne sont justement pas justifiées. Avec le § 1 de l’IfSG, par exemple, la disposition théorique « scientifique » soumet tous les acteurs en Allemagne aux règles de la science. La règle la plus importante de la science est la tentative documentée et infructueuse de réfuter l’affirmation qui est présentée comme étant vraie et scientifique. Toutes les règles scientifiques sont précédées par le respect des lois de la pensée et de la logique. Si celles-ci sont ignorées ou violées, l’affirmation scientifique est réfutée de la même manière que par une expérience de contrôle réussie.

Le sens et le choix des mots utilisés dans toutes les publications sur tous les virus pathogènes prouvent que les virologues ne se contentent pas de violer les lois de la pensée, de la logique et les règles contraignantes de la science, mais qu’ils ont eux-mêmes réfuté les affirmations sur l’existence des virus pathogènes. Si l’on enlève les lunettes hypnotisantes de la peur et qu’on lit objectivement et avec raison ce que les auteurs font et écrivent, alors toute personne intéressée qui maîtrise l’anglais et a acquis des connaissances sur les méthodes utilisées constate que ces virologues (à l’exception de ceux qui travaillent avec des phages et des virus géants de type phagique) interprètent de manière erronée des séquences génétiques normales comme des composants viraux et ont ainsi réfuté toute leur spécialité. Cela est particulièrement facile à constater dans le cas des affirmations d’existence du prétendu virus du SRAS-CoV-2.

Étant donné que ces virologues ont clairement enfreint les lois de la pensée, de la logique et les règles du travail scientifique par leurs déclarations et leurs actes, ils doivent être qualifiés de fraudeurs scientifiques dans le langage courant. Mais comme la fraude scientifique n’existe pas en droit pénal et qu’il n’y a pas encore de précédent en la matière, je propose, et je le ferai moi-même, de faire constater par la justice et par le droit pénal la fraude à l’embauche des virologues — faire semblant d’être scientifiques, mais agir et argumenter de manière anti-scientifique. Les autorités publiques compétentes sont invitées à poursuivre ces fraudeurs à l’embauche anti-scientifiques afin de les empêcher d’agir de manière anti-scientifique et par conséquent asociale et dangereuse pour la collectivité. À partir du moment où un premier tribunal constatera les faits décrits ci-dessous et condamnera le premier virologue pour fraude à l’embauche, la fin de la crise de Corona sera annoncée et scellée par la justice, et la crise globale de Corona se révélera être une chance pour tous.

[Voir aussi :
dossier Vaccins et virus]

Introduction

L’humanité est confrontée à un défi majeur : la dynamique propre et les conséquences de la peur et de l’antibiose par la biologie enseignée et la médecine appliquée, perturbent et détruisent l’environnement, les plantes, les animaux, les hommes et l’économie. La crise de Corona n’est que la pointe visible d’un iceberg en collision avec tous et chacun. L’une des causes de ce défi est le matérialisme, la tentative d’expliquer la vie par des modèles purement matériels. Notre matérialisme actuel a été inventé dans l’Antiquité « post-socratique » comme contre-réaction explicite à la génération de peur et à l’abus de pouvoir par les religions. Il s’agit d’une action compréhensible, humaine et motivée par des raisons humanitaires, mais dont les conséquences sont dramatiques. Ce matérialisme a donné naissance à la biologie savante du bien et du mal, à l’« opinion dominante » en médecine qui en découle et à l’antibiose qui en résulte (antibiotiques, radiothérapie, chimiothérapie, désinfection, restriction des droits fondamentaux, vaccination, confinement, quarantaine, distanciation sociale, etc. …). De plus en plus de personnes, l’environnement et l’économie sont mis à mal par cette idéologie. Sa théorie matérialiste du bien et du mal, qui n’a pas de fondement réel, mais se base sur des hypothèses réfutées, s’est développée à l’insu de tous pour devenir la plus puissante religion qui soit.

La théorie matérialiste de la vie affirme qu’il n’y a que des atomes, mais pas de conscience, pas de forces spirituelles et pas d’agent moteur qui les aurait créés et mis en mouvement. Pour pouvoir expliquer le cosmos et la vie de manière purement matérielle, notre « science » se voit obligée d’affirmer qu’il y a eu une énorme explosion au cours de laquelle tous les atomes se sont dispersés à partir de rien. Certains atomes se seraient alors touchés par hasard et auraient formé des molécules. Ces molécules, en se réunissant par hasard, auraient formé une cellule originelle à partir de laquelle, par la lutte et la sélection, toute vie ultérieure serait née. Tout cela se serait passé en des temps immémoriaux, inimaginables, et n’est donc pas vérifiable scientifiquement.

Laissons ici de côté la « physique théorique » et ses théories quantiques, qui fantasment sur ce mode de pensée en investissant des sommes de plus en plus importantes dans des choses de plus en plus petites. Je renvoie à une vision meilleure, réelle et accessible à l’expérimentation simple de la vie, à la substance même qui compose la vie. Il s’agit de la substance élémentaire dont est constituée la membrane, la membrane dite de tension superficielle de l’eau, que l’eau forme partout où elle est en contact avec d’autres substances ou, en cas de mouvement et de tourbillon, avec elle-même. Aristote a qualifié cette substance d’éther et le Dr Peter Augustin l’a redécouverte sous la forme de la substance originelle. Les phytophysiologistes japonais ont appelé cette substance l’eau PI. Ces connaissances et cette vision résultant de la connaissance de l’éther/substance originelle permettent également de faire revivre le principe présocratique, de le rendre pensable et imaginable : Comme dans les grandes choses, dans les petites. Penser en termes de théorie atomique rend difficile ou empêche ce type de représentation et de monde imaginaire et oblige, si l’on ne connaît pas d’autres possibilités de pensée ou si celles-ci sont mal vues, à faire des suppositions erronées. C’est sur une telle hypothèse erronée que repose tout l’imaginaire académique de la biologie et de la médecine.

En 1848, alors que les effets constructifs de la Révolution française avaient une chance de se développer en Allemagne, les tentatives de bouleversement ont échoué et ont entraîné un durcissement et une détérioration dramatiques de la vie politique et sociale. Alors qu’en 1848, l’homme décisif responsable du développement actuel de la biologie et de la médecine s’engageait encore pour des mesures humaines, logiques et correctes de « prophylaxie des épidémies », il s’est adapté au cours des dix années suivantes aux conditions politiques de plus en plus extrêmes et qui se durcissaient. C’est Rudolf Virchow qui, en 1858, sans aucun fondement scientifique, mais en se basant exclusivement sur la théorie atomique de Démocrite et d’Épicure, a postulé la théorie cellulaire de la vie et de toutes les maladies : la pathologie cellulaire.

Durant toute sa vie, Rudolf Virchow a supprimé les « faits pertinents » de l’embryologie et de la théorie des tissus afin de pouvoir présenter et populariser sa nouvelle théorie cellulaire comme étant quelque chose de réel. Cette connaissance de l’embryologie et de la théorie des tissus, la théorie des gamètes de la vie, est pourtant une condition indispensable pour pouvoir comprendre la vie, son développement et surtout les maladies, les guérisons, les crises de guérison et les obstacles à la guérison.

Par analogie avec la théorie atomique, Rudolf Virchow affirmait que toute vie provenait d’une cellule. La cellule serait la plus petite unité indivisible de la vie, mais elle serait en même temps à l’origine de toutes les maladies par la formation de prétendues toxines pathogènes, le virus en latin. C’est ainsi qu’ont été posées les bases sur lesquelles les théories de la génétique, de l’infection, de l’immunité et du cancer ont dû se développer afin de pouvoir expliquer les processus de la vie, de la maladie et de la guérison dans le cadre de cette théorie. Si l’on croit, parce qu’on l’enseigne, que tous les processus ne sont provoqués que par des interactions matérielles et que toute vie naîtrait d’une cellule, les partisans de ce point de vue sont contraints de supposer un plan de construction et de fonctionnement de la vie, c’est-à-dire une substance héréditaire, et d’affirmer son existence.

La même logique de contrainte s’applique aux poisons pathogènes allégués. Si la cellule produit prétendument des virus=poisons pathogènes comme cause de maladie, afin de les distribuer à l’intérieur et à l’extérieur du corps, il faut désigner un endroit dans un individu où cette toxine pathogène, le virus, est apparue pour la première fois. Lorsque ce mode de pensée est érigé en dogme, à l’encontre duquel rien d’autre ne peut être enseigné et que les autres points de vue sont diffamés comme non scientifiques ou comme conspiration contre l’État, il exclut d’emblée d’autres possibilités de pensée et de représentation de l’origine des maladies au sein d’un corps ou d’un groupe d’individus. Cette logique coercitive cherche toujours les causes uniquement dans les catégories des défauts matériels ou de la malignité matérielle. En faisant cela, on passe sous silence le fait que l’idée du virus comme poison de la maladie a été élégamment et scientifiquement réfutée et abandonnée en 1951 et qu’il a donc fallu inventer une autre idée depuis 1952 : l’idée que les virus sont un ensemble de gènes dangereux. Ici à nouveau on dissimule le fait qu’il n’existe à ce jour aucune preuve scientifique solide permettant d’accepter de tels agrégats de gènes, que l’on pourrait qualifier de virus. La bonne nouvelle est que la nouvelle virologie génétique, qui a pris son essor à partir de 1954, s’est réfutée elle-même par ses propres affirmations, de manière réellement scientifique, c’est-à-dire facilement compréhensible et vérifiable. Cette affirmation est à 100 % juste, prouvée, et je la défends en tant que virologue, en tant que scientifique, en tant que citoyen et en tant qu’être humain.

Le passage de la virologie des toxines à la virologie génétique actuelle

L’idée de poisons pathogènes est encore assez efficace, puisque l’on prétend encore que les toxines protéiques bactériennes sont dangereuses. Ou des bactéries, comme la prétendue dangereuse bactérie du tire-bouchon qui s’enfoncerait depuis le point d’entrée supposé jusqu’au cerveau en passant par les nerfs. Ce que les virologues, les médecins et les journalistes scientifiques passent sous silence, c’est que le fait que jusqu’en 1951 l’idée en vigueur, selon laquelle les virus étaient définis comme des toxines protéiques, a dû être abandonnée cette année-là. Afin de vérifier l’hypothèse et l’affirmation des virus à toxines et de pouvoir les revendiquer comme scientifiques, deux expériences de contrôle ont été réalisées :

  1. Des tissus sains ont été soumis à la décomposition et pas seulement des tissus supposés endommagés par des virus. On a pu constater que les protéines produites lors de la décomposition des tissus sains étaient les mêmes que celles produites lors de la décomposition des tissus « atteints de virus ». L’hypothèse virale était ainsi réfutée.
  2. L’hypothèse de la protéine-toxine-virus a en outre été réfutée par le fait qu’au microscope électronique, on n’a jamais pu trouver et photographier chez les personnes, les animaux et leurs fluides « malades du virus » autre chose que ce qui était également le cas chez les personnes saines. Ce qui est d’ailleurs resté vrai jusqu’à aujourd’hui.

La virologie clinique, c’est-à-dire médicale, se réfutait elle-même avec ces essais de contrôle réussis et se laissait aller à des mots de regret, ce que seuls les lecteurs attentifs des revues spécialisées ont remarqué. Les médias de masse ont occulté ce fait, car les hypnotiseurs du pouvoir célébraient les campagnes de vaccination en cours. Bien que les virus en tant que justification à la vaccination aient été perdus, les campagnes de vaccination n’ont pas été interrompues — notamment en raison du silence des autorités sanitaires et de la « science ». Après l’abandon de la virologie, la biologie et la médecine n’ont pas pu trouver d’autre explication, au sein de la théorie cellulaire purement matérielle, aux maladies définies comme virales et aux phénomènes d’apparition simultanée ou accrue de maladies. C’est ainsi que les participants ont été contraints d’inventer une nouvelle théorie sur ce que devraient donc être les virus à l’avenir. Ils se sont appuyés sur des structures existantes, appelées phages et qui sont formées de bactéries, lorsque celles-ci sont retirées de leur milieu et que l’échange avec d’autres bactéries et microbes, indispensable à leur survie, est empêché. Jeune étudiant, j’ai eu la chance d’isoler une structure provenant de la mer semblable à un phage, d’en étudier sa structure, sa composition et son interaction avec l’environnement. Cela m’a conduit directement dans le domaine de la virologie, car je pensais avoir découvert un virus inoffensif et une relation stable entre virus et hôte pour rechercher l’origine des virus. Trente ans plus tard, de nouvelles structures, désormais appelées « virus géants », ont été et sont constamment découvertes, dont entre-temps il est clairement établi qu’elles sont à l’origine des processus par lesquels la vie biologique commence ou devient visible pour nous. Les virologues français reconnaissent que ces structures constituent le quatrième règne de la vie, à côté des bactéries primitives, des bactéries et des eucaryotes.

Les structures appelées par erreur phages, c’est-à-dire mangeurs de bactéries et virus géants, peuvent également être décrites comme une sorte de spores que les bactéries et les êtres vivants simplement organisés forment lorsque leurs conditions de vie changent de telle sorte qu’ils ne peuvent plus se reproduire ou survivre de manière idéale. Ces structures utiles se composent toujours, selon l’espèce, d’un brin de la substance héréditaire appelé ADN, de longueur et d’assemblage exactement identiques. Ce type d’ADN est toujours entouré d’une enveloppe de cette substance dense qui est à l’origine de la vie biologique. C’est la raison pour laquelle les « phages » et les « virus géants » — appelons-les plutôt des bionotes — sont facilement isolables, c’est-à-dire qu’ils peuvent être enrichis et séparés de tous les autres composants de la vie. Sous cette forme isolée, ils peuvent être et sont régulièrement analysés biochimiquement. À cet égard chaque caractérisation biochimique révèle que l’acide nucléique d’un type de « phage » ou de « virus géant » a toujours exactement la même longueur et la même composition.

En fait, pendant des décennies, les phages ont été la seule source d’acide nucléique (ADN) pur dans les études biochimiques. Le processus d’absorption et de libération d’ADN dans et hors des bactéries, documenté par le microscope électronique, a été interprété comme une infection. On a affirmé, sans aucune preuve, que les phages envahissaient pratiquement les bactéries, leur faisaient violence, leur imposaient leur acide nucléique et que les bactéries en mouraient. En réalité, la situation est très différente. Seules les bactéries qui sont cultivées dans des conditions extrêmes, c’est-à-dire qui sont constamment multipliées sans avoir de contact avec d’autres bactéries ou microbes, se transforment en phages dans un acte de métamorphose. Cette transformation est interprétée à tort comme la mort des bactéries par les phages. En revanche, les bactéries fraîchement isolées de leur environnement ne se transforment jamais en phages et ne meurent pas non plus lorsque des phages leur sont appliqués, quelle que soit la quantité. C’est aussi la raison pour laquelle la thérapie par les phages, souvent citée comme substitut aux antibiotiques pour supprimer par exemple les douleurs et autres symptômes — comme par tout autre empoisonnement —, ne peut et ne pourra jamais fonctionner dans le sens et l’ampleur souhaités avec des « phages ».

Biologie des phages et des virus géants et la réfutation de la théorie cellulaire de la vie qui en résulte

Dans le cas de l’algue (Ectocarpus siliculosus), à partir de laquelle j’ai isolé ses « virus géants », cette situation se présente ainsi : Les formes mobiles de l’algue, les gamètes et les spores, recherchent les « virus géants » dans leur environnement à l’aide de leurs flagelles mobiles et absorbent ces « virus géants ». Ce faisant, les algues en croissance intègrent l’acide nucléique des « virus géants » dans leurs propres chromosomes. On a observé que les algues porteuses de « virus géants » se portent mieux que celles qui n’en ont pas. On n’a jamais observé que les algues avec des « virus géants » se portaient plus mal que celles qui n’en avaient pas. De nouveaux « virus géants » aux propriétés toujours plus étonnantes sont constamment découverts et de plus en plus de preuves sont établies pour démontrer que les bactéries et les micro-organismes, les amibes et les protozoaires sont issus de « virus géants » en lesquels ils se transforment à nouveau lorsque leurs conditions de vie ne sont plus réunies.

Les virus géants sont manifestement créés par et autour d’acides nucléiques qui déploient des activités catalytiques, c’est-à-dire que ceux-ci libèrent de l’énergie de manière autonome, synthétisent d’autres acides nucléiques, d’autres molécules et substances et génèrent ainsi constamment de nouvelles propriétés et capacités. Les formes d’acides nucléiques particulièrement réactives et variées de l’ARN, mot-clé « Le monde de l’ARN », qui peuvent se transformer et se retransformer facilement et en permanence en ADN, apparaissent également dans le processus d’auto-organisation de la vie, sans raison ni cause qui nous soient scientifiquement accessibles. Cela se matérialise manifestement hors de l’eau, la vie biologique visible pour nous. On trouve de plus en plus d’organismes cellulaires dont le génome est en majeure partie constitué d’acides nucléiques de « virus géants ». Avec la découverte de phages, qui n’apparaissent toujours que lors de la transformation de cultures bactériennes extrêmement consanguines (inceste), et de virus géants, qui se maintiennent, s’agrandissent et se métabolisent activement d’eux-mêmes, et la découverte de nouveaux organismes composés de virus géants, trois choses ont été prouvées jusqu’à présent :

  1. La théorie cellulaire selon laquelle la vie biologique n’existe que sous forme de cellules et ne se développe qu’à partir de cellules est réfutée.
  2. L’affirmation selon laquelle la vie biologique est apparue à la nuit des temps est réfutée. La vie se crée constamment et sous nos yeux, si nous considérons simplement la vie de manière objective et non limitée par des dogmes et des théories sans fondement. Il est prouvé que la vie biologique, telle que nous la connaissons actuellement, peut apparaître partout où il y a de l’eau et peut-être aussi des conditions identiques ou similaires à celles de notre planète mère, la Terre.
  3. L’interprétation négative selon laquelle l’absorption d’acides nucléiques de « phages » et de « virus géants » par d’autres organismes qui était interprétée comme une infection et comme nuisible a été réfutée. Mais cette observation a été l’occasion, à partir de 1952, de croire qu’il existait chez l’homme des virus génétiques qui, en transmettant leurs acides nucléiques « dangereux », pouvaient générer des maladies et être tenus pour responsables de la mort et de la destruction. En plus jusqu’à présent aucun virus n’a été vu ou isolé dans un être humain, un animal, une plante ou leurs fluides. Jusqu’à présent, il n’a même pas été possible d’isoler un acide nucléique qui correspondrait à la longueur et à la composition des brins du patrimoine génétique des virus prétendument responsables de maladies, bien que l’isolation, la représentation et l’analyse de la composition d’acides nucléiques de cette longueur soient depuis longtemps possibles grâce aux techniques standard les plus simples.

Un Prix Nobel et ses conséquences fatales

Sous forme isolée, les « phages » et les « virus géants » (bions) peuvent être photographiés rapidement et facilement en grand nombre au microscope électronique, ce qui permet à lui seul de documenter leur degré de pureté. Pour aucun des virus prétendument pathogènes, personne n’a réussi jusqu’à présent l’isolement et la photographie de structures isolées et caractérisées ! Les bions (alias phages et virus géants) sont régulièrement vus et photographiés au microscope électronique lors d’études scientifiques, en grand nombre, dans les organismes par lesquels ils sont produits ou qui les produisent (sic !). En revanche, la photographie au microscope électronique de structures revendiquées comme étant des virus pathogènes n’a pas été réussie et documentée à ce jour chez aucun homme, animal, plante ou dans des liquides en provenant, tels que le sang, le sperme, la salive, etc. pour aucun des virus considérés comme pathogènes ! Pourquoi cela n’est-il pas le cas ?

Les images au microscope électronique de prétendus virus ne montrent exclusivement que des structures qui sont toujours obtenues à partir de sources très différentes. Ces structures n’ont jamais été isolées, ni caractérisées biochimiquement, ni utilisées comme source pour les courts morceaux d’acides nucléiques à partir desquels les virologues construisent UNIQUEMENT PAR LA PENSÉE un long acide nucléique qui est présenté comme le prétendu brin de patrimoine génétique d’un virus.

Il est possible d’obtenir à chaque fois des acides nucléiques de longueur et de composition exactement identiques à partir de tous les types de « phages » et de « virus géants ». On n’a encore jamais réussi à isoler d’une structure ou d’un fluide un acide nucléique (ADN ou ARN) dont la longueur et la composition correspondraient à ce que les virologues font passer pour le brin de patrimoine génétique d’un virus pathogène.

La succession de ce qui s’est passé entre 1951 et le 10 décembre 1954 permet de comprendre pourquoi et pour quelle raison les virologues se sont enfermés dans une antiscience totalement déconnectée de la réalité et dangereuse. Après que la virologie médicale ait été achevée en 1951 par des essais de contrôle, les phages des bactéries sont devenus à partir de 1952 le modèle de l’idéologie persistante de ce à quoi doivent ressembler les « virus pathogènes » : Un acide nucléique d’une longueur et d’une composition déterminées, entouré d’une enveloppe composée d’un certain nombre de protéines déterminées.

Mais : Faute d’images au microscope électronique de « virus pathogènes » chez l’homme/l’animal/la plante, faute d’images au microscope électronique de « virus pathogènes » sous forme isolée, faute de caractérisation biochimique des composants des « virus pathogènes », faute d’avoir pu les isoler, les virologues ont été et sont encore aujourd’hui contraints d’assembler mentalement et graphiquement des composants individuels de tissus prétendument malades pour en faire des virus et de faire passer ces produits intellectuels pour des virus existants, pour eux-mêmes et pour le public !

Les virologues qui affirment l’existence de virus pathogènes se réfèrent essentiellement à une seule publication pour justifier leur action et la présenter comme scientifique. Pourtant, cette action est facilement reconnaissable comme étant insensée et anti-scientifique. Les auteurs qui ont publié ces réflexions le 1.6.1954 ont explicitement qualifié leurs observations de spéculations réfutées en elles-mêmes, qu’il faudrait encore vérifier à l’avenir. Cette vérification future n’a jusqu’à présent pas eu lieu, car le premier auteur de cette étude, le professeur John Franklin Enders, a reçu le prix Nobel de médecine le 10 décembre 1954. Il a reçu le prix Nobel pour une autre spéculation au sein de l’ancienne théorie « les virus sont de dangereuses toxines protéiques », réfutée en 1951. Le prix Nobel a eu un double effet : L’ancienne théorie réfutée des toxines et des virus a reçu une auréole pseudo-scientifique et la nouvelle virologie génétique a reçu le plus grand honneur d’apparence scientifique.

La nouvelle virologie génétique à partir de 1952 a deux fondements centraux : les virus pathogènes sont en principe structurés comme des phages et ils apparaîtraient lorsque des cellules meurent dans le tube à essai après l’ajout d’un échantillon prétendument infecté. Enders et ses collègues ont établi l’idée, dans leur unique publication du 1er juin 1954, que les cellules qui meurent dans le tube à essai après l’ajout de matériel prétendument infecté se transformeraient en virus. Cette mort est présentée à la fois comme l’isolement du virus — parce qu’il est supposé que quelque chose est apporté de l’extérieur dans le laboratoire —, comme la multiplication du virus supposé et comme l’utilisation de la masse cellulaire mourante comme vaccin. Ce faisant, Enders, ses collègues et tous les virologues ont négligé — parce qu’ils étaient aveuglés par le prix Nobel — le fait que la mort des cellules dans le laboratoire n’est pas provoquée par un virus, mais parce que les cellules sont tuées dans le laboratoire de manière involontaire et inaperçue, mais systématique. Par empoisonnement avec des antibiotiques toxiques pour les cellules, par une famine extrême par retrait de la solution nutritive et par l’ajout de protéines en décomposition, c’est-à-dire qui se décomposent et libèrent ainsi des produits métaboliques toxiques.

Les composants de ces cellules mourant en laboratoire sont aujourd’hui encore assemblés mentalement en un virus et présentés comme une réalité. La virologie des virus pathogènes est aussi simple que cela. Enders et les « virologues » n’ont jamais, jusqu’à aujourd’hui, effectué les essais de contrôle consistant à « infecter » les cellules en laboratoire avec du matériel stérile. Elles meurent dans l’expérience de contrôle exactement de la même manière qu’avec du matériel prétendument « viral ».

Réfutation brève, claire et facile à comprendre des affirmations de tous les virus pathogènes

L’erreur et l’aveuglement sont humains, compréhensibles et excusables. Ce qui n’est pas excusable, ce sont les affirmations permanentes des virologues selon lesquelles leurs déclarations et leurs actions sont scientifiques. C’est clairement faux, facilement démontrable et compréhensible par tout un chacun. C’est pourquoi les virologues qui affirment avoir des virus Corona ou d’autres virus pathogènes doivent être qualifiés de fraudeurs à l’emploi et poursuivis par les moyens de l’État de droit afin qu’ils reviennent sur leurs déclarations fausses, réfutées et dangereuses. Ainsi, la crise Corona et d’autres catastrophes « virales » aux conséquences mortelles telles que le « SIDA », « Ebola » et d’autres pandémies « virales » sans fondement peuvent et pourront non seulement être stoppées et évitées à l’avenir, mais aussi être transformées en une chance pour tous. (NdT : par « conséquences mortelles », Lanka entend les mauvais choix des autorités sanitaires)

La définition de ce qui peut être qualifié de déclaration scientifique et les obligations qui en découlent sont clairement définies. En résumé :

  1. Toute affirmation scientifique doit être vérifiable, compréhensible et réfutable.
  2. Une affirmation scientifique ne peut être qualifiée de scientifique que si elle n’a pas été réfutée par les lois de la pensée, de la logique et, le cas échéant, par des expériences de contrôle.
  3. Chaque scientifique est tenu de vérifier et de remettre en question lui-même ses affirmations.

Parce que les virologues n’ont jamais procédé eux-mêmes à cette vérification et qu’ils rechignent à le faire pour des raisons compréhensibles — qui voudrait se réfuter lui-même, réfuter son action, réfuter sa réputation ? — nous le faisons publiquement avec sept arguments. Chacun de ces arguments suffit à lui seul à réfuter les affirmations d’existence de tous les « virus pathogènes » et les activités de ce type de virologues (à l’exception des chercheurs qui s’occupent des « phages » et des « virus géants » existants). Dans les points suivants, le mot « virus » est utilisé à la place de la combinaison de mots « virus pathogène ».

  1. Le fait de l’alignement = Alignement

Les virologues n’ont jamais isolé un brin complet du patrimoine génétique d’un virus et ne l’ont jamais représenté directement dans toute sa longueur. Ils n’utilisent TOUJOURS que de très courts morceaux d’acides nucléiques, dont ils déterminent la succession à partir des quatre molécules qui composent les acides nucléiques et qu’ils appellent séquence. À partir d’une multitude de millions de séquences très courtes ainsi déterminées, les virologues assemblent mentalement, à l’aide de méthodes de calcul et de statistiques complexes, un long brin de patrimoine génétique fictif. Ils appellent ce processus « alignement ».

Le résultat de l’alignement complexe, le brin fictif et très long du patrimoine génétique, les virologues le font passer pour le cœur d’un virus et prétendent avoir ainsi prouvé l’existence d’un virus. Un tel brin complet n’apparaît cependant jamais dans la réalité et dans la littérature scientifique comme un tout, bien que les techniques standard les plus simples existent depuis longtemps pour déterminer facilement et directement la longueur et la composition des acides nucléiques. Par le fait de l’alignement ou de la mise en correspondance, au lieu de présenter directement un acide nucléique de longueur correspondante, les virologues se sont eux-mêmes réfutés.

  1. Le fait qu’il n’y ait pas d’expériences de contrôle sur l’alignement

Les virologues n’ont jamais effectué et documenté un alignement avec des acides nucléiques tout aussi courts issus d’essais de contrôle. Pour cela, ils DOIVENT isoler les acides nucléiques courts à partir d’exactement la même procédure de culture cellulaire, à la différence que l’« infection » présumée ne se produit pas par l’ajout d’échantillons prétendument « infectés », mais avec des matériaux stériles ou des échantillons stérilisés qui ont été « infectés lors du contrôle ». (NdT : Lanka met des guillemets puisqu’à l’analyse apparaîtront les mêmes séquences que dans la culture cellulaire soi-disant infectée)

Ces essais de contrôle logiques et obligatoires n’ont jamais été réalisés et documentés. Rien qu’avec cela, les virologues ont prouvé que leurs déclarations n’ont aucune valeur scientifique et ne doivent PAS être présentées comme des déclarations scientifiques.

  1. L’alignement se fait uniquement au moyen de constructions mentales

Pour pouvoir assembler mentalement/calculer les très courtes séquences des acides nucléiques utilisés en un long génome, les virologues ont besoin d’un modèle pour aligner les courtes séquences en un très long brin de patrimoine génétique prétendument viral. Sans une telle séquence prédéfinie et très longue, aucun virologue n’est en mesure de créer mentalement/par calcul un brin de patrimoine génétique viral. Les virologues argumentent que le brin de patrimoine génétique construit par la pensée ou par calcul provient d’un virus parce que l’alignement a été effectué au moyen d’un autre brin de patrimoine génétique viral prédéfini.

Cet argument des virologues est ainsi brièvement et clairement réfuté, car tous les modèles avec lesquels de nouveaux brins de patrimoine génétique ont été créés par la pensée/par calcul ont été eux-mêmes et exclusivement créés par la pensée/par calcul et ne proviennent pas d’un virus.

  1. Les virus n’ont jamais été vus chez un être humain, un animal, une plante ou dans leurs fluides

Les virologues affirment que des virus infectieux, donc intacts, se trouveraient en grand nombre dans le sang et la salive. C’est pourquoi, lors de la crise de Corona par exemple, toutes les personnes doivent porter un masque. Or, jusqu’à présent, aucun virus n’a été photographié dans la salive, le sang ou à d’autres endroits chez l’homme/l’animal/la plante ou dans des fluides, bien que les prises de vue au microscope électronique soient aujourd’hui une technique standard facile et pratiquée de manière routinière.

Ce fait clair et facilement vérifiable, à savoir qu’il n’existe pas de photos de virus chez l’homme/l’animal/la plante ou dans des fluides réfute à lui seul toutes les affirmations relatives aux virus. Ce qui n’a jamais été vu chez l’homme/l’animal/la plante ou dans leurs fluides ne peut pas être présenté comme un fait scientifiquement prouvé.

  1. La composition des structures que les virologues font passer pour des virus n’a jamais été caractérisée sur le plan biochimique

Les virologues utilisent deux techniques différentes pour produire des photos de prétendus virus. Pour la microscopie électronique à transparence (transmission), ils utilisent des cultures cellulaires qu’ils intègrent dans de la résine synthétique, grattent en fines couches et regardent par transparence. Les particules qu’ils montrent sur de telles images n’ont jamais été isolées et leur composition n’a jamais été déterminée biochimiquement. Il faudrait en effet trouver toutes les protéines et le long brin de patrimoine génétique attribué aux virus. Ni cela, ni l’isolation de telles particules encastrées et la caractérisation biochimique de leur composition n’apparaissent dans une seule publication de virologues. Cela réfute l’affirmation des virologues selon laquelle dans de telles images il s’agirait de virus.

L’autre méthode utilisée par les virologues pour photographier les virus au microscope électronique est la microscopie électronique à balayage, simple et rapide, appelée « negative staining ». Afin d’effectivement concentrer les structures existantes, telles que les « phages » et les « virus géants », et de les séparer de tous les autres composants, ce que l’on appelle alors « isolement », on utilise une technique standard à cet effet, la centrifugation à gradient de densité (dans une centrifugation, plus une particule est lourde et plus elle se retrouve au fond du tube — il est donc possible de séparer les différentes particules en fonction de leur poids — NDT). La présence, l’apparence et la pureté de ces structures isolées sont rendues visibles au microscope électronique en recouvrant ces particules d’une substance contenant du métal et en faisant apparaître les structures sous-jacentes sous forme d’ombres dans le faisceau d’électrons. L’autre partie des particules isolées, qui ont été rendues visibles par « negative staining », est caractérisée biochimiquement. Dans le cas de tous les phages et virus géants, on trouve toujours les acides nucléiques intacts, toujours identiques, toujours très longs et composés de la même manière, et le résultat de la caractérisation biochimique est documenté.

Dans le cas de tous les virus qui sont présentés comme des virus par cette technique, le « negative staining », voici ce qui s’est passé. Ces particules ne sont pas enrichies, purifiées et isolées par la centrifugation à gradient de densité prévue à cet effet, mais sédimentées au fond du tube de centrifugation par simple centrifugation, ce que l’on appelle la « pelletisation », et ensuite observées au microscope électronique. La composition de telles structures présentées comme des virus n’a jamais été déterminée biochimiquement jusqu’à présent. Avec cette affirmation facile à vérifier et à comprendre sur la base de toutes les publications de virologues dans lesquelles des structures sont présentées comme des virus en microscopie électronique de surveillance, les virologues ont également réfuté eux-mêmes, de manière simple et élégante — sans s’en rendre compte — cet argument de l’affirmation de l’existence des virus.

  1. Les images de microscopie électronique présentées comme des virus sont des artefacts typiques connus ou des structures propres à la cellule

Les virologues publient une multitude d’images au microscope électronique de structures qu’ils font passer pour des virus. Ce faisant, ils passent sous silence le fait que TOUTES ces images ne sont que des structures typiques de cultures cellulaires mourantes ou représentent des vésicules de protéines, de graisses et de savon fabriquées en laboratoire et qu’elles n’ont JAMAIS été photographiées chez l’homme/l’animal/la plante ou dans des fluides en provenant.

D’autres chercheurs que les virologues désignent les mêmes structures que les virologues font passer pour des virus soit comme des composants cellulaires typiques tels que les villosités (protubérances en forme d’amibes avec lesquelles les cellules s’accrochent au substrat et se déplacent), soit comme des exosomes ou des « particules ressemblant à des virus ». Il s’agit là d’une preuve supplémentaire et indépendante que les affirmations des virologues selon lesquelles on voit des virus au microscope électronique ont été scientifiquement réfutées.

  1. Les expérimentations animales des virologues réfutent les affirmations sur l’existence du virus

Les virologues effectuent des expériences sur les animaux afin de prouver que les substances avec lesquelles ils travaillent sont des virus et peuvent provoquer des maladies. Dans chacune des publications où de telles expériences ont été menées sur des animaux, il apparaît clairement que la manière dont les animaux sont traités produit exactement les symptômes que l’on prétend être l’effet du virus. Il ressort de chacune de ces publications qu’aucune expérience de contrôle n’a été réalisée dans laquelle les animaux auraient été traités de la même manière avec du matériel de base stérilisé.

Ces deux faits, qui ne sont pas cachés, contredisent les virologues qui prétendent avoir constaté la présence et l’effet des virus dans les expériences sur les animaux.

Remarque finale

Pour mettre fin à la crise de Corona et la transformer en une chance pour tous, il faut maintenant rendre publiques et efficaces ces réfutations claires, facilement compréhensibles et vérifiables de la virologie. Ces réfutations seront efficaces, par exemple, si les moyens juridiques appropriés sont utilisés contre les virologues devant la justice et si les résultats sont rendus publics. Nous vous informerons par le biais de notre liste de diffusion WissenschafftPlus (nom du site de Stefan Lanka — NDT) lorsque nous aurons des résultats prêts à être communiqués.

Je garantis en mon nom que toute personne souhaitant vérifier ces affirmations sur n’importe quel « virus pathogène » parviendra exactement aux mêmes conclusions si elle maîtrise l’anglais et s’est familiarisée avec les méthodes. Remarque préventive : tant que la crise Corona persistera, mes collègues et moi-même ne répondrons qu’aux questions concernant les prétendus virus Corona et rougeole. Pour les demandes concernant tous les autres « virus », je renvoie, pendant la période Corona, aux contributions publiées à ce sujet dans le magazine WissenschafftPlus depuis 2003.

S’il vous plaît gardez dans vos actions, et non seulement à l’esprit, que le jugement confirmé par la plus haute juridiction dans le procès sur le virus de la rougeole a privé l’ensemble de la virologie de son fondement. Il a été établi par la justice, et fait donc partie intégrante de la jurisprudence allemande, que la publication de la méthode centrale de la virologie du 1er juin 1954, dans laquelle a été publié comme preuve de l’existence de virus pathogènes le fait de tuer des cellules en laboratoire de manière involontaire et sans s’en rendre compte, ne constitue plus une preuve de l’existence d’un virus à partir de l’année 2016 !

La crise Corona a augmenté les chances que le seul verdict du procès du virus de la rougeole puisse provoquer un tournant par rapport à la pensée et à l’action du bien et du mal qui dominent aujourd’hui la biologie, la médecine, la société et l’État. Peut-être que l’application d’un, de plusieurs ou de l’ensemble des sept arguments présentés ci-dessus au SRAS-CoV-2 suffira à mettre fin à la dynamique propre, à mes yeux prévisible, de l’hystérie mondiale Corona et de l’affairisme qui l’alimente avec les procédures de test et les vaccins. Je renvoie, en ce qui concerne le processus du virus de la rougeole et en général, à la page Internet Corona_Fakten sur le portail Telegram. On y trouve un très bon résumé des processus sur la signification du procès du virus de la rougeole, ainsi que d’autres textes qui sont très bien.

Mon optimisme quant au fait que la crise de Corona se révélera être une chance pour tous se fonde sur l’article 1 de la loi sur la protection contre les infections, en abrégé IfSG. L’article 1 IfSG « Objectif de la loi » stipule dans la phrase (2) : « La collaboration et la coopération nécessaires des autorités fédérales, régionales et locales, des médecins, des vétérinaires, des hôpitaux, des institutions scientifiques et des autres parties prenantes doivent être organisées et soutenues conformément à l’état actuel de la science et de la technique médicale et épidémiologique. La responsabilité personnelle des responsables et des directeurs d’établissements communautaires, d’entreprises alimentaires, d’établissements de santé et des individus dans la prévention des maladies transmissibles doit être clarifiée et encouragée ».

Toutes les mesures et ordonnances Corona, entre-temps également les lois Corona, ont pour base exclusive et unique la loi sur la protection contre les infections (IfSG). Mais comme la « disposition théorique » du § 1 de l’IfSG « doit être conçue et soutenue conformément à l’état actuel de la science et de la technique médicale et épidémiologique » a été réfutée par les déclarations publiées des virologues eux-mêmes et prouvée comme anti-scientifique, toutes les mesures, ordonnances et lois Corona n’ont pas les bases juridiques nécessaires pour être appliquées.

Aucun des responsables et directeurs d’établissements collectifs, d’entreprises alimentaires, d’établissements de santé visés au § 1, phrase (2), ainsi que des individus, c’est-à-dire tout citoyen visé par les lois, ne peut exécuter et tolérer des mesures et des ordonnances Corona s’ils ont reconnu et peuvent prouver que les virologues n’ont pas de preuves scientifiques de l’existence de virus pathogènes, mais qu’ils se sont réfutés eux-mêmes, par leurs propres actions et publications.

Tant que l’obligation de scientificité du § 1 IfSG est maintenue, il est possible, en se référant au § 1 IfSG, de présenter avec succès devant les tribunaux les preuves de l’absence de fondement, de l’absence de droit, de la nocivité et de l’immoralité de toutes les mesures, ordonnances et lois Corona. La majorité des juges sont honnêtes et consciencieux, ils suivent le droit et la loi, sinon une dictature ouverte régnerait depuis longtemps dans ce pays, dictature qui cherche à se construire de manière de plus en plus visible au moyen d’arguments pseudo-scientifiques et réfutés issus de la virologie et de la médecine.

Dans vos actions, veuillez tenir compte des points suivants : La majorité de la population croit à l’existence, à l’action des virus pathogènes et à l’effet positif des vaccins. Exprimé de manière radicale : celui qui croit au cancer comme étant l’effet d’un principe du mal incompris, croit également aux métastases, croit aux « métastases volantes », alias les virus. La souffrance vécue directement et indirectement par presque chaque personne avec les conséquences négatives des diagnostics de cancer et de leurs traitements lourds est profonde et efficace. Dans votre travail d’information et dans vos actions, veuillez tenir compte du fait que cette souffrance directe et indirecte à elle seule a créé et renforcé chez les gens le sentiment et la certitude qu’il existe des maladies et des virus dangereux et mortels. Notez que de telles expériences, et d’autres encore, peuvent donner à penser que seul notre État et ses spécialistes sont en mesure de les gérer et d’avoir le droit de les gérer. Vous pouvez ainsi éviter que vos actions n’aient l’effet inverse. C’est particulièrement important lorsque vous traitez avec des médecins, dont nous avons tous besoin.

J’explique par exemple à toute personne qui me pose des questions qu’il existe un meilleur système de connaissance qui explique scientifiquement (dans le sens positif du terme) les processus qui mènent à la maladie et à la guérison et que des crises de guérison peuvent survenir et que des obstacles à la guérison peuvent agir. Mais pour pouvoir accepter cette nouvelle vision, il est souvent nécessaire de reconnaître que le système d’explication actuel, basé sur la théorie des cellules, est réfuté. La crise de Corona est à cet égard une chance unique et un appel clair à s’engager pour la vie et les trois idéaux humains universels de liberté, d’égalité et de fraternité, c’est-à-dire pour la tripartition sociale des communautés humaines. (Voir à ce sujet l’article de ce numéro de w+ 4/2020, « La tripartition sociale ».)

Cet article sera reproduit dans notre livre « Corona — Plus loin dans le Chaos ou Chance pour Tous ? » Voir la critique du livre à la page 46 de ce numéro de w+.

Cet article est disponible gratuitement sur notre site Internet www.wissenschafftplus.de


Les sources de cet article se trouvent dans :

« Mauvaise interprétation du Virus — partie I » dans le magazine WissenschafftPlus N° 1/2020 et « Mauvaise interprétation du Virus – partie II » dans le magazine WissenschafftPlus N° 2/2020

Cet article et l’article « Evolution de la médecine et de l’Humanité — quelle est la suite des événements ? » paru dans le magazine WissenschafftPlus n° 6/2015, sont disponibles librement sur internet www. wissenschafftplus.de dans la rubrique « Textes importants ».

Introduction à une nouvelle vision de la vie, parties I à III. À retrouver dans les numéros 1, 2 et 3/2019 de WissenschafftPlus.

Comprendre l’eau, reconnaître la vie. L’eau PI : bien plus que de l’H2O énergétisé. WissenschafftPlus n° 6/2018. Cet article peut être consulté librement sur notre site Internet www.wissenschafftplus.de dans la rubrique « Textes importants » (en Allemand « Wichtige Texte », à droite sous la photo – NDT)

Mise en forme et relecture Jean Bitterlin — 6 Août 2022




Ukraine : Non, l’armée russe n’a pas bombardé un centre commercial bondé à Krementchouk

[Source : donbass-insider.com]

Par Christelle Néant

Le 27 juin 2022, l’armée russe a bombardé une usine transformée en entrepôt militaire à Krementchouk, ce qui a provoqué l’incendie du centre commercial qui se trouvait à côté. Sans surprise, l’Ukraine et les Occidentaux ont accusé l’armée russe d’avoir bombardé directement le centre commercial, sauf que les vidéos filmées sur place prouvent que la version russe est vraie.

Malgré les démystifications systématiques et de plus en plus rapides, l’Ukraine continue de propager de fausses informations sur les « crimes de guerre » de l’armée russe. Après l’énorme mensonge de Boutcha, puis de la gare de Kramatorsk, après les fausses accusations de viols sur enfants démenties par l’ex-médiatrice ukrainienne aux droits de l’homme, voici maintenant l’affaire du bombardement du centre commercial de Krementchouk.

Le 27 juin 2022, l’armée russe mène une attaque aérienne à longue portée contre des entrepôts situés dans l’usine de machines routières de Krementchouk, contenant des armes et munitions fournies à l’Ukraine par les États-Unis et plusieurs pays européens. L’usine en question se trouve aux coordonnées suivantes : 49°04’25.1″N 33°25’37.4″E.

D’après le ministère de la Défense russe l’explosion des munitions qui se trouvaient dans l’entrepôt a provoqué un incendie dans le centre commercial désaffecté se trouvant à proximité.

Le jour même le Président ukrainien, Volodymyr Zelensky annonce que plus d’un millier de civils étaient prétendument dans le centre commercial au moment du bombardement, et accuse l’armée russe d’avoir délibérément visé cette infrastructure civile.

Problème, très vite cette version prend l’eau façon Titanic. Les vidéos publiées pendant que l’incendie fait rage montrent très peu de voitures sur le parking, mais aussi une absence totale de femmes et d’enfants ! Comment peut-il y avoir un millier de personnes dans un centre commercial avec très peu de voitures devant et sans femmes ni enfants ? C’était le jour réservé aux hommes sans voiture ?

https://twitter.com/Idelija2/status/1541434461769924608



Or, si on regarde sur Google Maps, le centre commercial et plusieurs magasins qui s’y trouvent sont marqués comme temporairement ou définitivement fermés, et il n’y a aucun avis de moins de 4 mois ! En clair, il semble que plus personne ne vient dans ce centre commercial depuis le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, alors que Krementchouk n’est pas sur la ligne de front. Cela expliquerait pourquoi il n’y avait quasiment pas de voitures et pas de clientes !

Centre commercial de Krementchouk
Avis de fermeture
Avis de fermeture
Avis

De plus, si les vidéos montrent un manque flagrant de femmes et d’enfants, il y a, par contre, beaucoup d’hommes, et surtout beaucoup d’hommes en uniforme militaire et en armes ! Or Krementchouk est loin du front. S’il y a autant de soldats ukrainiens en armes à cet endroit, c’est qu’il y a une infrastructure militaire à proximité !

Or l’armée russe a indiqué que des entrepôts de l’usine voisine ont été transformés en zone de stockage pour des armes et des munitions occidentales ! Et que ce sont ces entrepôts qu’elle a bombardés. Chose que d’autres vidéos ont prouvé sans l’ombre d’un doute.

Ainsi, une vidéo filmée dans l’usine en question montre clairement un beau cratère, prouvant que l’endroit a bien été bombardé.

https://twitter.com/LiliPralong/status/1541795419424006145

Or une vue par drone du centre commercial de Krementchouk, et une photo de la façade arrière (photo d’illustration de l’article) montre que ce dernier a brûlé, mais il n’y a pas de cratère d’impact !



Encore mieux, en voulant en rajouter une couche dans le pathos et la désinformation, le faussaire en série Anton Guerachtchenko s’est filmé dans un des magasins (à 44 secondes ci-dessous), et on peut y voir des bouteilles d’alcool en verre parfaitement debout et intactes !

https://twitter.com/ChannelOne_eng/status/1541745601485967362

Or, si une bombe ou un missile largué par un avion avait touché le centre commercial, l’onde de choc aurait envoyé par terre toutes ces bouteilles !

Et la cerise sur le gâteau a été la vidéo de caméras de surveillance d’un parc bordant un lac situé près de l’usine.

La vidéo censée prouver que l’armée russe a bombardé le centre commercial de Krementchouk prouve en fait le contraire. En effet si on regarde une carte on s’aperçoit que ce qui se trouve près du parc et du lac (3) c’est l’usine (2) et pas le centre commercial (1) qui est à plus de 400 m de l’endroit que l’on voit être bombardé dans la vidéo.

Usine, lac et centre commercial de Krementchouk

Sur la vidéo on voit clairement un point de repère facile à identifier : le kiosque qui se trouve sur le lac (entouré en rouge ci-dessous). Or à 17 secondes puis à 43 secondes on voit clairement que c’est la zone entourée en jaune qui est bombardée, et pas du tout le centre commercial qui est à 500 m de là ! On voit même la boule de feu à 1 min 01 et 1 min 21 !

Petit lac derrière l'usine

Et si on regarde les dégâts de près, on se rend compte que le centre commercial a brûlé par l’arrière ! C’est-à-dire justement par sa façade qui est face à l’usine !

https://twitter.com/elenaevdokimov7/status/1541813583411318784

En clair, l’explosion des munitions situées dans l’usine a projeté des matériaux enflammés sur le centre commercial de Krementchouk, qui a pris feu, et sa destruction n’est pas dû à un bombardement direct de l’armée russe. Un endroit de stockage qui a été choisi à cause du fait que l’usine est directement reliée au réseau ferroviaire (lignes pointillées blanches et grises ci-dessous), très pratique pour transporter des munitions et des armes lourdes !

Lignes ferroviaires entre l'usine et le centre commercial de Krementchouk

D’ailleurs une des lignes de chemin de fer visibles sur la carte apparaît sur la quatrième photo du tweet ci-dessus, entre le centre commercial et l’usine.

Cette énième catastrophe est due au fait que depuis le début de la guerre, l’armée ukrainienne utilise des infrastructures civiles ou des zones résidentielles comme zones de stockage, de déploiement ou de tir !

Au lieu de relayer bêtement les communiqués de presse de Kiev sur le fait que la Russie aurait bombardé un centre commercial bondé à Krementchouk, les médias occidentaux feraient bien de souligner qu’installer des unités militaires dans des écoles en fonctionnement, des postes de tir dans des hôpitaux ou des appartements, ou des entrepôts de munitions dans des usines ou des centres commerciaux est une violation de la convention de Genève, et qu’en procédant ainsi, l’armée ukrainienne porte l’entière responsabilité de la destruction des infrastructures civiles qu’elle a elle-même transformées en cibles militaires !

Addendum : Une vidéo est apparue suite à la publication de mon article, montrant l’arrivée d’un deuxième missile. Sauf que la vidéo montre bien que le missile a touché les rails menant à l’usine qui se trouvent juste derrière le centre commercial. Ce qui est confirmé par des images satellites datant du 28 juin et montrant un joli cratère au niveau des rails qui servaient à amener du matériel militaire. C’est ce là que l’incendie s’est très certainement propagé au centre commercial.



Christelle Néant




Interview de Mgr Viganò par l’équipe de Reiner Fuellmich

Voici l’interview récente faite par l’équipe de Reiner Fuellmich de l’archevêque Viganò. Ce dernier est le seul membre éminent de l’Église catholique (les autres églises ont également collaboré à fond à l’escroquerie Covid-19) à avoir eu la lucidité et le courage pour s’opposer au narratif de l’OMS, des laboratoires pharmaceutiques et des médias mainstream corrompus.

Jean Bitterlin

Interview partie I du 27 mai 2022

Comité Corona : Votre Excellence, de nombreuses personnes vous connaissent et vous apprécient beaucoup pour avoir été un homme sincère dans un environnement souvent malhonnête, même pendant votre service au Vatican. Vous avez servi comme diplomate de haut niveau, en particulier comme nonce du Vatican aux États-Unis, représentant le pape auprès des Églises locales aux États-Unis.

C’est pour nous un grand honneur et une grande joie de pouvoir vous parler aujourd’hui. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet et de vous demander votre avis sur la situation politique mondiale, notamment en ce qui concerne la crise dite de Corona, veuillez nous parler un peu de votre histoire personnelle, afin que les spectateurs qui ne vous connaissent pas encore sachent qui vous êtes.

Mgr Viganò : Tout d’abord, je voudrais vous adresser mes salutations les plus cordiales, Monsieur l’Avocat Reiner Füllmich, ainsi qu’à tous vos collaborateurs et collègues, et vous rendre hommage pour avoir développé l’idée de la Commission Corona. Vos recherches sur la gestion de l’urgence Covid-19 et des essais de masse contribuent largement à rassembler des preuves afin de traduire les responsables en justice et de les punir. C’est une contribution importante en vue de la création d’une alliance antimondialiste, car les auteurs de la farce de la pandémie sont les mêmes personnes qui veulent aujourd’hui pousser le monde vers une guerre totale et une crise énergétique permanente.

En ce qui concerne ma « carrière », il n’y a pas grand-chose à dire : je suis un archevêque catholique qui a occupé différents postes à responsabilité au Vatican, aussi bien à la Secrétairerie d’État du Saint-Siège qu’au gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican et en tant que nonce apostolique au Nigeria et enfin, par la volonté de Benoît XVI, aux États-Unis. Ma notoriété — totalement involontaire — résulte de ma position sur le scandale sexuel de l’ancien cardinal américain Theodore McCarrick et d’autres affaires, non moins graves, impliquant des membres haut placés de la hiérarchie. En tant que successeur des apôtres, je ne pouvais pas rester silencieux face aux tentatives de dissimulation de ces faits honteux par la soi-disant mafia de la lavande, qui bénéficie du soutien et de la protection de Bergoglio.

Comité Corona : vous avez un CV impressionnant — mais si l’on cherche votre nom dans les anciens médias (mainstream), on trouve des articles diffamatoires qui vous accusent, entre autres, de diffuser de la propagande du Kremlin et de faire des déclarations confuses. En y regardant de plus près, il nous semble que ce n’est pas du tout le cas, bien au contraire, vous restez plutôt fidèle à votre réputation d’homme sincère même dans un environnement peu sincère, même si cela vous porte préjudice personnellement. Où voyez-vous la « césure » ou la « rupture » dans votre parcours, où cette vertu a été transformée en tare par les anciens médias ? Quelle ligne rouge avez-vous franchie ; sur quel sujet votre franchise est-elle devenue un danger pour le récit public ?

Mgr Vigano : Les fausses accusations sont l’un des moyens utilisés par ceux qui veulent éliminer un adversaire qu’ils craignent et ne peuvent pas combattre loyalement. En l’occurrence, je suis considéré comme inconfortable tant par les représentants de l’Église profonde que par la cabale bergoglienne, dont je dénonce les scandales et les dissimulations depuis l’affaire McCarrick. Et je suis tout aussi inconfortable pour l’État profond, qui a pu compter sur la complicité du Saint-Siège ainsi que de la quasi-totalité de l’épiscopat mondial dans les événements de ces dernières années. La voix dissonante d’un évêque, en particulier lorsqu’il formule des plaintes fondées sur des faits irréfutables, risque de remettre en question le récit officiel, tant en ce qui concerne le prétendu renouveau de l’Église sous ce « pontificat » que la farce de la pandémie et la « vaccination » de masse. Même dans la récente crise entre la Russie et l’Ukraine, l’élite mondialiste, l’OTAN, l’État profond américain, l’Union européenne, le Forum économique mondial, toute la machinerie médiatique et le Vatican sont du même côté. L’intervention de Poutine en Ukraine est considérée comme une menace pour le Nouvel Ordre Mondial, qui doit être neutralisée, même au prix d’un conflit mondial.

Si je dois donc identifier un « point de rupture » sur le front ecclésial, il a définitivement coïncidé avec ma dénonciation du réseau de complicités et des scandales de clercs et de prélats corrompus que Bergoglio a délibérément et obstinément tenté d’étouffer. Sur le front civil, la ligne rouge me semble avoir été franchie avec mon Appel pour l’Église et le monde d’il y a deux ans [en mai 2020], dans lequel je dénonçais la menace que représentait le coup d’État silencieux mené à l’aide de l’état d’urgence sanitaire. L’urgence énergétique et l’urgence alimentaire font toujours partie, avec l’urgence guerrière, des « scénarios » inquiétants que le Forum économique mondial et les Nations unies ont décrits de manière très détaillée longtemps à l’avance. Lorsqu’un jour, pas si lointain, un tribunal jugera ces criminels et leurs complices dans les institutions de presque toutes les nations occidentales, ces documents constitueront la preuve de la préparation du plus grand coup d’État de tous les temps. Et la même chose se produira en ce qui concerne les affaires ecclésiastiques, montrant que la déviation doctrinale et morale qui a commencé avec le Concile Vatican II a créé les conditions nécessaires à la corruption doctrinale et morale du clergé et à la délégitimation simultanée de l’autorité des pasteurs. N’oublions pas que les processus révolutionnaires se sont toujours appuyés sur les vices et les faiblesses de leurs représentants, aussi bien pour détruire l’État que pour affaiblir l’Église.

Comité Corona : Votre Excellence, la crise Corona et Measures entre dans sa troisième année ; entre-temps, la conduite de la guerre à l’Est et surtout l’incitation massive à la guerre par la politique et les médias sont venues s’y ajouter. Comment jugez-vous cette évolution ?

Mgr Vigano : Clarifions un point fondamental : La crise ukrainienne a été sciemment provoquée par l’État profond afin de contraindre le monde à mettre en œuvre les réformes du Great Reset, notamment ce que l’on appelle la « transition technologique » et le « tournant vert ». C’est la deuxième étape du coup d’État technocratique mondialiste après la farce de la pandémie.

La psychopandémie était la première étape d’une véritable attaque visant à prendre le contrôle des gouvernements. En réalité, ils ne cherchent aujourd’hui qu’à contourner le pouvoir politique, qui n’était jusqu’à présent qu’un simple exécutant d’ordres. Sous prétexte de pandémie, ils ont mis en place des systèmes de contrôle détaillé de la population, y compris des systèmes de traçabilité des citoyens individuels inoculés avec le sérum génétique expérimental.

Pas plus tard que ces derniers jours, le PDG de Pfizer Albert Burla a déclaré au Forum de Davos : « Imaginez une puce biologique contenue dans une pilule qui, lorsqu’elle est avalée, passe dans l’estomac et envoie un signal. […] Imaginez les applications, la possibilité de rendre les gens dociles. […] Ce qui se passe dans ce domaine est fascinant » (ici). Et Albert Bourla dit « ce qui se passe » parce qu’il parle de technologies existantes et non de projets imaginaires. L’existence du graphène et des nanocircuits auto-assemblés est désormais admise même par ceux qui, il y a un an encore, traitaient de « conspirationnistes » ceux qui tiraient la sonnette d’alarme. Les populations des pays qui ont adhéré à l’Agenda 2030 sont désormais pour la plupart « vaccinées », ou plutôt génétiquement modifiées, et leur système immunitaire est désormais affaibli de manière irréversible. Et peut-être — comme le dénoncent maintenant certains juristes — découvrira-t-on qu’on leur a injecté, en même temps que le sérum génétique, des puces capables de contrôler même les réactions des gens, d’influencer leur comportement et de les rendre dociles en cas de troubles, ou violents s’il est nécessaire d’avoir un prétexte pour des interventions militaires. Nous sommes bien au-delà d’un coup d’État global : il s’agit de la plus grande, de la plus retentissante, de la plus inédite attaque contre la personne humaine : contre la liberté de l’homme, sa conscience et sa volonté.

On imagine bien le risque qu’il y a à confier à l’OMS le contrôle souverain des systèmes de santé de différents pays en cas de pandémie, alors que ceux qui doivent décider des campagnes de vaccination et des traitements, des mesures d’endiguement et de confinement, sont tous financés par les grands groupes pharmaceutiques et par la Fondation Bill & Melinda Gates, qui théorise sur la pandémie éternelle et le vaccin de rappel éternel. Même la résolution qui devait être votée à l’OMS — et qui a été empêchée, du moins pour le moment — allait dans le sens d’un contrôle total par la synarchie mondialiste. Il ne faut donc pas s’étonner si l’OMS, dans une tentative lamentable de dissimuler les effets secondaires du sérum génétique expérimental, tire maintenant la sonnette d’alarme au sujet de la prétendue variole du singe, dont la symptomatologie ressemble étrangement à certains des effets secondaires du « vaccin » à ARNm (ici). Tant l’OMS que l’Agence européenne des médicaments (financée à 75 % par BigPharma) ont montré qu’elles se trouvent dans un conflit d’intérêts évident et qu’elles sont totalement dépendantes de l’industrie pharmaceutique.

En ce qui concerne la crise russo-ukrainienne, ce qui aurait dû être une opération de paix visant à mettre fin à la persécution ethnique de la minorité russophone d’Ukraine par des extrémistes néonazis s’est délibérément et coupablement transformé en guerre. Les appels répétés du président Poutine à la communauté internationale pour qu’elle respecte le protocole de Minsk sont tombés dans l’oreille d’un sourd.

Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il s’agissait d’une excellente opportunité.

Tout d’abord, c’était l’occasion de créer artificiellement une crise énergétique mondiale afin de forcer la transition vers des sources d’énergie alternatives, avec tout le business que cela implique. Sans crise, comment imposer l’augmentation des prix du gaz et de l’essence comme instrument pour contraindre les entreprises et les individus à la fameuse « transition écologique » que personne n’a jamais choisie et qui a été imposée par des bureaucrates, eux-mêmes asservis par les élites ?

Deuxièmement, pour détruire de manière contrôlée et impitoyable toutes les entreprises considérées comme inutiles ou nuisibles à l’économie globale des multinationales. Des millions d’entreprises artisanales, de petites entreprises qui font l’originalité des nations d’Europe et de l’Italie en particulier, ont été contraintes à la fermeture parce que, après les catastrophes provoquées par les bouclages et les règles de la psychopandémie, on a provoqué une hausse des prix du gaz et du pétrole, avec des spéculations criminelles du « marché » et sans que la Fédération de Russie n’obtienne un centime de plus. Tout cela a été provoqué par l’Union européenne, sur ordre de l’OTAN, à l’aide de sanctions qui se répercutent sur ceux qui les ont imposées. L’effondrement de l’économie traditionnelle n’est pas la conséquence malheureuse d’un conflit inattendu, mais l’action criminelle délibérée d’une mafia mondiale, en comparaison de laquelle la mafia traditionnelle apparaît comme un partenariat avantageux. L’avantage de cette opération subversive profite aux multinationales, qui peuvent racheter des entreprises et des biens immobiliers à des prix défiant toute concurrence, ainsi qu’aux sociétés financières, qui bénéficient de crédits accordés à des millions de nouveaux pauvres. Là encore, les objectifs idéologiques — et diaboliques — de l’élite se servent de la complicité de potentats économiques dont l’objectif est tout simplement de faire du profit. Avec la guerre, l’industrie de l’armement et la non moins florissante industrie des technologies de l’information et des mercenaires ont désormais la possibilité de conclure des affaires lucratives qui leur permettent de récompenser généreusement les politiciens qui ont voté pour la livraison d’armes et de soutien à l’Ukraine.

Troisièmement, la guerre en Ukraine devait notamment servir à étouffer le scandale Hunter Biden qui, avec la société Metabiota, a financé des laboratoires biologiques dans lesquels sont fabriquées des armes bactériologiques de destruction massive. Le siège de l’aciérie d’Azovstal était justement justifié par la nécessité de cacher aussi bien les membres des troupes étrangères de l’OTAN avec les néonazis d’Azov et de Pravij Sektor que les laboratoires biologiques interdits par les conventions internationales et dans lesquels des expériences devaient être menées sur la population locale.

Quatrièmement, parce que le récit de la pandémie peudo, malgré la complicité des médias mainstream, n’a pas pu empêcher la vérité d’éclater au grand jour et de se répandre progressivement dans des cercles de plus en plus larges de l’opinion publique : la crise ukrainienne devait être une opération bien organisée visant à détourner l’attention des masses afin d’empêcher que les nouvelles de plus en plus incontrôlables sur les effets mortels du sérum expérimental et les conséquences catastrophiques des mesures prises par les nations pendant la pandémie d’urgence ne soient connues. La falsification des données est désormais évidente ; la dissimulation délibérée des résultats de la première phase de l’expérience est admise par les entreprises pharmaceutiques elles-mêmes ; l’inutilité des masques et du confinement est prouvée par plusieurs études ; les dommages causés à l’équilibre psychophysique de la population et en particulier aux enfants et aux personnes âgées sont incalculables, tout comme les dommages causés aux étudiants par l’enseignement à distance. Retenir les gens devant la télévision ou dans les médias sociaux avec de la propagande antirusse pour les empêcher de comprendre ce qui leur a été fait est le moins que puissent faire ces criminels fous, des criminels qui sont autant responsables de la pandémie que de la crise russo-ukrainienne.

Si nous examinons le scénario de ce drame planifié par l’élite mondialiste, nous constatons qu’en plus du scénario de la pandémie, il existe d’autres scènes planifiées qui ne sont pas moins inquiétantes et que nous pouvions déjà prévoir depuis l’année dernière dans les médias : la crise énergétique, qui n’est pas la conséquence regrettable d’une crise imprévisible en Ukraine, mais plutôt un moyen d’imposer d’une part l’« économie verte », justifiée par une urgence climatique inexistante, et d’autre part de détruire les économies nationales, en poussant les entreprises à la faillite au profit des multinationales, en créant du chômage et donc une main-d’œuvre sous-payée, en obligeant les nations à s’endetter parce qu’on les a dépossédées de leur souveraineté fiscale, ou en tout cas à s’endetter durablement à cause des prélèvements obligatoires.

L’urgence alimentaire est aussi dans le scénario de Klaus Schwab : elle a commencé pour certains produits aux États-Unis et en Europe, et plus généralement pour les céréales et les produits céréaliers dans de nombreux pays d’Afrique et d’Asie. Nous découvrons ensuite que Bill Gates est le plus grand propriétaire terrien des États-Unis lorsqu’il y a une pénurie de céréales et de produits agricoles ; et que Gates est le patron d’une start-up qui produit du « lait humain artificiel » lorsqu’il y a une pénurie de lait en poudre pour les bébés aux États-Unis. Et n’oublions pas que les multinationales de l’agroalimentaire parviennent à imposer l’utilisation de leurs semences stériles — qu’il faut racheter chaque année — et à interdire l’utilisation des semences traditionnelles, ce qui permettrait aux pays pauvres de ne pas être dépendants d’elles.

Celui qui a conçu la série de crises actuelles, dont les racines ont été posées au début des années 1990 avec la privatisation des entreprises publiques, a également veillé à ce que les personnes formées à cet effet par le Forum économique mondial siègent dans les gouvernements, les institutions et les agences internationales, à la tête des banques centrales et des grands actifs stratégiques, dans les médias et dans les principales religions du monde. Regardez les Premiers ministres des principaux pays européens, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande : ils ont tous été recrutés au sein du groupe des « Young Global Leaders for Tomorrow », et le fait qu’ils siègent aux plus hauts niveaux de direction de ces nations, de l’ONU et de la Banque mondiale devrait être plus que suffisant pour les traduire en justice pour subversion et trahison. Ceux qui ont juré d’appliquer les lois dans l’intérêt de leurs propres nations commettent un parjure au moment où ils doivent répondre de leurs propres actions non pas devant les citoyens de leurs nations, mais devant des technocrates sans visage que personne n’a élus.

Il est facile de rejeter tout cela comme une « théorie du complot », mais un tel rejet n’est plus tenable, pas plus que l’accusation de « complicité » à l’encontre de quiconque exprime sa perplexité face à la crise russo-ukrainienne et à sa gestion au niveau international.

Ceux qui ne veulent pas comprendre l’intrigue, parce qu’ils ont peur de ce qu’ils pourraient découvrir, s’obstinent à nier qu’il y ait un scénario et un metteur en scène, qu’il y ait des acteurs et des figurants, des décors et des costumes. Mais peut-on vraiment croire que les personnes les plus riches et les plus puissantes du monde ont accepté de lancer une telle attaque contre l’humanité pour réaliser leur rêve mondialiste délirant, en déployant une quantité énorme d’énergie et de ressources, sans avoir tout planifié au préalable dans les moindres détails et en laissant tout au hasard ? Si les personnes qui veulent acheter une maison ou créer une entreprise planifient tout avec soin, pourquoi s’agirait-il d’une « théorie du complot » lorsqu’elles réalisent que l’élite doit recourir au mensonge et à la tromperie pour obtenir des résultats inconcevables et criminels ?

Si vous me permettez une analogie, je dirais que notre attitude face aux faits actuels est comparable à quelqu’un qui doit assembler un puzzle composé de milliers de pièces sans avoir l’image finale devant lui. Ceux qui ont assemblé le « puzzle » mondialiste l’ont fait dans l’intention de rendre méconnaissable l’image finale de ce qu’ils veulent obtenir. Mais celui qui voit l’image complète, ou même une partie importante, commence à voir comment les pièces s’assemblent. Et celui qui a vu l’image finale sait aussi comment interpréter le silence et la connivence des fonctionnaires du gouvernement et même des partis d’opposition, comment expliquer la complicité des médecins et des ambulanciers dans les crimes commis dans les hôpitaux contre toutes les connaissances scientifiques, et la complicité des évêques et des prêtres qui sont allés jusqu’à refuser les sacrements aux personnes non vaccinées. Dès que de grandes pièces du puzzle seront visibles — et c’est ce qui se passe actuellement —, il sera beaucoup plus facile de mettre les autres pièces à leur place. Et alors, Klaus Schwab, George Soros, Bill Gates, les autres conspirateurs et ceux qui dirigent dans l’ombre cette conspiration mondiale criminelle seront en fuite pour ne pas être lynchés.

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