Lettre d’une étudiante en médecine au Conseil de l’Ordre

Par Zoé B.

Zoé B.

Au Président et aux membres du
Conseil de l’Ordre des Médecins de l’Isère
Bât A, 1 BD de la Chantourne
38700 La Tronche

Objet

Demande d’un RDV pour échanger sur les raisons qui me font arrêter mes études de médecine.

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les conseillers ordinaux,
Chers Professeurs, Chers Docteurs, Chers Maîtres,

Étudiante en 4e année de médecine à la rentrée 2021/2022, j’ai reçu récemment un courrier de la scolarité de la Faculté de Médecine de Grenoble relatif à la fin de ma période de césure (sollicitée suite à la promulgation de la Loi du 5 août 2021).

J’ai répondu au Doyen de la Faculté en le remerciant très sincèrement de m’avoir accordé ce temps de réflexion et pour la bienveillance dont il avait fait preuve à mon égard ; puis en lui annonçant, avec un profond regret, ma décision de ne pas poursuivre mes études de médecine, après ces 3 années et quelques mois, passés au sein de sa Faculté. Voici l’essentiel de mes propos.

C’est vraiment à contrecœur que je prends cette décision, mais en pleine conscience, et je l’espère avec bon sens, sagesse et rationalité :

Je m’étais en effet engagée en médecine avec pour ambition de soigner mon prochain, d’agir toujours en conscience, avec probité et honnêteté vis-à-vis de lui, sans jamais déroger au code d’honneur du serment d’Hippocrate, un serment sur lequel tout le monde jure sans toutefois, j’en ai le sentiment, en mesurer l’importance, les conséquences, et sans être prêt à en respecter tous les engagements, en toutes circonstances, et quoi qu’il en coûte.

J’aime profondément étudier, j’aime apprendre comment fonctionnent le corps et l’esprit humain, comprendre les pathologies, et aller chercher quelles sont les récentes avancées médicales, scientifiques et technologiques pour trouver celles qui vont pouvoir profiter à mon patient. J’aime me réjouir avec les patients qui guérissent, et écouter, accompagner tous ceux qui en ont besoin. J’étais prête à faire face aux difficultés qui jalonnent le parcours d’un médecin.

Malheureusement, aujourd’hui je ressens que soigner comme on me demandera de le faire ne sera pas en accord avec mes convictions, et que je ne serai pas en mesure de respecter le serment d’Hippocrate qu’on me demandera de prêter à l’issue de mes études.

Je croyais que la médecine avait avant tout pour ambition suprême de soigner toutes les personnes, coûte que coûte, et qu’en tant que médecin je serais libre d’agir dans le seul intérêt de mon patient, dans le respect du recueil de son consentement libre et éclairé, et guidée par mes connaissances, la sagesse acquise lors de mes formations et de mes expériences, et ma capacité de discernement.

Les deux ans qui viennent de s’écouler m’ont montré que la médecine telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui (et le sera de plus en plus) n’est pas en phase avec l’idée que je m’en faisais.

J’ai toujours pensé pouvoir exercer ma vocation, sans pression d’aucune sorte et surtout en toute indépendance des lobbies financiers, croyant naïvement que la mission de soigner résistait à l’appât de l’argent, à l’appel du pouvoir et à la satisfaction de l’ego tel que le souligne notre serment : « Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. »

Nous devons également jurer : « Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. » Comment comprendre alors le refus de soin imposé pendant ces deuxannées ? En effet, comment a-t-on pu déconseiller voire interdire à des gens qui avaient besoin de soins de se rendre chez leur médecin ? Comment a-t-on pu leur dire, sans prendre le temps de les ausculter, de rester ou de retourner chez eux juste avec du Doliprane ? Comment accepter tout cela lorsque l’on sait que le simple fait d’accueillir, écouter et accompagner avec compassion le patient participe significativement à sa guérison et à son mieux-être ?

Nous devons aussi prononcer « Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. » Mais commentconcilier cette promesse avec l’obligation faite aux patients de disposer d’un Pass sanitaire ou de s’être administré au préalable une molécule sur laquelle il y a peu de recul pour avoir le droit de se faire soigner ?

Dans l’état actuel des données scientifiques, est-il raisonnable d’exiger ce geste des patients, des professionnels de santé, a fortiori des étudiants des filières santé, dont le jeune âge aurait mérité que s’applique un élémentaire principe de précaution ?

J’ai aussi très mal vécu de voir en septembre 2021 des collègues soignants suspendus, sans aucune considération ni égard pour leurs états de service antérieurs, leur dévouement aux patients et leur loyauté à leur institution. Pouvons-nous supporter de les voir toujours sans aucun revenu pour avoir refusé d’aller à l’encontre de leurs convictions ou de leurs arguments médicaux ? Ces soignants étaient pourtant prêts à d’autres mesures de protection au contact des malades. De voir tous ces professionnels, qui se sont dévouées pendant tant d’années pour le bien de leurs prochains, perdre leur travail, leur statut social, parfois ne plus pouvoir subvenir aux besoins de leur famille voire manger à leur faim a été pour moi d’une grande violence. (J’ai personnellement vu des soignants se servir de la nourriture issue des poubelles.)

Comment proclamer encore « J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences. » et, dans le mêmetemps, précipiter de force, sous l’influence de la peur, vers une thérapie expérimentale des millions de personnes, en abusant de la confiance aveugle qu’ils ont dans la médecine et la science représentée par certains experts. Quelle folie s’est emparée de la communauté médicale pour accepter tout ça sans sourciller, au mépris de tous les principes qui faisaient consensus avant 2020 ?

Comment prononcer les mots suivants « Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. » ou encore « Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire. », alors que nous avons tous pu constater durant ces deux années à quel point le milieu politique et médical est parfois corrompu, et ce au plus haut niveau, par les laboratoires pharmaceutiques et les cabinets de conseil privés ?

Qu’il n’y ait pas de méprise : je ne doute pas de la probité et de l’honnêteté de la majorité des médecins et des soignants en France. En revanche, je doute désormais de la capacité du plus grand nombre à prendre du recul et à assumer avec courage le serment qu’ils ont prononcé dès lors que la situation devient un peu compliquée et que leurs intérêts personnels soient en jeu. Je crains, malheureusement, qu’une petite poignée de gens bien placés suffise à corrompre l’ensemble d’un système.

Comment a-t-il été rendu possible d’en venir à expliquer à nos patients que nous pouvions leur imposer des soins inutiles pour eux-mêmes (comme l’est le vaccin contre la covid pour les personnes non à risque de formes graves, notamment les enfants, les adolescents et les jeunes adultes) et inutiles pour protéger les autres (puisqu’avec ou sans vaccins il n’y a pas de différence dans la transmission), tout en laissant l’industrie qui les produit engranger 36,8 milliards d’euros sur ce seul et unique produit ?

Enfin comment pourrai-je oser jurer « Je ne provoquerai jamais la mort délibérément » et accepter de laisser des gens sans soins, des personnes âgées mourir loin de leurs proches et dans la solitude la plus abjecte ?

Non, décidément, cette médecine qu’on nous propose d’exercer n’est vraiment pas celle que j’avais envisagée.

Des lits ferment, des services d’urgence ferment, des collègues souffrent, des patients meurent, de maladie ou d’abandon…
Ce n’est pas ma définition de la médecine.
Je n’ai pas signé pour cela.
Pas pour abandonner, tromper ou laisser mourir.
Pas pour être le bouc émissaire de décisions qui ne sont plus motivées par notre mission de soins et le respect de notre serment, mais on dirait bien par la seule ambition dévorante ou la folie de certains individus.

Alors ma décision je la prends avec regret, car j’aime profondément la médecine, c’est ma vocation, mais je la prends avec la sagesse que m’inspire l’Ecclésiaste :

« Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir ».

Je reste reconnaissante pour tous les enseignements reçus pendant ces trois belles années. Ils ont été intellectuellement riches et demeureront un bagage de connaissances et de principes utiles qui continueront de m’accompagner.

En vous remerciant de votre attention, et en espérant que ma lettre saura susciter en vous des interrogations ou des éclairages à m’apporter, je suis pour ma part à votre entière disposition pour un échange constructif et vous prie d’agréer, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les conseillers ordinaux, mes sincères et respectueuses salutations.

Zoé Bruder
Étudiante en 4e année à la Faculté de Médecine de Grenoble

Le 6 juin 2022




L’emploi frauduleux des mots : populisme, conspi, extrêmes…

Par Lucien SA Oulahbib

Les faux-monnayeurs d’aujourd’hui, installés confortablement au pouvoir par les boomers et les hypocondriaques, n’utilisent pas seulement la planche à billets pour financer le vide abyssal de leur politique économique, ils fabriquent aussi une inflation de définitions qui pervertissent les mots jusqu’à les salir, à l’identique de ce qu’Orwell avait décrit dans 1984.

Ainsi le terme « populiste » qui s’apparentait naguère, mais gentiment à « démagogie » au sens grec de « beau parleur » est aujourd’hui plutôt immédiatement accolé à « extrémisme » (beurk) par les mêmes qui promeuvent pourtant des politiques précisément très dangereuses, voire irresponsables pour le Souverain en l’occurrence le supposé Peuple du moins en régime républicain démocratique.

Ces politiques (très) dangereuses sont aisément repérables aujourd’hui : elles ont pour objet d’aggraver les conditions d’accès à la santé en la corsetant dans son seul aspect chimique, d’empêcher d’appréhender l’idée que l’air que l’on respire s’avère bien moins pollué que naguère, de flouter de plus en plus la sécurité intérieure et extérieure, de détruire le système des salaires et des prix, d’amoindrir les retraites en refusant un mixte avec toute capitalisation « populaire » (rimant avec « néo-libéral », « réactionnaire », « égoïste égoïste ») à l’ère de l’injection et de la muselière dite « altruistes » et « recommandées ».

Concernant par exemple la manière dont il est question d’indexer les prix de l’énergie sur les rémunérations à partir de la rentrée 2023, cela voudrait dire que l’on continuerait à faire encore payer à la classe moyenne l’impéritie d’une politique qui a refusé de renforcer le nucléaire, de réduire drastiquement en amont les impôts de production, d’associer capital et travail par une participation dynamique, et enfin d’augmenter des droits de douane pour des produits ne répondant aux normes sociales et écologiques imposées pourtant en interne.

Au fond, la classe moyenne comme on le sait n’est pas (encore) assez pauvre pour être assistée, mais de moins en moins aisée pour bénéficier de ces ristournes fiscales et autres placements « aisés » permis par « notre » planche à billets (puisqu’elle est « publique »). Cette connivence non dite renforce plutôt les plus hauts revenus en leur permettant la spéculation multiforme, d’où la montée (en dents de scie) des actions risquées et de l’immobilier. Et le tout sera effectué en sermonnant cette même classe moyenne pourtant hors jeu, surtout dans ses strates supérieures, avec sa dite « sur-épargne » sur laquelle ces vautours (publics et privés) lorgnent alors qu’en France celle-ci sert surtout à compenser le faible montant des retraites puisque celles par capitalisation sont surtout accessibles, à revenu moyen, plutôt en complémentaire et si l’on est fonctionnaire (la Préfon).

C’est de plus en plus un réel marché de dupes : les mots changent de plus en plus vite de sens jusqu’à ce que par exemple le terme de « réussite » signifie seulement « domination » (blanche), accentuant ainsi l’erreur marxiste qui stipule que la richesse proviendrait non pas de la qualité d’un produit rencontrant précisément son marché, mais principalement de la compression du coût de revient. Celle-ci pourtant à elle seule ne veut rien dire s’il n’y a pas la qualité en premier lieu du moins pour les produits finis (d’où d’ailleurs l’idée que certains préfèrent payer plus cher leur côte d’agneau abattu localement que provenant de lointaines contrées), qualité par ailleurs protectrice de l’air que l’on respire alors que la manière dont est aujourd’hui construit le commerce mondial va de plus en plus à l’encontre de cette pratique, tout en se servant de la voiture, de l’avion et du cheptel comme boucs émissaires, le tout au nom d’un « pouvoir d’achat des plus défavorisés » dont ils se moquent éperdument (car autrement la politique économique serait précisément édifiée différemment en faisant en sorte de ne pas faire peser le poids du « social » uniquement sur les salaires et le capital investi — cette épargne déjà imposée en amont). Mais ces gens qui gouvernent en « notre » nom ne sont pas à une contradiction près : ils surfent même dessus et en rient sous cape dans les Salons made in Bergé.

Et c’est précisément pourquoi leurs sbires semblent si pointilleux sur toute critique pointant tous ces grands écarts. Cela rend si nerveux leurs maîtres, d’où cette valse des étiquettes : celles des mots et des couleurs, ou ce véritable jeu de bonneteau devenu mondial. Alors que le roi est nu ; et cela se voit (de plus en plus).




Révoltes au Sri Lanka et dans divers pays

[Source : lemediaen442.fr]

Entre la destruction de l’agriculture par un 100 % biologique imposé brutalement, la pénurie de devises étrangères et des importations de nourriture, carburants et autres produits essentiels, le Sri Lanka est pris dans une impasse. La colère populaire est énorme, manifestations et campement devant la résidence du président Gotabaya Rajapaksa durent depuis plus d’un mois. Aujourd’hui les manifestants ont renversé le clan au pouvoir. Le président s’est enfui. Vers quel avenir se dirige ce mouvement populaire, hors partis politiques ?

Le président du Sri Lanka, Gotabaya Rajapaksa, a fui samedi sa résidence officielle de Colombo quelques minutes avant qu’elle ne soit prise d’assaut par des milliers de manifestants en colère, a indiqué une source de la Défense. Les images que vous allez voir sont celles d’un peuple qui a faim… L’Europe de demain, avec l’écroulement de l’euro, peut ressembler à ça… Mais heureusement, il restera assez de carburants dans les hélicoptères pour fuir !


Mise à jour :
Révoltes, voire révolutions, ailleurs dans le monde

[Compilé par Nicole]

Devant le silence des médias, rassemblons quelques infos récupérées sur Twitter et Telegram :



Sri Lanka Pays-Bas, Italie, Bulgarie, Turquie, Mozambique, Espagne, Albanie, Libye, Équateur… 🔥✊🏽 Ça commence à péter de partout, ça chauffe même en Suisse, Angleterre… Les médias boycottent l’actualité internationale, faudrait pas que ça donne des idées au Français 😉 #AFP 7:45 PM · 9 juil. 2022·Twitter for Android

Oliberté @Olivonline



Après l’Italie, le Canada, l’Espagne, la Hollande : Manifs de ouf en #Albanie, et les petits medias français, en bons collaborateurs du régime 🇪🇺, font le sale boulot de désinformation.

« Je vais bien, tout va bien. »

Дима |Z|ападный 🇷🇺🇨🇵 @dima_Zapad29 albanie

Des manifestants profitant de la piscine du président en fuite du Sri Lanka ! Aucun dictateur ne devrait rester dans l’illusion que le pouvoir est pour toujours, et quand la fin arrive, c’est toujours violent et méchant.




Le phénomène des incendies d’usines agroalimentaires a commencé aussi en France

[Source : jovanovic.com via echelledejacob]

Par Pierre Jovanovic

Les médias français sont devenus la honte absolue de ce que l’on appelle « journalisme ». Depuis le mois de janvier 2022 pratiquement 100 usines agroalimentaires sont parties en fumée et, je le précise, que dans ce secteur ! Que 2 brûlent éventuellement, on va appeler cela une série noire, mais que 100 brûlent, là c’est une organisation qui a été spécialement mise en place pour empêcher des dizaines et des dizaines de millions de nourritures d’arriver dans le circuit de distribution.
Dans une interview, la semaine passée, avec les Mousquetaires de l’Info j’ai même annoncé que cela commencera en France à la rentrée.

Erreur !

Ça a commencé le jour même de l’interview, en Bretagne : « Un bâtiment d’élevage de 1 000 m² situé à Pannecé, en Loire-Atlantique, s’est complètement embrasé. Quelque 8 000 poussins sont morts vendredi dans l’incendie, selon les pompiers. Le bâtiment était complètement embrasé à l’arrivée des secours, peu après 7 h. Le feu a été éteint à l’aide de trois lances à eau et d’un canon à mousse. ».

Donc ça veut dire que le feu s’est déclaré (ou y a été mis…) vers 5 h, et bien sûr personne pour s’en rendre compte, tout le monde dormant, lire ici Sud Ouest pour le croire, merci à notre lecteur Biper.

Les officiels Suisses, eux, ont compris ce qui se passe avec toutes ces usines agroalimentaires qui crament, et commencent à se poser des questions : arriveront-ils à nourrir la population, voyez Reuters ici.

Pendant ce temps, aux US, l’opération continue :

Le 14 juin 2022 :

« Over 10,000 head of cattle have reportedly died in the recent Kansas heat wave. »
[Plus de 10 000 têtes de bétail seraient mortes lors de la récente vague de chaleur au Kansas.]

Le 23 juin dernier c’est une nouvelle usine qui a décidé de fermer brutalement ses portes, comme si une menace pesait sur ses activités :

« George’s Poultry and Prepared Foods announced it will close one of its food-processing plants in Campbell County, Tennessee. The reason for the closure was not disclosed and has caught local officials by surprise. Campbell County Mayor E. L. Morton told local news WVLT that he’s trying to keep the plant open to save hundreds of jobs »
[George’s Poultry and Prepared Foods a annoncé qu’elle allait fermer l’une de ses usines de transformation alimentaire dans le comté de Campbell, au Tennessee. La raison de cette fermeture n’a pas été divulguée et a pris les responsables locaux par surprise. Le maire de Campbell County, E. L. Morton, a déclaré à la chaîne de télévision locale WVLT qu’il essayait de garder l’usine ouverte pour sauver des centaines d’emplois]

lire ici WVLT.tv

Tous les journalistes qui ont suivi les débats de Davos, organisés par Klaus Schwab, ont été sidérés par le fait que le Forum veut aussi décider de ce que les populations vont manger, parce que les vaches posent un problème de carbone, en les encourageant à remplacer la viande par des tranches de cactus, des algues, des insectes, et des steaks au soja.

Bref, sachez cette « opération » de sabotage va effectivement se répandre.

Et, ATTENTION, ces usines qui disparaissent de manière inhabituelle à un rythme effréné ne comprennent même la destruction VOLONTAIRE de millions de volatiles divers et variés sous prétexte de grippe aviaire !

Dès lors, si on additionne les deux, on arrive effectivement à une chaîne alimentaire BRISÉE, dont la conséquence la plus immédiate est de faire monter les prix des usines agroalimentaires qui sont encore debout.

Conclusion : non seulement l’hyperinflation est voulue, mais elle est encouragée. En effet, j’ai expliqué ici depuis 2008 que la seule solution qu’ont les États-Unis pour rembourser leurs trilliards (30) de dettes consiste à déclencher une hyperinflation qui fera fondre leur dette.

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.quotidien.com 2008-2022




Mesures « sanitaires » : en 2015, Claire Séverac nous alertait de la guerre mondiale contre les peuples

[Source : lemediaen442.fr]

Après des études à Sciences Po, Claire Séverac a fait une carrière dans la musique aux États-Unis. Particulièrement sensible aux scandales liés à la santé et à l’environnement (vaccination, virus H1N1, pesticides, affaire du sang contaminé…), elle décide d’enquêter. Elle découvre que les maux dont nous souffrons ne sont pas dus au hasard ni à la fatalité, mais plutôt à un plan organisé par une poignée de « banksters » prêts à tout pour contrôler le monde.

Claire Séverac rassemble en 2011, dans Complot Mondial contre la santé, les preuves de tous les dommages causés à notre santé avec la nourriture, les médicaments, les pesticides, avec les noms des coupables, leurs méthodes. 
En 2012, elle écrit, avec Sylvie Simon, La coupe est pleine (nos enfants sont plus précieux que le CAC 40) sur la manipulation et la désobéissance civique.


Son dernier ouvrage, La guerre secrète contre les peuples (préface de Pierre Hillard, éditions Kontre Kulture), sort en 2015. Pendant trois ans, Claire Séverac a décrypté des centaines de documents, recoupé des discours, fouillé dans les archives et les sites d’organisations internationales, d’ONG ou encore d’institutions gouvernementales. Trois ans d’enquête qui prouvent l’existence des chemtrails, le danger des ondes, les mensonges du réchauffement climatique qui est une guerre climatique, le transhumanisme…

Extrait du livre « La Guerre secrète contre les peuples » de Claire Séverac

Plus ou moins tenus secrets, des projets mondiaux revêtent un alibi humanitaire : la faim dans le monde, le réchauffement climatique, la santé, l’écologie, la sécurité… Nul doute que tout ce qui se trame autour du covid-19 l’aurait intéressée au plus haut point, elle qui s’était scandalisée de l’attitude des grands laboratoires, leur reprochant de nous pourrir l’existence avec des médicaments loin d’être efficaces, dont les effets secondaires laissent toujours à désirer. Les ouvrages qu’elle a laissés témoignent de ses combats et aussi des oppositions qui se manifestaient autour d’elle. Pourtant Claire Séverac ne manquait pas de soutiens comme Pierre Hillard et la cancérologue Nicole Delepine, qui fut responsable de la pédiatrie à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches avant que le service soit fermé par la ministre Marisol Touraine. Déjà, en 2015, l’État décidait à notre place de notre santé (vidéo ci-dessous).

Claire Séverac est décédée le jour de Noël 2016, après trois mois de maladie. Elle gênait beaucoup trop de monde et son décès assez rapide est difficilement explicable. Elle était certaine d’avoir ingéré un poison à l’occasion des conférences qu’elle donnait dans toute la France depuis la sortie en septembre 2015 de son livre sur les chemtrails (abréviation de chemical trailers). Elle pensait au polonium, un poison indétectable même au compteur Geiger, et à un cancer digestif aussi fulgurant qui avait effectivement peu de chances d’être naturel. Sa mort a été aussi rapide que celle d’un autre gêneur, François-Xavier Verschave, qui, lui, contrariait les intérêts de la Françafrique dans ses livres-enquêtes Noir silenceNoir procès et Noir Chirac (éditions Les Arènes).




Dr Vernon Coleman : « il nous reste six mois de liberté »

[Source : ns2017]

[Sur la banderolle de l’illustration :
« Plus nous nous conformons, plus la situation s’aggrave ».]

[Ndlr : le docteur Coleman est-il particulièrement pessimiste ? Ou simplement réaliste ?]

Par Dr Vernon Coleman

En avril 2022, j’ai réalisé une vidéo dans laquelle je prédisais qu’il nous restait huit mois de liberté.

Je maintiens cette prévision.

Il nous reste maintenant six mois, ce qui nous amène à Noël 2022.

Je ne suis pas en train de suggérer que nous allons tous mourir d’ici Noël.

Ce que je suggère (et c’est d’une certaine manière plus effrayant), c’est que les choses vont maintenant si vite que si nous ne nous levons pas et ne nous défendons pas, nous serons trop loin sur la route vers une existence construite autour des principes du crédit social ; trop loin pour arrêter la progression vers la Grande Réinitialisation.

Partout où vous regardez, il y a des preuves qui montrent à quelle vitesse les conspirateurs progressent.

[Voir aussi :
Le revenu de base universel et les six autres théories qualifiées de « conspirations délirantes » jusqu’à ce que l’an 2020 arrive
et les articles du site relatifs à l’agenda 2030 de l’ONU,
au Great Reset (ou Réinitialisation),
à Klaus Schwab,
à Davos, etc.]

Tout d’abord, regardez l’économie mondiale.

Nous nous dirigeons tous non pas vers une simple récession mais vers une profonde et longue dépression qui rivalisera avec tout ce qui s’est passé dans les années 30.

[Voir aussi :
Pénuries alimentaires dans six mois – Les mondialistes nous disent ce qui va se passer ensuite
Prévisions 2022 – Un feu de poubelle à la frontière d’un âge sombre
Selon Bill Holter, l’effondrement économique est imminent
Derrière la collapsologie (ou étude de l’effondrement des civilisation)
Fit for 55 – Le Pacte vert européen et l’effondrement industriel de l’Europe
La guerre psychologique derrière l’effondrement économique
Que pouvons-nous apprendre sur l’effondrement en regardant le Moyen Âge ?]

La Barbade, le Liban et le Sri Lanka ont tous fait faillite. Tout comme, bien sûr, l’Argentine. La corruption gouvernementale (dont profitent les politiciens et les bureaucrates) en est largement responsable. Il suffit de regarder la corruption au Royaume-Uni, par exemple.

La situation est si mauvaise au Sri Lanka (longtemps indépendant pour l’approvisionnement en nourriture) que les agriculteurs n’ont plus les moyens d’acheter des semences. Le pays est en train de mendier de la nourriture.

En 2020, la dette mondiale était de 220 000 milliards de dollars. Elle est désormais de 300 000 milliards de dollars, soit trois fois et demie le PIB mondial.

[Note de Joseph : au début des années 1980, alors que j’étais jeune étudiant, la question de la dette était déjà présente et je trouvais bizarre que tous les pays du monde se trouvent (déjà à l’époque) endettés. Auprès de qui ? me disais-je. J’ignorais alors tout du système des banques centrales et surtout de ceux qui les avaient créées et sur ceux qui depuis lors les contrôlent d’une manière ou d’une d’autre.]

Partout, les gouvernements vont devoir augmenter les taux d’intérêt pour tenter de contenir l’inflation. Et lorsqu’ils le feront, le coût du service de toute cette dette entraînera la faillite de millions de personnes, détruira des milliers d’entreprises et mettra les nations en péril. Aucun pays sur terre n’est à l’abri. Le Royaume-Uni et les États-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement. Les services devront être réduits. Les retraites et autres paiements devront être interrompus.

Les dépenses de santé et d’éducation seront réduites alors que de plus en plus d’argent sera consacré à l’achat de bombes pour la guerre en Ukraine. Le coût de la reconstruction de l’Ukraine sera probablement proche de mille milliards de dollars. On attendra des contribuables qu’ils trouvent l’argent – qui sera sans doute en grande partie volé. Et, comme je l’ai prédit il y a plusieurs semaines, les gouvernements occidentaux se préparent à la guerre avec la Russie. L’OTAN se prépare à la guerre. Et le chef des forces armées britanniques dit que nous devons être prêts pour la guerre. Les seules personnes qui y gagneront seront les entreprises d’armement.

Partout où vous regardez, c’est le chaos économique.

En Chine, il est question de maintenir les politiques absurdes de zéro covide pendant cinq ans, tout en renforçant les règles de crédit social. Les tests de masse vont se poursuivre et les restrictions de voyage vont se durcir pour ceux dont le crédit social est faible.

Cela a été délibérément créé. Mais c’est toujours le chaos. Le Pakistan et l’Argentine ont emprunté d’énormes sommes d’argent au Fonds monétaire international. Ni l’un ni l’autre ne rembourseront jamais leurs dettes. Le FMI détient d’énormes dettes et contrôle effectivement de nombreux pays – en route vers un rôle dans le nouveau gouvernement mondial.

Les mêmes choses se produisent partout dans le monde. Est-ce une coïncidence ? Bien sûr que non. C’est délibéré.

Ce que personne ne mentionne, c’est que lorsque les économies s’effondrent, le nombre de personnes qui meurent augmente toujours. Les gens n’ont pas les moyens de se nourrir correctement, ni de se chauffer. Les entrepreneurs de pompes funèbres et les fleuristes sont les seules entreprises qui peuvent s’attendre à une période de prospérité.

Les conseils locaux se dirigent vers la faillite. Les services vont être supprimés – ou réduits pour protéger les pensions massives versées aux anciens directeurs généraux et autres employés surpayés. Votre bibliothèque locale pourrait fermer. Les piscines et les centres de loisirs vont être supprimés. Combien de temps les collectes de déchets continueront-elles ? Combien de temps les écoles resteront-elles ouvertes ? Des emplois devront être supprimés.

L’effondrement du marché boursier menace les retraites partout. Les marchés boursiers sont déjà à peu près au niveau où ils étaient dans les années 1990. Si les marchés s’effondrent encore davantage, la valeur des pensions chutera également. Très peu de gens sont conscients de la précarité de leur avenir.

L’envolée des prix des denrées alimentaires, du carburant et du chauffage entraînera de plus en plus de grèves. Les médecins veulent une augmentation de 30 %. Une grève ou une augmentation de salaire massive détruira ce qui reste du NHS [Ndlr : le Système de Santé au Royaume-Uni] en faillite.

Les soins de santé ne sont plus disponibles au Royaume-Uni.

Avant même que l’on parle de grève, les médecins démissionnaient en masse dans la cinquantaine. Pourquoi ? Parce qu’ils ne peuvent plus faire face aux réglementations et à la paperasserie introduites par le gouvernement et le General Medical Council. Le système de revalidation détesté du GMC est une véritable folie. Les médecins passent tellement de temps à remplir des formulaires qu’il leur reste peu ou pas de temps pour les patients. Ils ne trouvent aucune joie dans leur travail.

Les dentistes prennent également une retraite anticipée à cause de la paperasserie. Les dentistes travaillent toute la journée à arracher et à soigner des dents, puis doivent régulièrement passer deux ou trois heures de plus à remplir des formulaires pour satisfaire les bureaucrates.

Pendant ce temps, le Royaume-Uni est à la dérive, sans gouvernement, et tout s’écroule.

Quelqu’un nierait-il que nos systèmes de transport sont un désastre ?

Les libéraux du millénaire parlent constamment de la semaine de quatre jours et de l’importance de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Mais il faut que quelqu’un soit prêt à travailler si l’on veut faire fonctionner le pays. Et la plupart des moins de 40 ans n’ont aucune idée de la distance qui nous sépare du bord de la falaise. Il y a près de 1,5 million d’emplois vacants au Royaume-Uni. Et plus de cinq millions de personnes qui vivent d’allocations que le pays ne peut se permettre.

Partout, les exploitations agricoles sont aux prises avec de nouvelles réglementations. Les jeunes ne veulent pas travailler dans les fermes car le travail est trop dur. Au Royaume-Uni, l’âge moyen des agriculteurs est de 59 ans. Le fermier moyen a gagné 15 000 £ l’an dernier. Ils auraient été mieux avec des allocations. Ces dernières années, quatre millions d’exploitations agricoles européennes ont fermé leurs portes, encouragées par les réglementations européennes visant à détruire l’agriculture et à faire place aux aliments de laboratoire.

Il n’est pas surprenant que les pénuries alimentaires arrivent très vite. Au sein de l’UE, on parle déjà de rationnement alimentaire. Le rationnement de la nourriture et du carburant est inévitable. Et ils seront contrôlés par une application. L’approvisionnement en électricité sera contrôlé par les compteurs intelligents que tant d’idiots ont chez eux.

L’argent liquide est diabolisé et de nombreux magasins refusent désormais de l’accepter. Les citoyens sont obligés de tout faire via une application. Les écoles introduisent des systèmes de points de crédit social pour contrôler les étudiants. Nous ne sommes qu’à quelques mois d’une société qui sera tout aussi oppressive que celle de la Chine.

Et les mensonges des médias et la suppression de la vérité continuent.

Cela fait maintenant deux ans et demi que je suis banni de tous les médias grand public. Comme je l’ai expliqué l’autre jour, j’ai même été réduit au silence lorsque j’ai essayé d’apparaître sur une radio Internet. J’ai un site web. Mais combien de temps avant qu’il ne soit retiré ?

Je ne peux rien voir de tout cela parce qu’il m’est interdit d’accéder à tous les médias sociaux, mais j’entends dire que les médias sociaux sont désormais remplis de fausses nouvelles (contrôlées par les gouvernements et les services secrets), de discours de haine (mis en place par les gouvernements et les services secrets), d’extrémisme (mis en place par les gouvernements et les services secrets), de trolls (organisés par les gouvernements et les services secrets) et d’intimidation (gérés par les gouvernements et les services secrets. Les grands moteurs de recherche et les sites Internet appartiennent aux conspirateurs tout autant que les médias grand public.

Trop de gens acceptent tout cela sans un murmure.

Le silence collectif causera notre perte.

Ils nous éliminent un par un.

J’estime qu’il nous reste six mois de liberté à moins que nous ne menions cette guerre avec plus de détermination.

Et si vous pensez que j’exagère, regardez les deux dernières années. J’ai prédit tout ce qui s’est passé. Mes anciennes vidéos sont encore disponibles (pour le moment) sur ce site.

Regardez quelques-unes de ces vidéos et vous comprendrez vite pourquoi je suis le médecin le plus banni au monde.

La vérité est la seule chose que les conspirateurs craignent. Pour eux, la vérité est aussi mortelle que le soleil et l’ail pour les vampires.

https://expose-news.com/2022/07/02/we-have-six-months-of-freedom-left/




Une mère végane condamnée après le décès de son fils de 18 mois dû à un régime sans viande

[Source : aubedigitale.com]

Une mère de Floride a été condamnée pour plusieurs chefs d’accusation après que son fils d’un an et demi soit mort de malnutrition parce qu’il n’était nourri que de fruits et de légumes.

Mercredi, un jury a déclaré Sheila O’Leary, 39 ans, coupable de meurtre au premier degré, de maltraitance aggravée d’enfant, d’homicide involontaire aggravé, de maltraitance d’enfant et de deux chefs d’accusation de négligence d’enfant.

Mme O’Leary risque la prison à vie pour la mort de son fils, Ezra, survenue en 2019, et sera condamnée à la fin du mois.

Au moment du décès d’Ezra, ses trois frères et sœurs vivaient tous avec Mme O’Leary et son mari Ryan, qui comparaîtront devant le tribunal dans le courant de l’année pour les mêmes chefs d’accusation que Sheila.

Si la mort d’Ezra est tragique, ses trois frères et sœurs ont peut-être été sauvés d’un sort similaire, car ils souffraient également de malnutrition et de déshydratation en raison du « régime végétalien strict » imposé par les parents.

Cette histoire met en évidence l’importance de la viande dans le régime alimentaire humain et constitue un avertissement pour les parents et les personnes en général qui pourraient priver leur corps des vitamines et des nutriments nécessaires à leur survie.

Lorsque les gens se rendront compte de l’importance de manger de la viande, ils comprendront alors pourquoi l’élite mondiale veut la supprimer de leur régime alimentaire !




La Cour suprême des États-Unis autorise chaque État à interdire l’avortement : plus de vingt États devraient rapidement le faire

[Source : medias-presse.info]

La Cour suprême des États-Unis a finalement rendu sa décision dans l’affaire Dobbs c. Jackson Women’s Health Organization, confirmant l’interdiction de l’avortement de 15 semaines dans le Mississippi, annulant l’arrêt Roe v. Wade.

Le juge Samuel Alito a rendu l’avis de la Cour, qui a été rejoint par les juges Clarence Thomas, Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett. La décision déclare Roe v. Wade « manifestement dans l’erreur depuis le début ».

« Son raisonnement était exceptionnellement faible et la décision a eu des conséquences néfastes », a écrit Alito. « La Constitution ne fait aucune référence à l’avortement, et aucun droit de ce type n’est implicitement protégé par une disposition constitutionnelle. »

La vie gagne !

Le juge en chef John Roberts a écrit une opinion concordante déclarant qu’il n’aurait pas annulé Roe mais aurait laissé l’interdiction du Mississippi en place. Les trois personnes nommées par les démocrates de la Cour ont exprimé leur dissidence.

Le fait que la décision finale d’annuler l’arrêt Roe v. Wade soit restée ferme malgré des mois de pression de la gauche reflète l’engagement de la majorité des juges envers le principe énoncé en mai par le juge conservateur Clarence Thomas, selon lequel « nous ne pouvons pas être une institution qui peut être victime d’intimidation ».

La décision a des conséquences gigantesques, à la fois immédiates et à long terme. Plus de vingt États ont actuellement des lois en vigueur qui interdiront effectivement l’avortement à l’intérieur de leurs frontières après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade.

Le débat va s’ouvrir dans d’autres États. Les pro-vie au Congrès peuvent également désormais demander une interdiction nationale de l’avortement .

C’est là que réside l’une des plus grandes conséquences à long terme de la décision : le camp pro-vie peut désormais peser de façon spectaculaire dans la vie politique des États-Unis et demander des comptes aux élus qui ne pourront plus se retrancher derrière l’arrêt Roe v. Wade pour justifier leur inaction.


Ce qu’ils font des avortés






L’Occident échoue parce qu’il persiste à sous-estimer la Russie

[Source : entelekheia.fr]

Par Helmholtz Smith
Paru sur Moon of Alabama sous le titre Two Big Errors About Russia


La politique américaine et occidentale à l’égard de la Russie est fondée sur deux graves erreurs (et c’est un euphémisme considérable, bien sûr – les trente dernières années démontrent que les idées conventionnelles de l’Occident sur la Russie sont presque toutes complètement fausses).

Mais ces deux erreurs sont répétées à l’infini et, quel que soit le nombre de fois où elles ont été réfutées, preuves à l’appui, elles restent les hypothèses sur lesquelles se fondent les tentatives de l’Occident pour changer ou contrôler la Russie.

La première est l’idée selon laquelle l’économie russe serait faible, mal équilibrée et dépendante de ses exportations vers l’Occident. La seconde est que Poutine est le chef d’une bande de voleurs qui, si on leur fait sentir de la douleur, se débarrasseront de lui. Les sanctions détruiront l’économie russe et la douleur provoquera la fin de son leader. (Une autre illusion est qu’une fois Poutine parti, tout sera à la convenance de l’Occident – mais j’ai bien dit qu’il y avait une multitude d’idées fausses).

Considérons d’abord l’économie de la Russie. Les éditorialistes qui affirment que l’économie russe a la taille du Texas, de la Belgique, du Luxembourg ou autre se contentent de convertir les roubles en dollars et de galoper jusqu’à leur conclusion préétablie. Ils ne demandent jamais quelle est l’ampleur du programme spatial du pays auquel la Russie est comparée, ni combien de sous-marins nucléaires il fabrique, ni combien de nouvelles stations de métro, de nouveaux aéroports ou de nouveaux ponts il ouvre, ni si ce pays fabrique toutes sortes d’avions et de camions, ni quelle quantité de nourriture il cultive et exporte, ni rien d’autre qui permette de mesurer une économie réelle.

S’ils le faisaient, bien sûr, ils verraient que l’économie russe est beaucoup plus importante que ne le suggère la comparaison puérile entre le rouble et le dollar. Et, en regardant d’un peu plus près, ils verraient que l’économie russe est presque autosuffisante. Mais l’Occident continue de croire que la Russie n’est qu’une « station-service dotée d’armes nucléaires » et que sa faible économie peut facilement s’effondrer. La RAND a fondé toute une stratégie sur le fait que « la plus grande vulnérabilité de la Russie… est son économie, qui est comparativement petite et fortement dépendante des exportations d’énergie… »

Ils persistent et signent, en dépit de toutes les preuves du contraires. En 2014, l’UE avait réduit ses exportations de denrées alimentaires vers la Russie pour, je suppose, faire descendre les gens dans la rue pour protester contre la disparition des fromages européens. La Russie a réagi intelligemment ; elle est aujourd’hui autosuffisante en matière de nourriture, et l’Europe a perdu ce marché.

Biden allait réduire le rouble en miettes, mais Moscou l’a contré sans effort et le rouble est désormais adossé à l’énergie – l’une des bases les plus solides qu’une monnaie puisse avoir.

[Voir aussi :

Ayant déterminé une chose mesurable sur laquelle l’Homme ne peut pas tricher, l’énergie, à quoi pourrait-on l’utiliser dans la pratique ? Eh bien, comme moyen d’échange ou d’équilibrage de travaux et services, au lieu des diverses formes actuelles d’argent qui permettent toutes de tricher et surtout de spéculer. On ne peut pas non plus spéculer avec la valeur de l’énergie : une Calorie sera toujours une Calorie ; un joule sera toujours un joule, et un kilowatt-heure sera toujours un kilowatt-heure. Au contraire, la valeur d’une once d’or fluctue au gré des casinos planétaires que sont les places boursières, la valeur d’une tonne de blé également, et la valeur d’une toile de peinture de maître varie au gré de l’affectivité et de l’avidité humaines. On peut spéculer sur la valeur d’une source d’énergie, mais pas sur l’énergie elle-même.

]

Les sanctions continuent néanmoins de s’accumuler. Mais c’est éducatif : nous savons maintenant beaucoup mieux à quoi sert la potasse et d’où elle vient. [*] Et le néon – qui savait que c’était important ? Les terres rares ! Les bouteilles de bière ! Moscou commence tout juste à contre-sanctionner et le monde découvre que la Russie est un grand producteur de beaucoup de choses importantes, et que si vous la sanctionnez, vous vous retrouverez à court de beaucoup de choses dont vous n’aviez jamais même eu conscience. (Même si on pourrait penser que toute personne possédant un atlas serait capable de comprendre qu’un pays aussi étendu que la Russie doit être un grand producteur de nombreuses ressources).

Biden peut blâmer Poutine autant qu’il le souhaite, mais sanctionner l’énergie et la potasse est un moyen garanti de faire monter les prix de tout. Biden pensait que la Russie avait « des armes nucléaires et des puits de pétrole et rien d’autre ». Peut-être que les personnes qui dirigent la Russie sont plus aptes à réfléchir et à voir la réalité que nous ne le pensions. (Encore une autre hypothèse occidentale erronée – qu’est-ce qui, au cours des vingt dernières années, pourrait suggérer que nous sommes plus intelligents qu’eux ?)

L’idée selon laquelle la Russie est une grande conspiration criminelle et que Poutine en est le parrain des parrains fonde la stratégie des sanctions personnelles. Untel est jugé « proche de Poutine », quoi que cela signifie, et on l’empêche d’aller à Paris acheter du fromage et on lui vole confisque son yacht. En colère, il s’assoit avec les autres parrains et décide qu’il est temps que le Boss soit retrouvé noyé, face dans un bol de sang. Les think tanks nous disent que Poutine est le voleur en chef, et qu’il s’accroche au pouvoir en partageant le butin, en truquant les élections et en faisant disparaître les critiques. (Au fait, n’était-il pas censé avoir essayé de tuer Navalny ? Où est le sachant qui nous expliquera comment il se fait qu’il soit toujours en vie) ?

Toutes les élections en Russie sont truquées, tous les sondages d’opinion sont faux, tous les médias sont contrôlés par le Kremlin, les parrains mafieux russes sont frustrés, alors pourquoi Poutine est-il toujours là ? Ce n’est sûrement pas parce que c’est un chef d’État élu, très populaire et respecté – suggérer cela reviendrait à remettre en question trois décennies de conclusions de think tanks américains et ouest-européens. Son élimination doit donc dépendre d’une sanction de plus. Et c’est ainsi que d’autres noms – tous « proches de Poutine » – sont ajoutés à d’autres listes. Mais rien ne change.

Ces deux erreurs sont sans cesse répétées. La Russie est désormais le pays le plus sanctionné de toute l’histoire et les politiciens occidentaux continuent de penser qu’il faut lui imposer une série de « sanctions sévères » de plus, et que cela finira par marcher. Mais plus elle survit aux sanctions, plus la Russie est immunisée contre les sanctions.

Les guerres sont des irruptions de la réalité brute dans les bulles fantaisistes, et la guerre en Ukraine met à nu la vacuité auto-satisfaite qui fonde l’opinion de l’Occident sur la Russie. Cet hiver sera froid en Europe et dans certaines régions d’Amérique. On ne pourra pas éternellement blâmer Poutine.

Mais la vérité déprimante est que les esprits changent rarement, et qu’il faut changer les hommes. Pendant combien de temps encore les dirigeants de l’Occident survivront-ils à leurs échecs répétés ?

Traduction Corinne Autey-Roussel
Photo Pixabay

[*] Note de la traduction : Nous avons également appris que les graines de moutarde ne poussent pas dans les environs de Dijon, non plus que l’huile sur les étagères des supermarchés.




Défendre la France

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Discours de Vladimir Poutine lors du Forum Économique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) 2022

[Source : donbass-insider.com]

Le Forum Économique International de Saint-Pétersbourg (SPIEF) a lieu cette année du 15 au 18 juin 2022. Vladimir Poutine a participé à la session plénière du 17 juin, et y a prononcé un discours partagé entre explications sur la situation mondiale actuelle, le développement d’un monde multipolaire, mais aussi les défis de politique intérieure auxquels la Russie doit faire face.


Je souhaite la bienvenue aux participants et aux invités du 25e Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

Il a lieu à un moment difficile pour la communauté mondiale, où l’économie, les marchés et les principes mêmes du système économique mondial sont attaqués. Un grand nombre de liens commerciaux, de production et de logistique précédemment perturbés par la pandémie sont à nouveau mis à l’épreuve. En outre, des concepts clés pour les affaires tels que la réputation des entreprises, le respect de la propriété et la confiance dans les devises mondiales ont été complètement sapés – sapés, malheureusement, par nos partenaires occidentaux, et cela a été fait délibérément, par ambition, au nom du maintien d’illusions géopolitiques dépassées.

Aujourd’hui, je vais donner notre – quand je dis « notre », je veux dire les dirigeants russes – vision de la situation dans laquelle se trouve l’économie mondiale. J’expliquerai comment la Russie agit dans cet environnement et comment elle planifie son développement dans un environnement qui évolue de manière dynamique.

Il y a un an et demi, lors d’un discours au Forum de Davos, j’ai souligné une fois de plus que l’ère de l’ordre mondial unipolaire est terminée – je veux commencer par cela, il n’y a pas d’échappatoire – elle est terminée, malgré toutes les tentatives de la préserver, de la maintenir en place par tous les moyens. Le changement est le cours naturel de l’histoire, parce que la diversité civilisationnelle de la planète, la richesse des cultures est difficile à combiner avec des schémas politiques, économiques et autres, des schémas qui ne fonctionnent pas ici, des schémas qui sont grossièrement, sans alternative, imposés depuis un seul centre.

Le défaut réside dans l’idée même qu’il existe une seule puissance, bien qu’elle soit forte, avec un nombre limité d’États qui lui sont proches ou, comme on dit, qui y sont admis, et toutes les règles du commerce et des relations internationales, lorsque cela devient nécessaire, sont interprétées exclusivement dans l’intérêt de cette puissance, comme on dit, travaillent dans une seule direction, le jeu est à sens unique. Un monde fondé sur de tels dogmes n’est absolument pas viable.

Les États-Unis, en s’attribuant la victoire dans la guerre froide, se sont déclarés les ambassadeurs de Dieu sur terre, qui n’ont pas d’obligations, mais seulement des intérêts, et ces intérêts sont déclarés sacrés. C’est comme s’ils ne remarquaient pas qu’au cours des dernières décennies, de nouveaux centres de force ont émergé sur la planète et deviennent de plus en plus puissants. Chacun d’entre eux développe ses propres systèmes politiques et institutions sociales, met en œuvre ses propres modèles de croissance économique et, bien sûr, a le droit de les protéger, de garantir sa souveraineté nationale.

Nous parlons de processus objectifs, de changements véritablement révolutionnaires et tectoniques dans la géopolitique, dans l’économie mondiale, dans la technologie, dans l’ensemble du système des relations internationales, où le rôle des États et des régions dynamiques et prometteurs, dont les intérêts ne peuvent plus être ignorés, s’accroît considérablement.

Je le répète : ces changements sont fondamentaux, cruciaux et inexorables. Et c’est une erreur de croire qu’une période de changements turbulents peut, pour ainsi dire, s’asseoir et attendre, que tout va prétendument revenir à la normale, que tout sera comme avant. Cela n’arrivera pas.

Cependant, il semble que les élites dirigeantes de certains États occidentaux se bercent de ce genre d’illusions. Ils ne veulent pas voir les choses évidentes, mais s’accrochent obstinément aux ombres du passé. Par exemple, ils pensent que la domination de l’Occident sur la politique et l’économie mondiales est une valeur constante et éternelle. Rien n’est éternel.

Et nos collègues ne se contentent pas de nier la réalité. Ils essaient de contrecarrer le cours de l’histoire. Ils pensent en termes du siècle passé. Ils sont prisonniers de leurs propres illusions sur les pays situés en dehors de ce que l’on appelle le milliard d’or, ils considèrent tout le reste comme périphérique, leur arrière-cour, ils les considèrent toujours comme une colonie, et les gens qui y vivent comme des citoyens de seconde zone parce qu’ils se considèrent comme exceptionnels. S’ils sont exceptionnels, alors tous les autres sont de second rang.

Cela conduit à un désir irrépressible de punir, d’écraser économiquement ceux qui sortent du rang, qui ne veulent pas obéir aveuglément. De plus, ils imposent grossièrement et sans scrupules leur éthique, leur vision de la culture et de l’histoire, et remettent parfois en question la souveraineté et l’intégrité des États et menacent leur existence. Il suffit de rappeler le sort de la Yougoslavie, de la Syrie, de la Libye et de l’Irak.

Si un rebelle ne parvient pas à être piégé et pacifié, ils tentent de l’isoler ou, comme on dit aujourd’hui, de « l’effacer ». Tout est permis, même les sports, le mouvement olympique, les interdictions culturelles, les chefs-d’œuvre artistiques – simplement parce que leurs auteurs sont de la « mauvaise » origine.

C’est également la nature de l’actuelle crise de russophobie en Occident et des sanctions folles contre la Russie. Folles et, je dirais, insensées. Leur nombre, ainsi que la vitesse à laquelle elles sont validées, sont sans précédent.

Le calcul était clair : écraser l’économie russe dans la précipitation, détruire les filières commerciales, rappeler de force les entreprises occidentales du marché russe, geler les avoirs nationaux, frapper l’industrie, la finance et le niveau de vie de la population.

Cela n’a pas fonctionné. Évidemment, ça n’a pas marché, ça n’a pas eu lieu. Les entrepreneurs russes et les autorités ont travaillé ensemble de manière professionnelle, et les citoyens ont fait preuve de solidarité et de responsabilité.

Petit à petit, nous avons normalisé la situation économique. Tout d’abord, nous avons stabilisé les marchés financiers, le système bancaire et le réseau commercial. Puis nous avons commencé à saturer l’économie de liquidités et de fonds de roulement pour maintenir la pérennité des entreprises et des sociétés, de l’emploi et des postes.

Les sombres prévisions sur les perspectives de l’économie russe, entendues au début du printemps, ne se sont pas réalisées. Dans le même temps, on comprend pourquoi cette campagne de propagande a été montée en épingle, où toutes ces formules sur le dollar à 200 roubles et sur l’effondrement de notre économie dans son ensemble – tout cela était et reste un outil de lutte informationnelle, un facteur d’impact psychologique sur la société russe, sur les milieux d’affaires nationaux.

D’ailleurs, certains de nos experts ont succombé à cette pression extérieure et ont également annoncé dans leurs prévisions l’effondrement imminent de l’économie russe et l’affaiblissement critique de la monnaie nationale, le rouble.

La vie a déjoué ces prédictions. Toutefois, je tiens à souligner que pour continuer à réussir, nous devons être très honnêtes et réalistes dans notre évaluation de la situation, être indépendants dans nos conclusions et, bien sûr, croire en notre propre force – c’est très important. Nous sommes des personnes fortes et nous pouvons relever tous les défis. Comme nos ancêtres, nous pouvons relever tous les défis. Les millénaires entiers de l’histoire de notre pays en témoignent.

Trois mois seulement après l’adoption d’un ensemble de sanctions massives, nous avons supprimé la poussée inflationniste. Après le pic de 17,8 pour cent, comme vous le savez, l’inflation est maintenant de 16,7 pour cent et continue de baisser. La dynamique économique se stabilise et les finances publiques sont saines. Je le comparerai avec d’autres régions. Oui, c’est beaucoup pour nous aussi, bien sûr. 16,7%, c’est beaucoup d’inflation. Nous devons travailler là-dessus et nous le ferons, et je suis sûr que nous parviendrons à un résultat positif.

Au cours des cinq premiers mois de cette année, le budget fédéral a été élaboré avec un excédent de 1,5 billion de roubles, et le budget consolidé avec un excédent de 3,3 billions de roubles. Pour le seul mois de mai, l’excédent budgétaire fédéral a atteint près d’un demi-billion de roubles, soit plus de quatre fois plus qu’en mai de l’année dernière.

Notre tâche aujourd’hui est de créer les conditions pour relancer la production, augmenter l’offre sur le marché intérieur et, en équilibre avec la croissance de l’offre, rétablir la demande finale et les prêts bancaires dans l’économie.

Je l’ai déjà dit : nous avons pris des mesures spéciales pour reconstituer le fonds de roulement des entreprises. En particulier, les entreprises de presque tous les secteurs ont obtenu le droit de différer les paiements d’assurance pour le deuxième trimestre de cette année. En même temps, les entreprises manufacturières ont des possibilités plus larges : elles pourront profiter du report au troisième trimestre également. En fait, il s’agit d’un prêt sans intérêt de l’État.

Par la suite, les cotisations différées ne devront pas être payées, pour ainsi dire, en une seule fois. Cela peut se faire en versements égaux sur 12 mois à partir du mois de juin de l’année suivante.

Ensuite. Le taux des hypothèques préférentielles a été abaissé en mai. Il est maintenant de neuf pour cent. Le programme de prêts hypothécaires subventionnés a été prolongé jusqu’à la fin de l’année.

Comme je l’ai dit précédemment, l’objectif de cette mesure est d’aider les citoyens à résoudre leurs problèmes de logement, de soutenir le secteur de la construction et les industries connexes, qui emploient des millions de personnes.

Après la flambée du printemps, les taux d’intérêt de l’économie russe baissent progressivement et la Banque centrale abaisse son taux directeur. À cet égard, je pense qu’il est possible de réduire une nouvelle fois le taux hypothécaire préférentiel, désormais à sept pour cent.

Mais que voudrais-je souligner ? La durée du programme reste la même – jusqu’à la fin de cette année. Cela signifie que ceux de nos concitoyens qui veulent améliorer leurs conditions de logement grâce à cet avantage doivent en profiter avant la fin de cette année.

Les montants maximaux des prêts resteront également inchangés : 12 millions de roubles pour Moscou et Saint-Pétersbourg et 6 millions de roubles pour le reste des sujets fédéraux.

J’ajouterais qu’il est important pour nous en général d’augmenter la disponibilité des ressources financières à long terme, du crédit pour l’économie. Dans un avenir proche, l’accent mis sur le soutien de l’activité économique devrait passer des mesures de relance budgétaire aux mécanismes de prêts bancaires basés sur le marché.

Ce processus devrait assurément être soutenu. Par exemple, nous allons allouer 120 milliards de roubles du Fonds national de protection sociale pour augmenter la capacité du mécanisme de financement de projets de la VEB (Banque de développement de la fédération de Russie). Cette mesure permettra d’accorder des crédits supplémentaires aux initiatives et projets en demande pour un montant d’environ un demi-billion de roubles.

Chers collègues !

J’ai déjà dit que la guerre économique éclair contre la Russie n’avait aucune chance de succès dès le départ. En même temps, l’arme des sanctions est, comme vous le savez, et la pratique de ces dernières années le montre bien, une arme à double tranchant. Elle inflige des dommages comparables, voire plus importants, aux idéologues et aux concepteurs eux-mêmes.

Et il ne s’agit pas seulement des conséquences actuelles évidentes. Nous savons qu’une perspective très inquiétante est discutée entre les dirigeants européens au niveau des conversations informelles, comme on dit, à savoir que des sanctions pourraient être imposées non seulement contre la Russie, mais aussi contre tout État indésirable, affectant tôt ou tard tout le monde, y compris les membres de l’UE et les entreprises européennes elles-mêmes.

Jusqu’à présent, nous n’en sommes pas là, mais les politiciens européens ont déjà porté un coup sérieux à leur économie – ils l’ont fait eux-mêmes, de leurs propres mains. Nous pouvons voir comment les problèmes sociaux et économiques se sont aggravés en Europe et aux États-Unis également, comment le coût des marchandises, de la nourriture, de l’électricité et du carburant pour les voitures augmente, comment la qualité de vie des Européens diminue et comment les entreprises perdent leur compétitivité.

Les experts estiment que les pertes directes, “calculables” de l’UE, venant de la fièvre des sanctions, pourraient à elles seules dépasser 400 milliards de dollars au cours de l’année à venir. C’est le coût des décisions qui sont coupées de la réalité et prises au mépris du bon sens.

Ces coûts sont directement supportés par les citoyens et les entreprises de l’Union européenne. Dans certains pays de la zone euro, l’inflation a déjà dépassé les 20 %. Je parlais de notre inflation, mais les pays de la zone euro ne mènent pas d’opérations militaires spéciales et l’inflation y a augmenté – jusqu’à 20 % pour certains d’entre eux. Les États-Unis connaissent également une inflation insoutenable, la plus élevée depuis 40 ans.

Oui, bien sûr, l’inflation en Russie est aussi toujours à deux chiffres. Cependant, nous avons déjà indexé les paiements sociaux et les pensions, augmenté le salaire minimum et le coût de la vie, protégeant ainsi les citoyens les plus pauvres. Et, en retour, les taux d’intérêt élevés ont permis aux gens de conserver leurs économies dans le système bancaire russe.

Bien sûr, pour les représentants des entreprises, c’est compréhensible : un taux directeur élevé bride l’économie – normal. Pour les citoyens, cependant, dans la plupart des cas, c’est un plus : ils ont rendu aux banques une somme importante d’argent à des taux d’intérêt élevés.

C’est la principale différence avec les pays de l’UE, où la hausse de l’inflation diminue directement les revenus réels et ronge l’épargne, et où la crise actuelle pèse essentiellement sur les personnes à faible revenu.

Il y a également eu de graves conséquences à long terme pour les entreprises européennes en termes d’augmentation des coûts et de perte du marché russe. Le résultat est évident : la perte de compétitivité mondiale et une baisse systémique du taux de croissance de l’économie européenne pour les années à venir.

Tout cela conduit à l’aggravation des problèmes sous-jacents des sociétés occidentales. Bien sûr, nous avons aussi nos propres problèmes, mais je dois en parler maintenant, car ils ne cessent de nous montrer du doigt, alors qu’ils ont eux-mêmes suffisamment de problèmes. J’en parlais aussi à Davos. La conséquence directe des actions des politiciens européens et des événements de cette année sera une nouvelle aggravation de l’inégalité dans ces pays, qui, à son tour, divisera davantage leurs sociétés, et la question ne concerne pas seulement le niveau de bien-être mais aussi les valeurs des différents groupes de cette société.

Oui, ces contradictions sont supprimées et balayées sous le tapis. Les procédures démocratiques, les élections en Europe, pour être honnête, parfois vous regardez ce qui s’y passe, quelles forces arrivent au pouvoir – tout cela ressemble à un écran, car des partis politiques qui ressemblent à des jumeaux se remplacent au pouvoir. Mais l’essence ne change pas. Les véritables intérêts des citoyens et des entreprises nationales sont repoussés de plus en plus loin à la périphérie.

Une telle rupture avec la réalité, avec les besoins de la société, conduira inévitablement à une poussée de populisme et à la croissance de courants extrêmes et radicaux, à de graves changements socio-économiques, à des dégradations et, dans un avenir proche, à un changement des élites. Les partis traditionnels, comme vous pouvez le constater, ne cessent de perdre. De nouveaux mouvements apparaissent, mais s’ils ne diffèrent pas beaucoup des mouvements traditionnels, ils n’ont pas non plus beaucoup de chance de survivre.

Toutes les tentatives pour jouer franc jeu, tous les discours sur les coûts prétendument acceptables au nom de la pseudo-unité ne peuvent dissimuler l’essentiel : l’UE a finalement perdu sa souveraineté politique, et ses élites bureaucratiques dansent au rythme imposé par d’autres, acceptant tout ce qu’on leur dit d’en haut, nuisant à leur propre population et à leur propre économie, à leurs propres entreprises.

Qu’y a-t-il d’autre de crucial ici ? La détérioration de la situation de l’économie mondiale n’est pas le fait de ces derniers mois – je vais maintenant me concentrer sur des choses qui me semblent extrêmement importantes – ce qui se passe n’est pas le résultat de ces derniers mois, bien sûr que non. Surtout pas le résultat de l’opération militaire spéciale que la Russie mène dans le Donbass. De telles affirmations constituent une déformation flagrante et délibérée des faits.

La forte hausse de l’inflation sur les matières premières et les marchés des produits de base était une réalité bien avant les événements de cette année. Le monde a été poussé dans cette situation par de nombreuses années de politiques macroéconomiques irresponsables de la part des pays dits du G7, notamment des émissions incontrôlées de monnaie et l’accumulation de dettes non garanties. Et ces processus n’ont fait que s’accélérer, s’intensifiant avec le déclenchement de la pandémie de coronavirus en 2020, alors que l’offre et la demande de biens et de services ont été considérablement réduites à l’échelle mondiale.

La question est la suivante : quel est le rapport avec notre opération militaire dans le Donbass ? Cela n’a rien à voir du tout.

Ne pouvant ou ne voulant pas utiliser une autre recette, les autorités des principales économies occidentales ont tout simplement lancé la presse à imprimer. De cette manière peu sophistiquée, ils ont commencé à couvrir des déficits budgétaires jusque-là invisibles.

J’ai déjà mentionné le chiffre : au cours des deux dernières années, la masse monétaire aux États-Unis a augmenté de plus de 38 %. Auparavant, il y avait eu une telle augmentation sur des décennies, mais là, 38 % en deux ans, c’est 5,9 billions de dollars. En comparaison, seuls quelques pays dans le monde ont un produit intérieur brut plus important.

La masse monétaire de l’Union européenne, pour sa part, a également fortement augmenté au cours de cette période. Son volume a augmenté d’environ 20 %, soit 2,5 billions d’euros.

Ces derniers temps, j’entends de plus en plus parler de la soi-disant – veuillez m’excuser, je n’aime pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je ne peux m’empêcher de le dire – nous entendons tous parler de la soi-disant inflation poutinienne en Occident. Quand je vois ça, je me dis : à qui s’adressent ces bêtises, à ceux qui ne savent ni lire ni écrire, c’est tout. Les personnes qui savent au moins lire comprennent ce qui se passe réellement.

La Russie, et nos actions pour libérer le Donbass n’ont absolument rien à voir avec ça. La hausse actuelle des prix, l’inflation, les problèmes de nourriture et de carburant, d’essence et d’énergie en général sont le résultat d’erreurs systémiques dans les politiques économiques de l’administration américaine actuelle et de la bureaucratie européenne. C’est là que se trouvent les causes, et seulement là.

Je dirai également à propos de notre opération : oui, elle a fait une petite différence, mais la racine est précisément cela – leur politique économique erronée. Pour eux, le début de notre opération dans le Donbass est une bouée de sauvetage qui leur permet de rejeter leurs propres erreurs de calcul sur les autres, en l’occurrence la Russie. Mais toute personne ayant au moins une éducation scolaire de base comprend les véritables raisons de la situation actuelle.

D’énormes quantités d’argent ont été imprimées, mais ensuite quoi ? Où est passé tout cet argent ? Évidemment : pour l’achat de biens et de services en dehors des pays occidentaux – c’est là qu’il a circulé, cet argent imprimé. Ils ont littéralement commencé à “aspirer”, à s’emparer des marchés mondiaux. Naturellement, personne n’a pensé aux intérêts des autres nations, y compris les plus pauvres. Ils se sont retrouvés avec ce que l’on appelle les rebuts, à des prix astronomiques.

Ainsi, alors que fin 2019, les importations aux États-Unis avoisinaient les 250 milliards de dollars par mois, elles sont désormais passées à 350 milliards de dollars. Fait remarquable, l’augmentation a été de 40 % – proportionnellement au pompage non garanti de la masse monétaire en dollars de ces dernières années. Ils ont imprimé de l’argent, l’ont distribué et avec cet argent, ils ont pris tous les biens sur les marchés des pays tiers.

Je vais ajouter une autre chose : Les États-Unis sont depuis longtemps un important fournisseur de denrées alimentaires sur le marché mondial, et ils sont, à juste titre, fiers de leur agriculture, de leur tradition agricole, un exemple pour beaucoup, et pour nous aussi, d’ailleurs. Mais aujourd’hui, le rôle de l’Amérique a radicalement changé. Elle est passée du statut d’exportateur net de denrées alimentaires à celui d’importateur net. En gros, elle imprime de l’argent et attire les flux de matières premières, achetant de la nourriture dans le monde entier.

Un taux d’augmentation encore plus élevé des importations de marchandises peut être observé dans l’Union européenne. Il est compréhensible que cette poussée de la demande, qui ne correspond pas à l’offre de matières premières, ait déclenché une vague de déficits et d’inflation mondiale. C’est de là que vient cette inflation mondiale. Au cours des deux dernières années, le prix de presque tout ce qui existe dans le monde a augmenté : les matières premières, les biens de consommation et surtout les denrées alimentaires.

Oui, bien sûr, ces pays, y compris les États-Unis, continuent à exporter, mais la balance entre les exportations et les importations est déjà dans l’autre sens : il y a déjà, je pense, 17 milliards d’importations de plus que d’exportations. C’est de cela qu’il s’agit.

Selon l’ONU, en février de cette année, l’indice mondial de la valeur des aliments était de 50 % supérieur à celui de mai 2020, et l’indice composite des produits de base a doublé sur la même période.

Dans la tempête inflationniste, de nombreux pays en développement se posent une question raisonnable : pourquoi échanger des produits de base contre des dollars et des euros, qui perdent leur valeur sous leurs yeux ? La conclusion est qu’une économie constituée d’entités imaginaires est inévitablement remplacée par une économie de valeurs et d’actifs réels.

Selon le FMI, les réserves de change mondiales s’élèvent actuellement à 7 100 billions de dollars et 2 500 billions d’euros, et cet argent se déprécie à un rythme d’environ 8 % par an. Mais ils peuvent être confisqués et volés à tout moment, si les États-Unis n’apprécient pas la politique de l’un ou l’autre pays. C’est devenu très réaliste pour de nombreux pays qui conservent leurs réserves en devises dans ces monnaies.

Les experts estiment que dans les prochaines années, c’est une analyse objective, il y aura un processus de conversion des réserves mondiales – il n’y a tout simplement nulle part où les placer face à de telles pénuries – de monnaies qui perdent leur valeur en ressources réelles – d’autres pays le feront, bien sûr, comme la nourriture, l’énergie, d’autres matières premières. Il est évident que ce processus alimentera davantage l’inflation mondiale du dollar.

Quant à l’Europe, l’échec de la politique énergétique, la dépendance aveugle à l’égard des sources renouvelables et les approvisionnements ponctuels en gaz naturel ont apporté une contribution négative supplémentaire au dérapage des prix, qui a conduit à la forte hausse des coûts énergétiques que nous observons depuis le troisième trimestre de l’année dernière – là encore, bien avant le début de notre opération dans le Donbass. Nous n’avons absolument rien à voir avec cela. Ils ont tout gâché eux-mêmes, les prix ont grimpé en flèche, et ils cherchent à nouveau des coupables.

Les erreurs de calcul de l’Occident ont non seulement augmenté le coût de nombreux biens et services, mais ont également entraîné une baisse de la production d’engrais, en particulier des engrais azotés produits à partir de gaz naturel. Globalement, rien que du milieu de l’année dernière au mois de février de cette année, les prix mondiaux des engrais ont augmenté de plus de 70 %.

Malheureusement, il n’y a aucun signe d’inversion de ces tendances de prix pour le moment. Au contraire, dans ce contexte, le travail des entreprises et la logistique des fournitures d’engrais en provenance de Russie et de Biélorussie sont bloqués. La situation est donc encore plus critique.

Il n’est pas difficile de prévoir l’évolution de la situation. La pénurie d’engrais signifie des rendements plus faibles et donc le risque de pénurie de nourriture sur le marché mondial augmentera encore plus les prix, ce qui menace de famine les pays les plus pauvres en particulier, ce qui est entièrement sur la conscience de l’administration américaine et de la bureaucratie européenne.

Permettez-moi d’insister une fois de plus : ce problème n’est pas apparu aujourd’hui, ni au cours des trois ou quatre derniers mois, et ce n’est absolument pas la faute de la Russie, comme certains démagogues tentent aujourd’hui de rejeter sur notre pays la responsabilité de tout ce qui se passe dans l’économie mondiale.

Bien sûr, nous pourrions être heureux d’apprendre que nous sommes si puissants et tout-puissants : l’inflation est galopante en Occident, aux États-Unis, en Europe, et nous faisons encore autre chose qui rend tout le monde fébrile. Il serait peut-être agréable pour nous de nous sentir si puissants, mais cela ne correspond pas à la réalité. La situation couve depuis des années, alimentée par les actions à courte vue de ceux qui ont l’habitude de résoudre leurs problèmes aux dépens des autres, qui ont compté et comptent encore sur le mécanisme des émissions de capitaux pour acheter à outrance, tirer sur les flux commerciaux et ainsi exacerber les déficits et provoquer des catastrophes humanitaires dans certaines parties du monde. Je voudrais ajouter : il s’agit essentiellement de la même politique de brigandage-colonial, mais bien sûr sous une nouvelle forme, dans une nouvelle édition, beaucoup plus subtile et sophistiquée. Ce qui se passe n’est pas immédiatement évident.

Aujourd’hui, la tâche la plus importante pour l’ensemble de la communauté mondiale est d’accroître l’offre de denrées alimentaires sur le marché mondial, notamment en répondant aux besoins des pays qui souffrent particulièrement d’insécurité alimentaire.

La Russie, en assurant sa sécurité alimentaire intérieure, son marché intérieur, peut augmenter considérablement ses exportations de denrées alimentaires et d’engrais. Par exemple, le volume de nos approvisionnements en céréales la saison prochaine pourrait atteindre 50 millions de tonnes.

En priorité, nous dirigerons nos livraisons vers les pays où les besoins alimentaires sont les plus importants et où il existe un risque d’augmentation de la famine. Tout d’abord, nous parlons de pays africains et du Moyen-Orient.

Cependant, il y a des difficultés ici, qui ne sont pas non plus de notre fait. Oui, officiellement les céréales, les aliments et les engrais russes… D’ailleurs, les Américains ont imposé des sanctions sur nos engrais, suivis par les Européens. Puis les Américains les ont levées. Ils ont compris dans quoi ils s’étaient embarqués. Mais les Européens ne le font pas. Leur bureaucratie fonctionne comme les meules d’un moulin du XVIIIe siècle. C’est pourquoi tout le monde comprend qu’il a fait une bêtise, mais il est difficile de revenir en arrière en raison de considérations bureaucratiques.

Ainsi, je le répète, la Russie est prête à contribuer à l’équilibre des marchés agricoles mondiaux et nous nous félicitons certainement de l’ouverture au dialogue sur cette question de la part de nos collègues des Nations unies qui comprennent l’urgence du problème alimentaire mondial. Le sujet d’une telle conversation pourrait être la création de conditions normales – logistiques, financières, de transport – pour accroître les exportations russes de produits alimentaires et d’engrais.

En ce qui concerne – je ne peux m’empêcher de le mentionner aussi, il y a malheureusement beaucoup de spéculations à ce sujet – l’approvisionnement des marchés mondiaux en produits alimentaires ukrainiens : nous n’intervenons pas. Pour l’amour de Dieu. Ce n’est pas nous qui avons miné les ports de la mer Noire de l’Ukraine. Laissez-les les déminer et les enlever. Nous assurerons la sécurité du pilotage de ces navires civils. Il n’y a aucun doute.

Mais de quoi parle-t-on ? L’USDA estime à six millions de tonnes de blé ; nous estimons à environ cinq. Et sept autres millions de tonnes de maïs. C’est tout. Et si vous gardez à l’esprit que le monde produit 800 millions de tonnes de blé, alors cinq millions de tonnes pour le marché mondial, comme vous le comprenez, ne font aucune différence.

Néanmoins, il y a des possibilités d’exportation, et pas seulement via les ports de la mer Noire. S’il vous plaît, exportez via la Biélorussie – le moyen le moins cher, d’ailleurs. Par la Pologne, la Roumanie – autant que vous le souhaitez. Il existe cinq ou six options d’exportation.

Le problème ne vient pas de nous, mais de l’adéquation des personnes qui sont au pouvoir à Kiev. Laissez-les décider de ce qu’ils veulent faire, et dans ce cas au moins, ils ne sont pas guidés par leurs maîtres de l’étranger, de l’outre-mer, de l’autre côté de l’océan.

Mais il y a aussi le danger que ces céréales servent à payer les armes fournies. Ce serait bien malheureux alors.

Chers amis !

Comme je l’ai dit, le monde moderne traverse une période de changements spectaculaires. Les institutions internationales s’effondrent, elles sont défaillantes. Les garanties de sécurité sont dévaluées. L’Occident a fondamentalement refusé d’honorer ses engagements antérieurs. Il s’est avéré impossible de conclure de nouveaux accords avec l’Occident.

Dans cette situation, dans un contexte de risques et de menaces croissants pour nous, la décision de la Russie de mener une opération militaire spéciale a été forcée. Difficile, bien sûr, mais nécessaire et indispensable.

Il s’agit de la décision d’un pays souverain, qui a le droit inconditionnel, fondé d’ailleurs sur la Charte des Nations unies, de défendre sa sécurité. Une décision qui vise à protéger nos citoyens, les habitants des républiques populaires du Donbass, qui subissent depuis huit ans un génocide de la part du régime de Kiev et des néo-nazis, qui ont reçu le plein patronage de l’Occident.

L’Occident a non seulement cherché à mettre en œuvre le scénario “anti-Russie”, mais s’est également engagé activement dans le développement militaire du territoire ukrainien, inondant littéralement l’Ukraine d’armes et de conseillers militaires. Il continue à le faire même aujourd’hui. Pour être honnête, personne ne prête la moindre attention au développement de l’économie ou au bien-être des personnes qui y vivent ; ils s’en moquent éperdument, de quelque manière que ce soit, mais ils n’ont pas épargné et n’épargnent pas l’argent pour créer une tête de pont de l’OTAN à l’est dirigée contre la Russie, pour nourrir l’agression, la haine et la russophobie.

Aujourd’hui, nos soldats et nos officiers, et la milice du Donbass, se battent pour protéger leur peuple. Ils défendent le droit de la Russie à se développer librement et en toute sécurité en tant que grand pays multiethnique qui prend ses propres décisions, décide de son propre avenir, s’appuie sur sa propre histoire, sa culture et ses traditions et rejette toute tentative d’imposer de l’extérieur les pseudo-valeurs de la déshumanisation et de la dégradation morale.

Toutes les tâches de l’opération militaire spéciale seront incontestablement accomplies. La clé de cette réussite est le courage et l’héroïsme de nos soldats, la consolidation de la société russe, dont le soutien donne force et confiance à l’armée et à la marine de Russie, et la compréhension profonde de la justesse et de la justice historique de notre cause – construire et renforcer un État souverain fort, la Russie.

Qu’est-ce que je veux souligner ? La souveraineté au XXIe siècle ne peut être partielle, fragmentaire. Tous ses éléments sont d’égale importance, ils se renforcent et se complètent mutuellement.

C’est pourquoi il est important pour nous non seulement de défendre notre souveraineté politique, notre identité nationale, mais aussi de renforcer tout ce qui détermine l’indépendance économique du pays, son autosuffisance et son indépendance financière, personnelle et technologique.

La conception même des sanctions occidentales repose sur la thèse erronée selon laquelle la Russie n’est pas économiquement souveraine, qu’elle est extrêmement vulnérable. Ils étaient tellement occupés à propager des mythes sur l’arriération de la Russie, sa faible position dans l’économie et le commerce mondiaux, qu’ils semblaient y croire eux-mêmes.

En planifiant leur blitzkrieg économique, ils n’ont pas remarqué, ils ont simplement ignoré les faits réels, la façon dont notre pays a changé ces dernières années.

Et ces changements sont le résultat de notre travail planifié pour créer une structure macroéconomique durable, pour assurer la sécurité alimentaire, pour mettre en œuvre des programmes de substitution des importations, pour construire notre propre système de paiement, etc.

Bien sûr, les sanctions ont placé le pays face à de nombreux défis de taille. Certaines entreprises rencontrent encore des problèmes avec les composants. Toute une série de solutions technologiques sont devenues inaccessibles à nos entreprises. La logistique a été perturbée.

Mais, d’un autre côté, tout cela nous ouvre de nouvelles possibilités – nous en parlons souvent, mais c’est vraiment vrai. Tout cela incite à construire une économie dotée d’un potentiel et d’une souveraineté technologiques, manufacturiers, humains et scientifiques complets, plutôt que partiels.

Bien entendu, une tâche aussi complexe ne peut être résolue en une seule fois. Il est nécessaire de poursuivre un travail systématique, dans une perspective d’avenir. C’est exactement comme cela que fonctionne la Russie, qui met en œuvre des plans à long terme pour le développement des secteurs économiques et le renforcement de la sphère sociale. Et les défis actuels ne font qu’apporter des ajustements et des retouches à ces plans, mais ne modifient pas leur orientation stratégique.

Aujourd’hui, je voudrais me concentrer sur les principes clés qui guideront le développement de notre pays et de notre économie.

La première est l’ouverture. Les nations véritablement souveraines sont toujours prêtes à travailler en partenariat sur un pied d’égalité, afin d’apporter leur propre contribution au développement mondial. Au contraire, ceux qui sont faibles et dépendants ont tendance à se chercher des ennemis, à répandre la xénophobie ou à perdre complètement leur identité et leur indépendance, en suivant aveuglément leur suzerain.

La Russie – bien que nos amis occidentaux, pour ainsi dire, en rêvent littéralement – ne prendra jamais la voie de l’auto-isolement et de l’autarcie. En outre, nous étendons et continuerons d’étendre la coopération avec tous ceux qui sont intéressés par cela, qui veulent travailler avec nous. Ces personnes sont nombreuses, je ne les citerai pas toutes. Ils constituent la grande majorité des habitants de la Terre. Je ne vais pas énumérer tous ces pays maintenant, tout le monde le sait.

Je ne dirai rien de nouveau si je rappelle que tous ceux qui veulent continuer à travailler et à collaborer avec la Russie sont soumis à des pressions non dissimulées de la part des États-Unis et de l’Europe, parfois même à des menaces directes. Toutefois, un tel chantage ne signifie pas grand-chose lorsque nous parlons de pays dirigés par de vrais leaders qui comprennent clairement où se trouvent les intérêts des autres et où se trouvent les intérêts nationaux, leurs propres intérêts et ceux de leur peuple.

La Russie renforcera la coopération économique avec ces États et promouvra des projets communs. En même temps, bien sûr, nous coopérerons avec les entreprises occidentales qui, malgré un “bras de fer” sans précédent, continuent à travailler avec succès sur le marché russe.

Nous considérons le développement d’une infrastructure de paiement pratique et indépendante dans les monnaies nationales comme une base solide et prévisible pour approfondir la coopération internationale. Et pour aider les entreprises de nos pays à établir des liens logistiques et de coopération, nous développons des corridors de transport, augmentons la capacité des chemins de fer et la capacité de transbordement des ports dans l’Arctique, l’Est, le Sud et d’autres directions. En particulier, dans les bassins de la mer d’Azov et de la mer Noire et de la mer Caspienne, ils deviendront la partie la plus importante du corridor Nord-Sud, qui fournira des voies de communication durables avec le Moyen-Orient et l’Asie du Sud. Nous pensons que le trafic de marchandises le long de cette route commencera à croître régulièrement dans un avenir proche.

Mais il n’y a pas que le commerce international qui est important. La Russie entend accroître la coopération scientifique, technologique, culturelle, humanitaire et sportive sur la base des principes d’égalité et de respect des partenaires. Dans le même temps, notre pays s’efforcera d’être un leader responsable dans tous ces domaines.

Le deuxième principe de notre développement à long terme est le soutien des libertés entrepreneuriales. Toute initiative privée visant à profiter à la Russie doit bénéficier d’un soutien maximal et d’un espace pour sa mise en œuvre.

La pandémie et les événements actuels ont confirmé l’importance de la flexibilité et de la liberté dans l’économie. C’est l’entreprise privée – dans un environnement difficile, face à des tentatives d’étouffer notre développement par tous les moyens – qui a prouvé qu’elle était capable de rivaliser sur les marchés mondiaux. L’adaptation à l’évolution rapide de l’environnement extérieur se fait également au détriment des entreprises privées. Il est nécessaire d’assurer le développement dynamique de l’économie, bien sûr, avec le soutien des entreprises privées.

Nous continuerons à réduire la charge administrative. Par exemple, de 2016 à 2018, nous avons eu un moratoire sur les inspections planifiées des petites entreprises. Par la suite, il a été prolongé, jusqu’à la fin de 2022 au total. En 2020, ce moratoire concernera également les entreprises de taille moyenne. En outre, le nombre d’inspections non programmées a presque quadruplé.

Mais nous sommes allés encore plus loin et, en mars de cette année, nous avons renoncé aux inspections prévues pour tous les entrepreneurs, quelle que soit la taille de leur entreprise, à une seule condition : si leurs activités ne sont pas associées à un risque élevé de préjudice pour les citoyens et l’environnement. En conséquence, le nombre d’inspections prévues a été divisé par six par rapport à l’année dernière.

Pourquoi est-ce que j’en parle maintenant de manière aussi détaillée ? Le fait est qu’après l’introduction du moratoire sur les inspections, le nombre d’infractions commises par les entrepreneurs – c’est le résultat – n’a pas augmenté, mais a diminué, le nombre d’infractions a baissé. Cela montre la maturité et la responsabilité des entreprises russes. Elles doivent doit être motivées, et non, bien sûr, contraintes de se conformer aux normes et aux exigences.

Cela signifie qu’il y a toutes les raisons de faire un autre pas en avant, radical : abandonner définitivement la plupart des inspections de toutes les entreprises russes dont les activités ne sont pas associées à des risques élevés de préjudice. Tout le monde l’a compris depuis longtemps : il n’est pas nécessaire d’inspecter tout le monde. Une approche axée sur le risque devrait fonctionner. Je demande au gouvernement de définir les paramètres spécifiques de cette réforme dans les mois à venir.

Voici une autre question très sensible pour les entreprises, et aujourd’hui, c’est aussi une question de sécurité nationale et de durabilité économique. Afin de réduire et de minimiser toutes sortes d’abus et d’échappatoires permettant de faire pression sur les entrepreneurs, nous supprimons systématiquement les dispositions pénales vagues en matière de délits dits économiques.

En mars, une loi a été promulguée selon laquelle des poursuites pénales contre des hommes d’affaires pour des infractions fiscales ne peuvent être engagées que sur présentation des autorités fiscales – et d’aucune autre manière. Un projet de loi visant à raccourcir le délai de prescription des infractions fiscales et à refuser d’engager des poursuites pénales après le paiement intégral des arriérés d’impôts devrait être adopté prochainement.

Dans l’ensemble, une approche prudente mais approfondie est nécessaire pour décriminaliser un certain nombre d’infractions dites économiques. Par exemple, celles liées au fait de travailler sans licence ou accréditation. Cette question est aujourd’hui très délicate en raison du comportement illégitime de nos partenaires occidentaux, par exemple, qui refusent d’accorder de telles licences.

Dans des cas comme celui-ci, nos organes d’État ne devraient pas, comme on dit, accuser le business russe de leurs propres mains, alors que nos entrepreneurs ne sont pas vraiment à blâmer ici. Vous savez ce que je veux dire. Ceux qui travaillent dans une petite entreprise le comprennent très bien. La licence a expiré, nos partenaires occidentaux ne la prolongent pas, que peuvent-ils faire ? Devraient-ils faire faillite ? Les choses ne devraient pas fonctionner ainsi. Il est nécessaire, bien sûr, de tout garder sous le contrôle de l’État, mais pas de les empêcher de travailler.

Nous devrions également penser à relever le seuil de responsabilité pour le non-paiement des droits de douane et autres paiements obligatoires. De plus, nous n’avons pas modifié les paramètres de la définition des dommages majeurs et surtout importants depuis longtemps, malgré l’inflation accumulée. Cette incohérence de la loi avec les réalités de la vie doit certainement être corrigée. De 2016 à aujourd’hui, l’inflation s’est accumulée autour de 50 % et ces paramètres n’ont pas été modifiés – il est nécessaire de les modifier, bien sûr.

Enfin, les motifs de mise en détention provisoire des hommes d’affaires et de prolongation des enquêtes préalables au procès doivent être revus. Ce n’est un secret pour personne que ces règles sont très souvent appliquées alors qu’il n’y a aucune nécessité objective.

En conséquence, des entreprises sont contraintes de suspendre leurs activités ou de fermer purement et simplement leurs portes alors qu’elles font encore l’objet d’une enquête. Dans ce cas, outre les pertes directes et la perte de positions sur le marché et d’emplois, la réputation des entreprises et de leurs dirigeants est affectée.

Je voudrais attirer l’attention des forces de l’ordre sur la nécessité de mettre un terme à cette pratique. Je demande au gouvernement, en collaboration avec la Cour suprême, de préparer les amendements appropriés à la loi. Je demande que ces travaux soient réalisés avant le 1er octobre de cette année.

En outre, le Conseil de sécurité a chargé une mission spéciale d’analyser les situations dans lesquelles des affaires pénales sont engagées mais ne sont pas portées devant les tribunaux. Le nombre de ces cas a considérablement augmenté ces dernières années. Il est clair pour tout le monde ce qui se cache derrière. Souvent, les procédures sont engagées sans motifs suffisants ou sont utilisées pour faire pression sur des entreprises ou des particuliers. Nous discuterons de ce sujet séparément à l’automne et prendrons des décisions supplémentaires en termes de législation et d’organisation du travail des services répressifs.

Bien entendu, les équipes de gestion régionales jouent un rôle majeur dans la création d’un environnement commercial moderne. Traditionnellement, lors du Forum de Saint-Pétersbourg, je signale les régions qui ont fait des progrès significatifs dans le cadre du classement national du climat d’investissement géré par l’Agence des initiatives stratégiques.

Ici, nous avons des changements dans le trio de tête. Moscou et le Tatarstan, qui restent en tête, ont été rejoints cette année par la région de Moscou. Au cours de l’année, elle est passée de la huitième à la troisième place. Les régions de Toula, de Nijni Novgorod, de Tioumen, de Novgorod, de Sakhaline, de Saint-Pétersbourg et du Bachkortostan figurent également en tête du classement.

Je voudrais distinguer les régions qui ont le plus progressé : la région de Kourgan, avec une augmentation de 36 places, les territoires de Perm et d’Altaï, avec une augmentation de 26 places, l’Ingouchie, avec 24 places, et la région d’Ivanovo, qui a gagné 17 places. Je tiens à remercier et à féliciter nos collègues des régions pour ce travail.

Et bien sûr, le gouvernement fédéral et les équipes régionales et municipales doivent accorder une attention particulière au soutien des initiatives commerciales des citoyens des petites villes et des communautés éloignées. Nous avons également des exemples de réussite. Il s’agit, entre autres, de créer des logiciels demandés, de vendre des produits respectueux de l’environnement et des biens de notre propre production dans tout le pays via des plateformes internet nationales.

Il est important de créer de nouvelles opportunités ici, d’introduire des formats commerciaux modernes, notamment des plates-formes électroniques, comme je l’ai dit, de réduire la logistique, le transport et les autres coûts, notamment en utilisant des bureaux de poste russes modernisés.

Nous devons également aider les employés des petites entreprises, les auto-entrepreneurs et les jeunes entrepreneurs à acquérir des qualifications et des compétences supplémentaires. Je demande que ces mesures, qui visent spécifiquement les petites villes, les zones rurales et les régions éloignées, fassent l’objet d’un point particulier dans le projet national de développement des petites et moyennes entreprises.

Je voudrais également m’adresser à nos dirigeants et propriétaires de grandes entreprises, à nos grands entrepreneurs et gestionnaires.

Chers collègues, chers amis !

Un succès réel et durable, un sentiment de dignité et de respect de soi ne sont possibles que lorsque vous associez votre avenir, l’avenir de vos enfants à votre patrie. Nous sommes en contact avec de nombreuses personnes depuis longtemps, et je connais les sentiments de beaucoup de nos chefs d’entreprise et propriétaires. Vous m’avez dit à plusieurs reprises que les affaires ne se résument pas à la réalisation de bénéfices, et c’est vrai, mais changer la vie autour de soi, contribuer au développement de sa ville, de sa région et de son pays dans son ensemble est une chose extrêmement importante pour la réalisation de soi, servir les gens et la société ne peut être remplacé par rien. C’est le but de la vie, le but du travail.

Les événements récents n’ont fait que confirmer ce que je disais depuis le début : il est plus fiable d’être à la maison. Ceux qui n’ont pas voulu entendre ce message évident ont perdu des centaines de millions, voire des milliards de dollars en Occident – c’est ainsi que s’est révélé le refuge supposé des capitaux.

Une fois de plus, je voudrais dire à mes collègues, y compris à ceux qui sont dans le public et à ceux qui ne sont pas ici aujourd’hui : s’il vous plaît, ne marchez pas sur les vieux râteaux. Notre pays a un potentiel énorme, et les tâches à accomplir ne manquent pas. Investissez ici, investissez dans la création de nouvelles entreprises et d’emplois, développez les infrastructures touristiques, soutenez les écoles, les universités, les soins de santé et la sphère sociale, la culture et les sports. Je sais que beaucoup le font, je sais – je veux juste insister sur ce point une fois de plus.

C’est exactement ainsi que les Bakhruchine et Morozov, les Chtchoukine et Riabouchinski, les Aktchourine et Galeyev, les Apanayev et Matsiev, Mamontov, Tretiakov, Arsanov, Dadachev et Hajiyev ont compris leur mission. De nombreuses familles de commerçants et d’entrepreneurs russes, tatars, bouriates, tchétchènes, daguestanaises, yakoutes, ossètes, juives, arméniennes et autres n’ont pas laissé d’héritiers et ont inscrit leur nom à jamais dans l’histoire de notre pays.

Par ailleurs, je voudrais souligner une autre chose. Pour les héritiers, les possibles héritiers du capital, personne ne sait ce qui est le plus important : l’argent et les biens dont ils ont hérité, ou la bonne réputation de leurs ancêtres et les services rendus à leur pays. Personne ne va le gaspiller, excusez mon ironie, personne ne va le boire.

Et ce qui restera aux futures générations d’héritiers, c’est leur bonne réputation qui restera avec eux pour toujours. Et elle les accompagnera sûrement tout au long de leur vie, de génération en génération, les aidera, les soutiendra dans la vie, les rendra plus forts que tout l’argent ou les biens dont ils pourront hériter.

Chers collègues !

Le troisième principe de notre développement à long terme est une politique macroéconomique responsable et équilibrée. À bien des égards, c’est précisément cette politique qui nous a permis de résister à la pression sans précédent des sanctions. Mais je le répète, pour nous, cette politique est importante non seulement pour répondre aux défis actuels, mais aussi à long terme. Nous ne répéterons pas l’expérience malheureuse de nos collègues occidentaux, qui ont déclenché une spirale inflationniste et déséquilibré leurs finances.

Notre objectif est de développer l’économie de manière régulière pour les années à venir, de réduire la charge inflationniste pesant sur les citoyens et les entreprises, et d’atteindre notre objectif d’inflation de quatre pour cent à moyen et long terme. J’ai failli commencer par l’inflation et je voulais maintenant dire ceci : quatre pour cent – nous avons toujours cet objectif.

J’ai déjà chargé le gouvernement de préparer des propositions de nouvelles règles budgétaires. Ils doivent assurer la prévisibilité de la politique budgétaire et créer les conditions permettant de tirer le meilleur parti de la situation économique extérieure. Tout cela est nécessaire pour renforcer les bases de la croissance économique, résoudre les problèmes d’infrastructure et de technologie, ce qui est la base de l’amélioration du bien-être des citoyens.

Oui, certaines des monnaies de réserve du monde sont suicidaires aujourd’hui, c’est clair, en tout cas leurs tendances suicidaires sont évidentes. Bien sûr, cela n’a aucun sens de “stériliser” notre masse monétaire avec elles aujourd’hui. Mais le principe fondamental – dépenser en fonction de ce que l’on a gagné – demeure, et personne ne l’a aboli. Nous le comprenons.

Le quatrième principe de notre développement est la justice sociale. La croissance de l’économie et de l’initiative des entreprises, des capacités industrielles et du potentiel scientifique et technologique du pays doit avoir une forte dimension sociale. Ce développement devrait conduire à une réduction des inégalités, et non à leur exacerbation, comme c’est le cas dans certains autres pays. Et franchement, nous ne sommes pas non plus les champions en la matière, nous avons encore beaucoup de questions et de problèmes ici.

La réduction de la pauvreté et des inégalités se traduit par une demande de produits nationaux, et ce dans tout le pays, ce qui signifie qu’il faut réduire l’écart entre les potentiels des régions, créer de nouveaux emplois exactement là où ils sont le plus nécessaires, et déterminer de manière générale les conditions de la poursuite du développement économique.

Je tiens à souligner que la dynamique positive des revenus réels des citoyens et la réduction de la pauvreté sont les principaux indicateurs de l’efficacité des autorités et du gouvernement dans son ensemble. Malgré toutes les difficultés objectives, il est nécessaire d’obtenir des résultats tangibles cette année, et le gouvernement s’est fixé cet objectif.

Je le répète, nous soutenons spécifiquement les groupes de citoyens les plus vulnérables : les retraités, les familles avec enfants, ainsi que ceux qui se trouvent dans des situations difficiles.

Chaque année, les retraites sont augmentées à un taux supérieur à l’inflation. Cette année, ils ont été augmentés deux fois, y compris de dix pour cent supplémentaires à partir du 1er juin.

Outre les retraites, le salaire minimum a également été augmenté de dix pour cent, de même que le niveau de subsistance, sur lequel reposent de nombreuses autres prestations et allocations sociales, qui doivent donc également être augmentées, ce qui affecte directement le revenu d’environ 15 millions de personnes.

Ces dernières années, nous avons développé un système de soutien complet pour les familles avec des enfants dans le besoin. Une femme peut recevoir une aide de l’État dès les premiers stades de la grossesse jusqu’à ce que son enfant atteigne l’âge de 17 ans.

Le bien-être et la prospérité des personnes sont les facteurs les plus importants du développement démographique, et la situation est ici extrêmement difficile, compte tenu des vagues démographiques négatives. En avril, moins de cent mille enfants sont nés en Russie, soit près de 13% de moins qu’en avril 2020.

Je demande au gouvernement de suivre en permanence le développement de mesures de soutien supplémentaires pour les familles avec enfants. Elles doivent être de nature cardinale, à la mesure de l’ampleur du défi démographique extrême auquel nous sommes confrontés.

L’avenir de la Russie est une famille avec deux, trois enfants ou plus. Par conséquent, nous ne devons pas seulement parler de soutien financier direct – nous devons cibler, adapter aux besoins des familles avec enfants le système de santé, l’éducation, toutes les sphères qui déterminent la qualité de vie des gens.

L’initiative sociale nationale, que les équipes régionales et l’ASI mettent en œuvre ensemble, vise à résoudre ce problème. À l’automne, nous évaluerons les résultats de ce travail et résumerons le classement de la qualité de vie dans les régions, afin que les meilleures pratiques et expériences puissent être utilisées aussi largement que possible dans tout le pays.

Un autre cinquième principe sur lequel la Russie fonde sa politique économique est le développement rapide des infrastructures.

Nous avons déjà augmenté les dépenses budgétaires directes pour renforcer les artères de transport. L’année prochaine, un plan à grande échelle sera lancé pour construire et réparer le réseau routier fédéral et régional. En cinq ans, au moins 85 % de sa longueur doit être mise aux normes.

Nous utilisons activement un nouvel outil tel que les prêts budgétaires pour les infrastructures. Ces prêts sont disponibles pour 15 ans à un taux d’intérêt de trois pour cent. J’ai déjà dit que la demande pour ces produits s’est avérée beaucoup plus importante que ce que nous avions prévu à l’origine. Les régions ont beaucoup de projets bien établis et prometteurs – nous ne pouvons pas retarder leur lancement. Nous allons encore réfléchir à ce que nous allons faire de cette mesure de soutien. On en discutait encore hier soir. En tout cas, tout ce que je peux dire maintenant, c’est que cet outil fonctionne de manière fiable.

La modernisation du secteur du logement et des services publics est une question distincte. De nombreux problèmes se sont accumulés ici. Le secteur souffre d’un sous-investissement chronique, estimé à 4,5 billions de roubles. Plus de 40 % des réseaux doivent être remplacés. Il en résulte une faible efficacité et des pertes élevées. Dans le même temps, chaque année, environ 3 % des réseaux se détériorent et tombent en ruine, tandis que 2 % au maximum sont remplacés par de nouveaux réseaux, ce qui signifie que le problème s’aggrave d’année en année.

Je propose de consolider les ressources et de lancer un programme complet de modernisation du secteur du logement et des services publics et de le synchroniser avec d’autres plans de développement des infrastructures et de réparation du parc immobilier. L’objectif est de changer fondamentalement la situation et de réduire systématiquement la part des réseaux obsolètes, tout comme nous le faisons en réhabilitant les logements délabrés et en réparant les routes. Nous discuterons en détail des questions relatives au secteur du logement et de la construction avec les gouverneurs lors de la réunion du présidium du Conseil d’État la semaine prochaine.

En outre, je propose spécifiquement d’augmenter les ressources pour les projets visant à créer un environnement urbain confortable dans les petites villes et les établissements historiques. Ce programme fonctionne bien pour nous. Je propose d’allouer dix milliards de roubles supplémentaires par an à ces fins en 2023-2024.

Nous allouerons des fonds supplémentaires pour la rénovation urbaine en Extrême-Orient. Je demande au gouvernement de réserver des enveloppes spéciales à ces fins dans le cadre des prêts budgétaires pour les infrastructures et la modernisation du secteur du logement et des services publics, ainsi que d’autres programmes de développement.

Une priorité inconditionnelle pour nous est le développement global des zones rurales. Les personnes qui travaillent dans les campagnes, qui nourrissent le pays et, comme nous le voyons maintenant, une partie considérable du monde, doivent vivre dans des conditions confortables et décentes. À cet égard, je demande au gouvernement d’allouer des fonds supplémentaires au programme de base. Les droits d’exportation provenant de la vente de produits agricoles peuvent devenir une source de financement ici. Il s’agit d’une source permanente. Bien sûr, elle peut fluctuer, mais elle sera permanente.

En même temps, je propose spécifiquement d’étendre les programmes de rénovation et de modernisation des maisons de la culture rurales, ainsi que des théâtres et des musées régionaux et municipaux, en allouant six milliards de roubles chacun à ces fins en 2023 et 2024.

Ce que je viens de dire dans le domaine de la culture est une tâche extrêmement exigeante et importante pour les gens. Permettez-moi de donner un exemple très récent : lors de la remise des médailles de héros du travail, l’un des lauréats de Yakoutie, Vladimir Afrikanovich Mikhaïlov, a demandé directement, dans une partie privée, de l’aide pour la construction d’un centre culturel dans son village natal. Bien sûr, nous le ferons. Mais le fait que les gens en parlent à tous les niveaux montre qu’il y a une forte demande.

Je ferai également une petite digression, qui est appropriée maintenant, avec le début de l’été – la saison traditionnelle des vacances en Russie.

Chaque année, de plus en plus de touristes cherchent à visiter les plus beaux sites naturels de notre pays : parcs nationaux, réserves naturelles et réserves de faune. On estime que cette année, le flux de touristes dépassera les 12 millions de personnes. Il est important que les agences gouvernementales, les entreprises et les touristes sachent ce qui est autorisé et ce qui ne doit pas être fait dans ces zones, où les installations touristiques peuvent être construites et où cela est strictement interdit, où cela crée des risques pour les écosystèmes uniques et vulnérables.

La Douma d’État examine déjà un projet de loi visant à réglementer l’organisation du tourisme dans les zones spécialement protégées et à créer une base civilisée pour ces activités.

À cet égard, je voudrais attirer l’attention sur ce qui suit : toutes les décisions prises ici doivent être réfléchies et soupesées, il est nécessaire de les prendre au sérieux.

Je voudrais mentionner en particulier la tâche de sauver et de préserver le lac Baïkal. Il s’agit notamment d’un projet unique de développement du complexe urbain de Baikalsk, qui doit devenir un modèle de gestion réfléchie et écologique.

L’objectif n’est pas seulement d’éliminer les dommages accumulés sur la nature par les activités de l’usine de pâte à papier de Baïkal, mais aussi d’amener la ville à un niveau de vie fondamentalement différent, pour en faire un symbole de l’écotourisme russe. Le projet doit être mis en œuvre en utilisant les technologies les plus avancées, des sources d’énergie respectueuses de l’environnement.

De manière générale, nous développerons des technologies propres pour atteindre nos objectifs de modernisation écologique de nos entreprises et réduire les émissions nocives dans l’atmosphère, notamment dans les grands centres industriels. Nous continuerons également à travailler sur des projets d’économie en circuit fermé, des projets verts et la préservation du climat, comme je l’ai détaillé ici au forum de l’année dernière.

À cet égard, le sixième principe de développement transversal, à mon avis, qui unit nos travaux, est de parvenir à une véritable souveraineté technologique, en créant un système holistique de développement économique indépendant des institutions étrangères en termes de composants critiques. Nous devons développer tous les domaines de la vie à un niveau technologique qualitativement nouveau et, en même temps, ne pas nous contenter d’être les utilisateurs des solutions de quelqu’un d’autre, mais disposer des clés technologiques pour créer des biens et des services pour les générations suivantes.

Ces dernières années, nous avons accordé beaucoup d’attention à la substitution des importations, nous avons fait des progrès dans un certain nombre de domaines : dans le secteur agricole, dans la production de médicaments, d’équipements médicaux, dans l’industrie de la défense et dans un certain nombre d’autres domaines.

Mais, et je tiens à le souligner, nous avons beaucoup de discussions dans la société à ce sujet : la substitution des importations n’est pas une panacée, ce n’est pas une solution définitive. Si nous ne faisons que répéter les autres, si nous essayons de remplacer les produits des autres, même s’il s’agit de copies de la plus haute qualité, nous risquons d’être rattrapés, alors que nous devons avoir une longueur d’avance, pour créer nos propres technologies, produits et services compétitifs qui peuvent devenir de nouvelles normes mondiales.

Permettez-moi de vous rappeler que Sergueï Pavlovitch Korolev n’a pas suivi la voie de la copie et de l’amélioration partielle du matériel de fusée, mais qu’il a regardé vers l’avenir et a proposé un schéma unique pour créer la fusée R-7, ouvrant à l’humanité la voie vers l’espace, en fait il a établi une norme pour le monde entier, et pour les décennies à venir.

C’est exactement comme cela que les fondateurs de nombreux programmes scientifiques soviétiques ont travaillé en leur temps, et aujourd’hui, en s’appuyant sur un tel travail de base, nos concepteurs avancent dignement. Grâce à eux, la Russie dispose d’armes hypersoniques qui n’ont pas d’analogues dans le monde. Rosatom occupe une position de premier plan dans la technologie nucléaire et développe une flotte de brise-glace nucléaires. De nombreuses solutions russes en matière d’intelligence artificielle et de traitement des big data sont les meilleures au monde.

Une fois encore, le développement technologique est une tendance transversale qui définira non seulement la décennie actuelle, mais aussi l’ensemble du 21e siècle. Nous discuterons en détail du thème de la construction d’une nouvelle économie technologique – la techno-économie – lors du prochain Conseil de développement stratégique. Il y a beaucoup de sujets de discussion et, surtout, de décisions de gestion. Je pense au développement de la formation d’ingénieur et au transfert des développements scientifiques vers l’économie réelle, en fournissant des ressources financières aux entreprises de haute technologie à croissance rapide. Nous aborderons également le développement des technologies de bout en bout et l’avancement des projets de transformation numérique dans certaines industries.

Permettez-moi d’insister sur le fait qu’il est bien sûr impossible de produire tout et n’importe quoi, et que ce n’est pas nécessaire. Cependant, nous devons disposer de toutes les technologies essentielles afin de mettre en place notre propre production de n’importe quel produit, si nécessaire, dans un court laps de temps. C’est ce que nous avons fait lorsque nous avons rapidement produit des vaccins contre le coronavirus et nous avons maintenant de nombreux autres produits et services.

Par exemple, après le départ des partenaires peu scrupuleux de KAMAZ du marché russe, leur niche est désormais occupée par des entreprises nationales. Et nous parlons de fournir des composants non seulement pour les modèles traditionnels de l’usine, mais aussi pour la série prometteuse de véhicules long-courriers, de transport et lourds.

Je voudrais également mentionner le système de paiement par carte Mir, qui a remplacé avec succès Visa et MasterCard sur le marché national et qui est en train d’étendre sa portée géographique, gagnant peu à peu une reconnaissance internationale.

Un autre exemple est celui de l’usine de tracteurs de Saint-Pétersbourg. Son ancien partenaire étranger a refusé de vendre des moteurs et de fournir un service de garantie. Qui a aidé ? Les constructeurs de moteurs de Iaroslavl et Toutayev : ils ont commencé à fournir leurs propres moteurs. En conséquence, la production de machines agricoles à l’usine de tracteurs de Saint-Pétersbourg en mars-avril de cette année a été un record pour l’entreprise – pas une baisse, mais une augmentation record.

Je suis sûr que ces pratiques positives et ces exemples de réussite seront de plus en plus nombreux.

Je le répète, la Russie a les capacités humaines, scientifiques et technologiques pour maîtriser les produits qui sont particulièrement demandés aujourd’hui, notamment les équipements ménagers et de construction, les équipements industriels et de service.

Le défi aujourd’hui est d’augmenter la capacité et de mettre en place les lignes de production nécessaires en peu de temps. Et l’une des questions clés est un environnement confortable pour les entreprises, ainsi que la disponibilité de sites de production préparés.

Je demande au gouvernement de présenter les paramètres clés du nouveau mode de fonctionnement des pôles industriels d’ici l’automne. Qu’est-ce qui est important ici ?

Le premier est le financement. Les projets lancés dans ces pôles doivent bénéficier de crédits à long terme, abordables, d’une durée maximale de dix ans et à un taux d’intérêt annuel ne dépassant pas sept pour cent en roubles. Nous avons discuté de toutes ces questions, y compris avec notre bloc économique. Tout le monde est d’accord, nous allons le faire.

Le second est la fiscalité. Dans les pôles, il est nécessaire de garantir un faible niveau de taxes forfaitaires, y compris les primes d’assurance.

Le troisième point consiste à soutenir la production au stade initial et précoce, en formant un ensemble de commandes, y compris l’octroi de subventions pour l’achat de produits finis de ces entreprises. La question n’est pas simple, mais je pense que des subventions seront nécessaires. Ils sont nécessaires pour assurer le marché. Nous devrions juste y travailler calmement.

Quatrièmement, nous avons besoin d’une administration simplifiée, comprenant des inspections minimales ou inexistantes, et d’un suivi fiscal et douanier confortable pour les entreprises.

Cinquièmement, et c’est peut-être le plus important, nous devons créer des mécanismes pour garantir une demande à long terme pour les nouveaux produits innovants qui viennent d’arriver sur le marché. J’aimerais attirer l’attention du gouvernement sur le fait que ce traitement préférentiel et les pôles industriels correspondants devraient être mis en place dès le 1er janvier 2023.

Ce que je veux dire à cet égard. Les pôles de croissance industrielle, qu’ils soient nouveaux ou existants, doivent attirer les petites entreprises et les mettre dans leur orbite. En même temps, il est important pour l’entrepreneur, pour les petites organisations de voir l’horizon, de comprendre les perspectives.

À cet égard, je demande bien sûr au gouvernement, en collaboration avec la SME [Société fédérale pour le développement des petites et moyennes entreprises] et nos grandes entreprises, de lancer un outil pour les accords à long terme entre les entreprises à participation publique et les petites et moyennes entreprises. De cette façon, la demande pour les produits de ces entreprises sera garantie pour les années à venir, et les fournisseurs pourront s’engager en toute confiance à créer une nouvelle production ou à étendre la production existante pour répondre à cette commande.

Je voudrais ajouter que nous avons déjà sérieusement réduit le temps nécessaire à la construction d’installations industrielles et supprimé les procédures lourdes et inutiles, mais il y a encore beaucoup de lacunes, il y a des choses à travailler et il est possible d’aller de l’avant. Par exemple, il faut encore un an et demi à trois ans pour construire des installations de production à partir de rien, et les taux d’emprunt élevés freinent encore l’achat d’espaces prêts à l’emploi.

À cet égard, je suggère de lancer un outil fondamentalement nouveau – les prêts hypothécaires industriels – pour permettre aux entreprises nationales de déployer rapidement les produits nécessaires. Je parle de prêts préférentiels à long terme avec un taux d’intérêt annuel de cinq pour cent. Les entreprises qui prévoient d’acheter des surfaces prêtes à l’emploi pour la production pourront bénéficier de ces prêts. Je demande au gouvernement de régler sans tarder tous les détails avec le secteur bancaire en Russie, afin que, dans un avenir proche, les prêts hypothécaires industriels soient pleinement opérationnels.

Chers amis !

La vitesse et l’ampleur des changements dans l’économie, la finance et les relations internationales mondiales augmentent. Le rejet de la mondialisation au profit d’un modèle de croissance multipolaire est de plus en plus clair. Bien sûr, la formation, la naissance d’un nouvel ordre mondial est un processus difficile. Nous serons encore confrontés à de nombreux défis, risques et facteurs qu’il est aujourd’hui difficile de prévoir et d’anticiper.

Mais il est évident que les règles de fond du nouvel ordre mondial seront fixées par des États forts et souverains – ceux qui ne suivent pas la trajectoire déjà fixée par quelqu’un d’autre. Seuls les États forts et souverains ont leur mot à dire dans cet ordre mondial qui émerge à nouveau, ou sont condamnés à devenir ou à rester une colonie impuissante.

Il est nécessaire de s’efforcer d’aller de l’avant, de changer, de sentir le souffle de l’époque, et de faire preuve de volonté et de détermination nationales pour y parvenir. La Russie entre dans l’ère à venir en tant que puissant pays souverain. Nous sommes certains de tirer le meilleur parti des nouvelles opportunités colossales que le temps nous a ouvertes, et nous deviendrons encore plus forts.

Merci de votre attention.

Vladimir Poutine

Source : Site officiel du Kremlin

Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




L’inculture organisée dès les années 60 et la tragédie de l’ignorance généralisée

Par Nicole Delépine

 Illustration extraite de « Super pédago, la ruine de l’école a son héros. » (éditions : SOS éducation)

« Je suis un cancre des années 80. Un génie aujourd’hui »

un internaute

L’entretien de JP Brighelli avec Sud Radio, phrases clefs et commentaires

L’école est morte. Cela a été décidé dans les années soixante.

LA FABRIQUE DU CRÉTIN A ÉTÉ ORGANISÉE DEPUIS LES ANNÉES SOIXANTE

Contrairement aux apparences et intentions affichées, ce système ne favorise pas les classes défavorisées. Elles sont acculturées volontairement, formées pour seulement consommer et en particulier Netflix, les jeux, la télévision, le canapé. Comme les médecins le sont également, le plan cancer prônant officiellement une « acculturation ».(([1] « Le cancer un fléau qui rapporte » N Delépine éditions Michalon : moralité les anciens traitements qui marchaient et guérissaient bon nombre de patients ont été abandonnés au bénéfice des nouvelles drogues à 3000 € par mois toxiques et inefficaces. C’est ce qu’on appelle le progrès dans la logique inversion des sens des mots et des valeurs. Relire Orwell.))

Perte de la culture organisée par René Haby, directeur de l’enseignement scolaire sous De Gaulle, dès les années soixante. Il deviendra ministre de Giscard. La mise en place du collège unique coïncide avec la décision de regroupement familial (voir le chapitre qui y est consacré dans le livre de Brighelli).(([2] « La fabrique du crétin : vers l’apocalypse scolaire » (Editions L’Archipel) ))

MASSIFICATION VOULUE DE L’ÉCOLE

Il faut tenter que « tous » soient à égalité, donc il est décidé en conscience de niveler par le bas. Notons que tous les ministres qui ont suivi ont poursuivi la descente en flèche des élèves à commencer par Jospin et Chevènement et la religion d’un bac pour 80 % de la tranche d’âge. Ils n’avaient pas expliqué qu’il s’agirait d’un « bac de papier »… Or plus on est défavorisé par son milieu, plus on aurait besoin d’une école qui instruit et de diplômes dont la valeur est indiscutée.

Les « élites » enfants de l’oligarchie au pouvoir se reproduiront en fréquentant les écoles privées, type école alsacienne ou les grands lycées parisiens comme Henri IV ou Louis le Grand(([3] Informez-vous sur les écoles fréquentées par les enfants de nos ministres, de Marlène Schiappa l’écrivain à notre ministre de l’Éducation nationale d’aujourd’hui. La réponse est toujours la même.)). Même eux, malheureusement, ces enfants d’élite théoriquement protégés seront « abimés » par la culture woke qui envahit les universités (privant certains de conférences, car pas assez de « gauche ») et qui tente d’effacer l’Histoire et le français, dénaturant de fait notre patrimoine et compromettant notre avenir.

Sans passé, il n’y a pas de futur. Il faut lire sans aucun doute le livre de Michel de Jaeghere(([4] « Notre monde connecté nous livre sans défense à la tyrannie de l’instant. L’histoire pourrait en être l’antidote, dans la mesure où elle rassemble l’expérience des peuples. Elle fait lever des ombres venues de la profondeur des âges pour nous faire partager les leçons tirées de la pratique de notre condition.
Nous avons entamé un dialogue sans limite avec les vivants. Ce livre se propose de restaurer le dialogue avec les morts en revisitant dans une succession de textes brefs, en forme de courts essais, de nouvelles, un certain nombre d’épisodes de l’histoire universelle pour tenter d’en tirer des leçons. A l’heure où les progrès de l’histoire ont débouché sur une spécialisation à outrance qui a conduit nombre d’universitaires à se retirer dans leur tour d’ivoire pour y jouir entre experts des fruits de leur science, il se propose de renouer avec la méditation des exemples qui a nourri, depuis l’Antiquité, la réflexion. » La compagnie des ombres — Michel de Jaeghere — Babelio quatrième de couverture)), la « compagnie des ombres, à quoi sert l’Histoire ? » qui « remet les pendules à l’heure » si je peux me permettre cette expression populaire au temps des montres électroniques.(([5] Dans les années 2000 il existait de jolis jeux en bois pour apprendre à lire l’heure aux tout petits. Espérons qu’ils existent encore, mais ces magasins ont laissé la place à des banques ou agences immobilières.))

LES DISCOURS MENSONGERS SUR LE CLIMAT, MANTRA SCOLAIRE

L’inculture des plus hauts dirigeants nous frappe de plein fouet parfois, dans des discours pourtant bien préparés. Les déclarations délirantes sur le « réchauffement climatique » répétant à loisir les arguments fabriqués du GIEC, organisme officiel qui ment effrontément sur le climat, comme l’OMS et les agences sanitaires internationales l’ont majoritairement fait sur le covid19.

Le mantra du jour après la courte vague de chaleur et la tempête de Deauville est « allez voter pour la planète » comme si Mélenchon ou Macron pouvaient résoudre le problème du climat. Alors que la France ne rejette que 1 % du CO2 mondial, se place en 78e position de rejet de CO, avec 4,1 tonnes émises par habitant en 2020, trois fois moins que les Américains, presque deux fois moins qu’en Allemagne et 50 % de moins que les Chinois.

L’ÉCOLE N’INSTRUIT PLUS (l’élève doit s’instruire seul), MAIS TENTE D’INCULQUER LA NOUVELLE RELIGION ÉCOLOGISTE : ON FORMATE

Nos jeunes ont été formatés depuis au moins trois décennies à l’école dès la primaire pour « défendre la planète » par des enseignants de bonne foi le plus souvent, mais obéissants au rectorat, et via des « visuels » imposés, des livres partisans.

Sauver la planète qui nous survivra largement, paranoïaques que nous sommes. Comment aider ? Ramasser les déchets sur les plages est une belle initiative, mais pourquoi leur raconter tant de mensonges élaborés par les lobbies, ce lobby politico industriel dont nous prévenait le président des US au sortir de la guerre en 1946 ? Mais nous avons été mangés tout cru par l’idéologie au service des milliardaires et affidés.(([6] Il faut lire et faire lire « la religion écologique » et les douze mensonges du GIEC de Christian Gerondeau Editions l’artilleur pour répondre à nos adolescents plein de bonne foi et de bonnes intentions, mais manipulés par l’école et France Info ou France culture qui récitent la bonne parole à longueur d’émissions.))

Comme pour Big Pharma, les commentateurs autorisés et décideurs officiels de mesures écologiques sont souvent rémunérés pour mentir. Les représentants du GIEC,(([7] GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) Selon le site du ministère il évaluerait « l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Il identifie également les possibilités de limiter l’ampleur du réchauffement et la gravité de ses impacts et de s’adapter aux changements attendus. Les rapports du GIEC fournissent un état des lieux régulier des connaissances les plus avancées » de fait il est le porte-parole de la nouvelle religion écologique.)) pourtant censés défendre l’avenir de l’humanité, sont devenus les porte-paroles des lobbies comme celui de l’industrie photovoltaïque ou des éoliennes. Il est tellement triste de voir défiler la jeunesse pour « la planète » manipulée par des grandes ONG écologistes et en particulier les Verts allemands (et les Français au pied), et presque jamais demander la suppression des grands pollueurs comme les transferts intercontinentaux. Comme ceux de containers de la France à la Chine pour emporter le bois de France et le faire travailler en Chine et revenir ensuite. Comme les énormes paquebots de croisière qui polluent tellement même lorsqu’ils sont à l’arrêt(([8] https://marsactu.fr/la-pollution-des-paquebots-explose-a-marseille-malgre-larret-des-croisieres/)) bien plus que votre voiture ancienne, qui n’a plus le droit d’entrer dans Paris où l’on arrache les arbres pour bétonner et mettre un gros pot de fleurs au milieu de la rue, « pour l’écologie ».

Que dire du bilan écologique global des éoliennes si l’on tient compte de leur fabrication, leur transport, de leur construction gloutonne en béton, de leur faible rendement, de leur recyclage et de la remise en état du site ?

Globalement la motorisation électrique des voitures n’est guère plus écologique si l’on additionne l’extraction du lithium, de la fabrication des batteries, de leur durée moyenne de vie de 8 ans(([9] https://www.courroie-distribution.fr/blog/tout-savoir-sur-la-duree-de-vie-dune-batterie-de-voiture/))(([10] Les constructeurs affichent des durées bien supérieures, mais en même temps mettent en garde les acheteurs de véhicules électriques d’occasion de plus de 5 ans.)) et des problèmes de recyclage. La réglementation actuelle n’impose de recycler que 50 % du poids de la batterie. Le reste est détruit, brûlé, voire enfoui ! Et comment disposer d’électricité en quantité suffisante sans centrales nucléaires ? Nos amis allemands qui ont fait ce pari doivent remettre en route leurs centrales à charbon et plus encore depuis qu’ils reçoivent moins de gaz russe. Par quel miracle sont-elles devenues écologiques ?

Quant aux jets privés de ces messieurs qui se réunissent pour les grandes réunions-spectacles contre le réchauffement climatique, combien d’allers et retours en vieille voiture de la campagne à la petite ville locale consomment-ils ?

Et les tomates italiennes qui font des aller-retour en Hollande ou en Chine avant de revenir en boîte en Italie ?

Dans le genre formatage, on pourra développer ailleurs le conditionnement aux nouvelles « normes » des minorités agissantes avec l’enseignement des pratiques sexuelles à un âge où on fera mieux de jouer à la poupée ou au train électrique.

LA DÉVALORISATION QUASIMENT ACHEVÉE DU BACCALAURÉAT

JP Brighelli explique. Les copies ne parviennent plus aux correcteurs qui ne les voient que sur écran via le logiciel Santorin. Et ce logiciel a le pouvoir de corriger les notes automatiquement si la moyenne décidée par les dirigeants et entrée dans le logiciel n’est pas atteinte. Comme professeur, vous avez la consigne de ne pas mettre de notes inférieures à huit. La moyenne des épreuves tourne autour de 14 et les notes sont remontées à dessein. Il faut cacher la baisse généralisée du niveau (et le bac coûte neuf millions d’euros pour rien).

J’ai déjà raconté que dès les années 80, correctrice de copies médicales pour le passage dans l’année supérieure(([11] Comme chargée d’enseignement à la fac Lariboisière st louis.)), nous avions pour consignes de ne donner que des notes « correctes » aux étudiants carabins et de supprimer le zéro antérieurement utilisé pour éliminer un étudiant ayant « tué » un patient dans sa copie avec absence d’un diagnostic vital ou prescription d’une dose mortelle ou d’un traitement inapproprié (notre grande crainte du temps de nos propres épreuves deux décennies plus tôt).

Mort virtuelle dans la copie, bien sûr, mais on a vu que tuer un malade n’est plus toujours virtuel, décret Rivotril du bien-aimé Édouard Philippe oblige. Tout est devenu dérisoire. Et ôter cette crainte majeure et fondamentale d’un futur médecin n’est pas forcément la meilleure idée pour ses futurs patients. On lit qu’il ne faut pas « vexer » l’élève, en médecine comme ailleurs…

Un commentaire à la vidéo de sud radio de JP Brighelli sur YouTube :

« en 1968, dans l’Aude, je corrigeais les épreuves écrites du BEPC. Un pingouin de l’académie est venu nous prévenir qu’il fallait 70 % de reçus et que l’on “relèverait” aussi bas que nécessaire pour arriver à ce pourcentage. Il a ajouté que si l’on mettait un zéro il faudrait aller justifier cette note devant un “jury”. Quelques mois plus tard, je démissionnais de l’éducation nationale. » par JC Olive.

Et Renaud Deene :

« Un inspecteur en histoire géo m’a reproché de transmettre trop de connaissances : “vous êtes là pour transmettre des compétences. Pour les connaissances, ils ont internet”. Les bras m’en sont tombés, mais je continue à faire comme bon me semble. Ils ne peuvent rien contre la résistance passive »

Enitram Lelou :

« C’est pareil pour l’oral d’anglais au bac, on donne minimum 10, car l’élève n’est pas vexé, mais n’a pas les points supplémentaires qui commencent à 11/20, +1, 12/20 +2, etc ».

Le bac est devenu une extension du domaine du bisounours. « La câlinothérapie est la mode ». Les jeunes vont malheureusement se heurter au mur de la réalité au bout de trois ans (bac + 3). Temps perdu, mais aussi fabrique de frustrés qui ne comprendront pas pourquoi ils ne trouveront pas de travail sauf au supermarché avec une licence de psychologie. Ce n’est pas une honte d’être caissier, mais ces jeunes qui ont tenté d’obtenir une licence à la fac attendaient d’autres débouchés. On les a trompés délibérément.

Comme info, ils nous disent aussi que les élèves candidats au bac ne savent pas lire l’heure sur une horloge. Quelle misère !

JP Brighelli nous parle de « ludique ». Il pense que le mot gamers a remplacé le mot « joueurs » chez les jeunes comme beaucoup de vocabulaire français enterré. Donc rien de surprenant au fait qu’ils ne connaissent pas le français.

Les élites elles-mêmes ont beaucoup baissé. Les pédagogues, pédagogistes, ont interdit depuis longtemps la récitation « par cœur ». « La Fontaine » n’est pas connu même en classe préparatoire. Le fond n’est pas connu ou compris, car la présentation a été sortie de l’histoire. L’élève doit » inventer la culture ». Moralité : il ne sait rien. On ne peut pas tout inventer. Jadis l’écriture avait été inventée pour transmettre les savoirs…

Ce qu’on leur a dit sur une fable est tellement déshistoricisé que les sens profonds sont perdus même dans les classes de prépa littéraires.

En ce qui concerne l’orthographe, trop souvent les jeunes ne font plus confiance aux adultes. Les inspecteurs déjà depuis plusieurs décennies ne voulaient pas qu’on l’enseigne :

« d’ici 20 ans il y aura des correcteurs orthographiques, cela ne servira à rien de leur apprendre l’orthographe », nous disait-on.

Malheureusement quand on lit les bandeaux informatifs des chaînes télévisées chaque jour, on constate d’énormes fautes. On parle du stagiaire de BFM… mais que vaut le DRH ?

Le plus triste de cet entretien avec le professeur Brighelli est le pessimisme de notre enseignant qui ne voit pas un politique prendre de front cette situation évoluant depuis des décennies. « Processus lent, inexorable. » que confirme le classement pisa qui estime qu’en France, le climat scolaire est l’un des plus dégradés au monde.

L’ENSEIGNEMENT DE L’IGNORANCE

Il faut lire  : « l’enseignement de l’ignorance » selon Jean-Claude Michéa (que cite JP Brighelli également) et publié en 2006. On savait déjà…

En résumé : En dépit des efforts de la propagande officielle, il est devenu difficile, aujourd’hui, de continuer à dissimuler le déclin continu de l’intelligence critique et du sens de la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées, depuis trente ans, par la classe dominante et ses experts en « sciences de l’éducation ». Le grand public est cependant tenté de voir dans ce déclin un simple échec des réformes mises en œuvre. L’idée lui vient encore assez peu que la production de ces effets est devenue progressivement la fonction première des réformes et que celles-ci sont donc en passe d’atteindre leur objectif véritable : la formation des individus qui, à un titre ou à un autre, devront être engagés dans la grande guerre économique mondiale du XXIe siècle.(([12] https://www.amazon.fr/Lenseignement-lignorance-ses-conditions-modernes/dp/2082131238/))

« L’enseignement de l’ignorance est la finalité véritable de la scolarité dans les pays développés », selon Jean-Claude Michéa. Il affirme dans « l’enseignement de l’ignorance » que l’école républicaine française a été transformée parce qu’elle était un des derniers lieux de résistance à l’esprit capitaliste, dans la mesure où elle transmettait le savoir et les vertus d’une société non soumise à la logique de l’intérêt. Il invite à se demander « Quels enfants allons-nous laisser à notre monde ? » plutôt que « Quel monde allons-nous laisser à nos enfants ? ».

« L’enseignement de l’ignorance est nécessaire à l’épanouissement du capitalisme. Jean-Claude Michéa voit “la crise de l’’École républicaine » comme un symptôme de la crise de la société moderne caractérisée par la destruction des familles, la décomposition des villages, des quartiers, et la disparition de la civilité. Cette crise est la conséquence de l’avènement de l’économie libérale par la suppression des obstacles au marché (religion, droit, coutume) et par la promotion de la mentalité de l’individu entièrement rationnel, égoïste et calculateur. Or, le capitalisme n’aurait pas pu se développer sans le socle moral préexistant, de telle sorte que la dissolution de ce socle risque de rendre la société invivable ».(([13] https://1000idcg.com/enseignement-ignorance-jean-claude-michea))

« On pourrait dire, écrit le philosophe, que la réforme scolaire idéale, du point de vue capitaliste, est donc celle qui réussirait le plus vite possible à transformer chaque lycéen et chaque étudiant en un crétin militant »

(L’enseignement de l’ignorance).

D’après Jean-Claude Michéa, toutes les réformes intervenues depuis les années 1970 ont transformé les enseignants en animateurs et l’école en un lieu de vie ouvert à tous les représentants et à toutes les marchandises ».

LA PHILOSOPHIE ABANDONNÉE

Nous avons parlé ici lettres françaises, orthographe. Bien sûr la philosophie n’a pas été épargnée et les efforts de René Chiche ont été vains.

Amazon. Fr —La désinstruction nationale —Chiche, René —Livres

Citons le commentaire de son livre sur Amazon :

« Professeur, j’hérite en Terminale d’élèves qui ne maîtrisent pas l’accord du participe passé, peinent à déchiffrer une phrase complexe et manient leur propre langue comme s’il s’agissait d’une langue étrangère, usant du “donc” et du “parce que” à la façon d’un joueur cherchant à deviner les numéros gagnants d’une loterie. En lisant leurs copies, j’ai trop souvent l’impression de me trouver devant des enfants malnutris, voire dénutris, à qui il faut d’abord donner une bouillie protéinée par — ce qu’ils ne sont pas en état d’avaler une nourriture plus consistante. Combien sont-ils en ce cas ? Beaucoup trop. Une grande partie de mes élèves obtiennent leur baccalauréat alors qu’ils sont dans un état de quasi-illettrisme. Si l’on quittait jadis l’école primaire en sachant lire et écrire, on entre aujourd’hui à l’Université en éprouvant les plus grandes difficultés pour lire et en ne sachant plus du tout écrire.

De cette catastrophe, tous sont complices : ministres de passage qui ne rendent jamais compte de leurs méfaits, chroniqueurs hors-sol qui les encensent du haut de leur ignorance, intellectuels qui ont abandonné la cause de l’école pour de vains, mais plus juteux bavardages, professeurs, aussi, qui distribuent sans conviction, uniquement pour qu’on leur “fiche la paix”, des notes auxquelles nul ne croit. La société tout entière semble indifférente au préjudice subi par d’innombrables jeunes gens qu’elle consent à voir priver de lettres et d’instruction pourvu qu’on les gratifie de diplômes en chocolat après leur avoir promis la “réussite” depuis le berceau. Le mensonge sur cette situation ne peut plus durer. J’ai donc décidé de révéler au public l’ampleur alarmante de la désinstruction nationale, d’en fournir des preuves et en indiquer les causes, dans la conviction qu’il nous est encore possible de nous relever collectivement de ce désastre ».

LES MATHÉMATIQUES OUBLIÉES

Malheureusement l’enseignement des mathématiques en est au même point de dégradation, voire de disparition. Notre amie K. Brandin tente régulièrement d’alerter, comme ses collègues en français ou en philosophie. Le dernier en date :
Mathématiques au lycée  : un sauvetage en trompe-l’œil — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

« L’objectif de cette tribune est triple. Il s’agit tout d’abord d’une bouteille à la mer comme un encouragement solidaire à l’attention, puisqu’ils existent même s’ils semblent en voie d’extinction, de la poignée d’enseignants de l’éducation nationale que l’on pourrait qualifier de “résistants”. Ces profs exigeants, rigoureux et sincères qui aspirent simplement à pouvoir dispenser un enseignement digne, de qualité, celui dont ils ont parfois eu la chance de bénéficier ou tout simplement, celui dont ils rêvaient. Que mon statut d’indépendante, sa précarité sans doute, mais aussi la liberté de parole qu’il autorise comme celle de transmettre suivant mes convictions, permette de traduire tout haut ces souffrances qui s’expriment tout bas, trop bas.

Je veux parler “de” et “à” ces profs ordinaires, jeunes ou vieux, mais devenus extraordinaires par la force des choses, car ils ont su conserver chevillés au corps, le devoir, la passion et le désir de transmettre “à leur tour” ou » en retour ».

Ces mêmes profs qui, ces dernières années (décennies), ont été consciencieusement empêchés dans leur mission, voire dissuadés tant ils ont été stigmatisés, parfois même accusés d’être élitistes ou bien encore réactionnaires.

Des profs bien conscients que leur métier ne consiste pas à élever des enfants entre les murs d’une école, mais seulement à les instruire, c.-à-d. à leur donner le goût de l’étude, du doute. Le goût des mots aussi et avec lui, la possibilité de la contradiction, de l’argumentation en même temps qu’une forme d’audace, une indépendance, une impertinence conjuguées à une autonomie de réflexion salvatrice. Autant de garanties pour l’avenir de décisions libres et éclairées. Sans compter, bien sûr, une certaine culture de la résistance à l’effort, fût-il ingrat.

Bref, affûter les curiosités, armer les esprits pour mieux, à terme, désarmer les corps.

À ce personnel dévoué, on a envie de dire : « peu importe l’effet moisson du pédagogisme, gardez la tête haute, au risque qu’elle dépasse et continuez de porter haut vos valeurs. »

(…) Comme on a conduit, poussé à l’agonie le corps médical, comme on s’est accoutumé à son râle sans être capable de faire « société » en bloquant le pays (était-ce si difficile ?) pour exiger sans délai la réintégration des soignants suspendus (suspendus ou plutôt « désintégrés »), on semble avoir convaincu d’immobilisme le corps enseignant qui tarde décidément à se révolter. Dans le même temps et suivant la même implacable logique puisque l’on ne change pas une équipe qui perd, on vient de faire exploser le corps diplomatique.

« Au suivant », comme disait Jacques Brel dans cette prostitution organisée de toutes nos valeurs. Mais il faut être honnêtes, ils nous avaient prévenus : « on va vous emmerder jusqu’au bout ; c’est ça la stratégie, parce que c’est notre projet. » Ils nous avaient prévenus et nous les avons reconduits.

Peut-être les pays francophones et/ou des lycées français à l’étranger ont-ils continué à enseigner la langue, l’histoire, la littérature, la philosophie, les mathématiques ? Nous sauveront-ils de l’inculture ?

DEUX REMARQUES SYMBOLIQUES

ON OSE NOUS PARLER DE RÉCHAUFFEMENT ET D’ÉCOLOGIE

« Quand l’homme arrêtera de bétonner de couper des millions d’arbres sans les remplacer. On a besoin des arbres pour respirer, pour obtenir de l’oxygène et de faire baisser la chaleur #canicule : “EN VILLE, PLANTER DES ARBRES EST LA SOLUTION LA PLUS INTÉRESSANTE POUR ÉVITER LA MONTÉE DES TEMPÉRATURES”, dit un tweetos.

Pendant que les “élites ‘parisiennes continuent à couper… tout en se prétendant écolos.

Et quand on lit sur les panneaux officiels payés par nos impôts, comment réagir ?

Et si vous voulez sourire, la vidéo humoristique proposée par Karen Brandin après sa tribune sur les maths :





Vaccins anticovid : nouvelle alerte rouge par le Conseil Mondial de la Santé

Par Nicole Delépine

Rapport de pharmacovigilance du Conseil Mondial de la Santé sur la sécurité des injections anticovid : ce signal d’alerte fort doit faire stopper les injections

Covid-19 Vaccine Pharmacovigilance Report (worldcouncilforhealth.org)(([1] Ce rapport a été rédigé par Adele Paul et finalisé et approuvé par le Comité de la santé et de l’humanité du WCH.))

Nous rapportons ici le travail du Conseil Mondial de la Santé qui s’est constitué en 2021 pour combattre la censure et le manque d’informations des citoyens concernant les injections géniques.

QUE REPRÉSENTE LE CONSEIL MONDIAL DE LA SANTÉ ?

C’est une organisation à but non lucratif pour le peuple, informée et financée par le peuple, coalition mondiale d’organisations axées sur la santé et de groupes de la société civile, plus de 130 organisations dans 40 pays, qui cherche à élargir les connaissances en santé publique et la création de sens grâce à la science et à la sagesse partagée.

Ils s’engagent à protéger les droits de l’homme et le libre arbitre tout en donnant aux gens les moyens de prendre le contrôle de leur santé et de leur bien-être. Fondé en 2021, le Conseil mondial de la santé est une initiative à but non lucratif soutenue par EbMCsquared CiC, organisation d’intérêt communautaire.(([2] « Nous croyons en un monde sain, où chacun bénéficie de la transparence de l’information, de l’accès à des médicaments éprouvés et d’une action réelle face à la maladie — tout en respectant les décisions personnelles de chaque individu en matière de santé, sans crainte de discrimination ou de persécution. Nous croyons en un monde où nous gardons notre eau et notre air propres, la nourriture non contaminée et les familles ensemble ».))

« La liberté est le droit de dire, de penser et de faire ce que vous voulez faire sans être limité. Tout le monde a ce droit humain inné. Il est de notre responsabilité de l’utiliser à bon escient ».(([3] La force du Conseil mondial de la santé réside dans son approche de la collaboration. Nous sommes presque entièrement alimentés par des bénévoles dans notre nombre croissant de comités composés de scientifiques, de médecins, d’avocats, d’activistes et de patients. Nous travaillons au-delà des frontières à éliminer les obstacles grâce à des partenariats de coalition internationale unis pour la protection de l’humanité.))

RECHERCHE DE PREUVES SUR LA SÉCURITÉ OU NON DES VAX ANTICOVID

Ce rapport a été conçu pour voir s’il existe ou non suffisamment de preuves sur les bases de données de l’OMS VigiAccess, CDC VAERS, EudraVigilance et UK Yellowcard pour établir un signal de sécurité sur les vaccins Covid-19.

« Dans des circonstances ordinaires, les essais de phase 3 et 4 établiraient l’innocuité et l’efficacité d’un produit pharmaceutique. Cependant, ces essais ne sont pas terminés pour les produits Covid-19. Les produits ont été administrés à une large population qui n’est pas surveillée par les essais cliniques. Il est donc nécessaire d’examiner toutes les preuves disponibles pour établir l’innocuité de ces produits et leur impact sur ceux qui ont pris le produit, mais qui ne sont pas surveillés par les essais cliniques. »

Le développement d’un vaccin contre le Covid-19 dans le cadre de l’opération Warp Speed a été précipité. Traditionnellement, la mise au point d’un vaccin prend 10 ans ou plus avant la production et la distribution à grande échelle à une large population. Avec les vaccins contre le Covid-19, le produit est passé d’essais précliniques exploratoires à une fabrication à grande échelle en seulement 10 mois. Les données sur leur sécurité sont incomplètes. Ce rapport tend à combler le vide sur les informations post injection.

Il s’agit d’un rapport d’information créé par le Conseil mondial de la santé pour aider les professionnels de la santé, les scientifiques et les citoyens à prendre des décisions éclairées sur les vaccins contre le Covid-19. La sécurité des produits Covid-19 n’a pas été établie à l’issue des essais cliniques de phase 3 et de phase 4. Les produits Covid-19 n’ont pas l’efficacité des vaccins utilisés jusqu’ici. (ils n’empêchent pas une personne de contracter le virus, ni de tomber malade, ni de propager la maladie)

Les produits Covid-19 sont utilisés sur des milliards de personnes, y compris des enfants, alors que la phase d’essai clinique n’est pas terminée. La grande majorité de ces personnes injectées ne sont pas surveillées.

« Les données d’essai de 6 mois de Pfizer (qui faisaient suite aux données préliminaires d’essai originales sur lesquelles les produits ont été autorisés) n’ont pas montré de réduction de la mortalité toutes causes confondues dans le groupe vacciné. Cela pourrait indiquer que tout bénéfice obtenu grâce à la vaccination peut être annulé par des événements indésirables, y compris le décès ».

Les vaccins contre le Covid-19 font l’objet d’essais de phase 3 et leur innocuité et leur efficacité n’ont pas encore été établies.

ABSENCE DE SUIVI DES INJECTÉS, AU MOINS OFFICIELLEMENT

La majorité de ceux qui ont reçu l’injection (plusieurs milliards de personnes) ne sont pas surveillés par les vaccinateurs, (du moins à leur connaissance). Quid du suivi via les codes-barres injectés ? Mystère.

Dans ce rapport, le WCH vise à utiliser les bases de données de pharmacovigilance établies pour détecter s’il existe un signal de sécurité préoccupant chez les « vaccinés ». Ce rapport rassemble les données sur les événements indésirables sur les vaccins contre la COVID-19 à partir des bases de données de pharmacovigilance internationales.

Les données sur les effets indésirables du vaccin Covid-19 recueillies dans chaque base de données de pharmacovigilance sont comparées aux données sur les événements indésirables de produits pharmacologiques similaires (autres vaccins courants) dans les mêmes bases de données, dans la mesure du possible. Ce rapport examine les paramètres par lesquels d’autres vaccins et médicaments ont été rappelés dans le passé.

Méthode

Les auteurs ont examiné chaque base de données — OMS VigiAccess, CDC VAERS, EudraVigilance et UK Yellow Card Scheme — et documenté combien d’événements indésirables étaient liés aux vaccins Covid-19.

Rapports d’événements indésirables

Les données de pharmacovigilance sont généralement recueillies par le biais de la déclaration des événements indésirables. En règle générale, les rapports d’événements indésirables sont établis par :

  • Une personne qui a subi un événement indésirable
  • Un professionnel de la santé qui soupçonne un événement indésirable chez un patient
  • Organisations qui créent des rapports à partir de programmes de soutien aux patients
  • Sociétés pharmaceutiques sous forme d’études cliniques ou post-commercialisation
  • Revues de littérature
  • Reportages dans les médias
  • Études
  • Les données de pharmacovigilance peuvent également être recueillies dans le cadre d’autres études, notamment :
    • Études rétrospectives
    • Études de cohorte
    • Études cliniques
    • Études post-commercialisation
    • Revues de littérature

Les données de pharmacovigilance établissent des signaux

Les rapports établis sur les bases de données de pharmacovigilance n’établissent pas le lien de causalité. Une relation causale possible établie par ce processus est connue sous le nom de « signal ». Si un signal est détecté, une enquête plus approfondie est nécessaire.

Bases de données sur la déclaration des effets indésirables ou des réactions vaccinales

Les vaccins contre le Covid-19 sont un nouveau type de thérapie. Il est particulièrement important de signaler les effets secondaires graves. Selon l’endroit où vous vous trouvez dans le monde, il existe différentes bases de données mises en place pour enregistrer les réactions indésirables aux médicaments.(([4] Royaume-Uni le Medicines and Healthcare products Regulatory Advisory (MHRA) utilise le système de carton jaune pour surveiller les rapports, et toute personne qui soupçonne un effet indésirable peut le signaler directement sur son site Web : https://coronavirus-yellowcard.mhra.gov.uk

ÉTATS-UNIS Système de déclaration des effets indésirables des vaccins (VAERS) Aux États-Unis, les Centres for Disease Control (CDC) et la Food and Drug Administration (FDA) gèrent la base de données du Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS), qui permet aux individus d’envoyer des rapports via le site Web :
https://vaers.hhs.gov/reportevent.html

Canada vous pouvez signaler un événement indésirable sur le site Web du gouvernement du Canada :
https://www.canada.ca/en/health-canada/services/drugs-health-products/medeffect-canada/adverse-reaction-reporting.html. Il existe également la Base de données en ligne sur les effets indésirables de Vigilance Canada :
https://cvp-pcv.hc-sc.gc.ca/arq-rei/index-eng.jsp

Australie la Therapeutic Goods Administration (TGA) surveille les événements indésirables et un rapport peut être déposé ici :
https://aems.tga.gov.au

France Signalement-sante.gouv.fr
https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/signalement-sante-gouv-fr/

Afrique du Sud https://thj-africa.org.za/ a un lien avec le VAERS sud-africain.
Nouvelle-Zélande les professionnels de la santé, le public et les « autres » peuvent signaler les effets indésirables ici —
https://report.vaccine.covid19.govt.nz/s/

Amérique centrale Système de reporting Noti-FACEDRA
http://www.notificacentroamerica.net/n/Pages/mapa.aspx#no-back-button

Les Philippines VARR-PH
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSezImFX8-euM35Oc_UsSuhv6nql0J0iWRT0NM9Syyf4FAZrlA/viewform?fbclid=IwAR2zQ-CPYb4bnnvd713w1ICwECHm_UA8cRB8z8rmFApkpHmtqIPSzcWGKEQ))

OMS VigiAccess

Lancé en 2015 par l’OMS, VigiAccess base de données internationales des événements indésirables potentiels signalés liés aux médicaments, pour « analyser les rapports de dommages présumés causés par les médicaments, trouver des “signaux” de réactions indésirables potentielles aux médicaments ». Créés en 1968, 170 pays collaborent pour surveiller et identifier les dommages causés par les médicaments. Cette collaboration couvre environ 99 % de la population mondiale.

Les rapports sur les effets indésirables du vaccin Covid-19 sur VigiAccess englobent tous les vaccins Covid-19

Vaccin Nombre d’effets indésirables Pourcentage d’enfants de 1 an qui ont été vaccinés dans le monde depuis
Vaccin contre la tuberculose 37 335 88 % 1968
Vaccin contre la poliomyélite 123 732 86 % 1968
Vaccin contre la diphtérie 1914 85 % 1979
Vaccin contre le tétanos 15 381 85 % 1968
Vaccin contre la coqueluche 2259 85 % 1972
Vaccin contre l’hépatite B 106 761 85 % 1984
H. Vaccin contre la grippe B 90 044 72 % 1986
Vaccin contre la rougeole 6231 71 % 1968
Vaccin contre la rubéole 2640 71 % 1971
Vaccin Contre le Covid-19 3 777 652 65,7 %*** 2020

Pour les vaccins courants qui ont été distribués à la grande majorité de la population mondiale, gamme de rapports d’événements indésirables au nombre de 2000 à 100 000 sur VigiAccess.

Pour les vaccins Covid-19, qui ont actuellement été administrés à environ 65 % de la population mondiale, il y a plus de 3,7 millions de rapports d’événements indésirables sur VigiAccess.

VigiAccess montre un nombre d’événements indésirables sans précédent dans la base de données de tout autre produit pharmaceutique ou vaccin.

Dans le tableau suivant, 37 335 événements indésirables sont rapportés après environ 4 milliards de vaccins contre la tuberculose (moins de 1/100000) et plus de 3,7 millions de rapports provenant d’environ 5,1 milliards de personnes ayant reçu le vaccin contre le Covid-19 (environ 72/100000).

En corrigeant la différence dans le nombre de personnes qui ont reçu les deux vaccins, on constate une augmentation de 77 fois du nombre d’événements indésirables signalés à VigiAccess pour le vaccin Covid-19 par rapport à celui contre la tuberculose

Compte tenu de l’objectif déclaré de VigiAccess — analyser les rapports de dommages présumés causés par des médicaments, trouver des « signaux » d’effets indésirables potentiels des médicaments — une enquête immédiate et une action urgente sont nécessaires de la part de l’Organisation mondiale de la santé.

CDC VAERS

Le Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) a été créé en 1990 et cogéré par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des USA et la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis : système conçu pour être un système d’alerte précoce pour les problèmes de sécurité liés aux vaccins homologués aux États-Unis. VAERS saisit et analyse les rapports d’événements indésirables qui se produisent après une vaccination.

Toute personne qui a subi un événement indésirable à la suite d’un vaccin peut le signaler au VAERS. En outre, les professionnels de la santé sont tenus de signaler les événements prescrits qui se produisent chez leurs patients après la vaccination, et les fabricants de vaccins sont tenus de signaler tous les événements indésirables qui sont portés à leur attention. Il s’agit d’un système de déclaration qui repose sur les individus pour s’auto-déclarer ou sur les fournisseurs de soins de santé pour faire rapport en leur nom. C’est une infraction fédérale aux États-Unis de soumettre un faux rapport VAERS

Les rapports VAERS recensent les événements indésirables de 1990 à nos jours. Les données sur les vaccins Covid-19 sur VAERS englobent les vaccins Moderna, Pfizer et Jansen depuis leur autorisation de mise sur le marché.

Données VAERS : Pourcentage du nombre total de déclarations d’événements indésirables par type de vaccin(([5] https://wonder.cdc.gov/controller/datarequest/D8;jsessionid=CB19840534D33730BADDAAEB1AE0)).Plus de 50 % du total des rapports d’événements indésirables faits sur VAERS, c’est-à-dire les rapports faits pour TOUS les vaccins depuis 1990, sont attribués aux vaccins COVID-19.

À partir de 2020 et jusqu’en 2022, nous assistons à une augmentation spectaculaire et sans précédent des décès signalés au VAERS. Actuellement, sur les plus de 37 000 décès signalés au VAERS depuis 1990, 27 968 sont liés aux produits Covid-19. Un décès à proximité d’un vaccin indique une relation causale plus probable. Or la grande majorité des rapports sont faits dans les 3 jours suivant l’administration du vaccin.

Rapports VAERS Covid-19 par âge

https://worldcouncilforhealth.org/wp-content/uploads/2022/06/2022-05-25-3.png

https://wonder.cdc.gov/controller/datarequest/D8;jsessionid=F9E61FE2A2B457AD46D5FC21F667

ALERTE CONCERNANT LES ENFANTS

Il y a 209 rapports d’événements indésirables sur VAERS pour les enfants de moins de 2 ans.

Ces vaccins n’ont pas été autorisés pour ces groupes d’âge. Il y a 1499 rapports supplémentaires dans le groupe des 2 à 5 ans, dont beaucoup concernent probablement des enfants pour lesquels le vaccin n’a pas été autorisé. Celles-ci peuvent être liées à une exposition au produit in utero, par l’allaitement ou à l’administration à des enfants pour lesquels le produit n’est pas autorisé.

Les données du VAERS montrent une proportion écrasante d’événements indésirables liés au vaccin Covid-19, plus de 50 % du total des rapports depuis 1990 étant attribués au vaccin.

Nous constatons une différence de 10 fois dans le nombre de rapports d’événements indésirables pour le vaccin ROR et le vaccin Covid-19. En outre, il y a une augmentation de 169 fois des décès signalés au VAERS après la vaccination contre le Covid-19 par rapport au vaccin contre la grippe et une augmentation de 56 fois des rapports d’événements indésirables sur le VAERS après la vaccination covid-19 par rapport au vaccin contre la grippe.

La plupart des décès et des événements indésirables sont survenus quelques jours après la vaccination, ce qui rend une relation de cause à effet plus probable. Étant donné que les vaccins contre le Covid-19 sont nouveaux et sont encore en cours d’essais cliniques, les données VAERS sont suffisantes pour établir un signal de sécurité préoccupant.

Les rapports sur les VAERS qui se sont produits chez les enfants de groupes d’âge qui n’ont pas été autorisés à recevoir le vaccin sont extrêmement préoccupants. Cela indique la possibilité d’événements indésirables obtenus in utero, de l’allaitement ou de l’administration du vaccin à des groupes d’âge pour lesquels il n’a pas été autorisé.

Compte tenu des objectifs énoncés par le VAERS — détecter les événements indésirables nouveaux, inhabituels ou rares, évaluer l’innocuité des vaccins nouvellement homologués et fournir un système national de surveillance de l’innocuité qui s’étend à l’ensemble de la population pour répondre aux urgences de santé publique, telles que les programmes de vaccination contre la grippe pandémique à grande échelle une enquête immédiate et une action urgente sont nécessaires de la part du CDC et de la FDA.

EudraVigilance

Le nombre total de cas d’événements indésirables individuels identifiés dans EudraVigilance est le suivant :

  • Vaccin Moderna – 294 772 ;
  • Vaccin Pfizer-BioNTech (Tozinameran) – 956 913 ;
  • Vaccin Astrazeneca – 488 769 ;
  • Vaccin Janssen – 59 751 ;
  • Vaccin Novavax — 756.

Le nombre total de cas d’événements indésirables individuels identifiés pour tous les vaccins Covid-19 sur EudraVigilance est supérieur à 1,8 million.

Comme dans le VAERS, plus d’un millier de cas ont été signalés dans la catégorie des 0 à 2 ans, un groupe d’âge pour lequel les vaccins ne sont pas autorisés. Cela indique potentiellement que les nourrissons et les enfants subissent des événements indésirables liés à l’exposition in utero, à l’allaitement maternel et/ou administrés à des personnes pour lesquelles les produits ne sont pas autorisés.

Le nombre total de personnes vaccinées dans les pays de l’UE/EEE est de 341 628 772, soit environ 75,4 % de la population.

En 2018, environ 90 % des enfants européens ont été vaccinés contre la rougeole dans le cadre du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Environ 90 % des Européens ont été vaccinés contre la rougeole. Sur les quelque 673,2 millions de personnes qui ont reçu le vaccin contre la rougeole en Europe, EudraVigilance a reçu un total de 48 913 rapports d’événements indésirables sur EudraVigilance.

Environ 341 millions d’Européens ont été vaccinés contre le Covid-19. Parmi ceux-ci, 1,8 million de rapports d’événements indésirables ont été effectués sur EudraVigilance.

Il y a une augmentation de plus de 70 fois du nombre d’événements indésirables individuels signalés à EudraVigilance pour le vaccin Covid-19.

Étant donné que les vaccins Covid-19 sont en cours d’essais cliniques, les données d’EudraVigilance sont suffisantes pour établir un signal de sécurité alarmant pour ces produits.

Les plus de 1000 rapports d’événements indésirables survenus chez des enfants pour lesquels le vaccin n’a pas été autorisé indiquent la nécessité d’une action immédiate et urgente.

SYSTÈME DE CARTON JAUNE DU ROYAUME-UNI

Les rapports sont faits au programme de carton jaune volontairement par les patients, les parents ou les soignants et par les professionnels de la santé. Les fabricants sont légalement tenus de signaler les problèmes liés aux produits de santé à la MHRA.

Au Royaume-Uni, plus de 53 millions de personnes ont reçu au moins une dose du vaccin contre le Covid-19. Le système britannique de carton jaune documente actuellement plus de 450 000 rapports d’effets indésirables.

Les données sur les cartes jaunes pour d’autres vaccins ne sont actuellement pas disponibles sur le site Web de la carte jaune. Cependant, le paracétamol est l’un des médicaments les plus couramment utilisés au Royaume-Uni. Des millions de personnes au Royaume-Uni ont pris ce médicament pendant plusieurs décennies. Le rapport ci-dessus montre 25 158 réactions et 585 décès associés à son utilisation depuis 1964. Le programme de carton jaune affiche plus de 450 000 rapports de carton jaune liés aux vaccins Covid-19 — une action immédiate et urgente est nécessaire.

SYNTHÈSE

Nombre et types d’événements indésirables signalés sur l’ensemble des bases de données(([6] Source : wonder.cdc.gov/))

Leur gravité varie de mineure telle que la douleur au site d’injection à des événements majeurs comme l’arrêt cardiaque, les accidents vasculaires cérébraux, la myocardite et la mort.

Dans VigiAccess, les cinq rapports les plus courants par groupe de réaction du plus au moins sont les suivants :

  • Troubles du système nerveux — ~ 1 500 000
  • Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif — ~ 1 000 000
  • Troubles gastro-intestinaux — ~ 691 000
  • Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés — ~ 477 000
  • Troubles vasculaires — ~193 000

Dans EudraVigilance

  • Troubles du système nerveux — ~ 746 000
  • Trouble musculo-squelettique et du tissu conjonctif — ~ 543 000
  • Troubles gastro-intestinaux — ~ 344 000
  • Infections et infestations — ~ 220 000
  • Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés — ~ 213 000

Dans le système de carton jaune du Royaume-Uni, les cinq rapports les plus courants par groupe de réaction du plus au moins sont les suivants :

  • Troubles du système nerveux — ~ 285 000
  • Trouble musculo-squelettique et du tissu conjonctif — ~ 175 000
  • Troubles gastro-intestinaux — ~ 135 000
  • Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés — ~ 101 000
  • Troubles du système reproducteur et du sein — ~ 57 000

Résultats courants des effets indésirables du vaccin contre le Covid-19 : VAERS

Source : wonder.cdc.gov/

Nombre de rapports sur les VAERS(([7] Source : vaersanalysis.info/2022/05/14/vaers-summary-for-covid-19-vaccines-through-5-6-2022/))

  • Myocardite/péricardite 22 000
  • Crises cardiaques 6 400
  • Guillain-Barre 2 600
  • Thrombocytopénie 6 000
  • Convulsions/Convulsions 16 000
  • Anaphylaxie 49 000
  • Paralysie de Bell 15 000
  • Thromboembolie veineuse 25 000
  • Arthrite et arthralgie/lésion articulaire 78 000
  • Mort 28 000

Plus de 54 % des événements indésirables signalés au VAERS sont attribués au vaccin Covid-19, y compris le décès, les blessures potentiellement mortelles, l’invalidité permanente, les anomalies congénitales/malformations congénitales, les hospitalisations, les visites aux urgences, les visites chez le médecin et autres.

Il y a plus de 28 000 décès, soit plus de 75 % de tous les décès signalés au VAERS depuis 1990, associés au vaccin Covid-19.

Les événements indésirables dans les bases de données de pharmacovigilance sont sous-déclarés.

Dans une étude comparant la surveillance active et passive des événements indésirables, 8,8 % des personnes sous surveillance active ont signalé un événement indésirable, tandis que seulement 0,1 % de ceux sous surveillance passive.

C’est une différence de 88 fois dans le nombre de rapports pour cette étude particulière. L’OMS note également que la surveillance passive « rend difficile l’exhaustivité et l’actualité de la collecte des données ». Le nombre réel d’événements indésirables survenus dans le temps en relation avec les vaccins Covid-19 serait beaucoup plus élevé que ce qui est révélé par les données de ces bases de données de pharmacovigilance.

Un rapport d’événement indésirable n’indique pas que le vaccin a causé un événement, mais simplement qu’il était lié. Les données VAERS révèlent une relation temporelle étroite entre l’administration du vaccin Covid-19 et l’événement indésirable ultérieur, la majorité des événements indésirables se produisant dans les 2 jours suivant la réception du vaccin. Cela indique une relation causale plus probable.

Le cas unique des vaccins contre le Covid-19 Opération Warp Speed

Lorsque le Covid-19 est apparu comme un nouveau virus en 2019, on savait peu de choses sur sa virulence et sur ses impacts sur la population en général. Les premiers modèles ont surestimé la morbidité et la mortalité de la maladie et, par conséquent, l’opération Warp Speed a été introduite pour accélérer le développement d’un vaccin et d’autres traitements contre le nouveau virus.

TOUS les vaccins contre le Covid-19 sont en phase 3 d’essai. Aucun n’a terminé ses essais phase 3.

L’efficacité et l’innocuité des vaccins contre le Covid-19 n’ont donc pas été établies. Les taux d’efficacité (95-97 % !) et de tolérance allégués par les gouvernements et les agences sanitaires diffusent sans aucune vérification les chiffres fournis par les services de communication des laboratoires pharmaceutiques.

La grippe porcine de 1967 : un cas de campagne de vaccination de masse précipitée

En février 1967, une enquête a été lancée sur la mort mystérieuse d’un soldat américain décédé lors d’un exercice d’entraînement de base. Les tests du CDC ont révélé que le soldat David Lewis avait contracté une souche de grippe porcine. Par la suite, 11 autres soldats ont été testés positifs pour le virus tandis que des centaines d’autres ont été testés positifs pour les anticorps.

Le CDC et le président de l’époque, Gerald Ford, ont adopté une approche « mieux vaut prévenir que guérir » et ont lancé une campagne de vaccination de masse contre la grippe porcine. Des rapports ont fait état d’effets indésirables présumés, notamment de crises cardiaques, du syndrome de Guillain-Barré et de 53 décès signalés. La pandémie ne s’est pas matérialisée, le gouvernement a interrompu le programme de vaccination de masse le 16 décembre.

Une approche « mieux vaut prévenir que guérir » est injustifiée et dangereuse car les preuves n’existent pas pour affirmer qu’une vaccination précipitée est plus sûre que l’exposition à un virus dont on sait peu de choses.

Les rapports faisant état de seulement 50 décès liés à la vaccination contre la grippe porcine ont suffi à mettre définitivement fin au programme.

Les réponses à toute pandémie présumée doivent s’aligner sur les meilleures preuves disponibles sur la nature de la menace et ne pas être guidées par la politique, les médias, leurs liens d’intérêts avec l’industrie ou les émotions du grand public soumis à une intense propagande de terreur.

Principaux rappels de médicaments et de vaccins dans l’histoire

Lorsqu’un nombre préoccupant d’événements indésirables ou de décès est constaté dans les rapports de pharmacovigilance, les organes directeurs peuvent rappeler un produit précédemment autorisé ou approuvé. Le graphique suivant montre le nombre de décès signalés au VAERS ou au FAERS avant le rappel d’un produit.

Source : vaersanalysis.info/2022/05/14/vaers-summary-for-covid-19-vaccines-through-5-6-2022/

Le vaccin contre la poliomyélite a été rappelé en moins d’un an après 10 décès signalés, le vaccin contre la grippe porcine a été rappelé en moins de 1 an après 53 décès signalés. Le vaccin contre le Covid-19, avec plus de 28 000 rapports de décès associés, n’a pas été rappelé.

Il existe un signal de sécurité préoccupant concernant les vaccins Covid-19 détectés dans toutes les bases de données examinées dans ce rapport.

Conclusion

Ce rapport visait à examiner les données de pharmacovigilance de VigiAcess, VAERS, EudraVigilance et UK Yellow Card pour les vaccins Covid-19. L’objectif était de déterminer si les données de ces bases de données étaient suffisantes pour établir un signal de sécurité sur ces produits.

Toutes les bases de données de pharmacovigilance examinées dans ce rapport révèlent un nombre de rapports d’événements indésirables liés aux vaccins Covid-19 qui sont entre 10 et 169 fois plus que ce qui est observé dans d’autres produits couramment administrés

Il y a plusieurs milliers de rapports d’événements indésirables chez les enfants pour lesquels le produit Covid-19 n’a pas été approuvé

Il existe suffisamment de preuves sur toutes les bases de données de pharmacovigilance examinées dans ce rapport pour établir un signal de sécurité préoccupant concernant les vaccins Covid-19.

Les bases de données sur la pharmacovigilance, telles que celles examinées dans le présent rapport, reposent sur la surveillance passive. Les événements indésirables sont sous-déclarés.

Les produits Covid-19 sont uniques en ce sens qu’ils ont été développés rapidement et administrés à de grandes populations alors qu’ils étaient encore en phase 3 d’essais cliniques.

Il existe suffisamment de preuves d’événements indésirables liés aux vaccins Covid-19 pour indiquer qu’un rappel de produit est immédiatement nécessaire.

Références

AstraZeneca. (May 2022). Case Series Drug Analysis Print: Covid-19 AstraZeneca Vaccine
Analysis Print. Gov.uk.
https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1080309/COVID-19_AstraZeneca_Vaccine_Analysis_Print_DLP_25.05.2022.pdf

Connor Stewart. (May 2022). COVID-19 vaccination rate in European countries. Statista.
https://www.statista.com/statistics/1196071/covid-19-vaccination-rate-in-europe-by-country/

Elflein, John. (May 2022). Vaccinations in the U.S.—Statistics & Facts. Statista.
https://www.statista.com/topics/3283/vaccinations-in-the-us/#topicHeader__wrapper

EudraVigilance. (May 2022). European database of suspected adverse drug reaction reports.

European Medicines Agency.
https://www.adrreports.eu/en/eudravigilance.html#

European Centre for Disease Prevention and Control. (May 2022). COVID-19 Vaccine Tracker.

European Centre for Disease Prevention and Control.
https://vaccinetracker.ecdc.europa.eu/public/extensions/covid-19/vaccine-tracker.html#uptake-tab

European Medicines Agency. (May 2022). Human regulatory: EudraVigilance. European Medicines Agency.




Le fait de blâmer Poutine pour tous les malheurs aide Poutine

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Dmitry Orlov – Le 6 juin 2022 – Source Club Orlov

Orlov

La crise systémique à laquelle nous assistons actuellement en Occident (et dans d’autres parties du monde qui sont trop étroitement liées à l’Occident pour ne pas la vivre également) est objectivement causée par l’Occident lui-même. Mais les Occidentaux, qui n’ont pas l’habitude de reconnaître leurs erreurs (étant tous supérieurs, indispensables et infaillibles dans leur propre esprit), sont obligés d’expliquer leurs échecs épiques dans pratiquement tous les domaines en rejetant la faute sur Poutine. En fait, ils ne blâment même pas la Russie en général, mais Poutine personnellement ; après tout, la Russie peut être bonne et agréable par moments (comme elle l’était sous Gorbatchev et Eltsine), mais Poutine la fait mal se comporter. C’est pourquoi tout doit être de la faute de Poutine.

Voilà où nous en sommes : un président des États-Unis (ou quiconque dirige son téléprompteur), qui, au cours de sa campagne électorale, a juré haut et fort qu’il assumerait la responsabilité de tout ce qui se passerait sous son commandement, claironne maintenant la « hausse des prix de Poutine » de façon si régulière et monotone que l’expression est devenue un mème.

Aujourd’hui, le discours disant que « tout est de la faute de Poutine » s’est étendu à tous les problèmes les plus sensibles : l’inflation, le prix du carburant, la hausse des prix des denrées alimentaires et même… la pénurie de lait maternisé ! Il s’avère que les pénuries ne sont pas dues à la découverte de bactéries dangereuses dans les produits d’un producteur ayant un monopole, mais à une pénurie d’huile de tournesol importée depuis… l’Ukraine. C’est ce qu’affirme le Wall Street Journal, pas moins ! Les étapes logiques nécessaires pour rejeter la faute sur Poutine sont alors évidentes : les pénuries sont dues à la guerre et la guerre est la faute de Poutine.

Cette merveilleuse stratégie fonctionne très bien à court terme, mais elle présente une vulnérabilité majeure à plus long terme en raison d’un certain mécanisme de la psychologie de masse. Superficiellement, c’est simple et apparemment à l’épreuve des balles : Poutine est irrationnel ; il a des ambitions impériales, souffre de paranoïa, de la folie des grandeurs, est obsédé par la restauration de l’URSS… Comme ses motivations sont irrationnelles, il est impossible de les traiter par des moyens rationnels tels que la négociation, la diplomatie, le compromis, etc. Poutine est un dictateur fou qui possède de nombreux missiles nucléaires et tout ce que nous pouvons faire, c’est subir. Cette construction semble suffisante pour la plupart des objectifs, notamment pour expliquer les problèmes sociaux, les questions économiques et les échecs des dirigeants. Mais seulement à court terme.

Si le raz-de-marée de sanctions sans précédent que l’Occident a envoyé à la Russie avait produit une sorte d’effet tangible au cours des deux ou trois premiers mois de l’opération spéciale russe en Ukraine, alors cette stratégie aurait suffi à soulager les masses occidentales souffrantes du choc de la crise en cours (bien que la crise aurait continué à se dérouler même si l’économie russe s’était effondrée). Mais à plus long terme, cette stratégie ne fonctionne plus. Tout d’abord, le récit disant c’est « la faute à Poutine » est plutôt monotone et vieillit rapidement. Deuxièmement, et c’est bien plus important, au niveau de l’inconscient collectif, il crée l’impression que Poutine est un dieu : tout-puissant, super-influent et capable d’influencer les processus tant mondiaux que locaux par des moyens subtils et invisibles. De plus, Poutine le dieu ressemble à Zeus et dispose de puissantes foudres atomiques, ce qui ajoute un attrait terrifiant à son image déjà effrayante.

Tôt ou tard, le subconscient collectif occidental se fera une idée simple et parfaitement logique : si Poutine est tout-puissant et super-influent, et si nous, avec nos faibles « sanctions infernales », n’avons rien pu faire pour l’affaiblir ou le déloger depuis trois, puis cinq, puis sept mois, alors, évidemment, nous devons nous entendre avec lui et accéder à ses demandes avant que les choses n’empirent pour nous ! Et alors qu’il serait avilissant pour l’inconscient collectif occidental de négocier avec un petit tyran ou un despote fou, négocier avec un demi-dieu tout-puissant qui tient le destin de l’humanité entre ses mains n’est pas du tout honteux mais une mesure nécessaire, inévitable, éminemment raisonnable. De plus, il devrait être possible de présenter un tel compromis en termes flatteurs : comme un cadeau magnanime de la communauté des nations civilisées offert de bonne foi afin de sauver le monde de l’armageddon nucléaire sur le point d’être déclenché par un demi-dieu tout-puissant et en colère.

En retour, si les politiciens occidentaux sont, comme on peut s’y attendre, réticents à négocier avec Poutine et à faire des compromis, les masses occidentales souffrantes leur reprocheront tout retard. Si Poutine est tout-puissant et super-influent, alors pourquoi ne négocient-ils pas et ne cherchent-ils pas de compromis dès maintenant ? Qu’attendent-ils ? Qu’est-ce qui ne va pas chez eux ? L’élément le mieux informé parmi les masses occidentales pourrait même être en mesure de deviner vaguement un fait rarement discuté mais plutôt évident : ce que Poutine veut n’est pas du tout déraisonnable. Il veut juste une partie de l’Ukraine (pas nécessairement toute l’Ukraine, juste les parties patriotiques et enthousiastes) et il veut aussi que l’OTAN s’éloigne des frontières de la Russie, jusqu’en enfer s’il le faut.

« Pourquoi voulons-nous cette Ukraine de toute façon ? » pourrait se demander cet élément éclairé. Après tout, la plupart des Occidentaux ont vécu de nombreuses années heureuses sans savoir que l’Ukraine existait. Qui plus est, la découverte récente de son existence a coïncidé avec le début d’une crise très désagréable, et ils n’arrivent toujours pas à trouver ce satané endroit sur une carte ! Et maintenant, ils doivent subir des prix de l’essence qui montent en flèche, une nourriture inabordable, une inflation galopante, des pénuries de lait maternisé, tout cela parce que des politiciens stupides refusent de donner à Poutine cette putain d’Ukraine dont personne d’autre ne veut de toute façon ? (Enfin, la Pologne en veut, mais qu’est-ce que la Pologne, bon sang ?) Allez ! Soyez raisonnables ! Débarrassez-vous de ce stupide terrain de jeu ne servant qu’à Hunter Biden et passons à autre chose !

Tel est le nouveau récit qui se forme inévitablement dans l’inconscient collectif de l’Occident, et à mesure que le temps passe, que les prix de l’énergie continuent d’augmenter, que les pénuries de toutes sortes de choses deviennent monnaie courante… et que, pendant ce temps, le rouble se renforce et que la Russie devient de plus en plus riche malgré les « sanctions infernales », déplaçant sans hâte son légendaire mur d’artillerie vers l’ouest à travers le paysage ukrainien, ce récit deviendra de plus en plus fort et finira par devenir dominant. À ce moment-là, toute tentative de « blâmer Poutine » sera accueillie par des huées, des sifflets et une volée de légumes pourris. Que devons-nous attendre des politiciens occidentaux dans de telles circonstances ? Nous ne devons pas nous attendre à des surprises ; ils feront ce qu’ils ont toujours fait : ils essaieront de supprimer le nouveau récit concurrent. Ils « annuleront » toute personne qui tentera de l’articuler dans l’espace médiatique. (Attention Tucker Carlson !)

Ce faisant, l’Occident se fera l’écho de ce qui s’est passé en Ukraine même – un symptôme de l’ukrainisation rampante de l’Occident. En Ukraine, pour chaque échec désastreux et catastrophique qui s’est produit en 2014 et 2015, le régime de Kiev l’a carrément attribué à Poutine personnellement. Au fil du temps, il a réussi à former une sorte de quasi-culte de Poutine en tant que divinité maléfique toute-puissante qui s’acharne à détruire la pauvre petite Ukraine si câline et endolorie. En conséquence, en 2018, à une année près, un nouveau récit s’est formé dans le subconscient collectif ukrainien : « Pourquoi avons-nous besoin de cette Crimée infestée de Russes ou de ce Donbass hargneux ? Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement les donner à Poutine, afin qu’il nous laisse tranquilles et nous laisse nous développer en tant que pays orienté vers l’Europe ? »

Qu’a fait le régime de Kiev face à ce nouveau discours ? Il a fait tout ce qu’il pouvait pour le supprimer. Il ne s’agissait pas d’une quelconque initiative indépendante de sa part ; après tout, il s’agit d’une administration coloniale dirigée par Washington. Et puisque Washington était occupé à organiser une guerre ukrainienne contre la Russie, tout récit impliquant la paix avec la Russie était tout simplement interdit. C’est pourquoi tous les partis politiques d’opposition ukrainiens ont été interdits, toutes les chaînes de télévision non contrôlées par le gouvernement ont été fermées et tous ceux qui se sont aventurés à penser que donner à des territoires indépendants de facto une chance de décider de leur propre sort pouvait être une bonne idée ont été accusés de séparatisme et emprisonnés ou tués. En conséquence, l’Occident a obtenu ce qu’il voulait : une guerre ukrainienne avec la Russie.

Mais ensuite, quelque chose a terriblement mal tourné. Poutine a devancé l’attaque ukrainienne et a allumé un contre-feu en envoyant des colonnes de chars sur un territoire précédemment contrôlé par le régime de Kiev, brouillant ainsi sa logistique et mettant un désordre épouvantable dans ses plans de bataille. Il s’est ensuite attelé à faire exploser méthodiquement la capacité militaire de l’Ukraine à l’aide d’armes à longue portée. Selon le calendrier prévu, tout cela aura disparu dans le courant du mois, malgré l’aide militaire occidentale. Et puis il s’est avéré que la Russie était prête pour les « sanctions infernales », après avoir passé huit ans à s’y préparer, et qu’elle a pu encaisser le coup, qui a ensuite rebondi sur l’Occident et a commencé à le réduire en miettes. Par réflexe, l’Occident a continué à suivre le modèle ukrainien et à tout mettre sur le dos de Poutine. Aujourd’hui, le récit alternatif d’un Poutine tout-puissant est pleinement formé et nous devons nous attendre à entendre de plus en plus de voix réclamer des négociations et des compromis avec lui.

Tucker Carlson, déjà cité, est l’une de ces voix, et l’influence qu’il exerce sur son vaste public donne le ton à une grande partie de l’électorat américain – même si son vote ne compte guère. De manière beaucoup plus surprenante, la même opinion a été exprimée à Davos par nul autre que le fossile parlant, Henry Kissinger ! En réponse, les Ukrainiens ont ajouté Kissinger à leur… base de données de terroristes. Plusieurs porte-paroles du régime de Kiev se sont étouffés de fureur. Comment a-t-il pu ? Ne sait-il pas que négocier avec Poutine est strictement interdit ? Ce récit doit être supprimé – en Ukraine et en Occident !

La stratégie consistant à tout mettre sur le dos de Poutine s’est retournée contre l’Ukraine et l’Occident et continuera de se retourner contre eux, rongeant le tissu social et démoralisant la population. Mais ce n’est pas tout ! Cette stratégie est aussi immensément utile à la Russie. Sans tenir compte de l’idée évidente selon laquelle tout ce qui est préjudiciable à l’Occident est automatiquement bénéfique pour la Russie, il existe un autre avantage, bien plus important, que cette stratégie procure directement à la Russie : elle contribue à rehausser le prestige de la Russie, et de Poutine, dans le reste du monde, qui est déjà à un niveau bien plus important pour la Russie, niveau que l’Occident n’aura jamais plus.

À l’heure actuelle, le monde est assez unifié en termes d’accès à l’information. Les élites de presque tous les pays ont accès à Internet et peuvent soit lire l’anglais, soit passer par Google Translate pour en saisir l’essentiel. Et ce qu’elles lisent, c’est que l’Occident, qui entre dans une crise majeure, rejette la faute sur Poutine. Par conséquent, Poutine est tout-puissant et super-influent. En outre, ces élites peuvent observer que Poutine n’a pas le moins du monde peur de l’Occident et qu’il est prêt à entrer en conflit avec lui – un conflit armé, comme détruire la plus grande armée d’Europe, une armée entraînée et commandée par des spécialistes occidentaux, sur une période de trois mois, en n’utilisant qu’une petite partie de sa propre armée et avec un minimum de pertes. Ils voient Poutine reléguer aux livres d’histoire le dogme militaire traditionnel selon lequel les attaquants doivent être plus nombreux que les défenseurs. Ils en tirent une conclusion évidente : Poutine est définitivement quelqu’un qu’ils doivent traiter avec beaucoup de prudence et de respect ; l’Occident ne le fait toujours pas jusqu’à maintenant. Plus le discours du « tout est de la faute de Poutine » continuera d’être utilisé, plus l’influence et le prestige de Poutine, déjà très importants sur la scène mondiale, augmenteront, ce qui, à son tour, améliorera les chances de la Russie de parvenir à des accords favorables dans pratiquement toutes les négociations internationales.

Mais cet avantage s’étend bien au-delà des relations bilatérales de la Russie. Pour la première fois depuis l’époque où elle faisait partie de l’Empire mongol, la Russie a une réelle chance d’affronter l’Occident non pas seule, mais dans le cadre d’une puissante coalition internationale.

  • Où étaient les grands pays non occidentaux lorsque la Russie a affronté l’Occident collectif au 17e siècle, avec la Pologne comme fer de lance ? L’Inde, la Perse et la Chine étaient toutes plongées dans leur propre jus, tandis que l’Empire ottoman était, comme d’habitude, hostile à la Russie. L’Afrique, l’Amérique du Sud, l’Asie du Sud-Ouest étaient des colonies occidentales.
  • Où étaient ces pays au 18e siècle, lorsque la Russie était accostée par les Suédois, avec le reste de l’Occident derrière eux ? La situation était à peine différente, sauf que le conflit avec les Ottomans était encore plus chaud.
  • Où étaient-ils au XIXe siècle, lorsque la Russie était assaillie par les Français, le reste de l’Europe se battant aux côtés de la France ? Toujours la même chose.
  • Où étaient-ils au 20e siècle, lorsque la Russie s’est battue contre l’Allemagne – deux fois ! – alors que le reste de l’Occident armait et finançait les Allemands ? Pendant la première moitié du siècle, ils étaient encore tous des colonies ou des semi-colonies, tandis que pendant la seconde, ils étaient encore en train de trouver leur propre voie et n’avaient pas grand-chose à offrir sur le plan militaire, économique ou politique.

Depuis l’époque de l’Empire du ciel bleu de Gengis Khan, qui englobait à un moment donné la Russie, la Chine, la Corée, l’Inde et la Perse (et présentait les thèmes russes familiers de la sécurité collective et de l’aide mutuelle obligatoire), jusqu’à aujourd’hui, la Russie a fait cavalier seul dans son conflit permanent avec l’Occident. Mais maintenant, Poutine, seul, a une chance de cimenter une gigantesque alliance internationale de nations non occidentales, comprenant la grande majorité de la population mondiale, une base de ressources indépendante et abondante et bien plus de la moitié de la puissance économique. Personne d’autre ne bénéficie d’un tel niveau de soutien de la part des relations publiques occidentales, à l’exception de la campagne « blâmez Poutine ». Le seul concurrent de Poutine dans la course au poste de nouveau Gengis Khan est Xi Jinping, qui souhaiterait vivement rejoindre la coalition en tant qu’égal de Poutine. Mais la Chine a un test à passer avant de pouvoir réaliser ce rêve : elle doit reconquérir Taïwan. Venger l’humiliation subie par la Chine des mains des Japonais serait une belle récompense supplémentaire. Une fois que la Russie aura expulsé les États-Unis d’Ukraine et que la Chine aura expulsé les États-Unis de Taïwan, la voie vers l’unification eurasienne sera claire.

Que restera-t-il à faire pour l’Occident, le cas échéant, ? Blâmer Poutine pour tout cela, bien sûr !

Crédit : A. Galkin

Dmitry Orlov

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Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Il vient d’être réédité aux éditions Cultures & Racines.

Il vient aussi de publier son dernier livre, The Arctic Fox Cometh.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Qui a voulu empêcher un colloque pour la paix en Syrie ?

Par Claude Janvier

Le Mouvement International pour la Souveraineté des Peuples, en la personne de son président Adnan Azzam, a organisé un colloque « Pour la paix en Syrie, stop à l’embargo inhumain contre le peuple syrien » vendredi 10 juin 2022, place de la Bastille à Paris.

Citoyens français et franco-syriens engagés de longue date dans les associations humanitaires et culturelles à travers le monde, nous nous sommes rendus à plusieurs reprises en Syrie depuis 2011, et avons constaté, année après année, la dégradation dramatique des conditions de vie du peuple syrien et les souffrances inadmissibles qui en découlent pour les populations civiles.

Coupures d’électricité quotidiennes, absence d’éclairage public, manque d’énergie, d’essence et de gazole, pas de chauffage, manque de nourriture, de matières premières, de médicaments, et de produits de première nécessité, telle est l’oppression constante que subit le peuple syrien à cause des sanctions auxquelles la France est hélas associée.

Les nombreux intervenants étaient tour à tour en train de démontrer l’inutilité des sanctions économiques pesant sur le peuple syrien depuis 2011, et d’apporter les preuves que le rapport « César » qui a servi de blanc-seing à la coalition internationale pour les imposer, est un rapport mensonger monté et financé par un pays belligérant contre la Syrie, et soutenu par Human Right Watch qui est une ONG fabriquée et financée par Georges Soros dont l’activisme de déstabilisation envers d’innombrables pays souverains n’est plus à démontrer, quand tout à coup, un groupuscule d’individus fit irruption dans la salle et nous empêcha momentanément de continuer nos exposés.

Devant l’impossibilité de les raisonner, nous avons été obligés d’intervenir et avec l’aide du public, de les repousser et au final de les expulser dans le calme. Des policiers sont venus rapidement constater les faits. Ainsi, notre colloque a pu reprendre et se terminer un peu plus tard dans une ambiance sereine.

Qui est derrière cette tentative de censure ? Qui veut étouffer les évidences que cette guerre sert les intérêts de la coalition internationale ? Qui est contre la paix en Syrie et qui ne souhaite pas que son peuple puisse vivre dignement ?

Peut-être, faut-il chercher les causes de cet extrémisme dans les ingérences militaires américaines et de leurs alliés qui se sont multipliés dans le monde, largement accompagnées de faux rapports et de propagandes scandaleuses destinés à mettre en état de choc l’opinion publique. Rappelez-vous les fausses informations à propos des charniers de Timisoara, d’armes chimiques inexistantes en Irak et en Syrie, et des soldats libyens drogués, violeurs… Le lavage de cerveau s’intensifie de plus en plus à grande échelle à travers des médias de masse complices.

Nous demandons solennellement l’arrêt immédiat de l’embargo affamant le peuple syrien. Les morts inutiles, les souffrances des nourrissons et des enfants doivent cesser immédiatement et impérativement.

Nous appelons à la levée immédiate de la loi « César » qui n’a d’autre but que d’asphyxier financièrement le gouvernement syrien afin d’arriver à un changement de régime, tout en faisant souffrir inutilement le peuple syrien.

Les pressions ne nous empêcheront pas de continuer sans relâche à dénoncer cet embargo inhumain.

Ce mépris intolérable de la vie humaine doit s’arrêter sans délai. La France, patrie des droits de l’homme, doit manifester sa vocation et affirmer ses valeurs humanistes en agissant pour supprimer la loi « César ».

Claude Janvier

Écrivain, essayiste

Membre du Mouvement International pour la Souveraineté des Peuples.




Verser du poison et planter des graines de dépendance. La grande agriculture détruit l’agriculture biologique

[Source : lesmoutonsenrages.fr]

Par Colin Todhunter pour Global- Research

Vous souvenez-vous de l’image emblématique d’Union Carbide des années 1950 ou du début des années 1960 ? Celui avec la main géante venue du ciel, déversant des pesticides sur le sol indien.       

Le texte de présentation sous l’image comprend les éléments suivants :

« La science aide à construire une nouvelle Inde – L’Inde a élaboré de nouveaux plans audacieux pour développer son économie et apporter la promesse d’un avenir radieux à ses plus de 400 millions d’habitants. Mais l’Inde a besoin des connaissances techniques du monde occidental. Par exemple, en travaillant avec des ingénieurs et des techniciens indiens, Union Carbide a récemment mis à disposition sa ressource scientifique rapide pour aider à construire une usine de produits chimiques et plastiques près de Bombay. Partout dans le monde libre, Union Carbide s’est activement engagée dans la construction d’usines pour la fabrication de produits chimiques, de plastiques, de carbone, de gaz et de métaux.

Dans le coin inférieur se trouvent le logo Union Carbide et la déclaration « A HAND IN THINGS TO COME ».

Cette image de la « main de Dieu » est devenue tristement célèbre. La « main dans les choses à venir » d’Union Carbide inclut la fuite de gaz dans son usine de pesticides à Bhopal en 1984. Elle a fait environ 560 000 blessés (problèmes respiratoires, irritation des yeux, etc.), 4 000 handicapés graves et 20 000 morts.

Quant à l’agriculture intensive en produits chimiques qu’elle a encouragée, nous pouvons maintenant voir les impacts : sols dégradés, eau polluée, maladies, endettement des agriculteurs et suicides (en buvant des pesticides !), cultures/variétés riches en nutriments étant mises de côté, une gamme plus étroite des cultures, aucune augmentation de la production alimentaire par habitant (du  moins en Inde ), la marchandisation des connaissances et des semences par les entreprises, l’érosion de l’apprentissage environnemental des agriculteurs, l’affaiblissement des systèmes de connaissances traditionnels et la dépendance des agriculteurs à l’égard des entreprises.

Qu’il s’agisse du type de dévastation écologique que l’activiste-agriculteur  Bhaskar Save  a décrit aux décideurs politiques dans sa lettre ouverte de 2006 ou du bouleversement social documenté par  Vandana Shiva  dans le livre La violence de la révolution verte, les conséquences ont été considérables.

Et pourtant, qu’il s’agisse de nouvelles techniques de génie génétique ou de plus de pesticides, les conglomérats agrotechnologiques s’efforcent sans relâche d’enraciner davantage leur modèle d’agriculture en détruisant les pratiques agricoles traditionnelles dans le but de placer davantage d’agriculteurs sur les semences des entreprises et les tapis roulants chimiques.

Ces sociétés ont fait pression pour que la Commission européenne supprime tout étiquetage et contrôle de sécurité pour les nouvelles techniques génomiques. La Cour de justice européenne a statué en 2018 que les organismes obtenus avec de nouvelles techniques de modification génétique doivent être réglementés en vertu des lois existantes de l’UE sur les OGM. Cependant, il y a eu un lobbying intense de la part de l’industrie de la biotechnologie agricole pour affaiblir la législation,  aidée financièrement par la Fondation Gates .

Depuis 2018, les plus grandes entreprises agroalimentaires et biotechnologiques ont dépensé près de 37 millions d’euros pour faire pression sur l’Union européenne. Ils ont eu 182 réunions avec les commissaires européens, leurs cabinets et directeurs généraux. Plus d’une réunion par semaine.

Au cours des dernières semaines, le PDG de Syngenta (une filiale de ChemChina), Erik Fyrwald, est venu au premier plan pour faire pression cyniquement pour ces techniques.

Mais avant de parler de Fyrwald, tournons-nous vers une autre figure clé de l’agro-industrie qui a fait l’actualité. L’ancien président-directeur général de Monsanto, Hugh Grant, a récemment comparu devant le tribunal pour être interrogé par des avocats au nom d’un patient atteint d’un cancer dans l’affaire Allan Shelton contre Monsanto.

Shelton souffre d’un lymphome non hodgkinien et fait partie des plus de 100 000 personnes aux États-Unis qui prétendent dans des poursuites judiciaires que l’exposition au désherbant Roundup de Monsanto et à ses autres marques contenant le glyphosate chimique a causé leur cancer.

Ses avocats ont fait valoir que Grant était un participant actif et un décideur dans l’activité Roundup de la société et qu’il devrait être amené à témoigner lors du procès.

Pourquoi pas? Après tout, il a fait une tuerie financière en colportant du poison.

Bayer a acquis Monsanto en 2018 et Grant a reçu un   gain après-vente estimé à 77 millions de dollars . Bloomberg a rapporté en 2017 que Monsanto avait augmenté le salaire de Grant à 19,5 millions de dollars.

En 2009, les produits liés au Roundup, qui comprennent des semences génétiquement modifiées développées pour résister aux applications à base de glyphosate, représentaient environ  la moitié de la marge brute de Monsanto .

Roundup faisait partie intégrante du modèle commercial de Monsanto et des énormes revenus et gains finaux de Grant.

Considérez la citation suivante d’un  article  paru sur le site Web de Bloomberg en 2014 :

« Le président et chef de la direction, Hugh Grant, se concentre sur la vente de plus de semences génétiquement modifiées en Amérique latine pour stimuler la croissance des bénéfices en dehors du marché américain principal. Les ventes de graines de soja et de licences génétiques ont augmenté de 16 %, et les revenus de l’unité qui fabrique le désherbant à base de glyphosate, vendu sous le nom de Roundup, ont augmenté de 24 %.

Dans le même article, Chris Shaw, un analyste basé à New York chez Monness Crespi Hardt & Co, aurait déclaré que « le glyphosate l’a vraiment écrasé » – ce qui signifie que les ventes de glyphosate ont été un coup de pouce majeur.

Tout va bien pour Grant et Monsanto. Mais cela a eu des effets dévastateurs sur la santé humaine. ‘Le coût humain des agrotoxines. Comment le glyphosate tue l’Argentine », qui est apparu sur le site Web de Lifegate en novembre 2015, constitue une condamnation accablante de la volonté de « croissance des bénéfices » de Monsanto. De plus, la même année, quelque 30 000 médecins de ce pays  ont exigé l’interdiction  du glyphosate.

L’essentiel pour Grant était la maximisation des ventes et des bénéfices et la défense inébranlable du glyphosate, peu importe à quel point il est cancérigène pour l’homme et, plus précisément, à quel point  Monsanto en savait .

Noam Chomsky  souligne l’impératif commercial :

« … le PDG d’une société a en fait l’obligation légale de maximiser ses profits et sa part de marché. Au-delà de cette obligation légale, si le PDG ne le fait pas et, disons, décide de faire quelque chose qui, disons, profitera à la population et n’augmentera pas les bénéfices, il ne sera pas PDG très longtemps – ils ‘ Je serai remplacé par quelqu’un qui le fera.

Le PDG de Syngenta est taillé dans le même tissu que Grant. Alors que les crimes de Monsanto sont bien documentés, les transgressions de Syngenta sont moins médiatisées.

En 2006 , l’écrivain et militant Dr Brian John a déclaré :

« GM Free Cymru a découvert que Syngenta, dans sa promotion des cultures et des aliments GM, a été impliquée dans un réseau de mensonges, de tromperies et de comportements d’entreprise obstructifs qui auraient fait honneur à son concurrent Monsanto. »

Il y a quelques semaines, Fyrwald a  appelé  à l’abandon de l’agriculture biologique. Compte tenu de la crise alimentaire provoquée par la guerre en Ukraine, il a affirmé que les pays riches devaient augmenter leur production agricole – mais l’agriculture biologique a entraîné une baisse des rendements. Fyrwald a également appelé à ce que l’édition de gènes soit au cœur de l’agenda alimentaire afin d’augmenter la production alimentaire.

Il a déclaré:

« La conséquence indirecte est que les gens meurent de faim en Afrique parce que nous mangeons de plus en plus de produits bio. »

En réponse, Kilian Baumann, agriculteur bio bernois et président de l’Association suisse des petits agriculteurs, a qualifié les arguments de Fyrwald de « grotesques ». Il a affirmé que Fyrwald « se battait pour les ventes ».

Écrivant sur le  site Web de GMWatch , Jonathan Matthews dit que l’invasion russe de l’Ukraine semble avoir enhardi l’alarmisme de Fyrwald.

Matthews déclare :

« Les commentaires de Fyrwald reflètent la détermination de l’industrie à saper la stratégie de l’Union européenne de la ferme à la fourchette, qui vise d’ici 2030 non seulement à réduire l’utilisation de pesticides de 50 % et l’utilisation d’engrais de 20 %, mais à plus que tripler le pourcentage de terres agricoles de l’UE sous gestion biologique ( de 8,1 % à 25 %), dans le cadre de la  transition  vers un « système alimentaire plus durable » dans le cadre du Green Deal de l’UE. »

Il ajoute:

« Syngenta considère ces objectifs comme une menace quasi existentielle. Cela a conduit à une attaque soigneusement orchestrée contre la stratégie de l’UE.

Les détails de cette offensive de relations publiques ont été exposés dans un rapport du groupe de surveillance du lobby basé à Bruxelles Corporate Europe Observatory (CEO) :  Un lobby bruyant pour un printemps silencieux : les tactiques de lobbying toxiques de l’industrie des pesticides contre la ferme à la fourchette .

Mathews cite des recherches qui montrent que les cultures GM n’ont aucun avantage en termes de rendement. Il fait également référence à un rapport récemment publié   qui rassemble des recherches montrant clairement que les cultures GM ont entraîné des augmentations substantielles – et non des diminutions – de l’utilisation des pesticides. Les cultures génétiquement modifiées plus récentes et très médiatisées semblent prêtes à faire de même.

Syngenta fait partie des entreprises critiquées par un  rapport  de l’ONU pour « déni systématique des préjudices » et « tactiques de marketing contraires à l’éthique ». Matthews note que la vente de pesticides hautement dangereux est en fait au cœur du modèle commercial de Syngenta.

Selon Matthews, même avec les perturbations logistiques des cultures de maïs et de blé causées par la guerre en Ukraine, il y a encore suffisamment de céréales disponibles sur le marché mondial pour répondre aux besoins existants. Il dit que la crise actuelle des prix (et non la crise alimentaire) est le produit de la peur et de  la spéculation .

Mathieu conclut :

« Si Erik Fyrwald est vraiment si préoccupé par la faim, pourquoi ne s’attaque-t-il pas au  gâchis des  biocarburants, plutôt que de s’attaquer à l’agriculture biologique ? La réponse évidente est que les agriculteurs subventionnés pour cultiver des biocarburants sont de gros consommateurs de produits agrochimiques et, dans le cas américain, de semences OGM – contrairement aux agriculteurs biologiques, qui n’achètent ni l’un ni l’autre.

Fyrwald a un impératif financier pour faire pression pour des stratégies et des technologies particulières. Il est loin d’être un observateur objectif. Et il est loin d’être honnête dans son évaluation – utilisant la peur d’une crise alimentaire pour faire avancer son programme.

Pendant ce temps, les attaques soutenues contre l’agriculture biologique sont devenues un pilier de l’industrie, malgré  de nombreux rapports  et projets de haut niveau indiquant qu’elle pourrait nourrir le monde, atténuer le changement climatique, améliorer la situation des agriculteurs, conduire à de meilleurs sols, créer des emplois et fournir des produits plus sains et plus sains. diètes diverses.

Il y a une crise alimentaire, mais pas celle à laquelle Fyrwald fait allusion –   des  aliments dénutris et  des régimes alimentaires malsains  qui sont au centre d’une crise majeure de santé publique, une perte de  biodiversité  qui menace la sécurité alimentaire,  des  sols  dégradés , des  sources d’eau  polluées  et  épuisées et des petits exploitants les agriculteurs , si vitaux pour la production alimentaire mondiale (en particulier dans les pays du Sud),  évincés de leurs terres  et de l’agriculture.

L’agro-industrie transnationale a fait pression pour, dirigé et profité des politiques qui ont causé une grande partie de ce qui précède. Et ce que nous voyons maintenant, ce sont ces entreprises et leurs lobbyistes épousant une (fausse) préoccupation (une tactique de lobbying cynique) pour le sort des pauvres et des affamés tout en essayant d’acheter la démocratie européenne à hauteur de 37 millions d’euros. Bon marché au prix compte tenu de la manne financière que ses nouvelles technologies et graines de génie génétique brevetées pourraient récolter.

Diverses publications scientifiques montrent que ces nouvelles techniques permettent aux développeurs d’effectuer des modifications génétiques importantes, qui peuvent être très différentes de celles qui se produisent dans la nature. Ces nouveaux  OGM présentent des risques similaires ou supérieurs à ceux des OGM plus anciens .

En tentant d’esquiver la réglementation et d’éviter les évaluations d’impact économique, social, environnemental et sanitaire, il est clair que se situent les priorités de l’industrie.

Malheureusement, Fyrwald, Bill Gates, Hugh Grant et leurs semblables ne veulent pas et sont trop souvent incapables de voir le monde au-delà de leurs mentalités réductionnistes qui considèrent simplement les ventes de semences/produits chimiques, le rendement et les bénéfices des entreprises comme l’étalon de la réussite.

Ce qu’il faut, c’est une approche qui soutient les connaissances autochtones, la sécurité alimentaire locale, une meilleure nutrition par acre, des nappes phréatiques propres et stables et une bonne structure du sol. Une approche qui place la souveraineté alimentaire, la propriété locale, les communautés rurales et les économies rurales au centre de la politique et qui nourrit la biodiversité, améliore la santé humaine et travaille avec la nature plutôt que de la détruire.

L’alarmisme de Fyrwald est normal – le monde mourra de faim sans les produits chimiques et les semences (GM) des entreprises, surtout si les produits biologiques s’installent. Ce type de choses a été le tarif standard de l’industrie et de ses lobbyistes et a acheté des scientifiques de carrière pendant de nombreuses années.

Cela va à l’encontre de la réalité, notamment de la façon dont certaines préoccupations de l’agro-industrie ont fait partie d’une stratégie géopolitique américaine qui sape la sécurité alimentaire dans des régions du monde entier. Ces préoccupations ont prospéré grâce à la  création de dépendances et ont profité des conflits . De plus, il y a le succès des approches agroécologiques de l’agriculture qui n’ont pas besoin de ce que Fyrwald colporte.

Au lieu de cela, l’industrie continue de se présenter comme le sauveur de l’humanité – une main de Dieu alimentée par un nouveau monde techno-utopique courageux de science d’entreprise, versant du poison et semant les graines de la dépendance des entreprises avec le zèle missionnaire du sauveurisme occidental.


Lisez le livre électronique de Colin Todhunter intitulé

Nourriture, dépossession et dépendance. Résister au Nouvel Ordre Mondial

Nous assistons actuellement à une accélération de la consolidation des entreprises sur l’ensemble de la chaîne agroalimentaire mondiale. Les conglomérats de haute technologie/big data, dont Amazon, Microsoft, Facebook et Google,  ont rejoint les géants traditionnels de l’agro-industrie , tels que Corteva, Bayer, Cargill et Syngenta, dans une quête pour imposer leur modèle d’alimentation et d’agriculture au monde.

La Fondation Bill et Melinda Gates est également impliquée (documentée dans ‘ Gates to a Global Empire ‘ par Navdanya International), que ce soit en  achetant d’immenses étendues de terres agricoles , en promouvant une ‘ révolution verte ‘ tant annoncée  (mais ratée) pour l’Afrique , en poussant  technologies alimentaires biosynthétiques  et  de génie génétique  ou plus généralement  facilitant les objectifs des méga-entreprises agroalimentaires .

Cliquez ici pour lire .

La source originale de cet article est Global Research

Copyright © Colin Todhunter , Recherche mondiale, 2022




Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Laurent Aventin

Le nouvel ordre des barbares, c’est le titre d’un ouvrage publié dans les années 80 à partir de deux enregistrements datés de 1988 (et un en 1991 avec Randy Engel) et que l’on trouve encore aujourd’hui chez plusieurs éditeurs. Ce livre est la retranscription par le Dr. Lawrence Dunegan d’une réunion de la Pittsburgh Pediatric Society le 20 mars 1969 par un autre médecin, le Dr Richard Day, un insider du Nouvel ordre mondial. Professeur de pédiatrie à la Mount Sinai Medical School de New York et ancien directeur médical de la Fédération Américaine du Planning Familial (PPFA), il explique 50 ans à l’avance l’agenda du Great Reset qui se déroule sous nos yeux.

Le contenu de cet ouvrage est édifiant sur la programmation d’un agenda défini par le Nouvel ordre mondial, agenda qui doit se dérouler avec la collaboration des « idiots de service(([1] Ce terme est celui utilisé par le Dr Richard Day en 1969 dans la conférence à laquelle a assisté le Dr Dunegan. Ce terme est repris dans la note de l’éditeur sur la version publiée par les éditions St Rémi, 2011.))», c’est-à-dire la population occidentale et celle du monde entier.

Nous proposons de reprendre quelques phrases rapportées en 1988 et qui montrent assez clairement la programmation anticipée de ce que nous vivons actuellement :

Le retour du communisme

1_ « Certains d’entre vous vont croire que je parle de communisme, mais ce dont je parle est beaucoup plus important que le communisme ». En 1969, parler du communisme pouvait prêter à sourire. Le conférencier expliquait « qu’il y avait beaucoup plus de coopération entre l’Est et l’Ouest que la plupart des gens réalisent ». Effectivement, le communisme est de retour par l’intermédiaire du crédit social à la chinoise qui implique la reconnaissance faciale des personnes, leur surveillance permanente et des restrictions de déplacement. La mise en place d’une monnaie numérique et d’un passe sanitaire électronique et identitaire sont les principales caractéristiques d’une politique mondiale et uniforme montrant la convergence de l’Est et de l’Ouest. Tout cela alors que l’Occident livre une guerre contre la Russie par pays interposé. Cette guerre n’est-elle pas artificiellement provoquée et entretenue pour instaurer ce néocommunisme en occident rajoutant à la peur provoquée par les épidémies et un risque de restriction alimentaire qui rappelle les pires années du communisme de Staline. Il est toujours intéressant de relire l’ouvrage d’Antony C. Sutton – considéré évidemment comme un conspirationniste par la presse subventionnée – intitulé Le complot de la Réserve Fédérale et l’implication du monde de la finance, de la société Skull and Bones dans le soutien au nazisme et au communisme.

Le contrôle de la population

2_ 

« Le contrôle de la population fut réellement le point d’entrée (de la conférence), suivant immédiatement l’introduction. Il mentionna que la population grossissait trop rapidement. Le nombre de personnes vivantes à n’importe quel moment sur la planète doit être limité ou nous manquerons d’espace pour vivre. Nous allons faire pousser notre propre nourriture et nous allons rejeter nos déchets sur le reste du monde pour le polluer ».

Cette idéologie sera portée par le rapport du Club de Rome (ou Meadows) commandé en 1970. Le Club de Rome qui précède le forum de Davos est composé de la caste dominante qui impose lentement mais surement une vision mortifère de l’avenir du monde sans jamais envisager une révision des modes de production et de consommation du monde moderne. Ils s’en serviront au contraire pour justifier la limitation de la croissance démographique. Nous renvoyons le lecteur à l’ouvrage intitulé « l’élimination des pauvres » qui décrit parfaitement l’articulation de l’idéologie maçonnique avec la politique internationale déployée depuis les années 70.

L’avortement

3_ « L’avortement ne sera plus un crime, l’avortement sera accepté comme étant la norme, et ils seront même payés par les impôts […] Si les programmes de sexe à l’école amènent plus de grossesse chez les enfants, ce ne sera pas du tout vu comme un problème ». Il n’est pas nécessaire de commenter ce passage, ces positions sont aujourd’hui la norme et l’OMS encourage l’avortement jusqu’au 9e mois.

Contrôle identitaire et crédit social à la chinoise

4_ Le contrôle identitaire et l’utilisation des hôpitaux pour enfermer les citoyens : « La nécessité de s’identifier au moment des déplacements commencera à petite échelle : hôpitaux, certains commerces, mais il se développera rapidement jusqu’à inclure tout le monde, partout ». Incroyable car l’auteur nous parle ici du crédit social à la chinoise (pour l’occident donc) et du contrôle facial biométrique que l’on met en place en occident. L’auteur mentionne également que :

« les hôpitaux peuvent être utilisés pour emprisonner les gens et pour le traitement de criminels, ce qui ne veut pas nécessairement dire traitement médical. À cette époque, je ne connaissais pas le terme prison psychologique comme en Union Soviétique, mais sans me rappeler tous les détails, il décrivait l’utilisation d’hôpitaux pour le traitement de malades et pour le confinement de criminels pour des raisons autres que le bien-être médical du criminel. La définition du criminel ne fut pas donnée ».

Et pour cause il était impensable pour ceux qui écoutaient cette conférence que les criminels seraient les personnes non vaccinées face à une épidémie (ou plusieurs épidémies puisque la variole du singe est maintenant déclarée dans 40 pays). Certains centres de confinement au Canada, en Australie, en Chine et dans d’autres pays encore sont parfois assimilés à des centres d’internement des personnes positives au Covid. « Plus de prisons seront requises. Les hôpitaux pourront servir comme prisons. Certains nouveaux hôpitaux seront construits pour être adaptables en prison ». En 1969, ce discours est parfaitement incompréhensible et il l’aurait encore été il y a deux ans et demi.

D’autres thématiques et événements évoqués dans Le nouvel ordre des barbares font référence à des situations étonnement récentes qui ne peuvent laisser le lecteur indifférent. La lecture de cet ouvrage conduit à s’interroger sur les origines de l’épidémie de Covid.

[Voir aussi les articles du site concernant notamment :
le Great Reset,
Bill Gates,
Klaus Schwab,
l’Agenda 2030,
l’identification numérique
la dépopulation]




La fortune des milliardaires a augmenté davantage en 2 ans de pandémie que lors des 23 dernières années

[Source : oxfamfrance.org via ZEJournal]

Un nouveau rapport d’Oxfam montre que la pandémie a vu émerger 573 nouveaux milliardaires, au rythme d’un milliardaire toutes les 30 heures. Selon les estimations, 263 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté extrême cette année, au rythme d’un million de personnes toutes les 33 heures.

Les grandes entreprises ont elles aussi enregistré des bénéfices records. Dans le secteur de l’agroalimentaire, on compte 62 nouveaux milliardaires alors que les prix du pain, de la farine ou de l’huile flambent !

La fortune des milliardaires explose, le coût de la vie aussi

La fortune des milliardaires a augmenté davantage en deux ans de pandémie que lors des 23 dernières années. Les milliardaires détiennent au total l’équivalent de 13,9 % du PIB mondial. Ce pourcentage a triplé depuis 2000 !

Les milliardaires possédant des parts dans l’énergie, l’industrie pharmaceutique, la technologie et l’agroalimentaire ont particulièrement profité de la crise.

La richesse des milliardaires des secteurs de l’agroalimentaire et de l’énergie a augmenté de 453 milliards de dollars ces deux dernières années, soit 1 milliard tous les deux jours.

Pour les autres, c’est le coût de la vie qui explose. Farine, huile de cuisson, carburants, électricité… Dans le monde entier, les prix s’envolent. Partout, les gens n’ont d’autre choix que de réduire leurs dépenses ou d’affronter le froid plutôt que de chauffer leur maison.

Pour le secteur agroalimentaire, des bénéfices record !

Il y a désormais 62 nouveaux milliardaires dans le secteur de l’agroalimentaire. Dans ce secteur, la famille Cargill, qui contrôle avec 3 autres acteurs 70% du marché de l’agro-alimentaire, a vu sa fortune augmenter de 20md$ par jour depuis le début de la pandémie grâce à sa position dominante sur le marché. L’année dernière, avec un revenu net de 5 milliards, Cargill a enregistré les bénéfices les plus importants de son histoire et a versé 1,13 milliard de dollars de dividendes, dont la majeure partie a bénéficié aux membres de la famille. À elle seule, la famille Cargill compte 12 milliardaires. Ils étaient 8 avant la pandémie.

Cette augmentation de fortune, n’est pas le résultat de la main invisible du marché. Cargill a profité des aides publiques mais aussi de sa position dominante pour spéculer sur les prix de l’alimentation.

Ces bénéfices historiques du secteur agroalimentaires, qui profitent aux PDG et aux actionnaires, font échos avec la hausse insupportable des prix des denrées alimentaires observées en France et dans le monde depuis plusieurs mois. Ainsi, en France, en un an, le prix du pain a augmenté de 3,8%, la farine et autres céréales ont augmenté de 9,7%, les pâtes de 12,3% et les huiles alimentaires (hors huile d’olive) de 15% !

Les demandes d’Oxfam

Oxfam appelle le gouvernement à :

  • Faire contribuer ceux qui se sont enrichis grâce à l’action publique pendant la crise : les ultra-riches. Une taxe exceptionnelle sur les profits des multinationales devrait être mise en place, accompagnée du rétablissement d’un véritable impôt sur les grandes fortunes pour faire contribuer les milliardaires de manière juste.
  • Instaurer un blocage des prix temporaire sur certains produits de première nécessité, notamment sur les denrées alimentaires.
  • Adopter les 15 mesures de notre Manifeste fiscal au plus vite.

LIRE LE RAPPORT




Les prédictions des modèles climatiques sont fausses

[Source : epochtimes.fr]

Par JOHN PAUL MICHA *

La modélisation à long terme (MLT) peut être relativement utile pour calculer l’évolution probable des systèmes qui impliquent un nombre limité de facteurs physiques. Dans ces domaines, les lois de la physique sont connues. Les ordinateurs peuvent tracer des lignes droites entre les variables bien connues, et le résultat final du calcul a toutes les chances d’être correct.

Toutefois, la MLT ne fonctionne pas bien dans les systèmes organiques complexes. La fiabilité de la prévision diminue davantage lorsque les facteurs humains y sont introduits. L’envie, la cupidité, la quête du pouvoir, le narcissisme, la manie, la dépression, les problèmes œdipiens, les comportements autodestructeurs, la peur, l’anxiété, le courage et les préoccupations liées à l’emploi compliquent la MLT dans les systèmes impliquant des facteurs humains.

Voici quelques exemples de mauvaise fiabilité de prévisions par le biais de la MLT dans les systèmes organiques :

1. Le marché boursier : Des milliers de variables affectent le marché boursier, y compris les émotions humaines. Aucun système informatique ne peut prédire de manière fiable les cours de la bourse. Le programmeur qui résoudra ce problème deviendra rapidement la personne la plus riche du monde et conservera ce statut. On vous laisse y rêver.

2. La médecine humaine : Les chercheurs de la Silicon Valley ont essayé sans succès de s’aventurer dans le domaine pharmaceutique. Il y a trop de variables inconnues. De plus, leur modèle « casser puis réparer » ne fonctionne pas avec les êtres humains. Le code de Nuremberg, les limites de l’expérimentation sur les humains, les questions de réglementation et de responsabilité ont poussé ces chercheurs à lever le drapeau blanc. La MLT ne fonctionne pas bien dans ce système organique.

3. Le climat : Même la modélisation à court terme ne fonctionne pas bien pour prédire la situation climatique locale au-delà de quelques semaines. Il est impossible de prédire la durée d’une sécheresse, les volumes de précipitations annuelles de pluie ou de neige, le rayonnement solaire ou même les températures locales mensuelles moyennes des 10 prochaines années. Le système solaire et le climat de la Terre comportent trop de variables incertaines pour permettre des prévisions. La MLT ne fonctionne pas dans ce système organique.

4. Le réchauffement climatique d’origine humaine : Les facteurs organiques solaires et terrestres affectant les fluctuations de la température dans le cadre des cycles glaciaires sont au-delà de la capacité de prédiction avec la MLT. Quand le soleil va-t-il se réchauffer ou se refroidir ? Quand commencera le prochain cycle glaciaire ? Quelles seront la température et la durée de la prochaine période glaciaire ? Quelle proportion de la Terre sera ensevelie sous la glace ? De combien baissera le niveau des océans ? La MLT ne donne aucune réponse concrète fiable à ces questions. Ce système organique comporte trop de variables qui sont inconnues, qui interagissent et qui s’autocorrigent.

Les prédictions des modèles qui annoncent un réchauffement climatique catastrophique et provoqué par l’homme sont des mythes créés par l’homme et motivés par des considérations politiques. Ce ne sont absolument pas des faits scientifiques. La MLT n’est pas capable de prédire avec précision les températures dans 50 ou 100 ans. C’est un mythe pour lequel l’homme a déjà gaspillé des milliers de milliards de dollars. Des centaines de millions, voire des milliards de personnes pourraient mourir par manque d’eau potable, d’énergie, de nourriture, de moyens de transport, d’assainissement, à la suite d’inondations incontrôlées et de maladies – et ce, à cause des mythes créés par la MLT sur la nécessité de la décarbonisation et de la désindustrialisation.

C’est vrai que chaque génération a besoin d’une « cause », d’un moyen de « rendre le monde meilleur », d’un « grand objectif ». Je suggère que cet objectif soit d’augmenter de 100 % les réserves d’eau douce dans le monde. L’eau douce potable et utilisable ne représente que 0,4 % de l’eau sur Terre. Augmenter ce chiffre de 0,4 à 0,8 % permettrait d’augmenter considérablement la croissance des plantes, l’approvisionnement en nourriture, le recyclage du CO2 en nourriture, de diminuer les maladies attribuables à l’ingestion d’eau contaminée et de créer un monde plus vert et plus heureux.

C’est un Grand Objectif qui peut être vraiment atteint et produire des avantages au niveau mondial pour les animaux, pour les plantes et pour les êtres humains.

Le Dr John Paul Micha est un oncologue à la retraite, chercheur sur le cancer et entrepreneur.




La véritable raison de la volonté de l’UE d’imposer un embargo sur le pétrole russe

[Source : exoconscience.com]

Cette semaine, l’Union européenne devrait annoncer une interdiction totale des importations de pétrole russe. La Hongrie, dans son premier véritable acte de défi, menace d’y opposer son veto ; l’Allemagne, après quelques tergiversations, a finalement décidé qu’elle pouvait survivre à une telle interdiction.

En supposant que les objections de la Hongrie soient finalement surmontées, cela ressemble, à première vue, à un nouveau « but contre son camp » en matière d’énergie de la part des personnes obsédées par le football. Les États-Unis ont déjà émis cette interdiction.

L’industrie européenne étant fortement tributaire du pétrole et du gaz russes, la sagesse populaire veut que la Commission européenne soit tout simplement irascible et incompétente.

Sont-ils irritables ? Oui. Incompétente ? C’est possible ? Mais seulement si vous pensez en termes conventionnels à faire ce qu’il faut pour leur peuple. Ce qui est clair pour tout observateur sérieux de la politique européenne, c’est qu’ils ne s’intéressent pas à ce que leurs peuples ont à dire ou à vouloir.

Leur programme ne tolère aucune opposition, même s’il leur faut détruire leur propre économie pour mettre un rival à genoux.

Cela dit, je doute sincèrement qu’il y ait un « embargo des acheteurs » sur le gaz naturel, car il n’existe pas de substitut viable à celui-ci.

La Hongrie utilise la nécessité d’un consentement unanime au sein du Conseil européen pour bloquer toute « interdiction du gaz » dans tout nouveau paquet de sanctions économiques. Au moins trois autres pays sont heureux que la Hongrie soit prête à subir les foudres de Bruxelles.

Mais interdire le pétrole russe, d’un autre côté, c’est différent.

Il est donc intéressant que la Hongrie fasse cela, étant donné qu’elle n’importe pas de pétrole de Russie. {Ed. c’est faux, la Hongrie importe 65% de son pétrole par l’oléoduc Druzhba} Ce veto avait été prédit par moi le matin après que les Hongrois aient massivement rejeté la coalition anti-Viktor Orban de George Soros et lui aient infligé une défaite ignominieuse.

La Hongrie, en revanche, est indépendante de Bruxelles sur le plan énergétique car elle a passé un contrat direct avec Gazprom pour le gaz naturel via le train de Turkstream qui va en Serbie et en Hongrie. Cela devrait vous permettre de comprendre pourquoi l’UE tente de sanctionner la Serbie et de couper les flux de ce gazoduc là où il traverse le territoire de l’UE en Bulgarie.

Avec une Hongrie indépendante sur le plan fiscal, monétaire (elle ne participe pas à l’euro) et énergétique, il n’y a guère d’arguments pour qu’elle reste dans l’UE si Bruxelles la traite comme un membre de seconde zone. Orban et son gouvernement ont refusé catégoriquement de s’impliquer dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine, malgré les fortes pressions exercées par l’OTAN.

C’est presque comme si Orban et les Hongrois mettaient maintenant l’UE au défi d’avancer les procédures de l’article 7 pour les expulser. Le problème est que, s’ils le font, l’UE commencera à se fracturer.

Il est donc plus probable que la Hongrie utilise son droit de veto pour obtenir de l’UE qu’elle revienne sur les violations de l’ »État de droit » qui justifient l’exclusion de la Hongrie du budget de l’UE. Le marchandage ici devrait être évident.

Car Bruxelles et ses soutiens en coulisse veulent absolument cette interdiction du pétrole russe, tout comme les États-Unis et le Royaume-Uni. Cela fait partie de leur stratégie à long terme visant à saigner la Russie, après avoir transformé l’Ukraine en Afghanistan 2.0.

Et c’est dans les différences entre l’industrie pétrolière et l’industrie du gaz naturel qu’ils pensent pouvoir atteindre cet objectif.

Des tuyaux et des populi

Dans les industries du pétrole et du gaz, la mise sous pression d’un puits est, pour l’essentiel, un processus à sens unique. On creuse un puits et on en extrait le pétrole et/ou le gaz. Il produit jusqu’à ce que le puits soit épuisé. Vous remplacez la diminution naturelle de la production du puits en forant un nouveau puits.

Mais même s’il y a un gros choc de demande à la baisse, ce qui est rarement le cas dans l’industrie pétrolière en général, ces puits continuent à produire. Le marché est temporairement surchargé de pétrole, le prix chute et les anciens puits ne sont pas remplacés jusqu’à ce que l’équilibre entre l’offre et la demande soit rétabli.

Les courbes des contrats à terme sur le pétrole sont construites par les négociants pour anticiper ces effets sur les prix. Et pour une volatilité normale de la demande de pétrole, ces courbes devraient être raisonnablement prévisibles.

Malheureusement, nous vivons à une époque où les personnes les plus puissantes du monde (du moins dans leur esprit) tentent ouvertement de détruire le marché du pétrole pour leurs propres objectifs et leur propre agenda. Ils travaillent activement à rendre les prix du pétrole et du gaz volatils au point de détruire les investissements dans l’industrie.

Ils ne le cachent pas. Le pétrole est le fléau de la planète !

J’appelle ces gens la foule de Davos (pour une description de ces personnes, voir mon podcast, épisodes 7576 et 77 pour les informations de base). Ce sont les oligarques non élus, les banquiers, le pouvoir héréditaire et les nouveaux Made Men (au sens de la mafia) qui se réunissent chaque année à Davos, en Suisse, pour décider de l’avenir de l’humanité.

Et c’est leur programme, utilisant le changement climatique et les menaces internationales telles que la guerre biologique et le terrorisme comme justifications d’une expansion massive de l’État de surveillance et de leur contrôle sur toutes choses, mais surtout sur l’argent.

L’énorme stock de ressources naturelles de la Russie et son gouvernement souverainiste s’y opposent totalement. Si vous croyez le contraire, vous avez été gazé par la propagande de Davos. Je vous invite à ranger vos enfantillages, certains trous de lapin ne sont que des trous, pas des garennes.

Revenons à l’industrie pétrolière. Le recouvrement d’un puits de gaz ou de pétrole est dangereux car il n’y a aucune garantie qu’il puisse être rouvert. Les puits peuvent être endommagés et le pétrole/gaz qu’ils contiennent perdu sans qu’il soit nécessaire d’en forer un nouveau.

Dans le cas du gaz, il suffit de brûler l’excédent si le stockage est complet, plutôt que de boucher le puits et d’attendre que la demande revienne. Avec le pétrole, par contre, vous ne pouvez pas vraiment faire cela. Vous devez stocker le produit quelque part. De toute évidence, la capacité de stockage de pétrole de la Russie est déjà pleine, voire débordante.

L’industrie pétrolière en général n’est pas conçue pour le stockage massif à long terme en raison des chocs entre l’offre et la demande, car elle n’en a littéralement pas besoin. Ce qui se développe, c’est la capacité à déplacer le pétrole pour le consommer, et non à le stocker dans de grands réservoirs en espérant que quelqu’un l’achètera.

L’industrie dispose de toute la capacité de réserve dont elle a besoin pour coordonner l’offre et la demande dans des tolérances assez étroites. Ce n’est pas une tolérance de livraison « juste à temps », mais elle n’est pas capable d’absorber un choc de demande de 20%.

Et c’est là que l’Occident pense avoir un levier important à utiliser contre la Russie en ce moment. Au dire de tous, l’Europe est l’un des principaux clients de la Russie en matière de pétrole, le port de Rotterdam ayant reçu et raffiné jusqu’à 1,4 million de barils par jour avant la guerre.

Croyez-le ou non, le Washington Post a publié un article décent expliquant où vont les exportations de la Russie. Sur les quelque 7,2 millions de barils par jour que la Russie exporte dans le monde, 4,8 millions sont destinés à des pays, pour la plupart européens, qui déclarent ne plus vouloir acheter de pétrole russe.

Le manque de capacité de stockage ne devrait pas être un problème majeur si la Russie exportait la plupart de son pétrole vers l’Europe par bateau, ce qu’elle fait. D’après un récent rapport de Transport & Environment, une ONG dont l’objectif est de convaincre l’Europe de se passer de l’énergie russe, l’oléoduc Druzhba ne fournit qu’environ 10% du pétrole russe au marché européen.

Cela représente la bagatelle de 250 000 barils par jour. L’embargo américain est plus dangereux pour l’économie russe, car en 2021, les États-Unis, qui devaient remplacer les barils sanctionnés du Venezuela par l’ancien président Trump, ont importé une moyenne de 600 000 barils par jour.

Ces importations ont commencé à se tarir en 2022, bien avant que la Russie n’envahisse l’Ukraine. Il s’agit donc d’une autre donnée montrant que cette guerre entre l’Occident et la Russie a été planifiée bien avant la date de son déclenchement effectif, fin février.

Le fait est que l’argument qui circule dans la presse aujourd’hui est que la Russie n’a pas la capacité de stockage nécessaire pour faire face à un embargo européen et qu’elle devra donc réduire sa production. Les estimations des réductions de production de la Russie tournent autour de 1,8 million de barils par jour, alors que l’Occident espère 3 millions.

À l’instar de ce que Trump a fait en 2018 contre l’Iran, la campagne de sanctions choc a gelé de nombreuses sociétés de négoce de pétrole, qui ne savaient pas ce que l’avenir leur réservait et refusaient de faire des affaires avec la Russie de peur de se mettre à dos les sanctions.

De Shell à Glencore en passant par Trafigura, les appels d’offres pétroliers russes sont devenus persona non grata et cela a créé un désordre total dans leurs livres de négociation et dans l’ensemble du secteur du négoce des matières premières, comme l’a décrit la note de Zoltan Pozsar du Credit Suisse du mois dernier.

En raison de cette dislocation financière dans ce qui devrait être une industrie stable, ennuyeuse et sans cervelle – le commerce de la matière première la plus importante au monde avec la plus grande infrastructure pour la servir – le chaos a suivi.

L’Occident collectif, suivant le plan de match de Davos, espère encore plus.

La conclusion de Pozsar est que toutes ces entreprises auront besoin d’un renflouement à un moment donné (avec une possible nationalisation comme prix à payer) ou seront autorisées à faire faillite pour servir le plan de révision radicale de l’économie mondiale de l’énergie, loin du pétrole de Davos.

Dans le même temps, ils porteraient un coup dur aux perspectives économiques de la Russie. Vu sous cet angle, il s’agit d’une sorte de double maléfice.

Mais si le fait de soutenir le pétrole acheminé par oléoduc n’est pas un si grand coup pour la production russe, qu’est-ce que l’UE essaie d’accomplir ici ?

En perturbant les routes que le pétrole emprunte normalement dans le monde, il y a maintenant une pénurie structurelle de pétroliers pour transporter le pétrole demandé. En effet, une grande partie de ces barils, soit plus de 2 millions par jour, doivent désormais effectuer des voyages beaucoup plus longs.

Au lieu de faire le trajet café-gâteau de Saint-Pétersbourg à Rotterdam, ces mêmes navires doivent maintenant, au minimum, se rendre dans des installations de stockage aux Bahamas et dans les Caraïbes, voire jusqu’en Chine ou en Inde, leur destination finale.

Lisez le billet de Pozsar ou l’article de ZeroHedge dont le lien figure ci-dessus pour vous faire une idée de l’ampleur de la perturbation.

On espère que ce choc de l’offre sur le marché des pétroliers et les effets en aval des coûts supplémentaires des voyages créeront une réaction en cascade au sein de l’industrie pétrolière russe, ce qui entraînera les baisses de production prévues.

Cela aura pour effet d’entamer sa balance commerciale positive qui « alimente la machine de guerre de Poutine ». Cela donnera également l’occasion aux concurrents de la Russie de venir leur voler des parts de marché.

Grâce à ce mécanisme et aux efforts de l’Occident pour modifier l’utilisation de l’énergie en Europe, l’effet à long terme est de détruire la capacité de la Russie à poursuivre la guerre en la privant des capitaux nécessaires.

Davos rime avec Thanos

Les États-Unis sont heureux de pousser l’Europe à ce point et de nombreux commentateurs sont heureux de terminer la conversation là : Choisissez votre épithète, mais l’idée est que l’ »Empire du Mensonge » ou la « Zone A », ou qui que ce soit d’autre, sent que son hégémonie est menacée et qu’il pousse tout le monde, en particulier l’Europe, à adopter sa stratégie préférée.

Mais je pense que cette histoire est plus une version « Made for TV » qu’une représentation exacte de la réalité.

Elle ne tient pas compte de la structure d’objectifs plus large des personnes à l’origine de ce désordre. Plutôt que d’être captifs d’une Amérique hyper-belligérante, les nations de l’UE sont des partenaires tout à fait volontaires dans cette affaire.

La stratégie de grande réinitialisation de Davos repose sur les mêmes erreurs que celles commises par Thomas Malthus au début du 19e siècle concernant la rareté des ressources. Leur modèle économique ne croit pas que les gens réagissent en temps réel aux incitations, pour ou contre, qui modèrent leur comportement. Au contraire, ils considèrent les humains comme un virus qui se déchaîne sur le monde et qui doit être contrôlé.

L’ensemble de la Grande Réinitialisation peut se résumer au même argument que le méchant des films Marvel, Thanos, qui a dit qu’il fallait tuer la moitié de la vie dans l’univers pour rendre les choses « durables ».

Et le centre de pouvoir de ce type de pensée ne se trouve pas aux États-Unis et dans l’Empire américain. Nous sommes les hyper-capitalistes qui cultivent le virus dans notre boîte de Pétri d’individualisme.

Non, cette pensée vient carrément des critiques européennes du capitalisme. Pour être réducteur, il s’agit simplement d’un marxisme réchauffé et recouvert d’une nouvelle couche de peinture rhétorique – durabilité, capitalisme des parties prenantes, environnement, social et gouvernance (ESG), objectif partagé, etc.

La preuve que l’UE est tout aussi satisfaite de la guerre en Ukraine que les forces néoconservatrices des États-Unis et du Royaume-Uni est évidente dans leur refus de mettre fin à la guerre par la diplomatie.

Mais ce sont les Européens qui souffriront le plus de cette stratégie.

Les mauvais scénarios engendrent de mauvaises politiques

Si les dirigeants de l’UE, possédés par Davos, agissaient au nom des Européens moyens, ils utiliseraient les coûts évidents de la coupure de l’Europe de l’énergie russe pour dire aux États-Unis et au Royaume-Uni d’aller se gratter.

Au lieu de cela, tout ce que nous entendons de leur part, c’est comment l’Allemagne peut se sevrer complètement de l’énergie russe en un an.

Peu importe que cela ne soit pas bon pour l’industrie allemande ou le peuple allemand à long terme. L’énergie russe est de loin la solution la moins chère pour eux, ce qui rend leur main-d’œuvre la plus compétitive possible.

Au lieu de cela, après avoir contribué à fabriquer la crise en Ukraine, ils soutiennent maintenant l’idée que c’est un impératif moral pour les Allemands de souffrir sans nourriture, sans chauffage et sans autres nécessités de base d’une supposée société avancée du premier monde pour vaincre les méchants Russes.

Dans les années qui ont précédé ce conflit, ils auraient travaillé à la mise en œuvre des accords de Minsk. Ils auraient levé les sanctions économiques à l’encontre de la Russie, auraient conclu un accord politique sur la Crimée et le Donbas, et auraient laissé les États-Unis et le Royaume-Uni s’agiter dans le vent.

L’ancienne chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron ont fait le contraire. Ils ont mis de la poudre aux yeux de Poutine tout en faisant tourner le chrono jusqu’à ce que Macron soit réélu et que Merkel puisse quitter la scène, laissant une faible coalition approuvée à Davos sur laquelle rejeter la responsabilité de l’effondrement.

L’approfondissement des échanges commerciaux entre la Russie et l’UE aurait fini par faire disparaître l’animosité et l’insistance des États-Unis à armer l’Ukraine serait devenue un albatros politique, tandis que l’Europe aurait vu une renaissance potentielle, au lieu d’un trou noir économique.

La France et l’Allemagne n’auraient pas trahi leurs propres tentatives de diplomatie.

Ceci, je crois, est beaucoup plus proche de la véritable histoire du conflit, qui sert un objectif beaucoup plus large, clairement énoncé par les architectes de notre misère, que le cadre simpliste consistant à blâmer les États-Unis pour tout.

L’idée que l’Europe craint une invasion russe de la Pologne ou même de l’Allemagne, qui nécessite l’expansion de l’OTAN jusqu’à sa frontière dans le Donbas, est grotesque. L’armée russe n’est pas construite sur ce modèle et ses performances en Ukraine ne prouvent pas qu’elle est capable d’une telle opération.

Ce qui se passe actuellement est un scénario écrit il y a longtemps. La guerre de l’Occident contre la Russie a été planifiée depuis longtemps.

Les Russes le comprennent mieux que beaucoup ne sont prêts à l’accepter. Leurs dirigeants, Poutine et le ministre des affaires étrangères Sergei Lavrov, l’ont exprimé très clairement à chaque étape de la guerre à ce jour.

Ils ne se font aucune illusion sur la direction que l’Occident et Davos veulent donner à ce conflit, c’est pourquoi ils ont sérieusement menacé de frapper les véritables « centres de décision » qui donnent leurs ordres aux forces armées ukrainiennes.

Ces avertissements ne s’adressent pas à nos politiciens, mais à nous. C’est là que les choses se passent.

Ils ont demandé une séparation pacifique entre l’Est et l’Ouest, mais cela ne fait pas partie de l’ordre du jour. Comme les narcissiques classiques qui ont le besoin brûlant de tout contrôler, la Russie et le reste de l’Asie ne seront pas autorisés à s’éloigner de Davos et de leurs quislings eurocrates, parce qu’ils sont les sauveurs vertueux de l’humanité.

Et nous ne sommes, au mieux, qu’une « aide » et, au pire, un inconvénient.

Le grand plan de Davos, qui consiste à détruire l’ancien ordre mondial pour le reconstruire en mieux, où ils possèdent tout et où vous ne posséderez rien et où vous devrez aimer cela ou non, est le scénario.

Ils sont maintenant engagés dans ce plan. Il importe peu de savoir si cela fonctionnera ou non. C’est ce que nous devons réaliser dans toutes nos analyses. Les Russes et leurs amis d’Asie et du Sud ont-ils les moyens et les outils pour s’en sortir ? C’est possible.

Mais la question la plus importante est de savoir si ce conflit s’intensifie ou non au point que la victoire ne soit plus un concept pertinent. Lorsqu’un bloc aussi puissant que l’Union européenne est prêt à commettre des actes de vandalisme domestique de cette ampleur – et à blâmer la victime de son agression débridée – cela signifie que nous avons largement dépassé le stade du règlement rationnel.

Source : https://www.zerohedge.com/geopolitical/real-reason-behind-eus-drive-embargo-russian-oil

Traduction : https://exoconscience.com




Yuval Noah Harari, théoricien oligarchique du piratage de l’humain et de la dépopulation

Par Antonin Campana

Yuval Noah Harari est un Jacques Attali version 2.0 ! Plus jeune (il est né en 1976), cet intellectuel homosexuel, de parents juifs séfarades, au physique de rat écorché, qui semble manquer des muscles nécessaires pour esquisser un sourire, est aussi introduit (sans jeu de mot) dans les élites oligarchiques que l’est le prescripteur d’opinion Français. Ce citoyen israélien “marié“ (avec un homme) enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem et a commis quelques travaux qui ont immédiatement fait l’admiration claironnée de Mark Zuckerberg, de Barak Obama ou de Bill Gates, ce dernier s’étant tout spécialement fendu d’un article élogieux dans le New York Times.

Il ne faut pas prendre Harari à la légère. Pour Le Point, il est « le penseur le plus important du monde » ; pour The Economist, c’est le premier « vrai intellectuel global du XXIe siècle » (« global, traduisez « mondialiste ») ; pour la chaîne La Cinq (émission La Grande Librairie) « l’intellectuel le plus influent d’aujourd’hui » ; pour le quotidien 20 minutes, « les grands de ce monde ne parlent que de lui ». Harari a été reçu par Angela Merkel, Christine Lagarde, Emmanuel Macron, avec qui il a dîné. Mais, indubitablement, ce qui fait de lui un personnage important est l’influence de ses idées sur le Forum de Davos, et notamment sur Klaus Schwab, dont on dit qu’il est le conseiller principal.

[Voir aussi :
Yuval Noah Harari, l’architecte du plan
Yuval Noah Harari, le gourou liberticide qui chuchote à l’oreille de Klaus Schwab
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Le FEM de Klaus Schwab en 2020 : Les humains sont désormais des « animaux piratables » et seront « réingénierisés »]

Justement, nous proposons ici un exposé de ses idées. Harari aime discourir et donner des entretiens. Il répète souvent les mêmes choses, dans ses écrits et dans ses interventions orales, et finalement sa pensée, assez pauvre, tourne autour de quelques obsessions (le piratage des humains, la surveillance de masse, le contrôle). Pour faire cet article nous nous sommes basé sur des entretiens (au Guardian en 2018, au Courrier de l’Unesco en 2020…), des discours (celui de Davos en 2020 par exemple) et des passages à des émissions télévisées (La Grande Librairie en 2017 par exemple). Le lecteur intéressé trouvera de nombreuses interventions filmées de Yuval Harari sur Internet (voir par exemple cette vidéo de Vivre sainement dont le travail est excellent).

La connaissance de la pensée de Yuval Harari est aujourd’hui indispensable. Ce personnage est au carrefour du dispositif oligarchique. Et il annonce que dans celui-ci peu de gens auront leur place ! Autant en être conscient.

Voici donc, à partir des propos de Yuval Noah Harari, rapportés fidèlement, l’architecture de cette pensée “nauséabonde“.

« Mon libre arbitre : c’est terminé ! » ou le piratage des humains

 La clé de voûte de la doctrine Harari tient en une phrase : le libre arbitre, qui sous-tend la liberté individuelle et donc la légitimité démocratique, est un « mythe » ! Par conséquent, rien ne s’oppose à ce qu’une intelligence artificielle prenne le contrôle du cerveau humain :

« Ce mythe a peu à voir avec ce que la science nous enseigne maintenant sur Homo sapiens et d’autres animaux. Les humains ont certainement une volonté – mais elle n’est pas gratuite. Vous ne pouvez pas décider quels désirs vous avez. Vous ne décidez pas d’être introverti ou extraverti, facile à vivre ou anxieux, gay ou hétérosexuel. Les humains font des choix – mais ce ne sont jamais des choix indépendants. Chaque choix dépend de beaucoup de conditions biologiques, sociales et personnelles que vous ne pouvez pas déterminer par vous-même. Je peux choisir quoi manger, qui épouser et pour qui voter, mais ces choix sont déterminés en partie par mes gènes, ma biochimie, mon sexe, mes antécédents familiaux, ma culture nationale, etc. – et je n’ai pas choisi quels gènes ou famille avoir ».

C’est pourquoi :

« Nous devons abandonner la vision naïve de l’homme en tant qu’individu libre »

En fait Harari réinvente l’eau chaude. Depuis longtemps (toujours ?) les hommes savent qu’ils sont le résultat d’une nature et d’une culture, voire selon certains de la volonté de Dieu. Martin Luther parlait déjà de « serf arbitre » en 1525, cinq siècles avant Harari ! On est ce qu’on est. Certes on aurait pu être différent, mais seul un tyran peut en tirer argument pour enlever à l’individu la liberté de choix et seul un pervers psychopathe peut proposer de substituer à cette liberté fondamentale le « piratage de l’humain » et le transfert de la volonté humaine à une Intelligence Artificielle :

« De même que votre ordinateur est doté d’un programme antivirus qui détecte les logiciels malveillants, nous avons peut-être besoin d’un antivirus pour le cerveau. Votre compagnon IA apprendra par expérience que vous avez une faiblesse particulière – que ce soit pour les vidéos amusantes de chats ou pour les exaspérantes histoires sur Trump – et les bloquera en votre nom »

Pas d’inquiétude, tout se passera bien, il suffit de suivre la science :

« Les humains sont maintenant des animaux piratables. Vous savez l’idée que les humains ont un libre arbitre, [que] quoi que je choisisse dans les élections ou les supermarchés c’est mon libre arbitre : c’est terminé ! Aujourd’hui nous avons la technologie pour pirater les êtres humains à grande échelle. Je veux dire tout est numérisé, tout est surveillé, en cette période de crise il faut suivre la science ! ».

Et ailleurs :

« Pour réussir à pirater les humains, vous avez besoin de deux choses: une bonne compréhension de la biologie et beaucoup de puissance de calcul. L’Inquisition et le KGB manquaient de cette connaissance et de ce pouvoir. Mais bientôt, les entreprises et les gouvernements pourraient avoir les deux, et une fois qu’ils peuvent vous pirater, ils peuvent non seulement prédire vos choix, mais aussi réorganiser vos sentiments. Pour ce faire, les entreprises et les gouvernements n’auront pas besoin de vous connaître parfaitement. C’est impossible. Ils devront juste vous connaître un peu mieux que vous ne vous connaissez vous-même. Et ce n’est pas impossible, car la plupart des gens ne se connaissent pas très bien ».

Ou encore :

« Dans le passé de nombreux tyrans et gouvernements ont voulu le faire, mais personne ne comprenait assez bien la biologie. Et personne n’avait assez de puissance de calcul et de données pour pirater des millions de personnes. Ni la gestapo ni le KGB n’ont pu le faire. Mais bientôt, au moins certaines sociétés et gouvernements seront en mesure de pirater systématiquement tout le monde. Nous les humains, devrions nous habituer à l’idée que nous ne sommes plus des âmes mystérieuses. Nous sommes maintenant des animaux piratables ».

Et de rêver :

« Si vous connaissez suffisamment la biologie et disposez d’une capacité de calcul et de données suffisantes, vous pouvez pirater mon corps, mon cerveau et ma vie, et vous pouvez me comprendre mieux que je ne me comprends moi-même. Vous pouvez connaître mon type de personnalité, mes opinions politiques, mes préférences sexuelles, mes faiblesses mentales, mes craintes et mes espoirs les plus profonds. Vous en savez plus sur moi que je n’en sais sur moi-même. Et si vous pouvez me faire cela, vous pouvez le faire à tout le monde. Un système qui nous comprend mieux que nous ne nous comprenons nous-mêmes peut prédire nos sentiments et nos décisions, les manipuler et, en fin de compte, faire des choix à notre place ».

Grâce au piratage des humains, des entreprises et des gouvernements peuvent désormais nous dicter leurs volontés :

« Comment fonctionne la démocratie libérale à une époque où les gouvernements et les entreprises peuvent pirater les humains ? Que reste-t-il des croyances selon lesquelles « l’électeur sait le mieux » et « le client a toujours raison » ? Comment vivez-vous lorsque vous réalisez que vous êtes un animal piratable, que votre cœur pourrait être un agent du gouvernement, que votre amygdale pourrait travailler pour Poutine, et que la prochaine pensée qui émerge dans votre esprit pourrait bien être le résultat d’un algorithme qui vous connaît mieux que vous ne vous connaissez vous-même? Ce sont les questions les plus intéressantes auxquelles l’humanité est maintenant confrontée ».

Car la technologie progresse :

« Et ce n’est que le début. À l’heure actuelle, les pirates s’appuient sur l’analyse des signaux et des actions dans le monde extérieur: les produits que vous achetez, les lieux que vous visitez, les mots que vous recherchez en ligne. Pourtant, en quelques années, les capteurs biométriques pourraient donner aux pirates un accès direct à votre monde intérieur, et ils pourraient observer ce qui se passe à l’intérieur de votre cœur » ; « Un algorithme peut déjà dire que vous avez un préjugé contre les immigrants, alors que votre voisin n’aime pas Trump (…) maintenant, ces méthodes sont utilisées pour vous vendre des politiciens et des idéologies aussi ».

L’humain piraté par une intelligence artificielle qui lui dictera les choix qu’il fera est l’avenir de l’humanité. Comment certains peuvent-ils refuser cette évolution merveilleuse ?, se demande Harari :

« Au lieu d’explorer ce qui nous attend au-delà de l’illusion du « libre arbitre », des gens du monde entier se retirent maintenant pour trouver refuge avec des illusions encore plus anciennes. Au lieu de relever le défi de l’IA et de la bio-ingénierie, beaucoup se tournent vers des fantasmes religieux et nationalistes… ».

Ici, il nous faut faire le lien avec un rapport du Forum de Davos, dont nous avons déjà parlé dans un article (Dormez tranquilles : Davos va « externaliser » votre libre arbitre). Ce rapport pointe comme Harari la méfiance de certaines personnes envers la technologie et préconise « l’externalisation » des décisions personnelles. La liberté de décider de nos choix personnels en matière de données numériques (données qui sont fondamentales dans le processus de piratage de l’humain selon Harari)  serait ainsi confiée à un « tiers de confiance » (une intelligence artificielle) qui prendrait des décisions en notre nom : « nous regardons vers l’avenir, vers l’agent artificiellement intelligent qui permet à un tiers autonome de prendre des décisions en notre nom », est-il écrit dans ce rapport.

Qui influence qui : Harari qui influence Davos ou Davos qui influence Harari ? Ou bien plutôt travaillent-ils ensemble ?

L’objectif du piratage de l’humain : la fin de la vie privée et le  contrôle de la population

Désormais, énonce Harari, pour la première fois dans l’histoire, il est possible d’annuler l’idée de « vie privée ». Et les gens, explique-t-il doctement, seront même volontaires pour sacrifier leur vie privée sur l’autel de leur sécurité :

«  Mais il y a quelque chose pour la première fois dans l’histoire, c’est qu’il est possible d’éliminer complètement la vie privée. Ça n’a jamais été possible avant et c’est possible maintenant. Quelque chose de fondamental a changé ! Quand les dictateurs ont toujours rêvé d’éliminer la vie privée, surveiller tout le monde, tout le temps et savoir tout ce que vous faites et pas seulement tout ce que vous faites mais aussi tout ce que vous pensez et tout ce que vous ressentez. Que ce soit un tyran de la Grèce antique,  ou que ce soit Staline, ils en ont toujours rêvé. Ils n’ont jamais pu le faire car c’était techniquement impossible. Maintenant ça l’est ! »

Ça l’est, et cela se fera :

« Les gens vont être volontaires pour abandonner leur vie intime, leur intimité, pour avoir les meilleurs soins, parce que finalement les données qui sont un développement important sont des données biométriques de l’intérieur de votre corps, c’est le point clé. La grande invention sera le capteur biométrique. Quand les gens vont commencer à porter des capteurs biométriques sur ou dans leur corps, tout le temps, cela va être vraiment le déclenchement de cette révolution. Et pourquoi les gens acceptaient de porter des capteurs biométriques sur leur corps et de donner ces données aux gouvernements ou aux entreprises ? En raison de la santé ! On va leur promettre, avec de bonnes raisons, que si vous acceptez ça nous pourrons identifier par exemple le cancer quand il n’est qu’au tout début. Nous pourrons immédiatement identifier à quel moment il y a une épidémie qui se répand et isoler les premiers qui sont atteints. Ce n’est pas un mensonge, ils vont être capables de fournir des soins de santé nettement meilleurs qu’auparavant et ça va convaincre la plupart des gens d’abandonner leur vie privée en échange ».

L’important ce sont les données sur les gens, toutes leurs données. Car les données conditionnent la surveillance de masse :

« Et nous commençons déjà à voir l’émergence de tels régimes de surveillance totale dans des endroits comme le Xinjiang. Dans des endroits comme mon propre pays, en Israël, nous avons ce grand laboratoire de surveillance appelé les Territoires occupés, où vous avez 2.5 millions de cobayes pour savoir comment surveiller et contrôler complètement une population avec très peu de soldats. Quand on regarde les chiffres, c’est incroyable le peu de soldats dont on a besoin pour contrôler des millions de personnes, si vous avez leurs données ».

Et à Davos (2020) : 

« Lorsque vous avez suffisamment de données, vous n’avez pas besoin d’envoyer de soldats pour contrôler un pays ».

Tout repose en fait sur la « sagesse de l’algorithme », religion du futur (le « dataisme »), car l’homme n’est qu’un algorithme :

« Les êtres humains ne sont finalement que des algorithmes biochimiques et si vous avez suffisamment de données et de puissance de calcul, vous pouvez hacker les algorithmes humains et à ce moment là vous pouvez contrôler et manipuler les gens »

La place du covidisme dans le piratage des êtres humains

Harari pose donc que la liberté individuelle est un mythe et que cela justifie un piratage des individus par notamment l’implantation de capteurs biométriques sous la peau. Ce piratage réorganisera de manière adéquate les pensées et les sentiments des individus, conformément à ce qu’attendent les entreprises et les gouvernements. Puisque le libre arbitre n’existe pas, autant le leur confier directement, n’est-ce pas ?. Ils en feront bon usage, n’en doutons pas. Harari nous explique que c’est au nom de leur santé que les gens accepteront de se faire implanter des capteurs biométriques dans le corps (après ce que nous avons vu des gens durant la « pandémie », nul doute qu’il ait raison). Aussi, pour arriver à ses fins, Harari compte bien profiter des « crises » et autres « catastrophes ». Jacques Attali et Klaus Schwab ne le contrediront pas. Et il précise :   

« On dit souvent qu’il ne faut jamais laisser passer une bonne crise parce qu’une crise c’est aussi l’occasion aussi de faire de bonnes réformes qu’en temps normal les gens n’accepteraient jamais, mais en temps de crise, vous voyez, on a une chance, alors allons-y (…) Le vaccin nous aidera bien sûr, il rendra les choses, vous savez, plus gérables »

La fausse pandémie est ainsi l’occasion d’une rupture civilisationnelle qui verra s’installer un « régime de surveillance » :

« Les gens pourraient regarder en arrière dans 100 ans et identifier l’épidémie de coronavirus comme le moment où un nouveau régime de surveillance a pris le dessus, en particulier la surveillance sous la peau, qui, je pense, est peut-être le développement le plus important du 21 siècle. Cette capacité à pirater les êtres humains pour aller sous la peau, collecter des données biométriques, les analyser et comprendre les gens mieux qu’ils ne se comprennent eux-mêmes, je crois que c’est l’évènement le plus important du 21 siècle ».

Le moment covidien est donc un tournant qui accélère l’asservissement des populations :

« Nous assistons actuellement à la création de nouveaux systèmes de surveillance à travers le monde, aussi bien par des États que par des entreprises. La crise actuelle pourrait marquer un tournant majeur dans l’histoire de la surveillance. Tout d’abord parce qu’elle pourrait légitimer et normaliser le déploiement massif d’outils de surveillance dans des pays qui les ont rejetés jusque-là. La deuxième raison est encore plus importante : cette crise pourrait entraîner une transition radicale de la surveillance « sur la peau » à la surveillance « sous la peau ».

Après les injections, viendra le puçage des populations… :

« Le covid est capital parce que c’est ce qui convainc les gens d’accepter, c’est ce qui légitime la surveillance biométrique totale. Si on veut stopper cette épidémie, nous ne devons pas juste surveiller les gens, nous devons surveiller ce qui se passe à l’intérieur d’eux, sous leur peau »

Ce qui nous mènera directement vers une « gouvernance mondiale » :

« Une des options mentionnées par certaines personnes est que seule une catastrophe pourrait ébranler l’humanité et ouvrir la voie vers un véritable système de gouvernance mondiale. Ils disent qu’on ne peut pas le faire avant la catastrophe. Mais nous devons commencer à poser les fondations pour que nous puissions réagir rapidement  lorsque le désastre se produira»

Les élites vont bientôt avoir des capacités divines

Le piratage de l’humain, la surveillance de masse, la capacité de dicter aux gens leur conduite sans même qu’ils en aient conscience, donnent aux élites une puissance démiurgique dont Harari se félicite : 

« En piratant les organismes, les élites acquièrent le pouvoir de réorganiser l’avenir de la vie elle-même. Parce qu’une fois que vous pouvez pirater quelque chose, vous pouvez généralement aussi le concevoir ».

« Dans les décennies à venir, l’IA et la biotechnologie nous donneront des capacités divines pour réorganiser la vie et même créer des formes de vie complètement nouvelles. Nous sommes sur le point d’entrer dans une nouvelle ère de vie inorganique façonnée par le design intelligent, notre design intelligent ».

L’intelligence artificielle décidera de notre vie :

« Parce qu’à mesure que nous nous appuierons sur l’IA pour prendre des décisions à notre place, l’autorité passera des humains aux algorithmes. Et cela a déjà commencé. Dans un avenir proche, des algorithmes du même type pourraient nous dire où travailler et qui épouser, et aussi décider ou non de nous engager pour un travail, de nous accorder un prêt et de demander à la banque centrale d’augmenter notre taux d’intérêt ».

Nous sommes donc à l’aube d’une nouvelle révolution industrielle, plus importante que la première. Les élites sont maintenant capables de créer des « humains », ravalés par Harari au rang de « produits », et non plus seulement des biens matériels comme autrefois :

« Lors de la révolution industrielle du XIXe siècle, l’humanité a essentiellement appris à produire toute sorte de choses comme des tissus, des chaussures, des armes, et des véhicules. Cela a suffi à un petit nombre de pays qui ont mené cette révolution suffisamment vite pour subjuguer tous les autres. Ce dont il s’agit aujourd’hui c’est d’une seconde révolution industrielle mais cette fois le produit ne sera ni des tissus, ni des machines, ni des véhicules ou même des armes. Cette fois-ci le produit obtenu sera les humains eux-mêmes. Nous apprenons essentiellement à produire des corps et des esprits. Les corps et les esprits seront d’après moi les deux principaux  produits de la prochaine vague de tous ces changements… ».

Ceux qui refuseront de produire des corps augmentés et des esprits contrôlés, c’est-à-dire qui refuseront le transhumanisme, disparaîtront :

 « …et si un fossé se creusent entre ceux qui savent produire des corps et des esprits et ceux qui ne le savent pas, alors ce sera bien plus conséquent que tout ce que nous avons pu connaître dans l’histoire jusqu’à maintenant, sauf que, cette fois-ci, si vous ne faites pas partie de la révolution de façon suffisamment rapide, il y a des chances que vous disparaissiez ».

Pain, jeux et dépopulation

Si les élites savent produire à foison des corps augmentés et des esprits contrôlés, de véritable cyborg totalement dévoués, au contraire des masses humaines instables et toujours susceptibles de s’en prendre à leur personne, se pose alors la question de l’utilité de ces masses :

« Une fois que vous savez comment produire des corps, des cerveaux et des esprits alors la main d’œuvre bon marché en Afrique ou en Asie du Sud, et où qu’elle soit, ne vaudra tout simplement rien. Encore une fois, il me semble que la plus grande question qui se posera dans les prochaines décennies sur le plan économique et politique, sera quoi faire de toutes ces personnes inutiles ».

Les personnes inutiles (ou ailleurs les « humains inutiles ») formeront une « classe inutile » :

« Ceux qui échouent dans la lutte contre l’inutilité constitueraient une nouvelle « classe inutile » – non pas des gens inutiles du point de vue de leurs amis et de leur famille, mais du point de vue du système économique et politique. Et cette classe inutile sera séparée de l’élite toujours plus puissante par un fossé lui aussi en constante croissance ».

Donc que faire des ces inutiles ? Et de répondre :

« Je ne pense pas que nous ayons un modèle économique pour cela. Ma meilleure hypothèse, et cela reste une présomption, est que la nourriture ne sera pas un problème car avec ce genre de technologie nous serons en mesure de produire de la nourriture pour tout le monde. Le problème, en revanche, reste la problématique de l’ennui. Que faire avec ces gens, comment vont-ils trouver un sens à leur vie alors qu’ils sont insignifiants et n’ont aucune valeur ? A ce stade, ma meilleure suggestion serait d’avoir recours aux drogues et aux jeux vidéo ».

Harari se pose la question des humains inutiles, insignifiants et sans valeur, et y répond en s’englobant dans un « nous » qui montre bien qu’il ne parle pas seulement en son nom propre mais qu’il s’inscrit dans un projet collectif, probablement celui de Davos :

« Et la grande question politique et économique du XXIe siècle sera de savoir pour quelle raison avons-nous besoin des humains ? Ou du moins, pour quelle raisons avons-nous besoin de tant d’humains ? »

Voilà un homme qui s’interroge froidement et publiquement sur l’utilité de conserver toute la population terrestre, voire l’humanité elle-même ! Au journaliste qui lui demande s’il a la réponse à cette question, il répond :

« Actuellement, nous estimons que le mieux est de faire en sorte qu’ils soient heureux avec des médicaments et des jeux sur ordinateur »

« Actuellement, nous…. » : autrement dit, les choses pourraient  changer à l’avenir, tout dépendra des désirs de ce collectif (« nous ») et de l’utilité qu’il trouvera à conserver autant d’humains inutiles ! Quoi qu’il en soit, les propos d’Harari montrent bien que la mise en œuvre de la dépopulation est a minima objet de discussion dans certains cercles, et même sans doute que l’élimination des « personnes inutiles » a déjà commencée : « si vous ne faites pas partie de la révolution, il y a des chances que vous disparaissiez ».

 En conclusion…

Yuval Harari constate que la technologie rend possible, désormais, de contrôler les humains grâce à des capteurs biométriques et à des sortes d‘antivirus implantés dans le corps, dont la fonction sera de détecter les idées non conformes (les « faiblesses ») et de les bloquer. Il nous assure que cette révolution est en marche, que ceux qui la refuseront, se réfugiant dans le nationalisme ou un passéisme moyenâgeux, disparaîtront.

Cette révolution, fondée sur l’accumulation de données sur les personnes (« le pétrole de l’économie moderne », selon Boris Johnson) permettra une surveillance de masse avec très peu de personnel. Ce sera la fin de la vie privée, et cela sans contraintes excessives car les gens seront volontaires pour abandonner leur vie intime, croyant tirer des capteurs un bénéfice pour leur santé.

 De ce point de vue, le covid a été l’occasion de créer de nouveaux systèmes de surveillance et de préparer la population à l’idée de capteurs sous la peau. La capacité à pirater les êtres humains par des capteurs sous la peau, dit Harari, est le développement le plus important du XXIè siècle.

Cette révolution, qui en donnant aux élites la capacité de produire des humains augmentés et contrôlés qui, avec l’intelligence artificielle, se substitueront aux travailleurs humains traditionnels, pose un problème : que faire des humains devenus inutiles ? Harari propose que dans un premier temps on les laisse chez eux (avec une sorte de RSA ?) et qu’on les abreuve de drogues et de jeux vidéo pour qu’ils se tiennent tranquilles. Puis il pose la question, semblant annoncer un terrible processus de dépopulation : « pour quelle raison avons-nous besoin de tant d’humains ? », et que faire de ces gens « alors qu’ils sont insignifiants et n’ont aucune valeur ? ». Au fait, soit dit en passant, qui est ce « nous » ? On aimerait bien savoir ce qu’il recouvre exactement !

Quoi qu’il en soit, seul un psychopathe profond et dangereux peut poser froidement et à plusieurs reprises, dans des contextes différents, une telle question. Le problème pour nous, les humains inutiles, est qu’Harari n’est pas un simple professeur d’université. Il connaît tous les puissants de la planète, les Gates, les Obama, les Schwab, les Lagarde, les Macron, les Merckel… Tous l’accueillent comme l’un des leurs et l’encensent : « les grands de ce monde ne parlent que de lui ! ». Ni eux, ni les médias au service de ces gens ne s’interrogent sur les relents, un peu totalitaire et génocidaire quand même !, qui émanent des propos et des écrits de Yuval Harari. En désignant ce conseiller de Klaus Schwab comme le « penseur le plus important du monde », les élites consacrent ses écrits et ses pensées. Elles montrent, ces élites, qu’elles se sont ralliées au projet qu’il expose, qu’elles en sont partie prenante, et même, probablement, qu’elles en sont à l’origine.

Drogues, jeux vidéo et injections fatales : c’est ce qu’ils nous promettent, à nous les inutiles, les déplorables et les sans-dents. Nous voilà prévenus : préparons-nous !

Antonin Campana

Macron, Elkabbach et Harari
Macron, Elkabbach et Harari
Zuckerberg et Harari
Zuckerberg [Patron de Facebook] et Harari
Merckel et Harari
Merckel et Harari
Lagarde et Harari
Lagarde et Harari
Harari : le penseur le plus important du monde !
Harari : le penseur le plus important du monde !



Maladie, guerre et famine : le troisième cavalier du mondialisme approche au galop

[Source: strategika.fr]

Par Alexandre Keller de t.me/kompromatmedia

Aux Etats-Unis, le rationnement des ventes d’aliments pour bébés a débuté, rapporte USA Today. Dans un contexte de flambée des prix et de rupture de stock, certaines pharmacies et supermarchés limitent les achats à trois produits pour tout-petits en magasin et en ligne.

En France comme en Europe, les rayons de supermarchés se font toujours plus clairsemés. Il ne manquerait que le signal d’envoi des médias de masse, un gros titre sur BFM plutôt que des articles et entrefilets épars jusque-là pour déclencher un «panic buying».

2020 : Emmanuel Macron déclare la «guerre» au Covid et cite l’Apocalypse selon Jean : «La Bête de l’événement est là». Le service de fact-checking du Monde eut beau se démener pour expliquer que le président de la République, «amateur de références littéraires, religieuses ou intellectuelles», n’avait pas vraiment dit ce qu’il disait, l’annonce reste curieusement mystique.

Mars 2022 : en pleine campagne présidentielle, l’ex-banquier prévient qu’une «crise alimentaire sans précédent arrive». Au téléphone avec Vladimir Poutine, le président réélu s’inquiète de la «sécurité alimentaire mondiale». Devant les caméras, il en impute la responsabilité à la Russie, évidemment.

Or, comme souvent, c’est le contraire qu’il faut comprendre : l’Occident, par sa prédation économique et militaire, son messianisme impérial, a provoqué la crise alimentaire qui s’annonce.

L’UE organise sa propre pénurie alimentaire

Acteur irrationnel en apparence, l’Union européenne (UE) cherche à tout prix à couper ses relations commerciales avec la Russie. Irrationnel, car les Etats membres n’ont aucun intérêt, géopolitique comme économique, à se priver de l’énergie et du marché russes. L’Allemagne, dirigée par un gouvernement atlantiste, pourrait voir son puissant complexe industriel péricliter, alors que ses coûts de production ont bondi de près de 30%.

L’UE démontre la même absence de logique pour la sécurité alimentaire, alors que la Russie et l’Ukraine représentent 30% des exportations mondiales de céréales. En 2019, la Biélorussie, la Russie et la Chine, tous des adversaires de l’Empire américain et de ses vassaux européens, se classaient parmi les quatre premiers exportateurs de potasse (engrais) derrière le Canada…

Acteur rationnel, elle, la Russie a déjà imposé une interdiction d’exportation de sa production de céréales. Le 5 avril, Vladimir Poutine a pris des mesures pour augmenter la production de 3% par an. Le Kazakhstan, sixième exportateur mondial de blé et qui approvisionne plus de 70 pays, a également annoncé une restriction de ses exportations de céréales. Les sanctions européennes,décidées dès 2014 sur ordre américain, ont agi en réalité comme une mesure protectionniste en faveur de la Russie et dopé son agriculture…

Troisième exportateur mondial en 2005, la France s’est déclassée en sixième position. Un déclin qui s’accélère : en 10 ans, c’est le pays qui affiche le plus fort recul au monde. La politique agricole commune (PAC) de Bruxelles est passée par là.

La nourriture, c’est du pétrole

Dans un système économique où le pétrole est partout, des plastiques aux carburants, la sécurité alimentaire est étroitement dépendante de l’approvisionnement en hydrocarbures.

Dans le monde de la nourriture industrielle, l’or noir est un intrant vital de l’agriculture. Il est nécessaire pour faire tourner les machines agricoles ; à la pétrochimie pour fabriquer les produits phytosanitaires et les pesticides ; à la production des tourteaux de soja qui engraissent les bœufs ; à la transformation des produits par l’industrie agroalimentaire ; pour les emballages ; à la chaîne logistique qui alimente les supermarchés…

Tandis que les gouvernements des pays de l’Union expliquent à la population qu’il va falloir se priver de chauffage et s’habituer à une inflation record, l’UE tente, de façon absurde, d’imposer un sixième paquet de sanctions contre la Russie, notamment un embargo sur le pétrole d’ici à la fin de l’année 2022 malgré les réticences croissantes de certains pays.

Une dérogation était prévue pour amadouer la Hongrie, mais elle s’est avérée insuffisante pour le Premier ministre hongrois Viktor Orban qui a tapé du poing sur la table. «Un embargo «équivaudrait à une bombe nucléaire larguée sur l’économie hongroise», a-t-il rétorqué à la présidente de la Commission européenne, l’Allemande Ursula von der Leyen, rappelant le «droit souverain de chaque pays sur son mix énergétique». Et de rappeler : « Nous avons clairement signifié dès le début qu’il y avait une ligne rouge : l’embargo sur l’énergie ».

La presse mainstream et l’AFP ont tenté d’expliquer que la Hongrie était dans un cas particulier en raison de sa dépendance aux hydrocarbures russes, mais c’est en réalité la situation, peu ou prou de tous les vassaux de Bruxelles… et du monde entier.

L’OPEP, proche de la Russie, refuse d’ouvrir le robinet

S’exprimant lors du forum mondial de l’énergie de l’Atlantic Council, le 28 mars à Dubaï, le ministre de l’Energie des Emirats arabes unis, Suhail al-Mazrouei, a ironisé sur la position des Occidentaux : «Lors de la COP 26 [sur le climat], tous les pays producteurs se sont sentis indésirables […] Aujourd’hui, parce qu’ils veulent qu’on augmente notre production, on est à nouveau des super héros. Mais ça ne marche pas comme ça».

Les treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), menés par Ryad, et leurs dix partenaires conduits par Moscou (Opep+), devraient s’en tenir à une hausse de 400.000 barils par jour, insuffisante pour compenser le choc sur l’offre qu’entraînerait un embargo sur le pétrole russe décrété par Bruxelles. «A moins que quelqu’un ne soit prêt à fournir 10 millions de barils par jour, on ne peut pas remplacer les Russes», a souligné Suhail al-Mazrouei.

Pour rappel, la Russie était en 2019 le troisième pays producteur, avec 12,6% du pétrole mondial, devant le Canada et l’Irak (5,1%), un de ces pays que l’empire états-unien a détruits. La Libye, rasée par l’OTAN, est tombée au 21e rang…  Depuis 20 ans, la politique américaine d’élimination par la guerre de ses concurrents mène l’Europe à la pénurie.

Guerre de Washington contre l’Europe

Les Etats-Unis, grâce aux investissements dans le secteur des schistes, sont redevenus premier exportateur mondial de pétrole depuis 2015, situation inédite depuis 1975. En clair : depuis 2015, les Etats-Unis a de l’énergie à vendre, et non plus à acheter. L’Amérique du Nord et l’Europe n’ont plus les mêmes intérêts géopolitiques.

Reste donc l’Europe, presque sans pétrole local, et qui paie le prix de la soumission de ses élites au projet séculaire de la géopolitique anglo-saxonne : couper la péninsule européenne et son potentiel technologique et industriel du vaste hinterland russe.

En compromettant durablement la diversification de l’approvisionnement en énergie, l’Empire américain s’assure ainsi de la soumission de l’Europe. Dans le monde d’avant le coup d’Etat de l’«Euromaidan» de 2014, l’Ukraine se trouvait exactement sur le chemin des gazoducs acheminant l’énergie russe au complexe industriel européen…

La France, dont l’influence géopolitique s’effondre, n’a plus la maîtrise complète du gaz algérien comme du temps de son empire colonial. En Russie, l’éviction de Total a débuté avec la mort étrange de son PDG, Christophe de Margerie, en 2014. Le dirigeant avait dénoncé l’hégémonie du dollar dans le monde, notamment dans le secteur pétrolier et il évoquait les avantages souverainistes d’acheter le pétrole dans une autre devise que le billet vert.

Alors, où donc est la rationalité de l’Europe comme acteur géostratégique ?

Convergence des agendas de l’OTAN, de l’UE et de Davos

«Pour une raison quelconque [religieuse ?], les mondialistes aiment nous dire ce qu’ils sont sur le point de faire», relève Brandon Smith, dans un article traduit et publié par Strategika. Le journaliste indépendant note que les grandes crises – financières, économiques ou sanitaires – sont presque toujours annoncées par les organes globalistes que sont l’Organisation mondiale de la Santé, l’Organisation des Nations unies (ONU) ou le Fonds monétaire international. En 2020, bien avant la guerre en Ukraine, mais en pleine hsytérie pandémique, l’ONU s’alarmait déjà d’une future pénurie alimentaire.

A ces organismes trans- et supranationaux, il faut ajouter les organisations oligarchiques a-nationales. Parmi celles-ci, le Forum économique mondial ou encore l’Alliance du vaccin (Gavi), cher à Bill Gates, promeuvent le mélange des genres entre public et privé.

Le milliardaire non élu et von der Leyen ont lancé en novembre 2021, sans aucun contrôle de quelque parlement de quelque Etat européen que ce soit, le programme Catalyst, développé par Breakthrough Energy. Cette structure parapluie comprend plusieurs organisations fondées par Bill Gates en 2015, qui visent à accélérer l’innovation dans les énergies durables et dans d’autres technologies pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Breakthrough Energy est financé, entre autres, par BlackRock.

Dans ce monde post-démocratique, celui de la gouvernance privé/public et du néo-despotisme éclairé, une population affaiblie, appauvrie, en demande de sécurité sanitaire et alimentaire, et convaincue de la réalité du réchauffement climatique d’origine anthropique, serait prête à accepter sans discuter, après de longues années de fabrique du consentement, les solutions malthusiennes et transhumanistes du Forum de Davos.

D’après l’Evangile selon Jean, où figure une mention du «nombre de la Bête», chère à Emmanuel Macron, quatre cavaliers annoncent l’Apocalypse (aussi appelée Révélation de Jésus-Christ. Un premier cheval est monté par l’Antéchrist. Avec la maladie et la guerre, un troisième cavalier sur un cheval noir annonce la famine.

«Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par le glaive, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre», raconte la Bible.

Pour une élite aux prétentions eschatologiques et démiurgiques, cela peut faire aussi sens, quitte à l’inverser.

Alexandre Keller, pour Strategika





A l’ONU, la Russie démontre les crimes de guerre ukrainiens et les falsifications des médias occidentaux

[Source : lecridespeuples.fr]

Remarques du Représentant permanent de la Russie Vassily Nebenzia et de son Premier Représentant permanent adjoint Dmitry Polyanskiy à la réunion « Arria-formula » des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU sur les violations du Droit International Humanitaire et autres crimes commis par l’armée et les milices ukrainiennes, le 6 mai 2022.

Sources : Mission permanente de la Russie à l’ONU et Conseil de Sécurité de l’ONU

Traduction : lecridespeuples.fr

Note du Cri des Peuples : Nous n’avons pas eu le temps de sous-titrer en français les vidéos 4, 5, 8 et 9, mais elles sont sous-titrées en anglais.

Vassily Nebenzia : Chers collègues,

Nous vous souhaitons la bienvenue à notre réunion « Arria-formula » consacrée aux crimes commis par l’armée et les milices ukrainiennes dans le cadre de l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine. Aujourd’hui, nous allons essayer de parler le moins possible par nous-mêmes et de partager avec vous les récits des habitants de l’Est et du Sud de l’Ukraine et de donner la parole aux journalistes étrangers qui ont travaillé dans ces régions.

Si vous lisez les grands médias occidentaux et écoutez les politiciens occidentaux et ukrainiens, vous aurez dans votre esprit plus ou moins l’image suivante de ce qui se passe en Ukraine. « La Russie, jalouse de la réussite de son voisin et de ses perspectives de devenir membre de l’UE et de faire partie d’un monde libre et civilisé, a lancé une invasion à grande échelle contre ce pays. Les forces russes ont commis et continuent de commettre des atrocités [contre les civils], et les courageux militaires et défenseurs ukrainiens tentent de les mettre à l’abri des terribles bombardements russes aveugles. »

La réalité, cependant, est étonnamment différente, et les autorités ukrainiennes et leurs soutiens occidentaux ne sont pas intéressés à faire la lumière sur celle-ci. Je n’évoquerai pas ici la question des provocations flagrantes et odieuses de l’Ukraine et de ses parrains comme Boutcha, Kramatorsk et Irpin. Ces fabrications sont si évidentes que la présidence britannique du Conseil de sécurité a même décidé, en violation totale du règlement intérieur du Conseil, de nous refuser notre droit de demander une réunion d’urgence sur la provocation de Boutcha.

Je vais simplement essayer de réfuter certains des mythes promus par l’Ukraine en passant le micro à des concitoyens ukrainiens qui ont été confrontés à la terrible réalité sur le terrain.

Comme vous le savez tous, même les activités militaires ont leurs lois. Il s’agit du droit international humanitaire, qui se résume en gros, entre autres, aux principes suivants : pas d’utilisation d’infrastructures civiles à des fins militaires, pas de placement d’armes lourdes dans des zones résidentielles, pas d’utilisation de la population civile comme « bouclier humain » et traitement digne des prisonniers de guerre. Nous avons des raisons de croire que tous ces principes sont systématiquement violés par l’armée et les milices ukrainiennes.

De nombreux témoins affirment que l’armée ukrainienne utilise les civils comme otages et « boucliers humains ». Voici à quoi ressemblent, par exemple, les tactiques de défense du bataillon Azov dans les grandes villes, notamment Marioupol.

Vidéo 1 (original)

Vous pouvez voir à l’écran qu’ils se placent normalement au premier étage et aux étages supérieurs des immeubles résidentiels tandis que la population civile est prise en otage au milieu du bâtiment. Les chars sont placés sous les arches, s’il y en a. L’ensemble de l’édifice se transforme en position d’artillerie.

Il existe de nombreux témoignages attestant que les militaires ukrainiens placent des chars, des pièces d’artillerie et des systèmes de lancement de roquettes dans des zones résidentielles, souvent en dépit des protestations manifestes des habitants de ces quartiers, transformant ainsi ces bâtiments en une sorte de sandwich. Et c’est ainsi que les habitants des villes ukrainiennes décrivent la situation. Nous aimerions attirer votre attention sur les propos concernant le théâtre de Marioupol, qui aurait été détruit par les forces armées russes.

Vidéo 2 (original)

Nous avons de nombreux témoignages de personnes à qui l’on a interdit de sortir des villes assiégées par les couloirs humanitaires ouverts par la Russie et qui ignorent même l’existence de ces couloirs. Je m’excuse par avance auprès du public russophone. La vidéo suivante contient quelques obscénités, mais nous avons jugé nécessaire de conserver le discours tel quel.

Vidéo 3 (original)

Un grand nombre de ces crimes sont attribués aux soi-disant unités de défense territoriale qui ont été imprudemment armées par les autorités ukrainiennes malgré le fait qu’il y ait dans leurs rangs beaucoup de criminels condamnés et de détenus libérés de prison. Cela a entraîné l’anarchie et des pillages à grande échelle dans un certain nombre de villes. Il y a beaucoup de témoins d’attaques délibérées sur des blocs résidentiels, des maisons et des infrastructures civiles par des détachements d’Azov et de l’armée ukrainienne pour présenter cela comme le résultat d’une opération militaire russe, et ainsi compromettre nos affirmations selon lesquelles nous n’utilisons que des armes de haute précision et ne ciblons pas les infrastructures civiles.

VIDEO 4

La situation concernant l’évacuation des civils de Marioupol est largement couverte par les médias en ce moment, mais les informations pertinentes sont fortement déformées par les médias ukrainiens et occidentaux. Écoutons certains des témoins. Mon collègue, le premier Représentant permanent adjoint, Dmitry Polyanskiy, va maintenant prendre la parole pour vous présenter une interview intéressante.

VIDEO 5

Dmitry Polyanskiy : Le mérite de cette séquence émouvante revient à Patrick Lancaster, qui devait être avec nous aujourd’hui, mais qui n’a pas pu. Il s’agit de sa couverture de ce qui se passe actuellement à Marioupol.

Je veux faire référence au fait que les grands médias occidentaux couvrent le sujet des personnes évacuées de Marioupol. C’est déroutant, car ils disposent des mêmes matériaux que leurs collègues russes, des mêmes décors et des mêmes témoins. Il est extrêmement décevant de constater que, dans la plupart des cas, les journalistes occidentaux pratiquent la censure et dissimulent les informations gênantes au public occidental. C’est ainsi que l’on crée un nouveau rideau de fer. Je ne vous donnerai qu’un exemple très récent.

Le 2 mai, un groupe de journalistes de nombreux pays a interviewé un groupe de personnes évacuées de l’aciérie Azovstal. L’une d’entre elles, Natalia Usmanova, s’est montrée très loquace et émotive. C’est pourquoi elle est apparue dans de nombreuses séquences. Elle s’est entretenue avec Reuters, qui a publié un court article accompagné d’une séquence vidéo sur son site Internet.

Voici l’article de Reuters en question en intégralité :

BEZIMENNE, Ukraine, 1er mai (Reuters) – Recroquevillée dans le labyrinthe de bunkers datant de l’ère soviétique, profondément enfouie sous l’immense aciérie Azovstal, Natalia Usmanova a eu l’impression que son cœur allait s’arrêter tant elle était terrifiée par les bombes russes qui s’abattaient sur Marioupol, la saupoudrant de poussière de béton.

Usmanova, 37 ans, a parlé à Reuters dimanche après avoir été évacuée de l’usine, un complexe tentaculaire fondé sous Josef Staline et conçu avec un réseau souterrain de bunkers et de tunnels pour résister à une attaque.

« Je craignais que le bunker ne résiste pas, j’avais une peur terrible », a déclaré Usmanova, décrivant le temps passé à s’abriter sous terre.

« Lorsque le bunker a commencé à trembler, j’étais hystérique, mon mari peut en témoigner : j’avais tellement peur que le bunker s’effondre. »

« Nous n’avons pas vu le soleil pendant si longtemps », a-t-elle déclaré, s’exprimant dans le village de Bezimenne, dans une zone de Donetsk sous le contrôle des séparatistes soutenus par la Russie, à environ 30 km (20 miles) à l’est de Marioupol.

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Natalia Usmanova, 37 ans, employée de l’aciérie Azovstal, évacuée de Mariupol, réagit à son arrivée dans un centre d’hébergement temporaire pendant le conflit Ukraine-Russie dans le village de Bezimenne, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 1er mai 2022.
REUTERS/Alexander Ermochenko

Elle a remémoré le manque d’oxygène dans les abris et la peur qui s’est emparée des personnes qui s’y étaient entassées.

Mme Usmanova faisait partie des dizaines de civils évacués de l’usine de Marioupol, une ville portuaire du sud du pays assiégée par les forces russes depuis des semaines et laissée à l’abandon.

Usmanova dit avoir plaisanté avec son mari pendant le trajet en bus, dans un convoi agréé par les Nations unies et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en disant qu’ils n’auraient plus à se rendre aux toilettes avec une torche.

« Vous ne pouvez tout simplement pas imaginer ce que nous avons vécu : la terreur », a déclaré Usmanova. « J’ai vécu là-bas, j’y ai travaillé toute ma vie, mais ce que nous avons vu là-bas était tout simplement terrible. »

Quelle est l’impression que vous donne ce reportage ? Natalia est terrifiée, effrayée par les frappes russes, elle doit détester la Russie pour ce qu’elle a fait à l’Ukraine. Dieu merci, elle est en sécurité et peut se rendre en Ukraine : c’est l’impression que l’on a en regardant cette vidéo et en lisant le reportage sur le site de Reuters.

Mais en fait, Reuters a fortement censuré ce qu’elle a réellement dit. Regardons le reste du récit de Natalia, qui a été diffusé dans son intégralité à la télévision russe.

VIDÉO 6

Journaliste : Maintenant, où préfèreriez-vous aller, en Ukraine ou en Russie ?

Natalia Usmanova : En Russie, pas en Ukraine. En fait je ne sais même pas si je peux le dire. Franchement, on a peur. On ne sait pas ce qu’on peut dire ou pas.

Journaliste : Vous pouvez dire tout ce que vous voulez.

Natalia Usmanova : Franchement, je ne veux pas aller en Ukraine. Je ne veux pas aller en Ukraine. Notre famille a décidé à l’unanimité qu’on ne veut pas aller en Ukraine. Mais si on décide de revenir, alors ce sera seulement à Marioupol, c’est-à-dire en République populaire de Donetsk, pas en Ukraine.

En tant que citoyenne de l’Ukraine, je dois dire que ce pays en tant qu’Etat est mort à mes yeux. L’Etat et les politiciens et touts ceux qui nous ont infligé tout cela. Ils n’ont pas résolu ce conflit de manière pacifique dès le début.

Et j’ai une question : pourquoi les gens ont-ils été retenus de force dans la ville ? Dès que les tirs ont commencé, le maire a été le premier à quitter la ville. Il a évacué la ville alors que les citoyens étaient coincés. L’armée ukrainienne a tout simplement interdit aux civils de partir, même les enfants, les personnes âgées et les malades. Je veux demander pourquoi, dans quel but ils ont fait ça ?

Cette vidéo montre clairement quelle était l’humeur réelle de Natalia Usmanova. Il est vraiment difficile de commenter cette manipulation éhontée. Comment les téléspectateurs occidentaux apprendront-ils la vérité alors que les chaînes de télévision russes, comme nous le savons tous, sont interdites dans les pays occidentaux ? Qui diffuse de la propagande ici ? Jugez-en par vous-même. Et ma remarque personnelle : honte à vous, Reuters. Au lieu de promouvoir le journalisme, la liberté d’expression et l’accès à l’information, vous choisissez la voie qui consiste à devenir les soldats d’une guerre de l’information contre la Russie. Au fait, le journal allemand Der Spiegel a publié une version plus longue de l’interview de Natalia Usmanova et l’a supprimée après quelques heures. Nous ne doutons pas de la raison de cette censure.

Note du Cri des Peuples — Voici la brève réaction de Reuters à l’accusation russe de censure, qui évite courageusement de parler du fond :

L’ambassadeur adjoint de la Russie auprès de l’ONU, Dmitry Polyanskiy, a déclaré qu’un rapport de Reuters du 1er mai n’incluait pas un commentaire fait par une personne évacuée de l’aciérie. Dans son récit aux médias de l’Ukraine sous contrôle russe [il s’agit de la même interview donnée à plusieurs médias, dont Reuters], Natalia Usmanova a déclaré que les troupes ukrainiennes l’avaient maintenue, elle et d’autres civils, dans l’aciérie contre leur gré.

Un porte-parole de Reuters a déclaré que l’organisation s’en tenait à son reportage.

« Nous cherchons encore à vérifier des aspects essentiels du récit de Natalia Usmanova. Nous nous engageons à rendre compte du conflit en Ukraine de manière impartiale et indépendante, comme nous le faisons dans le monde entier. »

Le ministère de la Défense et l’état-major ukrainien n’ont pas immédiatement répondu aux demandes écrites de commentaires sur la remarque d’Usmanova.

« Reuters, en fait, a fortement censuré ce qu’elle a dit en réalité », a déclaré Polyanskiy lors d’une session informelle du Conseil de sécurité de l’ONU. Les réseaux de télévision russes ont diffusé le commentaire d’Usmanova.

Vassily Nebenzia : Après avoir visionné toutes ces vidéos, on peut se poser une question : pourquoi les combattants ukrainiens traitent-ils leurs concitoyens de manière aussi méprisante, dénigrante et inhumaine ? Pourquoi détruiraient-ils les villes ukrainiennes sans se soucier du sort des civils ? La réponse est très simple et pourtant difficile à digérer : les bataillons Azov et autres nationalistes ne traitent tout simplement pas la population russophone comme leurs égaux, comme des concitoyens de leur pays.

Une autre question importante que nous ne pouvons éviter d’aborder est la cruauté animale de la milice ukrainienne envers les détenus militaires russes. Nous n’allons volontairement pas montrer aujourd’hui les vidéos pertinentes, mais elles sont nombreuses sur les réseaux sociaux. Des soldats russes, les bras attachés dans le dos, reçoivent des balles dans les jambes, sont égorgés, battus de manière très violente et leurs os sont brisés de manière sadique. Et toutes ces tortures sont filmées par de « fiers » miliciens ukrainiens. Pour vous éviter de vous lancer dans une nouvelle série d’accusations inutiles de propagande russe, nous vous invitons simplement à regarder ce qui suit.

https://youtu.be/AB6GAQU2hjA
Vidéo 7 (original)

Chers collègues, nous avons essayé de vous montrer seulement quelques-uns des récits des victimes des crimes et des traitements dénigrants de l’armée ukrainienne et des nationalistes. Nous en avons beaucoup plus, ceci n’en est qu’une petite partie. Nous les documentons afin de garantir que ceux qui ont commis ces crimes rendent des comptes pour leurs actes. Mais en raison des limites de temps, nous allons nous arrêter là et donner la parole à nos distingués informateurs. Ils viennent de différents pays mais ont une chose en commun. Ils ont tous une expérience de première main du travail dans les zones de nos opérations militaires spéciales. Beaucoup d’entre eux ont également couvert la guerre de huit ans menée par l’Ukraine contre les habitants de Donetsk et de Lugansk.

Notre premier intervenant n’a pas besoin d’être présenté. Nous avons le plaisir d’accueillir Anne-Laure Bonnel, journaliste française, qui a déjà fait un travail inestimable pour faire la lumière sur la vie de la population civile de Donbass, qui a été simplement « annulée » dans l’Occident humaniste.

Intervention d’Anne-Laure Bonnel : « L’offensive russe de 2022 est une tragédie pour l’Ukraine, mais gardons à l’esprit que l’Est de l’Ukraine souffre depuis 2014. Le passé jette la lumière sur le présent. Mai 2014 : des hélicoptères ukrainiens tirant sur des civils tués instantanément ou pire, toujours vivants et parlant encore alors que leurs corps étaient coupés en deux. Ces images hanteront à jamais les gens de l’Est. Avec le massacre d’Odessa, ces crimes sont restés impunis.

Donc, oui, j’espère que les négociations en vue d’un accord de paix seront encore possibles.

De plus, nous sommes les rares journalistes français qui ont été témoins oculaires des derniers développements. Mon témoignage est en phase avec ceux de mes collègues. Liseron Boudoul de TF1, la première chaîne française, documente les tirs et bombardements sur Donetsk. De plus, la formation américaine des volontaires a été rapportée par le journaliste Régis Le Sommier pendant son séjour à Odessa.

La paix ne se fait pas seulement par des accords écrits. La paix est faite et maintenue par les peuples. Comment l’apaisement peut-il être garanti après un conflit si les communautés ont été retournées les unes contre les autres, armées encore et encore, et ont appris à se haïr et à se détester les unes les autres ?

En envoyant des armes de plus en plus lourdes et meurtrières en Ukraine, les dirigeants des pays non impliqués dans le conflit ne font que contribuer à une nouvelle escalade entraînant de plus en plus de victimes, de larmes et de ressentiment pendant des années et des décennies à venir.

Inonder un pays d’armes est loin d’unir les nations. N’oubliez pas votre rôle principal. Le monde entier doit immédiatement demander le dialogue et la médiation dans le but de rétablir la paix.

Pousser l’Allemagne vers la remilitarisation met en danger l’Europe. Le continent est au bord de l’effondrement. Une guerre mondiale dont l’épicentre serait en Europe devient de plus en plus plausible. Le danger nucléaire doit être pris au sérieux.

Le conflit dure depuis 8 ans. Est-ce le manque de dialogue et le non-respect des engagements précédents qui ont abouti à l’invasion tragique que nous regrettons maintenant ? Je me le demanderai à jamais.

La solution, le cas échéant, est entre vos mains.

L’humanité compte sur vous et sur les vertus de réunions comme celle de M. Guterres le 26 avril 2022 à Moscou. Chaque vie perdue est un échec. Chaque vie sauvée est une victoire.

Aujourd’hui, dans ce sanctuaire des Nations unies, c’est vous qui gardez les idéaux et la conscience. Cette lourde responsabilité et cet immense honneur qui vous sont accordés devraient vous encourager à donner la priorité au désarmement pacifique.

J’aimerais conclure par une citation. « L’humanité est maudite, si elle est condamnée à tuer pour toujours au nom du courage ». Le courage consiste plutôt à ne pas recourir à la force dans un conflit qui peut être résolu par la raison.

Merci.

J’aimerais vous montrer quelques-uns de mes témoignages sur la guerre du Donbass. 

Merci.

VIDEO 8

Merci Mme Bonnel.

Notre deuxième intervenant est Giorgio Bianchi, photojournaliste, réalisateur, cinéaste et écrivain italien. Il a largement couvert le conflit armé en Syrie et la crise ukrainienne à partir de l’ « EuroMaïdan ». Dans son travail, Giorgio accorde toujours une attention particulière aux questions humanitaires et anthropologiques. Il a également réalisé une interview de la jeune femme Marianna, dont les photos se sont répandues à la vitesse d’une fusée dans les médias occidentaux en tant que victimes de la prétendue attaque d’artillerie russe contre une maternité à Marioupol. Combien de fois avons-nous entendu ces mensonges flagrants au Conseil de sécurité de la part de nos collègues occidentaux ?

Bonsoir, c’est vraiment un honneur pour moi d’être ici.

Je suis récemment rentré du Donbass, où j’ai documenté le conflit pendant environ deux mois.

Je dois dire que je m’attendais à trouver une différence entre la réalité sur le terrain et dans les médias, mais pas à ce niveau.

Je peux comprendre la propagande russe, je peux comprendre la propagande ukrainienne. Ce qui reste incompréhensible pour moi, c’est la propagande européenne.

Avec les médias russes censurés, et avec tous les autres médias supposés officiels alignés sur la propagande ukrainienne, pour le public européen – je suis européen – il est pratiquement impossible de se faire une opinion objective sur la réalité sur le terrain. C’est pourquoi de plus en plus de personnes se tournent vers le web pour recevoir des informations équilibrées.

Les gouvernements et les plateformes numériques, au lieu de se questionner sur ce phénomène, tentent de limiter l’accès à l’information en ligne. Il semble que leur objectif soit de soutenir un seul récit des faits.

La guerre est traumatisante en soi, et j’en sais quelque chose. Il n’est pas nécessaire de la rendre encore plus horrible en inondant l’éther et le papier de fausses nouvelles. Je pense qu’il n’est pas utile d’alimenter le conflit ou de l’élargir, en nourrissant la haine.

Il me semble qu’il existe une sorte d’intérêt à ce que le conflit dure longtemps et s’étende.

J’ai personnellement dénoncé plusieurs fake news diffusées dans les médias européens : la honteuse une de La Stampa qui attribuait de manière mensongère le massacre de Donetsk du 14 mars aux Russes ; le fait que Marianna, la fille qui a symbolisé le bombardement de l’hôpital de Mariupol, n’avait pas été enlevée par les Russes ; le fait que les Russes n’expulsent pas les civils de Marioupol (ils n’ont pas pu évacuer tous les civils qui voulaient partir ; ils n’ont certainement pas emmené ceux qui voulaient rester).

Au contraire, j’ai montré que les soldats et miliciens ukrainiens ont largement utilisé les civils comme boucliers humains. Les témoignages que j’ai recueillis se comptent par dizaines et la grande majorité le confirme. Il n’y a aucune trace de ce travail de vérification des faits dans la presse grand public.

A quel jeu jouons-nous ? Voulons-nous une troisième guerre mondiale ? Voulons-nous réduire les populations européennes à la misère à force de sanctions ?

Je suis un journaliste indépendant. Mon travail a été reconnu internationalement. Mais je ne peux pas travailler en Ukraine car je figure sur une liste noire, Myrotvorets, dans laquelle je suis défini comme un « criminel », simplement pour avoir fait mon travail et pour avoir partagé mon point de vue avec le public, un point de vue documenté par huit années de travail sur le terrain.

Aujourd’hui, on m’accuse d’être un professionnel infiltré. Mais je ne peux pas travailler de l’autre côté car je risque d’être arrêté.

Pensez-vous que cela soit normal ?

Une autre fois : à quel jeu jouons-nous ?

Pour sûr, c’est un jeu très dangereux.

Merci beaucoup.

Merci M. Bianchi.

Nous sommes heureux de saluer aujourd’hui Salem Abdel-Munem, plus connu sous le nom de Salam Al-Obaidi. Il est le chef du bureau de Moscou et de l’Europe du Nord du réseau de télécommunications panarabe indépendant « Al-Mayadeen ». Il a commencé sa carrière journalistique à la fin des années 1980 du 20e siècle, en travaillant comme traducteur dans un certain nombre de publications soviétiques de radiodiffusion étrangère. Plus tard, il a travaillé comme correspondant pour un certain nombre de médias arabes à Moscou. Journaliste universel, il a couvert divers domaines de la vie en Russie, dans la CEI (Communauté des États indépendants), dans les États baltes et en Europe du Nord. Il a une grande expérience du travail dans les points chauds tels que l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie, etc.

Al-Obaidi : Merci beaucoup, M. Nebenzia, et bonjour mesdames et messieurs. C’est un grand honneur pour moi de participer aujourd’hui à cet événement organisé par la Mission russe auprès des Nations Unies.

Tout d’abord, j’espère que mon humble participation nous rapprochera au moins un peu plus de la vérité sur ce qui se passe au Donbass, peut-être que cela vous aidera à prendre la bonne décision et à contribuer à mettre fin à l’effusion de sang en Ukraine. Pour cela, il est tout d’abord nécessaire, je pense, d’arrêter l’approvisionnement en armes au régime de Kiev.

Mesdames et Messieurs, je suis heureux d’avoir l’occasion de partager mes impressions avec vous. Après avoir visité un certain nombre de villes et villages du Donbass, la première chose que je veux dire est que je me suis concentré dans mes rapports sur les déclarations des habitants eux-mêmes, leurs humeurs et ces faits qui parlent d’eux-mêmes, où que je me trouve, que ce soit dans chaque maison détruite, dans la salle d’urgence d’un hôpital, devant une fenêtre brisée ou dans un terrain de sport à l’écol, et bien sûr il est impossible de passer outre le drame du théâtre de Marioupol.

C’est probablement la chose la plus importante que je veux souligner : malgré les excès des radicaux et nationalistes, les gens n’ont pas n’ont pas perdu leur humanité et leur soif de paix. J’étais dans le Donbass, dans les Républiques populaires de Donetsk et Lougansk début avril, et la ville de Marioupol était en grande partie libérée des radicaux alors. Nous avons aussi visité d’autres villes libérées. Dans les sept histoires que j’ai filmées là-bas, j’ai essayé de refléter l’image réelle de ce que j’ai vu et entendu. J’ai vu la destruction tout le temps, j’ai entendu les histoires de personnes courageuses qui veulent tourner cette page tragique dans le destin de leur terre et commencer une nouvelle vie en tant que peuple libre. Je vais vous présenter un extrait de mes sept histoires. S’il vous plait, lancez le film.

VIDEO 9

Vassily Nebenzia : Monsieur Al-Obaidi, voulez-vous ajouter quelque chose ?

Al-Obaidi : Oui. Je pense que la pire des choses, la pire des choses est d’avoir des yeux et de ne pas voir, ou de ne pas vouloir voir la vérité. C’est très facile de parler de la guerre assis sur votre chaise, que ce soit au bureau, dans un studio ou à la maison, mais c’est tout autre chose de la voir de vos propres yeux, à travers les yeux d’enfants qui ont vu toutes les horreurs de la guerre. J’ai vécu en Russie pendant de nombreuses années et je peux dire en toute confiance que les Russes ne veulent pas la guerre. Les résidents du Donbass ne veulent pas la guerre. La célèbre chanson [pacifiste soviétique] le dit bien : « Les Russes veulent-ils la guerre ? ».

Merci.

Merci M. Al-Obeidi. J’attire l’attention de l’audience sur le fait que nous n’éditons ni ne censurons aucun de nos briefings.

Bienvenue à Sonja van den Ende, des Pays-Bas, dont les témoignages sur les tragédies des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk sont également inestimables.

Sonja van den Ende : Bonjour. Tout d’abord, je vous remercie beaucoup M. l’ambassadeur et les membres de l’ONU de me donner l’occasion de m’exprimer aujourd’hui.

La semaine dernière, j’ai visité les républiques de luhansk et de donetsk, je me suis rendu tout d’abord dans la ville de Meliteopol. Nous y avons entendu une déclaration du nouveau maire, et elle nous a dit que l’ancien maire avait été kidnappé, et il est maintenant libre et il est en tournée en Europe. Il est en tournée sans que les gens sachent qu’il fait partie du bataillon Azov et du Secteur droit, qui est un parti populiste de droite. Il est accueilli par l’Europe démocratique. C‘est ce que je ne comprends pas : que l’Europe, l’Europe démocratique que je connais, surtout le pays d’où je viens c’est-à-dire les Pays-Bas, donnent la parole à des gens qui sont d’extrême droite, qui sont clairement avec le bataillon Azov, dont on peut voir l’emblème sur leurs costumes, leurs tenues, leurs drapeaux, vous pouvez le voir partout.

Et nous, journalistes occidentaux comme mon collègue d’Italie, sommes sur une liste (noire), nous sommes censurés en Europe, nous ne pouvons pas dire la vérité alors que nous étions là et que nous avons vu des choses horribles. J’étais par exemple aussi à Marioupol, j’ai vu la guerre, j’ai vu ce qu’elle fait aux enfants, j’ai entendu les bombardements. Je sais qu’il y avait des combats dans l’usine d’acier Azovstal. Mais il n’y a qu’un côté de l’histoire qui est présenté en Europe, l’autre côté n’est pas présenté car ils ne permettent pas aux journalistes européens d’aller en Russie, ou du moins du côté russe en Ukraine.

Aujourd’hui, M. Scholz, le chancelier allemand, a dû aller s’excuser parce que les Ukrainiens l’ont traité de « saucisse de foie », ce qui est une insulte terrible. Donc si les politiciens ne peuvent même pas aller en Russie ou parler avec la Russie, que veut l’Europe, que veut-elle ? La troisième guerre mondiale ? On dirait bien. Parce que les gens en Ukraine ne veulent pas de troisième guerre mondiale. J’ai vu la guerre dans leurs yeux, j’ai vu ce qui s’est passé. Et je veux aussi souligner la tragédie au théâtre de Marioupol. J’ai parlé là-bas avec un militaire russe qui m’a expliqué que ça n’a pas pu arriver à cause d’une bombe parce que le bâtiment a implosé de l’intérieur, donc sans aucun doute, il devait y avoir des armes stockées sous le théâtre. Et beaucoup de gens à qui j’ai parlé, des résidents, m’ont tous dit que la nuit ou le jour où c’est arrivé, il n’y a pas eu de bombardements Russes, alors pourquoi nous n’entendons pas cette histoire ? Pourquoi n’entendons-nous les histoires que du côté ukrainien ? Où est la presse libre ? Pourquoi Russia Today est-elle bannie en Europe ?

Pouvez-vous me dire que c’est l’Europe libre et démocratique où la liberté de la presse est au plus haut, comme on le prétend toujours ?  Ce n’est pas le cas, tout est censuré. Alors s’il vous plaît, membres de l’ONU, essayez de faire respecter la liberté de la presse, donnez aussi la parole à l’autre côté parce que dans une guerre, il y a toujours des choses qui arrivent, mais je suis 100% sûr que les Russes ne veulent pas la guerre, tout comme les Européens ne veulent pas la guerre, nous le voyons bien. On l’a vu à Marioupol, on l’a vu à Mélitopol, les gens ne veulent pas la guerre. Et le plus terrible aussi c’est qu’il y avait beaucoup de personnes âgées restant à Marioupol, cachées dans les caves, et beaucoup de gens m’ont dit qu’ils ont tous été utilisés comme boucliers humains, donc c’est très très terrible.

Pour conclure, s’il vous plaît, pensez à permettre la liberté de la presse, en nous donnant à nous les journalistes de guerre qui allons dans ces dans ces endroits pour vous rapporter ce qui se passe. Et au moins, assurez-vous que cette guerre ne va pas s’aggraver en une troisième guerre mondiale.

Merci beaucoup.

Vassily Nebenzia : Merci Mme van den Ende.

Et notre dernière invitée, mais non la moindre, est Asya Zuan, rédactrice en chef de l’édition bulgare de l’agence « News Front », qui connaît également très bien le contexte ukrainien, en particulier le Donbass.

Nous ne doutons pas que leurs exposés contribueront à diluer l’approche médiatique unilatérale des événements dans les régions orientales de l’Ukraine et permettront de voir et d’entendre d’autres témoignages de graves violations du droit international humanitaire et de crimes de guerre par les forces armées ukrainiennes et les bataillons nationalistes. Asya Zuan :

Asya Zuan : Merci beaucoup. Bonjour M. l’ambassadeur. Distingués délégués et chers collègues, je veux remercier tout d’abord mes collègues qui commencent à parler et à montrer la vérité. Si vous me le permettez, je voudrais commencer par une citation qui est vraiment très pertinente pour la situation actuelle : « La dernière guerre entre les peuples sera une guerre pour la vérité. Cette guerre sera dans chaque personne, la guerre contre sa propre ignorance, sa propre agression, sa propre irritation, et seule une transformation radicale de chaque individu peut devenir le début d’une vie paisible pour tous les peuples. »

Avant que je commence avec ma présentation, intitulée « Donbass : la vie sous le feu et le silence criminel du monde civilisé », je dois vous dire qu’avant notre réunion aujourd’hui, j’ai été informée et prévenue que je ne pourrai jamais revenir dans mon pays natal, la Bulgarie, si je participais à cette réunion. Mais j’ai quand même pris la décision de faire ce discours aujourd’hui parce que je crois que cette réunion est extrêmement importante pour la société mondiale et la sécurité globale.

Je suis une journaliste bulgare. J’ai visité le Donbass plusieurs fois. J’ai vu les yeux des gens. J’ai vu comment les armes ukrainiennes tirent sur leurs maisons, et j’ai commencé à montrer cela dans mon pays. Après ma première visite, j’ai uploadé [inaudible]. Je crois que c’est aussi une grande violation du droit international humanitaire, parce qu’aujourd’hui nous parlons tous de violations systématiques et massives, de graves violations du droit international humanitaire ainsi que d’autres crimes de guerre commis par les militaires et milices ukrainiens découverts au cours de l’opération militaire spéciale en cours.

Je veux prêter attention à plusieurs moments liés à la guerre de l’information, notamment les marins capturés, dont un bulgare, par les nationalistes d’Azov, et la situation sur le fait que les armes ukrainiennes sont fournies en quantité énorme par les Etats-unis.

Je voudrais poser une simple question : nous savons tous ce qu’est une arme : une arme est une chose que l’on utilise pour tuer des gens. Alors je crois qu’aujourd’hui il y a des représentants des États-Unis et laissez-moi vous poser quelques questions à ce sujet.

Je veux demander pourquoi cet argent que les États-Unis allouent pour les armes et la soi-disant assistance militaire n’est pas dirigée vers l’aide humanitaire, parce que je crois que les ukrainiens n’ont pas besoin d’armes. Je crois que les ukrainiens ont besoin de nourriture, d’éducation, d’aide psychologique et généralement d’une vie sans l’ « aide » des États-Unis. Je crois que si les Etats-Unis ne fournissent pas d’armes à l’Ukraine (et ne forcent pas les autres pays à le faire), il n’y aura pas de dette et pas de guerre. Si les états-unis ne dépensaient pas tant d’argent pour des activités militaires biologiques en Ukraine en particulier et globalement dans tout le monde et l’espace post-soviétique, il n’y aurait pas d’épidémies de maladies infectieuses inconnues et de morts. Parce que moi et ma collègue bulgare Esther Dilena Gatenzeva nous avons fait quelques enquêtes sur ce sujet.

J’aimerais vous poser une question : vous développez des armes biologiques en Ukraine. Pourquoi avez-vous besoin de tant de laboratoires là-bas ? Et n’est-ce pas une grande violation du droit international humanitaire ? Aussi je suppose que tout le monde a entendu parler de la situation à Marioupol où les nationalistes ont capturé plusieurs navires étrangers, dont le navire bulgare Tsarevna. Pourquoi les autorités bulgares ont-elles nié que les marins ont été secourus par la DPR et les forces armées de la Fédération russe ? Pourquoi ont-elles nié qu’Azov a a tiré depuis le navire ?

Les nationalistes d’Azov ont capturé deux navires bulgares, Sarena et Lady Augusta, et ont pris l’équipage en otage. L’information a été connue en avril, le 10 avril selon l’information de l’armée du peuple de la DPR. Le 8 avril, le chef du ministère des affaires étrangères en de la DPR, Natalia Nicanorovo, a signalé que l’armée ukrainienne avait bloqué au moins six navires étrangers dans le port de Marioupol. Ils ne pouvaient pas quitter le port en raison du risque d’utilisation d’armes ou en raison du risque potentiel que la la zone d’eau du port pourrait être minée. Sur le navire bloqué en particulier, il y avait des citoyens de Bulgarie, Syrie, Azerbaïdjan, Turquie, Libéria et Egypte. Je veux faire quelques citations de nos marins bulgares qui ont été sauvés par la DPR et les soldats russes. Nos marins ont dit : « Tout d’abord, je tiens à remercier la DPR du fond du coeur pour nous avoir sauvés, pour l’évacuation. C’est très touchant que des gens qui sont en première ligne essayent de nous calmer. Ils nous ont donné de la nourriture, de l’eau, des conserves. » Et quelque chose de très touchant, le deuxième ingénieur à bord a expliqué que le gouvernement de Bulgarie restait silencieux pour des raisons politiques.

Je voudrais demander : n’est-ce pas une violation du droit international humanitaire ? Aussi, une autre citation : « Il n’y a eu que la DPR pour nous sauver, il n’y avait personne d’autre pour nous sortir de là. Seulement la DPR et la Fédération de Russie. Je remercie la DPR et la Russie de nous avoir évacués, de nous avoir bien traités de nous avoir donné de la nourriture et de l’eau », a ajouté un autre marin, Radoslav Stryanov.

Cette situation a montré que les nationalistes d’Azov ont un tel sentiment d’impunité qu’ils se sont permis de traiter les gens d’autres pays ainsi en sachant ou en croyant que rien ne leur arrivera. N’est-ce pas une violation du droit humanitaire international ? Pourquoi la communauté internationale ferme-t-elle les yeux sur de telles choses ?

Egalement au sujet de cette guerre internationale d’information, je pense que tout le monde connaît cette incroyable femme, Angelina Jolie, que j’admire depuis mes années d’école. Cette femme incroyable, une grande mère et une actrice extrêmement talentueuse, a fait les titres quand elle est venue en Ukraine soutenir le peuple ukrainien. J’aimerais demander à Angelina Jolie pourquoi vous n’êtes jamais venue au Donbass pendant ces huit ans ? Quelle est la différence entre les gens du Donbass et les gens en Ukraine ? Pourquoi une telle différence de traitement entre les gens ?

Et si vous me permettez, depuis cette tribune, je veux dire aux autorités bulgares, parce que je suis bulgare et que mon pays fournit des armes à l’Ukraine, parce que je crois que ces armes sont utilisées pour tuer des gens et tuer les enfants dans le Donbass. Nous ne devons pas participer à de tels crimes de guerre. Et je pense qu’il est temps que les gens dans le monde entier disent la vérité pour arrêter cette guerre.

La situation est simple : les Etats-Unis et les autres pays occidentaux doivent cesser de fournir des armes à l’Ukraine et il n’y aura pas de guerre. Maintenant, je crois que la Russie fait de son mieux pour arrêter cette maladie nationaliste qui frappe toute l’Europe. Je crois que l’opération spéciale russe vise à l’arrêter, parce que quelqu’un doit arrêter les Etats-Unis qui utilisent l’Ukraine pour cette terrible guerre.

S’il n’y avait pas de fourniture d’armes, il n’y aurait pas eu de crimes aussi terribles. Comme d’autres journalistes, j’ai regardé des vidéos (des crimes ukrainiens dans le Donbass), et je n’ai pas dormi, j’ai pleuré.

Je crois que cette réunion maintenant est vraiment importante parce que si mes collègues d’autres pays commencent à parler de ça, nous pourrions tous ensemble arrêter cette guerre. Nous devons clairement identifier les coupables dans cette situation. Je ne veux pas que notre pays, la Bulgarie, fournisse des armes. Permettez-moi de m’adresser dans ma langue à mes autorités : [déclaration en bulgare].

Et maintenant je veux vous vous montrer une vidéo.

Vidéo 10

Avant de terminer, je voudrais partager quelques chiffres. Selon les données officielles du centre conjoint de contrôle et de coordination de la DPR, du 17 février au 6 mai 2022, pendant les 79 jours de l’escalade, 105 civils du Donbass ont été tués, dont 3 enfants. 460 civils dont 39 enfants ont été blessés.

Je vous remercie.

[Tour de table des membres du Conseil de Sécurité. La France, qui était courageusement absente durant la présentation, a fait une déclaration abjecte de servilité atlantiste, de négationnisme face aux crimes UkroNazis et de russophobie.]

Remarques finales de Vassily Nebenzia : Je pense que nous arrivons à la fin de notre réunion. Je remercie une fois de plus les informateurs, et pas seulement eux, mais aussi ceux qui ont été interviewés. Ces personnes ne sont pas assises à cette table. Elles se trouvent souvent dans des conditions terribles. Mais elles ont expliqué pourquoi ces conditions sont devenues possibles. Contrairement à ce que nous entendons dans les grands médias aujourd’hui, ils disent clairement qui est à blâmer pour ce qui leur est arrivé et ce qui leur arrive.

Chers collègues,

Nous espérons que cette réunion a été utile, pour présenter non pas une alternative, mais les véritables récits de ces témoins, quelle que soit leur opinion. Mais si vos yeux et vos oreilles sont fermés à la vérité, et que vous vous contentez de lire vos déclarations nationales dans vos journaux, nous ne pouvons rien y faire d’autre que d’essayer de revenir avec les véritables récits des personnes qui ont témoigné. Peut-être que certains d’entre vous se complaisent dans leur engourdissement confortable, mais cela ne changera rien à la vérité. Et cette vérité, vous l’avez entendue aujourd’hui de la part d’habitants de l’est et du sud de l’Ukraine et de journalistes qui y travaillent. Alors ouvrez les yeux et accueillez la vérité, même si elle est cruelle ou inconfortable.

Merci.

Voir notre dossier sur la situation en Ukraine.




Nouveau cri d’alarme de la députée italienne Sarah Cunial contre l’obligation vaccinale

Par Nicole Delépine

[Illustrations et tableaux ajoutés par N et G Delépine]

« Vous ne pouvez plus dire que se faire vacciner est un acte d’amour, car un acte d’amour sans consentement et sous chantage s’appelle un viol. »

(([1] Crise-covid. Vous ne pouvez plus dire… DÉPUTÉE SARAH CUNIAL 12 septembre 2021))

Nouveau cri de détresse sur le mode sarcastique de la célèbre députée italienne du Mouvement 5 étoiles, Sara Cunial(([2] exclue de son parti (actuellement au sein de la coalition gouvernementale menée par le banquier Draghi, pour avoir tenu des propos hors des clous à propos de la gestion de la crise sanitaire))(([3] Sara Cunial : « Cher président Draghi, merci de nous avoir mis en ruine en seulement 12 mois » (maurizioblondet.it) via Maurizio Blondet 6 mai 2022))

Elle interpelle ses collègues lors d’un débat à la Chambre sur le « Green Pass ». Seule contre tous, comme à chaque fois… Puis elle s’adresse directement au Pape. À quand un tel discours en France au Parlement ?

« Vous ne pouvez plus dire qu’il s’agit d’une urgence, car cela fait maintenant presque deux ans que cette gestion hystérique a commencé.

Vous ne pouvez plus dire que l’on ne sait rien du COVID, car il existe maintenant une littérature très solide, qui remonte même à avant la soi-disant pandémie.

Vous ne pouvez plus dire qu’il n’y a pas de remèdes, car les remèdes sont connus depuis le printemps 2020, et maintenant l’EMA (Agence européenne de médicaments) a même commencé à approuver les premiers médicaments.

Vous ne pouvez plus dire que le plasma convalescent n’est pas une solution pour les cas qui ne nécessitent pas d’hospitalisation, car ceux qui l’ont démontré l’ont payé très cher [le principal promoteur de cette thérapie, le Prof. De Donno, chef de service à Mantoue, a très mal vécu le rejet dont elle a été l’objet, et il vient de se suicider (cf. blog du Dr Gulisano).

Vous ne pouvez plus dire que le vaccin est la seule alternative, car il ne s’agit pas d’un vaccin, mais d’une thérapie génique expérimentale, et il est illégal de forcer indirectement les Italiens à être des cobayes dans cette expérience.

Vous ne pouvez plus dire que les vaccins ne sont pas expérimentaux, car même les tests du premier vaccin autorisé ne sont pas encore terminés.

Vous ne pouvez plus dire que les vaccins sont sûrs, car vous ne savez même pas ce qu’ils contiennent. Au contraire, les nouvelles du monde entier sont claires : des millions de lots ont été confisqués dans de nombreux pays en raison de la présence de substances étrangères, dont certaines très dangereuses, qui n’ont pas été reconnues et ne sont pas indiquées sur l’étiquette.

Vous ne pouvez plus dire qu’il est impossible d’obtenir une immunité collective sans le vaccin, car il a été prouvé qu’une grande partie de la population est déjà immunisée sans ce sérum, raison pour laquelle vous ne voulez pas que soient diffusés les tests sérologiques correspondants.

Vous ne pouvez plus dire que les vaccins sont efficaces, car on a fait les comptes, et la diminution du risque est à peine supérieure à zéro.

Vous ne pouvez plus dire qu’il n’y a pas de risque dans la vaccination, car les chiffres des réactions indésirables des bases de données en Grande-Bretagne, aux États-Unis et en Europe parlent d’eux-mêmes. Lisez-les !

Vous ne pouvez plus dire que votre stratégie est le vaccin volontaire, car vous contraignez lentement tout le monde à le faire indirectement, par le chantage social, la traque et le mobbing. Vous utilisez la pandémie comme excuse pour les réformes sociales, économiques et du travail « sang et larmes » que votre Recovery exige comme rançon.

Vous ne pouvez plus dire que toutes les mesures mises en place ne sont que pour l’urgence, car l’OMS a publié un document — financé par Bill Gates et Rockefeller — sur l’utilisation permanente du passeport vaccinal.

Vous ne pouvez plus dire « l’Europe nous le demande », car dans le règlement 2021/953 de l’UE, à l’article 36, il est écrit : « il est nécessaire d’éviter toute discrimination directe ou indirecte à l’encontre des personnes qui choisissent de ne pas être vaccinées ».

Une phrase qui, dans le SEUL CAS de la TRADUCTION ITALIENNE, a été habilement dissimulée par les petites mains des Palais [du gouvernement] pilotés par les voleurs de vérité qui aiment saboter les textes normatifs de référence.

Le but du Pass Covid européen — qui n’est vert qu’en Italie (évidemment en accord avec les visions nucléaires du ministre Cingolani) — est de « faciliter l’exercice du DROIT DE LIBRE CIRCULATION par les détenteurs ». NOTEZ « LIBRE », et non « SOUS CHANTAGE ».

L’article 3, paragraphe 6, du règlement stipule : « La possession des certificats visés au paragraphe 1 ne constitue pas une condition préalable à l’exercice de la liberté de circulation ».

Vous ne pouvez plus dire que vous respectez la priorité des sources normatives, car en acceptant le compromis au rabais pour les [tests] salivaires, dont la mise en œuvre est réglementée par la fameuse Circulaire du Ministère de la Santé, vous établissez qu’avec un pizzino(([4] du mot sicilien pizzinu signifiant « petit bout de papier ». Utilisé pour désigner de petits bouts de papier échangés de la main à la main par la mafia sicilienne pour les communications sensibles. Mais aussi les papiers que les députés et les sénateurs échangent au Parlement)) de Speranza [ministre de la Santé] vous décidez de la vie ou de la mort sociale, professionnelle et économique des citoyens italiens et de ce pays.

Je vous rappelle que les tests salivaires rapides ont la même efficacité et donc le même taux d’erreur que les tests nasaux chinois de torture.

Vous ne pouvez plus raconter la fable de l’immunisation que les vendeurs de vaccins savent si bien raconter, même ici. Combien de collègues testés, ou pire, de collègues vaccinés, ici, peuvent prétendre être immunisés et donc jurer qu’ils ne sont pas infectés ou contaminés ? Puis-je me sentir en sécurité si j’entre en contact avec la collègue Lorenzin [Beatrice Lorenzin, députée PD, ex-ministre de la Santé] pluri vaccinée ou bien suis-je dans la même situation que les patients de l’hôpital S. Eugenio, fermé pour cause d’épidémie Covid avec des personnels de santé tous vaccinés ?

Vous ne pouvez plus dire que les vaccinés ne contaminent pas, maintenant les nouvelles de vaccinés infectés et contagieux sont de notoriété publique.

Vous ne pouvez plus dire que vous travaillez pour le peuple, car les membres du CTS [comité techno-scientifique] ainsi que les experts de la télévision, sont TOUS — et je dis bien TOUS — payés par les compagnies pharmaceutiques.

Vous ne pouvez plus dire que vous avez un système de pharmacovigilance rigoureux parce que nous avons compris à partir de l’incohérence des données entre l’AIFA [Agence Italienne du médicament.] et l’ISS [Istituto Superiore di Sanità] que vous ne pouvez plus tenir le devant de la scène et que vous êtes donc obligés de saboter les différents systèmes informatiques de santé nationaux et régionaux.

Vous ne pouvez plus dire que c’est pour notre bien, car les Italiens n’ont jamais été aussi mal.

Vous ne pouvez plus dire que la situation est mondiale, car de plus en plus de pays annulent leurs mesures d’urgence.

Vous ne pouvez plus dire que nous sommes dans une démocratie, parce qu’avec vos paroles et vos actions, chaque droit et chaque liberté disparaît, et depuis trop longtemps maintenant, ceux qui exercent leurs libertés constitutionnelles et naturelles sont blâmés et humiliés.

Vous ne pouvez plus parler de l’utilité des masques, après vos belles photos sans masque lors de divers événements officiels et sociaux.

Vous ne pouvez plus dire que les vaccins sont bons, car les rapports des autorités sanitaires mondiales que vous censurez nous disent que les cas d’effets indésirables augmentent chez les vaccinés, touchent tout le monde, surtout les jeunes :

par exemple en Israël (où le taux de population vaccinée est parmi les plus élevés au monde) le rapport officiel des effets indésirables des vaccins Pfizer avril 2021, fait état d’une augmentation de la mortalité de 22 %.

Et je vous épargne le dernier parce que c’est un carnage. Dans la tranche d’âge 20-29 ans, l’augmentation de la mortalité est dramatique !

Nous parlons de +32 %, ce qui nous indique que le vaccin est beaucoup plus mortel pour les jeunes que pour les personnes âgées !(([5] EFFETS DELETERES DES INJECTIONS ANTICOVID : STOP ! /LE POINT AU 8 02 22 — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) ))(([6] Le point sur les complications des pseudovaccins anticovid au 4 mars 2022 — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) ))(([7] https://childrenshealthdefense.org/defender/pilots-injured-covid-vaccines-speak/))

Il existe une étroite corrélation entre le nombre de personnes vaccinées chaque jour et le nombre de décès par jour dans chaque groupe d’âge. Le risque de décès après la deuxième vaccination est plus élevé qu’après la première. On observe une augmentation considérable — jusqu’à 26 % — de tous les problèmes cardiaques chez les personnes de moins de 40 ans (myocardite et péricardite). Et encore : forte prévalence des pertes menstruelles, atteintes neurologiques, squelettiques, cutanées… les cas de coagulopathie sont à l’ordre du jour, tout comme les infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, les fausses couches, l’interruption de la circulation sanguine dans les membres inférieurs et supérieurs, les embolies pulmonaires.

Vous ne pouvez plus dire que les vaccins préviennent les maladies, car le chiffre officiel du ministère israélien de la Santé du 13/08/2021 dit que 81 % des cas graves à l’hôpital sont vaccinés avec 2 ou 3 doses !

Vous ne pouvez plus dire que le vaccin améliore les vies, car, en Grande-Bretagne, les décès des vaccinés sont plus de deux fois supérieurs à ceux des non-vaccinés !

Un document officiel intéressant de British Health, publié le 3 septembre 2021, indique que les cas de variant Delta mis à jour au 29 août 2021 indiquent 1798 décès, dont 536 n’étaient PAS vaccinés (30 % du total) et 1233 étaient vaccinés (69 % du total). DONC LE TAUX DE MORTALITÉ DES VACCINÉS EST PLUS DU DOUBLE DE CELUI DES NON-VACCINÉS !

Vous ne pouvez plus dire que ceux qui critiquent la campagne de vaccination ont peur, car les données officielles rapportées ici concernent des pays qui ont fait une démonstration de vaccination dans le monde entier.

Vous ne pouvez plus dire que 1/3 des Italiens est soudainement devenu no-vax, ou penser que ceux qui sont critiques craignent le vaccin parce que la peur ne provient pas des citoyens, la peur a été la clé de ceux qui ont géré et continuent de gérer une urgence très discutable et occupent indignement des postes au niveau du gouvernement.(([8] https://nouveau-monde.ca/chroniquesdu-totalitarisme-psychopathologie-du-totalitarisme/))

Vous ne pouvez plus prétendre être intellectuellement honnêtes. Je ne m’adresse pas tant à la majorité, dont le parti dissident, en retirant des amendements et en votant contre des amendements visant à généraliser les tests salivaires et sérologiques rapides, a révélé les véritables positions, mais aussi à l’opposition. « Le certificat vert marque un premier pas vers la suppression définitive des obstacles à la libre circulation qui ont fait tant de mal à notre économie. Cet instrument doit être mis en œuvre le plus rapidement possible, afin qu’il soit effectif dès avant le début de la saison estivale. »

C’est la déclaration officielle faite le 19 mars par la dirigeante de Fratelli d’Italia, Georgia Meloni, qui a défendu la décision d’instaurer un laissez-passer vert, car « l’adoption homogène de cette mesure dans toute l’Union européenne conduirait finalement à la suppression de toutes les restrictions ».

INDIQUEZ CLAIREMENT POUR QUI VOUS TRAVAILLEZ. LES ITALIENS SONT FATIGUÉS DE CE MÉPRIS.

Vous ne pouvez plus dire que le Green pass améliorera nos vies parce qu’il est le moyen d’instaurer définitivement une dictature politique basée sur la peur et les éternelles urgences sanitaires justifiées par de fausses bases scientifiques, qui s’amuse à diviser la société en camps opposés, de bons et de mauvais, qui s’affrontent au lieu de combattre l’ennemi commun.

Vous ne pouvez plus dire que l’Italie est la meilleure parce qu’elle n’est que le laboratoire historique des expériences d’ingénierie sociale, et avec la France, elle est condamnée à devoir répondre aux folies des élites : d’un côté Draghi de matrice et de foi Goldman Sachs et de l’autre Macron, de marque Rothschild. Tout cela est dirigé par Soros et Gates qui, en jouant sur l’acquisition d’usines de tampons [tests], de terres agricoles et d’hôtels de luxe, sont les testimonial des fameux philanthropes de Davos amis d’Epstein

Vous ne pouvez plus envoyer le chef de cet État pour dire que nous devons renoncer à nos libertés et à la revendication de nos droits parce que l’État, c’est nous, les Italiens, et que nous sommes prêts à mourir pour les défendre !

Vous ne pouvez plus dire que se vacciner est un acte d’amour, car un acte d’amour sans consentement et sous chantage s’appelle un viol. »


Vous avez reconnu le ton clair et net de cette députée qui depuis 2020 fait le maximum pour tenter de faire échapper les Italiens à la folie covid et aux mensonges permanents de la clique mondialiste au service de Big Pharma et de Davos et cie.

Rappelons quelques-unes de ses contributions.

Nous l’avions déjà connue depuis 2020 :

En aout 2021 :

En septembre 2021 : Sara Cunial : parlement italien le 9 septembre — Ciel Voilé (cielvoile.fr) et une superbe intervention

En décembre 2021 un appel gagné au tribunal lui permet de retourner au parlement italien :



Début janvier 2022 :

Elle dénonce les mensonges sur les incidents niés lors de la campagne de vaccination sur les enfants. Elle parle des myocardites particulièrement fréquentes. Elle insiste sur cette campagne de vaccination honteuse, mensongère. Elle demande de « garder vos mains avides » loin de nos enfants.

2022 une nouvelle fois la courageuse députée italienne fort isolée dans son hémicycle, non vaccinée, chassée temporairement de ce fait, va défendre les enfants italiens pour tenter de leur éviter la vaccination obligatoire :

Elle est aussi intervenue lors des explications de vote sur le projet de loi transformant en loi le décret-loi du 24 mars 2022, n. 24, « contenant des dispositions urgentes pour surmonter les mesures de lutte contre la propagation de l’épidémie de COVID-19 », à la suite de la cessation de l’état d’urgence.

Et elle avait fait ce magnifique discours grinçant :

« Merci, Monsieur le Président, et merci à tous mes collègues. Au cours de ces mois, j’ai eu le temps de réfléchir et aujourd’hui, je peux vous dire merci. Merci de vraiment penser au bien de notre pays et de ses citoyens, de donner la priorité à leur santé et de mettre à la disposition de tous des traitements efficaces et sûrs, des remèdes éprouvés, des protocoles innovants et, surtout, personnalisés.

Merci de rendre la recherche libre et indépendante, pour la minutie et la transparence dans la diffusion des données. Merci pour tout ce que vous avez fait dans le seul intérêt du peuple italien ou peut-être d’une partie. Les résultats sont vraiment incroyables et le bien-être, aujourd’hui, grâce à vous, est endémique. Merci au nom de tous les enfants et jeunes italiens de les avoir défendus contre la dépression, l’anxiété, les difficultés d’apprentissage, les réactions indésirables, les suicides ; les premiers qui ont pu profiter de votre vision admirable, les premiers à être encouragés à un mode de vie sain, à respirer profondément, à se nourrir de vraie nourriture, à raconter, à connaître le monde les yeux grands ouverts et l’esprit critique.

Ils ont enfin appris à quel point le sourire d’un enfant peut être dangereusement puissant pour cette société. Merci d’avoir fait de l’école un endroit accueillant et sûr, pour l’argent investi dans les installations, dans la beauté, dans les enseignants.

Merci au nom des agents de santé et de tous les travailleurs qui, ces dernières années, ont vu leur soutien et leurs subventions augmenter : pas un emploi n’a été touché, pas un emploi et pas un travailleur ont été victimes de chantage. Droite ?

Il est très important de savoir que notre Constitution, dans son premier et principal article, n’a pas été affectée le moins du monde en cette période difficile. Ceux qui montrent qu’ils résistent, en effet, doivent être taxés, condamnés à une amende, toujours, je le recommande. Merci de les suspendre et de les supprimer, donc au moins maintenant nous savons vers qui nous tourner.

Merci d’avoir dressé les forces armées contre les citoyens, humilié et poursuivi ceux qui prient même sur la place ou osent boire avec un masque. Merci aussi de nous taxer parce que nous ne sommes pas morts, comme certains l’espéraient peut-être.

L’Italie est une République fondée sur le travail. L’Italie répudie la guerre, toutes les guerres. L’Italie garantit le droit d’étudier. Il ne fait pas de discrimination, Italie.

Merci à ce Parlement d’avoir concrétisé tout ce qui est écrit dans notre Charte constitutionnelle.

Je vous remercie d’avoir lu et répondu à mes 160 questions que, depuis février 2020, j’ai déposées, en vous fournissant tous les éléments pour arrêter les tragédies de plus en plus nombreuses liées à l’administration de poisons : dommages immunologiques, cardiologiques et neurologiques irréversibles ; 40 morts subites seulement pendant les vacances de Pâques. Mais pourquoi lire les questions, si vous savez déjà tout ?

Merci de nous avoir habitués aux bulletins des morts, il est donc plus facile de passer d’une guerre à l’autre.

Vous nous avez fait comprendre que nos agents de santé peuvent être remplacés par des Ukrainiens, mais pas par des Palestiniens, des Africains ou des Sud-Américains. Grâce à ces deux années, aujourd’hui tout est extrêmement clair. Vous nous avez enfin fait comprendre que l’expression “être né en Italie” n’est pas une source de fierté, mais une déclaration de soumission à l’économie de guerre qui a toujours commandé nos institutions : gouvernement, majorités, fausses oppositions, anciennes et nouvelles incluses.

Merci parce qu’en nous enlevant nos services essentiels, notre travail, notre capacité à survivre, vous nous enseignez la dignité de vivre de manière de plus en plus indépendante et autosuffisante. Merci parce que beaucoup d’entre nous ont changé d’emploi, avant que le chantage du travail ne nous change. Il n’est plus temps de déléguer à qui que ce soit, nous n’avons plus besoin de vous. Sous-estimez les Italiens, si vous pensez que vous pouvez nous arrêter et plier avec vos peines, vos amendes et votre violence. Merci d’utiliser l’argent des Italiens pour acheter aux filiales de l’État ce qui est vraiment nécessaire à notre subsistance : la santé, la culture et le bien-être, les armes offensives bénies, l’identité numérique, la 5G, les incinérateurs, les vaccins, bref, toutes les nécessités de base. Et merci, en particulier, aux deux derniers gouvernements, Conte et Draghi, qui ont augmenté les dépenses militaires de 25 à 38 milliards par an, en les soustrayant de la santé et de l’école.

Nous vous remercions parce que, depuis la gestion de l’urgence COVID, nous nous sommes réveillés avec un tiers des entreprises fermées, la crise et la pauvreté endémique, le pouvoir d’achat réduit de moitié, vendu au meilleur oligarque en service, peut-être américain, aussi longtemps ami d’amis. Enfin, nous pouvons remplacer notre made in Italy, notre biodiversité agroalimentaire par des produits contrefaits dans les laboratoires des multinationales de la chimie. Merci. C’est aussi grâce à l’Afrique qui n’avait pas hâte de résoudre le problème séculaire de la mortalité due au COVID, qui ne permet pas à sa population d’atteindre le seuil de survie, toujours garanti par l’extractivisme de l’ENI.

Merci parce que, en passant de la guerre par procuration à faire des Italiens des mandataires de la guerre, de la haine et de la dénonciation, vous nous avez fait comprendre clairement de quel côté nous ne voulons pas être, et cela ici — ici ! – *aucun d’entre vous ne nous représente*.

Au fait, pour nous avoir empêchés d’être complices du mouvement institutionnel dense, merci. Mais surtout merci parce que, en nous marginalisant et en nous isolant, vous nous avez donné l’occasion de construire tant d’arches de salut avec le seul courage de la dignité.

De la satisfaction des besoins induits, nous sommes passés à la création de notre bonheur, de nombreux lieux de vie et de joie dans lesquels grandir dans le respect et la conscience, en célébrant notre mémoire et notre talent.

Merci, parce que vous avez transformé nos peurs les plus profondes en force et en énergie. À l’extérieur des bâtiments, au milieu des gens qui résistent, vous êtes beaucoup mieux ; vous pouvez respirer la volonté, l’esprit d’initiative et célébrer la vie, malgré tout ce que vous décidez ici.

Nous sommes en bonne santé, nous sommes vivants, nous sommes entiers, cohérents et, par conséquent, pas chantables et cela vous fait peur. Au fait, je me suis apporté un kit de survie : je vous conseille de rester très loin de moi, car j’ai de l’eau bénite, de l’ail et des piquets ici avec moi ».




Pénuries alimentaires dans six mois – Les mondialistes nous disent ce qui va se passer ensuite

[Source : strategika.fr]

Source : alt-market.us – Traduction Strategika

Par Brandon Smith

Au milieu de l’année 2007, la Banque des règlements internationaux (la banque centrale des banques centrales) a publié une déclaration prédisant une “grande dépression” imminente causée par une implosion du marché du crédit. La même année, le Fonds monétaire international a également publié des avertissements sur les “problèmes des subprimes”, qui entraîneraient une crise économique de plus grande ampleur. J’ai commencé à rédiger des analyses économiques alternatives un an plus tôt, en 2006, et j’ai immédiatement trouvé étrange que ces institutions mondialistes massives ayant une influence considérable sur le monde financier commencent soudainement à ressembler à ceux d’entre nous qui font partie du mouvement pour la liberté.

C’était il y a 16 ans, donc beaucoup de personnes lisant ces lignes ne s’en souviennent peut-être pas, mais en 2007, les médias alternatifs avaient déjà mis en garde depuis un certain temps contre l’imminence d’un crash déflationniste sur les marchés et les logements américains. Et, sans surprise, les grands médias étaient toujours là pour nier toutes nos inquiétudes en les qualifiant de “catastrophisme” et de “théorie du complot”. Moins d’un an plus tard, les premières sociétés inondées de produits dérivés ont commencé à annoncer qu’elles étaient au bord de la faillite et que tout s’effondrait.

La réponse des médias ? Ils ont fait deux déclarations très bizarres simultanément : “Personne n’aurait pu le voir venir” et “Nous l’avons vu venir à un kilomètre à la ronde”. Les journalistes grand public se sont empressés de se positionner comme les devins de l’époque, comme s’ils avaient toujours dit que le crash était imminent, alors que seule une poignée de personnes l’avaient annoncé et qu’aucune d’entre elles ne faisait partie des médias. On a également ignoré le fait que la BRI et le FMI avaient publié leurs propres “prédictions” bien avant le crash ; les médias ont fait comme si elles n’existaient pas.

Dans les médias alternatifs, nous surveillons TRÈS attentivement les déclarations et les aveux des mondialistes, car leur métier n’est pas d’analyser les menaces, mais de les synthétiser. En d’autres termes, si quelque chose va très mal dans le monde sur le plan économique, les banquiers centraux et les élites financières qui aspirent à une autorité économique unique et centralisée pour le monde sont TOUJOURS accusés d’être à l’origine de ce désastre.

Pour une raison quelconque, ils aiment nous dire ce qu’ils sont sur le point de faire avant de le faire.

L’idée que les mondialistes créent artificiellement des événements d’effondrement économique sera bien sûr critiquée comme une “théorie du complot”, mais c’est un FAIT. Pour plus d’informations sur la réalité du sabotage financier délibéré et de l’idéologie de ” l’ordre issu du chaos ” des mondialistes, veuillez lire mes articles ” Fed One Meeting Away From Creating A Doomsday Sinkhole ” et ” What Is The Great Reset And What Do The Globalists Actually Want ? “.

L’agenda de la Grande Réinitialisation proposé par le chef du WEF, Klaus Schwab, n’est qu’un exemple des nombreuses discussions cachées au grand jour par les globalistes concernant leurs plans pour utiliser le déclin économique et social comme une “opportunité” pour établir rapidement un nouveau système mondial unique basé sur le socialisme et la technocratie.

Le principal problème pour discerner les plans des mondialistes n’est pas de découvrir des agendas secrets – ils ont tendance à discuter ouvertement de leurs agendas si vous savez où regarder. Non, le problème est de séparer les aveux de la désinformation, les mensonges de la vérité. Pour cela, il faut faire correspondre les livres blancs et les déclarations des mondialistes aux faits et aux preuves disponibles dans le monde réel. Examinons en détail le problème de la pénurie alimentaire…

Pénuries alimentaires dans six mois

Il y a une semaine, un torrent de communiqués de presse émanant d’institutions mondiales a déferlé, mentionnant tous exactement la même préoccupation : Des pénuries alimentaires dans les 3 à 6 prochains mois. Ces déclarations correspondent de très près à mes propres estimations, car j’ai régulièrement mis en garde contre les dangers imminents de l’inflation qui conduirait au rationnement de la nourriture et aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

Le FMI, la BRI, la Banque mondiale, l’ONU, la Fondation Rockefeller, le Forum économique mondial, la Bank of America et même Biden lui-même prédisent tous une crise alimentaire majeure à court terme, et ce n’est pas une coïncidence si les politiques de ces mêmes institutions et les actions des politiciens fantoches qui travaillent avec elles provoquent la crise qu’ils prédisent maintenant. En d’autres termes, il est facile de prédire un désastre quand on l’a créé.

On prétend que l’invasion de l’Ukraine par la Russie est la cause première, mais c’est une distraction par rapport au véritable problème. Oui, les sanctions contre la Russie finiront par entraîner une diminution de l’approvisionnement alimentaire, mais les mondialistes et les médias ignorent délibérément la plus grande menace, qui est la dévaluation des devises et l’inflation des prix créée par les banques centrales qui pompent des dizaines de milliers de milliards de dollars en plans de relance pour soutenir les entreprises partenaires “trop grosses pour faire faillite”.

Rien qu’en 2020, la Fed a créé plus de 6 000 milliards de dollars à partir de rien et les a injectés dans l’économie par le biais de programmes d’aide sociale. Ajoutez à cela les nombreux billions de dollars que la Fed a imprimés depuis le crash du crédit en 2008 – C’est une fête de destruction du dollar qui n’a jamais cessé et maintenant le public commence à en ressentir les conséquences. Heureusement pour les banquiers centraux que la pandémie a frappé et que la Russie a envahi l’Ukraine, car ils peuvent maintenant rejeter toute la responsabilité de la calamité inflationniste qu’ils ont créée sur la pandémie et sur Poutine.

L’inflation a atteint son plus haut niveau depuis 40 ans aux États-Unis bien avant que la Russie n’envahisse l’Ukraine, mais considérons les ramifications de cette guerre et la façon dont elle affecte l’approvisionnement alimentaire.

L’invasion russe perturbe certainement la production céréalière ukrainienne, qui représente environ 11 % du marché mondial total du blé. La Russie détient également une part de 17 % et, ensemble, ces deux nations alimentent une grande partie des pays du tiers monde et de l’Europe avec 30 % des exportations de blé et d’orge, 19 % des exportations de maïs, 23 % des exportations de canola et 78 % des exportations de tournesol.

Les sanctions contre la Russie constituent toutefois un problème qui va bien au-delà de l’Ukraine, car la Russie produit également environ 20 % de l’approvisionnement mondial en ammoniac et 20 % de l’approvisionnement mondial en potasse. Il s’agit d’ingrédients clés pour la production des engrais utilisés dans l’agriculture industrielle. Les agriculteurs estiment que la hausse globale des prix sur les marchés alimentaires sera d’environ 10 %, mais je pense que ces chiffres sont très prudents. Je constate déjà des hausses de prix globales d’au moins 20 % par rapport à il y a six mois, et je m’attends à ce qu’il y ait encore 30 % de hausses de prix avant la fin de l’année. En d’autres termes, nous nous attendons à des augmentations moyennes de 50 % en 2022.

Les données officielles du gouvernement sur l’inflation et l’IPC ne sont pas fiables. Doublez les chiffres qu’ils donnent et vous serez beaucoup plus proche de la vérité. Le taux d’inflation utilisé par Shadowstats.com, calculé à l’aide de méthodes autrefois appliquées par le gouvernement américain dans les années 1980 avant qu’il ne “corrige” ses modèles pour masquer les données, soutient ma position jusqu’à présent.

Les experts agricoles américains s’attendent à ce que la Chine comble le vide où disparaissent les approvisionnements russes, mais c’est une erreur de faire cette supposition.

Il se passe quelque chose de bizarre en Chine

La répression chinoise des infections au covid a atteint des niveaux si bizarres que je dois poser la question : leurs mesures de confinement concernent-elles vraiment le covid, ou cachent-elles autre chose ?

Le taux de mortalité lié au covid en Chine est impossible à calculer avec précision, car ils n’ont jamais publié de données correctes pouvant être confirmées. Cependant, presque partout ailleurs dans le monde, le taux médian de létalité de l’infection par le covid est de 0,27 %, ce qui signifie que plus de 99,7 % des personnes dans le monde n’ont pas à craindre de mourir du virus. Mais en Chine, le PCC agit comme s’il avait affaire à la peste noire. Pourquoi ?

Les fermetures ont entraîné des pénuries alimentaires dans tout le pays, les chaînes d’approvisionnement étant mises à rude épreuve et les usines restant fermées dans de nombreux cas. Mais ce dont beaucoup d’Occidentaux n’entendent pas parler, c’est du fait que les exportations chinoises ont été essentiellement gelées. Plus d’un porte-conteneurs sur cinq dans le monde est actuellement bloqué dans les ports chinois en raison de la fermeture des ports. C’est incroyable.

Pourquoi la Chine ferait-elle cela pour un virus dont nous savons tous qu’il n’est pas dangereux pour la grande majorité des gens ? Pourquoi instituer le pire verrouillage du pays à ce jour et affamer sa propre population alors que la majorité des gouvernements occidentaux ont désormais abandonné leur campagne de peur de la pandémie et leur programme de vaccination forcée ?

Je pense qu’il est possible que la Chine soit déjà engagée dans une guerre économique dont beaucoup d’Américains et d’Européens ne se rendent même pas compte. Il peut s’agir d’un test bêta pour un arrêt des exportations vers les États-Unis et l’Europe, ou d’un arrêt progressif destiné à devenir permanent. Le goulot d’étranglement du commerce peut également être le précurseur d’une invasion chinoise de Taïwan.

Taïwan est en fait plus dépendante et plus étroitement liée à l’économie chinoise que beaucoup de gens ne le savent. La Chine est le plus gros acheteur des exportations de Taïwan et ces exportations représentent 10 % du PIB de Taïwan. Des centaines de milliers de travailleurs et d’hommes d’affaires taïwanais se rendent régulièrement en Chine pour travailler, un autre facteur économique qui est aujourd’hui mis à mal par les lockdowns. En outre, Taïwan compte de nombreuses sociétés qui exploitent leurs usines en Chine continentale, qui pourraient toutes être fermées en raison des lockdowns.

Tout ce que je dis, c’est que si j’étais la Chine et que je prévoyais d’envahir Taïwan dans un avenir proche, je pourrais envisager d’utiliser le covid comme couverture pour endommager d’abord leur économie et perturber leur modèle d’exportation. Les communistes considèrent la population comme une utilité qui peut être sacrifiée si nécessaire, et la Chine est parfaitement prête à causer des souffrances à court terme à son peuple si cela signifie des gains à long terme pour le parti. En outre, si je devais m’engager secrètement dans une guerre économique avec l’Occident, quel meilleur moyen que de bloquer 20 % des cargos du monde et de perturber les chaînes d’approvisionnement au nom de la protection du pays contre une “pandémie” ?

L’essentiel ? Ne comptez pas sur la Chine pour répondre aux besoins d’exportation d’ingrédients d’engrais ou de quoi que ce soit d’autre, car les sanctions contre la Russie se poursuivent.

Inflation, offre et contrôle

Les organisations mondialistes ne sont pas les seules à parler de pénuries alimentaires à venir ; le PDG de la société alimentaire internationale Goya a également averti récemment que nous étions au bord d’une crise alimentaire. Comme je l’ai noté dans le passé, l’inflation conduit au contrôle des prix par les gouvernements, le contrôle des prix conduit à un manque d’incitations à la production (profits), le manque de profits conduit à une perte de production, la perte de production conduit à des pénuries, et les pénuries conduisent au rationnement gouvernemental (contrôle de toutes les grandes sources de nourriture).

Comme nous l’avons vu avec presque tous les régimes autoritaires de l’histoire moderne, le contrôle de l’approvisionnement alimentaire est essentiel pour contrôler la population. Il n’est surpassé, en tant que préoccupation stratégique, que par le contrôle de l’énergie (dont nous connaîtrons bientôt des pénuries, car l’Europe sanctionne le pétrole et le gaz russes et commence à absorber les approvisionnements des autres exportateurs). La question de l’alimentation est la plus proche de nous, car nous pouvons en voir immédiatement les effets sur nos portefeuilles et sur nos familles. Il n’y a rien de pire pour de nombreux parents que la perspective que leurs enfants aient faim.

Les médias grand public ignorent une fois de plus toute menace économique potentielle, et plus précisément, ils nient la notion de pénurie alimentaire comme étant quelque chose dont il faut s’inquiéter. Je dis, pourquoi écouter un groupe de personnes qui ont toujours tort sur ce type d’événements ? Je prendrais au moins au sérieux les propos des mondialistes lorsqu’il s’agit d’effondrement économique ; après tout, ce sont eux qui profitent le plus de telles catastrophes et qui ont le plus d’influence lorsqu’il s’agit de déclencher une crise.

La préparation aujourd’hui ne coûte rien demain. Le manque de préparation aujourd’hui coûte TOUT demain. Pour toute personne dotée d’un cerveau, le choix est simple : se préparer à la fin de la nourriture abordable et facilement disponible avant la fin de l’année.




USA — Infanticide bientôt légalisé au Maryland ?

[Source : agoravox.fr]

Infanticide néo-natal : le retour à la barbarie

Par Rémy Mahoudeaux

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(cliché Maryland GovPics CC BY 2.0) 

Juger d’une époque révolue à l’aune des critères moraux d’aujourd’hui, c’est risquer de commettre de grossières erreurs. Cependant, il est inévitable, humain, de comparer et de mesurer l’évolution entre une époque passée et la notre. Nous, occidentaux, héritons du monde latin, mais la virtus n’est plus qu’un vieux souvenir prégnant chez trop peu de monde. Et puis, il faut rappeler que les romains (comme les spartiates d’ailleurs) n’étaient pas des tendres : les nouveaux-nés, en général les plus chétifs et les souffreteux, ou celles nées avec le « mauvais » sexe, pouvaient être exposés, c’est à dire abandonnés dehors. Si un passant décidait de récupérer l’enfant et de le soigner, il pouvait vivre. Sinon, le froid, le soleil, l’absence de nourriture, de soins et les animaux mettaient un terme à sa vie. L’eugénisme n’est pas une invention si récente que ça. Bien sûr, notre première réaction est de crier à la barbarie de cette pratique antique qui fût infligée à Œdipe et à Moïse.

Sauf que cette barbarie a trouvé de modernes zélateurs pour opérer une résurgence, en la personne de législateurs démocrates au Maryland. Si la loi 699(([1] https://www1.cbn.com/cbnnews/us/2022/march/aclj-warns-proposed-maryland-senate-bill-could-legalize-infanticide-up-to-28-days-after-birth)) passe, il ne serait plus possible de mener une enquête criminelle contre ceux qui laisseraient mourir un nouveau-né en s’abstenant de lui prodiguer les soins dont il a besoin. Si une investigation était menée, les personnes visées pourraient demander des dommages contre le dépositaire de la force publique. Bref, il s’agit d’une légalisation de l’infanticide néo-natal.

La tentation est grande de se prendre pour un imprécateur qui maudirait cette époque. De quel étalon user pour mesurer les civilisations ? Dostoievski incitait à visiter les prisons, Gandi à regarder le traitement réservé aux animaux. Kardachev modélisait la consommation énergétique. Et puis Nikki Gemmell écrivait que « Le degré de civilisation d’une société se mesure à la détresse de ses citoyens les plus pauvres, et non au nombre de ses gratte-ciel.  », mais un enfant qui vient de naître n’est pas encore un citoyen. Et puis il y a ces paroles de Jésus rapportées par Matthieu :

Amen je vous le dis
chaque fois que vous l’avez fait à un seul de ceux-ci
mes frères les plus petits
c’est à moi que vous l’avez fait
(([2] Mt 25, 40 – Traduction Cl. Tresmontant))


[Source : anguillesousroche.com]

Les démocrates du Maryland examinent un projet de loi malsain qui pourrait légaliser l’infanticide jusqu’à 28 jours après la naissance

Les démocrates du Maryland ont proposé une nouvelle loi qui permettrait de tuer les bébés dans les 28 premiers jours suivant leur naissance, selon une analyse juridique.

Le projet de loi 669 du Sénat, également connu sous le nom de « Pregnant Person’s Freedom Act of 2022 », est parrainé par le sénateur démocrate William Smith.

Cependant, selon une avocate de l’ACLJ, Olivia Summers, qui a étudié le texte du projet de loi, les problèmes vont au-delà de l’utilisation du mot « personne » à la place de références précises aux femmes ayant des bébés.

« Le projet de loi propose également une révision de la loi sur le meurtre ou l’homicide involontaire du fœtus qui servirait à menotter les enquêtes sur les décès de nourrissons sans rapport avec l’avortement », a déclaré Mme Summers dans son analyse.

Le projet de loi interdit les enquêtes et les poursuites pénales pour les femmes et les médecins pour un « défaut d’action » en relation avec un « décès périnatal ».

« En d’autres termes, un bébé né vivant et en bonne santé pourrait être abandonné et laissé à mourir de faim ou de froid », avertit Summers dans son analyse.

« Rien ne pourrait être fait pour punir ceux qui ont participé à cette mort cruelle. »

Selon Summers, le langage utilisé dans le projet de loi n’est pas clair, de sorte que la loi pourrait être interprétée comme « empêchant les enquêtes sur la mort des nourrissons au moins sept jours APRÈS leur naissance, et peut s’étendre aux nourrissons âgés de quatre semaines ! »

Le code du Maryland ne définit pas le terme « périnatal »a déclaré Summers dans une interview accordée à LifeSite News.

Une loi de 2020 définit cependant les « soins périnatals » comme « la fourniture de soins pendant la grossesse, le travail, l’accouchement et les périodes post-partum et néonatales ».

Une définition sur MedicineNet, définit la périnatalité comme « de la 20e à la 28e semaine de gestation » à « 1 à 4 semaines après la naissance ».

Summers a noté dans son analyse que l’État dispose déjà d’une loi sur le refuge qui permet aux parents de laisser un nouveau-né à un adulte responsable sans crainte de poursuites.

« En vertu de la loi sur le refuge, un parent en détresse qui ne peut ou ne veut pas s’occuper de son nourrisson peut en abandonner la garde en toute sécurité, sans qu’on lui pose de questions »indique le département des services sociaux du Maryland.

« Les nouveau-nés peuvent être laissés dans les hôpitaux ou les postes de police. »

« Il n’y a absolument aucune raison pour que le projet de loi 669 du Sénat du Maryland tente d’empêcher qu’une personne qui laisse mourir son bébé fasse l’objet d’une enquête », avertit Summers.

« Ce projet de loi ne fait qu’exposer davantage le manque total de considération des partisans de l’avortement pour la vie humaine innocente. »

« S’ils veulent vraiment protéger la vie et les femmes, alors les législateurs pourraient simplement prolonger la durée de la disposition de la sphère de sécurité déjà en place. »


Rappel




Vers une catastrophe alimentaire mondiale, provoquée par des actes de sabotage politique

[Source : mondialisation.ca]

Biden utilise cyniquement l’Ukraine pour couvrir le sabotage alimentaire

Par F. William Engdahl

Il commence à sembler que certains mauvais acteurs prennent délibérément des mesures pour garantir une crise alimentaire mondiale à venir. Chaque mesure prise par les stratèges de l’administration Biden pour « contrôler l’inflation énergétique » endommage l’approvisionnement ou gonfle le prix du gaz naturel, du pétrole et du charbon dans l’économie mondiale. Cela a un impact énorme sur les prix des engrais et la production alimentaire. Cela a commencé bien avant l’Ukraine. Aujourd’hui, des informations circulent selon lesquelles les hommes de Biden sont intervenus pour bloquer le transport ferroviaire d’engrais au moment le plus critique pour les plantations de printemps. Dès cet automne, les effets seront explosifs.

Alors que les semis de printemps aux États-Unis sont dans leur phase critique, CF Industries de Deerfield, dans l’Illinois, le plus grand fournisseur américain d’engrais azotés ainsi que d’un additif vital pour les moteurs diesel, a publié un communiqué de presse indiquant que « Le vendredi 8 avril 2022, l’Union Pacific a informé CF Industries sans préavis qu’il demandait à certains expéditeurs de réduire le volume de wagons privés sur son chemin de fer avec effet immédiat ». Union Pacific est l’une des quatre grandes compagnies ferroviaires qui transportent ensemble quelque 80% de tout le fret ferroviaire agricole américain. Le PDG de la société CF, Tony Will, a déclaré : « Cette action de l’Union Pacific ne pouvait pas tomber à un pire moment pour les agriculteurs. Non seulement les engrais seront retardés par ces restrictions d’expédition, mais les engrais supplémentaires nécessaires pour effectuer les applications de printemps risquent de ne pas pouvoir être acheminés du tout aux agriculteurs. En imposant cette restriction arbitraire à une poignée d’expéditeurs seulement, l’Union Pacific met en péril les récoltes des agriculteurs et augmente le coût des aliments pour les consommateurs ». CF a lancé des appels urgents à l’administration Biden pour qu’elle remédie à la situation, sans qu’aucune action positive n’ait été entreprise jusqu’à présent.

Sabotage direct

CF Industries a fait remarquer qu’elle était l’une des trente entreprises soumises à cette mesure sévère, qui est indéfinie. Elle expédie ses produits via les lignes ferroviaires de l’Union Pacific, principalement à partir de son complexe de Donaldsonville en Louisiane et de son complexe de Port Neal en Iowa, pour desservir les principaux États agricoles, notamment l’Iowa, l’Illinois, le Kansas, le Nebraska, le Texas et la Californie. L’interdiction touchera les engrais azotés tels que l’urée et le nitrate d’ammonium et d’urée (NAU), ainsi que le fluide d’échappement diesel, le FED (appelé AdBlue en Europe). Le FED est un produit de contrôle des émissions exigé aujourd’hui pour les camions diesel. Sans lui, les moteurs ne peuvent pas fonctionner. Il est fabriqué à partir d’urée. CF Industries est le plus grand producteur d’urée, de NAU et de FED en Amérique du Nord, et son complexe de Donaldsonville est la plus grande installation de productionde ces produits en Amérique du Nord.

Dans le même temps, la bande à Biden a annoncé un faux remède aux prix record de l’essence à la pompe. Washington a annoncé que l’Agence de Protection de l’Environnement des États-Unis (EPA) autoriserait une augmentation de 50% du mélange de carburant à base de biodiesel et d’éthanol de maïs pour l’été. Le 12 avril, le secrétaire à l’Agriculture a annoncé une initiative « audacieuse » de l’administration américaine visant à accroître l’utilisation des biocarburants à base de maïs et d’éthanol produits dans le pays. Le secrétaire d’État Tom Vilsack a affirmé que cette mesure permettrait de « réduire les prix de l’énergie et de lutter contre la hausse des prix à la consommation causée par la hausse des prix de Poutine (sic) en exploitant l’avenir solide et brillant de l’industrie des biocarburants, dans les voitures et les camions ainsi que dans les secteurs ferroviaire, maritime et aérien, et en soutenant l’utilisation du carburant E15 cet été ».

Seulement la « Hausse des Prix de Poutine » avec majuscule n’est pas le résultat d’actions russes, mais des décisions énergie verte de Washington d’abandonner progressivement le pétrole et le gaz. L’inflation des prix de l’énergie est également sur le point d’augmenter considérablement dans les mois à venir en raison des sanctions économiques américaines et européennes sur l’exportation du pétrole et du gaz russe. Cependant, le point central est que chaque acre de terre agricole américaine consacrée à la culture du maïs pour les biocarburants retire cette production de la chaîne alimentaire, pour la brûler comme carburant. Depuis l’adoption, en 2007, de la loi américaine sur les normes en matière de carburants renouvelables (Renewable Fuel Standards Act), qui imposait des objectifs de production de maïs destinés à la fabrication de mélanges d’éthanol augmentant chaque année, les biocarburants ont accaparé une part considérable de la superficie totale consacrée au maïs, soit plus de 40% en 2015. Cette évolution, imposée par la loi, vers la combustion du maïs comme carburant a entraîné une inflation majeure des prix des denrées alimentaires bien avant le début de la crise de l’inflation. Les États-Unis sont de loin le plus grand producteur et exportateur de maïs au monde. Le fait de rendre obligatoire une augmentation significative de l’éthanol de maïs comme carburant à un moment où les prix des engrais sont astronomiques et où les transports ferroviaires d’engrais sont bloqués, semble-t-il, par des ordres de la Maison Blanche, va faire exploser les prix du maïs. Washington le sait très bien. C’est délibéré.

Il n’est pas étonnant que le prix du maïs américain ait atteint son plus haut niveau depuis 10 ans à la mi-avril, alors que les exportations de la Russie et de l’Ukraine, sources majeures, sont désormais bloquées par les sanctions et la guerre. Outre l’utilisation inefficace du maïs américain pour l’approvisionnement en biodiesel, la dernière initiative de Biden sur l’éthanol ne fera qu’aggraver la crise alimentaire croissante tout en ne faisant rien pour faire baisser les prix de l’essence aux États-Unis. Le maïs fourrage américain est principalement utilisé pour l’alimentation du bétail, des porcs et de la volaille, ainsi que pour l’alimentation humaine. Cette commande cynique de biocarburants n’a rien à voir avec « l’indépendance énergétique » des États-Unis. Biden y a mis fin dès les premiers jours de son mandat par une série d’interdictions de forages pétroliers et gaziers et de pipelines dans le cadre de son programme « zéro carbone ».

Dans ce qui est clairement en train de devenir une guerre de l’administration américaine contre l’alimentation, la situation est aggravée de façon dramatique par les demandes de l’USDA aux éleveurs de poulets de tuer des millions de poulets dans maintenant 27 États, prétendument pour des signes d’infection par la grippe aviaire. Le « virus » H5N1 de la grippe aviaire a été révélé en 2015 comme étant un canular complet. Les tests utilisés par les inspecteurs du gouvernement américain pour déterminer la grippe aviaire sont maintenant les mêmes tests PCR non fiables utilisés pour le COVID chez les humains. Le test n’a aucune valeur à cet égard. Les responsables du gouvernement américain estiment que depuis que les premiers cas ont été « testés » positifs en février, au moins 23 millions de poulets et de dindes ont été abattus pour soi-disant contenir la propagation d’une maladie dont la cause pourrait être le confinement en cage incroyablement insalubre des CAFO (opération d’alimentation animale concentrée) de poulets industriels de masse. Il en résulte une forte augmentation du prix des œufs de quelque 300% depuis novembre et une grave perte de sources de protéines de poulet pour les consommateurs américains, à un moment où l’inflation générale du coût de la vie n’a jamais été aussi élevée depuis 40 ans.

Pour aggraver la situation, la Californie et l’Oregon déclarent à nouveau l’urgence en matière d’eau dans le cadre d’une sécheresse pluriannuelle et réduisent fortement l’eau d’irrigation des agriculteurs californiens, qui produisent la majeure partie des fruits et légumes frais américains. Cette sécheresse s’est depuis étendue à la plupart des terres agricoles situées à l’ouest du fleuve Mississippi, c’est-à-dire à une grande partie des terres agricoles américaines.

La sécurité alimentaire des États-Unis n’a jamais été aussi menacée depuis le Dust Bowl des années 1930, et le « programme vert » de l’administration Biden fait tout pour aggraver l’impact sur ses citoyens.

Dans des commentaires récents, le président américain Biden a fait remarquer, sans élaborer, que les pénuries alimentaires aux États-Unis « vont être réelles ». Son administration reste également sourde aux appels des organisations d’agriculteurs à autoriser la mise en culture de quelque 4 millions d’acres de terres agricoles dont on a ordonné l’abandon pour des « raisons environnementales ». Cependant, ce n’est pas la seule région du monde où la crise alimentaire se développe.

Un désastre mondial

Ces actions délibérées de Washington se déroulent à un moment où une série de catastrophes alimentaires à l’échelle mondiale crée la pire situation en matière d’approvisionnement alimentaire depuis des décennies, voire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Dans l’UE, qui dépend largement de la Russie, de la Biélorussie et de l’Ukraine pour ses céréales fourragères, ses engrais et son énergie, les sanctions aggravent considérablement les pénuries alimentaires provoquées par le Covid. L’UE utilise son stupide programme vert comme excuse pour interdire au gouvernement italien d’ignorer les règles européennes limitant les aides d’État aux agriculteurs. En Allemagne, le nouveau ministre de l’Agriculture du parti vert, Cem Özdemir, qui veut éliminer progressivement l’agriculture traditionnelle, prétendument pour ses émissions de « gaz à effet de serre », a répondu froidement aux agriculteurs qui veulent cultiver davantage. L’UE est confrontée à un grand nombre des mêmes menaces désastreuses pour la sécurité alimentaire que les États-Unis et à une dépendance encore plus grande vis-à-vis de l’énergie russe, qui est sur le point d’être suicidairement sanctionnée par l’UE.

Les principaux pays producteurs de denrées alimentaires d’Amérique du Sud, en particulier l’Argentine et le Paraguay, sont en proie à une grave sécheresse attribuée à une anomalie périodique de La Niña dans le Pacifique, qui a paralysé les cultures dans cette région. Les sanctions contre les engrais de la Biélorussie et de la Russie menacent les cultures du Brésil, aggravées par les goulets d’étranglement dans le transport maritime.

La Chine vient d’annoncer qu’en raison de fortes pluies en 2021, la récolte de blé d’hiver de cette année pourrait être la pire de son histoire. Le PCC a également institué des mesures sévères pour inciter les agriculteurs à étendre leurs cultures à des terres non agricoles, sans grand effet. Selon un rapport d’Erik Mertz, observateur de la Chine, « dans les provinces chinoises de Jilin, Heilongjiang et Liaoning, les autorités ont signalé qu’un agriculteur sur trois ne dispose pas de suffisamment de semences et d’engrais pour commencer à planter pour la période optimale du printemps… Selon des sources dans ces régions, ils sont bloqués dans l’attente de semences et d’engrais qui ont été importés en Chine depuis l’étranger – et qui sont bloqués dans les cargos au large de Shanghai ». Shanghai, le plus grand port à conteneurs du monde, est soumis à une étrange quarantaine totale « Zéro Covid » depuis plus de quatre semaines, sans qu’aucune fin ne soit en vue. Dans une tentative désespérée du PCC d’« ordonner » une augmentation de la production alimentaire, les responsables locaux du PCC dans toute la Chine ont commencé à transformer des terrains de basket et même des routes en terres cultivables. La situation alimentaire en Chine oblige le pays à importer beaucoup plus à une époque de pénurie mondiale, ce qui fait grimper encore plus les prix mondiaux des céréales et des aliments.

L’Afrique est également gravement touchée par les sanctions imposées par les États-Unis et par la guerre qui met fin aux exportations de nourriture et d’engrais de la Russie et de l’Ukraine. Trente-cinq pays africains obtiennent de la nourriture de la Russie et de l’Ukraine. Vingt-deux pays africains importent des engrais de ces pays. Les alternatives font cruellement défaut alors que les prix s’envolent et que l’offre s’effondre. La famine est annoncée.

David M. Beasley, directeur exécutif du Programme alimentaire mondial des Nations unies, a déclaré récemment à propos des perspectives alimentaires mondiales : « Il n’y a pas eu de précédent, même proche, depuis la Seconde Guerre mondiale. »

Notamment, c’est le département du Trésor de Biden qui a dressé une liste des sanctions économiques les plus complètes contre la Russie et la Biélorussie, faisant pression sur une UE complaisante pour qu’elle suive consciencieusement, sanctions dont l’impact sur l’approvisionnement et les prix mondiaux des céréales et des engrais et de l’énergie était entièrement prévisible. Il s’agissait en fait d’une sanction contre les États-Unis et l’économie mondiale.

Ce ne sont là que les derniers exemples du sabotage délibéré de la chaîne alimentaire par le gouvernement américain dans le cadre du programme vert de Biden, du Forum économique mondial (FEM) de Davos, de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller, dans le cadre de leur programme eugénique dystopique de la Grande Réinitialisation. L’agriculture traditionnelle doit être remplacée par un régime synthétique cultivé en laboratoire, composé de fausses viandes et de protéines provenant de sauterelles et de vers, dans le monde entier. Tout cela pour la gloire supposée de contrôler le climat mondial. C’est vraiment fou.

F. William Engdahl

Image en vedette : culture de céréales en Ukraine, 2016. Pixabay.com

Article original en anglais :

Towards a Global Food Disaster, Engineered through Acts of Political Sabotage :  F. William Engdahlle 27 avril 2022

Traduction Réseau International




Selon le chef du Service de renseignement extérieur (SVR) russe, il n’y aura pas de retour à l’ancien monde

[Source : rusreinfo.ru]

Note: Le rôle du SVR dans la situation actuelle est primordial puisqu’il contrôle des centaines d’agents opérant sous couverture dans le monde entier et pouvant être « activés » à tout moment en fonction des intérêts de la Russie.
Malgré les prétendues « informations » de certains « experts » auto-proclamés Sergey Narishkin reste une figure cle du gouvernement russe. Il peut être considéré comme un successeur potentiel de Vladimir Poutine.

Le chef du SVR (service de renseignement extérieur, équivalent de la CIA), Sergei Naryshkin, sur la situation en Ukraine et dans le monde

L’opération militaire spéciale de la Russie a été un véritable moment de vérité pour le monde russe, déclarant fermement qu’il était prêt à défendre pleinement son droit à une existence originale face au mondialisme agressif incarné par l’hégémonie américaine, l’élargissement de l’OTAN, la politique de « l’interventionnisme libéral » et la propagande LGBT.

L’amertume de la confrontation indique clairement que nous parlons de quelque chose de bien plus vaste que le sort du régime de Kiev. En fait, l’architecture de tout l’ordre mondial est en jeu. Nous pouvons dire avec confiance : il n’y aura pas de retour à l’ancien monde.

L’opération spéciale russe mettra définitivement fin aux tentatives de transformer l’Ukraine en un État fantoche russophobe, construisant son identité sur la base de la diabolisation de tout ce qui la relie objectivement à la Russie.

Au stade actuel, Washington considère que sa tâche principale est de prolonger le conflit autant que possible, de le rendre aussi coûteux que possible à la fois pour Moscou et Kiev, et en même temps d’empêcher l’escalade de se propager plus loin vers l’Occident. L’OTAN, comme le soulignent les « stratèges » américains, tente de transformer l’Ukraine « en une sorte d’Afghanistan ».

N’ayant ni la force ni le courage de défier la Russie ouvertement et honnêtement, l’Occident essaie d’organiser un blocus économique, informationnel et humanitaire pour notre pays, de créer une atmosphère de «toxicité» autour de lui qui y rendrait impossible la poursuite de la normalité la vie.

Tactiquement, cela utilise le mécanisme de la « culture d’annulation » élaboré par les élites libérales de gauche américaines sur leurs concurrents de droite, et désormais étendu au niveau mondial.

Une vie confortable et sécurisée, en particulier pour la classe moyenne, est depuis de nombreuses années l’un des piliers de la stabilité politique des pays occidentaux. Aujourd’hui, à cause de la « croisade » de Washington contre la Russie, la population des États-Unis et des pays de l’UE est confrontée à une hausse sans précédent des prix du carburant, de l’électricité et de la nourriture.

Les résidents d’Europe ont déjà commencé à se préparer mentalement aux perspectives d’introduire des cartes alimentaires et de couper les radiateurs, qui, il s’avère, « peuvent être facilement remplacées par des pulls ». Et tout cela sous prétexte d’aider le peuple ukrainien, alors que c’est précisément pour les ukrainiens que toutes ces mesures ne changent absolument rien.

Les élites occidentales utilisent simplement la situation actuelle pour mettre en œuvre des plans longtemps caressés pour l’élimination de facto de la classe moyenne dans l’esprit du scénario bien connu proposé par le Forum économique mondial de Davos : « D’ici 2030, vous n’aurez rien et vous serez heureux ! »

[Voir :
Agenda 2030 : vous n’aurez rien et vous serez heureux]

La volonté de maintenir le rôle d’hégémon mondial pousse les États-Unis à de dangereuses aventures militaro-politiques. Le développement de la confrontation géopolitique sur le théâtre d’opérations européen est suivi de près par les dirigeants des pays du monde non occidental. Tous, y compris les alliés des États-Unis, ne sont pas opposés à tester la force de l’hégémonie qui s’affaiblit en élargissant les limites de ce qui est possible en matière de politique étrangère et intérieure.

En ce moment, une étape fondamentalement nouvelle de l’histoire européenne et mondiale se déroule sous nos yeux. Son essence réside dans l’effondrement du monde unipolaire et du système de relations internationales fondé sur le droit du plus fort, c’est-à-dire les États-Unis, de détruire d’autres États afin d’empêcher la moindre possibilité de leur transformation en centres de pouvoir alternatifs.

Aujourd’hui, la Russie conteste ouvertement ce système – créant un monde véritablement multipolaire qui n’a jamais existé auparavant et dont tout le monde bénéficiera à l’avenir, même nos adversaires actuels.




Une opportunité qui n’arrive qu’une fois par siècle

[Source : RI]

par Alastair Crooke.

« L’ère de la mondialisation libérale est terminée. Sous nos yeux, un nouvel ordre économique mondial est en train de se former »

Wow ! Comme la roue de la fortune tourne vite. Il semble que ce n’était qu’hier qu’un ministre français des Finances vantait l’effondrement imminent de l’économie russe, et que le président Biden célébrait le rouble « réduit à néant » – l’Occident collectif ayant saisi les réserves de change de la Banque centrale de Russie, menacé de saisir tout l’or russe sur lequel il pourrait mettre la main, et imposé des sanctions sans précédent aux particuliers, entreprises et institutions russes. Une guerre financière totale !

Eh bien, ça ne s’est pas passé comme ça. Les banquiers centraux du monde entier ont été effrayés à l’idée que leurs réserves pourraient également être saisies s’ils s’écartaient de la « ligne ». Néanmoins, la décision hubristique de l’équipe Biden de tenter une nouvelle fois de faire s’effondrer l’économie russe (la première tentative remonte à 2014) pourrait bien être considérée comme un point d’inflexion géopolitique majeur.

Son importance en termes géopolitiques pourrait même être équivalente à la fermeture de la « fenêtre de l’or » américaine par Nixon en 1971, même si, cette fois, les événements se sont déroulés dans le sens inverse.

Les conséquences de l’abandon de l’or par Nixon ont été nucléaires. Le système commercial basé sur les pétrodollars qui en a découlé a permis à l’Amérique de « frapper » le monde de sanctions et de sanctions secondaires, donnant ainsi aux États-Unis leur hégémonie financière unipolaire (après que le militarisme américain, principal pilier de l’ordre mondial, ait été discrédité à la suite de la guerre du Golfe de 2006).

Aujourd’hui, à peine un mois plus tard, on peut lire dans la presse financière que c’est le système financier occidental et la monnaie de réserve mondiale qui sont en plein déclin, et non le système économique russe.

Que se passe-t-il donc ?

Le système de l’après-1971 est rapidement passé d’un système reposant sur une matière première – le pétrole brut – à une monnaie fiduciaire qui est une « promesse » de remboursement d’une dette, et rien de plus. Une monnaie adossée à un actif dur est une garantie que le remboursement aura lieu. En revanche, un dollar de capital de réserve n’est soutenu par rien de tangible – juste la « pleine foi et le crédit » de l’entité émettrice.

[Voir aussi, pour une monnaie basée sur l’énergie :
Cette chose avec laquelle on ne peut pas tricher]

Ce qui s’est passé, c’est que le système fiduciaire a commencé à s’effondrer lorsque les « faucons » russophobes de Washington ont stupidement déclenché une bagarre avec le seul pays – la Russie – qui possède les matières premières nécessaires pour diriger le monde, et pour déclencher le passage à un système monétaire différent – à un système ancré dans autre chose que la monnaie fiduciaire.

Eh bien, la première « frappe » sur le système – la conséquence de la guerre financière occidentale contre la Russie – a simplement été le chaos sur les marchés des matières premières avec la flambée astronomique des prix. La Russie est un super fournisseur mondial de matières premières, et elle a été mise à l’index par les sanctions.

Puis, début mars, Zoltan Pozsar, qui a travaillé à la Fed de New York, a été conseiller au Trésor américain et est actuellement stratège au Crédit suisse, a publié un rapport de recherche dans lequel il explique que le monde se dirige vers un système monétaire dans lequel les monnaies sont adossées à des matières premières, et non plus uniquement à la « pleine foi et au crédit » d’un émetteur souverain.

En tant que l’une des voix les plus respectées de Wall Street, Pozsar a fait valoir que le système monétaire actuel fonctionnait tant que les prix des matières premières oscillaient de manière prévisible dans une fourchette étroite, c’est-à-dire en l’absence de tensions extrêmes (précisément parce que les matières premières servent de garantie à d’autres instruments de dette). Toutefois, lorsque l’ensemble du complexe des produits de base est soumis à des tensions, comme c’est le cas actuellement, la flambée des prix des produits de base entraîne un vote de défiance plus large à l’égard du système. Et c’est ce à quoi nous assistons actuellement.

En bref, la guerre financière contre la Russie a donné à l’Occident une leçon sans équivoque de Moscou : les monnaies les plus dures ne sont pas le dollar ou l’euro, mais plutôt le pétrole, le gaz, le blé et l’or. Oui, l’énergie, la nourriture et les ressources stratégiques sont des monnaies.

Puis vint la deuxième attaque contre le système : Le 28 mars, la Russie a annoncé qu’elle mettait un plancher sous le prix de l’or. Sa banque centrale achètera de l’or à un prix fixe de 5000 roubles par gramme – jusqu’au 30 juin au moins (fin du deuxième trimestre).

Un prix de 100 roubles pour un dollar équivaut à un prix de l’or de 1550 dollars l’once et un taux de change rouble/USD d’environ 75, mais aujourd’hui, un rouble s’échange à environ 84 roubles pour un dollar (c’est-à-dire qu’il faut plus de roubles que 75 pour acheter un dollar). Tom Luongo a toutefois noté que, la Banque centrale achetant de l’or à un taux fixe, cet engagement incite les Russes à détenir leurs économies en roubles, car le rouble est « fixé » à un taux sous-évalué par rapport à un prix de l’or ouvert surévalué (à environ 1936 dollars l’once, au moment de la rédaction).

En bref, l’engagement de la Banque centrale de Russie met en branle une dynamique visant à rééquilibrer le rouble par rapport au prix actuel de l’or en dollars sur le marché libre. Et « hey presto », contrairement aux efforts des Européens et des Américains pour faire s’effondrer la valeur de change du rouble et provoquer une crise, le rouble est déjà revenu à son niveau d’avant-guerre – et c’est le dollar qui s’est effondré (par rapport au rouble).

Mais notez bien ceci : Si la valeur du rouble augmente encore par rapport au dollar (disons de 100 à 96:1) – en raison de la force du commerce des matières premières de la Russie – le prix imputé de l’or devient alors de 1610 $ par once. En d’autres termes, la valeur de l’or augmente.

Mais il y a un autre problème : Les Européens protestent bruyamment contre le fait que Poutine a insisté pour que les « États inamicaux » paient leurs importations de gaz en roubles (plutôt qu’en dollars ou en euros) à partir du 31 mars, mais Poutine a ajouté une clause stipulant que les Européens pouvaient également payer en or. (Et les autres États ont une autre possibilité de payer en bitcoins).

Et c’est là que réside le problème : si moins de 75 roubles équivalent à un dollar, les acheteurs obtiennent du pétrole à un prix réduit lorsqu’ils paient en or. Les grandes entreprises européennes du secteur de l’énergie ne seront peut-être pas intéressées, mais les négociants asiatiques seront ravis d’arbitrer et de profiter des écarts de prix implicites. Et cela, en soi, est susceptible d’entraîner les marchés de l’or physique dans une situation de pénurie de l’offre, ce qui se traduira à nouveau par une augmentation du prix de l’or physique.

Une composante moins évidente des cris de douleur européens (« Nous ne paierons pas en roubles ») est donc que les banques centrales tentent de maintenir les échanges d’or dans un schéma serré (en manipulant le marché de l’or papier afin de ne pas ébranler les fondations du système financier mondial).

Mais ce que la Banque centrale russe vient de faire, c’est d’arracher à l’Occident, et à ses manipulations de prix, le rôle de « faiseur de prix » de l’or. À elles deux, la Russie et la Chine peuvent donc contrôler efficacement le prix de l’or et du pétrole. Luongo conclut : « Ils sont sur le point de changer le dénominateur sur les marchés mondiaux des changes, passant du dollar américain à l’or/pétrole (monnaie des matières premières) ».

« Poutine y est allé doucement avec cette annonce. Il aurait pu entrer dans la salle et annoncer 8000 roubles au gramme ou 2575 dollars l’once, ce qui aurait cassé les marchés vendredi et pendant le week-end, en vendant son pétrole et son gaz à un prix fortement réduit » – forçant ainsi une hausse du prix de l’or.

Pas mal, hein ?

Ok, ok : le chœur des tropes habituelles est arrivé : Oh non, pas un autre « récit de dédollarisation » ! TINA – « Il n’y a pas d’alternative au dollar comme monnaie de réserve ».

Très bien. Nous savons tous que la valeur totale de l’or, telle qu’elle est évaluée actuellement, est bien trop faible pour soutenir une monnaie d’échange ou un commerce mondial entièrement adossé à l’or. Et, soit dit en passant, il ne s’agit pas de mettre fin au dollar en tant qu’instrument commercial. Non, il s’agit de signaler une nouvelle direction à prendre.

L’argument de Pozsar est plus subtil : une crise est en train de se produire. Une crise des matières premières. Les matières premières sont des garanties, et les garanties sont de l’argent, et cette crise est liée à l’attrait croissant de la « monnaie liée aux matières premières » par rapport à la monnaie fiduciaire. En période de crise bancaire, les banques hésitent à jouer le jeu de l’intérieur parce qu’elles ne font pas confiance à la monnaie fiduciaire comme véritable garantie. Elles refusent alors de prêter de l’argent à leurs homologues bancaires. À chaque fois que cela se produit, les banques centrales doivent imprimer davantage de monnaie pour « lubrifier » suffisamment le système pour qu’il fonctionne. Ce qui, à son tour, dévalue encore plus la monnaie fiduciaire sur laquelle repose le système.

Mais si la monnaie émise par les gouvernements et imprimée par les banques centrales est adossée à des actifs solides, ce problème est évité. Dans ce système, la contrepartie d’une transaction commerciale ou financière aurait la possibilité d’exiger un paiement en actif(s) dur(s) garantissant la monnaie – très probablement de l’or ou éventuellement une marchandise convenue à l’avance. Rappelons que la monnaie fiduciaire n’est rien d’autre qu’un titre de créance non garanti de l’entité émettrice – qui, comme nous l’avons vu, peut être « annulé » à volonté par l’émetteur – le Trésor américain.

Cela rend également plus compréhensible le système de « paiement en roubles » : Dans tout système de « paiement en roubles » viable, les acheteurs de gaz se rendront auprès des banques russes pour leur vendre des dollars, des euros ou des livres sterling, afin qu’elles achètent des roubles pour les remettre à Gazprom. Cela aura pour effet d’augmenter la valeur du rouble en tant que moyen d’échange, mais aussi d’atténuer le risque de nouvelles sanctions financières en faisant des institutions russes le lieu des opérations de paiement.

Quelle est la « direction à prendre » ? « Après l’histoire actuelle de confiscation des réserves en dollars », Sergey Glazyev – supervisant la planification de l’avenir monétaire de la Commission économique eurasiatique – a déclaré sans ambages : « Je ne pense pas qu’un pays voudra utiliser la monnaie d’un autre pays comme monnaie de réserve. Nous avons donc besoin d’un nouvel outil ». « Nous (la CEE) travaillons actuellement sur un tel outil, qui peut d’abord devenir une composante moyenne pondérée de ces monnaies nationales », a-t-il déclaré. « Eh bien, à cela nous devons ajouter, de mon point de vue, des matières premières négociées en bourse : non seulement l’or, mais aussi le pétrole, le métal, les céréales et l’eau : Une sorte de bundle de marchandises – avec un système de paiement basé sur les technologies numériques modernes de blockchain ».

« En d’autres termes, l’ère de la mondialisation libérale est terminée. Sous nos yeux, un nouvel ordre économique mondial est en train de se former – un ordre intégral, dans lequel certains États et banques privées perdent leur monopole privé sur l’émission de la monnaie ».

source : Strategic Culture Foundation

traduction Réseau International




La voie du Rinn’dual

Par Joseph Stroberg

Troisième volet du triptyque de science-fiction Les couloirs du temps après Résurrection en terre étrangère
et Projet Vulcain.

Les trois romans peuvent se lire séparément et même dans le désordre, bien qu’ils gagnent à être lus dans l’ordre, les histoires se déroulant à des époques différentes.

Pour se procurer le livre, voir le site de l’éditeur :

https://dedicaces.ca/2022/04/04/la-voie-du-rinndual-par-joseph-stroberg/

Quand le jeune Dael est capturé par des Dévians puis revendu comme esclave aux Charlogs, son père Pastor se lance à sa recherche dans la galaxie. Ce dernier est aidé par une Vijnienne et son vaisseau. Sur Terre, cent mille ans après les âges sombres, l’Humanité a suivi la voie du Rinn’dual et ainsi abandonné toute technologie, préférant développer des dons tels que la télépathie et la télékinésie.

Pendant ce temps, les derniers Reptiliens sortent de leurs cavernes, l’Empire zénovien tente de se reformer et une menace extrême provient d’une autre galaxie. Les divers protagonistes finissent par interagir d’une manière ou d’une autre, par retrouver Dael, redonner vie à une planète reptilienne en ruine, accueillir quelques milliards d’extragalactiques et se lancer dans une course galactique contre les agents zénoviens.

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Il faut vraiment arrêter de manger de la nourriture ultra-transformée

[Source : numerama.com]

Par Marcus Dupont-Besnard

L’impact sur l’environnement et la santé est important

La nourriture ultra-transformée, issue d’un processus entièrement industriel, est néfaste pour l’environnement, la biodiversité et la santé. Une nouvelle étude ajoute à cela un impact sur ce que les auteurs appellent l’« agrobiodiversité » — la diversité des agricultures.

Réduire notre consommation d’aliments ultra-transformés « offre une occasion unique d’améliorer à la fois notre santé et la durabilité environnementale du système alimentaire », écrivent Kim Anastasiou, Mark Lawrence, Michalis Hadjikakou et Phillip Baker dans The Conversation. Cette équipe rassemble des scientifiques spécialisés dans l’environnement et la nutrition. Ils viennent de publier, fin mars 2022, un article de recherche dédié à l’impact de la nourriture transformée tout à la fois sur la santé et les écosystèmes.

Pour définir les aliments ultra-transformés, ces chercheurs écrivent que « vous pouvez les considérer comme des aliments que vous auriez du mal à créer dans votre propre cuisine ». Leur fabrication résulte d’un ensemble de procédés purement industriels. On y trouve de grandes quantités d’additifs (visant à créer de toute pièce ou améliorer la couleur, la texture, la saveur) et on trouve peu voire aucun aliment entier. L’apport nutritionnel de cette alimentation est très faible.

De type « junk food » (ou « malbouffe »), ce sont par exemple des confiseries produites en série, des boissons gazeuses, des chips, des plats préparés à réchauffer instantanément, et la quasi-intégralité de la nourriture de fast food.

Il faut vraiment arrêter de manger de la nourriture ultra-transformée
La « junk food » (ou malbouffe) est souvent issue de produits ultra-transformés, issus d’un processus entièrement industriel. // Source : Pexels

Ces aliments ultra-transformés, qui s’opposent donc aux produits frais ou simplement peu transformés (fruits, légumineux frais ou conservés, laitages…), portent « gravement » atteinte à la biodiversité. « (…) Si l’impact sur la biodiversité des pratiques actuelles d’utilisation des sols et de production alimentaire a fait l’objet d’une grande attention, le rôle des aliments ultra-transformés a été largement ignoré », regrettent les auteurs.

La perte de l’« agrobiodiversité »

La problématique des aliments ultra-transformés n’est pas nouvelle. De plus en plus d’études tendent à montrer qu’une alimentation junk food est néfaste pour l’environnement, notamment en raison des méthodes de production. L’impact sur la santé est, lui aussi, documenté dans plusieurs études.

Les travaux de cette équipe de recherche ajoutent leur pierre à l’édifice, en montrant aussi qu’un « régime alimentaire mondialisé » basé sur de la nourriture fabriquée et distribuée à l’échelle industrielle nuit à la culture, la fabrication et la consommation des autres aliments — frais et peu transformés.

Ils constatent effectivement, à partir de données, que les aliments ultra-transformés sont une « composante dominante » de l’offre alimentaire dans les pays dits à revenu élevé — pendant que les ventes « augmentent rapidement » dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

« 90 % de l’apport énergétique mondial provient de 15 espèces végétales »

Le problème, expliquent les auteurs, c’est que les aliments ultra-transformés sont issus d’une petite poignée d’espèces végétales à haut rendement — maïs, blé, soja et oléagineux. De même pour les ingrédients d’origine animale, qui proviennent d’animaux élevés en batterie… et nourris avec ces mêmes espèces végétales. Cela conduit, selon les auteurs, à une « perte de l’agrobiodiversité », soit la diversité des agricultures.

« Il existe plus de 7 000 espèces de plantes comestibles qui pourraient être consommées pour l’alimentation. Mais aujourd’hui, 90 % de l’apport énergétique mondial provient de 15 espèces végétales, et plus de la moitié de la population mondiale dépend de trois cultures céréalières seulement : le riz, le blé et le maïs. »

Les chercheurs en appellent à intégrer cet enjeu de manière plus prégnante au sein des sommets dédiés aux systèmes alimentaires, et de l’inscrire plus globalement à l’agenda des politiques contre la pollution et le changement climatique.




Scott Ritter, expert américain, sur l’opération militaire de la Russie en Ukraine

[Source : rusreinfo.ru]

Scott Ritter est un ancien officier du renseignement du Corps des Marines des États-Unis. Dans sa carrière militaire de plus de 20 ans, il a servi en Union Soviétique pour mettre en œuvre des accords de contrôle des armements, dans l’état-major du général américain Norman Schwarzkopf pendant la guerre du Golfe et plus tard comme inspecteur en chef des armes à l’ONU en Irak de 1991 à 1998. Il est considéré aujourd’hui comme un expert en stratégie militaire et collabore avec plusieurs revues et sites d’information.

Scott Ritter : J’analyse en tant que militaire. J’ai passé de nombreuses années au début de ma carrière à apprendre des tactiques pour enfermer et détruire les forces soviétiques grâce à des manœuvres de tir. Je connais ces gars. Je les ai étudiés pendant 35 ans, leur doctrine et leur équipement, leurs tactiques d’opération.

Ce que nous voyons [en Ukraine] est une stratégie multi-vecteur classique. Son objectif est de lier les forces ennemies, de les maintenir en place, de détruire les postes de commandement, de les encercler et de capturer des objets stratégiquement importants. Contourner les zones fortifiées où la bataille serait trop intense. Il n’est pas facile de ne pas laisser prendre l’initiative.

La vitesse d’avance des troupes russes est supérieure à la vitesse des troupes allemandes lors de l’ opération Blitzkrieg pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est l’avance de troupes la plus rapide de l’histoire.

Surtout, considérant que l’armée ukrainienne était composée de 260 000 hommes, entraînés et équipés selon les normes de l’OTAN, avec un système de commandement étroitement lié, efficacement géré par des officiers. Il convient également d’envisager le soutien de 200 à 300 000 réservistes, unités auxiliaires et services. Et donc les Russes ont commencé avec 190-200 000 soldats pour faire face à une force de 600 000 soldats.

Habituellement, au début d’une campagne, vous aurez un avantage de trois contre un côté offensif. Les Russes ont lancé l’opération avec un avantage d’un contre trois, ou un contre quatre du côté ukrainien. Mais néanmoins, les pertes de la dernière semaine s’affichent 1 à 6 en faveur des Russes. Habituellement, dans les affrontements modernes de la Seconde Guerre mondiale, les batailles d’annihilation à grande échelle, par exemple, les Allemands dans les batailles avec les Américains, étant donné que les Américains ont gagné, pour chaque Américain tué, il y avait 3 à 4 Allemands. Ce ratio a permis aux Américains de gagner des batailles et d’avancer. Le rapport entre les Russes et les Ukrainiens de 1 à 6 est une défaite écrasante pour la partie ukrainienne.

L’une des raisons qui entravent l’avancée des Russes est que la partie russe a annoncé son intention d’éviter des pertes parmi l’armée ukrainienne.

Pour moi, comme pour tout le monde, ce fut une surprise absolue qu’ils aient commencé l’ opération avec une main attachée dans le dos. La progression est très calme et très précise. Les Russes ont tenté de négocier avec tous ceux qui occupaient des positions fortifiées dans le but de minimiser les pertes civiles et la destruction des installations urbaines. Les Russes ont manifesté leur refus de tuer des soldats ukrainiens dans leurs casernes. Au lieu de cela, ils ont souvent annoncé « nous préférons que vous restiez dans votre caserne et renonciez à résister parce que nos revendications ne sont pas contre vous, nous chassons de plus gros poissons ».

Malheureusement pour les Russes, les Ukrainiens ont décidé de se battre, et ils se battent très honorablement. Je ne peux pas sous-estimer le courage et la résilience de l’armée ukrainienne. Ils sont confrontés à une armée russe bien entraînée et bien équipée, qui dispose d’avantages tactiques et opérationnels. Et les Ukrainiens démontent des affrontements tout à fait dignes. Mais ils perdent, perdent sans espoir. Et je pense que plus tôt, même plus tôt que tard, nous verrons une reddition totale. Lorsqu’ils sont à court de munitions, ils manquent de nourriture, ils manquent d’eau potable et de carburant, et ils seront confrontés à un choix : une résistance inutile ou la mort.

Lee Camp : Il y a beaucoup de discussions dans la propagande américaine, je peux citer votre citation sur Twitter comme exemple – « pratiquement tout ce qui est dit sur les chaînes occidentales sur les actions des Russes en Syrie n’est pas vrai ». À votre avis, que pensez-vous des troupes russes des pertes civiles ?

Scott Ritter : Les troupes russes se sont délibérément privées d’un énorme avantage de la doctrine militaire moderne – un avantage décisif en matière de puissance de feu. Je dirais même supériorité absolue. La stratégie russe habituelle consiste à localiser la cible et à brûler l’emplacement avec des tirs nourris d’artillerie à lance-roquettes multiples, de mortiers, puis à faire avancer les forces au sol jusqu’à ce qu’une nouvelle cible soit localisée et que la procédure soit répétée. La tactique est extrêmement efficace et extrêmement brutale. Appliquée à une formation ennemie située dans une zone urbaine ou dans une banlieue densément peuplée, elle entraînerait la mort de dizaines de milliers de civils.

Les Russes ont abandonné cette tactique. Ils ne l’ont pas utilisé nulle part [en Ukraine]. Mais la guerre est une science inexacte, je vous le dis en tant que personne qui connaît cela de première main. Ils sont guidés par des informations des opérations de reconnaissance sur les capacités de l’ennemi et ses emplacements. Donc ils ont une cible, ils choisissent les armes les plus adaptées pour l’éliminer. Et tout à coup, il s’avère que les renseignements étaient erronés. Et dans tous les cas, lorsque des combats ont lieu dans des zones habitées, ce sont les gens qui paient le prix le plus élevé. Et cela se passe en ce moment.

Mais prétendre que les Russes ciblent délibérément la population civile est une déformation absolue de la réalité. Les Russes sont très, très prudents dans l’utilisation des armes. Lorsqu’ils utilisent des armes lourdes, par exemple à Kharkov, ils ont utilisé plusieurs systèmes de lance-roquettes lors de batailles dans des bâtiments privés. Mais ce que les médias ne vous diront pas, c’est que les Russes ont envoyé un groupe de reconnaissance dans cette zone avant cela. Elle a été prise en embuscade et détruite par l’armée ukrainienne, qui s’était retranchée dans la région. Un tel résultat d’une opération de reconnaissance transforme automatiquement la zone en une cible de combat légitime. Je suis désolé, mais ce sont les règles de la guerre. Si vous avez pris la décision de vous défendre dans des zones résidentielles, vous ne pouvez pas, ce n’est plus un crime de guerre si les Russes frappent ces zones.

Je pense que les Russes échouent sur un aspect, et c’est en termes de propagande. Je ne dis pas que j’aimerais que les Russes mentent. Mais je voudrais qu’ils défendent mieux leur point de vue dans cette confrontation. En face ils n’ont pas seulement la propagande du gouvernement ukrainien. Il faut tenir compte du fait que la CIA coopère uniquement avec le ministère ukrainien de l’Information. Et la CIA est responsable de ce qu’on appelle une « opération d’information ». C’est une opération secrète d’action politique, utilisée avec la permission du président des États-Unis. Et la raison pour laquelle la CIA doit obtenir l’approbation présidentielle est que la CIA n’a généralement pas le droit de manipuler des informations qui auraient un impact sur le public américain. Ils peuvent mentir, ils le font avec beaucoup de succès. Mais il leur est interdit de mentir si cela affecte le point de vue des Américains.

Or c’est exactement ce qu’ils font maintenant. Ils diffusent de la désinformation. Ou, disons-le de cette façon, ils ont effectué une opération d’information bien calculée afin d’obtenir des résultats politiques intérieurs en Russie. Le but en fait est le renversement du régime, ils veulent que Poutine soit renversé. Par conséquent, ils créent un mécontentement interne en Russie, et ils dirigent ce mécontentement avec des sanctions et des mécanismes politiques. Tout doit fonctionner ensemble. Les sanctions ne fonctionnent pas toutes seules. Les sanctions, visent une certaine classe de citoyens à Moscou, et en fermant à cette classe l’accès aux bénéfices de la coopération avec l’Occident, vous violez leur mode de vie. Les États-Unis veulent que cette classe devienne incontrôlable et renverse leur Saddam. Il s’agit d’une opération de changement de régime.

Et la propagande en Ukraine ne se limite pas à exagérer les victoires ukrainiennes, comme le font normalement les militaires, ou à minimiser les succès russes. C’est la manipulation de l’information en Russie et en Europe. Souvenons-nous de l’OTAN – c’est une organisation incapable qui a sauté d’Afghanistan en disgrâce. Comment allez-vous les confronter à ce qui se passe actuellement ? Comment les arriver à aller à l’encontre de ce dont les Russes sont capables ? Nous devons lancer une opération d’information destinée à remodeler l’opinion publique en Europe. Le public américain tombe également sous l’influence de la propagande. Vous ne pouvez pas faire en sorte que la CIA pousse un mensonge ici et à la maison sur CNN en disant : « oui, tout est un mensonge ». Vous n’êtes pas obligé de faire ces déclarations, vous ne devez pas reporter que la vérité. Ils ont laissé les mensonges prendre vie. Cela nécessite l’approbation du gouvernement. Ainsi, le président des États-Unis est impliqué dans une opération qui escroque le public américain et les gens devraient en prendre note.

@RealScottRitter




Ce que personne ne vous a dit sur l’Ukraine et les journalistes – Époustouflant !

[Source : numidia-liberum]

Par Hannibal Genséric

Quelque chose d’incroyable  a été révélé par un brave héros de l’humanité.
Udo Ulfkotte était le rédacteur en chef de l’un des plus grands journaux européens, le Frankfurter Algemeine Zeitung .
Il y a quelques années, il a avoué au monde que des journalistes du monde entier sont payés par la CIA, des sociétés secrètes, des gouvernements, des milliardaires, etc. pour…  
toujours mentir et ne jamais dire la vérité au public.

[Voir aussi :
Les relations troubles entre les journalistes et la CIA]

Téléchargez ce mème pour pouvoir le partager sur les réseaux sociaux.

Cet éditeur de journal a avoué que les journalistes sont payés pour…  pousser à la guerre avec la Russie !

C’est là qu’Ulfkotte a tracé la ligne. Après avoir menti au public pendant plus de 25 ans, il ne pouvait plus vivre avec sa conscience. Il a publiquement avoué sa culpabilité et exposé le cartel mondial des médias criminels, qui conduit l’humanité à sa perte.
Peu de temps après ses aveux, Ulfkotte a été retrouvé mort.
Écoutez sa confession dans cette vidéo :


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Incroyable tromperie

Ce qu’Ulfkotte a avoué peut facilement être observé quand on regarde comment les médias du monde entier mentent sur l’Ukraine. Regardez les exemples suivants…

Une photo d’une explosion à Gaza il y a des années, est publiée comme si cela venait de se produire en Ukraine… :

Une explosion en Chine à partir de 2015 est publiée comme si elle s’était produite en Ukraine, tout à l’heure… :

Une image d’un film de 2010 est publiée comme si elle avait été prise en Ukraine… :

Une autre scène d’un film, est utilisée pour ‘reporter’ sur ce qui se passe en Ukraine… :

Une image d’une explosion de gaz en 2018 est utilisée pour montrer la « destruction causée en Ukraine par la Russie ». La dame montrée avec un visage couvert de sang, est un célèbre acteur de crise, qui apparaît dans des dizaines d’images de «catastrophes». Théâtre pur… :

Dans cette courte vidéo, vous pouvez voir comment cet acteur de crise  est souvent utilisé pour tromper le public :


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Une photo de 2016 sert à attiser l’émotion, alors qu’elle n’a rien à voir avec la situation en Ukraine… :

Une vidéo de 2017 d’une explosion est publiée comme si cela s’était passé tout à l’heure en Ukraine… :

Une autre explosion de 2015 est utilisée par CNN   pour créer l’illusion d’une explosion en cours en Ukraine… :

Une agence de presse israélienne diffuse des images supposées de la zone de guerre ukrainienne. Il s’avère qu’ils ont utilisé une scène d’un film Star Wars… :

Une fille victime d’un attentat à la bombe en Syrie en 2018,  est montrée aujourd’hui comme si elle avait été blessée lors d’attentats à la bombe en Ukraine. :

Ces exemples montrent à quel point le monde est trompé à grande échelle. Images de films, catastrophes passées, acteurs de crise, … tous les moyens sont justifiés pour mentir au public.

[Voir aussi :
7 FAKE NEWS en provenance d’Ukraine
Festival de désinformation sur l’Ukraine par les médias mainstream]

La vérité est cachée

D’un autre côté, les médias cachent des informations critiques, qui jettent une toute autre lumière sur toute cette situation. Voici quelques exemples…

LES RUSSES NOURRISSENT LES UKRAINIENS

L’armée russe livre des centaines de milliers de livres de nourriture au peuple ukrainien. Cela a été rapporté par l’agence de presse russe RT, qui est d’ailleurs l’une des très rares agences de presse au monde à avoir rapporté la vérité sur la pandémie.

Fait intéressant, RT a maintenant été interdit partout dans le monde. Il est clair que leurs reportages ne seront peut-être pas entendus par l’humanité !

ENFANTS TERRORISTES

Ce que les grands médias cachent aussi au monde, c’est comment des enfants sont entraînés en Ukraine à devenir des terroristes, sur le modèle de Daech ! Le fameux « bataillon AZOV », un groupe de nazis opérant en Ukraine depuis de nombreuses années, a été financé par les derniers gouvernements à Kiev.

[Voir aussi :
Des enfants conditionnés et enrolés comme soldats par les néo-nazis d’Ukraine]

JEUNES FORMÉS À ÊTRE FASCISTES

La montée dangereuse du nazisme et du fascisme en Ukraine est illustrée dans cette vidéo, où un grand groupe d’adolescents chante les lignes suivantes :

« Salut l’Ukraine, mort aux ennemis, salut l’Ukraine, pendez les Russes, l’Ukraine avant tout !, l’Ukraine avant tout ! »

NAZIS EN UKRAINE

Ce documentaire complet révèle le mouvement dangereusement croissant du néo-nazisme en Ukraine :


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[Voir aussi :
France — Sénat : JO du 10 juin 2021 — question sur les néonazis d’Ukraine
Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens
La vérité sur la révolution ukrainienne : des nazis soutenus par les USA !
Thierry Meyssan à propos des bataillons nazis ukrainiens
Convoi de la liberté, les croix gammées de qui? Justin Trudeau soutient les néo-nazis en Ukraine
Qui va dénazifier l’Ukraine ?]

BOMBARDANT LEUR PROPRE PEUPLE

Une autre réalité choquante dont vous n’entendrez pas un mot sur les grands médias, c’est la façon dont l’armée ukrainienne a bombardé  son propre peuple, après quoi elle a blâmé la Russie. Cette vidéo montre une jeune famille expliquant cette horreur. Alors que la Russie apporte des tonnes de nourriture au peuple ukrainien, sa propre armée le tue par des bombardements massifs :


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Leur histoire est confirmée par un reporter de guerre français du Donbass. Elle confirme que l’armée ukrainienne bombarde son propre peuple… :


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DES RÉVÉLATIONS INATTENDUES

Une émission de télévision française a fait une grosse erreur : ils ont invité une dame qui vit en Ukraine depuis 25 ans. Une fois qu’elle a commencé à dire la vérité sur ce qui se passe réellement là-bas, l’animatrice de télévision et les autres invités ont été choqués et ont commencé à se disputer dans une grande confusion.

L’une des choses que cette dame ukrainienne a révélées est la façon dont le gouvernement actuel s’est positionné, par la fraude électorale, comme un gouvernement fantoche pour les criminels.

Elle révèle comment les chaînes de télévision de l’opposition ont été interdites, de nombreux journalistes ont été assassinés et le pays fonctionne comme une dictature, alors que le monde extérieur l’a salué comme une «démocratie libre». Elle explique également comment des millions de personnes en Ukraine vivent dans des conditions terribles et que de nombreuses personnes sont en fait satisfaites de l’intervention de la Russie. Écoutez cette dame ukrainienne ici :


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NOUS AVONS DU PLAISIR À TUER

Dans le clip suivant, vous pouvez entendre des combattants ukrainiens parler de :

– comment ils suivent les ordres que leur donne l’Occident,
– comment ils s’amusent à tuer des gens,
– comment ils prévoient de faire de l’Ukraine une préoccupation pour le monde entier,
– comment ils envisagent de détruire la Russie.


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Les médias vous manipulent

Le but de cette guerre médiatique est d’inciter la population mondiale à la haine contre la Russie. Tout à coup, la Russie est le grand monstre noir. Bouh Poutine ! Tuez Poutine ! Quel méchant ! Mais… est-ce que les gens qui sont indignés maintenant se sont jamais souciés de l’une des guerres qui ont eu lieu récemment ? Les États-Unis ont largué au moins 337 000 bombes au cours des dernières années. Ils ont bombardé par exemple :

Syrie pendant 5 ans.
Yémen depuis 7 ans.
Somalie depuis 15 ans.
Irak pendant 16 ans.
Pakistan depuis 18 ans.
Afghanistan pendant 21 ans.

Personne ne s’en souciait. Aucune grande entreprise n’a appelé à la compassion envers aucun de ces pays. Il n’y a pas eu de boycott contre les USA. Aucun site Web, célébrité, entreprise technologique, restaurant, etc. ne diffusait de messages de soutien à l’un de ces pays. Alors… pourquoi le monde entier est-il soudainement indigné par l’Ukraine ?

Hypocrisie extrême

Les personnes mêmes qui accusent Poutine d’avoir fait quelque chose de « mal » sont celles qui ont assassiné des  millions de personnes, toute leur vie. Je vous ai déjà montré comment ces types ont largué des centaines de milliers de bombes –  souvent sur des civils innocents –  partout dans le monde. Mais ce sont aussi eux qui assassinent les enfants, avec la thérapie génique expérimentale, faussement étiquetée de v@ccine. Ce sont eux qui ont participé au lancement d’une pandémie sur l’humanité qui a tué plusieurs millions d’innocents (voir la preuve de la façon dont cela a été planifié).

Ce sont eux qui ont supprimé tous les remèdes contre le covid, assassinant efficacement des millions de personnes qui auraient pu être guéries avec un traitement précoce.

Ce sont eux qui détruisent systématiquement nos pays, afin de nous soumettre à un gouvernement mondial unique. Ce sont eux qui nous privent de nos libertés, de nos droits, de notre argent et, si nous les laissons faire, de nos vies. Ce sont eux qui poussent au génocide, pour réduire la population mondiale. Ce sont eux qui ont assassiné des scientifiques qui ont découvert des traitements anticancéreux salvateurs.

En bref, ce sont eux qui commettent des crimes contre l’humanité dans des proportions que nous ne pouvons même pas comprendre.

Et maintenant, ils se dressent contre le « mal » ? Ceux qui servent les forces du mal les plus profondes et les plus sombres dont la plupart d’entre nous ne peuvent même pas imaginer qu’elles existent ?  Réveillez-vous chères, bien-aimées, belles personnes! Vous êtes joué, trompé, soumis à un lavage de cerveau, manipulé par des gens si méchants qu’ils détruiraient tout ce qui vous est cher, y compris vous-même, si vous ne regardez pas.

Pourquoi ont-ils peur ?

Lorsque vous observez à quel point ces criminels veulent désespérément que vous haïssiez Poutine, vous devriez vous demander :  « Pourquoi ? Que fait Poutine, qui est apparemment une menace pour eux ?  Cela nous amène à une autre réalité de base : chaque fois que la cabale vous dit de haïr quelqu’un, cela signifie que cette personne est son ennemi, et probablement votre ami.

Avez-vous déjà vu quelqu’un à la télévision publique appeler à l’assassinat d’une personne ?  Pourtant, dans les médias américains, nous avons vu plusieurs personnes appeler au meurtre de Poutine. L’un d’eux est le sénateur américain Lindsey Graham. Il est d’abord apparu à la télévision, appelant au meurtre de Poutine, et il a répété son appel sur Twitter :

Pourquoi n’appellent-ils pas à l’élimination de George Soros, Bill Gates, Klaus Schwab, des Rothshild ou des Rockefeller, et de tous les autres maîtres criminels et meurtriers de masse, qui ont infligé au monde entier des souffrances que les mots ne peuvent même pas décrire?

Vous devez vous demander : pourquoi les dirigeants politiques et les personnalités des médias appellent-ils à l’assassinat de Poutine ? Que fait-il, que ces criminels soient si terrifiés par lui ?

Que se passe-t-il?

Comme nous le savons tous, la famille Biden a beaucoup traité avec le gouvernement ukrainien actuel et a reçu à plusieurs reprises plusieurs millions de dollars de sa part. Nous savons aussi à quel point les Biden sont criminels. Hunter Biden (le fils de Joe) a été surpris en train de maltraiter d’innombrables enfants, les achetant à des marchands d’enfants et les abusant de toutes les manières possibles. Son ordinateur portable a été saisi et les preuves sont là. Ici vous voyez une photo de l’ordinateur portable de Hunter, montrant une photo d’une fille kidnappée à Paris, et mise en vente sur le marché de la traite des êtres humains.

Joe Biden est également connu pour ses abus envers les enfants. Il ne peut pas garder ses mains loin d’un enfant qui s’approche de lui (tout comme zombie Joe, son père). La relation intime et continue de cette famille criminelle Biden avec le gouvernement ukrainien est assez révélatrice…

DIRIGEANTS UKRAINIENS SÉLECTIONNÉS PAR LES ÉTATS-UNIS

Un enregistrement audio a fait surface, révélant comment les politiciens américains – ceux qui font partie de l’État profond – sélectionnaient à la main qui ils mettraient dans le gouvernement ukrainien et qui ils garderaient à l’écart. Cela signifie que l’État profond contrôle complètement l’Ukraine !


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POUTINE ÉLIMINE LES LABORATOIRES D’ARMES BIOLOGIQUES

Il existe plusieurs laboratoires américains d’armes biologiques en Ukraine, dont la plupart sont très proches de la frontière avec la Russie. Les rapports des frappes de Poutine montrent comment il a ciblé ces laboratoires d’armes biologiques ! L’État profond aux États-Unis essaie frénétiquement d’empêcher Poutine de détruire ces laboratoires d’armes biologiques ! (source). Poutine n’« envahit » pas l’Ukraine. Il détruit les laboratoires d’armes biologiques !  L’Ukraine était en train d’être préparée comme un bastion majeur pour les opérations de la cabale, en Europe et en Asie. Poutine fait simplement le ménage.

[Voir aussi :
Le Conseil de sécurité et les laboratoires biologiques ukrainiens
L’OMS a demandé à l’Ukraine de détruire les « agents pathogènes à haute menace » dans les laboratoires pour prévenir la propagation des maladies
Moscou accuse Kiev et Washington d’avoir mené des «programmes biologiques militaires» en Ukraine. Mise à jour
Poutine ordonne à l’armée de détruire les laboratoires biologiques en Ukraine alors que les États-Unis éliminent les preuves de leur existence. Mise à jour]

MISSILES AMÉRICAINS LE LONG DE LA FRONTIÈRE RUSSE

Dans la vidéo suivante, vous pouvez entendre Poutine expliquer comment les États-Unis ont positionné des missiles tout le long de la frontière ukrainienne avec la Russie Il explique que personne ne permettrait jamais à son voisin de faire une telle chose. que se passerait-il si la Russie positionnait des missiles nucléaires tout le long des frontières canado-mexicaine avec les États-Unis ? C’est une simple question de légitime défense, explique Poutine. L’Ukraine était en train d’être préparée comme un bastion majeur pour les opérations de la cabale, en Europe et en Asie. Leur but était d’anéantir la Russie. Poutine empêche simplement leur invasion, en éliminant les laboratoires d’armes biologiques, les bases militaires, les rampes de lancement de missiles, etc.

[Voir aussi :
Un ancien Premier ministre ukrainien affirme que Poutine a sauvé des centaines de milliers de vies
En pleine guerre de l’Ukraine, l’OTAN rattrapé par la vérité. Mise à jour 2
La Russie contre la guerre nucléaire, bactériologique et l’épuration ethnique qui étaient projetées par l’Ukraine
L’agenda du suicide occidental en profondeur
L’Ukraine n’est pas une victime, elle est partie prenante de l’agenda du Nouvel Ordre Mondial
Réinformation sur l’Ukraine. Mise à jour
Qui est responsable de la guerre en Ukraine ? Qui s’en réjouit ?
Le plan stratégique des États-Unis contre la fédération de Russie a été élaboré il y a trois ans par le think tank américain Rand Corporation
L’homme qui a vendu l’Ukraine
Héros de guerre ou coupable de haute trahison ? Un chef d’État au service de ses concitoyens ou à la solde d’une puissance étrangère ?
Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens
UKRAINE : Les vrais enjeux
L’Art de la guerre — Ukraine : c’est l’OTAN qui a lancé l’attaque il y a huit ans
Ukraine : dernier message du 24 février de Vladimir Poutine à son peuple]

Qui est Poutine –  Vraiment ?

Poutine a peut-être été formé en tant que jeune leader mondial par le WEF, il peut être impliqué dans la franc-maçonnerie (ce qu’il faut être, pour occuper ce genre de poste gouvernemental), cela ne signifie pas qu’il a embrassé leur programme diabolique dans son cœur . Certaines personnes très pieuses ont émergé de certains des environnements les plus sombres. Pensez à l’archevêque Carlo Maria Vigano, qui est une lumière brillante au Vatican, qui est le chef du serpent mondial de la cabale ! Ce héros de l’humanité a dénoncé la maltraitance intense des enfants et la corruption financière au Vatican, et se bat maintenant avec acharnement contre le nouvel ordre mondial, dans lequel le Vatican joue un rôle clé.

[Voir aussi :
L’Arche de Gabriel : de La Mecque à l’Antarctique
et
Les deux témoins]

Écoutez CE MESSAGE INCROYABLE


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Transcription en Français (
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale) :

Depuis maintenant deux ans, nous assistons à un coup d’État mondial dans lequel une élite financière et idéologique a réussi à prendre le contrôle d’une partie des gouvernements nationaux, des institutions publiques et privées, des médias, de la justice, des politiciens et des chefs religieux. Tous, sans distinction, sont devenus esclaves de ces nouveaux maîtres qui assurent pouvoir, argent et affirmation sociale à leurs complices. Les droits fondamentaux, qui jusqu’à hier étaient présentés comme inviolables, ont été foulés aux pieds au nom d’une urgence : aujourd’hui urgence sanitaire, demain urgence écologique, puis urgence internet.

Ce coup d’État mondial prive les citoyens de toute possibilité de défense, puisque les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont complices de la violation de la loi, de la justice et de l’objet pour lequel ils existent. C’est un coup d’État global car cette attaque criminelle contre des citoyens s’étend au monde entier, à de très rares exceptions près. C’est une guerre mondiale, où les ennemis sont nous tous, même ceux qui, sans le vouloir, n’ont pas encore compris la signification de ce qui se passe.

C’est une guerre menée non pas avec des armes mais avec des règles illégitimes, des politiques économiques perverses et des limitations intolérables des droits naturels. Des organisations supranationales, financées en grande partie par les conspirateurs de ce coup d’État, s’ingèrent dans le gouvernement des nations individuelles et dans la vie, les relations et la santé de milliards de personnes. Ils le font pour de l’argent, certes, mais plus encore pour centraliser le pouvoir afin d’établir une dictature planétaire. C’est la Grande Réinitialisation du Forum Economique Mondial,  l’Agenda 2030 des Nations Unies. C’est le plan du Nouvel Ordre mondial, dans lequel une république universelle asservit tout le monde et une religion de l’humanité annule la foi en Christ.

Face à ce coup d’État mondial, il est nécessaire de former une alliance anti-mondialiste internationale qui rassemble tous ceux qui veulent s’opposer à la dictature, qui n’ont pas l’intention de devenir les esclaves d’un pouvoir sans visage, qui ne veulent pas annuler leur propre identité, leur propre individualité, leur propre foi religieuse. Si l’attaque est globale, la défense doit aussi être globale.

J’appelle les dirigeants, les dirigeants politiques et religieux, les intellectuels et toutes les personnes de bonne volonté, les invitant à s’unir dans une alliance qui lance un manifeste anti-mondialiste, réfutant point par point les erreurs et les déviations de la dystopie du Nouvel Ordre mondial et proposant des alternatives concrètes pour un programme politique inspiré par le bien commun, les principes moraux du christianisme, les valeurs traditionnelles, la protection de la vie et de la famille naturelle, la protection de l’entreprise et du travail, la promotion de l’éducation et de la recherche, et le respect de la création.

Cette alliance anti-mondialiste devra rassembler les nations qui entendent échapper au joug infernal de la tyrannie et affirmer leur propre souveraineté, en concluant des accords de collaboration mutuelle avec des nations et des peuples qui partagent leurs principes et le désir commun de liberté, de justice et de bonté. Elle devra dénoncer les crimes des élites, identifier les responsables, les dénoncer devant les tribunaux internationaux, et limiter leur pouvoir excessif et leur influence néfaste. Elle devra empêcher l’action des lobbies, surtout en luttant contre la corruption des agents de l’État et de ceux qui travaillent dans l’industrie de l’information, et en gelant les capitaux servant à déstabiliser l’ordre social.

Dans les nations où les gouvernements sont inféodés aux élites, pourront être mis en place des mouvements de résistance populaire et des comités de libération nationale, comprenant des représentants de tous les secteurs de la société qui proposeront une réforme radicale de la politique, inspirée par le bien commun et fermement opposée au projet néo-malthusien de l’agenda mondialiste. J’invite tous ceux qui veulent défendre la société chrétienne traditionnelle à se réunir dans un forum international, qui se tiendra le plus tôt possible, dans lequel des représentants de diverses nations se réuniront pour présenter une proposition sérieuse, concrète et claire.

Mon appel s’adresse aux dirigeants politiques et aux gouvernants soucieux du bien de leurs citoyens, laissant de côté les anciens systèmes de partis politiques et la logique imposée par un système asservi au pouvoir et à l’argent. J’appelle les nations chrétiennes ensemble, d’est en ouest, invitant les chefs d’État et les forces saines des institutions, de l’économie, du travail, des universités, de la santé et de l’information à se joindre à un projet commun, perturbant les anciens systèmes et mettant de côté les hostilités qui sont désirées par les ennemis de l’humanité au nom de Divide et impera [diviser pour régner].

Nous n’acceptons pas les règles de notre adversaire, car elles sont précisément faites pour nous empêcher de réagir et d’organiser une opposition efficace et percutante. J’appelle les nations et leurs citoyens à s’allier sous la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le seul Roi et Sauveur, le Prince de la Paix — In hoc signo vinces [par ce signe, tu vaincras].

Fondons cette alliance altermondialiste, donnons-lui un programme simple et clair, et libérons l’humanité d’un régime totalitaire qui rassemble en lui les horreurs des pires dictatures de tous les temps. Si nous continuons à tarder, si nous ne comprenons pas la menace qui pèse sur nous tous, si nous ne réagissons pas en nous organisant en une résistance ferme et courageuse, ce régime infernal qui s’installe partout ne sera pas arrêté. Et que Dieu tout-puissant nous assiste et nous protège.

[Voir aussi :
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

Peut être une image de texte qui dit ’Vatican City UN NWO Agenda 2030 Roman Law Washington D.C. Jerusalem Justitia Omnibus War Terror Zionist Government The City of London Wallstreet NY 出 Strige Money & Finance Rothschild Banking Jesuits 'Illuminati' Knights Templar Knights Malta 32°+ Freemasons Organized Religion Secret Services Societies Military, Police, Mafia UN, US. EU, G20, NATO Big Bank, Big Media, Big Industry National, Regional Local Politics NGOs, Think Tanks, Big Charities The Roman Power Pyramid’

De même, Poutine a toujours pris une position audacieuse contre le nouvel ordre mondial et a fait tout son possible pour exposer leurs plans. Ses discours sont partout sur Internet, où il met en garde l’humanité contre le gouvernement mondial satanique. Il a dénoncé publiquement des criminels comme George Soros, Bill Gates et les Rothschild, retirant autant qu’il le pouvait leur influence de la Russie.

Dans tout ce que Poutine a fait et dit au cours de la dernière décennie, il est devenu clair qu’il n’est pas un ami de la cabale, mais qu’il s’y oppose farouchement.

Cela devient d’autant plus évident par la façon dont la cabale essaie de détruire la Russie maintenant. Des dizaines de leurs grandes entreprises quittent maintenant la Russie, essayant de replonger la Russie dans l’âge des ténèbres avec l’absence des meilleurs services, solutions et technologies occidentales.

Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que cela encouragera les Russes à construire leurs propres systèmes, ce qui rendra la Russie d’autant plus puissante contre la cabale, car ils ne compteront plus sur leurs services.

Si des cyberattaques majeures se produisent, elles seront causées par la cabale, mais… d’autres seront blâmés, y compris la Russie. C’est toujours comme ça qu’ils fonctionnent : ils causent un désastre et blâment quelqu’un d’autre. Le fait que Schwab ait prédit des cyberattaques montre que c’est à leur ordre du jour.

Peut être une image de 2 personnes et texte

La seule façon de comprendre l’attaque mondiale actuelle contre la Russie est de savoir comment cette nation est un obstacle majeur pour le gouvernement mondial unique.

Il en va de même pour l’Amérique. La cabale a tenté de détruire à la fois la Russie et l’Amérique de l’intérieur, en positionnant des marionnettes corrompues au sein des gouvernements, et par la corruption massive et le chantage d’individus influents dans ces pays. Ils ont également essayé d’amener ces deux nations à déclencher une guerre nucléaire.

Ils ont raté.

Même maintenant, avec un gouvernement fantoche cabaliste en place, ils s’exposent plus que jamais, provoquant d’autant plus une montée de feu patriote à travers l’Amérique.

Rapide vue d’ensemble

✔︎ Poutine appelle au retour à Dieu, et à Ses valeurs, qui est l’exact opposé de la cabale, qui sert le royaume des ténèbres.

✔︎ Poutine a condamné la montée de la perversion, qui est l’exact opposé de la cabale, qui pousse à la perversion.

✔︎ Poutine a pris une position audacieuse contre le mondialisme et le Nouvel Ordre Mondial, faisant de lui un obstacle à leurs plans.

✔︎ C’est pourquoi la cabale a payé des journalistes en Amérique et en Europe, essayant de provoquer la guerre avec la Russie.

✔︎ La cabale s’est emparée de l’Ukraine et en a fait un bastion pour ses opérations,  ce qui constitue une menace majeure pour la Russie.

✔︎ Poutine a supprimé les stations de lancement de missiles et les laboratoires d’armes biologiques, qui étaient positionnés le long de la frontière avec la Russie.

✔︎ L’Ukraine est une plaque tournante du néo-nazisme, où les enfants sont entraînés à devenir des terroristes.

✔︎ Les combattants ukrainiens se vantent de s’amuser à tuer des gens, et comment l’Ukraine va devenir « une préoccupation pour le monde entier ».

✔︎ L’Ukraine a été profondément au lit avec la cabale, et Biden en est un exemple frappant.

✔︎ L’État profond américain a trié sur le volet le gouvernement ukrainien, en faisant un gouvernement fantoche aux mains de criminels.

✔︎ Pendant des décennies, la cabale a tenté de provoquer une guerre nucléaire avec la Russie, pour détruire cette nation.

✔︎ Maintenant, une fois de plus, les médias de la cabale du monde entier appellent à la guerre contre la Russie, ce qui montre qu’ils veulent détruire la nation.

✔︎ Les médias mentent sur la Russie, afin de mettre l’opinion publique de leur côté, lorsqu’ils les attaquent.

En substance, Poutine défend simplement la Russie, contre une menace toujours croissante posée par l’OTAN et l’État profond/la Cabale. Dans le même temps, il abolit leurs bastions en Ukraine, qui comprend une plaque tournante du trafic d’enfants. Et il délivre le peuple ukrainien d’un gouvernement criminel qui opprime le peuple.

Cyber-pandémies

Hillary Clinton et Biden ont tous deux appelé à des cyberattaques contre la Russie. Klaus Schwab du WEF a annoncé publiquement qu’après les pandémies biologiques, il y aura une vague de cyberattaques. Ce serait bien plus dévastateur que n’importe quel virus biologique, car il fermerait toute l’infrastructure mondiale et provoquerait des pannes de courant, des perturbations des lignes d’approvisionnement, etc.

Si des cyberattaques majeures se produisent, elles seront causées par la cabale, mais… d’autres seront blâmés, y compris la Russie. C’est toujours comme ça qu’ils fonctionnent : ils causent un désastre et blâment quelqu’un d’autre. Le fait que Schwab ait prédit des cyberattaques montre que c’est à leur ordre du jour.

CONCLUSION : LES JOURNAPUTES

À New York, lors d’un banquet, le 25 septembre 1880, le célèbre journaliste John Swinton se fâche quand on propose de boire un toast à la liberté de la presse :

« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurons à le faire, nous nous retrouverons à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer et Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯

Quelques précisions  ici :

http://www.constitution.org/pub/swinton_press.htm

John Swinton sur l’indépendance de la presse

Des variations sur la citation ont été attribuées à tort à une réponse à un toast, par John Swinton, comme « l’ancien chef de cabinet du New York Times », devant le New York Press Club en 1953. Cependant, la recherche révèle que Swinton (1829 -1901), après avoir déménagé à New York, écrit un article occasionnel pour le New York Times et est embauché régulièrement en 1860 comme chef de la rédaction. Après avoir occupé ce poste tout au long de la guerre civile, il quitta le journal en 1870 et devint actif dans les luttes ouvrières de l’époque. Plus tard, il a occupé le même poste pendant huit ans dans le New York Sun et a ensuite publié une feuille de travail hebdomadaire, John Swinton’s Paper.

Les remarques ont apparemment été faites par Swinton, alors l’éminent journaliste new-yorkais, probablement une nuit de 1880. Swinton était l’invité d’honneur d’un banquet que lui offraient les dirigeants de son métier. Quelqu’un qui ne connaissait ni la presse ni Swinton a porté un toast à la presse indépendante. Swinton a indigné ses collègues en répondant :

Il n’existe pas, à cette date de l’histoire du monde, en Amérique, de presse indépendante. Tu le sais et je le sais.

Il n’y a pas un seul d’entre vous qui ose écrire ses opinions honnêtes, et si vous le faisiez, vous savez d’avance qu’elles ne paraîtraient jamais imprimées. Je suis payé chaque semaine pour garder mon opinion honnête hors du journal auquel je suis connecté. D’autres d’entre vous reçoivent des salaires similaires pour des choses similaires, et tous ceux d’entre vous qui seraient assez stupides pour écrire des opinions honnêtes se retrouveraient dans la rue à la recherche d’un autre emploi. Si je permettais à mes opinions honnêtes d’apparaître dans un seul numéro de mon journal, avant vingt-quatre heures, mon occupation serait terminée.

Le travail des journalistes est de détruire la vérité, de mentir carrément, de pervertir, de vilipender, de flatter aux pieds de Mammon, et de vendre son pays et sa race pour son pain quotidien. Vous le savez et je le sais, et quelle folie est-ce de porter un toast à une presse indépendante ?

Nous sommes les outils et les vassaux des hommes riches dans les coulisses. Nous sommes les pantins, ils tirent les ficelles et nous dansons. Nos talents, nos possibilités et nos vies sont tous la propriété d’autres hommes. Nous sommes des prostituées intellectuelles.

(Source : Labor’s Untold Story, par Richard O. Boyer et Herbert M. Morais, publié par United Electrical, Radio & Machine Workers of America, NY, 1955/1979.)

Hannibal Genséric




« Ce placement secret qui sera le meilleur de 2022 !! » L’édito de Charles SANNAT

[Source : insolentiae.com]

Par Charles Sannat

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Dans l’Allemagne de la république de Weimar au début des années 20, l’inflation atteignait des records, à tel point qu’il fallait payer les ouvriers plusieurs fois par jour et qu’ils se précipitaient à la boulangerie échanger en quatrième vitesse leur brouette de billets contre une miche de pain noir.

De tous temps, à toutes les époques, sous toutes les latitudes, l’inflation entraîne le même réflexe.

N’y voyez rien de stupide, mais véritablement comme on le dit en économie avec des termes pompeux,  « un calcul rationnel d’agent économique ».

Si votre épargne ne rapporte rien, et que le prix des produits monte beaucoup qu’avez-vous intérêt à faire ?

Le stockage, le meilleur placement de l’année 2022 !

Les prix des matières premières s’envolent, celui de l’énergie aussi et vous êtes tous au courant. Or tout étant énergie dans l’économie, tous les prix vont monter puisque pour produire, transporter, vendre et acheter, il vous faut du transport ! Un pot de yaourt aux fruits parcourt en moyenne 5 000 kilomètres avant de terminer dans votre « ventrouillou » !

Alors la tentation du stockage sera de plus en plus forte et de plus en plus rationnelle en termes économiques.

Voici ce qu’en dit cet article de la Dépêche (source ici) qui n’apprend pas grand-chose sur le fond, mais nous permet d’illustrer la psychologie naturelle des agents économiques que nous sommes en période d’inflation.

Envolée des prix : « Je pense à faire des stocks, comme au début de la pandémie »

« Hausse du prix de l’essence, du gaz, des matières premières… Alors que la guerre fait rage en Ukraine, les conséquences économiques de l’invasion inquiètent de plus en plus les Français… et se ressentent déjà sur le pouvoir d’achat. À Toulouse, nombreux sont ceux à déjà faire des sacrifices pour préserver leur portefeuille.

« Ce soir ce sera encore des pâtes. Vu le contexte actuel, je préfère ne pas faire d’extras, de toute façon je ne peux pas me le permettre. « Julie, étudiante en droit de 24 ans, soupire. « L’augmentation des prix de la nourriture m’inquiète beaucoup. Actuellement, je ne sais déjà pas si je vais pouvoir garder mon frigo plein jusqu’à la fin du mois. Si ça augmente encore, j’ai peur de ne pas m’en sortir », explique la jeune femme en déposant le sachet de coquillettes au fond de son cadi. « Après le coronavirus, maintenant c’est la guerre. Humainement comme économiquement, j’ai très peur pour mes enfants », s’inquiète un peu plus loin, Isabelle, une aide-soignante de 44 ans.

Dans ce grand centre commercial toulousain, alors que le conflit en Ukraine et la flambée des prix encombrent l’actualité, l’inquiétude des clients est palpable. Le rayon farine est partiellement vidé. « Je pense à faire des stocks, comme au début de la pandémie de Covid-19. Il paraît qu’il va y avoir des pénuries et je n’ai pas envie de manquer », s’alarme Josiane, retraitée de 71 ans. « J’essaie de stocker un peu d’huile, des pâtes, de la farine mais pour pouvoir faire de vraies réserves, il me faudrait plus d’argent », constate Dounia. « J’ai mes petites techniques. Souvent, je mélange produits discount et produits de marques pour économiser sans trop me frustrer », confie la mère de famille de 34 ans.

Le long des galeries marchandes, à midi, les restaurants sont loin de faire salle comble. « On espère que les gens ne vont pas arrêter de venir. Il faut qu’ils continuent à se faire plaisir même s’ils sont de plus en plus frileux », s’inquiète le gérant d’une brasserie. Du côté des boutiques de prêt-à-porter, le constat est le même. « J’avoue que je suis de plus en plus hésitante pour faire du shopping. On sent que ça va être encore plus dur dans les mois à venir et ça me fait peur », confie Sophie, informaticienne de 42 ans.

« Je pars vivre en Espagne à cause de la hausse des prix. Là-bas c’est 1,50 le litre d’essence, pas 2 euros ! Comment fait-on quand on vit à la campagne et qu’on est obligés de prendre la voiture pour ne pas être coupés du monde ? » s’insurge l’ingénieur de 56 ans. Dehors, les voitures se font rares à la pompe à essence. Les panneaux affichent 1,99 euros le litre de sans-plomb 98 et de gazole.

« Maintenant, j’adapte mes déplacements et je privilégie les transports en commun quand je peux. Je dois faire un plein et j’ai peur de regarder le prix qui va s’afficher », explique Marina, étudiante de 19 ans. « D’habitude, on part deux fois par an en avion ou en voiture. Si les prix de l’essence et du gaz ne baissent pas, on ne partira pas cette année », admet Gisèle, retraitée de 67 ans.

Quant aux mesures mises en place ces dernières semaines par le gouvernement, pour David, consultant de 32 ans, cela « ne suffit pas. Le chèque inflation c’était dérisoire. Cent euros, c’est bien pour un mois mais on ne les voit pas filer. Ce qu’il faut maintenant, c’est que les prix redescendent rapidement. »

Beaucoup de choses sont dites dans cet article.

Le fait de faire des économies.

On commence toujours par réduire, rabioter, mettre un degré de moins ou se déplacer un peu moins.

Le fait de faire des arbitrages.

Je ne partirais plus ou moins en vacances cette année pour ceux qui pouvait partir une fois ou deux.

Le fait de supprimer des dépenses. 

Quand les économies et les arbitrages ne sont plus suffisants, alors on coupe dans les dépenses. On les supprime. Plus de restaurant, plus d’achat d’habits alors que nos armoires débordent et que l’on peut trouver de quoi se dépanner à bon compte sur Vinted ou le BonCoin.

Là vous avez des actes parfaitement rationnels de la part des gens qui sont des « agents économiques ». Leurs attitudes sont parfaitement logiques, prévisibles et modélisées.

Les restaurateurs vont beaucoup souffrir de même que le secteur de l’habillement et celui de l’ameublement pour la simple et bonne raison que vous n’avez-là que des dépenses de confort et des dépenses non-essentielles.

D’ailleurs si nous poussons la logique, prenez la liste des commerces non-essentiels au sens du confinement et vous aurez une bonne idée de tous les fonds de commerce que vous pourrez prochainement racheter à la casse ou à la barre d’un tribunal de commerce suite à une faillite.

Mais, vous avez là une vision des choses qui est très défensive, une attitude en « réaction » des agents économiques. C’est parce que nous en sommes qu’au début d’un mouvement perceptible.

Lorsque les choses vont s’aggraver d’une part et d’autre part s’installer dans la durée, les agents économiques qui sont des gens comme vous et moi, vont s’adapter du mieux qu’ils le peuvent et ils comprendront vite qu’il faut acheter au prix du jour ce que l’on consommera demain. La encore, ce sera un calcul « rationnel » et « logique ».

C’est à ce moment-là que vous aurez d’une part des pénuries liées à des phénomènes de sur-stockage et comme nous vivons dans un monde globalisé, ces réactions auront lieu dans le monde entier confronté à la même guerre et aux mêmes conséquences en même temps. Ce phénomène entraînera à son tour une hausse supplémentaire des prix et une accélération de l’inflation. Alors, les Etats, feront la seule chose qu’ils savent faire, c’est-à-dire non pas utiliser un pouvoir de création et de construction, mais leur pouvoir de nuisance. Ils limiteront. Ils rationneront. Evidemment pour votre bien. Vous n’aurez pas de tickets de rationnement, mais plus vraisemblablement un QR-Code sur votre smartphone.

Vous avez aimé le Pass Sanitaire, vous allez adorer le Pass alimentaire

En attendant tout cela, stockez aujourd’hui ce que vous consommerez demain est une excellente idée et sera le meilleur placement de l’année 2022. Détenir un livret A plantureux à 1 % vous fait perdre 9 % de pouvoir d’achat chaque année avec une inflation à 10 %.

Achetez aujourd’hui une année de consommation de boîtes de conserve sera un placement à plus de 10 % l’an ! Une performance nettement meilleure que le livret A ou que la bourse.

Mais ce n’est pas tout. Vous aurez également une valeur d’usage, vous pourrez échanger, troquer même ! Enfin, en cas de pénurie, vous aurez de quoi remplir les ventrouilloux de vos gosses affamés.

Un effondrement est une simplification très rapide d’une société complexe.

Lorsque les agents économiques commencent à trop se soucier des gamelles, les gros problèmes ne sont jamais très loin.

Le stockage sera une très bonne stratégie y compris financière pour l’année 2022.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire charles@insolentiae.com
Pour écrire à ma femme helene@insolentiae.com

Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »