Cette période de démondialisation est temporaire : la « monnaie mondiale » arrive

[Source : aubedigitale.com]

Par Kane McGukin

Où allons-nous ? Difficile à dire, mais une chose est certaine. C’est un avenir qui semble bien différent du passé que nous avons connu.

C’est l’un des fondements dont Ray Dalio parle de temps à autre. Les gens et les sociétés ont tendance à s’habituer à la situation actuelle. Ils se laissent emporter par les bonnes et les mauvaises choses et s’attendent à ce qu’elles se poursuivent à l’infini, et c’est précisément à ce moment-là que survient le changement. Au moment où tout le monde s’attend à ce que l’ambiance actuelle se poursuive, elle bascule. Dans son article intitulé « Les changements de paradigme », il examine plus en détail certaines des ramifications de ce phénomène.

Depuis le début des années 1900, nous avons connu la mondialisation. Elle rapproche lentement les gens et les pays et les connecte, même au milieu des guerres et des périodes de protectionnisme. Nous avons mondialisé les personnes au début du XXe siècle, mais après les guerres (Première et Seconde Guerre mondiale), il était courant que les gens voyagent à l’échelle internationale, mais que les affaires restent essentiellement locales. Ce n’est que dans les années 80 et 90 que les entreprises ont vraiment commencé à se mondialiser, une fois que l’infrastructure numérique a été mise en place. Pendant la période intermédiaire, je ne peux qu’imaginer que l’on a eu l’impression d’assister à une démondialisation, comme on l’entend dire aujourd’hui. Et à certains égards, c’est vrai. Nous constatons que les gens recommencent à se localiser. Les confinements ont contraint les individus à rester sur place. Les chaînes d’approvisionnement se sont rompues et les pays ont commencé à reconsidérer la question de l’externalisation. Ils ont tous commencé à se retrancher et à ramener le travail à l’intérieur de leurs frontières afin de créer des protections et d’éviter les faiblesses évidentes.

Toutefois, je pense que cette période de démondialisation est temporaire. Elle ne sert qu’à ajouter une troisième jambe au tabouret, l’argent mondial.

C’est pour que nous puissions comprendre comment travailler dans un monde où les gens, les entreprises et l’argent sont globaux. C’est une période où nous pouvons définir de nouvelles règles nécessaires pour gérer un monde qui a besoin de beaucoup plus de liquidités, de nouveaux actifs financiers et de réseaux comme le Bitcoin, qui fonctionnent tous sur l’Internet. Comme dans les années 1940, je suppose que des consortiums se réunissent en secret pour réécrire et fixer de nouvelles règles. Des réunions du type Bretton Woods 2.0, où les parties en présence définissent la manière dont les capitaux circuleront et les pays qui seront les opérateurs de ce nouveau monde.

Pour la première fois dans l’histoire, les personnes, les entreprises et l’argent seront véritablement mondiaux par nature. Ils se déplaceront facilement d’une juridiction à l’autre. Ils circuleront comme de l’eau, sans que rien ne les arrête. Les signes sont là.

La bataille pour le futur

Ce n’est pas seulement le Bitcoin qui se bat contre les banques pour le pouvoir sur le réseau financier. Ce sont les utilisateurs qui se battent contre les plateformes en nuage. Ils se retirent pour exploiter leurs propres nœuds et protocoles de messagerie. Les Subreddits se retournent contre Reddit. Tout cela à cause d’une monnaie non mondiale brisée. En outre, de nombreux autres points de centralisation semblent s’effondrer. En ligne et hors ligne, dans nos mondes physiques et numériques. Pourquoi ? Parce que nous avons atteint ce point.

Il y a quelques années, nous approchions du sommet. Tout était rose et l’on pensait que la fête continuerait. Les choses ne pouvaient que s’améliorer. Nous étions au sommet du monde et personne ne pouvait imaginer que les choses n’allaient pas s’améliorer. Comme l’a souligné Ray, c’est à ce moment-là que les choses changent. C’est à ce moment-là que se produisent les changements de paradigme. Quand on s’y attend le moins. Lorsque la ou les prochaines décennies sont radicalement différentes des précédentes. Diaboliquement différente.

Dans le commerce de détail, c’est l’essor de l’artisanat. Le passage de la grande distribution à la petite entreprise familiale ou au restaurant sans chaîne. Aujourd’hui, près d’une décennie plus tard, ce mouvement est omniprésent. Les développeurs créent des protocoles de messagerie pour redonner des libertés à l’utilisateur final par rapport aux entreprises. Les nœuds conservent les fichiers, gèrent l’argent et les flux de données. Les gens prennent position. Petit à petit, nous cherchons à contrôler et à posséder les choses qui nous reviennent de droit, mais qui ont été stockées et exploitées par des propriétaires indélicats, des rentiers.

Un changement de paradigme est et a été à l’ordre du jour. Un changement de paradigme qui ressemblera à une démondialisation jusqu’à ce que le problème de l’argent soit résolu. Ensuite, nous reviendrons à la mondialisation, qui ressemblera probablement à l’époque où les avions et les navires commerciaux transportaient les gens en masse à travers les océans. Ou lorsque l’internet a permis aux plans d’affaires, aux accords et aux usines d’expédier des produits à l’échelle mondiale.

Cela créera un nouveau monde. Un monde plus connecté. Un monde plus global qui offre plus d’opportunités [NDLR plus d’opportunités de contrôler les masses et de les asservir ?].

Traduction de Bomb Thrower par Aube Digitale




Oui, le monde vous appartient, apparemment, peut-être…

[Source : plumenclume.com]

Par Israël Shamir

Le mystère de la guerre d’Ukraine échappe encore à son Jules César. Pourtant, de plus en plus de détails cruciaux passent les barrages. Poutine montre ses cartes, Loukachenko divulgue des documents, Zelensky baratine et raconte… Quand la guerre a éclaté, les États-Unis venaient de finaliser leur grand exploit : la consolidation de leur pouvoir sur l’ensemble du monde civilisé. Personne dans l’histoire ne pourrait prétendre à une telle prouesse ; ni l’Empire romain d’autrefois, ni l’Empire britannique, ni Hitler ni Staline ; mais les Yanks ont réussi. Leurs agents choisis et leurs mandataires dirigeaient tous les États importants : l’Angleterre et la France, l’Allemagne et le Japon étaient tous gouvernés par des agents américains. L’Allemagne et le Japon peuvent encore être occupés par l’armée américaine, mais même si la France n’a pas de troupes américaines, elle est toujours dirigée par un agent américain. Le mandataire américain de la Suède a récemment accepté d’abandonner sa précieuse et profitable neutralité. La Finlande a renoncé à l’approvisionnement inépuisable en gaz et en bois bon marché de la Russie pour devenir un pion, au cœur de la nature sauvage du Grand Nord. Ces agents américains allaient pouvoir infliger d’horribles souffrances à leurs sujets ; ils allaient détruire des industries, amener la famine et des épidémies sur leurs nations, juste pour suivre la baguette magique entre les mains de Washington. Aucun pays n’est loin d’une base militaire américaine : oui, ils contrôlent le monde.

La Russie et la Chine ont également été soumises : elles conservent des vestiges d’indépendance, mais acceptent les ordres américains. Le communisme russe qui a préservé l’immense État russe à travers les guerres mondiales est finalement tombé, et les régimes néolibéraux qui ont suivi ont vendu ou démoli tout ce qui restait debout. Les Russes ont ignoré leur propre sécurité parce qu’on leur avait promis que l’OTAN ne s’étendrait jamais vers l’Est dans les anciens États soviétiques, mais cette promesse n’a pas été honorée. Les États-Unis ont ouvertement renié leurs promesses, ne permettant même pas à la Russie de se plaindre. Poutine, qui prend relativement bien soin de son peuple et reste populaire auprès d’eux, a exigé que l’OTAN se retire aux frontières de l’accord de 1997. Ils ont refusé net d’en discuter ; mais Poutine hésitait toujours à affronter la suprématie mondiale des États-Unis.

La Chine a été soumise par le commerce, car on l’a laissée fabriquer et vendre des marchandises bon marché, se débarrassant ainsi de sa propre pauvreté. Le président Xi a de fait obéi aux souhaits des États-Unis, mais maintient toujours plus ou moins au moins l’illusion de l’indépendance.

La grande planète Terre appartient pratiquement aux États-Unis. Avec des centaines de bases militaires, le dollar comme monnaie universelle, que voulez-vous de plus ? Le monde vous appartient ! Les Américains pouvaient enfin se détendre et s’offrir la belle vie. Mais ils ont toujours été trop cupides et l’hubris les a menés à sacrifier leurs propres biens. En s’attaquant à la Russie, ils pourraient bien mettre fin à leur hégémonie.

Ils ont décidé de donner une leçon au Poutine russe. Pour ce faire, ils ont utilisé le modèle Tempête du désert qu’ils avaient mis en œuvre en 1992 contre Saddam Hussein en Irak. Comme vous vous en souvenez peut-être, l’ambassadeur américain avait dit à Saddam que les États-Unis ne s’opposeraient pas à ce qu’il s’empare du Koweït, une petite, mais riche principauté qui faisait partie de l’Irak jusqu’à ce que les Britanniques l’en séparent. Saddam a donc fait exactement cela, avant de découvrir qu’il était qualifié de nouveau Hitler. Les États-Unis avaient attaqué l’Irak dans ce qu’on a appelé l’opération Tempête du désert ; dans la foulée ils ont tué quelque 40 000 soldats et causé la mort de 200 000 civils irakiens. Au cours des dix années suivantes, les États-Unis ont saigné l’Irak avec des sanctions, l’ont envahi à plusieurs reprises et ont finalement pendu Saddam. De la même manière, ils ont convaincu M. Poutine que les États-Unis n’interféreraient pas en Ukraine. C’était un piège, et il est tombé dedans.

La situation en Ukraine était préoccupante depuis un certain temps et était déjà explosive. Le régime actuel de Kiev a été établi après le coup d’État de 2014, qui a été orchestré par Victoria Nuland et son minyan [cénacle juif] de néocons. Le régime a été généreusement soutenu par les États-Unis tant qu’il est resté violemment anti-russe. Ils ont commencé par bombarder la région ukrainienne orientale à prédominance ethnique russe du Donbass. Bien que le régime de Kiev ait signé les accords de Minsk promettant un certain degré d’autonomie au Donbass, il les a piétinés et a admis plus tard avoir conclu ces accords juste pour avoir plus de temps pour se préparer à la guerre avec la Russie. Mais Poutine est un homme pacifique et il ne voulait pas envoyer son armée se battre. L’armée russe a été réduite pendant son règne ; des systèmes d’armes coûteux ont été détruits ou remisés. Poutine a réduit l’armée à une armée professionnelle plutôt petite, prête pour des conflits mineurs à la périphérie, s’appuyant sur les armes nucléaires dont il a hérité de l’URSS, conçues pour s’ajuster à des scénarios apocalyptiques. Tout le reste — relevant des confrontations conventionnelles qui ont dominé le 20e siècle — a été négligé. Enfin, toujours convaincu que les États-Unis n’interféreraient pas, Poutine est entré en Ukraine pour imposer la paix.

La triste expérience du 22 juin 1941 l’avait marqué. C’était le jour où l’Allemagne avait envahi la Russie malgré le traité de paix conclu entre les deux pays. Staline avait appris de ses espions que l’attaque était imminente, mais il n’y croyait pas ; il était sûr que ce n’était qu’une rumeur ennemie. La première frappe des panzers allemands a atteint les murs de Moscou six mois plus tard. Poutine ne voulait pas faire aux Ukrainiens le même cadeau que Staline à Hitler. Frapper en premier ! — telle est la devise de Poutine.

En quelques jours, l’armée russe était déjà aux portes de Kiev. Ce fut rapide, bref et décisif. Aussitôt, à Istanbul, les représentants de la Russie et de l’Ukraine mirent au point un accord diplomatique. L’accord fut rendu possible grâce aux bons offices de l’oligarque juif russe Roman Abramovich, le propriétaire du club Chelsea, qui voulait éviter les sanctions. M. Oleg Tsarev, qui suivait de près ces événements (il était candidat à la présidence de l’Ukraine en 2014), a déclaré que M. Abramovich avait soudoyé les dirigeants ukrainiens afin qu’ils acceptent rapidement d’accord. L’accord n’était pas mauvais pour l’Ukraine : ils devaient réduire leur armée, accepter la neutralité permanente et accepter que le Donbass soit rendu à la Russie. C’était raisonnable, compte tenu des huit années pendant lesquelles le Donbass avait été bombardé par l’armée ukrainienne. Mais cela ne devait pas se faire : M. Johnson, le Premier ministre britannique, est arrivé à Kiev et a surenchéri sur M. Abramovich. L’Ukraine a accepté plus de guerres. C’était une décision populaire en Ukraine : le peuple voulait la guerre.

Quelques jours avant la guerre, le sujet avait été abordé dans le talk-show ukrainien populaire de M. Savik Shuster. Étonnamment, près de 90 % du public avait voté pour la guerre, plutôt que pour le respect des accords de Minsk. Les États-Unis ont également insisté sur la guerre. Ils sentaient que Poutine était pris dans leur piège. Pendant ce temps, l’armée russe avait déjà commencé à se retirer de Kiev et de la région de Kharkov. Les généraux russes ont ramené leurs armes lourdes sur le territoire russe et se sont rapidement retirés. Le retrait était tactique — l’armée russe en Ukraine était très petite, juste suffisante pour un raid éclair, mais non pour une occupation prolongée. Mais c’était quand même un exercice humiliant.

Pire, les États-Unis et leurs alliés ukrainiens ont mis en scène une copie de Timisoara dans la petite ville de Bucha, avec des cadavres sortis des tombes et de la morgue, pour imputer aux soldats russes des atrocités. Timisoara, c’est cette ville minière roumaine où un massacre similaire avait été organisé par la CIA en 1989 afin de déposer et d’exécuter rapidement le dirigeant de l’époque, M. Nicolae Ceausescu.

Pour mener une guerre plus longue, la Russie devait trouver plus de soldats, et la mobilisation a donc commencé. Beaucoup de jeunes hommes pro-occidentaux (et moins jeunes) avaient quitté la Russie, principalement vers les anciennes républiques soviétiques de Géorgie, du Kazakhstan, etc., et vers Israël où les visas d’entrée ne sont pas requis pour les Russes. Certains pro-occidentaux ont fait une tentative pour s’installer en Europe, en aspirant au statut de réfugié (ils ont été encouragés et instruits par les émigrés des vagues précédentes). Toute cette génération avait grandi après la chute de l’Union soviétique et avait été élevée dans l’idée que l’Occident était merveilleux. La Russie est la seule république ex-soviétique qui n’a pas connu de poussée nationaliste ; tous les autres États soviétiques ont été inspirés par leurs propres nostalgies de nationalisme ou même (dans le cas de l’Ukraine) influencés par les néonazis. Alors que les Ukrainiens et les Géorgiens apprennent à l’école qu’ils sont les meilleurs, on apprend aux Russes qu’ils ne sont pas particulièrement merveilleux. Même le patriotisme ordinaire peut difficilement être déniché en Russie. Leur amour est tourné vers l’Occident ; l’histoire d’amour des médias avec l’Amérique est une tendance universelle, et cela a également fonctionné pour la Russie.

Le nationalisme russe avait été éradiqué presque complètement en URSS, bien que les nationalistes aient eu un ou deux grands magazines dans les derniers jours de l’Union soviétique. Dans les années 1970, les nationalistes russes ont tenté de se faire entendre, mais ils ont ensuite été accusés d’antisémitisme et se sont tenus cois (le poète Stanislav Kunyaev raconte ce dernier combat). Même sous Poutine, les nationalistes continuent d’être découragés, bien que les Juifs (qui étaient partis en masse pour Israël) aient été en partie remplacés par des Arméniens. Seules les dernières années du règne de Staline ont été passablement bonnes pour les nationalistes russes. C’est pourquoi il n’y a pas eu de réponse positive à la mobilisation. Les personnalités pro-occidentales ont réussi à s’approprier pratiquement toutes les ressources culturelles, et pour un créateur, il n’y avait pas le choix : s’il voulait être publié, s’il voulait percer dans le cinéma, il devait être pro-occidental. La guerre d’Ukraine a été une bonne chose de ce point de vue. Au moins un certain patriotisme russe est redevenu légitime, bien que ce ne soit toujours pas l’humeur dominante. Les États-Unis ont imposé des sanctions anti-russes à tous leurs alliés, n’autorisant que les importations que les États-Unis souhaitaient pour leurs propres besoins. Même le tribunal de La Haye a fait l’objet de sanctions américaines (les États-Unis ont menacé d’occuper La Haye si ses juges osaient enquêter sur les massacres au Vietnam et en Afghanistan par les forces américaines). Ils ont porté plainte contre le président Poutine pour l’accusation totalement fictive d’enlèvement d’enfants ukrainiens (environ 150 enfants ukrainiens ont été déplacés du champ de bataille vers des colonies de vacances d’été, tandis que deux fois plus d’enfants ont été enlevés par l’UE à leurs parents). Bien qu’injuste, l’accusation même a eu un impact positif sur M. Poutine : à partir de ce moment-là, il a compris que s’il échouait, il pouvait s’attendre au sort de Saddam Hussein ; ergo il ne peut pas échouer.

La guerre s’est transformée en une bataille de tranchées à l’ancienne et de lourdes fortifications. La seule bataille importante (après Marioupol) a été la bataille pour Bakhmut, une petite commune provinciale. On se souviendra à jamais d’un homme auparavant peu connu, Yevgeny Prigojine. On l’appelait « le chef de Poutine » pour une drôle de raison : il possédait autrefois une entreprise de restauration qui nourrissait des écoliers à Moscou et à Saint-Pétersbourg. Mais en 2015, il est devenu le directeur et le commandant d’une compagnie de mercenaires, le groupe Wagner, et ses soldats ont eu un grand impact en Syrie puis en Afrique. Ce sont ses soldats qui ont pris Bakhmout après « le hachoir », comme ils appelaient cette opération. Des milliers de soldats ukrainiens y ont été tués. Prigojine est également un maître des relations publiques. Il critique impitoyablement le MoD (ministère de la Défense), l’état-major, les généraux et le ministre de la Défense. Il les a accusés d’un manque de patriotisme, de se soucier peu des soldats russes. La seule exception qu’il ait faite, c’était pour ses vieilles connaissances de la campagne syrienne, le général « Armageddon » Sourovikine et le général trois étoiles Michael Mizintsev qui a commandé les troupes lors de la réduction de Marioupol. Fils d’un paysan de Vologda, Mizintsev était l’officier russe le plus haut gradé actuellement sur le champ de bataille et il était vice-ministre de la Défense. Après le hachoir de Bakhmout, Mizintsev a pris sa retraite de son poste au MoD, et il est devenu le commandant en second du groupe Wagner.

Pourquoi M. Poutine a-t-il autorisé une critique aussi impitoyable de son ministère de la Défense ? Apparemment, il voulait avoir un équilibre. Il se souvient que l’armée irakienne a été vaincue par les États-Unis avec l’aide de généraux irakiens qui avaient accepté des pots-de-vin américains et qui ont trahi leur pays et leur chef. Le groupe Wagner était une assurance contre une démarche similaire des généraux russes.

Le groupe Wagner est une bonne armée, pleine de soldats et d’officiers prêts à se battre. Au début, il avait le problème d’être à court de munitions, mais il semble que cela ait été résolu. L’URSS a laissé un riche héritage d’armes et de munitions ; bien que sa production ait été quelque peu affaiblie, ils l’ont récemment améliorée. Après le règne désastreux de Gorbatchev-Eltsine, les choses ont dû être reconnectées, et la guerre d’Ukraine a donné à M. Poutine une chance de forcer les connexions. Oui, il vaut toujours mieux éviter complètement la guerre, mais Poutine presse les citrons de l’OTAN et en fait de la limonade russe. Oui, les Russes étaient assez naïfs pour croire que les États-Unis pourraient les aider au lieu de les combattre. Ils étaient aussi bêtes que ça ? Mais cela a commencé il y a longtemps, ce fantasme russe d’un Occident libre et magnifique comme un paradis terrestre et un modèle de perfection démocratique. Poutine avait également accepté ce paradigme pendant de nombreuses années. Donc la guerre a été bonne dans la mesure où elle a permis à la Russie de se réactiver, tout comme son armée, et son patriotisme.

Après le hachoir de Bakhmout, l’armée russe s’est assise et a attendu l’offensive ukrainienne. Cela a commencé il y a deux semaines, et pourtant il n’y a toujours pas de grande victoire. Mais qui sait ? Il n’est pas impossible que les Ukrainiens obtiennent quelque chose, tant que les Russes refusent la mobilisation et renâclent à mettre leur économie sur le pied de guerre. Il semble que M. Poutine ait finalement accepté que la guerre de l’OTAN ne se terminera pas de sitôt. Il pense maintenant à des stratégies à beaucoup plus long terme, car c’est aussi une période de grand réalignement du monde. L’Europe pourrait prospérer avec des ressources russes bon marché ; la Russie pourrait prospérer en leur en vendant. Mais tant que les États européens seront dotés d’agents américains, ce ne sera pas le cas.

Récemment, un expert très pro-occidental nommé Sergei Karaganov a publié un article appelant à une frappe nucléaire tactique contre l’OTAN. D’autre part, un stratège russe, un patriote et même stalinien, M. Chichkine, a persuadé son auditoire d’éviter cela, car la guerre tactique doit se transformer en guerre nucléaire stratégique. Cette discussion est toujours en cours. Mais il semble que les grandes figures américaines et européennes n’aient plus peur de la guerre nucléaire, pas après le COVID-19, et surtout pas après la hausse choquante du coût de la vie (grâce à l’agenda vert et à la destruction de l’agriculture européenne). Qui voudrait vivre sa vie dans ces conditions ? À moins que le pouvoir des oligarques mondiaux ne soit brisé, nous sommes tous tentés de nous préparer à l’Armageddon, sans regret.

Enfin, mon savant ami, le professeur Z, croit qu’une fois tous les mille ans, l’Humanité est détruite par une race de maîtres de l’espace et qu’ils renaissent pour s’occuper de la planète. Maintenant, les extraterrestres apparaissent même sur les pages du NYT. C’est probablement le bon moment pour nous d’être anéantis, et merci à Greta Thunberg, Bill Gates, Antonio Fauci et autres pour tout ça.

https://www.unz.com/ishamir/the-world-is-yours/

Du même auteur :

https://plumenclume.com/2023/03/13/apres-un-an-de-guerre-otan-russie-par-israel-shamir-24-fevrier-2023/




Libérez-Vous !

[Source : liberez-vous.weebly.com]

Nul esclave ne l’est davantage que celui
qui se croit libre sans l’être.

Goethe

1. CONNAÎTRE SON ENNEMI

Vous êtes inquiet de tout ce qui menace votre existence et votre avenir. Mais quel est le pilier principal sur lequel s’appuie la tyrannie actuellement, sans lequel celle-ci n’aurait jamais pu voir le jour en ce XXIe siècle ? Quel est le pire danger ? L’avez-vous identifié ? Vous pouvez bien continuer à montrer du doigt les crapules, les gangsters, votre voisin ou vos élus, la liste de coupables et criminels s’allongeant de jour en jour… Mais rien de tout ce que nous subissons depuis plusieurs années n’aurait pu avoir lieu sans le pilier central qu’est la TECHNOLOGIE, notamment la technologie SANS FIL. Cessez de prétendre que vous n’avez vous-même rien à voir avec le mal qui s’est répandu autour de vous, car en vérité, vous jouez dans ce drame un rôle déterminant. Nous sommes tous des acteurs majeurs dans ce désordre local, national et mondial, c’est pourquoi je vous invite à vous livrer à une petite introspection et à la lecture approfondie des lignes qui vont suivre !

Il n’est plus d’usage de faire porter aux esclaves des fers et des colliers. Ces objets ont beaucoup évolué dans le temps et sont devenus très sophistiqués. Aucun n’est serré autour de votre cou, vous pensez donc être libre, mais sans le savoir, vous êtes un jouet et un prisonnier. Vous êtes un esclave qui s’ignore. Et même si vous êtes éveillé, vous ne savez plus ni comment, ni pourquoi il importe de vous libérer, étant donné que les derniers modèles de « colliers » modernes sont terriblement séduisants, et l’on peut même dire invisibles, puisque tous les derniers gadgets sans fil fonctionnent grâce aux champs et fréquences électromagnétiques.

Ancien collier d’esclave

Francis Lalanne, le « William Wallace » français, avait tout compris. Il a mis le « doigt dessus » en posant, avant toutes les autres, la question extrêmement judicieuse et intelligente aux parlementaires français, de savoir si les mesures de confinement, et par extension, toutes les autres restrictions, auraient pu être mises en place avant l’ère du SMARTPHONE. Vous êtes-vous posé la même question ? LA RÉPONSE, AUSSI PÉNIBLE ET DÉSAGRÉABLE À ENTENDRE SOIT-ELLE, EST POURTANT LA CLEF DE NOTRE LIBERTÉ.

2. DANS LES FERS ET DANS L’ENFER

Qui croit encore à « la Révolution » ? Mouvement de foule immense, l’Élysée pris d’assaut, et dedans… des pièces vides, les dirigeants ont fui ? La révolution extérieure est un leurre, et c’est à l’intérieur, en chacun d’entre nous qu’elle aura lieu ! Gandhi (1869-1948) nous a montré qu’il n’y a pas besoin de révolutions violentes, de bains de sang, ni de couper les têtes… Les révolutions peuvent échouer, mais l’évolution est une force incoercible, que rien ne peut arrêter. Il avait compris que le chemin vers la libération passe par le perfectionnement individuel et moral de chacun. C’est la Re – évolution, qui veut que lorsque l’on est engagé sur une mauvaise voie, on ne s’obstine pas à rouler pour aller se jeter dans le précipice, alors on fait demi-tour.

Nous sommes dans les fers, en quête de solutions, mais depuis plusieurs années, nous continuons de tourner en rond, nous ne faisons que tailler quelques branches de l’arbre, alors que nous devrions viser les racines. Tout effort demeurera vain et inutile tant que nous ne nous attaquerons pas au fond du problème. Pour cela, il faut commencer par ôter le bandeau de vos yeux… Car, oui, le vrai coupable est ce petit bout de plastique et de métal, ce gadget sans fil qui est devenu votre « ennemi intime » : il s’agit bien de votre smartphone, téléphone portable ou téléphone mobile !

L’évolution de la technologie s’est faite ainsi :
— En 1996 est apparue la technologie que l’on tient dans sa main,
À L’EXTÉRIEUR DU CORPS (le téléphone portable),
— qui a conduit à la technologie que l’on porte sur soi,
SUR LE CORPS (les smartwatches, fitbits, etc.),
— et nous en sommes à la technologie que l’on porte à l’intérieur de soi,
DANS LE CORPS (la nanotechnologie).

3. UN PLAN DIABOLIQUE

À propos de cette évolution, on peut dire « Moi, j’ai un portable, mais je ne veux pas d’autres objets connectés », ou bien « Moi, j’ai des gadgets, mais je ne veux pas de nanorobots dans mon corps », mais cela va beaucoup plus loin que ça… Cela revient à pactiser avec « le diable », du moins avec une force destructrice (nommez-la comme vous voulez), ou encore à prendre un peu d’arsenic ou de cyanure, en se disant « Tout va bien, je n’en suis pas mort, alors je continue ! »

En 1996, l’industrie des télécoms a entrepris la mise en œuvre de son plan visant à doter chaque homme, femme et enfant sur Terre d’un téléphone portable. Quelques années plus tard, et pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, chaque personne sur Terre tient entre ses mains une source ouverte de rayonnements micro-ondes. Et chacun continue à faire comme si tout allait bien. La menace la plus immédiate pour la santé, la vie et la liberté provient de cet objet maléfique et mortifère auquel vous vous accrochez — malgré tant d’informations, à hauteur d’environ 28 000 études scientifiques (voir par exemple ici, ici ou ) ! Le fait de passer un appel ou d’envoyer un SMS vous expose à une radiation bien plus importante que celle émise par les antennes de téléphonie mobile ; les radiations des portables interfèrent avec votre métabolisme et sont actuellement la cause prédominante de l’obésité, du diabète, des maladies cardiaques et du cancer ; la radiation aux micro-ondes constitue un assaut plus grand et plus urgent contre la terre que la pollution chimique ou toute autre menace environnementale.

Il a souvent été dit que le contrôle des autres est « la forme la plus vile du comportement humain ». Le contrôle de l’esprit a longtemps été un objectif du monde académique, de la science et de ceux intéressés par le pouvoir sur les autres. Ces derniers ont attendu très patiemment, des années, des décennies, pour mettre en œuvre leur plan diabolique, car il importait avant tout de nous voir asservis et dépendants de cette drogue. Nous perdons notre société et nous nous perdons nous-mêmes, tout ça pour une boîte en métal et en plastique, une commodité privée devenue une nuisance publique. On nous a trompés.

Le but avoué et amplement discuté par exemple au WEF de Davos en 2020 est de nous transformer en cyborgs ou transhumains. Nous laissera-t-on le choix de refuser ? Croire que cette décision nous appartiendra serait faire preuve d’une grande naïveté, car comme pour tant d’autres choses, cette cyborgisation va nous être imposée. Le transhumanisme n’est rien d’autre que de l’anti-humanisme. Le projet transhumaniste est un projet de manipulation et de contrôle de l’homo sapiens, discuté et disséqué calmement par des hommes d’influence et des scientifiques, comme s’il s’agissait d’une simple avancée technologique ! Effacement des frontières entre les systèmes biologiques et numériques, entre les organismes vivants et non vivants, nouveaux « corps humains », nouveaux « sens de l’identité humaine », etc.

Il existe plusieurs définitions du mot « humanité ». Ici, je fais référence à la « nature humaine », avec tout ce qu’elle comporte de compréhension, de bienveillance, etc. Non pas à « tous les peuples du monde dans leur ensemble ». Quand je pense aux enfants, et aux adultes, que je les vois incapables de parler, de jouer sans pouvoir lâcher leurs appareils ou détourner les yeux de leurs écrans, ils ont déjà perdu une partie de leur « nature humaine », et dans un sens plus large, ils se sont éloignés de la Nature elle-même. L’ingénierie ou manipulation sociale est là pour assurer une transition en douceur entre les différentes étapes de la cyborgisation. Cette dernière a commencé au moment même où la technologie a été introduite hors du corps ; un « humain » collé à un appareil et dépendant constamment de celui-ci, correspond déjà à la définition de « transhumain » ou « post-humain ». Le téléphone portable a toujours été la première étape de cette cyborgisation planifiée. C’est déjà un organe auxiliaire, un appendice supplémentaire, une prothèse ! Avant, nous n’avions que quatre membres, maintenant, nous en avons cinq !
Mais que voulons-nous au juste ? Ne voulons-nous pas être des hommes et des femmes avec des droits ? Et non pas des produits du transhumanisme, cyborgs ou androïdes sans aucun droits, si ce n’est le droit de se taire et de mettre nos muselières !

4. DANS LE DICTIONNAIRE

Depuis le 14e siècle, le sens premier du mot « smart » en anglais était douloureux, intense, piquant, causant une douleur aiguë. En ce qui concerne les appareils, le mot « smart » fit pour la première fois son apparition en 1972, pendant la guerre du Vietnam, au sens de « se comporter comme s’il était guidé par l’intelligence » (pour la « smart bomb »). Dans ce contexte en effet, le mot « smart » fut utilisé en des termes militaires pour désigner des bombes et des missiles !

Un autre mot digne d’intérêt dans le dictionnaire est le mot « meurtre ». La définition de « meurtre » pose un véritable problème, car la plupart d’entre nous et notre société en général associent le meurtre à une mort rapide ou instantanée. Mais les cancers des téléphones portables, des appareils « intelligents » et sans fil ne se forment pas du jour au lendemain, et lorsqu’une personne est empoisonnée lentement au fil du temps, c’est beaucoup plus difficile à prouver devant un tribunal, les juges ayant du mal à trouver des experts pouvant apporter les preuves d’un empoisonnement à long terme…

À présent, nous nous tenons tous devant ce tribunal. Mais nous ne sommes ni des victimes ni des criminels ;
en réalité, nous sommes les deux, car nous nous suicidons à petit feu. Il s’agit d’un suicide collectif.

5. UN SIM DANS UNE PRISON

Nous sommes tous dans un camp de concentration numérique géant. Vous ne voulez plus vivre en prison ? Alors notre seule chance de liberté et de survie, la véritable solution réside dans la création d’une vague de libération des téléphones portables, mais également de tous les objets connectés sans fil. Car il en va de même pour les tablettes, les écoute-bébés, les téléphones de maison sans fil, les souris et les claviers sans fil, tout ce qui est « intelligent » ou « smart », c’est-à-dire les montres « intelligentes », les couches et les biberons « intelligents », les compteurs « intelligents », les thermostats « intelligents », les télés « intelligentes », Alexa, sans oublier les ampoules dites économiques qui émettent des ondes nocives, etc. Bref, tout émetteur/récepteur de données et d’information sans fil, le Wi-Fi, le Bluetooth, tout ce qui est sans fil doit disparaître !

Ce n’est pas pour vous et moi. Tout cela est piratable. Tout cela, c’est pour la collecte de données, la surveillance et le contrôle. Les données sont le pétrole brut d’aujourd’hui pour des milliardaires qui peuvent vous suivre sur tous vos appareils « intelligents ». Dans l’« Internet des Objets », vous n’êtes vous-même qu’un vulgaire « Objet », comme un « Sim » dans un jeu vidéo. Le consommateur est devenu celui qui est consommé, surveillé et contrôlé par l’« Intelligence Artificielle », qui n’a rien de vraiment « artificielle » ; ceci est encore une autre imposture, car au final il y a bien quelqu’un d’assis tout là-haut sur son trône, qui la maîtrise parfaitement, qui s’en sert et s’en servira contre nous.

Un homme ou une femme a droit à la vie privée, un esclave non. Mais bon sang, vous êtes soit un homme, soit une femme, vous n’êtes pas une marchandise ou un esclave ! Vous n’avez peut-être rien à cacher, mais vous êtes né avec une « bulle » de vie privée, qui ne doit jamais être échangée contre une soi-disant « sécurité » ou « sûreté ». Vos données valent une fortune ! Il faut arrêter de « donner vos données » et de les laisser être récoltées pour remplir les poches et satisfaire la soif de pouvoir de ces milliardaires !

Il est grand temps d’évoluer, et d’admettre enfin que toutes ces énergies invisibles, les ondes, les micro-ondes, les champs électromagnétiques régissent l’univers, et que dans la plus grande mesure possible, ils ont été piratés pour nous soumettre à l’esclavage.

« Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergies, fréquences et vibrations. »

Nikola Tesla (1856-1943)

Les images suivantes illustrent le jeu vidéo, puis de vraies images de sources industrielles, scientifiques et militaires. La technologie de radar a bien évolué. Tous les objets connectés sont comme des « ampoules » :

Capture d’écran du jeu vidéo « LES SIMS » (1)
À quoi ressemble le monde à travers les yeux du Wifi.
Les petits rectangles en bleu sont de simples routeurs et appareils.
Radar micro-ondes
Cartographie 3D
« On peut utiliser un drone pour cartographier l’intérieur
d’un bâtiment entier en 20 à 30 secondes. »
Capture d’écran du jeu vidéo « LES SIMS » (2)
Les murs sont transparents, presque comme du verre.
Les appareils connectés agissent comme des ampoules.
« On peut facilement scanner une pièce chez quelqu’un grâce à la transmission Wi-Fi. » (Adieu la vie privée !)

6. DES MARIONNETTES ET DES MENTEURS

Mais il n’y a même pas besoin d’avoir recours à des drones, comme illustré plus haut, chaque objet connecté possédant sa propre « signature ». Chaque signature ou empreinte numérique, reliée à toutes les autres données, permet de vous analyser et de vous connaître mieux que vous ne vous connaissez vous-même. Et c’est ainsi que l’on devient… une marionnette !

À propos de marionnettes, savez-vous ce que Yuval Harari, l’éminence grise du WEF pense et dit de ceux qui ont un smartphone ? Voir dans l’onglet Vidéos, une interview de 2022 et la transcription, que je remets ici :

« (…) et suffisamment de puissance de calcul, nous sommes très proches du point où les ordinateurs peuvent pirater les êtres humains, peuvent comprendre mes émotions, mes goûts, mes aversions mieux que moi-même, pas parfaitement, on ne peut jamais pirater quelque chose à 100 %, on n’a pas besoin de 100 %, il faut juste connaître les gens mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes. Et c’est assez facile, parce que la plupart des gens ne se connaissent pas très bien eux-mêmes. [Donc dès que l’algorithme sait ce que je veux, mieux que je ne le sais…], vous êtes une marionnette, il peut vous manipuler, il peut presser vos boutons émotionnels. Et c’est ce qui se passe maintenant avec nos smartphones et tous ces algorithmes sur les médias sociaux…
— C’est pour cela que vous n’avez pas de smartphone ?
— C’est une des raisons, en fait c’est pour gérer mon temps, et vous savez, au cours des 20 dernières années, les personnes les plus intelligentes du monde et la meilleure technologie du monde ont travaillé sur le moyen de pirater les êtres humains et de les contrôler à travers les écrans et les smartphones. Je ne suis pas de taille face à eux. Si je leur donne accès [montrant son cerveau], ils gagnent. J’essaie donc de limiter leur accès de cette manière. »

Donc, si vous avez un smartphone, la marionnette, c’est vous ! Voir également des images avec citations de Yuval Harari, dont je publie la légende ici :
— « Harari voyage énormément, est sollicité par les médias du monde entier, a un agenda de Premier ministre, mais ne possède pas de smartphone : “Les gens vraiment importants n’en ont pas”, assure-t-il au Monde. » (www.levif.be)
À propos de Yuval Harari : « Il se refuse toujours à utiliser un smartphone. “Ainsi, je me sens mieux protégé”, concède-t-il. » (www.lefigaro.fr)
— Yuval Harari :
« Je n’ai pas de smartphone. Mon attention est l’une des ressources les plus importantes que j’ai, et le smartphone essaie constamment d’attirer mon attention. Il y a toujours quelque chose qui arrive. »

Les « ultra riches » et nombre de ceux travaillant dans la Silicon Valley refusent d’utiliser des portables et vivent même dans des zones sans réseau (il en existe encore). Pourquoi, à votre avis, ces appareils ne sont-ils pas assez bons pour eux ? Que savent-ils que le grand public ignore ? Si vous voulez savoir ce qui est vraiment dangereux, pour eux comme pour nous, jetez un œil à la « liste noire » des compagnies d’assurance : certaines races de chiens dangereux, des ouragans ou inondations là où de telles catastrophes sont fréquentes, etc. La Lloyd’s de Londres et d’autres compagnies d’assurance n’assurent pas les dommages causés par les téléphones portables, le Wi-Fi ou les compteurs « intelligents » de type « Linky ». Les champs électromagnétiques ou CEM sont classés comme un polluant, au même titre que le DDT, le plomb ou le benzène :

« L’exclusion des champs électromagnétiques (exclusion 32) est une exclusion d’assurance générale et est appliquée de manière standard sur l’ensemble du marché. L’objectif de l’exclusion est d’exclure la prise en charge des maladies causées par une exposition continue et à long terme aux rayonnements non ionisants, c’est-à-dire par l’utilisation de téléphones portables ».

Passons maintenant de la « tête de bois » de la marionnette, à celle en plastique, qui est celle des menteurs !
Les téléphones portables sont soumis à des tests de sécurité sur des têtes en plastique. Nous n’avons pas de tête en plastique. Je vous présente SAM pour les intimes, officiellement connu sous le nom de Specific Anthropomorphic Mannequin. SAM est un mannequin en plastique utilisé par l’industrie des télécommunications à travers le monde pour tester les effets thermiques de vos téléphones et gadgets, et non leurs effets biologiques.

Pourquoi SAM est-il un « pinocchio » ? Les directives actuelles sont basées sur l’hypothèse que si le niveau de rayonnement ne brûle pas ou ne cuit pas les tissus en 6 ou 30 minutes, alors ce niveau est considéré comme étant « sûr. » Jusqu’ici, les tests n’ont montré aucun changement thermique significatif. Par conséquent, les téléphones portables sont déclarés sans danger !

La tête (la seule partie du corps testée) de SAM est basée sur une recrue militaire masculine adulte en bonne santé de 100 kg et mesurant 1,88 m. Seulement 3 % de la population correspond à ce profil.

Comment fonctionne le test : La tête en plastique SAM est remplie d’un liquide ou d’un gel pour voir si celui-ci chauffe de un degré sur un appel de 6 minutes (parfois 30 minutes). Si la température ne s’élève pas de 1 degré, c’est considéré sans danger et l’on peut apposer une marque d’approbation. C’est un peu comme de tester la sécurité des aliments en les donnant à manger à une poupée.

SAM a des mains… beaucoup d’entre elles, avec un tas de configurations différentes pour chaque style de téléphone. Mais seul le test de la « tête » est requis, pas celui des mains, ni d’aucune autre partie ou organe du corps humain.

Ces tests sont entièrement frauduleux, et pourtant ceci est le seul moyen par lequel vos téléphones et gadgets sont testés pour la sécurité humaine ! Comment cela est-il possible ? Il faudrait de nombreuses pages pour exposer les mensonges, la corruption et conflits d’intérêts au plus haut niveau, tant au sein de l’OMS, que de l’ICNIRP, de l’IEEE, du complexe militaro-industriel et des fabricants. Pour aller plus loin : https://wearenotsam.com/studies/

« Si vous ne pouvez pas exposer les humains aux micro-ondes dans un laboratoire, dans un environnement contrôlé — si vous ne pouvez même pas le faire de manière éthique, car nous avons tellement de preuves des dommages — alors aucune de ces technologies ne devrait être déployée. Cela est illégal. »

Sharon Goldberg, M.D.

7. UN COMPORTEMENT DE BAS ÉTAGE

Aux premiers temps du smartphone, être collé à son appareil était un signe de statut social. En 2008, regarder l’écran de votre BlackBerry avait encore une signification. Cela signifiait que vous étiez important, que vous aviez des choses à faire et que vous faisiez partie de la classe avant-gardiste des utilisateurs de technologie. Aujourd’hui, être perdu dans votre écran signifie que vous ne faites pas attention et que vous n’avez rien de mieux à faire. C’est une lampe et vous êtes un papillon de nuit. Les portables ne sont plus un signe de pouvoir, mais un signe d’asservissement. Comme les machines à sous chaque fois qu’on abaisse le levier, les smartphones sont conçus pour être une source constante de nouveauté et de « récompenses variables ». Être enchaîné à votre portable est désormais un comportement de bas étage, semblable au tabagisme.

Il faut arrêter de faire pipi dans l’eau de la piscine, songeant que les autres n’en feront pas autant, car petit à petit l’eau prend une drôle de couleur… Pensez-vous que si vous ne gardez votre téléphone que pour les urgences, les antennes n’ont pas à être là ? Mais que vous l’utilisiez souvent ou non, l’infrastructure doit être là, ce qui est un parfait alibi pour les opérateurs de télécoms. Et si vous arrêtiez de leur fournir cet alibi ? Chaque centime que vous dépensez est un bulletin de vote. Chaque fois que vous payez votre facture, vous continuez à les enrichir et à les rendre plus puissants. Et il n’y a pas qu’une seule personne qui a envie, non pas de faire pipi, mais d’utiliser un téléphone portable en cas d’urgence, il y en a sept milliards !

Quelle est votre excuse ? Vous en avez besoin quand vous voyagez, ou pour vos affaires, ou pour votre mari, ou pour votre femme, vos enfants et vos amis ? Ou bien n’avez-vous qu’un ancien modèle ? Ou encore ne gardez-vous votre téléphone que pour les urgences ? Ou peut-être pensez-vous que vous êtes en sécurité tant que vous gardez le téléphone éloigné de votre tête ? Ou bien encore que votre téléphone n’irradie pas les oiseaux, ni les insectes, animaux, plantes et arbres ou vos voisins comme le font les antennes relais ? Chaque fois que vous passez un appel, l’antenne la plus proche active un signal à cause de vous et irradie tout votre voisinage rien que pour vous. Pensez au nombre d’oiseaux, d’abeilles et de papillons que vous avez tués au fil du temps. Combien d’autres encore ? Et combien de personnes et de voisins autour de vous ? Combien d’oiseaux ? Combien d’enfants ?

Dessin réalisé par un jeune de 17 ans.

8. des stupéfiants

Il y a quelques siècles, Francis Bacon, dans son « Essai sur la Mort » (1648), s’interrogeait :
— « Pourquoi un homme aimerait-il ses chaînes, fussent-elles en or ? »
Plus tard, François-Marie Arouet, alias Voltaire (1694-1778), « répondait » :
— « Il est difficile de libérer les imbéciles des chaînes qu’ils révèrent. »

Mais c’est chose d’autant plus difficile lorsque ces chaînes sont des stupéfiants et qu’ils modifient votre cerveau ! L’une des réalités les plus tragiques est que le rayonnement des micro-ondes, comme la nicotine, stimule les centres de plaisir du cerveau.

Quelques exemples d’études, mais il y en a eu d’autres :
• Dans les années 1980, des chercheurs de l’Université de Washington ont découvert que les radiofréquences activent les opioïdes endogènes, des composés générés par le cerveau se comportant comme la morphine (1).
• En 1996, les chercheurs ont découvert que les micro-ondes pulsées des téléphones ont un effet hypnotique sur le cerveau (2).
• En 1999, le journal The Guardian de Londres a cité une étude qui révélait que le rayonnement des téléphones portables stimule la production de substances chimiques semblables à la morphine dans le cerveau et que le « high » est déclenché par la libération d’endorphine lorsque le rayonnement du téléphone pénètre par l’oreille (3).
• Il faut aussi noter qu’une augmentation de l’activité endogène des opioïdes dans le cerveau, causée par les radiations des micro-ondes, est connue pour augmenter le comportement de consommation d’alcool (1).

1. « Neurological Effects of Radio Frequency Electromagnetic Radiation, » Dr. Henry Lai, op. cit.
2. « Effects of Pulsed High-frequency electromagnetic fields on Human sleep, » Mann, K, Roschke, J. Neuropsychobiology 33 (1) : 41-47, 1996.
3. « 
Mobile Phone Users ’Addicted to Radiation » 03-14-99.

Par ailleurs, chez les animaux de laboratoire, une exposition de 2 minutes à un portable endommage la barrière hématoencéphalique, et une exposition de 2 heures provoque des lésions cérébrales permanentes, même lorsque la puissance est réduite de 100 fois. Les radiations des portables interfèrent avec la conduction nerveuse et les fonctions cérébrales et sont une cause prédominante de la sclérose en plaques, du TDAH, de l’autisme, de la démence, des troubles anxieux, de la dépression et d’autres troubles neurologiques aujourd’hui.

9. POURQUOI ILS N’ONT PAS PEUR DE NOUS

Le monde est en ébullition. Des manifestations et mouvements en tout genre, dénonçant la tyrannie, s’indignant des injustices, ont eu lieu partout. Des années plus tard, après que des millions de personnes soient descendues dans les rues, masses agitées par d’inspirants orateurs, je reste consternée, songeant à la vision de tous ces gens baignant dans une mer sans fin, un océan, que dis-je, un raz-de-marée de téléphones portables ! Et je m’interroge sur ce qu’ils ont accompli.

Il y a plusieurs années, j’écrivais :

« Combien de temps allez-vous tenir debout si vous vous empoisonnez avec ces micro-ondes, étant totalement à découvert, traqués, visés et ciblés ? Combien de temps avant que vos capacités mentales ne soient réduites ? Dans quelques années, vous serez tous un peu moins intelligents et un peu moins résistants, si ce n’est pas déjà le cas… Méfiez-vous, vous devriez être mieux avisés. Vous devez savoir que les smartphones et le cancer sont les deux faces d’une même médaille, qu’il n’existe pas de niveau de radiation sans risque, que vous pouvez être manipulé, assassiné rapidement ou à petit feu à chaque instant, que la technologie 5G a été officiellement et secrètement déployée lors des confinements et qu’il est maintenant plus que jamais extrêmement dangereux d’avoir la tête ou le corps à proximité d’un téléphone portable ; il y a déjà suffisamment de CEM avec toutes les “antennes de la mort” et toutes les nouvelles petites antennes 5 G.

Vous êtes accro à votre technologie parce que c’est une drogue dure. Les tortionnaires et les dictateurs le savent, c’est pourquoi ils n’ont plus vraiment peur de nous. Et bien que vous sachiez que c’est mauvais pour vous-même, vos enfants, vos animaux domestiques et tout le monde autour de vous, vous continuez à nourrir les grandes compagnies de Télécoms ! Un jour, ils n’auront qu’à appuyer sur un bouton, et il n’y aura plus de militants ni de manifestants… Vous ne sauverez pas ce monde et vos enfants en vous comportant comme des de drogués imbéciles et des amateurs, en vivant dans un monde d’illusions et en vous tuant. »

Des années plus tard, et c’est toujours d’actualité.

Nombreux sont les militants pour la liberté ou contre la 5G, et les scientifiques qui possèdent toujours un portable ! À quoi bon protester contre un système et un produit que vous continuez à financer chaque mois afin de les utiliser ? Imaginez-vous un membre du conseil d’administration des Alcooliques Anonymes qui distribuerait du whisky avant la réunion, des gens fumant en public tout en protestant contre le cancer et le tabac, un membre de la SPA militer avec un manteau de fourrure sur le dos, ou des activistes anti-OGM achetant ces produits ?
Cela n’a aucun sens, et bien que cela ait été dit et redit, répétons-le encore une fois : Il faut être le changement que l’on souhaite voir autour de soi et dans le monde ! Et tout commence par soi-même !

10. SOUS LA PEAU

S’il ne fallait évoquer qu’un seul argument pour décider qui que ce soit à lâcher son portable ! Les informations ci-dessous sont d’une gravité extrême et sans précédent.

Voici ce que Yuval Harari a également déclaré :

« Les gens pourraient regarder en arrière dans 100 ans et identifier l’épidémie de coronavirus comme le moment où un nouveau régime de surveillance a pris le dessus, en particulier la surveillance sous la peau, qui, je pense, est peut-être le développement le plus important du 21e siècle, c’est cette capacité à pirater les êtres humains. » (1)

et :

« Le Covid-19 pourrait être un moment décisif dans l’histoire de la surveillance… transformée en une surveillance sous la peau(…) Pour un gouvernement ou une entreprise, c’est comme la chose la plus importante au monde de savoir ce que les gens ressentent réellement. Les tyrans ont fantasmé à ce sujet tout au long de l’histoire, mais ils n’ont jamais pu le faire réellement. Staline avait cette énorme police secrète et plus tard le KGB, qui suivait les gens tout le temps. Mais le KGB ne pouvait pas suivre chaque citoyen soviétique 24 heures sur 24, et même si un agent du KGB vous suivait, il ne pouvait pas savoir ce que vous ressentiez réellement. Si vous entendiez un discours de Staline à la radio, que vous souriiez et tapiez des mains, ce que vous ressentiez réellement, le KGB ne le savait pas. Mais le futur KGB pourrait savoir ce que vous ressentez réellement lorsque vous entendez un discours du “Grand Leader”. Vous pouvez sourire et taper des mains, mais si votre température corporelle, votre pression sanguine et votre rythme cardiaque indiquent que vous êtes en réalité en colère, vous ne pourrez pas le cacher à cette nouvelle police secrète biométrique. » (2)

[sources vidéo : 1, 2]

La seule façon de savoir ce qui se passe réellement « sous votre peau » est d’examiner au microscope ce qui a été injecté. Tout le reste peut relever de mensonges ou de spéculations. Voici les preuves que des formes géométriques (nanocircuits) se forment et se dissipent en présence des fréquences micro-ondes provenant d’un routeur Internet 4G, des téléphones et autres appareils sans fil :

1 — Août 2022 : Recherches et analyses de Mat Taylor, ingénieur interviewé par le journaliste Stew Peters. Sur les photos au microscope et films en accéléré, on peut voir très clairement dans une goutte de vaccin des structures rectangulaires s’assembler et grandir exponentiellement sous l’effet des micro-ondes d’un routeur Internet. À noter que les nanocircuits se résorbent et finissent par se désassembler lorsqu’il n’y a plus de fréquences micro-ondes et que le modem est éteint (lien vidéo) :

a) Une structure ressemblant à une croix gammée (nommée « Schwab ») s’est formée en moins de 3 heures. Lorsque le modem est retiré ou éteint, elle se dégrade lentement. Chaque instantané est pris à 4 minutes d’intervalle.
b) Une autre structure, à 2 minutes d’intervalle. Le modem est éteint et rallumé. Il constate que la structure grandit à nouveau, mais pas exactement sous la même forme.
c) Une structure qui s’était précédemment rétractée. Puis, il rallume le modem.
d) « Celle-ci rétrécit, grandit, rétrécit, grandit, et rétrécit encore. Je rallume le modem à 2 minutes de la vidéo, et vous pouvez la voir se réassembler. »

2 — Octobre 2022 : Recherches et analyses de Ricardo Delgado, de la Quinta Columna. Analyse d’une gouttelette de 1/2 cm2 de Pfizer sous microscope optique, nanotubes de graphène, grossissement : 300 fois. « C’est le câblage neuronal dont parlait Elon Musk. » (lien vidéo ou post de Profession Gendarme) :

a) AVANT EXPOSITION AUX MICRO-ONDES — « Ces nanoparticules flottent initialement, et lorsqu’elles sont exposées à des champs électromagnétiques [artificiels], elles se développent de manière plus complexe. »
b) APRÈS EXPOSITION AUX MICRO-ONDES — « Au départ, il n’y avait rien, ou il y en avait très peu. Mais au fur et à mesure que s’écoulait le temps d’exposition au rayonnement micro-ondes, tout ce maillage s’est formé. » ; « il va éliminer le système neuronal naturel et va le remplacer par cette ramification neuronale artificielle. »

3 — Novembre 2022 : Recherches et analyses du Dr David Nixon, médecin de famille depuis 30 ans en Australie, interviewé par le journaliste Stew Peters, dans les pas de Mat Taylor. Dr Nixon assure que les « cristaux » dans le sang de personnes injectées avec Pfizer ne se transforment seulement et uniquement qu’en présence d’une source de micro-ondes. Ces circuits et puces autoassemblés, émettent des adresses Mac lorsqu’ils sont scannés par Bluetooth. À ce stade, ce ne sont plus des nanorobots, ce sont des microbots, dit-il. Grossissement : 200 fois, Accélération vidéo : 400 fois. (lien vidéo) :

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Avec un appareil sans fil éteint.

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Après qu’un appareil sans fil ait été allumé.

PAR CONSÉQUENT, IL EST URGENT QUE LES PERSONNES INJECTÉES CESSENT IMMÉDIATEMENT L’UTILISATION DU TÉLÉPHONE PORTABLE et de tout dispositif employant une technologie sans fil ou à micro-ondes, les nanotubes de carbone et autres nanoéléments se multipliant et grandissant à leur contact. Ces personnes devraient également limiter autant que possible l’utilisation des routeurs Wi-Fi, de tout ce qui est « smart » ou « intelligent » (voir la liste dans la Section « 5. Un Sim Dans Une Prison »), qu’elles se tiennent le plus possible éloignées des antennes, des foules, des endroits et des gens connectés. La solution est . C’est soit ça, soit choisir de laisser évoluer ces « aliens » (structures étrangères) dans son corps.

11. L’ÈRE DE LA DÉCONNEXION

De nos jours, personne n’oserait entrer chez quelqu’un d’autre avec une cigarette allumée. On s’étonne de voir des gens fumer dans les vieux films et on sait que les producteurs étaient payés par les compagnies de tabac pour montrer de séduisants acteurs fumant des cigarettes. À l’avenir, nous serons choqués de voir les gens dans les films porter leur téléphone portable à leur tête. Comment les cinéastes pouvaient-ils encourager une pratique aussi dangereuse ? Tout comme les mises en garde sur les paquets de cigarettes, il y aura des messages d’avertissement sur les paquets de téléphones portables ; la vente aux jeunes sera interdite. Et personne ne songera à entrer chez quelqu’un avec un portable allumé. La pression de l’opinion publique engendrera une demande pour le développement de systèmes de télécommunication sans danger et l’on verra des cabines téléphoniques reparaître aux coins des rues. Nous veillerons à ce que personne n’emporte de portable lors de grands rassemblements tels que les évènements sportifs, concerts, foires, conventions, chorales, fêtes, etc., car un simple détecteur de CEM (champs électromagnétiques) pourra indiquer la présence de fréquences artificielles.

Nous n’avons pas de Wi-Fi… Parlez entre vous.
Faites comme si c’était 1995.

Les hôpitaux, les crèches, les écoles et les bureaux n’autoriseront plus les téléphones portables, toutes les communications informatiques seront câblées, et les employés utiliseront tous des téléphones filaires !

La connexion (sans fil) n’est plus la clé de notre survie. Elle est au contraire la clé de notre asservissement. Dans ce monde en évolution rapide de connexion artificielle, nous avons perdu le contact avec l’environnement naturel qui a défini les origines de notre espèce. Cette perte, ce vide est un immense espace que nous cherchons à combler par des distractions sans aucun sens et des addictions désastreuses. On s’est joué de nous et ce conditionnement est très profond…

Par exemple, il est intéressant de voir que la distanciation sociale était déjà là avec votre portable, et qu’une chose en a entraîné une autre. C’est de l’ingénierie sociale au plus haut niveau ! L’acceptation de mesures coercitives a été soigneusement et longtemps planifiée. Prenez la machine à remonter le temps et voyez ces quelques photos d’artistes, qui sont nécessaires pour comprendre comment vous avez été conditionné et programmé il y a bien longtemps déjà :

1 – 1962 : Une photo de Walter Molino, intitulée La vie en 2022, en première page d’une édition de 1962 de La Domenica del Corriere.
2 – 2001 : Œuvre de l’artiste Nick Rodrigues montrant que la « distanciation sociale » existait déjà auparavant : « La cabine téléphonique portable offre une image visuelle des sacrifices sociaux et des possibilités d’interaction perdues en raison de l’intérêt rapporté à nous-mêmes. Grâce à cette cabine portable de téléphone, un membre de la société peut en devenir un membre isolé. » « La pièce est une cabine téléphonique rétractable que l’on porte sur le dos et que l’on peut faire glisser sur sa tête pour s’isoler complètement de la société. Cet isolement illustre la séparation qui existe déjà dès que l’on commence à parler sur son téléphone portable. » (nickrodrigues.com)
3 — Œuvre de l’artiste Latif Fityani, des années avant l’ère des confinements et restrictions.
4 – 2020 : Pods pour Covid — des gens dans des ShieldPods et WalkingPods (utwpods.com)

12. CONCLUSION

Le plan diabolique pour nous asservir peut s’écrouler comme un château de cartes.

Le téléphone « cellul-aire » ou « insup’portable » est en train de détruire la liberté de l’humanité peu à peu.

Aucune société dystopique, tyrannique, sans argent liquide ou physique, avec porte-monnaie électroniques biométriques, passeports sanitaires, traçage, chasse à l’homme, conformité à toutes les mesures les plus insensées et inhumaines n’existera plus et elle sera impossible à mettre en place le jour où vous ne serez plus le « malheureux détenteur » d’un portable.

Car il y a encore une chose qu’ils ne savent pas faire ; personne ne peut vous contraindre, ni vous-même, ni qui que ce soit, à posséder un portable, une voiture, une télévision, une radio ou un lave-vaisselle si vous n’en voulez pas ! Et plus nous serons nombreux et nombreuses à refuser le portable et les appareils « connectés, sans fil », moins ils auront d’emprise sur nos vies, nos esprits, notre santé, nos libertés, etc.

Nous avons évolué, et très bien vécu sans cela jusqu’en 1995. Un téléphone filaire, un ordinateur et un câble Ethernet relié au modem. La solution pour se libérer soi-même est tellement simple qu’il est vraiment inutile de continuer à chercher plus loin. Mais il faut également libérer les autres, car de leur liberté dépend aussi la nôtre.

Allez-y, faites demi-tour et montrez le bon exemple autour de vous ! Vous ne pourrez jamais savoir ce que c’est tant que vous ne l’aurez pas fait. Dites-vous « je peux » et non pas « je pourrais ». Vous pouvez le faire ! Faites-le en ayant le cœur heureux, sans vous sentir coupable et sans regret. Vous devez simplement le faire — non seulement pour vous ou pour ceux qui vous entourent — mais également pour vaincre le Nouvel Ordre du « Meilleur des Mondes ». Le portable est le cheval de Troie du N.O.M. (Nouvel Ordre Mondial). Dans cette situation extrême, nous devons faire un retour sur nous-mêmes, sur nos droits et sur notre autonomie. Ensemble, nous pouvons faire bouger les choses. En choisissant une autre voie, via nos choix de consommation, ce qui a toujours été le moyen le plus efficace de nous faire entendre. Actuellement, c’est vraiment la seule option qui nous reste, compte tenu de la tournure que prennent les évènements. Votre vie est en jeu et il ne s’agit plus de posséder un téléphone portable, mais d’y renoncer. Il ne s’agit pas de se raser la tête ni de vivre de pain et d’eau ! Il suffit d’un peu de volonté et peut-être de quelques semaines ou quelques mois pour surmonter bravement une éventuelle période de sevrage — si vous suivez les bons conseils et astuces que j’aborde ici. Vous finirez par vous rendre compte à quel point cela était simple. Vous allez retrouver la liberté et la paix en vous et tout autour de vous. Je le sais parce que j’ai vécu cela moi aussi, en 2012.

Si nous gardons nos téléphones, nous ne récolterons que la tyrannie, la souffrance et la maladie. Que voulez-vous avant tout, votre téléphone ou votre liberté, votre téléphone ou votre santé, votre téléphone ou votre planète ? Il y a tant à dire ! C’est pourquoi je vous invite à visiter la Galerie à la page suivante, car les images parlent souvent mieux que les mots…

Allez-y, vous verrez, ça vaut le détour !

[Voir aussi et notamment sur le même site :
https://liberez-vous.weebly.com/liberez-vous.html]




2024 sera pire que 1984 de George Orwell

[Source : planetes360.fr]

Par Michael

La Technologie extrêmement avancée a le potentiel d’être utilisée pour IMPOSER une tyrannie à l’échelle mondiale… Les mondialistes nous IMPOSENT un agenda futuriste EFFROYABLE ! Voici 8 faits de contrôle TOTAL de nos vies !!!

[Voir aussi :
« Pacte mondial pour le numérique » : les Nations Unies encouragent la censure, le crédit social et bien d’autres choses encore]


L’avenir est juste devant nous, et si vous aimez être dominé par des maniaques du contrôle, vous allez adorer. « L’identification numérique » est l’un des principaux domaines sur lesquels les mondialistes se concentrent actuellement, et comme vous le verrez ci-dessous, les changements radicaux qui sont maintenant proposés sont extrêmement effrayants. Mais la plupart des Américains n’ont aucune idée de ce qui se passe réellement. Au lieu de cela, beaucoup d’entre eux sont obsédés par les drames relativement dénués de sens que nos médias mainstream ne cessent de présenter au public. Pendant ce temps, les mondialistes atteignent leurs objectifs à la vitesse de l’éclair, et il n’y a pratiquement aucune résistance. Voici 8 signes que le programme futuriste des maniaques du contrôle des mondialistes progresse rapidement…

# 1 À partir de septembre, l’UE « obligera » tous les États membres à offrir un « portefeuille d’identité numérique » à tous leurs citoyens et entreprises…

L’Union européenne rendra obligatoire l’identité numérique dans le cadre de l’eIDAS 2.0, qui entrera en vigueur en septembre 2023 et garantira que tous les États membres offrent un portefeuille d’identité numérique (DIW) aux citoyens et aux entreprises. Selon la Commission européenne, « Au moins 80 % des citoyens devraient pouvoir utiliser une solution d’identification numérique pour accéder aux principaux services publics d’ici 2030″.

# 2 Un système d’ » empreintes digitales numériques » pour les Américains est soudainement devenu une des priorités essentielles de Barack Obama…

L’ancien président Barack Obama a suggéré dans une nouvelle interview le développement des « empreintes digitales numériques » pour lutter contre la désinformation et faire la distinction entre les informations vraies et trompeuses pour les consommateurs.

Obama s’est assis avec son ancien conseiller principal de la Maison-Blanche, David Axelrod, pour une conversation sur le podcast de ce dernier, « The Ax Files », sur CNN Audio. Au cours de l’interview, Axelrod a noté qu’il avait vu « de la désinformation, de la désinformation et des deepfakes » ciblant Obama.

# 3 Une note d’orientation de l’ONU que vous pouvez trouver ici propose un système mondial d’identification numérique lié à nos comptes bancaires

Les identifiants numériques liés aux comptes bancaires ou d’argent mobile peuvent améliorer la fourniture de la couverture de protection sociale et servir à mieux atteindre les bénéficiaires éligibles. Les technologies numériques peuvent aider à réduire les fuites, les erreurs et les coûts dans la conception des programmes de protection sociale.

# 4 L’Organisation mondiale de la santé a adopté « le système de certification numérique COVID-19 de l’Union européenne (UE) » et prévoit de le transformer en un « système mondial »…

En juin 2023, l’OMS adoptera le système de certification numérique COVID-19 de l’Union européenne (UE) pour établir un système mondial qui contribuera à faciliter la mobilité mondiale et à protéger les citoyens du monde entier contre les menaces sanitaires actuelles et futures, y compris les pandémies. Il s’agit du premier élément constitutif du réseau mondial de certification de la santé numérique de l’OMS (GDHCN) qui développera une large gamme de produits numériques pour offrir une meilleure santé pour tous.

« S’appuyant sur le réseau de certification numérique très performant de l’UE, l’OMS vise à offrir à tous les États membres de l’OMS l’accès à un outil de santé numérique open source, qui repose sur les principes d’équité, d’innovation, de transparence, de protection des données et de confidentialité », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. « Les nouveaux produits de santé numériques en cours de développement visent à aider les gens partout dans le monde à recevoir des services de santé de qualité rapidement et plus efficacement ».

# 5 Les agences fédérales aux États-Unis ont acheté d’énormes quantités d’informations sur les citoyens américains auprès de courtiers en données, et nous sommes avertis que ces informations pourraient potentiellement être utilisées pour « chantage, harcèlement, harcèlement et honte publique »…

Les agences fédérales accumulent secrètement des montagnes de données qui pourraient être utilisées pour « le chantage, le harcèlement, le harcèlement et la honte publique » des citoyens américains.

Cette allégation ne vient pas d’un fanatique des libertés civiles aux cheveux roses — c’est dans un nouveau rapport pour le maître-espion en chef du pays, Avril Haines.

# 6 Il a été révélé que le Pentagone utilisait des outils en ligne très effrayants afin de « suivre, localiser et identifier secrètement toute personne exprimant une dissidence ou même une insatisfaction à l’égard des actions de l’armée américaine et de ses dirigeants »…

Dans un rapport choquant publié par « The Intercept » le 17 juin, des détails sont apparus sur une stratégie américaine de surveillance de la sécurité nationale visant à suivre, localiser et identifier secrètement toute personne exprimant une dissidence ou même une insatisfaction face aux actions de l’armée américaine et de ses dirigeants.

Les mesures, prises par le bataillon des services de protection de l’armée, relèvent de leur mandat de protéger les hauts généraux contre « l’assassinat, l’enlèvement, les blessures ou l’embarras ».

# 7 Comme je l’ai dit hier, l’ONU a développé un système mondial de vérification des faits connu sous le nom de « iVerify » en collaboration avec de grandes entreprises technologiques et des organisations financées par Soros. Le but est de pouvoir faire la police de la « désinformation » et des « discours de haine » partout sur la planète

Les Nations Unies ont dévoilé un service de vérification des faits « automatisé » pour contrer la soi-disant désinformation et les discours de haine sur Internet dans le cadre d’un projet en partenariat avec des organisations financées par Big-Tech et Soros.

En réponse à ce qu’ils qualifient de « pollution de l’information en ligne », qu’ils qualifient de « défi mondial », le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a lancé sa plateforme « iVerify » pour contrer les allégations de désinformation et de discours de haine en ligne.

# 8 Le FMI admet publiquement qu’il est en train de construire « une plateforme CBDC mondiale » pour toutes les monnaies numériques des banques centrales nationales qui seront bientôt déployées…

Lors d’une présentation lors d’une conférence au Maroc, Kristalina Georgievahe, directrice générale du « Fonds monétaire international » (FMI), a annoncé que l’organisme mondial « travaillait dur sur le concept d’une plateforme CBDC mondiale ».

Georgieva a déclaré que les monnaies numériques des banques centrales doivent être interopérables entre les pays, notant que « si nous voulons réussir, les CBDC ne pourraient pas être des propositions nationales fragmentées ».

« Pour que les transactions soient plus efficaces et plus justes, nous avons besoin de systèmes qui connectent tous les pays », a poursuivi Georgieva, ajoutant « En d’autres termes, nous avons besoin d’interopérabilité ».

Si vous êtes capables de lire toute cette liste sans devenir extrêmement alarmés, je ne sais pas s’il y a un espoir pour vous.

Les mondialistes construisent une grille de contrôle numérique mondiale qui leur donnerait potentiellement un pouvoir sans précédent sur la vie de chaque homme, femme et enfant de la planète entière.

Dans un tel système, si vous insistez pour être un rebelle, votre accès au système numérique pourrait être complètement révoqué.
Que feriez-vous alors ?

Comment survivriez-vous si vous ne pouviez pas acheter, vendre, trouver un emploi ou ouvrir un compte bancaire ?

La technologie extrêmement avancée que nous possédons aujourd’hui nous a permis de faire beaucoup de très bonnes choses, mais elle a aussi le potentiel d’être utilisée pour imposer une tyrannie à l’échelle mondiale.

Nous devons résister à ces changements que les mondialistes tentent de nous imposer.

Malheureusement, la plupart des Américains ne parlent même pas de ces changements, et c’est parce que les médias mainstream leur disent de se concentrer sur d’autres choses.

Source : theeconomiccollapseblog




« Pacte mondial pour le numérique » : les Nations Unies encouragent la censure, le crédit social et bien d’autres choses encore

Par Kit Knightly

À la fin du mois dernier, le bureau du secrétaire général des Nations unies a publié un document d’orientation sur les objectifs pour l’avenir de l’Internet.

Faisant suite au rapport de 2021 intitulé « Notre programme commun », le nouveau rapport s’intitule « Un pacte numérique mondial ». L’objectif est de mettre en place une législation internationale visant à contrôler et à imposer l’utilisation de la technologie numérique.

Les clauses proposées promeuvent tout ce que l’on peut attendre d’elles.

Des identités numériques liées à l’accès financier :

« Les identités numériques liées à des comptes bancaires ou à des comptes d’argent mobile peuvent améliorer la couverture de la protection sociale et permettre de mieux atteindre les bénéficiaires éligibles. Les technologies numériques peuvent contribuer à réduire les fuites, les erreurs et les coûts dans la conception des programmes de protection sociale. »

Systèmes de crédit social liés à l’environnement ou au changement climatique :

« Les capteurs et les moniteurs connectés à l’Internet des objets, les plateformes de données basées sur le cloud [nuage de données], les systèmes de suivi basés sur la blockchain et les passeports numériques des produits débloquent de nouvelles capacités pour la mesure et le suivi des impacts environnementaux et sociaux tout au long des chaînes de valeur. »

Partenariat public-privé :

« Les partenariats entre les États, le secteur privé et la société civile tirent parti de la capacité des outils numériques pour fournir des solutions de développement dans le cadre des Objectifs de développement durable. Parmi les exemples, on peut citer la Digital Public Infrastructure Alliance, la Coalition for Digital Environmental Sustainability et les partenariats public-privé pour les interventions en cas de catastrophe. »

Lutter contre les « préjudices » en ligne :

« La désinformation, les discours haineux et les activités malveillantes et criminelles dans le cyberespace augmentent les risques et les coûts pour tout le monde en ligne […] nous devons renforcer la responsabilité pour les actes nuisibles et malveillants en ligne. »

Ce sont les plus évidents, mais il y a aussi un langage plus sournois et insidieux concernant « l’équité » et « l’accès ». Le rapport s’inquiète du fait que de nombreuses personnes dans le monde (principalement dans les pays en développement) n’ont pas d’accès régulier à l’Internet.

Cette préoccupation serait plus honnêtement exprimée dans le langage du contrôle — les personnes qui ne consomment pas de médias numériques ne peuvent pas être hypnotisées, les personnes qui ne communiquent pas en ligne ne peuvent pas être censurées, et les personnes qui ne dépendent pas des services bancaires numériques ne peuvent pas être contrôlées.

En résumé, le Pacte mondial numérique est un texte législatif mondialiste qui sert l’objectif final de la politique mondialiste : le contrôle de tous les aspects de la vie, obtenu en insérant un filtre numérique entre les gens et la réalité.

Banque, communication, consommation de médias, achats. Chaque interaction que vous aurez se fera à travers une membrane numérique qui pourra à la fois surveiller vos échanges avec le monde et — si cela s’avère nécessaire — vous refuser l’accès à ce monde.

Enfin, il est intéressant de noter que le rapport n’utilise pas les mots « mondialiste » et « globalisme ». Ceux-ci n’apparaissent pas une seule fois. Les mots « passeport vaccinal » ou « certificat vaccinal » ne sont pas non plus mentionnés. Les mots « crédit social » ou « monnaie numérique de banque centrale » ne sont pas non plus mentionnés. Ils sont abordés, mais ne sont pas mentionnés.

Ils semblent éviter les mots à la mode dont ils savent qu’ils susciteront des résistances ou déclencheront des sonnettes d’alarme. Auraient-ils agi de la sorte avant que les sceptiques ne commencent à s’imposer dans la conversation sur la Covid ? Je ne le pense pas.

Vous n’êtes pas obligé de me croire sur parole, bien sûr, vous pouvez lire le rapport dans son intégralité.

Il n’y a rien de surprenant là-dedans, évidemment. Mais il s’agit sans aucun doute d’un « moment de silence » et d’un lien à envoyer aux personnes qui vous considèrent toujours comme un théoricien de la conspiration.




Le « monde libre » est en fait un territoire occupé

[Source : reseauinternational.net]

Par Indrajit Samarajiva

Lorsque l’on sait que c’est depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale que l’on célèbre la Journée « Opposit Day » (journée des inversions ou des contraires), les choses commencent à prendre un peu plus de sens. En 1949, le ministère de la Guerre est devenu le ministère de la Défense et les gens ont cru à ce mensonge. À cette époque, les États-Unis occupaient l’Europe (en particulier l’Allemagne), le Japon, déclenchaient la guerre en Corée et maintenaient une garnison permanente dans le Pacifique, centrée sur l’Australie. Lorsque l’URSS a fait cela, on a parlé d’occupation, mais lorsque les États-Unis l’ont fait, ils n’ont fait que « visiter ». Mais ils ne sont jamais repartis. L’occupation demeure donc, mais elle est noyée dans un flot de mots contraires.

Aujourd’hui, ces pays sont appelés « démocraties libres » ou « le monde libre » ou souvent simplement « le monde ». C’est dire à quel point la vision de l’Empire blanc est insulaire. Ce qui, depuis l’âge de bronze, est une occupation évidente est, à notre époque effrontée, appelé « liberté ». Mais regardez où se trouvent les bases militaires. L’occupation sous un autre nom sent toujours la défaite.

Ce que la propagande privatisée de l’Occident appelle « démocraties libres » est en réalité un territoire occupé. Ne vous arrêtez pas aux mots, il vous suffit juste de regarder. Si vous avez des troupes d’un autre pays sur votre sol, vous n’êtes pas libre. Dire qu’elles sont là pour vous protéger est une réaction profondément traumatisée à ce que n’importe quel paysan honnête reconnaîtrait comme une occupation militaire.

Pour ne citer que quelques exemples, les États-Unis ont été surpris en train d’espionner les dirigeants de la France et de l’Allemagne et ils l’assument ouvertement. Ils ont fait exploser les infrastructures de gaz naturel de l’Allemagne et ils ne s’en cachent même pas. Ils peuvent ou non stationner des sous-marins nucléaires en Australie, et lorsque la question est soulevée au Parlement, le peuple australien se voit répondre qu’il n’a pas le droit de savoir. Ils ont bien sûr déjà fait un coup d’État à l’Australie et l’obligent à présent à acheter ses propres sous-marins (donnant une grosse claque à la France, parce que celle-ci les emmerde aussi). Pourquoi ? Pour protéger leur commerce avec la Chine contre la Chine. Est-ce que c’est logique ? Non, mais c’est l’Empire qui le dit.

Le traitement réservé aux Blancs par l’Empire blanc reste meilleur que celui réservé aux autres colonies. Lorsque l’Irak a voté pour que les troupes américaines quittent son territoire, on lui a dit d’aller se faire foutre. L’armée japonaise reste constitutionnellement neutralisée alors qu’elle est occupée par plusieurs divisions d’étrangers violents. Les Coréens ne peuvent pas décider de leurs relations avec leurs propres familles sans la permission de Washington.

Comme tout vassal au sein d’un empire, ces nations ont un contrôle nominal de leurs affaires, mais lorsque les choses se gâtent, elles se font bousculer. Lorsque les bannières sont appelées, elles doivent fournir des troupes à la province que l’Empire frappe, et lorsque des économies doivent être sacrifiées contre l’Empire assiégé, ce sont les vassaux qui doivent en supporter le poids. En ce moment, « pour » l’Ukraine, l’Empire blanc fait appel à un méli-mélo de chars et de matériel provenant d’Espagne, d’Allemagne, de Corée du Sud et de tous ceux qui en ont. L’Ukraine reçoit des cercueils très coûteux tandis que ces États vassaux se démilitarisent par la même occasion. Ave, ceux qui vont mourir et détruire leurs économies te saluent, comme le crient ces gladiateurs modernes de la télévision par câble.

L’Empire appelle des « sanctions » (mot blanc pour sièges) contre la Russie, mais ce sont en fait ses « alliés » vassaux et occupés qui doivent en supporter le poids. L’Allemagne se désindustrialise, le Royaume-Uni se refroidit et l’Inde rigole en revendant les ressources russes à prix d’or. Je le répète, ces pays ne sont pas libres. Sont-ils libres de décider des guerres dans lesquelles ils s’engagent ? Sont-ils libres d’agir dans leur propre intérêt économique ? Tout au long de l’histoire, les empires ont accordé une grande liberté à leurs vassaux, mais ils ont toujours dû payer un tribut en trésor, en armées et en sang. Mettez-vous à la place de votre ancêtre moyen et demandez-vous en quoi cet empire blanc est différent.

Je vais le répéter parce que cela ne semble pas pénétrer le crâne des gens. Regardez à nouveau la carte. Si vous avez des dizaines de milliers de soldats sur votre sol, vous n’êtes pas libre. Si quelqu’un espionne ouvertement vos dirigeants et fait exploser vos infrastructures, vous n’êtes pas libre. Si vous êtes entraînés dans des guerres et des sièges aléatoires qui n’ont rien à voir avec vous, vous n’êtes pas libres. Vous avez peut-être un drapeau, une monnaie et une cuisine, mais vous n’êtes pas libres. Vous vivez en territoire occupé. On parle de Liberté© et de Démocratie™, mais il ne s’agit que de titres marketing pour ce qui, pour tout observateur objectif, n’est que le plus grand empire de l’histoire, qui fait les pires choses.

En ce moment même, de pauvres Ukrainiens sont sacrifiés pour que l’Empire blanc puisse égratigner un peu son ennemi russe. En ce moment même, toute l’économie européenne est sacrifiée pour que la Russie puisse être quelque peu importunée. Pendant ce temps, les citoyens de la dernière capitale de l’Empire blanc (l’Amérique aujourd’hui, succédant au Royaume-Uni, mais ça bouge) ont vu leur espérance de vie chuter bien en dessous de celle de la Chine et même de celle du Sri Lanka, alors que leurs élites gagnent encore plus d’argent. La grande innovation de cette incarnation de l’Empire blanc a été de gagner de l’argent en perdant des guerres et en pillant son propre trésor. Et tout le monde est censé croire qu’il s’agit là de liberté. Tout le monde est censé en être fier. C’est une véritable honte. Après avoir essuyé vos larmes, regardez les choses en face.

Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis n’ont pas simplement repris par pure bonté les bases et les colonies britanniques dans le monde entier. Ils ont occupé le Royaume-Uni. Ils n’ont pas aidé l’Allemagne avec bienveillance, ils ont intégré les nazis dans l’OTAN et les ont occupés. Même chose pour le Japon et la Corée, et partout où leurs bottes se trouvent encore. La Seconde Guerre mondiale a été une lutte pour le pouvoir et c’est juste le pouvoir de la propagande américaine (tous ces putains de films sur la Seconde Guerre mondiale) qui a donné l’impression que tout cela n’était que de bonnes intentions « aw shucks ». Pendant ce temps, les méchants communistes (qui ont en fait gagné la guerre en tuant le plus de nazis) occupaient le Pacte de Varsovie. Mais qu’en est-il de l’occupation parallèle de l’autre côté ? Rien à voir, c’est ça la liberté. Freedom™. Quelle farce !

Je suis sous occupation au Sri Lanka. Je le sais. Notre gouvernement a fait l’objet d’un coup d’État coloré et nous sommes dirigés par le FMI maintenant. Nous sommes occupés depuis des centaines d’années. Je le sais. Mais vous, au cœur de l’empire, vous êtes également occupés. Votez-vous pour ces guerres ? Êtes-vous fiers d’avoir des troupes étrangères sur votre sol ? Si vous êtes aux États-Unis, aimez-vous être occupés par votre propre police hautement militarisée ? Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi vous vous retrouvez à frapper des pauvres au hasard dans le monde entier, et pourquoi vous êtes inondé de haine pour des endroits dont vous n’avez jamais entendu parler et qui n’ont foutrement rien à voir avec vous ? Que croyez-vous qu’il vous arrive ? Où croyez-vous être ?

Ces soi-disant « démocraties » sont des clubs sociaux qui n’ont aucun contrôle réel sur les politiques économiques et militaires fondamentales. Elles sont entraînées dans toutes les guerres et tous les sièges, au prix de leur propre misère. Elles peuvent conserver leur culture et leurs coutumes, jusqu’à un certain point, mais elles doivent fournir des troupes étrangères et/ou payer des impôts en détenant des devises étrangères (les réserves de dollars qui financent la prodigalité de l’Amérique). C’est littéralement la même chose que ce contre quoi les riches propriétaires terriens/esclavagistes américains se sont révoltés, considérant qu’il s’agissait de la tyrannie la plus brutale. Et c’est le système qu’ils ont imposé au reste du monde (à tous ceux qui ne sont pas activement assiégés). Retirez donc ces étiquettes que l’on vous vend comme étant la liberté et la démocratie. Regardez derrière les mots et réalisez que c’est la Journée « Opposit Day » (Journée de l’Inversion) depuis 1949. Le soi-disant « monde libre » est un territoire occupé. Et vous en faites probablement partie. Le moins que vous puissiez faire est de vous approprier les quelques centimètres cubes qui se trouvent à l’intérieur de votre crâne.

Source : Indi.ca
Traduction Avic — Réseau International




Apocalypse woke !

[Source : AVATAR Media]

Voir aussi :




L’effondrement n’est pas la véritable dystopie

[Source : unz.com]

Par Robert Stark

Jusqu’à présent, les années 2020 semblent plus chaotiques que les décennies précédentes. Sur la base de l’actualité, des données économiques et sociologiques et des cycles historiques tels que la théorie du quatrième tournant et les recherches de Peter Turchin, il semble qu’une crise historique majeure se produira au cours de cette décennie. En revanche, les années 2010 ont été très stagnantes, malgré la récession au début de la décennie et des mouvements politiques tels que Occupy Wall Street, le nationalisme et le populisme en Europe, les mouvements de Donald Trump et de Bernie Sanders, et le début du Grand Réveil. Si l’on considère spécifiquement les années, 2016 a été un tournant avec l’élection de Trump, 2017 a été quelque peu chaotique avec des conflits politiques entre antifa et l’alt-right, puis 2018 et 2019 ont semblé très stagnantes. Évidemment, 2020 a été une année chaotique avec la pandémie, ainsi que les émeutes de BLM et l’accélération de la politique woke et de la culture d’effacement, avec certains moments se sentant apocalyptiques. Toutefois, à l’exception du 6 janvier, 2021 a été une autre année de stagnation, avec l’assouplissement de la politique monétaire, le pic de la bulle de relance et l’euphorie des marchés. En 2021 également, la droite était totalement démoralisée et la culture d’effacement était devenue la nouvelle norme. Le chaos est revenu en 2022, avec le début de l’inflation et la guerre en Ukraine. Bien que cette année ait été marquée par une crise bancaire, la crainte d’un défaut de paiement des dettes, une crise de l’immigration, de nouvelles turbulences politiques telles que l’investiture de Trump et une instabilité politique accrue à l’étranger, les choses semblent à nouveau stagner dans l’ensemble, ou peut-être un peu plus calmes avant la tempête.

Les haussiers n’abandonnent tout simplement pas.
Source: Maverick of Wall Street

Il semblait initialement que le krach de la Silicon Valley Bank mettrait fin aux espoirs de reprise économique. Malgré les craintes récentes d’un défaut de paiement de la dette, les vulnérabilités majeures du système financier, la hausse des taux d’intérêt, les niveaux d’endettement sans précédent, l’inflation galopante et la pire inversion de la courbe des taux d’intérêt depuis plus de 30 ans, la propagande haussière reste très présente. On parle par exemple d’une légère récession, d’un atterrissage en douceur, d’un nouveau marché haussier, voire d’une récession évitée. L’optimisme des haussiers repose sur la combinaison de l’accord sur le plafond de la dette, des statistiques officielles du chômage qui restent basses, d’une légère baisse de l’inflation et de l’espoir d’une pause dans les hausses de taux de la Fed. Sans parler de la nouvelle menace d’un boom de l’intelligence artificielle qui sauverait l’économie et ouvrirait la voie à un nouveau marché haussier, ce qui ne fait que créer une nouvelle bulle sur les actions, en plus de la super-bulle existante. Cette propagande s’inscrit dans le droit fil de la fameuse déclaration de Janet Yellen selon laquelle nous ne connaîtrons plus jamais de crise financière de notre vivant, l’arrogance voulant que le système soit parfait pour résister à l’effondrement. Le point de vue le plus ridicule à ce jour est que l’économie se porte bien en raison des prix exorbitants des billets de concert de Taylor Swift, car il est évident que de nombreuses jeunes filles aisées utilisent la carte de crédit de leur père pour acheter des billets. Au contraire, cela ne fait que démontrer l’ampleur de la bulle de la dette et les niveaux élevés d’inégalité des revenus. L’ambiance actuelle me rappelle beaucoup l’optimisme du mois de janvier avant le krach bancaire, même si nous assisterons probablement à une répétition des cycles de proximité du krach imminent, suivis de plusieurs tentatives de reprise, avant l’inévitable grand krach.

Si les baissiers ont été justifiés par la trajectoire globale de l’économie, il est arrivé, ces dernières années, que les baissiers se trompent ou dépassent leurs prévisions quant à la gravité d’une crise imminente. Pour commencer, ils s’attendaient à ce que la crise provoque une dépression, alors qu’ils n’avaient pas prévu que les mesures de relance soutiendraient l’économie, du moins pour l’instant. On craignait également, y compris dans les grands médias, que la guerre en Ukraine ne provoque une famine mondiale, la pire de l’histoire moderne, à l’automne dernier. Toutefois, un accord a été négocié par la Turquie entre la Russie et l’Ukraine pour permettre l’acheminement en toute sécurité des céréales ukrainiennes par la mer Noire. La question est de savoir si un conflit prolongé, retardant la saison des semailles en Ukraine, entraînera une famine mondiale dans les prochaines années. On s’attendait également à ce que l’Europe connaisse une crise énergétique catastrophique l’hiver dernier, ce qui n’a pas été le cas non plus. Même la limitation de la production de pétrole par la Russie n’a pas fait grimper les prix du pétrole aussi haut que prévu. L’Europe a eu la chance d’avoir un hiver doux, d’avoir suffisamment d’essence et de gaz naturel dans ses réserves et d’avoir reçu une aide supplémentaire de l’Amérique, puisque Biden a épuisé les réserves stratégiques d’essence de l’Amérique. Dans l’ensemble, il s’agit d’une combinaison de certains problèmes de chaîne d’approvisionnement résolus à la suite de la pandémie et de la guerre, mais aussi d’une baisse de la demande mondiale et d’un simple coup de pied dans la fourmilière.

Pour que l’économie soit plus saine, il faut que les super bulles éclatent, et il en va de même pour les maux sociaux et politiques. Étant donné que la pandémie a surtout exacerbé les pires tendances des années 2010, telles que l’atomisation sociale, la crise de la santé mentale, la récession sexuelle, l’inégalité des revenus, la consolidation du pouvoir par l’establishment, la culture d’effacement, la décadence culturelle et le ras-le-bol général, la question est de savoir si un grave effondrement économique ferait disparaître les conneries de la société ou s’il ne ferait qu’aggraver ces problèmes. Un scénario d’atterrissage en douceur ou de stagnation économique exacerberait probablement les pires tendances existantes, c’est pourquoi je comprends tout à fait les catastrophistes et les accélérationnistes qui se réjouissent de l’effondrement. Cependant, les dissidents, qui sont souvent désespérés ou qui ont le sentiment que le système actuel leur est défavorable, s’imaginent que lorsque l’effondrement se produira, eux ou leur groupe d’appartenance s’en sortiront mieux ou seront libérés des systèmes d’oppression, ce qui est incroyablement naïf. Les dissidents n’ont aucun pouvoir institutionnel et cette mentalité de doomer [prophètes de malheur (ou d’apocalypse)] est très passive, répondant principalement à un besoin psychologique. Si la vie et la psyché intérieures d’une personne sont en proie au chaos, elle a tendance à vouloir voir la société froide et indifférente qui l’entoure s’effondrer également.

Les prophètes de malheur s’appuient sur le fantasme selon lequel un choc externe au système, ou un événement de type « cygne noir », entraînera l’effondrement de l’ensemble du système comme un château de cartes, mais le système s’est avéré beaucoup plus résistant que cela. La Californie montre qu’un système hégémonique libéral à parti unique peut durer beaucoup plus longtemps qu’on ne le pense, même s’il a été soutenu par les revenus de la Silicon Valley et par l’exode de la classe moyenne, qui a servi de soupape de sécurité en cas de mécontentement. Les propagandistes financiers qui parlent d’un atterrissage en douceur ont partiellement raison, dans la mesure où il s’agit d’un atterrissage en douceur ou d’une absence de récession pour ceux qui sont au sommet. En fait, l’Amérique fonctionne très bien pour ceux qui la dirigent, mais pas pour ceux qui n’ont ni pouvoir ni influence. La récession sévère qui s’annonce pourrait simplement se traduire par une augmentation de la dégradation des villes, des campements de sans-abri, de la mortalité due au désespoir et de l’inégalité des revenus, mais pas nécessairement par un effondrement du pouvoir institutionnel.

Message anonyme de 4chan datant de 2013

[Traduction automatique de l’image par Yandex :

]

Le prophète du désespoir, Michel Houellebecq, a été totalement justifié dans sa prédiction du début de la pandémie selon laquelle la vie après la pandémie serait « la même mais pire ». L’effondrement est souvent progressif et ne se produit pas du jour au lendemain. Il ne s’agit pas nécessairement d’un scénario à la Mad Max, mais plutôt d’une baisse de la qualité de vie pour la plupart des gens. Cela vaut même pour les pays du tiers monde qui se sont effondrés, comme le Sri Lanka, ou pour les niveaux d’inflation élevés que connaissent actuellement la Turquie et l’Argentine. « Le cauchemar n’est pas l’effondrement. Le cauchemar, c’est qu’ils réussissent la fin de l’histoire et que les choses empirent progressivement : plus de criminalité, plus de pauvreté, plus de dégénérescence, moins de services et une population incapable de faire autre chose que d’exiger de plus grandes doses de poison », tweete James Kirkpatrick, de l’association VDARE. En gros, un déclin progressif de la qualité de vie des gens ou un scénario de grenouille dans la casserole bouillante, où les gens s’habituent à la dégradation et n’atteignent peut-être jamais le point de rupture, mais se contentent d’ajuster leurs attentes et leurs normes. Les dissidents s’appuient sur ce fantasme du réveil et de la rébellion des masses, mais avec la baisse des salaires et l’augmentation du chômage, l’effet de levier est plus important pour les détenteurs du pouvoir et plus faible pour le peuple. L’élite politique doit tenir compte du fait qu’un certain type de krach économique signifie que les gens seront suffisamment désespérés pour travailler pour rien ou presque et renoncer à leurs libertés et à leur autonomie. La question est de savoir si les Américains, en particulier les Blancs de la classe moyenne, peuvent psychologiquement supporter le déclin et la transition vers un ordre post-américain.

Graphique de la Réserve fédérale sur l’évolution des réserves de change

Un scénario probable est celui d’un atterrissage presque en douceur de l’économie américaine, mais aux dépens du reste du monde, en abusant de la monnaie de réserve pour exporter l’inflation. Par exemple, les pays sont obligés de rattraper les hausses de taux de la Fed afin de sauver leur monnaie. Cela accélérera la crise des migrants et renforcera le ressentiment à l’égard de l’Amérique, avec le risque de représailles contre le dollar. L’Amérique entrerait en dépression si elle perdait son statut de monnaie de réserve, mais le dollar domine toujours les réserves de change, sans concurrent évident. Dans le même ordre d’idées, un boom de l’IA pourrait redresser l’économie après la récession, peut-être même une période d’expansion économique rapide, mais il exacerberait aussi l’inégalité des revenus et éroderait progressivement la valeur du travail.

Même s’il n’y aura probablement pas de défaut de paiement de la dette dans un avenir proche, le principal danger est que le Trésor soit contraint de vendre des bons et des obligations du Trésor, ce qui épuiserait les liquidités sur les marchés financiers, exacerbant ainsi la crise bancaire, pousserait l’immobilier commercial à la dérive et provoquerait une crise de solvabilité des régimes de retraite. Sans parler de l’exacerbation du piège financier dans lequel se trouve la Fed : si elle pivote ou renfloue les banques, l’inflation réapparaît, mais si les taux restent élevés, il y aura une crise de liquidité et de défaillance de la dette. Il est difficile de dire si ce sera l’événement financier qui provoquera le grand krach. Dans l’ensemble, la principale vulnérabilité de l’économie réside dans l’ampleur de l’endettement, tant public que privé, et la réponse sera probablement de gonfler le dollar pour rembourser les dettes massives.

Le krach a pris beaucoup plus de temps que prévu, c’est comme regarder de la peinture sécher, et j’en ai fini d’essayer de deviner quand ce méga krach se produira. En général, j’estime que la bulle économique est simplement davantage étayée et que l’inévitable est retardé, ce qui conduira à une crise économique bien plus grave. Cependant, que se passe-t-il si tout cela fait partie d’un déclin géré avec succès, ou d’une stabilité fabriquée, ce qui est vraiment déprimant et démoralisant ? L’Amérique est en déclin, mais il serait exagéré de parler d’effondrement. Il s’agit plutôt d’un processus pluridécennal à long terme, d’une décadence au ralenti, analogue au déclin de Rome en tant qu’empire tardif, dont la chute s’est étalée sur une très longue période. L’Amérique présente à la fois des avantages par rapport à d’autres nations et des vulnérabilités majeures.

[NDLR Ce qui a été prévu ou pressenti il y a plusieurs décennies par certains des premiers « complotistes » de l’histoire moderne est un scénario d’effondrement contrôlé.]




Aaron Russo (RIP) — Ce que Rockefeller lui a révélé — Interview complète

[Source : fuzed pyic]

[Cette vidéo en version française sous-titrée a été mise en ligne en 2018.]

Quelques mois avant de mourir le réalisateur américain parle à cœur ouvert de la nature de l’élite au pouvoir et des pratiques servant son programme.

[Voir aussi une version plus longue en anglais :
https://archive.org/details/reflections-warnings-an-interview-with-aaron-russo-full]




« Ceux qui ont soutenu Schengen ont du sang sur les mains »

[Source : bvoltaire.fr]

À l’occasion de l’anniversaire de la convention de Schengen, ce 19 juin, BV a rencontré Philippe de Villiers. L’homme politique et créateur du Puy du Fou, essayiste et écrivain à succès, a replongé pour l’occasion dans ses archives. Il a mûri, réfléchi, constaté qu’il avait vu clair. Il livre une analyse détaillée de cette période charnière pour la France, au moment même où le drame d’Annecy remet Schengen au cœur du débat, une fois de plus. Entretien en longueur et sans voile.

Marc Baudriller. Nous célébrons, ce 19 juin, les 33 ans de la convention de Schengen qui complète l’accord du 14 juin 1985. Quel était le rêve européen, lors de la signature de ces accords, et où en sommes-nous, aujourd’hui ?

Philippe de Villiers. Dans mes archives personnelles, j’ai retrouvé un document que j’avais publié le 12 mars 1995, à l’occasion d’une conférence de presse, intitulé : « Pourquoi faut-il maintenir les contrôles aux frontières ? Non à Schengen ! » C’était l’époque où les chefs à plumes de la droite classique, Jacques Chirac et Édouard Balladur, du haut de leur sagesse, proclamaient qu’il fallait soutenir l’abolition des frontières. La classe politique dans son ensemble, imprégnée de l’idéologie de l’ouverture, pensait que la disparition des protections pour les hommes et les marchandises serait un progrès en termes de prospérité et de civilisation. Je me suis senti très vite bien seul et la presse m’a désigné comme un lépreux à crécelle sanitairement dangereux… En effet, j’osais arguer qu’avec Schengen, on courait à la catastrophe : « Lorsqu’on fait des trous dans une casserole, cela s’appelle une passoire. »

M. B. Étiez-vous le seul à défendre cette ligne ?

P. de V. Il y avait Jean-Marie Le Pen et moi-même. Toutes les élites, sous l’influence du soft power américain, étaient acquises à l’idée excitante d’une expérience post-identitaire. J’avais disputé avec François Mitterrand, quelques mois après la signature du traité de Schengen, lorsque j’étais secrétaire d’État dans le gouvernement de Jacques Chirac. Il avait forgé un aphorisme : « La France est notre patrie, l’Europe est notre avenir. » Aujourd’hui, avec le recul, on devine que le désastre de Schengen fut le prix à payer pour trois erreurs qui nous ont laissé démunis, sans ressources morales ni réflexe de survie.

M. B. Quelles sont ces trois erreurs ?

P. de V. La première, c’est le dessein originel d’une Europe post-politique, l’erreur de Schuman et de Monnet qui ont choisi, avec la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier), de faire flotter le drapeau étoilé de la Madone sur une mine de charbon et un four d’acier trempé. On ne se rassemble pas par le haut mais par le bas. C’est le choix d’une Europe sans âme ni tête, un assemblage purement technique, avec une architecture post-politique, sans aucun projet de puissance propre. Avec l’idée de créer, par génération spontanée – sur le dépassement, voire la négation, des identités des peuples – un projet post-national qui s’incarne dans une Europe sans les États. Cette Europe sans les États est dotée d’un fédérateur extérieur : l’Amérique. Dans l’histoire de l’Occident, c’est la première fois, depuis les Grecs, qu’on expérimente cette idée d’un fédérateur extérieur, l’Amérique, dans une architecture post-politique, avec une « Commission » à l’américaine. Le grand mensonge des maastrichtiens est d’avoir fait croire qu’on allait faire un super-État, avec une super-frontière, une super-démocratie, une super-diplomatie, une super-armée, une super-économie. Ce seraient les États-Unis d’Europe ! Ils ont menti aux Français. Car leur mouvement intime était d’abolir les nations, mais sans avoir aucunement l’idée d’en construire une nouvelle. Leur idée, c’était la dissolution du politique. Au Conseil de Laeken, tout a été dit : « La seule frontière de l’Europe, c’est la démocratie et les droits de l’homme. »

M. B. La deuxième erreur ne tient-elle pas tout simplement à l’orgueil démesuré des artisans du traité de Maastricht ?

P. de V. C’est cela même. Ils ont cherché à faire naître une Europe post-historique. Quand on voit ce qui se passe en Ukraine, on repense au slogan de l’époque : « L’Europe, c’est la paix ! » Ce fut l’illusion de « la mondialisation heureuse ». Lorsque le mur de Berlin tombe, le 9 novembre 1989, et, dès le lendemain, la classe dirigeante française se prend à annoncer la fin définitive des guerres, la fin des idées et des religions – spécialement la religion catholique – et l’avènement du marché comme seul régulateur des pulsions humaines et des tensions du monde.

Trois événements s’enchaînent : après le référendum sur Maastricht de 1992, nous signons en 1994 le traité de Marrakech qui crée l’OMC (Organisation mondiale du commerce), que j’appelle l’Organisation commerciale du monde. Je suis alors le seul député de droite qui vote contre la ratification de l’OMC. La gauche socialiste, qui a abandonné le social et rallié le capitalisme sans entrailles, et la droite libre-échangiste votent avec enthousiasme pour la fin de toutes les protections. Balladur rassure : « Les délocalisations vont créer les chaînes de valeurs globales. Les citoyens vont se muer en de raisonnables consommateurs. » Le divin marché… Ensuite, le 26 mars 1995, c’est l’entrée en vigueur de Schengen. À cette époque, Hubert Védrine pointe avec prescience : « C’est sans doute une erreur de croire que la démocratie de marché a vocation à unifier le monde et à dissoudre les identités récalcitrantes comme de vulgaires calculs rénaux. »

M. B. Il y a donc une part de lucidité, au moins chez certains. Et la troisième erreur ?

P. de V. La troisième erreur, c’est l’idée d’une Europe post-territoriale. En effet, la nouvelle idéologie de l’économie globale plonge les élites dans l’irénisme du vide. Selon elles, l’échange va emporter les barrières, l’économie rapprochera les hommes, alors que la culture les isole dans leur enclos. Selon la doxa du moment, nous allons entrer dans un temps nouveau, celui de l’ouverture, « les nations sont dépassées et le temps des frontières est fini ». Le dernier mur est tombé, on n’en construira plus jamais. Nous voilà enveloppés d’une idéologie pacifiste qui nous a désarmés et qui entrave toute forme de prise de conscience du danger. Je me souviens des serments solennels de Bayrou, Stasi et les autres : « L’Europe sera ouverte ou ne sera pas ! »

Pour résumer, le traité de Schengen n’a fait qu’appliquer aux frontières l’idéologie de Maastricht et de l’OMC. D’abord, il y a Maastricht qui fusionne les nations, puis l’OMC qui fait sauter toutes les douanes et la préférence communautaire. Enfin Schengen, qui fait sauter la frontière et inaugure l’ère du multi-déculturé.

M. B. Schengen ne prévoyait-t-il pas le renforcement des frontières extérieures ?

P. de V. Vous avez raison. C’était une posture verbeuse. Le discours officiel de l’époque me fait penser au discours d’aujourd’hui sur l’euthanasie. On promet de renforcer les soins palliatifs tout en mettant en avant « l’aide active à mourir ». Les soignants donneraient, de la main droite, des soins et, de la main gauche, des seringues. C’est à y perdre son serment d’Hippocrate. Concernant Schengen, le discours lénifiant est, là encore, un oxymore : on va renforcer les frontières extérieures et abolir les frontières intérieures. Seuls les gogos ont cru au renforcement des frontières extérieures. Les européistes n’y ont jamais cru car ils voulaient un marché planétaire de masse, débarrassé de toutes les barrières pour la marchandisation du monde. Les mêmes ne voulaient pas des racines chrétiennes dans la Constitution européenne. Il n’y a jamais eu le moindre geste pour renforcer les frontières extérieures. Aujourd’hui – ô paradoxe –, certains pays d’Europe réclament le droit d’ériger des murs frontaliers. Pour l’Union européenne, la migration est une nécessité économique et une récréation anthropologique.

M. B. Le drame d’Annecy est-il à mettre au bilan des accords de Schengen ?

P. de V. Le drame d’Annecy est double. C’est le drame du droit d’asile dévoyé et celui de Schengen. Quand vous avez 160.000 demandes, cela veut dire que le droit d’asile est devenu une filière d’immigration comme une autre, aux mains des passeurs esclavagistes. À l’époque de Soljenitsyne, lorsque je l’ai reçu [en Vendée, en septembre 1993, NDLR], le droit d’asile s’appliquait à un homme persécuté pour son œuvre et pour ses opinions. De nos jours, le droit d’asile ne veut plus rien dire. On offre un abri à des gens parmi lesquels des criminels en puissance.

De plus – et c’est le drame de Schengen -, si vous avez des frontières extérieures communes et sans frontières intérieures, vous êtes condamné à avoir un super-État avec une législation commune sur le moindre détail de la vie quotidienne. Prenons l’exemple des stupéfiants. Les législations sont différentes en Europe. La drogue arrive dans les grands ports par containers. Si le port de Rotterdam n’est pas contrôlé, on récolte chez nous les fruits de cette absence de contrôle. Ceux qui ont imaginé Schengen savaient que, dans l’histoire des hommes et des nations, quand la frontière intérieure saute, la souveraineté et la nation sont abolies. Ceux qui ont soutenu Schengen devraient quitter la vie politique car ils savaient et ils ont du sang sur les mains.

M. B. C’est une accusation terrible. Expliquez-nous pourquoi.

P. de V. Ils nous ont fait croire qu’avec la fin des frontières intérieures, l’Europe serait un levier d’Archimède pour notre sécurité. Or, on constate que l’Europe a immolé son enveloppe charnelle, c’est une Europe sans corps. On n’a pas assez médité le mot de Saintignon : « Abattez les frontières et vous verrez surgir mille petites forteresses. » La frontière a disparu ? Non, elle est partout. Aujourd’hui, on nous déshabille dans les aéroports, on installe des grilles aux entrées des quartiers cossus de la bourgeoisie mondialisée qui se moque des frontières en dégustant ses sushis au balcon.

Mais cela va plus loin : depuis le Covid, on est passé de l’espace sans frontière à la frontière sans espace. On n’a plus la frontière nationale mais on a eu la frontière domestique. Le confinement est une frontière, le masque est une frontière. Avec l’absence des frontières, on nous prépare la super-frontière, le super-contrôle : celle de l’homme global, l’homme remplaçable, l’homme de sable. On nous prépare le passeport sanitaire mondial de l’OMS ou le passeport numérique européen, ainsi que le passeport climatique, avec un crédit carbone. La nouvelle frontière, c’est le passeport. On nous parle aussi d’une monnaie programmable de banque centrale pour contrôler nos achats et de la reconnaissance faciale pour nous suivre à la trace. On abolit les frontières, et on nous fabrique des frontières de substitution. On apprivoise, en Europe et en France, une architecture proche de la société concentrationnaire chinoise. Seule la drogue circule librement. L’Europe est pour elle un paradis. La France est en train de devenir un narco-État. Tout cela était prévisible.

M. B. Emmanuel Macron a fait de la souveraineté une thématique centrale de sa communication, ces dernières semaines. Mais la France est-elle encore souveraine ?

P. de V. La souveraineté de la France se décompose. Aujourd’hui, certains quartiers sont des petits Kosovo français. Bientôt, on fera un édit de Nantes, c’est-à-dire un partage du territoire en dhimmitude au nom de la paix. Macron veut faire de la France le laboratoire de la diversité. Il a dit, un jour, qu’il fallait « déconstruire notre Histoire ». Il croit au bien-être cosmique et à l’illimitation marchande.

Nous voyons le monde s’effondrer et la France rouler à l’abîme. À Annecy, on tue au couteau, à Marseille, à la kalachnikov. D’où proviennent les kalachnikov ? Elles transitent, par la Bulgarie, depuis des trafics d’Ukraine, le ministre de l’Intérieur le sait bien. Qu’attend-on pour envoyer l’armée chercher les kalachnikov dans les caves ? Les points de deal sont les nouvelles frontières. Celles-là semblent intouchables. La frontière n’a pas disparu, elle s’est déplacée.

M. B. L’accord de Schengen est-il réversible ?

P. de V. Tout est réversible, à trois conditions : qu’il ne soit pas trop tard, qu’il y ait une volonté de le faire et que les Français fassent preuve de lucidité. Qui est lucide, aujourd’hui ? Qui osera sortir de Schengen ? Les LR ont eu une bonne intuition, qui était dans mon programme en 1995 où je disais qu’on ne pouvait rien faire tant que la loi française ne serait pas supérieure à la loi européenne. En effet, dans un super-État livré aux oligarchies du marché, la puissance appartient aux cours suprêmes. C’est la toge qui commande à la douane. Le fameux État de droit.

La classe politique française souffre d’un triple aveuglement. Elle ne voit pas le chassé-croisé entre la natalité qui implose et l’immigration qui explose. Ayant choisi de disparaître, on appelle à la rescousse, pour remplacer les naissances manquantes, un peuplement étranger. Le deuxième aveuglement est un choix politique : le fameux pacte de submersion migratoire de l’Europe [le pacte de Marrakech, NDLR, signé en décembre 2018] où les États sont dessaisis de leurs compétences en matière de politique migratoire au profit de la Commission de Bruxelles. Les États se verront imposer des relocalisations sous la menace d’amendes confiscatoires. On va repeupler l’Europe et la France à partir de l’Afrique. Le dernier aveuglement : vous ne pouvez pas avoir en même temps l’ouverture des frontières et l’État-providence. C’est l’un ou l’autre. Cela, seul le Danemark l’a compris.




Le plan médical mondialiste évoqué par Dr Astrid Stuckelberger

[Source : FNL – FreedomNews NouvellesLibres s.e.c.]

Astrid vient nous parler des enjeux majeurs qui nous touchent. Une réflexion importante, absente présentement, doit commencer sur ces sujets.

L’OMS et la tentative de prise de contrôle mondial de la santé, l’IA, la santé et la monnaie numérique, l’UIT (Union internationale des télécommunications, nouvelle entité mondiale, sous l’égide de l’ONU, prenant de l’ampleur) !



TW: @Stuckelberger WEB : https://www.astridstuckelberger.com/

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Nouvelle Terre et Nouvel Ordre Mondial

[Source : Jeanne Traduction]

[Voir aussi :
Comment notre conscience est utilisée pour créer la réalité
Changer le Système ?
Manifeste pour un nouveau Monde]




Voilà pourquoi ils ont diabolisé l’Ivermectine !!

[Source : ExcaliburTraduction]






Fraude aux indemnités : liste des parlementaires qui trichent

Par Gérard Le Maître

Sommes-nous gouvernés par des escrocs ??

Voici une liste non exhaustive des députés et sénateurs qui ont été condamnés pour utilisation frauduleuse de « l’indemnité représentative de frais de mandat » devenue « avance de frais de mandat » (AFM) qui leur est allouée. Des instructions sont en cours par la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) pour d’autres et on découvre que seuls ceux qui ont dépassé 45 000 € sont poursuivis : il y en aurait trop ! la HTVP ne peut pas suivre !! D’autres remboursent lorsqu’ils sont pris la main dans le pot de confiture et sont jugés en « comparution de reconnaissance de culpabilité »… si le montant est « raisonnable » (?). 

– Parmi les plus connus, il y a J.C. Cambadélis ex-président du PS, condamné en 2022, mais s’est reporté en cassation…

– Thierry Solère (ex-LR), conseiller d’E. Macron, déjà poursuivi pour fraude fiscale, détournements de fonds, etc. et cumule 13 mises en examen !! 

– François de Rugy, ex-Président de l’Assemblée Nationale qui a du démissionner après l’affaire des homards !

– Une autre sénatrice (LR) de son état depuis longue date et en politique depuis 1979 qui est sans doute inconnue pour beaucoup de Français alors qu’elle a un pedigree politique long comme le bras, Joelle Garriaud-Mayram, sénatrice des Français de l’étranger est aussi Présidente de L’Assemblée Parlementaire de L’OTAN (qui sait que ça existe et à quoi ça sert ?)1 et elle aurait été soupçonnée de relations douteuses avec des nationalistes russes (?) et aurait collaboré avec une entreprise de vente de passeports européens !!
Elle est condamnée pour harcèlement moral le 31 janvier 2022. Le journal La Lettre A pointe des frais d’avocat « exorbitants » de la sénatrice LR dans son conflit avec son collaborateur parlementaire : 63 000 euros en 2020 pris en charge par l’indemnité représentative de frais de mandat !! et elle aurait fait l’objet de plusieurs plaintes de collaborateurs malmenés, harcelés…2

Les pratiques de triche des parlementaires semblent monnaie courante depuis longtemps malgré les réformes intervenues et de nouvelles règles facilement contournables…

– N’oublions pas non plus la députée LREM de L’Hérault, Coralie Dubost, qui aurait abusé également pour s’acheter de la lingerie fine sans doute pour plaire à son amant du moment qui n’était autre que Olivier Véran Sinistre de La Santé de la macronie covidienne… le pot aux roses découvert elle a du démissionner… Véran étant parti vers d’autres amours… l’abandonnant avec sa collection de p’tites culottes…

Ce que touche un député :

Indemnité de 7 493,30 € brut mensuel depuis le 1er juillet 2022. Elle constitue en quelque sorte le salaire du député. Elle est assujettie aux cotisations sociales et est imposable suivant les règles applicables aux traitements et salaires. Une fois déduits les prélèvements obligatoires liés aux assurances sociales, le montant net mensuel est de 5 841,03 €.

L’indemnité parlementaire de base : 5 820,04 €. L’indemnité de résidence : 174,60 €. Et l’indemnité de fonction : 1 498,66 €. Soit 7 493,30 €, au total.

Chaque député dispose d’une avance de frais de mandat (AFM) d’un montant de 5 373 € mensuels, dont 600 euros sans justificatif.

· Les remboursements de frais de mandat

En complément, les députés bénéficient de remboursements des frais liés à leur mandat. Une première enveloppe de 5 373 € par mois leur est avancée pour la location de leur permanence parlementaire, leurs frais de documentation, de réception ou de repas. Par ailleurs, l’Assemblée nationale prend directement en charge les frais de logement et de déplacement entre Paris et la circonscription. Les élus ont par exemple droit à une carte de circulation qui leur permet de voyager gratuitement sur le réseau SNCF, ainsi que 80 trajets Paris-circonscription pour ceux pour qui existe une ligne aérienne régulière.

· Les assistants parlementaires

Pour l’aider dans son travail à l’Assemblée nationale et pour conserver le lien avec sa circonscription, chaque député a le droit de recruter un à cinq assistants. Pour les rémunérer, il dispose d’une enveloppe de 10 581 € par mois. Là encore, les crédits non dépensés sont reversés à l’Assemblée nationale. À noter également, depuis 2017, il est interdit d’embaucher un proche comme collaborateur.3

Ce que touche un sénateur :  

L’indemnité parlementaire est donc la somme de ces trois composantes, l’indemnité parlementaire de base étant à 5599,80 €, l’indemnité de résidence à 167,99 €, et enfin l’indemnité de fonction à 1441,95 €. Il y a naturellement des prélèvements comme pour les traitements des fonctionnaires. Le montant net du salaire sénateur est de ce fait de 5423,18 €.

Le sénateur perçoit chaque mois une indemnité représentative de frais de mandat de 6109,89 € en 2020 et qui n’est pas soumise à imposition contrairement à l’indemnité parlementaire. Cette somme doit être utilisée pour couvrir les frais du parlementaire durant l’exercice de ses fonctions.

Pour le recrutement de leurs collaborateurs, les sénateurs disposent d’un crédit mensuel de 8 696,95 € brut (au 1er juillet 2022) pour la rémunération brute de base de leur équipe, qui peut comprendre un maximum de cinq salariés.4

EST-CE QUE NOS ÉLUS SONT SUFFISAMMENT PAYÉS ? ?

Mieux rémunérés seraient-ils moins « attirés » par les à-côtés ? ? 





Vers un empire mondial : l’humanité condamnée à une prison unipolaire et à un goulag numérique

[Source : Global Research]

[Source de l’illustration : Children’s Health Defense]

Les parents de l’auteur, qui ont échappé à une dictature dans les années 1950, n’auraient aujourd’hui aucun endroit où se réfugier et se cacher.

Par David Skripac

Introduction

« COVID est essentiel, car c’est ce qui convainc les gens d’accepter, de légitimer, une surveillance biométrique totale ».

Yuval Noah Harari, Forum Économique Mondial

En utilisant le faux récit du « virus COVID » comme couverture, les parasites privilégiés et assoiffés de pouvoir qui pillent les richesses du monde ont fortement accéléré leur plan de longue date visant à créer un empire mondial unique qui est entièrement sous leur commandement.

Cet empire mondial unique emploiera finalement les services de toutes les institutions transnationales de la planète afin de réglementer et de contrôler tous les aspects de la vie humaine.

Il s’agit d’un empire mondial dirigé par un club exclusif, fort de 8 000 à 10 000 membres, dont les membres ne prêtent allégeance à aucun drapeau national, qui se considèrent avec snobisme comme supérieurs à leurs compatriotes et qui sont indifférents à l’idéologie politique tant qu’ils peuvent contrôler la structure politique de l’intérieur. Ils visent à effacer toutes les frontières nationales et sont en bonne voie pour déchirer les constitutions de tous les États-nations.

Il s’agit d’un empire mondial qui, contrairement à ce qui se passait autrefois, n’a pas besoin d’armée permanente pour mener la guerre sur un champ de bataille contre un empire adverse. En effet, à l’ère de l’empire mondial unique, l’ennemi à soumettre est chacun d’entre nous.

Cette mission est accomplie grâce à une campagne de guerre de l’information sophistiquée, conçue pour surveiller et manipuler chacune de nos pensées, de nos paroles et de nos actes.

Il est important de noter que cette attaque offensive contre nous a pour but de supprimer et d’éradiquer la liberté dans tous les aspects de notre vie : la liberté économique, la liberté politique (en particulier la liberté de transmettre et de recevoir des informations et d’accepter ou de rejeter des informations), la liberté de mouvement physique, la liberté de décision en matière de soins de santé et, surtout, l’indépendance de penser par nous-mêmes, ce que l’on peut appeler la liberté mentale.

Avant d’exposer plus en détail cet empire mondial, j’aimerais partager avec vous, cher lecteur, une histoire concernant mes parents. Elle permet d’établir un contraste entre la version des années 1950, caractérisée par une surveillance de masse et des restrictions sévères des libertés individuelles dans certaines parties du monde, et la version des années 2020, caractérisée par la répression, dans laquelle l’ensemble de l’humanité, quel que soit l’endroit où elle vit, est régulièrement et subrepticement enfermée dans une grille de contrôle totalitaire omniprésente.

Un retour en arrière en 1955

En 1955, mes parents, Maida et Janko, ont tout risqué en quittant leur pays, la République fédérale socialiste de Yougoslavie. Ils n’ont pas pris cette décision à la légère, car cela signifiait tout perdre, peut-être même leur vie, si les autorités yougoslaves découvraient que mes parents n’avaient pas l’intention de revenir après avoir visité l’Autriche voisine pour ce qu’ils ont dit aux gardes-frontières n’être qu’une simple excursion amusante d’un week-end.

Josip Broz Tito
(sous licence du domaine public)

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Yougoslavie était dirigée par les communistes sous la houlette de Josip Broz Tito. Bien que le gouvernement de Tito ait tenté d’améliorer le niveau de vie du citoyen moyen, le régime autoritaire de ses apparatchiks laissait beaucoup à désirer.

Par exemple, l’un des principaux obstacles au progrès était la corruption enracinée à tous les niveaux du gouvernement yougoslave. Les membres du parti communiste bénéficiaient de privilèges et de faveurs, tandis que tous les autres devaient attendre des mois pour obtenir des produits de première nécessité, tels que des denrées alimentaires et des logements. Parmi les membres du parti, les pots-de-vin et la corruption étaient monnaie courante. La progression dans l’échelle sociale et politique était basée sur l’allégeance au parti et sur les connaissances, et non sur le mérite.

Un autre inconvénient majeur du règne de Tito était la réduction des libertés individuelles. Mes parents ont été les premiers témoins de l’érosion de leurs droits fondamentaux — leur droit de se réunir, leur droit de s’exprimer librement, leur droit de voyager et leur droit de posséder une entreprise. Si quelqu’un s’élevait courageusement, en public ou en privé, contre ces injustices, l’État surveillait et traquait ses moindres faits et gestes. Il pouvait même être surveillé par un voisin curieux, qui pouvait très bien travailler comme mouchard pour le gouvernement.

Le réseau de surveillance de la société yougoslave et les restrictions imposées aux libertés civiles se sont aggravés à mesure que le fossé entre Belgrade et Moscou s’est creusé à la fin des années 1940 et au début des années 1950. À partir de 1948, les Soviétiques ont activement tenté de s’immiscer dans les affaires politiques intérieures de la Yougoslavie. Ils cherchent même à renverser le gouvernement yougoslave, car Moscou désapprouve le désir de Tito de suivre une voie indépendante, distincte du bloc de l’Est dominé par les Soviétiques.

En juin 1948, par exemple, les Soviétiques se sont adressés au peuple yougoslave en l’appelant à renverser son gouvernement. Pourtant, malgré l’ombre de Moscou qui imprègne tous les niveaux des affaires politiques internes de la Yougoslavie, les communistes de Tito parviennent à conserver le pouvoir. L’URSS et ses alliés d’Europe de l’Est refusent cependant de battre en retraite. Ils menacent toujours d’envahir le pays sous n’importe quel prétexte.

À la demande de Staline, les Soviétiques ont tenté d’assassiner Tito à plusieurs reprises. Pendant ce temps, des voisins autrefois amicaux comme la Hongrie et la Roumanie, désormais sous l’emprise de l’URSS, bloquent les frontières de la Yougoslavie et tirent sur les gardes-frontières yougoslaves, les tuant parfois.

C’est dans ce contexte que mes parents ont pris la décision fatidique de quitter leur pays. Depuis des années, ils entendaient parler de la « Terre promise » : le continent nord-américain. Un pays où l’économie d’après-guerre était en plein essor. Une terre aux possibilités infinies et aux opportunités innombrables. Une terre où, si l’on est prêt à travailler dur, tout est possible. Il était temps pour eux de partir.

Heureusement, ma mère était restée en contact avec Franc Kopitar, un ami proche de sa famille depuis l’enfance. Après avoir servi dans les rangs des partisans de Tito (son nom de code de partisan était Silvo) pendant la Seconde Guerre mondiale, Franc avait rejoint l’agence publique yougoslave de tourisme et de transport Putnik. (L’agence a ensuite été rebaptisée Kompas, nom qu’elle porte encore aujourd’hui).

Bien que Franc soit un patriote, prêt à faire tout ce qui est nécessaire pour défendre sa nation contre une force militaire envahissante, il se méfie profondément des communistes. C’est pourquoi il était prêt à aider secrètement mes parents à échapper à la poigne de fer de Tito et à chercher une vie meilleure.

En 1955, grâce à ses relations au sein du gouvernement, Franc a pu obtenir le visa et les documents de voyage nécessaires pour permettre à mes parents de se rendre à Graz, en Autriche, avec un « laissez-passer temporaire pour le week-end ». Les documents étaient authentiques : ils portaient les cachets d’autorisation requis et d’autres marques susceptibles d’induire les autorités en erreur en leur faisant croire que mes parents reviendraient après leur séjour d’un week-end dans l’Autriche voisine.

Franc avait demandé à mes parents de meubler entièrement leur appartement avec des meubles nouvellement achetés avant leur départ. Il savait que cela permettrait d’induire en erreur toute personne susceptible de s’intéresser aux projets de voyage de mes parents. Après tout, pourquoi quelqu’un dépenserait-il tous ses maigres revenus pour acheter des meubles neufs pour son appartement s’il prévoyait de quitter définitivement le pays ?

Après avoir mis en place le décor trompeur de chambres décorées et mis en œuvre leur plan trompeur, mes parents, désormais pratiquement sans le sou, ont emballé tout ce qu’ils chérissaient dans deux petites valises et se sont mis en route pour la gare de Ljubljana par un froid après-midi de janvier 1955.

Remplis d’espoir et d’inquiétude, ils montent à bord du train qui les mènera à la frontière entre la Yougoslavie et l’Autriche. Ne sachant pas comment cette journée mémorable allait se terminer, trois questions pesaient lourdement sur leur esprit :

Qui et quoi les attend à la frontière ?

Si leurs papiers n’étaient pas en règle, allaient-ils être emmenés en prison et interrogés pendant des jours ?

Pire encore, si leurs papiers n’étaient pas en règle ou si leur attitude semblait suspecte, ils seraient tirés du train et escortés jusqu’à une forêt voisine, pour ne plus jamais être revus. Ils savent qu’une telle fin tragique a frappé de nombreuses âmes malheureuses qui ont tenté d’échapper au règne de Tito.

Le train atteint la frontière autrichienne à la tombée de la nuit. (À l’époque, l’Autriche était divisée en quatre zones d’occupation alliées : britannique, américaine, française et soviétique). Avant qu’il ne soit autorisé à passer dans la zone d’occupation britannique, les autorités militaires yougoslaves sont montées à bord à la recherche de toute personne ayant l’air un tant soit peu suspecte ou soupçonnée de voyager sans autorisation.

Franc avait demandé à mes parents de regarder les soldats droit dans les yeux et de sourire lorsqu’on leur demandait de présenter leurs documents pour inspection. Il était impératif d’établir un contact visuel. Si vous semblez éviter le regard direct des autorités ou si vous avez l’air nerveux, on vous ordonne immédiatement de débarquer.

Mais établir un contact visuel était plus facile à dire qu’à faire. Mes parents ont regardé, impuissants, un passager interrogé avant eux être sorti de leur wagon et traîné dans la forêt adjacente. Quelques secondes plus tard, ils ont entendu l’écho de coups de feu.

Des années plus tard, mes parents m’ont dit que c’était l’un des moments les plus difficiles qu’ils aient jamais eu à endurer. Ils se souvenaient avoir ressenti une peur et une crainte morbides en se forçant à rester assis calmement et à ne pas transpirer, alors que leurs entrailles se transformaient en gelée.

À leur grand soulagement, lorsque leurs documents ont été examinés, tout était en ordre. Rien dans leurs papiers, leur visage ou leurs actions ne trahissait leur secret. Ils sont donc autorisés à rester dans le train et à se rendre en Autriche.

Arrivés à la gare de Graz, ils n’ont aucune idée de ce qu’ils doivent faire ou de l’endroit où ils doivent se rendre. Ils sont restés sur le quai jusqu’à ce qu’un homme vêtu d’un trench-coat gris s’approche et leur demande, dans un croate parfait (mais avec un accent britannique) : « Êtes-vous en visite ou en train de vous évader ? »

Après avoir entendu leur réponse, l’homme les a escortés jusqu’à un centre de traitement, où ils ont reçu de la nourriture et de l’eau de la part de l’organisation humanitaire catholique Caritas Internationalis. De là, ils ont été transportés en bus, avec d’autres réfugiés, vers un camp de personnes déplacées (DP Camp Nr. 1001) situé à Wels, en Autriche, dans la zone d’occupation américaine.

Là, mes parents ont été interrogés et traités par des fonctionnaires américains, avant d’être conduits à leurs logements, étroits, mais heureusement propres, dans ce camp surpeuplé.

Bien que le camp soit rempli de réfugiés venus de toute l’Europe de l’Est, tout le monde s’est efforcé de s’entendre. Mes parents ont rencontré des gens merveilleux de toutes les nationalités voisines — hongroise, ukrainienne, slovène, serbe, croate et bosniaque — et de toutes les couches de la société pendant leur séjour au camp. Le soir, tout le monde jouait aux cartes et partageait des histoires, toujours pleines d’intrigues et souvent pathétiques, sur leur voyage éprouvant depuis l’Europe de l’Est.

Après avoir passé trois mois au camp DP, mes parents ont été invités à s’installer dans la maison d’une merveilleuse famille autrichienne dans le cadre du programme de parrainage des réfugiés du gouvernement autrichien, coordonné par le Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Ce programme avait pour but d’aider les réfugiés à apprendre la langue allemande tout en leur offrant un métier afin qu’ils puissent mieux s’assimiler et contribuer à la société autrichienne. (En moyenne, environ dix pour cent de tous les réfugiés finissent par rester définitivement en Autriche, tandis que les autres partent à l’étranger).

Bien qu’ils aient tissé des liens d’amitié durables au cours de leurs seize mois d’hébergement dans la famille autrichienne, ils ont néanmoins pris la décision audacieuse de traverser l’Atlantique Nord jusqu’au port de Montréal, au Canada, en 1957.

Le reste, comme on dit, appartient à l’histoire.

Avance jusqu’en 2023

Ces derniers temps, je me suis posé la question : si mes parents vivaient aujourd’hui dans la région connue sous le nom d’ex-Yougoslavie et s’ils cherchaient à s’installer dans un pays qui leur promettrait d’améliorer leur sort, où iraient-ils ?

S’ils cherchaient un endroit où les droits inhérents et inaliénables des citoyens sont respectés par le gouvernement, pourraient-ils trouver un tel endroit sur n’importe quel continent ?

Se rendraient-ils encore au Canada, pays du Commonwealth ?

S’aventureraient-ils jusqu’aux deux pays les plus méridionaux du Commonwealth, la Nouvelle-Zélande et l’Australie ?

Fuiraient-ils vers les États-Unis, ostensiblement libres ? Ou vers un pays de l’Union européenne contrôlé par les États-Unis ?

Pourquoi ne pas s’installer dans l’un des pays du BRIC, par exemple le Brésil, la Russie ou l’Inde ? (Non, ils ne seraient probablement pas tentés par la Chine !)

Une façon de répondre à ces questions est d’examiner les conditions politiques et économiques actuelles dans les pays susmentionnés et de déterminer le « facteur liberté » — ou son absence — dans chacun d’entre eux.

En passant d’un pays à l’autre, nous examinerons les actions de leurs gouvernements au cours des trois dernières années et nous tirerons une conclusion au nom de mes parents.

Commençons par le pays qu’ils ont adopté et dans lequel je suis né et j’ai grandi : le Canada.

Un regard sur le Canada en 2023

Lorsque mes parents ont immigré au Canada en 1957, c’était en effet une terre d’opportunités et d’abondance. Il était possible pour une famille de classe moyenne, à revenu unique, avec deux enfants, de posséder une maison, deux véhicules et peut-être un chalet d’été.

Mes parents n’avaient qu’un niveau d’études de sixième année, mais ils étaient prêts à travailler dur. En l’espace de deux ans, ils ont gagné et économisé suffisamment pour créer leur propre entreprise, un salon de beauté. En 1963, ils ont pu acheter leur première maison individuelle pour 10 000 dollars, avec un acompte de 5 000 dollars. Cinq ans plus tard, ils ont réussi à rembourser l’hypothèque grâce à leurs modestes revenus. Avec le recul, je trouve leur détermination et leur sens de l’épargne incroyables !

Maintenant, imaginez ce que serait le même scénario aujourd’hui. En janvier 2023, le prix de vente moyen d’une maison individuelle au Canada était de 612 204 $. Si nous faisons comme mes parents, en versant la moitié du prix, nous devrons débourser la somme astronomique de 306 000 $ à l’avance, puis rembourser les 306 000 $ restants au cours des cinq prochaines années.

Cela représente environ 61 200 dollars de paiements hypothécaires annuels, sans compter les intérêts. Si l’on tient compte du coût de la nourriture, des vêtements et du carburant — soit 40 000 dollars de plus par an pour une famille moyenne de quatre personnes —, il faudrait gagner environ 100 000 dollars par an, plus 100 000 dollars environ pour couvrir les impôts fonciers et les impôts sur le revenu, ainsi que les intérêts hypothécaires.

Ainsi, nous devrions gagner environ 200 000 dollars de revenus annuels avant impôts pour mener un style de vie relativement modéré, payer notre hypothèque, nos impôts et les coûts de base de la vie — tout cela pour réaliser ce que mes parents ont pu faire au début des années 1960 avec un revenu à l’époque beaucoup plus modeste. Un tel scénario, semble-t-il, possible, ne serait-ce que de loin, aujourd’hui ? Je ne le crois pas.

La vérité, c’est qu’au Canada, comme dans la plupart des pays du monde, le coût de la vie est monté en flèche. La vaste classe moyenne qui existait au Canada et dans la plupart des pays occidentaux entre les années 1950 et 1980, trois décennies au cours desquelles le travailleur moyen pouvait être propriétaire de son logement, est en train de disparaître.

L’inflation rapide a rongé le pouvoir d’achat des dollars canadiens et américains, alors même que les coûts du logement ont grimpé, grimpé et grimpé encore. Pire encore, la hausse des prix de l’énergie, de l’alimentation, des biens ménagers et des soins de santé a contribué à la spirale inflationniste, qui aggrave une baisse déjà importante des salaires réels.

Sur la scène politique, la conduite actuelle du gouvernement canadien est pratiquement méconnaissable par rapport à celle du gouvernement qui l’a précédé dans les années 1950. Le régime actuel du Canada, comme la plupart des soi-disant « démocraties libérales occidentales », a fait preuve de mépris pour la vérité et la liberté individuelle depuis que la pseudo-pandémie a été lâchée sur le monde en mars 2020.

Comme la plupart des pays, les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada ont mis en œuvre des mesures COVID répréhensibles — enfermement, éloignement physique, masquage, quarantaine, codes QR et mandats de thérapie génique expérimentale à l’ARNm — pour lutter contre le prétendu « virus mortel COVID ».

LIBERTÉ — MERCI, LES CAMIONNEURS
(Source: David Skripac)

Lorsque des Canadiens de tous horizons se sont révoltés pacifiquement contre l’atteinte à leurs droits inaliénables et constitutionnels en formant le Convoi pour la liberté des camionneurs et en y participant, le régime a pris des mesures de représailles. Plein de dépit, le voyou Trudeau a trouvé un moyen extrême de priver les manifestants de leur droit de se réunir pacifiquement. Le 14 février 2022, il a invoqué la loi sur les situations d’urgence, une première dans l’histoire du Canada.

L’invocation de la loi sur les situations d’urgence a permis à la police d’Ottawa et à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de démanteler par la force la manifestation pacifique de plusieurs milliers de personnes qui s’est déroulée pendant quatre semaines dans la capitale nationale. Malgré leur ordre, leur respect et leur non-violence, ces citoyens non armés ont été battus par des agents brutaux armés de fusils. Deux manifestants âgés ont été piétinés par des chevaux de police, et des journalistes ont été aspergés de gaz poivré et ont reçu des coups de feu.

Sous le prétexte de la loi sur l’état d’urgence, le gouvernement fédéral est allé jusqu’à geler les comptes bancaires de certains Canadiens qui avaient organisé ou soutenu financièrement le convoi.

Puis, le 27 avril 2023, plus d’un an après la dispersion de la manifestation, le projet de loi C-11, officiellement connu sous le nom de Loi sur la diffusion en ligne, est devenu une loi. Les lâches sénateurs canadiens ont voté en sa faveur malgré l’échec de tous les amendements qu’ils avaient précédemment recommandés. La nouvelle loi mettra en œuvre une législation radicale de censure d’Internet qui réduira au silence les Canadiens ordinaires sur les plateformes de médias sociaux.

En résumé, le Canada a complètement perdu son sens de l’humanité. La compassion et la gentillesse pour lesquelles les Canadiens sont connus dans le monde entier existent toujours, mais elles sont supprimées et enterrées sous une montagne de mensonges propagés par le gouvernement et ses manipulateurs, qui font partie intégrante de la dictature mondiale susmentionnée.

CONCLUSION : Maida et Janko ne trouveraient pas la liberté économique, la liberté politique, la liberté physique, la liberté des soins de santé ou la liberté mentale dans le Canada d’aujourd’hui.

Nous allons maintenant jeter un coup d’œil à trois autres pays du Commonwealth des Nations.

Un regard sur l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni en 2023

Les dirigeants des cinquante-cinq autres nations du Commonwealth n’ont pas trouvé d’excuse pour suivre le blocage des comptes bancaires du Canada, mais certains d’entre eux ont adopté des mesures particulièrement sauvages pour éradiquer une nouvelle maladie présumée appelée COVID-19.

Le gouvernement australien a non seulement imposé des couvre-feux, le port de masques, l’éloignement physique et l’arrêt de l’économie par le biais de confinements, mais il a également ordonné à l’armée de patrouiller dans les rues de la ville pendant ces confinements. Dans les Territoires du Nord, les soldats ont évacué de force les habitants soupçonnés d’être atteints de la redoutable maladie et les ont transportés dans des camps de quarantaine.

Dans deux grandes villes australiennes, les marionnettes politiques contrôlées par les oligarques mondiaux n’ont peut-être pas gelé les comptes bancaires des manifestants du confinement, mais elles ont ordonné à des policiers en tenue antiémeute d’assister aux manifestations à Melbourne et à Sydney, où ils ont tiré des balles en caoutchouc sur des fuyards non armés et ont aspergé de gaz poivré le visage d’une femme de 70 ans qui était tombée et gisait sans défense dans la rue.

De même, la Nouvelle-Zélande s’est transformée en un véritable État policier, imposant des détentions à domicile et des zones de quarantaine à l’échelle de la ville. Quiconque est surpris à enfreindre les ordres draconiens du gouvernement risque d’être arrêté, voire condamné à une peine de prison. En mars 2023, par exemple, le pasteur Billy Te Kahika et son collègue Vincent Eastwood ont été condamnés respectivement à quatre mois et trois mois d’emprisonnement pour avoir organisé et participé illégalement à une manifestation devant TVNZ.

En plus de mettre en œuvre des mesures COVID impitoyables similaires à celles de l’Australie, le Premier ministre néo-zélandais Jacinda Ardern a arbitrairement imposé la « vaccination » aux fonctionnaires de la santé publique, aux pharmaciens, aux barbiers, aux enseignants et aux employés des services d’aide à la communauté. (Plus d’informations sur Ardern plus bas).

Le gouvernement britannique, sans être aussi sévère que ses homologues australiens ou kiwis, s’est néanmoins comporté de manière répressive et répréhensible dans ses efforts anti-COVID. La police a reçu l’ordre de limiter les rassemblements à six personnes dans les pubs, les restaurants, les cinémas et les espaces extérieurs.

Comme ses partenaires du Commonwealth, la Grande-Bretagne n’a pas hésité à utiliser des tactiques douteuses pour manipuler une partie de sa population. Sa « nudge unit » [unité de soutien], créée par le Cabinet Office en 2010, applique les principes de la science du comportement, c’est-à-dire la pression de la propagande, pour orienter les politiques publiques dans tous les domaines, du paiement des impôts à l’isolation des maisons. Pendant la plandémie, cette « nudge unit » non responsable et non éthique a effrayé le public, lui a fait honte et l’a pris comme bouc émissaire pour l’inciter à prendre la piqûre COVID.

Il ne faut pas oublier que le Royaume-Uni abrite l’un des plus grands technocrates du monde, le roi Charles III, qui vient d’être couronné. En janvier 2020, le prince Charles est retourné à Davos pour la première fois depuis trente ans afin de prendre la parole lors d’une réunion annuelle du Forum Économique Mondial (FÉM), qui célébrait alors son 50e anniversaire. Et quel sujet ce pseudo-environnementaliste a-t-il abordé ? Bien sûr, sa passion pour l’adoption de la décarbonisation et d’autres initiatives de développement durable, dont il devait savoir qu’elles étaient conçues pour appauvrir davantage les pauvres et enrichir davantage Son Altesse Royale et ses copains avares dans le monde entier.

CONCLUSION : Maida et Janko ne trouveraient pas la liberté économique, la liberté politique, la liberté physique, la liberté des soins de santé ou la liberté mentale dans les pays du Commonwealth des Nations d’aujourd’hui.

Nous nous arrêtons ici pour nous interroger : qui sont les acteurs qui lisent leurs répliques à partir du même scénario mondial et qui jouent un rôle identique en tant qu’agents d’exécution du gouvernement mondial émergent ?

Au Canada, les acteurs les plus notables sont le Premier ministre Justin Trudeau et la vice-première ministre Chrystia Freeland. Tous deux sont des laquais de Klaus Schwab et des diplômés de son académie Young Global Leaders (YGL), l’organe d’endoctrinement du Forum Économique Mondial (FÉM).

Parmi les autres personnages de ce drame en cours — les diplômés des YGL — figurent l’ancienne Première ministre dictatoriale néo-zélandaise devenue étudiante à Harvard, le président français Emmanuel Macron, tout aussi despotique, le Premier ministre russe — président depuis 1999 — Vladimir Poutine, et les tyrans de la technologie Bill Gates et Mark Zuckerberg. Selon une source, il y aurait environ 3 800 YGLs, et ce n’est pas fini.

[NDLR Concernant la rumeur selon laquelle Poutine serait aussi un YGL, voir :
https://www.guyboulianne.info/2023/01/29/un-nouveau-travail-de-demystification-vladimir-poutine-est-il-bien-un-young-global-leader-du-forum-economique-mondial-de-klaus-schwab/]

La principale raison d’être des YGLs, semble-t-il, est de mener à bien les initiatives du FÉM en matière de Grande Réinitialisation et de Quatrième Révolution Industrielle. L’agenda du FÉM est soutenu par le groupe secret de Bilderberg, par les dépopulationnistes malthusiens du Club de Rome eugénique et, surtout, par l’organisation mondiale qui a donné naissance au FÉM : les Nations unies.

Par le biais de son Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et de son sinistre Agenda 2030 — ce dernier étant assorti d’objectifs de développement durable (ODD) admirables, mais en réalité emprisonnants —, l’ONU a mis en place un système destiné à soumettre l’ensemble de la population de la planète en transformant chaque être humain en serf féodal, en esclave technocratique et en transhumain mangeur d’insectes et de viande synthétique — ou de terre végétale !

À l’heure où j’écris ces lignes, les 17 objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 sont en train d’être mis en place dans le monde entier grâce à la grande remise à zéro du FÉM et à sa quatrième révolution industrielle transhumaniste.

Et, à l’heure où j’écris ces lignes, la mise en place de ces ODD est encouragée par de nombreuses banques centrales, notamment la Banque d’Angleterre, la Banque du Canada, la Banque centrale européenne (BCE), la Banque populaire de Chine (BPC), la Banque centrale de la Fédération de Russie (BCR) et la Réserve fédérale américaine (la Fed). Ces banques centrales et celles d’autres pays coordonnent leurs efforts avec ce que l’auteur de Tragedy and Hope, Carroll Quigley, appelle le « sommet » du réseau des banques centrales, la Banque des règlements internationaux (BRI), basée à Bâle, en Suisse.

Les banquiers centraux ont l’intention de mettre en place, dans tous les pays du monde, le mécanisme de contrôle social le plus étendu et le plus oppressif jamais conçu : la monnaie numérique de la banque centrale (CBDC) (au début, chaque pays aura sa propre CBDC, mais il est logique qu’à terme elles soient fusionnées en une seule monnaie numérique mondiale).

La mise en œuvre des CBDC, combinée au déploiement d’un système d’identification numérique, pays par pays, sonnera le glas de la liberté humaine. Les banques centrales vendront les CBDC et les cartes d’identité numériques au public non averti comme une garantie de protection de l’anonymat et des données de l’utilisateur. Toutefois, ce discours ne sera qu’une tromperie destinée à masquer les intentions malveillantes et la tendance dictatoriale de cette monumentale grille de contrôle.

Sur les 208 nations dotées d’une banque centrale, 119 développent actuellement leur propre forme de monnaie numérique.

Cela nous amène aux États-Unis d’Amérique, à leur Banque fédérale de réserve qui voit tout, qui sait tout, qui contrôle tout, et à leurs autres formes d’emprisonnement et d’esclavage.

Un regard sur les États-Unis en 2023

Outre le déploiement prévu de la CBDC émise par la Réserve fédérale, un mouvement se dessine en faveur du lancement d’une identité numérique à l’échelle nationale aux États-Unis.

Les sénateurs américains Kyrsten Sinema (Arizona) et Cynthia Lummis (Wyoming) ont présenté le projet de loi 884 du Sénat, également connu sous le nom de « Improving Digital Identity Act of 2023 » (loi sur l’amélioration de l’identité numérique de 2023). Si ce projet de loi est adopté par les deux chambres et promulgué, tous les Américains devront posséder une pièce d’identité numérique valide s’ils veulent se connecter à Internet, ouvrir et gérer un compte bancaire, obtenir un passeport et accéder aux soins médicaux. En fait, il s’agit d’imiter le système de notation sociale que le gouvernement chinois utilise pour suivre et contrôler ses citoyens. C’est ce même système que le FÉM est si désireux de déployer dans le reste du monde.

Le SB 884 est la preuve la plus récente, la plus évidente et la plus inquiétante du partenariat public-privé que le gouvernement américain entretient avec Big Tech. Il montre l’intention du gouvernement, contrôlé par les entreprises, hautement centralisé et soucieux de la sécurité, de surveiller les mouvements de l’ensemble de la population américaine.

[NDLR À propos du partenariat public-privé, voir Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !]

Bien entendu, le panoptique créé par la loi sur l’amélioration de l’identité numérique permettra aux agences fédérales et étatiques américaines non seulement de surveiller les actions de chacun, mais aussi de bloquer, de réduire au silence et de mettre à l’écart les dissidents qui ne sont pas d’accord avec le discours officiel. Tous les niveaux de gouvernement pourront ouvertement, activement et légalement censurer les citoyens et ignorer leurs droits tels qu’ils sont codifiés par les constitutions des États-Unis et de ses 50 États.

C’est exactement ce que Google et son YouTube, Meta et son Facebook, Twitter et d’autres plateformes de médias sociaux ont fait à leurs utilisateurs dans leurs tentatives de réduire au silence quiconque présente des faits gênants sur la COVID ou tout autre programme politiquement sensible.

Pour ceux d’entre vous qui pensent que l’État de Floride est un brillant exemple de préservation de la liberté et des droits de l’homme, détrompez-vous. Le gouverneur Ron DeSantis vient de mettre sur la touche le projet de loi 222 du Sénat de Floride, le projet de loi sur la protection de la liberté médicale. Ce projet de loi aurait mis fin à toute discrimination à l’encontre des personnes non vaccinées, à tous les mandats de vaccination existants et futurs, et à tous les passeports de vaccination existants et futurs pour tous les Floridiens, quels que soient les vaccins imposés par le gouvernement fédéral ou par les eugénistes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) — qui, comme le FME, est alliée à l’ONU.

À la place, le gouverneur DeSantis promeut le SB 252, qui mettrait fin aux obligations vaccinales et aux passeports uniquement pour les « vaccins COVID-19 » existants. Avec le SB 252, les citoyens de Floride ne seraient pas protégés contre les futures « pandémies », les futures obligations vaccinales ou les futures obligations de passeport vaccinal.

Par conséquent, à l’avenir, lorsque le directeur (lire : le dictateur) de l’OMS déclarera une nouvelle pandémie en vertu des vagues exigences stipulées dans le nouveau « traité mondial sur les pandémies » à venir — sans même une once de preuve de l’existence d’une maladie contagieuse — les Floridiens devront abandonner leur autonomie corporelle à une toute nouvelle série de mandats draconiens.

À certains égards, les États-Unis sont les pires au monde lorsqu’il s’agit de priver les citoyens du droit de prendre leurs propres décisions en matière de soins de santé et de sauvegarder leur souveraineté mentale et physique. En effet, en plus de travailler depuis plusieurs années en étroite collaboration avec les idéologues transhumanistes de l’OMS, de la Fondation Rockefeller, du FÉM et d’autres agences des Nations unies, le gouvernement fédéral américain a été à l’épicentre du développement, des essais et du déploiement des « contre-mesures » expérimentales de la thérapie génique à base d’ARNm. Cette recherche et les produits qui en résultent ont eu des effets néfastes sur la vie non seulement des Américains, mais aussi des populations du monde entier.

Avec le recul, nous nous souvenons qu’au début de l’année 2020, le gouvernement américain, dans le cadre de l’opération Warp Speed (OWS), a travaillé main dans la main avec le ministère de la Défense (DoD) et sa branche « US Army Contracting Command », ainsi qu’avec le Conseil de sécurité nationale (NSC) et la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA), afin d’attribuer des contrats de développement clinique et de fabrication à des sociétés de biotechnologie et de biotechnologie, pour attribuer des contrats de développement clinique et de fabrication à chacun des fabricants de « vaccins » — Pfizer, Moderna, Astrazeneca, Novavax, GlaxsoSmithKline (GSK) et Jansen — avant même le déploiement des dangereuses thérapies géniques expérimentales COVID-19 dans les 50 États américains et dans le reste du monde.

Le ministère de la Défense est allé jusqu’à concevoir, superviser et organiser les essais cliniques très sensibles de ces produits expérimentaux. Ces mesures sont généralement prises par les fabricants de vaccins eux-mêmes. Elles prennent traditionnellement des années et des années, alors que les essais du COVID-19 ont apparemment été menés en quelques semaines.

CONCLUSION : Maida et Janko ne trouveraient pas la liberté économique, la liberté politique, la liberté physique, la liberté des soins de santé ou la liberté mentale dans les États-Unis d’Amérique d’aujourd’hui.

Mais que se passerait-il si mes parents décidaient de s’installer dans l’Allemagne d’aujourd’hui ou dans la partie allemande de la Suisse ?

Ou s’ils avaient choisi de rejoindre les manifestants anti-Macron en France au lieu de partir, comme ils l’ont fait, du port du Havre sur un bateau à destination du port de Montréal ?

Ou s’ils s’étaient sentis concernés par les agriculteurs persécutés aux Pays-Bas et avaient choisi de lutter aux côtés de ces derniers ?

Ou s’ils choisissaient de rester dans l’Autriche des années 2020 ?

Trouveraient-ils un semblant de liberté dans les pays de l’Union européenne ?

Un regard sur l’UE en 2023

La réponse est simple : Non ! L’UE est un échec économique, politique et social prémédité.

En fait, l’UE a été imaginée non pas par les citoyens d’une quelconque nation européenne, mais par la Central Intelligence Agency (CIA) et le Club de Rome de David Rockefeller. La raison pour laquelle ils ont créé l’UE était douloureusement évidente : il est plus facile pour les agences de renseignement et les eugénistes avoués de contrôler une entité plus grande, dépendante, compromise et impuissante que de contrôler de nombreux États-nations souverains, plus petits et toujours indépendants.

Les dirigeants — si on peut les appeler ainsi — des nations européennes sont des marionnettes de l’UE. En tant que tels, ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour désindustrialiser et détruire leurs économies respectives. Comme je viens de le dire, des gouvernements nationaux et régionaux affaiblis sont beaucoup plus faciles à intégrer dans un empire mondial que des gouvernements forts et indépendants. Les dirigeants de l’Allemagne, de la France, de l’Autriche, de l’Espagne, etc. doivent le savoir, ce qui signifie qu’ils sont corrompus jusqu’à la moelle.

En voici un exemple frappant. Les soi-disant chefs d’État européens insistent sur le fait qu’ils protègent la souveraineté et la sécurité nationales de leur propre pays en imposant des sanctions économiques à la Russie, à la demande de Washington. Ils prétendent que ces sanctions sont destinées à blesser le grand méchant ours qui a osé attaquer l’Ukraine contrôlée par l’OTAN.

Mais ce n’est pas vrai. Les sanctions sont en fait en train de décimer leurs propres économies et leurs propres peuples. Les pénuries d’énergie, la hausse des prix des marchandises, les pénuries alimentaires et la hausse des taux d’intérêt dans toute l’Europe sont autant de résultats voulus de ces sanctions. Je le répète : les dirigeants de l’Allemagne, de la France, de l’Autriche, de l’Espagne, etc. doivent le savoir, ce qui signifie qu’ils ont été corrompus jusqu’à la moelle.

Ils prétendent également que la structure du gouvernement central de l’UE à Bruxelles est une « démocratie représentative ». Non, ce n’est pas le cas. C’est loin d’être le cas. Au cœur de cette structure se trouve la Commission européenne (CE), l’organe exécutif de l’UE, composée de fonctionnaires non élus. L’actuelle présidente de la CE, Ursula von der Leyen, notoirement corrompue, définit la politique de l’ensemble de l’UE à huis clos. Une fois que la Commission européenne a formulé une nouvelle politique, ce n’est qu’une question de temps avant que les bureaucrates du Parlement européen ne l’approuvent.

Le secret, la non-transparence et l’absence de responsabilité sont les maîtres mots. La CE est une farce et un échec sur toute la ligne.

De même, la prétendue indépendance de la Banque centrale européenne (BCE) est un leurre. Bien que son site Internet indique que la BCE n’est pas « autorisée à demander ou à recevoir des instructions des institutions ou organes de l’UE, d’un gouvernement d’un État membre ou de tout autre organisme », la BCE est fortement influencée par la banque qui l’a créée en 1999 : la BRI.

Et, comme la BRI, les opérations quotidiennes de la BCE sont tenues secrètes. Elle ne publie jamais de communiqué de presse après une réunion de politique monétaire de son conseil des gouverneurs, malgré les résolutions répétées du Parlement européen l’exigeant.

En outre, sa structure, son mode de fonctionnement et son manque de responsabilité reflètent ceux de la BRI. En bref, il est difficile d’imaginer une institution plus antidémocratique que la BCE. Pourtant, c’est à cette banque que les pays de la zone euro sont invités à faire aveuglément confiance lorsqu’il s’agit de formuler leur politique monétaire. C’est tout simplement ahurissant !

Avec une telle structure autocratique déjà en place, il a été très facile pour les membres de la CE de se rallier à la thèse de la « pandémie » en concluant des accords en coulisses avec les laboratoires pharmaceutiques pour acheter des millions de doses du « vaccin » COVID-19 et en recommandant à tous les États membres de mettre en œuvre les mesures criminelles prévues par le COVID-19.

De même, il a été facile de persuader les États membres de l’UE de rester silencieux après que Washington, la véritable puissance derrière l’OTAN, a commis un acte de guerre flagrant contre eux en détruisant le gazoduc Nord Stream 2.

Nous avons parlé précédemment de quelques diplômés de l’académie YGL de Klaus Schwab, en mentionnant le nom d’un ancien élève européen, le Français Macron. Parmi les autres Young Global Leaders qui ont gravi les échelons politiques en Europe, citons l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel et l’actuel chancelier allemand Olaf Scholz. Ils ne sont pas en reste : La présidente de l’Union européenne, Ursula von der Leyen, qui siège au conseil d’administration du FÉM.

Il n’est pas surprenant que les États membres de l’UE suivent l’exemple des États-Unis en mettant en place un système d’identification numérique basé sur le modèle chinois d’asservissement et d’emprisonnement.

L’image provient de @Ver365_UK/Twitter

La Croatie (qui faisait autrefois partie de la Yougoslavie), d’où est originaire mon père, Janko, prévoit d’être le premier membre de l’UE à déployer le système d’identification numérique pour les voyageurs qui prennent l’avion entre Zagreb et Helsinki cet été. Le « projet pilote » fait appel à la société Verify 365, basée au Royaume-Uni, pour fusionner l’identité électronique des passagers avec le nouveau système de portefeuille numérique MyID. Comme toujours, le système est présenté au public comme « un moyen sûr, sécurisé et pratique de prouver qui vous êtes ».

Heureusement, certains citoyens des pays de l’UE s’élèvent pour défier l’oligarchie au pouvoir. Aux Pays-Bas, par exemple, des milliers d’agriculteurs néerlandais se sont révoltés contre le projet insensé de leur gouvernement de réduire les émissions d’azote en fermant définitivement plus de 11 000 exploitations. Les agriculteurs ont créé leur propre mouvement politique, le Mouvement des agriculteurs et des citoyens — ou BoerburgerBeweging (BBB) — qui a récemment triomphé lors d’élections régionales après des mois de manifestations généralisées de tracteurs.

Il y a aussi les millions de citoyens mécontents qui descendent régulièrement dans les rues de Paris et d’autres grandes villes françaises pour protester contre diverses « réformes » économiques et politiques. Leur plainte initiale concernant la hausse des taxes sur les carburants (vous vous souvenez du mouvement des gilets jaunes en 2019 ?) s’est transformée en une révolte contre la décision du « monarque » Macron de faire passer l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans. L’invocation par Macron de l’article 49.3 — pour la 11e fois au cours de son « règne » — lui a permis de contourner l’Assemblée nationale (la chambre basse du Parlement français). Le 1er mai, les manifestations contre cette injustice perçue ont dégénéré.

Certes, ces manifestations massives et la victoire encourageante du BBB sont des étapes positives. Cependant, aucune libération majeure des Européens vis-à-vis de leurs propres gouvernements n’aura lieu tant que l’ensemble de l’édifice de l’UE n’aura pas été démantelé. Ce n’est qu’alors que les peuples de chaque nation européenne seront véritablement libérés des chaînes de l’establishment de Washington qui dicte tous les aspects — militaires, économiques et autres — de leur vie.

CONCLUSION : Maida et Janko ne trouveraient pas la liberté économique, la liberté politique, la liberté physique, la liberté des soins de santé ou la liberté mentale dans les pays de l’Union européenne d’aujourd’hui.

En toute justice, nous devons souligner que les mécanismes de contrôle et de surveillance totalitaires, tels que les cartes d’identité numériques et les CBDC, ne sont pas l’apanage des pays occidentaux. Si nous nous aventurons dans les pays de l’Est, nous rencontrerons exactement la même grille de contrôle en cours d’élaboration, avec les mêmes acteurs mondialistes et impérialistes à la barre, qui veillent tous à ce que l’Est, comme l’Ouest, reste sous leur domination.

Un groupe de nations qui n’est ni géographiquement à l’Est ni à l’Ouest, mais qui a formé un bloc pour contrer la domination des États-Unis et de leurs alliés, est ce que l’ancien économiste en chef de Goldman Sachs, Jim O’Neill, a appelé les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).

Je m’interroge : mes parents trouveraient-ils un havre de liberté dans l’un des pays des BRICS ? Nous le saurons bientôt.

Un regard sur les BRICS en 2023

D’innombrables experts et journalistes des médias alternatifs ont estimé que les nations BRICS — en particulier la Russie, la Chine et l’Inde — menaient la charge dans une croisade antimondialiste, anti-gouvernance mondiale et anti-empire mondial unique.

Au contraire, rien n’est plus faux.

Voici quelques preuves de leur incompréhension de la réalité géopolitique :

  • – Tous les pays des BRICS sont fermement engagés dans la Quatrième révolution industrielle du FÉM et dans l’Agenda 2030 de l’ONU — notamment ses ODD [Objectifs de Développement Durable].
  • – Les banques centrales du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud vont toutes de l’avant avec des plans visant à déployer leurs CBDC programmables dès que possible. Parmi ces cinq banques centrales, la Banque populaire de Chine (PBoC) et la Banque de réserve de l’Inde (RBI) envisagent de fixer des dates d’expiration pour leurs CBDC.
  • – Les BRICS ne contestent pas l’hégémonie économique de l’Occident. Leurs initiatives financières sont profondément liées à la Banque mondiale et au FMI. Par conséquent, ils doivent être considérés comme étroitement liés à l’establishment de Washington, et non comme entrant en conflit avec lui (malgré les apparences contraires).

En ce qui concerne le COVID-19, le Chinois Xi Jinping et le Russe Vladimir Poutine ont été les premiers à mettre en place un État de surveillance de la biosécurité.

En effet, depuis que l’alerte à la plandémie a été annoncée au début de 2020, le Kremlin a été complice, tout comme l’Occident, de la mise en œuvre de mesures anti-humaines et anti-santé néfastes sous la direction de la tyrannie sanitaire de l’OMS.

Image tirée d’InfoBrics

Par exemple, le président Poutine et son ministre de la Santé (et membre du conseil exécutif de l’OMS) Mikhail Albertovič Murashko ont promu la vaccination de masse. Leur injection Sputnik V est pratiquement identique à celle du géant pharmaceutique britannico-suédois AstraZeneca. En fait, le Fonds russe d’investissement direct (RDIF) — le fonds du Kremlin qui finance Spoutnik V — a signé un mémorandum de coopération avec AstraZeneca en décembre 2020.

En outre, la Russie a introduit des mandats de vaccination pour certaines régions du pays et des vaccins obligatoires pour les militaires.

La Russie n’ayant pas d’équivalent du système de notification des effets indésirables des vaccins (VAERS) du CDC américain, il est difficile de savoir exactement combien de Russes sont blessés ou assassinés par leur vaccin expérimental Sputnik V. Néanmoins, grâce au ministère argentin de la Santé, nous savons que, sur les trois « vaccins » adoptés par le gouvernement argentin — Spoutnik V, AstraZeneca et Sinopharm (Chine) —, l’injection de Spoutnik V a été la première à provoquer des réactions indésirables, devançant de loin les deux autres.

Les médecins russes sont bien conscients des risques sanitaires associés à Sputnik V, mais ils sont qualifiés de « terroristes » et menacés par l’État d’amendes excessives et de peines de prison s’ils expriment leurs inquiétudes. Effrayés par les conséquences, la plupart d’entre eux s’autocensurent.

Si vous pensez que la surveillance biométrique est l’apanage de la Chine et de l’Occident, vous vous trompez. Herman Gref, PDG de la banque russe Sberbank et membre du conseil d’administration du FÉM (avec Ursula von der Leyden, rappelons-le), s’est associé au titan russe des télécommunications Rostelecom pour former Digital Identification Technologies JV, qui créera un système biométrique unifié pour l’ensemble de la Russie.

Bientôt, les pauvres gens de Russie, victimes de la propagande et ponctionnés, ne pourront plus accéder à aucun service gouvernemental s’ils ne fournissent pas leurs données biométriques, ce qui rendra inutile l’utilisation de codes QR.

Faut-il s’étonner que Poutine et ses fonctionnaires ne restreignent pas plus les libertés individuelles que les tyrans occidentaux ? Pourquoi le serions-nous ? Qu’est-ce qui empêcherait Poutine de suivre les traces de ses prédécesseurs ? Rien à ma connaissance, à moins que le peuple russe ne commence à se mobiliser et à protester massivement, comme l’ont fait ses frères et sœurs français à Paris.

Pensez-y : lorsque Mikhaïl Gorbatchev présidait l’ancienne Union soviétique, il était un membre avoué du Club de Rome, un mouvement mondialiste et eugéniste. Il s’est également associé au mondialiste-eugéniste canadien Maurice Strong pour mettre en place le projet de développement durable mondial de la Charte de la Terre, en liaison avec l’Agenda 21. Gorbatchev et Strong ont tous deux été des figures de proue des premières mesures prises par les Nations unies en faveur de la gouvernance mondiale.

Ce n’est pas parce que l’Union soviétique s’est éteinte et que Gorbatchev et Strong ne sont plus parmi nous qu’il faut supposer que le dirigeant russe depuis vingt-quatre ans ne poursuit pas les mêmes objectifs mondialistes. En effet, Poutine n’est pas du genre à laisser les autres dirigeants du monde accaparer les feux de la rampe, s’emparer de toutes les billes ou devenir dangereusement plus grand et plus fort que lui.

À vrai dire, la Russie et la Chine, membres du bloc BRICS, ne sont qu’une autre version de la même grille de contrôle totalitaire mise en place par les technocrates occidentaux. Ni l’un ni l’autre n’offrent à leurs populations la moindre issue, le moindre salut face aux méfaits des produits biologiques, de la biométrie et de la biosécurité.

En fait, la Chine a été le banc d’essai de tous les mécanismes totalitaires qui ont été ou seront lâchés sur le reste du monde. Pendant la pseudo-pandémie, la Chine a lancé une série de mesures vicieuses COVID-19 — confinements inhumains, codes QR obligatoires, surveillance biométrique omniprésente, vaccination obligatoire de masse, règles de masquage forcées et appliquées, et tests constants. En bref, la Chine est une véritable dictature scientifique, une technocratie.

Et qu’en est-il des trois autres nations BRICS : Brésil, Inde et Afrique du Sud ?

En plus d’être à bord du wagon du FÉM, du wagon de l’OMS, du wagon du CDBC, du wagon de la Banque mondiale et du FMI, et donc de tout le wagon hégémonique occidental, ces trois pays ont-ils mis en place des politiciens, des politiques ou des programmes orientés vers la liberté qui donneraient à mes parents l’envie de s’y réfugier ?

Tout d’abord, le Brésil. Le plus grand pays d’Amérique du Sud est désormais sous la coupe de la cabale mondialiste depuis l’élection de Luiz Inácio Lulada Silva (communément appelé « Lula »), le 39e président du Brésil. Contrairement à son prédécesseur, Jair Bolsonaro, qui a refusé de signer un traité international sur les pandémies et s’est opposé à certains aspects du plan de lutte contre les maladies infectieuses, Lula adhère pleinement à l’agenda monolithique et dominateur de l’OMS, de la GAVI et du FÉM.

C’est ainsi qu’il faut comprendre : en février 2023, Lula a déclaré que pour que les familles restent éligibles au fameux programme Bolsa Family (BFP), un programme social destiné aux familles les plus pauvres, elles doivent faire vacciner leurs enfants, en particulier avec la thérapie génique expérimentale COVID-19. Dans le cas contraire, elles perdent les avantages qui leur sont accordés dans le cadre du BFP.

Ensuite, l’Inde. Contrairement à ce qu’affirment les médias grand public et alternatifs, la Fondation Gates n’a jamais été « expulsée » de l’Inde. En fait, c’est le contraire qui est vrai. En 2006, par exemple, la Fondation Bill et Melinda Gates, en collaboration avec l’ancien Premier ministre indien Manmohan, a lancé la Public Health Foundation of India (PHFI).

Au fil des ans, la PHFI a reçu des fonds de sociétés pharmaceutiques (GSK, Pfizer, Johnson & Johnson), de « philanthropes » (les suspects habituels : Bill et Melinda Gates et les Rockefeller) et d’ONG (la Banque mondiale et l’USAID). Lorsque l’OMS a déclaré la « pandémie » au début de l’année 2020, les membres de l’IFSP étaient parfaitement préparés à créer, conseiller et diriger la task force nationale COVID du gouvernement indien. Il n’est donc pas exagéré de conclure que l’IFSP a joué un rôle central dans l’orientation de toutes les mesures COVID-19 et des politiques liées à l’injection de COVID-19 en Inde.

Enfin, l’Afrique du Sud. En étroite collaboration avec les médias serviles du pays, le gouvernement sud-africain, dirigé par le président Cyril Ramaphosa, a imposé l’un des confinements les plus longs et les plus sévères du continent. L’impact de la fermeture des petites entreprises sur une population qui dépend en grande partie de salaires hebdomadaires de subsistance a été catastrophique. L’État n’ayant pas versé de subventions aux pauvres et aux travailleurs indépendants pendant plus d’un an, près d’un quart des petites entreprises ont fait faillite et le chômage a grimpé en flèche.

Brian Pottinger, qui écrit pour UnHerd, décrit les conséquences pour les personnes courageuses qui ont osé défier les restrictions insensées du gouvernement sud-africain :

Toute une partie de la population a été criminalisée : au cours des quatre premiers mois de l’épidémie, 230 000 citoyens, soit 0,4 % de la population, ont été accusés d’avoir enfreint les règlements relatifs aux catastrophes pour avoir enfreint les restrictions, 311 d’entre eux étant des policiers. Toutes les accusations ont été abandonnées par la suite : le système de justice pénale ne pouvait tout simplement pas faire face.

Il est donc impossible de justifier que le modèle économique des BRICS soit considéré comme une alternative à la mondialisation de l’Occident, alors qu’il s’agit en réalité d’une autre forme de mondialisation, d’une approche différente de la mondialisation.

Comme le modèle occidental, le modèle des BRICS est structurellement inflationniste. Comme le modèle occidental, le modèle des BRICS n’est pas basé sur le libre marché, mais plutôt sur la politique industrielle. Enfin, le modèle des BRICS fait partie intégrante, tout comme le modèle occidental, du nouvel ordre mondial international. Il s’agit du même plan dysfonctionnel, mais sous des appellations différentes.

CONCLUSION : Maida et Janko ne trouveraient la liberté économique, la liberté politique, la liberté physique, la liberté des soins de santé ou la liberté mentale dans aucun des pays BRICS d’aujourd’hui.

Il est vrai que des rivalités entre grandes puissances se déroulent sur la scène mondiale. Pour le commun des mortels, il peut sembler que nous vivons dans un monde multipolaire, où les nations affaiblies de l’Ouest — dirigées par l’empire américain en déclin — d’un côté de la ligne de partage, luttent pour conserver leur suprématie sur les nations énergiques de l’Est — dirigées par la Russie et la Chine — de l’autre côté de la ligne de partage.

« Mais les exemples de multipolarité abondent », insistez-vous.

Je comprends : il y a le conflit en Ukraine, où des innocents des deux côtés souffrent et meurent inutilement.

Je comprends : les tensions se développent au large des côtes chinoises, où l’empire américain tente en vain d’empêcher l’inévitable prise de contrôle de Taïwan par la Chine.

Je comprends : Ce même empire américain, qui se meurt lentement, tente fébrilement d’empêcher l’intégration économique entre l’Europe et la Russie en faisant exploser le gazoduc Nord Stream 2, permettant ainsi à Washington de maintenir son emprise temporaire sur cette région jusqu’à ce que son effondrement économique inéluctable soit achevé.

Cependant, malgré le vernis de multipolarité, il existe — comme je l’ai mentionné au début de cet article — un empire mondial unique opérant à un niveau supérieur. Ou, pourrait-on dire, au niveau de l’État profond. L’empire unipolaire existe en dehors du champ de perception général de la majorité de la population mondiale. Il transcende non seulement la division Est-Ouest, mais aussi tous les autres clivages entre les nations. Nous allons maintenant voir comment il en est ainsi.

L’empire mondial : une prison unipolaire, un goulag numérique

Au sommet de l’empire mondial se trouve « la banque centrale de toutes les banques centrales », la Banque des règlements internationaux (BRI), très secrète et qui n’a aucun compte à rendre. Sa mission est de diriger et de coordonner les politiques monétaires et fiscales de toutes les banques centrales du monde. C’est ainsi que la BRI contrôle directement la masse monétaire mondiale et indirectement le commerce et les économies nationales.

En occupant une position aussi influente et éminente, la BRI constitue le sommet d’une structure pyramidale qui consiste en une hiérarchie d’organisations et d’institutions en forme d’échelle constituant l’empire mondial. Toutes sont dirigées par ce que j’appelle la classe des parasites.

Source: Iain Davis

Selon le tableau du Partenariat public-privé mondial (G3P) créé par le chercheur et journaliste britannique Iain Davis, la structure de l’empire mondial est conçue de manière à ce que la chaîne de commandement aille de la BRI aux banques centrales du monde entier et de celles-ci aux…
… décideurs politiques des groupes de réflexion. Ceux-ci comprennent divers fonds et fondations Rockefeller, ainsi que le Club de Rome fondé par Rockefeller, la Commission trilatérale fondée par Rockefeller et le Conseil des relations étrangères (CFR) fondé par Rockefeller. Certains de ces groupes de réflexion n’ont pas d’origine Rockefeller, notamment l’équivalent britannique du CFR, le Royal Institute for International Affairs (RIIA), et l’eugéniste pur et dur Chatham House, fondé par le diplomate britannique Lionel Curtis au lendemain de la Première Guerre mondiale.

Les groupes de réflexion travaillent en partenariat avec la BRI et les banques centrales pour définir les objectifs de la politique internationale publique-privée. Une fois que ces objectifs généraux sont formulés, ils sont transmis aux…
… distributeurs de politiques, tels que les Nations unies fondées par Rockefeller, l’OMS et le GIEC, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, d’ostensibles philanthropes (on pense notamment à la Fondation Bill et Melinda Gates), des entreprises mondiales et des ONG.

Comme leur nom l’indique, les distributeurs sont chargés de diffuser les politiques à grande échelle, aux quatre coins du monde. Ils veillent à ce que les politiques se retrouvent également entre les mains des fonctionnaires de l’échelon inférieur, que l’on appelle…
… les responsables de l’application des politiques. Ils comprennent les différentes branches de l’armée, le pouvoir judiciaire, les forces de police et de sécurité, ainsi que tout autre organe d’application de la loi mis en place à tous les niveaux du gouvernement (national, provincial, étatique, local).

Ces organes gouvernementaux chargés de l’application de la loi travaillent en collaboration avec des autorités « scientifiques » sélectionnées, telles que…
… les National Institutes of Health (NIH), la Food and Drug Administration (FDA), les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la Medicines and Healthcare products Regulatory Agency (MHRA) et le Scientific Advisory Group for Emergencies (SAGE) du Royaume-Uni.

Toutes ces agences et autorités doivent justifier les politiques qu’elles sont tenues de mettre en œuvre. Elles rédigent souvent des règles, des règlements, des ordonnances et des codes pour ces politiques, qu’elles transmettent ensuite aux organisations situées au plus bas de l’échelle. Iain Davis les appelle…
… les « propagandistes politiques » — ou, en termes polis, les gestionnaires de la perception. Ces groupes de médias et de relations publiques, composés des médias traditionnels (journaux, magazines, chaînes de télévision et stations de radio de l’establishment), des plateformes de médias sociaux (Facebook, YouTube, Twitter) et des vérificateurs de faits (Full Fact, PolitiFact, Snopes, AP Fact Check, Poynter, etc.), travaillent aux côtés de guerriers hybrides (77 th Brigade et HutEighteen, par exemple) et de militants contre la haine. Ces derniers comprennent le Southern Poverty Law Center (SPLC), basé aux États-Unis, et le Center for Countering Digital Hate (CCDH), basé au Royaume-Uni.

Le travail des propagandistes consiste à persuader le public — les milliards de personnes ordinaires qui se trouvent sous la pyramide en forme d’échelle — d’accepter sans réfléchir les mensonges qu’on lui sert et d’acquiescer automatiquement aux politiques répressives.

En résumé, l’humanité n’a jamais été confrontée, au cours de son histoire, à un système de gouvernance totalitaire et technocratique aussi omniprésent.

Le but de cet empire despotique est de réduire, voire de supprimer, les libertés fondamentales des humains, de voler nos richesses, de saper nos forces physiques, morales, émotionnelles et spirituelles, de nous séparer de nos amis et de nos familles, et donc de nous contrôler de la tête aux pieds, d’ici à là et partout, de jour comme de nuit.

Dans l’ombre, la BRI et les banques centrales provoquent déjà l’effondrement de quelques grandes banques (Signature, Silicon Valley, First Republic). À partir de maintenant, le nombre de faillites bancaires ne fera qu’augmenter. Bientôt, les plus grandes banques (JPMorgan Chase & Co.) commenceront à engloutir non seulement leurs concurrents de taille moyenne et grande, mais aussi les petites banques régionales et locales.

Une fois que les banques centrales auront complètement mis en œuvre leur système monétaire et financier numérique contrôlé par l’IA, nous serons tous otages de leur empire mondial, condamnés à leur prison unipolaire, confinés dans leur goulag numérique.

L’empire américain en difficulté continuera d’exister pour le moment. Mais c’est uniquement parce que la classe des parasites qui se nourrit des richesses de l’Amérique depuis des siècles a toujours besoin de l’armée américaine pour exécuter ses ordres — son sale boulot — à l’étranger. Une fois que l’empire américain contrôlé par les entreprises aura atteint son but économique et militaire et ne sera plus un hôte viable, ces mêmes parasites avides organiseront un festin pour mettre fin à tous les festins, dans le but de vider jusqu’à la dernière goutte cette nation jadis forte et fière de l’être. Aucun empire n’a résisté aux générations de suceurs de sang.

Poutine, lui aussi, est dispensable et jetable aux yeux des parasites mondialistes. Il ne peut pas s’attirer leurs faveurs simplement en jouant le jeu de leur agenda, même s’il se perçoit comme l’un d’entre eux. Si la Russie ne fait pas attention, elle sera démembrée, morceau par morceau. Ses ressources précieuses seront arrachées et vendues. Elle sera transformée en une terre de fiefs en guerre. Les parasites sont des mangeurs de chances égales.

Même les gens ordinaires comme vous et moi ne sont pas à l’abri de la classe parasitaire, qui s’attache et absorbe tous ceux qui sont prêts à devenir ses hôtes. Quel que soit l’endroit où nous nous trouvons, nous vivons tous, à des degrés divers, à portée des tentacules de l’empire mondial des parasites.

Cela nous ramène à la question que j’ai posée au début de cet article : si mes parents étaient restés dans leur lieu de naissance, la région connue aujourd’hui sous le nom d’ex-Yougoslavie, pendant les 58 dernières années et si seulement maintenant, en 2023, ils décidaient qu’ils en avaient assez de la suppression de leurs droits par l’État technocratique, où iraient-ils pour trouver la liberté ?

Mon père, âgé de 96 ans, a répondu à cette question lorsque je la lui ai posée récemment. « Sachant ce qu’est le monde aujourd’hui, a-t-il répondu, je n’irais probablement nulle part. Certes, la Biélorussie est la référence en matière de non-respect du COVID, mais je resterais probablement dans mon pays d’origine, la Croatie. Je rejoindrais un réseau de personnes partageant les mêmes idées — quelqu’un comme le journaliste Andrija Klarić du podcast Slobodni — afin qu’ensemble nous puissions trouver des solutions à ce cauchemar. »

Cet article est écrit en mémoire de ma mère, Maida, et en hommage à son ami d’enfance Franc, qui les a sauvés, elle et son mari, Janko, d’une vie de répression en Yougoslavie et d’une possible mort par peloton d’exécution lors de leur fuite.

Elle rend également hommage à mon père, Janko, qui m’a persuadée d’ouvrir les yeux sur les réalités laides, quoique cachées, du monde. Avec persévérance et patience, il a martelé dans ma tête d’adolescent que tout n’est pas ce qu’il semble être. Il m’a dit de toujours tout remettre en question, d’obtenir autant de points de vue différents que possible sur n’importe quel sujet et, surtout, de « suivre la piste de l’argent, car il ne ment jamais ».

Ils voudraient que je dénonce et rejette l’empire mondial et son programme néfaste. Ils accueilleraient un monde véritablement multipolaire. Un monde dans lequel « nous, le peuple », vivons en paix, respectons le droit divin de chacun à la liberté, à la vie privée et à la souveraineté individuelle, et travaillons ensemble de manière à bénéficier à l’ensemble de l’humanité et à bénir notre belle terre abondante.


À propos de l’auteur

David Skripac est titulaire d’une licence de technologie en ingénierie aérospatiale. Il a servi comme capitaine dans les Forces canadiennes pendant neuf ans. Au cours de ses deux périodes de service dans l’armée de l’air, il a beaucoup volé en ex-Yougoslavie ainsi qu’en Somalie, au Rwanda, en Éthiopie et à Djibouti.

Il est l’auteur du livre électronique Our Species Is Being Genetically Modified [Notre espèce est génétiquement modifiée] et contribue régulièrement à Global Research.


The original source of this article is Global Research
Copyright © David Skripac, Global Research, 2023




« Sans le coup d’État de 2014, l’Ukraine vivrait en paix »

[Source : eclaireur.substack.com]

Interview d’Oleg Nesterenko, président du CCIE http://c-cie.eu,
accordé à la publication « L’Eclaireur des Alpes ».

Partie 1/3

Source : https://eclaireur.substack.com/p/sans-le-coup-detat-de-2014-lukraine

L’Eclaireur — Par-delà la responsabilité de Vladimir Poutine dans le déclenchement de la guerre, quelles sont les raisons qui ont poussé les Russes à intervenir militairement en Ukraine, et quelles en sont les causes profondes ?

Oleg Nesterenko — En parlant des raisons qui ont poussé les Russes à intervenir militairement en Ukraine, les causes profondes et les éléments déclencheurs sont souvent confondus, surtout dans la presse occidentale. Les éléments déclencheurs, on les prend pour les causes. Quant aux causes, on n’en parle même pas ou on raconte un peu n’importe quoi. Il est important de les distinguer les unes des autres.

Il y a deux principaux éléments déclencheurs interdépendants. Le premier, c’est le coup d’État à Kiev en 2014. Sans ce renversement anticonstitutionnel du pouvoir, l’Ukraine vivrait aujourd’hui en paix. Sans ce coup d’État, dont on a des preuves tangibles que les États-Unis d’Amérique étaient derrière avec l’aide de leurs suppléants européens, il n’y aurait pas la guerre que nous vivons actuellement. Il est important de souligner qu’avant cet événement de 2014, ni la Crimée, ni la région du Donetsk, ni la région du Lougansk n’avaient la moindre intention de se séparer de l’Ukraine. En Crimée, je n’ai jamais entendu personne, ni parmi les simples habitants, ni parmi les hauts responsables dans les cercles fermés, parler de la possibilité ou nécessité de se séparer de l’Ukraine et de rejoindre la Russie. Il n’y avait aucune raison de le faire.  

Et même plus tard, dans le cadre des accords de Minsk, l’idée de la séparation de l’Ukraine des régions de Lougansk et du Donetsk n’était nullement prévue, ni même soulevée. C’est le supplément de l’autonomie vis-à-vis du pouvoir central de Kiev qui était le sujet de l’accord, en commençant par l’autonomie linguistique : le droit des habitants de l’est de l’Ukraine de parler et d’utiliser leur langue natale, langue qu’ils souhaitent et non pas celle imposée par le nouveau pouvoir portant une légitimité plus que discutable.

« Les habitants des régions pro-russes ont été profondément traumatisés par ce qui s’est passé à Odessa »

Le second point déclencheur de la guerre en Ukraine, c’est le massacre d’Odessa de 2014 dont en France on ne parle pas beaucoup. La propagande locale cherche à occulter ce fait major. Il est beaucoup trop gênant.

Quand le coup d’État a eu lieu à Kiev et que les ultranationalistes, soutenus directement par les États-Unis, sont arrivés au pouvoir, les parties de l’Ukraine qui sont russophones et traditionnellement pro-russes — les régions du Donbass, la Crimée, l’Odessa, Nikolaïev, Kharkov russophones — se sont soulevées.

Et quand les extrémistes sont venus à Odessa pour réprimer les manifestations parfaitement pacifiques des habitants, ils sont venus armés pour tuer. Officiellement, il y a eu 48 morts. Réellement — certainement davantage. Et cela n’était pas des morts abstraits, victimes d’un accident quelconque. Ce sont les habitants d’Odessa qui ont été massacrés par des ultranationalistes et néonazis venus des régions de l’ouest de l’Ukraine traditionnellement russophobe. Et ces habitants ont été massacrés avec une énorme sauvagerie (violés et, ensuite, étranglés, brûlés vifs…) pour leur refus d’accepter le nouveau pouvoir qui n’a jamais été élu par personne. Les habitants des régions pro-russes ont été profondément traumatisés par cette tuerie, davantage même que par les événements à Kiev, car, cette fois-ci, cela s’est passé chez eux et pouvait se reproduire à n’importe quel moment. J’étais en Crimée en 2014 et je me souviens parfaitement des habitants disant « c’est totalement exclu que ces dégénérés viennent chez nous ».

Bien que la quasi-intégralité des auteurs du massacre d’Odessa soit parfaitement connue — il y a une grande quantité de témoignages, des photos et des vidéos avec les visages non dissimulés des participants à la tuerie — pas un seul n’a pas été ni arrêté, ni même inquiété par le nouveau pouvoir ukrainien. Ceci est le début, le fondement de la nouvelle « démocratie » ukrainienne tant admirée par des masses crédules et manipulées en Occident.

Ainsi, après les proclamations d’indépendance des régions de la Crimée et du Donbass vis-à-vis de l’Ukraine qui ont été faciles à réaliser, vu qu’au moins les trois quarts des populations concernées étaient farouchement opposés au nouveau pouvoir qui s’est fait installer à Kiev — les événements à Odessa n’ont fait que reconfirmer le bien-fondé de la séparation. 

L’Eclaireur — Comment expliquer l’immixtion des États-Unis et de l’Union européenne dans des affaires qui auraient pu rester somme toutes régionales ?

Oleg Nesterenko — Parce que les vraies causes profondes de ce conflit sont toutes autres. Ces vraies raisons, il faut aller les chercher du côté des États-Unis. Il faut même oublier l’Ukraine parce qu’en fait, elle n’y est pas pour grand-chose. Ce ne sont pas les Ukrainiens qui ont décidé ou décident de quoi que ce soit. Ils sont juste des exécutants et des victimes dans un grand jeu qui les dépasse grandement.

Avant de parler des vraies causes profondes de ce conflit et du rôle sous-jacent de l’occident collectif, il est important de dire quelques mots sur le rôle de la base navale russe en Crimée, à Sébastopol. Le rôle non pas dans le cadre des événements du février 2022, mais de mars 2014.

On a beaucoup parlé de Moscou qui avait l’intention de protéger les populations russes et pro-russes. C’est vrai. C’est une raison humaine. Mais, géopolitiquement, la raison clé de la reprise de la Crimée était la base navale de Sébastopol. La base navale de Sébastopol est un élément stratégique pour la défense de la Fédération de Russie. Celui qui contrôle la base navale de Sébastopol contrôle la mer Noire. C’est aussi simple que cela. Pour le Kremlin, il était donc inconcevable que les Russes qui s’y trouvent depuis toujours, et non pas que depuis 1991, soient chassés et qu’à leur place il y ait des navires de l’OTAN et que les États-Unis s’y installent. Car c’était bien le projet occidental.

L’Eclaireur — Ce port représente-t-il une quelconque stratégie pour l’Ukraine ?

Oleg Nesterenko — La base navale de Sébastopol n’a aucune valeur stratégique, voire existentielle pour l’Ukraine. L’Ukraine n’a jamais été et ne le sera jamais une puissance navale. Les forces navales ukrainiennes aujourd’hui sont, tout simplement, inexistantes. Sans parler [du fait] que la présence des Russes n’était pas gratuite. La Russie payait chaque année la location du port. C’était donc plutôt bénéfique pour Kiev de louer la base aux Russes. En revanche, pour l’OTAN, c’est un point plus que stratégique. La prise du port de Sébastopol aurait vraiment été une grande victoire géopolitique. Pour Moscou, c’était donc un élément existentiel de ne jamais permettre l’accès à des forces ennemies à la base de Sébastopol.

Après l’entrée en 1952 de la Turquie dans l’OTAN et, ensuite, l’absorption de la Roumanie et de la Bulgarie en 2004, la géostratégie de l’alliance atlantique était et est toujours d’absorber l’Ukraine et la Géorgie en claustrant les forces navales russes dans le port de Novorossiysk — seule base navale restante en eaux profondes, et, ainsi, faisant de la mer Noire la mer interne de l’OTAN.

Malgré les mensonges répétés au fil des années, c’est exactement cela qui a été projeté et dont l’unique cible était bien la Russie. Et ceci même depuis les années 1990 quand les relations Russie-occident étaient à leur plus haut niveau depuis 1944 ; à l’époque, le pouvoir de Moscou était encore très ouvert et trop naïf vis-à-vis des intentions de l’occident collectif américano-centrique.

L’Eclaireur — L’Ukraine ne serait donc qu’un pion et l’Europe une sorte d’échiquier ?

Oleg Nesterenko — Malheureusement, c’est exactement le cas. Et les responsables à Kiev sont parfaitement au courant de la situation. Je ne crois pas une seule seconde que Zelensky et son entourage ne soient pas conscients du rôle réel qui est le leur. 

Pour revenir aux raisons profondes de la guerre en Ukraine, il n’y a pas une, mais trois raisons clés. C’est, d’une part, la volonté de continuation de la domination mondiale par le système monétaire américain, donc le dollar. La guerre en Ukraine, c’est, avant tout, la guerre de la monnaie américaine (à suivre dans notre second volet).

La deuxième raison, c’est la réduction maximale des relations économiques entre la Russie et l’Union Européenne. Ce n’est pas la Russie, mais l’Union Européenne qui est le concurrent majeur des États-Unis sur le marché mondial. Diminuer la compétitivité des européens en les privant d’un des éléments majeurs de la régulation du coût de revient de leur production industrielle qui est l’énergie russe bon marché était l’un des éléments clés de la politique étrangère américaine.  

La troisième raison, c’est la volonté de l’affaiblissement significatif de la Russie et donc de ses capacités d’intervention vis-à-vis du futur conflit majeur qui aura inévitablement lieu entre les États-Unis et la Chine et dont la Russie est « la base arrière » énergétique et alimentaire de cette dernière. Quand la phase active des hostilités sino-américaines verra le jour, sans la Russie derrière, l’économie de la Chine sera condamnée.

L’Eclaireur — Comment expliquer que les Américains n’aient pas essayé (s’ils n’ont pas essayé) de déstabiliser la Russie en interne comme ils l’ont fait en Ukraine ?

Oleg Nesterenko — Ce mode opératoire fait partie de leur doctrine. En Ukraine ils ont réussi, mais il ne faut pas oublier qu’auparavant, ils ont déjà fait exactement la même chose en Géorgie, en 2003, où ils ont parfaitement réussi le coup, et ont essayé de reproduire le même scénario et en Biélorussie et au Kazakhstan, entre autres. Cela n’a pas marché en grande partie grâce aux soutiens de la Russie aux pays visés.

Bien évidement qu’ils ont essayé de déstabiliser la Russie de l’intérieur. Et, de leur point de vue, ils ont parfaitement raison de le faire, car la seule et unique possibilité de faire effondrer la Russie, c’est de l’intérieur. Non seulement ils l’ont essayé, mais ils continuent d’essayer. Sauf que le mode opératoire de l’adversaire est parfaitement connu et les structures de la sécurité interne du pays sont bien adaptées pour lutter contre la menace.

La Russie n’est pas la Géorgie, et encore moins l’Ukraine, compte tenu de sa puissance et de ses structures politiques très largement soutenues par la population. La Russie est beaucoup plus stable.

L’Eclaireur — La Russie n’a-t-elle pas néanmoins sous-estimé la capacité de résistance des Ukrainiens ?

Oleg Nesterenko — Rappelez-vous les expertises, sérieuses, qui ont été faites sur la capacité de l’Ukraine à maintenir la résistance contre la Russie. À l’époque, juste avant le déclenchement, il était estimé que l’Ukraine ne pouvait tenir qu’un temps très limité face à la Russie.

Contrairement aux informations développées dans les mass medias occidentaux et malgré les événements que l’on observe sur le terrain depuis plus d’un an, j’aimerais souligner que ces experts qui ont prévu que l’Ukraine ne pourrait résister qu’un temps limité n’ont eu nullement tort. Ils ne se sont nullement trompés dans leurs prévisions. 

Mes paroles peuvent paraitre étonnantes vis-à-vis de ce qu’on observe depuis plus d’un an. Pourtant il n’y a pas à s’étonner. Il ne faut jamais oublier que le déclenchement de la phase active des hostilités a eu lieu fin février 2022 et que déjà fin mars 2022, il y a eu des pourparlers à Istanbul entre l’Ukraine et la Russie. Pour quelles raisons une partie qui se sent forte et qui sait qu’elle a encore des capacités considérables de résistance se mettrait-elle autour d’une table de négociations pour convenir d’une forme de reddition ? Ça n’arrive jamais ainsi. Les Ukrainiens se sont mis autour d’une table de négociation étant conscients que leurs capacités de résistance étaient très limitées.

« L’Ukraine s’est vue ouvrir une gigantesque ligne de crédit partiellement payable en armement. En contrepartie, l’Ukraine devait s’engager à ne pas conclure de cessez-le feu avec la Russie et fournir la chair à canon. »

À Istanbul, quand les deux parties ont trouvé un consensus sur la majorité d’éléments clés de l’accord sur l’arrêt des hostilités, quand ils ont été pratiquement à un pas de la ratification du document de l’accord de paix, il y a eu un virage à 180 degrés du côté ukrainien. Pourquoi ? Il ne faut pas avoir une grande expérience dans le monde des affaires pour savoir : dans le cadre de négociations, quand une des deux parties fait volte-face du jour au lendemain, cela ne signifie qu’une seule chose — que cette partie a eu une contre-proposition de la part des concurrents de ceux qui sont en face d’elle. C’est comme cela que cela se passe dans le monde des affaires. Dans la politique c’est pareil.

Si l’Ukraine a pu se permettre le luxe de faire une croix sur l’accord de paix, c’est tout simplement qu’elle a reçu une contre-proposition. Et cette contre-proposition ne pouvait venir que du camp occidental. Les évènements qui ont suivi ont dévoilé les éléments de cette proposition : l’Ukraine a reçu une proposition pour l’ouverture d’une gigantesque ligne de crédit partiellement payable en armement. En contrepartie, l’Ukraine devait s’engager à s’interdire de conclure un accord d’arrêt de guerre face à la Russie et fournir « la main d’œuvre » combattante. C’était ça l’accord.

Afin de répondre au second engagement de Kiev, les frontières nationales de l’Ukraine pour sortir du pays ont été fermées. En France, on n’en parle pas beaucoup — car c’est une vérité trop gênante — mais au début de la guerre il y a eu un gigantesque exode des populations des territoires de l’Ukraine, notamment de la population masculine. Les hommes savaient que s’ils ne partaient pas, ils seraient envoyés à la tuerie. Quand on parle à la télévision occidentale de l’héroïsme ukrainien, ça me fait sourire sachant parfaitement que le pays se serait vidé des futurs combattant en un temps très réduit si les frontières n’étaient pas interdites de passage. Entre parenthèses, il faut savoir que pour quitter l’Ukraine depuis la fermeture des frontières et encore aujourd’hui, il faut débourser un pot de vin aux fonctionnaires de la douane ukrainienne qui va de 7 à 10 000 dollars américains. C’est pour dire que pratiquement aucun riche ukrainien ne combat pas en Ukraine. Mourir aujourd’hui en Ukraine — c’est le sort des pauvres. Cette information provient directement de nombreuses personnes qui l’ont payé pour quitter le pays et que je connais personnellement.

L’Eclaireur — Les réfugiés ukrainiens ont en Europe bénéficié d’un statut très protecteur, comparé notamment aux Syriens ou aux Afghans. Mais selon vous, c’est usurpé ?

Oleg Nesterenko — C’est bien le cas. D’une part, le bloc « atlantiste » est directement responsable de l’exode des populations syriennes et afghanes — il faudrait un article à part pour énumérer les actions de « bienfaisance » commises par ce bloc contre ces pays et leurs désastreuses conséquences. Et je ne parle pas uniquement, par exemple, de l’acte d’agression de la Syrie lequel est juridiquement considéré en tant que crime d’agression, selon les points a, b, c et d du paragraphe 2 de l’article 8bis du Statut de Rome de la CPI tant chérie et mise en avant ces temps-ci par ceux qui la financent. Il faut remonter bien plus loin, notamment aux origines de la création de divers courants et structures, dont l’État islamique. Si nous sommes dans la logique de l’accueil des réfugiés venus de tous les horizons, alors, c’est bien ces deux populations qui ont le plus de légitimité pour en bénéficier, sans compter les Libyens, dont les sous-traitants des États-Unis ont anéanti l’avenir de leur pays.

« Les réfugiés ukrainiens sont très loin d’être un bloc homogène »

D’autre part, concernant les réfugiés ukrainiens, notamment en France, il y a ce que l’on connaît d’eux via les mass medias et il y a la réalité qui diffère grandement de la propagande. Les médias occidentaux présentent les Ukrainiens en tant qu’un groupe d’individus qui ont fui la guerre. C’est le narratif que l’on connaît. La réalité n’y correspond pas du tout.

Les réfugiés ukrainiens sont très loin d’être un bloc homogène. Il y a une très nette séparation entre les réfugiés venus de l’est et ceux venus de l’ouest du pays. Ceux de l’ouest du pays, territoires traditionnellement nationalistes, ont fui l’Ukraine, tandis que leur région ne se trouvait sous aucune réelle menace. Ils ne risquaient rien, ni au début de la guerre, ni aujourd’hui. Dès le second mois du conflit, il était déjà clair que la Russie n’était nullement intéressée par cette zone. L’ouest de l’Ukraine, ce n’est ni la Syrie, ni l’Irak. La réelle motivation du départ d’habitants de cette zone vers l’Europe n’est nullement humanitaire, mais économique. 

Il faut savoir que depuis la chute de l’Union soviétique, les régions de l’ouest de l’Ukraine ont toujours vécu dans une grande pauvreté, à la limite de la misère : pratiquement toutes les richesses du pays sont concentrées à Kiev et à l’est de l’Ukraine. De 1991 au 2022, des millions d’Ukrainiens, majoritairement des régions mentionnées, sont partis travailler à l’étranger. Il y a deux destinations pour ces travailleurs : la Russie et l’Union européenne. Vous l’ignorez certainement, mais même aujourd’hui il y a plus d’un million de travailleurs ukrainiens sur le sol russe. Et je ne vous parle que du chiffre officiel de ceux qui dispose d’un permis de travail officiel. Avec le marché du travail au noir on estime qu’il y a plus de 3 millions de citoyens ukrainiens travaillant en Russie. Le nombre traditionnellement très élevé de travailleurs illégaux ukrainiens est dû à la politique de tolérance à leur égard qui a toujours eu lieu en Russie : ils ne risquent pas grande chose étant arrêté.

D’autres sont partis travailler au noir dans l’Union européenne. Quand vous avez une personne d’un village qui part travailler vers l’Europe, à terme, c’est parfois la majorité de la population du village en âge de travailler qui suit son chemin, les uns après les autres. Dans sa majorité écrasante, les hommes travaillent dans le bâtiment et les femmes qui accompagnent leurs maris — en tant que femmes de ménage. Les hommes font surtout des « rotations », car la plupart du temps, leurs familles restent au pays. Et on parle ainsi de millions de personnes. Si parmi vos lecteurs, un grand nombre n’a jamais entendu parler de cela, sachez qu’en Ukraine il n’y pas une seule personne adulte dans tout le pays pour qui mes propos ne sont une banalité.

Avec le déclenchement de la guerre, un grand nombre de familles sont parties rejoindre leurs maris travaillant au noir dans l’Union européenne. Beaucoup d’autres ont vu une opportunité pour partir et changer de vie. En partant, beaucoup ont fait louer leurs biens immobiliers à des réfugiés de l’est du pays qui ne sont traditionnellement pas attirés par les richesses de l’Europe et préfèrent rester en Ukraine. Il y a un véritable scandale en Ukraine, dont vous n’allez jamais bien évidemment entendre parler, sur ses profiteurs de guerre qui n’ont jamais été en danger et qui sont partis toucher des allocations en Europe en louant à des prix exorbitants leurs biens à de vrais réfugiés, vu la demande qui a explosé et qui a fait démultiplier les prix dans le locatif. Ce ne sont nullement des cas isolés, mais une très grande pratique dans l’intégralité des régions de l’ouest du pays. Au point qu’aujourd’hui il y est impossible de trouver le moindre bien à louer qui ne soit au prix, tout au moins multiplié par deux, et même par cinq par endroit, par rapport à celui pratiqué avant la guerre.

En tout cas, ceux qui sont originaires de l’ouest de l’Ukraine et qui ne sont pas dans l’Union européenne pour des raisons économiques sont déjà repartis chez eux depuis un moment. Je suis formel.

En revanche, ceux qui sont originaires de l’est du pays, territoires traditionnellement pro-russes, ont fui un danger on ne peut plus réel. Parmi eux, ceux qui sont partis vers l’Europe sont ceux qui n’ont pas eu de moyens financiers pour rester à l’ouest de l’Ukraine qui est une zone d’une parfaite sécurité, mais où ils se font dépouiller par des locaux qui, par ailleurs, les détestent presque autant que les Russes. Et ce que les Européens ignorent, c’est que parmi ces vrais réfugiés beaucoup sont foncièrement pro-russes et haïssent le régime de Kiev et tout ce qu’il représente. S’ils ne sont pas partis vers la Russie, ce n’est dû qu’au fait qu’il n’était pas possible de traverser la ligne de front. Ils n’avaient qu’une possibilité de fuir : vers l’ouest.

En France, vous avez une part relativement importante de réfugiés ukrainiens qui sont parfaitement pro-russes, mais qui se taisent, car ils savent qu’il ne faut surtout pas que l’accueillant intoxiqué par sa propagande apprenne la vérité les concernant et les rejette pour des raisons politiques. Ce sont surtout des personnes âgées de plus de 45 ans, ceux qui ont reçu une éducation encore sous l’URSS. Ce ne sont nullement des nostalgiques du passé soviétique, loin de là. Ce sont juste ceux qui savent exactement ce qu’est la Russie et le monde russe, car ils y ont vécu.

L’Eclaireur — On a une idée du nombre d’Ukrainiens qui ont fui l’Ukraine ?

Oleg Nesterenko — Je ne dispose pas de chiffres précis, mais on parle de millions qui sont partis vers l’Europe, dont plus de 100 000 vers la France. Il faut se rappeler que les frontières ont été fermées dès le mois de mars 2022, sans quoi la quasi-intégralité de la population masculine âgée de 18 à 60 ans aurait fui le pays et il ne resterait plus personne à envoyer à l’abattoir. Mais le pays qui a accueilli le plus de réfugiés, c’est bien la Russie. Il y a plus de 3,2 millions de personnes. Et parler des départs des habitants ukrainiens vers la Russie d’une manière forcée n’est que signe d’imbécillité et de déconnexion totale de la réalité.

Partie 2/3 : « La guerre en Ukraine, c’est la guerre du dollar »

Source : https://eclaireur.substack.com/p/la-guerre-en-ukraine-cest-la-guerre

L’Eclaireur — Alors que la question se pose de la fin de la suprématie du dollar, vous dites que la guerre en Ukraine est non seulement la guerre du dollar américain, mais qu’elle n’est pas la première…

Oleg Nesterenko — Je vois que vous faites allusion à mon analyse sur les guerres du dollar, publiée cela fait quelque temps… En effet, ce n’est pas la première, ni même la deuxième, mais la troisième guerre du dollar. La première, c’était la guerre contre l’Irak de Saddam Hussein. La deuxième, celle de la guerre contre la Libye de Kadhafi. Et la troisième, donc, contre Moscou sur le territoire de l’Ukraine, menée sur le territoire d’un État tiers tout simplement parce qu’on ne peut pas mener la guerre contre les Russes directement chez eux. Et ce n’est que la guerre hybride et par procuration qui peut avoir lieu face à la Russie.

S’agissant des deux premières guerres du dollar, il faut d’abord comprendre que des pays comme l’Irak et la Libye sont, avant tout, des grandes puissances énergétiques. Des puissances qui ont osé mettre la monnaie américaine en danger. En 2003, Saddam Hussein avait mis sa menace à exécution : celle de cesser de vendre les hydrocarbures et le gaz en dollar américain. Saddam Hussein était le premier à soulever la question de la légitimité du dollar, du pétrodollar et, surtout, à agir d’une manière très significative contre ce dernier. Il a alors signé son arrêt de mort.

En février 2003, Saddam Hussein a vendu 3 milliards de barils de pétrole brut pour un montant supérieur à 25 milliards d’euros. Cette vente a eu lieu bien en euros et non pas en dollars américains. Un mois plus tard, les États-Unis envahissaient l’Irak. On ne connaît pas les chiffres exacts, mais on estime le nombre de victimes à un million, dont une sur deux était mineure. Sans parler des centaines de milliers de morts supplémentaires dans les années qui ont suivi à la suite de la destruction totale de l’infrastructure sociale et économique du pays. D’ailleurs les Américains eux-mêmes, leurs analystes dignes de ce nom, le reconnaissent.

En 2009, en Libye, c’est aussi une guerre du dollar qui a eu lieu. Président de l’Union africaine à cette époque, Mouammar Kadhafi a proposé à tout le continent africain une véritable révolution monétaire : se soustraire de la domination du dollar américain et créer une union monétaire panafricaine. Avec elle, les exportations du pétrole et d’autres ressources naturelles du continent noir auraient été payées non pas en dollar ou pétrodollar, mais dans une nouvelle monnaie qu’il appellerait le dinar-or. Lui aussi a signé son arrêt de mort.

Si de telles déclarations avaient été faites non pas par l’Irak ou la Libye, richissimes en pétrole et le gaz, mais, par exemple, par le Burkina Faso qui est riche en or, mais dépourvu des réserves prouvées en hydrocarbures — il n’y aurait eu aucune guerre. L’Irak de Saddam Hussein et la Libye de Kadhafi, étant des puissances énergétiques dotées de réserves gigantesques étaient un danger existentiel pour l’économie américaine. Les deux leaders avaient annoncé ouvertement et officiellement qu’ils voulaient se débarrasser du dollar américain. Ce sont aussi deux pays avec lesquels les États-Unis n’avaient pas à craindre de conséquences néfastes dans le cas d’une agression. Il fallait donc les anéantir. Et cela a été fait sans tarder.

Avec Moscou, ce n’était pas possible. La Russie, ce n’est ni l’Iran, ni l’Irak, ni la Libye. Avec la Russie, les États-Unis ne pouvaient agir qu’indirectement.

L’Eclaireur — Mais qu’est-ce que la guerre entre l’Ukraine et Moscou a à voir avec le dollar américain ? 

Oleg Nesterenko — Moscou a réellement menacé le statut du dollar américain sur la scène internationale, et, donc, toute l’économie américaine derrière. Dès l’arrivée de Poutine au pouvoir, bien avant 2021 et même avant le coup d’état anti-russe en Ukraine en 2014, la Russie, qui est une puissance énergétique de premier plan, a entamé le processus de liquidation des bons du Trésor américain (détenus par l’État russe, NDLR), bons libellés en dollar.

En cinq ans, de 2010 à 2015, la Russie a divisé par deux le nombre de bons du Trésor américain qu’elle détenait. Alors que jusque-là, elle faisait partie des plus gros détenteurs au monde, elle n’en possède quasiment plus aujourd’hui.

En parallèle, la Fédération de Russie a également commencé à se séparer progressivement du système des pétrodollars en concluant des accords commerciaux payables en monnaie nationale, à commencer par la Chine. Des quantités gigantesques de produits énergétiques ont commencé à être payées en yuan chinois et en rouble russe.

C’étaient les débuts des débuts de la nouvelle guerre qui a commencé à être préparée et qu’on connaît depuis février 2022.

« La valeur du dollar n’est soutenue que par la planche à billets et la domination militaire des États-Unis »

En parallèle, il existe un accord non officiel entre la Russie et la Chine d’une synchronisation des actions contre les États-Unis. La Chine se débarrasse ainsi également et progressivement du débiteur américain. En 2015, la Chine détenait pour plus de 1270 milliards en bons du Trésor américain ; aujourd’hui c’est dans les 950 milliards — le niveau le plus bas depuis plus de 10 ans.

C’est la Chine qui est désignée comme l’adversaire numéro 1 des États-Unis, mais c’est bien la Fédération de Russie qui a déclenché le processus de la libération du monde du système des pétrodollars.

Avec le déclenchement en février 2022 de ce que j’appelle la phase active de la guerre qui dure depuis bientôt 10 ans, la Russie et la Chine, en tandem, cette fois de manière officielle puisque les masques sont tombés, incite les banques centrales de par le monde à repenser le bien-fondé de leurs investissements dans des obligations du Trésor américain et, donc, dans l’économie et le bien être des Américains.

Le dollar américain, c’est une monnaie de singe. Il n’y a rien derrière. Rien de tangible. La valeur d’aujourd’hui du dollar américain n’a strictement rien à voir, pour sa majeure partie émise, avec de réels actifs qui devraient l’assurer. Sa valeur n’est soutenue que par la planche à billets et la domination militaire des États-Unis. La domination qui supprime tous les mécontents.

L’Eclaireur — Avec la dédollarisation, l’euro, que personne n’a, semble-t-il, poussé aurait-elle pu être une alternative au dollar ? 

Oleg Nesterenko — Il ne faut pas sous-estimer le poids et le rôle potentiel de l’euro. Par le passé, Saddam Hussein, par exemple, a voulu vendre son pétrole non pas en dollar, mais en euro. Et c’est, d’ailleurs, la raison principale de la guerre d’Irak et de l’assassinat de Saddam. L’euro peut, ou plutôt pourrait, jouer un rôle plus important qu’il ne l’est aujourd’hui. Mais, je ne crois absolument pas que cela aura lieu. Le potentiel ne sera pas réalisé. Tout simplement parce que la politique européenne est profondément soumise à la volonté américaine.

Les États-Unis ne permettront jamais que la monnaie du vassal leur fasse de l’ombre. Et avec le niveau de la médiocrité des hauts responsables ou, plutôt, il faut dire des irresponsables de l’Europe et de la majorité des chefs d’État qui la compose aujourd’hui, les Américains et leur monnaie n’ont vraiment rien à craindre du côté de l’euro. Les initiatives des leaders européens sont tellement, la plupart du temps, anti-européennes et antinationales que ceux-ci ressemblent davantage à des consuls honoraires des États-Unis sur le vieux continent qu’à autre chose.

Et comme si cela n’était pas déjà suffisant, pratiquement demain — en 2025 — la présidence du Conseil de l’Union européenne sera tenue par les Polonais. La Pologne est un agent direct, pratiquement le salarié des États-Unis au sein de l’UE. Les Polonais prendront la tête de l’UE juste après la Hongrie et feront le nécessaire pour anéantir les moindres acquis souverainistes des rebelles hongrois. Deux ans avant que cet événement déplorable ait lieu, ils ont d’ores et déjà annoncé que leur principale priorité sera le renforcement de la « collaboration » de l’UE avec les États-Unis. Dans les années qui vont suivre, les restes très modestes de l’autonomie européenne, militaire et économique, vont être encore davantage réduits et ne seront que symboliques.

« Sur la scène internationale, les fonctionnaires de Bruxelles n’ont aucun poids politique et ne font que de la figuration »

Ce n’est pas pour rien qu’aucune puissance au monde, y compris les États-Unis et encore davantage la Russie et la Chine, ne reconnaisse l’UE en tant qu’interlocuteur sérieux et ne privilégie de traiter qu’au niveau des états membres séparément. Sur la scène internationale, les fonctionnaires de Bruxelles n’ont aucun poids politique et ne font que de la figuration.

Mais je ne crois pas, néanmoins, au pire scénario pour la monnaie européenne — sa disparition. Car le bateau de l’euro est déjà parti beaucoup trop loin en mer et ne dispose plus de carburant pour revenir en arrière sans faire couler les économies des pays membres. Mais, cela étant, je suis plus qu’un eurosceptique. Non pas que je suis contre la réunion des pays occidentaux autour d’un centre européen — loin de là : l’histoire de l’humanité démontre que tout va vers la réunion des forces similaires qui ont la même vision des choses, des valeurs et des objectifs similaires.

C’est juste que le projet en sa version optimiste, l’image idéale — c’est une chose ; la réalité — s’en est une autre. En observant la « dégénérescence » ces dernières décennies et surtout depuis 2004, du beau projet européen initial, il n’est plus possible d’ignorer que l’Union européenne n’est devenue qu’une sorte d’hydre dysfonctionnelle, dont chaque tête a ses propres idées. Il est plaisant de constater que la Russie à elle seule a réussi à faire se resserrer ces têtes. C’est la peur, la haine et les phobies qui les ont rapprochés davantage que tout le reste du projet européen.

L’Eclaireur — Comment se porte l’économie russe au regard des sanctions mises en œuvre par les Occidentaux ?

Oleg Nesterenko — À court et à moyen terme, les retombées des sanctions occidentales contre l’économie russe sont relativement faibles. Du point de vue du niveau de vie de la large majorité de la population, l’effet de ces sanctions est tout simplement inexistantes. Cela étant, il ne faut pas être naïf : à long terme, bien évidemment, il y aura certains domaines d’activité qui souffriront jusqu’à un certain degré. Degré qui dépendra d’un grand nombre de variables.

En parlant des conséquences des sanctions occidentales contre la Russie, il ne faut pas perdre de vue le sens même du déclenchement desdites sanctions. Dans chaque business plan, il y a la présence obligatoire et fondamentale des notions de l’investissement et du retour sur investissement dans des limites temporelles prédéfinies d’une manière précise. La première bonne question à se poser est : est-ce que les sanctions sont parvenues à leurs objectifs fixés dans le temps et les ampleurs précalculées ?

Les faits sont connus, bien qu’ils soient soigneusement minimisés et déformés par ses auteurs, afin de se sauver la face : les objectifs visés par les sanctions déclenchées étaient l’effondrement de l’économie de la Fédération de la Russie qui aurait dû menerde facto, à la capitulation de la Russie dans le cadre du conflit en Ukraine. Le résultat de cette entreprise est un échec total. Il n’y a eu aucun effondrement. Il n’y a aucun effondrement aujourd’hui et il n’y aura aucun effondrement demain. En parler n’est que pures spéculations fantaisistes coupées de la réalité.

Les sanctions qui avaient les plus grandes chances de réussite ont été mises en place au tout début de la confrontation. Surtout celles de la seconde et de la troisième vague qui ont visé les fondements mêmes de l’infrastructure du système financier de la Russie, les capacités des acteurs publics et privés de lever des capitaux auprès des marchés financiers mondiaux, ainsi que la déconnexion de centaines de banques russes du système Swift, dont des banques « systémiques ».

Ces sanctions faisaient partie du business plan initial et ont été jugées pleinement suffisantes pour arriver à des objectifs préétablis de l’effondrement de l’économie russe dans des délais limités, inférieurs à douze mois. Toutes les autres vagues de sanctions, qui ont eu lieu par la suite et qui auront encore lieu à l’avenir, sont sans aucune mesure aussi dangereuses pour la stabilité économique et financière de la Russie et ne sont que des gesticulations assez chaotiques dues à l’effondrement du projet initial occidental.

« Les sanctions n’ont aucune chance d’arrêter la poursuite des opérations militaires russes en Ukraine »

Les retombées de ces actions sont-elles néfastes pour le pays à long terme ? La réponse est non. Je rappelle que ce n’est pas depuis 2022, mais depuis 2014 que la Russie fait l’objet d’importantes sanctions de la part du camp occidental. On ne parle plus du tout de ces sanctions « originelles » dans la propagande « atlantiste » ; et pour cause. Non seulement, l’économie russe n’a été nullement ébranlée malgré les jubilations de Barak Obama — « l’économie russe est en morceaux ! » au moment d’une importante, mais ponctuelle, chute du cours de la monnaie russe — mais en plus, les sanctions ont joué le rôle de catalyseur et ont grandement renforcé la souveraineté de l’économie nationale. 

Nul besoin de commenter les propos de Bruno le Maire du 1er mars 2022 sur l’anéantissement imminant de l’économie russe https://www.youtube.com/watch?v=Ntzacqlm-Ac, qui sont encore plus ridicules que ceux d’Obama et qui ne font que démontrer, une fois de plus, l’amateurisme flagrant de ce monsieur occupant un poste qui ne coïncide pas avec ses aptitudes et compétences professionnelles.

La nature a horreur du vide. Si dans les pays à capacités réduites de la coopération à l’international les embargos peuvent maintenir le vide sectoriel artificiellement créé, cela ne fonctionne pas vis-à-vis des grandes puissances dont les économies ne peuvent jamais être tenues dans l’isolement à long terme. Des alternatives au niveau national et international sont toujours mises en place.

Ainsi, les restrictions des importations alimentaires en provenance de pays qui ont soutenu les sanctions contre la Russie se sont traduites par la croissance et la consolidation, et de manière très significative, du secteur agroalimentaire. En seulement quelques années de sanctions, la Russie est passée de grand importateur de produits agroalimentaires à exportateur. D’autres secteurs sont en train de devenir autosuffisants et, au terme des hostilités russo-occidentales, deviendront quasi-impénétrables pour les acteurs économiques européens.    

Les entreprises des secteurs de l’énergie et de la défense contournent aisément les sanctions en refusant tout simplement d’utiliser le dollar américain dans leurs transactions internationales au profit de la devise russe et celle du pays partenaire. Ceci en accélérant par la même occasion le processus de la dédollarisation du monde, cette monnaie qui est devenue hautement toxique.

Dans le secteur financier, anticipant dès 2015 le risque d’être coupé un jour du système international de messagerie bancaire Swift contrôlé par l’Occident, la banque centrale de la Fédération de Russie a créé son propre système de transmission interbancaire, le système SPFS, ainsi que son propre système de paiement pour cartes bancaires, le système MIR. Les deux systèmes sont utilisables à l’international et sont déjà liés au système bancaire chinois Chinese Union Pay. D’autres pays vont rejoindre SPFS. Le grand outil de menaces et de chantage permanent du camp américano-centrique vis-à-vis du reste du monde d’être coupé de leur SWIFT n’est plus considéré comme une fatalité et un danger existentiel.

Parallèlement, aujourd’hui nous discutons très sérieusement non seulement de la création d’une nouvelle monnaie commune à des pays du Brics, mais également de la monnaie numérique : le rouble numérique. La monnaie sera un excellent moyen supplémentaire de se débarrasser de la contrainte des sanctions illégales, car elle pourra être utilisée sans faire appel aux services des banques qui elles-mêmes peuvent craindre de faire l’objet d’hostilités occidentales.

L’Eclaireur — Selon vous, l’Occident a donc plus à craindre, et notamment du retour de bâton de ses sanctions ?

Oleg Nesterenko — Les relations économiques russo-allemandes détruites, les retombées sur l’économie allemande par exemple seront dramatiques. L’industrie allemande, dont une belle partie est énergivore, est déjà en grande difficulté vu que ses coûts de production ont tout simplement explosé et que ses concurrents directs, non européens, en commençant par les Américains, n’ont pas les problèmes que les Allemands viennent de se créer. 

Dans l’Union Européenne qui est, en fait, la seconde grande cible collatérale des sanctions anti-russes américaines, la plupart des projets de coopération intracommunautaire dans les domaines scientifiques, technologiques et énergétiques sont déjà revus à la baisse. À moyen terme, les pertes totales de l’ensemble des pays de l’UE dues aux sanctions contre Moscou sont estimées à plusieurs centaines de milliards d’euros.

Quand j’ai parlé des restrictions des importations alimentaires en provenance des pays hostiles vers la Russie, il ne faut pas oublier que les agriculteurs européens y perdent des milliards d’euros chaque année et perdront, à terme, encore des dizaines de milliards, car le marché russe est fermé pour eux à très long terme. Et même dans un avenir éloigné, quand les restrictions russes seront levées, les parts du marché qu’ils pourront reprendre seront dérisoires par rapport à celles qu’ils ont eues par le passé.

Côté tourisme, en Europe, c’est surtout la France qui paie la facture. Il n’y a plus de tourisme entre la Russie et la France. Si vous consultez les professionnels du secteur de l’hôtellerie-tourisme du sud de la France, pour eux c’est désastreux, de même que pour le secteur de l’immobilier. Depuis 30 ans, le client russe était majeur en termes de chiffre d’affaires. Les mass medias cachent très soigneusement cette réalité.

Pour le secteur des énergies, ce n’est même pas la peine d’en parler. On connaît tous l’ampleur de la catastrophe. Catastrophe qui est tant bien que mal dissimulée par de gigantesques compensations de l’État faites en creusant davantage la dette publique déjà démesurée et qui ne sera certainement pas remboursée. 

« En économie comme dans les affaires, tout est une question d’alternatives. Et la Russie dispose d’alternatives que les pays de l’Union européenne n’ont pas et n’auront pas ».

À partir d’aujourd’hui, ce sont les États-Unis qui non seulement feront la régulation du coût de revient des industries énergivores, mais également prendront la décision du prix d’une baguette à la boulangerie ou de la facture de chauffage pour les ménages. Et ceux qui pensent que les Américains feront des cadeaux à leurs concurrents vassalisés que sont les Européens, qu’ils laissent tomber leur mauvaise habitude de rêver, cela ne leur réussit pas…

D’une manière générale, tous ceux qui ont suivi le projet américain subissent et subiront des conséquences négatives sur leurs économies, des conséquences bien plus néfastes que celles que la Russie connaîtra dans les années à venir. Car en économie comme dans les affaires, tout est une question d’alternatives. Et la Russie dispose d’alternatives que les pays de l’Union européenne n’ont pas et n’auront pas.

Pour que la situation change, notamment en France, la politique étrangère française doit changer de manière radicale. Mais avec la propagande relayée d’une manière très poussée par les médias mainstream et le conditionnement de l’électorat français, il est clair que même les futures élections de 2027 n’ont aucune chance de faire venir qui que ce soit au pouvoir qui permettrait une significative amélioration des relations avec la Russie.

L’Eclaireur — Pour vous, les trains de sanctions (le 11e actuellement) n’ont plus aucune efficacité ?

Oleg Nesterenko — Toute la gamme des sanctions sérieuses contrôlables par le camp atlantiste est déjà épuisée.

Parfois, au niveau des restrictions, l’occident tombe dans le ridicule le plus grotesque. Par exemple, l’une des sanctions mises en place était l’interdiction aux chats domestiques de participer à une compétition internationale en Europe. Je me suis déjà posé la question : pourquoi les oiseaux migrateurs n’ont pas encore été sanctionnés ? Si les Polonais ne le font pas encore, ils devraient commencer à les abattre à l’entrée de leur espace aérien…

L’une des principales sanctions mises en place est celle contre le pétrole russe. Quel est le résultat ? La Russie a vendu au premier trimestre 2023 encore plus du pétrole qu’avant même le début de la guerre en Ukraine.

L’embargo sur l’or russe ne fonctionne pas non plus. Et, cette fois-ci, je le regrette même… Car demain l’or jouera un rôle bien plus important dans l’économie mondiale qu’aujourd’hui. À la place du gouvernement russe, j’aurais grandement restreint les exportations d’or russe et depuis un moment. Il faut savoir que si les réserves nationales en or aux États-Unis et en Allemagne n’ont pratiquement pas bougé en volume depuis l’an 2000 — et en France elles ont même grandement diminué — en Russie, elles ont été multipliées par six sur la même période. Mais il est important de les augmenter davantage.

Côté sanctions sérieuses, il ne reste que celles qui passent par le chantage et les menaces des partenaires de la Russie. Mais vu qu’il s’agit à chaque fois d’éléments stratégiques, voire vitaux pour les pays visés, les chances de réussite sont proches de zéro.   

Aujourd’hui, on parle de sanctions contre l’énergie nucléaire, contre l’atome russe. Ces projets sont totalement irréalistes. Ce que veulent les responsables, ou plutôt les irresponsables de la politique européenne, ne marchera jamais. Les bureaucrates de Bruxelles exigent de la Hongrie, qui dépend grandement de l’atome russe, de l’abandonner. Or, pratiquement la moitié de l’énergie du pays vient d’installations nucléaires construites par les Russes. Et aujourd’hui, de nouvelles installations nucléaires sont en train d’y être construites afin d’accroître l’indépendance énergétique des Hongrois. Quand j’entends Von der Leyen demander à Orban de faire une croix dessus… Les pertes pour le peuple hongrois seraient gigantesques. En s’inclinant devant Bruxelles, ils reviendront trente ans en arrière. Et c’est de la pure fantaisie d’imaginer que le gouvernement hongrois fera preuve d’une telle folie.

Josep Borrell (le chef de la diplomatie européenne, NDLR) a également évoqué les sanctions contre l’Inde et les produits pétroliers russes raffinés dans le pays. La mise en place de telles sanctions serait une pure folie et coûterait très cher à l’Europe, car l’Inde dispose d’un grand nombre de leviers de représailles contre l’économie européenne.

Partie 3/3 : « En France, la liberté d’expression n’est qu’un récit pré-formaté et pré-conditionné »

Source : https://eclaireur.substack.com/p/en-france-la-liberte-dexpression

L’Eclaireur Pourquoi et qui a intérêt à faire durer cette guerre ?

Oleg Nesterenko — Je voudrais d’abord revenir sur la durée de la guerre…Les annonces sur la base des plans de Poutine de commencer et terminer la guerre en deux semaines ont été faites uniquement et exclusivement par les mass-medias et la propagande « atlantiste » dans le cadre de la guerre l’information qu’ils sont en train de mener vis-à-vis de l’électorat occidental. Faire attribuer à autrui des actions ou déclarations farfelues et ensuite, les discréditer en grande pompe, c’est l’un des outils basiques de manipulation des masses.

Du côté russe, jamais, pas une seule fois, une telle stupidité n’a été annoncée par quelqu’un. Pourquoi ?

Prenons comme exemple la guerre en Tchétchénie. Cette guerre a duré pratiquement deux ans, de 1994 à 1996. Et, en 1999-2000, des opérations supplémentaires ont été menées qui ont duré sept mois de plus, afin d’éradiquer le problème. En comparaison avec l’Ukraine, la guerre de Tchétchénie était menée sur un territoire minuscule et contre des forces qui étaient incomparablement plus petites et incomparablement moins armées que celles de l’armée ukrainienne dopée par l’Occident collectif durant plus de sept ans avant même la riposte russe de février 2022. Et on trouve encore des plaisantins qui parlent du projet de guerre en deux semaines. Non, la Russie n’a jamais eu l’idée de se prendre pour Israël face à l’Égypte dans la guerre du Sinaï…

Quelques mots sur la guerre en Tchétchénie qui est également méconnue ou, plus exactement, mise sous le tapis en Occident. C’était une opération antiterroriste, car en face c’étaient réellement des terroristes islamistes, porteurs d’idéologies qui n’ont rien à voir et qu’il ne faut pas confondre avec l’islam traditionnel qui régule d’une manière parfaitement saine la vie dans les pays musulmans de par le monde, y compris en Russie où la communauté musulmane est très importante. 

Beaucoup ignorent que près d’un tiers des citoyens de la Fédération de Russie sont des musulmans. Et ce sont des musulmans non pas venus d’ailleurs, mais des musulmans dont la terre de la Russie est la terre natale et historique pour leurs diverses ethnies. 

En ce qui concerne les islamistes indépendantistes tchétchènes, très largement influencés par des mouvances radicales de l’étranger, ils ont entamé dès 1991 la création de l’État islamique tchétchène d’Itchkéria (la République tchétchène d’Itchkéria) : avec l’instauration de la charia dès 1995, les lapidations, les décapitations publiques et autres éléments fort sympathiques d’un califat digne de ce nom. À noter que ces islamistes radicaux ont été directement et officiellement soutenus, une fois de plus, par la communauté occidentale bienveillante, dont la France, parallèlement à la reconnaissance de leur État islamique tchétchène par deux anciens grands amis sponsorisés par l’Occident : l’Afghanistan des talibans et la Géorgie de Zviad Gamsakhourdia.

En fait, non pas depuis hier, mais depuis 1944, et, surtout dans les trente dernières années, l’Occident « atlantiste » s’est montré prêt à soutenir le diable en personne, dès lors qu’il était soit russophobe et soit prêt à combattre la Russie. Le plus drôle c’est qu’en l’affirmant, je n’exagère que très légèrement.

L’Eclaireur — Revenons à la guerre en Ukraine… Cette guerre était-elle inéluctable ?

Oleg Nesterenko — La Russie ne pouvait pas ne pas entrer en guerre. Si elle ne l’avait pas fait, l’Ukraine serait devenue à moyen terme un territoire de l’OTAN. Je ne vous parle même pas des massacres vis-à-vis des populations du Donbass. Ceux qui vous diront que les ultranationalistes Ukrainiens n’auraient pas fait un massacre de masse mille fois supérieur à celui d’Odessa en 2014, s’ils avaient pris le contrôle des villes de Donetsk et de Lougansk, n’ont pas la moindre idée de quoi ils parlent. 

La purge totale de tout ce qui est russe ou pro-russe faisait et fait toujours partie des plans de Kiev. Et quand vous avez les trois quarts de la population de ces régions qui ne sont pas juste des anti-nationalistes ukrainiens, mais qui ont la détestation profonde du régime de Kiev et de tout ce qu’il représente — et je sais de quoi je parle — je vous laisse imaginer l’ampleur des massacres qui se seraient produits si la Russie les avait abandonnés à leur sort.

Tous les Ukrainiens ne sont nullement des ultranationalistes ou des néonazis, mais leur part en Ukraine est assez importante et est incomparablement plus importante que celle des ultranationalistes ou des néonazis en France. Par ailleurs, il y a une énorme différence entre êtes extrémiste marginal ou extrémiste ayant accédé au pouvoir d’un pays.

« En interdisant l’Ukraine d’entrer dans l’OTAN, la Fédération de Russie est en train de sauver le monde »

Le risque de l’escalade incontrôlée est grand si l’Ukraine intègre l’OTAN. Si Kiev lançait d’une manière unilatérale les hostilités pour prendre la Crimée, sans par exemple l’aval de Paris — et Kiev a parfaitement l’intention de le faire — la Russie déclarera la guerre à l’Ukraine. Elle déclarera la guerre à un pays de l’OTAN. Et, dans le cadre de l’article 5 de l’OTAN, Paris serait obligé, à moins de quitter immédiatement l’organisation, de faire la guerre à Moscou d’une manière ouverte et non pas par procuration comme elle le fait aujourd’hui.  Si cela arrivait, il serait quasiment impossible que la Russie ne procède pas par une ou plusieurs frappes ciblées avec des armes nucléaires tactiques. Ceci est clairement inscrit dans la doctrine militaire russe, il n’y a pas d’interprétation à faire. Et si à cette frappe nucléaire tactique il y a la moindre riposte de la part de l’OTAN, l’humanité connaîtra l’Apocalypse.

Pour ceux qui ne comprennent pas l’évidence : si la Russie n’était pas entrée en guerre en février 2022, après la purge du Donbass par Kiev, le prochain pas serait obligatoirement et inévitablement son entrée dans l’OTAN. Et, étant très encouragé par l’inaction de Moscou qui se serait limité à des déclarations de protestation — l’invasion de la Crimée, constitutionnellement territoire de la Fédération de Russie, avec la frappe nucléaire russe qui la suivra serait des événements aussi certains que deux plus deux égale quatre.

Je suis particulièrement étonné que les prétendus experts qui polluent les plateaux télé et dont la majorité souffre d’une forme grave de myopie analytique, soient dans l’incapacité de comprendre un fait pourtant clair : en interdisant l’Ukraine d’entrer dans l’OTAN, la Fédération de Russie est en train de sauver le monde. Je vais même dire une chose qui révoltera les soupirants atlantistes : la guerre en cours EST en train de sauver le monde. 

La question à poser n’est pas si la frappe nucléaire aurait lieu, mais qui sera la cible en premier pour calmer tous les autres qui se reposent sur la programmation neurolinguistique sur le bluff russe. Le « bluff » dont tout le monde en Europe a encore parlé le jour avant l’entrée de la Russie en guerre et qui, apparemment, n’a toujours rien appris à personne du côté de l’OTAN.

« Ce projet de “blitzkrieg” contre Moscou est devenu une guerre d’usure »

En ce qui concerne l’Occident collectif regroupé autour des États-Unis, aucun indice, économique ou militaire, ne montre que son implication dans cette guerre était prévue pour durer. Initialement, il était prévu de mettre la Russie en position d’agresseur puis d’y ajouter le paquet de sanctions qu’on connaît. Et, à l’époque, pratiquement tous les analystes « atlantistes » ont considéré que ces sanctions seraient suffisantes pour faire écrouler l’économie russe et mettre la Russie dans l’incapacité de continuer la confrontation.

L’idée était donc de lui imposer des conditions économiques insupportables, de faire se soulever les populations russes contre le pouvoir et ainsi faire effondrer la Russie. Résultat ? Les relations entre la Russie et l’Union européenne, dont l’industrie était viable et parfaitement concurrentielle vis-à-vis des États-Unis en grande partie grâce aux livraisons de l’énergie russe à de très bons prix, négociés et assurés par des contrats à long terme, ont été détruites. Et détruites à très long terme. Là, après tant d’années du travail de sabotage des relations Russo-européens, c’est une très grande victoire pour les États-Unis.

L’idée était également de mettre la Russie à genoux pour que, lors de la future guerre qui aura inévitablement lieu entre les États-Unis et la Chine, la Russie ne puisse se permettre le soutien considérable de la Chine sur les plans énergétique et alimentaire notamment.

Cela n’a pas fonctionné. La Russie s’est montrée beaucoup plus résistante, économiquement parlant, ce qui personnellement ne m’étonne pas, connaissant un peu le système monétaire, les actions régulatrices de la banque centrale russe et les réserves dont la Russie dispose.

Ce projet de « blitzkrieg » contre Moscou est devenu une guerre d’usure. Moscou a obligé les États-Unis et l’Occident collectif à faire une chose qui n’était pas prévue. Tous les problèmes qu’on constate aujourd’hui aux États-Unis et dans l’Union européenne liés à la guerre en Ukraine (les livraisons d’armes, les complications économiques, etc.) n’étaient pas prévus. Ils pensaient se serrer la ceinture pour quelques mois. Cela s’est passé autrement. Et ce sont les populations qui payent et qui vont payer encore très longtemps la facture.

L’Eclaireur — Reste-t-il une place pour la médiation après l’échec d’Israël et de la Turquie ? La Chine ?

Oleg Nesterenko — Quand on parle de médiation, Chine ou qui que ce soit, il n’y a aucun poids réel derrière. C’est juste un rempart entre deux parties, entre la Russie et l’Ukraine, mais un rempart qui n’est pas capable d’influencer qui que ce soit. Et même l’Ukraine n’a rien à faire dans de telles négociations. Une réelle négociation de paix n’est possible qu’entre la Russie et les États-Unis. Toutes les autres parties qui ont joué et qui joueront le rôle de médiateur ou de participants ne sont que des figurants.

Quand Emmanuel Macron, celui qui livre les armes et munitions qui tuent les Russes, parle de l’idée de se mettre en position de médiateur, j’ai du mal à comprendre ce qui se passe dans sa tête pour imaginer que Moscou acceptera ne serait-ce qu’un instant la folle idée de lui donner le moindre rôle dans les futurs pourparlers à ce personnage.

En disant qu’une réelle négociation de paix n’est possible qu’entre la Russie et les États-Unis, il faut souligner que si par le passé, par exemple lors de la crise cubaine, de la guerre en Corée, de la guerre au Vietnam, les États-Unis ont toujours eu une volonté de trouver des accords ou des consensus, l’administration à Washington a ces dernières années connu une certaine forme de dégénérescence politique. On constate qu’elle n’essaie même pas d’arriver au début d’un moindre accord. Et c’est une tendance très dangereuse. Si ceux qui ont fait installer Joe Biden au pouvoir et qui tirent les ficelles restent au pouvoir après novembre 2024, le futur du monde à moyen terme, je le vois très en noir.

C’est donc une question de volonté, pas de médiation. Pour Moscou, il y a une volonté, même si au début du conflit la Russie avait l’intention de changer le régime ukrainien. Mais, en constatant qu’une certaine partie des Ukrainiens veulent rester sous le régime actuel, qu’ils y restent…

Par contre, les territoires qui ont été toujours profondément pro-russes et dont la majorité des habitants ne veulent pas et n’ont jamais voulu vivre sous le nouveau régime ultranationaliste russophobe de Kiev — malgré les arguties proférées par les médias mainstream — ces territoires ne seront jamais laissés à l’Ukraine. De même, aucun arrêt des opérations militaires n’aura lieu du côté russe sans un engagement officiel de l’Ukraine de ne jamais entrer dans l’OTAN, car une telle action signifiera une future guerre nucléaire quasi inévitable pour des raisons que j’ai déjà évoquées.

L’Eclaireur — Cette guerre est aussi une guerre de l’information, ce qui est somme toute normal de la part des États, pas des médias dont le rôle serait, si ce n’est de faire la part des choses, de présenter les deux faces… Or on voit que l’information, si elle n’est pas fausse, est très sélectionnée dans les mass medias en France… Même chose en Russie ?

Oleg Nesterenko — Ici, on parle beaucoup de la liberté de parole. Je l’observe depuis vingt-cinq ans et je peux vous affirmer que la liberté de parole en France n’existe pas. Enfin, tout le monde a la possibilité de dire vraiment tout et n’importe quoi. Mais ce n’est pas cela la véritable liberté de parole. Il y a une vraie liberté de parole que si elle est fondée sur une vraie liberté de pensée. 

La différence entre la Russie et la France c’est qu’en France les « victimes » ne savent pas qu’elles sont des victimes. Elles pensent qu’elles bénéficient de la liberté de parole, qu’elles sont au courant de tout puisque tout le monde parle plutôt librement de tout. C’est complètement faux. Le danger existentiel à la liberté de pensée et à la liberté de parole qui en découle est, justement, dans la croyance ancrée du sujet en sa liberté. 

Le système de la gouvernance occidentale est passé maître dans le domaine de la chirurgie esthétique profonde sur l’esprit des masses sans laisser la moindre cicatrice qui puisse trahir le laborieux travail du conditionnement informationnel réalisé au quotidien sur les cerveaux des victimes. La « libre » expression des sujets opérés qui en découle n’est que le récit préformaté et préconditionné, le comportement individuel et collectif étant aligné sur les besoins des gouvernants.    

Il ne faut pas oublier que les médias français sont grandement financés par l’appareil d’État. J’ai rencontré des responsables de médias en tête-à-tête qui m’ont dit ne pouvoir en aucun cas se permettre de dire tout ce qu’ils veulent, surtout en matière de politique étrangère gouvernementale, sans risquer de perdre les subventions qu’ils reçoivent de l’État. C’est aussi simple que cela.

Sans parler [du fait] que la majorité écrasante des médias qui parlent des sujets internationaux n’ont strictement aucune réelle idée de ce dont ils parlent, car ils n’ont aucun de leurs correspondants sur place. Et ceux qui vont place savent déjà ce qu’ils vont raconter avant même d’y aller. 

Pour remplir leurs pages, les autres ne font qu’acheter les informations à des structures comme l’Agence France Presse, un organisme financé par l’État à hauteur de plus de 100 millions d’euros par an, soit un tiers de son chiffre d’affaires. L’AFP qui n’est qu’un centre de relais de la propagande étatique. À combien s’élèvera sa dotation d’État s’ils osent un jour ignorer la volonté de l’Élysée sur des informations traitant de politique étrangère ?

Joseph Goebbels, le patron de la propagande du 3e Reich, disait : « le mensonge dit une fois reste un mensonge ; le mensonge dit dix fois reste un mensonge ; le mensonge dit mille fois devient une vérité ».

« Les médias occidentaux font un excellent travail d’illusionniste. Moi qui aime le cirque, je ne peux que les applaudir ».

Comme je l’ai toujours dit à mes étudiants par le passé : pour avoir ne serait-ce que le début de l’aperçu de la vérité, vous devez consulter, au moins, trois sources d’information « amies », trois sources « ennemies » et trois sources neutres.

La liberté de pensée n’existe pas en Occident, car les mêmes informations répétées en écho sont prises pour de la vérité. Si l’oppression dans les dictatures se fait « à la hache », et c’est donc visible, gros comme une maison, en Occident, elle se fait « au scalpel », car il est important de faire croire aux électeurs à l’illusion qu’ils disposent de la liberté de parole basée sur la liberté de pensée. Les médias occidentaux font un excellent travail d’illusionniste. Moi qui aime le cirque, je ne peux que les applaudir.

Quand, dans quelques mois ou quelques années, il s’avérera que les informations diffusées par les médias ont été de purs mensonges, cela n’aura plus aucune importance : le projet sera déjà réalisé et classé.

En Russie, du fait que du temps de l’Union soviétique un seul organe décidait qui va dire quoi, les Russes sont naturellement méfiants vis-à-vis des flux d’informations. Ils savent très bien que ce qu’ils entendent sur les chaînes ou ce qu’ils lisent dans les journaux subventionnés par l’État n’est que la version officielle et qu’elle est toujours à nuancer. Et, surtout, les Russes ont une véritable alternative dans leurs sources. Concernant la guerre en Ukraine, les Russes, par exemple, ont une parfaite liberté et possibilité de consulter les informations ukrainiennes, car une partie relativement importante de leurs médias sont en langue russe. Les Russes ont donc accès aux informations des deux côtés des barricades. 

En Russie, peu de monde consulte la presse occidentale à cause de la barrière de la langue, mais le choix entre les médias d’État, les médias alternatifs, les médias de l’opposition et les médias ukrainiens est très important. Ainsi, le Russe moyen dispose d’un choix d’information plus important que le Français moyen. Et quand les Russes prennent des positions arrêtées, c’est bien en parfaite connaissance de cause.

L’Eclaireur — Parce qu’il n’y aurait pas de lavage de cerveau en Russie ?

Oleg Nesterenko — En e qui concerne la Russie — on vient de faire le tour de la réalité. Sans reparler du lavage de cerveau institutionnalisé en France, dont l’unique information relayée par les mass-medias est celle imposée par le camp « macroniste », si vous voulez parler du lavage de cerveau — il faut se tourner vers l’Ukraine. Je vous donne un exemple tangible sur l’Ukraine. Quand j’ai parlé des réfugiés de l’est de l’Ukraine, âgés de plus de 45 ans et qui sont en grande partie pro-russes, il faut bien dire que c’est tout à fait différent pour les moins de 30 ans. 

Depuis la disparition de l’Union soviétique, il y a un gigantesque lavage de cerveau institutionnalisé de la part de l’État ukrainien. Et ce lavage de cerveau s’est accéléré d’une manière exponentielle dès 2014. À l’école ukrainienne, tous les manuels ne sont pas juste patriotiques, mais bien ultranationalistes. Comme le disait bien Romain Gary : « le patriotisme, c’est l’amour des siens ; le nationalisme, c’est la haine des autres ». Si vous prenez un manuel de l’histoire ukrainienne, je vous assure que vous allez avoir les cheveux qui se dressent sur la tête — si vous êtes une personne raisonnable — car vous allez y trouver, par exemple, que les légions de la Waffen-SS sont des héros et que les Français sont, en fait, les descendants des Ukrainiens. Que si les Français de l’Antiquité s’appelaient les Gallois, c’est parce qu’ils sont originaires de la région de l’ouest de l’Ukraine qui s’appelle la Galicie. Non, ce n’est pas le délire d’un malade mental échappé d’un asile. C’est l’extrait d’un manuel officiel de l’histoire de l’Ukraine imprimé par le ministère de l’Éducation nationale de l’Ukraine. C’est exactement cela l’éducation nationale ukrainienne, surtout depuis 2014.

Je vous donne également l’exemple d’une famille de réfugiés d’Odessa, dont la mère âgée de moins de 50 ans est une amie et que je fais loger dans un de mes appartements près de Paris. Si elle et son mari, qui est resté bloqué en Ukraine, sont foncièrement pro-russes et haïssent le régime criminel de Kiev, leurs deux enfants âgés de 18 et 23 ans sont des russophobes et admirateurs des mouvances ultranationalistes ukrainiens. Et ils vivent dans la même pièce. Ayant des rapports tout à fait sains au sein de leur famille, les enfants sont, néanmoins, en totale opposition politique avec leurs parents. Et ces derniers me disent qu’il n’y a strictement rien à faire : l’école ukro-nationaliste a lavé les cerveaux de leurs enfants du matin au soir durant leurs dix années d’études. C’est devenu une maladie incurable.    

L’Eclaireur — Va-t-on vers une recomposition de l’ordre mondial que l’on voyait jusque-là dominé par les États-Unis ? De nouveaux équilibres sont-ils en train de se mettre en place ?

Oleg Nesterenko — Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les tentatives de résolution des conflits majeurs passent toujours par les Nations Unies, par le Conseil de sécurité. Jusqu’à présent, cela a plutôt marché. Mais aujourd’hui, il y a une très profonde recomposition de l’échiquier politique international et les institutions internationales qui ont été viables et fiables ne le sont plus.

Il est peu probable que, dans les années à venir, ces institutions auront leur mot à dire, surtout d’une manière décisive. Quant à la recomposition de blocs, elle est assez relative. Le bloc occidental restera le bloc occidental. Personne ne va y rentrer et je ne vois pas, à moyen terme au moins, quelqu’un en sortir. Les pays non occidentaux qui sont aujourd’hui sollicités par l’Occident collectif pour qu’ils prennent des positions hostiles à la Russie et, parallèlement, contre la Chine, comprennent parfaitement qu’ils ne font pas partie du camp occidental et ne sont que des outils.

Au début du conflit, face à la pression, le président pakistanais a répondu plus que clairement : « Nous ne sommes pas vos esclaves ! ». Il a dit à vive voix ce que les autres pensent, mais ne disent pas.

Les pays non occidentaux qui signent le projet américain ne le font que sous pression, parce qu’il y a toujours des intérêts derrière. Il y a notamment les prêts étatiques des institutions financières internationales contrôlées par l’Occident. Beaucoup de pays en voie de développement ne peuvent pas se permettre le luxe d’aller à contre-courant de la volonté des puissances occidentales.

Depuis février 2022 et la levée des masques des acteurs majeurs sur la scène politique internationale, le processus de recomposition de l’ordre mondials’accélère. Ce processus ne date nullement d’hier. Néanmoins, il y a une nette accélération avant tout non pas culturelle ou religieuse, mais idéologique, du monde occidental vis-à-vis du monde non occidental. 

La Russie a proposé une réelle alternative aux représentants du monde non occidental et cette alternative n’est pas basée sur l’entrée dans un nouveau bloc, mais sur les relations bilatérales, multilatérales et sur le principe de la non-ingérence. Si les experts occidentaux ont envie de me contredire, je les invite d’abord à fermer leurs bouches et ouvrir leurs oreilles — ce qu’ils ont souvent du mal à faire — et écouter attentivement les réactions du monde non occidental. Écouter, même si, traditionnellement, ils considèrent les habitants de ce qu’ils appellent avec mépris le « tiers monde », comme plus bêtes qu’eux. Ainsi, ils apprendront beaucoup de choses sur le sujet.

L’Eclaireur — La Russie au Soudan fait partie de cette stratégie de consolidation de ce camp non occidental ?

Oleg Nesterenko — Le Soudan est une question à part. Dans ce pays, la Russie a le projet d’une nouvelle base navale militaire russe qui sera la première, en dehors de la Russie, à ouvrir depuis la disparition de l’Union soviétique.

Les négociations entre Moscou et Khartoum ne datent pas d’hier. En 2017, l’ancien président soudanais, Omar el-Bechir, avait demandé la protection de la Russie contre les États-Unis. Il avait également demandé un partenariat militaire qui incluait la création d’une base navale.

On parle beaucoup du bellicisme du Kremlin, le méchant face aux gentils. J’aimerais un peu éclairer avec des faits ceux qui sont endoctrinés par la propagande atlantiste, même si je reste néanmoins très sceptique quant au résultat, car je dois reconnaître l’efficacité du lavage de cerveau par les mass medias occidentaux qui sont passés maîtres dans ce domaine.

Avant le déclenchement de la phase active des hostilités américaines contre la Russie qui dure depuis plus de dix ans, Moscou avait une politique plus que pacifiste. En 2002, la Russie a fermé sa base militaire à Cuba. La même année, elle a fermé sa base navale au Vietnam. Les bases militaires russes en Géorgie ont été fermées. La présence militaire au Kosovo, comme en Azerbaïdjan, a été supprimée. Jusqu’au déclenchement des hostilités par les Occidentaux contre la Syrie, la présence russe sur la base navale syrienne de Tartous, qui existe depuis les années 70, était vraiment symbolique. 

Le traité sur les forces armées conventionnelles en Europe (FCE), signé en 1990 à Paris, a été respecté par la Russie malgré les graves violations par l’OTAN. Et ce n’est qu’en 2007, quand il n’a été plus possible de tolérer les agissements illégaux de l’OTAN que la Russie a gelé sa participation, sans pour autant le quitter. Drôle de stratégie pour quelqu’un qui ne rêve que d’envahir les autres.

À souligner que ce n’est pas une Russie abstraite qui a supprimé toute cette présence militaire en dehors de ses frontières, mais vous savez qui ? Le grand méchant Poutine en personne.

Les prétendus experts du camp « atlantiste » peuvent raconter autant de balivernes qu’ils veulent à leur public naïf et crédule, les faits sont têtus. Jusqu’au moment où Poutine a compris que l’Occident américano-centrique n’a strictement aucune autre intention vis-à-vis de la Russie que de l’affaiblir au maximum, il était très ouvert et plus qu’amical envers ce dernier.   

Ce n’est qu’en constatant que malgré ses efforts tout au long des années pour développer des liens de bonne entente et de collaboration constructive, que l’Occident devenait de plus en plus agressif — une désillusion suivie d’une profonde réévaluation des rapports a eu lieu chez le chef de l’état russe.

La base navale au Vietnam a été rouverte. La base navale délabrée en Syrie a été élargie, renforcée et modernisée avec plus de 500 millions de dollars d’investissement. Très récemment, le 10 mai dernier, la Russie a quitté le FCE, dont elle avait gelé sa participation depuis 2007. Cette fois, elle le quitte définitivement, car le bénéfice du doute n’est plus possible quant à l’arrêt de sa violation par l’OTAN, violation qui perdure depuis plus de vingt ans.

Et le projet de la nouvelle base des forces navales russes à Khartoum au Soudan a vu le jour.

L’Eclaireur — Comme la base navale de Sébastopol, le Soudan est un point stratégique ?

Oleg Nesterenko — Il ne faut pas oublier que la mer Rouge est déjà contrôlée par l’Occident. Il y a les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie. Ainsi que le Japon. Et la Chine a également depuis 2017 une base militaire navale à Djibouti. Cette présence occidentale est logique au titre de la sécurisation de la zone de la mer Rouge, du Golfe d’Aden et du contrôle d’accès à l’océan Indien, vu les flux commerciaux et militaires qui y transitent. 

Les intérêts économiques de la Russie dans la région sont importants. Les Russes n’oublient pas non plus que les Américains ont également une base militaire à Diego Garcia dans l’océan Indien. Alors, l’intérêt stratégique de leur présence militaire au Soudan est parfaitement légitime.

Le projet au Soudan fait partie de la nouvelle doctrine militaire qui élargit la présence navale russe de par le monde depuis le début de la guerre en Ukraine. 

Comme je le disais, les premiers accords russo-soudanais datent de 2017. Ensuite, avec le renversement en 2019 d’Omar el Bachir, avec l’aide bienveillante de nos amis américains, ils risquaient d’être annulés. Depuis, un nouveau gouvernement a été nommé, et, malgré les pressions très importantes des États-Unis, l’accord russo-soudanais a été reconfirmé. Ce gouvernement provisoire a été renversé à son tour. Mais cela n’a pas changé grand-chose. L’accord n’a non seulement pas été annulé, mais, après une renégociation, définitivement confirmé et officialisé. 

Au Soudan, la Russie a toujours eu pour principe, d’une part, de construire des relations positives et constructives avec tous les acteurs majeurs de la politique soudanaise et non seulement avec la personne du chef de l’État et, d’autre part, de ne pas s’ingérer dans la politique intérieure du pays. Aujourd’hui, nous avons deux acteurs majeurs de la politique soudanaise qui sont en confrontation : le général Fattah al-Burhan face au général Hamdan Dogolo. Mais, malgré tout ce qui se passe sur le terrain, je ne considère pas que le projet de base navale russe soit en grand danger. Car il est trop bénéfique pour le Soudan, peu importe qui sera au gouvernail du pays demain.

Un tel projet ne pourrait être annulé que par une meilleure et sérieuse contre-proposition. Or, les Américains n’ont jamais rien proposé à Khartoum hormis leurs menaces traditionnelles de punir le pays pour leur partenariat avec les Russes. 

Dans tous les cas de figure, selon le droit international, un accord doit être ratifié pour entrer en vigueur. Si l’accord sur la base navale a été officialisé en janvier 2023 après des années de négociations, la ratification ne peut avoir lieu qu’à l’installation d’un gouvernement civil et d’un organe législatif, ce qui n’est pas envisageable à court terme. Néanmoins, selon les informations dont je dispose, le projet n’est nullement caduc et verra le jour quand la situation politique soudanaise se stabilisera.




Le Club de Rome : Comment l’hystérie climatique est utilisée pour créer une gouvernance mondiale

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Brandon Smith – Le 19 mai 2023 – Source Alt-Market

Au début des années 1970, les États-Unis et une grande partie du monde occidental étaient plongés dans une crise économique stagflationniste. Nixon a complètement retiré le dollar de l’étalon-or en 1971 avec l’aide de la Réserve fédérale (ou peut-être sous la direction de la Fed), ce qui a finalement intensifié les pressions inflationnistes. Le boom de l’après-guerre en Europe s’est brutalement arrêté, tandis que les prix des biens (et du pétrole/essence) aux États-Unis ont grimpé en flèche jusqu’en 1981-1982, lorsque la Réserve fédérale a augmenté les taux d’intérêt jusqu’à environ 20% et a délibérément provoqué une récession.

Il est intéressant de noter que le FMI a créé le système des DTS en 1969, juste avant la suppression de l’étalon-or (ces mêmes DTS que le FMI s’apprête à utiliser comme fondement d’un mécanisme mondial de monnaie numérique). Quant au Forum économique mondial, il a été fondé en 1971.

Cette période est souvent dépeinte dans les films comme une ère heureuse de disco, de drogues, de hippies et de rock n’ roll, mais la réalité est que le début des années 1970 a marqué le début de la fin pour l’Occident – c’est le moment où nos fondations économiques ont été sabotées et où l’aisance de la classe moyenne a été lentement, mais sûrement, volée par l’inflation.

Au milieu de ce “malaise” économique, que Jimmy Carter qualifiera plus tard de “crise de confiance”, les Nations unies et les tables rondes globalistes associées travaillaient d’arrache-pied à l’élaboration d’un plan visant à convaincre la population d’adhérer à la centralisation du pouvoir à l’échelle mondiale. Leurs objectifs étaient plutôt directs. Ils voulaient

  • Une justification pour le contrôle gouvernemental de la population humaine.
  • Le pouvoir de limiter l’industrie.
  • Le pouvoir de contrôler la production d’énergie et de dicter les sources d’énergie.
  • Le pouvoir de contrôler ou de limiter la production alimentaire et l’agriculture.
  • La capacité de microgérer la vie des individus au nom d’un “bien commun” défini ultérieurement.
  • Une société socialisée dans laquelle le droit individuel à la propriété est abandonné.
  • Un système économique mondial unique qu’ils géreraient.
  • Un système monétaire unique.
  • Un gouvernement mondial unique gérant une poignée de régions distinctes.

L’une des citations les plus révélatrices de l’ordre du jour est celle de Strobe Talbot, secrétaire d’État adjoint de l’administration Clinton, qui a déclaré dans Time Magazine que :

Au cours du prochain siècle, les nations telles que nous les connaissons seront obsolètes ; tous les États reconnaîtront une autorité mondiale unique… La souveraineté nationale n’était pas une si bonne idée après tout.

Pour comprendre le fonctionnement de cet agenda, je vous propose une citation de Richard Gardner, membre du Council on Foreign Relations, dans un article paru dans le Foreign Affairs Magazine en 1974 et intitulé The Hard Road To World Order (La voie difficile vers l’ordre global) :

En bref, la “maison de l’ordre global” devra être construite de bas en haut plutôt que de haut en bas. Cela ressemblera à une grande “confusion bourdonnante”, pour reprendre la célèbre description de la réalité par William James, mais un contournement de la souveraineté nationale, en l’érodant morceau par morceau, permettra d’accomplir bien plus que l’assaut frontal à l’ancienne.

En d’autres termes, les globalistes savaient que la progressivité serait le seul moyen de parvenir à une structure de pouvoir global unique qui gouverne OUVERTEMENT, plutôt que de dissimuler le pouvoir des élitistes derrière des organisations clandestines et des politiciens fantoches. Ils veulent un empire mondial dans lequel ils deviendront les “rois philosophes” oints décrits dans la République de Platon. Leur ego narcissique ne peut s’empêcher d’aspirer à l’adoration des masses qu’ils détestent secrètement.

Mais même en procédant par étapes, ils savent que le public finira par comprendre le plan et cherchera à résister à l’érosion de nos libertés. Établir un empire est une chose, le conserver en est une autre. Comment les globalistes pourraient-ils sortir de leur placard autoritaire, éliminer les libertés individuelles et gouverner le monde sans une rébellion qui finirait par les détruire ?

Le seul moyen pour qu’un tel plan fonctionne est que les gens, les paysans de cet empire, embrasse leur propre esclavage. Le public devrait être amené à considérer l’esclavage comme une question de devoir solennel et de survie, non seulement pour eux-mêmes, mais pour l’espèce tout entière. Ainsi, si quelqu’un se rebelle, il sera considéré comme un monstre par la ruche. Il mettrait en danger l’ensemble de la collectivité en défiant la structure du pouvoir.

Ainsi, les globalistes gagnent. Pas seulement pour aujourd’hui, mais pour toujours, car il n’y aurait plus personne pour s’opposer à eux.

Nous avons eu un avant-goût de cette forme de guerre psychologique lors de la peur de la pandémie, au cours de laquelle on nous a dit qu’un virus avec un taux de létalité de 0,23 % suffisait à effacer la majorité de nos droits humains. Heureusement, un groupe suffisamment important de personnes s’est levé et a lutté contre les obligations et les passeports sanitaires. Cela dit, les globalistes ont l’intention d’exploiter un programme beaucoup plus vaste, axé sur le “bien commun”, à savoir la soi-disant “crise climatique”.

Pour être clair, il n’y a AUCUNE preuve d’une crise climatique causée par les émissions de carbone ou de gaz à effet de serre produites par l’homme. Aucun événement météorologique ne sort de l’ordinaire par rapport à la chronologie historique du climat de la Terre. Aucune preuve ne vient étayer les théories relatives au “point de basculement” des températures. En outre, la température de la Terre a augmenté de moins de 1°C en 100 ans. Les relevés de température officiels ne remontent qu’aux années 1880, et c’est cette période étroite que les climatologues financés par les Nations unies et les gouvernements utilisent comme point de référence pour leurs affirmations.

J’explique pourquoi il s’agit d’une science frauduleuse dans mon article intitulé La peur des cuisinières à gaz est une fraude créée par les partisans autoritaires du changement climatique. Le fait est que l’ONU a encouragé l’hystérie autour d’un faux scénario climatique apocalyptique, tout comme le WEF et l’OMS ont encouragé l’hystérie et la peur autour d’une non-menace comme la crise Covid. Tout a commencé au début des années 1970 avec un groupe lié à l’ONU, le Club de Rome.

Les globalistes ont comploté pour utiliser l’environnement comme prétexte à la centralisation depuis au moins 1972, date à laquelle le Club de Rome a publié un traité intitulé “The Limits Of Growth” (“Les limites de la croissance”). En finançant une étude limitée de l’industrie et des ressources dans le cadre d’un projet conjoint avec le MIT, les conclusions semblaient avoir été écrites bien à l’avance : la fin de la planète était proche à moins que les nations et les individus ne sacrifient leur souveraineté. Cela arrangeait bien les globalistes qui finançaient l’étude…

Vingt ans plus tard, ils publieront un livre intitulé La première révolution mondiale. Dans ce document, ils discutent spécifiquement de l’utilisation du réchauffement climatique comme moyen de mettre en place une gouvernance supranationale :

En cherchant un ennemi commun contre lequel nous pourrions nous unir, nous avons eu l’idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, les pénuries d’eau, la famine et d’autres problèmes similaires feraient l’affaire. Dans leur globalité et leurs interactions, ces phénomènes constituent en effet une menace commune à laquelle il faut faire face tous ensemble. Mais en désignant ces dangers comme l’ennemi, nous tombons dans le piège contre lequel nous avons déjà mis en garde nos lecteurs, à savoir confondre les symptômes avec les causes. Tous ces dangers sont dus à l’intervention de l’homme dans les processus naturels, et ce n’est que par un changement d’attitude et de comportement qu’ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même.

En faisant de l’existence même de l’humanité la grande menace, les globalistes entendent fédérer le public autour de l’idée qu’il faut se maîtriser. En d’autres termes, le public devrait sacrifier ses libertés et se soumettre au contrôle, convaincu que l’espèce humaine est trop dangereuse pour qu’on lui accorde la liberté.

L’émission d’information suivante, diffusée par l’Australian Public Broadcasting Service, a été diffusée en 1973, peu de temps après la création du Club de Rome. Elle est étonnamment directe quant aux objectifs de l’organisation :

Que pouvons-nous déduire de cette émission et de son message ? Les globalistes veulent avant tout obtenir deux résultats spécifiques : la fin de la souveraineté nationale et la fin de la propriété privée par le biais d’un minimalisme encouragé par la société. Ce sont exactement les mêmes objectifs que ceux définis par le Club de Rome dans les années 1970 qui guident aujourd’hui les politiques de l’ONU et du Forum économique mondial. Le concept d’“économie de partage” que Klaus Schwab et le WEF promeuvent souvent avec fierté n’a pas été imaginé par eux, mais par le Club de Rome il y a 50 ans.

C’est une prophétie qui s’accomplit d’elle-même : Ils passent un demi-siècle à inventer une crise, à susciter la terreur du public, puis à proposer les solutions qu’ils voulaient imposer il y a des décennies.

En fin de compte, l’agenda climatique n’a rien à voir avec l’environnementalisme et tout à voir avec l’économie. Le plan a été lancé au milieu d’une crise stagflationniste bien réelle, à un moment où la classe moyenne avait le plus peur de l’avenir et où les prix augmentaient rapidement. Cette crise n’était pas due à la rareté des ressources, mais à la mauvaise gestion du système financier. Ce n’est pas une coïncidence si le point culminant du programme de lutte contre le réchauffement climatique a lieu aujourd’hui, au moment même où une nouvelle stagflation s’annonce.

Le Club de Rome n’est plus qu’une coquille vide remplie de hippies stupides, probablement parce que l’ONU et d’autres groupes de réflexion globalistes ont repris le rôle que le groupe jouait auparavant. Cependant, l’ombre du Club originel est toujours présente et sa stratégie d’alarmisme climatique est actuellement utilisée pour justifier la suppression croissante de l’énergie et de l’agriculture par les gouvernements.

Si le public ne les arrête pas, les contraintes totalitaires en matière de carbone deviendront la norme. La prochaine génération, qui vivra dans une pauvreté artificielle, apprendra dès sa plus tendre enfance que les globalistes ont “sauvé le monde” d’une calamité qui n’a jamais existé. On leur dira que l’asservissement de l’humanité est une chose dont il faut être fier, un cadeau qui maintient l’espèce en vie, et que quiconque remet en question cet esclavage est un méchant égoïste qui veut la destruction de la planète.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Comment les Villes Intelligentes vont enfermer l’humanité dans des camps de concentration à ciel ouvert

[Source : stopworldcontrol.com/fr/ via RI]

Par David Sorensen

[Voir aussi :
Les « villes intelligentes » du Forum Économique Mondial sont des « camps de concentration ouverts »]

Une Ville Intelligente (Smart City) est un environnement urbain où les technologies de surveillance et de collecte de données sont omniprésentes et où les détails les plus intimes et personnels de chacun sont surveillés et enregistrés.

L’objectif est de tout savoir sur tout le monde : ce que vous mangez et buvez, où vous allez, ce que vous achetez, qui vous rencontrez, ce que vous pensez, ce que vous ressentez, vos opinions, vos habitudes, votre état de santé et de vaccination, etc. Chaque. Petit. Détail. Cette surveillance tous azimuts est justifiée par le fait qu’elle est censée être essentielle pour « sauver la planète » du changement climatique. Ils garantissent également que cela rendra votre vie plus connectée, plus sûre et plus saine.

Chaque aspect de la vie dans une Ville Intelligente sera surveillé par un large éventail de technologies de collecte de données :  lumières intelligentes, poteaux intelligents, voitures intelligentes, voisinages intelligents, maison intelligentes, électroménager intelligent, énergie intelligente, transport intelligent et bien d’autres technologies « intelligentes » (SMART). Ensemble, elles formeront une grille de surveillance omniprésente, collectant en permanence toutes les informations sur les moindres détails de la vie des citoyens.

Les Villes Intelligentes créent
l’Internet des Corps

internet of bodies

Ces dispositifs SMART externes sont synchronisés avec des dispositifs directement connectés au corps humain, comme les montres intelligentes à notre poignet ou les téléphones intelligents (smartphones) dans nos mains. Ces appareils sont capables de recueillir des informations sur ce qui se passe à l’intérieur de notre corps et ont même la capacité de modifier les fonctions du corps humain. Dans un avenir proche, ils seront implantés à l’intérieur du corps humain afin de collecter encore plus de données et d’avoir une plus grande influence sur ce qui se passe à l’intérieur de nous.

Les informations personnelles recueillies par ces milliards d’appareils dans le monde entier forment un réseau appelé l’internet des corps (Internet of Bodies), ou en abrégé, l’IoB. Actuellement, nous connaissons tous l’internet des objets (Internet of Things, ou IoT), qui nous permet d’accéder à des informations illimitées sur tout. L’Internet des corps sera essentiellement le même, sauf qu’il rassemblera toutes les informations personnelles et les plus intimes sur tout le monde. Ces données seront entre les mains des entreprises mondiales, des gouvernements, des impériums bancaires, etc.

Une Ville Intelligente
limite vos déplacements

smart city surveillance

Afin de s’assurer que chacun reste dans le périmètre de collecte des données, les déplacements dans les villes intelligentes seront limités à 15-20 minutes du domicile. Ce concept a donné naissance à l’expression « Villes de 15 Minutes » (“15 Minute Cities”) et est présenté comme la meilleure idée qui soit pour sauver la planète du changement climatique. Tout ce dont vous avez besoin sera disponible à une courte distance, de sorte que personne n’aura jamais besoin d’aller au-delà de ce périmètre. Pour les distances plus longues, un permis sera nécessaire.

En outre, 30 % des zones sauvages seront fermées pour encourager les gens à chercher leur bonheur dans les Villes Intelligentes au lieu de s’aventurer dans la nature majestueuse. Des réalités virtuelles sont créées pour remplacer le temps passé dans la nature. Le MetaVerse et toutes ses alternatives en sont des exemples. Encore une « merveilleuse idée pour sauver la planète » : enfermer la population mondiale dans des Villes Intelligentes, où elle « profite de la vie » dans un royaume virtuel.

Il n’y a aucune vie privée
dans une Ville Intelligente

smart city privacy

Le Forum Économique Mondial a écrit un article sur Forbes.com qui décrit l’expérience d’un citoyen à l’intérieur d’une Ville Intelligente, qui la qualifie de paradis sur terre : « Comment se fait-il que nous n’y ayons jamais pensé auparavant ? » L’une des caractéristiques sera que personne ne possédera rien. Tout sera partagé : les maisons, les voitures, les outils, les voitures et même les vêtements. À la fin de son message, le citoyen exprime une inquiétude concernant la vie dans une Ville Intelligente :

« De temps en temps, je suis contrarié par le fait que je n’ai pas de véritable vie privée. Je ne peux aller nulle part sans être enregistré. Je sais que quelque part, tout ce que je fais, pense et rêve est enregistré. J’espère seulement que personne ne l’utilisera contre moi. En fin de compte, c’est une bonne vie ».

Le système nerveux central des Villes Intelligentes sera la 5G. Selon l’ancien président chilien Sebastián Piñera, la 5G est non seulement capable de lire nos pensées, mais aussi d’insérer des pensées et des émotions dans tout le monde. Il a déclaré qu’elle deviendrait le système nerveux central de la société et a garanti qu’elle atteindrait tous les foyers du pays. Il est intéressant de noter que tous les lampadaires des Villes Intelligentes sont aussi des antennes 5G dissimulées.

Les Villes Intelligentes collectent
les données de chacun

smart city surveillance data harvesting

Pourquoi veulent-ils que tout le monde vive dans des Villes Intelligentes et quelle est leur motivation pour enregistrer chaque petit détail sur chacun d’entre nous ? La réponse est donnée par le professeur israélien Yuval Noah Harari, conseiller du Forum Économique Mondial. Il explique :

« Les nouveaux maîtres du monde seront ceux qui possèdent les données.”

La richesse d’aujourd’hui n’est plus l’or ou le pétrole. Ce sont les données. Plus une entreprise, un gouvernement ou un empire bancaire dispose de données sur la population, plus il a de pouvoir. Les Villes Intelligentes seront un moyen sans précédent d’utiliser l’humanité comme un immense troupeau de vaches à données.

Les données personnelles nous seront soutirées tout au long de la journée, et même pendant notre sommeil.

Outre la collecte d’énormes quantités de données, ces technologies permettent également des niveaux de contrôle inédits dans les civilisations précédentes. Un ancien ingénieur de la Silicon Valley, Aman Jabbi, tire la sonnette d’alarme en indiquant que les Villes Intelligentes seront en fait des camps de concentration à ciel ouvert :

« En leur fournissant vos données, vous leur donnez la possibilité de surveiller et d’évaluer votre comportement, qui peut maintenant être converti en un score de crédit social. Ce score est ensuite utilisé pour déterminer les privilèges auxquels vous avez droit et ceux auxquels vous n’avez pas droit dans la nouvelle société esclavagiste ».

Ce système de crédit social est déjà en cours de déploiement en Chine et, lors de la pandémie de 2020, de nombreux pays ont mis en œuvre les premières étapes de ce système de contrôle. Les identifiants et les monnaies numériques seront au centre de cette grille. Lorsque les gens désobéiront ou critiqueront le système, leurs dépenses seront réduites et l’accès aux aspects fondamentaux de la société sera bloqué. Encore une fois, c’est ce qui se passe déjà en Chine, qui est le terrain d’essai pour le reste du monde.

Les Villes Intelligentes vont-elles modifier le génome humain ?

Un fait inquiétant concernant les Villes Intelligentes est que tous les lampadaires sont des lampes LED (diodes électroluminescentes), qui ont la capacité de manipuler le génome humain. L’expression des gènes peut être activée ou désactivée à l’aide de lampes LED, qui peuvent également activer l’ARNm à l’intérieur du corps humain. Les études scientifiques documentant ces faits abondent en ligne.  On peut donc se demander si c’est pour cette raison que les autorités insistent pour injecter à l’ensemble de l’humanité des technologies d’ARNm pouvant être activées à l’aide de lampes LED.

[Note de Joseph :
D’après plusieurs chercheurs et laboratoires indépendants, il n’y aurait pas (ou pas que) d’ARNm dans les vaxins, mais (aussi et surtout) une nanotechnologie à base de graphène.
Voir :
La microscopie électronique à balayage et à transmission révèle la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins contre le CoV-19
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
La nanotechnologie dans les vaccins
Un groupe international de scientifiques a découvert que douze marques d’injections de Covid contiennent de l’hydrogel et de l’oxyde de graphène réduit
Dr David A. Hughes : « Qu’y a-t-il dans les soi-disant “vaccins” COVID-19 ? » — Preuves d’un crime mondial contre l’humanité
Nanotechnologie et « vaccins »
Nouveau dossier : Vaccins Covid et contrôle des populations via les nanoréseaux injectés
Nanoréseau intégré au corps humain. Extraordinaire dossier réalisé par un scientifique
Très important — Émissions de rayonnements à énergie dirigée de cinquième génération (5G) dans le contexte des vaccins Covid-19 à nanométaux contaminés avec des antennes en oxyde de graphène ferreux
Les nanoparticules de graphène : Propriétés, applications, toxicité et réglementations
Technologie de « neuromodulation » à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
Graphène et 5G
Les jeux sont faits : la véritable origine de ce qu’ils appellent Covid-19
Le VACCIN COVID comme boîte à outils pour fabriquer l’homme que vous serez demain]

✔︎ L’humanité entière se voit injecter de l’ARNm

✔︎ L’ARNm peut être activé par des lampes LED

✔︎ Tout le monde est entouré de lampes LED


QUE SE PASSE-T-IL DONC ?

Klaus Schwab, fondateur du Forum Économique Mondial, promeut l’édition de gènes humains. Il affirme ouvertement que cela changera ce que signifie être humain. Yuval Harari, conseiller du FÉM, va même jusqu’à affirmer que les élites financières se sépareront de l’humanité, car elles seront génétiquement modifiées pour devenir bien supérieures aux personnes normales. L’inégalité économique deviendra une inégalité biologique. Harari affirme que les élites deviendront des « Homo Deus » : des êtres divins, ou des dieux.

Si toutes ces idées n’étaient pas promues dans le monde entier par des personnes et des groupes tels que Bill Gates, Barak Obama, CNN, Facebook, les Nations Unies, le Forum Économique Mondial et d’innombrables autres organes des élites, nous pourrions certainement penser qu’il s’agit du scénario d’un film de science-fiction !  Mais il s’agit d’une réalité horrible qui est poussée à une échelle énorme. Lors d’un récent sommet des gouvernements mondiaux à Dubaï, Klaus Schwab a déclaré que ces développements n’étaient plus à venir, mais qu’ils étaient en cours d’élaboration dès maintenant. Ses mots exacts étaient les suivants :

« Ils arriveront comme un tsunami ».

Et en effet, c’est en train d’être déployé à toute vitesse. À Rio de Janeiro, par exemple, 450 000 lampadaires sont en train d’être remplacés par des lampes LED équipées de la 5G. Le graphique ci-dessous montre comment les grandes villes d’Amérique latine se transforment en Villes Intelligentes.

smart cities latin america

Il en va de même à Londres, à Paris et dans toutes les autres grandes villes du monde. Des millions et des millions de lampadaires LED 5G sont placés tous les quelques mètres dans chaque rue de chaque ville. Bill Gates a même investi dans la construction d’une nouvelle Ville Intelligente en Arizona qui peut accueillir 80 000 personnes, le tout centré autour de centres de données massifs.

Destruction de 3 000 fermes
pour une méga Ville Intelligente

Aux Pays-Bas, le gouvernement a récemment annoncé la destruction de 3 000 fermes afin de faire de la place pour une monstrueuse Ville Intelligente appelée TriState City Network (réseau de villes sur trois états), qui accueillera 40 millions de personnes de Belgique, d’Allemagne et des Pays-Bas. Leur « logique » pour s’emparer des terres et détruire les animaux de 3 000 fermes est qu’elles « émettent trop de CO2 », ce qui « détruit la planète ». Et pourtant, remplacer les verts pâturages par une monstrueuse ville intelligente est bon pour l’environnement ! Actuellement, la majeure partie des Pays-Bas est constituée d’une belle campagne avec de verts pâturages, des moulins à vent, des ruisseaux et des fermes historiques. C’est une région unique au monde, vraiment belle et chargée d’histoire.

Le gouvernement veut transformer toute cette belle campagne en une immense ville intelligente appelée Holland City.

En Australie, le gouvernement a adopté une loi qui permet aux habitants des zones rurales d’être déplacés de force vers des Villes Intelligentes lorsque leur région a été contaminée par des toxines dangereuses. Le déraillement d’un train dans l’Ohio nous a montré à quel point il est facile de contaminer une vaste zone. S’agit-il d’un précédent ? Avec l’organisation de quelques accidents de train, des millions de personnes pourraient être déplacées des zones rurales vers des villes intelligentes.

L’humanité doit se réveiller

L‘aspect malveillant de cet agenda est indescriptible. Mais ce qui est encore pire, c’est le refus persistant du public de reconnaître quelque chose qui menace son existence même. Ils s’obstinent à garder les yeux fermés, ne s’intéressant qu’aux divertissements superficiels. Ils restent muets et aveugles à tout prix, car « l’ignorance est un bonheur ».

Si nous restons dans cet état flagrant de bêtise, nous sombrerons dans le cauchemar le plus horrible que ce monde ait jamais connu.

S’il est un moment dans l’histoire du monde où il faut ouvrir les yeux, c’est bien aujourd’hui. Nous n’avons plus le luxe de nous cacher la tête dans le sable. Il ne s’agit pas d’une théorie du complot, car cette technologie est déployée dans le monde entier à une vitesse insondable. Sous le couvert de la pandémie, des millions de tours 5G ont été érigées dans tous les pays du monde. Des lampes LED sont installées partout. Tous les vaccins sont désormais prêts à être de type ARNm, même si Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, a été enregistré lors d’une réunion de zoom avec son personnel, disant que les vaccins ARNm modifient effectivement l’ADN et l’ARN humains, et que les partisans n’ont aucune idée des autres mutations ou risques qui peuvent exister à long terme.

Le programme des élites est de garantir des injections régulières avec la technologie de l’ARNm pour l’ensemble de la population mondiale jusqu’à la fin de notre vie. C’est pourquoi le statut vaccinal sera lié à nos monnaies numériques et à notre identité numérique. Manquer une injection pourrait bloquer l’accès à la société et aux services bancaires.

Que pouvons-nous faire
pour arrêter cette folie ?

Existe-t-il un moyen de mettre fin à cette folie ?  Oui. D’abord et avant tout, nous devons informer les membres de nos communautés. La seule raison pour laquelle les tyrans sont capables de faire cela, c’est l’ignorance des masses. Les gens n’ont pas la moindre idée de ce qui les attend. Ils acceptent sans broncher tout ce qui les oriente vers ce cauchemar dystopique. Il est de notre devoir de les informer par tous les moyens possibles.

Nous vous invitons à diffuser largement cet article. Envoyez-le à vos contacts par email, publiez-le sur les réseaux sociaux et envoyez-le aux autorités locales de votre communauté. Diffusez-le largement.

Nous sommes les 99 %, les tyrans ne sont que les 1 %. Mais le problème est que la plupart d’entre nous ne font rien. La majorité refuse même de voir ce qu’elle a sous le nez. Ils ont les aiguilles dans les bras, les téléphones intelligents dans les mains, les lumières LED dans les rues, les compteurs intelligents dans les maisons, la technologie intelligente dans les voitures… et ils continuent à dire que « tout cela n’est qu’une théorie du complot ». La folie de ce refus de voir la réalité n’est rien de moins qu’une véritable psychose.

Nous devons ouvrir les yeux.  Pas demain, mais AUJOURD’HUI.

Consultez notre guide « 10 Façons d’Arrêter le Nouvel Ordre Mondial » où vous trouverez un aperçu des mesures pratiques que nous pouvons tous prendre pour protéger nos vies et notre avenir.

Ce n’est pas le moment de rester les bras croisés. Nous devons nous lever et agir. Merci d’utiliser les boutons ci-dessous pour partager cet article et aider à réveiller les gens autant que possible.




France — L’expropriation des propriétés foncières est dans les cartons du gouvernement depuis au moins 2017

[NDLR Ceci respecte les recommandations du « Guide » de la mondialisation — « Führer », en Allemand — Klaus Schwab.
Voir aussi :
D’ici 2030, nous n’aurons rien et nous en serons heureux
La France et les pays de l’Union Européenne sont-ils des pays « test » pour l’agenda 2030 ?
Les Français dépossédés de leurs biens immobiliers ? Finie la propriété privée ?]

[À partir de 2:40 :]

Source : Draw my economy

[Source : Sud Radio]



Big Pharma œuvre-t-il pour la santé ?




Twitter et la Dictature Européenne

[Source : AVATAR Media]

Le coup de gueule de Nicolas Bonnal.




500 millions

[Source et auteur : Lou Laurenz via PG]

Franc-maçonnerie, assassinat de Kennedy, 11 septembre, Apollo 11, guerre mondiale, Khazars… Tous ces événements [ou éléments] ont un point commun. Devinez lequel.

[Voir aussi :
Le Nouvel Ordre Mondial est en route et nous devons le combattre — Rav Dynovisz
La fin du Nouvel Ordre Mondial avant la délivrance finale
Le secret de l’exil juif et le dévoilement du messie
Le mensonge et l’hypocrisie domineront le monde avant la délivrance
La dictature sanitaire aura une fin
L’épouse du Machiah sera une Française
Rav Dynovisz : la délivrance finale viendra de France
Lettre à Myriam Palomba sur les deux religions juives
Histoire juive, religion juive : le poids de trois millénaires, par Israël Shahak
La synagogue de Satan
Le troisième Temple de Jérusalem et l’embrasement de la Terre Sainte – Analyse de Pierre-Antoine Plaquevent
Remise en question de l’ascendance hébraïque et sémitique des juifs ashkénazes
L’importance de l’Ukraine pour le Nouvel Ordre Mondial
La guerre en Ukraine : La cinquième colonne en Russie et le clan Rothschild
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen
L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare]

Liste des intervenants :
Stéphane Blet, Philippe Ploncard D’assac, Pierre Hillard, Henri Guillemin, Tony Miotto, Alain Soral, Pierre Dortiguier, Philippe De Villiers, Johan Livernette, Claire Séverac, André Fontaine, Aldo Stérone, Alexandre Havard.

[Note de Joseph concernant le prétendu virus du SIDA et les armes biologiques « virales » évoquées à un moment dans la première vidéo : celles-ci n’ont jamais pu se propager de manière naturelle et nécessitent une inoculation directe, le plus souvent sous forme de « vaccin » ; aucun virus pathogène n’a jamais été scientifiquement isolé, purifié et caractérisé. L’équipe de chercheurs allemands autour de Stefan Lanka offre un million d’euros au premier virologue qui sera capable d’isoler, purifier et caractériser ne serait-ce qu’un tel virus (censé produire une maladie dite virale). Le prix n’a pas encore été réclamé. Quand un virologue prétend isoler un virus, il ne fait que répéter un vieux rituel qui n’a rien de scientifique, mais ressemble bien davantage à une mauvaise recette de cuisine et ne permet nullement de démontrer scientifiquement la présence de virus pathogènes. Le séquençage génétique opéré en fin du rituel n’est qu’une opération logicielle, une escroquerie intellectuelle.
Voir notamment, dans le dossier Vaccins et Virus :
Pierre Chaillot : « Il est faux de dire que l’on a isolé un virus ».
Confirmation écrite : les scientifiques ne peuvent apporter aucune preuve de l’existence d’un virus pathogène
Commentaires sur le VIH de Montagnier
Démontage de la théorie virale
Déclaration sur l’isolement des virus
Comment reconnaître que les virologues nous ont trompés ?
et L’enterrement de la théorie virale (qui rappelle notamment ce qu’est la méthodologie scientifique).
En réponse à l’argument « Oui, mais les virus fabriqués en labos p4 ? », voir en complément :
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !
L’hypothèse virale pourtant démontrée fallacieuse, voire frauduleuse, perdure depuis des décennies au lieu d’avoir été abandonnée il y a 70 ans, car elle est le fondement d’une bonne partie des recettes financières de Big Pharma (l’autre partie étant la théorie mère, celle des germes pathogènes) et universellement enseignée aux médecins et autres personnels soignants lors de leur formation (ou endoctrinement) universitaire. Et c’est elle qui a notamment permis la justification des mesures prétendument « sanitaires », mais en réalité tyranniques et sanitairement nocives lors de la « plandémie » Covid-19. C’est par son biais que le Nouvel Ordre Mondial se finalise. Elle représente la pierre angulaire de l’édifice mondialiste.
Entretenir l’arnaque virale revient à favoriser la finalisation du Nouvel Ordre Mondial et l’établissement du totalitarisme planétaire. Tant que des gens ont peur de méchants virus pourtant inexistants jusqu’à preuve scientifique réelle du contraire, ils seront enclins à accepter les pires mesures contre eux-mêmes sous prétexte de santé et de sécurité. Pour que l’Humanité connaisse enfin la liberté, il faudra autre chose que seulement dénoncer les vaxins et leurs effets secondaires. Il faudra faire tomber la pierre angulaire qu’est l’hypothèse virale.]

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Plus Jamais, Épisode 4. « Cette fois, nous sommes tous Juifs » !

[Sources : sentadepuydt.substack.com et @Plusjamais]

[Pour voir les trois épisodes précédents :
« Plus jamais Ça ! » — épisodes 1 à 3]

Mike Yeadon explique pourquoi les vaccins sont une arme de génocide et les Afro-Américains voient le retour de l’esclavage, de la ségrégation et de l’eugénisme.

Par SENTA DEPUYDT

Un plan mondial d’extermination et d’esclavage.

« Cette fois nous sommes tous Juifs », le Dr Zelenko revient en détail sur le plan eugéniste des Rockefeller. Il montre comment ils étaient le principal financier des recherches sur l’eugénisme dans l’Allemagne nazie, jusqu’à financer le fameux docteur Mengele et l’usine d’IG Farben qui a fabriqué le fameux Zyklon B. Il explique aussi comment ils ont ensuite complètement éliminé les médecines et la pharmacopée traditionnelles par l’infiltration et la corruption des universités américaines et l’imposition de médicaments chimiques à base de pétrole. Enfin, il montre comment ils étaient à nouveau à la manœuvre dans le Covid, par exemple en bloquant les traitements à l’hydroxychloroquine.

[Voir aussi :
Comment Rockefeller a créé Big Pharma
Toxicologie contre Virologie : L’Institut Rockefeller et la fraude criminelle de la polio
Comment la Médecine Naturelle a été détruite en 1910]

Si vous remarquez bien, toutes les initiatives de cette famille ont pour thème l’anéantissement des êtres humains. La raison pour laquelle je m’en prends à cette famille, c’est que la Fondation Rockefeller est encore partout avec ses recherches insensées. Prenons l’exemple d’un des complices de ce génocide, le Dr Rick Bright, qui a saboté l’ordre du président Trump de rendre l’hydroxychloroquine disponible pour chaque Américain par le biais du stock national de médicaments. Il les a littéralement sabotés et a été renvoyé pour insubordination. Eh bien, il travaille maintenant en tant que directeur à la Fondation Rockefeller.

La liste de revenu de base universel est la future liste d’extermination des « bouches inutiles ».

Dr Zelenko met aussi en garde contre les effets « collatéraux » du Grand Reset :

Il y a un thème récurrent : beaucoup de ces grandes familles comme les Rockefeller sont au mieux démoniaques. Elon Musk a présenté ses robots humanoïdes et Yuval Harari a déclaré textuellement que ces robots remplaceraient 90 % de la main-d’œuvre humaine. Par conséquent, nous avons besoin d’un revenu de base universel. Laissez-moi vous dire ce qu’est cette liste de revenus de base universels. Vous pensez que les dégénérés qui ne valorisent pas la vie, qui nous considèrent comme de la vermine, veulent donner de l’argent gratuit à des mangeurs inutiles ?

Note : Elon Musk vient d’obtenir l’autorisation pour tester les implants cérébraux Neuralink sur les êtres humains.

La monnaie numérique des banques centrales (Central Bank Digital Currency) et l’identité numérique sont les deux instruments de la dictature et de l’esclavage

Vera Sharav attire l’attention sur les dangers des « camps de concentration numériques ».

En ce moment, ils poussent la monnaie unique, la monnaie numérique centralisée pour remplacer l’argent liquide. C’est un extrême — cela et la carte d’identité numérique sont les deux méthodes pour pousser tout le monde vers la dictature et l’esclavage, l’esclavage personnel. Si nous optons pour ces deux solutions, c’est perdu d’avance. Ce n’est pas pour rien que, par exemple, l’Union européenne n’a pas fonctionné. Tout le monde pensait que cela permettrait d’éviter les guerres. Mais il s’agissait de petites guerres comparées à celle-ci. Lorsque vous donnez le contrôle mondial à un groupe, il peut détruire la majeure partie du monde, pour un simple caprice, parce qu’il n’a aucun compte à rendre.

C’est une arme fabriquée par l’homme pour changer totalement la société. Et ils ont un nom pour cela : la Grande Réinitialisation, le Nouvel Ordre Mondial. Personne ne nous a demandé si nous voulions changer notre monde et quand d’autres le font à notre place, c’est souvent catastrophique.

C’est également ce que craint Mike Yeadon, sous couvert de passeport vaccinal, d’identité numérique et de monnaie numérique, c’est en réalité un système de contrôle total qui se profile.

S’il n’y a pas d’argent liquide et que tout est numérique, je peux vous assurer que le grand ordinateur dans le ciel sait exactement ce que vous êtes sur le point d’acheter, à qui et où, et s’il ne le veut pas, l’algorithme vous le refusera. Ce ne sera pas personnel. Ils n’auront pas besoin de vous contrôler individuellement. Mais si l’algorithme vous dit : « Vous n’avez pas le droit d’être à plus de huit kilomètres de chez vous », et que vous êtes à huit kilomètres et demi de chez vous et que vous essayez d’acheter une pizza, l’algorithme vous dira : « Désolé, vous ne pouvez pas faire cet achat ».

C’est aussi la fin de la politique. Actuellement en Chine. Ils transforment le passeport vaccinal des gens en rouge sur un simple clic. Ces gens ne peuvent littéralement plus quitter leur immeuble. Ou ils ne peuvent plus monter dans un train parce qu’ils doivent utiliser leur carte d’identité numérique obligatoire pour se déplacer ou que leur compte le leur interdit.

Voilà ce que sont les passeports vaccinaux. Il s’agit d’une répétition de la carte d’identité numérique obligatoire. Vous devrez porter une pièce d’identité numérique à tout moment pour que la machine, peu importe, Skynet sache où vous êtes à chaque instant. Vous n’avez aucune liberté. Vous ne pouvez plus jamais décider de votre propre droit d’être où que ce soit ou de faire quoi que ce soit. Le pire, c’est qu’une fois en place, vous ne pouvez pas vous y opposer. Vous ne pouvez pas voter contre. Vous ne pouvez pas faire campagne sur ce thème. On ne pourra pas l’arrêter. Ne laissez pas cela se produire. Je pense que tout cela est proche, très proche maintenant.

Note : L’Union européenne avance bon train sur son programme d’identité numérique européenne.

Mike Yeadon est parmi les personnes plus qualifiées pour comprendre ce qui se passe réellement :

Je suis diplômé en biochimie et en toxicologie. J’ai un doctorat en pharmacologie respiratoire, c’est-à-dire l’étude des médicaments sur la respiration des mammifères. Ensuite, j’ai travaillé pendant 32 ans pour la Recherche et le Développement en biopharmaceutique. Je suis un chercheur, et jusqu’en 2011, j’étais responsable de la recherche mondiale pour le groupe Allergie et Pneumologie de Pfizer. Mon travail s’étendait de l’idée du développement d’un médicament jusqu’à la preuve de concept chez les patients.

Au début de l’interview il explique comment chaque mesure de réponse la pandémie a été un mauvais choix intentionnel, basé sur des fraudes scientifiques.

Toutes les mesures imposées, y compris les confinements et les masques, n’ont rien faire d’utile. Les personnes qui n’ont pas de symptômes, par exemple, ne peuvent pas infecter une autre personne. Cette idée de séparer les gens les uns des autres est totalement absurde. Même les médecins de plateau doivent savoir que ce que je viens de dire est vrai. Si vous vous portez parfaitement bien et que vous n’avez pas de symptômes, vous ne pouvez pas transmettre une maladie que vous n’avez pas à quelqu’un d’autre. Tout de même, il faut reste sérieux !

Non, vous n’avez pas besoin de vous éloigner de quelqu’un d’autre. On n’a jamais eu besoin de le faire. C’était un mensonge pour séparer les gens. Pourquoi ? Pour les empêcher de parler entre eux. Sinon : « Ils auraient discuté et ils auraient compris ». Ils savaient que s’ils ne séparaient pas les gens au cours des premières semaines, ça n’aurait pas marché.

Quant aux masques, ils répètent qu’ils ne servent à rien et que leur usage prolongé représente plutôt un danger pour la santé.

Ils ne filtrent rien dans les voies respiratoires. Ce sont tout au plus des protections contre les éclaboussures. Les personnes qui portent des masques en tissu toute la journée, jour après jour après jour, ça arrive, portent l’équivalent d’un sous-vêtement sale. Le masque devient littéralement une boîte de Petri où se développent des bactéries, des champignons. Et devinez quoi ? Vous les respirez dans vos voies respiratoires et si vous n’avez pas de chance, elles s’incrustent.

Mais surtout il démontre de manière édifiante comment et pourquoi les vaccins à base de la protéine Spike sont dangereux.

Mike Yeadon soulève alors une question extrêmement lourde de conséquences :

Pourquoi tous les fabricants de vaccins Covid, ont-ils choisi d’utiliser la protéine Spike pour leur vaccin, la protéine qui est l’agent toxique dans la maladie, alors que d’autres protéines de Coronavirus (inoffensives) auraient pu être utilisées ?

On peut décomposer le virus en six ou sept petits éléments. Si vous les aviez devant vous sur la table, ces morceaux de l’agent pathogène, et que vous vous demandiez : « Quels sont les critères de choix pour en sélectionner un pour le vaccin ? », vous seriez probablement d’accord avec ce raisonnement : « Le virus est un agent pathogène, ne prenons pas l’élément qui est toxique en soi ».

Le seul élément qui produit des effets indésirables importants, dans toutes les espèces testées, est la protéine Spike. Elle est vraiment mauvaise. Elle a des conséquences neurologiques néfastes. Elle peut déclencher l’activation des plaquettes, ce qui peut conduire à la formation de caillots sanguins et à de nombreuses autres choses.

Devinez lequel ils ont choisi ? La protéine Spike !

Les quatre entreprises ont choisi la protéine Spike. Si vous et moi dirigions des séances de brainstorming concurrentes dans différentes parties de l’entreprise, sur la manière de concevoir ce vaccin, vous et moi — je ne peux pas croire que l’un d’entre nous quitterait ces salles de réunion en choisissant la protéine Spike comme réponse. Je suis sûr que vous diriez : « Ne choisissez pas quelque chose qui, une fois exprimé dans le corps humain, pourrait être toxique. »

Quatre entreprises, à mon avis, ont choisi la mauvaise réponse, la réponse contraire à la sécurité, à chaque fois ! Et je crains, mesdames et messieurs, que ce ne soit pas de la chance. Vous n’êtes pas stupides. C’est délibéré. Je pense que c’est coordonné et qu’il s’agit d’une malversation. Vous devez savoir que ce que vous avez fait est mal. Vous devez savoir.

À ses yeux, il n’y a aucun doute qu’il s’agit d’un agissement criminel, et que ces injections sont une arme biologique.

Il adresse une mise en garde publique à trois de ses anciens collègues, directeurs scientifiques des laboratoires ayant fabriqué des vaccins Covid :

Il vous faut démissionner, passer aux aveux, me débattre ou de me poursuivre en justice. Vous êtes responsable d’une activité criminelle. Faites au moins l’une des quatre choses que je viens de citer, ou vous êtes un lâche !

Chez AstraZeneca, Sir Menelas Pangalos

Bonjour Mene, nous avons travaillé ensemble chez Pfizer il y a quelque temps et vous sembliez être un homme raisonnable. Que faites-vous à présent ? Votre entreprise fabrique, une fois de plus, une expérience humaine mal testée, épouvantablement conçue et inappropriée, qui enfreint le code de Nuremberg comme les autres.

Note : comme la plupart des serviteurs du génocide de l’élite globale, Menelas Pangalos a reçu les honneurs publics, en l’occurrence, il a été anobli par le prince William du Royaume-Uni.

Mathai Mammen, Johnson & Johnson

Bonjour Mathai, il est temps que tu avoues, que tu démissionnes ou que tu débattes avec moi. Parce que vous ne pouvez pas vous cacher derrière l’idée que les choses dont je viens de parler avec Vera ne sont pas correctes et que vous êtes responsable de ce vaccin qui nuit aux gens. Il tue des gens

Note : Mathai Mammen a démissionné peu après, le 8 août 2022.

James Merson, Pfizer

Au sein de mon ancien employeur Pfizer que j’ai quitté en très bons termes, j’ai adoré travailler chez Pfizer, je salue donc le Dr James Merson. Il a occupé le bureau voisin du mien pendant des années. Il était vice-président senior et responsable de la recherche sur les vaccins.

Alors James, il est temps de démissionner, d’avouer, de débattre avec moi ou de me poursuivre en justice. Tu dois faire l’une de ces quatre choses, car tous les auditeurs savent que ce que je dis est vrai.

Vous savez quoi ? Un mensonge déteste être remis en question. La vérité, elle, ne craint pas d’être confrontée. Si vous étiez assez nombreux à démissionner d’un seul coup, vous y mettriez fin. Je pense que vous pourriez sauver le monde si dix cadres supérieurs de la R&D, de n’importe laquelle de ces entreprises, rédigeaient une lettre ouverte de trois paragraphes et démissionnaient. Vous y mettriez fin.

Andrew Barr est historien et il a démarré l’association « Jews For Justice » pour parler des violations actuelles du code de Nuremberg et des similitudes avec le passé, en particulier avec le traitement réservé aux personnes non vaccinées et le traitement des Juifs dans l’Allemagne nazie. En tant que descendant de victimes de l’Holocauste, il lui semble nécessaire d’avoir un débat entre Juifs.

Les seules personnes qui peuvent nous dire de nous taire sont d’autres Juifs, et nous aurons alors un débat.

Ici, en Grande-Bretagne, le COVID a été annoncé le 23 février, lorsque le Premier ministre a soudainement levé toutes les restrictions. La guerre en Ukraine a commencé le 24 février, une coïncidence étonnante. Mon point de vue sur la politique COVID tend à être qu’il s’agissait d’un test d’obéissance massif…

L’objectif est de conditionner la population pour qu’elle laisse le gouvernement lui imposer des choses qu’elle n’aurait jamais acceptées autrement. Après les avoir poussés si loin, les gouvernements peuvent faire marche arrière, mais ils peuvent recommencer. Ils ont établi le principe. C’est ce qui est effrayant. Non pas que cela se produira nécessairement pour une autre maladie, mais le principe de forcer les gens à faire ce que l’on veut qu’ils fassent est établi.

Beaucoup de gens ont complètement perdu confiance dans le corps médical, ainsi que, évidemment, dans les médias. Israël a une longue histoire de vente de ses citoyens aux sociétés pharmaceutiques des États-Unis et au complexe pharmaceutique américain pour qu’ils fassent l’objet d’expériences. Il y a le scandale de la teigne, qui impliquait l’exposition de Juifs séfarades à des doses massives de radiations, soi-disant pour traiter la teigne, mais en fait c’était une expérience pour voir quel niveau de radiations ils pourraient tolérer. Dans les années 1950, à une époque où Israël était un pays incroyablement pauvre, les États-Unis leur ont donné plusieurs fois leur budget annuel pour soumettre les Juifs séfarades à cette horrible expérience.

Je ne sais pas si vous avez eu les mêmes informations aux États-Unis, mais les médias grand public britanniques ont fait état de ce nouveau phénomène du « syndrome de la mort subite de l’adulte », un phénomène inexplicable d’adultes qui tombent soudainement raides morts. Quelle pourrait en être la cause ? Ils n’en ont aucune idée. Il faut enquêter sur ce phénomène. Mais je parie qu’il y a une cause qui ne sera pas étudiée. Comme le fait que lorsqu’ils étaient censés fermer tout le pays au printemps 2020 pour protéger toutes les personnes âgées, en réalité ils assassinaient toutes les personnes âgées en leur donnant du midazolam (ndlr : proche du Rivotril) et de la morphine.

Kevin Jenkins est co-président de la Fondation du Dr Zelenko. Il se bat contre les oligarques parce qu’il estime que c’est LA bataille de l’humanité.

Ce combat est le nôtre. Il est temps pour nous de sortir et de nous battre pour nos enfants, parce que je pense que c’est la chose la plus importante. Leur laisser un endroit où ils peuvent être libres et comprendre que la souveraineté de leur corps et leur droit de choisir est « Mon corps, mon choix ».

Nous devons maintenant arrêter cette industrie maléfique et ses partenaires, le système monétaire et les grandes entreprises technologiques.

Nous avons du pain sur la planche. On nous a menti. Nous ne nous laisserons pas transformer en marchandise. Nous nous battrons contre cet esclavage mondial. Nous continuerons à éduquer les gens. Nous allons nous battre pour nos enfants, pour cette terre et pour ce pays.

C’est facile pour moi de le dire parce que je suis un Noir américain et que je comprends l’esclavage. Une meilleure compréhension de l’histoire m’a permis de voir les choses plus rapidement.

Pour moi le pass, je l’ai appelé le passeport de l’esclavage depuis le début. Il y a 60 ans, je ne pouvais pas rentrer dans un magasin parce que « je n’étais pas propre »…

Pensez à la communauté juive, à la communauté noire, aux personnes qui ont vécu dans la Russie communiste, aux personnes qui ont vécu dans le monde entier. Pensez à la façon dont ils ont vraiment oublié les horreurs que leurs ancêtres ont vécues, que leurs ancêtres ont vécues en abandonnant leur corps et en renonçant à leur liberté simplement pour dire : « Regardez-moi, je suis propre. Je suis propre. » C’est déchirant.

Dr Aaron Lewis est un évêque protestant, afro-américain et juif. Il a été éduqué dans la religion protestante tout en étant très proche de la religion et de la communauté juive hassidique de Brooklyn, dont ses grands-parents faisaient partie.

Il rappelle qu’une des leçons les plus importantes à retenir de l’Holocauste, c’est de ne pas assister à l’horreur en silence :

Lorsque je pense à l’Holocauste et à ses leçons — l’une d’entre elles étant que le silence était dangereux, traître — cela m’a toujours poussé à dire quelque chose, à faire une déclaration, à prendre les mesures nécessaires pour ne pas dire, à un moment donné de ma vie : « J’aurais aimé avoir fait ceci. J’aurais aimé dire ceci. J’aurais pu sauver cette vie, mais je n’ai rien fait ». Je ne veux pas que ce soit l’épitaphe sur ma pierre tombale. Je veux que ce soit : « Il a agi. À défaut d’autre chose, il a agi. » Aujourd’hui, tout mon temps est consacré à sauver des vies.

Il insiste aussi sur l’importance de faire comprendre ce qui se déroule en ce moment :

L’une de mes abolitionnistes préférées de l’histoire est Harriet Tubman. Je l’adore. Elle a dit : « J’ai libéré des milliers d’esclaves. » Et elle a ajouté : « J’aurais pu en libérer des milliers d’autres si seulement ils avaient su qu’ils étaient des esclaves. »

C’est une déclaration puissante parce que je crois que c’est là où nous en sommes aujourd’hui. Nous sommes à un moment où les gens ne savent même pas ce qui se passe. Ils sont dans le déni le plus total. Ils ne relient même pas les points entre eux. Ils ignorent complètement les signes flagrants de ce qui se passe dans la société. Même avec la propagande, la personne moyenne d’aujourd’hui ne comprendrait pas à quel point ce que nous vivons aujourd’hui est un parallèle direct avec ce que nous vivions dans les années trente et quarante. Et c’est effrayant, car si nous faisions attention à ce qui s’est passé, nous pourrions éviter ce qui se passe aujourd’hui.

C’est le même film que l’on rejoue aujourd’hui…






Le Forum Économique Mondial nous promet l’esclavage par l’Intelligence Artificielle

[Source : fr.gatestoneinstitute.org]

[Illustration : photo de Fabrice Coffrini/AFP via Getty Images]

Par J.B. Shurk

Traduction du texte original : The World Economic Forum’s ‘AI Enslavement’ is Coming for YOU!

La mission du Forum Économique Mondial (World Economic Forum, WEF) est remarquablement simple : le gouvernement mondial doit être confié aux meilleurs et aux plus intelligents. En langage WEF, un schéma de supervision totale et de modification du comportement créera un avenir « durable » pour l’humanité. Les humains sont perçus comme des « choses » à compter, mélanger, catégoriser, étiqueter, surveiller, manipuler et contrôler. Ils deviennent de simples rouages ​​de la grande machine technocratique transhumaniste du WEF. Sur la photo : le fondateur et président exécutif du WEF, Klaus Schwab, à Davos le 23 mai 2022.

[Sur l’IA voir aussi :
Le danger manifeste et actuel de l’IA
https://www.anguillesousroche.com/intelligence-artificielle/un-expert-en-ia-affirme-que-chatgpt-est-beaucoup-plus-stupide-que-les-gens-le-pensent/
La Tyrannie Numérique
Des membres du personnel de Google avertissent des dangers de Bard AI
D’après le physicien Philippe Guillemant, l’IA GPT-4 est une mystification annonciatrice d’une maladie]

Quand Sir Thomas More a écrit sa satire sociopolitique sur une société insulaire fictive dans le Nouveau Monde, il l’a baptisée Utopia, un terme inventé dérivé du grec et signifiant « non-lieu ». More a eu beau expliquer avec humour que sa communauté idéalisée n’existait nulle part, des planificateurs centraux sont demeurés imperméables à la plaisanterie et, de siècle en siècle, ont poursuivi le fantasme de sociétés utopiques. Pire encore, chaque fois qu’une communauté religieuse pacifique a cherché à se séparer de la civilisation moderne, un tyran avide a surgi qui a entrepris d’imposer sa volonté à tous les autres.

À chaque génération, un mégalomane se lève pour proclamer : « si le monde fait exactement ce que je demande, je lui offrirai le paradis sur Terre ». Habituellement, ces personnalités narcissiques entrent dans l’Histoire avec l’étiquette de bouffons vaniteux ou de tyrans sanguinaires — et le plus souvent les deux.

Aujourd’hui, Klaus Schwab, leader du Forum économique mondial (WEF), promet un « Great Reset » (Grande Réinitialisation) à l’humanité. Son Utopia combinera une technologie de précision, une gestion centralisée des ressources de la Terre, la surveillance attentive des citoyens, la fusion de l’intelligence humaine et artificielle et la centralisation du pouvoir politique entre les mains d’une petite classe de professionnels à l’expertise reconnue. Bien que le WEF ait passé les 50 dernières années à organiser des conférences, à publier des propositions politiques et à mettre en relation les leaders mondiaux de l’industrie, de la banque, des technologies de l’information, de la collecte de renseignements, de la stratégie militaire et de la politique, son objectif est remarquablement simple : les meilleurs et les plus intelligents devraient gouverner le monde.

Hormis ses prétentions à « sauver le monde » d’une croissance démographique incontrôlée et d’une apocalypse climatique, le WEF ne présente rien de nouveau sous le soleil. Ses racines plongent deux millénaires et demi en arrière quand Platon, le philosophe grec, a proposé que la cité-État idéale soit gouvernée par des « rois philosophes ». Tout comme Platon, les « élites » mondialisées du Forum économique mondial ont passé le monde au crible et en ont conclu — faut-il s’en étonner ? — que les sages devraient prendre le pouvoir. Loin de promouvoir une quelconque idée nouvelle, Schwab et ses acolytes marchent sur les traces d’un Grec de l’Antiquité. Depuis un demi-siècle, les membres du WEF sont en quête d’un gouvernement mondial parfait. Nul besoin de demander l’avis des populations occidentales concernées, Ô surprise, ces « rois philosophes » se sont autoproclamés dirigeants du monde. Comme c’est pratique !

Comme toutes les utopies qui eu lieu précédemment, le nouvel ordre mondial du WEF s’avère remarquablement centralisé. Les « experts » du climat désigneront les types d’énergie que les entreprises et les consommateurs seront autorisés à utiliser. D’autres « experts » en durabilité établiront la liste des aliments autorisés (principalement aux non-membres de l’« élite »). Des « experts » de la désinformation détermineront ce qui mérite d’être connu et débattu. Des « experts » de la santé calculeront le nombre de « vaccins » toujours plus récents qu’il convient d’injecter à chacun ; ils diront également si les citoyens doivent être confinés « pour leur propre bien » et si des masques faciaux doivent être portés pour mesurer le niveau d’obéissance de la population. Les « experts » de l’extrémisme détermineront les types de discours « nuisibles ». Les « experts » du racisme expliqueront à tous que certains groupes sociaux bénéficient d’un « privilège » indu. Des « experts » de l’inégalité redéfiniront le droit de propriété et les groupes que l’État doit récompenser. Des « experts » de tout ce qui est nécessaire à l’État expliqueront que l’État agit raisonnablement à chaque étape du processus. Bien entendu, la liberté de pensée, la liberté d’expression, les droits individuels, et d’autres libertés personnelles ne figurent pas au programme de l’avenir conçu par le WEF pour la bonne raison qu’ils sont étrangers à l’expertise approuvée par les rois philosophes. À aucun moment, les besoins, les désirs ou les préoccupations d’un individu ne devront entraver le « souverain bien ». C’est la vision terne de l’Utopia version Schwab.

Pour réussir, Schwab et le clan WEF utiliseront les nouvelles technologies. Elles serviront à affaiblir la race humaine plutôt qu’à la renforcer. Chacun est déjà familiarisé avec les conditions de son futur asservissement. Les monnaies numériques de la banque centrale permettront aux gouvernements non seulement de suivre les revenus et les dépenses de chaque citoyen en temps réel, mais aussi de limiter les dépenses d’une personne en fonction de son score de « crédit social ». Ce dernier aura été déterminé par le gouvernement, ou relativement aux infractions commises envers le « bien commun » ou peut-être en raison de la détention injuste d’un « privilège systémique ». Les passeports numériques de vaccination autoriseront non seulement un suivi universel des déplacements de chaque personne, mais garantiront également le respect — avec punitions à la clé — des futures ordonnances obligatoires lors de la proclamation des « urgences sanitaires ». Des empreintes carbone personnelles seront créées qui mesureront le niveau de « culpabilité » de chaque individu dans le changement climatique d’origine humaine. Ces empreintes carbone auront pour conséquence d’enregistrer tout ce qu’une personne mange et chacun de ses déplacements, tout en « incitant » constamment chaque citoyen à modifier son comportement, à l’aide de récompenses et de sanctions numériques. Il va sans dire que des pouvoirs aussi omnipotents inciteront tous les gouvernements à multiplier les atteintes à la vie privée tandis que les « urgences sanitaires » deviendront de plus en plus nombreuses tandis que les « incitations » et autres coups d’épaule (nudge) du gouvernement se feront chaque fois plus intrusifs.

Ce descriptif semble plus dystopique qu’utopique et ressemble à s’y méprendre à une prison indésirable surveillée par des matons gouvernementaux qui n’ont de comptes à rendre à personne. Mais telle est la situation. Les fanatiques du WEF ne cachent même plus leurs intentions, allant déjà jusqu’à promouvoir la construction de « Villes intelligentes » ou de « Villes de Quinze Minutes » dans lesquelles il est prévu d’entasser des dizaines de millions de personnes vivant côte à côte dans de petits complexes d’appartements et se déplaçant dans un labyrinthe d’entrées et de sorties accessibles uniquement à l’aide de clés numériques individualisées. L’objectif est de créer un panoptique numérique mettant en œuvre tous les programmes de surveillance ci-dessus, pour fournir aux futurs dirigeants un contrôle absolu, plongeant le monde dans un état permanent d’incarcération docile. Dans le langage du WEF, ces schémas de surveillance totale et d’incitation à la modification des comportements créeront un avenir « durable » pour l’humanité. Il ne fait aucun doute que les gardiens de prison ressentent la même chose lorsque les condamnés sont gardés derrière les barreaux dans des rangées de cages sécurisées. La différence est que dans l’Utopie du WEF, aucun crime n’a besoin d’être commis pour se voir infliger les « récompenses » injustes de Schwab.

Si les Occidentaux prenaient conscience de ce qui les attend, ils risqueraient l’apoplexie et résisteraient au nouvel ordre mondial du WEF. C’est ce qui explique que la guerre la plus importante jamais menée est celle qui n’est jamais discutée ouvertement dans la presse : la guerre secrète de l’information. Lorsque les gens sont autorisés à débattre ouvertement d’idées sur la place publique (y compris les médias sociaux et les pages Web libres de toute interdiction de la part des moteurs de recherche), ce « marché libre » mène les idées là où les gens qui débattent ont envie de les mener. Mais pour que les « narratifs » mis au point par les gouvernements survivent, mais aussi dominent toutes les opinions dissidentes, les plates-formes alliées au gouvernement doivent faire pencher la balance de la liberté d’expression en leur faveur en ridiculisant, censurant voire en criminalisant les pensées et les paroles dissidentes. Sur tout autre marché, une telle ingérence serait considérée comme une entente anticoncurrentielle qui viole les lois antitrust. Mais parce que les acolytes du Forum économique mondial traitent le droit d’échanger des idées contradictoires comme une « désinformation » dangereuse, le « libre marché des idées » s’est transformé en un « espace sûr » contrôlé pour les amis du gouvernement.

Que se passe-t-il lorsque l’ambivalence du gouvernement envers la liberté d’expression rencontre la force technocratique amorale de l’Utopia mondiale du WEF ? Eh bien, comme l’a récemment proclamé Herr Schwab au Sommet mondial des gouvernements de Dubaï, à l’occasion d’un débat sur l’intelligence artificielle (IA), les chatbots et les identités numériques : « Celui qui maîtrise ces technologies sera — d’une certaine manière — le maître du monde ». (Après une telle déclaration, le projet de gouvernement mondial peut-il être toujours qualifié de « théorie du complot » ?) Si le WEF contrôle le monde numérique, alors il contrôlera essentiellement le peuple. Certaines idées qui relevaient autrefois de la science-fiction deviennent aujourd’hui réalité : les technocrates du WEF ont même un plan pour « pirater » l’esprit des salariés en surveillant et en décodant leurs ondes cérébrales.

Google est à la pointe de ce combat pour le contrôle de la pensée : le géant de la recherche sur Internet a en cours un programme de « pre-bunking » destiné à « immuniser » les gens contre la « propagande » ou la « désinformation ». En d’autres termes, il s’agit d’endoctriner les internautes bien intentionnés avec une propagande brassée maison et estampillée Google. En manipulant ses utilisateurs à leur insu, le mastodonte des moteurs de recherche pense pouvoir conjurer les idées concurrentes. Génial !

Bill Gates, le fondateur de Microsoft, est du même avis. Au journal allemand Handelsblatt, l’expert autoproclamé des vaccins a affirmé que les technologies de l’IA représentent de puissants outils de lutte contre la « désinformation numérique » et la « polarisation politique ». Cette déclaration fait suite à une découverte récente selon laquelle Microsoft s’est servie d’un think tank britannique, Global Disinformation Index (GDI), pour inscrire discrètement les médias conservateurs américains sur une liste noire de manière à les priver de revenus publicitaires. Le comble ? Le département d’État américain a financé le « travail sur la désinformation » du GDI en versant des fonds publics à l’association National Endowment for Democracy et à sa filiale Global Engagement Center pour que ces fonds soient ensuite reversés à GDI, juste avant que GDI ne blanchisse la sordide discrimination des idées prônée par Microsoft et d’autres entreprises derrière un mince voile d’« objectivité ».

Fidèles aux préconisations du WEF de construire un partenariat tout-puissant entre le secteur privé et les autorités gouvernementales, Microsoft et le Département d’État ont trouvé le moyen de saper la dissidence en demandant à une organisation tierce, GDI, de qualifier de « désinformation nuisible » tous les discours inscrits sur sa « Liste d’exclusion dynamique ».

Partout en Occident — Allemagne, Canada, Suisse, Belgique — des médias financés par des fonds publics travaillent ensemble à « développer des solutions en ligne » pour contrer « les commentaires haineux et la désinformation croissante ». Qu’est-ce qui pourrait mal tourner lorsque des institutions contrôlées par l’État s’entendent pour contrôler l’information ? Comme en a témoigné Yoel Roth, ancien responsable « Confiance et Sécurité » de Twitter, devant le Congrès, « la liberté d’expression illimitée se traduit paradoxalement par moins de parole, pas par plus ». De cette norme orwellienne du double langage, la frontière entre la protection de la liberté d’expression et la censure pure et simple passe par le fait de savoir si l’orateur articule un point de vue conforme aux idées de la coalition des titans de la Big Tech et des autorités gouvernementales ou non. Dans l’Utopia de Schwab, la véritable liberté d’expression n’a pas sa place.

Que se passe-t-il lorsque la censure est entièrement contrôlée par les outils numériques de l’intelligence artificielle (IA) ? Certains dirigeants politiques ont lancé un avertissement sur la « menace existentielle » que l’IA fait courir à l’humanité. Et des pionniers de la technologie comme Eric Schmidt, ancien cadre supérieur de Google, reconnaissent bien volontiers que les systèmes informatiques alimentés par l’IA devraient être considérés comme des équivalents nucléaires. Cela n’empêche pas la ruée vers une Utopia structurée par l’IA de se poursuive à toute allure. Toute personne saine d’esprit devrait réclamer du temps pour la réflexion. Car les biais cognitifs des Gates, Schmidt et autres « élites » de la Big Tech se répercuteront très certainement en biais numériques au sein de tout système d’intelligence artificielle.

ChatGPT, un logiciel d’intelligence artificielle lancé à la fin de l’année dernière, manifeste d’ores et déjà d’effrayants partis pris politiques. Il a ainsi expliqué qu’une insulte raciale était bien pire que l’anéantissement d’une ville par une bombe nucléaire. Une autre fois, ChatGPT a justifié l’annihilation des électeurs de Trump comme un mal nécessaire à la « défense de la démocratie » et a réclamé le blocage des « discours dangereux », tout en affirmant simultanément que « l’IA ne devrait pas permettre d’attenter à la liberté d’expression » des partisans de Biden. Quant au chatbot d’IA de Microsoft, à peine avait-il commencé de fonctionner qu’il a menacé ses utilisateurs.

Ces premiers signes troublants accréditent la comparaison de Schmidt entre l’IA et une bombe nucléaire. Mais les scientifiques impliqués dans le projet Manhattan de construction d’un engin nucléaire n’avaient pas — contrairement aux élites du WEF — le désir inextinguible de retourner ces armes impressionnantes d’IA contre les peuples occidentaux dont ils sont eux-mêmes issus.

De toute évidence, si le Forum économique mondial de Schwab se voit en maître du monde d’une utopie à base d’IA, cette dernière n’a que peu d’utilité pour les êtres humains. Dans ce système, le genre humain n’est plus qu’une « chose » qu’il faut compter, mélanger, catégoriser, étiqueter, surveiller, manipuler et contrôler. Chacun devient un rouage ​​de la grande machine technocratique transhumaniste du WEF — utile pendant un temps, peut-être, mais à terme un fardeau qu’il faut nourrir, loger et dont on peut logiquement se passer. Si l’intelligence artificielle peut élaborer la réflexion dont Schwab a besoin et soutenir les idées qu’il adore, alors les humains vont finir par représenter un obstacle. Plus le Forum économique mondial avancera dans son utopie centralisée, plus la « chosification » de la race humaine avancera à pas de géant vers son élimination.




Pourquoi Elon Musk a-t-il embauché Linda Yaccarino, cadre du WEF, pour devenir PDG de Twitter ?

[Source : medias-presse.info]

Par Pierre-Alain Depauw

Alors que certains voyaient en Elon Musk le gardien de la liberté d’expression, celui-ci vient de désigner comme PDG de Twitter Linda Yaccarino.

Or, Linda Yaccarino est la présidente du groupe de réflexion du Forum économique mondial (WEF) de Davos sur l’avenir du travail. Ce Forum économique mondial qui parlait il y a peu d’une nouvelle technologie permettant de lire dans vos pensées.

Dans une interview d’une heure avec David Faber, publiée le 16 mai, Musk a expliqué son choix.

Musk a indiqué qu’il espérait transformer Twitter/X en un service de grande envergure similaire à WeChat en Chine, déclarant lors d’une conférence de Morgan Stanley le mois dernier qu’il souhaitait que son application « devienne la plus grande institution financière au monde ».

[Voir aussi :
Elon Musk, défenseur des libertés? 1re partie
Le grand jeu : Elon Musk et Twitter
Elon Musk un anti-woke, libertarien et anti-mondialiste?
Elon Musk veut implanter la puce de Neuralink dans le cerveau d’humains dès l’année prochaine

Par ailleurs, Elon Musk serait aussi un Young Global Leader de Klauss Schwab tout ne apparaissant plus dans la liste officielle (https://www.younggloballeaders.org/community)
sur https://www.younggloballeaders.org/.
Voir :
https://firstfactcheck.substack.com/p/fact-check-elon-musk-was-a-klaus
https://gloria.tv/post/uHJaTVu87iVR1juoSt2AeCAi6
https://en-academic.com/dic.nsf/enwiki/711547 (capture PDF ci-dessous)
Les Young Global Leader, l’organisation du FÉM pour « infiltrer » les gouvernements]

Musk a déclaré à l’époque qu’il voulait que X devienne une plate-forme de paiement mobile peer-to-peer où les utilisateurs peuvent gagner des intérêts sur leur argent comme dans une banque, suggérant qu’il voulait que son application inclue une surabondance de services, y compris le transport et la livraison de nourriture.

Il a parlé de sa « vision pour X » dans l’interview. Vers la 37e minute de son entretien avec Faber, il déclare : « Ma vision globale pour X ou Twitter est d’être un esprit collectif cybernétique pour l’humanité ».

C’est un aveu surprenant, et qui rappelle le projet Neuralink de Musk, et la fusion de l’humanité avec des machines si chères aux techno-futuristes tels que Yuval Noah Harari.

Outre cette science-fiction, il y a la science factuelle. Elon Musk a l’intention d’étendre « Twitter » à « X Corp », en fusionnant l’intelligence artificielle avec une application à vie entière. C’est un modèle d’« esprit collectif cybernétique » incontestablement réaliste compte tenu de sa richesse et de sa technologie. Ce qui est en cause, c’est l’aspect « pour l’humanité ».

Cela nous aide à comprendre pourquoi il embauche Linda Yaccarino.

La première raison est celle que Musk cite lui-même : l’argent. Twitter avait « 1 milliard de dollars en banque, 3 milliards de dollars de pertes annuelles » lorsqu’il a pris la relève. Il se décrit comme étant téléporté dans un avion en piqué en feu sans commandes de travail. Après avoir licencié la moitié du personnel et perdu quelque 40 millions de dollars de revenus publicitaires en raison des notes de la communauté corrigeant « deux annonceurs majeurs », Musk a besoin de Twitter pour gagner de l’argent.

À 27 minutes de l’interview accordée à Faber, Musk déclare : « Je pense que Linda Yaccarino va être géniale. Twitter est une entreprise très dépendante de la publicité. Linda est évidemment incroyable dans ce domaine et c’est juste une excellente cadre en général ».

Musk dit qu’elle dirigera Twitter : « Mes compétences et mes intérêts sont dans la technologie. Je continuerai à jouer un rôle dans l’avancement du logiciel — des produits, en gros. L’idée générale est que Linda exploite l’entreprise et que je construise des produits. »

Le temps, c’est de l’argent

La décision de Musk combine son besoin d’un « grand dirigeant » avec la monnaie limitée à sa disposition — le temps.

« Le temps est la seule véritable monnaie », dit-il. À l’avenir, il « consacrera beaucoup plus de temps à Tesla, en particulier au développement de l’Intelligence Artificielle ».

Elon Musk a voté pour Joe Biden. Biden ne peut pas « faire avancer les choses ». Pourtant Musk l’a choisi. Musk a choisi Biden pour sa politique, mais l’a trouvé inefficace dans la pratique. Il dit qu’il a choisi Yaccarino pour sa capacité en tant que cadre — à changer les choses universellement pour le bien de X Corp. Il ne dit rien de ses « croyances morales », qui incluent des éloges pour un autre PDG efficace — Larry Fink, de BlackRock.

Connexions avec le Forum économique mondial de Davos

Les parallèles entre l’ambition de Musk — un « esprit collectif cybernétique pour l’humanité » — et ceux des fantasmes les plus sinistres affichés au Forum économique mondial sont évidents.

La technologie esprit/machine n’est actuellement pas possible et une percée rapide semble peu probable. Ce qui est possible, c’est un système d’information mondial transmis par les satellites Starlink alimentant une application pour tout. Musk a acquis Laskie, une application de recherche d’emploi, et a parlé de son projet d’utiliser X Corp pour perturber le secteur bancaire.

L’analyse coûts-avantages momentanés de la liberté d’expression

Ses propositions sur l’intelligence artificielle nous entraînent une fois de plus entre les lignes. Pourquoi défend-il la « liberté d’expression », même si cela peut lui coûter de l’argent ?

Musk a affirmé que son IA de Tesla avait des kilomètres d’avance sur les efforts de Google. Bluff ou réalité ? Il cherche maintenant à diriger l’intelligence artificielle LLM (large language model).

ChatGPT est l’illustration la plus reconnaissable de l’intelligence artificielle LLM. Il n’est pas « intelligent », car il n’est pas conscient de lui-même. Pourtant, avec le « Bard » de Google et le « Ernie » chinois, il utilise l’apport humain via des algorithmes afin de générer des réponses de type humain.

Musk, qui a fait don de 50 millions de dollars à OpenAI, déplore que le chatbot qu’il a créé soit désormais entre des mains privées. ChatGPT était censé rester à but non lucratif et open source, ce qui signifiait que son code serait accessible à tous.

Les meilleurs modèles d’IA ont la contribution humaine la plus riche. L’humain le plus riche veut le meilleur modèle d’IA. C’est la raison pour laquelle il défend — pour l’instant — votre « liberté d’expression », car il en a besoin dans l’immédiat pour former un meilleur esprit cybernétique.

Il y a des erreurs dans la saisie humaine qu’il faut corriger en temps réel. Il s’agit du système de notes de la communauté dans lequel les utilisateurs joignent des corrections à des informations inexactes. Musk dit que ce système lui a coûté des dizaines de millions de dollars en revenus publicitaires. Si c’est vrai, cela indique l’analyse des coûts-avantages qui sous-tend le concept.

« Vous pouvez considérer les notes de la communauté comme une correction d’erreur sur un réseau d’information », dit-il.

Musk ne pense pas que les élections de 2020 ont été volées. C’est une erreur qui, selon lui, sera corrigée par ces notes. Ces notes existent non seulement pour vérifier les informations destinées aux utilisateurs, mais surtout pour alimenter son modèle d’IA avec des données « corrigées d’erreurs ».

La prise de contrôle d’Elon Musk sur Twitter ne peut être comprise que dans le contexte de ses ambitions. Il souhaite diriger la principale intelligence artificielle de la planète, et il souhaite combiner cela avec une application qui impliquera tous les aspects de votre vie. Il a la technologie.

Avec Yaccarino, il a une directrice de la publicité avec les bonnes références pour attirer les gros investisseurs vers sa plate-forme. Son projet X Corp est sa fusion du commerce, de la banque et de l’interaction humaine avec un esprit cybernétique mondial.

Votre « liberté d’expression » est considérée comme un ingrédient précieux pour le succès de son business model. Quand il aura intégré son modèle, il n’en aura plus l’utilité.

Elon Musk envisage — cette année ou la prochaine — que des millions de voitures Tesla deviendront des robots-taxis autonomes, transportant des passagers contre rémunération pendant que leurs propriétaires dorment. Quelque chose de similaire est prévu pour X Corp, qui cherche à exploiter le plus grand pool de données jamais assemblé pour construire la prochaine génération d’intelligence artificielle.

C’est le monde qu’il espère créer. Pour ce faire, il doit étendre Twitter pour absorber les fonctions de chacun de ses rivaux.

C’est la raison pour laquelle il a fait venir Linda Yaccarino.




Les propositions de l’OMS menacent la relation médecin-patient et l’autonomie personnelle

[Source : childrenshealthdefense.org]

[Traduction : Turiuya]

Le traité de l’Organisation mondiale de la santé sur les pandémies et les amendements au Règlement sanitaire international menacent la souveraineté médicale personnelle, y compris la relation médecin-patient, la liberté médicale et l’autonomie personnelle, ont déclaré des experts au Defender.

Note de l’éditeur : Voici la deuxième partie d’une série de deux articles sur la manière dont le traité sur les pandémies proposé par l’Organisation mondiale de la santé et les amendements au Règlement sanitaire international pourraient priver les nations et les peuples de leur souveraineté en matière de prise de décision dans le domaine de la santé.

Lire la première partie ici [en anglais].

Alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’apprête à convoquer son Assemblée mondiale de la santé annuelle du 21 au 30 mai, la controverse se poursuit autour de deux instruments proposés à l’ordre du jour : le traité sur les pandémies et les amendements au Règlement sanitaire international (RSI).

La plupart des critiques formulées à l’encontre de ces deux instruments portent sur la menace qu’ils font peser sur la souveraineté nationale.

Mais des experts ont déclaré au Defender que ces propositions menaçaient également la souveraineté médicale personnelle, y compris la relation médecin-patient, la liberté médicale et l’autonomie personnelle.

« Ces instruments s’injecteraient eux-mêmes et interrompraient la relation médecin-patient », a déclaré l’avocate Reggie Littlejohn.

« L’OMS dira quels sont les traitements “corrects” et quels sont les traitements “incorrects”, ce qui constitue une abrogation de la souveraineté. »

Mme Littlejohn, cofondatrice de la Sovereignty Coalition, fondatrice et présidente de Women’s Rights Without Frontiers et coprésidente de la Task Force Stop Vaccine Passports, a déclaré au Defender :

« Un groupe de bureaucrates étrangers non élus ne devrait pas dire aux États-Unis ou à tout autre pays comment gérer nos problèmes de santé. »

Selon le Dr David Bell, médecin de santé publique et consultant en biotechnologie, ancien directeur des technologies de santé mondiale chez Intellectual Ventures Global Good Fund :

« C’est exactement ce que nous avons vu dans l’affaire COVID, où, pour la première fois à ma connaissance, des gouvernements ont interdit des médicaments parfaitement sûrs.

Ce n’est pas la première fois que l’on impose des vaccins, mais c’est la première fois que l’on impose des vaccins à l’ensemble de la population, et c’est la première fois que l’on interdit des médicaments sûrs, que l’on interdit aux médecins de faire ce qu’ils considèrent comme le meilleur pour le patient. »

Le Dr Meryl Nass, interniste et épidémiologiste spécialiste des guerres biologiques, membre du comité consultatif scientifique de la Children’s Health Defense, a déclaré que les amendements proposés au RSI comprenaient une disposition permettant au directeur général de l’OMS de « convoquer un comité d’urgence » qui pourrait ordonner aux pays de ne pas administrer certains traitements.

Selon Francis Boyle, J. D., Ph.D., professeur de droit international à l’université de l’Illinois et expert en armes biologiques qui a rédigé le Biological Weapons Anti-Terrorism Act (loi antiterroriste sur les armes biologiques) de 1989, les autorités locales et étatiques des États-Unis seraient obligées de suivre les diktats de l’OMS.

En contournant le 10e amendement de la Constitution des États-Unis, « les autorités locales et étatiques seraient obligées d’obéir à toutes les décisions émanant de ce nouvel organe créé par le traité sur la pandémie. Et cela pourrait aller jusqu’à donner des ordres à votre médecin traitant, qu’il serait obligé d’obéir », a déclaré M. Boyle.

Selon M. Bell, les médecins se trouveraient ainsi dans la position de suivre les instructions du « gouvernement et des autorités supérieures » et d’en être « les instruments, plutôt que de traiter avec un patient en face d’eux, comme le veut la relation médecin-patient, où l’on examine le patient et où l’on prend des décisions sur la base d’une discussion avec le patient ».

« Elle fait des médecins des organes de l’État et de l’OMS plutôt que des entités indépendantes qui s’occupent des soins de santé d’un patient », a ajouté M. Bell.

Le Dr Katarina Lindley, présidente de l’Association texane des médecins et chirurgiens américains et directrice du Global COVID Summit, a déclaré au Defender : « L’une des raisons pour lesquelles je suis opposée à l’initiative de One Health [“Une seule santé”], un seul monde, c’est que je ne crois pas à la “taille unique”… même pendant la COVID ou le processus normal de la maladie… il faut adapter l’approche du traitement en fonction du patient ».

Le Dr Karladine Graves, médecin de famille, a déclaré que l’autorité de l’OMS pour dicter des conseils médicaux est compromise par ses liens avec Big Pharma [les grandes entreprises pharmaceutiques]. Elle a dit :

« L’OMS est largement financée par l’industrie pharmaceutique ainsi que par des groupes privés tels que la Fondation Bill & Melinda Gates. Si le traité de l’OMS et les amendements au RSI sont adoptés, l’OMS ne sera plus un organe consultatif pour les 194 pays membres des Nations unies, mais plutôt un organe directeur sans responsabilité qui imposera tous les protocoles de soins de santé ainsi que les médicaments disponibles uniquement sous sa direction.

Cela signifie que les médecins privés n’auront pas la possibilité d’utiliser d’autres traitements que ceux “approuvés” directement par l’OMS… Les patients n’auront pas leur mot à dire sur leurs soins médicaux et éventuellement sur l’accès aux soins. »

M. Lindley a prévenu que les instruments proposés par l’OMS pourraient déboucher sur un large éventail de mandats, notamment « la fermeture des frontières, l’approbation de certains traitements seulement, d’éventuelles nouvelles vaccinations, des passeports numériques et tout le reste ».

De même, M. Bell a mis en garde contre le fait que les instruments pourraient donner lieu à des vaccinations forcées ou contraignantes, déclarant à The Defender que « l’observation purement forcée d’une procédure médicale » observée lors de la pandémie de COVID-19 « est ce à quoi nous nous attendons avec le traité sur les pandémies, qui continuera à se produire ».

Les propositions de l’OMS sont liées à la demande d’une carte d’identité numérique mondiale

Selon M. Boyle, l’OMS affirme que le traité sur les pandémies ne sera pas voté par l’Assemblée mondiale de la santé avant mai 2024, mais « nous ne savons pas si c’est vrai ou non. La dernière version du traité que j’ai examinée pourrait être prête à la fin du mois. Nous n’en savons rien. »

M. Boyle a déclaré que les amendements au RSI « seront certainement prêts d’ici la fin du mois ».

L’auteur et animateur de podcast Frank Gaffney, fondateur et président du Center for Security Policy et cofondateur de la Sovereignty Coalition, a déclaré :

« Un certain nombre de choses ont été très préoccupantes, en particulier le fait que nous n’avons pas eu un niveau de transparence adéquat. »

« Dans l’ensemble, ils ont été très déterminés à le dissimuler, ce qui soulève des questions quant à leurs motivations », a ajouté M. Gaffney. « Ce à quoi nous avons affaire, c’est à un effort concerté de la part de toutes les parties que j’ai mentionnées pour remplacer les États-Unis en tant que nation souveraine par un nouvel ordre mondial qu’ils commercialisent sous l’euphémisme de gouvernance mondiale. »

Dans ce nouvel ordre mondial, a déclaré M. Gaffney,

« nous ne serions qu’une autre sorte de composant […] et notre souveraineté, notre constitution et nos libertés seraient toutes soumises aux autorisations des autres. Et ces autorisations seraient certainement limitées, voire refusées, sur la base d’éléments tels qu’une carte d’identité mondiale ».

Selon M. Gaffney, un système d’identification numérique mondial « serait présenté comme un moyen de contrôler la santé publique dans le monde entier », mais il permettrait en fait de « réaliser une opération de surveillance de notre peuple, parmi d’autres, dans le monde entier ».

Journaliste et chercheur indépendant James Roguski a déclaré au Defender que « la partie sournoise » des amendements proposés au RSI est une disposition relative à un réseau mondial de certification de la sécurité sanitaire numérique qui créerait non seulement des passeports vaccinaux numériques, mais l’étendrait également à des certificats de test, de récupération ou de prophylaxie ».

Cela pourrait constituer un confinement de fait pour ceux qui n’ont pas ces documents.

« S’ils parviennent à ce que chaque pays accepte de restreindre les déplacements des étrangers, alors tout le monde sera bloqué », a déclaré M. Roguski.

Si un pays comme les États-Unis ne souhaitait pas adhérer à ce réseau mondial de certification, M. Roguski a déclaré que ses citoyens pourraient être « piégés », car d’autres pays continueraient à imposer les certificats comme condition d’entrée sur leur territoire.

M. Gaffney a déclaré qu’un certificat numérique global « devient le véhicule parfait pour mettre toutes vos données sur cette pièce d’identité et l’utiliser comme le fait le Parti communiste chinois dans son système de crédit social ».

Cela permettrait aux autorités gouvernementales et mondiales « non seulement de surveiller ou de contrôler, mais aussi de contrôler les détenteurs de ces cartes d’identité et de les utiliser pour appliquer non seulement leurs mandats en matière de santé, mais aussi tout ce qu’ils veulent faire… y compris l’accès à votre argent, à vos voyages ou à vos possibilités d’emploi », selon M. Gaffney.

M. Gaffney a rappelé que l’OMS avait déjà montré les dents lors de la pandémie de COVID-19, même si ses recommandations aux pays n’étaient pas contraignantes.

« Je pense que la plupart d’entre nous ne pensent pas que les choses se soient bien passées », a déclaré M. Gaffney. « Les mensonges de l’OMS sur les origines du virus, sa nature, sa transmissibilité et la réponse à y apporter ont causé un tort incalculable à notre pays. »

« Ce qu’elle a imposé, c’est le modèle chinois, a déclaré M. Gaffney, c’est-à-dire les masques, les quarantaines, les enfermements et les vaccinations avec des thérapies géniques insuffisamment testées, et le moyen numérique d’imposer ces mandats par le biais du passeport vaccinal. »

Il a ajouté :

« Nous avons vu comment cela fonctionnait, même si l’OMS ne disposait que d’une autorité consultative. C’était un avertissement… de ce qui pourrait nous arriver si cette organisation avait l’autorité qu’elle cherche maintenant à obtenir, pour nous dicter ce qu’est une PHEIC, une urgence de santé publique de portée internationale [Public Health Emergency of International Concern], ou comment nous devons y répondre. »

Mme Littlejohn a fait remarquer que les amendements proposés au RSI prévoient un « comité de mise en œuvre » et un « comité de conformité », et que l’OMS et les gouvernements nationaux pourraient utiliser le mécanisme de surveillance qu’ils prévoient de mettre en place comme sanction potentielle en cas de non-conformité.

« Ils vont surveiller votre compte de médias sociaux et si vous dites des choses qui vont à l’encontre du décret de l’OMS… ils pourraient vous retirer des médias sociaux et vous priver de vos cartes de crédit et de votre compte en banque », a-t-elle déclaré.

« Ces mondialistes, ainsi que le WEF [World Economic Forum (Forum Économique Mondial)] et la Banque mondiale, pourraient imposer des sanctions économiques sévères aux pays qui ne suivent pas le mouvement », a déclaré Mme Littlejohn. « Surtout si nous avons une monnaie numérique de banque centrale globale… si nous avons un président qui s’y oppose, ils pourraient essayer de nous couper les vivres. »

Experts : Les États-Unis et d’autres pays doivent quitter l’OMS

Selon les experts, le meilleur moyen d’empêcher la mise en œuvre d’un éventuel traité sur les pandémies et/ou des amendements proposés au RSI est que les États-nations, y compris les États-Unis, quittent l’OMS.

M. Gaffney, décrivant les négociations sur les deux instruments proposés comme un « jeu truqué » qu’il est « peu probable d’arrêter », a déclaré que cela avait incité la Sovereignty Coalition à « adopter la position selon laquelle ce que nous devons faire, c’est sortir de l’OMS ».

M. Roguski, qui a lancé le site ExitTheWHO.com, a déclaré que l’OMS pourrait ne pas attendre l’approbation formelle des deux instruments.

Il s’est référé à un document de l’OMS intitulé « Rapport O », qui « utilise des termes tels que : ils rendent opérationnelles les choses qui sont négociées… ils construisent simplement les systèmes, ils le font ».

Par exemple, M. Roguski a déclaré :

« Ils sont en train de mettre en place un réseau mondial de certification en matière de santé numérique, sans traité ni amendement. Ils ne font que cela. Qui va les arrêter ?

Ils sont occupés à mettre en place le système de prestations d’accès aux pathogènes. Ils veulent développer le réseau logistique. Tout ce que vous pouvez imaginer, ils sont en train de l’opérationnaliser de sorte qu’au moment de signer un traité, ils pourront dire : oh, regardez, nous avons déjà ce réseau en place dans le monde entier. »

M. Roguski a également déclaré au Defender que les négociations en cours concernant les amendements au RSI comprennent une proposition qui pourrait permettre à l’OMS de prétendre que ce sont les États-nations eux-mêmes qui mettent en œuvre les obligations de l’OMS, plutôt que l’OMS elle-même.

Selon les amendements proposés pour l’article 4 du RSI, soumis par la Russie :

« Les États parties adoptent ou adaptent la législation afin de doter les points focaux nationaux RSI de l’autorité et des ressources nécessaires à l’exercice de leurs fonctions, en définissant clairement les tâches et la fonction de l’entité jouant le rôle de point focal national RSI dans la mise en œuvre des obligations prévues par le présent règlement. »

Par conséquent, « l’Organisation mondiale de la santé n’aura pas besoin d’appliquer directement les règlements. Le “point focal national RSI” sera autorisé à mettre en œuvre les obligations découlant de la réglementation », a déclaré M. Roguski.

Il a ajouté :

« Cela répond directement à la question de savoir comment les amendements seraient appliqués… par la législation, la réglementation ou les ordres exécutifs dans chaque nation.

Nos propres bureaucraties seraient susceptibles d’essayer d’appliquer les futurs diktats de l’OMS de la même manière qu’elles ont essayé d’appliquer les “recommandations” de l’OMS au cours des trois dernières années — sauf qu’elles pourraient invoquer des obligations internationales et une autorité nouvellement légiférée. »

Aux États-Unis, par exemple, « le centre d’opérations du secrétaire à la santé et aux services sociaux est le “point focal national” chargé de signaler les événements à l’OMS » et devrait jouer ce rôle dans le cadre de la mise en œuvre du RSI modifié, a fait remarquer M. Roguski.

M. Boyle : la loi sur le retrait de l’OMS nous protégerait

M. Boyle a déclaré au Defender que le départ des États-Unis de l’OMS pourrait se faire par le biais d’une proposition de loi, la loi sur le retrait de l’OMS, actuellement examinée par le Congrès.

Parrainée par le député Andy Biggs (R-Ariz.), elle retire les États-Unis de l’OMS, met fin à tout financement américain de l’OMS et « révoque cette résolution conjointe du Congrès ».

« Je pense que si nous obtenions cette législation, ce serait terminé et nous serions protégés », a déclaré M. Boyle, ajoutant que les États et les collectivités locales s’opposent de plus en plus aux instruments proposés par l’OMS. Il a cité, par exemple, le comté de Collier, en Floride, qui a « adopté une ordonnance et une résolution » à cet effet.

Mme Littlejohn a indiqué que le sénateur Ron Johnson (R-Wis.) avait parrainé la loi « No WHO Pandemic Preparedness Treaty Without Senate Approval Act », qui exige que tout traité adopté par l’OMS ne soit mis en œuvre qu’« avec l’avis et le consentement du Sénat ».

Toutefois, selon Mme Littlejohn, « le Sénat lui-même l’a rejeté », selon les lignes de parti.

Mais cette proposition de législation « ne ferait pas l’affaire » de toute façon, a déclaré M. Boyle, en raison de l’ensemble des documents et des dispositions légales en vigueur. Selon M. Boyle, « la législation récemment introduite par le député Biggs, qui vise à mettre fin immédiatement à l’adhésion des États-Unis à l’OMS, fera l’affaire ».

M. Boyle a déclaré que les républicains de la Chambre ont le pouvoir d’agir ainsi parce qu’ils « contrôlent la Chambre, ce qui signifie qu’ils contrôlent le budget et les crédits ». Par conséquent, « ils peuvent utiliser ce contrôle pour faire pression sur l’OMS dans ce domaine ».

M. Gaffney a déclaré que la Sovereignty Coalition a recommandé « que le gouvernement américain cesse de financer l’OMS [and] et notifie officiellement son retrait de l’organisation ».

Bien que ce processus nécessite un préavis d’un an, M. Gaffney a fait valoir que « s’ils modifient fondamentalement la nature de l’organisation et les modalités de son fonctionnement, je pense que nous devons nous en retirer immédiatement… et c’est ce que nous recommandons au Congrès ».

M. Gaffney a toutefois déclaré : « Il est tout simplement stupéfiant que le Sénat américain ait été si indifférent à la possibilité que ces changements radicaux se fassent sans son avis et son consentement ».

(Le Sénat américain n’a toujours pas étudié les milliers de pages données en 2014 par le Dr William Thompson du CDC établissant la preuve du lien entre le vaccin (contre le ROR ?) et l’autisme…)

Mme Littlejohn, qui a également appelé à une sortie des États-Unis de l’OMS, a noté que l’ancien président Donald Trump avait lancé ce processus, mais que Joe Biden, qui est devenu président avant que la position de retrait d’un an ne soit achevée, a rétabli les États-Unis.

De même, M. Boyle a déclaré :

« Je ne dis pas que je soutiens Trump… Trump nous a correctement retirés de l’OMS, mais il y avait un préavis de six mois. Biden a été élu, a annulé le retrait et nous a réintégrés dans l’OMS et veillera à ce que nous soyons toujours dans l’OMS. »

Mme Littlejohn a ajouté :

« Nous pourrions faire valoir que les soins de santé ne sont pas un pouvoir énuméré qui revient au gouvernement fédéral ; ils restent du ressort de l’État, et donc, si la branche exécutive du gouvernement fédéral n’a pas le pouvoir de régir les soins de santé, elle n’a pas la capacité de les confier à l’OMS. »

Toutefois, Mme Littlejohn a déclaré que de tels arguments juridiques étaient « en terrain inconnu », tandis que M. Gaffney a fait remarquer que l’Assemblée générale des Nations unies avait bientôt « l’intention de faire à peu près la même chose [que l’OMS] en ce qui concerne ses pouvoirs… qui donneraient essentiellement au secrétaire général le droit de répondre à… des crises ne relevant pas de la santé publique ».

M. Boyle a fait valoir que « tous les responsables gouvernementaux, les scientifiques et les médias affirment qu’une nouvelle pandémie est imminente. C’est exact. Ils savent qu’une nouvelle pandémie se profile à l’horizon. Elle sort de leurs laboratoires BSL3 [biosecurity level 3] et BSL4. Ils préparent donc déjà le terrain pour la prochaine pandémie ».

[Voir ce que disent les médecins qui disent que ce sont des exosomes, et que « le terrain est tout »]

[Voir aussi : Bill Gates prépare sa prochaine plandémie]

Se référant à One Health, qui est largement mentionné dans le traité sur la pandémie et auquel les centres de contrôle et de prévention des maladies participent activement, M. Boyle a déclaré qu’il s’agissait d’une violation du droit international existant. Il s’est référé à l’article 12, paragraphe 1, du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, qui stipule que

« les États parties au présent Pacte reconnaissent le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale qu’elle soit capable d’atteindre. »

« Le pacte compte 171 États parties », a déclaré M. Boyle, ajoutant qu’il « constitue la norme pertinente en matière de droit international et de droits de l’homme lorsqu’il s’agit de répudier One Health ».

« Vous noterez que cette formulation est sans équivoque et péremptoire », a déclaré M. Boyle. « Il ne dit rien du tout sur la santé animale ou l’environnement », a déclaré M. Boyle, estimant que « l’adoption de One Health violerait l’article 12, paragraphe 1, du pacte… et irait à l’encontre de l’objet et de la finalité de ce pacte ».

À l’approche de la réunion de l’Assemblée mondiale de la santé, la Sovereignty Coalition a déclaré le mois de mai « Mois de la sortie de l’OMS », lançant une campagne d’envoi de lettres aux membres du Congrès et aux agences fédérales, ainsi qu’une « Déclaration de souveraineté américaine » et une campagne de signatures qui a recueilli le soutien d’éminents politiciens et experts médicaux.

« Nous avons besoin d’une action du Congrès d’ici la fin du mois », a déclaré Mme Littlejohn, qui a ajouté :

« La Constitution n’est pas un document auto-exécutoire. Elle ne peut pas se défendre. Nous devons la défendre. Nous ne pouvons pas compter sur un bout de papier pour nous sauver.

La Constitution est un instrument qui protège notre liberté, et nous devons déployer cet instrument pour protéger notre liberté, car elle ne le fera pas d’elle-même. Les gens ne peuvent pas être passifs dans cette situation. Nous devons être actifs. »




Michael Yeadon : « refusez l’identité numérique ! »

[Source : Ciel Voilé]






Réexamen du Covid au Parlement européen — pour la liberté et la justice

[Source : Kla.tv]

Liberté et vérité sont les maîtres-mots du Sommet international Covid qui s’est tenu début mai au Parlement européen. Des médecins et des experts internationaux ont enfin pu, en coopération avec des parlementaires européens, présenter les faits effrayants à un public mondial. Mais un nouveau danger menace avec le traité de l’OMS sur les pandémies qui devra être négocié ces jours-ci. Découvrez ici comment vous pouvez vous-même agir contre cette situation !

Autres émissions sur ce thème :

OMS – Échec total sur toute la ligne ?
www.kla.tv/25901

75 ans de l’OMS – Le traité de l’OMS sur les pandémies dicte TOUS les domaines de la vie
www.kla.tv/25686

Le génocide du Covid-19 appelle à la création d’une Cour mondiale indépendante
www.kla.tv/25447

L’avocat Philipp Kruse révèle les projets de pouvoir de l’OMS
www.kla.tv/25220

18ème AZK – Dr. Astrid Stuckelberger « L’OMS, l’ONU et leur projet de coup d’État mondial contre nos libertés »
www.kla.tv/24768

[Voir aussi :

L’OMS s’apprête-t-elle à prendre définitivement le contrôle sur les États pour la politique de santé ?

Conférence sur le Traité de l’OMS sur les pandémies organisée par les députés européens Francesca DONATO, Stasys JAKELIŪNAS, Virginie JORON, Mislav KOLAKUŠIĆ, Sylvia LIMMER, Ivan Vilibor SINČIĆ et Cristian TERHEŞ avec la participation des experts de CHD Europe, Silvia BEHRENDT, David BELL, Philipp KRUSE et Wolfgang WODARG.
(Vidéo 1 h 57)
]

« Il est de notre devoir de dire au monde que nous devons nous battre pour la liberté, que nous devons nous battre pour refuser la coercition et que de plus nous devons nous battre pour la vérité. »

Chant :

« Nous serons libres jusqu’au jour de notre mort. »
Cette ode à notre liberté
Atteindra les cieux lointains !
Notre liberté est un droit
Pour lequel nous nous levons et combattons
Et marchons hardiment vers l’enfer,
pour briser ce mauvais sort. »

Sous le signe de la liberté et de la vérité, le Sommet international du Covid s’est tenu pour la troisième fois au Parlement européen à Bruxelles du 2 au 4 mai, avec des professionnels et des experts du monde entier.

Grâce à la coopération avec des membres du Parlement européen, cet événement a permis un échange scientifique approfondi entre les membres du Parlement et ces mêmes voix spécialisées. Les thèmes suivants étaient particulièrement intéressants :

Toute la vérité sur le Covid-19 : des premiers débuts à l’état actuel des connaissances

Ce que les dernières données sur la sécurité et l’efficacité des vaccins Covid-19 peuvent nous dire

Les dernières connaissances scientifiques sur les réactions indésirables, les dommages et les effets secondaires causés par les vaccins

L’impact des restrictions, la suppression d’un traitement précoce et le rôle des médias

Ainsi que les aspects juridiques de la lutte contre la pandémie

Des médecins, chercheurs et experts renommés du monde entier ont présenté les résultats de leurs recherches et de leurs analyses de recherche. Parmi les orateurs figuraient notamment le Dr Robert Malone (États-Unis), le Dr Ryan Cole (États-Unis), le Dr Meryl Nass (États-Unis) et le professeur Arne Burkhardt (Allemagne).

Kla.tv a assisté pour vous à la conférence de presse qui s’en est suivie à Bruxelles et résume ci-dessous le résumé des coorganisateurs du Parlement européen :

Prof. Byram Bridle (États-Unis, immunologue)

Ce que j’ai le plus apprécié dans mon expérience d’hier, c’est le fait que ces députés européens ici présents sont pour moi des héros, et vous ne devriez pas seulement être fiers d’eux ici en Europe, mais ce sont des leaders politiques dans le monde entier. Dans le pays d’où je viens, un débat ouvert sur la science concernant le Covid-19 n’est pas autorisée. Mais hier, un débat non censuré, ouvert et honnête a été possible sur les données dures et objectives concernant la politique du Covid. Je remercie ces députés d’avoir rendu cela possible.

Christine Anderson (Allemagne, Parlement européen)

Nous sommes devenus une famille. C’est une famille de voix en plein essor tout autour du globe et je suis particulièrement reconnaissante d’être devenue une partie, un membre de cette famille, dont je suis très fière. Et, comme je l’ai dit, des gens merveilleux… et nous continuerons à être la voix montante. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour renverser les élites mondialisées.

Dr Robert Malone (États-Unis, virologue)

J’aimerais souligner l’une des principales conclusions qui a traversé toutes les présentations. Il s’agit du fait qu’il y a effectivement des personnes qui ont été endommagées par les vaccins. C’est une chose qui a été supprimée par toutes les chaînes des — pardonnez-moi — médias corporatifs et des gouvernements, à savoir qu’il y a effectivement des personnes qui ont été endommagées par les vaccins et qu’elles n’ont pas été autorisées à parler. On a supprimé leur expérience. Ils ont été rabaissés. Et ils ont été lésés. Je demande instamment que nous voyions ces personnes. Nous devrions travailler ensemble, et l’UE devrait jouer un rôle moteur dans la découverte et l’identification de traitements et de thérapies possibles, afin que ces personnes puissent être soignées. Et qu’elles soient indemnisées pour les dommages qu’elles ont subis du fait des politiques mises en œuvre dans l’UE, aux États-Unis, au Canada, en Nouvelle-Zélande, en Australie et dans le monde entier.

Nous avons également pris connaissance des dommages qui étaient liés à cela. Non seulement avec le virus lui-même, dont il a été prouvé qu’il n’était pas d’origine naturelle, mais aussi avec de nombreuses inventions et surtout avec les politiques publiques liées aux interdictions, aux effets néfastes sur les enfants de l’obligation de porter un masque, jusqu’aux conséquences juridiques en termes de Règlement sanitaire international, qui sont activement promues. Nous pensons — et je pense que la plupart de mes collègues seront d’accord avec moi — que l’OMS a échoué dans la gestion de cette épidémie. Mais maintenant, elle réclame plus de capitaux, plus de pouvoir, plus de contrôle et plus de compétences pour réellement porter atteinte à la souveraineté des individus dans l’UE, aux États-Unis et dans le reste du monde.

Cristian Terheș (Roumanie, Parlement européen)

Hier, nous avons permis à chaque expert, à chaque médecin, à chaque professeur de nous présenter, et de présenter au monde, les résultats de leurs recherches professionnelles. Il est important qu’en tant que députés et représentants élus du Parlement européen, nous écoutions de vrais experts, eu égard à la fonction que nous occupons. Car malheureusement, durant toutes ces années, nous avons davantage entendu parler de bureaucrates et d’ONG qui n’ont aucune connaissance spécialisée dans ce domaine, mais nous n’avons guère entendu parler de véritables experts.

Ivan Vilibor Sinčić (Croatie, Parlement européen)

La volonté politique est là en Europe, tant dans ce Parlement que dans les parlements nationaux, pour faire les bonnes choses, mettre en place de grandes directives pour l’avenir. Nous allons envoyer les conclusions de chaque professeur, de chaque médecin à l’EMA, à la Commission, à notre commission. Et nous exigerons d’eux qu’ils tiennent compte de ces conclusions. S’ils refusent, nous leur martèlerons les données scientifiques.

Christine Anderson (Allemagne, Parlement européen)

Le Covid était un ballon d’essai, et ils ont tiré des leçons de comment et où ils ont échoué à amener les gens à faire ce qu’on leur a dit de faire et à se conformer. Et ils vont faire passer cela au niveau supérieur. Nous parlons ici de la carte d’identité numérique. Elle est en préparation et le Parlement s’est trahi lui-même en décidant à une large majorité de ne même pas impliquer le Parlement, mais de négocier directement à huis clos sur le n* d’identification numérique. La prochaine chose que nous verrons est bien sûr la monnaie d’État numérique. Ce serait le coup ultime porté à la liberté de notre vie privée. Nous ne parlons pas de projets futurs dans 40 ou 50 ans. Nous parlons de MAINTENANT. Nous avons besoin des gens de notre côté pour lutter contre cela, pour sensibiliser les gens et pour faire savoir à leurs gouvernements nationaux qu’ils ne se résigneront pas et qu’ils ne l’accepteront pas. Nous avons besoin des gens pour cela. Je vous remercie.

Mislav Kolakušić (Croatie, Parlement européen)

L’OMS veut que tous les pays signent un accord qui lui donne le pouvoir de déclarer une pandémie et de fournir des vaccins et des médicaments. Il serait plus sain et plus sûr pour l’humanité de signer un accord avec le cartel colombien de la drogue. En tout cas, celui-ci s’y connaît en matière de drogue. Mais pendant la pandémie de Covid, l’OMS n’a fait que mentir sur tout. Elle devrait être déclarée organisation terroriste. Mettre la vie de millions de personnes entre ses mains est extrêmement dangereux ! Elle a menti en disant qu’il existait un virus nouveau et inconnu, qu’il était possible de fabriquer un vaccin efficace, que le vaccin était efficace à 82 %, qu’il protégeait contre des maladies graves et contre la mort. Tout cela n’était que stupidités et mensonges !

Cristian Terheș (Roumanie, Parlement européen)

Nous faisons tout ce que nous pouvons. Nous voulons offrir une plateforme, une opportunité. Ce que nous avons organisé hier avec le sommet Covid, on ne l’a pas vu dans ce bâtiment depuis des années. Mais la lutte commence au niveau national. Car après tout, nous sommes tous des nations souveraines. Nous devons défendre notre souveraineté au niveau national et à partir de celui-ci. C’est pourquoi vous devriez contacter vos représentants élus dans les Parlements. Et assurez-vous que vous aiguisez les consciences sur ce problème. Il est très important que dans chaque pays membre de l’UE, vous demandiez à vos représentants élus dans votre Parlement national de ne pas approuver ce traité. Ce n’est qu’alors que ce traité nous parviendra au Parlement européen pour y être débattu. Mais le combat commence au niveau national. C’est pourquoi je vous appelle tous à vous engager au niveau national. Assurez-vous que vous demandez à vos représentants élus au Parlement national d’y mettre un terme avant qu’il ne devienne un traité reconnu en droit international.

Joignez-vous à l’appel commun pour la liberté !

Le temps presse, car la semaine prochaine, notre liberté pourrait, être encore plus restreinte, et de manière considérable.

Du 21 au 28 mai 2023, le nouveau règlement sanitaire international (RSI) de l’OMS doit être négocié à Genève, à la demande des États-Unis. Celui-ci anticipe déjà les principaux dépassements du dénommé traité sur les pandémies avec des modifications drastiques des nouvelles obligations de droit international pour tous les Etats membres.

Le traité sur les pandémies, qui doit être adopté en mai 2024 et qui est actuellement à l’état de projet, doit ainsi être consolidé en mai 2023. Pour l’Allemagne, seule une petite délégation dirigée par le ministre de la Santé Lauterbach négocie cette question importante sans débat politique et publique préalable, sans consultation du Parlement, sans mandat direct du peuple et sans aucune consultation populaire.

C’est la dictature des groupes pharmaceutiques qui menace ! Car ce sont eux qui, en tant que principaux bailleurs de fonds, déterminent la politique de santé de l’OMS depuis de nombreuses années.

En Allemagne, agissez et téléchargez les lettres-types en dessous de cette émission et adressez-les au chancelier Scholz et aux députés du Bundestag. Ainsi, vous pouvez vous aussi faire pencher la balance avec un minimum d’efforts !

Les e-mails sont plutôt effacés à la chancellerie. Les LETTRES, en revanche, sont une masse de papier qui est perçue et comptée. Chaque lettre compte autant que 1 000 voix d’électeurs !

de paz.

Sources/Liens :




Michael Yeadon : « Ne vous soumettez pas ! »

[Source : Ciel Voilé]

[Voir aussi :
Le Dr Michael Yeadon sur la crise Covid : Le message le plus important que j’aie jamais écrit
Après des révélations militaires sur les effets du vaccin anti-Covid sur la fécondité, l’ancien vice-président de Pfizer, Michael Yeadon, demande des excuses aux médias pour leurs « mensonges »
L’ancien vice-président de Pfizer, Dr Michael Yeadon estime que les vaccins à ARNm COVID causeront des réactions indésirables graves. MàJ : vidéo
Le Dr Mike Yeadon conclut : « Il n’y a pas de virus respiratoires ! »
Dépeuplement ? Les docteurs Wodarg et Yeadon demandent l’ARRÊT immédiat de toutes les études vaccinales anti-Covid-19 qu’ils considèrent dangereuses
Protocoles de Toronto et Aurore Rouge — L’agenda élitiste
Une journaliste vedette de Fox News dévoile ce que des sites « complotistes » avaient révélé depuis des mois : le document Rockefeller sur un scénario pandémie publié en 2010
La crise de la covid-19 prévue en 2010 par la fondation Rockefeller ?
Le grand mensonge : pénurie d’énergie mondiale et crises multiples — toutes fabriquées — destinées à la destruction de la civilisation occidentale
Enjeu stratégique COVID-19: La gouvernance mondiale, la « tyrannie digitale » et le projet de dépopulation
Grand Jury / Tribunal de l’Opinion Publique — Conclusions finales
Les maîtres du monde : qui sont ces puissants qui dirigent le monde ? Par Dr Vladimir Zelenko & David John Sörensen
Un Plan Pour Le Monde
Les sept facteurs contribuant à l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial
Bitcoin et autres cryptomonnaies au service du Nouvel Ordre Mondial?
DU GRAND RÉVEIL
L’Effet Jupiter et la purification de l’Humanité
L’épée, le bon grain et l’ivraie
Réenchanter le monde]






Bilderberg 2023

[Source : aubedigitale.com]

La 69e réunion du Groupe Bilderberg aura lieu du 18 au 21 mai à Lisbonne, au Portugal

LISBONNE, 18 mai 2023 – La 69e réunion Bilderberg aura lieu du 18 au 21 mai 2023 à Lisbonne, au Portugal. Environ 130 participants de 23 pays ont confirmé leur présence. Comme toujours, un groupe diversifié de dirigeants politiques et d’experts de l’industrie, de la finance, du monde universitaire, du monde du travail et des médias a été invité. La liste des participants est disponible sur bilderbergmeetings.org.

[Voir aussi :
L’architecte du Grand Reset, Yuval Harari, est arrivé par la porte arrière au Bilderberg en tant qu’invité non sollicité]

Les principaux thèmes de discussion de cette année sont les suivants :

  • L’IA
  • Le système bancaire
  • La Chine
  • La transition énergétique
  • L’Europe
  • Les défis fiscaux
  • L’Inde
  • La politique industrielle et le commerce
  • L’OTAN
  • La Russie
  • Les menaces transnationales
  • L’Ukraine
  • Le leadership américain

Fondée en 1954, la réunion Bilderberg est une conférence annuelle destinée à favoriser le dialogue entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Chaque année, entre 120 et 140 dirigeants politiques et experts des secteurs de l’industrie, de la finance, du travail, de l’université et des médias sont invités à participer à la réunion. Environ deux tiers des participants viennent d’Europe et le reste d’Amérique du Nord, environ un quart de la politique et du gouvernement et le reste d’autres domaines.

La réunion de Bilderberg est un forum de discussions informelles sur des questions importantes. Les réunions se déroulent selon la règle de Chatham House, qui stipule que les participants sont libres d’utiliser les informations reçues, mais que ni l’identité ni l’affiliation de l’orateur ou de tout autre participant ne peuvent être révélées.

Grâce au caractère privé de la réunion, les participants interviennent en tant qu’individus et non à titre officiel, et ne sont donc pas liés par les conventions de leur fonction ou par des positions convenues à l’avance. Ils peuvent donc prendre le temps d’écouter, de réfléchir et de recueillir des informations. Il n’y a pas d’ordre du jour détaillé, aucune résolution n’est proposée, aucun vote n’est effectué et aucune déclaration politique n’est émise.

LA LISTE DES PARTICIPANTS 2023

Abrams, Stacey (USA), PDG, Sage Works Production
Achleitner, Paul M. (DEU), Président, Conseil consultatif mondial, Deutsche Bank AG
Agrawal, Ajay (CAN), Professeur d’économie, Université de Toronto
Albares, José Manuel (ESP), ministre des Affaires étrangères
Altman, Sam (USA), PDG, OpenAI
Alverà, Marco (ITA), Co-fondateur, zhero.net ; PDG TES
Andersson, Magdalena (SWE), Leader, Parti social-démocrate
Applebaum, Anne (USA), Rédactrice en chef, The Atlantic
Arnaut, José Luís (PRT), Associé gérant, CMS Rui Pena & Arnaut
Attal, Gabriel (FRA), Ministre des comptes publics
Balsemão, Francisco Pinto (PRT), Président, Groupe Impresa
Barbizet, Patricia (FRA), présidente-directrice générale, Temaris & Associés SAS
Barroso, José Manuel (PRT), président, conseillers internationaux, Goldman Sachs
Baudson, Valérie (FRA), PDG, Amundi SA
Beaune, Clément (FRA), Ministre des transports
Benson, Sally (USA), Professeur de science et d’ingénierie de l’énergie, Université de Stanford
Beurden, Ben van (NLD), conseiller spécial du conseil d’administration, Shell plc
Borg, Anna (SWE), Présidente-directrice générale, Vattenfall AB
Borrell, Josep (INT), Vice-président, Commission européenne
Botín, Ana P. (ESP), Présidente exécutive du groupe, Banco Santander SA
Bourla, Albert (USA), président-directeur général, Pfizer Inc.
Braathen, Kjerstin (NOR), PDG, DNB ASA
Brende, Børge (NOR), président, Forum économique mondial
Brink, Dolf van den (NLD), PDG, Heineken NV
Brudermüller, Martin (DEU), PDG, BASF SE
Buberl, Thomas (FRA), PDG, AXA SA
Byrne, Thomas (IRL), Ministre du sport et de l’éducation physique
Carney, Mark (CAN), Vice-président, Brookfield Asset Management
Cassis, Ignazio (CHE), Conseiller fédéral, Département fédéral des affaires étrangères
Castries, Henri de (FRA), Président, Institut Montaigne
Cavoli, Christopher (INT), Commandant suprême des forces alliées en Europe
Ceylan, Mehmet Fatih (TUR), Président, Ankara Policy Center
Chhabra, Tarun (USA), directeur principal pour la technologie et la sécurité nationale, Conseil de sécurité nationale
Creuheras, José (ESP), président, Grupo Planeta et Atresmedia
Debackere, Koenraad (BEL), président, KBC Group NV
Deese, Brian (USA), ancien directeur, Conseil économique national
Donohoe, Paschal (INT), Président, Eurogroupe
Döpfner, Mathias (DEU), Président et PDG, Axel Springer SE
Easterly, Jen (USA), directrice, Agence pour la cybersécurité et la sécurité des infrastructures
Economy, Elizabeth (USA), conseillère principale pour la Chine, ministère du commerce
Ehrnrooth, Henrik (FIN), président, Otava Group
Émié, Bernard (FRA), directeur général de la sécurité extérieure, ministère des armées
Empoli, Giuliano da (ITA), Politologue et écrivain, Sciences Po
Entrecanales, José M. (ESP), président-directeur général, Acciona SA
Eriksen, Oyvind (NOR), Président et PDG, Aker ASA
Ferguson, Niall (USA), Milbank Family Senior Fellow, Université de Stanford
Fleming, Jeremy (GBR), Ancien directeur, GCHQ
Frederiksen, Mette (DNK), Premier ministre
Freeland, Chrystia (CAN), Vice-premier ministre
Garijo, Bélen (DEU), Président-directeur général, Merck KGaA
Gentiloni, Paolo (INT), Commissaire à l’économie, Commission européenne
Gonzáles Pons, Esteban (ESP), Vice-président, Parti populaire européen
Gosset-Grainville, Antoine (FRA), président, AXA
Goulimis, Nicky (GRC), Membre du conseil d’administration et co-fondateur, Nova Credit Inc.
Griffin, Kenneth (USA), Fondateur et PDG, Citadel LLC
Gruber, Lilli (ITA), présentatrice, La7 TV
Gürkaynak, Refet (TUR), Professeur d’économie, Université de Bilkent
Haines, Avril D. (USA), Directeur du renseignement national
Halberstadt, Victor (NLD), Professeur d’économie, Université de Leiden
Hassabis, Demis (GBR), PDG, DeepMind
Hedegaard, Connie (DNK), Présidente, Fondation KR
Hofreiter, Anton (DEU), député ; président de la commission des affaires européennes
Holzen, Madeleine von (CHE), rédactrice en chef, Le Temps
Jensen, Kristian (DNK), PDG, Green Power Denmark
Joshi, Shashank (GBR), Rédacteur en chef de la défense, The Economist
Kaag, Sigrid (NLD), ministre des finances ; vice-premier ministre
Karp, Alex (USA), PDG, Palantir Technologies Inc.
Kasparov, Garry (USA), président, Renew Democracy Initiative
Kieli, Kasia (POL), président et directeur général, Warner Bros. Discovery Poland
Kissinger, Henry A. (USA), Président, Kissinger Associates Inc.
Koç, Ömer (TUR), Président, Koç Holding AS
Kolesnikov, Andrei (INT), Senior Fellow, Carnegie Endowment for International Peace
Kostrzewa, Wojciech (POL), président, Polish Business Roundtable
Kotkin, Stephen (USA), Senior Fellow, Hoover Institution, Université de Stanford
Kravis, Henry R. (USA), coprésident, KKR & Co. Inc.
Kravis, Marie-Josée (USA), présidente, Musée d’art moderne
Kudelski, André (CHE), président et CEO, Groupe Kudelski SA
Kuleba, Dmytro (UKR), ministre des affaires étrangères
Lammy, David (GBR), Secrétaire d’État fantôme aux affaires étrangères, Chambre des communes
Leysen, Thomas (BEL), président, Umicore et Mediahuis ; président DSM-Firmenich AG
Liikanen, Erkki (FIN), président, IFRS Foundation Trustees
Looney, Bernard (GBR), PDG, BP plc
Marin, Sanna (FIN), Première ministre
Metsola, Roberta (INT), Présidente, Parlement européen
Micklethwait, John (USA), rédacteur en chef, Bloomberg LP
Minton Beddoes, Zanny (GBR), rédactrice en chef, The Economist
Moreira, Duarte (PRT), cofondateur et associé gérant, Zeno Partners
Moyo, Dambisa (GBR), économiste mondial ; membre de la Chambre des Lords
Mundie, Craig J. (USA), Président, Mundie & Associates LLC
Nadella, Satya (USA), PDG, Microsoft Corporation
O’Leary, Michael (IRL), PDG du groupe Ryanair
Orida, Deborah (CAN), Présidente-directrice générale, PSP Investments
Özel, Soli (TUR), Professeur, Université Kadir Has
Papalexopoulos, Dimitri (GRC), président, TITAN Cement Group ; trésorier des réunions Bilderberg
Philippe, Édouard (FRA), maire, Le Havre
Pottinger, Matthew (USA), Distinguished Visiting Fellow, Hoover Institution
Pouyanné, Patrick (FRA), président-directeur général, TotalEnergies SE
Rachman, Gideon (GBR), commentateur en chef des affaires étrangères, The Financial Times
Ramírez, Pedro J. (ESP), Directeur, El Español
Rappard, Rolly van (NLD), Co-fondateur et Co-président, CVC Capital Partners
Reynders, Didier (INT), Commissaire européen à la justice
Röttgen, Norbert (DEU), Député, Bundestag allemand
Rutte, Mark (NLD), Premier ministre
Salomon, Martina (AUT), Rédactrice en chef, Kurier
Sawers, John (GBR), Président exécutif, Newbridge Advisory Ltd.
Schadlow, Nadia (USA), Senior Fellow, Hudson Institute
Schallenberg, Alexander (AUT), Ministre des affaires européennes et internationales
Schmidt, Eric E. (USA), Ancien PDG et président, Google LLC
Schmidt, Wolfgang (DEU), Chef de la Chancellerie, Ministre fédéral des tâches spéciales
Sebastião, Nuno (PRT), Président et PDG, Feedzai
Sikorski, Radoslaw (POL), Député européen, Parlement européen
Silva, Filipe (PRT), PDG, Galp
Stilwell de Andrade, Miguel (PRT), PDG, EDP
Stoltenberg, Jens (INT), Secrétaire général, OTAN
Subramanian, Arvind (INT), Senior Fellow in International and Public Affairs, Brown University
Tellis, Ashley J. (USA), Chaire Tata pour les affaires stratégiques, Fondation Carnegie
Thiel, Peter (USA), Président, Thiel Capital LLC
Tsu, Jing (USA), Professeur de langues et littératures d’Asie de l’Est, Université de Yale
Tugendhat, Tom (GBR), Ministre d’État chargé de la sécurité
Vadera, Shriti (GBR), Présidente, Prudential plc
Vassilakis, Eftichios (GRC), président, Aegean Group
Waldron, John (USA), président et directeur de l’exploitation, The Goldman Sachs Group, Inc.
Wallenberg, Marcus (SWE), président, Skandinaviska Enskilda Banken AB
Wennink, Peter (NLD), président et CEO, ASML Holding NV
Wright, Thomas (USA), directeur principal pour la planification stratégique, Conseil national de sécurité
Yang, Yuan (GBR), Correspondant Europe-Chine, Financial Times
Yergin, Daniel (USA), Vice-président, S&P Global
Yinanç, Barçin (TUR), Journaliste, T24 News Website

Source : Bilderberg Meetings




L’empire américain de la dette est sur le point de s’effondrer

[Source : reseauinternational.net]

Le nouveau livre du professeur Michael Hudson, « L’effondrement de l’Antiquité : la Grèce et Rome comme tournant oligarchique de la civilisation » (The Collapse of Antiquity : Greece and Rome as Civilization’s Oligarchic Turning Point) est un événement majeur en cette Année du Vivre Dangereusement où, pour paraphraser Gramsci, l’ancien ordre géopolitique et géoéconomique est en train de mourir et le nouveau est en train de naître à une vitesse fulgurante.

La thèse principale du professeur Hudson est absolument dévastatrice : il s’attache à prouver que les pratiques économiques et financières de la Grèce et de la Rome antiques – les piliers de la civilisation occidentale – ont préparé le terrain pour ce qui se passe aujourd’hui sous nos yeux : un empire réduit à une économie de rente, qui s’effondre de l’intérieur.

Et cela nous amène au dénominateur commun de tous les systèmes financiers occidentaux : tout tourne autour de la dette, qui s’accroît inévitablement par le biais des intérêts composés.

C’est là que le bât blesse : avant la Grèce et Rome, nous avions près de 3000 ans de civilisations en Asie occidentale qui faisaient exactement le contraire.

Ces royaumes savaient tous qu’il était important d’annuler les dettes. Dans le cas contraire, leurs sujets tombaient en esclavage, perdaient leurs terres au profit d’un groupe de créanciers saisissants, et ces derniers tentaient généralement de renverser le pouvoir en place.

[Voir aussi :
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]

Aristote a résumé la situation de manière succincte :

« Sous la démocratie, les créanciers commencent à faire des prêts et les débiteurs ne peuvent pas payer et les créanciers obtiennent de plus en plus d’argent, et ils finissent par transformer une démocratie en oligarchie, puis l’oligarchie se rend héréditaire, et vous avez une aristocratie. »

Le professeur Hudson explique avec précision ce qui se passe lorsque les créanciers prennent le pouvoir et « réduisent tout le reste de l’économie en esclavage » : c’est ce que l’on appelle aujourd’hui « l’austérité » ou la « déflation par la dette. »

Ainsi :

« Ce qui se passe aujourd’hui dans la crise bancaire, c’est que les dettes augmentent plus vite que l’économie ne peut les payer. Ainsi, lorsque les taux d’intérêt ont finalement commencé à être relevés par la Réserve fédérale, cela a provoqué une crise pour les banques. »

Le professeur Hudson propose également une formulation élargie :

« L’émergence d’oligarchies financières et foncières a rendu permanent le péonage par la dette et l’esclavage, soutenus par une philosophie juridique et sociale favorable au créancier qui distingue la civilisation occidentale de ce qui l’a précédée. Aujourd’hui, on l’appellerait le néolibéralisme. »

Il explique ensuite, dans les moindres détails, comment cet état de fait s’est consolidé dans l’Antiquité au cours de plus de cinq siècles. On y entend les échos contemporains de la « répression violente des révoltes populaires » et de « l’assassinat ciblé de dirigeants » cherchant à annuler les dettes et à « redistribuer les terres aux petits exploitants qui les ont perdues au profit des grands propriétaires terriens. »

Le verdict est sans pitié :

« Ce qui a appauvri la population de l’Empire romain a légué au monde moderne un « ensemble de principes juridiques basés sur les créanciers ». »

Oligarchies prédatrices et « despotisme oriental »

Le professeur Hudson développe une critique dévastatrice de la « philosophie darwiniste sociale du déterminisme économique » : une « perspective d’autosatisfaction » a conduit à ce que « les institutions actuelles d’individualisme et de sécurité du crédit et des contrats de propriété (favorisant les créances des créanciers sur les débiteurs, et les droits des propriétaires sur ceux des locataires) remontent à l’antiquité classique comme des « développements évolutionnaires positifs, éloignant la civilisation du « despotisme oriental ». »

Tout cela n’est qu’un mythe. La réalité était tout autre, les oligarchies extrêmement prédatrices de Rome menant « cinq siècles de guerre pour priver les populations de liberté, bloquant l’opposition populaire aux lois sévères en faveur des créanciers et à l’accaparement des terres en domaines latifundiaires. »

Rome s’est donc comportée comme un « État en faillite », avec « des généraux, des gouverneurs, des collecteurs d’impôts, des prêteurs et des mendiants » qui soutiraient de l’argent et de l’or « sous forme de butin militaire, de tribut et d’usure à l’Asie mineure, à la Grèce et à l’Égypte ». Pourtant, cette approche romaine des terres incultes a été abondamment décrite dans l’Occident moderne comme apportant aux barbares une mission civilisatrice à la française – tout en portant le proverbial fardeau de l’homme blanc.

Le professeur Hudson montre comment les économies grecque et romaine ont en fait « abouti à l’austérité et se sont effondrées après avoir privatisé le crédit et la terre aux mains d’oligarchies de rentiers ». Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?

Le nœud central de son argumentation se trouve sans doute ici :

« Le droit romain des contrats a établi le principe fondamental de la philosophie juridique occidentale qui donne aux créances des créanciers la priorité sur les biens des débiteurs – euphémisé aujourd’hui sous le nom de « sécurité des droits de propriété ». Les dépenses publiques en matière de protection sociale étaient réduites au minimum – ce que l’idéologie politique d’aujourd’hui appelle « laisser faire le marché ». Ce marché a maintenu les citoyens de Rome et de son empire dans une situation de dépendance à l’égard de riches mécènes et prêteurs pour leurs besoins de base – et pour le pain et le cirque, à l’égard de l’assistance publique et des jeux payés par les candidats politiques, qui ont souvent eux-mêmes emprunté à de riches oligarques pour financer leur campagne. »

Toute ressemblance avec le système actuel dirigé par l’hégémon n’est pas une simple coïncidence. Hudson :

« Ces idées, politiques et principes pro-rentiers sont ceux que suit le monde occidentalisé d’aujourd’hui. C’est ce qui rend l’histoire romaine si pertinente pour les économies d’aujourd’hui qui souffrent de tensions économiques et politiques similaires. »

Le professeur Hudson nous rappelle que les propres historiens de Rome – Tite-Live, Salluste, Appien, Plutarque, Denys d’Halicarnasse, entre autres – « soulignaient la soumission des citoyens à la servitude pour dettes ». Même l’oracle de Delphes en Grèce, ainsi que des poètes et des philosophes, ont mis en garde contre l’avidité des créanciers. Socrate et les stoïciens ont mis en garde contre le fait que « l’addiction à la richesse et l’amour de l’argent constituaient la principale menace pour l’harmonie sociale et, partant, pour la société. »

Et cela nous amène à la façon dont cette critique a été complètement expurgée de l’historiographie occidentale. « Très peu de classicistes », note Hudson, suivent les historiens de Rome qui décrivent comment ces luttes pour l’endettement et l’accaparement des terres ont été « principalement responsables du déclin et de la chute de la République. »

Hudson rappelle également que les barbares ont toujours été à la porte de l’Empire : Rome, en fait, a été « affaiblie de l’intérieur », par « siècle après siècle d’excès oligarchiques. »

Telle est donc la leçon que nous devrions tous tirer de la Grèce et de Rome : les oligarchies de créanciers « cherchent à monopoliser les revenus et les terres de manière prédatrice et à mettre un terme à la prospérité et à la croissance ». Plutarque était déjà dans le coup :

« La cupidité des créanciers ne leur apporte ni jouissance ni profit, et ruine ceux qu’ils lèsent. Ils ne cultivent pas les champs qu’ils prennent à leurs débiteurs, et ils n’habitent pas leurs maisons après les avoir expulsés. »

Attention à la pléonexie

Il serait impossible d’examiner à fond tant les offrandes précieuses comme le jade enrichissent sans cesse le récit principal. Voici quelques pépites (et il y en aura d’autres) : Le professeur Hudson m’a dit : « Je travaille actuellement sur la suite, qui reprendra avec les Croisades. »

Le professeur Hudson nous rappelle que les questions monétaires, les dettes et les intérêts sont arrivés dans la région égéenne et méditerranéenne depuis l’Asie occidentale, par l’intermédiaire de commerçants venus de Syrie et du Levant, vers le VIIIe siècle avant J.-C. Mais :

« Sans tradition d’annulation des dettes et de redistribution des terres pour limiter la recherche de richesse personnelle, les chefs grecs et italiens, les seigneurs de la guerre et ce que certains classicistes ont appelé les mafiosi (soit dit en passant, les érudits d’Europe du Nord, pas les Italiens) ont imposé la propriété foncière absente sur la main-d’œuvre dépendante. »

Cette polarisation économique n’a cessé de s’aggraver. Solon a bien annulé les dettes d’Athènes à la fin du VIe siècle, mais il n’y a pas eu de redistribution des terres. Les réserves monétaires d’Athènes provenaient principalement des mines d’argent, qui ont permis de construire la marine qui a vaincu les Perses à Salamine. Périclès a peut-être stimulé la démocratie, mais la défaite mouvementée face à Sparte lors de la guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.-C.) a ouvert les portes à une oligarchie lourdement endettée.

Tous ceux d’entre nous qui ont étudié Platon et Aristote à l’université se souviennent peut-être de la manière dont ils ont présenté le problème dans le contexte de la pléonexie (« addiction à la richesse ») – qui conduit inévitablement à des pratiques prédatrices et « socialement préjudiciables ». Dans la République de Platon, Socrate propose que seuls des gestionnaires non riches soient nommés pour gouverner la société, afin qu’ils ne soient pas les otages de l’orgueil démesuré et de la cupidité.

Le problème de Rome est qu’aucun récit écrit n’a survécu. Les récits classiques n’ont été rédigés qu’après l’effondrement de la République. La deuxième guerre punique contre Carthage (218-201 av. J.-C.) est particulièrement intrigante, compte tenu de ses connotations pentagonales contemporaines : Le professeur Hudson nous rappelle comment les entrepreneurs militaires se sont livrés à des fraudes à grande échelle et ont farouchement empêché le Sénat de les poursuivre.

Le professeur Hudson montre comment cette situation « est également devenue l’occasion de doter les familles les plus riches de terres publiques lorsque l’État romain a traité leurs dons ostensiblement patriotiques de bijoux et d’argent pour contribuer à l’effort de guerre comme des dettes publiques rétroactives sujettes à remboursement. »

Après la victoire de Rome sur Carthage, les riches voulaient récupérer leur argent. Mais le seul bien laissé à l’État était une terre en Campanie, au sud de Rome. Les riches familles ont fait pression sur le Sénat et se sont emparées de tout le territoire.

Avec César, c’était la dernière chance pour les classes populaires d’obtenir un accord équitable. Dans la première moitié du Ier siècle avant J.-C., il a parrainé une loi sur les faillites, qui prévoyait l’annulation des dettes. Mais il n’y a pas eu d’annulation généralisée des dettes. Le fait que César soit si modéré n’a pas empêché les oligarques du Sénat de le frapper, « craignant qu’il n’utilise sa popularité pour « briguer la royauté » » et qu’il n’entreprenne des réformes bien plus populaires.

Après le triomphe d’Octave et sa désignation par le Sénat comme Princeps et Auguste en 27 avant J.-C., le Sénat n’était plus qu’une élite cérémonielle. Le professeur Hudson résume la situation en une phrase :

« L’Empire occidental s’est effondré lorsqu’il n’y a plus eu de terres à prendre ni de lingots à piller. Une fois de plus, il ne faut pas hésiter à faire le parallèle avec la situation actuelle de l’hégémon. »

Il est temps d’« élever tous les travailleurs »

Dans l’un de nos échanges de courriels extrêmement intéressants, le professeur Hudson a fait remarquer qu’il avait « immédiatement pensé » à un parallèle avec 1848. J’ai écrit dans le journal économique russe Vedomosti :

« Après tout, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une révolution bourgeoise limitée. Elle était dirigée contre la classe des propriétaires terriens rentiers et les banquiers, mais elle était encore loin d’être favorable aux travailleurs. Le grand acte révolutionnaire du capitalisme industriel a en effet été de libérer les économies de l’héritage féodal des propriétaires terriens absentéistes et des banques prédatrices, mais il est retombé lui aussi lorsque les classes rentières ont fait leur retour dans le cadre du capitalisme financier. »

Et cela nous amène à ce qu’il considère comme « le grand test pour la scission d’aujourd’hui » :

« Il s’agit de savoir si les pays doivent simplement se libérer du contrôle des États-Unis et de l’OTAN sur leurs ressources naturelles et leurs infrastructures, ce qui peut se faire en taxant la rente des ressources naturelles (et donc en taxant la fuite des capitaux des investisseurs étrangers qui ont privatisé leurs ressources naturelles). Le grand test sera de savoir si les pays de la nouvelle majorité mondiale chercheront à élever tous les travailleurs, comme le socialisme chinois vise à le faire. »

Il n’est pas étonnant que le « socialisme aux caractéristiques chinoises » effraie l’oligarchie créancière hégémonique au point de risquer une guerre chaude. Ce qui est certain, c’est que le chemin vers la Souveraineté, à travers le Sud mondial, devra être révolutionnaire :

« L’indépendance à l’égard du contrôle américain repose sur les réformes westphaliennes de 1648, à savoir la doctrine de non-ingérence dans les affaires des autres États. Un impôt sur les loyers est un élément clé de l’indépendance – les réformes fiscales de 1848. Quand le 1917 moderne aura-t-il lieu ? »

Laissons Platon et Aristote s’exprimer : le plus tôt possible.

Pepe Escobar

Source : Sputnik News

Traduction Réseau International




Alexandre Havard : « 2 grands prophètes ont prévu le drame qui arrive »

D’origine française, russe et géorgienne, Alexandre Havard vit à Moscou depuis une quinzaine d’années. Juriste de formation, il a exercé le métier d’avocat plusieurs années avant de se consacrer au développement du système de Leadership Vertueux : une approche du leadership fondée sur la science de la vertu élaborée par les anciens Grecs.

Pour Alexandre Havard, bien que notre civilisation soit obsédée par l’idée de « Progrès », la conception que nous en avons désormais, si elle se pare de toutes les vertus, est devenue étrangère à toute notion d’élévation spirituelle.

« Certains pensent qu’un système politique peut résoudre tous les problèmes de l’humanité, ils mettent toute leur foi dans la politique. Ils nient la nature humaine, ils nient le fait que le mal extérieur n’est qu’une conséquence du mal intérieur, qui se trouve dans le cœur de l’homme. Cela mène à l’idéologie », observe Alexandre Havard. Nous vivons dans un monde où règnent le politiquement correct, le culturellement correct, le religieusement correct, etc. ».

« D’autres pensent que le progrès technique va provoquer le progrès moral, que la technologie va sauver l’humanité, poursuit-il. Le développement technologique permet de réaliser des choses incroyables, mais si l’on refuse de comprendre qu’il existe des tendances basses dans le cœur des hommes contre lesquelles il faut lutter, ce progrès technologique peut conduire à la fin du monde. »

« L’humanité n’a pas besoin d’être sauvée par un système. Elle a besoin d’être sauvée par le caractère, par la vertu, pour que chaque individu dépasse ses tendances misérables et devienne une personne excellente, ajoute-t-il. Le vrai Progrès c’est le développement spirituel. Il faut encourager chacun à prendre de bonnes décisions, à vouloir faire le bien, à vouloir être bon », ajoute-t-il.

Selon Alexandre Havard, nous traversons une crise du leadership, la plupart des responsables politiques au pouvoir n’étant pas de véritables leaders à même d’exalter les aspirations les plus nobles de leur peuple.

« Nos dirigeants ne sont pas des leaders, ils ne méritent pas le pouvoir, souligne-t-il. Mais on se rend bien compte que ces hommes politiques ne dirigent rien du tout. Ce sont des marionnettes élues par la finance et les médias, ceux qui dirigent sont derrière eux, ce sont des gens très influents, qui ont beaucoup d’argent, et qui ont une vision désastreuse de la personne humaine. »

« Je pense que la société va vers un chaos total provoqué par ces manipulateurs, mais qu’il y a d’autres personnes au-dessus d’eux qui veulent ce processus pour se présenter comme des “sauveurs”, poursuit Alexandre Havard. Ces “sauveurs” sont très différents, ils ont l’air bons, ils ont l’air capables, ils sont très attrayants. Ce sont les plus dangereux. Beaucoup de gens regardent les manipulateurs, mais pas ceux qui viendront après. C’est là que sera le grand combat. »

Et Alexandre Havard de conclure :

« Le drame de l’homme moderne vient du fait qu’il perd le sens de sa propre liberté. Il ne faut pas renoncer à la liberté au nom de la sécurité, du pain et des jeux. Là où il n’y a pas de liberté, il n’y a pas d’amour, il y a des esclaves et des zombies. Ce n’est pas l’objectif de notre existence. »

[Voir aussi :
Alexandre Havard : « On arrive à la fin des mensonges »]

00:00 Introduction

01:49 Quelle est la différence entre la vocation et la mission ? Pourquoi est-il important de découvrir sa mission dans l’existence ? Comment y parvenir ?

11:08 En quoi le monde moderne fait-il l’expérience d’une crise de la formation et d’une crise de l’éducation ?

19:26 Qu’est-ce qui distingue le tempérament du caractère ? Pourquoi est-il fondamental de faire la différence ?

34:02 Quelle est la différence entre l’éthique des vertus et l’éthique des règles ? En quoi l’éthique des vertus favorise-t-elle davantage l’épanouissement individuel et collectif ?

40:33 En quoi la notion de progrès a-t-elle été dévoyée ? Pourquoi le perfectionnement moral d’un individu constitue-t-il le progrès véritable ?

49:48 Nos dirigeants sont-ils de véritables leaders ? Incarnent-ils la grandeur ou la pusillanimité ?

01:00:22 Comment surmonter les bouleversements auxquels nous sommes confrontés ?

01:14:10 Qu’est-ce que « l’Idée russe » ? Quelles sont les particularités qui distinguent la Russie de l’Occident ?

01:22:54 En quoi la France et la Russie ont-elles une affinité historique et culturelle particulière ? La guerre en Ukraine risque-t-elle de compromettre de manière durable les rapports entre nos deux pays ?




Le Canada en route vers la récession

[Source : quebecnouvelles.info]

Quels que soient les problèmes politiques auxquels le Canada est actuellement confronté (et ils sont nombreux), le gouvernement continue généralement à fonctionner en mode « facile » : le taux d’emploi est élevé, l’optimisme est en hausse et les taux d’intérêt restent relativement bas.

Toutefois, un certain nombre de signaux récents indiquent que le Canada — comme une grande partie du monde — est sur le point de voir sa période de prospérité s’achever. Les deux prochaines années pourraient se dérouler de bien des façons, mais il est plus probable qu’improbable qu’elles soient marquées par davantage de grèves, de chômage et de faillites.

D’une part, le Canada est déjà en pleine « récession par habitant ».

Une récession est généralement définie comme deux trimestres financiers de croissance négative ; en d’autres termes, l’économie se contracte pendant au moins six mois.

Les chiffres les plus récents montrent que le PIB canadien refuse de justesse de basculer dans une croissance négative. Toutefois, selon une analyse récente de Better Dwelling, toute analyse brute du PIB ne tient pas compte du fait que le Canada a gagné un million d’habitants au cours des 12 derniers mois, ce qui est sans précédent.

Si l’on considère qu’une économie stagnante est partagée par une population qui a augmenté de trois pour cent, Better Dwelling a constaté que la croissance économique par habitant a diminué de 0,9 pour cent au cours du dernier trimestre de 2022, puis de 0,2 pour cent de janvier à mars.

« En moyenne, les Canadiens se dirigent vers une érosion de leur qualité de vie et vers une diminution des opportunités », conclut l’analyse.

Dans le même temps, les principaux acteurs financiers tirent déjà la sonnette d’alarme sur un indicateur assez fiable de l’imminence d’une récession : soudainement, les gens n’achètent plus autant de choses.

Le mois dernier, la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada a averti que ses volumes de fret étaient en baisse sensible, en particulier pour les produits de consommation.

« Nos volumes actuels reflètent une légère récession », a déclaré le directeur général Tracy Robinson aux analystes lors d’une conférence téléphonique. « Nous ne savons pas avec certitude quelle est l’ampleur de la récession, ni combien de temps elle durera. Mais ce que nous prévoyons, c’est une production industrielle nord-américaine négative pour l’ensemble de l’année ».

Lors de l’assemblée générale annuelle du géant de l’investissement Berkshire Hathaway, le week-end dernier, le PDG Warren Buffett a fait des déclarations similaires sur l’état de leurs opérations.

Berkshire Hathaway possède des participations tellement vastes et éclectiques — des matériaux de construction au rail en passant par les bonbons — qu’elle est souvent un indicateur assez fiable de l’économie nord-américaine dans son ensemble.

Samedi, M. Buffett, âgé de 92 ans, a déclaré que « la majorité de nos entreprises enregistreront cette année des bénéfices inférieurs à ceux de l’année dernière ». Son associé, Charlie Munger, 99 ans, a conseillé aux investisseurs présents de « s’habituer à gagner moins ».

Les analystes d’un autre poids lourd de la finance américaine, JPMorgan Chase, tenaient à peu près le même discours dès le mois de mars. À la suite d’une série d’effondrements de grandes banques américaines, les stratèges ont déclaré que le risque de récession avait « probablement déjà dépassé le point de non-retour ».

La société torontoise Brookfield Asset Management a entamé l’année 2023 avec un « trésor de guerre » de 125 milliards de dollars américains pour la même raison : la plupart des économies mondiales se dirigeant vers la récession, la société souhaitait disposer d’une bonne partie du « capital déployable » si les marchés du crédit commençaient à s’effondrer.

Alors que les analystes canadiens espèrent généralement que l’économie pourra éviter le pire de ce qui va frapper les États-Unis, il est probable que le Canada n’ait pas encore ressenti tout le poids de la hausse des taux d’intérêt.

Au début de l’année, RBC a prévenu qu’il fallait du temps pour que la hausse des taux d’intérêt se répercute sur l’endettement des consommateurs et des entreprises, et que les effets ne se feraient probablement pas sentir avant l’été. « Les ménages se sentant moins riches et les paiements de dettes et les prix plus élevés réduisant le pouvoir d’achat », a prédit la banque, « les dépenses de consommation devraient ralentir ».

« Aucune région du pays ne sera à l’abri des vents contraires qui soufflent sur l’économie », ajoute la banque.

Enfin, sauf en ce qui concerne l’immobilier. Alors que les récessions sont traditionnellement une période propice au retour à la normale des valeurs immobilières, le marché canadien reste si étroit que — en l’absence de toute nouvelle politique spectaculaire — les valeurs immobilières devraient continuer à grimper en dépit des coups portés au Canada en termes de PIB, de taux d’intérêt et de chômage.

(…)

Pour lire l’article dans sa forme originale [en anglais]




La Pulsion Génocidaire

[Source : AVATAR Media]

Le Coup de Gueule de Nicolas Bonnal.