Un documentaire de 2018 expose les laboratoires d’armes biologiques américains en Ukraine

[Source : anguillesousroche.com]

Un documentaire de 2018 qui fait l’effet d’une bombe, réalisé par Al Mayadeen Documentaries, expose le financement secret par les États-Unis d’armes biologiques utilisant des agents pathogènes dangereux en Europe de l’Est, notamment en Ukraine.

Malgré les tentatives désespérées des médias grand public et du gouvernement américain de nier ces opérations clandestines, ce documentaire confirme les accusations de la Russie concernant l’existence d’installations biolab soutenues par le Pentagone à ses frontières.

La journaliste bulgare Dilyana Gaytandzhieva, qui a reçu des documents divulgués détaillés dans le documentaire, décrit le film comme suit :

L’ambassade des États-Unis à Tbilissi [Géorgie] est impliquée dans le trafic de sang humain congelé et d’agents pathogènes comme fret diplomatique pour un programme militaire secret.

Des documents internes, divulgués à la journaliste bulgare Dilyana Gaytandzhieva par des initiés géorgiens, impliquent des scientifiques américains dans le transport et l’expérimentation d’agents pathogènes sous couvert diplomatique.

Selon ces documents, des scientifiques du Pentagone ont été déployés en République de Géorgie et ont bénéficié de l’immunité diplomatique pour mener des recherches sur des maladies mortelles et des insectes piqueurs au Centre Lugar – le biolaboratoire du Pentagone situé à Tbilissi, la capitale de la Géorgie.

Notamment, des documents du gouvernement américain confirment que des coronavirus similaires au SRAS-CoV-2 faisaient partie des agents pathogènes étudiés dans certains de ces biolaboratoires en Géorgie depuis 2017.

Bien que la sous-secrétaire du département d’État américain Victoria Nuland ait confirmé l’existence de biolabs secrets soutenus par les États-Unis en Ukraine au début du mois, le Pentagone et l’administration Biden maintiennent l’affirmation démystifiée selon laquelle les États-Unis ne sont pas impliqués dans la recherche sur les armes biologiques dans la région.

En fait, les preuves sont si accablantes que les États-Unis ont financé ces installations clandestines de recherche biologique que la Russie a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies la semaine dernière, au cours de laquelle de nombreux pays ont exprimé leur inquiétude quant à l’implication des États-Unis dans ces laboratoires biologiques.


[Voir aussi :
Le Conseil de sécurité et les laboratoires biologiques ukrainiens
L’OMS a demandé à l’Ukraine de détruire les « agents pathogènes à haute menace » dans les laboratoires pour prévenir la propagation des maladies
Moscou accuse Kiev et Washington d’avoir mené des «programmes biologiques militaires» en Ukraine
Poutine ordonne à l’armée de détruire les laboratoires biologiques en Ukraine alors que les États-Unis éliminent les preuves de leur existence]




Scott Ritter, expert américain, sur l’opération militaire de la Russie en Ukraine

[Source : rusreinfo.ru]

Scott Ritter est un ancien officier du renseignement du Corps des Marines des États-Unis. Dans sa carrière militaire de plus de 20 ans, il a servi en Union Soviétique pour mettre en œuvre des accords de contrôle des armements, dans l’état-major du général américain Norman Schwarzkopf pendant la guerre du Golfe et plus tard comme inspecteur en chef des armes à l’ONU en Irak de 1991 à 1998. Il est considéré aujourd’hui comme un expert en stratégie militaire et collabore avec plusieurs revues et sites d’information.

Scott Ritter : J’analyse en tant que militaire. J’ai passé de nombreuses années au début de ma carrière à apprendre des tactiques pour enfermer et détruire les forces soviétiques grâce à des manœuvres de tir. Je connais ces gars. Je les ai étudiés pendant 35 ans, leur doctrine et leur équipement, leurs tactiques d’opération.

Ce que nous voyons [en Ukraine] est une stratégie multi-vecteur classique. Son objectif est de lier les forces ennemies, de les maintenir en place, de détruire les postes de commandement, de les encercler et de capturer des objets stratégiquement importants. Contourner les zones fortifiées où la bataille serait trop intense. Il n’est pas facile de ne pas laisser prendre l’initiative.

La vitesse d’avance des troupes russes est supérieure à la vitesse des troupes allemandes lors de l’ opération Blitzkrieg pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est l’avance de troupes la plus rapide de l’histoire.

Surtout, considérant que l’armée ukrainienne était composée de 260 000 hommes, entraînés et équipés selon les normes de l’OTAN, avec un système de commandement étroitement lié, efficacement géré par des officiers. Il convient également d’envisager le soutien de 200 à 300 000 réservistes, unités auxiliaires et services. Et donc les Russes ont commencé avec 190-200 000 soldats pour faire face à une force de 600 000 soldats.

Habituellement, au début d’une campagne, vous aurez un avantage de trois contre un côté offensif. Les Russes ont lancé l’opération avec un avantage d’un contre trois, ou un contre quatre du côté ukrainien. Mais néanmoins, les pertes de la dernière semaine s’affichent 1 à 6 en faveur des Russes. Habituellement, dans les affrontements modernes de la Seconde Guerre mondiale, les batailles d’annihilation à grande échelle, par exemple, les Allemands dans les batailles avec les Américains, étant donné que les Américains ont gagné, pour chaque Américain tué, il y avait 3 à 4 Allemands. Ce ratio a permis aux Américains de gagner des batailles et d’avancer. Le rapport entre les Russes et les Ukrainiens de 1 à 6 est une défaite écrasante pour la partie ukrainienne.

L’une des raisons qui entravent l’avancée des Russes est que la partie russe a annoncé son intention d’éviter des pertes parmi l’armée ukrainienne.

Pour moi, comme pour tout le monde, ce fut une surprise absolue qu’ils aient commencé l’ opération avec une main attachée dans le dos. La progression est très calme et très précise. Les Russes ont tenté de négocier avec tous ceux qui occupaient des positions fortifiées dans le but de minimiser les pertes civiles et la destruction des installations urbaines. Les Russes ont manifesté leur refus de tuer des soldats ukrainiens dans leurs casernes. Au lieu de cela, ils ont souvent annoncé « nous préférons que vous restiez dans votre caserne et renonciez à résister parce que nos revendications ne sont pas contre vous, nous chassons de plus gros poissons ».

Malheureusement pour les Russes, les Ukrainiens ont décidé de se battre, et ils se battent très honorablement. Je ne peux pas sous-estimer le courage et la résilience de l’armée ukrainienne. Ils sont confrontés à une armée russe bien entraînée et bien équipée, qui dispose d’avantages tactiques et opérationnels. Et les Ukrainiens démontent des affrontements tout à fait dignes. Mais ils perdent, perdent sans espoir. Et je pense que plus tôt, même plus tôt que tard, nous verrons une reddition totale. Lorsqu’ils sont à court de munitions, ils manquent de nourriture, ils manquent d’eau potable et de carburant, et ils seront confrontés à un choix : une résistance inutile ou la mort.

Lee Camp : Il y a beaucoup de discussions dans la propagande américaine, je peux citer votre citation sur Twitter comme exemple – « pratiquement tout ce qui est dit sur les chaînes occidentales sur les actions des Russes en Syrie n’est pas vrai ». À votre avis, que pensez-vous des troupes russes des pertes civiles ?

Scott Ritter : Les troupes russes se sont délibérément privées d’un énorme avantage de la doctrine militaire moderne – un avantage décisif en matière de puissance de feu. Je dirais même supériorité absolue. La stratégie russe habituelle consiste à localiser la cible et à brûler l’emplacement avec des tirs nourris d’artillerie à lance-roquettes multiples, de mortiers, puis à faire avancer les forces au sol jusqu’à ce qu’une nouvelle cible soit localisée et que la procédure soit répétée. La tactique est extrêmement efficace et extrêmement brutale. Appliquée à une formation ennemie située dans une zone urbaine ou dans une banlieue densément peuplée, elle entraînerait la mort de dizaines de milliers de civils.

Les Russes ont abandonné cette tactique. Ils ne l’ont pas utilisé nulle part [en Ukraine]. Mais la guerre est une science inexacte, je vous le dis en tant que personne qui connaît cela de première main. Ils sont guidés par des informations des opérations de reconnaissance sur les capacités de l’ennemi et ses emplacements. Donc ils ont une cible, ils choisissent les armes les plus adaptées pour l’éliminer. Et tout à coup, il s’avère que les renseignements étaient erronés. Et dans tous les cas, lorsque des combats ont lieu dans des zones habitées, ce sont les gens qui paient le prix le plus élevé. Et cela se passe en ce moment.

Mais prétendre que les Russes ciblent délibérément la population civile est une déformation absolue de la réalité. Les Russes sont très, très prudents dans l’utilisation des armes. Lorsqu’ils utilisent des armes lourdes, par exemple à Kharkov, ils ont utilisé plusieurs systèmes de lance-roquettes lors de batailles dans des bâtiments privés. Mais ce que les médias ne vous diront pas, c’est que les Russes ont envoyé un groupe de reconnaissance dans cette zone avant cela. Elle a été prise en embuscade et détruite par l’armée ukrainienne, qui s’était retranchée dans la région. Un tel résultat d’une opération de reconnaissance transforme automatiquement la zone en une cible de combat légitime. Je suis désolé, mais ce sont les règles de la guerre. Si vous avez pris la décision de vous défendre dans des zones résidentielles, vous ne pouvez pas, ce n’est plus un crime de guerre si les Russes frappent ces zones.

Je pense que les Russes échouent sur un aspect, et c’est en termes de propagande. Je ne dis pas que j’aimerais que les Russes mentent. Mais je voudrais qu’ils défendent mieux leur point de vue dans cette confrontation. En face ils n’ont pas seulement la propagande du gouvernement ukrainien. Il faut tenir compte du fait que la CIA coopère uniquement avec le ministère ukrainien de l’Information. Et la CIA est responsable de ce qu’on appelle une « opération d’information ». C’est une opération secrète d’action politique, utilisée avec la permission du président des États-Unis. Et la raison pour laquelle la CIA doit obtenir l’approbation présidentielle est que la CIA n’a généralement pas le droit de manipuler des informations qui auraient un impact sur le public américain. Ils peuvent mentir, ils le font avec beaucoup de succès. Mais il leur est interdit de mentir si cela affecte le point de vue des Américains.

Or c’est exactement ce qu’ils font maintenant. Ils diffusent de la désinformation. Ou, disons-le de cette façon, ils ont effectué une opération d’information bien calculée afin d’obtenir des résultats politiques intérieurs en Russie. Le but en fait est le renversement du régime, ils veulent que Poutine soit renversé. Par conséquent, ils créent un mécontentement interne en Russie, et ils dirigent ce mécontentement avec des sanctions et des mécanismes politiques. Tout doit fonctionner ensemble. Les sanctions ne fonctionnent pas toutes seules. Les sanctions, visent une certaine classe de citoyens à Moscou, et en fermant à cette classe l’accès aux bénéfices de la coopération avec l’Occident, vous violez leur mode de vie. Les États-Unis veulent que cette classe devienne incontrôlable et renverse leur Saddam. Il s’agit d’une opération de changement de régime.

Et la propagande en Ukraine ne se limite pas à exagérer les victoires ukrainiennes, comme le font normalement les militaires, ou à minimiser les succès russes. C’est la manipulation de l’information en Russie et en Europe. Souvenons-nous de l’OTAN – c’est une organisation incapable qui a sauté d’Afghanistan en disgrâce. Comment allez-vous les confronter à ce qui se passe actuellement ? Comment les arriver à aller à l’encontre de ce dont les Russes sont capables ? Nous devons lancer une opération d’information destinée à remodeler l’opinion publique en Europe. Le public américain tombe également sous l’influence de la propagande. Vous ne pouvez pas faire en sorte que la CIA pousse un mensonge ici et à la maison sur CNN en disant : « oui, tout est un mensonge ». Vous n’êtes pas obligé de faire ces déclarations, vous ne devez pas reporter que la vérité. Ils ont laissé les mensonges prendre vie. Cela nécessite l’approbation du gouvernement. Ainsi, le président des États-Unis est impliqué dans une opération qui escroque le public américain et les gens devraient en prendre note.

@RealScottRitter




Maladie de Creutzfeldt-Jakob postvaccinale, une épidémie dans l’épidémie ?

[Source : la-verite-vous-rendra-libres.org]

Les signalements de cas suspects de maladie de Creutzfeldt-Jakob postvaccinale se multiplient depuis le mois d’octobre en France et dans le monde. Nous avons recensé une dizaine d’études documentant un possible lien avec le vaccin, mais celui-ci est formellement réfuté par l’ANSM. La précipitation de l’État à écarter cette hypothèse l’expose-t-elle demain à un nouveau scandale sanitaire ?

Le 15 octobre 2021, la France entière découvrait sur CNews l’histoire de Mauricette Doyer, cette femme de 72 ans ayant déclaré une forme atypique de maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) 15 jours après sa deuxième injection du vaccin Pfizer-BioNTech. Depuis la diffusion de son témoignage, son mari ne cesse d’alerter les autorités sanitaires et de recevoir des messages de proches de personnes vaccinées (une quarantaine à ce jour) relatant strictement le même récit, caractérisé par les mêmes symptômes et la même chronologie.

Ce lien entre les vaccins à ARN messager et la survenue d’une maladie à prions est-il suffisamment plausible pour être pris en compte par les autorités sanitaires ? Le ministère de la Santé a-t-il, à défaut de respecter le principe de précaution qui prévaudrait ici, agi conformément à ce qu’exigerait l’éthique ou plus prosaïquement la loi au regard de la spécificité de cette maladie à déclaration obligatoire ? C’est ce que nous avons cherché à comprendre.

La réponse du corps médical : écoute-t-on les bonnes personnes ?

À défaut de l’être par les autorités de santé (Olivier Véran n’a jamais pris la peine de contacter Marc Doyer, malgré son engagement à le faire), la situation particulière de Mauricette Doyer a interpellé le Pr Luc Montagnier, biologiste virologue, prix Nobel de médecine en 2008, qui alerte depuis des mois sur un possible lien entre les injections d’ARN messager (ARNm) et le déclenchement de la maladie de Creutzfeldt-Jakob :

« Cette maladie est très rare, normalement, quand elle est sporadique, c’est un cas sur un million. Là, c’est un groupe de 7 personnes indépendantes les unes des autres avec des médecins différents qui sont atteints de cette maladie. Le facteur commun est qu’ils ont été vaccinés par deux doses de vaccin Pfizer. C’est à la deuxième dose que ça apparaît des petits signes et puis les signes généraux de la maladie apparaissent. On ne peut pas prouver que c’est causé par les vaccins, mais il faut quand même regarder cette hypothèse. Parce que le seul facteur commun entre ces personnes, c’est d’avoir été vacciné par le même vaccin. »

Sud Radio, 17 novembre 2021

[Note de Joseph :
De nombreux articles indiquent la présence de graphène et d’éléments métalliques divers dans les vaxins.
Et l’article Explication de la maladie de la vache folle suggère la véritable cause probable de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et de celle de la Vache folle. Il s’agirait de la conjugaison de certains métaux (comme le manganèse), de facteurs oxydants (chimiques — provenant par exemple de pesticides —, mais aussi électromagnétiques — UV, radars, micro-ondes de smartphones et autres, etc.)]

Le Pr Luc Montagnier faisait état en décembre 2021 de 21 décès survenus sur le territoire national post injection [1]. Peu avant son décès, il évoquait 40 cas suspects. Sans accuser formellement les vaccins, il questionne, car il n’est pas possible de fermer les yeux aujourd’hui. La responsabilité du vaccin dans la survenue de ces cas peut-elle être pour autant établie à ce stade ? Le cas échéant, s’agit-il d’un effet secondaire connu des vaccins ?

« Il y a visiblement un sujet commun au niveau mondial »

Selon la généticienne Alexandra Henrion-Caude ancienne directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et accessoirement l’une des plus grandes spécialistes de l’ARN messager, on ne peut pas parler d’« effet connu » compte tenu de l’incidence extrêmement faible de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, mais la proximité de survenue de ces cas avec les injections est a minima inquiétante.

Interrogée par Clémence Houdiakova sur Radio Courtoisie, elle évoque un « pic d’intérêt » sur Internet (Google Trends) pour cette maladie rarissime, le dernier – de bien moindre amplitude – ayant été observé en 2016, ce qui l’amène à conclure que le cas de Mauricette n’est sans doute pas un cas isolé : « Il y a visiblement un sujet commun au niveau mondial, le dernier pic étant daté du 19 octobre 2021. »

Au Canada, les autorités sanitaires du Nouveau-Brunswick ont en effet annoncé l’ouverture d’une enquête sur une maladie d’atrophie cérébrale présentant des similarités avec la MCJ et ayant touché 42 personnes, dont 5 sont décédées. Faut-il voir là encore un possible lien avec le vaccin ?

Un faisceau d’indices en faveur d’un possible lien

C’est sans doute prématuré pour le dire, la presse évoque au contraire la piste d’un élevage de homards et l’utilisation d’un produit phytosanitaire. Dans le cas de Mauricette, ce lien a été établi a minima par son médecin traitant qui mettra un mois et demi avant de déclarer son cas à la pharmacovigilance comme cas suspect de maladie de Creutzfeldt-Jakob. Elle dénombre dans sa patientèle une seconde personne vaccinée ayant développé un tableau clinique similaire, également à proximité de l’injection.

La neurologue C. Moret Chalmin qui a étudié une dizaine de ces cas, dont celui de Mauricette exclut tout concours de circonstances au regard de la similarité des tableaux cliniques (démence, dyspraxie, mutisme akynétique), de la parfaite superposition de leur courbe d’évolution temporelle et de l’impossibilité d’expliquer statistiquement un tel nombre de cas, dont certains ont également été détectés en Suisse et en Belgique.

Que répondent les autorités sanitaires et le corps médical ?

En marge des explications psychologisantes avancées par plusieurs médecins dans les médias, évoquant systématiquement la tentation de « rechercher un coupable » (S. Haïk), et donc d’incriminer le vaccin face à une maladie rarissime et « extrêmement mystérieuse » dont « on ne connaît pas encore bien le mécanisme », les hypothèses émises par le corps médical s’orientent systématiquement vers un diagnostic d’exclusion a priori du rôle du vaccin : « Elle l’avait en elle, elle l’a déclenchée lors de la vaccination » ; « On ne sait pas, on verra s’il y a une explosion des cas ». Que sait-on des enquêtes de pharmacovigilance conduites en France et de l’incidence de la maladie ?

 Le caractère de maladie à déclaration obligatoire exige le signalement immédiat et systématique de tout cas suspecté ou avéré aux autorités sanitaires 

Épidémiologie de la maladie : est-il trop tôt pour s’inquiéter ?

Un article paru dans Libération le 31 janvier 2022 prétend faire le point sur cette question. Concernant l’incidence de la maladie, les données épidémiologiques françaises ne confirmeraient pas « pour le moment » le signal évoqué par Marc Doyer : : « Les spécialistes interrogés par CheckNews assurent que les délais d’apparition de cette maladie rendent impossible tout lien avec la vaccination », explique Libération en introduction de l’article.

Plus de cas suspects relevés en quelques semaines qu’en 27 ans

Interrogé par le journaliste de Libération, Jean-Philippe Brandel, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et coordinateur de la Cellule nationale d’aide à la prise en charge des maladies de Creutzfeldt-Jakob, explique qu’aucune augmentation de l’incidence de cas suspects ou avérés n’a été enregistrée en 2020 et 2021 au sein du Réseau national de surveillance de la MCJ, dont le caractère de maladie à déclaration obligatoire exige le signalement immédiat et systématique de tout cas suspecté ou avéré aux autorités sanitaires.

Il rappelle également que l’incidence de la maladie est particulièrement stable, en moyenne de 150 cas par an, selon la forme de la maladie :

  • sporadique (de survenue aléatoire) : en moyenne 100 cas/an en France ;
  • héréditaire (familiale ou génétique) : en moyenne 8 à 10 cas/an en France ;
  • acquise (par contamination), avec deux formes spécifiques : les MCJ iatrogéniques (112 cas recensés en France entre 1992 et 2004) et la variante de la MCJ (vMCJ, 28 cas diagnostiqués entre 1992 et 2019 en France, 200 dans le monde depuis 1995), dont la plus connue est l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), à l’origine de la maladie dite « de la vache folle ».

Aucune inquiétude donc pour le moment, mais une vigilance : « Il y a une surveillance active qui est en place, et l’on va continuer à surveiller de près si l’on y voit une augmentation significative du nombre de suspicions. Mais pour le moment, ça n’est pas le cas », précise dans le même article le Dr Stéphane Haïk, neurologue responsable de l’équipe Maladie d’Alzheimer-Maladies à prions au sein de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) et coordonnateur du Centre national de référence des prions.

Et si ce n’était pas le hasard ?

Cette inquiétude serait en effet majeure si le vaccin pouvait être à l’origine des cas cités par Marc Doyer, qui évoquait récemment une incidence anormale de la maladie en Israël, pointée par un professeur du département de Neurologie de l’université de Tel-Aviv. Nous ne sommes pas en mesure de vérifier cette information, les autorités sanitaires ont-elles cherché à le faire ?

Le ministre des Solidarités et de la Santé est en tout cas formel. Il a récemment menacé en plein hémicycle une ancienne députée de la majorité, médecin, de poursuites pénales pour avoir suggéré une possible implication du vaccin dans la survenue de ces cas, qu’il qualifie de « délire complotiste » auquel il oppose le « fait scientifique » :

« Délires complotistes » sur les vaccins : « Les mandats s’arrêtent un jour et ceux qui continuent à tenir ces propos là seront susceptibles d’en rendre compte devant la justice… je le dis pour madame @MartineWonner », rappelle @olivierveran. #DirectAN #Covid19 pic.twitter.com/mSCv6Zbh9M

LCP (@LCP) February 24, 2022

Elle le serait d’autant plus si ces cas avaient pu échapper aux radars de la surveillance épidémiologique en raison de leur atypicité et de l’incrédulité des médecins dénoncée par un nombre inquiétant de personnes ayant déclaré un événement indésirable à proximité des injections. Omerta, tabou… ce sont les termes qui reviennent dans de nombreux témoignages pour décrire le refus du corps médical d’envisager l’hypothèse d’un possible lien avec le vaccin, à l’instar de celui de l’épouse de Jean-Pierre Pernaut dont les médecins ne parviennent pas à expliquer les 4 accidents vasculaires cérébraux (AVC) consécutifs à l’injection de sa 3e dose, mais qui ont une seule certitude qui les empêche de procéder à des investigations plus poussées : ça ne peut pas être le vaccin.

« On ne remet pas en cause la vaccination »

Peut-on douter du manque de sincérité ou de lucidité du corps médical, et donc de l’exhaustivité des cas déclarés dans les bases de pharmacovigilance ? C’est ce que suggère en tout cas le Dr Amine Umlil, pharmacien et juriste en droit de la santé, responsable du centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques (CTIAP) de Cholet, qui alerte depuis plusieurs mois sur la défaillance et les entorses au droit de la pharmacovigilance dans le cadre de l’actuelle campagne de vaccination.

Il motivait en ces termes sa démission du Comité scientifique permanent de l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM), intervenue en novembre 2021, dénonçant un «  tabou bien intériorisé  » : « On ne remet pas en cause la vaccination. »

Sans pour autant reprendre cette hypothèse, que sait-on de l’intégrité des enquêtes de pharmacovigilance évoquées par le Pr Adnet lors de l’émission Touche pas à mon poste du 21 janvier 2022 (74’) et le Dr Martin Blachier qui martèle à chacune de ses interventions médiatiques que l’ANSM enquête sur l’ensemble des cas, comme ici à l’antenne de CNews le 15 octobre 2021 : « Dès qu’il y a un signalement sur quelque chose de très rare, ils investiguent, ils recherchent. »

L’Agence européenne des médicaments qui a homologué le vaccin mentionne clairement ce risque dans un document daté du 30 novembre 2020

Exclusion du rôle du vaccin : sur quelles bases s’est fondée l’ANSM ?

L’ANSM recense sur son site 6 cas de suspicion de MCJ déclarés après une vaccination, dont 4 avec le vaccin Comirnaty (Pfizer-BioNTech), 1 avec Spikevax (Moderna) et 1 avec Vaxzevria (AstraZeneca). Or l’Agence précise de manière contradictoire que « ces cas ont fait l’objet d’une analyse approfondie par les CRPV » mais que « s’agissant d’une pathologie d’évolution très lente, le comité de suivi considère que le court délai de survenue ne permet pas de retenir le rôle des vaccins contre la COVID-19 dans la survenue de ces cas », tout en rappelant que « les suspicions de MCJ sont des maladies à déclaration obligatoire [pour lesquelles] le diagnostic est complexe et long ».

Un risque théorique mais jugé minime par l’Agence européenne des médicaments

Au-delà de cette étrange contorsion rhétorique, deux éléments interrogent quant à l’arbitrage de l’ANSM et à la communication qu’elle organise sur son site, à destination du grand public dont elle pourtant garante de l’information loyale sur laquelle se fonde légalement l’exercice du consentement libre et éclairé sanctifié par le Code de la santé publique (articles L. 1111-4 et R. 4127-36, CSP) :

l’Agence européenne des médicaments (European Medical Agency, EMA) qui a homologué le vaccin mentionne clairement ce risque dans un document daté du 30 novembre 2020 : « La Protéinase K utilisée dans la fabrication de DS et bouillon LB utilisé dans l’établissement du pST4-1525 MCB et WCB sont les seuls matériaux d’origine animale utilisés dans la fabrication du BNT162b2. Le demandeur a identifié une contamination du produit par des agents de l’encéphalopathie spongiforme transmissible (EST) [maladie à prion] comme principal risque théorique associé à ces ingrédients, jugé minime » ;
les enfants de Mauricette Doyer ont fini par obtenir des autorités sanitaires une exemption de vaccination en raison d’un possible terrain familial pouvant favoriser le déclenchement de la maladie. L’État admet donc tacitement que le lien ne peut être à ce stade formellement exclu.

Le principe de précaution a-t-il été respecté ?

Pourquoi, au vu de ces éléments, l’ANSM a-t-elle choisi de poser aussi rapidement un diagnostic d’exclusion plutôt que de signaler l’existence d’un lien possible entre ces cas de MCJ et le vaccin – et donc d’un risque, fût-il exceptionnel –, ou de se contenter d’indiquer qu’une enquête est en cours ?

Les bonnes pratiques de communication sur la sécurité d’emploi des médicaments, décrites dans le chapitre 7 du Guide de bonnes pratiques de pharmacovigilance de février 2018, édité par l’ANSM indiquent en effet clairement que « la communication sur la sécurité d’emploi de médicaments » doit être « claire et adaptée aux destinataires afin de répondre à leurs attentes », « présentée de manière objective et non trompeuse », « présente[r] toujours le risque en perspective du bénéfice attendu » et « fai[re] état des éventuelles incertitudes ».

Le Code de la santé publique précise de son côté que toute personne a le droit d’être informée sur « les risques fréquents ou graves normalement prévisibles » que comportent « les traitements ou actions de prévention qui [leur] sont proposés » (art. L. 1111-2), y compris les risques exceptionnels, comme l’a rappelé le Conseil d’État (décision no 181899, séance du 10 décembre 1999). Ce cadre est-il aujourd’hui respecté ?

Il est possible qu’en injectant à nouveau ce vaccin, on augmente le risque. Donc le danger est là.

Luc Montagnier

L’exclusion du vaccin s’est faite sur un seul critère : le délai d’apparition de la maladie

L’article de Libération apporte un éclairage plus précis sur le motif d’exclusion par l’ANSM du rôle des vaccins dans la survenue de ces cas : « Lorsque la maladie apparaît quelques semaines ou quelques mois après une vaccination, il est impossible en l’état actuel des connaissances que ce soit lié à la transmission d’un prion ou à l’injection d’une molécule qui induirait une conformation anormale de la protéine prion. » (S. Haïk)

Pour la forme acquise de la maladie, le délai d’apparition varierait de 1 an minimum en cas de contamination infectieuse jusqu’à 10 à 15 ans en cas de contamination iatrogénique. Les délais seraient selon eux beaucoup plus longs si un composant du vaccin avait déclenché une anomalie sur une protéine prion. Quant à l’accélération du développement d’une maladie sous-jacente, évoquée par certains médecins, elle ne serait suggérée par aucune donnée selon les neurologues interrogés par Libération.

Restent donc deux hypothèses pour expliquer la survenue de ces cas :

  • un concours de circonstances orientant le diagnostic vers la forme sporadique de la maladie (la plus commune), ce qui serait cohérent avec la « banalité » de leur incidence. Mais elle paraît de fait exclue en raison de la similarité des cas et de leur déclenchement systématique deux semaines après une injection ;
  • une contamination induite par les vaccins ou l’un de ses composants. Cette hypothèse ne peut être écartée d’un revers de la main puisqu’une telle contamination a été constatée par Pfizer lui-même sur l’un de ses sites de productions et recensée par l’EMA

Voici l’analyse que le Pr Luc Montagnier faisait de son côté de la situation commentée par les neurologues de la Pité-Salpêtrière, sur la base des mêmes éléments :

« C’est une maladie qui normalement arrive lentement mais sûrement et qui détruit les cellules du cerveau. Le temps travaille contre la personne qui reçoit. Plus on reçoit du vaccin, plus on fait une partie de la protéine qui est appelée “prion” car elle est capable de changer de forme, s’aplatir et de faire des agrégats insolubles et de tuer ainsi les cellules du cerveau. C’est une maladie très rare normalement, mais là nous avons déjà 8 cas signalés par des médecins neurologues. Plus on injecte, plus le risque augmente, car il est possible que ces prions se forment, c’est-à-dire s’aplatissent, quand ils sont en très grande quantité. Alors il est possible qu’en injectant à nouveau ce vaccin, on augmente le risque. Donc le danger est là. Donc j’informe les médecins qui injectent le Pfizer qu’ils risquent d’induire les maladies de Creutzfeldt-Jakob. »

Radio Courtoisie, 9 décembre 2021

Aucune cause alternative n’est avancée par l’ANSM

Revenons à l’enquête de pharmacovigilance. Selon l’ANSM, la fulgurance du développement de la maladie exclut formellement qu’elle puisse avoir été provoquée par les injections, mais les enquêtes se poursuivent en attendant qu’un diagnostic soit établi.

[…]

L’ANSM ne sait pas, donc elle exclut formellement le rôle du vaccin

C’est donc l’incapacité du corps médical à expliquer, à partir des données actuelles de la science, la manière dont le vaccin pourrait induire ces cas (suspects ou avérés) de maladie de Creutzfeldt-Jakob qui les conduit à réfuter cette hypothèse. Cette limite constitue-t-elle une objection suffisante dans le contexte d’une technologie vaccinale inédite ? Sur quelles données sémiologiques se sont basés les enquêteurs de l’ANSM pour exclure le vaccin ? Ont-ils pris en compte l’ensemble des études décrivant le mécanisme d’action des vaccins ou uniquement la documentation commerciale fournie par les laboratoires ?

La méthode d’imputabilité médicamenteuse inclut en effet la prise en compte des critères bibliographiques, c’est-à-dire le fait que cet événement indésirable soit ou non décrit dans la littérature. Or les preuves dont on dispose aujourd’hui sont à ce point accablantes qu’elles laissent penser que ce n’est pas le cas.

Les ARNm ne restent pas localisés au point d’injection mais circulent dans tout le corps via la circulation sanguine et le système lymphatique, atteignant la plupart des organes, notamment le cerveau

Mécanisme d’action des injections : les scientifiques alertent depuis plus d’un an sur ce risque

La science a progressé depuis les premiers communiqués des laboratoires et l’octroi de l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle. Un consensus domine désormais au sein de la communauté scientifique [3-14] concernant la toxicité intrinsèque de la protéine Spike et sa capacité à provoquer à elle seule tous les signes cliniques de forme sévère du COVID-19.

Toxicité des nanoparticules lipides

L’ARNm injecté dans le corps est un ARNm synthétique encapsulé dans des nanoparticules lipidiques (LNP), l’ALC-0159 (polyéthylène glycol, PEG) et l’ALC-0315, hautement inflammatoires [15-19]. Le PDG de Moderna évoquait déjà lui-même en 2016 le problème de la toxicité des nanoparticules lipidiques : « Ces nanoparticules peuvent entraîner des effets secondaires dangereux, surtout si un patient doit prendre des doses répétées pendant des mois ou des années. »

Dans un article daté du 10 mars 2021, le British Medical Journal (BMJ) relatait également des inquiétudes formulées par des spécialistes dans le domaine de la biotechnologie pharmaceutique concernant la biodistribution de ces LNP : « Il est essentiel d’avoir des informations plus spécifiques pour savoir précisément où les nanoparticules liposomales vont après l’injection. » [20, 21] Que nous apprend la littérature sur cette question ?

Perturbation de la barrière hématoencéphalique

On sait aujourd’hui [15, 16, 22-28] que les ARNm ne restent pas localisés au point d’injection mais qu’ils circulent dans tout le corps via la circulation sanguine et le système lymphatique, atteignant la plupart des organes, notamment le cerveau. Les autorités sanitaires peuvent-elles décemment l’ignorer ?

Le rapport d’évaluation de l’EMA l’a confirmé pour le vaccin Moderna : « De faibles niveaux d’ARNm ont pu être détectés dans tous les tissus examinés à l’exception du rein. Cela comprenait le cœur, les poumons, les testicules et également les tissus cérébraux, indiquant que la plate-forme ARNm/LNP traversait la barrière hématoencéphalique, bien qu’à des niveaux très bas (2 à 4 % du niveau plasmatique). » [29, p. 47]

Ce risque est également évoqué par l’Agence concernant le vaccin Pfizer : « Plusieurs rapports de la littérature indiquent que les ARN formulés par LNP peuvent distribuer de manière plutôt non spécifique à plusieurs organes tels que la rate, le cœur, les reins, les poumons et le cerveau. » [30, p. 54]

Cet ARNm a pour objectif de faire produire massivement (l’équivalent de 6 750 L de fluide nasal infecté pour le vaccin Pfizer, de 23 m3 pour le vaccin Moderna [11, 31]) par les cellules de l’organisme des protéines de pointe (Spike) elles-mêmes circulantes, dont le caractère pathogène et hautement inflammatoire est aujourd’hui démontré [9, 11, 15, 32].

Des études récentes montrent plus spécifiquement que la perturbation de la barrière hématoencéphalique (BHE) par la protéine Spike [15, 33-35] est alors susceptible d’induire l’apparition de neuropathies, d’inflammations du système nerveux central (polyradiculonévrites notamment) et de maladies neurodégénératives [15, 33-45], dont plus spécifiquement des maladies à prions invalidantes [15, 33–34, 38-46].

Selon une étude, les vaccins Pfizer et Moderna contiennent une région de type “prion” susceptible de déclencher un jour une maladie de Creutzfeldt-Jakob

Identification d’une région de type « prion » dans la protéine Spike

Ce mécanisme d’action permet-il d’expliquer la survenue de ces cas dans des délais aussi rapides que ceux relatés par les proches des personnes vaccinées, compte tenu notamment de la réitération des injections et des quantités astronomiques d’ARNm contenu dans chaque dose ?

La chercheuse Stefanie Seneff (Massachusetts Institute of Technology) alerte pour sa part depuis plusieurs mois sur ce risque associé aux vaccins ARNm qu’elle estime majeur en raison de la nature de la protéine Spike : « Lorsque l’on considère que la protéine de pointe du SARS-CoV-2 est une protéine transmembranaire et qu’elle contient cinq motifs GxxxG dans sa séquence, il devient extrêmement plausible qu’elle puisse se comporter comme un prion », expliquait-elle déjà en juillet 2021 [15] en se basant sur les travaux de plusieurs chercheurs [40].

Ce risque est aujourd’hui confirmé par une nouvelle étude, cosignée par le mathématicien J.-C. Perez, V. Lounas et le Pr L. Montagnier, selon laquelle les vaccins Pfizer et Moderna contiennent une région de type « prion » susceptible de déclencher un jour une maladie de Creutzfeldt-Jakob [46] :

« L’ARN messager permet la traduction de son message dans le corps tout entier sans le corps. Personne ne peut dire pour chacun d’entre nous où vont aller ces messages. C’est une inconnue terrible. Et on apprend maintenant, en fait c’est un travail qui a été publié depuis plus d’un an, que ces messages contiennent une région qu’on peut appeler “prion”, qui est une région capable d’induire des modifications de protéines dans notre corps d’une façon imprévisible. »

L. Montagnier, Parlement luxembourgeois, France, 12 janvier 2022 [1, 13’30”]

[…]

Quantité et qualité de l’ARN messager

Indépendamment du mécanisme d’action des vaccins ARNm, à mille lieues de celui décrit dans la documentation commerciale (reprise ici dans la rubrique « Les Décodeurs » du journal Le Monde) et d’une possible source de contamination par du matériel d’origine animale utilisé signalée par l’EMA, la présence dans le sérum injecté d’« espèces fragmentées » d’ARN, donc d’ARN de mauvaise qualité pourrait induire l’apparition de maladies auto-immunes, notamment à prions s’ils étaient reproduits et qu’une instruction aberrante était envoyée aux cellules [11]. La généticienne A. Henrion-Caude a elle-même alerté à de nombreuses reprises sur ce risque.

[…]

Une étude publiée dans la revue Nature le 22 novembre 2021 relate la détection d’un nouveau type d’impureté dans la préparation des ARNm vaccinaux. Les chercheurs [54] ont identifié une réaction chimique, invisible par les techniques d’analyse d’intégrité habituellement utilisées par les laboratoires pharmaceutiques, qui conduit à des ARNm « impropres à la consommation », incapables de produire des protéines Spike correctes.

[…]

Personne ne peut dire aujourd’hui quel sera l’impact de ces injections sur l’organisme, notamment le cerveau et le système immunitaire.

Persistance de la protéine Spike dans l’organisme

Ces inquiétudes sont renforcées par la persistance de deux inconnues majeures.

1/ Pendant combien de temps l’ARN va-t-il envoyer des instructions au corps pour qu’il fabrique la protéine Spike ? Pour S. Seneff, « Il n’existe bien sûr pas de réponses à cette question. Les laboratoires eux-mêmes n’ont pas la réponse » [34]. Même inquiétude du côté de ce professeur d’immunopathologie qui s’étonne de la présence de deux « codons-stops » sur la partie codante qui permet la production de la Spike censée reproduire la pointe du virus [11].

2/ Pendant combien de temps la protéine Spike va-t-elle persister dans l’organisme ? On ne le sait pas précisément, mais une étude anglaise [55] a montré que des fragments de la protéine Spike étaient détectables dans le plasma jusqu’à 29 jours après la première injection. Une seconde étude plus récente [56] a montré qu’elle était retrouvée dans les cellules au moins quatre mois après la 2e injection.

Tout ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que l’ARN messager a été modifié afin de pénétrer dans l’ensemble des cellules et assurer la synthèse de nombreuses copies de la protéine de pointe.

Nous sommes donc en présence d’un vaccin reposant sur la manipulation génétique d’un ARN naturel [57] dont « le but est de garantir qu’on ne peut pas s’en débarrasser » [15] contrairement à ce qui est observé dans le vivant [11] : « “Normalement, un ARN messager est utilisé une fois et éliminé”Avec ces injections d’ARNm par Pfizer et Moderna, l’ARN messager est “utilisé maintes et maintes fois… encore et reste dans les cellules pendant [très] longtemps” », explique le Dr P. McCullough, spécialiste en médecine interne et maladies cardiovasculaires, vice chief of medicine à l’université Baylor du Texas, cofondateur et actuel président de la Cardiorenal Society of America.

En d’autres termes, personne ne peut dire aujourd’hui quel sera l’impact de ces injections sur l’organisme, notamment le cerveau et le système immunitaire, ni même ce qu’on injecte réellement aux personnes vaccinées puisque 20 % de la composition des vaccins est protégée par le secret de fabrication et que Pfizer, soutenu dans cette démarche par la FDA refuse de rendre cette information disponible, le laboratoire ayant récemment invoqué la loi sur les secrets commerciaux (Trade Secrets Act) pour demander l’octroi à la justice d’un sursis de 75 ans.

Les personnes ayant déclaré la maladie de Creutzfeld-Jakob sont-elles la confirmation qu’il est urgent de s’inquiéter des conséquences de ces injections ou doit-on s’enfouir la tête dans le sable pour sauver le vaccin, quoi qu’il en coûte aux personnes qui ont choisi de faire aveuglément confiance au Gouvernement ?

Si le vaccin est en cause, la politique sanitaire actuelle consiste à inoculer potentiellement sur injonction de l’État, à des enfants et des adultes en bonne santé, une maladie incurable

Les autorités sanitaires ont choisi : sacrifier les Français plutôt que le vaccin

La littérature concernant le risque associé aux vaccins ARN messager de déclencher, à court ou moyen terme, une maladie de Creutzfeldt-Jakob est aujourd’hui abondante. Il ne s’agit certes à ce stade que d’un risque, mais celui est susceptible d’être majoré par la réitération des injections.

Ces études ont-elles été prises en compte par l’ANSM ? Probablement pas. Comme ne l’ont probablement pas été les récits de pathologistes (ici le Dr R. Cole, cité par le Dr R. Malone, co-inventeur de la technologie des vaccins ARNm) disant avoir pu observer, chez des personnes vaccinées déclarant brutalement un cancer après leur vaccination, des cellules cancéreuses d’une taille qu’il n’avait encore jamais rencontrée se multiplier sous leurs yeux lorsqu’ils les étudiaient au microscope. Même fulgurance glaçante.

Or cette exclusion a priori du rôle possible du vaccin dans la survenue des cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob au seul titre de la fulgurance de leur forme, est éminemment problématique puisqu’elle corrompt l’intégrité de la pharmacovigilance et conduit à biaiser l’information sur laquelle doit se fonder aujourd’hui le consentement des patients et se fondera demain le renouvellement éventuel de l’AMM des vaccins.

Mensonge par omission : peut-on parler de mise en danger de la vie d’autrui ?

Dans le cadre d’une obligation vaccinale, réelle pour les soignants ou déguisée pour le reste de la population éligible au passe vaccinal, cette omerta est d’autant plus problématique que si le vaccin est en cause, la politique sanitaire actuelle consiste à inoculer potentiellement sur injonction de l’État, à des enfants et des adultes en bonne santé, une maladie incurable, et à hypothéquer la santé des Français pour ne pas sacrifier le vaccin.

Face à une telle imprudence, renforcée par le caractère de maladie à déclaration obligatoire de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, peut-on partager la confiance (faussement) naïve du Pr Adnet, qui affirmait récemment que « l’ANSM n’a aucun intérêt à promouvoir ces injections » ?

Si l’ANSM n’a pas d’intérêt à promouvoir le vaccin, elle a a minima, en tant qu’établissement public placé sous la tutelle du ministère des Solidarités et de la Santé, un devoir de loyauté à son égard. A-t-elle intérêt à dissimuler des effets secondaires ou à écarter la responsabilité éventuelle du vaccin dans leur survenue ?

En temps normal, si l’on exclut les considérations politiques et commerciales qui ont pu expliquer sa cécité dans d’autres circonstances, elle n’en a sans doute aucun. On rappellera toutefois que dans le scandale du Mediator, l’ANSM a été reconnue coupable il y a tout juste quelques mois d’avoir « failli dans (son) rôle de police sanitaire et de gendarme du médicament » et s’est vue infliger « la peine maximale de 225 000 euros pour “homicides et blessures involontaires” par négligence, à laquelle s’ajoutent des peines d’amendes contraventionnelles à hauteur de 78 000 euros ».

Qu’en est-il dans le cadre de l’actuelle campagne de vaccination où, pour la première fois dans l’histoire, les laboratoires ont négocié leur irresponsabilité juridique totale en cas d’apparition d’effets secondaires graves dont la possibilité est par ailleurs clairement mentionnée dans les contrats ?

Les laboratoires menant des recherches sur les prions ont tous été fermés fin juillet 2021, “par précaution”, suite à la découverte d’un cas de la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez une ancienne laborantine

[…]

Vacciner, vacciner, vacciner, quoi qu’il en coûte

La liste des pays ayant requalifié le COVID comme maladie bénigne ou endémique ne cesse de s’allonger. Comment comprendre, dès lors, que le couple exécutif s’acharne à vouloir vacciner les Français, en particulier les enfants et les femmes enceintes pour lesquels la balance bénéfice-risque des injections est, si ce n’est déficitaire, nulle à de rares exceptions près, et à les exposer de fait à un risque gravissime, dûment notifié dans les documents de l’EMA et clairement identifié par la littérature ?

Des mesures de recherche (et à terme d’éviction) de l’agent infectieux pouvant expliquer l’incidence des cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob relatés notamment par le Pr Montagnier ont-elles été prises au nom du principe de précaution ? Olivier Véran s’était-il rapproché de son confrère, ou son appel, pourtant entendu par des millions de Français, n’est-il toujours pas parvenu à ses oreilles ?

Ce principe sacré a pourtant été récemment rappelé par Pierre Germain Sonigo, docteur en médecine et en biologie, qui a fait partie de l’équipe de l’Institut Pasteur ayant développé le vaccin contre l’hépatite B pour lequel des cas de sclérose en plaques se sont déclarés peu de temps après le début de la vaccination, et où une décision a dû être prise à l’époque :

« Il y a toujours des effets indésirables, la plupart du temps exceptionnels, mais s’il y a un effet exceptionnel grave – tous les 10000 – avec des gens qui meurent, dans ce cas, on sait qu’on risque de tuer des gens, alors on essaie d’en vacciner le moins possible. »

Conclusion

Faut-il en déduire qu’un arbitrage est aujourd’hui réalisé par le Gouvernement entre la santé des Français et l’intérêt des laboratoires ? Pour le dire autrement, le déni de tout risque vaccinal et l’injonction adressée aujourd’hui à l’ensemble des citoyens de se vacciner pour conserver leurs droits fondamentaux est-il le fait d’un ministre de la Santé et des Solidarités ou de l’avocat des laboratoires auquel il est de fait assimilé par les contrats ?

Sur ce principe, les médecins sont-ils seulement sûrs que si des risques documentés à la hauteur de ce qu’ils sont aujourd’hui (une revue de la littérature recense pas moins de 1 000 études pointant un possible lien entre le vaccin et des effets indésirables pour certains gravissimes) se concrétisent demain, l’État les protégera pour avoir fait le choix d’obéir à une simple injonction, portée par un ministre par nature éphémère, au mépris de la loi et de l’éthique la plus élémentaire ?

Car – c’est une hypothèse qui se précise de jour en jour au fur que les données épidémiologiques s’affinent et que la distinction entre mort avec et mort du COVID se fraie un chemin dans plusieurs pays –, si la véritable épidémie n’était pas le COVID ou sa résurgence, mais les effets secondaires qui se multiplient depuis le début de la campagne de vaccination et dont les autorités sanitaires refusent d’admettre simplement l’hypothèse malgré des données de pharmacovigilance littéralement alarmantes ?

Pourquoi ?

M. le Ministre et M. le Président, nous attendons votre réponse.


Avertissement

Une étude publiée en preprint depuis la rédaction de cet article, cosignée par la neurologue C. Moret Chalmin, le Pr L. Montagnier et le mathématicien J.-C. Pérez vient confirmer l’hypothèse que nous soutenons ici : « Vers l’émergence d’une nouvelle forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob neurodégénérative : Seize cas de MCJ déclarés quelques jours après un “vaccin” COVID-19 ». Les conclusions de cette étude seront présentées lors du 16e Congrès mondial des controverses en neurologie (CONy) qui se tiendra virtuellement à Londres du 24 au 27 mars 2022.

Note

On rappellera que Luc Montagnier et Alexandra Henrion-Caude avaient annoncé avoir découvert, lors du séquençage du génome du SARS-CoV2 réalisé peu de temps après sa mise à disposition : pour le premier, des séquences de HIV et de malaria ; pour la seconde, une séquence présente au niveau du site de clivage de la furine, retrouvée à l’identique dans un brevet déposé par Moderna en 2016, comme le confirme un article paru le 21 février 2022 dans la revue Frontiers of Virology qui démontre que la probabilité d’une origine naturelle du virus contenant une telle séquence brevetée est statistiquement nulle.

Références

Source et article complet :
https://lepointcritique.fr/2022/02/18/maladie-creutzfeldt-jakob-postvaccinale-epidemie-dans-epidemie/

Photo : Mauricette Doyer avec sa petite fille Léonie




Zemmour : l’homme qui valait mille milliards

[Source : fusionnisme]

Par Alexandre Gerbi

Si Éric Zemmour plafonne à 15 % des intentions de vote jusqu’à l’élection présidentielle, il ne dérangera personne, et son espérance de vie sera presque infinie. A contrario, s’il parvient à se défaire de l’image de raciste haïssant les musulmans dont le Système s’emploie à l’encoller (1), il pourrait bien devenir, du jour au lendemain, le favori de la course. Mais en approchant de trop près le soleil, le très icarien « Z » entrerait alors dans « la zone des balles dans la tête ». Celle qui lui a été promise précocement alors qu’il montait en flèche, le 21 novembre 2021 par le très systémique Jean-Christophe Lagarde, après les affiches « d’extrême gauche » placardées à Nantes fin octobre. Sans doute vaudrait-il mieux pour la santé d’Éric Zemmour que l’Élysée lui reste à tout jamais inaccessibleEn attendant, pour prendre la mesure du phénomène Zemmour et comprendre la nature exacte des dangers qui pourraient guetter l’intéressé si la victoire se profilait à l’horizon, il faut élargir le champ. Il faut remonter aux origines de la Ve République sous la houlette de Charles de Gaulle, et à tout ce qui en a découlé. Un petit panorama historique pour mettre en perspective les dangers qui pourraient peser sur l’auteur de La France n’a pas dit son dernier mot, si d’aventure le pouvoir suprême était à portée de sa main

Éric Zemmour met l’identité française au cœur de son programme. C’en est même la colonne vertébrale.

[Voir aussi :
Ce que ZEMMOUR ne VEUT PAS que vous SACHIEZ !
Éric Zemmour : le vrai candidat de l’immigration
Philippe de Villiers dénonce l’apartheid vaccinal, alors que son ami Zemmour est favorable à la vaccination
Frédéric Delavier: « Analysons le programme de Zemmour »
Zemmour et le christianisme
Zemmour et sa vision du monde périmée
Zemmour et la “révolution de couleur” ?
Zemmour : « Je suis vacciné, j’ai le pass et ça ne me dérange pas »
Lettre ouverte à Éric Zemmour
et plus favorablement :
les articles de Lucien Samir Oulahbib sur Zemmour
dont :
Les anti-Zemmour se déchaînent]

À raison, on crédite Éric Zemmour d’être un bon connaisseur de l’histoire de France. Mais il fait défaut au même Éric Zemmour, comme du reste à tous les autres candidats de la présidentielle, une connaissance profonde de l’histoire franco-africaine, ou de l’histoire coloniale, en particulier de ses dénouements.

Connaître l’histoire permet de comprendre le présent pour mieux envisager l’avenir. Or l’histoire de France a ceci de particulier qu’un de ses pans les plus récents est enfoui.

Un regard objectif sur l’histoire des IVe et Ve Républiques permet de comprendre qu’en termes de droit, les Africains et les Algériens sont des Français déchus, qui le furent dans des conditions extrêmement discutables (2). Il en reste que certains d’entre eux, beaucoup plus qu’on ne pourrait le croire, même lorsqu’ils ne sont pas français, sont encore des Français dans l’âme.

Ajoutons que nombre d’Africains et de Maghrébins qui n’ont jamais mis les pieds en France mériteraient bien davantage le titre de Français que nombre de Français, en particulier dans nos banlieues désintégrées. Les premiers vous parlent de la France avec des étoiles dans les yeux, de la passion dans la voix et de la chaleur dans le cœur. Les autres entendent la mettre à genoux, la faire payer et parfois y mettre le feu.

Il y aurait beaucoup à dire sur le mécanisme qui nous a conduits à cette étrange autant que périlleuse situation…

Deux certaines idées de la France

D’une part, une France encore aimée en Afrique, en particulier chez les plus vieux qui ne cachent pas regretter la présence française ; mais aussi chez les plus jeunes qui rêvent, pour une grande partie d’entre eux, de vivre en France, et pas nécessairement pour lui faire rendre gorge. Jusqu’à parfois payer très cher et même risquer leur vie pour y parvenir.

D’autre part, une France haïe dans ses banlieues peuplées, en grande partie, de Français déchus, maghrébins et subsahariens finalement réintégrés dans la nationalité par le biais de l’immigration légale ou illégale. Trop souvent, leurs enfants détestent la France, abreuvés de rancœur et de haine moins par leurs parents que par la classe politique, l’école, les médias, les coteries subventionnées et leurs porte-voix mis en vedette. Depuis des décennies, la propagande officielle entretient ainsi des centaines de milliers, des millions d’enfants, des générations d’adolescents et bientôt d’adultes dans l’idée que la France est un pays criminel, tout particulièrement à l’égard de l’Afrique et de l’Algérie. Un pays vil pour un peuple rance chez qui la discrimination, la stigmatisation, le racisme, l’antisémitisme sont partout, et de longue date. Tout ceci est en grande partie voire complètement faux, mais avec ce bourrage de crâne incendiaire et littéralement anti-français devenu la règle sous la Ve République agonisante (Ve République qui est en fait la VIe), il peut sembler presque miraculeux que la jeunesse des banlieues ne haïsse pas la France et les Français encore davantage. Et que le pays ne soit pas déjà en guerre civile, mais seulement dans ses prémices forcément sanglantes.

De tous les candidats, l’auteur du Suicide français est à l’évidence le mieux doté pour mettre un terme à cette situation.

D’abord par sa conscience ardente du danger qu’il dénonce, de longue date, avec une véhémence qui lui est souvent reprochée. Ensuite par sa sincérité et sa détermination à appliquer son programme, sincérité et détermination dont personne ne doute. Grosse différence avec la plupart de ses rivaux et, si l’on ose dire, avec la totalité de ses « prédécesseurs » à la tête de l’État…

Ensuite par ses propositions dont la plupart sont simplement frappées au coin du bon sens ou, mieux encore, de la Loi. Laquelle se trouve peu ou pas appliquée actuellement et depuis longtemps. Sincérité et détermination, là encore, jouent à plein.

Outre cette vocation du programme de Reconquête ! à restaurer tout bêtement l’esprit et l’ordre républicains, l’amour de la France chevillé au corps de Zemmour paraît la meilleure garantie pour que prenne fin, en même temps que ce délitement généralisé, le dénigrement délétère cité plus haut, cette propagande permanente contre le Pays et son peuple, dont les conséquences sont profondes et graves, non seulement pour la jeunesse des banlieues, mais bien au-delà.

Gaullien, trop gaullien

Reste que pour avoir échangé assez amplement avec lui sur ces sujets, je sais qu’Éric Zemmour n’a pas encore connu son chemin de Damas. Il n’a pas encore intégré la dimension africaine, pourtant évidente, de la France. Cette dimension africaine devrait sauter aux yeux de celui qui se définit comme un Berbère d’Algérie. Mais c’est que l’indigène nord-africain Zemmour est tellement assimilé qu’il se fait une idée strictement gaullienne de la France. Une France essentiellement réduite à la Métropole (certains diraient à l’Hexagone), avec ses « poussières » ultramarines, selon le mot du Général. Suivant une vision gaullienne résumée dans une citation désormais fameuse :

« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. ».

Cette vision scandalise, on le sait, en particulier à gauche. Or elle ne devrait guère choquer puisque, après tout, c’est la France telle que définie par Charles de Gaulle, fondateur du régime, et scellée, excusez du peu, par l’abandon des provinces d’Afrique subsaharienne et des départements d’Algérie. Soit environ 95 % du territoire et la moitié de la population…

Cette vision de la France qui fonda la France actuelle, s’illustre dans la réalité de notre pays : la France est bel et bien réduite à la métropole et son petit outre-mer, qui nous confère un espace maritime encore gigantesque. Tandis que l’Afrique Occidentale Française (AOF), l’Afrique Équatoriale Française (AEF) et l’Algérie, dont les populations ne répondaient pas assez à la définition gaullienne, ne sont plus françaises.

Le grand artisan du démantèlement franco-africain, Charles de Gaulle, fait consensus : toute la classe politique, de l’extrême gauche à l’extrême droite, trouve excellent que de Gaulle ait accordé (en réalité imposé, mais cette réalité est gommée par tous) l’indépendance aux territoires d’Afrique et à l’Algérie. Dans ces conditions, il est piquant que les mêmes s’offusquent, en même temps, qu’Éric Zemmour s’en tienne à une vision gaullienne de la France et de son identité.

D’autant qu’en l’an 2022, l’ampleur de la menace civilisationnelle qui pèse sur ce qu’il reste de la France et du peuple français provoque naturellement chez ce dernier un réflexe de légitime défense. La France n’étant plus en expansion, la France s’étant rétrécie, elle subit, quoique diversement, l’expansion des autres, que cette expansion soit anglo-saxonne, arabo-musulmane, subsaharienne, etc. Et ce sentiment d’être menacé de Grand Remplacement, en réalité plus exactement de Disparition, se traduit en réaction, presque mécaniquement, par une poussée, un renouveau identitaire. Dans les années 1930, tandis que l’homme noir se voyait violemment nié dans son humanité aussi bien outre-Atlantique qu’outre-Rhin, et que le colonialisme oblitérait encore dans la colonisation l’égalité et l’Universel pourtant promis, la Négritude se leva à Paris (3). Suivant un schéma analogue, face à qui veut la nier, la détruire, la dissoudre ou la volatiliser, l’identité française se réaffirme aujourd’hui comme elle ne l’a pas fait depuis longtemps, et se met en position de combat. En espérant que ce réflexe de survie ne la conduise pas à se nier elle-même ou à renier des parts entières d’elle-même, confondues avec l’étranger. Par excès d’anticorps, par emballement immunitaire, pourrait-on dire en ces temps covidiens. C’est sans doute là l’un des principaux écueils qui pourrait guetter une France zemmourienne…

La mémoire franco-africaine, plus généralement la mémoire de l’Empire, la mémoire ultramarine dans ses dimensions les plus héroïques et les plus prodigieuses, les plus admirables, les plus fraternelles et émancipatrices, pourrait en être, dans ce cas, l’un des meilleurs médicaments. D’autres auraient dit contrepoisons…

La prophétie de la chute

Au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, le maréchal Juin prophétisa :

« Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l’abandon de l’Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l’ennemi ; qu’ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d’Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n’ait été fait pour les protéger : cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes. La France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. »

Les anciens départements et territoires français d’Afrique ont eu depuis longtemps leur lot de malheurs et de dévastations. Au tour de l’ancienne métropole de connaître le sien.

Il est une évidence : dans une unité franco-africaine maintenue telle que la désiraient l’écrasante majorité des « indigènes de l’Empire » (4), l’Afrique et l’Algérie développées à la française n’auraient connu ni l’extrême misère, ni l’extrême dénuement social et sanitaire, ni la tyrannie, ni l’explosion démographique, ni l’émigration de masse vers l’ancienne Mère-Patrie. La France métropolitaine serait restée civilisationnellement ce qu’elle avait toujours été, à savoir un pays européen, ou plutôt la province européenne d’un vaste ensemble franco-africain. Au lieu d’une immigration de masse et de pauvreté, elle aurait reçu une immigration modérée et d’excellence d’autant plus immédiatement assimilée qu’il se fût agi, de fait, de Français d’Afrique arrivant en Métropole.

On voit que le monde que je dépeins a été assassiné.

Comme beaucoup de Français, comme tous les autres candidats à l’élection présidentielle, Éric Zemmour a parfaitement intégré (ou assimilé…) l’idée de cette France dont l’essentiel de l’outre-mer ne fait plus partie, très officiellement, depuis 1958-1962. Et il en tire les conséquences, en s’en tenant à la définition de la France qui fonda le régime.

Or justement, soixante ans après le dynamitage cataclysmique de la Plus Grande France par Charles de Gaulle (5), que reste-t-il au juste de la France ? Comme l’avaient prévu Paul Rivet (6), Claude Lévi-Strauss (7), Jacques Soustelle (8), Germaine Tillion (9), Pierre Gaxotte (10), le Maréchal Juin et bien d’autres, il n’en reste évidemment plus grand-chose. Il en reste un État totalement dévoyé et corrompu, à la tête d’un pays-moignon submergé par son ancien empire et finalement par le reste du monde. Avec la complicité de ce même État devenu une sorte de Tartuffe de l’antiracisme, en complète rupture avec le bréviaire gaullien dont l’auteur est néanmoins perpétuellement glorifié. Mais c’est que nos chères élites de naguère, parfaitement au courant de la grande lessive que fut le largage des Africains et des Algériens, n’ont eu de cesse, après la mort du Vieux, depuis la loi Pleven-Chaban-Pompidou, jusqu’à Chirac et ses arts premiers en passant par Mitterrand et son SOS Racisme, Giscard et Bokassa, tous fins connaisseurs du Dossier, de chercher à se racheter une bonne conscience, pour eux comme pour le régime, la France et les Français dans le rôle des boucs émissaires. Et cette imposture tourne et ratatourne depuis des décennies, depuis un demi-siècle. À ceci près que nos politiciens d’aujourd’hui continuent de « jouer le jeu » en ignorant l’origine de la règle…

Sans surprise, en l’an de grâce 2022, la France amputée de son outre-mer, mais submergée par lui, subit depuis des lustres les ravages d’une idéologie mensongère et hypocrite, antiracisme de comédie couplé à une politique relevant de la haute trahison. Une trahison qui touche à son acmé avec le règne de Macron le Dévastateur, entre ruine de l’État, ruine de ses régimes sociaux, ruine de l’économie, martyre de la population, en particulier de la jeunesse et de l’enfance. Dans le cadre de l’opération Covid-19. Après le carnage des Gilets Jaunes.

Au commencement du régime, en liaison avec les États-Unis, Charles de Gaulle démantela la Plus Grande France ; à la fin du régime, en liaison avec les États-Unis, Emmanuel Macron démantela la France tout court, ou ce qu’il en restait.

Pour accomplir ses vastes méfaits, Macron a bénéficié d’une large complicité. Il ne s’agit pas de se débarrasser d’un homme : c’est tout un Système qu’il faut renverser.

Depuis deux ans, sous prétexte sanitaire, se trame contre la France un gigantesque complot dont Macron est le premier exécutant, dans le cadre d’un plan plus vaste qui embrasse une grande partie de l’Occident et de ses satellites. Observons tout de même qu’au cœur d’une Union Européenne dont l’exécutif est complètement gangrené par la corruption et dont les populations sont soumises aux ravages économiques et sociaux de la vraie-fausse crise sanitaire, parmi tous ces pays, la France est certainement l’un de ceux qui sortira à la fin le plus essoré, le plus esquinté à tout point de vue.

Telle est l’escroquerie du Covid-19 : une opération de destruction et de ruine qui trouve son couronnement dans l’instauration d’un « passe » prétendument « vaccinal », en réalité hautement liberticide, ouvrant la voie de toute évidence, et quoique cela ne soit jamais reconnu par le pouvoir et rarement envisagé par les médias, à une société de contrôle à la chinoise.

Tel est, aussi, l’enjeu de la présidentielle.

Pour les Français, mais également pour le Système qui conduit ce vertigineux complot contre le peuple.

L’homme qui valait mille milliards

Si Éric Zemmour était élu, comment traiterait-il ceux qui ont livré la France aux chiens ?

S’il est vraiment le républicain qu’il prétend être, le président Zemmour pourra-t-il empêcher les médias redevenus libres et la justice enfin débridée d’enquêter sur la gigantesque escroquerie du Covid-19, et d’ouvrir ainsi les yeux des Français sur l’ampleur des crimes, des mensonges et des trahisons de Macron et de ses complices, Véran, Salomon, Castex et consorts ? Au bout du dévoilement, le président Zemmour pourra-t-il fermer les yeux et refuser au peuple les procès exemplaires de ces curieux personnages ?

Autre défi, nettement plus périlleux sans doute (quoique…), car ici les enjeux financiers sont colossaux puisqu’ils se chiffrent en centaines, en milliers de milliards d’euros cumulés : Éric Zemmour pourrait-il tolérer la poursuite du pillage du Pays, à commencer par celui de la Sécu au profit de Big Pharma, notamment des groupes états-uniens comme Pfizer, Moderna ou Gilead ? À l’évidence, pour ces géants pharmaceutiques comme pour bien d’autres, dont les monstres financiers auxquels ils sont adossés, BlackRock et Vanguard en tête, grands amis de Macron, le manque à gagner serait astronomique.

Sous cet angle comme sous bien d’autres, s’il devait faire mentir les sondages officiels et apparaître comme le vainqueur potentiel de l’élection présidentielle, Zemmour serait alors « l’homme qui valait mille milliards » et sans doute davantage. Le voleur de la poule aux œufs d’or…

Encore plus grave peut-être, si c’est possible, en affranchissant la France de la tutelle états-unienne, en rétablissant avec la Russie des rapports cordiaux, Zemmour provoquerait un renversement d’alliance historique, un séisme géostratégique tectonique pour Washington et Langley, et plus généralement pour Albion.

Cerise sur le gâteau, mais une cerise en forme de bombe atomique, Zemmour étant de tous les candidats le seul (11) qui, dès mars 2020, s’est prononcé contre le confinement général et plus récemment contre le passe prétendument vaccinal, il est le plus crédible pour mettre un terme à la machination covidienne. Adieu traçage de masse, adieu perspectives ténébreuses ! Ce beau complot contre le peuple coordonné à l’échelle internationale par la clique de Davos et leurs amis les Ploutocrates, mis d’un coup à terre par un petit juif berbère plus ou moins illuminé se prenant pour Napoléon…

Inutile de dire que pareil cas de figure, pareil saugrenu scénario, le Système y songe et y songe encore…

Une chose est sûre : tout devra être mis en œuvre pour éliminer Zemmour. Quelle que soit la puissance de ses appuis : dans l’Armée, dans la police, dans la gendarmerie, dans les médias, dans le peuple. Et même parmi les milliardaires patriotes, au premier rang desquels le mystique Vincent Bolloré.

Si le dénigrement échoue (fascisme, nazisme, racisme, antisémitisme, pétainisme, révisionnisme, misogynie, mépris pour les handicapés, vie privée, haine des musulmans (1), etc.), si la manipulation des sondages officiels ne suffit pas, autrement dit si les Français s’obstinent à vouloir élire Zemmour, quelle option restera-t-il au Système ?

S’incliner comme un bon garçon devant le choix de cette France domestiquée depuis des décennies, et s’en laisser bouter, façon Jeanne d’Arc ou façon Poutine ?

Pan !

Alexandre Gerbi

[Voir aussi :
L’immigration
Note sur la mort des nations et des civilisations
Note sur l’effondrement des civilisations
France, relève-toi !
La France revivra-t-elle?
La clef de la libération
L’âme d’une nation
La fin des partis politiques
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
Note sur l’antisémitisme et sur le racisme en général
Note sur les mouvements humains et la sagesse du Tao]


Notes

(1) Éric Zemmour n’est pas raciste, c’est une plate évidence. Il faut d’ailleurs être assez peu français pour l’être. Ernest Renan, dont Zemmour aime à citer le célèbre discours Qu’est-ce qu’une nation ?, expliquait :

« Je me résume, Messieurs. L’homme n’est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu’exige l’abdication de l’individu au profit d’une communauté, elle est légitime, elle a le droit d’exister. Si des doutes s’élèvent sur ses frontières, consultez les populations disputées. Elles ont bien le droit d’avoir un avis dans la question. Voilà qui fera sourire les transcendants de la politique, ces infaillibles qui passent leur vie à se tromper et qui, du haut de leurs principes supérieurs, prennent en pitié notre terre à terre. “Consulter les populations, fi donc ! Quelle naïveté ! Voilà bien ces chétives idées françaises qui prétendent remplacer la diplomatie et la guerre par des moyens d’une simplicité enfantine”. Attendons, Messieurs ; laissons passer le règne des transcendants ; sachons subir le dédain des forts. Peut-être, après bien des tâtonnements infructueux, reviendra-t-on à nos modestes solutions empiriques. Le moyen d’avoir raison dans l’avenir est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé. »

Au passage, relevons que c’est précisément ce que ne fit pas de Gaulle, qui ne consulta pas les populations d’Afrique au moment de savoir si elles voulaient ou non être indépendantes, et partant cesser d’être, peu ou prou, françaises. Voir ci-après, note 2, Leffarante loi 60-525.

Concernant plus précisément les Français musulmans, Éric Zemmour a déclaré, par exemple, à Chavagneux, le 5 novembre 2021 :

« Je dis toujours, j’explique toujours que je ne fais pas de distinction entre l’islam et l’islamisme. En revanche, je fais [une distinction] entre l’islam et les musulmans. Il y a, évidemment, des musulmans qui veulent vivre à la française, qui veulent s’approprier l’histoire de France, qui veulent s’approprier cette culture française absolument magnifique, comme beaucoup d’immigrés l’ont fait avant eux. Et à ceux-là je dis : bienvenue, et soyez nos frères et nos compatriotes. »

Lors de son grand meeting de début de campagne, le 5 décembre 2021 à Villepinte (Seine-Saint-Denis), il a précisé :

« Notre existence en tant que peuple français n’est pas négociable. Notre survie en tant que nation française n’est pas soumise au bon vouloir des traités ou des juges européens. Reprenons notre destin en main. Je veux maintenant parler à ceux qui sont français. Oui, je fais une distinction entre qui est français et qui ne l’est pas. Non, je ne renverrai pas certains Français. Oui, je tends la main aux musulmans qui veulent devenir nos frères. Beaucoup le sont déjà. (Acclamations) Pour tous ceux qui veulent être français et qui montrent au quotidien leur attachement à la France, pour tous ceux qui ne sont pas venus en France pour la générosité de son modèle social, par habitude ou par dépit, pour tous ceux dont, comme moi, les ancêtres viennent d’ailleurs, mais qui veulent que le futur de leurs enfants s’écrive ici : à tous ceux-là, je propose l’assimilation. (Acclamations. La foule scande : “Vive la France !”) L’assimilation est le plus beau cadeau que la France puisse vous offrir. Faire partie de son immense histoire. C’est le plus beau cadeau que la France m’ait offert. Imaginez : devenir le compatriote de Montaigne, de Pascal, de Chateaubriand, de Balzac. (Applaudissements) Le choix de l’assimilation est un choix, certes, exigeant. Car désormais, il faut dire “nous” en parlant d’un passé où nos ancêtres n’étaient pas. C’est l’effort que mes grands-parents et que mes parents ont fait. Oui, l’assimilation est exigeante, mais seule elle nous permettra de retrouver la paix et la fraternité. (Applaudissements) Oui, l’assimilation est exigeante, mais pourquoi exempter les Algériens, les Maliens ou les Turcs des efforts consentis, autrefois, par les Espagnols, les Polonais ou les Italiens ? (Applaudissements) Pourquoi donc les musulmans seraient-ils incapables de faire ce travail de séparation du spirituel et du temporel qu’ont fait avant eux les juifs et les chrétiens ? (Applaudissements) Oui, nous tendons la main aux Français de confession musulmane qui veulent devenir nos frères. Il y en a, et notre main est ferme et sans compromissions : si vous faites de la France votre mère, et de chaque Français votre frère, vous êtes nos compatriotes ! (Grandes acclamations) .»

Les puissants acclamations et applaudissements qui répondirent à cette tirade d’Éric Zemmour suffisent à démontrer que les procès en racisme fait à ses soutiens est globalement mensonger.

(2) Concernant l’Afrique subsaharienne, voir par exemple l’effarante loi 60-525. Touchant à l’Algérie, lire par exemple L’Hymen républicain recousu.

(3) Se rappelant le Paris de l’entre-deux-guerres, capitale de la Négritude, Léopold Sédar Senghor écrivait :

« Les nègres de tous les pays du monde, dont Paris est la capitale par excellence, parce que la ville blanche la plus fraternelle. »

in Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, Puf, 1948, p. 5.

(4) Les indigènes furent déclarés citoyens français dans la Constitution de 1946. L’« Empire » devint l’« Union française ». La Constitution de la IVe République (1946), après avoir énoncé dans son préambule que :

« Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion, ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République »

et que :

« La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion »,

déclarait dans son article 80 :

« Tous les ressortissants des territoires d’outre-mer ont la qualité de citoyen, au même titre que les nationaux français de la métropole ou des territoires d’outre-mer »,

mais ajoutait aussitôt :

« Des lois particulières établiront les conditions dans lesquelles ils exercent leurs droits de citoyens ».

Les citoyens de l’Union française étaient donc égaux, mais certains étaient, pour reprendre la formule de Coluche, « moins égaux » que d’autres…

(5) Déjà bien entamé par ses prédécesseurs de la IVe République, avec les indépendances notamment de l’Indochine (1954), de la Tunisie et du Maroc (1956).

(6) Paul Rivet (1876-1958), l’un des plus grands ethnologues de sa génération, n’eut pas le bonheur de vivre les événements de Mai 1958, puisqu’il mourut le 21 mars de la même année. Dans une tribune « testament » publiée dans Le Monde daté du 1er février 1957, il expliquait :

« Notre génération a cru que l’indépendance était un remède à tous les maux, une panacée contre les injustices et les misères humaines… L’indépendance ne sera une réalité que le jour où les affligeantes inégalités entre les hommes, tant au point de vue culturel qu’au point de vue économique, auront été largement atténuées. Je viens d’accomplir un tour du monde… J’ai vu d’immenses villes où des êtres humains naissent, vivent et meurent dans la rue… Partout la misère matérielle s’associe à la misère intellectuelle. La Bolivie compte 70 % d’analphabètes, les Indes 88 %. Les pays où vivent ces hommes sont indépendants, mais eux, ils ne sont pas et ne peuvent être libres… Ces populations déshéritées, qui parviennent à l’indépendance, sont menacées de sombrer dans le désordre et l’anarchie et de ce fait exposées à subir la dictature d’un homme ou d’une minorité. Toute l’histoire des cinquante dernières années démontre à l’évidence cette troublante et cruelle vérité. Indépendantes, elles ignorent la vraie liberté. L’indépendance leur assure l’accès à de grandes organisations internationales où elles deviennent les égales des nations les plus développées, celles dont l’évolution a élevé au maximum le niveau économique et culturel… Les représentants de ces nouveaux États, bien que n’exprimant que l’opinion de leurs gouvernements et non pas de leurs peuples, n’en sont pas moins les plus diserts et les plus péremptoires dans leurs jugements et leurs conceptions. En face de cette faconde et de cette assurance, les nations de l’Europe occidentale, qui pendant si longtemps on fait preuve d’un complexe de supériorité, se présentent maintenant avec une attitude de coupables. On croirait qu’elles cherchent à se faire pardonner la supériorité sociale et économique que l’ancienneté de leur civilisation et un concours de circonstances historiques favorables leur ont assurée. En butte à des attaques parfois justes, souvent exagérées, toujours violentes, elles négligent le rôle de guide que l’expérience leur impose. »

Cité par François Méjan in Le Vatican contre la France d’outre-mer ?, Librairie Fischbacher, 1957, pp. 19-20.

(7) :

« Si, pourtant, une France de quarante huit millions d’habitants s’ouvrait largement sur la base de l’égalité des droits, pour admettre vingt-cinq millions de citoyens musulmans, même en grande proportion illettrés, elle n’entreprendrait pas une démarche plus audacieuse que celle à quoi l’Amérique dut de ne pas rester une petite province du monde anglo-saxon. Quand les citoyens de la Nouvelle-Angleterre décidèrent il y a un siècle d’autoriser l’immigration provenant des régions les plus arriérées de l’Europe et des couches sociales les plus déshéritées, et de se laisser submerger par cette vague, ils firent et gagnèrent un pari dont l’enjeu était aussi grave que celui que nous nous refusons de risquer. Le pourrions-nous jamais ? En s’ajoutant, deux forces régressives voient-elles leur direction s’inverser ? Nous sauverions-nous nous-mêmes, ou plutôt ne consacrerions-nous pas notre perte si, renforçant notre erreur de celle qui lui est symétrique, nous nous résignions à étriquer le patrimoine de l’Ancien Monde à ces dix ou quinze siècles d’appauvrissement spirituel dont sa moitié occidentale a été le théâtre et l’agent ? Ici, à Taxila, dans ces monastères bouddhistes que l’influence grecque a fait bourgeonner de statues, je suis confronté à cette chance fugitive qu’eut notre Ancien Monde de rester un ; la scission n’est pas encore accomplie. Un autre destin est possible (…) »

Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques, Plon, 1955, rééd. Pocket, 1984, pp. 486-487.

(8) :

Déjà avant la guerre, ayant vécu pendant des années, comme ethnologue, au milieu des tribus indiennes du Mexique, j’avais pu suivre de près le travail souvent admirable que les gouvernements issus de la Révolution réalisaient pour “incorporer” ou “intégrer” les communautés autochtones à l’État fédéral. À Paris, à la Sorbonne et au Musée de l’Homme dont j’assumai la direction à partir de 1937 (…), j’avais eu maintes fois l’occasion de discuter des problèmes de ce qu’on appelait encore les “colonies” ou l’“Empire” avec de jeunes Africains comme Léopold Sédar Senghor. Professeur à l’école coloniale, où j’étais chargé d’un cours de sociologie appliquée, je m’efforçais de faire porter la réflexion scientifique et l’acquis de l’ethnologie sur la solution pratique des problèmes que suscitaient les relations entre les populations autochtones et l’administration française. Militant anti-fasciste et antiraciste depuis mon adolescence, j’avais étudié les doctrines absurdes et malfaisantes qui, inoculées comme un virus de Berlin à Rome, se répandaient dans l’Afrique italienne sous le prétexte de la difesa della razza. Puis vint la guerre, (…) je fus conduit à sillonner en tous sens l’Afrique musulmane, le Sahara, les pays de savanes et de forêts. Convaincu que la colonisation sous sa forme ancienne appartenait à un passé révolu, discernant les influences et les ambitions étrangères qui visaient à démembrer l’ensemble français, je repoussais avec une énergie égale le statu quo, d’ailleurs impossible à maintenir, et la dislocation dont le double résultat serait inévitablement d’abaisser la France et de plonger les peuples d’outre-mer dans le chaos, la tyrannie et la misère.”J’entrevoyais (…) une phase ultérieure où, comme résultat de l’évolution économique, sociale ou intellectuelle, il serait possible de superposer à tous les pouvoirs locaux, y compris à celui de la métropole, un pouvoir vraiment fédéral. Quand j’exposais ces idées autour de moi, il n’était pas rare qu’on me demandât : “Mais alors le Président fédéral pourrait être un Noir ou un Arabe ?”, à quoi je répondais invariablement : “Et pourquoi pas ?””Beaucoup d’entre nous, sinon tous, pensaient alors à nos territoires d’outre-mer comme à “la grande chance du deuxième demi-siècle” pour la France et pour notre jeunesse. (…) Il nous semblait, à cette époque, que “pour transformer la vie des hommes et ancrer puissamment la France dans le sol du continent noir”, en créant de nouvelles ressources, en produisant de l’énergie et aussi “en tenant compte intelligemment et respectueusement des sociétés autochtones, de leurs traditions, de leurs institutions”, l’effort que la France aurait à fournir serait de nature à la transfigurer elle-même. Au lieu de s’enfermer dans son territoire européen, pusillanime et repliée sur elle-même dans la recherche d’un confort petit-bourgeois, elle puiserait en Afrique le goût des vastes espaces et des entreprises hardies. Deux ou trois générations de nos jeunes gens trouveraient là-bas l’occasion de faire du neuf, de construire, de créer. Bâtir l’Afrique française avec les autochtones, pour eux comme pour nous tous, dans la fédération des peuples d’outre-mer, tirer parti des expériences faites ailleurs, comme les missions culturelles du Mexique ou les kibboutzim d’Israël, n’était-ce pas une mission exaltante ? Dans cette perspective, assurer le salut de l’Afrique, c’était aussi pourvoir à celui de la France : exorciser le démon de la médiocrité, offrir à la jeunesse une grande et belle tâche. Des rêves ? Oui, c’étaient des rêves, comme ceux des pionniers qui ont fait la Californie, comme ceux des bandeirantes qui ont fait surgir le Brésil moderne de l’immensité sud-américaine (…). Ces rêves, il était à notre portée de les réaliser : le sol et le sous-sol de l’Afrique française recèlent ce qu’il faut pour faire vivre les hommes et croître l’industrie. (…) Ce qui nous a manqué, c’est une volonté. Et l’État qui aurait dû incarner cette volonté a failli à sa mission : par faiblesse et instabilité avant 1958, plus tard par une tragique perversion qui l’a poussé à tout détruire. Comment s’étonner aujourd’hui si la jeunesse, à qui le régime n’offre rien, n’ouvre aucune perspective, ne promet que la morne continuation de ce qui est — si cette jeunesse se désespère et s’emporte comme elle l’a fait en mai [1968] ? Généreuse comme elle l’est, de quel cœur ne se serait-elle pas jetée dans la grande aventure de l’outre-mer ! Le régime, incarnation d’une France vieillotte dont l’horloge retarde d’un demi-siècle, ne le lui a pas permis.” Jacques Soustelle, Vingt-huit ans de gaullisme, La Table ronde, 1969, pp. 285-286, p. 285 et pp. 287-288. Pierre Messmer a tardivement avoué la conviction fondamentale qui présida aux choix du général de Gaulle : « (…) c’est vrai que le Général ne désirait pas l’assimilation ou l’intégration, comme on disait à l’époque. Personne, d’ailleurs, n’en voulait. Compte tenu de la croissance démographique des Algériens, une telle solution aurait conduit à ce qu’un tiers des députés actuels au Palais Bourbon soient Algériens. Cela n’a rien de raciste, mais cette situation était inenvisageable. »

in Marianne, n° 341, novembre 2003, p. 27.

(9) Germaine Tillion, excellente connaisseuse de l’Algérie où elle séjourna longuement durant les années 1930, dans les Aurès, auprès des populations les plus déshéritées, travailla, comme membre du cabinet de Jacques Soustelle en 1955-1956, au projet de l’Intégration en Algérie. En 1957, elle notait avec sagacité :

« L’anti-esclavagisme a été l’alibi du colonialisme (il l’est encore parfois), et je me demande si l’anti-colonialisme n’est pas en train de devenir l’alibi de la clochardisation. »

in L’Algérie en 1957, Éditions de Minuit, 1957, p. 41.

Dans le même ouvrage, elle précisait :

« “Tout-ce-que-la-France-a-fait-en-Algérie” (des hôpitaux, des routes, des installations portuaires, de grandes villes, une petite industrie, le quart des écoles nécessaires) et “Tout-ce-que-la-France-n’a-pas-fait-en-Algérie” (les trois quarts des écoles nécessaires, d’autres industries, un plan agricole avec la réforme agraire et les techniciens qu’elle exige…) constituent, ensemble, une sorte de mélange détonant où nos méfaits et nos bienfaits se confondent avec une nocivité provisoirement équivalente et réciproquement renforcée. Et maintenant que le bien et le mal que nous avons faits s’additionnent pour constituer une des plus redoutables machines infernales du globe, il faut bien avouer que le rêve d’une partie des Français serait de laisser l’Algérie et les Algériens se débrouiller en toute indépendance, dans leurs problèmes. Or, ces problèmes, nous avons entrepris de les résoudre et ils étaient désormais solubles, au prix d’un effort énorme, mais qui n’excède pas nos moyens. Sans nous, ils ne peuvent plus désormais être résolus, quoi qu’il arrive. »

Ibid., p. 79.

(10) « La France a mal calculé ou l’on a mal calculé pour elle. En Afrique, elle avait l’espace. Elle s’est rétrécie à des dimensions qui suffisaient à la grandeur il y a un siècle ou deux, mais qui, à l’âge du Boeing et des fusées, la condamnent à un rôle de second ordre. Elle ne veut pas se l’avouer. Diminuée, rapetissée, ses horizons clos, elle rêve d’hégémonie européenne, d’arbitrage universel. » Pierre Gaxotte, Aujourd’hui, thèmes et variations, Fayard, 1965, p. 11.

(11) Marine Le Pen, le 17 mars 2020, se « réjouissait » du confinement, estimait qu’il eût fallu le déclencher plus tôt, et reprochait au président Macron son manque de clarté. Notamment de ne pas avoir précisé si les Français avaient le droit ou non d’aller « voir les voisins »…

Quant à François Asselineau et Florian Philippot, ils fustigent eux aussi aujourd’hui, et c’est tant mieux, la politique gouvernementale. Ils se rappellent le caractère sacré de la Liberté. Il n’en a pas toujours été ainsi.

Florian Philippot, comme tous les autres politiciens français, a approuvé le confinement général, comme le montre cette vidéo diffusée le 20 mars 2020, à partir de la 5e minute.
[Extrait sur le confinement :]

Le 30 avril 2020, soit un mois et demi après le début du confinement général, la position de Florian Philippot n’avait pas changé. Citant le Maroc en exemple, il saluait ce pays d’avoir, plus rapidement que la France, imposé le confinement à sa population :

« Principe d’anticipation, d’efficacité. Eh oui : le premier cas de Coronavirus au Maroc date du 2 mars dernier. Eh bien figurez-vous que seulement 14 jours plus tard, le 16 mars, le Maroc ferme l’intégralité de ses écoles, de ses collèges, lycées et seulement 18 jours plus tard, il met en confinement général sa population. »

Quant à François Asselineau, il a lui aussi approuvé le confinement général commencé le 17 mars 2020. Et pour cause, puisque deux jours plus tôt, le 15 mars 2020, il avait vivement reproché à Macron de ne pas l’avoir encore déclenché. Asselineau citait d’ailleurs en exemple la Chine, pays ayant confiné sa population plusieurs mois plus tôt, excellente mesure selon lui.

On peut le constater dès les premières minutes de cette vidéo :

Logique avec lui-même, le 28 mars 2020 (vidéo mise en ligne le 31 mars), François Asselineau approuvait sans réserve la décision du gouvernement, et enjoignait à ses auditeurs de s’y plier scrupuleusement, comme le montrent les premières minutes de cette vidéo :




Marioupol, bombardement du théâtre. Journal « Le Monde » : sensationnalisme, émotions, mensonges, propagande et désinformation

Par Alain Tortosa

Qu’auront retenu les citoyens de cet événement ?

Journal « Le Monde(([1] https://www.lemonde.fr/international/live/2022/03/16/guerre-en-ukraine-en-direct-a-marioupol-un-theatre-dans-lequel-s-etaient-refugies-des-centaines-de-civils-vise-par-des-bombardements_6117694_3210.html))» 17 mars :

« Guerre en Ukraine, en direct : à Marioupol, un théâtre dans lequel s’étaient réfugiés “plus d’un millier de personnes” visé par des bombardements.
De nombreux enfants se trouvaient dans ce théâtre
selon le maire de la ville, qui n’a pu encore établir un bilan de cette frappe. Les États-Unis ont annoncé l’octroi d’une aide militaire supplémentaire de 800 millions de dollars à l’Ukraine. Le Conseil de l’Europe a exclu la Russie, après vingt-six ans d’adhésion. »
«  Le bilan humain reste à ce stade indéterminé. “Les envahisseurs ont détruit le Théâtre dramatique. Un endroit où plus d’un millier de personnes avaient trouvé refuge. Nous ne pardonnerons jamais cela”, a indiqué la municipalité sur la messagerie Telegram ».

Journal « Le Monde(([2] https://www.lemonde.fr/international/live/2022/03/17/guerre-en-ukraine-en-direct-faute-d-allies-la-russie-renonce-au-vote-d-une-resolution-a-l-onu_6117852_3210.html))» 18 mars :

« Accusé de “crimes de guerre” par l’Union européenne et les États-Unis, le Kremlin a rejeté la décision de la Cour internationale de justice lui ordonnant de suspendre son offensive. À Marioupol, 30 000 personnes ont été évacuées en une semaine… »
« Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé mercredi l’aviation russe d’avoir “sciemment” bombardé un théâtre de la ville où étaient réfugiés des centaines d’habitants. Selon Iryna Verechtchouk, vice-première ministre ukrainienne. »
« L’UE et les États-Unis accusent la Russie de “crimes de guerre”.
L’Union européenne (UE) condamne les “graves violations du droit humanitaire” et les “crimes de guerre” commis par la Russie en Ukraine.
L’UE condamne dans les termes les plus fermes les forces armées russes (…), qui continuent de cibler la population civile et les infrastructures civiles ukrainiennes”, a déclaré le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, dans un communiqué. Le théâtre de Marioupol (dans le sud-est du pays) “a été lourdement bombardé mercredi, bien qu’il ait servi d’abri bien connu et clairement identifié pour les civils”, a-t-il dénoncé. »

Journal « Le Monde(([3] https://www.lemonde.fr/international/live/2022/03/18/guerre-en-ukraine-en-direct-zelensky-exhorte-la-russie-a-discuter-serieusement-apres-que-moscou-annonce-un-rapprochement-des-positions-dans-les-pourparlers_6118035_3210.html))» 18 mars :

« Le bombardement, mercredi, d’un théâtre de Marioupol par des troupes russes, selon Kiev, a fait au moins un blessé grave, mais pas de morts ».

Il est possible de retrouver cette information avec une recherche Google(([4] https://www.google.com/search?q=site%3Awww.lemonde.fr+Le+bombardement%2C+mercredi%2C+d%27un+th%C3%A9%C3%A2tre+de+Marioupol+par+des+troupes+russes%2C+selon+Kiev%2C+a+fait+au+moins+un+bless%C3%A9+grave%2C+mais+pas+de+morts&sxsrf=APq-WBuwD7szNS3PTMZsj9xBpL0nKJ5fDA%3A1647697996314&ei=TOA1YvLhEomEur4PiuGCyAQ&ved=0ahUKEwjyt5GuqdL2AhUJgs4BHYqwAEkQ4dUDCA0&uact=5&oq=site%3Awww.lemonde.fr+Le+bombardement%2C+mercredi%2C+d%27un+th%C3%A9%C3%A2tre+de+Marioupol+par+des+troupes+russes%2C+selon+Kiev%2C+a+fait+au+moins+un+bless%C3%A9+grave%2C+mais+pas+de+morts [ou
https://nouveau-monde.ca/wp-content/uploads/2022/03/site_www.lemonde.fr-Le-bombardement-mercredi-dun-theatre-de-Marioupol-par-des-troupes-russes-selon-Kiev-a-fait-au-moins-un-blesse-grave-mais-pas-de-morts-Recherche-Google.pdf pour la capture PDF de la recherche])):

Mais pourquoi cette information a-t-elle disparu des pages du Monde ?
(au moment de la recherche le 19 mars)

Information AFP que l’on retrouve notamment sur le site de BFM(([5] https://www.bfmtv.com/international/europe/theatre-de-marioupol-un-blesse-grave-et-pas-de-morts-selon-le-conseil-municipal_AD-202203180539.html)):

« Théâtre de Marioupol bombardé : un blessé grave, mais pas de morts, selon un premier bilan »

Reconnaissez que ce n’est pas l’image que je me fais d’un crime de guerre.

Donc pour résumer :

Le 17 mars les populations occidentales sont (logiquement) en émoi quand on annonce que l’odieux Poutine a osé bombarder le théâtre de Marioupol qui servirait d’abri à des civils, dont des enfants.

À ce moment, personne n’a vérifié :

  • Si le théâtre était volontairement visé par les Russes.
  • Si c’est bien les Russes qui l’ont fait exploser ou les Ukrainiens qui voulaient faire accuser les Russes.
  • Si les Ukrainiens n’auraient pas placé des batteries aériennes proches des civils pour que les ripostes russes frappent le théâtre (ce dont nous avons la preuve dans d’autres lieux).
  • Si ce théâtre hébergeait bien des civils et non des militaires.

Bref la seule certitude est que le théâtre a été bombardé [ou explosé de lintérieur] et c’est tout.

Cela n’empêche pas tous les médias occidentaux, l’AFP et bien sûr « Le Monde » de faire les grands titres sur l’immonde Poutine… À noter que la guerre est sale uniquement à cause de Poutine. Il n’y a que nous, les « gentils », qui faisons des guerres « propres »… J’imagine que les centaines de milliers de civils tués par les bombes américaines durant la guerre en Irak et autres conflits ne rentrent pas en ligne de compte. Que dire aussi des Américains qui, au mois de mars 1945 à la fin de la Seconde Guerre mondiale, font tomber une pluie de bombes sur la ville (dont l’objectif de l’opération n’est absolument pas des cibles militaires ou de production, mais uniquement des civils) et tuent environ 100 000 civils en une seule nuit !

Bref au 17 mars 2022 le doute n’est pas permis et nous sommes face à un crime de guerre commis par Poutine le barbare sur ce théâtre de Marioupol.

Nous tairons aussi les divers témoignages de civils qui indiquent que des forces ukrainiennes empêcheraient les civils ukrainiens [du Donbass] de fuir la ville pour en faire des boucliers humains.

Le monde est donc « merveilleux », Poutine est un criminel de guerre jusqu’au 18 mars où nous parvient une dépêche AFP qui annonce, de source ukrainienne, que le bombardement aurait fait un blessé grave, mais pas de morts.

Si la situation n’était pas dramatique, elle en serait risible… Accuser de crime de guerre une opération se traduisant par un seul blessé grave me semble pour le moins légèrement exagéré (et d’autant plus que l’on n’a aucune preuve concernant l’auteur et les circonstances).

Si nous vivions dans un monde « normal » avec une éthique, alors l’ensemble des journalistes présenteraient à minima des excuses et feraient de ce démenti la Une au même titre que la Une annonçant ce crime de guerre !

Non seulement nous n’avons pas assisté à ce même battage médiatique pour dire « pardon », mais le journal Le Monde a, semble-t-il, censuré cette information que je ne retrouve plus sur son site !

Sommes-nous non seulement dans un traitement biaisé de l’information, mais carrément dans une propagande mensongère dont le but serait de manipuler le public ?

Demandez à la population qui gobe jour après jour les médias mainstream ce qu’ils auront retenu de la destruction du théâtre ?

Un

« Méfions-nous de toute information ! »

ou

« Poutine le Barbare ! »

Après un tel « travail journalistique », je comprends aisément que le média RT France, financé par la Russie, ait été censuré pour « protéger » le peuple de la propagande russe. Notons que le Mali vient de faire de même avec RFI et France 24, cette décision est bien entendu inadmissible aux yeux des autorités françaises !

Nous avons une fois de plus des preuves de mensonges… Quand la masse va-t-elle entendre qu’elle est totalement manipulée ?

Alain Tortosa.

19 mars 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220319-marioupol-le-monde-mensonges.pdf





Le combat de l’Empire russe contre l’impérialisme occidental

[Source : alawata-rebellion]

Par Erwan Castel

À Marioupol, ce grand port industriel de la mer d’Azov, de violents combats se déroulent entre les forces ukrainiennes et les forces conjointes de la République Populaire de Donetsk et de la Fédération de Russie dont l’objectif est de libérer la ville, mais aussi de détruire le régiment spécial « Azov » ce fleuron de la mouvance bandériste qui en Ukraine a fleuri depuis le Maïdan et rêve d’un nouvel État nazi au cœur de l’Europe. 

Ici, je renverrai dos à dos à la fois les mondialistes fantasmant sur une humanité hors sol au service d’un cosmopolitisme consumériste apatride et les nationalistes communautaristes fantasmant sur une Russie poutinienne défendant exclusivement les valeurs chrétiennes et la race blanche. 

En réalité, la grande Russie, tsariste, soviétique ou fédérale a conservé en elle cette « notion d’Empire » supra communautaire et réunissant dans une même destinée commune des peuples aux ethnies, aux religions, aux cultures, aux traditions différentes. Plusieurs fois je me suis exprimé ici sur cette « Union des peuples » qui réunit sans la dissoudre la diversité d’un empire, se fortifiant des différentes identités le composant et les fortifiant en retour de leurs puissances additionnées. 

La Tchétchénie fait partie de ces territoires de la Grande Russie qui paya un lourd tribut à cause de l’intégrisme idéologique, entraînée par les radicaux islamistes dans 2 guerres meurtrières entre 1994 et 2009 (environ 175 000 morts). Réintégrée au sein de la Fédération de Russie la Tchétchénie, dans une grande autonomie, bénéficie et participe désormais à la stabilité et la défense de la Russie.

Le président tchétchène Ramzam Kadyrov demandait depuis le début du conflit du Donbass à pouvoir envoyer des unités tchétchènes protéger les populations du Donbass bombardées quotidiennement par les soudards de Kiev occupant une partie de leurs territoires. En attendant l’ordre du Kremlin, nombre de volontaires individuels, vétérans des guerres du Caucase sont venus gonfler les rangs des milices républicaines de Donetsk et Lugansk. 

Puis cette inévitable guerre européenne, que j’annonçais dès 2014, est arrivée et le président Poutine a alors répondu favorablement à son « fantassin » tchétchène comme Kadyrov aime à se définir et aussitôt des unités de combat sont sorties de leurs montagnes du Caucase pour venir dans la steppe du Donbass chasser ces bandéristes et autres néo-nazis hallucinés.

Depuis plusieurs jours, les forces tchétchènes, aux côtés des forces républicaines et d’autres forces russes libèrent la ville chrétienne de Marioupol des néo-nazis d’Azov au cri de « Allāhu ʾakbar ! », bousculant tous les préjugés des islamophobes et des poutinolâtres occidentaux qui pour la plupart, accrochés à un centralisme étatique et à un communautarisme identitaire n’ont toujours pas compris l’extraordinaire puissance d’une notion d’empire réalisée entre des peuples unis.

Dans Marioupol, une unité tchétchène sécurise un ensemble d’immeubles où se cachent encore des tireurs du régiment « Azov », disséminés au milieu de civils utilisés comme boucliers humains :



Pourquoi des Tchétchènes ?

La brigade tchétchène arrivée en Ukraine et dans le Donbass et forte de plus de 10 000 « kadyrovites » présente plusieurs avantages pour le bon déroulement des opérations militaires russes :

  • Tout d’abord ce sont des combattants rompus et aguerris aux combats en zone urbaine, ce qui explique qu’ils ont été déployés directement sur Kiev et Marioupol par exemple.
  • Dans les rangs des bataillons spéciaux ukrainiens se trouvent des Tchétchènes du bataillon djihadiste « Dudayev » contre lesquels les kadyrovites ont des comptes à régler, 
  • Mais les unités tchétchènes sont également une composante du « soft power » russe, excellant dans les soutiens psychologiques et humanitaires auprès des populations.
  • L’action des combattants tchétchènes a de plus une composante humanitaire forte et portée par une stratégie de communication pour une fois efficace et adaptée,
  • Leur réputation de combattants sans pitié est un élément important de la guerre psychologique menée contre les néo-nazis des unités spéciales ukrainiennes…

Aujourd’hui, le président de la Fédération de Russie, dans un discours où il rappelait les objectifs des opérations militaires déclenchées en Ukraine citait, quant à lui l’évangile de Saint-Jean :

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis »,

(Jean, XV, 9)

apportant une pierre chrétienne à cette notion d’empire pour laquelle entre Occident et Eurasie combattent et meurent des chrétiens, des athées, des païens, des juifs, des musulmans, des bouddhistes… des communistes, des monarchistes, des nationaux bolchéviques, des anarchistes, des Asiatiques, des Européens, des Caucasiens, des Sibériens…

Dans le Donbass depuis 8 ans, à Marioupol et aujourd’hui ailleurs, se déroule un guerre qui n’est que la bataille première de cette guerre à dimension civilisationnelle qui vient d’éclater de l’Empire contre l’impérialisme, des peuples contre les tyrans, du sens commun universel contre l’universalisme de la dictature, des communautés de l’être contre la société de l’avoir, de la raison contre la folie. 

Voilà pourquoi les dieux et les déesses des batailles nous donneront la victoire et la porteront au-delà des océans !

Erwan Castel

Publié par Erwan Castel à 3/18/2022 05:49:00 PM

2 commentaires :

  1. Anonyme
    Bonjour Erwan, une seconde fois, je ne suis pas d’accord avec une partie de ton analyse. Tu fustiges les « islamophobes ». En cela tu rejoins les mondialistes avec leur vocabulaire manichéen et prêts à classer tout ce qui ne leur sied pas au choix de : populiste, homophobe, islamophobe, complotiste et j’en passe.
    Tu as ta vision des choses du fait de ton vécu. Ici en Europe de l’Ouest certains (et de plus en plus) ont leur vision des choses du fait de leur vécu. Tu fustiges les « islamophobes » et tu argumentes en mettant en avant les actions de Kadirov et de ses combattants. Certes, mais tu fais dans ce cas exactement ce que tu reproches aux « islamophobes » (qui soit dit en passant ne se considèrent pas comme tels, mais du fait d’une étiquette que leurs opposants leur ont collé sur le dos) : conclure une généralité sur des éléments particuliers. Je ne t’apprendrai rien en te disant comment cela se passe en Europe de l’Ouest. Je suis même assez bien placé pour en parler puisque j’ai moi-même vécu des situations assez chaudes (je n’en parlerai pas plus sinon à parler de ma vie personnelle) avec cette communauté à qui pourtant je n’ai fait aucunement ombrage. Croire que l’« islamophobie » relève de l’agitation de quelques politiques c’est accepter le narratif des mondialistes qui œuvrent en France. On n’obtient pas entre 35 et 40 % de gens qui pensent qu’il y a un problème avec juste des mots de politiques. Ces gens vivent bien quelque chose pour non seulement continuer à grossir l’effectif, mais aussi pour à présent commencer à se mettre à parler.
    Tu as ton vécu avec Kadirov, les Européens de l’Ouest ont leur vécu. Les attentats terroristes ne sont pas un rêve ce me semble. Tiens d’ailleurs je l’ai vu dans je ne sais plus quel canard, pas plus tard qu’aujourd’hui ou hier une réfugiée ukrainienne s’est faite violer par un autre réfugié. Je n’irai pas plus loin. C’est devenu d’un quotidien…
    Tu combats l’armée ukrainienne, je ne pense pas que tu sois « ukrainophobe ». Pareil pour ceux que tu penses être « islamophobes ».
    On dit merci qui d’avoir monté les uns contre les autres ?
    Bon courage à toi et encore merci de nous tenir informés. Je me demande même comment peux-tu faire pour être au front, tenir un blog et répondre à des interviews un peu partout (j’en ai vu sur le net)…
    1. Erwan Castel
      Pour répondre à ta dernière question je suis assigné à des services bases et des liaisons logistiques du fait de mon bras toujours en charpie. Cela me permet à défaut de continuer le travail d’information.

      Ensuite, j’entends par islamophobe quelqu’un qui condamne une personne sur le seul fait qu’il est musulman ou refuse le droit à l’Islam d’être pratiqué par des individus dans son pays. Évidemment que la plupart de ces individus, tout comme les racistes, les xénophobes et autres communautaro-centrés ne se reconnaîtront jamais comme tels tout comme les mondialistes cosmopolites refuseront de reconnaître leur idéologie hors sol d’être une servitude radicale à la marchandise.

      Il se trouve que je connais plutôt bien l’Islam ayant eu une belle famille musulmane, vécu dans des banlieues et des pays à forte densité musulmane. Aussi je peux dire que l’immense majorité des racailles qui sévissent dans les banlieues que l’État leur a lâchement abandonnées sont autant musulmans que moi archevêque de Canterbury, et si je voulais pousser dans leur idiotie crasse des types comme Zemmour qui dit « l’islam organise les trafics de drogue » je lui rappellerais que la charia punit au contraire de 30 coups de fouet un consommateur de drogue et que dans les favelas du Brésil on observe de plus en plus de conversions à l’Islam pour le cadre social strict que les mosquées instaurent dans les quartiers (et surtout selon moi la démission du clergé catholique de sa fonction sociale).

      Tous les intégrismes idéologiques sont toxiques, qu’ils soient politiques, religieux, mondialistes ou identitaires. Seul compte à mes yeux les lois du « grand livre de la Nature » et le bon sens commun humain qui en découle.

      Quelqu’un qui n’aime pas les étrangers, même s’il ne le reconnaîtra jamais, est un xénophobe, idem vis-à-vis des religions, des cultures, etc., et c’est un syndrome psychiatrique qui est d’ailleurs partagé avec les alcooliques et autres paresseux intellectuels et sociopathes.

      Quand la plupart des Français, prétendument dissidents, cesseront de fustiger les conséquences et les profiteurs des crises vécues et attaqueront pour les détruire les systèmes et les responsables qui les provoquent, alors je cesserai de les considérer comme des pleutres râlant sur les réseaux surtout pour essayer de cacher leur soumission vulgaire. Combien d’entre eux ont fini par se faire piquer pour ne pas avoir à sacrifier leurs petits conforts et plaisirs individuels ?

      Je revendique pour ma part une « connophobie » radicale vis-à-vis de tous ceux qui se précipitent sur les apparences, guidés par un manichéisme de pensée et une paresse intellectuelle au lieu de rechercher, comme l’enseignait Hippocrate, la cause des causes des problèmes vécus.




Brève synthèse géopolitique de la crise en Ukraine, au 18 mars 2022

Par Sébastien Raynaud

Si vous avez manqué le début

Chronologie sélective aussi neutre et factuelle que possible. Les éléments diplomatiques (très nombreux) n’y figurent pas ; le cas échéant, ils sont cités in-texte.

21 février 2022 : la Russie reconnaît l’indépendance des Républiques de Donetsk et de Louhansk (qui à elles deux forment le Donbass)

24 février 2022 : début de l’invasion de l’Ukraine par le nord, l’est et depuis la Crimée.

Prise de l’île des Serpents située au large de la frontière roumano-ukrainienne en mer Noire.

Le président ukrainien ordonne la mobilisation générale.

27 février 2022 : Vladimir Poutine menace de représailles nucléaires les états qui entreraient en conflit avec la Russie. Les pays de l’OTAN prennent des mesures de rétorsion économique et débloquent des fonds pour l’achat d’armes à destination de l’armée ukrainienne. Pour une analyse des sanctions économiques, se reporter à la note en (([1] https://www.youtube.com/watch?v=NYhKM6zI2nM)).

28 février 2022 : Vladimir Poutine énonce ses conditions préalables à l’arrêt des hostilités : « Reconnaissance de la Crimée comme territoire russe », « dénazification de l’Ukraine » et « statut neutre » pour le pays.

1er mars 2022 : les villes de Melitopol et Berdiansk au nord-est de la Crimée tombent aux mains des Russes

2 mars 2022 : prise de la ville de Kherson (dernière ville importante avant l’embouchure du Dniepr)

7 mars 2022 : capture d’Izioum

8 mars 2022 : ouverture du premier corridor humanitaire

9 mars 2022 : les villes de Kharkiv, Soumy, Tchernihiv et Kiev sont encerclées par les forces russes

11 mars 2022 : la Russie s’empare de Volnovakha (Donbass) Bombardement aérien des villes d’Ivano-Frankivsk et Loutsk à l’Ouest

13 mars 2022 : bombardement de la base de Yavoriv, à la frontière polonaise La marine russe organise le blocus maritime de la côte ukrainienne

15 mars 2022 : les forces russes affirment contrôler l’oblast de Kherson en totalité.

Le président Zelensky annonce que l’Ukraine ne pourra pas intégrer l’OTAN.

Pour avoir à l’esprit en quoi consiste l’armement russe et la dissuasion nucléaire 2.0, ce clip de 3 minutes :

Avancées militaires des forces russes

Je vous laisse libre de trouver l’historique ayant conduit la Russie à ne plus donner crédit aux affirmations de l’OTAN et à entreprendre d’elle-même une action qui mette fin à la surdité qu’on oppose à ses revendications. En une phrase : l’État russe prend l’initiative d’instaurer par la force la neutralité de l’Ukraine.

Diverses cartes sont disponibles pour visualiser l’avancée des troupes russes en Ukraine.

Je propose la capture d’écran de la carte fournie par Aljazeera, actualisée chaque jour.

Est du Dniepr :

Donbass : c’est la zone de combats principale. Je ne parle pas en terme militaire au sens strict, mais du fait que cette région est martyrisée depuis 2014.

Peu ou pas relayée dans les médias, la journaliste française Anne-Laure Bonnel sort de l’ombre et relate par le menu les exactions commises par l’armée régulière ukrainienne ou par les forces paramilitaires du Secteur droit. Elle a produit un film (([2] https://vimeo.com/202792798 ? fbclid=IwAR0iU440mCDUmHLC1vqSqSefrHEKSNJlxzjs9V7-t-Ccqh3s8u6yMdXV50w)) à partir de son expérience sur place. On peut l’entendre ici, au micro d’André Bercoff :

Cette partie du pays est russophone à plus de 90 %. Les belligérants ukrainiens privés de toute retraite après que les Russes aient investi la ville de Marioupol ont deux options : se rendre ou combattre. Étant donné les horreurs subies par la population, il sera perçu comme libérateur et le restaurateur de la paix civile.

Nord-Est : région la plus proche de la Russie. Les assauts entrepris contraignent les forces ukrainiennes à diviser ses effectifs militaires au détriment du Donbass, et de la défense de Kiev. En progressant, la Russie crée un front supplémentaire qui permet d’encercler la capitale. Elle prévient aussi toute attaque à revers.

Ouest du Dniepr :

Au-delà du 48e degré de latitude Nord, les forces russes se limitent au bombardement aérien des aéroports et de structures militaires bien ciblées, à l’exemple de la base de Yavoriv le dimanche 13 mars. Cette zone entièrement ukrainophone est dominée sans partage par l’aviation russe. Les troupes terrestres qui ont envahi le nord du pays depuis la Biélorussie orientent leurs mouvements pour assiéger la capitale. Pas davantage.

Zone méridionale :

Tout d’abord, cette carte montrant le partage des eaux territoriales en mer Noire(([3] https://theconversation.com/russie-ukraine-une-dangereuse-accumulation-des-contentieux-109333)):

À l’heure actuelle, le domaine maritime ukrainien subit le blocus de la marine russe. La prise d’Odessa aurait des conséquences considérables et permettrait à la Russie de disposer d’un port à vocation marchande en mer noire en plus des installations militaires de Sébastopol. C’est à Odessa qu’est acheminée la production de blé ukrainien. En contrôlant ce port, Moscou aurait la possibilité de contrôler les exportations selon ses intérêts et en conséquence d’influer directement sur le cours mondial du blé.

Comme le rappelle cette vidéo du média international Wion(([4] https://www.youtube.com/watch?v=EClSiBdYRQE)), basé à New Delhi, la Turquie nourrit des échanges commerciaux avec la Russie à hauteur de 16,4 milliards de dollars par an. Elle s’entretient probablement du futur des pavillons arborés en mer Noire dont elle gère le trafic. Avec Israël et la Chine, l’État turc est l’un des candidats possibles comme intercesseur dans le règlement diplomatique du conflit.

Les enjeux à la fin du conflit

Vladimir Zelinsky

Le chef d’État ukrainien ne dispose que d’un champ d’action extrêmement réduit. Militairement, les forces sont à son désavantage(([5] Voir le tableau « Military head-to-head »,
https://www.aljazeera.com/news/2022/2/28/russia-ukraine-crisis-in-maps-and-charts-live-news-interactive)). Les forces de l’OTAN se limitent à l’expédition d’armes pour le combat terrestre et antiaérien. De plus, aucun des états ne souhaite enfreindre la zone d’exclusion aérienne, dont la violation serait considérée par la Russie comme une déclaration de guerre.

Néanmoins, l’Union européenne et les USA ont apporté chacun de leur côté leur soutien aussi bien moral que symbolique à Vladimir Zelinsky.

Ici, au parlement européen le 1er mars :

Là, au Congrès américain, le 16 mars :

Figurant dans la liste des personnalités dévoilée dans les Pandora Papers, ces documents lui attribuent la possession de trois appartements à Londres pour la coquette somme de 7,5 millions de dollars. Pour information, le salaire moyen en Ukraine équivaut à 334 euros(([6] https://www.ukrinform.fr/rubric-economy/3217786-le-salaire-moyen-en-ukraine-a-augmente-de-pres-de-16.html)). Ses jours au pouvoir sont comptés..

Laboratoires américains chimiques et biologiques

Après le départ du président ukrainien, c’est le point qui sera au cœur des discussions diplomatiques à la fin du conflit. Si les faits sont avérés, c’est une plate violation du droit international.

Mercredi 9 mars, en réponse aux accusations russes, les instances officielles américaines ont rejetté en bloc toute implication. Le lendemain, l’ONU a déclaré pour sa part n’être informée d’aucune activité ukrainienne impliquant la production d’armes biologiques. A contrario, vendredi 11, Reuters relaie une réponse en catimini de l’OMS(([7] https://www.reuters.com/world/europe/exclusive-who-says-it-advised-ukraine-destroy-pathogens-health-labs-prevent-2022-03-11/)); celle-ci recommandant à l’Ukraine de détruire d’éventuels « agents pathogènes dangereux » sur son territoire.

La Russie ayant à faire valoir : la reconnaissance de ses exigences stratégiques bafouées par l’OTAN, l’urgence humanitaire au Donbass, les risques (avérés ?) de production d’armes biologiques et enfin la corruption du pouvoir ukrainien, devant les instances internationales, Moscou défendra la légitimité de son intervention sur des bases solides.

L’Union Européenne trouvera certainement un rôle utile à jouer dans le domaine humanitaire, en particulier concernant le sort des deux à trois millions de réfugiés.

Partition possible du pays

Pour visualiser les possibilités décrites ci-dessous, une carte (2001 Ukraine Census) :

Trois scénarios

A- Exigences russes réduites au minimum : la Russie accroît son territoire de la Crimée, du Donbass, incluant les zones maritimes correspondantes (et l’île des Serpents, pour laquelle je n’imagine pas de cas de figure où elle puisse être rétrocédée).

B- Partition linguistique : Kiev devient la capitale d’un territoire divisé selon la langue parlée en majorité par les habitants.

C- Accroissement de l’État russe au détriment de l’État ukrainien : tous les oblasts russophones intègrent le territoire russe.

L’Ukraine et après ?

L’Ukraine finira par trouver un nouveau statut qui convienne à l’ensemble des acteurs en présence. Pour autant, Moscou souhaite-t-elle mener une politique expansionniste en Europe ?

Je ne le crois pas. Toutefois, il est difficile d’imaginer que la Russie tolère des états faisant partie de l’OTAN et qui soient contigus à son territoire.

Au même titre que l’Ukraine devenant un état neutre, on imaginera facilement le désir de Moscou de se prémunir de toute hostilité à l’abri derrière un arc de pays neutres séparant la Russie des pays européens de l’OTAN.

Sur la carte, en gris la Suède, la Finlande et la Moldavie, pays neutres ; l’Ukraine en noir et gris ; la Pologne, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie en mauve sont membres de l’OTAN.

Mis en garde dès le début de l’invasion russe sur une éventuelle intégration à l’OTAN(([8] https://www.lesoir.be/426620/article/2022-02-25/la-russie-menace-la-finlande-et-la-suede-de-graves-repercussions-militaires)), la Finlande et la Suède ont rapidement rebroussé chemin pour se muer en interlocuteurs des intérêts européens.

Ici, une capture d’écran d’un article du Figaro :

La Pologne a intégré l’OTAN depuis 1999 et les états baltes depuis 2004. En dépit de relations maintenant bien établies, ces quatre pays ne disposaient pas d’infrastructures, de troupes ou d’armement nucléaire jusqu’au sommet de l’OTAN à Varsovie en 2016. À cette occasion, il fut décidé de la mise en place d’une nouvelle présence avancée rehaussée (enhanced forward presence ; eFP). L’eFP correspond au déploiement d’un bataillon dans chacun de ces pays.

Le bloc occidental semble montrer ici un esprit bravache plus qu’une réelle volonté politique. Cela devrait être exploité par Moscou, quitte à ce que ses diplomates se râclent ostensiblement la gorge au cours des négociations pour convaincre leurs homologues.

L’OTAN ne se livrera pas à une surenchère nucléaire et aucun de ces quatre états ne devrait s’opposer à la puissance militaire des Russes. Comme en Ukraine, la neutralité est au bout du chemin.

Timbre albanais commémoratif du premier être vivant dans l’espace, Laïka, en 1957, lors du lancement du satellite russe Spoutnik 2

La Russie partira-t-elle à la conquête du monde ? Et après la conquête de la Terre, celle de la Lune ? Rien n’est moins sûr. Ce qui l’est en revanche, c’est que le monde assiste, KO debout, à la résurgence de la Russie comme l’interlocuteur incontournable des relations internationales.

Sébastien Raynaud

Notes :




La destruction de la médecine française achevée par le pouvoir macroniste. Pistes pour en sortir

Par Docteurs Nicole et Gérard Delépine

En 2000, le système sanitaire français était encore jugé l’un des meilleurs du monde. Mais en quarante ans depuis la politique Thatcher inaugurée en France par F. Mitterrand en 1983, la politique de restriction budgétaire et de gestion de plus en plus bureaucratique l’a mis au bord du gouffre.

Depuis de nombreuses années, les grèves quasi permanentes des personnels des hôpitaux psychiatriques et des urgences, les manifestations populaires des petites villes se battaient pour tenter d’éviter la fermeture des hôpitaux de proximité et en particulier des maternités. La mise en place des agences régionales d’hospitalisation (ARH) en 1996 par Alain Juppé, quelques mois après son échec de casse de la sécurité sociale, a conduit aux premières coupes en lits hospitaliers de proximité et aux manifestations fréquentes des personnels et citoyens de la Corrèze au Cotentin, en passant par le Jura et la Creuse. Dans le silence médiatique déjà et l’indifférence nationale.

En 2003, le plan cancer nationalisait la cancérologie (au bénéfice de Big Pharma) coupant toute possibilité de choix de traitement par le médecin et son patient. Test d’obéissance réussi. En ville les références médicales opposables transformées bientôt au début du XXIe siècle en recommandations imposées bloquaient la liberté de soigner des généralistes et spécialistes de ville. Le carcan se mettait en place sans réaction des médecins vite achetés par quelques avantages et paroles mielleuses.

La loi Bachelot(([1] Récompensée par le poste actuel de ministre de la Culture… ils sont tous liés.)) en 2008 sous Sarkozy a transformé les ARH en ARS — agences régionales de santé — mettant la main sur l’ensemble du système hospitalier tant public que privé. Les médecins du privé ont les mêmes obligations que ceux du public, en termes d’injonctions thérapeutiques, de réunions multiples et comités ad hoc, et accréditations via les agences au minimum tous les quatre ans. Pas d’accréditation, on ferme. Il n’y a plus de médecine libre ni privée en France depuis la loi de 2008. Cette dernière a été aggravée sous Hollande par la loi dite Touraine, ministre de la Santé dont O. Véran fut le rapporteur et Gabriel Attal membre de son cabinet entre autres.

Ainsi le ministère de la Santé sous E. Macron est la suite de la précédente législature dont il fut secrétaire général adjoint de l’Élysée sous F. Hollande avant d’être son ministre de l’Économie.

Continuité donc depuis de longues années sous l’apparence de changements politiques qui ne furent qu’esbroufe pour le public naïf.

REMERCIMENTS À BIG PHARMA

Ainsi le début du quinquennat Macron fut marqué par la rapide décision d’imposer 11 vaccins obligatoires à tous les enfants nés après le 1er janvier 2018 faisant fi des avis de la société civile, et surtout des dangers d’injecter tant de valences différentes aux tout petits avant qu’ils ne construisent leur système immunitaire. Mme Buzyn fut à la manœuvre et le président put remercier ses amis de Big Pharma. Cette décision n’avait jamais été évoquée pendant la campagne présidentielle.

Durant la crise Covid, A. Buzyn, puis O. Veran (ministres de la Santé) et le célèbre homme en noir du soir (le secrétaire général de la santé J. Salomon) se sont attaqués au nom de leur Président, aux principes mêmes de la médecine d’Hippocrate par des mesures autoritaires qu’aucun dirigeant n’avait jusqu’ici osé imposer. Rappelons-en quelques-unes.

NOUS SOMMES EN GUERRE, répéta E. Macron lors de sa première TV sur le Covid, oubliant de préciser contre qui… Contre les citoyens et en particulier ce qui restait de la médecine. On en eut vite quelques démonstrations.

N’allez pas consulter votre médecin !

Jamais dans l’histoire il n’avait été conseillé à un patient, en cas de maladie, de ne pas consulter son médecin, longuement formé pour vous examiner et porter un diagnostic et alors seulement, prescrire un traitement adapté à votre maladie en fonction de votre spécificité. Pourtant le ministère l’a fait dès mars 2020 en ces termes :

« Si vous présentez des symptômes pouvant indiquer une infection liée au coronavirus : toux, fièvre, écoulement nasal, mal de gorge, symptômes grippaux… restez chez vous. N’allez pas chez le médecin. »

Ça restera célèbre !

Même au temps de la peste, les médecins se rendaient au chevet des malades et leur portaient secours, car c’est depuis toujours leur mission. Mais le ministre a-t-il estimé qu’il saurait les soigner mieux qu’eux (et sans examiner personne) ou plutôt que ne pas les soigner du tout aggraverait de fait cette épidémie « providentielle » bien tombée pour imposer le Grand Reset ?

Interdictions de prescrire de la chloroquine puis l’Azithromycine et peut-être bientôt la vitamine D !

Jamais dans l’histoire le pouvoir en place n’avait interdit aux médecins de prescrire un médicament utilisé depuis longtemps sans complication. Ils l’ont fait. A. Buzyn a classé la chloroquine en médicament dangereux en janvier 2020 avant les premiers cas, alors que ce médicament était en vente libre depuis plus d’un demi-siècle et que chacun s’en procurait librement à l’occasion d’un voyage en Afrique, sans examen médical. Les militaires en mangent chaque jour comme des bonbons. Mais miracle, elle devient dangereuse alors qu’arrive le SARS-CoV-2 en France. Et Mme Buzyn osera répondre au Sénat comme « justification » que les Français consomment trop de médicaments.

Instrumentalisant l’article complètement bidon du Lancet d’ailleurs retiré peu de temps après sa publication (affaire dite du Lancet Gate(([2] Affaire du Lancet. On regrette que la presse française ne vérifie plus rien. The Gardian l’a fait. Premier résultat : les données sur l’Australie sont fausses
https://www.theguardian.com/science/2020/may/28/questions-raised-over-hydroxychloroquine-study-which-caused-who-to-halt-trials-for-covid-19On le redit, cette étude est une escroquerie intellectuelle L. Muchielli. La doxa du Covid
« Fin de partie » pour l’hydroxychloroquine ? Une escroquerie intel… | Le Club (mediapart.fr) ))), un décret paru le 27 mai 2020 au Journal Officiel interdit aux médecins de prescrire 
l’hydroxychloroquine contre le Covid pour soi-disant « toxicité cardiaque ». C’était d’autant plus surprenant que la nivaquine est commercialisée en France depuis plus de 70 ans (1949) et qu’elle n’avait pas jusqu’ici fait l’objet de signalement pour toxicité (sauf quelques rares cas lors d’automédication non surveillée par un médecin). Cette interdiction ministérielle a été soutenue par le Conseil de l’Ordre qui a systématiquement poursuivi les médecins qui défendaient ces médicaments en public comme les professeurs Raoult et Perronne et ceux qui guérissaient leurs malades grâce à eux, et encore en mars 2022 malgré l’accumulation de preuves internationales de l’absence de toxicité, mais surtout de la grande efficacité des schémas de traitement incluant la chloroquine ou dérivés !

Pourtant maître Krikorian démontra rapidement que cette interdiction n’était pas licite.

« …Le décret publié ce 27 mai 2020 tire une nouvelle fois les conclusions de l’avis du HCSP et modifie les conditions dérogatoires de prescription de l’hydroxychloroquine : que ce soit en ville ou à l’hôpital, cette molécule ne doit pas être prescrite pour les patients atteints de Covid-19… »

Merci Mr Veran, car ce communiqué fut contesté dans sa valeur juridique, mais le mal était fait et court encore, exemple parfait de ce qu’est devenue la communication en France depuis le début du Covid et qui se poursuit avec la guerre en Ukraine, une version divulguée partout sur tous les Médias.

« Ce communiqué de presse a entraîné ce qui aujourd’hui peut être caractérisé comme une des plus grosses fake news puisque tous les médias ont repris cela en cœur et communiqué sur ce fait que le ministre avait interdit l’hydroxychloroquine. Ce “Ne doit pas” a eu un impact critique sur tous les médecins et Français et a entraîné une confusion générale. »

« Un élément des plus surprenants est l’asymétrie de traitement de l’information sur l’hydroxychloroquine. Le 27 mai 2020, le ministre de la Santé faisait le communiqué de presse avec ce “Ne doit pas”, mais, ce 11 juillet, alors que prenait fin cette interdiction, il n’y a eu aucun communiqué du ministre. Deux poids deux mesures. »(([3] La liberté de prescription des médecins est intacte ? (francesoir.fr) ))

« Le communiqué n’a donc aucun effet pour la juge, cependant il a été, pendant de nombreuses semaines, interprété par les médias, les patients et les médecins comme une interdiction. C’est la réalité sociologique que l’on retiendra et qui a créé beaucoup de confusion pour rien. La clarification demandée à ce sujet est donc importante et continue à mettre en évidence les incohérences ».

L’Azithromycine qui avait eu le tort d’être conseillée par le Pr Raoult en association avec l’hydroxychloroquine avec des résultats probants recueillis dans le monde entier, a été de même « interdite » par l’arrêté du 13 décembre 2021 pour soi-disant « éviter la trop grande prescription d’antibiotiques. » Mais là aussi avec un grand flou. Mais le mal est fait, démultiplié par les médias.

Jusqu’ici lorsqu’un médicament mis sur le marché se révélait dangereux, l’agence sanitaire émettait une alerte rappelant les risques signalés et le déconseillait, laissant aux médecins la liberté de le prescrire sous leur responsabilité personnelle. Ni l’hydroxychloroquine ni l’Azithromycine ni leur association n’exposent à des complications aux doses suggérées par le PR Raoult, et s’est révélée efficace et sans danger. Alors, pourquoi ?

L’Algérie, dont la population comporte les mêmes facteurs pronostiques péjoratifs que la population française (âge, obésité, diabète, hypertension), mais qui a instauré le traitement par le protocole Raoult pleure 13 fois moins de morts Covid par million d’habitants que la France

Les « interdictions » de traiter édictées par O. Véran sont vraisemblablement responsables d’une partie de l’excès de 120 000 morts français comptabilisés au nom du Covid et particulièrement chez les personnes âgées moins susceptibles de guérir spontanément. Les généralistes qui les suivaient pour leur « grippe » les années précédentes les traitaient avec l’Azithromycine pour leur infection pulmonaire et ils guérissaient.

Plus récemment, la vitamine D, dont de nombreux articles ont mis en évidence l’effet protecteur contre les formes graves de Covid, a, elle aussi, été menacée d’interdiction, car elle a été brutalement qualifiée de « perturbateur endocrinien ». L’imagination du ministère pour interdire tout traitement efficace contre le Covid n’a vraiment pas de limite !

Pour comprendre l’opiniâtreté du refus d’admettre l’efficacité des traitements précoces du Covid-19, il faut savoir que la reconnaissance officielle de l’efficacité d’un traitement médicamenteux contre le Covid aurait pu mettre en péril « l’autorisation conditionnelle » de mise sur le marché des pseudo vaccins, car celle-ci n’a été accordée que parce qu’il n’existait aucun traitement reconnu de l’infection. De fait, ils ont contourné les lois au fur et à mesure et en mars 2022, plusieurs médicaments (chers), des nouveautés, ont été acceptés. Mais en restreignant leurs indications, ce qui permet de faire croire qu’il n’existe pas de traitement pour tous les malades. Et pourtant, ivermectine, etc..

Refuser les vieux aux urgences et à l’hôpital !

L’état d’urgence sanitaire a été officiellement instauré en février 2020 pour « protéger les plus fragiles et en particulier les personnes âgées ».(([4] Mais l’analyse des actions gouvernementales réalisées depuis montre qu’en réalité, une des véritables intentions de cette suppression des droits élémentaires du citoyen est « éliminer les vieux » trop coûteux en termes de retraites, de soins. Un des thèmes préférés d’Attali (le mentor d’E. Macron), est l’élimination des retraités après 65 ans (oubliant son âge, mais c’est pour les gueux). La prévision télévisuelle de l’homme C. Barbier, à l’écharpe rouge est glaçante : Macron pourra être réélu en 2022 même s’il traite durement les retraités, car ils ne seront plus là pour voter.
Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ? — AgoraVox le média citoyen)) Pour justifier les mesures restrictives des libertés prétendument sanitaires, les médias ont LARGEMENT insisté sur la priorité absolue « de protéger les plus vieux et les plus fragiles » faisant croire aux jeunes qu’ils se sacrifiaient pour les plus vieux. Mais diviser pour régner et mentir outrageusement est leur mantra. Les mesures imposées par nos gouvernants ont fait le contraire, en excluant cruellement les personnes âgées des soins.

Les mesures contre les personnes âgées se sont durcies avec les consignes de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 et plus encore le décret du 28 mars signé E. Philippe et O. Véran

« Ils prévoient, organisent et facilitent l’euthanasie des personnes âgées (âge non précisé : 60, 65, 75 ?) par injection intraveineuse d’un médicament contre-indiqué dans les détresses respiratoires. Injection qui va donc endormir le patient, aggraver son asphyxie et le mener à la mort. Le consentement éclairé est absent, de même que le simple choix du patient en abus de faiblesse. »(([4] Mais l’analyse des actions gouvernementales réalisées depuis montre qu’en réalité, une des véritables intentions de cette suppression des droits élémentaires du citoyen est « éliminer les vieux » trop coûteux en termes de retraites, de soins. Un des thèmes préférés d’Attali (le mentor d’E. Macron), est l’élimination des retraités après 65 ans (oubliant son âge, mais c’est pour les gueux). La prévision télévisuelle de l’homme C. Barbier, à l’écharpe rouge est glaçante : Macron pourra être réélu en 2022 même s’il traite durement les retraités, car ils ne seront plus là pour voter.
Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ? — AgoraVox le média citoyen))

Les directeurs d’EHPAD ont reçu le document rédigé par le Dr Renaud Lévy, gériatre, membre du bureau de l’association nationale de médecins coordonnateurs d’EHPAD donnant l’instruction claire et nette de ne pas « emboliser le standard téléphonique du SAMU pour des patients qui n’iront pas à l’hôpital ». Le document ajoute à cette catégorie les personnes âgées pour qui l’hospitalisation ne serait pas bénéfique ». Évidemment les bureaucrates sont aptes à en juger. Mais la population sidérée se tait.

De plus, dans sa fiche de « RECOMMANDATIONS Gestion COVID-19 » à destination des établissements médicosociaux pour personnes en situation de handicap et établissements pour public en difficultés spécifiques(([5] https://www.hauts-de-france.ars.sante.fr/system/files/2020-03/Recommandations%20ESMS%20Mars%202020.pdf)), les ARS ne mentionnent nulle part la possibilité d’une hospitalisation.

Les ARS bras armé du ministère ont appliqué les instructions et ordonner de laisser les vieux atteints du Covid dans leur EHPAD d’origine ou le manque de personnel, d’espace et de moyens de protection a abouti à contaminer leurs compagnons d’infortune, de plus privés du soutien de leurs familles et d’une partie de leurs soignants habituels et ce de façon complètement incompréhensible et injustifiée. Du jour au lendemain, on prive nos parents de tous contacts, et on s’étonne qu’ils décèdent en grand nombre (non testés). La vie a besoin d’amour pour perdurer et le Covid-19 a bon dos. N’oublions pas que la dernière réunion de l’Assemblée nationale avant le coronacircus était consacré à l’étude de la réforme des retraites qui donnait lieu à de nombreuses voire violentes manifestations. Quelle aubaine, ce virus.

Les médecins ont reçu dès fin mars 2020 les instructions rédigées par la société savante de soins palliatifs.

Administrer du Rivotril pour euthanasier de fait les vieillards suspects de Covid

Fourniture du poison (Rivotril injectable) autorisé par le décret du 29 mars pour une période exceptionnelle (qui a eu vocation de durer…)

INCITE LES MÉDECINS ET SOIGNANTS À ACCÉLÉRER LA FIN DE VIE CHEZ LES PATIENTS QU’ILS ESTIMENT NE PAS POUVOIR PRENDRE EN CHARGE (faute de lits ou de probabilité suffisante de les guérir !)

SEULS, SANS CONSENTEMENT DU PATIENT NI DE SA FAMILLE QUI NE LE REVERRA PAS

 « Une internaute raconte : “on leur a amené ma grand-mère consciente, un peu gênée sans plus, ils nous ont rendu un cercueil fermé et l’interdiction de l’accompagner à plusieurs dans sa dernière demeure”. Nous pourrions vous en transcrire des centaines ».

Ce décret scélérat signé Veran-Philippe(([6] Un candidat à la présidence 2027 semble-t-il…))(([7] Décret n° 2020-360)) autorise la prescription de Rivotril sous forme injectable dans ces établissements et à domicile, aux malades infectés ou supposés tels (pas de test !). Le Rivotril injectable, puissant inhibiteur respiratoire est, selon la notice, contrindiqué dans les détresses respiratoires. C’est clair ! « Par dérogation à l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, jusqu’au 15 avril 2020, par les pharmacies d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention “Prescription hors AMM dans le cadre du Covid-19” ». Le ministre pousse la générosité à rembourser le médicament à 100 %, 4 € plus généreux que les Chinois qui font payer la balle aux familles des condamnés à mort.

Les médecins reçoivent au début de leur garde une fiche-conseil pour la prise en charge des patients Covid(([8] Fiche conseil-urgence sanitaire patients Covid+ prise en charge des détresses respiratoires asphyxiques à domicile ou en EHPAD rédigée par la Société dite savante d’accompagnement et de soins palliatifs. « Ces propositions ne sont en aucun cas destinées à être appliquées dans d’autres circonstances que celles que nous rencontrons, déjà aujourd’hui pour certains et peut-être demain pour d’autres, liées à ce contexte dramatique d’épidémie de COVID-19 ». Travail coordonné par Pr Morel (président conseil scientifique de la SFAP), Pr Guirimand, Dr Michenot, Dr Sahut-d’Izarn.)). Injonction mortifère pour « euthanasie », mais sans consentement éclairé de l’intéressé, ni demande préalable à la famille, contraire à la loi Leonetti et même aux désirs des partisans de l’euthanasie qui la souhaitent toujours décidée par le patient lui-même.

Les fiches détaillent les étapes à suivre selon la gravité du tableau clinique (cf. article Agoravox réf.).

Le Rivotril est un puissant dépresseur respiratoire et sa notice indique qu’il est contre-indiqué en cas de difficultés respiratoires. Le donner à des vieillards souffrant de gêne respiratoire revient à les euthanasier activement ou plutôt à les assassiner puisque l’injection réalisée avec préméditation n’était pas faite à la demande du malade et que ses conséquences létales lui étaient cachées. Dix mille prescriptions supplémentaires de Rivotril par rapport à l’année 2019 ont été comptabilisées en mars et avril 2020. Dix mille morts par injection au minimum.

Plan blanc et ses milliers de « victimes collatérales »

Déclenché dès le 26 février 2020 dans les hôpitaux de Creil et de Compiègne, le plan blanc a été étendu par le Premier ministre E. Philippe dans les hôpitaux des régions du Grand Est et Île-de-France le 6 mars, avant d’être généralisé à tous les établissements de santé le 13 mars 2020.

Ce plan blanc interdit toute intervention ou traitement jugé non urgent par les Agences Régionales de Santé si ce traitement nécessite une hospitalisation (soit environ 70 % de l’activité chirurgicale normale).

Pour prétendument faire de la place pour les malades Covid, sur ordre du Premier ministre Édouard Philippe,(([9] Désastre sanitaire et économique du blocage de la chirurgie (economiematin.fr) )) les ARS ont interdit aux chirurgiens d’opérer sauf en cas d’urgence reconnue par leurs agents. Des bureaucrates décidant du degré d’urgence d’une intervention sans examiner le malade ! Par exemple, ils ont ainsi estimé que l’ablation des cancers du côlon n’était pas urgente et qu’elle pouvait être remplacée par de la radiothérapie (alors que ce cancer est très peu sensible aux rayons et qu’il y avait très peu de disponibilité de place en radiothérapie).

Cette interdiction d’opérer pour libérer des lits aux malades du Covid n’avait en réalité aucun intérêt, car les ARS ont généralement refusé de transférer les malades Covid des hôpitaux publics vers les cliniques privées qui sont restées majoritairement vides(([10] https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/31945-Podcast-On-prefere-eloigner-patients-alors-des-cliniques-restent-vides))(([11] https://www.lesechos.fr/economie-france/social/coronavirus-les-hopitaux-prives-non-lucratifs-veulent-etre-plus-sollicites-1186749))(([12] https://www.espaceinfirmier.fr/actualites/200416-Covid-19-les-cliniques-sont-elles-insuffisamment-sollicitees.html)) et ont dû, pour beaucoup d’entre elles, mettre leur personnel au chômage !

Ce blocage inutile des lits pendant trois mois a empêché de traiter convenablement les malades chroniques courants (cardiaques, diabétiques, insuffisants rénaux.), de pratiquer des greffes d’organes prévues, de dépister des cancers(([13] OMS le nombre de cancers diagnostiqués en avril de l’année dernière a par exemple « diminué de 30 à 40 % lors du premier confinement de 2020 » aux Pays-Bas et en Belgique,)), de faire les biopsies nécessaires au diagnostic précoce (objectif pourtant prioritaire de la médecine depuis 20 ans). On estime que les retards et défauts de soins consécutifs sur le plan blanc ont déjà causé le décès évitable de 5000 personnes par infarctus, embolie, accidents vasculaires cérébraux et qu’ils seront responsables de la mort de 15 000 à 20 000 cancéreux dans les prochaines années.(([14] OMS Déclaration du docteur Hans Henri P. Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe– L’impact catastrophique de la COVID-19 sur les soins du cancer Copenhague (Danemark), 4 février 2021))(([15] Dans son rapport, F Bizard précise : « selon les données de Doctolib, l’activité aurait baissé en avril 2020 par rapport à janvier 2020 de 44 % chez les médecins généralistes et de 71 % chez les spécialistes. La CNAMTS a confirmé une baisse d’activité de 40 % pour les médecins généralistes. Une moyenne de 70 % de perte d’activité chirurgicale a été constatée depuis le début du plan blanc ». L’impact de la crise Covid-19 a été estimé à une baisse de plus de 2 millions d’actes chirurgicaux, pour une date de levée du plan blanc postérieure au premier juin. Le nombre des décès secondaires aux retards de soin consécutifs à ce plan blanc est difficile à estimer pour l’instant, mais compte tenu du nombre considérable de malades concernés (plusieurs millions), il devrait très largement dépasser celui des victimes directes de l’épidémie.))

Ce plan blanc était inutile puisque le taux d’occupation des lits hospitaliers pour Covid est resté bas au cours de l’année 2020(([16] https://www.atih.sante.fr/sites/default/files/public/content/4144/aah_2020_analyse_Covid.pdf)), « les patients Covid ont représenté 2 % de l’ensemble des patients hospitalisés tous champs hospitaliers confondus » et « 5 % de l’ensemble des patients pris en charge en service de soins critiques. » AVEU terrible qui aurait dû entraîner des vagues de protestation, mais tout passe.

Néanmoins, les conséquences immédiates et à venir du plan blanc, totalement méprisées par le Premier ministre et les ministres successifs de la santé, Buzyn puis O Veran ont lourdement aggravé le bilan mortifère de la politique sanitaire du gouvernement.

Censure Covid servant de modèle à la censure généralisée en médecine.

Officiellement la censure est abolie en France et la loi n’interdit que :

« la négation des crimes contre l’humanité, les incitations à la haine raciale, et à la discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion ».

Pourtant, depuis le début de la crise Covid, les dirigeants et les médias ont établi une censure sévère empêchant toute expression d’opinion mettant en doute le dogme corona officiel.

Chacun a pu l’observer sur Tweeter et LinkedIn où les donneurs d’alerte ont vu leur compte supprimé, sur Facebook qui a censuré d’un coup 8000 canaux de journalistes et de médecins indépendants, dans les journaux et à la télévision grand public où se sont succédé tous les jours des médecins très liés aux fabricants de vaccins ou aux organismes apôtres de la pseudo vaccination.

Tous les médias dominants et l’Agence France-Presse ont créé des services de « fast checkers » (souvent rémunérés par Bill Gates) qui se comportent en propagandistes sans vergogne de la stratégie « tout vaccinal »(([17] https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/larnaque-des-fact-checkers))(([18] https://blogs.mediapart.fr/basicblog/blog/170721/Covid-medias-fact-checkers-fabriques-mensonges))(([19] https://www.francesoir.fr/societe-science-tech/le-BMJ-etrille-le-fact-checking-de-facebook)) prétendant par exemple qu’il serait « possible éradiquer le virus par une immunité collective vaccinale »(([20] Hypothèse folle reconnue depuis impossible par la quasi-totalité des agences sanitaires qui en avaient pourtant fait un mantra.)), que les traitements précoces (Hydroxychloroquine, Ivermectine, Artémisine) étaient inefficaces et dangereux(([21] Affirmations démenties par les évolutions sanitaires des pays africains et de l’Inde qui les ont utilisés avec succès.)), que les mesures sanitaires étaient efficaces(([22] Prétention démentie par toutes les analyses indépendantes.)), que les « vaccins » seraient efficaces et sans danger(([23] L’inefficacité des vaccins est affirmée par la poursuite de l’épidémie dans tous les pays très vaccinés.))(([24] Les registres officiels américains, européen et français recensent un nombre de morts post injection sans précédent dans l’histoire des vaccins.)) et que l’injection des enfants pourrait protéger les personnes à risques

Et les médias qui publient ces désinformations refusent systématiquement un droit de réponse. À quand les poursuites juridiques contre les décideurs, mais aussi les journalistes complices ?

Parallèlement, la censure des opinions des médecins qui ne cadreraient pas avec le lobby pharmaceutique s’est élargie de jour en jour et elle est maintenant demandée par l’Institut du cancer qui réclame un collège d’expert qui aurait le pouvoir de juger qu’une information donnée dans n’importe quel domaine de la santé est une « fake news » ou pas, et d’imposer aux médias et aux réseaux sociaux sa « suppression pure et simple ».

Cette demande est intégrée au décret n° 2021-119 du 4 février 2021 qui définit la stratégie nationale de lutte contre le cancer.(([25] www.legifrance.gouv.fr/eli/décret/2021/2/4/SSAP2100774D/jo/texte Un dispositif de lutte contre les fake news réactif sera structuré. Il permettra d’éclairer les personnes face aux polémiques susceptibles de concerner les différents champs du cancer : prévention primaire, dépistage, traitements et soins complémentaires.))

Sur le même modèle, la création d’un dispositif type « CSA santé » serait étudiée, pour instaurer des règles en matière d’information en santé, prévues dans un accord-cadre avec les hébergeurs de contenus (médias, réseaux sociaux) pour qu’ils fassent « un travail d’élimination des fake news identifiées par un collège d’experts. » La menace d’une censure systématique de l’information médicale indépendante n’est donc pas un fantasme de complotiste.

Cette censure sévère et la diffamation systématique des opposants traités de complotistes, d’extrême droite, d’antisémites empêche tout débat démocratique sur la stratégie anti-Covid et autres sujets médicaux comme le traitement du cancer.

Et le gouvernement qui prétend que sa stratégie sanitaire est transparente a refusé de publier les comptes rendus du comité sanitaire de défense et les a même décrétés Secret-Défense pour 50 ans !

Rétablissement du délit d’opinion conduisant à l’interdiction d’exercer

Le délit d’opinion qui, du temps des rois, pouvait vous valoir la Bastille a été aboli lors de la Révolution française. La Déclaration des droits de l’homme du 26 août 1789 proclame : « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. ».

Mais le pouvoir macroniste a officiellement rétabli le délit d’opinion par le décret du 22 décembre 2021, modifiant le l’Article R. 4127— 19-1 du code de santé publique « relatif à leur communication professionnelle » afin d’interdire aux médecins d’exprimer des opinions divergentes de la doxa officielle. Ses complices ont persécuté les médecins qui refusaient de se taire et continuent à interdire d’exercice quelques semaines des médecins ou plus, ceux auxquels il est reproché d’avoir guéri et/ou informé leurs malades comme tout récemment encore le Dr Philippe de Chazournes à la Réunion.

Ce décret visant à museler les médecins complète le décret de Macron— Veran qui a créé « le Conseil national de certification », investi du pouvoir exorbitant de retirer le droit d’exercer aux médecins qui n’obéissent pas. Le 19 juillet 2021, un Conseil des ministres, sans doute insatisfait d’un Conseil de l’Ordre qui n’a pas réussi à faire rentrer dans l’ordre les Pr Raoult et autres Perronne(([26] https://www.youtube.com/watch?v=9VkkvHeyq-o)), a créé ce nouvel organisme ayant le pouvoir d’évaluer, à tout moment de sa carrière, chaque médecin et donc de l’empêcher d’exercer s’il n’obéit pas servilement. Il semble que le Pr Perronne en ait été la première et célèbre victime.

L’interdiction d’exercer la médecine peut ainsi être décidée sans débat contradictoire, ni avocat, ni possibilité d’appel par des fonctionnaires nommés selon le bon vouloir des princes qui nous gouvernent selon le modèle de fonctionnement des tribunaux de l’Inquisition (la torture physique en moins).

Ainsi deux collaborateurs de la tyrannie élyséenne — la Haute Autorité de santé et le Conseil national de certification — seront désormais les gendarmes de l’exécutif pour mieux contrôler le Conseil de l’Ordre qui devra désormais appliquer à la lettre la politique inquisitoriale punitive de l’état. Les ARS ne suffisent plus. Y a-t-il des résistances internes ?

Pourtant l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) affirme la liberté d’expression :

« toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière»

Le Conseil constitutionnel français a précisé en 1994 que la liberté d’expression est une « liberté fondamentale » d’autant plus précieuse que son existence est une des garanties essentielles du respect des autres droits et libertés. » Période déjà lointaine…

Selon ces textes fondamentaux, chacun a le droit d’avoir son opinion, ses idées et de l’exprimer par n’importe quel moyen et sous n’importe quel format, sous réserve qu’il ne soit ni diffamatoire, ni négationniste, ni qu’il appelle au crime.

Serions-nous sortis de la démocratie européenne sans le savoir ?

Poursuite des suppressions de lits d’hospitalisation pendant la crise

Entre 2003 et 2019, le nombre de lits d’hospitalisation complète installés, tous établissements, toutes disciplines et tous secteurs confondus, est passé de 468 000 à 393 000, soit une diminution d’environ 75 000 dont environ 18 000 réalisée par les gouvernements Macron.(([27] la DREES édition 2021 de l’ouvrage « Les établissements de santé ».))

Durant la crise Covid, alors que le gouvernement affirmait que les restrictions sanitaires étaient dues au manque de lits hérité du passé, il a en même temps continué à en fermer, dont 5 700 en 2020 (dernier chiffre connu.)

Et les fermetures continuent en 2022 comme en témoigne la grève actuelle illimitée à l’hôpital Ravenel (Mirecourt) contre la possible suppression de l’unité pédopsychiatrique(([28 https://www.vosgesmatin.fr/sante/2022/03/08/mirecourt-une-greve-illimitee-a-l-hopital-ravenel-contre-la-possible-disparation-de-l-unite-pedopsychiatrie)), alors que les mesures sanitaires ubuesques ont fait exploser les problèmes psychiatriques des enfants.

Les mesures sanitaires inefficaces imposées « parce que nous manquions de lits » ont coûté près de 400 milliards € au pays, mais le ministre de la Santé n’en a pas trouvé 10 à 20 pour remettre immédiatement à niveau nos hôpitaux avant la prochaine crise.

On manque de soignants, mais la présidence et O. Véran les chassent de la profession

Dans son avis du 5 octobre 2021, le conseil scientifique affirmait que parmi les lits censés être ouverts :

« environ 20 % des lits fermés l’étaient du fait d’emplois vacants »… « Un certain nombre d’unités dans des hôpitaux sont obligées de fermer temporairement, ou de réduire la voilure, faute de soignants, faute surtout de pouvoir en recruter »

Le 20 octobre 2021, la Fédération Hospitalière de France faisait en plus état d’« un taux d’absentéisme de l’ordre de 10 % » et de « 2 à % de postes vacants de soignants » au sein des hôpitaux et des établissements médico-sociaux publics aggravant d’autant le manque de personnel.

Actuellement, plus de 25 000 postes hospitaliers de soignants ne trouvent pas de candidats du fait de salaires insuffisants, de conditions de travail de plus en plus pénibles sous le joug de cadres bureaucrates, d’une lourdeur administrative croissante et de l’obligation vaccinale.

Les médecins manquent tant à l’hôpital qu’en ville et les déserts médicaux se multiplient poussant certains maires à demander l’affectation autoritaire des nouveaux médecins, sans qu’ils ne se rendent compte que toutes les obligations dissuadent les médecins de s’installer et que mieux vaut renoncer à la profession sans liberté de soigner pour ne pas trahir le serment d’Hippocrate. Que ceux qui imaginent imposer des « gardes obligatoires » en ville ou ailleurs ne se fassent pas d’illusion, cela ne ferait que conduire à quelques démissions supplémentaires.

Si on veut relever la France, il faut sortir de cette gestion bureaucratique et autoritaire. Sans liberté, point de salut !

Pour tenter de colmater l’hémorragie des médecins qui abandonnent la profession, le gouvernement a proposé des rustines : une prime de solidarité territoriale pour les inciter à faire des gardes supplémentaires, 2000 assistants médicaux pour diminuer leur charge administrative, et le développement des pratiques avancées pour des infirmiers pour qu’ils pratiquent plus d’actes médicaux…

Les décideurs ne veulent pas voir qu’un médecin doit être LIBRE DES SES CHOIX PROFESSIONNELS ET EN PARTICULIER DU PREMIER D’ENTRE EUX, DE SES PRESCRIPTIONS et que le reste n’est que détail.

O. Véran prétend ne pas avoir les moyens humains pour venir à bout du problème qu’il a fortement aggravé par son obsession « vaccinale » :

« Je n’ai pas de médecins cachés dans le placard ni des infirmières qui attendent dans une salle qu’on appuie sur un bouton pour les déployer dans les hôpitaux. J’ai demandé à Pôle Emploi de repérer les soignants qui s’étaient inscrits en vue d’une reconversion professionnelle en essayant de comprendre pourquoi ils s’en vont ».

POURQUOI LES MÉDECINS ET INFIRMIERS SE RECONVERTISSENT !!

Être médecin et ne pas comprendre que cette profession ne peut se pratiquer que librement sans multiples garde-chiourmes à tous les étages, médecins CPAM, médecins ARS en ville, injonction d’appliquer les références médicales et recommandations. À l’hôpital également avec les multiples réunions imposées pour respect des normes toujours plus nombreuses et souvent imbéciles et la surveillance permanente et intrusive des cadres de santé dressés à cette tâche pour agir sur les durées de séjour et valoriser au maximum les séjours. Ce n’est plus de la médecine, pourquoi rester comme robot ?

Le ministre pourrait pourtant immédiatement ouvrir le placard dans lequel il a autoritairement enfermé plus de 10 % des soignants (les vaccino prudents). Ces soignants ne sont pas des antivax comme O. Véran et les médias les présentent ; ils ont, pour la plupart, précédemment largement injecté de vrais vaccins et n’ont pas rechigné à se faire vacciner. Mais mieux informés que le reste de la population, ils savent que ce qu’on leur propose n’est pas des vaccins, mais des médicaments géniques expérimentaux issus d’une technique jusqu’ici jamais utilisée en pathologie infectieuse.

Ils s’inquiètent de l’extrême rapidité avec laquelle ces prétendus vaccins ont été mis sur le marché alors qu’il faut normalement 9 à 15 ans pour vérifier la sécurité de tels produits. Ils savent que leur âge jeune les protège des complications du Covid-19 et que les nombreuses complications qu’ont subies leurs collègues injectés ont mis certains services hospitaliers hors d’état de fonctionner pendant plusieurs semaines ; ils ont observé que ces pseudo vaccins n’empêchaient ni d’attraper la maladie, ni de la transmettre, ni de se retrouver en réanimation et qu’ils entraînent parfois des complications graves. Ils attendent les résultats définitifs des essais pour se décider.

Cette obligation d’un médicament expérimental a constitué la goutte d’eau qui a fait déborder le ras-le-bol. Actuellement de nombreuses opérations sont reportées par manque de panseuses ; des urgences et même des services sont fermés faute de médecins et de personnel soignant et cela est directement la conséquence du totalitarisme vaccinal surajouté aux conditions déjà délétères.

Après n’avoir rien fait pour remettre les hôpitaux à niveau, O. Véran, par son obstination à injecter les soignants, injonction réitérée par le président récemment, a mis hors d’état de fonctionner un grand nombre d’entre eux. Et comme tout pompier pyromane, il prétend qu’il a fait tout pour éteindre l’incendie.

Suppression du secret médicalet transmission des données médicales personnelles à des tiers privés

Big Brother veut tout savoir de vous. Après l’échec relatif du dossier médical partagé qui traîne depuis plus de 15 ans sans efficacité, le ministère vient de créer « Mon espace santé » sans vraiment avertir la population de ses risques.

Ce dossier de santé numérique intitulé comprend déjà une version du Dossier médical partagé (DMP) stockant toutes les données de santé connues de l’assurance maladie — ordonnances, traitements, résultats d’examens, imageries médicales, antécédents médicaux et allergies, comptes rendus d’hospitalisation, vaccination.

Ce dossier numérique personnel sera prochainement complété par : un agenda santé pour gérer les rendez-vous médicaux et recevoir des rappels pour les dates clés des examens de contrôle (bilans, mammographie, vaccination…) et un catalogue d’applications certifiées par l’État pour « être mieux guidé dans le choix des outils numériques utilisés pour le suivi de votre santé. ».

C’est donc clairement la fin du secret médical ; l’état enregistrera tout de votre santé et de celle de vos proches : si vous êtes éthylique, drogué, cancéreux ou malade du sida, à quel âge votre fille a pris la pilule, si votre fils est homosexuel, si votre femme a avorté…

Et non content de rassembler et d’enregistrer ces données, l’état s’autorise à les transmettre à des sociétés privées. Ainsi l’arrêté du 21 avril 2020 a confié la collecte et l’hébergement des données de santé à la société Microsoft (Health Hub) et confié à différents prestataires privés, dont la société Doctolib, les données personnelles pour la gestion des rendez-vous de vaccination. Et le Conseil d’État a validé ces ruptures du secret médical !

Sachez que vous pouvez vous opposer à la création de votre espace santé en notifiant votre opposition dans le mois qui suit cette création automatique. Attention de le faire dans les délais, car l’absence de refus est considérée par l’état comme une acceptation. Si vous ne voulez pas que vos données médicales et celle de votre famille puissent être stockées par Microsoft et vendues à tous ceux que l’état prévoira, il est urgent que vous adressiez votre refus à votre conseiller Mon espace santé et que vous demandiez votre justificatif d’opposition.

Durant ces deux années le pouvoir macronien avec A Buzyn puis O. Véran comme chefs d’orchestre ont ainsi poursuivi une politique de destruction du système de santé tant en ville qu’à l’hôpital public ou privé, et des règles fondamentales de l’exercice médical avec en particulier la violation du secret médical, la création d’un délit d’opinion médicale, l’interdiction arbitraire de prescription de médicament mis sur le marché, l’incitation au meurtre de nos aînés en EHPAD par Rivotril, l’obligation d’un médicament génique expérimental scandaleusement qualifié de vaccin

Combien de temps accepterons-nous ? En tous cas les candidats à la présidence doivent en retenir les principaux enseignements.

Pour améliorer rapidement la situation, il ne sert à rien d’ouvrir des postes supplémentaires en ville ou à l’hôpital si on ne change pas radicalement les conditions d’exercice, car ils ne seraient pas pourvus

Augmentation des salaires des paramédicaux

Liberté de soigner découlant de la suppression des ARS sans les remplacer par d’autres pouvoirs bureaucratiques (préfets) et de la suppression du pouvoir du conseil de l’ordre d’interférer dans les prescriptions médicales et de constituer un tribunal d’exception.

Suppression de nombreuses agences sanitaires soi-disant indépendantes, mais dont les directeurs sont nommés par le ministère et dont les membres peuvent contracter des liens d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique : HAS, INCA qui ne devraient posséder à la rigueur que des possibilités de conseil, mais jamais d’ukases ni de sanctions.

Lorsque le système de santé français brillait dans le monde, le diplôme de médecine était suffisant pour exercer ce noble métier et le médecin dispensait ses soins dans le cadre du colloque singulier avec son malade en respectant les données acquises de la science (arrêt Mercier 1936). Liberté au patient de porter plainte en cas de désaccord ou faute professionnelle supposée.

La multiplication des agences, comités, observatoires depuis les années 1995 que les députés n’arrivent plus à compter tant ils sont nombreux et opaques(([29] https://docteur.nicoledelepine.fr/destruction-de-la-securite-sociale-du-systeme-hospitalier-et-liberal-couplee-a-celui-de-luniversite-et-de-la-recherche-desastre-annonce/ diaporama)), a désorganisé la médecine en donnant des petits pouvoirs à des bureaucrates et détourné beaucoup de soignants de leur vocation, en les affectant à ces organismes inutiles, coûteux et minés par des conflits d’intérêts.

Il faut revenir à la médecine de base, libre, et pour les hôpitaux de proximité rendre le pouvoir de gestion aux maires, pour les CHU supprimer l’essentiel des PPT (partenariat public privé en expansion depuis la loi Bachelot) qui ont transformé des structures de soins en pôle de recherche aux dépens des patients, recherche tendue vers celle de crédits et des liens de plus en plus incestueux avec l’industrie pharmaceutique qui a pris la main non seulement sur la recherche et les soins, mais aussi sur l’enseignement.

Il faudra beaucoup de volonté politique pour remonter la pente, mais tous les dirigeants doivent comprendre qu’il n’y aura jamais de vraie médecine sans liberté de soigner et sans liberté de choix par les malades.





La guerre de Poutine pour les nuls (au pouvoir)

[Source : tlaxcala via RI]

Traduction : Fausto Giudice

Par Gilad Atzmon

Poutine n’est pas un général d’armée. C’est un leader moderniste, un maître espion et un stratège entraîné qui comprend que la guerre est une continuation de la politique par d’autres moyens (Clausewitz). Par conséquent, si nous voulons comprendre les motivations de Poutine, nous devons nous abstenir d’essayer d’évaluer la campagne militaire de la Russie en termes de « stricts objectifs militaires ». Nous devrions plutôt considérer la campagne militaire comme un instrument politique destiné à entraîner un changement géopolitique mondial et régional, et ce à une échelle gigantesque.

Il est clair que l’armée de Poutine fait de son mieux pour éviter les pertes civiles. Elle utilise des tactiques de siège, par opposition à la doctrine barbare usaméricaine du « Shock and Awe » [Choc et effroi]. En outre, l’armée russe s’efforce de ne pas démanteler l’armée ukrainienne.  Au lieu de cela, elle encercle les villes et exclut l’armée ukrainienne de l’est et du sud du pays. L’armée russe a démantelé la capacité de l’Ukraine à se regrouper, sans parler de contre-attaquer.  Les analystes militaires occidentaux s’accordent à dire que la preuve évidente de l’incapacité croissante de l’armée ukrainienne est que celle-ci n’a pas réussi à endommager sérieusement le convoi russe de 60 km de long en route vers Kiev, malgré le fait que le convoi soit resté immobile pendant plus de 10 jours. Au cours des dernières 24 heures, la Russie a clairement fait savoir à l’Occident que toute fourniture militaire occidentale à l’Ukraine sera traitée comme une cible militaire légitime. En d’autres termes, l’armée d’élite ukrainienne dans l’Est est désormais une force militaire défunte ; elle peut défendre les villes, elle peut organiser des attaques de guérilla contre la logistique militaire russe étirée, mais elle ne peut pas se regrouper en une force de combat capable de modifier le champ de bataille.

L’armée de Poutine, comme le reconnaissent les experts militaires, jouit d’une puissance de feu massive. Ce n’est un secret pour personne que l’artillerie russe est une force mortelle et qu’aucune force ne peut l’égaler dans le monde. La justification militaire de cette situation est claire. L’URSS n’a jamais fait confiance à la qualité et à la loyauté de ses fantassins. Tout en comptant sur l’impact de masse des soldats, sur leur nombre absolu, elle a également inventé les moyens, la technologie, les tactiques et la doctrine pour gagner la bataille à distance, en préparation de l’arrivée en masse de troupes. C’est l’artillerie rouge qui a mis à terre l’ armée du 3ème Reich. De même, l’URSS et la Russie moderne sont réputées pour leur capacité à raser les villes ennemies. La Russie apprécie cette puissance, mais elle s’est abstenue, jusqu’à présent, de déployer cette capacité en Ukraine. Elle a montré cette capacité plutôt que de la déployer. Selon les analystes militaires, la Russie n’a même pas commencé à utiliser sa puissance aérienne supérieure, si ce n’est pour assurer sa supériorité aérienne totale sur l’Ukraine.

La tactique de l’armée russe a consisté à exercer une pression à la périphérie des villes, en démontrant sa puissance militaire, puis en ouvrant des couloirs pour les convois humanitaires. Et c’est là l’astuce. La Russie crée un flot de réfugiés vers l’ouest. En raison de l’interdiction faite par le gouvernement ukrainien aux hommes de 18 à 60 ans de quitter le pays, il s’agit de femmes et d’enfants. Jusqu’à présent, il y a environ 2,5 millions de réfugiés ukrainiens, mais ce nombre pourrait augmenter de façon spectaculaire. Et la question qui se pose est la suivante : l’Allemagne sera-t-elle heureuse d’accepter un autre million de réfugiés qui ne constituent pas une force de travail ? Qu’en est-il de la France et de la Grande-Bretagne, des USA, du Canada, de tous ces pays qui ont poussé Zelenski et l’Ukraine dans une guerre mais se sont empressés d’abandonner le peuple ukrainien à son sort ?

Tôt ou tard, pense Poutine, l’Europe acceptera toute sa liste de demandes et lèvera la liste des sanctions, et pourrait même la dédommager pour ses pertes sur les ventes de pétrole et de gaz, tout cela dans une tentative désespérée d’arrêter le tsunami de réfugiés ukrainiens. Le temps que les armes se refroidissent, de nombreux Ukrainiens pourraient en fait préférer rester en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne et en Pologne. Cela conduira, du moins dans l’esprit de Poutine, à un changement démographique de l’équilibre ethnique en faveur des groupes ethniques russes en Ukraine. Dans le contexte d’un tel changement, Poutine sera en mesure de dominer la situation dans l’ État voisin par des moyens politiques et même démocratiques.

Le plan de Poutine n’est pas nouveau.  Il a déjà réussi en Syrie.

Lorsque l’Occident a réalisé que les Syriens étaient en marche vers l’Europe, il a très vite permis à Poutine de remporter la bataille pour Assad au détriment de l’hégémonie usaméricaine au Moyen-Orient. Aujourd’hui, Poutine déploie fondamentalement les mêmes tactiques. Il est peut-être cruel, voire barbare, mais il n’est pas stupide ou irrationnel.

La question principale est de savoir comment il est possible que nos élites politiques et médiatiques occidentales n’entravent que dalle aux agissements de Poutine et de la Russie.  Comment est-il possible que pas un seul analyste militaire occidental ne puisse relier les points et voir à travers le brouillard de cette guerre horrible ? La raison en est évidente : de nos jours, aucune personne douée ne voit une carrière possible dans l’armée ou le service public. Les personnes douées préfèrent le monde de l’entreprise, les banques, la haute technologie, les géants des données et des médias. Le résultat est que les généraux et les experts du renseignement occidentaux ne sont pas très doués. La situation de notre classe politique occidentale est encore plus déprimante. Non seulement nos politiciens sont ceux qui n’ont pas été assez doués pour suivre la voie entrepreneuriale, mais ils font aussi preuve d’un manque d’éthique incroyable. Ils sont là pour réaliser les plans les plus sinistres de leurs maîtres mondialistes et ils le font à nos dépens.

Je ne doute pas qu’une politicienne expérimentée comme Angela Merkel n’aurait pas laissé la situation en Ukraine dégénérer en un désastre mondial. Elle, comme Poutine, a été correctement formée pour son travail, comprenant la profonde distinction entre stratégie et tactique.  Elle, comme Poutine, a été formée à penser cinq pas à l’avance. Pour autant que je sache, il n’y a personne en Occident qui comprenne Poutine, qui puisse lire dans ses pensées. Au lieu de cela, ils attribuent au dirigeant russe des caractéristiques psychotiques dans une tentative désespérée de cacher la profondeur de la situation désespérée et tragique que l’Occident s’est infligée à lui-même et à l’Ukraine en particulier.

Pendant ce temps, Poutine prend les mesures les plus spectaculaires pour protéger sa vie et son régime. Nous, Occidentaux, trouvons cela « risible », mais Poutine sait très bien que la seule façon pour l’Occident de faire face à sa propre incapacité est de l’éliminer, lui et son régime, d’une manière ou d’une autre.






Ce que personne ne vous a dit sur l’Ukraine et les journalistes – Époustouflant !

[Source : numidia-liberum]

Par Hannibal Genséric

Quelque chose d’incroyable  a été révélé par un brave héros de l’humanité.
Udo Ulfkotte était le rédacteur en chef de l’un des plus grands journaux européens, le Frankfurter Algemeine Zeitung .
Il y a quelques années, il a avoué au monde que des journalistes du monde entier sont payés par la CIA, des sociétés secrètes, des gouvernements, des milliardaires, etc. pour…  
toujours mentir et ne jamais dire la vérité au public.

[Voir aussi :
Les relations troubles entre les journalistes et la CIA]

Téléchargez ce mème pour pouvoir le partager sur les réseaux sociaux.

Cet éditeur de journal a avoué que les journalistes sont payés pour…  pousser à la guerre avec la Russie !

C’est là qu’Ulfkotte a tracé la ligne. Après avoir menti au public pendant plus de 25 ans, il ne pouvait plus vivre avec sa conscience. Il a publiquement avoué sa culpabilité et exposé le cartel mondial des médias criminels, qui conduit l’humanité à sa perte.
Peu de temps après ses aveux, Ulfkotte a été retrouvé mort.
Écoutez sa confession dans cette vidéo :


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Incroyable tromperie

Ce qu’Ulfkotte a avoué peut facilement être observé quand on regarde comment les médias du monde entier mentent sur l’Ukraine. Regardez les exemples suivants…

Une photo d’une explosion à Gaza il y a des années, est publiée comme si cela venait de se produire en Ukraine… :

Une explosion en Chine à partir de 2015 est publiée comme si elle s’était produite en Ukraine, tout à l’heure… :

Une image d’un film de 2010 est publiée comme si elle avait été prise en Ukraine… :

Une autre scène d’un film, est utilisée pour ‘reporter’ sur ce qui se passe en Ukraine… :

Une image d’une explosion de gaz en 2018 est utilisée pour montrer la « destruction causée en Ukraine par la Russie ». La dame montrée avec un visage couvert de sang, est un célèbre acteur de crise, qui apparaît dans des dizaines d’images de «catastrophes». Théâtre pur… :

Dans cette courte vidéo, vous pouvez voir comment cet acteur de crise  est souvent utilisé pour tromper le public :


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Une photo de 2016 sert à attiser l’émotion, alors qu’elle n’a rien à voir avec la situation en Ukraine… :

Une vidéo de 2017 d’une explosion est publiée comme si cela s’était passé tout à l’heure en Ukraine… :

Une autre explosion de 2015 est utilisée par CNN   pour créer l’illusion d’une explosion en cours en Ukraine… :

Une agence de presse israélienne diffuse des images supposées de la zone de guerre ukrainienne. Il s’avère qu’ils ont utilisé une scène d’un film Star Wars… :

Une fille victime d’un attentat à la bombe en Syrie en 2018,  est montrée aujourd’hui comme si elle avait été blessée lors d’attentats à la bombe en Ukraine. :

Ces exemples montrent à quel point le monde est trompé à grande échelle. Images de films, catastrophes passées, acteurs de crise, … tous les moyens sont justifiés pour mentir au public.

[Voir aussi :
7 FAKE NEWS en provenance d’Ukraine
Festival de désinformation sur l’Ukraine par les médias mainstream]

La vérité est cachée

D’un autre côté, les médias cachent des informations critiques, qui jettent une toute autre lumière sur toute cette situation. Voici quelques exemples…

LES RUSSES NOURRISSENT LES UKRAINIENS

L’armée russe livre des centaines de milliers de livres de nourriture au peuple ukrainien. Cela a été rapporté par l’agence de presse russe RT, qui est d’ailleurs l’une des très rares agences de presse au monde à avoir rapporté la vérité sur la pandémie.

Fait intéressant, RT a maintenant été interdit partout dans le monde. Il est clair que leurs reportages ne seront peut-être pas entendus par l’humanité !

ENFANTS TERRORISTES

Ce que les grands médias cachent aussi au monde, c’est comment des enfants sont entraînés en Ukraine à devenir des terroristes, sur le modèle de Daech ! Le fameux « bataillon AZOV », un groupe de nazis opérant en Ukraine depuis de nombreuses années, a été financé par les derniers gouvernements à Kiev.

[Voir aussi :
Des enfants conditionnés et enrolés comme soldats par les néo-nazis d’Ukraine]

JEUNES FORMÉS À ÊTRE FASCISTES

La montée dangereuse du nazisme et du fascisme en Ukraine est illustrée dans cette vidéo, où un grand groupe d’adolescents chante les lignes suivantes :

« Salut l’Ukraine, mort aux ennemis, salut l’Ukraine, pendez les Russes, l’Ukraine avant tout !, l’Ukraine avant tout ! »

NAZIS EN UKRAINE

Ce documentaire complet révèle le mouvement dangereusement croissant du néo-nazisme en Ukraine :


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[Voir aussi :
France — Sénat : JO du 10 juin 2021 — question sur les néonazis d’Ukraine
Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens
La vérité sur la révolution ukrainienne : des nazis soutenus par les USA !
Thierry Meyssan à propos des bataillons nazis ukrainiens
Convoi de la liberté, les croix gammées de qui? Justin Trudeau soutient les néo-nazis en Ukraine
Qui va dénazifier l’Ukraine ?]

BOMBARDANT LEUR PROPRE PEUPLE

Une autre réalité choquante dont vous n’entendrez pas un mot sur les grands médias, c’est la façon dont l’armée ukrainienne a bombardé  son propre peuple, après quoi elle a blâmé la Russie. Cette vidéo montre une jeune famille expliquant cette horreur. Alors que la Russie apporte des tonnes de nourriture au peuple ukrainien, sa propre armée le tue par des bombardements massifs :


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Leur histoire est confirmée par un reporter de guerre français du Donbass. Elle confirme que l’armée ukrainienne bombarde son propre peuple… :


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DES RÉVÉLATIONS INATTENDUES

Une émission de télévision française a fait une grosse erreur : ils ont invité une dame qui vit en Ukraine depuis 25 ans. Une fois qu’elle a commencé à dire la vérité sur ce qui se passe réellement là-bas, l’animatrice de télévision et les autres invités ont été choqués et ont commencé à se disputer dans une grande confusion.

L’une des choses que cette dame ukrainienne a révélées est la façon dont le gouvernement actuel s’est positionné, par la fraude électorale, comme un gouvernement fantoche pour les criminels.

Elle révèle comment les chaînes de télévision de l’opposition ont été interdites, de nombreux journalistes ont été assassinés et le pays fonctionne comme une dictature, alors que le monde extérieur l’a salué comme une «démocratie libre». Elle explique également comment des millions de personnes en Ukraine vivent dans des conditions terribles et que de nombreuses personnes sont en fait satisfaites de l’intervention de la Russie. Écoutez cette dame ukrainienne ici :


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NOUS AVONS DU PLAISIR À TUER

Dans le clip suivant, vous pouvez entendre des combattants ukrainiens parler de :

– comment ils suivent les ordres que leur donne l’Occident,
– comment ils s’amusent à tuer des gens,
– comment ils prévoient de faire de l’Ukraine une préoccupation pour le monde entier,
– comment ils envisagent de détruire la Russie.


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Les médias vous manipulent

Le but de cette guerre médiatique est d’inciter la population mondiale à la haine contre la Russie. Tout à coup, la Russie est le grand monstre noir. Bouh Poutine ! Tuez Poutine ! Quel méchant ! Mais… est-ce que les gens qui sont indignés maintenant se sont jamais souciés de l’une des guerres qui ont eu lieu récemment ? Les États-Unis ont largué au moins 337 000 bombes au cours des dernières années. Ils ont bombardé par exemple :

Syrie pendant 5 ans.
Yémen depuis 7 ans.
Somalie depuis 15 ans.
Irak pendant 16 ans.
Pakistan depuis 18 ans.
Afghanistan pendant 21 ans.

Personne ne s’en souciait. Aucune grande entreprise n’a appelé à la compassion envers aucun de ces pays. Il n’y a pas eu de boycott contre les USA. Aucun site Web, célébrité, entreprise technologique, restaurant, etc. ne diffusait de messages de soutien à l’un de ces pays. Alors… pourquoi le monde entier est-il soudainement indigné par l’Ukraine ?

Hypocrisie extrême

Les personnes mêmes qui accusent Poutine d’avoir fait quelque chose de « mal » sont celles qui ont assassiné des  millions de personnes, toute leur vie. Je vous ai déjà montré comment ces types ont largué des centaines de milliers de bombes –  souvent sur des civils innocents –  partout dans le monde. Mais ce sont aussi eux qui assassinent les enfants, avec la thérapie génique expérimentale, faussement étiquetée de v@ccine. Ce sont eux qui ont participé au lancement d’une pandémie sur l’humanité qui a tué plusieurs millions d’innocents (voir la preuve de la façon dont cela a été planifié).

Ce sont eux qui ont supprimé tous les remèdes contre le covid, assassinant efficacement des millions de personnes qui auraient pu être guéries avec un traitement précoce.

Ce sont eux qui détruisent systématiquement nos pays, afin de nous soumettre à un gouvernement mondial unique. Ce sont eux qui nous privent de nos libertés, de nos droits, de notre argent et, si nous les laissons faire, de nos vies. Ce sont eux qui poussent au génocide, pour réduire la population mondiale. Ce sont eux qui ont assassiné des scientifiques qui ont découvert des traitements anticancéreux salvateurs.

En bref, ce sont eux qui commettent des crimes contre l’humanité dans des proportions que nous ne pouvons même pas comprendre.

Et maintenant, ils se dressent contre le « mal » ? Ceux qui servent les forces du mal les plus profondes et les plus sombres dont la plupart d’entre nous ne peuvent même pas imaginer qu’elles existent ?  Réveillez-vous chères, bien-aimées, belles personnes! Vous êtes joué, trompé, soumis à un lavage de cerveau, manipulé par des gens si méchants qu’ils détruiraient tout ce qui vous est cher, y compris vous-même, si vous ne regardez pas.

Pourquoi ont-ils peur ?

Lorsque vous observez à quel point ces criminels veulent désespérément que vous haïssiez Poutine, vous devriez vous demander :  « Pourquoi ? Que fait Poutine, qui est apparemment une menace pour eux ?  Cela nous amène à une autre réalité de base : chaque fois que la cabale vous dit de haïr quelqu’un, cela signifie que cette personne est son ennemi, et probablement votre ami.

Avez-vous déjà vu quelqu’un à la télévision publique appeler à l’assassinat d’une personne ?  Pourtant, dans les médias américains, nous avons vu plusieurs personnes appeler au meurtre de Poutine. L’un d’eux est le sénateur américain Lindsey Graham. Il est d’abord apparu à la télévision, appelant au meurtre de Poutine, et il a répété son appel sur Twitter :

Pourquoi n’appellent-ils pas à l’élimination de George Soros, Bill Gates, Klaus Schwab, des Rothshild ou des Rockefeller, et de tous les autres maîtres criminels et meurtriers de masse, qui ont infligé au monde entier des souffrances que les mots ne peuvent même pas décrire?

Vous devez vous demander : pourquoi les dirigeants politiques et les personnalités des médias appellent-ils à l’assassinat de Poutine ? Que fait-il, que ces criminels soient si terrifiés par lui ?

Que se passe-t-il?

Comme nous le savons tous, la famille Biden a beaucoup traité avec le gouvernement ukrainien actuel et a reçu à plusieurs reprises plusieurs millions de dollars de sa part. Nous savons aussi à quel point les Biden sont criminels. Hunter Biden (le fils de Joe) a été surpris en train de maltraiter d’innombrables enfants, les achetant à des marchands d’enfants et les abusant de toutes les manières possibles. Son ordinateur portable a été saisi et les preuves sont là. Ici vous voyez une photo de l’ordinateur portable de Hunter, montrant une photo d’une fille kidnappée à Paris, et mise en vente sur le marché de la traite des êtres humains.

Joe Biden est également connu pour ses abus envers les enfants. Il ne peut pas garder ses mains loin d’un enfant qui s’approche de lui (tout comme zombie Joe, son père). La relation intime et continue de cette famille criminelle Biden avec le gouvernement ukrainien est assez révélatrice…

DIRIGEANTS UKRAINIENS SÉLECTIONNÉS PAR LES ÉTATS-UNIS

Un enregistrement audio a fait surface, révélant comment les politiciens américains – ceux qui font partie de l’État profond – sélectionnaient à la main qui ils mettraient dans le gouvernement ukrainien et qui ils garderaient à l’écart. Cela signifie que l’État profond contrôle complètement l’Ukraine !


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POUTINE ÉLIMINE LES LABORATOIRES D’ARMES BIOLOGIQUES

Il existe plusieurs laboratoires américains d’armes biologiques en Ukraine, dont la plupart sont très proches de la frontière avec la Russie. Les rapports des frappes de Poutine montrent comment il a ciblé ces laboratoires d’armes biologiques ! L’État profond aux États-Unis essaie frénétiquement d’empêcher Poutine de détruire ces laboratoires d’armes biologiques ! (source). Poutine n’« envahit » pas l’Ukraine. Il détruit les laboratoires d’armes biologiques !  L’Ukraine était en train d’être préparée comme un bastion majeur pour les opérations de la cabale, en Europe et en Asie. Poutine fait simplement le ménage.

[Voir aussi :
Le Conseil de sécurité et les laboratoires biologiques ukrainiens
L’OMS a demandé à l’Ukraine de détruire les « agents pathogènes à haute menace » dans les laboratoires pour prévenir la propagation des maladies
Moscou accuse Kiev et Washington d’avoir mené des «programmes biologiques militaires» en Ukraine. Mise à jour
Poutine ordonne à l’armée de détruire les laboratoires biologiques en Ukraine alors que les États-Unis éliminent les preuves de leur existence. Mise à jour]

MISSILES AMÉRICAINS LE LONG DE LA FRONTIÈRE RUSSE

Dans la vidéo suivante, vous pouvez entendre Poutine expliquer comment les États-Unis ont positionné des missiles tout le long de la frontière ukrainienne avec la Russie Il explique que personne ne permettrait jamais à son voisin de faire une telle chose. que se passerait-il si la Russie positionnait des missiles nucléaires tout le long des frontières canado-mexicaine avec les États-Unis ? C’est une simple question de légitime défense, explique Poutine. L’Ukraine était en train d’être préparée comme un bastion majeur pour les opérations de la cabale, en Europe et en Asie. Leur but était d’anéantir la Russie. Poutine empêche simplement leur invasion, en éliminant les laboratoires d’armes biologiques, les bases militaires, les rampes de lancement de missiles, etc.

[Voir aussi :
Un ancien Premier ministre ukrainien affirme que Poutine a sauvé des centaines de milliers de vies
En pleine guerre de l’Ukraine, l’OTAN rattrapé par la vérité. Mise à jour 2
La Russie contre la guerre nucléaire, bactériologique et l’épuration ethnique qui étaient projetées par l’Ukraine
L’agenda du suicide occidental en profondeur
L’Ukraine n’est pas une victime, elle est partie prenante de l’agenda du Nouvel Ordre Mondial
Réinformation sur l’Ukraine. Mise à jour
Qui est responsable de la guerre en Ukraine ? Qui s’en réjouit ?
Le plan stratégique des États-Unis contre la fédération de Russie a été élaboré il y a trois ans par le think tank américain Rand Corporation
L’homme qui a vendu l’Ukraine
Héros de guerre ou coupable de haute trahison ? Un chef d’État au service de ses concitoyens ou à la solde d’une puissance étrangère ?
Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens
UKRAINE : Les vrais enjeux
L’Art de la guerre — Ukraine : c’est l’OTAN qui a lancé l’attaque il y a huit ans
Ukraine : dernier message du 24 février de Vladimir Poutine à son peuple]

Qui est Poutine –  Vraiment ?

Poutine a peut-être été formé en tant que jeune leader mondial par le WEF, il peut être impliqué dans la franc-maçonnerie (ce qu’il faut être, pour occuper ce genre de poste gouvernemental), cela ne signifie pas qu’il a embrassé leur programme diabolique dans son cœur . Certaines personnes très pieuses ont émergé de certains des environnements les plus sombres. Pensez à l’archevêque Carlo Maria Vigano, qui est une lumière brillante au Vatican, qui est le chef du serpent mondial de la cabale ! Ce héros de l’humanité a dénoncé la maltraitance intense des enfants et la corruption financière au Vatican, et se bat maintenant avec acharnement contre le nouvel ordre mondial, dans lequel le Vatican joue un rôle clé.

[Voir aussi :
L’Arche de Gabriel : de La Mecque à l’Antarctique
et
Les deux témoins]

Écoutez CE MESSAGE INCROYABLE


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Transcription en Français (
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale) :

Depuis maintenant deux ans, nous assistons à un coup d’État mondial dans lequel une élite financière et idéologique a réussi à prendre le contrôle d’une partie des gouvernements nationaux, des institutions publiques et privées, des médias, de la justice, des politiciens et des chefs religieux. Tous, sans distinction, sont devenus esclaves de ces nouveaux maîtres qui assurent pouvoir, argent et affirmation sociale à leurs complices. Les droits fondamentaux, qui jusqu’à hier étaient présentés comme inviolables, ont été foulés aux pieds au nom d’une urgence : aujourd’hui urgence sanitaire, demain urgence écologique, puis urgence internet.

Ce coup d’État mondial prive les citoyens de toute possibilité de défense, puisque les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont complices de la violation de la loi, de la justice et de l’objet pour lequel ils existent. C’est un coup d’État global car cette attaque criminelle contre des citoyens s’étend au monde entier, à de très rares exceptions près. C’est une guerre mondiale, où les ennemis sont nous tous, même ceux qui, sans le vouloir, n’ont pas encore compris la signification de ce qui se passe.

C’est une guerre menée non pas avec des armes mais avec des règles illégitimes, des politiques économiques perverses et des limitations intolérables des droits naturels. Des organisations supranationales, financées en grande partie par les conspirateurs de ce coup d’État, s’ingèrent dans le gouvernement des nations individuelles et dans la vie, les relations et la santé de milliards de personnes. Ils le font pour de l’argent, certes, mais plus encore pour centraliser le pouvoir afin d’établir une dictature planétaire. C’est la Grande Réinitialisation du Forum Economique Mondial,  l’Agenda 2030 des Nations Unies. C’est le plan du Nouvel Ordre mondial, dans lequel une république universelle asservit tout le monde et une religion de l’humanité annule la foi en Christ.

Face à ce coup d’État mondial, il est nécessaire de former une alliance anti-mondialiste internationale qui rassemble tous ceux qui veulent s’opposer à la dictature, qui n’ont pas l’intention de devenir les esclaves d’un pouvoir sans visage, qui ne veulent pas annuler leur propre identité, leur propre individualité, leur propre foi religieuse. Si l’attaque est globale, la défense doit aussi être globale.

J’appelle les dirigeants, les dirigeants politiques et religieux, les intellectuels et toutes les personnes de bonne volonté, les invitant à s’unir dans une alliance qui lance un manifeste anti-mondialiste, réfutant point par point les erreurs et les déviations de la dystopie du Nouvel Ordre mondial et proposant des alternatives concrètes pour un programme politique inspiré par le bien commun, les principes moraux du christianisme, les valeurs traditionnelles, la protection de la vie et de la famille naturelle, la protection de l’entreprise et du travail, la promotion de l’éducation et de la recherche, et le respect de la création.

Cette alliance anti-mondialiste devra rassembler les nations qui entendent échapper au joug infernal de la tyrannie et affirmer leur propre souveraineté, en concluant des accords de collaboration mutuelle avec des nations et des peuples qui partagent leurs principes et le désir commun de liberté, de justice et de bonté. Elle devra dénoncer les crimes des élites, identifier les responsables, les dénoncer devant les tribunaux internationaux, et limiter leur pouvoir excessif et leur influence néfaste. Elle devra empêcher l’action des lobbies, surtout en luttant contre la corruption des agents de l’État et de ceux qui travaillent dans l’industrie de l’information, et en gelant les capitaux servant à déstabiliser l’ordre social.

Dans les nations où les gouvernements sont inféodés aux élites, pourront être mis en place des mouvements de résistance populaire et des comités de libération nationale, comprenant des représentants de tous les secteurs de la société qui proposeront une réforme radicale de la politique, inspirée par le bien commun et fermement opposée au projet néo-malthusien de l’agenda mondialiste. J’invite tous ceux qui veulent défendre la société chrétienne traditionnelle à se réunir dans un forum international, qui se tiendra le plus tôt possible, dans lequel des représentants de diverses nations se réuniront pour présenter une proposition sérieuse, concrète et claire.

Mon appel s’adresse aux dirigeants politiques et aux gouvernants soucieux du bien de leurs citoyens, laissant de côté les anciens systèmes de partis politiques et la logique imposée par un système asservi au pouvoir et à l’argent. J’appelle les nations chrétiennes ensemble, d’est en ouest, invitant les chefs d’État et les forces saines des institutions, de l’économie, du travail, des universités, de la santé et de l’information à se joindre à un projet commun, perturbant les anciens systèmes et mettant de côté les hostilités qui sont désirées par les ennemis de l’humanité au nom de Divide et impera [diviser pour régner].

Nous n’acceptons pas les règles de notre adversaire, car elles sont précisément faites pour nous empêcher de réagir et d’organiser une opposition efficace et percutante. J’appelle les nations et leurs citoyens à s’allier sous la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le seul Roi et Sauveur, le Prince de la Paix — In hoc signo vinces [par ce signe, tu vaincras].

Fondons cette alliance altermondialiste, donnons-lui un programme simple et clair, et libérons l’humanité d’un régime totalitaire qui rassemble en lui les horreurs des pires dictatures de tous les temps. Si nous continuons à tarder, si nous ne comprenons pas la menace qui pèse sur nous tous, si nous ne réagissons pas en nous organisant en une résistance ferme et courageuse, ce régime infernal qui s’installe partout ne sera pas arrêté. Et que Dieu tout-puissant nous assiste et nous protège.

[Voir aussi :
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

Peut être une image de texte qui dit ’Vatican City UN NWO Agenda 2030 Roman Law Washington D.C. Jerusalem Justitia Omnibus War Terror Zionist Government The City of London Wallstreet NY 出 Strige Money & Finance Rothschild Banking Jesuits 'Illuminati' Knights Templar Knights Malta 32°+ Freemasons Organized Religion Secret Services Societies Military, Police, Mafia UN, US. EU, G20, NATO Big Bank, Big Media, Big Industry National, Regional Local Politics NGOs, Think Tanks, Big Charities The Roman Power Pyramid’

De même, Poutine a toujours pris une position audacieuse contre le nouvel ordre mondial et a fait tout son possible pour exposer leurs plans. Ses discours sont partout sur Internet, où il met en garde l’humanité contre le gouvernement mondial satanique. Il a dénoncé publiquement des criminels comme George Soros, Bill Gates et les Rothschild, retirant autant qu’il le pouvait leur influence de la Russie.

Dans tout ce que Poutine a fait et dit au cours de la dernière décennie, il est devenu clair qu’il n’est pas un ami de la cabale, mais qu’il s’y oppose farouchement.

Cela devient d’autant plus évident par la façon dont la cabale essaie de détruire la Russie maintenant. Des dizaines de leurs grandes entreprises quittent maintenant la Russie, essayant de replonger la Russie dans l’âge des ténèbres avec l’absence des meilleurs services, solutions et technologies occidentales.

Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que cela encouragera les Russes à construire leurs propres systèmes, ce qui rendra la Russie d’autant plus puissante contre la cabale, car ils ne compteront plus sur leurs services.

Si des cyberattaques majeures se produisent, elles seront causées par la cabale, mais… d’autres seront blâmés, y compris la Russie. C’est toujours comme ça qu’ils fonctionnent : ils causent un désastre et blâment quelqu’un d’autre. Le fait que Schwab ait prédit des cyberattaques montre que c’est à leur ordre du jour.

Peut être une image de 2 personnes et texte

La seule façon de comprendre l’attaque mondiale actuelle contre la Russie est de savoir comment cette nation est un obstacle majeur pour le gouvernement mondial unique.

Il en va de même pour l’Amérique. La cabale a tenté de détruire à la fois la Russie et l’Amérique de l’intérieur, en positionnant des marionnettes corrompues au sein des gouvernements, et par la corruption massive et le chantage d’individus influents dans ces pays. Ils ont également essayé d’amener ces deux nations à déclencher une guerre nucléaire.

Ils ont raté.

Même maintenant, avec un gouvernement fantoche cabaliste en place, ils s’exposent plus que jamais, provoquant d’autant plus une montée de feu patriote à travers l’Amérique.

Rapide vue d’ensemble

✔︎ Poutine appelle au retour à Dieu, et à Ses valeurs, qui est l’exact opposé de la cabale, qui sert le royaume des ténèbres.

✔︎ Poutine a condamné la montée de la perversion, qui est l’exact opposé de la cabale, qui pousse à la perversion.

✔︎ Poutine a pris une position audacieuse contre le mondialisme et le Nouvel Ordre Mondial, faisant de lui un obstacle à leurs plans.

✔︎ C’est pourquoi la cabale a payé des journalistes en Amérique et en Europe, essayant de provoquer la guerre avec la Russie.

✔︎ La cabale s’est emparée de l’Ukraine et en a fait un bastion pour ses opérations,  ce qui constitue une menace majeure pour la Russie.

✔︎ Poutine a supprimé les stations de lancement de missiles et les laboratoires d’armes biologiques, qui étaient positionnés le long de la frontière avec la Russie.

✔︎ L’Ukraine est une plaque tournante du néo-nazisme, où les enfants sont entraînés à devenir des terroristes.

✔︎ Les combattants ukrainiens se vantent de s’amuser à tuer des gens, et comment l’Ukraine va devenir « une préoccupation pour le monde entier ».

✔︎ L’Ukraine a été profondément au lit avec la cabale, et Biden en est un exemple frappant.

✔︎ L’État profond américain a trié sur le volet le gouvernement ukrainien, en faisant un gouvernement fantoche aux mains de criminels.

✔︎ Pendant des décennies, la cabale a tenté de provoquer une guerre nucléaire avec la Russie, pour détruire cette nation.

✔︎ Maintenant, une fois de plus, les médias de la cabale du monde entier appellent à la guerre contre la Russie, ce qui montre qu’ils veulent détruire la nation.

✔︎ Les médias mentent sur la Russie, afin de mettre l’opinion publique de leur côté, lorsqu’ils les attaquent.

En substance, Poutine défend simplement la Russie, contre une menace toujours croissante posée par l’OTAN et l’État profond/la Cabale. Dans le même temps, il abolit leurs bastions en Ukraine, qui comprend une plaque tournante du trafic d’enfants. Et il délivre le peuple ukrainien d’un gouvernement criminel qui opprime le peuple.

Cyber-pandémies

Hillary Clinton et Biden ont tous deux appelé à des cyberattaques contre la Russie. Klaus Schwab du WEF a annoncé publiquement qu’après les pandémies biologiques, il y aura une vague de cyberattaques. Ce serait bien plus dévastateur que n’importe quel virus biologique, car il fermerait toute l’infrastructure mondiale et provoquerait des pannes de courant, des perturbations des lignes d’approvisionnement, etc.

Si des cyberattaques majeures se produisent, elles seront causées par la cabale, mais… d’autres seront blâmés, y compris la Russie. C’est toujours comme ça qu’ils fonctionnent : ils causent un désastre et blâment quelqu’un d’autre. Le fait que Schwab ait prédit des cyberattaques montre que c’est à leur ordre du jour.

CONCLUSION : LES JOURNAPUTES

À New York, lors d’un banquet, le 25 septembre 1880, le célèbre journaliste John Swinton se fâche quand on propose de boire un toast à la liberté de la presse :

« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurons à le faire, nous nous retrouverons à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer et Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯

Quelques précisions  ici :

http://www.constitution.org/pub/swinton_press.htm

John Swinton sur l’indépendance de la presse

Des variations sur la citation ont été attribuées à tort à une réponse à un toast, par John Swinton, comme « l’ancien chef de cabinet du New York Times », devant le New York Press Club en 1953. Cependant, la recherche révèle que Swinton (1829 -1901), après avoir déménagé à New York, écrit un article occasionnel pour le New York Times et est embauché régulièrement en 1860 comme chef de la rédaction. Après avoir occupé ce poste tout au long de la guerre civile, il quitta le journal en 1870 et devint actif dans les luttes ouvrières de l’époque. Plus tard, il a occupé le même poste pendant huit ans dans le New York Sun et a ensuite publié une feuille de travail hebdomadaire, John Swinton’s Paper.

Les remarques ont apparemment été faites par Swinton, alors l’éminent journaliste new-yorkais, probablement une nuit de 1880. Swinton était l’invité d’honneur d’un banquet que lui offraient les dirigeants de son métier. Quelqu’un qui ne connaissait ni la presse ni Swinton a porté un toast à la presse indépendante. Swinton a indigné ses collègues en répondant :

Il n’existe pas, à cette date de l’histoire du monde, en Amérique, de presse indépendante. Tu le sais et je le sais.

Il n’y a pas un seul d’entre vous qui ose écrire ses opinions honnêtes, et si vous le faisiez, vous savez d’avance qu’elles ne paraîtraient jamais imprimées. Je suis payé chaque semaine pour garder mon opinion honnête hors du journal auquel je suis connecté. D’autres d’entre vous reçoivent des salaires similaires pour des choses similaires, et tous ceux d’entre vous qui seraient assez stupides pour écrire des opinions honnêtes se retrouveraient dans la rue à la recherche d’un autre emploi. Si je permettais à mes opinions honnêtes d’apparaître dans un seul numéro de mon journal, avant vingt-quatre heures, mon occupation serait terminée.

Le travail des journalistes est de détruire la vérité, de mentir carrément, de pervertir, de vilipender, de flatter aux pieds de Mammon, et de vendre son pays et sa race pour son pain quotidien. Vous le savez et je le sais, et quelle folie est-ce de porter un toast à une presse indépendante ?

Nous sommes les outils et les vassaux des hommes riches dans les coulisses. Nous sommes les pantins, ils tirent les ficelles et nous dansons. Nos talents, nos possibilités et nos vies sont tous la propriété d’autres hommes. Nous sommes des prostituées intellectuelles.

(Source : Labor’s Untold Story, par Richard O. Boyer et Herbert M. Morais, publié par United Electrical, Radio & Machine Workers of America, NY, 1955/1979.)

Hannibal Genséric




Qui va dénazifier l’Ukraine ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Dmitry Orlov – Le 10 mars 2022 – Source Club Orlov

Réponse courte : les Ukrainiens.

Réponse longue : permettez-moi de vous emmener sur un très court chemin de mémoire, de 16 jours seulement, à partir du 22 février 2022. Ce jour-là, la majorité des forces ukrainiennes étaient massées au cœur des territoires des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk – deux îlots peuplés de Russes, dont de nombreux détenteurs de passeports russes. Les forces ukrainiennes étaient à portée de frappe de leurs capitales et (comme le prouvent des documents officiels récemment obtenus) planifiaient une attaque générale contre elles. Cela aurait été un acte de génocide que la Russie n’aurait eu d’autre choix que d’essayer d’arrêter.

Comme le régime ukrainien n’ose rien faire d’important sans avoir reçu au préalable le signal « tout est clair » de Washington, cette attaque aurait été conforme à la stratégie de Washington, dont les objectifs, parfaitement clairs, étaient d’embourber la Russie dans une guerre civile ukrainienne. Cette guerre fournirait à son tour la justification d’un isolement international qui écraserait l’économie de la Russie et la forcerait à fournir une fois de plus ses ressources naturelles à l’Occident pour presque rien. Si ce plan échouait, l’Occident s’effondrerait.

Au vu de la situation actuelle, ce plan est en train d’échouer. Je reviendrai sur ce sujet dans quelque temps ; d’ici là, la situation sera devenue plus claire pour un peu plus de personnes. Lorsque les gens passent par l’inévitable séquence déni – colère – négociation, il est préférable de rester en retrait jusqu’à ce que la partie négociation soit atteinte ; ce n’est qu’alors qu’une discussion raisonnée devient possible.

Alors que le régime ukrainien a été contrarié dans ses efforts pour rejoindre l’OTAN par le fait qu’il ne contrôle pas son propre territoire, il a en fait livré l’Ukraine aux forces de l’OTAN, permettant à l’OTAN de donner des ordres à ses militaires et se livrant à l’utilisation de l’OTAN, mettant ainsi l’OTAN à portée de frappe de Moscou et poussant l’expansion de l’OTAN vers l’est le long de la même route que celle utilisée par les précédents envahisseurs occidentaux – Napoléon et Hitler. Ainsi, le régime ukrainien a allègrement franchi une ligne rouge russe très bien établie qui était garantie de déclencher une réponse militaire. Compte tenu de l’énorme disproportion des forces militaires, il s’agissait d’une manœuvre délirante et suicidaire.

Pour couronner le tout, lors de la conférence de Munich sur la sécurité qui s’est tenue en février, l'(ancien ?) président ukrainien Zelensky a professé son désir de développer des armes nucléaires pour attaquer la Russie. Il convient de noter que l’Ukraine dispose de suffisamment de matériaux, de technologies et de savoir-faire nucléaires, hérités de l’URSS, pour mener à bien un tel programme de développement, surtout avec l’aide des États-Unis. Bien que cela constitue une violation directe du traité de non-prolifération nucléaire (« les États non dotés d’armes nucléaires s’engagent à ne jamais acquérir d’armes nucléaires »), il n’a obtenu aucune réaction de la part des sommités occidentales réunies sur place. Le régime ukrainien a donc fait tout ce qui était nécessaire pour se transformer en une menace existentielle immédiate pour la Russie, scellant ainsi son destin.

La réponse russe, surnommée « Opération Z » en raison de la lettre « Z » peinte sur les blindés russes qui y participent, a deux objectifs : la démilitarisation et la dénazification. La partie démilitarisation est simple : détruire complètement la capacité militaire de l’Ukraine (dont une grande partie a été héritée de l’URSS) et la refaçonner en une confédération militairement neutre de petits États semi-souverains, dont la sécurité est assurée par la Russie. Comme tout le monde aurait dû s’y attendre, l’armée ukrainienne basée sur la conscription, armée de matériel soviétique usé, avec un moral au plus bas, n’a pas fait le poids face à l’armée russe entièrement modernisée et réarmée et est systématiquement détruite, les soldats qui se rendent étant nourris, pansés et renvoyés chez eux.

Ainsi, la démilitarisation se déroule à merveille et, à l’heure où nous écrivons ces lignes, ce qui reste du régime ukrainien ne constitue plus une menace militaire pour quiconque, à l’exception de sa propre population, qui est toujours terrorisée par les nazis ukrainiens. Et cela nous amène à la deuxième partie : la dénazification, qui est beaucoup plus compliquée et nécessite une explication plus approfondie. De nombreuses personnes se grattent actuellement la tête, essayant d’imaginer ce que cela pourrait être, et je suis heureux de pouvoir offrir une explication.

Un jour, lorsque les braises auront refroidi, je proposerai peut-être une analyse ethnographique plus approfondie du phénomène nazi ukrainien. Pour l’instant, en voici une brève description. Une partie de la population russe est restée coincée derrière diverses lignes ennemies pendant trois longs siècles dans ce qui est aujourd’hui l’Ukraine occidentale. Déconnectée et à la dérive, maltraitée par ses nouveaux maîtres coloniaux, cette population n’a cessé de dégénérer. Elle n’était pas aidée par une idiotie généralisée due à une carence en iode : les sols de la région manquent de l’iode nécessaire au développement humain normal. Elle était en grande partie analphabète et sa langue s’éloignait du russe traditionnel pour former un ensemble distinct de dialectes villageois souvent incompréhensibles entre eux. Puis, en 1818, Alexei Sosnovsky a formalisé son dialecte natal de la région de Sumy dans un livre qu’il a publié à Saint-Pétersbourg, intitulé « Une grammaire d’un petit dialecte russe ». Il s’agissait autant d’une description que d’une concoction (je pourrais écrire « Une grammaire d’un dialecte de la Virginie occidentale » si quelqu’un me payait suffisamment), mais elle a ensuite été utilisée pour faire des revendications largement fallacieuses sur une identité nationale ukrainienne distincte. Et si cette identité nationale a pris forme, c’est uniquement en raison des efforts incessants des puissances occidentales pour séparer cette région de la Russie pour des raisons géopolitiques.

Nous avions donc une population néophyte habituée à être discriminée, méprisée et exclue par toutes les puissances occupantes avec lesquelles elle entrait en contact, en colère permanente contre le monde et déterminée à se venger, mais perpétuellement trop faible et désorganisée pour le faire. Puis vint leur heure de gloire lorsque les légions d’Hitler arrivèrent. Les nationalistes ukrainiens se sont rapidement transformés en petits auxiliaires d’Hitler et ont commis une série d’atrocités contre leurs voisins – les Polonais et les Juifs en particulier – qui ont choqué même les nazis allemands. Ils coupaient les seins des femmes et salaient les blessures ; ils ouvraient les ventres des gens et les remplissaient d’aliments pour porcs, puis laissaient des porcs affamés se régaler de leurs entrailles ; ils clouaient les langues des enfants sur les tables et les laissaient pendre – tout cela sous les huées de joie de leurs compatriotes villageois dont les rêves misérables et tordus de vengeance sanglante étaient enfin devenus réalité.

Et puis l’Armée rouge est arrivée et leur orgie de haine s’est terminée de façon ignominieuse. Mais ça ne s’est pas terminé complètement. Au sein de l’URSS, le nationalisme ukrainien a été poussé dans la clandestinité mais n’a jamais été complètement éteint. Pendant ce temps, les États-Unis et les Canadiens ont accueilli, choyé et nourri certains des pires criminels de guerre nazis, élevant plusieurs générations de nationalistes ukrainiens qui ont été conditionnés et soumis à un lavage de cerveau pour glorifier le meurtre et le chaos, fétichiser les symboles nazis et s’unifier autour de leur haine de tout ce qui est russe. Après l’indépendance de l’Ukraine vis-à-vis de l’URSS, il y a trente ans, ces cadres nazis formés ont été réintroduits dans la société ukrainienne, encouragés à l’aide de généreuses subventions, ont reçu un soutien politique indéfectible et forment aujourd’hui le cœur de l'(ancien ?) régime ukrainien. Leur pouvoir a considérablement augmenté après le violent coup d’État de 2014 et, au cours des huit dernières années, ils ont pu terroriser et laver le cerveau de l’ensemble de la population ukrainienne, dont la plupart peut être qualifiés de presque, mais pas exactement, russe.

Ce point nécessite également quelques explications. Selon la conviction tenace de Poutine, les Russes et les Ukrainiens ne forment qu’un seul peuple. Il existe de nombreuses preuves à l’appui de cette affirmation. La barrière linguistique est inexistante : la grande majorité des Ukrainiens parlent mieux le russe que l’ukrainien (que la plupart d’entre eux ont appris à simuler par opportunisme politique) et en une seule génération, ils ne se distingueraient plus des autres Russes. Culturellement, il y a une grande unité, avec toutes les mêmes pop stars russes et/ou ukrainiennes en tournée en Russie et en Ukraine, et les éléments culturels spécifiquement ukrainiens se limitent à des tenues ethniques, des éléments de cuisine et quelques poèmes et chansons folkloriques. Mais lorsqu’il s’agit de ce que les Russes appellent le « code culturel », il y a quelque chose de vital qui manque aux Ukrainiens : l’élément clé du « tous pour un et un pour tous » qui est un élément essentiel de la psyché russe.

Ce manque s’explique facilement : alors que pour les Russes, l’unité leur a ouvert la voie de la grandeur, pour les Ukrainiens, l’unité n’a eu aucun avantage – sauf, bien sûr, l’unité avec la Russie. Alors qu’elle était unifiée avec la Russie, l’Ukraine est devenue le pays le plus prospère et le plus industrialisé d’Europe, produisant des articles de haute technologie tels que des avions à réaction, des moteurs de fusée, de gros diesels marins, des moteurs d’hélicoptère et bien d’autres choses encore. Alors qu’elle était unifiée avec elle-même, l’Ukraine a progressivement dégénéré en une ombre désindustrialisée, se dépeuplant rapidement, décrépite, violente et criminalisée. Ce manque d’unité interne est pernicieux et fonctionne de manière fractale dans toute la société : Les régions ukrainiennes répugnent à travailler ensemble dans un but commun ; même Donetsk et Lugansk, confrontés à un ennemi unifié, ont refusé de s’unifier politiquement. Les voisins ukrainiens ne se font pas particulièrement confiance et ne s’entraident pas. Il n’existe aucune méthode connue pour inverser cette tendance à la désunion et à la dissolution sociales. Les Ukrainiens peuvent facilement être absorbés par la Russie, mais seulement en tant qu’individus et familles !

Et cela nous amène à la situation actuelle. En ce moment, des flux de réfugiés ukrainiens affluent à la fois vers la Russie et vers l’Union européenne. L’armée ukrainienne a déjà été largement détruite et le reste devrait l’être d’ici quelques jours. Les conscrits ukrainiens qui se rendent sont nourris et renvoyés chez eux. Mais il y a aussi les nazis. Un certain nombre de ce que Donald Rumsfeld aurait appelé les « morts » sont massés à la frontière du Donbass, continuant à bombarder sporadiquement les quartiers résidentiels comme ils le font depuis 8 ans (les vieilles habitudes ont la vie dure) tout en se vidant de leur sang sous le feu russe. Quand il s’agit des nazis, les Russes ne font pas de prisonniers, et donc ils ripostent jusqu’à ce que les munitions soient épuisées, puis ils lâchent leurs armes et tentent de s’enfuir. D’autres morts se terrent dans les villes et les villages, que les troupes russes encerclent mais laissent le plus souvent tranquilles pour éviter de blesser les civils. Les troupes russes tentent d’organiser des évacuations, que les « dead-enders » font de leur mieux pour contrecarrer. Pour maintenir l’intérêt de la situation, les nazis organisent des provocations sporadiques, qu’ils imputent ensuite aux Russes, et la presse occidentale s’en sert avec grand plaisir pour détourner l’attention de ses propres nouvelles désastreuses. Cette situation peut persister pendant un certain temps, mais elle ne peut pas durer éternellement. Au fil du temps, de plus en plus de civils esquiveront les balles nazies pour passer du côté russe, tandis que les nazis se videront de leur sang, s’enfuiront ou se cacheront. Et alors, il y aura la paix.

Ce qui nous amène à la dénazification : comment cela va-t-il se passer ? Il y a trois phases ; deux d’entre elles ont lieu en ce moment même, et la dernière aura lieu une fois que la paix sera établie sur l’ensemble du territoire de l’ancienne Ukraine. La phase 1 consiste à tuer physiquement les nazis ; l’armée russe s’en charge, et des centaines de nazis morts s’accumulent chaque jour. La phase 2 consiste à faire fuir les nazis vers l’Union européenne : s’ils aiment leurs nazis, ils peuvent avoir leurs nazis. Ce serait une ironie suprême si l’Allemagne était obligée d’organiser des camps de concentration pour les nazis et d’y parquer tous ces criminels de guerre ukrainiens en liberté.

Et puis il y a la phase 3 : s’occuper de ces nazis, quasi-nazis, sympathisants nazis et autres criminels qui restent et se cachent, en essayant de se fondre dans la population civile. La population civile se souviendra certainement de ceux qui l’ont prise en otage et torturée pendant que les Russes essayaient d’organiser des couloirs humanitaires pour lui permettre de s’échapper ou de lui fournir de l’aide humanitaire pour la nourrir ! Il suffira d’offrir une récompense financière à toute personne qui les dénonce. Dans de nombreux cas, ce ne sera même pas nécessaire : nous vivons à l’ère du Big Data et les Russes enregistrent chaque appel téléphonique et chaque message texte. Tous les nazis ont été localisés, leur voix a été enregistrée et leurs photos ont été intégrées dans un logiciel de reconnaissance faciale. Pour citer George W. Bush, « ils peuvent courir, mais ils ne peuvent pas se cacher ».

Pour l’instant, je vais laisser le sujet de l’ancienne Ukraine reposer dans le four russe jusqu’à ce qu’il soit complètement cuit. Ensuite, il devra rester sur le rebord de la fenêtre jusqu’à ce qu’il refroidisse et soit prêt à être découpé et servi. D’ici là, je passerai à des sujets que je trouve plus intéressants et plus vitaux, tels que l’inflation structurelle (non monétaire), les raisons pour lesquelles la moitié du monde est unifiée avec la Russie et les nouvelles et incroyables raisons pour la Russie d’être très reconnaissante envers l’Occident. Je m’y attellerai à partir de la semaine prochaine.

Dmitry Orlov

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Il vient d’être réédité aux éditions Cultures & Racines.

Il vient aussi de publier son dernier livre, The Arctic Fox Cometh.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




France — Sénat : JO du 10 juin 2021 — question sur les néonazis d’Ukraine

[Source : Sénat via Ciel Voilé]

EUROPE ET AFFAIRES ÉTRANGÈRES

Mouvements néonazis en Ukraine

23223. − 10 juin 2021. − Mme Nathalie Goulet interroge M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur la situation en Ukraine. En effet, les partis néonazis développent des activités de plus en plus visibles, y compris au centre de Kiev, avec des stands de tir, des pratiques de montage et de démontage de kalachnikovs, et des bureaux d’embrigadement de jeunes dans des milices qui se revendiquent clairement de l’idéologie nazie. De papiers d’identité de soldats nazis morts pendant la guerre, dont des membres des sonderkommandos, sont en vente libre sur la descente Saint-André. Ces activités sont conjointes à l’entraînement de miliciens de suprématie blanche qui fomentent des attentats dans toute l’Europe, au nom du tristement célèbre régiment Azov. Ces activités sont extrêmement préoccupantes et elle souhaite savoir quelle est la position du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères sur ce sujet et quelles mesures il compte prendre pour éviter la contagion de cette idéologie mortifère.

Document complet

Voir à la page 42 :

Le gouvernement a-t-il répondu à la question ?




L’agenda du suicide occidental en profondeur

[Source : plumenclume.org]

Par F. William Engdhal, 9 mars 2020

La décision du président russe d’ordonner une action militaire dans l’Ukraine voisine à partir du 24 février 2022 en a choqué plus d’un, y compris moi-même. La question qui se pose à ce stade, près de deux semaines après le début de l’action militaire des forces russes et autres en Ukraine, est de savoir ce qui a poussé la Russie à s’engager dans ce que les médias occidentaux décrivent comme une guerre d’agression unilatérale et injustifiée. Une menace publique proférée par le président ukrainien et comédien Volodymyr Zelensky le 19 février, lors de réunions avec des responsables de haut niveau de l’OTAN et d’autres participants à la conférence annuelle sur la sécurité de Munich, fournit un indice largement ignoré sur les actions de Moscou. En outre, des rapports plus récents faisant état de l’existence de nombreux laboratoires d’armes biologiques du Pentagone américain en Ukraine ajoutent aux menaces de fond. Moscou pensait-il que la Russie était confrontée à une réalité de type « do-or-die » [si tu ne fais rien tu es mort] ?

Un peu d’histoire essentielle

Le conflit actuel en Ukraine trouve son origine dans les années 1990 et dans l’effondrement de l’Union soviétique soutenu par les États-Unis. Au cours des pourparlers de haut niveau du traité Deux + Quatre relatifs à la réunification de l’Allemagne en 1990, pourparlers entre le secrétaire d’État américain James Baker III et le dirigeant soviétique de l’époque, Mikhaïl Gorbatchev, ainsi que la France, le Royaume-Uni et le gouvernement ouest-allemand, au sujet de la réunification de l’Allemagne, Baker avait promis verbalement que l’OTAN ne se déplacerait pas « d’un pouce » vers l’Est pour menacer les anciens territoires soviétiques, en échange de l’autorisation par l’URSS de la réunification de l’Allemagne au sein de l’OTAN.

Pendant des années, Washington a menti au sujet de cet échange, alors que les pays de l’ancien Pacte de Varsovie, dont la Pologne, la République tchèque, la Roumanie, la Hongrie et les États baltes, ont été intégrés à l’OTAN les uns après les autres et [l’OTAN s’est ainsi] rapproché [géographiquement] de la Russie. Récemment, Poutine a invoqué l’accord Baker de 1990 pour justifier les exigences russes selon lesquelles l’OTAN et Washington doivent donner des garanties juridiques contraignantes [autour de la promesse que l’Ukraine, pas plus que les autres pays du Pacte de Varsovie,] ne serait jamais admise dans l’alliance de l’OTAN. Jusqu’à présent, Washington a catégoriquement refusé de le faire.

Le discours de Poutine à Munich en 2007

Lors de la conférence annuelle de Munich sur la sécurité de 2007, alors que l’administration Bush-Cheney avait annoncé son intention d’installer des systèmes américains de défense antimissile en Pologne, en Roumanie et en République tchèque pour « se prémunir contre des États voyous comme la Corée du Nord ou l’Iran », le président russe Poutine fit une critique cinglante des mensonges des États-Unis et de la violation de leurs assurances de 1990 concernant l’OTAN. À cette époque, dix anciens États communistes de l’Est avaient déjà été admis dans l’OTAN en dépit des promesses faites par les États-Unis en 1990. En outre, l’Ukraine et la Géorgie étaient toutes deux candidates à l’adhésion à l’OTAN à la suite des révolutions de couleur menées par les États-Unis dans ces deux pays en 2003-2004. Poutine a fait valoir à juste titre que les missiles américains visaient la Russie, et non la Corée du Nord ou l’Iran.

Dans ses remarques à Munich en 2007, Poutine a déclaré à son public occidental : « Il s’avère que l’OTAN a placé ses forces de première ligne à nos frontières, alors que nous continuons à remplir strictement les obligations du traité et ne réagissons pas du tout à ces actions. Je pense qu’il est évident que l’expansion de l’OTAN n’a aucun rapport avec la modernisation de l’Alliance elle-même, ni avec la garantie de la sécurité en Europe. Au contraire, elle représente une grave provocation qui réduit le niveau de confiance mutuelle. Et nous sommes en droit de demander : contre qui cette expansion est-elle destinée ? Et qu’est-il advenu des assurances données par nos partenaires occidentaux après la dissolution du Pacte de Varsovie ? Où sont ces déclarations aujourd’hui ? Personne ne s’en souvient ». Poutine a ajouté :

« Mais je vais me permettre de rappeler à ce public ce qui a été dit. Je voudrais citer le discours du secrétaire général de l’OTAN, M. Woerner, à Bruxelles le 17 mai 1990. Il avait déclaré à l’époque que : « le fait que nous soyons prêts à ne pas placer une armée de l’OTAN en dehors du territoire allemand donne à l’Union soviétique une solide garantie de sécurité ». Où sont-elles, ces garanties ? »

C’était il y a 15 ans.

[Voir aussi :
En pleine guerre de l’Ukraine, l’OTAN rattrapé par la vérité]

Le coup d’État de la place Maidan en 2014

En novembre 2013, une Ukraine économiquement corrompue et chancelante, sous la direction du président élu et également très corrompu Viktor Ianoukovitch, annoncçait que, plutôt que d’accepter une association « spéciale » avec l’UE, l’Ukraine accepterait une offre beaucoup plus généreuse de Moscou pour rejoindre l’Union économique eurasienne dirigée par Moscou. La Russie avait accepté de réduire de 30 % le prix du gaz russe à destination de l’Ukraine et d’acheter pour 15 milliards de dollars d’obligations ukrainiennes afin d’atténuer la crise financière de Kiev.

À ce moment-là, le 21 novembre, Arseniy Yatsenyuk, l’homme choisi par Victoria Nuland de Washington et l’ambassadeur de Kiev Geoffrey Pyatt, ainsi que le vice-président de l’époque Joe Biden, ont lancé ce qu’on a appelé les manifestations de la place Maidan contre le régime de Ianoukovitch soutenu par les ONG américaines. Le 20 février 2014, après que des tireurs d’élite organisés par la CIA, qui auraient été recrutés dans la Géorgie voisine, ont tué des dizaines d’étudiants manifestants et aussi des policiers, ce qui a conduit Ianoukovitch à fuir, Yatsenyuk est devenu Premier ministre dans un gouvernement dirigé par les États-Unis, trié sur le volet par Nuland et Biden, entre autres.

Plus tard, en décembre 2014, dans une interview accordée à un journal russe, George Friedman de Stratford, une société privée de conseil au Pentagone et à la CIA entre autres, déclarait à propos du changement de régime de Kiev de février 2014 mené par les États-Unis : 

« La Russie appelle les événements qui ont eu lieu au début de cette année un coup d’État organisé par les États-Unis. Et c’était vraiment le coup d’État le plus flagrant de l’histoire. » 

Et il s’en félicitait, dans cette interview.

Ce régime putschiste de Kiev a procédé après le 22 février 2014 à une guerre d’extermination et de nettoyage ethnique des russophones dans l’est de l’Ukraine, dirigée dans une large mesure par une armée privée de néo-nazis, littéralement néo-nazis, du « Secteur droit » (interdit en Russie), les mêmes qui ont assuré la sécurité de la place Maïdan et lancé un règne de terreur contre les Ukrainiens russophones. Des bataillons ont été formés de mercenaires néo-nazis. Ils ont reçu le statut officiel de soldats de la « Garde nationale ukrainienne », le bataillon Azov, financé par le patron de la mafia ukrainienne et oligarque milliardaire, Ihor Kolomoisky, qui est le soutien financier de Zelenskyy en tant que président. Les soldats d’Azov arborent même des runes SS ouvertes comme logo. En 2016, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a accusé le bataillon Azov, officiellement élevé au rang de régiment en janvier 2015, de commettre des crimes de guerre tels que des pillages massifs, des détentions illégales et des actes de torture.

Aujourd’hui, Victoria Nuland est la sous-secrétaire d’État aux affaires politiques de Biden, responsable des affaires ukrainiennes et russes. Elle sait parfaitement ce qu’est le bataillon Azov.

[Voir aussi :
Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens]

Zelenskyy et Munich 2022

Le 19 février 2022 à Munich, le président ukrainien Zelenskyy  profère sa menace de déployer des armes nucléaires sur le territoire ukrainien. Il a exprimé cette menace comme une révocation unilatérale du Mémorandum de Budapest de 1994, bien que l’Ukraine n’ait pas été signataire de l’accord. Deux jours plus tard, dans la soirée du 21 février, Poutine prononçait son discours reconnaissant l’indépendance souveraine des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. Il faisait explicitement référence à l’engagement de Zelenskyy à Munich en matière d’armes nucléaires: « Ce n’est pas une bravade creuse », insistait Poutine dans son discours.

Le 6 mars, l’agence de presse d’État moscovite RAI Novosti citait une source haut placée des services de renseignement extérieurs du SVR russe, qui a fourni des détails sur un projet secret de l’Ukraine, qui bénéficierait d’un soutien occidental secret essentiel, visant à doter l’Ukraine d’une capacité de missiles nucléaires et d’une bombe atomique, en violation flagrante du traité de non-prolifération nucléaire. Selon le rapport, les scientifiques nucléaires ukrainiens dissimulaient les travaux déjà entrepris en les situant près des niveaux de radiation élevés du site du réacteur nucléaire de Tchernobyl, ce qui explique les mesures rapides prises par la Russie pour sécuriser Tchernobyl. « C’est là, à en juger par les informations disponibles, que des travaux étaient en cours à la fois sur la fabrication d’une bombe « sale » et sur la séparation du plutonium », cite la source de RIA Novosti. Le principal centre de recherche sur les bombes était situé au Centre scientifique national, « Institut de physique et de technologie de Kharkov ». À l’heure où nous écrivons ces lignes, de violents combats sont en cours entre les forces russes et les combattants ukrainiens néo-nazis d’Azov, qui auraient l’intention de faire sauter le site du réacteur de recherche et d’en rejeter la responsabilité sur la Russie. La bataille pour le contrôle de la grande centrale nucléaire de Zaporizhzhia fait aussi apparemment partie de la tentative pour dissimuler le projet illégal de bombe en Ukraine.

Il s’avère donc clairement que Poutine avait de sérieuses raisons de réagir à la menace nucléaire ukrainienne. Un missile nucléaire ukrainien situé à moins de six minutes de Moscou représenterait un danger existentiel, que l’Ukraine soit membre de l’OTAN ou non.

[Voir aussi :
Halte au délire occidental sur cette prétendue attaque russe contre la centrale nucléaire de Zaporodje, entre le Donbass et la Crimée !]

Un énorme renforcement militaire – Guerre biologique ?

Il y a plus. Il y a un an, la presse ukrainienne a fait état de nouvelles bases navales de facto de l’OTAN construites par l’Occident à Ochakov et Berdyansk, les qualifiant d' »infrastructures modernes capables d’accueillir des navires de tous types, équipés selon les normes de l’OTAN et construites avec l’argent des pays de l’alliance ». Les médias se sont vantés :

« Dans trois ans, nous serons en mesure de frapper les navires russes en mer Noire avec notre flotte de moustiques. Et si nous nous combinons avec la Géorgie et la Turquie, la Fédération de Russie sera bloquée », annoncent triomphalement les experts militaires ukrainiens. « 

En outre, le Pentagone américain disposait d’installations secrètes, de huit unités au moins, peut-être étendues jusqu’à 30 laboratoires de recherche top secret en matière d’armes biologiques à travers l’Ukraine, afin de tester l’ADN de quelque 4 000 volontaires militaires. Une fois que les soldats russes ont pris des mesures pour sécuriser les preuves, l’ambassade des États-Unis à Kiev a supprimé de son site Internet toute mention de ces sites, et les Ukrainiens auraient pris des mesures pour détruire les preuves de l’existence de ces laboratoires. Les laboratoires ukrainiens de Kharkiv et d’ailleurs fonctionnaient en coopération avec les États-Unis. Des stocks d’armes y étaient stockés secrètement, en violation directe des conventions internationales.

Un mois entier avant l’action militaire russe du 24 février en Ukraine, Dilyana Gaytandzhieva, chercheuse indépendante en guerre biologique, a obtenu des documents détaillant « les expériences biologiques du Pentagone américain avec un résultat potentiellement mortel sur 4 400 soldats en Ukraine et 1 000 soldats en Géorgie ». Selon les documents divulgués, tous les décès de volontaires devaient être signalés dans les 24 h (en Ukraine) et 48 h (en Géorgie) ». Elle détaille les expériences humaines, qui comprennent des tests d’anticorps contre quelque 14 agents pathogènes, dont la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, l’espèce Borrelia (maladie de Lyme) et d’autres. Selon les documents, les laboratoires d’Ukraine et de Géorgie font partie d’un programme d’engagement biologique du Pentagone « d’un montant de 2,5 milliards de dollars de la Defense Threat Reduction Agency (DTRA), qui comprend des recherches sur les agents biologiques, les virus mortels et les bactéries résistantes aux antibiotiques. »

Le 6 mars, dans une déclaration à la RAI Novosti officielle de Moscou, le major-général Igor Konashenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense, a déclaré qu’ils avaient reçu des documents « d’employés de laboratoires biologiques ukrainiens confirmant que des composants d’armes biologiques étaient bien développés en Ukraine, à proximité immédiate du territoire russe ». Il a noté :

« Au cours d’une opération militaire spéciale, les preuves d’un nettoyage d’urgence par le régime de Kiev des traces d’un programme biologique militaire mis en œuvre en Ukraine, financé par le ministère américain de la Défense, ont été découvertes. »(([1] Sur le scandale qui éclate aux USA, voir
https://reseauinternational.net/sur-fox-news-tucker-carlson-et-tulsi-gabbard-denoncent-la-presence-en-ukraine-de-laboratoires-biologiques-finances-par-les-usa-tolle-dans-des-medias-u-s/))

Outre ces preuves du placement d’armes nucléaires et biologiques à l’intérieur de l’Ukraine au cours des dernières années, les pays occidentaux membres de l’OTAN ont déversé des milliards de dollars d’équipements militaires, y compris des armes antichars et des explosifs, en Ukraine, tandis que Zelensky, dont l’opposition dit qu’il se cache à l’ambassade des États-Unis à Varsovie, appelle à plusieurs reprises à la création d’une zone d’exclusion aérienne de l’OTAN au-dessus de l’Ukraine, un acte qui serait un casus belli direct de la guerre entre la Russie et l’OTAN, une guerre qui pourrait rapidement devenir nucléaire ou plus.

[Voir aussi :
Le Conseil de sécurité et les laboratoires biologiques ukrainiens
L’OMS a demandé à l’Ukraine de détruire les « agents pathogènes à haute menace » dans les laboratoires pour prévenir la propagation des maladies
Poutine ordonne à l’armée de détruire les laboratoires biologiques en Ukraine alors que les États-Unis éliminent les preuves de leur existence]

La question est de savoir si cette provocation de la sécurité nationale russe par Washington et l’OTAN depuis des années, via l’Ukraine, vise à détruire la viabilité de la Russie en tant que nation souveraine et puissance militaire. S’agit-il d’une manœuvre calculée pour utiliser les sanctions contre la Russie afin de provoquer un effondrement mondial et des crises énergétiques, des pénuries alimentaires et pire encore, tout cela pour faire avancer le programme de la Grande Réinitialisation de Davos 2030 ? Accuser le « méchant Poutine » et la Russie pendant que BlackRock et les puissances financières réorganisent le monde ? Il est trop tôt pour le dire,(([2] Bernard Wicht, expert en stratégie militaire, estime que Poutine a déjà gagné la guerre au niveau de l’information, et des enjeux systémiques, mais que les USA en ont gagné une autre, celle de la communication, et qu’ils ont réussi à instaurer un divorce durable entre L’UE et la Russie. Voir
https://www.heidi.news/articles/opinion-vladimir-poutine-aurait-il-deja-gagne-la-guerre?utm_source=facebook&utm_)) mais ce qui est certain, c’est que ce qui a motivé l’action de la Russie le 24 février 2022 devait être bien plus grave que ce que CNN ou d’autres médias occidentaux contrôlés nous disent.

http://www.williamengdahl.com/englishNEO9Mar2022.php

Traduction et notes : MP

F. William Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier, il est diplômé en politique de l’Université de Princeton et c’est un auteur à succès sur le pétrole et la géopolitique, exclusivement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook ».





La présidente de l’UE accusée de collusion avec Pfizer

[Source : covidhub.ch]

La médiatrice de l’UE, Emily O’Reilly, accuse la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen de « mauvaise administration » et lui ordonne de remettre les textos secrets qu’elle a envoyés au PDG de Pfizer lors des actions entreprises pour acheter 1,8 milliard d’injections Covid.

Cette requête fait suite à une demande d’accès à l’information déposée par un journaliste.

Pfizer est le plus grand fournisseur vaccinal de l’UE

En avril de l’année dernière, le New York Times a révélé que la dirigeante européenne et le patron de Pfizer Albert Bourla avaient échangé des SMS et des appels concernant l’achat de vaccins pour les pays de l’UE.

Ursula von der Leyen, qui s’est déclarée favorable à la vaccination obligatoire dans l’UE, a utilisé la « diplomatie personnelle » pour conclure l’accord pour 1,8 milliard de vaccins Pfizer, a révélé le journal.

Le journaliste Alexander Fanta, du site d’information netzpolitik.org, a ensuite demandé à la Commission l’accès aux SMS et autres documents, mais l’exécutif ne les a pas fournis.

Plus de la moitié des 4,2 milliards de doses achetées ou optionnées par la commission proviennent de BioNTech-Pfizer, ce qui en fait de loin le plus grand fournisseur des efforts vaccinaux de l’UE.

« La Commission est déconnectée de la démocratie européenne »

La Commission refuse de divulguer des aspects clés de ses contrats avec les fournisseurs de vaccins Covid, notamment sur les prix, invoquant le secret commercial.

« Cette affaire est plus importante qu’un simple échange de SMS », a estimé l’eurodéputée néerlandaise Sophie in’t Veld (du groupe Renew Europe). « La Commission européenne est devenue moins transparente, moins responsable devant le Parlement européen et franchement plus déconnectée de la démocratie européenne », a-t-elle dénoncé, appelant le Parlement européen à réagir.

Source :


[Source : La Vérité Qui Dérange v9 – LVQD]

La famille Von der Leyen aux manettes de l’UE (ancien agent de la Sûreté de l’État Belge)

https://youtu.be/kwtJ0Mwvu_Q



Alexandre Douguine : « La Russie est en train de créer un champ de résistance mondial »

[Source : E&R]

Par Alexandre Douguine

Ce n’est pas une guerre contre l’Ukraine. C’est une confrontation contre le globalisme en tant que phénomène planétaire intégral.

C’est une confrontation à tous les niveaux – géopolitique et idéologique.

La Russie rejette tout dans le mondialisme : l’unipolarisme, l’atlantisme, d’une part, et le libéralisme, l’anti-tradition, la technocratie, en un mot, le Great Reset, d’autre part.

Il est clair que tous les dirigeants européens font partie de l’élite libérale atlantiste.

La Russie est désormais exclue des réseaux mondialistes. Elle n’a plus le choix : soit construire son monde, soit disparaître.

La Russie a tracé une voie pour construire son monde, sa civilisation. Et nous sommes en guerre contre cela. D’où leur réaction légitime.

Et maintenant, la première étape a été franchie. Mais le souverain face au mondialisme ne peut être qu’un grand espace, un État-continent, un État-civilisation. Aucun pays ne peut résister longtemps à une déconnexion complète.

La Russie est en train de créer un champ de résistance mondial.

Sa victoire serait une victoire pour toutes les forces alternatives, de droite comme de gauche, et pour tous les peuples. Nous entamons, comme toujours, les processus les plus difficiles et les plus dangereux.

Mais quand on gagne, tout le monde en profite. Ça devrait être comme cela. Nous créons les conditions d’une véritable multipolarité. Et ceux qui sont prêts à nous tuer maintenant seront les premiers à profiter de notre entreprise demain.

Qu’est-ce que cela signifie pour la Russie de rompre avec l’Occident ? C’est le salut.

L’Occident moderne, où triomphent les Rothschild, Soros, Schwab, Bill Gates et Zuckerberg, est la chose la plus dégoûtante de l’histoire du monde.

Ce n’est plus l’Occident de la culture méditerranéenne gréco-romaine, ni le Moyen Âge chrétien, ni le XXe siècle violent et contradictoire.

C’est un cimetière des déchets toxiques de la civilisation, c’est l’anti-civilisation.

Et plus tôt et plus complètement la Russie s’en détache, plus tôt elle revient à ses racines. À quoi ? Aux racines chrétiennes, gréco-romaines, méditerranéennes, européennes… C’est-à-dire aux racines communes au véritable Occident.

Ces racines – les leurs ! – l’Occident moderne les a supprimés. Et elles sont restés en Russie.

La Russie n’est pas l’Europe occidentale. La Russie a suivi les Grecs, Byzance et le christianisme oriental. Et elle suit toujours cette voie. Oui, avec des zigzags et des détours. Parfois dans des impasses. Mais ça bouge.

La Russie est née pour défendre les valeurs de la Tradition contre le monde moderne. C’est précisément cette « révolte contre le monde moderne ». Vous comprenez ?

L’Europe doit rompre avec l’Occident, et les États-Unis doivent aussi suivre ceux qui rejettent le mondialisme. Et alors tout le monde comprendra la signification de la guerre moderne en Ukraine.

Beaucoup de gens en Ukraine l’ont compris. Mais la terrible propagande colérique libérale-nazie n’a rien laissé de côté dans l’esprit des Ukrainiens.

Ils reviendront à la raison et se battront avec nous pour le royaume de la lumière, pour la tradition et une véritable identité chrétienne européenne. Les Ukrainiens sont nos frères. Ils l’étaient, ils le sont et ils le seront.

La rupture avec l’Occident n’est pas une rupture avec l’Europe. C’est une rupture avec la mort, la dégénérescence et le suicide.

Alexandre Douguine


https://twitter.com/Kontre_Kulture/status/1499387881512648711



De quel droit divin certains proviseurs et certains chefs d’entreprise se croient-ils autorisés à « conseiller » le port du masque ?

Par Nicole Delépine

BAS LES MASQUES ! (([1] Les références des articles cités figurent dans le livre « les enfants sacrifiés du covid » paru chez fauves en janvier 2022 par N et G Delépine
Et diaporama Stop aux masques chez les enfants ! inutiles et toxiques — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) ))

« Il est temps de retirer définitivement les masques à ces jeunes (pour les plus petits, l’urgence est absolue et la maltraitance avérée), et ce indépendamment de la petite musique qui retentit depuis quelques jours et laisse entrevoir une recrudescence des cas. La mécanique de peur est désormais bien rodée. »

Certains directeurs d’école se prendraient-ils pour des médecins ? Pourtant si les médecins se prennent parfois pour Dieu, ils ne se prennent jamais pour des directeurs d’école.

Les enseignants, les familles et tous ceux qui s’occupent d’enfants ont un grand rôle à jouer dans cette période de transition en rassurant les élèves, en leur expliquant que l’épidémie (le risque de maladies graves) est terminée, d’autant qu’il existe des traitements précoces et très efficaces pour leurs parents et grands-parents si un nouveau virus apparaissait. Eux ne risquent vraiment rien.

Comme chacun est différent, chaque enfant a vécu de façon diverse ces deux ans de peur effrénée entretenue en permanence par les médias et aura donc des réactions variées à cette décision d’enlever le masque.

D’autant qu’une nouvelle fois le ministre a rendu la chose complexe et discriminante. Invraisemblable mauvaise foi ou ignorance ? Selon que vous aurez porté le masque à l’école, la découverte d’un cas(([2] N’oublions pas que les « cas » sont repérés par des tests non fiables)) dans la classe, la mesure sera différente.

« Nouvelles mesures sanitaires à l’école, applicables dès le 14 mars

Le port du masque n’est plus obligatoire, mais :

Tous les élèves (non masqués), ainsi que le personnel encadrant, seront désormais cas contact si un camarade est contaminé dans la classe !!!!

En primaire, les élèves désignés cas contact n’auront pas à s’isoler, mais ils devront réaliser un autotest à J+2, qu’ils soient vaccinés ou non.

Au collège et au lycée, les cas contacts non vaccinés devront s’isoler 7 jours et réaliser un test de dépistage PCR ou antigénique avant de retourner en classe.

Pour ces cas contacts, le ministère recommande “fortement le port du masque en intérieur pendant 7 jours” !!

Les élèves vaccinés resteront en cours et devront s’autotester à J+2. »(([3] https://www.francebleu.fr/infos/education/covid-19-les-eleves-non-masques-seront-designes-cas-contacts-selon-le-nouveau-protocole-a-l-ecole-1646911723))

DISCRIMINATION INJUSTIFIÉE ET ABERRANTE

Dans un pays où depuis 40 ans on bannit officiellement toute discrimination, en multipliant les procès contre tous ceux qui auraient utilisé une expression malheureuse, on discrimine depuis plusieurs mois les citoyens en fonction de leur statut vaccinal et maintenant du port ou non du masque et pire encore de leurs origines russes. Où est passé l’enseignement des Lumières ?

TRAUMA POST-TRAUMATIQUE CHRONIQUE ET MODIFICATION DES MESURES

De fait il faut protéger les enfants des conséquences du stress post-traumatique chronique depuis deux ans et par le port du masque durant plusieurs mois. Des décisions brutales pourraient en braquer certains et il faudra donc comme pour tout traitement en médecine (normale !) adapter les soins au cas précis de chaque enfant, adolescent et adulte en fonction de son environnement et de son vécu direct.

La psychologue Yohanna partage une vidéo que je vous invite à écouter tant pour le diagnostic des troubles que peuvent présenter les enfants après ces deux ans, mais aussi des conseils judicieux qu’elle donne à chacun pour favoriser son retour à la vie « normale » sans aggraver le traumatisme.

« Anxiété chez les enfants. Après de fortes pressions et une culpabilisation permanente, plus de masque… Incompréhensible pour eux… »

N’aggravons pas la situation en voulant aller vite. On ne soigne pas un cancer en quelques jours et nos petits ont été victimes d’un cancer social dont il faudra supprimer les stigmates en douceur.

LE MASQUE INUTILE ET TOXIQUE

Au-delà des précautions indispensables au renoncement au masque, pour des raisons psychiatriques ou au minimum psychologiques, il est nécessaire de donner aux enseignants ou à tout citoyen des informations sur les avantages prétendus, les risques et inconvénients du masque, s’ils n’ont pas eu l’occasion ou le désir d’analyser les faits avérés.

Ce port généralisé du masque est bien démontré comme étant inutile contre un virus, mais pire encore toxique sur de nombreux points que nous devons répéter une nouvelle fois !

Enseigner, c’est répéter et cela doit s’appliquer aux enseignants. Nous allons donc répéter puisqu’il le faut.

Mais comment imaginer qu’en deux ans ils n’aient pas eu la curiosité de lire les nombreux articles démontrant l’inutilité et la toxicité du masque dénoncées tant par les médecins pédiatres et ORL, que les orthophonistes, les infirmières et nurses qui s’occupent quotidiennement des enfants et dans tous les pays.

Comment comprendre que des proviseurs, voire des professeurs, se transforment en médecins de plateau ou en infirmiers et/ou médecins scolaires ? L’exercice de la « médecine » qu’on pourrait quasiment ici qualifier d’illégal est devenu général pendant la crise du Covid avec des journalistes, des citoyens, des politiques devenus « grands spécialistes » du virus Sars cov2, avec toutes les conséquences catastrophiques que l’on sait (les mêmes sont aujourd’hui spécialistes chevronnés de géopolitique…).

REVENIR AUX FAITS AVÉRÉS

Après deux ans, il serait nécessaire que la raison surmonte l’émotion, et que les décisions, les conseils, les avis ne relèvent plus de la peur entretenue par une propagande mensongère ni de l’émotion qu’elle suscite, mais bien des faits avérés, et en matière de masque on n’en manque pas.

De tous les coins de France les mêmes témoignages, les enfants n’osent pas enlever cette muselière qu’ils croient protecteurs après le bourrage de crâne subi, y compris en milieu scolaire.

D’un lycée agricole du sud de la France à un collège de Franche-Comté ou un cours privé lillois, le récit est toujours le même. Les élèves encouragés par les enseignants « croient » au talisman, au grigri imposé par le pouvoir pour les conditionner à accepter la piqûre qui aurait dû les libérer. Alors qu’on devrait en discuter, expliquer.

Mais, miracle de l’intoxication médiatique, même injecté trois fois par ces médicaments expérimentaux prétendus efficaces à 97 %, il faudrait garder la muselière. Le bon sens a manifestement été réduit à zéro pendant cette pseudo pandémie, car les arguments inverses tombent, la pression continue et les gens se soumettent, y compris les jeunes.

Des réactions positives d’enseignants malheureusement trop rares à s’exprimer

Certains néanmoins ont ouvert les yeux, il y a plus ou moins longtemps, forts d’expériences antérieures comparables dans d’autres circonstances.

Une enseignante tente de partager sa joie avec ses élèves.

« La libération arrive, nous allons nous voir, lire vos émotions, vos ressentis sur votre visage, vous reconnaître enfin dans la rue. J’ai très hâte d’être lundi prochain, je vais enfin découvrir vos visages, et vous rencontrer pour de vrai ! »

Réponse de certains :

« Nous, nous allons garder notre masque de toute façon !
— Quoi ? Ne me dites pas que vous aimez porter un masque ?
— Non, mais on ne sait jamais, vaut mieux qu’on reste protégés ! »

Entendre dans la bouche d’adolescents de 14 -15 ans ce type de réponse est très inquiétant. Qui leur a incrusté dans la tête qu’ils couraient un risque et qu’avec un masque ils seraient protégés ?

L’adolescence a-t-elle cessé d’être l’âge de la révolte, de l’opposition aux parents, mais aussi aux règles en cours. De quoi cette soumission au masque, aux injections, aux privations inutiles est-elle le signe ? Les confinements suivis des couvre-feux alternés les ont — ils plongés pour une large proportion dans une dépression dont les psychiatres nous révèlent la fréquence, en particulier par l’engorgement des services ad hoc, mais des suicides devenus fréquents y compris chez les moins de neuf ans.

« Mais enfin ! vous êtes immunisés maintenant ! Et puis sincèrement, vous ne craignez rien, vous le savez ? — Oui, mais on préfère le garder, c’est tout. »

LE SILENCE, le repli sur soi une des conséquences prévisibles du stress post-traumatique qu’il faut reconnaître.

Cerise sur le gâteau :

« la prof principale nous a dit tout à l’heure que si on voulait le garder, on avait le droit, que ça restait recommandé. On a compté et on sera la moitié de la classe à continuer de le porter lundi. »

Qu’ils aient le droit, pourquoi pas, ils ont été tellement traumatisés par les fausses informations, les incitations, etc..

MAIS QUE LA PROF PRINCIPALE SE PERMETTE DE RECOMMANDER CE MASQUE MALGRÉ SON INEFFICACITÉ ET SES DANGERS EST INSUPPORTABLE. Elle devrait tenter au moins de comprendre et d’expliquer les évolutions de la situation.

Pédiatre cancérologue et ancienne chargée de cours à l’université, si demain je me permettais d’expliquer à ce professeur comment organiser son cours, aborder ses élèves, faire régner la discipline dans sa classe, etc., qu’en dirait-elle ? Occupez-vous de ce que vous connaissez et qui vous regarde, Madame.

Mais elle peut décider de ce qui est bien ou non en matière de masque et surtout de façon péremptoire, sans explication. Invraisemblable ingérence dans un domaine qu’elle ne domine pas.

La mathématicienne karen Brandin a tenté de réveiller les enseignants toujours murés dans un silence intersidéral :

« J’avais cru comprendre et osé me réjouir qu’il y aurait dès le lundi 14 mars 2022 une levée complète et sans condition des mesures dites sanitaires, lycées compris, mais France-Info a eu tôt fait jeudi matin de doucher cet espoir un peu naïf sans doute en rappelant qu’un nouveau protocole sanitaire sera présenté par Jean-Michel Blanquer en fin de semaine. Sous pression de qui ? Non pas du virus, maître pourtant incontesté des horloges comme on le sait désormais, mais des enseignants ou plutôt, de leurs syndicats dits majoritaires. Et la précision est importante. Nous avons entendu ces représentants dûment interrogés s’inquiéter comme un seul homme, de la rapidité (quelle rapidité ? On pense à une plaisanterie deux ans plus tard) de la levée des restrictions dans le cadre des établissements scolaires qu’ils estiment insuffisamment sécurisés. Les requêtes présentées sont que les enseignants qui le souhaitent puissent rester masqués indépendamment de l’enseignement dégradé que cela engendre, que des masques FFP2 pourtant terriblement occlusifs, soient fournis aux professeurs qui le désirent, avant de rappeler que ces derniers sont d’ores et déjà inquiets de la future gestion des cas contacts, ce qui n’est pourtant pas dans les attributions de l’enseignant ».(([4] https://nouveau-monde.ca/lettre-ouverte-aux-enseignants/))

Heureusement, certains collègues la remercient de dire « tout haut » ce que beaucoup pensent tout bas, notamment vis-à-vis de cette nouvelle dépendance au « capteur rouge ».

Car oui la grande revendication des enseignants serait de mettre des capteurs d’air dans les écoles. Savoir ouvrir les fenêtres n’est donc plus évident pour les humains du XXIe siècle.

Mais ailleurs dans une ville de Bretagne, en réunion de professeurs :

« Xa avait hier une réunion pédagogique et la proviseure leur a fortement conseillé de conserver le masque en cours. De quel droit ? En vertu de quelle autorité ? Je pense que Xa va respecter ce conseil. Le mimétisme est tellement fort et l’ambiance tellement décourageante dans ces salles de profs que… »

BAS LES MASQUES ! Et puisqu’il faut répéter les informations, répétons-les !

Les masques réalisent de fait une torture prolongée des enfants pour rien, puisque les enfants ne risquent rien du COVID et ne contaminent personne ni les enfants ni les adultes.

MASQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS : valse de l’obligation

Les masques inutiles sont devenus obligatoires puis facultatifs.

Le gouvernement a affirmé pendant deux mois qu’ils étaient inutiles et a interdit aux pharmacies d’en vendre et aux policiers d’en porter. S Diaye, le 20 mars 2020 sur l’antenne de RMC, affirmait : « le port du masque n’est pas nécessaire ». Elle nous a même expliqué qu’elle ne saurait le mettre correctement (elle n’avait pas tout à fait tort).

Puis le pouvoir a prétendu qu’ils devenaient indispensables (sans plus d’études randomisées) et il nous a obligés à vivre masqués pendant que tous les médias reprenaient en chœur « Sans masque, pas de salut. Les cas augmentent. Vous serez confinés de nouveau si vous n’êtes pas obéissants ». Puis il a forcé les enfants à se masquer à l’école.

Aucune étude scientifique n’a démontré l’utilité du port du masque obligatoire contre le covid dans la vraie vie

L’article de Yu I.T souvent cité date de 2004, bien avant le covid19 qu’il n’a donc pas pu étudier. Celui de Dyani Lewis parle de « preuve », mais n’en apporte aucune et se contente de formuler des hypothèses sur des éléments biologiques et non médicaux. Celui de Lidia Morawska relate des expériences de laboratoire.

Celui de John A. Lednicky étudie l’air de la chambre d’un patient hospitalisé et détecte des traces de virus, ce qui ne prouve absolument pas qu’un masque pourrait servir de protection.

La notion de « plausible » a justifié d’abîmer des enfants, des nourrissons, mais aussi des ados et étudiants pendant de longs mois

Jayaweera conclue que : « la transmission nosocomiale par des aérosols chargés de virus SARS-CoV-2 en suspension dans les établissements de santé peut être plausible. ». Il émet une hypothèse au conditionnel et en précisant qu’il ne la formule que pour des espaces médicaux !

La seule étude prospective randomisée publiée sur l’efficacité du masque contre le covid 19 (Danmask19)(([5] Henning Bundgaard et al Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask WearersA Randomized Controlled Trial Ann Intern Med. Mar 2021;174(3):335-343. doi: 10.7326/M20-6817. Epub Nov 18, 2020
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33205991/)) n’a pas montré de diminution significative du risque d’infection
par le port du masque contrairement à ce qu’espéraient ses promoteurs.

La Suède a laissé ses écoles ouvertes et les enfants les fréquenter sans masques et n’a pas constaté de transmission scolaire par les enfants.(([6] Jonas Vlachosa et al The effects of school closures on SARS-CoV-2 among parents and teachers
https://www.medrxiv.org/content/medrxiv/early/2020/10/14/2020.10.13.20211359.full.pdf))(([7] Open Schools, Covid-19, and Child and Teacher Morbidity in Sweden February 18, 2021
N Engl J Med 2021; 384:669-671DOI: 10.1056/NEJMc2026670
https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMc2026670))

C’est donc uniquement sur des croyances sans preuve objective ou des simulations biaisées qu’ils nous ont bâillonnés partout et toujours, pour une maladie en voie de disparition en Europe, qu’ils ont sacrifié une génération, des nouveau-nés entourés de figures sans bouche ni nez (de quel animal s’agit-il ?) aux étudiants incapables de décoder les émotions, le langage non verbal de leurs camarades et de développer des relations amoureuses « normales » tellement importantes à ces âges.

« Instinctivement, il manque l’expression de la bouche, des joues, qui permettent de décoder l’émotion exprimée par notre interlocuteur. Avec les masques, la voix perçue est également modifiée. Le son est étouffé. Le timbre et le volume sont altérés par cette barrière non naturelle. En effet, la bouche est un des résonateurs qui permet au son émis de prendre son envol. Les couches de tissus filtrent une partie des paramètres.

La voix étant porteuse d’émotions, une autre partie du langage non verbal est déformée.

Pour s’adapter à ses modifications, il sera alors important d’être plus attentif aux mots exprimés, alors qu’ils ne représentent que 7 % de la transmission d’un message. »(([8] Langage non verbal masqué : ce qui change dans nos relations (coachrelax.fr) ))

Le masque ne diminue pas les contaminations. Il n’existe aucune justification médicale à imposer la muselière, quel que soit l’âge.

Les masques laissent passer les virus. Ils sont dangereux, car ils vous renvoient votre CO2, vos germes, vos champignons qu’ils cultivent en atmosphère humide.

Le port du masque a fortement perturbé notre respiration. Bien respirer par le nez pour alimenter notre corps et donc notre bouche en oxygène n’est plus une évidence. Nous sommes passés en respiration buccale, le flux d’air étant insuffisant par des narines couvertes.

Les conséquences néfastes sont nombreuses.(([9] Un dentiste Baulois interpelle l’Éducation nationale : le port du masque est néfaste pour les enfants ! – Ker news))

« L’air n’est plus suffisamment réchauffé et dépoussiéré comme il doit l’être lors du passage normal dans les fosses nasales avant d’arriver aux poumons.

Le sang chaud qui arrive du cerveau n’est plus refroidi au contact de cet air froid. Notre cerveau surchauffe et fatigue.

Nous nous auto-intoxiquons par le gaz carbonique que nous rejetons dans le masque via l’hypercapnie qui entraîne une dépression du système nerveux central, une élévation de la fréquence cardiaque, des sautes d’humeur et de fatigue, des nausées, des vomissements, parfois jusqu’à la perte de conscience.

Comme les symptômes apparaissent plus rapidement avec l’effort physique, le port du masque est fortement déconseillé en courant, à vélo, ou toute autre activité sportive.

La respiration buccale pose de nombreux problèmes, la respiration nasale étant interdite par le masque.

Conséquences :

abolition du rôle du nez dans le filtrage des virus et bactéries, sécheresse buccale, halitose (mauvaises odeurs) et caries, dysharmonie du développement de la mâchoire et du visage.

Le nez a pour rôle de retenir grâce à ses “poils” une grande partie des particules nocives contenues dans l’air : poussières, virus, bactéries…. Le fait que la bouche soit ouverte court-circuite le rôle de filtrage préventif du nez. »

Mais de plus « la respiration buccale a un retentissement sur la croissance de la sphère faciale. »

L’impact du masque sur l’intelligibilité de la parole est important(([10] Le port obligatoire du masque pour les enfants, c’est de la maltraitance ! (francesoir.fr)
https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/retour-du-masque-a-l-ecole-ca-n-a-pas-de-sens-juge-la-societe-francaise-de-pediatrie-80aaf1c6-3cb0-11ec-b2dd-875829662230
L’appel des orthophonistes contre le retour du masque à l’école primaire » Par Tribune collective 15/11/2021 Figaro vox tribune
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4967384/))

L’enfant ne connaît pas toujours les termes utilisés, puisqu’il se trouve en plein apprentissage

il impacte de manière non négligeable les apprentissages du langage, de la lecture, la construction des émotions, les comportements des enfants, mais aussi la vue ou encore le développement des fonctions oro-myo-faciales.

L’APPRENTISSAGE DE LA LECTURE FORT PERTURBÉ

« En CP/CE1, au moment du début de la lecture, l’enseignant n’a aucun retour visuel sur la bouche de l’enfant qui est en train de lire des syllabes ou des petits mots et il va lui être difficile de s’apercevoir qu’il a bien dit “ba” et non “da” par exemple et de le corriger. »

La mémorisation grapho-phonémique se fait grâce à cet apprentissage qui est à la fois visuel (forme de la bouche/forme de la lettre), auditif (bruit de la lettre) et kinesthésique (ressenti corporel lors de la prononciation du phonème, sensation corporelle tronquée à cause du masque qui recouvre la bouche).

LE PORT DU MASQUE DIMINUE LE NIVEAU SONORE DE LA VOIX

Autre inconvénient majeur constaté quotidiennement dans les tentatives d’échange avec les commerçants, mais aussi dans les amphithéâtres universitaires et dans les collèges et lycées, il nuit à l’apprentissage, particulièrement à l’âge de celui de la lecture.

Le masque induit une perte de 5 à 10 dB du niveau sonore de la voix

et donc son impact sur l’intelligibilité de la parole est notable, d’autant plus que l’enfant ne connaît pas toujours les termes utilisés puisqu’il se trouve en plein apprentissage. Il doit donc soutenir un effort d’écoute et d’attention plus important.

SITUATION ANXIOGÈNE PERMANENTE

Dans la compréhension du langage oral, interfèrent d’autres paramètres comme la dépression qui impacte l’attention, la mémoire et les fonctions exécutives (planification, flexibilité mentale).

La présence du masque permanent rappelle en continu qu’il existe un danger entretenant la situation anxiogène actuelle, d’où effets pervers par augmentation de l’agitation, baisse de la motivation et de la concentration.

Tous ces effets négatifs ont été décrits dans toutes les tranches d’âge en particulier chez l’adolescent et le jeune adulte en début d’études universitaires : l’augmentation de la tristesse et de l’anxiété, entravant l’apprentissage, l’augmentation des décrochages scolaires allant jusqu’à la phobie scolaire.

TROUBLES ORGANIQUES INDUITS PAR LE MASQUE

Les troubles du sommeil, des conduites alimentaires, du transit, l’énurésie, l’apparition de céphalées, l’augmentation des tentatives de suicide chez les enfants même jeunes ont été repérés rapidement dès le premier confinement et pérennisés et entretenus par les mesures coercitives alternées, les discours contradictoires entraînant de la dissonance cognitive généralisée de l’angoisse, voire de la dépression chez toutes les couches de la société, quel que soit l’âge, des vieillards aux bébés perméables, éponges des adultes qui les entourent.(([11] https://www.mediscoop.net/neurologie/index.php?pageID=b645dfcec10643b62270147dd0aad9e1&id_newsletter=15651&liste=0&site_origine=revue_mediser))

Le port du masque impacte également le développement physiologique des enfants

« À un âge où la plasticité cérébrale est propice aux apprentissages, le port du masque en cachant une partie du visage empêche l’enfant d’élaborer des liens entre les mimiques et les émotions. »

LE LANGAGE NON VERBAL

Diminution brutale de la capacité à reconnaître et à classifier les émotions de leurs camarades, diminution des capacités de décodage du langage non verbal, difficulté supplémentaire pour l’enseignant à percevoir et à interpréter les émotions des enfants et par conséquent à ajuster et adapter son discours.

Combien d’enseignants ont — ils avoué ne pas « reconnaitre » leurs élèves après trois mois de cours et de respect scrupuleux de la plus absurde des « prescriptions » des docteurs Macron et Castex ?

Tous ces inconvénients conduisent à des troubles du comportement et à des pathologies psychiques de gravité variable, tant chez les enfants que chez les enseignants.

La sidération et l’hypnose de l’ensemble de la société via un message unique répété mille fois dans la journée par toutes les sources peuvent seulement expliquer que les familles, les enseignants et leurs syndicats aient livré depuis tant de mois les enfants à la destruction mentale, affective, cognitive de toute une génération.

Que dire des enfants plus ou moins mal voyants ?

La buée sur les verres de lunettes ! Problème récurrent dans les supermarchés où les vigiles robotisés n’ont cure de l’impossibilité de garder les lunettes pour voir les prix ou la qualité des produits.

Société soumise et aveuglée, aveugle…

Le port du masque rend difficile le port des lunettes à cause de la buée, et conduit parfois à l’abandon des lunettes, et parfois à la dégradation des troubles visuels existants.

« Le masque implique également une diminution du champ visuel, réel problème pour les enfants qui font des allers-retours incessants entre le plan horizontal où se trouvent leur cahier et le plan vertical du tableau ».

Comment ont été pesés ces drames quotidiens avant l’annonce triomphale d’un retour au masque en primaire par le Premier ministre en début novembre 2021 ? Pourtant les études multiples existent…

LA QUANTITÉ « NÉGLIGEABLE » DES PETITS TROUBLES QUI POURRISSENT LA VIE

Quant aux « petits » troubles, ils sont classés supportables ou négligeables par les adultes soumis, dont beaucoup trop de parents). Irritation cutanée du visage et du menton, devenus rouges, parfois cramoisis. Le muguet buccal,

la gêne respiratoire discrète ou handicapante (les certificats médicaux sont refusés dans les faits), les maux de tête, l’irritation oculaire, voire l’inflammation et l’infection.

Considérés comme négligeables et en tous cas négligés au sens fort du terme, par les membres de la secte covid qui interdisent toute critique des décisions autoritaires des pouvoirs en place.

La critique devient interdite, qualifiée de complotiste et quasi « blasphématoire ».

L’argument du « silence » des enfants sur le port du masque qui ne se plaindraient pas zappe complètement la sidération des enfants et l’impossibilité d’émettre toute critique sans se sentir chassé du groupe, ce qui est particulièrement fondamental chez les jeunes.

Ces « petits inconvénients » entraînent évidemment une plus grande distraction et fatigabilité qui diminuent la concentration.

Le gamin qui ne voit rien, celui qui se gratte en permanence le menton, celui qui n’arrive pas à respirer, mais se fait tancer par son enseignant s’il baisse son masque sous le nez, avec « mots » dans le carnet de correspondance pour les parents, celui dont l’œil le démange, celui qui baisse et remonte son masque vingt fois dans l’heure, etc..

Laissez-les vivre, laissez-les tranquilles, ils sont innocents du covid !

Les enfants ne doivent pas être sacrifiés aux angoisses des adultes qui devraient les protéger au lieu de s’en servir pour se rassurer !

Il faut les laisser évoluer librement tant à l’intérieur qu’à l’extérieur et multiplier les contacts directs, physiques avec leurs amis et camarades afin de se forger une carapace sociale.

L’ordinateur et le portable ne remplacent en aucun cas les parties de foot dehors avec les copains et les « anniversaires », le partage de gâteaux et d’émotions, les bagarres de cour d’école. LAISSEZ-LES VIVRE !

SORTONS DU TOTALITARISME MONDIALISTE QUE NOS DIRIGEANTS TENTENT DE NOUS IMPOSER !

« L’élevage » des enfants à l’instar des régimes totalitaires nazis ou soviétiques commence par l’apprentissage de l’obéissance à n’importe quel ordre fou. Qu’ils soient dressés à obéir sans réfléchir et le pouvoir sera content.

Défendons nos enfants et petits enfants, refusons ces ukases ubuesques et tentons de revenir à la Patrie de Descartes, Voltaire et Rousseau.





Mollesse russe et nécessaire destruction du complexe euro-américain

Par Nicolas Bonnal

Nous nous rapprochons de la Fin, entre bourreaux volontaires et moutons de Panurge, et notre cauchemar euro-américain est à son comble : Leyen, Breton, Attal ou l’infecte Wargon en pleine campagne présidentielle annoncent la confiscation des maisons (vivre à la campagne sera illégal), le camp de concentration électronique, le marquage numérique et vaccinal, l’expropriation et la pénurie pour tous (litre de machin à 2,30 euros tout de même)… La destruction de cet hitlérien complexe atlantique et oligarchique serait le seul moyen de vivre et de vivre libre. Dans quelques années, peut-être même quelques mois, il sera trop tard. Ils veulent de la pénurie, du contrôle, de l’extermination : on les aura. Je viens de voir qu’il est impossible de retourner dans des pays non européens ou j’ai vécu (notamment en Amérique du Sud) : là-bas aussi, Davos et l’OMS ont gagné. On est enfermé, et Debord le disait déjà :

« dans un monde unifié, on ne peut s’exiler ».

Paul Craig sait tout cela parfaitement et il s’énerve une nouvelle fois contre Poutine et la Russie, qui ne détruisent pas ce complexe alors qu’ils pourraient le faire. On est face à un champion qui se laisse marcher sur les pieds, alors on s’énerve — d’autant qu’ils vont NOUS LIQUIDER. Les politiques ont été payés et sélectionnés pour ça.

Pour PCR [Paul Craig Roberts — pas le test PCR] :

« les sanctions russes contre l’Occident peuvent gravement nuire à l’Occident. Pourquoi la Russie n’utilise-t-elle pas ce pouvoir ? »

Et de donner les raisons ; d’une part la Russie reste trop bien élevée (c’est ce que dit Custine [Voir : Custine et les racines du conflit entre Russes et Occidentaux] déjà : les Russes sont trop polis) :

« La première raison est que la Russie veut prouver qu’elle est un partenaire commercial fiable qui remplit ses contrats et n’utilise pas les relations commerciales comme une arme. Mais à quoi cela sert-il à la Russie alors que les États-Unis et l’Europe ne sont pas des partenaires commerciaux fiables et utilisent le commerce comme une arme ? Comme la Russie est le seul partenaire fiable dans l’accord, la Russie est prise pour un tour. »

Ensuite Craig Roberts rappelle ce qu’on sait tous : la Russie est en partie contrôlée par les atlantistes et c’est comme pour les avoirs gelés par la piraterie occidentale. Craig Roberts :

« L’autre raison erronée est que les économistes et la banque centrale russes, soumis au lavage de cerveau des économistes néolibéraux américains, pensent que la Russie ne peut pas se développer sans devises étrangères. La banque centrale pense même qu’elle ne peut créer de roubles pour financer des projets d’investissement que si les roubles sont adossés à des devises. Cela a amené la banque centrale à emprunter de l’argent dont elle n’a pas besoin et sur lequel elle paie des intérêts. En d’autres termes, la politique de la banque centrale russe est absurde et sert les intérêts occidentaux aux dépens de la Russie. »

La Russie n’a pas encore compris son génie autarcique ; et elle n’a pas sauté le pas (on sent qu’elle va devoir le faire) :

« Les Russes pourraient fermer l’industrie occidentale si la Russie cessait d’exporter de l’énergie et des minerais, mais elle a peur de le faire à cause de la perte de devises.   En revanche, les États-Unis n’ont rien dont la Russie a besoin.   Biden a proposé une interdiction des exportations américaines de produits de luxe vers la Russie, ce qui ne gêne que quelques oligarques et leurs maîtresses.

La Russie n’a pas besoin de devises étrangères.   Elle n’a pas besoin d’importer de l’énergie et des minéraux.   La Russie regorge d’ingénierie et de science et peut fabriquer tout ce dont elle a besoin. »

 Craig Roberts ajoute :

« La banque centrale peut financer tous les projets internes.   Mais comme les Américains ont réussi à laver le cerveau des économistes russes, les Russes ne peuvent pas utiliser l’arme puissante qu’ils ont sous la main pour mettre l’Occident à genoux en implorant grâce.   De plus, les économistes russes n’ont pas assez de bon sens pour exiger le paiement en roubles de leur énergie et de leurs minerais. Cela renforcerait leur propre monnaie plutôt que les monnaies de leurs ennemis.   Pourquoi la banque centrale russe renonce-t-elle à l’opportunité d’utiliser les exportations russes pour stabiliser la monnaie russe ?

La conclusion est que dans le jeu des sanctions, les Russes ont toutes les cartes en main mais ne savent pas comment les jouer. »

Explication :

« La raison de l’impuissance auto-imposée de la Russie est qu’une grande partie de la classe intellectuelle et dirigeante russe a subi un lavage de cerveau par le Forum économique mondial et est attachée au mondialisme. »

On a vu aussi comment les moscovites se sont rués angoissés chez Ikea avant la fermeture de cette horrible enseigne. Le monde marchand esquinte tout le monde.

Puis Craig Roberts en vient à Biden et aux Occidentaux :

« L’idiot mal avisé de la Maison-Blanche se vante que le gouvernement américain ‘va rendre plus difficile pour la Russie de faire des affaires avec les États-Unis’. Cela rend également plus difficile pour les États-Unis et leurs États fantoches de faire des affaires avec la Russie. L’Occident n’a rien dont la Russie a besoin, mais l’Occident ne peut pas survivre sans l’énergie et les minerais russes. Pendant de nombreuses années, les Américains n’ont pas eu accès à l’espace et aux expériences en apesanteur sans que les Russes les transportent jusqu’à la station spatiale. »

Rappelons que nos marcheurs sur la lune ne disposent pas de moteurs soixante après pour y aller.

Au final la sottise américaine sera le déclencheur de la libération russe :

« Washington va aider davantage la Russie en interdisant les investissements occidentaux dans tous les secteurs économiques russes.   En d’autres termes, les idiots d’Américains vont faire pour la Russie ce que la Russie aurait dû faire pour elle-même il y a des années. »




L’Ukraine n’est pas une victime, elle est partie prenante de l’agenda du Nouvel Ordre Mondial

[Source : numidia-liberum]

[Photo : Reuters]

Par Chuck Baldwin

À votre avis, que ferait l’Amérique si la Russie ou la Chine essayaient de construire des bases militaires sur ses frontières canadiennes et mexicaines ? Que pensez-vous qu’il se passerait?

En tant qu’analyste politique et surtout en tant qu’étudiant spirituel des Écritures, j’en suis absolument convaincu : lorsque les grands establishments se jettent tous sur un sujet, décident collectivement qui est une victime et qui est un méchant et battent le même tambour chaque jour encore et encore à l’unisson total, le récit qui vous est présenté est à cent pour cent à l’envers.

Et à l’heure actuelle, les establishments au pouvoir ont décidé de nous ensorceler avec un programme anti-russe et pro-ukrainien. Mais comme pour toute propagande de l’establishment, le récit est un gros et grossier mensonge.

Je commence par l’excellent commentaire de Ron Paul :

Lorsque l’administration Bush a annoncé en 2008 que l’Ukraine et la Géorgie seraient éligibles à l’adhésion à l’OTAN, je savais que c’était une très mauvaise idée. Près de deux décennies après la fin du Pacte de Varsovie et de la Guerre froide, l’élargissement de l’OTAN n’avait aucun sens. L’OTAN elle-même n’avait aucun sens.

Expliquant mon vote « non » sur un projet de loi pour approuver l’expansion, j’ai dit à l’époque :

L’OTAN est une organisation dont le but a pris fin avec la fin de son adversaire du Pacte de Varsovie… Ce cycle actuel d’expansion de l’OTAN est une récompense politique pour les gouvernements de Géorgie et d’Ukraine qui sont arrivés au pouvoir à la suite de révolutions soutenues par les États-Unis, la soi-disant Orange Révolution et Révolution Rose.

Fournir des garanties militaires américaines à l’Ukraine et à la Géorgie ne peut que mettre à rude épreuve nos forces armées. Cette expansion de l’OTAN pourrait bien impliquer l’armée américaine dans des conflits sans rapport avec notre intérêt national...

Malheureusement, comme nous l’avons vu la semaine dernière, mes craintes se sont réalisées. Il n’est pas nécessaire d’approuver les actions militaires de la Russie pour analyser sa motivation déclarée : l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était une ligne rouge qu’elle ne voulait pas voir franchie. Alors que nous risquons une terrible escalade, nous devons nous rappeler que cela ne devait pas se passer de cette façon. Les États-Unis n’avaient aucun avantage à étendre et à menacer d’étendre l’OTAN aux portes de la Russie. Il n’y a aucun moyen de prétendre que nous sommes plus en sécurité pour cela.

Cependant, l’OTAN a déraillé bien avant 2008. Le Traité de l’Atlantique Nord a été signé le 4 avril 1949 et au début de la guerre de Corée un peu plus d’un an plus tard, l’OTAN était très impliquée dans l’opération militaire de la guerre en Asie, pas en Europe !

L’objectif de l’OTAN était de « garantir la sécurité et la liberté de ses membres par des moyens politiques et militaires« . C’est un travail qui n’était pas bien fait !

Je crois aussi fermement aujourd’hui que je l’étais dans mon discours de 2008 à la Chambre que « l’OTAN devrait être dissoute, et non élargie« . En attendant, l’expansion ne devrait pas être envisagée.

Écoutez, écoutez, Dr Paul.

Je vous encourage également à lire cette formidable chronique de l’avocat John Whitehead intitulée Perpetual Tyranny: Endless Wars Are The Enemy Of Freedom.

Dans cette colonne Whitehead a écrit :

Tant que les politiciens américains continueront de nous impliquer dans des guerres qui ruinent la nation, mettent en péril nos militaires, nos hommes et nos femmes, augmentent les risques de terrorisme et de retour de flammes au niveau national, et pousseront la nation encore plus près d’un éventuel effondrement, « nous le peuple » nous retrouverons dans un état perpétuel de tyrannie.

Il est temps que le gouvernement américain arrête de surveiller le monde.

Cette dernière crise – la part de l’Amérique dans l’affrontement entre la Russie et l’Ukraine – a commodément suivi une longue série d’autres crises, fabriquées ou non, qui se sont produites comme sur des roulettes afin de garder les Américains distraits, trompés, amusés et à l’abri des empiètements constants du gouvernement sur nos libertés.

Et cela continue dans sa manière orwellienne.

Deux ans après que le COVID-19 a fait basculer le monde dans un état d’autoritarisme mondial, alors que la tolérance du peuple pour les mandats autoritaires semble enfin s’être amenuisée, nous nous préparons à la prochaine distraction et à la prochaine ponction sur notre économie.

Pourtant, surveiller le monde et mener des guerres sans fin à l’étranger ne rend pas l’Amérique – ou le reste du monde – plus sûre, cela ne rend certainement pas l’Amérique à nouveau grande, et cela enfonce indéniablement les États-Unis plus profondément dans la dette.

La guerre est devenue une énorme entreprise lucrative, et le gouvernement américain, avec son vaste empire militaire, est l’un de ses meilleurs acheteurs et vendeurs.

Ce que la plupart des Américains – qui ont subi un lavage de cerveau en leur faisant croire que le patriotisme signifie soutenir la machine de guerre – ne réalisent pas que ces guerres en cours n’ont pas grand-chose à voir avec la sécurité du pays et tout à voir avec le soutien d’un complexe militaro-industriel qui continue à dominer, dicter et façonner presque tous les aspects de notre vie.

Considérez : Nous sommes une culture militaire engagée dans une guerre continue. Nous avons été une nation en guerre pendant la plus grande partie de notre existenceNous sommes une nation qui gagne sa vie en tuant grâce à des contrats de défense, à la fabrication d’armes et à des guerres sans fin.

Les États-Unis sont le premier consommateur, exportateur et auteur de violence et d’armes violentes dans le mondeSérieusement, l’Amérique dépense plus d’argent pour la guerre que les budgets militaires combinés de la Chine, de la Russie, du Royaume-Uni, du Japon, de la France, de l’Arabie saoudite, de l’Inde, de l’Allemagne, de l’Italie et du Brésil. L’Amérique contrôle le globe, avec 800 bases militaires et des troupes stationnées dans 160 pays. De plus, les faucons de guerre ont transformé la patrie américaine en un quasi-champ de bataille avec des équipements, des armes et des tactiques militaires. À leur tour, les forces de police nationales sont devenues des extensions itinérantes de l’armée, une armée permanente.

L’Empire américain – avec ses guerres sans fin menées par des militaires américains qui ont été réduits à un peu plus que des armes à feu : sous-traitées, trop étirées et déployées dans des endroits éloignés pour surveiller le monde – approche d’un point de rupture.

Allons donc. Que ferait l’Amérique si la Russie ou la Chine essayaient de construire des bases militaires sur nos frontières canadiennes et mexicaines ? Que pensez-vous qu’il se passerait?

De plus, le dirigeant de l’Ukraine est tout sauf un héros. Il a volontiers participé à l’utilisation des banques ukrainiennes comme blanchisseuses d’argent pour de riches hommes d’affaires et politiciens et pour le trafic d’influence dans la politique américaine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy (un juif sioniste) est également accusé de traitement barbare, voire génocidaire, des personnes vivant dans les deux provinces séparatistes de Donetsk et Lougansk, qui ont un droit naturel et divin de se séparer de l’Ukraine et qui ont fait appel à la Russie pour leur protection. (Dites-moi, l’Irak et l’Afghanistan ont-ils invité l’Amérique à envoyer nos militaires dans leurs pays avant que nous les envahissions ?)

Faut-il s’étonner que l’Ukraine se tourne vers Israël pour une assistance militaire ? Cela se comprend : Israël est extrêmement compétent en matière de nettoyage ethnique et de génocide.

N’oublions pas non plus que l’Ukraine abrite plus d’une douzaine de biolabs américains sponsorisés et financés par le Pentagone. En d’autres termes, ces laboratoires sont là pour d’éventuelles opérations militaires. Encore une fois, que pensez-vous que l’Amérique ferait si la Russie avait construit une douzaine de laboratoires biologiques militaires juste de l’autre côté de nos frontières au Canada et au Mexique ?

L’Ukraine n’est PAS une victime :  Elle a été mouillée jusqu’au cou dans les subterfuges mondiaux (en particulier anti-russes), le vol, les actes d’inhumanité et les crimes de guerre pendant des années. L’Ukraine n’est pas l’amie de la liberté ou des États-Unis. Mais c’est une amie des politiciens et des hommes d’affaires corrompus.

Ce qui se passe réellement en Ukraine n’a rien à voir avec le récit proposé par les grands establishments.

1) Permettez-moi de vous demander quelque chose : si les États-Unis se sentaient justifiés de lancer des invasions préventives de l’Irak et de l’Afghanistan, y compris des occupations à long terme, à un demi-monde de nos frontières contre de petites nations arriérées qui ne représentaient aucune menace pour l’Amérique, comment est-ce La Russie n’est-elle pas justifiée de lancer une campagne préventive pour se protéger d’une expansion militaire sérieuse et redoutable à sa frontière, en particulier lorsque sa protection est recherchée auprès d’États indépendants légitimes ? (Rappelez-vous, l’Amérique était autrefois un pays séparatiste.) Veuillez lire le commentaire du Dr Paul référencé ci-dessus sur la raison pour laquelle le véritable méchant dans cette situation est l’OTAN, pas la Russie. Encore une fois, que ferions-nous si nous étions à la place de la Russie ?

Si la Russie voulait vraiment conquérir l’Ukraine, elle pourrait facilement le faire. L’Ukraine est totalement incapable de résister avec succès à l’armée russe, si la Russie souhaitait vraiment une conquête militaire (ce qui n’est pas le cas). Le dirigeant russe Vladimir Poutine a expliqué au monde exactement pourquoi ses actions étaient entreprises, ce pour quoi ses actions en Ukraine étaient conçues et non conçues – y compris NE PAS occuper l’Ukraine – et comment elles seraient menées. Je pense que tu devrais lire ce qu’il a dit.

2) Les biolabs américains étaient-ils un objectif important ? Je comprends que les laboratoires ont pu être détruits au début de l’opération. Si c’est le cas, c’est une TRÈS BONNE chose.

3) Maintenant que le peuple américain a fait savoir qu’il en avait assez du récit bidon de Covid et que le facteur de peur a totalement disparu, l’élite totalitaire utilise-t-elle maintenant la menace d’une guerre mondiale pour consumer à nouveau le cœur des gens par la peur ? Comme l’a dit Whitehead, « les guerres sans fin sont l’ennemi de la liberté ». (Je le dis depuis des années.) La peur est aussi un outil pour nous asservir. Au début de la mascarade de Covid, j’ai apporté un message à cet égard.

4) Est-ce une diversion pour détourner notre attention du National Vaccine Pass (et d’autres tentatives de notre propre gouvernement central pour piétiner nos libertés) qui est en cours de déploiement, soutenu à la fois par les démocrates et les républicains ?

5) Est-ce une autre manipulation des affaires mondiales depuis les coulisses du CFR (Council on Foreign Relations) et des Bilderberg dans le but d’atteindre leur objectif global de gouvernance mondiale ?

Quelle que soit la véritable histoire en Ukraine, je peux vous dire ceci : ce n’est PAS ce que les grands establishments nous disent. Et l’Ukraine n’est PAS une victime.

Par Chuck Baldwin homme politique américain. Il a participé à au moins 12 longs métrages documentaires. Il était le candidat présidentiel du Parti de la Constitution pour l’élection présidentielle américaine de 2008 et avait déjà été son candidat à la vice-présidence américaine en 2004. Il est également pasteur de Liberty Fellowship à Kalispell, Montana.


Nicolas Berthet

L’Organisation Terroriste de l‘Atlantique NordVous la Connaissez ? Moi Oui j’y ai Travaillé 7 années.

L’O.T.A.N a fait

  • 14500 morts en Libye
  • 165000 morts en Afghanistan
  • 224000 morts en Syrie
  • 1 million 200 milles morts en Irak
  • Plus un million d’enfants morts de faim avec l embargo pain contre pétrole…

Sans parler des munitions toxiques à l uranium appauvri…Avez-vous vu les malformations sur les nouveaux nés?, oseriez-vous les Regarder??,,Non je ne pense pas…🔍👀Le Kosovo.., La Serbie.., le Cambodge., Le Vietnam…Ça n’a choqué personne dans l’Occident chrétien et bien pensant, se disant parangon de la liberté etc….

La Russie déclenche une guerre en Ukraine et fait à peine 200 morts essentiellement militaires que TOUT LE MONDE (en Occident)  EST CHOQUÉ…Que cela fait 20 années que les Russes préviennent que l’OTAN arrête de placer des bases à sa frontière…A force de suivre les médias mainstream, on finit par perdre le sens critique. Regardez vous même les photos et comparez les dégâts.Allumez vos cerveaux, ça devient urgent.Triste réalité, ils pensent pouvoir effacer notre passé mais le monde n’oublie rien et moi j’oublierai pas un instant.



Prof. Stephen Cohen : La Russie NE fait PAS partie du nouvel « ordre mondial »

En rejetant l’idéologie qui constitue le Nouvel Ordre Mondial, la Russie est essentiellement devenue une nation puissante, dont les politiciens se moquent des sanctions des États-Unis et des autres nations du Nouvel Ordre Mondial.

Feu Stephen F. Cohen, professeur émérite d’études et de politique russes à l’Université de New York et à l’Université de Princeton, était l’un des meilleurs esprits en ce qui concerne les questions liées à la Russie et aux États-Unis. Pourquoi donc?

Cohen était en contre-courant. En tant que tel, il ne se souciait pas de ce que disaient les médias de masse et les marionnettes du Nouvel Ordre Mondial. C’était un vieil homme et il était déjà professeur titulaire à la fois à Princeton et à l’Université de New York. En ce sens, il ne se souciait pas de faire avancer sa carrière pour un gain politique ou financier. Ce qui lui semblait important, c’était la vérité, pas une idéologie perverse, que les agents du Nouvel Ordre Mondial ont perpétuée dans une grande partie du monde.

« Il y a une circonstance dans ce pays« , a déclaré Cohen, « où nous n’avons pas eu de débat sur la question de savoir si la politique américaine a contribué » au conflit idéologique entre les États-Unis et la Russie. Pourquoi donc? Eh bien, les pouvoirs en place et les médias ne permettent pas aux gens d’avoir une pensée claire dans leur tête. Ils veulent garder les masses sous leur contrôle. »

 Cohen a déclaré en 2016 :

« Le point de vue orthodoxe et consensuel de l’establishment médiatique politique est que seul Poutine est à blâmer. Nous, Américains,  sommes complètement innocents. Nous n’avons jamais rien fait au cours des 25 années qui se sont écoulées depuis la fin de l’Union soviétique pour provoquer une guerre froideCe n’est pas vraiMais si nous essayons d’en discuter… alors viennent les cris : « Marionnette du Kremlin, agent de Poutine ». »

Cohen a de nouveau déclaré :

« Ce type [Poutine] donne plus d’interviews, plus de discours, tout est disponible en anglais » et « personne n’a prêté attention à ce que Poutine a dit ».

Absolument correct.

Cohen a continué à larguer des bombes idéologiques dans le camp du Nouvel Ordre Mondial en déclarant que « l’allégation sans précédent selon laquelle le Kremlin « a attaqué l’Amérique » et est « complice » de son président afin de l’élire est basée sur deux documents dépourvus de faits ou de logique. »

Cohen a fait valoir que parce que le Nouvel Ordre Mondial a paralysé économiquement, intellectuellement et politiquement les politiciens occidentaux, la Russie devait chercher des partenaires ailleurs, à savoir des partenaires dans des pays asiatiques comme la Chine et l’Inde. Géographiquement, a déclaré Cohen, la Russie continuera à faire partie de l’Occident.

Mais « à notre époque, comme je l’ai également souligné il y a deux ans, une Russie partie ou chassée de l’Occident signifierait probablement « une Russie – avec ses vastes territoires, ses immenses ressources naturelles, ses sciences de classe mondiale, ses formidables capacités militaires et nucléaires et son veto au Conseil de sécurité de l’ONU – solidement allié à toutes les autres puissances émergentes qui ne font pas partie de «l’ordre mondial» occidental US-OTAN et même qui s’y opposent. Et, bien sûr, cela éloignerait de plus en plus la Russie des influences libérales de l’Occident, vers ses traditions plus autoritaires. »

En rejetant l’idéologie qui constitue le Nouvel Ordre Mondial, la Russie est essentiellement devenue une nation puissante, dont les politiciens se moquent des sanctions des États-Unis et des autres nations du Nouvel Ordre Mondial. Cohen a soutenu :

« À la base de ces folies de Washington se trouvait l’idée, également promue par le président Obama et apparemment toujours répandue au sein du Congrès américain qui se réjouissait des sanctions, que la Russie pouvait et devait être « isolée » dans les affaires mondiales. Qu’il suffise de rappeler qu’aujourd’hui on dit que les États-Unis sont isolés dans les relations internationales. Pendant ce temps, le ministre russe des Affaires étrangères apparemment infatigable, Sergueï Lavrov, est peut-être plus occupé sur le plan diplomatique que n’importe lequel de ses homologues dans le monde, certainement parmi les grandes puissances. »

« Peu ou rien de tout cela ne semble être compris par l’establishment politico-médiatique américain. Étonnamment, mais peut-être pas, les relations américano-russes, qui restent la relation bilatérale la plus importante de Washington, non seulement en raison de leurs arsenaux nucléaires, n’ont pas été un problème dans les récents débats présidentiels démocrates. Nous ne pouvons donc que deviner si l’un des candidats présentés en tant que président chercherait ou non à inverser l’éloignement de la Russie de l’Occident – la seule candidate qui dit qu’elle le ferait, Tulsi Gabbard, ayant été exclue des débats. »

Peut-être que le complexe militaro-industriel, la machine de guerre en Amérique et les néocons doivent prêter attention à ce que Cohen dit ici.

Cet article a été publié pour la première fois le 23 septembre 2019.

Source : Prof. Stephen Cohen: Russia NOT part of new “World Order”

By Jonas E. Alexis, Assistant Editor

March 12, 2022




Ukraine : mâchoire russe, sanctions, contre-sanctions et sauvetage possible du lycée français

[Source : Stratpol]

https://youtu.be/lqaA4BlPSQc



En pleine guerre de l’Ukraine, l’OTAN rattrapé par la vérité. Mise à jour 2

Mise à jour 2

[Source : nsarchive]

L’expansion de l’OTAN : Ce que Gorbatchev a entendu (en anglais)

[Source : eurolibertes.com]

Chroniques ukrainiennes. L’affrontement Est-Ouest genèse d’une crise (entretien avec Jean-Michel Vernochet)

Jean-Michel Vernochet, initié entre autres aux subtilités de l’Orient au sein de l’École nationale des Langues vivantes, a été responsable des Affaires francophones au Commissariat général de la Langue française, puis chargé de la com­mu­ni­cation et des publications au Centre des hautes études sur l’Afrique et l’Asie modernes. Ancien grand reporter au Figaro Magazine, il est membre de l’Académie de géopolitique de Paris.

Il est l’auteur de Chroniques ukrainiennes. L’affrontement Est-Ouest genèse d’une crisepréface du capitaine Arthur d’Eullyl, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire ».

Fabrice Dutilleul l’interroge à propos de la guerre russo-ukrainienne qui défraie l’actualité.

« Le pire est-il à venir », dixit Emmanuel Macron : vrai ?

Nous pouvons craindre le pire si nous ne savons pas mettre un bémol à nos cris d’orfraie indignée alors que nous nous sommes montrés incapables d’obliger Kiev à appliquer les accords de Minsk, lesquels réglaient la question du Donbass russophone. Au lieu de quoi nous avons laissé se perpétrer un « génocide » silencieux – 13 000 morts en sept ans sous les bombes ukrainiennes – tandis que l’Otan resserrait son encerclement de la Russie en multipliant ses bases et ses rampes de lancement de missiles soi-disant antimissiles devant nous protéger contre une fantasmatique attaque iranienne. La crise ukrainienne n’est au fond que l’arbre qui cache la forêt : le seul et unique véritable enjeu est la redéfinition des règles de sécurité collective applicable à l’Europe et à la Russie. Or, comme les États-Unis sont loin, qu’un océan les séparent du Vieux continent, ils ne céderont pas, et nous, alliés soumis et obéissants, sommes condamnés, à l’arrivée, à payer l’addition.

Mais qu’en est-il des supposés engagements pris en 1991 par les Occidentaux, à la dislocation de l’URSS, de ne pas étendre l’Otan vers l’Est ?

La Guerre Froide étant finie, le Pacte de Varsovie dissout, l’Otan, en toute logique, aurait dû connaître le même sort. Il n’en a rien été. Aujourd’hui, il est de bon ton de nier qu’un quelconque engagement à ce propos ait été pris à l’Ouest. En tout cas, nous dit avec prudence Camille Grand, Secrétaire général adjoint de l’Organisation du Pacte atlantique, qu’il n’existe pas de traces écrites… ne niant cependant pas que des paroles verbales aient pu être prononcées.

Or un article du Spiegel publié le 18 février, mentionne un document découvert par un politologue américain, professeur de relations internationales à l’Université de Boston, Joshua Shifrinson, lequel établit formellement que l’Occident s’est effectivement engagé à arrêter la progression de l’Otan à la frontière polonaise après la réunification des deux Allemagne. C’est à l’issue d’une conférence à Bonn, le 6 mars 1991, entre des représentants des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne, que le diplomate allemand Jürgen Chrobog, a textuellement déclaré : « Au cours des pourparlers “deux plus quatre”, nous avons clairement indiqué que nous n’étendrons pas l’Otan au-delà de l’Elbe. Par conséquent, nous ne pouvons pas proposer à la Pologne et aux autres pays d’adhérer à l’Otan ». Ite missa est. La messe est dite !

Là est le cœur du problème, nulle part ailleurs. Raison pour laquelle l’inquiétude reste fondée.

Le président Poutine est-il fou ?

On le présente aujourd’hui comme un homme isolé. L’hypothèse d’une tendance paranoïaque n’est pas à exclure. Une résurgence du fameux complexe obsidional densément cultivé du temps des tsars rouges. Disons que la manière dont la presse occidentaliste l’a traité ces deux dernières décennies a de quoi nourrir un vif sentiment d’aigreur. La Secrétaire d’État ajointe des États-Unis se vantait en 2014 après le coup d’État de l’EuroMaïdan, d’avoir financé l’Ukraine à hauteur de quelque cinq milliards de dollars pour l’arrimer au camp occidental. Vladimir Poutine n’est certainement pas fou au sens clinique, mais « nous » avons tout fait pour le pousser à bout. Maintenant cela ne justifie pas le déclenchement d’une guerre qui pourrait déraper à tout moment. Indéniablement, la passe sera difficile et les écueils seront nombreux parce que tout sera fait par des gens bien intentionnés pour jeter de l’huile sur le feu. En ce sens, l’Ukraine est prétexte et une occasion d’aller débusquer l’Ours dans sa tanière… Un jeu particulièrement risqué ! Le but ultime : un changement de régime et l’instauration en Russie d’une société sur le modèle occidental, hyper-consumériste, permissive, wokiste et numérisée.

Comme on ne change pas de cheval au milieu du gué, Emmanuel Macron généralissime en temps de guerre est-il assuré de sa réélection ?

Oui certes, rien n’obligera le maître ès démolition, le petit fossoyeur franchouillard, à parler de son bilan calamiteux…  L’Ukraine est du pain béni pour faire oublier deux années de confinement et de restrictions draconiennes de nos libertés, les centaines de  vieillards abonnés à la plus noire solitude dans leur Ehpad et expédié ad patres à grands coups de piqûre de Rivotril… ni les éborgnés, les mains arrachées des gilets jaunes, les piqûres rendues insidieusement obligatoires avec des produits expérimentaux, les millions d’effets secondaires plus ou moins graves – parfois mortels – des injections… Nous attendons à ce sujet que nos élites exigent avec véhémence la vérité ! Ni la cession de la filière énergie d’Alsthom à l’américain General Electric avec maintenant le rachat au double du prix de vente de nos turbines de centrales atomiques… sans les brevets afférents. L’abandon de notre parc de réacteurs et les fermetures en cascade faute d’entretien… La liste est longue des méfaits dus au hâbleur élyséen. Bref, nous ne sommes pas sortis de l’auberge en n’espérant pas un embrasement général au cas où Pékin déciderait pour sa part d’envahir Formose, Taïwan…

Chroniques ukrainiennes. L’affrontement Est-Ouest genèse d’une crise, Jean-Michel Vernochet, préface du capitaine Arthur d’Eullyl, éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », 352 pages, 31 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.


[Source : breizh-info.com]

Depuis plusieurs décennies, les responsables de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord ont toujours nié l’existence d’un document écrit qui aurait limité son extension vers l’Est lors de la disparition de l’URSS.

Pourtant d’après le très sérieux journal allemand Der Spiegel, un tel document existe bien. Il a été établi en 1991, et signés par les représentants Américains, Anglais, Allemands et Français, au moment du pacte portant sur la réunification des deux Allemagnes.

Voici ce qu’écrit le site Planètes 360 le 21 février dernier :

« Le magazine allemand confirme, en effet, les accusations de la Russie concernant l’élargissement de l’OTAN vers l’est en violation d’un accord datant d’après la chute du mur de Berlin. Un document écrit, prouvant un accord sur le non-élargissement de l’OTAN vers l’Est, a été trouvé dans les archives britanniques.

Der Spiegel évoque une découverte sensationnelle. Un document découvert dans les archives confirme la version du Kremlin selon laquelle l’OTAN ne devait pas s’élargir vers l’Est après avoir obtenu l’accord de Moscou sur l’unification de l’Allemagne. La découverte de ce document écrit tombe alors que le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a soutenu et continue d’affirmer que personne n’a fait de telles promesses à l’Union soviétique. Le document écrit, selon Der Spiegel, a été découvert dans les archives nationales britanniques par le politologue américain Joshua Shifrinson, professeur à l’université de Boston. Auparavant, le document était classé «secret», mais il a ensuite été déclassifié. »

Le 24 février, c’est au tour du journal « L’Humanité » de reprendre cette information :

« C’est écrit noir sur blanc. Comme le révèle Der Spiegel, un document émanant des Archives nationales britanniques confirme la thèse avancée par Moscou de l’existence d’un engagement de Washington et des puissances occidentales à ne pas étendre l’Alliance atlantique vers l’Est.

Ce texte, longtemps classé secret-­défense, a été remonté des profondeurs des Archives par le chercheur états-unien Joshua Shifrinson, professeur à l’université de Boston. Il fait état du procès-verbal d’une réunion des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne, tenue à Bonn le 6 mars 1991. Le thème était « la sécurité en Europe centrale et orientale.

Sans la moindre ambiguïté, les participants britanniques, états-uniens, français et allemands couchent sur le papier leur engagement à circonscrire l’Alliance atlantique au territoire de l’Allemagne unifiée, mais pas au-delà. Une telle expansion serait « inacceptable », est-il dit explicitement. »

Et ils ne sont pas les seuls à évoquer ce qui pourrait constituer une preuve accablante de la duplicité des Occidentaux envers la Russie. Le site News Front publie également ce texte qui ne laisse guère de doute :

« La Russie soutient depuis des décennies que l’expansion de l’OTAN vers l’Est est une violation des promesses occidentales faites immédiatement après la chute du mur de Berlin. Et maintenant un document remarquable émerge. 

Jusqu’à il y a quelques semaines, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, se comportait avec beaucoup d’assurance. Le Norvégien a répondu avec confiance à la question de « Der Spiegel » si l’OTAN avait promis dans les années 90 de ne pas s’étendre à l’est. Stoltenberg a répondu avec confiance: « Ce n’est tout simplement pas vrai. Une telle promesse n’a jamais été faite, il n’y a jamais eu un tel accord en coulisses. C’est tout simplement faux. » .

Vérité ou non? 

De la même manière que Stoltenberg, de nombreux politiciens, militaires et journalistes occidentaux voient la situation. C’est une position commune : l’admission en 1999 de la Pologne, de la Hongrie, de la République tchèque, puis d’autres pays d’Europe de l’Est à l’OTAN n’aurait pas contredit les accords avec Moscou après la chute du mur de Berlin en 1989. Cette position générale est compréhensible. Le président russe Poutine, en toute occasion, répète que l’Occident a trompé son pays avec l’élargissement de l’OTAN. Et puisque Poutine prétend cela, alors qui en Occident veut être accusé d’être un assistant de la propagande de Poutine ? 

Et pourtant : la version de Stoltenberg soulève des questions. Ceci est confirmé par un document des Archives nationales britanniques. Ce document a été mis au jour par le politologue américain Joshua Shifrinzon, et initialement ce document a été classifié. Le document fait référence à la réunion des secrétaires d’État du ministère américain des Affaires étrangères, de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne à Bonn le 6 mars 1991. 

Le thème de la réunion était la sécurité de la Pologne et d’autres pays d’Europe de l’Est. La RDA et la RFA se sont unies cinq mois avant la rencontre. Depuis des mois, les politiciens de Varsovie et de Budapest signalent leur intérêt pour les alliances occidentales d’États. Et le document prouve qu’à ce moment-là, les Britanniques, les Américains, les Allemands et les Français étaient unis : l’adhésion à l’OTAN des pays d’Europe de l’Est était « inacceptable ». 

La remarque suivante du représentant de l’Allemagne Jurgen Hrobog dans ce document est particulièrement intéressante : « Lors des négociations sur la formule 2 + 4, nous avons été clairs : l’OTAN ne sera pas étendue de l’autre côté de l’Elbe. Par conséquent, nous ne pouvons pas proposer à la Pologne et à d’autres pays d’Europe de l’Est l’adhésion à l’OTAN. Rappelons que les négociations 2 + 4 étaient des négociations entre la RFA et la RDA avec des représentants des quatre puissances qui ont gagné la Seconde Guerre mondiale (Grande-Bretagne, URSS, USA, France).  

Le moins que l’on puisse dire de cet événement est qu’il pourrait remettre en question un certain nombre de choses concernant l’OTAN. La première est tout bonnement de savoir pourquoi l’effondrement de l’Union Soviétique n’a pas induit sa dissolution ? L’OTAN avait été crée en 1949 pour s’opposer à l’éventuelle expansion vers l’Ouest de l’URSS. Celle-ci ayant disparue, la logique élémentaire devait faire également disparaître l’OTAN. Or, c’est exactement le contraire qui s’est produit. La zone OTAN s’est élargie pratiquement jusqu’aux confins de la Russie et son domaine d’intervention s’est étendu jusqu’au moyen-orient…

Enfin, toujours sur le site News Front, on trouve le fac-similé du document officiel de 1991 :

Il ressort clairement du document que le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne et la France ont convenu que l’adhésion des pays d’Europe de l’Est à l’OTAN était « catégoriquement inacceptable » .

« Nous avons clairement indiqué à l’Union soviétique, dans les pourparlers 2 plus 4, ainsi que dans d’autres négociations, que nous n’avions pas l’intention de bénéficier du retrait des troupes soviétiques d’Europe de l’Est … L’OTAN ne devrait pas non plus s’étendre formellement vers l’est ou de manière informelle» , cite le représentant américain der Spiegel.

La Russie s’est opposée à l’expansion de l’OTAN à l’Est, se référant aux promesses correspondantes des pays occidentaux.

« Et ils nous disent : Est-ce écrit sur un bout de papier ? Non ? Bon, c’est tout, allez-vous-en, on s’en foutait de vos soucis » , a déclaré le président russe.

En réponse, Jens Stoltenberg a ensuite déclaré que l’Alliance de l’Atlantique Nord « n’a jamais promis de ne pas s’étendre » . Dans une interview avec le même Der Spiegel, il a déclaré qu’ « il n’y a jamais eu une telle promesse, il n’y a jamais eu un tel accord en coulisses, c’est juste absurde ». Mais maintenant, Spiegel publie un document qui dit noir sur blanc exactement le contraire. L’OTAN a promis. Et la promesse n’a pas été tenue. Et la façon dont l’Occident exige avec zèle et exigence quelque chose de la Russie vous fait penser : pourquoi tout est-il ainsi ?

Ces choses sont beaucoup trop importantes pour qu’elles soient traitées avec un tel mépris. Même s’il ne fait plus guère de doute que l’OTAN a été créé pour devenir à terme le bras armé d’un futur gouvernement mondial dominé par l’Etat profond américain, ceci n’est qu’un projet. Entre-temps, ce sont les peuples qui sont en train de sortir de la léthargie dans laquelle on les a maintenus par une communication lénifiante et orientée, et ces peuples croient encore à l’avenir des nations qu’ils ont mis si longtemps à constituer.

Alors, certes, le monde est en train de changer, mais rien ne permet de dire aujourd’hui qui va l’emporter, des mondialistes ou des souverainistes attachés à leurs « Etats-nation ».

Jean Goychman

Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.

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Mise à jour

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Des députés européens demandent le limogeage immédiat de la présidente de la Commission européenne

[Source : le-blog-sam-la-touch]

Des députés européens demandent le limogeage immédiat de la présidente de la Commission européenne en raison de conflits d’intérêts avec Pfizer et le programme de vaccination de masse contre la COVID-19.

Article originel : European MEPs Call for Immediate Oust of European Commission President Due to Conflicts of Interest with Pfizer & Mass COVID-19 Vaccination Program

Un groupe indépendant de députés européens (MEP) a demandé la démission immédiate de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Dirigé par le Roumain Christian Terhe, éduqué aux États-Unis, ainsi que par des députés européens de France, de Lituanie et de Croatie, le groupe exige l’éviction immédiate de Mme Von der Leyen en raison de plusieurs accusations de conflits d’intérêts, de violations de l’éthique et d’abus de la confiance du public.

[NDLR : il y a deux problèmes ici. Le premier est que ce sont les chefs des 27 États qui décident de la nomination des commissaires. Et le second est que ce petit groupe de députés indépendants est très minoritaire.]

Ce groupe indépendant et critique d’eurodéputés a adressé hier un message fort à leurs collègues du Parlement européen ainsi qu’au public européen : la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen doit partir en raison d’une série d’accusations retentissantes.

Les députés européens affirment que Mme von der Leyen fait partie d’une collusion sans précédent entre l’industrie et le gouvernement, qui a conduit à ce qu’ils décrivent comme une « gigantesque fraude scientifique et campagne de propagande sur la COVID-19, qui a causé et continue de causer des violations massives des droits de l’homme et de la liberté, et constitue une menace pour la démocratie en Europe ».

Les députés européens soulèvent plusieurs allégations de conflits d’intérêts et de violations de l’éthique, demandant ainsi de toute urgence sa démission.

La présidente de la Commission européenne avait des conflits d’intérêts…

Lire la suite [en anglais]




Qui est responsable de la guerre en Ukraine ? Qui s’en réjouit ?

[Source : tribunejuive.info]

L’UE, on le sait, n’a pas d’armées pour faire la guerre. Néanmoins une ambition dominatrice insatiable la dévore.

Ses boursoufflures étendent leurs tentacules empoisonnés bien au-delà de ses frontières, dans des pays où ses « ONG  humanitaires » financées en milliards par les contribuables européens fomentent la destruction des gouvernements en place par le soutien armé à des mouvements insurrectionnels, souvent terroristes appelés « résistants », dociles à ses ordres. De l’Ukraine à la Judée-Samarie c’est le même jeu. Une tactique partagée par l’Amérique d’Obama et de Joe Biden sa marionnette. Cela au nom du droit international bien sûr, que personne ne respecte. En particulier les 56 pays musulmans ou à majorité musulmane de l’Organisation de la Conférence Islamique dont la Charte (mai 2008) les soumet au droit de la charia. Mais aussi l’Union européenne dans de nombreuses circonstances.  

La chute du mur de Berlin (1989) et la possibilité d’une fraternisation des branches euro-chrétiennes réparties sur le globe n’a pas fait que des heureux. Dans les pays du sud de la Méditerranée, pour utiliser le langage codé de l’UE, on a versé bien des larmes, déplorant le péril d’une immigration de l’Est qui remplacerait celle du Sud. L’Angleterre dut donner des gages avec sa campagne de dénigrement du « migrant polonais ». D’autant plus que la rivalité des deux Grands avait favorisé la promotion d’un islam radical par les USA dans leur combat contre le communisme. Pour certains la période de la Guerre froide fut du pain béni, si j’ose dire, qu’il fallait maintenir. Aussi la Russie qui tendit la main vers ses cousins de l’Ouest, n’essuya qu’humiliations, dhimmitude oblige ! Les Accords de Minsk furent violés par ceux qui prétendent respecter le droit international mais l’ont souvent ignoré.

Poussé par l’OTAN et l’UE, le gouvernement de Kiev n’a pas cessé par ses provocations militaires d’inciter à la guerre son gigantesque voisin. Jouant au boutefeu sans même avoir une armée, ferraillant sur la fourrure de l’ours, le président Zelenski, ex-comédien, n’a cessé de harceler Moscou au risque de provoquer cette apocalypse nucléaire qui livrerait une Europe réduite en cendres aux invasions des temps barbares. Déjà Erdogan qui célèbre régulièrement la victoire de Manzikert en 1071 incite l’OTAN à bombarder la Russie. On peut deviner la riposte.

Aujourd’hui le sénile Biden rejoue la guerre froide avec une Amérique gangrenée par le wokisme, une arme pour détruire la civilisation judéo-chrétienne, conçue et introduite par Edward Saïd, égypto-américain et pseudo-palestinien, membre émérite de l’OLP et ami fidèle du mufti de Jérusalem Amin al-Husseini, allié d’Hitler. Accueilli à ses débuts à bras ouverts par tous les antisémites américains, le wokisme s’est rapidement propagé dans le parti démocrate sous Obama, tyrannisant les universités. Devenu comme tout jihad, un mouvement anti-occidental et anti-chrétien il déstabilise aujourd’hui l’Occident. Voilà le contexte des gesticulations incohérentes de Biden et des sommations comminatoires d’une UE constituée de nations sans armées qui ont remplacé chez elles la liberté d’opinion par la loi sur le blasphème, le lexique des mots interdits et récemment la censure des écrivains. Dans ce chaudron attisé par des politiciens incompétents, les peuples européens comptés pour rien, seront jetés pour s’étriller à coups de flèches nucléaires. Mais qui donc a créé cette situation de guéguerre en Ukraine, sinon l’arrogance de l’UE et la corruption de l’OTAN ?

Soudainement, du jour au lendemain, les Européens découvrent que les Etats Unis et les pays de l’UE fournissaient de l’armement, de l’argent, des agents pour fomenter des troubles et des violences antirusses en Ukraine et même contre la population russo-ukrainienne. Et toute la presse s’enflamme subitement contre Poutine. La propagande russophobe devient assourdissante, les diplomates nous dévoilent doctement à la télé le plan américano-européen d’un prochain soulèvement populaire russe contre Poutine, d’une décomposition de la Russie par l’Otan et de son absorption dans l’Union européenne. On découvre aussi l’existence d’un fort parti nazi parmi la population ukrainienne pro-européenne. Nostalgies de l’alliance avec les nazis contre la Russie, ce colosse qui, durant la Seconde Guerre mondiale, résista au nazisme triomphant dans l’ensemble des pays européens conquis par la Wehrmacht ? Et pendant que des politiciens bien au chaud chez eux planifient la Troisième Guerre mondiale, nucléaire celle-ci, qui ensevelira des peuples entiers, des centaines de milliers de malheureux abandonnent terrorisés leurs foyers et s’enfuient.

Les parlements des pays de l’Union européenne ont-ils discuté avec les peuples qu’ils représentent de l’opportunité d’une telle politique, surtout après une pandémie de deux ans qui les a lourdement éprouvés ? les gazettes et les télévisions ont-elles éclairé le commun des mortels des conséquences d’une telle aventure ? ne faut-il pas informer le peuple puisqu’en démocratie c’est lui qui décide ? Et tous les pays de l’UE sont des démocraties n’est-ce pas ?     

L’ours a allongé sa patte sur les fanfaronnades de politiciens ubuesques qui attisent des passions haineuses, gesticulant et discourant alors qu’il serait temps au 21e siècle que les peuples d’Europe finalement se réconcilient, se respectent – de l’Atlantique à l’Oural – et abandonnent les esbrouffes face aux périls qui les menacent et que très démocratiquement la police de la pensée interdit de nommer.

Mais l’Europe a, depuis les années 1930, choisit son camps et tandis qu’elle préparait la diabolisation de l’ennemi à l’Est, elle construisait son avenir au Sud comme on l’apprend ici : Le Conseil de l’Europe propose d’enseigner l’histoire de “l’islam d’Europe”, de renforcer la participation politique des communautés musulmanes, de satisfaire leurs exigences religieuses… (breizh-info.com)

© Bat Ye’or pour Dreuz.info

Gisèle Orebi, dite Bat Ye’or (“fille du Nil” en hébreu), a fondé les concepts de “dhimmitude” et d’”Eurabia”. Son Autobiographie politique (Les provinciales, 2018) permet de se familiariser avec ces notions et de découvrir cette figure singulière. Une lanceuse d’alerte?” Renée Fregosi. “Bat Yé’or, cette voix qui dérange tant” Causeur. 27 juillet 2021




Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens

[Source : voltairenet.org]

Par Thierry Meyssan

La présence organisée par l’État de néo-nazis au sein de l’armée ukrainienne n’est pas anecdotique, même s’il n’est pas possible de la quantifier de manière certaine. Il est par contre aisé de dénombrer leurs victimes. Dans l’indifférence générale, ils ont tué 14 000 Ukrainiens en huit ans. Cette situation est l’une des causes de l’intervention militaire russe en Ukraine. Israël se trouve confronté pour la première fois à ce qu’il n’a jamais pu imaginer : le soutien de son protecteur US à son ennemi historique, le nazisme.

Naftali Bennett et Olaf Scholtz, au Mémorial Yad Vashem. Israël et l’Allemagne découvrent l’ampleur du problème.
Bureau de Presse du Premier ministre

Cet article fait suite à :
 1. « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », 4 janvier 2022.
 2. « Washington poursuit le plan de la RAND au Kazakhstan, puis en Transnistrie », 11 janvier 2022.
 3. « Washington refuse d’entendre la Russie et la Chine », 18 janvier 2022.
 4. « Washington et Londres, atteints de surdité », 1er février 2022.
 5. « Washington et Londres tentent de préserver leur domination sur l’Europe », 8 février 2022.
 6. « Deux interprétations de l’affaire ukrainienne », 15 février 2022.
 7. « Washington sonne l’hallali, tandis que ses alliés se retirent », 22 février 2022.
 8. « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.
 9. « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.

Israël est confronté à un problème inattendu face à la crise ukrainienne : est-il exact, comme le prétend Moscou, que le pays est aux mains d’une « bande de néo-nazis » financée par des juifs ukrainiens et états-uniens ? Si oui, c’est un devoir moral pour Tel-Aviv de clarifier sa position sur les juifs qui soutiennent des nazis, indépendamment de toute prise de position sur la crise ukrainienne.

La question est d’autant plus cruelle que les quelques juifs états-uniens qui soutiennent ou instrumentent les groupes nazis ukrainiens sont un groupuscule d’une petite centaine de personnes, les straussiens, aujourd’hui au pouvoir dans l’entourage immédiat du président Joe Biden.

QUE REPRÉSENTENT LES NÉO-NAZIS UKRAINIENS ?

En février 2014, la « révolution de la dignité », dite aussi « EuroMaïdan », fut un changement de régime sponsorisé par la straussienne Victoria Nuland, assistante des secrétaires d’État Hilary Clinton et John Kerry. Dans ce contexte, un groupe de hooligans supporters du club de football de Kharkiv, la « Secte 82 », occupa les locaux du gouvernorat de l’oblast et passa à tabac les employés de l’ancien régime.

Devenu ministre de l’Intérieur, Arsen Avakov, qui avait été gouverneur de Kharkiv durant l’ancien régime et l’un des organisateurs de l’Euro 2012, autorisa la formation d’une force paramilitaire de 12 000 hommes, autour des hooligans de la « Secte 82 » pour défendre la « révolution ». Le 5 mai 2014, le « Bataillon Azov » ou « Corps de l’Est » était officiellement formé sous le commandement d’Andriy Biletsky.

Ce dernier, dit le « führer blanc », est un théoricien du nazisme. Il avait été le leader des « Patriotes d’Ukraine », un groupuscule néo-nazi partisan d’une Grande Ukraine et violemment anti-communiste.

Andriy Biletsky et Dmitro Yarosh fondèrent ensemble le « Secteur Droit » qui joua le rôle principal sur la place Maïdan, en 2014. Cette structure, ouvertement anti-sémite, homophobe était financée par le parrain de la mafia ukrainienne, le milliardaire juif Ihor Kolomoïsky. Au plan international, le « Secteur Droit » est violemment opposé à l’Union européenne et entend au contraire constituer une alliance des Etats d’Europe centrale et de la baltique, l’Intermarium. Cela tombe bien, c’est aussi le projet des Straussiens qui, depuis le rapport Wolfowitz de 1992, considèrent l’Union européenne comme un rival pour les USA plus dangereux que la Russie. Vous vous souvenez de la conversation téléphonique interceptée entre Madame Nuland et l’ambassadeur US, elle s’y exclamait : « Qu’on encule l’union européenne ! » (sic).

Dmitro Yarosh est un agent des réseaux stay-behind de l’Otan qui organisa avec l’émir Dokou Oumarov un congrès anti-Russe à Ternopol, en 2007, sous le regard attentif de Victoria Nuland, qui à l’époque était ambassadrice des États-Unis à l’Otan. Yarosh réunit des néo-nazis de toute l’Europe et des islamistes du Moyen-Orient pour faire le jihad en Tchétchénie contre la Russie. Par la suite, il fut le leader du « Trident de Stepan Bandera » (dit « Tryzub »), un groupuscule glorifiant la Collaboration ukrainienne avec les nazis. Selon Stepan Bandera, les Ukrainiens authentiques sont d’origine scandinave ou proto-germanique, malheureusement, ils se sont mêlés avec des slaves, les Russes, qu’ils doivent combattre et dominer. Fin 2013, les hommes de Yarosh et les jeunes d’un autre groupe nazis furent formés au combat de rue par des instructeurs de l’Otan en Pologne. Je fus très critiqué lorsque je révélai cette affaire car j’avais cité en note un journal satirique, cependant le Procureur général de Pologne ouvrit une enquête qui, bien sûr, n’aboutit jamais car elle aurait mis en cause le ministre de la Défense.(([1] « Ukraine : la Pologne avait formé les putschistes deux mois à l’avance », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 17 avril 2014.))

À l’été 2014, le Bataillon Azov comprenait déjà tous ces groupes néo-nazis, mais pas seulement eux. Ils furent envoyés combattre les rebelles de Donetsk et de Lougansk, ce qu’ils firent avec jouissance. Leur solde fut augmentée pour atteindre plus de deux fois celle des soldats réguliers. Le Bataillon prit la ville de Marinka à la République populaire autoproclamée de Donestk où il massacra des « séparatistes ».

En septembre 2014, le gouvernement provisoire chargea la Garde nationale d’absorber le Bataillon Azov et d’écarter quelques leaders nazis de la formation.

Aux élections d’octobre 2014, deux anciens leaders nazis du Régiment Azov, Andriy Biletsky et Oleh Petrenko furent élus à la Rada (Assemblée nationale). Si le « führer blanc » siégea seul, Petrenko rejoignit le groupe parlementaire soutenant le président Petro Porochenko. Le Bataillon Azov devint alors le Régiment Azov de la Garde nationale.

En mars 2015, le ministre de l’Intérieur (toujours Arsen Avakov) négocia avec le Pentagone qu’une formation militaire soit donnée par les Forces spéciales états-uniennes au Régiment Azov dans le cadre de l’opération « Gardien sans peur » (Operation Fearless Guardian). Mais immédiatement les représentants John Conyers, Jr. (Démocrate, Michigan) et Ted Yoho (Républicain, Floride) dénoncèrent une folie. Ils firent valoir qu’armer les islamistes en Afghanistan avait rendu possible la formation d’Al-Qaïda et la généralisation du terrorisme. Ils convainquirent leurs collègues que les États-Unis ne pouvaient pas former des néo-nazis sans risquer d’en payer un jour les conséquences. Les parlementaires interdirent donc au Pentagone de poursuivre et d’armer le Régiment Azov avec des lance-roquettes (MANPAD) lors du vote du budget de la Défense.(([2] « U.S. House Passes 3 Amendments By Rep. Conyers To Defense Spending Bill To Protect Civilians From Dangers Of Arming and Training Foreign Forces », John Conyers, Jr., June 11, 2015.)) Cependant le Pentagone revint à la charge et parvint à faire retirer l’amendement(([3] « Congress Has Removed a Ban on Funding Neo-Nazis From Its Year-End Spending Bill », James Carden, The Nation, January 14, 2016.)), soulevant des protestations du Centre Simon Wiesenthal.

Au cours de cette période, le sénateur John McCain (Républicain, Arizona), partisan du soutien aux ennemis de la Russie, après avoir entretenu des liens avec les chefs d’Al-Qaïda puis de Daesh en Libye, au Liban et en Syrie,(([4] « John McCain, le chef d’orchestre du « printemps arabe », et le Calife », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 août 2014.)) visita une unité du Régiment Azov, Dnipro-1. Il félicita chaleureusement ces braves nazis qui défient la Russie comme il avait jadis félicité ces braves jihadistes.

C’est à ce moment la que le Régiment Azov recruta à l’étranger. Il en vint de tout l’Occident, notamment du Brésil, de Croatie, d’Espagne, des États-Unis, de France, de Grèce, d’Italie, de Slovaquie, de Tchéquie, de Scandinavie, du Royaume-Uni et de Russie. Pourtant les Accords de Minsk, dont l’Allemagne et la France sont les garants, interdisent formellement aux autorités de Kiev d’engager des mercenaires étrangers. Le Régiment Azov a aussi organisé des camps de jeunesses pour 15 000 adolescents et des associations pour les civils de sorte que l’ensemble du Régiment comprenait environ 10 000 hommes et au moins deux fois plus de « sympathisants ». Andriy Biletsky pouvait déclarer que le Régiment avait pour mission historique d’unir « les races blanches du monde dans une dernière croisade pour leur survie […] une croisade contre les sous-hommes conduits par les juifs ».

Deux rapports du prince Zeid Raad al-Hussein, en qualité de Haut Commissaire des Nations unies pour les Droits de l’homme font état des crimes de guerres commis par le Régiment Azov.(([5] Report on the human rights situation in Ukraine 16 November 2015 to 15 February 2016 and Report on the human rights situation in Ukraine 16 February to 15 May 2016, Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights. February and November 2016.))

En 2017, une délégation officielle de l’Otan, comprenant des officiers des États-Unis et du Canada, rencontra officiellement le Régiment Azov.

De très nombreux médias ont consacré des reportages aux groupes néo-nazis ukrainiens. Tous, sans exception, ont été horrifiés par l’idéologie et la violence du Régiment Azov. À titre d’exemple, le Huffington Post mettait en garde contre la complaisance des responsables politiques ukrainiens dans un article intitulé : « Note à l’Ukraine : Arrêtez de blanchir le dossier politique ».(([6] « Note to Ukraine : Stop Whitewashing the Political Record », Nikolas Kozloff, Huffington Post, March 25, 2015.))

En 2018, le FBI entra à nouveau en conflit avec la CIA. Cette fois à propos des néo-nazis états-uniens qui avaient été se former auprès du Régiment Azov et étaient revenus perpétrer des violences sur le sol américain. L’ennemi de l’intérieur qu’est le Mouvement pour s’élever au-dessus (Rise Above Movement — RAM) avait été formé par la CIA en Ukraine.(([7] USA vs Robert Rundo, Robert Boman, Tyler Laube and Aaron Eason, Central district of California, October 20, 2018.))

Après les attentats du Christchuch (Nouvelle-Zélande), qui firent 51 morts et 49 blessés en octobre 2019, 39 membres de la Chambre des Représentants US écrivirent au département d’État pour réclamer que le Régiment Azov soit qualifié d’« organisation terroriste étrangère » (FTO) car le terroriste avait fréquenté l’organisation ukrainienne. Cependant le néo-zélandais était anti-musulman, tandis que les néo-nazis ukrainiens se sont battus en Tchétchénie avec les jihadistes.

En 2020, le milliardaire Erik Prince, le fondateur de l’armée privée Blackwater, souscrit divers contrats avec l’Ukraine. L’un d’entre eux lui donnait toute latitude pour encadrer le Régiment Azov. Prince espérait à terme prendre le contrôle de l’industrie d’armement ukrainienne héritée de l’Union soviétique.(([8] « Exclusive : Documents Reveal Erik Prince’s $10 Billion Plan to Make Weapons and Create a Private Army in Ukraine », Simon Shuster, Time, July 7, 2021.))

Le 21 juillet 2021, le président Zelensky promulguait une loi sur les « peuples autochtones ». Elle ne reconnait la jouissance des Droits de l’homme et du citoyen et des Libertés fondamentales qu’aux ukrainiens d’origine scandinave ou germanique, mais pas à ceux d’origine slave. C’est la première loi raciale adoptée en Europe depuis 77 ans.

Sur suggestion de Victoria Nuland, le 2 novembre 2021, le président Volodymyr Zelensky nomma Dmitro Yarosh, conseiller du commandant en chef des armées ukrainiennes, le général Valerii Zaluzhnyi, avec mission de préparer l’attaque du Donbass et de la Crimée. Il importe de garder à l’esprit que Yarosh est nazi, tandis que Victoria Nuland et Volodymyr Zelensky sont juifs ukrainiens (d’origine pour Madame Nuland qui est aujourd’hui états-unienne).

En huit ans, du changement de régime à l’opération militaire russe non comprise, les néo-nazis en Ukraine ont tué au moins 14 000 Ukrainiens.

LE DÉFI MORAL D’ISRAËL

Le président Zelensky répondit à son homologue russe qui dénonçait une « bande de néo-nazis » au pouvoir à Kiev que c’était impossible puisqu’il était juif. Comme cela ne suffisait pas, au sixième jour du conflit, il accusa la Russie d’avoir bombardé le mémorial de Babi Yar où 33 000 juifs furent massacrés par les nazis. Non seulement, il ne soutenait pas les nazis, mais les Russes effaçaient leurs crimes.

Sans attendre, le Mémorial Yad Vashem, l’institution israélienne qui entretient la mémoire de la « solution finale de la question juive » par les nazis se fendit d’un communiqué rageur. Il paraissait outrageant aux Israéliens que la Russie compare l’extrême-droite ukrainienne avec les nazis de la Shoah et plus encore qu’elle bombarde un lieu de mémoire.

C’est alors que des journalistes israéliens se rendirent sur le lieu du crime pour constater qu’il n’avait jamais été bombardé. Le président ukrainien avait menti. Puis, le porte-parole du Kremlin, Dmitry Preskov, invita le Mémorial Yad Vashem à envoyer une délégation en Ukraine pour constater de visu, sous la protection de l’armée russe, ce dont le président Poutine parle.

Un grand silence suivit. Et si le Kremlin, comme jadis le Centre Simon Wiesenthal, disait vrai ? Et si les juifs straussiens aux États-Unis, le leader juif ukrainien Ihor Kolomoïsky et son employé le président juif Volodymyr Zelensky travaillaient avec de vrais nazis ?

Immédiatement, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, se rendait à Moscou et recevait le chancelier Scholtz à Tel-Aviv, puis téléphonait au président ukrainien dont tous avaient pu constater la mauvaise foi. Présenté comme une énième tentative de paix, ce voyage avait en réalité pour seul but de savoir si oui ou non les États-Unis s’appuyaient sur de vrais nazis. Désorienté, face à ses découvertes, Bennett rappelait le président Poutine qu’il avait quitté la veille. Il téléphonait aussi à divers chefs d’Etats membres de l’Otan.

Il serait souhaitable que Naftali Bennett rende public ce qu’il a vérifié, mais c’est peu probable. Il lui faudrait ouvrir un dossier oublié, celui des relations entre certains sionistes et les nazis. Pourquoi donc David Ben Gourion assurait-il que Ze’ev Jabotinski, le fondateur du sionisme révisionniste, était un fasciste et peut-être un nazi ? Qui sont les juifs qui ont chaleureusement accueilli avant l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler une délégation officielle du parti nazi, le NSDAP, en Palestine alors qu’il pratiquait des pogroms en Allemagne ? Qui a négocié en 1933 l’accord de transfert (dit « Accord Haavara ») et maintenu un Bureau à Berlin jusqu’en 1939 ? Comment le demi-juif Vollrath von Maltzan est-il devenu le pourvoyeur de gaz Zyklon B des camps de la mort ? Autant de questions que les historiens laissent habituellement sans réponse. Et aujourd’hui, est-il exact comme le prétendent de nombreux témoins que le professeur Leo Strauss enseignait à ses élèves juifs qu’ils devaient construire leur propre dictature, avec les mêmes méthodes que les nazis, pour se protéger d’une nouvelle Shoah ?

À l’évidence, Naftali Bennett n’a pas adhéré à la narration de l’Ukraine et de l’Otan. Il a déclaré que le président russe ne théorisait pas de complot, n’était pas irrationnel et ne souffrait pas de maladie mentale. Au contraire, interrogé sur le soutien de l’État juif, le président Zelenski a répondu : « J’ai parlé au Premier ministre d’Israël. Et je vous le dis franchement, et cela peut sembler un peu insultant, mais je pense que je dois le dire : nos relations ne sont pas mauvaises, pas mauvaises du tout. Mais les relations sont mises à l’épreuve dans des moments comme ceux-ci, dans les moments les plus difficiles, lorsque de l’aide et du soutien sont nécessaires. Et je ne pense pas qu’il [Bennett] soit enveloppé dans notre drapeau ».

Israël devrait se retirer du conflit ukrainien. S’il change subitement d’avis sur un autre sujet et entre en conflit avec Washington, vous saurez pourquoi.





Le plan stratégique des États-Unis contre la fédération de Russie a été élaboré il y a trois ans par le think tank américain Rand Corporation

[Source et auteur : Guy Boulianne]

Le plan stratégique des États-Unis contre la Russie a été élaboré il y a trois ans par la Rand Corporation. La Rand Corporation, dont le siège est à Washington, est « une organisation de recherche mondiale développant des solutions aux défis politiques » : elle dispose d’une armée de 1 800 chercheurs et autres spécialistes recrutés dans 50 pays, parlant 75 langues, distribuant des bureaux intégrés et d’autres emplacements en Amérique du Nord, en Europe, en  Australie et dans le golfe Persique. Le personnel américain de Rand vit et travaille dans plus de 25 pays. La Rand Corporation, qui se qualifie d’« organisation à but non lucratif et non partisane », est officiellement financée par le Pentagone, l’armée et l’armée de l’air américaines, par les agences de sécurité nationale (CIA et autres), par des agences d’autres pays et de puissantes organisations non gouvernementales.

[Voir aussi :
Ukraine : tout était écrit dans le plan de la Rand Corp.]

L’institution Rand Corporation se vante d’avoir aidé à développer la stratégie qui a permis aux États-Unis de sortir victorieux de la guerre froide, forçant l’Union soviétique à consommer ses ressources dans l’affrontement militaire exténuant. Le nouveau plan élaboré en 2019 s’inspire de ce modèle : “Overextending and Unbalancing Russia. Assessing the Impact of Cost-Imposing Options (Étendre et déséquilibrer la Russie. Évaluation de l’impact des options coûteuses), c’est-à-dire obliger l’adversaire à s’étendre à outrance pour le déséquilibrer et l’abbattre. Telles sont les principales lignes d’attaque esquissées dans le plan de Rand, sur lequel les États-Unis ont en fait évolué ces dernières années.

Dans ce résumé d’information, l’ancien ambassadeur James Dobbins, Raphael Cohen et Howard Shatz discutent des conclusions de leur rapport, notamment : Vulnérabilités et inquiétudes économiques, politiques et militaires de la Russie ; Options non violentes et coûteuses que les États-Unis et leurs alliés pourraient poursuivre pour mettre la Russie sous pression ; Les coûts, les avantages et les implications de ces options. [Rand Corporation]

Tout d’abord — le plan établit — la Russie doit être attaquée du côté le plus vulnérable, celui de son économie fortement dépendante de l’exportation de gaz et de pétrole : à cette fin, des sanctions commerciales et financières doivent être utilisées et, en même temps, il doit s’agir de faire en sorte que l’Europe réduise ses importations de gaz naturel russe en le remplaçant par du gaz naturel liquéfié américain. Dans le domaine idéologique et informationnel, les protestations internes doivent être encouragées et en même temps l’image de la Russie doit être sapée à l’extérieur. Dans le domaine militaire, des efforts doivent être faits pour que les pays européens de l’OTAN augmentent leurs forces dans une fonction anti-Russie.

Les États-Unis peuvent avoir une forte probabilité de succès et des avantages élevés, avec des risques modérés, en investissant davantage dans des bombardiers stratégiques et des missiles d’attaque à longue portée dirigés contre la Russie. Le déploiement de nouveaux missiles nucléaires à portée intermédiaire visant la Russie en Europe leur assure une forte probabilité de succès, mais comporte également des risques élevés. En calibrant chaque option pour obtenir l’effet souhaité — conclut Rand — la Russie finira par payer le prix le plus élevé par rapport aux États-Unis, mais ceux-ci et leurs alliés devront investir d’importantes ressources en les soustrayant à d’autres fins.

Dans le cadre de cette stratégie — le plan de la Rand Corporation envisagé en 2019 :

« fournir une aide létale à l’Ukraine exploiterait la plus grande vulnérabilité externe de la Russie, mais toute augmentation des armes et des conseils militaires fournis par les États-Unis à l’Ukraine devrait être soigneusement calibrée pour augmenter les coûts pour la Russie sans provoquer un conflit beaucoup plus large dans lequel la Russie, du fait de sa proximité, aurait des avantages significatifs ».

C’est précisément là — dans ce que la Rand Corporation a appelé « la plus grande vulnérabilité externe de la Russie », exploitable en armant l’Ukraine d’une manière « calibrée pour augmenter les coûts pour la Russie sans provoquer un conflit beaucoup plus large » — que s’est opérée la rupture.

Prise dans l’emprise politique, économique et militaire que les États-Unis et l’OTAN resserraient de plus en plus, ignorant les avertissements répétés et les propositions de négociations de Moscou, la Russie a réagi avec l’opération militaire qui a détruit plus de 2 000 structures militaires en Ukraine et en fait contrôlée non pas par les dirigeants de Kiev mais par les commandements américains de l’OTAN. C’est l’avenir que nous offre la Rand Corporation, le think tank le plus influent de l’État profond, c’est-à-dire le centre souterrain du pouvoir réel détenu par les oligarchies économiques, financières et militaires, celui qui détermine les choix stratégiques non seulement des États-Unis mais de tout l’Ouest. Les « options » envisagées par le plan ne sont en réalité que des variantes d’une même stratégie de guerre, dont nous payons tous le prix en termes de sacrifices et de risques.

Nous, peuples du monde, le payons maintenant, et nous le paierons de plus en plus cher, si nous continuons à être des pions sacrifiables dans la stratégie US-OTAN.


Étendre et déséquilibrer la Russie from Guy Boulianne

Examen du rapport de la RAND Corporation: « Overextending and Unbalancing Russia »

Par Pavel Kiselev

La provocation à la guerre qui sévit aujourd’hui sur le territoire de l’Ukraine a été planifiée par les États-Unis depuis longtemps, et cela leur semble être la meilleure étape à franchir pour obtenir la destruction de la Russie.

En 2019, le think tank américain RAND Corporation a publié un rapport sur le programme d’affaiblissement et de démoralisation de la Russie intitulé Overextending and Unbalancing Russia. Les informations sont disponibles gratuitement sur le site Web de RAND.

Le rapport contient beaucoup de choses intéressantes concernant les stratégies visant l’affaiblissement de l’économie russe, le matraquage idéologique de la population avec les valeurs libérales, et ainsi de suite. Mais dans la situation actuelle, nous sommes intéressés par les points relatifs à la pression politique et militaire sur notre pays. Voici une liste de ces points :

► Fournir une aide létale à l’Ukraine permettrait d’exploiter le plus grand point de vulnérabilité externe de la Russie. Mais toute augmentation des armes et des conseils militaires américains à l’Ukraine devrait être soigneusement calibrée pour augmenter les coûts auxquels la Russie devrait consentir pour maintenir son engagement actuel sans provoquer un conflit beaucoup plus large dans lequel la Russie, en raison de la proximité, aurait des avantages significatifs.

► Augmenter le soutien aux rebelles syriens pourrait mettre en péril d’autres priorités politiques américaines, comme la lutte contre le terrorisme islamique radical, et risquerait de déstabiliser davantage toute la région. En outre, cette option pourrait même ne pas être réalisable, étant donné la radicalisation, la fragmentation et le déclin de l’opposition syrienne.

► Promouvoir la libéralisation en Biélorussie n’aboutirait probablement pas et pourrait provoquer une forte réaction russe, qui entraînerait une détérioration générale de l’environnement sécuritaire en Europe et un recul de la politique américaine.

► Étendre les liens dans le Caucase du Sud – rivaliser économiquement avec la Russie – serait difficile en raison de la géographie et de l’histoire.

► Réduire l’influence russe en Asie centrale serait très difficile et pourrait s’avérer coûteux. Un engagement accru a peu de chances de nuire à la Russie sur le plan économique et risque d’être disproportionnellement coûteux pour les États-Unis.

► Agiter la Transnistrie et expulser les troupes russes de la région serait un coup dur pour le prestige russe, mais cela permettrait également à Moscou d’économiser de l’argent et, très probablement, d’imposer des coûts supplémentaires aux États-Unis et à leurs alliés.

Comme le montre la liste, la déstabilisation de l’Ukraine et l’assistance aux nationalistes ukrainiens en matière d’armement constituent une tâche prioritaire pour affaiblir l’influence de la politique étrangère de la Russie sur l’étranger proche, car le reste des actions envisagées par le Pentagone nécessite un tout autre alignement des forces autour de la Russie.

La déstabilisation des relations entre la Russie et l’Ukraine est le premier grand pas vers la destruction de l’État russe, ainsi que l’encerclement de toute la frontière russe par des conflits militaires dans les territoires environnants. L’essentiel est de provoquer un affrontement, d’allumer le feu de la guerre, d’enserrer la Russie dans un cercle ardent de chaos.

Les Etats-Unis visent à faire de l’ensemble du territoire bordant la Russie du côté européen un tremplin pour désamorcer le potentiel militaire russe. Le rapport poursuit en disant que les bombardiers, les chasseurs, les armes nucléaires et les installations antimissiles de l’OTAN doivent être relocalisés à portée de main des principales installations stratégiques russes. L’expansion de l’OTAN réduira les risques et les coûts pour les États-Unis en attirant d’autres pays dans l’économie de l’alliance et rendra les défenses de la Russie plus vulnérables.

Les points stratégiques de ce plan ont déjà commencé à être mis en œuvre par les États-Unis en 2021. Les experts du centre analytique ont souligné que pour étendre l’influence de l’OTAN, il est nécessaire de mener des exercices des armées de l’Alliance de l’Atlantique Nord dans des territoires tampons qui ne font pas partie de l’OTAN. Le gouvernement de Kiev et les dirigeants de l’alliance ont organisé des exercices militaires sur le territoire de l’Ukraine afin de montrer leur « approche provocatrice envers la Russie ».

Les États-Unis voulaient vraiment provoquer la Russie jusqu’au moment où les forces de l’OTAN atteindraient les frontières de la Russie ou, pire encore, entoureraient les murs du Kremlin. Mais la partie russe, comme d’habitude, « s’attelle longtemps, mais roule vite ». Les provocations sans fin, les actions terroristes dans les territoires de la RPD et de la RPL ne pouvaient pas durer longtemps. Nous ne pouvions pas attendre que les États-Unis jouent suffisamment la diplomatie et étendent leur hégémonie à l’est de l’Europe jusqu’aux terres russes. Les actions de notre armée en Ukraine aujourd’hui sont le seul moyen de contenir une guerre plus sanglante, de réconcilier deux pays frères et de stopper la politique expansionniste des Etats-Unis.


RÉFÉRENCES :



Les Européens seront-ils esclaves dans quatre mois ?

[Source : ns2017 et courriel]

Par anne

LE MESSAGE SUIVANT VIENT D’UN POST HOLLANDAIS SUR TÉLÉGRAM…

Les citoyens serviles ont été trompés une fois de plus après l’annonce faite lors de la conférence de presse et sont heureux des « assouplissements ».

Ils ont encore une fois été distraits avec tact sur ce qui va vraiment arriver !

Après le 30 juin 2022

  • Le Conseil de l’Europe a modifié sa résolution 2361 et ne s’oppose plus à la vaccination obligatoire.
  • L’UE a annoncé une « législation » pour les certificats obligatoires EU COVID 19 à partir du 1er juillet 2022 qui supprimera toutes les libertés si vous n’avez pas de certificat QR covid.

Kuipers signera cette « loi » européenne en mai 2022. S’il y a une majorité d’États membres, la vaccination forcée sera introduite !

  • À la fin de 2022/2023, il y aura une monnaie numérique. Personne ne pourra alors récupérer son argent !
  • L’UE impose une carte d’identité numérique à chaque citoyen européen sans consultation.
    Il suffit de regarder dans « mon gouvernement, digiD », il est déjà là !
  • Tous les guichets automatiques seront remplacés par des guichets à code QR dans un avenir proche.
    La Belgique est déjà en train de les installer.
  • Lorsque ces machines à code QR seront intégrées, il ne sera plus possible de retirer des espèces dans les banques et ailleurs.
  • L’UE a pour objectif de rendre l’argent liquide complètement sans valeur d’ici un an et demi. Il n’y aura plus d’argent noir.
  • L’UE / le « gouvernement néerlandais » prépare un quota de CO2 climatique pour chaque citoyen !
    Vous avez consommé trop d’essence, alors vous ne conduirez pas pendant une semaine.
    Utilisé trop d’électricité ou mangé trop de viande etc. etc…
  • L’UE supprime l’intégrité physique de chaque être humain pour toujours !
  • Vaccinés, Big Pharma / UE est déjà le propriétaire de votre corps que vous l’acceptiez ou non !
    Nous sommes devenus des corps d’internet.
    Et ce n’est pas un mythe !
    Regardez le brevet établi par Big Pharma le 28 mars 2021 :
    https://patents.google.com/patent/US20210082583A1/en…
  • Alors ne prenez pas de rappels de mise à jour, car tous les droits expirent !

‼️ SI NOUS NE PRENONS PAS DE RÉELLES MESURES CONTRE CES CRIMINELS TRÈS BIENTÔT‼️.
alors d’ici deux ans, vaccinés ou non, nous serons tous enfermés dans le camp de concentration numérique de l’ UE ! !!

(Ce qui précède est basé sur des sources et des documents originaux de l’UE, du Conseil de l’Europe, du gouvernement néerlandais, du WEF, de l’OMS et des contrats de Big Pharma.
Ils sont publics et accessibles à tous)

JE viens de traduire ce texte le reste est visible sur le lien que je mettrais en fin de texte ….

Méthodes et systèmes permettant de donner la priorité aux traitements, aux vaccinations, aux tests et/ou aux activités tout en protégeant la vie privée des personnes.
Résumé
Un aspect de certains modes de réalisation de l’invention concerne un système et des méthodes pour sélectionner de manière anonyme des sujets pour un traitement contre une maladie infectieuse causée par un agent pathogène, comprenant : 1. une pluralité de dispositifs électroniques configurés avec des instructions pour générer un identifiant, lorsqu’ils sont à proximité d’un autre dispositif électronique de ce type, l’un ou les deux parmi la transmission dudit identifiant audit autre dispositif électronique et la réception d’un identifiant dudit autre dispositif électronique, la génération d’un score sur la base d’une pluralité de ces identifiants reçus, la réception d’informations d’un serveur, l’affichage d’instructions de traitement pertinentes pour lesdits sujets sur la base des informations reçues ; 2. au moins un serveur comprenant des instructions pour envoyer à ladite pluralité de dispositifs électroniques des informations pour afficher lesdites instructions de traitement pertinentes ; où ledit au moins un serveur ou lesdits dispositifs électroniques comprennent des instructions pour générer une prédiction de la probabilité qu’un sujet transmette ledit agent pathogène, sur la base d’un score du sujet.

https://patents.google.com/patent/US20210082583A1/en




Vous aviez raison, Président Thabo Mbeki

Par Hügo Krüger — 24 novembre 2021

Traduction : Jean Bitterlin

L’histoire du VIH/SIDA

« La vérité est la fille du temps, non celle de l’autorité. »

Sir Francis Bacon

Je suis persuadé par les arguments selon lesquels le VIH ne cause pas le SIDA et que, comme le Président Thabo Mbeki, j’ai fait l’effort indescriptible d’examiner les preuves pour ensuite décider de changer d’avis.

Le scandale a débuté le 23 avril 1984

1984 était une année d’élections et le président américain Ronald Reagan n’avait pas dit un mot sur le SIDA. Pour empêcher le Parti Démocrate de faire du SIDA un sujet de campagne, Margaret Heckler, Secrétaire d’État de la Santé et des Services à la Personne, a organisé une conférence de presse où elle a déclaré que la cause du SIDA avait été trouvée. Le coupable était un rétrovirus découvert par le Dr Robert Gallo. Ronald Reagan fut réélu.

L’histoire qui était « trop grosse pour échouer » était remplie de lacunes et cela devint clair lorsqu’en 1992 une Enquête Fédérale américaine a révélé que le Dr Robert Gallo avait commis une fraude scientifique.

Après trois années d’enquête, le Bureau Fédéral de l’Intégrité de la Recherche a découvert ce jour que le Dr Robert Gallo, le codécouvreur de la cause du SIDA avait commis une faute scientifique. Les enquêteurs ont dit qu’il avait « faussement rapporté » un fait critique dans l’article scientifique de 1984 dans lequel il décrivait l’isolation du virus qui cause le SIDA.

Le nouveau rapport disait que le Dr Gallo avait intentionnellement induit des collègues en erreur afin d’en tirer profit et de diminuer le mérite qui revenait à ses concurrents français. Le rapport disait également que sa fausse déclaration avait « entravé le potentiel progrès de la recherche sur le SIDA » en détournant les scientifiques d’un travail potentiellement fécond avec les chercheurs français.

Le SIDA en Afrique du Sud

Aucune maladie n’a autant secoué la psyché sud-africaine que le Syndrome d’Immunodéficience Acquise (SIDA). Durant ma scolarité on disait que la pandémie se répandait dans tout le pays et cela emporta les médias, les ministères, les commerces et le système éducatif dans une frénésie — une situation qui est comparable à ce que nous vivons aujourd’hui avec le coronavirus. En Afrique du Sud des rubans rouges ont été placés sur chaque communication, les enfants ont dû apprendre les avantages des pratiques sexuelles sans risque et les églises avaient des prières d’ouverture et de fermeture (des offices — NdT) pour demander une bénédiction du Tout-Puissant pour ceux qui souffrent de la maladie mortelle. Dans son allocution sur « son plus grand regret lorsqu’il était en fonction » l’ancien président Nelson Mandela a passé ses années de retraite avec des influenceurs comme Bono, Oprah Winfrey et les Spice Girls pour sensibiliser sur les habitudes de vie dangereuses qui conduisent à l’infection au VIH et au développement du SIDA.

Et qui pourrait oublier le courageux Nkosi Johnson, l’orphelin du SIDA, qui s’est exprimé contre le Président Thabo Mbeki en 2000 lors de la conférence du SIDA à Durban et l’a supplié en public afin que d’autres enfants comme lui puissent avoir accès aux médicaments antirétroviraux. Puis il y a eu la ministre de la Santé Manto Tshabalala-Msimang, étiquetée par le Mail et le Guardian comme « Dr Betterave » après qu’elle ait suggéré que la betterave et l’ail pouvaient traiter la maladie à la conférence Internationale sur le SIDA de Toronto en 2006. Lors d’une interview avec John Robbie le présentateur de Radio 702, on lui a demandé si elle croyait vraiment que le VIH cause le SIDA ? Robbie lui a dit en colère et probablement sans réfléchir « de partir » — suscitant une compréhensible accusation de racisme, car c’était souvent le ton de langage que la femme noire subissait sous l’Apartheid.

Dans les médias on disait que Thabo Mbeki s’associait avec des hurluberlus négationnistes du SIDA et qu’il était obstiné et irresponsable pour avoir retardé le déploiement des médicaments antirétroviraux chez les plus pauvres d’entre les pauvres. Au Parlement, lorsque Ryan Coetze, porte-parole de l’Alliance Démocratique, lui a demandé « s’il pensait vraiment que le VIH ne cause pas le SIDA » il en a résulté une autre accusation de racisme. En opposition aux mesures du gouvernement, une nouvelle forme d’activisme est née, appelée « Militants du SIDA » qui comprenait notamment Zachie Achmat, Nathan Geffen et Mark Heywood de la Treatment Action Campaign (association sud-africaine contre le SIDA fondée par Zachie Achmat — NdT).

Le nombre de victimes causé par le négationnisme du Président Mbeki a été estimé être de l’ordre d’un quart de million de Sud-Africains, ce qui a conduit la Ligue de la Jeunesse du Parti Communiste à exiger qu’il soit jugé pour génocide. La négligence de Thabo Mbeki a contribué à sa défaite politique lors de la conférence Polokwane (réunion du Congrès National Africain ou ANC, parti de Nelson Mandela — NdT) et d’être destitué pendant son dernier mandat. Le Congrès National Africain (ANC) le remplaça par un président plus charismatique, Jacob Zuma dont le premier acte d’arrivée au pouvoir a été de prendre ses distances de « l’ère du déni » du pays. Jacob Zuma débuta un déploiement massif des antirétroviraux, et fait rare dans les dissensions des politiques sud-africaines, il a été temporairement loué par la leader du parti d’opposition Helen Zille. Zille se sentait très fortement concernée par le sujet du SIDA, si fortement que quelques années plus tard elle a préconisé la criminalisation de la transmission du VIH dans ce qu’un commentateur a désigné comme étant « une Gestapo du SIDA ».

Jusqu’à il y a deux ans, je ne pouvais pas comprendre la pandémie VIH/SIDA en Afrique du Sud et pour quelle raison Thabo Mbeki, qui était très intelligent, semblait si têtu sur la question. Comment se faisait-il que lui et son gouvernement étaient si sensibles aux critiques et recouraient souvent à des accusations infondées de racisme lorsqu’ils faisaient l’objet de pressions sur la question ? L’attitude m’a frappé comme étant absurde, mais c’était jusqu’à ce que je réalise que j’étais un de ceux qui assumaient simplement ce qu’il disait et qui n’écoutait pas ce qu’il disait.

Le mensonge VIH/SIDA remonte à la mauvaise interprétation de la tentative d’isolation initiale faite par le virologue français Luc Montagnier. Mon opinion se fonde sur les découvertes du Groupe de Perth en Australie, dont le travail est souvent cité dans le nouveau livre « Virus Mania » (coécrit par le journaliste allemand Torsten Engelbrecht — un livre à lire absolument — NdT). Le Groupe de Perth a convaincu le Président Thabo Mbeki que nous examinons la maladie VIH/SIDA à travers le mauvais paradigme et j’encourage ceux qui ne sont pas d’accord avec moi à au moins lire leur travail scientifique. Le Groupe de Perth a non seulement révélé que le VIH ne cause pas le SIDA, mais c’était le début du regain d’intérêt de la « Théorie écologique » de la maladie. L’idée que tout le fondement de la Théorie du Germe repose sur des bases fragiles et que les conditions environnementales jouent également un rôle important dans la progression de la maladie.

Mon voyage dans le SIDA

Durant la pandémie Covid-19, moi-même et de nombreux autres avons été atterrés lorsque des voix dissidentes provenant de scientifiques qui s’opposaient au confinement pour des raisons de santé publique ont été réduites au silence, et qu’on a découragé le recours à des médicaments hors homologation pour faire passer un vaccin à ARNm mis au point dans la précipitation sans disposer de données appropriées sur la sécurité à long terme. En niant la vérité, les autorités ont lancé une des campagnes de propagande médiatiques les plus sophistiquées de l’Histoire moderne de l’Humanité.

Comme l’ont montré récemment le physicien Denis Rancourt et ses collègues, les données ne suggèrent pas qu’il y a une dangereuse pandémie Covid-19 puisqu’il est évident que la mortalité toutes causes confondues aux États-Unis, en Europe et au Canada n’a que peu changé durant ces deux dernières années. En parcourant les données de mortalité, je suis surpris combien les médias et la population en général ne savent ni lire ni compter. Les humains ont tout simplement du mal à mettre les chiffres dans une perspective compréhensible surtout lorsqu’il y a une tentative délibérée des autorités de répandre la peur, d’induire en erreur et de monopoliser la vérité. Je ne peux que conclure qu’il n’y a qu’une pandémie de peur qui provient de la nature peu fiable du test PCR et de la non-spécificité des tests anticorps.

En faisant ma recherche et mes interviews sur le Covid-19, il devint évident que le Covid-19 n’était pas le premier des nombreux crimes commis par le Dr Fauci et que les techniques actuellement déployées pour manipuler le public à l’échelle mondiale ont été expérimentées durant la pandémie du SIDA.

L’AZT – Poison par prescription

Mon exploration dans la question VIH/SIDA est venue lorsque je suis tombé sur un article de l’épidémiologiste de Yale, le Dr Harvey Risch, qui rapportait le refus d’Anthony Fauci d’autoriser dans les années 1980 le médicament Bactrim aux homosexuels masculins. Le Bactrim, tout comme l’Ivermectine, était un médicament hors homologation qui aurait pu traiter la pneumonie à pneumocystis associée et que de nos jours les médecins utilisent couramment comme faisant partie du Protocole du SIDA HAART. Probablement pour apaiser ses amis de l’industrie pharmaceutique Anthony Fauci a décidé de bloquer le déploiement du médicament pendant près de deux ans et de promouvoir un médicament connu sous le nom d’AZT sans que des essais cliniques appropriés aient été faits. Tout comme pour le vaccin Covid-19, le groupe placébo a été délibérément cassé pour cacher les risques de fond et la criminalité n’a été révélée qu’après qu’un militant gay du nom de John Lauritsen ait enquêté sur le processus d’approbation de la FDA. Le Dr Risch a souligné que bien que le médicament AZT fonctionnait, il était très toxique aux doses initiales, mais comme j’en ai lu davantage sur la toxicité dans le livre de John (Lauritsen – NdT) « Le Poison par Prescription » tout le couvercle sur le VIH et le SIDA s’est soulevé. De plus, à la fin de l’an passé, Neville Hodgkinson, un ancien correspondant scientifique du Sunday Times a soulevé mes soupçons lorsqu’il a écrit que les supercheries Covid-19 avaient été expérimentées pendant la pandémie VIH/SIDA, ce qui m’a amené à poser la question simple :

« Que savait le Président Mbeki au sujet du VIH/SIDA ? »

Que disaient les dissidents et pourquoi avaient-ils tort ? Il s’avère que je suis maintenant d’avis que non seulement le Président Mbeki avait raison, mais qu’il avait raison de se poser des questions sur la toxicité des antirétroviraux et en particulier de l’AZT (plus tard appelé zidovudine). L’AZT — initialement conçu comme chimiothérapie anticancéreuse — cible la synthèse de l’ADN, la base de toute vie et après son utilisation généralisée, le taux de « décès SIDA » parmi les homosexuels masculins a été multiplié par 10. Récemment un ancien documentaire de la BBC intitulé « Les Enfants Cobayes » a refait surface, documentaire qui exposait comment on s’est servi d’enfants orphelins de New York dans les essais de l’AZT — la plupart d’entre eux en sont décédés.

Le médecin spécialiste du VIH/SIDA Joseph Sonnabend, né en Afrique du Sud, a qualifié l’AZT « d’incompatible avec la vie » — la définition même du poison. John Lauritsen a estimé que l’AZT a tué 330 000 homosexuels masculins aux États-Unis et à la Conférence de Vienne sur le SIDA il a prononcé un discours émouvant où il n’a pas hésité à utiliser le terme de « génocide gay » en l’honneur des jeunes hommes homosexuels qui ont pris le poison en pensant qu’il allait les guérir alors qu’en fait il les a emportés dans leurs tombes.

Pourtant c’était ce médicament que les militants de l’association Treatment Action Campaign (TAC – Campagne d’Action pour le Traitement, association sud-africaine contre le SIDA fondée par Zackie Achmat en 1998 – NdT – une façade de relations publiques pour Big Pharma) voulaient que le Président Thabo Mbeki importe en Afrique du Sud. Pendant la pandémie Covid-19, la TAC et Nathan Geffen en particulier ont écrit une série d’articles montés de toutes pièces sur l’association PANDA de Nick Hudson après qu’il ait remis en question les statistiques de vaccination du gouvernement de la Province du Cap Occidental. (PANDA est une association dont les membres sont des professionnels multidisciplinaires qui ont considéré que la réaction planétaire envers le Covid, et plus particulièrement les confinements, était exagérée – NdT). Les mêmes personnages qui avaient fait passer le profit avant les vies humaines durant la pandémie du SIDA refont la même chose avec la Covid-19.

En ce qui concerne l’Afrique du Sud, ce qui m’a encore davantage frappé c’étaient les paroles de Nkosi Johnson à la conférence de Durban sur le SIDA qui ont été publiées par les médias du Monde entier.

« Je déteste avoir le SIDA parce que je tombe très malade et je deviens très triste lorsque je pense à tous les autres enfants et nouveau-nés qui sont malades du SIDA. Je souhaite simplement que le gouvernement puisse commencer à donner l’AZT aux mères enceintes séropositives pour aider à empêcher la transmission du virus à leurs bébés ».

(Nkosi Johnson est né en 1989 et mort en 2001 ; il était né « avec le SIDA » et il est venu faire le discours ci-dessus à Durban en juillet 2000 — NdT)

L’histoire de Nkosi Johnson a-t-elle été utilisée par l’industrie pharmaceutique comme propagande émotionnelle pour vendre un médicament toxique, et quel était le médicament qu’il prenait avant de mourir ?

Le voyage de Mbeki — Débat sur le SIDA

Au cours de mon interview avec Anthony Brink, dissident du SIDA, il m’a raconté l’histoire comment Thabo Mbeki en vit à s’intéresser au débat, car, comme moi, cela a également commencé avec l’AZT. Brink était un avocat du barreau de Pietermaritzburg qui s’est intéressé à l’AZT après que la pression des médias ait commencé à pousser le gouvernement à prendre au sérieux la pandémie VIH/SIDA et à importer des (médicaments-NdT) antirétroviraux dans le pays. Sa femme l’a averti qu’il y avait sur Internet des discussions scientifiques au sujet de la toxicité des médicaments. Comme son intérêt sur le sujet grandissait, il a décidé d’écrire un livre de titre « Débats sur l’AZT » qui contenait toute la littérature médicale et scientifique sur la toxicité du médicament.

Brink m’a également mentionné qu’il connaissait un collègue avocat qui est décédé après avoir testé positif au VIH. Son partenaire juridique l’a informé qu’il prenait des antirétroviraux avant son décès. Brink a envoyé son manuscrit à la veuve et à sa grande horreur il a découvert que les symptômes étaient précisément ceux prédits par la littérature citée dans « Débats sur l’AZT ».

Brink a alerté la ministre de la Santé Nkosazana Dlamini-Zuma en envoyant à son bureau une copie de son livre, mais à ce moment-là Nelson Mandela était sur le point de quitter ses fonctions (de président de l’Afrique du Sud — NdT) et un de ses (à la ministre de la Santé – NdT) conseillers spéciaux, le Dr Ian Roberts, pensait qu’il valait mieux reporter le problème sur le prochain ministre de la Santé.

Immédiatement après avoir prêté serment, la première chose à l’ordre du jour du ministre de la Santé Manto Tshabalala-Msimang a été de passer en revue le livre d’Anthony Brink « Débat sur l’AZT ». Après avoir été informé des conclusions du livre, le Directeur Général à la Présidence de l’ANC, Smuts Ngonyama a appelé Brink et lui a demandé de rédiger la déclaration aux médias de l’ANC sur l’AZT. Mbeki a pris connaissance qu’il y avait un problème de toxicité avec les antirétroviraux et ceci l’a conduit à découvrir qu’il y avait autre chose que le virus du VIH dans le SIDA et que les médicaments eux-mêmes sont toxiques.

Comité consultatif

Débats sur le SIDA a déclenché une bombe en Afrique du Sud. Il a convaincu Mbeki d’écouter les arguments des dissidents du SIDA. Ils peuvent être trouvés sur le site Internet Virusmyth et dans le film documentaire « House of Numbers » (La Maison des Chiffres — visible, en anglais, sur le lien https://www.youtube.com/watch?v=qdJpBL6aBFQ — NdT). Les dissidents tout comme les scientifiques orthodoxes ont été invités à son Comité Consultatif sur le SIDA de mars 2000 qui s’est tenu à l’hôtel Sheraton à Prétoria. Parmi les participants à la première rencontre, il y avait des sceptiques du SIDA tels que le professeur Peter Duesberg, David Rasnick et le Professeur Sam Mhlongo de la Faculté de Médecine d’Afrique du Sud (MEDUNSA pour Medical University of South Africa — NdT). Les scientifiques orthodoxes, parmi lesquels le Professeur Glenda Gray, le Professeur Salim S. Abdool-Karim, le Dr Malegapuru W. Makgoba et le découvreur du VIH le Dr Luc Montagnier, étaient également présents. Plus significatif encore, ce sont ceux qui n’ont pu participer qu’à la deuxième réunion, le Professeur Eleni Papadopoulos — Eleopoulos et le Dr Valander Turner connus sous le nom du « Groupe de Perth » (groupe de scientifiques de Perth en Australie – NdT). Brink m’a dit que Mbeki et Kgalema Motlanthe auraient finalement été persuadés par leurs arguments.

Le Rapport Consultatif Présidentiel donne le meilleur résumé des arguments pour ou contre l’hypothèse VIH/SIDA et c’est une tragédie pour l’Afrique du Sud que nos médias n’aient jamais correctement débattu des conclusions du rapport, car cela aurait dévoilé tout le scandale. Le rapport a une valeur considérable pour l’histoire de la médecine et pour la pandémie en Afrique du Sud. La Société de Télédiffusion sud-africaine a également refusé de diffuser les vidéos de l’événement, mais heureusement une partie du matériel a refait surface et est disponible grâce à des sources anonymes sur Odysee.

Il n’y a que peu d’interviews où l’on a donné à Thabo Mbeki une occasion honnête pour exprimer son opinion sur le SIDA, mais parmi celles-ci il y a un bon film « La Recherche de Solutions » qui a été diffusé par Carte blanche et télédiffusée qu’en Afrique.

Le seul débat honnête sur la toxicité de l’AZT a été diffusé en 2005 sur ETV. Il a présenté le Dr David Rasnick et le Dr Sam Mhlongo du côté opposé (à l’hypothèse orthodoxe — NdT) et le Dr Malegapuru W. Makgoba et le Professeur Ian Sanne (du côté orthodoxe — NdT).

Le Dr Sam Mhlongo était le chef du Département de Médecine Familiale et de Soins de Santé Médicale à la Faculté de Médecine d’Afrique du Sud (MEDUNSA). Durant des décennies le Dr Mhlongo a été exilé pour son opposition au régime d’apartheid. Après son retour en Afrique du Sud il a continué à combattre un nouvel ennemi : l’impact dévastateur du « commerce avec la maladie » de l’industrie pharmaceutique en Afrique du Sud.

Il était membre du Comité Consultatif Présidentiel sur le SIDA, où il a exploré et adopté des alternatives viables pour faire face à cette épidémie, en particulier pour les communautés pauvres et marginalisées. Le Dr Mhlongo est malheureusement décédé en 2006 dans un accident de voiture, ses réflexions sur le SIDA et sur les médicaments sont bien conservées en ligne.

L’hypothèse VIH — SIDA

Dans le rapport consultatif de Mbeki, je vais souligner quelques déclarations qui montrent les raisons pour lesquelles moi aussi je rejette l’hypothèse VIH et pour quelles raisons il contient des leçons pour le Covid-19.

Une préoccupation particulière soulevée par certains membres du comité était qu’après 15 années de recherches, il n’y avait pas d’« étalon d’or » (en anglais gold standard — référence absolue — NdT) pour mesurer la précision et la fiabilité des données générées à partir des méthodes généralement utilisées pour diagnostiquer de l’infection VIH.

Le test PCR

Les arguments contre l’utilisation de la PCR (polymerase chain reaction ou réaction de polymérisation en chaîne — NdT) sont que ce test est caractérisé par une grande variabilité et un manque de reproductibilité. En outre, la très grande variabilité peut conduire à une interprétation erronée des résultats, compromettant ainsi l’exactitude et la validité de la PCR. Le Dr Bialy avait souligné que le test de charge virale avec la PCR pourrait ne pas être une mesure légitime du virus infectieux. Cela démontre un niveau élevé de fluctuation, et la charge virale peut être augmentée non spécifiquement par d’autres infections virales et bactériennes (les infections opportunistes peuvent également augmenter la charge virale). Les résultats de la recherche indiquent qu’il se peut que le test de charge virale ne soit pas toujours un indicateur de la progression clinique du VIH vers le SIDA.

Le Dr Kary Mullis (hélas décédé le 7 août 2019 — NdT), l’inventeur de la PCR a dit en maintes occasions que les soi-disant tests PCR ne peuvent pas détecter une infection ou la présence du virus. Même la notice dit que les « tests » PCR ne peuvent pas être utilisés pour diagnostiquer le SIDA ou détecter la présence de VIH.

Il en va de même des tests anticorps notamment des tests Elisa et Western Blot. Ils ne vous disent rien sur un virus unique ou une infection.

Le test Elisa

L’absence de normalisation des résultats ELISA, tant à l’intérieur du pays qu’entre les pays, était une source de préoccupations majeures pour certains membres du comité consultatif. Les résultats des tests ELISA pouvaient être interprétés différemment au sein d’un même laboratoire, entre les laboratoires d’un même pays et entre les pays. Cela peut signifier qu’une personne testée positive dans un laboratoire d’Afrique du Sud pouvait être testée négative dans un autre laboratoire du même pays. En outre le manque de standardisation entre le pays pouvait entraîner qu’une personne soit positive dans un pays et négative dans un autre.

Le test Western Blot

Le Dr Papadopoulos-Eleopoulos a présenté une diapositive montrant les résultats d’un test Western Blot avec un certain nombre d’échantillons provenant de patients atteints de lèpre, de tuberculose et de SIDA. Il est apparu que les résultats du Western Blot des différents échantillons étaient indiscernables les uns des autres, montrant que le test Western Blot était non spécifique et non fiable. Tous les échantillons ont testé positif, même ceux des patients atteints de lèpre et de tuberculose. Au cours de délibérations ultérieures, le Dr Mark Smith a souligné que Max avait déjà démontré en 1994 les résultats indéterminés des tests Western Blot. Ce qui précède souligne le fait que le test Western Blot ne peut pas être utilisé comme outil de diagnostic déterminé.

Alors que fait-on d’un virus pour lequel il n’y a pas de test fiable qui indique sa présence ? Comment se fait-il que le grand public ait été entraîné dans une frénésie sur la base de résultats faux positifs ?

Comme me l’a confirmé un médecin, aujourd’hui la pratique consiste à utiliser à la fois les tests sanguins Elisa et western Blot ainsi que le test PCR pour mesurer une « charge virale » arbitraire et qui n’a aucune signification.

Mais si aucun des trois tests n’a de sens ? Quel est leur but lorsque les facteurs suivants sont connus pour causer des résultats de test anticorps au VIH qui sont de faux positifs ?

  • Les anticorps antiglucides (52, 19, 13)
  • Les anticorps apparaissant naturellement (5,19)
  • L’immunisation passive : réception de gammaglobuline ou d’immunoglobuline (en tant que prophylaxie contre l’infection qui contient des anticorps) (18, 26, 60, 4, 22, 42, 43, 13)
  • La lèpre (2, 25)
  • La tuberculose (25)
  • La Mycobacterium avium (25)
  • Le Lupus érythémateux disséminé (15, 23)
  • L’insuffisance rénale (48, 23, 13)
  • Hémodialyse/insuffisance rénale (56, 16, 41, 10, 49)
  • La thérapie par interféron alpha chez les patients hémodialysés (54)
  • La grippe (36)
  • La vaccination antigrippale (30, 11, 3, 20, 13, 43)
  • L’Herpès simplex I (27)
  • L’Herpès simplex II (11)
  • L’infection des voies respiratoires supérieures (rhume ou grippe) (11)
  • L’infection virale récente ou exposition à des vaccins viraux (11)
  • La grossesse chez les femmes multipares (58, 53, 13, 43, 36)
  • Le paludisme (ou malaria- -NdT) (6,12)
  • Des niveaux élevés de complexes immuns circulants (6, 33)
  • L’hypergammaglobulinémie (niveaux élevés d’anticorps) (40, 33)
  • Les faux positifs sur d’autres tests, parmi lesquels le test RPR (réactif au plasma rapide) pour la syphilis (17, 48, 33, 10, 49).
  • La polyarthrite rhumatoïde (36)
  • La vaccination Hépatite B (28, 21, 40, 43)
  • La vaccination antitétanique (40)
  • La transplantation d’organes (1, 36)
  • La transplantation rénale (35, 9, 48, 13, 56)
  • Les anticorps antilymphocytaires (56, 31)
  • Les anticorps anti-collagènes (trouvés chez des hommes gays, des hémophiles, des Africains des deux sexes et les personnes atteintes de la lèpre) (31)
  • Le sérum positif pour le facteur rhumatoïde, les anticorps antinucléaires (tous deux trouvés dans la polyarthrite rhumatoïde et dans d’autres auto-anticorps) (14, 62, 53)
  • Les maladies auto-immunes (44, 29, 10, 40, 49, 43) : Lupus érythémateux aigu disséminé, sclérodermie, maladie du tissu conjonctif, dermatomyosite.
  • Les infections virales aiguës, les infections virales à ADN (59, 48, 43, 53, 40, 13)
  • Les tumeurs malignes (cancers) (40)
  • L’hépatite alcoolique/maladie alcoolique du foie (32, 48, 40, 10, 13, 49, 43, 53)
  • L’angiocholite sclérosante primitive (48, 53)
  • L’Hépatite (54)
  • Le sang « collant » (chez les Africains) (38, 34, 40)
  • Les anticorps à haute affinité pour le polystyrène (utilisé dans les kits de test) (62, 40, 3)
  • Les transfusions sanguines, les multiples transfusions sanguines (63, 36, 13, 49, 43, 41)
  • Le myélome multiple (10, 43, 53)
  • Les anticorps HLA (aux antigènes leucocytaires de classe I et II) (7, 46, 63, 48, 10, 13, 49, 43, 53)
  • Les anticorps anti muscles lisses (48)
  • Les anticorps cellulaires antipariétaux (48)
  • Les IgM anti- hépatite A (anticorps) (48)
  • Les IgM anti-Hbc (48)
  • L’administration avant 1985 de préparation d’immunoglobulines humaines regroupées (10)
  • L’hémophilie (10, 49)
  • Les troubles malins hématologiques/lymphome (43, 53, 9, 48, 13)
  • La cirrhose biliaire primitive (43, 53, 9, 48, 13)
  • Le syndrome de Stevens-Johnson 9 (48, 13)
  • La fièvre Q avec hépatite associée (61)
  • Les spécimens traités thermiquement (51, 57, 24, 49, 48)
  • Le sérum lipidémique (sang avec des taux élevés de graisse ou de lipides) (49)
  • Le sérum hémolysé (sang où l’hémoglobine est séparée des globules rouges) (49)
  • L’hyperbilirubinémie (10, 13)
  • Les globulines produites lors des gammopathies polyclonales (que l’on peut observer dans les groupes à risques du SIDA) (10, 13, 48)
  • Les personnes en bonne santé suite à des réactions croisées mal comprises (10)
  • Les ribonucléoprotéines humaines normales (48, 13)
  • Les autres rétrovirus (8, 55, 14, 48, 13)
  • Les anticorps anti-mitochondriaux (48, 13)
  • Les anticorps antinucléaires (48, 13, 53)
  • Les anticorps anti-microsomiques (34)
  • Les anticorps antigéniques leucocytaires des lymphocytes T (48, 13)
  • Les protéines sur papier filtre (13)
  • Le virus Epstein Barr (37)
  • La leishmaniose viscérale (45)
  • Le sexe anal réceptif (39, 64)

L’expérience de Luc Montagnier

On dit que le virus de l’immunodéficience humaine a été découvert par le virologue français Luc Montagnier au début des années 1980. En 1990 à une conférence sur le SIDA à San Francisco Montagnier a exprimé son propre scepticisme envers l’hypothèse VIH.

« Le VIH n’est ni nécessaire ni suffisant pour causer le SIDA »

Luc Montagnier

Bien que ne s’éloignant jamais complètement de l’hypothèse VIH/SIDA, Montagnier, dans la série documentaire House of Numbers, a doublé la mise de son scepticisme, en particulier en ce qui concerne l’Afrique.

« Le SIDA ne conduit pas inévitablement à la mort, surtout si vous supprimez les cofacteurs qui soutiennent la maladie. Il est très important de dire cela aux personnes qui sont infectées, je pense que nous devrions accorder la même importance aux cofacteurs que nous en accordons au VIH. Les facteurs psychologiques sont essentiels dans le soutien de la fonction immunitaire. Si vous supprimez ce soutien psychologique en disant à quelqu’un qu’il est condamné à mourir, rien que vos seules paroles l’auront condamné ».

Luc Montagnier.

En 2000 lors du Comité Consultatif sur le SIDA de Mbeki, on a demandé à Montagnier s’il avait réellement « purifié » le VIH. Il a simplement dit qu’il s’agissait d’une vieille technique et qu’elle n’était plus valable. Le Groupe de Perth s’est élevé contre l’interprétation initiale de Montagnier.

Que le SIDA et tous les phénomènes interprétés comme « VIH » sont induits par des changements dans l’oxydoréduction provoqués par la nature oxydative des substances et des expositions communes à tous les groupes à risque du SIDA et aux cellules utilisées dans la « culture » et « l’isolation » du « VIH ».

Les problèmes avec l’isolation du VIH authentique sont bien présentés dans la longue l’interview de Bret Leung du Groupe de Perth dans le film House of Numbers et également sur le site Internet du Groupe de Perth.

Anthony Fauci

Aggravant la fraude de Gallo, Anthony Fauci a recyclé la hautement toxique chimiothérapie AZT comme médicament anti-VIH, qui selon John Lauritsen aurait tué 330 000 homosexuels masculins.

Fauci a promis qu’un vaccin contre le VIH serait disponible « dans les deux ans à venir ». 37 ans plus tard, nous attendons toujours. Depuis lors le gouvernement des États-Unis a dépensé plus de 600 milliards de dollars pour le SIDA et n’a pas sauvé une seule vie.

L’histoire comment le dogme du SIDA a débuté a été racontée dans le film de Joan Shenton « Positiveley False » (Carrément Faux, également titre du livre de Joan Shenton — NdT).

Donc, si le virus VIH n’a pas été isolé, qu’en est-il alors du SIDA ?

Le SIDA

Donc, si le virus n’a pas été isolé, qu’en est-il du SIDA ?

« Les morts manquants »

Durant la présidence de Thabo Mbeki, le journaliste Rian Malan, qui travaillait sous contrat avec le Magazine Rolling Stone, s’est penché sur la question du VIH/SIDA et a entrepris de trouver les 250 000 morts et les 20 millions de victimes que l’on disait qui mourraient de la maladie sur tout le continent. À son grand étonnement, il a constaté que « L’Afrique ne mourrait pas du SIDA » et que des villes dont on prévoyait qu’elles allaient mourir de la pandémie voyaient en réalité leurs populations augmenter. Après avoir examiné les rapports des médecins légistes et avoir visité dans toute l’Afrique du Sud les cliniques dédiées au SIDA, Malan n’a tout simplement pas pu trouver l’excès des décès.

« Une note sur le site web du MRC (Medical Research Council — Comité de la recherche Médicale — NdT) expliquait que la modélisation est une science inexacte, et que “le nombre de personnes mourant du SIDA ne fait que commencer à augmenter”. En outre, a déclaré le MRC, il y a un nouveau modèle en cours d’élaboration, un qui produira “probablement” “des estimations environ 10 % inférieures” à celles qui sont actuellement avancées. L’exercice n’était pas strictement valide, mais j’ai persuadé mon copain scientifique Rodney Richards de faire exécuter les données révisées sur son propre simulateur et de voir ce qu’il en sortirait pour 1999. La réponse, très grossièrement, était un nombre de morts du SIDA d’environ 65 000 — très loin des 250 000 initialement avancés par l’UNAIDS.

Sans prétendre savoir quoi que ce soit sur le VIH/SIDA, Rian Malan a simplement expliqué que les millions de personnes qui étaient censées mourir de ces maladies étaient le produit de modèles informatiques.

C’est quoi le SIDA ?

À l’origine le SIDA était limité aux hommes homosexuels d’Amérique qui utilisaient des poppers comme drogue récréative dont les effets secondaires donnaient des symptômes de type de ceux du SIDA. La population homosexuelle était fortement ciblée par le dépistage et étant donné le taux élevé de faux positifs, ils testaient positif en grand nombre. Au fil du temps le CDC a regroupé des maladies qui n’avaient rien à voir les unes avec les autres. Tout comme pour la Covid-19, la définition du SIDA a commencé à s’élargir en ajoutant de nouveaux symptômes à la maladie. Peut-être la plus grande absurdité est que le SIDA en Afrique et le SIDA en Amérique n’ont en commun que le nom. En Afrique c’est avant tout une maladie de la pauvreté et en Amérique c’est surtout une maladie liée à la consommation de drogues.

La liste du CDC des 26 maladies et affections définissant le SIDA qui ont peu ou rien à voir les unes avec les autres

  • Les infections bactériennes, multiples ou récurrentes
  • La candidose bronchique, de la trachée ou des poumons.
  • La candidose de l’œsophage
  • Carcinome cervical invasif
  • Coccidioïmycose
  • Cryptococcose extrapulmonaire
  • Cryptosporidiose intestinale chronique
  • Maladie à cytomégalovirus
  • Herpès simplex
  • Histoplasmose
  • Encéphalopathie à VIH (démence)
  • Syndrome du vieillissement pathologique du VIH
  • Isosporose
  • Sarcome de Kaposi
  • Pneumonie lymphoïde interstitielle
  • Lymphome de Burkitt
  • Lymphome immun blastique
  • Lymphome primaire du cerveau
  • Mycobactérium avium ou M. kansasii
  • Mycobactérium tuberculosis
  • Pneumonie à pneumocystis carinii
  • Pneumonie récurrente
  • Leucoencéphalopathie multifocale progressive
  • Septicémie à salmonelle
  • Toxoplasmose du cerveau
  • Immunosuppression sévère liée au VIH

Voici les définitions du SIDA en Afrique des Nations Unies

  1. Perte de poids
  2. Fièvre
  3. Diarrhée et
  4. Toux persistante
  5. Tuberculose
  6. Ganglions lymphatiques gonflés

Ces deux maladies sont tellement distinctes qu’il n’est pas possible qu’elles proviennent du même virus. Si vous deviez être diagnostiqué du SIDA en Afrique du Sud et vous vous envolez pour l’Amérique, selon la définition officielle seriez-vous guéri ? Comme me l’a dit David Rasnick dans une interview “Le VIH n’a que 3 gènes structurels et pourtant il sait si vous êtes Blanc ou Noir, homosexuel ou hétérosexuel, riche ou pauvre, et sur quel continent vous vivez”.

Le rapport du comité consultatif de Mbeki a également exprimé des préoccupations sur la définition de la construction du SIDA.

Pour quelle raison le VIH/SIDA est-il transmis de manière hétérosexuelle en Afrique tandis que dans le monde occidental on dit qu’il est surtout transmis de manière homosexuelle”.

Les Africains ne peuvent certainement pas être tellement différents pour souffrir de manière différente du même virus ? Face à cette anomalie, l’establishment du SIDA a décidé de requalifier ces deux maladies en VIH-1 et VIH-2.

[Voir aussi :
Fauci et la grande arnaque du SIDA
L’escroquerie du SIDA (sidasante.com)
Fausse science, données invalides : il n’y a pas de « cas Covid-19 confirmé » ; il n’y a pas de pandémie
Dr Valentina Kiseleva  Le virus et autres mythes
Le virus inexistant — une interview explosive de Christine Massey
87 institutions sanitaires/scientifiques du monde entier n’ont pas réussi à citer un seul cas d’isolement et de purification du “SARS-COV-2”, par qui que ce soit, où que ce soit, jamais
Déclaration sur l’isolement des virus
Réfutation de la virologie par le Dr Stefan Lanka
Stefan Lanka conduit les expériences témoins réfutant la virologie
Un article du Dr Stefan Lanka 2020 réfute l’idée fausse du virus
Déconstruction de l’arnaque Covid : les documents Ministère de la Santé admettent que le CDC n’a jamais isolé de « virus covid-19 » … le test PCR ne détecte que le BRUIT des instruments
Comment l’analyse du génome crée des virus fictifs
Épidémies et contagions
La microbiophobie ambiante est hors de contrôle ! De nouvelles perspectives sur la véritable nature des virus
Anthrax, Arsenic, Pasteur et ses moutons
Le culte de la virologie – Documentaire
La théorie des germes : Une erreur fatale
Pourquoi tout ce que vous avez appris sur les virus est faux
Le mythe de la contagion virale — Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies
Pour en finir avec les virus et le Nouvel Ordre Mondial]

En résumé

  • Comme le montrent les travaux du Groupe de Perth, les preuves que le virus VIH a été purifié n’existent pas.
  • Comme le montrent les contradictions des méthodes de dépistage, aucun des tests VIH ne peut dire quoi que ce soit sur la présence du virus.
  • Comme le montre la découverte de Rian Malan, l’Afrique ne meurt pas d’une pandémie mortelle.
  • Comme le montre la définition du SIDA, les maladies du SIDA en Afrique sont largement liées à la malnutrition et à la pauvreté et aux États-Unis elles sont la conséquence du mode de vie et de la consommation de drogues.

Ce que j’attends que cet article génère c’est que nous commencions et ouvrions la discussion sur le VIH et le SIDA sur les points suivants.

  • La toxicité des antirétroviraux doit être ouvertement admise et les laboratoires pharmaceutiques et la FDA doivent être tenus pour responsables pour les innombrables décès qui sont de leur fait.
  • Les leçons de VIH/SIDA sont d’importance capitale si nous voulons en finir avec les crimes qui sont commis sous le nom de l’urgence sanitaire Covid-19 et si jamais nous voulons croire en la justice pour les centaines et milliers d’homosexuels et les millions d’Africains qui ont été soumis à cette expérimentation cruelle en leur donnant des médicaments sur la base d’un faux résultat positif.
  • Pour les Sud-Africains il est temps d’examiner objectivement les preuves détaillées qui sont dans le rapport du comité consultatif de Mbeki, puis que nous lui présentions tous des excuses.

Le Président Thabo Mbeki avait raison :

“Le VIH ne cause tout simplement pas le SIDA”

Références

Pour ceux qui sont intéressés par la question, des blogs, de bons vieux articles sur les arguments des dissidents peuvent être trouvés sur les sites web suivants :

  1. Virusmyth pour un recueil d’arguments sur les dissidents.
  2. Viroliegy pour une introduction sur la théorie du terrain.
  3. Treatment Information Group pour un recueil sur la toxicité des antirétroviraux.
  4. The Perth Group pour les opinions dissidentes auxquelles Mbeki a souscrit.
  5. Le site web de David Rasnick pour de bonnes références sur le SIDA. David a décidé de garder en ligne les réflexions de son ami le Dr Sam Mhlongo.

Livres sur le sujet :

  1. Virus Mania : Comment l’industrie médicale invente continuellement des épidémies, faisant des milliards de dollars de profits à nos dépens, 3e édition par Torsten Engelbrecht (auteur), Claus Köhnlein (auteur), Samantha Bailey (auteur) et Stefano Scoglio (auteur)
  2. Le poison par prescription — l’histoire de l’AZT par John Lauritsen.
  3. “Le SIDA : Le raté de la science contemporaine” par Neville Hodgkinson.
  4. “L’invention du virus de SIDA” par Peter Duesberg.
  5. “Débats sur l’AZT” par Anthony Brink.

Traduction Jean Bitterlin le 08 mars 2022.




La guerre en Ukraine : La cinquième colonne en Russie et le clan Rothschild

[Source : strategika.fr]

[NDLR : les apparents « juifs » mentionnés dans le texte se situent bien loin de l’esprit juif héritié de la Torah et qui anime des personnes telles que Rav Dynovisz et le Dr Vladimir Zelenko. Il s’agit bien plus probablement de Khazars. Voir L’histoire cachée de l’effroyable mafia khazare]

Par Iurie Roşca

Iurie Rosca est écrivain. Ancien ministre et homme politique moldave, il est le président de l’Université populaire de Chișinău et organisateur du Forum non-aligné de Chișinău.

Dès que l’opération militaire russe pour démilitariser et dénazifier l’Ukraine a commencé, les réseaux d’influence sionistes présents en Russie ont commencé à activer toutes leurs ressources humaines afin de torpiller la stratégie de Moscou visant à obtenir la défaite militaire du régime de Kiev. L’élément clé qui prédomine lors des interventions publiques proférées par les agents d’influence étrangère en Russie est le suivant : « Poutine, arrêtez la guerre ! »

Curieusement, cette cohorte de pacifistes ne s’est jamais distinguée au fil du temps en appelant à la fin du terrorisme d’État pratiqué par Israël contre les Palestiniens. Nous n’avons par ailleurs jamais entendu ces gens appeler à ce que les États-Unis mettent fin à leurs agressions militaires en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie ou au Yémen.

Le réseau sioniste en Russie

Parmi les représentants du lobby sioniste en Russie (qui sous couvert de messages pacifistes, condamnent résolument les actions de Vladimir Poutine en Ukraine), on trouve :

  • Maxim Galkin, comédien, parodiste, star de la télévision ;
  • Ivan Urgant, showman, vedette de la télévision ;
  • Matvei Ganapolski, journaliste de la radio « Eho Moskvî » qui s’est enfui en Ukraine ;
  • Alexander Nevzorov, journaliste, star de la télévision, ancien député de la Douma d’État ;
  • Ksenia Sobciak, animatrice de télévision et de radio, militante civique ;
  • Boris Grebenshchikov, poète et musicien, compositeur, chanteur et guitariste du groupe de rock « Aquarium », l’un des fondateurs de la musique rock en russe, animateur des émissions « Aerostat » sur Radio Russie ;
  • Andrei Makarevich, chanteur, poète, compositeur, présentateur de télévision, leader du groupe de rock « Maşina Vremeni » (Time Machine) ;
  • Valerii Meladze, chanteur
  • Alisher Morgenshtern, rappeur et sataniste autoproclamé ;
  • Oleg Deripaska, oligarque, milliardaire, journaliste ;
  • Mikhail Fridman, oligarque, milliardaire, co-fondateur d’Alfa Bank, citoyen d’Israël, membre de la direction du Congrès juif en Russie ;
  • Roman Abramovich, oligarque basé à Londres, milliardaire, propriétaire de l’équipe de football Chelsy ;
  • Andrei Kozirev, ancien ministre russe des Affaires étrangères sous le président Bors Yeltsine ;

Outre les VIP citées ci-dessus (tous pacifistes autoproclamés), on peut y ajouter un certain nombre de personnages mineur du showbiz tels que Zemfira, Monetochka, etc., lesquels entretiennent l’illusion de l’existence d’une multitude de « leaders d’opinion » dont l’objectif consiste à torpiller toute action entreprise par les dirigeants russes en Ukraine.

Dans le même ordre d’idées, la récente interdiction de deux structures médiatiques russes depuis le commencement des opérations militaires spéciales en Ukraine met également en lumière la présence massive d’agents sionistes au sein de dispositifs de propagande visant à porter atteinte aux intérêts nationaux russes. Il s’agit de la station de radio « Eho Moskvi » (Écho de Moscou) et de la station de télévision « Dojdi » (Pluie). On relèvera au passage que le rédacteur en chef et copropriétaire de la station de radio « Eho Moskvi » n’est autre que Alexei Venediktov.

Quelques jours après le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, une autre « initiative civique » est apparue. Cette dernière est animée par toute une cohorte d’expatriés de nationalité juive. Il s’agit du soi-disant Comité antiguerre dirigé par l’oligarque juif Mikhail Khodorkovsky, l’ancien propriétaire de l’entreprise Yukos, qui a été reconnu coupable d’innombrables crimes et gracié par Poutine après plusieurs années de détention, après quoi il s’est réfugié en Occident. Il est bien connu que le clan Rothschild est derrière cet agent antirusse, un fait qui peut être vérifié par quiconque fait un effort minimal pour se documenter sur Internet. Dans la liste de ceux qui se sont échappés de Russie et se sont réunis dans ce comité, les personnages les plus connus sont le joueur d’échecs et opposant politique Gari Kasparov, né Weinstein, ancien champion du monde d’échecs, d’origine arméno-juive (Wikipedia), ainsi que et l’écrivain satirique juif Victor Shenderovich qui est inscrit au registre du ministère russe de la Justice avec la mention « agent étranger ».

Le même réseau de « dissidents » inclut également Aleksei Navalny, un militant civique et aspirant présidentiel qui est récemment allé en prison, un exposant clair des intérêts de l’Occident collectif en Russie.

C’est donc une très vaste toile d’araignée tissée depuis des décennies, constituée de showmens, de journalistes et d’oligarques liés au même agenda, qu’elle promeut avec méthode et persévérance. Ce programme est complètement étranger et même hostile à la Russie. C’est ce qu’on peut appeler le lobby libéral ou atlantique, le camp des occidentolâtres [combinaison de « occidental » et « idolâtre »]. Leur trait distinctif est l’hostilité à la tradition, plus précisément, sa désagrégation par l’anti-musique « moderne » et les abominables tours de scène qu’ils pratiquent, l’hostilité à l’Église orthodoxe, la tolérance (et parfois « l’appartenance a ») pour les minorités sexuelles, la dévaluation par persiflage de codes culturels russes, la ridiculisation des vertus et mœurs traditionnelles.

Cette cohorte de prestidigitateurs et de farceurs constitue l’arme de destruction massive aux effets dévastateurs appelée « culture de masse », qui a inondé l’espace public russe, anéantissant toute trace d’identité collective, de décence, de sériosité et de patriotisme, notamment chez les jeunes générations. Et ces oligarques ne sont que le véhicule financier du même acte subversif de sape des fondements du peuple et de l’État russes. En fait, dans tous nos pays, il existe des réseaux similaires d’influence antinationale.

Le commando juif à la tête du pouvoir d’État en Ukraine

Si l’on tient également compte du fait qu’aux postes clés de l’Ukraine se sont installées, non par hasard, quelques personnalités juives, tout est lié.

Avec Volodymyr Zelenski, (président), Denys Shmyhal, (Premier ministre) et Alexey Reznikov, (le ministre de la Défense), le lobby sioniste contrôle l’Ukraine d’une poigne de fer. Et comme par hasard la personne qui l’a soutenu financièrement et dans les médias et a amené le comédien Zelenski à la tête de l’État est l’oligarque juif Igor Kolomoiski.

De la même manière, l’ancien pouvoir étatique avait aussi une surreprésentation des Juifs dans les fonctions clés : Petro Porochenko (président de 2014 à 2019) et Volodymyr Groysman, (Premier ministre de 2016 à 2019).

Vadim Rabinovich, homme d’affaires ukrainien bien connu, magnat des médias et homme politique, président du Congrès juif ukrainien, candidat à l’élection présidentielle de 2014, citoyen d’Israël, pourrait également être mentionné ici. En général, la présence de l’élément juif dans la politique, les affaires et les médias ukrainiens est massive. Face à une surreprésentation aussi écrasante de citoyens israéliens au sein de l’élite dite ukrainienne, l’écrivain et publiciste Eduard Hodos (juif loubavitch devenu chrétien orthodoxe) a caractérisé la réalité politique en Ukraine de « roulette juive ». Contrairement à la roulette russe (dans laquelle il n’y a qu’une seule balle), la roulette juive remplit toutes les chambres du barillet.

Et ce qui est particulièrement éloquent dans ce contexte, c’est que la majeure partie de la dette souveraine de l’Ukraine est détenue depuis 2015 par le fonds d’investissement américain Franklin Templeton, lequel agit dans l’intérêt du clan Rothschild.

Les informations ci-dessus montrent qui est en fait le véritable maître de l’Ukraine et qui poursuit l’hostilité permanente des relations entre l’Ukraine et la Russie. La grande finance internationale ayant complètement pris le contrôle de l’Ukraine, elle y a installé ses représentants dans toutes les fonctions importantes de l’État et ce faisant pris le contrôle de l’économie et des médias dominants. Dans une logique d’expansion de sa sphère d’influence, la prochaine grande cible de cette mafia ploutocratique mondiale est la Russie.

Bien qu’au cours des trois dernières décennies, les réseaux d’influence étrangère se soient fortement développés en Russie, réussissant à imposer une influence considérable dans un certain nombre d’institutions étatiques, en économie, médias et showbiz la colonisation définitive de ce pays reste malgré tout inachevée. Alors qu’elle a achevé un contrôle total des pays constituant le bloc de l’OTAN et de l’UE, la Cabale complote sans relâche afin de renverser à tout prix l’État russe et y installer ses propres marionnettes à la tête de ce pays.

Dans ce contexte, l’Ukraine s’est vue attribuer le rôle de fer-de-lance dans la guerre tous azimuts menée contre la Russie. Cette élite financière ne se contente pas de demi-mesures et s’acharne à extorquer des concessions sans fin auprès de Moscou. Elle vise la capitulation définitive du Kremlin et la transformation de la Russie en colonie, en objet de domination étrangère, dépourvue de toute vocation ou capacité à ne jamais revenir au statut de sujet de politique internationale.

Il est bien sûr interdit dans tout l’espace euroatlantique d’exprimer de telles analyses. Les tenants du « discours dominant » à l’échelle mondiale ne le tolèrent pas et tout contrevenant à cette doxa est immédiatement châtié et dénoncé en tant que « complotiste ». La sémantique est extrêmement régulée et le sens étymologique des mots jalousement surveillé. Il ne peut être toléré aucun dérapage aux dogmes idéologiques obligatoires. En excluant toute opinion un tant soit peu non orthodoxe sur ces questions, il devient dès lors impossible de comprendre les véritables enjeux des conflits géopolitiques majeurs.

À l’heure actuelle, ceux qui s’enrôlent dans le camp du régime de Kiev et se font passer pour des pacifistes sont en fait les mercenaires de l’élite mondialiste cosmopolite, l’élite qui ne cache pas son désir de voir s’établir un Nouvel Ordre Mondial sous l’égide d’un Gouvernement Mondial chargé d’imposer une dictature technocratique à l’échelle planétaire. Cette mafia globaliste ambitionne d’inaugurer une ère transhumaniste et ainsi de recréer une humanité selon des préceptes prométhéens grâce à la cybernétique et la manipulation du génome humain.

Qu’importe le nom prêté aux principes philosophiques partagés par cette élite (« néo-Kominternistes », trotskystes, mondialistes, sionistes, kabbalistes, occultistes, lucifériens, Illuminati, mamonocratie [dérivé du mot « Mamon »], ploutocratie, démonocratie [dérivé de « démon »], etc.) : leur agenda n’est en rien légitime pour la simple et bonne raison qu’ils sont prêts à procéder à une dépopulation massive pour achever leurs ambitions.

En seulement quelques jours de guerre, toute la théorie et la pratique de la conspiration sont apparues en pleine lumière. Il s’agit donc bien d’une « conspiration ouverte » (selon H. G. Wells). On sait maintenant qui a mis en place et exécuté les deux « Maïdans » (les coups d’État de 2004 et 2014 à Kiev) et quels sont les rôles attribués par le souverain oligarchique à ses pions placés au sommet de chaque hiérarchie étatique.

Nous sommes également en présence d’une guerre totale de religion (de nature quasi eschatologique) dont l’expression visible se manifeste à travers tout le spectre anthropologique (guerre politique, guerre économique, guerre médiatique et cognitive, guerre culturelle et — ce qui prévaut — la guerre axiologique). Depuis quelques jours, il est même question d’une guerre sans limites menée par des sociétés secrètes qui ont pris le pouvoir politique principalement en Occident.

Quiconque feint d’occulter la dimension spirituelle de l’affrontement planétaire actuel ne peut rien comprendre au déroulement des événements actuels.

La cible principale du Léviathan mondialiste est la Fédération de Russie non seulement à cause de ses vastes ressources naturelles, mais aussi parce qu’elle est le rempart ultime de la Chrétienté contemporaine au travers de l’Orthodoxie.

Le conflit civilisationnel/eschatologique entre l’Occident déchristianisé et la Russie est maintenant entré dans sa phase militaire directe en cela que les Occidentaux utilisent l’Ukraine comme bélier contre la Russie.

Vu sous cet angle, au-delà du récit officiel promu par la pieuvre politico-médiatique atlantique, l’enjeu de l’affrontement en Ukraine apparaît dans la véritable dimension planétaire. Le conflit civilisationnel entre l’Occident hégémonique, déchristianisé, mercantile, avec des revendications de domination planétaire d’un côté, et la Russie de l’autre, est maintenant entré dans sa phase militaire directe. Pour l’instant, les Occidentaux préfèrent rester dans la stratégie de la « proxy war », dans laquelle l’Ukraine est utilisée aveuglément au détriment de ses propres intérêts nationaux et contre la Russie.

La Russie a toujours été la cible des stratèges occidentaux. Depuis Halford John Mackinder, les constantes géopolitiques du monde anglo-saxon, contrôlé par les banquiers et les marchands, n’ont pas changé. La Russie est située dans l’espace appelé « Heartland », « cœur du monde » ou « pivot géographique de l’histoire ».

La définition classique de Mackinder est la suivante : celui qui dirige l’Europe de l’Est gouverne le Heartland ; celui qui dirige le Heartland gouverne l’Île-Monde ; et celui qui dirige l’Île-Monde gouverne le monde.

Comme nous l’avons évoqué, la Russie apparaît également comme le dernier bastion de la civilisation chrétienne. Selon la philosophie politique orthodoxe, c’est le rôle messianique de « Katechon », ce gardien providentiel qui retient et ralentit la venue de l’antéchrist (Deuxième épître aux Thessaloniciens de saint Paul, 2 : 6).

Le philosophe et écrivain français d’origine roumaine Jean Parvulesco a vu en Vladimir Poutine « l’homme providentiel », qui aura pour mission historique de refuser l’arrivée du « fils de perdition ». L’homme providentiel dont parle Parvulesco n’a pas grand-chose à voir avec l’individu Poutine dans le sens ou le philosophe traditionaliste fait la distinction entre la force historique qu’incarnerait Vladimir Poutine (destin, sens de l’histoire, manifestation divine) et les limites de l’homme lui-même.

Poutine deviendra-t-il l’instrument d’une volonté supérieure poussée vers la réalisation d’objectifs spirituels majeurs ? Cette probabilité reste ouverte. Mais une chose est certaine. Dans des moments historiques aussi critiques, l’homme au poste politique clé transgresse ses limites personnelles.

Le conflit en Ukraine inaugure une contre-offensive mondiale contre le mondialisme sataniste, contre les promoteurs de l’Agenda 21 génocidaire, contre la dictature technocratique, contre les centres de commandement des forces occultes, lesquelles mettent en œuvre le dépeuplement au travers d’injections forcées, la famine et la paupérisation généralisée.

La Russie obtiendra-t-elle sa revanche sur l’Histoire après les deux défaites majeures de 1917 et 1991 ? Dieu permettra-t-il aux forces de la lumière de vaincre les forces des ténèbres ?

Est-ce la fin du monde ou la fin de ce monde ? Sommes-nous à la fin de l’histoire ou juste à la fin d’un cycle historique, comme disait René Guénon selon une vision de l’Histoire plus « hindoue » ? Sommes-nous à la fin du Kali Yuga, le dernier des quatre cycles, appelé le « temps sombre », enveloppé d’un matérialisme opaque, de conflits et de péché ?

Bien sûr, le recours à l’hindouisme n’est ici qu’une figure de style, pas une déviation du dogme orthodoxe. Et pourtant notre optimisme chrétien nous porte à espérer que l’issue du conflit actuel puisse servir de prélude à un renouveau spirituel octroyé à l’humanité par la providence divine.

Klaus Schwab affirme que le monde ne reviendra jamais à l’époque pré-Covidienne.

Nous affirmons aussi qu’il ne reviendra pas non plus à ce qu’il était avant le 22 février 2022.

Dixi.

Iurie Roşca




Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste

[Source : Nicolas Bonnal]

Monseigneur Viganò commente cette guerre et leur Apocalypse mondialiste : il voit le règne de l’Antéchrist arriver. Texte très long (vingt-six pages). Quelques extraits ici : « Celles qui étaient autrefois des nations prospères et indépendantes, diverses dans leurs spécificités ethniques, linguistiques, culturelles et religieuses respectives, se sont aujourd’hui transformées en une masse informe de personnes sans idéal, sans espoir, sans foi, sans même la force de réagir contre les abus et les crimes de ceux qui les gouvernent… Une masse de personnes sans identité individuelle, marquées de codes QR comme des animaux dans une ferme intensive, comme des produits d’un immense centre commercial… Cette crise a révélé l’horreur de la tyrannie mondialiste, son cynisme impitoyable, sa capacité à détruire et anéantir tout ce qu’elle touche. » Pour Mgr Vigano la Russie est tombée dans le piège tendu par le Deep State US. Classe moyenne britannique ruinée par les sanctions, Biden humilié par les pétromonarchies.

[Voir aussi :
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

Extraits :

Si les médias du monde ont jusqu’à présent pu mentir sans vergogne sur une question strictement scientifique, répandre des mensonges et occulter la réalité, il faut se demander pourquoi, dans la situation actuelle, ils devraient soudainement redécouvrir cette honnêteté intellectuelle et le respect du code de éthique largement niée avec Covid.

Mais si cette fraude colossale a été soutenue et diffusée par les médias, il faut reconnaître que les institutions sanitaires nationales et internationales, les gouvernements, les magistrats, les forces de l’ordre et la hiérarchie catholique elle-même partagent tous la responsabilité de la catastrophe – chacun dans sa propre sphère en soutenir activement ou ne pas s’opposer au récit – une catastrophe qui a affecté des milliards de personnes dans leur santé, leurs biens, l’exercice de leurs droits individuels et même leur vie même. Même dans ce cas, il est difficile d’imaginer que ceux qui se sont rendus coupables de tels crimes en faveur d’une pandémie intentionnelle et malicieusement amplifiée puissent soudainement avoir un sursaut de dignité et manifester de la sollicitude pour leurs citoyens et leur patrie lorsqu’une guerre menace leur sécurité et leur économie.

(…)

Même si nous voulons limiter notre enquête à l’aspect économique, nous comprenons que les agences de presse, la politique et les institutions publiques elles-mêmes dépendent d’un petit nombre de groupes financiers appartenant à une oligarchie qui, de manière significative, est unie non seulement par l’argent et le pouvoir, mais par l’appartenance idéologique qui guide son action et son ingérence dans la politique des nations et du monde entier. Cette oligarchie montre ses tentacules à l’ONU, à l’OTAN, au Forum économique mondial , à l’Union européenne et dans des institutions « philanthropiques » telles que l’Open Society de George Soros et la Fondation Bill & Melinda Gates.

Toutes ces entités sont privées et ne répondent qu’à elles-mêmes, et en même temps elles ont le pouvoir d’influencer les gouvernements nationaux, y compris par l’intermédiaire de leurs propres représentants qui sont faits pour être élus ou nommés à des postes clés. Ils l’avouent eux-mêmes, lorsqu’ils sont reçus avec tous les honneurs par les chefs d’État et les dirigeants mondiaux, à commencer par le Premier ministre italien Mario Draghi, respectés et craints par ces dirigeants comme les véritables maîtres du destin du monde. Ainsi, ceux qui détiennent le pouvoir au nom du « peuple » se retrouvent à piétiner la volonté du peuple et à restreindre ses droits, pour obéir comme des courtisans à des maîtres que personne n’a élus mais qui dictent pourtant leur programme politique et économique au nations.

Nous arrivons ensuite à la crise ukrainienne, qui nous est présentée comme une conséquence de l’arrogance expansionniste de Vladimir Poutine envers une nation indépendante et démocratique sur laquelle il tente de revendiquer des droits absurdes. On dit que le « belliciste Poutine » massacre la population sans défense, qui s’est courageusement levée pour défendre le sol de sa patrie, les frontières sacrées de sa nation et les libertés bafouées des citoyens. L’Union européenne et les Etats-Unis, « défenseurs de la démocratie », seraient donc incapables de ne pas intervenir par le biais de l’OTAN pour restaurer l’autonomie de l’Ukraine, chasser « l’envahisseur » et garantir la paix. Face à « l’arrogance du tyran », on dit que les peuples du monde devraient former un front commun, imposer des sanctions à la Fédération de Russie et envoyer des soldats, des armes et une aide économique au « pauvre » président Zelensky, « héros national » et « défenseur » de son peuple. Preuve de la « violence » de Poutine, les médias ont diffusé des images d’attentats à la bombe, de perquisitions militaires et de destructions, attribuant la responsabilité à la Russie. Et plus encore : précisément pour garantir une « paix durable », l’Union européenne et l’OTAN ouvrent grand leurs bras pour accueillir l’Ukraine comme membre. Et pour empêcher la « propagande soviétique », l’Europe interdit désormais l’accès à Russia Today et Sputnik, afin de garantir que l’information soit « libre et indépendante ».

Président Volodymyr Oleksandrovych Zelensky

Comme l’ont souligné de nombreux partis, la candidature et l’élection du président ukrainien Zelensky correspondent à ce récent cliché , inauguré ces dernières années, d’un acteur comique ou d’une personnalité du spectacle prêté à la politique. Ne croyez pas que l’absence d’un cursus honorum adapté soit un obstacle à l’ascension au sommet des institutions ; au contraire : plus une personne est apparemment étrangère au monde des partis politiques, plus il est à supposer que son succès est déterminé par ceux qui détiennent le pouvoir. Les performances de Zelensky en drag queen sont parfaitement cohérentes avec l’idéologie LGBTQ qui est considérée par ses sponsors européens comme une exigence indispensable de l’agenda de « réforme » que chaque pays devrait adopter, avec l’égalité des sexes, l’avortement et l’économie verte. Pas étonnant que Zelensky, membre du WEF (ici), ait pu bénéficier du soutien de Schwab et de ses alliés pour arriver au pouvoir et s’assurer que le Great Reset serait également mené en Ukraine.

La série télévisée en 57 épisodes que Zelensky a produite et jouée montre que les médias ont planifié sa candidature à la présidence de l’Ukraine et sa campagne électorale. Dans l’émission de fiction Le Serviteur du Peuple, il interprète le rôle d’un professeur de lycée devenu président de la République contre toute attente et luttant contre la corruption de la politique. Ce n’est pas un hasard si la série, absolument médiocre, a tout de même remporté le WorldFest Remi Award (USA, 2016), figuré parmi les quatre premiers finalistes dans la catégorie des films comiques aux Seoul International Drama Awards (Corée du Sud) et a été primée le prix Intermedia Globe Silver dans la catégorie des séries télévisées de divertissement au World Media Film Festival à Hambourg.

L’émoi médiatique obtenu par Zelensky avec la série télévisée lui a valu plus de 10 millions de followers sur Instagram et a créé les prémisses de la création du parti politique homonyme Serviteur du peuple, dont Ivan Bakanov, directeur général et actionnaire (avec Zelensky lui-même et l’oligarque Kolomoisky) de Kvartal 95 Studio, et propriétaire du réseau de télévision TV 1+1, en est également membre. L’image de Zelensky est un produit artificiel, une fiction médiatique, une opération de manipulation du consensus qui a réussi à créer le personnage politique dans l’imaginaire collectif ukrainien qui, en réalité, et non dans la fiction, a conquis le pouvoir.

Un appel à la Troisième Rome

Pour la Russie aussi, ce conflit est un piège. En effet, cela réaliserait le rêve de l’État profond américain d’évincer définitivement la Russie du contexte européen dans ses relations commerciales et culturelles, en la poussant dans les bras de la Chine, peut-être avec l’espoir que la dictature de Pékin puisse persuader les Russes d’accepter le système de crédit social et d’autres aspects de la Grande Réinitialisation que la Russie a jusqu’à présent pu éviter, du moins en partie.

C’est un piège, non pas parce que la Russie a tort de vouloir « dénazifier » l’Ukraine de ses groupes extrémistes et garantir la protection des Ukrainiens russophones, mais parce que ce sont précisément ces raisons – théoriquement défendables – qui ont été créées spécifiquement pour la provoquer et l’inciter à envahir l’Ukraine, de manière à provoquer la réaction de l’OTAN préparée depuis un certain temps par l’État profond et l’élite mondialiste. Le casus belli a été délibérément planifié par les véritables auteurs du conflit, sachant qu’il obtiendrait exactement ceréponse de Poutine. Et c’est à Poutine, qu’il ait ou non raison, de ne pas tomber dans le piège et de renverser la situation en offrant à l’Ukraine les conditions d’une paix honorable sans poursuivre le conflit. En effet, plus Poutine croit avoir raison, plus il doit démontrer la grandeur de sa nation et son amour pour son peuple en ne cédant pas aux provocations.

[Voir aussi :
Le plan stratégique des États-Unis contre la fédération de Russie a été élaboré il y a trois ans par le think tank américain Rand Corporation]

(…)

Il est très préoccupant que les destinées des peuples du monde soient entre les mains d’une élite qui n’est responsable devant personne de ses décisions, qui ne reconnaît aucune autorité au-dessus d’elle-même et qui, pour poursuivre ses propres intérêts, n’hésite pas à mettre en péril la sécurité, l’économie et la vie même de milliards de personnes, avec la complicité des politiciens à leur service et des grands médias. La falsification des faits, les falsifications grotesques de la réalité et la partisanerie avec laquelle les informations sont diffusées côtoient la censure des voix dissidentes et conduisent à des formes de persécution ethnique contre les citoyens russes, qui sont discriminés précisément dans les pays qui se disent démocratique et respectueux des droits fondamentaux.

J’espère sincèrement que mon appel à l’établissement d’une Alliance anti-mondialiste qui unisse les peuples du monde en opposition contre la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial sera accepté par ceux qui ont à cœur le bien commun, la paix entre les nations, la concorde entre tous les peuples, la liberté de tous les citoyens et l’avenir des nouvelles générations. Et avant cela, puissent mes propos – ainsi que ceux de nombreuses personnes intellectuellement honnêtes – contribuer à mettre en lumière la complicité et la corruption de ceux qui utilisent le mensonge et la fraude pour justifier leurs crimes, même en ces moments de grande appréhension de la guerre en Ukraine.

« Que les forts nous écoutent, pour ne pas devenir faibles dans l’injustice. Que les puissants nous écoutent, s’ils veulent que leur pouvoir ne soit pas la destruction mais le soutien des peuples et la protection de la tranquillité dans l’ordre et le travail » (Pie XII, Message radio aux chefs d’État et aux peuples du monde en danger imminent de guerre , 24 août 1939).

Que le Saint Carême conduise tous les chrétiens à demander pardon à la Divine Majesté pour les péchés de ceux qui foulent aux pieds Sa Sainte Loi. Que la pénitence et le jeûne poussent le Seigneur Dieu à la miséricorde, tandis que nous répétons les paroles du prophète Joël : Parce, Domine : parce populo tuo ; et ne des hæreditatem tuam in opprobrium, ut dominentur eis nationes. Pardonne à ton peuple, Seigneur, et n’expose pas ton héritage à l’opprobre, à la dérision des nations (Jl 2:17).

+ Carlo Maria Viganò, archevêque,
Ancien nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique

https://www.marcotosatti.com/2022/03/07/declaration-of-msgr-carlo-maria-vigano-on-the-russia-ukraine-crisis/h

https://www.marcotosatti.com/2022/03/07/declaration-of-msgr-carlo-maria-vigano-on-the-russia-ukraine-crisis/

https://www.zerohedge.com/geopolitical/saudis-uae-refuse-speak-biden-over-ukraine-situationhttps://strategika.fr/2022/03/08/la-guerre-en-ukraine-la-cinquieme-colonne-en-russie-et-le-clan-rothschild-iurie-rosca/

http://lachute.over-blog.com/2022/03/ukrainia-gazeta-ii.html

https://strategika51.org/2022/03/09/les-maitres-du-jeu/

https://lesakerfrancophone.fr/lordre-issu-du-chaos-comment-le-conflit-ukrainien-est-concu-pour-profiter-aux-globalistes

https://lesakerfrancophone.fr/juste-une-question

https://www.rt.com/news/551533-uk-living-standards-russia-sanctions/

https://sputniknews.com/20220309/saudi-arabia-uae-reportedly-snub-us-decline-calls-with-biden-as-oil-prices-surge–1093709104.html




La guerre en Ukraine a tué les économistes comme le Covid a tué les scientifiques…

Par Alain Tortosa

Allons-nous rester immobiles face aux traîtres qui nous gouvernent ?

J’ai l’impression de revivre le début du Covid quand je me demandais si le gouvernement était entouré de débiles en choisissant systématiquement des mesures inefficaces et contre-productives. Sans compter les conséquences économiques désastreuses. Où étaient les scientifiques et les médecins compétents, où étaient les économistes compétents ?

Aujourd’hui il ne fait aucun doute qu’il y avait préméditation et corruption.

Quid de l’Ukraine ?

Qui peut croire que les sanctions prises contre la Russie vont la faire s’effondrer ? Qui peut croire que les Européens subiront des conséquences minimes ?

Je vous rappelle que :

  • La Russie a effacé sa dette.
  • La Russie travaille depuis des années à ne plus être dépendante du dollar (notamment en payant en Yen).
  • La Russie a un commerce extérieur largement excédentaire.
  • La Russie possède (et en quantité) du pétrole, du gaz, des métaux précieux.
  • La Russie est un des premiers exportateurs de céréales.
  • La Russie a un pactole lui permettant de tenir pendant des mois.
  • La Russie peut (et va) exporter ses matières premières et son pétrole vers la Chine et l’Inde qui ne feront JAMAIS d’embargo.
  • La Russie peut importer de la Chine et l’Inde tout ce dont elle a besoin.

Et en parallèle :

  • L’Europe a un besoin vital du gaz russe, pas uniquement l’Allemagne, mais les autres pays européens qui sont solidaires sur l’énergie.
  • Plus il y aura d’embargos sur une matière première et plus les prix vont exploser.
  • Les autres pays exportateurs ne peuvent pas fournir NI TRANSPORTER par bateau les quantités de gaz dont l’Europe a besoin.

Donc plus les sanctions seront importantes et plus la Russie va augmenter ses rentrées d’argent. De plus les pays d’Europe étant extrêmement endettés, ils sont à la merci de leurs créanciers étrangers. Inflation, krachs boursiers, dépôts de bilan de grandes sociétés, de banques ne sont pas utopiques…

Bref tout économiste sait que mettre en place des sanctions russes qui iraient au-delà du symbolique relèvent à la fois de l’apprenti sorcier, ne gêneront pas ou peu la Russie et seront catastrophiques pour l’Europe.

Donc la question est exactement la même que pour le Covid :

À qui profite le crime ?

  • À la Chine, car les sanctions économiques jettent la Russie dans ses bras ?
  • Aux amateurs de destruction de l’économie et de la classe moyenne chère aux adeptes du Grand Reset ?
  • À la Chine, car le chaos permettra d’étendre encore plus le modèle chinois de crédit social ?

Comment peut-on expliquer que de si nombreux pays européens mettent en place des mesures qui, si elles sont réellement appliquées, seront mauvaises ou catastrophiques pour les Européens et bénignes et anodines pour la Russie ?

La thèse des chefs d’État débiles et entourés de conseillers totalement incompétents ne tient pas la route… Comment ne pas parler d’intention malveillante que d’aucuns pourraient nommer satanistes ?

Il est quand même frappant de voir que l’Allemagne dont la survie de l’économie dépend du gaz russe… À ce propos certains pourraient voir dans cette phrase une facilité de langage un peu théâtrale, mais ce n’est pas une façon de parler… Sans le gaz russe, il n’y a PLUS d’économie allemande et si le pays s’effondre alors l’Europe s’effondre. Je précise que la Norvège, 2e fournisseur de gaz après l’UE a annoncé qu’elle ne pouvait pas augmenter sa production. Tous ceux qui racontent que le gaz pourrait venir d’ailleurs en quantité équivalente sont des menteurs. Cela pose problème à la fois en termes de production, mais surtout de transports du gaz liquéfié, mais aussi d’usines en Europe pour retransformer le liquide en gaz pour le distribuer…

Allemagne dont les « écologistes » (probablement des idiots sincères et manipulés comme ils le sont avec le réchauffement climatique) ont obtenu la fermeture des centrales nucléaires et le développement massif du solaire (en Allemagne fou rire) et de l’éolien.

Comme développé dans mon livre « 7milliars d’esclaves et demain », ces énergies dites « vertes » sont des énergies intermittentes et aléatoires… On ne peut pas dire à BMW ou à la ménagère qui prépare son repas : « attends demain, il y a aura du vent pour faire de l’électricité ». Donc ces énergies aléatoires ont besoin d’une énergie de secours et seule une centrale au gaz peut être en veille 24 h sur 24 (et donc consommer pour rien) et se mettre en route en quelques minutes. De fait ces énergies dites « renouvelables » entraînent mathématiquement une utilisation massive de gaz et c’est pourquoi l’Allemagne utilise 40 % de gaz dans son mix.

Dans ces conditions comment des dirigeants allemands peuvent-ils décider d’armer l’Ukraine ?

L’Allemagne serait au moment de l’écriture de ces lignes le plus grand fournisseur européen (officiel) d’armes de guerre.

Cela revient indirectement à déclarer la guerre à la Russie. Quel fou patriote allemand (ou français) pourrait prendre la décision de risquer de voir la Russie couper le gaz et sonner la mort de son pays ? C’est du suicide !

Il est donc évident que des traîtres occupent aujourd’hui des postes clefs en Allemagne et bien sûr aussi en France et dans toute l’UE.

Nous l’avons vu aussi bien pour la destruction systématique de notre industrie, pour le Covid et maintenant concernant la guerre en Ukraine que des traîtres à la Nation sont aux commandes.

Va-t-on devoir abandonner encore plus de notre souveraineté, et donc de nos libertés, pour survivre ?

La question qui demeure est de savoir si comme pour le Covid avec les médecins et les scientifiques, est-ce que les économistes cartésiens et patriotes vont faire comme eux ?

Je radote, mais nous sommes face à une situation dont les conséquences peuvent être catastrophiques…

Tous les économistes, spécialistes qui sont conscients de la folie que les États occidentaux ont commencé à mettre en œuvre, vont-ils se taire par peur des représailles ?

Le plus grand ennemi de la démocratie et des libertés est la lâcheté des hommes.

Les médias mainstream sont tous corrompus, mais il existe en leur sein des journalistes intègres qui ne sont pas dupes, mais qui ferment leur gueule par peur du chômage ou de la vindicte.

Les économistes, politiques, journalistes conscients vont-ils rester spectateurs du carnage à venir ou vont-ils enfin se lever pour dire « NON » ?

Aider l’Ukraine à trouver la paix avec son voisin russe dans le respect de chacun « OUI » !

Couler avec l’Ukraine, « NON » !

Si vous voulez aider l’Ukraine, manifestez pour l’arrêt IMMÉDIAT de toutes sanctions en direction de la Russie ! Manifestez pour que les pourparlers entre l’Ukraine et la Russie aboutissent et que la Russie obtienne des garanties sur l’absence d’installation de l’OTAN dans le pays.

À moins que vous soyez complices de cette folie et que votre objectif soit la destruction du Monde tel que nous le connaissons.

Le scénario le moins pire est que nous devenions des esclaves prisonniers d’une dictature avec un crédit social qui vous dira quoi manger, qui épouser et le nombre d’enfants que vous avez l’obligation de faire ou ne pas faire.

Ce conflit en Ukraine n’est que la poursuite du totalitarisme et de l’annihilation des peuples imposés avec le Covid.

Merci

Alain Tortosa

9 mars 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220309-sanction-russe-folie-mort-des-economistes.pdf




Agenda du chaos : pourquoi et comment effacer la mémoire des peuples

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

Par Éric Verhaeghe

Je publie aujourd’hui le cinquième chapitre de l’Agenda du chaos, mon prochain livre, en cours de rédaction. Je m’intéresse aujourd’hui à l’étape du processus qui suit directement les chocs systémiques, en particulier celui du coronavirus. On se souvient que, dans la lignée des expérimentations menées dans les années 50 et 60 par la CIA sur la prise de contrôle psychique, les stratégies de confinement et de bourrage de crâne par des slogans répétés à des personnes soumises à des chocs brutaux permettent de transformer une conscience en « page blanche ». Cette stratégie d’effacement de l’identité et de reconstruction des personnalités est à l’oeuvre notamment grâce au processus d’identité numérique.

Lorsque les États-Unis ont refusé d’exclure l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, alors que le gouvernement russe le demandait au plus haut niveau, l’expression de zone d’influence est revenue au galop : la Russie défendait sa « zone d’influence », concept prétendument dépassé si l’on en croit le discours de la caste mondialiste.

Selon les défenseurs du nouvel ordre mondial, la zone d’influence n’a plus de sens depuis la chute du Mur de Berlin et la dislocation du rideau de fer.

Dans le cas de l’Ukraine, cette affirmation est d’autant plus contestable que l’Ukraine et la Russie ont une histoire commune intense. Nous n’entrerons pas ici dans la complexe histoire des relations entre l’État de Kiev et son voisin, l’empire russe, qui l’a mis sous tutelle dès le dix-septième siècle.

Il n’en demeure pas moins que, en 1914, lorsqu’éclate la première guerre mondiale, l’Ukraine fait partie de l’empire russe.

Cette considération n’entraîne pas un droit absolu du pouvoir central moscovite sur le peuple ukrainien. Mais elle souligne que, du point de vue russe, l’Ukraine entretient forcément des rapports aussi complexes avec son « grand frère » que la Corse n’en entretient avec la métropole.

Ce qui importe ici, c’est le raisonnement tenu par la caste mondialiste, élite anglo-saxonne en tête, sur l’affaire ukrainienne. Dans son esprit, l’histoire n’a plus ni poids ni place. On efface l’ardoise et on recommence autre chose.

Du point de vue du Great Reset, la mémoire des peuples doit être remise à zéro, et la grande famille humaine doit organiser une sorte de partage vierge de la planète, comme si chaque génération pouvait réinventer son monde.

D’où cette incompréhension vis-à-vis de l’obsession russe de dénazification. Je mets ici à part les raisons objectives que Vladimir Poutine met en avant pour justifier la dénazification du gouvernement ukrainien, notamment la présence de nostalgiques du nazisme dans l’entourage du président Zelenski.

Je m’intéresse surtout à la compréhension de l’imaginaire russe par un Occident qui n’a pas vécu la même guerre que les héritiers des Soviétiques. En France, notamment, le traumatisme du nazisme est par nature moins fort, moins profond, qu’en Russie où plus de 20 millions de personnes sont mortes, souvent dans des conditions effroyables. Le poids de l’histoire y est encore frais.

Il faut n’avoir pas grandi dans des familles traumatisées par de terribles crimes de guerre comme l’armée allemande en a commis à la pelle, pour sous-estimer l’impact des svastika et des croix gammées sur les drapeaux des mouvements politiques alliés du pouvoir ukrainien.

C’est précisément cette mémoire-là que la caste mondialisée ne peut comprendre et qu’elle appelle à effacer, comme si tout cela n’avait plus de sens.

Choc systémique et effacement identitaire

Dans le chapitre précédent, j’ai souligné l’ambition « psychique » du Great Reset : celle de « réinitialiser » les consciences collectives par des traitements de choc qui neutralisent les défenses psychologiques des foules.

Cette stratégie n’a de sens que si elle est suivie d’un effacement des mémoires collectives, par une remise à zéro, et même une annihilation, des identités nationales.

Le projet de transformer l’humanité en une grande famille confraternelle passe évidemment par cette étape essentielle, qui consiste à javelliser les identités locales pour faire triompher une sorte de sentiment commun d’appartenance à un ordre supérieur, l’ordre planétaire, où nous serions tous égaux, voire identiques et interchangeable.

Pour y parvenir, il faut oublier ce qui fâche : les disputes historiques, les rivalités nationales, les traumatismes hérités des guerres, les sentiments privilégiés d’appartenance à un peuple, à une région, à une entité à part.

Il faut faire triompher le sentiment d’appartenance à l’humanité, occupante sans titre de notre mère commune, la Terre.

Dans cet objectif, le Great Reset de Schwab mise beaucoup sur l’activisme woke, et ses innombrables développements, comme les mouvements des peuples premiers ou la culpabilisation à tout crin de tout ce qui est blanc.

On ne sera pas non plus surpris par le soutien apporté à toutes les organisations qui favorisent l’émigration africaine de masse vers l’Europe, ou par la dénonciation outrancière de la politique de Trump vis-à-vis des Mexicains en route pour l’eldorado nord-américain.

Les frontières doivent disparaître !

Tout est mobilisé pour transformer l’émergence des États-nations, et tout particulièrement des États-nations blancs, en simple parenthèse historique. Il faudrait enjamber quelques millénaires d’histoire pour revenir à un supposé état de nature, antérieur à la colonisation, où tout le monde s’aimerait sans réserve.

Bien entendu, cette fiction historique n’a pas plus de sens que l’état de nature décrit par Rousseau en son temps.

Mais l’intention est là : inventer un « narratif » où le réflexe patriotique est déclassé, banni, disqualifié, pour justifier une grande rodomontade déracinée où tous les thèmes du Great Reset et de la mondialisation outrancière qu’il propose seront reçus triomphalement.

La question cruciale de l’identité numérique

Dans cette intention globale et mondialiste où l’individu ne doit plus être identifiable grâce à la nation à laquelle il appartient, l’identité numérique vient à point nommé pour diffuser une autre vision du monde et de l’homme.

Quoi de mieux que d’effacer ces vieux registres d’état-civil en papier, où l’identité de chacun était consignée laborieusement, pour instaurer une nouvelle ère, loin des nations, où le « numérique » permet une révolution des consciences individuelles ?

Et cette révolution paraît aujourd’hui sans limite.

L’identité numérique apparaît en effet pleine d’avantages infiniment supérieurs à la vieille identité archivistique des civilisations occidentales.

Premier avantage essentiel : l’identité numérique est déclinable et vérifiable en tous temps et en tout lieu. L’identité papier suppose des reproductions authentiques, certifiables conformes, d’un enregistrement original. L’identité numérique est transportable partout, sans aucune certification à donner. Elle est une sorte de double de la personne, qui peut la suivre fidèlement partout où elle passe.

Pas besoin de procédure complexe de vérification : les procédés de reconnaissance faciale permettent désormais de savoir qui est qui avec une certitude au moins égale à la vérification actuelle de l’identité « traditionnelle », pour des coûts inférieurs. Une photographie simple du visage est prise, et hop ! on sait qui on a devant soi.

Mais il s’agit là d’un avantage pour ainsi dire « annexe ».

L’avantage majeur de l’identité numérique est évidemment le croisement de fichiers : sur un support réduit à quelques semi-conducteurs, c’est-à-dire totalement miniaturisé, et un jour réduit à un simple signal envoyé vers le « cloud », il est possible de stocker toute la vie d’une seule personne.

Autrement dit, un simple moyen d’identification permet désormais de tout savoir sur l’état de santé, sur le casier judiciaire, sur la situation bancaire, sur l’historique administratif, d’une seule personne.

A-t-elle été condamnée à de la prison ? A-t-elle « oublié » de payer ses impôts ou une amende pour excès de vitesse ? A-t-elle un cancer ? A-t-elle le SIDA ? Est-elle pro-Poutine ? Toutes ces questions peuvent trouver leur réponse, sous une forme plus ou moins élaborée, dans un support numérique simple et quasiment invisible. Il peut s’agir d’une carte d’identité avec une puce comme une carte de crédit, ou bien d’une puce injectée sous la peau à l’occasion d’un vaccin, ou bien d’un profil de visage reconnaissable avec une caméra.

Nous n’en sommes qu’au début de cette dystopie technologique. Dans les années à venir (pas si lointaines), le pire est à craindre sur la surveillance des individus par une intelligence artificielle.

Mais, d’ores et déjà en France, le législateur a finalement validé le principe d’une reconnaissance faciale en temps réel par drone. Autrement dit, il suffit que la police fasse survoler chaque rue par un drone pour que celui-ci filme les passants et établisse une correspondance automatique entre les visages qu’il filme et les données qu’un ordinateur en réseau stocke sur chaque visage.

La police est en capacité d’identifier, rue par rue, les repris de justice, les dissidents, les fraudeurs fiscaux, qui battent le pavé de n’importe quelle rue ou de n’importe quelle manifestation.

Elle est aussi en capacité d’identifier les non-vaccinés qui sortiraient d’un restaurant peu regardant, ou qui fréquenteraient, le jour où cela sera décidé, un quartier qui leur est interdit.

On peut même imaginer un drone programmé pour relever l’identité de tous les impétrants, pour les photographier et préparer leur verbalisation automatique.

Longtemps, on a pu penser que ces idées relevaient du cauchemar. Elles sont devenues réalité sans que nous n’y prenions garde, avec l’accord du juge pour fouler aux pieds les anciennes protections qui interdisaient de mélanger les fichiers et les données afin de protéger la vie privée.

Le projet d’identité numérique européenne

Dès le mois de juin 2021, en pleine tourmente de COVID, la présidente allemande de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, présentait un projet d’identité numérique européenne.

Ce projet est heureusement baptisé « wallet », c’est-à-dire portefeuille en anglais.

Il est bien évidemment présenté comme une simplification massive de la vie quotidienne : plus besoin de se promener avec un vieux passeport ou une vieille carte d’identité, auxquels on ajoute un permis de conduire, un carte de banque et une carte de sécurité sociale.

Désormais, tout cela sera ramassé en un seul document : le « wallet » ! quel bonheur ! quelle simplicité !

Donc, il sera possible de rassembler toute une vie sur un seul support.

D’abord la vie administrative, avec l’état-civil « classique » comportant le nom, le prénom, les lieu et date de naissance, et toutes ces choses que l’on trouve sur une carte d’identité à l’ancienne.

Ensuite, les données sanitaires, qui sont devenues incontournables avec les épidémies survenues malencontreusement ces dernières années. Bien entendu, la donnée de santé privilégiée dans un monde où la Fondation Gates est devenue essentielle est le « carnet de vaccination » dont plusieurs formats ont d’ailleurs été testés. En Afrique et en Suède, il existe déjà des puces injectables sous la peau qui permettent de tout savoir, par simple lecture numérique, sur l’état de vaccination de la personne.

Enfin, les données bancaires, y compris les autorisations de paiement, qui permettront de valider l’ordre de transaction passé auprès de n’importe quel fournisseur.

Ainsi, un seul support permettra de tout faire, y compris des vérifications annexes mais importantes, comme la détention d’un permis de conduire ou d’une carte de réduction pour les transports.

Il faut bien comprendre que, technologiquement, ces formules ne posent pas de problème aujourd’hui, en elle-même.

La seule difficulté matérielle qu’elles soulèvent, c’est la correspondance, le « dialogue » entre des bases de données différentes, parfois technologiquement incompatibles.

Mais il ne s’agit ici que de détails techniques. En soi, la technologie est parfaitement maîtrisée.

L’obstacle majeur tient plutôt au droit démocratique : un ordinateur central, à la main d’un gouvernement, c’est-à-dire de la police, peut-il tout contrôler sans mettre en péril les libertés fondamentales ?

Pour la caste mondialisée, la réponse est nébuleuse. Formellement, les cours souveraines comme le Conseil d’Etat ou le Conseil Constitutionnel adorent regarder le bout de leurs chaussures lorsque la question leur est posée en toute bonne foi. En leur for intérieur, les juges savent qu’ils valident une violation profonde des Droits de l’Homme lorsqu’ils autorisent l’État à vérifier à la fois l’identité des personnes, leur situation de santé et leur habilitation bancaire à engager telle ou telle dépense.

Mais un empêchement dont personne ne connaît encore l’origine exacte les dissuade d’assumer leur mission historique de gardien des libertés et les pousse à ne voir aucun obstacle démocratique dans ces nouvelles procédures.

On peut donc penser, pour les prochains mois, que l’avènement du « wallet » européen ne suscitera aucune difficulté majeure. Progressivement se mettra en place une identité européenne qui permettra de tout savoir à chaque instant sur chaque individu, sans que personne ne puisse formuler la moindre objection.

Au passage, on notera que ce projet de la Commission ne repose sur aucun mandat explicite donné par le moindre traité. Il ne repose non plus sur aucune consultation de la population européenne, au demeurant largement (et habilement) tenue à l’écart de ces projets structurants développés au moment où l’attention était rivée sur le virus et sur ses potentielles conséquences létales.

Cette somme de lâchetés propres aux États-membres, qui valident un processus non démocratique, fondée sur l’idée que l’Europe est notre avenir indépassable, montre que la prise de pouvoir par la Commission Européenne sur ses États-membres correspond d’abord à une sorte d’épuisement de ces États. Sous leur forme actuelle, ils n’ont plus la force d’exister et ils se résignent, par usure, à laisser une structure supranationale comme la Commission Européenne usurper leur pouvoir.

Qu’une identité européenne se mette en place simplement parce que les États membres de l’Union déclarent forfait et n’ont plus la force de se battre est déjà, en soi, le signal très négatif d’une menace qui pèse sur nos libertés. Une technostructure a pris le pouvoir, que les gouvernements démocratiquement élus ne cherchent plus à contester.

[Voir aussi :
Bientôt le « portefeuille d’identité numérique », un cauchemar totalitaire
La surveillance numérique – le vrai motif derrière la pression pour vacciner les enfants
La solution finale. Numérisation complète. « La codification QR du monde »
Les Québécois en route vers une identité numérique par reconnaissance biométrique
Philippe de Villiers : « Le Grand Reset, c’est le contrôle total »
Le premier ministre de l’Ontario annonce la fin du passeport vaccinal en janvier 2022 ? Voici pourquoi !]

Mise en place du crédit social

Nous reviendrons plus loin sur la mise en place du crédit social à la chinoise, en évoquant par exemple le passeport vaccinal.

Mais il est important de noter les possibilités technologiques que le « wallet » offrira au développement de ce crédit social.

D’une part, le « wallet » collectera toutes les données nécessaires à sa mise en place : données bancaires, données sanitaires, données d’état-civil.

Grâce à cet outil européen, il sera possible d’empêcher un non-vacciné de prendre l’avion pour partir à l’étranger, simplement en signalant aux services de douane que la personne n’est pas en règle pour sortir des frontières. Il sera aussi possible de l’empêcher d’aller au restaurant, ou au musée, en bloquant les paiements du non-vacciné dans ces endroits.

Mais cette possibilité sera également ouverte au passeport écologique. Supposons que, pour limiter notre dépendance au pétrole russe ou au pétrole, tout simplement, un gouvernement décide de réduire la consommation individuelle et considère, par exemple, que les personnes ne peuvent plus parcourir que 3.000 kilomètres annuels en voiture individuelle, au rythme de 8 litres moyens de consommation aux 100 kilomètres, cela limite pratiquement la consommation annuelle d’essence à 240 litres.

Grâce au wallet, il sera possible de bloquer tout achat de carburant au-delà de 240 litres annuels…

Il ne s’agira pas d’une interdiction générale de consommer. Il s’agira seulement d’interdire la consommation spécifique d’un produit (par exemple le carburant), pour une quantité spécifique. Ce ciblage sera rendu possible grâce au croisement très précis des données numériques.

Bien entendu, ce qui est possible sur la question écologique (dont nous ne donnons qu’un exemple), sera possible sur une myriade d’autres domaines. La possibilité offerte à la Commission Européenne de mélanger dans une seule utilisation des données personnelles relevant de l’état-civil et des données bancaires, ouvrira des possibilités très larges de contrôle des populations.

[Voir aussi :
Ma femme a du crédit
La France, une dictature avec crédit social à la chinoise ou une dictature chinoise avec crédit social ?
La Chine étend son crédit social à l’international
Un pas de plus au Canada vers l’achèvement du Nouvel Ordre Mondial — Projet de loi C-273 : Le revenu de base universel, ou l’amorce de la Grande Réinitialisation vers le crédit social et le communisme international]

L’effacement de la mémoire nationale

Mais, serions-nous tenté de dire, ces utilisations de données numériques ne sont qu’une goutte d’eau par rapport à l’objectif fondamental de l’identité européenne : la mise en place d’un état-civil européen qui concurrencera directement les états-civils nationaux, pour finalement les remplacer.

Bien entendu, le grand remplacement des états-civils nationaux n’interviendra ni dans les cinq ans, ni dans les dix ans à venir. Il s’agira d’un processus très long, pour ainsi dire séculaire. Mais ce qui compte, c’est que la Commission l’ait enclenché dès maintenant.

Il faudra également plusieurs années de « confiance » pour que les états-civils nationaux se dissolvent dans l’état-civil européen ; il leur faudra de nombreux petits pas. Mais la voie est tracée : progressivement, l’on constatera qu’il ne sert à rien d’avoir des « enregistrements » nationaux aux fonctionnalités limitées, et concurremment une identité européenne à la fonction large. Donc, les états-civils nationaux tomberont en désuétude, en tant que tels, et ils céderont la place à l’état-civil européen, celui qui nous simplifie la vie et qui permet d’accélérer le glissement de la société démocratique de liberté, vers la société « great resetée » d’autorisation.

Ainsi, sans qu’on n’y prenne garde, le lien pour ainsi dire instinctif entre l’identité dont la personne a conscience et son sentiment d’appartenance patriotique se relâchera pour être transféré vers une appartenance européenne. Dès la naissance, les personnes ne se sentiront plus françaises, ou allemandes, ou italiennes, ou irlandaises.

La machine est en marche, avec sa puissance extraordinaire d’oubli. Si l’on admet l’hypothèse que l’âge médian de la population se situe entre 40 et 45 ans (40 pour les hommes en France, et 43 ans pour les femmes), il faudra donc attendre 2070, environ, pour qu’une majorité d’Européens ait connu le nouveau système plutôt que l’ancien.

Là encore, il faut se garder de tout esprit de système. Il est très probable que, pendant de nombreuses décennies, et peut-être de nombreux siècles, les Européens se souviendront de leurs racines allemandes ou françaises, ou espagnoles, ou suédoises. Mais ils réagiront comme les Français d’aujourd’hui par rapport à leur région : même s’ils se sentiront français par de nombreux aspects, leur identité première sera européenne. Et cette bascule interviendra probablement à partir de 2070.

Que l’on songe à un Occitan aujourd’hui : certes, il a un sentiment d’appartenance à l’Occitanie, certes il reproche à la France d’empêcher l’apprentissage de sa langue régionale. Mais il paie sans rechigner ses impôts et ses cotisations sociales à la France, et il attend que la solidarité nationale s’exerce à son avantage. Lorsqu’une tempête frappe ses récoltes, il demande à la France de l’aider, et non à l’Occitanie.

Ce glissement du régional vers le national français se fera progressivement au profit de l’Europe, si rien n’est fait pour briser cette logique.

Et la mise en place d’un état-civil européen correspond en tous points à cette logique de déport vers l’instance européenne à la place de l’instance nationale.

On sait ce qu’elle emporte in fine : un processus long d’oubli ce qu’est la nation, ce que sont ses bienfaits, au profit d’une logique européenne.

Tel est l’agenda caché de la Commission Européenne, qui se porte d’autant mieux qu’il n’est discuté par personne, et qu’aucun membre de la caste n’a l’audace de solliciter une délibération démocratique sur son déroulement.

Autant dire que l’effacement des mémoires nationales est en route, avec la complicité des dirigeants nationaux eux-mêmes !

L’identité européenne : un enjeu industriel

Selon nos bonnes vieilles traditions, un état-civil, c’est un fonctionnaire payé avec le denier public (après avoir été, pendant plusieurs siècles, un prêtre) qui consigne précieusement, rigoureusement, l’identité de chaque personne qui naît sur le ressort de sa commune.

L’identité numérique fonctionne différemment, car elle ne sert pas seulement à enregistrer, mais aussi à identifier, à connaître et à autoriser.

Il faut donc, en plus des personnes qui enregistrent les naissances et les grands actes de la vie (comme le mariage, le veuvage ou le décès), des personnes qui mettent un visage en face du nom, et des personnes qui recoupent les fichiers (c’est-à-dire qui donnent les autorisations pour les partages de données), puis qui déterminent les règles d’autorisation (une telle non-vaccinée ne peut plus voyager, un tel, à jour de ses impôts et de ses vaccins, peut emprunter de l’argent à une banque).

Le projet est d’ampleur. Il suppose des compétences que, majoritairement, les administrations n’ont pas acquises, faute d’avoir anticipé l’évolution des technologies.

Donc, on fait appel au « secteur privé ».

Dans ce domaine, il existe plusieurs prestataires désireux de bien faire. Tous ont la particularité de pousser au croisement des méthodes d’identification, c’est-à-dire à la complémentarité entre méthode de stockage des données, de requêtage, et d’identification.

Autrement dit, les prestataires informatiques se battent pour offrir un « hébergement » sécurisé comme on dit désormais, pour les données sensibles comme les données bancaires ou de santé (en principe très réglementées), et des technologies qui permettent d’identifier les personnes auxquelles ces données correspondent.

Dès lors que la planète compte plusieurs milliards d’humains, dans l’hypothèse où la donne individuelle ne serait monnayée qu’un euro par an et par habitant, voilà un marché de plusieurs milliards d’euros annuels qui se dessine pour les prestataires capables d’y avoir accès.

En Europe, l’industriel Thalès a consenti aux investissements nécessaires pour s’imposer comme le « régional de l’étape » face aux entreprises américaines et chinoises.

Ces investissements représentent plusieurs centaines de millions d’euro.

On comprend que ce marché de l’identité numérique est tout sauf une pacotille. Il est un enjeu de souveraineté, mais aussi un enjeu technologique et, bien entendu, un enjeu financier.

Car le débat en suspens ne porte pas seulement sur l’identité des personnes, mais sur la faculté de les traiter différemment selon les données dont on dispose à leur propos (ce qu’on appelle le crédit social à la chinoise). Certains auront tous les droits, mais d’autres non. Encore faut-il savoir classer les citoyens sans se tromper.

Tout cela suppose des développements technologiques colossaux, mêlant utilisation des données et technologies fines de reconnaissance. La moindre erreur dans un visage peut poser des problèmes juridiques majeurs, notamment des problèmes d’indemnisation si la personne « innocente » a été lésée.

Le passe sanitaire, une expérimentation

On le comprend, la mise en place de l’identité numérique ne sera pas qu’une affaire de règlement juridique. Elle supposera de choisir un prestataire informatique capable de maintenir un système extrêmement lourd, dans des conditions de fiabilité satisfaisantes.

Peu d’acteurs sont capables de jouer ce rôle aujourd’hui. Le Français Thalès est évidemment candidat.

Cela suppose de sa part une préparation technique et des moyens financiers, avec des « répétitions » grandeur nature.

Nous ne pouvons ignorer que le passeport sanitaire d’abord, le passeport vaccinal ensuite, ont servi de répétition générale à la préparation de ces grands dispositifs.

Thalès s’est proposé comme prestataire à chaque étape d’un processus qui n’aurait pu exister si les cabinets de conseil de type Mc Kinsey, qui ont proposé sa mise en place, n’avaient su pouvoir s’appuyer sur des prestataires industriels capables de les mettre en œuvre dans la durée.

Pour l’instant, la plus grande opacité règne les avantages financiers dont Thalès a bénéficié dans le cadre de ce dispositif, et le gouvernement français est particulièrement avare de communications sur le sujet.

Ce qui est sûr, c’est que Thalès et sa nébuleuse de filiales créées dans ce domaine, ont développé des technologies de plus en plus poussées pour remplacer le passeport papier traditionnel par des outils sophistiqués à base de reconnaissance faciale.

Thalès se targue d’avoir d’ores et déjà décroché les marchés libanais ou camerounais.

Mais les perspectives sont énormes.

Les aéroports d’Orly à Paris et de Saint-Exupéry à Lyon ont par exemple testé la technologie d’embarquement à partir de la reconnaissance faciale développée par l’entreprise Idémia. Or, qui est Idémia ? Une entreprise née du rapprochement entre Safran et Oberthur, que Thalès projette de racheter.

Mais il y aurait long à dire sur les activités d’Idemia par elle-même. Il ne faut jamais oublier que cette entité issue de Safran n’aurait pas existé sans Advent International, un fonds d’investissement proche de la CIA.

Tous ces élément disparates évolueront bien entendu avec le temps.

Il n’en reste pas moins que le marché de l’identité numérique est hautement disputé par des acteurs qui ont des activités très proches du domaine de la sécurité, et des services de sûreté. C’est en soi un indice du caractère hautement stratégique de cette activité.

Faut-il en déduire que le passeport vaccinal est une étape utile à des prestataires comme Thalès pour consolider la construction d’une identité numérique globale, et d’un passeport sanitaire indissociable des activités de sécurité ? Très sûrement, nous semble-t-il.

En 2019, il était déjà question que le marché de la reconnaissance faciale génère 7 milliards $ de revenus annuels dès 2024, avec un potentiel doublement du marché tous les 7 ans.

Cette évolution s’est probablement accélérée avec l’arrivée du COVID (qui constitue, pour ce marché, une véritable bénédiction) en 2020.

En 2019, on comptait moins d’une quinzaine de prestataires sur ce marché, dont deux Français : Accenture (grand acteur du passe sanitaire, puis du passe vaccinal) et Thalès, à travers Gemalto.

On notera qu’en 2020, Accenture a annoncé un partenariat avec Microsoft dans le domaine de l’identité numérique fondée sur la blockchain. Accessoirement, Accenture a bénéficié de plusieurs marchés publics pour la mise en place de la stratégie vaccinale.

Tous ces univers qui collaborent étroitement avec le gouvernement font donc un pari économique à long terme sur le développement de l’identité numérique, et sur ses différentes formes comme le passeport vaccinal. On peut imaginer qu’aucune entreprise ne réalise ces investissements sans une assurance minimale sur la durabilité des marchés qui s’ouvrent.

Tout ceci laisse à penser qu’une opération comme le passeport vaccinal n’a pas été décidée sans une intervention des acteurs capables d’en tirer profit à terme. Et surtout, l’on peut penser que, compte tenu des intérêts économiques en jeu, et spécialement des intérêts économiques français, le maintien du passe vaccinal risque fort de devenir une opération financière importante qui interférera avec les décisions publiques.

Capitalisme et identité nationale

Nous touchons ici aux raisons concrètes pour lesquelles les grands acteurs du capitalisme souhaitent plus ou moins discrètement la disparition des États-nations et leur remplacement par de grandes entités multilatérales mondialisées, comme l’Union Européenne.

C’est ne pas seulement une affaire d’idéologie, comme si certains aimaient les nations, et d’autres leur préféraient des instances multilatérales, comme si certains aimaient le protectionnisme, et d’autres lui préféraient le libre échange pour des raisons purement idéologiques.

Au-delà de ces questions de préférence ou d’intellect, il y a des questions de profit et de rentabilité.

La vieille identité nationale ne rapporte plus rien ou pose des problèmes de rentabilité, dans la mesure où des projets comme l’identité numérique supposent des investissements colossaux qui trouvent difficilement leur amortissement s’il faut déployer des trésors d’énergie pour les commercialiser ensuite auprès d’États impécunieux.

Il est plus rentable de vendre directement une solution unique à toute l’Union Européenne, ou aux États-Unis, ou à la Chine, ou à l’Inde, et d’exploiter ces solutions avec ces grands ensembles.

En outre, doter une entité comme l’Union Européenne d’un nouvel état-civil, c’est partir d’une terre vierge, d’une certaine façon. Pour y parvenir, il suffit de négocier avec la Commission, et non avec 27 ou 28 États différents, aux langues parfois exotiques. La Commission a par ailleurs tout à gagner, dans la construction de sa légitimité, à s’emparer de cette nouvelle fonction qui étend son pouvoir.

En quelque sorte, l’Europe est une terre de mission pour ces projets numériques.

Ce serait donc une erreur de croire que le goût des grandes entreprises transnationales pour le libre-échange ne relève que de l’opinion ou de l’idéologie. Il relève directement des intérêts économiques de ces entreprises, qui comptent bien se tailler la part du lion dans des marchés gigantesques qu’elles négocient directement avec la bureaucratie bruxelloise.

Une mécanique importante est à comprendre ici, qui explique la fascination d’un Klaus Schwab et de son Great Reset pour l’Union Européenne.

Cette fascination ne se réduit pas à la question théorique du libre-échange, qui serait plus prospère que le protectionnisme. Elle s’explique surtout par l’intérêt financier et commercial direct que ces entreprises trouvent à négocier des marchés avec une commission triomphante par-dessus l’épaule des États-nations.

Pour de nombreuses entreprises, l’Europe comme construction multilatérale est un nouvel eldorado qui ringardise les États-nations, comme la transition écologique est un nouvel eldorado qui ringardise les anciennes activités industrielles.

Bien entendu, ceci n’exclut pas un soutien idéologique par principe au libre-échange ou à des doctrines économiques de ce genre. L’un n’exclut pas l’autre, et la question du libre-échange excède largement la question de la seule construction européenne.

Mais cette construction présente une spécificité dont il ne faut pas sous-estimer l’importance. Elle offre des débouchés nouveaux concernant plusieurs centaines de millions d’habitants, tous plus riches que le reste de la planète.

En soi, il s’agit d’une bonne raison pour soutenir massivement l’Europe contre le « populisme » ou le « souverainisme ».

Bien évidemment, cette Europe-là, si juteuse pour les nouveaux contrats, peut servir de modèle idéal pour le reste du monde. Après tout, pourquoi se priver de tant de marchés potentiels dans les années à venir ?

Ainsi, l’on comprend que l’effacement des identités collectives et leur remplacement par une nouvelle identité « mondialiste », à l’issue d’un processus de chocs systémiques savamment infligés et entretenus, est une affaire dont beaucoup espèrent tirer profit.

Nous ne sommes pas ici dans un conflit intellectuel entre deux visions du monde. Nous sommes dans une affaire de profits, et de retour à leur hausse tendancielle.

Il me semble que ne pas comprendre l’enjeu financier que représente la construction du multilatéralisme contre les identités nationales, c’est se priver d’une clé prosaïque, terriblement matérialiste, mais absolument éclairante, pour lire l’évolution de notre époque.  




Appel lancé aux amoureux de la liberté !

[Source : LHK]

Le 20e siècle a été marqué par la voix d’un intellectuel qui connaissait mieux que quiconque le système régissant le goulag. Seul avec sa plume cet homme, Alexandre Soljenitsyne , s’était battu de toutes ses forces pour dénoncer le totalitarisme soviétique et exiger la liberté. Il n’a eu de cesse de dénoncer les agissements pervers des oppresseurs de la société et de ceux qui pervertissent l’humanité en la piégeant avec un matérialisme consumériste dégradant.

Selon lui, « l’âme humaine aspire à des choses plus élevées, plus brûlantes, plus pures que celles offertes aujourd’hui par les habitudes d’une société massifiée, forgées par l’invasion révoltante de publicités commerciales, par l’abrutissement télévisuel, et par une musique intolérable. »

Alexandre Soljenitsyne

Quand dans les années 1970 il s’adressa, à un parterre d’étudiants de Harvard, sa critique de l’Occident, qui se prétendait gardien d’un monde libre, fut sévère. Qui de nous aurait pu imaginer il y a encore une dizaine d’années que le monde prospère et libre de l’Europe ou des Etats-Unis était la vitrine qui avait servi à piéger le reste de la planète. La haute finance de City-Wall Street n’a jamais eu l’intention de mener l’humain vers des idéaux nobles et élevés. A l’inverse, elle s’en est servie pour mener l’humanité vers la case de la servitude d’abord volontaire grâce aux paillettes acquises par le piège de l’endettement, puis par la force grâce à un virus.

Soljenitsyne est donc cet homme qui a pris tous les risques pour avertir et inciter les gens du pouvoir à réveiller en eux la part noble qui s’est anesthésiée. Sa critique de l’élite dirigeante est édifiante. Le délitement des Etats n’aurait jamais pu précéder celui des élites dirigeantes. Leur corruption par toutes sortes de tentations, pas uniquement financières, fut une étape anticipatrice au Coup d’Etat planétaire. Qu’ils soient de droite ou de gauche, des individus transportant d’imposantes casseroles ont été choisis pour dérouler des feuilles de route venues d’ailleurs. Les Coups d’Etat qui ont frappé les Etats de la planète ont forcément fait suite à des délits de haute trahison.

Savez-vous que la notion de haute trahison a été supprimée de la Constitution? L’article suivant existait bien dans la Constitution avant sa réforme en 1999.

https://mjp.univ-perp.fr/constit/ch1874.htm

La noblesse d’un dirigeant économique ou politique, le pousse forcément à avoir une ambition à fortes valeurs pour son travail pour en faire bénéficier les individus dont il a la responsabilité. Pour cela, il faut faire preuve de courage. Or, le courage a besoin de liberté. A ce sujet, Soljenitsyne impute le déclin du courage à cette élite qui dirige les Etats.

« Le déclin du courage est peut-être le trait le plus saillant de l’Ouest aujourd’hui pour un observateur extérieur. Le monde occidental a perdu son courage civique, à la fois dans son ensemble et singulièrement, dans chaque pays, dans chaque gouvernement, dans chaque pays, et bien sûr, aux Nations Unies. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté la société toute entière. »

Alexandre Soljenitsyne

Avec ce genre de réflexion, nous sommes loin des arguments de ces intellectuels philosophes, qui squattent les plateaux télé de notre société décadente, qui viennent s’ajouter à toutes sortes de propagandes belliqueuses et/ou liberticides. De fait, une société gangrénée par les dettes et le narcissisme a trouvé des visionnaires médiocres qui se contorsionnent pour « vendre » l’invendable.

Afin de mettre en place la société sous surveillance dont nous parlons souvent et qui a été décrite durant la première moitié déjà du siècle dernier, il a fallu mettre en place dans les allées de la sphère publique toute une population de technocrates, composée de cadres moyens à supérieurs qui ne se posent les questions qu’en matière de probabilité et de modèles statistiques. On leur a désappris à se poser des questions et/ou à développer un esprit critique. Prendre le risque d’aller à l’encontre du courant médiatique vous fait courir le risque d’être taxés de complotiste… Il serait bon de se souvenir qu’un certain nombre de régimes totalitaires de sinistre mémoire n’ont pas hésité à faire enfermer, voire à rééduquer, les contrariants. Alors vous laisser neutraliser par la peur du qu’en dira-t-on, vous fait courir le risque de devoir un jour faire face à d’autres situations dotées de mesures coercitives.

Depuis la crise sanitaire du Covid, le voile se lève pour que les aveugles finissent par voir ce qui était dénoncé par une personne comme Soljenitsyne. Grâce à cette pandémie dont la définition a été révisée, les experts financiarisés des médias ont décrété que dorénavant c’était à l’état de définir ce qui est bon pour les uns et les autres, et comment il fallait organiser sa vie. De décrets en directives, l’Occident, dit libre, s’est métamorphosé en un vaste camp où les allées et venues devaient être soumis à des tests sanitaires et autres règlementations, voire frappé de couvre-feu. Certains pays l’ont expérimenté plus que d’autres. Par exemple, ce qu’un état comme l’Australie a fait vivre à ses citoyens fut proprement dramatique.

A l’heure où un totalitarisme assumé s’installe confortablement, chassant l’Etat de droit de notre quotidien, une voix s’est élevée ce 3 mars 2022 sous la Coupole. Cette voix est celle de François Sureau, un amoureux de la liberté. La vraie. Celle qui donne la force à un homme d’oser dénoncer la tyrannie qui grappille tous les jours un peu plus du territoire des libertés individuelles.

Qu’est-ce qu’une société libre? Comment peut-on la défendre sans la faire disparaître? François Sureau, avocat et écrivain, dénonce la disparition progressive de l’Etat de droit dans l’indifférence générale. « Sans la liberté »
(Gallimard, coll. « Tracts », septembre 2019)

François Sureau, avocat et écrivain, a été reçu le 3 mars 2022 à L’Académie Française. Voilà enfin un intellectuel qui donne de la voix en faveur de la liberté que le système technocratique est non seulement en train de confisquer, mais en plus, celui-ci vante le mérite de sa suppression en faveur de la sécurité, faisant de celle-ci une liberté.

François Sureau va mettre à l’honneur, tout le long de son discours, nombre de penseurs et d’intellectuels qui ont, de par leur passé, payer le prix fort en réclamant une liberté qui était interdite aux petites gens. (Ci-dessous quelques extraits signés Victor Hugo ou Charles de Gaulle)

La liberté piétinée impunément à l’heure actuelle a coûté très cher à ceux qui l’ont revendiquée dans le passé. Nous sommes toutes et tous les dépositaires de ce bien hautement précieux qui a vu les chaînes de l’esclavage trembler puis tomber.

Nous avons un devoir aujourd’hui de nous souvenir des châtiments que les intellectuels, critiques des systèmes établis, ont eu à subir au nom de cette liberté. Celle-ci vit depuis des années des heures noires puisque d’abord galvaudée, puis maltraitée, pour être au final carrément partiellement suspendue depuis 2020.

En attendant sa suppression au gré des crises et des guerres.

Alors que faire? On se laisse mener à l’abattoir de la servitude en se satisfaisant d’un vulgaire revenu universel, ou on réclame la liberté pour TOUTES et TOUS. Sans exception. D’ailleurs, il n’y a aucune raison pour que l’élite autoproclamée nous impose ses desiderata puisqu’à ce jour elle n’a fait qu’étaler ses échecs. Dans tous les domaines. Avec une systématique telle, qu’elle ne peut nous imposer un système méritocratique (crédit social) sans se condamner elle-même pour missions multiples et variées misérablement ratées.

Je vous invite à écouter cette personne dont les mots devraient vous interpeller, tout en vous offrant une bouffée de plaisir tant le choix et l’agencement des mots sont si bien ciselés. Je vous laisse avec ces mots de toute beauté:

Personne d’autre que le citoyen libre n’a qualité pour juger
de l’emploi qu’il fait de sa liberté, sauf à voir celle-ci disparaître.
Ainsi la loi ne peut-elle permettre à l’État de restreindre
abusivement la liberté d’aller et venir, de manifester,
de faire connaître une opinion,de s’informer, de penser pour finir.

François Sureau Septembre 2019

A toutes et à tous, je nous souhaite tout le courage pour oser réfléchir, critiquer et vous prononcer sans peur ni crainte.

LHK


Annexes:

L’archipel du Goulag de A Soljenitsyne

L’Archipel du Goulag. 1918-1956, essai d’investigation littéraire (en russe Архипелаг ГУЛаг) est un livre d’Alexandre Soljenitsyne publié en 1973 à Paris.
L’Archipel du Goulag traite du système carcéral et de travail forcé mis en place en Union soviétique. Écrit de 1958 à 1967 dans la clandestinité, l’ouvrage ne se veut ni une histoire du goulag ni une autobiographie, mais le porte-parole des victimes des goulags : il est écrit à partir de 227 témoignages de prisonniers ainsi que de l’expérience de l’auteur. Soljenitsyne précise que « Ce livre ne contient ni personnages ni événements inventés. Hommes et lieux y sont désignés sous leurs vrais noms ».
Goulag (Glavnoe oupravlenie ispravitelno-trudovykh Lagerei, ou Direction principale des camps de travail) est un acronyme utilisé par l’administration soviétique pour désigner des camps de travaux forcés. Le terme « archipel » est utilisé pour illustrer la multiplication des camps et leur diffusion dans tout le pays, comme un ensemble d’îlots connus seulement de ceux condamnés à les peupler, à les construire ou à les relier. Cela fait également allusion au « goulag de Solovki », créé dès 1923 sur les Îles Solovetski.

En vrac, des citations savoureuses, ainsi que l’ensemble du discours de François Sureau

M. François Sureau est reçu en séance solennelle sous la Coupole, ce jeudi 3 mars à 15h, par M. Michel Zink, au fauteuil de M. Max Gallo (fauteuil n° 24).
https://www.academie-francaise.fr/actualites/reception-de-m-francois-sureau-f24

« Les inconvénients de la liberté, même chèrement payés, ne l’emporteront jamais sur ses avantages » François Sureau

Tout se passe comme si (…) des gouvernements incapables de doter, de commander, d’organiser leurs polices ne trouvaient d’autre issue que celle consistant à restreindre drastiquement les libertés pour conserver les faveurs du public et s’assurer de leur vote, dans une surprenante course à l’échalote qui nous éloigne chaque année un peu plus des mœurs d’une véritable démocratie. François Sureau

https://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=3b0e32cf-d45c-4e35-bb47-f23db6fceae7

Ce livre, « Sans la liberté », je l’ai écrit pour comprendre comment, en 20 ans, on en était arrivé là. Et pourquoi l’expérience de ma vie d’homme aura été celle du déclin de notre amour des libertés. François Sureau

https://www.franceculture.fr/emissions/tracts-le-podcast/francois-sureau

« J’invite les Français qui veulent rester libres à m’écouter et à me suivre »

Charles de Gaulle

Victor Hugo : Ils ont voté! 

Ils ont voté (1) ! Troupeau que la peur mène paître

Entre le sacristain et le garde champêtre,

Vous qui, pleins de terreur, voyez, pour vous manger,

Pour manger vos maisons, vos bois, votre verger,

Vos meules de luzerne et vos pommes à cidre(2),

S’ouvrir tous les matins les mâchoires d’une hydre ;

(…)

L’altière Vérité jamais ne tombe en cendre.

La Liberté n’est pas une guenille à vendre,

(…)

L’honneur n’abdique point. Nul n’a droit de me prendre

Ma liberté, mon bien, mon ciel bleu, mon amour.

Tout l’univers aveugle est sans droit sur le jour.

Fût-on cent millions d’esclaves, je suis libre.

(…)

La vertu, la fierté, la justice, l’histoire,

Toute une nation avec toute sa gloire

Vit dans le dernier front qui ne veut pas plier.

Pour soutenir le temple, il suffit d’un pilier ;

extrait des Châtiments, III, 4, 1853
http://www.matisse.lettres.free.fr/artdeblamer/tzonvote.htm




Custine et les racines du conflit entre Russes et Occidentaux

Par Nicolas Bonnal

Les lettres de Custine sont une démonstration géopolitique du présent permanent : dans les années 1830-40 le « monde moderne » se forme — et comme dit Guénon, au moment où on abuse du mot, la « civilisation » au sens réel et traditionnel disparaît.

À ce moment se créent le combat et le thème de la russophobie. Custine incarne cet ordre libéral à qui la Russie répugne. Et cela donne ces lignes sur le Russe :

« Le despotisme complet, tel qu’il règne chez nous, s’est fondé au moment où le servage s’abolissait dans le reste de l’Europe. Depuis l’invasion des Mongols, les Slaves, jusqu’alors l’un des peuples les plus libres du monde, sont devenus esclaves des vainqueurs d’abord, et ensuite de leurs propres princes. Le servage s’établit alors chez eux non seulement comme un fait, mais comme une loi constitutive de la société. Il a dégradé la parole humaine en Russie, au point qu’elle n’y est plus considérée que comme un piège : notre gouvernement

vit de mensonge, car la vérité fait peur au tyran comme à l’esclave. Aussi quelque peu qu’on parle en Russie, y parle-t-on encore trop, puisque dans ce pays tout discours est l’expression d’une hypocrisie religieuse ou politique. »

« L’autocratie, qui n’est qu’une démocratie idolâtre, produit le nivellement tout comme la démocratie absolue le produit dans les républiques simples. »

Custine voit déjà le futur « homo sovieticus » de Zinoviev et il décrit le Russe comme un automate :

« Ce membre, fonctionnant d’après une volonté qui n’est pas en lui, vit autant qu’un rouage d’horloge ; on appelle cela l’homme, en Russie… La vue de ces automates volontaires me fait peur ; il y a quelque chose de surnaturel dans un individu réduit à l’état de pure machine. Si, dans les pays où les mécaniques abondent, le bois et le métal nous semblent avoir une âme, sous le despotisme les hommes nous semblent de bois ; on se demande ce qu’ils peuvent faire de leur superflu de pensée, et l’on se sent mal à l’aise à l’idée de la force qu’il a fallu exercer contre des créatures intelligentes pour parvenir à en faire des choses ; en Russie j’ai pitié des personnes, comme en Angleterre j’avais peur des machines. Là il ne manque aux créations de l’homme que la parole ; ici la parole est de trop aux créatures de l’État. »

Petite pointe involontairement humoristique :

« Ces machines, incommodées d’une âme, sont, au reste, d’une politesse épouvantable ; on voit qu’elles ont été ployées dès le berceau à la civilité comme au maniement des armes… »

On fait souvent de Poutine un grand joueur d’échecs. Custine écrit déjà :

« Cette population d’automates ressemble à la moitié d’une partie d’échecs, car un seul homme fait jouer toutes les pièces, et l’adversaire invisible, c’est l’humanité. On ne se meut, on ne respire ici que par une permission ou par un ordre impérial ; aussi tout est-il sombre et contraint ; le silence préside à la vie et la paralyse. Officiers, cochers, cosaques, serfs, courtisans, tous serviteurs du même maître avec des grades divers obéissent aveuglément à une pensée qu’ils ignorent ; c’est un chef-d’œuvre de discipline ; mais la vue de ce bel ordre ne me satisfait pas du tout, parce que tant de régularité ne s’obtient que par l’absence complète d’indépendance. »

Un seul cerveau contrôle tout le monde :

« Parmi ce peuple privé de loisir et de volonté, on ne voit que des corps sans âmes, et l’on frémit en songeant que, pour une si grande multitude de bras et de jambes, il n’y a qu’une tête. »

Et Custine prévoit aussi la Révolution russe :

« Le pouvoir exorbitant et toujours croissant du maître est la trop juste punition de la faiblesse des grands. Dans l’histoire de Russie personne, hors l’Empereur, n’a fait son métier ; la noblesse, le clergé, toutes les classes de la société se sont manqué à elles-mêmes. Un peuple opprimé a toujours mérité sa peine ; la tyrannie est l’œuvre des nations. Ou le monde civilisé passera de nouveau avant cinquante ans sous le joug des barbares, ou la Russie subira une révolution plus terrible que ne le fut la révolution dont l’Occident de l’Europe ressent encore les effets. »

Ceci dit il prévoit une guerre avec supériorité russe à la clé :

« Lorsque notre démocratie cosmopolite, portant ses derniers fruits, aura fait de la guerre une chose odieuse à des populations entières, lorsque les nations, soi-disant les plus civilisées de la terre, auront achevé de s’énerver dans leurs débauches politiques, et que de chute en chute elles seront tombées dans le sommeil au dedans et dans le mépris au dehors, toute alliance étant reconnue impossible avec ces sociétés évanouies dans l’égoïsme, les écluses du Nord se lèveront de nouveau sur nous, alors nous subirons une dernière invasion non plus de barbares ignorants, mais de maîtres rusés, éclairés, plus éclairés que nous, car ils auront appris de nos propres excès comment on peut et l’on doit nous gouverner. »

Une génération plus tard, Ernest Renan écrira à ce propos :

« Le Slave, dans cinquante ans, saura que c’est vous qui avez fait son nom synonyme d’esclave : il verra cette longue exploitation historique de sa race par la vôtre, et le nombre du Slave est le double du vôtre, et le Slave, comme le dragon de l’Apocalypse dont la queue balaye la troisième partie des étoiles, traînera un jour après lui le troupeau de l’Asie centrale, l’ancienne clientèle des Gengis Khan et Tamerlan. »

https://www.gutenberg.org/ebooks/25755




Pr Christian Perronne : le but de la « pandémie » est de « prendre le contrôle mondial de la population »

[Source : lecourrierdesstrateges.fr via Antidotes]

Le conseil de l’ordre n’était-il pas assez obéissant pour sanctionner les médecins indépendants ? toujours est-il que le 19 JUILLET 2021 un décret créait un conseil de certification des médecins et qu’aujourd’hui la première victime est un professeur respecté et connu internationalement le pour Perronne ! Les médecins français vont-ils enfin relever la tête et protester à large échelle contre cette mesure inique, injustifiée, dangereuse pour les patients, car qui osera soigner si cette mesure monstrueuse n’est pas rapidement levée. Nous avions protesté en 2016 en écrivant « soigner ou obéir » pour témoigner de la perte de la liberté de soigner. Aujourd’hui, il est non seulement interdit de respecter son serment d’Hippocrate en soignant les malades en fonction des meilleurs soins en fonction des données actuelles de la science (arrêt Mercier, 1936) mais interdit de parler… Toutes nos libertés disparaissent en même temps que le pétrole augmente. Il serait temps de réagir.

Nicole Delépine

INTERVIEW EXCEPTIONNELLE A FAIRE LARGEMENT CIRCULER

Le brillant et courageux Professeur Christian Perronne a compris les véritables enjeux de cette fausse crise sanitaire. Ce que nous diffusons depuis près de deux ans sur ce blog commence à circuler un peu plus largement mais rien n’est encore gagné. Le combat pour l’information est quotidien. Si seulement 10% de nos concitoyens venaient à découvrir les dessous et enjeux de cette crise et à manifester un peu de courage, nous serions sauvés.

Arnaud de Brienne

Entretien avec le Professeur Christian Perronne par Nelly Fouks

Le Professeur Christian Perronne a été chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches. Pendant quinze ans il a été l’un des principaux conseillers en matière de santé publique de plusieurs gouvernements. Bien que faisant l’objet de plusieurs procédures administratives et judiciaires, il est toujours médecin et reste l’un des spécialistes reconnu des virus.

La plupart de nos libertés fondamentales sont bafouées, on cherche à injecter de force à toute la population, enfants compris, un pseudo vaccin inefficace contre une maladie relativement bénigne dont on interdit les traitements. D’après vous que se passe-t-il vraiment avec cette crise sanitaire ?

Il se passe quelque chose que je n’aurais pas deviné il y a deux ans, même si dès mars 2020 j’ai compris que quelque chose ne tournait pas rond. J’ai géré pendant une quinzaine d’années des épidémies et des crises sanitaires avec différents gouvernements, j’ai été à la tête de la politique vaccinale en France pendant plusieurs années, vice-président à l’OMS pour le groupe d’experts des vaccins pour l’Europe (ETAGE), j’ai baigné donc dans ce monde des vaccins, des infections, des épidémies, et j’ai tout de suite réalisé qu’on faisait n’importe quoi et qu’on affolait la population pour une maladie dont la mortalité était finalement très faible. Attention, je ne nie pas l’épidémie qui a malheureusement entraîné de trop nombreux morts. La première vague, la plus forte, a été suivie par des vaguelettes de moins en moins fortes, même si artificiellement gonflées.

Dans les premiers temps, je refusais d’admettre que tout cela puisse être prémédité, mais petit à petit, j’ai découvert, tout d’abord sans y croire, que le scénario était écrit depuis des années, qu’il s’applique jour après jour à la lettre et se déroule comme prévu ou presque. Je n’invente rien.

Attali l’a dit, Klaus Schwab l’a écrit, l’institut Rockefeller a rédigé un rapport que j’ai pu consulter. Bill Gates, lui, a carrément orchestré une répétition générale à New York juste avant que le virus ne sorte à Wuhan avec tous les acteurs américains et internationaux concernés pour montrer comment s’organiser face à la prochaine épidémie d’un nouveau coronavirus. Le contrôle de l’épidémie passait essentiellement par la suppression des libertés de la population, les traitements n’étaient pas évoqués. Je restais encore dubitatif. Au bout de quelques mois, une polémique s’est déclenchée sur le fait que le virus était fabriqué en laboratoire. Je pensais alors qu’il s’agissait de bêtises, je n’y croyais pas du tout. Mais aujourd’hui, plus un seul virologue digne de ce nom, y compris des prix Nobel et d’éminents scientifiques ne soutiennent une thèse contraire. Les journalistes eux-mêmes n’osent plus dire que le virus est naturel. Mais aucun n’évoque le but de toute cette mise en scène qui est de prendre le contrôle mondial de la population.

Pourquoi les médias ne réagissent-ils pas ?

Ce qui est dramatique, c’est que les auteurs de ce coup d’état sanitaire ont acheté tous les grands médias détenus tous ou presque par une poignée de milliardaires. Déjà en temps normal, le gouvernement leur distribue chaque année des dizaines de millions d’euros. Ils touchent en plus, pour certains dont Le Monde, des aides très conséquentes des fondations comme celle de Bill et Melinda Gates. L’industrie pharmaceutique est un sponsor  majeur de beaucoup de médias mainstream. Entre l’automne 2021 et janvier 2022,  Macron a annoncé trois subventions supplémentaires s’élevant au total à 3 milliards d’Euros pour gaver ces médias déjà très riches et garantir leur soutien indéfectible. Et ce, alors que les caisses de l’état sont vides, et qu’avec cette somme, on pourrait construire 6 hôpitaux et payer de nombreuses infirmières.

Qu’est-ce qui vous a alerté au début de la crise ?

Le B.A.BA de la gestion d’une épidémie consiste d’abord à isoler les malades. Au lieu de ça, on nous a dit « Restez chez vous, contaminez toute votre famille, contaminez vos voisins et comme les masques ne servent à rien, vous allez contaminer tout le quartier ». J’ai tout de suite dit « non, ce n’est pas ce qu’il faut faire. Lors d’une épidémie, on isole et s’il y a un traitement disponible, on traite. » Or, avant même que Raoult en parle, je m’étais intéressé à ce qui se passait en Chine et j’avais vu qu’il existait des essais y compris randomisés hydroxychloroquine contre placebo, montrant que l’hydroxychloroquine marchait. Et bien entendu, les médias français n’en ont jamais parlé.

Et ces essais étaient très probants ?

Leurs effectifs n’étaient pas très importants, mais ils existaient ainsi que  beaucoup d’autres études, pas forcément randomisées, qui allaient dans le même sens. Les Chinois ont très vite contrôlé l’épidémie en donnant de l’hydroxychloroquine à tout le monde. De plus, en Chine, les médecines traditionnelles à base de plantes sont très répandues et certaines ont donné de bons résultats. De ce fait, la première vague épidémique s’est éteinte assez vite. Les études lancées par le gouvernement chinois pour tester des médicaments, n’ayant pu être menées à terme faute de malades, n’ont pas été publiées, ce qui m’avait beaucoup intrigué. Des études avaient été publiées en chinois, langue que je ne parle pas. Les résultats de la première étude de Didier Raoult sur un nombre réduit de personnes, montraient très clairement que la prise simultanée d’hydroxychloroquine et d’azithromycine faisait chuter la charge virale. Ce fut le tollé de toute la communauté scientifique notamment française dénonçant le charlatanisme d’une étude avec aussi peu de malades. Ces gens n’ont aucune connaissance de la science car un résultat très significatif sur un petit effectif, a beaucoup plus de puissance statistique que sur un gros effectif. Après Didier Raoult a confirmé l’efficacité de l’association chloroquine/azithromycine sur des milliers de patients, mais on a continué à traiter de charlatan ce très grand chercheur que je connais et apprécie depuis longtemps. On lui reprochait de n’avoir pas fait d’étude randomisée sur des milliers de gens. C’est oublier un peu vite que l’OMS elle-même avait écrit qu’en phase épidémique on ne fait pas d’études contre placebo.  Mais les pouvoirs publics ont tout bloqué. Ils ont interdit la chloroquine et les antibiotiques. Macron avait proclamé avec Véran « il faut revenir à la science, nous allons faire l’étude Discovery, dans quelques semaines on aura les résultats et on pourra agir ». Mais l’étude n’a pas abouti. Ils ont utilisé des molécules qu’ils savaient totalement inefficaces. Des données scientifiques avec l’hydroxychloroquine avaient montré in vitro son efficacité  sur les coronavirus. Ces données publiées après l’épidémie de SRAS ont été occultées. Occulté aussi le fait que Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID) et conseiller santé des présidents américains, avait déclaré dans un grand journal que le traitement d’avenir des coronavirus serait l’hydroxychloroquine. Qu’importe ! ce médicament a été diabolisé. Il était en vente libre depuis toujours, mais Agnès Buzyn a décidé que sa prescription se ferait sur ordonnance juste avant que le virus n’arrive en France. Un indice supplémentaire que la crise était programmée.

Quid des études gouvernementales sur l’hydroxychloroquine ?

Il y en a eu plusieurs : Discovery en France et Recovery en Grande Bretagne, ainsi qu’ Hycovid au CHU d’Angers sur l’instigation d’Olivier Véran. Quand ils se sont aperçus que dans tous ces essais, les groupes hydroxychloroquine ou hydroxychloroquine/azithromycine s’en sortaient beaucoup mieux que les autres, ils ont paniqué. Banco pour Olivier Véran, sortaient les études frauduleuses du New England Journal of Medicine et du Lancet montrant que l’hydroxychloroquine était soit-disant inefficace et dangereuse. Le ministre de la Santé a profité de l’aubaine en faisant interdire les groupes hydroxychloroquine et azithromycine dans tous les essais. Les médecins en charge des différents travaux ont, tous d’une même voix affirmé que, l’hydroxychloroquine ne marchant pas, ils avaient été contraints d’arrêter. Mais les diapositives des résultats intermédiaires montraient clairement qu’à l’arrêt de Discovery et Hycovid, les seuls patients sous hydroxychloroquine étaient nettement améliorés. Il est vrai que l’étude ayant été arrêté trop tôt, les différences n’étaient pas encore significatives. Donc l’hydroxychloroquine était en passe de démontrer son efficacité et prétendre le contraire était encore un mensonge. Le pire concerne l’étude anglaise Recovery soutenue par l’OMS. Quelques centres en France ont accepté de participer. Les investigateurs ont administré des surdosages énormes d’hydroxychloroquine,  proches de la dose mortelle. Malheureusement, beaucoup de personnes sont mortes. Mais les critères d’évaluation n’ont pas permis d’obtenir les dates de décès par rapport à la prise du médicament. Comment le comité d’éthique a-t-il pu laisser passer ces doses hyper-toxiques bien supérieures à la dose maximale autorisée ? Cette étude a montré une surmortalité mise sur le dos du Covid, alors qu’elle était provoquée probablement par  le traitement trop dosé. Vraiment tout a été fait pour casser la chloroquine et la détruire. Le virus de la première vague, plus virulent que tous les variants ultérieurs (en particulier Omicron, particulièrement bénin), avait provoqué beaucoup d’atteintes cardiaques chez des personnes fragiles telles que myocardites, troubles du rythme, infarctus du myocarde ou péricardite. C’était la conséquence de l’infection virale et ça n’avait rien à voir avec la prise de chloroquine, car ils étaient aussi fréquents chez les malades n’ayant reçu aucun traitement. Mais s’ils avaient pris un comprimé de chloroquine, c’était bien sûr à cause de ce médicament. Les atteintes cardiaques liées au seul virus n’étaient pas évoquées dans les médias et bien entendu, elles n’arrivaient pas à l’agence du médicament puisqu’elles n’étaient pas associées à une prise médicamenteuse.

Après l’hydroxychloroquine est arrivée l’ivermectine. Certains médecins dans le monde, notamment au Pakistan ont, un peu par hasard, découvert son efficacité.  Entre l’hydroxychloroquine et l’ivermectine, nous disposons aujourd’hui de très nombreuses études publiées, dont un certain nombre sont randomisées. Et toutes vont dans le même sens, sauf celles menées avec une méthodologie franchement mauvaise, puisque les malades recevaient le traitement trop tard et souvent à la dernière minute avant de passer en réanimation, alors que l’hydroxychloroquine, l’azithomycine et l’ivermectine marchent beaucoup mieux lorsqu’on les prend très tôt, en médecine de ville.

Certains ont annoncé la semaine dernière que la vitamine D est dangereuse.  Qu’en pensez-vous ?

C’est le comble du comble ! Certaines autorités cherchent à diaboliser la vitamine D qui serait un perturbateur endocrinien. Cela ne m’étonne qu’à moitié puisque la vitamine D est dans le collimateur de Big Pharma depuis une dizaine d’années. Des études ont montré qu’elle augmente l’efficacité des traitements anti-tuberculeux ainsi que la destruction des bactéries dans les cellules. Ses propriétés anti-infectieuses sont connues depuis longtemps. Dans les maladies chroniques elle est reconnue pour être bénéfique dans certaines maladies auto-immunes. Autant de pertes de marché potentiel pour Big Pharma qui a besoin de malades pour vendre ses produits. Mais diaboliser la vitamine D en la présentant comme un perturbateur endocrinien ! Je pensais avoir tout vu. Il s’agit là d’une grande escroquerie . Les attaques contre la vitamine D ne datent pas d’hier. Ils ont déjà essayé de faire croire qu’elle ne sert à rien pour les jeunes et les adultes en bonne santé. Faux ! exceptés ceux qui vivent au soleil toute la journée, tous sont carencés comme les nourrissons et les personnes âgées. Certains experts prétendent que même pour les personnes âgées, elle est inutile. Si certains cherchent à l’interdire maintenant, c’est sans doute parce que des équipes dont celle de Didier Raoult ont montré que les patients carencés en vitamine D et en zinc faisaient des formes de Covid plus graves que les autres.

Les médicaments ont été diabolisés et les médecins mis hors-jeu ?

Il  aurait fallu dire aux médecins généralistes : « vous êtes en première ligne, vous devez traiter tout de suite dès les premiers symptômes même sans avoir la preuve  d’un test PCR qu’il s’agit bien d’un Covid  ». Mais on a complètement court-circuité le médecin généraliste en répétant, « n’appelez pas votre médecin, restez chez vous, prenez du Doliprane (alors qu’il peut être toxique ; à petites doses, ce n’est pas bien méchant mais à hautes doses sur un état inflammatoire c’est plutôt déconseillé) et si vous étouffez, que vous êtes en train de claquer, appelez le 15. »

A cause de ces consignes absurdes, on a vu des patients arriver à l’hôpital dans un état catastrophique. Les autorités ont pu dire, regardez, c’est terrible, tout le monde va mourir.

C’est vrai, il y a eu des morts dont beaucoup sont la conséquence de cette interdiction de soigner.

Aujourd’hui, nous avons la preuve que dans tous les pays qui ont traité, d’abord à l’hydroxychloroquine puis à l’ivermectine, associées à un antibiotique comme l’azithromycine, l’épidémie est parfaitement contrôlée et même quasiment terminée dans certains pays. Elle n’a pas totalement disparu, mais il y a peu de malades et presque plus de morts parce qu’on isole les malades et qu’on les traite. C’est la base du contrôle d’une épidémie.

Vous avez déclaré « si on me confiait la gestion de cette crise, elle serait terminée en 2 ou 3 mois ». Qu’auriez-vous fait ?

Il suffit d’isoler les malades, de les soigner et d’arrêter les tests PCR sauf pour les personnes qui ont des symptômes, que l’on testera avec des PCR à 25 cycles. Il faut interdire de tester les asymptomatiques, rétablir la liberté de circuler, la liberté de vie normale des bien portants. Il faut demander aux malades de rester chez eux, expliquer à leur famille de les laisser dans une pièce à part, de porter un masque en allant les voir et leur demander d’en porter lorsqu’ils ont des symptômes. L’isolement doit durer une ou deux semaines maximum. S’ils ont besoin d’être hospitalisés, il faudra bien les isoler à l’hôpital et surtout, les traiter tout de suite, sans attendre un résultat de test. Si vous isolez et que vous traitez précocement, l’épidémie s’arrête. Les masques sont réservés aux malades avec symptômes pendant quelques jours. Il faut aussi rappeler l’importance du lavage des mains, la désinfection avec le gel hydro-alcoolique dans les transports. Dans ces conditions l’épidémie se termine rapidement. Dans cette crise, tout a été fait pour qu’elle s’aggrave : interdiction des traitements qui marchent, attendre que les gens s’asphyxient pour les envoyer en réanimation. Pas de masque au début lorsqu’ils auraient été utiles. Mais maintenant ils sont imposés à tous alors qu’ils affaiblissent les muqueuses respiratoires et font baisser l’oxygène dans le sang.

Vous parlez d’arrêter les tests PCR systématiques. Pourquoi ?

Les PCR ont été inventés par le Dr Kary Mullis un Californien, lauréat du prix Nobel en 1993. Il avait alerté sur la multiplication des faux positifs en cas de dépistage systématique de personnes asymptomatiques, une pratique à laquelle il s’opposait. Lorsque j’étais directeur adjoint du Centre de Référence de la  tuberculose à Pasteur au début des années 90, les consignes étaient de ne jamais utiliser la PCR pour dépister le portage des microbes chez des personnes sans symptômes. Il y avait encore des épidémies de tuberculose dans les hôpitaux, et pour éviter l’apparition de cette maladie nosocomiale chez les immunodéprimés et les personnes atteintes de sida, des collègues avaient proposé de pratiquer des PCR à chaque patient afin de repérer d’emblée les tuberculeux. On aurait ainsi généré quotidiennement des centaines de faux positifs à la tuberculose. Faire des PCR chez des asymptomatiques est une aberration scientifique, de même qu’une amplification exagérée comme celle communément admise aujourd’hui.

Pourquoi ?

Le principe de la PCR repose sur une enzyme qui amplifie des millions de fois des petits fragments. Une pratique bien faite est généralement assez fiable, même si elle ne met pas à l’abri de quelques faux positifs et faux négatifs. Mais là, au lieu de faire 25 à 30 cycles maximum, on monte jusqu’à 45 voire plus c’est à dire qu’on amplifie des bribes de virus pas du tout contagieuses ce qui crée de fausses vagues épidémiques. C’est comme ça qu’ont été largement exagérées la 2e, la 3e, la 4e et la 5e vagues. Je ne dis pas qu’à chaque vaguelette réelle, il n’y a eu ni malades ni morts car l’épidémie n’était pas terminée, mais en gonflant artificiellement les chiffres, on a semé la panique. Beaucoup de personnes ne sont pas décédées du Covid, mais d’une autre maladie, avec un test Covid faussement positif. Le comble, c’est quand Véran a décrété que la PCR n’était valable que 24h, il y a chaque jour des queues interminables devant les pharmacies et les labos pour obtenir un test PCR et plus on fait de PCR, plus il y a des positifs du fait de leur amplification à 45 cycles.  Des milliers de cas quotidiens de cette énorme vague Omicron ne sont pas des cas, juste des tests faussement positifs.

J’ai cru aux chiffres de déclaration de maladie jusqu’en juin 2020 parce qu’il n’y avait pas encore de PCR systématique chez les cas contact bien portants. A l’hôpital elles servaient à conforter un diagnostic après un examen clinique, et radiologique.

Pour vous, la PCR n’a de sens que sur une personne symptomatique ?

Oui, c’est un argument biologique de plus dans le diagnostic du clinicien.

Mais tester des gens en bonne santé n’a pas de sens sauf pour créer des cas contact à la pelle. Imaginez un adolescent  qui joue  au foot. S’il est positif alors qu’il est en pleine forme, tous ses copains de classe vont être cas contact, les enseignants aussi et plusieurs d’entre eux seront positifs. C’est un moyen formidable pour créer de façon industrielle des épidémies gigantesques de façon à faire peur à tout le monde. Tout est fait pour créer la panique dans la population.

Les milliards dépensés dans ces tests ne servent donc à rien ?

Entre les tests, les aides à la presse et le coût des vaccins, le gouvernement jette l’argent par les fenêtres plutôt que de construire des hôpitaux et de recruter des soignants. Bien avant le Covid,  la loi HPST de Roselyne Bachelot pour l’hôpital a permis de supprimer des postes de médecins, d’infirmiers, de soignants pour embaucher des milliers de fonctionnaires qui ne servent à rien, qui sont des contrôleurs de gestion, des contrôleurs des contrôleurs et maintenant des agents de sécurité. L’hôpital n’est plus fait pour soigner, on ferme des lits sans arrêt, on supprime du personnel, les hôpitaux sont dans un état de délabrement insensé, rien n’est entretenu. Certains lobbys veulent la disparition de l’hôpital public. Ils sont en train de l’obtenir.

Que faut-il penser des masques que tout le monde, enfants compris, doit porter dans les endroits clos et en extérieur ?

Lorsqu’ils ont commencé à dire que les masques ne servaient à rien, j’ai halluciné, ce n’était pas possible ! Quand j’étais président de la commission des maladies transmissibles au Haut Conseil de la santé publique en juillet 2010, j’avais fourni au gouvernement un rapport sur comment gérer les stocks de masques. Tout y était : comment bien les gérer, comment les faire tourner. J’ai appris quelques mois plus tard, que le secrétariat général à la Défense Nationale avait conseillé que les stocks de masques étaient inutiles. Les stocks n’ont pas été entretenus, ils se sont périmés, une partie a été brûlée. Et l’épidémie est arrivée. S’ils étaient capables de savoir qu’il fallait restreindre la prescription de chloroquine, savaient-ils aussi qu’il fallait fragiliser les soignants et les populations concernées en les privant de masque ? Autant les masques sont parfaitement inutiles dans la rue, autant ils sont indispensables dans un espace clos en présence d’un malade symptomatique. Lorsqu’un malade tousse et crache il doit mettre un masque pour éviter de contaminer toute la pièce avec des particules virales. Et la personne qui rentre dans la pièce, famille, ami, soignant, doit également se protéger avec un masque pour éviter de prendre trop de virus. Un masque ne procure jamais 100 pour 100 de protection. Mais lorsqu’on limite le nombre de particules virales qui pénètrent dans l’organisme, on limite le risque de développer une infection.

Le masque est-il utile dans les grandes et moyennes surfaces et les transports en commun ?

En pleine période pandémique, il faut dire aux gens de ne pas prendre les transports s’ils ont de la fièvre ou des symptômes respiratoires. Il faut recommander aux personnes asymptomatiques fragiles de porter un masque sur la base du volontariat. Des obligations et des mesures excessives n’ont aucun sens pour une maladie qui a une mortalité extrêmement faible de l’ordre de  0,05 %. Par ailleurs, les gens contaminent et se contaminent beaucoup par les mains sales. Avoir un petit flacon de gel hydroalcoolique  dans le métro, c’est du bon sens, je le recommande et il faut le faire toute l’année pour se protéger des rhumes et des virus respiratoires. Mais imposer le masque, avec des amendes de 135 euros et 1500 euros en cas de récidive, cela n’a aucun sens. Une étude danoise randomisée de 2020 a montré qu’il n’y avait presque pas de différence entre le groupe qui portait un masque et celui qui n’en portait pas.

Alors quand le premier ministre et le ministre de la santé déclarent que l’épidémie repart et que nous devons tous remettre le masque, ce n’est certainement pas pour nous protéger.  Par contre c’est très utile pour nous opprimer, casser les rapports humains et déshumaniser la population. Ce que je trouve criminel, c’est d’imposer le masque à nos enfants dans les écoles. Les enfants dépriment, les pédopsychiatres signalent des suicides d’enfants autrefois inexistants. Les suicides d’adolescents se multiplient. De plus, le masque entraîne une perte d’acquisition et d’apprentissage de la parole. Il impose une distanciation sociale jusque dans les cours d’école. Ils ont osé redemander aux enfants de porter des masques pendant les récréations. C’est honteux, c’est de la barbarie ! Ces gens méritent d’être jugés pour imposer ces pratiques ignobles à nos enfants. Surtout que cela n’a aucun sens sur le plan de l’épidémie. En effet les enfants font très peu la maladie, s’ils la font, ils n’ont quasiment pas de symptômes et transmettent très peu mais c’est eux qu’on accuse aujourd’hui d’être responsables de la transmission. Si on veut protéger les personnes plus âgées qui sont plus à risque, il suffit qu’elles fassent attention, qu’elles s’isolent si quelqu’un tousse à côté d’elles. Si l’une d’elle tombe malade, qu’elle prenne tout de suite de l’ivermectine et de l’azithromycine et se supplémente en vitamine D, en vitamine C, en zinc, en sélénium.

Laissez les enfants tranquilles. On les martyrise pour rien.

Et pour conclure sur le masque, il donc est très utile pour les soignants ?

Oui pour les soignants en présence d’un malade symptomatique dans sa chambre. Cela n’a aucun intérêt dans le couloir ou à la cafétéria. Je me suis récemment fait traiter d’anti-masque ce qui est totalement faux. Lorsque j’étais jeune assistant dans les années 80, il y avait une épidémie de tuberculose à l’hôpital. A l’époque, les tuberculeux n’étaient pas isolés, ils se promenaient dans l’hôpital, ils toussaient, ils crachaient. Avec un petit groupe de travail au ministère, nous avions imposé des masques à l’hôpital pour les patients symptomatiques, les soignants et les visiteurs en disant aux malades de rester dans leur chambre plutôt que d’aller à la cafétéria. On les envoyait en radiologie, en fin de journée avec le masque, de façon à ce que les tuberculeux ne fassent plus la queue avec les autres sur leur brancard pour éviter de les contaminer.

Je me suis battu pour les masques qui doivent faire l’objet d’une prescription médicale. Les personnes qui ont un malade à domicile dans une chambre, doivent mettre un masque pour lui apporter à manger et lui faire sa toilette. Le masque et la désinfection des mains sont la base des précautions indispensables à prendre pour éviter la contamination. Mais ce qui est terrible c’est qu’on a soumis des milliards de gens dans le monde à un port de masque totalement inutile pour  briser leur moral, les détruire psychologiquement, casser les relations sociales et leur imposer l’acceptation de ces produits qu’on appelle à tort des vaccins.

Que sont exactement ces pseudos-vaccins ?

Ce sont des produits de thérapie génique qui peuvent modifier nos cellules. L’ARN messager fait fabriquer la protéine de pointe du coronavirus par nos cellules. Cette protéine du virus est censée stimuler une immunité. Malheureusement cette protéine, la protéine spike est produite en trop grande quantité. Une fois ces pseudos-vaccins injectés on ne sait pas comment arrêter la production. Chez certains, l’arrêt pourrait être effectif en quelques jours, d’autres vont peut-être continuer à la fabriquer pendant des mois et des années. La spike est la partie la plus toxique du virus. Produite en grandes quantités, elle déclenche les caillots, les thromboses, donne de la fièvre, de l’inflammation. Ce qui explique que souvent les inoculés souffrent de symptômes qui ressemblent beaucoup à la maladie Covid. C’est ce qu’on appelle le syndrome spike. Des personnes non inoculées qui restent aux côtés d’inoculés, peuvent ressentir de façon transitoire et brève, les mêmes symptômes spike.  Elles souffrent de maux de tête, de fièvre, de fatigue. Pour autant cette protéine n’est pas vraiment contagieuse. Elle peut être transmise à quelqu’un de l’entourage, mais, fort heureusement elle ne va pas disséminer.

Il est beaucoup question de passer de l’ARN à l’ADN avec ces produits. Qu’en pensez-vous ?

Oui, ce risque existe. J’avais été fusillé sur place l’an dernier pour avoir osé prononcer cette vérité peu rassurante.  Mais depuis, de grands journaux scientifiques l’ont publié, de grands chercheurs l’ont reconnu, des virologues et autres biologistes l’ont confirmé. Les enzymes (transcriptases inverses) capables de passer de l’ARN à l’ADN sont normalement inactivées, mais nous les possédons. Il faut savoir que nos chromosomes sont fait d’ADN mais que 10 à 20 % du matériel génétique est composé de rétro-virus, c’est à dire des virus qui comme celui du sida, marchent à l’envers et vont de l’ARN vers l’ADN. Lorsque le virus du sida se présente, il s’intègre tout de suite dans nos chromosomes. C’est pour cela qu’on ne peut pas guérir de la maladie, on peut juste la contrôler avec des médicaments. Il est impossible de se débarrasser du virus qui s’est intégré dans nos chromosomes. Nous hébergeons tous dans nos chromosomes des rétro-virus, d’origine animale, intégrés par les cellules humaines depuis des millénaires. Ils nous ont apporté des gènes qui nous ont probablement aidés à survivre car tous les virus ne sont pas méchants. Nous savons donc que l’homme possède le potentiel génétique pour transformer l’ARN en ADN dans ses cellules. Une étude in vitro, menée au printemps 2021, l’a confirmé en montrant qu’on pouvait retrouver dans les cellules humaines la copie ADN du SARS COV2.

Vous êtes très maltraité par les pouvoirs publics…

C’est normal. J’étais un homme du système et que je connais tout de l’intérieur. J’ai dénoncé dans les médias toutes les irrégularités, notamment du Haut Conseil de la Santé Publique. Les recommandations ont le plus souvent été effectuées dans des conditions anormales et même illégales. Je les dérange d’autant plus que j’avais des relations amicales  avec une partie de ceux qui sont au Conseil Scientifique et des experts présents dans les hautes instances. Avant la crise, ils m’aimaient bien, ils m’élisaient comme président de nombreuses commissions et quand j’étais professeur, j’ai piloté  des groupes de travail à l’agence du médicament. C’est ce qui m’a permis de voir tout de suite que ça n’allait pas. Je sais comment on gère une crise de cet ordre, et ce n’est certainement pas comme ça.

Encore une fois, ils n’ont pas réussi à vous prendre en défaut ?

Quand le gouvernement, les experts qui ont beaucoup de conflits d’intérêt avec l’industrie et les journalistes aux ordres m’accusent de raconter n’importe quoi, j’aimerais qu’ils se renseignent d’abord sur le plan scientifique. Je n’ai jamais changé de discours et personne n’a jamais pu me mettre en défaut sur quelque chose que j’avais affirmé. Et d’ailleurs personne n’a osé m’attaquer sur le plan scientifique. Mes demandes au Conseil Scientifique d’un débat contradictoire où chacun apporterait ses billes et ses publications sont restées sans réponse. Leurs décisions sont prises sans aucun support. On l’a vu récemment quand Delfraissy a affirmé que 2 doses ne suffisaient pas, il faut booster avec 3 doses, voir 4 doses. Ca sort d’où ? Du chapeau ? Il n’y a aucune étude ! Et après ils osent dénigrer la chloroquine, malgré les centaines d’études même si elles ne sont pas parfaites. Il faut arrêter de se moquer du monde. Leur pseudo vaccin, lui, n’a fait l’objet d’aucune étude sérieuse contre placebo. Et les études préliminaires ont été anormalement courtes. Il faut 10 ans pour développer un vaccin. Là, il a été développé en quelques mois avant d’obtenir une AMM conditionnelle et non pas définitive. Or, il est parfaitement illégal de donner une AMM conditionnelle à un vaccin s’il existe un traitement efficace. C’est pour cette seule raison qu’ils ont diabolisé l’hydroxychloroquine, l’azithromycine et l’ivermectine. Veran est revenu à la charge pour presque  interdire l’azithromycine au mois de décembre 2021. Encore une attaque contre les produits qui marchent ! Donc la commercialisation de ces pseudos vaccins est parfaitement illégale.  Ces produits sont toujours en phase expérimentale, celle qu’on appelle la phase 3 qui sera terminée dans un an ou deux. Or, il est interdit d’imposer une quelconque obligation avec un produit en phase de test. Avant de l’injecter, il faut le consentement éclairé du patient. C’est ce que font les Japonais, qui n’ont aucune obligation vaccinale. Le gouvernement japonais a d’ailleurs mis en garde sur les nombreux effets secondaires, notamment des myocardites et autres accidents cardiaques en particulier chez les jeunes. Je tire mon chapeau à ces dirigeants, qui n’imposent aucune obligation et exigent un consentement éclairé.  Un sans faute. D’ailleurs, au Japon qui utilise largement l’ivermectine, comme l’Inde, l’épidémie est pratiquement terminée, il n’y a quasiment plus de morts.

Le Conseil de l’Ordre vous en veut également ?

Oui, j’ai été convoqué par le Conseil de l’Ordre qui m’a demandé de parler en mon nom et non pas comme praticien hospitalier et m’a aussi demandé de ne pas dire du mal des vaccins. Pourtant ma fonction de professeur des universités me confère normalement une totale liberté de parole.Je me sens parfaitement autorisé à dire du mal de ces produits car ce ne sont pas des vaccins. J’ai passé toute une partie de ma carrière à défendre les vaccins, je suis en faveur de la vaccination, je ne suis pas un anti-vaccin mais ce ne sont pas des vaccins ou alors qu’on me le démontre.

Mais est-ce que ces produits protègent au moins contre la maladie ?

Non, absolument pas. Les études affirmaient qu’ils protégeaient à 95 % mais leur méthodologie est déplorable. A pleurer. Sans rentrer dans les détails, sachez que les effectifs pour les comparaisons sont très très faibles et que les statistiques ne semblent pas très fiables. Fin novembre ou début décembre, une experte américaine qui travaillait chez un sous-traitant de Pfizer chargé de faire la méthodologie et l’analyse des données a fait une publication dans le British Medical Journal. Elle a tout balancé. Une partie de l’étude est frauduleuse et a été truquée. Aucun média français n’a relayé cette information d’un journal médical international sérieux, hormis un petit encart dans le Figaro. J’aurais été ministre de la santé, j’aurais tout arrêté et demandé un audit indépendant. Mais Véran s’en est bien gardé. Alors qu’il a été super réactif pour retirer l’hydroxychloroquine, là rien ne se passe. Ce qui veut dire que les décisions du ministre, du conseil scientifique, du conseil de défense ne sont basées sur aucune donnée scientifique. C’est très grave. Je n’ai aucune confiance dans les données des laboratoires fabricants. Cette lanceuse d’alerte parlait avec courage à visage découvert et pour moi, cela jette un doute sur toutes les études de ce fabricant. Qu’est-ce qui nous prouve qu’il n’y a pas eu de fraudes dans les autres vaccins ? Parce que lorsqu’on voit que Pfizer, un des principaux fabricants, s’est permis de manipuler les résultats en sa faveur, on peut imaginer que d’autres l’ont fait également. Et comme on ne pourra jamais vérifier les données, le doute persiste.

D’ailleurs, si c’était un vrai vaccin, surtout dans une situation épidémique dangereuse, il empêcherait de tomber malade ou du moins réduirait beaucoup les risques, il empêcherait de faire des formes graves et empêcherait la transmission. Mais ce produit n’empêche rien du tout. On s’aperçoit aujourd’hui que dans tous les pays qui ont vacciné massivement, la majorité des patients en réa sont des doubles et triples vaccinés. Bien sûr tous les vaccins ne sont pas efficaces à 100 %. Celui de la coqueluche n’empêche pas complètement la transmission et quelques vaccinés tombent malades, mais quand on vaccine tout le monde, l’épidémie s’arrête très vite. Je m’étonne que peu de gens réagissent quand les gouvernants, les politiques, les journalistes, accusent en France les non-vaccinés d’être des pestiférés alors que ce sont surtout les vaccinés qui tombent malades, qui transmettent et qu’il faut isoler. C’est très choquant. Au mois d’août dernier, j’avais prévenu : l’hiver prochain, il faudra isoler les vaccinés qui seront dangereux pour les autres. C’est ce qui s’est produit. Pendant les fêtes de Noël, pendant les réunions de famille, ce sont le plus souvent les vaccinés qui ont ramené le virus à la maison et les vaccinés encore qui ont fait les formes les plus sévères.

Pourtant, tous les intervenants des plateaux télé continuent de seriner que le vaccin protège des formes graves et beaucoup de gens les croient…

C’est faux. Il suffit de regarder les cartes du monde et les études pour s’en convaincre. Il y a peu, et cela m’a fait plaisir, Pujadas sur LCI a montré la carte du monde. Tout était noir dans les pays qui vaccinent comme l’Amérique du Nord, l’Europe Occidentale, l’Afrique du Sud, l’Australie et Israël.  C’était la cata, l’épidémie flambait, il continuait à y avoir des morts alors que dans le reste du monde qui n’a que très peu vacciné, tout était calme et l’épidémie s’était éteinte ou en voie d’extinction. A ce propos, ce qui m’a beaucoup perturbé lors de la première vague, c’est que la France comptait autant de morts que tout le continent africain où la moitié des morts étaient en Afrique du Sud, le pays africain le plus soumis à l’influence de l’industrie pharmaceutique. Les autres pays traitent avec l’hydrochloroquine, les plantes et les médecines traditionnelles. Dans ces pays, l’épidémie n’a pas flambé. Médias et dirigeants ont tenté de nous expliquer que c’était normal puisqu’en Afrique il fait chaud et que la population est jeune. Mais les comparaisons effectuées entre les pays africains et certains pays sud-américains bénéficiant du même climat et qui ont beaucoup vacciné, infirment cette hypothèse puisque les morts ont été nettement plus nombreux dans les pays qui ont vacciné en masse. Donc exit cette histoire de climat. D’autres éléments viennent conforter les méfaits vaccinaux. Dans de vastes pays très hétérogènes comme le Brésil ou les Etats-Unis, des régions ont beaucoup vacciné, d’autres non, des régions ont beaucoup prescrit la chloroquine, d’autres non. Que ce soit en Afrique, en Amérique du Sud, ou en Asie, les pays qui n’ont pas ou très peu vacciné ont eu d’excellents résultats et une mortalité très faible, mais ceux où Big Pharma a réussi à imposer ses vaccins, l’épidémie a flambé tout de suite. Les pro-vaxx me rétorqueront, comme la ministre de la Santé du Luxembourg la semaine dernière que ces pays d’Afrique et d’Asie n’ont pas un bon reporting des cas et des morts. Aussi lui ai-je répondu que lorsque l’épidémie flambe, personne ne conteste le reporting mais que dès qu’elle s’éteint, le reporting est la seule cause possible. A méthode de comptage identique, il y a quand même eu des pics dans les pays qui ont vacciné et ça s’est arrêté après. Ils continuent de nier l’évidence parce qu’ils ne veulent pas admettre la réalité.

Comment comprenez-vous la réaction des médecins, généralistes ou spécialistes, qui refusent de soigner les non vaccinés ?

Je crois que pour la plupart, ces médecins ne sont pas au courant. Ils regardent la télé le soir, écoutent les directives du gouvernement. Ils n’ont pas le loisir d’aller sur internet vérifier les bases de données et les publications. On leur dit que c’est un vaccin, que ça marche, que ça protège les plus fragiles, donc ils adhèrent au discours mainstream. Ils ne sont pas forcément de mauvaise foi, mais la non assistance à personne en danger et le refus de soin sont graves. J’avais dit dans les médias que le gouvernement va avoir sur la conscience des milliers et des milliers de morts dus à l’absence de traitements. Un patient en rétention d’urine, quelque chose de très douloureux, m’a raconté  avoir fait 120 km en VSL pour voir le chirurgien qui le suivait habituellement le virer comme un mal-propre faute de vaccin.  Rappelons aussi les  pertes de chances  des cancéreux lorsqu’on refuse leur chimio, les chirurgies qui sont repoussées, les atteintes cardiaques qui ne sont pas soignées, les coloscopies et tests de dépistages qui ne sont pas faits, les transplantations qui sont ajournées. Ils ont été jusqu’à virer des listes de transplantation des non-vaccinés qui attendaient leurs greffons depuis des années. Ce qui se passe est absolument horrible surtout pour une maladie qui ne tue pas beaucoup.

Et les vaccins tuent plus ?

Oui maintenant c’est clair. Récemment  Eudravigilance en Europe et le VAERS aux Etats-Unis rapportent des décès par dizaines de milliers. La liste des sportifs décédés s’allonge tous les jours et sans compter tous ceux qui ne peuvent plus participer aux compétitions car leur état physique est très dégradé. On nous dit qu’il n’existe pas de preuve que ces problèmes soient liés au vaccin. C’est une thèse que j’ai longtemps défendu lorsque je pilotais la vaccination en France et en Europe pour l’OMS. Quand des maladies étaient attribuées au vaccin comme la sclérose en plaque après la vaccination de l’hépatite B, nous avancions qu’il s’agissait peut-être d’une coïncidence. Effectivement, l’incidence annuelle de la sclérose plaque n’a pas augmenté avec la vaccination massive contre l’hépatite B. Lorsque les injections Covid provoquent des infarctus chez les personnes âgées, on incrimine l’âge, mais des enfants d’une vingtaine d’années ont souffert d’infarctus, embolie pulmonaire, AVC, rupture d’anévrisme, des maladies très rares chez les jeunes et qui explosent en ce moment. Les cas de thromboses se multiplient, mais les médias incriminent maintenant le réchauffement climatique. Idem pour les fausses couches, les malformations cardiaques des enfants de mère vaccinée pendant la grossesse. Ce qui se passe est d’autant plus ignoble que nous sommes toujours phase expérimentale. J’avais appris qu’une personne souffrant d’effets indésirables avec un traitement expérimental, devait profiter du bénéfice du doute, même en l’absence de preuve formelle de la responsabilité des produits. Mais là, il n’y a pas de preuve, donc circulez. Le comble du comble, c’est qu’apparemment, que des compagnies d’assurance ne versent plus les primes d’assurance vie, et ne prennent plus en charge les remboursements des crédits des personnes mortes à cause du vaccin. Et tous les fabricants ont obtenu la garantie de tous les gouvernements qu’ils ne seraient jamais poursuivis ! C’est à vomir. Les politiques de santé, en France sont maintenant entre les mains de Big Pharma qui ne cherche qu’à accroître ses profits

Et le vaccin chez les enfants ?

Le Covid ne tue pratiquement jamais les enfants. Les quelques enfants qui sont morts lors de la première vague souffraient de comorbidités. En France, les enfants ne meurent pas du Covid, mais de la bronchiolite et de virus respiratoires. Mais leurs PCR sont positives et ils sont étiquetés Covid.  A l’inverse, un certain nombre d’enfants sont déjà morts de la vaccination. Les fabricants eux-mêmes affirment que le taux d’effets secondaires sera probablement identique chez les enfants que chez les jeunes adultes. La vaccination de tous les enfants va entraîner des morts du vaccin. C’est scandaleux,  criminel. La maladie tuerait à 30 %, oui, on pourrait prendre le risque, mais avec une maladie dont la mortalité est extrêmement faible, qui ne tue ni les enfants, ni les grands-parents s’ils sont traités tôts, il n’y a d’autre justification que commerciale, ou de mise sous tutelle des populations. Ce mensonge sanitaire n’est en rien une politique de santé publique. Les résultats sur le terrain sont catastrophiques dans les pays qui vaccinent à tour de bras. En Israël, les retours sont mauvais alors qu’on avait montré le pays comme exemple mondial à suivre. Si c’était des vrais vaccins qui marchaient et qui étaient bien tolérés, évidemment que j’aurais envie d’en dire du bien, mais ce n’est pas le cas. Comment peut-on me reprocher d’essayer de sauver les enfants en disant qu’il ne faut surtout pas y toucher mais les laisser vivre normalement et ne pas les masquer pour qu’ils retrouvent la joie de vivre et d’apprendre.

On parle beaucoup de nouveaux traitements. Qu’en pensez-vous ?

Effectivement les labos vont peut-être arrêter le vaccin parce qu’ils commencent à déposer des études sur des médicaments extrêmement chers dont on n’a pas besoin parce que l’ivermectine marche très bien et ne coûte presque rien, comme la vitamine D qu’ils veulent diaboliser. Ils cherchent à nous fourguer des médicaments dont on ne connaît pas la toxicité. Avec une étude sur 1000 malades, seuls les effets secondaires les plus courants apparaissent. Mais lorsque le médicament est administré à des millions de patients, les effets indésirables plus rares commencent à émerger. Nous ne sommes pas à l’abri d’une nouvelle catastrophe avec ces produits dont on ne connaît pas encore la toxicité. C’est ce qui s’est passé avec le remdésivir qui avait obtenu une autorisation d’urgence en réanimation sans aucune étude, alors que la choloroquine était interdite. Lors de la première vague, une proportion importante des premiers patients de réanimation traités par le remdésivir ont développé une insuffisance rénale grave nécessitant l’hémodialyse. J’avais naïvement pensé que l’agence du médicament allait faire un warning sur la nocivité potentielle du remdésivir. Elle n’a pas bougé. Par contre, elle a signalé un mort américain qui avait avalé le liquide de lavage de son aquarium dans lequel il y avait un peu de choloroquine en avertissant : « la chloroquine tue ».

Au printemps 2020, le Haut Conseil de la santé publique n’a pas recommandé l’utilisation du remdésivir par manque de données convaincantes. Il avait rendu un avis public comme il est obligé de le faire. Mais beaucoup de phrases de la recommandation étaient illisibles, masquées en noir, car il s’agissait de données confidentielles Gilead. Par la Cada, un avocat a obtenu le texte dans son intégralité. On a alors découvert que la Direction Générale de la Santé  savait  déjà que le remdévisir pouvait provoquer non seulement des insuffisances rénales graves, mais aussi des atteintes hépatiques graves. J’étais au courant  pour les reins, pas pour le foie. C’était écrit en toutes lettres sur les données transmises au ministère qui s’est bien gardé de communiquer sur les dangers de ce médicament. Si j’avais été aux manettes, j’aurais interdit ce produit qui ne serait jamais sorti. Mais alors que le ministère connaissait ces dangers, il a laissé des médecins continuer à le prescrire ! Seule une longue procédure a permis d’accéder à ces données. Dans cette crise, vraiment, ce sont des experts bourrés de conflits d’intérêts qui ont conseillé les gouvernements. La corruption a pris le pas sur la santé des populations, rien n’est raisonnable.


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Aller en Ukraine est «illégal et inutile pour l’armée et la population», rappelle le chef des armées britanniques

[Source : leparisien.fr]

[Photo : Londres, dimanche.
L’amiral Tony Radakin, chef des armées britanniques, a appelé à ne pas provoquer la Russie en allant combattre en Ukraine.
REUTERS/Henry Nicholls]

Par Le Parisien avec AFP 
Le 6 mars 2022

C’est une question que se posent de nombreux habitants d’Europe : pourquoi ne pas intervenir en Ukraine ? En ce sens, le chef d’état-major des armées britannique, l’amiral Tony Radakin, a en partie répondu ce dimanche. Il a estimé qu’il était « illégal et inutile » pour des Britanniques d’aller combattre contre l’invasion russe de l’Ukraine, après l’appel de Kiev aux volontaires étrangers.

« Nous avons été très clairs sur le fait que commencer à aller en Ukraine est illégal ainsi qu’inutile pour l’armée et la population britanniques », a-t-il déclaré à la BBC. Tony Radakin a, à son tour, rejeté l’appel de l’Ukraine à une zone d’exclusion aérienne, affirmant que cela n’aiderait pas sur le plan tactique et pourrait aggraver les combats.

Concernant les Britanniques souhaitant se joindre au combat, l’amiral Radakin a déclaré que le « bruit des coups de feu » n’était pas « quelque chose vers lequel vous voulez vous précipiter », et a exhorté les gens à soutenir l’Ukraine de manière sensée depuis le Royaume-Uni.

Le chef des armées a aussi prévenu que si des militaires britanniques en service allaient combattre en Ukraine, ils mettaient non seulement leur vie en danger, mais ils risquaient également de donner « la perception erronée » à la Russie que la Grande-Bretagne avait envoyé des troupes pour s’engager dans les hostilités.

Plutôt des livraisons d’armes

La présidence ukrainienne de Volodymyr Zelensky avait annoncé fin février la création d’une « légion internationale » de combattants étrangers pour l’aider à repousser l’invasion russe, appelant les volontaires à la rejoindre. Les volontaires sont appelés à se rendre dans les ambassades d’Ukraine dans leurs pays.

Le président Zelensky avait déjà appelé auparavant les Européens ayant une expérience du combat à se rendre en Ukraine pour combattre l’armée russe. À la suite de cet appel, la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, avait dit soutenir les Britanniques souhaitant se porter volontaires.

« En tant que militaires professionnels, nous disons que ce n’est en fait pas nécessairement la chose raisonnable à faire », a souligné Tony Radakin, qui a plaidé pour plutôt venir en aide « depuis le Royaume-Uni ». Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré au président ukrainien Volodymyr Zelenskiy qu’il travaillerait avec des alliés internationaux pour obtenir plus d’équipements militaires défensifs pour aider au conflit en Ukraine.

« Les dirigeants ont discuté des besoins urgents des forces armées ukrainiennes et le Premier ministre s’est engagé à travailler avec des partenaires pour fournir davantage d’équipements défensifs », a indiqué une lecture d’un appel entre les deux dirigeants fourni par le bureau de Johnson.