L’Homme génétiquement modifié devient-il brevetable ?

[Source : euronews (en français)]

L’ADN humain naturel ne peut pas être breveté, c’est ce qu’a tranché la Cour suprême des Etats-Unis dans une décision très attendue jeudi 13 juin. Les neuf Sages ont débouté à l’unanimité la société de biotechnologies Myriad, qui revendiquait la propriété de deux gènes défectueux liés à des cancers, sur laquelle elle avait deposé neuf brevets, sous prétexte de les avoir isolé dans les années 90.

« Cependant, l’ADN complémentaire, c’est-à-dire synthétisé artificiellement, peut lui être breveté. »


Dr Chinda Brandolino : « Si l’ADN est génétiquement modifié il peut être breveté »




[Source : Scandal (1scandal.com)]

Nous savons déjà que le vaccin imposé à la population en ce moment est suffisamment nocif car il contient effectivement de l’oxyde de graphène.

ANNONCE: COVID-19 est causé par l’oxyde de graphène introduit de plusieurs manières dans le corps – Scandal (1scandal.com)

Mais il s’avère qu’il s’agit d’un véritable cauchemar si l’on considère que ceux qui utilisent la technologie de l’ARNm modifient l’humain, l’ADN, transformant les gens en transhumains.

Orwell City a traduit pour vous les propos du Dr Chinda Brandolino sur le sujet :

Eh bien, vous savez qu’en 2013, aux États-Unis, la Cour suprême a statué que l’ADN humain, le génome humain, ne peut pas être breveté car il est un produit de la nature. Mais s’il est génétiquement modifié, il est breveté.

Lorsque vous modifiez le génome avec un vaccin adénoviral, cette personne vaccinée est déjà une personne transgénique et transhumaine.

Et, selon ce qui est légalement établi en droit international, il sera la propriété du titulaire du brevet.

Mais la chose la plus dramatique de toutes est que, lorsqu’elle est transhumaine, cette personne ne sera pas considérée comme humaine selon les droits de l’homme que nous connaissons.

Je n’ai pas encore eu le temps de vous le dire, mais la situation est extrêmement grave et j’ai le sentiment que même notre peuple, comme cela nous est arrivé récemment, ne se rend pas compte de la gravité à laquelle nous sommes confrontés. Ce n’est pas seulement la maladie qu’elle va produire, souvent mortelle, mais aussi le fait que les survivants auront un génome modifié et que cette modification sera transmise à leurs descendants .

Et que parce que leur génome est modifié, cette modification est brevetée. Et tout ce qui est breveté appartient au titulaire du brevet.

Je ne sais pas si vous comprenez ce que je dis. Et cela doit vous faire partir d’ici aujourd’hui, aujourd’hui, avec toute la force de recourir à tous les moyens pour alerter la population, car c’est la dernière possibilité que nous ayons. Où, comme l’a dit récemment Maria José : ‘transmets-le et combats-le’.

Ces gens ont assez d’argent pour accomplir, peu importe à quel point c’est mal fait, pour donner l’approbation définitive à cela. Nous sommes perdus aujourd’hui.

Vous devez être des soldats. Nous devons être des soldats.

Il faut alerter la population.

Je ne sais pas si vous m’avez compris. Je ne vais pas étendre scientifiquement la synthèse.

Et j’ai vu les morts et j’ai vu les causes de la mort.

Mais ce n’est pas le plus grave, mais qu’arrivera-t-il aux survivants?

Donc la seule chose que je demande et vous rappelle, c’est que nous sommes des soldats de la vie et des défenseurs de l’espèce humaine. C’est tout.

Dr. Chinda Brandolino

Plus d’informations sur l’affaire :

Dans une affaire judiciaire en 2013, dans laquelle l’Association of Molecular Pathology v Myriad Genetics, Inc était impliquée, la Cour suprême des États-Unis a statué que l’ADN humain ne pouvait pas être breveté car il était «un produit de la nature». Mais à la fin de la décision, la Cour suprême a statué que si un génome humain était modifié par des vaccins à ARNm (qui sont actuellement utilisés), alors le génome peut être breveté.

Supreme court pdf

[Ndlr : ce document est tiré de la section « Opinions » du site de la Cour suprême et mentionne lui-même au tout début du texte : « (Slip Opinion) », soit « (Opinion préliminaire) » en français.]

Cela signifie que toutes les personnes qui ont reçu le vaccin sont désormais techniquement « brevetées » et que quelque chose qui est breveté est une « propriété » et relèvera de la définition de « transhumain ». Les personnes qui sont légalement identifiées comme « transhumains » n’ont pas accès aux droits de l’homme ou aux droits accordés par l’État. C’est parce qu’ils ne sont pas classés comme 100% biologiques ou humains .

Par conséquent, techniquement, toute personne ayant ce vaccin ne pourrait plus avoir accès aux droits de l’homme. Il y a eu des documents juridiques sur ce sujet récemment, donc des éclaircissements devraient être disponibles bientôt.

L’ARNm est la technologie CRISPR (Moderna l’a décrit comme son « système d’exploitation ») et étudie la technologie pour inverser les effets secondaires, comme vous le feriez avec un ordinateur. Il existe actuellement un brevet lié à cette technologie :

WO2020060606 – SYSTÈME DE CRYPTO -MONNAIE UTILISANT DES DONNÉES D’ACTIVITÉ CORPORELLE

La technologie sera placée sur votre corps, puis assignée à un code-barres et attachée à la crypto-monnaie. La technologie suit votre activité corporelle et lorsque vous atteignez un « niveau d’activité satisfaisant », vous recevrez votre crypto-monnaie. Il s’agit de la version courte du brevet, mais vous devez l’examiner correctement.

Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, regardez la vidéo suivante :

Source


Question

Si un « vaccin » anti-Covid peut effectivement modifier l’ADN humain du noyau ou des mitochondries (ne serait-ce qu’accidentellement à cause de la présence naturelle de transcriptase inverse dans l’organisme), est-ce que l’entreprise pharmaceutique qui l’a produit devient propriétaire du vacciné ?




Communiqué de presse de Maître Philippe Krikorian — Lutte contre la pandémie Covid-19 et Liberté au-delà de la loi : Tant qu’il y aura du droit !

[Source : courriel]

:




La Réunion : Alerte Rouge avec des Hôpitaux Vides !

[Source : E&R via changera.blogspot.com]

Nous sommes au CHU de Bellepierre, à La Réunion. Il s’agit de vérifier les dires des autorités politico-médicales, qui parlent d’un tsunami de malades et de morts. Voici les mots de Véran, le relais du Big Pharma au gouvernement :

« La situation sanitaire, je le dis et pèse mes mots, est sans commune mesure avec ce que j’ai pu voir jusqu’ici. La virulence des variants, la puissance de l’épidémie, les jeunes patients sont une réalité que chacun doit regarder en face. Avec courage, sang froid et détermination. »

Un commentaire parmi d’autres sous ces vidéos :

Ma femme travaille au chu de Nîmes nous sommes en soi-disant alerte rouge en Occitanie.
Sur 20 lit de réanimation seulement 8 sont occupé avec seulement moitié covid (+de 70 ans avec comorbidité)
Voilà la réalité sur le terrain.

Sur CNews, on en apprend de belles, dans le genre fabrique de la saturation :

[Vidéo censurée]

Si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez ici.

En Guadeloupe, ce sont les pompiers qui deviennent les lanceurs d’alerte pour la population à propos des mensonges du gouvernement :

[Vidéo censurée]

Si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez ici, comme toujours avec ce réseau social qui censure tout ce qui dépasse du mondialisme zuckerbergien.

Et dans la série fake news gouvernementale et psychose bidonnée avec la complicité de BFM TV, on a encore mieux :




Entrevue québécoise avec Alexandra Henrion-Caude

[Source : André Lafrance]

https://youtu.be/GDunt-81hhc



Serait-il imaginable que l’élite globale ait déclaré la guerre à l’humanité ?

[Source et auteur : Liliane Held-Khawam]

Deloitte ne met pas au conditionnel le modèle de la nouvelle médecine. Il vous l’affirme en invitant ses clients à se mettre à jour avec ce qui s’en vient. Écoutez plutôt. (Comme ce genre de vidéos n’est pas censuré, profitez de la traduction offerte par YouTube).

Deloitte, en champion des cabinets de conseil, qui couvre le secteur de la santé, nous offre cette vidéo qui remonte à mars 2019. Bien avant les histoires covidiennes donc.

Dans ce document, nous démontrons que l’individu sain devient, par une volonté de mettre en place une autre forme de médecine, un malade qui s’ignore et que les appareils vont prédire ses maladies avant même que les symptômes apparaissent. Pour ce faire, le personnel de santé est invité à faire évoluer ses compétences pour être capable de répondre à la demande. Le contrôle sera sévère, n’en doutons pas.

Ainsi, les populations humaines sont sommées d’accepter un nouveau paradigme techno-médico-sanitaire qui doit changer en profondeur leur identité, leur droit à disposer de leur corps, ET de leur intimité. Sont-elles consentantes ou pas est le dernier des soucis de ces individus qui s’acharnent à modifier la nature humaine afin de réaliser leur rêve, au minimum centenaire : contrôler la vie sur terre par la technologie.

Dans une étude sur la surveillance sanitaire permanente d’un individu connecté, les auteurs ont eu un sursaut d’inquiétude au niveau éthique. Ils y soulignent en passant les problèmes que poserait la collecte massive de données.

« Des quantités considérables de données seront générées avec le développement des technologies de capteurs et de la science des matériaux en raison de la détection omniprésente allant de l’Internet des objets (IoT) aux soins de santé. Ainsi, des méthodes statistiques et informatiques, telles qu’une gamme de techniques d’apprentissage automatique, peuvent être utilisées dans le traitement des données et l’extraction efficace d’informations. Des capacités d’analyse de données en temps réel sont souhaitées pour une gestion robuste des données (Paulovich et al., 2018). Les problèmes éthiques et moraux dans la collecte, l’analyse et le stockage des données, en particulier les données concernant la santé personnelle, doivent être correctement résolus pour protéger la vie privée. » 

Dans la même étude, on a une représentation d’un individu infiltré de capteurs à base de graphène qui permettent la surveillance permanente de la santé.

… Voici en écho une représentation compatible de l’humain posé sur un téléphone portable qui semble scanné et dont les données sont numérisées et donc récupérées par le Big data.

Regardez cette image incroyable publiée début 2019 par le numéro1 des consultants (secteur de santé inclus). L’individu est représenté sur son cellulaire avec une lumière qui sert à décoder les informations sur sa santé qui sont par la suite numérisées et transmises à un centre de gestion (envie d’écrire plutôt commandement) sanitaire. Vous constaterez le biocapteur au niveau du front. Image déjà présente en mai 2019

the-future-of-health-deloitte-us (Télécharger)

Une étude de Nature confirme que la technologie et son Big Data représentent une dimension incontournable de la Nouvelle médecine (envoyée 7 avril 2020)

Fig. 1 : The interconnected digital technologies used in the public-health response to COVID-19.

En avril 2020, ce schéma était prêt avec tout le protocole que nous connaissons aujourd’hui ! Bluetooth du smartphone au centre du processus. Comme sur l’image de Deloitte d’avant 2019 !

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L’élite globalisée livre sa guerre contre le virus

Larry Summers, président du panel de hauts responsables (comprenez de délégués de la Planète finance) pour la prévention des pandémies, appelle la communauté internationale à investir 15 milliards de dollars par an dans des fonds supplémentaires et pour une refonte majeure de l’infrastructure mondiale de gouvernance de la santé.

« C’est un moment profond dans les relations internationales et dans la politique étrangère », a déclaré Summers plus tôt cette semaine.

« Pour la première fois dans l’histoire, la sécurité de la plupart des peuples du monde dépendra moins de la résistance aux adversaires étrangers et de l’équilibre des pouvoirs que de la réponse à des menaces communes et de la promotion de la coopération.» 

https://lilianeheldkhawam.com/2021/07/22/devinez-qui-dicte-les-ordres-a-vos-autorites-sanitaires/

On voit la terminologie liée à la sécurité, ou à la résistance aux adversaires. Et même si elle n’est utilisée que dans un but rhétorique, elle interpelle et renvoie à cette phrase du président Macron qui avait dit ‘Nous sommes en guerre face à un ennemi invisible’.

Et maintenant, regardez cette présentation de Bill Gates qui use de visuel digne des militaires. Sauf que dans son cas, il a remplacé les soldats de plomb en miniatures en blouse blanche. La nouvelle armée du Nouveau Monde.

Les soldats ont été remplacés par le personnel de santé pour faire face à une promesse de pandémies à répétition.

L’Onu a entendu les responsables des cordons de la bourse sans lesquels les salaires onusiens risqueraient d’avoir quelques petits soucis. Ainsi en mai 2021, le chef de l’ONU lança lui aussi un : ‘Nous sommes en guerre’ contre le Covid. Et de préciser : le monde est ‘en guerre’ contre le Covid-19, appelant la communauté internationale à aller au-delà de la solidarité et à entrer en ‘économie de guerre’ pour stopper le virus.
https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/nous-sommes-en-guerre-contre-le-covid-dit-le-chef-de-l-onu_2151430.html

Gates mandate les consultants dans le cadre de sa guerre sanitaire

Gates mandate des consultants que l’on retrouve en train de coacher des gouvernants, voire plus si entente.
https://lilianeheldkhawam.com/2021/08/09/jusquou-va-linfluence-de-la-firme-mckinsey-en-france-dans-la-promotion-du-vaccin-et-de-la-mise-en-place-du-pass/

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À noter que McKinsey ne pointe qu’à la 6e place dans le classement Gartner. Deloitte est le numéro 1

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Et en bons généraux, les gouvernants se chargent du terrain

Afin de réaliser sur le terrain la formation d’une armée de personnel médical soumis aux ordres, il va falloir restreindre les libertés individuelles par un contrôle piloté par l’État. Tout comme le sont les soldats militaires. Les médecins et autres infirmiers doivent devenir des gens qui appliquent des protocoles/règlements/procédures/etc. sans trop se poser de questions. Mais ils doivent aussi s’adapter à la médecine personnalisée et prédictive hautement connectée comme vu ci-dessus dans la vidéo de Deloitte.

Les médecins contemporains et autres intervenants dans le domaine médical doivent se former et s’adapter à la techno-médecine, ou disparaître.
https://lilianeheldkhawam.com/2021/07/25/nanosante-le-metier-de-medecin-voue-a-disparaitre-changement-du-paradigme-medical/.

C’est à cela que servira le Conseil national de certification. À faire changer les mentalités des médecins qui veulent encore soigner avec des molécules. Ils doivent passer à la technologie. Et c’est un ordre.

Ainsi, en France, sous le titre de Conseil national de certification, le Conseil des ministres du 19 juillet 2021 a ordonné la mise en place d’une Certification périodique de certains professionnels de santé. Et voici en quoi elle consiste :

Le ministre des Solidarités et de la Santé a présenté une ordonnance relative à la certification périodique de certains professionnels de santé. L’article 5 de la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé habilite le Gouvernement à prendre par ordonnance toute mesure relevant du domaine de la loi afin, d’une part, de créer une procédure de certification indépendante de tout lien d’intérêt permettant, à échéances régulières au cours de la vie professionnelle, de garantir le maintien des compétences, la qualité des pratiques professionnelles, l’actualisation et le niveau des connaissances, et, d’autre part, de déterminer les professionnels concernés par cette procédure de certification, les conditions de sa mise en œuvre et de son contrôle, les organismes qui en sont chargés, les conséquences de la méconnaissance de cette procédure ou de l’échec à celle-ci, ainsi que les voies de recours ouvertes à l’encontre de ces conséquences.
L’ordonnance détermine les principes structurants applicables à la certification périodique, dont les modalités d’application seront largement définies par voie réglementaire après concertation avec l’ensemble des parties prenantes.

Elle complète le titre II du livre préliminaire de la quatrième partie du code de la santé publique consacré au « Développement professionnel continu ». Un chapitre II relatif à la certification périodique des professionnels de santé est ainsi ajouté :

https://www.vie-publique.fr/discours/280808-conseil-des-ministres19072021-certification-periodique-professions-sante

  • il définit les objectifs de la certification périodique, le champ des actions qui participent à celle-ci (actualisation des connaissances et des compétences, amélioration de la qualité des pratiques professionnelles et de la relation avec le patient, prise en compte de la santé individuelle du praticien), la périodicité de l’obligation (tous les six ans), ainsi que les sept professions qui sont assujetties à l’obligation de certification (médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes et pédicures-podologues) ;
  • il crée un Conseil national de la certification périodique chargé de définir la stratégie, la promotion, le déploiement ainsi que les orientations scientifiques de la certification périodique ;
  • il prévoit que les actions de certification sont librement choisies par le professionnel de santé, le cas échéant en lien avec son employeur, parmi une liste figurant dans un référentiel national de certification périodique ;
  • les référentiels sont élaborés par les conseils nationaux professionnels, sur la base d’une méthode arrêtée par le ministre chargé de la santé sur proposition de la Haute Autorité de santé et après avis du Conseil national de la certification périodique. Ces référentiels sont approuvés par arrêté du ministre chargé de la santé, qui peut saisir au préalable pour avis la Haute Autorité de santé ;
  • il confie le contrôle du respect de l’obligation de certification périodique aux ordres professionnels ;
  • il instaure, au bénéfice de chaque professionnel, des comptes individuels qui retracent les actions de certification périodique suivies. Il prévoit que ces comptes seront gérés par une autorité administrative qui sera désignée par voie réglementaire. (lire la suite sur le site de vie-publique.fr

Un cabinet d’avocat traduit cette décision. Ainsi, le texte définit la notion de certification, crée une instance nationale de pilotage, prévoit la création de référentiels et institue un dispositif de contrôle.
https://accens-avocats.com/blog/2021/07/22/professions-de-sante-creation-dun-dispositif-obligatoire-de-certification-individuelle-periodique-des-competences/

Cette décision a amené le site ‘Observatoire du mensonge’ à publier un article qui est devenu viral et qui est combattu par les médias du système :

Bref, nous retiendrons 2 données incompressibles. D’abord, l’élite se sent en guerre, ensuite le nouveau paradigme qui change la pratique médico-sanitaire doit changer la nature humaine, la vie en société, en famille, ainsi que l’intrusion dans la sphère intime du couple, des toilettes, etc.

Ce changement de paradigme, s’il était expliqué clairement, serait probablement rejeté par tout un chacun. Alors, comment le mettre en place sans faire la guerre aux populations ?

Liliane Held-Khawam




Le vaccin adoucit la mort

[Source : Victoire de la vérité]

Bravo M.Asselineau pour ce commentaire publié sur Facebook. Nous devrions tous apprendre par coeur ce court réquisitoire tant il est édifiant et terrible pour le narratif officiel.

👍 👍 👍

Réquisitoire

LE VACCIN ADOUCIT LA MORT

ℹ️ Le site américain The Hill cite le cas d’un double vacciné, cloîtré chez lui avec masque, mort de la #COVID19.

👉 Pour sa fille, vacciner reste essentiel car « elle ne peut même pas imaginer combien il aurait souffert s’il n’avait pas été vacciné »

Les arguments en faveur des vaccins évoluent donc.⤵️

1️⃣ D’abord, il était efficace à plus de 95%, n’avait aucun effet secondaire, et il empêchait l’infection et la transmission.

2️⃣ Puis son efficacité a été revue à la baisse.

3️⃣ Puis on a découvert qu’il n’empêchait ni infection ni transmission

4️⃣ On nous a alors dit qu’il empêchait seulement les formes graves et qu’il permettait d’atteindre l’immunité de groupe.

5️⃣ Puis on a vu s’accumuler des déclarations d’effets secondaires nocifs mais les « autorités » nous ont assuré qu’il n’y avait aucun rapport de cause à effet.

6️⃣ Puis on a reconnu du bout des lèvres qu’il y avait en effet des effets nocifs (myocardites/AVC/zonas/allergies..) mais qu’ils étaient statistiquement négligeables.

7️⃣ Puis on a découvert que l’efficacité baissait rapidement, au point qu’il faut injecter une 3ème dose au bout de 8 mois.

8️⃣ Puis on a découvert que la pandémie flambait dans les pays les plus vaccinés (Israël, Islande, Seychelles, Royaume-Uni…).

9️⃣ Puis les autorités de ces pays ont commencé à déclarer que l’immunité de groupe ne pouvait pas être atteinte par le vaccin mais par l’immunité naturelle.

1️⃣0️⃣ Puis on a découvert des double-vaccinés qui souffrent de formes graves et même en meurent.

1️⃣1️⃣ On nous alors a expliqué alors que les double-vaccinés :

✔️ ont statistiquement beaucoup moins de formes graves que les non-vaccinés

✔️ lorsqu’ils meurent de la Covid 19, c’est en souffrant moins.

🚨 CONCLUSION 🚨

Le narratif change sans cesse sur les bienfaits des vaccins Pfizer et Moderna, mais il ne change jamais pour

✔️ les vaccins russe, chinois, cubain et français(Valneva), qui restent interdits dans l’Union européenne

✔️ les traitements, dont l’Ivermectine, qui restent interdits malgré l’accumulation d’études positives




Un policier syndicaliste soutient les manifestations anti-Pass (France)

[Source : L’Échelle de Jacob]






Exemple d’action antivax contre-productive : Covid-19 — Un centre de vaccination vandalisé et 500 doses détruites près de Toulouse

[Source : ouest-france.fr]

Dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 août, un centre de vaccination a été vandalisé à Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne), près de Toulouse. Des doses de vaccins contre le Covid-19 ont été détruites.

[Ndlr : c’est une action contre-productive de la part de personnes antivax, mais qui peut être un « faux drapeau » très utile pour le gouvernement, puisque cela peut ensuite faciliter l’accusation de terrorisme domestique contre les personnes hostiles à la vaccination.]

Un centre de vaccination contre le Covid-19 situé près de Toulouse a été vandalisé dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 août. 500 doses de vaccins ont été détruites.

Aucune inscription ou revendication n’a été observée sur place, a indiqué à l’AFP la maire de Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne), Dominique Faure.

« Il s’agit de vandalisme classique : des tables et des chaises ont été cassées ainsi que deux écrans d’ordinateurs », a-t-elle précisé, ajoutant que le système d’alarme dont est dotée la salle associative transformée en centre de vaccination n’avait pas fonctionné.

Cinq cent doses de vaccin ont également été détruites sur place, selon une source proche de l’enquête.

Une plainte déposée par la mairie

Une plainte a été déposée par la mairie de la commune. L’enquête est confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Toulouse et à la brigade des recherches de Villefranche-de-Lauragais, a indiqué à l’AFP le parquet de Toulouse.

Lire la suite : ici.




Le confinement a créé 1 million de nouveaux alcooliques en Angleterre

[Source : Divulgation.fr]

Les données officielles montrent que le confinement de l’Angleterre a entraîné la dépendance à l’alcool d’un million de personnes supplémentaires depuis le début de la plandémie.

Avant le début de la pandémie, les sondages gouvernementaux indiquaient qu’il y avait environ 1,5 million d’alcooliques dans le pays, c’est-à-dire des personnes qui buvaient au moins 50 unités par semaine.

« Mais ce chiffre est passé à un peu moins de 2,5 millions cet été, ce que les experts ont imputé au cycle sans fin des restrictions liées à la lutte contre le virus », rapporte le Daily Mail.

Selon le Dr Tony Rao, expert en abus d’alcool au King’s College de Londres, « l’impact de la pandémie de Covid sur la consommation d’alcool a été dévastateur. Les dernières données, associées au nombre le plus élevé de décès liés à l’alcool jamais enregistré, constituent un avertissement sévère pour le gouvernement. »

Les associations de lutte contre l’alcoolisme mettent en garde contre une crise « qui se produit maintenant » après que Public Health England a révélé que « les décès directement causés par l’alcool ont grimpé en flèche de 20 % au cours de la première année de la pandémie. »

Comme nous l’avons souligné précédemment, le développement cognitif des jeunes enfants pendant le confinement a également été gravement altéré en raison du manque d’interaction humaine et des mandats de masquage.

L’impact réel des confinements sur la santé et le bien-être des jeunes et des moins jeunes ne sera connu que dans plusieurs années.

Cependant, les études déjà entreprises sur les ravages qu’ils provoqueront font froid dans le dos.

Un consortium d’analystes de données d’Afrique du Sud a conclu que les conséquences économiques du confinement du pays entraîneraient 29 fois plus de décès que le coronavirus lui-même.

Comme nous l’avons déjà signalé, des universitaires de Duke, Harvard et Johns Hopkins ont conclu qu’il pourrait y avoir environ un million de décès supplémentaires au cours des deux prochaines décennies à la suite des confinements.

En juin, Jay Bhattacharya, professeur de médecine à l’université de Stanford, a averti que dans les années à venir, les confinements seront considérés comme la politique la plus catastrophique de « toute l’histoire ».

Source : https://www.zerohedge.com/medical/lockdown-created-1-million-new-alcoholics-england

Traduction : https://www.divulgation.fr/




Comment échapper à la suspension sans salaire dans la fonction publique ?

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

par Éric Verhaeghe

La suspension sans salaire est-elle inévitable dans la fonction publique, pour les membres des professions soumises à l’obligation vaccinale qui refusent de se vacciner ? Nous proposons ici une lecture alternative des textes en vigueur depuis le 5 août 2021 : de notre point de vue, une réaction juridique vigoureuse est possible pour limiter les dégâts et éviter une catastrophe financière complète pour ceux qui souhaiteraient ne pas être vaccinés. Voici un rapide mode d’emploi.

https://youtu.be/BcT0lv0hpBs

La suspension sans salaire dans la fonction publique est une sanction très lourde et… telle qu’elle est présentée par la loi du 5 août 2021, elle a toutes les apparences d’une disposition inconstitutionnelle et contraire à la Charte Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme. 

Suspension sans salaire et sanction disciplinaire

Rappelons en effet que suspendre un fonctionnaire en lui ôtant son salaire est une sanction disciplinaire et, en soi, il s’agit de l’une des pires sanctions imaginables, puisqu’elle revient à priver la personne de tout revenu du jour au lendemain. 

Or… une sanction disciplinaire obéit dans des règles, en particulier au principe du contradictoire : toute personne sanctionnée doit pouvoir présenter ses arguments, sa “défense”, à l’autorité qui la sanctionne. Dans la fonction publique, ce principe du contradictoire passe forcément par une commission paritaire où des représentants élus du personnel doivent pouvoir défendre les impétrants. 

Assez curieusement, la loi du 5 août 2021 n’a prévu aucun de ces dispositifs. Elle réserve un pouvoir unilatéral à l’employeur sans “contradictoire”. 

Une procédure inconstitutionnelle selon les Sages

Pour mémoire, le Conseil Constitutionnel a rappelé le 10 mai 2019 que le respect du contradictoire, aussi appelé les “garanties disciplinaires”, était une obligation constitutionnelle, tirée de l’article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (DDHC). Cette jurisprudence récente sanctionnait une disposition applicable à l’administration pénitentiaire, qui prévoyait que certaines sanctions pouvaient être prises de façon unilatérale. 

On s’amusera de voir le Conseil Constitutionnel changer à ce point d’avis en deux ans à peine…

Une procédure inconventionnelle

Mais le bloc de constitutionnalité français n’est pas le seul corpus qui fait planer de nombreux doutes sur la suspension unilatérale sans traitement. La Convention Européenne des Droits de l’Homme (CEDH), dans son article 6, prévoit également un droit au procès équitable. Le guide d’application de cet article 6 rappelle que ce droit s’applique aux sanctions prises contre des fonctionnaires. 

La loi du 5 août 2021 paraît totalement contraire à cette convention…

Référé-suspension et inconventionnalité

S’il est peu probable qu’un tribunal administratif contrevienne à la validation de la loi par le Conseil Constitutionnel (même si le Conseil Constitutionnel disait, il y a deux ans, le contraire de ce qu’il dit aujourd’hui), il y a de fortes chances pour qu’un tribunal administratif se montre plus réceptif à la violation de la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Nous vous recommandons donc, si vous faites l’objet d’une suspension dans le cadre de la loi du 5 août, de lancer un “référé-suspension” auprès du tribunal administratif compétent, pour demander la levée de la mesure d’interruption du salaire. 

Vous pouvez arguer, dans ce référé, de la violation de l’article 6 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, puisque vous êtes sanctionné sans procédure contradictoire. Dans ce cadre, nous vous recommandons d’exiger le maintien de votre salaire en attendant que la situation se résolve. Une suspension conservatoire avec maintien du salaire n’est en effet pas une sanction… et ne suppose pas de principe du contradictoire. 




Preuves que le pass sanitaire et les vaccins COVID étaient prévu depuis 2019. Attali en parlait même en…1979 !

[Source : Divulgation.fr]

Par Angel

Avant même que l’OMS ne parle de pandémie, en date seulement du 11 Mars 2020, nous avons découvert des documents dont la plupart ont déjà été publiés, mais visiblement oubliés, ou passés en catimini.

Le pass sanitaire décidé pour l’Europe le 12 septembre 2019

Lors d’un sommet avec les chefs d’États et l’OMS, il est sorti un rapport sous PDF, une feuille de route, dans lequel il est indiqué le désir de l’union européenne d’instaurer une « carte de vaccination européenne », et pour 2022, ils l’appellent carrément « passeport sanitaire ».

Lien du rapport :
https://ec.europa.eu/health/sites/default/files/vaccination/docs/2019-2022_roadmap_en.pdf

Et l’AFP et LCI se contredisent totalement pendant ce temps, quant à ce PDF de la commission européenne qui a été assez partagé à l’époque mais oublié depuis. Ils ne s’attendaient tellement pas à cette réaction des peuples, pas si dupes, qu’ils tentent de le justifier par plusieurs moyens en se prenant les pieds dans le tapis.

C’est assez drôle de les voir se perdre dans leurs mensonges et manquer de coordination.
Source :
https://www.lci.fr/sante/oui-la-commission-europeenne-reflechit-a-un-passeport-vaccinal-et-cela-fait-plusieurs-annees-2175528.html

Mais attendez, vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Le journal « Le Monde », en Décembre 2019 officialisait déjà l’instauration d’un passeport sanitaire en phase de test, en Afrique, subventionné par Bill Gates, comme par hasard.

Source :
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/19/le-kenya-et-le-malawi-zones-test-pour-un-carnet-de-vaccination-injecte-sous-la-peau_6023461_3212.html

Et si cela ne vous suffisait pas, la firme ModernaTX, qui comme Pfizer a développé un vaccin à ARNm toujours en phase de test dont l’efficacité n’est pas prouvée tout comme la balance bénéfices/risques, et les effets secondaires très présents, a publié un document passé inaperçu concernant le développement d’un vaccin à ARN messager contre le coronavirus, 4 mois avant la déclaration de pandémie par l’OMS:

Source.
Regardez la dernière phrase :
« Vaccin à ARNm coronavirus développé par le NIAID et Moderna », page 105
Source
Daté du 12 Décembre 2019 comme marqué ci dessus, page 107

La manipulation est de plus en plus avérée dans la tête des gens, le réveil est en marche et ils ne pourrons plus berner les peuples aussi longtemps qu’ils le désirent. Ils pensaient instaurer le pass sanitaire dans une suite logique de leur plan dictatorial, mais les européens en ont décidé autrement.

Tout est résumé dans cette interview de Philippe de Villiers, à partir de la 31è minute. Il développe tout ce que l’on vient de démontrer, en allant plus loin, expliquant que la prochaine étape est le crédit social si on laisse faire.

https://youtu.be/LsntxWX9bX8

Cadeau en bonus, une internaute qui filme en direct des affiches parlant du pass sanitaire placardées dans les rues, avec comme date d’impression…Janvier 2020. Soi disant une faute de frappe, selon la réponse du premier ministre. Ça fait beaucoup tout de même non ?

https://twitter.com/GaumontRene/status/1422891981320097800

Attali en 1979 évoquait le pass sanitaire pour aujourd’hui

Édifiant, tout simplement.



Quand tout ce paragraphe mortifère & liberticide de l’histoire de l’humanité sera fini, ne revenons pas à 2018. Bâtissons ensemble un système alternatif, respectueux et durable, car si nous revenons à la matrice, ils voudrons toujours et encore nous asservir.

Victoire de la lumière.




Pass sanitaire et vaccination obligatoire : la stratégie diabolique de Macron

[Source : E&R via ZEjournal]

C’est un fait que les vaccinés – simple, double ou triple (avec le « rappel » Bourla) – se sont fait avoir : ils pensaient être libres après leur injection, ils sont ferrés dans un lieu sinistre qui se referme derrière eux. Maintenant, il faut un pass pour avoir une vie prétendument normale, alors que tout est anormal avec un passeport intérieur, qui en outre flique le citoyen du matin au soir. Le premier pas vers l’acceptation de la non-liberté a été fait, le retour en arrière sera beaucoup plus dur. Heureusement, grâce aux non-vaccinés et aux anti-pass, il reste un espoir. Les citoyens encore libres attendent donc la dégradation de la situation pour que les prisonniers réalisent leur erreur, et tendent la main aux hommes libres. Cela viendra.

En attendant, une nouvelle, ou plutôt une fuite organisée a retenu notre attention, et elle révèle bien des choses sur la stratégie de ce président maléfique. Si l’on considère que Macron est un simple président de la République, un petit banquier de chez Rothschild, forcément néolibéral, progressiste et malin, on ne peut pas tout comprendre à la situation actuelle.

Si l’on ajoute qu’il se prend pour l’antéchrist, pour le fils du Diable, alors les choses deviennent plus claires. Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’on utilise les termes du registre diabolique pour qualifier Macron et sa stratégie, c’est parce que les points de concordance sont multiples : le tableau de l’Élysée, la Bête de l’événement, le séparatisme forcené (la joie sadique d’être le Grand Diviseur), la destruction de Notre-Dame, les prêtres assassinés… Là on n’est plus dans un film de série B, mais bien dans le réel, un réel dont la structure cachée affleure.

[Voir aussi : Le pass sanitaire bientôt retiré selon Martin Blachier?]

Ceci étant dit, passons à la « fuite » du château du prince des ténèbres françaises, puisque les Français vivent actuellement dans des ténèbres, organisées par celui qui éteint une à une toutes les lumières.

Donc Blachier, que l’on a surnommé la girouette du palais, et qui aurait l’oreille du Petit Dictateur, diffuse la rumeur selon laquelle le pass serait bientôt retiré. Le pass, c’est tout simplement l’outil de coercition pour les résistants à l’ordre macronien, ou au Nouvel Ordre mondial, celui des mondialistes ennemis de l’humanité. Ils l’ont prouvé à maintes reprises, même s’ils cachent leur projet diabolique derrière un humanisme qui n’est que de mots.

Alors pourquoi envoyer Blachier annoncer très officieusement que le pass va disparaître ? D’abord pour faire baisser la tension dans la rue, qui ne fait qu’enfler, chaque samedi, malgré les scores de mobilisation grotesques annoncés par l’Intérieur, et repris servilement, sans aucun travail de vérification, par les médias mainstream. On sait qu’ils n’ont pas le choix : ils sont soit en faillite, soit en chute libre.

Mais l’astuce du fils du Diable va plus loin : en jouant avec le chaud et le froid, au Blachier et au Véran, il entretient la confusion dans l’esprit des Français, qui sont totalement désorientés. Or, l’objectif est justement la désorientation, pour emmener le troupeau à l’abattoir. La désorientation de l’ennemi est un élément important de victoire dans une guerre, et Macron, la recrue des mondialistes, a lancé une guerre contre le peuple de France.

Mais pourquoi les mondialistes en veulent autant à la France ? Digression.

Les mondialistes veulent, pour être le seul modèle, la seule possibilité, que la France, ce pays des arts, de la culture, de l’amour et des libertés, ne soit plus un modèle pour le monde entier. En clair, qu’elle soit détestée. C’est pourquoi les Attaliens nous infligent et nous injectent des gens qui ont été élevés dans la haine de notre pays. Ils veulent détruire la douceur de vivre française, ce modèle qui ne cadre pas avec la dette, le mensonge, le mercantilisme et le Diable. Ils veulent que l’humanité déteste la France, que le modèle mercantile évince le modèle épicurien pour devenir le seul sur le marché, et que le Marché domine tout. Que le désintéressement et les relations gratuites soient éradiquées, que la famille explose, que le couple disparaisse, que l’Amour s’efface devant la Consommation.

Ils s’en prennent, grâce à leur infiltré au poste de président, à l’âme de notre nation, à notre esprit de résistance (pléonasme), et tous les vices sont utilisés dans ce but ignoble. Aujourd’hui, par exemple, pour détruire le moral des parents, ils veulent vacciner les enfants, jusqu’aux bébés ! Une presse indigne prête ses pages à ce projet littéralement maléfique :

« Dans une interview donnée à Nice Matin Philippe Babe, chef du service adjoint des urgences pédiatriques de l’hôpital Lenval de Nice, s’inquiète de la croissance du nombre d’hospitalisations de nourrissons.
Dix bébés de moins de trois mois ont été hospitalisés en deux semaines, phénomène qui n’était pas du tout observé pendant les vagues précédents. Les nourrissons souffrent de fièvre et présentent des symptômes fébriles et ont en commun d’avoir un des parents, parfois les deux qui sont positifs au Covid-19 et la plupart du temps non-vaccinés, explique le médecin dans les colonnes du quotidien régional ». (20 Minutes)

La carotte, et le bâton, c’est la sempiternelle stratégie des dominants. La carotte, c’est Blachier, le bâton, c’est Véran, ou Attal, au choix.

Voici d’abord le fil Twitter de Véran sur la Martinique, en date du 12 août 2021, à 9h17 PM (21h17). Accrochez-vous bien, et ne manquez pas la pointe finale, qui n’est pas de Véran…

« Je viens en Martinique pour dire les choses. La vague de covid qui frappe les Antilles est la conséquence d’une vaccination trop faible. Elle fait des milliers de malades, des dizaines de morts par jour et met en tension le système sanitaire. Mes pensées vont vers les familles.

Pour faire face, des centaines de médecins et soignants ont pris un vol avant-hier depuis Paris pour sauver des vies après mon appel à la mobilisation. Je leur dis mon admiration et ma reconnaissance. Nous organisons déjà les prochains renforts depuis la métropole.

Pour faire face, nous renforçons les hôpitaux Antillais en oxygène, en traitements de pointe comme les anticorps monoclonaux, en matériels de protection, en lits d’hôpitaux. Nous organisons des évacuations sanitaires vers la métropole.

La situation sanitaire, je le dis et pèse mes mots, est sans commune mesure avec ce que j’ai pu voir jusqu’ici. La virulence des variants, la puissance de l’épidémie, les jeunes patients sont une réalité que chacun doit regarder en face. Avec courage, sang froid et détermination.

Je le dis, sans provocation, mais avec ma conviction de médecin, et de ministre. Le retard pris par la vaccination ne peut plus durer. C’est une affaire trop grave pour que nous ne réussissions pas à protéger au plus vite la population.

Il y a ici des vaccins pour tout le monde, les mêmes qu’en métropole et que dans la plupart des pays occidentaux. Efficaces, sûrs, ils sauvent des vies partout, en quantité.

85 % des médecins de l’hôpital de Fort-de-France sont vaccinés. Faites leur confiance, plutôt qu’à ceux qui sèment la peur et la discorde en espérant y récolter un peu de célébrité ou de pouvoir. Le konseye pa le peye.

L’hôpital est rempli de malades qui avaient peur du vaccin au lieu d’avoir peur du virus. C’est insupportable, parce que c’est évitable. Nous ne baisserons jamais les bras, nous tiendrons, ensemble. Kimbé rèd ! »

Doc / Prof. Laurent Thines @LaurentThines

•Bon Olivier – OK, tu as en partie raison… Mais pour l’autre partie, tu te fous un peu du monde…non ? Tu as vu la gueule du système sanitaire aux Antilles, bon sang ?

Et pendant que Véran joue de la psychose (un pipeau) en Martinique, Attal en joue en métropole.

Attal nous menace d’un nouveau confinement, parce que nous ne serions pas assez vaccinés (alors que le virus se fout objectivement du vaccin) :

« C’est un motif d’espoir quand même sur le fait qu’on n’ait pas à reprendre des mesures comme celles malheureusement qu’on prend aux Antilles pasque la vaccination n’est pas au rendez-vous. Maintenant je peux pas l’exclure par principe, mais plus on continuera à se faire vacciner, plus les Français iront se faire vacciner, plus on mettra derrière nous le risque d’avoir à reprendre des mesures très dures de confinement ».

https://www.youtube.com/embed/Jh2hYCqGZPM

Le message, ou plutôt les messages, sont clairs : la rue est en train de monter une barricade contre les délires du Petit Dictateur, qui tente de faire baisser la tension avec la fuite d’une fausse promesse d’assouplissement sur l’Ausweis. De l’autre côté, via le porte-parole de Pfizer – le stagiaire Attal –, le pouvoir maintient la pression et formule un nouveau chantage au confinement, qui serait la faute des non-vaccinés, histoire de bien fracturer le pays entre vax et antivax.

La dernière pierre de cette stratégie scélérate est apportée par France Inter, qui ne trouve rien à redire à la vaccination des enfants :

« Il y a fort à parier que le sujet de la vaccination des moins de 12 ans va se poser à la rentrée prochaine. Avec la grande contagiosité du variant delta, le retour à l’école pose question, et les autorités, comme les médecins y réfléchissent ».

Il faut oser, en trois lignes, balancer autant de désinformation, et de désinformation dangereuse. Le sujet ne va pas « se poser » tout seul, comme par enchantement, c’est le pouvoir politique qui le pose, et l’impose.
La « contagiosité du variant delta » n’a rien à voir avec une dangerosité, et ce n’est pas parce que la Martinique a un système hospitalier défaillant (par volonté politique centrale) qu’il faut imaginer un tsunami de morts.
Enfin, on aimerait que les parents soient associés à la fameuse réflexion entre les « autorités », qui n’en ont plus beaucoup, et les « médecins », qui se prêtent à cette politique immonde. Nous qui pensions que les médecins étaient faits pour soigner… Heureusement, il en reste !

Pour bien comprendre ce qu’est la désinformation à la sauce France Inter, voici le premier paragraphe de sa propagande nauséabonde, sachant qu’en période de fortes chaleurs, et donc de pollution atmosphérique dans les villes, les bébés, comme les octogénaires, ont toujours souffert :

« Un virus plus contagieux, c’est un virus plus contagieux pour tout le monde, et donc aussi pour les enfants, et même les nouveau-nés. On l’a vu la semaine dernière avec cette alerte lancée par l’hôpital pédiatrique Lenval à Nice : une dizaine de bébés de moins d’un mois ont été hospitalisés ces derniers jours, dans un contexte de forte incidence épidémique (taux d’incidence supérieur à 600) pour cause de covid. Ils avaient de la fièvre (autour de 39°) et des problèmes gastriques. Rien de gravissime mais leur très jeune âge a justifié une hospitalisation de quelques jours. Leurs parents n’étaient pas vaccinés ».




Le Dr Astrid Stuckelberger confirme que les vaccins anti-covid et le test PCR sont en réalité les causes de la maladie Covid, au moins sous forme de variants, à cause notamment du graphène qu’ils contiennent

[Source : soleilverseau.com extraite de LA UNE TV – édition spéciale 14/08/2021]

[Ndlr : d’autres causes sont possibles et envisageables, puisque notamment la Covid-19 couvre notamment les symptômes de la grippe. La protéine Spike présente dans les vaccins procure aussi certains des symptômes de cette « maladie ».]

Petit extrait vidéo de la deuxième partie santé de l’émission du 14 Août 2021, de la nouvelle chaîne d’information ALTERNATIVE Française LA UNE TV (launetv.com), présentée par Richard BOUTRY. Écoutons le Dr Astrid Stuckelberger. Ses propos à propos du vaccin et du test PCR font froid dans le dos ! L’humanité est en danger.

Durée : 8 min



[Voir aussi, sur le graphène :
Dr Astrid Stuckelberger, le faux vaccin et l’oxyde de graphène
L’oxyde de graphène présent dans tous les vaccins fait des vaccinés des bombes à retardement ambulantes
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine
Une ancienne employée de Pfizer confirme la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins Covid
Technologie de “neuromodulation” à base de graphène : des biocircuits contrôlent le cerveau à l’aide de graphène piloté par l’IA
Graphène et 5G
Le graphène, outil de surveillance de la santé, se trouve dans les masques, écouvillons, et… les vaccins. Conséquences potentiellement désastreuses sur la santé humaine

sur le magnétisme dans les vaccins anti-Covid :
Vaccins covid aimantés, l’incroyable scandale arrive
Actionner un interrupteur dans la tête
Est-ce que les vaccinés sont vraiment magnétisés ?
Magnétisme vaccinal : complément d’informations et d’hypothèses
Confirmation d’un composant magnétique dans les « vaccins » à ARNm
The Guardian, 2016 : Une protéine « Magneto » génétiquement modifiée contrôle à distance le cerveau et le comportement
Santé : des nanoparticules magnétiques dans les cellules que l’on peut commander à distance!
Dr Astrid Stuckelberger, le faux vaccin et l’oxyde de graphène

sur les nanoparticules et l’hydrogel :
Que viennent faire les nanotechnologies dans les vaccins ?
Nanoparticules d’hydrogel et nanocomposites pour l’administration nasale de médicaments / vaccins
L’opération Coronavirus travaille main dans la main avec l’Agenda des nanotechnologies
Que pourraient-ils mettre dans le vaccin COVID?

sur le non isolement du SRAS-CoV-2 et des virus :
Déconstruction de l’arnaque Covid : les documents Ministère de la Santé admettent que le CDC n’a jamais isolé de « virus covid-19 » … le test PCR ne détecte que le BRUIT des instruments
Virus fantôme : à la recherche du SARS-CoV-2
Virus Mania : Comment Big Pharma et les médias inventent les épidémies
Comment l’analyse du génome crée des virus fictifs
87 institutions sanitaires/scientifiques du monde entier n’ont pas réussi à citer un seul cas d’isolement et de purification du “SARS-COV-2”, par qui que ce soit, où que ce soit, jamais
Comment créer votre propre “nouveau virus” généré par ordinateur
Pour en finir avec les virus et le Nouvel Ordre Mondial

sur la contagion :
La contagion : quelques éléments de réponse, a contrario de la funeste doxa actuelle
Le mythe de la contagion virale — Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies
La microbiophobie ambiante est hors de contrôle ! De nouvelles perspectives sur la véritable nature des virus
Le culte de la virologie – Documentaire
Réfutation de la virologie par le Dr Stefan Lanka
La théorie des germes : Une erreur fatale
Épidémies et contagions :

Selon une nouvelle approche théorique, les phénomènes de contagion épidémique n’impliqueraient jamais de bactéries et de virus naturels en tant que causes initiales (mais tout au plus comme conséquences, le rôle des bactéries et virus étant notamment de décontaminer, nettoyer, purifier, éliminer des déchets, permettre l’assimilation de certaines substances…). Ils proviendraient en réalité de diverses autres causes, éventuellement combinées :
►environnement pollué (air, eau, aliments contenant notamment pesticides et additifs alimentaires, électromagnétisme, radioactivité, etc.) ;
►information microzymienne et cellulaire perturbées ;
►hygiène de vie déplorable, misère, famine, peur, détresse affective, psychosomatique (somatisation du mal mental matérialisée en mal physique) ;
►modification des paramètres bioélectroniques ;
►influences cosmo-telluriques, électromagnétiques, saisonnières, cycliques ;
►causes iatrogènes, vaccins (avec notamment les adjuvants),
►etc.
Concernant les causes électromagnétiques (notamment le Wi-Fi, le Bluetooth, la 3G, la 4G, la 4G+ et la 5G), électriques (par les champs en provenance des lignes électriques, spécialement à haute tension) et magnétiques (par les conducteurs électriques dès qu’ils sont parcourus par des courants), il est utile de se rappeler que le corps humain — comme l’a mentionné Astrid Stuckelberger dans la vidéo — est électrique, parcouru en permanence par de minuscules courants (dans les influx nerveux, dans les mitochondries lors de la production d’ATP à partir du glucose, etc.), et magnétique, et qu’il suffit de très faibles valeurs de champs électriques ou magnétiques ou d’intensité d’ondes électromagnétiques pour perturber plus ou moins gravement ces délicats processus.

sur la protéine spike :
Appel aux autorités sanitaires et politiques à reconsidérer la vaccination de masse au vu des observations scientifiques récentes sur le SARS-CoV-2 et la protéine Spike
Dr Antoine Achram : traitement préventif covid, et antidote contre la molécule Spike produite par les vaccinés
“La protéine Spike est elle-même toxique et dangereuse pour l’homme” déclare le Pr Bridle

sur l’inefficacité des “vaccins” anti-covid :
L’obligation vaccinale : sans aucune logique médicale !
“Vaccins” anti-covid : témoignage d’une pédiatre texane devant le Sénat US
Les décès et effets indésirables liés aux vaccins anti-COVID sont secrètement dissimulé

sur la vaccination :
Citations médicales sur les vaccinations
Anthrax, Arsenic, Pasteur et ses moutons
Dossier Vaccins

sur l’écouvillon du test PCR :
Oui les écouvillons nasaux sont dangereux !
Les écouvillons du test PCR pourraient contenir des « microdispositifs en forme d’étoile » délivrant un vaccin
Test PCR et écouvillons : attention si vous prenez des anti-coagulants!
Ce que cache le test PCR ?

sur la fraude des tests PCR :
Précisions scientifiques sur l’arnaque du test PCR
Les implications capitales de la jurisprudence portugaise concernant les tests PCR
Union Européenne — TESTS PCR ET AFFAIRE COVID : UN SCANDALE INTERNATIONAL
Tests PCR condamnés en justice, mais toujours imposés à répétition aux hospitalisés et aux soignants !
Des experts internationaux suggèrent que jusqu’à 90 % des cas canadiens de COVID pourraient être des faux positifs

sur le dépeuplement possible :
Le dépeuplement et le vaccin à ARNm
Dépeuplement ? Les docteurs Wodarg et Yeadon demandent l’ARRÊT immédiat de toutes les études vaccinales anti-Covid-19 qu’ils considèrent dangereuses
L’ancien vice-président de Pfizer, Dr Michael Yeadon estime que les vaccins à ARNm COVID causeront des réactions indésirables graves
Les médias alternatifs sont-ils des oiseaux de mauvais augure ? Les vaccinés contre la Covid-19 seraient-ils prédisposés à mourir dans les mois suivants ?
Comment les « vaccins » Covid-19 pourraient détruire la vie de millions de personnes
Si le vaccin anti-Covid n’empêche pas l’infection, l’hospitalisation ou la mort, à quoi sert-il ?
L’oxyde de graphène présent dans tous les vaccins fait des vaccinés des bombes à retardement ambulantes
Combien de temps les vaccinés doivent-ils vivre ?]




Quand le Dr Tess Lawrie en appelle au sursaut de tous les médecins du monde

[Source : AIMSIB]

par Nicolas Moreux

Son message résonne comme celui d’une résistante qui a décidé le 25 avril 2021 que la tyrannie galopante, imposée par l’industrie pharmaceutique et soutenue par tout un système, a assez duré.  Que d’émotion, de colère, de tristesse mais aussi d’espoir, en voici la traduction française. L’AIMSIB accueille officiellement Nicolas Moreux, passionné par l’éthique et curieux de ce qui se fait dans le monde y compris chez l’Oncle Sam, au sein de ses rédacteurs. Médecins de tous les pays, chercheurs, journalistes généralistes ou spécialisés, politiciens, membres d’organisations de santé locales et internationales, salariés de l’industrie pharmaceutique et des réseaux sociaux, avocats et juristes, citoyens : le moment d’agir arrive. Cet article arrive pile à l’heure pour réjouir le Dr Antony Fauci puisque l’ivermectine répond parfaitement au cahier des charges qu’il détaillait le 5 août… Bonne lecture.

L’appel de Tess Lawrie

Quelques réflexions sur l’Evidence Based Medicine – EBM

Traduit de l’anglais par NM

« Avant que nous ne terminions cette journée, je souhaitais partager avec vous quelques réflexions sur l’Ivermectine et l’état de la situation concernant l’Evidence Based Medicine.
En tant que scientifique dont la mission était de fournir les preuves basées sur les principes de l’Evidence Based Medicine, j’ai constaté que l’approche hiérarchique, avec les revues systématiques et les méta-analyses positionnées au sommet de la pyramide et les opinions d’experts et de scientifiques tout en bas n’est plus appropriée. Cela est dû en partie au fait que l’intégrité des revues systématiques et des méta-analyses ont été dégradées petit à petit par les exigences associées aux essais randomisés considérés comme l’étalon or [les présumés « Gold-Standard » qui seraient les seuls valides] des études cliniques.

Ces fameux Grands Essais Cliniques Randomisés en Double Aveugle favorisent l’industrie pharmaceutique. Ils sont devenus si consommateurs en ressources que la production d’un dossier de 70 pages intégrant protocole et synthèse de la recherche requiert des mois de travail d’experts capables de passer toutes les subtilités indispensables en termes de processus et de d’habilitations. Sans compter que chaque essai coûte plusieurs millions de dollars ([souvent plus de 20 millions de dollars]). Toutes ces subtilités dans les éléments attendus jouent le jeu de l’industrie pharmaceutique qui est la seule qui peut financer de telles études.

Les Grands Essais Cliniques pour les médicaments génériques et les traitements non pharmaceutiques qui mériteraient d’être évalués pour un grand nombre de conditions virales et de traitements contre certains cancers sont très rares. En effet, pour être transparent, il n’y a pas d’argent à gagner sur ces derniers et il n’y a pas de financement disponible.

Dans mon expérience de chercheuse sur les nouveaux traitements contre le cancer, il est très fréquent que les découvertes réalisées dans les premières études montrant des bénéfices et ayant conduit à l’Approbation de Mise sur le Marché (AMM) soient contredits par des études complémentaires montrant qu’il n’y a en fait aucun bénéfice.

Cependant, à ce moment-là le médicament dispose déjà de son AMM et la société pharmaceutique a déjà engrangé des milliards.

Pour cette raison, je mets en garde contre le fait de prendre pour argent comptant sans remise en question les données fournies par les sociétés proposant ces nouveaux traitements. Et je suggère très fortement qu’il y ait une évaluation indépendante de ces données.

Cette évaluation ne doit pas être faite par des chercheurs financés avec des moyens quasi-illimités – financements et bourses – de l’industrie pharmaceutique et leurs acolytes parmi les associations financées par des philanthropes ou d’autres formes d’organisations caritatives. Les chercheurs en charge de ces évaluations doivent être indépendants et sans conflits d’intérêts.

Il est temps que nous reconnaissions et questionnions le rôle de l’industrie pharmaceutique et des institutions qui étaient par le passé reconnues pour leur intégrité scientifique, tout comme le rôle des soit-disant Partenariats Public Privé avec ces organisations.

Ils ont facilité la corruption de la science et de notre profession. Ceux qui définissent les protocoles des essais et contrôlent les données contrôlent aussi les résultats. Ainsi, ce système et le rôle de l’industrie – les essais cliniques conduits par l’industrie – doit prendre fin.

Les données des études en cours et futures concernant les traitements du COVID doivent être traitées et analysées de manière indépendante. On ne peut se fier à aucun résultat qui ne serait pas complètement transparent.

Pour ce qui concerne la pyramide de l’Evidence Based Medicine, il est nécessaire de mettre en place une nouvelle approche, une approche intégrée qui remplacera l’approche actuelle hiérarchique.

La pyramide doit, à mon avis, être remplacée par une figure plus appropriée : le cercle. Au centre l’intégralité des données disponibles issues de différentes sources : méta-analyse et analyse systématique des études randomisées représenteraient certaines des sources tout comme les études observationnelles, les données pragmatiques recueillies sur le terrain, les données qualitatives relatant les points de vue et expériences tout comme les opinions des docteurs experts. Ainsi, les décisions cliniques pourraient être prises sur une base bien plus holistique.

Toutes ces données différentes sont critiques pour obtenir une vue d’ensemble et leur intégration a été complètement oubliée dans l’évaluation de toutes les interventions proposées au public au cours de l’année passée. Au lieu de cela, les autorités ont pris ça et là dans la science et identifié des scientifiques pour appuyer leurs processus de décisions. »

Tess Lawrie continue, dans la foulée, sur l’exemple de l’ivermectine

« L’histoire de l’ivermectine a mis en évidence le fait que nous sommes à un point de bascule de l’histoire médicale où la preuve scientifique rigoureuse, notre formation et notre expérience, les outils que nous utilisons pour soigner et nos connexions avec nos patients sont systématiquement discrédités par une désinformation constante et sans pitié alimentée par la cupidité de certaines sociétés.

L’histoire de l’ivermectine montre que nous, le peuple, nous avons eu tort d’avoir une confiance aveugle dans nos institutions et avons sous-estimé le niveau de corruption imposé par l’argent et le pouvoir.

Il semblerait que si nous avions utilisé l’ivermectine en 2020, quand nos collègues médecins à travers le monde ont d’abord alerté les autorités de son efficacité, des millions de vies auraient potentiellement pu être épargnées et cette pandémie avec toutes ses souffrances et dégâts collatéraux aurait été freinée plus rapidement.

Depuis, des centaines de millions de personnes ont été impliquées dans la plus grande expérience médicale jamais réalisée par l’industrie : vaccination de masse avec une thérapie nouvelle et non éprouvée. Des centaines de milliards seront empochés par l’industrie pharmaceutique payés par nous le peuple.

Avec les politiciens et les autres non-médecins qui nous dictent quoi prescrire aux malades, nous, médecins, avons été mis dans une situation telle que notre capacité à respecter notre serment d’Hippocrate est assiégée. A ce point de bascule, nous devons donc choisir si nous devons rester les otages d’organisations corrompues, d’autorités de santé, de l’industrie pharmaceutique tout comme de ces milliardaires sociopathes. Ou bien réussirons nous à tenir notre engagement moral de commencer par ne pas nuire en faisant toujours le mieux pour ceux qui nous confient leur santé.

Cette deuxième option nécessite que nous contactions de manière absolument urgente tous nos collègues à travers le monde pour décider quels sont les médicaments éprouvés et sûrs de la pharmacopée qui peuvent être utilisés contre le COVID en tenant des forums comme celui-ci, libre de tout conflit d’intérêt, et en nous organisant tous ensemble pour résister à la tyrannie médicale qui nous a été imposée tout comme au public depuis un an.

Pour cela, je suggère que nous formions une nouvelle Organisation Mondiale de la Santé, une Organisation de Santé qui représente l’intérêt et la santé du peuple non ceux des entreprises et des milliardaires. Une organisation centrée sur l’optimisation de la santé des humains et de leur potentiel et non sur la contraception et le contrôle de la population. Une organisation centrée sur l’humain.

Et notre rôle de médecin n’a jamais été aussi important parce que jamais par le passé nous n’avons été complices d’engendrer autant de souffrances. J’appelle tous les médecins ici, à regarder leur cœur et à se rappeler leur serment pour que nous puissions avancer unis et avec le plus grand courage pour protéger ceux que nous soignons.

– Merci »

(1 – document en anglais traduit ci-dessus in extenso par NM)

« Qui est Tess Lawrie ? » me direz-vous…

Si ce message se passe de commentaires, vous retrouverez ci-dessous quelques éléments précisant qui est Tess Lawrie et qui vous permettront de mieux comprendre sa démarche, de suivre ses conférences et interventions. Mais Tess Lawrie n’est pas seule. Elle est désormais très investie dans BIRD (British Ivermectin Recommandation Deployment) (2) et est une intervenante régulière des réunions du FLCCC (Front Line Covid19 Critical Care) (3) dont vous trouverez les activités ci-dessous. Vous trouverez aussi des liens additionnels, des références pour aller plus loin sur les problématiques de la corruption systémique.

Et bien, le mieux est de jeter un œil à son parcours, ses interviews récentes et ses publications :

Titulaire d’un doctorat en médecine, Tess Lawrie a grandi, étudié la médecine et a obtenu son doctorat en Afrique du Sud, où elle a pratiqué la médecine clinique et la chirurgie. Elle est fondatrice et directrice de la société Evidence Based Medical Consultancy (E-Bmc) à Bath, au Royaume-Uni (4). Cette société indépendante travaille au niveau mondial (OMS) et national (NHS au Royaume Uni) pour les assister dans les différentes tâches associées aux études cliniques.

Vous découvrirez particulièrement ses positions et publications via :

  • Son message vidéo accompagnant la lettre ouverte au Premier Ministre du Royaume Uni, Boris Johnson dans lequel elle demande que l’ivermectine puisse être utilisée. (5 – document en anglais, non traduit)
  • Les interviews réalisées récemment pour
    • Réinfo-Covid (6) cette référence semble censurée,
    • France Soir (7 – interview traduite en français),
  • Bret Weinstein dans Dark Horse Podcast dans laquelle elle détaille la méta-analyse qui vient d’être publiée sur l’ivermectine en prophylaxie et en traitement. Elle s’y indigne aussi de la différence de traitement scientifique, médiatique et politique entre les vaccins contre le COVID et l’ivermectine. Vous retrouverez en particulier (min 18 de l’interview) le moment où elle reprend en direct la méta-analyse est fait la simulation d’exclure l’étude égyptienne controversée… et montre que même en excluant cette étude les résultats de la méta-analyse restent très robustes en faveur de l’utilisation de l’ivermectine (8 – interview en anglais)
  • et ses apparitions régulières dans les réunions hebdomadaires du FLCCC (Front Line Covid19 Critical Care) (9 – conférences en anglais, non traduites).
  • Sa lettre ouverte à la présidente du Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency, dans laquelle elle demande l’arrêt de la vaccination au Royaume Uni et la mise en place de mesures sanitaires pour soutenir les personnes vaccinées présentant des Effets Indésirables Graves (10 – lettre en anglais).
  • Et bien entendu, sa contribution majeure à la méta-analyse sur l’ivermectine publiée très récemment (11 – traduite en français)
  • Vous pouvez bien sûr suivre l’actualité de la communauté de BIRD (British Ivermectin Recommandation Deployment) (2) et tout particulièrement l’intégralité des vidéos des séminaires en accès gratuit (12 – conférences en anglais). La diversité des intervenants (médecins cliniciens, chercheurs, analystes de données) donne un éclairage sur chaque aspect de la science qui est passé sous silence par la majeure partie des autres médias et de la communauté scientifique.

Pour rappel ou précision pour les plus informés, le samedi 24 juillet était la journée de l’ivermecine. En avez-vous entendu parler ?

« Scoop : Olivier Véran pense que l’ivermectine peut avoir un effet »

Gérard Maudrux, dans son post du 23 juillet 2021, nous fait une synthèse des derniers rebondissements concernant l’ivermectine en France (13).

« Olivier Véran pense que l’ivermectine a une présomption d’efficacité, mais il ne peut le dire. En tous cas, il refuse de dire le contraire.

En mai 2021, 1500 médecins ont fait un recours gracieux auprès du ministre de la Santé, conformément à l’article L.5322-2 du Code de la Santé Publique, pour faire réétudier la décision de l’ANSM, concernant le refus d’une RTU pour l’ivermectine.

Dans ce recours, une question simple et directe était posée au ministre, mais aussi au médecin, interpellé par ses confrères :

« En votre âme et conscience, pensez-vous honnêtement et sincèrement qu’il n’y a aucune présomption d’efficacité comme le prétend l’ANSM ?  Nous souhaitons une réponse claire à cette question. »

Le Ministre a « botté en touche », ce qui est clairement un aveu : il a refusé d’écrire au-dessus de sa signature qu’il n’y avait pas de présomption d’efficacité de l’ivermectine. S’il le pensait, il lui aurait été très facile de nous envoyer promener, s’appuyant sur les conclusions de ses services, ce qu’il n’a pas fait. Face à l’évidence des faits, il ne pouvait le faire. En ne reprenant pas à son compte ce refus, ses motifs, c’est aussi quelque part clairement un désaveu de la position de l’ANSM, que nous critiquons et qu’il n’a pas repris. »

Pour rappel, le « recours gracieux » vaut, à lui seul, une lecture détaillée des références utilisées par l’ANSM au regard des études disponibles. (14)

Mais, y-a-t-il des exemples de manque de transparence en lien avec l’ivermectine ?

Vous avez découvert le FLCCC (Front Line Covid19 Critical Care) (3). Parmi les docteurs les plus impliqués dans cette organisation, notons particulièrement les docteurs Paul Marick (le chercheur que l’on voit peu) (15), Pierre Kory (le « diplomate », comme on dirait chez Reinfo-Covid, et qui est venu soutenir la cause de l’ivermectine au Sénat Américain) (16) et Joseph Varon (le « Chasseur de Covid » – « Covid Hunter ») (17).

Le rôle des médias mainstream

Le cas de Joseph Varon est passionnant, il a été interviewé par toutes les chaines américaines locales et nationales de tous les bords politiques (CNN, MSSBC, Fox News,…) mais aussi mondiales : l’avantage avec ce médecin est qu’il parle 9 langues. Il tient son surnom de « Chasseur de Covid » du fait qu’il a travaillé sans relâche 407 jours consécutifs dans son hôpital United Memorial Medical Center de Houston Texas donnant à la date de l’interview qu’il donne ici à Ivory Hecker (18 – en anglais) 1 640 interviews à travers le monde, ayant traité 1 293 patients hospitalisés dont seulement 86 sont décédés soit une mortalité de 6,7%. A chaque interview, il a pu détailler les protocoles pour les patients hospitalisés – MATH+ (19) et en traitement préventif (prophylaxie) – I-MASK (20) (intégrant entre autres l’Ivermectine) développés au sein du groupe du FLCCC qu’il a implémentés et contribué à faire évoluer au fur et à mesure de l’évolution de ses connaissances liées au COVID.

Et pourtant, jamais aucune référence n’a été faite au sujet de ces protocoles dans les 1 640 reportages à l’issue du montage et des coupures éditoriales. Etonnant donc d’encenser un médecin, de le présenter comme un héros sans jamais oser donner la recette de ses résultats : son implication sans relâche bien sûr mais aussi les protocoles de traitement et de prévention.

Ivory Hecker, journaliste de Fox News, a quitté ses fonctions après avoir expliqué comment elle a été « interdite de parole » sur le sujet de l’ivermectine en particulier dans cette courte vidéo (18 – en anglais). La qualité du son est parfois dégradée mais l’interview et les vidéos complémentaires d’Ivory Hecker sont nécessaires car elle fait partie des rares journalistes qui ont osé s’insurger contre l’omerta imposée par les rédactions mondiales. Elle a osé privilégier l’information des citoyens quitte à abandonner le salaire et la situation qui étaient les siens au sein de sa rédaction.

Et en France, quels sont les journaux Mainstream qui sortent de la doxa dont parle Laurent Muchielli (21 – en français) pour donner un éclairage différent ? Combien de « Fact checkers » nous ont ouvert les yeux sur l’origine du Covid avant que Brice Perrier dans son livre « Aux origines du mal » (22) n’apporte des éléments tangibles montrant que le virus se serait peut-être échappé d’un laboratoire ?

Et bien ce sont les mêmes qui, inlassablement, vont apporter les preuves que l’ivermectine n’est pas le remède que l’on veut croire. Une simple revue de presse de la situation en Inde, de son évolution et de la situation actuelle, comparée à l’analyse des données faite par Juan Chamier (23 – en anglais) dans son article de TrialSite News (24 – traduite en français) nous éclaire sur le biais de conformité de la majeure partie des médias.

Pour ce qui est de la France, il est intéressant de voir que les journaux réputés d’opposition, ceux qui sont restés vent debout quand il s’agissait de religion, de terrorisme, ces mêmes journaux sont cruellement absents aujourd’hui. Heureusement quelques aiguillons tentent de réveiller les journalistes par trop apathiques. C’est dur d’être vacciné par des cons… (25) En référence à la Une de Charlie Hebdo du 28 juillet 2021 titrant « Hitler débordé par les antivax » et figurant Hitler à la plage dans une bouée licorne et disant « C’est dur d’être cité par des cons ! ». Lettre à Charlie à propos de sa fascination vaccinale et de ses positions réductionnistes vis à vis des opposants au sésame sanitaire par Jean-Paul Bourdineaud • 29 juillet 2021

Notons, pour la France toujours, que le Club de Mediapart s’est illustré il y a deux semaines en décidant de supprimer le dernier billet de blog de Laurent Muchielli publié au sujet de la pharmaco-vigilance des vaccins COVID et dans lequel l’auteur s’appuyait exclusivement sur les données officielles de pharmaco-vigilance européenne. Le CNRS, au sein duquel travaille le sociologue, a lui aussi pris ses distances avec Laurent Mucchielli à la suite de la publication de ce billet polémique précisant que l’auteur s’exprimait à titre personnel et non en sa qualité de chercheur au CNRS. Cette histoire fait d’ailleurs échos à ce qui est arrivé à notre ami Amine Umlil (fondateur et CTIAP au sein de l’hôpital de Cholet où il est le responsable de la pharmaco-vigilance (26) avec le directeur de l’hôpital de Cholet.

La censure rencontrée dans les médias mainstream se propage ainsi même sur des médias qui permettaient jusqu’à récemment de proposer des points de vue divergents de la pensée monolithique.

Vous retrouverez ici la synthèse de cet article diffusé lors du Conseil Scientifique Indépendant (27), les raisons officielles proposées par la direction de Médiapart (28) ainsi que la réponse de Laurent Muchielli et l’article de Laurent Muchielli republié sur France Soir (29).

Saluons, en tout cas, ceux qui ouvrent la voie et jouent leur rôle d’informer les citoyens.

Le rôle des politiques

Pierre Kory est intervenu devant le Sénat américain le 8 décembre 2020 (30 – interview en anglais) pour faire état des connaissances et pratiques en matière de repositionnement de médicaments et en particulier de l’ivermectine en prévention et en traitement. Après son intervention, et depuis 9 mois désormais, peu de politiciens des Etats Unis ou d’Europe de l’ouest ont soutenu sa démarche. Peu ont contribué à faire connaître et appliquer les traitements précoces et la prévention recommandée.

Il faut aller chercher les hommes et femmes politiques courageux et résolument engagés dans d’autres régions du monde.

Dans de nombreux cas, il aura suffit qu’une figure de proue s’empare du sujet, fasse un discours intégrant l’ivermectine pour que les réactions en chaine se produisent, que les recherches en ligne sur l’ivermectine augmentent, que les ventes d’ivermectine augmentent et que les résultats se fassent sentir dans la chute des nombres de cas, des hospitalisations puis de la baisse de la mortalité.

  • Jorge Ivan Ospina, le maire de Cali en Colombie : son annonce de début juillet 2020 a vu l’opposition du ministre de la santé, de l’organisme de santé Colombien et même du président du pays et bien entendu de l’OMS. Mais ses apparitions répétées dans les médias ont déclenché un pic des ventes d’ivermectine dans de nombreux états du pays, les cas ont atteint un plateau puis ont décliné. L’étude de Juan Chamie sur le sujet montre que la baisse de la mortalité liée au COVID est très significativement corrélée à l’utilisation de l’ivermectine (p-values très proches de 0). (23 – en anglais)
  • Olivia Lopez, la Secrétaire à la Santé pour la ville de Mexico annonce que la ville de Mexico a utilisé l’ivermectine depuis décembre 2020. Le même scénario qu’en Colombie se reproduit à l’identique (23 – en anglais).
  • Gérard Maudrux, dans son billet de blog dur 28 mai 2021 nous décrivait comment les politiciens des Etats indiens de l’Uttar Pradesh, de Uttarakhand et de Dehli ont contribué à faire reculer le Covid par leur volonté politique et malgré l’opposition de l’OMS (31 –  en français). Il est nécessaire de prendre le recul pour mieux comprendre la complexité de la situation, les différences entre Etats, les pressions des organisations de santé nationales et internationales pour aborder le sujet de l’Inde :  c’est ce qui est fait dans cet article de TrialSite News (24 – traduit en français).
  • Au Bangladesh, chercheurs, médecins et politiques, manquant de moyens ont eux aussi opté pour l’ivermectine.
  • En Europe, il faut aller chercher la Slovaquie et la République Tchèque pour trouver des politiques engagés allant à contre-courant de la seule solution vaccinale (23 – en anglais).

Le rôle des médecins

Bien entendu, chaque médecin, chacun d’entre nous a un rôle à jouer dans cette crise. Il ne faut pas attendre la venue d’un messie et de ses apôtres qui, à eux seuls apporteraient la solution. Chaque médecin, qu’il soit membre de l’AIMSIB, du Conseil Scientifique Indépendant, de Réinfocovid, du CTIAP ou de toute autre organisation, ou bien qu’il soit totalement indépendant,… chaque médecin a un rôle à jouer. Il n’est pas trop tard, chers et chères confrères soignants. Manifestez votre engagement, comme ce médecin généraliste qui prend la parole ouvertement en préambule de la manifestation de samedi 14 août 2021 à La Rochelle (32) ou comme d’autres médecins, infirmières et soignants qui, soutenus par la population et les politiques locaux, osent défier les contraintes et parler publiquement.

Médecins, ne laissons pas nos 10 confrères menacés par l’Ordre National des Médecins sans rien faire. Médecins, ne laissons pas nos patients sans traitement. Médecins, ne laissons pas quelque autorité que ce soit nous dicter ce que nous devons prescrire ou non. Soyons les gouttes d’eau qui feront déborder ce vase bien trop plein, Manifestons-nous, élevons la voix, montrons, nous-aussi, la voie à ceux qui préfèrent, pour l’instant encore, rester dans l’anonymat. Publions nos témoignages sur les réseaux sociaux, contactons les médias locaux et nationaux, mobilisons nos confrères.

Les thèmes qui auraient aussi mérité d’être détaillés ici…

Il faudrait aussi ici se poser les questions sur les rôles des scientifiques, des organisations de santé nationales et internationales et tout particulièrement du rôle central de l’Organisation Mondiale de la Santé et des revues scientifiques ce qui fera l’objet d’études complémentaires.

Docteur Fauci, une bonne nouvelle pour vous

Le Docteur Fauci (33) est, depuis 1984, directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAID), un centre de recherche du département américain de la Santé et surtout nommé à la Cellule de Crise de l’administration Trump (et prolongé dans ses fonctions sous l’administration Biden) sur le coronavirus (White House Coronavirus Task Force), jouant un rôle de premier plan tant en termes de communication sur le virus qu’en termes de stratégie et de conseil pour le combattre. Il passait un appel sous forme de cahier des charges synthétique pour une molécule permettant la prévention et le traitement précoce du Covid.

L’équipe du FLCCC s’est directement emparée du sujet répondant mot à mot à cet appel montrant point à point que l’Ivermectine est la réponse aux demandes du Docteur Fauci. La vidéo humoristique mérite de faire le tour du monde même pour les non-anglophones. (34 – vidéo en anglais)

Corruption Systémique

Vous trouverez, pour poursuivre la réflexion, trois références sur les problématiques de la corruption systémique dans le domaine de la médecine.

Peter Goetzsche « Remèdes mortels et crime organisé : Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé »

Peter Goetzsche faisait un état des lieux dans son livre « Remèdes mortels et crime organisé : Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé » de 2013.

Il y aborde, entre autres, les chapitres suivants pour ce qui concerne la corruption et convoque des experts pour mettre en lumière chacun des points :

  • Le crime organisé, modèle d’affaires des grosses compagnies pharmaceutiques
  • 4 Très peu de patients tirent avantages des médicaments qu’ils consomment
  • Les essais cliniques, la rupture du contrat social avec les patients
  • 6 Les conflits d’intérêts dans les périodiques médicaux
  • 7 L’influence corruptrice de l’argent facile
  • 8 A quoi donc s’affairent les milliers de médecins à la solde de l’industrie ?
  • 9 Vendre sous pression
  • 10 L’impuissance de la régulation des médicaments
  • 11 L’accès public aux données des agences du médicament
  • 19 Intimidation, menaces et violences pour protéger les ventes
  • 20 Démolir les mythes de l’industrie
  • 21 La faillite générale du système commande : une révolution

Jean-Dominique Michel

Jean-Dominique Michel et en particulier son intervention du 21 mai 2021 au sein de l’IHU Méditerranée Infection (35 – en français).

Jean-Dominique Michel est aussi un intervenant régulier du Conseil Scientifique indépendant où il aborde fréquement les problèmes d’étique et de corruption systémique.

Les conflits d’intérêts en médecine : le programme de l’IHU

et abordé récemment encore lors des jeudis de l’IHU (36 – en français)

Merci à tous ceux qui seront arrivés jusque là. Rappelez-vous que désormais, c’est vous qui avez un devoir moral. Celui de vous engager concrètement ici et maintenant, celui d’agir, celui de témoigner, celui d’être un membre actif de la société civile, celui de soigner vos patients.

Notes et sources :

(1 – vidéo en anglais) L’appel de Tess Lawrie ; Conclusion du 25 avril 2021 – Deuxième jour de la Première Conférence Internationale de l’ivermectine contre le COVIDhttps://www.palmerfoundation.com.au/dr-tess-lawries-powerful-closing-address-at-the-international-ivermectin-for-covid-conference%E2%80%8B/(2) Actualité de la communauté de BIRD (British Ivermectin Recommandation Deployment)https://bird-group.org/(3) Site du FLCCC (Front Line Covid19 Critical Care)https://covid19criticalcare.com(4) E-mbc : le site de la société créée et dirigée par Tess Lawriehttps://ebmcsquared.org/(5 – en anglais) Sa demande de commencer à sauver des vies avec l’ivermectine au Premier Ministre du Royaume Uni Boris Johnsonhttps://www.healthrising.org/forums/threads/a-letter-to-mr-boris-johnson-from-uk-scientist-dr-tess-lawrie-calling-on-him-to-start-saving-lives-with-ivermectin.6481/(6) Son interview par Jennifer Hibberd pour RéinfoCovidhttps://reinfocovid.fr/base_documentaire/interview-de-la-dr-tess-lawrie-par-la-dr-jennifer-hibberd-sur-livermectine/(7 – en français) France Soir

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/le-scandale-de-livermectine-tess-lawrie-le-retour
(8 – vidéo en anglais) Bret Weinstein dans Dark Horse Podcast
https://odysee.com/@BretWeinstein:f/TessLawrie:0
(9 – vidéo en anglais) Tess Lawrie lors de l’une de ses interventions pour le FLCCC
https://covid19criticalcare.com/videos-and-press/
(10) Royaume Uni du 9 juin : lettre à la présidente du Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency
https://b3d2650e-e929-4448-a527-4eeb59304c7f.filesusr.com/ugd/593c4f_b2acdef3774b4e9ca06e9fae526fd5cd.pdf
(11) Méta-analyse Ivermectine
https://journals.lww.com/americantherapeutics/abstract/9000/ivermectin_for_prevention_and_treatment_of.98040.aspx
(12 – vidéo en anglais) Les vidéos du premier séminaire mondial sur l’ivermectine
https://bird-group.org/conference-post-event/
(13) Blog de Gérard Maudrux du 23 juillet 2021
https://blog-gerard.maudrux.fr/2021/07/23/scoop-olivier-veran-pense-que-livermectine-peut-avoir-un-effet/
(14) Blog de Gérard Maudrux du 12 mai 2021 : recours gracieux auprès du ministre
https://blog-gerard.maudrux.fr/2021/05/12/ivermectine-recours-gracieux-aupres-du-ministre/
(15) Paul Marik
https://covid19criticalcare.com/?s=marik
(16) Pierre Kory
https://covid19criticalcare.com/?s=Pierre+Kory
(17) Joseph Varon
https://covid19criticalcare.com/?s=varon+joseph
(18 – vidéo en anglais) Ivory Hecker, ancienne journaliste de Fox News, interviewe le « Chasseur de Covid » Joseph Varon
https://www.youtube.com/watch?v=frwkkeH6mwM
(19) MATH+ protocole développé au sein du groupe du FLCCC
https://covid19criticalcare.com/covid-19-protocols/math-plus-protocol/
(20) I-MASK protocole développé au sein du groupe du FLCCC
https://covid19criticalcare.com/covid-19-protocols/i-mask-plus-protocol/
(21) Blog de Laurent Muchielli
https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog
(22) Brice Perrier interviewé sur Thinker View
https://www.youtube.com/watch?v=1wul4z8pmzU
(23 – vidéo en anglais) Juan Chamie – Analyste de données pour BIRD
https://www.youtube.com/watch?v=jBjULEZWl6c&t=677s
(24) Etat des lieux sur la situation en Inde par Trial Site News
https://trialsitenews.com/the-outbreak-in-india-initial-review-of-the-data/
(25) C’est dur d’être vacciné par des cons

https://criigen.org/lettre-a-charlie-cest-dur-detre-vaccine-par-des-cons/

(26) Lettre ouverte de Amine Umlil CTIAP
http://ctiapchcholet.blogspot.com/2021/08/lettre-ouverte-au-cng-information.html
(27) Laurent Muchielli sur la Pharmaco-vigilance des vaccins COVID lors du CSI de 29 juillet – à partir de la minute 6
https://odysee.com/@ludovicgarcia7500:c/CSI-16-R%C3%A9union-publique-du-Conseil-scientifique-ind%C3%A9pendant:2?
(28) La justification de la Rédaction de Médiapart sur la suppression du billet de blog de Laurent Muchielli
https://blogs.mediapart.fr/la-redaction-de-mediapart/blog/040821/notre-sante-face-au-covid-vrais-debats-et-fausses-sciences
(29) Le droit de réponse de Laurent Muchielli et l’article supprimé
https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vaccination-covid-lepreuve-des-faits-2eme-partie-une-mortalite-inedite
(30 – vidéo en anglais) Pierre Kory intervient au sénat américain le 8 décembre 2020 (vidéo à partir de 28 minutes)
https://www.youtube.com/watch?v=k8RyV3VEDKI
(31) Gérard Maudrux dans son blog du 28 mai 2021 fait un état des lieux des 3 principaux états Indiens où l’ivermectine a été utilisée
https://blog-gerard.maudrux.fr/2021/05/28/inde-covid-et-ivermectine-suite/
(32) Intervention publique de ce médecin de La Rochelle

(33) Que dit wikipédia du Docteur Fauci ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anthony_Fauci
(34 – vidéo en anglais) Paul Marick et Pierre Kory ont de quoi rendre le Docteur Fauci heureux : l’ivermectine répond à toutes ses demandes  https://bird-group.org/making-dr-fauci-happy/
(35) Jean-Dominique Michel : La médecine et la santé publique à l’épreuve du Covid
https://www.youtube.com/watch?v=WUkcsSnVzl0&t=1773s
(36) Les Jeudis de l’IHU – Conflits d’intérêts
https://www.youtube.com/watch?v=ZeSHT87hzC4




Psychose collective — Comment une population entière devient psychiquement malade

[Source : Sott.net]

Par Dylan Charles — Waking Times

« La psychose collective est une épidémie de folie et elle se produit lorsqu’une grande partie de la société perd le contact avec la réalité et sombre dans les illusions. »

Lorsque la plupart des gens entendent le terme de psychose collective, ils pensent que cette psychose s’applique à tout le monde sauf à eux-mêmes. Toutefois, dans la réalité que nous partageons, nous sommes tous fortement influencés par les mêmes forces négatives, qui ont depuis des décennies maintenant attaqué la psyché publique, et sont devenues progressivement plus efficaces grâce à la science et à leur capacité à influencer de manière subtile et discrète le subconscient de nos esprits.

Nous sommes tous les cibles d’une guerre menée dans le but de tuer nos facultés mentales et de les priver de la capacité de s’engager dans une pensée rationnelle et un discours logique et raisonnable.

« On peut répondre à la logique par la logique, mais pas par l’illogisme. L’illogisme désoriente ceux qui pensent clairement. »

Dans ma quête pour comprendre les conséquences sur les populations du conditionnement collectif, de la manipulation mentale et de l’endoctrinement qui suintent du moindre recoin de notre société, j’ai découvert qu’utiliser les mêmes outils que ceux utilisés contre les populations, à savoir la reprogrammation du subconscient, constitue un moyen d’extirper de l’esprit ces influences extérieures.

Dans la situation qui est la nôtre aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les tendances actuelles en matière de médias, de propagande et de censure changent en notre faveur de sitôt. Si nous ne dirigeons pas la lumière de la vérité sur nos propres vies, nous risquons d’être entraînés par le troupeau, de suivre le mouvement juste pour faire partie d’une tribu qui ne fait que nous maintenir dysfonctionnels, effrayés et en mauvaise santé.

La présentation suivante [vidéo en fin d’article – NdT] est très utile pour comprendre, d’un point de vue historique et philosophique, ce qu’est la psychose collective et comment elle se manifeste dans notre monde par les catastrophes sociales et les tragédies les plus dévastatrices.

En tant que coach en maîtrise de soi, j’aide les individus à débusquer les illusions échafaudées au cours de leur vie par leur histoire personnelle et par les influences culturelles qui nous poussent à nous conformer et à participer à la panique. Puisque ces influences veulent nous faire perdre le contact avec la réalité, nous devons donc nous défendre en prenant le contrôle total de nos esprits, de nos corps et de nos comportements.

Le totalitarisme est à notre porte. Il représente la suppression de l’individu. Notre arme dans cette guerre est notre individualité unique, et lorsque l’on acquière pleinement ce potentiel, les forces extérieures qui déchirent cette société ne peuvent tout simplement plus nous dominer et nous entraver. Si vous souhaitez obtenir de l’aide pour comprendre comment ces forces vous poussent à saboter votre propre vie et à ne jamais suivre la voie de la maîtrise de soi, contactez-moi ici. Dans ce contexte insensé de psychose collective, j’aime aider les gens à se rappeler qui ils sont vraiment.

Note du traducteur : Les lecteurs pourront aussi se référer aux articles suivants :

Le contenu de la vidéo — située en fin d’article — est d’une telle importance, qu’il nous a paru évident de mettre à la disposition de nos lecteurs la traduction que voici [après l’image ci-dessous] :

Citation Robert Hare Psychopathie
© Sott.net adapté en français de hare.org


« Les masses n’ont jamais eu soif de vérité. Elles se détournent des preuves qui ne sont pas à leur goût, préférant déifier l’erreur, si l’erreur les séduit. Celui qui peut leur fournir des illusions est facilement leur maître ; celui qui tente de détruire leurs illusions est toujours leur victime. »

Gustav Le Bon

Selon le psychologue Carl Jung, la plus grande menace pour la civilisation ne réside pas dans les forces de la Nature, ni dans une quelconque maladie physique, mais dans notre incapacité à faire face aux forces de notre propre psyché. Nous sommes nos propres pires ennemis ou, comme le dit un proverbe latin : « l’homme est un loup pour l’homme ».

Note du traducteur : Les forces de la Nature semblent toutefois corrélées et exponentielles à l’état plus ou moins généralisé et profond de cette psychose collective. Voir notre article Planète X, comètes et changements terrestres par James M. McCanney – Ce qui se profile à l’horizon et l’ouvrage Les changements terrestres et la connexion anthropocosmique.

Dans son ouvrage Civilization in Transition, Jung affirme que ce proverbe « est une triste mais éternelle lapalissade » et que nos tendances de loup se manifestent surtout aux moments de l’Histoire où la maladie mentale devient dans une société la norme plutôt que l’exception, une situation que Jung a appelée une épidémie psychique :

« En effet, il devient de plus en plus évident que ce n’est pas la famine, ni les tremblements de terre, ni les microbes, ni le cancer, mais l’homme lui-même qui constitue le plus grand danger pour l’homme, pour la simple raison qu’il n’existe aucune protection adéquate contre les épidémies psychiques, qui sont infiniment plus dévastatrices que la pire des catastrophes naturelles. »

Carl Jung, La vie symbolique

Dans cette vidéo, nous allons explorer la plus dangereuse de toutes les épidémies psychiques : la psychose collective. Une psychose collective est une épidémie de folie qui se produit lorsqu’une grande partie de la société perd le contact avec la réalité et sombre dans le délire [ou comme le nomme Ariane Bilheran ou encore Martha Stout, la paranoïa – NdT]. Un tel phénomène ne relève pas de la fiction.

Deux exemples de psychoses collectives sont les chasses aux sorcières aux États-Unis et en Europe aux XVIe et XVIIe siècles, ainsi que la montée du totalitarisme au XXe siècle. Pendant les chasses aux sorcières, des milliers d’individus, principalement des femmes, ont été tués non pas pour les crimes qu’ils avaient commis mais parce qu’ils étaient devenus les boucs émissaires de sociétés devenues insensées :

« Dans certains villages suisses, il ne restait pratiquement plus aucune femme en vie une fois la folie meurtrière consumée. »

Frances Hill, Une illusion de Satan

Lorsqu’une psychose collective se développe, les résultats sont dévastateurs. Jung a étudié ce phénomène et a écrit que les individus qui composent la société infectée « deviennent moralement et spirituellement inférieurs », qu’ils « s’abaissent inconsciemment à un niveau intellectuel inférieur », qu’ils deviennent « plus déraisonnables, irresponsables, émotionnels, erratiques et peu fiables » et, pire encore, que « les crimes que l’individu seul ne pourrait jamais supporter sont librement commis par le groupe [frappé par la folie]. »

Ce qui aggrave les choses, c’est que les victimes d’une psychose collective sont inconscientes du phénomène. De même qu’un individu devenu fou ne peut faire abstraction de son esprit pour observer ses erreurs, de même il n’existe pas de point d’Archimède à partir duquel ceux qui vivent une psychose collective peuvent observer leur folie collective.

Mais quelles sont les causes d’une psychose collective ?

Pour répondre à cette question, nous devons d’abord explorer ce qui conduit un individu à la folie. Bien que de nombreux déclencheurs potentiels existent, tels qu’une consommation excessive de drogues ou d’alcool, des lésions cérébrales et d’autres maladies, nous ne nous intéresserons pas ici à ces causes physiques.

Nous allons nous intéresser aux déclencheurs psychologiques, ou à ce que l’on appelle les déclencheurs psychogènes, en tant qu’ils sont les responsables les plus courants d’une psychose collective. La cause psychogène la plus répandue d’une psychose est un flot d’émotions négatives, telles que la peur ou l’anxiété, qui plonge l’individu dans un état de panique. Une fois plongé dans un état de panique, l’individu cherche naturellement à s’en extraire pour éviter d’être épuisé mentalement et physiquement par cet état d’hyperémotivité.

Si l’on peut échapper à l’état de panique par des moyens adaptatifs tels que se confronter à la menace qui suscite la peur et la vaincre, un autre moyen de s’en extraire est de traverser une crise psychotique.

Note du traducteur : Ce qui rejoint les travaux menés par le Dr Kazimierz Dabrowski, que l’on retrouve dans son ouvrage La formation de la personnalité par la désintégration positive, dans lequel il « décrit les caractéristiques individuelles et universelles de la personnalité, les méthodes qui participent à son façonnage, et présente des études de cas de personnalités célèbres comme Saint-Augustin et Michel-Ange qui démontrent la nature concrète et normative du développement de la personnalité. Pour Dabrowski, la personnalité ne va pas de soi — elle doit être consciemment créée et développée par l’individu. »

Une crise psychotique n’est pas une descente dans un état de désordre plus profond, comme beaucoup le croient, mais une réorganisation de son propre monde expérientiel qui mêle réalité et fiction, ou illusions et réalité, d’une manière qui aide à mettre fin aux sentiments de panique.

Silvano Arieti, l’un des plus grands spécialistes de la schizophrénie du XXe siècle, explique les étapes psychogènes qui mènent à la folie : il y a d’abord

« [la] phase de panique — lorsque le patient commence à percevoir les choses d’une manière différente, qu’il en a peur, qu’il semble confus et qu’il ne sait pas comment expliquer les choses étranges qui se produisent. »

Silvano Arieti, Interprétation de la schizophrénie

L’étape suivante est ce qu’Arieti appelle une phase de perception psychotique, au cours de laquelle un individu

« parvient à rassembler les choses [en] concevant une manière pathologique de voir la réalité, [qui lui permet] d’expliquer ses expériences anormales. Ce phénomène est appelé perceptif parce que le patient distingue enfin un sens et des connexions à ses expériences. […] Mais la perception est psychotique parce qu’elle est basée sur des illusions et non sur des approches adaptatives et favorables à la vie qui permettraient de faire face aux menaces — quelles qu’elles soient — qui ont conduit à la panique. »

En d’autres termes, les illusions permettent à l’individu paniqué d’échapper au flot d’émotions négatives, mais c’est au prix d’une perte de contact avec la réalité. C’est pourquoi Arieti affirme que l’épisode psychotique peut être considéré comme « une façon anormale de gérer un état d’anxiété extrême. »

Si un flot d’émotions négatives entraînant la panique peut déclencher une crise psychotique chez un individu faible et vulnérable, une population d’individus faibles et vulnérables poussée à la panique par des menaces réelles, imaginaires ou fabriquées peut entraîner une psychose collective. Mais comme les illusions peuvent prendre de nombreuses formes et que la folie peut se manifester d’innombrables façons, la manière spécifique dont se déroule une psychose collective sera différente selon le contexte historique et culturel de la société infectée.

À l’époque moderne, toutefois, c’est la psychose collective du totalitarisme qui apparaît comme la plus grande menace. Arthur Versluis écrit que :

« Le totalitarisme est le phénomène moderne de la centralisation totale du pouvoir de l’État couplée à l’oblitération des droits humains individuels : dans l’État totalisé, il y a ceux qui sont au pouvoir, et il y a les masses objectivées, les victimes. »

Arthur Versluis, Les nouvelles inquisitions

Dans une société totalitaire, la population est divisée en deux groupes, les dirigeants et les dirigés, et les deux groupes subissent une transformation pathologique. Les dirigeants sont élevés à un statut presque divin qui est diamétralement opposé à notre nature d’êtres imparfaits facilement corrompus par le pouvoir. Les masses, quant à elles, sont transformées en sujets dépendants de ces dirigeants pathologiques et acquièrent un statut psychologiquement régressif et infantile.

Hannah Arendt, l’une des plus éminentes spécialistes du XXe siècle de cette forme de régime, a qualifié le totalitarisme de tentative de transformation de « la nature humaine elle-même ». Mais cette tentative de transformation ne fait que transformer des esprits sains en esprits malades, comme l’a écrit le médecin néerlandais qui a étudié les effets mentaux de la vie sous le totalitarisme :

« […] il existe en fait beaucoup de choses comparables entre les réactions étranges des citoyens [sous le joug] du [totalitarisme] et de leur culture dans son ensemble, d’une part, et les réactions du […] schizophrène malade, d’autre part. »

Joost A.M. Meerloo, Le viol de l’esprit — La psychologie du contrôle de la pensée, du menticide et du lavage de cerveau

Note du traducteur : Le menticide est, selon la définition médicale qui en est donnée, une atteinte systématique et intentionnelle à l’esprit conscient d’une personne.

La transformation sociale qui s’opère sous un régime totalitaire est fondée et soutenue par des illusions. Car seuls les hommes et les femmes trompés régressent au statut enfantin de sujets obéissants et soumis, et cèdent le contrôle total de leur vie aux politiciens et aux bureaucrates. Seule une classe dirigeante trompée croit qu’elle possède la connaissance, la sagesse et la perspicacité nécessaires pour contrôler complètement la société selon une approche qui va du sommet vers la base.

Et ce n’est que sous le charme des illusions que l’on peut croire qu’une société composée de dirigeants assoiffés de pouvoir, d’une part, et d’une population psychologiquement régressée, d’autre part, conduira à autre chose qu’à des souffrances massives et à la ruine sociale. La psychose collective du totalitarisme a été induite à de nombreuses reprises au cours de l’histoire, et comme l’explique Meerloo :

« Il ne s’agit que de réorganiser et de manipuler les sentiments collectifs de la manière appropriée. »

La méthode générale par laquelle les membres d’une élite dirigeante peuvent accomplir ce dessein est appelée menticide, l’étymologie de ce mot étant « une mise à mort de l’esprit », et comme l’explique encore Meerloo :

« Le menticide est un vieux crime contre l’esprit humain, mais systématisé à nouveau. C’est un système organisé d’intervention psychologique et de perversion judiciaire par lequel une [classe dirigeante] peut imprimer [ses] propres pensées opportunistes dans l’esprit de ceux qu'[elle] prévoit d’utiliser et de détruire. »

Joost A.M. Meerloo, Le viol de l’esprit

Préparer une population au crime de menticide implique d’abord de semer la terreur afin de placer la population dans un état de panique qui la prépare à une plongée dans les croyances délirantes d’une psychose. Une technique particulièrement efficace pour atteindre cet objectif consiste à utiliser des vagues de terreur. Dans le cadre de cette technique, les vagues de terreur sont ponctuée de périodes de calme, mais chacune de ces périodes de calme est suivie de la production d’une vague de peur encore plus intense, et ainsi de suite, ou comme l’écrit Meerloo :

« Chaque vague de terreur […] engendre plus facilement ses effets — après un temps de répit — que celle qui l’a précédée, car les populations sont encore désorientées par leur expérience précédente. La moralité devient de plus en plus basse, et les effets psychologiques de chaque nouvelle campagne de propagande deviennent plus forts ; elle atteint un public déjà amadoué. »

Alors que la peur prépare une population au menticide, l’utilisation de la propagande pour diffuser des informations erronées et favoriser la confusion quant à la source des menaces et à la nature de la crise, contribue à briser l’esprit des masses. Les responsables gouvernementaux et leurs laquais médiatiques peuvent utiliser des rapports contradictoires, des informations insensées et même des mensonges flagrants, car plus ils sèment la confusion, moins la population sera capable de faire face à la crise et d’atténuer sa peur de manière rationnelle et adaptée.

La confusion, en d’autres termes, accroît la susceptibilité d’une plongée dans les délires du totalitarisme, ou comme l’explique Meerloo :

« On peut répondre à la logique par la logique, mais pas par l’illogisme. L’illogisme désoriente ceux qui pensent clairement. Le gros mensonge et les absurdités répétées de façon monotone ont plus d’attrait émotionnel […] que la logique et la raison. Pendant que [les gens] cherchent encore un contre-argument raisonnable au premier mensonge, les totalitaires peuvent [les] assaillir avec le suivant. »

Joost A.M. Meerloo, Le viol de l’esprit

Jamais auparavant dans l’Histoire, des moyens aussi efficaces n’ont existé pour manipuler toute une société et la faire basculer dans la psychose d’un totalitarisme. Les Smartphones et les médias sociaux, la télévision et l’Internet, tous associés aux bots qui diffusent propagande et algorithmes pour rapidement censurer le flux d’informations indésirables, permettent aux individus au pouvoir d’agresser facilement l’esprit des masses. Qui plus est, la nature addictive de ces technologies signifie que de nombreuses personnes se soumettent volontairement à la propagande de l’élite dirigeante par un usage réitéré dans une proportion remarquable :

« La technologie moderne apprend à l’homme à prendre pour acquis le monde qu’il regarde ; il ne prend pas le temps de prendre du recul et de réfléchir. La technologie l’attire, l’entraîne dans ses rouages et ses mouvements. Pas de repos, pas de méditation, pas de réflexion, pas de conversation — les sens sont continuellement surchargés de stimuli. [L’homme] n’apprend plus à questionner son monde, l’écran lui offre des réponses toutes faites. »

Joost A.M. Meerloo, Le viol de l’esprit

Mais les dirigeants totalitaires en devenir peuvent prendre une mesure supplémentaire pour augmenter les probabilités d’une psychose totalitaire, à savoir isoler les victimes et perturber les interactions sociales normales.

Lorsqu’il est seul et qu’il n’a pas d’interactions normales avec ses amis, sa famille et ses collègues de travail, un individu devient bien plus susceptible de développer des illusions pour plusieurs raisons : premièrement, il perd le contact avec la force corrective de l’exemple positif. En effet, tout le monde n’est pas dupe des machinations de l’élite dirigeante et les individus qui voient à travers la propagande peuvent aider à libérer les autres de l’assaut menticide. Toutefois, si l’isolement est imposé, le pouvoir de ces exemples positifs diminue considérablement.

Mais une autre raison pour laquelle l’isolement augmente l’efficacité du menticide est que, comme beaucoup d’autres espèces, les êtres humains sont plus facilement conditionnés à de nouveaux schémas de pensée et de comportement lorsqu’ils sont isolés, ou comme l’explique Meerloo à propos des travaux du physiologiste Ivan Pavlov sur le conditionnement comportemental :

« Pavlov a fait une autre découverte importante : le réflexe conditionné pouvait être développé plus facilement dans un laboratoire calme avec un minimum de stimuli perturbateurs. Tous les dresseurs d’animaux le savent par expérience ; l’isolement et la répétition patiente des stimuli sont nécessaires pour apprivoiser les animaux sauvages. Les totalitaires ont suivi cette règle. Ils savent qu’ils peuvent conditionner leurs victimes politiques plus rapidement si elles sont maintenues dans l’isolement. »

Joost A.M. Meerloo, Le viol de l’esprit

Note du traducteur : Il s’agit un processus également connu sous le nom d’inhibition transmarginale :

« L’inhibition transmarginale décrit la réaction d’un organisme soumis à d’intenses stimuli. Ivan Pavlov a découvert que les organismes avaient différents niveau de tolérance. Il explique : « La différence héréditaire fondamentale entre les gens réside dans la vitesse à laquelle ils atteignent le point de rupture, et ceux qui s’effondrent rapidement possèdent un type de système nerveux fondamentalement différent. Ironiquement, l’acronyme populaire TMI signifie Too Much Information (trop d’informations), ce qui peut être un facteur commun de l’inhibition transmarginale dans la culture contemporaine. À l’époque, j’ai pris conscience de ce qui se passait ; les techniques découvertes/développées par Pavlov pour amener les chiens au point de rupture en provoquant chez eux un état de stress sont aujourd’hui utilisées sur la population humaine à l’échelle mondiale. »

Seule, désorientée et battue par des vagues de terreur, une population victime d’une attaque de menticide sombre dans un état désespéré et vulnérable. Le flot incessant de propagande transforme des esprits autrefois capables de pensée rationnelle en terrains de jeu de forces irrationnelles et, le chaos tourbillonnant autour d’eux et en eux, les masses aspirent à un retour à un monde plus ordonné. Les totalitaires en devenir peuvent maintenant faire le pas décisif, ils peuvent offrir une porte de sortie et un retour à l’ordre dans un monde qui semble évoluer rapidement dans la direction opposée.

Mais tout cela a un prix : les masses doivent renoncer à leur liberté et céder le contrôle de tous les aspects de leur vie à l’élite dirigeante. Elles doivent renoncer à leur capacité d’être des individus autonomes et responsables de leur propre vie, et devenir des sujets soumis et obéissants.

Les masses, en d’autres termes, doivent sombrer dans les délires de la psychose totalitaire. Le médecin Joost Meerloo écrit :

« […] les systèmes totalitaires du XXe siècle représentent une sorte de psychose collective. Dans un tel système, que ce soit de manière progressive ou soudaine, la raison et la décence humaine commune ne sont plus possibles : il ne reste qu’une atmosphère omniprésente de terreur, et une projection de l’ennemi, que l’on imagine être parmi nous. Ainsi, la société se retourne contre elle-même, poussée par les autorités dirigeantes. »

Mais l’ordre d’un monde totalitaire est un ordre pathologique. En imposant une stricte conformité et en exigeant des citoyens une obéissance aveugle, le totalitarisme prive le monde de la spontanéité sur laquelle reposent de nombreuses joies de la vie et la créativité, ferment de la progression de la société.

Le contrôle total induit par cette forme de règne — quel que soit le nom qu’on lui donne et qu’il soit le fait de scientifiques et de médecins, de politiciens et de bureaucrates, ou d’un dictateur — engendre la stagnation, la destruction et la mort à grande échelle. Aussi, la question la plus importante à laquelle le monde est confronté est peut-être de savoir comment prévenir le totalitarisme. Et si une société a été dès les premiers stades induite dans cette psychose collective, peut-on en inverser les effets ?

Bien que l’on ne puisse jamais être sûr du pronostic d’une folie collective, il existe des mesures à prendre pour contribuer à sa guérison. Cette tâche, cependant, nécessite de nombreuses approches différentes, de la part de nombreuses personnes différentes. Car, tout comme l’attaque menaçante est multiple, la contre-attaque doit l’être aussi.

Selon Carl Jung, pour ceux d’entre nous qui souhaitent contribuer à ramener de la raison dans un monde en proie à la psychose, la première étape consiste à mettre de l’ordre dans notre propre esprit, et à vivre d’une manière qui serve d’inspiration aux autres :

« Ce n’est pas pour rien que notre époque réclame la personnalité rédemptrice, celle qui peut s’émanciper de l’emprise de la [psychose] collective et sauver au moins sa propre âme, celle qui allume un phare d’espoir pour les autres, proclamant qu’il y a ici au moins une personne qui a réussi à extirper son identité de l’attachement funeste de la psyché de groupe. »

Note du traducteur : Ce qui revient à adopter la bonne attitude dans les moments difficiles :

« Je crois qu’un chemin peut s’ouvrir, qu’une porte peut devenir visible, qu’un lieu où l’on pourra trouver abri et nourriture peut se présenter à nous si l’on est capable — même dans les moments les plus difficiles — de maintenir en permanence une présence à Soi. Cette conviction est présente dans chaque fibre de mon être. Mais je sais aussi que maintenir une telle vigilance à ce niveau de réalité pourrait ne pas être possible. Mais qu’importe : cela ne signifie pas que l’on doit renoncer à essayer. Et si vous échouez ? Si vous êtes resté fidèle à vous-même et aux vôtres, et si vous avez dans la vie donné le meilleur de vous-même, alors cela n’a pas d’importance. Vous avez cristallisé votre âme. »

Voir aussi : L’hystérie collective du Covid-19 et le « processus alchimique de l’humanité » 
et Ne perdez pas espoir, nous sommes faits pour affronter le défi de cette époque

Mais en supposant que l’on vive sans être sous l’emprise de la psychose, d’autres mesures peuvent être prises : premièrement, les informations qui contredisent la propagande doivent être diffusées aussi loin et aussi largement que possible. Car la vérité est plus puissante que la fiction et les falsifications colportées par les dirigeants totalitaires en devenir, et leur succès dépend donc en partie de leur capacité à censurer le libre flux d’informations.

Une autre tactique consiste à utiliser l’humour et le ridicule pour délégitimer l’élite au pouvoir ou comme l’explique Meerloo :

« Nous devons apprendre à traiter les démagogues et les aspirants dictateurs qui se trouvent dans notre entourage […] avec l’arme du ridicule. Le démagogue lui-même est presque incapable d’humour d’aucune sorte, et si nous l’abordons par le biais de l’humour, il commencera à s’effondrer. »

Une tactique recommandée par Vaclav Havel, un dissident politique sous le régime communiste soviétique qui devint plus tard président de la Tchécoslovaquie, est de construire ce que l’on appelle des « structures parallèles ». Une structure parallèle est une forme d’organisation, d’entreprise, d’institution, de technologie ou de recherche créative qui existe au sein d’une société totalitaire de manière physique, mais qui lui est extérieur sur le plan moral. Dans la Tchécoslovaquie communiste, Havel a constaté que ces structures parallèles étaient plus efficaces que l’action politique pour combattre le totalitarisme. En outre, lorsque suffisamment de structures parallèles sont créées, une « deuxième culture » ou une « société parallèle » se forme spontanément et fonctionne au sein d’un monde totalitaire comme une enclave de liberté et de bon sens. Ou comme Havel l’explique dans « Le pouvoir des sans-pouvoir », publié dans son Essais politiques :

« […] Qu’est-ce que des structures parallèles sinon un espace où l’on peut vivre une vie différente, une vie qui est en harmonie avec ses propres objectifs et qui, à son tour, se structure en harmonie avec ces objectifs ? Qu’est-ce que ces premières tentatives d’auto-organisation sociale sinon les efforts d’une certaine partie de la société […] pour se débarrasser des aspects auto-entretenus du totalitarisme et, par conséquent, pour s’extraire radicalement de sa participation au système […] totalitaire ? »

Note du traducteur : « Le Pouvoir des sans-pouvoir », de Vaclav Havel, constitue une méditation sur ce que signifie la « dissidence ». Voici un autre extrait, dans lequel il s’adresse aux responsables de la dictature communiste en Tchécoslovaquie :

« Derrière une apparence de « normalisation », vous avez installé le règne de la peur, du mensonge et de la corruption à tous les niveaux. Vous assurez la ruine du pays en étouffant la création et en voulant, à terme, abolir toute mémoire collective, toute vie sociale autonome pour régner sur un peuple anesthésié et une société désintégrée. Cela, nous le refusons. »

Il s’agit pour les citoyens sous le joug d’un totalitarisme de revendiquer les droits de la conscience morale individuelle, les droits à refuser le mensonge, à restaurer la responsabilité personnelle et la parole publique. Ce qui revient à dire que la solution est de « tourner le dos » au totalitarisme pour ne pas sombrer avec lui, et de développer sur la base d’intérêts communs, des groupes qui formeront une alternative de vie, comme l’explique très bien Louis Fouché, par exemple :

Mais ce qu’il faut avant tout pour empêcher une plongée totale dans la folie du totalitarisme, c’est l’action du plus grand nombre de personnes possible. De même que l’élite dirigeante ne reste pas passive, mais prend des mesures délibérées pour accroître son pouvoir, de même un effort actif et concerté doit être fait pour ramener le monde dans la direction de la liberté.

Dans un monde en proie aux illusions du totalitarisme, cet œuvre peut représenter un immense défi, mais comme l’a noté Thomas Paine :

« La tyrannie, comme l’enfer, n’est pas facile à vaincre ; pourtant, nous avons pour nous cette consolation que plus le conflit est dur, plus le triomphe est glorieux. »

Thomas Paine, La Crise américaine

À propos de l’auteur

Dylan Charles est le rédacteur en chef de Waking Times et l’animateur de « Battered Souls : A Podcast About Transformation », tous deux consacrés aux idées de transformation personnelle, d’éveil sociétal et de renouveau planétaire. Son parcours personnel est profondément inspiré par les plantes médicinales chamaniques et les arts du Kung Fu, du Qi Gong et du Yoga. Après avoir vécu sept ans au Costa Rica, il vit maintenant dans les Blue Ridge Mountains, où il pratique le jiu jitsu brésilien et aime passer du temps avec sa famille. Il a écrit des centaines d’articles, touchant et inspirant des millions de personnes dans le monde entier.


Cet article a été créé et publié à l’origine par Waking Times et Dylan Charles sous licence Creative Commons. Il peut être publié à nouveau librement avec l’attribution appropriée, la biographie de l’auteur et cette déclaration de copyright.

Source de l’article initialement publié en anglais le 9 août 2021 : Waking Times
Traduction de l’article et de la transcription vidéo : Sott.net




Le problème du diagnostic en psychiatrie

[Source : Collège Antithétique (college-antithetique.org) via Les moutons enragés (lesmoutonsenrages.fr)]

Par Alexandre MOREAU

DSM-5

« Le diagnostic en psychiatrie pose des problèmes sans équivalent dans les autres disciplines médicales. Il en résulte une fréquente incompréhension avec le médecin psychiatre. »

Le psychiatre, à la fois juge et partie

Le paradigme par lequel on « psychiatrise », on oppose la maladie et la santé, ce manichéisme est lui-même déjà un biais d’interprétation. Si on pense comme un marteau, tout ne ressemble qu’à des clous.

Le premier problème du diagnostic en psychiatrie est précisément qu’il est à l’initiative du psychiatre et non du patient ou rarement de ce dernier.

Si j’ai une jambe ensanglantée, je demande un diagnostic.. mais en psychiatrie rien de tel. Lors d’un internement sous contrainte l’individu ne fera pas de lui-même la démarche de demander un diagnostic. Lors d’un internement avec le consentement de l’individu, ce dernier peut lui-même douter de la pertinence qu’il a à demander un diagnostic ou à se faire hospitaliser.

En psychiatrie le psychiatre est à la fois juge et partie, non seulement il détermine si l’individu nécessite un diagnostic, à sa place, mais de surcroît il établit le diagnostic. C’est un peu comme si un juge dans un tribunal ordonnait à un individu de déposer plainte contre un tiers, alors même que ce dernier individu ne le désirerait pas.

La solution est donc là, avant de commettre un internement sous contrainte et avant même d’établir un diagnostic, y compris avec le consentement de l’individu, il faut préalablement déterminer si l’individu nécessite un diagnostic, en étudiant les conditions qui amènent l’individu au psychiatre, ce qui n’est jamais fait.

Il en résulte des quiproquos entre le patient et le psychiatre, ainsi que des biais d’interprétation. À titre d’exemple, on ne compte plus les victimes de pédophilie qui furent à tord « psychiatrisées » et internées, alors que les policiers très souvent peuvent croire la victime là où le psychiatre lui déni sa qualité de victime. Exemples, dans le documentaire « Enfance volée chronique d’un déni ».

On ne compte plus aussi les victimes d’agressions physiques ou de harcèlements qui se trouvant en état de choc devant un psychiatre se font interner, ce dernier étant incapable de faire la distinction entre un état de choc et une pathologie mentale. Il n’y a presque jamais de procès dans ces cas contre les psychiatres.

Tout cela pour la raison que le travail qui consiste à préalablement étudier les conditions qui amènent un individu devant un psychiatre, avant d’établir un diagnostic, n’est dans les faits jamais réalisé. Est-ce que l’individu qui se présente à un psychiatre a dormi ? Est-ce qu’il a mangé ? Est-ce qu’il a bu ? Ces simples questions à titre d’exemple ne sont jamais étudiées, au point que par exemple la victime d’une improbable traque par un agresseur et qui serait retrouvée en état de choc, serait par le psychiatre accusée de s’être elle-même déshydratée, sous-alimentée et mise elle-même en danger.

Les stéréotypes du psychiatre

Le psychiatre peut en de nombreuses circonstances, tout confondre. Il peut projeter sur l’individu ses propres stéréotypes, ses croyances, très souvent un freudisme à deux sous et les thèses obscurantistes autant que marchandes du DSM qui s’évertuent à classifier les maladies mentales comme d’autres rajoutaient des cercles concentriques aux épicycles de Ptolémée.(([1] Les épicycles de Ptolémée sont un modèle mathématiquement fonctionnel mais faux, pour décrire le mouvement des planètes par rapport à la terre. Dans ce modèle il s’agissait d’ajouter de nouveaux cercles concentriques à chaque fois qu’une nouvelle observation ne correspondait pas au modèle.)) Il en résulte que le psychiatre peut inventer des maladies qui n’existent pas, pour justifier son art, le plus souvent pour se protéger juridiquement ou encore pour ouvrir de nouveaux marchés à la pharmacopée et aux hôpitaux psychiatriques, qu’ils soient publics ou privés..

Le diagnostic psychiatrique réalisé par la police et/ou le SAMU

Avant de réaliser un diagnostic il faut se demander si l’individu est ou non un patient. D’ailleurs les termes ont leur importance, puisque l’individu qui est présenté à un psychiatre, y compris la première fois est immédiatement qualifié de patient. L’individu est ainsi jugé coupable d’un désordre mental avant même qu’un diagnostic ne soit posé. Pire, il est jugé coupable dès la prise en charge par le SAMU et/ou par la police, en amont d’une hospitalisation. Le diagnostic psychiatrique est en réalité réalisé par le SAMU et/ou par les policiers avant de l’être par le psychiatre, dans le cas notamment des hospitalisations sous contrainte. Les policiers et/ou le SAMU viennent ainsi présenter « un fou » à un psychiatre, ce qui suffit déjà à influencer le psychiatre pour que son diagnostic soit biaisé.

Si dans les affaires de pédophilie il se trouve que la police aura plus tendance à croire la victime que le psychiatre, dans d’autres affaires ce peut être l’inverse et le psychiatre ne remet dans les faits jamais en question la pertinence du jugement ou des déclarations de policiers et/ou du SAMU qui peuvent lui amener un individu à diagnostiquer.

Si par exemple le SAMU et/ou la police présentent à un psychiatre un individu qui « errait dans les rues » ou encore, qui fut retrouvé « endormi au bord d’une route », quelques soient les causes qui pouvaient placer un tel individu dans un tel état, la probabilité la plus grande est qu’il soit interné sous la contrainte du Préfet ou d’un proche. Ce proche pourrait lui-même tout ignorer de ce qui serait advenu à un tel individu et il serait manipulé par le psychiatre pour qu’il accorde sa signature pour faire interner cet individu.

Le psychiatre par réflexe professionnel, biais d’interprétation et habitude, aura tendance à ne chercher qu’à « psychiatriser ».

On dispose ainsi de l’exemple de cet homme qui hurlait sous les fenêtres du palais de l’Elysée et qui fut séquestré et drogué en psychiatrie pour ce seul fait, alors que n’en déplaise à la police ou à la psychiatrie, déconsidérer le Président de la République sous les fenêtres de son palais n’est pas la preuve d’une maladie mentale.

De la notion de « maladie mentale »

La notion même de maladie mentale est sujette à caution. Il existe des phénotypes, des proxémies, des synergologies, en somme, des comportements, qui sont le produit d’adaptations réussies ou manquées à l’environnement social, mais faut-il les qualifier de maladies pour autant ?

A titre d’exemple, un manque d’éducation est-il une maladie nécessitant un traitement ? Quelqu’un à qui ses parents n’apprendraient pas l’autonomie lors de sa petite enfance, à faire pipi et caca tout seul, à l’âge adulte serait considéré comme « fou », souffrant d’une maladie mentale, pourtant il ne le serait pas, il manquerait simplement d’éducation. Il y a donc une confusion entre maladie et analphabétisme éducatif. Ce manque d’éducation peut causer à l’âge adulte toutes sortes de troubles additionnels qui causent l’instabilité sociale de l’individu et lorsqu’on drogue un tel individu en psychiatrie ce n’est donc pas pour le guérir, puisqu’il n’est pas malade, mais ce n’est que pour protéger la société de ce dernier.

La notion même de maladie mentale est ainsi sujette à caution, dans un domaine ou même une dysfonction neurocognitive peut être l’outil de l’excellence ou du génie. Les maladies par ailleurs on aussi leur utilité et cela est complètement dénié par la psychiatrie, tout étant une question de degré.

Une étiologie imaginaire des maladies mentales

Le problème en psychiatrie est qu’on ignore la cause de maladies mentales de fait imaginaires. Comme les épicycles de Ptolémée on érige des modèles artificiels pour expliquer une réalité et des causes qu’on ne comprend pas et qu’on ne sait pas expliquer.

Un médecin cancérologue est apte à prouver à son patient qu’il a bien un cancer, contrairement au psychiatre qui est parfaitement incapable de faire la preuve de son diagnostic. Il en résulte que pour un même patient il existe autant de diagnostics différents qu’il existe de psychiatres. Rarissimes sont les patients qui en psychiatrie obtiennent le même diagnostic de plusieurs psychiatres différents.

La démarche est irrationnelle et obscurantiste, lorsqu’une psychiatrie rationnelle devrait être exclusivement basée sur l’observation de comportements et de phénotypes dument détaillés pour chaque patient, que l’on accepterait de juger antisociaux, inadaptés ou erronés.

En réalité la psychiatrie est donc aussi un acte politique, c’est une morale et tout cela est incroyablement fragile.

Entre le fait d’interner les opposants politiques ou le fait de libérer tous « les fous », la psychiatrie se cherche un équilibre qui n’est pas basé sur la science et elle invente pour cela une étiologie et des maladies qui n’existent pas.

Tout cela est très fragile car la psychiatrie est avant tout un art.

À tout le moins il faut poser la question des devoirs de l’Homme.

De la « psychiatrisation » des « terroristes »

À titre d’exemple sont ainsi « psychiatrisées » les revendications territoriales armées.

Le tueur d’Allemagne qui le 19 février 2020 fit 9 morts à Hesse en tirant sur des kebabs, fut unanimement qualifié de « fou » par les médias, les politiques et la psychiatrie, à titre posthume. Sauf qu’à la lecture de ses thèses il s’avérait n’être qu’un combattant qui proclamait par les armes une revendication territoriale au seul profit des autochtones allemands.

A contrario les auteurs d’attentats islamo-fondamentalistes sont eux aussi presque toujours « psychiatrisés » alors qu’ils ne sont eux aussi que dans l’expression d’une revendication de conquête territoriale armée en occident.

Est-ce qu’une revendication territoriale par les armes ou des actes de guerre sont la preuve d’une folie et d’une maladie mentale ?

On en revient donc bien à la question politique et au caractère éminemment politique du diagnostic en psychiatrie.

Les référentiels nosographiques en psychiatrie

On ne peut réformer la psychiatrie dans un sens ou dans un autre sans risquer sa destruction par le politique, tout est extrêmement fragile, simplement les psychiatres ont-ils eux-mêmes conscience de l’obscurantisme que constituent leurs référentiels ? Font-ils semblant ou croient-ils à leur propres mensonges ?

Que ces référentiels nosographiques (DSM etc.) ayant l’apparence de la crédibilité par l’argument d’autorité qu’ils constituent soient un mal nécessaire, je veux bien l’entendre, qu’ils soient un mal nécessaire pour éviter la politisation de la psychiatrie, je veux bien l’entendre, mais que les psychiatres soient assez incompétents pour être eux-mêmes dupes de leurs bases référentielles, c’est inadmissible.

La réalité est que dans les faits le diagnostic psychiatrique n’est basé sur rien de rationnel, tout dans le diagnostic n’est fondé que sur la subjectivité du psychiatre, son préjugé, sa culture, ses mœurs, ses habitudes, son bon sens ou son sens commun.., toutes les innombrables erreurs de diagnostics (exemple : Jean-louis Caccomo) et l’expérience de Rosenhan suffisent à le démontrer.

Pour une psychiatrie antithétique

Aussi il faut inventer une psychiatrie antithétique, à charge et à décharge pour le patient et une approche modérée des cas indécidables, avec la possibilité même que de tels cas soient admis comme possibles en psychiatrie.

Plutôt que de soumettre le patient à un juge des libertés très souvent inutile, peut-être faut-il penser une psychiatrie dans laquelle il existerait des « psychiatres commis d’office », chargés de faire libérer les patients, en opposition à d’autres psychiatres qui eux auraient la charge de les faire interner.




Une journée qui marque la mort de la justice britannique

[Source : zonefr.com]

Par John Pilger

La réputation de la justice britannique repose désormais sur les épaules de la Haute Cour dans l’affaire de vie ou de mort de Julian Assange.

Mercredi, j’étais assis dans la cour 4 de la Royal Courts of Justice de Londres avec Stella Moris , la compagne de Julian Assange. Je connais Stella depuis aussi longtemps que je connais Julian. Elle aussi est une voix de la liberté, issue d’une famille qui a combattu le fascisme de l’apartheid. Aujourd’hui, son nom a été prononcé au tribunal par un avocat et un juge, des personnes oubliables si ce n’était de la puissance de leur privilège.

L’avocate, Clair Dobbin, est à la solde du régime de Washington, d’abord celui de Trump puis celui de Biden. Elle est la mercenaire de l’Amérique, ou la « baronne« , comme elle préfère. Sa cible est Julian Assange, qui n’a commis aucun crime et a rendu un service public historique en exposant les actions criminelles et les secrets sur lesquels les gouvernements, surtout ceux qui se prétendent démocratiques, fondent leur autorité.

Pour ceux qui l’auraient oublié, WikiLeaks, dont Assange est le fondateur et l’éditeur, a révélé les secrets et les mensonges qui ont conduit à l’invasion de l’Irak, de la Syrie et du Yémen, le rôle meurtrier du Pentagone dans des dizaines de pays, le plan de la catastrophe de 20 ans en Afghanistan, les tentatives de Washington de renverser des gouvernements élus, comme celui du Venezuela, la collusion entre des adversaires politiques nominaux (Bush et Obama) pour étouffer une enquête sur la torture et la campagne Vault 7 de la CIA qui a transformé votre téléphone portable, voire votre téléviseur, en un espion parmi vous.

WikiLeaks a publié près d’un million de documents en provenance de Russie, ce qui a permis aux citoyens russes de défendre leurs droits. Elle a révélé que le gouvernement australien avait collaboré avec les États-Unis contre son propre citoyen, Assange. Il a nommé les politiciens australiens qui ont « informé » les États-Unis. Il a fait le lien entre la Fondation Clinton et la montée du djihadisme dans les États du Golfe armés par les Américains.

À propos de ceux qui nous emmènent à la guerre.

Il y a plus : WikiLeaks a révélé la campagne américaine visant à supprimer les salaires dans les pays où l’on pratique l’atelier clandestin, comme Haïti, la campagne de torture menée par l’Inde au Cachemire, l’accord secret conclu par le gouvernement britannique pour protéger les « intérêts américains » dans le cadre de son enquête officielle sur l’Irak et le projet du ministère britannique des Affaires étrangères de créer une fausse « zone de protection marine » dans l’océan Indien pour priver les habitants de l’île de Chagos de leur droit de retour.

En d’autres termes, WikiLeaks nous a donné de vraies informations sur ceux qui nous gouvernent et nous emmènent à la guerre, et non les informations préétablies et répétitives qui remplissent les journaux et les écrans de télévision. C’est du vrai journalisme ; et pour le crime de vrai journalisme, Assange a passé la majeure partie de la dernière décennie dans une forme d’incarcération ou une autre, y compris la prison de Belmarsh, un endroit horrible.

Atteint du syndrome d’Asperger, il est un visionnaire doux et intellectuel, animé par sa conviction qu’une démocratie n’est pas une démocratie si elle n’est pas transparente et responsable.

Mercredi, les États-Unis ont demandé à la Haute Cour britannique d’approuver la prolongation de leur appel contre la décision prise en janvier par une juge de district, Vanessa Baraitser, d’interdire l’extradition d’Assange. Mme Baraitser a accepté les preuves profondément troublantes de plusieurs experts selon lesquelles Assange courrait un grand risque s’il était incarcéré dans le tristement célèbre système carcéral des États-Unis.

Le professeur Michael Kopelman, une autorité mondiale en matière de neuropsychiatrie, avait déclaré qu’Assange trouverait le moyen de s’ôter la vie – le résultat direct de ce que le professeur Nils Melzer, rapporteur des Nations Unies sur la torture, a décrit comme le harcèlement moral crapuleux d’Assange par les gouvernements – et leurs échos médiatiques.

Ceux d’entre nous qui étaient présents à l’Old Bailey en septembre dernier pour entendre le témoignage de Kopelman ont été choqués et émus. J’étais assis à côté du père de Julian, John Shipton , qui se tenait la tête entre les mains. On a également raconté à la cour la découverte d’une lame de rasoir dans la cellule de Julian à Belmarsh, les appels désespérés qu’il avait passés aux Samaritains, les notes qu’il avait écrites et bien d’autres choses encore qui nous ont remplis de plus de tristesse.

En regardant l’avocat principal de Washington, James Lewis – un homme issu du milieu militaire qui déploie une formule théâtrale et croustillante de « aha ! » avec les témoins de la défense – réduire ces faits à de la « simulation » et à la diffamation des témoins, en particulier de Kopelman, nous avons été encouragés par la réponse révélatrice de Kopelman, qui a déclaré que l’abus de Lewis était « un peu fort« , car Lewis lui-même avait cherché à engager l’expertise de Kopelman dans une autre affaire.

Pas de contradiction.

L’acolyte de Lewis est Clair Dobbin, et mercredi était son jour. C’est à elle que revenait la tâche d’achever de salir le professeur Kopelman. Un Américain ayant une certaine autorité était assis derrière elle au tribunal.

Mme Dobbin a déclaré que Kopelman avait « induit en erreur » la juge Baraister en septembre, car il n’avait pas révélé que Julian Assange et Stella Moris étaient partenaires, et que leurs deux jeunes enfants, Gabriel et Max, avaient été conçus pendant la période où Assange s’était réfugié à l’ambassade d’Équateur à Londres.

Cela impliquait que cela atténuait d’une certaine manière le diagnostic médical de Kopelman disant : Julian, enfermé à l’isolement dans la prison de Belmarsh et menacé d’extradition vers les États-Unis pour de fausses accusations « d’espionnage », souffrait d’une grave dépression psychotique et avait prévu, s’il ne l’avait pas déjà fait, de mettre fin à ses jours.

Pour sa part, la juge Baraitser ne voit aucune contradiction. La nature complète de la relation entre Stella et Julian lui avait été expliquée en mars 2020, et le professeur Kopelman y avait fait pleinement référence dans son rapport en août 2020. La juge et le tribunal étaient donc au courant de tout avant l’audience principale d’extradition de septembre dernier.

Dans son jugement en janvier, Baraitser a dit ceci :

« [Le professeur Kopelman] a évalué M. Assange pendant la période de mai à décembre 2019 et était le mieux placé pour considérer de première main ses symptômes. Il a pris grand soin de fournir un compte rendu informé des antécédents et de l’histoire psychiatrique de M. Assange. Il a accordé une attention particulière aux notes médicales de la prison et a fourni un résumé détaillé annexé à son rapport de décembre. C’est un clinicien expérimenté et il était bien conscient de la possibilité d’exagération et de simulation. Je n’avais aucune raison de douter de son avis clinique ».

Elle a ajouté qu’elle n’avait « pas été trompée » par l’exclusion dans le premier rapport de Kopelman de la relation Stella-Julian et qu’elle comprenait que Kopelman protégeait la vie privée de Stella et de ses deux jeunes enfants.

En fait, comme je le sais bien, la sécurité de la famille était constamment menacée, au point qu’un agent de sécurité de l’ambassade a avoué qu’on lui avait demandé de voler l’une des couches du bébé pour qu’une société sous contrat avec la CIA puisse analyser son ADN. Stella et ses enfants ont fait l’objet d’un flot de menaces non divulguées.

Une affaire basée sur un fraudeur.

Pour les États-Unis et leurs auxiliaires juridiques de Londres, porter atteinte à la crédibilité d’un expert renommé en suggérant qu’il a dissimulé ces informations était un moyen, pensaient-ils sans doute, de sauver leur dossier en miettes contre Assange. En juin, le journal islandais Stundin a rapporté qu’un témoin clé de l’accusation contre Assange avait admis avoir fabriqué son témoignage. La seule accusation de « piratage » que les Américains espéraient porter contre Assange s’ils parvenaient à mettre la main sur lui dépendait de cette source et de ce témoin, Sigurdur Thordarson, un informateur du FBI.

Thordarson avait travaillé comme bénévole pour WikiLeaks en Islande entre 2010 et 2011. En 2011, alors que plusieurs accusations criminelles étaient portées contre lui, il a contacté le FBI et proposé de devenir un informateur en échange de l’immunité de toute poursuite. Il est apparu qu’il était un fraudeur reconnu coupable d’avoir détourné 55 000 dollars de WikiLeaks, et a purgé deux ans de prison. En 2015, il a été condamné à trois ans de prison pour des délits sexuels sur des adolescents. Le Washington Post a décrit la crédibilité de Thordarson comme le « cœur«  de l’affaire contre Assange.

Mercredi, le Lord Chief Justice Holroyde n’a fait aucune mention de ce témoin. Il s’est dit préoccupé par le fait qu’il était « défendable » que la juge Baraitser ait accordé trop de poids au témoignage du professeur Kopelman, un homme vénéré dans son domaine. Il a déclaré qu’il était « très inhabituel » qu’une cour d’appel doive reconsidérer le témoignage d’un expert accepté par une juridiction inférieure, mais il a convenu avec Mme Dobbin qu’il était « trompeur », même s’il a accepté la « réaction humaine compréhensible » de Kopelman pour protéger la vie privée de Stella et des enfants.

Si vous pouvez démêler la logique obscure de ceci, vous avez une meilleure compréhension que moi qui ai suivi cette affaire depuis le début.

Il est clair que Kopelman n’a trompé personne. La juge Baraitser – dont l’hostilité envers Assange était présente dans son tribunal – a dit qu’elle n’avait pas été induite en erreur, que ce n’était pas un problème et que cela n’avait pas d’importance. Alors pourquoi le juge en chef Holroyde avait-il déformé la terminologie avec sa légalisation sournoise et renvoyé Julian dans sa cellule et ses cauchemars ? Il y attend maintenant la décision finale de la Haute Cour en octobre – pour Julian Assange, une décision de vie ou de mort.

Au pays de la Grande Charte.

Et pourquoi Holroyde a-t-il envoyé Stella du tribunal en tremblant d’angoisse ? Pourquoi ce cas est-il « inhabituel » ? Pourquoi a-t-il lancé un radeau de sauvetage à la bande de procureurs voyous du ministère de la Justice à Washington – qui ont eu leur grande chance sous Trump, après avoir été rejetés par Obama – alors que leur affaire pourrie et corrompue contre un journaliste de principe sombrait aussi sûrement que le Titanic ?

Cela ne signifie pas nécessairement qu’en octobre, l’ensemble des juges de la Haute Cour ordonnera l’extradition de Julian. Dans les hautes sphères de la maçonnerie qu’est le système judiciaire britannique, il y a encore, si j’ai bien compris, ceux qui croient au vrai droit et à la vraie justice, dont l’expression « justice britannique » tire sa réputation sanctifiée au pays de la Magna CartaC’est sur leurs épaules éreintées que repose désormais la survie ou la disparition de cette histoire.

Je me suis assis avec Stella dans la tribune du tribunal pendant qu’elle rédigeait les mots qu’elle allait dire à la foule des médias et des sympathisants, dehors, sous le soleil. Clair Dobbin est arrivée en trombe, la queue de cheval en l’air, portant son carton de dossiers : le regard sur de lui, elle qui a dit que Julian Assange n’était pas « si malade » qu’il envisagerait le suicide. Comment le sait-elle ?

Mme Dobbin s’est-elle frayé un chemin dans le labyrinthe médiéval de Belmarsh pour s’asseoir avec Julian dans son accoutrement jaune, comme l’ont fait les professeurs Koppelman et Melzer, et Stella, et moi ? Peu importe. Les Américains ont maintenant « promis » de ne pas le mettre dans un enfer, tout comme ils ont « promis » de ne pas torturer Chelsea Manning, tout comme ils ont promis à …….

Et a-t-elle lu la fuite de WikiLeaks d’un document du Pentagone daté du 15 mars 2009 ? Ce document annonçait la guerre actuelle contre le journalisme. Selon ce document, les services de renseignements américains avaient l’intention de détruire le « centre de gravité » de WikiLeaks et de Julian Assange par des menaces et des « poursuites pénales ». Lisez les 32 pages et vous n’aurez aucun doute sur le fait que l’objectif était de réduire au silence et de criminaliser le journalisme indépendant, la méthode étant le dénigrement.

J’ai essayé de capter le regard de Mme Dobbin, mais elle était en route : travail terminé.

Dehors, Stella s’efforçait de contenir son émotion. C’est une femme courageuse, et son homme est un exemple de courage. « Ce qui n’a pas été discuté aujourd’hui, dit Stella :

« c’est la raison pour laquelle j’ai craint pour ma sécurité et celle de nos enfants, ainsi que pour la vie de Julian. Les menaces et intimidations constantes que nous avons endurées pendant des années, qui nous ont terrorisés et qui ont terrorisé Julian pendant 10 ans. Nous avons le droit de vivre, nous avons le droit d’exister et nous avons le droit que ce cauchemar prenne fin une fois pour toutes.« 

*John Pilger est un journaliste et cinéaste australo-britannique basé à Londres. Le site Web de Pilger est : www.johnpilger.com. En 2017, la British Library a annoncé la création d’une archive John Pilger regroupant toutes ses œuvres écrites et filmées. Le British Film Institute a classé son film de 1979, « Year Zero : the Silent Death of Cambodia », parmi les 10 documentaires les plus importants du 20ème siècle. Certaines de ses précédentes contributions à Consortium News peuvent être consultées ici :




Le pass sanitaire bientôt retiré selon Martin Blachier?

[Source : Sputnik France (sputniknews.com)]

[Photo : © AFP 2021 PHILIPPE LOPEZ]

Martin Blachier a indiqué au micro de LCI le 13 août dans l’émission 24h Pujadas que le pass sanitaire serait bientôt retiré par le gouvernement. Le médecin semble pourtant avoir une position floue concernant la vaccination.

Bientôt la victoire pour les opposants au pass? C’est en tout cas ce qu’a affirmé Martin Blachier le vendredi 13 août au micro de LCI dans l’émission 24h Pujadas. Ce même pass qui est entré en vigueur le 9 août pour pouvoir accéder à de nombreux lieux publics comme les cafés, les restaurants ou les infrastructures sportives est à l’origine des manifestations qui se déroulent dans tout le pays depuis un mois.

D’après Blachier, le gouvernement souhaitait augmenter la couverture vaccinale et «ils l’ont eu». Il poursuit en affirmant que le pass est un boulet pour l’exécutif et qu’Emmanuel Macron l’a compris puisqu’il «ne parle que de la vaccination». Le médecin développe son propos en affirmant que le Président n’a jamais défendu l’idée du pass sanitaire et laisse ce rôle à Gabriel Attal et Olivier Véran, qui eux-mêmes se retrouvent en porte-à-faux vis-à-vis de leurs convictions.

«Le gouvernement est dans un moment charnière, ils vont faire semblant d’être encore pour ce pass sanitaire, pour que les gens continuent de se faire vacciner en se disant j’en aurai besoin, mais en même temps il ne faut pas qu’ils disent qu’ils vont le retirer rapidement. Ça va être un moment difficile à gérer.»

Un fervent opposant au pass sanitaire?

Le docteur Martin Blachier est un habitué des plateaux télé ces derniers jours. Le 9 août, toujours sur LCI, il avait affirmé que le pass sanitaire n’était d’aucune utilité s’il n’était plus un moteur du nombre de vaccinations journalières. Hier encore sur Cnews, il affirmait qu’il créait des conditions pour que les gens se contaminent entre eux. Il ajoutait que son utilité était en train d’être réfutée puisqu’au niveau international de nombreux scientifiques affirment que ce n’est pas la solution. Et que le gouvernement allait devoir étudier d’autres options puisqu’on «ne peut plus rien faire».

​Une prise de position floue concernant la vaccination

Si ces dernières prises de parole peuvent sembler apporter un peu d’espoir aux anti-pass sanitaire, il faut malgré tout prendre du recul. En effet, dans le même temps et à plusieurs reprises dans différentes émissions de LCI et Cnews, Martin Blachier évoquait qu’au niveau mondial les gouvernements privilégient le passeport vaccinal, une solution dont il serait plutôt partisan. Paradoxalement, il affirmait hier que le vaccin, en particulier celui de Pfizer «ne protège pas si bien que cela».

Si on analyse ses prises de position, on sait qu’il est de manière ferme et convaincue un partisan de l’obligation vaccinale pour les personnes âgées et les adultes, mais qu’il y est opposé pour les enfants, lui-même en ayant en bas âge. Des propos qu’il a lui-même martelés à plusieurs reprises au printemps dans diverses émissions.

​Enfin, il est fermement opposé aux anti-vax qui n’ont rien à voir avec les opposants au pass sanitaire. Selon Blachier, ils «sont sans scrupules et utilisent les pires méthodes qui font extrêmement mal dans le monde entier». Pour lui, Emmanuel Macron «a eu raison d’être ferme face à ces gens parce qu’il ne faut pas être mou face à (eux)».




Faire tomber la France et son peuple : le rêve de l’oligarchie anglo-saxonne depuis des siècles

[Source : Divulgation.fr]

[Illustration : Chouans de Vendée.]

Par Angel

La France est un point stratégique dans le monde pour l’instauration d’un nouvel ordre mondial, et l’a toujours été. C’est par ailleurs en France qu’a démarré, grâce à la fausse révolution maçonnique de 1789, le début de notre ère de gouvernance par l’infiltration des sociétés secrètes & leur idéologie républicaine sans valeurs, sans âme, sans racines, avec une culture uniformisée, afin de mener les peuples à une société sous contrôle absolu de l’intelligence artificielle et du traçage. Car qui ne connaît pas l’Histoire, le passé de ses ancêtres et les valeurs qui lui ont été transmises, est de fait ignorant et ne peut pas savoir où il va.

jean moulin

Pour détruire la France, ils se servent de valets soumis aux idéaux mondialistes comme Macron, et tant d’autres. La guerre étant un stratagème dépassé et inefficace à long terme, l’infiltration, la subversion de l’intérieur est un choix clé pour déstructurer un pays. Car attaquer la France et son peuple de front serait une erreur fatale.

D’ailleurs, la secte dangereuse des illuminati dont l’influence se faisait de plus en plus ressentir à l’époque en ayant infiltré la Franc maçonnerie française, a été chassée d’Allemagne par l’intermédiaire en 1784 de Karl Theodor de Bavière, qui fit à l’époque une copie à tous les rois l’Europe afin de les mettre en garde de ce danger.

D’ailleurs une grande désinformation est faite depuis tant de temps concernant la « révolution ». Dès l’an 1790, les opposants à la République à Paris, plus que nombreux, bien plus que les révolutionnaires, font face à des milices républicaines lourdement armées qui n’hésitent pas à massacrer tout le monde.

Je ne suis pas royaliste. Je suis pour la prise de conscience de chaque humain et l’élévation spirituelle de l’humanité afin que l’on bâtisse un monde bienveillant.

Néanmoins, je pense qu’il est important de le faire en partant sur des valeurs solides. L’ancien régime n’était pas parfait, c’est évident, mais il était tout de même bien moins pire que celui vers lequel on nous amène. Certaines des valeurs très importantes de nos ancêtres pourraient permettre de participer à la construction d’un nouveau monde encore meilleur et encore plus haut en conscience. Entre autre grâce à la foi, l’entraide, le sentiment d’unité au sein d’un pays, l’attachement aux valeurs de la terre. Ce qu’on a presque perdu aujourd’hui, en somme.

Emblème des illuminés de Bavière

Ceci dit, ce pays qu’est la France a toujours été un très grand architecte de la construction du monde.

  • Culturellement
  • Linguistiquement
  • Culinairement
  • Touristiquement

[Ndlr : l’auteur aurait pu ajouter religieusement (la France ayant été longtemps considérée comme la fille aînée de l’Église du Christ et le Roi de France comme le Lieutenant de ce dernier), philosophiquement, scientifiquement…]

La France et son peuple ont toujours participé à adoucir la vibration du monde et cela rappelle à quel point un peuple créatif et attaché à sa terre sont un danger à l’instauration d’un nouvel ordre du monde tel que prôné par les élites actuelles.

[Ndlr : Toujours ? Rien n’est moins sûr. Elle a aussi participé à ce qui a été appelé les Guerres de religion, le massacre des Albigeois, les Croisades, etc., et ce type d’actions n’est pas vraiment réputé pour adoucir les choses.]

Comment les élites ont fait perdre à la France ses racines ?

En 1 phrase : en commettant un énorme génocide de paysans catholiques. Et celui-là, on en parle pas ! Entre 1793 et 1796, en pleine période de la terreur du franc-maçon Robespierre, les Français qui s’opposent à l’instauration de la République sont plus que nombreux. Commence alors la guerre de Vendée (qui ne concernait pas que les vendéens, bien-sûr. Cela allait du Pays Bordelais à la Bretagne). On dénombre environ 500 000 morts ou plus. Très conséquent pour l’époque.

S’en vient ensuite Napoléon Bonaparte (dont beaucoup pensent qu’il est à l’initiative de la loge maçonnique du Grand Orient, la loge la plus impliquée en France politiquement, et de très loin aujourd’hui) et ses campagnes meurtrières successives qui ont mis l’Europe à genoux durant plus d’une décennie afin de déstabiliser en profondeur la culture européenne, avec la France comme outil. On parle là de près de 4 000 000 de Français morts au combat.

S’en vient plus tard la première guerre mondiale, 2 000 000 de Français morts au combat, sans compter au préalable la bataille de Sedan qui fit perdre l’Alsace Lorraine.

Tout cela, la République se garde bien de s’en vanter.

Adam Weishaupt, fondateur des Illuminati

Ces guerres ont très activement participé à dégrader profondément les valeurs & traditions historiques ancrées dans le cœur des Français, dont certaines essentielles, transmises par le père. Aujourd’hui, notre société compte des centaines de milliers d’humains passant leur temps à se « chercher » et tentent de s’identifier dans des mouvements toujours plus divisionnaires les uns des autres.

Néanmoins, il reste dans le cœur des Français ce désir profond, cette valeur qu’est la liberté qui se fait de nouveau de plus en plus ressentir, sous l’œil bienveillant de nos ancêtres qui nous regardent. Nous réussirons mes amis. Ces « maîtres du monde » ne parviendront pas à nous asservir.




Une étude révèle que les enfants nés pendant le confinement ont perdu des points de QI et présentent des troubles du fonctionnement cognitif

[Source : anguillesousroche.com]

Le manque de contact humain et les masques sont à blâmer.

Une nouvelle étude a révélé que les scores moyens de QI des jeunes enfants nés pendant la pandémie ont chuté de 22 points, tandis que les performances verbales, motrices et cognitives ont toutes souffert du confinement.

« Avec une stimulation limitée à la maison et moins d’interaction avec le monde extérieur, les enfants de l’époque de la pandémie semblent avoir obtenu des résultats étonnamment bas aux tests conçus pour évaluer le développement cognitif », rapporte le Guardian.

L’étude a été menée par des chercheurs de l’Université Brown et a porté sur 672 enfants nés à la fois avant et après le début de la pandémie, en mars 2020.

« Au cours de la décennie précédant la pandémie, le score moyen de QI aux tests standardisés pour les enfants âgés de trois mois à trois ans tournait autour de 100, mais pour les enfants nés pendant la pandémie, ce chiffre a dégringolé à 78 », selon l’étude.

Les chercheurs ont conclu que la principale raison de l’altération du fonctionnement cognitif était le manque de stimulation et d’interaction à la maison.

Selon l’auteur principal de l’étude, Sean Deoni, « la capacité à rectifier le tir diminue à mesure que l’enfant vieillit », ce qui signifie que cette base inférieure risque d’avoir un impact sur l’enfant tout au long de l’adolescence et jusqu’à l’âge adulte.

Comme le note Michael Curzon, tous ces facteurs ont été exacerbés par les mesures d’enfermement qui tenaient les bébés et les jeunes enfants à l’écart des autres enfants, ainsi que par les masques.

« Les enfants nés au cours de la dernière année de confinement – à un moment où le gouvernement a empêché les bébés de voir des parents âgés et d’autres membres de la famille élargie, de socialiser dans les parcs ou avec les enfants des amis de leurs parents, et d’étudier les expressions des visages derrière les masques des habitants dans les espaces publics intérieurs – ont des performances verbales, motrices et cognitives globales considérablement réduites par rapport aux enfants nés avant, selon une nouvelle étude américaine. Les tests sur l’apprentissage précoce, le développement verbal et le développement non verbal ont tous donné des résultats très inférieurs à ceux des années précédant les confinements. »

L’étude a été menée dans l’État de Rhode Island et portait sur des enfants majoritairement blancs.

Le sort des enfants issus de milieux socio-économiques moins favorisés, dont la plupart ne sont pas blancs, sera probablement bien pire.

Cependant, ne vous attendez pas à ce que de nombreux gauchistes, qui ont en général soutenu avec véhémence les confinements draconiens, s’en soucient beaucoup.




Italie, Espagne, ces pays où le passe sanitaire est remis en question par des magistrats et des tribunaux

[Source : medias-presse.info]

Par Francesca de Villasmundo

Il n’a fallu que quelques jours, ou semaines, pour que le passe sanitaire ait du plomb dans l’aile en Espagne et en Italie.

En Espagne, pays décentralisé, le passe sanitaire ne passe pas : en Galice, c’est le tribunal régional qui vient d’en suspendre l’usage estimant que la décision a été prise par le gouvernement régional sans l’en informer. Décision prise ce jeudi 11 août par la justice de la communauté autonome de Galice. Cette suspension concerne les bars, les restaurants et les boîtes de nuit. D’après plusieurs médias espagnols dont ElPeriodico.com, la décision prise par le gouvernement galicien de rendre obligatoire ce passe sanitaire a été attaquée par la justice régionale qui accuse le gouvernement autonome de ne lui avoir jamais soumis cette mesure. La mise en place du passe sans que le tribunal régional n’en soit informé avait été prise par Alberto Nunez Feijoo, actuel président de la région de Galice, lequel avait présenté une loi sanitaire en novembre 2020 pour infliger une amende de 3 000 euros aux Galiciens qui refusent la vaccination.

La décision de justice de Galice suit celle identique du tribunal de justice des îles Canaries qui a aussi suspendu le passe sanitaire le 29 juillet dernier. Le média espagnol Eldiario.es explique que la justice a pris cette décision estimant que des droits ont été bafoués. La justice de deux autres communautés autonomes espagnoles (Cantabrie et Andalousie) ont également suspendu le passe Sanitaire au début du mois d’août comme le révèlent plusieurs sources dont ABC.es.

En Italie, la contestation contre le« Green Pass » a, à sa tête, des magistrats. « Un document publié dans le journal officiel de la Magistrature Démocratique, le courant historique des juges de gauche évoque ”une violation de la constitution”, peut-on lire dans le quotidien italien Il Giornale.it. Les mots sont plus que durs envers le gouvernement en place : cette violation, écrivent les magistrats, est voulue par « gouvernement aplati sur la logique de l’urgence » et réalisée grâce à « un pouvoir policier généralisé ».

« Il s’agit en fait d’une sorte d’appel aux robes rouges dans toute l’Italie, écrit Il Giornale, pour empêcher les mesures gouvernementales anti-Covid de se concrétiser : le décret sur le pass vert “devrait être inappliqué”. Et l’attaque implique aussi toute hypothèse de sanctions à l’encontre de ceux qui ne vaccinent pas : “Son refus doit être protégé et non recouvert d’un moralisme apocalyptique”. »

« Le document a un titre explicite, continue l’article italien, Sur le devoir constitutionnel et communautaire de non-application du décret du laissez-passer vert, et a été publié dans le dernier numéro de Questione Giustizia, le magazine officiel de Md. Il n’est pas signé par des magistrats mais par un groupe de constitutionnalistes réunis sous le sigle « Future Generations ». Mais il est clair que la décision de publier le document sans prendre aucune distance signifie qu’au sein du courant, la ligne de pensée s’est enracinée. En revanche, déjà ces derniers jours sur certains chats internes à l’Association nationale des magistrats, le document avait été divulgué par des membres de Md connus pour contester ouvertement la stratégie gouvernementale de lutte contre la pandémie.

(…)Le décret-loi, selon le document, produit ”des effets de discrimination multiples”, et ”finirait par constituer l’imposition indirecte d’une obligation de vaccination (…) il aboutirait à la violation de la liberté individuelle”. Et tout cela pour imposer un vaccin “encore en phase expérimentale n’ayant obtenu qu’une certification d’urgence” et malgré “le manque de preuves sur sa capacité à limiter l’infection”.

(…) Le texte attaque également la possibilité pour les gestionnaires de lieux publics de vérifier le certificat vert : qui se définit comme un ”transfert de pouvoirs de police à des sujets totalement non qualifiés” ; et l’attribution de cette faculté aux gérants est définie ”de faible soutenabilité juridique” : un ”modèle de régulation fluide et invasif qui met en grande tension toutes les garanties des libertés individuelles telles qu’elles nous sont transmises par nos Constituants” ».

Le document des magistrats de gauche se conclut par cet avertissement : « les vaccins anti Covid 19 peuvent être raisonnablement encouragés mais pas imposés, même pas à des catégories à risque ». Sinon le droit à la santé collective devient un « droit tyrannique ».

Francesca de Villasmundo




Soumission à l’autorité : l’obéissance n’est pas ce que Stanley Milgram croyait

[Source : theconversation.com]

Par Laurent Bègue-Shankland, professeur de psychologie sociale, membre de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)

Durant les années 60, Stanley Milgram a mené des études marquantes sur la soumission à l’autorité qui font aujourd’hui partie du patrimoine des sciences humaines. Le psychologue de Yale avait recruté des volontaires pour une étude sur l’apprentissage. À leur arrivée au laboratoire, ceux-ci rencontraient un scientifique et un homme qu’ils croyaient être un simple participant et qui endosserait le rôle d’apprenant. Lorsqu’il commettait une erreur durant un test d’association de mots, le sujet devait lui administrer une décharge électrique au moyen d’un générateur de chocs allant jusqu’à 450 volts par sauts de 15 volts, et s’il hésitait, le scientifique présent lui demandait imperturbablement de poursuivre l’expérience. Les résultats ont montré que la majorité des participants administraient les chocs maximaux à l’apprenant malgré ses supplications (simulées) pour que l’expérience cesse. Pour expliquer ces résultats, Milgram a affirmé que les individus soumis à l’autorité se comportaient comme de simples agents déresponsabilisés qui exécutaient aveuglément les ordres. Cependant, cette théorie de l’« état agentique » est aujourd’hui contestée. L’application de l’expérience de Milgram à la pratique de l’expérimentation animale permet d’introduire une nouvelle lecture de la soumission à l’autorité.

Électrocuter un chiot

L’idée d’une translation du protocole de Milgram à des victimes non humaines n’a pas tardé à germer. En 1975, une année seulement après la parution du livre Soumission à l’autorité, le philosophe Peter Singer évoquait directement les travaux de Milgram :

« si les participants agissent ainsi quand ils croient infliger de la douleur à un être humain, n’est-il pas bien plus facile encore pour les étudiants d’étouffer leurs scrupules initiaux quand un professeur leur enjoint de conduire des expériences sur des animaux ? ».

Comme en écho à cette question, un chercheur de l’université de Berkeley et son collègue ont réalisé en 1972 une étude qui se voulait être une réponse à l’une des critiques couramment adressée à Milgram. Il avait été suggéré en effet que durant les expériences, les participants pouvaient avoir simplement administré les chocs électriques sans penser que la victime les recevrait vraiment. Pour cela, les chercheurs n’ont pas hésité à fabriquer un abominable protocole dans lequel un « chiot au poil soyeux » dont les pattes touchaient une grille métallique recevait des décharges électriques bien réelles et qui augmentaient à chaque erreur durant une tâche de discrimination perceptive.

Une expérimentation brutale impliquant des chiots a montré que trois quarts des participants terminaient l’expérience. PixabayCC BY-NC-ND

L’intensité des chocs était telle qu’aux dernières séquences de l’expérience, le chiot « aboyait et hurlait de manière continue ». Les résultats de cette étude inqualifiable ont confirmé ceux de Milgram : les trois quarts des participants terminaient l’expérience.

Les suites de Milgram

Soixante ans exactement après les premières recherches menées à Yale, dans quelle mesure le phénomène de soumission à l’autorité mis en évidence à travers le protocole de Milgram est-il robuste ? Comment l’expliquer, et qu’en tirer pour comprendre l’expérimentation sur des humains ou des animaux ?

En ce qui concerne la solidité des travaux consacrés à la soumission à l’autorité impliquant des victimes humaines, au-delà des 20 variations expérimentales publiées par Milgram lui-même et impliquant un millier de participants, une vingtaine de réplications ont été menées dans 10 pays différents avec des adultes et parfois même des enfants. Dans la grande majorité des études, plus des deux tiers des participants administraient les chocs maximaux, et lorsque les pressions situationnelles variaient, le taux de soumission suivait en conséquence.

Comme cela a été évoqué plus haut, la possibilité que les participants aient tout simplement joué le rôle que l’on attendait d’eux sans vraiment croire en la réalité de l’expérience a été soulevée. Cependant, l’exhumation récente des archives laissées à Yale par Milgram infirme pour l’essentiel cette hypothèse. Elle démontre qu’au contraire bon nombre d’entre eux manifestaient un intense soulagement lorsqu’ils apprenaient que l’expérience était une pure simulation, se souciaient authentiquement de l’état de santé de la victime et surtout argumentaient dans certains cas avec la figure d’autorité plutôt que de se soumettre aveuglément à ses injonctions.

L’un des participants indiqua même à la journaliste Gina Perry avoir consulté la rubrique nécrologique de la ville où s’était déroulée l’expérience pendant au moins deux semaines afin de s’assurer s’il n’avait pas contribué à un décès. Milgram avait indiqué qu’à quelques exceptions près, ses participants étaient convaincus de la réalité de la situation expérimentale : 84 % d’entre eux pensaient en effet que la victime recevait les chocs électriques.

Une copie du générateur de chocs récemment utilisée lors d’une réplication des études de Milgram en Pologne par Darius Dolinski. Darius Dolinski, Author provided (no reuse)

Si la communauté scientifique considère aujourd’hui que le phénomène mis en évidence par Milgram est bien établi, plusieurs chercheurs considèrent toutefois que l’explication qu’il en a défendue n’est pas adéquate.

La soumission à l’autorité n’est pas ce que Milgram croyait

Dans Soumission à l’autorité, Stanley Milgram développe en effet le concept d’« état agentique » et en fait la clé de voûte de son analyse de l’obéissance.

Il écrit ainsi :

« un individu est en état agentique quand il se définit de façon telle qu’il accepte le contrôle total d’une personne possédant un statut plus élevé. Dans ce cas, il ne s’estime plus responsable de ses actes. Il voit en lui un simple instrument destiné à exécuter les volontés d’autrui » (1974, p. 167).

Par cette « abdication idéologique » (sic), l’individu abandonnerait donc temporairement ses critères moraux habituels face à une figure d’autorité.

Le premier inconvénient de cette analyse, c’est qu’elle semble très circulaire : « si l’individu est soumis à l’autorité, c’est parce qu’il se déresponsabilise ».

Ensuite, elle ne permet pas de comprendre pourquoi l’on observe de telles variations de la soumission dans des conditions expérimentales où l’autorité est pourtant bien présente, ou encore pour quelle raison c’est lorsque les interventions du scientifique sont les plus directives et « autoritaires » dans leur formulation que la soumission est la moins élevée.

Enfin, l’analyse proposée par Milgram n’éclaire pas les comportements de rébellion feutrée. L’enregistrement des paroles des participants durant les expériences montre en effet que ceux-ci n’étaient pas passivement soumis, mais négociaient leur implication, essayant même parfois d’aider subtilement la victime pour ne pas devoir lui administrer de chocs.

Le jeu de la mort

Dans une étude publiée en 2017 et menée en France suite de l’adaptation par Jean‑Léon Beauvois et son équipe du protocole de Milgram à la télévision, nous avons pu observer que dès qu’il n’était plus possible de douter du caractère douloureux des chocs, le quart des participants cherchait à aider discrètement la victime qu’ils avaient devant eux, par exemple en insistant par leur ton sur les bonnes réponses lorsqu’ils lisaient les options possibles lors du test.

Le jeu de la mort (Christophe Nick, documentaire, 2004).

Pour Milgram, le caractère graduel de la séquence des chocs contribuait aussi à intensifier l’obéissance. Invoquant la théorie de la dissonance cognitive, des chercheurs ont suggéré que les participants subissaient un phénomène d’engrenage : il était difficile pour eux de stopper l’expérience une fois commencée, car y mettre fin aurait été un désaveu de leur conduite antérieure. Une idée très proche a été exprimée par un chercheur qui se demandait si les effets observés par Milgram seraient les mêmes si les participants devaient directement actionner le bouton de 450 volts sans passer par les étapes précédentes.

La douleur consentie pour la science ?

Deux études récemment menées en Pologne par Dariusz Dolinski à l’université de Varsovie ont permis de mettre à l’épreuve cette hypothèse en comparant un protocole progressif standard à un protocole où dès la première erreur de l’apprenant, les sujets devaient lui administrer 150 volts (étude 1) ou 225 volts (étude 2).

Une récente série d’études en Pologne infirment l’hypothèse d’un effet lié à la gradualité des chocs. 
Darius Dolinski, Author provided (no reuse)

A la grande surprise des chercheurs, les résultats ont complètement infirmé l’idée d’un effet d’engrenage. La mise en cause de l’hypothèse d’un état agentique et l’impossibilité de s’appuyer sur une explication fondée sur la progressivité des chocs met en cause les explications courantes de la soumission à l’autorité.

Repenser l’obéissance raisonnée

Dans le cas de l’expérimentation animale, c’est la connaissance scientifique et ses applications notamment biomédicales qui justifient le désagrément ou la souffrance des animaux utilisés. N’est-ce pas ce que Claude Bernard, fondateur de la médecine expérimentale et illustre vivisectionniste, reconnaissait en écrivant dans son Introduction à la médecine expérimentale ?

« Le physiologiste n’est pas un homme du monde, c’est un savant, c’est un homme qui est saisi et absorbé par une idée scientifique qu’il poursuit : il n’entend pas les cris des animaux, il ne voit plus le sang qui coule, il ne voit que son idée et n’aperçoit que des organismes qui lui cachent des problèmes qu’il veut découvrir »

Claude Bernard dans son laboratoire. Lhermitte, Léon/WikimediaCC BY-NC-ND

La science, bien qu’elle incite selon les mots de Claude Bernard lui-même, à une « non soumission à l’autorité », n’est pas exempte dans sa pratique institutionnelle de phénomènes conformistes et représente un principe d’autorité évident.

Lorsque, dans l’une de ses expériences, Milgram demandait à un homme d’apparence ordinaire de communiquer les ordres aux participants, seulement 20 % de ces derniers administraient les chocs les plus élevés. Si l’expérience était réalisée dans un lieu de faible prestige comme l’était le bâtiment commercial d’une petite ville, le taux de soumission n’était que de 47,7 %, soit près de 20 % de moins que lorsque celle-ci se tenait à Yale.

Ces exemples introduisent la question de la légitimité accordée à l’autorité, et à travers elle, à la science. Les analyses qualitatives des entretiens avec les participants des expériences de Milgram montrent que l’identification aux buts scientifiques constituait une composante majeure de l’expérience.

L’image qui se dégage accorde ainsi aux participants de Milgram une relative rationalité qui leur a longtemps été récusée. Loin d’être, comme il l’a écrit, un « exécutant-robot » de l’action, l’individu apparaît plutôt comme un acteur qui, investi d’un but culturel supérieur, servir la science, non seulement consent, mais s’engage activement dans les comportements que l’on attend de lui.

La valeur attribuée au but de l’expérience est donc une cause décisive du comportement, et non simplement l’autorité qui est physiquement présente dans le laboratoire. A travers le soutien à l’expérimentation animale, c’est la valeur et les promesses de la science qui sont souvent affirmées. Malgré des signes de scepticisme perceptibles dans le public, la science s’impose aujourd’hui comme la première autorité culturelle dans le monde anglo-européen.

[Ndlr : la science peut aussi bien être considérée de nos jours comme une autorité religieuse, dans la mesure où pour une très grande majorité d’êtres humains, elle a acquis les principales caractéristiques d’une religion. On y trouve :
des saints (Einstein, Pasteur, Darwin, etc.),
des dogmes (la vaccination, le hasard, le progrès, le réchauffement climatique anthropique…),
des croyances non démontrées scientifiquement (la théorie virale, la théorie des germes, la théorie de l’évolution…),
l’excommunication des hérétiques (Jean-Pierre Petit, Jacques Benveniste…),
des messes (congrès, séminaires, démonstrations publiques…),
des miracles (résurrection des morts par réanimation cardiaque, voler dans les airs, aller sur la Lune, parler et se voir instantanément d’un bout à l’autre de la planète, faire apparaître des hologrammes sur scène théâtrale ou en plein ciel…),
une déesse suprême (la matière),
des grands prêtres (des « experts »),
des inquisiteurs (des journalistes vulgarisateurs ou non, des présentateurs de télévision, des « fact chekers » — prétendus « vérificateurs de faits »…),
des missionnaires (des lobbyistes de Big Pharma…),
au moins un prophète (Bill Gates),
et surtout la dévotion indéfectible, trop souvent fanatique, des fidèles de la religion et des adorateurs de la déesse.
Et donc, la science sert de caution morale, même devant les actes les plus barbares tels que l’expérimentation animale et la vivisection au nom du progrès.]

De nouveaux travaux expérimentaux

L’individu confronté à un choix d’utilisation animale au laboratoire devra résoudre un dilemme opposant deux buts : servir des finalités scientifiques telles qu’il les comprend (notons ici que les véritables bénéfices scientifiques de l’expérimentation animale restent très discutés par les chercheurs eux-mêmes), et éviter de blesser des êtres vivants, exigence qui constitue un véritable fondement moral universel.

Des travaux expérimentaux en cours à l’Université de Grenoble opèrent une translation directe du protocole de Milgram en introduisant une victime animale (en réalité un robot biomimétique) que les participants doivent progressivement sacrifier dans le cadre d’un protocole pharmacologique.

Impliquant plus de 750 participants de toutes les couches de la société et réalisées pendant une durée de 3 ans, ces recherches à paraître dans la revue Personality and Social Psychology Bulletin permettent d’apporter des éclairages inédits au phénomène d’obéissance. Ils démontrent notamment que l’autorité culturelle de la science est une donnée-clé pour comprendre le sacrifice d’un animal et feront l’objet d’une présentation ultérieure. Avec les évolutions contemporaines de la considération accordée aux animaux, conséquences de l’évolution des connaissances scientifiques les concernant, on peut s’interroger sur la forme que prendra à l’avenir le dilemme moral qui oppose les intérêts des 125 millions d’animaux utilisés annuellement pour la recherche dans le monde à ceux des humains poursuivant des buts scientifiques.




La dictature sanitaire aura une fin

[Source : Kernews via nicolasbonnal.com]

Connu sur le plan international pour ses nombreuses vidéos diffusées sur Internet avec ses cours sur la Torah, le Rav Dynovisz aborde à nouveau la question de l’autodestruction de l’Occident, le mondialisme, la stratégie du chaos et la volonté de domination des peuples dans le cadre de cette crise sanitaire. Le Rav Dynovisz, maître de la Torah, nous accorde un entretien exceptionnel dans lequel il livre des clés essentielles pour appréhender le monde qui se prépare.




Le trans-numérique contre le pétrole

[Source : plumenclume.org]

Par ISRAEL ADAM SHAMIR

Commençons par une bonne nouvelle. Un mois d’août resplendissant, le dernier mois d’été, a béni le Nord ! Le soleil brille, les lacs sont encore assez chauds pour la baignade, les champignons sont prêts à être cueillis, les framboises sauvages sont pourpres et sucrées, les fauves rousseurs de Bambi gambadent dans la forêt qui s’étend jusqu’à notre maison d’été ; Dieu est dans son paradis – tout va pour le mieux ! À moins que….? Malgré les efforts incessants pour nous faire basculer dans la panique et le désespoir, on ne jette pas si facilement ce monde robuste dans la tourmente, et il y a même des signes d’amélioration (même si des nuages orageux planent toujours à l’horizon).

Les gens quittent les grandes villes pour s’installer dans des villes plus petites, inversant ainsi une longue tendance. Les capitales surpeuplées ont commencé à se débarrasser de leurs habitants excédentaires. Stockholm a commencé à libérer sa population ; Moscou fait de même. Les Russes innovateurs réfléchissent à des plans pour reconstruire leur capitale dans la lointaine Sibérie, laissant Moscou en plan. Les salaires des ouvriers agricoles et dans le bâtiment augmentent, car les travailleurs invités ne sont pas faciles à trouver. Alors que le flux de migrants et de réfugiés se tarit, oui, les salaires des travailleurs ont commencé à augmenter.

Les voyages internationaux sont devenus si compliqués que seuls les très riches ou les très obstinés s’aventurent encore à l’étranger, de sorte qu’il y a davantage de tourisme intérieur – une activité qui était presque éteinte. Pourquoi un Suédois, un Britannique ou un Russe sain d’esprit passerait-il des vacances dans son propre pays, alors qu’il est moins cher et plus exotique d’aller en Espagne, en Turquie ou en Grèce ? Maintenant, avec ces entraves sans fin, ils préfèrent dépenser leur temps et leur argent dans leur propre pays. Un Suédois découvrira les forêts de montagne de Bergslagen ou la ville médiévale de Gotland ; un Russe pourra visiter les monastères de Vologda, oubliés il y a des siècles dans la nature sauvage du Nord, ou parcourir les magnifiques montagnes de l’Altaï ; un Britannique, au lieu des îles Canaries, pourra désormais se rendre dans les rudes Cornouailles ou visiter la majestueuse cathédrale de Salisbury. Nous n’avions jamais été très sensibles à la mondialisation, et notre désir a été exaucé : la mondialisation, c’est fini. Il s’agit sans aucun doute d’un résultat positif d’une évolution très négative.

Cependant, le durcissement des régimes se poursuit partout dans le monde. Certaines libertés élémentaires dont personne ne doutait, si élémentaires que nous ne savions même pas qu’elles étaient des libertés, comme aller au bistrot, allumer une cigarette, conduire sur quelques kilomètres, discuter avec les copains, flirter avec les filles, dépenser son argent de poche, dire ce que l’on pense, tout cela a été balayé comme l’ivraie sur l’aire de battage. Le droit de se réunir, de manifester, de décider de son propre sort, et même le droit de disposer de son propre corps sont désormais considérés comme insalubres et crapuleux. Les autorités prétendent toujours le faire dans notre intérêt, parce qu’elles savent ce qui est le mieux pour nous.

Il y a quelques années, elles se sont attaquées aux fabricants de tabac ; les juges les ont déclarés coupables de chaque cas de cancer et leur ont imposé des milliards d’amendes. Les gens ont applaudi ; personne n’aime les grandes entreprises. Ce n’est que plus tard qu’elles ont commencé à rendre la vie impossible aux personnes qui avaient cette innocente habitude. Maintenant, ils s’en prennent aux compagnies pétrolières. Elles sont grandes et sales ; personne ne les aime. Mais très bientôt, nos factures de chauffage, nos frais de transport et de nourriture vont monter en flèche. Et nous découvrirons alors que se chauffer en hiver n’est pas un droit naturel, mais un grand luxe.

Aujourd’hui, le prix du pétrole a de nouveau baissé, poursuivant la tendance à la baisse. Pourtant, le prix à la pompe ne baisse jamais, et nous ne pouvons donc pas profiter de ce résultat de la guerre du pétrole. Mais quelqu’un en profite : les géants du numérique. Le pétrole mammouth a été vaincu dans le discours par des géants numériques élégants. Il y a vingt ans, lorsque les États-Unis se sont lancés dans les guerres du Moyen-Orient, il était de bon ton de qualifier chacune d’entre elles de « guerre du pétrole », à moins d’être prêt à faire face à une accusation d’antisémitisme (à Dieu ne plaise !). C’est en vain que nous faisions remarquer que Big Oil n’avait pas besoin du pétrole irakien et ne pouvait pas en tirer profit. Nous avons fait remarquer que l’Afghanistan n’avait pas de pétrole, mais l’invasion était toujours présentée comme une guerre pour le pétrole. Les compagnies pétrolières étaient impuissantes à contrer l’accusation sans pointer du doigt Israël, et elles n’ont pas bronché, elles ont gardé un silence de pierre.

Maintenant, nous avons une offensive sérieuse contre les compagnies pétrolières. Les démocrates ont rédigé un projet de loi visant à taxer Exxon, Chevron et une poignée d’autres grandes compagnies pétrolières et gazières, en affirmant que les plus grands pollueurs du climat devraient payer pour les inondations, les incendies de forêt et autres catastrophes que les scientifiques ont liées à l’usage de « combustibles fossiles ». La taxe devrait rapporter 500 milliards de dollars pour la prochaine décennie. Avant de vous réjouir de la chute des grands pétroliers bellicistes, n’oubliez pas qu’ils transféreront chaque centime de cette taxe sur vous, leurs clients. Et qui fait pression pour cette taxe ? Nos chers philanthropes, dit le New York Times :

« Ces compagnies pétrolières et leurs dirigeants sont de loin les parties les plus responsables de la crise climatique », a déclaré Lee Wasserman, directeur du Rockefeller Family Fund, un groupe philanthropique qui a contribué à l’élaboration de la législation proposée. Les compagnies pétrolières ont accusé le Rockefeller Family Fund de financer une conspiration climatique en finançant des recherches qui ont été utilisées dans des litiges contre l’industrie des combustibles fossiles. 

L’histoire remonte à 2016, lorsque la famille Rockefeller a été accusée d’encourager et de financer les enquêtes et les campagnes contre les compagnies pétrolières. Nous poursuivons dans la version non payante, et donc tout public: 

Les deux organisations journalistiques qui ont enquêté sur l’Exxon Mobil ont été financées par des philanthropies Rockefeller, bien que les organisations disent que leurs donateurs n’ont aucun regard sur ce qu’ils écrivent.

Elle est bien bonne, celle-là! Les donateurs seraient donc aussi susceptibles de soutenir The Unz Review que les publications qu’ils soutiennent effectivement, hum!

Les Rockefeller ont également soutenu des groupes comme Greenpeace et 350.org qui ont enquêté et critiqué l’entreprise. Une conférence sur le pétrole et le climat s’est tenue dans les bureaux partagés par deux fonds de la famille Rockefeller avec l’intention « d’établir dans l’esprit du public qu’Exxon est une institution corrompue qui a poussé l’humanité (et toute la création) vers le chaos climatique et de graves dommages ». Alan Jeffers, un porte-parole d’Exxon Mobil, a déclaré dans une interview : « À chaque fois que nous avons vu l’entreprise faire l’objet d’attaques, il y avait un lien de retour vers le Fonds des frères Rockefeller ou le Fonds de la famille Rockefeller. »

Pour nous, il est particulièrement pertinent que le plus ancien scénario connu de la pandémie de Covid et de la réponse privilégiée à celle-ci (Lockstep 2010 – et voici un « déboulonnage de cette accusation » plutôt ridicule) ait été créé par cette même famille Rockefeller, ce vieil ennemi de l’humanité. Leur emprise unique sur les États-Unis avait été ostensiblement brisée en 1911 par une décision de la Cour suprême, mais comme l’hydre mythique, elle s’est fait repousser de nouvelles têtes et elle est revenue à ses vieux jeux de contrôle. Le Covid et l’Agenda vert semblent être inséparables comme des frères siamois, tous deux nés et militarisés par la grâce de ces « philanthropes » internationaux.

Il n’y a pas si longtemps, ils nous exhortaient à nous débarrasser de nos fidèles réfrigérateurs parce qu’ils provoquaient des « trous dans la couche d’ozone » ! Personnellement, je m’en tape, du Green Deal et de son austérité obligatoire.

Sous la bataille bruyante contre les compagnies pétrolières, l’économie réelle est tranquillement étranglée par l’économie numérique. Vous pouvez choisir de regarder encore plus profondément dans le terrier du lapin d’Alice au pays des merveilles,  et d’entrevoir ce qui se cache en dessous. Vous y découvrirez le programme transhumaniste, une idée singulière qui consiste à créer des surhommes androïdes et à se débarrasser des humains ordinaires. La négation de Dieu est à la base de cette idée. Nietzsche l’a popularisée au début du XXe siècle, après avoir lancé sa célèbre boutade « Dieu est mort ». C’est Julian Huxley, le frère d’Aldous Huxley, qui lui a donné le nom de transhumanisme.

L’idée a connu un essor dans les périphéries de la pensée soviétique en raison de son environnement totalement impie. La version pop se trouve dans les livres de science-fiction écrits par les frères Strugatsky. Ils affirment que la transhumanité est la prochaine étape logique de l’évolution, aboutissant inévitablement à des créatures immortelles, connectées à des ordinateurs et incroyablement intelligentes. Les transhumains hériteront de la terre, tandis que les humains ordinaires pourront vivre leur vie naturelle avant de s’éteindre. C’est ici qu’intervient l’idée du revenu de base universel, version moderne du pain et du cirque romains – il s’agit de l’argent que fourniront  les transhumains supérieurs pour permettre aux humains ordinaires de poursuivre leur vie inutile jusqu’à leur disparition naturelle.

Cette étrange idée post-soviétique (ou plutôt anti-soviétique) a été importée dans la Silicon Valley par les informaticiens russo-juifs qui ont formé le noyau de Google. De là, elle s’est répandue parmi le personnel de la haute technologie jusqu’à attirer l’attention des super-riches, qui ont toujours voulu être spéciaux et pas seulement riches. Yuval Noah Harari, écrivain israélien à succès, est devenu l’un des prophètes du transhumanisme, niant l’existence même d’une âme humaine et du libre arbitre. [en anglais :]

Le transhumanisme est la base idéologique de la Wokerie (ou Wokisme ou Wokitude), une façon particulière de parler et de penser qui souligne le statut spécial et supérieur de chacun. Selon Scott Alexander, la wokitude est une religion à mystères inventée par des universitaires pour se sentir supérieurs à vous. Les gens ordinaires n’aiment pas ça, mais on leur fait comprendre que les wokes ont plus d’argent et de pouvoir, et que c’est une raison suffisante pour faire comme eux. C’est une foi, mais ce n’est pas une foi pour tout le monde comme l’était le christianisme. C’est une foi pour la classe dirigeante. La version arienne du christianisme constituait une foi semblable pour les dirigeants de l’Espagne wisigothique jusqu’à ce que les Maures viennent gâcher la fête. La foi judaïque est un autre exemple de religion pour l’élite, faisant de la vie des masses un véritable enfer. Vous ne pouvez pas comprendre les temps que nous traversons si vous n’êtes pas au courant de cette foi cachée de nos supérieurs.

Les transgenres sont exaltés et promus par les médias appartenant à l’élite pour préparer l’humanité à l’avènement du transhumain. Idem pour les vaccins covididiques qui sont promus et poussés avec une vigueur sans précédent. Cela n’est pas fait dans le but de tuer l’humanité, comme le soupçonnent les anti-vaxx, ni dans le but de nous sauver tous du redoutable covid, comme le croient les vaxxeurs. C’est un pas dans la direction de la transhumanité. L’économie numérique, le revenu de base universel, la transsexualité et les vaccins ARNm obligatoires constituent une stratégie d’évolution rapide dont les visionnaires d’aujourd’hui espèrent qu’elle préparera les masses à accepter une super-race transhumaine.

Mais ce sont des choses qui visent loin et profond. Il y a beaucoup d’escroqueries à réussir avant que leur rêve puisse se matérialiser. Revenons au niveau observable, à la lutte actuelle pour l’énergie. La pandémie de Covid a diminué la demande de pétrole en 2020 et 2021, ce qui a permis à l’agenda vert de se développer. Ce n’est pas suffisant ; l’avenir des Verts a besoin d’une autre attaque contre le pétrole, et le variant Delta de Covid fournira l’occasion. La chute actuelle des prix du pétrole a été interprétée comme l’anticipation de reconfinements imminents, tout d’abord en Israël, pays fortement vacciné. Aux États-Unis, malgré une forte vaccination urbaine, on compte 250 000 nouveaux cas par jour, et on entend des demandes stridentes de limitation de l’activité commerciale.

La Chine est un acteur puissant face à Big Oil ; elle dispose de peu de pétrole en propre ; elle est obligée de l’acheter à l’étranger et a donc tout intérêt à faire baisser les prix du pétrole. C’est pourquoi, bien que la Chine compte un nombre dérisoire de personnes souffrant de covidie (125 nouveaux cas ! mille fois moins qu’aux États-Unis), elle limite toujours fortement les voyages. La version chinoise de Google, Baidu, indique que le trafic à Pékin a baissé de 30 % par rapport à la semaine dernière. Bien sûr, nous pourrions expliquer ces mesures draconiennes en invoquant le respect de la Chine pour la vie humaine, mais leur participation à la guerre mondiale du pétrole l’explique peut-être mieux. Les Chinois continuent tranquillement à faire tourner leur économie au charbon, ce qui montre à quel point leurs partenaires verts dans la guerre du pétrole ne craignent pas le changement climatique. Idem pour les États-Unis : Un projet d’accord visant à mettre fin à l’exploitation du charbon n’a pas été repris dans le communiqué de la réunion du G7 de juin en Grande-Bretagne, apparemment parce que l’administration Biden craignait une réaction négative dans le pays.

De toute façon, le client, c’est-à-dire vous, finira par payer plus cher ; en tout cas, c’est l’idée. En Europe, les prix du gaz naturel ont grimpé de 1000 %, rapporte Bloomberg ; le gaz n’est plus bon marché, mais il reste nécessaire pour réchauffer les Européens au cours de l’hiver à venir. Voilà ce qui se passe: le prix est élevé parce que les bureaucrates de l’UE ont basé leurs calculs sur les prix au comptant, qui sont généralement moins chers que les prix des contrats à long terme, et qu’ils avaient prévu d’entuber les fournisseurs de gaz naturel russes, mais ces derniers jours, la tendance s’est inversée en raison du déficit de gaz et de l’augmentation de la demande.

Les Russes étaient censés être les premières victimes de l’agenda vert, du Covid et de la tarification du gaz naturel au comptant, mais apparemment, le grand judoka Poutine-san est une fois de plus sorti vainqueur. Le prix du gaz au comptant était censé appauvrir la Russie, mais il lui a apporté la richesse. L’attaque contre les compagnies pétrolières américaines et britanniques par les pourvoyeurs du Green Deal a, contre toute attente, fait le jeu des compagnies pétrolières russes. La Russie devra payer une taxe climatique, mais cette dépense sera répercutée sur leurs clients internationaux. Le Green Deal a déjà fait de la Russie le deuxième exportateur de pétrole vers les États-Unis, après le Canada.

Le gaz naturel russe arrivera très bientôt, peut-être avant la fin du mois d’août, en Allemagne par le North Stream II, le nouveau gazoduc achevé la semaine dernière. C’est exactement à temps pour contrer la hausse des prix, alors qu’un déficit gazier se fait sentir dans toute l’Europe. Le président Biden a accepté, dans un accord semi-secret avec la chancelière Merkel, de lever les objections américaines au gazoduc européen. L’une des raisons invoquées est une pénurie mondiale de gaz naturel, la Chine et l’Asie du Sud-Est en achetant de plus en plus. Cela aussi est lié au Green Deal, car ses concepteurs considèrent que le gaz naturel est le moins polluant et le moins dommageable des combustibles naturels.

Cette évolution a permis à Poutine de couper l’herbe sous le pied aux autorités ukrainiennes qui avaient tenté de jouer les premiers violons dans l’orchestre anti-russe. Jusqu’à présent, le gaz naturel russe était acheminé vers l’Europe par d’anciens gazoducs de construction soviétique traversant l’Ukraine et entraînant de lourdes taxes de transit au profit de Kiev. Désormais, avec l’achèvement de North Stream II, la majeure partie du gaz ira directement en Allemagne. Le gaz européen deviendra considérablement moins cher ; les Ukrainiens avaient l’habitude de voler une grande partie du gaz destiné à l’Europe occidentale, oscroquaient les deux parties pour les frais de transit. Cela signifie que l’Ukraine aura moins de bénéfices pour jouer ses petits jeux anti-russes. Il n’est pas impossible que le peuple ukrainien comprenne que son avenir réside dans l’amitié avec la Russie, car l’inimitié ne lui a rapporté aucun bénéfice. Selon un récent sondage, près de la moitié des Ukrainiens vivant à l’est et au sud de ce pays fragmenté ressentent une grande affinité avec les Russes et approuvent la vision de M. Poutine selon laquelle les Ukrainiens et les Russes ne forment qu’un seul peuple. Les prix du pétrole et les gazoducs font des merveilles dans l’esprit des gens !

Dans mon récent article, le professeur Roman Zubarev parle de ces changements en termes de « pic pétrolier », le concept d’un déclin inévitable des combustibles naturels extraits. Il y a une dizaine d’années, le pic pétrolier faisait fureur dans les médias, mais depuis, il n’est pratiquement plus mentionné. Cependant, une analyse récente de Fred Pierce, analyste de YaleEnvironment 360, arrive à la même conclusion et va même plus loin : Le pic pétrolier est déjà derrière nous. Apparemment, cela s’est produit en 2019. En mai dernier, des militants en colère contre les politiques climatiques d’ExxonMobil ont remporté trois sièges au sein de son conseil d’administration ; les actionnaires de Chevron ont voté pour obliger l’entreprise à commencer à réduire ses émissions ; et un juge néerlandais a décidé que Shell devait réduire ses émissions de 45 % d’ici 2030. Le pétrole est en voie de disparition, tout comme les voyages et les nombreux autres plaisirs que nous goûtions jadis. Seul l’avenir nous dira si le pétrole a disparu parce que nous n’en avons plus ou parce qu’il a été déclaré démodé, mais dans tous les cas, les élites inspirées par le numérique et le transhumanisme ont décidé de le mettre à la retraite.

Nous pensons que la principale victime de tout cela sera le consommateur américain. Le maladroit Donald Trump se souciait de ce grand pays et de ses habitants, mais n’a pas pu faire grand-chose ; les élites qui s’abreuvent maintenant aux sources du pouvoir ne pourraient pas se soucier moins des Américains ordinaires. Elles ont une vision plus élevée de la transformation de l’humanité et du remodelage de son cours. C’est vous qui paierez pour cela, que cela vous plaise ou non, mais ça, ils s’en moquent.

Les États-Unis de Biden ont moins d’appétit pour les aventures militaires ; l’idéologie du woke est fortement anti-testostérone. C’est une raison suffisante pour le retrait de l’Afghanistan et de l’Irak. On ne peut pas s’attendre à ce que les wokes veuillent aller se battre dans des pays du tiers-monde, loin des plaisirs urbains de New York et de la Californie. Et si leur idéologie élitiste, ou trans-foi, est abominable, mais les conséquences internationales pourraient être positives pour le monde.

En résumé

Nous vivons une lutte titanesque entre un futur numérique contre notre passé pétrolier. Cela explique une grande partie du drame covidique. Dans cette lutte, la Chine, sans pétrole, s’oppose à Big Oil, même au prix de lourdes restrictions et de blocages pour sa population. La Russie s’abstient de participer à l’attaque du « Green Deal » contre les producteurs de pétrole américains, tout en profitant de la hausse de la demande de gaz russe. La Russie dispose de son propre vaccin, elle est donc plutôt à l’abri des pressions orchestrées par les pandémies. L’Afghanistan et l’Irak ne sont plus d’actualité pour les élites de Biden ; elles ont des combats plus urgents à mener chez elles, avant tout contre les nationalistes américains. C’est pourquoi l’empire se retire. En fin de compte, les transhumanistes impies seront vaincus, comme l’ont été tous leurs prédécesseurs, à moins qu’ils n’atteignent d’abord leur « Singularité » (leur nom pour l’avènement de l’Antéchrist). Mais ne nous inquiétons pas trop de l’avenir, car il est dit (Mt, 6:34) : « ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine ».

https://www.unz.com/ishamir/trans-digital-vs-oil/

Écrit en collaboration avec Paul Bennett.

Joindre l’auteur: israelshamir@gmail.com

Traduction: MP.




Covid : comment l’irrationalité s’est emparée de nos sociétés

[Source : Contrepoints]

[Illustration : Fakurian Design sur Unsplash — Fakurian Design]

Application des travaux de psychologie cognitive au cas de la gestion de l’épidémie de covid

Par Samuel Fitoussi.

Face au covid, il existe un dilemme fondamental entre liberté et santé, entre la sévérité des restrictions et le nombre de vies sauvées. Le rôle des pouvoirs publics est de trouver le bon compromis, à la faveur d’analyses coûts-bénéfices.

Or, depuis dix-huit mois, un certain nombre de biais et d’erreurs systématiques de raisonnement faussent la rationalité des décisions et favorisent la mise en place de restrictions excessives.

Le texte qui suit est une application des travaux de psychologie cognitive au cas de la gestion de l’épidémie.

LE BIAIS D’ANCRAGE

29 janvier 2020. Donald Trump annonce la suspension de tous les vols en provenance de la Chine. La décision est condamnée unanimement : on trouve choquant qu’un homme bafoue avec tant de légèreté la liberté de voyager de millions de personnes.

En juillet 2021, Joe Biden annonce que tout voyageur – même vacciné – provenant de Chine, du Royaume-Uni, d’Irlande, du Brésil, d’Afrique du Sud, d’Inde, d’Iran et de n’importe quel pays membre de l’Union européenne, se verra refuser l’entrée sur le sol américain. Aucune condamnation.

Que s’est-il passé entretemps ?

Dans un magasin, si le premier t-shirt que vous voyez coûte 9 euros, le second à 25 euros vous paraîtra cher. Si le premier t-shirt coûte 50 euros, le second à 25 euros vous paraîtra bon marché.

C’est le biais d’ancrage, mis en lumière pour la première fois en 1974 par Daniel Kahneman et Amos Tversky, psychologues israéliens. Une première information vous fournit un référentiel arbitraire en fonction duquel vous raisonnez ensuite.

Au printemps 2020, face à une situation d’urgence absolue – hôpitaux débordés, pénuries d’équipements et de tests, méconnaissance du virus – la plupart des pays occidentaux se tournent vers une solution de dernier recours : le confinement. Survenu très tôt dans la crise, le confinement crée ce référentiel, ce cadre cognitif par lequel nous évaluons depuis toutes les autres restrictions.

À l’annonce de chaque nouvelle mesure, nous nous souvenons que nous avons accepté pire et en concluons que la nouvelle mesure (restrictions de voyages, couvre-feux à 21 heures, à 20 heures, à 19 heures, à 18 heures, masque à l’extérieur, QR codes pour s’assoir en terrasse) est acceptable.

Et donc, pour en revenir aux États-Unis : en comparaison avec l’interdiction de dépasser les frontières de nos appartements, l’interdiction de franchir certaines frontières nationales nous paraît être un non-évènement.

[Ndlr : ici, il y a un autre facteur probablement aussi déterminant dans l’absence de réactions négatives face à l’annonce de Biden en comparaison du tollé contre celle de Trump, c’est la très forte disproportion de soutien médiatique entre les deux personnages. Trump avait 97 % des médias dominants contre lui, alors que Biden dispose d’un fort support.]

LE BIAIS D’ACTION

Évoqué pour la première fois par les économistes Richard Patt et Anthony Zeckhauser en 2000, le biais d’action désigne la croyance – plutôt logique en apparence – que face à un problème, il est toujours préférable d’agir que de ne pas agir. Le biais explique par exemple pourquoi l’homéopathie plait tant pour soigner des petits maux et pourquoi au football, les gardiens choisissent presque toujours, face à un penalty, de plonger plutôt que de rester au milieu, solution qui leur offrirait pourtant une meilleure chance d’arrêter le ballon.

En janvier 2021, lorsque le gouvernement décale le couvre-feu de 19 heures à 18 heures, l’impact sanitaire est probablement nul (voire négatif puisque l’on incite aux rassemblements intérieurs) mais au moins, on ne reste pas les bras croisés.

En juillet 2021, les maires ou préfets qui rétablissent l’obligation du port du masque en extérieur ne sauvent aucune vie, mais peuvent mieux se regarder dans la glace : ils agissent.

Dans les deux cas, la perte de bien-être pour les Français est en revanche bien réelle. On peut se demander combien de restrictions, depuis 18 mois, répondent uniquement au besoin instinctif de « faire quelque chose ».

Le biais d’action explique aussi pourquoi le principe de précaution est toujours évoqué de manière asymétrique. On entend que par précaution, il faut confiner 66 millions de personnes 6 semaines (agir), car on connait mal la maladie, [Ndlr : et peut-être pour signer une fois de plus le 666 ?] alors qu’on entend moins que par précaution il ne faut pas confiner 66 millions de personnes six semaines (ne pas agir) car on connait mal les effets du confinement.

LE BIAIS D’ILLUSION DE CONTRÔLE

Théorisé par Ellen Langer, psychologue américaine, ce biais désigne notre tendance à sous-estimer l’importance des facteurs externes et à surestimer l’importance des facteurs internes, à n’expliquer une situation donnée que par des causes sur lesquelles on possède un levier d’action.

Pendant les périodes de sécheresse, certaines tribus sacrifiaient des enfants pour apaiser les dieux. Si la sécheresse prenait fin, c’était grâce au sacrifice, sinon il fallait sacrifier d’autres enfants. Au bout d’un moment, la situation finissait toujours par s’améliorer, validant la stratégie des chefs de tribu.

En France depuis 18 mois, quand les courbes descendent c’est grâce aux restrictions, quand elles montent c’est parce qu’on n’a pas assez restreint.

C’est le biais d’action qui encourage la tribu à sacrifier des enfants, c’est le biais d’illusion de contrôle qui conduit à s’en féliciter. C’est le biais d’action qui nous encourage à fermer les remontées mécaniques, c’est le biais d’illusion de contrôle qui nous conduit à nous en féliciter.

LE BIAIS D’INSENSIBILITÉ AUX ORDRES DE GRANDEUR

En 1992, William Desvousges, économiste américain, demande à trois groupes de participants combien chacun serait prêt à payer pour sauver un certain nombre d’oiseaux de la noyade.

Résultat : les participants qui peuvent sauver 20 000 oiseaux souhaitent payer moins (78 dollars) que ceux qui peuvent en sauver 2000 (80 dollars), tandis que ceux qui peuvent en sauver 200 000 ne donnent que 88 dollars. Conclusion : l’importance que nous accordons à un problème n’est quasiment pas affectée par le nombre de personnes que le problème affecte.

Daniel Kahneman – lauréat du prix Nobel d’économie en 2002 pour ses travaux sur les biais cognitifs – donne l’explication suivante : puisqu’il est impossible de se représenter un très grand nombre d’éléments, nous réduisons le problème à une seule image mentale, un prototype. Pour évaluer la souffrance de 2000 ou de 200 000 oiseaux, les participants imaginent un oiseau se débattant dans l’eau – image indépendante du nombre d’oiseaux concernés.

Lorsque l’on cherche à estimer ce qui est plus grave entre, par exemple, 5000 morts supplémentaires du covid ou l’instauration du port du masque obligatoire dans les écoles, on imagine, d’un côté, une personne âgée en détresse respiratoire et de l’autre, un écolier masqué. La première image étant infiniment plus dramatique que la seconde, on en conclut que la seconde option est préférable à la première. Le fait qu’ils soient 5000 à être concernés par la première et 12,9 millions par la seconde n’entre pas en considération.

LE BIAIS D’INSENSIBILITÉ À LA DURÉE

En 1993, Kahneman diffuse à des sujets plusieurs vidéos désagréables, d’intensités et de longueurs variables. Il leur demande ensuite de classer les vidéos des plus déplaisantes aux plus plaisantes. L’unique facteur qui influence le classement : l’intensité des images. La longueur de la vidéo ne joue aucun rôle. C’est le biais d’insensibilité à la durée : nous jugeons la valeur d’une expérience en fonction du plaisir moyen qu’elle nous apporte sans égard pour le temps qu’elle dure et donc pour la somme de bien-être ou de mal-être qu’elle nous fournit.

En octobre 2020, lorsque le gouvernement choisit de mettre en place un couvre-feu, il est prévu qu’il durera six semaines. Au fil des mois, alors que le couvre-feu ne cesse d’être reconduit, presque tous ceux qui approuvaient sa mise en place le 17 octobre continuent d’approuver sa reconduction, comme si le prolongement de la mesure dans le temps n’exerçait aucune influence sur sa balance coût-bénéfice.

Nous succombons au biais d’insensibilité à la durée : nous jugeons « le couvre-feu », pas « un couvre-feu d’une durée de… ». Le processus mental à l’œuvre est semblable à celui du biais précédent : qu’il s’agisse d’un couvre-feu de six semaines ou de huit mois, l’image mentale que nous utilisons pour estimer son coût est la même : une soirée moyenne sous couvre-feu.

LE BIAIS DE VICTOIRE DES POSITIONS LES MOINS COÛTEUSES SOCIALEMENT

Il a imposé l’idée que la saturation des réanimations avait un coût infini.

En mars 2020, il est décidé que nous n’accepterons pas la saturation des réanimations et les désastres qu’elle impliquerait (décès, tri des patients, déprogrammations, soignants exténués, chaos…). Sauf qu’à ce stade, nous croyons que l’alternative à la saturation des réanimations est un confinement de un mois, pas trois confinements et 8 mois de couvre-feux. Peu importe, nous ne remettrons plus jamais en cause l’idée que la non-saturation des réanimations doit être la ligne rouge guidant les politiques publiques et acceptons donc l’hypothèse implicite suivante : la saturation des réanimations possède un coût infini.

Pourquoi cette hypothèse s’est-elle imposée comme une évidence ?

Octobre 2020. Arguez qu’il faut re-confiner le pays, on risque de vous rétorquer que vous ne savez pas mener d’analyse coût-bénéfice. Arguez qu’on peut accepter la saturation des réanimations, on risque de vous traiter d’égoïste sans âme.

Une des deux positions plus coûteuse socialement est donc moins exprimée. Puisque notre cerveau associe les idées beaucoup répétées avec ce qui est vrai (biais de vérité illusoire) la seconde position perd des adhérents, elle est repoussée à la marge du débat. Il devient donc de plus en plus coûteux de la tenir (puisqu’en plus d’être un égoïste vous devenez un extrémiste), elle est donc encore moins exprimée, perd d’autres adhérents, est repoussée davantage à la marge. Elle finit par disparaître complètement des cerveaux. Cercle vicieux, généralisable à un tas de sujets, qui montre que ce n’est pas uniquement la validité d’une position qui la rend dominante mais aussi (et parfois surtout) son acceptabilité sociale.

Notez que je n’écris pas qu’il fallait accepter la saturation des réanimations, simplement que le choix de ne pas l’accepter a été effectué pour les mauvaises raisons, puisqu’il qu’il a été admis arbitrairement qu’on n’optimiserait pas la balance santé (y compris réanimations) – liberté, mais la balance santé – liberté sous contrainte de non-saturation des réanimations. De façon toute aussi arbitraire, il aurait pu être décidé qu’on optimiserait la balance santé – liberté sous contrainte de ne pas imposer à 66 millions de Français 8 mois d’affilée sous couvre-feu et confinement. Ce qui aurait impliqué une ligne rouge et donc un élément au coût infini : irrationnel aussi.

LA CROYANCE SELON LAQUELLE ON NE PEUT PAS LAISSER DES GENS MOURIR

Nous faisons chaque année des choix de société qui impliquent que la vie humaine a un prix. Par exemple, les 10 000 à 15 000 morts annuels de la grippe sont évitables, mais on choisit de ne pas les éviter car on considère que le différentiel de liberté entre une situation avec des restrictions anti-grippe et une situation sans restrictions possède un coût social plus élevé que celui des décès.

Ainsi, il existe un nombre de décès X que l’on préfère à la suppression d’un degré de liberté Y, un ratio décès évités/bien-être supprimé X/Y en dessous duquel une restriction n’est plus acceptable.

C’est à la lumière de cette réalité qu’il faut évaluer le bien-fondé de chaque nouvelle restriction, plutôt qu’au nom de principes abstraits.

LA CROYANCE SELON LAQUELLE LA LIBERTÉ DES UNS S’ARRÊTE LÀ OÙ COMMENCE CELLE DES AUTRES

Depuis 18 mois, cette formule est brandie pour justifier toute nouvelle mesure. Elle est fausse, dangereuse, et porteuse de projets de sociétés totalitaires. Dans le cadre du covid, la liberté de faire x ou y s’arrêterait là où commencerait la liberté d’un autre de ne pas se faire contaminer.

D’abord, la formule est disqualifiée par le fait qu’on peut, en toute situation, la renverser :

La liberté de l’un de ne pas se faire contaminer s’arrête là où commence la liberté de l’autre de faire x ou y.

Ensuite, pour la grippe, on constate chaque année que la liberté des uns de prendre le métro sans masque (par exemple) ne s’arrête pas là où commence celle des autres de ne pas être contaminés. Il y a un donc un niveau de risque que l’on est en droit de faire courir aux autres. Le covid étant plus létal et contagieux que la grippe, il est possible que ce soit, dans la plupart des situations, la liberté des uns à ne pas être contaminés qui mérite de primer par rapport à celle des autres de vivre librement. Mais l’exemple montre que la formule n’est pas absolue et qu’il faut raisonner au cas par cas, en balance liberté supprimée pour l’un, liberté obtenue (santé) pour l’autre.

En outre, il faut noter que l’accessibilité d’un vaccin modifie complètement la balance car il atténue les bénéfices liés à la réduction de la probabilité de contamination (une contamination entraîne 90 % moins de formes graves aujourd’hui), alors qu’il ne change pas le coût des restrictions.

Toutes choses égales par ailleurs, une restriction justifiée par la balance liberté supprimé-liberté obtenue il y a 6 mois n’est donc plus forcément justifiée aujourd’hui.

LE BIAIS DES COÛTS IRRÉCUPÉRABLES

En 1973, les gouvernements français et britannique découvrent que Le Concorde, leur projet d’avion supersonique, ne pourra pas être rentable. Pour ne pas « perdre » les 300 millions d’euros déjà investis, ils décident de mener le projet à son terme. Bilan : 1,5 milliard d’euros dépensés pour un retentissant échec commercial. Influencés par une décision prise antérieurement, les gouvernements français et britannique ont succombé au biais des coûts irrécupérables.

Octobre 2020. Alors que le nombre de cas de covid explose, le gouvernement est confronté à un dilemme : confiner la France à nouveau ou accepter des milliers de décès supplémentaires ? Un élément complique l’analyse : choisir la deuxième option, ce serait rendre, a posteriori, le premier confinement vain, puisque la plupart des décès évités au printemps surviendraient à l’automne. C’est donc en partie la volonté irrationnelle de ne pas « avoir fait tous ces efforts pour rien » qui guide le choix de re-confiner, plutôt qu’une analyse mettant en balance les coûts et bénéfices futurs des différentes options.

Lors de guerres déclenchées par des rois trop orgueilleux, il fallait ne jamais capituler pour que les soldats ne soient pas morts en vain.

Aujourd’hui, il faut restreindre éternellement la liberté pour que les confinements n’aient pas été vains.

LE BIAIS DE PENSÉE DÉSIDÉRATIVE

Il s’agit du biais qui nous pousse à former nos croyances non pas en fonction de la réalité mais en fonction de ce qu’il est agréable d’imaginer.

Depuis 18 mois, beaucoup sont tombés sous l’emprise d’une pensée désidérative : nous n’avons à compromettre ni notre santé ni notre liberté puisque nous pouvons éradiquer le virus.

Prenant leurs désirs pour des réalités, ces commentateurs passent à côté du fait que la situation des pays zéro-covid n’est en rien comparable avec la situation française : ces pays ont agi tôt, n’ont pas six frontières terrestres, ne font pas partie d’une union politique de 447 millions d’habitants, et surtout, il n’est pas donné qu’ils s’en sortent mieux que la France sur la durée. Tant pis, cette pensée désidérative a beaucoup d’influence dans le débat public, puisqu’elle motive consciemment ou inconsciemment la position de beaucoup de partisans d’un durcissement des mesures : pourquoi laisser traîner le problème alors qu’il suffirait de taper un grand coup pour en finir ?

En 2011, Christopher Booker, écrivain britannique, décrit ce qu’il nomme le cycle du fantasme (les parenthèses sont les miennes) :

Lorsque nous nous lançons dans une ligne de conduite inconsciemment motivée par une pensée désidérative (nous pouvons vaincre le virus), tout peut sembler aller bien pendant un certain temps : c’est l’étape du rêve (le confinement). Mais ce faux-semblant ne peut jamais être réconcilié avec la réalité et cela conduit à une étape de frustration dès que les choses commencent à mal tourner (la remontée des courbes), ce qui incite à un effort plus déterminé pour maintenir le fantasme en vie (re-confinement).

Le biais de pensée désidérative nous pousse aussi à sous-estimer la durabilité de ce qui nous affecte négativement.

En mars 2020, nous sommes persuadés que le confinement n’est qu’une courte parenthèse et que la vie normale (le monde d’après, encore mieux que le monde d’avant) ne tardera pas à reprendre. Aujourd’hui, une des raisons du large soutien au passe sanitaire est la certitude qu’il disparaîtra dans quelques mois. Personne n’a envie de présenter pendant plusieurs années un QR code pour s’asseoir en terrasse et donc personne ne s’imagine qu’il faille pendant plusieurs années présenter un QR code pour s’asseoir en terrasse. Pourtant, les vaccins nécessiteront sûrement des rappels.

LE BIAIS DE CONFORMISME

En 1951, Salomon Asch, pionnier de la psychologie sociale, pose à plusieurs participants une question simple.

Certains répondent seuls : ils se trompent dans moins de 1 % des cas.

D’autres, soumis à la même question, observent d’abord six autres participants (des complices de l’expérimentateur), choisir, unanimes, une mauvaise réponse. Ceux-ci se conforment, dans 37 % des cas, au choix des six complices.

C’est l’illustration du biais de conformisme : nous avons tendance à adopter sans fondements rationnels les comportements de ceux qui nous entourent.

Plusieurs raisons l’expliquent.

Premièrement, nous considérons que si les autres modifient leur comportement, ils possèdent peut-être des informations que nous n’avons pas et/ou comprennent mieux la situation que nous. C’est ce que Salomon Asch nomme l’influence informationnelle.

En février, lorsque l’Italie est frappée par le virus, la seule région qui a connu une tension hospitalière comparable est la région de Wuhan. Incertaine de la voie à suivre, l’Italie se conforme donc à la méthode chinoise : le 9 mars, elle confine ses 60 millions d’habitants. Les dirigeants italiens auraient-ils même eu l’idée d’employer une telle méthode sans le précédent chinois ?

Deuxièmement, dès lors que face à un problème, certains agissent, la charge de justification est modifiée : ce n’est plus à ceux qui adoptent le comportement d’expliquer pourquoi ils agissent, mais à ceux qui n’agissent pas de justifier leur inaction. Il s’agit d’une forme de pression sociale. Dans les jours qui suivent la décision italienne, dans les pays touchés par la maladie il devient plus difficile de justifier de ne pas confiner que de justifier de confiner. Preuve de la modification de cette charge de justification : depuis 18 mois, c’est le choix suédois de ne pas confiner qui est scruté et interrogé.

Enfin, (surtout ?) il est toujours beaucoup moins coûteux de se tromper avec les autres (diffusion de la responsabilité) que seul (s’exposer, cible unique, aux critiques).

Ainsi, il sera souvent rationnel de préférer la quasi-certitude d’avoir tort avec la majorité au petit risque d’avoir tort seul (voire au risque d’avoir raison seul). C’est ce que Salomon Asch nomme l’influence normative.

En mars 2020, Boris Johnson attend sept jours avant de se conformer à la décision des autres grandes nations européennes (la France confine le 17, le Royaume-Uni le 24) : il subit encore, dans l’opinion publique, les répercussions de ce choix.

Phénomène de mimétisme qui soulève une question intéressante : que ce serait-il passé si le virus n’était pas né en Chine, dictature qui par essence accorde moins de poids à la liberté, mais dans une démocratie libérale ?

LE BIAIS D’INDUCTION

Le problème de l’induction désigne le fait d’utiliser le passé pour prédire le futur et donc de surestimer la probabilité que le futur ressemble au passé.

Une idée énoncée dès le XVIIIe siècle par le philosophe David Hume :

Ce n’est pas la raison mais l’habitude qui permet de supposer que le futur sera conforme au passé.

Et reprise de façon amusante par Bertrand Russell, qui ironise sur la mauvaise surprise qui attend le poulet raisonnant par induction :

L’homme qui l’a nourri tous les jours finit par lui tordre le cou.

Dans le cadre politique, le biais d’induction nous pousse à sous-estimer la probabilité de chamboulements majeurs dans les 10, 20 ou 50 prochaines années. Ainsi, lorsque nous évaluons les conséquences à long terme des restrictions, nous projetons ces conséquences dans une France semblable à celle d’aujourd’hui et accordons peu d’égard aux coûts liés à la constitution d’un précédent.

Par exemple, le fait que les confinements et les couvre-feux soient devenus des outils de politique publique conventionnels augmente la probabilité d’utilisation de ces outils dans le futur. Problème auquel nous accordons peu d’égard puisque le biais d’induction nous projette dans un monde où nous serons toujours d’accord (ou pas trop en désaccord) avec les justifications des confinements.

De même, si on n’est pas anti-vaccin, on aura tendance à sous-estimer la probabilité que l’on puisse un jour se retrouver dans la frange de la population qui refuse une pratique sociale ou médicale encouragée par le gouvernement.

Ainsi, lorsque l’on analysera les coûts du passe sanitaire, on accordera un poids insuffisant aux conséquences de la normalisation du procédé d’exclusion d’une partie de la population possédant certaines convictions (ici, convictions anti-vaccin).

LE BIAIS DE DICTATURE DES MINORITÉS INTRANSIGEANTES

Nassim Nicholas Taleb, qui a théorisé le processus, prend l’exemple d’un dîner où deux invités sur vingt sont des juifs pratiquants. Asymétrie fondamentale : les non-juifs peuvent manger de la nourriture casher alors que les juifs pratiquants ne peuvent pas ne pas manger casher. L’hôte préparera donc un dîner casher. La préférence d’une minorité est imposée à tous.

Dans le cadre du covid, il existe de nombreuses asymétries de ce type.

Par exemple : une personne ne craignant pas le virus accepte de porter un masque, alors qu’une personne craignant le covid refusera certaines interactions avec des interlocuteurs non-masqués. Imaginez qu’un vendeur préfère interagir sans masque mais ne connaisse pas les préférences du client qui entre dans sa boutique. Le client préfère lui aussi interagir sans masque mais ne connaît pas les préférences du vendeur.

Dans le doute, les deux garderont leur masque : le coût potentiel de ne pas le porter (l’autre peut refuser l’interaction ou formuler une remontrance) est supérieur au coût de le porter (buée dans les lunettes). La préférence d’une minorité intransigeante est imposée alors même qu’aucun membre de cette minorité n’est présent.

Limitée au phénomène ci-dessus, la dictature de la minorité est plutôt bénéfique, le covid étant une maladie contagieuse. Le problème, c’est qu’il s’agit d’un processus sans fin. Lorsque le port du masque devient la norme, une nouvelle minorité intransigeante naît, exigeant qu’on s’écarte de la situation en place pour aller vers une nouvelle norme permettant encore davantage de limitation des risques. Et de cette nouvelle norme naissent encore d’autres intransigeants…

L’important est donc de garder en tête que les codes de conduite en vigueur ne reflètent pas toujours les préférences de la majorité. La loi, puisqu’elle permet de renforcer ou d’affaiblir ces normes, doit tenir compte de ce biais.

LE BIAIS DE MÉCONNAISSANCE DE L’EFFET NOCEBO

Il conduit à une surestimation de l’ampleur du problème posé par le covid long.

Le 24 juin 2021, The Guardian publie un article abondamment repris affirmant que 37,7 % des malades du covid développent un covid long, c’est-à-dire des séquelles persistant plus de 12 semaines après leur rétablissement.

La méthodologie de l’étude : on présente à 508 707 anciens malades une liste de 29 symptômes (variant d’insuffisance respiratoire à simple fatigue) et on leur demande s’ils souffrent encore d’au moins l’un de ces symptômes. Il y a 37,7 % de réponses positives.

Le 31 décembre 2020, Pfizer publie les résultats d’efficacité de son vaccin. Chez les 2298 participants du groupe contrôle (ceux à qui on n’a rien injecté, mais qui ne le savent pas) 33,4 % déclarent ressentir, suite à l’injection, de la fatigue, 33,7 % des maux de tête, 11,7 % des coups de froid, et 10,8 % des douleurs musculaires. C’est l’effet nocebo : lorsque l’on s’attend à souffrir, le cerveau peut anticiper la douleur et déclencher par lui-même des symptômes psychologiques ou même réels. Dans l’estimation de l’ampleur du covid long, en plus de l’effet nocebo, s’ajoute un autre biais : la fausse attribution de maux réels (fatigue, dépression…) au fait d’avoir eu le covid.

Ainsi, il est évident que :

  1. La plupart des études qui visent à estimer la réalité du covid long, puisqu’elles ne comparent pas avec un groupe contrôle (idéalement, des patients qui croiraient avoir eu le covid mais ne l’auraient pas eu, ce qui est impossible à trouver en pratique), surestiment massivement l’ampleur du phénomène.
  2. Plus les médias reprendront ces études sans esprit critique en alarmant sur les prétendus dangers du covid long, plus les gens souffriront du covid long.

Ce biais peut sembler mineur mais il devient important de le pointer du doigt car à mesure que la couverture vaccinale progresse et que sont éliminées la plupart des formes graves de la maladie, le danger du covid long sera de plus en plus évoqué pour justifier la poursuite de certaines restrictions.

LE BIAIS DE CONFIRMATION

Le biais de confirmation est le fait de remarquer de manière disproportionnée ce qui permet de confirmer ses opinions pré-existantes.

Si, par exemple, l’auteur d’un texte sur les biais cognitifs pense que les restrictions sanitaires ont été excessives, il risque de s’intéresser uniquement aux biais ayant conduit à trop restreindre la liberté, oubliant que d’autres biais ont pu avoir l’effet inverse.




Climat et GIEC : la crosse de hockey frappe encore

[Source : Contrepoints]

[Photo par Jarosław Kwoczała sur Unsplash — Jarosław Kwoczała]

Par Michel Negynas.

Nous avons vu dans une série d’articles, via le prisme de la saga des moyennes mondiales des températures, combien l’affolement devant une éventuelle « catastrophe climatique » a des fondements scientifiques discutables.

LE GIEC, UNE INSTITUTION INDESTRUCTIBLE

La courbe de l’évolution des températures mondiales fait partie de tous les scandales dont le GIEC est entaché sans que cela n’ait le moins du monde remis en cause sa domination scientifico-politico-idéologique sur la science. On nous affirme encore «  the science is settled » (la science est établie) alors que tous les éléments prédictifs contenus dans les 5 précédents rapports sont démentis par les faits.

Il ne s‘agit pas ici de contester la théorie de l’effet de serre lui-même (bien que cette dénomination soit trompeuse) : il rend notre planète habitable. Il s’agit de mettre en garde sur notre insuffisance de connaissances et de données pour pouvoir prédire notre avenir d’ici à la fin du siècle. Nous avons encore à beaucoup travailler pour en être capable, si tant est que ce soit possible.

Les modèles climatiques sont des outils de recherche, ils ne sont pas des boules de cristal. À ce titre, ils n’auraient jamais du sortir des laboratoires. Ce sont les démocrates américains, lors des élections de 1988, qui ont ouvert la boîte de Pandore et le reste a suivi : conflits d’intérêt, alliance du business et de l’écologie radicale, action amplificatrice des media dans des démocraties d’opinion…

L’hystérie a conduit à la fondation du GIEC, qui fut très vite noyauté par un petit nombre de scientifiques extrémistes, fondant par là même une nouvelle science, la « climatologie », qui n’existait pas jusqu’alors. Les climatologues se distinguent de leurs collègues, qui étudient les sciences de la Terre depuis toujours, par le fait qu’ils font essentiellement du retraitement de données existantes et du moulinage de ces données dans des modèles informatiques. Dès le début, les scientifiques « modérés » et rationnels, comme Pierre Morel, qui fonda le laboratoire français de modélisation du climat, furent éjectés.

Conflits d’intérêt, non vérification des articles, erreurs typographiques sur des sujets primordiaux, procédures contraires à l’éthique scientifique, et même scandale sexuel… N’importe quel organisme n’aurait pas survécu à cette avalanche de dysfonctionnements. Pas le GIEC. En 2010, il a subi un audit de l’Inter Academy Council, l’organisme adéquat de l’ONU. Ses recommandations dévoilent, en creux, toutes les insuffisances. Mais rien n’a été changé depuis dans son fonctionnement.

LA CROSSE DE HOCKEY

Un des scandales révélés en 2009 concerne la courbe d’évolution des températures mondiales depuis 2000 ans. Retracer cette courbe est important pour décider de la crédibilité des études en cours. Si on montre que le réchauffement actuel est unique dans l’histoire, la probabilité que nos émissions en soient l’origine est grande. Dans le cas contraire, le réchauffement peut être la somme de l’effet de nos émissions et de phénomènes naturels, dans des proportions à définir, mais cela relativise notre « culpabilité ».

En 1998, un scientifique a publié une nouvelle reconstruction de température effrayante : elle était plate jusqu’en 1960, et montait presque verticalement ensuite.

Cette courbe a été très vite invalidée, y compris par une commission d’experts officielle, mandatée par le Sénat américain. En outre, nous avons en Occident et en Chine des centaines de références, littéraires, artistiques et techniques, pour savoir que le climat a varié au cours des siècles précédents. Devant l’évidence, le GIEC a fini par ne plus la publier dans son rapport AR5 d’ici il y a quelques années.

RAPPORT DU GIEC : LA CROSSE DE HOCKEY RÉAPPARAÎT

Mais ô surprise, la voilà qui réapparaît dans le sixième rapport, celui qui vient de sortir !

On remarquera d’abord la « performance » scientifique : connaître avec moins de +/- 0,25 degré d’incertitude la température moyenne mondiale il y a 2000 ans, c’est d’autant plus méritoire que même maintenant, nos stations météo ne font guère mieux de +/- 1 degré d’incertitude !

Évidemment, le statisticien qui avait en son temps dévoilé la supercherie de la première courbe a tenté de comprendre d’où vient celle-ci.

D’abord, malgré son habitude des rapports du GIEC, il ne l’a trouvée que dans le « résumé pour décideur », la partie notoirement politique du rapport, pas dans la partie scientifique.

Ensuite, il démontre que la courbe a été obtenue en choisissant soigneusement les études à moyenner, « celles qui vont bien ». Or, il existe des milliers d’études, dans le monde entier, qui disent le contraire… Pour approfondir le sujet, très technique, il faut aller ici.

En outre, les données ne sont en général pas disponibles, ou même, on ne connaît pas d’où viennent les études…

UN SIXIÈME RAPPORT EXTRÉMISTE

Cet épisode est représentatif d’une fuite en avant du GIEC devant les difficultés qu’il rencontre :

  • Toutes les prévisions antérieures sont invalidées, les modèles « chauffent » trop.
  • Les nouveaux résultats issus de modèles encore plus sophistiqués, « chauffent » encore plus, même leurs auteurs le reconnaissent.
  • Il s’avère évident que les scenarios d’émission de CO2 à long terme sont pour la plupart irréalistes.
  • Si on s’en tient aux scenarios « plausibles », l’élévation de température, même avec ces nouveaux modèles, n’est pas catastrophique.

Il fallait donc trouver des leviers nouveaux pour conforter la terreur. Le GIEC insiste maintenant davantage sur la fréquence des évènements exceptionnels cataclysmiques que sur les températures. Et réinvente la crosse de hockey.

Premières réactions au nouveau rapport ici.

Mais gageons que le rapport occasionnera encore beaucoup d’articles sur Contrepoints.




Capitaine Alexandre Juving-Brunet : « Beaucoup de personnes au pouvoir devraient commencer à s’inquiéter »

[Source : Epoch Times (theepochtimes.com)]

Alexandre Juving-Brunet est chef d’entreprise et capitaine dans la réserve de la gendarmerie nationale.

Reçu au concours de l’École spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr en 2002 (promotion Général de Galbert), il intégrera la gendarmerie nationale en qualité d’officier à l’issue de ses trois années de formation.

Au cours de sa carrière dans la gendarmerie, Alexandre Juving-Brunet a exercé différents postes opérationnels qui lui ont permis de se confronter aux problématiques de sécurité publique et de maintien de l’ordre, avant d’évoluer au sein de l’État-major puis de terminer sa carrière dans le renseignement militaire en qualité d’officier de liaison détaché à la Direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD).

Un dernier poste dans le cadre duquel il a pu appréhender les problématiques liées au terrorisme, à l’espionnage, à la subversion et au sabotage, mais aussi au crime organisé.

Après avoir quitté la gendarmerie en 2013 au grade de capitaine, Alexandre Juving-Brunet a fondé plusieurs entreprises en lien avec ses passions. Ces dernières années, il a mis au point et breveté des technologies parfumantes (ingénierie olfactive) à destination des industriels évoluant dans les secteurs de l’alimentation, de la beauté ou du divertissement.

Ces dernières semaines, Alexandre Juving-Brunet a participé aux manifestations contre le passe sanitaire et l’obligation vaccinale des soignants et des professions en contact avec un public vulnérable organisées à Toulon (Var).

Sommes-nous face à un tournant historique, un défi de civilisation ? La rupture est-elle consommée entre le peuple et la classe politique ? Le gouvernement a-t-il pris la mesure de l’ampleur du mécontentement exprimé par les manifestants ?

Quel avenir pour nos institutions et notre démocratie ? Comment restaurer la confiance entre le peuple et ses élites ?

Quel est l’état d’esprit des forces de l’ordre vis-à-vis des manifestations ? Quelles conséquences pour le pouvoir si la force publique venait grossir les rangs des manifestants ?

Existe-t-il un risque d’infiltration d’éléments perturbateurs dans les cortèges, voire de récupération politique ?

Retrouvez les réponses d’Alexandre Juving-Brunet à ces questions dans la vidéo :




Je suis Djamel

Par Ahmed Bensaada

#Je_Suis_Djamel*

La foule était là, tapie dans la forêt, en feu
La foule était là, avec sa queue et ses cornes
La foule était là avec ses sabots et son odeur de soufre
La foule était là, attendant sa proie, avide de sang et de miasmes

Lui est venu pour aider, guitare en bandoulière
Lui était guilleret, troubadour des temps modernes
Lui était heureux, le cœur au bout des doigts
Lui était la bonté, un ange au milieu des ténèbres

Lui était joyeux, la foule était lugubre
Lui chantait, la foule hululait
Lui riait, la foule éructait
Lui était gracieux, la foule était laide

La foule a bondi, agrippé, trainé, tabassé
La foule l’a piétiné, lynché, brulé, égorgé
La foule s’est rassasiée de chair brulée
La foule s’est repue de son sang, de son âme, de son utopie

Lui c’est la beauté portée par son nom
La foule c’est la laideur des arbres calcinés
Lui est au paradis, la foule est en enfer
Et moi, moi, pauvre moi, #Je_Suis_Djamel

Ahmed Bensaada

12/08/2021
https://www.ahmedbensaada.com/index.php?option=com_content&view=article&id=567%3Ajesuisdjamel&catid=46%3Aqprintemps-arabeq&Itemid=119&fbclid=IwAR0WD99qXe4GB57XSfbjd92L3ys99shVVktKVwzs0HQ61JXrjUQvG3haoQU


Citoyen lynché et brulé vif à Larbaa Nath Irathen : le parquet ordonne l’ouverture d’une enquête

Le procureur de la République, près le tribunal de Larbaa Nath Irathen (Cour de Tizi Ouzou), a ordonné jeudi l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de décès d’un citoyen lynché et brulé vif dans la région de Larbaa Nath Irathen, suite aux soupçons sur son implication dans les feux de forêts qui ont ravagé la région.

« Suite aux vidéos relayées, mercredi 11 août 2021 sur les réseaux sociaux, montrant l’assassinat d’un citoyen (mortellement brûlé et lynché), le procureur de la République près le Tribunal de Larbaâ Nath Irathen informe l’opinion publique, conformément à l’article 11 du code de procédure pénale, de ce qui suit : Un groupe de citoyens a arrêté trois personnes qui se trouvaient à bord d’une voiture, suite à leurs soupçons d’être impliqués dans les feux de forêts qui se sont déclarés dans la région de Larbaâ Nath Irathen.

Après les avoir agressés, les services de police sont intervenus pour les secourir et les ont transférés au commissariat », lit-on dans le communiqué du procureur de la République près le tribunal de Larbaa Nath Irathen « Cependant, le même groupe a continué à attaquer le siège de la police avec violence, et a réussi à faire sortir l’un des trois individus du commissariat et à le traîner à l’extérieur, le battant et le brûlant, ce qui a conduit à sa mort.

Les policiers qui sont intervenus pour protéger la victime et la secourir ont également subi des blessures », a ajouté la même source.

« Le Parquet a ordonné à la police judiciaire d’ouvrir une enquête sur les circonstances de cette affaire, et ce, dans l’objectif d’identifier les auteurs et de les traduire devant la justice, pour qu’ils soient sévèrement punis, conformément à la loi, et ce afin que ce crime odieux ne reste pas impuni. L’opinion publique sera informée des résultats de l’enquête », a conclu la même source.




« Lettre ouverte aux non vaccinés »

[Source : Les 7 du quebec]

À l’heure où la France a basculé dans la tyrannie suite à la démission de son «Conseil constitutionnel» (sic) de remplir sa mission d’être garant des droits et libertés fondamentales, je re-publie traduite par mes soins et in extenso la lettre ouverte publiée par le Pr Denis Rancourt et sept autres scientifiques canadiens..

Il paraît presque lointain le temps où les endoctrinés nous moquaient lorsque nous évoquions la perspective d’une société à la chinoise où les personnes et leurs corps seraient devenus la propriété des états (et des groupes qui les contrôlent). Se gaussaient avec force ricanements de la perspective d’une vaccination obligatoire avec un produit génique expérimental et d’un pass sanitaire établissant un véritable apartheid avec des citoyens de première et de seconde zone.

Nous y sommes désormais. Étant donné que cela n’a plus rien à voir avec une quelconque réalité sanitaire, il semble en effet s’agir un plan bien huilé qui se déroule au mépris de toute réalité.

Les « résistants » (oui, je continuerai à les appeler pour ce qu’ils sont face aux dirigeants et aux collaborateurs de cette dérive évidemment totalitaire) ont bien besoin de soutien, d’encouragement et de réconfort.

Les « élites » ayant vendu leur âme (cf. cette cohorte « d’éthiciens » qui viennent nous expliquer à quel point tout ceci est éthique alors que des « scientifiques » prétendent trouver que les opposants sont en quelque sort des démeurés) à nous de cultiver, entretenir et muscler la nôtre.

Oh, by the way, le Massachussets Institute of Technology (l’équivalent de l’EPFL en plus prestigieux) a mis en lumière qu’à l’inverse, les personnes sceptiques (qualité rationnelle faut-il le rappeler…) sont en moyenne plus éduquées et cultivées que ceux qui adhèrent aveuglément à des injonctions « sanitaires » de plus en plus aberrantes et liberticides. Et n’ont dans leur immense majorité aucun lien avec les théories complotistes : elles savent simplement se questionner sur la question complexe d’un rapport bénéfice – risque…

Quand il s’agira de remettre les « Corruption & Propaganda Awards », il y aura pléthore de nominés chez nous comme ailleurs.

D’ici là, veillons à rester pleinement lucides sur la réalité de ce qui se déroule, dont la trame semble (hypothèse forte) pertinemment résumée par le physicien et spécialiste de l’ « Intelligence Artificielle », Philippe Guillemant :

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[Voir aussi : Philippe Guillemant : « Si on accepte l’identité numérique, ça sera trop tard »]

Le chercheur de l’OCLA, le Dr Denis Rancourt, et plusieurs collègues universitaires canadiens ont écrit une lettre ouverte pour soutenir ceux qui ont décidé de ne pas accepter le vaccin COVID-19.

Le groupe insiste sur le caractère volontaire de ce traitement médical ainsi que sur la nécessité d’un consentement éclairé et d’une évaluation individuelle des risques et des bénéfices. Ils rejettent la pression exercée par les responsables de la santé publique, les médias et les médias sociaux et les concitoyens.

Le contrôle de notre intégrité corporelle pourrait bien être l’ultime frontière de la lutte pour la protection des libertés civiles.

Lettre ouverte aux non vaccinés

Tu n’es pas seul ! Au 28 juillet 2021, 29 % des Canadiens n’avaient pas reçu de vaccin contre la COVID-19 et 14 % de plus n’avaient reçu qu’une seule injection. Aux États-Unis et dans l’Union européenne, moins de la moitié de la population est entièrement vaccinée, et même en Israël, le « laboratoire du monde » selon Pfizer, un tiers des personnes restent totalement non vaccinées. Les politiciens et les médias ont adopté un point de vue uniforme, faisant des non-vaccinés des boucs émissaires pour les difficultés qui continuent de se produire après dix-huit mois d’alarmisme et de confinement. Il est temps de remettre les pendules à l’heure.

Il est tout à fait raisonnable et légitime de dire « non » à des vaccins insuffisamment testés pour lesquels il n’existe aucune science fiable. Vous avez le droit de faire valoir la souveraineté sur votre propre corps et de refuser les traitements médicaux si bon vous semble.

Vous avez raison de dire « non » à une atteinte à votre dignité, votre intégrité et votre autonomie corporelle. C’est votre corps, et vous avez le droit de choisir. Vous avez raison de vous battre pour vos enfants, contre leur vaccination de masse à l’école.

Vous avez raison de vous demander si un consentement libre et éclairé est possible dans les circonstances actuelles. Les effets à long terme sont inconnus. Les effets transgénérationnels sont inconnus. La dérégulation de l’immunité naturelle induite par le vaccin est inconnue. Les dommages potentiels sont inconnus, car la déclaration des événements indésirables est retardée, incomplète et incohérente entre les territoires.

Vous êtes pris pour cible par les médias grand public, les campagnes d’ingénierie sociale du gouvernement, les règles et politiques injustes, les employeurs collaborateurs et le harcèlement sur les médias sociaux. On vous dit que vous êtes maintenant le problème et que le monde ne peut pas revenir à la normale si vous ne vous faites pas vacciner. Vous êtes vicieusement visés en tant que bouc émissaire de la propagande et même les personnes qui vous entourent font peut-être pression sur vous. Rappelez-vous : ce n’est pas vous le problème.

Vous êtes accusé à tort d’être une usine pour les nouvelles variantes du SRAS-CoV-2, alors qu’en fait, selon des scientifiques de premier plan, votre système immunitaire naturel génère une immunité contre plusieurs composants du virus. Cela favorisera votre protection contre une vaste gamme de variants viraux et empêche toute propagation à qui que ce soit (contrairement au vaccin, NdT).

Vous avez raison d’exiger des études indépendantes évaluées par des pairs, et non financées par des sociétés pharmaceutiques multinationales. Toutes les études évaluées par des pairs sur l’innocuité et l’efficacité à court terme ont été financées, organisées, coordonnées et soutenues par ces sociétés à but lucratif ; et aucune des données d’étude n’a été rendue publique ou disponible pour les chercheurs qui ne travaillent pas pour ces entreprises.

Vous avez raison de remettre en question les résultats préliminaires des essais vaccinaux. Les valeurs élevées revendiquées d’efficacité relative reposent sur un petit nombre d’ »infections » déterminées de manière ténue. Les études n’étaient pas non plus en aveugle, où les personnes administrant les injections savaient ou pouvaient déduire si elles injectaient le vaccin expérimental ou le placebo. Il ne s’agit pas d’une méthodologie scientifique acceptable pour les essais de vaccins.

Vous avez raison dans vos appels à une diversité d’opinions scientifiques. Comme dans la nature, nous avons besoin d’une polyculture de l’information et de ses interprétations. Et nous n’avons pas cela en ce moment. Choisir de ne pas prendre le vaccin laisse de la place à la raison, à la transparence et à la responsabilité. Vous avez raison de demander : « Qu’arrive-t-il ensuite lorsque nous abandonnons l’autorité sur notre propre corps ? »

Ne soyez pas intimidés. Vous faites preuve de résilience, d’intégrité et de courage. Vous vous rassemblez dans vos communautés, élaborez des plans pour vous entraider et défendez la responsabilité scientifique et la liberté d’expression, qui sont nécessaires à l’épanouissement de la société. Nous sommes parmi ceux qui sont à vos côtés.

Angela Durante, PhD
Denis Rancourt, Ph.D.
Claus Rinner, PhD
Laurent Leduc, PhD
Donald Gallois, PhD
John Zwaagstra, PhD
Jan Vrbik, PhD
Valentina Capurri, PhD




Pourquoi les employeurs n’ont pas intérêt à appliquer la loi sur le passe sanitaire

[Source : Le courrier des stratèges (lecourrierdesstrateges.fr)]

Les employeurs ont-ils intérêt à appliquer la loi sur le passe sanitaire ? Un président de section prud’homal nous explique pourquoi cette loi est un piège à employeurs, qui n’ont rien à perdre à ne pas appliquer la loi, et même tout à y gagner. Une contribution essentielle, qui apportera de nombreuses précisions de notre part dans les jours à venir.

Le Conseil Constitutionnel ayant validé une bonne partie de la nouvelle loi sur le passe sanitaire, la question se pose maintenant de savoir ce qu’elle change pour les employeurs.

Pour tous les employeurs, le texte ne change rien à ce qui existe aujourd’hui

Tout d’abord, alors que le gouvernement avait annoncé des sanctions pour les employeurs qui refuseraient de suspendre, voire à l’époque de licencier, leurs salariés qui n’auraient pas de pass sanitaire ou de vaccin obligatoire, selon les cas,  en fait cette loi ne crée aucune sanction pour ces cas là !

Si donc un employeur de la restauration suspend un salarié pour absence de pass sanitaire, ou si en employeur du milieu médical suspend un salarié pour absence de vaccination, il ne pourra pas se cacher derrière une contrainte : il n’y en a aucune dans cette Loi !

Et c’est normal, et c’était prévisible : le contrat de travail de droit privé a force de Loi, et si un tiers s’immisce dans la relation pour la bloquer par la contrainte, alors il doit en assumer toutes les conséquences pour les deux autres parties. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’État avait pris en charge les salaires de tous les salariés qu’ils avait empêchés de travailler pendant le confinement. Ce n’était pas par gentillesse, c’est juste parce que c’était une obligation légale.

La subtilité de l’article 16

Une petite subtilité cependant pour les employeurs des milieux médicaux et paramédicaux dans l’article 16 :

«  La méconnaissance, par l’employeur, de l’obligation de contrôler le respect de l’obligation vaccinale » est passible  d’une sanction, en l’espèce une contravention de 5eme classe, soit 1500 euros maximum.

C’est la seule sanction prévue pour les employeurs,  et une lecture rapide laisserait penser qu’elle s’applique pour ceux qui ne sanctionne pas leur salarié. Tel n’est pas le texte.

L’obligation qui est faite à ces employeurs est de contrôler le respect de l’obligation vaccinale. Ce qui n’est pas du tout la même chose que de sanctionner un salarié pour absence de respect de l’obligation vaccinale.

Le deuxième piège de la loi

Et ce qui amène au deuxième piège.

Un employeur ne peut pas interroger un salarié sur sa santé, et encore moins le sanctionner pour ce motif. C’est très explicitement interdit par l’article L1132-1 du Code du Travail

Pour faire court : «  aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte…. en raison de son état de santé »

La suspension du contrat de travail étant une sanction, si elle est prononcée « en raison de son état de santé », elle est nulle. C’est-à-dire que si l’employeur suspend le contrat de travail pour tout motif de santé, l’application de cet article suffira à annuler la sanction. Et comme il s’agit d’une discrimination, c’est l’un des seuls cas avec le harcèlement où il n’y a ni barème ni plafond en cas de rupture du contrat. Les condamnations peuvent donc être très lourdes.

Le troisième piège de la loi pour les employeurs

Enfin, le troisième piège : la suspension du contrat de travail, qui est en fait une sanction disciplinaire qui prive le salarié de son salaire, est soumis à une procédure particulière, qui est décrite dans les articles L 1332-1 et suivants du Code du Travail.

Il faut notamment convoquer le salarié en respectant des délais, permettre l’assistance par un membre de l’entreprise, respecter encore un délai avant de prononcer la sanction. Le non respect de cette procédure peut invalider la sanction.

Pour résumer les pièges tendus, un employeur qui voudrait suspendre le contrat de travail de son salarié devra :

  • respecter le formalisme et la procédures propres aux sanctions disciplinaires
  • ne pas interroger le salarié sur sa santé
  • ne pas le sanctionner sur un motif de santé.

Si l’employeur ne respecte pas ces éléments, le risque de sanction devant un Conseil de Prud’hommes est maximal, et s’agissant de discrimination, sans limite.

Que faire ?

Alors, comment l’employeur peut-il s’accorder avec la nouvelle Loi ?

Pour tous ceux qui ne relèvent pas de l’article 12 (les restaurateurs, bars, lieux culturels ou de loisirs…), la meilleure chose à faire est : RIEN

Il n’y a aucune sanction prévue si l’employeur ne fait rien, en revanche il risque très gros en sanctionnant son salarié.

Pour les employeurs particuliers de l’article 12, qui sont exclus des sanctions, là encore, la meilleure chose à faire est : RIEN

Pour les autres employeurs de l’article 12 (les professions de santé et assimilées), ils ont l’obligation sous peine d’amende, de contrôler le respect de l’obligation vaccinale. Comme ils ne peuvent pas interroger leur salarié sur leur situation vaccinale, qui relève du secret médical, ils doivent suivre la procédure normale en cas de question sur un élément de santé : ils doivent organiser une visite d’examen par le Médecin du Travail indépendamment des examens périodiques, ainsi qu’il est prévu par l’article R4624-17 du Code du Travail.

Le Médecin du Travail ne communiquera aucune information à l’employeur sur l’état de vaccination, mais seulement l’aptitude ou pas du salarié à travailler à son poste. Et l’employeur aura satisfait à son obligation de contrôle du respect de l’obligation vaccinale sans enfreindre aucune Loi.  

Finalement, loin des effets d’annonce tonitruants du 12 juillet 2021, cette Loi a été vidée de sa substance en ce qui concerne le Droit du Travail, qui n’a pas été remis en cause. Elle ne produit que très peu, voire pas du tout, d’obligations contraignantes pour les employeurs. Elle vise manifestement plutôt à mettre en place une pression psychologique sur les employeurs. Malheur cependant à ceux qui cèderaient à cette pression et mettraient ainsi eux-mêmes leur tête sur le billot judiciaire.




GAVI et Bill Gates plus puissants que l’ONU !

[Source : zonefr.com]



[Source originale en anglais : W.H.O. WHISTLEBLOWER CONNECTS THE DOTS | The HighWire]




Non, Louis Fouché ne s’est pas couché

[Source : Matthieu Lebrac]

[Ndlr : la vidéo suivante peut représenter une réponse à Louis Fouché s’est-il couché ?
Jean Robin envisage une résistance guidée par un ou plusieurs leaders qui peuvent avoir un rôle de sauveur, alors que Louis Fouché évoque une résistance bien davantage basée sur l’action, éventuellement souterraine (à l’image de la résistance lors de la Seconde Guerre mondiale), avec création de réseaux de différents ordres pour préparer la société de demain. Jean Robin se définit comme Chrétien et il se trouve sans doute marqué par le concept d’un Christ sauveur, alors que pour Louis Fouché, le Christ est déjà venu et il ne s’agit plus de l’attendre en tant que sauveur. Une certaine interprétation de textes bibliques prophétiques le montre d’ailleurs plutôt comme une sorte de Juge-Roi destiné à mettre en place une forme de société directement inspirée du divin.]




Le Dr Zelenko qui a soigné 6000 patients de la Covid alerte sur les « vaccins »

[Source : odysee.com]






Ressources contre les mesures Covid

Par Joseph Stroberg

Récapitulatif des articles du site qui mentionnent les ressources juridiques et d’autres natures contre les mesures prétendument « sanitaires », mais en fait sociopolitiques. (Essentiellement pour le Québec et/ou pour la France, selon les cas)

Modèle de lettre de réponse aux autorités françaises scolaires ou universitaires pour les parents incités (parfois avec menaces) à faire « vacciner/injecter » leurs enfants avant la rentrée scolaire ou universitaire

Comment surseoir à la vaccination : les clés pour défendre ses droits

LETTRE-TYPE À ADRESSER À VOTRE DÉPUTÉ et AUX SÉNATEURS DE VOTRE DÉPARTEMENT pour lui demander d’être contre le Pass Sanitaire

Outils juridiques contre les dispositions “anti covid”

Contraventions COVID : ressources (au Québec)

Un citoyen canadien de l’Alberta demande la preuve de l’existence du SARS-CoV-2 au tribunal, une semaine plus tard toutes les restrictions sont levées dans cette province

Pass sanitaire et injection obligatoire : les conseils de « guerre » de Me de Araujo-Recchia et Me di Vizio

NO PASS : POURQUOI UN RECOURS CEDH ? – NO PASS !!! (en provenance d’un commentaire)

Pour les non-vaccinés qui espèrent le rester :

Ne paniquez pas ! Il n’est pas forcément nécessaire d’être un héros pour échapper à l’injection expérimentale forcée !

Conseil de Maître DiVizio aux parents inquiets d’une vaccination de leur enfant à l’école sans leur consentement parental

Déclaration à faire signer au médecin qui voudrait vous vacciner de force

« Je n’ai pas accepté le test PCR à l’aéroport et j’étais dans mon droit »

Une association française contre les mesures Covid-19

Voir aussi la rubrique Avocats dans le menu en haut du site.

Sur un plan intérieur :

La clef de la libération