Le Parlement européen, une mascarade de démocratie – par John Laughlan

[Source : RT en français]

[Illustration : © Frederick Florin/Pool via REUTERS
Le Parlement européen de Strasbourg, avant une séance]

Quand le Parlement européen vote une résolution antirusse, les médias russes s’affairent. Mais selon l’universitaire John Laughland, ils devraient plutôt faire comme les citoyens européens et ne prêter aucune attention à cette assemblée inutile.


Par John Laughland(([1] John Laughland est un universitaire britannique spécialisé en géopolitique et philosophie politique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages traduits en sept langues. ))

Dans un monde qui change, certaines choses demeurent. Cette semaine, comme des dizaines de fois pendant les années récentes, le Parlement européen votera une énième résolution contre la Russie. Véritable fabrique de textes russophobes, le Parlement européen consacre un temps disproportionné à la condamnation obsessionnelle de son grand voisin.

Parfois ces résolutions créent des remous en Russie, comme par exemple quand le Parlement a voté une résolution demandant un changement de régime en Russie ainsi que des moyens financiers pour le provoquer. Cette semaine, c’est la réglementation russe sur les ONG étrangères qui est visée. La fois dernière, c’était Navalny. Et ainsi de suite.

Lire aussi Un projet de rapport du Parlement européen plaide pour un changement de régime en Russie A la différence de la Russie, par contre, ces résolutions passent totalement inaperçues en Europe même, alors que le Parlement européen est censé incarner la volonté démocratique des Européens. Il n’est en réalité qu’une parlotte, détachée des vrais soucis des citoyens, d’où le souverain dédain avec lequel ceux-ci le traitent.

Le Parlement européen est l’organe le moins puissant de l’UE : moins puissant que la Commission, le Conseil et la Cour de justice. Il ne remplit aucune des fonctions d’un vrai parlement, celui de soutenir un gouvernement au pouvoir tout en le soumettant au contrôle démocratique. Sa vraie fonction est ailleurs : il est censé donner une façade démocratique à une Union européenne qui est fondamentalement autoritaire et bureaucratique.

Son impuissance explique son intérêt disproportionné pour les affaires étrangères. Incapable de peser sur les vraies décisions prises au niveau européen, il entreprend une activité de substitution en votant, à chaque plénière, des textes sur d’autres pays du monde sur lesquels il a encore moins de pouvoir qu’en Europe, voire aucun. Cette semaine c’est l’Afghanistan, Cuba, le Sri Lanka, le Maroc, la Biélorussie et, bien sûr, la Russie qui seront condamnés. Les Nations unies et les Etats-Unis feront aussi l’objet de débats et de votes. Mais toutes ces résolutions et condamnations sont parfaitement futiles, ne servant qu’à renforcer un sentiment de supériorité morale chez ceux qui les votent.

Son impuissance intrinsèque fait qu’en réalité le Parlement européen ressemble à une grande ONG couveuse des idées les plus marginales et immatures, ou encore à un syndicat d’étudiants où on vote des résolutions condamnant tel ou tel pays avant d’aller prendre un verre.

Ce problème fondamental est aggravé dans le cas russe par le fait que tous les dossiers qui concernent la Russie ont été détournés par les eurodéputés polonais et baltes. On ne trouve jamais une résolution sur la Russie rédigée ou proposée par un Allemand ou un Français, bien que ces pays aient leur propre vision des rapports euro-russes qui est différente de celle des Polonais et Baltes monomaniaques. Dans le monde réel, ce sont les grandes puissances qui prennent les décisions, Paris et Berlin en premier lieu. On a l’impression que ces deux pays laissent les dossiers russes du Parlement européen, qui n’ont aucune incidence sur le monde réel, aux députés des anciens pays soviétiques simplement pour leur faire plaisir : ils peuvent ainsi se distraire en continuant à jouer aux jeux de leur enfance.

La résolution du mois dernier qui appelait à un changement de régime en Russie illustre bien ce problème. Elle a été rédigée par un ancien premier ministre lituanien, Andris Kubilius, qui consacre la totalité de son activité parlementaire au combat contre l’Etat successeur de l’URSS que son pays a quitté voici plus de 30 ans. Jamais Kubilius n’intervient sur son propre pays ou sa propre région. Adoubé par le Parlement l’an dernier comme son principal responsable de la question russe, il est comme un robot qui continue à effectuer les fonctions pour lesquelles il a été programmé, bien longtemps après qu’elles ne soient devenues inutiles. Il est la preuve vivante que le Parlement européen sert souvent de maison de retraite des hommes politiques d’hier.

Lire aussi Poutine appelle l’UE à reprendre une «coopération pragmatique et respectueuse» avec la Russie Le caractère illusoire d’une grande partie de l’activité du Parlement européen est bien mis en exergue par la résolution de Kublius, qui sera votée en commission en juillet et en plénière plus tard cette année. Dans son texte, Kubilius exhorte le Parlement européen à ne pas reconnaître les résultats des élections législatives russes qui auront lieu en septembre si celui-ci considère qu’elles ne sont pas démocratiques. Je prends rendez-vous avec vous, chers lecteurs, pour confirmer que cette non-reconnaissance aura bien lieu si Russie Unie, majoritaire, gagne cet automne.

Mais le plus ridicule ne se trouve pas dans la triste inévitabilité de cette affaire. Il se trouve dans le fait que la reconnaissance ou non-reconnaissance n’a strictement aucune importance. Ressortissant balte, monsieur Kubilius sait parfaitement que la non-reconnaissance par les puissances occidentales de l’annexion des pays baltes par l’URSS après la Seconde Guerre mondiale n’a eu absolument aucun effet sur la réalité de cette annexion, pas plus d’ailleurs que les décisions du même Parlement européen de reconnaître Juan Guaido comme président du Venezuela en 2019, ou de ne pas reconnaître Alexandre Loukachenko comme président biélorusse l’an dernier.

Plus le Parlement européen est délié de toute attache aux vrais soucis des électeurs, plus il flotte au-dessus de leurs problèmes pour se perdre dans un monde virtuel et imaginé. Là où un gouvernement national doit peser le pour et le contre – par exemple sur la question du gazoduc Nord Stream 2 dont la construction aura des conséquences concrètes sur la vie des citoyens, et notamment celles des factures de chauffage moins chères – le Parlement européen, lui, habite un monde rêvé. Il milite avec acharnement contre ce gazoduc, alors même que le gouvernement américain semble sur le point d’abandonner son opposition à celui-ci. Si le gazoduc est terminé, comme cela semble maintenant probable, il livrera du gaz aux Européens alors que leur parlement ne leur donne que du vent.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/opinions/87558-parlement-europeen-mascarade-democratie-john-laughland





Biélorussie : Roman Protassevitch opposant fabriqué et néo-nazi

[Source : Vu du Droit]

Par Charles Meyer

Le détournement de l’avion Ryanair vers Minsk et l’arrestation de Roman Protassevitch permet d’assister une fois de plus à un jeu de rôle classique. Le moins que l’on puisse dire c’est que si détournement il y a pour permettre une arrestation, c’est simplement de la piraterie. Et le fait que les États-Unis, l’Allemagne et la France (coucou Assange, coucou Snowden, coucou Benbella…) n’aient aucune leçon à donner n’empêche pas cette qualification.

Cela étant, le scénario habituel s’est mis en place. Les agents américains BHL et Glucksman (les plus rapides) se sont précipités sur tous les plateaux pour relayer la propagande de la CIA . Nos gauchistes à nous qu’on a, se sont comme d’habitude scrupuleusement alignés sur les positions américaines. Mention spéciale quand même pour Jean-Luc Mélenchon. Un petit aventurier néonazi, a été immédiatement intronisé comme martyr de la liberté. Et naturellement Macron, jamais en retard pour s’aligner sur les USA, en a fait des tonnes en mode roquet qui jappe.

Sur le fond j’invite à prendre connaissance de l’interview de l’interview d’Arnaud Dubien qui montre que l’affaire est un peu plus compliquée qu’on ne le présente.

Concernant le palmarès de l’admirateur du troisième Reich, Olivier Berruyer a fait le boulot. C’est édifiant.

J’ai demandé à Charles Meyer qui suit attentivement ce qui se passe en Europe centrale de nous donner son avis sur deux points. L’impasse politique et stratégique que constitue la création artificielle par les USA, servilement suivis par l’UE, d’opposants en carton. Et le danger de ce soutien que l’Occident apporte ainsi au développement de ce néo-nazisme raciste et antisémite particulièrement inquiétant.

Régis de Castelnau

La Biélorussie, c’est comme la Russie et la vie : c’est compliqué, parfois. Soyons clairs, on n’a pas besoin de défendre les vertus de la politique pensée à Minsk. Mais juste de comprendre que derrière un sujet d’actualité qui couvre une situation politique interne et géopolitique, se trouvent des individus pour lesquels on discerne mal les raisons qui conduisent à des soutiens inconditionnels qui fleurissent en Europe ou aux Etats-Unis. Pas plus qu’Alexeï Navalny, Roman Protassevitch n’échappe à une règle bien connue de la politique intérieure des pays de l’est : il n’y a pas pire remède que les opposants qui sont fabriqués de l’extérieur. Depuis quelques jours, on s’agite autour du cas de Protassevitch.

Soyons tout aussi clairs : il ne s’agit pas de priver celui-ci des droits qui seraient reconnus à d’autres ou de cautionner des tortures ou des châtiments qui lui seraient infligés par le régime de Loukachenko.  Mais simplement de nous déterminer sur le point de savoir si l’on défend les droits fondamentaux d’un citoyen biélorusse, ou la démarche politique d’un opposant. Et ce n’est pas du tout la même chose.

Protassevitch a droit au respect de son intégrité et de sa vie. Mais nous avons droit, aussi, de nous questionner sur sa démarche politique et de savoir, puis de comprendre comment ce jeune homme est devenu un militant et sympathisant néo-nazi. On ne parle pas d’extrême droite ou de « droite extrême », mais bien de néonazisme. Comme Navalny, ses accointances idéologiques le placent au cœur des dispositifs politiques et paramilitaires dont la Doctrine est la pureté de la race, l’élimination physique de l’ennemi russe, l’antisémitisme et surtout, l’adoration du Troisième Reich. Il faut comprendre que la mouvance néonazie en Europe de l’Est est beaucoup plus puissante et infiltrée qu’elle ne l’est ailleurs. Roman malgré sa jeunesse, en est un bon exemple. Et je vous assure qu’il n’y a nul besoin de noircir le tableau.

Roman Protassevitch fait partie de cette génération baignée dans le culte nationaliste du post soviétisme qui, d’année en année, a mené à la constitution de véritables corps francs en Europe de l’est, à l’image du bataillon Azov. C’est la raison pour laquelle on le retrouve il n’y a pas trois ans en arrière, manifestant au sein des tristement célèbres « blocs noirs » bien connus pour rassembler dans les rues la fine fleur de l’idéologie fasciste, la référence au fascisme ayant ici, pour une fois, un sens et ne dérangeant pas les grands mots.

C’est aussi la raison pour laquelle Protassevitch fait non seulement partie des manifestations de Maïdan à Kiev en 2014, mais qu’il sympathise à la même époque avec plusieurs membres du détachement de Pahonia. Pahonia est une organisation armée biélorusse qui a combattu aux côtés du bataillon Azov. Ces deux milices partagent clairement la même fascination pour le Troisième Reich, réunissent des néo -nazis venus de toute l’Europe et militent clairement pour une société raciale qu’ils rêvent de rétablir par les armes.

Il ne s’agit pas de faire comme certains de Protassevitch un néo-nazi irrécupérable ou un criminel de guerre, de la même manière que lorsqu’on dénonce l’islamisme d’un ou d’un tel, il ne s’agit pas non plus de prétendre à un déterminisme absolu ou à l’évocation systématique du djihadisme. Il s’agit de comprendre. En l’occurrence, on ne peut nier que Protassevitch fréquente les milieux néo- nazis et des chaînes de radio telles que « Belsat », dont l’idéologie est clairement documentée par le positionnement des animateurs qui est dépourvu de la moindre équivoque. On ne peut nier la participation de Protassevitch à des événements et un engagement dépourvus de la moindre équivoque. Pas plus qu’on ne peut nier les liens qu’entretiennent Protassecitch et Lobov, ou d’autres néo-nazis notoires. Je ne m’étendrai pas ici sur le rôle joué par des pays comme la Pologne et l’imprégnation évidente de l’idéologie fascisante que recycle ce pays, mais il y aurait aussi beaucoup à dire sur ceux qui ont encouragé, endoctriné et instrumentalisé des jeunes comme Protassevitch.

On peut tout à fait demander humanité et respect de la personne de Roman Protassevitch. Mais cela ne doit pas impliquer, comme on le lit trop souvent, de faire de lui l’opposant fantasmé qui représenterait face à Loukachenko celui qui porte les valeurs de la Démocratie. Ne soyons pas naïfs, la confusion qui s’opère en Occident entre les droits fondamentaux individuels des opposants médiatisés et la valeur du message qu’ils portent, est une confusion inacceptable en ce qu’elle ne rendra jamais service aux Peuples de cette Europe tantôt oubliée, fantasmée, perdue et qui se cherche au milieu de forces politiques et géopolitiques qui les instrumentalisent de toute part.




La zone euro en phase terminale ? Les déclarations-choc d’un ancien dirigeant de la BCE. Vincent Held

[Source : Le blog de Liliane Held-Khawam (lilianeheldkhawam.com)]

Voici ce qu’affirmait le 15 mai dernier l’ex-économiste en chef de la BCE Jürgen Stark au discret mensuel allemand Tichys Einblick, édité à Munich :

« L’Allemagne a perdu le contrôle de sa politique budgétaire. »
« Je ne peux plus exclure un krach ».
« Nous sommes en plein milieu d’un changement de système. »

Des déclarations d’autant plus spectaculaires qu’elles ne semblent avoir trouvé aucun écho dans les grands médias outre-Rhin. Pourtant, ces déclarations fracassantes proviennent bel et bien d’un haut fonctionnaire allemand qui avait à l’époque contribué « de façon déterminante »  à l’introduction de l’euro… et qui a siégé au directoire de la BCE jusqu’en septembre 2011 !

L’évocation par le Dr. Stark d’un « krach » financier majeur n’est donc pas anodine, surtout à l’heure où l’on commence à prendre conscience de la fragilité du gigantesque marché REPO, dont les banques centrales sont justement des acteurs-clés. Par ailleurs, la référence du Dr. Stark à un « changement de système » évoque immanquablement cet appel de l’actuel ministre des Finances français à « réinventer l’ordre monétaire international » :

« L’ordre [monétaire international] de Bretton Woods tel que nous le connaissons a atteint ses limites, a affirmé le ministre des Finances français Bruno Le Maire […] D’après [lui], tout comme Bretton Woods a défini l’ordre économique international de la seconde moitié du 20ème siècle, la première partie de ce siècle pourrait bien être définie par le projet de nouvelles Routes de la soie de la Chine. » (Reuters, juillet 2019)

Après la crise - couverture (hi-q)

Et M. Le Maire de surenchérir :

« L’euro est menacé. Il n’a jamais été aussi menacé »

Ainsi, cette sortie fracassante du Dr. Stark est aussi pour nous l’occasion d’esquisser le scénario de la scission de l’euro, que nos grands médias évoquent de temps à autres. Sans que cette hypothèse pourtant connue ne prenne véritablement pied dans le débat politique.

Voici donc un extrait de notre dernier ouvrage, où cette option politique est abordée de façon plus directe que ce n’est généralement le cas dans les grands médias.

Le destin trouble de la zone euro
(extrait d’Asservissement, janvier 2021)

« Avec l’euro, il y a quelques gagnants, mais beaucoup de perdants » (Antonio Costa, premier ministre portugais, mars 2015)

« Il est vrai que [le] pouvoir politique [allemand] aura, au fil des années, donné tous les gages d’un jusqu’au-boutisme farouche en faveur de l’euro. De fait, un effondrement de la zone euro ne manquerait pas de produire de fâcheux effets pour les retraités allemands, dont le poids électoral est notoirement considérable… Et qui se retrouvent aujourd’hui exposés – à leur insu et dans des proportions phénoménales – aux risques explosifs de la dette des pays du Sud.[1] Ce d’autant plus qu’avec leurs fameux « mini-BOTS » (approuvés à l’unanimité par les parlementaires de tous bords !), les dirigeants italiens se sont d’ores et déjà assurés de la possibilité, le cas échéant, de rembourser leurs dettes vis-à-vis de l’Eurosystème (et donc de l’Allemagne)… en monnaie de singe. On comprend dès lors que les dirigeants allemands tiennent tant à faire la preuve de leur engagement sans faille en faveur de la monnaie unique !

Pourtant, quelques talentueux économistes ne nous ont-ils pas expliqué par le menu que l’eurozone est, par construction, un ensemble sécable ? Et que la Bundesbank elle-même cherche, depuis bien des années déjà, à se ménager des portes de sortie, en développant des mécanismes permettant d’exclure de la zone euro les pays trop indisciplinés… ?[2] Or, voilà que la Cour de Karlsruhe nous signifi[ait] subitement [en mai 2020] que ce scénario d’un fractionnement de la zone euro pourrait se concrétiser à tout instant !

On comprend dès lors mieux pourquoi « la décision de Karlsruhe » a pu être interprétée comme l’arrêt de mort de la zone euro telle que nous la connaissons. Et relancé les spéculations quant à l’éventualité d’une future scission de la zone euro…

« Il s’agit à présent d’agir de manière responsable et avec sagesse pour que l’euro puisse continuer d’exister… LA COUR CONSTITUTIONNELLE A DÉPOSÉ UNE CHARGE EXPLOSIVE SOUS L’EURO ET SOUS L’UNION EUROPÉENNE » (Angela Merkel à l’agence Reuters, mai 2020. Les majuscules sont de Reuters.)

De fait, les pays du Sud, déjà largement désindustrialisés, auraient aujourd’hui un intérêt évident à procéder à une forte dévaluation monétaire en vue de regagner de la compétitivité commerciale. Une question d’autant plus pressante que leur gestion souvent calamiteuse de la « crise sanitaire » covidienne les a passablement lessivés sur le plan économique…

« Nous ne sommes pas ici pour fermer les écarts [entre le coût des dettes italienne et allemande] » (Christine Lagarde, présidente de la BCE, en mars 2020)

La réémergence inéluctable de la crise de l’euro pourrait ainsi aboutir à une scission plus ou moins ordonnée de l’espace monétaire européen. Avec au Nord, une eurozone rétrécie menée par l’Allemagne, face à laquelle pourrait se former un bloc « euro-Sud », sans doute mené par la France. Cette nouvelle « Union latine » pouvant dès lors être amenée à mettre en place – tout au moins temporairement, des politiques de contrôle des changes en vue de garantir la stabilité monétaire face à des risques accrus de fuite des capitaux ou d’attaques spéculatives…

Par ailleurs, les pays « méditerranéens » de l’UE pourraient également trouver un intérêt majeur dans le fait de valoriser des réserves d’or parfois très importantes (Italie, France) ou significatives par rapport à la taille de leurs économies (Portugal, Grèce). Ceci afin de se donner un peu d’oxygène financier à un moment où ils en auront sans doute le plus grand besoin. De telle sorte que bien des candidats à la sortie de l’euro pourraient être tentés de s’associer rapidement (individuellement ou ensemble) au projet de nouveau système monétaire international basé sur « un étalon-or modernisé » que proposent, en particulier, la Chine et la Russie… »

Asservissement-couv

Par Vincent Held, auteur des ouvrages Le crépuscule de la Banque nationale suisse (2017), Après la crise (2018), Une civilisation en crise (2020) et Asservissement (2021).


RAPPEL, vidéo 2018

https://youtu.be/zY3b3wuTrsA

Notes

[1] Et ce en particulier via les gigantesques « soldes Target » de la banque centrale allemande. On rappellera que les « soldes Target » expriment le montant des capitaux transférés par les banques centrales européennes à l’étranger (à l’intérieur de l’Eurosystème ou au-dehors). Fin 2020, le solde Target (positif) de l’Allemagne se montait à quelque 1’136 milliards (!) d’euros, alors que l’Italie et l’Espagne présentaient, à elles deux, un « découvert » de quelque 1’000 milliards d’euros environ.

[2] cf. les passionnantes explications du regretté Vincent Brousseau sur le scénario d’une « sortie furtive de l’euro » (son article éponyme publié sur le site de l’UPR contient de précieuses références pour prendre la mesure des préparatifs allemands).

[3] Et ce en particulier via les gigantesques « soldes Target » de la banque centrale allemande. On rappellera que les « soldes Target » expriment le montant des capitaux transférés par les banques centrales européennes à l’étranger (à l’intérieur de l’Eurosystème ou au-dehors). Fin 2020, le solde Target (positif) de l’Allemagne se montait à quelque 1’136 milliards (!) d’euros, alors que l’Italie et l’Espagne présentaient, à elles deux, un « découvert » de quelque 1’000 milliards d’euros environ.

[4] cf. les passionnantes explications du regretté Vincent Brousseau sur le scénario d’une « sortie furtive de l’euro » (son article éponyme publié sur le site de l’UPR contient de précieuses références pour prendre la mesure des préparatifs allemands.




La parabole de l’arbre pour comprendre ce qui nous arrive

[Source : Académie du gaullisme (academie-gaullisme.fr)]

Il faut d’abord remercier l’armée française d’avoir généré ceux qui font le constat précis de notre délitement général avant de solliciter une réaction rapide et réelle :

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.

Il faut la remercier aussi d’avoir généré ceux qui préfèrent en souligner les causes profondes :

Ce qui met mortellement en péril la France, c’est tout simplement le libéralisme effréné qui est inscrit dans le marbre des traités dits européens se traduisant par la désindustrialisation du pays tout autant que par l’abaissement de notre langue, l’emploi du globish par les médias, la publicité envahissante et … le chef de l’État lui-même. C’est aussi la destruction de l’outil de l’énergie nucléaire et la politique d’auto-flagellation au plus haut niveau et en toute occasion, c’est encore le délitement de l’éducation nationale et de la politique de santé publique, c’est enfin la mise en résidence surveillée de 66 millions de Français avec port obligatoire de la muselière.

Les uns soulignent la ramure, les autres, les racines. Ils ont évidemment tous raison et regretter la forme d’un arbre ne s’oppose pas à en chercher les causes dans ses racines.

Mais il n’y aurait ni ramure ni racines s’il n’y avait pas de sève pour fabriquer l’une à partir des autres, Or la sève de cet arbre dont les branches, les feuilles, les fruits et les racines posent problème, pour ne pas dire qu’ils sont quasiment pourris, cette sève vitale et empoisonnée est la véritable cause du désastre actuel que l’on peut voir en effet sous différents angles. Cette sève, c’est l’argent qui pour la première fois dans toute l’histoire de l’humanité n’a pas très rapidement disparu lorsqu’il n’a plus été lié à une richesse préexistante. Il y aura exactement 50 ans le 15 août prochain, le dollar auxquelles quasiment toutes les monnaies étaient liées, a été décroché de l’or, richesse préexistante à laquelle il était lié. Les Européens, oubliant Bretton Woods, ont créé l’euro en le liant consciencieusement (ou perfidement, ou bêtement) aux anciennes monnaies qui n’étaient liées à plus rien. Toutes les monnaies mondiales ont suivi et doivent donc disparaitre comme ont disparu les billets de Law, les assignats et tous les papiers-monnaies puisque les politiciens en fabriquent systématiquement toujours plus que le constat de la richesse préexistante ne l’autorise. Ils sont tellement sensibles, pour rester en place, aux demandes de « moyens » qui leur arrivent de partout, qu’ils ne savent que céder en faisant fonctionner la « planche à billets » qui est simplement devenue digitale.

Les banques centrales comme les banques commerciales sont devenues aujourd’hui les fabricants incessants de monnaies fondées uniquement sur une confiance aussi claironnée que mensongère. On dissimule au peuple que toutes les banques, ayant un bilan équilibré, inscrivent toujours, en même temps, en créance à recouvrer, ce qu’elles inscrivent comme argent créé et distribué. Les créances des banques centrales sont toujours de futurs impôts. Les Politiques sont donc écartelés entre leur discours racoleur de baisse d’impôts toujours promise et leur autre discours du « quoi qu’il en coûte » et du « déblocage » d’argent inexistant qui est mathématiquement une annonce masquée d’impôts futurs nouveaux.

La création monétaire actuelle est exclusivement fondée sur des impôts futurs ou du travail humain futur, ce qui signifie en clair l’appauvrissement du peuple, sa mise en esclavage ou un retour à l’esclavage des autres. Le jeu de glaces pervers du PIB que l’on présente comme une création de richesse alors qu’il n’est que la somme des dépenses, ne peut faire longtemps illusion.

Illusion ! Le mot est lâché. Il décrit tout cet arbre dont la sève est illusoire comme sa ramure et ses racines. Seule l’avalanche de monnaie devenue fausse donne l’illusion que les folies sont réalistes, voire même réalisables.

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, le libéralisme serait ce qu’il devrait être, un échange véritable et libre, reconnu comme utile par les deux parties. Mais le libre-échange est devenu un échange illusoire entre des biens et des services véritables et des monnaies frelatées forçant à la désindustrialisation des uns et à l’esclavage des autres.

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, jamais on aurait inventé le prêt sur richesses futures alors que dans toutes les civilisations il n’y avait jamais eu que des échanges que sont les prêts sur gage.

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, jamais l’Union Européenne ne serait ce monstre de milliers de fonctionnaires bruxellois non élus et surpayés dans leur paradis fiscal. Ils imposent aux autres un enfer qu’ils ignorent et qui est composé de restrictions de libertés et d’anesthésies par distribution d’argent.

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, le dieu dollar et sa mère la City, ne régneraient pas en maîtres imposant le « globish » l’abaissement des langues qui ne sont pas la leur et le matraquage publicitaire cherchant à récupérer à leur profit le travail des peuples.

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, l’immobilier, les actions en bourse et les œuvres d’art, tout ce que les puissants recherchent en ayant accès à la monnaie, n’auraient pas doublé voire triplé de prix en 20 ans en créant non seulement une crise du logement mais une crise de la natalité dans les classes moyennes.

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, jamais Emmanuel Macron n’aurait été élu monarque républicain, ce que furent tous les rois de France puisque la république n’est que la chose commune. Le monarque républicain Louis XIV avait moins de pouvoirs qu’Emmanuel 1er pénalement irresponsable et décidant secrètement en conseils de défense où personne n’a pénalement le droit de dévoiler ce qui s’y dit vraiment. Va-t-on déconstruire l’histoire pour que la fausse monnaie lui fasse une place honorable dans une vérité reconstruite ?

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, on ne fausserait pas le jeu des énergies avec des énergies renouvelables subventionnées sans limites pour casser une source nucléaire que le monde entier nous enviait et nous imite aujourd’hui en souriant de notre soumission à des écologistes irresponsables.

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, nous ne nous pourrions pas vivre l’équilibre actuel imbécile de nous flageller nous-mêmes sur ce que nous avons apporté à nos anciennes colonies pendant que nous recevons sans limites tous ceux qui préfèrent vivre chez nous que chez eux grâce à la fausse monnaie qu’on leur distribue si généreusement et qui en attire chaque jour davantage.

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, nous n’aurions pas une éducation nationale avec plus d’administratifs que d’enseignants. Les premiers domestiquent les seconds pour un résultat de plus en plus mauvais en dépit d’un temps de plus en plus long passé par la jeunesse à leur faire apparemment confiance.

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, c’est toute l’administration non régalienne qui perdrait son obésité et le peuple pourrait contribuer à une administration régalienne actuellement pressurée et méprisée alors qu’elle est la seule utile.

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, jamais les gouvernements n’auraient pu avoir la politique sanitaire stupide d’interdire de vivre pour empêcher de mourir en laissant une situation inextricable aux suivants. Interdire l’énergie humaine et la remplacer par l’énergie monétaire, ce qui est le principe du confinement, c’est ne pas savoir que l’énergie monétaire n’existe que par l’énergie humaine qu’elle véhicule et qu’il faudra trouver.

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, jamais les associations de minorités ethniques, sexuelles ou religieuses, n’aurait pu être aussi visibles sans les subventions qu’on leur octroie pour faire vivre ces minorités les faire croitre croitre et parader au mépris de la majorité.

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, nous ne pourrions pas piller la Terre et nous fabriquer une vie facile avec une énergie et des matières premières payées avec une monnaie de singe inépuisable. Jean-Marc Jancovici s’attriste du pillage mais ne voit pas qu’il l’alimente lui-même en disant : « Du pognon, il y en a ».

Si la fausse monnaie ne coulait pas à flots, nous ne discuterions pas pour savoir si la monnaie est une marchandise, un signe ou une institution. Le seul point commun de toutes ces définitions distantes et médiocres est de négliger l’essentiel, à savoir l’origine de la force de l’argent qui n’est que la force humaine.

Quand on s’intéresse à un arbre, c’est à sa sève qu’il faut s’intéresser en premier. Elle est toujours le résultat du passé et le porteur de l’avenir. Elle nait de ses racines et génère sa ramure.

Marc Dugois, auteur
de L’inéluctable révolution : ne plus être les victimes consentantes des idéologies


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Le compte est bon ?

[Source : AgoraVox le média citoyen]

Par Pierre Chazal

Depuis que la planète Terre s’est transformée, à la faveur d’une campagne de promotion vaccinale à faire rosir d’envie Apple©, Levi’s© et Coca-Cola©, en salle de shoot à ciel ouvert pour toxicos du monde entier, il se dit aux quatre coins de la galaxie chez nos amis extra-terrestres que le moment est peut-être venu d’aller nous rendre une petite visite. Eux aussi, si ça se trouve, ont quelques gadgets à nous refourguer dont ils n’ont plus l’utilité. Une crème magique contre les coups de lune ? Un aspirateur à poussière d’étoiles ? Si sept milliards d’êtres humains sont aussi pressés de s’injecter un produit expérimental pour un virus respiratoire dont personne ne sait ce qu’il deviendra d’ici six mois, c’est que la came doit être d’une qualité interstellaire.

La sensation d’euphorie, le rush et/ou les hallucinations n’apparaissent pourtant pas dans la liste des effets secondaires déclarés jusqu’à présent. Lou Reed nous a quittés trop tôt pour nous livrer son sentiment. Eric Clapton, lui, est déjà passé à confesse et s’est même fendu d’une chanson. Il a récemment écrit dans une lettre reprise dans tous les aucun média mainstream : « J’ai pris la première piqûre d’AZ et j’ai tout de suite eu de graves réactions qui ont duré dix jours. J’ai fini par me rétablir et on m’a dit qu’il faudrait attendre douze semaines avant la deuxième injection… Environ six semaines plus tard, on m’a proposé et j’ai pris la deuxième injection d’AZ, mais avec un peu plus de connaissance des dangers. Inutile de dire que les réactions ont été désastreuses, mes mains et mes pieds étaient gelés, engourdis, pratiquement inutiles pendant deux semaines, je craignais de ne plus jamais jouer. Je souffre de neuropathie périphérique et je n’aurais jamais dû m’approcher de l’aiguille. Mais la propagande disait que le vaccin était sûr pour tout le monde… »

La pureté et l’innocuité du produit étant encore à l’étude jusqu’à la fin des essais cliniques (21 février 2023 pour AstraZeneca, 27 janvier 2023 pour Pfizer BioNTech), on attendra la confirmation de Dave Gahan et Keith Richards pour se prononcer sur la question. Tout ce qu’on sait, pour l’instant, c’est qu’on ne sait rien, pour paraphraser l’ami Montaigne. « Le monde est une branloire pérenne », écrivait-il dans ses Essais. Au vu des évènements de l’année écoulée, on ne s’amusera pas à le contredire.

Guérir, c’est prédire

Qu’adviendra-t-il, première question, du virus de Wuhan et de ses multiples rejetons dans les années à venir ? Un, deux, trois petits tours et puis s’en vont ? Dans l’éventail de prophéties à qui l’on fait faire la danse du paon sur tous les plateaux télé, c’est de loin l’hypothèse la moins souvent envisagée. Ce fut pourtant le destin des H1N1, H2N2 (grippe asiatique) H3N2 (grippe de Hong Kong), MERS et autres SRAS qui, il est vrai, n’étaient pas suspectés d’avoir foutu le camp d’un laboratoire. Rien ne permet pour autant d’établir avec certitude que la petite bête sévira pour les siècles à venir ni qu’elle fauchera tout sur son passage sous forme de variant chilien ou javanais dopé aux amphétamines.

Autre question – et non des moindres, quelle sera l’efficacité réelle des vaccins quand, à l’automne et l’hiver prochains, le temps des promos, des spots de pub, des écrans géants, des vaccinodromes et des injections en musique aura cédé la place au temps de la vraie compète, celle qui envoie irrémédiablement au tapis les malfichus et les malchanceux de ce monde sans égards particuliers pour leur passeport sanitaire ou leur foi inébranlable en Notre-Dame-du-Vaccin ? Selon Santé Publique France, les épisodes de grippe saisonnière ont causé en 2015, 2017, 2018 et 2019 respectivement 18 300, 14 400, 13 000 et 8 100 décès, pour des taux de couverture vaccinale de 46,1%, 50%, 49,7% et 51%. Difficile donc, en vérité, d’établir le prélude d’un début d’amorce de lien de causalité entre létalité et vaccination dans le cas particulier de l’influenza.

Notre Sars-Cov-2 est très différent, nous dit-on, ce que même Saint-Thomas ne demanderait qu’à croire. Le problème, c’est qu’après nous avoir foutu sur la gueule à H24 des masques complètement inutiles, vendu des confinements et des couvre-feux contreproductifs sur bien des points, un simple d’esprit serait tenté de ne pas cosigner des deux pieds la fable journalistique selon laquelle la campagne de vaccination massive aurait brisé net la dernière vague épidémique. Les courbes de décès et de contaminations se cassent la gueule aux quatre coins de l’Europe et de l’Amérique du nord avec des taux de vaccination pour le moins très disparates d’un pays à l’autre (32% de primo-vaccinés en France, 56% au Royaume-Uni, 9% en Macédoine, 3% en Biélorussie, 48% aux USA, 22% en Lituanie…), et la situation épidémique ressemble, presque au jour près, à celle d’il y a un an quand tout avait rouvert sans restrictions et sans vaccin. Il est vrai qu’il est difficile de vendre ce qu’on n’a pas encore en stock, et que ce qui valait hier pour les masques et les tests vaut aussi bien, aujourd’hui, pour les vaccins. Dans ce monde étrange qu’est devenu le nôtre, la ligne de démarcation extrêmement ténue entre inutile et essentiel tient tout autant – si ce n’est davantage – à l’état de l’offre qu’à celui de la demande.

Jackpot et courts-circuits

Ce qu’on sait tout de même, d’ores et déjà, c’est que Pfizer, Moderna et AstraZeneca vont se faire des couilles en or massif. 900 millions de dollars pour Pfizer au premier trimestre 2021, c’est un bon début pour une entreprise dont la réputation n’est plus à faire en matière de scandales sanitaires. Moderna a vendu sur la même période pour 1,7 milliard de son élixir de jouvence, contre « seulement » 275 millions de dollars pour AstraZeneca. Dans le même temps, par un pur hasard du calendrier, le déficit du régime général de la sécurité sociale devrait atteindre en France en 2021 le record historique de 38,5 milliards d’euros. « Cette dégradation brutale et sans précédent, conséquence de la crise sanitaire et économique, conduit au déficit le plus élevé jamais enregistré dans l’histoire de la sécurité sociale », a fait savoir mi-mars le ministère de la Santé. Il est vrai qu’on ne remplit pas de verres sans vider la carafe et qu’il serait dommage de gaspiller du fric en impulsant une véritable politique de santé publique, pérenne et plurivertueuse, quand il suffit, à chaque épidémie, de sortir le stylo et le carnet de chèques pour faire mine d’affronter l’orage devant les caméras de France 2.

En 2009, déjà, notre Roselyne Bachelot nationale, dame patronnesse de la culture confinée, des sports interdits et de la santé chancelante, avait acheté pour deux milliards d’euros de vaccins H1N1 à… AstraZeneca, qui a dû trouver comique de la retrouver sur sa route puisqu’elle avait été, entre 1969 et 1976, déléguée médicale d’ICI Pharma dont la branche pharmaceutique deviendra autonome en 1993 sous le nom de… Zeneca avant de fusionner six ans plus tard avec le suédois Astra. La France recensera au final, officiellement, 349 décès attribués au virus A-H1N1 et quelque 200 cas de narcolepsie-cataplexie induits par la vaccination dont certaines victimes, onze ans après, attendent toujours l’indemnisation promise par les autorités sanitaires en cas d’effets secondaires. La même année (loi Bachelot de 2009), rappelons-le, la divine Roselyne érigeait en mode de gouvernance l’association du mercantilisme et du bureaucratisme qui consacrait la main mise des ARS sur le système de soins hospitaliers. André Grimaldi, chef de service à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, regrettait amèrement dans une tribune du 3 avril 2012 les conséquences déjà visibles de ce petit meurtre entre amis, lui pour qui les directeurs des agences régionales de santé avaient toute l’étoffe pour devenir « de véritables préfets sanitaires aux ordres du gouvernement. »

L’avantage de cette approche (on ferme des lits pour les malades, on centralise à mort et on vaccine tous les bien-portants) est qu’elle correspond exactement à l’idée de la médecine que se font Bill Gates et ses copains de l’Amicale de la Seringue. Dans un rapport fleuve datant de 2015 intitulé Philanthropic power and development. Who shapes the agenda ?, voilà-t-il pas que l’on apprend :

« Le fait que la fondation Gates priorise les solutions vaccinales pour les divers problèmes de santé publique reflète sa préférence pour les interventions courtes, mesurables et avec une forte visibilité. L’un des représentants de la GAVI a rapporté que Bill Gates lui confiait souvent dans des conversations privées qu’il était fermement opposé aux systèmes de santé. Il est même allé jusqu’à dire que c’était du complet gaspillage, qu’il n’y a aucune preuve que cela fonctionne, et que donc il ne dépenserait pas un centime pour le renforcement des systèmes de soins. »

En termes marketing, on appelle ça la top-down approach, et on ne trouvera pas étonnant de la voir relayée quasi telle quelle dans un article d’Hervé Morin paru dans le journal Le Monde (financé copieusement par Bill Gates) intitulé crânement : « Covid-19 : La France a-t-elle trop de lits de réanimation ? » Quand on en est à écrire ça, c’est vraiment qu’on est au-delà du foutage de gueule et qu’on considère la population si crétine et analphabète qu’on pourrait tout aussi bien lui intimer l’ordre d’acheter des tubas et des bouteilles à oxygène chez Decathlon pour s’intuber à la maison.

La théorie du hold-up

Ceci étant posé, pour réussir son coup et imposer son juteux modèle aux quatre coins de la planète, Big Pharma a dû composer avec un paramètre qui souvent cause la perte des brigands trop présomptueux : le temps. Dans tous les films de braqueurs (Heat, Point Break, Ocean 11…), les interventions sont minutées et calibrées au détail près pour que le butin soit sécurisé avant l’arrivée de la police. Quand ça tourne mal, que le temps vient à manquer, c’est le carnage assuré.

Dans son livre joliment nommé La société du Hold-up (2012), Paul Vacca décrit un monde financiarisé à outrance, basé sur la quête ultra-rapide du profit, où « l’homme est devenu un braqueur pour l’homme » et se révèle prêt à tout pour s’enrichir en un temps record. Le génie disruptif d’Apple, Google ou Facebook repose, écrit-il, sur une logique de coup qui bouleverse la donne et réinvente de nouveaux codes pour créer ex-nihilo un marché tout beau, tout neuf qu’ils n’ont plus qu’à inonder de leurs joujoux ultra-modernes. Les fabricants de vaccins du nouveau Big 4 de la médecine quantique (Pfizer, Moderna, AstraZena, Johnson & Johnson) sont en passe de réaliser le même tour de force, à l’aide de produits résolument innovants et d’une force de frappe médiatique sans équivalent dans l’histoire de la publicité et du merchandising. Encore faut-il que leur stratégie se montre à la hauteur des enjeux.

L’accélération fulgurante de la campagne d’injections de masse en Europe et en Amérique du Nord répond, à ce qu’on en observe pour le moment, à la logique des Blockbusters, qui visent à faire main basse sur l’audience avant même que la critique ou le bouche à oreille n’aient eu le temps de s’exercer. Une variante du Hit & Run qui fait sens dans un environnement hautement instable susceptible d’altérer du jour au lendemain la perception du produit, de son utilité comme de son efficacité. Face à une situation de fléchissement épidémique généralisé qui aurait pu se révéler fatale à Big Pharma, conditionner à la vaccination le fait que les gens puissent partir bouffer des tapas en Espagne constitue la stratégie gagnante pour une industrie qui sait qu’elle ne dispose que d’une fenêtre de tir réduite pour écouler sa marchandise. Créer l’urgence là où il n’y en a pas, c’est tout le génie marketing de ceux qui savent depuis que le dollar existe que tordre le réel et réinventer l’avenir conditionnent le besoin et commandent au désir. Laisser le train passer, en revanche, c’est prendre le risque de rester à quai avec ses bagages sans certitude d’en voir arriver un autre avant des lustres.

Sur la chaîne très covid-friendly CNN, une experte en vaccination lâchait ainsi en direct au mois d’avril : « Nous devons expliquer clairement aux gens que le vaccin est le ticket de retour à leur vie d’avant la pandémie. La fenêtre de vaccination est très étroite, avec tous ces états qui rouvrent tout à 100%, pour conditionner les réouvertures au statut vaccinal. Sinon, si tout rouvre librement, qu’est-ce qu’on va avoir comme carotte à offrir aux gens ? Comment allons-nous inciter les gens à se faire vacciner ? C’est pourquoi le CDC doit adopter une position plus ferme et dire : ‘Si vous êtes vacciné, vous pouvez faire ce que vous voulez. Toutes ces libertés que vous aviez, vous pourrez les retrouver.’ Sinon, les gens vont commencer à sortir et profiter de la vie sans être vaccinés. »

Un avenir incertain. Un produit en phase expérimentale. Une fenêtre de tir réduite. Un paquet de pognon à sa faire à condition de bien jouer le coup. On reconnaîtra peu ou prou le destin marketing du film Les Dents de la mer (sorti en1975) ainsi décrit dans le livre de Paul Vacca :

« Tout s’annonçait pour le mieux. Pourtant, les choses ne se sont pas passées comme prévu. Une grande malédiction s’abat sur le film : Bruce, le requin mécanique confectionné à grands frais pour le film, ne veut pas fonctionner, manquant même d’estropier un technicien ; la météo s’y met aussi ; le retard s’accumule, le tournage déborde sur la période estivale. Le budget explose : il est multiplié par trois. Et pour arranger le tout, les plans tournés avec le requin sont inexploitables. De plus, comme le film s’est fait au jour le jour, de nombreuses séquences sont quasiment impossibles à monter. Au visionnage des rushs, les patrons d’Universal Pictures s’arrachent les cheveux : ‘C’est ça le film qui est censé faire peur à tous ? !?’

Spielberg humilié tente ce qu’il peut pour sauver le film au montage. Mais la panique s’est définitivement emparée des dirigeants de la major. C’est alors qu’ils ont l’idée d’un stratagème pour limiter la casse : tâcher de faire au moins un premier week-end honorable. Ils décident alors – fait inédit pour un film – d’acheter de l’espace publicitaire dans les networks américains pour 700 000 dollars, ce qui à l’époque représente une somme hallucinante. Ils distribuent d’emblée le film sur une très large combinaison de salles alors que l’habitude voulait que l’on fasse monter le nombre de salles en puissance. Leur but : récolter le maximum d’entrées durant le premier week-end avant que le bouche-à-oreille, qu’ils présagent désastreux, ne décourage tout le monde. Ce sera toujours ça de gagné… »

L’avenir leur donnera en partie raison (énorme succès à sa sortie) et en partie tort : le savoir-faire de Spielberg assurera au film une solide postérité. Mais ils avaient compris qu’avec des cycles de plus en plus courts de présence des films à l’affiche, le gigantisme avait de l’avenir, ce que nos professionnels de la vaccination planétaire ont compris également. Avancer moins vite qu’ils ne le font sur le calendrier vaccinal, ce serait méconnaitre la durée de vie limitée de l’effet d’appétence, surtout pour les plus jeunes sans aucune comorbidité et qui ont dû sans le savoir rencontrer dix ou quinze fois le virus sans éprouver autre chose qu’un mal de tête ou une fatigue passagère. Sur son fil Twitter, l’avocat Fabrice Di Vizio s’extasiait le 19 mai de la clairvoyance de sa fille avec ce message admiratif : « Ma fille de 17 ans : la vaccination, c’est comme la mode, tu payes des influenceurs pour faire acheter des trucs que personne n’aurait jamais acheté ! Ça donne l’impression d’être cool. Quand t’es vacciné, on te fait croire que t’es cool, t’es pour la science. » De là à basculer dans le monde des produits dérivés, des pin’s et tee-shirts « je suis vacciné.e » au concours de selfies manches retroussées sur Instagram, il n’y a qu’un pas que Pfizer & co auraient tort de ne pas franchir, histoire de surfer tout l’été sur la vague de solidarité universelle née au printemps dernier.

Lequel d’entre nous, parmi les plus réfractaires au Smartphone, à Facebook ou Google, n’a pas fini par se mettre à la page et succomber parfois malgré lui, d’une façon ou d’une autre, aux sirènes de la modernité ? Qui n’avance pas recule, au 19ème siècle comme aujourd’hui, et la pression de l’environnement technologique et sociologique est souvent une force irrésistible qui broie les résistances des plus têtus objecteurs de progrès, pour reprendre le bon mot de Pierre-Yves Rougeyron.

Un pont trop loin ?

La question qui demeure, néanmoins, dans le cas de ces vaccins expérimentaux à l’efficacité et aux effets secondaires inconnus sur le long terme, c’est de savoir quand nos joueurs de poker bienfaiteurs de l’humanité vont considérer qu’il est temps de se lever de table et d’encaisser leurs jetons avant que le casino sonne l’alarme générale. Il commence à se dire, ici ou là, que des vaccinés se contamineraient aussi bien que les autres tandis que certains mourraient du vaccin comme d’autres étaient morts auparavant du virus – c’est-à-dire sans pouvoir en apporter formellement la preuve. Les certificats de décès, en ces temps de contrebande, font l’objet d’une attention inédite de la part des diverses parties en présence. Des plaintes commencent à remonter, des doutes germent ici ou là sur la véracité des chiffres avancés par les autorités pour justifier leur politique d’injections à la chaîne. Bref, si le temps se gâte au propre comme au figuré et que la météo sanitaire en vient à contredire les prédictions autoréalisatrices des caïds en blouse blanche envoyés par les cartels du médicament, il pourrait être plus prudent pour eux de remballer la marchandise avant que les vrais problèmes ne commencent.

La courbe de vaccination d’Israël, pays pilote de l’expérience vaccinale, tendrait ces dernières semaines à plafonner autour des 62% de primo-injectés. Il n’est pas impossible que l’asymptote soit proche d’avoir été atteinte, et menacer les récalcitrants de les attacher aux roues d’un char pour aller faire la guerre au Hamas dans la bande de Gaza risque d’être mal perçu même par Gérard Leclerc, Christophe Barbier ou Brigitte Milhau. Si le même phénomène s’observe au Royaume-Uni, aux USA ou en Allemagne, il serait risqué de tenter le passage en force par le biais, par exemple, de la vaccination des enfants. Des psychopathes comme Karine Latombe ou Arnaud Fontanet, en France, ont déjà franchi le Rubicon histoire de tâter le terrain, et d’autres voix se sont déjà fait entendre en Amérique et en Europe pour murmurer cette éventualité. C’est un terrain si glissant que même Angela Merkel – qui n’a jamais approché un enfant de sa vie – ferait mieux de s’en tenir, pour éviter le faux pas, à ce qui est actuellement écrit noir sur blanc sur le site du gouvernement fédéral allemand :

« Aucun vaccin n’est actuellement approuvé pour les enfants et adolescents jusqu’à l’âge de 16 ans. Le vaccin de Biontech / Pfizer peut généralement être utilisé chez les jeunes de 16 ans et plus. L’approbation des vaccins pour les enfants est extrêmement délicate. Par exemple, il faut d’abord clarifier suffisamment que les vaccins sont sans danger pour les adultes. Ce n’est qu’alors que des études pourront être menées sur l’applicabilité chez les enfants. »

Tout porte raisonnablement à croire que Big Pharma saura retenir ses chiens et les rappeler à la niche face une fronde généralisée des mères de famille du monde entier. L’instinct de survie de l’espèce et l’amour maternel restent encore aujourd’hui des forces trop prodigieuses pour succomber aux coups de boutoir de la corruption, de l’hystérie de contrôle et de l’ubris des Dr Frankenstein et Folamour qui ont ouvert la boîte de Pandore sans plus trop savoir comment la refermer. Il faut dire qu’avec une moyenne annuelle de quatre millions de morts par infections respiratoires, nos bons docteurs auront du mal à nous revendre chaque hiver la même dystopie prométhéenne. On ne se baigne jamais deux fois, disait Héraclite, dans les eaux du même fleuve. La meilleure chose à faire, pour recréer une panique à la hauteur de nos attentes, serait plutôt de sortir un deuxième remake de l’Invasion des Profanateurs (1956 puis 1979). Des plantes extra-terrestres venues nous cloner pendant notre sommeil et remplacer l’humanité entière par des créatures dépourvues d’émotion et changées en automates, voilà un script qu’une année de confinements, d’évitements, de défiance et de déshumanisation nous aura préparés à accueillir dans la joie de nos vies retrouvées. Et si la prochaine dystopie, d’ailleurs, pouvait venir des extra-terrestres, elle ne pourra jamais être plus hideuse que les rictus de Bill Gates ou les mimiques de Karine Latombe.


https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/vaccin-genique-essai-therapeutique-grande-echelle-vous-etes-le-cobaye

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2021-05-19/covid-19-pourquoi-lhypothese-dune-fuite-du-virus-dun-laboratoire-nest-pas-ecartee-a3fc216b-1dbb-4731-891f-de9f5b501c55

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/a-colmar-la-vaccination-contre-le-covid-19-se-deroule-en-musique_4614615.html

https://fr.statista.com/infographie/11358/mortalite-de-la-grippe-en-france/

https://www.grandforksherald.com/newsmd/coronavirus/6824462-North-Dakota-got-a-mask-mandate-South-Dakota-didnt.-COVID-19-cases-have-plummeted-in-both

https://www.sortiraparis.com/news/coronavirus/articles/240384-vaccine-in-the-world-as-of-datadatestodayfrlatest-the-percentage-of-people-vacci/lang/en

https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-pfizer-gagne-900-millions-de-dollars-au-premier-trimestre-2021

https://www.msf.fr/actualites/les-fausses-accusations-de-pfizer

https://www.challenges.fr/entreprise/sante-et-pharmacie/le-cytotec-medicament-de-pfizer-retire-du-marche-et-nouveau-scandale-sanitaire_507478

https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/coronavirus-moderna-releve-sa-prevision-annuelle-de-ventes-de-son-vaccin-1961771.php

https://www.challenges.fr/entreprise/sante-et-pharmacie/astrazeneca-les-ventes-du-vaccin-atteignent-275-millions-de-dollars-au-1er-trimestre_762794

https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/meurthe-et-moselle/nancy/covid-19-demissions-en-serie-des-infirmieres-a-l-hopital-apres-la-crise-sanitaire-on-va-affronter-une-crise-sociale-2034976.html

https://www.lemonde.fr/sante/article/2016/06/02/le-manque-de-medecins-generalistes-s-accentue_4930689_1651302.html

https://pharmacritique.com/2009/09/24/roselyne-bachelot-a-passe-au-moins-12-ans-au-service-de-lindustrie-pharmaceutique-source-de-conflits-dinterets-par-exemple-dans-la-vaccination-massive-contre-la-grippe-a-h1n1/

https://reporterre.net/Vaccins-et-aluminium-la-recherche-interdite

https://destinationsante.com/grippe-pandemique-combien-de-morts-en-france.html

https://www.liberation.fr/france/2020/11/24/effets-secondaires-du-vaccin-h1n1-les-indemnisations-trainent_1806453/

https://leplus.nouvelobs.com/contribution/517294-la-loi-bachelot-a-fait-de-l-hopital-une-entreprise.html

https://archive.globalpolicy.org/images/pdfs/GPFEurope/Philanthropic_Power_online.pdf

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/11/covid-19-la-france-a-t-elle-trop-de-lits-de-reanimation_6079812_3232.html

https://www.youtube.com/watch?v=kYyejHNRWyw

https://ourworldindata.org/covid-vaccinations

https://www.healthline.com/health-news/when-will-covid-19-vaccines-be-available-to-children-under-12

https://www.lci.fr/societe/covid-19-la-vaccination-des-enfants-et-ados-devient-elle-incontournable-2185469.html

https://www.bundesregierung.de/breg-de/suche/corona-gefaehrlich-fuer-kinder-1882974

https://www.lexpress.fr/actualites/2/les-infections-respiratoires-font-4-25-millions-de-morts-par-an_934943.html

https://www.allmovie.com/movie/invasion-of-the-body-snatchers-v25289




Parents, protégez vos enfants : refusez tests et vaccins !

Par Nicole Delépine

Qu’en diront nos enfants ? – YouTube

Dis papa, dis pourquoi, tu n’as pas réagi,
Quand ils nous ont masqués nous aussi ?
Et pourquoi, dis papa, tu n’t’es pas opposé
Quand ils nous empêchaient de respirer ?
Dis papa, mais de quoi, aviez-vous donc si peur
Pour les laisser commettre ces horreurs ?
Qui a pris votre esprit, a glacé votre cœur
A fait d’vous des robots sans valeurs ?

Ma chérie, la télé les médias répétaient qu’on était en danger
Les gens n’arrivaient plus à penser, à s’aimer, s’demander simplement
Qu’en diront nos enfants ?
Dis papa, dis pourquoi, tu n t’es pas rebellé,

Quand ils punirent ceux qui résistaient ?
Et comment, dis papa, as-tu pu les laisser
M’injecter l’ARN messager ?
Mais par quoi, dis papa, étiez-vous aveuglés
Pour ne pas voir la vérité ?
L’imposture nous paraît tellement grosse aujourd’hui
Qu’on n’comprend pas ce qui vous a pris

J ai si honte, mon bébé, de les avoir laissés contrôler mes pensées
Aveuglé par la peur, la confiance en ces gens, j’oubliais simplement
Qu’en diront nos enfants ?

Dis papa, dis comment, avez-vous finalement
Mis fin à cet acharnement ?
Et comment avez-vous fait pour tout reconstruire
Pour que renaissent l’amour les sourires ?
Dis papa, dis comment, as-tu pu surmonter
Les blessures, la colère, les regrets?
Retrouver la joie d’vivre, la foi et l’insouciance?
Malgré ce poids sur ta conscience ?

Ma chérie il fallut pardonner nos erreurs pour tout recommencer
Pour ouvrir notre cœur et sourire à la vie, dans un nouvel élan
Réinventer le temps
Qu’en dis-tu mon enfant ?

Si vous arrivez à écouter cette chanson sans quelques larmes, alors fermez tout, partez sur une île déserte ou une baraque en haut d’une montagne, quelques jours sans médias, sans journaux, sans voisins, sans collègues et sans commerçants.

Personne, personne autour de vous, isolez-vous dans une cabane sans confort, quelques jours pour vous retrouver et réaliser ce que nous avons fait ensemble aux enfants, aux bébés incapables de reconnaître les visages de leurs nurses, aux étudiants dont certains entraient pour la première fois dans une chambre de quelques m² loin du cocon familial, aux soignants auxquels on a laissé croire qu’interdire les médicaments était logique, les conduisant à l’impasse psychologique et au désespoir, aux adultes auxquels on a fait croire qu’il fallait refuser les visites à leurs vieux parents enfermés non coupables sans amour, aux enfants – le pire – qu’ils faisaient courir un risque à leurs familles s’ils jouaient avec un camarade dans la cour d’école.

Et pourquoi, pour qui, pour obéir à quelques angoissés délirants inconscients ou indifférents au mal qu’ils allaient engendrer sur plusieurs générations ?

Nous avons laissé faire, plus ou moins, mais laissé faire de fait, puisque nous en sommes encore là quatorze mois plus tard et que des patients contaminés (par les vaccinés ou pas) se retrouvent avec une prescription de Doliprane parce que le docteur a peur. Peur de quoi ? De devoir se suicider bientôt quand il réalisera qu’il a laissé mourir des malades pour rien, pour avoir eu peur d’un « ordre » qui aurait dû se taire rapidement si une majorité de collègues avait parlé haut et fort !

Certes, certains d’entre nous ont essayé de parler, d’informer mais nous n’avons pas trouvé les mots pour toucher les proches, les voisins, les amis, les lecteurs, les auditeurs des nombreuses petites chaînes web qui pourtant donnaient la parole à ceux qui sentaient le drame s’étendre.

Nous en sommes venus, pour certains, trop nombreux, à décider de ne plus parler de « ça » avec des frères, des parents, des beaux-parents pour ne pas se « fâcher ». Vous aurez, nous aurons la guerre et le déshonneur.

Nous avons plus ou moins essayé de combattre la bête immonde qui montait inexorablement, relu les auteurs qui l’avaient si bien décrite, de Hannah Arendt à Orwell et Huxley, mais raté notre alerte trop basse, trop peu audible, trop douce, trop bienveillante dans un monde de brutes.

Et maintenant les enfants de six ans sont handicapés par le masque pour apprendre à lire, à parler, alors que nous savions tous d’emblée que les enfants n’attrapaient pas le covid et ne le transmettaient pas. Ils étouffent et nous regardons ailleurs après avoir signé une pétition de bonne conscience.

Les articles sur Nexus, France soir et quelques autres médias résistants mais tellement minoritaires le répétaient, mais sans les mots adaptés probablement pour combattre l’hydre de la désinformation permanente qui continue à démolir tous les papiers qui expliquent, rassurent, combattent, encore aujourd’hui alors que la sidération est passée, que beaucoup savent.

Nos parents, à nous babyboomers, nous ont donné une enfance paisible, évitant les récits trop durs de la guerre mondiale qu’ils venaient de vivre. Nous aurions dû comprendre que 70 ans de paix ne pouvaient durer sans terreur, sans drame, que ce qui s’était vécu à quelques centaines de km de nous en Serbie, au Kosovo ou ailleurs nous concernait et que nous ne sommes protégés d’aucune horreur, d’aucun totalitarisme. Se mettre la tête dans le sable n’a jamais sauvé une autruche.

Vous savez tout cela finalement, même si votre cerveau vous refuse encore de l’accepter.

Alors aujourd’hui je ne répéterai qu’une chose, ne laissez pas vos enfants se faire tester inutilement deux fois par semaine. L’énorme angoisse que vont leur entraîner ces prélèvements récurrents impossibles à leur expliquer sans les affoler, et le drame d’un « positif » éventuel qui fermera la classe « par sa faute », alors que nous savons que ces tests sont faux,(([1] Chez les asymptomatiques, un test PCR positif avec le nombre de séances d’amplification trop élevé fait en France ne signifie dans 97 % des cas ni que vous êtes porteur de virus, ni que vous serez malade, ni que vous êtes ou serez contagieux.)) non fiables, même de l’avis de l’OMS en janvier 2021.

Et pire encore, ne les laissez pas vacciner par ces molécules expérimentales aux 230 composants et plus, jamais testées sérieusement, dont les risques immédiats filtrent dans les journaux et dont les risques à moyen et long terme sur leur fertilité, leur immunité, etc. sont INCONNUS.

Alors que vos enfants ne risquent rien du Covid-19 et qu’ils ne peuvent donc pas tirer le moindre bénéfice des prétendus vaccins

Écoutez cette chanson, pleurez un bon coup, autant que nécessaire et enfin réveillez-vous et réagissez.

Il n’y aura pas de tests à l’école si les parents en majorité refusent ces examens.

Il n’y aura pas de vaccination des enfants si VOUS refusez l’inconnu pour vos petits.

Il n’y aura pas de passeport sanitaire si les Français se rappellent enfin qu’ils sont des hommes responsables qui doivent décider de leur destin et ne sont pas les robots que les dirigeants et leurs amis milliardaires souhaiteraient qu’ils deviennent.

Les pays européens qui ont refusé les restrictions de liberté prétendument sanitaires inefficaces comme la Finlande, la Biélorussie, les Pays-Bas ou la Suède ont de bien meilleurs résultats Covid-19 que nous.

Des pays entiers sont libérés, le Texas et les quatre cinquièmes des USA et bien d’autres. Soyons ou plutôt redevenons les dignes enfants de nos illustres ancêtres, faisons respecter les libertés qu’ils ont chèrement léguées.

Qu’en diront nos enfants ? – YouTube

Dis papa, dis pourquoi, tu n’as pas réagi,
Quand ils nous ont masqués nous aussi ?
Et pourquoi, dis papa, tu n’t’es pas opposé
Quand ils nous empêchaient de respirer ?
Dis papa, mais de quoi, aviez-vous donc si peur
Pour les laisser commettre ces horreurs ?
Qui a pris votre esprit, a glacé votre cœur
A fait d’vous des robots sans valeurs ?

Ma chérie, la télé les médias répétaient qu’on était en danger
Les gens n’arrivaient plus à penser, à s’aimer, s’demander simplement
Qu’en diront nos enfants ?
Dis papa, dis pourquoi, tu n t’es pas rebellé,

Quand ils punirent ceux qui résistaient ?
Et comment, dis papa, as-tu pu les laisser
M’injecter l’ARN messager ?
Mais par quoi, dis papa, étiez-vous aveuglés
Pour ne pas voir la vérité ?
L’imposture nous paraît tellement grosse aujourd’hui
Qu’on n’comprend pas ce qui vous a pris

J ai si honte, mon bébé, de les avoir laissés contrôler mes pensées
Aveuglé par la peur, la confiance en ces gens, j’oubliais simplement
Qu’en diront nos enfants ?

Dis papa, dis comment, avez-vous finalement
Mis fin à cet acharnement ?
Et comment avez-vous fait pour tout reconstruire
Pour que renaissent l’amour les sourires ?
Dis papa, dis comment, as-tu pu surmonter
Les blessures, la colère, les regrets?
Retrouver la joie d’vivre, la foi et l’insouciance?
Malgré ce poids sur ta conscience ?

Ma chérie il fallut pardonner nos erreurs pour tout recommencer
Pour ouvrir notre cœur et sourire à la vie, dans un nouvel élan
Réinventer le temps
Qu’en dis-tu mon enfant ?

Nicole Delépine


[Note de Joseph : Il n’y a pour l’instant malheureusement pas beaucoup de monde à vraiment réaliser ce qu’il se passe, à regarder les choses en face et à vouloir trouver et utiliser La clef de la libération, car notamment cette dernière demande des efforts et plus les gens ont vécu dans le confort matériel et l’éloignement de toute religion et de toute spiritualité authentique, plus ils demandent avant tout de rester dans leur confort physique, émotionnel, mental et faussement moral. Il semble bien que nous soyons très proches de l’époque de la « moisson » (voir L’épée, le bon grain et l’ivraie).]




Billet charmant : où est ce Prince qui ne m’a pas embrassée, que je l’extermine ?

[Source : Russie politics]

Par Karine Bechet-Golovko

La culture de la destruction qu’est la cancel culture (en effet, c’est moins violent en anglais) s’attaque maintenant à Blanche Neige. Ou plutôt à ce pauvre Prince Charmant qui, sous le charme de la jeune femme, a eu la mauvaise idée de l’embrasser alors qu’elle était endormie. Ca mérite bien un combat ! Il n’y a rien de plus important aujourd’hui pour ces deux journalistes/activistes, que de s’attaquer aux Princes charmants, qui déjà ne courent pas les rues à force d’émasculation forcée de nos sociétés dévitalisées. Que deux personnes, mal dans leur peau, n’aient pas réussies à dépasser le stade de l’adolescence, c’est leur problème, mais comment notre société a pu se dégrader à ce point que des individus aussi primaires puissent avoir une telle audience ?

Un excellent article dans Le Figaro replace parfaitement le faux débat du baiser du Prince Charmant à sa place. L’on regrettera seulement cette nouvelle mode de ne pas signer ces textes…

Après les relectures anachroniques des pièces du dramaturge grec Eschyle, après le déboulonnage des statues de Churchill et de Colbert, après la dégradation de la petite Sirène de Copenhague, aurions-nous touché le fond ? C’est au tour de Blanche-Neige, conte mythologique des frères Grimm revisité en conte de fées au XXe siècle par Walt Disney, de se voir clouer au pilori par les disciples d’une cancel culture, mâtinée ici du plus intransigeant néoféminisme.

Et ce néoféminisme, qui n’a rien à voir avec les femmes, comme toujours porté Outre-Atlantique par deux activistes qui n’ont rien de journalistes, poussant le fanatisme à sa fin logique – la bêtise la plus crue. Et comme souvent, ce vent mauvais d’Amérique, prétend être un zéphyr, ce vent d’ouest jadis divinisé par les Anciens. Traquant la moindre trace de «cette domination patriarcale blanche», qui aurait soumis le monde depuis la nuit des temps, deux journalistes du SF Gate, la version numérique de l’important journal californien San Francisco Chronicle, ont cru déceler dans l’histoire de cette malheureuse princesse victime de la jalousie assassine d’une méchante reine, «un problème majeur». Dans la scène finale, le geste d’amour salvateur que lui donne le prince charmant ne serait pas autre chose, selon elles, qu’un vulgaire «baiser non consenti» et donc subi par l’héroïne.

Et elles insistent pour que Walt Disney modifie la fin – sans n’avoir rien à proposer. C’est bien l’impasse (heureusement pour nous) de ces mouvements dits « progressistes ». Ils ne sont que destructeurs, ils s’attaquent à ce qui existe, le dégradent, mais ils sont incapables de produire un monde attrayant.

Deux activistes n’ont toujours pas dépassé le refus de leur Prince Charmant de les embrasser et veulent alors exterminer tous les Princes Charmants. Ils sont déjà peu nombreux… Ne m’en voulez pas Messieurs, rien de personnel, cela ne nous empêche pas de vous aimer – comme vous êtes. Tout comme nous espérons être aimées comme des femmes et non pas comme des Princesses fantasmées. 

En quoi cela nous empêche-t-il d’aimer les Princes Charmants et les Princesses ? En quoi cela nous empêche-t-il d’aimer le rêve que les contes de fées mettent dans notre enfance, puis dans notre vie ? Laissez-nous fantasmer tranquilles !

Pourquoi des individus primaires, incapables de faire la différence entre la vie et le rêve, doivent-ils dicter leurs règles ? Pourquoi doit-on appauvrir notre monde, pour le rendre aussi fade, aussi vide, aussi triste que ces activistes ? Et surtout que nous est-il arrivé pour qu’ils aient une telle audience ?!

PS : Pour information, je crois aussi au Père Noël, vous savez ce vieux mâle Blanc, qui vient voir les petits enfants la nuit… Étrange qu’il n’ait pas encore été accusé de pédophilie celui-là…




Les scientifiques travaillent sur des vaccins qui se propagent comme une maladie. Qu’est-ce qui pourrait bien se passer ?

[Source anglaise : Bulletin of the Atomic Scientists (thebulletin.org) (Bulletin des scientifiques atomiques)]

Par Filippa Lentzos, Guy Reeves | 18 septembre 2020

[Photo : Un détecteur de maladie pendant l’épidémie d’Ebola de 2014 au Liberia.
Un travailleur effectue des tests pendant l’épidémie d’Ebola de 2014 au Libéria.
Crédit : John Saindon/Centers for Disease Control and Prevention. CC BY 2.0.]

Une fois que le vaccin COVID-19 sera approuvé pour un usage public, les responsables du monde entier devront relever le défi monumental de vacciner des milliards de personnes, une opération logistique qui soulève d’épineuses questions éthiques. Et si, au lieu d’orchestrer des campagnes compliquées et gourmandes en ressources pour vacciner les humains contre des maladies infectieuses émergentes comme le COVID-19, nous pouvions plutôt stopper à la source les zoonoses qui passent parfois des animaux aux humains ? Un nombre restreint, mais croissant de scientifiques pensent qu’il est possible d’exploiter les propriétés d’autopropagation des virus et de les utiliser pour propager l’immunité plutôt que la maladie. Pouvons-nous battre des virus comme le SRAS-CoV-2, le nouveau coronavirus, à leur propre jeu ?

Un virus qui confère une immunité à l’ensemble d’une population animale à mesure qu’il se propage dans la nature pourrait théoriquement empêcher un débordement zoonotique [Ndlr : transmission de l’animal à l’Homme.] de se produire, étouffant ainsi l’étincelle qui pourrait déclencher la prochaine pandémie. Si les rats sauvages qui hébergent le virus mortel de Lassa, par exemple, sont vaccinés, les risques d’une future épidémie chez l’homme pourraient être réduits. Depuis au moins 20 ans, les scientifiques expérimentent de tels vaccins autodiffusés, un travail qui se poursuit encore aujourd’hui et qui a attiré l’attention de l’armée américaine.

Pour des raisons évidentes, l’intérêt du public et des scientifiques pour les vaccins est incroyablement élevé, y compris pour les vaccins autodiffusants, car ils pourraient être efficaces contre les menaces zoonotiques. Les biologistes Scott Nuismer et James Bull ont attiré l’attention des médias sur les vaccins à diffusion spontanée au cours de l’été après avoir publié un article dans la revue Nature Ecology & Evolution. Mais les reportages qui ont suivi n’ont pas fait grand cas des inconvénients potentiellement importants de la dissémination de ces vaccins dans l’environnement.

Les vaccins autodiffusés pourraient en effet comporter des risques sérieux, et la perspective de les utiliser soulève des questions difficiles.

Qui décide, par exemple, où et quand un vaccin doit être diffusé ? Une fois le vaccin libéré, les scientifiques n’auront plus le contrôle du virus. Il pourrait muter, comme le font naturellement les virus. Il peut changer d’espèce. Il traversera les frontières. Il y aura des résultats inattendus et des conséquences involontaires. Il y en a toujours.

S’il peut s’avérer techniquement possible de lutter contre les maladies infectieuses émergentes comme le COVID-19, le sida, le virus Ebola et le virus Zika avec des virus qui se propagent eux-mêmes, et si les avantages peuvent être importants, comment mettre en balance ces avantages et les risques qui peuvent être encore plus grands ?

Comment fonctionnent-ils ?

Les vaccins autodiffusants sont essentiellement des virus génétiquement modifiés conçus pour se déplacer dans les populations de la même manière que les maladies infectieuses, mais plutôt que de provoquer une maladie, ils confèrent une protection. Construits sur le châssis d’un virus bénin, les vaccins se voient ajouter du matériel génétique d’un agent pathogène qui stimule la création d’anticorps ou de globules blancs chez les hôtes « infectés ».

Ces vaccins pourraient être particulièrement utiles, selon certains scientifiques, pour les populations d’animaux sauvages pour lesquelles la vaccination directe est difficile en raison de problèmes tels que des habitats inaccessibles, des infrastructures insuffisantes, des coûts élevés ou un manque de ressources. L’idée, essentiellement, est de vacciner une petite proportion d’une population par inoculation directe. Ces « fondateurs » transmettront ensuite passivement le vaccin à d’autres animaux qu’ils rencontrent, que ce soit par le toucher, le sexe, l’allaitement ou la respiration du même air. Progressivement, ces interactions pourraient renforcer l’immunité de la population.

Schéma du fonctionnement d’un vaccin autodiffusant. Schéma de la façon dont un vaccin autodiffusant pourrait se propager parmi les chauves-souris. Les chauves-souris « fondatrices » auxquelles on a inoculé un vaccin autodiffusant transmettent passivement le vaccin aux autres chauves-souris qu’elles rencontrent au fil du temps, ce qui renforce progressivement l’immunité au niveau de la population.
Crédit : Derek Caetano-Anollés.

Les vaccins à autopropagation trouvent en partie leur origine dans les efforts visant à réduire les populations de parasites. Des chercheurs australiens ont décrit une immunocontraception à propagation virale, qui détournait le système immunitaire des animaux infectés — en l’occurrence une espèce de souris non indigène en Australie — et les empêchait de féconder leur progéniture. Les premiers efforts de vaccination à propagation automatique ont visé deux maladies infectieuses hautement mortelles dans la population européenne de lapins (le virus du myxome et le virus de la maladie hémorragique du lapin). En 2001, des chercheurs espagnols ont testé sur le terrain un vaccin sur une population de lapins sauvages vivant sur Isla del Aire, une petite île espagnole située au large de Minorque. Le vaccin s’est propagé à plus de la moitié des 300 lapins de l’île, et l’essai a été considéré comme un succès.

En 2015, une autre équipe de chercheurs a spéculé sur le développement d’un vaccin autodiffusant pour le virus Ebola qui pourrait être utilisé sur les grands singes sauvages comme les chimpanzés. Depuis lors, les scientifiques en sont venus à considérer un large éventail d’animaux — de la faune sauvage comme les chauves-souris, les oiseaux et les renards aux animaux domestiqués comme les chiens, les porcs et les moutons — comme se prêtant à des vaccins à autodiffusion.

Jusqu’à présent, les chercheurs n’ont pas mis au point de vaccins expérimentaux à diffusion spontanée pour les humains [Ndlr : toutefois, l’absence de preuves n’est pas preuve de l’absence.] ; rien ne prouve que quelqu’un travaille activement sur cette technologie. Nuismer et Bull soutiennent plutôt que les vaccins à diffusion spontanée constituent une approche révolutionnaire pour contrôler les maladies infectieuses émergentes avant même qu’elles ne se propagent des animaux à la population humaine.

La propagation zoonotique est certainement un problème urgent ; outre le SRAS-CoV-2, le VIH, le virus Ebola et le virus Zika, plus d’un millier d’autres nouveaux virus à potentiel zoonotique ont été détectés chez les animaux sauvages au cours de la dernière décennie. Mieux vaut prévenir que guérir, affirment Nuismer et Bull dans un article du New Scientist. Dans leur article paru dans Nature Ecology & Evolution, ils affirment qu’ils sont « prêts à commencer à développer des vaccins autodisséminant pour cibler un large éventail d’agents pathogènes humains » chez les animaux.

En dehors d’une expérience, les scientifiques seraient confrontés à d’énormes obstacles techniques et pratiques pour identifier les cibles d’intervention les plus appropriées et garantir le maintien de l’immunité dans les populations sauvages. Malgré ces défis de taille, les implications potentielles en matière de sécurité des vaccins autodiffusés sont encore plus graves.

Le principal problème de sécurité est celui du double usage. En substance, cela signifie que la recherche utilisée pour mettre au point des vaccins à diffusion spontanée afin de prévenir les maladies pourrait également être utilisée pour causer délibérément des dommages. On peut, par exemple, créer des déclencheurs dans un virus qui provoquent des défaillances du système immunitaire chez les personnes ou les animaux infectés, un peu comme le fait naturellement le VIH. On peut aussi créer des déclencheurs dans un virus qui provoquent une réaction auto-immune nocive, c’est-à-dire que le corps commence à attaquer ses propres cellules et tissus sains.

La question des armes biologiques

Si les chercheurs ont l’intention de créer des vaccins à diffusion automatique, d’autres pourraient détourner leur science et développer des armes biologiques. Une telle arme peut s’avérer incontrôlable et irréversible.

Il n’est pas nécessaire de creuser très loin pour trouver un exemple historique de biologie militarisée. Comme le montre le programme de guerre biologique sud-africain de l’époque de l’apartheid, les pressions sociales, politiques et scientifiques peuvent conduire à une mauvaise utilisation de l’innovation biologique.

Sous le nom de code « Project Coast », le programme sud-africain était principalement axé sur des armes d’assassinat secrètes destinées à être utilisées contre des individus considérés comme une menace pour le gouvernement raciste de l’apartheid. Outre la production d’engins permettant d’injecter des poisons, les chercheurs du projet Coast ont mis au point des techniques permettant d’injecter de la salmonelle dans des morceaux de sucre et du Bacillus anthracis dans des cigarettes.

Bien qu’il y ait eu de nombreux programmes de guerre biologique, dont plusieurs étaient beaucoup plus élaborés et sophistiqués, le programme sud-africain est particulièrement pertinent pour réfléchir aux utilisations malveillantes des vaccins à diffusion automatique. L’un des projets de recherche du projet Coast visait à développer un vaccin humain contre la fertilité.

L’idée a fait son chemin à une époque où l’explosion démographique mondiale suscitait de nombreuses inquiétudes. Schalk Van Rensburg, qui supervisait les travaux liés à la fertilité dans un laboratoire du Project Coast, a déclaré à la Commission Vérité et Réconciliation de l’Afrique du Sud après l’apartheid, un forum chargé d’examiner l’histoire sordide de l’époque et de jeter les bases de la paix et de la tolérance futures, qu’il pensait que le projet s’inscrivait dans le droit fil des tentatives de l’Organisation mondiale de la santé pour freiner la hausse des taux de natalité dans le monde. Il pensait que ce projet pourrait apporter à son laboratoire une renommée et un financement internationaux. Selon M. Van Rensburg, Wouter Basson, le directeur du programme de guerre biologique, a déclaré que l’armée avait besoin d’un vaccin contre la fertilité afin que les femmes soldats ne tombent pas enceintes.

Alors que certains des scientifiques impliqués dans le projet ont nié avoir eu connaissance d’intentions ultérieures ou même que leur travail sur la fertilité faisait partie d’un effort militaire, Van Rensburg et Daniel Goosen, un directeur de laboratoire, ont déclaré à la Commission Vérité et Réconciliation que la véritable intention derrière le projet était d’administrer sélectivement le contraceptif en secret à des femmes noires sud-africaines à leur insu.

En fin de compte, le vaccin contre la fertilité n’a pas été produit avant la fermeture officielle du projet Coast en 1995, 12 ans après son lancement. Une première version a été testée sur des babouins, mais jamais sur des humains. L’Afrique du Sud n’est pas le seul pays à essayer de stériliser de force une partie de sa population. Des pays européens, dont la Suède et la Suisse, ont stérilisé des membres de la minorité rom dans la première moitié du XXe siècle et certains, comme la Slovaquie, ont même continué au-delà. Plus récemment, des analystes ont affirmé que le gouvernement chinois stérilisait des femmes dans le Xinjiang, une province comptant une importante population de musulmans ouïgours.

Il n’est pas nécessaire de faire un grand saut dans l’imagination pour comprendre comment les objectifs du projet sud-africain de vaccin contre la fertilité auraient pu bénéficier de la recherche sur les vaccins à diffusion automatique, en particulier si l’on y associe les développements actuels en matière de pharmacogénomique, de développement de médicaments et de médecine personnalisée. Pris ensemble, ces axes de recherche pourraient permettre une guerre biologique ultra ciblée.

Un potentiel d’abus croissant

La Convention sur les armes biologiques, le traité qui interdit les armes biologiques, a presque 50 ans. Négociée et acceptée au plus profond de la guerre froide, la convention souffre de modes de fonctionnement dépassés. Elle pose également d’importants problèmes d’évaluation de la conformité. La convention n’a certainement pas empêché l’Afrique du Sud de poursuivre le projet Coast au début des années 1980.

La recherche sur les vaccins autoportés est un domaine restreint, mais en pleine expansion. À l’heure actuelle, une dizaine d’institutions effectuent des travaux importants dans ce domaine. Ces laboratoires sont principalement situés aux États-Unis, mais certains se trouvent également en Europe et en Australie. À mesure que le domaine s’étend, les risques d’abus augmentent.

Jusqu’à présent, la recherche a été principalement financée par des organismes de financement de la science et de la santé du gouvernement américain, comme la National Science Foundation, les National Institutes of Health et le Department of Health and Human Services. Des organisations privées comme la Fondation Gates et des institutions universitaires ont également financé des projets. Récemment, la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), parfois considérée comme l’aile de recherche et de développement de l’armée américaine, s’est impliquée dans la recherche. L’université de Californie, à Davis, par exemple, travaille sur un projet administré par la DARPA intitulé « Prediction of Spillover Potential and Interventional En Masse Animal Vaccination to Prevent Emerging Pathogen Threats in Current and Future Zones of US Military Operation ». Selon une brochure, le projet vise à « créer le premier prototype au monde d’un vaccin autodisséminant conçu pour induire un niveau élevé d’immunité collective (protection au niveau de la population sauvage) contre le virus de Lassa… et Ebola ».

L’investissement militaire dans l’innovation biologique à des fins défensives ou de protection est autorisé par la convention sur les armes biologiques, mais il peut néanmoins envoyer de mauvais signaux. Ils pourraient amener les pays à douter de leurs intentions respectives et conduire à des investissements réciproques dans des recherches potentiellement risquées, notamment dans des vaccins à diffusion automatique. Le résultat d’une recherche qui tourne mal ou d’une guerre biologique pourrait être catastrophique pour la santé et l’environnement.

À l’heure où la norme contre les armes chimiques se dégrade, comme l’a souligné récemment l’empoisonnement du leader de l’opposition russe Alexei Navalny avec l’agent neurotoxique Novichok — un crime dont de nombreux responsables européens accusent la Russie — la communauté internationale ne peut tout simplement pas se permettre qu’il en aille de même pour la norme contre l’utilisation d’armes biologiques. Cela défierait complètement l’esprit du traité si les États semblaient vouloir poursuivre des activités à double usage à haut risque dans le domaine de la biologie.

Des conversations précoces, ouvertes et de bonne foi sur les objectifs et les avancées scientifiques qui suscitent des préoccupations particulières en matière de double usage, comme c’est le cas des vaccins à diffusion automatique, sont essentielles pour explorer les enjeux plus larges de certaines trajectoires techniques. Le programme de l’université de Californie à Davis cherche des moyens d’intégrer un « interrupteur » pour contrôler la technologie en toute sécurité. Et la DARPA affirme que toute expérimentation sur le terrain liée au projet suivra les protocoles de biosécurité. Mais ces promesses ne suffiront pas. Notre ambition doit être de prendre une décision collective sur les voies techniques que nous sommes prêts, ou non, à emprunter en tant que société.




LES COLLABOS (co-labos ?) DU PASS SANITAIRE SE DÉMASQUENT

Par le docteur Gérard Delépine

Le chantage « vacciné ou discriminé » de nos gouvernants suscite la collaboration active de certains soumis, politiques, artistes, professions en péril, médecins, pharmaciens, biologistes, etc. et des médias aux ordres des milliardaires.

Au lieu de réclamer avec l’ensemble de la population le retour de nos libertés fondamentales bafouées inutilement, et l’autorisation des traitements précoces efficaces, ils préfèrent cautionner des mesures antidémocratiques d’apartheid et jouer les capos.

Ainsi certains prestataires de services du secteur des mariages auraient proposé au ministère la mise en place d’un pass sanitaire(([1] Marcelo Torello Covid-19 : pour les mariages, bientôt un pass sanitaire ? le point le 03/05/2021)) pour pouvoir se marier, comme le directeur du festival d’Avignon(([2] Festival d’Avignon – Olivier Py : « Il faudra un pass sanitaire pour entrer dans la Cour d’honneur « La Provence 1/5/2021)) pour pouvoir assister au festival. Jean Vilar doit se retourner dans sa tombe ! le maire de la Baule aurait aussi vendu son âme du diable pour des broutilles.

Certains politiques se démasquent, rendant très inquiets pour les prochaines élections.

De Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon en passant par Jean-Christophe Lagarde et François Bayrou, nous avons entendu des appels à l’élargissement de la vaccination voire à son obligation, sans cri d’orfraie contre cette étoile jaune-verte du Covid qui viendrait discriminer honteusement des catégories de population : les vaccinés, les non-vaccinés, les allergiques, les anciens malades covid chroniques, etc. et tous ceux dont les statuts particuliers ne leur permettraient pas d’entrer dans les cases prévues par nos administratifs.

70 ans après la Seconde Guerre mondiale et les horreurs de la Shoah, et des juifs discriminés par le port de l’épouvantable étoile jaune, comment la mémoire collective peut-elle manquer à ce point ?

Cette discrimination envisagée ne choque pas la plupart des journalistes, y compris les femmes, les gens de couleur, etc. qui passent leurs vies à trouver des anomalies racialistes dans l’Histoire et dans notre culture.

Un exemple grotesque du jour : le baiser du Prince à la Belle au Bois dormant est-il raciste ?

Nous en sommes à ce degré de folie, mais séparer les gens sur la foi d’un vaccin qui ne protège pas, d’un test PCR qui est un vaste enfumage, d’un statut sanguin d’anticorps sans valeur médicale ne les gênerait pas ! Comme d’ailleurs les végans ou autres écologistes militants contre les OGM dans l’alimentation, qui ne sont pas pour autant conduits à refuser une drogue injectable dans son propre organisme de type OGM.

Et pourtant, rappelons-le une nouvelle fois, il n’y a pas de Pandémie comme l’affirme le rédacteur en chef du Lancet : « covid-19 » is not a pandemic »(([3] Lancet vol 396,10255 SEPT 2020 P 874)). La mortalité directe du Covid a touché essentiellement les plus de 80 ans et les conséquences se verront surtout sur tous les drames, non du virus, mais des mesures liberticides majeures prises par les pays soumis à l’ordre mondial dirigé au moins apparemment par l’OMS.

L’effet premier de la pseudo « pandémie » Covid est-il la perte de tout bon sens ?

QUELS SONT LES VRAIS MOTIFS D’UN PASSEPORT SANITAIRE ?

Notons qu’en ce début mai 2021, il est déjà refusé par les USA, la Russie, et l’Inde et singulièrement l’OMS. Mais l’UE, et la France à ses pieds sont plus extrémistes que tous les autres. Pourtant imagine-t-on la France se couper de sa riche clientèle américaine libre de circuler chez elle, ou bien imposer son passeport sanitaire aux Européens et pas à tous les autres voyageurs? On voit bien que tout cela est grotesque et a surtout dans l’immédiat le but de convaincre à la vaccination un maximum de Français et d’éviter d’avoir trop de doses inutilisées comme pour le vaccin H1N1.

NÉANMOINS LA TENTATION TOTALITAIRE EST PRÉSENTE

C’est la démocratie qu’ils veulent assassiner

Rappelons ici que le droit au mariage constitue l’un des droits humains fondamentaux, et que toutes les restrictions de liberté qu’on nous impose n’ont aucune utilité sanitaire démontrée. Elles ont totalement échoué et nous ont placés, en un an, parmi les six grands pays européens à la mortalité Covid19 la plus forte.

De même, la liberté de se réunir et de disposer de son corps représente un des droits humains essentiels.

Comme celui de refuser de prétendus vaccins (de fait produits de thérapie génique différents des vaccins classiques) totalement expérimentaux. Leurs résultats actuels en populations sont très inquiétants, car suivis de très fortes hausses post vaccinales des contaminations et des morts attribués au Covid19, pendant 4 à 6 semaines ainsi que l’illustre la comparaison des courbes OMS des épidémies en Grande-Bretagne que les médias érigent en succès.

Les Pays-Bas sont discrets, mais tellement plus efficaces, en ne vaccinant qu’avec discernement

On peut comprendre les difficultés extrêmes de nombreuses professions menacées de mort par les médias qui taisent les traitements précoces efficaces qui ont démontré tout leur intérêt dans les pays qui les ont utilisés.

Mais cela devrait les inciter à devenir des résistants, à combattre fermement la tyrannie au lieu de tenter des petits arrangements avec les tyrans. Les libertés ne se négocient pas, elles s’obtiennent et se défendent par la lutte ! La collaboration avec l’oppresseur affaiblit la résistance et doit être sanctionnée. Boycottons tous ceux qui prônent de pareilles mesures !

Se marier est un droit reconnu et protégé par des textes fondamentaux

Que ce soit l’article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1948, l’article 23 du Pacte International des droits Civils et Politique, l’article 8 et 12 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.

La décision n° 2003-484 du 20 novembre 2003 du Conseil Constitutionnel a rappelé que la liberté matrimoniale est un principe à valeur constitutionnelle protégé par les articles 2 et 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789.

Le mariage comme les festivals doivent rester des fêtes. Limiter le nombre de personnes, leur faculté de choisir leurs tenues (en fermant des magasins jugés non essentiels), leurs modalités festives constitue des atteintes disproportionnées à ce droit.

Ces fêtes ne sont pas dangereuses

Après la fête de la musique, les fêtes sauvages techno ou pas, le carnaval de Marseille ou la réunion récente des Buttes Chaumont, les covidterroristes ont prétendu que leurs participants mettaient en danger autrui, les policiers ont parfois dérapé(([4] Vidéo exclusive : les images d’une opération de police qui dérape à Marseille La Provence 3/5/2021 https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6342405/video-exclusive-les-images-dune-operation-de-police-qui-derape-a-marseille.html)), et les procureurs ont poursuivi en justice leurs organisateurs.

Pourtant aucun de ces rassemblements n’a été suivi par le moindre cluster. Dans un monde où la raison dominerait, la charge de la preuve devrait incomber aux avocats du confinement et des mesures sanitaires, car ce sont eux qui ont abandonné 100 ans de sagesse médicale en santé publique et l’ont remplacé par des obligations jupitériennes non testées piétinant la liberté, le libre choix du médecin pour le traitement de son patient, et des droits de l’homme.

Des mesures sanitaires liberticides aux résultats catastrophiques

La chloroquine a été interdite de prescription au prétexte qu’il n’existait pas de preuve scientifique de son efficacité. Mais les mesures de restrictions de libertés ont été imposées alors qu’aucune preuve n’existe qu’elles puissent être utiles.

Et depuis un an, la totalité des études analysant les faits avérés montrent qu’elles ne modifient guère l’évolution de l’épidémie et qu’elles infligent des dommages considérables(([5] https://torontosun.com/opinion/columnists/canadian-experts-research-finds-lockdown-harms-are-10-times-gL Atlani, D Bruno Lina, Franc, Chauvin-F Delfraissy, D Malvy L’évasion immunitaire signifie que nous avons besoin d’un nouveau contrat social COVID-19 the Lancet public health 18 février 2021 DOI 6,reater-than-benefits/wcm/cc911cf4-fb29-4cb7-9f7e-3d39b368fb6f/amp/?)) non seulement sanitaires (victimes collatérales par défaut de soins, troubles psychiques, suicides), mais aussi crise économique, explosion de la dette, massacre de l’enseignement, et de l’avenir des jeunes, chômage.

Les avocats français de ces mesures (J. P. Delfraissy et le conseil scientifique) se sont basés sur leur foi dans la prophétie de Ferguson (simple simulation mathématique totalement erronée).

Analysant les faits avérés, ils ont récemment reconnu la nocivité du confinement : « l’impact de l’enfermement général sur des économies entières a été dévastateur, le pire à venir étant le taux de chômage et la dette nationale. Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations, bien qu’elles soient à faible risque en termes de morbidité et de mortalité par infection par le SRAS-CoV-2 ».et la nécessité d’un changement de stratégie sanitaire(([6] Le Conseil scientifique retourne sa veste partiellement sur le confinement. L’heure des comptes approche-t-elle ? (francesoir.fr) )) : « il est temps d’abandonner les approches fondées sur la peur et fondées sur un confinement généralisé apparemment aléatoire et stop-start comme principale réponse à la pandémie »

Les pays européens tels que la Biélorussie, les Pays-Bas, la Finlande et la Suède qui n’ont pas imposé ces mesures liberticides ont une mortalité Covid bien plus faible que la nôtre.

Les états américains qui ont supprimé la totalité de ces mesures abracadabrantesques, comme le Texas et le Mississippi, bénéficient de la poursuite de la décrue majeure de l’épidémie avant même que la vaccination ait pu agir, puisqu’au 23 avril 2021 moins d’un tiers de la population était vaccinée alors que ses promoteurs estiment que la couverture vaccinale doit atteindre 70-80% pour qu’elle soit efficace.

Le pass vaccinal témoigne d’une angoisse qui ignore la logique. Si l’on croit à l’efficacité et à l’innocuité du vaccin et si on a peur de la maladie, il est normal de se faire vacciner; mais si on croit que le vaccin protège le vacciné, il est totalement illogique de craindre le contact des non-vaccinés et incompréhensible de vouloir leur imposer un médicament expérimental, d’autant que le ministre lui-même reconnaît que la vaccination n’empêche pas les transmissions virales et que le Conseil d’État s’est rangé à son avis «les personnes vaccinées peuvent être porteuses du virus et contribuer à sa diffusion dans des proportions qui ne sont aujourd’hui pas connues. » (([7] https://www.europe1.fr/sante/le-conseil-detat-deboute-un-octogenaire-vaccine-qui-demandait-a-etre-deconfine-4035600)) (([8] https://www.conseil-etat.fr/actualites/actualites/les-restrictions-de-deplacement-des-personnes-vaccinees-sont-justifiees))

Conséquences du pass vaccinal en France

Le pass vaccinal n’est pas recommandé par l’OMS ni par la Maison-Blanche, et interdit dans de nombreux États américains, car jugé contraire à la constitution. Ni la Chine, ni l’Inde, ni la Russie ne le prônent.

Imposer dans les restaurants, les hôtels, les festivals et autres lieux de culture et de spectacles français un tel pass vaccinal aboutirait à dissuader les clientèles étrangères de venir visiter la France, de fréquenter nos établissements et les inciteraient à se diriger vers des pays plus libres.

Ce n’est pas d’un pass repoussoir de clientèle que ces professionnels ont besoin.

Ce dont la France a besoin ce n’est pas d’un pass inapplicable que seuls quelques pays européens veulent imposer, mais du retour aux libertés de se déplacer et de travailler pour tous et de la liberté de prescrire pour les médecins.

L’exemple de tous les pays qui ont récemment tenté la suppression des mesures prétendument sanitaires montre que ce n’est pas dangereux.

Comme le disait Victor Hugo « la seule chose dont j’ai peur, ce sont des gens qui ont peur »

Boycottons les collabos
Privilégions les commerçants résistants que vous trouverez en consultant ANIMAP, le site des commerçants qui ne demandent aucune preuve de test ou de vaccin sur les sites

Et des appels à se liguer pour refuser le passeport sanitaire émanent de partout. Citons l’appel de Mike Yeadon relayé par le blog de jeannesmits (réf 8)

Le passeport vaccinal, un instrument de tyrannie durable, inédit, et absolu, selon Mike Yeadon, ancien vice-président de Pfizer(([9] https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2021/04/Mike-.html)) 30 avril 21

Le Dr Mike Yeadon, ancien vice-président et directeur scientifique de Pfizer, a évoqué il y a quelques jours les plans visant à étendre la mise en œuvre du passeport vert dans un appel public à la vigilance adressé à America ’s Front line Doctors, association de médecins qui soutient les traitements efficaces contre le COVID-19 et s’oppose à la vaccination au moyen d’un agent biologique expérimental :

« Nous y sommes en Israël maintenant, et le Royaume-Uni sera pareil dans quelques semaines. »

Emmanuel Macron a annoncé que le passeport sanitaire devrait être mis en place début juin en France pour autoriser l’accès aux grandes manifestations publiques. Ce ne serait pas un passeport vaccinal, mais de « statut COVID », puisqu’il faudrait apporter la preuve soit de la vaccination, soit d’un test covid négatif de moins de 48 heures, soit d’une infection ayant muni le porteur d’anticorps.

Ce que dit Mike Yeadon, les outils sont là : ce sont eux qui sont mis en place.

« Certains diront que cela relève du fantasme. Je les aide à l’espérer, comme le disait ma chère Maman. Mais sachez que d’ores et déjà en Alaska, un village interdit à ses habitants de faire leurs courses en personne si elles n’ont pas été vaccinées. Et là, pour le coup, il ne s’agit pas d’une mesure ponctuelle pour « stopper la pandémie » : il n’y a aucune raison de revenir en arrière. »

MESSAGE DE Mike Yeadon aux médecins américains de Front Line Doctors

  • « À vous qui pensez que les passeports vaccinaux sont bons, ou du moins corrects, je m’adresse à vous.
  • Si vous êtes une personne vulnérable et que vous avez été vacciné, vous êtes protégé. Vous n’avez pas besoin de connaître le statut immunitaire d’autrui. Remarquez que même s’ils ont été vaccinés, cela ne garantit pas qu’ils ne puissent pas être porteurs d’une seule particule virale et vous la transmettre. Il n’est donc pas utile pour vous ou pour votre sécurité de savoir que tout le monde a été vacciné.
  • Si vous avez refusé de vous faire vacciner, par exemple, parce que vous n’êtes pas exposé à ce virus, sachant que les jeunes sont PLUS exposés à la grippe qu’au COVID-19, vous n’avez pas non plus besoin de connaître le statut immunitaire des autres.
  • La vaccination protège ceux qui en ont besoin. Les passeports vaccinaux ne protègent personne.
  • Mais le passeport vaccinal est utile à nos maîtres. Il s’agira de la première base de données au format commun, utilisable de Boston à Bogota, contenant votre identifiant numérique unique et un indicateur d’état de santé modifiable (initialement relatif au statut vaccinal).
  • Celui qui contrôle cette base de données et tout algorithme régissant ce qu’elle autorise ou refuse, possède un contrôle absolument totalitaire sur tous les aspects de votre vie.
  • Imaginez un avenir dans lequel un passeport vaccinal valide serait nécessaire pour entrer dans un terrain de sport ou un musée. Passeport vaccinal invalide : pas d’entrée.
  • Imaginez maintenant que les règles soient durcies (et elles le seront). Désormais, vous ne pourrez plus entrer dans les grands centres commerciaux ou dans des hôtels sans un passe valide.
  • Ira-t-on plus loin ? Bien sûr, pourquoi pas. L’algorithme sera modifié et vous ne pourrez plus entrer dans les grands supermarchés ou prendre les transports publics.
  • Une étape tyrannique pourrait consister en une modification de Visa/MasterCard qui exigerait un passeport vaccinal valide AVANT qu’un terminal ne s’ouvre pour une transaction d’achat.
  • Dès lors, vous ne pourriez même pas acheter une bouteille d’eau. Ou du carburant. Ou quoi que ce soit d’autre.
  • Ping ! Votre passeport vaccinal vous ordonne de vous présenter pour votre rappel de vaccin. Si vous ne le faites pas, votre passe expire. Pensez-vous avoir le choix ?
  • Ping ! On vous rappelle que vous devez aussi amener votre petit-fils, car sa mère ne l’a pas fait. Si vous ne le faites pas, votre passe devient invalide, tout comme celui de la mère du bébé. Pensez-vous toujours que vous aurez le choix ?
  • Le fait que je puisse facilement trouver des exemples doit au moins vous indiquer que le potentiel de contrôle totalitaire de toute la population se trouve tapi comme un ver au centre de cet avenir orwellien.
  • Ce n’est pas de la spéculation. On nous dit que ce système est sur le point d’arriver. Vous serez contraint de vous faire vacciner ou vous serez rapidement marginalisé.
  • Une fois que vous serez vaccinés, les libertés limitées qu’ils vous accordent peuvent être retirées à tout moment.
  • Ne vous faites pas d’illusions en imaginant que « personne ne pourrait être aussi méchant ». Je vous renvoie à de nombreux exemples au cours du siècle dernier. Il y a beaucoup de gens mauvais et la seule différence ici est l’ÉCHELLE et la nature irréversible du mal.
  • Maintenant que vous avez vu ce qu’il est si facile de faire pour prendre le contrôle total d’une société entière, vous DEVEZ vous opposer et trouver des moyens d’empêcher un système de passeport vaccinal de voir le jour. Par tous les us et moyens nécessaires. Enfin, à ceux qui disent que tout cela relève seulement d’une série d’erreurs malencontreuses et de l’incompétence, je vous invite à regarder ce documentaire. Bien avant d’arriver à la fin, vous réaliserez, comme je l’ai fait avec une horreur croissante, qu’il ne s’agit absolument pas d’incompétence. C’est un exercice répété et des exercices de ce type sont utilisés pour des jeux de guerre depuis des années, voire des décennies. Cela vous fera peut-être changer d’avis sur les origines de ce désordre et de ces crimes. Mais s’il vous plaît, une chose : ne dites pas qu’on ne vous a pas prévenus. »(([10] © leblogdejeannesmits pour la traduction
    Les liens de partage sur les réseaux sociaux ne figurent plus sous les articles de ce blog. Censure ? Aidez-moi à faire circuler les informations ci-dessus en copiant ce lien permanent https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2021/04/Mike-.html pour le partager par courriel ou sur une plateforme que vous fréquentez. Merci !))

Vous êtes prévenus ! PRÉVENEZ VOS VOISINS ET AMIS.

RÉSISTEZ !





Les révélations de la cosmonaute Marina Popovitch

[Source : urantia-gaia.info]

[NDLR Mise à jour en date du 11 février 2023 : malheureusement les sources en français et en espagnol ont visiblement disparu.]

Publié le 8 juillet 2011 par Le Passeur

Née en 1931, Marina Popovitch est un personnage légendaire en Russie. Une étoile dans la constellation du Cancer porte même son nom. Colonel dans les forces aériennes, ingénieur et pilote d’essai ayant survécu à six crashs, elle a volé sur une quarantaine de types d’avions et totalise 107 records du monde dans l’aviation, dont bon nombre n’ont toujours pas été battus. Elle est aussi la première femme à avoir piloté un avion de chasse et avoir franchi le mur du son.

Enfin, professeur en science aérodynamique, maître de conférences et vice-présidente de l’Université d’Arkhangelsk, elle a également suivi des études de théologie et de physique, ainsi que plusieurs enseignements pratiques destinés à éveiller les capacités psychiques dites paranormales. Elle est ainsi devenue capable de voir l’aura humaine et s’est formée à la communication par télépathie. Voilà pour cadrer le personnage.

Avec un tel cursus et un tel palmarès, il est difficile de ne pas prêter attention à ses paroles, d’autant qu’elle est connue depuis 1991 pour avoir publié ce qu’elle déclare être la dernière photo transmise par la sonde Phobos II avant sa disparition près de Mars, et avoir porté au public l’observation de plus de 3.000 OVNIS en Russie et la possession par les Russes de cinq d’entre eux qui se sont crashés, notamment à Tunguska en 1908 (voir article sur Tunguska) et Dalnegorsk en 1986.

Elle a surtout beaucoup parlé des découvertes des scientifiques russes quant à l’interaction permanente entre les émotions humaines et les champs électromagnétiques de la Terre et leur impact immédiat sur l’activité du Soleil. Elle a notamment évoqué la présence de zones obscures dans ces champs par exemple sur les pays où la guerre faisait rage, comme l’Irak.

[Voir aussi : Terre vivante ? et Catastrophes naturelles et pollution mentale]

[L’idée d’impact des émotions humaines sur le climat avait également été évoquée
dans le livre Urane – l’éducation et les lois cosmiques, publié en 1991]

Selon elle, les scientifiques estiment que le chaos émotionnel humain perturbe énormément la Terre, qui réagit de plus en plus violemment à cette saturation. Ce qui doit être porté à la connaissance des populations et doit absolument déclencher un changement radical de tous nos comportements.

Il est à noter que bien des révélations sont faites depuis quelques années par des personnalités issues du monde militaire, notamment des astronautes et des hauts gradés russes et américains. J’ai du mal à penser que ces « fuites » soient autorisées s’il n’y a pas une volonté sous-jacente d’une faction au moins de ceux qui exercent des pouvoirs dans ce domaine que cela soit su. Par ailleurs ce changement de communication reste timoré et la médiatisation grand public reste faible, voire même nulle dans certains pays comme la France.

Le fait que ces révélations existent peut vouloir annoncer la fameuse divulgation quant à la présence extraterrestre que beaucoup espèrent et pour laquelle ils luttent depuis des décennies. Mais on ne peut exclure qu’elle puisse encore servir une manipulation des marionnettistes de notre monde dans le but de conserver le contrôle dans une situation nouvelle, où des événements majeurs et contre lesquels ils ne peuvent rien auront eu lieu.

En attendant de vivre le scénario à venir, voici une intéressante interview de Marina Popovitch, réalisée pour le journal espagnol Planète urbaine :

Pendant la guerre froide, la Russie a donné une grande importance à l’étude du domaine paranormal. Vous avez fait des découvertes importantes sur la grille énergétique de la planète ainsi qu’un « champ d’enregistrement psychique » qui entoure la Terre. Comment cela fonctionne-t-il ?

– Les études réalisées à Moscou ont déterminé que la planète est entourée d’un immense réseau énergétique, un « tissu » d’énergie qui possède une distribution de forme géométrique. La géologie des continents répond aux schémas directeurs énergétiques de cette grille. Toute la structure de ce que nous connaissons comme l’univers physique s’ordonne selon des schémas géométriques déterminés. Ceci est connu sous le terme de « Géométrie sacrée ». Par ailleurs, en 1958, le professeur Bernascki a découvert une sorte d’anneau qui enveloppe la planète et qui contient un champ d’énergie dans lequel sont mémorisés des « registres » de toutes les formes de vie et de l’histoire de la planète. Il a été découvert que ce champ d’énergie ne se situe pas sur un plan physique. Nous avons été capables de détecter cette bande et de la «lire» avec des instruments scientifiques et en utilisant des médiums entraînés à le faire.

Nous avons ainsi découvert que ce champ est un tissu éthérique chargé d’émotions. C’est pourquoi il est nécessaire de contrôler nos passions. Chacun de nous a le pouvoir d’affecter ce champ de manière positive ou négative. Toute la négativité exprimée, comme la haine et la peur, a une incidence directe sur l’état de la planète. La Terre réagit violemment à nos pensées et nos sentiments et elle émet un type de rayonnement qui se répercute sur les modèles climatiques. Les éléments sont comme des anticorps planétaires.

Est-ce que cela pourrait être une des causes des changements climatiques violents qui se produisent actuellement ?

– C’est seulement une partie d’un immense processus qui s’inscrit dans un ordre cosmique parfait. Les scientifiques savent très bien que nous sommes confrontés à un processus cyclique et inévitable qui ne peut juste se réduire à l’homme. Dans l’univers tout est interconnecté, quoi que nous fassions d’harmonieux ou de dysharmonieux, et affecte la Terre. Ces charges négatives affectent en tout les êtres humains et sont en fait plus puissantes que l’énergie nucléaire elle-même. La planète, comme si elle était un corps malade, réagit avec des anticorps naturels pour soigner ce désarroi. La pollution n’est pas causée uniquement par la consommation des énergies résiduelles. Nous sommes nous-mêmes une puissante source de pollution. Le monde répond à la haine et l’amour (voir La Clé du Présent).

Est-il vrai que les Russes avaient une bonne avance par rapport aux Américains dans ce domaine ?

– Certains médiums russes ont dit qu’ils s’étaient retrouvés sur des plans astraux (non physiques) en présence d’Américains travaillant dans le même domaine.

Par le biais d’un entraînement spécifique, on a pu détecter ces champs de  pollution « psioniques » et on a vu comme un manteau obscur enveloppant certaines parties du globe terrestre. On a constaté qu’en utilisant certaines fréquences, il est non seulement possible d’influencer la vie en exerçant un contrôle mental, mais aussi de modifier le climat. Il existe des études poussées concernant l’antigravité qui ont amené des découvertes sur les champs scalaires, les énergies vectorielles et le vide.

Une application correcte de cette technologie pourrait avantageusement changer le monde.

[Voir aussi Note sur le mental et l’astral]

Tout nous indique que des changements climatiques majeurs vont nous obliger à changer radicalement la façon dont nous concevons notre civilisation. Quelles sont les conclusions que les scientifiques russes tirent pour la Russie à ce sujet ?

– Ces changements sont une réalité et nos scientifiques ont conclu que nous entrons dans une période de grands bouleversements de l’écosystème terrestre. Mais le plus important est que ces événements constituent un défi majeur pour l’humanité. Ils doivent être vus comme une opportunité ainsi que l’unique option pour le monde entier de décider unanimement que les vieilles formes d’exploitation de l’énergie soient remplacées par d’autres, renouvelables et non polluantes.

Il existe des preuves de visites extraterrestres à travers le monde. Il semble que les gouvernements aient même été prévenus des grands changements à venir. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet et pourquoi personne dans le monde ne présente ces preuves ?

– Nous avons atteint un point dans l’évolution de l’intelligence humaine où il est plus logique et crédible de suggérer l’existence d’une vie au-delà de notre monde que de la nier. Les grands gouvernements le savent… et le nient. Parce que si vous aviez la connaissance que ces êtres possèdent — y compris la véritable histoire de notre planète — le système actuel des croyances s’effondrerait en un rien de temps. Le pouvoir même que ces gouvernements ont sur la population mondiale pourrait disparaître du jour au lendemain. Ces créatures ont des connaissances très avancées sur ce qu’on appelle « l’énergie libre ». Notre planète et l’univers possèdent d’innombrables sources d’énergies non polluantes dont l’usage pourrait blesser mortellement l’empire dominant de l’économie mondiale. Utiliser des sources d’énergie polluantes maintient la totalité du système actuel dans la dépendance des ressources monétaires.

[Voir aussi : L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources]

Les ultimes photos de la sonde Phobos II

Ces êtres respectent notre libre arbitre et ne s’impliquent donc pas directement dans nos affaires. Ils ont prouvé qu’ils viennent avec de bonnes intentions et ont démontré comment ils peuvent neutraliser, en quelques secondes, la technologie terrestre la plus avancée si elle est utilisée pour les attaquer.

Cela ne peut pas et ne doit pas être caché aux populations du monde. Tout ce qui concerne la question doit être révélé. Dans toutes mes conférences et mes livres, je présente les événements les plus divers qui se sont déroulés sur le sol soviétique. La mission Phobos II *, que nous avons envoyée vers Mars, a disparu lorsqu’elle a transmis à la Terre des photos d’un vaisseau géant d’environ 15,5 miles de long (25 km).

Comparaison entre Phobos et l’OVNI

La disparition ou la perte de contact avec les sondes envoyées depuis la Terre a été un sujet de conversation et de débat entre le président Bush père et Gorbatchev à la Conférence de Malte. Il y a eu des contacts entre les astronautes dans l’espace et des êtres venus d’autres mondes. Je suis convaincue que très bientôt quelque chose va arriver sur la planète qui va obliger ces êtres à se présenter massivement dans notre monde pour nous aider. Et ce sera l’événement le plus important de l’histoire moderne.

Interview réalisée pour Planeta Urbano – Traduction Le Passeur (juillet 2011)


* Phobos II est une sonde envoyée en 1989 par les Russes pour observer Phobos, l’une des deux lunes de Mars qui ne fait que 28 km par 20 km, orbitant à peine à 6.000 km de la planète. Les deux sondes Phobos I et II ont mystérieusement perdu le contact avec la Terre. Seule Phobos II a pu émettre quelques photos.

Pour en savoir plus, voir cet article.

Source originale de l’interview (en espagnol).

Source : http://www.urantia-gaia.info
(en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)



Sortir de la crise

Par Joseph Stroberg

De même que la perte d’un être cher et à l’image du deuil qui s’ensuit, toute situation critique vécue individuellement ou collectivement par un être humain, après le choc traumatique ou psychologique engendré par l’événement initial, suit un processus particulier pour se résoudre. Si une telle crise peut être symbolisée par la porte à ouvrir dans le mur qui se présente à nous, la résolution finale en est alors le franchissement pour se retrouver de l’autre côté du mur, éventuellement en terrain inconnu.

Un tel processus pour surmonter une crise passe généralement par différentes phases ou étapes dont plusieurs peuvent alterner plus ou moins rapidement ou même se chevaucher et ne suivent pas nécessairement un ordre précis.

Après le choc, les phases sont le plus souvent les suivantes pour ce qui est de ce que l’on peut considérer comme la pente descendante :

  • le déni, accompagné souvent de dissonance cognitive (on refuse de reconnaître la situation pour ce qu’elle est, de croire ou de voir l’information qui la représente. Par exemple, si on apprend la mort d’un proche par un intermédiaire, on refuse d’y croire. Et même si on a assisté directement à sa mort, on se dit que ce n’est pas possible, ça n’a pas pu lui arriver à lui, pas maintenant…) ;
  • incompréhension, sentiment d’injustice (on ne comprend pas pourquoi on doit vivre cela. On trouve que c’est injuste) ;
  • marchandage et/ou chantage (avec Dieu ou des êtres invisibles, par exemple, dans le faux espoir que ça permettra de résoudre la situation ou de retrouver l’état d’avant le choc. On promet de faire telle chose si on peut retourner à l’état d’avant ou ne plus souffrir de la situation. On menace de ne plus croire en Dieu ou de ne plus communiquer avec ces êtres invisibles s’ils n’aident pas à résoudre rapidement la situation.) ;
  • colère, révolte, rage, réclamation de vengeance… (contre celui ou ceux que l’on pense responsables de la situation ou qui serviront de bouc émissaire, ce qui se répercute négativement sur la santé) ;
  • plus ou moins grosse déprime, désespoir, sentiment d’impuissance, résignation, abandon de la lutte (on se sent vidé d’énergie, au bout du rouleau. On ne trouve plus de raison de vivre…) ;
  • « la vallée des larmes », plus ou moins profonde tristesse (on pleure sous le moindre prétexte. Sans le savoir, on se lave des émotions négatives qui ont impacté notre vie intérieure puis souvent notre santé).

Enfin, les étapes finales (qui permettent de résoudre la crise, de remonter la pente) :

  • l’acceptation, le lâcher-prise ou, mieux, l’accueil de la situation, en voyant celle-ci comme un moyen pour la conscience de progresser, de grandir, de s’élargir, de s’épanouir… ;
  • la reconstruction (on réorganise sa vie. On reprend contact avec les autres. On se découvre de nouvelles ressources, plus d’énergie et de force. On se connaît mieux qu’avant).

Et quels sont les meilleurs outils pour franchir les étapes ou directement passer aux dernières ?

Eh bien l’Amour inconditionnel, même envers les pauvres âmes qui seraient responsables de la situation ou y auraient participé plus ou moins volontairement, la Sagesse (notamment de reconnaître le chemin, la voie de résolution), la Volonté (de suivre ce chemin) et l’Intelligence (déployée pour le faire au mieux).

Application à la crise de la Covid-19

  • Choc initial : artificiel, sous l’influence des médias sans lesquels la pandémie serait passée relativement inaperçue, par le jeu combiné des confinements, du port du masque, de la distanciation, du rituel du lavage des mains et des fermetures économiques. Les pays qui n’ont pas recouru à ces mesures (Biélorussie, Tanzanie, et de nombreux autres pays, notamment en Afrique) n’ont pas vécu un tel choc ou l’ont vécu indirectement par leurs voisins (mais de manière alors atténuée).
  • Déni : refus de reconnaître la situation pour ce qu’elle est (essentiellement une crise artificielle d’origine humaine sous le prétexte de guerre contre un virus). Les pays qui n’ont pas joué le jeu du Nouvel Ordre Mondial (NOM) ou de l’OMS n’ont pas plus de morts en proportion.
  • Incompréhension, sentiment d’injustice (exacerbé par les mesures incohérentes et changeantes prises par les gouvernements des pays qui ont joué le jeu du NOM).
  • Marchandage et/ou chantage : s’imaginer qu’en se faisant vacciner on retrouvera l’état d’avant la crise, sachant que pourtant nos gouvernants nous ont maintes fois annoncé que nous allons vivre une nouvelle « normalité » (distanciation, port du masque, confinements, etc.).
  • Colère, révolte, rage, réclamation de vengeance… contre les élites ou les responsables politiques pour nous avoir plongés dans cette crise. Manifestations plus ou moins violentes. Haine contre les « moutons »…
  • Plus ou moins grosse déprime, désespoir, sentiment d’impuissance, résignation, abandon de la lutte : on se fait vacciner en désespoir de cause ; ou on ne fait rien à part ruminer des idées noires ou suicidaires.

Pour beaucoup d’êtres humains, il reste au moins à vivre la « la vallée des larmes », puis surtout :

  • l’acceptation, le lâcher-prise ou, mieux, l’accueil de la situation (en acceptant de voir les gens se faire vacciner, de devenir soi-même un paria ou un citoyen de seconde zone, voire un détenu en camp de concentration). L’acceptation et l’accueil de la situation critique ne signifient pas pour autant s’y soumettre, mais accueillir le défi qu’elle représente, l’opportunité de dépassement des limites qu’elle cherche à imposer, et même le dépassement de celles que nous nous étions nous-mêmes imposées, notamment par nos croyances. Nous ne pouvons pas relever un défi sans d’abord l’accepter. Nous ne pouvons pas franchir la porte sans d’abord avoir cherché la clef de la serrure, tourné la clef dans cette dernière, puis ouvert la porte. Cela part d’une démarche volontaire, intelligente et sage que l’on aimera entreprendre pour ce qu’elle permettra d’atteindre, pour le nouveau chemin qu’elle permettra de fouler, les vastes espaces qui seront ensuite explorés.
  • la reconstruction (en réorganisant sa vie dans le cadre de cette nouvelle situation imposée par les élites et les gouvernements grâce à la complicité des médias propagandistes, en découvrant de nouvelles ressources individuelles et collectives pour y faire face, en commençant par le niveau local, etc.).



Coup de froid en Mongolie ! Explosion du nombre de décès en Mongolie : Vaccination ou gestes barrières ?

Par Alain Tortosa

La Mongolie est, comme vous le savez tous, un pays de 3,2 millions d’habitants(([1] https://www.worldometers.info/world-population/mongolia-population/)) qui se trouve entre la Chine et la Russie.
Je ne suis pas certain que Gengis Khan, à la tête de l’empire mongol, fut paniqué par le Covid… Ce pays rude avait été totalement épargné par le Covid jusqu’à récemment.

Alors même que le pays comptabilisait une trentaine de cas (donc de tests positifs) par jour jusqu’à la fin du mois de février…

Alors même que le nombre total de décès était de 2. Si, si, je dis bien 2 ! début mars 2021…

Le pays a décidé de se lancer dans une campagne massive de vaccination qui a réellement commencé le 9 mars avec du AstraZeneca.

Pourcentage de la population vaccinée(([3] https://ourworldindata.org/covid-vaccinations))

Au 3 avril, 10 % de la population était vaccinée.

Gros pic de vaccination entre le 3 et le 15 avril comme vous pouvez le voir sur le graphique suivant.

Doses journalières vaccin(([4] https://ourworldindata.org/covid-vaccinations))

En effet le 2 avril est marqué par l’arrivage massif de 300 000 doses du vaccin chinois, la Chine venant prêter main forte en « toute amitié » à la Mongolie pour lutter contre le méchant Covinou. Méchant Covinou qui, rappelons-le, n’avait fait que 2 morts au total jusqu’à début mars 2021 !

La campagne de vaccination s’est interrompue jusqu’au vendredi 23 avril pour reprendre ensuite. Il semblerait qu’il n’y ait pas de raison officielle à cette interruption, défaut d’approvisionnement ?

Le 22 avril a été marqué par la livraison de 50 000 doses de AstraZeneca et de 600 000 doses du vaccin chinois.(([5] https://asia.nikkei.com/Spotlight/Coronavirus/COVID-vaccines/Mongolia-resumes-vaccinations-as-worst-outbreak-rolls-on)) Ainsi au 26 avril 690 000 mongoliens (à prendre au premier et deuxième degré) ont été vaccinés.

Il est intéressant de noter que les plus de 60 ans (donc la population à risque) ne représente que 200 000 personnes soit environ 6,7 % de la population du pays.(([6] https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMPagePyramide/MNG/2018/?))

Ce qui veut dire que la Mongolie, à la différence de la France, vaccine massivement une population jeune qui n’est pas à risque et ceci explique peut-être cela.

Les moins de 20 ans représentent 37 % de la population et les moins de 35 ans sont 2 millions.

Ce qui veut dire qu’avec les doses de vaccin qu’ils possèdent, ils peuvent injecter une dose à 100 % de la population de plus de 35 ans !

Ceci n’est pas de nature à nous rassurer.

Regardons maintenant l’évolution des cas et des décès

Le nombre de cas a explosé. Il était de 32 le 2 mars avec un pic de 2 527 le vendredi 23 avril, soit un peu moins de deux mois après le début de la campagne vaccinale.

Quant au nombre de morts depuis le début de cette campagne, celui-ci est passé de 2 à 80 morts, soit une augmentation de 3900 %.

Le nombre de morts par habitant est passé de 0,61 par million au 7 mars à 24,4 au 26 avril soit 40 fois plus.

Quelles explications plausibles à l’explosion du nombre de morts ?

Vous avez sans doute déjà deviné, mais la voici :

« “Les gens ne suivent pas les directives de distanciation sociale et ne portent pas correctement de masques”, a déclaré le Dr Enkhsaikhan Lkhagvasuren, directeur du Département des politiques de santé publique, à Nikkei Asia.“ C’est pourquoi nous assistons à une augmentation du nombre d’incidents. La majorité des cas sont le résultat de contacts étroits et de baisse du masque alors qu’ils sont à proximité de leurs collègues.”»(([9] https://asia.nikkei.com/Spotlight/Coronavirus/COVID-vaccines/Mongolia-resumes-vaccinations-as-worst-outbreak-rolls-on))

Et le connard (pardon) de rajouter :

« Nous ne pouvons pas dire avec certitude si l’augmentation du nombre est due à une nouvelle variante parce que nous n’avons pas réellement de laboratoire de séquençage pourvoir les souches.»

Mais que n’y ai-je pas songé plus tôt ! Comment, en regardant les courbes, ai-je pu faire une corrélation entre l’explosion du nombre de morts et la campagne de vaccination ? Il est des cas où ma bêtise est telle que je ferais mieux de me taper la tête contre un mur avant d’imaginer des thèses complotistes totalement débiles !

Malchance

Bizarrement on retrouve cette corrélation, cette malchance en Hongrie, en Inde, aux Seychelles, etc. Et oui, c’est quand même la faute à pas de chance ! Un pays comme la Mongolie qui n’a aucune épidémie de Covid, (quasi)aucun mort depuis le début se dit qu’il va vacciner TOUTE sa population pour lutter contre une non-épidémie. À la base, on touche déjà au génie, mais poursuivons…

Et là, alors même qu’ils commencent à vacciner massivement sa population qui respectait parfaitement les gestes barrières et le port du masque (tum’étonnesavec deuxmorts)! (Ce n’est pas comme les Français qui ne respectent rien et continuent à crouler sous les morts malgré le masque, les gestes barrières et presque 30 % de la population vaccinée.)

Avec l’arrivée du vaccin, comme les Indiens, ils se mettent à faire n’importe quoi et se comporter comme des cons de français ! Avouez que c’est vraiment idiot quand on pense qu’ils n’avaient pas d’épidémie avant.

Et, comble de malchance, au moment où ils arrêtent massivement de respecter les gestes barrières et le port du masque, un variant venu de nulle part, qui n’avait pas eu jusqu’à présent l’idée de visiter le pays, leur tombe dessus et multiplie la mortalité par 40 !

Il n’y a pas à dire, le mongol ne fait pas semblant quand il a la poisse. Heureusement il y a de la lumière dans cette morosité.

La campagne de vaccination a repris de plus belle, les vaccins sont disponibles en masse, ils vont pouvoir vacciner femmes enceintes et enfants et le pays sera enfin libéré du fléau qui n’existait pas avant la campagne de vaccination… Décidément, il faut que j’arrête d’écrire n’importe quoi, tout va pour le mieux en Mongolie… Merci à vous, merci aux labos, merci aux médecins, merci à la presse, merci aux politiques… Merci.

Alain Tortosa.

Hors de lui…

Auteur de « 7 milliards d’esclaves et demain ? »
https://7milliards.fr/tortosa20210427-mongolie-vaccination.pdf




La funeste illusion de Klaus Schwab pour sa Grande Réinitialisation

[Source : cultureetracines.com]

Modeste Schwartz : la funeste illusion de Klaus Schwab

En dépit d’une existence assez cosmopolite, Modeste Schwartz est citoyen français mononational, normalien et agrégé. Traducteur, linguiste, polyglotte, il a publié un premier essai politico-philosophique, intitulé YINl’Occident comme cunnicratie en 2020 aux éditions Culture & Racines. Il publie aujourd’hui chez le même éditeur Le magicien de Davos. Vérité(s) et mensonge(s) de la Grande Réinitialisation.



Cette thématique proche des préoccupations de l’Antipresse, il l’éclaire d’un point de vue et avec un style très différents. On est loin, ici, du ton diplomatique des analyses socio-économiques courantes. Schwartz est de toute évidence un essayiste d’assaut. Sa démarche nous a interpellés. Nous l’avons donc interpellé à notre tour.

Trois questions à Modeste Schwartz…

Pourquoi Klaus Schwab vous fascine-t-il tant?

A vrai dire, contrairement à mon « collègue d’écurie » chez Culture & Racines Éric Verhaeghe (qui lui travaille dans la veille stratégique et dans la prospective), avant 2020, j’avais à peine conscience de son existence (même si j’étais déjà bien conscient de l’existence et du rôle de Davos). C’est Schwab qui, comme le dit si bien son ami Gates, « a su capter notre attention » par l’instauration d’une dictature qui se voudrait planétaire, et à laquelle il fournit sans s’en cacher le moins du monde son programme officiel. J’imagine que les Russes de 1918, même peu politisés, s’intéressaient facilement au personnage de Lénine…

Pourquoi ce livre?

Aussi bien en français qu’en anglais, les premières réactions à la Grande Réinitialisation (celles de 2020) m’ont convaincu que j’avais une pierre à ajouter à l’édifice – notamment en répondant (avec, j’espère, plus de lucidité que d’autres) aux questions « à qui s’adresse Schwab? » et « Schwab est-il communiste et, si oui, de quel type? ». Or, pour vaincre le schwabisme, il faudra d’abord le comprendre.

Justement: pensez-vous que le schwabisme a une chance de s’imposer, et dans quelles conditions?

Si l’on entend par là l’utopie/dystopie décrite par son livre: en aucun cas (et surtout pas mondialement). Sans dérive du modèle, tout cela devrait capoter en un ou deux ans tout au plus. En revanche, à l’intérieur de cette tyrannie déjà constituée qu’est l’UE, le schwabisme pourrait (si nous manquons de chance et laissons faire) fournir son prétexte doctrinal à une «Union covidienne» bien moins futuriste. Un peu comme, sous Staline, le bolchevisme a mué en soviétisme – auquel cas cette monstruosité pourrait éventuellement tenir encore une décennie, plus ou moins.


EXTRAIT. Chapitre III — Hilferding, Huxley, Schwab VS Lénine, Orwell, Macron : essai de zoologie taxinomique du progressisme

Est-il normal de mentir au public pour le plus grand bien? » (K. Schwab, La Grande Réinitialisation, p. 179)

« Une seule voie nous mènera vers un monde meilleur » (K. Schwab, La Grande Réinitialisation, p. 204)

« The beatings will continue until morale improves. » (Sagesse populaire)

Entre le judéo-viennois Hilferding (1877–1941), médecin et fils d’un riche marchand de cette capitale de l’Europe qu’est alors Vienne, et le russo-tatare provincial Lénine (1870–1924), il y a presque la même distance sociale qu’entre le *dandy upper class *Huxley (1894–1963) et le upwards mobility working class boy Orwell (1903–1950) – ou encore entre le Professeur Klaus Schwab (né en 1938), fondateur du Forum économique mondial, et le petit parvenu Macron.

Ce triple parallèle n’a rien d’accidentel.

Lénine, homme intelligent, mais provincial dans l’âme, s’est condamné à l’illogisme du jour où il a décidé de concilier le marxisme (et sa doctrine essentiellement centrifuge de propagation du progrès social depuis les centres industriels) avec le projet d’une révolution bourgeoise d’émancipation nationale (seule catégorie qu’un marxisme rigoureux soit en mesure d’attribuer aux événements russes de 1917). L’extermination des koulaks, les famines provoquées etc., tout ce lourd cahier des charges qu’il léguera, en crevant à l’anglaise, à son rude majordome caucasien, sont déjà présentes, en germe, dans cette contradiction originelle.

Macron, bourgeois de province, Rastignac dégénéré, produit typique de l’Éducation nationale française sous sa forme spécifiquement post-bonapartiste des khâgnes, rêve à 20 ans de souveraineté, vibre avec Chevènement (on vibre avec ce qu’on peut). Et puis finalement, il se rend compte que le dispositif xénocrate de la Ve République finissante ne peut porter au pouvoir que des serviteurs de Davos. Suivant les conseils du bon docteur Attali, il signe chez Rothschild. On ne connaît que trop la suite de cette triste histoire.

Orwell, un homo novus de la toute petite bourgeoisie britannique, qui n’a commencé à réellement réfléchir qu’en assistant à l’inévitable écrasement de sa chère révolution anarcho-gauchiste catalane par les staliniens, nous a laissé une vision dystopique inspirée de la société réellement créée par Lénine (et son successeur Staline), c’est-à-dire des conséquences d’une interprétation autoritaire/révolutionnaire du marxisme – passée à la postérité sous le nom de léninisme(1). On remarque que, comme Huxley comparé à Hilferding et Schwab(2), Orwell ne diffère des deux autres (Lénine et Macron) que par ce scrupule de dernier instant(3) qui le saisit au vu des cadavres de ses amis anars et trotskos allongés par le NKVD.

Pour les austromarxistes (courant dont Hilferding est issu, et dont il crée la synthèse théorique la plus achevée), en revanche, il était clair dès avant 1917 que la révolution russe ne pouvait qu’ouvrir une parenthèse historique locale(4) : ils savaient d’avance que ce à quoi le naïf Orwell assistait horrifié en Catalogne ne serait que le mopping-up(5) d’un échec consommé dès le moment où Lénine et sa poignée de fanatiques ont tenté d’appliquer les idées de Marx à une société périphérique et arriérée.

Huxley, fils gâté de l’aristocratie intellectuelle, à qui sa femme bisexuelle fournissait des maîtresses à tirer en triplette le soir venu(6), partageait très probablement l’intuition des austromarxistes concernant l’impasse soviétique; frère et cousin des Klaus Schwab de l’entre-deux-guerres, il savait bien mieux qu’Orwell ou que le jeune Macron ce que l’Occident (qui ne pouvait que gagner) nous préparait: un totalitarisme technologique, fondé non sur la crainte et la douleur, mais sur la manipulation et les menus plaisirs du lapin de laboratoire. Orwell ne voyait que tortures et prisons, qui n’ont d’utilité que pour mater des hommes libres. Huxley savait que les zombies que l’Occident aspire à produire n’auraient nul besoin de ce genre de traitement. Il avait, simplement, quelques scrupules (probablement issus d’un vieux fond chrétien) concernant la moralité de ces brillantes perspectives. C’est à ces scrupules – et à son ambition littéraire – que nous devons Le Meilleur des mondes. Dans lequel il décrit ce monde que les descendants (au moins intellectuels) de ses frères et cousins, réunis autour des grands-messes annuelles de Davos, s’emploient actuellement à créer, sous prétexte sanitaire – programme que résume (tout en l’embellissant un peu) Klaus Schwab, secrétaire du parti, dans sa Grande Réinitialisation de juillet 2020.

Or, le mécanisme d’apparition de ce meilleur des mondes, c’est la fusion de l’État et du grand capital financier, que Hilferding prédisait dès 1910, et que Schwab, 110 ans plus tard, nous «annonce» (comprendre: ordonne) pour un avenir, ce coup-ci, imminent. Schwab, comme Hilferding avant lui, présente cette fusion comme une appropriation démocratique: l’État devenu socialiste confisquant la superstructure finances/industrie (et désormais: finance/High Tech). En réalité, Hilferding (futur élu du SPD allemand au moment où il écrit…) se doutait bien de ce que Schwab ne peut que pertinemment savoir (mais s’abstient naturellement soigneusement d’écrire) : c’est, bien entendu, l’inverse qui se produit, l’oligarchie bancaire (et son avant-garde pseudo-technologique de la Silicon Valley) cooptant les élites démocratiques d’États transformés en shows par le Gestell médiatico-électoral. Huxley, écrivant sous le manteau de la fiction, n’avait pas ce genre de précautions oratoires à respecter – par ailleurs, les trois visions concordent parfaitement.

La version fictionnelle (celle de Huxley) est d’ailleurs aussi la seule dans laquelle ce projet – si profondément contraire aux instincts les plus enracinés de Sapiens Sapiens – réussit. Car régulièrement(7), cette belle locomotive transhumaine déraille. La République de Weimar (dont Hilferding a été ministre des Finances) débouche sur la misère, l’anarchie et, finalement, l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler. Hilferding, après avoir passé le plus clair des années 1920 à louvoyer entre l’aile centriste non-marxiste du SPD et les communistes (s’attirant pour cela les foudres du Lénine des dernières années), rejoint finalement le «socialisme révolutionnaire» dans les années 1930, «devant le péril fasciste». C’est-à-dire qu’il rejoint de facto le parti de Lénine (post mortem), et les assassins des amis anarchistes d’Orwell. Gageons (car on en voit déjà des signes très clairs) que l’utopie grand-réinitialisée du Hilferding de la carte à puces (j’ai nommé le camarade Schwab) tournera au moins aussi bien que celle de Weimar. Puisque, finalement, l’Occident où réussit ce brillant putsch covidien est, dans le monde de 2020, presqu’aussi périphérique déjà (du point de vue économique) que la Russie de Nicolas II en 1914; et l’exploit pseudo-sanitaire de 2020–21 le fera, soyons-en sûr, reculer suffisamment pour qu’on puisse, à terme, le comparer directement à la Russie de 1917 (une économie balbutiante, et qui déraille après trois ans de débâcle militaire), ou au moins à l’Allemagne de Weimar. Or c’est au début de ce genre d’époques – où le vert inclusif se tache soudain de rouge sang – que les Hilferding et les Schwab de ce monde tendent à se souvenir brusquement de leur affection (pourtant teintée de dégoût) pour des coreligionnaires plus frustes, moins frottés de Thèses sur Feuerbach, mais dotés d’un sens plus vif du flashball et du camp de concentration. Ce qui, par la suite, fournit des sujets littéraires aux Orwell de ce monde, et autres petits greffiers de l’horreur consommée.

Cette mise en perspective a pour but de faire comprendre au lecteur néophyte que Klaus Schwab – même s’il se doute bien que l’OMS nous ment, même s’il croit moins qu’il ne le prétend à la spontanéité des évolutions qu’il ordonne en faisant mine de les prédire – est sincère. Dans sa vision du monde(8), ces mensonges sont un moindre mal au service d’un plus grand bien. Il n’a pas de haine à l’encontre des anarchistes, des libertariens, des chrétiens et autres églises prêchant la méfiance face à l’État omniprésent: il les plaint. Et si les appels à frapper et emprisonner les «négationnistes» (qui doutent de la transsubstantiation de la grippe en peste) ne viennent jamais de lui, c’est bien sûr aussi le résultat d’un casting qui lui assigne un rôle de «bon flic»(9) – mais pas uniquement: s’il fait ce qu’il fait à cet âge vénérable, c’est parce que, comme son camarade Piketty, comme feu le camarade Hilferding, il pense sincèrement que sa Grande Réinitialisation correspond aux aspirations les plus profondes et les plus sain(t)es du genre humain, tel que sa secte le redéfinit. Il aura donc un pincement au cœur absolument sincère quand ses gouvernements covidiens commenceront à tirer dans la foule, et qu’il faudra, une fois de plus, laisser la place au léninisme. Nous l’aurons déçu.

NOTES
  1. A propos de cette habitude terminologique, voir la conclusion du présent texte.
  2. Ou encore comparé à ses propres frères et cousins de l’aristocratie britannique: ancêtres (au moins intellectuellement – parfois aussi biologiquement) des confrères de Schwab.
  3. Peut-être un peu favorisé par certaines largesses du MI6 dans le contexte du début de la Guerre froide – mais passons.
  4. Même s’il n’en prévoyaient pas forcément la longueur surprenante, due à des facteurs parasitaires – de même que Hilferding lui-même a visiblement «mal calculé» Hitler. C’est d’ailleurs un trait structural des hilferdingiens: trop habitués à raisonner en millénaires, ils ont du mal avec les décennies…
  5. Pour employer les mots d’un autre fils spirituel de l’(austro)marxisme: Alexandre Kojève.
  6. Comme la Beauvoir à Sartre, et presque à la même époque.
  7. Et de façon, soyons en sûrs, mystérieuse pour ces croyants plus ou moins enthousiastes de l’évangile occidental.
  8. Vision du monde qui est en réalité une religion – d’autant plus dangereuse qu’elle se conçoit elle-même comme pure immanence – cf. infra Chap. 8.
  9. Dans le dispositif davosien, même quand elle est la conséquence inévitable des instructions de la Centrale, la violence directement ressentie par les citoyens doit toujours venir d’autorités nationales. D’où la grande naïveté des rêveries conspirationnistes sur la proclamation imminente de je ne sais quel «Etat mondial» (naïveté encouragée par le vocable de «mondialisme»). Nous y reviendrons.

Antipresse
Samedi 10 avril 2021.




« Nous sommes en guerre » ou L’inversion de toutes les valeurs

Par Alain Nicolaï, auteur du  Livre des Sept Sceaux (Le Retour à l’Évidence)

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« Nous sommes en guerre. »

Macron le 16 mars 2020

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Aux naïfs qui ne se sont pas encore rendu compte que la politique de Macron et de son gouvernement(([1] Gouvernement dont il faut se demander si une partie n’est pas manipulée par Macron, de même que la plupart des députés LREM. Remarque : ce qui ne les excuse en aucun cas, puisque, en théorie, ils devraient avoir un cerveau.)), loin d’être incohérente, est en fait simplement l’exécution d’un plan machiavélique préparé de longue date par la finance (le banco-centralisme), certains milliardaires et les partisans du nouvel ordre mondial, il va être présenté dans cet article une suite d’informations cachées au grand public qui le prouvent abondamment. Il est très facile de le démontrer, puisqu’une grande partie des textes et des vidéos ci-dessous proviennent de leurs propres sources. 

Au cours de l’histoire de France on n’a jamais vu un gouvernement provoquer une dépression économique. Cette pandémie de Corona a commencé en janvier 2020, pourquoi ?  

Extrait de la conférence faite le 20/11/2020 à Berlin par Paul Schreyer, journaliste d’investigations :

On peut bien sûr se dire : il y a un virus qui apparaît, et voilà. Si nous restons dans l’explication officielle, et après, ça a suivi son cours. C’est arrivé comme le destin l’a voulu. Si nous supposons maintenant que cela ne s’est pas produit de manière aussi fatale, mais que cela a été dirigé par certains cercles, une sorte de gymnastique mentale, alors il n’est peut-être pas inintéressant d’éclaircir ce qui s’est passé en septembre 2019.

Parce que c’est à ce moment-là qu’un très gros tremblement de terre s’est produit sur les marchés boursiers. Je n’avais presque rien remarqué. A l’époque, j’y ai vaguement fait attention, c’était juste un petit événement, mais je n’avais pas suivi et ce n’est que maintenant, lors de la préparation de ma conférence, que je l’ai examiné de plus près.

Comme je l’ai déjà dit au début, je n’ai pas encore abordé ce sujet dans mon livre. Pour vous donner une idée de ce qui s’est réellement passé, je vais simplement vous montrer un court article de presse qui résume assez bien la situation. C’est un article de la « Zeit » (un journal allemand). Il a été publié en octobre 2019, et on y lit:

« Court-circuit dans le système financier. La Réserve fédérale américaine veut empêcher une défaillance totale du marché monétaire en injectant des milliards de dollars. À quel point la situation est-elle critique? »

Je vais vous lire les informations clés de l’article pour que vous compreniez ce qui se passait : « La crise est survenue du jour au lendemain. Les banques étaient à court d’argent. Les banques centrales ont injecté des centaines de milliards de dollars sur le marché monétaire, juste pour éviter le pire. Tout cela ressemble à l’apogée de la crise financière mondiale il y a onze ans — mais en fait, il s’agit de l’avant-dernier lundi. » Donc septembre 2019. « C’est à ce moment-là qu’une partie essentielle du système financier mondial était au bord de l’effondrement, et le public n’a quasiment rien remarqué. »

« Dans la nuit du 17 septembre, un certain taux d’intérêt (…) a grimpé sans prévenir : le taux qui s’applique aux banques qui veulent emprunter à court terme. Normalement, les banques sont approvisionnées en argent liquide pour un intérêt d’environ deux pour cent (…) Mais soudain, l’argent liquide y coûtait dix pour cent. (…) La dernière fois que les banquiers centraux ont dû intervenir sur marché Repo (le marché des pension) — c’est le nom de cette place financière —, c’était après la disparition de la banque d’investissement Lehman Brothers en 2008. À l’époque, la détresse de cette banque d’investissement avait déclenché un état d’urgence dans cette partie du système financier, ce qui avait presque conduit à l’effondrement de l’économie mondiale. »

J’ai trouvé cela très intéressant et je le trouve toujours très intéressant. J’ai donc essayé de vérifier ça, de jeter un coup d’œil sur les chiffres. Je suis allé sur le site de la Réserve fédérale, la Réserve fédérale américaine. Et là, j’ai trouvé le graphique suivant. (Min. 53.32 * graphique)

Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas familiers avec la finance et les chiffres, ne vous inquiétez pas, ce graphique n’est pas magique. Pas aussi compliqué qu’il n’y paraît à première vue. Je vais essayer de l’expliquer brièvement : Le graphique montre le « bilan », c’est-à-dire le total des actifs de la banque centrale.

On pourrait le traduire ainsi : Le graphique montre la quantité d’argent que la Réserve fédérale apporte à l’économie américaine. Alors, combien d’obligations d’État achète-t-elle, et combien d’obligations de sociétés achète-t-elle.

Cela signifie que la Réserve fédérale crée de l’argent et le met sur le marché pour compenser le fait que les banques ne se prêtent plus d’argent parce qu’elles ont perdu confiance. C’est ce qui se passe. On pourrait nommer cela également, de manière un peu simplifiée, la courbe de température de l’économie américaine. En fait, c’est excatement ça. (*Min. 54.21).

Commençons par la gauche. En 2008, avant la crise financière, la Réserve fédérale avait des actifs totaux d’environ un trillion, 1’000 milliards de dollars. Ça a doublé en quelques semaines, à l’automne 2008. Oui, pourquoi ça a doublé ? Parce que les banques ont arrêté de se prêter de l’argent entre elles. La confiance a disparu. Et c’est à ce moment-là que la banque centrale doit intervenir, sinon le système s’effondre. C’est ce qui s’est passé.

Ce qui est intéressant, c’est qu’il n’a pas été réduit, le niveau est resté le même au cours des années suivantes. En 2010, 2011, il a été augmenté. 12,13,14, il a encore été augmenté. Ensuite, il y a eu une phase de plateau de 2015 à fin 2017. Avec une phase de plateau très élevée, quatre mille milliards, donc quatre fois le niveau d’avant la crise. Si vous regardez cela avec le recul d’aujourd’hui, vous pouvez voir que cette bulle était gigantesque. Il est clair pour nous qu’une bulle aussi importante ne peut être maintenue éternellement. À un moment donné, il faut la dégonfler ou elle va éclater. Et c’est exactement ce que la Réserve fédérale a essayé de faire à la fin de 2017. Elle a décidé de dégonfler lentement et délibérément cette bulle de manière continue. Vendre des actifs et ainsi dégonfler l’argent du système à nouveau. Et ça a bien marché pendant deux ans. De fin 2017 à fin 2019 — et là, nous allons zoomer — vous pouvez le voir à nouveau. Comment, continuellement, donc mois après mois, la banque centrale essaie de dégonfler la bulle. Et les marchés ont joué le jeu. Les investisseurs l’ont accepté.

Et en septembre 2019, quelque chose s’est produit. Je ne sais pas quoi, je ne peux pas vous le dire. Mais le fait est que la confiance dans ce marché financier, dans ce « marché repo » s’est effondrée en septembre 2019. Et cela a conduit la banque centrale à devoir changer totalement de cap. Ce qu’elle avait fait pendant deux ans, elle a dû l’inverser complètement. Il fallait recommencer à acheter. Cela a donc été un choc pour cette banque. Et vous pouvez voir, ce pic ici, n’a rien à voir du tout avec la Corona. Nous sommes en janvier 2020, et puis en mars, c’est la montée dans l’ombre de la Corona. Mais ce qui se passe ici, en octobre, novembre et décembre 2019, n’a rien à voir avec la crise de la Corona. Mais c’est le même mouvement qui s’est intensifié par la suite.

Si vous regardez ça maintenant… Oh non … D’abord, je voudrais vous montrer un rapport de janvier 2020, un rapport du 16 janvier, c’est-à-dire avant même que la Corona ne devienne le grand sujet médiatique. Le journaliste du Handelsblatt Norbert Häring a écrit un article sur cette augmentation. Et il y écrit :

« La FED a justifié son intervention — de manière peu convaincante — par une erreur de calcul temporaire de sa part (…). Il ne faut en aucun cas en conclure que les banques ne se font plus confiance. La prétendue erreur de calcul est apparemment assez persistante. Quatre mois plus tard, les prêts d’urgence (…) sont toujours disponibles en quantités illimitées, et il n’y a pas de fin en vue. 

La FED garde secrets les noms des bénéficiaires des prêts afin de ne pas les marquer d’une réputation d’indigence. (…) 

Peut-être que le boom des marchés financiers alimenté par les banques centrales est dans sa phase finale avant l’effondrement. »

Norbert Häring

Permettez-moi de replacer cela dans un contexte temporel plus large. J’ai choisi un graphique des actifs totaux de la Réserve fédérale remontant non pas à 10 ans, mais à 100 ans. C’est le nombre d’années d’existence de cette banque. (Min. 57.45 graphique) Voilà, c’est cette courbe.

C’est fait là où vous voyez dans quelle mesure la Réserve fédérale est impliquée dans l’économie américaine. Et nous voyons — nous sommes ici en 2008 — la crise financière. La dernière fois qu’une crise de cette ampleur s’est produite, c’était lors de la Grande Dépression de 1930. Les valeurs jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale ont été lentement réduites après la guerre mondiale. C’est le niveau, c’est la gravité que nous avons atteinte avec la crise financière de 2008 et aussi avec la crise qui a éclaté à nouveau en septembre 2019. C’est la dimension dans laquelle nous nous trouvons, sur le plan fiscal.

L’Event 201, l’ultime simulation basée sur les Relations Publiques

En octobre 2019, l’exercice suivant était  » l’événement 201 « . Voici l’endroit, l’hôtel où cet exercice a eu lieu. Nous voyons un hôtel chic de Manhattan, sur la 5e avenue. Et là-bas, c’est Central Park. Oui, et si vous descendez un peu la rue, à quelques rues d’ici, vous trouverez la tour Trump. C’est donc la rue la plus chère de Manhattan ici. Et cet hôtel a ouvert en 1930, en pleine crise économique, avec l’argent des grandes banques de Wall Street.

Et l’architecture de cet attique s’est inspirée de la chapelle de Versailles, la splendeur baroque de Louis XIV. C’est dans cette splendeur que les banquiers de Wall Street qui l’ont financé voulaient vivre. Ils se voyaient un peu à ce même niveau. Oui, l’hôtel est toujours là aujourd’hui. Et c’est là, à New York, qu’a eu lieu l’exercice « Event 201 », au cours duquel une pandémie de coronavirus a été répétée.

Laissez-moi vous dire qui est assis à cette table, afin que vous puissiez vous faire une idée des personnes qui répétaient : voici le modérateur du Center for Health Security (min 59:32), à côté de lui se trouve Christopher Elias. Nous l’avons vu tout à l’heure, il fait partie de la Fondation Bill Gates et a été conseiller du gouvernement fédéral, comme nous l’avons appris tout à l’heure. À sa droite, le directeur du Centre de contrôle des maladies. Ici, c’est le chef de l’agence chinoise de contrôle des maladies. Ils ont également participé à cet exercice. Et puis le vice-président de Johnson & Johnson, la plus grande société pharmaceutique du monde en termes de valeur marchande. Et elle, c’est l’ancienne vice-présidente de la CIA, elle était aussi dans ce panel. Et le monsieur en face est le président de l’agence de relations publiques Edelmann, la plus grande agence des relations publiques au monde.

Lors de cette conférence, lors de cet exercice, comme je l’ai dit, une pandémie de coronavirus a été jouée, également en termes de relations publiques.

Il est dit dans les documents relatifs à cet exercice que « les gouvernements devront travailler avec les sociétés des médias pour rechercher et développer des approches plus sophistiquées pour contrer la désinformation. Il va donc falloir développer la capacité d’inonder les médias d’informations rapides, précises et cohérentes. (…) Pour leur part, la presse devrait s’engager à faire en sorte que les messages officiels soient prioritaires et que les faux messages soient supprimés, y compris par le biais de la technologie. » Et c’est exactement ce qui se passe en ce moment même.

Voici une autre photo de cette conférence ; nous voyons l’organisatrice ici, il s’agit de la directrice du Centre pour la sécurité sanitaire, Anita Cicero. Elle est avocate. Elle a œuvré, avant de travailler pour cet institut, pour un grand cabinet d’avocats en tant que lobbyiste pharmaceutique. Elle avait trois cents avocats sous ses ordres et ses interlocuteurs comprenaient des membres de la Commission européenne, des hommes politiques du Sénat américain, auxquels elle a fait valoir les intérêts de l’industrie pharmaceutique avant de devenir ensuite vice-directrice de ce centre et d’aider à organiser des exercices comme celui-ci.

Ce que je trouve très intéressant, c’est la présentation en haut à gauche de l’image, où l’on voit comment cette crise, qui a été fictivement mise en scène, est illustrée. Vous pouvez donc voir ici un graphique, les numéros de cas, comment ils se développent. Vous pouvez voir quels pays sont touchés dans quelle mesure, vous pouvez voir comment les cours boursiers évoluent au même moment, combien de décès il y a, projeté sur les mois suivants.

M Schreyer montre l’infographie présentée lors de l’Event 201 et sa ressemblance avec celles qui nous accompagnent depuis plus d’une année.

Voir la transcription intégrale de la conférence sur le site de Liliane Held Khawam.(([2] https://lilianeheldkhawam.com/2021/04/18/une-serie-de-simulations-de-pandemie-a-precede-la-crise-du-covid-19-partie-1-paul-schreyer/)) (([3] https://lilianeheldkhawam.com/2021/04/21/une-pandemie-qui-survient-au-lendemain-du-crash-du-marche-des-repo-suite-et-fin-de-la-traduction-de-la-conference-de-paul-schreyer/))

À notre connaissance le premier à avoir dénoncé la crise sanitaire comme étant une manœuvre de la haute finance est un trader italien Andreas Cecchi.(([4] Version italienne et française de l’article original en partie flouté par la censure, repris par Nouveau Monde https://nouveau-monde.ca/le-bon-virus-au-bon-moment/))

Voici un court extrait de son article publié dès le 12 mai 2020 qui résume bien la situation :

« Le virus est vraiment arrivé au bon moment. S’il n’était pas arrivé, les taux d’intérêt auraient grimpé en flèche et le marché de la dette et le marché des produits dérivés (2,5 milliards de milliards — estimation BRI) auraient explosé en une supernova aux proportions bien pires que ce qui s’est passé (en 2008). Une crise pour laquelle il n’y a pas d’outil pour la gérer.

Arrêter l’économie et donc la demande de prêts et inonder les banques de liquidités nouvelles semblait être la solution la moins dommageable. Au moins pour eux. Le slogan “tout ira bien” qu’ils ont mis dans la bouche des zombies sans tête, a servi à réitérer que tout ira bien pour eux, pas pour nous, et que pour l’instant, l’effondrement monétaire n’aura pas lieu, car ils ont arrêté l’économie en jetant tout le monde. Nous restons immobiles, immobiles dans un coin, comme dans une prison planétaire. En sauvant les REPO, les Hedge Funds et donc les fonds de pension ont également été sauvés. Pour l’instant, les retraités peuvent se reposer tranquillement. Leur pension est assurée. »


À ces manœuvres, s’ajoutent de multiples projets préparés de longue date, comme on le comprend facilement en lisant :
l’Agenda 2030 de l’ONU,(([5] Voir sur https://www.lilianeheldkhawam.com))
la déclaration de la Banque Européenne(([6] https://finance.orange.fr/actualite-eco/article/covid-19-une-annulation-de-la-dette-est-inenvisageable-affirme-christine-lagarde-CNT000001wZxp0.html))
ou celle de Klaus Schwab, Président fondateur du Forum Économique Mondial(([7] https://nouveau-monde.ca/dici-2030-nous-naurons-rien-et-nous-en-serons-heureux/ Ce qui se résume ainsi : pour le remboursement des dettes créer par votre gouvernement nous saisirons tous vos biens.)) 
qui convergent tous vers la prise de pouvoir qu’ils voudraient planétaire par la caste des fascistes.

La France est bloquée et privée de liberté depuis plus d’un an alors que Plus de 90 % des décès du Covid-19 surviennent chez les plus de 65 ans (lefigaro.fr)Il n’y a vraiment que les naïfs pour croire que derrière tout ceci il n’y a pas d’intentions cachées.

L’instrumentalisation de l’épidémie de Covid 19 rappelle les heures les plus sombres de l’histoire, avec la propagande nazie qui a fait d’une nation cultivée la victime d’un des plus grands criminels de l’histoire. Mais avec ce qui se passe actuellement en France et dans de nombreux pays, à l’exception notoire de la Fédération de Russie et de la République Populaire de Chine,(([8] La Chine et la Russie lancent une « économie mondiale de la résistance ». — Nouveau Monde  États qui ne sont plus confinés et qui ont repris leur marche en avant.)) nous avons franchi un pas de plus dans l’abjection :
l’Union Européenne, les gouvernements et les chefs d’État qui trahissent leur propre population.

Pour couronner  le tout, la dernière de Macron, l’entrepreneur de démolition :

« Nous devons déconstruire notre propre histoire. »

(([9] https://www.nice-provence.info/2021/04/22/chronique-decomposition-francaise-le-retour-des-barbares/))


La devise de la République française est Liberté — Égalité  Fraternité,
pour être parfaite elle devrait être, Équité Liberté Objectivité,
car cela donne :

Équité + Liberté + Objectivité = Fraternité.

Le peuple souverain transmet son pouvoir à son Président pour le guider.

Certes Nicolas Sarkozy et François Hollande étaient des partisans du nouvel ordre mondial comme l’indiquent certaines de leurs déclarations… , mais dans les faits, le seul président qui a osé — dans le pays qui a proclamé le premier les Droits de l’homme — ouvertement briser le Pacte Républicain, est le dénommé Macron. Aussi il ne faudra pas qu’il s’étonne le jour où il en paiera le prix cash !!!!!


Notes




Pourquoi l’empire du chaos est paralysé

[Source : reseauinternational.net]

par Pepe Escobar.

Attachez vos ceintures.

Ce que vous êtes sur le point de lire fait partie d’un rapport interne rédigé par l’une de mes meilleures sources dans le monde des affaires et des renseignements depuis une quinzaine d’années. Parmi les lecteurs qui l’ont reçu figurent Jamie Dimon de JP Morgan, Evelyn de Rothschild et sa femme Lynn, Larry Fink de Blackrock, Michael Bloomberg – qui ne m’engagerait jamais comme chroniqueur de Bloomberg… – Stephen Schwartzman de Blackstone, Jeff Bezos d’Amazon et d’autres Maîtres de l’Univers. J’ai reçu une copie avec toutes leurs adresses – que je ne peux pas rendre publiques pour des raisons évidentes.

C’est une bombe MAJEURE – dans le sens où les Maîtres de l’Univers financiers sont maintenant pleinement conscients des informations sensibles qui ne sont pas partagées avec les acteurs non militaires. La question est de savoir ce qu’ils vont faire à ce sujet.

La section des rapports commence ici :

« Alors que Rome brûle, ce que j’utilise comme une métaphore étendue sur les centaines de villes américaines qui ont brûlé l’été dernier, et que les États-Unis font face à une désintégration interne, le Pentagone admet que les États-Unis ne peuvent pas faire face à une guerre sur deux fronts.

Les États-Unis ne peuvent pas faire face seuls à une guerre sur un front en Europe et seraient vaincus en cinq à dix minutes. Il est peu connu que le moyen clé que les États-Unis ont choisi pour défendre l’Europe de manière conventionnelle était leur puissance aérienne supérieure qui surclasse les Russes. Cependant, ce qui n’est pas non plus connu du grand public, c’est que les États-Unis seront vaincus en Europe par les Russes en cinq à dix minutes par des missiles hypersoniques russes détruisant tous les aérodromes commerciaux de l’OTAN et de l’Europe, y compris ceux de l’Angleterre, alors qu’ils envoient allègrement leurs navires de guerre vers la péninsule de Kerch.

La question de savoir si tous nos avions F-35, qui coûtent des milliards de dollars, seront également détruits en cinq minutes dépend de la rapidité avec laquelle les États-Unis pourront les mettre hors de danger sur un rivage étranger. La question clé qui reste alors est de savoir si les États-Unis peuvent évacuer l’Europe assez rapidement via une sortie de Dunkerque pour s’échapper vers l’Angleterre ou si toutes les forces américaines rejoindront leurs camarades de l’OTAN dans un camp de prisonniers de guerre russe.

La réponse est qu’ils ne peuvent pas s’échapper car il leur faudrait plus de deux semaines pour évacuer. Cela m’a été confirmé par les plus hautes autorités militaires américaines ».

L’utilisation par les États-Unis des récentes sanctions contre la Russie visait à faire passer le message que le tueur de nation qu’ils appellent SWIFT-CHIPS est dans la boîte à outils des États-Unis comme réponse américaine à une invasion de l’Ukraine. (Il va sans dire que Nord Stream 2 serait terminé et que le pipeline actuellement en service de la Russie vers l’Europe serait fermé). Les États-Unis restent donc assis dans cette partie de poker, avec la certitude que les Russes n’oseront pas envahir l’Ukraine, ce qui les amènerait à appuyer sur la gâchette pour éjecter la Russie du système de paiement SWIFT-CHIPS, ce qui les conduirait à leur perte à l’iranienne.

Mais les États-Unis n’ont pas encore vu les cartes russes en main, qui seraient d’exercer leur super arme financière de fermeture du détroit d’Ormuz avec leur allié l’Iran qui est prêt à coopérer, selon nos meilleures sources de renseignement.

Nous avons discuté de ce scénario avec les spécialistes en produits dérivés de Goldman Sachs, qui prédisent que le prix du pétrole atteindrait 500 à 1 000 dollars le baril lors d’une telle fermeture, ce qui déclencherait l’implosion du marché des produits dérivés, qui représente entre 600 billions et 2,5 trillions, et détruirait l’ensemble du système financier mondial.

Le cataclysme qui frapperait les États-Unis conduirait, comme en Allemagne en 1933, à un taux de chômage de 50% ou plus, provoquant le renversement complet du gouvernement américain qui ne tient plus qu’à un fil après les émeutes de l’été dernier, lorsque l’armée américaine a refusé d’intervenir par crainte que ses forces, comme en Russie en 1918, ne se désintègrent selon des critères raciaux.

La défaite des États-Unis en Europe sonnerait le glas de l’empire américain, comme lorsque Rome a été mise à sac par Alaric, et le monde entier applaudirait.[Voici maintenant la partie qui tue, et qui m’a laissé, eh bien, sans voix].

« Le mythe des fissures entre la Russie et la Chine devrait être dissipé par l’article suivant, paru dans l’Asia Times, où l’on voit sur le bureau de Poutine une offre importante d’une grande société pour financer la réorientation de tout le pétrole et du gaz naturel allant vers l’Europe vers la Chine via un pipeline.

Il s’agirait de la plus grande transaction commerciale de l’histoire mondiale. La Chine pourrait alors compter sur le fait de recevoir de la Russie les ressources naturelles qui viennent actuellement par la mer et la Russie pourrait remplacer toutes les importations européennes en Russie par substitution et là où ce n’est pas possible depuis la Chine. Cet article très profond doit être lu très attentivement. Les centaines de milliards de dollars pour ce projet sont disponibles aujourd’hui selon les plus hautes sources de renseignement ».

Voici une citation importante de l’article :

« Un secret bien gardé à Moscou est que juste après les sanctions allemandes imposées en relation avec l’Ukraine, un grand opérateur énergétique mondial a approché la Russie pour lui proposer de détourner vers la Chine pas moins de 7 millions de barils par jour de pétrole plus du gaz naturel. Quoi qu’il en soit, cette proposition étonnante est toujours sur la table de Shmal Gannadiy, l’un des principaux conseillers du président Poutine en matière de pétrole et de gaz ».[Et ensuite, le rapport renvoie à mon article] : « L’alliance eurasiatique définitive est plus proche que vous ne le pensez ».

CODA : L’armée de drones perse

Le général Frank McKenzie, chef du CENTCOM – responsable des forces américaines en Asie occidentale – a fait un aveu surprenant lors d’un témoignage écrit devant la Commission des Services armés de la Chambre des Représentants.

Il a admis l’impuissance totale du Pentagone face à un essaim de drones iraniens de petite et moyenne taille utilisés pour la surveillance et les attaques : « Pour la première fois depuis la guerre de Corée, nous opérons sans une supériorité aérienne totale ».

Et il a ajouté, de manière inquiétante – pour l’Empire, bien sûr : « Tant que nous ne serons pas en mesure de développer et de mettre en service une capacité en réseau pour détecter et vaincre les UAS (systèmes aériens sans pilote), l’avantage restera à l’attaquant ».

Dites bonjour à l’armée de drones perse : un facteur de déstabilisation réel, 24/7, pour l’Empire et ses caniches dans le golfe Persique et au-delà.

Pepe Escobar

source : https://vk.com/pepeasia

traduit par Réseau International




HEUREUX TEXANS ENFIN LIBRES !

Par Nicole Delépine

La dictature sanitaire imposée depuis un an est un dramatique échec

Depuis plus d’un an, nous subissons une politique totalitaire absurde appuyée par une propagande terrorisante diffusée par tous les médias. Plus de contacts sociaux, arrêt des activités scolaires, universitaires et sportives. Interdictions de travailler pour la plupart des professionnels du spectacle, de la restauration. Astreinte à domicile de la population saine, emprisonnement des pensionnaires d’EHPAD même vaccinés, masques obligatoires même pour les enfants, même à l’extérieur, même seul en forêt ou en montagne. Et ce pour suivre une prophétie apocalyptique, sans aucune justification scientifique basée sur des faits.

Vue d’Allemagne, la France est devenue l’Absurdistan

Un an de cette expérience sociale jusqu’ici inédite montre que la prophétie de Ferguson de l’Imperial College, conseiller de B. Johnson et de l’OMS, basée sur des hypothèses inexactes, était totalement fausse, surestimant les risques réels de la maladie par presque dix. Aucun des pays qui ont refusé d’appliquer le confinement aveugle qu’il proclamait indispensable n’a subi les décès annoncés ni vu ses hôpitaux débordés.(([1] L’Hôtel Dieu sur l’ile saint Louis à PARIS vient de fermer cent lits pour tourner un fil de JJ Annaud… Que dira Castex ce soir sur le manque de lits parisiens ?))

L’analyse rétrospective des données de l’OMS prouve que ces mesures liberticides ont été totalement inefficaces sur l’épidémie. La France se situe actuellement dans le top 6 des plus fortes mortalités européennes par million d’habitants attribuées au Covid19 avec tous les autres grands pays européens qui ont appliqué cette politique de confinement aveugle (ne séparant pas les malades des biens portants). L’inefficacité de ces mesures liberticides est affirmée par toutes les études scientifiques publiées par des analystes indépendants des gouvernements qui les ont imposées et des élèves du prophète Ferguson. La comparaison avec l’évolution des pays qui ne les ont jamais appliquées comme la Suède, la Finlande, la Biélorussie qui pleurent beaucoup moins de victimes directes et collatérales que nous, est cruelle.

Conséquences dramatiques des confinements

De plus, la nocivité considérable de ces mesures est maintenant avérée avec de graves pertes de bien-être actuel et futur, dues au chômage, à la pauvreté, à l’insécurité alimentaire, à l’interruption des soins de santé préventifs, diagnostiques et thérapeutiques, à l’arrêt de l’éducation de la jeunesse, à la solitude et à la détérioration de la santé mentale et à la violence conjugale.

Ces dégâts dus au confinement sont aujourd’hui reconnus même par ceux qui en ont été les avocats comme l’expert canadien Anthony Furey(([2] Les méfaits du verrouillage sont 10 fois plus importants que les avantages
https://torontosun.com/opinion/columnists/canadian-experts-research-finds-lockdown-harms-are-10-times-greater-than-benefits/wcm/cc911cf4-fb29-4cb7-9f7e-3d39b368fb6f/amp/?)) et des membres du comité scientifique français (Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin, Jean-François Delfraissy, et Denis Malvy) dans un court article au Lancet.(([3] Laetitia Atlani-Duau, Bruno Lina, Franck Chauvin, Jean-François Delfraissy, Denis Malvy L’évasion immunitaire signifie que nous avons besoin d’un nouveau contrat social COVID-19 the Lancet public health 18 février 2021 DOI VOLUME 6, NUMÉRO 4, E199-E200,1 AVRIL 2021))

« L’impact de l’enfermement général sur des économies entières a été dévastateur, le pire à venir étant le taux de chômage et la dette nationale. Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations, bien qu’elles soient à faible risque en termes de morbidité et de mortalité par infection par le SRAS-CoV-2 ».

Leurs conclusions sont claires.

« Par conséquent, il est temps d’abandonner les approches fondées sur la peur et sur un confinement généralisé apparemment aléatoire et stop-start comme principale réponse à la pandémie ».

Mais la majorité des politiques ne savent pas comment abandonner cette politique catastrophique de la peur sans perdre la face ?

Il faut en effet l’honnêteté des Scandinaves pour reconnaître comme Camilla Stoltenberg, directrice générale de l’Institut norvégien de santé publique : « les résultats obtenus avec confinement ou sans confinement auraient été similaires ».

Soulignons encore l’honnêteté et le courage dont a fait preuve la Première ministre norvégienne Erna Solberg lors d’une allocution à la télévision norvégienne.

« Certaines, voire la plupart, des mesures sévères imposées, comme la fermeture des écoles, n’étaient peut-être pas nécessaires. J’ai probablement pris de nombreuses décisions par peur »

Il lui aurait été tellement plus facile de se glorifier d’une des plus basses mortalités européennes, attribuée au Covid19. Au 20/4/21 la Norvège compte 162 morts par millions d’habitants contre 1540 en France.

Mais reconnaître ses erreurs n’est pas une attitude habituelle de nos dirigeants

L’espoir de la sortie de crise par les vaccins s’évanouit avec les mutants

La prophétie de Ferguson prévoyait la fin du confinement avec l’arrivée d’un médicament nouveau (tel que le Remdesevir(([4] Dont l’usage pour le covid19 a été condamné depuis par l’OMS)) ) ou des vaccins. On peut même se demander si le seul but de ses colossales « erreurs » de prévision n’était pas de faire la promotion de médicaments nouveaux créant ainsi un marché mondial colossal.

Mais les vaccins, toujours expérimentaux (les premiers résultats définitifs sont espérés pour 2123), mis trop rapidement sur le marché, sont suivis de trop nombreuses complications observées même chez des personnes qui ne risquaient rien du Covid19 (les moins de 60 ans) et pour lesquelles la balance avantage risque est considérablement négative.

De plus, l’espoir de contrôler l’épidémie par les vaccins semble s’évanouir avec l’évasion immunitaire liée à l’apparition de mutants de plus en plus nombreux.(([5] Callaway E La variante COVID à propagation rapide peut échapper aux réponses immunitaires.
La nature. 2021 ; 589 : 500-501)) (([6] Hie B, Zhong ED, Berger B, Bryson B Apprendre le langage de l’évolution virale et de l’évasion.
La science. 2021 ; 371 : 284-288))

Au point que le comité scientifique le reconnaît à demi-mot :

« des études suggèrent que l’émergence et la propagation des variants du SRAS-CoV-2 sont corrélées à l’absence de protection immunitaire robuste après une première exposition à des virus (de type sauvage) antérieurs, voire à un vaccin.  Cette évolution, associée à l’émergence de mutants d’échappement immunitaires, a été observée non seulement avec le SRAS-CoV-2, mais également avec d’autres virus. Une telle évolution pourrait être assistée par le déclin de la réponse immunitaire et notamment de la réponse anticorps. L’arrivée rapide des variantes du SRAS-CoV-2 telles que les variantes identifiées pour la première fois en Afrique du Sud et au Brésil suggère une soi-disant évasion immunitaire naturelle. »

« Ce changeur de jeu virologique a de nombreuses conséquences, non seulement pour les vaccins et les traitements, mais aussi pour les stratégies de prévention et de contrôle. La fin tant attendue de cette crise sanitaire mondiale pourrait être continuellement reportée, à mesure que de nouvelles variantes émergent et que l’évasion immunitaire réduit l’efficacité de la vaccination à court et moyen terme. »

L’exemple de la recrudescence brutale de l’épidémie et du reconfinement récent de la population chilienne, pourtant la plus vaccinée d’Amérique latine, l’illustre clairement.

Pour retrouver sans risque nos libertés, laissons les médecins prescrire

Jamais dans l’histoire de notre pays des gouvernants n’avaient interdit aux médecins de traiter leurs malades. Ce gouvernement l’a fait ! Et cette décision sans précédent est vraisemblablement responsable de 30000 à 50000 morts de Covid19. L’Inde dont le système hospitalier est en plus mauvais état que le nôtre et qui compte le plus grand nombre de contaminés du monde a recommandé les traitements précoces par chloroquine dès avril 2020 et compte actuellement 12 fois moins de morts par millions d’habitants que nous.

Il est vrai que l’un des objectifs de santé publique de notre ministre de la Santé semble de mettre à l’écart des décisions médicales le corps médical, comme le confirme sa politique de vaccinodromes malgré l’échec de sa campagne H1N1.

Il faut oser revivre ! Suivons l’exemple du Texas

Rappelons les conclusions du rapport d’António Guterres, neuvième Secrétaire général des Nations Unies présenté le 23 avril 2020 soulignant comment les droits de l’homme peuvent et doivent guider la réponse et le rétablissement du COVID-19. Malheureusement ce rapport a été trop ignoré dans la pratique.

« Les gens — et leurs droits — doivent être au premier plan. Plus que jamais, les gouvernements doivent être transparents, réactifs et responsables. L’espace civique et la liberté de la presse sont essentiels. Les organisations de la société civile et le secteur privé ont un rôle essentiel à jouer. »

Les mesures liberticides qu’on nous impose inutilement et la propagande de la peur détruisent tout ce qui fait notre civilisation. L’homme est un animal social ; sans ces contacts nous perdons notre humanité. Osons revivre comme des hommes civilisés ; n’ayons plus peur de vivre. Redonnons espoir aux Français et tout particulièrement à notre jeunesse. Libérons-la. Libérons-nous.

Ces mesures prétendument sanitaires n’étaient pas nécessaires. La Suède, la Finlande, les Pays-Bas, la Biélorussie qui ne les ont pas imposées à leurs peuples ont une mortalité attribuée au Covid19 plus faible que la nôtre. Et les états qui s’en affranchissent ne voient pas l’épidémie revenir.

Contrairement aux « covidterroristes » qui prétendent sans preuve scientifique que l’obligation de port généralisé du masque est utile(([7] L’unique étude prospective randomisée sur le sujet Danmasq19 « Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask WearersFREE A Randomized Controlled Trial » n’a pas pu mettre en évidence d’effet significatif protecteur du port du masque consultable à https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/m20-6817)) et qui comme Karine Lacombe affirme que sa suppression sera difficile : « ça, ce sera très compliqué, probablement pas avant 2022 », la suppression de cette obligation est sans risque et ne semble perdurer que pour alimenter la peur et la soumission.

Au Texas, le gouverneur Greg Abbott a supprimé l’obligation de port de masque, par décret le 2 mars 2021 et levé toutes les autres restrictions.

Le président Biden avait critiqué cette décision en la qualifiant de « pensée néandertalienne » et le directeur du CDC Fauci prévoyait que la mortalité allait exploser.

Pourtant la réouverture des écoles et universités, des commerces et des compétitions sportives au public ne s’est pas accompagnée de recrudescence de l’épidémie ! Au contraire, depuis la reprise d’une vie normale, la mortalité quotidienne attribuée au Covid19 diminue au Texas, alors que ce n’est pas toujours le cas dans les états qui vaccinent largement et maintiennent les restrictions de liberté !

Et ce n’est pas la vaccination qui a permis ce recul de la mortalité, car moins de 10% de la population du Texas est actuellement vaccinée.

Pendant ce temps, dans le Mississippi, qui a levé son obligation de port du masque le 3 mars, il y a eu une baisse de plus de 50% des cas suspects de Covid19.

En matière de santé aussi la démocratie est plus efficace que la dictature !

Suivons l’exemple de ces états américains. Libérons-nous !





Le GOUVERNEMENT SOMMÉ de s’EXPLIQUER sur ses ERREURS

[Source : MINURNE-RÉSISTANCE]

SYNDICATS ET PROFESSIONNELS ATTAQUENT LE GOUVERNEMENT

Récemment, les professionnels se sont manifestés à travers le Collectif de Syndicats et Associations de Professionnels Européens (CSAPE).
Le CSAPE a construit un dossier juridiquement et scientifiquement très argumenté. Il démontre que la population est mise en danger par des mesures manifestement disproportionnées imposées sans aucune base factuelle. Est également souligné le fait que les populations du monde ont servi de cobayes aux expérimentations des laboratoires. Les gouvernements ont voulu les presser à n’importe quel prix dans l’espoir d’arrêter la pandémie très vite, ce qui, dans le cas de plusieurs pays – la France en tête – est un fiasco monumental puisqu’au bout de plus d’un an, on en est toujours au même point. De plus, le choix s’est porté de préférence sur des modificateurs de génome nouveaux et sans recul expérimental, technique dont les effets secondaires mal anticipés et méconnus commencent seulement à apparaître.

LA GRAVE ACCUSATION  DES PROFESSIONNELS

« La population est à l’évidence confrontée à une expérimentation généralisée, sur son intégrité physique et mentale, sans son consentement avisé en violation du droit international avec participation complaisante et active du gouvernement qui de surcroît abuse de mesures liberticides sur fond de situations anxiogènes répétitives, de manipulations par la peur en travestissant les faits, et de maltraitance par l’empêchement de la médecine d’Hippocrate.

Les dernières déclarations gouvernementales relatives à de prétendus « variants », (principe mutagène de tout type de corona), relèvent de la même stratégie de tromperie envers la population pour maintenir à des fins inavouables une urgence sanitaire dont la nécessité n’est délibérément pas démontrée.

Cette expérimentation généralisée sur une population maintenue dans l’ignorance par tromperie constitue un crime contre la dignité humaine et un crime contre l’humanité.

Elle vous (les membres du gouvernement) expose personnellement à des poursuites gravissimes, dont il ne saurait être fait état d’une quelconque immunité aussi bien pour le chef de l’Etat que pour son administration« .

C’est en résumé l’accusation portée par le CSAPE.

Le 3 mars, il a donné quinze jours au gouvernement pour se justifier par des documents, et non par des déclarations lénifiantes et larmoyantes, faute de quoi des plaintes seront déposées auprès d’organismes internationaux (ONU et Cour Pénale Internationale), européens (Cour Européenne des Droits de l’Homme et Cour Européenne de Justice), ainsi qu’en France, auprès de la Cour de Justice de la République (qui pourra mettre le président en accusation s’il n’est pas réélu en 2022).

La mise en demeure faite au gouvernement lui permettra de se justifier s’il peut prouver sa bonne foi et sa compétence dans le traitement de la pandémie, mais cela peut aussi se retourner contre lui car CSAPE a des arguments  bien documentés par des preuves écrites et des faits incontestables comme le bilan de la France en morts par million d’habitants, l’un des plus élevés au monde.

LE GOUVERNEMENT DOIT RÉPONDRE À DES QUESTIONS PRÉCISES :

  • A-t-il recherché les responsables français et leur niveau de responsabilité dans l’invention du virus ?
    L’étude des brevets pris par l’Institut Pasteur dès les années 2000 montre que l’on y travaillait sur le coronavirus qui a donné SARS puis Covid. Avaient-il à cette période en stage des chercheurs chinois qui auraient pu voler des souches, comme ils l’ont fait à l’Institut de Recherche de Winnipeg au Canada, pour créer le coronavirus MERS, cause de 800 morts en Arabie saoudite puis, véhiculé par des chameaux en Syrie ?
  • Seront-ils poursuivis en justice pour négligence ou corruption ?
  • Va-t-il poursuivre le Conseil scientifique où siègent une majorité de gens ayant des liens financiers avec les laboratoires industriels et qui ont donné de fausses informations ayant déclenché des mesures disproportionnées impactant les libertés fondamentales ?
  • Va-t-il poursuivre l’OMS et l’Institut Pasteur pour fausses informations ayant déclenché des mesures disproportionnées impactant les droits inaliénables et fondamentaux de la population ?
  • Va-t-il poursuivre tous les responsables à l’origine de ce crime en tant qu’expérimentation générale sur la population ?
    Le gouvernement est soupçonné d’avoir voulu expérimenter le degré de résistance de la population à des ordres stupides comme le port du masque en plein air, le confinement –inefficace comme l’a dit Macron au JDD-, ou la vaccination des bébés, et son acceptation pour mettre en circulation de pseudos vaccins contenant des nanoparticules métalliques  comme en ont Pfizer, Moderna et AstraZeneca. Pour le moment, le résultat montre que les Français anesthésiés sont prêts à accepter n’importe quelle mesure totalitaire.
  • Va-t-il procéder à l’abrogation immédiate des contraintes liées au test RT-PCR ?
    Contraintes sociales et médicales alors que tous les pays asiatiques ont informé qu’ils étaient mal dosés en France (40% au lieu de 15%) et donc très imprécis. Exception faite de la Chine, qui fournit à la France les produits nécessaires à leur fabrication.
  • Va-t-il cesser d’imposer l’obligation du port du masque ?
    De nombreuses études ont démontré qu’il est totalement inutile en bord de mer, en montagne, en zones rurales excepté conversation rapprochée ; inutile en famille où les rapprochements sont inévitables et de toute façon, s’il y a des virus, tout le monde les porte déjà ; peu utile en général car aucun masque à l’exception des masques professionnels FFP3 n’est vraiment étanche (étude du M.I.T), les masques chirurgicaux n’étant faits que pour protéger le patient opéré des postillons du personnel médical.
  • La dernière question n’en est pas une. Nous demandons l’abrogation immédiate du couvre-feu et tout autre type de mesure de confinement qui ne sont en réalité qu’une mise en résidence surveillée spécifiquement restrictive des libertés.

Pour importer le document complet du CSAPE => CLIQUEZ ICI

Le CSAPE a envoyé cette mise en demeure le 2 mars par L.R.A.R. à Jean Castex, premier ministre. Il lui donnait quinze jours pour répondre et, à ma connaissance, il n’y a pas eu de réponse. Le gouvernement a donc choisi de faire la sourde oreille. Il fallait s’y attendre, il ne veut surtout pas que sa politique sanitaire absurde soit remise en cause et s’il tient bon un an, la présidentielle de 2022 réglera le problème.

LES ORGANISATIONS INTERNATIONALES ET EUROPÉENNES NE BOUGERONT PAS

Mais le CSAPE pourrait bien mettre sa menace à exécution : alerter l’ONU, la CPI, l’Europe etc.

Hélas, l’ONU est solidement verrouillée par Bill Gates. Il la finance, et la Chine la contrôle grâce aux pays qu’elle tient à la gorge par les prêts remboursables qu’elle leur a consenti et font qu’elle détient la majorité à l’ONU.

L’Europe ne réagira pas non plus, l’Europe et sa Commission de fonctionnaires est dominée par l’Allemagne d’Angela Merkel.  Sa consigne est « Suivons la Chine« .

Tous les pays qui ont suivi la Chine sont dans une situation aussi mauvaise que la France : la Belgique, l’Espagne, l’Italie, l’Angleterre, les USA…
Tous ces pays ont eu un taux de mortalité par million d’habitants supérieur à ceux qui ont en quelque sorte « laissé faire », comme les pays d’Afrique, l’Inde… Mais aussi la Suède et la Biélorussie où le confinement a été refusé et qui n’ont pas plus de morts que la moyenne de l’U.E. Il y a eu chez les Occidentaux un très net manque de réflexion intelligente et d’organisation à tous les niveaux, France, U.E, ONU.

D’autres pays s’y sont pris d’une façon beaucoup réfléchie que les Occidentaux : les pays d’Asie du Sud-Est comme le Vietnam, Singapour, Taïwan et plusieurs autres, qui ont un nombre de morts inférieur à mille quand nous dépassons les cent mille, et ce sans arrêter leur économie.

Finalement  la plainte du CSAPE, si elle n’aboutit pas, aura servi à alerter avec des arguments solides les Français sur la corruption de plus en plus voyante de leur administration et du gouvernement.

LA PRESSE EST DIVISÉE

Sur le reste, la presse est divisée. Yuval Noah Harari, historien israélien constate dans Le Courrier de l’UNESCO, que Covid est une épidémie des plus bénignes avec un taux de mortalité inférieur à 1 % (0,2 % en France) quand la grippe de 1918 a tué 10% de la population et la peste noire de 1347-1351 au minimum 25%.

CSAPE a raison de reprocher au gouvernement d’avoir surdramatisé Covid pour apeurer la population et en tirer profit en édictant des mesures liberticides qui renforcent son pouvoir d’oppression et de contrôle.

Mais aussi d’avoir donné à l’administration l’autorité sur des domaines où elle est totalement incompétente, voire nuisible quand elle n’est pas de surcroit vendue au secteur privé international (en Europe elle est classée au 15ème rang pour la corruption, pas rouge mais orangée). Elle a interdit des médicaments antiviraux efficaces pour privilégier les tests géniques expérimentaux baptisé à tort « vaccins », beaucoup plus chers et non validés par les essais de niveau 3 sur l’homme en principe obligatoires, les « vaccins » de Pfizer, Moderna et d’AstraZeneca. Leurs méfaits secondaires commencent seulement à se manifester et leur degré de nocivité réel ne pourra être connu que dans quelques années.

Un article de Valeurs Actuelles (le seul hebdomadaire libre parce que non subventionné) souligne qu’en interdisant aux médecins de prescrire des médicaments connus pour être efficaces contre les virus, et en obligeant à une vaccination aléatoire, l’administration et le gouvernement ont pris la responsabilité de dizaines de milliers de morts qui n’auraient pas dû être.

Et personne ne se soucie de ce que ces pseudos vaccins  contiennent des nanoparticules métalliques dont Bill Gates a dit qu’il suffira de les programmer pour prendre le contrôle des individus « vaccinés ». Comme voulait le faire la Chine pour compléter son arsenal de surveillance permanente de ses citoyens. Elle a, dans ce sens heureusement pour les Chinois, raté sa campagne de vaccination avec Sinovac. Non que Sinovac soit un mauvais vaccin, au contraire. Mais à vouloir donner ou vendre en priorité des vaccins à deux milliards Africains et à l’Inde (qui a les siens), plus 1,3 milliard de Chinois, le Parti communiste a vu trop grand et les usines n’arrivent pas à fournir.

(…)

L’Imprécateur
19 avril 2021




Le paradigme du confinement s’effondre

[Source : anguillesousroche.com]

Cela a pris beaucoup plus de temps que prévu, mais cela semble enfin se produire : le paradigme du confinement s’effondre. Les signes sont partout autour de nous.

L’ancien héros du confinement, le gouverneur de New York Andrew Cuomo, est maintenant profondément impopulaire et la plupart des électeurs veulent qu’il démissionne.

Pendant ce temps, les sondages ont commencé à favoriser Ron DeSantis, gouverneur de Floride et opposant au confinement, pour exercer une influence sur le GOP à l’avenir. Ce remarquable retournement de situation est dû à la prise de conscience que les confinements étaient une politique désastreuse. Ron DeSantis et la gouverneure Kristi Noem, également opposée au confinement, sont les premiers à dire la vérité sans détour. Leur honnêteté leur a permis de gagner en crédibilité.

Pendant ce temps, lors des audiences du Congrès, le représentant James Jordan (R-OH) a demandé au Dr Fauci d’expliquer pourquoi la prévalence de la maladie dans le Michigan fermé est pire que dans le Wisconsin voisin qui est depuis longtemps entièrement ouvert. Fauci a prétendu qu’il n’avait pas entendu la question, qu’il n’avait pas vu le tableau et qu’il n’avait pas compris. Finalement, il est resté assis, silencieux, après avoir prononcé quelques banalités sur les différences de mise en application.

Les adeptes du confinement sont maintenant confrontés à l’énorme problème du Texas. Ce pays est totalement ouvert, sans aucune restriction, depuis 6 semaines. Les cas et les décès ont chuté de façon spectaculaire au cours de la même période. Fauci n’a pas de réponse. Ou alors, comparez la Californie fermée avec la Floride ouverte : taux de mortalité similaires. Nous disposons d’une gamme complète d’expériences aux États-Unis qui permettent de comparer l’ouverture et la fermeture et les résultats des maladies. Il n’y a aucun rapport.

Ou vous pouvez regarder du côté de Taïwan, qui n’avait aucune contrainte pour ses 23,5 millions d’habitants. Décès dus au Covid-19 jusqu’à présent : 11. La Suède, qui est restée ouverte, a obtenu de meilleurs résultats que la plupart des pays européens.

Le problème est que la présence ou l’absence de fermetures face au virus ne semble absolument pas corrélée à la trajectoire de la maladie. L’AIER a rassemblé 33 études de cas dans le monde entier qui montrent que c’est vrai.

Pourquoi cela devrait-il avoir de l’importance ? Parce que les « scientifiques » qui ont recommandé les confinements ont affirmé de manière très précise et pointue qu’ils avaient trouvé le moyen de contrôler le virus et de minimiser les résultats négatifs. Nous savons avec certitude que les confinements imposés ont provoqué des dommages collatéraux étonnants. Ce que nous ne voyons pas, c’est une relation entre les mesures de confinement et les résultats de la maladie.

Ceci est dévastateur car les scientifiques qui ont poussé les confinements avaient fait des prédictions spécifiques et falsifiables. C’est probablement leur plus grande erreur. En faisant cela, ils ont mis en place un test de leur théorie. Leur théorie a échoué. C’est le genre de moment qui provoque l’effondrement d’un paradigme scientifique, comme l’explique Thomas Kuhn dans La structure des révolutions scientifiques (1962).

Un bon exemple d’une situation similaire pourrait être l’économie soviétique sous Nikita Khrouchtchev. Il est arrivé au pouvoir en promettant que l’économie de la Russie communiste serait plus performante que celle des États-Unis. C’était l’essence de sa célèbre promesse « Nous vous enterrerons ». Il voulait dire que la Russie surpasserait l’Amérique.

Cela ne s’est pas produit. Il a échoué et la théorie qu’il défendait a également échoué. Et c’est ainsi qu’a commencé la lente désagrégation de la théorie et de la pratique communistes. Khrouchtchev avait déjà répudié l’État de terreur stalinien, mais il n’a jamais eu l’intention de présider à la lente disparition de toute l’expérience soviétique de planification centrale. En mettant en place un test qui pourrait falsifier sa promesse, il a condamné un système entier à la répudiation intellectuelle et à l’effondrement final.

La théorie et la pratique du confinisme pourraient suivre le même chemin.

Dans sa reconstruction de l’histoire des sciences, Kuhn a soutenu que le progrès scientifique ne se produit pas de manière linéaire, mais plutôt de manière épisodique, au fur et à mesure que de nouvelles orthodoxies émergent, sont codifiées, puis s’effondrent sous le poids de trop nombreuses anomalies.

Le schéma est le suivant. La science normale est guidée par la résolution d’énigmes et l’expérimentation. Lorsqu’une théorie semble capturer la plupart des informations connues, une nouvelle orthodoxie émerge – un paradigme. Au fil du temps, trop de nouvelles informations semblent contredire ce que la théorie prédisait ou expliquait. C’est ainsi qu’apparaissent la crise et l’effondrement du paradigme. Nous entrons dans une ère pré-paradigmatique et le cycle recommence.

D’après ce que l’on sait, l’idée de se confiner face à un nouveau virus est apparue aux États-Unis et au Royaume-Uni vers 2005-2006. Elle a été lancée par un petit groupe de fanatiques en désaccord avec la santé publique traditionnelle. Ils pensaient pouvoir gérer un virus en dictant le comportement des gens : leur proximité, leurs déplacements, les événements auxquels ils assistaient, l’endroit où ils s’asseyaient et la durée de leur séjour. Ils ont mis en avant l’idée de fermetures et de restrictions, qu’ils ont qualifiées d’« interventions non pharmaceutiques » par le biais d’un « confinement stratifié ciblé ». Ce qu’ils proposaient était médiéval dans la pratique, mais avec un vernis d’informatique et d’épidémiologie.

Lorsque l’idée a été lancée, elle a été accueillie par une opposition féroce. Au fil du temps, le paradigme du confinement a progressé, grâce au financement de la Fondation Gates et à l’arrivée de nouvelles recrues dans les milieux universitaires et les bureaucraties de la santé publique. Des revues et des conférences ont vu le jour. Les directives au niveau national ont commencé à se réchauffer à l’idée de la fermeture des écoles et des entreprises et d’une invocation plus large du pouvoir de quarantaine. Cela a pris 10 ans, mais l’hérésie a fini par devenir une quasi-orthodoxie. Ils occupaient suffisamment de positions de pouvoir pour pouvoir tester leur théorie sur un nouvel agent pathogène apparu 15 ans après que l’idée de la quarantaine ait été lancée, tandis que l’épidémiologie traditionnelle était marginalisée, progressivement d’abord, puis d’un seul coup.

Kuhn explique comment une nouvelle orthodoxie remplace progressivement l’ancienne :

Lorsque, dans le développement d’une science naturelle, un individu ou un groupe produit pour la première fois une synthèse capable d’attirer la plupart des praticiens de la génération suivante, les anciennes écoles disparaissent progressivement. Leur disparition est en partie causée par la conversion de leurs membres au nouveau paradigme. Mais il y a toujours des hommes qui s’accrochent à l’un ou l’autre des anciens points de vue, et ils sont tout simplement exclus de la profession, qui ignore ensuite leurs travaux. Le nouveau paradigme implique une définition nouvelle et plus rigide du domaine. Ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas y adapter leur travail doivent procéder de manière isolée ou se rattacher à un autre groupe.

C’est une bonne description de la façon dont l’idéologie du confinement a triomphé. Il existe de nombreuses théories du complot sur les raisons des confinements. Beaucoup d’entre elles contiennent une part de vérité. Mais nous n’avons pas besoin d’y avoir recours pour comprendre pourquoi cela s’est produit. Cela s’est produit parce que les personnes qui y croyaient sont devenues dominantes dans le monde des idées, ou du moins suffisamment importantes pour passer outre et bannir les principes traditionnels de la santé publique. Les confinements étaient principalement motivés par l’idéologie du confinement. Les adeptes de cette étrange nouvelle idéologie ont grandi au point de pouvoir faire passer leur programme avant les principes éprouvés.

C’est une bénédiction de cette idéologie qu’elle soit venue avec une promesse intégrée. Selon eux, ils obtiendraient de meilleurs résultats que les pratiques traditionnelles de santé publique. Cette promesse finira par causer leur perte, pour une raison simple : elles n’ont pas fonctionné. Kuhn écrit que dans l’histoire de la science, c’est le prélude à une crise due à « l’échec persistant des énigmes de la science normale à se réaliser comme elles le devraient. L’échec des règles existantes est le prélude à la recherche de nouvelles règles. » Plus loin : « La signification des crises est l’indication qu’elles fournissent qu’une occasion de réoutillage est arrivée. »

La théorie de Kuhn sur le progrès scientifique correspond assez bien à la montée et à la chute du confinisme. Ils avaient une théorie qui convertissait de nombreuses personnes loin des principes traditionnels. Cette théorie était assortie d’un test. La théorie a échoué au test, ce qui devient de plus en plus évident chaque jour.

Le silence de Fauci lors des audiences du Congrès est révélateur. Sa volonté de n’être interviewé que par des présentateurs TV des médias grand public est également révélatrice. De nombreux autres adeptes du confinement qui se montraient publics et prétentieux il y a un an se sont tus, envoyant de moins en moins de tweets et des contenus de plus en plus subreptices plutôt que certains. La crise de la fausse science du confinisme n’est peut-être pas encore arrivée, mais elle est imminente.

Kuhn parle de la période post-crise de la science comme d’un moment où un nouveau paradigme émerge, d’abord naissant, puis devenant canonique au fil du temps. Qu’est-ce qui remplacera l’idéologie du confinement ? Nous pouvons espérer que ce sera la prise de conscience que les anciens principes de santé publique nous ont bien servi, tout comme les principes juridiques et moraux des droits de l’homme et des restrictions des pouvoirs du gouvernement.

Source : The American Institute for Economic Research – Traduit par Anguille sous roche




Quel jeu joue la Russie dans le Great Reset ? *

Par Jean-Michel Grau

À l’heure où la confrontation entre l’État profond américain et la Russie de Poutine s’avère de plus en plus probable très prochainement dans le marais ukrainien, il s’avère judicieux de se pencher sur l’alliance contre nature à la tête de l’événement Cyber Polygone consacré à la cybersécurité qui a réuni en juillet 2020 le Premier ministre russe, Mikhael Mishustin, spécialisé en ingénierie des systèmes, et le patron du Forum Économique Mondial (FEM), l’économiste Klaus Schwab, événement dans lequel les intervenants ont mis en garde contre une « pandémie » de cyberattaques mortelles qui cibleraient principalement deux secteurs économiques : la santé et la finance.(([1] 2020.cyberpolygon.com/results-2020/))

Comment interpréter une telle alliance entre le représentant le plus caricatural de la domination mondialiste et l’ennemi juré des intérêts impériaux de l’Occident, à deux doigts d’une guerre USA-Russie qui pourrait entraîner toute l’Europe dans un déluge de feu ?

Pour tenter de comprendre ce qui peut apparaître au premier abord comme un pari insensé, on reprendra l’article de « Newswars »(([2] newswars.com/cyber-polygon-2021-globalists-run-simulation-of-a-coming-cyber-pandemic-to-prepare-for-economic-reset/)) dont voici la traduction ci-dessous, que l’on commentera.

« Les mondialistes préparent le terrain pour la Grande Réinitialisation avec une prochaine simulation très médiatisée ciblant les cyberattaques contre les principales institutions financières.

Le Forum Économique Mondial (FEM) fera équipe avec le gouvernement russe et les banques mondiales en juillet prochain pour simuler une « cyberpandémie » majeure de la chaîne d’approvisionnement qui pourrait potentiellement « faire tomber tout le système ».

La simulation, appelée Cyber Polygone 2021, a été annoncée par la plus grande banque publique russe, Sberbank, en février.(([3] sberbank.com/news-and-media/press-releases/article?newsID=a05b1950-213f-404e-a4c2-a39fbb41a879&blockID=7&regionID=77&lang=en&type=NEWS))

« Le message clé exprimé par les experts lors du FEM et d’autres plateformes internationales est que la sécurité de la chaîne d’approvisionnement va devenir un problème majeur de cybersécurité en 2021 », a déclaré Sberbank. « La numérisation en constante expansion resserre l’interconnectivité entre les personnes, les appareils, les entreprises et les pays. Ainsi, la résilience d’un système entier dépend de la capacité de chaque maillon de la chaîne à résister à des menaces de différents grades. »

Le site web(([1] 2020.cyberpolygon.com/results-2020/)) prévient sinistrement « qu’un seul maillon vulnérable suffit à faire s’effondrer l’ensemble du système, tout comme l’effet domino », ajoutant que « le Cyber Polygone 2021 permettra aux spectateurs et aux participants d’améliorer leur cyberculture, de renforcer la résilience de leurs organisations et d’apprendre à repousser les cybermenaces à tous les niveaux. »

Le Cyber Polygone 2021 est la suite annuelle de l’événement Cyber Polygone 2020 de l’année dernière, auquel participait le Premier ministre russe Mikhail Mishustin, et des participants comme le fondateur du FEM Klaus Schwab, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair et une vingtaine d’autres membres de l’élite politique.

120 organisations réparties dans vingt-neuf pays ont pris part à deux scénarios, Défense et Réponse, qui ont été simulés au Cyber Polygone 2020. Selon le groupe russe de cybersécurité BI.ZONE, pas moins de cinq millions de personnes auraient regardé le livestream dans plus de 57 pays.

L’un des intervenants était notamment Stéphane Duguin, PDG de l’Institut CyberPeace, qui est financé par Microsoft, Facebook et Mastercard, entre autres. L’institut prétend aider les clients à

« accroître la résilience numérique et la capacité à répondre aux cyberattaques et à s’en remettre. »

Schwab, en particulier, est un grand partisan de la Grande Réinitialisation,(([4] https://weforum.org/great-reset/)) une transition coordonnée par les mondialistes vers une économie mondiale de la Quatrième Révolution Industrielle dans laquelle les travailleurs humains deviennent de moins en moins pertinents à mesure que l’économie mondiale s’automatise.

Mais la Grande Réinitialisation ne pourra se réaliser qu’après l’effondrement total du système corrompu actuel.

L’exercice du Cyber Polygone présente des similitudes remarquables avec l’Event 201,(([5] centerforhealthsecurity.org/event201/about)) (([6] reseauinternational.net/de-levenement-201-a-cyber-polygone-simulation-dune-cyberpandemie-a-venir-au-forum-economique-mondial/)) un exercice soutenu par le FEM et Bill Gates qui simulait une pandémie dévastatrice de coronavirus perturbant l’ensemble de l’économie mondiale, lancé quelques mois avant l’épidémie de COVID-19 qui s’est déroulée exactement comme prévu par l’exercice.

Et, à l’instar d’Event 201, certains se demandent si Cyber Polygone n’est pas censé avoir une qualité prédictive similaire concernant l’effondrement de l’économie mondiale.

Certains diront qu’une « cyberpandémie » est une conséquence inévitable de l’évolution rapide du monde hi-tech dans lequel nous vivons, mais il est tout de même juste de souligner que « 2021 est l’année que beaucoup ont prédite pour la destruction financière des grandes institutions qui conduira à de nouveaux systèmes économiques qui s’alignent sur la Grande Réinitialisation », a rapporté Unlimited Hangout.(([6] reseauinternational.net/de-levenement-201-a-cyber-polygone-simulation-dune-cyberpandemie-a-venir-au-forum-economique-mondial/))

« L’effondrement inévitable du système bancaire mondial, résultant de la corruption et de la fraude hors normes qui sévissent depuis des décennies, sera probablement mené par le biais d’un effondrement contrôlé, qui permettrait aux riches banquiers et élites, comme ceux qui ont participé au Cyber Polygone, d’éviter toute responsabilité pour leur pillage économique et leurs activités criminelles. »

De plus, l’establishment de Washington, qui n’a cessé d’accuser la Russie d’avoir « piraté » l’année 2016, (l’élection de Donald Trump ndlr) ne semblait pas voir de problème à laisser le gouvernement russe sonder les infrastructures de cybersécurité du monde entier à la recherche de faiblesses.

« L’absence totale du récit du ‘pirate russe’ au Cyber Polygone ainsi que le rôle de leader de la Russie lors de l’événement suggèrent, soit qu’un changement géopolitique a eu lieu, soit que le récit du pirate russe communément déployé par les agences de renseignement aux États-Unis et en Europe est principalement destiné au grand public et non aux figures d’élite et aux décideurs politiques présents au Cyber Polygone », rapporte Unlimited Hangout.

Ce n’est pas une coïncidence si les mondialistes lancent ces simulations qui s’alignent sur leurs objectifs radicaux de transformation de la vie publique.

« Lorsque les personnes les plus puissantes du monde, comme les membres du FEM, souhaitent procéder à des changements radicaux, des crises émergent opportunément — qu’il s’agisse d’une guerre, d’un fléau ou d’un effondrement économique — qui permettent une « réinitialisation » du système, qui s’accompagne fréquemment d’un transfert massif de richesses vers le haut. »

Le moins qu’on puisse dire est que ce texte appelle plusieurs commentaires.

Tout d’abord, comme le rappelle judicieusement l’article de Newswars, l’événement Cyber Polygone dont les Russes sont doublement partie prenante dans son organisation avec la première banque publique russe Sberbank(([3] sberbank.com/news-and-media/press-releases/article?newsID=a05b1950-213f-404e-a4c2-a39fbb41a879&blockID=7&regionID=77&lang=en&type=NEWS)) et le Premier ministre russe Mikhael Mishustin, n’aurait-il pas un caractère prédictif, à l’instar de l’Event 201, répétition générale de la pandémie du Covid-19, prélude à son déclenchement et à l’effondrement de l’économie mondiale un an après ?

Quand on sait que le Cyber Polygone a prévu de simuler en juillet 2021 une cyberattaque mondiale entraînant un black-out total des populations avec plus d’électricité, plus d’approvisionnement, plus d’hôpitaux, plus de transports, on est en droit de se poser légitimement la question de savoir quel rôle jouent les Russes dans cette affaire ?

D’autant plus que comme chacun sait, les tensions entre l’Occident et la Russie n’ont jamais été aussi vives depuis la guerre froide, avec le sort de l’Ukraine en ligne de mire.

Quel est alors l’intérêt de la Russie de s’associer au FEM de Klaus Schwab, mais aussi à des entreprises américaines comme IBM ou encore l’ONG californienne ICANN ? Même chose pour Interpol, la BBC ou Tony Blair qui sont tous partie prenante de cet événement et par là même des défenseurs acharnés de la suprématie occidentale ?

À moins d’être un cheval de Troie, on voit mal comment la participation de la Russie au Cyber Polygone peut se justifier uniquement par la lutte contre la cybercriminalité.

Le véritable motif de la participation russe à l’organisation de l’événement Cyber Polygone ne serait-il pas tout autre ? Ne serait-ce pas plutôt une motivation financière ?

Selon Unimited Hangout,(([6] reseauinternational.net/de-levenement-201-a-cyber-polygone-simulation-dune-cyberpandemie-a-venir-au-forum-economique-mondial/)) « Les nouveaux systèmes économiques basés sur la numérisation, en partenariat avec les banques centrales ou gérés par elles, sont un élément clé de la Grande Réinitialisation du FEM, et de tels systèmes seraient une partie de la réponse au contrôle des masses de chômeurs récents. Ces monopoles numériques, et pas seulement les services financiers, permettraient à ceux qui les contrôlent de « couper » les rentrées d’argent d’une personne et son accès aux services si cette personne ne respecte pas certaines lois, mandats et règlements. »

On comprend déjà mieux l’intérêt de la Sberbank de participer à une telle opération. Cela suppose donc que la Banque Nationale russe, et donc l’État russe soient partie prenante dans la numérisation programmée des monnaies. Auquel cas, ils semblent, eux aussi, en assumer les conséquences, même les moins avouables.

Car la Sberbank a en ligne de mire le lancement de sa propre cryptomonnaie, le Sbercoin, un

« stablecoin » lié au rouble russe et son « écosystème » de finance numérique qu’elle a annoncé quelques semaines seulement après l’exercice Cyber Polygone 2020. Elle deviendrait ainsi la première banque au monde à lancer sa propre cryptomonnaie.(([6] reseauinternational.net/de-levenement-201-a-cyber-polygone-simulation-dune-cyberpandemie-a-venir-au-forum-economique-mondial/))

Pour bien comprendre la portée autoréalisatrice des scénarios catastrophes du Forum économique mondial (FEM), il faut revenir sur le discours de « bienvenue » de son président fondateur Klaus Schwab lors de l’exercice Cyber Polygone de 2020 :

« Nous connaissons tous, mais n’y prêtons pas encore suffisamment attention, le scénario effrayant d’une cyberattaque globale qui mettrait complètement à l’arrêt l’approvisionnement en électricité, les transports, les services hospitaliers, notre société dans son ensemble. La crise du Covid-19 serait à cet égard considérée comme une petite perturbation par rapport à une cyberattaque majeure. Nous devons nous demander dans une telle situation, comment nous avons pu laisser cela se produire alors que nous avions toutes les informations sur la possibilité et la gravité d’une attaque à risque. La cybercriminalité et la coopération mondiale devraient être au premier plan de l’agenda mondial. »

On voit ainsi clairement où Klaus Schwab veut en venir. En d’autres termes : sans traçage de la population mondiale via les vaccins, pas de cybersécurité possible. Et donc, encore une fois, le caractère autoréalisateur de cette menace s’avère d’autant plus probable qu’il fait suite à l’Event 201 qui a simulé une pandémie mondiale quelques mois avant la « pandémie » du Covid-19. Ainsi, Klaus Schwab lors de l’Event 201 ne déclarait-il pas dans sa documentation officielle(([4] https://weforum.org/great-reset/)) :

« La prochaine pandémie grave ne provoquera pas seulement de grandes maladies et des pertes de vie humaines, mais pourrait avoir des conséquences économiques et sociétales majeures en cascade qui pourraient contribuer grandement à un effondrement et à la souffrance des populations au niveau mondial. »

Il faut avoir donc à l’esprit que c’est en parfaite conscience que l’oligarchie mondialiste du Forum de Davos a planifié, déclenché et organisé la « pandémie » du Covid-19 avec la parfaite connaissance des dégâts majeurs qu’elle provoquerait au niveau économique et sociétal ainsi qu’en termes de pertes de vies humaines.

C’est dans ce contexte que s’inscrit la participation de la Russie aux événements du Cyber Polygone 2020 et 2021 pour lutter contre les « pandémies » dans le cadre du partenariat public-privé cher au Forum de Davos, promoteur de la fusion de ces deux secteurs.

Revenons maintenant à cette alliance contre nature de la Russie via sa banque publique Sberbank et le Forum Économique Mondial au sein du Cyber Polygone.

En 2020, y participait aussi IBM. Rappelons ici que les relations entre IBM et la CIA sont un secret de polichinelle, celles-ci remontant au début de la Guerre froide.(([7] wraltechwire.com/2020/11/23/ibm-lands-a-cloud-deal-with-cia-as-part-of-reported-multi-billion-dollar-contract/)) Ainsi, l’entreprise s’est tellement enracinée dans la CIA que celle-ci a récemment recruté son directeur de l’information chez IBM Federal.(([8] govconwire.com/2019/03/ibms-juliane-gallina-to-serve-as-chief-information-officer-at-cia-in-april/))

Quand on pointe les accusations répétées de l’establishment américain contre les hackers russes dans les élections américaines depuis plusieurs années, et aujourd’hui l’atmosphère de nouvelle guerre froide en Ukraine qui se réchauffe de plus en plus, cette collaboration américano-russe au sein du Cyber Polygone ne laisse pas d’étonner.

À gauche : la salle de commandement stratégique de Docteur Folamour.
À droite : la salle de commandement stratégique du Cyber Polygone.

Au final, que peut-on en conclure ?

Si l’on en croit Unlimitedhangout(([6] reseauinternational.net/de-levenement-201-a-cyber-polygone-simulation-dune-cyberpandemie-a-venir-au-forum-economique-mondial/)), « l’inclusion de la Russie en tant que leader dans une initiative mondiale de cybersécurité aussi importante est un peu surprenante, surtout après que la Russie ait été le bouc émissaire de choix pour toute cyberattaque commise contre une puissance occidentale depuis plusieurs années. Pourtant, il n’y a pas eu de tollé en Occident à propos de Cyber Polygone 2020, dans lequel une société détenue majoritairement par le gouvernement russe a pu prendre directement connaissance des faiblesses en matière de cyberdéfense des grandes institutions, banques et entreprises mondiales accueillant l’exercice. »

Selon Unlimitedhangout, « la participation de Tony Blair à cet exercice a peut-être pour but de faciliter le soutien des gouvernements occidentaux alignés sur le FEM en faveur d’une inclusion encore plus grande de la Russie dans le Great Reset. Cela est dû en partie à l’effort du FEM pour amener les nations des BRICS comme la Chine ou la Russie dans le giron du Great Reset, car c’est essentiel pour le succès de leur programme à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, la Russie est le pionnier de ce nouveau modèle de systèmes financiers nationaux que le FEM soutient par la création par la Sberbank d’un monopole numérique non seulement des services financiers, mais de tous les services au sein de la Fédération de Russie. »

« Peu après le début de la crise du Covid-19 en mars 2020, Schwab a fait remarquer que la crise pandémique était exactement ce qu’il fallait pour lancer le Great Reset car elle a servi de catalyseur pratique pour commencer à remanier les économies, la gouvernance et la société sociale à l’échelle mondiale. Si les événements déstabilisateurs simulés à Cyber Polygone se produisent, il est probable que le FEM s’en félicitera également, étant donné qu’une défaillance critique du système financier mondial actuel permettrait l’introduction de nouveaux monopoles public-privé de type « écosystème numérique », comme ceux que la Sberbank est en train de mettre en place en Russie. »

« Fin 2019, quelques mois avant le début de la crise du Covid-19, le PDG de la Deutsche Bank a averti que les banques centrales ne disposaient plus d’outils pouvant répondre de manière adéquate à la prochaine crise économique. Il est certainement révélateur que des systèmes bancaires entièrement nouveaux, tels que le monopole monétaire numérique de la Sberbank, qui sera bientôt lancé, aient commencé à être développés au moment même où l’on commençait à reconnaître publiquement que les moyens traditionnels des banques centrales pour répondre aux calamités économiques n’étaient plus viables. »

« Une cyberattaque majeure, telle que celle simulée à Cyber Polygone 2020, permettrait de blâmer les pirates informatiques sans visage pour l’effondrement de l’économie, exonérant ainsi les véritables criminels financiers de toute responsabilité. De plus, en raison de la nature difficile des enquêtes sur les piratages et de la capacité des agences de renseignement à faire porter le chapeau aux autres États-nations pour les piratages qu’ils ont eux-mêmes commis, tout croque-mitaine de choix peut être blâmé, qu’il s’agisse d’un groupe de « terroristes intérieurs » ou d’un pays non aligné sur le FEM comme l’Iran ou la Corée du Nord », conclut Unlimitedhangout.

Tout cela suppose que la Russie soit entièrement d’accord avec le récit officiel sur le coronavirus et la cyberpandémie prétendument imminente. Mais qu’en sera-t-il avec le Cyber polygone planifié pour juillet 2021 ? À l’heure où la confrontation Russie-USA ne tient plus qu’à une étincelle en Ukraine, la participation russe via la Sberbank et le Premier ministre Mikhael Mishustin est-elle encore sérieusement envisagée ?

Dans un monde où les armes hypersoniques et les missiles intercontinentaux des grandes puissances pourraient provoquer le seul véritable Great Reset, la finalité du Cyber Polygone ne devrait-elle pas avant tout s’appliquer à ceux qui l’ont organisé ?

« Aujourd’hui, chaque habitant de cette planète doit envisager le jour où elle ne sera plus vivable. Chaque homme, chaque femme et chaque enfant vit sous le coup d’une épée de Damoclès atomique, suspendue par le plus fin des fils, susceptible d’être coupé à n’importe quel moment. Par accident, erreur ou folie. Les armes de guerre doivent être abolies avant qu’elles nous abolissent. »

John Fitzgerald Kennedy, discours à l’Assemblée Générale des Nations Unies, 25 septembre 1961

Y a-t-il encore un chef d’État pour relever le défi ?


* Grande réinitialisation




Pour une lecture souverainiste de l’histoire de France

Par Henri TEMPLE (Co-fondateur et précédent Directeur du Centre du droit de la consommation et de la concurrence)

Napoléon, Jeanne d’Arc, Charles de Gaulle… Les analphabètes, les traîtres et les nationalistes nostalgiques, s’écharpent sur le jugement à avoir sur les grandes figures de l’histoire de France. Voir cette dernière à travers le prisme souverainiste semble pourtant la seule qui soit dans l’intérêt de la nation.

Il doit y avoir une lecture souverainiste de l’histoire. C’est-à-dire que, par delà les lectures affective, romanesque ou marxiste, il existe aussi une appréciation des faits et des hommes historiques selon qu’ils ont apporté le plus de liberté, de paix, de prospérité, de grandeur à une nation. Ne parlons même pas de la lecture dite « décoloniale » de l’histoire, épiphénomène d’une mode passagère, racialiste, « genrée », spécieuse et volontiers totalitaire, tentée par le lynchage. On oubliera sous peu ces divagations délirantes d’une « basse intelligentsia », pour reprendre les mots de Régis Debray..

L’approche de la commémoration le 5 mai prochain du deux centième anniversaire de la mort de Napoléon à Sainte-Hélène suscite les agitations attendues dans les médias, le monde politique français, les écrivains, historiens et l’opinion publique. Ma dernière rubrique sur ce sujet (Napoléon et les chances gâchées de la France : une uchronie souverainiste) m’a valu certes des approbations, mais aussi une volée de bois vert, notamment de lecteurs qui n’avaient pas bien lu ce texte, et notamment ma précaution préliminaire (le terme d’« uchronie »).. Il est vrai que si le courrier des lecteurs permet parfois (heureusement) l’échange fructueux, il est aussi souvent un défouloir anonyme pour personnalités tendues.

Je reviens donc ici, d’une façon plus large, à la question de savoir s’il est permis d’avoir une opinion dissidente sur les grandes figures de l’histoire de France, selon le seul critère de leur contribution à l’intérêt général de la nation. Ou bien si l’on est sommé d’avoir nécessairement à choisir un camp : celui des zélateurs absolus ou celui des détracteurs impénitents ? Pour Napoléon, comme pour Jeanne d’Arc, Richelieu, Pétain ou de Gaulle. Or le jugement que l’on porte sur telle ou telle figure nationale a une grande importance : d’une part, car cela peut renforcer ou, au contraire, affaiblir, la cohésion des Français derrière leur histoire. Et surtout, d’autre part, si ce jugement est faux en tout ou partie, c’est que son auteur pratique des mécaniques de raisonnement fausses ou mal maîtrisées. S’il remplace la raison par la passion irrationnelle, peut-il être un citoyen utile et efficace pour servir son pays ? Ne faut-il pas tirer les leçons de l’histoire pour éviter de retomber dans les mêmes erreurs ? Durant la guerre de Cent Ans, les Français ont reproduit, durant plus de 80 ans, les mêmes fautes fatales. Ressemblant à s’y méprendre à celles que commettront ensuite nos généraux, politiciens ou chefs d’État : en 1759 (Québec), 1870, 1914, 1939/40, 1954 (Diên Biên Phu), 1962 (Accords d’Évian)…

Voulons-nous continuer ainsi, encore et encore ? Préférons-nous imputer tous nos malheurs aux Anglais ? Puis aux Allemands ? Aux USA ? Un bien commode défaussement. Ou ne faut-il pas mieux se demander pourquoi et comment on perd, du fait de nos propres carences d’intelligence, ainsi que des méthodes supérieures de l’adversaire ? Puis corriger ces erreurs butées et s’inspirer des méthodes qui gagnent ? Et enfin, y rajouter la touche de génie français (ça existe aussi) qui fait la différence à notre avantage. Vercingétorix et César, Clovis, Charlemagne, Guillaume le Conquérant, Raymond IV, Saint Louis, Philippe le Bel, Jeanne d’Arc, Henri IV, Richelieu, Colbert et Louis XIV, Louis XVI-Marie Antoinette et Robespierre, Napoléon, Thiers, Pétain et de Gaulle. 15 situations historiques majeures et tragiques sont incarnées par ces hommes (et deux femmes). Et elles ont provoqué, a posteriori, des divisions souvent passionnelles entre historiens et entre Français, des jugements majoritairement politiques : royalistes contre républicains, jacobins contre girondins, droite contre gauche, et, désormais, extrême gauche « cannabis-woke » contre la nation. Des jugements qui d’ailleurs varient du tout au tout dans le temps. Les grandes figures nationales les plus tiraillées d’un bord à l’autre seront Vercingétorix ou Jeanne d’Arc. Les plus contestées sont les plus récentes : Napoléon, Thiers, Pétain et de Gaulle. Les plus clivantes : Louis XVI et Robespierre ; Pétain et de Gaulle. Les plus oubliées : Raymond IV, Montcalm. Mais seulement trois émergent comme de sacro-saintes icônes : Jeanne, Napoléon et de Gaulle.

L’histoire de France est particulièrement tendue. C’est que la Gaule, puis la France, est à la fois un pays vaste et riche, et un lieu de passage entre le Nord et le Sud, l’Est et l’Ouest. Un isthme européen sans cesse menacé, envahi. Quelques rares peuples ont pu conserver, à travers les millénaires — nonobstant des vicissitudes — la continuité de leur héritage culturel originel : notamment les Scandinaves, les Germaniques ; Israël, l’Irlande, la Grèce, l’Arménie, l’Éthiopie, la Russie… Mais la France, un territoire trop vaste peut-être, a, en moins de 18 siècles, subi au moins trois acculturations. Des Gaulois aux Gallo-Romains, puis de ces derniers aux Francs, et enfin de la féodalité et la monarchie franques à la République, qui a affirmé le concept de nation comme ciment d’un ensemble disparate.

Les clivages régionaux, politiques, sociaux, identitaires (religieux, raciaux, « souchistes ») peuvent exciter les jugements portés sur les grandes figures de l’histoire. On en a une récente illustration avec les fanatismes dirigés, en général, contre les « mâles blancs », et en particulier contre leurs statues : Colbert en France, Churchill au Royaume-Uni… Une iconoclastie de crétins névrotiques. Or une nation se reconnaît elle-même au travers de son histoire, portée par ses héros, les « grands hommes » de son panthéon.

Est-il permis d’avoir une opinion dissidente sur Bonaparte et Napoléon ? Ou bien est-on sommé d’avoir nécessairement à choisir un camp : celui des zélateurs absolus ou celui des détracteurs impénitents ? Comme d’ailleurs pour Jeanne d’Arc, Richelieu, Pétain ou de Gaulle ? Il faut guérir de ce terrible mal intellectuel des Français de vouloir tout diviser en un simpliste « noir ou blanc ». Et rejeter cette assignation d’avoir à se soumettre à l’opinion de X, Y ou Z parce qu’il est un « spécialiste » de tel ou tel sujet et donc de devoir se taire… Comme Audrey Pulvar, journaliste antillaise, tête de liste socialiste aux régionales d’Île-de-France en 2021, qui appelle aussi les mâles blancs à se taire, reprenant à vil prix les psychoses des « décoloniaux », « woke », et autres sécrétions de cerveaux taraudés par des complexes. De vieilles rancœurs enfouies, et polluées par des constructions mentales rudimentaires et revanchardes.

Un livre très récent de Thierry Lentz (Pour Napoléon, éd. Perrin, 2021), saisissant l’opportunité du bicentenaire, s’affirme clairement en avocat de Napoléon. Mais est-il permis de porter des jugements a posteriori, favorables comme hostiles, sur un homme célèbre et son bilan ? Y aurait-il des critères permanents pour le faire sans risque d’anachronisme ? Non s’il s’agit de juger les mots et les moyens qui sont à comprendre dans leur époque ; et oui pour les résultats qui échappent à la patine du temps, car les effets demeurent souvent durant des siècles. Or les résultats de Napoléon, s’ils sont remarquables jusqu’à Austerlitz, en termes militaires et administratifs, sont désastreux à la fin : une France occupée (deux fois) et territorialement diminuée.

Bien sûr il faut commémorer Napoléon (Villepin avait refusé de célébrer Austerlitz et préféré commémorer Trafalgar…), car c’est notre histoire, glorieuse certes, mais douloureuse aussi et nous devons l’assumer. Mais pas comme des groupies ni, inversement, comme des décoloniaux : plutôt à la façon intelligente et nuancée de Thucydide pour Périclès, ou de Bainville sur le traité de Versailles, à l’aune de la raison et surtout en fonction de l’intérêt supérieur de la Cité. Thucydide fut un historien cherchant impartialement la vérité des faits, et à comprendre les causes profondes des événements, en écartant mythes et sentiments. De cette compréhension, il tente — il est le premier dans l’histoire du monde — de bâtir une philosophie de l’histoire en discernant les lois générales qui gouvernent le monde : pour réussir, l’action de l’homme politique ou militaire doit être intelligente et morale, au regard de la patrie. Thucydide a ainsi, à cette aune, jugé le bilan de Périclès et érigé une méthode historique d’une étonnante modernité, toujours actuelle. Pour lui, « comprendre le passé permet de voir clair dans les faits qui, à l’avenir, en vertu du caractère humain qui est le leur, présenteront des similitudes et des analogies » (Thucydide. Péloponnèse). Marx a bien compris Thucydide lorsqu’il écrit que « qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre ».

Pour les analphabètes, les pénitents, et les traîtres à la nation, Napoléon est, au choix, un mâle blanc (et donc à l’origine de tous les maux), un macho, un esclavagiste ou un tyran totalitaire. Pour les nationalistes nostalgiques, il est le génie absolu, capable par ses victoires militaires éclatantes de sauver la patrie, d’inspirer l’admiration au monde entier encore à ce jour ; le chef d’une épopée magnifique, le libérateur des peuples, l’organisateur de la France moderne, mais la victime des Anglais perfides. Il me semble que pour les souverainistes, Bonaparte ne doit pas être confondu avec Napoléon. Ce dernier rate les chances de paix que lui donne la victoire d’Austerlitz. La France perdra de nombreux territoires, près d’un million de jeunes sont tués (dont les descendants manqueront en 1870), et Paris est occupée deux fois.

Se demander si la liberté, la dignité, et la grandeur de la France ont été accrues par Jeanne d’Arc, Richelieu, Napoléon ou de Gaulle, relève d’un légitime bilan souverainiste. La France a-t-elle évité sa disparition ou sa sujétion ? A-t-elle été plus grande, plus prospère, plus libre, plus juste ? Les historiens dressent les constats, et les philosophes, les citoyens intelligents, peuvent et doivent alors se former leur libre jugement, non seulement pour le bilan du passé, mais aussi pour s’aider aux choix du temps présent qui féconderont l’avenir. « Il n’est pas de bonheur sans liberté — j’ajouterais sans souveraineté — ni de liberté sans courage » disait Périclès. Et particulièrement la liberté et le courage de considérer son histoire avec lucidité.

[Ndlr : en observant l’histoire de France sous l’angle souverainiste ainsi proposé par l’auteur Henri Temple, de prime abord, et sans recourir à une analyse fine de leurs actions et des conséquences de ces dernières, il apparaît que Napoléon a contribué effectivement à la grandeur, la liberté et la dignité de la France jusqu’à Austerlitz, mais que lorsqu’il s’est mué en empereur, il a plutôt nettement inversé la tendance et contribué à l’amoindrir, à lui redonner des chaînes et à favoriser son déshonneur. Charlemagne a probablement réussi jusqu’au navrant choix du processus d’héritage qui a ensuite séparé la France en trois États. Le sacrifice de Jeanne d’Arc n’en aura pas moins permis de chasser plus tard les Anglais hors du pays, voire du continent. De Gaulle a contribué à la grandeur de la France jusqu’aux solutions choisies lors des guerres d’indépendance dans les colonies. Louis XIV a fait rayonné, notamment par Versailles, la France sur l’Europe. Etc.. L’auteur aurait-il dû se prêter à ce type d’exercice et ceci de manière un peu moins succincte et schématique pour parachever sa démonstration ?]




COVID-19, LA LUMIÈRE AU BOUT DU TUNNEL ?

Par Nicole Delépine

Selon R. Fuellmich, la lumière est au bout du tunnel.

Acceptons-en l’augure !

https://2020news.de/rede-dr-fuellmich-auf-der-kassler-demo/

Le 20 mars 2021, une grande manifestation contre les mesures anticorona du gouvernement a eu lieu à Kassel. Selon les rapports de presse, 20 000 personnes étaient présentes, plutôt 100 000 d’après les participants.

Avocat et fondateur membre du comité Corona créé à berlin en juillet 2020, Reiner Füllmich a pris la parole lors de la manifestation.

2020News publie le texte de son discours ici.

EXTRAITS LIBRES

« Comment auriez-vous réagi début 2020 si on vous avait dit que de la mi-mars à aujourd’hui 

  • non seulement les gens partout en Allemagne mais dans de grandes parties du monde porteraient des masques, y compris les enfants ?
  • En raison de soi-disant confinement, la classe moyenne allemande, ainsi que la classe moyenne de tout le monde occidental, est menacée de faillite ?
  • Des millions d’opérations, d’examens de dépistage du cancer, de mesures de rééducation et d’autres mesures médicales ont été reportés, avec des conséquences sanitaires imprévisibles pour les personnes touchées ?
  • Des milliers de personnes en phase terminale en Allemagne et dans de grandes parties du monde sont obligées de mourir isolées et toutes seules sans le soutien de leurs proches ?
  • Des gens partout en Allemagne et dans de grandes parties du monde sont privés de leur liberté pendant des jours et des semaines sans ordonnance du tribunal en raison de soi-disant ordonnances de quarantaine ?
  • Des gens en Allemagne et dans de grandes parties du monde sont poursuivis pour avoir fêté leur anniversaire, assis sur un banc de parc, faire du jogging, chanter ?
  • Les parlements occupés par des représentants du peuple que nous élisons sont de facto impuissants et les gouvernements fédéral et des États ont adopté une série ingérable de règlements arbitraires sans aucune légitimation du peuple, dont personne ne comprend le contenu et les limites ?
  • Tous les droits démocratiques fondamentaux ont en fait été suspendus, y compris le droit démocratique fondamental le plus important, la liberté d’expression ? »

Et oui c’est ce qui est arrivé dans de nombreux pays occidentaux dont l’Allemagne et la France et de trop nombreux pays à quelques exceptions comme la Suède ou la Biélorussie en Europe qui ont résisté aux pressions du FMI (sonnantes et trébuchantes d’après le président biélorusse).

Au nom de quoi avons-nous perdu nos droits fondamentaux dans un silence sidérant ou une sidération conduisant à la soumission devant l’énormité des mensonges ne pouvant pas en être selon le citoyen de base ? Une décision commune de nombreux pays obéissants à l’OMS et au conseil sanitaire international de l’OMS[1] signé par 194 pays conduit au désastre mondial comparé par certains à une troisième guerre mondiale

Les pays signataires s’étaient mis d’accord pour appliquer les mesures décidées par l’OMS en cas de pandémie mondiale. Restait à décider qu’il y avait pandémie, ce qu’a fait l’OMS sans vergogne en changeant les critères 12 ans plutôt. Le tour était joué et les partisans d’un gouvernement mondial influencés par Bill Gates via l’OMS qu’il finance en grande partie et les puissants de ce monde occidental comme Mme Merkel que les autres pays de l’UE dont la France suivent, ont pu imposer un temps leur scénario tragique.

Combien de temps, ce sera aux peuples d’en décider.

A ce jour, il n’y a pas de réponse à cette question de la part des gouvernements, fédéral et des États, sauf l’injonction : « il y a une pandémie corona, alors faites ce que nous vous disons de faire sans poser de questions ». 

Aucune question ne peut être posée, a expressément déclaré le chef du RKI, un vétérinaire nommé Wieler, RKI soi-disant autorité fédérale supérieure qui doit suivre les instructions des gouvernements ou du ministère fédéral de la Santé.

Qu’en pense donc Maitre Reiner Fuellmich ?

La démocratie vit de manière cruciale sur la compétence morale, et la compétence morale nécessite deux choses : la capacité de poser des questions au lieu d’obéir aveuglément aux ordres, et la capacité de discuter d’autres opinions au lieu de les diffamer à tous les niveaux.

La capacité de poser des questions et la capacité de discuter sont au cœur de la liberté d’expression et donc au cœur de la démocratie.

Dans l’intérêt de qui cette attaque de notre propre gouvernement contre la démocratie, c’est-à-dire le gouvernement du peuple a -t-elle eu lieu ?  « Qui a intérêt à détruire le pouvoir du peuple, la démocratie, et à le remplacer par quelque chose qui, comme les développements de l’année dernière l’ont montré, est un régime fasciste-totalitaire ? »

Commençons par la question centrale : sur quelles conclusions reposent ces ordres destructeurs de démocratie et extrêmement préjudiciables ?

Ces trois questions spécifiques auraient dû être posées devant les parlements !

  • À quel point le prétendu nouveau virus est-il vraiment dangereux ?

Conformément à l’OMS (quoique controversée) et au respecté Prof. Dr. John Ioannidis de l’Université de Stanford : pas plus dangereux que la grippe saisonnière avec un taux de mortalité par infection de 0,14-0,26%)

  • Quels sont les effets sanitaires et économiques des mesures anti-coronavirus ?

La réponse très détaillée et précise à cette question est à la disposition du ministère fédéral allemand de l’Intérieur depuis mai 2020, sous la forme de ce que l’on appelle désormais le «papier de fausse alerte», document  rédigé par un spécialiste du ministère de l’Intérieur bien formé à l’évaluation des risques pour la protection de la population.

Et tout le monde connaît maintenant la réponse, comme décrit ci-dessus :

les effets des mesures anti-corona sont comme une troisième guerre mondiale, mais sans guerre ouverte.

  • Quelle est la fiabilité du test PCR

pour la détection des infections que C. Drosten conseiller de A.Merkel pour la santé, a développé début janvier 2020 (à un moment où lui, Wieler et les autres déclaraient encore publiquement qu’il n’y avait rien à craindre du virus corona) et l’a fait recommandé par l’OMS dans le monde entier. Fabuleuse efficacité dramatique pour trop de peuples du monde entier !

Or

« un test PCR ne peut donner aucune information sur une infection, il n’est même pas approuvé à cet effet. C’est pourquoi ce test ne dispose que d’une soi-disant autorisation d’utilisation d’urgence aux États-Unis et non d’une véritable autorisation complète. »

Réponses à ces trois questions selon R. Fuellmich

« Issu des travaux du Comité Corona, que ma collègue Viviane Fischer et moi avons fondé avec deux autres avocats le 10 juillet 2020 et qui a été constamment dirigé par le pneumologue et ancien chef d’un service de santé de longue date, le Dr. Wolfgang Wodarg, le biologiste Prof. Dr. Ulrike Kämmerer de l’Université de Würzburg et le professeur de droit Dr. Martin Schwab de l’Université de Bielefeld. »  Ce comité a depuis interrogé une centaine de scientifiques, médecins, avocats, économistes, psychologues, psychiatres et autres respectés et de renommée mondiale.

Les dégâts sont monstrueux dignes d’une guerre mondiale

Même l’OMS a admis que le danger réel du virus ne va pas au-delà de celui de la grippe saisonnière, qui a un taux de mortalité par infection de 0,14%, et s’épuise.

Et l’écrasante majorité de ceux qui meurent ont plus de 80 ans et souffrent de maladies préexistantes graves et multiples.

Des dizaines de scientifiques ont aujourd’hui confirmé que le test de Drosten, ne permet pas de tirer des conclusions sur les infections.

Même l’OMS et l’homologue américain du RKI[2] allemand, le CDC[3], l’ont admis et ont souligné qu’un test positif ne dit rien sur le caractère infectieux de la personne testée.[4]

C’est parce que le test ne peut pas faire la distinction entre le matériel vivant et mort

Il ne peut pas non plus dire si les symptômes d’une personne ne sont pas causés par un autre agent pathogène, comme un virus du rhume ou de la grippe. Plus précisément, le CDC dit :

« La détection de l’ARN viral n’indique pas la présence d’un virus infectieux ou que Covid 19 est l’agent causal des symptômes cliniques ».  Ce test ne peut pas exclure les maladies causées par d’autres agents pathogènes bactériens ou viraux.

Habituellement, au moins jusqu’à l’apparition de Coronavirus sras cov 2, les personnes sans symptômes étaient considérées comme en bonne santé et se sentaient également en bonne santé.

Soulignons que l’affirmation mensongère selon laquelle il existe des infections asymptomatiques vient également de M. Drosten. En fait, il n’y a pas du tout d’infections asymptomatiques, comme ce fut récemment une nouvelle fois démontré avec une étude de 10 millions de participants à Wuhan, provenant de partout.. La Chine l’a montré à la fin de l’année dernière[5].

Les deux affirmations (validité des tests PCR et infections asymptomatiques) sont contraires aux faits établis :

  1. a) l’affirmation selon laquelle il y a des infections asymptomatiques
  2. b) l’affirmation selon laquelle le test Drosten PCR peut détecter des infections

viennent de Drosten le conseiller d’A. Merkel et de l’OMS. Au début de 2020, il les a publiés dans deux articles qui ne répondent même pas aux normes scientifiques.

Il a publié ces fausses déclarations : or, ​​au moment de la publication sur les infections asymptomatiques, il savait que le cas cité comme exemple d’une femme chinoise visitant l’Allemagne n’était pas du tout asymptomatique. Elle avait antérieurement traité ses symptômes avec un médicament commun contre la grippe.

Et selon une interview qu’il a donnée en 2014 à Wirtschaftswoche, C. Drosten savait également qu’un test PCR positif n’a aucune valeur informative sur les infections.[6]

Reiner Fuellmich signale de surcroit en plus de graves conflits d’intérêts financiers, Drosten a un autre problème avec sa crédibilité (doutes massifs s’il est autorisé à utiliser son doctorat et poursuites judiciaires en cours). Drosten a d’autres problèmes de crédibilité car pendant la grippe porcine de 2009, comme le prophète anglais Neil Ferguson, il a averti des conséquences désastreuses et des millions de décès si une vaccination de masse n’avait pas lieu.

Ces prédictions se sont révélées complètement fausses et la grippe porcine s’est avérée être une grippe bénigne. Cependant, des vaccins avaient déjà été achetés dans de nombreux pays du monde dans des conditions qui étaient gardées secrètes jusqu’à aujourd’hui, et ils ont ensuite été utilisés (avant que tout ne soit détruit) avec pour résultat que 1300 enfants, en particulier en Scandinavie, sont gravement handicapés à vie. et souffrez de narcolepsie.

Ajoutons qu’il est remarquable que ces fausses prophéties sont identiques en Grande-Bretagne et en Allemagne et formulés par les plus hauts conseillers des états et de l’OMS. Difficile de croire à de l’incompétence.

L’avocat se demande pourquoi le gouvernement fédéral a suivi les conseils et les demandes de confinements massifs de Drosten et de son institut, qui « sans même un soupçon d’empathie ou de pitié  a ordonné ces mesures dévastatrices qui, entre autres, ont forcé les personnes en phase terminale à être isolées et seules sans soutien de leurs proches à mourir ? »

« Et pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas seulement pris note des autres opinions, mais les a-t-il rejetées comme des théories d’extrême droite, antisémites et du complot sans même les examiner, encore moins en discuter ».

Comment le gouvernement fédéral (et les gouvernements des États qui le suivent aveuglément) ont-ils sciemment et volontairement ordonné des ordonnances mortelles et dévastatrices, exigé que personne ne pose de questions, et au-delà, toutes les autres opinions scientifiques et médicales (y compris l’un des scientifiques les plus cités) dans le monde, le professeur John Ioannidis de l’Université de Stanford) a ignoré et délibérément dénigré ».

Ce dernier a déclaré 

« – que le soi-disant nouveau virus ne représente pas une menace plus grande que le virus de la grippe,
– qu’il existe des traitements efficaces qui ne coûtent pratiquement rien,
– et que les mesures dans leur ensemble causeraient les dommages les plus dévastateurs pour la santé et l’économie ? »

En résumé: quels intérêts le gouvernement fédéral représente-t-il lorsqu’il ordonne de telles mesures destructrices ?  Au nom de qui le gouvernement fédéral agit ainsi, et pour quelle raison ?

Reiner Fuellmich

« Si vous considérez que les conseillers les plus importants du gouvernement fédéral – en plus de Drosten – le Wellcome Trust et la Fondation Bill et Melinda Gates, des représentants de haut rang de l’industrie pharmaceutique de production de vaccins et de l’industrie technologique appellent tous à l’introduction d’un carte de vaccination numérique, on soupçonne qu’ici et de manière totalement irrespectueuse et empathique leurs intérêts sont représentés et non ceux du peuple allemand ».

« Un groupe d’avocats en réseau international en constante augmentation – en particulier avec le droit anglo-américain – travaille en étroite coordination pour faire la lumière et trouver des réponses aux questions de savoir qui est derrière tout cela et qui est tenu responsable.

Parce que, comme mon héros juridique Louis D. Brandeis l’a dit, la lumière du soleil est le meilleur de tous les désinfectants. Et cette lumière du soleil est la lumière au bout du tunnel que nous pouvons tous voir, et elle devient de plus en plus brillante ».

 Selon une autre interview [7] :

Il y a quelques jours, Fuellmich s’est entretenu à nouveau avec Jerm Warfare :  « Il y a de la lumière au bout du tunnel », a-t-il déclaré. « Nous avons gagné des procès et nous allons en gagner beaucoup d’autres ».
Au cours de l’interview, il a déclaré à propos de l’approche Corona : « Ce sont les pires crimes contre l’humanité jamais commis. » Les quelques personnes qui peuvent encore penser de manière indépendante, soit environ 10 à 20 % de la population, savent qu’il n’a jamais été question d’un virus ou de la santé, mais bien de la réduction de la population mondiale et de son contrôle, a-t-il déclaré.
Nuremberg 2

Les vaccins corona n’ont donc rien à voir avec la vaccination, mais font partie d’expériences génétiques, a-t-il déclaré. Fuellmich a ajouté que les joueurs en coulisses commettent de nombreuses erreurs. Par exemple, il pense que les fabricants de vaccins ne s’attendaient pas à ce que tant d’effets secondaires se produisent à ce jour.

Il a parlé à un dénonciateur qui a déclaré qu’ils avaient initialement prévu de déployer tout ce scénario seulement en 2050. Puis les personnes qui tiraient les ficelles sont devenues avides et ont décidé de mettre en œuvre les plans beaucoup plus tôt, a déclaré le dénonciateur. « Je pense que c’est la raison pour laquelle ils font tant d’erreurs », a déclaré M. Fuellmich, qui a recueilli les déclarations de plus de 100 scientifiques et experts.

L’avocat a poursuivi en disant qu’un tribunal spécial, Nuremberg 2, pourrait être nécessaire parce que l’affaire est désormais si importante qu’elle pourrait être hors de portée des tribunaux nationaux. « Nous avons les preuves. »

L’Europe : principal champ de bataille

Qui sont ces gens qui tirent les ficelles ? Selon Fuellmich, il s’agit d’un groupe de quelque 3 000 super-riches. La clique de Davos de Klaus Schwab, entre autres, appartient à ce groupe.

 Que veulent-ils ? Un contrôle total sur le peuple. « Ils corrompent les médecins, les travailleurs hospitaliers et les politiciens. Les personnes qui ne coopèrent pas sont menacées. Ils utilisent toutes sortes de techniques psychologiques pour manipuler les gens. »

Fuellmich s’est également entretenu avec un autre lanceur d’alerte, qui a expliqué pourquoi l’Europe est le principal champ de bataille de cette guerre. « L’Europe est complètement en faillite. Les fonds de pension ont été complètement pillés. C’est pourquoi ils veulent contrôler l’Europe avant que les gens ne découvrent ce qui se passe. »

Les médias grand public prétendent qu’une majorité de personnes sont en faveur de ces mesures. Selon l’avocat, ce n’est certainement pas le cas. Presque tous ses interlocuteurs en Allemagne savent que les masques, par exemple, ne sont d’aucune utilité et sont informés par les médias alternatifs. « Les vieux médias sont en train de mourir. »

Son conseil ? Diffusez la vérité et les faits autant que possible et ne gaspillez pas votre énergie avec des personnes qui tiennent absolument à être vaccinées. « Nous ne pouvons pas sauver tout le monde. Beaucoup de gens vont mourir. »

https://youtu.be/jFOb2xqqcU0
CRIME CONTRE L’HUMANITÉ Covid Dr Reiner Fuellmich Action collective Poursuite – Bing video

[1] www.francesoir.fr/le-conseil-mondial-de-loms-dicte-tres-officiellement-la- conduite-sanitaire-des-pays-signataires-dont

[2] Robert Koch Institute

[3] Centers for Disease Control and Prevention – CDC  américain

[4] L’OMS confirme que le test Covid-19 PCR est invalide, les estimations des « cas positifs » sont sans fondement. Le confinement n’a aucune base scientifique. | Mondialisation – Centre de Recherche sur la Mondialisation

Sur la validité des tests PCR et

[5] Les bien-portants, dits « asymptomatiques », ne transmettent pas le Covid19 : étude chinoise sur 10 millions de personnes ! (francesoir.fr)

[6] C. Drosten l’heure des comptes France soir N Delépine

[7] Advocaat Reiner Fuellmich geeft update over ‘Neurenberg 2’: Er is licht aan het einde van de tunnel (ninefornews.nl)  Homepagina » Mens en Dier » Advocaat Reiner Fuellmich geeft update over ‘Neurenberg 2’: Er is licht aan het einde van de tunnel
in Mens en Dier 12 april 2021




Selon un ancien médecin expert à l’OMS, la réponse à la Covid de Magufuli a sauvé des milliers de vies

[Source : Le-Blog-Sam-La-Touch via reseauinternational.net]

Par David Bell

Il a peut-être été ridiculisé en Occident pour avoir rejeté les mesures de confinement et encouragé les prières. Mais comme l’explique le Dr David Bell, ancien scientifique de l’Organisation mondiale de la santé, le défunt président tanzanien John Magufuli n’est pas considéré comme un paria par de nombreux membres de la communauté scientifique – il est considéré comme un sauveur de vies.

Si vous lisez le site web de la BBC, vous pensez probablement que le défunt président tanzanien était soit un rebelle, soit un « négationniste de la Covid », soit tout simplement stupide.

En réalité, il n’était rien de tout cela.

Le président Magufuli était en fait un scientifique très instruit, titulaire d’un doctorat en chimie, qui a probablement sauvé des milliers de vies en refusant d’adhérer aux mesures de confinement et autres réactions réflexes imposées aux populations dans une grande partie de l’Afrique et de l’Occident.

La décision de Magufuli de ne pas procéder à un confinement était conforme aux lignes directrices sur les pandémies fondées sur des données probantes publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2019.

Il a prédit à juste titre que la mortalité due à la Covid-19 en Afrique serait très faible par rapport à d’autres grands tueurs comme le paludisme, la tuberculose (TB) et le VIH-sida, et a suivi les bons principes de santé publique en donnant la priorité à ces maladies à forte charge qui touchent particulièrement les jeunes, tout en disant aux Tanzaniens de ne pas paniquer.

Il a également donné la priorité au maintien de la croissance économique, qui est à long terme le moyen le plus efficace d’améliorer l’espérance de vie et la santé. En bref, il a agi comme on pourrait attendre d’un scientifique bien formé et d’un expert en santé publique rationnel qu’il agisse dans le contexte tanzanien.

Tout au long de la pandémie de la Covid-19, les médias ont exigé des fermetures plus longues et plus dures, comme si elles étaient normales – ou utiles.

Mais ils soulignent rarement qu’aucun plan de lutte contre la pandémie n’a recommandé des fermetures massives d’entreprises et des restrictions à la liberté de religion, aux voyages ou au fonctionnement normal de la société avant 2020, car leur suppression devrait causer davantage de dommages et empiéter grandement sur les droits humains fondamentaux.

Nous n’avons jamais appliqué aucune de ces mesures lors des épidémies de SRAS, de MERS ou de grippe porcine de ces dernières années. Les gens fréquentaient les lieux de culte, les bus et les trains étaient bondés, les jeunes sortaient en boîte, dansaient, chantaient et s’embrassaient.

Il en a été de même pour les Tanzaniens pendant cette pandémie.

Et à juste titre.

La plupart des Tanzaniens sont jeunes et non obèses, et sont donc très peu exposés au risque de la Covid-19.

Le président Magufuli a eu mauvaise presse pour avoir dit à ses compatriotes d’aller à l’église au début de la pandémie pour « prier » pour que la Covid disparaisse ».

Mais les rassemblements de masse ne devraient pas exposer la grande majorité de la population tanzanienne à un risque important.

Des dizaines de milliers de fans de sport se sont rendus récemment dans des stades en Floride et au Texas, et aucune augmentation des cas n’a été constatée par la suite.

Bien sûr, il est important de protéger les personnes vulnérables dans toute épidémie, et il est difficile de dire si les prières de masse étaient une bonne idée du point de vue de la transmission pure, car elles ont peut-être augmenté le risque pour les personnes âgées au début de l’épidémie en Tanzanie.

Le développement rapide d’une « immunité collective » chez les jeunes par le biais de tels rassemblements devrait cependant exercer un effet protecteur, si les personnes vulnérables sont bien protégées jusqu’à ce que cette immunité supprimant la transmission soit atteinte.

Dans l’ensemble, cette politique a probablement été bien meilleure pour la santé publique que les mesures de confinement strict, qui ont entraîné les premières récessions depuis un quart de siècle dans de nombreux pays africains, ainsi qu’une réduction du traitement des principaux tueurs comme le paludisme, la tuberculose (TB) et le VIH-sida.  

Le virus à l’origine de la Covid-19, le SRAS-CoV-2, va probablement devenir endémique et, à mesure que l’immunité collective sera atteinte par l’infection naturelle ou par la vaccination, les maladies graves et les décès seront de plus en plus rares.

De multiples études ont montré un impact très limité des mesures de confinement plus strictes sur la mortalité due à la Covid-19.

Par conséquent, on peut s’attendre à ce que la Tanzanie, comme la Suède, la Croatie, la Biélorussie et d’autres pays qui ne pratiquent pas de confinement, ait finalement une mortalité globale due à l a Covid-19 et une trajectoire épidémique similaires à celles des pays comparables qui pratiquent le confinement.

La critique véhémente du président Magufuli dans les médias est donc décevante et très ignorante. Il semble en effet que les journalistes occidentaux trouvent plus facile de dénigrer les dirigeants des pays africains que les dirigeants européens. Les dirigeants suédois, par exemple, n’ont jamais été qualifiés de « négationnistes de la Covid ».

Ce n’est pas nouveau, mais cela montre peut-être à quel point l’hypocrisie et les préjugés persistent dans la société occidentale.

D’un point de vue sanitaire, la Tanzanie semble avoir fait mieux que la plupart des autres pays à faible revenu au cours de cette dernière année. Alors que des millions d’Africains ont été jetés dans la faim et la pauvreté, la Tanzanie a vu son PIB augmenter tout au long de 2020.

La chute du PIB et l’appauvrissement général sont associés à une augmentation de la mortalité toutes causes confondues.

C’est particulièrement le cas en Afrique subsaharienne, où la sécurité alimentaire est souvent un véritable problème et où le contrôle des maladies endémiques telles que le paludisme, la tuberculose et le VIH-sida est fragile.

Il est donc fort probable qu’en maintenant une économie performante, lui et son gouvernement ont contribué à réduire considérablement la mortalité. L’UNICEF estime à près d’un quart de million le nombre de décès d’enfants supplémentaires en Asie du Sud en 2020 en raison des réponses apportées au Covid-19 dans cette région.

Il est probable que des bilans similaires seront observés en Afrique subsaharienne, mais on peut s’attendre à ce que la Tanzanie soit désormais relativement protégée de ce phénomène.

Espérons, pour le bien des Tanzaniens, que cela continuera avec sa successeure.

Les médias occidentaux se sont peut-être moqués du président Magufuli – et des Tanzaniens en général – qui pensaient pouvoir « prier » pour faire disparaître un virus.

Mais, toute rhétorique mise à part, en refusant de verrouiller les lieux et de détourner les ressources sanitaires consacrées au paludisme et à la tuberculose pour tester des personnes ne présentant aucun symptôme pour un virus dont le taux de mortalité est très faible, Magufuli a suivi une réponse orthodoxe à une pandémie.

Il était également orthodoxe dans son approche des droits de l’homme. La liberté de religion était considérée comme un droit de l’homme important par la plupart des journalistes occidentaux il y a seulement 18 mois, et la peur ne doit pas modifier les droits de l’homme fondamentaux.

Les journalistes honnêtes devraient reconnaître les avantages de l’approche de Magufuli, même si elle est en contradiction avec leur vision du monde actuelle.

Ridiculiser des pratiques religieuses qui ne relèvent pas de leur expérience et dénigrer la science de la santé publique qu’ils ne comprennent manifestement pas n’est pas du bon journalisme.

Cela ne fait que souligner leur ignorance.

Traduction SLT


[Voir aussi : La mort étrange du Président qui avait défié l’OMS]




La Chine et la Russie lancent une « économie mondiale de la résistance ».

[Source : Le Saker Francophone]

Par Alastair Crooke – Source [anglaise] Strategic Culture

L’Art de la guerre de Sun Tzu (vers 500 avant J.-C.) conseille : « Se prémunir contre la défaite est entre nos mains ; mais l’occasion de vaincre l’ennemi est fournie par l’ennemi lui-même… C’est pourquoi le combattant intelligent impose sa volonté et ne permet pas que la volonté de l’ennemi lui soit imposée ».

Telle est l’essence de la résistance chinoise – une stratégie qui a été pleinement dévoilée à la suite des pourparlers d’Anchorage ; des pourparlers qui ont fait taire toute personne qui, à Pékin, pensait encore que les États Unis trouverait un modus vivendi avec Pékin dans sa quête effrénée de primauté sur la Chine.

Même si c’était déjà visible auparavant, ce n’est qu’aujourd’hui, après Anchorage, que l’on voit la Chine se permettre de répondre durement et que les États-Unis ont la ferme intention de bloquer l’ascension de la Chine.

Si l’on suppose que cette initiative de « résistance » se résume à une sorte de « coup de poing » contre Washington – en sapant les ambitions iraniennes de Biden, pour se venger de l’Amérique qui crie haut et fort aux « crimes de guerre » (« génocide » au Xinjiang) -, on passe totalement à côté de son importance. La portée du pacte avec l’Iran dépasse de loin le commerce et l’investissement, comme l’a souligné un commentateur des médias d’État chinois : « En l’état actuel des choses, cet accord (le pacte avec l’Iran) va totalement bouleverser le paysage géopolitique dominant dans la région ouest-asiatique, soumise depuis si longtemps à l’hégémonie des États-Unis ».

Voici donc l’essence de la formule « un combattant intelligent cherche à imposer sa volonté » : la Chine, la Russie ou l’Iran n’ont pas besoin d’entrer en guerre pour y parvenir ; ils se contentent « d’appliquer cela ». Ils vont le faire – tout simplement. Ils n’ont pas besoin d’une révolution pour le faire, et ils n’ont aucun intérêt à combattre l’Amérique.

Qu’est-ce donc que ce « cela » ? Il ne s’agit pas seulement d’un pacte de commerce et d’investissement avec Téhéran, ni d’une simple entraide entre alliés. La « résistance » réside précisément dans la manière dont ils essaient de s’entraider. Il s’agit d’un mode de développement économique. Il représente la notion selon laquelle toute ressource génératrice de rente – monopoles bancaires, fonciers, ressources naturelles et infrastructures naturelles – devrait appartenir au domaine public afin de répondre aux besoins fondamentaux de tous – gratuitement.

L’alternative consiste simplement à privatiser ces « biens publics » (comme en Occident), où ils sont fournis à un coût maximal financiarisé – y compris des taux d’intérêt, des dividendes, des frais de gestion et des manipulations pour optimiser le gain financier.

« Cela » veut alors dire une approche économique véritablement différente. Pour donner un exemple : L’extension du métro de la Deuxième Avenue à New York a coûté 6 milliards de dollars, soit 2 milliards de dollars par mile – le transport urbain de masse le plus cher jamais construit. Le coût moyen des lignes de métro souterraines en dehors des États-Unis est de 350 millions de dollars par mile, soit un sixième du coût de celui de New York.

En quoi ce « cela » change-t-il tout ? L’élément le plus important du budget d’une personne est aujourd’hui le logement, à hauteur de 40 % du budget, ce qui reflète simplement le prix élevé des maisons, basé sur un marché alimenté par la dette. Imaginez que cette proportion soit plutôt de 10 % (comme en Chine). Supposons également que l’enseignement public soit peu coûteux. Dans ce cas, vous êtes débarrassé de la dette liée à l’éducation et de ses intérêts. Supposons que vous ayez des soins de santé publics et des infrastructures de transport à bas prix. Vous aurez alors la capacité de dépenser. Vous deviendrez une économie à faible coût et, par conséquent, vous connaîtrez la croissance.

Un autre exemple : Le coût de l’embauche de personnel de R&D en Chine représente un tiers ou la moitié du coût comparable aux États-Unis, de sorte que les dépenses technologiques de la Chine sont plus proches de 1 000 milliards de dollars par an (en termes de parité de pouvoir d’achat), alors que les États-Unis ne consacrent que 0,6 % de leur PIB, soit environ 130 milliards de dollars, à la R&D fédérale.

À un certain niveau, « cela » est donc un défi stratégique pour l’écosystème occidental. Dans un coin du ring, les économies stagnantes de l’Europe et de l’UE, hyper-financiarisées et axées sur la dette, dans lesquelles l’orientation stratégique et les « gagnants et perdants » économiques sont déterminés par les grands oligarques, et dans lesquelles les 60% luttent et les 0,1% prospèrent. Dans l’autre coin du ring, une économie très mixte dans laquelle le Parti fixe un cap stratégique pour les entreprises d’État, tandis que d’autres sont encouragés à innover et à faire preuve d’esprit d’entreprise dans le moule d’une économie dirigée par l’État (quoique avec des caractéristiques taoïstes et confucéennes).

Socialisme contre capitalisme ? Non, il y a longtemps que les États-Unis ne sont plus une économie capitaliste ; c’est à peine encore une économie de marché aujourd’hui. C’est devenu, de plus en plus, une économie rentière, depuis qu’elle a quitté l’étalon-or (en 1971). Cette sortie forcée des États-Unis de la « fenêtre de l’or » leur a permis, grâce à la demande mondiale de titres de créance américains (obligations du Trésor), de se financer gratuitement (à partir de l’excédent économique mondial). Le Consensus de Washington garantissait en outre que les afflux de dollars à Wall Street, en provenance du monde entier, ne seraient jamais soumis à des contrôles de capitaux, et que les États ne pourraient pas utiliser leur propre monnaie, mais devraient emprunter en dollars à la Banque mondiale et au FMI.

Et cela signifiait essentiellement emprunter au Pentagone et au Département d’État en dollars américains, qui étaient en fin de compte les « exécutants » du système, comme le note le professeur Hudson. L’évolution du système financier américain vers une entité qui privilégie les actifs « réels », tels que les hypothèques et les biens immobiliers qui offrent un certain « loyer », plutôt que d’investir directement dans des entreprises spéculatives, signifie également que les jubilés de la dette sont interdits. (Les Grecs peuvent raconter l’expérience de ce que cela implique, dans les moindres détails).

Le fait est que, sur le plan économique, la sphère hyper-financiarisée des États-Unis se rétrécit rapidement, car la Chine, la Russie et une grande partie de l’« île mondiale » se tournent vers les échanges dans leur propre monnaie (et n’achètent plus de bons du Trésor américain). Dans une « guerre » entre systèmes économiques, l’Amérique commence donc du mauvais pied.

Il y a un siècle, Halford Mackinder affirmait que le contrôle du « Heartland », zone qui s’étend de la Volga au Yangtze, permettrait de contrôler « l’île du monde », terme qu’il utilisait pour désigner l’Europe, l’Asie et l’Afrique. Plus d’un siècle plus tard, la théorie de Mackinder résonne alors que les deux principales nations à l’origine de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) la transforment en un système d’interrelations reliant un bout de l’Eurasie à l’autre. Ce n’est pas si nouveau, bien sûr. Il s’agit simplement de la renaissance de l’ancienne économie basée sur le commerce du cœur de l’Eurasie, qui s’était finalement effondrée au 17e siècle.

Alastair Macleod note que les commentateurs ne parviennent généralement pas à comprendre « pourquoi » cet essor en Asie occidentale : « Ce n’est pas dû à la supériorité militaire, mais à la simple économie. Alors que l’économie américaine souffre d’un résultat inflationniste post-blocage et d’une crise existentielle pour le dollar – l’économie chinoise va connaître un boom grâce à l’augmentation de la consommation intérieure … et à l’augmentation des exportations, conséquence de la stimulation de la demande des consommateurs par l’Amérique [grâce au plan de relance économique de Biden, d’une valeur de 1900 milliards, NdT] et de l’explosion du déficit budgétaire ».

Voilà, explicitement dit, l’argument de Sun Tzu ! « L’opportunité de vaincre l’ennemi est fournie par l’ennemi lui-même ». Il y a à Washington (et dans une certaine mesure en Europe aussi), une faction qui entretient un désir émotionnel pathologique de guerre contre la Russie, provenant en grande partie de la conviction que les Tsars (et plus tard Staline), étaient antisémites. Leur émotion est celle de la haine et de la colère, et pourtant ce sont eux qui sont en grande partie responsables du rapprochement entre la Russie et la Chine. Cette situation, ainsi que la propension de l’Amérique à sanctionner le monde, a donné leur chance à la Chine et à la Russie.

L’idée sous-jacente est toutefois que, même pour l’UE, la périphérie du Rimland est moins importante que l’île-monde de Mackinder. Il fut un temps où la primauté britannique, puis américaine, l’emportait sur son importance, mais ce n’est peut-être plus le cas. Ce qui se passe ici est le plus grand défi jamais lancé à la puissance économique et à la suprématie technologique américaines.
Pourtant, cette Realpolitik économique n’est que la moitié de l’histoire du lancement par la Chine et la Russie d’une « économie mondiale de résistance ». Elle a également un cadre géopolitique parallèle.

C’est à ce dernier aspect, très probablement, que le responsable chinois faisait référence lorsqu’il a déclaré que l’accord avec l’Iran « bouleverserait totalement le paysage géopolitique dominant dans la région de l’Asie occidentale qui a si longtemps été soumise à l’hégémonie des États-Unis ». Notez qu’il n’a pas dit que l’accord bouleverserait les relations de l’Iran avec les États-Unis ou l’Europe, mais l’ensemble de la région. Il a également laissé entendre que les initiatives de la Chine libéreraient l’Asie occidentale de l’hégémonie américaine. Comment cela ?

Dans une interview accordée la semaine dernière, le ministre des affaires étrangères Wang Yi a exposé l’approche de Pékin vis-à-vis de la région de l’Asie occidentale :

Le Moyen-Orient a été un haut lieu de brillantes civilisations dans l’histoire de l’humanité. Pourtant, en raison de conflits et de troubles prolongés dans l’histoire plus récente, la région a sombré dans une dépression sécuritaire… Pour que la région sorte du chaos et jouisse de la stabilité, elle doit s’affranchir de l’ombre de la rivalité géopolitique des grandes puissances et explorer indépendamment des voies de développement adaptées à ses réalités régionales. Elle doit rester imperméable aux pressions et aux ingérences extérieures et suivre une approche inclusive et réconciliatrice pour construire une architecture de sécurité qui tienne compte des préoccupations légitimes de toutes les parties … Dans ce contexte, la Chine souhaite proposer une initiative en cinq points pour assurer la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient :

Premièrement, prôner le respect mutuel … Les deux parties doivent respecter la norme internationale de non-ingérence dans les affaires intérieures des autres … il est particulièrement important que la Chine et les États arabes fassent front commun contre la calomnie, la diffamation, l’ingérence et la pression au nom des droits de l’homme … [l’UE devrait prendre note].

Deuxièmement, défendre l’équité et la justice, s’opposer à l’unilatéralisme et défendre la justice internationale… La Chine encouragera le Conseil de sécurité à délibérer pleinement sur la question de la Palestine afin de réaffirmer la solution à deux États… Nous devons défendre le système international centré sur les Nations unies, ainsi que l’ordre international fondé sur le droit international, et promouvoir conjointement un nouveau type de relations internationales. Nous devrions partager notre expérience en matière de gouvernance … et nous opposer à l’arrogance et aux préjugés.

Troisièmement, la non-prolifération … Les parties doivent … discuter et formuler une feuille de route et un calendrier pour que les États-Unis et l’Iran recommencent à respecter le JCPOA. Il est urgent que les États-Unis prennent des mesures substantielles pour lever leurs sanctions unilatérales à l’encontre de l’Iran, ainsi que leur juridiction de longue durée sur des tiers, et que l’Iran reprenne le respect réciproque de ses engagements nucléaires. Dans le même temps, la communauté internationale devrait soutenir les efforts des pays de la région en vue d’établir au Moyen-Orient une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive. [Y compris et surtout Israël, NdT]

Quatrièmement, favoriser conjointement la sécurité collective… Nous proposons d’organiser en Chine une conférence de dialogue multilatéral pour la sécurité régionale dans le Golfe (Persique)….

Et cinquièmement, accélérer la coopération pour le développement… ».

Eh bien, la Chine fait une entrée spectaculaire au Moyen-Orient, et défie les États-Unis avec un programme de résistance. Le ministre des affaires étrangères, Wang, lorsqu’il a rencontré Ali Larijani, conseiller spécial du guide suprême Khamenei, a tout formulé en une seule phrase : « L’Iran décide en toute indépendance de ses relations avec les autres pays, et n’est pas comme certains pays qui changent de position en un coup de fil ». Ce commentaire résume à lui seul la nouvelle éthique du « guerrier loup » : les États doivent conserver leur autonomie et leur souveraineté. La Chine prône un multilatéralisme souverainiste pour secouer « le joug occidental ».

Wang n’a pas limité ce message politique à l’Iran. Il venait de tenir les mêmes propos en Arabie saoudite, avant d’arriver à Téhéran. Il a été bien accueilli à Riyadh. En termes de développement économique, la Chine avait auparavant associé la Turquie et le Pakistan au plan du « corridor » – et maintenant l’Iran.

Comment les États-Unis vont-ils réagir ? Ils vont ignorer le message d’Anchorage. Ils vont probablement poursuivre leurs efforts. Ils testent déjà la Chine à propos de Taïwan et préparent une escalade en Ukraine, pour provoquer la Russie.

Pour l’UE, l’entrée de la Chine dans la politique mondiale est plus problématique. Elle tentait de tirer parti de sa propre « autonomie stratégique » en érigeant les valeurs européennes en porte d’entrée de son marché et de son partenariat commercial. En réalité, la Chine dit au monde de rejeter toute imposition hégémonique de valeurs et de droits étrangers.

L’UE est coincée au milieu. Contrairement aux États-Unis, elle n’est pas en mesure d’imprimer l’argent qui lui permettrait de relancer son économie contaminée par le virus. Elle a désespérément besoin de commerce et d’investissement. Or, son principal partenaire commercial, et sa source de technologie, vient de lui dire (comme elle l’a dit aux États-Unis) d’abandonner son discours moralisateur. Dans le même temps, le « partenaire sécuritaire » de l’Europe vient d’exiger le contraire : que l’UE le renforce. Que peut-elle faire ? sinon s’asseoir et observer… (en croisant les doigts pour que personne ne fasse quelque chose d’extrêmement stupide).

Alastair Crooke

Traduit par Wayan, relu par Hervé pour le Saker Francophone




Ils osent tout… C’est même à ça qu’on les reconnaît !!!

Par Jean

Second communiqué des Gilets Jaunes de la Victoire(([1] Premier communiqué :
http://www.profession-gendarme.com/les-peuples-et-les-etats-pietines-les-complotistes-ne-se-cachent-meme-plus/))

[Illustration : De haut en bas et de gauche à droite quelques participants du complot avec le badge de l’Agenda 2030 de l’ONU :
►Enrico Giovannini, Ministre de l’Infrastructure, Italie.
►Boris Johnson, Premier ministre du Royaume-Uni.
►Tédros Addhamon Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.
►Bill Gates, Fondation Bill et Mélinda Gates.
►Emmanuel Macron, Président de la République française.
Merci à Maurizio Blondet, https://www.maurizioblondet.it]

Les comploteurs et leurs maîtres ont lancé à l’automne 2019 leur attaque qu’ils veulent définitive contre les Peuples et les Etats pour nous dissoudre dans la mondialisation. Les spadassins que l’on voit s’agiter sur les plateaux TV et dans la presse, ne sont que les mercenaires d’une caste composée de financiers et de milliardaires qui veulent nous contrôler et nous asservir. Leurs armes sont, les pouvoirs qu’ils détiennent, la peur du virus, et la vaccination. Ils sont dans l’obligation absolue de poursuivre leur plan sous peine de perdre la face. Pour cela, ils doivent, coûte que coûte, « ad infinitum » continuer à mettre la pression sur la population avec ce virus qui n’est qu’un prétexte amplifié par des médias subventionnés et des journalistes, dont la plupart sont au-dessous de tout. Toute cette clique entretient depuis plus d’un an la terreur sanitaire, le plus souvent avec des mensonges, des omissions, et des manipulations les plus grossières(([2] Le seuil épidémique a été modifié en juillet 2020 par les autorités sanitaires françaises sans que la population en soit avertie. (FranceSoir) Une preuve irréfutable d’une manipulation à grande échelle.)). Le confinement perpétuel est indispensable à ceux qui tirent les ficelles, c’est pour cela qu’ils vont prolonger l’état d’urgence et serrer de plus en plus la vis. Notamment pour bloquer les instances judiciaires afin d’éviter une cascade de procès qui risque de leur être fatal(([3] https://nouveau-monde.ca/la-bataille-judiciaire-bat-son-plein-refere-contre-les-confinements-et-couvre-feux/)), ou, par exemple, quand ceci va être déposé dans un tribunal international honnête(([4] https://nouveau-monde.ca/maitre-carlo-brusa-devoile-toute-la-supercherie-du-covid/)).

Selon eux il n’existe qu’une seule solution pour nous sortir de la crise covidienne, la « vaccination(([5] https://nouveau-monde.ca/oui-les-vaccins-sont-experimentaux-contrairement-a-ce-que-lafp-et-j-mansour-affirment-dans-leur-fast-check/)) (([6] https://www.cielvoile.fr/2021/03/l-ancien-vice-president-de-pfizer-a-l-aflds-il-est-tout-a-fait-possible-que-cela-soit-utilise-pour-une-depopulation-a-grande-echelle)) (([7] https://www.nexus.fr/actualite/billet-dhumeur/finalite-vaccination-guillemant/?fbclid=IwAR3n_IBxCm1Ah_LrRIyfHR8SEm3V9i6LUP5UMnB4alws3ts80YgQYRKQEEs#.YBHxv9OnByY.facebook)) (([8] https://nouveau-monde.ca/il-denonce-la-fausse-pandemie-orchestree-par-bill-gates/)), alors qu’il est maintenant abondamment prouvé qu’il existe des traitements très efficaces et à bas coûts. Par exemple : l’ivermectine(([9] https://planetes360.fr/dr-tess-lawrie-avis-aux-populations-du-monde-entier-livermectine-fonctionne/)) et le protocole Raoult avec son hydroxychloroquine qui a fait ses preuves notamment en Afrique. Mais ces solutions ne sont pas leur solution, vous comprenez ? Eux, ce qu’ils cherchent à tout prix avec l’alibi de la « vaccination », c’est d’injecter dans votre corps des composants qui n’ont rien à y faire.

Ce qui est le plus clair et le plus manifeste dans cette kabbale c’est que le dialogue n’existe plus depuis longtemps, seul subsiste les décisions autoritaires prises unilatéralement par un pouvoir qui est maintenant devenu ainsi, peu à peu, une dictature totalitaire. Ce pouvoir cherche à régenter entièrement nos vies. Ses décisions nous sont quasiment imposées par un pilonnage médiatique incessant. Malheur à ceux qui écoutent toute la journée BFMTV, dont son directeur Marc-Olivier Fogiel a osé dire « Dès qu’on a entendu ce que racontaient les rassuristes, on a fait en sorte de ne jamais plus les inviter. Nous sommes très vigilants sur cette crise pour éviter les fake news. »

Voyons un peu ce que ce sordide personnage considère comme étant une fake news, une seule info suffira : https://nouveau-monde.ca/fr/30-000-medecins-francais-sorganisent-reclamant-le-retour-a-la-normale-2e-conference-du-collectif-coordination-sante-libre-suite-de-lappel-du-9-janvier-2021/

Une paille, ce qui fait une moyenne de plus de 300 médecins par département !!!!! Fogiel n’est assurément pas un démocrate, toute cette engeance est du même tonneau.

Ceux d’entre nous qui ne se sont pas encore rendu compte que la quasi-totalité des informations objectives et vraiment nécessaires sont en fait censurés, devraient commencer dès maintenant à sérieusement réfléchir

Peter de Berlin : Quelque chose se passe sous nos yeux, mais nous ne le voyons pas ! — PLANETES360

Le confinement dans la caverne, une méthode qui a fait déjà fait ses preuves dans le passé pour préparer et faire démarrer les pires guerres qu’a connu l’humanité.

Dans le plan initial, Klaus Schwab le président fondateur du Forum de Davos (Forum Économique Mondial), misant sur un virus nettement plus violent et mortel, avait prévu un lockstep total sur l’ensemble de la planète. C’est-à-dire plus personne dans les rues. Tous les pays devaient être confinés et rester confinés en permanence, avec masques comme une muselière à perpétuité pour les gueux. Ceci est confirmé par le sinistre polonais de la santé(([10] https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2021/04/09/comme-attali-et-schwab-le-ministre-polonais-de-la-sante-promet-des-decennies-de-tyrannie-sanitaire/)) qui ne doute de rien. Heureusement pour nous, le virus à fait pschitt… et maintenant ils se retrouvent fort démunis, puisqu’entre autres, la Chine, depuis septembre 2020(([11] http://www.amb-chine.fr/fra/zgzfg/t1817634.htm , 22 septembre 2020, Conférence de presse de Lu Shaye, Ambassadeur de Chine en France.)), la Russie, la Turquie, plusieurs états américains … ont levé les restrictions sanitaires et ont donc remis en route leur économie. Vladimir Poutine leur faisant, en prime, l’affront de botter le cul du président Schwab en plein Forum virtuel du Davos 2021(([12] https://nouveau-monde.ca/discours-de-vladimir-poutine-au-forum-de-davos-2021-lhomme-ne-doit-pas-etre-un-moyen-mais-un-but-de-leconomie/)), une info, comme beaucoup d’autres, que l’on se garde bien de vous transmettre, et une déculottée cuisante qui les a certainement mis en fureur.

Ne pouvant plus faire marche arrière, malgré que le bateau fuit de toute part, ils continuent obstinément leur sinistre plan comme les créatures pitoyables qu’ils sont, mais d’une manière ou d’une autre ils sont faits comme des rats… ce n’est qu’une question de temps.


La suppression envisagée de l’ENA (École Nationale d’Administration) est un signe fort qui doit montrer clairement aux aveugles que Macron a bien choisi de trahir son pays et sa population pour donner le plein pouvoir sur nos vies et celles de nos enfants au cartel du Nouvel Ordre Mondial.


Ne vivez plus dans la peur, ne soyez plus des êtres passifs, réagissez, venez respirez l’air du large…(([13] TEASER – Vers un Grand Reset national anti-Davos ? — Avec Valérie Bugault))
La peur va changer de camps, bientôt nous les submergerons.


Notes




Bitcoin et autres cryptomonnaies au service du Nouvel Ordre Mondial?

[Source : ⚡️ BITCOIN, PIÈGE À CONNE ? SORTIR DE LA BULLE AVANT QUE LA FINANCE NE VOUS PLUME (geopolitique-profonde.com)]

BITCOIN, PIÈGE À CONNE ? SORTIR DE LA BULLE AVANT QUE LA FINANCE NE VOUS PLUME

Par Marc Gabriel Draghi

Depuis quelques semaines, le bitcoin ne cesse d’affoler les compteurs. La valeur de la cryptomonnaie la plus célèbre du monde a même dépassé les 60 000 dollars au cours du mois de mars 2021, du jamais-vu dans l’histoire récente des cryptomonnaies. 

Le succès du Bitcoin

Cette tendance favorable peut s’expliquer par plusieurs facteurs : tout d’abord, la crise sanitaire et les différents plans de relance à travers le monde et ensuite l’arrivée d’investisseurs qualifiés de « traditionnels ». L’extrême volatilité de la crypto de Nakamoto, ne semble donc plus décourager les investisseurs. Certains même n’hésitent pas à parler d’or digital ou encore d’étalon Bitcoin.

La comparaison entre l’actif numérique et l’or en matière de référence de valeur est de plus en plus entendue dans le monde de l’investissement.

Cette frénésie actuelle autour du bitcoin des grands acteurs « institutionnels » a débuté de manière significative avec l’année 2020 et l’instauration progressive de la crise sanitaire.

La société américaine PayPal (l’hégémonique plateforme de service de paiement en ligne) autorise désormais les paiements en bitcoin sur sa plateforme. Ce qui représente une consécration pour la plus célèbre des cryptos.

Ensuite, le discours de la fin d’année 2020, de Larry Fink, patron de BlackRock, a également acté le poids croissant du bitcoin et son intérêt pour le plus gros gestionnaire d’actifs au monde comme monnaie alternative au dollar…

Ainsi, le 20 janvier 2021, l’ancienne filiale de Blackstone, premier gestionnaire d’actifs mondial a officiellement inclus des produits dérivés du bitcoin dans la liste des actifs éligibles à deux de ses fonds d’investissement.

Enfin, le très médiatique et iconique patron de Tesla, Elon Musk, a de son côté, carrément fait grimper le cours du cryptoactif de 33 % en février 2021 quand il a fait l’acquisition de plus de 1.5 milliard de Bitcoin et qu’il a communiqué sur cette initiative.

On constate donc qu’au cours de l’année 2020 et en ce premier semestre 2021, il s’est véritablement passé quelque chose (en tout cas politiquement et stratégiquement) autour du bitcoin. Cependant, ce succès et cette tendance soulèvent évidemment plusieurs questions.

Bitcoin et alt season en bulle
Cette pièce existe-elle vraiment ?

Cryptomonnaies et Great Reset

En effet, alors que nous avons entamé une phase extraordinaire de décroissance programmée (le fameux Great Reset), on constate depuis quelques mois une recrudescence d’attention vers les cryptomonnaies. Dans ce contexte particulier (pré-effondrement), les cryptomonnaies (plus particulièrement le bitcoin) sont en train d’être présentées comme la solution numéro 1 au péril financier qui se dresse devant nous.

Mais n’en déplaise à certains, les comportements « médiatiques » de BlackRock et Musk qui n’hésitent pas à clamer haut et fort leurs investissements sur le bitcoin semblent davantage s’apparenter à des tentatives de manipulation de marchés, plutôt qu’à une exclamation de joie désintéressée. Et à y regarder de plus près, il semble bien que ce soient les grands acteurs financiers et leurs échos médiatiques qui font concrètement le jeu des cryptomonnaies et du bitcoin en particulier.

N’oublions pas que depuis presque une décennie les médias nous expliquent à longueur de journée que le bitcoin est un succès et qu’il existe un engouement. Dans le même temps, les grands acteurs du monde financier n’ont eu de cesse de souffler le chaud et le froid sur ce cryptoactif. Et au final, ils ont participé à cette promotion de manière avérée (principe du bad et good buzz). Plusieurs exemples d’articles de journaux comme Les ÉchosLa Dépêche ou France Tv Info, peuvent nous permettre de justifier cet argument.

Et si le succès du Bitcoin est indéniable, l’engouement actuel (fabriqué) autour de cette cryptomonnaie ne doit rien au hasard, car les politiques de surliquidités des banques centrales et l’inflation qui arrivent à grands pas ont tout fait pour rompre la confiance qu’ont les investisseurs dans les actifs et devises traditionnels. Chacun cherche désormais à protéger son épargne et sortir le plus possible son capital du système financier mondial agonisant et sous perfusion.

Et il n’est pas impossible que les cryptodevises, qui sont donc de plus en plus présentées (presque officiellement) comme des actifs crédibles face aux périls de notre système financier moribond, fassent en réalité partie du piège…

La valeur du bitcoin

Car même si a priori le bitcoin peut paraître séduisant, plusieurs caractéristiques et signes peuvent nous permettre de douter légitimement face à cette technologie numérique.

Tout d’abord, le bitcoin a connu un succès rapide après sa création, le 31 octobre 2008. En effet, seulement de 2 ans après son lancement, le site Wikileaks acceptait les dons en bitcoin, lui conférant un nouveau statut d’outil libertaire.

C’est à cette occasion que le grand public prît connaissance de l’émergence d’une cryptomonnaie qui était encore jusque-là très confidentielle (principalement connue des geeks américains). À partir de cet évènement, plusieurs projets de cryptomonnaies et blockchain commencèrent à voir le jour dans la foulée de ce succès.

Le 10 juin 2011, le bitcoin se situait déjà aux alentours de 28 euros et moins de deux ans après (des corrections sont intervenues entre temps) le cours avait atteint les 287 euros en avril 2013, puis les 1240 dollars à la fin de cette même année. L’or digital était donc lancé !

Certes à un moment où les grandes banques centrales ont commencé à faire fonctionner la planche à billets (politiques de QE), on peut comprendre qu’une monnaie émise de pair à pair, qui ne nécessite pas de banque centrale et qui est utilisable au moyen d’un réseau informatique décentralisé, a de quoi faire rêver les plus dissidents et retors d’entre nous…

Cette technologie qui utilise les principes de la cryptographie et associe l’utilisateur aux processus d’émission et de règlement des transactions a forcément l’apparence d’un véritable outil démocratique, à une époque où la contrainte et la surveillance généralisée sont grandissantes.

Mais malheureusement pour nous, les cryptomonnaies et les systèmes de Blockchain sont en vérité des illusions, pour ne pas dire purement et simplement des escroqueries à plus ou moins long terme.

Là où l’on devrait ramener nos systèmes économiques et financiers vers un peu de concret et les faire pencher davantage vers le travail véritable (création de valeur ajoutée), cette technologie nous pousse en réalité vers une fuite en avant en direction de la numérisation et la virtualisation du monde.

De ce constat, on peut en conclure que le mécanisme financier du bitcoin est d’ailleurs simple : une performance exceptionnelle qui ne repose sur rien !

Certains m’opposeront l’argument que la valeur du bitcoin repose au contraire, sur la technologie Blockchain, qui semble être une révolution technologique à elle seule, mais nous répondrons à cet argument un peu plus tard, quand nous évoquerons sa fiabilité et le rôle de la fonction de hachage SHA-256.

En réalité le problème principal et donc de fond du bitcoin (et des cryptomonnaies en général) repose sur leur nature même.

À l’inverse de l’or (à qui il est comparé actuellement), le bitcoin n’a évidemment pas de valeur intrinsèque et sa reconnaissance n’est pas universelle. De plus, de manière encore plus concrète l’accès à un bitcoin nécessite de l’électricité, une connexion internet, une plateforme d’exchange pour en acquérir, une wallet, un code d’accès à celle-ci, etc. ce qui ne facilite pas son « universalisation ». On peut donc d’ores et déjà indiquer objectivement que ce n’est pas simple de « posséder » un Bitcoin, à la différence d’une pièce d’argent métal que l’on a dans la proche.

De même, ces « cryptos » que l’on qualifie abusivement de monnaies ne sont en aucun cas des monnaies au sens légal du terme. Il serait même plus approprié d’utiliser les termes cryptoactifs, car ces « coins » (pièces de monnaie numériques en français) s’apparentent davantage à des actions, produits obligataires … qu’à une véritable monnaie. De plus, même celles qui se disent éthiques et vertueuses sont uniquement créées pour la spéculation. Le terme monnaie accolé à « crypto » vise d’ailleurs à subvertir le concept de monnaie et à habituer le grand public à cette conception viciée de l’objet monétaire.

En réalité, ce que certains qualifient de cryptomonnaie (comme le bitcoin) ne possède pas du tout l’ensemble des caractères fonctionnels d’une convention (un accord de volonté conclu entre des personnes pour créer, modifier, éteindre, ou transférer des obligations). En aucun lorsque vous possédez un Bitcoin, vous êtes face à la dimension d’une norme impérative (règle de droit à laquelle personne ne peut déroger). Nous ne sommes donc pas en présence d’un objet monétaire au sens légal du terme.

C’est cette absence de caractère conventionnel/légal des cryptomonnaies qui explique le fait qu’il est très compliqué d’acheter son pain et de payer ses impôts en bitcoin, même si certains acteurs sont désormais favorables à cet outil.

De surcroît l’extrême volatilité du bitcoin ne permet pas non plus d’affirmer qu’il pourrait être une unité de mesure.

Concrètement et pour ne pas tourner autour du pot, le Bitcoin est en réalité un gigantesque schéma de Ponzi qui ne repose que sur la confiance d’une communauté.

D’ailleurs la notion de communauté est primordiale dans la plupart des projets de cryptomonnaies. Pour la quasi-totalité des cas, il faut simplement que les investisseurs continuent à remplir le gouffre, jusqu’à ce que la musique stoppe. Le transfert de richesse est réalisé au final quasiment à sens unique (vers celui qui a produit le token : jeton d’authentification et qui a fait la levée de fonds / ICO). C’est -à-dire celui qui a vendu un produit qui possède une valeur réelle proche de zéro.

Au regret de perturber les investisseurs naïfs, il n’y a malheureusement aucune réalité économique ou financière derrière les cryptomonnaies actuelles : seulement une valeur de convenance entre parties. La valeur de l’actif réside simplement dans la croyance de celui qui va acheter cette cryptodevise. Certes, comme à la roulette ou à une partie de poker, il peut vous arriver de gagner, mais au final c’est toujours le Casino qui remporte la partie sur le long terme. Le véritable gagnant (celui qui s’enrichit) est celui qui a son nom sur le jeton…

Et vous imaginez bien que si le Bitcoin (qui est la cryptomonnaie de référence) est un Ponzi, ces semblables (qui sont automatiquement de moins bonnes qualités pour plusieurs raisons que l’on va détailler), sont elles aussi des fraudes à plus ou moins grande échelle.

Mais alors qu’est-ce qui permet de dire qu’une cryptomonnaie (et en particulier le Bitcoin) est un Ponzi numérique sophistiqué?

Le premier argument est un argument de bon sens, mais il est fondamental de le présenter, car chaque citoyen mature politiquement devrait comprendre ce constat simple lié à l’observation et à la réflexion sur la question monétaire.

Cet argument consiste à répéter que cette monnaie virtuelle n’a aucune valeur intrinsèque (en elle-même), et qu’elle ne vaut fondamentalement rien sur le temps long. Mais alors quelle différence les monnaies fiat actuelles ont-elles avec le Bitcoin, me direz-vous ?

Le billet imprimé par la BCE ou le dollar de la Réserve fédérale sont fondamentalement dans la même situation, selon plusieurs adeptes de cryptos.

Mais en réalité, pas tout à fait (voire même pas du tout), puisque nos monnaies fiat modernes reposent quand même (et ce n’est pas rien) sur une garantie de la banque centrale et surtout de la nation (communauté de producteurs) qui a choisi cette monnaie pour ses échanges.

Et même si pour les monnaies fiat créées ex nihilo (depuis les accords des changes flottants 1971 et de la Jamaïque 1976) nous sommes également en présence d’une fraude (Argent-Dette), celle-ci est bien plus complexe et elle ne repose pas totalement sur rien. La valeur d’une monnaie fiat repose quand même sur le droit, une obligation, donc l’État et en définitive la force (monopole de la violence physique légitime comme le disait le sociologue Max Weber) ce qui n’est pas rien et ce qui est encore concret (demandez aux Gilets jaunes).

Cette démonstration peut également s’appliquer au dollar, qui au niveau mondial, reste encore la monnaie internationale de référence, non pas parce que l’économie US est la plus productive), mais parce que l’ensemble des nations du monde redoutent le complexe militaro-industriel américain (la force) qui pèse encore très lourd dans la géopolitique mondiale. Un autre facteur (sa grande liquidité sur le marché international des devises) permet également de justifier la conservation de son statut. Il existe donc une gradation dans entre ces deux escroqueries qui résident en particulier sur la notion de garantie (qui est tout de même un aspect fondamental).

En effet, quelqu’un qui vous vend une Twingo dans un garage en vous faisant croire que c’est une Mercedes ne commet pas le même méfait que celui qui vous vend une photo de Mercedes sur internet, en vous faisant croire qu’il vous vend la voiture… Dans le premier cas, vous aurez davantage de chance de vous déplacer à 50km/h sans produire un effort physique énorme…

Plus concrètement, le jour où vous ne pouvez plus acheter/vendre/posséder de bitcoin, personne ne sera responsable. Par contre le jour où il n’y a plus de monnaie, plus d’accès au compte en banque, les responsables existent et vous pourrez toujours aller en chercher certains et leur demander des comptes… Ce qui semble beaucoup plus difficile à faire avec le cas de l’ectoplasme nippon…

Bitcoin et altcoin : comment investir ?

Qu’est-ce qu’une monnaie ?

C’est d’ailleurs tout l’intérêt que pose la question du Bitcoin et des cryptomonnaies. En réalité, les actifs numériques nous interrogent sur le rôle de la monnaie elle-même.

Il y a quelques semaines, lors d’un échange avec l’excellent Dr Louis Fouché du collectif RéinfoCovid et l’universitaire spécialiste de l’histoire de la monnaie Jean-Michel Servet, nous avons essayé d’apporter des réponses à cette question, à l’invitation de la plateforme de débat « Prenez Place ».

Dans ce débat, il a été avancé par mes contradicteurs (Fouché-Servet) un élément pertinent indiquant que : « la monnaie était vraisemblablement un outil qui avait pris différentes formes à travers l’histoire ». Et cette forme pouvait, selon eux, « varier en fonction de l’époque, mais qu’il existait cependant une constante notamment le fait que l’objet-monnaie reflétait presque toujours le zénith (technique ou technologique) de ce qu’une communauté d’individu savait produire ou échanger »

Cette analyse est très intéressante, car elle est au cœur de la question monétaire moderne et des interrogations relatives au cas du bitcoin en particulier. Car nous sommes bien avec le Bitcoin et la Blockchain face à un outil technologique très avancé.

Malheureusement pour moi, cette vision énoncée dans le débat n’a pas pu faire l’objet d’une réponse développée et argumentée de ma part en raison des contraintes de temps inhérentes à ce genre d’exercice (débat entre 4 personnes sur des questions précises, en l’occurrence la notion de commun).

Par cet article sur le Bitcoin et la Blockchain, il me paraît donc essentiel d’apporter une précision sur la notion d’objet monétaire.

Ainsi, dans cette vidéo de l’Acte 1 de Prenez Place, comme dans mon livre d’ailleurs, j’ai tenté d’expliquer que l’outil monétaire possédait plusieurs facettes que je synthétise pour ma part avec cette définition relativement simple et ancienne qui consiste à dire que : la monnaie au sens classique du terme, est le morceau de métal précieux produit en série et estampillé par la cité.

Et même si le côté métallique de la monnaie est désormais officiellement désuet, on retrouve dans cette définition historique, de manière implicite, les fonctions essentielles de l’objet monnaie (à savoir être une réserve de valeur, un intermédiaire/ moyen d’échange, une unité de mesure, mais surtout une marque de souveraineté : une norme impérative de droit).

Et pour se faire un avis sur le Bitcoin, les monnaies numériques, mais aussi sur nos « bouts de papier » et cartes bleues actuels (les monnaies fiat et scripturales), il est primordial d’avoir cette ancienne conception de la monnaie dans un coin de notre tête.

Pour faire le lien directement avec le Bitcoin et la cryptomonnaie, on peut déjà dire que l’Euro ou le Dollar, qui sont encore émis par les banquiers centraux, ont au moins encore (plus pour très longtemps) le mérite (par rapport au bitcoin) d’être un morceau de papier qui reste difficile à reproduire par une entité qui ne dispose pas du droit de le faire. Et quand il est dans votre main ou dans votre poche, il reste assez difficile à faire disparaître…

Contrairement à ce que m’a opposé le Dr Fouché (disciple du penseur Jacques Ellul) l’outil par essence est bien neutre. C’est la technique qui, elle, peut, ne pas être neutre. Il est donc important de ne pas faire l’amalgame entre les notions d’outils, d’objets techniques ou encore de fonction d’usage et d’action complémentaire. Pour l’outil monétaire, il n’existe évidemment pas d’intention intrinsèque particulière à l’outil. La monnaie sert d’abord à mesurer et échanger des biens. L’usage pour la quasi-totalité des outils (les plus basiques : ne nécessitant pas de technique spécifique) est totalement neutre. Par exemple pour une hache, sa fonction d’usage est de couper (du bois ou autre chose) et pour un marteau c’est d’enfoncer/écraser. Cette conception de neutralité de l’outil se retrouve dans les analyses et observations d’Aristote dans la plupart de ses ouvrages (Éthique à Nicomaque, la Politique, Économie, etc.) Ainsi, pour ne pas se perdre dans la question monétaire, il est donc important de ne pas sur interpréter la notion de fonction d’usage d’un outil.

Cependant l’argument du docteur Fouché est néanmoins juste lorsqu’il s’agit d’un outil technique numérique ou en réalité la donnée (la data), l’information est l’élément essentiel de la technologie. Contrairement à ce que l’on pourrait croire de manière intuitive, une Kalachnikov n’a en réalité pas pour fonction première de tuer, elle est d’abord construite pour tirer des balles efficacement, et rien n’empêche son utilisateur de tirer en l’air, sur une cible, ou dans les jambes… Sa fonction extensive (complémentaire) est évidemment de tuer, mais elle n’est pas dans l’ADN premier de cet outil (malgré les apparences). C’est l’entraînement (la technique) qui permettra à l’usager (le tireur) de parachever son intention. Pour la monnaie en réalité c’est la même chose.

La monnaie en tant qu’outil n’est ni bonne ni mauvaise. C’est son utilisation (comme pour la hache qui peut couper du bois ou des têtes) qui induit sa finalité d’usage.

Comme je l’ai brièvement évoqué dans le débat, en termes de réflexion économique, il est donc nécessaire de partir de ce postulat (neutralité de l’objet monnaie) et de retenir qu’il existe deux conceptions monétaires opposées (les autres n’étant que des subdivisions de ces 2 catégories) :

– La première, celle d’Aristote (la bonne) consiste à considérer la monnaie comme un instrument de mesure, un intermédiaire et la norme supérieure organisant le bien commun, c’est-à-dire un moyen d’échange qui vise à échanger des biens (valeur ajoutée, richesses : récompense du travail) dans l’intérêt d’une collectivité (société) et en vue de la consolidation du bien commun.

– Puis, la seconde, celle de Jacques Attali et ses pantalons à une jambe par exemple, voit l’Argent (la monnaie) comme la finalité de l’échange (bien en lui-même). Ce qui compte c’est « d’être riche », que ça rapporte beaucoup, qu’il existe « un retour sur investissement maximal ».

Cette conception (celle de notre temps) sacralise l’appât du gain, la chasse aux profits et l’objet monétaire en lui-même. Celle-ci est en réalité la matrice monétaire de notre époque moderne. Mais elle est aussi en définitive la conception proposée par le bitcoin qui est seulement un actif spéculatif. Il y a dans le bitcoin, une adoration d’un objet vide de valeur réelle, qui est encore bien plus dangereux que la célèbre auri sacra fames (maudite soif de l’or).

L’or baisse : le Bitcoin monte

D’ailleurs, ceux qui adoptent la conception aristotélicienne se rapprochent souvent de solutions monétaires liées à l’argent métal ou à l’or, car bien qu’étant improductifs, ces actifs sont des étalons de valeur neutres (personne ne les créés), concrets et difficilement manipulables quand il s’agit d’or et d’argent physique.

Cependant dans cette période de troubles financiers, contre toute attente, l’or depuis quelques mois (la rentrée 2020) baisse, alors que le bitcoin lui a continué son ascension de manière considérable. Mais alors comment peut-on expliquer cet état de fait ?

Nous le savons, le marché de l’or est manipulé depuis des décennies, pour ne pas dire des siècles désormais. Le simple fait de s’intéresser au « fixing » du prix du métal jaune suffit à valider l’argument.

Ces manipulations du cours de l’or (mais aussi de l’argent) sont la conséquence des comportements des grandes banques internationales, des démonétisations officielles et successives de l’argent (fin du XIXe) et celle de l’or (1971-76) et de la création du marché de l’or et de l’argent papier (certains ETF).

Face à ce contexte de baisse (correction) du métal jaune, réputé comme l’actif anti-fragile par excellence, le bitcoin tend à être vendu et imposé dans la sphère médiatique comme une nouvelle valeur refuge, au même titre que la relique barbare (l’or) dans cette période de grande instabilité financière.

Géopolitique de l'Or
Les banques centrales ont-elles du Bitcoin ?

Les origines du Bitcoin

Mais pour poursuivre notre critique de fond, nous pouvons affirmer que la structuration/conception du bitcoin pose elle-même question. La source de la crypto/blockchain la plus célèbre est réellement et fondamentalement problématique.

Pour commencer, le créateur de la première blockchain : le bitcoin, est un parfait inconnu. Ainsi, selon le peu d’informations dont nous disposons, ce monsieur se nommerait Satoshi Nakamoto.

Cet individu de nationalité japonaise serait un mathématicien, programmeur, cryptographe et révolutionnaire dans l’âme, et nous aurait même donné sa date de naissance exacte le 5 avril 1975. Cependant, à l’heure actuelle, il est tout simplement impossible de savoir s’il s’agit bien d’une seule personne ou au contraire d’un groupe de personnes. Ce Nakamoto qui n’a jamais donné aucun signe de vie et n’a jamais prouvé son existence est également le créateur du forum bitcointalk (communauté).

Selon la légende officielle, il posséderait quand même plus d’un million de bitcoins comme l’indique le site businessinder et en décembre 2017, sa fortune était déjà estimée à 19,4 milliards de dollars…

D’ailleurs, dans un dernier message public de la fin de l’année 2010, Nakamoto aurait cessé d’être actif et aurait quitté le projet Bitcoin, pour passer à autre chose…

Il aurait donc confié le « bébé » à un certain Gavin Andresen (américain) développeur en chef du bitcoin, travaillant à créer selon ses propres termes une « monnaie pour l’Internet » sécurisée et stable. Ce dernier est d’ailleurs diplômé de Princeton (université de l’Yvy League) et serait même allé présenter le projet dans les bureaux de la CIA comme il l’a déclaré dans un tweet étrange de juin 2011.

Gavin Andresen, le bitcoin et la CIA

À la tête de la fondation Bitcoin jusqu’en 2017, il a ensuite rejoint le projet BitcoinCash (une cryptomonnaie issue du Bitcoin) par la suite. Évidemment cet étrange mystère autour du « créateur » a pour conséquence d’énormes spéculations sur l’identité de Nakamoto. D’ailleurs son origine nipponne est même sérieusement remise en cause par la qualité de son anglais et l’absence totale de publications en japonais…

La Blockchain et la NSA

Mais ce n’est pas tout, une hypothèse pas totalement farfelue fait de Satoshi Nakamoto une création de la National Security Agency (renseignement américain). Le japonais serait donc un personnage fictif présenté au grand public par l’agence de renseignement américaine, ou au moins une personne travaillant pour elle. « Absurde théorie du complot ! » diront certains adeptes de la très subventionnée « conspiracywatch », mais quand on connaît les origines (pourtant officielles) de la « crypto-currency », l’hypothèse est loin d’être surréaliste.

Concrètement, il est tout aussi crédible de dire que le créateur du bitcoin est la NSA que d’affirmer vigoureusement que Nakomoto est une vraie personne.

D’ailleurs, bien avant la création du bitcoin, un document intitulé : « How to make a mint : The cryptography of anonymous electronic cash » publié en 1997, détaille étrangement la structure et la fonction de la monnaie virtuelle.

Et l’auteur de ce petit document se trouve être le Bureau de la recherche et de la technologie de la sécurité de l’information de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA).

En définitive, par l’intermédiaire de ce document, l’agence de renseignement américaine a donc réellement détaillé la structure future des cryptomonnaies, bien avant la fin de l’année 2008. En réalité le Bitcoin a réussi là où le concept de b-money, imaginé par Wei Dai en 1999, et le bitgold, de Nick Szabo en 2005 ont échoué.

Une grande partie du protocole de la monnaie virtuelle est même détaillée dans le document cité ci-dessus, y compris les techniques d’authentification des signatures, l’élimination des contrefaçons de cryptocoin par l’authentification des transactions et plusieurs caractéristiques qui permettent l’anonymat et l’impossibilité de retracer les transactions. Le document souligne aussi le risque important de blanchiment d’argent qui peut être aisément réalisé avec cet actif numérique.

La date officielle de création du Bitcoin (31 octobre 2008) en pleine crise financière des Subprimes et son succès en pleine défiance du grand public envers le monde de la finance (le mouvement OccupyWall Street lancée en 2011) sont également étranges.

Évidemment, le lien entre la NSA et la technologie de la blockchain ne s’arrête pas à la rédaction d’un document technique sur la cryptomonnaie.

L’agence de renseignement américaine est surtout le créateur du hash SHA-256 dont dépendent toutes les transactions Bitcoin et des autres cryptomonnaies (toutes basées sur ce système) dans le monde.

Ainsi, l’intégrité du bitcoin dépend d’une fonction de hachage appelée SHA-256, qui a été conçue, développée par la NSA et publiée par le National Institute for Standards and Technology.

Contrairement à ce qu’avancent les adeptes du bitcoin, la Blockchain (comme tout support numérique) n’est pas inviolable. En effet, comme l’a expliqué un spécialiste en cryptographie Matthew D. Green de l’Université John Hopkins, il n’est pas impossible de prendre le contrôle du réseau.

Néanmoins selon lui, pour arriver à cela il faudrait procéder rapidement sur le SHA-256, avec de gros moyens techniques et des actions crédibles et détectable pour falsifier les transactions. Officiellement, cela n’est jamais arrivé et il faudrait une grosse structure (un service de renseignement ?) pour réussir à réaliser cette opération.

Ainsi, comme tout outil numérique la blockchain est manipulable et il serait donc possible de falsifier les transactions si le hachage SHA-256 développé par la NSA disposait d’une méthode détournée pour déchiffrer le cryptage.

Il est à noter que jusqu’ici aucune activité frauduleuse n’a officiellement été détectée par aucun chercheur. D’ailleurs si tel avait été le cas et si cela avait été su, le bitcoin aurait déjà été liquidé par les investisseurs qui auraient fui cet actif déjà très volatile. Cependant quand on examine le cours du bitcoin depuis 2014 et les réactions (nombreuses) qu’il suscite, on constate que certains experts expriment leurs doutes sur le fait qu’il n’est jamais subi de manipulations

D’ailleurs, le 15 août 2010 un certain Jeff Garzik avait déjà repéré une faille dans le système. Une sorte de « bloc étrange » comme il le désigne dans le forum bitcointalk : avait été identifié par ses soins. Ainsi, il y a plus d’une décennie, une faille dans le protocole (ou une intervention) avait permis la génération de 92 milliards de bitcoins ! Cette erreur avait pu être corrigée et la Blockchain était revenue à son état antérieur afin de liquider ces nouveaux bitcoins issus de cette création frauduleuse.

Les adeptes du bitcoin, n’apprécient généralement pas qu’on leur rappelle ce petit épisode qui n’a jamais vraiment été expliqué de manière convaincante (malgré de multiples tentatives). En outre, une manipulation du cours du bitcoin, voire même une spoliation de millions de bitcoins pourrait être réalisée et semble du domaine du possible.

Et pour cela, sans même aller sur terrain de l’argumentation de la fiabilité de la blockchain, le cours du bitcoin est par principe manipulable puisque le créateur du bitcoin possède à lui seul entre 900 000 et 1.1 million de bitcoins. Certains observateurs avisés expliquaient déjà en 2018 que Satoshi Nakamoto (ou l’entité derrière ce personnage) possédait un stock d’environ 980 000 bitcoins…

Rajoutez à cela, les acquisitions de mastodontes comme Musk/Tesla ou encore BlackRock qui en 2018 dépassait déjà les 6 000 milliards d’actifs sous gestion, et vous obtenez un cours potentiellement manipulable « au carré/puissance 2 »… BlackRock qui est devenu, à l’occasion de la crise du Coronavirus un organe du gouvernement américain (ou l’inverse), fait désormais la pluie et le beau temps sur les marchés internationaux et peut donc totalement et sans aucun problème, jouer avec le cours du bitcoin…

Il ne nous est donc pas très difficile de conclure qu’il est très probable qu’une cryptomonnaie comme le bitcoin, serve d’une certaine manière à prendre le contrôle d’une partie importante de la masse monétaire mondiale alors que le système de la monnaie fiduciaire/dette s’effondre sur lui-même. La dimension de piège politique/financier à propos du bitcoin n’est évidemment pas à écarter.

Une monnaie numérique remplaçant nos vieux billets et évitant une fuite vers l’or et l’argent métal serait une solution idéale pour l’oligarchie apatride de Wall Street et de la City. Le bitcoin, en plus d’habituer les gens par la culture d’investissement numérique qu’il répand, similaire à la numérisation des devises, sert probablement de prétexte à l’oligarchie financière.

Cash et cryptomonnaie
Tangible ou pas tangible ?

La fausse opposition au Bitcoin des banques centrales et des banques commerciales

On le constate de plus en plus au fil des mois, il existe une opposition formelle à la monnaie virtuelle alors que dans l’ombre s’organise une adhésion de fond parmi les grands acteurs et les institutions du secteur financier comme l’attestent les différentes réactions sur le bitcoin.

En effet, la Réserve fédérale américaine (FED) n’a pas hésité à déclarer (à la stupeur des experts) que « des monnaies virtuelles comme le bitcoin étaient légitimes ».

Pourtant en utilisant sciemment le terme « monnaie », la banque centrale américaine se tirait une belle balle dans le pied quand on pense à sa propre fonction (battre la monnaie pour les États-Unis). À moins que les gens de la Réserve fédérale en disant cela aient une idée derrière la tête…

Plusieurs banques centrales, dont la Banque de France, avaient, elles, été jusque-là plus prudentes dans leurs déclarations concernant le Bitcoin, faisant preuve d’une grande hypocrisie : « La Banque de France met en garde contre l’utilisation du bitcoin, soulignant que ce genre de devise n’est pas régulé, et réclamant une intervention des autorités pour mettre un terme à certaines transactions illicites. »

Une déclaration qui était pour le moins totalement inepte… Car qui sont les autorités dont elle parle ? Ne serait-ce pas le rôle d’une banque centrale ? Ne seraient-ce pas les missions des autorités de marché ? Serait-ce la division financière du parquet qui doit intervenir ? Qui a la mission d’assurer la protection des investisseurs ?

La Banque Centrale européenne avait, quant à elle, étrangement (en pleine crise de l’Euro) travaillé sur un rapport d’octobre 2012, ou l’hostilité envers les cryptomonnaies ne transparaissait pas vraiment…

La Banque des Règlements internationaux de Bâle et la Banque d’Angleterre quant à elles, ont lancé officiellement la phase d’instauration des monnaies numériques de banque centrale au cours de l’année 2020.

En réalité, dans cette grande pièce de théâtre, personne n’agit vraiment. Seuls les Chinois ont interdit l’usage et même le minage du bitcoin, et les Russes l’ont aussi très vite déclaré illégal.

Pour les Chinois, cela s’explique d’une manière assez simple : c’est la nation la plus en avancée dans l’instauration de sa monnaie (yuan) numérique de banque centrale (CBDC) et dans l’expérience de crédit social dont les mesures sanitaires occidentales (covipass/gestes barrières, attestations, amendes pour non-respect, etc.) semblent se rapprocher de semaine en semaine.

Pour la Russie, il y a fort à parier que les services de renseignements russes savent qui se cache derrière le bitcoin, comme ils connaissent déjà l’état de santé délicat du président américain Joe Biden.

D’ailleurs, il est aussi possible (pour des objectifs complètement différents) que les actions des deux leaders des BRICS soient justifiées également par leur politique respective d’achat important d’or métal depuis plusieurs années. L’or ou le Bitcoin, a priori, il faut choisir, et ces deux grandes puissances semblent avoir choisi…

Autres preuves que les cryptomonnaies sont des fraudes : désormais les grandes banques anglo-américaines investissent massivement dans les cryptomonnaies. À commencer par la JP Morgan and Chase de Jamie Dimon qui est devenue récemment (2019) la première banque à créer sa propre cryptocurrency. Cette dernière repose sur la même technologie de blockchain avec pour seul détail qu’elle est indexée sur le dollar. Les investisseurs peuvent donc utiliser cet actif numérique dans le cadre de transferts d’argent instantanés entre des comptes institutionnels de grands investisseurs, d’autres banques, et de grandes entreprises clientes de JP Morgan.

De même pour le « Boss » de la Bank of America Bryan Moynihan, qui a lui aussi déclaré au cours de la même année (2019) dans une interview que son institution déposait de nombreux brevets sur cette nouvelle technologie qu’était la blockchain. Preuves que les grandes banques ne sont pas du tout hostiles à cette tendance de digitalisation/numérisation monétaire…

Le FMI aime ça !

D’ailleurs, même le Fonds Monétaire International aime le concept de monnaie virtuelle. Pourtant, face à cette révolution monétaire, on aurait pu légitimement s’attendre à ce que le l’institution basée à Washington joue un rôle d’éventuel opposant face à cette révolution technologique « d’émancipation ». Bien au contraire le FMI version Christine Lagarde et maintenant Georgieva ne considère pas du tout le Bitcoin comme un problème.

En 2017, devant la Banque d’Angleterre, la grande Christine avait même déclaré qu’ « Il n’y a pas si longtemps, certains experts ont fait valoir que les ordinateurs personnels ne seraient jamais adoptés, et que les tablettes ne seraient utilisées que comme de coûteux plateaux à café. Je pense donc qu’il ne serait pas sage de rejeter les monnaies virtuelles. »

Des rumeurs ont même circulé par la suite, indiquant carrément que c’était le FMI qui était à l’origine du bitcoin ou que le bitcoin visait à détruire les grandes banques centrales à son profit… Rien n’est impossible, mais seul l’avenir nous le dira.

Ce qui est certain, et on le constate avec la crise/dictature sanitaire du Coronavirus, le bitcoin et les cryptomonnaies vont servir de marchepied aux monnaies numériques de banque centrale (CBDC) et à l’élimination de l’argent liquide.

Monnaie numérique et fin du cash

En réalité, il est surtout avéré que la technologie « Blockchain » a été construite (ou reprise c’est selon) pour détruire définitivement l’argent liquide.

Une réunion de banquiers et grands dirigeants relatée par un article du journal Bloomberg intitulé : « Inside the Secret Meeting Where Wall Street Tested Digital Cash » nous a d’ailleurs informé qu’une centaine de dirigeants des grandes institutions financières anglo-américaines (représentants du Nasdaq, de Citigroup, de Visa, de Fidelity, de Fisery et de Pfizer…) s’était tenue en 2016 à New York dans les bureaux de Times Square Nasdaq Inc.

Avec le recul et la crise du Coronavirus on peut légitimement se poser la question de la présence des dirigeants de Pfizer (entreprise pharmaceutique qui se trouve être le plus grand vendeur de vaccin anti-covid) à cette réunion…

Bitcoin, numérisation et traçage
Un petit vaccin peut-être ?

Lors de cette réunion privée, une société avait même présenté une technologie qui transforme les dollars américains en actifs numériques purs. C’est la promesse de la Blockchain, ou le système lourd actuel sujet aux erreurs qui prend des jours pour transférer de l’argent est remplacé par un mécanisme à la rapidité quasi instantanée. Cette technologie révolutionnaire est destinée à changer les pratiques liées à l’argent et a constitué la première étape vers une société sans liquide.

La technologie des monnaies numériques a donc été sélectionnée pour nous amener vers une dictature financière universelle.

Par sa nature informatique : la monnaie virtuelle sera tout simplement facile à créer et à voler. Et bien qu’elle repose sur une somme d’algorithmes complexes, la technologie Blockchain qui semble être anonyme et décentralisée est au contraire bien plus susceptible d’être spoliée qu’une pièce d’or ou d’argent présente au fond d’un coffre. Vision archaïque, mais de bon sens, que les « pros-crypto » n’hésiteront pas à dénigrer, car elle remet leur démarche dans le concret.

D’ailleurs grâce au terrorisme international, le gouvernement américain a depuis longtemps accès à des données financières par le biais de SWIFT dans le cadre de la prétendue lutte contre le terrorisme. Et même si l’on sait que la crypto-currency sert déjà de « monnaie d’échange » pour les diverses activités de financement et blanchiment entre la pègre, les mouvements terroristes mafieux, certaines grandes multinationales et agences gouvernementales, la technologie Blockchain rendra la traçabilité parfaite et seuls les grands groupes mafieux (qui contrôlent) cet outil, auront la chance (le luxe) de ne pas être traçable (comme le dit si bien Jacques Attali).

Ce système de monnaie virtuelle va aussi enterrer à coup sûr, le mouvement de résurgence des systèmes financiers, basé sur les métaux précieux, qui après la chute du dollar hégémonique, laissera naturellement la place à une crypto monnaie mondiale divisée probablement dans un premier temps en CBDC continentale (peut être portée par le FMI, avec son phénix/DTS).

En conclusion, mis à part si vous savez que vous pouvez faire un gain à court terme, évitez de vous lancer dans les cryptomonnaies, car elles amènent avec elles, un monde construit sur l’illusion numérique et l’asservissement.

Illusion et captation de la rébellion

Au contraire, nous devons prioritairement nous battre pour reconnecter l’Argent (la monnaie) avec le Travail productif afin de rester dans le monde réel. C’est bien l’extrême virtualisation et mathématisation du monde qui amène le gouvernement perpétuel des usuriers.

Il ne faut surtout pas imiter les parasites (traders, grands banquiers, etc., dans leur quête de la pierre philosophale virtuelle…), mais au contraire travailler concrètement en ayant conscience de l’effondrement prochain. Comme le dit si bien le Dr Fouché, il faut faire de cette crise, une chance, une opportunité, pour nous changer nous-mêmes. Mais ne nous leurrons pas en plus de ce travail personnel, il nous faudra aussi nous mettre en colère pour aller chercher les marchands du Temple… La passivité même consciente nous conduira à l’esclavage.

Et pour ne pas subir le cataclysme qui vient, il va nous falloir impérativement nous remettre au travail en tournant vers les activités réellement productives et enfin militer pour la reprise du contrôle de notre monnaie (souveraineté) en adossant celle-ci à un (des) étalon qui a lui-même une valeur intrinsèque (l’or, l’argent, le cuivre, le palladium…).

Le Silver Squeeze et le WallStreetBet, mouvement de fond bien plus intéressant que les épisodes rigolos Gamestop, démontrent qu’il existe des solutions concrètes que Wall Street et la City abhorrent (acquisition d’or et d’argent physiques par les masses et retour au Bimétalisme pour les nations).

Pour vous en convaincre, dites-vous bien que vous ne verrez jamais BlackRock, JP Morgan, Barclays ou Goldman Sachs vous crier que les perspectives d’investissement sur l’argent métal sont intéressantes avec de vastes campagnes publicitaires et de communication dans les médias…

Au final, n’oublions pas que la seule valeur d’une monnaie réside en réalité, sur le travail et la richesse des producteurs qui s’assemblent et se servent de cet objet pour échanger.

L’or et l’argent métal sont malheureusement encore une fois, les seules monnaies valables pour se préserver de l’effondrement qui vient et pour lutter collectivement contre la dictature numérique et sanitaire de l’oligarchie financière… Nos ancêtres (bien plus sages que nous) ont utilisé en priorité ces métaux comme objet monétaire pendant des millénaires, dîtes-vous bien qu’il doit bien y avoir une raison à cela…

Enfin, si vous persistez encore avec les cryptos et le bitcoin, essayez de sortir avant la captation définitive (par une interdiction, un bug, etc.) Car lorsque la petite musique cessera, que le silence numérique fera de vous des petits Bernie Madoff, qui après avoir bien joué, seront à la fin, privés de liberté (financière et politique), plus personne au fond de votre cellule, ne viendra vous sauver, car il sera trop tard.

Dans ce « Monde d’Après » totalitaire et virtuel, dans lequel nous serons presque tous enfermés, il nous arrivera probablement de regretter le temps où nous aurions pu abattre cette douce illusion, prémices de ce système diabolique (Blockchain/Bitcoin/CBDC), que nous avons cru pouvoir maîtriser à notre avantage…

Marc Gabriel Draghi


[Voir aussi :




« Qui veut la peau de l’euro ? La Cour de Karlsruhe ! » L’édito de Charles SANNAT

[Source : Les moutons enragés (lesmoutonsenrages.fr)]

Par Charles SANNAT

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Cette information n’a pas franchement fait les gros titres de la presse nationale ni de nos télés, même Hanouna n’en a pas parlé, c’est dire si c’est une information insignifiante. [Voir cependant https://nouveau-monde.ca/le-plan-de-relance-europeen-suspendu-par-karlsruhe/]

D’ailleurs, l’euro, notre monnaie commune, n’a aucune importance n’est-ce pas.

Et puis les Allemands, comme chacun le sait, sont nos AMIS, car en plus, l’Europe c’est la PAIX.

Répétez après moi :

« L’Europe c’est la PAIX, l’amour entre les peuples et la félicité ».

Donc en fait c’est parce que le narratif Européen est construit sur cette foutaise d’amitié franco-allemande, que l’on vous parle assez peu de tous les coups de nos amis allemands.

Comme disait l’autre, méfiez vous de vos amis, mes ennemis, je m’en occupe !!

Nous sommes à couteaux tirés actuellement avec les Allemands qui sont à la manœuvre pour dissoudre au maximum l’industrie française de l’armement. Une menace à long terme pour la suprématie allemande en Europe. Et oui. Il ne faut pas être naïfs. Il n’y a qu’en France que nous avons abandonné le temps long de la géopolitique. En Chine, aux USA, en Russie, ou aux États-Unis, ils se battent tous bec et ongles pour assurer leur souveraineté et leur indépendance.

En France nous sommes dirigés par des nains politiques qui se pensent « européens »… hahahahahahahahaha ! Résultat ils organisent le pillage de notre nation et la ruine de notre population unie dans sa diversité et dans de plus en plus grande pauvreté !

Bref, c’est dans ce contexte d’amitié franco-allemande et d’amour entre les peuples que…

La Cour constitutionnelle allemande suspend la ratification du plan de relance !

D’après cette dépêche presque confidentielle de l’agence de presse Reuters, 

« la Cour constitutionnelle allemande a bloqué vendredi la ratification du fonds de relance européen, approuvé cette semaine par les deux chambres du Parlement, le temps d’examiner un recours contre ce plan d’investissement financé par la dette.

Les opposants au plan de relance de l’UE, notamment le parti d’extrême droite alternative pour l’Allemagne (AfD), affirment que le plan viole les traités européens en ouvrant la voie à des emprunts communs par les États membres.

La Commission européenne s’est déclarée convaincue que la législation européenne visée par le recours, la « décision sur les ressources propres », serait validée par le tribunal constitutionnel allemand. Cette loi constitue depuis des décennies la base de tous les budgets pluriannuels de l’UE.

La modification qui doit être ratifiée relève de 0,6 point de pourcentage le plafond des contributions nationales au budget de l’UE pour le porter à 2 % du revenu national brut jusqu’en 2058, afin de garantir le remboursement de l’emprunt de recouvrement au cas où les recettes fiscales prévues à cet effet seraient insuffisantes.

« Nous notons que la validité de la décision sur les ressources propres n’a pas été remise en question par la Cour constitutionnelle allemande », a déclaré une porte-parole de la Commission.

Aucun délai n’est prévu pour que la Cour se prononce sur la plainte, mais il pourrait lui falloir jusqu’à trois mois pour rendre une décision.

La ratification allemande pourrait ainsi être retardée jusqu’en juin, ce qui permettrait néanmoins de respecter le calendrier de la Commission européenne, qui prévoit le versement des premières tranches du fonds de relance de 750 milliards d’euros au cours de l’été ».

Donc il est fort probable que nos aimables voisins retardent les versements du plan d’aide européen, au mieux, car au pire, cela pourrait même provoquer son annulation.

Est-il illégal au sens des traités ce plan d’aide ?

Évidemment !!

Cela fait bien longtemps que l’Europe s’est assise sur tous les traités et toutes les règles.

Vous vous souvenez les règles du traité de Maastricht, les fameux « critères » du genre 60 % de dettes et 3 % de déficit — hahahahahaha — ce n’est plus qu’un souvenir, ou encore l’interdiction de monétiser la dette, oubliée également ! De même que la lutte contre l’inflation et tous ces fils à la patte nécessitant une bonne gestion pour assurer une « convergence ». Terminé. Je vous en ai parlé dans cette vidéo.

Pourquoi cela menace-t-il l’euro?

Soyons clairs.

Nous avons tous la même monnaie.

Mais nous n’avons pas tous le même endettement.

Ceux qui sont trop endettés — et la France en fait désormais partie avec plus de 120% de dettes sur PIB — ne pourront jamais s’en sortir avec l’austérité ou la croissance.

Il ne reste que la fuite en avant monétaire. Sous forme de plans d’aides ou de rachats d’actifs c’est-à-dire de dettes par la BCE directement ou hypocritement indirectement et sur le marché secondaire comme c’est le cas aujourd’hui.

Si la Cour Constitutionnelle allemande s’oppose (juridiquement à juste titre) à ces politiques économiques, alors son refus entraînera l’explosion de fait de la zone euro.

Il ne fera alors pas bon détenir des « liquidités ».

Plus nous approcherons de la « sortie » de crise sanitaire et plus les tensions entre les pays bien gérés et les paniers percés seront fortes.

Ce sera un moment de tous les dangers pour l’Europe avec une Allemagne qui gagne du temps pour payer le moins possible depuis maintenant 12 ans et la crise des Subprimes.

L’heure de vérité approche.

L’euro peut exploser, comme l’Europe faire son grand saut fédéral.

Ce ne sera qu’au pied du mur que nous verrons qui l’emportera.

Nul doute que les mamamouchis français sauront vendre notre pays à l’Allemagne pour qu’elle accepte de « payer » un peu pour nous, après avoir dépecé la bête France.

Triste politique.

Tristes résultats, conséquence de pauvres sires à la tête de notre grand pays.

Un peuple de lions menés par des ânes.

Restez à l’écoute.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

[Ndlr : l’Union Européenne contribue à détruire les nations. Sa destruction permettrait-elle de reconstruire ces dernières et de leur redonner un minimum de souveraineté ?]



Page 1
Chart
La dette publique dans l’UE
Allemagne
Luxembourg
Slovaquie
Slovénie
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Chypre
Malte

Dette publique des Etats membres en pourcentage du PIB, au 3e trimestre 2020
Données : Eurostat
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MAJ 7370 – dette publique (T3 2020)
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Macron, Merkel et Johnson appellent formellement à la dictature sanitaire globale

[Source : Russie politics]

par Karine Bechet-Golovko

La France, La Grande-Bretagne et l’Allemagne sont lancées en première ligne pour tenter de mettre fin à l’organisation mondiale découlant de la Seconde Guerre mondiale, telle que nous la connaissons aujourd’hui. Or, pour détruire un système international, il faut généralement une grande guerre, qui met à plat les sociétés et les économies. Le Covid trouve ici toute son utilité : contre « la tentation du nationalisme », à l’heure d’une dévastation socio-économique et humaine comme l’on en n’a pas connue depuis 1945, il nous est intimé de repenser le système des relations internationales. La Première Guerre globale [Ndlr : des élites mondialistes contre l’Humanité ordinaire] doit permettre l’avènement d’un monde global, basé sur un principe primaire totalisant de « santé ». Toute vie, humaine ou animale, est assimilée et réduite à sa dimension biologique; les États ou les sociétés privées, au même niveau, sont gouvernés par des instances globales. Les États-Unis restent formellement en retrait, la Russie et la Chine n’ont pas signé cet appel, mais soyons certains que le front diplomatique va s’ouvrir. Cet appel « pour une architecture internationale sanitaire plus robuste » explique enfin pourquoi la gestion de cette crise sanitaire du Covid a été aussi désastreuse : elle permet de mettre en scène les conditions nécessaires à la tentative de ce qui ressemble à s’y méprendre à un coup d’État global, avec un changement formel du lieu et du fondement légitime de l’exercice du pouvoir.

La presse britannique diffuse un appel signé par 26 dirigeants de pays dont la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal, l’Ukraine, la Thaïlande, l’Albanie, le Costa Rica, le Rwanda, le Kenya, etc. Parmi les États, qui doivent représenter tous les continents, l’on notera l’absence significative, d’une part des États-Unis, qui ne partent pas en première ligne, puisque leurs pays-satellites sont là pour prendre la responsabilité de ces combats. D’autre part, l’absence de la Russie est également notable, elle qui tente de ne pas dissoudre sa souveraineté dans cette vague covidienne globale. En ce sens, en plus des États, cet appel est signé par différents organes de la gouvernance globale, à savoir par le directeur général de l’OMS (organe, qui est devenu le centre de gouvernance, puisque le pouvoir est légitimé par la « santé ») et par le président du Conseil européen, Charles Michel, qui est à la pointe du combat idéologique dans la zone européenne, zone stratégique en raison de la nécessité de faire plier la Russie. 

Cet appel a été diffusé, en ce qui concerne la France, sur le site de Macron, mais étrangement en anglais, de l’Élysée — en anglais et en français, et évidemment par les institutions européennes, qui retrouvent ici un nouveau souffle, dans la destruction de l’ordre international issu de la Seconde Guerre mondiale.

Cet appel s’appuie sur la crise sanitaire pour tenter de reformater les relations entre les pays. Ce qui est posé dès le titre :

« Agir pour une architecture sanitaire internationale plus robuste »

La « crise » étant étiquetée sanitaire, toutes les réformes de l’organisation des relations internationales doivent être a priori justifiées par le facteur sanitaire, sans que cela ne se discute. Pourtant, les différentes pandémies, d’hépatites ou de SIDA par exemple, qui ont fait des millions de morts et qui sont toujours en cours, n’ont jamais nécessité de réformes de l’ordre international. Peu importe, le Covid doit le nécessiter. 

Historiquement, pour schématiser, les changements radicaux des rapports internationaux ont découlé des grands conflits. Nous vivons actuellement dans le système issu de la Seconde Guerre mondiale, qui avait mis fin au système des États nations, remplacé alors par celui des pôles de pouvoir, initialement deux, chacun dominé par un État central. Déjà, par ces mécanismes, les États furent attaqués et fragilisés. Lorsque l’URSS a été détruite comme pays, le bloc qu’elle dirigeait s’est écroulé avec elle, laissant flotter et dériver des pays, dont les structures politiques et étatiques étaient trop faibles pour assumer une véritable souveraineté. Ils furent absorbés sans aucune difficulté dans le bloc atlantiste. Nous sommes alors passés à un système global régionalisé, et l’UE a pris toute son importance pour aboutir le processus visant à évider les États de toute substance souveraine. Le retour de la Russie sur la scène internationale, tout d’abord sur le plan de la communication avec le fameux discours de Poutine à Munich, puis réellement avec la Crimée et la Syrie, a provoqué une rupture dans cette organisation lissée. À la différence de la Chine, la Russie a une dimension civilisationnelle et peut proposer un modèle qui soit acceptable en Occident, comme cela a déjà été le cas, elle présente donc un danger accru pour le monde global, qui ne peut avoir qu’un seul projet.

Or, les conflits militaires qui se développent aujourd’hui sous différentes étiquettes sur la planète, au nom de l’exportation démocratique, s’ils permettent un combat pour les ressources stratégiques, ne sont pas de dimension à justifier un changement des relations internationales, à justifier l’avènement d’une globalisation décomplexée, assumée, revendiquée, contre des États réduits aux slogans d’isolationnisme et de nationalisme.

Le Covid, avec tout le travail en amont de déstructuration des États, de destruction des économies nationales, d’écrasement des hommes et des sociétés, de négations des valeurs humanistes et libérales, a permis de mettre en scène une « Première Guerre globale », menée… contre nous, sous l’égide de structures globales (OMS, UE, ONU), faisant des dégâts socio-économiques comparables à ceux d’un conflit armé de grande ampleur, et, grâce à une statistique plus qu’inclusive venant en aide à une gestion manifestement volontairement catastrophique, des dégâts humains également significatifs.

Le moment est donc venu de cet appel pour un monde global sanitaire, ou plutôt pour une dictatude sanitaire globale :

La pandémie de Covid-19 représente le plus grand défi auquel la communauté mondiale est confrontée depuis les années 1940. À cette époque, les dirigeants politiques ont pris la mesure des ravages provoqués par les deux guerres mondiales et se sont retrouvés pour former le système multilatéral. Leurs objectifs étaient clairs : rassembler les pays, éloigner les tentations de l’isolationnisme et du nationalisme, et faire face aux enjeux pour lesquels une solution commune n’était possible que dans un esprit de solidarité et de coopération, à savoir la paix, la prospérité, la santé et la sécurité.

Il est donc demandé de revenir sur l’organisation des relations entre les pays, et ce de manière pérenne, puisque le risque sanitaire existera toujours – il y a toujours eu et il y aura toujours des virus :

Alors que nous luttons ensemble pour venir à bout de la pandémie de Covid-19, notre espoir est aujourd’hui le même de mettre en place une structure plus solide pour le secteur de la santé internationale afin de protéger les prochaines générations.

Il y aura d’autres pandémies et d’autres situations d’urgence sanitaire de grande ampleur. Aucun gouvernement ni aucun organisme multilatéral ne peut, seul, faire face à cette menace. La question n’est pas de savoir si cela aura lieu, mais quand.

L’avenir de la santé de l’humanité ne passe plus par les soins, mais par la vaccination, et sur cette base un nouvel accord global doit être conclu :

Dans cette optique, nous croyons que les pays devraient œuvrer ensemble à l’élaboration d’un nouveau traité international sur la préparation et la riposte aux pandémies.

Un tel engagement collectif renouvelé serait une étape importante pour consolider la préparation aux pandémies au plus haut niveau politique. La Constitution de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) lui servirait d’ancrage et il serait soutenu par d’autres organisations sans lesquelles cette entreprise — qui s’appuie sur le principe de santé pour tous — ne pourrait aboutir.

Et le système mis en place par le Règlement sanitaire international (voir notre texte ici) et qui met en place une architecture de soumission et de contrôle des États doit alors être renforcé et servir de base. Le nouveau principe de base de l’organisation des relations internationales, devenu en même temps principe de légitimation du pouvoir, est la « santé ». L’homme, dans ce nouveau monde, n’est plus appréhendé dans sa dimension humaine, spécifique, qui va bien au-delà de la vie biologique. Bien au contraire, il est réduit, à n’importe quelle forme de vie :

Ce traité ferait sien également le principe « une seule santé », qui relie la santé des humains, des animaux et de notre planète. 

Et la concentration du pouvoir, sous l’égide de l’OMS et de ses structures, qui gouvernent les autres « acteurs », mais de second rang. Ainsi, les États et les institutions publiques sont mis au même niveau que les ONG ou les entreprises.

Pour ce faire, nous travaillerons avec les chefs d’État et de gouvernement du monde entier et avec toutes les parties prenantes concernées, dont la société civile et le secteur privé

C’est la fin officielle de la souveraineté des États, qui ne sont que des structures vides d’exécution, au nom d’une conception totalitaire et primaire de la « santé » et de la « vie », réduite à sa plus petite dimension. Le moment est donc venu pour utiliser le Covid, afin de transformer en profondeur le système international :

Au moment où le Covid-19 tire parti de nos faiblesses et de nos divisions, nous devons saisir cette occasion pour nous rassembler en tant que communauté mondiale en faveur d’une coopération pacifique qui aille au-delà de cette crise. Le renforcement de nos capacités et de nos systèmes pour y parvenir prendra du temps et exigera un engagement soutenu pendant de nombreuses années d’un point de vue politique, financier et de la société en général. (…) La préparation aux pandémies a besoin d’un leadership mondial pour bâtir un système de santé mondial à la hauteur de ce millénaire.

Ce système de pouvoir global, basé sur le culte de la santé, s’accompagne d’une transformation puissante des économies, avec la montée en puissance, comme nous le voyons déjà, de certains secteurs liés à la santé et au numérique, au détriment de beaucoup d’autres. C’est aussi un enjeu de pouvoir. Le grand absent de ce nouvel ordre global, c’est l’homme. L’homme dans sa richesse, sa diversité, sa complexité. L’homme, son âme, son esprit. Sa culture, sa civilisation.




Même le Pr Delfraissy déconseille confinement et politique de la peur

Par Dr Gérard Delépine

[Voir aussi sur ripostelaique.com]

Mais pourquoi le président Emmanuel Macron n’écoute-t-il plus le président du Comité scientifique ?  Et pourquoi certains réclament-ils un nouveau confinement ?

Il y a un an, on ne connaissait pas bien le Covid-19 et le Président a eu peur.

La peur, créée par la prophétie apocalyptique de Ferguson (500 000 morts en France) et amplifiée par la propagande terrorisante du gouvernement et des médias, lui a fait accepter un confinement aveugle [1] qui ne reposait sur aucun argument scientifique du monde réel, mais seulement sur un modèle mathématique imparfait, reposant sur des hypothèses fausses.

Le Président vraisemblablement subjugué par les modélisateurs du Comité scientifique et l’utilisation de modèle informatique, a préféré croire les prédictions d’un mathématicien au lieu de suivre la sagesse médicale traditionnelle, qui venait pourtant de faire ses preuves en Corée du Sud, Taïwan et au Japon.

Car comme le précise J.-P. Delfraissy, dans son article récent, [2] le confinement « est une mesure attirante pour les dirigeants politiques craignant une responsabilité juridique pour des réponses nationales lentes ou indécises ».

Espérant que le confinement masquerait l’état pitoyable de nos hôpitaux [3] affaiblis par 20 ans de gestion bureaucratique, nos gouvernants ont créé la pire crise sanitaire depuis plus d’un siècle et la pire crise économique depuis la dernière guerre. Macron a déclaré la guerre, mais sa stratégie du confinement aveugle (doublé d’une interdiction des traitements précoces sous l’influence des lobbies et de son gouvernement) nous a conduit à une cuisante défaite contre la maladie, tout en massacrant les forces vives de la nation.

Car la crise dramatique que nous subissons actuellement n’est pas due au Covid-19, mais aux mesures totalitaires scientifiquement infondées, disproportionnées et souvent stupides qu’ils nous ont imposées.

Bilan d’un an de confinement et de mesures prétendument sanitaires 

Sur le front du Covid-19, les résultats des confinements sont catastrophiques. Les confinements aveugles, expériences sociales inédites jusqu’ici, n’ont pas atteint leur objectif de diminuer le nombre des contaminations ou de ralentir leur rythme [4] [5] [6].

L’analyse des trajectoires des épidémies avant et après le verrouillage, par la recherche des points de rupture (break point analysis), ne montre aucun signe de discontinuité dans les tendances du taux de croissance, du temps de doublement et du nombre de reproduction.

En extrapolant les tendances des taux de croissance avant le verrouillage, il n’existe aucun élément de preuve que les confinements aveugles auraient sauvé des vies dans le monde réel, contrairement à ce que prétendent les études basées sur les modèles mathématiques des proches de Ferguson qui comparent des morts virtuelles attendues (estimations grossies de 1000 %) au nombre réellement observé [7].

Les rares succès apparents sont en fait liés aux reculs naturels de l’épidémie qui ont précédé le confinement comme en Grande-Bretagne, en Italie (ainsi que le montre la figure suivante) [8] ou en Norvège ainsi que l’a courageusement reconnu le Premier ministre norvégien Erna Solberg, lors d’un discours à la télévision nationale le 27 mai 2020 : « était-il nécessaire de fermer les écoles ? “Peut-être pasJ’ai probablement pris de nombreuses décisions par peur ».

La comparaison du début des épidémies dans les différents pays montre même que le confinement aveugle enfermant ensemble malades et bien-portants augmente parfois la vitesse de propagation de l’épidémie, comme le prouve la comparaison de deux pays voisins (Belgique et Pays-Bas) aux populations très proches par leur âge, leur mode de vie et l’état de leurs hôpitaux.

Après un an d’épidémie et de mesures sanitaires sévères, au 26 mars 2021, la France avec 1 422 morts/million d’habitants trône sur le podium des 5 plus fortes mortalités européennes attribuées au Covid-19 avec les autres grands pays européens champions du confinement aveugle : la Belgique (1969/M), la Grande-Bretagne (1863/M), l’Italie (1766/M), l’Espagne (1592/M).

alors que ceux qui n’ont pas confiné à l’aveugle souffrent d’une mortalité Covid-19 plus faible, qu’il s’agisse des Pays-Bas (957/M), de la Finlande(148/M), de la Suède (1324/M) ou de la Biélorussie (231/M).

Comme le reconnaissent (enfin) J.-P. Delfraissy et ses coauteurs du Comité scientifique : « il est temps d’abandonner les approches fondées sur la peur, fondées sur un confinement généralisé apparemment aléatoire et stop-start comme principale réponse à la pandémie ».

Mais le désastre sanitaire du confinement ne se limite pas au Covid-19

Les traitements médicaux sont d’autant plus efficaces qu’utilisés tôt et bien surveillés. Le confinement et le plan blanc ont entraîné des arrêts et/ou des retards de traitement de toutes les pathologies non Covid. Leur absence, leur retard ou leur mauvaise surveillance ont eu des conséquences critiques sur la vie des malades, sans compter l’angoisse générant des pathologies psychiatriques.

En France, on peut estimer qu’au moins 60 000 morts supplémentaires actuelles et/ou futures sont des victimes des retards et/ou défauts de soins et on ne peut que regretter le silence de la plupart des politiques et des médias pour ces victimes collatérales. Qu’il s’agisse de maladies aiguës (crises cardiaques, embolies, accidents vasculaires cérébraux) ou de malades chroniques abandonnées à cause du Plan blanc [9] ou des cancers non diagnostiqués.

Les jeunes qui ne craignent presque rien du Covid-19 ont vu leurs études massacrées et leurs relations sociales gravement perturbées à une période où elles sont essentielles à leur épanouissement personnel et social futur. La véritable menace sanitaire actuelle est celle des problèmes psychiatriques amplifiés ou créés par le confinement et qui se traduit dans la hausse des consultations psychiatriques, l’augmentation forte de la consommation des antidépresseurs et de la fréquence des suicides qui menacent maintenant même les enfants.

La précarité et les troubles psychiques chez les étudiants, secondaires à l’arrêt des cours “en présentiel”, ne pourront être qu’aggravés par un nouveau confinement.

Ainsi que le reconnaît Delfraissy :

« les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations, bien qu’elles soient à faible risque en termes de morbidité et de mortalité par infection par le SRAS-CoV-2. »

La courageuse prise de position du professeur Delfraissy et des autres membres du Conseil scientifique prouvent qu’ils ont conservé leur esprit scientifique et qu’ils ont capables d’analyser les faits, contrairement aux dirigeants politiques et aux représentants de commerce des firmes qui veulent nous maintenir en esclavage jusque nous acceptions de nous faire traiter ou vacciner avec des produits expérimentaux.

Inefficace ou délétère sur le Covid-19, catastrophique pour les autres pathologies, dramatiques pour les jeunes, responsable d’une crise économique [10] , d’un chômage record, le confinement est inefficace et totalement nuisible.

Et l’argument, on « ne peut rien faire d’autre car nos hôpitaux ne sont pas prêts » qui pouvait se discuter il y a un an, est aujourd’hui devenu scandaleux. En un an on a dépensé 120 milliards d’euros pour la crise, on pouvait largement augmenter les lits de réanimation en rouvrant les hôpitaux récemment fermés (à Paris comme l’Hôtel-Dieu ou le Val-de-Grâce que des gestionnaires envisagent de transformer en centres commerciaux ou hôtel de luxe. Et soulignons une nouvelle fois le traitement précoce qui diminue drastiquement le besoin de lits de réanimation.

L’expérience acquise depuis 1 an prouve sans équivoque que le confinement aveugle est sanitairement délétère, catastrophique pour les jeunes, l’éducation, les violences familiales, l’économie, la démocratie, la vie sociale, en un mot pour tout ce qui nous rend humain.

Même le professeur Delfraissy le reconnaît publiquement avec 4 autres membres du Comité scientifique. Comment certains ministres peuvent-ils encore oser en menacer le pays ? Comment peuvent-ils encore interdire aux médecins de traiter leurs malades en leur âme et conscience ? Et comment les journalistes peuvent-ils prétendre que ce confinement serait voulu par le Conseil scientifique ? en tous cas pas par tous ses membres. On choisit celui qui nous arrange !

Au classement mondial du bonheur 2020 [11], les pays européens qui n’ont pas confiné occupent 4 des 6 premières places : Finlande et Islande étant les champions suivis par les Pays-Bas (5e) et la Suède tandis que la Grande-Bretagne passe de la 13e à la 18e place et la France recule d’un rang (21e).

Le confinement, sanitairement désastreux ne fait pas le bonheur !  Stop confinement !

Dr Gérard Delépine


[1] ne séparant pas les malades des bien-portants. Voir Autopsie d’un confinement aveugle par N. et G. Delépine éditions Fauves septembre 2020

[2] JF Delfraissy and al  Lancet Public health, avril 21, 6,4

[3] Pourtant clamée haut et fort par les soignants lors des grèves et des manifestations durement réprimées

[4] Thomas Meunier Full lockdown policies in Western Europe countries have no évident impacts on the COVID-19 epidemic. https://doi.org/10.1101/2020.04.24.20078717

[5] E Bendavid, C Oh, J Bhattacharya, John P A Ioannidis Assessing mandatory stay-at-home and business closure effects on the spread of COVID-19 Eur J Clin Invest   2021 Jan 5 ; e13484. doi :10.1111/eci.13484.

[6] Wieland, T. Une approche phénoménologique pour évaluer l’efficacité des interventions non pharmaceutiques liées au Covid-19 en Allemagne. Saf. Sci. 131, 104924 (2020).

[7] l’article de Flexman prétend que le confinement aurait sauvé plus de 3 millions d’Européens ; il cite la Suède où le confinement a sauvé 26 OOO Suédois alors que la Suède n’a jamais confiné. Il affirme aussi que le confinement a sauvé 450 000 Allemands alors sur une période où l’Allemagne n’a pas confiné ! !

[8] Surjit S Bhalla Lockdowns and Closures vs COVID – 19 : COVID Wins Nov 1, 2020 https://ssbhalla.org/wp-content/uploads/2020/10/Lockdowns-Closures-vs.-COVID19-Covid-Wins-Nov-4.pdf

[9] L’Académie de chirurgie s’en est inquiétée dans son communiqué du 15 mai 2020 : « depuis la mise en place du Plan blanc le 13 mars, 85 % des 7,2 millions d’interventions chirurgicales programmées chaque année en France ont été reportées, soit près d’1,1million d’actes (CNAMTS, ATIH). Il en résulte des risques d’aggravation dus au retard de prise en charge, non seulement en oncologie, mais également dans les autres disciplines

[10] Déjà 120 milliards d’euros envolés

[11] world happiness report 2020 WHR+21.pd




La vérité contre la peur

[Source anglaise : LifeSite (lifesitenews.com)]

[Ndlr : Les notes et références ne font pas partie de lettre originale, mais sont ajoutées par Nouveau Monde.]

La vérité contre la peur : Covid-19, le vaccin et la grande réinitialisation

Par Mgr Carlo Maria Viganò

Cette lettre reflète dans une large mesure l’intervention que je vais donner aux participants du prochain sommet «La vérité contre la peur : Covid-19, le vaccin et la grande réinitialisation», du 30 avril au 1er mai 2021, organisé par Patrick Coffin. Cet événement vital met en vedette plus de 20 des meilleurs médecins, chercheurs et avocats du monde, et offrira une approche scientifique et sensée de la pseudo-pandémie. Tout le monde a droit au consentement éclairé.

Mgr Carlo Maria Viganò

25 mars 2021 (LifeSiteNews) — Ce que nous avons appris jusqu’à présent sur la pseudo-pandémie nous donne l’image d’une réalité inquiétante et d’une conspiration criminelle encore plus inquiétante ourdie par des esprits égarés. Cette réalité n’est cependant pas prise en considération par ceux qui, hypnotisés par l’endoctrinement médiatique, persistent à considérer une grippe saisonnière grave comme un fléau pandémique, les traitements connus comme inefficaces, et les prétendus vaccins reconnus inutiles et nocifs comme rien moins que miraculeux.

La réputation des entreprises pharmaceutiques

Nous savons que les géants de l’industrie pharmaceutique — AstraZeneca(([1] https://www.industriepharma.fr/amende-aux-etats-unis-pour-astrazeneca,35697)), Pfizer(([2] https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/445723/pfizer-entente,
https://www.lapresse.ca/affaires/economie/200909/02/01-898108-pfizer-va-payer-une-amende-record-de-23-milliards.php)), Moderna, Johnson & Johnson(([3] https://www.lesechos.fr/industrie-services/pharmacie-sante/johnson-johnson-ecope-dune-amende-de-8-milliards-de-dollars-aux-etats-unis-1138460)) — non seulement n’ont pas suivi les protocoles ordinaires de test des médicaments, mais ont de plus un long historique de condamnations pour avoir précédemment causé de graves dommages à la population, en distribuant des vaccins dont il s’est avéré qu’ils provoquaient des maladies invalidantes.

Conflits d’intérêt

Nous connaissons les conflits d’intérêts(([4] http://agora.qc.ca/Documents/Conflit_dinterets–Medecine_et_conflits_dinterets_par_Josette_Lanteigne,
https://www.quechoisir.org/dossier-conflits-d-interets-en-medecine-t2687/,
https://formindep.fr/les-conflits-dinterets-en-medecine-quel-avenir-pour-la-sante-france-etats-unis-japon/
https://nouveau-monde.ca/de-mediator-a-astrazeneca-mensonges-et-corruptions-au-sein-de-la-gouvernance-francaise-et-europeenne/)) macroscopiques qui existent entre les entreprises pharmaceutiques et les organismes chargés de leur contrôle : dans de nombreux cas, les employés de ces entreprises sont passés par les entités qui doivent approuver et autoriser l’utilisation des médicaments, et il est difficile d’imaginer qu’ils aient la liberté de faire une évaluation juste et prudente tout en continuant souvent à avoir des liens professionnels avec Big Pharma. En effet, nous venons de voir récemment avec le cas d’AstraZeneca en Europe que la nocivité évidente du soi-disant vaccin — qui a conduit certaines Nations à suspendre sa distribution(([5] https://www.rfi.fr/fr/europe/20210311-covid-19-plusieurs-pays-europ%C3%A9ens-suspendent-l-utilisation-du-vaccin-astrazeneca)) — n’est pas considérée comme une raison suffisante par l’EMA (Agence européenne des médicaments) pour en interdire l’adoption(([6] https://www.journaldemontreal.com/2021/03/18/le-vaccin-astrazeneca-est-sur-et-efficace)). Les récentes découvertes sur les effets secondaires(([7] https://www.fawkes-news.com/2020/12/la-fda-enumere-les-effets-secondaires.html)) graves ont été conçues pour exclure la majorité des cas et surtout pour ignorer délibérément la relation de cause à effet entre l’inoculation du vaccin et ses effets secondaires à court ou à long terme.

Déresponsabilisation contre les effets secondaires

Nous savons qu’au mépris de tout principe juridique et de la protection de la population les entreprises pharmaceutiques ont exigé d’être dégagées de toute responsabilité pour les dommages que pourraient subir les patients(([8] https://blogs.mediapart.fr/le-cri-des-peuples/blog/270820/vaccin-covid-19-les-laboratoires-ne-seront-pas-responsables-des-effets-secondaires (bien qu’officiellement ce ne soit pas le cas :
https://www.ouest-france.fr/sante/vaccin/vaccins-et-covid-en-cas-d-effets-indesirables-contre-qui-les-patients-pourront-ils-se-retourner-7074158
https://www.lci.fr/sante/vaccins-contre-le-covid-19-les-laboratoires-seront-ils-vraiment-decharges-de-toute-responsabilite-en-cas-d-effets-secondaires-2165265.html
https://www.leparisien.fr/societe/vaccins-une-clause-de-non-responsabilite-pour-les-labos-cinq-minutes-pour-comprendre-la-polemique-10-12-2020-8413532.php, mais :
https://www.humanite.fr/vaccins-decryptage-des-contrats-signes-entre-les-laboratoires-et-lunion-europeenne-700194) )), à qui l’on demande de signer une décharge en même temps que leur consentement éclairé(([9] Cela dépend probablement des pays. Au Québec, le futur vacciné ne reçoit apparemment qu’un feuillet « Pour aider au consentement éclairé – Opération vaccination Covid-19 »
https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2020/20-279-23WF.pdf)). Ainsi, en plus des profits scandaleux tirés de la vente des vaccins, les multinationales pharmaceutiques garantissent leur propre impunité pour une opération criminelle, menée avec la complicité des institutions internationales et des gouvernements.

Le secret sur les clauses contractuelles

Nous savons que les termes contractuels des accords passés par les nations et par l’Union européenne avec ces entreprises pharmaceutiques sont inaccessibles et secrets : même les parlementaires et les représentants politiques ne sont pas autorisés à voir les clauses qu’ils ont dû approuver dans une boîte scellée.(([10] Cependant, certains documents ont pu partiellement fuiter :
https://www.humanite.fr/vaccins-decryptage-des-contrats-signes-entre-les-laboratoires-et-lunion-europeenne-700194)) Et nous savons que ces mêmes entreprises pharmaceutiques, non seulement n’assument aucune responsabilité quant aux effets secondaires, mais déclarent même ne pas garantir leur efficacité à immuniser contre le virus. (([11] Un vaccin procurant à coup sûr l’immunité aurait 100 % d’efficacité. Or, celui qui revendique le maximum d’efficacité ne serait efficace qu’à 95 %.
https://reinfocovid.fr/science/les-vaccins-efficaces-a-95-de-pfizer-et-moderna-nous-avons-besoin-de-plus-de-details-et-de-donnees/))

L’origine chinoise du virus

(([12] En toute rigueur, l’hypothèse n’est pas définitivement prouvée, même si plusieurs indices y concourent.
https://www.francesoir.fr/societe-sante/sars-cov-2-lhypothese-quil-proviendrait-dun-laboratoire-gagne-du-terrain))
Nous savons que le virus SRAS-CoV-2 a, selon toute probabilité, été produit en laboratoire, avec la complicité de la dictature chinoise. La Chine étant l’un des principaux financiers de l’OMS après la Fondation Bill & Melinda Gates, elle a pu empêcher toute enquête sur l’origine du virus ou les premiers stades de sa propagation.(([13] https://siksik.org/qui-finance-loms/))

Complicité du personnel de santé

Nous savons que chaque nation, à de très rares exceptions près, a immédiatement adopté les protocoles sanitaires les plus absurdes émanant de l’OMS, à commencer par la décision malheureuse de ne pas traiter les malades dès l’apparition des premiers symptômes et de les soumettre à une ventilation profonde une fois que le syndrome grippal a dégénéré en pneumonie bilatérale aiguë. Et cela s’est produit avec l’exécrable complicité du personnel sanitaire — des médecins au personnel hospitalier — provoquant des milliers de décès non pas à cause de la COVID, comme nous le disent les grands médias, mais à cause d’un traitement incorrect.(([14] https://nouveau-monde.ca/flavia-grosan-pneumologue-roumaine-cest-le-protocole-covid-applique-dans-les-hopitaux-qui-tue-les-malades/))

Délégitimation et boycott des traitements disponibles

(([15] Et même souvent leur interdiction pure et simple.
https://www.gatsbyonline.com/ataraxie/ce-que-cache-l-interdiction-de-vente-de-lhydroxychloroquine-420416/))
Nous connaissons également la campagne furieuse contre l’efficacité des traitements déjà existants(([16]
https://nouveau-monde.ca/laissons-les-medecins-prescrire-la-resistance-des-medecins-liberaux-sorganise/)), depuis l’utilisation de plasma hyperimmun(([17] ou convalescent.)) jusqu’à l’utilisation de médicaments que de nombreux médecins, bien que violant les normes sanitaires imposées pendant ces mois, ont jugé de leur devoir d’administrer à leurs patients, avec succès.(([18] https://reinfocovid.fr/science/ivermectine/
[19] https://cv19.fr/2020/12/18/le-traitement-du-covid-existe-azithromycine-ivermectine-hydroxychloroquine-et-les-vaccins/)) Et il n’est pas difficile de comprendre que le faible coût des traitements, le fait que beaucoup d’entre eux ne sont pas soumis à des brevets, et surtout leur efficacité immédiate dans le traitement représentent pour les entreprises pharmaceutiques et leurs complices une raison plus que suffisante pour s’y opposer et les discréditer, jusqu’à en interdire l’usage.

Un projet planifié depuis des années

(([20] https://nouveau-monde.ca/preuves-que-la-pandemie-a-ete-planifiee/
https://www.mondialisation.ca/la-vaccination-mondiale-le-veritable-objectif-de-loperation-covid-19/5653966))
Nous savons que pour mener à bien cette opération criminelle — puisqu’il faut parler de crime contre Dieu et contre l’humanité, et non d’un simple destin malheureux — il a fallu des années de planification, menées de manière systématique, afin d’affaiblir les plans nationaux de lutte contre les pandémies, de réduire drastiquement le nombre de lits dans les hôpitaux et les unités de soins intensifs(([21] https://nouveau-monde.ca/covid-et-saturation-des-hopitaux-les-plans-de-restructurations-de-lhopital-public-sur-le-banc-des-accuses/
https://www.belgiqueenbonnesante.be/fr/donnees-phares-dans-les-soins-de-sante/hopitaux-generaux/organisation-du-paysage-hospitalier/categorisation-des-activites-hospitalieres/l-evolution-du-nombre-de-lits-agrees-d-hospitalisation)), de créer une masse d’employés aveugles, sourds et muets, qui ne sont plus médecins et qui placent leur propre sécurité sur le lieu de travail avant leur devoir de soigner les malades. Le serment d’Hippocrate a été violé au nom du profit des entreprises pharmaceutiques et de la poursuite d’un projet d’ingénierie sociale.

Implication du système de santé

Nous savons que pour obtenir la complicité des médecins et des scientifiques, on a eu recours non seulement au système de corruption et de conflits d’intérêts qui existe depuis des décennies, mais aussi à la distribution de prix et de primes en espèces.(([22] https://nouveau-monde.ca/de-mediator-a-astrazeneca-mensonges-et-corruptions-au-sein-de-la-gouvernance-francaise-et-europeenne/
https://nouveau-monde.ca/quand-la-pensee-unique-la-quete-de-notoriete-une-betise-sans-limite-la-corruption-ou-pourquoi-pas-des-menaces-menent-a-limmonde/
https://nouveau-monde.ca/pourquoi-les-scientifiques-ne-font-pas-de-science-pourquoi-lobscurantisme-est-il-la-regle/)) Pour donner un exemple, en Italie, un médecin spécialiste reçoit 60 euros par heure pour administrer des vaccins dans les centres de vaccination ; les médecins généralistes reçoivent des primes pour chaque patient qu’ils ont vacciné ; un lit en soins intensifs est payé environ 3000 euros par jour par le service national de santé. Il est évident que ni les médecins généralistes, ni le personnel hospitalier, ni les agences régionales de santé n’ont intérêt à se priver d’énormes revenus, après que la santé publique ait été démolie au cours de la dernière décennie au nom de la réduction du gaspillage imposée par l’Union européenne. Pour donner une idée, l’Italie a reçu 72 invitations de Bruxelles à fermer tous les petits hôpitaux qui, aujourd’hui, sous le prétexte de la pandémie, ont été rouverts et financés avec des fonds que l’UE alloue à titre de prêt avec des contraintes et des conditionnalités qui, en d’autres moments, auraient été jugées inacceptables. Pourtant, ces hôpitaux ont bien fonctionné, permettant d’offrir un service étendu aux citoyens, et ils ont pu éviter la propagation des maladies.

Le rôle fondamental des médias

Nous savons que des nations ont accordé des financements aux médias, en guise de contribution à l’information sur le COVID. En Italie, le gouvernement de Giuseppe Conte a alloué des sommes importantes pour que le système d’information national donne une version alignée de la pandémie, et il a censuré toute voix dissidente. La diffusion des données sur les infections et les décès a été grossièrement manipulée, suggérant que toute personne ayant un résultat positif au test doit être considérée comme malade(([24] https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2020/04/06/coronavirus-reveillez-vous-on-se-fout-de-vous-il-y-a-des-directives-pour-surestimer-considerablement-le-nombre-de-deces-dans-tous-les-pays/
https://bam.news/tribune/lettre-ouverte-a-yves-coppieters/
https://www.francesoir.fr/societe-sante/transcription-de-la-conference-de-presse-scotus-des-medecins-de-premiere-ligne-de)), même si les asymptomatiques ne sont pas contagieux — de l’aveu même de l’OMS et des organismes analogues aux États-Unis, au Canada, en Australie, etc..(([25] https://nouveau-monde.ca/les-depistages-massifs-par-pcr-ne-servent-a-rien-stop-depistage/)) Et à côté de ces financements gouvernementaux, dans de nombreux cas, les conflits d’intérêt avec les entreprises pharmaceutiques ont pu également interférer dans les choix des diffuseurs et des journaux, d’une part parce que Big Pharma représente l’un des principaux acheteurs d’espaces publicitaires, et d’autre part parce qu’elle est présente dans le conseil d’administration des sociétés d’information. Il est difficile de croire que le rédacteur en chef d’un journal, même s’il est persuadé que la pandémie est une fraude, oserait aller à l’encontre du PDG ou priver le journal des bénéfices publicitaires de Pfizer ou Johnson & Johnson.(([26] https://nouveau-monde.ca/pourquoi-la-fondation-bill-melinda-gates-a-subventionne-le-journal-le-monde-a-hauteur-de-4-millions-de-dollars/
https://nouveau-monde.ca/covid-et-domination-planetaire-comment-bill-gates-et-ses-amis-milliardaires-se-sont-assures-le-soutien-des-medias/
https://observatoiredumensonge.com/2020/12/16/medias-francais-que-devient-lobjectivite/))

Responsabilité des médias sociaux

Nous savons qu’en plus de la complicité des médias, la machine infernale des médias sociaux, de Facebook à Twitter, de Google à YouTube, a mobilisé une opération de censure éhontée et scandaleuse, au point d’effacer les profils d’éminents scientifiques et de journalistes reconnus, pour la seule raison qu’ils n’obéissaient pas aux diktats de la narration du COVID. Même dans ce cas, il n’est pas surprenant de découvrir les relations économiques et de parenté existant entre ces multinationales colossales, qui sont devenues au fil du temps les propriétaires de l’information et les arbitres de qui a le droit à la liberté d’expression et qui ne l’a pas.(([27] Ces médias sont allés jusqu’à censurer complètement l’ancien Président des États-Unis, Donald Trump, parce qu’il ne s’alignait pas avec leur discours !))

Qui en bénéficie ?

Nous savons également qui sont les principaux bénéficiaires de la pandémie, en termes économiques : les usuriers des banques, qui ont le pouvoir de maintenir à flot les entreprises idéologiquement alignées, et en même temps de faire échouer les petites entreprises si elles constituent un obstacle gênant à l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. Ces petites entreprises, répandues surtout sur le Vieux Continent et en particulier en Italie, constituent le tissu social et l’identité économique de nombreuses nations. Leur large diffusion dérange les multinationales de la grande distribution, d’Amazon à JustEat, qui, pendant la période de blocage, ont augmenté leurs profits de manière scandaleuse, au détriment des activités commerciales normales, car ce livre que nous avions l’habitude d’acheter à la librairie du coin doit maintenant être commandé en ligne, tout comme le déjeuner, le toner de l’imprimante et le détergent pour lave-vaisselle. Cette « nouvelle économie » s’est imposée avec arrogance en quelques semaines seulement l’année dernière, grâce à la fermeture simultanée des magasins et à l’obligation de rester à la maison qui ont été imposées aux citoyens.(([28] https://nouveau-monde.ca/la-covid-19-sourit-aux-milliardaires/))

L’éducation

Nous savons que la nécessité d’endoctriner les jeunes générations ne pouvait pas exclure de ce plan l’enseignement scolaire et universitaire, qui est aujourd’hui dispensé via « l’enseignement à distance » avec des conséquences psychologiques très graves pour les enfants et les jeunes. Cette opération jette aujourd’hui les bases pour qu’un jour l’enseignement offert via internet puisse être unifié, décidant quels professeurs sont autorisés à donner des cours et ce qu’ils doivent dire, et je ne serai pas surpris si bientôt cette forme d’enseignement aligné comprend un nombre de plus en plus restreint de professeurs : un seul professeur d’histoire pour tous les élèves d’une nation, avec un programme étroitement défini et contrôlé. Il ne s’agit pas d’une réalité lointaine, lorsque chaque élève sera obligé de se connecter en ligne et ne pourra plus faire appel à un professeur de sa propre école, mis à la retraite ou retiré de l’enseignement parce qu’il ne se conforme pas aux ordres du pouvoir. Nous ne pouvons pas non plus être surpris si les nouveaux enseignants sont des hologrammes qui élaborent des algorithmes, ou des intelligences artificielles inquiétantes qui endoctrinent des millions de jeunes dans la théorie du genre, la doctrine LGBT, et toutes les aberrations morales que nous avons anticipées ces dernières années.(([29] La technologie informatique actuelle rend ceci tout à fait possible :
https://www.etonnante-epoque.fr/deep-fake/))

Les promoteurs de la pandémie

Nous savons qui sont les théoriciens de la pandémie utilisée comme instrumentum regni (([30] un royaume d’outils)), de Bill Gates(([31] https://fr.sott.net/article/36020-Bill-Gates-dicte-aussi-et-en-toute-discretion-la-politique-alimentaire-mondiale-et-plus-encore)) à George Soros(([32] https://cogiito.com/a-la-une/les-mondialistes-utilisent-covid-19-pour-inaugurer-lagenda-2030-des-nations-unies-brave-new-world-avec-dix-ans-davance-sur-le-calendrier/)), dans un réseau de complicité d’intérêts si vaste et organisé(([33] https://nouveau-monde.ca/lagenda-2030-vert-de-lonu-est-derriere-la-grande-reinitialisation-du-forum-economique-mondial-suivez-la-piste-de-largent/)) que toute mesure d’opposition est pratiquement impossible. Avec eux, nous trouvons le répertoire le plus inquiétant d’organisations dites philanthropiques et de lobbies de pouvoir, comme le Forum économique mondial avec Klaus Schwab(([34] https://nouveau-monde.ca/le-%e2%80%89great-reset%e2%80%89-nest-pas-du-complotisme/)), l’OMS(([35] https://nouveau-monde.ca/loms-veut-immuniser-le-public-contre-la-desinformation-tous-les-moyens-de-controle-et-de-persuasion-sont-mis-en-oeuvre/)) et toutes ses branches nationales, la Commission trilatérale(([36] https://aphadolie.com/2019/06/13/commission-trilaterale-a-infiltre-les-gouvernements/)), le groupe Bildeberg(([37] https://blogs.mediapart.fr/candice-vacle/blog/160819/le-pouvoir-secret-du-groupe-bilderberg-0)), le Conseil pour le capitalisme inclusif dirigé par Lady Lynn Forester de Rothschild(([38] https://www.c2montreal.com/fr/speaker/lady-lynn-forester-de-rothschild/#/)) sous la direction spirituelle de Bergoglio(([39] Le pape François.)) et, plus généralement, la phalange de multinationales, de banques et de groupes de pouvoir qui font partie du sommet des conspirateurs. Ne soyez pas surpris si, en parfaite cohérence avec leurs plans, les sectes et les mouvements satanistes mondiaux se mobilisent également, à commencer par l’Église de Satan qui exalte l’avortement comme rituel propitiatoire pour la fin de la pandémie, exactement comme Big Pharma exige des pseudo-vaccins produits avec des fœtus avortés.

[…]

Si quelque chose ne fonctionne pas, on peut l’utiliser pour autre chose

Il faut reconnaître que l’illogisme apparent de ce que nous voyons se produire — le boycott des traitements préventifs, les thérapies erronées, les vaccins inefficaces, les confinements sans utilité(([40] https://nouveau-monde.ca/loms-confirme-que-le-test-covid-19-pcr-est-invalide-les-estimations-des-cas-positifs-sont-sans-fondement-le-confinement-na-aucune-base-scientifique/
https://nouveau-monde.ca/lechec-du-confinement-et-des-vaccins-reconnu-par-ceux-qui-les-ont-conseilles-le-pr-delfraissy-et-coll/
https://nouveau-monde.ca/les-confinements-sont-catastrophiques-partout-dans-le-monde/)), l’utilisation de masques absolument inutiles(([41] https://nouveau-monde.ca/masques-tests-vaccins-prevention-actions-et-recours/
https://lesakerfrancophone.fr/mise-a-jour-des-donnees-scientifiques-recentes-concernant-la-politique-covid-19
https://nouveau-monde.ca/le-masque-un-lent-assassinat-collectif-monte-sur-des-mensonges-une-museliere-anti-sociale-pour-esclaves-consentants/)) — prend tout son sens dès lors que l’on comprend que l’objectif déclaré — vaincre la prétendue pandémie — est un mensonge, et que le véritable objectif est la planification d’une crise économique, sociale et religieuse en utilisant comme outil une pseudo-pandémie habilement provoquée. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut comprendre la simultanéité et l’univocité des dispositions adoptées par les différentes nations, la narration alignée des médias et le comportement des dirigeants politiques. Il y a un seul scénario sous une seule direction(([42] https://nouveau-monde.ca/les-acteurs-mondiaux-peuvent-utiliser-le-coronavirus-pour-remodeler-le-monde-sans-guerre-president-de-bielorussie/
https://valeriebugault.fr/de-letat-profond-au-gouvernement-mondial-avec-pierre-bergerault-tvl)), qui utilise la collaboration et la complicité des politiciens et des gouvernants, des médecins et des scientifiques, des évêques et des prêtres, des journalistes et des intellectuels, des acteurs et des influenceurs, des multinationales et des banquiers, des fonctionnaires et des spéculateurs. Les profits et les gains y contribuent, car ils achètent et assurent la loyauté des subordonnés, mais cette guerre — ne l’oublions jamais ! — est une guerre idéologique et religieuse.(([43] https://nouveau-monde.ca/covid-19-le-port-du-masque-le-lavage-des-mains-la-separation-sociale-et-le-verrouillage-sont-des-rituels-occultes-seculaires/))

Deux mondes opposés

Cette crise sert à créer les conditions nécessaires pour rendre inévitable la Grande Réinitialisation(([44] https://nouveau-monde.ca/du-confinement-a-la-grande-reinitialisation/)), c’est-à-dire le passage du monde basé sur la civilisation gréco-romaine et le christianisme à un monde sans âme, sans racines, sans idéaux. En pratique, c’est le passage du Royaume du Christ au Royaume de l’Antéchrist, d’une société vertueuse qui punit les méchants à la société impie et méchante qui punit les bons. Cette idée détestable d’« égalité » qui nous a été inculquée par les libres penseurs a été utilisée pour mettre sur un pied d’égalité le bien et le mal, le vrai et le faux, le beau et le laid, sous le prétexte de reconnaître la liberté d’expression. Aujourd’hui, elle sert à promouvoir le mal, l’injustice et le mauvais, et même à les rendre obligatoires, afin de délégitimer et d’interdire le bien, la justice et la beauté. […] Nous devons donc comprendre que, si nous n’assistons pas passivement aux changements en cours et si nous ne nous laissons pas imposer l’idéologie mondialiste dans toutes ses formes les plus abjectes, nous serons bientôt considérés comme des criminels, hostes publici(([45] ennemis publics.)) […]

Nul n’est prophète en son pays

Bien sûr, ce que nous voyons se produire aujourd’hui sous nos yeux aurait pu être compris et prédit depuis des années, si seulement nous avions prêté attention à ce que les théoriciens du Great Reset déclaraient en toute impunité. En réalité, ceux qui ont dénoncé ce plan, qui est actuellement en cours, ont été traités de théoriciens du complot, ridiculisés ou passés pour des fous, ostracisés par l’information grand public et criminalisés, chassés des chaires universitaires et de la communauté scientifique. Aujourd’hui, nous comprenons la clairvoyance des alarmes qui ont été lancées et la puissance du mécanisme d’organisation mis en place par nos adversaires. Au nom de la liberté, nous nous sommes habitués à nous voir privés du droit de parler et de penser, et l’effort de pathologisation de la dissidence(([46] https://nouveau-monde.ca/la-pathologisation-de-la-dissidence/)) afin de légitimer les camps de détention(([47] https://guyboulianne.com/2020/11/05/un-camp-secret-covid-19-capable-dheberger-pres-de-100-personnes-infectees-par-le-coronavirus-est-pret-a-lemploi-au-manitoba/
https://guyboulianne.com/2020/11/20/un-camp-covid-19-est-il-bati-sur-le-terrain-de-lhopital-hotel-dieu-de-saint-jerome-dans-la-region-des-laurentides-dossier-dinvestigation/
https://guyboulianne.com/2021/01/26/lallemagne-instaure-des-camps-de-detention-obligatoire-pour-les-individus-qui-enfreignent-a-plusieurs-reprises-les-mesures-de-quarantaine/)) et de limiter les mouvements sur la base du passeport sanitaire est déjà en cours.

[…]

L’Homme n’est pas un robot

Il y a cependant un élément que les conspirateurs n’ont pas pris en compte : la faiblesse humaine d’une part, et la puissance de Dieu d’autre part. La faiblesse humaine fera que certains des complices de cette conspiration ne seront pas totalement obéissants aux ordres qui leur ont été donnés, ou bien ils penseront qu’ils peuvent tirer un avantage personnel de la pseudo-pandémie en dénonçant la tricherie et la corruption. Certains penseront d’abord à leur propre intérêt, d’autres imposeront l’obligation du vaccin à n’importe qui, mais ils auront quelques scrupules lorsqu’il s’agira de vacciner leur propre enfant ou leur parent âgé. Certains craindront que la farce pandémique ne les implique d’une manière ou d’une autre dans le scandale, et ils commenceront à avouer et à parler, d’autres seront utilisés puis brutalement écartés, ce qui éveillera en eux le désir de vengeance et les conduira à révéler les dessous du plan. Petit à petit, ce colosse aux pieds d’argile s’effondrera, inexorablement, sur ses propres mensonges et ses propres crimes.

[…]

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

25 mars 2021


Notes et références




Ce n’est pas de vaccin dont les étudiants ont besoin, mais d’enseignement et de liberté

Par Dr G et N Delépine

« Ne nous jouons pas de mots. Cette campagne vaccinale relève d’une expérimentation inédite et planétaire qui impacte nos sociétés. L’un de ses risques serait de ne pas anticiper les conséquences humaines et politiques d’une impatience ou de négligences qu’aucun principe supérieur ne saurait justifier. » (([1] Décembre 2020 Quelles règles éthiques pour organiser la vaccination contre le SARS-CoV-2 en Ehpad ? (theconversation.com) ))

Pr Emmanuel Hirsch
Professeur d’éthique médicale, Université Paris-Saclay

Dans un article récent France Soir informe que « la Conférence des présidents d’université (CPU) demande au gouvernement une vaccination massive des étudiants pour envisager une rentrée 2021 en présentiel. », demande également appuyée Virginie Dupont, vice-présidente de la CPU, et par l’Avuf (Association des villes universitaires) présidée par Catherine Vautrin.

Mais pourquoi ne demandent-ils pas plutôt la reprise immédiate des cours en présentiel ?

RISQUE QUASIMENT ZÉRO POUR LES ÉTUDIANTS

Les étudiants n’ont aucun bénéfice individuel à espérer de la vaccination puisqu’ils ne risquent pratiquement rien du covid19. De même, la motivation altruiste n’a aucun intérêt dans cette maladie, puisque la vaccination semble incapable d’interrompre la transmission de la maladie.

Si les présidents des universités veulent mettre fin aux graves souffrances des étudiants et des enseignants, c’est la suppression immédiate des mesures liberticides inutilement imposées dans leurs établissements qu’ils doivent réclamer !

Les mesures tyranniques prises à l’encontre des étudiants et le chantage « présentiel seulement si vacciné » n’ont en effet aucune justification médicale, car les étudiants ne risquent pratiquement rien du covid19 et leur contamination naturelle constituerait un bien meilleur rempart contre le covid19 des populations à risque que les vaccinations actuelles.

Les étudiants ne risquent pratiquement rien du Covid-19

Une enquête récente de l’Ined([2] https://dc-covid.site.ined.fr/fr/presentation/q7/)) portant sur la France, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne montre que les moins de 50 ans ne participent que pour 1 à 2% des morts attribuées au Covid-19. En France, les adultes de moins de 30 ans ne regroupent que moins de 5% des malades de Covid-19 en réanimation et beaucoup environ 0,1% des décès.

Il n’y a donc aucun espoir de bénéfice individuel à espérer pour eux, alors que les complications des vaccins expérimentaux commencent à faire la une des médias. La Haute Autorité de Santé vient d’émettre le 19 mars un avis défavorable à l’utilisation du vaccin Astra Zeneca chez eux (et pour tous les moins de 55 ans)(([3] https://www.has-sante.fr/jcms/p_3244283/fr/avis-n-2021-0018/ac/seesp-du-19-mars-2021-du-college-de-la-haute-autorite-de-sante-sur-la-place-du-vaccin-astrazeneca-dans-la-strategie-vaccinale-suite-a-l-avis-de-l-agence-europeenne-des-medicaments-concernant-des-evenements-indesirables-survenus-dans-plusieurs-pays-europeens-chez-des-personnes-vaccinees)).

Les vaccins actuels ne protègent pas de la transmission

Aucun essai phase 3 d’aucun vaccin n’est terminé ni analysé, ni publié :
tous les vaccins anti covid19 actuellement commercialisés sont donc expérimentaux.

Les données communiquées montrent qu’il est douteux qu’ils soient susceptibles d’empêcher la transmission de la maladie. Être vacciné ne protège pas les proches !

L’évolution de l’épidémie dans les pays récemment largement vaccinés laisse même craindre que la vaccination augmente la diffusion de la maladie au moins durant les premières semaines qui suivent le début des campagnes de vaccination, partout marquées par une augmentation considérable des nombres de contaminés selon les données de l’OMS.

Qu’il s’agisse d’Israël où trois mois après le début de la vaccination (20/12) le taux hebdomadaire de contaminations, après avoir culminé à 58299 en janvier 2021, reste encore supérieur (18916) à la moyenne observée durant les 4 semaines d’avant vaccination (10000). Après dix mois d’épidémie, le pays comptait 373275 cas ; trois mois après la vaccination, ce chiffre a plus que doublé atteignant 823899 cas. La mortalité a suivi une évolution similaire avec un total de 3089 le 19 décembre passé à 6064 le 18 mars 2021.

L’amélioration constatée depuis quelques semaines dans ce pays s’observe également au niveau mondial avec une baisse de près de 60% depuis janvier 2021.

Les Émirats Arabes Unis

Les Émirats Arabes Unis représentent le champion arabe de la vaccination avec plus de 45% de sa population vaccinée depuis le 23 décembre 2020.

À cette date, près dix mois d’épidémie le pays comptait 195878 cas ; trois mois après la vaccination, ce chiffre atteint 436825 (+123%). La mortalité a suivi un accroissement similaire avec un total de 642 le 23 décembre passé à 1428 (+122%) le 18 mars 2021.

Au Bahreïn

Après dix mois d’épidémie, le pays comptait 87929 cas ; trois mois après la vaccination, ce chiffre atteint 134510 (+53%). La mortalité a suivi une évolution similaire avec un total de 343 le 7 décembre passé à 493 (+43%) le 18 mars 2021.

Il ne peut donc pas y avoir de motivation altruiste à se faire vacciner pour l’instant.

L’immunité naturelle de la majorité des étudiants protégerait la nation

Les jeunes qui ont été contaminés par le covid19 guérissent en acquérant une immunité solide qui les protégera la vie durant comme cela est le cas habituel pour les maladies virales (([4] Cette protection n’existe que pour la souche virale initiale et n’empêche pas un nouveau virus de nuire)). Si suffisamment d’étudiants se contaminent, cette immunité acquise sans risque constituerait une protection pour les plus âgés. Il n’y a donc pas de logique sanitaire à tenter de limiter les contaminations dans ce groupe d’âge. Il suffit de leur recommander de ne pas rendre visite à leurs aînés lorsqu’ils se sentent malades(([5] En effet la contamination par les asymptomatiques, si elle est possible ne joue qu’un rôle infime dans la transmission)).

Alors pourquoi détruit-on l’enseignement universitaire et pousse-t-on les étudiants au suicide ?

L’arrêt des activités universitaires normales et les autres contraintes sanitaires, qui n’ont pas fait la preuve scientifique de leur efficacité (masque, confinement) sont directement responsables de la perte d’un an d’enseignement, de l’accroissement extrême de la misère étudiante, de la perte de vocations et de graves troubles psychiques qui ont déjà poussé de nombreux étudiants au suicide.

Il est très curieux que dès avril 2020 des doyens aient réclamé la fermeture des universités au moins jusqu’en janvier 2021 sans connaissance de l’évolution de l’épidémie qui commençait en France.

Tout se passe comme s’ils étaient les porte-voix des décideurs de l’OMS et gouvernements affidés, suivant les prédictions délirantes(([6] Dans le rapport 9 de Ferguson le risque réel du covid19 et surestimé par 10 !)) – décisions pour le futur, de Ferguson et de ses confinements successifs.

L’intérêt sanitaire, déjà suspect, pour les étudiants l’est encore plus devant cette demande honteuse de prise de risque via des médicaments expérimentaux d’une classe d’âge qui en retour n’a à attendre aucun bénéfice puisque quasiment pas touché par le covid.

L’alliance des doyens, en lien étroit avec les présidents d’université de médecine, est pour le moins suspecte et à interroger. Serait-il indécent de se demander si les partenariats public-privé sur lesquels reposent maintenant les financements des universités ne seraient pas en cause dans ces liens peut-être incestueux avec l’industrie pharmaceutique ?

Sinon, quelles sont les compétences des doyens pour trancher une question aussi lourde de conséquences ?

De quel droit suprême interviennent-ils dans un domaine qui aurait dû rester de la compétence médicale et de fait verse complètement dans le politique, comme leur position le démontre encore.

Les vaccins sont encore expérimentaux : les imposer est contraire à l’éthique et au code de Nuremberg et à la convention d’Oviedo signée par la France.

Comme nous l’avons prouvé lors d’une tribune(([7] Dr Gérard Delépine OUI, les vaccins sont expérimentaux contrairement à ce que l’AFP et J. Mansour affirment dans leur fast check ” Réseau international 19/3/2021 ou directement ici)) démentant des affirmations erronées de l’AFP, les vaccins anticovid19 actuellement commercialisés sont tous expérimentaux, puisqu’aucun de leurs essais de phase 3 ne sera terminé avant janvier 2023. Tapez clinicaltrials.gov et retrouvez les détails des essais en cours dont sont extraites ces images.

Leur utilisation chez des volontaires informés de manière loyale comme le prince héritier de Bahreïn, Salman ben Hamad est respectable(([8] Le prince héritier de Bahreïn participe aux essais du vaccin contre la Covid-19 https://arab.news/wthwc)).

Mais mentir en faisant une propagande mensongère pour les vaccins, prôner une obligation ou discriminer ceux qui ne veulent pas être vaccinés est contraire à l’éthique médicale et aux valeurs des pays démocratiques ainsi que l’a rappelé l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe(([9] L’Assemblée regroupe les parlementaires [députés, sénateurs] des 47 États membres du Conseil de l’Europe – dont les pays de l’Union européenne, mais aussi la Turquie, la Russie et les pays du Caucase. Ses résolutions ne sont pas juridiquement contraignantes. L’assemblée représente la « conscience démocratique » de l’Europe « et ses positions portent une valeur morale sur le plan international » : « Elles ont une influence indirecte sur la législation nationale puisque les mêmes parlementaires regroupés au sein de l’Assemblée votent — dans leurs parlements — les lois nationales. »)) le 27/1/2021 par la résolution 2361.

La demande des présidents d’université au gouvernement pour une vaccination massive des étudiants n’est ni éthique ni médicalement justifiée en l’état actuel de la science, et questionne largement sur leurs motivations. Il eût été intéressant qu’ils tiennent compte de l’avis d’un professeur d’éthique médicale, le Pr Emmanuel Hirsch (Université Paris-Saclay) qui mettait en garde en décembre 2020 sur les risques éthiques de la vaccination rapide et quasi forcée dans les Ehpad.(([10] Quelles règles éthiques pour organiser la vaccination contre le SARS-CoV-2 en Ehpad Les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS), sollicitée par les instances gouvernementales pour édicter les bonnes pratiques, en concertation avec notamment le conseil d’orientation de la stratégie vaccinale française, évoquent, une fois rappelées l’exigence de sécurité, la transparence dans l’information, les priorités dans les phases de diffusion du vaccin, la liberté de décider pour soi d’être vacciné ou non. Qu’en sera-t-il en Ehpad, espaces particuliers où culminent les vulnérabilités, que l’on a choisis pour lancer la phase 1 de la vaccination ? ? (theconversation.com)))

Rappelons ses dires en décembre 2020 :

« Serait-il acceptable qu’ils situent au rang des critères d’arbitrage, et donc de leurs responsabilités, le principe selon lequel les premiers mois d’implémentation du vaccin constitueraient une phase transitoire, une quatrième phase en quelque sorte d’expérimentation populationnelle du vaccin ?

Si tel était le cas, cette situation sans précédent imposerait des lignes de conduite spécifiques en termes de concertation avec notre représentation nationale, d’information publique, d’inclusion, d’accompagnement du protocole de vaccination et plus encore de pharmacovigilance. Une telle option engagerait à justifier une position inédite, dans un contexte de crise sanitaire majeure aux textes éthiques s’appliquant à la recherche biomédicale. Car ceux-ci visent à ce que « la recherche ne présente pour la personne concernée qu’un risque minimal et une contrainte minimale ; aucune considération quant à l’importance des bénéfices potentiels de la recherche ne peut être utilisée pour justifier un niveau accru du risque ou de la contrainte ». Et encore, il s’agissait de la population la plus à risque. Comment ignorer les règles éthiques concernant une population à risque quasi nul pour satisfaire les relations des doyens avec le pouvoir ? Impensable.

Ce n’est pas de vaccin dont les étudiants ont besoin, mais de conditions d’études normales, et de vie libre tant dans leurs activités de loisir que sportives, culturelles, etc.

Sans délai ni condition non médicalement justifiée et à risques encore non correctement évalués.





3e Guerre US contre l’Europe

[Source : Pars Today]

La Seconde Guerre mondiale, les USA l’ont fait sur le dos de l’Europe. La Guerre froide, ils l’ont mené contre les intérêts de l’Europe et leur guerre nucléaire qu’ils disent vouloir conduire à l’aide des bombes tactiques nucléaires et pour laquelle ils ont même fait des essais à Ramstein en Allemagne, essais secrets bien sûr ils iront le commencer sur le territoire de « SmallBrother » ?…

Probable vu la concentration de bombes nucléaires tactiques à travers tout le vieux continent et ces divers prétextes qu’ils trouvent pour faire remonter l’Europe orientale contre la Russie tout comme l’Europe Nord. Le ministère russe de la Défense confirme qu’il est prêt à agir avec fermeté en cas de déploiement du MRBM en Europe.

Le ministre de la Défense de la Fédération de Russie, Sergueï Choigou, a déclaré que la partie russe était prête à agir avec fermeté au cas où l’armée américaine déploierait des missiles balistiques à moyenne portée et d’autres armes de missiles en Europe. La déclaration est intervenue sur fond d’informations diffusées par Washington sur ses intentions de commencer à déployer ses missiles balistiques à moyenne portée en Europe.

« Nous nous sommes engagés à ne pas déployer de telles armes si elles ne sont pas déployées en Europe. Autrement dit, nous ne le ferons pas non plus. Mais s’il est affiché, nous y répondrons naturellement de manière appropriée. Ainsi que dans l’est de notre pays, bien sûr, je veux dire le déploiement possible sur le territoire du Japon et de la Corée du Sud » – a déclaré le ministre russe.

Les experts n’excluent pas que la partie russe soit prête à mettre en service les derniers systèmes de missiles balistiques, ainsi que les systèmes de missiles « Calibre » et « Dagger », ce qui procure beaucoup de mécontentement chez les Américains, puisque ces derniers ont une portée qui atteint presque n’importe quel point sur les territoires de l’Europe.

Puis, on a appris la rupture de tous les contacts existants entre la Russie et l’OTAN. Le ministère des Affaires étrangères de Russie a indiqué que la Russie a complètement rompu tous les contacts avec l’OTAN. « Après les accusations européennes, la tenue des rencontres n’a plus de sens. L’OTAN a abandonné toutes les structures préparatoires, c’est-à-dire : un groupe de travail, un comité préparatoire et le conseil lui-même au niveau des ambassadeurs. Tous les éléments, à l’exception de la réunion des ambassadeurs, ont été détruits, ils ne fonctionnent plus. », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie Alexander Grushko.

Une guerre avec la Russie n’est pas un expédient aisé, loin s’en faut, c’est même une voie suicidaire. Mais les USA n’ont plus d’options alternatives. Leur narrative ne suscite plus l’adhésion, comme le démontre l’échec de l’ingénierie sociale en Syrie ou encore au Myanmar en dépit d’efforts colossaux. Le cycle entamé laisse entrevoir le pire pour l’Europe qui risque de devenir un terrain de jeu US par la faute des Américains. Et dire que la Chine pourrait s’y rallier. La Chine, longtemps adepte du profil bas et effacé, d’une politique étrangère basée sur le développement économique, est maintenant persuadée de l’inéluctabilité de cette éventualité du clash. Et cette évaluation n’est pas en relation avec le statut de Taïwan ou les îlots de la mer de Chine méridionale, mais avec une perception assez lucide des intentions réelles de ses adversaires.




Le monde peut-il encore éviter une guerre entre les États-Unis et la Russie?

[Source : Strategika 51]

Loin des diversions médiatiques ou les futilités absolues des réseaux sociaux, la montée en puissance des capacités d’une frappe fulgurante contre la Russie en Europe orientale continue à une cadence soutenue.

La crise économique et financière mondiale, l’effondrement total de la propagande occidentale et la faillite du système politique US ne laissent à l’État profond qu’une option. La pire de toutes: une escalade de la politique hostile contre la Russie, laquelle ne peut aboutir qu’à un affrontement. D’abord par proxy. Puis direct. Avec des conséquences fort désastreuses pour l’ensemble des protagonistes et des retombées catastrophiques pour le système de sécurité collectif.

En réalité, le leadership russe, tout comme son homologue US, est préparé à cette ultime éventualité. La seule variante est de savoir qui le premier va perdre son sang-froid et la maîtrise du jeu de dupes pour dévoiler son intention finale. Tous les éléments laissent entendre que c’est l’actuelle équipe à la Maison Blanche qui va déclencher les hostilités et mener ouvertement une campagne hostile d’une ampleur inédite contre Moscou. Peu importe le prétexte avancé, que ce soit la reprise d’éléments de guerre psychologique basés essentiellement sur l’accusation d’une ingenrence russe dans les élections présidentielles US et par voie de conséquence une ingérence russe visant le sabotage de la démocratie parfaite et exceptionnelle (l’image ne tient pas mais la symbolique est un élément à charge) ou encore le blocage de la guerre en Syrie, la paralysie de l’Ukraine, l’accès de la marine de guerre en Méditerranée, la guerre des vaccins et les pertes occasionnées aux Big Pharma par une soi-disant contre-propagande russe visant à décrédibiliser les vaccins occidentaux, l’alliance avec la Chine, la percée russe en Afrique australe et occidentale, etc. Le prétexte de l’ingérence russe dans des présidentielles US chaotiques et dignes d’une république bananière (le terme a été lancé par l’ex-président George Bush Junior) de quatrième ordre sera probablement utilisé par l’État profond qui a désigné Joe Biden pour relancer un conflit “dur” avec la Russie. Cela permettra de camoufler la faillite du système politique US, totalement obsolète et corrompu sous les bruits de bottes et le tonnerre d’une guerre symétrique d’envergure mondiale.

Une guerre avec la Russie n’est pas un expédient aisé, loin s’en faut, c’est même une voie suicidaire. Mais l’Empire n’a plus d’options alternatives. Sa narration ne suscite plus d’adhésion comme le démontre l’échec de l’ingénierie sociale en Syrie ou encore au Myanmar en dépit d’efforts colossaux. La manipulation autour du nouveau coronavirus a achevé le peu de crédibilité qu’avait son appareil médiatique auprès de ses propres populations. L’épisode du Capitole n’est pas clos. A force de vouloir supprimer la symbolique de cet incident inhérent au déclin des nations, ce ne seront pas des manifestants dans une ambiance bon enfant qui vont menacer le siège du pouvoir législatif américain mais des missiles hypersoniques à têtes nucléaires tactiques multiples et indépendantes. Le scénario de l’horloge sonnant minuit n’a jamais été aussi proche du réel.

Le monde pourra t-il éviter une guerre entre les États-Unis et la Russie avant qu’il ne soit trop tard?

Le cycle entamé laisse entrevoir des épisodes pires que celux des années précédentes. La plupart des pays se préparent à la guerre. La Chine, longtemps adepte du profil bas et effacé, d’une politique étrangère sort basée sur le développement économique, est maintement persuadée de l’inéluctabilité de cette éventualité. Et cette évaluation n’est pas en relation avec le statut de Taïwan ou les îlots de la mer de Chine méridionale mais avec une perception assez lucide des intentions réelles de ses adversaires.

L’Etat profond à court de moyens, veut venger ses revers en diabolisant Vladimir Poutine comme il l’a fait avec tout chef d’État dont la posture est jugée non-conforme et hostile aux intérêts de l’Empire. C’est un schéma usé et dangereux. Le retour des bellicistes à Washington fut marqué par une manœuvre très mal habile visant à supprimer toute référence au passé d’une caste vivant essentiellement de la guerre. Prétendre la naïveté est un moyen de diversion et dé-concentration.

La paix mondiale n’existe plus. Le cycle d’airain vient tout juste de commencer.




Poutine met son homologue américain Biden au défi d’un débat urgent en direct

[Source anglaise : RT]

Par Jonny Tickle

Le président russe Vladimir Poutine a défié son homologue américain, Joe Biden, [l’invitant] à une discussion en ligne en direct, sans délai, et a suggéré qu’ils débattent des relations bilatérales et des questions importantes pour le monde en général.
Le président a nommé la lutte contre la pandémie, la résolution des conflits régionaux et les questions de stabilité stratégique comme sujets possibles, notant qu’il serait prêt à parler à Biden vendredi ou lundi dans une discussion «ouverte».

«Je voudrais suggérer au président Biden de poursuivre notre discussion, mais à condition que nous le fassions réellement en direct, sans aucun retard, directement dans une discussion ouverte et en direct», a déclaré Poutine jeudi à la chaîne de télévision Russia 24. «Je pense que ce serait intéressant pour le peuple russe et le peuple des États-Unis et de nombreux autres pays», a-t-il ajouté.

[Ndlr: Poutine semble au courant que quelque chose de (très ?) louche a lieu aux États-Unis en ce qui concerne la présidence de Biden et qu’il pourrait y avoir des éléments faux ou simulés dans cette affaire. Si tel est le cas, les services secrets russes sont certainement capables de l’en informer.]

«Je ne pourrais repousser cela trop longtemps. Je veux aller dans la taïga [forêt] le week-end pour me reposer, mais nous pourrions le faire demain, ou disons lundi», a-t-il suggéré.

Le défi de Poutine survient un jour après que Biden ait convenu avec le présentateur d’ABC News George Stephanopoulos que le dirigeant russe était «un tueur». Le président américain a également noté qu’il avait averti le dirigeant russe que Washington réagirait fortement s’il découvrait des preuves d’ingérence dans l’élection présidentielle de 2020.

Peu de temps après la diffusion de l’interview d’ABC, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait qualifié la déclaration de Biden de «très mauvaise» et avait accusé la Maison Blanche de ne pas prendre au sérieux «l’établissement de relations» avec Moscou.

L’ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoly Antonov, a été rappelé à Moscou pour des consultations sur l’avenir des relations avec Washington.




Qu’est-ce que « l’islamo-gauchisme » ?

[Source : voltairenet.org]

[NdNM : la présentation par Thierry Meyssan de faits historiques relatifs à l’islamo-gauchisme représente une bonne illustration de la manière dont divers groupes ou peuples peuvent se faire manipuler par le biais de l’idéologie, que celle-ci soit de source religieuse, politique, économique ou autre.]

par Thierry Meyssan

La France, et dans une moindre mesure plusieurs autres pays européens, est traversée par un débat sur « l’islamo-gauchisme » ; des personnalités de gauche qui soutiennent l’islam politique malgré l’exemple de Daesh. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas là d’une tactique électorale momentanée, mais d’une conséquence d’une stratégie de la guerre froide, ravivée par l’administration Biden.

La ministre française chargée des universités, Frédérique Vidal, vient de commander un rapport sur la sociologie de l’islamo-gauchisme dans les universités.

Au XVIe et XVIIe siècle, les Européens distinguaient la « sphère publique » visible de tous, de la « sphère privée » plus intime. Cependant, au XVIIIe siècle, la Révolution française donna une définition différente de ces deux expressions : la « sphère privée » devint le domaine du travail, de la famille et de la religion, tandis que la « sphère publique » [devint] celui de la politique et de la nation. Dès lors, si des militants politiques trouvent dans des religions la force de leur engagement, il paraît incongru qu’ils soutiennent des religions particulières.

Or, cette manière de voir est désormais battue en brèche par le soutien apporté par quelques personnalités et groupes politiques à des mouvements « islamistes ». Par islamisme, je ne désigne rien ayant un rapport avec la religion musulmane, mais une idéologie politique qui instrumente cette religion. Mahomet ayant été à la fois un prophète, un leader politique et un chef militaire, son héritage est facile à détourner.

Rouhollah Khomeiny rencontra Hassan el-Banna en 1938 au Caire. Les deux hommes conclurent un pacte de non-agression mutuelle et se partagèrent le Moyen-Orient.

L’islam politique

Dans la pratique, l’islam politique consiste à mobiliser les foules en invoquant la religion musulmane. Cela peut-être avec des moyens très différents et des objectifs opposés, selon la conception que l’on a de cette religion. Le fait de recourir à des arguments religieux pour faire de la politique permet d’obtenir un sens du sacrifice sans limites qui peut vite tourner au fanatisme. La langue arabe contemporaine, qui accorde plus de valeur aux émotions qu’aux raisonnements, rend probablement les Arabes beaucoup plus réceptifs que d’autres à ce type d’engagement.

Au XXe siècle, les Britanniques ont demandé au mufti d’Al-Azhar de déterminer une version unique du Coran pour contrer la secte du Mahdi au Soudan. Il y en avait jusque là une quarantaine de différentes. Ils ont également demandé à Hassan al-Banna de créer une société secrète, la Confrérie des Frères musulmans, sur le modèle de la Grande Loge Unie d’Angleterre pour disposer d’un moyen de pression sur le pouvoir égyptien. Durant la Guerre froide, la CIA a placé deux de ses agents, Sayyed Qtob et Saïd Ramadan, dans cette société secrète sunnite pour y théoriser le jihad.

D’autres écoles d’islam politique contemporaines se sont développées d’abord au sein du soufisme contre les empires russe et chinois, puis avec Rouhollah Khomeiny au sein du chiisme contre l’Empire britannique. Si l’école soufie a fait alliance avec la Confrérie des Frères musulmans autour du président Recep Tayyip Erdoğan, l’école chiite a au contraire passé un accord de non-ingérence réciproque avec elles. Cependant, tous se sont battus ensemble contre les Russes et sous les ordres de l’OTAN durant la guerre de Bosnie-Herzégovine. À l’époque, ils croyaient partager la même idéologie, mais aujourd’hui ils considèrent tous que ce n’était et n’est toujours pas le cas.

Les Français font remonter le soutien de penseurs de gauche à l’islamisme à l’exil de l’ayatollah Khomeiny en région parisienne (1978-9). À l’époque, Jean-Paul Sartre et Michel Foucault l’avaient rencontré et lui avaient apporté leur soutien. Ils avaient parfaitement compris son combat contre l’impérialisme occidental, tandis que Zbigniew Brzeziński (le conseiller de Sécurité nationale du président Jimmy Carter) le considérait, à tort, comme superficiel.

Mais ce dont on parle aujourd’hui est d’une tout autre nature : des penseurs de gauche attribuent aux musulmans dans leur ensemble la même fonction d’avant-garde populaire qu’au prolétariat du XIXe siècle. C’est une stupidité. En effet :
 les musulmans appartiennent à toutes les classes sociales ;
 l’islam est absolument compatible avec le capitalisme le plus débridé.

En réalité, ils appréhendent différemment les musulmans selon qu’ils sont sunnites ou chiites. Les premiers seraient progressistes, tandis que les seconds seraient réactionnaires. Ils ont soutenu le pro-US Frère musulman Mohamed Morsi en Égypte, mais dénoncent le nationaliste Mahmoud Ahmadinejad en Iran. Or le président Morsi n’a jamais cherché à améliorer les conditions de vie des plus pauvres, tandis que le président Ahmadinejad l’a fait avec succès jusqu’à la fin de ses mandats. Identiquement, Mohamed Morsi n’est devenu président qu’en menaçant de mort les magistrats du conseil électoral et leurs familles(([1] « La Commission électorale présidentielle égyptienne cède au chantage des Frères musulmans », Réseau Voltaire, 20 juin 2012.)), tandis que Mahmoud Ahmadinejad a été élu démocratiquement. Force est de constater que les islamo-gauchistes ne se déterminent pas par rapport à l’action intérieure des personnes qu’ils soutiennent, mais à leur politique étrangère. Ils approuvent l’islam politique pro-US et dénoncent l’islam politique anti-impérialiste.

L’islamo-gauchisme n’existe que dans les pays occidentaux, à l’exception de la Tunisie. L’opposant en exil Moncef Marzouki apporte son soutien à la Confrérie des Frères musulmans et devient de premier président de la République du Printemps arabe. Il servira de paravent aux Frères d’Ennahdha et est écarté du pouvoir aux élections présidentielles de 2014.

Le révolutionnaire bolchevik Léon Trotski (1879-1940) servit les intérêts britanniques contre la Russie. Il entra en conflit avec Staline qui l’expulsa d’URSS et le fit assassiner à Mexico. Certains de ses partisans n’ont pas hésité à poursuivre son œuvre en se mettant au service des États-Unis

La stratégie de la NED :
alliance de certains trotskistes avec certains islamistes

Le soutien de personnalités de gauche à la Confrérie des Frères musulmans et à l’Ordre des Naqshbandi a été organisé par la National Endowment for Démocracy (NED) dans le cadre de la Guerre froide, dès 1983. Le président Ronald Reagan venait de rallier à lui un groupe de trotskistes juifs et new-yorkais pour lutter contre l’URSS. En vertu du conflit qui opposa le pro-Britannique Trotski(([2] Il n’a jamais été démontré que Trotski ait été un agent de la Couronne, mais que sa secrétaire était, elle, une agente britannique. Cependant Léon Trotsky décapita la Marine russe dont il fit assassiner presque tous les officiers pour la plus grande joie du Royaume-Uni.)) et Staline, ces disciples rejoignirent les services secrets des « Cinq Yeux » (Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni). Ils fondèrent notamment la NED. Dans le contexte des scandales entourant la CIA, ils imaginèrent de réaliser certaines parties de ses opérations par la voie légale. Ils recrutèrent des personnalités trotskistes de par le monde pour se joindre à leur combat, particulièrement dans les deux théâtres d’opérations de l’époque : l’Afghanistan et le Liban.

Pour son combat antisoviétique en Afghanistan, la NED recrute le « french doctor » (médecin français) Bernard Kouchner. C’est un ancien de l’Union des étudiants communistes qui a quitté cette organisation lors de la purge contre les trotskistes. Le jeune homme soignera au Pakistan les anticommunistes afghans et les moudjahidines arabes d’Oussama ben Laden. À l’époque ces derniers sont applaudis en Occident comme des « combattants de la Liberté ».

Au même moment, durant la guerre civile libanaise, la NED peine à recruter. Finalement elle choisit les scissionnistes du Parti communiste syrien, Riyad Al-Turk, Georges Sabra et Michel Kilo. Les trois hommes signent un manifeste qui assimile les Frères musulmans à un nouveau prolétariat et appelle de ses vœux une intervention militaire états-unienne au Moyen-Orient. Pour la Syrie, c’est un soutien clair au putsch des Frères musulmans à Hama. Le président Hafez el-Assad les fait donc arrêter et emprisonner jusqu’à ce qu’ils abjurent ce texte.

La guerre de Bosnie-Herzégovine est l’occasion pour la NED de recruter l’essayiste Bernard-Henri Lévy. Celui-ci deviendra le conseiller médiatique du président Alija Izetbegović. Au même moment, celui-ci prend pour conseiller politique le néoconservateur Richard Perle et pour conseiller militaire Oussama ben Laden.

Dans le contexte de la guerre froide, toutes les personnalités citées ci-dessus ont probablement sincèrement cru agir pour le mieux. Mais une fois l’URSS dissoute, certaines d’entre elles ont poursuivi leur parcours dans cette voie nauséabonde.

Ainsi Riyad Al-Turk, Georges Sabra et Michel Kilo sont devenus des porte-parole du Pentagone lors des événements en Syrie. Au nom de leur passé communiste, ils ont convaincu la gauche européenne qu’il s’agissait d’une guerre civile et non pas d’une attaque par des jihadistes internationaux. Ils ont même réussi à leur faire croire que le Front al-Nosra (branche d’Al-Qaïda en Syrie) était une organisation révolutionnaire syrienne.

Ou encore Bernard-Henri Lévy, après avoir fait l’apologie de Guantánamo, est devenu le porte-parole des jihadistes libyens. Il a présenté la Jamahiriya arabe libyenne — un régime inspiré des socialistes utopistes français du XIXe siècle — comme une dictature. Il a soutenu le bombardement de Tripoli par l’OTAN et la nomination d’un des chefs historiques d’Al-Qaïda, Abdelhakim Belhaj, comme gouverneur militaire de Tripoli. Pour finir, il a même aidé à la réception officielle de celui-ci au ministère français des Affaires étrangères à Paris.

Le Collectif contre l’islamophobie en France, association proche de la Confrérie des Frères musulmans, a été dissoute en 2020 juste avant que le gouvernement français ne l’interdise. Des leaders de gauche de premier plan ont participé à ses manifestations.

La théorisation de l’islamo-gauchisme

Si l’islamo-gauchisme est d’abord une pratique des services secrets occidentaux, il est devenu une théorie politique en 1994 autour de Chris Harman. Ce penseur trotskiste britannique est un militant du Socialist Workers Party (Parti socialiste des travailleurs). Il publia en 1994, dans Socialism International, un article intitulé « The prophet and the proletariat » (Le prophète et le prolétariat). Il tente d’y démontrer que les musulmans ne sont ni des fascistes ni des progressistes, mais qu’ils forment le nouveau prolétariat.

Les trotskistes de Reagan comme Claude Harman ont tous adhéré à la théorie d’Ygael Gluckstein (dit « Tony Cliff ») de la « révolution permanente déviée » selon laquelle tous les États dits « communistes » (Chine, Corée du Nord, Cuba) sont en réalité staliniens. Cette manière de voir leur permet à la fois de militer pour la révolution mondiale et de condamner les adversaires des États-Unis. Ils ont été exclus de la Quatrième internationale. Il ne s’agit donc pas d’assimiler tous les trotskistes à leur dérive.

Au vu de ces éléments, l’islamo-gauchisme ne s’explique pas tant par une course aux voix des musulmans immigrés en Europe que par l’inversion des valeurs depuis la dissolution de l’Union soviétique. La disparition des partis communistes a laissé le champ libre à une gauche atlantiste. Celle-ci a spontanément choisi la direction idéologique de ses alliés US. Elle l’a épousée au point de participer à ses coups tordus, notamment à son instrumentation de l’islam politique sunnite.

Désormais la logique des services secrets comme celle des idéologies sont subverties par le réveil (woke) du puritanisme états-unien. Ces derniers trouvent chez les Frères musulmans la même quête de pureté qui les anime. Plusieurs membres de l’administration Biden participaient, le 13 juin 2013, à la réunion du Conseil de sécurité nationale à laquelle un délégué officiel de la Confrérie, cheik Abdallah Bin Bayyah, était invité. Il existe donc un réel danger de voir maintenant s’inscrire dans la durée l’islamo-gauchisme dans les partis politiques, d’autant que les Occidentaux n’ont toujours pas assimilé que tous les chefs d’Al-Qaïda et de Daesh sont ou ont été membres de la Confrérie des Frères musulmans.

Thierry Meyssan