L’état de la liberté de la presse et de la liberté d’expression au Québec est pire qu’en France

[Source : putsch.media]

Julien Garon-Carrier : « Pourquoi au Québec aucun média n’a-t-il réussi à obtenir et à publier les documents que la firme Mc Kinsey a fourni au gouvernement du Québec? »

Les médias n’avaient pas bonne presse bien avant la crise sanitaire aussi bien en France qu’au Québec. Et la défiance s’est accélérée pendant la pandémie de Covid19, toujours aussi bien au Québec qu’en France.

Julien Garon-Carrier, Éditeur en chef, d’un nouveau média en lancement au Québec « Libre Média » explique dans les colonnes de Putsch cette méfiance pour les médias et la naissance de « Libre Média » actuellement en cours de financement participatif.

Quel est l’état de la liberté de la presse et de la liberté d’expression au Québec?

Comme dans le reste du monde occidental, la liberté de presse a été particulièrement mise à mal durant les deux dernières années, soit depuis le début de la crise sanitaire. Aujourd’hui, elle est peut-être bien dans un état plus lamentable au Québec qu’ailleurs, puisque l’écosystème médiatique québécois forme un microcosme unique et hermétique.
Ainsi, la plupart des grands médias pendant la pandémie se sont alimentés aux mêmes sources, soit strictement des experts médicaux québécois, qui sont quasiment devenus des vedettes médiatiques : invités à la radio et à la télévision, cités dans les journaux quotidiennement.
Or, ces experts, dont certains ont des conflits d’intérêts avec des entreprises pharmaceutiques, avaient presque tous les mêmes points de vue sur les mesures sanitaires adoptées par le gouvernement du Québec (confinement, couvre-feux, port du masque, distance entre les individus) et sur la vaccination. Et leurs points de vue ont été très peu nuancés, c’est-à-dire que trop souvent ils s’imbriquaient parfaitement à ceux du gouvernement et de la Santé publique du Québec.

« Les experts, dont certains ont des conflits d’intérêts avec des entreprises pharmaceutiques, avaient presque tous les mêmes points de vue sur les mesures sanitaires adoptées par le gouvernement du Québec »

Dans ce contexte, les médias ont manqué à leur obligation critique d’exercer pleinement leur rôle de chien de garde de la démocratie, celui propre au quatrième pouvoir. En somme, ils n’ont été que la courroie de transmission des discours des experts médicaux et des politiques.
Il n’y a eu aucun espace dans le débat public pour les opinions divergentes ou les propos d’experts qui allaient à l’encontre de la doxa. Et parlons franchement, il y a eu de la censure et de l’intimidation de la part des médias, et l’utilisation de techniques de manipulation psychologique de la part du gouvernement.

Bref, l’espace mental du libre arbitre s’est significativement rétréci depuis deux ans au Québec. Après tout, plus d’un Québécois sur deux croit que les représentants des médias tentent de les tromper volontairement. Avec Libre Média, nous comptons y remédier.

« Plus d’un Québécois sur deux croit que les représentants des médias tentent de les tromper volontairement »

Vous évoquez dans une vidéo que les sources de financement québécois ne favorisent pas leur indépendance ? Pouvez-vous nous en dire quelques mots?

Le financement des médias québécois pose problème pour deux raisons. D’une part, le gouvernement fédéral (gouvernement du Canada) subventionne le salaire de plusieurs journalistes. Et d’autre part, le gouvernement provincial (gouvernement du Québec) a acheté une quantité de publicité phénoménale pendant la pandémie, représentant des centaines de millions de dollars, pour inciter la population à respecter les mesures sanitaires et à se faire vacciner.
Un adage vieux comme le monde stipule qu’on ne mord pas la main qui nous nourrit. Cet adage prend tout son sens dans le contexte actuel : il révèle l’évidence.
Que se serait-il passé si un média de masse avait décidé de donner la parole chaque semaine à des experts qui n’auraient pas endossé le récit dominant, qui auraient véhiculé des hypothèses différentes, qui auraient émis des réserves sur l’approche à adopter pour la gestion sociale de la pandémie ?

Pourquoi au Québec aucun média n’a-t-il réussi à obtenir et à publier les documents-conseils que la firme Mc Kinsey a fourni au gouvernement du Québec ? Ce qui fait polémique en France est balayé sous le tapis de l’autre côté de l’Atlantique. Le financement est, et sera toujours, un levier pour effectuer des pressions sur les contenus.

« Pourquoi au Québec aucun média n’a-t-il réussi à obtenir et à publier les documents que la firme Mc Kinsey a fourni au gouvernement du Québec ? »

L’impartialité des grands médias a été remise en cause par beaucoup pendant la crise sanitaire. Quelle analyse faites-vous de cette situation ?

L’impartialité est un principe associé à celui de l’équilibre des points de vue, afin d’offrir un texte objectif aux lecteurs. Or, sous le couvert du consensus scientifique, les médias de masse nous ont balancé les propos d’experts qui, en fait, n’exposaient qu’un seul côté de la médaille, n’exploitaient qu’une seule facette de l’histoire.
Par exemple, nulle part dans les médias québécois, les risques des effets à long terme des injections ARN-m n’ont été sérieusement discutés. Lorsqu’ils étaient évoqués, ses détracteurs s’empressaient de lui opposer le risque de la forme longue de la maladie à coronavirus.
Ou encore, lorsque l’ancien animateur vedette de Radio-Canada, Stéphane Bureau, a interviewé le professeur Raoult à l’été 2021, cela lui a vivement été reproché, alors que les points de vue opposés à la chloroquine se sont maintes fois fait entendre sur les ondes du média d’État. Il a même reçu un blâme de l’ombudsman de Radio-Canada. Et au terme de cette saga, M. Bureau a choisi de ne pas renouveler son contrat avec le média d’État.
Et je pourrais continuer comme ça en dressant une liste effarante de sujets, de thèmes et d’angles qui ont, à toutes fins pratiques, soit été ignorés par les grands médias, soit reçus un traitement biaisé.
Bref, l’impartialité en a pris pour son rhume dans les médias au Québec pendant la pandémie de COVID-19.


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Le rôle du journaliste consiste à dévoiler la vérité au grand jour, dans une optique de probité publique.
Cela s’inscrit dans une démarche d’indépendance d’esprit, voire de marginalité, afin de promouvoir le libre-arbitre et de produire une information qui colle à la réalité, ce qui n’est pas une mince tâche, puisque les contraintes structurelles des organes de presse pèsent lourd sur le journaliste. Après quelques avertissements d’un patron, le journaliste intériorise la censure et met en place des mécanismes d’autocensure qui le poussent à livrer le type de contenu que son employeur attend de lui. Chez Libre Média, nous souhaitons offrir de la latitude à nos journalistes, tout en respectant l’éthique de la profession.

« Après quelques avertissements d’un patron, le journaliste intériorise la censure et met en place des mécanismes d’autocensure qui le poussent à livrer le type de contenu que son employeur attend de lui »

Quel sera votre modèle économique chez Libre Média ? Uniquement de l’abonnement ?

Nous revendiquons être un média financé par le peuple et pour le peuple, donc oui les abonnements constitueront une bonne part de nos recettes. Cependant, nous souhaitons avoir une couverture médiatique d’envergure à terme et cela nécessitera des revenus d’annonceurs, mais attention, pas n’importe lesquels. Nous désirons des annonceurs publicitaires dont la vision et les valeurs s’arrimeront à 100 % avec celles de Libre Média, afin d’assurer l’entière indépendance de pensée de nos contenus.

« Ni de gauche, ni de droite, nous créons un nouveau paradigme ». Néanmoins quelle sera votre ligne éditoriale ?

Notre ligne éditoriale mise sur le respect des valeurs de notre coopérative, soit la liberté, la transparence et la bienveillance. Nous voulons éviter les grilles de lecture prédéterminées qui encadrent la réflexion et la cloisonnent dans un espace mental restreint. Il y a de bonnes idées à gauche et de bonnes idées à droite. Néanmoins, la transcendance des clivages pour donner préséance à l’humain dans toute sa sacralité oriente notre ligne éditoriale.
En ce sens, la mission de Libre Média consiste également à mettre en vitrine l’émergence de modèles régénératifs économiques et de gouvernance du développement territorial. S’inscrivant dans un paradigme de décentralisation du pouvoir décisionnel et un retour à l’équilibre avec notre environnement naturel, ce mouvement régénératif s’accélère particulièrement depuis quelques années au Québec et à l’échelle de l’Occident.

Allez-vous aussi traiter de sujets internationaux ou vous concentrer sur le Québec ?

Naturellement, nous allons nous concentrer sur le Québec et le Canada. L’information internationale s’avère complexe et chaque région du monde possède ses enjeux géopolitiques stratégiques et ses particularités culturelles et politiques. Cela requiert des journalistes d’expérience avec un bon bagage, des études et une bonne tête, ce qui est assez dispendieux.
Par exemple, faute de budget, au Québec la plupart des médias de masse francophone, pour ne pas dire l’ensemble d’entre eux, emploient les services de l’AFP pour les nouvelles internationales. Nous voyons mal comment un média indépendant comme Libre Média pourrait diffuser les articles de l’AFP, qui admettons-le, sont « orientés ». Donc, oui, développer l’information internationale, mais sur le long terme, pour bien faire les choses.

Est-ce que les Québécois sont enclins aujourd’hui à s’abonner de nouveaux médias indépendants ?

Il y a deux ans, soit avant la crise sanitaire, la réponse à cette question aurait été toute autre, mais aujourd’hui, il y a une partie substantielle de la population qui est prête à poser ce geste. Le peuple n’est pas dupe. Une prise de conscience s’est opérée. Il a vu le « storytelling » des médias, la propagande des gouvernements, les articles biaisés en faveur d’un point de vue! Le peuple a soif d’une information qui sort de l’ordinaire.
Et à en juger par notre campagne de financement sur notre page libremedia.ca, ayant permis d’amasser plus de 80 000 $ en trois semaines, je crois que nous sommes sur la bonne voie. Il y a certainement un lectorat prêt à investir, c’est indéniable et de bon augure.

Pour en savoir plus sur Libre Media : https://libremedia.ca/




On a ce qu’on mérite

[Source : oumma.com]

Par Hocine Kerzazi
10 avril 2022, 9 h 39 min

L’élection présidentielle annonce des lendemains difficiles et celui du 24 avril sera particulièrement violent. La France se réveillera dans la douleur et il faudra se regarder en face. À moins qu’un sursaut salvateur ne se produise.

La France a besoin d’un bouleversement, d’une prise de conscience radicale. L’état de santé démocratique du pays est préoccupanti mais, à en croire les sondages, trop peu de Français en mesurent la gravitéii.

Et pour cause, de savants procédés de soumissioniii et de manipulation des massesiv sont déployés par le président depuis cinq ans, et ça marche : une foule d’adeptes sensibles aux grosses ficelles médiatiques s’interdit de réaliser qu’un désastre se prépare sous leur nez. Ils persistent à nier le péril démocratique en cours et refusent tout ce qui invalide désormais la légitimité du président-candidat. Ils font prévaloir la logorrhée médiatique, leur dogmatisme ou leur carrière sur la réalité du bilan présidentiel.

Quand on leur présente des faits concrets, ils refusent de les voir, s’enferment dans des calculs politiciens, des attaques personnelles et des raisonnements par étiquettes, déconsidérant les messagers pour s’épargner à bon compte de juger le réel. Ils sont comme le coyote du cartoon qui galope dans le vide sans s’apercevoir que le sol s’est dérobé sous ses pieds. La chute n’est pas moins inévitable.

Aussi, il y a là de quoi être particulièrement inquiet de ces attitudes d’aveuglement volontaire. Inquiet d’abord de voir des Français se résigner et attendre l’homme providentiel qu’on choisira pour eux. Inquiet ensuite d’en voir se défausser, et participer à leur propre naufrage.

Je suis d’autant plus préoccupé que j’ai dressé le bilan social catastrophique d’Emmanuel Macron, et que je tente d’alerter sur ce qui se joue sous leurs yeuxv. Je montre en effet dans mon livre qu’il est encore temps d’agir contre ce déclin de la démocratie et l’autoritarisme en cours. Par exemple, avec les mesures politiques de bon sens dont je rends compte dans le dernier chapitre, mais surtout par la critique à la racine du macronismevi, par le dévoilement de ses ressorts idéologiquesvii, de la teneur de son projetviii et de son échec manifesteix.

Le fait est que toutes ses belles promesses se sont envoléesx. Les mirages de la novlangue et du jargon techno-managérial se sont évanouisxi. Ne restent que le vide moral et les scandalesxii. Les milliardaires d’Open-Luxxiii privent nos services publics de milliers de milliards d’eurosxiv, mais le scandale continue d’être occulté par des gouvernants complaisants et une machine médiatique complicexv. Comment admettre qu’une infime part du peuple français « s’exonère, en cachette, des charges communes et de l’intérêt général »xvi alors que, dans le même temps, un président arrose de millions des cabinets privés américainsxvii, explique « qu’il n’y a pas d’argent magique » pour les hôpitaux aux aboisxviii, qu’il faut « se serrer la ceinture »xix, et donc travailler plus longtempsxx ?

À l’heure où les scandales sapent les bases de notre société, l’urgence du moment commande de ne plus faire semblant de rien. Les Français ne sont pas des moins que rien tout juste bons à consommer, à obéir et à se taire. Nombre d’entre eux oppose une résistance farouche à l’apathie que les empires du divertissement s’appliquent à instiller dans leurs esprits. Mais ils doivent encore se libérer d’une triple aliénation : celle des mass-médias qu’il est temps de rendre véritablement indépendantsxxi ; celle de l’oligarchie dont il faut révoquer les privilègesxxii ; celle de la croissance aveugle et forcenée qui mine le progrès humainxxiii.

Ce n’est qu’à cette condition, en développant une conscience avertie, libre et humaine, qu’ils pourront s’extraire du défaitisme ambiant et regagner leur souveraineté.

Mais pour que s’accomplisse cette espérance, un chemin tortueux reste à parcourir. L’élection présidentielle ouvre la voie et nous place devant nos responsabilités : décider de notre destin collectif ou se complaire dans l’effondrement. Alors, quelle que soit l’issue du scrutin, « on aura ce qu’on mérite ».

Notes

i https://www.economist.com/graphic-detail/2021/02/02/global-democracy-has-a-very-bad-year?utm_campaign=editorial-social&utm_medium=social-organic&utm_source=twitter

ii La situation tient en six points : 1. « Grand effondrement » des services publics : https://www.ouest-france.fr/elections/presidentielle/presidentielle-plusieurs-associations-alertent-du-grand-effondrement-des-services-publics-87115970-8dbd-11ec-b752-e3a9d18d1e6e; 2. Appauvrissement des plus pauvres : https://www.ouest-france.fr/economie/social/les-francais-les-plus-riches-s-enrichissent-les-plus-pauvres-s-appauvrissent-6971836 ; 3. Surveillance de masse : https://www.la-croix.com/France/Radicalisation-algorithmes-traquer-signaux-faibles-2021-04-28-1201153078 ; https://www.lci.fr/justice-faits-divers/fichiers-de-renseignement-le-conseil-d-etat-autorise-le-fichage-des-opinions-politiques-ou-appartenances-syndicales-2174615.html ; 4. Recul du droit à l’information : https://www.lemonde.fr/international/article/2020/12/18/loi-securite-globale-le-conseil-de-l-europe-exhorte-led-senat-a-amender-le-texte_6063815_3210.html ; 5. Limitation des libertés: https://www.laquadrature.net/2019/05/09/une-loi-contre-la-haine-anti-macron/https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3452_proposition-loi; 6. Répression violente : https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/24/un-nouveau-camp-de-migrants-au-c-ur-de-paris-aussitot-violemment-demantele_6060869_3224.htmlhttps://www.lefigaro.fr/marches-des-libertes-un-photographe-syrien-blesse-rsf-denonce-des-violences-policieres-20201128https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/videos-le-journaliste-remy-buisine-frappe-au-sol-par-un-policier-a-paris-enquete-ouverte_37683319.htmlhttps://www.mediapart.fr/journal/france/030121/comment-les-forces-de-l-ordre-ont-sabote-la-manifestation-du-12-decembre-2020?onglet=fullhttps://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/11/france-is-not-the-free-speech-champion-it-says-it-is/http://www.snj.fr/thèmes/liberté ; https://rsf.org/fr/observatoire19-Coronavirus-Covid19https://www.lemonde.fr/police-justice/video/2019/12/11/notre-enquete-video-comment-la-police-a-grievement-blesse-un-gilet-jaune-le-16-novembre-sur-la-place-d-italie-a-paris_6022448_1653578.html ; https://www.lemonde.fr/police-justice/video/2019/10/17/gilets-jaunes-comment-un-policier-a-tire-au-lbd-40-dans-la-tete-d-un-manifestant_6015828_1653578.htmlhttp://www.snj.fr/thèmes/liberté ; https://rsf.org/fr/observatoire19-Coronavirus-Covid19https://www.mediapart.fr/journal/france/180619/liberte-d-expression-nicole-belloubet-veut-s-attaquer-la-loi-de-1881https://vincennesparisot.wordpress.com/page/3/, https://www.lemonde.fr/…/gilets-jaunes-reporters-sans… , https://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/maintaining-public-order-and-freedom-of-assembly-in-the-context-of-the-yellow-vest-movement-recommendations-by-the-council-of-europe-commissioner-for-https://news.un.org/fr/story/2019/03/1037951, https://www.nouvelobs.com/societe/20190312.OBS1572/gilets-jaunes-le-defenseur-des-droits-denonce-un-renforcement-de-la-repression-en-france.html…

iii Comme l’écrit Français Ruffin, Emmanuel Macron a perdu le consentement du peuple : « Vous ne dirigez plus. Il ne vous reste que la force de coercition : la police tous les samedis, les matraques et les gaz lacrymogènes. Vous ne dirigez plus : vous dominez ». Ce qui importe à Emmanuel Macron n’est pas de gouverner le peuple français mais de le soumettre. https://francoisruffin.fr/pacte-aeroports-de-paris/.

iv Pour gérer la crise sanitaire, on attendait d’un Président de la République qu’il réunisse les experts français de santé publique et qu’il consulte les organes officiels. Cependant, Emmanuel Macron a préféré monter de toutes pièces un pseudo « conseil scientifique » créé par cooptation, sans valeur scientifique, ni aucune attribution en santé publique. Pire, il a préféré engager des organisations privées, des Nudge Unit, spécialisées dans le neuro-marketing, la suggestion mentale et les techniques manipulatoires d’incitation et de modulation des comportements. Celles-ci ont ainsi été chargées de prendre toutes les décisions concernant la crise sanitaire afin, espérait le président, nous conduire dans la « bonne direction ». https://www.francebleu.fr/infos/societe/coronavirus-comment-les-sciences-comportementales-aident-les-politiques-a-gerer-la-crise-sanitaire-1585316002,

v Hocine Kerzazi, Islamo-diversion. Un quinquennat de casse sociale, Paris : L’Harmattan, 2021, 196 p.

vi https://oumma.com/emmanuel-zemmour/

vii https://oumma.com/sublime-imposture/

viii https://oumma.com/si-macron-est-reelu/

ix https://oumma.com/2022-lapocalypse/

x https://www.acrimed.org/Les-editocrates-eblouis-par-Macron-et-en-rage, https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/04/04/a-l-assemblee-le-grand-debat-accouche-d-une-souris_5445660_823448.html

xi https://www.marianne.net/politique/emmanuel-macron-elu-il-va-falloir-s-habituer-sa-novlanguehttps://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/la-novlangue-manageriale-un-instrument-de-manipulation-au-service-du-pouvoir/

xii https://oumma.com/lautre-scandale-de-macron/

xiii OpenLux est une enquête monumentale lancée par Le Monde et un consortium international de journalistes. Elle révèle l’ampleur de l’évasion et de la fraude fiscales : 37 des 50 familles les plus riches de France échappent ainsi au fisc. Des dizaines de privilégiés gravitant dans les arcanes de la finance, des médias et de la politique privent les caisses publiques françaises de centaines de milliards d’euros chaque année. 6 500 milliards de fortunes planqués dans des paradis fiscaux. Autant de recettes en moins pour nos hôpitaux, pour nos écoles, pour nos retraites.

xiv https://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/11/06/25001-20171106ARTFIG00212-paradise-papers-face-a-l-evasion-fiscale-la-classe-politique-demunie.php

xv Pas un mot (ou presque), dans les médias de milliardaires parfois mis en cause. Rien dans Le Parisien et Les Échos du milliardaire Bernard Arnault ; rien sur BFM-TV, RMC, Libération du milliardaire Patrick Drahi ; rien sur Challenges et Sciences et Avenir du groupe Nouvel Observateur du milliardaire Claude Perdriel ; rien dans Paris Match, Journal du Dimanche et Europe 1 du milliardaire Arnaud Lagardère. https://www.francetvinfo.fr/economie/impots/paradis-fiscaux/paradis-fiscaux-on-vous-resume-openlux-ces-revelations-qui-epinglent-le-luxembourg-et-des-grandes-fortunes-francaises_4289725.html

xvi https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/08/openlux-en-n-osant-pas-nommer-un-paradis-fiscal-on-ne-s-attaque-pas-aux-questions-qui-minent-nos-democraties_6069135_3232.html

xvii https://www.humanite.fr/politique/vaccination/derriere-le-fiasco-vaccinal-les-ravages-dune-gestion-confiee-aux-cabinets

xviii https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/budget-largent-est-il-devenu-magique

xix https://www.20minutes.fr/economie/2095087-20170629-jusqu-point-france-va-devoir-serrer-ceinture-cour-comptes-rend-rapport ; https://www.lepoint.fr/economie/comment-les-collectivites-locales-vont-devoir-se-serrer-la-ceinture-17-07-2017-2143796_28.php ; https://www.capital.fr/economie-politique/les-chambres-de-commerce-priees-de-se-serrer-la-ceinture-1297351 ;

xx https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/04/29/non-les-salaries-francais-ne-travaillent-pas-moins-que-leurs-voisins_5456229_4355770.html#:~:text=Les%20décodeurs-,Non%2C%20les%20salariés%20français%20ne%20travaillent%20pas%20moins%20que%20leurs,ou%20plus%20que%20leurs%20voisins.

xxi Cagé, J. Huet, B. L’Information est un bien public. Refonder la propriété des médias, Seuil, février 2021.

xxii https://www.bastamag.net/Herve-Kempf-Il-est-vital-pour-l

xxiii https://www.traxmag.com/elon-musk-veut-diffuser-de-la-musique-directement-dans-votre-cerveau/https://www.francetvinfo.fr/sciences/high-tech/bill-gates-steve-jobs-quand-les-patrons-de-la-silicon-valley-interdisent-les-portables-et-les-reseaux-a-leurs-enfants_2514445.html, https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/implantation-sous-cutanee-des-micropuces-rfid-ou-en-est-on-91046/




Confirmation de la capture d’un général de division américain par la Russie alors qu’il tentait de fuir Marioupol

[Source : thetruthseeker.co.uk]

Par Jim Stone

MAINTENANT CONFIRMÉ : Le Major général américain Roger L. Cloutier a été capturé par la Russie alors qu’il tentait de fuir Marioupol après avoir donné des directives militaires aux forces ukrainiennes et mercenaires.

J’avais précédemment publié ceci comme une rumeur. Ce n’est plus une rumeur. C’est grave. Un acte de guerre manifeste dont les États-Unis espéraient s’affranchir. Voici comment il s’est fait prendre, d’après un résumé des rapports précédents publiés ici [sur le site de Jim Stone].

Les forces russes ont coupé toutes les voies d’évacuation terrestres, ce qui a « piégé le haut commandement des forces ukrainiennes », qui n’étaient finalement pas du tout ukrainiennes. L’Occident a commandé la guerre en Ukraine pendant la plus grande partie de celle-ci. Pour éviter d’être prises au piège, les forces occidentales ont ensuite tenté de libérer leurs gens par hélicoptère. La Russie a fait un bon travail en abattant les hélicoptères. Au fur et à mesure que les Russes avançaient, les chefs militaires de plusieurs pays, alimentés par les renseignements américains, se sont réfugiés dans une aciérie que les renseignements américains savaient que la Russie voulait à tout prix éviter de détruire. L’aciérie était un excellent endroit pour combattre, et comme bonus, elle était très facile à défendre.

Les forces américaines et occidentales n’ont cessé d’envoyer des hélicoptères, mais ceux-ci ont été abattus avant d’atteindre l’aciérie. Les Russes ont alors changé de tactique. Le changement tactique a été de permettre aux hélicoptères d’atteindre l’aciérie et d’atterrir dans des zones ouvertes sur le terrain de l’aciérie, puis de les abattre lorsqu’ils essayaient de partir. Ils ont permis, au fil du temps, à 8 d’entre eux d’atterrir et de prendre des personnes à l’intérieur de l’aciérie. Deux d’entre eux se sont enfuis, mais dans l’un des six qu’ils ont abattus, ils ont trouvé le général Cloutier.

C’EST UNE MAUVAISE NOUVELLE, car cela prouve sans l’ombre d’un doute que les États-Unis menaient vraiment la guerre en Ukraine, sur le sol ukrainien. La Russie peut maintenant légitimement faire ce qu’elle veut en représailles.

POUR ÉCLAIRCIR : dès le début, le Pentagone a commandé la guerre en Ukraine. Le Pentagone a ordonné l’utilisation de la population civile ukrainienne comme boucliers humains. Je doute que le Pentagone ait ordonné le meurtre de réfugiés en fuite, mais même l’utilisation de boucliers humains, surtout lorsqu’elle est commandée de l’étranger, n’est qu’une nuance de gris par rapport à cela. Les États-Unis peuvent à juste titre être tenus pour responsables des atrocités qui ont eu lieu en Ukraine.

Après la capture du général américain, les médias et les services de renseignement américains ont fait tourner l’usine à mensonges à plein régime, et les grandes entreprises technologiques se sont impliquées en déclarant ouvertement qu’elles démonétiseraient toute source médiatique qui ne mettrait pas précisément en avant les mensonges sous toutes leurs formes. Maintenant, tout ce que nous obtenons [de la part de ces entreprises], c’est comment les Russes ont joyeusement violé et assassiné d’innombrables civils, tandis que les corps des civils morts sont encore marqués par des marques ouvertement nazies qui ont été mises sur eux pour le plaisir. APRÈS QUE LES MÉDIAS OCCIDENTAUX AIENT OUVERTEMENT DÉCLARÉ QUE LES FORCES NAZIES UKRAINIENNES FAISAIENT LA GUERRE.

C’était un renversement complet de la narration, comme un interrupteur, accusant la Russie de laisser des marques nazies sur les gens, alors que les Russes ne se comportent pas ainsi.

Nous allons maintenant voir comment la Russie réagit à une telle calomnie, et comment elle réagit à une attaque pour quelque chose qu’elle n’a jamais fait.




Russie-Ukraine : la jeune femme enceinte de Marioupol dément le récit officiel occidental

[Source : FranceSoir]

[Illustration :
Capture d’écran d’une vidéo publiée par la police nationale ukrainienne, le 9 mars 2022.
Les soldats évacuent la matertiné de Marioupol, Ukraine.
AFP PHOTO / National Police of Ukraine / handout]

Auteur(s): FranceSoir

Le 9 mars dernier, des images chocs de la maternité de Marioupol, en Ukraine, défrayaient la chronique. Selon les sources d’informations occidentales, le bâtiment a été bombardé par les forces russes. Parmi les blessés, la photo de Marianna Vishegirskaya enceinte, capturée par l’Associated Press (AP), émeut l’opinion publique. Trois semaines après l’événement, l’influenceuse beauté ukrainienne reparaît sur YouTube, en accordant cette fois un entretien à un vidéaste russe. La vidéo est intitulée « Interview de la fille de la maternité de Marioupol : la vérité sur les militaires, l’explosion, et les journalistes d’Associated Press ». L’histoire qu’elle y raconte met à mal le récit occidental. Autour de cette jeune femme, une guerre de l’information est lancée.

On la voyait le visage ensanglanté, descendant les escaliers délabrés de la maternité avec le ventre gonflé par son bébé. Le cliché a rapidement fait le tour du monde et Marianna est, peut-être malgré elle, devenue un symbole ukrainien représentant les « crimes de guerre ». Le 2 avril dernier, on la retrouve assise sur un canapé beige, le visage un peu pâle, esquissant toutefois quelques sourires, en train de répondre aux questions de Denis Seleznev. Là, le récit est bien différent de celui qui était diffusé par l’Ukraine : elle explique en substance ne pas être sûre qu’il y ait bien eu un bombardement, que les soldats ukrainiens ne faisaient pas montre d’une grande sympathie, et que les journalistes d’AP l’ont filmée contre son gré. Elle a l’air plutôt détendue en début de vidéo, semble parfois contenir son agacement, mais ne parvient pas à cacher son émotion jusqu’à la fin. Au moment où elle semble « craquer », écran noir pendant cinq secondes. Le plan change légèrement, elle paraît moins triste mais davantage stressée, et s’adresse directement à Volodymyr Zelensky à la demande de son interlocuteur. Le Figaro rapporte ses propos :

« Cher président de l’Ukraine Vladimir Alexandrovitch, vous nous aviez promis que l’armée ukrainienne pourrait nous protéger, mais finalement la ville s’est transformée en cage. Plus personne ne peut en sortir. […] La majorité de la ville n’existe plus, sans parler de toute une partie de la population. Les habitants sont en train de mourir, des soldats des deux côtés, aussi. Les gens ont perdu espoir, l’espoir qu’ils pourraient survivre et s’en sortir (…) S’il vous plaît, il faut essayer de se mettre d’accord, de trouver des compromis, parce que c’est devenu insupportable. C’est douloureux de voir tout ça, et, là-bas, on vit dans la peur. Il faut essayer de trouver une solution à ce problème. »

La vidéo est partagée par certains comptes gouvernementaux russes, ainsi que sur le compte Telegram de Marianna. Aussitôt, AP se défend de toutes les accusations en dénonçant un faux récit de la jeune femme. Les autres médias se mettent en branle et enchaînent les « debunkages« . C’est une quasi-certitude : elle a été manipulée par les Russes.

Pour AP, elle ment. Non seulement « les récits de témoins oculaires et les vidéos des journalistes de l’AP à Mariupol démontrent l’existence d’une frappe aérienne », mais en plus, Marianna « est consciente qu’elle est filmée, et ne montre pas qu’elle est contre. » L’agence de presse redirige son lectorat vers une de ses vidéos pour prouver ses dires. Difficilement visionnable sur YouTube à cause des « règles de la communauté » qui en limitent le contenu, nous avons pris la liberté de télécharger la vidéo afin de l’intégrer ci-dessous :



Dans les premières secondes, on entend un bruit sourd qui pourrait être un avion, et le bruit d’une explosion. Quand l’image apparaît cependant, seulement de la fumée, pas d’avion visible. La preuve n’est pas d’une évidence criante, surtout en temps de guerre.

Ensuite, l’agence filme l’évacuation des blessés à travers les décombres. On voit alors une autre femme enceinte, blessée et transportée sur un brancard par les soldats. À ce sujet, l’ambassade russe au Royaume-Uni avait d’abord assuré qu’il s’agissait d’un montage et que les deux femmes étaient en réalité une seule et même actrice : Marianna Vishegirskaya. Dans la nouvelle vidéo du 2 avril, cette affirmation est aussi mise à mal. Marianna est catégorique : ce n’était pas elle. Elle explique avoir appris entretemps que l’autre femme est malheureusement décédée, avec son bébé.

En somme, l’information en temps de guerre est rapidement mise à mal. Une chose est sûre, comme nous le partageait le journaliste et écrivain Radu Portocala : 

« L’opinion publique peut tout accepter, si c’est bien présenté et si c’est émouvant ».




Propagande : histoire et techniques de ses maîtres

[Source : maurizioblondet.it]

Par Roberto Pecchioli

Nous vivons dans la démocratie du spectateur, un concept du linguiste et sociologue Noam Chomsky emprunté aux idées du premier maître de la propagande et du conditionnement appliquées à la politique, Walter Lippman. Déjà dans les premières décennies du XXe siècle se posait le problème du contrôle de l’opinion publique dans les régimes formellement démocratiques. L’objectif était de contrôler les médias pour façonner, diriger et manipuler l’opinion publique, que Lippman appelait le troupeau perdu. La première grande opération de propagande a été commandée par le président américain Woodrow Wilson, pour pousser les États-Unis à entrer en guerre lors de la Première Guerre mondiale.

[Voir aussi :
Comment on manipule pour avoir le consentement
De l’eugénisme à l’hygiène sociale ou le contrôle mental comme moyen de gérer les masses
William Sargant, MK Ultra, conditionnement — Le détournement cognitif ou la psychologie qui consiste à façonner la réalité d’autrui
Une brève histoire de la propagande
Théories de contrôle de l’esprit et techniques utilisées par les médias de masse
Techniques de manipulation de masse et propagande — Application à la Covid-19
Dr Robert Malone : « Psychose de formation de masse COVID-19 » — Pourquoi tant de gens croient au mensonge du vaccin]

La majorité était contre, mais Wilson et l’establishment américain voulaient la guerre. Ils créèrent la Commission Creel, qui parvint en quelques mois à transformer une population encline à la neutralité en une masse hystérique qui poussa à l’intervention, alors que le théatre de guerre était l’Europe et que les Américains ne voyaient pas leurs intérêts menacés. Le succès convainquit le pouvoir et ses consultants — entre-temps celui d’Edward Bernays s’était ajouté à l’œuvre de Lippman — d’étendre les techniques de propagande à d’autres combats politiques, comme contrer les revendications des syndicats.

Le véritable objectif était la neutralisation de facto de la liberté de la presse et de la pensée critique elle-même. La puissance financière et entrepreneuriale, propriétaire des médias (la radio rejoignait les journaux et le cinéma) a encouragé l’opération. La question clé était d’obtenir le soutien des membres les plus influents de la société. C’était la leçon de la Commission Creel : quand la propagande est utilisée par l’État et soutenue par des classes à haut niveau culturel, l’effet multiplicateur est énorme. Les masses ont toujours tendance à imiter les classes dirigeantes.

La « démocratie des spectateurs » est née, un système sans la participation active du peuple. La thèse fondamentale de Lippman, qui était également un théoricien du libéralisme politique, était que la masse ne comprend pas les problèmes de la société et doit être guidée par des techniques psychologiques de consensus capables de rassembler « le troupeau perdu ». L’objectif était de produire un consensus pour les politiques gouvernementales grâce à l’avancée des nouvelles sciences, à commencer par la psychologie. Lippman a introduit une conception de la démocratie basée sur une idée simple : seule une petite élite est capable de définir les problèmes du reste des citoyens et d’indiquer la solution. L’idée — appelée démocratie progressive — était qu’il existe différents groupes de citoyens. Au premier rang se trouvent ceux qui jouent un rôle actif dans les questions relatives au gouvernement et à l’administration, la classe spécialisée. À l’extérieur se trouve la majorité de la population, le troupeau « beuglant et piétinant dont il faut se protéger ».

Les techniques expérimentées par Lippman étaient déjà utilisées dans le cadre de ce que l’on commençait à appeler les relations publiques, formule inventée par Edward Bernays en 1920, première brique d’une ingénierie du consensus fondée sur l’utilisation sans scrupules de techniques de manipulation psychologique. Le système de relations publiques, dans la sphère commerciale, a des objectifs qui n’ont rien à voir avec la vérité : vendre des produits et des services, promouvoir ou modifier l’image d’un client. À cette fin, il utilise des méthodes, des théories et des techniques issues de la publicité, du marketing, du design, de la politique, de la psychologie, de la sociologie et du journalisme. On estime qu’au moins quatre-vingts pour cent du contenu des médias proviennent aujourd’hui des activités des travailleurs de la communication.

Le domaine de la publicité commerciale ne cache pas ses objectifs : convaincre le plus grand nombre d’acheter un produit, d’adopter des modes de vie favorables à la consommation, de préférer une marque à une autre jusqu’à en faire une raison de vivre. Jean Baudrillard l’a expliqué dans Le système des objets, où il a découvert les notions de valeur symbolique et de valeur des signes, n’existant qu’au sein d’un système d’autres objets. De nombreux produits — et notamment les marques — n’ont ni fonction ni utilité, mais véhiculent une valeur sociale, un statut, un goût ou une classe sociale à laquelle le propriétaire appartient – ou aspire à appartenir – façonnés par le système de persuasion et de propagande.

Une amie s’est fait demander par sa nièce l’œuf de Pâques d’Elettra Lamborghini, une personnalité de la télévision à la mode et « influenceuse », c’est-à-dire une personne qui guide les goûts et les préférences des adeptes. Les mécanismes de la propagande politique sont identiques. Bernays a écrit : si nous comprenons le mécanisme et les motivations de l’esprit collectif, nous sommes capables de contrôler et d’enrégimenter les masses selon notre volonté sans qu’elles s’en aperçoivent.

La tâche de la culture est de mettre en évidence la tromperie, de faire prendre conscience aux gens qu’ils sont l’objet de la manipulation dont parle Bernays, capables de déterminer un consensus soumis, orienté à volonté par des campagnes spécifiques des gouvernants, par le biais d’experts de premier ordre, comme l’étaient Lippman et Bernays. Ce dernier — le premier spin doctor de l’histoire, c’est-à-dire un expert en communication — a travaillé indifféremment dans les domaines politique et commercial. Il a développé des théories sur la propagande et a inventé l’expression « fabrique du consentement », qu’il a définie comme l’essence de la démocratie. Un nouveau moyen très efficace de diffuser des informations dans le but d’orienter le comportement des masses.

L’exemple le plus déconcertant de l’interaction entre la publicité commerciale et la propagande politique est une campagne de Bernays pour la diffusion du tabagisme chez les femmes, commandée par les fabricants de tabac. Il a imaginé une série d’images qui montraient des femmes émancipées, en carrière, toujours avec la cigarette au bec. L’allumage des cigarettes est devenu un geste politique transgressif, les « torches de la liberté », avec une référence claire à la statue symbole des États-Unis.

Comme Lippman, Bernays travaille à la Commission Creel et dirige en 1924 la campagne politique du président Coolidge, la première organisée selon les critères de la propagande « scientifique ». Il faut reconnaître que les médias — propriété du haut niveau du capitalisme dans un régime de quasi-monopole — manipulent la vérité au service des intérêts de leurs maîtres. La démocratie du spectateur est l’attitude passive de ceux qui, devant un écran (télévision, PC, smartphone) reçoivent des informations qui les amènent à croire que le seul bien précieux est de consommer plus, et à faire confiance aux valeurs véhiculées par la société du spectacle.

Ceux qui sont capables de produire un consensus sont ceux qui ont les ressources et le pouvoir de le faire — la communauté financière et commerciale — et nous travaillons pour eux, a admis Bernays, ajoutant que la manipulation consciente et intelligente de la conduite organisée et des opinions des masses est un élément important de la société démocratique. « Ceux qui manipulent ce mécanisme caché de la société constituent le gouvernement invisible qui détient le véritable pouvoir qui régit le destin de notre pays. Ceux qui nous gouvernent, façonnent nos esprits, définissent nos goûts ou suggèrent nos idées sont en grande partie des gens dont nous n’avons jamais entendu parler ». L’un était lui-même, mort très riche à 104 ans en 1995, après avoir également travaillé pour la CIA.

L’année en cours est celle du centenaire de la publication de The Public Opinion de Walter Lippman, l’essai qui a forgé le concept. Le principe sous-jacent est que les gens sont trop stupides pour comprendre la politique. Si des individus essayaient de participer à la gestion des affaires qui les concernaient, ils créeraient des problèmes. Il serait donc inapproprié et immoral de leur permettre de le faire. Le troupeau désorienté et perdu doit être apprivoisé. Il n’a aucune possibilité de participer à l’action : cela ne ferait que causer des troubles ; il doit rester spectateur.

Lippman a théorisé une double voie pour deux humanités distinctes, dans laquelle même le système éducatif, de nature privée, s’adressait également à la classe spécialisée, pour l’instruire sur les valeurs et les intérêts du pouvoir et sur le lien corporatif à maintenir entre ses membres et au sein des institutions. Le reste du troupeau doit être distrait, confiné au rôle de récepteur passif, endoctriné, hétérodirigé et formé pour remplir efficacement le rôle social choisi par le niveau supérieur. Il y a une vérité pour l’élite et une pour le commun des mortels, comme le pressentait Gilbert Chesterton qui, dans les mêmes années que l’essor des techniques de propagande, affirmait : les journaux ont commencé à exister pour dire la vérité et aujourd’hui ils existent pour empêcher que la vérité soit dite.

Si l’on regarde aujourd’hui, que dire de l’immense pouvoir de la propagande sur le troupeau de la télé, des réseaux sociaux, des maîtres du discours (les habituels…) ? Peut-être les théoriciens mêmes des techniques psychologiques de conditionnement et de propagande ont-ils été surpris par leur succès et la facilité avec laquelle ils ont obtenu les succès escomptés. Nous parlons d’idées qui ont été développées il y a un siècle et qui ont atteint aujourd’hui une incroyable perfection, démontrant l’existence d’un projet à long terme de manipulation et de contrôle de l’opinion publique.

Le fondement théorique reposait sur la nécessité de former une classe dirigeante éclairée capable de prendre en charge l’État, l’économie et le pouvoir. Une vision oligarchique théorisée par le premier penseur américain influent, John Dewey, le philosophe du pragmatisme américain, compris comme la « philosophie du succès ». Pour lui, seule une élite intellectuelle peut comprendre quels sont les véritables intérêts communs, quels sont les enjeux, ce qu’il est opportun de faire, car comprendre tout cela est hors de portée des gens ordinaires. La distance entre le « récit » libéral et démocratique et la pratique concrète des classes dirigeantes est énorme. Lippman, parmi les premiers à partager le diagnostic, organisa des commissions de propagande sur l’expérience desquelles s’élabora la thèse élitiste dans l’exercice de la démocratie qui en est la négation.

La justification théorique — tout non-sens a ses docteurs subtils — était qu’il fallait respecter le principe démocratique, mais reconnaître sa faiblesse et sa complexité. La solution était la propagande, c’est-à-dire éliminer, ou du moins affaiblir toute dissidence par des slogans simples, répétés à l’infini, avec l’aide de personnages célèbres — les témoignages de la publicité — c’est-à-dire fabriquer le consensus, induire dans la population, par de nouvelles techniques, l’acceptation des idées du pouvoir, le discrédit de tous les autres, l’approbation des politiques et des actes initialement indésirables.

La seule différence par rapport à l’époque récente est que la théorisation — et la concrétisation subséquente — a eu lieu avec une clarté des termes et de l’intention. Puis nous avons connu une longue période d’hypocrisie et de dissimulation, abandonnée ces dernières années. Aujourd’hui, les maîtres universels sont suffisamment forts pour permettre à leurs responsables — propagandistes, économistes, professionnels de la communication, personnalités de la culture et du divertissement — de révéler ouvertement leur programme. En fait, au fil du temps, ils ont parfaitement réprimé les compétences analytiques de la masse par la décontextualisation simplificatrice des faits, la manipulation et la virtualisation de la réalité. L’amplification du registre émotif-sentimental rend crédibles les mensonges les plus flagrants : le public ne sait plus penser.

Pour Lippman, l’élite doit se protéger du peuple, le troupeau désorienté qui « hurle et piétine ». Il y a deux humanités : d’un côté, la classe spécialisée, les responsables, de l’autre, la masse, spectatrice passive. Il appartient à la sensibilité de chacun d’évaluer si cela est bon ou mauvais et si le concept totem de la démocratie est un mensonge ou une vérité. L’art de la démocratie, pour ceux qui la contrôlent, c’est de faire consensus : les décideurs donnent un sens tolérable de la réalité et inculquent les « bonnes » opinions, les leurs.

Qui ne veut pas être du troupeau et un spectateur se met à douter, à se méfier. Un grand intellectuel italien du XXe siècle, Giuseppe Prezzolini, a encouragé la création de l’association des apothes, ceux qui « ne l’achètent pas », c’est-à-dire ne croient pas aux versions des faits à l’usage des spectateurs. La propagande, le nom de scène du mensonge.




Des dossiers non scellés révèlent comment les États-Unis ont abusé de l’agenda du changement climatique pour préserver leur puissance militaire

[Source : www.rt.com]

Des documents montrent une manipulation américaine malhonnête afin de maintenir l’hégémonie

Par l’unité d’enquête RT

[Illustration :© Getty Images / acinquantadue]

Des fichiers déclassifiés publiés par les archives de la sécurité nationale des États-Unis révèlent l’ampleur de l’intimidation américaine paranoïaque et agressive dans les coulisses des négociations sur le protocole de Kyoto, un accord historique des années 1990 qui obligeait presque tous les pays du monde à réduire les émissions de gaz à effet de serre, dans le but de contrecarrer le début du réchauffement climatique.

En particulier, Washington a cherché à s’assurer que le Pentagone était exempté des objectifs d’émissions. Ce désir était compréhensible — après tout, des recherches de l’Université de Durham et de Lancaster publiées en 2019 ont révélé que l’armée américaine est « l’un des plus grands pollueurs climatiques de l’histoire, consommant plus de carburants liquides et émettant plus de CO2 que la plupart des pays ». S’il s’agissait d’un État-nation, il serait le 47e plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde. 

Pourtant, le président Joe Biden a déclaré que le changement climatique était la plus grande menace pour la sécurité nationale, même si un cynique pourrait suggérer que la véritable crainte est que la destruction de l’environnement pourrait signifier que le budget de la défense américaine — 768 milliards de dollars cette année seulement — pourrait être légèrement réduit. Ce fut certainement le cas avant la signature du Protocole en décembre 1997.

Un câble confidentiel du Département d’État datant de la fin de 1997 conseillait à l’ambassadeur de l’ONU, Mark Hambley, de demander une « exemption de sécurité nationale relative aux activités militaires qui soutiennent directement le maintien de la paix », bien qu’il reconnaisse que le gouvernement fédéral et ses « installations de défense et opérations de formation » étaient les « seuls plus gros consommateurs d’énergie » par les États-Unis.

Un article de la Brookings Institution de 2007 a supposé que le Pentagone était responsable de 93 % de toute la consommation de carburant du gouvernement américain. Pourtant, de nombreux documents inclus dans la tranche des archives de la sécurité nationale montrent que les responsables américains, en particulier Bill Clinton, ont été [délibérément mal] informés que le vrai chiffre n’était qu’une fraction de cela. Cette fausse image a ensuite été servie aux médias, aux législateurs et au public pour justifier l’exemption des émissions du Pentagone.

Par exemple, lors d’un briefing de mars 1998, des conseillers clés de la Maison Blanche ont déclaré au résident du bureau ovale que le ministère de la Défense ne représentait que 1,4 % des émissions totales de carbone, les opérations et l’entraînement militaires ne contribuant qu’à 0,8 %. Pendant ce temps, un document du Département d’État deux mois plus tôt contestant les critiques nationales du Protocole déclarait que les émissions militaires américaines « représentaient moins d’un demi pour cent des émissions totales de gaz à effet de serre des États-Unis ».

Ces chiffres sont complètement absurdes, étant donné que le DOD utilisait environ 30 000 gigawattheures d’électricité par an en 2006 et 46 milliards de gallons de carburant en moyenne chaque année au moment de l’étude, soit plus du double de toutes les compagnies aériennes civiles américaines de 2004 à 2020.

De toute évidence, il est impossible de concilier un engagement à lutter sérieusement contre les émissions de gaz à effet de serre avec une détermination à maintenir un vaste réseau mondial de camions, d’avions et de navires. Cette contradiction dans les termes est parfaitement résumée dans un document décrivant les approches américaines vis- à-vis de la Russie pour établir un contournement de la sécurité nationale dans le protocole de Kyoto.

« Notre délégation apprécierait le soutien de tous les membres de cet organe pour examiner comment nous pouvons protéger la paix mondiale tout en préservant notre planète grâce à une sorte de sécurité nationale ou de disposition d’urgence nationale », ont déclaré les responsables le 31 octobre 1997. « Nous avons l’obligation à la communauté mondiale, à nos nations individuelles et, en fin de compte, aux hommes et aux femmes qui servent dans nos forces militaires pour qu’ils examinent attentivement la manière dont nous abordons les opérations militaires dans ce protocole.

Washington avait d’autres moyens d’assurer l’acquiescement à son programme dominé par la sécurité nationale. Une note de service de début décembre 1997 rédigée par Hambley indique que les délégués japonais à Kyoto lui avaient demandé de reconsidérer la position américaine — « Nous avons brièvement examiné cette idée et n’avons pas été impressionnés », rapporte le diplomate. À ce titre, il a proposé d’offrir des « carottes d’émissions » à Tokyo et plus largement aux  » pays en développement » pour « acheter leur acceptation ».

La même note détaille les sessions de négociation, notant que les représentants du Pentagone ont été directement impliqués dans les discussions, et en ce qui concerne les exemptions, ils « ont soigneusement orchestré cette question qui, de toute façon, semble très problématique ».  

Une autre tactique déployée par les États-Unis consistait à utiliser le délégué néo-zélandais Daryl Dunn pour introduire l’idée d’un processus de suivi des discussions de Kyoto, rendant ainsi tout accord simplement provisoire et sujet à d’autres négociations futures.

Un autre mémo de Hambley indique comment les États-Unis ont poussé Dunn à faire cette suggestion impopulaire, et Dunn a commenté qu’il se souvenait de la sitcom populaire de la BBC « Yes, Minister », « dans laquelle le ministre, qui proposait régulièrement d’entreprendre des projets risqués ou simplement stupides, était encouragé à le faire par ses conseillers principaux pour revenir de la bataille en sang ». Dunn, selon le mémo, « craignait de devenir ministre ». 

Cette combinaison de pots-de-vin, de mendicité et d’intimidation a abouti à une coalition de volontaires. Le Japon et un certain nombre d’autres pays dépendant de l’armée américaine — dont le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Suisse — se sont engagés à soutenir les exemptions de sécurité nationale aux objectifs d’émission.

Cependant, d’autres participants à Kyoto, dont la Chine, la Russie et même le Royaume-Uni, étaient moins convaincus. Hambley a désespéré dans une note de service du 5 décembre sur les « attaques inhabituellement amères » lancées contre les États-Unis au sujet de leurs efforts pour dissimuler toutes les discussions sur la sauvegarde de la planète dans un double langage de sécurité nationale.

Par chance, quatre jours plus tard, le comité de Kyoto a accepté des exemptions qui incluaient des efforts militaires conjoints entre les pays, ce qui signifie que les émissions résultant de telles opérations n’avaient pas besoin d’être déclarées dans le cadre des totaux nationaux. Surtout, cela s’étendait à l’aviation et aux « carburants de soute » utilisés par les avions de chasse, les navires de guerre et les véhicules militaires en dehors des frontières nationales.

Il est clair que les États-Unis ont obtenu ce qu’ils voulaient à Kyoto, mais même ces concessions importantes n’étaient pas suffisantes pour certains milieux. Lorsque la nouvelle des protocoles convenus a été reçue sur les côtes américaines, la dissidence s’est manifestée dans les rangs politiques.

Une lettre envoyée par un groupe de législateurs républicains au président de l’époque, Bill Clinton, en janvier 1998 affirmait que « la grande majorité de l’entraînement et des opérations nationales de notre armée tombera sous les limites du protocole », ce qui pourrait donc « générer des pressions de la part de l’ONU pour réduire l’entraînement et les opérations qui ont rendu nos forces armées sans égal. De toute évidence, maintenir la « dominance totale » de Washington était considéré comme beaucoup plus vital que d’essayer de sauver la planète sur laquelle il domine.

Cette attitude est également omniprésente dans une évaluation très critique des termes du Protocole par le Bureau des initiatives environnementales de la Maison Blanche , qui note qu’il exempte « uniquement » les efforts militaires  « multinationaux et humanitaires » de l’obligation de rendre compte. « Cela nous mettra inévitablement sous pression pour limiter les actions militaires unilatérales, comme à la Grenade, au Panama ou en Libye » , se désespère l’auteur anonyme du document.

Le document du bureau interne de l’environnement offre également un aperçu extraordinairement franc de l’état d’esprit paranoïaque des planificateurs américains. Par exemple, les incitations financières pour les pays atteignant les objectifs d’émissions étaient considérées comme des termes sinistres à somme nulle — « une imposture » à travers laquelle « des milliards de dollars » pourraient potentiellement être transférés vers des pays comme la Russie, et des « nations voyous » comme l’Iran, l’Irak , ou la Libye, tout en imposant à Washington des cibles « trop dures » et « pas assez dures » pour les autres.

Le mémo, situé dans la bibliothèque présidentielle de Clinton, déplore : « Ce protocole ne viendra-t-il pas inévitablement porter atteinte à la souveraineté des États-Unis ? » L’auteur est ensuite passé à la théorie du complot en posant la question suivante : « N’allons-nous pas inévitablement confier les décisions concernant l’utilisation de l’énergie américaine, et donc l’économie américaine, à des organismes internationaux dominés par les pays en développement, agissant peut-être de concert avec l’UE ? Quelles sont les procédures de vérification pour s’assurer que les autres pays respectent leurs obligations ? Comment le protocole sera-t-il appliqué ? »

En fin de compte, tous les complots, les machinations, les discussions et les angoisses de l’Amérique n’ont servi à rien. Le protocole de Kyoto est entré en vigueur en 2005 et a expiré 15 ans plus tard, sans que les États-Unis ne l’aient jamais ratifié et sans qu’ils n’aient jamais été près d’atteindre un seul des objectifs modestes et prospectifs qu’ils auraient été obligés — de manière tout à fait volontaire — de tenter d’atteindre, même s’ils étaient devenus signataires.

Ces documents illustrent amplement le fait que, lorsqu’il s’agit de choisir entre la « sécurité » mondiale et l’existence continue de la planète sous une forme vaguement habitable, le Pentagone et la Maison Blanche choisiront toujours la seconde solution, au détriment de l’environnement et de la vie humaine.




Les investigations du Sénat continuent aux États-Unis : 4,8 MILLIONS de bulletins de vote TRAFIQUÉS lors des élections de 2020 !

[Source : planetes360.fr]




L’Internationale woke s’en prend aux enfants

[Source : ladroiteaucoeur.fr]

Par tandrifyr

« Nous avons beaucoup, beaucoup, beaucoup de personnages LGBTQIA dans nos histoires, et pourtant nous n’avons pas assez de rôles principaux et de récits qui permettent aux personnages gays d’être simplement des personnages, sans avoir à parler d’histoires gays. Cela m’a ouvert les yeux et je peux vous dire ce que je pense : si ce moment n’était pas arrivé, ni moi en tant que dirigeante ni mes collègues nous ne nous serions concentrés sur ce fait ».

Ces propos ont été tenus par la directrice de Disney, Karey Burke, lors d’une réunion en visioconférence avec d’autres cadres de l’entreprise afin de discuter d’une mesure pour le moins farfelue : 50% de LGBT et de minorités raciales dans les films pour enfants.

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Endoctrinement

Voici donc que la théorie critique de la race et la théorie du genre s’en prend aux enfants et tout cela dans une volonté bienveillante de les « éduquer ». Réjouissance sûre chez nos camarades d’extrême gauche mais cela pose néanmoins certaines questions sur les limites franchies par ces nouvelles idéologies éveillistes. En effet, s’ils se défendent d’endoctriner les enfants, on s’étonne quand même de cette obsession à  l’éducation. Nous savons tous ce qu’il se passe dans nos écoles: il n’y a pas un seul jour sans qu’un professeur ne fasse cours sur l’antiracisme, la cause LGBT, tout en n’oubliant pas les «Zemmour fasciste» ou «Marion Maréchal Pétain». Moi qui pensais que l’école devrait être un lieu neutre pour instruire de futurs citoyens responsables, il a plutôt aujourd’hui l’air d’une « usine à wokes».

Ils sont partout

Mais cela ne reste plus que dans nos écoles : la ville de Lyon a organisé un festival de deux jours pour les familles LGBT. Comme toute marche de fierté : on a nos camarades queer, drag queen et quelques déguisements de carnaval (ou peut-être serait-ce leur réelle identité de genre, on ne sait plus) qui font la fête mais à cela près qu’ils (ou plutôt iels) vont se mettre à réciter des contes aux enfants. Et je ne pense pas que le baiser non consenti du prince à Blanche Neige y soit très bien vu.

Eduquer et rien d’autre

Dans tous les cas, ce n’est pas de l’endoctrinement. Non, nos chers camarades veulent juste conscientiser nos enfants sur leurs causes. Ils ne veulent pas leur laver le cerveau, juste leur dire qu’à 4 ans, ils peuvent changer de sexe. Non, il n’a jamais été question d’endoctrinement : c’est l’éducation, c’est le progrès et il faudra – que le réac’ de droite le veuille ou non – l’accepter.

Ben voyons !




Une opportunité qui n’arrive qu’une fois par siècle

[Source : RI]

par Alastair Crooke.

« L’ère de la mondialisation libérale est terminée. Sous nos yeux, un nouvel ordre économique mondial est en train de se former »

Wow ! Comme la roue de la fortune tourne vite. Il semble que ce n’était qu’hier qu’un ministre français des Finances vantait l’effondrement imminent de l’économie russe, et que le président Biden célébrait le rouble « réduit à néant » – l’Occident collectif ayant saisi les réserves de change de la Banque centrale de Russie, menacé de saisir tout l’or russe sur lequel il pourrait mettre la main, et imposé des sanctions sans précédent aux particuliers, entreprises et institutions russes. Une guerre financière totale !

Eh bien, ça ne s’est pas passé comme ça. Les banquiers centraux du monde entier ont été effrayés à l’idée que leurs réserves pourraient également être saisies s’ils s’écartaient de la « ligne ». Néanmoins, la décision hubristique de l’équipe Biden de tenter une nouvelle fois de faire s’effondrer l’économie russe (la première tentative remonte à 2014) pourrait bien être considérée comme un point d’inflexion géopolitique majeur.

Son importance en termes géopolitiques pourrait même être équivalente à la fermeture de la « fenêtre de l’or » américaine par Nixon en 1971, même si, cette fois, les événements se sont déroulés dans le sens inverse.

Les conséquences de l’abandon de l’or par Nixon ont été nucléaires. Le système commercial basé sur les pétrodollars qui en a découlé a permis à l’Amérique de « frapper » le monde de sanctions et de sanctions secondaires, donnant ainsi aux États-Unis leur hégémonie financière unipolaire (après que le militarisme américain, principal pilier de l’ordre mondial, ait été discrédité à la suite de la guerre du Golfe de 2006).

Aujourd’hui, à peine un mois plus tard, on peut lire dans la presse financière que c’est le système financier occidental et la monnaie de réserve mondiale qui sont en plein déclin, et non le système économique russe.

Que se passe-t-il donc ?

Le système de l’après-1971 est rapidement passé d’un système reposant sur une matière première – le pétrole brut – à une monnaie fiduciaire qui est une « promesse » de remboursement d’une dette, et rien de plus. Une monnaie adossée à un actif dur est une garantie que le remboursement aura lieu. En revanche, un dollar de capital de réserve n’est soutenu par rien de tangible – juste la « pleine foi et le crédit » de l’entité émettrice.

[Voir aussi, pour une monnaie basée sur l’énergie :
Cette chose avec laquelle on ne peut pas tricher]

Ce qui s’est passé, c’est que le système fiduciaire a commencé à s’effondrer lorsque les « faucons » russophobes de Washington ont stupidement déclenché une bagarre avec le seul pays – la Russie – qui possède les matières premières nécessaires pour diriger le monde, et pour déclencher le passage à un système monétaire différent – à un système ancré dans autre chose que la monnaie fiduciaire.

Eh bien, la première « frappe » sur le système – la conséquence de la guerre financière occidentale contre la Russie – a simplement été le chaos sur les marchés des matières premières avec la flambée astronomique des prix. La Russie est un super fournisseur mondial de matières premières, et elle a été mise à l’index par les sanctions.

Puis, début mars, Zoltan Pozsar, qui a travaillé à la Fed de New York, a été conseiller au Trésor américain et est actuellement stratège au Crédit suisse, a publié un rapport de recherche dans lequel il explique que le monde se dirige vers un système monétaire dans lequel les monnaies sont adossées à des matières premières, et non plus uniquement à la « pleine foi et au crédit » d’un émetteur souverain.

En tant que l’une des voix les plus respectées de Wall Street, Pozsar a fait valoir que le système monétaire actuel fonctionnait tant que les prix des matières premières oscillaient de manière prévisible dans une fourchette étroite, c’est-à-dire en l’absence de tensions extrêmes (précisément parce que les matières premières servent de garantie à d’autres instruments de dette). Toutefois, lorsque l’ensemble du complexe des produits de base est soumis à des tensions, comme c’est le cas actuellement, la flambée des prix des produits de base entraîne un vote de défiance plus large à l’égard du système. Et c’est ce à quoi nous assistons actuellement.

En bref, la guerre financière contre la Russie a donné à l’Occident une leçon sans équivoque de Moscou : les monnaies les plus dures ne sont pas le dollar ou l’euro, mais plutôt le pétrole, le gaz, le blé et l’or. Oui, l’énergie, la nourriture et les ressources stratégiques sont des monnaies.

Puis vint la deuxième attaque contre le système : Le 28 mars, la Russie a annoncé qu’elle mettait un plancher sous le prix de l’or. Sa banque centrale achètera de l’or à un prix fixe de 5000 roubles par gramme – jusqu’au 30 juin au moins (fin du deuxième trimestre).

Un prix de 100 roubles pour un dollar équivaut à un prix de l’or de 1550 dollars l’once et un taux de change rouble/USD d’environ 75, mais aujourd’hui, un rouble s’échange à environ 84 roubles pour un dollar (c’est-à-dire qu’il faut plus de roubles que 75 pour acheter un dollar). Tom Luongo a toutefois noté que, la Banque centrale achetant de l’or à un taux fixe, cet engagement incite les Russes à détenir leurs économies en roubles, car le rouble est « fixé » à un taux sous-évalué par rapport à un prix de l’or ouvert surévalué (à environ 1936 dollars l’once, au moment de la rédaction).

En bref, l’engagement de la Banque centrale de Russie met en branle une dynamique visant à rééquilibrer le rouble par rapport au prix actuel de l’or en dollars sur le marché libre. Et « hey presto », contrairement aux efforts des Européens et des Américains pour faire s’effondrer la valeur de change du rouble et provoquer une crise, le rouble est déjà revenu à son niveau d’avant-guerre – et c’est le dollar qui s’est effondré (par rapport au rouble).

Mais notez bien ceci : Si la valeur du rouble augmente encore par rapport au dollar (disons de 100 à 96:1) – en raison de la force du commerce des matières premières de la Russie – le prix imputé de l’or devient alors de 1610 $ par once. En d’autres termes, la valeur de l’or augmente.

Mais il y a un autre problème : Les Européens protestent bruyamment contre le fait que Poutine a insisté pour que les « États inamicaux » paient leurs importations de gaz en roubles (plutôt qu’en dollars ou en euros) à partir du 31 mars, mais Poutine a ajouté une clause stipulant que les Européens pouvaient également payer en or. (Et les autres États ont une autre possibilité de payer en bitcoins).

Et c’est là que réside le problème : si moins de 75 roubles équivalent à un dollar, les acheteurs obtiennent du pétrole à un prix réduit lorsqu’ils paient en or. Les grandes entreprises européennes du secteur de l’énergie ne seront peut-être pas intéressées, mais les négociants asiatiques seront ravis d’arbitrer et de profiter des écarts de prix implicites. Et cela, en soi, est susceptible d’entraîner les marchés de l’or physique dans une situation de pénurie de l’offre, ce qui se traduira à nouveau par une augmentation du prix de l’or physique.

Une composante moins évidente des cris de douleur européens (« Nous ne paierons pas en roubles ») est donc que les banques centrales tentent de maintenir les échanges d’or dans un schéma serré (en manipulant le marché de l’or papier afin de ne pas ébranler les fondations du système financier mondial).

Mais ce que la Banque centrale russe vient de faire, c’est d’arracher à l’Occident, et à ses manipulations de prix, le rôle de « faiseur de prix » de l’or. À elles deux, la Russie et la Chine peuvent donc contrôler efficacement le prix de l’or et du pétrole. Luongo conclut : « Ils sont sur le point de changer le dénominateur sur les marchés mondiaux des changes, passant du dollar américain à l’or/pétrole (monnaie des matières premières) ».

« Poutine y est allé doucement avec cette annonce. Il aurait pu entrer dans la salle et annoncer 8000 roubles au gramme ou 2575 dollars l’once, ce qui aurait cassé les marchés vendredi et pendant le week-end, en vendant son pétrole et son gaz à un prix fortement réduit » – forçant ainsi une hausse du prix de l’or.

Pas mal, hein ?

Ok, ok : le chœur des tropes habituelles est arrivé : Oh non, pas un autre « récit de dédollarisation » ! TINA – « Il n’y a pas d’alternative au dollar comme monnaie de réserve ».

Très bien. Nous savons tous que la valeur totale de l’or, telle qu’elle est évaluée actuellement, est bien trop faible pour soutenir une monnaie d’échange ou un commerce mondial entièrement adossé à l’or. Et, soit dit en passant, il ne s’agit pas de mettre fin au dollar en tant qu’instrument commercial. Non, il s’agit de signaler une nouvelle direction à prendre.

L’argument de Pozsar est plus subtil : une crise est en train de se produire. Une crise des matières premières. Les matières premières sont des garanties, et les garanties sont de l’argent, et cette crise est liée à l’attrait croissant de la « monnaie liée aux matières premières » par rapport à la monnaie fiduciaire. En période de crise bancaire, les banques hésitent à jouer le jeu de l’intérieur parce qu’elles ne font pas confiance à la monnaie fiduciaire comme véritable garantie. Elles refusent alors de prêter de l’argent à leurs homologues bancaires. À chaque fois que cela se produit, les banques centrales doivent imprimer davantage de monnaie pour « lubrifier » suffisamment le système pour qu’il fonctionne. Ce qui, à son tour, dévalue encore plus la monnaie fiduciaire sur laquelle repose le système.

Mais si la monnaie émise par les gouvernements et imprimée par les banques centrales est adossée à des actifs solides, ce problème est évité. Dans ce système, la contrepartie d’une transaction commerciale ou financière aurait la possibilité d’exiger un paiement en actif(s) dur(s) garantissant la monnaie – très probablement de l’or ou éventuellement une marchandise convenue à l’avance. Rappelons que la monnaie fiduciaire n’est rien d’autre qu’un titre de créance non garanti de l’entité émettrice – qui, comme nous l’avons vu, peut être « annulé » à volonté par l’émetteur – le Trésor américain.

Cela rend également plus compréhensible le système de « paiement en roubles » : Dans tout système de « paiement en roubles » viable, les acheteurs de gaz se rendront auprès des banques russes pour leur vendre des dollars, des euros ou des livres sterling, afin qu’elles achètent des roubles pour les remettre à Gazprom. Cela aura pour effet d’augmenter la valeur du rouble en tant que moyen d’échange, mais aussi d’atténuer le risque de nouvelles sanctions financières en faisant des institutions russes le lieu des opérations de paiement.

Quelle est la « direction à prendre » ? « Après l’histoire actuelle de confiscation des réserves en dollars », Sergey Glazyev – supervisant la planification de l’avenir monétaire de la Commission économique eurasiatique – a déclaré sans ambages : « Je ne pense pas qu’un pays voudra utiliser la monnaie d’un autre pays comme monnaie de réserve. Nous avons donc besoin d’un nouvel outil ». « Nous (la CEE) travaillons actuellement sur un tel outil, qui peut d’abord devenir une composante moyenne pondérée de ces monnaies nationales », a-t-il déclaré. « Eh bien, à cela nous devons ajouter, de mon point de vue, des matières premières négociées en bourse : non seulement l’or, mais aussi le pétrole, le métal, les céréales et l’eau : Une sorte de bundle de marchandises – avec un système de paiement basé sur les technologies numériques modernes de blockchain ».

« En d’autres termes, l’ère de la mondialisation libérale est terminée. Sous nos yeux, un nouvel ordre économique mondial est en train de se former – un ordre intégral, dans lequel certains États et banques privées perdent leur monopole privé sur l’émission de la monnaie ».

source : Strategic Culture Foundation

traduction Réseau International




Les conséquences sociétales catastrophiques de la politique anti-covid du gouvernement Macron

Par Gérard Delépine

L’effondrement du PIB (-10%), la forte dégradation de la balance des comptes (-53,2 milliards d’€), l’explosion de la dette publique (+420 milliards d’€), l’aggravation record de la pauvreté et des inégalités sociales, la division de la nation et le recul de la démocratie ne sont pas les conséquences du Covid mais essentiellement des mesures autoritaires scientifiquement infondées qui ont été imposées, des lois d’exception qui les ont autorisées du refus de tout débat démocratique, de la censure, de la persécution des opposants et du « quoiqu’il en coûte » a plus de 400 milliards d’euros.

La santé économique et politique du pays nécessite de rétablir liberté et confiance. Pour la rétablir il est indispensable de supprimer toutes les obligations prétendument sanitaires, de stopper la propagande mensongère provax permanente, les censures, les diffamations contre les opposants et d’ouvrir enfin un débat démocratique équilibré.

Dans un article précédent,(([1] https://nouveau-monde.ca/le-bilan-de-la-politique-sanitaire-du-quinquennat-de-macron-est-desastreux/)) nous avons dressé le bilan sanitaire sinistre de la politique anti-covid du gouvernement : plus de 100 000 morts qu’on aurait pu éviter si les ukases du gouvernement Macron avaient respecté les données acquises de la science et l’éthique médicale.

Dans ce second article, nous en évaluerons les conséquences sociétales de ce qu’il faut bien appeler une dictature sanitaire du fait de la propagande permanente des médias, l’obscurité des décisions en partie guidées par le cabinet Kinsey, les mensonges d’état, une censure féroce, les diffamations et les persécutions professionnelles et policières des opposants, le non-respect des droits démocratiques fondamentaux…(([2] Depuis la publication de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, des ordonnances, décrets, lois de prorogation ont été appliqués sans qu’aucun contre-pouvoir n’ait pu remettre en cause le caractère inconstitutionnel de ces mesures. Nous pouvons le constater à la lecture de la décision du Conseil constitutionnel n° 2020-808 DC du 13 novembre 2020, relative à la loi autorisant la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, par laquelle le Conseil constitutionnel refuse de censurer ladite loi alors que : — le gouvernement a utilisé la procédure des votes bloqués (art. 44, al.3 de la Constitution), empêchant ainsi d’adopter un amendement réduisant la période de confinement (amendement qui avait été adopté lors du premier vote).))

Effondrement du PIB (près de -10 %)

En Europe, la baisse du PIB 2020 est directement corrélée à l’intensité et à la durée des mesures restrictives des libertés. L’Espagne (-11 %) et l’Italie (-8,9 %), particulièrement touchées par les confinements lors de la première vague sont les deux États membres qui enregistrent le plus fort taux de récession. Viennent ensuite la Croatie 8,4 %), la Grèce (-8,2 %), le Portugal (-7,6 %) et la France (-8,1 %) ou la chute de la consommation des ménages a atteint 7,1 % et l’investissement a reculé de 9,8 %. Cette baisse du PIB français 2020(([3] https://www.lepoint.fr/economie/covid-19-le-pib-a-chute-de-8-3-en-2020-une-recession-historique-29-01-2021-2411756_28.php)) est à comparer à son augmentation moyenne des dernières années (+2 %), ce qui permet de chiffrer l’impact réel du confinement sur le PIB à -10 %. Nous avons été parmi les plus victimes de contraintes (indice 60 %) et logiquement nous nous retrouvons avec l’une des plus fortes baisses de PIB.

Cette chute du PIB français constitue le record absolu depuis la dernière guerre.

L’Autriche est dans la moyenne de la récession de la zone euro, avec -6,6 % du PIB réel par rapport à 2019. Quant à l’Allemagne, elle accuse un recul de 4,9 % de son PIB par rapport à 2019.

La Finlande (-2,8 %) et la Suède (-2,8 %) qui n’ont pas confiné s’en sortent beaucoup mieux.

Forte dégradation de la balance des comptes

Les mesures pseudo sanitaires ont entraîné une chute des exportations de 16,7 % aggravant le déficit des comptes courants qui a atteint 53,2 milliards € (-2,3 % du PIB) en 2020, alors qu’il était proche de l’équilibre en 2019 (-16,2 milliards €, soit -0,7 % du PIB).(([4] https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/rapport/pdf/278462.pdf))

Un « quoiqu’il en coûte » a plus de 400 milliards d’€

Prise en charge du chômage partiel (plus de 34 milliards €), fonds de solidarité créé pour aider les petites entreprises et les indépendants (19,4 milliards €), exonération de cotisations sociales des entreprises (8,2 milliards €). Les primes (2 milliards €) : au total environ 60 milliards €.

Forte contraction de l’activité économique réduisant les recettes fiscales et sociales (100 milliards €).

La garantie de l’État de prêts que les banques ont accordé à près de 600 000 entreprises (jusqu’à 300 milliards €), la réassurance publique sur les encours d’assurance-crédit à hauteur de 10 milliards € et celle des crédits-exports de court terme à hauteur de 2 milliards €, soit plus de 310 milliards € d’engagement, dont on ne peut prévoir combien seront effectivement perdus.

« La crise du Covid-19 va coûter 424 milliards € à l’État français sur trois ans » avait annoncé le 13/4/2021 Olivier Dussopt le ministre de l’Action et des comptes publics. Quatre mois plus tard(([5] B Lemaire interview sur France Inter du 30 août 2021
https://www.challenges.fr/economie/la-facture-du-quoi-qu-il-en-coute-s-eleve-a-240-milliards_778588)), B. Lemaire chiffrait les sommes déjà dépensées à 240 milliards €.

Dans son rapport, rendu public le 9 septembre 2021, la Cour des comptes(([6] La Cour des comptes rapport, les dépenses publiques pendant la crise et le bilan opérationnel de leur utilisation rendu public le 9 septembre 2021
https://www.vie-publique.fr/rapport/281413-rapport-sur-depenses-publiques-pendant-la-crise-et-le-bilan-operationnel)) a relevé la forte hausse des dépenses publiques qui représentent 61,8 % du produit intérieur brut (PIB) en 2020 contre 55,4 % en 2019. Cette « augmentation massive » a contribué à une hausse des déficits publics, de l’État, de l’assurance-maladie et de l’Unedic.

Explosion de la dette publique

En 2019, avant la crise sanitaire, la dette publique de la France s’affichait à 2378 milliards € (97,6 % du PIB) et le déficit à 3,1 %. L’endettement a crû de 232,4 milliards € en 2020 et devrait croître de 185,8 milliards € supplémentaires en 2021. En 2021, la dette publique atteint 2798 milliards € (113 % du PIB) et le déficit 6,5 %.

En deux ans l’impact des mesures sanitaires sur l’accroissement de la dette atteint ainsi 400 milliards € !

Grâce au très faible taux d’intérêt accepté actuellement par les prêteurs la charge de la dette est momentanément contenue, mais elle fait peser une menace considérable sur notre avenir et notre indépendance lorsque les taux remonteront.

Aggravation record de la pauvreté et des inégalités sociales

Les mesures anti-Covid 19 imposées sans fondements scientifiques par le gouvernement Macron (sur les conseils du cabinet McKinsey ?) ont déstabilisé des situations budgétaires déjà très serrées.

Quand les maigres ressources baissent alors que les dépenses augmentent (du fait de la fermeture des cantines scolaires ou de l’augmentation des dépenses d’électricité et de gaz), les privations deviennent quotidiennes.(([7] Secours Catholique, 2020,
www.secours-catholique.org/sites/scinternet/files/publications/rs20-bd.pdf.)) La crise agit ici comme le puissant révélateur d’une insécurité alimentaire(([8] Une personne est en situation d’insécurité alimentaire lorsqu’elle n’a pas un accès régulier à suffisamment d’aliments sains et nutritifs pour une croissance et un développement normaux et une vie active et saine.)) déjà établie.

En 2020, 7 millions de personnes auraient eu recours à l’aide alimentaire, soit près de 10 % de la population française(([9] SECOURS CATHOLIQUE – CARITAS FRANCE ÉTAT DE LA PAUVRETÉ EN FRANCE 2021
https://www.unafo.org/app/uploads/2021/11/rs21.pdf)) contre 2,6 millions en 2006. Du jamais-vu depuis près de 70 ans.

David Nabarro, envoyé spécial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a d’ailleurs appelé à cesser d’envisager le confinement comme moyen principal de lutte contre le covid-19(([10] 8 octobre 2020 dans l’hebdomadaire britannique The Spectator))(([11] https://thespectator.info/2020/10/12/who-reverses-course-says-lockdowns-are-too-damaging-and-shouldnt-be-primary-covid-response/)) en pointant les conséquences néfastes de ces mesures :

« Le confinement a des conséquences que vous ne devez jamais minimiser, celle de rendre les gens pauvres, beaucoup plus pauvres. »,

ajoutant :

« les politiques actuelles de confinement produisent des effets désastreux sur la santé publique à court, moyen et long terme. ».

L’appauvrissement des pauvres s’est accompagné d’un enrichissement record des ultrariches (27,5 %) aggravant d’autant les inégalités. La banque suisse UBS et le cabinet de conseil PwC dans leur rapport 2020 sur les milliardaires(([12] Riding the storm
https://www.pwc.ch/en/insights/fs/billionaires-insights-2020.html)), estiment à 10 200 milliards dollars la fortune des 2000 plus riches du monde.

Selon le rapport 2022 d’Oxfam(([13] Oxfam rapport 2022 les inégalités tuent
https://www.oxfamfrance.org/rapports/dans-le-monde-dapres-les-riches-font-secession/)) présenté par Quentin Parrinello :

« la fortune des milliardaires dans le monde a plus augmenté en 19 mois de pandémie qu’au cours de la dernière décennie. Depuis la pandémie, le monde compte un nouveau milliardaire toutes les 26 heures, alors que 160 millions de personnes sont tombées dans la pauvreté.

Avec les 236 milliards € supplémentaires engrangés en 19 mois par les milliardaires français, on pourrait quadrupler le budget de l’hôpital public ou distribuer un chèque de 3500 euros à chaque Français.

Les 5 premières fortunes de France ont doublé leur richesse depuis le début de la pandémie. Elles possèdent à elles seules autant que les 40 % les plus pauvres en France.

« La hausse des grandes fortunes est un phénomène mondial, mais les fortunes françaises ont particulièrement progressé. Bernard Arnault est le deuxième homme qui s’est le plus enrichi au monde depuis le début de la crise, derrière Elon Musk ».

Une catastrophe éducative sans précédent

Les enfants n’ont rien gagné et énormément perdu des fermetures d’écoles. Les conséquences des fermetures de classes pendant 12 semaines, de l’enseignement à distance, des demi-jauges, du port obligatoire des masques n’ont fait l’objet d’aucune évaluation publiée dans des revues à comité de lecture. Et les multiples demandes de preuves de la CNIL concernant l’efficacité des passes sont toujours sans réponse du gouvernement.

Dès avril 2020, l’ONU avait lancé un cri d’angoisse prémonitoire contre les fermetures de classes :

« 188 pays ont imposé des fermetures d’écoles à l’échelle nationale, touchant plus de 1,5 milliard d’enfants et de jeunes. Il est difficile d’imaginer les conséquences potentielles de ces mesures sur l’éducation des jeunes d’aujourd’hui, et le développement de leur capital humain. »

Dans leur rapport du 6 décembre 2021, la Banque Mondiale(([14] Banque mondiale Les pertes d’apprentissage dues à la COVID-19 pourraient coûter à cette génération d’étudiants près de 17 000 milliards de dollars de gains à vie
https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2021/12/06/learning-losses-from-covid-19-could-cost-this-generation-of-students-close-to-17-trillion-in-lifetime-earnings)), l’UNESCO et l’Unicef ont estimé que la déscolarisation des enfants risque déjà de leur faire perdre près de 17 000 milliards $ de revenus, soit environ 14 % du PIB mondial actuel.

En France, la fermeture de 12 semaines des classes et les autres mesures anticovidovid-19 ont été responsables d’une forte aggravation du décrochage scolaire(([15] https://www.ouest-france.fr/education/rentree-scolaire/970-000-eleves-ont-decroche-lors-du-confinement-6947547)) qui n’est plus limité aux enfants défavorisés, mais menace maintenant tous les jeunes.

Selon « le Média de l’école »(([16] https://mediadelecole.wordpress.com/2020/11/17/actu-le-confinement-a-multiplie-les-cas-de-decrochage-scolaire/)) les enseignants interrogés définissent un élève désengagé comme un élève qui ne prend plus part aux activités proposées par l’enseignant ou un élève qui ne communique plus. Près de 20 % des élèves ne paraissent pas engagés dans la scolarité depuis le début du confinement. Ils seraient 30 % dans les collèges et lycées des Zones d’Éducation Prioritaire (ZEP). Par ailleurs, 40 % des élèves désengagés n’étaient pas identifiés par leurs enseignants comme des élèves à risque de décrochage, avant le confinement.

Les étudiants ont souffert tout autant des conditions inédites(([17] https://www.studyrama.com/actualite/covid-19-l-impact-de-la-crise-sur-les-conditions-de-107200)) et/ou de l’isolement et des conséquences financières du confinement : 31 % d’entre eux ont déclaré être en détresse psychologique et 10 % des étudiants confinés seuls déclarent avoir bu de l’alcool tous les jours.

43 % des étudiants suivis par M Wathelet(([18] https://www.letudiant.fr/lifestyle/Sante-mutuelle-et-assurance/sante-mentale-la-crise-sanitaire-pese-encore-sur-les-etudiants.html)) présentaient des troubles sévères de la santé mentale : détresse, stress, idées suicidaires, anxiété, dépression…

Entre la perte ou la diminution de l’activité salariée (pour 58 % des étudiants), l’annulation ou le report des stages (78 %) ou encore l’interruption des mobilités internationales et des programmes d’échanges (pour 72 % des étudiants), l’incertitude économique liée aux conséquences économiques des mesures sanitaires rendent les jeunes inquiets pour leur avenir.

25 % des étudiants ont modifié leurs projets d’orientation, et 21 % d’entre estiment que leurs chances d’insertion sont devenues mauvaises en France.

La psychologue M-E Dupont dénonce l’apprentissage à distance et sa grande inefficacité à terme(([19] Marie-Estelle Dupont : « Les Français sont fragilisés par cette pression, ce chantage, cette manipulation… » (lemediaen442.fr) )):

L’enseignement numérique ne permet pas que les informations passent dans la mémoire à long terme. Avec l’ordinateur, vous avez une déprivation sensorielle. Elle a vu des étudiants antérieurement brillants « en état quasi végétatif » en fin d’année scolaire, n’ayant peu ou pas de souvenirs des sujets étudiés. La mémoire immédiate a permis de passer les examens et basta. L’ordinateur désynchronise les cycles cérébraux et c’est la nuit qu’on mémorise. Et si on est tout le temps sur l’ordinateur, on dort mal et on ne mémorise plus.”

L’alternance de cours en direct et de cours à distance entraîne une concentration moindre et une perte d’apprentissage. Nombre d’élèves du primaire ne parviennent plus à rester concentrés ou présentent des phobies scolaires, les lycéens manquent de motivation et décrochent, les étudiants en situation de fragilité économique et affective baissent les bras et abandonnent plus ou moins leurs études.

En septembre 2021, le second baromètre de l’éducation des jeunes en France, un sondage réalisé par Opinion Way(([20] https://www.lejournaltoulousain.fr/societe/decrochage-echec-scolaire-en-hausse-depuis-le-debut-de-la-crise-132438/)) pour les Apprentis d’Auteuil montrait que « près d’un jeune sur cinq se déclare en difficulté scolaire en France, soit près de 1,3 million de jeunes de 16 à 25 ans ». Phénomène en hausse du fait de l’impact des mesures sanitaires, d’un contexte familial dégradé et système éducatif inadapté.“ Loin d’être un épiphénomène, c’est un véritable fait social : 44 % des jeunes en France avouaient avoir rencontré des difficultés scolaires. Par ailleurs, en France, 12,9 % des jeunes de 15 à 29 ans sont sans emploi, ni formation ou simplement déscolarisés.

Une démocratie fragile mal défendue par ceux censés le faire

La crise covid a été marquée par un état d’urgence totalement injustifié permettant au gouvernement de légiférer par décrets violant les droits fondamentaux de l’homme, sans qu’aucun des organismes censés les protéger (médiateur de la république, conseil d’État, conseil constitutionnel) ne réagisse.

Les interdictions de circuler lors des confinements, les couvre-feux…

Aucune de ces mesures liberticides n’a jamais prouvé son efficacité médicale. Aucune de ces mesures liberticides n’a été efficace. Toutes constituent des atteintes majeures à nos libertés.

Avant le covid, l’astreinte à domicile (confinement) représentait une peine qui ne pouvait être prononcée que par un juge envers un criminel. Nous avons tous été considérés comme des criminels par le gouvernement Macron !

Auparavant les couvre-feux n’avaient été utilisés qu’en temps de guerre et les autorisations de sortie (ausweiss) inventées par les Allemands lors de l’occupation. Le gouvernement Macron l’a fait, car il avait déclaré la guerre au virus (ou au peuple qui l’hébergeait ?)

Rétablissement du délit d’opinion pour les médecins

La Révolution française avait supprimé le délit d’opinion et l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 déclare que :

Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.”

La charte de l’ONU de décembre 1948 stipule :

Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.”

Mais, pour empêcher tout débat démocratique sur l’efficacité de sa politique anticovid, le gouvernement macron a rétabli le délit d’opinion pour les médecins. Le 24 décembre 2020, Castex a publié un décret modifiant l’Article R. 4127-19-1 du code de santé publique afin d’interdire aux médecins d’exprimer des opinions autres que la doxa officielle. Le nouvel article R. 4127-19-2 précise que le médecin qui communique avec le public doit suivre l’avis du conseil de l’ordre.

III. — Les communications mentionnées au présent article tiennent compte des recommandations émises par le Conseil national de l’ordre.

C’est donc maintenant le conseil de l’ordre qui détermine la vérité médicale !

Il le fait sans mesure en poursuivant tout médecin qui a le courage d’exprimer une vérité qui n’est pas bonne à dire comme Didier Raoult, Christian Péronne et bien d’autres pour avoir simplement exprimé leur opinion.

Dans le même temps, il refuse de faire respecter la loi qui oblige les médecins de plateau à préciser leurs liens d’intérêts et ne s’offusque pas des mensonges marchands que professent souvent les médecins des médias.

Rétablissement de la censure

Les géants du net, Facebook, google, tweeter ont installé des censeurs féroces supprimant les comptes ou dissimulant les textes qui ne participent pas à l’hystérie Covid.

Les dispositions héritées de la loi de 1881 sur le droit de la presse ne suffisant pas au gouvernement Macron, une loi “anti fausse information” a été votée dès le 20 novembre 2018 (promulguée le 22 décembre 2018) ce qui n’a pas empêché le ministère d’être souvent le premier diffuseur de désinformations.(([21] Rappelez-vous les crédos des masques))

Mais comme elle ne suffisait pas, Emmanuel Macron a installé une commission prétendument indépendante présidée par le sociologue Gérald Bronner et dont les membres, choisis par l’Élysée ont la fâcheuse habitude d’user du terme “complotisme” comme d’un anathème contre quiconque pense mal.(([22] https://www.franceinter.fr/emissions/en-toute-subjectivite/en-toute-subjectivite-du-lundi-04-octobre-2021)) Ils ont créé le ministère de la vérité cher à Orwell.

La France prend-elle pour modèle de liberté de la presse l’URSS ou la Chine ?

Apartheid et fragmentation de la communauté nationale par les pass

Ni le pass sanitaire ni le pas vaccinal n’ont permis de ralentir l’épidémie qui s’est propagée comme jamais auparavant lorsqu’ils étaient en vigueur. Cette inefficacité avérée a motivé leur abandon par tous les autres pays européens qui les ont institués.

Mais les mensonges des médias et du gouvernement Macron sur leur utilité espérée ont fait accepter par le Conseil d’État et le Conseil constitutionnel les pass, mesures pourtant totalement contraires aux droits du citoyen et à notre devise “Liberté-Egalité-Fraternité” aboutissant à une instrumentalisation des institutions censées servir le peuple et non le pouvoir.

Seul le défenseur des droits a émis des réserves, appelant de ses vœux :

l’organisation d’un débat démocratique public de fond et regretter vivement le choix d’une procédure accélérée compte tenu de l’ampleur des atteintes aux droits et libertés fondamentales prévues par ce projet de loi ainsi que du caractère inédit de certaines dispositions qu’il comporte

Le caractère discriminatoire de ces mesures ne peut être écarté. Elles n’apparaissent pas proportionnées à l’objectif de sauvegarde de la santé publique qu’elles poursuivent.”

Ces pass ont créé un véritable apartheid dans la population selon le statut vaccinal et désigné les vaccino prudents à la vindicte des vaccinés. La célèbre phrase présidentielle : “je veux emmerder les non-vaccinés” témoigne à la fois de son mépris des Français et de la démocratie.

Violation des principes de Nuremberg et de la convention d’Oviedo

Les médecins nazis ont été condamnés à la pendaison parce qu’ils avaient imposé des traitements expérimentaux sans accord libre éclairé des personnes traitées. Le code de Nuremberg a ensuite été transposé en droit international par la Convention d’Oviedo signée par la France.

Compte tenu du caractère expérimental des pseudo vaccins (leurs essais phase 3 ne seront terminés qu’en 2023) les obligations vaccinales décrétées pour de nombreuses professions violent clairement la convention d’Oviedo que nous nous sommes pourtant engagés à respecter. Mais URSULA VAN DER LAYEN présidente de la Commission européenne a appelé à violer le code de Nuremberg en déclarant : “je pense qu’il est compréhensible et approprié de potentiellement penser à la vaccination obligatoire au sein de l’Union européenne”.

Diffamation, menaces et persécutions des opposants

L’exemple du professeur Raoult est éloquent. Parce qu’il a osé proposer un vieux traitement qui ne coûtait presque rien, il a été victime d’une campagne organisée de diffamation d’une violence inouïe, puis de menaces personnelles (y compris de menaces de mort), puis de plaintes infondées d’une société savante sponsorisée par Big Pharma et même d’une condamnation scandaleuse du conseil de l’ordre.

Suppression du droit au travail des opposants

Le docteur Pascal Sacré, Benoit Ochs et Denis Agret ont été chassés de leur poste ou interdits d’exercer, comme Philippe De Chazournes et bien d’autres alors qu’ils n’avaient commis aucun délit, ni été l’objet de plainte de patients.

Les soignants vaccino prudents ont été chassés de la profession sans droit aux indemnités chômage ou RSA, ce qui a augmenté le nombre de déserts médicaux et contraint près de 20 % des blocs opératoires à réduire le nombre d’interventions et de nombreux services d’urgence à fermer, le ministre pleurant ensuite qu’il n’était pas responsable de la pénurie de personnel !

L’exécutif bafoue continuellement le bloc constitutionnel depuis le début de la crise. Les conséquences sont désastreuses pour la Nation. Mise en place d’un Comité scientifique et du Comité Analyse, Recherche et Expertise (CARE), dont certains membres ont des liens d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique et qui de ce fait, ne peuvent être objectifs quant aux décisions à prendre concernant la santé des citoyens





Le médiamensonge du jour – Boutcha : Que s’est-il vraiment passé?

[Source : investigaction.net]

Les images de cadavres jonchant les rues de Boutcha ont fait le tour de monde. Les autorités ukrainiennes ont aussitôt dénoncé un génocide, et Emmanuel Macron a déjà appelé à voter de nouvelles sanctions contre la Russie. Michel Collon explique cependant pourquoi il faut rester prudent devant de telles images, surtout en période de guerre.

[Voir aussi :
Massacre de Boutcha : Quand images satellite et vidéos sont manipulées pour raconter une fausse histoire
Boutcha – Déclaration du Ministère de la Défense de la Fédération de Russie
La vérité sur Bucha est peut-être trop gênante pour être découverte
Lors du « massacre » de Bucha en Ukraine, un cadavre ressuscite !]




Massacre de Boutcha : Quand images satellite et vidéos sont manipulées pour raconter une fausse histoire

[Source : donbass-insider.com]

Par Christelle Néant

Alors que le scandale autour du massacre de Boutcha prend de l’ampleur, de nouveaux éléments prouvent que cet épisode est bien digne des charniers de Timisoara, entre la désinformation du New York Time qui sort des images satellites qui ne tiennent pas la route, l’Ukraine qui sort la vidéo d’un drone prise un autre jour, et la vérité qui apparaît dans la vidéo filmée par les troupes ukrainiennes chargées de « nettoyer la ville ».

Suite à mon article d’hier soulignant plusieurs incohérences dans le narratif officiel du massacre de Boutcha, de nouvelles informations sont venues renforcer l’analyse que j’en ai faite.

Tout d’abord, des posts venant d’une chaîne Telegram dédiée à la vie à Boutcha, montrent des photos du 31 mars 2022, où il n’y a pas de corps dans les rues. Et aucune mention de ces derniers non plus.







Autre information obtenue grâce à cette chaîne Telegram, il s’avère que l’armée ukrainienne a débarqué à Boutcha dès le 1er avril 2022, et non le 2 comme le laissait supposer la vidéo de Botsman (commandant ukrainien). Ce qui permet de dire que les troupes ukrainiennes pourraient bien être responsables des morts visibles dans la vidéo du 1er avril (voir l’article d’hier).



Revenons justement sur cette vidéo de Botsman, qui nous avait déjà révélé que les soldats ukrainiens avaient reçu l’autorisation de tirer sur les hommes ne portant pas de brassard bleu (marque des soldats ukrainiens).

Le blogueur russe Rybar a découvert qu’en augmentant le son des dernières secondes de cette vidéo (postée par Botsman lui-même je le rappelle), on entend un homme dire « s’il vous plaît ne me tuez pas », puis un bruit sourd, semblable à un coup de feu (la go-pro qui filme n’a pas un micro de grande qualité, et en baissant le son lors de l’édition vidéo avant publication ça devenait presque inaudible). J’ai donc moi-même augmenté au maximum le son des dernières secondes de cette vidéo pour vérifier, et effectivement c’est bien ce qu’on entend (voir la vidéo ci-dessous).



Les photos satellites permettent de localiser cette vidéo comme ayant été filmée dans la rue Vokzalnaya où une colonne d’équipement russe avait été détruite le 27 février 2022 (matériel qu’on voit sur la vidéo).

Le mauvais traitement des personnes soupçonnées de collaboration avec les forces russes est d’ailleurs visible sur cette vidéo filmée par les Ukrainiens eux-mêmes. Les hommes arrêtés sont sévèrement battus par les soldats ukrainiens, y compris en pleine tête.



Résultat l’hypothèse d’un massacre des civils de Boutcha ayant eu de l’aide des forces russes, par les forces armées ukrainiennes, se renforce. En effet, plusieurs des corps visibles sur les photos sont situés près de rations militaires russes, que les civils ont dû obtenir en guise d’aide humanitaire de la part de la Russie.



Or, le député ukrainien, Alexeï Jouravko, a publié la vidéo de l’interview d’une femme ayant quitté Boutcha le 25 mars. Cette femme raconte comment sa maison a été bombardée une heure après qu’elle a acceptée de l’aide humanitaire de l’armée russe. En clair, des dénonciateurs (sûrement des voisins, puisque comme le prouve l’interview donnée à Meduza, des membres des bataillons de défense territoriale étaient à Boutcha) ont signalé qu’elle avait accepté de l’aide russe, et l’armée ukrainienne a bombardé sa maison.



Ceci étant établi venons en maintenant aux derniers éléments fournis censés prouver que les soldats russes ont tué ces civils bien avant leur départ. On a eu tout d’abord le New York Times qui nous a sorti du chapeau des images satellites Maxar datant prétendument du 19 mars 2022 et montrant des taches sombres qui seraient des corps.

Problème déjà on ne comprend pas bien pourquoi les photos du 28 février sont de bonne qualité, mais celles du 19 et 21 mars sont pixelisées à mort. Avec un tel degré de qualité prétendre que ces taches sombres sont forcément des corps relève de la lecture des feuilles de thé. En gros chacun y voit ce qu’il veut.

Mais là où ça coince le plus, c’est que si ces gens avaient été tués le 19 mars 2022, cela voudrait dire que les corps sont restés dehors pendant deux semaines avant d’être découverts ! Or sauf confinement en chambre froide (température entre 2 et 4 °C qui permet de ralentir le processus mais pas de le stopper), le corps va commencer à se putréfier deux à trois jours après la mort.

Or dès le 20 mars les températures montent jusqu’à atteindre 16 °C les 22 et 23 mars. Le temps est de plus ensoleillé, ce qui veut dire qu’il fait encore plus chaud sur l’asphalte sombre où reposent les corps. Ce qui veut dire qu’en deux semaines la putréfaction de ces corps devrait être bien avancée.

Les corps devraient être gonflés par les gaz issus de la putréfaction des organes internes, et du liquide de putréfaction noir-rouge aurait dû s’échapper des corps qui dégageraient une odeur répugnante (j’ai assisté à une exhumation de corps à l’été 2016, et je peux vous assurer que même à 20 m des gars qui creusaient l’odeur était à vomir).

De plus, asticots, chiens errants, rats, et charognards auraient largement eu le temps de dévorer certains morceaux de ces corps. Or là il n’en est rien, ces corps sont intacts. Aucun habitant de la rue où ces gens ont été tués n’aurait laissé les corps là pendant deux semaines. Même sous les bombardements, les civils de Marioupol ont enterré leurs morts dans les jours qui suivaient le décès, tant l’odeur était horrible.

Et contrairement à ce que certains racontent, les forces russes n’ont pas empêché l’enterrement de corps de civils, puisque le creusement de la fosse commune mi-mars (dont j’ai parlé hier) est confirmée par plusieurs articles ukrainiens de cette période.



De plus, des photos plus récentes de certains corps confirment que quelque chose cloche dans ce récit. Voici des photos prises par Reuters.

On voit clairement aux mains que le corps est encore « frais ». La peau n’a pas encore pris une couleur verte puis noire. Par contre il y a du sang accumulé sous les ongles et la peau des doigts est fripée comme s’ils étaient restés dans de l’eau pendant un moment. Par contre la peau de la paume ne montre pas de marques identiques, ce qui semble indiquer que la personne gisait sur le dos, avec le bras derrière le dos, et que sa main droite trempait dans une flaque peu profonde. Or le bandage blanc qui lie les mains est très propre. Dans l’ensemble les vêtements de la victime sont eux aussi très propres. Impossible d’être aussi propre pour un cadavre étant resté deux semaines dans la rue.

Une photo du cycliste mort interroge aussi. Si on regarde ses mains, on voit qu’on lui a enfilé des gants, mais post-mortem. En effet, sûrement à cause de la rigidité cadavérique, il a été impossible d’enfiler tous les doigts comme il faut. Pourquoi enfiler des gants sur un mort ?

De plus presque tous les morts ont leur capuche rabattue sur la tête, ou sont face contre terre. S’ils avaient été abattus d’une balle dans la tête il devrait y avoir du sang et des trous sur ces capuches. Or là, rien. Dans l’ensemble les vêtements des victimes sont en bon état, ce qui pose là aussi question.

Il faut ajouter que la date réelle de prise de vue par le satellite Maxar est remise en cause par l’équipe du blogueur Rybar.



Un satellite de Maxar a survolé Boutcha le 19 mars vers 9 h 06 du matin. Or en mesurant les ombres sur l’image avec cette date, l’heure donnée correspond à 11 h 30. Soit plus de deux heures de décalage.



L’analyse plus poussée par les volontaires de l’équipe de Rybar a amené ces derniers à la conclusion que l’image présentée comme étant filmée le 19 mars 2022, aurait en réalité été prise le 1er avril 2022 à 11 h 57 heure de Greenwich (soit 14 h 57 heure locale).



Autre tentative, cette fois en nous sortant qu’un drone ukrainien aurait filmé le 3 mars 2022 les troupes russes tirer sur un civil :

Sauf qu’il y a quelques problème de cohérence. Pour commencer le 3 mars, une vidéo filmée à Boutcha et publiée sur Telegram le jour même, montre les soldats ukrainiens hisser le drapeau ukrainien dans la ville, alors qu’il neige ! La personne qui filme dit même clairement qu’ils sont à Boutcha le 3 mars au début des vidéos. En clair le 3 mars, Boutcha est sous contrôle ukrainien !



On voit clairement sur cette vidéo que le sol est trempé. D’ailleurs si on regarde la météo de la veille et du 3 mars 2022, on voit qu’il a neigé ces deux jours. Or sur la vidéo filmée prétendument le 3 mars par le drone l’asphalte est sèche ! De plus si on regarde les jardins des maisons à droite et à gauche de la rue où se déplace l’homme, on voit que l’herbe recommence timidement à devenir verte. Or l’herbe n’a recommencé à pousser ici que ces derniers jours grâce à la hausse des températures. Le 3 mars 2022 il faisait à peine 1 à 2 °C à Boutcha et il neigeait !

Donc rien ne va dans cette vidéo. À la date annoncée la ville était sous contrôle ukrainien, et les rues auraient dû être trempées à cause des chutes de neige !

Comme on le voit les éléments amenés par les Ukrainiens et les médias occidentaux pour accréditer la thèse de la responsabilité de la Russie pour le massacre de Boutcha ne collent pas et montrent des traces évidentes de tentative de falsification de l’histoire. Comme à Timisoara, comme dans l’affaire des armes de destruction massive de Saddam Hussein, ou l’affaire des couveuses au Koweït.

Et déjà après cette affaire sous faux-drapeau, l’armée ukrainienne a fait exploser une citerne de produits chimiques à Roubejnoye, sûrement pour faire croire à une attaque chimique par la Russie, alors que l’armée russe et la milice populaire de la RPL sont en train d’encercler la ville. Le ministère russe de la Défense avait averti que l’Ukraine pourrait recourir à une telle provocation et c’est malheureusement ce qui s’est passé.



La propagande de guerre bat son plein et tant l’Ukraine que ses patrons occidentaux sont prêts à tous les mensonges pour dépeindre les soldats russes comme des bêtes assoiffées de sang, et des criminels de guerre, alors que les troupes russes font tout pour préserver la vie des civils dans ce conflit, et qu’elles distribuent des centaines de tonnes d’aide humanitaire dans les zones sous son contrôle.




Boutcha – Déclaration du Ministère de la Défense de la Fédération de Russie

[Source : r.ambrusfrance.com ou france.mid.ru]

Ambassade de la Fédération de Russie en France

Les séquences audiovisuelles publiées par le régime de Kiev, témoignant de « crimes » prétendument commis par des militaires russes dans la ville de Boutcha, région de Kiev, ne sont qu’une nouvelle provocation.

Pendant le temps que cette commune était contrôlée par les Forces armées russes, aucun civil n’a été affecté par la violence. Les militaires russes ont livré et distribué 452 tonnes d’aide humanitaire aux civils de la région de Kiev.

Tant que la ville se trouvait sous le contrôle des Forces armées russes, et surtout après, jusqu’aujourd’hui, les civils de Boutcha pouvaient se déplacer librement dans la ville ainsi qu’utiliser les communications mobiles.

Les sorties de la ville de Boutcha n’étaient pas bloquées. Tous les résidents locaux avaient la possibilité de quitter la commune en prenant la sortie vers le nord, notamment en Biélorussie. En même temps, les militaires ukrainiens poursuivaient les bombardements des banlieues sud de la ville, y compris des quartiers résidentiels, à l’arme lourde, recourant également à l’aide de chars et de lance-roquettes multuples.

Nous voudrions souligner que toutes les unités russes ont quitté Boutcha le 30 mars, le lendemain des négociations en présentiel entre la Russie et l’Ukraine en Turquie.
Qui plus est, le 31 mars, le maire de Boutcha Anatoli Fedorouk avait confirmé dans son message vidéo qu’il n’y avait aucun militaire russe dans la ville. Pourtant, il n’avait point mentionné qu’il y eût des corps de civils ligotés et fusillés dans la rue.

Il n’est donc pas surprenant que tous les prétendus « témoignages des crimes » de Boutcha ne soient apparus qu’au quatrième jour, avec l’arrivée dans la ville des agents du Service de sécurité d’Ukraine (SBU) et de la télévision ukrainienne.

Il est particulièrement préoccupant que tous les corps qui ont été montrés par le régime de Kiev ne soient pas devenus rigides après au moins quatre jours, n’aient pas de lividités cadavériques et que le sang dans les plaies n’ait pas coagulé.

Tout cela confirme incontestablement que les photos et les vidéos ukrainiennes de Boutcha ne sont qu’une énième mise en scène conçue pour les médias occidentaux, comme cela avait déjà été le cas pour la maternité de Marioupol et dans bien d’autres villes.

Commentaire – Ministère des Affaires étrangèresde la Fédération de Russie :

La Fédération de Russie a demandé de tenir, le 4 avril 2022, une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) portant sur la provocation émanant des militaires et des radicaux ukrainiens dans la ville de Boutcha.

Pourtant, le Royaume-Uni qui préside le CSNU en ce moment n’a pas donné son accord pour la tenue de cette réunion.

Aujourd’hui, la Russie exigera à nouveau que le CSNU soit réuni en raison des provocations criminelles des militaires et des radicaux ukrainiens dans la ville de Boutcha.

[Voir aussi :
Lors du « massacre » de Bucha en Ukraine, un cadavre ressuscite !]




Lors du « massacre » de Bucha en Ukraine, un cadavre ressuscite !

[Source : lemediaen442.fr]

Sur les réseaux sociaux, c’est l’effervescence ! La page officielle du ministère de la Défense de l’Ukraine a publié sur sa page Twitter une vidéo qui laisserait supposer des exécutions sommaires et autres violations graves perpétrées par les forces russes. Cette vidéo se passe dans une rue où le véhicule slalome entre des cadavres à même le sol. Human Rights Watch y va de son commentaire « Ukraine : Crimes de guerre présumés dans les zones contrôlées par la Russie. »

Mais voilà ! la manipulation du ministère de la Défense est grossière et facilement démontable. Dans la vidéo du 2 avril ci-dessous le gouvernement russe à relevé sur son compte telegram une anomalie, un cadavre se met à bouger son bras droit au passage des militaires ukrainiens afin qu’il ne passe pas sous les roues du véhicule (6′), l’acteur au sol ne souhaitant pas être réellement blessé par ceux qui le paient pour jouer ce rôle. Nous sommes face à une campagne médiatique grossièrement mensongère, planifiée par les autorités ukrainiennes, afin de faire endosser à la Russie des crimes de guerre imaginaires.

[Voir aussi :
Festival de désinformation sur l’Ukraine par les médias mainstream
Réinformation sur l’Ukraine
7 FAKE NEWS en provenance d’Ukraine
Halte au délire occidental sur cette prétendue attaque russe contre la centrale nucléaire de Zaporodje, entre le Donbass et la Crimée !
Ce que personne ne vous a dit sur l’Ukraine et les journalistes – Époustouflant !]

Autre interrogation, les troupes russes ont quitté Bucha le 30 mars 2022. Pourquoi avoir attendu quatre jours pour faire ces révélations ? Problème d’acteurs à disposition ? La maquilleuse était en congé maladie ? Le zoom de l’appareil était défectueux ? C’est ce que Le ministère de la Défense de la Fédération de Russie a souligné : « Nous tenons à souligner en particulier que toutes les unités russes se sont complètement retirées de Bucha le 30 mars, au lendemain de la série de pourparlers en personne entre la Russie et l’Ukraine en TurquieLe 31 mars, le maire de Bucha, Anatoly Fedoruk, dans son message vidéo a confirmé qu’il n’y avait pas de militaires russes dans la ville, mais n’a pas mentionné d’ habitants locaux abattus dans les rues avec les mains liées. Par conséquent, il n’est pas surprenant que toutes les prétendues “preuves de crimes” à Bucha ne soient apparues que le quatrième jour, lorsque des officiers du SBU et des représentants de la télévision ukrainienne sont arrivés dans la ville. »

Le 31 mars, le maire de Bucha déclare (vidéo ci-dessous mise en ligne le 3 avril, mais datant du 31 mars) : « Regardez comme Bucha est paisible après l’invasion de la Russie. Dieu merci, nous sommes tous vivants et en bonne santé. Nous allons tout reconstruire ! »

Dans ce climat de fakenews, nous rappelons à nos lecteurs que les treize soldats ukrainiens annoncés morts sur Snake Island ont en réalité été faits prisonniers par les Russes. La propagande mensongère est à son maximum, la mise en avant de faux cadavres en devient une abomination et reflète encore une fois jusqu’où peuvent aller les soldats ukrainiens relayée servilement par les médias occidentaux.

Le Média en 4-4-2


Nous reproduisons la traduction du communiqué du ministère russe de la Défense qui réfute les accusations du régime de Kiev dans le meurtre présumé de civils dans le village de Bucha, dans la région de Kiev :

Toutes les photographies et vidéos publiées par le régime de Kiev, qui auraient témoigné d’une sorte de « crimes » commis par des militaires russes dans la ville de Bucha, dans la région de Kiev, sont une autre provocation.

Pendant la période où cette colonie était sous le contrôle des forces armées russes, pas un seul résident local n’a subi d’actions violentes. Dans les colonies de la région de Kiev, le personnel militaire russe a livré et délivré 452 tonnes d’aide humanitaire aux civils.

Pendant tout le temps où la ville était sous le contrôle des forces armées russes, et plus encore après, jusqu’à aujourd’hui, à Bucha, les résidents locaux se déplaçaient librement dans la ville et utilisaient les communications cellulaires.

Le départ de la ville de Bucha n’a pas été bloqué. Tous les résidents locaux ont eu la possibilité de quitter librement la colonie en direction du nord, y compris vers la République de Biélorussie. Dans le même temps, la périphérie sud de la ville, y compris les zones résidentielles, a été visée 24 heures sur 24 par les troupes ukrainiennes à partir d’artillerie de gros calibre, de chars et de systèmes de lance-roquettes multiples.

Nous tenons à souligner en particulier que toutes les unités russes se sont complètement retirées de Bucha le 30 mars, au lendemain de la série de pourparlers entre les représentants de la Russie et de l’Ukraine en Turquie.

De plus, le 31 mars, le maire de la ville de Bucha, Anatoly Fedoruk, a confirmé dans son message vidéo qu’il n’y avait pas de militaires russes dans la ville, mais n’a même pas mentionné d’habitants locaux abattus dans les rues les mains liées.

Par conséquent, il n’est pas surprenant que toutes les prétendues «preuves de crimes» à Bucha ne soient apparues que le 4e jour, lorsque des officiers du SBU et des représentants de la télévision ukrainienne sont arrivés dans la ville.

Il est particulièrement préoccupant de constater que tous les corps des personnes dont les images ont été publiées par le régime de Kiev, après au moins quatre jours, ne se sont pas raidis, n’ont pas de taches cadavériques caractéristiques et il y a du sang qui coagule dans les plaies.

Tout cela confirme irréfutablement que les photographies et les séquences vidéo de Bucha sont une autre production du régime de Kiev pour les médias occidentaux, comme ce fut le cas à Marioupol avec la maternité, ainsi que dans d’autres villes.




15 joueurs de tennis ont abandonné le tournoi de Miami « pour des raisons de santé »

[Source : echelledejacob]



« Cette semaine, 15 joueurs de tennis ont abandonné le tournoi de Miami “pour des raisons de santé” — des athlètes ont quitté le terrain en larmes pendant le match en raison de symptômes douloureux soudains dans la région du cœur et des poumons ou ont refusé de poursuivre les duels sur les conseils des médecins qui les surveillaient…

Un événement tout à fait fortuit et qui n’a rien à voir avec le fait que tous ces athlètes sont triplement vaccinés, et que la protéine Spike, qui entraîne des changements dans les tissus musculaires cardiaques, a des effets tangibles sur les personnes ayant une activité physique accrue (ces mêmes athlètes !) en premier lieu… »


[Source : thelibertydaily.com]

Personne ne montre l’évidence. Tous les joueurs doivent être « entièrement vaccinés » pour pouvoir concourir. Comme nous le faisons remarquer depuis plusieurs mois, la plupart des grands sportifs sont frappés par des problèmes médicaux « inexplicables » qui apparaissent chez des athlètes jeunes et en bonne santé, et nous avons notamment signalé la chute de trois cyclistes au cours du seul mois de mars.

Les amis, c’est le coup monté. Il n’y a pas d’autre possibilité viable, surtout si l’on considère que même le CDC et d’autres agences ont reconnu que les « vaccins » Covid provoquent une augmentation des problèmes cardiaques chez les jeunes, notamment des myocardites, des péricardites et des crises cardiaques.

Il n’y a jamais eu autant de manipulation et de propagande visant à dissimuler la vérité que pour ces injections. Les dirigeants de tout le pays et du monde entier ont tellement investi dans les vaccins que l’on peut se demander qui tire les ficelles. Une partie de ces pressions est personnelle : tout politicien qui dévoile la vérité sur les vaccins sera évincé de son poste plus rapidement que la sortie de Will Smith du club des élites d’Hollywood. Il en va de même pour les journalistes. Les médias d’entreprise sont tout aussi investis et peut-être même plus complices de la diffusion des mensonges.

Mais cela pourrait être pire. Comme pour beaucoup de choses dont nous avons été témoins ces trois dernières années, il semble qu’il y ait un effort coordonné pour supprimer la vérité. Le théâtre de la panique pandémique est toujours en action, malgré l’impulsion bizarre donnée en février par les démocrates pour lever la plupart des obligations en matière de masques et de vaccins. On parle déjà des 5e et 6e vaccins, alors que le 4e vaccin est en cours de déploiement aux États-Unis.

Tout cela fait-il partie du programme de la Grande Réinitialisation ? S’agit-il de contrôle ? De dépeuplement ? La réponse à ces trois questions est très probablement « Oui ».

Ces injections sont dangereuses. Des athlètes du monde entier tombent. Les gens ordinaires subissent d’horribles réactions indésirables. Des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes en meurent. Cela pourrait même être des millions ; les données sont tellement dissimulées. Pendant ce temps, les politiciens et les médias d’entreprise font semblant de ne rien voir, comme s’il n’y avait rien.





Éric Dénécé dézingue Zelensky : « Il doit s’excuser pour avoir été à l’origine du conflit »

[Source : Les Gilets Jaunes vaincront via Profession Gendarme]

Éric Dénécé (Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement) :

« J’avoue que je suis extrêmement choqué par l’écho médiatique et l’aura que l’on donne à Volodimir Zelensky qui est un acteur, un comédien (…) qui est responsable de ce qui se passe, lui et son entourage. N’oublions pas qu’il a été élu avec les voix des Russophones en 2019. Il n’a pas appliqué les Accords de Minsk pour lesquels il avait été élu. Ensuite il ne faut pas oublier que c’est un homme qui avait été mis en cause par les Pandora Papers. Ce ne sont pas des racontars. Il est accusé d’avoir dissimulé une grande partie de sa fortune, notamment avec sa société Maltex. Dès qu’il a été élu, il a nommé Sergei Shefir, qui était son producteur, comme principal conseiller. On sait aussi qu’il est accusé d’avoir blanchi près de 40M$ de l’oligarque Kolomoisky. Donc on a là quelqu’un qui est une forme de satire — je trouve qu’il faut le dire — et qui fait une véritable politique de communication très astucieuse, mais qui commence à se retourner contre lui. On l’a vu devant la Knesset il y a quelques jours où il a comparé ce qui se passait dans l’est de l’Ukraine à la Solution Finale. Alors inutile de vous dire que pour la moitié des élus israéliens c’était un véritable scandale. Il nous a rejoué un grand coup de violon devant le parlement français sur, vous le disiez tout à l’heure, le rapport entre Marioupol et Verdun. Ça ne tient pas la route. Et aujourd’hui, le chef de la diplomatie ukrainienne, qui est un de ses principaux adjoints, est en train de nous dire ce qu’on doit faire, c’est-à-dire que c’est lui qui décide de provoquer un boycott contre les produits, contre les magasins Auchan en Russie… Donc, ces gens qui ne représentent rien, ces gens qui n’ont cessé d’être manipulés volontairement par les Américains, je parle du gouvernement ukrainien, sont aujourd’hui responsables de ce qui se passe dans leur pays. Je fais une nette différence entre cette population ukrainienne qui est victime de la guerre et ce gouvernement qui a une énorme responsabilité, et au lieu de communiquer comme il le fait, on serait plutôt en droit d’attendre de sa part qu’il présente des excuses pour avoir été, un, à l’origine de ce conflit, et finalement il contribue à l’extermination de sa population. »

CNEWS, 27 mars 2022




Le Nouvel Ordre Mondial que l’on prépare sous prétexte de guerre en Ukraine

[Source : ]

Par Thierry Meyssan

Le conflit en Ukraine n’a pas été ouvert par la Russie le 24 février, mais par l’Ukraine une semaine avant. L’OSCE en est témoin. Ce conflit périphérique avait été planifié par Washington pour imposer un Nouvel Ordre Mondial dont la Russie, puis la Chine, devaient être exclues. Ne vous laissez pas berner !

Le président états-unien, Joe Biden, a qualifié son homologue russe, Vladimir Poutine, de « boucher ». Puis il a déclaré « Pour l’amour de Dieu, cet homme ne peut pas rester au pouvoir ! ». Le département d’État a tenté de minorer ces déclarations en assurant que le président Biden parlait uniquement d’exercer le pouvoir sur les voisins de la Russie, mais il n’a pas précisé où la Russie exercerait un tel pouvoir.

Cet article fait suite à :
 1. « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », 4 janvier 2022.
 2. « Washington poursuit le plan de la RAND au Kazakhstan, puis en Transnistrie », 11 janvier 2022.
 3. « Washington refuse d’entendre la Russie et la Chine », 18 janvier 2022.
 4. « Washington et Londres, atteints de surdité », 1er février 2022.
 5. « Washington et Londres tentent de préserver leur domination sur l’Europe », 8 février 2022.
 6. « Deux interprétations de l’affaire ukrainienne », 15 février 2022.
 7. « Washington sonne l’hallali, tandis que ses alliés se retirent », 22 février 2022.
 8. « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.
 9. « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.
 10 « Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens », 8 mars 2022.
 11. « Ukraine : la grande manipulation », 22 mars 2022.

Les opérations militaires de la Russie en Ukraine se déroulent depuis plus d’un mois et les opérations de propagande de l’Otan depuis un mois et demi.

Comme à chaque fois, la propagande de guerre des Anglo-Saxons est coordonnée depuis Londres. Les Britanniques ont acquis depuis la Première Guerre mondiale un savoir-faire sans équivalent. En 1914, ils étaient parvenus à convaincre leur propre population que l’armée allemande avait pratiqué des viols de masse en Belgique et qu’il était du devoir de chaque Britannique de venir au secours de ces pauvres femmes. C’était une version plus propre que d’évoquer la tentative du Kaiser Wilhelm II de rivaliser avec l’Empire colonial anglais. À la fin du conflit, la population britannique exigea que l’on indemnise les victimes. On chercha à les recenser et l’on se rendit compte que les faits avaient été extraordinairement exagérés.

Le président Zelensky a déclaré la guerre à la Russie en donnant ordre aux troupes bandéristes incorporées dans son armée d’attaquer les citoyens russes du Donbass à partir du 17 février. Puis il a agité le chiffon rouge en déclarant devant les dirigeants politiques des pays membres de l’Otan qu’il allait acquérir la Bombe atomique en violation des traités internationaux.

Cette fois, en 2022, les Britanniques sont parvenus à convaincre les Européens que, le 24 février, les Russes ont attaqué l’Ukraine pour l’envahir et l’annexer. Moscou tenterait de reconstituer l’Union soviétique et s’apprêterait à attaquer successivement toutes ses anciennes possessions. Cette version est plus honorable pour les Occidentaux que d’évoquer le « piège de Thucydide » —j’y reviendrai—. Dans la réalité, les troupes de Kiev ont attaqué leur propre population du Donbass, le 17 février après-midi. Puis l’Ukraine a agité un chiffon rouge devant le taureau russe avec le discours du président Zelenski face aux dirigeants politiques et militaires de l’Otan réunis à Munich, au cours duquel il a annoncé que son pays allait se doter de l’arme atomique pour se protéger de la Russie.

Vous ne me croyez pas ? Voici les relevés de l’OSCE à la frontière du Donbass. Il n’y avait plus de combats depuis des mois, mais les observateurs de l’Organisation neutre ont observé, à partir du 17 février après-midi, 1 400 explosions par jour. Immédiatement, les provinces rebelles de Donetsk et de Lougansk, qui se considéraient toujours comme ukrainiennes, mais prétendaient à l’autonomie au sein de l’Ukraine, ont déplacé plus de 100 000 civils pour les protéger. La plupart se sont repliés à l’intérieur du Donbass, d’autres ont fui vers la Russie.

En 2014 et 2015, lorsqu’une guerre civile avait opposé Kiev à Donestk et à Lougansk, les dégâts matériels et humains ne ressortaient que des affaires intérieures de l’Ukraine. Cependant, au cours du temps, la presque totalité de la population ukrainienne du Donbass a envisagé d’émigrer et a acquis la double nationalité russe. Par conséquent l’attaque de Kiev contre la population du Donbass, le 17 février, était une attaque contre des citoyens ukraino-russes. Moscou leur a porté secours, en urgence, à partir du 24 février.

La chronologie est indiscutable. Ce n’est pas Moscou qui a voulu cette guerre, mais bien Kiev, malgré le prix prévisible qu’il devrait en payer. Le président Zelensky a délibérément mis son peuple en danger et porte seul la responsabilité de ce qu’il endure aujourd’hui.

Pourquoi a-t-il agi ainsi ? Depuis le début de son mandat, Volodymyr Zelensky a poursuivi le soutien de l’État ukrainien, qui avait commencé avec son prédécesseur Petro Porochenko, aux détournements de fonds perpétrés par ses sponsors états-uniens et aux extrémistes de son pays, les bandéristes. Le président Poutine a qualifié les premiers de « bande de drogués » et les seconds de « bande de néo-nazis »(([1] Voir le neuvième article de cette série : « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.)). Non seulement Volodymyr Zelensky a publiquement déclaré qu’il ne voulait pas résoudre le conflit du Donbass en appliquant les Accords de Minsk, mais il a interdit à ses concitoyens de parler le russe à l’école et dans les administrations et, pire, a signé une loi raciale le 1er juillet 2021, excluant de facto les Ukrainiens revendiquant leur origine slave de la jouissance des Droits de l’homme et des Libertés fondamentales.

L’armée russe a d’abord envahi le territoire ukrainien, non pas depuis le Donbass, mais depuis la Biélorussie et la Crimée. Elle a détruit l’ensemble des installations militaires ukrainiennes utilisées par l’Otan depuis des années et a combattu les régiments bandéristes. Elle se consacre désormais à les anéantir à l’Est du pays. Les propagandistes de Londres et leurs presque 150 agences de communication un peu partout dans le monde nous assurent que, repoussée par la glorieuse Résistance ukrainienne, l’armée russe défaite a abandonné son objectif initial de prendre Kiev. Or, jamais, absolument jamais, le président Poutine n’a dit que la Russie prendrait Kiev, renverserait le président élu Zelensky et occuperait son pays. Au contraire, il a toujours dit que ses objectifs de guerre étaient de dénazifier l’Ukraine et d’éliminer les stocks d’armes étrangères (celles de l’Otan). C’est très exactement ce qu’il fait.

La population ukrainienne souffre. Nous découvrons que la guerre est cruelle, qu’elle tue toujours des innocents. Nous sommes submergés aujourd’hui par nos émotions et, comme nous ignorons l’attaque ukrainienne du 17 février, nous en voulons aux Russes que nous qualifions à tort d’« agresseurs ». Nous n’éprouvons pas la même compassion pour les victimes de la guerre simultanée au Yémen, ses 200 000 morts, dont 85 000 enfants, morts de faim. Mais il est vrai que les Yéménites ne sont aux yeux des Occidentaux « que des arabes ».

Le fait de souffrir ne doit pas a priori être interprété comme la preuve que l’on a raison. Les criminels souffrent comme les innocents.

La délégation ukrainienne à la Cour internationale de Justice a réussi à ce qu’il n’y ait pas de jugement sur le fond, mais une ordonnance posant une mesure conservatoire contre la Russie.

La Cour internationale de Justice (CIJ), c’est-à-dire le tribunal interne de l’Onu, a été saisie par l’Ukraine et a ordonné à titre conservatoire, le 16 mars, à la Russie de cesser la guerre et de retirer ses troupes(([2] « Allégation de génocide au titre de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide », Ordonnance, Cour internationale de Justice, 16 mars 2022.)). Or, ainsi que je viens de le montrer le Droit donne raison à la Russie.

Comment une telle manipulation de la Cour est-elle possible ? L’Ukraine a évoqué le fait que le président Poutine a déclaré, lors de son discours sur l’opération militaire russe, que les populations du Donbass étaient victimes d’un « génocide ». Elle a donc nié ce « génocide » et accusé la Russie d’avoir indûment utilisé cet argument. En droit international, le mot « génocide » ne désigne plus l’éradication d’une ethnie, mais un massacre ordonné par un gouvernement. Au cours des huit dernières années, 13 000 à 22 000 civils ont été tués dans le Donbass selon que l’on se réfère aux statistiques du gouvernement ukrainien ou à celles du gouvernement russe. La Russie, qui avait envoyé sa plaidoirie par écrit, fait valoir qu’elle ne se fonde pas sur la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, mais sur l’article 51 de la Charte des Nations unies autorisant la guerre en légitime défense —ce que le président Poutine avait explicitement déclaré lors de son discours—. Le Tribunal n’a pas cherché à vérifier quoi que ce soit. Il s’en est tenu au démenti ukrainien. Il a donc conclu que la Russie avait indûment utilisé la Convention comme argument. En outre, la Russie n’ayant pas jugé nécessaire de se faire représenter physiquement à la Cour, celle-ci a utilisé son absence pour lui imposer une mesure conservatoire aberrante. La Russie, sûre de son bon droit, a refusé d’obtempérer et réclame un jugement sur le fond qui ne sera pas rendu avant la fin septembre.

Tout ceci étant posé, nous ne pouvons comprendre la duplicité des Occidentaux qu’en replaçant les évènements dans leur contexte. Depuis une dizaine d’année, les politologues états-uniens nous assurent que la montée en puissance de la Russie et de la Chine conduiront à une inévitable guerre. Le politologue Graham Allison a créé pour cela le concept de « piège de Thucydide »(([3] « The Thucydides Trap : Are the U.S. and China Headed for War ?« , Graham T. Alllison, The Atlantic, September 24, 2005. Destined For War : Can America and China Escape Thucydides’s Trap ?, Graham T. Allison, Mariner Books ; (2017).)). Il faisait référence aux guerres du Péloponnèse qui opposèrent au IVème siècle avant J.C. Sparte à Athènes. Le stratège et historien Thucydide analysa que les guerres étaient devenues inévitables lorsque Sparte, qui dominait la Grèce, réalisa qu’Athènes conquérait un empire et pourrait se substituer à son hégémonie. L’analogie est parlante, mais fausse : si Sparte et Athènes étaient des cités grecques voisines, les États-Unis, la Russie et la Chine n’ont pas la même culture.

À titre d’exemple, la Chine récuse la proposition de compétition commerciale formulée par le président Biden. Elle lui oppose sa tradition de « gagnant-gagnant ». Ce faisant, elle ne fait pas référence à des contrats commerciaux profitables aux deux parties, mais à son Histoire. L’« Empire du milieu » a une population extrêmement nombreuse. L’empereur était contraint de déléguer son autorité au maximum. Aujourd’hui encore la Chine est le pays le plus décentralisé au monde. Lorsqu’il prenait un décret, celui-ci avait des conséquences pratiques dans certaines provinces, mais pas dans toutes. L’empereur devait donc s’assurer que chaque gouverneur local ne considérerait pas son décret comme sans objet et n’oublierait pas son autorité. Il offrait alors une compensation à ceux qui n’étaient pas concernés par le décret pour qu’ils se sentent toujours soumis à son autorité.

Depuis le début de la crise ukrainienne, la Chine, non seulement adopte une position non-alignée, mais protège son allié russe au conseil de Sécurité des Nations unies. À tort, les États-Unis ont craint que Beijing n’envoie des armes à Moscou. Cela n’a jamais été le cas, même s’il y a une aide logistique en repas préparés pour les soldats par exemple. La Chine observe comment les choses se passent et en déduit comment elles se passeront lorsqu’elle tentera de récupérer la province rebelle de Taïwan. Beijing a gentiment décliné les offres de Washington. Il pense sur la longue durée et sait par expérience que s’il laisse détruire la Russie, il sera une nouvelle fois pillé par les Occidentaux. Son salut n’est possible qu’avec la Russie, même s’il doit un jour la contester en Sibérie.

Revenons au piège de Thucydide. La Russie sait que les États-Unis veulent l’effacer de la scène. Elle anticipe une possible invasion/destruction. Or, son territoire est immense et sa population insuffisamment nombreuse. Elle ne peut défendre ses frontières trop grandes. Elle a, depuis le XIXème siècle, imaginé de se défendre en se dérobant à ses adversaires. Lorsque Napoléon, puis Hitler, l’ont attaquée, elle a déplacé sa population toujours plus à l’Est. Et elle a brûlé elle-même ses propres villes avant l’arrivée de l’envahisseur. Celui-ci s’est trouvé dans l’incapacité d’approvisionner ses troupes. Il a dû affronter l’hiver sans moyens et, en définitive, battre en retraite. Cette stratégie de la « terre brûlée » n’a fonctionné que parce que ni Napoléon, ni Hitler n’avaient de bases logistiques à proximité. Aussi la Russie moderne sait qu’elle ne pourra pas survivre si des armes états-uniennes sont entreposées en Europe centrale et orientale. C’est pourquoi, à la fin de l’Union soviétique, la Russie a demandé que jamais l’Otan ne s’étende à l’Est. Le président français François Mitterrand et le chancelier allemand Helmut Köhl, qui connaissaient l’Histoire, exigèrent donc que les Occidentaux prennent cet engagement. Lors de la réunification allemande, ils rédigèrent et signèrent un traité garantissant que jamais l’Otan ne franchirait la ligne Oder-Neisse, c’est-à-dire la frontière germano-polonaise.

La Russie a fait inscrire cet engagement dans le marbre en 1999 et en 2010 avec les déclarations de l’OSCE d’Istanbul et d’Astana. Mais les États-Unis l’ont violé en 1999 (adhésion de la Tchéquie, de la Hongrie et de la Pologne à l’Otan), en 2004 (Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovaquie et Slovénie), en 2009 (Albanie et Croatie), en 2017 (Monténégro), et encore en 2020 (Macédoine du Nord). Le problème n’est pas que tous ces États se soient alliés avec Washington, mais qu’ils aient entreposé des armes états-uniennes chez eux. Personne ne critique que ces États aient choisis leurs alliés, mais Moscou leur reproche de servir de base arrière au Pentagone en préparation d’une attaque de la Russie.

Victoria Nuland n’a pas connu personnellement Leo Strauss, mais a été formée à sa pensée par son mari, Robert Kagan. Ensemble les deux époux ont fondé le Projet pour un nouveau siècle américain ; le think tank qui appelait de ses voeux une catastrophe comparable à celle de Pearl Harbour afin de pouvoir imposer leur politique. Les attentats du 11 septembre 2001 furent pour eux une « divine surprise ». Comme la guerre en Ukraine, ces attentats ignobles n’ont pas ébranlé la puissance US, mais lui ont au contraire permis de durer.

En octobre 2021, la straussienne(([4] Pour ce que sont les Straussiens, voir le huitième article de cette série « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.)) Victoria Nuland, la numéro 2 du département d’État est venue à Moscou pour sommer la Russie d’accepter le déploiement d’armes US en Europe centrale et orientale. Elle a promis que Washington investirait en contrepartie en Russie. Puis elle a menacé la Russie si celle-ci n’acceptait pas son offre et elle a conclu qu’il ferait juger le président Poutine devant un Tribunal international. Moscou a répondu en adressant, le 17 décembre, une proposition de Traité garantissant la paix sur la base du respect de la Charte des Nations unies. C’est ce qui a provoqué l’orage actuel. Car respecter la Charte, fondée sur le principe de l’égalité et de la souveraineté des États, suppose de réformer l’Otan dont le fonctionnement est au contraire fondé sur une hiérarchie entre ses membres. Pris dans le « piège de Thucydide », les États-Unis ont alors fomenté la guerre actuelle en Ukraine.

Si nous admettons que leur but est de rayer la Russie de la scène internationale, la manière dont les Anglo-Saxons réagissent à la crise ukrainienne devient limpide. Ils ne cherchent pas à repousser militairement l’armée russe, ni à gêner le gouvernement russe, mais à faire disparaître toute trace de la culture russe en Occident. Et subsidiairement, ils tentent d’affaiblir l’Union européenne.

Ils ont commencé avec le gel des avoirs des oligarques russes en Occident ; une mesure qui a été applaudie par la population russe qui les considère comme d’illégitimes bénéficiaires du pillage de l’URSS. Puis ils ont imposé aux entreprises occidentales de cesser leurs activités avec la Russie. Enfin, ils ont continué en coupant les banques russes d’accès aux banques occidentales (le système SWIFT). Or, si ces mesures financières ont été désastreuses pour les banques russes (mais par pour le gouvernement russe), les mesures contre les entreprises travaillant en Russie sont au contraire favorables à la Russie qui récupère leurs investissements à moindre frais. D’ailleurs, la Bourse de Moscou, qui avait été fermée du 25 février (lendemain de la riposte russe) au 24 mars, a enregistré une progression dès sa réouverture. Certes l’indice RTS a reculé le premier jour de 4,26 %, mais il mesure surtout des valeurs spéculatives, au contraire l’indice IMOEX, qui mesure l’activité économique nationale, a augmenté de 4,43 %. Les vrais perdants des mesures occidentales sont les membres de l’Union européenne qui ont eu la bêtise de les prendre.

Paul Wolfowitz a été introduit à la pensée de Leo Strauss par son professeur de philosophie, Alan Bloom. Par la suite, il est devenu élève du maître, directement auprès de lui à l’université de Chicago. Leo Strauss l’avait convaincu que les juifs ne doivent rien attendre des démocraties. Pour ne pas endurer une nouvelle Shoah, ils doivent construire eux-mêmes leur propre Reich. Il vaut mieux être du côté du manche que de la cognée.

Déjà, en 1991, le straussien Paul Wolfowitz écrivait dans un rapport officiel que les États-Unis devaient empêcher qu’une puissance puisse se développer au point de rivaliser avec eux. À l’époque, l’URSS était en miettes. Aussi désigna-t-il l’Union européenne comme le rival potentiel à abattre(([5] Ce document a été révélé dans « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop », Patrick E. Tyler, New York Times, March 8, 1992. Voir aussi les extraits publiés en page 14 : « Excerpts from Pentagon’s Plan : « Prevent the Re-Emergence of a New Rival » ». Des informations supplémentaires sont apportées dans « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » Barton Gellman, The Washington Post, March 11, 1992.)). C’est très exactement ce qu’il fit en 2003, lorsque devenu numéro 2 du Pentagone, il interdit à l’Allemagne et à la France de participer à la reconstruction de l’Iraq(([6] « Instructions et conclusions sur les marchés de reconstruction et d’aide en Irak », par Paul Wolfowitz, Réseau Voltaire, 10 décembre 2003.)). C’est aussi ce dont parla Victoria Nuland, en 2014, lorsqu’elle donna comme consigne à son ambassadeur US à Kiev d’« enculer l’Union européenne » (sic).(([7] « Conversation entre l’assistante du secrétaire d’État et l’ambassadeur US en Ukraine », par Andrey Fomin, Oriental Review (Russie) , Réseau Voltaire, 7 février 2014.))

L’Union européenne est aujourd’hui sommée de stopper ses importations d’hydrocarbures russes. Si elle obtempère à cette injonction, l’Allemagne sera ruinée et avec elle toute l’Union. Ce ne sera pas un dommage collatéral, mais le fruit d’une pensée structurée, clairement exprimée depuis trente ans.

Le plus important pour Washington est d’exclure la Russie de toutes les organisations internationales. Il est déjà parvenu, en 2014, à l’exclure du G8. Le prétexte était non pas l’indépendance de la Crimée (que celle-ci réclamait depuis la dissolution de l’URSS, plusieurs mois avant que l’Ukraine ne songe à sa propre indépendance), mais son adhésion à la Fédération de Russie. La prétendue agression de l’Ukraine fournit un prétexte pour l’exclure du G20. La Chine a immédiatement fait remarquer que personne ne pouvait être exclu d’un forum informel ne disposant pas de statuts. Peu importe, le président Biden est revenu à la charge les 24 et 25 mars en Europe.

Washington multiplie les contacts pour exclure la Russie de l’Organisation mondiale du Commerce. De toute manière, les principes de l’OMC sont battus en brèche par les « sanctions » unilatérales mises en œuvre par les Occidentaux. Une telle décision serait préjudiciable aux deux camps. C’est là qu’il convient de se reporter aux écrits de Paul Wolfowitz. Il écrivait en effet en 1991 que Washington ne doit pas chercher à être le meilleur dans ce qu’il fait, mais à être le premier par rapport aux autres. Cela implique, notait-il, que pour maintenir leur hégémonie, les États-Unis ne doivent pas hésiter à se faire du mal, s’ils en font beaucoup plus aux autres. Nous allons tous faire les frais de cette manière de raisonner.

Le plus important pour les Straussiens est d’exclure la Russie des Nations unies. Ce n’est pas possible si l’on respecte la Charte des Nations unies, mais Washington ne s’en encombrera pas plus là qu’ailleurs. D’ores et déjà, il a pris contact avec chaque État-membre de l’Onu à quelques exceptions près. La propagande anglo-saxonne étant déjà parvenue à leur faire prendre des vessies pour des lanternes, tous sont convaincus qu’un membre du Conseil de sécurité s’est lancé dans une guerre de conquête contre un de ses voisins. Si Washington parvient à convoquer une Assemblée générale extraordinaire de l’Onu et à en modifier les statuts, il parviendra à ses fins.

Une sorte d’hystérie s’est emparée de l’Occident. On fait la chasse à tout ce qui est russe sans réfléchir à ses liens avec la crise ukrainienne. On interdit aux artistes russes de se produire même s’ils sont réputés opposés au président Poutine. Ici une université interdit l’étude du héros anti-soviétique Soljenitsyne de leur cursus, là-bas une autre interdit l’écrivain du débat et du libre-arbitre Dostoïevski (1821-1881) qui s’opposa au régime tsariste. Ici on déprogramme un chef d’orchestre parce qu’il est russe et là-bas on supprime Tchaïkovski (1840-1893) du répertoire. Tout ce qui est russe doit disparaître de notre conscience comme jadis l’Empire romain a rasé Carthage et méthodiquement détruit toute trace de son existence, au point qu’aujourd’hui nous ne savons pas grand-chose de cette civilisation.

Le 21 mars, le président Biden ne s’en est pas caché. Devant un parterre de chefs d’entreprises, il a déclaré « C’est le moment où les choses changent. Il va y avoir un Nouvel Ordre Mondial et nous devons le diriger. Et nous devons unir le reste du monde libre pour le faire »(([8] « Remarks by President Biden Before Business Roundtable’s CEO Quarterly Meeting », White House, March 21, 2022.)). Ce nouvel ordre(([9] « Histoire du « Nouvel ordre mondial » », par Pierre Hillard, Réseau Voltaire, 21 février 2010. « Le projet de Nouvel Ordre Mondial trébuche sur les réalités géopolitiques », par Imad Fawzi Shueibi, Traduction Said Hilal Alcharifi, Réseau Voltaire, 14 août 2012.)) devrait couper le monde en deux blocs hermétiques ; une coupure telle que nous n’en avons jamais connue, sans comparaison possible avec le rideau de fer de la Guerre froide. Certains États, comme la Pologne, pensent pouvoir y perdre beaucoup comme les autres, mais aussi gagner un peu. Ainsi, le général Waldemar Skrzypczak vient-il de réclamer que l’enclave russe de Kaliningrad devienne polonaise(([10] « La Pologne revendique Kaliningrad », Réseau Voltaire, 26 mars 2022)). En effet, après la coupure du monde, comment Moscou pourra-t-il communiquer avec ce territoire ?





France : l’avocate qui a porté plainte contre plusieurs ministres placée en garde à vue avant d’être relâchée. Mise à jour

Mise à jour


[Source : covidhub.ch]

Me Virginie de Araujo-Recchia a été interpellée mardi à l’aube à son domicile puis gardée 48h dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure. Un procédé qui interroge, visant une des avocates les plus actives contre la politique liberticide de l’état français.

25 mars 2022·
Dernière mise à jour : 26 mars 2022

Par Jean-Dominique Michel, référent en santé publique de Covidhub.

Déclaration de lien d’intérêt : Me de Araujo m’a représenté lors d’une campagne de calomnie qui m’a visé dans le cadre du Congrès « scientifique » TimeWorld au mois de mai 2021.

Me de Araujo-Recchia a déployé au cours des deux années écoulées une activité  professionnelle intense pour dénoncer les violations des droits et libertés présentées comme nécessaires par les autorités françaises dans le cadre de la gestion de l’épidémie de Covid.  Outre la publication d’avis de droit, elle a saisi différentes juridictions pour des associations comme Bon Sens ou l’AIMSIB (association internationale pour une médecine scientifique, indépendante et bienveillante).

Elle fait également partie du regroupement d’avocats internationaux instruisant actuellement une mise en accusation des gouvernements et organisations internationales dans le cadre du Grand Jury de l’Opinion Publique mis sur pied par l’avocat allemand Reiner Fuellmich.

C’est dire si son interpellation puis sa garde à vue ont suscité une onde de choc, provoquant un vaste mouvement de soutien tant en France qu’à travers le monde. Le procédé a choqué tant sur la forme (Me de Araujo a été « embarquée » à son domicile, au petit matin, devant ses enfants) que sur le fond. Active en tant que représentante de plaignants dans le cadre de procédures en  justice, de quoi Me de Araujo pouvait-elle bien être soupçonnée pour mériter un tel traitement ?

Dans un premier temps, personne ne pouvait même localiser l’avocate, pas même ses proches, ni les confrères avec lesquels elle travaillait

On apprit mardi en début d’après-midi que Virginie de Araujo était placée en garde à vue dans les locaux de la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure), service dont la réputation n’est pas franchement immaculée… Les lecteurs étrangers à la France et à ses mœurs ne sauront peut-être pas que des officines policières se sont rendues coupables au cours du temps de nombreuses actions franchement en marge de la légalité comme des cambriolages, des chantages, intimidations ou même menaces de mort. Ainsi qu’un célèbre humoriste devenu exaspérant pour le pouvoir de l’époque en avait fait la rude expérience…

  • Pour voir « Coluche, un clown ennemi d’état – enquête » : cliquer ici

Presse et propagande

Ce fut dans la presse que sortirent les premières informations, franchement rocambolesques : Me de Araujo serait soupçonnée d’avoir été en contact avec un réseau projetant un coup d’État pour renverser Emmanuel Macron ! On a beau être à proximité du 1er avril, l’accusation peine à être trouvée drôle, pas plus qu’elle paraît crédible. Une pareille absurdité rappelle plutôt comment, en Suisse, la presse d’état avait essayé de faire croire que des « antivaxx » projetaient rien moins… qu’une prise d’assaut du Palais fédéral à la manière de l’invasion du Capitole à Washington !

Des médias subventionnés à hauteur de centaines de millions d’euros par l’état macronien n’en ont pas moins embouché les trompettes de la (mauvaise) renommée : parlant tour à tour de Me de Araujo-Recchia comme « l’avocate des covido-sceptiques » ou encore « l’avocate proche des milieux complotistes » selon les termes de l’hebdomadaire Marianne, comme si ces qualificatifs -au demeurant stupides- avaient une quelconque valeur juridique.

Si on ignore encore exactement ce que la justice reproche à Virginie de Araujo-Recchia et si elle est liée, ou non, aux projets d’actions terroristes que Rémy Daillet et son groupe sont soupçonnés d’avoir préparés, l’avocate est déjà connue comme une figure des milieux covido-sceptiques. Proche du collectif Réinfo Covid, fondé par le médecin anesthésiste marseillais Louis Fouché, un groupe de désinformation qui milite activement contre la vaccination et les mesures sanitaires.

[Voir aussi :
L’avocate Virginie de Araujo-Recchia placée en garde à vue
et
Gilets jaunes, avocate, naturopathe, ex-militaire : les profils hétéroclites des partisans du projet secret de coup d’État sur l’affaire avec Remy Daillet]

On décèle dans cet extrait les bonnes grosses ficelles de la manipulation : on « ignore exactement ce que la justice reproche » à l’avocate, mais ses liens et relations avec des personnes et groupes vilipendés (de manière calomnieuse en ce qui concerne Réinfo Covid) suffit à jeter l’opprobre sur elle en suggérant une hypothétique culpabilité.

On amalgame de surcroît des personnalités plus ou mois sulfureuses au sein d’un même « groupuscule » avec l’intention de compromettre simultanément différents groupes honnis, comme le montre le titre transparent du quotidien Le Parisien, propriété du milliardaire Bernard Arnaud :

Gilets jaunes, avocate, naturopathe, ex-militaire : les profils hétéroclites des partisans du projet secret de coup d’État

Ce qui a fait réagir sur twitter l’avocat et militant Juan Branco, conseil d’un des incriminés.

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Ces procédés de suspicion floue sont devenus monnaie courante. Ils reposent principalement sur l’exploitation de l’étiquette de « complotiste », trouvaille inspirée de la CIA… pour masquer les crimes d’état. A tel point que selon l’analyse savante de Lance de HavenSmith, professeur en sciences politiques, cette étiquette, lorsqu’elle fait florès, est l’indice sûr que des crimes d’état sont en cours que les gouvernants et la presse cherchent à dissimuler.

  • Pour lire « Vous avez dit « complotiste » ?! » sur Anthropo-logiques : cliquer ici.
  • Pour lire la notice du livre « Aux origines de la théorie du complot – un outil de contrôle de la pensée » de Lance deHavenSmith aux éditions Yves Michel : cliquer ici.

L’essayiste et rédacteur en chef du Courrier des Stratèges Eric Verhaege (un des meilleurs analystes du Great Reset, projet délirant qu’il a lu avec ses lunettes d’énarque et d’ancien haut fonctionnaire) est pour sa part convaincu que le procédé utilisé contre Me de Araujo traduit une volonté d’intimidation et de « character assassination » (destruction de réputation) comme l’on dit en anglais. Et inaugure selon toute vraisemblance un cycle de montée en puissance de la répression des opposants à sa politique liberticide par le gouvernement français.

  • Pour voir : « Soutien à l’avocate Virginie de Araujo-Vecchia, résistante en garde à vue » sur le Courrier des stratèges : cliquer ici.

Voyage au pays des oligarques

La mitraille de la titraille des médias subventionnés ne laisse guère de doute, à une époque où la presse n’est plus qu’une entreprise de propagande au service d’intérêts douteux, comme Idriss Aberkanne l’a récemment analysé au sujet du groupe Altice (propriétaire grâce à sa montagne de dettes accumulées de titres comme BFM TV, RMC, Libération, L’Express).

La militante Vera Sharav, survivante de l’Holocauste, insiste quant à elle que les gouvernements de l’Occident sont aujourd’hui inféodés à des oligarques répétant les manières de faire du nazisme. Cette analyse a évidemment provoqué des réactions outrées, mais la vénérable activiste n’en démord pas,  affirmant que les procédés sont exactement les mêmes, et que le fameux slogan « plus jamais ça », pour ne pas rester creux, doit nous conduire à agir contre la menace existant actuellement.

  • Pour lire « Un groupe d’oligarques a capturé les gouvernements de la même manière que les nazis » sur France Soir : cliquer ici.

Me Virginie de Araujo-Recchia a finalement été libérée jeudi soir. Elle a fait savoir qu’elle s’exprimerait prochainement.

Rappelons à toutes fins utiles qu’elle a saisi différentes juridictions dans le cadre de procédures visant des membres des pouvoirs exécutif et législatif français (milieu que les observateurs appellent la « Macronie »).

Une avocate sachant défendre… et attaquer

Me de Araujo-Recchia a rédigé une première analyse (intitulée « Rapport terrorisme 2020 ») dans laquelle elle estimait que les agissements du gouvernement français relevaient juridiquement d’actes de terrorisme et crime contre l’humanité (atteinte volontaire à la vie et à l’intégrité des personnes, diffuser des substances de nature à créer un danger pour autrui, violations du Code de Nuremberg), d’apologie du terrorisme par médias et scientifiques en conflit d’intérêts, d’actes de maltraitance et de torture/traitements inhumains à l’égard des enfants.

  • Pour lire « Rapport terrorisme 2020 » : cliquer ici.

Entre autres faits d’armes (juridiques) elle a ensuite publié un « Rappel à la loi » à l’occasion de l’imposition d’un pass sanitaire puis vaccinal dont même Olivier Véran reconnaît aujourd’hui l’inutilité et que sa nature discriminatoire rendait parfaitement illégal.

  • Pour lire « Rappel à la loi – passe sanitaire » : cliquer ici.

Me de Araujo-Recchia a également déposé différents plaintes contre les acteurs de la dérive anti-démocratique en cours pour divers mandants.

  • Pour lire « Interview | Me Virginie de Araujo-Recchia : avocate au barreau de Paris », 11 février 2021 sur France-Soir : cliquer ici.
  • Pour lire « Maître de Araujo-Recchia dépose plainte contre les parlementaires ayant voté la loi du 5 août » sur France-Soir : cliquer ici.
  • Pour lire « L’heure des comptes Covid sonnera un jour, la justice pénale est saisie » sur le site de l’AIMSIB : cliquer ici.
  • Pour lire la plainte des associations Bon Sens et AIMSIB contre les ministres Castex, Véran et Blanquer, rédigée par Me de Araujo-Recchia : cliquer ici.

Le Grand Jury de l’Opinion Publique

Surtout, elle participe activement aux travaux du Grand Jury, lequel, jour après jour, révèle et démonte implacablement l’envergure de ce qui apparaît de plus en plus comme une opération criminelle de grande envergure, préméditée depuis longtemps – c’est en tout cas l’hypothèse forte qui se dessine selon le communiqué inaugural de cette instance ad hoc:

COMMUNIQUÉ

Nous, un groupe d’avocats internationaux et un juge, annonçons par la présente que nous mènerons une enquête criminelle sur le modèle des procédures du grand jury des États-Unis. Cette procédure du Grand Jury sert de modèle de procédure juridique pour présenter à un jury (composé des citoyens du monde) toutes les preuves disponibles à ce jour des crimes Covid-19 contre l’humanité à l’encontre « les dirigeants, des organisateurs, des instigateurs et des complices » qui ont aidé, encouragé ou participé activement à la formulation et à l’exécution d’un plan commun pour une pandémie. Les crimes, objet de l’enquête, englobent tous les actes commis par une personne en vertu d’un dessein partagé de commettre des crimes contre l’humanité et tous ces actes criminels seront condamnés dans les diverses communautés de jurés à travers le monde.

Cette procédure porte sur le peuple, par le peuple et pour le peuple. Elle est appelée le « Tribunal populaire » de l’opinion publique ». N’ayant pas été en mesure de trouver un tribunal pour entendre les preuves réelles observées devant les tribunaux du système actuel, nous entreprenons cette procédure en dehors du système actuel, en nous fondant sur le droit naturel. Ceci, à son tour, est fondé sur la ferme conviction que chaque personne peut facilement faire la distinction entre le bien et le mal, et entre le vrai et le faux.

L’allégation principale repose sur le fait que : « les gouvernements du monde entier sont sous l’influence de structures corrompues et de puissances criminelles. Une entente a été établie afin de mettre en scène une pandémie planifiée depuis des années. Dans ce but, une panique de masse a été délibérément créée, soutenue par de fausses déclarations de faits. Une opération sociale psychologique « psy-ops » a été aussi conçue dont les messages ont été transmis et relayés par le biais des médias corporatifs.

Le but de cette panique de masse était de persuader la population d’accepter les soi-disant « vaccins » qui se sont entre temps révélés n’être ni efficaces, ni sûrs, mais extrêmement dangereux, voire mortels.

Les dommages économiques, sociaux et sanitaires que ces crimes contre l’humanité ont causé à la population mondiale peuvent être mesurés en quadrillions de dollars.

Cette procédure du Grand Jury sera menée par les avocats susnommés, avec l’aide d’un grand nombre de scientifiques et d’experts hautement respectés du monde entier et sous les auspices d’un juge du Portugal.

Ils fourniront ainsi au jury (les citoyens du monde) une image complète de ces crimes contre l’humanité.

L’objectif de l’enquête de la Cour populaire de l’opinion publique est double : d’une part, il s’agit de servir de modèle de procédure et d’obtenir des inculpations, contre certaines des figures de proue, criminellement et civilement responsables de ces crimes contre l’Humanité. D’autre part, en montrant une image complète de ce à quoi nous sommes confrontés, y compris le contexte géopolitique et historique, il s’agit de sensibiliser le public à

  • l’effondrement factuel du système actuel, détourné et de ses institutions, et, par conséquent,
  • la nécessité pour le peuple lui-même de reprendre sa souveraineté, et
  • la nécessité d’arrêter d’abord les mesures de cette « plandémie » en refusant de s’y conformer, et
  • la nécessité de relancer leur propre nouveau système de soins de santé, d’éducation, d’économie et de justice, afin que la démocratie et l’État de droit sur la base de nos constitutions soient rétablis.

La Cour populaire de l’opinion publique fonctionne indépendamment de tout gouvernement et de toute organisation non gouvernementale. Le soutien logistique est assuré par le Comité d’enquête sur le Corona de Berlin www.corona-ausschuss.de

Retrouvez les vidéos sur www.grand-jury.net contact@grand-jury.net

Les experts du Grand-jury :-

  • Virginie de Araujo Recchia, avocate, France
  • Juge Rui Fonseca E Castro, avocat au Portugal
  • Claire Deeks, avocat en Nouvelle-Zélande
  • Viviane Fischer, avocat en Allemagne
  • Dr. Reiner Fuellmich, avocat en Allemagne
  • N. Ana Garner, avocate, États-Unis
  • Dr. Renate Holzeisen, avocate, Italie
  • Tony Nikolic, avocat, Australie
  • Dipali Ojha, avocate, Inde
  • Dexter L-J. Ryneveldt (Adv.), avocat, Afrique du Sud
  • Deana Sacks, avocat États-Unis
  • Michael Swinwood, avocat, Canada

  • Pour lire « La procédure de Reiner Fuellmich lancée : un « Grand Jury » par la Cour populaire de l’Opinion Publique » sur France Soir : cliquer ici.

[Voir aussi :
Grand Jury, jour 1 : extrait de la transcription écrite de l’intervention de Reiner Fuellmich, le résumé parfait de la pLandémie !

Grand Jury – Session 2

Jour 3 – Grand Jury]

Too much is too much [Trop, c’est trop]

Nous ne pouvons bien sûr préjuger de ce qui est reproché à Me de Araujo. Mais l’hypothèse que l’avocate aurait trempé dans une conspiration ayant pour finalité un coup d’Etat est tellement peu crédible qu’il faut à ce stade en privilégier d’autres. Les progrès du Grand Jury et ce que ses travaux dévoilent semblent constituer un motif bien plus plausible à ce stade pour expliquer la nervosité extrême du pouvoir en France.

Un pouvoir en pleine dérive autoritaire et dont l’on doit se demander avec le plus grand sérieux s’il n’a pas purement et simplement basculé dans une psychopathologie paranoïaque- laquelle est historiquement la grande signature psychique de ceux qui perpétuent les dérives totalitaires. Au cours desquelles -c’est leur nature intrinsèque révélée par l’étymologie- ne sont plus supportées aucune contestation, aucune divergence d’opinion, aucune opposition d’aucune sorte.

Lorsque d’aucunes se manifestent (rappelons au passage qu’elles sont les garantes nécessaires de la démocratie comme de l’intelligence), reste à les écraser en faisant usage de tous moyens utiles.

C’est dans cette boursouflure qu’il est plus que probable hélas que soit tombée la macronie. Après avoir commencé par régler leur compte aux scientifiques, médecins, universitaires et parlementaires qui ont au l’audace de contester ce que le gouverneur de Floride appelle « la pièce de théâtre du Covid » ayant servi à la destruction des libertés et des fondements de l’état de droit, elle semble maintenant prête à s’en prendre aux quelques journalistes et aux avocats qui osent défier sa toute-puissance.

Jeu à double-tranchant et même à vrai dire dangereux pour elle tant elle risque par là de révéler ouvertement son vrai visage.

  • Pour lire « Il est plus que temps d’arrêter le théâtre du Covid » selon le Gouverneur de Floride sur Covidhub : cliquer ici.



Coup de grâce

[Source : regischamagne.fr]

Par Régis Chamagne.

L’annonce par Vladimir Poutine que les contrats de vente de matières premières russes vers les pays occidentaux seront honorés à condition d’être payés en roubles est arrivée peu de temps après que la Russie ait utilisé pour la première fois des missiles hypersoniques dans sa guerre en Ukraine. Il n’y a pas de hasard.

Déjà, début septembre 2013, j’avais relevé que le président chinois Xi Jinping avait déclaré qu’il fallait dédollariser l’économie mondiale quelques jours après que des missiles S-300 russes, tirés depuis des navires sillonnant en Méditerranée orientale, avaient intercepté des missiles américains tirés contre la Syrie. À cette époque, je l’avais analysé comme la combinaison de la puissance militaire russe et de la puissance économique chinoise pour contrer l’hégémonie américaine.

Pour bien comprendre ce qui se passe en ce moment, il faut peut-être revenir sur deux notions : la notion de puissance comme moteur de la stratégie et la notion de système.

[Voir aussi :
Vie et mort des systèmes
et
La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos]

La puissance comme moteur de la stratégie

À propos de stratégie, le général Poirier présente la notion de stratégie intégrale d’État comme la « théorie et pratique de l’ensemble des forces de toute nature, actuelles et potentielles, résultant de l’activité nationale, elle a pour but d’accomplir l’ensemble des fins définies par la politique générale. Elle associe les résultats des trois stratégies économique, culturelle et militaire dans une unité de pensée et d’action qui combine et leurs buts et leurs voies et moyens. »

Pour s’exercer, la stratégie intégrale d’État s’appuie donc sur des capacités (les moyens) qui permettent de développer le cas échéant une certaine puissance (les voies). Ainsi, les capacités constituent le socle à partir duquel une certaine puissance peut être mise en œuvre. Constituer des capacités est un travail de long terme ; exercer sa puissance est question de circonstances. On peut formuler cela différemment : constituer des capacités, c’est accumuler de l’énergie potentielle ; exercer sa puissance, c’est transformer l’énergie potentielle en énergie dynamique en tant que de besoin.

Le système

Il existe une littérature sur la systémique théorique relativement abondante, dont les deux ouvrages de référence : « Théorie générale des systèmes » de Ludwig von Bertalanffy et « Théorie du système général » de Jean-Louis Le Moigne. La notion de système a été exprimée de différentes façons. Pour ma part, je retiendrai une définition qui en combine plusieurs : « Un système est un ensemble d’éléments en interaction dynamique, organisés en fonction d’un but, et immergés dans un environnement. » La complexité d’un système varie avec le nombre d’interactions, de liens entre les éléments.

Le but en fonction duquel les éléments sont organisés est la raison d’être du système en question, son cœur existentiel en quelques sortes. C’est à partir de la compréhension du but que l’on peut classer les éléments du système par ordre d’importance, que l’on peut les hiérarchiser. En effet, une des caractéristiques des systèmes est qu’ils sont hiérarchisés, et plus un système est complexe, plus il est hiérarchisé. Le ou les centres de gravité du système, selon l’expression de Carl von Klausewitz, sont les éléments les plus élevés dans la hiérarchie du système, ceux qui sont directement reliés au but du système, donc à son existence même.

À ce stade, et avant d’analyser la confrontation des volontés en cours, on peut dire que le but du système anglo-américain et celui du système russe sont différents et d’ailleurs cela se manifeste de manière éclatante à travers la nature des propagandes de part et d’autre. Il est important de comprendre cela.

Pour finir avec la notion de système, il convient d’introduire les notions de dangerosité, de fragilité et de vulnérabilité. Un élément dangereux est un élément qui, s’il disparaît ou s’affaiblit, met en jeu la survie du système, au bout d’un certain temps ; il est lié à la notion de centre de gravité, soit directement, soit indirectement. Un élément fragile est un élément qui peut facilement se rompre. Lorsqu’un élément dangereux est à la fois fragile, on a alors affaire à une vulnérabilité du système.

Dans la situation d’une confrontation des volontés, un bon stratège aura analysé l’adversaire correctement, c’est-à-dire identifié ses centres de gravité, et aura accumulé suffisamment d’énergie potentielle pour, le moment venu, la transformer en énergie dynamique afin d’être en mesure de fragiliser les éléments dangereux du système adverse. C’est ce qu’ont fait les adversaires des États-Unis depuis au moins quinze ans (Russie, Chine, Iran…). C’est ce que n’ont pas fait les dirigeants occidentaux (banques et multinationales) pendant tout ce temps, par autosatisfaction, aveuglement, manque d’intelligence ou simplement paresse.

Deux systèmes, deux visions, une confrontation

Schématiquement, on pourrait résumer les buts des deux systèmes qui s’opposent de la façon suivante :

• S’agissant du système mené par les États-Unis : « Dominer le monde ». Les outils pour atteindre ce but sont la globalisation économique et consubstantiellement la disparition des États-nations (à l’instar de l’UE), la maîtrise de la monnaie grâce au dollar, à la City, à Wall Street et aux paradis fiscaux, et la suprématie militaire pour imposer tout cela. Le centre de gravité de ce système est l’argent, véritable dieu avec ses églises et ses prêtres.

• S’agissant du système concurrent : « Se protéger pour maintenir son identité », ce qui implique un monde multipolaire et des règles de sécurité globale. Les instruments pour réaliser cet objectif sont des partenariats multiples grâce à des institutions telles que l’OCS, les BRICS, l’EAEU ou encore l’ASEAN, une autonomie énergétique, alimentaire et financière et un système éducatif (écoles et université) performant grâce à des États centralisés. Le centre de gravité de ce système est la, ou plutôt les civilisations.

Tandis que les adversaires des États-Unis ont analysé correctement le système anglo-américain, en ont tiré les enseignements qu’il convient et ont amassé de l’énergie potentielle ciblée pouvant être transformée au moment adéquat, les « élites » américaines ont analysé leurs adversaires (pays récalcitrants face à leur but) à l’aune de ce qu’ils sont, ce qui est une faute stratégique, mais cela s’explique.

Dans un livre intitulé « Pourquoi le monde déteste-t-il l’Amérique ? » paru en 2002, après le 11/09/2001, un chapitre porte le titre « L’Amérique est le monde, et le monde est l’Amérique ». Les auteurs écrivent : « L’Amérique ne se présente donc pas comme une puissance impériale surannée en quête de sphères d’influence et en concurrence avec d’autres empires ; elle est une hyperpuissance qui n’a pas d’égale […] Si le monde est l’Amérique, il s’ensuit que les intérêts de l’Amérique sont forcément les intérêts du monde. Et que ceux qui agissent contre les intérêts, la culture ou la vision du monde de l’Amérique attentent en réalité au bien-être et à la sécurité de la planète. »

La combinaison de suprémacisme et du sentiment du destin manifeste (à cet égard, lire « Dieu est américain – De la théodémocratie aux États-Unis » de Jean-François Colosimo) a maintenu les « élites » américaines dans un fantasme qui, se heurtant de plus en plus souvent à la réalité des événements et des situations, a été compensé par une propagande chaque jour plus violente et idiote, propagande destinée avant tout à eux-mêmes. Corrélativement, n’ayant pas analysé correctement leurs adversaires, ils n’ont pas senti le moment où ils allaient trop loin et où ils touchaient à la raison d’être du système adverse. Ils n’ont donc pas pu anticiper la réaction de leurs adversaires. Et le pire, c’est qu’ils n’ont toujours pas compris que la Chine, l’Inde, les pays d’Afrique, d’Amérique latine, du Moyen-Orient et d’Asie du Sud-Est n’attendaient que cela. Ils continuent à essayer d’imposer leurs décisions au reste de la planète tandis que celle-ci attend patiemment la fin de la partie et l’effondrement de la puissance américaine… Aveugles jusqu’au bout ! Cet effondrement est en cours.

L’effondrement

Le 26 mars 2018, dans un article intitulé « Une so british hystérie », j’écrivais ceci : « Le système SWIFT : “Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication” est un système de communication internationale qui permet aux banques de faire des transferts électroniques entre elles. Il est contrôlé par les États-Unis et la Grande-Bretagne, ce qui leur donne toutes les informations stratégiques sur les politiques des banques dans le monde entier. À la suite d’une attaque contre une banque russe via SWIFT, la Russie a développé son propre système interbancaire. La suite logique est que l’abandon de SWIFT par les BRICS, puis par d’autres pays, n’est qu’une question de temps. »

L’annonce récente de Vladimir Poutine au sujet du paiement en roubles des ressources russes annonce la fin du dollar en même temps qu’un processus en cours. L’Allemagne a beau s’insurger contre une rupture de contrat, le rouleau compresseur de l’Histoire est en marche, et nous sommes du mauvais côté.

Voici ce qu’écrit Godfree Roberts dans le Saker :

« Le 1er avril, la Chine et l’Union économique eurasienne — Russie, Arménie, Biélorussie, Kazakhstan et Kirghizistan — dévoileront un système monétaire et financier international indépendant. Il sera basé sur une nouvelle monnaie internationale, calculée à partir d’un indice des monnaies nationales des pays participants et des prix internationaux des matières premières.

Les DTS (Droits de Tirage Spéciaux) s’inspirent de l’invention de John Maynard Keynes, une monnaie synthétique qui tire sa valeur d’un vaste panier mondial et public de devises et de matières premières. Totalement résistante à la manipulation, elle est aussi stable que l’est une pyramide.

Les DTS constituent une alternative attrayante au dollar américain qui est devenu toxique pour l’EAEU, les 143 États membres de la BRI, l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), l’ASEAN et le RCEP, organisations dont aucune ne compte les États-Unis parmi ses membres et toutes comptent la Russie parmi ses membres, à part entière ou en tant que correspondant.

Le fait que l’EAEU, la BRI, l’OCS, l’ASEAN et le RCEP discutaient déjà d’une fusion avant l’opération en Ukraine n’en est que plus amusant.

Je prédis une proche mutinerie monétaire. »

Et maintenant ?

La question qui reste est : quelle forme va prendre l’effondrement ?

Je vois deux scénarios extrêmes :

  • Un effondrement économique extrêmement brutal aux États-Unis qui provoquera une guerre civile. Un grand procès de Nuremberg N.° 2 pour juger les crimes commis au nom de la démocratie et des droits de l’Homme depuis au moins trente ans.
  • Une reddition sans condition des pays occidentaux, à commencer par ceux de l’UE, le Japon, la Corée du Sud et l’Australie amenant à un atterrissage sans trop de douleur.

Entre ces deux scénarios extrêmes, toutes les spéculations sont possibles. Ce qui est certain, c’est que nous allons nous régaler à observer les retournements de veste en cascade et le bal des cons.




Mc Kinsey : le Sénat a-t-il intentionnellement noyé la mèche qui devait exploser ?

[Source : lecourrierdesstrateges.fr]

par LaurianeB

Le rapport du Sénat sur les activités de MC Kinsey a fait couler beaucoup d’encre. En apparence, il est très critique et démontre que le cabinet de conseil s’est engraissé sur le dos des contribuables sans payer d’impôt sur les sociétés. Mais était-ce bien cela, le problème ? N’était-ce pas plutôt les liens osmotiques entre le Président de la République et un cabinet qui lui a proposé un prêt personnel pour financer sa campagne électorale ? et n’était-ce pas plutôt l’emprise de Mc Kinsey et d’Accenture sur la stratégie de lutte contre le COVID, notamment l’invention du passe sanitaire, puis du passe vaccinal, partout en Occident – sujet éludé par le rapport ?

[NDLR : ce ne serait pas la première fois que pour étouffer un problème majeur on attire l’attention sur un problème secondaire.]

Rapport sénatorial « Mc Kinsey »

Bien entendu, il y a la version officielle, et officiellement méchante, du rapport de la sénatrice communiste (présidente du groupe communistes, d’ailleurs) Eliane Assassi sur les cabinets de conseil en matière de politiques publiques : ils gagnent beaucoup trop d’argent sur le dos de l’Etat. Cette ancienne adjointe au maire de Drancy a par exemple pointé du doigt l’évasion fiscale dont Mc Kinsey France est la bénéficiaire, avec des impôts payés au Delaware. 

Mc Kinsey, les méchants qui gagnent trop d’argent

Toute la presse (y compris le Courrier) s’est fait écho du rapport de la sénatrice Assassi sur l’activité des cabinets de conseil privés auprès du gouvernement. Et toute la presse a retenu deux informations qui, au fond, arrangent bien tout le monde : ils gagnent trop d’argent (2.168 €/jour), et, s’agissant de Mc Kinsey, ils ne paient pas leurs impôts en France.

Bouh ! pas bien ! et l’affaire est pliée. 

Donc, on résume : pas un mot sur le “pourquoi ?” que nous avons soulevé à plusieurs reprises. Nous avons notamment, il y a quelque temps, rappelé les liens d’amitié entre Emmanuel Macron alors candidat à l’élection présidentielle de 2017 et le cabinet Mc Kinsey. Nous avions aussi pointé du doigt l’étrange reproduction, dans l’affaire du passe sanitaire, des méthodes prônées par Mc Kinsey dans le scandale des opioïdes aux USA.  Sans même évoquer l’étrange reproduction des méthodes utilisées en Afrique du Sud pour asservir l’intérêt général. 

Autrement dit, le Sénat a concentré ses critiques sur le cabinet Mc Kinsey (et partiellement Accenture), en épargnant soigneusement Emmanuel Macron, le financement de sa campagne, et l’intervention de la caste mondialisée dans la définition de la stratégie française en matière de COVID. 

C’est quand même bizarre…

Un rapport adopté à l’unanimité par la commission 

Si certains avaient des doutes sur le caractère réellement bizarre de cette bizarrerie, il suffit de régarder le destin du rapport. Comme le pointe habilement le site Publicsénat :

Le rapport, adopté à l’unanimité des membres de la commission le 16 mars, sera traduit en proposition législative. Une proposition de loi « transpartisane » est d’ores et déjà annoncée.

Autrement dit, même Nicole Duranton, sénatrice LREM, a voté pour les conclusions de ce rapport ? Preuve incontestable qu’il évite soigneusement de gêner le pouvoir. 

Les questions qui n’ont pas été posées par la communiste Assassi

On se souvient ici des positions du Courrier sur l’intervention de Mc Kinsey (et d’Accenture) dans la question du COVID, et singulièrement dans la question de la vaccination et du passeport vaccinal. 

Nous défendons la conviction selon laquelle si tous les pays occidentaux ont adopté la même stratégie en matière de lutte contre le COVID, c’est parce que les grands cabinets mondialisés ont été utilisés pour la mettre en place, en grande partie sous l’influence du gouvernement profond américain qui déroule l’agenda du Great Reset. Parmi ces grands cabinets, on retrouve Mc Kinsey bien sûr, mais aussi Accenture (qui a fait affaire avec tout le petit cercle mondialisé comme le Forum de Davos, Trudeau ou les Bataves, sur l’identité numérique) ou Roland Berger dont nous avons décelé l’influence dans la campagne d’Eric Zemmour. 

Il était donc crucial non de se demander si Mc Kinsey et Accenture avaient gagné beaucoup d’argent dans l’affaire du COVID (le “beaucoup” étant forcément subjectif), mais s’ils avaient été les agents et même les principes actifs des mesures liberticides adoptées à l’occasion du COVID. 

Sur ce point, on se souviendra de l’étrange mollesse de la gauche communiste sur les suspensions de soignants non-vaccinés. Prompts à dénoncer les licenciements boursiers, ils se sont curieusement trouvé très secs et silencieux sur la mise à la rue sans indemnité de soignants objecteurs de conscience vaccinale. 

Une commission qui a enterré le dossier ?

Les communistes français ont-ils peur de dénoncer la mondialisation dans ses aspects les plus brutaux, notamment la désignation des non-vaccinés comme boucs-émissaires et l’utilisation politique et financière du COVID pour imposer la loi de Pfizer et de l’identité numérique aux pays occidentaux ?

En lisant le rapport Assassi, on ne peut que le penser. 

On ne trouvera dans ce document qu’une analyse à charge pour les laboratoires pharmaceutiques, qui passe gentiment sous silence la subordination de l’équipe Macron aux mondialistes de Davos et à leurs affidés. 

C’était pourtant bien le sujet : par quel mode opératoire la caste impose-t-elle son agenda à tous les pays industrialisés en même temps ? De notre point de vue, le rapport conforte cette thèse par une série d’indications. Mais, malheureusement, elles sont savamment escamotées ou mal exploitées, pour que les sénateurs ne donnent aucune interprétation politique à leurs constats. 

Reste à savoir pourquoi. 




Deux ans de lavage de cerveau par le bleu et le jaune — de la Covid-19 à l’Ukraine

[Source : Anti-Disinformation]






La peur nourrit la haine, une haine qui légitime tout, y compris l’horreur

Par Alain Tortosa

[Illustration : citation-celebre.leparisien.fr]

Terroriser, rejeter, mettre au ban, déshumaniser, condamner puis exterminer…

La crise ukrainienne s’inscrit parfaitement bien dans la continuité de la plandémie sur le Covid.
Le clivage n’est pas redéfini et à part quelques exceptions les « complotistes » du Covid sont les « complotistes » du conflit ukrainien.
Les « covidistes » adhèrent autant à la doxa sur le Covid que sur l’Ukraine.

L’idée de ce texte m’est venue en lisant des réactions sur Twitter suite à la prise de parole d’un infirmier, privé de travail et de revenus, qui criait sa douleur et le peu d’empathie de ses collègues soignants.

Parmi les commentaires, voici…

« OUI ça ne choque que toi pauvre M****💩 entre des gens qui subissent une guerre et des résistants de pacotille qui veulent mettre les malades en danger par pur égoïsme et idéologie. JE M’EN FICHE ROYALEMENT QUE CES GENS AIENT ÉTÉ VIRÉS et même TANT MIEUX !!!! »

« Qui n’aurait pas peur d’être soigné par de tels égoïstes qui ne pensent qu’à eux et jamais à l’autre ! »

« Dans le tramway le “Masque est obligatoire”. Mais hier après-midi, dans une rame bondée, trois imbéciles le portaient sous la bouche dont une femme que j’ai rappelée à l’ordre, car elle discutait et donc postillonnait.

En fait, elle a juste souri avec arrogance et continué à parler de vaccins bidons, etc.. Encore une antivax si j’ai bien compris. Ces gens me mettent hors de moi. »

« La hausse des carburants, c’est terrible ! Mais un peu de retenue ! Nous restons à peu près assurés de notre bien-être, de nos libertés, et, pour l’instant du moins, hors de portée du criminel de guerre moscovite. »

« Ces écervelés ne comprennent pas que ce qu’ils n’ont pas fait aurait pu nuire à leurs patients/missions de service public. D’un côté les pleutres ayant peur d’une petite piqûre, de l’autre des résistants à l’invasion de leur pays… »

Etc.

Nous le voyons autant pour le Covid que pour l’Ukraine, le moteur demeure la peur face à une « menace mortelle » incarnée par le Sars-CoV=2 ou par Poutine.

Une autorité nous a expliqué qu’il y avait de terribles dangers et qu’elle se chargeait de nous protéger à la condition que nous nous pliions totalement à ses injonctions quand bien même celles-ci seraient parfaitement contradictoires.

Celui qui est dans la peur de mourir le reconnaît rarement et va donc s’attribuer les mérites d’une obéissance totale par « solidarité » :

  • « Je me vaccine pour protéger les autres. »
  • « Je suis solidaire et je crache sur Poutine pour protéger les Ukrainiens. »

Bull-shit !
Il est probable, pour ne pas dire certain, que ces personnes bien-pensantes se croient empathiques, mais certainement pas dans une démarche égoïste.

Combien se sont vaccinés pour protéger des inconnus ?
Combien d’entre-nous savaient où se trouvait l’Ukraine et combien savaient et s’inquiétaient d’une guerre civile faisant rage depuis 8 ans ?

Les gens se sont vaccinés pour protéger leur petite personne (ou leur proche famille) ou, pire encore, pouvoir continuer à aller au resto ou au cinéma !

Quant à l’Ukraine dont vous et moi n’avons strictement rien à foutre (j’ai l’honnêteté de le reconnaître), la seule peur pourrait être de voir Poutine débarquer avec ses chars où nous balancer une ogive nucléaire hypersonique.

Ce peuple docile a continuellement peur, peur pour sa vie !

Je serais bien incapable de définir la « vie » et plus encore « être vivant », mais de toute évidence ces personnes paniquées en ont une vision pour le moins étriquée et restrictive.

Qu’importe les confinements, qu’importe les interdictions, qu’importe l’obligation de masque, qu’importe les pass sanitaires ou vaccinaux, si cela permet de conserver sa « sécurité » et sa « liberté » !

Tous les interdits que nous subissons depuis des dizaines d’années et dont nous vivons une apothéose ne sont pas vécus comme des interdits.
Le peuple a totalement intégré dans sa psyché que « l’interdit c’est la liberté » !
Vivre semble donc se limiter à avoir un toit, pouvoir se nourrir, mais surtout pouvoir consommer.

« Je dépense donc je suis ! »

Cette population docile vit dans la peur et les gouvernements font tout pour la maintenir en permanence dans un va-et-vient de « ça va mieux » et de « ça empire ».

Nous avons, et ce n’est pas fini, vécu pendant deux ans dans une menace dont nous avons entendu parler, mais que nous n’avons pas vue et dont nous ignorerions toujours l’existence sans les médias.
Et nous vivons désormais avec une menace de guerre que nous ne voyons pas sous nos fenêtres et dont nous ignorerions l’existence sans les médias (la preuve en est que nous ne savions pas que l’Ukraine était en guerre civile depuis 2014).

Et demain (nous n’en voyons que les prémices), nous allons vivre sous la menace du dérèglement climatique avec à la clef le risque d’extinction de l’espèce humaine, et ce sans pouvoir nous demander si tout ceci est naturel, mensonger, créé par l’homme et si nous pouvons « lutter contre ».

Je vous rappelle que l’on nous fait croire depuis 2 ans qu’il est possible de lutter (et avec succès) contre un virus et qu’il faudrait être complotiste ou totalement débile pour en douter !

Cette peur est tellement envahissante qu’il n’y a plus aucune place pour la réflexion, la critique, la prise de recul et encore moins l’empathie pour autrui.

Comme nous pouvons le voir sur ces témoignages (soft), cette peur conduit à une déconnexion totale du cœur et de l’empathie.

Un soignant applaudi hier comme un héros est devenu la dernière des merdes en refusant de se vacciner.
Il est passé instantanément du statut de rempart, de soldat du feu pour me protéger MOI au statut de lâche, de complotiste, d’irresponsable, d’égoïste, de pyromane et même de tueur en puissance.

C’est d’autant plus intéressant que c’est le même soignant, la même personne, mon même voisin…

La force de la propagande est telle que tout personnel soignant qui voulait traiter ses patients Covid par des antibiotiques ou autres molécules, au lieu de paracétamol, est perçu comme un fou dangereux qui menace notre propre vie !
Les années précédentes, c’eut été l’inverse qui nous aurait profondément choqués.

Ne tentons pas de parler d’études, de science, d’efficacité… toute forme de critique en direction des saintes écritures n’est que menace pour notre vie, car il ne saurait exister une autre voie que celle martelée par l’église du coronavirus et ses fidèles serviteurs.

Il en est de même pour la guerre en Ukraine, un système binaire avec les « bons » qui représentent « l’axe du bien » et « Satan » « l’axe du mal ».

Ici aussi, mettre de la nuance, introduire de la géopolitique, laisser entendre qu’il pourrait y avoir des responsabilités occidentales dans les événements actuels est vécu comme une menace, car, ici encore, il ne saurait y avoir une autre voie que faire la guerre et détruire Poutine.

Celui qui ne pense pas comme on lui a dit de penser, celui qui n’obéit pas aveuglement aux injonctions, celui qui critique et encore plus celui qui résiste est une menace et un traître !

En fervent disciple et défenseur de la foi, je fais partie des bons, des gentils, des généreux, des solidaires, etc.

L’autre est évidemment un sale type, le non-vacciné est un sale type comme Poutine est un sale type.

L’autre est de fait tout sauf comme moi…

L’empathie devient non seulement impossible, mais quasi criminelle :

  • Comment voulez-vous être empathique avec un soignant qui a fait le choix de devenir sciemment un tueur potentiel de petits vieux ?
  • Comment voulez-vous être empathique avec un habitant du Donbass russophone et même russophile qui voit en Poutine un sauveur face à des bataillons nazis qui affirment sans s’en cacher qu’il faudrait les éradiquer ?

Il ne peut y avoir de « bons » de part et d’autre de l’échiquier.

Si mon ennemi est un humain comme moi, si un soignant est un humain comme moi, humain qui aime, qui a une vie, une famille, des enfants alors comment pourrais-je le tuer ou le priver de quoi vivre ?

Aucune guerre ne pourrait exister si des humains étaient en face d’autres humains…

Et la propagande se charge de déshumaniser activement le camp d’en face, « l’autre ».
La technique employée pour le Covid (égoïstes, idiots, irresponsables, complotistes, criminels, antisémites…) est la même que celle employée pour qualifier celles et ceux qui n’approuvent pas la gestion de la crise en Ukraine.
Les « pacifiques », ceux qui veulent que la guerre s’arrête, n’imaginent que des sanctions économiques et l’envoi d’armes létales aux Ukrainiens.

Rappelez-vous Saddam Hussein dont les troupes au Koweït « débranchaient les bébés des couveuses pour les jeter dans des poubelles ».
Nous savons aujourd’hui que ce n’était que de la propagande orchestrée pour faire de Saddam un monstre, un non-humain pour légitimer l’invasion de l’Irak et ensuite fermer les yeux sur des centaines de milliers de civils irakiens qui seront tués pendant le conflit.
Notre président, en disant que nous étions en guerre contre le Covid, a utilisé les mêmes stratagèmes et manipulations du peuple pour le conditionner à réclamer la fin des Droits des l’homme.
Je ne crois pas qu’il y ait eu des guerres que les États ont pu débuter sans manipuler auparavant le peuple et transformer « l’ennemi » en monstre.

Pour l’Ukraine nous avons aussi eu droit aux cibles civiles sciemment visées, aux enfants sciemment tués, aux dizaines de milliers de victimes tuées par le monstre slave, sans compter la destruction de centrales nucléaires, etc.
À aucun moment on n’émet l’hypothèse que les troupes ukrainiennes pourraient faire de même.

Ici encore adieu toute réflexion :

  • Si Poutine voulait voler l’Ukraine, il n’a pas vraiment intérêt à la détruire.
  • Si Poutine veut sauvegarder son image, il a intérêt à limiter au maximum le nombre de morts civils.

Bien entendu de tels propos relèvent d’un crime d’intelligence avec l’ennemi !

La réflexion est à ce point morte que nombreux sont ceux qui croient que l’armée ukrainienne pose des difficultés, voire même, met en déroute une armée qui est une des deux plus fortes de la planète !
Et là aussi on ne se dit pas que si Poutine avait voulu rayer l’Ukraine de la carte, il aurait pu la réduire en cendres en 48 heures sans même utiliser d’armes nucléaires !
Pourquoi Poutine progresse lentement au sol alors qu’il pourrait provoquer des pluies de bombes comme les Américains en Irak ?

Nous voyons donc une disparition totale de la réflexion, de la logique, du bon sens et de l’esprit critique aussi bien pour le Covid que pour l’Ukraine.
Mais pire encore, cette peur pour certains, et cette panique pour d’autres, nourrit et conduit à la haine d’autrui.

Nous avons vu comment il est facile de déshumaniser des personnes qui ont pourtant un bagage social, fait des études, etc.
J’ai même tendance à croire que l’ouvrier a plus gardé un certain bon sens dans la crise que le cadre supérieur.
Avant cette crise, je ne savais pas à quel point il est aisé de mener un peuple où on le désire dans une dictature.

Connaissez-vous beaucoup de donneurs d’ordres qui ont refusé d’appliquer les mesures dictatoriales ?

  • Combien d’enseignants, d’encadrants, de policiers, de chefs d’entreprise, de restaurateurs, d’agents de sécurité, de contrôleurs de la SNCF et j’en passe ont dit « NON ! » ?
  • Combien ont refusé d’imposer le masque ?
  • Combien ont refusé d’imposer un pass sanitaire ?
  • Combien ont refusé d’imposer un pass vaccinal ?

Quasi aucun !
Et si ou quand demain cette même autorité nous impose(ra) de mettre dans des camps les « mauvais citoyens », qui dira « non ! » ?

Les mêmes qui vous ont interdit de rentrer dans un magasin sans un masque vous feront monter dans un train sans le moindre problème de conscience !

Fiction ?
Si en 2019 on vous avait dit que vous seriez interné de force chez vous, que vous auriez l’obligation de porter un masque, une obligation d’injection expérimentale, un passeport sanitaire puis vaccinal pour des activités de la vie courante, l’auriez-vous cru ?
Si on vous avait dit que les Français accepteraient sans casser du flic vous l’auriez cru ?
Si on vous avait dit qu’ils auraient vécu les diminutions de ces mesures avec angoisse, vous l’auriez cru ?

Dois-je vous rappeler que le projet de loi(([1] https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3714_projet-loi#)) 3714 déposé en décembre 2020 comporte une disposition de placement pour les personnes contaminées ?

Alors comment un humain peut-il en arriver à obéir, souhaiter et participer activement à des actes qui peuvent conduire à des génocides ?

Tout simplement parce que ce n’est pas un humain comme lui qu’il fera monter dans le train, mais une personne mauvaise, un sous-être, un non-être, un non-humain !

Nous n’en sommes pas encore là… ça débute par l’interdiction de fréquenter certains lieux à une catégorie de personnes, à les priver de travail ou licencier un chef d’orchestre ou empêcher un sportif de participer à des compétitions uniquement du fait de sa nationalité russe ou de son statut vaccinal.

Cela provoque-t-il l’indignation de la masse ?
Tout au plus l’indifférence, mais bien souvent des applaudissements ou un regret de ne pas faire plus.

Supprimer les produits russes d’un supermarché, renommer un collège, effacer le nom de Gagarine d’une association sur l’espace n’est pas totalement ridicule, stupide ou injuste, mais un acte patriotique !

Et ne parlons pas des « sanctions économiques » qui relèvent de la commedia dell’arte. On fait croire que l’on va mettre en place un embargo contre le gaz russe.
Cela fait exploser les prix et enrichit scandaleusement les producteurs et les spéculateurs.
Dans le même temps, les importations de gaz russe sont à la hausse et Poutine encaisse une fortune qui lui permet de financer sa guerre et compenser les « sanctions » !

Qui paye la facture ? Le peuple !
Mais le gouvernement est « généreux », il met en place des aides…
Ces aides vont-elles être financées en ponctionnant ceux qui se font des milliards grâce aux « sanctions » ?
Non, elles vont aller augmenter encore plus notre dette et notre dépendance vis-à-vis de nos créanciers… Tout aussi ridicule que le blocage du prix de l’énergie qui sera financé par ? Nous-mêmes !
Bien entendu le coupable désigné en l’occurrence est Poutine comme le coupable désigné pour la destruction des Droits de l’homme et de l’économie était le Sars-CoV-2.
Les Occidentaux mettent en place des mesures dont les seules victimes seront leur peuple et que l’on imputera à autrui ou un virus.
Elles nourrissent la haine contre les « antivax » d’un côté et la haine contre Poutine de l’autre.

Le vernis entre l’animal sauvage et l’être civilisé est toujours plus fin qu’on ne le croit.

Ainsi la valeur d’un Russe ou d’un non-vacciné peut être équivalente, c’est-à-dire proche de zéro… il devient alors possible de l’éradiquer sans problème de conscience.
Mais le bourreau n’est pas conscient, il croit « bien agir » et « bien penser » pour venir en aide aux Ukrainiens ou pour les victimes de l’odieux virus.

Seules la peur et la haine attisées par la propagande gouvernementale, le matraquage médiatique, permettent d’en arriver là et l’histoire nous prouve que rien ne l’arrête.

Allons-nous enfin nous lever pour dire stop à la peur, stop aux boucs émissaires et stop à la manipulation permanente des peuples ?
Rien n’est moins sûr.

Alain Tortosa

21 mars 2022
https://7milliards.fr/tortosa20220321-la-peur-etape-vers-la-haine-et-les-genocides.pdf




Vera Sharav : « Un groupe d’oligarques a capturé les gouvernements de la même manière que les nazis »

[Source : FranceSoir]

Auteur(s): FranceSoir

« Un groupe d’oligarques mondiaux assoiffés de pouvoir, qui se compose de Big Pharma, des banques centrales, et des compagnies technologiques de biosurveillance, a capturé les gouvernements de la même manière que les nazis. »

Dans ce debriefing exceptionnel, nous avons reçu Vera Sharav, rescapée de l’holocauste et éminente militante des droits de l’homme. Elle a partagé avec nous ses analyses sur les parallèles qu’il est possible d’établir entre les évènements survenus au cours de la crise du Covid-19 et la période du nazisme. Cette interview a été conduite en partenariat avec Ariane Bilheran, docteure en psychologie. Elle a écrit plusieurs ouvrages sur la manipulation mentale et la psychologie du pouvoir et elle est l’auteure de la tribune Totalitarisme, idéologie et paranoïa publiée dans France Soir.



Vera Sharav, née en 1937 en Roumanie, est la fondatrice de l’organisation à but non lucratif Alliance for Human Research. Elle s’est illustrée par son fervent militantisme contre les pratiques illicites et frauduleuses de l’industrie pharmaceutique depuis la mort de son fils adolescent suite à une réaction à la Clozapine, un médicament prescrit dans le cadre du traitement d’un trouble schizo-affectif.

Dans son combat, Vera Sharav s’est particulièrement intéressée au sujet des dispenses de consentement émises par la Food and Drug administration (FDA) dans le cadre d’études cliniques. Son engagement l’avait notamment conduite à faire campagne contre « Northfield Laboratories », fabricants du substitut sanguin PolyHeme, une affaire dont les médias et le Sénat américain s’étaient saisis.

Naturellement, elle s’est rapidement positionnée contre la vaccination anti-Covid imposée dans différents pays du monde au moyen d’un arsenal législatif liberticide, qui viole le consentement libre et éclairé normalement exigé avant de pratiquer un acte médical ou d’administrer un traitement. Pour Vera Sharav :

« du temps d’Hitler, ce sont surtout les juifs qui étaient diabolisés en tant que propagateur de maladies infectieuses. Aujourd’hui, ce sont les résistants à l’obligation vaccinale et au passeport vaccinal. »

En revanche, elle soutient que ces injonctions s’inscrivent dans le cadre d’un projet plus large, le Nouvel Ordre Mondial, aussi appelé Grande Réinitialisation, qui vise à prendre le contrôle de chaque aspect de la vie du citoyen. Le passe vaccinal est un pilier fondamental de ce plan, censé consolider le projet d’identité numérique. « L’objectif sous le régime nazi et aujourd’hui est le même. Il s’agit de prendre le contrôle de la vie des gens et de s’assurer qu’ils obéissent aux décrets du gouvernement quel qu’il soit », martèle-t-elle. Et de mettre en garde :

« Lorsque nous voyons des scènes horribles de policiers en uniformes noirs, tout comme les nazis, attaquer brutalement les manifestants à Paris, à Ottawa, en Israël… ces scènes sont des rappels douloureux au prélude de l’Holocauste : la solution finale. »

Vera Sharav est aussi revenue sur le rôle central tenu dans cette crise par le Dr Anthony Fauci, conseiller de la Maison-Blanche sur la gestion de la crise sanitaire, et sur les violations manifestes du Code de Nuremberg qu’induit ce qu’elle qualifie d’« expérimentation massive ». Elle l’assène :

« Le Code de Nuremberg est garanti à chaque être humain en temps de guerre comme en temps de paix. En d’autres termes, déclarer un état d’urgence ne suspend pas le Code de Nuremberg. »

Ce debriefing a été réalisé en partenariat avec The Translation Bridge, chargé de la traduction de cette vidéo.

[Voir aussi :
La Dictature médicale Secrète : Entretien historique entre la rescapée de l’holocauste Vera Sherav et l’avocat Reiner Fuellmich
Dr Reiner Fuellmich et Ariane Bilheran sur le délire paranoïaque des élites mondialistes derrière la plandémie
Ariane Bilheran : « La crise sanitaire est un prétexte pour exercer une domination sur l’humanité »
Ariane Bilheran : « L’idéologie sanitaire est un prétexte à une gouvernance totalitaire »
Le documentaire Hold-Up et l’interview d’Ariane Bilheran à propos de la crise mondiale Covid-19]




Ukraine : la grande manipulation

[Source : voltairenet.org]

[Photo : Le président Poutine s’expose. Il a réuni 80 000 personnes dans un stade pour célébrer la réunification avec la Crimée et la lutte contre les néo-nazis ukrainiens. Pendant ce temps, à Kiev, aucune foule ne descend dans les rues pour soutenir le président Zelensky qui se cache.]

Par Thierry Meyssan

Alors que les révélations se multiplient sur les exactions commises par les bandéristes ukrainiens durant les huit dernières années, les Occidentaux continuent à ne percevoir que la souffrance des populations civiles ukrainiennes. Elles ignorent tout des causes profondes de la guerre, tout autant que des événements qui ont conduit le Kremlin à la déclencher. Peu importe, les bandéristes sont en train de perdre et les grandes puissances préparent la paix.

Cet article fait suite à :
 1. « La Russie veut contraindre les USA à respecter la Charte des Nations unies », 4 janvier 2022.
 2. « Washington poursuit le plan de la RAND au Kazakhstan, puis en Transnistrie », 11 janvier 2022.
 3. « Washington refuse d’entendre la Russie et la Chine », 18 janvier 2022.
 4. « Washington et Londres, atteints de surdité », 1er février 2022.
 5. « Washington et Londres tentent de préserver leur domination sur l’Europe », 8 février 2022.
 6. « Deux interprétations de l’affaire ukrainienne », 15 février 2022.
 7. « Washington sonne l’hallali, tandis que ses alliés se retirent », 22 février 2022.
 8. « Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens », 5 mars 2022.
 9. « Une bande de drogués et de néo-nazis », 5 mars 2022.
 10 « Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens »,8 mars 2022.

Alors que les révélations se multiplient sur les exactions commises par les bandéristes ukrainiens durant les huit dernières années, les Occidentaux continuent à ne percevoir que la souffrance des populations civiles ukrainiennes. Elles ignorent tout des causes profondes de la guerre, tout autant que des événements qui ont conduit le Kremlin à la déclencher. Peu importe, les bandéristes sont en train de perdre et les grandes puissances préparent la paix.

Les opérations militaires se poursuivent en Ukraine avec deux narrations radicalement différentes selon que l’on écoute les médias occidentaux ou russes. Ces deux versions s’écartent non seulement pour décrire la guerre, mais aussi et surtout pour décrire les buts de cette guerre.

En Occident, le public est persuadé que l’armée russe a d’énormes problèmes logistiques et ne parvient pas à alimenter ses chars en carburant. Ses avions frappent indistinctement des cibles militaires et civiles, détruisant aveuglément des villes entières. Le dictateur Poutine n’en aura pas fini tant qu’il n’aura pas écrasé Kiev et tué le président élu Zelensky. À ses yeux l’Ukraine est coupable d’avoir choisi la démocratie en 2014 au lieu de reconstituer l’Union soviétique. D’ici là, il sème la mort et la désolation sur une population civile, tandis que ses soldats se font tuer à grande échelle.

Au contraire, en Russie, on pense que les combats sont limités à des zones précises, le Donbass, la côte de la mer d’Azov et les cibles militaires partout ailleurs. Certes, on déplore quelques pertes, mais pas d’hécatombe. On observe avec stupeur le soutien que les anciens alliés de la Grande Guerre patriotique (la Seconde Guerre mondiale) apportent aux Bandéristes, les néo-nazis ukrainiens. On attend qu’ils soient tous neutralisés pour que la paix puisse revenir.

En bruit de fond, l’Occident a lancé une guerre économique et financière contre la Russie. De très nombreuses entreprises occidentales quittent le pays et sont immédiatement remplacées par d’autres venant de pays ne participant pas à cette guerre. À titre d’exemple, les restaurants McDonald seront remplacé par la chaîne turque Chitik Chicken, tandis que les Émirats arabes unis accueillent les oligarques chassés d’Europe. La Chine et la Communauté économique eurasienne planifient la mise en place d’un système économique et financier parallèle à celui de Bretton Woods. Bref, le monde se coupe en deux.

Qui dit vrai ?

Les services secrets russes sont persuadés que le président Volodymyr Zelensky s’est enfui de Kiev et qu’il réalise ses interventions vidéos depuis un studio. Ils scrutent tous ses messages pour localiser où il se cache.

La guerre proprement dite

Selon les observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), c’est-à-dire du forum intergouvernemental créé par les accords d’Helsinki (1973-75), le front du Donbass était stable depuis plusieurs mois, lorsque les bombardements ont repris à partir du mercredi 16 février 2022 pour atteindre leur paroxysme le vendredi 18 (plus de 1 400 explosions entendues). Les gouvernements locaux de Donestk et de Lougansk ont alors replié plus de 100 000 personnes pour les protéger de ce déluge de feu.

Le soir du 18, la réunion annuelle des élites de l’Otan, la « Conférence sur la Sécurité de Munich », débutait. L’un des invités les plus remarqués était le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy. Le 19, Il prenait la parole et déclarait que son pays ambitionnait de se doter de l’arme nucléaire face à la Russie. Le 20, la Douma était en ébullition à Moscou et votait une motion demandant au président Poutine de reconnaître les deux républiques du Donbass comme indépendantes, ce qu’il faisait dans la précipitation le 21 au soir. Il n’y avait même pas de drapeaux des deux nouvelles nations au Kremlin.

Le 24, l’opération militaire russe débutait par un bombardement massif des systèmes de défense anti-aériens, puis des usines d’armement et des casernes des bandéristes (les néo-nazis ukrainiens). La stratégie militaire russe avait été improvisée, comme la reconnaissance diplomatique des républiques du Donbass. Les troupes déployées étaient déjà épuisées par les manœuvres qu’elles venaient d’effectuer en Biélorussie.

La Maison-Blanche et la presse occidentale, au contraire, faisant l’impasse sur la guerre du Donbass et sur les déclarations du président Zelenski, affirmait que tout cela était prévu depuis longtemps et que les troupes russes avaient été positionnées à l’avance. Le dictateur Poutine, ne supportant pas le choix des Ukrainiens pour la Démocratie, les contraignait à réintégrer son Empire comme Léonid Brejnev avait mis au pas les Tchécoslovaques, en 1968. Cette lecture des événements a semé la panique chez tous les anciens membres du Pacte de Varsovie et l’Union soviétique (qui ont oublié que Brejnev n’était pas russe, mais ukrainien).

Depuis lors, appliquant la technique mise au point par Jamie Shea lors de la guerre du Kosovo, l’Otan écrit chaque jour une nouvelle histoire édifiante sur les crimes de la Russie. Cela va du bombardement irresponsable d’une centrale nucléaire ukrainienne à la frontière russe, à l’anecdote attendrissante d’un jeune enfant qui atteint seul la liberté en traversant l’Europe jusqu’à Berlin. Tout cela est ridicule et atterrant, mais largement repris sans réflexion, ni vérification, par les médias occidentaux.

Joel Lion, alors ambassadeur à Kiev, mettait en garde contre les bandéristes. Il est aujourd’hui en poste au ministère des Affaires étrangères en Israël.

La guerre diplomatique

Comme les choses vont mal pour l’armée ukrainienne et ses supplétifs bandéristes (ou « néo-nazis » selon la terminologie russe), le président Zelenski a sollicité l’ambassade de Chine à Kiev pour transmettre une demande de négociation au Kremlin dès le second jour du conflit. Les États-Unis s’y sont d’abord opposés avant de laisser faire. Durant les contacts, la France et l’Allemagne ont pris des initiatives avant d’être remplacés par la Turquie et Israël. C’est bien normal. En effet, la France et l’Allemagne ont failli à leurs responsabilités en laissant massacrer par Kiev 13 000 à 22 000 personnes en violation des accords de Minsk dont ils étaient les garants. Tandis que la Turquie a soutenu les Tatars ukrainiens sans pour autant mener d’action en Ukraine et qu’Israël a soudain pris conscience que le danger bandériste (c’est-à-dire « néo-nazi ») que son ambassadeur à Kiev dénonçait était bien réel.

Ces négociations se déroulent bien, malgré l’assassinat par les bandéristes ukrainiens d’un délégué de leur propre pays, le banquier Denis Kireev, coupable à leurs yeux d’avoir prétendu que les Ukrainiens et les Russes étaient des frères slaves. Malgré aussi la bourde du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui a cru malin de rappeler lourdement que la France est une puissance nucléaire, provoquant la mise en alerte nucléaire de la Russie.

Ces négociations pourraient se terminer d’une manière difficile à imaginer : l’Ukraine, qui avait inclus 102 000 bandéristes dans ses forces de Défense territoriales, pourrait être désarmée et placée sous la protection des États-Unis et du Royaume-Uni (c’est-à-dire en pratique de l’Otan). C’est en effet le seul moyen de respecter les traités, notamment les déclarations d’Istanbul (1999) et d’Astana (2010). L’Ukraine a le droit de choisir ses alliés, mais pas d’accueillir d’armes étrangères chez elle. Elle peut donc signer des accords de Défense, mais pas être placée dans un commandement intégré. C’est une position très gaullienne : Charles De Gaulle avait maintenu la signature de la France au Traité de l’Atlantique-Nord, mais avait retiré l’armée française du commandement intégré de l’Organisation du Traité de l’Atlantique-Nord (Otan) et avait chassé les soldats états-uniens du sol français.

La Russie devrait occuper durablement, voire annexer, la côte de la mer d’Azov (y compris Marioupol) de manière à joindre la Crimée au Donbass. En outre, elle devrait occuper, voire annexer, le canal de Crimée du Nord qui approvisionne en eau potable la péninsule criméenne. Enfin, elle pourrait occuper, voire annexer, la côte de la mer Noire (y compris Odessa) de manière à joindre la Crimée à la Transnistrie. La minorité hongroise, elle aussi victime des bandéristes qui ont fermé ses écoles, pourrait être rattachée à la Hongrie. Cependant, le mieux est l’ennemi du bien : la perte d’accès de l’Ukraine à la mer pourrait être une cause de conflit futur.

La seule chose qui est certaine, c’est que la Russie poursuivra son action jusqu’à la neutralisation de tous les bandéristes et qu’Israël la soutiendra pour cela, mais pas au-delà. De ce point de vue, le meeting que le président Poutine a convoqué à Moscou « contre les nazis » n’est pas un simple message de détermination à son opinion publique, c’est déjà un cri de victoire. Tous les monuments à la gloire de Stepan Bandera et des nazis devront être détruits. Les autres nations qui ont soutenu les néo-nazis, notamment la Lettonie, devraient le prendre pour dit.

Sergey Glazyev fait son grand retour. Après avoir joué un rôle dans la privatisation des biens collectifs soviétiques, il pourrait construire un nouveau système financier global.

La guerre économique et financière

C’est là que tout se joue pour les États-Unis. Ils sont parvenus en quelques jours à faire prendre des mesures unilatérales (et donc illégales en droit international) à tous leurs alliés. Mais ces mesures, qualifiées de « sanctions » quoique sans jugement, ne sont pas tenables à moyen terme. D’ores et déjà elles ont suscité une spéculation effrénée sur l’énergie et une hausse des prix immédiate en Europe. Les grandes entreprises européennes quittent la Russie la mort dans l’âme. Elles assurent le Kremlin qu’elles n’ont pas le choix et qu’elles espèrent revenir au plus vite.

Le président Vladimir Poutine met en avant les libéraux que l’on accusait il y a peu d’être vendus à l’étranger. L’ancien président Dmitri Medvedev est à nouveau en grâce. La directrice de la Banque centrale russe, Elvira Nabiullina, qui avait été choisie au moment de l’idylle avec l’Ouest, a été présentée à la Douma pour se succéder à elle-même, mais désormais pour travailler avec d’autres partenaires. Sergey Glazyev, dont le nom est associé aux privatisations de l’ère Yelstin, s’est vu confier la création d’un nouveau système économique et financier qui puisse se substituer à celui conçu par les Anglo-Saxons en 1944, à Bretton Woods. Tout leur est pardonné pourvu qu’ils garantissent aux Chinois et à la Communauté économique eurasiatique (Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie, Tadjikistan) qu’ils ne seront pas étatistes.

Le pape François a accepté de réveiller les vieux démons des croisades. Le 25 mars, il consacrera l’Ukraine et la Russie au Cœur immaculé de Marie, selon les vœux de celle-ci transmis par les voyants de Fatima lors de la révolution russe.

La guerre idéologique

La paix en Ukraine ne réglera pas le conflit russo-US ouvert depuis le 17 décembre 2021. Celui-ci continuera avec d’autres affrontements. Pour leur part, les Straussiens, qui ont usé et abusé des arguments religieux pour attaquer la Russie en Bosnie-Herzégovine, en Afghanistan, en Tchétchénie et au Moyen-Orient élargi, ont bien l’intention de les utiliser au plan global.

Souvenons-nous, l’orientaliste straussien Bernard Lewis (ancien agent des services secrets britanniques, puis membre du Conseil de sécurité nationale US, puis conseiller de Benjamin Netanyahu) avait conçu un moyen pour mobiliser les arabes, à la place des Occidentaux, contre les Russes. C’était la stratégie du « choc des civilisations ». Il avait expliqué qu’en Afghanistan, les croyants musulmans devaient se battre contre les Soviétiques athées. C’est cette vision qui a été concrétisée par les arabes-afghans d’Oussama ben Laden. La même stratégie a été utilisée avec succès en Bosnie-Herzégovine et en Tchétchénie. Sur le premier théâtre d’opération, l’Otan s’est appuyée sur l’armée saoudienne et sur les Gardiens de la Révolution iraniens (ainsi que sur quelques éléments du Hezbollah libanais). Un Staussien, Richard Perle, est même devenu le conseiller diplomatique du président bosniaque Alija Izetbegović, dont Oussama Ben Laden était le conseiller militaire. Plus tard, durant la Seconde Guerre de Tchétchénie, les Straussiens ont organisé l’alliance entre les Bandéristes ukrainiens et les islamistes tchétchénes (congrès de Ternopol, 2007), avec le soutien logistique de la Milli Görüş (alors dirigée par Recep Tayyip Erdoğan). Tous se sont battus côte-à-côte pour l’Émirat islamique d’Itchkérie (Tchétchénie). En définitive, la stratégie de Bernard Lewis fut popularisée par son assistant, Samuel Huntington. Cependant, il ne la présenta plus comme un plan militaire, mais comme une fatalité expliquant opportunément l’attribution des attentats du 11 septembre 2001 aux musulmans en général.

Considérant que rien n’arrête les gens qui se battent en croyant servir Dieu, les Straussiens ont décidé depuis quatre ans déjà de réactiver le schisme qui sépara les Catholiques des Orthodoxes au XIème siècle. Ils se sont d’abord attelés à scinder l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou. Ils y sont parvenus avec l’aide de la Turquie qui a fait pression sur le patriarche de Constantinople. Il s’agit maintenant de déchaîner les passions en ressuscitant les prophéties de Fatima. En 1917, juste après la révolution russe, des voyants portugais eurent des apparitions de la Vierge Marie. Celle-ci leur confia différents messages, dont un dénonçant implicitement le renversement du Tsar de droit divin. La Russie était présentée comme choisissant le Mal et tentant de le répandre. Par conséquent, le conseiller de Sécurité nationale, Jake Sullivan, s’est rendu à Rome, à l’occasion d’une rencontre avec la Chine, en fait pour convaincre le pape François. Il y est parvenu.

Un calendrier a été mis au point. Le président Zelenski s’adressera au parlement français, puis le président Biden viendra en Europe présider un sommet extraordinaire de l’Otan, et enfin le pape François, réalisant la prière de la Vierge Marie à Fatima, consacrera l’Ukraine et la Russie au Cœur immaculé de la Vierge. Ce montage peut apparaître artificiel, mais son effet devrait être puissant. Pour beaucoup de catholiques, combattre la Russie deviendra un devoir religieux.

Conclusion

Dans les prochaines semaines, le président Joe Biden devra s’essayer à un nouveau discours. Il s’agira de présenter la paix en Ukraine comme une victoire de la sagesse. Peu importe que les Ukrainiens aient joué et perdu. Peu importe que les bandéristes soient prisonniers ou morts. Peu importe que l’Ukraine perde son accès à la mer. Les Alliés seront invités à augmenter leurs dépenses militaires et à payer avec leurs deniers pour tout ce carnage.

PS : Ma chronique de la semaine dernière a été illustrée par erreur avec une photographie de Reinhard Gehlen à la place d’une de Stepan Bandera. Nous vous prions de nous en excuser.

Thierry Meyssan

source : Réseau Voltaire




France — 10 avril 2022 : ni Vote blanc, ni Abstention !

[Source : irocblog via agoravox.fr]

Par Régis DESMARAIS

Il y a urgence à faire croire que les dés sont jetés et que rien ne peut changer la donne. Dès lors, pourquoi perdre son temps ? Pourquoi voter ? Cette ultime manipulation ne doit pas prendre. L’abstention et le vote blanc sont la pire des choses pour ceux qui ont souffert de la politique et des mots du président sortant. Le 10 avril 2022, il y a urgence à se déplacer massivement pour voter, car rien n’est joué tant que l’on n’a pas capitulé.

Faire croire que le vote est inutile alors que le bilan est catastrophique

Sans que cela soit prépondérant, j’entends autour de moi trop de personnes qui avouent ne pas vouloir aller voter en avril prochain, car, selon elles, « Cela ne sert à rien ! » Outre que la réalité de cette assertion n’est pas démontrée, ce qui est étrange c’est de voir que ce type de déclaration défaitiste émane de personnes qui souffrent, subissent et détestent le régime en place. Si « Cela ne sert à rien », on a envie de leur demander « Mais alors, qu’est-ce qui peut servir ? » Sans même poser la question, on devine avec crainte la réponse susceptible de venir : « Rien ! »

L’abstention fondée sur la croyance que voter ne sert à rien est un subtil poison dont seul le personnage qui occupe le pouvoir peut tirer bénéfice. Ce poison est distillé avec férocité et constance par les médias. Nous sommes submergés de sondages qui nous annoncent que le président est à plus de 30 % des intentions de vote. La presse nous étourdit par des articles proclamant que M. Macron s’envole dans les sondages, qu’il est le « père de la Nation », un chef de guerre qui ne se change pas en période de conflit, l’ami des démocrates persécutés par les dictateurs, celui qui vante la fraternité et qui fait en sorte que le bien et la vérité arrivent en fanfare pour écraser le mal et le mensonge. Le récit est désarmant de naïveté tant il est éloigné de la réalité.

Emmanuel Macron s’envolerait donc dans les sondages, mais cet envol semble être celui d’Icare. La chute guette celui qui a voulu se hisser là où il n’a pas sa place. Nous avons beau regarder et écouter autour de nous, nous ne percevons la plupart du temps que détestation de ce personnage qui a fait du mensonge et de l’inversion de tout un mode de gouvernance. La plupart des Français détestent ce président à l’apparence douteuse d’un gamin hilare de se retrouver entre tant de dorures. Hélas, dorure rime avec pourriture, et la pourriture se développe quand se nécrose un corps malade, exsangue et sans avenir. Tous les chiffres, tous les actes, toutes les déclarations de ce président ont plongé la France toujours plus au fond d’un puits sombre et glacial. Nous ne pouvons pas continuer cette descente infernale.

Pour qui veut bien réfléchir, on ne peut qu’être sidéré par le contraste entre un homme qui est présenté comme brillant, intelligent si ce n’est surdoué, et la réalité d’un personnage qui a besoin de dépenser « un pognon de dingue » en frais de cabinet de conseil pour savoir quoi et comment faire.

Des millions de Français ont été insultés, déclarés irresponsables et se sont vu dénier la qualité de citoyen. Des milliers de Français ont tout perdu, travail et salaire. Des gens se sont fait injecter un produit expérimental les larmes aux yeux, d’autres se voient refuser des soins pour ne pas avoir fait ce que la loi ne les oblige pas de faire. Le pays est fragilisé et M. Macron se fait le promoteur de la fraternité. On le voit agenouillé devant la tente d’un sans-abri et l’on se demande si l’individu sans domicile fixe n’est pas l’un des soignants que le chef de l’État a eu envie d’emmerder. On se le demande, mais visiblement sur la photo promotionnelle du candidat, ce dernier semble juste se demander si la pose est bonne.

En cinq années de présidence Macron, la société s’est délitée, fracturée et a perdu toute notion du vivre ensemble et d’avenir en commun. Le bilan de ce président est d’une noirceur absolue. Cette catastrophe en cours ne semble pas lui poser de difficultés. On pourrait même craindre qu’il se nourrisse du chaos et du désastre. Trouverait-il des forces dans l’affaiblissement des autres ? Si nous devons utiliser le mot « rien », c’est bien à l’encontre de ce président : rien ne le fera changer, rien ne le détournera de sa désastreuse politique, rien ne le fait douter, car dans le fond, il ne se doute ni ne voit rien de ce qui concerne les Français. Emmanuel Macron s’occupe de la France comme un comptable s’occupe des comptes d’une entreprise. Le président ne voit que lignes, colonnes, additions, multiplications et surtout divisions et soustractions. La France est un concept abstrait et désincarné pour ce président, pur produit d’une fausse élite élevée et nourrie dans une réalité parallèle, la réalité des dogmes, de la doxa, du mythe du progrès perpétuel et bienfaiteur.

La construction de l’abstention

La démocratie, c’est un peu comme les entreprises. Il n’est pas nécessaire d’avoir la majorité du capital (des électeurs) pour gouverner. Il suffit juste d’atteindre un seuil de capital (de suffrages exprimés) pour avoir le pouvoir.

Nos démocraties vont se satisfaire du plus grand nombre de suffrages exprimés. Vous l’avez compris, il suffit pour remporter une élection d’être celui qui a bénéficié du plus grand nombre de suffrages exprimés même si ces suffrages se sont exprimés dans un océan d’abstention. Pour maîtriser les choix des électeurs, il faut donc expulser le plus grand nombre d’électeurs du processus décisionnel démocratique pour chérir ceux qui vont encore se déplacer aux urnes.

Le développement d’une société de loisirs, le plus souvent sans sollicitation de l’intelligence et de la capacité de réflexion du citoyen, va conduire à faire lâcher prise à un nombre important de citoyens qui, lentement mais sûrement, vont devenir dépendants de ces loisirs au point de n’exister que pour s’adonner à ces derniers.

Principaux acteurs de cette destruction du citoyen critique : les médias. Ces derniers modifient le rythme de vie des citoyens et leur perception du monde. Désormais, le mode de vie va se centrer sur l’immédiateté via une profusion incessante d’informations délivrées 24 h/24 sans aucune hiérarchisation et par la focalisation ponctuelle sur des sujets sans importance ou tronqués et instrumentalisés. Les médias relativisent tout, noyant ainsi les sujets essentiels. Les citoyens perdent la capacité de s’intéresser à des sujets complexes, perçus comme ennuyeux. Abreuvés de flots incessants d’images et d’informations, les citoyens deviennent incapables de lire plus de dix lignes. Nous sommes à l’ère du tweet, du texto et cela se ressent. Si être synthétique et clair est une qualité, il est difficile de mettre en lumière les mécanismes complexes qui sous-tendent le fonctionnement de nos sociétés en une dizaine de lignes de texte. Or aujourd’hui la capacité de concentration du citoyen est de plus en plus formatée par les modes actuels de communication, lesquels rendent impossibles une critique sérieuse du monde, mais portent au pinacle le buzz et ses enchaînements d’informations insignifiantes. La majorité des citoyens devient incapable d’accéder à la compréhension de la complexité du monde, laquelle se dévoile au-delà de la dixième ligne de texte. Les hommes se murent dans une prison faite de SMS et de tweets.

Il est difficile de débattre, car débattre c’est parfois proposer un point de vue alternatif. Celui qui tient des propos dérangeants, car remettant en cause une version officielle, est immédiatement disqualifié en étant traité de fou voire de « complotiste », terme devenu l’arme fatale qui sert à fusiller tout propagateur d’idées non conformes aux standards dominants.

Tous ces éléments détruisent l’implication citoyenne dans la vie quotidienne. Une part appréciable de la population n’est plus intéressée que par elle-même ou est dans l’incapacité de penser le monde et de s’y projeter. Cette partie de la population déserte de plus en plus les isoloirs, car ces derniers ne représentent plus rien pour elle. Pour ceux qui ne sont pas encore totalement devenus les excroissances de leur écran, le constat de la similitude des candidats, mêlé au sentiment que rien ne pourra changer, les incite à ne plus participer aux temps forts d’une démocratie dont ils perçoivent le simulacre. L’abstention ne cesse d’augmenter scrutin après scrutin.

À cela s’ajoute désormais l’usage permanent de la peur, qui elle aussi, limite la capacité de réflexion des individus. Peur du virus, peur de la guerre atomique. Tout est fait pour casser psychologiquement une partie de la population. Le grotesque est à son comble quand, interrogé sur les chances d’une avancée diplomatique avec la Russie, Emmanuel Macron se dit optimiste en langue anglaise, et pessimiste en langue française. La nature du message change selon le public cible choisi. Le message entretient la peur et notamment celle d’un proche avenir plus incertain que jamais. Combien de Français, influencés par cette manipulation, vont faire le choix de ne pas ajouter une incertitude supplémentaire à l’avenir en changeant le capitaine ? Nul doute que les cabinets de conseil ont quantifié le nombre d’individus susceptibles de se laisser happer par cette peur entretenue pour les besoins d’une réélection.

Les derniers vaillants électeurs qui se déplacent aux urnes sont pour la plupart ceux que les mass medias et les partis politiques ont le plus flattés. Ces derniers pensent encore que la démocratie fonctionne bien dès lors que les candidats présentés parlent comme eux et pensent comme eux. Il y a un phénomène d’identification de classe sociale qui se crée entre ces derniers électeurs et les candidats. Tout ce petit monde est dans l’entre-soi et est convaincu de partager les mêmes intérêts. Cette dernière frange de la population, qui participe aux élections, ne risque pas de remettre en cause un système dans lequel elle se reconnaît. Bien sûr, il y a toujours des électeurs qui échappent à ces catégorisations et qui se rendent aux urnes avec la conscience de ce qui ne va pas et de la piètre qualité des candidats proposés. Ces électeurs encore « éveillés » sont une minorité et ne peuvent pas mettre en danger le système.

L’importance de participer à l’élection

Aujourd’hui, et pour combien de temps encore, reste-t-il aux Français quelques leviers d’action offerts par la Constitution, et notamment l’élection présidentielle ? Ce rendez-vous avec les urnes est le seul qui peut extraire de la tête de ce pays un homme qui n’aurait jamais dû y être.

Si cette élection n’avait aucune utilité, on ne vous submergerait pas avec tant de propagande en faveur de M. Macron, de sondages flatteurs, d’articles de presse dithyrambiques. Si cette élection était sans importance, Emmanuel Macron ne tenterait pas de faire de la crise ukrainienne un tremplin pour faire croire qu’il possède une stature hors du commun dont on ne pourrait pas se passer en ces temps de crise. Si cette élection était sans risque pour le pouvoir en place, ce dernier ne se montrerait pas si arrogant et déterminé à faire comme si cette élection n’était qu’une singularité du calendrier, un évènement presque folklorique. Pour un peu, on imagine M. Castex recrutant quelques bignous pour donner à cette élection un air de terroir.

Cette élection est capitale, car la réélection de M. Macron serait une catastrophe pour le pays et les Français. Ce président a si éreinté notre nation qu’aujourd’hui il est fort probable qu’aucun des autres candidats à l’élection présidentielle ne pourrait faire pire et plus dommageable. D’une certaine manière, par sa politique, Emmanuel Macron offre aux Français une liberté inattendue : celle de voter pour n’importe quel autre candidat, car n’importe quel autre candidat sera moins dangereux que le président sortant.

Ultime tentative pour démobiliser les électeurs : la rumeur d’élections truquées. Il n’y a jamais de fumée sans feu. Les États-Unis ont clairement montré qu’une élection présidentielle n’est pas à l’abri de doutes sur le déroulement honnête d’un scrutin. Une chose est certaine, toute fraude est possible et surtout non décelable si elle se fait de façon douce, marginale et donc difficilement détectable. Le meilleur moyen de rendre une fraude difficile est de voter massivement à ce premier tour des élections. En effet, si des candidats non désirés récoltent des voix en grand nombre, il devient périlleux de corriger les résultats locaux, notamment au moment de leur consolidation au niveau départemental et national. Rien n’est impossible, mais en cas de participation massive aux élections, la fraude, si fraude il y a, ne pourra pas se faire de façon douce, homéopathique et totalement invisible.

Cette élection, comme celle de 2017, se jouera exclusivement au 1er tour. Dès le 1er tour de l’élection présidentielle, les électeurs qui ont souffert des méthodes de ce président ou ceux qui n’ont pas été dupes des mensonges doivent faire en sorte que M. Macron n’accède pas au second tour. Le 10 avril 2022 : pas d’abstention ni de vote blanc ! Ne pas voter ou voter blanc reviendrait à voter Macron. N’oubliez pas que M. Macron a été élu avec 43,61 % des électeurs inscrits sur les listes électorales, et pire, il se repose sur une Assemblée nationale où le parti majoritaire ne représente que 16,55 % des inscrits !

Français, le 10 avril 2022, allez massivement voter. Nous devons rester maîtres de nos vies et de notre avenir. Il faut se réapproprier la République et cela se fait en allant voter pour un candidat. Le vote blanc et l’abstention seront pour cette élection un suicide national.




Scott Ritter, expert américain, sur l’opération militaire de la Russie en Ukraine

[Source : rusreinfo.ru]

Scott Ritter est un ancien officier du renseignement du Corps des Marines des États-Unis. Dans sa carrière militaire de plus de 20 ans, il a servi en Union Soviétique pour mettre en œuvre des accords de contrôle des armements, dans l’état-major du général américain Norman Schwarzkopf pendant la guerre du Golfe et plus tard comme inspecteur en chef des armes à l’ONU en Irak de 1991 à 1998. Il est considéré aujourd’hui comme un expert en stratégie militaire et collabore avec plusieurs revues et sites d’information.

Scott Ritter : J’analyse en tant que militaire. J’ai passé de nombreuses années au début de ma carrière à apprendre des tactiques pour enfermer et détruire les forces soviétiques grâce à des manœuvres de tir. Je connais ces gars. Je les ai étudiés pendant 35 ans, leur doctrine et leur équipement, leurs tactiques d’opération.

Ce que nous voyons [en Ukraine] est une stratégie multi-vecteur classique. Son objectif est de lier les forces ennemies, de les maintenir en place, de détruire les postes de commandement, de les encercler et de capturer des objets stratégiquement importants. Contourner les zones fortifiées où la bataille serait trop intense. Il n’est pas facile de ne pas laisser prendre l’initiative.

La vitesse d’avance des troupes russes est supérieure à la vitesse des troupes allemandes lors de l’ opération Blitzkrieg pendant la Seconde Guerre mondiale. C’est l’avance de troupes la plus rapide de l’histoire.

Surtout, considérant que l’armée ukrainienne était composée de 260 000 hommes, entraînés et équipés selon les normes de l’OTAN, avec un système de commandement étroitement lié, efficacement géré par des officiers. Il convient également d’envisager le soutien de 200 à 300 000 réservistes, unités auxiliaires et services. Et donc les Russes ont commencé avec 190-200 000 soldats pour faire face à une force de 600 000 soldats.

Habituellement, au début d’une campagne, vous aurez un avantage de trois contre un côté offensif. Les Russes ont lancé l’opération avec un avantage d’un contre trois, ou un contre quatre du côté ukrainien. Mais néanmoins, les pertes de la dernière semaine s’affichent 1 à 6 en faveur des Russes. Habituellement, dans les affrontements modernes de la Seconde Guerre mondiale, les batailles d’annihilation à grande échelle, par exemple, les Allemands dans les batailles avec les Américains, étant donné que les Américains ont gagné, pour chaque Américain tué, il y avait 3 à 4 Allemands. Ce ratio a permis aux Américains de gagner des batailles et d’avancer. Le rapport entre les Russes et les Ukrainiens de 1 à 6 est une défaite écrasante pour la partie ukrainienne.

L’une des raisons qui entravent l’avancée des Russes est que la partie russe a annoncé son intention d’éviter des pertes parmi l’armée ukrainienne.

Pour moi, comme pour tout le monde, ce fut une surprise absolue qu’ils aient commencé l’ opération avec une main attachée dans le dos. La progression est très calme et très précise. Les Russes ont tenté de négocier avec tous ceux qui occupaient des positions fortifiées dans le but de minimiser les pertes civiles et la destruction des installations urbaines. Les Russes ont manifesté leur refus de tuer des soldats ukrainiens dans leurs casernes. Au lieu de cela, ils ont souvent annoncé « nous préférons que vous restiez dans votre caserne et renonciez à résister parce que nos revendications ne sont pas contre vous, nous chassons de plus gros poissons ».

Malheureusement pour les Russes, les Ukrainiens ont décidé de se battre, et ils se battent très honorablement. Je ne peux pas sous-estimer le courage et la résilience de l’armée ukrainienne. Ils sont confrontés à une armée russe bien entraînée et bien équipée, qui dispose d’avantages tactiques et opérationnels. Et les Ukrainiens démontent des affrontements tout à fait dignes. Mais ils perdent, perdent sans espoir. Et je pense que plus tôt, même plus tôt que tard, nous verrons une reddition totale. Lorsqu’ils sont à court de munitions, ils manquent de nourriture, ils manquent d’eau potable et de carburant, et ils seront confrontés à un choix : une résistance inutile ou la mort.

Lee Camp : Il y a beaucoup de discussions dans la propagande américaine, je peux citer votre citation sur Twitter comme exemple – « pratiquement tout ce qui est dit sur les chaînes occidentales sur les actions des Russes en Syrie n’est pas vrai ». À votre avis, que pensez-vous des troupes russes des pertes civiles ?

Scott Ritter : Les troupes russes se sont délibérément privées d’un énorme avantage de la doctrine militaire moderne – un avantage décisif en matière de puissance de feu. Je dirais même supériorité absolue. La stratégie russe habituelle consiste à localiser la cible et à brûler l’emplacement avec des tirs nourris d’artillerie à lance-roquettes multiples, de mortiers, puis à faire avancer les forces au sol jusqu’à ce qu’une nouvelle cible soit localisée et que la procédure soit répétée. La tactique est extrêmement efficace et extrêmement brutale. Appliquée à une formation ennemie située dans une zone urbaine ou dans une banlieue densément peuplée, elle entraînerait la mort de dizaines de milliers de civils.

Les Russes ont abandonné cette tactique. Ils ne l’ont pas utilisé nulle part [en Ukraine]. Mais la guerre est une science inexacte, je vous le dis en tant que personne qui connaît cela de première main. Ils sont guidés par des informations des opérations de reconnaissance sur les capacités de l’ennemi et ses emplacements. Donc ils ont une cible, ils choisissent les armes les plus adaptées pour l’éliminer. Et tout à coup, il s’avère que les renseignements étaient erronés. Et dans tous les cas, lorsque des combats ont lieu dans des zones habitées, ce sont les gens qui paient le prix le plus élevé. Et cela se passe en ce moment.

Mais prétendre que les Russes ciblent délibérément la population civile est une déformation absolue de la réalité. Les Russes sont très, très prudents dans l’utilisation des armes. Lorsqu’ils utilisent des armes lourdes, par exemple à Kharkov, ils ont utilisé plusieurs systèmes de lance-roquettes lors de batailles dans des bâtiments privés. Mais ce que les médias ne vous diront pas, c’est que les Russes ont envoyé un groupe de reconnaissance dans cette zone avant cela. Elle a été prise en embuscade et détruite par l’armée ukrainienne, qui s’était retranchée dans la région. Un tel résultat d’une opération de reconnaissance transforme automatiquement la zone en une cible de combat légitime. Je suis désolé, mais ce sont les règles de la guerre. Si vous avez pris la décision de vous défendre dans des zones résidentielles, vous ne pouvez pas, ce n’est plus un crime de guerre si les Russes frappent ces zones.

Je pense que les Russes échouent sur un aspect, et c’est en termes de propagande. Je ne dis pas que j’aimerais que les Russes mentent. Mais je voudrais qu’ils défendent mieux leur point de vue dans cette confrontation. En face ils n’ont pas seulement la propagande du gouvernement ukrainien. Il faut tenir compte du fait que la CIA coopère uniquement avec le ministère ukrainien de l’Information. Et la CIA est responsable de ce qu’on appelle une « opération d’information ». C’est une opération secrète d’action politique, utilisée avec la permission du président des États-Unis. Et la raison pour laquelle la CIA doit obtenir l’approbation présidentielle est que la CIA n’a généralement pas le droit de manipuler des informations qui auraient un impact sur le public américain. Ils peuvent mentir, ils le font avec beaucoup de succès. Mais il leur est interdit de mentir si cela affecte le point de vue des Américains.

Or c’est exactement ce qu’ils font maintenant. Ils diffusent de la désinformation. Ou, disons-le de cette façon, ils ont effectué une opération d’information bien calculée afin d’obtenir des résultats politiques intérieurs en Russie. Le but en fait est le renversement du régime, ils veulent que Poutine soit renversé. Par conséquent, ils créent un mécontentement interne en Russie, et ils dirigent ce mécontentement avec des sanctions et des mécanismes politiques. Tout doit fonctionner ensemble. Les sanctions ne fonctionnent pas toutes seules. Les sanctions, visent une certaine classe de citoyens à Moscou, et en fermant à cette classe l’accès aux bénéfices de la coopération avec l’Occident, vous violez leur mode de vie. Les États-Unis veulent que cette classe devienne incontrôlable et renverse leur Saddam. Il s’agit d’une opération de changement de régime.

Et la propagande en Ukraine ne se limite pas à exagérer les victoires ukrainiennes, comme le font normalement les militaires, ou à minimiser les succès russes. C’est la manipulation de l’information en Russie et en Europe. Souvenons-nous de l’OTAN – c’est une organisation incapable qui a sauté d’Afghanistan en disgrâce. Comment allez-vous les confronter à ce qui se passe actuellement ? Comment les arriver à aller à l’encontre de ce dont les Russes sont capables ? Nous devons lancer une opération d’information destinée à remodeler l’opinion publique en Europe. Le public américain tombe également sous l’influence de la propagande. Vous ne pouvez pas faire en sorte que la CIA pousse un mensonge ici et à la maison sur CNN en disant : « oui, tout est un mensonge ». Vous n’êtes pas obligé de faire ces déclarations, vous ne devez pas reporter que la vérité. Ils ont laissé les mensonges prendre vie. Cela nécessite l’approbation du gouvernement. Ainsi, le président des États-Unis est impliqué dans une opération qui escroque le public américain et les gens devraient en prendre note.

@RealScottRitter




Maladie de Creutzfeldt-Jakob postvaccinale, une épidémie dans l’épidémie ?

[Source : la-verite-vous-rendra-libres.org]

Les signalements de cas suspects de maladie de Creutzfeldt-Jakob postvaccinale se multiplient depuis le mois d’octobre en France et dans le monde. Nous avons recensé une dizaine d’études documentant un possible lien avec le vaccin, mais celui-ci est formellement réfuté par l’ANSM. La précipitation de l’État à écarter cette hypothèse l’expose-t-elle demain à un nouveau scandale sanitaire ?

Le 15 octobre 2021, la France entière découvrait sur CNews l’histoire de Mauricette Doyer, cette femme de 72 ans ayant déclaré une forme atypique de maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) 15 jours après sa deuxième injection du vaccin Pfizer-BioNTech. Depuis la diffusion de son témoignage, son mari ne cesse d’alerter les autorités sanitaires et de recevoir des messages de proches de personnes vaccinées (une quarantaine à ce jour) relatant strictement le même récit, caractérisé par les mêmes symptômes et la même chronologie.

Ce lien entre les vaccins à ARN messager et la survenue d’une maladie à prions est-il suffisamment plausible pour être pris en compte par les autorités sanitaires ? Le ministère de la Santé a-t-il, à défaut de respecter le principe de précaution qui prévaudrait ici, agi conformément à ce qu’exigerait l’éthique ou plus prosaïquement la loi au regard de la spécificité de cette maladie à déclaration obligatoire ? C’est ce que nous avons cherché à comprendre.

La réponse du corps médical : écoute-t-on les bonnes personnes ?

À défaut de l’être par les autorités de santé (Olivier Véran n’a jamais pris la peine de contacter Marc Doyer, malgré son engagement à le faire), la situation particulière de Mauricette Doyer a interpellé le Pr Luc Montagnier, biologiste virologue, prix Nobel de médecine en 2008, qui alerte depuis des mois sur un possible lien entre les injections d’ARN messager (ARNm) et le déclenchement de la maladie de Creutzfeldt-Jakob :

« Cette maladie est très rare, normalement, quand elle est sporadique, c’est un cas sur un million. Là, c’est un groupe de 7 personnes indépendantes les unes des autres avec des médecins différents qui sont atteints de cette maladie. Le facteur commun est qu’ils ont été vaccinés par deux doses de vaccin Pfizer. C’est à la deuxième dose que ça apparaît des petits signes et puis les signes généraux de la maladie apparaissent. On ne peut pas prouver que c’est causé par les vaccins, mais il faut quand même regarder cette hypothèse. Parce que le seul facteur commun entre ces personnes, c’est d’avoir été vacciné par le même vaccin. »

Sud Radio, 17 novembre 2021

[Note de Joseph :
De nombreux articles indiquent la présence de graphène et d’éléments métalliques divers dans les vaxins.
Et l’article Explication de la maladie de la vache folle suggère la véritable cause probable de la maladie de Creutzfeldt-Jakob et de celle de la Vache folle. Il s’agirait de la conjugaison de certains métaux (comme le manganèse), de facteurs oxydants (chimiques — provenant par exemple de pesticides —, mais aussi électromagnétiques — UV, radars, micro-ondes de smartphones et autres, etc.)]

Le Pr Luc Montagnier faisait état en décembre 2021 de 21 décès survenus sur le territoire national post injection [1]. Peu avant son décès, il évoquait 40 cas suspects. Sans accuser formellement les vaccins, il questionne, car il n’est pas possible de fermer les yeux aujourd’hui. La responsabilité du vaccin dans la survenue de ces cas peut-elle être pour autant établie à ce stade ? Le cas échéant, s’agit-il d’un effet secondaire connu des vaccins ?

« Il y a visiblement un sujet commun au niveau mondial »

Selon la généticienne Alexandra Henrion-Caude ancienne directrice de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et accessoirement l’une des plus grandes spécialistes de l’ARN messager, on ne peut pas parler d’« effet connu » compte tenu de l’incidence extrêmement faible de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, mais la proximité de survenue de ces cas avec les injections est a minima inquiétante.

Interrogée par Clémence Houdiakova sur Radio Courtoisie, elle évoque un « pic d’intérêt » sur Internet (Google Trends) pour cette maladie rarissime, le dernier – de bien moindre amplitude – ayant été observé en 2016, ce qui l’amène à conclure que le cas de Mauricette n’est sans doute pas un cas isolé : « Il y a visiblement un sujet commun au niveau mondial, le dernier pic étant daté du 19 octobre 2021. »

Au Canada, les autorités sanitaires du Nouveau-Brunswick ont en effet annoncé l’ouverture d’une enquête sur une maladie d’atrophie cérébrale présentant des similarités avec la MCJ et ayant touché 42 personnes, dont 5 sont décédées. Faut-il voir là encore un possible lien avec le vaccin ?

Un faisceau d’indices en faveur d’un possible lien

C’est sans doute prématuré pour le dire, la presse évoque au contraire la piste d’un élevage de homards et l’utilisation d’un produit phytosanitaire. Dans le cas de Mauricette, ce lien a été établi a minima par son médecin traitant qui mettra un mois et demi avant de déclarer son cas à la pharmacovigilance comme cas suspect de maladie de Creutzfeldt-Jakob. Elle dénombre dans sa patientèle une seconde personne vaccinée ayant développé un tableau clinique similaire, également à proximité de l’injection.

La neurologue C. Moret Chalmin qui a étudié une dizaine de ces cas, dont celui de Mauricette exclut tout concours de circonstances au regard de la similarité des tableaux cliniques (démence, dyspraxie, mutisme akynétique), de la parfaite superposition de leur courbe d’évolution temporelle et de l’impossibilité d’expliquer statistiquement un tel nombre de cas, dont certains ont également été détectés en Suisse et en Belgique.

Que répondent les autorités sanitaires et le corps médical ?

En marge des explications psychologisantes avancées par plusieurs médecins dans les médias, évoquant systématiquement la tentation de « rechercher un coupable » (S. Haïk), et donc d’incriminer le vaccin face à une maladie rarissime et « extrêmement mystérieuse » dont « on ne connaît pas encore bien le mécanisme », les hypothèses émises par le corps médical s’orientent systématiquement vers un diagnostic d’exclusion a priori du rôle du vaccin : « Elle l’avait en elle, elle l’a déclenchée lors de la vaccination » ; « On ne sait pas, on verra s’il y a une explosion des cas ». Que sait-on des enquêtes de pharmacovigilance conduites en France et de l’incidence de la maladie ?

 Le caractère de maladie à déclaration obligatoire exige le signalement immédiat et systématique de tout cas suspecté ou avéré aux autorités sanitaires 

Épidémiologie de la maladie : est-il trop tôt pour s’inquiéter ?

Un article paru dans Libération le 31 janvier 2022 prétend faire le point sur cette question. Concernant l’incidence de la maladie, les données épidémiologiques françaises ne confirmeraient pas « pour le moment » le signal évoqué par Marc Doyer : : « Les spécialistes interrogés par CheckNews assurent que les délais d’apparition de cette maladie rendent impossible tout lien avec la vaccination », explique Libération en introduction de l’article.

Plus de cas suspects relevés en quelques semaines qu’en 27 ans

Interrogé par le journaliste de Libération, Jean-Philippe Brandel, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et coordinateur de la Cellule nationale d’aide à la prise en charge des maladies de Creutzfeldt-Jakob, explique qu’aucune augmentation de l’incidence de cas suspects ou avérés n’a été enregistrée en 2020 et 2021 au sein du Réseau national de surveillance de la MCJ, dont le caractère de maladie à déclaration obligatoire exige le signalement immédiat et systématique de tout cas suspecté ou avéré aux autorités sanitaires.

Il rappelle également que l’incidence de la maladie est particulièrement stable, en moyenne de 150 cas par an, selon la forme de la maladie :

  • sporadique (de survenue aléatoire) : en moyenne 100 cas/an en France ;
  • héréditaire (familiale ou génétique) : en moyenne 8 à 10 cas/an en France ;
  • acquise (par contamination), avec deux formes spécifiques : les MCJ iatrogéniques (112 cas recensés en France entre 1992 et 2004) et la variante de la MCJ (vMCJ, 28 cas diagnostiqués entre 1992 et 2019 en France, 200 dans le monde depuis 1995), dont la plus connue est l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), à l’origine de la maladie dite « de la vache folle ».

Aucune inquiétude donc pour le moment, mais une vigilance : « Il y a une surveillance active qui est en place, et l’on va continuer à surveiller de près si l’on y voit une augmentation significative du nombre de suspicions. Mais pour le moment, ça n’est pas le cas », précise dans le même article le Dr Stéphane Haïk, neurologue responsable de l’équipe Maladie d’Alzheimer-Maladies à prions au sein de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM) et coordonnateur du Centre national de référence des prions.

Et si ce n’était pas le hasard ?

Cette inquiétude serait en effet majeure si le vaccin pouvait être à l’origine des cas cités par Marc Doyer, qui évoquait récemment une incidence anormale de la maladie en Israël, pointée par un professeur du département de Neurologie de l’université de Tel-Aviv. Nous ne sommes pas en mesure de vérifier cette information, les autorités sanitaires ont-elles cherché à le faire ?

Le ministre des Solidarités et de la Santé est en tout cas formel. Il a récemment menacé en plein hémicycle une ancienne députée de la majorité, médecin, de poursuites pénales pour avoir suggéré une possible implication du vaccin dans la survenue de ces cas, qu’il qualifie de « délire complotiste » auquel il oppose le « fait scientifique » :

« Délires complotistes » sur les vaccins : « Les mandats s’arrêtent un jour et ceux qui continuent à tenir ces propos là seront susceptibles d’en rendre compte devant la justice… je le dis pour madame @MartineWonner », rappelle @olivierveran. #DirectAN #Covid19 pic.twitter.com/mSCv6Zbh9M

LCP (@LCP) February 24, 2022

Elle le serait d’autant plus si ces cas avaient pu échapper aux radars de la surveillance épidémiologique en raison de leur atypicité et de l’incrédulité des médecins dénoncée par un nombre inquiétant de personnes ayant déclaré un événement indésirable à proximité des injections. Omerta, tabou… ce sont les termes qui reviennent dans de nombreux témoignages pour décrire le refus du corps médical d’envisager l’hypothèse d’un possible lien avec le vaccin, à l’instar de celui de l’épouse de Jean-Pierre Pernaut dont les médecins ne parviennent pas à expliquer les 4 accidents vasculaires cérébraux (AVC) consécutifs à l’injection de sa 3e dose, mais qui ont une seule certitude qui les empêche de procéder à des investigations plus poussées : ça ne peut pas être le vaccin.

« On ne remet pas en cause la vaccination »

Peut-on douter du manque de sincérité ou de lucidité du corps médical, et donc de l’exhaustivité des cas déclarés dans les bases de pharmacovigilance ? C’est ce que suggère en tout cas le Dr Amine Umlil, pharmacien et juriste en droit de la santé, responsable du centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques (CTIAP) de Cholet, qui alerte depuis plusieurs mois sur la défaillance et les entorses au droit de la pharmacovigilance dans le cadre de l’actuelle campagne de vaccination.

Il motivait en ces termes sa démission du Comité scientifique permanent de l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM), intervenue en novembre 2021, dénonçant un «  tabou bien intériorisé  » : « On ne remet pas en cause la vaccination. »

Sans pour autant reprendre cette hypothèse, que sait-on de l’intégrité des enquêtes de pharmacovigilance évoquées par le Pr Adnet lors de l’émission Touche pas à mon poste du 21 janvier 2022 (74’) et le Dr Martin Blachier qui martèle à chacune de ses interventions médiatiques que l’ANSM enquête sur l’ensemble des cas, comme ici à l’antenne de CNews le 15 octobre 2021 : « Dès qu’il y a un signalement sur quelque chose de très rare, ils investiguent, ils recherchent. »

L’Agence européenne des médicaments qui a homologué le vaccin mentionne clairement ce risque dans un document daté du 30 novembre 2020

Exclusion du rôle du vaccin : sur quelles bases s’est fondée l’ANSM ?

L’ANSM recense sur son site 6 cas de suspicion de MCJ déclarés après une vaccination, dont 4 avec le vaccin Comirnaty (Pfizer-BioNTech), 1 avec Spikevax (Moderna) et 1 avec Vaxzevria (AstraZeneca). Or l’Agence précise de manière contradictoire que « ces cas ont fait l’objet d’une analyse approfondie par les CRPV » mais que « s’agissant d’une pathologie d’évolution très lente, le comité de suivi considère que le court délai de survenue ne permet pas de retenir le rôle des vaccins contre la COVID-19 dans la survenue de ces cas », tout en rappelant que « les suspicions de MCJ sont des maladies à déclaration obligatoire [pour lesquelles] le diagnostic est complexe et long ».

Un risque théorique mais jugé minime par l’Agence européenne des médicaments

Au-delà de cette étrange contorsion rhétorique, deux éléments interrogent quant à l’arbitrage de l’ANSM et à la communication qu’elle organise sur son site, à destination du grand public dont elle pourtant garante de l’information loyale sur laquelle se fonde légalement l’exercice du consentement libre et éclairé sanctifié par le Code de la santé publique (articles L. 1111-4 et R. 4127-36, CSP) :

l’Agence européenne des médicaments (European Medical Agency, EMA) qui a homologué le vaccin mentionne clairement ce risque dans un document daté du 30 novembre 2020 : « La Protéinase K utilisée dans la fabrication de DS et bouillon LB utilisé dans l’établissement du pST4-1525 MCB et WCB sont les seuls matériaux d’origine animale utilisés dans la fabrication du BNT162b2. Le demandeur a identifié une contamination du produit par des agents de l’encéphalopathie spongiforme transmissible (EST) [maladie à prion] comme principal risque théorique associé à ces ingrédients, jugé minime » ;
les enfants de Mauricette Doyer ont fini par obtenir des autorités sanitaires une exemption de vaccination en raison d’un possible terrain familial pouvant favoriser le déclenchement de la maladie. L’État admet donc tacitement que le lien ne peut être à ce stade formellement exclu.

Le principe de précaution a-t-il été respecté ?

Pourquoi, au vu de ces éléments, l’ANSM a-t-elle choisi de poser aussi rapidement un diagnostic d’exclusion plutôt que de signaler l’existence d’un lien possible entre ces cas de MCJ et le vaccin – et donc d’un risque, fût-il exceptionnel –, ou de se contenter d’indiquer qu’une enquête est en cours ?

Les bonnes pratiques de communication sur la sécurité d’emploi des médicaments, décrites dans le chapitre 7 du Guide de bonnes pratiques de pharmacovigilance de février 2018, édité par l’ANSM indiquent en effet clairement que « la communication sur la sécurité d’emploi de médicaments » doit être « claire et adaptée aux destinataires afin de répondre à leurs attentes », « présentée de manière objective et non trompeuse », « présente[r] toujours le risque en perspective du bénéfice attendu » et « fai[re] état des éventuelles incertitudes ».

Le Code de la santé publique précise de son côté que toute personne a le droit d’être informée sur « les risques fréquents ou graves normalement prévisibles » que comportent « les traitements ou actions de prévention qui [leur] sont proposés » (art. L. 1111-2), y compris les risques exceptionnels, comme l’a rappelé le Conseil d’État (décision no 181899, séance du 10 décembre 1999). Ce cadre est-il aujourd’hui respecté ?

Il est possible qu’en injectant à nouveau ce vaccin, on augmente le risque. Donc le danger est là.

Luc Montagnier

L’exclusion du vaccin s’est faite sur un seul critère : le délai d’apparition de la maladie

L’article de Libération apporte un éclairage plus précis sur le motif d’exclusion par l’ANSM du rôle des vaccins dans la survenue de ces cas : « Lorsque la maladie apparaît quelques semaines ou quelques mois après une vaccination, il est impossible en l’état actuel des connaissances que ce soit lié à la transmission d’un prion ou à l’injection d’une molécule qui induirait une conformation anormale de la protéine prion. » (S. Haïk)

Pour la forme acquise de la maladie, le délai d’apparition varierait de 1 an minimum en cas de contamination infectieuse jusqu’à 10 à 15 ans en cas de contamination iatrogénique. Les délais seraient selon eux beaucoup plus longs si un composant du vaccin avait déclenché une anomalie sur une protéine prion. Quant à l’accélération du développement d’une maladie sous-jacente, évoquée par certains médecins, elle ne serait suggérée par aucune donnée selon les neurologues interrogés par Libération.

Restent donc deux hypothèses pour expliquer la survenue de ces cas :

  • un concours de circonstances orientant le diagnostic vers la forme sporadique de la maladie (la plus commune), ce qui serait cohérent avec la « banalité » de leur incidence. Mais elle paraît de fait exclue en raison de la similarité des cas et de leur déclenchement systématique deux semaines après une injection ;
  • une contamination induite par les vaccins ou l’un de ses composants. Cette hypothèse ne peut être écartée d’un revers de la main puisqu’une telle contamination a été constatée par Pfizer lui-même sur l’un de ses sites de productions et recensée par l’EMA

Voici l’analyse que le Pr Luc Montagnier faisait de son côté de la situation commentée par les neurologues de la Pité-Salpêtrière, sur la base des mêmes éléments :

« C’est une maladie qui normalement arrive lentement mais sûrement et qui détruit les cellules du cerveau. Le temps travaille contre la personne qui reçoit. Plus on reçoit du vaccin, plus on fait une partie de la protéine qui est appelée “prion” car elle est capable de changer de forme, s’aplatir et de faire des agrégats insolubles et de tuer ainsi les cellules du cerveau. C’est une maladie très rare normalement, mais là nous avons déjà 8 cas signalés par des médecins neurologues. Plus on injecte, plus le risque augmente, car il est possible que ces prions se forment, c’est-à-dire s’aplatissent, quand ils sont en très grande quantité. Alors il est possible qu’en injectant à nouveau ce vaccin, on augmente le risque. Donc le danger est là. Donc j’informe les médecins qui injectent le Pfizer qu’ils risquent d’induire les maladies de Creutzfeldt-Jakob. »

Radio Courtoisie, 9 décembre 2021

Aucune cause alternative n’est avancée par l’ANSM

Revenons à l’enquête de pharmacovigilance. Selon l’ANSM, la fulgurance du développement de la maladie exclut formellement qu’elle puisse avoir été provoquée par les injections, mais les enquêtes se poursuivent en attendant qu’un diagnostic soit établi.

[…]

L’ANSM ne sait pas, donc elle exclut formellement le rôle du vaccin

C’est donc l’incapacité du corps médical à expliquer, à partir des données actuelles de la science, la manière dont le vaccin pourrait induire ces cas (suspects ou avérés) de maladie de Creutzfeldt-Jakob qui les conduit à réfuter cette hypothèse. Cette limite constitue-t-elle une objection suffisante dans le contexte d’une technologie vaccinale inédite ? Sur quelles données sémiologiques se sont basés les enquêteurs de l’ANSM pour exclure le vaccin ? Ont-ils pris en compte l’ensemble des études décrivant le mécanisme d’action des vaccins ou uniquement la documentation commerciale fournie par les laboratoires ?

La méthode d’imputabilité médicamenteuse inclut en effet la prise en compte des critères bibliographiques, c’est-à-dire le fait que cet événement indésirable soit ou non décrit dans la littérature. Or les preuves dont on dispose aujourd’hui sont à ce point accablantes qu’elles laissent penser que ce n’est pas le cas.

Les ARNm ne restent pas localisés au point d’injection mais circulent dans tout le corps via la circulation sanguine et le système lymphatique, atteignant la plupart des organes, notamment le cerveau

Mécanisme d’action des injections : les scientifiques alertent depuis plus d’un an sur ce risque

La science a progressé depuis les premiers communiqués des laboratoires et l’octroi de l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle. Un consensus domine désormais au sein de la communauté scientifique [3-14] concernant la toxicité intrinsèque de la protéine Spike et sa capacité à provoquer à elle seule tous les signes cliniques de forme sévère du COVID-19.

Toxicité des nanoparticules lipides

L’ARNm injecté dans le corps est un ARNm synthétique encapsulé dans des nanoparticules lipidiques (LNP), l’ALC-0159 (polyéthylène glycol, PEG) et l’ALC-0315, hautement inflammatoires [15-19]. Le PDG de Moderna évoquait déjà lui-même en 2016 le problème de la toxicité des nanoparticules lipidiques : « Ces nanoparticules peuvent entraîner des effets secondaires dangereux, surtout si un patient doit prendre des doses répétées pendant des mois ou des années. »

Dans un article daté du 10 mars 2021, le British Medical Journal (BMJ) relatait également des inquiétudes formulées par des spécialistes dans le domaine de la biotechnologie pharmaceutique concernant la biodistribution de ces LNP : « Il est essentiel d’avoir des informations plus spécifiques pour savoir précisément où les nanoparticules liposomales vont après l’injection. » [20, 21] Que nous apprend la littérature sur cette question ?

Perturbation de la barrière hématoencéphalique

On sait aujourd’hui [15, 16, 22-28] que les ARNm ne restent pas localisés au point d’injection mais qu’ils circulent dans tout le corps via la circulation sanguine et le système lymphatique, atteignant la plupart des organes, notamment le cerveau. Les autorités sanitaires peuvent-elles décemment l’ignorer ?

Le rapport d’évaluation de l’EMA l’a confirmé pour le vaccin Moderna : « De faibles niveaux d’ARNm ont pu être détectés dans tous les tissus examinés à l’exception du rein. Cela comprenait le cœur, les poumons, les testicules et également les tissus cérébraux, indiquant que la plate-forme ARNm/LNP traversait la barrière hématoencéphalique, bien qu’à des niveaux très bas (2 à 4 % du niveau plasmatique). » [29, p. 47]

Ce risque est également évoqué par l’Agence concernant le vaccin Pfizer : « Plusieurs rapports de la littérature indiquent que les ARN formulés par LNP peuvent distribuer de manière plutôt non spécifique à plusieurs organes tels que la rate, le cœur, les reins, les poumons et le cerveau. » [30, p. 54]

Cet ARNm a pour objectif de faire produire massivement (l’équivalent de 6 750 L de fluide nasal infecté pour le vaccin Pfizer, de 23 m3 pour le vaccin Moderna [11, 31]) par les cellules de l’organisme des protéines de pointe (Spike) elles-mêmes circulantes, dont le caractère pathogène et hautement inflammatoire est aujourd’hui démontré [9, 11, 15, 32].

Des études récentes montrent plus spécifiquement que la perturbation de la barrière hématoencéphalique (BHE) par la protéine Spike [15, 33-35] est alors susceptible d’induire l’apparition de neuropathies, d’inflammations du système nerveux central (polyradiculonévrites notamment) et de maladies neurodégénératives [15, 33-45], dont plus spécifiquement des maladies à prions invalidantes [15, 33–34, 38-46].

Selon une étude, les vaccins Pfizer et Moderna contiennent une région de type “prion” susceptible de déclencher un jour une maladie de Creutzfeldt-Jakob

Identification d’une région de type « prion » dans la protéine Spike

Ce mécanisme d’action permet-il d’expliquer la survenue de ces cas dans des délais aussi rapides que ceux relatés par les proches des personnes vaccinées, compte tenu notamment de la réitération des injections et des quantités astronomiques d’ARNm contenu dans chaque dose ?

La chercheuse Stefanie Seneff (Massachusetts Institute of Technology) alerte pour sa part depuis plusieurs mois sur ce risque associé aux vaccins ARNm qu’elle estime majeur en raison de la nature de la protéine Spike : « Lorsque l’on considère que la protéine de pointe du SARS-CoV-2 est une protéine transmembranaire et qu’elle contient cinq motifs GxxxG dans sa séquence, il devient extrêmement plausible qu’elle puisse se comporter comme un prion », expliquait-elle déjà en juillet 2021 [15] en se basant sur les travaux de plusieurs chercheurs [40].

Ce risque est aujourd’hui confirmé par une nouvelle étude, cosignée par le mathématicien J.-C. Perez, V. Lounas et le Pr L. Montagnier, selon laquelle les vaccins Pfizer et Moderna contiennent une région de type « prion » susceptible de déclencher un jour une maladie de Creutzfeldt-Jakob [46] :

« L’ARN messager permet la traduction de son message dans le corps tout entier sans le corps. Personne ne peut dire pour chacun d’entre nous où vont aller ces messages. C’est une inconnue terrible. Et on apprend maintenant, en fait c’est un travail qui a été publié depuis plus d’un an, que ces messages contiennent une région qu’on peut appeler “prion”, qui est une région capable d’induire des modifications de protéines dans notre corps d’une façon imprévisible. »

L. Montagnier, Parlement luxembourgeois, France, 12 janvier 2022 [1, 13’30”]

[…]

Quantité et qualité de l’ARN messager

Indépendamment du mécanisme d’action des vaccins ARNm, à mille lieues de celui décrit dans la documentation commerciale (reprise ici dans la rubrique « Les Décodeurs » du journal Le Monde) et d’une possible source de contamination par du matériel d’origine animale utilisé signalée par l’EMA, la présence dans le sérum injecté d’« espèces fragmentées » d’ARN, donc d’ARN de mauvaise qualité pourrait induire l’apparition de maladies auto-immunes, notamment à prions s’ils étaient reproduits et qu’une instruction aberrante était envoyée aux cellules [11]. La généticienne A. Henrion-Caude a elle-même alerté à de nombreuses reprises sur ce risque.

[…]

Une étude publiée dans la revue Nature le 22 novembre 2021 relate la détection d’un nouveau type d’impureté dans la préparation des ARNm vaccinaux. Les chercheurs [54] ont identifié une réaction chimique, invisible par les techniques d’analyse d’intégrité habituellement utilisées par les laboratoires pharmaceutiques, qui conduit à des ARNm « impropres à la consommation », incapables de produire des protéines Spike correctes.

[…]

Personne ne peut dire aujourd’hui quel sera l’impact de ces injections sur l’organisme, notamment le cerveau et le système immunitaire.

Persistance de la protéine Spike dans l’organisme

Ces inquiétudes sont renforcées par la persistance de deux inconnues majeures.

1/ Pendant combien de temps l’ARN va-t-il envoyer des instructions au corps pour qu’il fabrique la protéine Spike ? Pour S. Seneff, « Il n’existe bien sûr pas de réponses à cette question. Les laboratoires eux-mêmes n’ont pas la réponse » [34]. Même inquiétude du côté de ce professeur d’immunopathologie qui s’étonne de la présence de deux « codons-stops » sur la partie codante qui permet la production de la Spike censée reproduire la pointe du virus [11].

2/ Pendant combien de temps la protéine Spike va-t-elle persister dans l’organisme ? On ne le sait pas précisément, mais une étude anglaise [55] a montré que des fragments de la protéine Spike étaient détectables dans le plasma jusqu’à 29 jours après la première injection. Une seconde étude plus récente [56] a montré qu’elle était retrouvée dans les cellules au moins quatre mois après la 2e injection.

Tout ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que l’ARN messager a été modifié afin de pénétrer dans l’ensemble des cellules et assurer la synthèse de nombreuses copies de la protéine de pointe.

Nous sommes donc en présence d’un vaccin reposant sur la manipulation génétique d’un ARN naturel [57] dont « le but est de garantir qu’on ne peut pas s’en débarrasser » [15] contrairement à ce qui est observé dans le vivant [11] : « “Normalement, un ARN messager est utilisé une fois et éliminé”Avec ces injections d’ARNm par Pfizer et Moderna, l’ARN messager est “utilisé maintes et maintes fois… encore et reste dans les cellules pendant [très] longtemps” », explique le Dr P. McCullough, spécialiste en médecine interne et maladies cardiovasculaires, vice chief of medicine à l’université Baylor du Texas, cofondateur et actuel président de la Cardiorenal Society of America.

En d’autres termes, personne ne peut dire aujourd’hui quel sera l’impact de ces injections sur l’organisme, notamment le cerveau et le système immunitaire, ni même ce qu’on injecte réellement aux personnes vaccinées puisque 20 % de la composition des vaccins est protégée par le secret de fabrication et que Pfizer, soutenu dans cette démarche par la FDA refuse de rendre cette information disponible, le laboratoire ayant récemment invoqué la loi sur les secrets commerciaux (Trade Secrets Act) pour demander l’octroi à la justice d’un sursis de 75 ans.

Les personnes ayant déclaré la maladie de Creutzfeld-Jakob sont-elles la confirmation qu’il est urgent de s’inquiéter des conséquences de ces injections ou doit-on s’enfouir la tête dans le sable pour sauver le vaccin, quoi qu’il en coûte aux personnes qui ont choisi de faire aveuglément confiance au Gouvernement ?

Si le vaccin est en cause, la politique sanitaire actuelle consiste à inoculer potentiellement sur injonction de l’État, à des enfants et des adultes en bonne santé, une maladie incurable

Les autorités sanitaires ont choisi : sacrifier les Français plutôt que le vaccin

La littérature concernant le risque associé aux vaccins ARN messager de déclencher, à court ou moyen terme, une maladie de Creutzfeldt-Jakob est aujourd’hui abondante. Il ne s’agit certes à ce stade que d’un risque, mais celui est susceptible d’être majoré par la réitération des injections.

Ces études ont-elles été prises en compte par l’ANSM ? Probablement pas. Comme ne l’ont probablement pas été les récits de pathologistes (ici le Dr R. Cole, cité par le Dr R. Malone, co-inventeur de la technologie des vaccins ARNm) disant avoir pu observer, chez des personnes vaccinées déclarant brutalement un cancer après leur vaccination, des cellules cancéreuses d’une taille qu’il n’avait encore jamais rencontrée se multiplier sous leurs yeux lorsqu’ils les étudiaient au microscope. Même fulgurance glaçante.

Or cette exclusion a priori du rôle possible du vaccin dans la survenue des cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob au seul titre de la fulgurance de leur forme, est éminemment problématique puisqu’elle corrompt l’intégrité de la pharmacovigilance et conduit à biaiser l’information sur laquelle doit se fonder aujourd’hui le consentement des patients et se fondera demain le renouvellement éventuel de l’AMM des vaccins.

Mensonge par omission : peut-on parler de mise en danger de la vie d’autrui ?

Dans le cadre d’une obligation vaccinale, réelle pour les soignants ou déguisée pour le reste de la population éligible au passe vaccinal, cette omerta est d’autant plus problématique que si le vaccin est en cause, la politique sanitaire actuelle consiste à inoculer potentiellement sur injonction de l’État, à des enfants et des adultes en bonne santé, une maladie incurable, et à hypothéquer la santé des Français pour ne pas sacrifier le vaccin.

Face à une telle imprudence, renforcée par le caractère de maladie à déclaration obligatoire de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, peut-on partager la confiance (faussement) naïve du Pr Adnet, qui affirmait récemment que « l’ANSM n’a aucun intérêt à promouvoir ces injections » ?

Si l’ANSM n’a pas d’intérêt à promouvoir le vaccin, elle a a minima, en tant qu’établissement public placé sous la tutelle du ministère des Solidarités et de la Santé, un devoir de loyauté à son égard. A-t-elle intérêt à dissimuler des effets secondaires ou à écarter la responsabilité éventuelle du vaccin dans leur survenue ?

En temps normal, si l’on exclut les considérations politiques et commerciales qui ont pu expliquer sa cécité dans d’autres circonstances, elle n’en a sans doute aucun. On rappellera toutefois que dans le scandale du Mediator, l’ANSM a été reconnue coupable il y a tout juste quelques mois d’avoir « failli dans (son) rôle de police sanitaire et de gendarme du médicament » et s’est vue infliger « la peine maximale de 225 000 euros pour “homicides et blessures involontaires” par négligence, à laquelle s’ajoutent des peines d’amendes contraventionnelles à hauteur de 78 000 euros ».

Qu’en est-il dans le cadre de l’actuelle campagne de vaccination où, pour la première fois dans l’histoire, les laboratoires ont négocié leur irresponsabilité juridique totale en cas d’apparition d’effets secondaires graves dont la possibilité est par ailleurs clairement mentionnée dans les contrats ?

Les laboratoires menant des recherches sur les prions ont tous été fermés fin juillet 2021, “par précaution”, suite à la découverte d’un cas de la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez une ancienne laborantine

[…]

Vacciner, vacciner, vacciner, quoi qu’il en coûte

La liste des pays ayant requalifié le COVID comme maladie bénigne ou endémique ne cesse de s’allonger. Comment comprendre, dès lors, que le couple exécutif s’acharne à vouloir vacciner les Français, en particulier les enfants et les femmes enceintes pour lesquels la balance bénéfice-risque des injections est, si ce n’est déficitaire, nulle à de rares exceptions près, et à les exposer de fait à un risque gravissime, dûment notifié dans les documents de l’EMA et clairement identifié par la littérature ?

Des mesures de recherche (et à terme d’éviction) de l’agent infectieux pouvant expliquer l’incidence des cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob relatés notamment par le Pr Montagnier ont-elles été prises au nom du principe de précaution ? Olivier Véran s’était-il rapproché de son confrère, ou son appel, pourtant entendu par des millions de Français, n’est-il toujours pas parvenu à ses oreilles ?

Ce principe sacré a pourtant été récemment rappelé par Pierre Germain Sonigo, docteur en médecine et en biologie, qui a fait partie de l’équipe de l’Institut Pasteur ayant développé le vaccin contre l’hépatite B pour lequel des cas de sclérose en plaques se sont déclarés peu de temps après le début de la vaccination, et où une décision a dû être prise à l’époque :

« Il y a toujours des effets indésirables, la plupart du temps exceptionnels, mais s’il y a un effet exceptionnel grave – tous les 10000 – avec des gens qui meurent, dans ce cas, on sait qu’on risque de tuer des gens, alors on essaie d’en vacciner le moins possible. »

Conclusion

Faut-il en déduire qu’un arbitrage est aujourd’hui réalisé par le Gouvernement entre la santé des Français et l’intérêt des laboratoires ? Pour le dire autrement, le déni de tout risque vaccinal et l’injonction adressée aujourd’hui à l’ensemble des citoyens de se vacciner pour conserver leurs droits fondamentaux est-il le fait d’un ministre de la Santé et des Solidarités ou de l’avocat des laboratoires auquel il est de fait assimilé par les contrats ?

Sur ce principe, les médecins sont-ils seulement sûrs que si des risques documentés à la hauteur de ce qu’ils sont aujourd’hui (une revue de la littérature recense pas moins de 1 000 études pointant un possible lien entre le vaccin et des effets indésirables pour certains gravissimes) se concrétisent demain, l’État les protégera pour avoir fait le choix d’obéir à une simple injonction, portée par un ministre par nature éphémère, au mépris de la loi et de l’éthique la plus élémentaire ?

Car – c’est une hypothèse qui se précise de jour en jour au fur que les données épidémiologiques s’affinent et que la distinction entre mort avec et mort du COVID se fraie un chemin dans plusieurs pays –, si la véritable épidémie n’était pas le COVID ou sa résurgence, mais les effets secondaires qui se multiplient depuis le début de la campagne de vaccination et dont les autorités sanitaires refusent d’admettre simplement l’hypothèse malgré des données de pharmacovigilance littéralement alarmantes ?

Pourquoi ?

M. le Ministre et M. le Président, nous attendons votre réponse.


Avertissement

Une étude publiée en preprint depuis la rédaction de cet article, cosignée par la neurologue C. Moret Chalmin, le Pr L. Montagnier et le mathématicien J.-C. Pérez vient confirmer l’hypothèse que nous soutenons ici : « Vers l’émergence d’une nouvelle forme de la maladie de Creutzfeldt-Jakob neurodégénérative : Seize cas de MCJ déclarés quelques jours après un “vaccin” COVID-19 ». Les conclusions de cette étude seront présentées lors du 16e Congrès mondial des controverses en neurologie (CONy) qui se tiendra virtuellement à Londres du 24 au 27 mars 2022.

Note

On rappellera que Luc Montagnier et Alexandra Henrion-Caude avaient annoncé avoir découvert, lors du séquençage du génome du SARS-CoV2 réalisé peu de temps après sa mise à disposition : pour le premier, des séquences de HIV et de malaria ; pour la seconde, une séquence présente au niveau du site de clivage de la furine, retrouvée à l’identique dans un brevet déposé par Moderna en 2016, comme le confirme un article paru le 21 février 2022 dans la revue Frontiers of Virology qui démontre que la probabilité d’une origine naturelle du virus contenant une telle séquence brevetée est statistiquement nulle.

Références

Source et article complet :
https://lepointcritique.fr/2022/02/18/maladie-creutzfeldt-jakob-postvaccinale-epidemie-dans-epidemie/

Photo : Mauricette Doyer avec sa petite fille Léonie




Corruption : les Biden lâchés par la presse de gauche et accusés de collusion avec la Chine

[Source : bvoltaire.fr]

Par Gaëlle Baudry

Nous assistons, ces derniers jours, à un véritable règlement de comptes dans la presse américaine. Les grands titres de gauche reprennent enfin les révélations des titres de droite, vieilles de plus de dix-sept mois.

En effet, et non sans douleur, la presse non mainstream (ou favorable à Trump, disons-le), et en première ligne le New York Post, clame, depuis plus d’un an à qui veut bien l’écouter, la corruption du fils de l’actuel président, Hunter Biden, et les possibles conflits d’intérêts de son père alors que ce dernier était vice-président de Barack Obama. À ces révélations fracassantes, et juste avant les élections présidentielles de novembre 2020, la presse bien-pensante n’avait que « manipulation russe » à la bouche.

Aussi, il y a quelques jours, le très réputé New York Times avouait que l’ordinateur portable de Hunter Biden – à l’origine du scandale – existait bien. Pour le New York Post, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Après avoir été traîné dans la boue, accusé de tous les maux, voilà que le Post avait bien raison. Oserait-on demander des excuses ?

Pour rappel, au printemps 2019, Hunter Biden oubliait d’aller chercher son laptop [ordinateur portable, NDLR] dans une petite boutique de réparation du Delaware. Non sans esprit critique et conscient des enjeux (Joe Biden était investi pour les primaires démocrates), le jeune réparateur l’envoyait à Rudy Giuliani, ancien maire de New York et proche de Donald Trump. Une copie du disque dur (riche en éléments sur les frasques privées et les affaires professionnelles de Hunter) fut, elle, envoyée au New York Post pour diffusion. L’accusation de conspiration qui s’ensuivit était cousue de fil blanc.

Pourtant, les preuves de l’existence de l’ordinateur portable de Hunter Biden n’ont jamais manqué. D’ailleurs, en octobre dernier, le journal Politico – de gauche – s’aventurait déjà en confirmant l’existence des fameux courriels. Parmi eux, deux dossiers principaux : les liens ambigus des Biden (père et fils) avec une société ukrainienne de gaz naturel remontant à 2015, en pleine crise de Crimée, et une possible affaire de corruption avec une société chinoise impliquant directement le « big guy », Joe, en 2017.

Depuis, d’autres éléments ont complété le dossier ; divers ouvrages ont été publié. Parmi eux, une enquête visant directement la Chine, « Red-handed : Comment les élites américaines s’enrichissent en aidant la Chine à gagner. » L’auteur de l’ouvrage, Peter Schweizer, enquêteur à succès du New York Times (qu’on ne peut donc pas discréditer comme étant pro-Trump), avouait qu’« en un quart de siècle, cette enquête est la plus effrayante que j’ai eu à mener ». Dans celle-ci, il soutient que la Chine a mis au point une stratégie bien ficelée : signer des contrats commerciaux avec les élites américaines pour ensuite utiliser ces liens à son avantage.

Au sujet du fils terrible, Peter Schweizer expliquait à Fox News que « les élites chinoises ont payé Hunter et la famille Biden 31 millions de dollars. En réalité, ce qui était au départ une histoire de copinage et de corruption doit désormais être considérée comme une affaire liée aux renseignements. Nous devons continuer à enquêter pour savoir si, oui ou non, la famille Biden est compromise avec la Chine. » Dans ce sens, la sénatrice du Tennessee, Marsha Blackburn, lance un appel au procureur général pour ouvrir une enquête sur les liens commerciaux de la famille présidentielle avec la Chine. 

« Joe et Hunter Biden sont depuis longtemps liés à Pékin et ont profité d’accords commerciaux louches avec le PCC. »

À cet égard, peut-on attendre quelque chose des élections de mi-mandat ? Pour Peter Schweizer, à n’en pas douter : 

« Si les Républicains reprennent la majorité à la Chambre des représentants, ils pourront certainement assigner à comparaître les personnes impliquées dans cette affaire, peut-être même le président en personne. »

Le dossier chinois était un premier pas. Quid du dossier liant les Biden avec l’Ukraine en cette période très tendue ?




Zemmour : l’homme qui valait mille milliards

[Source : fusionnisme]

Par Alexandre Gerbi

Si Éric Zemmour plafonne à 15 % des intentions de vote jusqu’à l’élection présidentielle, il ne dérangera personne, et son espérance de vie sera presque infinie. A contrario, s’il parvient à se défaire de l’image de raciste haïssant les musulmans dont le Système s’emploie à l’encoller (1), il pourrait bien devenir, du jour au lendemain, le favori de la course. Mais en approchant de trop près le soleil, le très icarien « Z » entrerait alors dans « la zone des balles dans la tête ». Celle qui lui a été promise précocement alors qu’il montait en flèche, le 21 novembre 2021 par le très systémique Jean-Christophe Lagarde, après les affiches « d’extrême gauche » placardées à Nantes fin octobre. Sans doute vaudrait-il mieux pour la santé d’Éric Zemmour que l’Élysée lui reste à tout jamais inaccessibleEn attendant, pour prendre la mesure du phénomène Zemmour et comprendre la nature exacte des dangers qui pourraient guetter l’intéressé si la victoire se profilait à l’horizon, il faut élargir le champ. Il faut remonter aux origines de la Ve République sous la houlette de Charles de Gaulle, et à tout ce qui en a découlé. Un petit panorama historique pour mettre en perspective les dangers qui pourraient peser sur l’auteur de La France n’a pas dit son dernier mot, si d’aventure le pouvoir suprême était à portée de sa main

Éric Zemmour met l’identité française au cœur de son programme. C’en est même la colonne vertébrale.

[Voir aussi :
Ce que ZEMMOUR ne VEUT PAS que vous SACHIEZ !
Éric Zemmour : le vrai candidat de l’immigration
Philippe de Villiers dénonce l’apartheid vaccinal, alors que son ami Zemmour est favorable à la vaccination
Frédéric Delavier: « Analysons le programme de Zemmour »
Zemmour et le christianisme
Zemmour et sa vision du monde périmée
Zemmour et la “révolution de couleur” ?
Zemmour : « Je suis vacciné, j’ai le pass et ça ne me dérange pas »
Lettre ouverte à Éric Zemmour
et plus favorablement :
les articles de Lucien Samir Oulahbib sur Zemmour
dont :
Les anti-Zemmour se déchaînent]

À raison, on crédite Éric Zemmour d’être un bon connaisseur de l’histoire de France. Mais il fait défaut au même Éric Zemmour, comme du reste à tous les autres candidats de la présidentielle, une connaissance profonde de l’histoire franco-africaine, ou de l’histoire coloniale, en particulier de ses dénouements.

Connaître l’histoire permet de comprendre le présent pour mieux envisager l’avenir. Or l’histoire de France a ceci de particulier qu’un de ses pans les plus récents est enfoui.

Un regard objectif sur l’histoire des IVe et Ve Républiques permet de comprendre qu’en termes de droit, les Africains et les Algériens sont des Français déchus, qui le furent dans des conditions extrêmement discutables (2). Il en reste que certains d’entre eux, beaucoup plus qu’on ne pourrait le croire, même lorsqu’ils ne sont pas français, sont encore des Français dans l’âme.

Ajoutons que nombre d’Africains et de Maghrébins qui n’ont jamais mis les pieds en France mériteraient bien davantage le titre de Français que nombre de Français, en particulier dans nos banlieues désintégrées. Les premiers vous parlent de la France avec des étoiles dans les yeux, de la passion dans la voix et de la chaleur dans le cœur. Les autres entendent la mettre à genoux, la faire payer et parfois y mettre le feu.

Il y aurait beaucoup à dire sur le mécanisme qui nous a conduits à cette étrange autant que périlleuse situation…

Deux certaines idées de la France

D’une part, une France encore aimée en Afrique, en particulier chez les plus vieux qui ne cachent pas regretter la présence française ; mais aussi chez les plus jeunes qui rêvent, pour une grande partie d’entre eux, de vivre en France, et pas nécessairement pour lui faire rendre gorge. Jusqu’à parfois payer très cher et même risquer leur vie pour y parvenir.

D’autre part, une France haïe dans ses banlieues peuplées, en grande partie, de Français déchus, maghrébins et subsahariens finalement réintégrés dans la nationalité par le biais de l’immigration légale ou illégale. Trop souvent, leurs enfants détestent la France, abreuvés de rancœur et de haine moins par leurs parents que par la classe politique, l’école, les médias, les coteries subventionnées et leurs porte-voix mis en vedette. Depuis des décennies, la propagande officielle entretient ainsi des centaines de milliers, des millions d’enfants, des générations d’adolescents et bientôt d’adultes dans l’idée que la France est un pays criminel, tout particulièrement à l’égard de l’Afrique et de l’Algérie. Un pays vil pour un peuple rance chez qui la discrimination, la stigmatisation, le racisme, l’antisémitisme sont partout, et de longue date. Tout ceci est en grande partie voire complètement faux, mais avec ce bourrage de crâne incendiaire et littéralement anti-français devenu la règle sous la Ve République agonisante (Ve République qui est en fait la VIe), il peut sembler presque miraculeux que la jeunesse des banlieues ne haïsse pas la France et les Français encore davantage. Et que le pays ne soit pas déjà en guerre civile, mais seulement dans ses prémices forcément sanglantes.

De tous les candidats, l’auteur du Suicide français est à l’évidence le mieux doté pour mettre un terme à cette situation.

D’abord par sa conscience ardente du danger qu’il dénonce, de longue date, avec une véhémence qui lui est souvent reprochée. Ensuite par sa sincérité et sa détermination à appliquer son programme, sincérité et détermination dont personne ne doute. Grosse différence avec la plupart de ses rivaux et, si l’on ose dire, avec la totalité de ses « prédécesseurs » à la tête de l’État…

Ensuite par ses propositions dont la plupart sont simplement frappées au coin du bon sens ou, mieux encore, de la Loi. Laquelle se trouve peu ou pas appliquée actuellement et depuis longtemps. Sincérité et détermination, là encore, jouent à plein.

Outre cette vocation du programme de Reconquête ! à restaurer tout bêtement l’esprit et l’ordre républicains, l’amour de la France chevillé au corps de Zemmour paraît la meilleure garantie pour que prenne fin, en même temps que ce délitement généralisé, le dénigrement délétère cité plus haut, cette propagande permanente contre le Pays et son peuple, dont les conséquences sont profondes et graves, non seulement pour la jeunesse des banlieues, mais bien au-delà.

Gaullien, trop gaullien

Reste que pour avoir échangé assez amplement avec lui sur ces sujets, je sais qu’Éric Zemmour n’a pas encore connu son chemin de Damas. Il n’a pas encore intégré la dimension africaine, pourtant évidente, de la France. Cette dimension africaine devrait sauter aux yeux de celui qui se définit comme un Berbère d’Algérie. Mais c’est que l’indigène nord-africain Zemmour est tellement assimilé qu’il se fait une idée strictement gaullienne de la France. Une France essentiellement réduite à la Métropole (certains diraient à l’Hexagone), avec ses « poussières » ultramarines, selon le mot du Général. Suivant une vision gaullienne résumée dans une citation désormais fameuse :

« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. ».

Cette vision scandalise, on le sait, en particulier à gauche. Or elle ne devrait guère choquer puisque, après tout, c’est la France telle que définie par Charles de Gaulle, fondateur du régime, et scellée, excusez du peu, par l’abandon des provinces d’Afrique subsaharienne et des départements d’Algérie. Soit environ 95 % du territoire et la moitié de la population…

Cette vision de la France qui fonda la France actuelle, s’illustre dans la réalité de notre pays : la France est bel et bien réduite à la métropole et son petit outre-mer, qui nous confère un espace maritime encore gigantesque. Tandis que l’Afrique Occidentale Française (AOF), l’Afrique Équatoriale Française (AEF) et l’Algérie, dont les populations ne répondaient pas assez à la définition gaullienne, ne sont plus françaises.

Le grand artisan du démantèlement franco-africain, Charles de Gaulle, fait consensus : toute la classe politique, de l’extrême gauche à l’extrême droite, trouve excellent que de Gaulle ait accordé (en réalité imposé, mais cette réalité est gommée par tous) l’indépendance aux territoires d’Afrique et à l’Algérie. Dans ces conditions, il est piquant que les mêmes s’offusquent, en même temps, qu’Éric Zemmour s’en tienne à une vision gaullienne de la France et de son identité.

D’autant qu’en l’an 2022, l’ampleur de la menace civilisationnelle qui pèse sur ce qu’il reste de la France et du peuple français provoque naturellement chez ce dernier un réflexe de légitime défense. La France n’étant plus en expansion, la France s’étant rétrécie, elle subit, quoique diversement, l’expansion des autres, que cette expansion soit anglo-saxonne, arabo-musulmane, subsaharienne, etc. Et ce sentiment d’être menacé de Grand Remplacement, en réalité plus exactement de Disparition, se traduit en réaction, presque mécaniquement, par une poussée, un renouveau identitaire. Dans les années 1930, tandis que l’homme noir se voyait violemment nié dans son humanité aussi bien outre-Atlantique qu’outre-Rhin, et que le colonialisme oblitérait encore dans la colonisation l’égalité et l’Universel pourtant promis, la Négritude se leva à Paris (3). Suivant un schéma analogue, face à qui veut la nier, la détruire, la dissoudre ou la volatiliser, l’identité française se réaffirme aujourd’hui comme elle ne l’a pas fait depuis longtemps, et se met en position de combat. En espérant que ce réflexe de survie ne la conduise pas à se nier elle-même ou à renier des parts entières d’elle-même, confondues avec l’étranger. Par excès d’anticorps, par emballement immunitaire, pourrait-on dire en ces temps covidiens. C’est sans doute là l’un des principaux écueils qui pourrait guetter une France zemmourienne…

La mémoire franco-africaine, plus généralement la mémoire de l’Empire, la mémoire ultramarine dans ses dimensions les plus héroïques et les plus prodigieuses, les plus admirables, les plus fraternelles et émancipatrices, pourrait en être, dans ce cas, l’un des meilleurs médicaments. D’autres auraient dit contrepoisons…

La prophétie de la chute

Au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, le maréchal Juin prophétisa :

« Que les Français en grande majorité aient, par référendum, confirmé, approuvé l’abandon de l’Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l’ennemi ; qu’ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d’Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n’ait été fait pour les protéger : cela je ne le pardonnerai jamais à mes compatriotes. La France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. »

Les anciens départements et territoires français d’Afrique ont eu depuis longtemps leur lot de malheurs et de dévastations. Au tour de l’ancienne métropole de connaître le sien.

Il est une évidence : dans une unité franco-africaine maintenue telle que la désiraient l’écrasante majorité des « indigènes de l’Empire » (4), l’Afrique et l’Algérie développées à la française n’auraient connu ni l’extrême misère, ni l’extrême dénuement social et sanitaire, ni la tyrannie, ni l’explosion démographique, ni l’émigration de masse vers l’ancienne Mère-Patrie. La France métropolitaine serait restée civilisationnellement ce qu’elle avait toujours été, à savoir un pays européen, ou plutôt la province européenne d’un vaste ensemble franco-africain. Au lieu d’une immigration de masse et de pauvreté, elle aurait reçu une immigration modérée et d’excellence d’autant plus immédiatement assimilée qu’il se fût agi, de fait, de Français d’Afrique arrivant en Métropole.

On voit que le monde que je dépeins a été assassiné.

Comme beaucoup de Français, comme tous les autres candidats à l’élection présidentielle, Éric Zemmour a parfaitement intégré (ou assimilé…) l’idée de cette France dont l’essentiel de l’outre-mer ne fait plus partie, très officiellement, depuis 1958-1962. Et il en tire les conséquences, en s’en tenant à la définition de la France qui fonda le régime.

Or justement, soixante ans après le dynamitage cataclysmique de la Plus Grande France par Charles de Gaulle (5), que reste-t-il au juste de la France ? Comme l’avaient prévu Paul Rivet (6), Claude Lévi-Strauss (7), Jacques Soustelle (8), Germaine Tillion (9), Pierre Gaxotte (10), le Maréchal Juin et bien d’autres, il n’en reste évidemment plus grand-chose. Il en reste un État totalement dévoyé et corrompu, à la tête d’un pays-moignon submergé par son ancien empire et finalement par le reste du monde. Avec la complicité de ce même État devenu une sorte de Tartuffe de l’antiracisme, en complète rupture avec le bréviaire gaullien dont l’auteur est néanmoins perpétuellement glorifié. Mais c’est que nos chères élites de naguère, parfaitement au courant de la grande lessive que fut le largage des Africains et des Algériens, n’ont eu de cesse, après la mort du Vieux, depuis la loi Pleven-Chaban-Pompidou, jusqu’à Chirac et ses arts premiers en passant par Mitterrand et son SOS Racisme, Giscard et Bokassa, tous fins connaisseurs du Dossier, de chercher à se racheter une bonne conscience, pour eux comme pour le régime, la France et les Français dans le rôle des boucs émissaires. Et cette imposture tourne et ratatourne depuis des décennies, depuis un demi-siècle. À ceci près que nos politiciens d’aujourd’hui continuent de « jouer le jeu » en ignorant l’origine de la règle…

Sans surprise, en l’an de grâce 2022, la France amputée de son outre-mer, mais submergée par lui, subit depuis des lustres les ravages d’une idéologie mensongère et hypocrite, antiracisme de comédie couplé à une politique relevant de la haute trahison. Une trahison qui touche à son acmé avec le règne de Macron le Dévastateur, entre ruine de l’État, ruine de ses régimes sociaux, ruine de l’économie, martyre de la population, en particulier de la jeunesse et de l’enfance. Dans le cadre de l’opération Covid-19. Après le carnage des Gilets Jaunes.

Au commencement du régime, en liaison avec les États-Unis, Charles de Gaulle démantela la Plus Grande France ; à la fin du régime, en liaison avec les États-Unis, Emmanuel Macron démantela la France tout court, ou ce qu’il en restait.

Pour accomplir ses vastes méfaits, Macron a bénéficié d’une large complicité. Il ne s’agit pas de se débarrasser d’un homme : c’est tout un Système qu’il faut renverser.

Depuis deux ans, sous prétexte sanitaire, se trame contre la France un gigantesque complot dont Macron est le premier exécutant, dans le cadre d’un plan plus vaste qui embrasse une grande partie de l’Occident et de ses satellites. Observons tout de même qu’au cœur d’une Union Européenne dont l’exécutif est complètement gangrené par la corruption et dont les populations sont soumises aux ravages économiques et sociaux de la vraie-fausse crise sanitaire, parmi tous ces pays, la France est certainement l’un de ceux qui sortira à la fin le plus essoré, le plus esquinté à tout point de vue.

Telle est l’escroquerie du Covid-19 : une opération de destruction et de ruine qui trouve son couronnement dans l’instauration d’un « passe » prétendument « vaccinal », en réalité hautement liberticide, ouvrant la voie de toute évidence, et quoique cela ne soit jamais reconnu par le pouvoir et rarement envisagé par les médias, à une société de contrôle à la chinoise.

Tel est, aussi, l’enjeu de la présidentielle.

Pour les Français, mais également pour le Système qui conduit ce vertigineux complot contre le peuple.

L’homme qui valait mille milliards

Si Éric Zemmour était élu, comment traiterait-il ceux qui ont livré la France aux chiens ?

S’il est vraiment le républicain qu’il prétend être, le président Zemmour pourra-t-il empêcher les médias redevenus libres et la justice enfin débridée d’enquêter sur la gigantesque escroquerie du Covid-19, et d’ouvrir ainsi les yeux des Français sur l’ampleur des crimes, des mensonges et des trahisons de Macron et de ses complices, Véran, Salomon, Castex et consorts ? Au bout du dévoilement, le président Zemmour pourra-t-il fermer les yeux et refuser au peuple les procès exemplaires de ces curieux personnages ?

Autre défi, nettement plus périlleux sans doute (quoique…), car ici les enjeux financiers sont colossaux puisqu’ils se chiffrent en centaines, en milliers de milliards d’euros cumulés : Éric Zemmour pourrait-il tolérer la poursuite du pillage du Pays, à commencer par celui de la Sécu au profit de Big Pharma, notamment des groupes états-uniens comme Pfizer, Moderna ou Gilead ? À l’évidence, pour ces géants pharmaceutiques comme pour bien d’autres, dont les monstres financiers auxquels ils sont adossés, BlackRock et Vanguard en tête, grands amis de Macron, le manque à gagner serait astronomique.

Sous cet angle comme sous bien d’autres, s’il devait faire mentir les sondages officiels et apparaître comme le vainqueur potentiel de l’élection présidentielle, Zemmour serait alors « l’homme qui valait mille milliards » et sans doute davantage. Le voleur de la poule aux œufs d’or…

Encore plus grave peut-être, si c’est possible, en affranchissant la France de la tutelle états-unienne, en rétablissant avec la Russie des rapports cordiaux, Zemmour provoquerait un renversement d’alliance historique, un séisme géostratégique tectonique pour Washington et Langley, et plus généralement pour Albion.

Cerise sur le gâteau, mais une cerise en forme de bombe atomique, Zemmour étant de tous les candidats le seul (11) qui, dès mars 2020, s’est prononcé contre le confinement général et plus récemment contre le passe prétendument vaccinal, il est le plus crédible pour mettre un terme à la machination covidienne. Adieu traçage de masse, adieu perspectives ténébreuses ! Ce beau complot contre le peuple coordonné à l’échelle internationale par la clique de Davos et leurs amis les Ploutocrates, mis d’un coup à terre par un petit juif berbère plus ou moins illuminé se prenant pour Napoléon…

Inutile de dire que pareil cas de figure, pareil saugrenu scénario, le Système y songe et y songe encore…

Une chose est sûre : tout devra être mis en œuvre pour éliminer Zemmour. Quelle que soit la puissance de ses appuis : dans l’Armée, dans la police, dans la gendarmerie, dans les médias, dans le peuple. Et même parmi les milliardaires patriotes, au premier rang desquels le mystique Vincent Bolloré.

Si le dénigrement échoue (fascisme, nazisme, racisme, antisémitisme, pétainisme, révisionnisme, misogynie, mépris pour les handicapés, vie privée, haine des musulmans (1), etc.), si la manipulation des sondages officiels ne suffit pas, autrement dit si les Français s’obstinent à vouloir élire Zemmour, quelle option restera-t-il au Système ?

S’incliner comme un bon garçon devant le choix de cette France domestiquée depuis des décennies, et s’en laisser bouter, façon Jeanne d’Arc ou façon Poutine ?

Pan !

Alexandre Gerbi

[Voir aussi :
L’immigration
Note sur la mort des nations et des civilisations
Note sur l’effondrement des civilisations
France, relève-toi !
La France revivra-t-elle?
La clef de la libération
L’âme d’une nation
La fin des partis politiques
L’asservissement des peuples par le contrôle des ressources
Note sur l’antisémitisme et sur le racisme en général
Note sur les mouvements humains et la sagesse du Tao]


Notes

(1) Éric Zemmour n’est pas raciste, c’est une plate évidence. Il faut d’ailleurs être assez peu français pour l’être. Ernest Renan, dont Zemmour aime à citer le célèbre discours Qu’est-ce qu’une nation ?, expliquait :

« Je me résume, Messieurs. L’homme n’est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu’exige l’abdication de l’individu au profit d’une communauté, elle est légitime, elle a le droit d’exister. Si des doutes s’élèvent sur ses frontières, consultez les populations disputées. Elles ont bien le droit d’avoir un avis dans la question. Voilà qui fera sourire les transcendants de la politique, ces infaillibles qui passent leur vie à se tromper et qui, du haut de leurs principes supérieurs, prennent en pitié notre terre à terre. “Consulter les populations, fi donc ! Quelle naïveté ! Voilà bien ces chétives idées françaises qui prétendent remplacer la diplomatie et la guerre par des moyens d’une simplicité enfantine”. Attendons, Messieurs ; laissons passer le règne des transcendants ; sachons subir le dédain des forts. Peut-être, après bien des tâtonnements infructueux, reviendra-t-on à nos modestes solutions empiriques. Le moyen d’avoir raison dans l’avenir est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé. »

Au passage, relevons que c’est précisément ce que ne fit pas de Gaulle, qui ne consulta pas les populations d’Afrique au moment de savoir si elles voulaient ou non être indépendantes, et partant cesser d’être, peu ou prou, françaises. Voir ci-après, note 2, Leffarante loi 60-525.

Concernant plus précisément les Français musulmans, Éric Zemmour a déclaré, par exemple, à Chavagneux, le 5 novembre 2021 :

« Je dis toujours, j’explique toujours que je ne fais pas de distinction entre l’islam et l’islamisme. En revanche, je fais [une distinction] entre l’islam et les musulmans. Il y a, évidemment, des musulmans qui veulent vivre à la française, qui veulent s’approprier l’histoire de France, qui veulent s’approprier cette culture française absolument magnifique, comme beaucoup d’immigrés l’ont fait avant eux. Et à ceux-là je dis : bienvenue, et soyez nos frères et nos compatriotes. »

Lors de son grand meeting de début de campagne, le 5 décembre 2021 à Villepinte (Seine-Saint-Denis), il a précisé :

« Notre existence en tant que peuple français n’est pas négociable. Notre survie en tant que nation française n’est pas soumise au bon vouloir des traités ou des juges européens. Reprenons notre destin en main. Je veux maintenant parler à ceux qui sont français. Oui, je fais une distinction entre qui est français et qui ne l’est pas. Non, je ne renverrai pas certains Français. Oui, je tends la main aux musulmans qui veulent devenir nos frères. Beaucoup le sont déjà. (Acclamations) Pour tous ceux qui veulent être français et qui montrent au quotidien leur attachement à la France, pour tous ceux qui ne sont pas venus en France pour la générosité de son modèle social, par habitude ou par dépit, pour tous ceux dont, comme moi, les ancêtres viennent d’ailleurs, mais qui veulent que le futur de leurs enfants s’écrive ici : à tous ceux-là, je propose l’assimilation. (Acclamations. La foule scande : “Vive la France !”) L’assimilation est le plus beau cadeau que la France puisse vous offrir. Faire partie de son immense histoire. C’est le plus beau cadeau que la France m’ait offert. Imaginez : devenir le compatriote de Montaigne, de Pascal, de Chateaubriand, de Balzac. (Applaudissements) Le choix de l’assimilation est un choix, certes, exigeant. Car désormais, il faut dire “nous” en parlant d’un passé où nos ancêtres n’étaient pas. C’est l’effort que mes grands-parents et que mes parents ont fait. Oui, l’assimilation est exigeante, mais seule elle nous permettra de retrouver la paix et la fraternité. (Applaudissements) Oui, l’assimilation est exigeante, mais pourquoi exempter les Algériens, les Maliens ou les Turcs des efforts consentis, autrefois, par les Espagnols, les Polonais ou les Italiens ? (Applaudissements) Pourquoi donc les musulmans seraient-ils incapables de faire ce travail de séparation du spirituel et du temporel qu’ont fait avant eux les juifs et les chrétiens ? (Applaudissements) Oui, nous tendons la main aux Français de confession musulmane qui veulent devenir nos frères. Il y en a, et notre main est ferme et sans compromissions : si vous faites de la France votre mère, et de chaque Français votre frère, vous êtes nos compatriotes ! (Grandes acclamations) .»

Les puissants acclamations et applaudissements qui répondirent à cette tirade d’Éric Zemmour suffisent à démontrer que les procès en racisme fait à ses soutiens est globalement mensonger.

(2) Concernant l’Afrique subsaharienne, voir par exemple l’effarante loi 60-525. Touchant à l’Algérie, lire par exemple L’Hymen républicain recousu.

(3) Se rappelant le Paris de l’entre-deux-guerres, capitale de la Négritude, Léopold Sédar Senghor écrivait :

« Les nègres de tous les pays du monde, dont Paris est la capitale par excellence, parce que la ville blanche la plus fraternelle. »

in Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, Puf, 1948, p. 5.

(4) Les indigènes furent déclarés citoyens français dans la Constitution de 1946. L’« Empire » devint l’« Union française ». La Constitution de la IVe République (1946), après avoir énoncé dans son préambule que :

« Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion, ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l’homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République »

et que :

« La France forme avec les peuples d’outre-mer une Union fondée sur l’égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion »,

déclarait dans son article 80 :

« Tous les ressortissants des territoires d’outre-mer ont la qualité de citoyen, au même titre que les nationaux français de la métropole ou des territoires d’outre-mer »,

mais ajoutait aussitôt :

« Des lois particulières établiront les conditions dans lesquelles ils exercent leurs droits de citoyens ».

Les citoyens de l’Union française étaient donc égaux, mais certains étaient, pour reprendre la formule de Coluche, « moins égaux » que d’autres…

(5) Déjà bien entamé par ses prédécesseurs de la IVe République, avec les indépendances notamment de l’Indochine (1954), de la Tunisie et du Maroc (1956).

(6) Paul Rivet (1876-1958), l’un des plus grands ethnologues de sa génération, n’eut pas le bonheur de vivre les événements de Mai 1958, puisqu’il mourut le 21 mars de la même année. Dans une tribune « testament » publiée dans Le Monde daté du 1er février 1957, il expliquait :

« Notre génération a cru que l’indépendance était un remède à tous les maux, une panacée contre les injustices et les misères humaines… L’indépendance ne sera une réalité que le jour où les affligeantes inégalités entre les hommes, tant au point de vue culturel qu’au point de vue économique, auront été largement atténuées. Je viens d’accomplir un tour du monde… J’ai vu d’immenses villes où des êtres humains naissent, vivent et meurent dans la rue… Partout la misère matérielle s’associe à la misère intellectuelle. La Bolivie compte 70 % d’analphabètes, les Indes 88 %. Les pays où vivent ces hommes sont indépendants, mais eux, ils ne sont pas et ne peuvent être libres… Ces populations déshéritées, qui parviennent à l’indépendance, sont menacées de sombrer dans le désordre et l’anarchie et de ce fait exposées à subir la dictature d’un homme ou d’une minorité. Toute l’histoire des cinquante dernières années démontre à l’évidence cette troublante et cruelle vérité. Indépendantes, elles ignorent la vraie liberté. L’indépendance leur assure l’accès à de grandes organisations internationales où elles deviennent les égales des nations les plus développées, celles dont l’évolution a élevé au maximum le niveau économique et culturel… Les représentants de ces nouveaux États, bien que n’exprimant que l’opinion de leurs gouvernements et non pas de leurs peuples, n’en sont pas moins les plus diserts et les plus péremptoires dans leurs jugements et leurs conceptions. En face de cette faconde et de cette assurance, les nations de l’Europe occidentale, qui pendant si longtemps on fait preuve d’un complexe de supériorité, se présentent maintenant avec une attitude de coupables. On croirait qu’elles cherchent à se faire pardonner la supériorité sociale et économique que l’ancienneté de leur civilisation et un concours de circonstances historiques favorables leur ont assurée. En butte à des attaques parfois justes, souvent exagérées, toujours violentes, elles négligent le rôle de guide que l’expérience leur impose. »

Cité par François Méjan in Le Vatican contre la France d’outre-mer ?, Librairie Fischbacher, 1957, pp. 19-20.

(7) :

« Si, pourtant, une France de quarante huit millions d’habitants s’ouvrait largement sur la base de l’égalité des droits, pour admettre vingt-cinq millions de citoyens musulmans, même en grande proportion illettrés, elle n’entreprendrait pas une démarche plus audacieuse que celle à quoi l’Amérique dut de ne pas rester une petite province du monde anglo-saxon. Quand les citoyens de la Nouvelle-Angleterre décidèrent il y a un siècle d’autoriser l’immigration provenant des régions les plus arriérées de l’Europe et des couches sociales les plus déshéritées, et de se laisser submerger par cette vague, ils firent et gagnèrent un pari dont l’enjeu était aussi grave que celui que nous nous refusons de risquer. Le pourrions-nous jamais ? En s’ajoutant, deux forces régressives voient-elles leur direction s’inverser ? Nous sauverions-nous nous-mêmes, ou plutôt ne consacrerions-nous pas notre perte si, renforçant notre erreur de celle qui lui est symétrique, nous nous résignions à étriquer le patrimoine de l’Ancien Monde à ces dix ou quinze siècles d’appauvrissement spirituel dont sa moitié occidentale a été le théâtre et l’agent ? Ici, à Taxila, dans ces monastères bouddhistes que l’influence grecque a fait bourgeonner de statues, je suis confronté à cette chance fugitive qu’eut notre Ancien Monde de rester un ; la scission n’est pas encore accomplie. Un autre destin est possible (…) »

Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques, Plon, 1955, rééd. Pocket, 1984, pp. 486-487.

(8) :

Déjà avant la guerre, ayant vécu pendant des années, comme ethnologue, au milieu des tribus indiennes du Mexique, j’avais pu suivre de près le travail souvent admirable que les gouvernements issus de la Révolution réalisaient pour “incorporer” ou “intégrer” les communautés autochtones à l’État fédéral. À Paris, à la Sorbonne et au Musée de l’Homme dont j’assumai la direction à partir de 1937 (…), j’avais eu maintes fois l’occasion de discuter des problèmes de ce qu’on appelait encore les “colonies” ou l’“Empire” avec de jeunes Africains comme Léopold Sédar Senghor. Professeur à l’école coloniale, où j’étais chargé d’un cours de sociologie appliquée, je m’efforçais de faire porter la réflexion scientifique et l’acquis de l’ethnologie sur la solution pratique des problèmes que suscitaient les relations entre les populations autochtones et l’administration française. Militant anti-fasciste et antiraciste depuis mon adolescence, j’avais étudié les doctrines absurdes et malfaisantes qui, inoculées comme un virus de Berlin à Rome, se répandaient dans l’Afrique italienne sous le prétexte de la difesa della razza. Puis vint la guerre, (…) je fus conduit à sillonner en tous sens l’Afrique musulmane, le Sahara, les pays de savanes et de forêts. Convaincu que la colonisation sous sa forme ancienne appartenait à un passé révolu, discernant les influences et les ambitions étrangères qui visaient à démembrer l’ensemble français, je repoussais avec une énergie égale le statu quo, d’ailleurs impossible à maintenir, et la dislocation dont le double résultat serait inévitablement d’abaisser la France et de plonger les peuples d’outre-mer dans le chaos, la tyrannie et la misère.”J’entrevoyais (…) une phase ultérieure où, comme résultat de l’évolution économique, sociale ou intellectuelle, il serait possible de superposer à tous les pouvoirs locaux, y compris à celui de la métropole, un pouvoir vraiment fédéral. Quand j’exposais ces idées autour de moi, il n’était pas rare qu’on me demandât : “Mais alors le Président fédéral pourrait être un Noir ou un Arabe ?”, à quoi je répondais invariablement : “Et pourquoi pas ?””Beaucoup d’entre nous, sinon tous, pensaient alors à nos territoires d’outre-mer comme à “la grande chance du deuxième demi-siècle” pour la France et pour notre jeunesse. (…) Il nous semblait, à cette époque, que “pour transformer la vie des hommes et ancrer puissamment la France dans le sol du continent noir”, en créant de nouvelles ressources, en produisant de l’énergie et aussi “en tenant compte intelligemment et respectueusement des sociétés autochtones, de leurs traditions, de leurs institutions”, l’effort que la France aurait à fournir serait de nature à la transfigurer elle-même. Au lieu de s’enfermer dans son territoire européen, pusillanime et repliée sur elle-même dans la recherche d’un confort petit-bourgeois, elle puiserait en Afrique le goût des vastes espaces et des entreprises hardies. Deux ou trois générations de nos jeunes gens trouveraient là-bas l’occasion de faire du neuf, de construire, de créer. Bâtir l’Afrique française avec les autochtones, pour eux comme pour nous tous, dans la fédération des peuples d’outre-mer, tirer parti des expériences faites ailleurs, comme les missions culturelles du Mexique ou les kibboutzim d’Israël, n’était-ce pas une mission exaltante ? Dans cette perspective, assurer le salut de l’Afrique, c’était aussi pourvoir à celui de la France : exorciser le démon de la médiocrité, offrir à la jeunesse une grande et belle tâche. Des rêves ? Oui, c’étaient des rêves, comme ceux des pionniers qui ont fait la Californie, comme ceux des bandeirantes qui ont fait surgir le Brésil moderne de l’immensité sud-américaine (…). Ces rêves, il était à notre portée de les réaliser : le sol et le sous-sol de l’Afrique française recèlent ce qu’il faut pour faire vivre les hommes et croître l’industrie. (…) Ce qui nous a manqué, c’est une volonté. Et l’État qui aurait dû incarner cette volonté a failli à sa mission : par faiblesse et instabilité avant 1958, plus tard par une tragique perversion qui l’a poussé à tout détruire. Comment s’étonner aujourd’hui si la jeunesse, à qui le régime n’offre rien, n’ouvre aucune perspective, ne promet que la morne continuation de ce qui est — si cette jeunesse se désespère et s’emporte comme elle l’a fait en mai [1968] ? Généreuse comme elle l’est, de quel cœur ne se serait-elle pas jetée dans la grande aventure de l’outre-mer ! Le régime, incarnation d’une France vieillotte dont l’horloge retarde d’un demi-siècle, ne le lui a pas permis.” Jacques Soustelle, Vingt-huit ans de gaullisme, La Table ronde, 1969, pp. 285-286, p. 285 et pp. 287-288. Pierre Messmer a tardivement avoué la conviction fondamentale qui présida aux choix du général de Gaulle : « (…) c’est vrai que le Général ne désirait pas l’assimilation ou l’intégration, comme on disait à l’époque. Personne, d’ailleurs, n’en voulait. Compte tenu de la croissance démographique des Algériens, une telle solution aurait conduit à ce qu’un tiers des députés actuels au Palais Bourbon soient Algériens. Cela n’a rien de raciste, mais cette situation était inenvisageable. »

in Marianne, n° 341, novembre 2003, p. 27.

(9) Germaine Tillion, excellente connaisseuse de l’Algérie où elle séjourna longuement durant les années 1930, dans les Aurès, auprès des populations les plus déshéritées, travailla, comme membre du cabinet de Jacques Soustelle en 1955-1956, au projet de l’Intégration en Algérie. En 1957, elle notait avec sagacité :

« L’anti-esclavagisme a été l’alibi du colonialisme (il l’est encore parfois), et je me demande si l’anti-colonialisme n’est pas en train de devenir l’alibi de la clochardisation. »

in L’Algérie en 1957, Éditions de Minuit, 1957, p. 41.

Dans le même ouvrage, elle précisait :

« “Tout-ce-que-la-France-a-fait-en-Algérie” (des hôpitaux, des routes, des installations portuaires, de grandes villes, une petite industrie, le quart des écoles nécessaires) et “Tout-ce-que-la-France-n’a-pas-fait-en-Algérie” (les trois quarts des écoles nécessaires, d’autres industries, un plan agricole avec la réforme agraire et les techniciens qu’elle exige…) constituent, ensemble, une sorte de mélange détonant où nos méfaits et nos bienfaits se confondent avec une nocivité provisoirement équivalente et réciproquement renforcée. Et maintenant que le bien et le mal que nous avons faits s’additionnent pour constituer une des plus redoutables machines infernales du globe, il faut bien avouer que le rêve d’une partie des Français serait de laisser l’Algérie et les Algériens se débrouiller en toute indépendance, dans leurs problèmes. Or, ces problèmes, nous avons entrepris de les résoudre et ils étaient désormais solubles, au prix d’un effort énorme, mais qui n’excède pas nos moyens. Sans nous, ils ne peuvent plus désormais être résolus, quoi qu’il arrive. »

Ibid., p. 79.

(10) « La France a mal calculé ou l’on a mal calculé pour elle. En Afrique, elle avait l’espace. Elle s’est rétrécie à des dimensions qui suffisaient à la grandeur il y a un siècle ou deux, mais qui, à l’âge du Boeing et des fusées, la condamnent à un rôle de second ordre. Elle ne veut pas se l’avouer. Diminuée, rapetissée, ses horizons clos, elle rêve d’hégémonie européenne, d’arbitrage universel. » Pierre Gaxotte, Aujourd’hui, thèmes et variations, Fayard, 1965, p. 11.

(11) Marine Le Pen, le 17 mars 2020, se « réjouissait » du confinement, estimait qu’il eût fallu le déclencher plus tôt, et reprochait au président Macron son manque de clarté. Notamment de ne pas avoir précisé si les Français avaient le droit ou non d’aller « voir les voisins »…

Quant à François Asselineau et Florian Philippot, ils fustigent eux aussi aujourd’hui, et c’est tant mieux, la politique gouvernementale. Ils se rappellent le caractère sacré de la Liberté. Il n’en a pas toujours été ainsi.

Florian Philippot, comme tous les autres politiciens français, a approuvé le confinement général, comme le montre cette vidéo diffusée le 20 mars 2020, à partir de la 5e minute.
[Extrait sur le confinement :]

Le 30 avril 2020, soit un mois et demi après le début du confinement général, la position de Florian Philippot n’avait pas changé. Citant le Maroc en exemple, il saluait ce pays d’avoir, plus rapidement que la France, imposé le confinement à sa population :

« Principe d’anticipation, d’efficacité. Eh oui : le premier cas de Coronavirus au Maroc date du 2 mars dernier. Eh bien figurez-vous que seulement 14 jours plus tard, le 16 mars, le Maroc ferme l’intégralité de ses écoles, de ses collèges, lycées et seulement 18 jours plus tard, il met en confinement général sa population. »

Quant à François Asselineau, il a lui aussi approuvé le confinement général commencé le 17 mars 2020. Et pour cause, puisque deux jours plus tôt, le 15 mars 2020, il avait vivement reproché à Macron de ne pas l’avoir encore déclenché. Asselineau citait d’ailleurs en exemple la Chine, pays ayant confiné sa population plusieurs mois plus tôt, excellente mesure selon lui.

On peut le constater dès les premières minutes de cette vidéo :

Logique avec lui-même, le 28 mars 2020 (vidéo mise en ligne le 31 mars), François Asselineau approuvait sans réserve la décision du gouvernement, et enjoignait à ses auditeurs de s’y plier scrupuleusement, comme le montrent les premières minutes de cette vidéo :




Les principes de la propagande de guerre

[Source : Nexus]

[Illustration : Pixabay]

Depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, nous assistons à une lutte acharnée de communication politique et médiatique, destinée à gagner le combat de l’opinion publique. L’occasion de se pencher sur les principes de la propagande de guerre.

La machine propagande, qui est aujourd’hui appelée « communication », tourne à plein régime en période de guerre. Plusieurs auteurs, tels que Michel Collon, avec son site Investig’Action, ou Anne Morelli, avec son livre Principes élémentaires de propagande de guerre, se sont penchés sur ce sujet. 

◆ La communication comme arme

La propagande est un ensemble d’actions et de stratégies mises en place pour propager, par tous les moyens disponibles, une idée, une opinion, une idéologie ou une doctrine afin de pousser un public ciblé à adopter un nouveau comportement. Les propagandistes exploitent le pouvoir évocateur des mots et des images pour arriver à produire des messages visuels qui créeront de la crainte, de la colère, de la fierté et du patriotisme. Tout pays engagé dans une guerre utilise la propagande pour encourager sa population à faire des sacrifices et à participer à l’effort de guerre. La guerre en Ukraine nous donne un nouvel exemple de la propagande de guerre.

◆ Les cinq principes de propagande selon Michel Collon 

Le journaliste et essayiste, Michel Collon s’appuie sur cinq principes utilisés par la propagande pour justifier toute expédition guerrière :

  • Cacher les intérêts : les pays qui partent en guerre cachent toujours la vraie raison. La guerre au Mali est, selon lui, une guerre menée pour l’or, l’argent, le gaz, le pétrole et l’uranium, pour contrôler toutes les ressources de la région, dans l’intérêt des grandes firmes comme Bouygues, Areva, Alstom, Suez.
  • Cacher l’histoire : les pays vont omettre une partie de l’histoire, nécessaire à la compréhension des enjeux, afin d’imposer une version biaisée. Pour la guerre en Ukraine, l’on omet par exemple les promesses faites par l’Otan à la Russie, ainsi que les alertes des différents présidents russes concernant l’expansion de l’Otan vers l’est.
  • Se faire passer pour le défenseur des victimes : la France a été appelée à l’aide par le président intérimaire du Mali qui n’avait pas le pouvoir légitime de le faire, et elle a été appuyée par les dirigeants des États d’Afrique occidentale, « marionnettes installées par la France », selon Michel Collon.
  • Diaboliser l’ennemi : l’ennemi massacre volontairement ses opposants ainsi que sa population, et les gentils combattants des forces démocratiques apportent la paix et la sécurité sur le territoire. Cette justification a été utilisée, notamment, pour intervenir en Libye ainsi qu’en Syrie.
  • Monopoliser et empêcher le débat : vous êtes avec nous (les croisés) ou contre nous (l’Axe du mal). Toute opinion critique doit être bannie du champ médiatique, et toutes les voix dissidentes ou seulement contradictoires se verront accuser d’être des traîtres. D’où la tentation du pouvoir, ces derniers temps, de museler les médias russes. Ou encore la campagne de décrédibilisation faite à l’encontre de la journaliste Anne-Laure Bonnel, accusée d’être pro-Russes car montrant des images d’exactions faites par les Ukrainiens depuis plusieurs années au Donbass.
https://www.youtube.com/embed/MLtAWJZRwac

La capacité à faire preuve d’esprit critique face à la propagande, à la désinformation et aux fake news est essentielle. La propagande n’est pas seulement le fait des médias mainstream, mais également de la musique populaire, des films, des séries, des réseaux sociaux, de la publicité et de bien d’autres moyens. Dans un monde où la désinformation est de plus en plus présente, il est nécessaire de vérifier les informations qui nous sont données, et de remettre en question nos certitudes.




L’étau se resserre autour des néo-nazis ukrainiens retranchés à Marioupol, et les médias occidentaux se vautrent dans l’abjection

[Source : donbass-insider.com]

Par Christelle Néant

Alors que l’encerclement opéré par les forces armées russes et la milice populaire de la RPD (République Populaire de Donetsk) se resserre autour de Marioupol, poussant les néo-nazis ukrainiens qui y sont retranchés à mener des provocations sanglantes, les médias occidentaux se vautrent dans l’abjection la plus totale concernant le massacre de civils à Donetsk par l’armée ukrainienne le 14 mars 2022.

Deux jours après la destruction de la plupart des positions de tirs des néo-nazis ukrainiens retranchés dans Marioupol, la milice populaire de la RPD et les forces armées russes progressent désormais rapidement dans l’agglomération même à la fois par l’ouest et par l’est.



Comme on peut le voir sur cette carte, le district est de Marioupol, ainsi qu’une partie du nord-ouest du district central et du nord du district Kalmiouski sont déjà sous contrôle des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD, qui avancent dans les zones marquées en jaune, dans ce qui semble être une manœuvre visant à couper le chaudron en deux encerclements plus petits.

L’avancée des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD dans Marioupol permet d’accélérer l’évacuation des habitants de la ville. Et ces derniers confirment que les néo-nazis ukrainiens installent leur équipement militaire près des abris anti-bombardements où se cachent les civils, et avaient abattu ceux qui tentaient de fuir via les couloirs humanitaires.



La situation est tellement mauvaise pour les néo-nazis ukrainiens retranchés à Marioupol que le commandant en second du régiment Azov après avoir vu sa demande de frappe visant à débloquer l’encerclement refusée par l’état-major ukrainien, en vient à appeler désespérément les gens originaires de la ville qui ne s’y trouvent pas de faire un maximum de bruit pour attirer l’attention médiatique.



Il semble que sa demande n’ait pas rencontré un franc succès, alors les néo-nazis ukrainiens installés à Marioupol ont fait exploser le théâtre où ils avaient installé leur quartier général, mais où se trouvait aussi un millier de civils, en accusant bien sûr la Russie d’avoir bombardé l’endroit !



Or, aujourd’hui un soldat du régiment Azov qui a fait défection et est passé du côté de la RPD, a déclaré les civils qui étaient dans le théâtre étaient gardés comme otages, afin de protéger le quartier général des néo-nazis ukrainiens, avant que celui-ci ne soit déplacé cet après-midi !

Au vu de cette information, il est clair que la Russie n’aurait pas bombardé ce bâtiment, de peur de toucher les civils, et aurait opté pour une solution comme celle qui a permis de libérer en tout sécurité les 300 civils qui étaient retenus otages par les néo-nazis ukrainiens du bataillon Aïdar dans le monastère de Nikolskoye.



En plus de cela, les combats font rage tout près du théâtre, qui se trouve exactement à la jonction des deux zones d’avancée de l’armé russe et de la milice populaire de la RPD, ce qui veut dire qu’un bombardement d’artillerie ou aérien pourrait aussi toucher ces soldats ! Le ministère de la Défense russe a d’ailleurs indiqué que le 16 mars 2022 aucun avion de combat n’avait mené de bombardement sur Marioupol.

La destruction de ce théâtre à Marioupol semble être l’ultime tentative désespérée des néo-nazis du régiment Azov d’attirer l’attention médiatique sur eux, en espérant (en vain) que cela ralentira l’avancée des forces armées russes et de la milice populaire de la RPD. Et je dis en vain, car les soldats tchétchènes de la garde nationale russe sont déjà très près du théâtre, en train d’éliminer les néo-nazis ukrainiens qui se sont retranchés dans les bâtiments de l’usine Azovstal.

Sans surprise, les médias français se sont jetés sur l’histoire du théâtre de Marioupol, alors que leur silence concernant le tir par l’armée ukrainienne d’un missile Tochka-U sur Donetsk le 14 mars fut assourdissant (sauf TF1 qui a publié un reportage filmé sur place et clairement indiqué que le missile avait été tiré par l’Ukraine), malgré les nombreuses victimes civiles de ce nouveau crime de guerre de Kiev.

[Note de Joseph : sans surprise également, les médias dominants francophones du Québec reprennent aussi cette histoire, ignorent royalement l’existence des néo-nazis ukrainiens et tapent à fond sur les Russes et sur le nouvel « Hitler » Poutine.]

Si les médias occidentaux s’étaient contentés de se taire sur le bain de sang que l’armée ukrainienne a provoqué à Donetsk, cela aurait été un moindre mal. Mais malheureusement, certains médias se sont littéralement vautré dans l’abjection.

Ainsi, plusieurs médias occidentaux, comme La Stampa, ont illustré des articles concernant la situation à Kiev avec des images venant du carnage dans le centre de Donetsk ! Cette abjection a provoqué une vague d’indignation non seulement en Russie et dans le Donbass, mais aussi en Italie, où des journalistes et de simples citoyens ont exigé de La Stampa une réfutation et des excuses pour cette violation grossière de l’éthique journalistique.



ABC News a utilisé les images venant de Donetsk pour illustrer une autre nouvelle sur la frappe de missiles menée par la Russie contre le centre d’entraînement de Iavorovski où étaient stationnés des mercenaires étrangers. Ce qui est là aussi une manipulation pure et simple des faits.



Quant à Reuters, la différence entre ses posts Instagram sur le bombardement de Kiev et celui de Donetsk est à vomir. Ainsi concernant Kiev, on voit un vieux monsieur blessé par un bombardement russe, mais à Donetsk, alors qu’il y a une vingtaine de morts parmi les civils, Reuters nous montre… la vitrine endommagée d’un magasin de robes de mariées (!!!) sans mentionner les victimes civiles.



Ces omissions et mensonges éhontés des médias occidentaux ne changeront pas la donne. La RPD est en train d’avancer pour reprendre Maryinka, située en périphérie sud-ouest de Donetsk, et la milice populaire de la RPL avance depuis plusieurs directions dans Severodonetsk.

Christelle Néant




Biden viendra-t-il déclarer officiellement la guerre contre la Russie

Par Lucien SA Oulahbib

Comme cela avait fuité de la bouche de Macron (« cela va durer ») et ce dans la même veine de ce qu’il avait déclaré il y a un an en vue de préparer le 12 juillet dernier (« je vais prendre des décisions difficiles », ce qui déboucha sur la nuit du « 5 août » ou l’abolition de fait des droits de l’Homme et du Citoyen dont la « suspension » présente ne serait qu’une accalmie, élections obligent), il s’avère (comme l’annonce Asselineau dernièrement) qu’en accentuant la livraison militaire d’armements, en insistant sur l’instauration d’un contrôle aérien au-dessus de l’Ukraine, en relativisant la présence de laboratoires militaires bactériologiques (et non pas de simples « labos » comme le prétendent les médias de « grand chemin »), la Secte trans/globaliste qui domine (hélas !) l’Occident a décidé de faire de l’Ukraine le terrain d’affrontement en quelque sorte « final » entre globalistes adeptes du Trans et patriotes désireux de préserver les acquis civilisationnels tout en les enrichissant. D’où la venue de Biden le 24 mars…

Il s’agit en effet pour cette Secte de faire plier non pas « la » Russie, mais toute alternative politico-culturelle possible qui commençait à s’affirmer de façon distincte au khomeynisme iranien et au post-maoïsme (quoique pour une part vérolé cependant à voir son accointance avec les magouilles autour de C.19 qui continuent, pour une part parce que la mafia maoïste n’est pas homogène) puisqu’il est possible d’observer que la Secte Trans/globaliste veut à tout prix empêcher que le groupe de Visegrád (trop « trumpiste » pour certains) se rapproche via la Hongrie de la Russie et ce malgré les différents entre la Tchéquie et cette dernière (dû à l’explosion d’un dépôt de munitions à destination, déjà, de l’Ukraine, et ce en 2014, date de l’officialisation en réalité — Minsk II — de la guerre larvée dans le Donbass…).

Les pressions budgétaires de l’UE sur la Pologne et la Hongrie en sont un avant-goût, et il faut y voir moins une affaire « juridique » qu’un différend profondément civilisationnel qui oppose deux conceptions du monde, comme en Ukraine aujourd’hui : d’une part la volonté globaliste de modéliser les flux multiformes (santé, usines de GPA en Ukraine même, identité numérique comprises) en direction du Trans cybernétique ; d’autre part la volonté patriotique de préserver et enrichir (comme il a été dit) les acquis civilisationnels qui font de l’aventure humaine le vrai lieu de la pluralité créatrice et libératrice.

Car, comme le dit Douguine, il s’agit de défendre en fait la liberté humaine contre cette dérive techniciste qu’est devenu le monde dit « libéral », terme qu’il faut alors prendre plutôt désormais dans son sens américain et non plus européen (au sens de Locke : la liberté ce n’est pas la licence, infra) ; il s’agit donc bien d’une dérive, d’une perversion profonde et d’un accaparement modélisé de la liberté individuelle soumise de plus en plus aux appâts manipulateurs de groupes affairistes, hygiénistes, scientistes, consuméristes avides de transformer goûts et couleurs, désirs et motivations, afin de dé(cons)truire la « force de travail » dispersée, dissoute, en addictions diverses consommant des imaginaires de plus en plus réalistes (Métaverse) et en attendant des séries Netflix accompagnant les humeurs et cherchant à les modeler vers la fluidité du Trans.

Voilà ce qui transparaît en sous-main. Et cela couve depuis la victoire du courant queer (foucaldien) au sein de la Secte globaliste (devenue de plus en plus « Trans ») qui depuis les jeux de Sotchi de 2014 (encore cette date…) n’a de cesse d’envenimer les relations avec la Russie (alors que Poutine voulait adhérer à l’OTAN en 2000). Celle-ci pense, comme naguère les théoriciens communistes et gauchistes (Deleuze par exemple) — et pour la plupart ralliés désormais sinon à la secte du moins à ses principes (santé, identité numérique, avec l’écologisme comme cheval de Troie) —, que son modèle de monde ne peut souffrir d’aucune exception (d’où d’ailleurs, sur le plan sanitaire, la nécessité de passer au stade supérieur en juillet prochain par l’obligation vaccinale, mais décidée cette fois simultanément par l’OMS et l’UE). Comme si seule l’universalisation horizontale de son modèle « trans-cybernétique » via son application mondiale serait la garantie, la preuve par neuf de sa véracité objective intrinsèque (le vrai universel), alors qu’elle en est plutôt la négation destructrice et donc l’expression émergente du réel Troisième totalitarisme (le djihadisme en étant au fond, l’aiguillon médiocre, ses soldat(e)s portant la muselière C.19 et se faisant injecter tout autant).

Face à cela, la mort nucléaire (possible) qui vient — car décider de fermer l’espace aérien ukrainien sera une déclaration de guerre en bonne et due forme —, une course contre la montre s’engage bel et bien entre cette Secte globaliste du Trans cybernétique non plus seulement irrationnelle, mais anti-rationnelle (au sens de basculer dans la frénésie névrotique du sanguinaire assoiffé d’affrontements) et tous les partisans d’une liberté réelle qui refusent d’opposer la préservation des acquis civilisationnels et leur évolution multiforme, mais décidée démocratiquement, c’est-à-dire non pas par des groupes, de surcroît non élus, qui s’accaparent la liberté pour en faire une licence — comme le dénonçait, répétons-le, Locke (Second traité du gouvernement civil chapitre II, 6) —, une perversion qui détruit la nature humaine et citoyenne au profit d’un modèle monstrueux posant la manipulation génétique et génitale comme étant ses deux mamelles ou le néo-nazisme en acte (II), celui d’une Tragédie qui non seulement va venir, mais est déjà là.




Ce que personne ne vous a dit sur l’Ukraine et les journalistes – Époustouflant !

[Source : numidia-liberum]

Par Hannibal Genséric

Quelque chose d’incroyable  a été révélé par un brave héros de l’humanité.
Udo Ulfkotte était le rédacteur en chef de l’un des plus grands journaux européens, le Frankfurter Algemeine Zeitung .
Il y a quelques années, il a avoué au monde que des journalistes du monde entier sont payés par la CIA, des sociétés secrètes, des gouvernements, des milliardaires, etc. pour…  
toujours mentir et ne jamais dire la vérité au public.

[Voir aussi :
Les relations troubles entre les journalistes et la CIA]

Téléchargez ce mème pour pouvoir le partager sur les réseaux sociaux.

Cet éditeur de journal a avoué que les journalistes sont payés pour…  pousser à la guerre avec la Russie !

C’est là qu’Ulfkotte a tracé la ligne. Après avoir menti au public pendant plus de 25 ans, il ne pouvait plus vivre avec sa conscience. Il a publiquement avoué sa culpabilité et exposé le cartel mondial des médias criminels, qui conduit l’humanité à sa perte.
Peu de temps après ses aveux, Ulfkotte a été retrouvé mort.
Écoutez sa confession dans cette vidéo :


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Incroyable tromperie

Ce qu’Ulfkotte a avoué peut facilement être observé quand on regarde comment les médias du monde entier mentent sur l’Ukraine. Regardez les exemples suivants…

Une photo d’une explosion à Gaza il y a des années, est publiée comme si cela venait de se produire en Ukraine… :

Une explosion en Chine à partir de 2015 est publiée comme si elle s’était produite en Ukraine, tout à l’heure… :

Une image d’un film de 2010 est publiée comme si elle avait été prise en Ukraine… :

Une autre scène d’un film, est utilisée pour ‘reporter’ sur ce qui se passe en Ukraine… :

Une image d’une explosion de gaz en 2018 est utilisée pour montrer la « destruction causée en Ukraine par la Russie ». La dame montrée avec un visage couvert de sang, est un célèbre acteur de crise, qui apparaît dans des dizaines d’images de «catastrophes». Théâtre pur… :

Dans cette courte vidéo, vous pouvez voir comment cet acteur de crise  est souvent utilisé pour tromper le public :


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Une photo de 2016 sert à attiser l’émotion, alors qu’elle n’a rien à voir avec la situation en Ukraine… :

Une vidéo de 2017 d’une explosion est publiée comme si cela s’était passé tout à l’heure en Ukraine… :

Une autre explosion de 2015 est utilisée par CNN   pour créer l’illusion d’une explosion en cours en Ukraine… :

Une agence de presse israélienne diffuse des images supposées de la zone de guerre ukrainienne. Il s’avère qu’ils ont utilisé une scène d’un film Star Wars… :

Une fille victime d’un attentat à la bombe en Syrie en 2018,  est montrée aujourd’hui comme si elle avait été blessée lors d’attentats à la bombe en Ukraine. :

Ces exemples montrent à quel point le monde est trompé à grande échelle. Images de films, catastrophes passées, acteurs de crise, … tous les moyens sont justifiés pour mentir au public.

[Voir aussi :
7 FAKE NEWS en provenance d’Ukraine
Festival de désinformation sur l’Ukraine par les médias mainstream]

La vérité est cachée

D’un autre côté, les médias cachent des informations critiques, qui jettent une toute autre lumière sur toute cette situation. Voici quelques exemples…

LES RUSSES NOURRISSENT LES UKRAINIENS

L’armée russe livre des centaines de milliers de livres de nourriture au peuple ukrainien. Cela a été rapporté par l’agence de presse russe RT, qui est d’ailleurs l’une des très rares agences de presse au monde à avoir rapporté la vérité sur la pandémie.

Fait intéressant, RT a maintenant été interdit partout dans le monde. Il est clair que leurs reportages ne seront peut-être pas entendus par l’humanité !

ENFANTS TERRORISTES

Ce que les grands médias cachent aussi au monde, c’est comment des enfants sont entraînés en Ukraine à devenir des terroristes, sur le modèle de Daech ! Le fameux « bataillon AZOV », un groupe de nazis opérant en Ukraine depuis de nombreuses années, a été financé par les derniers gouvernements à Kiev.

[Voir aussi :
Des enfants conditionnés et enrolés comme soldats par les néo-nazis d’Ukraine]

JEUNES FORMÉS À ÊTRE FASCISTES

La montée dangereuse du nazisme et du fascisme en Ukraine est illustrée dans cette vidéo, où un grand groupe d’adolescents chante les lignes suivantes :

« Salut l’Ukraine, mort aux ennemis, salut l’Ukraine, pendez les Russes, l’Ukraine avant tout !, l’Ukraine avant tout ! »

NAZIS EN UKRAINE

Ce documentaire complet révèle le mouvement dangereusement croissant du néo-nazisme en Ukraine :


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[Voir aussi :
France — Sénat : JO du 10 juin 2021 — question sur les néonazis d’Ukraine
Israël abasourdi par les néo-nazis ukrainiens
La vérité sur la révolution ukrainienne : des nazis soutenus par les USA !
Thierry Meyssan à propos des bataillons nazis ukrainiens
Convoi de la liberté, les croix gammées de qui? Justin Trudeau soutient les néo-nazis en Ukraine
Qui va dénazifier l’Ukraine ?]

BOMBARDANT LEUR PROPRE PEUPLE

Une autre réalité choquante dont vous n’entendrez pas un mot sur les grands médias, c’est la façon dont l’armée ukrainienne a bombardé  son propre peuple, après quoi elle a blâmé la Russie. Cette vidéo montre une jeune famille expliquant cette horreur. Alors que la Russie apporte des tonnes de nourriture au peuple ukrainien, sa propre armée le tue par des bombardements massifs :


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Leur histoire est confirmée par un reporter de guerre français du Donbass. Elle confirme que l’armée ukrainienne bombarde son propre peuple… :


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DES RÉVÉLATIONS INATTENDUES

Une émission de télévision française a fait une grosse erreur : ils ont invité une dame qui vit en Ukraine depuis 25 ans. Une fois qu’elle a commencé à dire la vérité sur ce qui se passe réellement là-bas, l’animatrice de télévision et les autres invités ont été choqués et ont commencé à se disputer dans une grande confusion.

L’une des choses que cette dame ukrainienne a révélées est la façon dont le gouvernement actuel s’est positionné, par la fraude électorale, comme un gouvernement fantoche pour les criminels.

Elle révèle comment les chaînes de télévision de l’opposition ont été interdites, de nombreux journalistes ont été assassinés et le pays fonctionne comme une dictature, alors que le monde extérieur l’a salué comme une «démocratie libre». Elle explique également comment des millions de personnes en Ukraine vivent dans des conditions terribles et que de nombreuses personnes sont en fait satisfaites de l’intervention de la Russie. Écoutez cette dame ukrainienne ici :


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NOUS AVONS DU PLAISIR À TUER

Dans le clip suivant, vous pouvez entendre des combattants ukrainiens parler de :

– comment ils suivent les ordres que leur donne l’Occident,
– comment ils s’amusent à tuer des gens,
– comment ils prévoient de faire de l’Ukraine une préoccupation pour le monde entier,
– comment ils envisagent de détruire la Russie.


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Les médias vous manipulent

Le but de cette guerre médiatique est d’inciter la population mondiale à la haine contre la Russie. Tout à coup, la Russie est le grand monstre noir. Bouh Poutine ! Tuez Poutine ! Quel méchant ! Mais… est-ce que les gens qui sont indignés maintenant se sont jamais souciés de l’une des guerres qui ont eu lieu récemment ? Les États-Unis ont largué au moins 337 000 bombes au cours des dernières années. Ils ont bombardé par exemple :

Syrie pendant 5 ans.
Yémen depuis 7 ans.
Somalie depuis 15 ans.
Irak pendant 16 ans.
Pakistan depuis 18 ans.
Afghanistan pendant 21 ans.

Personne ne s’en souciait. Aucune grande entreprise n’a appelé à la compassion envers aucun de ces pays. Il n’y a pas eu de boycott contre les USA. Aucun site Web, célébrité, entreprise technologique, restaurant, etc. ne diffusait de messages de soutien à l’un de ces pays. Alors… pourquoi le monde entier est-il soudainement indigné par l’Ukraine ?

Hypocrisie extrême

Les personnes mêmes qui accusent Poutine d’avoir fait quelque chose de « mal » sont celles qui ont assassiné des  millions de personnes, toute leur vie. Je vous ai déjà montré comment ces types ont largué des centaines de milliers de bombes –  souvent sur des civils innocents –  partout dans le monde. Mais ce sont aussi eux qui assassinent les enfants, avec la thérapie génique expérimentale, faussement étiquetée de v@ccine. Ce sont eux qui ont participé au lancement d’une pandémie sur l’humanité qui a tué plusieurs millions d’innocents (voir la preuve de la façon dont cela a été planifié).

Ce sont eux qui ont supprimé tous les remèdes contre le covid, assassinant efficacement des millions de personnes qui auraient pu être guéries avec un traitement précoce.

Ce sont eux qui détruisent systématiquement nos pays, afin de nous soumettre à un gouvernement mondial unique. Ce sont eux qui nous privent de nos libertés, de nos droits, de notre argent et, si nous les laissons faire, de nos vies. Ce sont eux qui poussent au génocide, pour réduire la population mondiale. Ce sont eux qui ont assassiné des scientifiques qui ont découvert des traitements anticancéreux salvateurs.

En bref, ce sont eux qui commettent des crimes contre l’humanité dans des proportions que nous ne pouvons même pas comprendre.

Et maintenant, ils se dressent contre le « mal » ? Ceux qui servent les forces du mal les plus profondes et les plus sombres dont la plupart d’entre nous ne peuvent même pas imaginer qu’elles existent ?  Réveillez-vous chères, bien-aimées, belles personnes! Vous êtes joué, trompé, soumis à un lavage de cerveau, manipulé par des gens si méchants qu’ils détruiraient tout ce qui vous est cher, y compris vous-même, si vous ne regardez pas.

Pourquoi ont-ils peur ?

Lorsque vous observez à quel point ces criminels veulent désespérément que vous haïssiez Poutine, vous devriez vous demander :  « Pourquoi ? Que fait Poutine, qui est apparemment une menace pour eux ?  Cela nous amène à une autre réalité de base : chaque fois que la cabale vous dit de haïr quelqu’un, cela signifie que cette personne est son ennemi, et probablement votre ami.

Avez-vous déjà vu quelqu’un à la télévision publique appeler à l’assassinat d’une personne ?  Pourtant, dans les médias américains, nous avons vu plusieurs personnes appeler au meurtre de Poutine. L’un d’eux est le sénateur américain Lindsey Graham. Il est d’abord apparu à la télévision, appelant au meurtre de Poutine, et il a répété son appel sur Twitter :

Pourquoi n’appellent-ils pas à l’élimination de George Soros, Bill Gates, Klaus Schwab, des Rothshild ou des Rockefeller, et de tous les autres maîtres criminels et meurtriers de masse, qui ont infligé au monde entier des souffrances que les mots ne peuvent même pas décrire?

Vous devez vous demander : pourquoi les dirigeants politiques et les personnalités des médias appellent-ils à l’assassinat de Poutine ? Que fait-il, que ces criminels soient si terrifiés par lui ?

Que se passe-t-il?

Comme nous le savons tous, la famille Biden a beaucoup traité avec le gouvernement ukrainien actuel et a reçu à plusieurs reprises plusieurs millions de dollars de sa part. Nous savons aussi à quel point les Biden sont criminels. Hunter Biden (le fils de Joe) a été surpris en train de maltraiter d’innombrables enfants, les achetant à des marchands d’enfants et les abusant de toutes les manières possibles. Son ordinateur portable a été saisi et les preuves sont là. Ici vous voyez une photo de l’ordinateur portable de Hunter, montrant une photo d’une fille kidnappée à Paris, et mise en vente sur le marché de la traite des êtres humains.

Joe Biden est également connu pour ses abus envers les enfants. Il ne peut pas garder ses mains loin d’un enfant qui s’approche de lui (tout comme zombie Joe, son père). La relation intime et continue de cette famille criminelle Biden avec le gouvernement ukrainien est assez révélatrice…

DIRIGEANTS UKRAINIENS SÉLECTIONNÉS PAR LES ÉTATS-UNIS

Un enregistrement audio a fait surface, révélant comment les politiciens américains – ceux qui font partie de l’État profond – sélectionnaient à la main qui ils mettraient dans le gouvernement ukrainien et qui ils garderaient à l’écart. Cela signifie que l’État profond contrôle complètement l’Ukraine !


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Aucune description de photo disponible.

POUTINE ÉLIMINE LES LABORATOIRES D’ARMES BIOLOGIQUES

Il existe plusieurs laboratoires américains d’armes biologiques en Ukraine, dont la plupart sont très proches de la frontière avec la Russie. Les rapports des frappes de Poutine montrent comment il a ciblé ces laboratoires d’armes biologiques ! L’État profond aux États-Unis essaie frénétiquement d’empêcher Poutine de détruire ces laboratoires d’armes biologiques ! (source). Poutine n’« envahit » pas l’Ukraine. Il détruit les laboratoires d’armes biologiques !  L’Ukraine était en train d’être préparée comme un bastion majeur pour les opérations de la cabale, en Europe et en Asie. Poutine fait simplement le ménage.

[Voir aussi :
Le Conseil de sécurité et les laboratoires biologiques ukrainiens
L’OMS a demandé à l’Ukraine de détruire les « agents pathogènes à haute menace » dans les laboratoires pour prévenir la propagation des maladies
Moscou accuse Kiev et Washington d’avoir mené des «programmes biologiques militaires» en Ukraine. Mise à jour
Poutine ordonne à l’armée de détruire les laboratoires biologiques en Ukraine alors que les États-Unis éliminent les preuves de leur existence. Mise à jour]

MISSILES AMÉRICAINS LE LONG DE LA FRONTIÈRE RUSSE

Dans la vidéo suivante, vous pouvez entendre Poutine expliquer comment les États-Unis ont positionné des missiles tout le long de la frontière ukrainienne avec la Russie Il explique que personne ne permettrait jamais à son voisin de faire une telle chose. que se passerait-il si la Russie positionnait des missiles nucléaires tout le long des frontières canado-mexicaine avec les États-Unis ? C’est une simple question de légitime défense, explique Poutine. L’Ukraine était en train d’être préparée comme un bastion majeur pour les opérations de la cabale, en Europe et en Asie. Leur but était d’anéantir la Russie. Poutine empêche simplement leur invasion, en éliminant les laboratoires d’armes biologiques, les bases militaires, les rampes de lancement de missiles, etc.

[Voir aussi :
Un ancien Premier ministre ukrainien affirme que Poutine a sauvé des centaines de milliers de vies
En pleine guerre de l’Ukraine, l’OTAN rattrapé par la vérité. Mise à jour 2
La Russie contre la guerre nucléaire, bactériologique et l’épuration ethnique qui étaient projetées par l’Ukraine
L’agenda du suicide occidental en profondeur
L’Ukraine n’est pas une victime, elle est partie prenante de l’agenda du Nouvel Ordre Mondial
Réinformation sur l’Ukraine. Mise à jour
Qui est responsable de la guerre en Ukraine ? Qui s’en réjouit ?
Le plan stratégique des États-Unis contre la fédération de Russie a été élaboré il y a trois ans par le think tank américain Rand Corporation
L’homme qui a vendu l’Ukraine
Héros de guerre ou coupable de haute trahison ? Un chef d’État au service de ses concitoyens ou à la solde d’une puissance étrangère ?
Vladimir Poutine déclare la guerre aux Straussiens
UKRAINE : Les vrais enjeux
L’Art de la guerre — Ukraine : c’est l’OTAN qui a lancé l’attaque il y a huit ans
Ukraine : dernier message du 24 février de Vladimir Poutine à son peuple]

Qui est Poutine –  Vraiment ?

Poutine a peut-être été formé en tant que jeune leader mondial par le WEF, il peut être impliqué dans la franc-maçonnerie (ce qu’il faut être, pour occuper ce genre de poste gouvernemental), cela ne signifie pas qu’il a embrassé leur programme diabolique dans son cœur . Certaines personnes très pieuses ont émergé de certains des environnements les plus sombres. Pensez à l’archevêque Carlo Maria Vigano, qui est une lumière brillante au Vatican, qui est le chef du serpent mondial de la cabale ! Ce héros de l’humanité a dénoncé la maltraitance intense des enfants et la corruption financière au Vatican, et se bat maintenant avec acharnement contre le nouvel ordre mondial, dans lequel le Vatican joue un rôle clé.

[Voir aussi :
L’Arche de Gabriel : de La Mecque à l’Antarctique
et
Les deux témoins]

Écoutez CE MESSAGE INCROYABLE


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Transcription en Français (
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale) :

Depuis maintenant deux ans, nous assistons à un coup d’État mondial dans lequel une élite financière et idéologique a réussi à prendre le contrôle d’une partie des gouvernements nationaux, des institutions publiques et privées, des médias, de la justice, des politiciens et des chefs religieux. Tous, sans distinction, sont devenus esclaves de ces nouveaux maîtres qui assurent pouvoir, argent et affirmation sociale à leurs complices. Les droits fondamentaux, qui jusqu’à hier étaient présentés comme inviolables, ont été foulés aux pieds au nom d’une urgence : aujourd’hui urgence sanitaire, demain urgence écologique, puis urgence internet.

Ce coup d’État mondial prive les citoyens de toute possibilité de défense, puisque les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont complices de la violation de la loi, de la justice et de l’objet pour lequel ils existent. C’est un coup d’État global car cette attaque criminelle contre des citoyens s’étend au monde entier, à de très rares exceptions près. C’est une guerre mondiale, où les ennemis sont nous tous, même ceux qui, sans le vouloir, n’ont pas encore compris la signification de ce qui se passe.

C’est une guerre menée non pas avec des armes mais avec des règles illégitimes, des politiques économiques perverses et des limitations intolérables des droits naturels. Des organisations supranationales, financées en grande partie par les conspirateurs de ce coup d’État, s’ingèrent dans le gouvernement des nations individuelles et dans la vie, les relations et la santé de milliards de personnes. Ils le font pour de l’argent, certes, mais plus encore pour centraliser le pouvoir afin d’établir une dictature planétaire. C’est la Grande Réinitialisation du Forum Economique Mondial,  l’Agenda 2030 des Nations Unies. C’est le plan du Nouvel Ordre mondial, dans lequel une république universelle asservit tout le monde et une religion de l’humanité annule la foi en Christ.

Face à ce coup d’État mondial, il est nécessaire de former une alliance anti-mondialiste internationale qui rassemble tous ceux qui veulent s’opposer à la dictature, qui n’ont pas l’intention de devenir les esclaves d’un pouvoir sans visage, qui ne veulent pas annuler leur propre identité, leur propre individualité, leur propre foi religieuse. Si l’attaque est globale, la défense doit aussi être globale.

J’appelle les dirigeants, les dirigeants politiques et religieux, les intellectuels et toutes les personnes de bonne volonté, les invitant à s’unir dans une alliance qui lance un manifeste anti-mondialiste, réfutant point par point les erreurs et les déviations de la dystopie du Nouvel Ordre mondial et proposant des alternatives concrètes pour un programme politique inspiré par le bien commun, les principes moraux du christianisme, les valeurs traditionnelles, la protection de la vie et de la famille naturelle, la protection de l’entreprise et du travail, la promotion de l’éducation et de la recherche, et le respect de la création.

Cette alliance anti-mondialiste devra rassembler les nations qui entendent échapper au joug infernal de la tyrannie et affirmer leur propre souveraineté, en concluant des accords de collaboration mutuelle avec des nations et des peuples qui partagent leurs principes et le désir commun de liberté, de justice et de bonté. Elle devra dénoncer les crimes des élites, identifier les responsables, les dénoncer devant les tribunaux internationaux, et limiter leur pouvoir excessif et leur influence néfaste. Elle devra empêcher l’action des lobbies, surtout en luttant contre la corruption des agents de l’État et de ceux qui travaillent dans l’industrie de l’information, et en gelant les capitaux servant à déstabiliser l’ordre social.

Dans les nations où les gouvernements sont inféodés aux élites, pourront être mis en place des mouvements de résistance populaire et des comités de libération nationale, comprenant des représentants de tous les secteurs de la société qui proposeront une réforme radicale de la politique, inspirée par le bien commun et fermement opposée au projet néo-malthusien de l’agenda mondialiste. J’invite tous ceux qui veulent défendre la société chrétienne traditionnelle à se réunir dans un forum international, qui se tiendra le plus tôt possible, dans lequel des représentants de diverses nations se réuniront pour présenter une proposition sérieuse, concrète et claire.

Mon appel s’adresse aux dirigeants politiques et aux gouvernants soucieux du bien de leurs citoyens, laissant de côté les anciens systèmes de partis politiques et la logique imposée par un système asservi au pouvoir et à l’argent. J’appelle les nations chrétiennes ensemble, d’est en ouest, invitant les chefs d’État et les forces saines des institutions, de l’économie, du travail, des universités, de la santé et de l’information à se joindre à un projet commun, perturbant les anciens systèmes et mettant de côté les hostilités qui sont désirées par les ennemis de l’humanité au nom de Divide et impera [diviser pour régner].

Nous n’acceptons pas les règles de notre adversaire, car elles sont précisément faites pour nous empêcher de réagir et d’organiser une opposition efficace et percutante. J’appelle les nations et leurs citoyens à s’allier sous la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ, le seul Roi et Sauveur, le Prince de la Paix — In hoc signo vinces [par ce signe, tu vaincras].

Fondons cette alliance altermondialiste, donnons-lui un programme simple et clair, et libérons l’humanité d’un régime totalitaire qui rassemble en lui les horreurs des pires dictatures de tous les temps. Si nous continuons à tarder, si nous ne comprenons pas la menace qui pèse sur nous tous, si nous ne réagissons pas en nous organisant en une résistance ferme et courageuse, ce régime infernal qui s’installe partout ne sera pas arrêté. Et que Dieu tout-puissant nous assiste et nous protège.

[Voir aussi :
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

Peut être une image de texte qui dit ’Vatican City UN NWO Agenda 2030 Roman Law Washington D.C. Jerusalem Justitia Omnibus War Terror Zionist Government The City of London Wallstreet NY 出 Strige Money & Finance Rothschild Banking Jesuits 'Illuminati' Knights Templar Knights Malta 32°+ Freemasons Organized Religion Secret Services Societies Military, Police, Mafia UN, US. EU, G20, NATO Big Bank, Big Media, Big Industry National, Regional Local Politics NGOs, Think Tanks, Big Charities The Roman Power Pyramid’

De même, Poutine a toujours pris une position audacieuse contre le nouvel ordre mondial et a fait tout son possible pour exposer leurs plans. Ses discours sont partout sur Internet, où il met en garde l’humanité contre le gouvernement mondial satanique. Il a dénoncé publiquement des criminels comme George Soros, Bill Gates et les Rothschild, retirant autant qu’il le pouvait leur influence de la Russie.

Dans tout ce que Poutine a fait et dit au cours de la dernière décennie, il est devenu clair qu’il n’est pas un ami de la cabale, mais qu’il s’y oppose farouchement.

Cela devient d’autant plus évident par la façon dont la cabale essaie de détruire la Russie maintenant. Des dizaines de leurs grandes entreprises quittent maintenant la Russie, essayant de replonger la Russie dans l’âge des ténèbres avec l’absence des meilleurs services, solutions et technologies occidentales.

Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que cela encouragera les Russes à construire leurs propres systèmes, ce qui rendra la Russie d’autant plus puissante contre la cabale, car ils ne compteront plus sur leurs services.

Si des cyberattaques majeures se produisent, elles seront causées par la cabale, mais… d’autres seront blâmés, y compris la Russie. C’est toujours comme ça qu’ils fonctionnent : ils causent un désastre et blâment quelqu’un d’autre. Le fait que Schwab ait prédit des cyberattaques montre que c’est à leur ordre du jour.

Peut être une image de 2 personnes et texte

La seule façon de comprendre l’attaque mondiale actuelle contre la Russie est de savoir comment cette nation est un obstacle majeur pour le gouvernement mondial unique.

Il en va de même pour l’Amérique. La cabale a tenté de détruire à la fois la Russie et l’Amérique de l’intérieur, en positionnant des marionnettes corrompues au sein des gouvernements, et par la corruption massive et le chantage d’individus influents dans ces pays. Ils ont également essayé d’amener ces deux nations à déclencher une guerre nucléaire.

Ils ont raté.

Même maintenant, avec un gouvernement fantoche cabaliste en place, ils s’exposent plus que jamais, provoquant d’autant plus une montée de feu patriote à travers l’Amérique.

Rapide vue d’ensemble

✔︎ Poutine appelle au retour à Dieu, et à Ses valeurs, qui est l’exact opposé de la cabale, qui sert le royaume des ténèbres.

✔︎ Poutine a condamné la montée de la perversion, qui est l’exact opposé de la cabale, qui pousse à la perversion.

✔︎ Poutine a pris une position audacieuse contre le mondialisme et le Nouvel Ordre Mondial, faisant de lui un obstacle à leurs plans.

✔︎ C’est pourquoi la cabale a payé des journalistes en Amérique et en Europe, essayant de provoquer la guerre avec la Russie.

✔︎ La cabale s’est emparée de l’Ukraine et en a fait un bastion pour ses opérations,  ce qui constitue une menace majeure pour la Russie.

✔︎ Poutine a supprimé les stations de lancement de missiles et les laboratoires d’armes biologiques, qui étaient positionnés le long de la frontière avec la Russie.

✔︎ L’Ukraine est une plaque tournante du néo-nazisme, où les enfants sont entraînés à devenir des terroristes.

✔︎ Les combattants ukrainiens se vantent de s’amuser à tuer des gens, et comment l’Ukraine va devenir « une préoccupation pour le monde entier ».

✔︎ L’Ukraine a été profondément au lit avec la cabale, et Biden en est un exemple frappant.

✔︎ L’État profond américain a trié sur le volet le gouvernement ukrainien, en faisant un gouvernement fantoche aux mains de criminels.

✔︎ Pendant des décennies, la cabale a tenté de provoquer une guerre nucléaire avec la Russie, pour détruire cette nation.

✔︎ Maintenant, une fois de plus, les médias de la cabale du monde entier appellent à la guerre contre la Russie, ce qui montre qu’ils veulent détruire la nation.

✔︎ Les médias mentent sur la Russie, afin de mettre l’opinion publique de leur côté, lorsqu’ils les attaquent.

En substance, Poutine défend simplement la Russie, contre une menace toujours croissante posée par l’OTAN et l’État profond/la Cabale. Dans le même temps, il abolit leurs bastions en Ukraine, qui comprend une plaque tournante du trafic d’enfants. Et il délivre le peuple ukrainien d’un gouvernement criminel qui opprime le peuple.

Cyber-pandémies

Hillary Clinton et Biden ont tous deux appelé à des cyberattaques contre la Russie. Klaus Schwab du WEF a annoncé publiquement qu’après les pandémies biologiques, il y aura une vague de cyberattaques. Ce serait bien plus dévastateur que n’importe quel virus biologique, car il fermerait toute l’infrastructure mondiale et provoquerait des pannes de courant, des perturbations des lignes d’approvisionnement, etc.

Si des cyberattaques majeures se produisent, elles seront causées par la cabale, mais… d’autres seront blâmés, y compris la Russie. C’est toujours comme ça qu’ils fonctionnent : ils causent un désastre et blâment quelqu’un d’autre. Le fait que Schwab ait prédit des cyberattaques montre que c’est à leur ordre du jour.

CONCLUSION : LES JOURNAPUTES

À New York, lors d’un banquet, le 25 septembre 1880, le célèbre journaliste John Swinton se fâche quand on propose de boire un toast à la liberté de la presse :

« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurons à le faire, nous nous retrouverons à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

(Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer et Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)

¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯

Quelques précisions  ici :

http://www.constitution.org/pub/swinton_press.htm

John Swinton sur l’indépendance de la presse

Des variations sur la citation ont été attribuées à tort à une réponse à un toast, par John Swinton, comme « l’ancien chef de cabinet du New York Times », devant le New York Press Club en 1953. Cependant, la recherche révèle que Swinton (1829 -1901), après avoir déménagé à New York, écrit un article occasionnel pour le New York Times et est embauché régulièrement en 1860 comme chef de la rédaction. Après avoir occupé ce poste tout au long de la guerre civile, il quitta le journal en 1870 et devint actif dans les luttes ouvrières de l’époque. Plus tard, il a occupé le même poste pendant huit ans dans le New York Sun et a ensuite publié une feuille de travail hebdomadaire, John Swinton’s Paper.

Les remarques ont apparemment été faites par Swinton, alors l’éminent journaliste new-yorkais, probablement une nuit de 1880. Swinton était l’invité d’honneur d’un banquet que lui offraient les dirigeants de son métier. Quelqu’un qui ne connaissait ni la presse ni Swinton a porté un toast à la presse indépendante. Swinton a indigné ses collègues en répondant :

Il n’existe pas, à cette date de l’histoire du monde, en Amérique, de presse indépendante. Tu le sais et je le sais.

Il n’y a pas un seul d’entre vous qui ose écrire ses opinions honnêtes, et si vous le faisiez, vous savez d’avance qu’elles ne paraîtraient jamais imprimées. Je suis payé chaque semaine pour garder mon opinion honnête hors du journal auquel je suis connecté. D’autres d’entre vous reçoivent des salaires similaires pour des choses similaires, et tous ceux d’entre vous qui seraient assez stupides pour écrire des opinions honnêtes se retrouveraient dans la rue à la recherche d’un autre emploi. Si je permettais à mes opinions honnêtes d’apparaître dans un seul numéro de mon journal, avant vingt-quatre heures, mon occupation serait terminée.

Le travail des journalistes est de détruire la vérité, de mentir carrément, de pervertir, de vilipender, de flatter aux pieds de Mammon, et de vendre son pays et sa race pour son pain quotidien. Vous le savez et je le sais, et quelle folie est-ce de porter un toast à une presse indépendante ?

Nous sommes les outils et les vassaux des hommes riches dans les coulisses. Nous sommes les pantins, ils tirent les ficelles et nous dansons. Nos talents, nos possibilités et nos vies sont tous la propriété d’autres hommes. Nous sommes des prostituées intellectuelles.

(Source : Labor’s Untold Story, par Richard O. Boyer et Herbert M. Morais, publié par United Electrical, Radio & Machine Workers of America, NY, 1955/1979.)

Hannibal Genséric




Les mots de Christine Deviers Joncour sur Attali, le Covid et le plan de dépopulation

[Source : medias-presse.info]

Christine Deviers Joncour, qui a autrefois côtoyé de près l’establishment et qui est aujourd’hui reconvertie dans l’écriture, évoque au cours d’un entretien un repas avec différentes personnalités au cours duquel Jacques Attali évoquait la nécessité d’organiser la dépopulation dans des termes qui rappellent le dossier Covid.

Au passage, Christine Deviers Joncour rend hommage à Valérie Bugault.



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