Le Pen à Pravda.Ru : « J’ai toujours été hostile au communisme »

[Source : english.pravda.ru]

Jean-Marie Le Pen est le père de Marine Le Pen et le fondateur du Front National, le parti français qui prétend résister à l’application de la mondialisation et à son programme autoritaire. Il est connu dans le monde entier pour ses prises de position controversées contre l’immigration, le néolibéralisme et la construction européenne. En 2002, il a été présent au second tour des élections présidentielles françaises. Anticommuniste farouche par le passé, il est aujourd’hui favorable à un rapprochement avec la Russie, comme il l’explique à Nicolas Bonnal. Cette interview pour Pravda.Ru a également été préparée avec l’aide de l’historien et universitaire français Jean Centini.

Entretien préparé par Nicolas Bonnal

Premier point, les questions sur le FN et vous :

« M. Le Pen, quels étaient vos idéaux de jeunesse ? »

« Mes idéaux de jeunesse étaient imprégnés de patriotisme. Pendant la guerre, j’étais adolescent, et mon père est mort en France, lorsque son bateau a coulé après l’explosion d’une mine allemande. Je suis alors devenu un pupille de la nation. La formule par laquelle la nation conduisait mon adoption m’a beaucoup influencé et depuis ma jeunesse, j’ai été constamment mis au service de mon “parent adoptif” par mon engagement dans l’armée, d’abord en Indochine et surtout en Algérie. Une fois les guerres coloniales terminées, je n’ai cessé de faire de la politique pour défendre la France, en dénonçant les coups qui la frappaient et en apportant des mesures salvatrices, contre vents et marées ».

« Quelles sont les raisons de votre hostilité au communisme ? »

« J’ai toujours été hostile au communisme. J’ai été élevé dans la culture chrétienne catholique, et c’était son antithèse : la négation de la liberté et de la spiritualité. Il représente la voie de l’aliénation. Au-delà de son caractère utopique, il manipulait le profond désir de changement des travailleurs et entravait toute la société dans des prisons ouvertes. De plus, le Parti communiste français se faisait davantage l’écho des intérêts de l’URSS, alors “patrie du socialisme international”, que de ceux des travailleurs français et de la France en général. »

« Quelles menaces ont remplacé pour vous le communisme ? »

« Aujourd’hui, la menace communiste, effondrée depuis 20 ans, a été remplacée par une autre utopie mortifère : Le mondialisme, nouvelle idéologie internationaliste et matérialiste qui a pour seul but de maximiser les profits des grands capitalistes aux dépens des Nations et de leurs peuples.

Il y a aussi l’islamisme et ses martyrs. Toutes ces idéologies ont en commun de saper les fondements de la civilisation helléno-chrétienne et de lui en substituer une autre, qui n’est pas la nôtre. »

« Après la réélection d’Obama, que pensez-vous de la civilisation américaine et comment voyez-vous l’avenir de l’Occident ? »

« La réélection d’Obama n’ajoute ni ne retire rien à la “civilisation” américaine. Les États-Unis sont une puissance en déclin économique (malgré l’exploitation du gaz de schiste) et stratégique. Ils ne sont que le centre d’un Empire, et les tenants de cet “Empire” s’efforcent en vain d’en retarder l’effondrement. Sur le plan économique, ils continuent d’emprunter et la Réserve fédérale américaine est aussi actuellement la seule à acheter des bons du Trésor américain en créant plus de dollars, ce qui conduira inévitablement à l’effondrement du dollar. Sur le plan militaire, elle continue de chercher à saper la position des autres puissances régionales telles que la Russie. On voit aujourd’hui dans l’affrontement syrien que la Russie et la Chine défendent des conceptions de respect de l’autorité alors que les Américains et les Occidentaux soutiennent des insurrections extrémistes et dangereuses. Ces soulèvements ont porté l’islamisme au pouvoir en Tunisie, en Égypte et en Irak, entraînant l’anarchie et l’éclatement des ethnies. Si l’Occident continue d’accepter en son sein des millions d’immigrés musulmans et de soutenir les islamistes dans les pays arabo-musulmans, l’avenir de l’ensemble du bloc est sombre. C’est sa survie même qui est en jeu. »

Deuxième point, la situation du FN en France :

« Pouvez-vous expliquer l’isolement du FN ? Qu’est-ce qui explique que l’électorat français ne soutienne pas davantage votre mouvement ? »

« L’isolement du Front national est essentiellement le résultat de la propagande créée contre lui par la grande majorité de la presse française détenue par des groupes financiers, des politiciens et le système.

Contre tous les ensembles médiatico-politico-financiers, le Front national se retrouve à se battre seul, et pourtant, sa présidente, Marine Le Pen a recueilli près de 18 % des voix lors des dernières élections présidentielles. La description courageuse de la situation du pays, et les mesures salvatrices proposées par le Front National amèneront rapidement un grand nombre de Français à nous rejoindre. »

« Pourquoi n’avez-vous pas soutenu le président Sarkozy au second tour ? »

« Nicolas Sarkozy a tenu des discours proches de ceux du Front National, avec un certain succès en 2007. Mais la politique qu’il a réellement menée pendant les cinq années de sa présidence a été radicalement différente. Il a affiché une volonté de limiter l’immigration : or elle n’a jamais été aussi importante que pendant sa présidence ; il a dit vouloir casser la délinquance, mais celle-ci a augmenté. Dans tous les domaines, il a mené une politique contraire aux intérêts des Français, en augmentant les impôts, en renforçant l’intégration européenne. Dans ces conditions, pourquoi aurions-nous soutenu Nicolas Sarkozy ? ».

« Quelle est votre opinion sur les repentirs répétés de M. Holland ? Où mènent-ils ? »

« La repentance de M. Hollande, par exemple sur la guerre d’Algérie, n’est que pour remercier ceux qui l’ont élu : 90 % des musulmans de nationalité française l’ont préféré à Sarkozy qui les servait dans la pratique, mais avait une image conservatrice. Ces repentances sont criminelles. D’une part, elles ne sont pas fondées sur des preuves historiques ; d’autre part, elles ne font que conduire les populations immigrées à haïr la France. Ces repentances portent atteinte à la conscience et à la fierté nationale ».

Troisièmement, la Russie et l’Europe :

« Comment expliquez-vous l’agressivité de l’Europe vis-à-vis de la Russie ? La Russie est-elle pour vous une démocratie ? »

« Les nations européennes continuent de décliner dans tous les domaines. Elles ne voient pas d’un bon œil le dynamisme stratégique de la Russie ; tous les experts pensaient que la Russie était morte il y a 15 ans. L’Union européenne est une véritable oligarchie où la plupart des décideurs réels n’ont aucune légitimité démocratique. Pour ce monstre institutionnel, il est donc plus facile de donner des leçons de démocratie au monde entier que de les appliquer. À noter qu’en France, le Front National n’a que deux députés (sur 577 !) au Parlement, alors que Marine Le Pen avait rassemblé près d’un électeur sur cinq. Si la Russie n’est pas une démocratie parfaite (en existe-t-il une d’ailleurs ?), l’Europe n’a certainement pas de leçons à lui donner dans ce domaine ! »

« M. Le Pen, quel avenir commun voyez-vous entre la Russie et l’Europe ? »

« Je milite pour la création d’un ensemble harmonieux, animé par la vision d’un destin commun de toute la zone septentrionale, de Brest à Vladivostok. La Russie et l’Europe centrale et occidentale ont de nombreux points communs et de nombreux intérêts convergents. Face à un monde de plus en plus instable, et à notre hiver démographique, quasi suicidaire, il est certain que notre civilisation européenne trouverait un outil de salut auprès de cette union. Mais ce n’est pas l’intérêt de ce qui reste la première puissance mondiale, les États-Unis, et des firmes internationales, et il est clair que les castes s’y opposeront de toutes leurs forces… ».

« Comment traiter l’atlantisme ? »

« J’ai longtemps été favorable à l’OTAN à l’époque où les chars soviétiques étaient stationnés à 500 km de notre frontière et représentaient un système criminel utilisant les partis communistes comme des chevaux de Troie.

Mais aujourd’hui, cette menace s’est effondrée.

L’atlantisme n’a donc aucune raison d’être et ne constitue aujourd’hui qu’une organisation vouée à organiser la puissance militaire des forces américaines et de leurs auxiliaires en Europe. Depuis vingt ans, l’OTAN n’est d’ailleurs intervenue que contre la stabilité du monde : en Yougoslavie, où règnent la mafia et l’islamisme, en Bosnie et maintenant au Kosovo, en Irak ou en Libye où Kadhafi (bien que dictateur reconnu comme Saddam Hussein) assurait au moins la stabilité de son pays. Exit donc l’atlantisme, devenu le doux nom de l’impérialisme américain !

Vous m’avez demandé tout à l’heure pourquoi le Front National n’avait pas soutenu Sarkozy au second tour des élections présidentielles ; j’ajouterai que c’est aussi parce qu’il a décidé la réintégration complète de la France dans l’OTAN alors que le général de Gaulle, à la fin des années 60, avait retiré notre nation du commandement intégré. »

Quatrième et dernier point : l’islam et le multiculturalisme

« Il y a deux millions de musulmans à Moscou… L’État russe doit-il financer la construction de mosquées ? Que faire à cet égard en France ou en Russie ? »

« Il ne m’appartient pas de préconiser ce que l’État russe a à faire avec les lieux de culte musulmans, car je suis trop respectueux de toute souveraineté nationale. En revanche, je suis viscéralement opposé à ce financement en France. L’Islam n’est pas qu’une religion, c’est aussi une civilisation, un système juridique souvent contraire à nos coutumes ancestrales et à nos lois laïques. Promouvoir le développement de l’islam dans nos nations chrétiennes est un danger, car comme le pensait l’historien français Ernest Renan au 19e siècle, » l’islam a été libéral quand il était faible et violent quand il était fort ». « Et si aujourd’hui les musulmans peuvent vivre en paix avec les chrétiens ou les mécréants dans notre pays, qu’en sera-t-il lorsque, compte tenu du facteur démographique qui joue en leur faveur, ils seront majoritaires, en tout cas assez forts pour nous imposer de répondre à leurs besoins ? Nulle part dans l’histoire de l’islam, lorsque ses adeptes étaient dominants, les minorités n’ont été respectées ou considérées comme ayant des droits égaux. C’est le Coran lui-même qui non seulement autorise, mais même exige ce comportement ».

« L’islamisation dont vous faites état est-elle inévitable ? »

« L’islamisation n’est que la conséquence de l’immigration massive à laquelle sont confrontés nos pays, de l’Asie centrale à la Russie, du Maghreb et de l’Afrique musulmane à l’Europe occidentale. L’islamisation n’est pas inéluctable si nous cessons de laisser entrer dans notre pays des millions d’immigrés musulmans et plus chaque année, et si nous obligeons ceux qui sont présents à se conformer à nos coutumes. Et si cela ne leur convient pas, ils sont libres de pratiquer leur mode de vie ailleurs… »

« Les peuples occidentaux ne sont-ils pas déjà utilisés et résignés ? »

« En France, les gens commencent à avoir peur de l’islam parce qu’il est plus rapide, visible et massif, touchant leur vie quotidienne : femmes voilées dans les rues, non-respect de la liberté des femmes, interdiction du porc dans les cantines scolaires, construction de mosquées avec minarets… avec son cortège d’extrémistes comme celui de Toulouse au printemps dernier, qui a assassiné au nom de l’islam 7 personnes dont 3 enfants. »

« Que pensez-vous de la dernière politique occidentale en Libye, et plus particulièrement aujourd’hui en Syrie ? Et comment considérez-vous l’attitude russe ? »

« L’attitude occidentale, comme je l’ai dit plus haut, est criminelle, car elle entend remplacer ou substituer des régimes qui sont des dictatures (mais qui certes apportent la stabilité à leur pays et le respect des minorités religieuses, dont les chrétiens) par la montée chaotique de dictatures islamistes qui laissent à ceux qui ne sont pas de la même confession le choix entre la valise ou le cercueil. Comme le montre l’un des slogans des rebelles syriens : “Les chrétiens au Liban et les alaouites au cimetière”. Mais les soutiens subversifs de l’Occident préfèrent alors se boucher les oreilles…

La politique russe dans ce domaine est plus raisonnable : elle respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale des États ; elle est toujours réaliste et préfère la stabilité au chaos. »




Testament philosophique d’un médecin de campagne

[Source : dr.moulinier.fr]

Par Dr Didier Moulinier

Chers amis et affiliés,

Repose parmi nous maintenant dans la place centrale de cette église, Édith Moulinier, notre mère, grand-mère et arrière grand-mère.

Elle allait avoir 90 ans.

Notre mère était un personnage haut en couleur de notre village.

Malheureusement, il m’a fallu attendre les derniers jours de sa vie pour commencer à la comprendre complètement.

Je viens de prendre conscience en préparant ce discours que nous avions été victimes dans notre famille d’un grave problème de communication dans les deux sens.

Notre mère avait beaucoup d’amour vis-à-vis de sa famille, mais toute sa vie elle n’a jamais su ou pu trouver le bon moyen de nous le témoigner !

De par mon métier j’ai bien conscience que nous approchons de plus en plus de la mort et de ce fait j’ai décidé de vous présenter :

« Mon testament philosophique »

Je donnerai à tous les membres de ma famille une copie de ce texte et ainsi le jour où je viendrai jouer mon dernier rôle au pied de l’autel de cette église cela leur évitera d’écrire un nouveau texte !

Pour mieux comprendre mes propos, il faut nous replonger dans l’histoire de notre commune et donc reprendre rapidement l’historique de notre village.

Dès notre enfance, comme nos parents, grands-parents et arrière-grands-parents, nous avons, pour la majorité des habitants, connu et subi les difficultés de la pauvreté.

D’ailleurs comme j’ai pu le vérifier sur les photos d’école très anciennes qui remontaient jusqu’à notre grand-père maternel Lolo, la seule différence par rapport à celle de notre enfance était la qualité des photos, mais nous avions peu ou prou les mêmes apparences. Pour reprendre les propos du « grand philosophe » de Braud et Saint Louis, Raymond Urquiola Dit Youle :

« o l’était tous des Bestiards et des sotiards y comprenant reune à reune »… en parlant des gens du village (patois charentais)…

Nous avons eu, avec mon frère, la joie de voir arriver dans notre village, l’eau courante qui nous a permis de découvrir les douches individuelles après n’avoir connu que les douches collectives du village sous la surveillance du garde champêtre.

Et enfin de se débarrasser des cabanes au fond du jardin avec tous leurs inconvénients…

Le chauffage au mazout qui nous a permis d’avoir des maisons moins froides l’hiver, la machine à laver le linge et le frigo qui ont considérablement changé la qualité de vie des femmes du village.

La télévision, en noir et blanc dans un premier temps, qui nous permettait de nous réunir à plusieurs chez les rares voisins qui disposaient d’un téléviseur. De même que le téléphone qui au début n’était présent que chez une seule habitante de Bouinot, le deuxième se trouvant au bar café de notre ami à tous, Mr C.

Pour s’en sortir, les habitants de Braud n’avaient pas d’autres alternatives que de travailler durement dans les fermes et de s’entraider.

La vie du village était rythmée par les 3 fondamentaux : l’école, le bistrot + chai de Lolo, mon grand-père maternel et de ses copains ; la pierre angulaire était constituée par l’église du village en binôme avec la mairie.

Je suis sur la photo, à vous de me trouver…

De mon côté, j’avais compris rapidement que le seul moyen de m’en sortir c’était d’accumuler un maximum de connaissances à l’école. Ce fut un bonheur extraordinaire dès que j’ai su lire et écrire grâce à de vraies institutrices comme Mme Joubert et Mme Salzat qui savaient exercer avec efficacité leur autorité et dispenser un enseignement intelligent et efficace bien éloigné de la théorie du genre et autres conneries… Je me suis débrouillé très rapidement à récupérer chez nos voisins et amis un maximum de livres que je dévorais avec passion.

Tout le village vivait au rythme du diapason mis en place par l’église avec ses cloches et des coups de gueule de notre grand-père pour commander son cheval dans les travaux des champs. À l’époque, nous n’avions pas conscience de l’espace de liberté dans lequel nous vivions enfants. Nos parents nous laissez aller dans les bois et les marais sans aucune crainte, car ils savaient qu’il y avait toujours un voisin qui pouvait nous porter assistance, aucune maison n’était fermée à clé, nous n’entendions jamais parler comme maintenant de harcèlement dans les cours de récréation et s’il y avait un contentieux cela se réglait entre nous par quelques coups de poings et de pieds sans conséquences graves.

La majorité des enfants du village comme mon frère et moi se sont retrouvés d’ailleurs dans cette église de Braud et saint Louis comme enfants de chœur. Nous nous retrouvions ainsi tous aux cours de catéchisme avec l’abbé Rale, qui portait bien son nom et savait nous faire rêver en évoquant avec sa fougue habituelle le passage de David terrassant Goliath avec sa fronde. D’ailleurs, nous possédions tous des frondes de fabrication maison.

Ainsi s’écoulait le temps, au rythme des saisons et du tambour du garde champêtre local, Mr Gourde…

qui portait bien son nom comme nous pouvions le constater quand il avait fait un passage trop prolongé dans le chai de Lolo dans notre village et qu’il en repartait le béret de travers et le vélo zigzagant dangereusement.

Quand on regarde les photos d’école et celles de notre mère et de notre oncle, on voit finalement peu de différence avec celles de mon frère ou moi.

Quand j’étais enfant de chœur, nous nous retrouvions au moment de la messe derrière le curé et l’autel.

De notre position, nous avions ainsi une vue plongeante sur la quasi-totalité du village présente pour la messe dominicale. À chaque fois, nous assistions toujours au même rituel pendant la messe : au moment de l’élévation, venait se retrouver toujours le même groupe d’hommes au fond de l’église, debout le béret à la main avec notre grand père Lolo qui occupait la place centrale. À la fin de l’élévation, tous ces hommes sortaient ensemble de l’église pour se retrouver séance tenante au bistrot en face de l’église.

C’était la bande à Lolo, à savoir Turco, Titi l’oncle Acier et d’autres qui se revendiquaient « libres penseurs ». Malheureusement beaucoup d’eux revenaient à bon port dans un triste état, car ils avaient souvent eu beaucoup trop soif !

Pour tout le monde, la vie était dure moralement et physiquement et rendait obligatoire la solidarité, avec quelques difficultés inhérentes à cette promiscuité qui faisait que tout un chacun connaissait parfaitement ce qui se passait dans chaque famille du village. C’est ainsi que tout le monde savait qui couchait avec qui, mais tout le monde s’arrangeait à sa guise, voire en plaisantait. Nous avions eu la chance d’avoir notre grand-mère « Mamie Charron » qui portait très bien son prénom de Marie, car elle était une championne de l’amour et de la tendresse. Finalement, notre mère a peut-être été prise de vitesse avec sa propre mère et dans le domaine de la tendresse elle s’est contentée de laisser faire à sa place notre Mamie Charron.

Dans ce milieu de vie où les conditions étaient dures, avec le recul je comprends mieux maintenant le cours des évènements familiaux. J’étais à ce moment-là un « parfait rat des champs », mais dès que j’ai pu, je me suis vite transformé en rat des villes. Passons sans tarder à mon testament philosophique : Par 7 fois dans ma vie, j’ai loupé mon examen de passage vers la mort suite à des accidents de sport puis de santé. Sachez que depuis de nombreuses années je n’ai plus peur de cette vieille compagne qu’est la mort, car j’ai compris et accepté qu’elle faisait totalement partie de la vie.

Je suis devenu comme mon grand père Lolo à savoir que je crois toujours en Dieu, mais je ne crois pas en la robe noire, robe noire qui est de plus en plus rare maintenant. Durant ces épreuves, j’ai eu la chance de vivre 3 expériences mystiques après avoir eu par 3 fois des contacts bien réels de l’Esprit saint ou de la vierge Marie ou de Dieu. Je souhaite à chacun de connaître un jour cette bouffée d’amour intense, difficilement descriptible et qui vous apporte instantanément une immense sérénité. Ce serait trop long de vous narrer ces évènements dans le détail. Je suis convaincu que la mort est une nouvelle naissance, mais dans une autre dimension. La suite je ne la connais pas pour l’instant, mais j’espère malgré tout, pouvoir garder toute ma personnalité.

C’est en fait la grande inconnue !

Toute ma vie j’ai essayé de respecter ces différentes règles :

  • quand tu te lèves le matin, vérifie si tu peux te regarder sans honte dans la glace ;
  • refuse l’inacceptable, quel que soit le prix à payer ;
  • si ta cause est juste, mène ta quête jusqu’au bout et quand on te ferme la porte trouve par tous les moyens un autre moyen de passer quand même !

Avec le recul, je dois reconnaître que j’ai dû piquer ce comportement à ma mère qui l’air de rien a été une sacrée communicante !

En tout cas malgré nos différences manifestes entre mon frère, le maître de la technique comportementale de l’huître qui lui permet de se sortir de toutes les difficultés et de réussir à résoudre tous les problèmes en se refermant sur lui-même, et moi qui ferraille en permanence pour surmonter les obstacles, je suis fier de pouvoir vous certifier ce jour que nous avons pu mener ce combat pour soulager les souffrances de notre mère sans aucun conflit et si tant est que cela soit possible de se souder encore plus qu’avant. Je tiens à préciser que le plus dur à supporter pour nous dans cette évolution vers la déchéance de notre mère a été de constater la déshumanisation de notre société !

En tant que médecin, j’ai pu constater l’ampleur du désastre.

En effet, l’ensemble du système de santé vient de tomber sous un régime sataniste commandé par I.A., la soi-disant intelligence artificielle.

C’est ainsi que maintenant quand quelqu’un est hospitalisé, l’I.A. détermine combien de fric cette personne va pouvoir rapporter au système. Si l’hospitalisation se prolonge, intervient à ce moment-là la courbe Excel, et si le bilan comptable montre que les dépenses dépassent les profits espérés, alors le système s’arrange pour vous expulser en urgence de l’hôpital ou la clinique et vous renvoyer chez vous. Ceci est rendu possible, car la majorité des médecins reste derrière leur écran d’ordinateur, n’examinent jamais ou rarement leur patient et délègue ce job aux infirmières qui elles aussi délèguent leurs taches aux balayeurs et autres, car les infirmières restent, elles aussi trop souvent bloquées derrière leur ordinateur pour faire les commandes de produits et prendre des rendez-vous.

Finalement, ce sont les cadres administratifs qui gèrent le côté médical, et tout ce petit monde s’arrange à truquer les rapports informatiques pour faire plaisir à l’ARS. Ce système continue aussi pour les infirmières à domicile recrutées, car avant de prendre la moindre initiative elles se réfèrent systématiquement et uniquement aux données informatiques transmises par l’hôpital et pour éviter de se fâcher avec leur agent payeur, à savoir le nouveau Satan, l’ARS, elles truquent elles-mêmes leur rapport écrit sur leur cahier de liaison.

C’est ainsi que le jour de son décès j’ai pu retrouver ma mère en état de pré agonie, complètement déshydratée, incapable de déglutir, alors que le rapport de l’infirmière locale faisait une description tout autre puisque selon elle, ma mère l’aurait reconnue, aurait pu boire au verre sans problème ce jour-là. Ces propos ne pouvaient être que mensongers, car j’étais arrivé quasiment en même temps que cette infirmière, le matin du jour de son décès.

La veille de ce jour, j’avais avec fermeté demandé à l’infirmière de réhydrater ma mère et j’avais envoyé une ordonnance pour officialiser ma prescription. Sans rentrer dans les détails techniques qui confirment la bêtise du système, l’infirmière incompétente et dangereuse avait refusé de poser la réhydratation prescrite, car la pharmacie n’avait pas pu lui délivrer la totalité des produits prescrits. Comme cela allait, dixit la même incapable, à l’encontre des fameuses recommandations à la con de l’ARS, l’infirmière s’y était refusée et avait donc passé outre ma prescription alors que la pose de ce type de perfusion était pratiquée sans risque depuis plus de 40 ans. Elle a donc préféré laisser notre mère crever de soif toute une nuit, ce qui explique l’état catastrophique dans lequel je l’avais trouvée le mardi matin 27 juin 2023 et qui n’avait rien à voir avec la prose angélique du cahier de liaison de la journée. La meilleure preuve que mon diagnostic du matin était fondé c’est que 5 heures après mon arrivée notre mère décédait le 27 juin 2023 à 15 h 20 en présence de toute sa famille. Bien évidemment, mon frère a en sa possession toutes les preuves de ce que je dénonce en ce jour ! Je ne supporte pas tous ces mensonges et ce manque d’humanité. Sur le plan médical, je savais depuis 1 mois que nous étions arrivés à une issue qui ne pouvait être que fatale pour ma mère. Notre société s’effondre dans ses fondamentaux à cause de la lâcheté de 80 % de la population mondiale et de la majorité du monde médical.

Alors de grâce, arrêtez d’écouter les merdias. Vous êtes revenus à une situation similaire à celle de l’occupation allemande en 1940 en étant prêts à dénoncer vos voisins, prêts à envoyer les rebelles à la DOXA dans des camps de concentration.

Vous avez accepté l’inacceptable. Vous avez laissé tuer vos parents hospitalisés qui sont morts euthanasiés ou en leur brûlant les poumons en leur faisant respirer de manière criminelle de l’Oxygène à un débit mortel de 40 et 60 litres par minute ou en acceptant de ne plus aller les voir dans les EPAHD.

Vous avez accepté de vous laisser fermer vos gueules par le port d’un masque totalement inefficace et inutile face à un virus. Vous avez refusé d’écouter les vrais médecins qui vous ont expliqué que pour visualiser un virus il faut un microscope électronique, car un virus est si petit qu’il ne peut pas être visible en microscopie optique et passe de par sa taille obligatoirement à travers un masque en papier et que par conséquent un masque en papier se trouve dans l’impossibilité technique de vous protéger contre un virus.

Je tiens à vous préciser que notre mère à toujours refusé de se faire injecter ce traitement expérimental présenté de manière mensongère comme un vaccin protecteur contre le covid et dont les effets secondaires gravissimes et meurtriers continuent à rester cachés par les autorités officielles malgré tous les témoignages indiscutables.

Comme beaucoup d’autres et comme ma belle-mère qui vient de décéder à l’âge de 97 ans, elles n’ont jamais eu le covid ni reçu le pseudo vaccin. Alors, réveillez-vous, si c’est possible encore, car la majorité d’entre vous a été lobotomisée et préfère traiter les lanceurs d’alertes de complotistes. On vous a menti en permanence, car les statistiques démontrent que le covid n’a pas tué plus de gens que la grippe.

Par contre nous avons les preuves que les effets secondaires du pseudo vaccin covid sont en train de tuer plus ou moins vite, plus de gens que le covid n’en a tués !

Arrêtez d’avoir peur de votre ombre !

À l’époque de vos pères et grands-parents, tous les villages auraient pris les faux, les fourches et les fusils pour aller libérer nos vieux dans les EHPAD.

Pour conclure, relisez les évangiles, la Bible, et le Coran si comme moi vous êtes curieux et vous y trouverez des réponses à vos angoisses existentielles.

Oubliez ces conneries abominables de distanciations, de masques et de lavages de mains.

Débarrassons-nous des normes européennes mises en place par des dirigeants corrompus qui nous empêchent de plus en plus de vivre normalement.

Buvons un bon coup à l’amitié (avec modération…), mais avec beaucoup de convivialité.

Dr Didier Moulinier




Analyse de l’affrontement à Gaza

[Source : voltairenet.org]

Entretien de Thierry Meyssan avec Monika Berchvok

Thierry Meyssan, qui accorde des interviews à tous ceux qui le lui demandent sans discrimination, a expliqué à Monika Berchvok son analyse de l’affrontement à Gaza.

Monika Berchvok : Pour vous, la thèse d’une attaque-surprise le 7 octobre est difficile à croire. Quelles sont les incohérences qui vous font penser à un scénario à la 11 septembre ?

Thierry Meyssan : Le gouvernement de coalition de Benjamin Netanyahu avait été alerté par un rapport des services de Renseignement militaires un an auparavant, ainsi que l’a relaté le New York Times. Il n’a pas réagi. Lorsque, cet été, son ministre de la Défense l’a rappelé à l’ordre en Conseil des ministres, il l’a révoqué, ainsi que l’a révélé Haaretz. Cependant, sous la pression de son parti, il l’a réintégré peu après.

Par la suite des rapports se sont entassés sur son bureau. Parmi ceux-ci un des Renseignements, qu’il a retourné à son auteur comme peu crédible, et qui lui a été renvoyé deux autres fois avec des introductions d’officiers différents.

Ou encore deux rapports de la CIA. Et encore une démarche d’un de ses amis personnels, le directeur du Memri. Et comme si cela ne suffisait pas, un appel téléphonique du ministre du Renseignement égyptien.

Non seulement le Premier ministre n’a rien fait, mais il a agi pour rendre cette attaque plus facile : il a pris l’initiative de démobiliser les gardes-frontières de sorte que personne n’a pu intervenir lorsque l’attaque a débuté.

Notez bien que j’ai la même lecture des événements que le pape François : lors de son message de Noël, le Saint-Père a qualifié, par deux fois, la guerre à Gaza de « folie sans excuses ». Pourtant, peu après, il a évoqué l’« odieuse attaque du 7 octobre », signifiant qu’il ne pensait pas que la guerre israélienne était une riposte à cette attaque. Il a alors demandé un arrêt des combats et la résolution de la question palestinienne.

MB : Au sein du pouvoir israélien, il y aurait donc une fracture aussi importante ? Le clan Netanyahu aurait quel but dans cette opération ?

TM : Durant les mois qui ont précédé l’attaque de la Résistance palestinienne, Israël a été le théâtre d’un coup d’État. Ce pays n’a pas de Constitution, mais des lois fondamentales. Elles régissent un équilibre des pouvoirs en confiant à la Justice la capacité de neutraliser les rivalités entre le gouvernement et la Knesset.

Sous l’impulsion du Law and Liberty Forum, financé par le straussien états-uno-israélien Elliott Abrams, la commission des Lois de la Knesset, présidée par Simtcha Rothman, par ailleurs président du Law and Liberty Forum, a détricoté les institutions israéliennes. Durant l’été, les manifestations monstres se sont multipliées. Mais rien n’y a fait. L’équipe Netanyahu a modifié les règles d’adoption des lois, éliminé la clause de « raisonnabilité » des décisions judiciaires, renforcé le pouvoir de nomination du Premier ministre, et affaibli le rôle des conseillers juridiques des ministères. En définitive, la Loi fondamentale sur la Dignité humaine et la Liberté est devenue un simple règlement. Le racisme est devenu une opinion comme une autre. Et les ultra-orthodoxes ont pu se goinfrer de subventions et privilèges divers.

Israël aujourd’hui n’est plus du tout le même pays qu’il y a six mois.

MB : La société civile israélienne est divisée et semble à bout de souffle. Pensez-vous que le modèle sioniste est mort ?

TM : Le sionisme est une idéologie d’un autre siècle. Il s’agit d’un nationalisme juif au service de l’Empire britannique. Durant des siècles, les juifs s’y sont opposés avant que Theodor Hertzl n’en fasse l’idéal de certains d’entre eux.

MB : La situation à Gaza est en train de virer à l’épuration ethnique. Tsahal, est-il capable de prendre totalement le contrôle de ce territoire et de le vider de sa population ?

TM : L’idée d’une épuration ethnique n’est pas neuve. Elle s’enracine dans les positions de l’Ukrainien Vladimir Jabotinsky dont, en Israël, Menahem Begin, Yitzhak Shamir et la famille Netanyahu se réclamaient comme, aux États-Unis, Leo Strauss et Elliott Abrams. Ce groupe, suprémaciste juif, affirme que la Palestine est « Une terre sans peuple, pour un peuple sans terre ». Dans ces conditions, les autochtones palestiniens n’existent pas. Ils doivent partir ou être massacrés.

C’est, à ma connaissance, aujourd’hui, le seul groupe au monde qui préconise publiquement un génocide.

MB : Côté Palestinien, le Hamas semble aussi divisé entre deux tendances antagonistes ?

TM : Le Hamas est la branche palestinienne de la Confrérie des Frères musulmans. Son nom est l’acronyme de « Mouvement de la Résistance islamique », ce qui correspond au mot arabe « zèle ». Son idéologie n’a rien à voir avec la libération de la Palestine, mais avec l’établissement d’un Califat. Son slogan est : « Dieu est son objectif, le Prophète est son modèle, le Coran sa constitution : le jihad est son chemin et la mort pour l’amour de Dieu est le plus élevé de ses souhaits. » Depuis sa création, il bénéficie de toute l’aide de la famille Natanyahu qui voyait en lui une alternative au Fatah laïque de Yasser Arafat. Le prince de Galles et actuel Charles III a été un des protecteurs de la Confrérie. Barack Obama, a placé un agent de liaison de la Confrérie au sein du Conseil national de sécurité états-unien. Un dirigeant de la Confrérie a même été reçu à la Maison-Blanche en juin 2013.

Cependant, au vu de l’échec des Frères musulmans durant le prétendu « printemps arabe », une faction du Hamas a pris ses distances avec la Confrérie. Il n’y a donc plus un Hamas, mais deux. Le Hamas historique est gouverné par Mahmoud Al-Zahar, Guide la Confrérie à Gaza. Sous ses ordres, le milliardaire Khaled Mechaal au Qatar et Yahya Sinwar à Gaza. Au contraire, la branche du Hamas ayant rejoint la Résistance palestinienne est dirigée par Khalil Hayya.

Cette division du Hamas n’est pas couverte par les médias occidentaux, mais uniquement par certains médias arabes. Le président Bachar el-Assad s’est réconcilié, en octobre 2022, avec Khalil Hayya alors qu’il a refusé de recevoir Khaled Mechaal. À ses yeux, et aux miens, le Premier ministre de Gaza, Ismaïl Haniyyeh, a organisé l’attaque de la ville de réfugiés palestiniens en Syrie, Yarmouk, en 2012. À l’époque, les combattants du Hamas et ceux d’Al-Qaïda étaient entrés dans la ville pour éliminer les « ennemis de Dieu ». Ils étaient encadrés par des officiers du Mossad israélien et se sont dirigés vers les demeures des cadres du FPLP, qu’ils ont assassinés. Parmi eux, un de mes amis. Le président Bachar el-Assad vient, il y a quelques jours, de prononcer un discours contre le Hamas historique et pour celui qui a rejoint la Résistance palestinienne.

MB : Que représente l’authentique résistance palestinienne pour vous ?

TM : La Résistance palestinienne n’a rien à voir avec l’obscurantisme des Frères musulmans, ni avec l’opportunisme des milliardaires du Hamas. C’est un mouvement de libération nationale face au colonialisme des suprémacistes juifs.

MB : Pouvez-vous revenir sur l’histoire de la Confrérie des Frères Musulmans. Cette société secrète tente-t-elle de revenir dans le jeu après ses défaites en Syrie et en Egypte ?

TM : La Confrérie a été fondée, en 1928, par Hassan el -Banna, en Égypte. J’ai consacré une partie de mon dernier livre à son histoire internationale. Cependant, je ne suis pas parvenu à éclaircir les soutiens dont elle a bénéficié à ses débuts. Toujours est-il qu’après la Seconde Guerre mondiale, elle est devenue un outil au service du MI6 britannique et bientôt de la CIA états-unienne. Elle s’est dotée d’un « Appareil secret » qui s’est spécialisé dans les assassinats politiques en Égypte. Un franc-maçon égyptien, Sayyed Qutob, est devenu son théoricien du jihad. L’organisation de la Confrérie a été copiée sur celle de la Grande Loge Unie d’Angleterre. La Confrérie s’est étendue au Pakistan avec le gendre d’Al-Banna, Saïd Ramadan, le père de Tariq Ramadan, et le philosophe Sayyid Abul Ala Maududi.

Par la suite, Ramadan est allé travailler à Munich pour la CIA, à Radio Free Europe, aux côtés de l’Ukrainien Stepan Bandera, grand massacreur de juifs.

La Confrérie a débuté son action militaire lors de la guerre du Yémen du Nord, dans les années 60, contre les nationalistes arabes de Gamal Abdel Nasser. Mais c’est avec Zbigniew Brzezinski qu’elle est devenue un acteur indispensable de la stratégie états-unienne en Afghanistan. Ce dernier a placé au pouvoir au Pakistan la dictature frériste du général Zia-ul-Haq et a lancé en Afghanistan, contre les Soviétiques, les combattants du milliardaire frériste saoudien Oussama Ben Laden.

Dans cette période, l’Arabie saoudite utilisait la Ligue islamique mondiale pour armer la Confrérie avec un budget plus important que celui consacré à sa propre armée nationale.

La Confrérie a tenté, en vain, de prendre le pouvoir dans plusieurs États, notamment en Syrie avec l’opération de Hama. Elle s’est impliquée dans la guerre de Bosnie-Herzégovine, où elle a créé la Légion arabe. Oussama Ben Laden est devenu conseiller militaire du président Alija Izetbegovic, dont le straussien états-unien Richard Perle est devenu le conseiller diplomatique et le Français Bernard-Henri Lévy, le conseiller en communication.

Mais le grand œuvre de la Confrérie n’est arrivé qu’avec Al-Qaïda et Daesh. Ces organisations jihadistes, en tout point comparables au Hamas historique, ont été utilisées par la CIA et le Pentagone, principalement en Algérie, en Iraq, en Libye, en Syrie en Égypte et en Tunisie, pour détruire des capacités de résistance des pays arabes,

La France, qui avait donné asile à leurs dirigeants durant la Guerre froide, les a combattus avec l’alliance entre François Mitterrand et Charles Pasqua. Elle a réalisé que le Groupe islamique armé (GIA) n’était qu’une manœuvre britannique pour l’exclure du Maghreb.

Cependant aujourd’hui, personne ne comprend que la Confrérie n’est qu’un outil de manipulation des masses. Nos dirigeants, d’Emmanuel Macron à Jean-Luc Mélenchon, se laissent berner par son discours qu’ils prennent au pied de la lettre. Ils la traitent comme une organisation religieuse, ce qu’elle n’est pas du tout.

MB : Le Qatar à un rôle plus que trouble. Quelle est sa place dans la conspiration ?

TM : Au début, le Qatar s’est placé comme une puissance neutre, apportant ses bons offices. Mais beaucoup se sont inquiétés du fait qu’il héberge la branche politique du Hamas, que certains sont des amis personnels de l’émir et qu’il rémunère les fonctionnaires du Hamas à Gaza.

Le Qatar a répondu qu’il faisait tout cela à la demande des États-Unis comme il l’avait fait pour les Talibans.

En réalité, après qu’Abdel Fattah al-Sissi eut renversé la dictature de Mohamed Morsi, à la demande du peuple égyptien, dont 40 millions de citoyens ont défilé, il a informé l’Arabie saoudite que les Frères préparaient un coup d’État contre le roi Salman. Brusquement la Confrérie, qui avait été choyée durant des années, est devenue l’ennemie du Royaume. Le Qatar a alors publiquement assumé son rôle de parrain de l’islamisme, tandis que le prince héritier MBS tentait d’ouvrir son pays.

Lorsque Donald Trump a prononcé son discours contre le terrorisme à Riyad, en 2017, l’Arabie saoudite a mis en garde le Qatar de cesser immédiatement ses relations avec la Confrérie et ses milices, Al-Qaeda et Daesh. Ce fut la crise du Golfe.

Les choses se sont éclaircies ces jours-ci : l’émir Al-Thani a envoyé une de ses ministres, Lolwah Al-Khater, à Tel-Aviv. Elle a participé au conseil de guerre israélien pour aplanir les difficultés dans l’accord de libération des otages. Mais elle n’a pas compris que le cabinet de guerre comprenait des opposants à la dictature de Benjamin Netanyahu, dont le général Benny Gantz. Elle s’est montrée pour ce qu’elle est : non pas une négociatrice neutre, mais une autorité capable de prendre des décisions au nom du Hamas. C’est pourquoi, à la sortie de cette réunion, Joshua Zarka, directeur général adjoint des Affaires stratégiques du ministère des Affaires étrangères, a déclaré qu’Israël « réglera ses comptes avec le Qatar » dès qu’il aura terminé son rôle de médiateur.

Au sein du cabinet de guerre, l’opposition à Netanyahu a commencé à se demander si tout cela, le coup d’État cet été et l’attaque du 7 octobre, n’était pas une mise en scène de l’administration Biden.

MB : Les États-Unis seraient donc à la manœuvre. Quelle serait la stratégie de Biden dans la région ?

TM : Joe Biden n’a pas toutes ses capacités. Aux États-Unis, il y a même une émission de télévision hebdomadaire sur ses problèmes de santé et ses absences intellectuelles. Dans son ombre, un petit groupe a relancé la stratégie de George W. Bush et Barack Obama : détruire toutes les structures politiques du « Moyen-Orient élargi » à l’exception de celles d’Israël.

C’est ce qui se passe en Libye, au Soudan, à Gaza et que l’on poursuit au Yémen.

L’administration Biden assure vouloir faire cesser le massacre à Gaza, mais poursuit ses livraisons d’obus et de bombes pour qu’il continue. Il prétend vouloir maintenir la liberté de circulation en mer Rouge, mais forme une coalition internationale contre Ansar Allah qu’il qualifie à tort d’antisémite et qu’il affuble du sobriquet de « Houthis » (c’est-à-dire de « bande la famille al-Houthis »). Washington vient de faire annuler la signature du traité de paix au Yémen, sous les auspices des Nations unies. Il relance une guerre qui avait déjà pris fin.

MB : Au regard de ce chaos, quel est le bilan de Trump dans la géopolitique du Proche-Orient ? Son retour pourrait amener une autre voie pour sortir de ce conflit ?

TM : Donald Trump est un ovni politique. Il se réclame de l’ancien président Andrew Jackson (1829-1837) et n’a aucun rapport avec les idéologies républicaine et démocrate. Sa première décision lorsqu’il est arrivé à la Maison-Blanche a été de priver le directeur de la CIA de son siège au Conseil national de Sécurité. Cela a provoqué ses premiers ennuis et la démission forcée du général Mike Flynn.

Donald Trump souhaitait résoudre les problèmes internationaux par le commerce et non par les armes. On peut considérer que c’est une voie illusoire, mais il est le seul président US qui n’a jamais déclenché de guerre. Il a interrompu brutalement l’usage par Washington de proxys terroristes, notamment Al-Qaeda et Daesh. Il a mis en cause le rôle de l’OTAN ; une alliance militaire qui vise selon les mots de son premier secrétaire général à « Garder les Américains à l’intérieur, les Russes à l’extérieur et les Allemands sous tutelle ».

S’il était au pouvoir, il aiderait la majorité des citoyens israéliens à se débarrasser des « sionistes révisionnistes », c’est-à-dire le groupe de Benjamin Netanyahu ; il poursuivrait la mise en application des Accords d’Abraham et mettrait fin au soutien occidental à la Confrérie des Frères musulmans ; il aiderait la majorité des Ukrainiens à se débarrasser de Volodymyr Zelensky et ferait la paix avec la Russie. Etc.

Toutefois, Donald Trump n’est pas encore élu et l’équipe au pouvoir actuellement tente de le contraindre à renoncer à son programme pour pouvoir accéder à la Maison-Blanche.

MB : À terme, l’Occident incarné par l’axe américano-sioniste est-il condamné à mourir ?

TM : Vous qualifiez d’« américano-sioniste » le groupe qui dirigea actuellement l’Occident politique. C’est une manière de voir. Je pense cependant qu’elle n’est pas liée à un État. Il se trouve que ces gens sont au pouvoir aux États-Unis et en Israël, mais ils pourraient l’être ailleurs. Il se trouve qu’ils se réclament du nationalisme juif, mais ils ne sont pas nationalistes. Ces gens sont des suprémacistes. Ils récusent l’égalité entre les personnes humaines et considèrent comme insignifiant de massacrer des masses humaines. Pour eux, « On ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs ».

C’est cette manière de penser qui a provoqué la Seconde Guerre mondiale et ses gigantesques massacres de civils.

Aujourd’hui, de nombreux dirigeants du monde réalisent qu’ils ne sont pas différents des nazis et apportent les mêmes horreurs. Le Tiers-Monde est désormais éduqué et membre des Nations unies. Il ne peut plus supporter le pouvoir de ces gens-là. La Russie aspire à rétablir le Droit international que le tsar Nicolas II avait créé avec le Prix Nobel français Léon Bourgeois lors de la conférence de La Haye, en 1899. La Chine aspire à la Justice et ne tolérera plus de « traités inégaux ».

Il me semble que ce système de gouvernance est déjà mort. Aux Nations unies, la résolution annuelle exigeant la fin du blocus de Cuba a été adoptée par 197 États contre 2 (les États-Unis et Israël). La résolution pour un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza a été adoptée par 153 États, c’est un peu moins, mais l’enjeu est bien plus grand. Quoi qu’il en soit, nous voyons bien qu’une majorité se dégage contre la politique de ces gens. Lorsque la digue cédera, et nous sommes proches de ce moment, l’Occident politique s’effondrera. Nous devons absolument nous détacher de ce radeau avant qu’il ne coule.




Le projet des Frères musulmans

Par Jacques Amiot

[Article écrit vers fin 2019]

La stratégie de conquête et d’infiltration des Frères musulmans en France et dans le monde

Les Frères musulmans représentent un très grave danger pour le monde et surtout pour la France, en raison principalement, de la naïveté et de la complaisance d’élus dans un premier temps, puis de la connivence jusqu’au plus haut niveau de l’État.

Les auteurs du livre cité dans le titre (Éditions l’Artilleur) affirment que, s’il n’y a pas une réaction rapide et ferme de nos dirigeants, les générations à venir vivront dans la soumission à L’Islam.

Ces deux auteurs, Alexandre Del Valle et Emmanuel Razavi, spécialistes du monde arabo-musulman, ont enquêté pendant 15 ans pour écrire ce livre de plus de 500 pages et arriver à leur conclusion.

Comme nous savons, compte tenu du volume de l’ouvrage, qu’il risque d’être peu lu, nous avons décidé d’en extraire l’essentiel en quelques pages, afin d’éclairer, nos correspondants, nos concitoyens et si possible les élus. Cependant ceux qui liront le livre ne seront pas déçus. En effet, ce court document ne peut pas exprimer toute la richesse de son contenu.

Objectif

L’objectif des Frères musulmans est le règne de la Charia et du Califat sur toute la terre, par la guerre si nécessaire, mais surtout par le prosélytisme et l’entrisme (pénétration d’une structure de manière à en modifier les objectifs et la finalité), Il s’agit d’islamiser le monde par étapes en commençant par l’individu musulman, puis le foyer, le peuple, le gouvernement islamique, le califat pour aboutir à la domination planétaire (Tamkine). Ils sont patients et estiment que le temps travaille pour eux.

La stratégie des Frères musulmans n’est plus secrète, mais son efficacité pour instaurer l’Islam en Occident est très largement sous-estimée.

Historique

Cette stratégie a été initiée en 1928 par Hassan Al-Banna. Son manifeste en cinquante points rédigés en 1936 éclaire sur la nature totalitaire du mouvement. Saîd Ramadan, père de Tarik Ramadan et gendre d’Al Banna, a établi plus tard en Allemagne et en Suisse les premières bases des Frères avec le soutien du banquier suisse François Genoud, héritier du trésor du 3e Reich et sponsor des organisations terroristes pro-palestiniennes.

Plus récemment, on peut citer Youssef-al-Qardaoui, fondateur, président de la plupart des structures des Frères musulmans en Europe, auteur de fatwas justifiant des attentats kamikazes.

Puis les protagonistes de la matrice frériste du jihadisme : Saiyyd Qutb responsable de la Mission des Frères qui a inspiré Oussama Ben Laden, Abduullah Azzam inspirateur d’Al-Qaïda, le Hamas, l’Ayatollah Khomeini et même Mohamed Merah ou les Frères Kouachi.

Organisation islamiste pro-nazie

Hassan Al Banna écrivait « Hitler et Mussolini ont conduit leur pays vers l’unité, la discipline, le progrès et le pouvoir. Ils ont imposé des réformes intérieures et contribué à donner à leurs pays un grand prestige ». Amin al Husseini, le grand Mufti de Jérusalem, missionné par Al Banna, supervisa le recrutement des divisions SS musulmanes, puis conseilla Hitler. Après la défaite Al Banna dira : « L’Allemagne et Hitler ne sont plus, mais Amin al Husseini poursuivra le combat. »

Youssef al-Qardaoui a déclaré sur Al-Jazeera en 2009 : « tout au long de l’histoire, Allah a imposé aux Juifs des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler… et bien qu’ils aient exagéré les faits, il a réussi à les remettre à leur place. C’était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois ce sera par la main des musulmans. »

Mode opératoire

Il est erroné d’opposer les islamistes salafistes (extrémistes) aux islamistes réformistes (modérés) que seraient les Ikwans (Frères musulmans en arabe) qui en fait sont recouverts d’un vernis réformiste. En effet seul la méthode change ; le but est le même : aboutir au califat mondial. Les Ikwans agissent par pénétration progressive (soft power).

Longtemps demeuré secret ce projet a été décrypté par la police égyptienne en 1992 lorsqu’elle a mis la main sur le « document de Tamkine », un texte de 13 pages dont le programme consistait, à travers un réseau d’institutions, à faire accéder par étapes les Ikwans au pouvoir local, régional, national et mondial.

Ils manient constamment le mensonge et la dissimulation (taqiya), licitent dans le coran. Comme par exemple le fait de ne citer que des versets pacifiques du coran de la période mecquoise tout en sachant qu’ils ont été abrogés par des versets belliqueux médinois post-hégire, il y a donc 14 siècles !

Ils sont experts pour se faire passer pour des victimes de la soi-disant islamophobie et du racisme des Européens et notamment de Français, alors qu’il n’y pas pires intolérants qu’eux puisque, tous ceux qui ne sont pas musulmans sont pour eux des mécréants qui, au final, doivent être soumis ou exterminés.

Ils s’instruisent et s’adaptent à notre mode de vie de manière à pouvoir s’insérer dans la société et occuper des postes élevés. Ils maîtrisent parfaitement Internet et les réseaux sociaux ; ils déclarent eux-mêmes qu’ils sont capables de faire la guerre sans arme.

La politique intérieure

Les auteurs se posent des questions légitimes et vitales pour les démocraties : pourquoi nos politiques laissent-ils prospérer pratiquement sans entrave les organisations islamiques le plus souvent sous forme d’associations culturelles ?

Nos sociétés ne doivent pas confondre ouverture et naïveté, car le fait d’encourager ou tolérer un islamisme totalitaire importé de l’étranger n’est pas une marque de tolérance, mais le symptôme d’une pathologie collective qui confine à l’autodestruction.

La progression du salafisme islamique et l’appel des fréro-salafistes aux musulmans à se « désassimiler » ont été banalisés dans nos sociétés, alors que dans le même temps on empêche des maires d’installer des crèches dans les mairies, on stigmatise l’identité majoritairement judéo-chrétienne de la France et on renie ses racines.

En somme, pendant que la bien-pensance disqualifie tout patriote ou défenseur de l’identité occidentale en le stigmatisant comme « dangereux identitaire », les adeptes d’une idéologie qui a pourtant flirté avec le nazisme et qui demeure foncièrement anti-occidentale progressent tranquillement avec l’appui des forces dites « progressistes », des collectivités publiques, des vigiles antifascistes et de nos dirigeants.

Pourtant on devrait être prévenu. Ahmed Jaballah, cofondateur de l’ex-Union des organisations islamiques de France avait déclaré dans les années 1990 que « cette structure est une fusée à deux étages. Le premier est démocratique, le second mettra sur orbite une société islamique » !

Aspects financiers

Une banque a joué depuis des décennies un rôle déterminant : Al-Taqwa Bank (en fait un système bancaire disposant de bureaux dans plusieurs pays : Suisse, Bahamas, Italie, Liechtenstein…). Elle a été fondée en 1988 par de hauts dignitaires des Frères musulmans et elle a prospéré pendant des années en récoltant des fonds en provenance de pays du Golfe pour les redistribuer ensuite à de très nombreuses organisations fréristes européennes.

En 2001 les US ont classé cette banque comme organisation terroriste en raison de son soutien financier à Al-Quaïda.

Lors d’une perquisition au siège d’Al-Taqwa Bank, la police suisse a trouvé un texte détaillant les structures financières créées par les dirigeants des Frères et notamment l’existence d’une autre place forte en Europe, le Luxembourg, où une autre entité islamique, l’ARINCO, gère des investissements à long terme.

Le Qatar, petit pays, mais géant économique, joue un très grand rôle dans le financement de l’Islam et en particulier des Frères musulmans. Il investit des sommes très importantes en Europe et notamment en France, mais en contrepartie de ces investissements généreux il finance des dizaines de mosquées et de centres culturels islamiques notamment par la QCO (Qatar Charity Organization) dont le but est de garantir la propagation de l’identité islamique en Europe et dans le monde.

La Turquie d’Erdogan apporte également un soutien inconditionnel aux Frères. Bien que faisant partie de l’OTAN elle est un ennemi acharné de l’occident !

Aux fonds provenant du Golfe, il faut bien sûr ajouter beaucoup d’autres sources de financement comme par exemple les revenus provenant de l’abattement rituel Halal.

Implantations

L’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH) basé à Château-Chinon, ouvert en 1990, avec l’assentiment et même l’aide de Mitterrand, en dit long sur la galaxie frériste. Il forme annuellement une dizaine d’Imans et 250 étudiants. Il dispose d’un site Internet très actif et d’une banque à Dijon. Deux antennes à Paris et Strasbourg ont été ouvertes respectivement en 1999 et 2008.

Un ancien cadre de la DST (maintenant DGSI) a expliqué aux auteurs que des notes ont été établies, mais qu’il était impossible de se faire entendre de la hiérarchie ; il y avait un blocus total.

Cet agent a déclaré « Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre ce qui se passe. D’une part, il y a le Qatar qui protège les Frères musulmans et fait du chantage aux contrats commerciaux. Cela implique que si la France ferme ou interdit ces associations, ils arrêteront de commander des avions ou d’ouvrir leurs chantiers de construction aux sociétés françaises. D’autre part, il y a le cynisme sans limites de certains élus, maires ou députés, qui font de l’électoralisme en se montrant complaisants avec les associations liées aux Frères… »

Beaucoup d’autres pays notamment européens sont largement infiltrés par les Frères musulmans.

La Suède est la plus perméable au projet d’islamisation des Frères. L’Allemagne comme la Suisse est depuis les années 50 une terre de refuge des Ikhwans et de la famille Ramadan. En Espagne les Frères musulmans « d’Al-Andalous » sont sous influence syrienne et marocaine.

Les Frères sont partis à la conquête de l’Amérique du Nord aidés en cela par l’administration démocrate. Ils ont très largement financé la campagne d’Hillary Clinton.

Par contre les Frères musulmans sont officiellement interdits en Russie ! Ses dirigeants seraient-ils moins stupides que les nôtres ?

L’avis des services de renseignements

Les auteurs expliquent qu’ils ont eu, pendant les 15 années de leur enquête, de nombreux contacts avec des responsables des services de renseignements qui font un constat sévère.

Dans de nombreux rapports, ils ont mis en exergue le double discours des Frères musulmans et la mise en place d’un vaste réseau d’associations, de centres culturels… sans que la vérité soit regardée en face par nos « élites ».

Ils savent que le projet de conquête passe par la déconstruction de note identité et la réduction à néant de notre pensée, mais se heurtent souvent à la naïveté. Mais il n’y a pas que les naïfs qui aident la doctrine des Frères ; il y a tous ceux qui servent l’Islam politique, consciemment, par intérêt financier ou personnel.

Selon eux, en 30 ans, la France est devenue la cible d’une stratégie de destruction préalable au projet de conquête de la république. La France a fini par perdre la plupart de ses repères, désacralisé ses propres institutions, remisé ses mythes fondateurs au profit d’autres importés depuis les rives orientales de la Méditerranée.

La cohésion nationale, l’histoire et l’identité de la France sont ainsi remises en question au profit d’un discours communautariste dont l’un des objectifs immédiats est de laisser la place à une souveraineté indigéniste–séparatiste préalable au califat.

Il y a un certain « ras le bol » d’agents des services de renseignements qui ne comprennent pas le laxisme et l’inaction de nos dirigeants devant ce grave danger.

Méthodologie des auteurs

Alexandre Del Valle et Emmanuel Razavi sont des hommes d’une grande culture et d’une grande expérience du monde arabo-musulman.

Comme il a été dit précédemment, leur enquête s’est étalée sur quinze années ; ils sont allés à la rencontre d’un grand nombre de hauts responsables, de cadres, de militants, dans des pays musulmans et non musulmans. Ils ont compulsé des centaines de documents originaux…

Leur objectif a été de réaliser un ouvrage le plus fiable possible en s’appuyant sur un grand nombre de sources afin d’étayer leur propos par des faits indiscutables ; ils ont confronté, recoupé leurs analyses…

En résumé ils ont procédé à une étude très approfondie, que les dirigeants occidentaux, notamment français devraient prendre très au sérieux.

Conclusion

Pour conclure, reprenons une partie du dernier paragraphe du livre :

« C’est donc un ensemble de postures qu’il faut adopter pour en finir avec un totalitarisme théocratique qui risque de nous mener à la confrontation entre Français. La première d’entre elles est de faire face à la vérité, de nommer les choses, comme nous l’avons fait tout au long de ce livre, et d’en finir avec les organisations fréristes et salafistes en les fermant, au même titre que sont fermées les associations qui prônent le néonazisme ; la seconde est de renouer avec notre roman national, et de nous réconcilier avec notre histoire. En ce sens l’éducation nationale et les enseignants jouent un rôle déterminant. Le reste est affaire de courage politique est de fermeté.

Si l’on n’agit pas de la sorte, alors les Frères musulmans et les autres pôles de l’islamisme conquérant, actifs dans nos sociétés ouvertes à tous les vents totalitaires, auront gagné ; d’autant, qu’en raison de l’immigration massive et de l’importante différence de natalité, les musulmans seront majoritaires en France dans 2 ou 3 décennies.

La France n’aura alors plus qu’un seul choix : celui de la soumission ».

Les nombreux avertissements contenus dans ce livre, qui s’ajoutent à ceux des services de renseignements, ne laissent à nos dirigeants aucune possibilité de dire qu’ils ne savaient pas.

S’ils n’agissent pas rapidement et avec une grande fermeté, ils auront fait le choix délibéré de la soumission pour les futures générations.


Mise à jour :

Résumé très succinct d’un livre très important : Le Projet

LE PROJET : La stratégie de conquête et d’infiltration des Frères musulmans en France et dans le monde (Éditions l’Artilleur)

Les 2 auteurs, Alexandre Del Valle et Emmanuel Razavi, spécialistes du monde arabo-musulman ont enquêté pendant 15 ans pour écrire ce livre. Leur conclusion est claire : s’il n’y a pas une réaction rapide et ferme de nos dirigeants, les générations à venir vivront dans la soumission à l’Islam.

La stratégie des Frères musulmans a été initiée en 1928 par Hassan d’Al Banna ; c’est une organisation totalitaire qui a été pro-nazie, elle a soutenu Hitler et Mussolini. Amin al Husseini, le grand Mufti de Jérusalem, missionné par Al Banna, supervisa le recrutement des divisions SS musulmanes.

L’objectif des Frères musulmans est le règne de la Charia et du Califat sur toute la terre. C’est le même que celui des autres structures islamiques, mais ils procèdent différemment, par étapes en se faisant passer pour des réformateurs. Leur mode opératoire est beaucoup plus insidieux.

Longtemps demeuré secret ce projet a été décrypté par la police égyptienne en 1992 lorsqu’elle a mis la main sur un texte de 13 pages dont le programme consistait, à travers un réseau d’institutions, à faire accéder les Ikwans (Frères musulmans en arabe) au pouvoir local, régional, national et mondial.

Ils sont experts pour se faire passer pour victimes de la soi-disant islamophobie et du racisme. Ils manient constamment le mensonge et la dissimulation (taqiya).

Ils s’instruisent et s’adaptent à notre mode de vie de manière à pouvoir s’insérer dans la société, occuper des postes élevés, pénétrer nos structures (associations, administrations…). Ils maîtrisent parfaitement Internet et les réseaux sociaux et se déclarent eux-mêmes capables de faire la guerre sans arme.

Les Frères musulmans sont largement financés par les pays arabes, notamment la Turquie et surtout le Qatar qui finance des dizaines de mosquées, centres « culturels »…

Une banque (en fait un système bancaire) joue un rôle déterminant : Al-Taqwa Bank. Elle dispose de bureaux dans de nombreux pays notamment la Suisse. Lors d’une perquisition au siège de la banque, la police suisse a trouvé un texte détaillant les structures financières des Frères musulmans et l’existence d’une autre place forte, le Luxembourg, où une autre entité islamique, l’ARINCO, gère des investissements à long terme.

Les auteurs s’étonnent que nos politiques laissent prospérer sans entrave cette organisation islamique totalitaire. Ils considèrent que ce n’est pas une marque de tolérance, mais le symptôme d’une pathologie qui confine à l’autodestruction. Pourtant ils devraient être prévenus ; Ahmed Jaballah avait déclaré dans les années 1990 que la structure des Frères musulmans est une fusée à 2 étages. Le premier est démocratique, le second mettra sur orbite une société islamique.

Les auteurs ont eu de nombreux contacts avec les services de renseignements qui font un constat sévère. Dans de nombreux rapports, ils ont mis en exergue le double discours des Frères musulmans. Ils savent que le projet de conquête passe par la déconstruction de notre identité et la réduction à néant de notre pensée. Ils en informent régulièrement leur hiérarchie sans que cela influe sur le laxisme et l’inaction de nos dirigeants.

Aux intérêts financiers s’ajoute le cynisme sans limites de certains élus, maires, députés… jusqu’au sommet de l’État, qui font de l’électoralisme en se montrant complaisant avec les associations liées aux Frères.

L’Institut Européen des Sciences Humaines (IESH) basé à Château-Chinon s’est ouvert en 1990 avec l’aide de Mitterrand. Il forme annuellement une dizaine d’Imans et 250 étudiants. Il dispose d’un site Internet très actif, d’une banque à Dijon et de deux antennes à Paris et Strasbourg.

Beaucoup d’autres pays européens sont infiltrés par les Frères musulmans notamment la Suisse terre de refuge de la famille Ramadan. Les États-Unis sont également concernés ; les Frères ont largement financé la campagne d’Hillary Clinton. Par contre ils sont interdits en Russie !

Pour conclure, on peut reprendre une partie du dernier paragraphe du livre : « C’est donc un ensemble de postures qu’il faut adopter pour en finir avec un totalitarisme théocratique qui risque de nous mener à la confrontation entre Français. Il faut faire face à la vérité, nommer les choses… Il faut en finir avec les organisations des Frères et salafistes en les fermant, au même titre que sont fermées les associations qui prônent le néonazisme… Il faut renouer avec notre roman national et nous réconcilier avec notre histoire…

Dans le cas contraire, la France n’aura plus qu’un seul choix : celui de la soumission.

S’ajoutant à ceux des services de renseignements les avertissements de ce livre ne laissent aucune possibilité à nos dirigeants de dire qu’ils ne savaient pas.




Comprendre l’Islamophobie au XXIe siècle

[Publication initiale : ozlecarolo.com]

Par Özler ATALAY YÜKSELOĞLU

Dans les nombreuses polarisations artificielles imposées par l’élite de l’ombre se trouve celle entre le monde musulman et l’Occident.

Bien évidemment plusieurs médias traditionnels ou soi-disant indépendants sont complices, le plus souvent consciemment, de ce piège tendu aux peuples du monde, que ce soit au niveau national ou international.

Notre époque est fortement tendue suite à plusieurs crises sanitaires, sociales, politiques, économiques. De nombreux conflits mondiaux ont cours actuellement et certains tentent d’en raviver, dont celui dont il est question dans cet article.

L’objet ici est dans un premier temps de démystifier l’Islam politique, ensuite de comprendre les origines de l’Islamophobie moderne et finalement de corriger plusieurs incompréhensions sur la religion islamique.

L’Islam politique : fatalité ou outil de l’état profond ?

Pour mieux comprendre ce mouvement, il faut dissocier l’Islam politique propre aux communautés conservatrices (plus ou moins en accord avec la modernité) du monde musulman au XXe siècle qui est similaire aux mouvements contre-révolutionnaires ou intégristes en Occident, de l’Islam politique des frères musulmans, organisation transnationale prônant un retour au califat et à la loi canonique musulmane (charia).

Cette dernière est la plus conflictuelle avec le reste du monde, car elle n’hésite pas à recourir ouvertement à la violence et à la subversion pour parvenir à ses objectifs. Ses origines sont également obscures, mais l’écrivain et chercheur canadien David Livingstone dans son ouvrage « Terrorism and the Illuminati » en fait une généalogie surprenante de précision et de détails.

Il nous apprend que le salafisme, Islam militant prôné par les frères, découle de Jamal ud Din al Afghani, originaire d’Iran et initialement chiite, mais affichant des origines afghanes pour mieux présenter ses doctrines au monde musulman sunnite.

Il fut régulièrement chassé de ses lieux de prêche pour « sédition » et « sorcellerie ». Présenté parfois comme figure réformiste musulmane, il fut en réalité Grand Maître de la franc-maçonnerie égyptienne, chef de la fraternité hermétique de Luxor et « maître ascensionné » d’Helena Blavatsky qui l’a rencontré personnellement, d’après l’historien K. Paul Johnson.

Il eut une influence profonde sur l’ordre oriental du temple (OTO) et le sataniste Aleister Crowley dont la déviance est toujours hurlée. Ses idées ont fortement influencé la Nahda (éveil ou lumières arabes) et la montée des nationalismes dans le monde musulman, en particulier l’Empire ottoman.

Ses disciples Muhammed Abduh et Rashid Ridha furent à l’origine de l’infiltration du wahhabisme hors de l’état saoudien et à son intégration au salafisme en arguant que ce fut le seul état qui conserva son indépendance après la Première Guerre mondiale. Il fut peu probable qu’ils ne surent pas l’aide britannique derrière ce « succès ». La succession de « l’Afghanisme » leur fut transmise et dont l’un des élèves allait être le père de Hassan Al Banna, fondateur de la secte des « frères musulmans » (ikhwan al muslimum en Arabe).

Quant au wahhabisme, sa doctrine est fortement liée à l’infiltration britannique dans l’Empire ottoman au XVIIIe siècle, notamment l’espion Hempher. Mustafa Turan, doctorant turc avait fait en 1989 la divulgation des origines sabbatéennes (musulmane crypto-juive) de Muhammed ibn Abdul Wahhab dans son livre « The Dönme Jews » le faisant descendre de Tjen Shulman, juif de Bassora. Dans le livre « The Wahhabi Movement: The Truth and Roots », Ibrahim Al Shammari nous apprend que le premier roi d’Arabie Saoudite Abdul Aziz Ibn Saoud était descendant de Mordechai ben Ibrahim ben Moishe, marchand juif également de Bassora. Un rapport des services de renseignements irakiens de 2002 confirme cela.

Le mouvement des frères musulmans a donc exporté cette doctrine dans tout le monde musulman, ce qui n’aurait pas été possible sans l’appui des services secrets anglo-saxons. En effet, l’actuel prince héritier de l’Arabie Saoudite, Muhammad Ben Salamane, avait avoué que les dirigeants de l’OTAN l’avaient exigé durant la guerre froide pour contenir l’influence soviétique, ce qui a balayé en grande partie la pratique de l’Islam traditionnel dans plusieurs pays musulmans. À cela s’ajoute le financement des frères musulmans par la CIA par l’intermédiaire de Saïd Ramadan, gendre du fondateur de l’organisation des frères.

Nous voyons donc la main de l’état profond dans la montée de l’Islam politique radical et anti-occidental.

Origines de l’Islamophobie moderne

Dans la seconde moitié du XXe siècle, après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs penseurs occidentaux commencèrent à louer l’Islam, comme ce fut le cas de certains philosophes du XVIIIe siècle. Des ouvrages positifs furent écrits à son sujet.

Néanmoins, dès 1957, le néoconservateur anglo-Israélien Bernard Lewis affirmait qu’il existait une « opposition » (clash) entre les civilisations, essentiellement l’Islam et que seul le conflit pouvait résoudre le problème. Cette époque était marquée par la guerre froide où le monde arabe était dans l’ensemble fort proche de l’Union soviétique. Ses propos n’avaient pas fait couler d’encre à ce moment.

Dans les années 90, après la chute du mur de Berlin, les provocations islamistes se sont étrangement multipliées et il a écrit son article « les racines de la rage musulmane » dans l’Atlantic Monthly en 1990.

Un autre néoconservateur, Samuel Huntington, a théorisé ses idées en « choc des civilisations » en 1993 dans un article du même nom dans la revue Foreign Affairs et allait en faire le sujet d’un livre nommé « le choc des civilisations et la recréation de l’ordre mondial » en 1996. À cette époque, il a soutenu qu’un affrontement entre l’Occident et le « Monde musulman » serait la question clé de la politique étrangère des États-Unis et qu’en raison de leurs valeurs différentes, il ne leur serait pas possible de s’unir pour vaincre la myriade de problèmes communs à l’humanité (tels que le changement climatique, la pauvreté et l’inégalité entre les sexes…).

Suite au 11 septembre, qui soulève toujours des questions sur les commanditaires et la méthode utilisée, leurs écrits ont suscité un regain d’intérêt (ou ont été mis en avant à dessein).

Pour préciser, le néoconservatisme est un mouvement politique de la droite radicale US et qui a eu un impact significatif dans la politique de Georges Bush Jr et de la « guerre contre le terrorisme ».

Il est à noter que selon ces idéologues, le salafo-wahhabisme est la véritable expression de l’Islam. Ainsi durant tout le début du XXIe siècle, la cohorte d’écrits se voulant critiques à son égard s’est concentrée sur cette déviance dont nous avons dévoilé les origines. Le penseur américano-palestinien Edward Saïd était le premier à dénoncer ce biais en 1997 lors de sa conférence « Le mythe du Choc des Civilisations » prononcée à l’Université de Columbia.

Un regard différent sur l’histoire de l’Islam

Un argument souvent repris par les détracteurs de l’Islam et de ses pratiquants est son histoire parsemée de violences et d’exactions.

Il est très tentant de se laisser piéger par ce biais, mais une étude rigoureuse de l’histoire musulmane est nécessaire pour ne pas tomber dans le piège qui attend ceux qui veulent comprendre cette religion.

La première chose à garder à l’esprit dans la quête de vérité est que l’histoire de l’Islam est un drame en soi. Les musulmans chiites et alévis (présents en Turquie) gardent une mémoire vive de cela dans leurs divers deuils et remémorations rituels.

Premièrement, le fondateur et guide de l’Islam, le Prophète Muhammed (Paix sur lui), selon les biographies les plus anciennes, est mort prématurément empoisonné. On l’a empêché de rédiger son testament, et bien qu’il ait proclamé, dans un Hadith (tradition) reconnu authentique par toutes les obédiences musulmanes, qu’il lègue le livre d’Allah (le Coran) et sa famille, sa descendance a été soit décimée, soit emprisonnée ou empoisonnée par des rivaux qui ont réalisé un véritable coup d’État sur la tradition islamique originale.

À la lueur de cela, les biographies tardives du Prophète Muhammed ainsi que le corps de Hadith qui constituent la tradition et une partie de la jurisprudence musulmane (toutes obédiences comprises) ne peuvent qu’être remis en cause si l’on sait que la chaîne d’autorité spirituelle a été rompue brutalement. Les méfaits historiques attribués à la communauté musulmane sont donc à rechercher dans une clique de califes qui ne semblent pas s’être beaucoup préoccupés de la spiritualité musulmane authentique.

Quant aux versets du Coran qui peuvent sembler violents, il ne faut pas perdre de vue que dans l’ensemble, le dialogue a été mis en avant et il est bien mentionné que les transgressions sont interdites et nous y trouvons également des directives de bonne conduite. Bien qu’il puisse sembler étrange à l’heure actuelle qu’un livre et courant spirituel légifère sur la guerre, n’oublions pas que si nous n’avons toujours pas réussi à l’éradiquer, il est difficilement pensable qu’elle puisse l’avoir été au Moyen-Âge. Le gendre du Prophète Muhammed, Ali ibn Abi Talib (Paix sur lui) qui a été désigné comme figure d’autorité première par lui peu de temps avant son décès (évènement de Ghadir Khumm) a proclamé dans une tradition que « la violence est le plus haut degré d’égarement ».

Conclusion

Nous avons observé que la communauté occidentale est victime d’une propagande sale qui vise l’ostracisme et qui ne sert en rien à sa cohésion sociale en des temps de division et de troubles civils en hausse.

Pour gommer les amalgames, il convient de souligner qu’une grande part des musulmans issus de l’immigration est apolitique et, que ce soit en Occident ou dans les pays musulmans, le discours des frères musulmans ne séduit pas les masses et ceux-ci ont été plusieurs fois refoulés. Il revient donc aux deux communautés de combattre mutuellement cette idéologie et le combat semble bien engagé, car elles sont conscientes de la dérive que cela fait risquer.

Ironiquement, comme le souligne le journaliste américain Paul Berman, le monde musulman est dans son ensemble acquis aux bénéfices du mondialisme et collabore activement à une paix durable. Les pages sombres de l’Islam sont similaires à celles de la plupart des courants politico-religieux passés et il est temps de faire cesser son détournement par des activistes aux motivations douteuses.

Pour citer le défunt Stéphane Blet (Paix sur lui), les divisions et radicalisations actuelles sont toujours le fruit de l’oligarchie maçonnique qui supervise attentivement les différents camps. Et d’ajouter que plusieurs braves journalistes ont déchiffré la « stratégie de la tension » de l’OTAN » consistant à mener des « false flags » [opérations sous faux drapeau] et à accuser fallacieusement un camp désigné. À une plus large échelle, les oppositions mondiales comme capitalisme-communisme, OTAN-Russie et finalement Occident-Islam ne sont que le fruit d’un état profond global qu’il presse de dénoncer.

Özler ATALAY YÜKSELOĞLU




Pourquoi le christianisme et l’Occident seront exterminés — une histoire de Jacob (Israël) et d’Ésaü (Rome)

[Source : martinvrijland.nl]

Par Martin Vrijland

La raison pour laquelle l’Amérique et l’Europe seront mises à terre se trouve dans la généalogie de Noé et de son descendant Abraham. Vous vous souvenez des accords d’Abraham ? Il s’agissait d’un traité organisé par le gendre de Donald Trump, Jared Kushner (sur ordre de Trump), pour unir les Arabes et les Juifs. En fait, nous pouvons faire remonter tout ce qui se passe sur la scène mondiale à la généalogie de Noé (et donc d’Abraham), ce qui explique aussi pourquoi des lois noahites seront bientôt introduites dans le monde entier.

Les accords d’Abraham jouent un rôle important dans la reconnaissance et la compréhension de ce qui se passe à Gaza et en Israël. La position défendue ici est que la paix a été signée depuis longtemps entre les Palestiniens (Arabes) et les Juifs, à l’époque des accords d’Abraham. Les bases de ces accords auraient déjà été jetées sous Bill Clinton, lors des négociations de Camp David en 2000. La thèse est que les descendants d’Abraham (selon l’arbre généalogique ci-dessous) ont fait la paix et ont décidé de s’entraider.

Si vous regardez l’arbre généalogique ci-dessous (tiré de Wikipédia), vous pouvez garder deux choses à l’esprit. La première est que le géniteur de tout cela est Noé et la seconde est que, selon la tradition, un géniteur donne sa bénédiction à un fils (de préférence l’aîné).

Noé, c’est la personne après le fameux déluge mythologique. Dans les 3 livres que j’ai écrits en 2023, on découvre que la généalogie a tout à voir avec l’histoire cyclique et la rematérialisation des codes lignagers sauvegardés, mais aussi qu’il existe un scénario directeur selon lequel le monde est gouverné. Et ce scénario directeur est basé sur les croyances religieuses de tous les peuples qui semblent aujourd’hui s’opposer sur la scène mondiale.

Dans cette croyance, il y a une sorte de croyance selon laquelle le peuple juif est le descendant de Jacob. Jacob aurait changé son nom en Israël après s’être disputé avec un « être divin ». Jacob aurait reçu la bénédiction généalogique de Dieu par tromperie. En effet, son père, Isaac (le fils aîné et béni d’Abraham), est devenu aveugle plus tard dans sa vie et a voulu donner sa bénédiction à Ésaü (au lieu de Jacob). Jacob et Ésaü étaient deux frères jumeaux. Jacob a volé la bénédiction divine à Ésaü parce que sa mère l’a vêtu d’une toison d’agneau pour imiter la sensation des bras poilus de Jacob pendant qu’Ésaü chassait. C’est ainsi que l’aveugle Isaac a pris Jacob pour le poilu Ésaü.

En d’autres termes, Jacob/Israël a volé la bénédiction divine (la préférence divine) à Ésaü et c’est pour cette raison que les Juifs s’appellent eux-mêmes le peuple élu de Dieu. Après tout, leur géniteur est Israël (Jacob, qui a changé son nom en Israël) et le père Isaac a peut-être découvert la tromperie, mais n’a pas pu inverser la bénédiction. Il a donc institué la règle selon laquelle Ésaü devait désormais servir Jacob. Jetez un coup d’œil à l’arbre généalogique et lisez la suite ci-dessous.

Ce qui est intéressant, c’est que Jacob (Israël) et Ésaü étaient deux frères jumeaux. Ésaü était poilu et le premier-né des deux. On dit que Jacob a tenu le talon d’Ésaü pendant la naissance. C’est l’origine du nom Jacob, qui signifierait « qui tient le talon ». Or, certains mouvements juifs affirment que ce talon fait référence à la botte que l’on peut reconnaître sur la carte de l’Italie. Si Jacob (Israël) a tenu le talon d’Ésaü, l’Italie (et donc Rome) représente Ésaü. Et puisque Rome (l’Église romaine) serait le fondateur du christianisme, ils en concluent que le christianisme appartiendrait à la tribu d’Ésaü.

[Note de Joseph : en toute logique, si Jacob a volé la bénédiction, il ne peut en découler qu’une suite contraire au dessein divin ou cosmique pour la Terre. Et, en toute justice, ceci devra alors être réparé, ce qui semble être annoncé par le texte de l’Apocalypse de Jean et les prophéties du Christ. Il n’est pas non plus à chercher loin quelle est l’entité inspiratrice du vol. Voir aussi :
Coïncidences concernant Trump et Israël
Trump et la kabbale
La synagogue de Satan
Lettre à Myriam Palomba sur les deux religions juives
Le troisième Temple de Jérusalem et l’embrasement de la Terre Sainte – Analyse de Pierre-Antoine Plaquevent]

C’est maintenant que cela se passe. Parce que Jacob (c’est-à-dire Israël) est censé avoir reçu la bénédiction de son père Isaac (fils d’Abraham), les Juifs (les Israélites, les descendants d’Israël) pensent que les descendants d’Ésaü (l’Occident chrétien) devraient les servir. Cela n’est peut-être pas proclamé publiquement, mais si vous consultez les présentations du rabbin Mendel Kessin, vous trouverez cette pensée. Les caractéristiques d’Ésaü sont qu’il est fort et violent. L’Occident fort et violent (en particulier les États-Unis, la nouvelle Rome) soutient Israël à la fois financièrement et militairement sur tous les fronts en raison de la simple mission du géniteur Isaac (fils d’Abraham — petit-fils de Noé) : Israël a reçu la bénédiction et Ésaü a dû servir Israël.

On pourrait donc dire que tout ce que fait Ésaü (tout ce que fait l’Occidental) sert Israël, parce que c’est ainsi que cela est dit dans l’histoire religieuse et parce que les dirigeants du monde tissent ces scénarios religieux comme des principes directeurs dans tous leurs choix et leurs actions. Ainsi, la richesse gagnée dans l’Occident chrétien (Europe et États-Unis) doit aller d’Ésaü (l’Occident chrétien) à Jacob (Israël).

Cependant, il semble aujourd’hui que les accords d’Abraham remontent un peu plus loin dans l’arbre généalogique. En effet, Israël (Jacob) était un fils d’Isaac, qui était lui-même un fils d’Abraham. Mais Abraham avait d’autres fils. Et c’est là qu’intervient Ismaël (en anglais : Ishmael). Ismaël est considéré par les Arabes comme leur géniteur. Ismaël est considéré comme le fils premier-né du prophète Ibrahim (Ibrahim = Abraham dans la tradition judéo-chrétienne) et de sa femme Agar. Selon le Coran, Dieu a béni Ismaël et sa mère, et Ismaël est considéré comme un prophète dans l’islam. Le prophète Mahomet est considéré comme un descendant d’Ismaël.

Si donc, avec les accords d’Abraham (Ibrahim pour les musulmans), il a été décidé que les descendants d’Ismaël et les descendants d’Israël représentent les mêmes droits et si les musulmans sont considérés comme les descendants d’Ismaël et les juifs comme les descendants d’Israël, alors les descendants d’Ésaü (doivent servir Rome, le talon, la botte, le christianisme, l’Occident) doivent servir Ismaël et Israël.

Et lorsque vous comprenez cela, vous comprenez pourquoi l’Occident chrétien sera complètement démoli et miné dans les temps à venir. Cependant, tout cela est censé finir par prendre la forme du scénario prophétique de la fin des temps, où un descendant de la lignée de David (qui remonte également au géniteur Abraham, et donc à Noé) s’avérera être le grand pacificateur et prendra la place du temple reconstruit de Salomon. Dans ce scénario, ce pacificateur semble être Donald Trump. C’est ce que je soutiens, et bien d’autres choses encore, dans le livre Le Phénix se lèvera bientôt et nous avons déjà vu la première indication dans le couronnement de Trump en tant que roi d’Israël le 10 juillet 2023.

Plongez-vous dans l’arbre généalogique, plongez-vous dans le scénario (tel qu’il est expliqué dans le livre), puis regardez la vidéo ci-dessous et laissez-vous imprégner.

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Grand Reset et Grand Remplacement de l’Atlantique à l’Oural

Par Nicolas Bonnal

Extrait du blog de Laurence :

« Il faisait moins onze, on annonce moins vingt-cinq, la nuit, dans quelques jours j’ai dû traverser une tempête de neige verglaçante à trente à l’heure. J’ai mis quatre heures et demie à rallier la rue de Iouri et Dany, et là, avec le système de parking payant de la “ville intelligente”, j’étais obligée de surveiller ma montre, car il est impossible de payer plusieurs heures d’affilée, un vrai racket. Je me demandais aussi comment j’allais repartir, si ma voiture ne disparaissait pas sous les congères. Et je me suis juré de ne plus jamais rien organiser entre le 15 novembre et le 15 mars… Liéna, la fille du père Valentin, me trace un tableau consternant de Moscou, envahie par l’Asie centrale, ce que je ne sens pas à ce point, mais, dit-elle, c’est parce que je n’y vis pas. Liéna est une patriote ulcérée. Elle ne voit partout que trahison, corruption et incompétence… Son père trouve qu’elle s’obnubile sur un certain type de sites d’informations, mais Iouri pense comme elle, tout en comptant sur le peuple, et, me semble-t-il, sur une protection mystérieuse, bien qu’il ne soit pas vraiment croyant… »

La suite ici :

https://chroniquesdepereslavl.blogspot.com/2023/12/soiree-creative-et-rencontres.html

Notre interview de Le Pen pour la presse russe :

https://english.pravda.ru/world/122938-le_pen_interview_pravda_ru/

Quatrième et dernier point : Islam et multiculturalisme

« Il y a deux millions de musulmans à Moscou… L’État russe doit-il financer la construction de mosquées ? Que faire à cet égard en France ou en Russie ? »

« Il ne m’appartient pas de prôner ce que l’État russe doit faire des lieux de culte musulmans, car je suis trop respectueux de toute souveraineté nationale… En revanche, je suis viscéralement opposé à ce financement en France. L’islam n’est pas une religion ; c’est aussi une civilisation, un système juridique souvent contraire à nos coutumes ancestrales et à nos lois laïques. Favoriser le développement de l’Islam dans nos nations chrétiennes est un danger, car comme le pensait l’historien français Ernest Renan au XIXe siècle, “l’Islam, il était libéral quand il était faible et violent quand il était fort.” Et si aujourd’hui les musulmans peuvent vivre en paix avec les chrétiens ou les incroyants dans notre pays, que se passera-t-il lorsque, compte tenu du facteur démographique qui joue en leur faveur, ils seront majoritaires, au moins assez forts pour nous imposer de répondre à leurs usages ? Nulle part dans l’histoire de l’Islam, lorsque ses adeptes étaient dominants, les minorités n’étaient respectées ou considérées comme ayant des droits égaux. C’est le Coran lui-même qui non seulement autorise, mais exige même ce comportement. »

« L’islamisation dont vous parlez est-elle inévitable ? »

« L’islamisation est simplement la conséquence de l’immigration massive à laquelle sont confrontés nos pays, de l’Asie centrale à la Russie, du Maghreb et de l’Afrique musulmane à l’Europe occidentale. L’islamisation n’est pas une fatalité si l’on cesse de laisser entrer dans notre pays des millions d’immigrés musulmans chaque année, et plus encore, et si nous obligeons les personnes présentes à se conformer à nos coutumes. Et si cela ne leur convient pas, elles sont libres de pratiquer leur mode de vie ailleurs… »

« Les Occidentaux ne sont-ils pas déjà habitués et résignés ? »

« En France, les gens commencent à craindre l’Islam parce qu’il est plus rapide, plus visible et plus massif, affectant leur quotidien : femmes voilées dans les rues, non-respect de la liberté des femmes, interdiction du porc dans les cantines scolaires, construction de mosquées avec minarets… avec son cortège d’extrémistes comme celui de Toulouse au printemps dernier, qui a assassiné au nom de l’Islam 7 personnes dont 3 enfants. »

« Que pensez-vous de la dernière politique occidentale en Libye, notamment maintenant en Syrie ? Et que pensez-vous de l’attitude russe ? »

« L’attitude occidentale, comme je l’ai dit plus tôt, est criminelle parce qu’elle entend remplacer ou substituer des régimes qui sont des dictatures (mais qui apportent certainement la stabilité à leur pays et le respect des minorités religieuses, y compris les chrétiens) par la montée chaotique de dictatures islamistes qui laissent ceux qui ne sont pas de la même foi, le choix entre la valise ou le cercueil… comme le montre l’un des slogans des rebelles syriens : “Les chrétiens au Liban et les alaouites au cimetière.” Mais les soutiens subversifs occidentaux préfèrent alors se boucher les oreilles.

« La politique russe dans ce domaine est plus sensée : elle respecte la souveraineté et l’intégrité territoriale des États ; elle est toujours réaliste et préfère la stabilité au chaos. »

Sources et liens




Aux Pays-Bas, un vote pour la « désislamisation » et contre l’écologie punitive

[Source : fr.irefeurope.org]

Le Parti pour la liberté (PVV) dirigé par Geert Wilders a remporté les élections législatives aux Pays-Bas. Selon les derniers résultats, il obtient 37 sièges sur 150. Il disposait jusqu’à présent de 16 sièges. Il est suivi par l’alliance de Frans Timmermans (gauche-écologistes) avec 25 sièges qui est aussi en progression (+8) et par le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD), formation de centre-droit au pouvoir qui obtient 24 sièges (-10). Le jeune parti (créé il y a tout juste trois mois !) Nouveau Contrat social de Pieter Omtzigt, issu du mouvement chrétien-démocrate, obtient 20 sièges. Bien qu’il arrive en tête, le PVV devra former une coalition pour gouverner, car il faut 76 sièges sur les 150 que compte la chambre basse du Parlement néerlandais. Ce ne sera pas du tout facile pour Geert Wilders, d’autant plus qu’il lui faudra intégrer dans son programme de gouvernement des propositions venant de ses futurs alliés. D’ailleurs, les autres partis pourraient former une coalition et un gouvernement sans le PVV.

Lorsqu’il a présenté son programme électoral, le 16 septembre, Geert Wilders l’a décrit comme « social et de droite » : « dur sur l’immigration et l’ordre public, mais social sur le pouvoir d’achat et les soins de santé ». Néanmoins, l’islam, le droit d’asile et les immigrés ont bien été les principaux thèmes de sa campagne. Le PVV a appelé à la « désislamisation » des Pays-Bas, affirmant sa ferme intention de faire du Coran un livre interdit comme l’est Mein Kampf, de fermer les mosquées, de fermer les frontières aux migrants en provenance de pays islamiques. L’année dernière, l’immigration nette vers les Pays-Bas a plus que doublé pour atteindre plus de 220 000 personnes. Son discours a aussi porté sur les réglementations européennes et les dépenses consacrées aux mesures climatiques qu’il veut stopper. Il a également mené bataille contre l’agenda écologiste du Premier ministre Mark Rutte, en particulier contre un projet de loi qui visait, entre autres, à réduire arbitrairement la taille des cheptels de 30 %, ce qui menaçait un tiers des exploitations agricoles. Contrairement à ce que certains médias font croire, Wilders a dès le début condamné l’invasion de l’Ukraine et a même voté en faveur de l’accueil des réfugiés ukrainiens. De plus, le PVV demande à ce que les coupables — des Russes — qui ont abattu en 2014 l’avion civil MH 17, dont les deux tiers des passagers étaient néerlandais, soient jugés aux Pays-Bas. Il s’est néanmoins opposé à l’aide à l’Ukraine.

Les progressistes (et pas seulement) ont rapidement réagi à cette élection. Ils ont dénoncé la menace extrémiste en Europe. Il serait temps pour beaucoup de politiques et de médias de comprendre que le vote contre l’immigration n’est pas forcément extrémiste. Les problèmes d’insécurité, les problèmes identitaires et religieux, touchent une grande majorité d’électeurs. C’est leur droit fondamental de ne pas les accepter.




Selon le New York Times, le génocide de Gaza serait une conspiration criminelle

[Source : brunobertez.com]

Par Bruno Bertez

Nous sommes dans la Grande Stratégie pas simplement dans les soubresauts de la carrière de Netanyahu. La preuve est fournie par le support qui publie les documents qui vont faire chuter le leader israélien : Le New York Times. On n’est pas dans les petites besognes personnelles, à la Haaretz, non, on est dans la Grande Politique, celle des services de renseignements et celles du département d’été américain : on jette Netanyahu sous le bus pour préserver l’essentiel des intérêts américains à long terme. C’est-à-dire l’unipolarité !

Korybko voit juste et c’est la raison pour laquelle avant de lire l’article sur le complot de Netanyahu révélé par le NYT, je vous offre l’opinion éclairée de Korybko. Bien entendu, allez à l’essentiel qui est non pas le compte rendu maquillé de la conspiration, mais la révélation de celle-ci par le NYT.

Ce qui est important c’est la révélation par un organe du pouvoir américain, par la voix de son Maître.

ANDREW KORYBKO
2 DÉCEMBRE 2023

Tout ce que les stratèges américains envisagent repose sur le départ de Bibi, puis sur la reprise immédiate par son remplaçant des négociations sur une solution à deux États, période pendant laquelle les États-Unis tireraient parti de leur monopole sur ce processus pour finalement le mettre en œuvre afin d’empêcher la Russie de le faire.

Le New York Times (NYT) a cité un document secret intitulé « Mur de Jéricho » pour rapporter jeudi qu’« Israël était au courant du plan d’attaque du Hamas il y a plus d’un an ». Selon leurs conclusions, l’État juif autoproclamé connaissait presque tous les détails de l’attaque sournoise du Hamas longtemps à l’avance, mais il a néanmoins évalué à tort que le groupe n’avait pas les capacités et l’intention de la mener à bien.

Même s’il n’est pas clair si le Premier ministre Benjamin « Bibi » Netanyahu en a été informé, il pourrait en conséquence être renversé.

Après tout, il est le dirigeant le plus ancien d’Israël et a bâti sa carrière politique sur sa ligne dure contre le Hamas.

Mais il s’avère maintenant que son troisième gouvernement savait exactement ce que le Hamas prévoyait, mais n’a pris aucune mesure pour l’arrêter ou améliorer les défenses de son pays autour de Gaza.

Ce rapport est le dernier d’une série de rapports tout aussi accablants du Washington Post (WaPo) et de l’Associated Press (AP) sur le pacte faustien de Bibi avec le Hamas et les liens facilités par le Qatar avec eux depuis une décennie.

Tous trois ont été publiés en l’espace de moins d’une semaine, ce qui suggère fortement qu’une opération d’information coordonnée est en cours pour remodeler complètement la perception du public sur la dernière guerre israélo-Hamas et sur le conflit israélo-palestinien plus large dans lequel elle se déroule.

L’analyse en lien hypertexte mentionnée ci-dessus et liée au rapport de l’Associated Press soutient que les décideurs politiques américains ont conclu que les hostilités en cours changeront la donne pour la région.

Cela explique pourquoi ces trois principaux médias grand public (MSM), qui sont tous alignés sur les démocrates au pouvoir aux États-Unis, ont commencé à coordonner leur révolution narrative qui a finalement commencé à se déployer au cours de la semaine dernière.

L’article du WaPo a discrédité la réputation de Bibi en tant que partisan de la ligne dure contre le Hamas, l’AP a conditionné le public à accepter la possibilité d’une médiation américaine pour une résolution du conflit israélo-palestinien plus vaste, tandis que le New York Times a potentiellement porté un coup mortel à la carrière politique de Bibi.

En gardant ces observations à l’esprit, il est possible de spéculer sur la fin de partie envisagée par les États-Unis avec un degré de confiance plus élevé qu’il y a à peine une semaine.

Il semble que l’Amérique souhaite sérieusement éliminer Bibi. Celui qui le remplacera subira alors des pressions de la part des États-Unis pour qu’il reprenne immédiatement les négociations pertinentes.

L’administration Biden a déjà clairement indiqué qu’une solution à deux États est la seule solution acceptable à long terme, et il ne s’agit pas d’une rhétorique ronflante comme pourraient le soupçonner les sceptiques, mais d’une déclaration d’intention sincère après que l’Amérique a correctement évalué que la Russie a une chance de remplacer son rôle dans ce processus.

L’approche véritablement neutre de ce pays à l’égard de ce conflit le positionne parfaitement pour briser le monopole américain qui empêchait jusqu’à présent cette même solution, puis pour obtenir les applaudissements du monde entier pour sa médiation réussie.

Dans ce cas, l’influence américaine en Asie occidentale serait réduite à jamais, ce qui accélérerait la transition systémique mondiale vers la multipolarité que les États-Unis cherchent désespérément à ralentir.

C’est donc dans le but d’éviter de manière préventive ce pire scénario systémique qu’AP a été chargé de conditionner le public à accepter le rôle de médiation envisagé par les États-Unis. Cela nécessite d’abord de normaliser ses liens obscurs avec le Hamas depuis une décennie via le Qatar, et donc leur « exposé contrôlé ».

Des documents révèlent une conspiration israélienne visant à faciliter l’attaque du 7 octobre

Par ANDRÉ DAMON

Le New York Times a publié un rapport établissant de manière concluante qu’Israël était pleinement informé, en détail, des plans du Hamas visant à attaquer sa frontière, plans exécutés le 7 octobre.

Ces révélations montrent clairement que les responsables israéliens, sachant très bien où et comment Le Hamas allait frapper, ont pris la décision délibérée de se retirer afin de faciliter l’attaque.

Ces révélations signifient que le gouvernement israélien a permis et encouragé le meurtre de ses propres citoyens et que le gouvernement israélien est responsable des morts survenues ce jour-là. Cette conspiration criminelle visait à établir un prétexte pour un génocide planifié de longue date contre la population de Gaza.

De plus, il est impossible de croire que les États-Unis n’aient pas été informés des plans du Hamas, dans des conditions où non seulement les services de renseignement israéliens, mais aussi l’Égypte avaient été avertis de l’attaque.

Tout indique un complot impliquant Israël, l’administration Biden et probablement les agences de renseignement britanniques et européennes.

Le Times a publié ce rapport alors qu’Israël lançait une nouvelle vague d’attaques sur Gaza lors de la visite d’Antony Blinken. La présence du secrétaire d’État américain avait pour but non seulement d’exprimer le soutien des États-Unis à cette nouvelle attaque, mais aussi de gérer la réponse à la révélation de cette conspiration.

Le Times a rapporté que

Le document d’environ 40 pages, que les autorités israéliennes ont baptisé « Mur de Jéricho », décrit point par point exactement le type d’invasion dévastatrice qui a entraîné la mort d’environ 1 200 personnes.

Le document obtenu par les forces de renseignement israéliennes « décrivait méticuleusement la méthode d’attaque, reflétant les événements réels », a rapporté le Times. « Il décrivait une attaque intense visant à percer les fortifications de la bande de Gaza, à s’emparer des villes israéliennes et à cibler des bases militaires clés. Ce plan a été mis en œuvre avec une précision alarmante, impliquant une utilisation coordonnée de roquettes, de drones et de forces terrestres. »

De plus, il est impossible de croire que les États-Unis n’aient pas été informés des plans du Hamas, dans des conditions où non seulement les services de renseignement israéliens mais aussi l’Égypte avaient été avertis à l’avance de l’attaque. Tout indique un complot impliquant Israël, l’administration Biden et probablement les agences de renseignement britanniques et européennes.

Le Times rapporte,

Le Hamas a suivi le modèle avec une précision choquante. Le document appelait à un barrage de roquettes dès le début de l’attaque, à des drones pour neutraliser les caméras de sécurité et des mitrailleuses automatisées le long de la frontière, et à des hommes armés déferlant en masse sur Israël en parapente, à moto et à pied — tout cela. s’est produit le 7 octobre.

De plus, a rapporté le Times, les responsables de l’armée et des renseignements israéliens savaient que le Hamas avait mené une mission de formation exhaustive d’une journée pour mettre en pratique le plan en détail trois mois seulement avant l’attaque.

Le Times déclare :

L’entraînement comprenait une série d’abattage d’avions israéliens et la prise de contrôle d’un kibboutz et d’une base d’entraînement militaire, tuant tous les cadets. Au cours de l’exercice, les combattants du Hamas ont utilisé la même phrase du Coran qui figurait en haut du plan d’attaque du mur de Jéricho.

Tout en reconnaissant qu’Israël était pleinement informé des plans du Hamas, le Times cherche à accompagner ces révélations d’un alibi, affirmant, sans aucune justification, que les responsables israéliens ont simplement commis une erreur.

Le Times écrit :

À la base de tous ces échecs se trouvait une croyance unique, fatalement inexacte, selon laquelle le Hamas n’avait pas la capacité d’attaquer et n’oserait pas le faire. Cette croyance était tellement enracinée au sein du gouvernement israélien, ont déclaré les responsables, qu’ils ont ignoré les preuves de plus en plus nombreuses du contraire…

Ces échecs à relier les points font écho à un autre échec analytique il y a plus de deux décennies, lorsque les autorités américaines disposaient également de multiples indications selon lesquelles le groupe terroriste Al-Qaïda préparait un assaut.

Non, le retrait d’Israël le 7 octobre n’a pas été un échec dans la tentative de « relier les points » parce qu’il n’y avait aucun point à relier. Les forces de renseignement israéliennes avaient obtenu l’intégralité du plan opérationnel de l’attaque du 7 octobre, puis avaient vu le Hamas mener un exercice d’entraînement majeur de haut niveau pour ce plan. Ils savaient exactement ce qui était prévu et ont décidé de laisser aller les choses.

Le Times écrit : « Les responsables de l’armée et des renseignements israéliens ont rejeté le plan comme étant ambitieux, le considérant comme trop difficile à mettre en œuvre pour le Hamas. » Il ajoute : « Il n’est pas clair si le Premier ministre Benjamin Netanyahu ou d’autres hauts dirigeants politiques ont vu le document. »

Cette présentation est absurde. Il est impossible de croire que des informations de cette nature puissent parvenir aux services de renseignement sans provoquer l’analyse la plus approfondie. L’idée selon laquelle, après le 11 septembre, de tels projets de haut niveau seraient cachés au Premier ministre est incroyable.

Un tel document proviendrait d’une source située aux plus hauts niveaux du Hamas. Une fois ces précieuses informations obtenues, il aurait été vital de prendre des mesures pour protéger la source, y compris des contre-mesures pour faire croire au Hamas qu’Israël ne possédait pas ces informations. Ce retrait aurait pu être un moyen d’envoyer le signal que le plan du Hamas n’avait pas été dévoilé.

En fin de compte, le choix a été fait de permettre au Hamas de poursuivre ses opérations, afin de fournir à Israël un prétexte pour une attaque militaire massive et planifiée de longue date sur Gaza. Seul Netanyahou pouvait prendre une telle décision. Les États-Unis, quant à eux, ont immédiatement envoyé une force militaire massive dans la région, annonçant le déploiement de leur plus grand porte-avions et navire d’escorte dans la région dans les 24 heures suivant l’attaque.

L’affirmation du Times selon laquelle le retrait d’Israël était un « échec des services de renseignement » n’a aucun sens, car c’est un mensonge du début à la fin. Non, les événements du 7 octobre ne constituent pas un échec des services de renseignement : Israël a remarquablement réussi à prédire avec exactitude l’opération militaire du Hamas. Au lieu d’agir sur la base de ces renseignements, Israël a orchestré le retrait des troupes et la collecte de renseignements au moment précis où l’attaque a eu lieu.

Quatre jours après l’attaque du 7 octobre, le journaliste chevronné Seymour Hersh a rapporté que dans les jours précédant l’attaque, « les autorités militaires israéliennes locales, avec l’approbation de Netanyahu, ont ordonné à deux des trois bataillons de l’armée, chacun avec environ 800 soldats, qui protégeaient la frontière avec Gaza pour se concentrer sur la fête de Souccot » qui se déroule près de la Cisjordanie.

Hersh a cité une source qui lui a dit : « Cela ne laissait que huit cents soldats… chargés de garder la frontière de 51 kilomètres entre la bande de Gaza et le sud d’Israël. Cela signifiait que les citoyens israéliens du sud se retrouvaient sans présence militaire israélienne pendant dix à douze heures. Ils ont été laissés à eux-mêmes. »

Le retrait a non seulement rendu la frontière vulnérable aux attaques, mais il a également créé les conditions dans lesquelles les forces militaires ont dû être transférées pour intercepter les attaquants du Hamas dans les zones civiles, créant des conditions dans lesquelles les chars et les hélicoptères israéliens ont tiré sans discernement sur les zones civiles, augmentant encore davantage la situation. Bilan des morts israéliens.

En plus du retrait militaire, Israël a pris la décision de mettre hors service sa tant vantée unité de renseignement électromagnétique de 8 200 personnes le week-end, ce qui signifie que l’unité de renseignement électromagnétique qui a détecté l’exercice d’entraînement il y a trois mois n’était pas en service au moment de l’attaque de samedi.

La révélation de la connaissance avancée d’Israël de l’attaque révèle également les médias et l’establishment politique américains, qui ont pleinement adhéré aux affirmations d’Israël selon lesquelles ils ont été pris par surprise par l’attaque, et ont affirmé que les événements du 7 octobre justifient le génocide actuellement déclenché à Gaza.

Ces révélations exposent le génocide de Gaza pour ce qu’il est : une conspiration criminelle du régime de Netanyahu et de ses soutiens impérialistes, dont les victimes incluent non seulement 20 000 Palestiniens massacrés, mais la population israélienne elle-même.




La décadence occidentale vue au quatorzième siècle

Par Nicolas Bonnal

Comment Ibn Khaldoun explique la décadence occidentale (et même mondiale) au quatorzième siècle :

Dans ses prolégomènes, disponibles sur classiques.uqac.ca de nos amis québécois, Ibn Khaldoun révèle son encyclopédisme, son ouverture d’esprit et son pragmatisme (refus déjà de l’astrologie ou de l’alchimie). Ce croyant est en même temps un grand savant, un homme tolérant, un esprit observateur et diligent.

Sur les gouvernements trop actifs qui ruinent les peuples, il écrit :

« S’attaquer aux hommes en s’emparant de leur argent, c’est leur ôter la volonté de travailler pour en acquérir davantage ; car ils voient qu’à la fin on ne leur laissera plus rien. Quand ils perdent l’espoir de gagner, ils cessent de travailler, et leur découragement sera toujours en proportion des vexations qu’ils éprouvent ; si les actes d’oppression ont lieu souvent et atteignent la communauté dans tous ses moyens d’existence, on renoncera tout à fait au travail, parce que le découragement sera complet. »

L’incurie des gouvernements fait que tout le monde quitte son pays, et que le pays se vide — c’est l’histoire de notre mondialisation horrible depuis cinquante ans ou plus :

« … le marché de la prospérité publique finit par chômer, le désordre se met dans les affaires, et les hommes se dispersent pour chercher dans d’autres pays les moyens d’existence qu’ils ne trouvent plus dans le leur ; la population de l’empire diminue, les villages restent sans habitants, les villes tombent en ruines. »

Ibn Khaldoun (il se montre un bon libertarien, un émule de Rothbard et est proche du grand génie chinois Lao Tse) explique comment l’État accapare et vole le commerce :

« Un autre genre d’oppression encore plus grave et plus nuisible à la prospérité du peuple et de l’État, c’est quand le (gouvernement) contraint les négociants à lui céder, moyennant un vil prix, les marchandises qu’ils ont entre les mains et les oblige ensuite à lui acheter d’autres marchandises à un prix élevé. C’est là (ce qui s’appelle en jurisprudence) acheter et vendre par la voie de la violence et de la contrainte. »

Les impôts le traumatisent et accompagnent violence et autoritarisme étatique :

« … le gouvernement, ayant pris des habitudes de despotisme et de violence dans ses rapports envers ses sujets, cherche à se procurer de l’argent à leur détriment ; il impose de nouveaux droits de marché, il s’engage lui-même dans le commerce, il ose même transgresser la loi ouvertement à leur égard quand les prétextes lui manquent pour colorer son injustice. »

Nous avons les commissaires et les ministres ; Ibn Khaldun redoute lui les « chambellans » (pensez au classique Le voleur de Bagdad !) :

« Les souverains craignent (et avec raison) que le pouvoir leur soit enlevé de cette façon ; car les ministres sont naturellement portés à s’attribuer toute l’autorité quand ils voient que l’empire est sur son déclin et que le prince est sans influence. L’amour de la domination est profondément enraciné dans le cœur de l’homme, et se manifeste surtout chez les individus qui, ayant passé leur vie dans les commandements, trouvent l’occasion et les moyens (de satisfaire leur ambition). »

Ibn Khaldun explique comment le souverain s’éloigne du peuple, un peu comme à notre époque :

« Les courtisans et les familiers du prince sont les seuls qui connaissent la conduite qu’ils doivent tenir dans leurs rapports avec lui et les seuls qu’il admet en sa présence ; il ne reçoit jamais d’autres personnes, pour ne pas s’exposer à voir ou à entendre des choses désagréables, et pour leur épargner le châtiment qu’elles pourraient s’attirer par leur ignorance (des usages de la cour). Plus tard le souverain devient d’un abord encore plus difficile ; il adopte un système d’exclusion plus général que le premier, et n’admet auprès de lui que ses intimes. Dans ce second système, les intimes seuls peuvent entrer aux réceptions ; tout le reste du peuple en est exclu. »

Mais la décadence reste inévitable, pur fruit de la nature :

« La décadence des empires, étant une chose naturelle, se produit de la même manière que tout autre accident, comme, par exemple, la décrépitude qui affecte la constitution des êtres vivants. La décrépitude est une de ces maladies chroniques qu’il est impossible de guérir ou de faire disparaître ; car elle est une chose naturelle, et de telles choses ne subissent pas de changement. »

Pensons à l’Amérique d’aujourd’hui, qui joue au plus fin alors que ce gros pays obèse et tyrannique est en pleine crise. Notre grand penseur écrit :

« Quelquefois, quand l’empire est dans la dernière période de son existence, il déploie (tout à coup) assez de force pour faire croire que sa décadence s’est arrêtée ; mais ce n’est que la dernière lueur d’une mèche qui va s’éteindre. Quand une lampe est sur le point de s’éteindre, elle jette subitement un éclat de lumière qui fait supposer qu’elle se rallume, tandis que c’est le contraire qui arrive. Faites attention à ces observations et vous reconnaîtrez par quelle voie secrète la sagesse divine conduit toutes les choses qui existent vers la fin qu’elle leur a prédestinée ; et le terme de chaque chose est écrit 1. (Coran, sour. XIII, vers. 38). »

Ibn Khaldun, tel un bon romain, regrette toujours le développement du luxe. Il critique aussi l’extension territoriale excessive. L’inflation démographique accompagne selon lui la décadence (hypothèse intéressante) :

« La population, déjà nombreuse, prend un grand accroissement ; mais comme cela se fait graduellement, on ne s’en aperçoit qu’après une ou deux générations. Au commencement de la troisième, l’empire approche du terme de sa vie, la population a atteint son maximum. »

Proche mais certes pas dépendant des Grecs, Ibn Khaldun rend un splendide hommage à Aristote :

« De tous les philosophes, Aristote était le plus profond et le plus célèbre. On l’appelle le premier des instituteurs (el-moallem el-aouwel), et sa renommée s’est répandue dans l’univers. »

Ici, plus proche de Platon (pensez au dialogue entre Thamous et Thot dans Phèdre, 274 c), Ibn Khaldun souligne le déclin de la culture vivante par le biais des… livres (il n’aime pas non plus les experts) :

« Dès lors, les sciences intellectuelles restèrent enfermées dans des livres et dans des recueils, comme pour demeurer éternellement dans les bibliothèques. Quand les musulmans s’emparèrent de la Syrie, on trouva que les livres de ces sciences y étaient encore restés. »

Il reconnaît tristement le déclin de la géniale civilisation andalouse (trop de divisions entre les Arabes, et cela n’a pas changé hélas) :

« Lorsque le vent de la civilisation eut cessé de souffler sur le Maghreb et l’Espagne, et que le dépérissement des connaissances scientifiques eut suivi celui de la civilisation… »

À l’inverse il souligne le développement intellectuel de l’Europe (!) à cette époque :

« Je viens d’apprendre que, dans le pays des Francs, région composée du territoire de Rome et des contrées qui en dépendent, c’est-à-dire celles qui forment le bord septentrional (de la Méditerranée), la culture des sciences philosophiques est très prospère. L’on me dit que les sciences y ont refleuri de nouveau, que les cours institués pour les enseigner sont très nombreux, que les recueils dont elles font le sujet sont très complets, qu’il y a beaucoup d’hommes les connaissant à fond, et beaucoup d’étudiants qui s’occupent à les apprendre. Mais Dieu sait ce qui se passe dans ces contrées. Dieu crée ce qu’il veut et agit librement. (Coran, sour. XXVIII, vers. 68). »




La guerre en Israël selon Sheikh Imran Hosein

[Extrait de https://www.guyboulianne.info/2023/10/17/la-guerre-actuelle-entre-israel-et-le-hamas-selon-lerudit-musulman-et-philosophe-specialise-en-eschatologie-islamique-sheikh-imran-hosein/]

Nous commençons par notre dernier nom béni. Nous le louons et le glorifions comme il se doit. Nous prions pour la paix et les bénédictions sur tous ses nobles messagers, sur notre père Abraham — il est notre père —, sur Moïse — nous croyons en Moïse —, sur David et Salomon — nous croyons également en eux —, sur Jésus le Messie1, sur sa mère, la Vierge Marie, et sur le dernier d’entre eux, qu’ils croient ou non en lui, n’a aucune importance. (…) Nous vous saluons en cette triste nuit, au lendemain de la guerre qui s’intensifie. La guerre en Terre sainte n’a jamais pris fin. Plus personne ne fait référence à la Terre sainte parce qu’on vit dans un monde sécularisé où la religion n’est plus reconnue comme quelque chose d’important dans les affaires internationales. Plus personne ne fait donc référence à la Terre sainte, pas même le gouvernement d’Israël. C’est donc la Palestine qui est réelle, mais pas la Terre sainte. Mais pour nous qui reconnaissons que la vérité absolue se trouve dans l’Écriture qui vient du Seigneur Dieu. La Terre Sainte, bien sûr, le gouvernement égyptien ne le savait pas. Non, non, non, le gouvernement égyptien ne sait pas que c’est la Terre Sainte. Et en Terre sainte, c’est la guerre. C’est un sujet que nous avons abordé dans l’un des premiers livres que nous avons écrits sur l’eschatologie islamique, que je vous conseille de relire maintenant, après ce qui se passe en Terre sainte, et qui s’intitule « Jérusalem dans le Coran ». Ce livre a été écrit dans ma tête il y a plus de 25 ans, mais il a été publié il y a plus de 20 ans. Je ne peux pas répéter le sujet maintenant. Cette courte vidéo de ce soir vous donne le contexte du sujet dans le Coran. « Jérusalem dans le Coran » est une lecture essentielle pour vous.

Maintenant, les événements qui se sont produits ces derniers jours, et je suis bombardé de demandes de partout autour de de moi, offrent quelques commentaires pour nous apporter un peu de clarté sur ce qui se passe en Terre Sainte. Mon premier commentaire est pour vous rappeler, si vous en avez besoin, que notre Prophète a prophétisé. Il a dit qu’au dernier âge, à la fin des temps, il y aura de grands menteurs. La Russie ne ment pas, Poutine ne ment pas. Mais il y aura de grands menteurs à la fin des temps. Alors méfiez-vous, a-t-il dit, méfiez-vous. Et oui, nous savons ce qui s’est passé à Pearl Harbor. Était-ce en 1945, lorsque le gouvernement américain a su que le Japon préparait une attaque massive contre la flotte américaine ? L’Armada était stationnée à Pearl Harbor, peut-être à Hawaï, et ils n’ont pris aucune mesure pour protéger les navires et les marins qui s’y trouvaient. Ils sont restés silencieux. Et l’armada américaine a été détruite. Et, je ne sais pas, peut-être 2000 hommes ont perdu la vie. Lorsque le Japon a lancé son attaque, les Américains savaient que l’attaque était imminente. Pourquoi l’ont-ils laissé faire ? Pourquoi sont-ils restés silencieux ? Parce qu’ils avaient un plan à mettre en œuvre. Et ils avaient besoin que cette attaque ait lieu pour mobiliser l’opinion publique. Et ces vies innocentes ont été perdues à cause de l’hypocrisie du gouvernement américain.

La même chose s’est produite lors du 11 septembre : non seulement le gouvernement américain savait qu’une attaque terroriste allait être lancée contre le World Trade Center, mais la CIA américaine a participé à la planification et à l’exécution de l’attaque, bien entendu en alliance avec sa consœur, le Mossad israélien. Je ne sais pas qui a joué le rôle principal et qui a joué le rôle secondaire. Cela n’a pas d’importance entre deux sœurs. Ils ont permis que l’attaque ait lieu, même s’ils savaient qu’elle allait avoir lieu, et tant d’innocents ont perdu la vie. Bien sûr, certains avaient été prévenus de ne pas aller travailler ce jour-là. Et bien sûr, ils ne sont pas allés travailler et leurs vies ont été sauvées. Mais les autres, qui n’avaient pas été prévenus, ont perdu la vie ce jour-là.

Nous disons donc maintenant qu’il est impossible qu’Israël n’ait pas eu connaissance du lancement de cette attaque il y a quelques jours. Si Israël n’était pas du tout au courant, et si Israël était honnête et sincère en disant « nous n’avions pas connaissance à l’avance du lancement de cette attaque », alors je dis à Israël, depuis mon salon ici dans l’île caribéenne de Trinidad, si vous êtes sincères, alors un chameau pourrait également passer par le chas d’une aiguille.

Non, non, il n’est pas possible qu’Israël n’ait pas été au courant du lancement de cette attaque. Si nous avons raison, quelles sont les implications ? Dans cette brève vidéo, je me limiterai à cette partie du sujet. Du point de vue de l’eschatologie islamique, vous n’attendez pas de moi une analyse militaire. Je ne suis pas un analyste militaire. J’ai des amis qui sont des analystes militaires et je me suis tourné vers eux pour obtenir des conseils. Je ne suis pas non plus un politologue. Non, vous pouvez vous adresser à d’autres politologues, pas à ceux de Washington, bien sûr, mais à ceux du Pakistan. Mais j’ai obtenu une maîtrise en philosophie et j’ai fait des études en relations internationales dans deux universités. Et bien sûr, je suis diplômé en études islamiques. Mais Allah m’a donné la chance d’être le pionnier de l’eschatologie islamique à l’ère moderne. Vous attendez donc de moi non pas une analyse militaire, ni une analyse politique, mais une analyse eschatologique islamique. Et c’est ce que je souhaite vous proposer brièvement ce soir.

[Voir aussi :
Le judaïsme face à Israël]

Si j’ai raison de dire qu’Israël savait que cette attaque était lancée, nous pourrons peut-être apprendre, au jour du Jugement dernier, que le Mossad israélien a joué un rôle dans l’acheminement de toutes ces armes américaines vers Gaza. Comment ont-elles pu parvenir à Gaza en si grand nombre et avec des armes si sophistiquées que le Mossad israélien a dû y jouer un rôle ? Ce n’était donc pas une surprise pour Israël. Mais Israël, comme le gouvernement américain, a choisi de garder le silence et de permettre à des innocents, parce qu’ils étaient innocents, de participer à l’oppression du peuple palestinien. Mais ils ne sont pas innocents en tant qu’oppresseurs du peuple palestinien. Ils font partie du système d’oppression. Mais ils ont perdu la vie. Ils n’étaient pas des combattants, mais ils ont perdu la vie. Nombre d’entre eux ont été faits prisonniers de guerre. Pas des otages, pas des otages, pas des otages. C’est la guerre. Le gouvernement israélien a déclaré que nous étions en guerre. Il s’agit donc de prisonniers de guerre et non d’otages.

Et maintenant. Si le gouvernement israélien savait que cette attaque allait avoir lieu, et qu’il a choisi de rester silencieux et de la laisser se dérouler, cela ne peut être que parce qu’il y a un grand plan à l’œuvre. Et ils avaient besoin de cet attentat pour faire avancer ce plan. Et quel peut être ce plan d’ensemble ? À Jérusalem, dans le Coran, nous avons souligné que la Torah dit que la Terre sainte s’étend du fleuve d’Égypte au fleuve Euphrate. C’est faux. C’est faux. Moscou, j’espère que vous nous écoutez, c’est faux.

La Terre sainte ne s’étend pas du fleuve d’Égypte au fleuve Euphrate. Mais si c’est dans la Torah, et si l’État d’Israël a été restauré en Terre sainte, c’est parce que les Juifs croient que le Messie est encore à venir, qu’il n’est pas encore venu, qu’ils rejettent Jésus, le fils de Miriam, comme le Messie2. Jésus n’est pas le Messie, dit Israël ! Dois-je le répéter ? Washington, tu m’écoutes ? Israël dit que Jésus n’est pas le Messie ! C’est un faux Messie, un faux ! Mais le chrétien dit non, et le musulman dit non ! Bien sûr, je parle des chrétiens qui suivent Jésus. Je ne me préoccupe pas des chrétiens qui suivent le Père Noël. Les chrétiens du monde occidental qui soutiennent Israël sont pour la plupart des gens qui suivent le Père Noël. Il suffit de les regarder à la période de Noël pour voir qui ils suivent.

Et c’est la même chose aujourd’hui. Les musulmans et les chrétiens qui suivent Jésus, nous disons non, le Messie était Jésus, le fils de Mariam3. Mais ils n’y croient pas. Ils le rejettent. Et ils ont créé un État d’Israël en Terre sainte, afin que leur Messie, qui n’est pas encore venu, puisse régner sur le saint Israël à Jérusalem et sur le monde. C’est ainsi que l’âge d’or reviendra. Si vous lisez Jérusalem dans le Coran, vous l’avez compris. Ils ont donc besoin que l’État d’Israël étende son territoire pour englober les confins bibliques de la Terre sainte. Vous n’entendriez pas cela de la part du Congrès américain. Ils n’en parleraient pas. Ils ont des choses plus importantes à discuter au Congrès. C’est pourquoi la planification de cette guerre permet peut-être à la résistance islamique en Palestine de s’organiser. Rappelez-vous que je n’utilise pas ces termes de talibans, de ceci et de cela. J’ai toujours parlé de la résistance islamique en Afghanistan. De même, je parle de la résistance islamique en Terre sainte, par opposition à la résistance nationale palestinienne laïque dirigée par l’OLP.

La franchise biblique de la Terre Sainte exige qu’Israël étende son territoire jusqu’au Nil de ce côté-ci et jusqu’à l’Euphrate de l’autre côté. Si vous ne le savez pas, lisez mon livre « Jérusalem dans le Coran ». Donc, si j’ai raison, cette guerre a été autorisée à avoir lieu, comme Pearl Harbor a été autorisée à avoir lieu, comme le 11 septembre a été autorisé à avoir lieu, et il y a un plan derrière tout cela, c’est pourquoi ils l’ont autorisé à avoir lieu. Et tant de personnes ont perdu la vie alors qu’elles auraient pu être sauvées. C’est peut-être parce qu’Israël prépare une guerre plus importante.

Le Mossad israélien sera probablement très en colère contre moi pour cette révélation. Il s’agit peut-être d’un plan visant à provoquer le Hezbollah au Liban, pour qu’il entre officiellement en guerre. Et une fois que le Hezbollah entrera en guerre, la route vers l’Iran sera ouverte. Mais si Israël croit qu’il peut lancer une guerre contre l’Iran et qu’il réussira, rappelez-vous qu’il joue avec le feu ! Pourquoi ? Parce que toute l’humanité va souffrir d’une guerre contre l’Iran dès le moment où l’Iran est attaqué. La première implication est que l’Iran va devenir une puissance nucléaire. Dois-je le répéter pour vous à Jérusalem ? Dès que vous attaquez l’Iran, la première implication, et Washington ne peut pas l’empêcher, est que l’Iran deviendra immédiatement une puissance nucléaire, une puissance dotée d’armes nucléaires. Il rejoindra le club des pays dotés d’armes nucléaires. Ce n’est pas ce que vous voulez pour Israël ! Non seulement cela, mais la deuxième implication est que l’Iran ne peut pas utiliser une arme nucléaire contre Israël. Nous n’avons pas besoin de le faire, sauf si, comme dans la politique de l’État russe, c’est lorsque le territoire de la Russie, l’État, qui est en danger. Ce n’est que dans ce cas que la Russie utiliserait des armes nucléaires. L’Iran pourrait donc décider de la même chose. Lorsque la survie de l’Iran en tant qu’État est en jeu, ce n’est qu’à ce moment-là qu’il aurait recours aux armes nucléaires, mais l’Iran deviendrait immédiatement, immédiatement, une puissance nucléaire. La deuxième implication est réelle. J’espère que vous écoutez.

Est-ce immédiatement que vous attaquez l’Iran ? Toutes les installations pétrolières du Golfe, en Arabie saoudite, au Koweït, à Abou Dhabi, seront réduites en cendres parce que l’Iran a la capacité de les détruire à l’aide de missiles et que le pétrole brûle. Il est inflammable et peut se propager facilement. Le feu. Si cela se produit et qu’il y a une destruction catastrophique des champs pétroliers au Moyen-Orient. Pouvez-vous imaginer les conséquences pour l’économie mondiale ? Quelles seront les conséquences pour beaucoup ? Quelles seront les conséquences pour l’inflation ? Partout dans le monde, l’argent commencera à perdre de sa valeur. Partout dans le monde, les prix vont grimper et la haine de l’humanité à votre égard va s’intensifier, car c’est vous qui aurez provoqué l’Iran. Ce sera la conséquence du lancement de votre attaque stupide contre l’Iran, parce que vous pensez que c’est essentiel pour la survie d’Israël et pour toute l’humanité, alors que toute l’humanité souffre avec des prix de plus en plus élevés pour tout, y compris l’énergie. La haine pour l’État d’Israël sera telle que rien à Washington, rien à Londres, rien à Paris ne pourra vous aider. Et ne vous tournez pas vers le Seigneur, le Seigneur Dieu, parce que le Seigneur Dieu est en colère contre vous.

https://twitter.com/TorahJudaism/status/1713629988107309323
« Le sionisme et Israël ne peuvent jamais représenter les juifs et le judaïsme. Le sionisme est une déformation du judaïsme. Il n’y a pas de sionisme dans le judaïsme. Nous voulons que les terres palestiniennes saisies par les sionistes pervers soient rendues à leurs propriétaires d’origine, le peuple palestinien. Les Juifs ne sont pas des sionistes. »

Maintenant, un mot pour notre peuple. C’est mon dernier commentaire pour cette très courte vidéo. Nous allons observer attentivement si le Hezbollah est incité à se joindre à la guerre et si cela conduit à une guerre avec l’Iran, comme je m’y attends. J’espère que cette stupidité ne l’emportera pas. Et Israël a le bon sens de dire qu’il ne faut pas jouer avec le feu. Mais pour nos concitoyens dans le monde de l’Islam, Poutine a raison. Le président russe Poutine a raison. Il dit que le cœur des musulmans du monde entier est avec la Palestine, avec les Palestiniens. Voici ce qu’il a dit. Le cœur des musulmans du monde entier est avec les Palestiniens. Les gouvernements sont peut-être des chiens de faïence de Washington, mais pas les peuples. Regardez la Jordanie et vous verrez le contraste entre le gouvernement et le peuple. Regardez l’Égypte et vous verrez le contraste entre le gouvernement et le peuple. Et regardez le Pakistan pathétique. Regardez les chiots yankees qui sont les généraux des forces armées pakistanaises. Et vous verrez la différence entre le peuple pakistanais, dont le cœur bat pour la Terre sainte, pour les musulmans palestiniens. Et regardez le gouvernement et les généraux.

Et je suis désolé de devoir faire un dernier commentaire. Je n’avais pas l’intention d’être aussi long. Mais comme le dit le Coran, il en sera toujours ainsi. Je veux dire que ce petit régime a été acquis par l’idée que nous avons honoré tous les descendants d’Adam et les uns les autres. Chaque être humain, en vertu de son statut d’être humain, est entouré de respect et d’honneur par le Seigneur Dieu, chaque être humain. Et notre Prophète, que les bénédictions d’Allah soient sur lui, a dit que toute l’humanité se présentera devant le Seigneur Dieu le jour du jugement comme étant égale à ses yeux, comme le sont les dents d’un peigne. Ainsi, lorsque la Torah dit que le peuple israélite naît supérieur, qu’il est l’élu du Seigneur Dieu et que le reste de l’humanité est inférieur, regardez ce à quoi cela a conduit aujourd’hui : le chef d’état-major des forces armées israéliennes qualifie le peuple palestinien d’animal. Soyez vigilants. Tous ceux qui soutiennent l’État d’Israël. Faites attention. Vous êtes du mauvais côté de l’histoire lorsque vous parlez de ces gens qui vivent dans le plus grand camp de concentration à ciel ouvert du monde, à Gaza. Vous les traitez avec mépris d’animaux et d’autres de sauvages.

Je me souviens, il y a de nombreuses années, d’un Premier ministre israélien nommé Yitzhak Shamir. Il s’agissait d’une cérémonie funéraire pour un colon qui avait été tué par un Palestinien, et les funérailles se déroulaient au sommet d’une colline en Israël. Il s’est levé sur cette colline et a déclaré : « Je m’adresse au peuple palestinien pour lui dire qu’à nos yeux, vous n’êtes rien de plus que des sauterelles ». Le même type de langage a été utilisé lorsque les Européens se sont rendus dans les Amériques et ont procédé au nettoyage ethnique des Indiens d’Amérique. C’est la même chose en Australie avec les Aborigènes : ils ne sont pas des êtres humains. Non, ils sont moins que des êtres humains. C’est ce qui a conduit la civilisation occidentale à adopter l’esclavage, à réduire les Africains en esclavage et à les emmener dans les Amériques, à les utiliser comme esclaves parce qu’ils ne croyaient pas qu’il s’agissait d’êtres humains comme eux, qu’il s’agissait d’un peuple inférieur. Nous sommes un peuple supérieur.

La Russie a rejeté cette exclusivité. La Russie chrétienne a dénoncé cette exclusivité. La Russie chrétienne ne se perçoit pas comme un peuple supérieur au reste de l’humanité, mais le peuple d’Israël permet à son chef d’état-major de qualifier le peuple palestinien d’animaux, de bêtes et d’inférieurs. Soyez prudents sur cette voie dans laquelle vous travaillez, car le Coran l’a réfutée. Vous n’êtes pas un peuple élu du Seigneur Dieu. C’est faux. C’est ce qu’Allah dit dans la sourate Al-jumua, et par ceux qui sont en dessous de lui dans l’ombre. Je m’adresse à tous ceux d’entre vous qui sont Yehudi, c’est-à-dire juifs qui ne font pas partie de la communauté israélite qui a rejeté Jésus en tant que Messie4. Ils sont maintenant appelés dans le Coran Allahu. Ce terme signifie « Juifs ». Si vous croyez à la fin des temps et à la pleine conscience, si vous croyez être le peuple élu du Seigneur Dieu, à l’exclusion du reste de l’humanité, si c’est votre croyance, mais que vous voulez en sortir en bons termes, si vous êtes sincères, alors pourquoi ne désirez-vous pas la mort ? Qu’est-ce que tu es ? Non, non, non, dit le Coran, ils ne désireront jamais la mort parce qu’ils savent ce qu’ils font. Ils savent le mal qu’ils commettent. C’est pourquoi ils ne désirent jamais la mort. [Sourate Al-jumua, verset 6]

Il s’agit donc d’une fausse affirmation selon laquelle vous êtes le peuple élu du Seigneur Dieu, que vous êtes nés supérieurs au reste d’entre nous. Et vous pouvez dire de notre peuple que nous sommes des animaux ! Eh bien, laissez-moi vous dire que c’est l’avertissement qu’a donné Nabi Muhammad, que les bénédictions soient sur lui. Le gouvernement pakistanais ne vous le dira pas. Et les chiots yankees qui sont les généraux de l’armée pakistanaise ne vous le diront jamais, mais nous vous dirons que notre prophète a prophétisé qu’en raison de votre oppression incessante et de votre mauvaise conduite, vous qualifiez notre peuple d’animaux. À cause de cela, notre Prophète a prophétisé que vous alliez vous battre. Vous combattrez certainement les Juifs. Vous les vaincrez certainement. À ce moment-là, lorsque l’oppression aura atteint une telle intensité, il a dit que « même les rochers se mettront à dire : Musulman ! Voici un juif caché derrière moi, viens le tuer. » [Hadith 146, rapporté par Muslim]

Notre Prophète ne fait pas référence à tous les Juifs. Faites attention à cette affirmation, car elle est fausse. Notre Prophète ne fait certainement pas référence aux juifs qui dénoncent l’oppression de l’État d’Israël et qui sont solidaires du peuple palestinien. Je les connais à Brooklyn. Je les ai rencontrés à Brooklyn. J’en ai rencontré d’autres aussi, qui sont juifs et qui ne soutiennent pas l’oppression de l’État d’Israël. Les Juifs en Israël aujourd’hui qui s’opposent à l’oppression du gouvernement israélien. Je parle de ceux qui font partie de l’élite dirigeante de l’État d’Israël et qui oppriment le peuple et de ceux qui soutiennent le gouvernement dans son oppression. En ce jour qui viendra lorsque le Messie reviendra, rappelez-vous ces paroles de Muhammad, que la bénédiction d’Allah soit sur lui, « les rochers se mettront à dire : Musulman ! Voici un juif caché derrière moi, viens le tuer ».


1 Le Coran – Sourate 3 : Al-‘Imran (La famille d’Imran/Joachim, père de Marie)

➢ Verset 45 — (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent: « Ô Marie, voilà que Dieu t’annonce une parole de Sa part: son nom sera “al-Masih” [le Messie] “Hissa”, fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l’au-delà, et l’un des rapprochés de Dieu ».

إِذْ قَالَتِ ٱلْمَلَٰٓئِكَةُ يَٰمَرْيَمُ إِنَّ ٱللَّهَ يُبَشِّرُكِ بِكَلِمَةٍ مِّنْهُ ٱسْمُهُ ٱلْمَسِيحُ عِيسَى ٱبْنُ مَرْيَمَ وَجِيهًا فِى ٱلدُّنْيَا وَٱلْءَاخِرَةِ وَمِنَ ٱلْمُقَرَّبِينَ

2

➢ Verset 55 — (Rappelle-toi) quand Dieu dit: « Ô Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre t’élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n’ont pas cru et mettre jusqu’au Jour de la Résurrection, ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas. Puis, c’est vers Moi que sera votre retour, et Je jugerai, entre vous, ce sur quoi vous vous opposiez ».

ِذْ قَالَ ٱللَّهُ يَٰعِيسَىٰٓ إِنِّى مُتَوَفِّيكَ وَرَافِعُكَ إِلَىَّ وَمُطَهِّرُكَ مِنَ ٱلَّذِينَ كَفَرُوا۟ وَجَاعِلُ ٱلَّذِينَ ٱتَّبَعُوكَ فَوْقَ ٱلَّذِينَ كَفَرُوٓا۟ إِلَىٰ يَوْمِ ٱلْقِيَٰمَةِ ثُمَّ إِلَىَّ مَرْجِعُكُمْ فَأَحْكُمُ بَيْنَكُمْ فِيمَا كُنتُمْ فِيهِ تَخْتَلِفُونَ

3

➢ Verset 56 — « Quant à ceux qui n’ont pas cru, Je les châtierai d’un dur châtiment, ici-bas tout comme dans l’au-delà; et pour eux pas de secoureurs ».

َأَمَّا ٱلَّذِينَ كَفَرُوا۟ فَأُعَذِّبُهُمْ عَذَابًا شَدِيدًا فِى ٱلدُّنْيَا وَٱلْءَاخِرَةِ وَمَا لَهُم مِّن نَّٰصِرِينَ

4

➢ Verset 57 — Et quant à ceux qui ont la foi et font de bonnes œuvres, Il leur donnera leurs récompenses. Et Dieu n’aime pas les injustes.

وَأَمَّا ٱلَّذِينَ ءَامَنُوا۟ وَعَمِلُوا۟ ٱلصَّٰلِحَٰتِ فَيُوَفِّيهِمْ أُجُورَهُمْ وَٱللَّهُ لَا يُحِبُّ ٱلظَّٰلِمِينَ




Israël — Palestine : un engrenage explosif ou une froide manipulation ?

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]




Djihad en Autriche : « Les Chrétiens Doivent Mourir »

[Source : fr.gatestoneinstitute.org]

[Illustration : David Bauer/Wikimedia Commons]

Traduction du texte original : Jihad in Austria: “Christians Must Die”

Par Raymond Ibrahim

Deux jeunes musulmans résidant en Autriche ont récemment avoué qu’ils auraient aimé « tuer des chrétiens » et « restaurer le califat ».

Âgés de 15 et 16 ans, ils ont été jugés par le tribunal régional de Leoben le 16 juillet 2023. Ils avaient prévu d’attaquer le collège de Bruck an der Mur fréquenté par le jeune de 15 ans et de massacrer autant de personnes qu’il est possible.

Au tribunal, les garçons — déjà défavorablement connus des services de police — ont reconnu « avoir voulu tirer sur tous les chrétiens de la classe ! » Comment auraient-ils réagi si la police était intervenue ? « Nous nous serions rendus », ont-ils répondu. Ils ont ajouté qu’« Allah leur aurait pardonné » en prison, car « Tuer des chrétiens nous emmène au paradis ».

[Note de Joseph : quelle que soit la religion, l’idéologie (politique…) ou le système de croyances (y compris scientistes), la radicalisation et la fermeture sectaire conduisent le plus souvent au pire : conflits, destructions, meurtres, souffrances, tyrannie…]

Observant ces deux meurtriers de masse potentiels, un média a noté :

« Ils semblent d’une totale innocuité — un apprenti mécanicien de 16 ans et son ami de 15 ans de Bruck — et pourtant, quelque chose de sombre mijotait dans leurs têtes. Bien que nés en Autriche et intégrés dans la société, ils se sont fortement radicalisés. Ils voulaient faire de l’Autriche un califat. Dans ce but, ils ont accepté de marcher sur des cadavres… Tous les chrétiens devaient disparaître. »

Les autorités ont découvert leurs plans quand ils se sont mis à la recherche de matériel lié au terrorisme sur des groupes de discussion radicaux.

Le tribunal les a condamnés à deux ans d’emprisonnement, mais ils ne purgeront probablement que huit mois. (La peine maximale pour les mineurs est de cinq ans.) Le tribunal a également ordonné qu’ils suivent « une formation anti-agression et un programme de déradicalisation » — qui, malheureusement, s’est toujours révélé inefficace.

« Par ailleurs, le jeune de 15 ans a mis le feu à un bâtiment de l’université de l’éducation à Bruck en mai 2022 », conclut l’article.

L’Autriche est assise sur une bombe à retardement. Même si les autorités ont réussi à contrecarrer un projet de massacre d’écoliers — elles en ont déjoué un autre en 2020 — l’hostilité musulmane contre les Autrichiens continue de croître. Tôt ou tard, une attaque terroriste grave, voire pire, encore aura lieu.

Déjà en 2017, un article intitulé « A Vienne, les Autrichiens vivant dans la peur des attaques QUOTIDIENNES de migrants », racontait que :

« Agressions et passages à tabac sont monnaie courante. Dans la capitale historique, les passants sont attaqués à un rythme quasi quotidien. La région de Prater Stern, juste à la périphérie du centre de Vienne, est maintenant contrôlée par les Nord-Africains et est considérée comme la plus densément criminelle de la ville. Malgré un renforcement des effectifs de police, la criminalité s’est aggravée. De l’autre côté de la ville, toute la zone autour de la gare de l’Ouest a été envahie par des Afghans qui ont fait la une des journaux pour toutes les mauvaises raisons possibles…. Les délits ont augmenté rapidement en Autriche, au cours de l’année écoulée, au fur et à mesure de l’arrivée des migrants. L’année dernière [2016], 22 000 plaintes pénales ont été déposées contre des migrants, contre 14 000 en 2015, a révélé le ministère autrichien de l’Intérieur. Les agressions sexuelles perpétrées par des demandeurs d’asile sont devenues un grave problème en Autriche, avec une augmentation de 133 pour cent. Les piscines et autres lieux publics sont devenus des zones délinquantes de premier plan ».

En Autriche, comme dans d’autres pays européens, les crimes sexuels — y compris contre les jeunes garçons — ont explosé. « Pas un jour ne passe sans que des agressions sexuelles commises par des migrants soient signalées », affirme le journal Krone. Selon le Daily Mail, un demandeur d’asile musulman de 17 ans a violé une grand-mère de 72 ans qui l’avait aidé à sortir d’un canal où il se noyait. La victime a affirmé qu’elle avait perdu toute « volonté de vivre ».

La police a curieusement réagi à cette situation en accusant les victimes. Une Viennoise de 20 ans agressée, battue et volée par quatre musulmans à un arrêt de bus, s’est entendue recommander par la police de se teindre les cheveux. « Ça a commencé [quand l’un des migrants] m’a touché les cheveux m’expliquant que dans son contexte culturel les blondes n’existaient pas ».

« J’ai eu peur, mais maintenant je suis plus en colère qu’autre chose. Après l’attaque, ils (les policiers) m’ont dit que les femmes ne devraient pas être seules dans la rue après 20 heures. Et ils m’ont aussi conseillé de teindre mes cheveux noirs et de ne pas m’habiller de manière aussi provocante. Indirectement, cela signifie que j’étais en partie responsable de ce qui m’est arrivé. C’est une énorme insulte ».

Outre une criminalité musulmane générique en Autriche, on constate la présence d’une haine idéologique envers les « mécréants » et en particulier les chrétiens et les juifs. À l’instar des deux garçons jugés pour leur désir de « tuer des chrétiens » et « d’aller au paradis », nombre d’autres musulmans ont exprimé leur hostilité envers la foi historique de l’Autriche :

  • Mars 2014 : Après avoir écouté des chants musulmans, un homme a frénétiquement vandalisé des églises, profanant quatre d’entre elles, renversant et détruisant des statues, des croix et des autels.
  • Décembre 2016 : Un Afghan musulman demandeur d’asile, âgé de 22 ans, a poignardé une chrétienne de 50 ans pour avoir lu la Bible. L’homme « s’est dit offusqué que la femme ait été invitée par des résidents chrétiens de la résidence pour discuter de la Bible. Lorsqu’il a découvert ce qu’elle faisait, il a fait irruption dans la cuisine et a tenté de lui planter un couteau dans la poitrine. »
  • Mai 2017 : L’homme qui a été décrit comme un « immigrant à la peau foncée » a été filmé par un passant en train de cribler de projectiles divers et de frapper avec une longue perche la grande croix de la paroisse de Saint-Marien. 15 000 euros de dégâts ont été constatés.
  • Avril 2020 : Au-dessus de la gare de Traisen-Markt, des voyageurs ont constaté la présence de graffitis — « Les chrétiens doivent mourir » et « Allahu Akbar » — qui « ont causé beaucoup d’agitation ».
  • Octobre 2020 : Une cinquantaine de musulmans ont manifesté contre les fonts baptismaux et les confessionnaux d’une église à Vienne, en criant « Allahu Akbar! » [« Allah est le plus grand ! »]
  • Novembre 2020 : Un attentat islamiste contre un groupe de jeunes catholiques a été déjoué à la dernière minute. Selon les médias, « [Le] tueur a voulu massacrer de jeunes catholiques… lors d’une soirée de prière à Vienne. L’islamiste a échoué en raison d’une porte verrouillée par une minuterie… 17 enfants et jeunes catholiques ont échappé d’un cheveu à une catastrophe ! »
  • Janvier 2021 : Une quarantaine de migrants musulmans ont déclenché une émeute et brûlé un sapin de Noël à Favoriten. Les pompiers venus éteindre l’incendie ont entendu l’un des migrants crier : « Un sapin de Noël n’a pas sa place dans un quartier musulman ». Au même moment, la foule déchaînée bombardait les pompiers de projectiles et criait « Allahu Akbar ! »
  • Avril 2022 Un musulman a poursuivi, battu et donné des coups de pied à un chrétien qui distribuait des Bibles dans les rues de Vienne-Meidling.

Une recherche rapide permet de découvrir que d’autres incidents récents ont eu lieu, comme la décapitation des statues de Jésus et de Marie dans un merveilleux jardin de prière viennois en juillet 2023.

Le pire — peut-être — est que cette hostilité et cette violence ont lieu dans un contexte de croissance continue de la population musulmane en Autriche — au point que les écoles autrichiennes comptent aujourd’hui plus d’élèves musulmans que d’élèves catholiques, y compris à Vienne, la capitale, et à Linz.

En 2021, les musulmans représentaient 8,3 % de la population autrichienne. Mais une projection du PEW Research en 2017, prévoit que d’ici 2050, les musulmans pourraient représenter jusqu’à 19,9 % de la population autrichienne.

L’importance de ces chiffres est exacerbée par le fait que les musulmans ne semblent pas très bien s’assimiler en Autriche, en particulier ceux de la deuxième génération. Selon le journal autrichien Die Presse :

« Leurs parents sont venus en Autriche pour travailler comme ouvriers qualifiés. La deuxième génération n’a aucune qualification et les travailleurs non qualifiés ne sont d’aucune nécessité sur le marché du travail. Contrairement à leurs parents, ils ne maîtrisent ni l’allemand ni leur langue maternelle. Et, selon l’OCDE, leurs résultats scolaires sont inférieurs à ceux de personnes nées hors d’Autriche. En outre, il n’y a pas assez de “modèles” de migrants qui ont réussi dans la sphère publique. »

« Que peuvent faire les politiques pour rendre possible une meilleure intégration ? »

« Les propositions d’experts sont nombreuses. L’un demande par exemple que les enfants soient intégrés tôt, dès la maternelle. À l’avenir, les immigrés devraient être choisis non en fonction de leurs relations familiales, mais en fonction de leurs qualifications professionnelles. »

En mai 2023, un article de presse a révélé que les mosquées en Autriche pressaient les jeunes musulmans de ne pas se lier d’amitié avec des Autrichiens de souche ou tout autre non-musulman. Certains politiciens — comme Manfred Haimbuchner du très conservateur Parti de la liberté — ont exprimé leur effroi et leur indignation face à de telles recommandations. Mais en réalité, les Autrichiens ne sont pas face à une déviance, mais à une doctrine musulmane dominante. Le Coran, sourate 3 : 28 indique :

« Que les croyants ne prennent pas pour alliés, des infidèles, en lieu et place de croyants. Quiconque agit ainsi contredit la religion de Dieu, à moins qu’il ne s’agisse d’une façon de se protéger [taqaa de taqiyya] d’eux. »

La sourate 5:51 est encore plus explicite, car elle donne des noms :

« Ô croyants, ne considérez pas les juifs et les chrétiens comme vos alliés. Ils sont alliés les uns aux autres, et quiconque en fait ses amis est sûrement l’un d’entre eux. »

Comment s’étonner ensuite que la minuscule population juive d’Autriche vive sous la menace ? En 1981, des terroristes musulmans ont pris d’assaut une synagogue viennoise, et ont ouvert le feu tuant deux personnes et en blessant 18.

Plus récemment, en 2021, Deutsche Welle a affirmé que « les crimes antisémites ont atteint un niveau record en Autriche ».

Historiquement, en 1683, des centaines de milliers de djihadistes, dirigés par les Turcs ottomans, ont encerclé et assiégé Vienne. Ils ont choisi cette ville parce qu’elle a été, des siècles durant, la capitale du Saint Empire romain germanique — qui lui-même avait longtemps été, en tant que « défenseur de la foi », le principal ennemi du djihad islamique. Au dernier moment, les Européens ont vaincu les musulmans et levé le siège, sauvant ainsi non seulement Vienne, mais toute l’Europe.

De toute évidence, beaucoup de choses ont changé depuis. Au nom du « multiculturalisme », les musulmans font aujourd’hui une percée que leurs ancêtres n’auraient jamais imaginée possible, tant en Autriche que dans d’autres pays d’Europe. Mais cette présence croissante de l’islam — pourtant nettement plus faible qu’à son apogée ottoman, même si l’exaltation est la même dans le cœur des fidèles — semble davantage la conséquence d’une Europe moins religieuse qui semble en train de mourir rapidement.

Raymond Ibrahim, auteur deDefenders of the West, Swordand Scimitar,Crucified Again(Défenseurs de l’Occident, L’épée et le cimeterre, Crucifié à nouveau)etThe Al Qaeda Reader(Le lecteur d’Al-Qaïda),est Distinguished Senior Shillman Fellow au Gatestone Institute et Judith Rosen Friedman Fellow au Middle East Forum.



Emeutes et affaire Nahel. Qui met le feu à la France ?

[Source : Youssef HINDI ou strategika.fr]




APPEL AUX RÉSISTANTS

[Source : profession-gendarme.com]

Embrasement de la France et risque de guerre civile : changement de paradigme ou verrouillage final.

Par François Dubois

Propos liminaires

C’est en tant qu’amoureux de la nation que j’écris ce texte. Écrit rapidement et dans l’urgence, j’y développe mon analyse à froid. Je précise eu égard au contexte, être sportif, en excellente santé, et n’avoir aucune pensée suicidaire. J’invite mes anciens camarades des forces de l’ordre à lire et à partager le plus possible ce texte. Vous qui êtes actuellement en première ligne, fusibles d’une situation qui vous dépasse, vous devez comprendre de quelle façon et dans quel contexte vous êtes actuellement instrumentalisés. Ce contexte de déliquescence nationale dans lequel vous opérez si difficilement est voulu, provoqué et appuyé par des forces très puissantes. Je m’exprime ici en toute liberté sans vous inciter à la révolte, mais en espérant que ce texte vous aide à conscientiser votre rôle et à prendre les décisions personnelles qui s’imposent.

Affaire Mahel : contexte

Nos élites, corrompues et apatrides dans l’âme, œuvrent désormais depuis plus d’un demi-siècle à la destruction intégrale de notre pays. Hélas, le mal est fait, et l’heure n’est pas à se lancer dans de grandes démonstrations historiques, géopolitiques ou théologiques pour expliquer les rouages de ce désastre(([1] Pour cela je vous renvoie à mon livre Alice au pays de Lucifer publié chez KA’Éditions et aux articles que j’ai publiés sur profession gendarme.fr et Strategika.fr)) ! Certains Français dégustent aujourd’hui l’âpre goût de la merde qu’ils ont lâchement cautionnée pour s’inscrire au sein du cercle désigné par leur maître comme celui de la « bien-pensance ».

Le réseau Soros, Attali, Minc qui a accouché de Macron a parfaitement compris cette phrase de Nietzsche : « La plus grande dispensatrice d’aumône, c’est la lâcheté. » De la création de « SOS-racisme » en passant par celle de « touche pas mon pote », ils ont, au nom de la tolérance, sciemment promu l’émergence d’une sous-culture ethnicisée et communautarisée, en réalité exhausteur de racisme à géométrie variable et de fragmentation sociale. Ils se sont appuyés pour ce faire sur la lâcheté de la population, consécutive depuis les années 80 à un sabordage médiatique culpabilisant de l’image du Français, grand perdant de la Seconde Guerre, sauvé par les gentils Américains et historiquement présenté comme un pleutre délateur de juifs.

Beaucoup de ces lâches ignorants ont ainsi cherché à se racheter une conduite sur les bases d’une histoire caricaturée, honteusement simplifiée pour ne pas dire parfois falsifiée. Tolérant l’intolérable, il n’était plus question pour eux de s’insurger face aux vagues migratoires incontrôlées et non choisies. Pis encore, dans leurs petits esprits étriqués de gauchistes, celui qui s’en insurgeait devenait un vilain facho, caricaturalement assimilé à un adorateur du IIIe Reich(([2] Dans un prochain texte, j’expliquerai par quels mécanismes ces gens soutiennent en réalité, et sans le savoir, des « nazis reconvertis ».)).

Aujourd’hui, dans cette situation de pré-guerre civile, l’urgence est avant tout de comprendre les dangers auxquels nous sommes exposés. Ce qui est arrivé devait se produire. Ce n’était qu’une question de temps. Récemment, les commandes massives de blindés de gendarmerie « centaures » équipés d’un tourelleau télé-opéré, sur lequel se situe une AANF1 7,62 x 51 mm (arme de guerre), ou encore la grande campagne de rappel des armes détenues illégalement, constituent un faisceau d’indices qui ne peuvent qu’abonder dans le sens de mes propos.

Ces dispositions font d’une pierre, deux coups. Elles ont, en premier lieu, vocation à faire face aux risques d’émergence d’un mouvement social spontané type « gilets jaunes ». Ce risque est redouté, parce que hors de contrôle s’il est un jour organisé et structuré. Mais elles ont aussi potentiellement vocation à participer à une opération de purge, conséquence d’un embrasement erratique parfaitement anticipable et attendu des cités, puis, par effet domino, de la population ancrée politiquement à gauche. Attendu, parce qu’il y existe des accointances puissantes entre les mafias qui tiennent ces quartiers et l’état profond, ainsi que ses services de renseignements ; le tout intégrant le maillage de la franc-maçonnerie qui chapeaute une extrême gauche prête à instrumentaliser politiquement les émeutes et à rallier les cités avec ses « antifas » aux ordres. Les racailles sont les idiots utiles d’un système ambivalent qui a posé tous les jalons nécessaires à leur révolte, et dans le même temps, tous les jalons nécessaires à leur détestation.

Cela avec pour objectif de la part de la gouvernance, de reprendre le contrôle par la force dans un premier temps, puis dans un second, d’instaurer un contrôle intégral de la population et de nouveaux moyens numériques en guise de verrouillage définitif. Ces moyens seront acceptés par les masses parce qu’ils s’imposeront comme l’alternative indispensable à la sortie du chaos.

Affaire Mahel : les origines

Le fait divers à l’origine de ces événements n’est pas un accident hasardeux, car il résulte de la conjonction de deux phénomènes orchestrés par les élites, les ayant de facto conduites à anticiper ce qui allait se produire.

Le premier facteur est consécutif à la communautarisation d’une frange ethnicisée de la population qui a de plus en plus évolué à la marge au point de s’inscrire dans une déviance qui ne la fait plus adhérer aux normes de la société.

Dès le départ, il existait chez ces populations issues majoritairement de couches sociales précaires en provenance du continent africain, des incompatibilités sociologiques profondes, notamment quant à la structure de la famille et à la place qu’occupe le garçon au sein de cette cellule familiale, qui rendaient dans certains cas très difficile toute intégration et toute assimilation. Ce problème sociologique d’ordre migratoire est d’autant plus complexe qu’il varie en fonction des pays, des ethnies et des classes sociales impactées. Les premières vagues migratoires italiennes et portugaises de l’après-guerre n’ont causé aucune difficulté majeure précisément parce que, même pour les classes populaires, la cellule familiale était structurée dans ses rapports (place du garçon par rapport au père et à la mère, rapport à l’autorité, etc.) de façon similaire sur l’ensemble du continent européen. Ce faisant, ces populations n’ont subi aucun « backlash » [contrecoup] sociologique(([3] Pour comprendre la complexité de l’explication sociologique de la dérive des cités, lire le déni des cultures d’Hugues Lagrange (sociologue au CNRS) aux éditions Points. Le backlash est le contrecoup sociologique, idéologique et moral ressenti suite à la confrontation des traditions et à la re-traditionalisation entre les accueillis et le pays d’accueil.)). Il n’y a pas de lien direct avec l’Islam (nous en parlerons plus loin).

Le rejet des normes sociétales s’accompagne de l’instauration de nouvelles normes propres à définir l’identité du groupe : le jeune des banlieues n’est donc pas en mal de repères parce que précaire économiquement, mais parce que, conduit par ses déterminismes sociaux à ne pas pouvoir s’accorder avec le modèle qui est censé l’assimiler. Il instaure alors ses propres normes qui lui servent à transformer sa déviance sociologique en une identité à part entière (cela se traduit par des marqueurs sociaux tels que le langage, les codes vestimentaires, etc.) et à s’émanciper pour être autonome, d’un point de vue économique, mais aussi vis-à-vis des représentants de l’autorité. S’il n’évolue pas au sein d’une famille structurée qui ne produit pas un garçon roi, le banlieusard peut rapidement devenir un affranchi qui ne rend compte à aucune autorité et qui ne se reconnaît que parmi les siens, un véritable étiquetage social au sens de Becker. Évidemment, tous les jeunes issus des banlieues ne sont pas comme cela, les délinquants sont ceux dont la structuration et l’autorité de la famille sont pour le moins inexistantes.

Le personnage de Mahel ne déroge pas à la règle, n’accordant aucune légitimité à la loi, il entendait faire sa propre loi en se soustrayant une fois de plus à l’autorité. N’en déplaise à Sandrine Rousseau et aux autres misérabilistes LFI au raisonnement simpliste, ce n’est pas la pauvreté qui fait d’eux des délinquants. Ces populations brassent parfois des quantités astronomiques d’argent. Je l’ai constaté sur le terrain. Offrez-leur des infrastructures, l’accès à la culture, des aides, encore plus d’argent, vous ne changerez rien. Certains dealers roulent en Ferrari, s’arrêtent-ils pour autant d’être délinquants ? Mahel était donc un jeune difficilement contrôlable, cela se traduit dans les faits par les diverses infractions qu’il a commises.

Le deuxième facteur à l’origine de ce drame est humain. Il relève probablement d’une erreur d’appréciation du cadre légal dans lequel le policier s’est situé et a décidé d’ouvrir le feu. La justice tranchera afin de déterminer si le tir était justifié ou non. J’ai moi-même enseigné l’usage des armes à mes élèves gendarmes. Je maîtrise parfaitement cette question sur le plan légal, mais en dehors de cet aspect purement technique, il ne faut pas oublier qu’un policier est un humain comme les autres, et qu’à perpétuellement se confronter à cette population en rupture, il peut à terme, voir sa stabilité psychique et émotionnelle perturbée.

Même le policier le plus aguerri n’est pas à l’abri de commettre une grave erreur parce que son discernement est altéré par les stress répétés et la fatigue chronique du terrain. Le porteur d’une arme a une immense responsabilité. Les policiers et gendarmes ont parfaitement conscience d’engager leur responsabilité pénale lorsqu’ils ouvrent le feu avec leur arme de service. En d’autres termes, au moment de faire feu, ils ont conscience de pouvoir peut-être finir le restant de leurs jours en prison s’ils ont commis une erreur d’appréciation lors d’une prise de décision qui doit prendre une ou deux secondes maximum.

Bien sûr, des abus intolérables existent, notamment avec l’emploi des AFI(([4] Une AFI est une arme de force intermédiaire, dont l’emploi vient se situer sur l’échelle de gradation entre les mains nues et l’arme à feu, par exemple le LBD40 ou le bâton télescopique.)) durant les mouvements sociaux de type « gilets jaunes » ou durant les manifestations contre la réforme des retraites. Cela est totalement anormal. Pour autant, revendiquer le désarmement de la police est d’une stupidité sans nom. Il conviendrait plus à ce sujet de s’occuper de l’allégeance aveugle que voue une partie de la police à la gouvernance actuelle au point d’en oublier les règles de déontologie qui encadrent la profession.

Le fait est que le drame qui s’est produit ne serait jamais arrivé s’il n’y avait pas eu la conjonction de ces deux facteurs : déviance sociologique du délinquant non assimilé et faute humaine, certainement accentuée par un contexte de tension constante sur le terrain.

Ces bases posées, il me semble urgent que les Français prennent aujourd’hui conscience que l’apparition de cette conjonction n’est pas le fruit d’un malheureux hasard.

Quelle stratégie affrontons-nous ?

Quand j’étais d’active, durant la pseudo-pandémie, nous parlions avec un collègue et ami « éclairé » de l’organisation à l’échelle européenne d’un cycle de révoltes comme une étape succédant au narratif du Covid. Une hypothèse, parmi tant d’autres, favorables aux ambitions socio-économiques dictées par Davos. Ces révoltes devaient avoir pour corollaires, une récession économique orchestrée par paliers, impulsée par le Covid, destinée à progressivement favoriser la mise en place de l’euro numérique, de la virtualisation de nombreux emplois, de la destruction des PME au profit des multinationales et de l’avènement de l’IA pour remplacer certains métiers.

Le cycle des révoltes permettant, après l’effet « starter » de la pandémie, de renforcer l’arsenal répressif et les moyens numériques de surveillances des masses par une reprise de contrôle violente et sans précédent. Il y a deux ans, cela faisait sourire certains, je ne suis pas sûr que ce soit encore le cas aujourd’hui. Nous observerons si une potentielle propagation du phénomène à l’échelle européenne se confirme, Bruxelles semble déjà avoir été en prise avec des émeutes. C’est précisément parce que je ne sous-estime pas l’intelligence de l’ennemi que mes analyses ont pu se confirmer.

Nous avons ainsi pu constater la présence d’une certaine Assa Traoré au côté de la mère de Mahel. Cette même militante, chaussée par la marque Louboutin (LVMH), travaille également pour la fondation OPEJ Baron Edmond de Rothschild. Inutile de revenir sur le passif sulfureux de la famille en matière de délinquance. Constatons simplement qu’une mère isolée et effondrée a très rapidement bénéficié d’appuis massifs et de la logistique nécessaire pour organiser, 48 heures après les faits, une marche blanche avec t-shirts floqués et autres célébrités du milieu du rap français.

Il existe une réelle complicité entre la racaille d’en bas et la racaille d’en haut qui la soutient. De même que je m’associe pleinement à Alain Soral et à son analyse lorsqu’il souligne le fait que le problème n’est pas en lien avec l’Islam. Ceux qui « islamo-centrent » les causes des malheurs que nous subissons sont soit des ignorants soit des corrompus à la solde d’une cause supranationale. L’Islam est une religion d’ordre, même si certains de ses préceptes peuvent être contestés par un chrétien, il ne faut pas tout confondre. L’Iran connaît-il de semblables révoltes, avec ces profils de délinquants ? Les délinquants des cités n’ont rien de musulman. Ils adoptent des marqueurs sociologiques empruntés à l’Islam, essentiellement codifiés par des éléments de langages, afin de s’étiqueter comme une communauté. Mais ils ne sont en rien pratiquants et n’appliquent en rien les conduites morales qu’impose le Coran. Quand j’étais sur le terrain, certains d’entre eux s’étonnaient de voir que je connaissais mieux l’Islam qu’eux. Je devenais tout de suite plus sympathique à leurs yeux, ce qui les rendait d’autant plus idiots aux miens. Le problème n’est pas l’Islam, mais l’ignorance.

Un amalgame est volontairement entretenu entre la délinquance des quartiers et le développement de la religion musulmane sur notre territoire. Or ce sont deux phénomènes distincts. Les Russes ont bien compris que le substrat du danger du bouleversement civilisationnel qui nous guette n’est pas la religion musulmane. Vladimir Poutine déclarait encore il y a deux jours que la profanation du Coran était un crime en Russie. Et bien, c’est pareil, je ne suis pas Charlie, et je ne me laisserai pas berner par l’instrumentalisation terroriste des branches « sectaires » wahhabites de l’Islam par les États profonds occidentaux et Israël.

C’est bel et bien une élite mondialiste apatride qui cherche ici à détruire notre pays d’essence catholique en attisant la haine contre la religion musulmane. Puisant ses origines idéologiques dans le judéoprotestantisme, elle a construit une cancel-culture ethnicisée, universaliste et woke, calquée sur une axiologie consumériste et matérialiste ayant émergé en premier lieu aux États-Unis. L’hégémon américain s’est ensuite chargé de sa propagation dans le monde occidental. Nos petites racailles françaises ne sont en réalité que les ersatz des rappeurs et autres membres de gangs américains qu’ils idéalisent. Et sans le savoir, s’ils vouent un culte à quelque chose, c’est avant tout à l’image du rappeur gangster américain en voiture de sport entouré de prostituées derrière lequel on trouve les mêmes sources de financement que celles de l’idéologie LGBT ! Derrière Assa Traoré se dissimule l’idéologie universaliste de Georges Soros qui finance, par le biais de ses ONG, à la fois l’immigration de masse et la cause LGBT.

Si on est loin des idéaux du Prophète Mahomet ou du Christ, en revanche, on est très prêt de la détestation du Christ (ou de Mahomet)(([5] Dans l’émission de France Inter « Le Grand face-à-face » qui oppose Raphaël Glucksmann à Éric Zemmour, Raphaël Glucksmann rappelle les écrits de Zemmour : « Vous écrivez dans votre livre quelque chose d’intéressant. Vous dites clairement : Je suis pour l’Église et contre le Christ ! » Ce à quoi Eric Zemmour répond avec affirmation : « Oui ! Oui, je le dis clairement ! »)) explicitement revendiquée dans les médias par Éric Zemmour. Il y a en réalité bien plus d’accointances entre lui et Soros (à commencer par la religion), qu’entre lui et le Christ. Oui, sa pseudo-résistance est en réalité fondamentalement antichristique. Et ironie du sort, lorsqu’il s’est présenté à la présidentielle, Mr Zemmour avait pour dirigeant de la partie opérationnelle de ses financements Mr Julien Madar, ancien banquier d’affaire chez Rothschild.

Sans même évoquer le parcours de notre actuel président, on s’aperçoit que finalement, l’univers de la famille Rothschild n’est pas incompatible avec l’universalisme Woke dont Assa Traoré est une égérie, de même qu’elle ne semble pas incompatible avec les idées d’une frange « droitarde », faussement et souvent caricaturalement patriotique, qui entend fomenter une guerre entre catholiques et musulmans dans le rejet des valeurs transmises par les prophètes (Papacito, Goldnadel, Finkielkraut, Zemmour, etc.). Doit-on se conformer pour autant au conflit opposant Jacob à Ésaü dans la Genèse(([6] https://journals.openedition.org/rhr/8552)) ?

Nous sommes donc pris en tenaille entre les racailles d’en haut et les racailles d’en bas. Les racailles d’en haut posent tous les prérequis nécessaires à la création d’une révolution contrôlée. Ils utilisent pour ce faire les islamo-centrés pour exalter les tensions interreligieuses, et l’extrême gauche (pilotée par Mélenchon membre du Grand Orient de France) pour exacerber les conflits face aux forces de l’ordre et la détestation de la police. Une police dindon de la farce, qui servira de fusible en participant à rallier contre elle, et contre son gré, l’extrême gauche et les racailles des cités, tout en devant affronter et gérer les conflits interethniques et interreligieux susceptibles d’émerger. Pendant ce temps, ses maîtres se serviront d’elle pour définitivement instaurer et justifier une nouvelle ère de contrôle et le recours à une violence inédite qui pourra alors être parfaitement légitimée par le contexte.

Quelles solutions apporter ?

Dans un premier temps, il faut se dire que les événements présents sont peut-être intervenus trop tôt pour nos dirigeants pour qui il aurait peut-être été plus opportun de bénéficier de cette étincelle d’ici deux ans. En effet, pour l’instant, les vagues migratoires n’ont pas suffisamment impacté les campagnes et certaines zones rurales profondes. C’était un des objectifs mis en exergue récemment par Jacques Attali.

Quand bien même le mouvement en cours viendrait à s’essouffler, faute d’une extension suffisante, ce ne serait que reculer pour mieux sauter. Il faut donc que les opposants patriotes honnêtes qui n’ont pas peur de désigner l’ennemi réel, son idéologie et ses complices se réunissent. La situation est trop grave pour rester sans agir. Comme je l’avais déjà dit lors d’une interview donnée l’année dernière au Média en 4-4-2, tous les voyants sont au rouge, mais si révolte il y a, elle sera automatiquement récupérée par un contrôleur d’opposition, ou par la gouvernance elle-même qui en profitera pour instaurer un système de contrôle inspiré du crédit social(([7] https://lemediaen442.fr/francois-dubois-macron-est-anime-par-un-ideal-messianique-en-lien-avec-la-gouvernance-mondiale/)). Aussi expliquais-je l’année dernière au cours de cette interview que sans une administration prête à prendre le relais, les résistants réels ne pourraient pas tirer parti de cette révolte.

Il est donc temps d’agir aujourd’hui, pour ce faire, tous les vrais patriotes doivent s’unir. Je pense que l’idée d’Alain Soral de créer instamment un CNR (conseil national de la résistance) est la bonne eu égard au caractère urgent et imminent de la situation. Nous nous adapterons ensuite en temps réel. Il faut donc dans un premier temps trouver les moyens de se regrouper et de se fédérer, à l’écart des fausses oppositions et autres apparatchiks du système qui ne désignent pas l’ennemi véritable, entendant par ailleurs rester dans l’Europe, et qui chercheront à nous saborder de l’intérieur. Aujourd’hui je veux apporter ma contribution au changement.

Enfin, je pense que des appuis extérieurs, donc étrangers, seront nécessaires, car notre ennemi est apatride et financièrement incroyablement puissant. Si nous échouons ici, le retour de bâton sera sans précédent, alors agissons avec courage.

Que la France demeure éternelle !

Adj (e. r) François Dubois


Notes du texte :




Mairies, maires, bus, bibliothèques… brûlés

Par Lucien SA Oulahbib

Tiens ! Lacoste et Hugo Boss pillés Place des Jacobins à Lyon, mais pas Hermès : et pourtant cette boutique vend des foulards, mais trop fashion pour les « sœurs » qui en seront punies… Auraient-ils pillé à Alger, Ryad, Dubaï ?… Leur police aurait-elle tiré sur un refus d’obtempérer obstiné ? La réponse coule de source…

Et brûler une bibliothèque ? Pourquoi faire ? Les uns avaient Mein Kampf, les autres le Coran, pas d’amalgame, non, mais à chaque fois un livre unique déifié comme s’il s’agissait d’un second dieu et avec Mahomet cela fait trois, une Trinité là aussi donc, mais bien bancale, car il y a autant d’interprètes que de croyants, comme les trotskards qui se rallient à eux maintenant tant Ronchon veut être Calife à la place du Calife français qui danse tel Néron avec Elton pendant que la maison France brûle (« et nous regardons ailleurs », disait le pôvre Jacquot…).

Trêve de plaisanteries un instant. J’ai croisé quelques couples âgés à Champ Vert, des yeux emplis de tristesse et de colère rentrée toisant ma peau bronzée. Micron a intérêt à démissionner dans deux ans et établir le vote électronique tout en évinçant Tik Tock et Twitter (à la rentrée ?) s’il veut éviter l’arrivée de la Douairière bretonne que beaucoup de gens à gaute attendent cependant pour se refaire une santé (« la bête immonde », etc.)…

Pendant ce temps les commentateurs (com)mentent, communiquent leurs mensonges dénonçant des complots qui seront validés dans deux ans ou « cinq », pronostique Raoult. Mais y aura-t-il assez de places à l’étage VIP de la Santé ? Une vraie question…

Est-ce si sûr, tant elle se remplit de policiers et d’entraîneurs de foot militant pour plus de « mixité ethnique » (ce qui est interdit puisque les ethnies n’existent pas officiellement, alors qu’elles reviennent par la fenêtre avec la « théorie critique de la race » enseignée de plus en plus et qui estampille le fait d’avoir un poste ou pas à l’inéducation, la désinstruction « nationale » — un gros mot – universitaire…) ?

Le Titanic France coule donc devant nos yeux incrédules, mais personne ne s’en aperçoit, sauf quelques petits sous-marins douteux qui viennent y faire du tourisme, à leurs risques et périls, comme l’annonce l’ambassade US ; bientôt l’UK ?… Eh tiens, à propos de celle-ci, ne voilà-t’y pas, entre deux soutiens à la mafia ukronazie, que le valeureux Farage voit ses comptes bancaires gelés comme un vulgaire camionneur canadien ou un boxeur parisien parce qu’il aurait dit des gentillesses sur les méchants pourfendeurs du clavier azerty nommés autrefois « Russes » ?…

La Secte SHAA fait ainsi feu de tout bois, remplace l’éducation civique par l’éducation sexuelle parce que cette interdiction de consommer du gosse, cela commence à bien faire là, dis donc. La chair fraîche pour rajeunir, il n’y a que ça de vrai. Certains parlent même de sang frais aussi, mais eux on les retrouve morts avec une crise cardiaque, ou suicidés une balle dans le dos, ou noyés dans deux centimètres d’eau…

Et pendant ce temps, d’aucuns en appellent à « l’état d’urgence », beau moyen d’instaurer le couvre-feu permanent, puis le couvre-feu climatique avant la prochaine pandémie ACTURUS en train d’être concoctée dans un « lab » secret pour imposer le multi-passe (climato-sanitaire -anti-Poutino-complotiste)…

— Bonjour chez vous ! Mais qui est le N° 1 ? Vous êtes le N° 6 ! Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre ! Impossible ! le terme « homme » a été effacé, preuve que vous êtes bien d’extrême droite… Allez tous vous faire médailler ! Dirait Greg Toussaint !…




L’assassin infanticide d’Annecy en France est-il bien ce qu’il paraît ?

Par Gérard Le Maître

Rappel de la situation :

L’horreur absolue acceptée devenue réalité :
Tuer les bébés blancs à Annecy : Nick Conrad a déjà un disciple…1

Les responsables de cette horreur sont ou ont été au gouvernement, tous les uns après les autres ont organisé, soutenu cette invasion qui ne nous veut pas du bien…

2

Attentat Chrétien, vraiment ???

Affirmations immédiates dès que cette attaque est connue : l’auteur est un Syrien de 32 ans réfugié en Suède où il avait obtenu l’autorisation de séjourner, il était marié et avait un enfant et il est CHRÉTIEN. Ce n’est pas un acte terroriste. Il est en situation régulière, ayant le droit de circuler dans l’Espace Sheinghein… et ce matin les médias parlent de plus en plus d’un homme mystérieux, SDF [NDLR « Sans domicile fixe ». Au Québec, on utilise le terme « itinérant »], discret. Ils vont nous faire le coup du déséquilibré, probablement…

Un tel empressement à affirmer qui il est et qu’il est chrétien et non musulman : il portait une croix, il aurait crié « au nom de Jésus »… en situation régulière, etc. C’est plus que suspect. Habituellement, pour chaque attentat, chaque crime, les assassins sont désignés par « l’individu », « le suspect » ou des initiales sans donner le vrai nom…

Surprenant aussi la rapidité avec laquelle on nous a expliqué qu’il était marié en Suède et avait au moins un enfant… Et cette femme a aussi tout de suite été retrouvée et a expliqué sa situation…

Tout le monde a pu le voir sur les vidéos. Seuls les adeptes de l’islam sont les habitués des attaques au couteau, mais jusqu’à maintenant pas vraiment les chrétiens. Et il y a dans ce coran qui régit totalement leur vie cette règle de la taqîya, cette règle musulmane qui permet à tout croyant en cas de besoin de mentir, de dissimuler son appartenance à l’islam, de faire croire provisoirement qu’il ne l’est pas, de boire de l’alcool, de ne pas faire les prières obligatoires… et dans le cas présent son besoin de faire croire qu’il est Chrétien avec sa croix. Son cri de guerre est suspect, la police aurait aussi trouvé sur lui un livre de prières. Tout cela ne doit tromper personne. On n’a encore jamais vu un chrétien commettre un crime ou un attentat avec un couteau et criant « au nom de Jésus ».

La taqîya :

Le mot taqîya, parfois orthographié taqiyya et takia, provient de l’arabe تقيّة (taqīyya) qui signifie « prudence » et « crainte ». Ce terme désigne, au sein de l’islam, une pratique de précaution consistant, sous la contrainte, à dissimuler ou à nier sa foi afin d’éviter la persécution.

Dans les années 1990, le mot « taqîya » a reçu une autre interprétation : des auteurs l’utilisent pour désigner une dissimulation de la foi dans un but de conquête. Selon cette interprétation, il s’agirait alors d’une pratique utilisée par des mouvements djihadistes extrémistes tels qu’Al-Qaida et l’État islamique.3

Cet énergumène qui nous est arrivé de Suède où il n’a pu obtenir la nationalité est venu en France pour tenter sa chance. Il aurait aussi fait une demande en Suisse et en Italie. Il était marié à une Suédoise rencontrée en Turquie (sans doute une blondasse qui n’avait pas compris le piège). Il lui a fait un enfant, mais tout cela ne lui a pas permis d’obtenir ce qu’il voulait, et il aurait été condamné pour escroqueries aux aides sociales et aurait abandonné femme et enfant…

Tous coupables :

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La France et les pays de l’Union Européenne sont-ils des pays « test » pour l’agenda 2030 ?

[Source : francesoir.fr]

[Illustration : Le Forum économique mondial est l’un des promoteurs de « l’Agenda 2030 ».
 Photo de Evangeline Shaw sur unsplash.com]

Par Caroline Porteu et Xavier Azalbert pour France-Soir

TRIBUNE/OPINION — L’« Agenda 2030 » est à la fois celui des Nations Unies et celui du Forum économique mondial (World Economic Forum) à Davos. Dans un article de 2016 (Welcome To 2030: I Own Nothing, Have No Privacy And Life Has Never Been Better*), le magazine Forbes en proposait une description complète qui ne manquera pas d’attirer l’attention des lecteurs !

[Voir aussi :
But des Agendas 21 et 2030
« L’Agenda 2030 » (vert) de l’ONU est derrière la « Grande Réinitialisation » du Forum Économique Mondial — Suivez la piste de l’argent !
L’objectif de l’Agenda 2030 : contrôle, déshumanisation et dépopulation
Agenda 2030 : vous n’aurez rien et vous serez heureux
Les mondialistes utilisent le COVID-19 pour inaugurer l’Agenda 2030 des Nations Unies « Brave New World »* avec dix ans d’avance sur le calendrier
Pourquoi le Great Reset est l’Agenda du Chaos….
D’ici 2030, nous n’aurons rien et nous en serons heureux
L’ultime objectif du Forum Économique Mondial : prendre le contrôle de l’Humain
Le Great Reset : Le Forum économique mondial dévoile un projet mondial d’« identité numérique »
Le Forum Économique mondial de Davos promeut un contrôle total de l’information mondiale par les Big Tech
Harari et « l’homme numérique de demain » : les projets inquiétants du Forum de Davos
Le Forum Économique Mondial nous promet l’esclavage par l’Intelligence Artificielle]

*Bienvenue en 2030 : Je ne possède rien, je n’ai aucune vie privée et la vie n’a jamais été meilleure

« Bienvenue en l’an 2030. Bienvenue dans ma ville — ou devrais-je dire, “notre ville”. Je ne possède rien. Je ne possède pas de voiture. Je ne possède pas de maison. Je ne possède aucun électroménager ni aucun vêtement.

Cela peut vous sembler étrange, mais c’est parfaitement logique pour nous dans cette ville. Tout ce que vous considériez comme un produit est devenu un service. Nous avons accès au transport, à l’hébergement, à la nourriture et à tout ce dont nous avons besoin dans notre vie quotidienne. Une par une, toutes ces choses sont devenues gratuites, donc cela n’avait plus de sens pour nous de posséder beaucoup. »

Cependant la description, au demeurant fort intéressante de cet agenda, avait déjà été proposée voici une trentaine d’années par des Américains dans un document intitulé « Des armes silencieuses pour des guerres tranquilles ».

[Voir aussi :
Protocoles de Toronto et Aurore Rouge — L’agenda élitiste
Les « Georgia Guidestones » ou les 10 commandements du Nouvel Ordre Mondial
500 millions (titre tiré du premier commandement des Georgia Guidstones)
Les Georgia Guidestones — Compte à rebours vers le Great Reset ?
Georgia Guidestones – Rétrospective en 5 Actes (22/03/1980 – 06/07/2022)
Pourquoi le français n’apparaît-il pas sur les Georgia Guidestones ?
Le nouvel ordre des barbares ou comment le Great Reset est programmé depuis 1969 au moins
La synagogue de Satan]

Quelques passages des objectifs et des stratégies sont repris ci-après pour illustrer cet article.

L’analyse proposée dans ce document aurait a priori été établie par des membres du Groupe Bilderberg et par des officiers américains ou des membres de la CIA. Toutes ces informations sont précisées dans l’introduction dont une lecture intégrale est fortement recommandée. Il a été rédigé et signé par Gregory Allan en 1996 (Tous les droits sont réservés).

[NDLR Behold A Pale Horse, publié en 1991 :
https://archive.org/details/william-cooper-behold-a-pale-horse]

Certains passages sont tellement explicites qu’ils sont repris intégralement et mis en exergue pour que le lecteur puisse les identifier :

À travers cet article, il devient possible d’identifier « pourquoi les pays de l’Union Européenne et la France en particulier sont des pays tests dans la mise en place de ce nouvel Agenda que l’on veut nous imposer ».

Indépendance liée à la structure économique des ménages

Ce texte a été préparé par des Américains pour leurs compatriotes dont la mentalité est éloignée de celle des Européens et plus particulièrement de la mentalité française.

Une illustration flagrante, en termes d’économie : les Américains sont les plus endettés au monde avec un taux d’épargne très faible. En décembre 2022, leur taux d’épargne était de 4,2 % contre 16,3 % pour la France, quatre fois moins. L’endettement peut être considéré comme un obstacle à l’exercice de la liberté — liberté d’agir et liberté de pensée. La première préoccupation des ménages devient le remboursement de leurs emprunts pour éviter la saisie de leurs biens à l’instar de ce qui s’est passé pendant la crise de 2008 (crise des subprimes) avec l’explosion de la bulle immobilière américaine.

On peut deviner que les réactions d’une population très endettée seront plus faciles à anticiper et prévoir. Ainsi les conditions sont réunies pour une mise en place plus aisée de différents éléments de contrôle économique et financier.

Ces réformes seront d’autant plus favorisées si les causes de leur mise en place sont liées à des facteurs ou phénomènes exogènes/extérieurs — comme par exemple une baisse significative du niveau de vie qui serait liée à une inflation due à des causes externes (guerre ou climat) ou une augmentation du chômage et des baisses de subvention.

N’est-ce pas très exactement ce que nous sommes en train de vivre au sein de l’Union Européenne ?

Niveaux d’instruction et d’alphabétisation intrinsèquement liés

Dans l’extrait cité plus haut, une phrase a une importance toute particulière :

« La qualité de l’éducation donnée à la classe inférieure doit être la plus pauvre, afin que le fossé d’ignorance qui isole la classe inférieure de la classe supérieure soit et reste incompréhensible pour la classe inférieure. »

L’objectif qui en découle est limpide : faire baisser le niveau de l’éducation et d’instruction au travers d’une stratégie basée sur l’attaque de la cellule familiale et le contrôle de l’éducation des jeunes.

[Voir aussi :
Enseignement : de la grande vadrouille à la grande déprime
SAUVEZ L’ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUES EN FRANCE !
Mathématiques et Enseignement : entre état des lieux et état d’urgence
Jean-Paul Brighelli sur l’école : de la fabrique du crétin au consommateur semi-illettré
L’Éducation nationale fabrique des consommateurs
Le déclin de l’intelligence et l’appauvrissement du langage
Réformes de l’instruction : Macron perpétue le pacte diabolique
Pourquoi les « scientifiques » ne font pas de science ? Pourquoi l’obscurantisme est-il la règle ?
France — Le ministre de l’Éducation fait de la sexualité à l’école une de ses priorités
France : comment l’Éducation Nationale flique ses profs pour installer la cancel culture
Des machines et des profs
Objectifs de la pédagogie drag : « déstabiliser » et « transformer l’éducation » des enfants
Quand la science devient pseudo-science
L’avis d’Hélène Carrère d’Encausse sur l’écriture inclusive
L’inculture organisée dès les années 60 et la tragédie de l’ignorance généralisée
Profs, médecins : deux métiers sous influence
L’école à la maison, c’est fini
Sur la stupidité]

Le cas de la France est assez illustratif. Nul ne contestera qu’au cours des dernières années, le niveau de l’enseignement s’est appauvri de manière considérable en partie lié à la destruction de l’enseignement public.

Une étude internationale rappelait en 2020 que « les élèves français de CM1 et quatrième parmi les pires de l’UE en maths et sciences » et un article s’inquiétait en 2022 de la diminution de moitié du niveau d’orthographe des Français suite à une enquête de la Depp (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance).

De plus, très récemment, le ministre de l’Éducation nationale a décrété que l’enseignement « privé » devait également suivre cette pente très descendante, la France ayant également un problème à gérer avec le niveau des élèves issus de l’immigration récente, en particulier dans ce que l’on appelle désormais : « les territoires perdus de la République ».

La pénurie d’enseignants est devenue un mal récurrent en Europe, sans parler des conditions de salaires qui sont totalement incohérentes pour des pays qui se prétendent être une UNION économique et monétaire.

Pour l’éducation, le World Economic Forum a dû également s’inspirer de ces théories pour la mise en place de l’agenda 2030 puisqu’ils ont même créé un site spécifique dédié à l’éducation et aux écoles nécessaires : « Rencontrez les 16 écoles qui définissent l’avenir de l’éducation ».

Avec un extrait extrêmement intéressant :

« La promotion de ces compétences nécessitera une évolution vers de nouvelles approches radicales de l’apprentissage qui sont personnalisées et adaptées au rythme de chacun, accessibles et inclusives, axées sur les problèmes et collaboratives. Cet apprentissage dure toute la vie et est défini par les étudiants. »

Ce passage renvoie aux récentes déclarations du Président Macron sur la réforme de l’enseignement professionnel.

Le site du WEF va même jusqu’à proposer des écoles qui font de nouvelles formations, en particulier aux USA :

Prospect Schools (États-Unis) : ce réseau d’écoles a été conçu en mettant l’accent sur l’inclusion. Chaque classe est conçue pour être diversifiée et inclusive, assurant un équilibre entre la race et l’ethnicité des étudiants, la maîtrise de l’anglais, le sexe, l’identité de genre et l’orientation sexuelle. L’école embauche des enseignants pour refléter la diversité de leur population étudiante et les enseignants suivent régulièrement des formations sur l’égalité et l’inclusion tout au long de l’année.

De plus faire baisser le niveau d’instruction en attaquant la cellule familiale est également un objectif cité plus haut :

Qu’il s’agisse de familles monoparentales, de familles dont les deux parents travaillent, si les parents ne trouvent pas le temps de les aider, de leur faire réciter leurs leçons, ou de se faire aider, le niveau ne peut que baisser. Ce qui est parfaitement défini par le terme « orphelins du travail ».

Et c’est là où une partie de l’Europe, dont la France, diverge un peu sur la notion de structure familiale en fonction de la religion dominante. Sont visés ici bien entendu les pays latins : la France, l’Italie, l’Espagne ou le Portugal, pays dans lesquels la dominante catholique est incontestable, ce qui nous amène au point suivant.

Destruction des croyances, de la religion

Dans ce document intitulé « Armes silencieuses pour des Guerres Tranquilles », un paragraphe particulier attire l’attention. Celui qui s’intitule « Modèles d’habitudes » – Forces et faiblesses

Diverses méthodes y sont dénommées « méthodes d’adaptation — d’adaptabilité — comportement » : celles-là mêmes qui permettent d’échapper à la réalité. Elles se retrouvent côte à côte et mises au même niveau :

Les déclarations de Yuval Noah Harari, supposé conseiller de Klaus Schwab (leader du World Economic Forum), pour qui les religions sont des fakes news et « L’homme a acquis des pouvoirs divins pour régner sur l’humanité » prennent alors tout leur sens !

La France a (ou avait) la réputation d’être championne dans le domaine de l’esprit critique, développé depuis l’ère des lumières. La France était également la « fille aînée de l’Église » même si la mise en place de la loi de 1905 a réduit fortement l’influence du catholicisme, en particulier sur l’éducation des jeunes. Il est plus difficile d’obtenir un contrôle total des individus et de faire croire en une nouvelle religion si les dogmes de cette nouvelle religion sont en contradiction avec les dogmes de la religion préexistante.

Dans ce domaine, le catholicisme a cette particularité d’avoir des enseignants d’un niveau assez élevé et en particulier les prêtres (8 ans de séminaire) ainsi qu’une structure hiérarchique réelle très efficace. Cet aspect ne se retrouve pas dans le protestantisme ou l’Islam dont des interprétations divergentes du Coran existent.

Le dogme catholique apparaît aussi en totale opposition avec la plupart des principes de la « nouvelle religion de Davos » ainsi qu’un certain nombre de concepts issus du Wokisme comme l’identité de genre, l’homosexualité ou encore l’homme numérique, la relation à l’argent, l’usure…

Même si elle est en net déclin en France, la religion catholique devient par là même la première cible à abattre et à déconstruire.

La destruction de la cellule familiale fait partie des stratégies qui vont permettre une manipulation mentale plus efficace, en particulier sur les jeunes et les enfants, manipulation conforme aux moyens conseillés pour réaliser l’objectif de cet agenda 2030. La politique vaccinale Covid des enfants en est une illustration criante : seule l’autorité parentale d’un parent était requise pour faire vacciner un enfant alors que l’autorité parentale est normalement partagée par les deux parents. Cette destruction est également plus difficile dans les milieux catholiques pour qui la notion de famille revêt une importance considérable. Les récentes annonces de notre ministre de l’Éducation nationale sur l’enseignement privé (à majorité catholique dans notre pays) ne sont sans doute pas étrangères aux objectifs qui lui ont été fixés.

[Voir aussi :
La religion d’État. Quelques observations sur le culte mondialiste, par Mgr Carlo Maria Viganò
Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
Monseigneur Viganò : « La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l’église bergoglienne pour faire avancer son coup d’État mondial »
Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Fuellmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ». Seconde partie
Interview de Mgr Viganò par l’équipe de Reiner Fuellmich
Selon Mgr Viganò, la gouvernance mondiale de la Santé représente l’un des éléments fondamentaux du Nouvel Ordre Mondial
Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

La laïcité française est-elle un obstacle à l’Agenda 2030 ?

La loi de 1905 avait comme objectif de mettre définitivement fin aux guerres de religion qui ont agité notre pays pendant plusieurs siècles et également d’ouvrir l’éducation à tous et à toutes, quels que soient l’origine, le milieu social, ou le genre.

Cette loi qui actait la neutralité de l’État vis-à-vis de la religion en instaurant une séparation totale entre l’Église et l’État proclamait également la liberté de conscience et le libre exercice des cultes, « La République assure la liberté de conscience ». Elle a pour corollaire la liberté religieuse, la liberté d’exercice du culte et la non-discrimination entre les religions.

Elle a également eu comme conséquence d’améliorer les conditions du « vivre ensemble » des différentes communautés vivant sur le territoire en augmentant leurs interactions, ce qui a provoqué une hausse très nette des « mariages mixtes » ce qui n’était pas le cas dans d’autres pays vivant selon les conceptions anglo-saxonnes qui font que les communautés se côtoient mais ne se mélangent pas, ce qui favorise le « Diviser pour régner ».

Il y a donc deux principes qui sont totalement antagonistes avec l’esprit de l’Agenda 2030 qui n’est rien d’autre qu’une nouvelle religion : la séparation de l’Église et de l’État et la liberté de conscience.

À partir du moment où cet agenda prévoit la mise en place d’un contrôle social total sur les individus, leurs modes de vie, leur consommation, leurs opinions, une séparation des pouvoirs devient inconcevable.

De la même manière, La liberté de conscience telle qu’elle est définie à l’article 18 de la DUDH (Déclaration Universelle des Droits de l’Homme) définie par l’Assemblée Générale des Nations unies en 1948 est totalement incompatible avec la manipulation mentale, les critères d’obéissance absolue qui caractérisent le Nouvel Homme Numérique de Davos.

« Article 18 : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion » ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.

Cette loi légifère « le doute » et donc autorise et encourage « l’esprit critique ». Elle est par définition totalement incompatible avec le « contrôle social » et tout agenda qui chercherait à le mettre en place se trouverait confronté à cette difficulté constitutionnelle.

Cela permet d’apporter un éclairage sur l’attention toute particulière qui a été donné à la France dans ce domaine. Et plus particulièrement sur la pugnacité à la mise en place de l’Agenda 2030 en France. Car s’il passe en France, il passera probablement partout !




L’inclusion à l’honneur lors du Couronnement de Charles III

Par Gérard Le Maître

NB : Je ne vais pas me faire que des amis avec cette critique. La Royauté british fait beaucoup rêver, et même en France certains l’envient, imaginant que ce pourrait être l’une des solutions pour notre pays… Pourtant n’avons-nous pas un monarque… selon certaines mauvaises langues…?

L’inclusion à l’honneur lors du Couronnement de Charles III le Charlot-écolo-mondialiste

Couronnement : le roi Charles III souhaite mettre en avant le multiculturalisme

Le Grand Remplacement en marche au Royaume-Uni

Le Grand Remplacement prend tout son sens au Royaume-Uni. Un Premier ministre à Londres d’origine hindoue, un Premier ministre en Écosse d’origine pakistanaise et musulmane, et un maire de Londres tout aussi pakistanais et musulman, témoignent amplement de l’inclusion sous toutes ses formes, chère aux élites britanniques et du Grand Remplacement religieux, ethnique, sociétal, en cours dans l’île des Grands-Bretons.(([1] https://www.medias-presse.info/coran-couronnement-de-charles-iii/174103/))

Après la cérémonie de couronnement, une salutation conjointe des autres religions sera lue.

Selon le programme, des représentants du judaïsme, de l’islam, de l’hindouisme, du bouddhisme et des sikhs salueront Charles III en « voisins dans la foi ».

Ce virage œcuménique est encouragé par l’archevêque de Canterbury, Justin Welby. Par sa fonction, il diffuse ses idées très progressistes : il est favorable à la bénédiction des couples de même sexe, de plus, il aimerait que l’ordination des femmes évêques soit autorisée. C’est en vertu de ses convictions qu’il accepte que la religion anglicane ne soit pas la seule à être représentée lors de la cérémonie.(([2] https://www.bvoltaire.fr/couronnement-le-roi-charles-iii-souhaite-mettre-en-avant-le-multiculturalisme/))

Écologiste, il se dit, le Charlot ? Oui peut-être, il fallait bien qu’il occupe son oisiveté princière richissime et qu’on parle de lui de temps en temps autrement que de ses déboires de cœur et de famille…

Le faste et la débauche de centaines de millions de Sterling vont être claqués, sont-ils bien compatibles avec le bien de la planète ?

Des centaines d’avions et de jets des Grands du Monde vont affluer pour combien de milliers de tonnes de CO2 ? Tout cela est-il bien compatible pour sauver la planète qu’ils disent tellement en danger ??

Mais il est surtout devenu un agent et l’idiot (très) utile du mondialisme du FORUM de DAVOS du sinistre Klaus SCHWAB fils de dignitaire nazi.

Initiative « The Great Reset » : le Forum de Davos, le Prince Charles et autres mondialistes veulent une réinitialisation de l’économie « post-COVID »

Présentant le Great Reset Initiative dont il est l’un des principaux promoteurs, le Prince Charles a même semblé assez satisfait de la situation : « Nous avons une occasion en or de tirer quelque chose de bon de cette crise. Ses ondes de choc sans précédent pourraient bien rendre les gens plus réceptifs aux grandes visions du changement », a-t-il déclaré.

« Le choc et la grande peur mondiale sont en effet de puissants moteurs », disait-il…

Justement cette peur qui a été sublimée par les politiques, les médias, pour faire avaler toutes les restrictions, privations de libertés, obligation des injections de poison, a parfaitement fonctionné

Parmi les citations clefs de la réunion virtuelle en ligne au cours de laquelle le président du Forum économique mondial, le professeur Klaus Schwab, le prince Charles et plusieurs autres personnes ont présenté l’initiative Great Reset, on trouve de nombreuses remarques de ce type.

Affirmant que le « changement climatique » était un danger bien plus grand que la pandémie de coronavirus, le Prince Charles a appelé de ses vœux une « reprise verte » : « C’est une occasion que nous n’avons jamais eue auparavant et que nous n’aurons peut-être plus jamais », a-t-il déclaré. Recourant à des pronoms féminins pour évoquer « la Planète », ce qui revient, en anglais, à lui attribuer une personnalité, Charles a ajouté : « Nos activités ont endommagé son système immunitaire. »(([3] https://tanikomadagascar.wordpress.com/2020/12/08/initiative-the-great-reset-le-forum-de-davos-le-prince-charles-et-autres-mondialistes-veulent-une-reinitialisation-de-leconomie-post-covid/))

« Nous n’avons pas d’alternative, car sinon, à moins que nous ne prenions les mesures nécessaires et que nous reconstruisions d’une manière plus verte, plus durable et plus inclusive, nous finirons par avoir [plus] de pandémies et [plus] de catastrophes accélérant le réchauffement de la planète et le changement climatique », avait déclaré le prince Charles, reprenant le refrain du FEM selon lequel des interventions mondiales majeures dans les pratiques commerciales et les habitudes de consommation sont nécessaires pour éviter une « catastrophe imminente ».(([4] https://www.cqv.qc.ca/tags/prince_charles))

Les mêmes qui étaient les « invités » à Davos (dont Le Prince Charles) seront présents à ce grand raout…

Et pour finir une histoire bien triste.
La vie est dure parfois !
(pour certains plus que pour d’autres !!)

Quand j’étais gamin, mon père trompait ma mère et n’aimait pas ma famille.
Plus tard, mes parents ont divorcé.
Par la suite, ma mère est morte dans un accident de voiture.
Du coup, mon frère et moi vivions dans la grande maison de ma grand-mère.
La sœur de ma grand-mère était alcoolique.
Toute la famille vivait aux crochets de ma grand-mère, ce, grâce à ses économies.
Mon oncle a échappé à la prison grâce à un arrangement entre ma grand-mère et la justice.
Grand-mère est décédée récemment.
Mon petit frère a quitté la famille pour aller vivre à l’étranger et ne nous adresse plus la parole.
Papa, maintenant âgé de 73 ans, doit commencer à travailler pour subvenir aux besoins de la famille.
Et il va certainement me demander d’en faire autant…

Sincères salutations,
Prince William
Futur Roi d’Angleterre




Ramzan Kadyrov : Les masques sont tombés

[Source : reseauinternational.net]

Le chef de la Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a souligné à juste titre la caractéristique clé de la confrontation cognitive : l’Occident s’est amené à un état où il est très difficile de lui reprocher quoi que ce soit de compréhensible pour les gens normaux.

Selon lui :

« Les masques sont tombés.

Maintenant, il ne fait plus aucun doute que presque tous les pays européens sont adeptes du satanisme.

À Copenhague, le Saint Coran a de nouveau été brûlé.

Le satanisme et le nazisme dans ces pays se cachent maintenant derrière la « liberté d’expression ». Tout comme il y a un siècle, Hitler a été le premier à se cacher derrière la culture d’une race pure et la purification de la société.

Et quels que soient les efforts déployés par les dirigeants européens pour se distancier de telles comparaisons aujourd’hui, elles sont là – le même fléau fasciste se développe en Europe comme au siècle dernier.

Il y a une douzaine d’années, lorsque de tels cas étaient sporadiques, nous pensions encore naïvement qu’il ne s’agissait que d’une petite partie de la société qui devenait folle d’une certaine manière.

Mais maintenant, c’est devenu si fréquent et si systématique qu’il n’y a plus aucun doute : l’Europe attise délibérément l’inimitié religieuse, en utilisant des méthodes provocatrices pour encourager les musulmans à défendre à tout prix les Saintes Écritures, pour ensuite les accuser de crimes.

Et le plus intéressant est qu’ils ne peuvent être affectés par aucune des réactions de colère ou de représailles.

En les traitant de sous-hommes, en les insultant, en les méprisant ? Ils en seraient ravis. Brûler le drapeau de leur pays ? Cela a déjà été fait, ils ne se soucient pas de leur propre drapeau. Profaner quelque chose de sacré pour eux ? Y a-t-il « quelque chose de sacré » pour eux ?

Les dirigeants hypocrites et cyniques de ces pays ont encore le culot de nier qu’ils s’attaquent aux sentiments religieux des gens, et pas un mot sur le fait que de telles actions de porcs ont lieu sous l’œil vigilant de la police, et donc avec la permission de ces mêmes autorités.

C’est de la duplicité pure et simple.

Pour ma part, j’ai trouvé une solution et je veux la transmettre à tous les satanistes d’Europe : chaque fois que vous insultez notre religion avec des caricatures et des autodafés de Coran, nous sommes de plus en plus convaincus que l’OTAN doit être écrasé par tous les moyens.

L’Europe, c’est l’OTAN.

Et maintenant, les chiens de l’OTAN sont dispersés tout le long de la ligne de contact en Ukraine, où nous écrasons cette racaille satanique. Est-ce à cause de l’opération spéciale en Ukraine que vous violez le sacré ?

J’ai longtemps dit que cette guerre était sacrée pour les musulmans et maintenant il n’y a plus de doute.

Les masques sont tombés. »

source : Politikus

traduction Avic – Réseau International




La Turquie et la Suède s’opposent à l’OTAN

[Source : euro-synergies.hautetfort.com via RI]

Par Markku Siira

https://markkusiira.com/2023/01/22/turkki-ja-ruotsi-nato-…

Ce week-end, la ratification de l’adhésion de la Suède à l’OTAN a fait un nouveau pas de géant en arrière lorsque Rasmus Paludan, connu pour ses performances anti-islamiques, a été autorisé par les autorités suédoises à « protester » devant l’ambassade de Turquie à Stockholm en brûlant un Coran.

Selon le bureau présidentiel turc, autoriser la manifestation, alors que la Turquie avait demandé à plusieurs reprises son interdiction, est susceptible d’alimenter « l’islamophobie ». Selon les autorités turques, « s’attaquer aux valeurs sacrées n’est pas de la liberté mais de la barbarie ».

Le ministre suédois de la Défense, Pål Jonson, devait se rendre en Turquie la semaine prochaine, mais sa visite prévue n’aura pas lieu. Devlet Bahçeli, du parti nationaliste pro-turc Milliyetçi Hareket Partis, a pour sa part affirmé que « l’adhésion de la Suède à l’OTAN ne sera pas acceptée pour cette raison ».

Étant donné que les autorités suédoises n’ont fait aucune tentative pour empêcher cette manifestation provocatrice de Paludan, il semble de plus en plus probable que la Suède retire sa candidature à l’OTAN, rejetant ainsi commodément la faute sur la Turquie, qui ne peut accepter le concept occidental libéral de liberté d’expression et de manifestation.

Aujourd’hui, les plus ardents partisans suédois et finlandais de l’OTAN traitent déjà Paludan de « troll russe », bien qu’il brûle des corans depuis des années et qu’il ne serait pas anti-OTAN, dit-on. Les plus cyniques pourraient arguer que tout le spectacle a été mis en scène afin de n’inclure que la Finlande, plus importante stratégiquement et plus anti-russe, en première ligne de la frontière orientale de l’alliance d’invasion, tandis que l’élite suédoise resterait en sécurité à l’extérieur.

Entre-temps, The Economist, « le magazine britannique pro-millionnaire », a publié un « rapport spécial sur l’empire d’Erdoğan ». Avec sa couverture écarlate évoquant « la dictature imminente de la Turquie », il semble que l’obstination d’Erdoğan commence vraiment à agacer les puissances occidentales et qu’elles veulent le voir mis au pas – et de préférence remplacé lors des prochaines élections en Turquie.

Le leader tchétchène Ramzan Kadyrov a également commenté les événements en Suède. En tant que musulman, il condamne naturellement l’autodafé du Coran, mais il appelle également le monde islamique à s’unir – après toutes les injustices, les guerres et les tentatives de changement de pouvoir contre les musulmans – contre le véritable ennemi commun, à savoir l’Occident de l’OTAN.

Alors que l’ordre mondial cherche une nouvelle position, les pays musulmans d’Asie occidentale sont également en pleine mutation. Qu’adviendra-t-il des ambitions de l’Occident si et quand la Syrie et la Turquie règleront leur différend ? L’Arabie saoudite a déjà annoncé sa volonté de commercer dans des devises autres que le dollar et l’Iran a des partenariats stratégiques avec la Russie et la Chine.

La Turquie est un partenaire géopolitiquement important pour l’Alliance de l’Atlantique Nord dirigée par les États-Unis, bien qu’elle entretienne également des relations étroites avec la Russie. La Turquie possède également les deuxièmes forces armées les plus importantes de l’OTAN. Elle joue un rôle important dans sa région et a également une influence dans les Balkans occidentaux, en Méditerranée orientale et également en Afrique.

Le premier ministre turc de longue date a un jour décrit la démocratie comme un voyage en tramway: « lorsque vous arrivez à destination, vous descendez simplement ». Aujourd’hui, l’Occident craint que si un Erdoğan de plus en plus « autocratique » est autorisé à rester à la tête de la Turquie, le pays de l’OTAN ne se retrouve dans le camp des rivaux de l’Occident.




GRAVES DANGERS DU MONDIALISME

[Source de l’illustration : casimages.com]

Par Colonel AMIOT Jacques

Je ne prétends pas avoir raison ; cet écrit, comme les autres, n’est qu’un résumé de mes réflexions. Il y a cependant une constante ; comme les précédents, il est en opposition totale à Macron, son gouvernement, les médias aux ordres, et à tous les traîtres qui détruisent la France. Ils devront un jour prochain répondre de leurs méfaits, car ils savent ce qu’ils font.

Il ne faut rien attendre des grands médias subventionnés, car ils appartiennent à ceux qui ont propulsé Macron au pouvoir.

Pour les internautes, notamment ceux qui font partie depuis peu de ma liste de diffusion, je joins deux écrits qu’ils pourront lire s’ils le souhaitent. Cependant il est possible de se contenter du présent document, qui est une synthèse de mes différents écrits. Elle présente l’évolution de ma réflexion, de plus en plus axée sur les menées nuisibles du mondialisme qui sont à la source de tous les graves problèmes subis par le monde occidental, et à l’origine de conflits.

Dans un premier temps (à partir de 2012), mes écrits se sont principalement rapportés aux dangers de l’immigration, notamment islamique.

J’en fais un résumé très succinct :

  • La laïcité chère au Français vole en éclats sous la pression de l’immigration incontrôlée, notamment islamique. L’Islam n’est pas qu’une religion ; c’est une idéologie totalitaire (loi islamique).
  • Progression rapide du nombre de musulmans en France (1,23 % de la population en 1968 et 11,94 % en 2009 ; chiffres officiels) ; depuis l’INSEE ne fait plus ce type de statistiques !
  • Naïveté du peuple et de nos dirigeants, principalement de gauche. Laxisme de ces derniers, malgré les alertes des services de renseignements et même de musulmans lucides, notamment des femmes.
  • Attitude incompréhensible de nos dirigeants, d’autant que les islamistes ne cachent pas leur volonté d’islamiser le monde.
  • Manipulation et fanatisation des jeunes par les imams et autres prédicateurs (large diffusion de versets vindicatifs du Coran, de sourates…). Rejet de la civilisation et des valeurs occidentales.
  • Importance des minorités agissantes capables de manipuler les masses (communisme, fascisme, et maintenant islamisme).
  • Tolérance inacceptable de l’implantation de « zones de non-droit », appelées pudiquement « zones sensibles ».

Je joins cependant ce premier écrit de 2012, pour ceux qui seraient intéressés :

Réflexions sur l’islamisme à l’intention des naïfs

Lorsqu’un problème me préoccupe, je mets généralement mes idées sur le papier afin de mieux les structurer. C’est ce que je fais ci-après de manière résumée à propos de l’islamisme, car je pense que la laïcité chère aux Français va voler en éclat sous la pression de cette idéologie dans les prochaines décennies en raison de la naïveté du peuple et surtout d’une grande partie des hommes politiques notamment de gauche qui porteront une lourde responsabilité.

Mon propos n’est pas guidé par des idées racistes ou d’ordre confessionnel. J’ai souvent voyagé et je respecte les religions, croyances, modes de vie des pays que j’ai visité : Afrique du Sud, Birmanie, Cambodge, Chine, Inde, Mexique Népal, Thaïlande, Vietnam… ainsi que de nombreux pays musulmans (Égypte, Jordanie, Maroc, Tunisie, Turquie…).

Ce que j’ai constaté dans beaucoup de ces pays c’est, qu’en temps qu’étranger, il était très prudent de respecter les règles et coutumes sinon on risquait de graves ennuis et je constate qu’en France comme dans beaucoup de pays occidentaux on peut par contre braver les règles, traditions et coutumes, fouler aux pieds les symboles sans beaucoup de risques. Cela me paraît très dangereux, car je pense qu’une nation ou une civilisation qui ne défend pas ses valeurs et ne fait pas respecter les règles qu’elle s’est données coure à sa perte.

La démocratie, la liberté d’expression, d’agir, de se comporter c’est bien, mais il y a de mon point de vue des limites à ne pas dépasser, car le laxisme à toujours conduit à de graves désillusions.

Je pense qu’en France on fait preuve de beaucoup de naïveté et je vais revenir un peu sur l’histoire récente pour étayer mon propos.

Dans les années 30 du siècle dernier, on pensait beaucoup au progrès social, je pourrais presque dire qu’une grande partie du peuple et beaucoup d’hommes politiques ne pensaient qu’à ça (Front populaire…). Pourtant les services de renseignement savaient que les troupes de l’Allemagne nazie allaient tôt ou tard déferler sur notre territoire ; ils en avaient informé nos dirigeants, mais ces derniers étaient bien trop occupés à essayer de satisfaire les aspirations sociales du peuple pour les écouter. Dans cette période le summum de la naïveté, de la bêtise et de la lâcheté a été incarné par Daladier lorsqu’il a signé bien inutilement les accords de Munich avec Hitler en automne 1938. On sait que Daladier a subi la pression de son homologue anglais Chamberlain, mais des hommes d’État dignes de ce nom devraient savoir prendre leurs responsabilités et écouter les agents payés pour les informer surtout quand il y a péril en la demeure comme c’était le cas. On connaît la suite et on ne s’en serait pas sorti sans l’intervention massive des forces alliées.

Pendant la Guerre froide, la naïveté d’une partie du peuple et des hommes politiques (principalement de gauche) a été au-delà du ridicule. Beaucoup croyaient au « petit jésus soviétique », de la volonté de paix des soviets à la réussite économique et sociale du régime. Dans les armées, on était un peu informé de la réalité des choses par les services de renseignement, que ce soit des plans d’invasion de l’Europe de l’Ouest à la pauvreté en passant par la répression, le goulag… Il a fallu attendre la chute du mur de Berlin pour que beaucoup comprennent ; et encore, ils n’ont pas tous compris !

Dans cette période de Guerre froide, nous avons eu la chance d’être protégés par le parapluie nucléaire de l’OTAN qui a réussi à dissuader les soviets. Sans lui notre invasion programmée serait rapidement devenue réalité.

Bref, j’ai le sentiment que l’histoire se renouvelle et qu’aujourd’hui une grande partie du peuple et beaucoup de dirigeants font preuve d’une grande naïveté par rapport à l’islamisme.

L’islamisme ce n’est pas une religion, ce n’est pas l’islam ; c’est une idéologie politique qui, comme toutes les idéologies, porte en elle la volonté de domination, d’occupation et qui de ce fait me paraît aussi dangereuse que le fascisme ou le communisme même si le mode d’invasion est différent. Comme le danger est différent puisqu’il est insidieux et surtout interne ce n’est ni une intervention extérieure ni l’OTAN qui pourra nous en préserver.

Pourtant il semble bien que les services de police et de renseignement avertissent les politiques. Par exemple on a pu voir circuler sur Internet une vidéo intitulée « rapport DGSE » tout à fait claire à ce sujet. Ce n’est pas un hoax (canular), car elle n’est pas répertoriée comme telle et on peut toujours la visionner en tapant : « rapport DGSE » sur Google. La personne qui parle se sachant filmée fait une présentation pondérée, mais j’aimerais en privé savoir ce qu’elle pense vraiment.

De nombreuses personnalités tirent également la sonnette d’alarme y compris des musulmans et notamment des femmes cultivées très réalistes par rapport à l’islamisme dont elles connaissent bien les dangers. L’intervention à l’automne de l’Iman de Drancy est très instructive à ce sujet on peut la trouver sur Internet en tapant sur Google « Iman de Drancy ».

Si on fait quelques recherches sur Internet, on s’aperçoit d’ailleurs que les islamistes ont clairement annoncé leur intention de dominer l’Europe, voire le monde.

Les radicaux utilisent les aspects guerriers et vindicatifs de nombreuses sourates du Coran et des hadiths pour fanatiser les masses musulmanes et provoquer le rejet et même la haine des « infidèles » occidentaux.

On me dit quelquefois que le christianisme a été aussi très agressif et très vindicatif. J’en conviens, qui n’a pas entendu parler des guerres de religion, des croisades, de l’inquisition ? Mais ce qui m’inquiète c’est le présent et surtout l’avenir et pas ce qui s’est passé il y a plusieurs siècles.

On me dit aussi que beaucoup de musulmans veulent vivre paisiblement ; c’est peut-être vrai, ceux qui sont venus il y a plus de cinquante ans en France avaient la volonté de s’intégrer (mon père en a embauché dans sa petite entreprise), mais il est certain que leurs petits enfants ne sont pas tous dans les mêmes dispositions d’esprit.

On me dit également que les islamistes radicaux sont en petit nombre ; oui, pour l’instant. Au début du 20siècle, les communistes étaient peu nombreux en Russie, mais en 1917 ils ont imposé un régime dictatorial qui a duré plus de 70 ans ; la première fois que le parti fasciste s’est présenté aux élections en Allemagne il a obtenu un peu plus de 2 % des voix. On connaît la suite.

Il me paraît particulièrement dangereux de minimiser voire d’ignorer la capacité de nuisance des activistes. On devrait se souvenir de ce qu’est capable de réaliser une petite minorité déterminée et agissante face à une masse passive. On sait très bien que dans les banlieues les radicaux sont très actifs notamment envers les jeunes qui depuis toujours ont été la cible privilégiée des idéologues (jeunesses communistes, jeunesses hitlériennes…). On entendra certainement un jour parler des jeunesses islamistes, d’ailleurs elles existent déjà dans certaines banlieues même si elles ne sont pas encore structurées et si les médias ignorent leur existence.

Il y a quelques années on n’entendait pas parler des revendications des musulmans, mais maintenant elles sont très nombreuses et le plus souvent à caractère religieux. Elles ne peuvent que s’accroître et devenir systématiques avec l’augmentation continue de la population musulmane et l’oreille attentive d’une partie des pouvoirs publics. La volonté, qui fait tache d’huile, manifestée par les musulmans radicaux de modifier les règles du jeu, notre culture et notre mode de vie est évidente. Il n’y a même pas besoin d’aller dans les banlieues chaudes pour s’en rendre compte. Cela ne me plaît pas et je fais le raisonnement, que certains trouveront peut-être basique, mais qui me paraît logique, que c’est à ceux qui viennent en France, souvent pour profiter d’avantages, de s’adapter à notre culture et pas l’inverse.

Je suis peu pratiquant, mais je constate que la France, comme beaucoup de pays d’Europe occidentale, a une culture façonnée depuis deux millénaires par l’influence du christianisme (la séparation de l’église et de l’état depuis plus d’un siècle n’y change rien), que ce soit au niveau du mode de vie, des traditions ou de l’architecture (églises, cathédrales, abbayes, monastères…) ; même dans la nature (que je fréquente beaucoup) on rencontre de multiples témoignages de notre passé chrétien (croix, calvaires, chemins de croix, chapelles,), au bord des chemins, au sommet des collines et même des montagnes… Il suffit de regarder une carte IGN au 1/25000 pour s’en rendre compte. Je m’estime tolérant, mais cependant je n’accepte pas l’idée d’une modification en profondeur de notre mode de vie, de notre patrimoine historique et en définitive de notre culture ; je pense que je ne suis pas le seul.

En France le laxisme des autorités me révolte. Les agressions de lieux de culte chrétiens, de cimetières… se multiplient sur notre propre territoire pratiquement dans l’indifférence. Sans beaucoup de réactions on peut brûler le drapeau, diffuser une photo (de plus primée par la FNAC) d’un énergumène se torchant avec, siffler l’hymne national, vendre des milliers de disques de rappeurs vomissant leur haine du pays où ils vivent, sans parler des casses, agressions multiples… qui sont presque toujours l’œuvre de populations issues de l’immigration principalement musulmane. Quand une nation laisse profaner ses symboles, il y a du souci à se faire. Dans beaucoup de pays étrangers, on emprisonne pour beaucoup moins que ça.

Toutes les exactions n’émeuvent pas beaucoup les médias qui systématiquement ignorent ou minimisent les forfaits commis. Ils sont beaucoup plus prompts à relayer les réactions d’indignation du MRAP, de SOS racisme et autres associations bienpensantes quand un « jeune » (fautif) est soi-disant agressé par la police, par exemple à l’occasion d’une course poursuite qui se termine mal pour le ou les fuyards.

Même si les médias n’en parlent pas on sait que la persécution des chrétiens dans le monde est en nette augmentation notamment dans les pays musulmans et il apparaît que ce sentiment antichrétien s’insinue dans la population musulmane vivant en France.

« L’invasion islamique » est de plus largement favorisée par le soutien de nombreux élus de gauche : Delanoë à Paris, Aubry à Lille, Ries à Strasbourg et tous les autres, sans parler de Vauzelle président de la région PACA qui se déclare fier d’être président d’une grande région musulmane ! On croit rêver. Que cherchent-ils ? L’anéantissement de notre civilisation ? Pour la remplacer par quoi ? Sans une vive réaction, un jour, peut être pas très éloigné, un énergumène de ce type pourra se dire fier d’être président d’une grande république islamique.

Il existe en France de vastes zones de non-droits où les forces de l’ordre ne peuvent pas pénétrer sauf en masse à l’occasion d’opérations trop rares et où se développe une économie souterraine florissante. Là aussi ces zones sont occupées pour une grande part par une population issue de l’immigration et les émeutes qui y éclatent régulièrement à propos de n’importe quel prétexte sont le résultat d’une tension constante générée par des populations non intégrées et qui pour beaucoup ne souhaitent pas l’être. J’estime que cela est inadmissible dans un état de droits et que c’est une preuve supplémentaire de notre incapacité à gérer un volume trop important d’immigrés.

Nous sommes de plus dans une situation économique difficile, nous avons un chômage trop élevé et certainement pas la capacité de donner du travail à une masse très importante d’immigrés souvent sans qualification attirés par nos avantages sociaux, la possibilité de se faire soigner et opérer gratuitement… ce qui représente un énorme gouffre financier. Tous les jeunes issus de l’immigration sans travail qui traînent dans les banlieues sont des proies faciles pour les islamistes radicaux.

Il n’existe pas de chiffres officiels, mais en 1968 les musulmans représentaient environ 1,2 % de la population, 3,6 % en 1988 et plus de 10 % en 2009. C’est une progression trop importante et si on trace une courbe sur un graphique on constate qu’elle est très ascendante ; elle ne peut continuer qu’à monter fortement en raison de deux facteurs qui se conjuguent : l’immigration et la natalité importante chez les musulmans ; en effet, même si cette dernière a un peu diminué elle reste beaucoup plus élevée que dans la population de souche. Le pourcentage de musulmans en France va donc devenir très important et dans quelques décennies il risque fort de dépasser les 50 %.

Or on sait très bien qu’au-delà d’un certain pourcentage il n’y a plus intégration, mais juxtaposition de cultures. Je ne suis pas historien, mais il me paraît clair que la juxtaposition de cultures sur un même territoire aboutit le plus souvent à des conflits graves d’autant qu’il y a d’un côté des islamistes activistes animés d’un esprit de domination et de l’autre des citoyens déterminés à ne pas se laisser submerger. Un sentiment hostile à l’Islam se développe en France en réaction à sa pénétration et on ne peut pas exclure sa radicalisation au détriment des musulmans qui souhaitent s’intégrer ; une action provoque toujours une réaction, c’est une loi générale.

Les mentalités des communautés sont beaucoup trop divergentes pour pouvoir espérer sur le long terme une coexistence pacifique. Certains leaders politiques d’autres pays ont eu le courage de déclarer que le multiculturalisme était un échec ; je partage cet avis.

Un des pays où les musulmans sont les plus nombreux est l’Inde (plus de 100 millions), mais il y a en face plus d’un milliard d’hindous et il est évident que les autorités indiennes n’ont pas du tout l’intention de se laisser déborder par leur minorité musulmane comme c’est le cas en occident.

Il y a eu en France dans un passé récent des flux migratoires importants notamment d’Italiens, mais la culture de ces populations est très proche de la nôtre et en une génération elles se sont totalement intégrées ; ce ne sera pas le cas des populations islamiques pour qui le religieux à une grande importance. À peine libérés de leurs dictateurs, les peuples du sud de la Méditerranée portent largement en tête des élections les partis islamistes et les futurs dirigeants déclarent vouloir gouverner selon la Charia, mode de gouvernance totalement opposée à notre conception laïque.

Comment en occident laïque et notamment en France concevoir l’existence d’un parti religieux ? C’est pourtant ce qui nous attend avant que ce parti, s’appuyant sur le nombre, devienne dominant parce que l’on n’aura pas su limiter l’immigration et obliger les populations issues de cette immigration à s’adapter à nos principes et valeurs et que par naïveté, faiblesse et bêtise on les aura laissés imposer leur culture, leur mode de vie et leur religion.

Pour éviter ce scénario pessimiste il faudrait prendre rapidement un certain nombre de mesures : limitation importante de l’immigration notamment en provenance d’Afrique ; imposer aux musulmans de s’adapter à nos règles et à notre mode de vie et pas l’inverse même si on peut accepter quelques adaptations ; faire preuve d’une très grande fermeté face aux exactions et provocations diverses, en particulier donner le choix à ceux qui manifestent leur haine de la France entre de sévères sanctions ou le départ vers des pays où ils se sentiront mieux ; surveiller étroitement les meneurs et prédicateurs islamistes et les sanctionner sans faiblesse où leur demander de faire le choix d’un autre pays ; ne plus accepter l’inacceptable c’est-à-dire l’existence de zones de non-droit « gouvernées » par des populations issues de l’immigration où la propagande bat son plein comme les trafics de toutes sortes…

En fait je ne crois pas à la volonté des politiques et surtout pas à ceux de gauche qui au contraire font tout pour accélérer le mouvement et qui feront preuve d’une grande complaisance avec l’Islam s’ils reviennent au pouvoir.

L’histoire se renouvelle et les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Dans les années 30 du siècle dernier, le peuple et nos dirigeants voulaient à tout prix la paix avec l’Allemagne, mais par naïveté et lâcheté on a eu la guerre. Aujourd’hui on ne veut pas froisser les musulmans, on ne veut pas enflammer les banlieues…, alors par naïveté et faiblesse on n’agit pas et on laisse la situation se dégrader. Cette attitude ne nous mettra pas à l’abri de graves difficultés, bien au contraire.

Comme on le voit, les données en ma possession ne m’incitent pas à l’optimisme pour l’avenir. Je souhaite me tromper et je suis preneur d’arguments crédibles et solides infirmant mon analyse, mais de grâce en évitant les affirmations lénifiantes et fallacieuses du « politiquement correct » que l’on entend trop souvent.

Début 2016 ma réflexion s’est modifiée sur un point essentiel, par la lecture d’un document de deux pages que j’ai souvent cité « l’heure de vérité » du père Henri Boulad. J’ai découvert que je faisais une grosse erreur en distinguant l’islamisme et l’Islam.

En effet, le père Henri Boulad souligne avec justesse que le problème se situe dans les fondamentaux de l’Islam. Je joins ce document, à relire éventuellement :

[Au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre 2015]

L’HEURE DE VÉRITÉ

Lettre sereine aux musulmans ouverts, modérés et libéraux:

J’imagine votre embarras et votre confusion face à cette horreur, que vous condamnez sans doute du plus profond de vous-mêmes. Vous sentez bien cependant que c’est l’islam lui-même qui est incriminé, car c’est bien aux cris d’ «Allahou akbar» que s’est perpétuée cette tragique agression.

N’essayez surtout pas d’exonérer l’islam de ce qui s’est passé. Ne continuez pas à répéter ce refrain bien connu, suite à toutes les horreurs commises par les islamistes dans le monde : «Tout ça n’a rien à voir avec l’islam». Ne criez surtout pas à l’« amalgame », manière élégante de dédouaner l’islam des violences récurrentes perpétrées en son nom.

C’est incongru d’affirmer que tout ce qui se passe comme atrocités au nom de l’islam n’a rien à voir avec l’islam. Un certain occident « libéral » et une certaine Eglise catholique, tous deux partisans de l’ouverture et du dialogue, ne cessent de ressasser de tels slogans, sans chercher à aborder les vrais problèmes, dans un dialogue franc et ouvert.

L’« heure de vérité » a sonné, et il est grand temps de reconnaître que l’islam a un problème. Un problème qu’il doit avoir le courage de regarder en face et de tenter de résoudre en toute objectivité et lucidité. Ce n’est pas en enfouissant sa tête dans le sable qu’on peut espérer trouver une solution.

Je ne doute nullement de la sincérité et la bonne volonté des musulmans ouverts et modérés. Mais là n’est pas la question. On peut être pleinement sincère tout en étant dans l’erreur.

Il est trop facile pour les musulmans d’incriminer l’occident « corrompu » et «impérialiste» comme étant la source de tous leurs maux. Il est trop facile d’accuser ceux qui instrumentalisent l’islam pour leurs propres intérêts. C’est dans l’islam même que gît le problème. Les musulmans ont toujours eu tendance à chercher des boucs émissaires partout, sauf en eux-mêmes. Il est grand temps qu’ils se posent certaines questions cruciales et se rendent compte que «le ver est dans le fruit.» S’ils condamnent et rejettent ce radicalisme barbare qui les embarrasse, qu’ils fassent un petit effort pour en chercher la cause.

Ils découvriront alors que la cause se trouve dans les textes fondateurs de leur religion – Coran, Sunna, Hadiths – qui regorgent d’appels à l’intolérance, au meurtre et à la violence. Ces textes sont encore enseignés aujourd’hui à l’Azhar, la plus haute instance de l’islam sunnite, chargé de la formation des prédicateurs et ulémas à travers le monde. Cette doctrine atteint le petit peuple à travers les prêches du vendredi – souvent incendiaires – et rejoint les élèves via les manuels scolaires.

Vers le septième siècle, l’islam a eu le choix entre la voie mystique, modérée et ouverte, celle de La Mecque, et la voie violente, radicale et conquérante, celle de Médine. Il a malheureusement opté pour la seconde, en privilégiant les versets médinois aux mekkois, dans la fameuse doctrine de «l’abrogeant et de l’abrogé» (An nâsékh wal mansoukh).

Pour éviter alors que quiconque ne revienne sur cette décision, les ulémas de l’époque ont décrété que « la porte de l’ijtihad » était désormais close. Ce qui signifie que tout effort de réflexion critique susceptible de remettre en question une telle décision était pour toujours interdit.

Les nombreuses tentatives de réforme de l’islam, tout au long de son histoire, se sont heurtées à ce décret considéré comme immuable et irréversible. Le grand cheikh soudanais, Mahmoud Taha, pour avoir proposé d’inverser la doctrine de l’abrogeant et de l’abrogé, en privilégiant les versets mekkois aux médinois, a été pendu sur la grande place de Khartoum, le 18 janvier 1985.

L’islam est dans la souricière, une souricière dans laquelle il s’est lui-même mis. Une souricière dont il ne parvient pas à sortir. Tel est le drame qui met les musulmans dans une angoissante situation.

«Les nouveaux penseurs de l’islam» – comme on les appelle aujourd’hui – rêvent d’une réforme et d’un islam compatible avec la modernité. Les émouvantes tentatives d’un homme aussi brillant qu’Abdennour Bidar n’en sont qu’un exemple. Malheureusement, la pensée de ces hommes courageux ne fait pas le poids face à l’islam rigoureux et borné qui domine depuis quatorze siècles.

J’imagine à quel point cela doit être douloureux pour ces penseurs, qui aimeraient tant trouver une issue à l’impasse dans laquelle ils se trouvent.

L’Église est passée par la même crise. Mais elle est parvenue à la dépasser grâce au Concile Vatican II. Il est grand temps que l’islam en fasse autant et procède au même aggiornamento. Vœu pieux? Utopie, wishful thinking ?… L’islam peut-il se réformer sans se dénaturer ?

[NDLR Vatican II a cependant ouvert la porte à la Franc-Maçonnerie qui a depuis lors infiltré l’Église Catholique Romaine et contribué à détruire ses fondements et encore davantage l’enseignement du Christ.]

Je ne le pense pas. Mais c’est aux musulmans eux-mêmes de répondre.

Henri Boulad,
Le Caire, 14 novembre 2015

En particulier, il rappelle qu’il y a 14 siècles l’Islam a fait le choix de la voie Médinoise expansionniste et agressive au détriment de la voie Mecquoise pacifique, et qu’il n’est jamais revenu sur ce choix. 

Par ailleurs, il suffit de lire le Coran, même très superficiellement, pour se rendre compte que son contenu (versets, sourates…) est particulièrement agressif. Les égorgeurs musulmans, qui sévissent régulièrement dans notre pays, ne font qu’appliquer certains de ses préceptes ; ce que font semblant d’ignorer « nos élites politiques », les médias…

À partir de cette époque, j’ai approfondi mes connaissances, notamment par la lecture de plusieurs livres. Je cite les principaux :

« L’Islam à la conquête de l’Occident » de Jean-Frédéric Poisson qui traite principalement des organisations islamiques internationales comme l’OCI (l’Organisation de la Coopération Islamique), fondée en 1969 ; « Islam » d’Annie Laurent ; « soufi ou mufti » d’Anne-Marie Delcambre ; « décomposition française » de Malika Sorel ; « Le Projet des Frères Musulmans » d’Alexandre Del Valle et Emmanuel Razavi.

Un autre livre m’a paru d’un très grand intérêt : « L’Islam mis à nu par les siens ». Il s’agit de textes et de prises de position de nombreux érudits musulmans ou ex-musulmans (femmes et hommes), qui ont analysé en profondeur le Coran et la vie de Mahomet ; édifiant !

À cette époque j’ai aussi commencé à être sensibilisé au mondialisme par des échanges avec des internautes et la lecture d’autres livres, principalement : « la Super-classe mondiale contre les peuples » de Michel Geoffroy ; « de Tragédies en Espérances — nos illusions de Justice, de Liberté et de Démocratie » de Joseph Plummer.

Par toutes les informations que j’ai recueillies, j’ai (entre autres) découvert un fait très important : l’immigration de masse, notamment islamique, est une arme utilisée par les mondialistes pour détruire les nations souveraines, qui sont le principal obstacle à la mise en place d’une gouvernance mondiale.

Michel Geoffroy écrit : « L’immigration de peuplement est le brise-glace du mondialisme, car elle permet de disloquer les États-nations en s’attaquant à leur homogénéité et à leur identité ». La France en est l’exemple type.

Je suis toujours surpris quand j’entends dire que Macron est incompétent. Je pense personnellement qu’il est très compétent pour la mise en œuvre de la mission qui lui a été assignée par ses mentors : détruire la France en tant que nation souveraine. Macron n’aime pas la France, ses actes et ses paroles (souvent prononcées à l’étranger) le prouvent.

Par ailleurs on sait que le milliardaire Soros, mondialiste bien connu, finance largement les ONG qui transportent illégalement des migrants de l’Afrique vers l’Europe.

Après l’immigration je passe rapidement à un deuxième volet des menées mondialistes : le pseudo-réchauffement climatique.

Depuis plusieurs années, je suis des cours d’astronomie, ce qui me permet d’avoir quelques notions sur ce sujet :

Dans environ 5 milliards d’années, le soleil va exploser ; il ne restera que quelques résidus du système solaire dans notre univers ; nous ne sommes pas concernés ; (tout naît, tout vit, tout meurt).

Avant cela, dans quelques millions d’années, il fera très chaud sur la terre, il n’y aura plus de vie, sauf peut-être quelques bactéries ? Nous ne sommes pas concernés.

Nous sommes un peu concernés par le réchauffement du système solaire, inexorable, mais très lent, qui n’empêche pas les fluctuations climatiques de moyen terme d’une planète, dues à d’autres facteurs (par exemple pour la terre, variation de son ellipse autour du soleil, variation de son inclinaison, précession ; voir les paramètres de Milankovitch). Ainsi il y aura d’autres changements climatiques importants (glaciations, grandes périodes de réchauffement ; sans parler des cycles beaucoup plus courts qui ont toujours existé).

L’homme n’est rien par rapport aux forces de la nature ; aussi le GIEC est composé d’incompétents, manipulés par des lobbyistes (constructeurs d’éoliennes par exemple), qui distillent la peur pour mieux vendre leur « camelote », nuisible et très peu utile. Si un faible réchauffement provoqué par l’homme existe (ce qui est très contestable et contesté par de nombreux scientifiques), il est principalement provoqué par les activités de très grandes entreprises ; armateurs de tankers très pollueurs par exemple.

Je suis, par contre, préoccupé par les graves problèmes de pollution, surtout engendrés par la mondialisation ; pollution des terres, de l’air, des mers, des rivières. Mais c’est un autre débat.

J’en arrive à une partie très importante, particulièrement démonstrative des visées des mondialistes : la pseudo pandémie Covid 19, fabriquée de toutes pièces. Il y a beaucoup à dire et je vais essayer de résumer.

Dès le mois de janvier 2020, j’ai été surpris par la décision de madame Buzyn de classer l’hydroxychloroquine comme produit dangereux, alors que cette molécule est utilisée depuis des décennies, notamment en Afrique, comme traitement antipaludéen.

Au mois de mars, j’ai compris qu’il y avait « anguille sous roche » quand Véran a interdit aux médecins généralistes l’utilisation des soins précoces.

Dès lors, j’ai suivi les choses de près, notamment en étudiant les statistiques et principalement celles diffusées régulièrement par le général Delawarde.

Je ne vais pas revenir sur tous les aléas que nous avons subis (confinements inutiles, masques inutiles puis obligatoires… bref, le grand folklore macroniste).

Assez rapidement je me suis rendu compte de deux faits importants :

En premier lieu la faible mortalité au plan mondial ; les décès ne concernaient que des personnes âgées déjà affaiblies par des comorbidités, les jeunes n’étant pas touchés. Ceci malgré l’augmentation factice du nombre de décès ; on se souvient que beaucoup de malades décédés avec la Covid étaient classés décédés de la Covid ; c’est peut-être encore le cas.

Au final la mortalité n’a pas été plus importante que celle due à une mauvaise grippe, mais certains gouvernements, notamment celui de la France, faisaient tout pour faire peur à leur population afin de pouvoir la soumettre.

En second lieu, la différence très importante de mortalité entre les pays qui utilisaient les soins précoces et ceux, comme la France, qui les refusaient. Par exemple, à ce jour, on peut constater par une petite recherche sur Internet que les États-Unis ont un nombre de décès beaucoup plus élevé que celui de l’Inde alors qu’ils ont environ 4 fois moins d’habitants. Pourtant en Inde il y a une grande promiscuité et le système de santé n’est pas très performant ; mais ils ont utilisé largement l’Ivermectine. Je pourrais citer beaucoup d’autres exemples.

Le refus du gouvernement français d’utiliser les soins précoces me choquait, et j’ai commencé à en comprendre la raison quand j’ai appris qu’il ne pourrait pas imposer un « vaccin » s’il admettait l’existence d’une possibilité de soigner les malades en début de l’infection. À l’évidence l’obligation vaccinale était prévue dès le début 2020 ; il était donc nécessaire pour nos dirigeants d’affirmer qu’il n’existait pas de possibilités de soins.

Le 12 juillet 2021, Macron a prononcé une allocution à la télévision au cours de laquelle il a annoncé l’obligation vaccinale pour les soignants, les pompiers… et pratiquement toute la population, car sans « vaccin » on ne pouvait même pas aller boire un verre dans un café.

Cette allocution a provoqué ma colère et quelques jours après j’ai adressé un courrier à Macron, Castex et Véran en les accusant d’être des criminels.

Il est en effet évident que le refus de laisser les médecins prescrire les soins précoces a provoqué le décès d’un grand nombre de nos concitoyens. On peut retrouver cette lettre sur Internet (colonel Amiot Jacques Besançon).

Je sais que mon courrier est arrivé aux instances gouvernementales, car plus de 6 mois après j’ai été sanctionné par la ministre des armées (retrait de l’Honorariat). L’Honorariat est une distinction honorifique ; on ne m’enlevait donc rien d’important, mais j’ai cependant contesté la décision auprès du tribunal administratif de Paris. J’ai adressé mes arguments au mois de juillet 2022 et, à ce jour, il n’y a pas de réaction du ministère des armées.

La sanction pratiquement insignifiante au regard de la gravité de mes accusations, et le fait que le ministère n’ait pas encore réagi, pratiquement 6 mois après, me paraissent significatifs de l’embarras des autorités pour trouver des arguments à m’opposer ; d’autant qu’il est de plus en plus évident que les soins précoces sont sûrs et d’une grande efficacité. C’est maintenant une certitude.

Si j’avais à écrire ce courrier aujourd’hui, je serais encore plus virulent. Il me faudrait aborder la dangerosité des « vaccins » ; nous sommes malheureusement qu’au début des graves effets secondaires, que tentent de cacher le gouvernement et la plupart des médias. Mais la vérité finira par éclater.

Il me faudrait aussi aborder les liens étroits entre la Macronie et la société Mac Kinsey, elle-même en lien avec la société Pfizer… On nage en plein cloaque ; je sais bien qu’il y a peu d’enfants de chœur en politique, mais je crois que l’on atteint des sommets.

Malgré les graves effets secondaires engendrés par les « vaccins » le gouvernement continue à en faire la promotion ; on croit rêver. Il doit y avoir un gros stock de doses à écouler !

Le conflit en Ukraine est tout à fait révélateur de ce que beaucoup appellent la 3guerre mondiale ; celle des mondialistes contre les nations souveraines. Je vais beaucoup résumer, car j’ai récemment évoqué le sujet dans un écrit intitulé « évolution ».

Après la chute de l’URSS, on a cru à la paix mondiale, mais on se trompait lourdement, car les mondialistes étaient déjà à l’œuvre, notamment dans leur fief aux US.

Les promesses de l’Occident n’ont jamais été tenues, comme celle faite à Gorbatchev de ne pas étendre l’OTAN vers l’Est ; au contraire, les bases militaires de cette organisation encerclent pratiquement la Russie.

Les accords de Minsk signés en 2014, que l’Allemagne et la France devaient faire respecter, étaient un piège. Madame Merkel a admis récemment (début décembre 2022) qu’il n’était pas prévu par l’Occident que ces accords soient appliqués. De son propre aveu, ils ont été signés que dans le but de donner du temps à l’Ukraine pour se préparer à la guerre contre la Russie. Quelle duplicité de l’Occident ! On peut aisément vérifier sur Internet (Merkel accords de Minsk).

Hollande a récemment confirmé ces aveux. Tout se passe comme si l’Occident, principalement les US, mais aussi l’Allemagne, la France…, cherchait la confrontation. C’est très dangereux, car l’Occident ne me paraît pas en position de force, d’autant que sa politique provoque un rapprochement entre la Russie et la Chine.

Ce conflit profite aux US, mais est destructeur pour les pays européens, dont la bêtise est incompréhensible. Comment comprendre ce suicide de nations européennes si ce n’est en raison de l’adhésion au mondialisme de leurs dirigeants ?

Comme je l’ai déjà exprimé, le mondialisme est une « maladie » de l’occident où se trouvent les personnages les plus « vénéneux » de cette caste (Schwab, Soros, Gates, Fauci, Biden, Harari, Attali, Macron…). Il apparaît clairement que de nombreuses nations ont compris le danger mondialiste ; elles s’allient et se dressent pour y faire face (les « BRICS » et toutes les nations qui les rejoignent).

On vit une période très troublée, angoissante pour beaucoup, nous subissons des restrictions, une baisse de pouvoir d’achat et j’estime que les menées des mondialistes en sont les principales causes. À mon avis beaucoup de problèmes pourraient être réglés si l’Occident arrivait à se débarrasser du mondialisme.

Je pense par exemple que l’invasion islamique, qui présente un très grave danger pour l’avenir de notre pays, pourrait être combattue ; ce qui suppose bien sûr la disparition préalable de l’Union européenne telle qu’elle existe actuellement, mondialiste et corrompue.

À la place de Macron et de son gouvernement de traîtres, un président déterminé et bien entouré pourrait agir efficacement pour faire respecter notre identité.

Il ne s’agit pas dans mon esprit d’une « chasse aux sorcières », car il y a des musulmans qui souhaitent vivre en paix en France ; il s’agit de séparer le bon grain de l’Ivraie. Je l’ai déjà écrit, dans sa petite entreprise, mon père a employé dans les années 50 des Algériens qui ne posaient aucun problème. Dans son livre « Islam », Annie Laurent souligne le fait que de nombreux musulmans sont les victimes d’une idéologie.

Quelles dispositions faudrait-il prendre ? Je cite les principales : limiter drastiquement l’immigration notamment islamique ; réduire très fortement les prestations sociales pour les immigrés, car elles constituent un grand appel d’air (beaucoup ne vivent que de ces prestations) ; justices sévères pour les délinquants (prison ou exclusion) ; surveillance étroite des imams ; interdiction stricte de la charia (application de nos lois, règles et coutumes) ; « grand nettoyage » d’une ou deux « zones de non-droit », éventuellement par l’armée ; je pense que les autres auraient compris et se nettoieraient d’elles même, avec un peu d’aide si nécessaire…

La France est en déclin dans presque tous les domaines : économie, industrie, éducation, justice… ; le redressement sera difficile ; mais il est surtout urgent qu’elle retrouve sa souveraineté, son unité et son identité, sources de dynamisme.

Cependant rien ne pourra se faire tant qu’elle sera sous la coupe du mondialisme ; il faut donc s’en libérer. Le combat pour la survie est là.




Comment s’opposer aux récits malsains ?

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Dmitry Orlov – Le 18 Aout 2022 – Source Club Orlov

L’une des principales techniques de guerre psychologique contemporaine est l’utilisation forcée de récits. Un récit établit un ensemble de définitions qui servent ensuite de filtre à la réalité : tout pas hors du chemin étroit que ces définitions fournissent est considéré comme automatiquement offensant et nécessitant une action disciplinaire, tandis que contester l’exactitude de ces définitions est aussi inutile que de contester des axiomes géométriques. Certains récits équivalent à un discours de haine et, en tant que tels, peuvent être combattus par des moyens légaux en tant qu’extrémistes, pour avoir encouragé la division sociale et les conflits. D’autres sont fondés sur une sorte de fausse moralisation, faisant appel à nos meilleures natures et réprimandant et cherchant à punir ceux qui refusent de suivre le programme.

Il est difficile de s’opposer à de tels récits, car ceux qui tentent de s’y opposer commettent souvent une seule et même erreur fatale : ils tentent de combattre le récit dans ses limites et ses définitions. Mais dès que vous acceptez la terminologie de la narration, vous en devenez le prisonnier. Dès lors, toute lutte pour s’en libérer devient futile. L’approche correcte consiste à priver le récit de toute sa validité en refusant d’accepter ses termes clés. Prenons quelques exemples.

Une cible particulièrement facile est le récit des « droits des homosexuels » : les journalistes étrangers, faute de pouvoir poser des questions plus utiles, s’enquièrent souvent des droits des homosexuels, par exemple en Tchétchénie, une république musulmane qui, conformément à l’enseignement coranique, considère l’homosexualité comme haram (interdite). Exiger d’eux qu’ils changent leurs habitudes en raison de la préférence culturelle d’une autre nation est une atteinte à leur liberté religieuse ; de plus, c’est complètement futile.

Ce qui n’est pas futile, c’est de combattre le récit. La première étape consiste à disséquer le concept de « droits ». Un droit n’est pas quelque chose qui est généré ex nihilo et qui existe in vacuo : c’est un privilège social spécifique qui est accordé en contrepartie d’une responsabilité sociale spécifique correspondante. Les « droits de l’homme » généralisés sont le reflet des normes sociétales et sont, par essence, la responsabilité de chacun de les sauvegarder ; ils ne peuvent donc pas être spécifiques à un groupe donné, comme les homosexuels.

La plupart des sociétés civilisées et même de nombreuses sociétés tribales accordent aux femmes des privilèges spéciaux pendant les derniers stades de la grossesse (pas de port de charges lourdes), ainsi que des congés payés pendant l’accouchement et l’allaitement des bébés. Porter et élever des enfants est une fonction socialement essentielle. Étant donné que, biologiquement, cette responsabilité incombe entièrement aux femmes, celles-ci se voient accorder certains privilèges pour s’en acquitter et pas autrement.

Autre exemple, les enfants bénéficient normalement de nombreux privilèges spéciaux, notamment des crèches gratuites, des cliniques, des sanatoriums pour les malades, des jardins d’enfants, des écoles, des sections sportives, des camps d’été, des transports publics à prix réduit, des billets gratuits pour les musées, une allocation de subsistance si les parents ne gagnent pas assez, des hypothèques à taux réduit pour les familles ayant plusieurs enfants, des fêtes de fin d’études ridiculement somptueuses à l’échelle de la ville (c’est le cas en Russie ; votre expérience peut varier) — parce que la fonction socialement essentielle des enfants est de grandir et de prendre la relève.

Maintenant, quelles sont les responsabilités spéciales, socialement essentielles, des homosexuels ? Il n’y en a pas, et ils ne méritent donc pas automatiquement de privilèges spécifiques, c’est-à-dire de « droits ». Ils pourraient se voir accorder une certaine considération spéciale basée sur des sentiments de pitié ou de sympathie de la part d’un individu ou d’un groupe, mais ceux-ci ne peuvent être contraints ou défendus sur une base rationnelle. D’un autre côté, une grande partie de la population de la planète considère l’homosexualité comme une perversion et donc odieuse, et la forcer à nier ces sentiments sur la base du faux récit des « droits des homosexuels » est une forme d’injustice assez flagrante. De plus, de tels efforts sont totalement futiles et risquent de provoquer un retour de bâton considérable.

Plus récemment, le faux discours sur les « droits des homosexuels » a été étendu à une multiplicité de « genres ». Ici, le problème est, à sa source, mi-biologique et mi-linguistique. La moitié linguistique du problème est liée au terme « genre » qui vient du latin « genus » (pl. « genera »). Il a deux significations : l’une est une catégorie taxonomique principale qui se situe au-dessus de l’espèce et au-dessous de la famille ; l’autre est un terme grammatical désignant une propriété des noms dans de nombreuses langues indo-européennes, qui peuvent être masculins, féminins ou neutres, correspondant aux pronoms il, elle et on. Se classer au-dessus de l’Homo sapiens semble être une proposition très risquée ; en revanche, se désigner comme « ça » semble moins litigieux, bien que peu attrayant.

La troisième signification, en tant que substitut libre du terme « sexe » (masculin, féminin, plus un arc-en-ciel de distinctions spécieuses) est un abus de langage. La première étape pour s’opposer à ce récit est de le priver de son vocabulaire : le genre n’est pas réel. La contre-proclamation selon laquelle le genre est socialement et culturellement réel nous fait sortir de ce qui est généralement considéré comme réel : ce qui peut être prouvé sur la base de preuves physiques. Les elfes aussi sont culturellement réels, vous savez ! OK, amenez-moi un couple, j’aimerais séquencer leur ADN. Ensuite nous parlerons.

[Voir aussi : https://www.anguillesousroche.com/actualite/pour-une-biologiste-laureate-du-prix-nobel-affirmer-quil-existe-plusieurs-genres-est-une-absurdite-non-scientifique/ :

« Il n’existe que deux genres, masculin et féminin ».

« Tous les mammifères ont deux sexes, et l’homme est un mammifère. Il y a le sexe qui produit les œufs, qui a deux chromosomes X. C’est la femelle. On l’appelle la femelle. Et il y a l’autre qui fabrique les spermatozoïdes, il a un chromosome X et un chromosome Y. C’est ce qu’on appelle un mâle. »

« Il y a des hommes très « féminins » et des femmes très « masculines », ce qui n’est pas seulement lié à des facteurs culturels, mais aussi à des niveaux hormonaux différents, entre autres choses . »

Ce que vous ressentez peut être modifié par des circonstances sociales et psychologiques. Mais pas le sexe biologique. Partout où la science est réellement pratiquée, cela est également totalement indiscutable. »

Christiane Nüsslein-Volhard, lauréate du prix Nobel de physiologie ou de médecine en 1995

]

Ce qui est biologiquement réel, c’est le sexe. Il est défini à la conception et il n’est pas du tout mutable parce qu’il est basé sur l’absence ou la présence du chromosome Y. Si celui-ci est présent, c’est que le sexe est réel. S’il est présent, c’est un homme ; s’il est absent, c’est une femme. Il serait très utile de disposer d’un appareil portatif pour effectuer cette détermination, comme celui illustré ci-dessus. Pointez-le vers une personne et appuyez sur le bouton. Si une diode bleue s’allume, c’est un garçon ; si elle est rose, c’est une fille. Et si quelque chose ne semble pas normal, c’est un patient.

Et si cette lumière rose vous fait penser aux « droits des femmes » (c’est-à-dire aux privilèges spéciaux des femmes), veuillez nommer les responsabilités spécifiques des femmes qui sont supérieures à celles des hommes ? Est-ce le fait de se battre et de mourir à la guerre ? Est-ce que c’est de remorquer des barges et de soulever des ballots ? Est-ce que c’est de réparer les fils électriques défectueux, les fuites de plomberie ou les voitures qui ne démarrent pas ? Est-ce que c’est le droit de porter des enfants et de s’en occuper – désolé, ce sont les droits des mères, pas des femmes. Est-ce que les droits des femmes devraient être les mêmes que ceux des hommes ? Bien sûr, c’est facile : les hommes n’ont aucun droit particulier, donc les femmes non plus.

Quoi qu’il en soit, revenons aux garçons et aux filles qui ne correspondent pas à leur dichotomie génétique bleue/rose respective… à l’heure actuelle, certains pays sont tellement sous l’emprise de la dysphorie sexuelle que des pourcentages à deux chiffres de garçons et de filles ne sont pas sûrs de leur sexe et sont castrés chimiquement pendant qu’ils tentent de s’y retrouver. Une vieillesse sans enfants, s’ils parviennent à éviter de se suicider aussi longtemps, suivra certainement. Ce type de folie collective semble provenir de l’extérieur : quelqu’un veut conduire ces nations à l’extinction biologique. Compte tenu de leur taux de natalité déjà très bas, cela ne devrait pas être difficile à réaliser. Les nations s’éteignent de toutes sortes de façons. Certaines sont purement et simplement massacrées, d’autres réduites en esclavage, d’autres encore dévorées par des troglodytes cannibales… peut-être devrions-nous simplement détourner le regard et laisser faire.

Mais si c’est une maladie, nous ne devons pas la laisser se propager, et la première étape consiste à tuer le récit. Il existe une ligne de démarcation claire. Le « genre » est-il une question de culture ou une maladie mentale ? La culture est un trait humain évolué qui aide les sociétés à prospérer. Les sociétés primitives ont des cultures primitives ; les sociétés avancées ont des cultures avancées. En revanche, les malades mentaux ne parviennent généralement pas à s’épanouir.

Et une maladie mentale qui empêche la reproduction, alors là ! Biologiquement parlant, pour toute espèce, la reproduction est l’acte principal. Les personnes qui se stérilisent doivent-elles bénéficier de privilèges, de dispenses ou, si vous insistez, de droits particuliers ? Si oui, quelle est leur responsabilité particulière, essentielle au bien-être de la société ? C’est une question rhétorique ; la vraie question est : leur maladie est-elle contagieuse ? Parce que si elle l’est, alors — s’il vous plaît, tirez en vos propres conclusions.

Dmitry Orlov

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Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




 La Secte expulse un imam-arbre

Par Lucien SA Oulahbib

La Secte au pouvoir veut javelliser à outrance jusqu’à fabriquer un « islam » LGBTQ+ ou du moins silencieux sur cette production globale de comportements contraints (sous peine d’être classé comme impur ou extrême droite) que cependant certains rugbymen australiens refusent au moment même où dans ce dernier pays une sénatrice tient à peu près les mêmes propos que cet imam-arbre qu’un député NUPES défend pourtant en compagnie d’une forêt d’imams lyonnais que l’on croyait pourtant normalisés… Voilà pour l’imbroglio…

Écartons tout de suite le soutien mi-clientéliste mi-affairiste du député LFI-NUPES qui somme toute défend néanmoins son fonds de commerce sous drapeau UE puisque Darmanin ne fait qu’appliquer ces nouvelles normes industrielles qui stipulent qu’un bon musulman est celui qui se tient côte à côte bien gentiment d’une drag-queen (ou presque) du moins à terme (« c’est mon projet » clame le Zelenski français installé à l’Élysée tous frais payés) lorsqu’il en invita certain(e)s lors d’une (mémorable) fête de la musique…

Intéressons-nous plutôt à cette forêt d’imams soutenant l’un de leurs congénères, une forêt que l’on croyait banalisée avec ses belles trouées pour randonneurs bobo et ses espaces de pique-nique où le thé à la menthe coule à flots. Loin s’en faut visiblement, ce qui interroge. Pourquoi en effet soutenir cet arbre dont les caries (antisémites, homophobes) peuvent empester l’atmosphère (à la façon de cette publicité encourageant à aller voir le dentiste) ? Sans doute parce que ces imams sentent bien que dans le tréfonds des « réseaux », en particulier chez les jeunes, l’offensive comportementale ultra (blocage de puberté en vue) de cette Secte SHA de plus en plus ivre de puissance (endiablée…) est de plus en plus contrecarrée à l’inverse par une demande obstinée d’un « retour » vers une certaine tradition, plus fondamentaliste qu’uniquement djihadiste (les salafistes en Égypte par exemple ont soutenu la prise de pouvoir de Morsi contre les frérots qui s’accaparaient tout le pouvoir) allant donc aux antipodes de la fabrique made in UE d’implants LGBTQ+ adeptes forcenés désormais du blocage de puberté, la dernière du genre (et le « pont trop loin » peut-être…).

Et comme la droiche et la gaute sont complètement complices de la Secte sur ces questions sociétales cruciales lorsque l’on est jeune, un boulevard de type vortex se crée à la fois pour les fondamentalistes et les djihadistes qui pour l’instant font cause commune puisque cet imam expulsé, même s’il ne tient pas que des propos “burkinistes” s’avère avoir une audience que les imams ayant pignon sur rue ne peuvent se permettre de perdre sous peine de voir leurs mosquées se vider au profit de certaines plus “radicales”.

Face à cela la stratégie adéquate sera de continuer d’attaquer sur deux fronts : la propagande LGBTQ+ bloqueuse de puberté d’une part, la propagande islamique prônant que toute progéniture issue d’Afrique (du Nord) et d’autres pays subissant le joug arabo-musulman aurait le « devoir » de « choisir » l’appareillage comportementaliste coranique. Ces deux batailles sont engagées, mais le camp de la laïcité réelle a perdu beaucoup de terrain du fait même de la faillite idéologique de ses courants porteurs, mais aussi de l’ambiguïté du concept en effet complexe de « liberté ».

On l’a bien vu lors de la campagne présidentielle française : fallait-il demander l’interdiction du voile sur tout l’espace public ou uniquement dans celui lié au « service public » ?…

La question ne peut être traitée ainsi s’il n’y a pas eu au préalable tout un débat libre et éclairé sur le fait qu’il n’existe pas de « choix » en islam, mais une « soumission » stricte comme le terme lui-même l’indique rigoureusement. Ceci implique que ceux qui l’emploient quand même se servent de principes légaux qu’ils réprouvent pourtant, suivant ainsi cependant l’axe central de leur stratégie idéologique qui exige des droits au nom de « valeurs » qu’ils dissoudraient immédiatement aussitôt arrivés au « pouvoir » (ne serait-ce que dans une piscine, un bloc d’immeubles, une municipalité). Le désir séparatiste se transforme ainsi en ségrégation volontaire, celle-ci étant par ailleurs de plus en plus soutenue par toute la frange des « intersectionnés », remugle néoléniniste qui se sert des mœurs, du climat et de la santé comme mortiers, faute de munitions adéquates, et depuis que pour le reste la Secte les tient dans ses griffes financières et prestigieuses (Légion d’honneur, postes publics et privés « en veux-tu ? En voilà ! »). Pourtant, et ce comme en Algérie et en Iran, ces (faux) « progressistes » serviront à la fois de faux et de têtes brûlées dont l’amoncellement formera les marchepieds des réels « réactionnaires » adeptes de la guerre de mille ans contre « les juifs et les croisés ». Mais à ce stade avancé de fanatisme, l’abandon masochiste de cette élite occidentale si coupablement soumise lui est si jouissif que sa propre mort apparaît comme le plaisir/désir sacrificiel suprême, ce que théorisaient Foucault, Deleuze et Derrida, ces élèves également de ce néo-léninisme alter-islamisé fondé par Sartre et Althusser dont BHL est l’un des petits-fils (et Onfray leur cousin « rebelle »).

Aussi s’agit-il à l’évidence de ne pas être dupe : les gesticulations actuelles de la Secte n’ont pas pour objet de lutter contre l’islam, mais de le formater, lui limer les griffes non compatibles, tout comme l’OTAN anglo-saxonne, bras armé de la Secte, cherche à le faire envers tout ce qui n’est pas « iel ». Mais il n’est pas sûr cette fois que la dichotomie gentil/méchant qui avait bien marché durant la WW2 [Deuxième Guerre mondiale] et la guerre froide puisse de nouveau servir afin de légitimer cette philosophie cannibale




Selon Apti Aronovich Alaudinov, commandant du détachement spécial « Akhmat », la Russie s’est engagée dans une « guerre sainte » contre l’armée de l’Antéchrist

[Source : guyboulianne.com]

Le commandant des forces tchétchènes russes est apparu à la télévision d’État russe pour affirmer que la Russie est engagée dans une « guerre sainte » en Ukraine. Apti Alaudinov, assistant du chef de la République tchétchène Ramzan Kadyrov et commandant de l’unité d’opérations spéciales Akhmat en Ukraine, a fait ses commentaires à l’animatrice de l’émission 60 minutes (60 минут) sur la chaîne Russie-1, Olga Skabeyeva, sur un segment du 15 juillet dernier et traduit par la chroniqueuse du Daily Beast Julia Davis, créatrice du « Russian Media Monitor ». Alaudinov, apparemment revenu des combats en Ukraine, a fait un certain nombre de revendications, appelant à l’unité islamo-chrétienne dans un conflit contre l’Occident « satanique ».

[…]

Les propos de Apti Alaudinov à l’émission 60 Minutes

[Apti Alaudinov] — Avant de parler de Oleksii Reznikov, j’espère que vous me permettrez de dire ce que je pense de ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, en général. Reznikov est probablement le dernier « bug » en ligne qu’il nous reste à mettre à sa place. En grandissant, pendant toute ma jeunesse, je me suis préparé à cette guerre que nous voyons aujourd’hui. C’est la guerre sainte dont parlaient nos saints et nos anciens. J’ai grandi avec ça. Je vais vous dire une chose : je loue le Très-Haut que je vis en Russie aujourd’hui. Je loue le Très-Haut que ce pays soit dirigé par Vladimir Vladimirovitch Poutine, car c’est lui qui a refusé d’accepter les soi-disant valeurs européennes. En réalité, ce sont des valeurs satanistes qui s’imposent au monde entier. Je lui suis reconnaissant de rester cette personne qui adhère aux valeurs et cette nation avance sur le chemin du Très-Haut.

Nous ne sommes pas sous les drapeaux des LGBT et tant qu’il est vivant, nous ne serons pas sous ces drapeaux. Je crois que c’est la chose la plus importante à voir. Je suis reconnaissant au Très-Haut que le chef de notre République, le héros de la Russie, Ramzan Akhmadovich Kadyrov, soit l’allié le plus proche de Vladimir Vladimirovitch Poutine.

Permettez-moi de revenir sur les raisons pour lesquelles je crois qu’il s’agit d’une guerre sainte et pourquoi je crois que nous allons certainement gagner cette guerre. Tout ce qu’on voit aujourd’hui, ce bloc de l’OTAN et tout ça, quand je lisais les écritures islamiques, et les écritures chrétiennes, j’étudiais la Bible, le Coran et la Torah, j’étudiais tout ce qui pouvait être étudié. De toutes ces écritures, je sais que nous sommes confrontés à la guerre contre l’armée du diable contre l’armée d’Al-Dajjâl, l’Antéchrist. Appelez-le comme vous voulez. Quand on me demande : « Qu’est-ce qui te fait penser que tu es l’armée qui va affronter l’armée de l’Antéchrist ? », beaucoup ont été surpris quand j’ai dit que Spetsnaz Akhmat est l’armée d’Isa Alaihis Salam, l’armée de Jésus, parce que nous attendons la venue du Christ plus que quiconque. Spetsnaz Akhmat n’est pas la seule dans l’armée d’Isa Alaihis Salam. Toutes les forces et unités combattant aux côtés de la Russie sont l’armée de Jésus, Isa Alaihis Salam.

Nous luttons contre ces forces qui nous imposent tout ce qui est désagréable et détesté par Dieu. Tout ce qui n’est pas naturel pour un homme. Un homme devait épouser une femme pour qu’ils aient des enfants, pour que nous répandions sur la terre tout ce qui est divin. Sous cette démocratie de l’Amérique, principal ennemi de l’humanité, et de l’Europe, serviteur du bloc de l’OTAN, qui porte en elle tout ce qui est satanique. C’est l’armée d’Al-Dajjâl, l’Antéchrist. Nous affrontons cette armée.

Si quelqu’un dans ce pays doute que nous puissions perdre dans cette bataille, il doit s’asseoir et prier intensément. Si Dieu l’entend et qu’il entend Dieu, il viendra et dira : « Je suis désolé, j’ai eu tort ».

Nous avons gagné uniquement parce que ce pays est dirigé par Poutine. Nous avons gagné uniquement parce qu’il avait la volonté de se dresser contre ces gens. Nous avons gagné parce que nous nous sommes ralliés à Poutine et ce pays a lentement commencé à réaliser ce qui nous attend. C’est notre principale victoire que nous avons déjà remportée et qui nous attend dans le futur. [Oleksii Reznikov] peut dire ce qu’il veut, je vous le dis, soyez confiant, personne dans ce pays ne devrait douter. L’Europe tombera et l’Amérique tombera, mais la Russie se tiendra si fermement sur ses pieds qu’ils supplieront de nous rejoindre et demanderont notre pardon.

Ce sont eux qui ont froid, ils n’ont pas de gaz. Ces gens dans ce monde qui disent qu’ils ont froid sont ceux qui suivent les valeurs européennes. Le Très-Haut les réchauffera au jour du jugement, en enfer. Dans ce monde, jusqu’à ce qu’ils comprennent leur place, ils seront froids et affamés. Mais pas parce que nous sommes mauvais, la Russie n’est pas mauvaise, mais parce qu’ils se sont éloignés de Dieu. Ceci est ma réponse à Reznikov.

[Olga Skabeyeva] — Bref, succint et convaincant ! Vous avez peint les perspectives des personnes que nous avions l’habitude d’appeler nos partenaires pour une raison incroyable. Maintenant, nous pouvons les appeler nos ennemis en toute confiance. Indépendamment de ce qu’est un gars de bas niveau, Reznikov, puisque Zelensky est le gars de bas niveau le plus bas, qui est alors le ministre de la Défense d’un pays actuellement inexistant. Il y a une guerre de propagande grandiose, ils essaient de nous écraser avec des informations qui n’aboutiront pas.

[Apti Alaudinov] — Nous avons déjà gagné. La question est de savoir quand nous arriverons à Kiev, j’espère que nous ne serons pas arrêtés et que nous arriverons à Varsovie et au reste des villes, qui doivent être remises à leur place une fois tous les cent ans, à la place où elles sont censées être. S’il y aura un commandement de notre commandant en chef, les forces de notre nation pourront vaincre les forces de l’OTAN, qui ne sont que des théâtres de marionnettes appelés forces de l’OTAN. Laissez-moi vous dire pourquoi je suis reconnaissant envers Poutine. Il a fait ce que les pays islamiques auraient dû faire il y a longtemps. Les dirigeants des pays islamiques n’ont pas eu assez de courage pour s’unir et se battre contre l’Amérique et le bloc de l’OTAN. Mais Poutine a été capable de le faire, de prendre cette décision et d’affronter cette nation, et nous sommes fiers d’être ses compatriotes.

[Olga Skabeyeva] — Étonnamment, tout le monde islamique est de notre côté, pratiquement tout le monde islamique est de notre côté.

[Apti Alaudinov] — Ceux du monde islamique qui n’ont pas peur que leurs comptes bancaires soient saisis, tous disent aujourd’hui qu’ils sont pour la Russie, qu’ils soutiennent la Russie. J’ai une initiative à présenter à nos législateurs et au chef de notre pays, pour prendre une décision permettant aux étrangers qui veulent combattre aux côtés de nos forces, d’entrer dans notre pays.

[Olga Skabeyeva] — Y en a-t-il beaucoup qui veulent ?

[Apti Alaudinov] — Un grand nombre d’Arabes, de Grecs, de Serbes et beaucoup, beaucoup, beaucoup d’autres pays qui veulent se battre aux côtés de la Russie, mais la loi ne nous permet pas de les accepter. C’est aussi un indicateur que l’OTAN est forte, alors pourquoi ne veulent-ils pas les rejoindre ? Au lieu de cela, ils veulent nous rejoindre. Parce qu’ils ont encore Dieu dans leur cœur. Ils ne veulent pas vivre sous des drapeaux LGBT, ils ne veulent pas ça non plus. J’espère que le monde s’unira lentement autour de la Russie. Les Américains pensent qu’aujourd’hui nous sommes une minorité, mais demain nous serons la majorité. Ils regarderont en arrière, parce qu’il n’y aura personne derrière eux.




Retour sur le débat Onfray-Zemmour/Ferrari

Par Lucien SA Oulahbib


Maintenant que Zemmour est en passe, selon un sondage, d’aller au second tour de la Présidentielle française, il est sûr que tous ses propos comptent de plus en plus, y compris hors de ce débat, par exemple aussi chez Ferrari sur Europe lorsque Zemmour est très clair sur les manips biologistes criminelles en effet des LGBTQ+++ (anti-homosexuel en réalité), la PMA sans père (handicapant l’enfant), etc.

Par contre, s’agissant d’autres thèmes développés dans le dialogue avec Onfray, plusieurs choses coincent, comme l’affaire des prénoms. Zemmour pourrait au moins préciser que le retour à la loi sur ceux-ci n’impliquerait pas un changement immédiat, y compris pour les personnes en ayant déjà un d’origine non occidentale, car cela inquiète inutilement et empêche que des personnes issues de l’immigration et faisant le même constat que lui se rallient. Tout en admettant cependant, mais sur la base du volontariat, que ces mêmes personnes en prennent tout de même un en second ou troisième prénom, certains qui seraient prêts à voter Zemmour s’abstiendraient au second tour sur cette question qui est aussi intime, ne serait-ce que cette « maman » de Sedan, « Nadia » (prénom slave signifiant « espérance »), qui intervenait à l’encontre de Clémentine Autain. Et il est dommage que Zemmour n’ait pas relevé ce point de taille, ni le fait que le monsieur Loyal l’ait présenté comme « musulmane », comme si étant originaire d’Afrique du Nord on l’était quasi génétiquement… Or chaque « détail » compte…

Ce qui coince aussi c’est de rester toujours sur cette ligne défensive exemptant Vichy de sa politique antijuive à la « française », du genre on les vire comme au Moyen-âge des affaires publiques, mais on ne les tue pas à la façon germanique made in Hitler ; d’où le fait d’ailleurs que les maurrassiens étaient à Londres tandis que les staliniens fuyaient à Moscou, comme Thorez (Breton à NY). Ce qu’oublie aussi Zemmour et a fortiori Onfray qui dans un anti-américanisme primaire forcené en vient à nier la demande même de Staline, à savoir créer un second front à l’Ouest pour soulager le front russe !

Et on marche d’autant plus sur la tête que sans le soutien indéfectible de Roosevelt à Staline (qui avait décapité son armée à plusieurs reprises, les tyrans ayant toujours peur d’être renversés) celui-ci se serait effondré militairement en 43. Et c’est Roosevelt qui a empêché Patton de prendre à revers les nazis par l’Italie (il avait le soutien de Churchill) afin d’empêcher que l’armée léniniste vienne à s’emparer des pays d’Europe centrale. Ne racontons donc pas de salades, please !!! Suivant ici un de Gaulle fallacieux qui certes refusait de donner sa place à Giraud, mais ne comprenait pas qu’il n’avait pas la main, il se vengea ensuite en 58 en donnant ladite « Algérie » au complexe arabo-anglo-saxon (alliance subjective des USA avec les Saoud et quelque peu objective avec les nassériens et les baasistes passés cependant sous le joug soviétique). Alors que lesdits « musulmans » de l’époque en « Algérie », et bien avant (en 45-47 par exemple), étaient pour une « Algérie plurielle réelle », à l’encontre des ségrégationnistes post-vichystes dominants chez les colons et qui avaient bourrés les urnes du second collège en 47 pour empêcher que les autochtones francophones puissent peser, ce qui aurait permis qu’ils aient plus de poids contre les coranistes du MNA de Hadj (le préféré de l’orientaliste Benjamin Stora) et les nassériens du FLN comme on l’a vu d’ailleurs en 58.

Si l’on veut faire de l’histoire en la matière, lisez d’abord mon livre Le monde arabe existe-t-il, histoire paradoxale des Berbères, autrement nous ne sommes pas au même niveau…

Idem quant au débat sur l’islam. On hallucine à entendre Onfray mettre en équivalence la violence coranique et celle de Jésus chassant les marchands du Temple, alors que jusqu’à preuve du contraire il ne les a pas tués ! Ce qu’aurait fait immanquablement Mahomet lorsqu’il extermina de sa main les vaincus juifs d’au moins deux tribus… Notons cependant qu’Onfray admet donc l’existence réelle de Jésus, ce qu’il s’évertue à nier pour des raisons « athéologiques » qui le rapprochent par un certain biais des néoléninistes comme Bataille, père spirituel des déconstructionnistes actuels… D’où son extrême fragilité théorique, même si sur le transhumanisme il peut dire des choses non quelconques, invalidées cependant par son soutien indéfectible à l’actuelle stratégie scientiste hygiéniste actuelle de la Secte affairiste globaliste et lgbtiste au pouvoir.

Il est d’ailleurs décevant que tous deux en fait n’aient rien dit sur cette quasi-dictature sectaire qui risque de faire gagner Macron au second tour tant il joue sur les peurs et veut apparaître comme celui qui a sauvé la vie de millions de français, ce qui est le contraire bien entendu, car cette volonté d’empêcher les médecins de prescrire en particulier des traitements précoces en a tué des dizaines de milliers comme le dit Perronne et d’autres, qui sont, eux, des spécialistes, compétents, en la matière.

Enfin, si en effet cette causerie a été de bon aloi, il n’en reste pas moins que nous sommes encore dans l’immobilisme des tranchées (façon les Sentiers de la gloire ?), une stratégie de la défensive dans laquelle il n’y a rien à gagner alors qu’il s’agit d’être offensif dans tous les domaines. De l’audace, toujours de l’audace disait Patton, reprenant le mot de Danton à Valmy (Danton qui en effet s’est laissé tuer par plus « méchant » que lui, un moment très intéressant de ce débat), mais gageons que les jours, semaines et mois à venir vont venir décanter les choses tant une dynamique incontestable visant au renouveau français vient de s’installer fermement dans le paysage politique national européen et mondial autour de cette candidature zemmourienne (et non zemmouriste, espérons-le) au sens d’ouvrir enfin les vraies questions au sein d’un vrai Débat (Polemos) et non pas seulement des causeries au coin du feu (même sacré…).




Deux visions de la maladie et de la santé

Par Joseph Stroberg

Comme pour la plupart des autres domaines de la vie humaine, la question de la maladie ou de la santé peut s’appréhender selon deux perspectives assez radicalement opposées : une approche matérialiste et une autre spirituelle. La première suppose que la conscience naît de la matière et la seconde qu’elle s’y incarne, mais peut exister en dehors d’elle ou provenir d’ailleurs (de plans d’existence immatériels, dont au moins une partie est alors appelée « au-delà »). La différence d’abord ou de traitement d’un tel domaine aboutit bien sûr dans la pratique à des résultats à leur tour différents.

Pour les individus qui ne conçoivent la vie qu’en termes matériels et la conscience comme un simple épiphénomène de la matière, comme quelque chose qui se manifeste peut-être ou sans doute automatiquement dès qu’un niveau suffisamment complexe de capacités de calcul apparaît. Dans une telle perspective, aussi bien un robot perfectionné finirait par développer une forme de conscience, notamment de lui-même. Jusqu’à maintenant, aucun ordinateur ni robot n’a pu démontrer une telle capacité. Par contre, pour ceux qui ont une approche plus spirituelle, la conscience finirait peut-être par s’incarner dans un robot si elle s’y trouvait à son aise.

Les individus matérialistes s’identifient généralement à leur corps physique fait de chair et de sang. Celui-ci fait intimement partie de leur identité. Il leur faut disposer d’un beau corps pour se sentir beaux. À l’inverse, si ce corps est difforme ou généralement considéré comme laid, ils se trouveront souvent laids ou deviendront plus facilement tristes, rancuniers ou encore négatifs, mais aboutiront plus rarement à une vision positive d’eux-mêmes et de la vie. Pour les gens de nature spirituelle, le corps physique ne représente au contraire qu’un véhicule de leur conscience et ils ne s’y identifient guère plus que le pilote s’identifie à sa voiture. Ils ne se sentent pas autant perdus s’il arrive que leur corps soit moche ou dégradé ou désormais handicapé par un accident. Ils s’accommoderont plus facilement du nouvel état de ce dernier et s’accommodent aussi plus facilement de son usure et de son vieillissement inéluctables.

Sachant que leur corps biologique n’est pas immortel, mais croyant que leur conscience en dépend pourtant exclusivement et ne voulant pas s’éteindre après la mort de celui-ci, bien des matérialistes cherchent ou chercheront à rendre leur corps immortel ou bien à transférer leur conscience dans une machine d’acier inoxydable qui serait prétendument capable de franchir le temps sans limites. Ils courent après un élixir de jeunesse éternelle, la pierre philosophale, ou encore le transhumanisme pour devenir surhumains ou autre chose qu’un humain périssable. En face d’eux, les individus spirituels croient en l’immortalité de la conscience et à la survie de cette dernière après la mort physique de leur véhicule de chair et de sang. Ils ne ressentent aucun besoin de prétendue immortalité physique, d’autant que par ailleurs la matière elle-même n’est pas éternelle.

Pour les matérialistes, la maladie est le plus souvent une affaire de malchance, de mauvaise génétique du corps ou de méchants microbes qui viennent l’attaquer. Comme ils ont peur de la mort, ils ont également peur de la maladie puisque celle-ci peut y conduire. Or, même des médecins matérialistes ont fini par réaliser que la peur elle-même, l’angoisse, le stress et des états émotionnels voisins finissent par engendrer ou au moins favoriser la maladie. Dans le même temps, d’autres chercheurs ont fini par découvrir que leur propre corps contenait en permanence des dizaines de milliers de milliards de bactéries et des centaines de milliers de milliards de virus au sein de ce qu’ils ont appelé respectivement le microbiote et le virome. S’ils étaient matérialistes ou au moins embarqués plus ou moins malgré eux dans les théories matérialistes dominantes, il leur a fallu alors faire toute une gymnastique conceptuelle pour arriver à justifier la simultanéité des méchants microbes et leur si abondante présence dans le corps humain. Ah ! Eh bien finalement, ceux dans le corps sont les gentils et les autres sont les méchants, du moins selon leur conception ainsi schématisée.

Une approche beaucoup plus spirituelle perçoit la maladie comme le résultat de deux grandes causes : l’existence de déficiences ou au contraire d’excès qui le plus souvent conduisent à des formes d’empoisonnement, sachant que la dose fait le poison (et même l’eau bue en trop grande quantité peut entraîner la mort physique). Pour simplifier, ceci a été plutôt traduit en termes de déficiences d’un côté et d’intoxications ou d’empoisonnements de l’autre. Cependant, ces déficiences et ces empoisonnements ne concernent pas seulement le domaine tangible (le corps de chair et de sang), mais aussi les plans d’existence plus subtils :

  • émotionnel, affectif, désirs ;
  • intellect, mental, idées, pensées ;
  • psychisme, conscience, âme ;
  • spirituel, intuitif pur, essence.

Et donc, une déficience importante ou prolongée en certaines émotions telles que la joie ou la satisfaction, en des pensées optimistes ou positives, en moralité et même en écoute des intuitions et de l’être intérieur finit par descendre de plan en plan jusque dans l’organisme physique et y produire des maladies. De même, un excès important ou prolongé de certaines émotions (telles que la haine, la colère, la jalousie, ou encore la peur), de pensées négatives ou pessimistes, mensongères, illogiques ou incohérentes, d’immoralité ou de sadisme psychopathe… finit aussi par se répercuter dans le corps de chair et de sang et par le rendre malade. Notons au passage que sur le plan physique lui-même, les sources d’empoisonnements sont de nos jours multiples et variées : pesticides qui se retrouvent dans la nourriture, additifs alimentaires, édulcorants et autres succédanés d’origine pétrochimique, adjuvants vaccinaux et autres toxines vaccinales (dans les « vaccins » anti-covid, notamment, comme la protéine Spike modifiée), produits nettoyants ménagers, peintures, colles, vernis, décapants…, parfums artificiels, polluants atmosphériques (gaz d’échappement automobiles…), radiations nucléaires en provenance des centrales déficientes, armes à uranium, plutonium provenant des essais nucléaires, etc., et également les ondes électromagnétiques pulsées (Wi-Fi, Bluetooth, 3G, 4G, 4G+, 5G, etc.) en raison des phénomènes physiques d’induction magnétique et de résonance, compte tenu de la nature électrique et magnétique du corps humain. Rappelons que c’est la dose qui fait le poison, mais que de nos jours, à force de cumul des poisons, la résistance du corps est mise à rude épreuve.

L’approche de la médecine matérialiste face à la maladie consiste le plus souvent à introduire de nouveaux manques ou au contraire à ajouter de nouveaux poisons en espérant soigner le mal par le mal. Ainsi, d’un côté on coupe des organes malades, on mutile davantage le corps. Et de l’autre, on le drogue au point éventuellement de le rendre même dépendant de ces poisons. En face de cette approche barbare et archaïque (pour la vie universelle et cosmique, pour le divin…), la santé s’obtient par le retour à l’équilibre, par la réalisation de l’homéostasie et de la symbiose avec le microbiote et le virome, par l’obtention du juste milieu entre déficiences et excès. La voie du milieu proposée par le Bouddha Gautama vaut pour tous les plans : physique, émotionnel, mental, psychique et spirituel. Et elle conduit naturellement et logiquement à la santé physique, affective, mentale, psychique et spirituelle. Elle ne nécessite ni ablations chirurgicales ni prise de médicaments chimiques.

Chaque être humain a le choix de la méthode de guérison, le choix de l’approche qui favorise la santé plutôt que celle qui favorise la maladie. Cela dépend essentiellement de sa manière d’envisager la vie.




Qu’est-ce que « l’islamo-gauchisme » ?

[Source : voltairenet.org]

[NdNM : la présentation par Thierry Meyssan de faits historiques relatifs à l’islamo-gauchisme représente une bonne illustration de la manière dont divers groupes ou peuples peuvent se faire manipuler par le biais de l’idéologie, que celle-ci soit de source religieuse, politique, économique ou autre.]

par Thierry Meyssan

La France, et dans une moindre mesure plusieurs autres pays européens, est traversée par un débat sur « l’islamo-gauchisme » ; des personnalités de gauche qui soutiennent l’islam politique malgré l’exemple de Daesh. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas là d’une tactique électorale momentanée, mais d’une conséquence d’une stratégie de la guerre froide, ravivée par l’administration Biden.

La ministre française chargée des universités, Frédérique Vidal, vient de commander un rapport sur la sociologie de l’islamo-gauchisme dans les universités.

Au XVIe et XVIIe siècle, les Européens distinguaient la « sphère publique » visible de tous, de la « sphère privée » plus intime. Cependant, au XVIIIe siècle, la Révolution française donna une définition différente de ces deux expressions : la « sphère privée » devint le domaine du travail, de la famille et de la religion, tandis que la « sphère publique » [devint] celui de la politique et de la nation. Dès lors, si des militants politiques trouvent dans des religions la force de leur engagement, il paraît incongru qu’ils soutiennent des religions particulières.

Or, cette manière de voir est désormais battue en brèche par le soutien apporté par quelques personnalités et groupes politiques à des mouvements « islamistes ». Par islamisme, je ne désigne rien ayant un rapport avec la religion musulmane, mais une idéologie politique qui instrumente cette religion. Mahomet ayant été à la fois un prophète, un leader politique et un chef militaire, son héritage est facile à détourner.

Rouhollah Khomeiny rencontra Hassan el-Banna en 1938 au Caire. Les deux hommes conclurent un pacte de non-agression mutuelle et se partagèrent le Moyen-Orient.

L’islam politique

Dans la pratique, l’islam politique consiste à mobiliser les foules en invoquant la religion musulmane. Cela peut-être avec des moyens très différents et des objectifs opposés, selon la conception que l’on a de cette religion. Le fait de recourir à des arguments religieux pour faire de la politique permet d’obtenir un sens du sacrifice sans limites qui peut vite tourner au fanatisme. La langue arabe contemporaine, qui accorde plus de valeur aux émotions qu’aux raisonnements, rend probablement les Arabes beaucoup plus réceptifs que d’autres à ce type d’engagement.

Au XXe siècle, les Britanniques ont demandé au mufti d’Al-Azhar de déterminer une version unique du Coran pour contrer la secte du Mahdi au Soudan. Il y en avait jusque là une quarantaine de différentes. Ils ont également demandé à Hassan al-Banna de créer une société secrète, la Confrérie des Frères musulmans, sur le modèle de la Grande Loge Unie d’Angleterre pour disposer d’un moyen de pression sur le pouvoir égyptien. Durant la Guerre froide, la CIA a placé deux de ses agents, Sayyed Qtob et Saïd Ramadan, dans cette société secrète sunnite pour y théoriser le jihad.

D’autres écoles d’islam politique contemporaines se sont développées d’abord au sein du soufisme contre les empires russe et chinois, puis avec Rouhollah Khomeiny au sein du chiisme contre l’Empire britannique. Si l’école soufie a fait alliance avec la Confrérie des Frères musulmans autour du président Recep Tayyip Erdoğan, l’école chiite a au contraire passé un accord de non-ingérence réciproque avec elles. Cependant, tous se sont battus ensemble contre les Russes et sous les ordres de l’OTAN durant la guerre de Bosnie-Herzégovine. À l’époque, ils croyaient partager la même idéologie, mais aujourd’hui ils considèrent tous que ce n’était et n’est toujours pas le cas.

Les Français font remonter le soutien de penseurs de gauche à l’islamisme à l’exil de l’ayatollah Khomeiny en région parisienne (1978-9). À l’époque, Jean-Paul Sartre et Michel Foucault l’avaient rencontré et lui avaient apporté leur soutien. Ils avaient parfaitement compris son combat contre l’impérialisme occidental, tandis que Zbigniew Brzeziński (le conseiller de Sécurité nationale du président Jimmy Carter) le considérait, à tort, comme superficiel.

Mais ce dont on parle aujourd’hui est d’une tout autre nature : des penseurs de gauche attribuent aux musulmans dans leur ensemble la même fonction d’avant-garde populaire qu’au prolétariat du XIXe siècle. C’est une stupidité. En effet :
 les musulmans appartiennent à toutes les classes sociales ;
 l’islam est absolument compatible avec le capitalisme le plus débridé.

En réalité, ils appréhendent différemment les musulmans selon qu’ils sont sunnites ou chiites. Les premiers seraient progressistes, tandis que les seconds seraient réactionnaires. Ils ont soutenu le pro-US Frère musulman Mohamed Morsi en Égypte, mais dénoncent le nationaliste Mahmoud Ahmadinejad en Iran. Or le président Morsi n’a jamais cherché à améliorer les conditions de vie des plus pauvres, tandis que le président Ahmadinejad l’a fait avec succès jusqu’à la fin de ses mandats. Identiquement, Mohamed Morsi n’est devenu président qu’en menaçant de mort les magistrats du conseil électoral et leurs familles(([1] « La Commission électorale présidentielle égyptienne cède au chantage des Frères musulmans », Réseau Voltaire, 20 juin 2012.)), tandis que Mahmoud Ahmadinejad a été élu démocratiquement. Force est de constater que les islamo-gauchistes ne se déterminent pas par rapport à l’action intérieure des personnes qu’ils soutiennent, mais à leur politique étrangère. Ils approuvent l’islam politique pro-US et dénoncent l’islam politique anti-impérialiste.

L’islamo-gauchisme n’existe que dans les pays occidentaux, à l’exception de la Tunisie. L’opposant en exil Moncef Marzouki apporte son soutien à la Confrérie des Frères musulmans et devient de premier président de la République du Printemps arabe. Il servira de paravent aux Frères d’Ennahdha et est écarté du pouvoir aux élections présidentielles de 2014.

Le révolutionnaire bolchevik Léon Trotski (1879-1940) servit les intérêts britanniques contre la Russie. Il entra en conflit avec Staline qui l’expulsa d’URSS et le fit assassiner à Mexico. Certains de ses partisans n’ont pas hésité à poursuivre son œuvre en se mettant au service des États-Unis

La stratégie de la NED :
alliance de certains trotskistes avec certains islamistes

Le soutien de personnalités de gauche à la Confrérie des Frères musulmans et à l’Ordre des Naqshbandi a été organisé par la National Endowment for Démocracy (NED) dans le cadre de la Guerre froide, dès 1983. Le président Ronald Reagan venait de rallier à lui un groupe de trotskistes juifs et new-yorkais pour lutter contre l’URSS. En vertu du conflit qui opposa le pro-Britannique Trotski(([2] Il n’a jamais été démontré que Trotski ait été un agent de la Couronne, mais que sa secrétaire était, elle, une agente britannique. Cependant Léon Trotsky décapita la Marine russe dont il fit assassiner presque tous les officiers pour la plus grande joie du Royaume-Uni.)) et Staline, ces disciples rejoignirent les services secrets des « Cinq Yeux » (Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni). Ils fondèrent notamment la NED. Dans le contexte des scandales entourant la CIA, ils imaginèrent de réaliser certaines parties de ses opérations par la voie légale. Ils recrutèrent des personnalités trotskistes de par le monde pour se joindre à leur combat, particulièrement dans les deux théâtres d’opérations de l’époque : l’Afghanistan et le Liban.

Pour son combat antisoviétique en Afghanistan, la NED recrute le « french doctor » (médecin français) Bernard Kouchner. C’est un ancien de l’Union des étudiants communistes qui a quitté cette organisation lors de la purge contre les trotskistes. Le jeune homme soignera au Pakistan les anticommunistes afghans et les moudjahidines arabes d’Oussama ben Laden. À l’époque ces derniers sont applaudis en Occident comme des « combattants de la Liberté ».

Au même moment, durant la guerre civile libanaise, la NED peine à recruter. Finalement elle choisit les scissionnistes du Parti communiste syrien, Riyad Al-Turk, Georges Sabra et Michel Kilo. Les trois hommes signent un manifeste qui assimile les Frères musulmans à un nouveau prolétariat et appelle de ses vœux une intervention militaire états-unienne au Moyen-Orient. Pour la Syrie, c’est un soutien clair au putsch des Frères musulmans à Hama. Le président Hafez el-Assad les fait donc arrêter et emprisonner jusqu’à ce qu’ils abjurent ce texte.

La guerre de Bosnie-Herzégovine est l’occasion pour la NED de recruter l’essayiste Bernard-Henri Lévy. Celui-ci deviendra le conseiller médiatique du président Alija Izetbegović. Au même moment, celui-ci prend pour conseiller politique le néoconservateur Richard Perle et pour conseiller militaire Oussama ben Laden.

Dans le contexte de la guerre froide, toutes les personnalités citées ci-dessus ont probablement sincèrement cru agir pour le mieux. Mais une fois l’URSS dissoute, certaines d’entre elles ont poursuivi leur parcours dans cette voie nauséabonde.

Ainsi Riyad Al-Turk, Georges Sabra et Michel Kilo sont devenus des porte-parole du Pentagone lors des événements en Syrie. Au nom de leur passé communiste, ils ont convaincu la gauche européenne qu’il s’agissait d’une guerre civile et non pas d’une attaque par des jihadistes internationaux. Ils ont même réussi à leur faire croire que le Front al-Nosra (branche d’Al-Qaïda en Syrie) était une organisation révolutionnaire syrienne.

Ou encore Bernard-Henri Lévy, après avoir fait l’apologie de Guantánamo, est devenu le porte-parole des jihadistes libyens. Il a présenté la Jamahiriya arabe libyenne — un régime inspiré des socialistes utopistes français du XIXe siècle — comme une dictature. Il a soutenu le bombardement de Tripoli par l’OTAN et la nomination d’un des chefs historiques d’Al-Qaïda, Abdelhakim Belhaj, comme gouverneur militaire de Tripoli. Pour finir, il a même aidé à la réception officielle de celui-ci au ministère français des Affaires étrangères à Paris.

Le Collectif contre l’islamophobie en France, association proche de la Confrérie des Frères musulmans, a été dissoute en 2020 juste avant que le gouvernement français ne l’interdise. Des leaders de gauche de premier plan ont participé à ses manifestations.

La théorisation de l’islamo-gauchisme

Si l’islamo-gauchisme est d’abord une pratique des services secrets occidentaux, il est devenu une théorie politique en 1994 autour de Chris Harman. Ce penseur trotskiste britannique est un militant du Socialist Workers Party (Parti socialiste des travailleurs). Il publia en 1994, dans Socialism International, un article intitulé « The prophet and the proletariat » (Le prophète et le prolétariat). Il tente d’y démontrer que les musulmans ne sont ni des fascistes ni des progressistes, mais qu’ils forment le nouveau prolétariat.

Les trotskistes de Reagan comme Claude Harman ont tous adhéré à la théorie d’Ygael Gluckstein (dit « Tony Cliff ») de la « révolution permanente déviée » selon laquelle tous les États dits « communistes » (Chine, Corée du Nord, Cuba) sont en réalité staliniens. Cette manière de voir leur permet à la fois de militer pour la révolution mondiale et de condamner les adversaires des États-Unis. Ils ont été exclus de la Quatrième internationale. Il ne s’agit donc pas d’assimiler tous les trotskistes à leur dérive.

Au vu de ces éléments, l’islamo-gauchisme ne s’explique pas tant par une course aux voix des musulmans immigrés en Europe que par l’inversion des valeurs depuis la dissolution de l’Union soviétique. La disparition des partis communistes a laissé le champ libre à une gauche atlantiste. Celle-ci a spontanément choisi la direction idéologique de ses alliés US. Elle l’a épousée au point de participer à ses coups tordus, notamment à son instrumentation de l’islam politique sunnite.

Désormais la logique des services secrets comme celle des idéologies sont subverties par le réveil (woke) du puritanisme états-unien. Ces derniers trouvent chez les Frères musulmans la même quête de pureté qui les anime. Plusieurs membres de l’administration Biden participaient, le 13 juin 2013, à la réunion du Conseil de sécurité nationale à laquelle un délégué officiel de la Confrérie, cheik Abdallah Bin Bayyah, était invité. Il existe donc un réel danger de voir maintenant s’inscrire dans la durée l’islamo-gauchisme dans les partis politiques, d’autant que les Occidentaux n’ont toujours pas assimilé que tous les chefs d’Al-Qaïda et de Daesh sont ou ont été membres de la Confrérie des Frères musulmans.

Thierry Meyssan




Le Grand Reset, un pacte suicidaire

[Source : Le Saker Francophone]

Par Dmitry Orlov – Le 8 février 2021 – Source Club Orlov

[NdNM : Dmitry Orlov est doué d’un type d’humour, éventuellement noir, plus ou moins sarcastique et particulièrement drôle pour ceux qui y sont sensibles.]

La récente rencontre virtuelle des plus riches du monde à Davos a fait beaucoup de bruit. En prélude à cette rencontre, l’éternel coureur des jupons ploutocratiques, Klaus Schwab a publié un très court livre sur ce qu’il appelle le « Grand Reset ». Il a donné naissance à des slogans accrocheurs tels que « Tu ne posséderas rien… et tu en seras heureux. » L’une des personnes invitées à prendre la parole lors de cette réunion était Vladimir Poutine. Ce qu’il a dit a mis ces gens en état de choc. « Mais qu’en est-il de l’Europe ? ! » s’est mis à crier Schwab dès que Poutine eut fini de parler. « M. Poutine, la Russie sauvera-t-elle l’Europe ? ! » « Peut-être », dit Poutine. Parmi les dignitaires réunis, 80 d’entre eux se sont immédiatement inscrits à une conférence privée avec Poutine, cherchant comment être parmi les invités. Après avoir pris tout cela en considération et l’avoir laissé mijoter dans ma tête pendant quelques semaines, je crois que je comprends maintenant ce qu’est le « Grand Reset » : c’est un pacte pour un suicide de l’oligarchie. Permettez-moi de vous expliquer…

Dans son disours, Poutine a exposé quelques nouvelles idées audacieuses. Je ne sais pas si Schwab a compris que Poutine lui a dit très poliment d’aller au coin et de sucer son pouce, mais en tant qu’homme à idées, Schwab est un désastre. Sa pensée est un mélange de platitudes pompeuses, de vœux pieux et d’incessantes contradictions, le tout servi par une ferveur révolutionnaire sénile digne de Léon Trotsky qui, à 141 ans maintenant, serait en effet assez sénile. Les dirigeants occidentaux semblent avoir accepté le concept du « Grand Reset » de Schwab et abusent d’un autre slogan accrocheur : « Reconstruire en mieux ! »

Schwab pense que le coronavirus offre une grande opportunité pour son « Grand Reset ». En effet, cet horrible fléau a déjà tué plus d’un tiers de la population mondiale et le monde ne sera plus jamais le même. Oh, attendez, c’est à la Grande Peste que je pensais, pas au « Grand Reset » – je confonds toujours les deux…

D’après les derniers chiffres officiels, le coronavirus n’a tué que 0,02821% de la population mondiale, dont 73,6% de retraités, la plupart des autres étant déjà gravement malades. Beaucoup d’entre eux sont en fait morts du rhume ou de la grippe ou d’une infection bactérienne ou fongique et n’ont été testés positifs au coronavirus que par un test PCR, toujours aussi peu fiable, mais nous ne saurons jamais combien. Le coronavirus a tué un nombre d’enfants qui apparaît à peine dans l’épaisseur du trait et moins de 0,001% de personnes en bonne santé dans leurs années de vie active (18 à 45 ans). Cela représente moins d’une personne sur un million.

Le nombre de décès dus à l’introduction d’objets étrangers dangereux, tels que des ampoules électriques, dans l’anus est nettement inférieur, même si l’on peut se demander dans quelle mesure. Dans cette optique – jeu de mot assumé – la position du gouverneur de New York , selon laquelle « aucune mesure, aussi draconienne soit-elle, ne peut être considérée comme imprudente si elle sauve ne serait-ce qu’une seule vie », incite à interdire toutes les ampoules et à rester assis dans le noir en toute sécurité. La sécurité parfaite est impossible et si c’était le cas, ce serait une mauvaise idée : nous serions dans le collimateur pour être lauréat du prix Darwin. La sécurité parfaite ne devrait pas exister. Les idiots sont produits naturellement et nous rendent tous un grand service en mourant le plus tôt possible.

Une autre chose qui ne devrait pas exister est le SARS-COV-2 de la Covid-19. Comme vous l’avez peut-être déjà supposé, il s’agit d’un coronavirus. Les coronavirus sont très communs dans toutes sortes d’espèces ; il y en a au moins une douzaine chez l’homme qui ne provoquent pas de maladie particulièrement grave. Un fait communément admis concernant les coronavirus – et la plupart des autres virus, à l’exception spécifique du lyssavirus qui provoque la rage – est qu’ils sont spécifiques à une espèce. Il existe un coronavirus pour chien qui leur donne la diarrhée, un coronavirus pour chat qui les tue, et aucune proximité de chats, de chiens et d’humains au cours de milliers d’années n’a fait sauter ces coronavirus d’une espèce à l’autre.

Et puis on s’attend à ce que nous croyions qu’un virus de chauve-souris a sauté sur l’homme. L’analyse du génome du virus a montré qu’il a simultanément emprunté une protéine de pointe à un coronavirus humain lui permettant de pénétrer dans les cellules humaines et le mécanisme de réplication du VIH – qui cause le sida – lui permettant de se répliquer dans les cellules humaines. Bien sûr, tout est possible, mais ce qui est plus probable, c’est que quelqu’un a fabriqué ce virus.

Est-ce que ce genre de choses arrive ? On pourrait penser qu’une personne qui veut rendre les virus plus mortels a sa place dans une camisole de force dans une cellule capitonnée, mais apparemment certains d’entre eux se sont échappés et sont allés travailler pour le gouvernement américain. Selon la revue Nature« les chercheurs qui étudient les virus en laboratoire les rendent parfois délibérément plus dangereux pour aider à préparer de meilleures réponses aux épidémies qui pourraient survenir naturellement. » Et parfois, ce qui se passe dans le laboratoire ne reste pas dans celui-ci.

Non seulement ce virus est susceptible d’avoir été concocté en laboratoire, mais il semble qu’il ait été concocté de manière incompétente. C’est un virus minable qui ne se réplique pas bien : au lieu de fabriquer des particules virales fonctionnelles et bien formées, il fabrique toutes sortes de déchets moléculaires qui provoquent ensuite de graves réactions allergiques. Vous avez probablement entendu parler des tempêtes de cytokines ? La libération de cytokines est essentielle à presque tous les stades de la réponse immunitaire aux allergènes. Les enfants sont immunisés grâce à un organe appelé thymus qui est « le plus grand et le plus actif pendant les périodes néonatale et préadolescente ».

Là encore, tout est possible, mais certaines choses sont plus probables que d’autres. Un coronavirus passant spontanément de la chauve-souris à l’homme est extrêmement improbable. Un projet de recherche financé par le gouvernement américain, super effrayant et maléfique, qui tournerait horriblement mal semble non seulement beaucoup plus probable, mais il a aussi une certaine dose d’inévitabilité. Étant donné la dégradation actuelle des États-Unis, à ce stade, presque tout ce que font les États-Unis tend à se transformer en boomerang. Jusqu’à présent, il y a eu 2,31 millions de décès dus au coronavirus dans le monde et 463 000 aux États-Unis, ce qui est huit fois pire par habitant que la moyenne du reste du monde. Bien joué, les intrépides fabricants de boomerangs de gain de fonction, financés par le gouvernement américain !

Ce qui est un désastre pour la plupart est une opportunité pour quelques-uns, et Klaus Schwab, pour sa part, semble penser que si la vie vous donne une boîte de boomerangs, alors vous devriez vous dépêcher de les utiliser pour vous assommer. Le point de vue de Schwab est que nous n’aurons pas le coronavirus pour toujours, donc nous devrions vraiment nous dépêcher avec le « Grand Reset » ou nous allons manquer la chance de nous tenir tous par la main et de sauter par ce qu’il appelle « la fenêtre d’opportunité » et le monde ne sera plus jamais, le même parce que vous ne pouvez pas vous baigner deux fois dans la même eau d’une rivière, ou inventer votre propre idée stupide car je ne me soucie pas beaucoup de ces absurdités. Schwab ressemble vraiment à une caricature pour le dysfonctionnement cognitif occidental, alors laissons-le dans son coin à sniffer de la colle et retournons à Poutine.

Poutine a dit que le système libéral occidental est mort et que la Russie ne plongera pas dans ces absurdités de « Grand Reset ». Au lieu de cela, il a exposé ses propres principes pour ce qu’on appelle en Russie « l’État social » : un État qui fonctionne bien et qui sert les intérêts de ses citoyens. L’Occident peut suivre ce programme ou non. Mais si ce n’est pas le cas, un désastre humanitaire de l’ampleur de la Seconde Guerre mondiale semble très probable. Vous pouvez lire l’intégralité de son discours sur le site du Kremlin. Vous pouvez également comparer son discours à celui du Chinois Xi. Xi n’a pas non plus gobé ces absurdités de « Grand Reset », et son grand plan semble étrangement bien harmonisé avec celui de Poutine.

La bonne façon de faire avancer le monde est un sujet énorme que je réserve pour un autre jour. Ici, je veux juste répondre à la question « Qu’est-ce que le « Grand Reset », vraiment ? » Réinitialiser quelque chose, c’est le remettre dans son état initial. Quel était l’état initial de votre compte bancaire lorsque vous l’avez ouvert pour la première fois ? Zéro, exactement ! Et que contrôle un conclave des super-riches du monde ? Les finances, bien sûr ! Je pense qu’il serait plus juste de l’appeler la Grande Annulation. Mais comment les super-riches vont-ils déterminer qui sera annulé et qui ne le sera pas ?

Puisque les pauvres, par définition, n’ont rien à annuler et que la classe moyenne n’existe plus qu’en tant que dépositaire d’une dette qui s’annule progressivement, les super-riches n’ont qu’eux-même à annuler. Et comment, je vous prie, vont-ils décider qui sera annulé et qui ne le sera pas ? Lanceront-ils les dés ? Se livreront-ils à des duels ? Laisseront-ils un robot à base d’IA décider ? Toutes ces propositions semblent farfelues ; après tout, nous parlons des bâtards les plus avides du monde qui sont sur le point de tout perdre. Aimeriez-vous que tous vos comptes bancaires soient annulés alors que votre voisin est épargné ? Vous voyez ce que je veux dire ? Non, il n’y a qu’un seul moyen pour qu’ils acceptent tous de partir : sauter de la falaise tous ensemble, en se tenant la main. Dans ce contexte, « Reconstruire en mieux » est un rêve de vie après la mort : le vaisseau spatial de sauvetage d’un futur qui ne viendra jamais.

Ce qu’ils appellent le « Grand Reset » est un pacte suicidaire. S’ils se précipitent pour en finir alors que la pandémie de coronavirus, si mortelle soit-elle, fait toujours rage, c’est pour que leur suicide collectif paraisse moins ridicule. Après tout, si la fausse pandémie passe et que le système financier occidental n’implose qu’à ce moment-là, ce sera comme si tous les grands oligarques sortaient simultanément sur leurs balcons, dans leurs temples, installaient des peaux de bananes, soigneusement positionnées sur le parapet du balcon,  et dansaient de manière synchrone en tombant sur les piques des hallebardes décorant la clôture du lieu. La moitié de la planète verrait cela et mourrait aussi de … rire. La pire des morts est une mort ridicule, et l’effondrement financier de l’Occident doit donc se produire pour que l’on puisse dire que « le coronavirus l’a fait ! » de manière plausible comme excuse ; d’où la ruée.

Dmitry Orlov

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Après le Nouvel Ordre Mondial

Par Joseph Stroberg

Que l’on se base sur les grandes prophéties religieuses (bibliques, coraniques…) ou sur la simple logique associée à l’observation des faits et de l’Histoire, le Nouvel Ordre Mondial aura inéluctablement une fin (voir aussi : Vie et mort des systèmes, La loi de dégradation ou d’augmentation du désordre et du chaos). Nous pouvons alors nous poser la question de sa succession. Qu’est-ce qui succédera à cet ordre, à ce système, à cette « civilisation ». Quel genre de vie les êtres humains et les autres êtres vivants terrestres connaîtront-ils ensuite ? Une petite idée du futur peut également résulter de l’étude du passé et de l’observation du présent et des lois universelles.

La conjugaison de
l’expansion continue de l’Esprit ou de la Vie animant la matière
et de l’inertie de cette dernière produit un mouvement cyclique en
spirale, ou encore hélicoïdal de l’organisation matérielle ou
systémique et donc de la conscience qui lui est étroitement
associée. En d’autres termes, l’Histoire peut sembler cyclique
ou se répéter, mais ne se reproduit jamais identiquement. Le
passage d’une spire à la suivante représente une forme
d’évolution de la conscience, un genre d’organisation plus
sophistiqué, une amélioration de certaines conditions…

Si les espèces
végétales fonctionnent généralement de manière décentralisée
et sans tête dirigeante, et les sociétés animales plutôt
hiérarchiquement (allant de modèles royalistes, comme chez les
abeilles, à démocratiques, comme chez les herbivores ou les bancs
de poissons), les êtres humains ont expérimenté au cours des âges
ces différents modèles sociaux, passant de structures calquées sur
le végétal avant de copier celles des animaux.

Le Nouvel Ordre
Mondial (NOM) en arrive(ra) ainsi à un système hyper hiérarchisé,
pyramidal, centralisé et mondialisé dans lequel chaque
sous-système, décentralisé de ceux du même niveau, est lui-même
hiérarchisé et centralisé. En cela, il rappelle la structure des
fractales (par exemple dans le découpage administratif en blocs
continentaux, puis en États, régions et agglomérations).

Comme la
construction de ce NOM ne pouvait se faire sans la destruction de
structures existantes antagonistes telles que la cellule familiale et
les nations, il a dans cet objectif favorisé l’individualisme et
la compétition. Une des conséquences est que l’individualisme
extrême a amené le rejet des élites dirigeantes. Un individu qui a
atteint une conscience individualisée accepte mal d’être dirigé
par un autre, surtout quand ce dernier n’a pas à cœur les
intérêts d’autrui, mais seulement les siens propres.

Il est possible et très probable que le NOM marque pour l’Humanité l’achèvement d’un grand cycle (ou plus exactement le parcours d’une spire) de l’évolution et que son nouvel âge d’or retrouve certaines conditions voisines des débuts édéniques ou préhistoriques (selon le point de vue), sans hiérarchie exécutive et décisionnelle, dans un contexte fortement décentralisé, mais avec une guidance spirituelle directe. Le modèle futur de société serait alors végétal en ce qui concerne l’organisation sociale, mais animal pour l’inspiration de cette même organisation. La nouvelle « Jérusalem » serait le symbole d’une société guidée ou conseillée par des sortes de sages ou guides spirituels ou par des aliénigènes, eux-mêmes sous inspiration divine ou mentalement fortement avancée. Mais ces guides ou conseillers humains ou extraterrestres n’auraient aucun pouvoir exécutif, législatif et judiciaire. Ces types de pouvoir n’auraient d’ailleurs plus guère de sens dans une société adulte dans laquelle chaque être humain individuel serait devenu capable d’assumer ses propres responsabilités et de vivre en synergie avec ses semblables et avec la nature. (voir aussi le Manifeste pour un nouveau monde, comme exemple d’organisation possible).




Mourir libre ou vivre esclave

Par Joseph Stroberg

La crise mondiale de la Covid-19 est un révélateur du choix fondamental auquel fait face l’Humanité et chacun des êtres humains pris individuellement. Celui-ci a été évoqué par plusieurs prophéties représentant divers courants religieux ou spirituels (Bible, Coran, Sagesse amérindienne…). Il se traduit essentiellement par l’alternative du matérialisme ou de la spiritualité. Il a déjà été évoqué d’une manière ou d’une autre sur le blogue, en particulier dans les articles suivants :

Il est clairement indiqué dans le huitième feu à la fin de la prophétie amérindienne des sept feux, telle que présentée ci-après. Concrètement, l’individu ou le groupe qui choisit la voie spirituelle ne craint pas la mort et préfère généralement celle-ci à une vie d’esclave telle que celle proposée par le Nouvel Ordre Mondial.

[Source : Esprit Spiritualité Métaphysiques ou Spiritualité, Science et Développement]

La prophétie des sept feux

Un message de paix et d’unité selon la tradition des amérindiens algonquins et ojibwés

La prophétie algonquine des sept feux décrit l’évolution de l’humanité depuis des siècles jusqu’à nos jours. Nous sommes dans la période du septième feu, une période cruciale de choix de vie. La prophétie incite à choisir un monde de paix et d’union entre les races et les peuples. Ce message est délivré activement par plusieurs Grands Chefs Algonquins, dont le Grand-Père William Commanda et Dominique Rankin. Il est en accord avec une autre prophétie des Lakotas, celle de la femme Bison Blanc.

Sept prophètes sont venus chez les Anishinabés.

Ils sont venus quand le peuple vivait une vie paisible et bien remplie sur la côte nord-est de l’Amérique du Nord. Ces prophètes ont laissé au peuple sept prophéties sur ce que serait le futur. Chacune de ces prophéties fut appelée un feu, et chaque feu représente une période différente qui se produira dans le futur. Voilà pourquoi les enseignements des sept prophètes sont maintenant nommés les Sept Feux.

Le premier prophète dit au peuple:

« Dans la période du Premier Feu, la nation Anishinabé s’élèvera et suivra la voie du Coquillage Sacré de la Loge du Midewiwin. La loge du Midewiwin servira de point de rassemblement au peuple et ses traditions seront la source de beaucoup de force. Le Mégis Sacré les conduira à la terre choisie pour les Anishinabés. Vous devrez chercher une île en forme de tortue [l’Amérique du Nord] reliée à la purification de la terre. Vous trouverez une telle île au début et à la fin de votre voyage. Il y aura sept endroits où vous vous arrêterez sur votre parcours. Vous saurez que vous avez atteint l’endroit choisi quand vous aurez atteint une terre où la nourriture se développe sur l’eau. Si vous y restez, vous périrez. »

Le deuxième prophète dit au peuple:

« Vous reconnaîtrez le Deuxième Feu parce qu’en ce temps là, la nation sera cantonnée près d’une grande étendue d’eau. En ce temps là, la direction du Coquillage Sacré sera perdue. Le Midewiwin diminuera en force. Un garçon naitra pour indiquer la voie de retour aux traditions. Il montrera la direction des marches vers le futur du peuple Anishinabé. »

Le troisième prophète dit au peuple:

« Pendant le Troisième Feu, les Anishinabés trouveront la voie vers leur terre choisie, une terre à l’ouest de laquelle la nourriture pousse sur l’eau. »

Le quatrième feu:

Le Quatrième Feu fut originalement révélé au peuple par deux prophètes. Ils sont venus comme un seul. Ils ont parlé de la venue de la race à la peau blanche.

L’un des prophètes dit:

« Vous connaîtrez le futur de notre peuple par le visage que la race à la peau blanche affiche. S’ils viennent en affichant le visage de la fraternité, alors viendra une période de merveilleux changements pour plusieurs générations. Ils apporteront de nouvelles connaissances et objets qui pourront se joindre aux connaissances de ce pays. De cette façon, deux nations se joindront pour créer une puissante nation. À cette nouvelle nation se joindront deux autres, et les quatre nations formeront la plus puissante de toute les nations. Vous reconnaîtrez le visage de la fraternité si la race à la peau blanche vient sans porter d’armes, s’ils viennent en apportant seulement leurs connaissances et une poignée de main. »

L’autre prophète dit :

« Méfiez-vous si la race à la peau blanche vient en affichant le visage de la mort. Vous devrez faire attention parce que le visage de la fraternité et celui de la mort se ressemblent beaucoup. S’ils viennent en portant des armes, méfiez-vous. S’ils viennent souffrants, ils pourraient vous tromper. Leurs cœurs pourraient être remplis de convoitise pour les richesses de cette terre. S’ils sont véritablement vos frères, laissez-les vous le prouver. Ne les acceptez pas en toute confiance. Vous saurez que le visage qu’ils affichent est celui de la mort si les rivières sont empoisonnées et si les poissons deviennent impropres à la consommation. Vous les reconnaîtrez par ces multiples signes. »

Le cinquième prophète dit:

« Pendant la période du cinquième Feu, viendra un temps de grandes difficultés qui affectera la vie de tous les Autochtones. Quand les signes de ce Feu apparaitront, viendra parmi le peuple une personne qui promettra une grande joie et le salut. Si le peuple accepte ces promesses d’une nouvelle façon de vivre et abandonne les enseignements anciens, alors les difficultés du Cinquième Feu resteront avec le peuple pendant plusieurs générations. Les promesses qui vous seront faites se révéleront de fausses promesses. Tous ceux qui accepteront ces promesses causeront la presque totale destruction du peuple. »

Le prophète du Sixième Feu dit:

« Pendant la période du sixième Feu, il sera évident que les promesses du Cinquième Feu sont venues d’une fausse manière. Ceux qui auront été trompés par ces promesses éloigneront leurs enfants des enseignements des Sages. Petits-fils et petites-filles se retourneront contre leurs Ainés. Aussi, les Sages perdront leur raison de vivre, ils perdront leur rôle dans la vie. Pendant cette période, une nouvelle maladie fera son apparition parmi le peuple. L’équilibre de nombreuses personnes sera dérangé. La coupe de la vie sera presque renversée. La coupe de la vie deviendra presque la coupe de l’amertume. »

Quand ces prédictions furent faites, beaucoup se moquèrent des prophètes. Ils détenaient alors les remèdes nécessaires pour se préserver de la maladie. Ils étaient alors un peuple en bonne santé et heureux. Ils étaient ceux qui choisirent de rester en arrière lors de la grande migration des Anishinabés. Ces personnes furent les premières à entrer en contact avec la race à la peau blanche. Il en souffrirent le plus.

Quand le Cinquième Feu arriva, de grandes difficultés survinrent dans la vie de tous les Autochtones. La race à la peau blanche lança des offensives militaires contre les Autochtones dans tout le pays pour s’emparer de leurs terres et de leur indépendance comme peuple libre et souverain. Nous savons maintenant que les fausses promesses qui ont été faites à la fin du Cinquième Feu, se référaient au matériel et aux richesses inhérents au mode de vie de la race à la peau blanche. Ceux qui ont abandonné les anciennes méthodes et accepté ces nouvelles promesses furent un facteur important qui causa la presque totale destruction des Autochtones de ce pays.

Quand vint le Sixième Feu, les paroles du prophète s’avérèrent vraies, les enfants furent privés des enseignements des Sages. L’ère des pensionnats qui « civilisaient » les enfants indiens avait commencé. Le langage des Indiens et leur religion furent enlevés aux enfants. Les personnes commencèrent à mourir jeunes. Ils avaient perdu la volonté de vivre et leur raison de vivre.

Pendant l’ère confuse du Sixième Feu, il est dit qu’un groupe de visionnaires vint chez les Anishinabés. Ils rassemblèrent tous les prêtres de la Loge du Midewiwin. Ils dirent aux prêtres que la méthode Midewiwin était en danger d’être détruite. Ils ont rassemblé tout les Objets Sacrés. Ils ont rassemblé tous les écrits qui décrivent les cérémonies. Toutes ces choses furent placées à l’intérieur d’une bûche taillée dans l’arbre de fer. Des hommes furent suspendus à une falaise par de longues cordes. Là, ils creusèrent un trou dans la falaise et y enterrèrent la bûche là où personne ne pourrait la trouver. C’est ainsi que les enseignements des Sages furent cachés à la vue mais gardés en mémoire. Il est dit que le jour où les Indiens pourront pratiquer leur religion sans avoir peur, un petit garçon aurait un rêve qui indiquerait où la bûche de bois dur contenant les Objets Sacrés et les écrits a été enterrée. Il guiderait son peuple à cet endroit.

Le septième feu

Le Septième prophète qui rendit visite au peuple il y a bien longtemps, est décrit comme étant différent des autres prophètes. Il était jeune et avait une lumière étrange dans ses yeux. Il dit:

« Quand viendra la période du Septième Feu, de Nouvelles Personnes apparaitront. Elles retraceront leurs pas pour redécouvrir les traces laissées sur la route. Leurs pas les conduiront vers les Ainés à qui elles demanderont de les guider dans leur voyage. Mais beaucoup de Ainés se seront endormis. Ils s’éveilleront dans ce nouvel âge sans rien à offrir. Quelques-uns des Ainés seront muets parce que personne ne leur demandera quoi que ce soit. Les nouvelles personnes devront faire attention à la manière dont elles s’approcheront des Ainés. La tâche des nouvelles personnes ne sera pas facile.

Si les nouvelles personnes restent fortes dans leur quête, le Tambour à Eau de la Loge du Midewiwin fera de nouveau entendre sa voix. Il y aura une renaissance de la nation Anishinabé et les vieilles flammes seront attisées. Le Feu Sacré brulera de nouveau.

Le huitième feu

C’est en ce temps là qu’on donnera le choix à la race à la peau blanche entre deux chemins. Si elle choisit le bon chemin, alors le Septième Feu allumera le Huitième et dernier Feu, un Feu éternel de paix, d’amour, de fraternité et de sororité. Si la race à la peau blanche fait le mauvais choix de route, alors la destruction qu’elle a apportée avec elle en venant dans ce pays, se retournera contre elle et causera beaucoup de souffrance et de morts parmi tous les habitants de la terre. »

Les sages de la nation Ojibwé et des personnes d’autres nations ont interprété les deux chemins auxquelles la race à la peau blanche doit faire face, comme étant la route de la technologie et la route de la spiritualité. Ils pensent que la route vers la technologie représente une continuation de la ruée tête baissée vers le développement technologique. C’est cette route qui a conduit la société moderne vers une planète endommagée et brûlée. Serait-il possible que la route vers la technologie représente une ruée vers la destruction? La route vers la spiritualité représente un chemin plus lent, celui que les Autochtones traditionnels ont suivi et qu’ils cherchent à retrouver. La terre n’est pas brûlée sur ce sentier. L’herbe y pousse encore.

Le prophète du Quatrième Feu a parlé d’une ère où deux nations se joindraient pour créer une puissante nation. Il parlait de la venue de la race à la peau blanche et du visage de la fraternité que les Frères à peau blanche pourraient afficher. Il est évident d’après l’histoire de ce pays que ce n’était pas le visage que présentait généralement la race à la peau blanche. La puissante nation mentionnée dans le Quatrième Feu n’a jamais été formée.

Si le peuple naturel de la terre pouvait simplement porter le visage de la fraternité, nous pourrions délivrer notre société du chemin de la destruction. Pourrions-nous faire en sorte que les deux chemins qui représentent deux points de vue du monde diamétralement opposés s’unissent pour former cette puissante nation?

Serait-il possible de former une nouvelle nation qui serait guidée par le respect pour toutes les êtres vivants?

Sommes-nous les personnes du Septième Feu?

Danse des indiens algonquiens (gravure de John White, 1590)




Noël ne nous a pas abandonnés

[Source et auteur : Patrick Bernard]

Selon la sagesse védique du Bhagavat-dharma, la religion éternelle, la naissance n’est pas une création. La naissance est la ré-apparition d’un principe spirituel, vital et immortel, qui se réincarne de vie en vie dans de nouveaux corps physiques. Le culte académique de l’endoctrinement matérialiste nous a conditionnés à « croire » que ce sont les forces de la matière qui influencent les puissances de la conscience, mais cette croyance n’a aucun fondement scientifique. Les nouveaux physiciens observent et enseignent au contraire que les puissances de la conscience ne peuvent plus être ignorées. Que ce soit au niveau microcosmique ou macrocosmique, ce sont ces puissances de conscience qui déterminent les comportements de la matière. Dès que nous nous rappelons pourquoi le retour de la conscience universelle est crucial pour la guérison du monde d’aujourd’hui, un changement se produit dans notre vie intérieure et extérieure. Pour les personnes en cheminement vers l’éveil de la conscience humaine, la célébration de Noël n’est ni une fête sociale ni un rituel religieux ; c’est avant tout une expérience d’éveil, un événement de la vie intérieure, une réappropriation des puissances de la conscience.

Le solstice d’hiver correspond à un moment unique dans le cycle de l’année. Lorsque le soleil passe par le point cardinal situé entre le 21 et le 25 décembre, il se produit dans le ciel de vastes courants énergétiques et les personnes sensibles aux influences cosmiques peuvent ressentir de grandes ouvertures intérieures.

Les textes anciens enseignent que le déclenchement de ces énergies est dirigé par une pensée supérieure, une sorte d’intelligence galactique qui porte le nom d’archange. Même s’ils ne croient pas aux archanges par manque de connaissances ésotériques, les astrophysiciens contemporains ne peuvent s’empêcher d’observer que l’univers ne fonctionne pas comme on le croyait autrefois. Ceux qui étudient le mouvement des étoiles nous assurent que le cosmos se comporte comme une pensée vivante et non comme un mécanisme inerte. Tout se passe comme si l’univers fonctionnait comme un gigantesque organisme conscient.

Durant la période spécifique du solstice d’hiver, cette pensée archangélique prend le nom symbolique de l’archange Galadriel, ou Gabriel. Pour les transcendantalistes, les archanges représentent la personnification d’intelligences cosmiques qui ont pour mission de prendre en charge certains grands phénomènes transformationnels de la nature. Le nom Gabriel signifie « Dieu est ma force ». Pour les musulmans, Gabriel (Jibril en langue islamique) est l’esprit de la vérité qui a dicté le Coran à Mahomet. Pour les juifs, Gabriel-Archange détruit les cités perverties. Pour les chrétiens, Gabriel est l’ange de l’Annonciation.

Les forces qui sont dirigées vers la Terre durant le solstice d’hiver ont la propriété de matérialiser nos intentions et de condenser la matière. On pourrait dire que ces énergies aident à cristalliser notre environnement selon la manière dont nous concevons l’existence. C’est pourquoi il est important de ne pas succomber à l’illusion de la peur car la peur attire encore plus de situations anxiogènes. De nos jours, le monde est dominé par toute une série de fausses informations médiatiques dont le but inavoué est de garder l’être humain dans l’angoisse pour que quelques prétendues élites puissent imposer le contrôle total des populations. Redécouvrir la réalité mystique de Noël pourra susciter en nous beaucoup d’espoir et saura nous affranchir de la peur en libérant une puissante énergie, une énergie de l’ordre de l’amour. Si l’illusion de la peur devient de jour en jour plus sombre et plus autodestructrice, la connaissance de l’amour énergétique saura nous guérir de cette terrible souffrance émotionnelle.

Pour les mystiques, Noël correspond à la renaissance de l’amour sous une de ses formes les plus développées. Cet aspect particulier de l’amour se manifeste comme la naissance du Christ dans la conscience des hommes. Le mot Christ vient de l’ancien grec Christos qui est la traduction de l’araméen messia. Le messie est celui qui reçoit sur son front l’huile consacrée. Cette huile est le symbole de la grâce divine et quelle que soit notre position ou notre condition, nous sommes tous appelés à bénéficier de cette grâce. L’amour christique n’est pas une faiblesse ; c’est une solution pratique, une puissance qui est susceptible de devenir la réponse quotidienne aux difficultés auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés. Lorsque se réveille cette force en nous et que nous décidons de l’appliquer, elle devient le baume qui allège toutes nos souffrances psychiques. Par le phénomène de la résonance quantique, nos douleurs physiques s’en trouvent aussi grandement soulagées.

Noël c’est la naissance du Christ. Nous devons faire la différence entre le Christianisme et le catholicisme. Le Christianisme universel est basé sur l’enseignement thérapeutique et philosophique de Joshua Ben Joseph, (mieux connu sous le nom de Jésus-Christ) et n’a plus grand-chose à voir avec la secte catholique romaine du Vatican. Le catholicisme institutionnalisé est une croyance d’État qui a été fondée par l’empereur Constantin (270-337), un Romain adorateur de Lucifer. Notons que le grand observatoire astronomique du Vatican se nomme Lucifer. Ce nom est formé de « lux » (lumière) et de « ferre » (porter). Lucifer est donc un porteur de lumière, mais cette lumière n’est pas nécessairement Christique, elle est avant tout luciférienne, c’est-à-dire séparée des lois de l’Éternel et est à l’origine des cultes satanistes au sein du Vatican.

L’aspect chronologique ou historique de l’apparition de Jésus sur terre n’est pas ce qu’il y a de plus important. C’est surtout la profondeur et la beauté exceptionnelle du message des Évangiles qui compte le plus. Il se pourrait même qu’il y ait autant de Christs que de vagues sur l’océan. À différentes époques et sur différents continents, des Christs apparaissent de nombreuses fois sur la terre. Ils se manifestent pour rétablir les principes du bonheur éternel. Le Verbe se fait chair. Les Christs sont des serviteurs de la Conscience Suprême, mis en pouvoir par les puissances d’En-Haut afin de remplir des missions spécifiques. Ils s’incarnent selon diverses circonstances, dans des endroits choisis par eux, au sein de sociétés choisies par eux et selon les nécessités des hommes et des siècles. Ils se manifestent également sur d’autres planètes dans notre univers mais aussi dans d’autres systèmes planétaires et d’autres dimensions. Que nous possédions ou non les outils psychologiques nécessaires pour intégrer ces réalités, peu importe. Le plus important est de réaliser que la célébration de Noël est avant tout un épisode privé, invisible, une histoire cachée dans les arcanes de notre être profond. La naissance d’un Christ est un fait qui peut se produire dans chaque être humain. Les grands courants d’énergies qui circulent dans l’espace et le ciel durant le solstice d’hiver nous sont régulièrement envoyés par l’intelligence des êtres de lumière archangélique dans le but de nous aider à faire re-naître les qualités divines du Christ en nous, dans la lumière obscure de notre crèche intérieure.

La première des choses à faire serait sans doute de ne pas rejeter Marie, une expansion de la nature féminine divine. Dans la symbolique de la crèche, Marie représente la douceur de l’âme et la transparence du cœur ; Marie est la personnification de la réceptivité de l’éternel principe féminin. Le principe masculin est représenté par Joseph, le père adoptif de Jésus, qui symbolise l’intellect. Dans sa grande sagesse, Joseph ne se révolte pas lorsque Marie lui apprend qu’elle attend un enfant dont il n’est pas le père. Pour que la naissance du principe christique se fasse, l’intellect doit s’incliner devant le cœur. L’intellect doit comprendre que quelque chose de plus grand que lui le dépasse ; il est appelé à accueillir le fait qu’une énergie nouvelle, inconcevable, est en train de passer à l’action et que cette force a touché de sa grâce l’âme de Marie. Ce qui se passe sur la terre aujourd’hui est une tragédie parce que l’intellect matérialiste cherche par tous les moyens à anéantir la présence de l’âme spirituelle. Toutes les personnes qui font du journalisme d’enquête et investissent du temps dans leurs propres recherches savent que la première fonction des vaccins est de nous couper des énergies de l’univers pour nous rendre dépendants d’un ordre mondial technocratique. C’est une épouvantable réduction de l’individualité humaine. Si Joseph répudie Marie, les qualités de l’enfant christique ne pourront pas réapparaître au cœur de l’humanité et les conditions de vie sur terre deviendront particulièrement hostiles, voire irrespirables.

Répudier la présence de l’âme spirituelle revient à rejeter plus de 50 % de l’être humain. Sans la bonté et sans le côté affectif de l’âme, l’homme devient aussi frigide qu’un robot et commence à se comporter avec la cruauté d’un reptile. C’est précisément ce que les gouvernements actuels tentent de faire en contrôlant les populations par des tyrannies sanitaires antiscientifiques, fictives et purement politiques. La célébration de Noël nous offre la chance de comprendre que Joseph et Marie sont des symboles prophétiques de l’évolution de notre conscience humaine. L’intellect doit se mettre au service de l’amour, sinon l’humanité sera vaincue par les forces du mal.

Le monde moderne souffre de la maladie de l’asymbolie : l’éducation matérialiste ne nous a pas appris à lire les symboles qui témoignent éternellement des grandes vérités universelles. Ces vérités se rencontrent pourtant dans toutes les traditions. Elles nous attendent patiemment au sein de toutes les religions. La lumière du Bouddha doit naître dans l’âme du bouddhiste, sinon toute la science de Gautama devient stérile. La paix d’Allah doit naître dans l’esprit du musulman sinon les surates coraniques ne servent qu’à des fins terroristes. Krishna doit venir danser de joie dans la conscience du Vaïsnava, sinon le message de la Bhagavad-Gita ne pourra pas être réalisé. La sagesse de Yahvé doit être pratiquée dans la vie quotidienne du juif, sinon la Thora n’est qu’un amas de vieux parchemins inutiles. Les religieux n’attirent pas à eux ce qu’ils veulent. Ils attirent à eux ce qu’ils sont. Il n’y a jamais eu de réels conflits entre les religions. Il n’y a jamais de réelles rivalités ou de vrais désaccords entre les personnes ; il y a plutôt un fatras de concepts erronés qui se développent dans le mental des gens. Au lieu de vouloir à tout prix changer les autres, ou d’essayer de convertir qui que ce soit, ou de modifier quoi que ce soit de l’extérieur, il est préférable de faire les transformations en nous-mêmes.

La voie du mystique est une voie d’accueil, un chemin de soumission. L’être éveillé se place « en-dessous de sa mission de vie », c’est-à-dire qu’il se soumet au fait de se mettre dans un état de contemplation et d’adoration. Il accepte les circonstances que lui envoie la conscience de l’espace car il sait que tout ce qui lui arrive n’est que la réaction de ses propres actions passées. Il comprend que ce qui lui arrive de bien comme de mal est nécessaire pour son évolution afin qu’il reçoive le germe de la toute-puissance de l’amour-dévotion. La période de Noël nous invite à nous pencher sur les grandes énigmes de notre incarnation, sur les secrets de notre présence sur terre. C’est un chemin qui peut paraître long car une fois que nous apprenons à décoder le langage des symboles qui nous entourent, nous avons encore à faire descendre cette compréhension dans les dimensions du sentiment. Il nous faudra tôt ou tard ne plus limiter la conception des choses divines à l’intellect. Pour devenir actif, l’accueil du Grand Mystère doit un jour ou l’autre être transféré et ressenti au niveau du anahata-chakra, le vortex du cœur. Et du cœur, cette « science au-delà de toutes les sciences » (selon l’expression de Jean de la Croix) doit ensuite remonter jusqu’à la volonté du libre-arbitre et se manifester directement dans notre vie quotidienne, dans le plan physique et social. L’amour divin apportera ainsi la plénitude de la vie au sein même de la civilisation. Cela vaut la joie de travailler toute une vie, et même durant plusieurs vies, pour engendrer les qualités du germe divin en nous et faire éclore les fleurs de l’âme. Rappelons qu’une religion qui n’est pas scientifique n’est que de l’idolâtrie, alors qu’une science sans philosophie n’est qu’une spéculation vide de sens.

Que nous placions notre foi dans les versets de la Bible, de la Bhagavad-Gita, du Coran, de la Thora ou d’autres révélations écrites, peu importe. L’important est de se rappeler que tous les merveilleux récits contenus dans les textes sacrés doivent toujours être adaptés, corrigés et rénovés selon les circonstances dans lesquelles nous vivons. Sans être transposés comme des évènements de notre vie intérieure, ces textes perdent leur sens premier. Il y aura toujours des « Hérode », des dirigeants démoniaques, pour nous empêcher de voir que des quatre coins du monde une nouvelle lumière est sur le point de voir le jour. De nos jours, « Hérode » prend l’aspect d’une campagne prétendument médicale voulant imposer un vaccin qui aura la pernicieuse propriété définitive d’affecter le génome humain (ARN-ADN). Sous couvert de démocratie, ce crime contre l’humanité tente de « breveter » l’être humain pour le rendre esclave d’un nouvel ordre marxiste-léniniste où tout appartiendra à l’État, même nos enfants. Mais soyez sans crainte, tous les « Hérode » de l’histoire humaine sans exception finissent toujours en poussière et, à court ou à long terme, leurs sinistres projets sont finalement annulés par les vagues du temps.

Le vrai Noël des sages ne nous a pas oubliés et ne nous oubliera jamais. Une étoile brille au firmament de l’humanité parce que Dieu a créé la vie à son image. Cette étoile est un pentagramme dont les cinq branches correspondent aux qualités qui facilitent la naissance de la vie heureuse et de l’existence divine : la bonté, la justice, l’amour, la sagesse et la vérité. Et cette étoile brille au-dessus de la crèche. Et que découvrons-nous dans la simplicité de la crèche? L’enfant divin ne naît pas dans l’opulence ou dans l’accumulation artificielle de richesses matérielles ; il naît sur la paille. L’enfant divin ne se manifeste pas dans un temple de marbre ou à l’intérieur d’un palais aux murs couverts d’or. Son royaume n’est pas situé dans les dimensions d’un monde factice, sophistiqué, mais plutôt dans la conscience d’une vie simple et de hautes pensées. Cette simplicité n’exclut pourtant pas les forces de la personnalité ou celles de la sensualité. Ces forces ne sont pas anéanties ; au contraire elles sont mises à contribution. C’est pourquoi nous plaçons dans nos crèches l’âne et le bœuf car ces deux symboles n’ont pas été chassés de l’étable. Ces animaux veillent sur le nouveau-né et le réchauffent de leur souffle. Dans l’Antiquité, le bœuf symbolisait le principe de la génération, le géniteur, la fécondité, la fertilité, la sensualité. Et l’âne représentait la personnalité qui cherche constamment à avoir raison, l’égo têtu comme une mule, obstiné, entêté, mais tenace et persévérant. Parlant de son identification au corps matériel, François d’Assise disait que son « frère-âne » était un bon serviteur. La sensualité et la personnalité peuvent ainsi être au service de la naissance christique au lieu d’être bafouées par un renoncement artificiel. La transmutation de ces deux forces naturelles est mise au service du Christ intérieur.

Finalement, Noël ne nous a pas abandonnés. La célébration est bien présente parmi nous et elle continuera de l’être quelle que soit la planète sur laquelle nous reprendrons naissance. Au moins par la conscience nous avons le pouvoir d’influencer le monde. À travers l’activation des champs informationnels de la conscience, il est possible d’agir positivement sur les circonstances actuelles. Cette possibilité est une potentialité quantique. Elle est toute-puissante lorsqu’elle est motivée par l’amour inconditionnel, humain et divin. La fête de Noël nous apporte la régénération de notre pouvoir de transformation. La lumière sera régénérée, la liberté sera retrouvée, la paix reviendra sur la terre et les gens retrouveront le bonheur de vivre et le privilège d’évoluer en spiritualité. Dieu n’a pas abandonné l’humanité. Par l’intermédiaire des êtres de lumière qui inspirent les hommes, le Principe Divin nous donne encore la chance de renaître dans la joie en produisant de grands afflux d’énergies positives pour guérir la terre ainsi que tous les peuples qu’elle maintient en vie. Le grand réveil est en nous. Lucifer a déjà perdu les élections. La lumière et l’amour seront toujours vainqueurs. Mes chers frères et sœurs, je vous souhaite un divin Joyeux Noël.




La cause ouïghoure, coqueluche de l’Occident

[Source : Mondialisation.ca]

La cause ouïghoure, coqueluche de l’Occident

Par Bruno Guigue

Reprise en boucle par les médias occidentaux, l’accusation portée
contre la Chine s’est répandue comme une traînée de poudre : dans sa
province stratégique du Xinjiang, Pékin aurait « emprisonné un million
de Ouïghours dans des camps d’internement et contraint deux millions
d’entre eux à suivre des cours de rééducation ». Les Ouïghours sont
l’une des 54 nationalités minoritaires reconnues par la Constitution de
la République populaire de Chine. Située à l’extrémité occidentale de la
Chine, la Région autonome ouïghoure du Xinjiang a une population
composite de 24 millions d’habitants, dont 46% de Ouïghours et 39% de
Han.

Si les allégations de la presse occidentale sont exactes, la population ouïghoure, qui est estimée à 10 millions de personnes, aurait donc subi un monstrueux coup de filet ! Pour interner un million de personnes, en effet, il faudrait capturer pratiquement la moitié de la population adulte masculine de cette malheureuse ethnie. Curieusement, aucun témoignage ne mentionne cette disparition massive dans les rues d’Urumqi, de Kashgar et des autres cités de la province autonome.

Outre cette invraisemblance factuelle, le procès fait à Pékin souffre aussi de la partialité et de l’unilatéralité des sources d’information mentionnées. Croire sur parole le discours officiel est complètement naïf, mais tomber dans l’excès inverse en épousant aveuglément le discours oppositionnel ne vaut guère mieux. Or la narration médiatique relative à cette incarcération massive s’appuie sur un rapport rédigé par une organisation composée d’opposants au gouvernement chinois et financée par le gouvernement des Etats-Unis.

Liu Xiaobo

Cette organisation qui a pignon sur rue à Washington, le « réseau des défenseurs chinois des droits de l’homme » (CHRD en anglais), est présidée par une fervente admiratrice du dissident chinois nobélisé Liu Xiaobo. Condamné à 11 ans de prison en 2009, puis décédé d’un cancer en 2017 peu après sa libération, ce dernier approuvait avec enthousiasme les interventions militaires US et appelait à la colonisation de son pays par les puissances occidentales afin de le « civiliser ». C’est ce réseau d’opposants en exil aux USA qui orchestre la campagne médiatique contre Pékin en présentant sa politique au Xinjiang comme une entreprise d’asservissement totalitaire.

Comme par hasard, l’une des principales sources citées dans le « rapport accablant » du CHRD n’est autre que « Radio Free Asia », une station de radio gérée par le « Broadcasting Board of Governors », agence fédérale supervisée par le Département d’État et destinée à promouvoir les objectifs de la politique étrangère des Etats-Unis. Une autre source importante est le Congrès mondial des Ouïghours. Organisation séparatiste créée en 2004, elle est considérée comme terroriste par les autorités chinoises qui l’accusent d’être à l’origine des sanglantes émeutes d’Urumqi qui, en 2009, donnèrent le signal d’une déstabilisation de toute la région. Installée aux USA, sa présidente avait obtenu le soutien officiel de George W. Bush en 2007.

Naturellement, cette organisation est financée par le « National Endowment of democracy », une émanation du Congrès des Etats-Unis qui constitue la cheville ouvrière des politiques de « changement de régime » et sur laquelle plane le soupçon d’une proximité douteuse avec la CIA. Comme le notent Ben Norton et Ajit Singh dans une étude récente, « la dépendance quasi totale à l’égard de sources liées à Washington est caractéristique des reportages occidentaux sur les musulmans ouïghours en Chine, comme sur ce pays en général, et ils présentent régulièrement des allégations sensationnelles ».

En publiant un « Livre Blanc sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme et la protection des droits humains au Xinjiang », le 18 mars 2019, le gouvernement chinois a répondu à ces allégations.  Peu commenté en Occident – et pour cause – , le terrorisme djihadiste qui a frappé durement la Chine dans les années 2009-2014 a créé dans ce pays un véritable traumatisme. Depuis le carnage qui fit 197 morts à Urumqi en mai 2009, les attentats commis par les séparatistes se sont multipliés : Kashgar en mai 2011 (15 morts), Hotan en juillet 2011 (4 morts), Pékin (sur la place Tiananmen) en octobre 2013 (5 morts), Kunming en mars 2014 (31 morts), puis à nouveau Urumqi en avril (3 morts) et en mai 2014 (39 morts). Encore cette énumération ne mentionne-t-elle que les attentats les plus sanglants sur le sol chinois.

« Les Ouïghours de l’Etat islamique mettent en scène des enfants soldats dans leurs vidéos de propagande ». ©DR Source : France Soir

Confrontées à un phénomène semblable à la terreur importée en Syrie,
les autorités chinoises ont réagi sans mollir. Dans le « Livre blanc »
précité, Pékin affirme que, depuis 2014, 2 955 terroristes ont été
arrêtés, 2 052 explosifs saisis et 30 645 personnes sanctionnées pour 4
858 activités religieuses illégales. Le document indique aussi que 345
229 copies de textes religieux illégaux ont été confisquées.
Contrairement à ce qu’affirme la presse occidentale, il ne s’agit pas du
Coran, mais d’une littérature wahabite takfiriste qui transpire la
haine à l’égard des musulmans n’appartenant pas à cette obédience
sectaire. Dans un pays où le pouvoir politique est jugé sur sa capacité à
garantir la stabilité, il va de soi que toute tentative de
déstabilisation – a fortiori par le terrorisme aveugle – est combattue
sans pitié.

On peut juger cette politique particulièrement répressive. Elle l’est, et les autorités chinoises ne s’en cachent pas. Un cap a sans doute été franchi lorsque la terreur s’est répandue hors de la province du Xinjiang. La perspective d’un embrasement général du pays a fait planer le spectre d’un scénario à la syrienne. Cette crainte était d’autant plus justifiée que la principale organisation séparatiste ouïghoure, le parti islamique du Turkestan, sévit en Chine comme en Syrie, où les Ouïghours (qui seraient encore au nombre de 15 000, familles incluses) sont particulièrement appréciés au sein de la mouvance djihadiste.  Mais les défenseurs de cette noble cause oublient généralement de mentionner que cette organisation – qu’ils considèrent sans doute comme une association philanthropique – est la branche locale d’Al-Qaida.

Frappant à l’aveugle, ses attentats ont fait des centaines de morts.
Devant cette vague de violence, que devait faire le gouvernement chinois
? Contrairement aux Etats occidentaux, la Chine n’expédie pas ses
extrémistes chez les autres. Elle combat vraiment le terrorisme, elle ne
fait pas semblant. La surveillance est généralisée, la répression
sévère, la prévention systématique. La presse occidentale fustige les
camps de rééducation chinois, mais elle observe un mutisme complice
lorsque la CIA offre des camps d’entraînement aux terroristes. En Chine,
la répression des activités extrémistes est massivement approuvée par
la population, et cette politique a eu pour résultat de faire cesser la
violence armée.

Mais les adversaires irréductibles du régime chinois font feu de tout
bois : ils vont désormais jusqu’à incriminer son hostilité présumée à
l’égard de l’islam. Or cette accusation repose sur du vent. La presse
occidentale a cité des internautes qui auraient stigmatisé la religion
musulmane et dénoncé la pratique du « halal ». Dans un pays où 300
millions de personnes tiennent un blog sur Internet et où la liberté de
parole est beaucoup plus grande qu’on ne croit, des propos de toute
nature sont tenus. Malheureusement, il y a des islamophobes en Chine
comme ailleurs. Mais contrairement aux affirmations de la presse
occidentale, le gouvernement chinois, de son côté, n’a jamais lancé de
campagne contre la religion musulmane.

Car l’islam fait partie des cinq religions officiellement reconnues
par la République populaire de Chine au côté du taoïsme, du bouddhisme,
du catholicisme et du protestantisme. Les mosquées sont innombrables (35
000), et elles constituent parfois des joyaux du patrimoine national
attestant l’ancienneté de la présence musulmane. Aucune discrimination
légale ne frappe les musulmans, qui sont libres de pratiquer leur
religion dans le respect des lois. Comme les Ouïghours, les musulmans
Hui disposent également d’une région autonome, le Ningxia. Les femmes
Hui portent souvent le hijab, et rien ne l’interdit. On trouve des
restaurants halal à peu près partout, notamment dans les gares et les
aéroports. A l’intérieur de la Chine, l’islam fait partie du paysage. A
l’extérieur de ses frontières, la RPC coopère avec des dizaines de pays
musulmans dans le cadre de la Nouvelle Route de la Soie.

Ceux qui soutiennent les séparatistes ouïghours et accusent Pékin de
persécuter les musulmans commettent une triple erreur. Ils calomnient un
pays qui n’a aucun contentieux avec le monde musulman et dont la
politique a été saluée par l’Organisation de la Conférence islamique.
Ils prennent parti pour des extrémistes affiliés à une organisation
criminelle (Al-Qaida) dont la majorité des victimes sont de confession
musulmane. Enfin, ils croient défendre les musulmans alors qu’ils
servent les intérêts de Washington, qui est leur pire ennemi. Le
problème du Xinjiang, ce n’est pas l’islam et sa prétendue persécution
par les autorités chinoises. L’origine des troubles qui agitent cette
partie du territoire chinois n’est pas religieuse, mais géopolitique :
c’est l’instrumentalisation du religieux par des organisations sectaires
qui doivent l’essentiel de leur nocivité à des complicités étrangères.

Le problème du Xinjiang n’est pas davantage celui de la nation
ouïghoure, intégrée dans la République populaire de Chine depuis sa
fondation en 1949. Le Xinjiang faisait déjà partie de l’empire des Qing
(1644-1912) et la présence chinoise y remonte à la dynastie Tang, il y a
1300 ans. Qu’il y ait des difficultés de cohabitation entre les uns et
les autres n’est guère étonnant, s’agissant d’un problème auquel
n’échappe aucun pays au monde. L’accroissement du peuplement han a sans
doute nourri un sentiment de frustration chez certains Ouïghours. Mais
cette situation paraît difficilement réversible. Le brassage
multi-séculaire des populations et la fixation progressive des
frontières ont uni une multitude de nationalités au sein de la
République populaire de Chine. Elle a hérité de son prédécesseur
impérial sino-mandchou l’essentiel de son assise territoriale. Il se
trouve que les Ouïghours en font partie, et cet héritage historique ne
saurait être balayé d’un trait de plume.

Les détracteurs de la Chine affirment que les Han (90% de la
population) sont dominateurs. Mais s’ils avaient voulu dominer les
nationalités minoritaires, Pékin ne les aurait pas exemptées de la
politique de l’enfant unique infligée à l’ethnie han de 1978 à 2015. Ce
traitement de faveur a stimulé l’essor démographique des minorités, et
notamment des Ouïghours. Utiliser le langage servant à décoder les
pratiques coloniales pour expliquer la situation des nationalités en
Chine n’a aucun sens. Depuis Mao, aucune discrimination ne frappe les
minorités, bien au contraire. Malgré son éloignement et son aridité, le
Xinjiang se développe au bénéfice d’une population multiethnique.
Encouragé par des opposants inféodés à l’étranger et des
droits-de-l’hommistes sans cervelle, le séparatisme ouïghour est une
folie que vient redoubler une autre folie : celle du djihadisme
planétaire parrainé par Washington depuis quarante ans.

De même que le gouvernement des Etats-Unis a poussé les feux du
djihad contre l’Union soviétique en Afghanistan, puis armé ses
« proxys » du Moyen-Orient contre la Syrie, il instrumentalise
aujourd’hui la cause ouïghoure pour déstabiliser la Chine sur son flanc
occidental. Ce n’est pas un hasard si le Département d’État a annoncé en
septembre 2018 qu’il étudiait la possibilité de sanctions contre la
Chine pour sa politique au Xinjiang. Comme d’habitude, le discours
humanitaire des chancelleries occidentales et de leurs ONG satellisées
est la face émergée de l’action clandestine visant à organiser la
subversion par la terreur. Loi du genre, les pays visés sont toujours
ceux dont l’indépendance et le dynamisme constituent une menace
systémique pour l’hégémonie occidentale.

Carte simplifiée de la « nation du Turkestan ». Dzungaria en rouge, Altishahr en bleu. Source : Wikipédia

La propagande djihadiste ouïghoure, aujourd’hui plus que jamais, cible la République populaire de Chine. Pour ses prédicateurs, la « nation du Turkestan » (c’est sous ce nom qu’ils désignent la majeure partie de l’Asie centrale turcophone) subit une oppression insupportable sur son versant oriental (Chine) comme sur son versant occidental (Russie). Lançant un appel au boycott de la Chine, ils fustigent les sévices historiques qui auraient été infligés par les Chinois aux Ouïghours, mentionnant des choses aussi absurdes que « le viol des musulmanes » ou « l’obligation de manger du porc ». Désenchanté par la tournure des événements au Proche-Orient, poussé par les services de renseignements turcs, le mouvement djihadiste du Turkestan a réorienté son combat : désormais, il entend frapper à nouveau l’ennemi proche (la Chine) plutôt que l’ennemi lointain (la Syrie).

Il faudrait être naïf pour croire que la coïncidence entre cette
propagande djihadiste, la fébrilité des opposants chinois et la
stigmatisation de la Chine par les médias occidentaux est fortuite. Si
l’on fait pleurer dans les chaumières sur le peuple ouïghour opprimé, ce
n’est pas pour rien. Le moment est bien choisi. Alliée de la Russie, la
Chine a fourni une aide précieuse à la Syrie dans son combat contre les
mercenaires de l’Occident. Marginalisant les USA, elle participe
activement à la reconstruction du pays. En Amérique du sud, elle
soutient le Venezuela en lui achetant son pétrole, mettant en échec
l’embargo occidental. La guerre commerciale avec Pékin est au mieux un
jeu à somme nulle, et Washington en perçoit les limites. La réalité,
c’est que la Chine est la puissance montante, les USA la puissance
déclinante. Lorsque les deux courbes se croisent, tout est bon, du point
de vue des perdants, pour tenter d’enrayer le cours des choses.

Bruno Guigue La source originale de cet article est Mondialisation.ca Copyright © Bruno Guigue, Mondialisation.ca, 2019




Le Mahdi et ses Conseillers d’Ibn ‘Arabi : une sagesse pour la fin des temps.

[Source : Oumma]

par Tayeb Chouiref

Ibn ‘Arabi

De
nombreux hadiths du Prophète, cités dans des recueils faisant autorité,
nous présentent cette grande figure spirituelle attendue à la fin des
temps qu’est le Mahdi. Même s’il est difficile de définir avec précision
sa mission et son rôle spirituel, les hadiths nous permettent de
comprendre qu’il sera à la fois un chef temporel de la communauté
musulmane et un guide spirituel chargé d’éclairer les croyants à une
époque où les ténèbres, la confusion et l’injustice domineront. Il aura à
lutter contre l’Antéchrist (al-Dajjal) qui tentera de régner en maître tout puissant jusqu’au retour de Jésus :

« Le Mahdi est un de mes descendants, il a le front large et le nez aquilin. Il emplira la terre d’équité et de justice après que la tyrannie et l’injustice auront régné sur elle. Il règnera sept ans. »

(Rapporté par Abu Sa‘id al-Khudri, cité par Abu Dawud)

Le Mahdi sera donc un calife divinement inspiré et selon les termes du Prophète :

« S’il ne devait rester qu’un jour d’existence à ce monde, Dieu le prolongerait jusqu’à ce qu’arrive un homme de ma descendance (min ahl bayti), son nom reprend le mien. »

(Rapporté par Abu Hurayra, cité par Tirmidhi)


Le
Mahdi attendu à la fin des temps a toujours fait l’objet d’une
attention particulière en Islam : A travers les siècles, il a nourri la
piété populaire autant que la réflexion des théologiens. Mais ce sont,
sans conteste, les mystiques et les maîtres spirituels qui nous offrent
les exposés les plus précieux.

Le rôle spirituel du Mahdi, décrits dans de nombreux hadiths, ne pouvait manquer d’inspirer celui qui fut nommé al-Chaykh al-akbar, le maître spirituel par excellence. En effet, Ibn ‘Arabi (1165-1240) consacre un chapitre entier de son immense ‘‘Somme spirituelle’’ al-Futuhat al-makkiyya au rôle qu’assumeront, aux côtés de Jésus, le Mahdi et ses Conseillers à la fin des temps.

Ce
sont donc à la fois l’importance du sujet et la qualité de l’auteur qui
nous ont décidés à traduire et présenter ce chapitre qui occupe une
place importante dans les Futuhat et dont certains passages sont
cruciaux pour la compréhension de l’œuvre d’Ibn ‘Arabi comme nous le
montrons dans l’introduction (p.10 à 26).

Comme
toujours dans l’œuvre d’Ibn ‘Arabi, les interprétations les plus
profondes ont leur ultime justification dans le Coran et le Hadith. En
retour, l’exégèse du grand mystique restitue aux deux sources
fondamentales de l’Islam leur ampleur et leur profondeur. C’est ainsi
que dans ce chapitre des Futuhat, Ibn ‘Arabi déclare que tout son enseignement a ses racines dans les profondeurs et les lumières du Coran :

« Ainsi, tout ce dont nous parlons dans nos assemblées et nos œuvres écrites provient de la Présence du Coran et de ses trésors : J’en ai reçu la clé de la compréhension et le soutien spirituel qui lui est propre (al-imdad minhu). Tout cela afin de ne pas sortir du Coran car rien de plus élevé ne peut être accordé : Seul en connaît la valeur celui qui y a goûté, qui en a contemplé la demeure initiatique (manzil) comme un état intérieur et à qui le Réel parle [en lui projetant des versets] sur l’intime de son être (fi sirrihi). »

Pour saisir ce qui fonde la possibilité de dépasser le simple sens littéral du Coran, il faut méditer un important hadith qui occupe une place discrète mais centrale dans l’enseignement d’Ibn ‘Arabi :

إِنَّ لِلْقُرْآنِ بَطْناً وَظَهْراً وَحَدّاً وَمَطْلعاً .

رواه ابن حبان في صحيحه .

« Le Coran a un intérieur (batn) et un extérieur (zahr), une limite (hadd) et un point d’ascension (matli‘). »

(Cité par Ibn Hibban dans son Sahih)

Ainsi,
pour Ibn ‘Arabi, chaque verset a, d’une part, un sens extérieur clair
et accessible à tout croyant et, d’autre part, des sens intérieurs qui
ne se révèlent qu’à celui qui chemine vers le Réel (al-Haqq). Ce hadith – et en particulier la notion de matli‘
est le fondement scripturaire des interprétations spirituelles d’Ibn
‘Arabi et il est le garant de l’orthodoxie de sa démarche.

Dans
un souci de clarté et afin de mettre en lumière certains enseignements
de ce sage, nous avons voulu, dans la mesure du possible, souligner les
relations qui lient le texte d’Ibn ‘Arabi au Coran, ce qui explique
l’abondante annotation. D’autre part et pour permettre au lecteur
d’approfondir la lecture du chapitre des Futuhat que nous
présentons, nous avons ajouté en annexe la traduction inédite de textes
relatifs au Mahdi et à la fin des temps, appartenant à des maîtres
spirituels de l’école du Chaykh al-akbar : deux passages du commentaire du Coran (al-Ta’wilat) de ‘Abd al-Razzaq al-Qachani (m. 1329), un passge d’al-Insan al-Kamil de ‘Abd al-Karim al-Jili (m. 1428) et enfin deux mawqif de l’Emir ‘Abd al-Qadir (m. 1883).


Un
des messages importants qu’Ibn ‘Arabi transmet dans ces exposés est
l’affirmation qu’un des rôles spirituels du Mahdi consistera à ramener
l’Islam à sa simplicité originelle par delà les méandres des
élaborations théologiques qui se sont développées au fil des siècles :

« Il manifestera la religion telle qu’elle est véritablement de sorte que si l’Envoyé de Dieu (ص) était en vie, il exercerait l’Autorité en conformité avec la religion ainsi entendue. Il mettra fin à toutes les écoles juridiques sur terre : seule demeurera la ‘‘religion pure’’ (al-din al-khalis). Ses ennemis seront les théologiens qui suivent aveuglément les gens de l’effort jurisprudentiel (ahl al-ijtihad) lorsqu’ils verront que l’Autorité sera exercée en contradiction avec [certaines] positions de leurs Imams… Le commun des Musulmans se réjouira davantage de sa venue que ceux qui possèdent une fonction officielle. »

C’est un fait remarquable qu’aujourd’hui – et ce depuis plus d’un siècle – l’Islam est traversé par un certains nombres de courants prétendant opérer un retour au souffle originel de cette religion. Il faut avouer que les tentatives pour enjamber les siècles et faire retour à ce que d’aucuns pensent être ‘‘l’Islam du Prophète’’ n’ont abouti bien souvent qu’à appauvrir l’Islam et à le vider de sa substance. En voulant purger l’Islam traditionnel sans discernement spirituel et sans sagesse, les mouvements religieux et politiques se réclamant de l’Islah ou du salafisme risquent de s’égarer et de tomber dans l’obscurantisme.[1]

C’est
évidemment dans une perspective tout autre que se situe l’œuvre du
Mahdi selon Ibn ‘Arabi : Le Mahdi et ses Conseillers sont des sages
accomplis bénéficiant d’une inspiration spirituelle de force majeure et
leur influence résulte avant tout de leur rayonnement spirituel. Ce
rayonnement est, selon Ibn ‘Arabi, l’expression de leurs vertus : pureté
d’intention, absence d’ambition et détachement total et, enfin,
certitude inébranlable (yaqin).

Au
moment de conclure, il me paraît utile de rappeler qu’Ibn ‘Arabi
annonce très clairement, dans l’un de ses premiers ouvrages intitulé
‘Anqa’ mughrib (le Phénix stupéfiant), que tout son enseignement doit
être compris à la lumière de la correspondance entre le macrocosme et le
microcosme humain :

« Lorsque j’évoque dans mon livre que voici, ou ailleurs, un des événements du monde extérieur, mon but est uniquement de l’établir fermement à l’oreille de celui qui écoute puis de le mettre en regard de ce qui, en l’homme, correspond à cela. »

Cela nous permet de
comprendre que dans l’enseignement des maîtres, le Mahdi est une figure
spirituelle à la fois historique et symbolique : sa présence préexiste à
son avènement extérieur parce qu’elle est avant tout un événement intérieur.

En
des temps où les attentes messianiques des uns et des autres suscitent
parfois des réactions fébriles, où la tentation du repli sur soi et la
crainte des événements à venir poussent à des positions extrêmes, nous
formons le vœu que cette traduction puisse humblement aider quelques uns
à recevoir un peu de la paix et de la profonde sérénité qui traversent
l’œuvre d’Ibn ‘Arabi.


Le Mahdi et ses Conseillers (Une sagesse pour la fin des temps) est paru aux éditions Mille & une lumières.


[1] Sur ce sujet, voir l’excellente étude de Seyyed Hossein Nasr L’Islam traditionnel face au monde moderne, éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1993. Voir en particulier le prologue ‘‘Qu’est-ce que l’Islam traditionnel’’, pp. 15-24.