À ceux qui attendent encore, mais qui n’en pensent pas moins

[Source : Profession Gendarme]

[Illustration : Sainte Jeanne d’Arc]

L’une de nos fidèles lectrices vient de poser un très beau texte sous forme de commentaire. Ce texte donne à réfléchir et mérite d’être publié ici afin que tous, quel que soit le rang social, puissent le faire sien.

Merci à Marie, qui se reconnaîtra, pour toutes les réflexions que cela suscite en nous.

Ronald Guillaumont

Par Marie

À ceux qui vont intervenir, peut-être, mais qui attendent des ordres de leurs supérieurs ;
– À ceux qui parmi ces supérieurs ont encore le sens de l’honneur et de la patrie, car il y en a.
– A ceux parmi les militaires qui savent encore ce qu’est un vrai Français, et la vraie France, nos vraies valeurs, notre culture avec une majuscule, car une noble culture ;
– À ceux qui se tiennent droits dans leurs bottes au niveau de l’Esprit autant qu’au niveau des pieds ;
– À ceux qui ne sont plus dupes du macronescu-circus et de sa cohorte maléfique de « mignons » dont Attal, de vampires organisateurs comme Attali-Rothschild et compagnie ;
– À ceux qui aiment encore notre belle langue, notre culture, notre Histoire ;
– À ceux dont le choix de la carrière militaire avait pour enseigne morale et spirituelle, l’amour de la France ;
– À ceux qui refusent de gober un mensonge de plus, une tromperie de plus, un crime de plus de la part des gouvernants, qu’ils soient pantins ou encore doté de libre arbitre qu’ils dévoient ;
– À ceux parmi les gradés qui disent : « Assez », mais qui le disent encore trop bas alors que le temps de l’action est là, dans l’urgence absolue ;
– À ceux parmi les gradés qui veulent pouvoir se regarder dans la glace sans remords, ni culpabilité dans deux ou trois ans, l’échelle de temps étant rétrécie pour agir ;
– À ceux qui ont encore le souvenir de nos grands militaires, dont Jeanne d’Arc (et oui), mais aussi le général (maréchal à titre posthume) Leclerc de Hautecloque, qui surent outrepasser les ordres et parfois s’affranchir du commandement pour le bien et le salut du pays ;
– À ceux qui avancent dans la vie avec la conscience éclairée, une conscience chrétienne, celle qui a construit la France glorieuse durant de nombreux siècles.
– À ceux, rarissimes, cela va de soi, qui auraient l’étoffe dont on fait les héros ;

– À ceux et celles qui n’ont pas du tout envie que la France et tous ses habitants, plus sans doute une bonne partie des européens soient atomisés en rien de temps, dans quelques semaines, jours ou heures, à cause du cinglé et de sa clique non humaine qui décident de notre MORT : Ils ont déjà commencé leur travail de fossoyeur, avec le confinement, le » vaccin » et l’apartheid, l’inclusif, les lois scélérates qu’on n’en finirait pas de citer et dont la vocation est le bûcher, des lois votées par des députés au très bas niveau intellectuel, cérébral et spirituel, mais au très haut niveau vénal ;

– À ceux et celles qui ont encore ce petit truc que nous partageons avec les animaux : l’instinct de survie ;
– À ceux qui ont encore une cervelle bien construite, selon les mots de Michel de Montaigne, selon l’instruction donnée jusqu’au début des années 80, qui aiment notre Histoire et qui se souviennent que la France doit porter le flambeau, pas le truc du cirque olympique, mais le flambeau de la conscience et de la mission hautement spirituelle de la France, depuis son baptême au cinquième siècle.

Cela fait peut-être peu de monde, mais ce sont parfois des hommes et des femmes seules qui surent entraîner assez de monde pour sauver la France, et parmi ces héros, citons nos héroïnes :

– Geneviève, alors jeune femme maire de Paris (et oui) qui avec seulement une garde de cent individus, sut se débarrasser des terribles HUNS, en invitant toute la population à la prière à Marie !
Elle devint Sainte-Geneviève.

– Jeanne (probablement demi-sœur du dauphin, surgie de nulle part, pas du tout bergère, mais élevée dans une famille de petite noblesse, adolescente qui conduisit l’armée à la victoire contre l’envahisseur anglais !

Leur esprit est toujours avec nous, et c’est une force en nous, si nous savons encore avoir la vraie foi, pas celle des grenouilles de bénitier, du béni-oui-ouisme qui fait entrer l’envahisseur et l’entretien dans son imposture, mais de la résistance.

Ce n’est pas le nombre qui fera infléchir la faux de la faucheuse mise sur nous par les gouvernants, mais encore et toujours, un petit nombre de personnes de l’étoffe dont la France sut toujours faire les héros, les vrais.

Je veux y croire, parce que l’homme tombé à l’eau peut encore espérer qu’un humble bateau de pêcheurs l’aperçoive et lui jette une bouée, et notre France, la vraie dans toute sa dimension spirituelle est en perdition depuis trop longtemps ; son dernier souffle advient.

Si dans ses composantes, il n’y a plus personne pour croire en son salut, alors, elle est déjà morte.

Sainte-Geneviève, patronne des Gendarmes

Sinon, on peut toujours écouter le lancinant chœur des esclaves de Verdi ; c’est bien dans le tempo du peuple français pour notre époque ! Je l’ai chanté dans un chœur classique comme soprano, mais c’est vraiment pour nous, pour maintenant :

« Ô ma patrie si belle, perdue… »

IClasse130
Le chœur des esclaves de Verdi avec l’orchestre de la Scala de Milan dirigé par Riccardo Muti.
Source : Youtube

Voici une seconde version de ce chant, quand tout un peuple le chante en harmonie :

Renzo Manganotti
Va, pensiero (Giuseppe Verdi) cantato da 4600 coristi all’Arena di Verona
Source : Youtube



Macron et le cavalier rouge de l’Apocalypse

Par Nicolas Bonnal

Macron va lancer sa croisade (voir notre ami Edouard Husson) avec l’accord des partis et l’absence de réaction de toute la populace lasse de nos froncés. On aura une défaite ou un missile sur Paris si l’idole des jeunes se venge en frappant Moscou. Robert Steuckers me confirme que les vaccinés (87 %) deviennent débiles et dépersonnalisés (ici plus personne ne jogge). François observe :

« Probable. Ça concorde avec ce qu’observent d’autres personnes qui les voient changer de personnalité. Ça concorde aussi avec ce qu’annonçait Steiner. C’est logique avec le transhumanisme par rapport à la constitution occulte de l’Homme : un zombi mécanisé sans conscience perd automatiquement une bonne part d’intelligence réelle. La nanotechnologie vaxinale graphénisée semble destinée à prendre le contrôle du cerveau pour relier l’Homme à Internet via la 5G/6G. —> Perte du libre arbitre, coupure d’avec l’âme. »

Relire Rudolf Steiner ici :

Culte des vaccins et déclin de la spiritualité : le point par Rudolf Steiner

Le déclin de la spiritualité accompagna aussi la modernité et ses vaccins (voyez ce pape et ces cathos) ; et c’est là que je vais reprendre Rudolf Steiner et ses conférences de 1917. Steiner est un grand esprit qui n’est pas ma tasse de thé, pas plus que Lévi-Strauss. Je les cite ici parce qu’ils ont raison ou ouvrent une vraie question sur un certain point de la monstruosité moderne. Quod verum est meum est, comme dit Sénèque à Lucilius (lui oui est un de mes maîtres).

Steiner voit donc le vide spirituel arriver avec son cortège de démons :

En fait, rien ne reste tout à fait vide. Et dès lors que l’âme de l’homme se retire de plus en plus de son corps, celui-ci est de plus en plus exposé au danger d’être habité par autre chose. Si les âmes ne veulent pas faire effort pour s’ouvrir à des impulsions spirituelles qui ne peuvent prendre naissance que dans la connaissance du spirituel, le corps sera habité par des êtres démoniaques. Voilà le sort vers lequel marche l’humanité ; les corps peuvent être entièrement habités par des puissances ahrimaniennes démoniaques.

Il est bon, disait Léon Bloy (qui redoutait Pasteur comme la peste) d’exaspérer les imbéciles et de rafraîchir l’imagination des bons chrétiens ; alors poursuivons dans la même veine :

La nostalgie du diable qu’a ressentie Ricarda Huch a vraiment un lien avec ce qui se prépare. Les institutions, les concepts, les idées sociales que conçoivent aujourd’hui les gens sont des abstractions grossières par rapport aux conditions complexes qui vont se créer. Et parce que les humains ne sont pas capables de saisir à l’aide de leurs concepts, de leurs représentations, la réalité qui est là, ils glissent de plus en plus au chaos, comme le révèlent suffisamment les évènements de cette guerre.

Car on est en 1917. Steiner ajoute :

Autrefois, au concile de Constantinople, l’esprit a été éliminé, on a institué un dogme : l’homme n’est fait que d’une âme et d’un corps, parler d’esprit est une hérésie. On aspirera sous une autre forme à éliminer l’âme, la vie de l’âme.

Si un christianisme déjà dévoyé a éliminé l’esprit, le scientisme moderne élimine, lui, l’âme ; c’est là que le vaccin va l’aider :

Dans le passé, on a éliminé l’esprit. On éliminera l’âme au moyen d’un médicament. En partant d’une « saine vue des choses », on trouvera un vaccin grâce auquel l’organisme sera traité dès la prime jeunesse autant que possible, si possible dès la naissance même, afin que ce corps n’en vienne pas à penser qu’il existe une âme et un esprit.

Seul le corps doit rester, l’âme et l’esprit doivent disparaître :

Les autres, les successeurs des actuels matérialistes, chercheront le vaccin qui rendra les corps « sains », c’est-à-dire constitués de telle façon qu’ils ne parleront plus de ces sottises que sont l’âme et l’esprit, mais, parce qu’ils seront « sains », des forces mécaniques et chimiques qui, à partir de la nébuleuse cosmique, ont constitué les planètes et le Soleil. On obtiendra ce résultat en manipulant les corps.

Rôle du médecin moderne :

On confiera aux médecins matérialistes le soin de débarrasser l’humanité des âmes. Oui, ceux qui croient qu’on peut prévoir l’avenir à l’aide d’idées qui jouent avec la réalité sont bien dans l’erreur.

La liquidation spirituelle des enfants est déjà à l’ordre du jour :

Je vous ai expliqué que les esprits des ténèbres souffleront à leurs hôtes, aux hommes qu’ils habiteront, de découvrir un vaccin qui puisse dès la prime jeunesse, par la voie du corps, extirper la tendance à la spiritualité. On vaccine aujourd’hui contre telle ou telle maladie, à l’avenir, on vaccinera les enfants à l’aide d’un produit que l’on peut très bien composer, et qui empêchera les enfants de développer en eux les « folies » de la vie spirituelle, « folie » dans la perspective matérialiste, bien entendu.

C’est à cette époque très freudienne qu’on cherche à traiter chimiquement ou cliniquement les génies :

La chose a déjà commencé, dans le domaine littéraire du moins, où elle est moins nocive. Des écrits de médecins très savants ont déjà paru qui traitent de la pathologie de différents génies. Conrad Ferdinand Meyer, Victor Scheffel, Nietzsche, Schopenhauer, Goethe, on a essayé de les comprendre tout en faisant état de tel ou tel trait pathologique avéré. Et ce qui est le plus bouleversant dans ce domaine, c’est qu’on a aussi essayé de comprendre le Christ Jésus et les Évangiles en se plaçant au point de vue de la pathologie.

Les siècles du totalitarisme et des camps de concentration arrivent. Dans un esprit proche de Guénon et de Bernanos, Steiner écrit :

Mais tout cela vise à trouver pour finir le moyen de vacciner les corps afin que ne s’y développe pas la tendance aux idées spirituelles, et que leur vie durant les hommes ne croient qu’à l’existence de la matière que perçoivent les sens. Tout comme on vaccine contre la phtisie, on vaccinera contre la tendance à la spiritualité.

Cela explique très certainement la faible résistance à la tyrannie sanitaire et au Reset. Les peuples abêtis et grégaires ont été anesthésiés (cf. Payne et aussi Ortega Y Gasset) par le consumérisme, la massification, les médias, mais aussi par les vaccins. Le culte obligatoire des vaccins actuels, promu par 99 % des élites mondiales et par ce pape monstrueux, n’est certes pas fortuit.

https://lesakerfrancophone.fr/culte-des-vaccins-et-declin-de-la-spiritualite-le-point-par-rudolf-steiner-en-1917

Intervention au 20 h : Macron joue avec une boîte d’allumettes près d’un tonneau de poudre

https://nouveau-monde.ca

https://lecourrierdesstrateges.fr/2024/03/15/la-legion-etrangere-sentraine-t-elle-en-vue-dune-intervention-en-ukraine




Chantecler : « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. »
Luttons contre la société de pulsion de mort (avortement et euthanasie) !

Par Nicole Delepine, pédiatre

Qu’est-ce qui a pris à nos parlementaires de relégiférer sur l’avortement, intervention que l’on peut comprendre, voire admettre dans certaines circonstances, mais ne jamais en faire un acte de fierté comme trop l’ont dit, clamé et fêté en ce tragique 4 mars 2023 ?

De fait, acte de tuer en opposition tant morale que juridique au statut de personne humaine du fœtus ? Comment est-ce possible ? Comment alors que toutes les discussions sur le procès Palmade et le décès du bébé in utero de la mère blessée revient dans les médias1, comment la population peut-elle assimiler à la fois qu’une mère puisse tuer volontairement son fœtus et en même temps qu’on puisse poursuivre en justice pour meurtre du fœtus ?

Le « en même temps présidentiel » a-t-il converti les esprits ?

ET nous sommes nombreux à ressentir de la douleur, de la tristesse, voir du désespoir qu’il faut combattre, pour notre société, nos enfants et petits-enfants. Société qui s’est tue sur le meurtre des vieillards en EHPAD autorisé, voire recommandé par le décret E. Philippe2 en mars 2020, par Rivotril, pratique toujours autorisée de fait.

La grande publicité, propagande pour l’euthanasie va revenir en boomerang alors que depuis plus de vingt ans les discussions parlementaires, soignantes l’ont repoussé en raison de tous ses dangers. Société de mort qui ose faire semblant de regretter la baisse de la natalité, mais met en place tous les ingrédients de sa propre déchéance.

De l’embryon sans défense au vieillard en EHPAD, ne sombrons pas dans une société qui perd les repères de l’humanité (dégénérée, satanique disent certains), et défendons l’Homme dans toute sa grandeur et son extraordinaire originalité unique.

L’union de pensée entre ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas que je retrouve au fil de nos conversations me fait irrésistiblement penser à ce poème d’ARAGON dans des temps de totalitarisme nazi où l’Humanité était menacée. Tous les humains peuvent s’unir quelles que soient leurs croyances, et nul ne le dit mieux qu’Aragon :

La Rose et le Réséda

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle (*)
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda.

Louis Aragon (1897-1982) Recueil : La Diane française (1944).3

* La France.

La constitutionnalisation de l’avortement au moins jusqu’à quatorze semaines qui vient d’être votée dans l’allégresse à Versailles avec la réunion du Sénat et de l’assemblée horrifie autant certains croyants que nombre d’athées.

Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer contre l’avortement sur lequel nous avons exprimé notre position sur ses justifications et ses limites, conduisant à demander l’alignement sur la loi Weil de 1975 et contre la tentation de faire dire à cette loi ce qu’elle ne dit pas.4 Mais cette banalisation d’un acte lourd ne peut rester sans réponse. L’être humain en devenir a aussi « ses droits » y compris dans le Code pénal…

Oui, cette situation qui impose le sauvetage d’enfants à naître m’a immédiatement faire revenir à la mémoire ce magnifique poème de Louis Aragon que nous récitions dans notre jeunesse, unissant tous les hommes de la Terre quelles que soient leurs croyances, ouvrant sur l’espérance d’un monde meilleur, enfin humain. Et j’eus forte envie de l’adresser aux journalistes tels Pascal Praud qui admettait que des catholiques puissent être gênés, mais pas les autres. Mais non Mr Praud, on peut être athées (comme nous le sommes) et ne pas supporter de défoncer un crâne de bébé sous prétexte que la mère a changé d’avis trop tardivement. Et après s’être épanchés des jours entiers sur la suppression de la peine de mort par Badinter, comment passer sous silence les meurtres d’êtres sensibles sous prétexte que cachés dans le ventre de leur mère. Notre société n’en a-t-elle pas assez de la compassion à géométrie variable, du SDF dormant dans sa voiture alors que le migrant est logé à l’ibis ? Un peu de cohérence dans nos choix ne ferait pas de mal.

Plus de sept décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’échec est patent. On parle de tuer des enfants in utero, sans anesthésie, oubliant qu’à douze semaines le cœur bat, des mimiques apparaissent sur le visage déjà formé du petit d’homme témoignant pour le moins de ressenti… Rappelez-vous votre main sur le ventre de la maman qui commence à ressentir des soubresauts et à communiquer avec le petit être qui croit dans son corps. N’eût-il pas été possible d’en discuter sereinement sans que soit taboue l’idée que ce geste de tuer devrait rester exceptionnel et non quasiment imposé à tant de jeunes femmes en souffrance ? Alors que les usines à bébés ukrainiennes pour riches occidentaux en mal d’enfants sont maintenant de notoriété publique, pourrait-on imaginer quelques minutes de cesser de prendre les bébés pour des objets disponibles à vendre ou à jeter ?

LE CRÉNEAU DE LA DOULEUR DANS LES SOINS

Dans la deuxième partie du vingtième siècle, la douleur était le nouveau créneau pour créer des postes, pour faire semblant d’humanité à l’hôpital, etc..

La souffrance tant devenue l’obsession des médecins depuis les années 90 avec création des services de soins palliatifs, des généralisations de l’usage des morphiniques larga manu, des anesthésiants hilarants pour une ponction lombaire de l’enfant, etc.5 n’existerait donc pas pour les fœtus ? Tant d’échographies6 ont pourtant banalisé les gestes des bébés in utero… Les premières « photos » du bébé gardées soigneusement par les jeunes parents ont transformé la prise de conscience de la vie fœtale du bébé que l’on voit bouger, téter son pouce, changer de position, etc..

L’haptonomie7 a en son temps transformé le contact du père avec le bébé fait comprendre l’importance des relations mère, père, enfant y compris pendant la grossesse.

« Lhaptonomie s’est développée à partir du constat de l’importance du rôle de l’affectivité dans les rapports humains, en particulier dans le développement psychique et affectif de l’enfant.

Cette qualité des relations et des interactions entre père, mère et enfant, s’exprime par un contact tactile respectueux et tendre.

L’haptonomie permet la maturation et l’épanouissement de l’être en devenir, ce que confirment les développements actuels des neurosciences et des sciences du comportement. »

Le néerlandais Frans Veldman (1921-2010) a développé l’haptonomie qu’il appelle « science de l’affectivité » (il aimait citer Paracelse : « l’art du soin est l’amour »).

L’haptonomie est surtout connue pour l’accompagnement de la grossesse et de la parentalité qui favorise la maturation des liens affectifs entre le père, la mère et l’enfant. Elle a néanmoins d’autres applications à tous les âges et en particulier en fin de vie.

À l’ère du déni, la société de la culture de mort fait place à l’humanisation des soins et de la société

Mourir aux urgences se banalise…

La bienveillance poussée parfois à l’extrême dans les services hospitaliers s’est dissoute en quelques années en même temps qu’ont disparu les médecins cliniciens et que les bureaucrates comptent bien faire disparaître la médecin humaine au bénéfice de l’intelligence dite artificielle, des télécabines de consultation et de la disparition de l’examen clinique conduisant à la méconnaissance d’une tumeur que la main ou le doigt aurait pu dépister ou d’un trouble neurologique, etc..

L’avortement d’un bébé présenté comme un objet par les parlementaires et les médias

En effet, comment entendre les commentaires des médias ou des politiques heureux de leur « victoire » sans précédent 8 applaudissant plusieurs minutes après la lecture du vote ?

Combien d’entre les votants ont-ils eu la curiosité de regarder la vidéo d’un avortement à quatorze semaines filmé par un gynécologue coutumier de la pratique et qui l’a abandonnée depuis ?

Ignorent-ils le discours de Simone Veil loi devant l’Assemblée nationale, le 26 novembre 1974 ?

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ?

Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes.

C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.

C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

Inclure le droit à l’avortement dans la constitution c’est le sanctifier et trahir totalement l’esprit de la loi Veil9 dont l’article 110 précisait clairement :

« La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi. »

Quand vous ne comprenez pas quelque chose, cherchez l’argent : en septembre 2023, l’UE a autorisé la commercialisation des gamètes embryons et fœtus humains.

Nous sommes officiellement devenus des objets commercialisables

11

Aux USA en 2015 le prix « des organes vendus entre 30 et 100 $ »12

Les enragés de l’inscription de l’avortement dans la constitution se réfèrent à Simone Veil. Mais relisons la loi : Article 13

« En aucun cas l’interruption volontaire de la grossesse ne doit constituer un moyen de régulation des naissances. À cet effet, le Gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour développer l’information la plus large possible sur la régulation des naissances, notamment par la création généralisée, dans les centres de protection maternelle et infantile, de centres de planification ou d’éducation familiale et par l’utilisation de tous les moyens d’information. »

Et les phrases de Simone Veil rapportées par Philippe de Villiers qui l’a bien connue :

« “Relisez ma loi, Philippe, l’article 1 garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie, il ne peut être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité”. Cela veut dire que l’embryon est un enfant. 2/ “Ne vous inquiétez pas, le cadre est conditionnel, définitif et immuable. C’est 10 semaines, il y a un délai de réflexion, etc..”

Tout cela a sauté. C’est désormais 14 semaines : la boîte crânienne de l’enfant à naître est écrasée. Au nom de la liberté d’expression, il faut qu’il y ait une voix qui dise “Oui, c’est la tristesse”. Comme souvent, hélas, je suis en avance sur l’humeur publique, mais j’ai le devoir de vous dire ce que je viens de vous dire parce que c’est notre avenir qui est en jeu : il faut défendre la vie. »

Voir l’émission complète :

La France est le premier pays au monde à inscrire dans sa loi fondamentale, parmi les valeurs suprêmes, le droit à l’avortement. Les conséquences sont vertigineuses. C’est la fin de la clause de conscience pour les médecins et le personnel de santé. C’est un viol de conviction intime, c’est la fin du serment d’Hippocrate : « Tu ne tueras pas. » C’est la fin de la liberté d’expression.

En 50 ans, on sera passé de la dépénalisation de l’#avortement à la pénalisation de la parole de vie. Toute parole, toute action, pour défendre l’enfant à naître ou pour contredire la #Constitution, c’est-à-dire l’avortement, sera passible d’une peine judiciaire. C’est la porte ouverte à la dérive eugéniste : en fonction du génome, est éliminé le plus faible. C’est le passeport de toutes les transgressions : la vie n’est plus un absolu. C’est la course à l’abîme d’une civilisation en perdition, c’est la déshumanisation progressive du monde par l’effacement programmé du visage de l’Homme. (Voir l’émission complète dans la vidéo ci-dessus.)

Il ne s’agit à l’évidence pas du droit des femmes, mais bien d’une manœuvre politique dans le cadre d’une tendance à une société mortifère.

Contrairement à ce que le vote large au Parlement pourrait faire croire, l’unanimité de la nation n’est pas évidente. De très nombreuses réactions sont exprimées sur les réseaux.

Combien de votants, de militants pour cette loi savent-ils à quoi ressemble un bébé de douze semaines ?

La machine @CaroleD87859768 Fin de la clause de conscience. Certains ne choisiront plus gynécologie obstétrique à cause de cela, surtout avec l’IMA jusqu’à 9 mois. Celles qui pleuraient de joie à l’annonce de l’inscription de l’IVG dans la Constitution viendront se plaindre du manque de spécialistes.





Une fois trans, pas de retour en arrière !

La réalité derrière l’engouement pour les transgenres

[Source : kla.tv]

Sur les médias sociaux et dans les médias grand public, de plus en plus de personnes parlent de leur changement de sexe. Chaque étape de cette transition est expliquée et partagée avec enthousiasme. Mais si on regarde au-delà des apparences attirantes de ce mouvement à la mode, on découvre la cruelle réalité.

[Voir aussi :
« Un transgenre est une personne qu’on rend malade et dépendante à vie »
Les risques et dérives de la transition de genre dans la jeunesse
Danger de l’éducation sexuelle incluant la théorie du genre
Dysphorie de genre
Derrière les transitions de genre : les intérêts de Big Pharma
Un scandale médical aussi horrible que les lobotomies : Miriam Grossman sur les « soins d’affirmation du genre » et ce que les parents doivent savoir
Détransition, conséquence d’une épidémie factice et de diagnostic de « dysphorie de genre » surestimé
Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan
Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité]

Transcription

Mise en garde : Cette émission n’est pas destinée aux enfants ou aux personnes sensibles. Mais le sujet concerne surtout les jeunes et devrait être vu en particulier par les parents et les responsables.

Chloé Cole :

« Ma voix sera à jamais plus basse, ma mâchoire plus acérée et mon nez plus long. Mon ossature sera durablement masculine. Ma pomme d’Adam ressort davantage, ma fertilité est inconnue. Parfois, je me regarde dans le miroir et je me sens comme un monstre. »

Ritchie :

« Et c’était la première fois que je me tenais devant un miroir et que je le voyais : on aurait dit qu’on m’avait attaqué. C’était vraiment brutal. Je me suis senti abattu et j’ai eu l’impression de m’être trahi de la pire des manières. Et c’était le cas, vous savez. »

« C’est irréversible. L’expérience est terminée pour moi. Impossible de revenir en arrière. »

Le 23 août 2023, le gouvernement allemand a adopté le projet de loi dit d’autodétermination. Les personnes majeures doivent pouvoir modifier leur inscription de sexe et leurs prénoms par une simple déclaration auprès de l’état civil. Les mineurs à partir de 14 ans doivent pouvoir faire eux-mêmes la déclaration nécessaire. Si les détenteurs de l’autorité parentale ne sont pas d’accord, ce consentement peut être remplacé par le tribunal des affaires familiales. La loi sur l’autodétermination devrait entrer en vigueur en novembre 2024.

Nombreux sont ceux qui, dans la population, ne se rendent pas compte de ce que cela signifie dans la pratique. Ici, les jeunes obtiennent, à un stade de développement très vulnérable, des libertés de décision qui ont des conséquences importantes pour toute leur vie. Une modification de la mention du sexe s’accompagne dans la plupart des cas d’un changement de sexe hormonal et chirurgical. Ce changement de sexe est appelé transition. Il est prouvé que le nombre de transitions a rapidement augmenté ces dernières années.

Le sujet est très répandu sur les médias sociaux, et omniprésent pour de nombreux jeunes. De plus, le mainstream rapporte presque sans exception des informations très positives, non critiques et favorables. Les dangers, les effets secondaires et les conséquences négatives des interventions sont à peine évoqués. Pourtant, le nombre de personnes qui regrettent leur transition ne cesse d’augmenter. Elles sont cependant censurées, exclues ou leurs expériences passées sous silence.

Cette émission donne une voix à ces personnes. À l’aide de quelques exemples, les risques et les problèmes d’une transition sont mis en évidence, tout en jetant un coup d’œil en coulisses sur l’idéologie du genre.

Source Nele :

Detrans — Wenn die Geschlechtsangleichung nicht glücklich macht, 30.04.2023, ZDF, https://www.zdf.de/dokumentation/37-grad-leben/detrans-wenn-die-trans-op-nicht-gluecklich-macht-100.html (Abrufdatum: 02.02.2024)

Nele — Avant la transition

Nele :

« Oui, comment ça s’est passé. J’y ai passé seulement une heure. Il m’a demandé pourquoi j’étais là. Il a beaucoup parlé lui-même. Je n’ai pas tant parlé que ça. Et ce qui m’a un peu dérangé, c’est que… on pourrait presque dire qu’il a presque un peu insisté pour que je commence la thérapie tout de suite et que je ne cherche pas d’autres thérapeutes. Il a aussi dit qu’en théorie il fallait un an ou six mois pour obtenir des hormones, mais que dans la pratique, ça pouvait être plus rapide. Ça veut dire qu’il était également ouvert à ce que cela puisse aller plus vite. » […]

« Peut-être que j’ai en fait un tout autre problème et que j’ai essayé de le fuir. J’ai juste peur de faire tout cela et finalement ne pas être heureuse. Ou que, dans le pire des cas, je puisse même le regretter. » […]

Nele — Après la prise d’hormones

Nele :

« Ensuite, j’ai commencé assez rapidement à prendre des hormones — de la testostérone — dans le cadre de cette thérapie. Le thérapeute doit justifier ça devant les caisses d’assurance maladie, c’est en fait la seule directive en Allemagne concernant la rapidité avec laquelle on peut faire une transition, ce sont en fait les caisses d’assurance maladie qui déterminent quand elles payent quelque chose et quand elles ne le font pas. Et il a argumenté qu’il s’agissait d’une urgence particulière et d’un cas de transsexualisme très sûr ou prononcé. En conséquence, ça a été approuvé assez rapidement. Ensuite, il m’a recommandé un de ses collègues, un gynécologue, où on obtient rapidement des rendez-vous ». […]

Source Cat C.:

Identity Crisis: Detransitioner Loses Natural Singing Voice After ‘Gender Affirming Care’, 06.10.22, IWF, https://www.youtube.com/watch?v=yPxt2X_mXsE (Abrufdatum: 02.02.2024)

Cat Cattinson — L’entretien préliminaire

« Je pensais que je devais passer par un processus quelconque pour obtenir la testostérone, une évaluation psychologique ou un certain nombre de visites chez le psychiatre, etc., mais au lieu de cela, j’ai eu une conversation téléphonique de 30 minutes avec un médecin que je n’avais jamais rencontré en personne auparavant, et on m’a prescrit la testostérone par téléphone. »

Source Helena :

A Story Of Detransitioning | Michael Knowles, 25.03.22, Mike’s Tom MacDonald Reviews, https://www.youtube.com/watch?v=5HbPzJy9gkY (Abrufdatum: 02.02.2024)

Helena — Entretien avec le planning familial

Interviewer : Donc tu es allé au planning familial et tu as dit, je m’identifie comme garçon, je crois que je suis un garçon, et là ils ont dit : « Ok, tu dois parler à quelques thérapeutes pendant quelques mois ou quelques années », ou ils ont dit : « Voilà les pilules, madame — euh monsieur — voilà les pilules, prenez soin de vous, bonne journée… ? »

Helena:

« Oui, à peu près, ce n’était même pas des pilules, ce sont des injections. Voilà les injections, monsieur. — Alors, oui, mon rendez-vous a duré à peu près une heure. Les vingt premières minutes environ c’était un bref échange avec l’assistante sociale que j’avais rencontrée au planning familial. Et si vous lisez mon article Substack — j’ai écrit un article Substack sur mon expérience — j’y cite les questions que m’a posées l’assistante sociale, et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce n’est pas un travail psychologique approfondi. J’ai donc eu ce bref entretien d’admission avec l’assistante sociale, puis elle est revenue et m’a dit : “Vous êtes le candidat idéal pour la testostérone, nous pouvons commencer tout de suite.” Je suis donc allée voir l’infirmière, qui a passé en revue avec moi une liste très courte de risques, qui étaient très sous-estimés. C’était des choses comme “vous pourriez avoir des sautes d’humeur” (ce n’est pas vraiment une bonne façon de faire comprendre les conséquences d’un traitement hormonal) mais peu importe, j’ai regardé la courte liste, et ensuite nous avons parlé du dosage […]. »

Source Chloe :

Chloe Cole: ‘I’m Still Recovering’ From Hormones, Surgery at 15, 07.02.23, IWF,

https://www.youtube.com/watch?v=DtItMuCW0vI (Abrufdatum: 02.02.2024)

Chloe Cole — Pas d’autre option

Chloé Cole :

« […] l’équipe de professionnels de la santé qui m’a aidée, m’a en fait poussée vers la transition, ils ne m’ont montré aucune autre option. Ils m’ont dit que le taux de ceux qui regrettent une telle décision était inférieur à un ou deux pour cent. Ils ont même menti à mes parents en leur disant que je risquais de me suicider si je n’étais pas autorisée à faire la transition. Ma transition médicale a duré environ trois ans et demi. Pendant cette période, il n’y avait en fait qu’un seul médecin qui s’y opposait, c’était le premier endocrinologue que j’ai vu pour obtenir des hormones. Il a dit à ma mère et à moi qu’il y aurait des risques pour le développement de mon cerveau. Mais juste après, j’ai vu un autre endocrinologue, et seulement 6 mois après avoir été diagnostiquée avec une dysphorie [dysphorie de genre = sentiment d’inéquation entre le sexe biologique d’une personne et celui qu’elle ressent], on m’a donné des bloqueurs de puberté. Puis de la testostérone, environ un mois plus tard. »

Source Janine :

Detrans — Wenn die Geschlechtsangleichung nicht glücklich macht, 30.04.2023, ZDF, https://www.zdf.de/dokumentation/37-grad-leben/detrans-wenn-die-trans-op-nicht-gluecklich-macht-100.html (Abrufdatum: 02.02.2024)

Janine — Changement de sexe en homme

Janine :

« À 21 ans, j’ai subi une mastectomie [ablation de la glande mammaire/des seins]. Ensuite, à 25 ans, j’ai subi une phalloplastie [intervention chirurgicale dont le but est de former ou de fabriquer un pénis], la construction d’un pénoïde, pour laquelle on a prélevé de la peau sur le bras et on l’a ensuite greffée entre les jambes. Et c’est à partir de là que le pénis artificiel devait être formé. J’ai encore subi une dizaine d’opérations par la suite. Où on a aussi fait le raccordement à l’urètre. Les médecins vous disent qu’il faut vider le pénis, mais je trouve que c’est une mauvaise description. Je n’avais vraiment aucune idée de ce que c’était. En réalité, dans ce pénoïde artificiel, l’urine s’écoule comme dans un prolongement. On ne peut pas vraiment tout vider, c’est-à-dire qu’il y a toujours des fuites. Et du coup, on a des infections urinaires à répétition. Et maintenant, cette année, je dois être opérée pour inverser tout ça. C’est vraiment dur, surtout parce que ça m’a pris beaucoup de temps dans ma vie d’être constamment à l’hôpital. C’est ce que je trouve le plus dur en fait. Tout ce temps perdu. Et bien sûr aussi les aspects liés à la santé. »

Sources Chloe:

‘My Childhood Was RUINED:’ Detransitioner Chloe Cole Talks About Trans Procedures, 27.07.23, The Daily Signal, https://www.youtube.com/watch?v=DSGgR3W_jjg (Abrufdatum: 02.02.2024)

Chloe Cole — D’énormes cicatrices

Chloé Cole :

« Ma voix sera à jamais plus grave, ma mâchoire plus acérée et mon nez plus long. Mon ossature sera durablement masculine. Ma pomme d’Adam ressort davantage, ma fertilité est inconnue. Parfois, je me regarde dans le miroir et je me sens comme un monstre ».

« Après avoir été amputée de mes seins, le tissu a été brûlé. Avant d’avoir l’âge de passer le permis de conduire, j’étais privée d’une grande partie de ma future féminité. Je ne pourrai jamais allaiter un enfant. J’ai parfois du mal à me regarder dans le miroir et je lutte encore aujourd’hui contre un dysfonctionnement sexuel. Et j’ai d’énormes cicatrices en travers de la poitrine. Et les greffes de peau qu’ils m’ont prélevées au niveau des mamelons suintent encore aujourd’hui, elles ont été greffées dans une position plus masculine, ont-ils dit. Après l’opération, mes notes à l’école se sont détériorées. Tout ce que j’ai vécu n’a pas contribué à résoudre les problèmes psychologiques sous-jacents que j’avais. Et mes médecins, avec leurs théories sur le genre, pensaient que tous mes problèmes disparaîtraient une fois que je serais chirurgicalement transformée en quelque chose ressemblant vaguement à un garçon. Leurs théories se sont révélées fausses, les médicaments et les opérations ont modifié mon corps, mais ils n’ont pas pu changer le fait fondamental que je suis et serai toujours une femme. »

Source Soren :

Soren’s Story: How One Detransitioner Found Peace Outside of Medicalization, 19.05.23, IWF, https://www.youtube.com/watch?v=FD_brjpAk2c (Abrufdatum: 02.02.2024)

Soren — Complications

Soren :

« Je n’aurais jamais pu imaginer ce que cela ferait s’ils ouvraient à nouveau mes cicatrices pour nettoyer manuellement ma cavité thoracique des caillots de sang, jusqu’à ce que cela m’arrive, jusqu’à ce que je sois dans cet hôpital et que je le vive. À ce moment-là, j’ai cru que j’allais mourir. La plaie s’est infectée et personne ne semblait vraiment s’en soucier. Je pense que personne ne comprend les complications qui accompagnent ces procédures et ces traitements tant qu’on ne l’a pas vécu soi-même. »

« Children are being seriously harmed by this! — No turning back“, Film de David Icke (Ickonic), https://www.youtube.com/watch?v=v_aKAHRIBq8 (Vidéo censurée, sauvegardée par Kla.TV)

Ritchie — Chirurgie génitale

Ritchie:

« Le processus de chirurgie génitale est extrêmement brutal. Tout d’abord, ils pratiquent ce qu’on appelle une orchidectomie, c’est-à-dire qu’ils enlèvent les testicules. Ensuite, ils rasent la peau du pénis pour qu’elle puisse être réutilisée. Ensuite, ils enlèvent les tissus du pénis et les corps caverneux. Chaque personne, quelle qu’elle soit, aura toujours un peu de corps caverneux. Si vous imaginez que vous perdez votre doigt à partir de cet endroit, vous avez toujours le reste de l’articulation du doigt, vous pouvez toujours le bouger. Malheureusement, on a donc toujours cette sensation de membre fantôme. En plus de tout cela, ils déplacent l’urètre et le recourbent, ce qui entraîne une complication très fréquente, qui m’arrive aussi, à savoir un rétrécissement de l’urètre qui empêche d’uriner correctement. L’urine arrive soit lentement, soit douloureusement, soit, dans certains cas, pas du tout. Certaines personnes doivent porter un cathéter pour le reste de leur vie. Chez certaines personnes, cela entraîne des complications vraiment terribles. Personnellement, j’ai perdu beaucoup de sang pendant l’opération parce que la perceuse passe directement par le bassin. Concernant les infections qu’on attrape ensuite, ils disent : c’est tout à fait normal. On a tout simplement des infections. Certaines personnes ont des tissus nécrosés, c’est-à-dire que les tissus se nécrosent à l’intérieur ou sont rejetés. Il y a un risque de prolapsus [sortie d’un organe interne ou d’une de ses parties par un orifice du corps]. Et puis il y a les problèmes psychologiques, dont personne ne veut parler. Les problèmes mentaux après une opération sont durs, même si on veut l’opération, même si on est content de l’opération, c’est dur. On perd de l’énergie. On devient extrêmement épuisé et, d’une certaine manière, vulnérable, parce qu’on se rend compte qu’on n’a pas cette force. Dans un sens, c’est un sentiment très étrange. Oui, c’est assez brutal. »

« Je ne me souviens pas exactement du jour où j’ai repris conscience après l’opération. Mais c’était le moment où je me suis levé de mon lit et où le pansement a disparu. Cela devait donc être vers le quatrième ou le cinquième jour. C’était la première fois que je me tenais devant un miroir et que je le voyais : on aurait dit qu’on m’avait attaqué. C’était vraiment brutal. Je me suis senti abattu et j’ai eu l’impression de m’être trahi de la pire des manières. Et c’était le cas, vous savez. »

« C’est irréversible. L’expérience est terminée pour moi. Il n’y a vraiment pas de retour en arrière. »

C’est bien là le problème. L’idéologie du genre et la transition sont certes présentées à l’humanité comme respectueuses de l’être humain, mais elles se révèlent exactement le contraire dans la réalité. L’idéologie du genre et la transition qui en découle font partie de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial et de l’ONU. Cet agenda vise à une transformation complète de toutes les structures existantes et de tous les domaines de la vie. Prétendument au bénéfice de tous, l’humanité est cependant privée de toutes les beautés et de tous les avantages naturels.

L’émission « Agenda 2030 : Étiquetage frauduleux. Comment l’ONU entraîne le monde dans l’abîme » [https://www.kla.tv/19023] revient en détail sur cette tromperie désastreuse.

C’est pourquoi presque tous les gouvernements occidentaux s’empressent d’implanter l’idéologie du genre chez les plus jeunes. Accessoirement et comme appât, la médecine du genre est une immense source d’argent. Des dizaines de milliers de cliniques du genre ont été créées de toutes pièces ces dernières années dans le monde occidental. Une seule opération de changement de sexe rapporte plusieurs milliers d’euros à ces cliniques. À cela s’ajoute la prise d’hormones à vie, payée dans la plupart des cas par la caisse de maladie, ainsi que les thérapies associées. En fonction de la complexité, de la durée et des mesures prises, il peut en résulter des montants à cinq chiffres dans la fourchette supérieure. Les opérations de changement de sexe représentent donc une source de revenus extrêmement lucrative.

Une autre conséquence de la transition est que ces personnes deviennent souvent stériles, conformément à l’agenda 2030 hostile à l’être humain. Cela sert à son tour au contrôle de la population, que des stratèges mondiaux de premier plan recherchent ouvertement depuis des décennies. [Bill Gates et le réseau de contrôle démographique, https://www.kla.tv/17389]

Mais l’Agenda 2030 va encore plus loin : avec la technologie transhumaniste, l’homme doit être transformé en biorobot en le reliant à l’intelligence artificielle. Prétendument pour le doter de capacités surhumaines. Mais en réalité, il se produit une mutilation semblable à celle de la transition ; l’homme est dégradé en une machine pilotable, comme l’expliquent clairement les émissions qui s’affichent. [https://www.kla.tv/18322 , https://www.kla.tv/24066]. Il y a quelques jours, la start-up « Neuralink » d’Elon Musk a utilisé pour la première fois un implant cérébral sur un être humain, comme il l’a annoncé le 29 janvier 2024 sur sa plateforme « X » anciennement Twitter.

Conclusion

Le fait que l’être humain devienne à ce point la cible de mutilations et de contrôles étrangers montre clairement que seuls des êtres humains dotés de leurs capacités divines redécouvertes et géniales peuvent arrêter cet Agenda 2030 destructif et ses tireurs de ficelles. Et c’est précisément ce qu’il faut faire de toute urgence.

Vous aussi, vous pouvez y contribuer en diffusant cette émission auprès de vos amis et de vos connaissances, afin que les effets et les dessous de ces agissements soient révélés !

Écrivez à votre député au Bundestag ou appelez-le. Exprimez votre désaccord avec la loi sur l’autodétermination et citez les faits mentionnés dans cette émission. Regardez également l’émission suivante en allemand, à ce sujet. [La « loi sur l’automutilation » crée le chaos dans la tête des enfants ! https://www.kla.tv/27007]

Ne laissons pas nos enfants, et donc notre société, être détruits par ces expériences humaines abominables.

Source Chloe:

‘My Childhood Was RUINED:’ Detransitioner Chloe Cole Talks About Trans Procedures, 27.07.23, The Daily Signal, https://www.youtube.com/watch?v=DSGgR3W_jjg (Abrufdatum: 02.02.2024)

Chloé Cole :

« Mon enfance a été ruinée, en même temps que des milliers de personnes en détransition [inversement — dans la mesure du possible — du changement de sexe] que je connais par nos réseaux. Cela doit cesser ! Vous seul pouvez l’arrêter ! Assez d’enfants ont été victimes de cette pseudo-science barbare. S’il vous plaît, laissez-moi être votre dernier avertissement ! Merci. »

de je.

Sources/Liens :




France — Vers la fin des médecines alternatives ?

[Source : drschmitz.com via santeglobale. world]

Par Dr Schmitz (29 février)

Définitivement balayée. La santé alternative va l’être d’ici quelques semaines.

Chère lectrice, cher lecteur, je suis désolé de vous l’annoncer.

C’est exactement ce qui va se produire si nous ne faisons rien.

L’article 4 de la loi contre les dérives sectaires, récemment votée à l’Assemblée nationale, de façon fort peu démocratique, nous met en face de cette situation tragique.

En effet, il s’agit d’empêcher toute possibilité d’expression contre la médecine officielle — celle des labos soutenus par l’État.

Les répercussions de cette loi sonnent la fin de la médecine alternative, et représentent la pire des menaces pour VOTRE santé.

Voici pourquoi.

Ils sonnent le glas de la santé alternative

Bientôt, cet article de loi va nous interdire de critiquer les traitements médicaux potentiellement nocifs pour les patients.

Cela veut dire que la médecine médicamenteuse, celle des laboratoires pharmaceutiques, sera considérée comme infaillible. Si elle est infaillible, il n’y a aucune raison de parler d’autres traitements.

Car prévenir plutôt que guérir, ou vous soigner par d’autres moyens que ceux privilégiés par l’État, c’est déjà supposer que la médecine officielle ne suffit pas.

C’est un comportement déviant que cette loi entend réduire au silence.

Il en sera ainsi de cette lettre d’information que vous lisez. Non seulement elle critique des injections expérimentales, mais en plus elle vous informe de médecines moins violentes que la médecine d’État…

Donc notre lettre, vous commencerez à ne la recevoir qu’une fois sur deux, puis sur trois, puis plus du tout. Et ainsi des autres lettres…

Mais cela ne s’arrête pas là. Aujourd’hui, tout ce qui existe, n’existe que parce qu’on en parle publiquement. Donc si ça s’arrête, ça n’existe plus.

À tomber dans le silence, la médecine alternative va tomber rapidement dans l’oubli.

Les magasins de remèdes naturels commenceront à disparaître, les sites internet, les salons, les herboristeries… et aussi les techniques de santé de pointe, les moins invasives.

Il ne s’agit donc pas seulement de nous faire disparaître, nous. Mais d’empêcher l’existence même d’une médecine qui ne traite pas ses patients comme des cobayes.

Cette loi que les labos attendent depuis si longtemps

Le mardi 13 février, à l’Assemblée nationale française, avait été refusé l’article 4 de la loi sur les dérives sectaires — avant qu’il ne soit adopté de force.

Cet article 4 est proprement liberticide. C’est une condamnation de la médecine alternative. C’est aussi la porte ouverte à la tous les traitements expérimentaux à grande échelle.

En principe, cet article de loi condamne les gourous de secte qui font refuser des traitements à leurs « disciples ».

Mais il nous touche directement si l’État détermine que nos lettres vous dissuadent de prendre n’importe quel médicament (l’alinéa 4).

Et ce même si ce médicament est dangereux — puisqu’il ne pourra de toute façon pas être attaqué.

Ainsi, dans les faits, cet article de loi interdit toute remise en question — même scientifique — des laboratoires pharmaceutiques et de leurs relais dans l’opinion, notamment l’injection expérimentale anticovid.

Allez donc prouver ensuite que l’État a commis des crimes sous prétexte d’avoir obligé la population à prendre des traitements expérimentaux à grande échelle.

Ce sera impossible. Tout avis contraire à « l’état des connaissances médicales » (aux intérêts du lobby pharmaceutique) sera bâillonné d’avance.

C’est donc une loi pour étouffer toute critique de la médecine médicamenteuse et qui vise à détruire la médecine alternative.

Car, répétons-le, la médecine alternative n’existe que parce qu’elle a aujourd’hui des auteurs qui la font vivre dans l’opinion publique.

Ce climat de censure et de collusion dissimule donc quelque chose de beaucoup plus profond et même, de funeste.

Combien de morts a-t-il sur la conscience ?

Le débat sur l’article 4 de la loi sur les dérives sectaires nous a valu une sortie de l’effroyable Olivier Véran à l’Assemblée nationale.

Or devant la représentation nationale, Olivier Véran, qui a fait injecter des produits expérimentaux aux 2/3 des Français a traité le professeur Didier Raoult de gourou !

Ce n’est pas la honte qui l’étouffe, mais la crainte.

Olivier Véran aurait-il du sang sur les mains suite à l’injection anticovid ?

Pour tous les jeunes qui ont fait des myocardites suspectes ? L’État en déclarait un petit millier début 2021, combien aujourd’hui ?1

Pour toutes les femmes qui se déclarent stériles ? Comme les 3 500 témoignages du collectif Où est mon cycle ?2

Pour tous les cancers qui se sont éveillés et réveillés, possiblement à la suite de la vaccination ?

Surtout après que les injections ARN fourmillent de traces d’ADN pouvant causer des cancers3, au point qu’en Floride, il est question d’interdire ces « vaccins » ?4

Par conséquent, on s’interroge sur la moralité de notre héros de la crise sanitaire, Olivier Véran. On se demande s’il peut encore se regarder dans un miroir. Il n’arriverait pas à le faire s’il y voyait ce que nous, nous y voyons.

Et puisque l’opinion publique réclame une enquête, et qu’il faudra un jour la faire, alors il intimide. Ce qui est tout à fait conforme à la belle idée que tant de Français se sont faits de lui.

L’autoritarisme glacial des vaccinateurs en masse

Nous savons que Mr Véran est l’ennemi des médias alternatifs, de la médecine alternative et de tous les médecins et chercheurs qui ont pris parti contre lui.

Et, non seulement il nous méprise, mais il nous persécute, il veut notre disparition.

L’avantage, c’est que nous n’avons plus grand-chose à perdre. Lui non plus apparemment, puisqu’au moment où nous écrivons, il a refait voter l’article 4 pour le faire passer en force, en prétextant un vice de forme…

Curieusement, beaucoup de députés se sont abstenus, ont été pris d’un soudain manque de courage. Ce qui a permis à l’article d’être adopté, et a créé un tollé… bien peu relayé dans les médias subventionnés.

Or les méthodes peu ragoûtantes du gouvernement sont connues : LFI a porté plainte en décembre dernier pour corruption contre Gérald Darmanin.5 (Ouest-France du 12 décembre dernier).

En effet, le ministre de l’Intérieur avait alors fait du chantage à un député pour faire basculer son vote. Sauf que son message a été envoyé à un homonyme du député en question ! Est-ce cela, une démocratie ?

Cela jette une lumière extrêmement suspecte sur le retrait de presque toute l’opposition concernant le « revote » de l’article 4…

C’est bien la fin qui nous menace

Ainsi, le soupçon que l’on ait tordu le bras des parlementaires sur le « revote » de cette loi, est plus fort que jamais. Surtout lorsqu’on sait combien l’industrie pharmaceutique a le bras long en politique.

Rappelons que jusqu’en 1995, de nombreux ministres de la Santé touchaient directement de l’argent des labos, c’est le Figaro qui nous l’apprend.6

Et d’autre part, nous savons combien Emmanuel Macron est proche de Pfizer, auquel il doit sa fortune personnelle.7

Il s’agit donc d’un pur déni démocratique. Une loi digne d’une république bananière.

Elle laisse augurer d’une destruction en règle de toute dissidence. Et il suffit que vous vouliez avoir la liberté de prendre soin de vous et de vous soigner comme vous l’entendez pour être dissident.

Un seul et dernier recours avant l’affrontement

Le problème, c’est qu’il ne s’agit pas, dans cet article 4, de regarder la composition des huiles essentielles et d’éviter que des écervelés ne les avalent par lampées entières.

Il ne s’agit pas non plus de se demander si les vidéos de Thierry Casasnovas alimentent le discrédit envers les traitements ultraviolents contre le cancer…

Surtout quand Michel Houellebecq critique ces mêmes traitements dans son dernier roman, Anéantir, où il ne se montre d’autre part guère sévère contre le gouvernement, loin de là.

Il s’agit seulement d’instaurer pour de bon une pharmacratie.

Cela signifie que vous avez le droit à veiller sur votre santé comme vous l’entendez… seulement si vous êtes très proche du gouvernement. Sinon, gare à vous…

Or pour notre part, nous croyons encore à la démocratie. Où nous avons tous droit au débat d’idées, droit de choisir nos traitements médicaux, droit de confronter des points de vue différents sur la médecine.

Et nous avons tous le droit d’exiger que nos gouvernements prennent le parti de notre santé, plutôt que de ceux qui s’engraissent sur la maladie…

En principe, le Conseil constitutionnel devrait rendre un avis sur cet article 4. L’avis qui sera rendu déterminera prochainement si la guerre contre une santé libre et honnête est déclarée.

En attendant, préparez-vous une belle armoire à pharmacie, achetez des livres et imprimez le savoir qui vous paraît essentiel sur la santé.

Il se pourrait que le moyen-âge revienne plus vite que prévu.

Dr. Thierry Schmitz

Sources




Le crépuscule des blobs

[Source : kunstler.com]

Par James Howard Kunstler

« Respecter le blob, apprendre du blob, aimer le blob »

Robert Kagan, Arch Blob Monster, Brookings, 2020

HG Wells a concocté une fin merveilleuse pour son récit classique La guerre des mondes (1897). Rappelez-vous : les colossales « machines de combat » martiennes à trépied pullulent sur la planète, zébrant les villes de « rayons de chaleur ». Les protoplasmes extraterrestres aux commandes (fin surprenante) se retrouvent morts et pourrissent à l’intérieur sous l’action de nos minuscules alliés invisibles : les bactéries unicellulaires de la Terre, responsables de maladies, contre lesquelles les créatures martiennes n’ont aucune immunité !

Les accents gaïens (([1] Dérivé de Gaïa, la Terre en grec — NdT)) de cette histoire résonnent aujourd’hui, alors que nous, Terriens, concevons de nouvelles méthodes ingénieuses pour détruire la vie terrestre, y compris nous-mêmes. La planète semble avoir une volonté téléologique de se sauver, une sorte de système immunitaire. Remarquez : dans tous les débats en cours sur les merveilles et les dangers de l’IA, du bitcoin et de la surveillance étouffante, personne ne parle jamais de l’état précaire du réseau électrique sur lequel tous ces phénomènes inquiétants reposent totalement. Dans nos bavardages sur le pic pétrolier, nous n’avons guère conscience de la dépendance totale de la production pétrolière à l’égard de flux de capitaux réguliers. Dans tout le bla-bla sur le contrôle centralisé émis par Klaus Schwab et son Forum économique mondial, il n’est pas fait mention des forces centrifuges qui poussent les affaires humaines à la relocalisation, à la désagrégation des grands États et à la réduction d’échelle de nombreuses activités. Dans notre empressement à devenir des dieux, nous passons à côté de beaucoup de choses.

Imaginez : le bitcoin atteint un million de dollars. Vous êtes zillionnaire ! Oh ! … quelque part à l’extérieur de Zaneseville, dans l’Ohio, un écureuil donne un dernier coup de couteau dans la vieille isolation d’un fil sortant d’un transformateur. Sa tête explose dans un arc électrique bleu et, en quelques secondes, toute l’électricité est coupée de Chicago à Boston. Il s’avère que dix-sept sous-stations dans dix États ont des relais, des transformateurs et des appareillages de commutation qui ont sauté. Certains de ces composants avaient quarante ans et sont maintenant fabriqués à 12 000 km de là, dans un pays qui ne nous aime plus. Les pièces de rechange sont bloquées dans un port chinois. Le courant ne revient pas avant des semaines. Aucun habitant de l’est des États-Unis ne peut accéder à son portefeuille Bitcoin, qui n’est qu’une entité virtuelle faite de code informatique résidant dans un « nuage » numérique, c’est-à-dire nulle part dans la réalité.

Bien sûr, dans un événement aussi grave, beaucoup d’autres choses tomberaient en panne — en fait, à peu près tout ce qui fait la vie moderne — mais il est certain que vous pourriez dire adieu à votre bitcoin, peut-être pour toujours, car lorsque le courant reviendra (s’il revient), plus personne ne voudra investir sa richesse dans de l’« argent » numérique auquel il n’a pas accès, et le bitcoin retournera à ce qu’il était : zéro.

De même, le système financier dont nous dépendons est un gigantesque appareil rendu extrêmement vétuste par l’excès d’élaboration et l’hypercomplexité — à tel point que toutes sortes de choses désignées comme ayant une « valeur monétaire » ne sont que des hallucinations des marchés qui les échangent. Combien de quadrillions de dollars les instruments financiers « dérivés » représentent-ils aujourd’hui dans le paysage de l’« argent » ? La plupart de ces instruments ne sont rien d’autre que des paris sur la variation à la hausse ou à la baisse d’un chiffre — un taux d’intérêt, une devise, un flux de revenus. En d’autres termes, il s’agit d’un fantasme.

Selon la théorie monétaire moderne (MMT), l’évolution des fantasmes peut théoriquement se poursuivre à l’infini. Les produits dérivés peuvent être de plus en plus abstraits de ce qu’ils sont censés représenter, jusqu’à ce qu’ils s’envolent dans le conduit cloacal du système. La MMT est devenue un dogme économique populaire, mais sa théorie reste à étayer. Étant donné que la formule repose sur l’« impression » illimitée de monnaie par les banques centrales qui représentent les gouvernements, on peut parier que quelque chose va mal tourner dans un tel système — et il semble bien que quelque chose soit sur le point de mal tourner dans le système que nous avons mis en place pour réguler et distribuer le capital. Est-il nécessaire de préciser ce qu’est le « capital » ? (La vraie richesse, pas les fantaisies, les souhaits, les paris et les hallucinations. Les choses dures comme les bonnes terres, les poches de minerai, les machines installées, les voies de chemin de fer, etc.).

Le mois dernier, le bitcoin s’est transformé en « crosse de hockey », ce qui signifie que sur un graphique, la hausse semble presque verticale. Savez-vous pourquoi il monte ? Je vais vous le dire : il monte… parce qu’il monte. Des personnes et des groupes de personnes (fonds de placement, banques) voient la tendance à la hausse et en déduisent que le bitcoin va « décrocher la lune ». Pendant ce temps, ils observent les feuilles de thé de la scène monétaire et voient beaucoup de débris bruns et friables là où il y avait du « capital ». L’argent lui-même est en train de perdre sa « liquidité » un peu partout. Le module le plus vulnérable du système est aujourd’hui le marché obligataire.

Ce marché repose sur l’idée que l’argent emprunté sera remboursé de manière fiable, le mot clé étant « de manière fiable ». Une condition essentielle, cependant, est que l’argent doit rester de l’argent. Les gens doivent le considérer comme ayant une valeur. Or, aujourd’hui, tous les types d’argent perdent visiblement de la valeur. Alors que notre dette nationale approche les 35 000 milliards de dollars, il est permis de douter que les États-Unis puissent raisonnablement rembourser leur dette, ou même en assurer le service, c’est-à-dire continuer à payer les intérêts. Plus nous « imprimons » de l’argent dans le cadre de la MMT, plus l’argent perd de sa valeur. Le taux d’intérêt sur l’argent emprunté doit augmenter pour compenser cette perte de valeur, et tout d’un coup, vous empruntez une tonne d’argent pour payer les intérêts sur l’argent que vous devez, dont le volume brut ne fait qu’augmenter… se rapprochant rapidement de la situation critique… Oh, oh !

De nombreux êtres lucides observant la scène nous avertissent que le marché obligataire est susceptible d’exploser, et avec lui la plupart des autres modules du système actuel piloté par la MMT. Ce sera le moment magique où une grande théorie sera démentie de manière assez éclatante et préjudiciable. Le prix de chaque chose s’évaporera dans un nuage de mauvais investissements et lorsque la poussière retombera — ce qui pourrait prendre beaucoup de temps — le prix de chaque chose sera différent, y compris de nombreuses choses réduites à zéro.

C’est le genre de monde dans lequel nous vivons actuellement, et c’est pourquoi je ne m’inquiète pas tant des machinations des différents blobs qui se sont autoassemblés pour défendre leurs intérêts particuliers tout en faisant du mal à beaucoup d’entre nous : le blob militaro-industriel, le blob de la censure, le blob des fake news, le blob des services secrets, le blob des monopoles d’entreprise, le blob médical, le blob de la banque centrale. Les systèmes dont nous dépendons pour faire fonctionner toute cette blobure semblent assez malades, comme s’ils n’allaient pas fonctionner beaucoup plus longtemps.

Il en résultera un temps d’arrêt bénéfique du blobage. J’ose prédire que ce sera un temps d’arrêt assez long. Beaucoup des choses effrayantes qui se passent autour de nous, qui nous tyrannisent, qui nous dépouillent de nos biens et de notre liberté, ne trouveront pas facilement leur place dans l’après-coup, peut-être même plus jamais. Nous aurons des décennies, voire des siècles, pour réfléchir à l’orgueil qui a provoqué tout cela et, en attendant, nous devrons vivre la vie terrestre comme la Terre nous le permet et nous en accommoder. Et peut-être nous adonner à de nouveaux rêves de ce à quoi ressemblerait un monde parfait.




Sur quel rocher le Christ a-t-il bâti son Église ?

Par Joseph Stroberg

Mention préliminaire

Cet article pourrait choquer certains croyants, surtout s’ils se comportent comme les pharisiens du temps du Christ au lieu de s’efforcer de suivre quotidiennement son enseignement dont les piliers sont l’Amour, le Pardon, la Charité et l’Humilité.

La question de la pierre fondatrice

Tout part de la petite phrase traduite le plus souvent en français par :

« Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église. »

Matthieu 16:18

[Source : gotquestions.org]

La question de savoir si le « rocher » sur lequel Christ construira son église est Pierre, ou s’il s’agit de la confession que Jésus est « le Messie, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16.16), fait débat. En toute honnêteté, il est impossible de savoir avec certitude qui a raison. La construction grammaticale permet les deux possibilités.

Le premier point de vue est que Jésus déclare que Pierre serait le « rocher » sur lequel il construirait son Église. Il semble s’agir d’un jeu de mots : « Tu es Pierre (petros) et sur ce rocher (petra) je construirai mon Église », Christ faisant le lien entre le nom de Pierre, qui signifie « rocher », et son Église qu’il construira sur un rocher. Dieu a beaucoup utilisé Pierre au moment de la naissance de l’Église : il a été le premier à annoncer l’Évangile au jour de la Pentecôte (Actes 2.14-47), était présent quand les Samaritains ont reçu le Saint-Esprit (Actes 8.14-17) et a annoncé le premier l’Évangile aux non-juifs (Actes 10.1-48). En un sens, Pierre était la « pierre fondatrice » de l’Église.

L’autre interprétation courante du rocher est que Jésus ne se référait pas à Pierre, mais à sa confession de foi de Pierre au verset 16 : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. » Jésus, qui n’avait jamais pleinement dévoilé son identité à Pierre et aux autres disciples, a reconnu que Dieu, dans sa souveraineté, lui avait ouvert les yeux et révélé qui il était réellement. Sa confession de Jésus comme le Fils de Dieu émanait de lui et était une affirmation sincère de sa foi personnelle en Christ, qui caractérise le chrétien authentique. Tous ceux qui, comme Pierre, ont mis leur foi en Christ constituent l’Église. Pierre exprime cette vérité en 1 Pierre 2.4 : « Approchez-vous de Christ, la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu, et vous-mêmes, en tant que pierres vivantes, laissez-vous édifier pour former une maison spirituelle, un groupe de prêtres saints, afin d’offrir des sacrifices spirituels que Dieu peut accepter par Jésus-Christ. »

Après la confession de Pierre, Jésus lui dit que c’est Dieu qui lui a révélé la vérité. Le terme « Pierre », Petros, signifie « petite pierre » (voir Jean 1.42). Jésus a ensuite employé un mot apparenté, petra, qui signifie « pierre fondatrice ». Le même mot est employé en Matthieu 7.24,25, pour le roc sur lequel le sage bâtit sa maison. Pierre lui-même emploie la même image dans sa première Épître : l’Église est constituée de nombreux petits petros, des « pierres vivantes » (1 Pierre 2.5) qui partagent la confession de Pierre que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant. Ces confessions de foi sont le fondement de l’Église.

De plus, le Nouveau Testament montre clairement que Christ est le fondement de l’Église (Actes 4,11, 12, 1 Corinthiens 3.11). C’est une erreur de penser que Jésus a donné ce privilège à Pierre. En un sens, tous les apôtres ont joué un rôle fondamental dans la construction de l’Église (Éphésiens 2.20), mais la primauté est réservée à Christ seul, la « pierre angulaire » (1 Pierre 2.6, 7, Éphésiens 2.20, Luc 20.17 et Actes 4.11). Si Christ est la pierre angulaire, comment Pierre peut-il être le rocher sur lequel l’Église est construite ?

La meilleure interprétation des paroles de Jésus en Matthieu 16.18 est donc qu’il s’agit d’un simple jeu de mots. Pour paraphraser : « Pierre, tu t’appelles “petite pierre”, mais ta bouche a confessé une vérité bien plus grande qui deviendra la pierre fondatrice de l’Église ».

L’Église catholique soutient que Pierre est le rocher à laquelle Jésus fait référence et se fonde sur cette interprétation pour revendiquer le titre de seule véritable Église, mais, comme nous l’avons vu, ce n’est pas la seule interprétation possible. Même si Pierre est le rocher en Matthieu 16.18, cela ne donnerait aucune autorité à l’Église catholique. Les Écritures ne mentionnent pas que Pierre a été à Rome, ne le décrivent pas comme ayant autorité sur les autres apôtres ou comme le principal responsable de l’Église primitive. Il n’était pas le premier pape. Les origines de l’Église catholique ne sont pas fondées sur les enseignements de Pierre ou d’aucun autre apôtre.

Comment accéder au Père ?

« Je suis, moi, le chemin, répondit Jésus, la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. »

Jean 14:6

« Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Ce que je vous dis, je ne le dis pas de moi-même : le Père demeure en moi et c’est lui qui accomplit ainsi ses propres œuvres. Croyez-moi : Je suis dans le Père et le Père est en moi. Sinon, croyez au moins à cause des œuvres que vous m’avez vu accomplir. Vraiment, je vous l’assure : celui qui croit en moi accomplira les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes parce que je vais auprès du Père. »

Jean 14:10-12

Le Christ ne dit pas que pour atteindre le Père il faut passer par Pierre, ni même par son Église. Il faut simplement passer par lui, avoir foi en lui, reconnaître et appliquer son enseignement.

Et s’il mentionne qu’ainsi nous pouvons aussi à notre tour faire même de plus grandes œuvres que lui, c’est parce que, comme lui nous sommes tous fils de Dieu et fils de l’Homme. Si nous comprenons intimement son enseignement, nous réalisons que nous aussi nous sommes en Dieu (par sa dimension transcendante et sa Création) et Dieu est en nous (par sa dimension immanente).

Quid de l’Église de pierres (celle dite « catholique ») ?

Cette église qui a fait de Rome (le cœur de l’Empire romain) son siège ? Cette église assise ainsi sur la ville aux sept collines ? Cette église qui s’est parée de pourpre (les évêques), d’écarlate (les cardinaux), d’or et de pierres précieuses (les richesses du Vatican) ?

Cette église est née en 538, grâce au général romain Bélisaire qui en instaura le cadre juridique. Elle a été blessée mortellement en 1798 par Napoléon qui s’approprie les terres de cette église et emprisonne le pape de l’époque. Elle a miraculeusement ressuscité en 1929 grâce à Mussolini qui lui donne le royaume du Vatican, une enclave dans Rome.

1798 – 538 = 1260 ans

« … et il lui fut donné le pouvoir d’agir pendant quarante-deux mois [1260 jours1] »

Apocalypse 13:5

« … la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. »

Apocalypse 13:12

« Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution. »

Apocalypse 17:4

« Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. »

Apocalypse 17:9

L’Église catholique romaine correspond très probablement à la Bête de la mer.2

La Bête de la terre

« Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. Elle opérait de grands prodiges, même jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l’épée et qui vivait. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués.
Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. »

Apocalypse 13:11-18

L’élément chimique le plus abondant de la croûte terrestre en dehors de l’oxygène est le silicium, base des transistors composant les microprocesseurs au cœur des ordinateurs et autres technologies informatiques.

L’informatique, avec ses deux cornes que sont le hardware (le matériel) et le software (les logiciels) est ce qui a permis les nombreux « miracles » technologiques modernes : communication visuelle quasi instantanée d’un bout à l’autre de la planète, robotique, fusées, satellites, technologie médicale, etc.

L’image parlante de la bête adorée par presque tous est celle donnée par le téléphone cellulaire et les autres écrans.

Bientôt, par le biais de l’informatique et de la technologie dérivée, la conjugaison des CBDC, de la nanotechnologie graphénisée dans les vaxins (dont l’adresse MAC perçue comme code Bluetooth et qui représente un identifiant universel) et du crédit social à la chinoise, la marque de la Bête sera fonctionnelle et obligatoire pour acheter et vendre des produits et des services.

Sous le pseudopape actuel, la Bête de la mer fonctionne de pair avec celle de la terre pour établir le Nouvel Ordre Mondial, le règne de la triple bête, la troisième étant le Dragon/Satan.

Conclusion

Le christianisme originel a été attaqué par Satan dès sa fondation, car le Christ n’a pas vaincu ce dernier il y a deux mille ans, même s’il n’a pas lui-même succombé à ses tentations. En 538, avait lieu une première phase cruciale dans ce long processus de dégradation, celui de la transformation d’une Église3 faite d’Hommes en une église matérialiste faite de pierres. Les nombreux saints et martyrs qui ont jalonné heureusement par ailleurs cette période, même au sein de cette déviation, ont cependant contribué à maintenir vivant l’enseignement du Christ.

Au moment de la Révolution française, la blessure mortelle de la Bête de la mer s’est accompagnée de la décapitation du lieutenant du Christ dans le pays représentant la fille aînée de l’Église — la France. Ce pays se voyait alors coupé du lien vertical avec le divin et ramené à une dimension purement horizontale, de plus en plus matérialiste. Le reste du monde en a rapidement subi les conséquences.

L’étape finale de la déchéance chrétienne est vécue depuis 1929, avec l’infiltration maçonnique (les maçons pas francs du tout achevant le processus de transformation en pierres) et la transformation de l’Église en royaume terrestre (celui du Vatican) au lieu de sa préoccupation pour le royaume des cieux.

Avec le pseudopape actuel, qui ne peut être pape du fait qu’il est jésuite, nous assistons à l’apothéose de la corruption de l’esprit chrétien. L’Église de pierres a laissé entrer les marchands du temple dans son univers, alors que le Christ les avait chassés. Elle valide la technologie d’inspiration satanique au lieu de guider les êtres humains vers la libération de la matière et l’épanouissement de leur spiritualité et de leurs aptitudes naturelles.

« Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte ! »

Apocalypse 16:15

Est-ce qu’un chrétien qui ne suit pas les enseignements du Christ, un chrétien pharisien qui a remplacé l’esprit par la lettre se prépare pour un éventuel retour de celui en lequel il dit croire ? Il y a deux mille ans, le Christ reprochait aux hypocrites et aux religieux matérialistes de l’époque d’avoir pour père Satan. Que dirait-il aujourd’hui ? Dirait-il qu’il faut s’accrocher aux propos et interprétations de Paul ou de Pierre ? Ou de retenir la substance de ses propres paroles ? Dirait-il qu’il faut s’en remettre à un pape ou à un prêtre ? Ou qu’il suffit de croire en lui et d’agir en conséquence ? Chasserait-il les juifs, les musulmans, les bouddhistes… ou lirait-il dans leur cœur pour en connaître le véritable contenu et les accueillir en son royaume s’ils le méritent par les fruits qu’ils ont produits ?

Quand tout semblera perdu pour les Hommes, à cause de l’emprise satanique sur le monde, cette fois il a annoncé qu’il reviendrait pour vaincre l’Adversaire et pour libérer l’Humanité par la Vérité. Un chrétien dans l’âme peut-il y prêter foi ? Un non-chrétien spirituel le peut-il aussi ?


1 En matière de prophétie, un jour prophétique est égal à une année littérale [Ezéchiel 4:6].

2 La mer représente à la fois des foules nombreuses ou des peuples, et la mer méditerranée autour de laquelle l’Empire romain était fondé.

« Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. »

(Apocalypse 17:16)

3 « église » signifie « assemblée de fidèles ».




CENSURE TOTALE — et après ?

[Source : kla.tv]

Ceux qui pensent que la censure totale d’Internet a déjà aboli notre liberté de parole et d’opinion se trompent. Le fondateur de Kla.TV, Ivo Sasek, explique ici en 12 minutes que la censure d’Internet n’est que la première étape pour les persécuteurs de la vérité. Mais Sasek présente également des solutions révolutionnaires pour sortir de cette censure mondiale.

Par Ivo Sasek

Transcription

Celui qui pense que la restriction totale de notre liberté d’expression et d’opinion sur Internet, prévue à partir de l’année 2024, mettra fin à ce processus de limitation se trompe — il n’a toujours pas compris comment fonctionnent nos contrôleurs d’opinion.

La censure totale sur Internet n’est que le premier acte de restriction numérique, comme l’indique déjà le nom DSA (Digital Services Act).

Je l’avais déjà prédit en 2009, lors de la création de notre journal Express main à main d’une feuille A4, le Voix et Contre Voix. (V&CV). Cela avait déclenché à l’époque une tempête d’indignation. Jamais une censure ne serait possible dans nos médias libres, oh combien sociaux, disait-on alors de toutes parts — on me traitait d’amateur inconscient. Mes pronostics allaient se confirmer, c’est pourquoi nous réitérons ici avec force ce que nous constatons depuis 2008 avec nos archives AZK et depuis 2012 avec nos archives Kla.TV. C’est maintenant une question d’être ou ne pas être, chers amis. Écoutez !

Notre monde est malheureusement depuis des siècles sous l’emprise d’une société secrète bestiale.

Et celle-ci massacrera une fois de plus des peuples entiers si nous ne nous unissons pas maintenant pour réclamer sa tête. Et ceux qui prétendent le contraire mentent. Celui qui complique ce schéma simple de notre problématique mondiale primaire, trompe, séduit et paralyse ainsi toute résistance unifiée nécessaire, sur laquelle je vais maintenant dire des choses importantes !

Le fait est que cette élite secrète au pouvoir veut empêcher par tous les moyens que le monde sache dans quelles dimensions inconcevables elle lui a menti, elle l’a trompé, volé et continue de le faire. Étant donné que tous les médias de censure et les grandes plateformes appartiennent à cette secte secrète, ils séparent stratégiquement le peuple des personnes libres chargées de l’information. Ils ont délibérément poussé ces derniers dans des bulles Internet de plus en plus isolées. Nous ne pouvons les surmonter qu’ensemble. Mais ils ont d’abord mis leur couteau DSA sur la poitrine de leurs propres vassaux. La Commission européenne, par exemple, a immédiatement interdit TikTok sur tous les téléphones portables professionnels. Même chose aux États-Unis, etc.

Mais ce n’était que le début. Vous comprenez ? Maintenant, toutes les plateformes doivent être systématiquement nettoyées de tout ce qui menace cette secte dominante mondiale. Vous comprenez ? Il est donc urgent de se mettre en réseau physiquement, et pas seulement numériquement !

Mais venons-en à la question principale : que se passera-t-il après la censure totale sur Internet ? Réponse : ce que ce clan de la domination mondiale a déjà imposé à chaque étape précédente de son infiltration internationale : la censure totale à chaque niveau d’information libre ! L’obligation d’adopter des narratifs obligatoires comme pour le Covid — cette fois sous la menace de l’expropriation et de la peine de mort au moindre écart ! Et ceux qui me considèrent à nouveau comme un idiot qui ne connaît rien témoigneront encore de la justesse de mes propos ! Faites partie, si possible, du réseau mondial du journal Voix & Contre Voix. Nous nous propageons de manière exponentielle, plus rapidement et de manière plus sûre que sur le net. Et maintenant, le plus important.

Si nous, les lanceurs d’alerte libres, nous nous mettons physiquement en réseau à temps, c’est-à-dire si nous nous confions mutuellement nos adresses postales, alors notre force de percée synergique n’en sera que plus violente, même si des black-out planifiés ou autre devaient paralyser l’ensemble d’Internet. Nous serons alors d’autant plus nombreux à descendre dans la rue, comme pour le Covid, ou comme récemment à Karlsruhe, où des milliers de manifestants ont déposé avec Me Ludwig les quelque 600 plaintes pénales contre les criminels du Covid. Avec Ralf Ludwig, allons jusqu’à la Cour internationale de justice, au cas où l’ennemi public numéro 1, la pieuvre déguisée en État, se manifesterait à nouveau.

L’objectif premier de tout dévoilement commun doit être que les peuples comprennent enfin les relations planifiées, que non seulement les guerres mondiales, les guerres du printemps arabe et diverses épidémies ont été planifiées à l’avance de manière ciblée, mais qu’en plus chaque crise financière, chaque effondrement moral, chaque nouvelle catastrophe écologique, etc. Et derrière tout cela, il est prouvé que ce sont toujours les mêmes quelques milliers de chefs de sectes qui mettent méticuleusement en œuvre leur agenda et provoquent le chaos.

Leur but est d’établir un nouvel ordre mondial à partir du chaos qu’ils ont eux-mêmes créé ! Kla.TV a mis en lumière et publié non seulement leurs plans anciens, mais aussi leurs plans des dernières décennies. Vous avez pu les lire de vos propres yeux et voir ainsi comment tous les événements cruels ont ensuite concordé exactement avec ces plans. Avec quelle rapidité toute hantise mondiale prendrait fin, si seulement les peuples pouvaient enfin reconnaître ce simple lien ! En fin de compte, ce sont quelques dizaines de multimilliardaires ou de milliardaires qui dirigent cette conspiration mondiale au plus haut niveau de la société secrète, et quelques milliers d’autres têtes faiseuses d’argent au deuxième étage de leur pyramide de pouvoir. C’est un fait.

Si donc une justice légale, libérée de tous les diktats économiques et politiques, et donc bien sûr fonctionnant enfin, se bornait à arrêter ces personnes, à les exproprier et à les mettre derrière les barreaux, toutes les horreurs et les pénuries mondiales seraient déjà quasiment éliminées.

Et je suis bien sûr conscient que ces élites secrètes exercent également un pouvoir sur des armées entières. C’est la raison pour laquelle nous ne cessons de réveiller les peuples endormis et de leur crier : ne partez plus en guerre contre eux ! Refusez par principe toute guerre, car vous ne ferez que sacrifier votre vie à ces bellicistes de la société secrète, quel que soit le pays du monde ! Mais tout serait encore plus détendu si une justice libérée, sur décision populaire, arrêtait également leurs quelques 10 000 vassaux et les expropriait ! Dans la pratique, la vague d’arrestations devra probablement commencer par ces marionnettes, car elles sont directement visibles à tous les leviers de commande du pouvoir. Cela pourrait se faire avec quelques commandos d’intervention de nos forces de l’ordre. Cela aussi, sans aucune guerre !

Et les peuples décideraient immédiatement cela, croyez-le, si seulement nous, les lanceurs d’alerte libres, brisions définitivement les blocages d’information des propriétaires hautement criminels du mainstream et d’Internet !

Il y aurait encore tant de choses à dire, mais je terminerai en rappelant quelques développements intolérables, mais qui ne sont que trop typiques de beaucoup d’autres développements. Et voyez : ce n’est qu’en formation synergique que nous sommes en mesure de mettre un terme à tous ces agissements : nous, les peuples, sommes restés trop longtemps silencieux lorsque l’OMS, Big-Pharma et nos caisses d’assurance maladie, par exemple, sont devenus autonomes. En effet, ces systèmes se sont depuis longtemps transformés en organisations criminelles qui n’ont vraiment aucune idée du traitement des causes, ou du moins ne veulent rien savoir, car il est prouvé qu’ils nous maintiennent délibérément malades, voire qu’ils nous rendent de plus en plus malades de manière ciblée, et qu’ils gaspillent de plus en plus l’argent de nos prélèvements obligatoires, même pour les opérations les plus aberrantes et autres — mais nous, nous les laissons tous impunis jusqu’à présent et nous les finançons également.

Dans le monde entier, la justice a été sapée, voyez-vous. Elle ne poursuit plus le pyromane, mais celui qui dénonce l’incendie (comme je l’ai déjà expliqué en détail lors de mon discours à la 19e AZK) et nous finançons encore cela sans protester. S’il vous plaît, écoutez si possible mon discours « Ennemi public numéro 1 — la pieuvre en costume d’État » ; c’est peut-être le plus important des quelque 2 000 discours que j’ai déjà prononcés. Je m’y suis beaucoup investi.

Nos médias de masse sont en outre liés à tous les grands criminels que j’ai mentionnés, ainsi qu’aux chefs du complexe militaro-industriel, mais aussi aux financiers criminels, aux Frankenstein de la science et à toutes sortes de politiciens corrompus — mais nous les laissons tous impunis et nous les finançons en outre avec des centaines de milliards d’euros de nos impôts — et ce, chaque année.

Je demande : ne sommes-nous pas complices ? Oui, rien qu’en Allemagne, vous payez chaque année quelques milliards rien que pour les arnaqueurs à la retraite de ces médias mainstream avec votre redevance obligatoire GEZ ! À cause de vos politiciens gaspilleurs d’argent, vous perdez chaque année 30 à 40 % de l’ensemble du budget fédéral gagné, rien que pour les intérêts de ces spéculateurs. Mais les peuples se taisent, parce qu’ils n’ont pas conscience de tout cela. C’est pourquoi, en dépit de toutes les accusations de génocide scientifiquement prouvées, Big-Pharma a pu vendre cinq milliards et demi de nouvelles doses de vaccin à l’UE, soit un gaspillage de 100 milliards d’euros d’argent des contribuables ! Et ce, bien qu’il ait été prouvé de manière irréfutable que la vaccination par ARNm nuit toujours à l’homme et le tue — à court et à long terme ! N’oubliez jamais que de tels crimes contre l’humanité ne sont jamais prescrits ! Et je pourrais continuer ainsi pendant des heures.

Mais je conclurai en vous demandant une fois de plus de nous faire confiance et de nous relier physiquement les uns aux autres en nous communiquant en temps voulu nos adresses postales et nos numéros de téléphone. Je pense que le V&CV-express main à main serait le mieux adapté à cette interconnexion mondiale. En effet, depuis 2009, des dizaines de milliers de personnes forment et gèrent ensemble ce réseau physique. Je vous invite d’écouter ma conférence Voix & Contre Voix à ce sujet afin de comprendre de quoi il s’agit exactement.

Je dis : ce monde meurtri a besoin de toi, il a besoin de nous tous. Nous sommes le nouveau monde — et le nouveau monde sans argent. La preuve : si tu télécharges toutes nos archives Kla.TV et AZK sur ton ordinateur, tu n’as pas seulement assuré la véritable écriture de l’histoire, tu t’es en outre approprié gratuitement des archives cinématographiques historiques dont la valeur de travail devrait à elle seule dépasser le milliard d’euros. Croyez-le, s’il vous plaît. Diffusez et faites la promotion de ces archives cinématographiques historiques uniques partout où vous le pouvez. Car des milliers d’entre nous ont travaillé bénévolement et très dur pendant des années, souvent en famille ou en association de familles. Car le nouveau monde commence à la maison. Je suis Ivo Sasek, qui se tient devant Dieu depuis 47 ans.

de is.

Sources/Liens :




Comme chien et chat

[Même eux peuvent s’entendre. Mais pas les êtres humains ?]




À propos de notre participation aux guerres en cours

[Source : profession-gendarme.com]

Par Emilie Mugabo

Aujourd’hui j’ai envie de secouer le cocotier en vous soumettant une question qui mérite d’après
moi réflexion et débats. Elle part de mon propre positionnement, incompréhensible, voire suspect
pour certaines personnes qui me suivent. Pourquoi je ne parle jamais des guerres en cours ?

C’est d’abord un choix que j’ai fait, comme de ne pas non plus aborder le thème de la politique en
France et ne presque plus m’exprimer dans le champ géopolitique, considérant depuis longtemps
que ce n’est que théâtre, diversion et fumisteries vu que l’enjeu et le siège réel du pouvoir est au-delà, sous la face cachée de l’iceberg. La majorité de la population l’a d’ailleurs compris désormais.

Concernant les guerres de ce monde, et notamment celle qui se déroule en Ukraine vu qu’on m’en
parlait hier sur le réseau VK, autant j’ai défendu et dénoncé dès 2014 ce que subissaient les gens
du Donbass et souhaité que les Russes mettent fin aux massacres, autant lorsque cette guerre a
éclaté, je suis sortie du « jeu », désabusée et écœurée.

Des guerres qui ne massacrent que les populations et ne visent jamais directement les donneurs
d’ordre, leurs palais ou leurs entreprises voire tout bonnement ces personnes, j’appelle ça une
partie du scénario
, comme le covid ou ceux qui se laissent dérober leur élection puis nous font le
coup de la victimisation dans le cadre d’un « storytelling » partie intégrante du plan. Et je refuse
d’y prendre part en commentant et choisissant un camp ou l’autre tellement c’est grossièrement
pipé.

Qu’on se pose objectivement la question. Ceux qui arment les deux camps (et la France est dans le
top 3 en vente directe ou indirecte) dépensent un pognon de malade (le nôtre, de façon là aussi
directe ou indirecte) pour finalement ne pas cibler ceux qui ont provoqué ces guerres ou refusent
d’y mettre un terme ? Et constatant ce fait, on devrait néanmoins encourager tel ou tel camp et
prendre part à ces combats, physiquement ou par l’attention et toute l’énergie qu’on y porte ?

Je suis née à Pau (64) d’un père influent, jésuite, haut-grade de la maçonnerie et rwandais,
quoiqu’apatride à ma naissance. Offerte dès ma naissance au « réseau » dans un bastion
opérationnel national et historiquement infesté de jésuites sans la moindre odeur ou aura de
sainteté. Mais aussi et évidemment de Khazars et grandes lignées de la noblesse noire
internationale œuvrant, via la franc-maçonnerie et l’allégeance de gré ou de force au satanisme, à
la fabrique de ces guerres et ces coups d’état en Françafrique et autres contrées, souvent
opportunément remplies de gaz ou pétrole. Le siège stratégique d’Elf puis Total a d’ailleurs
toujours été installé à Pau, comme les régiments de paras et de barbouzes dédiés aux opérations
« spéciales » de l’époque pour les intérêts de la caste et son arrière-cour discrète et friquée du
Bordelais, autour de grandes familles comme les Rothschild et dynasties esclavagistes et collabos
nazis notables.

Un bastion se chargeant aussi de la fabrique des récits et des fausses oppositions, y compris le FN
et ses corollaires « autonomes » toujours très actifs dans la Résistance comme d’autres dissidents
enfantés et promus. Je le réalise actuellement suite à divers événements et ces recoupements me
touchent donc personnellement parce qu’ils réactivent mon passé de survivante et toutes les
capacités et compréhensions qu’il m’a fallu mobiliser pour échapper à leurs filets et autres
« grands projets » pour moi. Ces postes et avantages que tant d’autres ont acceptés sans y voir le
mal ou ne voyant avant tout que leur intérêt.

On en revient toujours à la moralité de nos choix et conformismes passés. Ce à quoi on a bien
voulu (ou pas) participer. Qui nous a formé et formaté, également. Regardez combien de
personnalités de premier plan sont passées par des lycées jésuites ou de grandes facultés anglo-
saxonnes et leurs fraternités étudiantes soi-disant « humanistes », y compris dans la Résistance,
comme Richard Boutry, « Campagnol » ou le frère de Karl Zéro (au lycée parisien de Saint-Louis de
Gonzague où le Macron a lui-même achevé de perdre son innocence et toute intégrité anale).

Le poids de leurs conditionnements et attaches nouées à cette époque-là est-il anecdotique ou
partie intégrante du système d’encadrement et d’emprise servant le contrôle de l’humanité ? Nous
naissons libres, mais cessons de l’être si vite qu’il nous faut vraiment rester humbles face à ce qui
peut agir à travers nous et à notre insu ou non. Et surtout vigilants.

Parler d’opposition « sous contrôle » plutôt que « contrôlée » me semble bien plus pertinent, en
dehors des vrais agents infiltrés directement rémunérés par des officines et agences. Cela permet
aussi de s’extirper des combats de personnes en se polarisant plutôt et surtout plus
constructivement sur ce qui fait de nous des marionnettes plus ou moins nocives et utiles au plan.

Un exemple, pour démonstration : si on m’empêche de proférer des mensonges qui servent le plan
et me montre que j’agis par conditionnement voire par loyauté mal placée, cela m’aide à ne pas
nuire à l’humanité et rester intègre dans la cause que je défends sincèrement. Et si je n’étais pas
sincère, mais abîmée ou psychopathe au point de réellement me réjouir que les ténèbres
progressent autant, peut-être que la honte de me voir conchiée et traitée de marionnette me
culpabilisera assez pour réfléchir à ce que je veux réellement et ai fait. Où demeure mon vrai
intérêt, naturel et originel, comme mon besoin universel d’être aimé.

En bref, dénoncer c’est aussi aider. Chaque petit soldat, kapo ou général qu’on fait passer dans le
camp de l’humanité en lui secouant le cocotier est une victoire pour l’avenir. L’ennemi, ce n’est pas
Nous. Il est juste en nous et en attente qu’on l’en extirpe enfin, car tel est l’implacable ET salutaire
ordre naturel des choses.

Alors quand je m’exprime, ce n’est pas depuis « le néant » ni pour me sentir exister ou me faire ma
place dans la Résistance. Ni d’ailleurs compenser une vie d’isolement et de précarité qui n’a en rien
changé depuis que j’agis publiquement, vu la rancune et les attaques de « mon » réseau, jusqu’à
encore tout récemment, pour dissuader Ariane Bilheran et Céri de DondeVamos de travailler avec
moi et risquer ainsi que je dénonce « trop » de choses. Je fais cette précision pour les trolls et les
aigris toxiques qui s’empressent toujours de réduire chaque vrai débat à des attaques personnelles
ou pinaillages sur quelques mots, et nous empêchent ainsi d’élever le niveau : ne vous mentez pas
sur ce dont vous faites activement le jeu en vous abaissant de la sorte. Ayez honte et on vous
pardonnera.

Je parle parce que je suis excédée de voir les gens tomber toujours dans les mêmes pièges et
réactions alors que dans le même temps, jamais je n’ai eu le bonheur de voir autant de personnes
qu’actuellement se réveiller et aider par leurs publications sur divers réseaux à comprendre ce qui
se joue réellement. A fortiori quand avoir vécu la mort plusieurs fois (EMI) et en être revenue m’a
permis comme bien d’autres d’accéder à cette énergie d’amour qui est à la source de tout.

Prenons le bon, le beau, le vrai. Au lieu de nous diviser sur le laid. Il y a tant de belles voix qui
s’élèvent, accélérons le mouvement !

Et pour en revenir aux guerres dont trop peu analysent encore les vrais tenants publiquement,
forcément, je suis incapable de raisonner comme beaucoup le font encore et pour cause : les
méthodes employées depuis des lustres pour conditionner les masses sont tellement insidieuses
qu’à moins d’avoir du apprendre à les reconnaître tôt pour simplement sauver sa peau et ne pas se
laisser enrôler par la caste, il est dur d’éviter les pièges et j’y tombe encore moi aussi malgré tout
ce que j’ai compris, sachant qu’on ne m’a jamais initiée et en un sens, heureusement, vu le
formatage évité.

Alors ce n’est pas un jugement que j’exprime ici, mais une invitation à davantage de réflexion,
individuelle et collective, sur nos façons de participer à ces guerres et ces plans eugénistes en
restant sans s’en rendre compte des marionnettes du scénario. Parce que de mon point de vue, il
ne peut y avoir de Résistance sans pleine conscience ni d’ailleurs de pédagogie et d’indulgence
pour ceux qui ne comprennent pas encore qu’ils font ce que l’on attend d’eux. Mais l’indulgence
n’implique pas de les laisser faire. La critique doit construire notre avenir et nous aider, pas nous
détruire.

Pour rappel, il n’y a de guerres que s’il y a des humains pour les provoquer, les alimenter, les
regarder passivement et bien évidemment les faire. Nous générons nous-même notre réalité. Alors,
choisir son camp ? Désigner les boucs émissaires que nous propose le système ? Non merci, pas
pour moi. Je suis du côté de l’humanité et ceux qui orchestrent ces mascarades et génocides si
perfidement consentis ne seront jamais mes alliés. Juste des personnes à secouer et guérir parce
qu’on est tous du même camp, à l’origine, il est temps de se le rappeler.

Et vous, où en êtes-vous ?

Emilie Mugabo

[Voir aussi :
L’enjeu de notre intégrité morale
et
Acceptons-nous de devenir des objets connectés ?]




La transhumanisation de l’Homme

Louis nous écrit du sérieux : « Si nous n’étions que cela, que ce que l’on veut bien nous faire croire, des grands singes évolués alors pourquoi tout cela ? Pourquoi cet acharnement ? À quoi bon ?! Mais si au demeurant nous sommes des créatures d’un Dieu bon et relationnel qui nous modelé à Son image, S’est révélé à nous, S’est Incarné et fait siéger notre nature transfigurée unie, mais non confondue en la personne du Christ à la droite du Père éternel, alors le jeu en vaut la chandelle, et son éclairage est tout autre. »

Nicolas Bonnal

Par Louis

Macron se plaignait récemment devant les caméras de la difficulté de « réinventer quand tout n’a pas été détruit », phrase anodine de prime abord, mais qui est un leitmotiv chez cet interlope en costume de gendre-idéal pour boomer soixante-huitard forcément attardé. Serge de Beketch disait qu’en raison du Libre Arbitre, le diable était obligé de se dévoiler d’une manière ou d’une autre : un sabot ou une queue fourchue qui dépasse, etc.

Tout est dans le détail, toujours.

Vous citez adéquatement Tocqueville sur la « nécessité » du recours à la guerre pour en finir avec la résistance et la liberté… Il reste une dernière chose eschatologique à nous ôter, définitivement, c’est bien la vie. La Vie dans toute sa dimension spirituelle et religieuse, chrétienne.

Quand il reste selon (https://covidtracker.fr/vaccintracker/) (le nom du site est édifiant ; nous sommes traqués) 18,9 pour cent des gens à traiter, à savoir de personnes dont le gêne-home ou le gène-homme (tiens, ça sonne plus biblique !) n’a pas été trafiqué par vous savez quoi ; le but non avoué de tout cela n’est pas que la liberté, pour quoi faire comme disait l’autre, mais bien la Vie humaine dans son rapport à la création à la vie et donc au salut. Quand on s’attaque à un tel point à la création dans le détail des détails : l’ADN, la génétique, la volonté de saboter est plus qu’évidente.

Ainsi, le monde moderne, malmené par des idées chrétiennes devenues folles avec des gens qui croient en n’importe quoi sauf à Dieu (merci Chesterton), est agité par une mystique du mal, ou plutôt du malin.

Baudelaire disait que la plus belle des ruses du diable était de nous faire croire qu’il n’existait pas, depuis il est passé à la vitesse supérieure celle de nous faire croire que Dieu lui-même n’existait pas.

Cela étant fait, il pourra apparaître le moment venu et tenter de rafler les brebis égarées devenues proies du loup.

Rien n’est gratuit dans cette Psychomachie dont le champ de bataille se trouve être l’âme de l’homme, et tout est bon pour nous détourner du Créateur, comme la farce et l’origine simiesque de l’homme, la science-fiction avec le big badaboum, le pain et les jeux avec le foot et les émissions de bagnoles le dimanche matin, etc., c’est un inventaire à la Prévert.

Si nous n’étions que cela, que ce que l’on veut bien nous faire croire, des grands singes évolués alors pourquoi tout cela ? Pourquoi cet acharnement ? À quoi bon ?!

Mais si au demeurant nous sommes des créatures d’un Dieu bon et relationnel qui nous modelé à Son image, S’est révélé à nous, S’est Incarné et fait siéger notre nature transfigurée unie, mais non confondue en la personne du Christ à la droite du Père éternel, alors le jeu en vaut la chandelle, et son éclairage est tout autre.

Il faut donc éteindre cette chandelle fébrile, étincelle divine dans le tréfonds de l’homme pour l’annihiler, le condamner et donc empêcher de saboter le plan divin.

Tout le reste est accessoire et ne concerne que la mise en scène, les décors, le script, les personnages… Deus absconditus avant le Deus ex machina.




Nouvelles antiplandémiques

[Source : Sud Radio]




Superstitions de fin des temps : où en sont-ils ?

[Source : Jérémie Mercier]

Lors de nos deux derniers entretiens, Icaros nous a expliqué que les planificateurs centraux suivent un script eschatologique. Nous revenons dans cet entretien sur les prédictions déjà faites, et sur les prochains événements à attendre.

[Voir aussi, en relation avec le contenu de la vidéo :
►dossier Vaccins et virus (sur l’inexistence des virus) ;
►dossier Climat (sur le prétendu réchauffement climatique anthropique) ;
École Arcane et Lucis Trust : mondialement influents, mais peu connus ;
COVID-19 — Le port du masque, le lavage des mains, la “séparation sociale” et le verrouillage sont des rituels occultes séculaires ;
Troisième temple.]

[En cas de censure YouTube :]






Aaron s’est immolé pour que nous prêtions attention à Gaza

Par Moon of Alabama — Le 26 février 2024

Comme beaucoup de lecteurs ici, je me sens impuissant face au génocide en cours contre les Palestiniens commis par les colons sionistes soutenus par les États-Unis en Cisjordanie et à Gaza. Je n’arrive même pas à trouver les mots justes pour m’exprimer à ce sujet.

D’autres sont plus conséquents. Et puissants. Le dégoût face à la cruauté imposée aux Palestiniens peut induire la plus grande volonté de changer les choses.

Un membre de l’armée de l’air américaine s’immole devant l’ambassade d’Israël à Washington pour protester contre la guerre à Gaza — Time, 25 février 2024

Un membre de l’armée de l’air américaine s’est immolé par le feu devant l’ambassade d’Israël à Washington, dimanche, en signe de protestation contre la guerre entre Israël et le Hamas, qu’il a qualifiée de « génocide ».

La victime, qui s’est identifiée dans la vidéo de l’incident comme étant Aaron Bushnell, 25 ans, aurait succombé à ses blessures dans la nuit de dimanche à lundi, selon la journaliste indépendante

Talia Jane, qui a indiqué sur les médias sociaux qu’elle était en contact avec la famille et les amis de Bushnell.

Bushnell aurait envoyé un message aux médias avant son auto-immolation :

« Aujourd’hui, j’ai l’intention de me livrer à un acte de protestation extrême contre le génocide du peuple palestinien », a-t-il prévenu. … 

Sur Facebook, dimanche matin, il a également écrit :

« Beaucoup d’entre nous aiment se demander : “Que ferais-je si j’étais vivant à l’époque de l’esclavage ? Ou du temps de Jim Crow dans le Sud ? Ou de l’apartheid ? Que ferais-je si mon pays commettait un génocide ?” La réponse est que vous êtes en train de le faire. En ce moment même ». Le message comprenait un lien vers une diffusion en direct de sa manifestation sur la plateforme de diffusion web Twitch, qui a depuis supprimé la vidéo pour violation de ses directives communautaires et de ses conditions d’utilisation. 

« Je ne serai plus complice d’un génocide. Je suis sur le point de m’engager dans un acte de protestation extrême », a répété le pilote, dans des images examinées par TIME, alors qu’il se dirigeait vers l’entrée de l’ambassade d’Israël. « Mais comparé à ce que les gens ont vécu en Palestine aux mains de leurs colonisateurs, ce n’est pas du tout extrême. C’est ce que notre classe dirigeante a décidé de considérer comme normal ».

Après que Bushnell se soit aspergé de liquide et ait pris son briquet, on a entendu des agents de la force publique ou de la sécurité non identifiés demander hors champ : « Puis-je vous aider ? ». Après s’être enflammé, il a crié à plusieurs reprises « Palestine libre ».

Un agent de sécurité a décidé d’« aider » en pointant son arme sur l’homme mourant :

Vidéo :

.

Repose en paix, Aaron Bushnell. Repose. En. Paix.

Moon of Alabama

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.




L’enjeu de notre intégrité morale

[Source : dondevamos via PG]

Le mouvement de la Résistance apparu grâce à l’opération psychologique du Covid est devenu de facto la nouvelle opposition-exutoire dont avaient justement besoin nos oligarques pour remplacer celle des partis et médias en perte d’audience. Et ce point est crucial pour comprendre ce qui se joue.

Cet article est écrit avec Émilie Mugabo, passée elle aussi par le journalisme et les tentatives d’éveil des consciences.

[Voir aussi :
Acceptons-nous de devenir des objets connectés ?]


Par Émilie Mugabo

L’avancement de l’agenda 2030 et du plan transhumaniste associé a franchi un cap indirect, mais hélas réel et palpable dans les rangs de la dissidence où le sujet numéro 1 est devenu celui de l’infiltration et des manœuvres destinées à neutraliser les mouvements de contestation. On peut s’en désoler ou choisir de l’ignorer et continuer à résister tant qu’il est possible de le faire, à grands coups d’autocensure.

Y voir clair dans le brouillard organisé

Mais le déni ne nous emmènera pas bien loin tant sont désormais manifestes la débauche de moyens humains, techniques et financiers, comme l’anticipation de la caste très en amont pour empêcher le peuple de s’emparer du pouvoir : la démocratie est plus que jamais un tabou absolu dans nos ploutocraties en fin de course, persuadées qu’elles sont de n’être plus qu’à un pas du contrôle absolu des masses.

Et pourquoi n’y croiraient-elles pas alors que leurs plans fonctionnent depuis si longtemps ? Combien de révolutions confisquées, de pseudo-victoires des peuples ou bien d’un pays contre l’autre, d’un parti contre l’autre ou d’une religion contre une autre ? Toutes ces sucettes amères offertes en récompense à une humanité immature, ravie qu’on la rassure et la protège des méchants. « C’est fini, nous avons gagné »…

Vraiment ? Est-ce vraiment déjà arrivé ?

Avant qu’on nous la refasse encore à l’envers, regardons avec un peu de lucidité les échecs passés et où pourrait bien nous mener à nouveau cette propension à minimiser « le plan dans le plan » et à suivre les leaders au parfum nostalgique d’antan.

Sans remonter bien loin, on se gardera par exemple d’occulter combien des personnages bien connus comme François Mitterrand, Roland Dumas, Nicolas Sarkozy, Bolloré, Charles Pasqua, Lafargue, Martin Bouygues ou encore Attali ont œuvré à la fabrique de l’opposition en France autant qu’en Françafrique tout en travaillant dans le même temps aux intérêts des vendeurs d’armes, de la haute finance et du puissant cartel de la pétrochimie qui lui-même enfanta Big Pharma.

Est-ce que le degré de complicités, de peur, de corruptions, de pressions et d’omerta nécessaire aux pillages, coups d’État arrangés, détournements et abus sociaux fomentés diffère tant que cela de celui qui a été nécessaire pour le plan Covid, contrôle, nanos et 5G qui se déroule aujourd’hui ?

Cette même caste dont l’impunité n’est plus à démontrer puisque les condamnations des uns et des autres comme celles de leurs agents, hommes et femmes de main et de petite vertu n’ont en rien empêché qu’ils continuent à nuire, parader sur les plateaux télé, au Festival de Cannes ou au sommet du CAC40. Et aucun d’eux n’a à s’en faire pour ses fins de mois, sa retraite ou sa jolie maison.

Les liens entre les trois volets de l’affaire Elf et celle des disparues de l’Yonne et des affaires Alègre & Epstein sont à cet égard représentatifs tant ils sont étroits quand on creuse. Mais là n’est pas le sujet du jour, même s’il importe vraiment de garder ces éléments à l’esprit.

Les seuls qui s’étonneront d’ailleurs de ces constats sont ceux qui minimisent encore l’usage systématique et systémique des réseaux satanistes pédophiles et proxénètes qu’ils orchestrent ou supervisent eux-mêmes pour s’assurer de la soumission des uns et des autres. Et bien sûr de leur perversion morale et inclinaison à soutenir des législations toujours plus décadentes et avilissantes.

Sachant qu’appartenir à la franc-maçonnerie et avoir juré d’en respecter les secrets suffit dans bien des cas à s’assurer le soutien ou le silence des complices intermédiaires, qu’ils soient députés, journalistes, médecins ou avocats. Alexandre Lebreton a très bien exposé les punitions diverses auxquelles sont soumis ceux qui trahissent leur fraternité. Inutile de vous dire qu’ils ne font pas long feu, sont expulsés du jeu ou ne coulent pas une retraite tranquille et confortable.

Aussi ne devrait-on plus s’étonner de voir aussi collaborer ceux qui n’ont pas atteint un grade, un poste à responsabilités ou un mandat politique suffisamment élevé pour qu’on les coince par un « dossier » rempli de photos ou vidéos sombrement compromettantes et une justice inféodée.

Il serait donc évidemment aussi niais que dangereux de penser que ces mêmes réseaux occultes et politiques ne sont pas aujourd’hui encore actifs et même plus que jamais impliqués dans la dissidence et le bon déroulement du plan qui atteint justement un point de non-retour historiquement déterminant : le contrôle total des populations par la technologie et l’annihilation d’une part intolérable d’entre nous et du Vivant. C’est en cours. C’est maintenant.

Et beaucoup parmi nous réalisent progressivement le rôle et le poids de la France dans ce plan global et ancien, même s’ils ignorent encore les racines occultes du pourquoi.

On a vu comment le mouvement des agriculteurs a été personnifié, réduit à une figure, à une fédération, pour être renvoyé au silence après deux ou trois annonces déconnectées. Comment les black blocs passent là où les Gilets Jaunes ne passent pas. Comment ces trois dernières décennies, les révoltes ont également été contenues en médicalisant la souffrance sociale des individus via des prescriptions massives et exponentielles de neuroleptiques, d’anxiolytiques et surtout d’antidépresseurs qu’on retrouve opportunément dans l’eau du robinet. « Vous avez été licencié, vous êtes ruiné, votre épouse vous a quitté et vous vous sentez très mal ? Voilà un traitement qui devrait vous aider, mais vous n’arriverez à rien en refusant d’aller regarder votre enfance et les vrais problèmes à la racine de votre mal-être actuel »…

Nous avons vu aussi comment les citoyens en général sont bannis des plateaux et de l’espace médiatique, surtout s’ils sont militants ou s’ils portent des revendications. Et combien de marionnettes et d’idiots utiles dans les mouvements politiques, les médias, les associations qui ont pignon sur rue ?

Pourquoi le seul discours qui a droit de cité en France est-il soit un éloge de la micronie, soit un discours aseptisé, une vague opinion sans intérêt ? Parce que le régime autoritaire choisit ses opposants.

Mais peut-il pour autant se dispenser d’offrir à la part la plus radicale du peuple un mouvement de dissidence voué à nous contenir et servir d’exutoire ? Bien sûr que non et c’est même le point le plus sensible et stratégique à régler pour eux. Toute parodie de démocratie a besoin d’une « vraie » opposition, à l’image des soupapes de sécurité de nos cocottes-minute. Or que constatons-nous ?

Le mouvement de la Résistance apparu grâce à l’opération psychologique du Covid est devenu de facto la nouvelle opposition-exutoire dont avaient justement besoin nos oligarques pour remplacer celle des partis et médias en perte d’audience, alors que jamais les Français n’ont été aussi mécontents et attaqués. Et ce point est crucial pour comprendre ce qui se joue.

Dans le même temps et pour illustrer ce propos, le Front national créé en son temps pour y rediriger et contenir les contestataires, ne remplit quasiment plus cette fonction-là et devient plutôt peu à peu l’alternative qu’on pourrait nous imposer à Macron par la grâce et magie des urnes. Mais comme les partis d’extrême-gauche, il fait désormais partie d’un jeu politique considéré comme pipé et uniformisé, par une partie toujours plus grande de la population.

De même, le désaveu des Français pour les journaux et autres grands médias dominants est avéré et leur impact dans l’opinion n’a donc de cesse de diminuer.

Cela n’a d’ailleurs rien d’anecdotique de rajouter ici le soin plus que suspect qu’apportent de nombreux agents du New Age à promouvoir, bien mis en avant par YouTube, la défiance envers les médias au profit des personnalités de la Résistance elles-mêmes soutenues par les GAFAM qui ne les censurent ponctuellement que pour mieux crédibiliser leur statut de grand dissident, mais les soutiennent activement et massivement.

Le moment du point de bascule

Pas besoin d’être de grands visionnaires pour comprendre que le monde de domination par le fric qu’on connaît depuis plus de 2000 ans et des générations de guildes de marchands du temple touche à sa fin.

Plusieurs facteurs empêchent ce système de continuer : on peut mentionner la raréfaction de certaines ressources minérales, la prise de conscience planétaire du système d’exploitation de l’humain par les capitalistes et tous ses corollaires tels que les guerres, la désespérance et le déchaînement des pulsions, les famines avérées et celles agitées en épée de Damoclès via les menaces de pénurie, les campagnes d’injections expérimentales massives, mais aussi l’éveil des consciences et la hausse des taux vibratoires qui en résulte, l’activité solaire et les chambardements telluriques, climatiques et géomagnétiques, etc.

Sans parler de ces prophéties autoréalisatrices et au fatalisme induit, via la circulation de l’information ou encore le caractère absolument incohérent, déspiritualisé et amoral du monde dans lequel nous vivons. Et de celui dans lequel on voudrait nous propulser en niant jusqu’à l’existence de nos âmes.

La population doit rester suffisamment léthargique, fataliste, divisée et abêtie pour se laisser faire. Tous les leviers requis sont pensés, actionnés, tels l’addiction aux écrans à grand renfort de neurosciences, champs de fréquences pulsées pour nous faire sécréter béatement de la dopamine, et des contenus vidéo, animés et films stratégiques, anticipant la réalité désirée et pervertissant les psychés en plus de permettre un profilage de chacun selon ce qu’il regardera. Et surtout, la morale et les valeurs sont retournées et inversées méthodiquement. Autant de signaux alertant d’une fin de civilisation imminente bien plus que d’une dystopie à la sauce du N.O.M..

Longtemps les artisans de ce plan multiséculaire ont avancé masqués, mais nous relevons tous que l’agenda se précipite et que le choix a été fait de passer à une méthode ouvertement autoritaire.

Nous sommes arrivés à un point de bascule parce que le mouvement est planétaire : de la Bolivie au Sri Lanka, d’Afrique du Sud en Finlande, les gens savent que le monde va de mal en pis et ils savent que cela arrive parce qu’une petite clique tient l’économie mondiale et fait tout ce qu’elle veut. Elle s’incarne dans les injonctions du forum de Davos, de la Commission européenne, de l’OTAN, de l’ONU, de l’UNESCO, de l’OMS et de ces fondations « philanthropiques » qui ressassent leur doxa jusqu’à l’écœurement et par tous les canaux possibles, « éducation » nationale comprise.

Avec pour point commun d’être systématiquement aux mains d’une même caste se cooptant et veillant à la loyauté et fidélité idéologique de tous ceux qui en pilotent et exécutent ces programmes aussi eugénistes que racistes. En effet, ils ne cachent même plus leur propension à considérer inférieure la quasi-totalité des humains, traités avec mépris de « race des homo sapiens » tous juste bons à être implantés, torturés ou téléguidés, comme avant eux les chimpanzés. Cette idéologie s’est appelée nazisme, néo-libéralisme, wokisme, transhumanisme… et nombreux sont désormais ceux qui parlent carrément de satanisme.

Le refus de ce monde, de ce système, est de plus en plus viscéral, notamment en France — ou ce qu’il en reste. Mais il n’est pas encore radical, loin de là.

Comment s’assurer une opposition bien sage

Ceux qui contrôlent le narratif veulent aussi contrôler le contre-narratif. Considérons le public français en deux catégories : les activistes et les non-activistes.

Dans les activistes, il y a ceux qui sont politisés et ceux qui ne le sont pas. Et dans les non-activistes, il y a encore deux groupes :

  • Ceux qui ne s’informent pas du tout ou mal, ne recherchent pas d’information au-delà des grands médias officiels.
  • Ceux qui cherchent des informations complémentaires pour mieux comprendre le système, et qui pourraient éventuellement passer du côté des activistes.

On peut difficilement évaluer les proportions de chaque groupe et encore moins se fier aux baromètres d’opinion bidonnés pour démoraliser les contestataires. Les Français n’étant pas tant des « veaux » que cela, admettons que les non-activistes qui ne s’informent pas ou mal représentent environ la moitié de la population. Heureusement pour nous, il n’y a besoin que de quelques pour cent pour faire basculer la situation, pour peu que l’effort soit assez coordonné et réfléchi sur la durée.

Il est facile d’anesthésier ceux qui considèrent que la propagande est de l’information. Quant aux activistes non politisés, ils peuvent toujours militer pour les baleines ou pour sauver leur usine, cela ne changera rien et n’a aucun impact sur le bon fonctionnement du capitalisme.

La vraie menace [pour les élites] est donc dans deux groupes : les activistes politisés, et les non-activistes qui cherchent à comprendre ce qu’il se passe. Et qui, grâce à l’épisode délirant du Covid, sont de plus en plus nombreux à progressivement passer « dans l’opposition ».

Du moins le croient-ils, car aujourd’hui, c’est bien le problème : il n’y a pas d’opposition. Aucun mouvement fort et redoutable. Uni. Ceux qui pourraient la construire sont isolés et ciblés. De même pour ceux qui voudraient tenter de fédérer les groupes existants. Ces réseaux et cellules communiquent peu entre eux et la défiance règne. Une opposition structurée et véritable n’émergera pas non plus derrière un leader charismatique dont beaucoup se méfieront automatiquement et à raison. Elle doit donc s’agréger autour d’un objectif simple, précis et efficace.

Même si ce n’est pas pour demain, cette agrégation qui se ferait automatiquement en temps normal est précisément ce que doivent éviter nos autocrates qui n’ont les pleins pouvoirs que pour gaver les capitalistes de la caste, en dérouler le plan et réprimer toute contestation non voulue. Mais attention : il leur faut maintenir une opposition-exutoire, dernier reliquat de démocratie qui permet de prétendre que la parole est libre.

La méthode à déployer comprend 2 axes :

  1. Invisibiliser et si possible anéantir les oppositions les plus gênantes et les plus subversives. On va lancer des campagnes de calomnie, empêcher de parler, créer des « doubles » (des individus qu’on met en orbite pour tenir presque le même discours, mais sans attaquer le système ou dont le discours sera facile à discréditer, ou le même projet lancé en parallèle, en version « soft »). On peut aussi associer sans leur accord certains opposants à des actions, des courants ou communautés complices et promouvant des fadaises grossières ou des façons d’agir rédhibitoires pour qu’ils perdent leur crédibilité.
  2. Faire monter une opposition molle. Comme l’a dit Lénine « le meilleur moyen de contrôler l’opposition est de la diriger nous-mêmes ». On rend donc visible un meneur, un groupe en le créant, en le finançant, en lui donnant des tribunes, ou même par des articles de presse à charge, mais pas très corrosifs, dans lesquels on reste sur des considérations superficielles. On n’attaquera pas les financements ni les non-dits, par exemple.

L’opposition molle peut être créée de toutes pièces : on finance et on met en place des groupes et des sites Internet qui seront centrés sur un seul combat, anecdotique, ou qui seront inopérants parce qu’ils sont centrés sur un personnage, alimentés par des informations plus ou moins vérifiées, ou en guerre permanente avec d’autres groupes. Elle peut aussi être entretenue par l’infiltration de groupes déjà existants, ou en retournant leurs leaders d’une façon ou d’une autre.

Le point essentiel est que la visibilité de cette opposition surpasse et écrase celle des dissidents les plus gênants, pour capter tout nouveau Français résolu à modifier sa façon de s’informer et se fiant par conditionnement à ceux qui paraissent le plus suivis dans la Résistance. C’est ici que les algorithmes, trolls et sociétés proposant de doper les vues et abonnements jouent un rôle aussi important que parfaitement déloyal.

L’opposition molle contribue alors à faire écran de fumée pour que l’opinion publique n’accède pas aux informations pertinentes et pour qu’elle ne s’organise pas contre le système. Elle va permettre plusieurs choses :

  • Concentrer l’attention sur des leaders plus ou moins charismatiques qui prétendent avoir les solutions, et ainsi démobiliser les gens qui pourraient se prendre en main et collaborer.
  • Polariser le débat, le faire tourner en rond, l’amener vers des oppositions binaires au lieu d’agir de manière itérative, ce qui éloigne les gens de ces combats, réduits à des guerres intestines stériles, et qui nasse l’opinion publique dans de petits groupes militants, souvent cloisonnés, dans des combats de niche et débats sans propositions qui ne changeront rien sur le fond. Et c’est bien ce que nous vivons.
  • Distiller du faux dans le vrai, comme une sorte de poison qui permettra de jeter le bébé avec l’eau du bain, c’est-à-dire de décrédibiliser tout le sujet, tout le combat.
  • Constituer le réservoir dans lequel la caste pourrait se servir demain pour nous brandir nos nouveaux sauveurs, conseillers et dirigeants, si elle choisit stratégiquement de simuler sa défaite « complète » et laisser penser aux populations qu’enfin elles ont gagné et que « Pfizer et les politiques corrompus, c’est enfin terminé ». Sauf que le changement serait une illusion, un simple report des lois les plus décriées comme l’éducation à la sexualité. Et les technologies de contrôle et d’asservissement mental ne seraient jamais remises en question puisque cette opposition molle n’y voit généralement aucun problème ni même une réalité. La justice rendue serait juste une parodie de Nuremberg 2.0. Et les héros de l’opposition molle promus serviraient seulement de nouvelles façades à un plan continuant à fabriquer tous les prétextes et événements imaginables pour nous emmener malgré tout vers l’agenda prévu.

Et maintenant ?

Où en est-on en France ? Si on observe attentivement ce qu’il se passe dans la « Résistance », on peut sans trop de risques prédire une inflation exponentielle d’oppositions bidons sur des sujets clés comme le sida des vaccinés, les aliens, les réseaux pédocriminels et satanistes, les élections ou la maladie X pour orienter l’opinion publique vers les changements désirés tout en lui donnant l’illusion que la vérité émerge et est enfin prise en compte.

Et pour beaucoup il s’agira bien de vérités nouvelles.

Ces sujets passeront en boucle dans les médias « alternatifs » dont certains sont quasiment des « mainstream » de l’opposition de salon, avec des dissidents mous qui se légitiment et se congratulent les uns les autres comme le fait la caste parisienne médiatique, liée par les mêmes secrets et compromissions à la sauce Epstein.

Vous aurez de plus en plus de mal à trouver, même du côté alternatif, des sources d’informations vraiment utiles, qui vont vraiment au fond des choses et dénoncent les processus en cours.

Au final, il pourrait ne plus rester dans l’espace public que des oppositions « autorisées » pour reprendre l’expression d’Ariane Bilheran. On mettra en scène des combats de personnages, des clivages inutiles, et ceux qui attaquent le système seront mis sous une pression toujours plus forte pour essayer de les isoler ou même de les pousser dans la clandestinité. Il y a déjà des intrusions dans les domiciles, les ordinateurs, les voitures, avec des problèmes mécaniques à répétition, par exemple : il est certain que tout cela va s’aggraver, comme les attaques administratives et clôtures de comptes bancaires.

En parallèle, le traçage des oppositions et des groupes de discussion va augmenter en puissance, ainsi que la diffusion de messages plus personnalisés créés par intelligence artificielle et diffusés en masse et de façon ciblée comme s’en vante l’OTAN, mandatée hors de tout cadre légal pour gérer la désinformation dans l’UE [cf. article]. On doit aussi prendre en compte l’usage des neurosciences, de l’hypnose et des armes psychotroniques qui permettent de manipuler les pensées, l’état et le comportement de groupes ou des individus.

Dans ce brouhaha, il sera de plus en plus difficile d’accéder aux sources réellement pertinentes, celles qui permettent vraiment d’aller au fond des choses. Identifier les faux opposants et sujets biaisés va donc devenir un sport olympique et impliquera de se poser quelques questions :

  • Essayer d’identifier leurs motivations : l’ego, l’argent, la haine, la vengeance et le pouvoir sont de très mauvaises motivations pour mener des combats.
  • Repérer les éléments d’alerte et de vigilance accrue comme l’implication passée dans des scandales politico-financiers, dans de grandes organisations et firmes internationales, dans de grands médias parisiens, la franc-maçonnerie, la « communauté » et la défense de ses intérêts, la filière catho-sataniste, le Q et le New Age de la CIA, les confréries d’université et de pensionnat, les renseignements, ou encore le fait d’avoir exercé à des postes impliquant une cooptation maçonnique et les mesures et entraves préventives qui vont toujours avec.
  • Se demander qui leur donne de l’écho ? Qui les soutient financièrement ? De quoi vivent-ils ? Examiner les heures auxquelles tombent les vues et les commentaires sous les vidéos et à quel rythme pour les diffusions sur YouTube. Comparer avec d’autres plateformes plus alternatives où ils ont également des chaînes.
  • Estimer si leur temps de parole a été utile. Leur discours permet-il de comprendre les processus en cours ? Se souvient-on des propos tenus en fin d’émission ou n’en garde-t-on qu’un sentiment agréable, mais totalement flou ? Leur arrive-t-il de mentir ostensiblement ou valider de fausses nouvelles avérées ? Citent-ils des noms et des faits précis ou veillent-ils à rester très vagues ? Citent-ils leurs sources ? Prennent-ils des risques réels ?

Mais plus que tout et afin de traverser non seulement ces temps, mais les faire changer : à quoi disons-nous non ? Et allons-nous encore et longtemps collectivement valoriser ceux qui ont choisi de dire oui à ce qui a amené la dépravation et tyrannie de nos sociétés ? Oui à l’argent facile, aux intrigues et manipulations politiques, au sexe sur commande, aux drogues, à la luxure, au profit aux dépens d’autrui, aux arrangements entre puissants, à la gloire par cooptation et aux postes et possessions pour briller en société ?

Se rend-on compte qu’aujourd’hui encore, la plupart d’entre nous (y compris résistants) accordent bien plus d’attention et de valeur à des gens qui ont dit « oui » à ce système perverti et joué des rôles importants dans le déroulement du plan qui nous mène où nous en sommes aujourd’hui ? N’y a-t-il pas quelque chose de profondément malade dans cette façon spontanée de se fier d’abord aux propos de ceux qui ont été des « références », « sommités », des « vus à la télé » ou encore « parmi les puissants » ?

En quoi avoir besoin de se rassurer par les titres et le CV est-il foncièrement plus judicieux que penser non seulement par soi-même, mais aussi en explorant d’autres façons d’être et revisitant nos jugements sur ce qu’est une personne de valeur ?

N’est-ce pas également une façon inconsciente de se déculpabiliser pour les oui qu’on a dits soi-même et la façon dont on a vécu du système et participé via nos impôts, nos emplois, notre laisser-faire, nos achats et nos modes de vie ? Répartir sa honte cachée entre gens ayant failli comme nous, voire bien davantage que nous ? Des gens qu’on nous a donnés à envier voire jalouser, érigés en modèles de nos sociétés et de ce qu’est une vie vraiment « réussie » ? Et en persistant à garder les mêmes codes, faire perdurer cette illusion « que nous étions tous des gens bien » et que « les responsables, c’est eux » ?

Les gens qui ont dit oui, ne serait-il pas temps qu’a minima, on s’en défie ? Ne pas les rejeter, car heureusement que chacun de nous peut changer et on vit aussi pour le voir. Et ne pas non plus arrêter ses jugements, car on pourra être surpris par des personnes démontrant plus tardivement qu’elles sont bel et bien fiables et couillues. C’est quand l’étau se resserre le plus que les gens se révèlent le mieux. Face au danger, nous sommes nus.

Mais doit-on pour autant en faire ses guides ou ses alliés alors qu’ils ont déjà failli et souvent jamais démontré qu’ils ont radicalement évolué et compris ce pour quoi ils s’étaient prostitués ? Le démontrer par ce qu’ils dégagent et non par de grandes phrases. Nous sommes déjà si nombreux à ne plus croire aux mots et chercher seulement la lumière et l’authenticité. Voilà un vrai critère de sélection pour qui sait le voir sans être abusé. Il sera même déterminant.

Alors qui et quoi glorifions-nous encore individuellement ? N’avons-nous pas déjà assez échoué collectivement pour choisir cette fois d’autres référentiels, d’autres voies et approches ? Avoir rejeté le système doit-il encore valoir cette étiquette sociale d’êtres « qui ne sont personne », comme ces jeunes partis sur les routes, ceux qui ont rejeté leurs « réseaux », jeté leurs diplômes ou postes « enviables » ou encore ces vieux marginaux, poètes sans le sou, ou amoureux du Vivant ayant renoncé à tout pour embrasser enfin le Tout ?

_____________

Leurs stratagèmes d’opposition molle ne fonctionnent que parce que nous sommes collectivement malades. Et nous sommes encore à guérir si nous courons après les gens les plus en vue et glorifions toujours les mêmes profils, les mêmes trajectoires, les mêmes déviances et addictions au pouvoir et aux miettes que trop furètent encore, truffe au sol, pour les ramasser. Un peu de hauteur et de dignité, bordel !

Et de moralité. Il est des « non » qui doivent enfin devenir la règle. L’évidence. La finalité.

Le meilleur des radars pour savoir à qui se fier et s’allier. Notre moralité et notre intégrité sont devenues la seule voie sur laquelle avancer, évoluer, nous fédérer. Sans mensonges ni compromissions. En se regardant tel qu’on est. En assumant tout ce qu’on a fait et fera. Parce qu’on a vraiment de quoi faire.




Unabomber 2030 : Le Great Reset des pommes de terre et des vaches !!!!

[Publication initiale : lafemmedanslehautchateau]

Par Theara TRUTH NEWS

Le dernier COMBAT de l’Humanité contre les Élites technocratiques et transhumanistes / SOUTENONS NOS AGRICULTEURS, ÉLEVEURS, PÊCHEURS !

Introduction

https://www.kla.tv/28044

Déjà deux grands pays agricoles qui, face à l’UE et aux gouvernements traîtres de leur pays, ont décidé de monter un parti politique INDÉPENDANT des Agriculteurs Eleveurs.

IRLANDE :

https://www.farmersalliance.ie/

PAYS-BAS

https://www.theguardian.com/environment/2022/nov/18/dutch-pro-farming-party-fires-up-the-anti-establishment-vote

https://www.lifesitenews.com/opinion/the-dutch-farmers-have-created-their-own-political-party-and-its-doing-well-in-the-polls/

ÉCOSSE : ras-le-bol des Agriculteurs éleveurs !

https://expose-news.com/2024/01/25/scottish-farmers-protest-weve-had-enough/

Les IRLANDAIS et NÉERLANDAIS ONT BIEN COMPRIS que le but n’est pas seulement pour leurs gouvernements via l’UE de promouvoir l’importation de produits dévalorisant les leurs, ou de les asphyxier de RÉGLEMENTATIONS et de TAXES et NORMES ou d’augmenter le prix du Gaz oil.

LES INDIENS SE REBIFFENT AUSSI ( Février 2024 ) :

https://videos.lesechos.fr/lesechos/videos/xqux0xq

En fait cela VA BIEN AU-DELÀ : sous prétexte d’« agenda VERT » et « préserver des espèces », sous prétexte d’arrêter le azote « des bouses de vaches », d’amoindrir « le méthane et le CO2 émis par le bétail », les Élites du WEF/ONU/OMS/UE/AGENDA 21 VEULENT SUPPRIMER L’AGRICULTURE et l’ÉLEVAGE TRADITIONNELS.

DOCUMENTAIRE :

https://www.theepochtimes.com/epochtv/nofarmersnofood-5390883

Le prétexte du CO2

Toutes ces absurdités de pollution CO2 ou méthane par ces pauvres bêtes ou par l’agriculture sont évidemment des faits manipulés et sans rapport aucun avec un « global warming » ou « des gaz à effets de serre » dont NI L’HOMME, NI LES ÉLEVAGES, NI LES CULTURES ne sont RESPONSABLES. Ni au Néolithique ni au 21e siècle.

Étant donné que le « méchant CO2 » de AL GORE EST UNE MONUMENTALE ARNAQUE (DOCUMENTÉE) inventée au CLUB DE ROME dès 1972 pour RÉDUIRE LA CROISSANCE, DÉPOPULER, BRIMER, CONTRÔLER l’AGRICULTURE, SAISIR LES TERRES ET PARQUER au final le bétail HUMAIN :
https://lesmoutonsenrages.fr/2023/12/07/la-guerre-des-globalistes-sur-les-elements-de-la-vie-club-de-rome-1972-agenda-2030/ LIMIT TO GROWTH — CLUB DE ROME — 1972

Des variations de températures et du CO2 existent depuis des millénaires et sont dus à des influences de la planète Terre et du système solaire sur le climat de la Terre, pendant des milliers d’années et cela est documenté et prouvé.

https://www.laterredufutur.com/accueil/il-faisait-plus-chaud-au-moyen-age-quaujourdhui

Les causes de variation du climat « dues à l’activité humaine », même celle de L ’ère industrielle, sont négligeables, en tant que valeurs de CO2 en plus ou en moins.

De plus, le CO2 est BON POUR LES PLANTES ET LA PLANÈTE.

Seuls BILL GATES et ses adeptes disent le contraire. Sans preuve. Comme le GIEC.

Bill Gates qui rachète des milliers d’hectares de terres agricoles, de prairies, tandis que les exploitants conduits à la ruine ou au suicide s’en vont.

Pendant ce temps, la réalité agricole

Pendant ce temps les traités de Libre Échange avec l’autre bout du monde sont établis, prouvant l’hypocrisie de l UE et de son « Agenda Vert ».

Pendant ce temps des milliers de poulets ukrainiens ou de pays lointains gavés d’hormones et d’antibiotiques sont déversés sur le marché français, sans étiquette sur les conditions d’élevage, sans informations au Consommateur, ruinant la filière volaille française.

Pendant ce temps l’Agro-industrie ou la Grande Distribution achète un kilo de patates 40 cm et le revend 3, 90 euros ou plus en supermarché..

Idem pour le LAIT les ŒUFS la VIANDE les FRUITS, etc.

Pollution électromagnétique et électrique

Pendant ce temps et pendant cet enfumage « Green Agenda » des centaines d’éleveurs perdent leurs veaux, vaches, poulets, œufs à cause des ANTENNES RELAIS 4G/5G, des ÉOLIENNES et lignes haute tension, tout le VIVANT étant hypersensible à la pollution électromagnétique.

Tous les pollinisateurs et Oiseaux disparaissent à cause de cette pollution EMF intense de micro-ondes sur tout l’environnement, cela est prouvé par plus de 10 000 études scientifiques :

https://www.5gspaceappeal.org/

La seule pollution réelle du 21e siècle est : CHIMIQUE, NANOTECHNOLOGIQUE, ONDES EMF et PLASTIQUE, elle ne vient pas de « gaz à effet de serre »

IRLANDAIS ET NÉERLANDAIS sont en avance sur les « agriculteurs français »

Car ils ont BIEN COMPRIS que le VRAI BUT c’est de les CHASSER de leurs terres et REPRENDRE LES TERRES pour l’AGENDA 21 / 2030 du WEF ONU (dans l’AGENDA 21, c’est BUT des ÉLITES)

Que l’alimentation échappe à l’humanité, aux paysans, aux fermiers, et soit sous total contrôle de LOBBIES, DE SCIENTISTES comme BILL GATES et dirigeants auto proclamés de la planète comme SCHWAB et son WEF, comme l’OMS et L’ONU… Pour passer de l’alimentation traditionnelle à des aliments modifiés par la Biotechnologie, la génétique, l’industrie alimentaire doit être transformée et les aliments naturels doivent être de plus en plus remplacés par des aliments artificiels.

L’invasion numérique

L’agriculture doit selon eux être renouvelée en « SMART FARMING » par le Numérique, la robotisation avec des Algorythmes à la Production au moyen de l’Intelligence artificielle, des drones, du traçage numérique via 5G, des « bio-sensors » dans les animaux, des colliers 5G au cou des vaches, etc..

Évidemment les petits producteurs et éleveurs locaux ou traditionnels doivent être éliminés d’office et ce sont les grands ou les très grands qui vont avoir droit à ce « Smart Farming », à ce « Great Reset des pommes de terre et des vaches » (mon image).

Altération biologique par les vaccins et les OGM

En ce qui concerne les vaccins pour les élevages :

ONU ET OMS ont mis en place un programme récent et DANGEREUX pour les GÉNOMES NATURELS, nommé « ONE HEALTH » qui lie la santé humaine directement à la santé animale, avec un programme mondial de « vaxins » biotechnologiques ou à « ARNm » pour tout le monde (tous les animaux, poulets, humains, poissons, poussins, tomates, salades, etc.)

https://www.woah.org/fr/ce-que-nous-faisons/initiatives-mondiales/une-seule-sante/

« Bayer et BioNTech travaillent depuis plus de six ans sur des vaccins à ARNm pour le bétail. Le scientifique et co-inventeur de la technologie ARNm artificielle, Robert W. Malone, a souligné à ce propos qu’il y a encore moins de transparence en médecine vétérinaire qu’en médecine humaine en ce qui concerne les procédures de test et d’autorisation. En d’autres termes, le risque pour l’utilisateur final est peut-être encore plus grand que dans le cas des injections COVID. Le gouvernement canadien propose même sur son site web un aperçu détaillé des produits à base d’ARN et d’ADN utilisés dans le pays. Au moins une poignée d’entre eux sont déjà utilisés à grande échelle. Les vaccins basés sur le génie génétique sont donc déjà utilisés, malgré toutes les affirmations contraires. Ils sont simplement commercialisés sous d’autres labels. » 

(Source)

Suppression du naturel pour imposer l’artificiel

L’OMS prévient et prétend que l’alimentation, les fermes, les cultures sont néfastes pour l’humanité et la planète !!

Et je vais vous dire ce qui est prévu pour vous et vos enfants, si nous laissons faire et si les agriculteurs et fermiers et pêcheurs disparaissent ou sont empêchés de produire de bonnes choses ou obligés pour les restants d’OBÉIR a des NORMES technocratiques sans fin qui leur feront rendre la Clef des Champs.

D’abord il y a aura une FAMINE MONDIALE OU en tout cas de très sévères RESTRICTIONS ET PÉNURIES pour que ces élites diaboliques puissent faire « le Great Reset des Pommes de terre et des vaches » (c’est une image) et que votre droit à s’alimenter soit sous contrôle d’un ID numérique polyvalent (Identité, Energie, transports, santé et vaccins, « compte bancaire » de monnaie numérique, Alimentation)

Bien sûr la « SOLUTION » « SOLEIL VERT » ARRIVERA DU WEF de l’UE, de TOUS LES GOUVERNEMENTS AUX ORDRES et de l’OMS :

  • Manger des insectes !
https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2021/01/16/lunion-europeenne-veut-vous-faire-manger-des-vers-et-des-insectes-pour-sauver-la-planete/

  • De la viande de chanvre ou de compost
  • De la viande artificielle de BILL GATES poussée en labo ou imprimée en 3D
    Le marché en pleine expansion de la viande artificielle est également dominé par un très petit nombre de géants de l’agroalimentaire qui, eux aussi, sont détenus par BlackRock et Vanguard.
  • Des légumes OGM, aseptisés et VACCINÉS
    Oui vous avez bien lu, VACCINÉS et ainsi soi-disant résistant au « Climate change ».
  • Des FRUITS « VACCINÉS »
  • Du LAIT OGM
    Bien sûr de vaches « VACCINÉES » à ARNm
  • Du lait VÉGÉTAL aussi toxique que l’autre avec des plantes OGM à la base (soja OGM, Riz transgénique, etc.)

Rarement, très rarement, vous aurez droit à du poisson d’élevage ou du vrai poulet ou du bœuf VACCINÉS à VACCINS ARNm pour « votre sécurité », les achats étant décotés de vos points sur votre PASS CARBONE.

GRAPHÈNE, PEG et QUANTUM DOTS sont déjà présents dans toute l’alimentation industrielle : rien que cela produit une altération, une corruption évidente de la biologie (voire des ADN), celle des animaux, de L’HOMME et même des plantes, des poissons, des crevettes, des pommes, des salades, des légumes, etc.

Un quota de protéines animales à ne pas dépasser, sera attribué à chacun, associé à ton pass CARBONE.

Objectif : dépopulation et contrôle

Ainsi le « monde d’après » PSYCHOPATHIQUE du « WEF & CO » compte bien contrôler une population dépendante, sans accès a la nourriture à l’ancienne, une population pucée, vaccinée, hybridée, parquée dans des Smart Cities ou « villes 15 min » sous 5G/ 6G, avec un pass carbone, un ID Numérique et un réseau nano intracorporel graphène/quantum dots/ Luciferase et donc neuromodulable par les ondes, pour le lier au CLOUD et à l’IA à jamais où votre ID Numérique vous permettra ou pas d’acheter votre ration alimentaire.

https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2022/05/19/liran-lance-le-rationnement-alimentaire-couple-a-un-systeme-didentification-biometrique/

Un Transhumain robotisé et obéissant, ne « possédant rien, mais étant heureux », sous le SOMA multiforme du BRAVE NEW WORLD 2.0

« Qui contrôle l’ALIMENTATION
et les terres contrôle le MONDE »

« Qui contrôle l’approvisionnement alimentaire contrôle les gens ; qui contrôle l’énergie peut contrôler des continents entiers ; qui contrôle l’argent peut contrôler le monde. » Cette célèbre citation d’Henry Kissinger sonne de plus en plus juste au fil des semaines.

MANIFESTO « UNABOMBER 2030 »

Chers Paysans, fermiers, éleveurs nous vous soutenons, mais allez vous enfin dire le FOND du PROBLÈME ? Qui est que le WEF veut VOS terres, qu’ils veulent contrôler tous les peuples en contrôlant l’alimentation et la propriété privée (et les annihiler pour leur « monde d’après »), parquer l’Humain dans des villes 15 min sous 5G, dans un monde tout numérique, une vie quasi virtuelle et sans âme, sans plus de contact entre l’Homme et la Nature…

Un de leurs buts premiers pour cela étant d’arriver à exproprier les paysans fermiers, éleveurs, en les poussant au désespoir par la coercition, les taxes, les normes, la misère financière puis les exproprier et récupérer les terres quasiment pour rien. Ce que fait BILL GATES de manière exponentielle. Cet agenda a commencé il y a des décades.

Ils font actuellement semblant de favoriser le BIO, mais ce n’est qu’un stade 1, pour « normer » plus et pourrir la vie et les revenus des non-bios et vice versa.

Mais sachez que favoriser le bio et l’autonomie alimentaire d’un pays d’une région ou d’une famille n’est PAS LEUR AGENDA.

A la place, ils souhaitent une alimentation sous contrôle, au mieux OGM et Production en agrochimique, mais ils veulent AUSSI et FONT déjà de nouveaux vaccins sur les élevages qui se retrouvent vaccinés avec QUOI ? Avec les nouveaux vaccins à ARN m de type vaxin covid (graphène, poisons, métaux, etc.. )

PROGRAMME ONE HEALTH ONU/OMS

Au stade suivant, ils veulent proposer une alimentation de plus en plus synthétique de LABO, viande, légumes et fruits OGM « vaccinés », tout cela soi-disant « antiCO2 », les aliments étant sous Patentes et Propriété des Industriels.

Bien sûr toutes semences naturelles et reproductives qui sont déjà attaquées de tous bords seraient interdites, hors la loi.

Pour cela une bonne « famine pandémique » qui bien sûr serait mise sur le dos du « climate Change » et non sur l’extermination systématique des exploitations par leurs politiques, offrirait le motif et c’est LEUR AGENDA

Quand on voit que ces ÉLITES osent dire que « produire ses propres légumes potagers, produit 5 fois plus de CO2 que l’industrie agricole », TOUT EST DIT !!

ILS MENTENT BIEN SÛR. Y en a-t-il qui sont assez stupides pour les croire ? OUI, des jeunes biberonnés au smartphone, addicts au smartphone et aux vidéos sans intérêt, avec un QI en constante baisse, ne connaissant plus rien de la vie, de la Nature, du monde réel et… C’ETAIT LE BUT.

Solution ?

Comment faire tomber un système aussi puissant ? Je ne sais pas.

Au moins dénoncer et faire savoir

Mais déjà il faut le dire haut et fort, en LE nommant précisément, pas juste parler des normes ou du fait que la vie est dure.

Elle est dure parce qu’une pieuvre au-dessus de tous les gouvernements et même de L’UE dicte un agenda génocidaire, transhumaniste et inhumain de dépopulation, ennemi de TOUT ce qui fait de nous des humains.

Ce même Agenda au final et contrairement à leurs dires de façades et aussi contre la Nature. La Nature originelle que nous aimons et qui nous soutient et nous nourrit, ils n’en veulent pas, car elle ne peut être ni patentée ni contrôlée, ni exportée sur Mars.. Ils la modifient donc de toutes les manières possibles.

Leur délire transhumaniste d’Homme augmenté par la technologie est réel, la Nature augmentée ou « Transnature » envahie de biologie synthétique et de nanobots est leur rêve absolu (voir AVATAR)

« Alors qu’une série d’incendies détruit soudainement des usines de transformation alimentaire, de viande et d’engrais, à une époque où les agriculteurs souffrent et où les problèmes de chaîne d’approvisionnement se font sentir, un système complet d’infrastructure alimentaire traçable a déjà été mis en place dans plusieurs villes et fait son chemin à travers le monde. …

L’USDA et la FDA ont déjà approuvé la viande cultivée en laboratoire, le bétail génétiquement modifié, et financent les globalistes pour la recherche et le développement de l’agriculture cellulaire ainsi que les cultures d’intérieur et les sociétés de génétique. … »

La base d’action des Élites du Club de Rome et leurs successeurs transhumanistes :

La base trompeuse est AGENDA 21 ou AGENDA 2030 un vaste MENSONGE de longue date et très organisé déployé globalement et localement, avec des déclarations alarmistes sur le « global warming », le « climate change », Agenda qui prétend ne vouloir que du bien à la nature et à l’humanité, mais c’est tout l’opposé.

Qui ne parle pas bien sûr des Armes climatiques servant à perturber le climat, stations HAARP, profusion de chemtrails, armes à énergie dirigée ou DEW weapons, canons à micro-ondes, pulsage d’ondes ELF très basses fréquences dans l’atmosphère et l’Ionosphère, satellites 5G en basse orbite (Starlink, One web, One Earth, etc.) tours 5G décimatoires du vivant = ces armes sont si puissantes qu’elles servent à faire à la demande : Ouragans amplifiés, incendies, griller des forets ou des villes ciblées au choix (Californie, Australie, Maui, USA, Canada, monde) activer des tremblements de terre, des tsunamis, des inondations, des précipitations massives ou créer des sécheresses artificielles terribles, faire neiger au Sahara ou en Inde, créer de la neige artificielle, des tornades, etc.

L’Agenda 21 / 2030

L’Agenda 21 / 2030 for « sustainable development » [développement durable] est l’outil parfait de manipulation mentale pour faire faire à l’Humanité ce que l’on veut qu’elle fasse. En fait c’est le Great Reset promu par Schwab, ONU et FEM travaillant en partenariat.

C’est contre l’HUMANITÉ et contre les animaux d’élevage, voués au massacre vaccinal et à une drastique réduction du nombre de bêtes sous prétexte d’« azote, de méthane, de CO2 » produit par les vaches ou les poules !

Présentation EN FRANÇAIS de « Agenda 21 » par ROSA KOIRE.

VISIONNER :



AGENDA 21 AGENDA 2030 : LE BUT

Dans AGENDA 21/ 2030 les ZONES préservées de NATURE sans AUCUNE ACTIVITÉ HUMAINE sont prévues constituer 70, voire 80 % de la surface des terres de la Terre

Un pourcentage des terres serait autorise avec « activité humaine » sous contrôle TRÈS strict

Un autre petit pourcentage des terres serait ULTRA peuplé : ce sont les zones URBAINES CONCENTRÉES et en fait concentrationnaires ou 98 % de la population mondiale doit être poussée à vivre dans un environnement terrible de tout numérique, basé SUR UN ID NUMÉRIQUE avec passeport carbone, passeport vaccinal, alimentation, monnaie numérique, déplacements 15 MN maxi, avec 5G / 6G à tous les coins de rue et dans les domiciles.

Je précise que ce n’est pas que pour les USA, c’est global.

le CO2 et le « climate change » servant AUSSI DE PRÉTEXTE à cet agenda URBAIN de « VILLES INTELLIGENTES » [SMART CITIES] SOUS CONTRÔLE NUMÉRIQUE et ANTENNES 5G/6G + AI

L’addiction des gens des jeunes des enfants au smart phone, au WIFI et l’acceptation du tout numérique, de la monnaie numérique, d’un ID Numérique, de la 5G de la 6G est la BASE ET LE SEUL MOYEN POUR EUX D’INSTAURER CE « GREAT RESET » GLOBAL et LOCAL.
C’est ainsi que le smart phone a été mis dans les mains de la population mondiale, ce n’était pas pour vous libérer, même s’il est très utile au départ, ainsi que l’Internet (voué à être sous contrôle total), mais au final pour vous enfermer.

J’espère que les agriculteurs ont bien conscience qu’ils sont ou vont être manipulés par les syndicats, les gouvernements et certains meneurs, ne rien lâcher, dénoncer le WEF haut et fort, faire tomber Bruxelles

N’obéir à personne. C’est le dernier combat : la liberté, l’humanité et la Nature OU le Transhumanisme, la fin de l’humain et de l’animal naturel et de notre civilisation millénaire, quelque soit le pays et l’ethnie.

Par contre que ces paysans arrêtent de dire qu’ils veulent avoir droit a plus de pesticides à cause de la « concurrence » déloyale étrangère, car c’est contre eux, contre nous, contre les pollinisateurs et contre la terre et le Vivant au final.

Qu’ils COMMENCENT aussi par se rendre compte que les « vaccins » pour leurs bêtes deviennent à présent des armes biologiques destructrices de même TYPE que les vax covid, institués et imposés globalement par le programme ONE Health de OMS ONU qui est déjà en cours !

Qu’ils arrêtent de les « VACCINER » avant que tout déraille au niveau génétique.

Qu’ils vendent au peuple de la nourriture saine, produisant peut-être un peu moins, mais à UN prix PLUS élevé pour eux à la vente, qui les fera VIVRE et sera bien au-dessous de ceux de la grande distribution.

Comment ? Sans les gros intermédiaires Leclerc et compagnie, sans Nestlé, Danone, Lidle, Carrefour, Auchan et sans UE et sans syndicats. 

Sans intermédiaires, que le peuple leur achète leur production, dans les villages, les villes, sur les routes, partout.

Une révolution pacifique globale aussi majeure ne peut avoir lieu que par une conscience aiguë des buts réels du WEF dont l’UE n’est qu’un des petits exécutants, agenda qui avance par stades, masqués, sauf pour ceux qui étudient avec acuité leurs documents et plans.

Lire aussi : https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2022/06/09/les-mondialistes-prennent-le-controle-du-systeme-alimentaire-cela-fait-partie-de-leur-plan-pour-vous-controler/

extrait :

La prise de contrôle du système alimentaire par les mondialistes est en cours — s’ils contrôlent les semences, ils contrôlent la nourriture, et s’ils contrôlent la nourriture, ils peuvent utiliser l’identification numérique pour contrôler l’accès des consommateurs à la nourriture.

L’histoire en un coup d’œil :

  • La prise de contrôle par les mondialistes nous arrive sous tous les angles possibles. Qu’il s’agisse de la biosécurité, de la finance, du logement, des soins de santé, de l’énergie, des transports ou de l’alimentation, tous les changements auxquels nous assistons aujourd’hui n’ont qu’un seul but : forcer la conformité avec le programme des mondialistes.
  • Le système alimentaire mondial, et les sources de protéines en particulier font actuellement l’objet d’attaques coordonnées et intentionnelles visant à provoquer des pénuries alimentaires et la famine.
  • L’élite mondialiste a l’intention d’éliminer l’agriculture et l’élevage traditionnels et de les remplacer par des produits cultivés en intérieur associés à des protéines de remplacement créées dans les laboratoires qu’elle possède et contrôle.
  • Si la présence de centaines de marques alimentaires donne l’apparence d’une concurrence sur le marché, la réalité est que l’industrie alimentaire est monopolisée par moins d’une douzaine de sociétés, qui toutes, à leur tour, sont largement détenues par BlackRock et Vanguard.
  • À terme, votre capacité à acheter de la nourriture sera liée à votre identité numérique et à votre score de crédit social.

Le programme de prise de contrôle par les mondialistes n’est rien d’autre que total. Ils nous attaquent sous tous les angles possibles et, qu’il s’agisse de biosécurité, de finance, de logement, de soins de santé, d’énergie, de transport ou d’alimentation, tous les changements auxquels nous assistons actuellement n’ont qu’un seul but : forcer la conformité avec le programme des mondialistes. »

AUTRE ARTICLE RELIÉ : https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2022/05/11/maladie-guerre-et-famine-le-troisieme-cavalier-du-mondialisme-approche-au-galop/

Autre très bon article : https://nouveau-monde.ca/larme-alimentaire-cest-ce-qui-relie-les-protestations-paysannes-lagenda-2030-et-lattaque-contre-lalimentation/

Theara TRUTH NEWS, 27 janvier 2024

Manifesto « Unabomber 2030 » par Theara
FRANCE

Article de Theara, directement RELIÉ à celui-ci :
https://lesmoutonsenrages.fr/2023/12/07/la-guerre-des-globalistes-sur-les-elements-de-la-vie-club-de-rome-1972-agenda-2030/

Plus de nombreux autres articles de Theara sur le Great Reset, L’Agriculture et l’Élevage et le Transhumanisme, sur Pro Fide Catholica :

https://profidecatholica.com/?s=Theara+

À suivre : partie 2. (https://lafemmedanslehautchateau.wordpress.com/2024/02/04/le-great-reset-des-pommes-de-terre-et-des-vaches-partie-2/
ou « UNABOMBER 2030 » Partie 2 — FARM TO FORK: DÉTRUIRE le système alimentaire de l’Humanité)




Préparer nos enfants à l’effondrement de la société

[Source : Tocsin]

Avec Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne, psychothérapeute, auteur de « Être parents en temps de crise » (éditions Guy Trédaniel)




Quelle France, quel système de valeurs, quels peuples demain?

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]




Un projet de loi canadien pourrait emprisonner les chrétiens qui citent la Bible

[Source : medias-presse.info]

Par Léo Kersauzie

Si le projet de loi C-367(([1] capture PDF)) du Bloc Québécois est adopté, les exemptions religieuses en vertu de l’article sur les « discours haineux » du Code criminel seront supprimées, ce qui pourrait entraîner l’arrestation de chrétiens qui citent les Écritures ou expriment publiquement leur opposition au péché.

Les chrétiens devraient-ils être arrêtés pour avoir cité des extraits de la Bible en public ? Les prêtres devraient-ils être accusés de « crime haineux » lorsqu’ils prêchent contre certains péchés ? Les églises devraient-elles être fermées si le gouvernement n’approuve pas leurs croyances ?

Vous pourriez penser que ce sont des questions ridicules. Après tout, on vous parle ici du Canada — le « vrai Nord fort et libre » dont la devise nationale est « a mari usque ad mare », tirée du Psaume 72 : 8, qui dit que le Christ dominera « d’une mer à l’autre ». Ce n’est pas la Chine communiste !

Or, avec le dépôt du projet de loi C-367, toutes ces questions sont sur la table. C’est un projet de loi pour mettre les chrétiens au placard. Sous la menace d’une peine de prison, il fera taire les croyants qui s’opposent à l’idéologie révolutionnaire arc-en-ciel.

Cette proposition répressive et christianophobe du chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet est actuellement devant le Parlement et pourrait être votée prochainement. Si les libéraux de Trudeau appuient ce projet de loi, il sera très certainement adopté, ce qui portera un coup fatal à la liberté de religion et à la liberté d’expression dans ce Dominion.

Pour certaines personnes au Canada, le message de la Bible est un affront à leur style de vie et à leur fierté. Ils ne veulent pas l’entendre, leur conscience ne peut le tolérer et ils essaieront de faire taire ceux qui le proclament.

Par exemple, les militants LGBT s’en prennent depuis de nombreuses années à un chrétien canadien courageux nommé Bill Whatcott, qu’ils accusent de « crimes haineux » contre les homosexuels. Lorsqu’il a distribué des dépliants mettant en garde contre les dangers médicaux et spirituels des pratiques LGBT lors du « défilé de la fierté » de Toronto en 2016, ces militants LGBT étaient furieux. Ils ont réclamé son arrestation en 2018 sous le gouvernement de Kathleen Wynne, alors Première ministre de l’Ontario et lesbienne notoire.

M. Whatcott a été jugé deux ans plus tard et a finalement été déclaré non coupable en décembre 2021. Cependant, le gouvernement de Doug Ford a fait appel de son acquittement et continue de poursuivre M. Whatcott pour avoir partagé ce que dit la Bible sur le péché sexuel.

Un certain nombre de pasteurs canadiens ont également été accusés de « crime haineux » pour leur témoignage public contre l’immoralité sexuelle et la sexualisation des enfants.

Jusqu’à présent, les accusations de « crime haineux » portées contre des chrétiens ont été très difficiles à prouver en raison d’une protection importante dans le Code criminel canadien. Il existe une « exemption religieuse » dans l’article 319 qui stipule : « Nul ne sera reconnu coupable d’un délit [de crime de haine]… si, de bonne foi, la personne a exprimé ou tenté d’établir par un argument une opinion sur un sujet religieux ou une opinion fondée sur une croyance en un texte religieux. »

En d’autres termes, si vous dites ce que dit la Bible à propos de la sexualité, du genre, du mariage, de la famille ou de quoi que ce soit — aussi impopulaire, offensant ou « haineux » que cela puisse paraître à quelqu’un d’autre, vous avez la liberté de vous exprimer en vertu de l’actuelle loi canadienne. Les chrétiens ont le droit de citer la Bible au Canada.

Mais si le projet de loi C-367 est adopté, cette protection sera supprimée du Code criminel. Et il faut s’attendre alors à une vague d’accusations contre les prêtres, les églises, les organisations chrétiennes et les croyants ordinaires qui osent dire la vérité avec amour sur la place publique.

Les Canadiens ne seront plus autorisés à partager en public le dessein de Dieu concernant la sexualité humaine et le mariage. Ils ne pourront plus citer la Bible contre les spectacles de drag-queens pour enfants ou les « changements de sexe » des enfants. Tout cela pourrait être interprété à tort comme un « discours de haine » contre la communauté LGBT. Même le message pro-vie pourrait être présenté comme un « crime haineux » contre les femmes.

Le prétexte de l’antisémitisme

La raison apparente du projet de loi C-367 est la prétendue augmentation des manifestations antisémites au Canada. Mais en réalité, ce n’est qu’un prétexte pour une attaque opportuniste contre la liberté religieuse des chrétiens.

Si le gouvernement croit réellement que quelqu’un prône ou favorise l’anéantissement des Juifs, ne devrait-il pas appliquer les lois existantes qui rendent déjà cela illégal ? De toute évidence, cette proposition n’est qu’une attaque cynique contre les croyants de la part du chef antireligieux du Bloc québécois.

Le projet de loi C-367 ne fera que servir le programme néfaste des militants pro-LGBT et des politiciens christianophobes qui veulent imposer leur idéologie révolutionnaire arc-en-ciel et faire taire toute opposition.




Les fissures commencent à apparaître à Davos

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Simplicius Le Penseur — Le 2 février 2024 — Source Dark Futura

Le WEF 2024 à Davos — la principale retraite des mondialistes — s’est tenu du 15 au 19 janvier. À bien des égards, il s’agissait d’un événement particulier, car c’était le premier conclave de ce type où les élites affichaient une peur et une appréhension palpables face à la direction que prend la société et au retour de bâton d’une humanité de plus en plus défiante.

Officiellement, le climat et la désinformation ont dominé l’ordre du jour de leur programme, qui a été sponsorisé sous le titre « Reconstruire la confiance ».

(Voir vidéo [en anglais] sur l’article original)

Qu’est-ce qui peut bien amener les élites à penser qu’elles ont rompu notre confiance ? se demande-t-on. Il apparaîtra clairement dans leurs moindres gestes au cours du déroulement du symposium que les élites sont terrifiées par les troubles qu’elles ont elles-mêmes créés.

Voici le rapport complet qu’ils ont publié à la veille de la convocation. L’ensemble est modelé sur la hiérarchie des risques suivante, montrant les perspectives à deux ans et à dix ans des risques, classés dans l’ordre :

Il est clair qu’à court terme, c’est la désinformation qui leur donne le plus de fil à retordre. Cela est dû, selon eux, au fait que les deux prochaines années seront riches en élections mondiales cruciales au cours desquelles la désinformation jouera un rôle de premier plan. Pour les perspectives à dix ans, ils battent naturellement les bongos du climat à pleines dents, car cela reste leur plus savant filon.

Dès les premières pages, ils commencent par admettre que la majorité des participants pensent que le modèle mondial unipolaire cessera de dominer au cours de la prochaine décennie :

Ces risques transnationaux deviendront plus difficiles à gérer à mesure que la coopération mondiale s’érodera. Dans l’enquête de cette année sur la perception des risques mondiaux, deux tiers des personnes interrogées prévoient qu’un ordre multipolaire dominera au cours des dix prochaines années, les puissances moyennes et les grandes puissances établissant et appliquant — mais aussi contestant — les règles et normes actuelles.

Le manque de conscience de soi des élites est cependant toujours stupéfiant. En lisant ces pages, on est surpris de constater que toutes les raisons invoquées pour expliquer pourquoi le monde se dirige vers ces eaux troubles pointent directement vers la mauvaise gestion des affaires mondiales par les élites elles-mêmes. Par exemple, ils pensent que le monde se précipite vers cette multipolarité « dangereusement instable » parce que la confiance dans les institutions occidentales, en particulier dans le leadership mondial, s’est érodée. Se sont-ils posé la question de savoir pourquoi il en est ainsi ?

Depuis plusieurs décennies, les États-Unis et leurs vassaux des Nations unies ont écrasé le monde en développement, menant sans relâche la guerre, la terreur et le chaos partout où ils le jugeaient bon. Les pays du Sud sont restés silencieux, attendant leur heure, uniquement parce qu’ils n’avaient pas la capacité de résister correctement. Mais maintenant qu’ils ont acquis cette capacité, nous sommes censés oublier le déchaînement vertigineux de l’Occident et l’étalage flagrant de son hypocrite « État de droit » et de ses « règles fondées sur l’ordre » ?

Ils se rapprochent d’un semblant de conscience de soi dans la section suivante, où ils citent les milliardaires non élus propulsés à de nouveaux sommets de pouvoir et d’influence par l’ère de l’IA comme une source d’inquiétude particulière :

Cela intervient juste après l’annonce que Microsoft vient de franchir le seuil des 3 000 milliards de dollars de capitalisation boursière, dépassant ainsi Apple pour redevenir la « société la plus précieuse » du monde. Apple et Microsoft représentent à eux deux plus de 13 % de l’ensemble du S&P 500.

Nous avons pu constater de visu le pouvoir que Bill Gates a exercé au cours de son ascension vers une sorte d’influence politique mondiale non élue. L’article du WEF craint à juste titre que le caractère « autoréférentiel » de la croissance des start-ups de l’IA permette aux entreprises qui réalisent des percées dans ces technologies, qui incluent l’informatique quantique, d’exercer de vastes pouvoirs en vertu de l’omniprésence de leurs technologies « à double usage et à usage général ».

La capitalisation boursière de Microsoft, qui s’élève à 3 000 milliards de dollars, représente une masse d’argent plus importante que le PIB de la majorité des pays de la planète. Une entreprise unique exerçant un tel pouvoir ne peut être comparée qu’à la Compagnie des Indes orientales des années 1600-1800, qui disposait de sa propre armée privée et pouvait facilement écraser des nations entières.

Mais venons-en à l’aspect le plus intéressant du conclave de cette année : la révolte tranquille des globalistes.

Cette année, on a enfin eu le sentiment que les technocrates globalistes n’étaient plus tous sur la même longueur d’onde. De tels groupes fonctionnent comme un sous-produit de la forte pression exercée sur le groupe pour qu’il se conforme à l’orthodoxie établie. Divers mécanismes permettent de maintenir l’uniformité, depuis les incitations commerciales jusqu’aux menaces pures et simples, en passant par le kompromat. Ainsi, lorsque les globalistes commencent à se révolter contre les leurs, remettant en cause le discours, rompant avec le sacro-saint ordre du jour, il s’agit d’un moment décisif de « rupture de barrage ».

La dernière retraite de Davos a été marquée par plusieurs cas de ce genre. Le plus médiatisé est le grand discours de Javier Milei sur la destruction du monde, qu’il a qualifié de « [planter] les idées de liberté dans un forum contaminé par l’agenda socialiste 2030 ».

En substance, il a prétendu avoir assisté à la réunion du WEF dans le seul but de subvertir les globalistes de l’intérieur. Faites-en ce que vous voulez — je suis moi-même assez ambivalent sur Milei, avec un fort penchant pour le scepticisme. Mais il est indéniable que son discours — en particulier la dernière partie — a servi de moment de raclement de gorge aux étatistes et aux globalistes présents.

Le plus remarquable est que, sur la grande scène du WEF lui-même, il a rejeté de manière significative le mandat du « changement climatique », ou le fait que les humains soient responsables de tout changement naturel dans l’environnement. On ne s’attendait pas à ce que cette déclaration soit prononcée à la tribune de l’institution la plus importante du monde en matière de changement climatique.

Le reste de sa polémique était terne, puisqu’il s’est attardé sur ce terrible cheval de bataille qu’est le « socialisme », le considérant comme le principal cheval de bataille de l’élite du WEF, se positionnant ainsi commodément comme le grand iconoclaste audacieux.

En réalité, Schwab et ses semblables ne se soucient pas le moins du monde de ce type d’encadrement sémantique — ils sont experts dans l’art de coopter et de s’approprier n’importe quel système pour parvenir à leurs fins. Si vous leur donnez le contrôle d’un pays « socialiste », ils utiliseront leur dirigeant fantoche pour imposer des obligations de haut en bas via la « planification centrale » qui correspond à leur agenda ; donnez-leur un pays « capitaliste de libre marché », et ils utiliseront leurs vastes sociétés transnationales pour déraciner et capturer toutes les industries, en les intégrant dans le méga-monopole mondial. En d’autres termes, ce n’est pas un système contre l’autre, c’est l’humanité contre une cabale d’élites financières contrôlant le système bancaire occidental et, par extension, toutes les entreprises et industries.

Prochain sur la liste de la révolte sans précédent de Davos : Stephen A. Schwarzman, PDG de Blackstone.

Stephen A. Schwarzman, PDG de Blackstone, déclare à la foule de Davos que les États-Unis ne sont pas prêts pour quatre années supplémentaires de déficits de 2 000 milliards de dollars de Biden, d’invasion de 8 millions de clandestins et d’un ratio dette/PIB de plus en plus élevé. Il a raison.

(Voir vidéo [en anglais] sur l’article original)

Il est suivi par le PDG de JPMorgan Chase, Jamie Dimon, qui déclare de manière très pressante :

« Si vous ne contrôlez pas les frontières, vous allez détruire notre pays ».

(Voir vidéo [en anglais] sur l’article original)

C’est ce fil X qui a le mieux rendu compte de l’étonnante évolution de l’esprit du temps :

Il y a ici quelque chose d’extrêmement important qui n’est pas reconnu, mais ceux qui savent lire entre les lignes s’en rendent compte et cela effraie les gens : Des éléments de la classe de Davos **se préparent à faire défection vers le mouvement Trump/populiste**.

Le monde actuel est terrifiant pour la classe Davos. Tout va mal, les populistes sont entrés dans le sanctuaire intérieur et disent ouvertement « vous êtes le problème, votre malheur est proche », et on a le sentiment que le système néolibéral international est au bord de l’abîme.

L’économie — qui est ce qui maintient à flot l’ordre international dirigé par les États-Unis (c’est-à-dire l’ordre néolibéral, alias l’empire américain) pour l’instant — est en train de se dégrader. Même si Trump devait *perdre* l’élection présidentielle, il est entendu que la situation se dégraderait.

Et ils ne pensent pas que Trump va perdre. Ces personnes, aussi désemparées qu’elles puissent être, voient également les sondages d’opinion et sentent où vont les choses.

Ce sentiment de malheur imminent crée BEAUCOUP de panique et de déni dans les cercles Démocrates et néolibéraux. Les élections sont impossibles à gagner, les voler à nouveau est plus difficile cette fois-ci parce que tout le monde a compris…

La légitimité de leur système (« méritocratie »/règle de l’expert) s’effondre (« adultes dans la pièce » est désormais une blague), l’environnement international ne peut pas tenir (voir : Ukraine, Israël, Taïwan, la mer Rouge, etc.), la coalition arc-en-ciel à l’intérieur commence à se déchirer elle-même…

Les Démocrates et les néolibéraux — qui ont passé 8 ans à se convaincre et à convaincre tout le monde que Trump était un dictateur imminent — sont convaincus qu’Orange Hitler est sur le point de s’emparer du Reichstag. Et à ce stade, Trump a dit : « Et puis merde, je serai le monstre que vous pensez que je suis ».

Mais voilà : tandis que les Démocrates et les progressistes crient que leur navire est en train de couler et que l’eau glacée les attend, certains centristes néolibéraux à la tête froide regardent les canots de sauvetage et se disent « … en fait, il y a peut-être une issue ici ».

Les membres de la classe de Davos n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Ces financiers et hommes d’affaires ont vécu l’ascension de Poutine et la purge des oligarques, Xi faisant de même et imposant des « exigences » aux entreprises désireuses d’accéder au marché, etc.

Aujourd’hui, un bon nombre d’entre eux croient *véritablement* qu’une répétition de ces événements pourrait être à l’ordre du jour pour les États-Unis. Désireux de survivre, certains d’entre eux seront prêts à passer un accord avec le diable. Surtout s’il leur dit « signez maintenant ou sinon ».

« Et si je ne m’inscris pas ? », se disent-ils. « Est-ce que je veux VRAIMENT prendre le risque d’être sur la liste de merde de l’administration Trump ? ». Dans un environnement populiste et anti-élite ? Dans un contexte de récession/dépression imminente ? Dans un environnement mondial de plus en plus multipolaire ? »

Donc, si vous êtes un type de la classe Davos — dans la finance, le capital-investissement, les entreprises multinationales, certains types de think tank/académiques/à but non lucratif qui dépendent des connexions politiques — votre instinct est de SURVIVRE à tout prix. Si cela implique un accord avec le populiste, alors…

L’OP s’inspire de ce nouvel article de Bloomberg :

https://www.bloomberg.com/news/articles/2024-01-19/davos-sees-the-global-economy-settling-into-strange-new-dynamic

Les six membres du panel ont été chargés de résumer l’ambiance à Davos après une semaine où les participants ont eu tendance à donner un visage courageux aux perspectives mondiales, en accentuant la probabilité qu’une récession profonde sera probablement évitée malgré un resserrement monétaire sans précédent pour maîtriser l’inflation.

L’article résume l’ambiance comme étant tendue, les élites inquiètes invoquant même ouvertement la possibilité que le dollar soit détrôné en tant que monnaie de réserve mondiale :

« Si nous ne résolvons pas ce problème (les questions budgétaires), quelque chose va arriver au dollar », a-t-il déclaré. « Si les États-Unis ne parviennent pas à se ressaisir sur le plan budgétaire, à un moment donné, les gens feront ce qu’ils ont fait à la livre sterling et au florin néerlandais il y a des années. »

Certains ont continué à porter des « masques de bravoure », mais d’autres ont exprimé leur incrédulité face à ce qui se passe :

Ken Rogoff, professeur à l’université de Harvard, s’est inquiété de ce que« la situation géopolitique ne ressemble à rien de ce que j’ai pu voir au cours de ma vie professionnelle ».

Enfin, le président de la Heritage Foundation, Kevin Roberts, a couronné la désillusion du WEF en assénant aux technocrates aux yeux écarquillés sa marque unique d’incision éloquente :

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

La polémique de Roberts est ce que celle de Javier Milei aspirait à être. Il a donné la parole aux élites fatiguées, les déshabillant précisément sur les questions que tous les autres ont si peur d’aborder. La vérité, c’est qu’une grande partie des élites globales — même celles qui sont ostensiblement globalistes — ne sont pas d’accord avec les changements les plus extrêmes de ces derniers temps. Elles savent simplement qu’elles doivent porter la cruche d’eau pour BlackRock et consorts afin d’éviter certaines « pénalités » sociales et d’entreprise.

C’est pourquoi il y a de fortes chances que nous assistions dans les années à venir à une sorte de réorientation : les plus raisonnables d’entre eux reviendront du côté de la rationalité. Dans cette optique, la réunion de Davos pourrait être considérée comme l’un des premiers moments canaris dans la mine pour l’orientation des choses.

Les élites sont stratifiées comme tout le reste, ce qui signifie que les contingents les plus radicaux et les plus marginaux continueront à porter la lance de l’avant-garde pour avancer sur de nouveaux territoires. C’est pourquoi, malgré les fractures évidentes et la nervosité qui envahit leur classe pour la première fois, les ultra-radicaux parmi eux ont continué à faire avancer leurs plates-formes extrêmes.

La dernière menace prototypée à Davos est la « maladie X » :

Le directeur général de l’OMS, Tedros Ghebreyesus, a été accosté par un journaliste intrépide alors qu’il se rendait à la soirée de Schwab :

« Quand allez-vous lancer la maladie X ? »

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

Naturellement, l’objectif de cette génération de la peur est de nous ébranler suffisamment pour empêcher l’encre de sécher sur les approbations des thérapies géniques à l’ARNm par le biais de l’éternel « stratagème de la tension sans fin », ainsi que de préparer la table psychologique à l’éventualité d’une nouvelle fausse pandémie pour nous bloquer à un autre point clé, permettant de dissimuler une nouvelle fraude financière ou électorale historique.

Comme à l’accoutumée, l’agenda climatique a occupé la première place de l’événement. Certains des piliers reconnaissables qui ont inlassablement fait grimper le rocher frauduleux sur la colline pendant des années ont à nouveau alimenté le chœur :

Le gagnant de l’assaut le plus flagrant contre la rationalité a été le banquier suisse Hubert Keller pour sa conférence sur les effets néfastes du café sur l’environnement, avec l’implication que ceux qui ont une conscience devraient en boire beaucoup moins (sans parler de l’implication encore plus grave que les élites viendront un jour prendre tout notre café) :

« Chaque fois que nous buvons du café, nous rejetons du CO2 dans l’atmosphère. »

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

Sans blague !

Et pendant que ces dandys minaudant se livraient à des tête-à-tête dans les salles perverses de l’Imaginarium de Klaus Schwab, dans les zones interdites de leurs demesmes, les hordes opprimées étaient entrées dans une frénésie bacchanale ; le rite parisien, en particulier, était un offertoire d’abats pour les siècles à venir :

(Voir la vidéo sur l’article original)

Macron, pendant ce temps, cosplayait avec les rois suédois, indifférent au cri de l’âme de son peuple :

(Voir la vidéo sur l’article original)

Juxtaposition évocatrice ! [NDRL En français dans le texte original anglais.]

Les condamnations ne se sont pas limitées au café, mais, comme d’habitude, à l’ensemble de l’approvisionnement alimentaire, qui, selon l’élite, « carbonise la planète » :

L’information d’entreprise s’est jointe à l’incursion malthusienne chorégraphiée. Cette séquence classe effectivement les enfants dans la catégorie des accumulateurs de carbone :

Un lobbyiste de l’environnement a déclaré mardi aux téléspectateurs de la chaîne d’information britannique GB News que le fait d’avoir des enfants pose un « problème moral » en raison de la quantité de carbone qu’ils produiront au cours de leur vie.

Donnachadh McCarthy a affirmé que les gens devraient avoir moins d’enfants, et qu’avoir un seul enfant est « formidable ».

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

Entre-temps, les capitales européennes se sont embrasées — les supermarchés du Paris dystopique se sont vidés en raison des grèves généralisées des agriculteurs :

(Voir la vidéo sur l’article original)

Aujourd’hui encore, alors que les dirigeants européens se réunissaient au sommet de l’UE à Bruxelles, la dévastation régnait autour d’eux ; une statue de l’industriel John Cockerill a été symboliquement déboulonnée juste devant le parlement :

Des balles en caoutchouc et des canons à eau ont été déployés contre des centaines d’agriculteurs européens qui manifestaient devant le bâtiment du Parlement européen à Bruxelles ce jeudi. Les agriculteurs ont lancé des œufs, des feux d’artifice et des incendies à proximité du bâtiment, tout en exigeant que les dirigeants européens cessent de les punir en leur imposant davantage de taxes et de coûts pour financer un soi-disant« programme vert ».

Mais ne vous inquiétez pas, la Maison Blanche montre l’exemple en remplaçant John Kerry par un nouveau tsar du climat plus « sain » :

https://www.reuters.com/world/us/white-houses-podesta-replace-kerry-us-climate-envoy-wash-post-2024-01-31/

N’êtes-vous pas tout simplement soulagé de voir que certaines des plus brillantes personnalités de cette administration sont affectées aux tâches les plus urgentes ?

Mais le dernier point le plus troublant mis en avant par les globalistes concerne la « désinformation ». Ce qui est le plus frappant, c’est que leur ton correspond à l’urgence exprimée sur d’autres questions évoquées plus haut. Ici aussi, ils ont manifesté une crainte croissante de perdre la guerre des récits et d’aliéner la population.

Cela s’est produit à la suite de licenciements massifs dans l’ensemble des médias d’information et de l’industrie de la publication et de l’impression :

Taylor Lorenz l’a expliqué dans un document d’explication largement diffusé et à regarder absolument :

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

ZeroHedge en a également parlé :

Tout le monde tombe !

BuzzFeed et Vice Media, deux anciens chouchous des médias numériques dont la taille et la pertinence ont diminué ces dernières années, sont susceptibles de devenir encore plus petits.

BuzzFeed, dont les actions ont perdu plus de 97 % de leur valeur depuis son entrée en bourse en 2021, cherche à vendre ses sites de cuisine, Tasty et First We Feast, selon des personnes au fait de la situation. Par ailleurs, Fortress Investment Group, qui a repris Vice en faillite l’année dernière, est en pourparlers pour vendre son site Refinery29, axé sur le style de vie des femmes, ont indiqué d’autres personnes.

Quel est donc le problème, exactement ? Pourquoi l’ensemble du secteur est-il en train de « s’effondrer », comme l’a dit Lorenz ? Et pourquoi les élites font-elles soudain preuve d’une conscience de soi aussi rare et inhabituelle dans leur horreur d’être remplacées ?

Le symposium du WEF a tenté de résoudre le dilemme :

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

Il admet que, pour une fois, les gens exigent de leur journalisme qu’il rende des comptes. Ils veulent savoir comment leurs informations sont sourcées, d’où elles viennent et pourquoi. Et ce, après des années pendant lesquelles les organes d’information des grandes entreprises ont considéré leur liberté comme acquise et ont totalement érodé leur propre fiabilité en prenant des raccourcis, en contournant les règles et en suivant généralement des « règles non écrites » hautement contraires à l’éthique et politisées. Cela inclut les nouvelles normes modernes telles que les « sources anonymes » paresseuses qui remplacent les fuites politisées évidentes, et d’autres choses de ce genre.

Mais le problème le plus important est bien sûr la nouvelle prédominance des médias sociaux et des médias alternatifs, un sujet que j’ai largement abordé dans cet article :

En particulier depuis que Musk a abaissé les garde-fous en rachetant X, l’information [presque] libre circule sans être entravée par les reliques obsolètes des médias d’entreprise. C’est principalement pour cette raison que le consortium de Davos a placé la « désinformation » en tête de liste de ses ennemis à court terme.

L’ignoble dame Von Der Leyen le souligne dans son discours :

(Voir la vidéo [en anglais] sur l’article original)

Il n’est donc pas surprenant qu’elle cite la mise en œuvre par l’UE de la « loi sur les services numériques » comme le summum de la maîtrise de ce fléau existentiel qu’est la « liberté d’expression » et qui les a tant ébranlés. La loi sur les services numériques est un sujet que j’ai également abordé :

https://darkfutura.substack.com/p/censorship-clampdowns-redux-eu-dsa

Sans parler de l’anticipation des mesures de répression massives qui ne manqueraient pas d’arriver, tant la confiance de l’establishment avait été érodée.

Après tout, faut-il s’étonner que des gens comme eux n’arrivent pas à comprendre pourquoi plus personne ne les prend au sérieux ?

Ce qui précède n’est pas une blague, soit dit en passant. Plusieurs grands noms de l’information ont récemment dénoncé le laxisme de la censure chinoise à l’égard de leur poule aux œufs d’or, Israël : NYTimes et CNN notamment. Avez-vous jamais pensé que vous vivriez assez longtemps pour voir la propagande orwellienne à l’envers prendre une tournure telle qu’elle reproche à la Chine d’être trop libre ?

Les personnes qui nous ont fait la leçon sur les dangers de lire en dehors des lignes sont maintenant terrifiées que nous les ayons ignorées et que nous continuions à penser par nous-mêmes.

C’est le problème de ces globalistes : pour cacher leurs crimes, ils doivent continuer à doubler la mise, mais cela demande toujours plus d’efforts et une complexité croissante dans la mise en relation de points improbables et absurdes et dans la gymnastique de l’excuse. C’est un peu comme la théorie de la relativité et la vitesse de la lumière : plus on se rapproche de la vitesse, plus les besoins en énergie deviennent ridiculement irréalistes.

On a de plus en plus l’impression que les élites atteignent un niveau asymptotique, et que l’absurdité de leurs concoctions superposées est sur le point d’éclater.

Simplicius Le Penseur

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone




Sauver la planète ?

Par Joseph Stroberg

La conjugaison de la peur de mourir et d’une certaine connaissance des limitations de notre environnement terrestre a conduit un nombre croissant d’êtres humains à se lancer dans une cause idéologique, celle de la sauvegarde de notre planète. Cette cause qui sert parfaitement les mondialistes, comme excellent prétexte pour instaurer leur totalitarisme planétaire avec l’agenda 21 et ses différents corollaires, est largement stimulée par des activistes écologiques et par des scientistes du climat. Abusant de sophismes et d’incohérences manifestes, ces derniers ont fini de facto par créer un nouveau dogme de la religion technoscientiste et humaniste moderne, celui de l’effet de serre climatique1. Si leurs motifs peuvent sembler nobles, ils engendrent trop souvent des actions fanatiques et pourraient conduire au suicide de l’Humanité elle-même.

Depuis un peu plus de deux siècles, avec des prémisses légèrement antérieures à la Révolution française, l’Humanité a connu deux tendances évolutives, ou plus probablement « involutives » parallèles et liées dans une certaine mesure. La première est la destruction progressive et croissante des grandes religions (plus particulièrement du christianisme), à partir de leur état déjà relativement éloigné de leurs conditions et caractéristiques originelles. La seconde est la naissance de la science matérialiste moderne, progressivement remplacée à grande échelle par le scientisme. Celui-ci se fait passer pour de la « science », alors que le véritable esprit scientifique (caractérisé par le doute sain, l’observation, l’investigation et l’expérimentation) se trouve de plus en plus rarement, mais se voit au contraire remplacé par une collection grandissante de rituels procéduraux (appelés par exemple « protocoles » en médecine), de dogmes incontestables, de textes bibliques (« études » publiées dans les revues à comité de lecture, et manuels de référence) et de grands prêtres, d’idoles, de saints, de dieux…

Comme il semble qu’une des caractéristiques de l’Homme soit le besoin d’un système de croyances ou au moins de se faire une représentation interne, une image du monde, à défaut de pouvoir l’appréhender en totalité et de manière objective (ceci du fait même de ses capacités mentales et sens limités), la destruction des grandes religions ne pouvait alors que favoriser l’expansion du matérialisme scientiste technologique que l’on observe de nos jours à l’échelle planétaire. Cette nouvelle religion est mondiale, toute puissante, suivie par les grands de ce monde aussi bien que par la masse des peuples. Ses gourous, ses cardinaux et ses inquisiteurs sévissent autant dans les médias que dans les diverses chapelles scientistes (climatologie, virologie, épidémiologie, écologie, etc.). Les peuples la suivent par leurs multiples écrans ou interfaces avec le nouveau paradis divin : le monde virtuel informatique, l’univers artificiel des robots et du transhumanisme.

Une des croyances de cette nouvelle religion est que l’Homme est mauvais, qu’il pollue la Terre, qu’il se multiplie comme des lapins, et qu’il vaut mieux l’enfermer dans des cages (les villes 15 minutes qui se profilent à l’horizon), le stériliser et diminuer sa population grâce aux vaxins. Il faut lui retirer son libre arbitre en le soumettant à l’Intelligence artificielle programmée par les nouveaux dieux. Il faut pour cela le transformer en machine, réduire au maximum la taille de sa cage, la qualité et la quantité de sa nourriture et de ses ressources, son intelligence propre… Pendant ce temps, les dieux milliardaires pourront continuer à utiliser leurs yachts et leurs jets hyperpollueurs, habiter dans leurs nombreux châteaux, chasser animaux (et êtres humains) dans leurs immenses parcs naturels et forêts réservés, manger des aliments sains, biologiques, sans OGM et sans insectes…

Les activistes écologiques qui sont prêts à sacrifier leur train de vie et à vivre le martyre2 réalisent-ils que pendant ce temps et grâce à eux, les nouveaux dieux pourront créer leur paradis terrestre, alors que les masses soumises subiront un pseudoparadis artificiel à coup de graphène vaxinal et de drogues diverses généreusement dispensées par la sorcellerie pharmaceutique ? Réalisent-ils que par peur de la mort, ils vont droit au suicide ? Sont-ils conscients de l’incohérence de leur approche ?

Au lieu d’élever la conscience de l’Humanité pour notamment stimuler le sens de la responsabilité individuelle dans la vie collective, les nouveaux dieux et leurs idiots utiles ont stimulé les pires tendances humaines (l’égoïsme, la luxure, l’avarice, la gourmandise, la vanité, l’orgueil…) pour subordonner la vie individuelle à un prétendu intérêt collectif qui n’est en définitive que celui des milliardaires. Ils l’ont réalisé par la destruction progressive de la famille, des valeurs traditionnelles, de l’instruction scolaire, puis des nations.

Si la planète est un être vivant que l’on voudrait « sauver », est-il pour autant besoin de le faire en sacrifiant l’Humanité ? Est-ce même cohérent ? Cette idée que l’Homme serait un virus pour la Terre, un méchant microbe tout juste bon à la détruire provient directement de l’hypothèse pourtant scientifiquement réfutée de l’existence de méchants germes (bactéries et virus) tout juste bons à rendre malades et à tuer les êtres humains, les animaux et même les plantes. Pourtant, dans le même temps, la nature démontre tout autre chose : notre corps lui-même vit en symbiose avec des milliards de bactéries (dans son microbiome) et lesdits « virus » sont des composants cellulaires endogènes3 habituellement conséquences des agressions diverses subies par les cellules, selon les découvertes scientifiques d’avant-garde en biologie, rejoignant en cela celles d’Antoine Béchamp ; et d’autre part, les plantes elles-mêmes vivent en symbiose avec des champignons et des bactéries4. Sans ces symbioses, ni les plantes ni les êtres humains ne pourraient survivre. Ce sont elles qui permettent notamment l’assimilation de certains nutriments indispensables à l’organisme. L’Homme apporte des aliments aux bactéries et en retour ces dernières lui permettent d’assimiler des nutriments dans les intestins et de se purifier de toxines. Il existe également une telle collaboration dans les règnes végétal et animal. Dans cette même optique, l’Homme peut parfaitement vivre en symbiose avec la Terre.

Les élites milliardaires ont préféré donner vie aux fraudes pasteuriennes et à sa perception négative de la vie, plutôt qu’au paradigme de Béchamp qui lui avait eu une démarche réellement scientifique et honnête. De nos jours, toutes les erreurs et les errements qui en découlent sur le plan de la santé humaine, animale, végétale et planétaire sont propagés du fait de la mainmise des nouveaux dieux sur les systèmes « éducatifs » et médiatiques mondiaux, facultés de médecine et universités incluses. Et comme il ne faut surtout pas les remettre en question, les grands-prêtres et les inquisiteurs écartent les gêneurs par le discrédit (« complotistes », « antivax », « extrémistes de droite », « antisémites », « négationistes »…) et par l’interdiction des thèses et des pratiques alternatives (spécialement en médecine et dans le domaine du climat).

Un « Nouveau Monde » qui ne soit pas en fait le « Nouvel Ordre Mondial » sera possible, non pas par le sacrifice inutile de l’Humanité, mais par sa participation pleine et active à sa création, ce qui impliquera probablement de faire tomber les pseudodieux de l’Olympe, ceci en leur enlevant tout pouvoir de nuisance et en n’écoutant plus leur chant de sirènes. S’il est souhaitable de modérer grandement l’esprit consommateur, hédoniste, gaspilleur et infantile moderne, ceci gagne à se faire non pas par la coercition, le mensonge, la manipulation et des prétextes, mais par l’enseignement, en particulier par l’exemple. Ainsi, ce sont les dirigeants (théoriquement au service des peuples) et les divers guides de l’Humanité qui doivent commencer par réduire leur propre train de vie, cesser d’habiter dans des palaces, de voyager dans des jets privés, de chercher la jouissance de multiples biens matériels… Et les peuples gagneraient de leur côté à ne se doter de chefs ou de guides que parmi les plus humbles, les réellement humbles, pas ceux qui disent à longueur de temps « en toute humilité, je… ». L’humilité se mesure dans les gestes et les actes, pas dans les paroles, surtout lorsque celles-ci sont prononcées par des « langues fourchues ».

Vivante, la Terre peut survivre à la disparition de l’Humanité (de nombreuses espèces animales et végétales sont plus résistantes que l’Homme). Sur une Terre inerte, l’Humanité n’aurait qu’à se préoccuper de sa propre survie. Ce n’est donc pas tant de la survie de la planète dont l’être humain gagne à se préoccuper, mais de celle de l’Humanité, attendu que sa disparition découlerait de celle de sa conscience par sa transformation en machine. Un transhumain robotique perdrait sa conscience propre, deviendrait coupé du plan des âmes, perdrait la vie éternelle spirituelle et trouverait un enfer matériel multimillénaire, survivant dans la matière aussi longtemps que son corps mécanisé le permettrait. Quasi immortalité infernale et contrainte ici-bas, ou liberté éternelle dans l’au-delà ? Que souhaitons-nous pour nous-mêmes et pour nos descendants ?






« L’éducation positive, c’est le règne absolu de l’enfant roi, l’interdiction de sanctionner »

[Source : epochtimes.fr]

[Crédit photo : Sylvia Galmot]

Par Julian Herrero

Dans un entretien accordé à Epoch Times, l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Luc Ferry, revient sur son dernier ouvrage « La frénésie du bonheur. Du bonheur différé au bonheur immédiat » aux Éditions de l’Observatoire. Pour lui, la psychologie positive est une « idéologie mortifère en phase parfaite avec l’effondrement de l’Occident ». L’essayiste met également en garde contre les risques que font courir les métavers qui « prétendent offrir une seconde vie plus réussie que la vraie ».

Epoch Times – Dans votre dernier livre, vous portez un regard critique sur certaines théories à succès promettant le bonheur immédiat et plus particulièrement la psychologie positive. Selon vous, même si la psychologie positive ne permet pas d’atteindre un bonheur durable, peut-elle apporter une forme d’apaisement ou de réconfort à des personnes stressées ou qui n’ont aucune confiance en eux ?

Comme toujours, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Je ne doute pas une seconde qu’il y ait parmi les tenants de la psychologie positive et du développement personnel des personnes honorables qui sont convaincues d’œuvrer pour leur bien comme pour celui des autres.

Le problème, c’est que la promesse du bonheur est déjà en soi une pure illusion, à vrai dire un mensonge : contrairement au plaisir ou même à la joie, la notion de bonheur implique un état durable, stable. Or, sur terre, pour les mortels que nous sommes, c’est évidemment impossible. Nous pouvons connaître des plaisirs, des moments de joie, voire des plages de sérénité, mais en ce bas monde, rien n’est durable ni stable.

Comme le disaient Rousseau et Kant, la notion de bonheur n’a, en réalité, de sens que dans une perspective religieuse, dans l’au-delà, mais dès qu’on aime autre chose que son nombril, on est en danger, car notre sérénité dépend évidemment de celle des autres, en particulier de ceux que nous aimons, et ils sont mortels.

[Voir aussi :
Note sur la recherche du bonheur]

Dire que le bonheur ne dépend que de notre « état d’être intérieur » n’aurait de sens que si nous n’aimions personne, que si nous nous moquions complètement de l’état du monde extérieur. De là l’éloge de l’égoïsme et du narcissisme que se plaisent à faire les tenants de la psychologie positive et du développement personnel. C’est à mes yeux non seulement assez immonde moralement, mais c’est en outre politiquement absurde et à vrai dire mortel pour nos démocraties.

Le succès de la psychologie positive reflète-t-il un mal-être au sein de notre société ?

Plus qu’un mal-être, cette idéologie est en phase parfaite avec l’effondrement de l’Occident dans l’individualisme narcissique le plus délétère. C’est le contraire exact de ce qu’il nous faudrait : le sens du collectif, le souci non pas de soi, mais des autres, le courage et la lucidité face à la dureté du monde qui vient et qui n’est pas peuplé de « Bisounours » narcissiques préoccupés par leur petit « état d’être intérieur », mais de fanatiques nationalistes et de fondamentalistes religieux qui aujourd’hui haïssent cet ancien colonisateur que fut l’Occident….

Vous critiquez l’inefficacité de l’éducation positive sur les enfants et vous citez Victor Hugo : « L’éducation, c’est la famille qui la donne ; l’instruction, c’est l’État qui la doit ». Aujourd’hui, certaines personnalités politiques, plutôt de droite, dénoncent une confusion dans les rôles respectifs de l’école et des parents, la jugeant responsable de « l’effondrement de l’école ». Pour clarifier les rôles de chacun, faudrait-il, selon vous, remplacer le ministère de l’Éducation nationale par un ministère de l’Instruction publique ?

À part faire hurler les « pédagos », changer le papier à en-tête du ministère ne changerait hélas rien. Pour autant, c’est vrai, et il faut sans cesse y revenir, ces mots ont un sens : éducation et enseignement ne se confondent pas.

L’éducation, relève des parents, s’adresse aux enfants et s’incarne pour l’essentiel dans la sphère privée de la famille ; l’enseignement est d’abord et avant tout l’affaire des professeurs, il s’adresse aux élèves et il se dispense dans la sphère publique des établissements scolaires. Il y a bien entendu des recoupements entre les deux sphères. Les parents peuvent aider leurs enfants à faire leurs devoirs et les professeurs sont bien obligés de remettre parfois les pendules à l’heure en rappelant les formes élémentaires de la civilité. Malgré tout, chacun a sa part, son travail à faire, et, pour l’essentiel, les tâches ne sont pas identiques.

Or je prétends que si les principes de base d’une éducation traditionnelle, de la politesse et du respect des autres, en particulier des adultes, n’ont pas été transmis très tôt, avant même la scolarisation, si nos enfants sont, comme on disait sans fard naguère encore, « mal élevés », l’enseignement devient tout simplement impossible. Inutile de forger de grands desseins au ministère de l’Éducation si les familles ne permettent plus aux enseignants d’exercer leur métier dans des conditions minimales de décence.

Or les traités d’éducation positive sont sur ce point un véritable désastre. Comme la psychologie positive dont ils sont issus, ils défendent très exactement le contraire de ce dont nous avons besoin. L’éducation positive, c’est le règne absolu de l’enfant roi, l’interdiction de sanctionner, de mettre des notes, d’installer l’autorité des adultes. On fait tout pour fabriquer à la maison un futur élève qui sera plus tard ingérable par des professeurs dont ce n’est pas le métier de se substituer à des parents défaillants.

Une partie de votre ouvrage est consacrée au métavers. Si vous écrivez que les métavers sont « le futur du Net », vous mettez toutefois en garde contre le « risque des effets d’une fuite hors du réel sur le psychisme des enfants comme d’ailleurs celui des adultes ». Pensez-vous que nos dirigeants seront amenés à encadrer légalement les métavers comme ils le font, par exemple, avec la consommation d’alcool ? Le pourront-ils ?

En quelques décennies, nous avons vécu en France la déconstruction, puis l’effondrement des deux grandes religions de salut céleste (le catholicisme) et terrestre (le communisme). En 1950, plus de 90 % des Français étaient baptisés, ils ne sont plus que 30 % ! 45 000 prêtres diocésains prêchaient dans nos églises, ils ne sont plus que 4500 tandis que l’électorat communiste est passé de 25 % à 2,5 % !

En conséquence, s’il n’y a plus d’après, plus de deuxième vie après la mort ou la Révolution, c’est ici et maintenant qu’il s’agit d’être heureux et nous vivons le passage de l’acceptation d’un bonheur différé [dans l’au-delà — NDLR] à l’exigence du bonheur immédiat. Pour donner une image, nous étions comme le troisième petit cochon qui travaille d’abord et s’amuse après, nous sommes devenus le premier, qui veut tout, tout de suite.

La naissance des métavers s’inscrit dans ce même effondrement narcissique. Ils prétendent nous offrir une « seconde vie » plus réussie que la vraie. Ce sera évidemment impossible à encadrer et le grand risque, c’est qu’en redescendant sur terre, le passage du virtuel au réel sera terrible pour ceux qui seront tombés dans l’addiction. Seule l’éducation pourra enrayer la vague qui vient, mais l’éducation positive y pousse de toute part…

En conclusion de votre ouvrage, vous proposez comme alternative au narcissisme et à la recherche du bonheur immédiat la « spiritualité laïque […] faisant l’éloge de l’excellence et du travail bien fait, celui du don de soi et de l’esprit de sacrifice, de la sérénité et de la possibilité de la joie, plutôt que du repli sur soi, et avant toute chose, celui de l’amour des autres et de l’altérité plus que de l’amour de soi ». Les mots « spiritualité » et « laïque », ne sont-ils pas contradictoires ? La notion de spiritualité peut être séparée de la religion ?

Une spiritualité peut-elle être laïque ? N’est-ce pas jouer sur les mots que de prétendre que la philosophie est une « spiritualité laïque » ? Et si ce n’est pas une formule creuse, que signifie cette expression étrange, pour ne pas dire à première vue franchement contradictoire ?

Pour le comprendre, il faut faire une distinction cruciale à mes yeux, peut-être bien la plus cruciale entre toutes d’un point de vue philosophique, une distinction hélas le plus souvent occultée dans le débat public entre deux types, deux sphères de valeurs très différentes par rapport auxquelles nos vies s’orientent sans cesse : les valeurs morales d’un côté, les valeurs spirituelles de l’autre.

La morale, en quelque sens qu’on l’entende, c’est le respect de l’autre, disons les droits de l’homme avec, de surcroît, la bienveillance, la générosité. Se conduire moralement, c’est respecter autrui et lui vouloir activement du bien. Imaginons un instant que nous disposions d’une baguette magique qui nous permettrait de faire en sorte que tous les humains se conduisent moralement les uns vis-à-vis des autres. Si nous appliquions parfaitement les valeurs morales, il n’y aurait plus sur cette planète, ni massacres, ni viols, ni vols, ni meurtres, ni injustices ni probablement même d’inégalités sociales très grandes. Ce serait une révolution.

Et pourtant — et c’est là qu’apparaît au grand jour la différence entre valeurs morales et valeurs spirituelles, cela ne nous empêcherait ni de vieillir, ni de mourir, ni de perdre un être cher, ni même d’être le cas échéant malheureux en amour ou, tout simplement, de nous ennuyer au fil d’une vie quotidienne engluée dans la banalité. Car ces questions — celle des âges de la vie, du deuil, de l’amour ou de l’ennui — ne sont pas essentiellement morales.

Vous pourriez vivre comme un saint, être gentil comme un ange, respecter et aider autrui à merveille, appliquer les droits de l’homme comme personne… et vieillir, et mourir, et souffrir. Car ces réalités, comme dit Pascal, sont d’un autre ordre, qui relève de la « spiritualité » entendue au sens de la vie de l’esprit, laquelle ne se limite pas au religieux et va bien au-delà de la morale. De quoi s’occupe-t-elle ? De notre rapport à la mort ou de la question d’avoir une vie bonne pour les mortels. Or, de ce point de vue, il y a deux types de spiritualités, deux manières d’aborder la question de savoir ce que c’est qu’une vie bonne pour ceux qui vont mourir et qui le savent : des spiritualités avec des dieux et par la foi, ce sont les religions, et des spiritualités sans Dieu et par les voies de la simple raison, et ce sont les grandes philosophies dont j’analyse dans mon livre les grandes réponses à la fois spirituelles et laïques.




Les enfants morts de Gaza

[Source : vududroit.com]

Par Gidéon Levy

Deux cent soixante noms de bébés dont l’âge était de 0. Des noms de bébés qui n’ont pas pu fêter leur premier anniversaire et qui ne fêteront jamais rien d’autre. Voici quelques-uns de leurs noms : Abdul Jawad Hussu, Abdul Khaleq Baba, Abdul Rahim Awad, Abdul Rauf al-Fara, Murad Abu Saifan, Nabil al-Eidi, Najwa Radwan, Nisreen al-Najar, Oday al-Sultan, Zayd al-Bahbani, Zeyn al-Jarusha, Zayne Shatat. Quels rêves leurs parents avaient-ils pour eux ? Puis il y a des centaines de noms d’enfants d’un ou deux ans, de bambins de trois ou quatre ans, d’enfants de cinq, six, sept ou huit ans, jusqu’aux jeunes qui avaient 17 ans lorsqu’ils sont morts. Des milliers de noms, l’un après l’autre, sur les 11 500 enfants tués par les forces de défense israéliennes à Gaza au cours des quatre derniers mois. La liste défile comme le générique de fin d’un long film, sur fond de musique de deuil. La chaîne Al-Jazeera a publié ce week-end la liste des noms dont elle a connaissance, soit la moitié des 11 500 enfants tués, selon le ministère de la Santé de Gaza. Un enfant tué toutes les 15 minutes, soit un enfant sur 100 à Gaza.

Autour d’eux, les enfants qui ont assisté à la mort de leurs proches, les parents qui ont enterré leurs bébés, les personnes qui ont extirpé leurs corps du feu et des décombres, des milliers d’enfants estropiés et des dizaines de milliers d’autres en état de choc permanent. Selon les chiffres de l’ONU, 10 000 enfants ont perdu leurs deux parents dans cette guerre où deux mères meurent toutes les heures. Aucune explication, aucune justification ou excuse ne pourra jamais couvrir cette horreur. Il serait préférable que la machine de propagande israélienne n’essaie même pas de le faire. Pas d’histoires du type « le Hamas est responsable de tout cela », ni d’excuses indiquant que le Hamas se cache parmi les civils.

Une horreur d’une telle ampleur n’a pas d’autre explication que l’existence d’une armée et d’un gouvernement dépourvus de toute limite fixée par la loi ou la morale. Pensez à ces bébés qui sont morts dans leur berceau et dans leur couche, à ces enfants qui ont tenté en vain de s’enfuir pour sauver leur vie. Fermez les yeux un instant et imaginez les 10 000 petits corps allongés les uns à côté des autres ; ouvrez-les et voyez les charniers, les salles d’urgence surchargées, les ambulances crachant de plus en plus d’enfants que l’on fait entrer en urgence, sans que l’on sache s’ils sont morts ou vivants. Cela se passe, même aujourd’hui, à un peu plus d’une heure de route de Tel-Aviv.

Cela se passe sans qu’il en soit fait état en Israël, sans qu’il y ait de débat public sur le déchaînement de violence qu’Israël s’est permis de mener à Gaza cette fois-ci, plus que jamais auparavant. Cela se passe également sans que personne en Israël ne réfléchisse à ce qui résultera de ce massacre, à ce qu’Israël pourrait en tirer et au prix qu’il devra payer pour cela. Ne nous dérangez pas, nous tuons des enfants. Les clichés sont éculés et pathétiques : « Ils ont commencé », « il n’y a pas d’autre choix », « que voulez-vous que nous fassions ? », « L’armée israélienne fait tout ce qu’elle peut pour éviter de tuer des innocents ». La vérité, c’est qu’Israël s’en moque, il ne s’y intéresse même pas. Après tout, les Palestiniens n’aiment pas leurs enfants, et de toute façon, ils n’auraient fait que grandir pour devenir des terroristes. Pendant ce temps, Israël efface des générations à Gaza et ses soldats tuent des enfants dans des proportions comparables à celles des guerres les plus cruelles.

Cela ne sera pas et ne pourra pas être oublié. Comment un peuple peut-il oublier ceux qui ont tué ses enfants de cette manière ? Comment les personnes de conscience du monde entier peuvent-elles rester silencieuses face à un tel massacre d’enfants ? Le fait qu’Israël ne délibère pas sur cette question en interne, sans larmes ni conscience, désirant seulement poursuivre cette guerre jusqu’à la « victoire finale », n’engage pas le monde. Le monde voit et est choqué. La vérité, c’est qu’il est impossible de rester silencieux. Même Israël, si absorbé par son chagrin et sa préoccupation pour le sort des otages, Israël, qui a lui-même subi des horreurs le 7 octobre, ne peut ignorer ce qui se passe à Gaza. Il faut sept minutes pour afficher la liste des milliers d’enfants morts, qui passe à la même vitesse que leurs vies misérables.

À la fin, il est impossible de rester silencieux ; ce sont sept minutes qui vous laissent pantois, bouleversés et profondément honteux. 




Ce que PERSONNE ne dit de l’interview de Tucker Carlson sur Poutine

[Source : off-guardian.org]

Par Kit Knightly

Tout le monde parle de l’interview de Tucker Carlson avec le président russe Vladimir Poutine. La conversation, qui a duré deux heures, a été retransmise en direct sur Twitter. Tous les grands médias ont couvert l’événement d’une manière ou d’une autre. Vous pouvez visionner l’intégralité de l’émission ici :

Après huit années passées à couvrir le coup d’État et la guerre civile en Ukraine, et plus particulièrement la propagande occidentale sur la Russie, je pouvais à peu près vous dire tout ce que Poutine allait dire avant qu’il ne le dise. Quiconque a couvert la Russie ou l’Ukraine pourrait vous le dire.

Il allait toujours détailler, en termes convaincants et historiques, la position de la Russie à l’égard de l’Ukraine. Il allait toujours citer les promesses (bien réelles) non tenues par les diplomates occidentaux concernant l’expansion de l’OTAN vers l’Est. Il était presque certain qu’il allait reprendre sa remarque très pertinente sur le fait que la politique étrangère des États-Unis ne semble jamais changer, quel que soit le président. C’est un orateur intelligent et persuasif, et il allait toujours réussir.

Et si nous étions en 2014, ce serait formidable. Mais nous ne sommes pas en 2014, n’est-ce pas ? Nous sommes en 2024 et le monde se précipite rapidement vers une nouvelle normalité (« multipolaire »). La Russie s’est ralliée à l’Agenda 2030 et des voix très puissantes de l’establishment occidental promeuvent désormais Poutine et ses points de vue autrefois mis à l’écart.

Face à ces réalités, nous devrions nous interroger sur la pertinence et la finalité de ce type de théâtres géopolitiques. Rappelons encore une fois que tout le monde parle de l’interview de Poutine. TOUT LE MONDE. De Hillary à Elon en passant par Russell Brand. Tous les grands médias en ont également parlé. Ils ont peut-être « vérifié les faits », ils ont peut-être fulminé ou insisté pour qu’on l’interdise, mais ils en ont tous parlé.

Comparons cette couverture à celle de l’interview en quatre parties d’Oliver Stone avec Poutine en 2017. Sérieusement. Regardez la différence. Elle en dit long sur l’évolution de l’agenda de l’establishment. Il n’y avait pas de gros titres à l’époque. Mais je ne veux pas parler de Poutine. Parce que tout le monde parle de Poutine. Je veux parler de Carlson. Le Tucker Carlson qui a été soudainement positionné comme une supposée menace anti-establishment pour le système, qui doute de JFK et qui dit la vérité sur le 11 septembre. Le même Tucker Carlson dont le père était directeur de la Voix de l’Amérique. Le même Tucker Carlson qui a censuré et insulté les sceptiques du 11 septembre dans son émission. Le même Tucker Carlson qui a posé sa candidature à la CIA (qui l’aurait refusée).

Comment cette réinvention s’est-elle produite ? Quand cela s’est-il produit ? Pourquoi cela s’est-il produit ?

Et non, je ne prétends pas que tout ce qu’il dit est de facto faux, beaucoup de ses propos sont en fait très justes. Ses monologues sur l’état de l’économie, l’élection de 2020, JFK et le 11 septembre ont tous été au moins partiellement exacts.… mais cela devrait nous inciter à poser plus de questions, n’est-ce pas ?

A-t-il eu une grande prise de conscience ? Même si vous pensez qu’il l’a fait, croyez-vous que ses patrons à la Fox l’ont fait aussi ? Ou qu’Elon Musk l’a fait ? Ou que l’une ou l’autre de ces entités serait impuissante à l’empêcher de lâcher de prétendues bombes de vérité à leurs frais si elles ne le voulaient pas ?

Tucker Carlson était l’émission d’actualité la plus regardée de la télévision américaine avant d’être apparemment licencié par Fox News l’année dernière. Depuis lors, et avec tous les mérites d’un héros exilé par l’establishment, il diffuse ses émissions en direct sur X/Twitter, et chacune d’entre elles est plus regardée que CNN, MSNBC ou son ancienne émission sur Fox… combinées.

Intéressant, non ?

Le fait est que les médias traditionnels sont en train de mourir. C’est une bonne chose. Mais croyez-vous que l’establishment ne s’en rende pas compte ? Pensez-vous qu’il ne lui soit pas venu à l’esprit de prendre les devants en s’emparant des nouvelles plateformes médiatiques et en implantant des « leaders » dans les mouvements médiatiques prétendument indépendants ?

Comme nous ne cessons de le rappeler à nos lecteurs ces derniers temps, les personnes et les institutions qui dirigent le monde ne sont pas liées à une plate-forme, à une méthode, à une nation ou à un drapeau unique. Ou à des médias. Ils ont racheté tous les journaux parce qu’ils étaient utiles, ils ont « syndiqué » tous les réseaux de télévision parce que c’est ce que les gens regardaient…

Alors, maintenant que les médias traditionnels sont en train de mourir, que pensez-vous qu’ils vont faire ? Comme un bernard-l’ermite qui change de coquille, ils quitteront simplement leur ancienne maison pour une nouvelle, toute neuve et toute brillante, « indy(([1] NdT : Allusion à « I’m Not Dead Yet » traduit par « Je ne suis pas encore mort » ? )) ». Au revoir la CNN corporative à l’ancienne, bonjour les reportages de guérilla totalement organiques diffusés en direct sur X et promus de manière totalement accidentelle par l’algorithme. Finis les longs éditoriaux dans les journaux, bonjour les tiktoks de dix secondes réalisés par de faux influenceurs dans une usine à opinion gérée par le gouvernement. Au revoir Tucker Carlson, promoteur désinformateur rémunéré, bonjour Tucker Carlson, voix des nouveaux médias qui, d’une manière ou d’une autre, est toujours promu par les forces mêmes auxquelles il est censé s’opposer.

Nous avons déjà vu d’autres exemples de ce genre de choses, par exemple les vidéos manifestement truquées d’AOC « regardez-moi diffuser en direct mes pensées au hasard ». Comme si elle n’avait pas eu un groupe de discussion pour décider exactement du peu de maquillage qu’elle devait porter ou du degré de « négligence » de ses cheveux, ou si elle n’avait pas signé un contrat de sponsoring pour le poulet frit qu’elle est en train de manger.

L’argument de vente des nouveaux médias était que tout le monde y avait accès instantanément, ce qui s’accompagnait d’une authenticité marquée par la crudité. L’establishment s’est rapidement emparé de ces marqueurs d’authenticité et a tenté de se les approprier. Aujourd’hui, cette crudité est fabriquée et la réalité est truquée à la chaîne.

Et en alimentant les nouveaux médias émergents avec des voix de l’establishment prétendument « dévoyées », l’establishment en prend le contrôle.

En outre, la transition entre les anciens et les nouveaux médias peut également être utilisée pour coopter les médias indépendants et construire de faux récits binaires contrôlant l’ordre du jour. Les anciens médias vendent un « côté » et les nouveaux médias l’autre.

C’est ainsi que l’on se retrouve avec des scénarios fous où des milliardaires comme Elon Musk sont considérés comme des marginaux, quel que soit le nombre de points de discussion de Great Reset qu’ils promeuvent, où des podcasters comme Joe Rogan reçoivent apparemment 250 millions de dollars du système pour attaquer le système, ou encore où le « dark web intellectuel » fait l’apologie des vaccins et d’Israël dans une mesure égale.

Les anciennes voix de l’establishment (Guardian, CNN, New York Times ou autres) attaquent bruyamment ces nouvelles voix « anti-establishment » (qui vendent toujours le même programme sous une forme légèrement modifiée), sachant que l’état d’esprit « l’ennemi de mon ennemi est mon ami » leur donnera du crédit dans les cercles des médias alternatifs authentiques.

Je veux dire que c’est plutôt cool d’avoir un « ex »-mainstreamer de votre côté et d’accepter de participer à votre podcast, n’est-ce pas ? C’est une reconnaissance instantanée, une excitation. « Vous voyez, même le grand nom X admet que nous avons raison sur ce point ». Il est trop facile de se laisser séduire par les récits de « célébrités rebelles ». Nous voulons tous y croire, n’est-ce pas ?

Ainsi, en plaçant d’« anciens » membres de l’establishment aux postes de direction de l’« alternative », l’« élite » contrôle la direction de sa prétendue opposition.

Tucker Carlson est la première voix vraiment importante à faire ce changement de manière majeure, mais il ne sera pas le dernier. Et son interview de Poutine est un autre signe du message de « l’alternative approuvée ».

Selon Twitter, l’interview a été visionnée 140 millions de fois en 24 heures. Depuis, Tucker et Poutine sont en vogue, promus par l’algorithme tout puissant d’un site appartenant à l’homme le plus riche du monde, tout en apparaissant en première page de tous les journaux.

Wow, cool, c’est vrai. Les nouveaux médias ont tellement raison que l’establishment n’a d’autre choix que d’en faire la promotion !

Il est trop facile de ne pas remarquer qu’il n’y a rien de vraiment « nouveau » dans ce média. Il s’agit simplement d’un vieux bernard-l’hermite dans une nouvelle coquille.




L’argent, Lucifer, le Vatican, et tutti quanti

[Source : margueriterothe.substack.com via guyboulianne.info]

[Illustration : DAVOS/SUISSE, JAN 1992 — Le Premier ministre Li Peng de la République populaire de Chine rencontre le cardinal Carlo Maria Martini, archevêque de Milan, sous le regard de Klaus Schwab, lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos en 1992. Source]

Par Marguerite Rothe

Partie 1

Au fait, saviez-vous que le « pape » François n’est plus vicaire du Christ ?

Et donc, s’il n’est plus « vicaire du Christ », de qui le pape François est-il vicaire ?

Le diable est dans les détails, dit-on. Cette formule peut venir à l’esprit quand on apprend, dans La Croix, sous le titre « Le pape est-il toujours “vicaire de Jésus-Christ ?”, que l’édition 2020 de l’Annuaire pontifical […] Dans l’article réservé au pape, apparemment avec son accord, la mention de “vicaire de Jésus-Christ”, qui ouvre habituellement la liste des titres pontificaux, a été reléguée dans une note de bas de page regroupant ses autres titres traditionnels.

Certains y voient un geste d’humilité, dont le pape semble friand. Non content de vouloir se faire appeler “François”, ses premiers mots, après son élection, marquèrent par leur simplicité : “Bonne nuit et bon repos !” dit-il à l’assistance, oubliant qu’un excès de simplicité peut devenir affectation. »

Source

C’est que le Vatican est désormais le repaire de Lucifer

Il faut cesser de s’aveugler : l’Église de Jésus-Christ a été « piratée », elle est désormais le repaire de Satan. Ne croyez pas que j’exagère, car toutes les actions de cet affreux bonhomme le prouvent ; la bénédiction des homosexuels étant la dernière en date. Et pour justifier sa décision, sûrement adepte lui aussi du « en même temps », il précise qu’il « écarte toute parenté de cette cérémonie avec le mariage. » Sans déconner ?

Après la mise à la poubelle de la morale et l’observance des bonnes mœurs, François est passé aux choses sérieuses. Transgenres et autres pauvres hères sans repères n’étant que de la gnognotte mondialiste pour gogos désœuvrés ; de ceux qui n’aiment rien tant que se gaver de télé-poubelle à longueur de temps. Non, l’important, la véritable mission du jésuite, consistait à finaliser l’appropriation du Vatican par Mammon. Voilà, c’est dit. Parce que dans un monde qui n’est plus régi que par l’argent et le mensonge, il faut pouvoir nommer les choses par leur nom pour savoir où l’on met les pieds. De plus, il ne faut pas tarder pour le dire. Pendant qu’on y voit encore à peu près clair, parce qu’avec le déploiement massif de l’I.A., ça va devenir de plus en plus compliqué d’exposer les attaques sataniques.

Remarquez comment Reuter a catégorisé cette information :
« Sustainable business » (Entreprise durable), il faut avouer que ça ne manque pas de sel.

« Le pape François a annoncé que le Vatican conclurait une “alliance mondiale” avec les grandes banques mondiales, les entreprises internationales et les fondations mondialistes pour créer un conseil économique visant à redistribuer la richesse à travers le monde.

L’initiative mondialiste, appelée “Le Conseil pour le capitalisme inclusif avec le Vatican(The Council for Inclusive Capitalism with the Vatican), se présente comme une organisation pro-capitaliste qui vise à créer “des économies et des sociétés plus fortes, plus justes et plus collaboratives”. Le groupe d’élite, qui s’appelle pompeusement “Les Gardiens” (The Guardians), se qualifie lui-même de “collaboration historique de PDG et de dirigeants mondiaux travaillant avec la direction morale du pape François pour exploiter le pouvoir des affaires pour de bon”, indique le site Internet. »

Guy Boulianne (l’article intégral)

Outre l’aspect pécuniaire, pour faire bon poids, le Vatican se pique d’humanité, d’intelligence, en faisant usage du vocabulaire approprié (vous savez, celui qui met en confiance et qui éblouit les plus naïfs) ; avec beaucoup d’ironie, il faut se remémorer les paroles de Jean Yanne dans le film, « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ».

Le Vatican, un repère d’escrocs

« ROME (AP) — Le pape François a officiellement dépouillé le secrétariat d’État du Vatican de ses actifs financiers et de ses biens immobiliers suite à la gestion bâclée de centaines de millions d’euros de dons et d’investissements qui font maintenant l’objet d’une enquête de corruption.

François a signé une nouvelle loi ce week-end ordonnant au secrétariat d’État d’achever le transfert de tous ses avoirs vers un autre bureau du Vatican d’ici le 4 février. La loi prévoit également que toutes les donations au pape — les collections de Pence Pierre, des fidèles ainsi que d’autres donations qui avaient été gérées par le secrétariat d’État — soient détenues et gérées par le bureau de la trésorerie du Vatican en tant que fonds séparés qui sont comptabilisés dans le budget consolidé du Saint-Siège.
Ces changements sont une réponse à une enquête criminelle du Vatican en plein essor, qui fait suite à des allégations de mauvaise gestion des dons et des investissements par le secrétariat d’État du Vatican depuis des années et qui a entraîné des pertes de plusieurs dizaines de millions d’euros en période de crise financière pour le Saint-Siège. »

L’article intégral sur ce lien.

Ça se passe de commentaires.

Le Vatican et la « modernité »

Ces deux extraits, tirés de l’article (dont je vous recommande la lecture) de la journaliste Liliane Held-Khawam, illustre parfaitement mes propos :

Humanité 2.0 : le Vatican accueille des experts pour discuter de la tendresse — 25 avril 2018

CITÉ DU VATICAN — Près de 100 financiers, philanthropes, artistes, experts en technologie, médecins, politiciens et chefs religieux ont passé plus d’une heure dans une salle de réunion du Vatican à parler de tendresse. Un projet appelé « Humanité 2.0 », soutenu par le Dicastère du Vatican pour la promotion du développement humain intégral […] Au cours de la réunion, les discussions sont passées du concept de tendresse à la manière dont la tendresse devient action et à une discussion en plusieurs sessions sur l’état préoccupant des soins médicaux maternels et prénatals et les moyens d’y remédier.

« Des mères en meilleure santé sont un investissement dans la santé et le bien-être de nos communautés et de notre monde », a déclaré Marie-Louise Coleiro, présidente de Malte, au rassemblement. Elle a particulièrement mis au défi les participants à Humanity 2.0 de réfléchir à des moyens concrets d’améliorer les soins holistiques — médicaux, psychologiques et spirituels — pour les femmes enceintes et les nouvelles mères migrantes ou réfugiées. « Le défi est de traduire notre amour pour l’humanité en un véritable service à nos frères et sœurs », a déclaré le père jésuite Michael Czerny, sous-secrétaire du bureau du Vatican pour les migrants et les réfugiés. « Nous ne pouvons pas prétendre avoir ou promouvoir le “développement humain intégral” si nous laissons certaines personnes de côté. »

Et donc, c’est en incitant les femmes à se faire injecter des mixtures expérimentales qu’elles seront protégées ? Ah, mais attendez ! Ici, il n’est question que de mères « migrantes » ou « réfugiées », nous explique le jésuite. Serait-il question de stérilisation ? Probablement, mais tout cela est empaqueté d’« amour », d’« humanité », de « frères », de « sœurs »… Bla-bla-bla. Quand les loups parlent « mouton ».

Puis, après nous avoir entretenus d’ » humanité », l’accent est mis sur l’intelligence :

Une réunion au Vatican explore le défi de l’intelligence artificielle — 2021

Le thème de la rencontre est « Le défi de l’intelligence artificielle pour la société humaine et l’idée de la personne humaine ». L’objectif de la réunion est de promouvoir une meilleure prise de conscience de l’impact culturel profond que l’IA est susceptible d’avoir sur la société humaine. Le symposium réunira six experts des domaines des neurosciences, de la philosophie, de la théologie catholique, du droit des droits de l’homme, de l’éthique et de l’électrotechnique.

« Des experts de l’Allen Institute for Brain Science, de l’Université Goethe, du Boston College et de Google discuteront des questions concernant l’IA et si elle peut reproduire la conscience, l’IA et les défis philosophiques, et l’IA et la religion, et ce que cela signifierait par rapport à la doctrine catholique. » (c’est moi qui souligne)

Source

Ils ont besoin d’« experts », pour comprendre que ce qu’ils appellent « Intelligence artificielle » est tout, sauf de l’intelligence ? Est-il nécessaire de rappeler que l’intelligence est une spécificité du vivant ? On frôle l’hérésie, là.

Le Vatican et l’« art » (dégénéré) contemporain

« L’antique petite ville italienne de Gallarate, 51 000 habitants, située dans la région lombarde, sans histoire, sort pour quelques heures de son anonymat. Grâce, ou à cause serait plus juste, du nouvel autel de sa basilique de Sainte Marie de l’Assomption, édifice remontant au IXe siècle, agrandi au XIV et XVe siècles, remanié au XIXe.

Mgr Mario Delpini, archevêque de Milan, est venu en personne consacrer ce monument, étalant une morbidité de mauvais goût en ce lieu sacré : il est composé de sculptures de têtes décapitées, de la Madonne de la Piéta de Michel-Ange à celle de l’empereur Adrien, de têtes de la sculpture classique, du Bernin, du Borromini, jusqu’à des caboches contemporaines… Cet autel réalisé par un artiste italien en vogue Claudio Parmiggiani, — qui aime parsemer ses créations des têtes coupées —, rappelle un des reliefs de la Colonne de Trajan sur lequel sont représentés des légionnaires romains jouant au ballon avec les têtes des barbares. »

Source

La plus grande apostasie

La vidéo qui suit est un extrait tiré du film The Greatest Reset.

À l’initiative de François, a été inaugurée le 16 février 2023 « La Maison de la famille abrahamique ». Le projet global défend une filiation commune du judaïsme, du christianisme et de l’islam avec Abraham. Le Christ y reste l’Innommé. C’est une hérésie. Jésus « est » le christianisme ; ne pas le nommer, c’est faire la preuve que ce projet est l’œuvre du démon.



Notre-Dame de Paris, le cœur de la cathédrale après l’incendie qui s’est déclaré le 15 avril 2019 — Le Maître-autel a été préservé, alors que celui qui était consacré au nouveau rite de l’Église conciliaire a été proprement écrabouillé. Alléluia !

Partie 2

Le « Tutti quanti » étant la franc-maçonnerie, vous savez, la société secrète qui vous explique, le plus sérieusement du monde, qu’elle n’a rien de secret…

La Formation permanente de l’Alta Vendita (Haute Vente) est un document attribué aux Carbonari par leurs adversaires. Ce texte expose un vaste plan d’infiltration et de corruption de l’Église catholique. Ces papiers, tombés entre les mains de Grégoire XVI, ont été publiés à la demande du pape Pie IX par Jacques Crétineau-Joly dans son livre L’Église romaine en face de la Révolution en 1859. Par son approbation, en date du 25 février 1861 adressé à l’auteur, Pie IX garantit l’authenticité de ces prétendus documents, mais il n’a autorisé personne à divulguer les vrais noms des membres de l’Alta Vendita impliqués dans ce texte, dont le pseudonyme est Nubius.

Le plan maçonnique d’infiltration de la hiérarchie de l’Église exposé dans l’« Alta Vendita »
PDF (Français)PDF (Anglais) •
NB – Je n’ai pas rédigé ni corrigé ces documents, que j’ai trouvés tels quels sur Internet.
[Voir la version française ci-dessous :]

Vidéo traduite en 21 langues • Video translated into 21 languages (kla.tv/27840)

L’infiltration maçonnique est-elle responsable de l’apostasie généralisée dans le clergé catholique ?

« 20 octobre 2022 — Quelque chose va très mal au sein de la hiérarchie de l’Église. L’hérésie, le scandale, la corruption et l’apostasie généralisés des bergers — que le Christ a judicieusement condamnés en tant que “loups déguisés en brebis” — sont trop systématiques, et maintenant manifestes, pour être le fruit du simple hasard ou de la faiblesse humaine.

Une planification ingénieuse et une exécution impitoyable et calculée ont conduit la hiérarchie de l’Église à un état tel que les évêques malveillants ne cachent plus leur rejet du dépôt de la foi, leur haine de la morale chrétienne ou leur mépris envers les catholiques croyants et fidèles.

L’agenda pro-LGBT, pro-contraception, pro-avortement, pro-prêtresse de la “Voie synodale” des évêques allemands, le “rite de bénédiction” des évêques flamands pour les couples homosexuels, l’étiquetage dérisoire des catholiques traditionnels par le cardinal Arthur Roche comme étant plus protestants que catholiques, l’élévation par le Pape de nombreux évêques promoteurs des LGBT au Collège cardinalice, la dissimulation de la tristement célèbre affaire McCarrick, le réseau étendu des groupes de pression gay parmi les évêques et dans l’enceinte de Rome, la remise par le Vatican de l’Église clandestine en Chine au Parti communiste chinois (PCC), le soutien et l’adhésion du Saint-Siège à l’accord de Paris sur le climat, fortement pro-avortement, le culte de la Pachamama et la participation aux invocations indigènes des esprits des défunts… la liste est longue.

L’apostasie massive à laquelle nous assistons aujourd’hui dans les rangs des membres les plus élevés de l’Église n’a cependant pas été l’œuvre d’un seul jour ou d’une seule année. »

Source • (L’archive)

L’Église n’est (presque) plus un refuge

« Le 26 mai 2018, le journaliste Marco Tosatti, de La Stampa (Turin, Italie), fit paraître sur son site Internet Stilum Curiae un article signalant que, lorsque le pseudo-Pape François était “archevêque” conciliaire (c.-à-d. ni pape, ni archevêque, ni prêtre) de Buenos Aires (Argentine), il avait dissimulé les actes pédophiles d’un pseudo-prêtre de cette ville. L’article rapportait des informations anciennes et peu connues communiquées à l’époque par le blogue espagnol Público. Peu après, cependant, l’article de Tossati fut retiré du site Stilum Curiae, sans doute sous la pression du Vatican. »

L’article, traduit en français (PDF) • La version originale.
[Voir la version française ci-dessous]

L’attaque du monde de la Banque

Réunis à Londres, le 2 avril 2009, autour de la reine Elizabeth II, les chefs d’État et de gouvernement
des 20 plus grandes puissances du monde ont envisagé de créer un directoire économique mondial.
Liste des participants.

Avant de « fracturer » les coffres du Vatican, le pouvoir de l’argent (de la Banque) s’est d’abord attaqué aux institutions et à leurs dirigeants, plus faciles à corrompre. Dans l’article suivant (extrêmement éclairant), Pierre Hillard fait un bref historique d’un courant idéologique millénaire. Tout détruire, jusqu’aux religions, afin d’établir un « Nouvel ordre mondial », ou, si vous préférez : une « Gouvernance Mondiale. » Un cauchemar totalitaire qui ne dit pas son nom. Cauchemar qui, le temps passant, se profile de plus en plus nettement.

« Avec la ratification du Traité de Lisbonne par les 27 États européens, l’élection d’Herman van Rompuy à la présidence du Conseil européen et de Catherine Ashton comme Haut-représentant de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, le 19 novembre 2009, marque un tournant décisif dans les ambitions mondialistes. L’Union européenne (l’UE) se voit dotée progressivement d’un visage politique et d’un “numéro de téléphone” pour reprendre l’expression d’Henry Kissinger. Certes, de nouveaux réglages — une forme de rodage — s’avèrent nécessaires afin de véritablement asseoir cette union régionale. En effet, des rivalités continuent à perdurer entre le président du Conseil européen, le président de la Commission européenne et la présidence tournante de six mois. Cette situation agace profondément l’administration Obama. Cependant, dotée de la personnalité juridique et d’une complète primauté du droit européen sur le droit national, l’Union européenne peut prétendre (réussir ?) devenir un acteur de la scène internationale. Il serait faux d’affirmer que cette nouvelle vocation se fera dans une complète indépendance par rapport au reste du monde. En fait, les élites européistes soutenues par l’oligarchie financière avancent en liaison et en communion d’esprit avec toutes les autres formes d’unions régionales en cours d’élaboration sur la planète.

En effet, l’Union européenne n’est qu’une composante d’un vaste programme conduisant à l’émergence de blocs continentaux dotés chacun d’une monnaie, d’une citoyenneté, d’un parlement unique, etc. ; l’ensemble de ces blocs étant appelé à constituer une gouvernance mondiale. »

Poursuivre et terminer la lecture ici.

Pierre Hillard

Est docteur en science politique et professeur de relations internationales. Ses recherches portent principalement sur l’instrumentation de l’Union européenne en vue de la constitution d’un bloc euro-atlantique.


Nolite te bastardes carborundorum/Ne laissez pas les salauds vous tyranniser.
Brillante explication de texte de la célèbre phrase
piochée dans La Servante écarlate (The Handmaid’s Tale), l’œuvre de Margaret Atwood.




Tucker Carlson interviewe Vladimir Poutine

[Source : Tucker Carlson ou TuckerCarlson]

[Vidéo en anglais, suivie de la transcription intégrale.]

00:00:00 Introduction
00:02:00 Poutine fait l’historique de la Russie et de l’Ukraine
00:25:04 L’expansion de l’OTAN
00:30:40 L’OTAN et Bill Clinton
00:41:10 L’Ukraine
00:48:30 Qu’est-ce qui a déclenché ce conflit ?
01:02:37 Une solution pacifique ?
01:11:33 Qui a fait sauter les pipelines Nord Stream ?
01:24:13 Rétablir la communication avec les Etats-Unis
01:36:33 Quel est le pouvoir de Zelensky ?
01:48:36 Elon Musk et l’IA
01:51:07 Le journaliste américain Evan Gershkovich emprisonné

Version sous-titrée en Français

Version française



Transcription

Tucker Carlson : Ce qui suit est une interview du président russe Vladimir Poutine, filmée le 6 février 2024 vers 19 heures dans le bâtiment derrière nous, qui est bien sûr le Kremlin. L’interview, comme vous le verrez en la regardant, porte principalement sur la guerre en cours, la guerre en Ukraine, comment elle a commencé, ce qui se passe et, plus actuellement, comment elle pourrait se terminer. Une note avant de regarder. Au début de l’entretien, nous avons posé la question la plus évidente : pourquoi avez-vous fait cela ? Avez-vous ressenti une menace, une menace physique imminente, et c’est votre justification ?

Et la réponse que nous avons reçue nous a choqués. Poutine a parlé pendant très longtemps, probablement une demi-heure, de l’histoire de la Russie remontant au VIIIe siècle. Et honnêtement, nous avons pensé qu’il s’agissait d’une technique d’obstruction systématique et avons trouvé cela ennuyeux et l’avons interrompu à plusieurs reprises. Et il a répondu qu’il était ennuyé par l’interruption. Mais nous avons finalement conclu, pour ce que ça vaut, qu’il ne s’agissait pas d’une technique d’obstruction systématique.

Il n’y avait aucune limite de temps pour l’entretien. Nous l’avons terminé après plus de 2 heures. Au contraire, ce que vous allez voir nous semble sincère, que vous soyez d’accord ou non. Vladimir Poutine estime que la Russie a des revendications historiques sur certaines parties de l’Ukraine occidentale. Notre avis serait donc de le voir sous cet angle, comme une expression sincère de ce qu’il pense.

Et avec ça, le voici :

[Transcription par Michelsvrin — Source : RI]

T. Carlson (traduit) : Monsieur le Président, merci beaucoup.
Le 24 février 2022, vous vous êtes adressé à votre pays et à votre nation lorsque le conflit a éclaté en Ukraine. Vous avez dit que vous agissez parce que vous êtes parvenu à la conclusion qu’avec l’aide de l’OTAN, les États-Unis peuvent lancer une attaque-surprise, une attaque contre votre pays. Pour les Américains, c’est comme de la paranoïa.
Pourquoi pensez-vous que l’Amérique pourrait porter un coup inattendu à la Russie ? Comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion ?

Vladimir Poutine : Le fait n’est pas que l’Amérique allait porter un coup inattendu à la Russie, je ne l’ai jamais dit.
Sommes-nous dans un talk-show ou avons-nous une conversation sérieuse ?

T. Carlson : C’est une merveilleuse citation. Merci.
Nous avons une conversation sérieuse.

Vladimir Poutine : D’après ce que je comprends, votre formation de base est en histoire, n’est-ce pas ?

T. Carlson : Oui.

Vladimir Poutine : Ensuite, je me permettrai — juste 30 secondes ou une minute — de donner un petit aperçu historique. Ça vous dérange ?

T. Carlson : S’il vous plaît, bien sûr.

Vladimir Poutine : Écoutez, comment ont commencé nos relations avec l’Ukraine, d’où viennent-elles, l’Ukraine ?
L’État russe a commencé à se rassembler en un État centralisé, ceci est considéré comme l’année de la création de l’État russe — 862, lorsque les Novgorodiens — il y a une ville de Novgorod au nord-ouest du pays — ont invité le prince Rurik de Scandinavie., des Varègues, pour régner. 862 En 1862, la Russie a célébré le 1000e anniversaire de son statut d’État et à Novgorod se trouve un monument dédié au 1000e anniversaire du pays.
En 882, le successeur de Rurik, le prince Oleg, qui servait essentiellement de régent pour le jeune fils de Rurik, et Rurik était décédé à cette époque, vint à Kiev. Il a écarté du pouvoir deux frères qui, apparemment, étaient autrefois membres de l’équipe de Rurik, et c’est ainsi que la Russie a commencé à se développer, avec deux centres : à Kiev et à Novgorod.
La prochaine date très importante dans l’histoire de la Russie est 988. Il s’agit du baptême de la Russie, lorsque le prince Vladimir, arrière-petit-fils de Rurik, a baptisé la Russie et a accepté l’orthodoxie — le christianisme oriental. À partir de ce moment-là, l’État russe centralisé a commencé à se renforcer. Pourquoi ? Un seul territoire, des liens économiques uniques, une langue et après le baptême de la Russie — une foi et le pouvoir du prince. Un État russe centralisé commença à prendre forme.
Mais pour diverses raisons, après l’introduction de la succession au trône — également dans l’Antiquité, au Moyen Âge — par Yaroslav le Sage, un peu plus tard, après son décès, la succession au trône était complexe, elle n’était pas transmise directement du père au fils aîné, mais du défunt la vie du prince à son frère, puis à ses fils selon des modalités différentes. Tout cela a conduit à la fragmentation de la Russie — un État unique, qui a commencé à prendre forme comme un État unique. Cela n’a rien de spécial : la même chose s’est produite en Europe. Mais l’État russe fragmenté est devenu une proie facile pour l’empire créé autrefois par Gengis Khan. Ses successeurs, Batu Khan, vinrent en Russie, pillèrent presque toutes les villes et les détruisirent. La partie sud, où se trouvaient d’ailleurs Kiev et d’autres villes, a tout simplement perdu son indépendance et les villes du nord ont conservé une partie de leur souveraineté. Ils payèrent tribut à la Horde, mais conservèrent une partie de leur souveraineté. Et puis un État russe unique a commencé à prendre forme, avec son centre à Moscou.
La partie sud des terres russes, y compris Kiev, a commencé à graviter progressivement vers un autre « aimant » : vers le centre qui prenait forme en Europe. C’était le Grand-Duché de Lituanie. On l’appelait même lituanien-russe, car les Russes constituaient une partie importante de cet État. Ils parlaient le vieux russe et étaient orthodoxes. Mais ensuite, une unification s’est produite : l’union du Grand-Duché de Lituanie et du Royaume de Pologne. Quelques années plus tard, une autre union fut signée dans le domaine spirituel et certains prêtres orthodoxes se soumirent à l’autorité du Pape. Ainsi, ces terres sont devenues une partie de l’État polono-lituanien.
Mais depuis des décennies, les Polonais se sont engagés dans la polissabilité de cette partie de la population : ils y ont introduit leur langue, ils ont commencé à introduire l’idée que ce ne sont pas entièrement des Russes, que puisqu’ils vivent à la limite, ils sont des Ukrainiens. Initialement, le mot « Ukrainien » signifiait qu’une personne vivait à la périphérie de l’État, « à la limite », ou était en fait engagée dans le service frontalier. Il ne s’agissait pas d’un groupe ethnique particulier.
Les Polonais ont donc fait tout ce qu’ils pouvaient pour polir et, en principe, ont traité cette partie des terres russes assez durement, voire cruellement. Tout cela a conduit au fait que cette partie des terres russes a commencé à se battre pour ses droits. Et ils ont écrit des lettres à Varsovie, exigeant que leurs droits soient respectés, afin que les gens soient envoyés ici, y compris à Kiev…

T. Carlson : Quand est-ce arrivé, en quelles années ?

Vladimir Poutine : C’était au XIIIe siècle.
Je vais maintenant vous raconter la suite des événements et vous donner les dates pour qu’il n’y ait pas de confusion.
Et en 1654, un peu plus tôt encore, les gens qui contrôlaient le pouvoir dans cette partie des terres russes se tournèrent vers Varsovie, je le répète, exigeant que des personnes d’origine russe et de foi orthodoxe leur soient envoyées. Et lorsque Varsovie, en principe, ne leur a rien répondu et a pratiquement rejeté ces demandes, ils ont commencé à se tourner vers Moscou pour que Moscou les accueille.
Pour que vous ne pensiez pas que j’ai inventé quelque chose, je vais vous donner ces documents…

T. Carlson : Je ne pense pas que vous inventiez quelque chose, non.

Vladimir Poutine : Et pourtant, ce sont des documents d’archives, des copies. Voici des lettres de Bohdan Khmelnitsky, alors homme qui contrôlait le pouvoir dans cette partie des terres russes que nous appelons aujourd’hui l’Ukraine. Il écrivit à Varsovie pour exiger le respect de leurs droits et, après avoir reçu un refus, il commença à écrire des lettres à Moscou pour lui demander de les prendre sous la main ferme du tsar de Moscou. Voici [dans le dossier] des copies de ces documents. Je vous les laisse comme un bon souvenir. Il existe une traduction en russe, puis vous la traduirez en anglais.
La Russie n’a pas accepté de les accepter immédiatement, car elle supposait qu’une guerre avec la Pologne allait commencer. Pourtant, en 1654, le Zemsky Sobor — qui était l’organe représentatif du pouvoir de l’État russe ancien — prit une décision : cette partie des terres russes anciennes devint une partie du royaume moscovite.
Comme prévu, la guerre avec la Pologne commença. Cela a duré 13 ans, puis une trêve a été conclue. Et juste après la conclusion de cet acte de 1654, 32 ans plus tard, à mon avis, la paix fut conclue avec la Pologne, la « paix éternelle », comme on disait alors. Et ces terres, toute la rive gauche du Dniepr, y compris Kiev, sont allées à la Russie, et toute la rive droite du Dniepr est restée à la Pologne.
Puis, à l’époque de Catherine II, la Russie a restitué toutes ses terres historiques, y compris le sud et l’ouest. Tout cela a continué jusqu’à la révolution. Et avant la Première Guerre mondiale, profitant de ces idées d’ukrainisation, l’état-major autrichien a commencé très activement à promouvoir l’idée d’Ukraine et d’ukrainisation. Tout est clair pourquoi : parce qu’à la veille de la guerre mondiale, bien sûr, il y avait une volonté d’affaiblir un ennemi potentiel, il y avait une volonté de créer des conditions favorables pour nous-mêmes dans la zone frontalière. Et cette idée, une fois née en Pologne, selon laquelle les habitants de ce territoire ne sont pas entièrement russes, mais seraient un groupe ethnique particulier, les Ukrainiens, a commencé à être promue par l’état-major autrichien.
Des théoriciens de l’indépendance ukrainienne sont également apparus au XIXe siècle, qui parlaient de la nécessité de l’indépendance ukrainienne. Mais c’est vrai, tous ces « piliers » de l’indépendance ukrainienne disaient qu’elle devait avoir de très bonnes relations avec la Russie, ils ont insisté là-dessus. Néanmoins, après la révolution de 1917, les bolcheviks ont tenté de restaurer l’État et une guerre civile a éclaté, y compris avec la Pologne. Une paix fut signée avec la Pologne en 1921, selon laquelle la partie occidentale, sur la rive droite du Dniepr, revenait à la Pologne.
En 1939, après que la Pologne ait collaboré avec Hitler, et que la Pologne ait collaboré avec Hitler, Hitler a proposé — nous avons tous les documents dans les archives — de conclure la paix avec la Pologne, un traité d’amitié et d’alliance, mais a exigé que la Pologne rende à l’Allemagne comme c’est ce qu’on appelle le couloir de Dantzig, qui reliait la partie principale de l’Allemagne à Königsberg et à la Prusse orientale. Après la Première Guerre mondiale, cette partie du territoire fut cédée à la Pologne et la ville de Gdansk remplaça Dantzig. Hitler les supplia de se rendre pacifiquement, mais les Polonais refusèrent. Mais néanmoins, ils ont collaboré avec Hitler et ont commencé ensemble à diviser la Tchécoslovaquie.

T. Carlson : Puis-je demander ? Vous dites que certaines parties de l’Ukraine sont en réalité des terres russes depuis des centaines d’années. Pourquoi ne les avez-vous pas acceptés lorsque vous êtes devenu président, il y a 24 ans ? Vous aviez aussi une arme. Pourquoi as-tu attendu si longtemps alors ?

Vladimir Poutine : Je vais vous dire maintenant que j’ai déjà terminé ces informations historiques. C’est peut-être ennuyeux, mais cela explique beaucoup de choses.

T. Carlson : Elle n’est pas ennuyeuse, non.

Vladimir Poutine : Eh bien, super. Alors je suis très heureux que vous l’ayez autant apprécié. Merci beaucoup.
Ainsi, avant la Seconde Guerre mondiale, lorsque la Pologne collaborait avec l’Allemagne, refusait de répondre aux exigences d’Hitler, mais participa néanmoins avec Hitler à la division de la Tchécoslovaquie, mais comme elle n’abandonna pas le couloir de Dantzig, les Polonais l’obligèrent néanmoins à jouer trop dur et a forcé Hitler à déclencher la Seconde Guerre mondiale avec eux. Pourquoi la guerre a-t-elle commencé le 1er septembre 1939 depuis la Pologne ? Elle s’est révélée intraitable. Hitler n’avait pas le choix pour mettre en œuvre ses plans en commençant par la Pologne.
À propos, l’Union soviétique — j’ai lu des documents d’archives — s’est comportée très honnêtement et elle a demandé à la Pologne la permission d’envoyer ses troupes pour aider la Tchécoslovaquie. Mais le ministre polonais des Affaires étrangères de l’époque a déclaré que même si des avions soviétiques volaient vers la Tchécoslovaquie en passant par le territoire de la Pologne, ils abattraient au-dessus du territoire de la Pologne. Pas grave. Mais ce qui est important, c’est que la guerre a commencé et que la Pologne elle-même est devenue victime de la politique qu’elle a menée à l’égard de la Tchécoslovaquie, car selon les protocoles bien connus de Molotov-Ribbentrop, une partie de ces territoires est revenue à la Russie, y compris l’Ukraine occidentale. La Russie, sous le nom d’Union Soviétique, retrouve ainsi ses territoires historiques.
Après la victoire dans la Grande Guerre patriotique, comme on dit, c’est la Seconde Guerre mondiale, tous ces territoires ont finalement été attribués à la Russie, à l’Union soviétique. Et la Pologne, en guise de compensation, il faut supposer, a reçu des territoires occidentaux, à l’origine allemands, la partie orientale de l’Allemagne, une partie des terres, ce sont aujourd’hui les régions occidentales de la Pologne. Et, bien sûr, ils ont de nouveau rendu l’accès à la mer Baltique, et Dantzig, qui a commencé à être appelé en polonais, a de nouveau été rendu. C’est ainsi que cette situation s’est développée.
Lors de la formation de l’Union soviétique, nous sommes déjà en 1922, les bolcheviks ont commencé à former l’URSS et à créer l’Ukraine soviétique, qui jusqu’à présent n’existait pas du tout.

T. Carlson : C’est vrai.

V. Poutine : Dans le même temps, Staline a insisté sur le fait que ces républiques en formation devaient être incluses en tant qu’entités autonomes, mais pour une raison quelconque, le fondateur de l’État soviétique, Lénine, a insisté sur le fait qu’elles avaient le droit de se séparer de l’Union soviétique. Et, également pour des raisons inconnues, il a doté l’Ukraine soviétique émergente de terres, de personnes vivant dans ces territoires, même s’ils n’avaient jamais été appelés Ukraine auparavant ; pour une raison quelconque, lors de sa formation, tout cela a été « infusé » dans la RSS d’Ukraine., y compris toute la région de la mer Noire, qui a été reçue à l’époque de Catherine II et qui, en fait, n’a jamais eu de relation historique avec l’Ukraine.
Même si nous nous souvenons, remontons à 1654, lorsque ces territoires sont revenus à l’Empire russe, il y avait trois ou quatre régions modernes de l’Ukraine, il n’y avait pas de région de la mer Noire. Il n’y avait tout simplement rien à dire.

T. Carlson : En 1654 ?

Vladimir Poutine : Oui, exactement.

T. Carlson : Vous avez des connaissances encyclopédiques. Mais pourquoi n’en avez-vous pas parlé pendant les 22 premières années de votre présidence ?

V. Poutine : Ainsi, l’Ukraine soviétique a reçu un grand nombre de territoires qui n’ont jamais rien eu à voir avec elle, principalement la région de la mer Noire. Autrefois, lorsque la Russie les recevait à la suite des guerres russo-turques, on les appelait Novorossiya. Mais ce n’est pas important. L’important est que Lénine, le fondateur de l’État soviétique, a créé l’Ukraine exactement de cette manière. Et pendant de nombreuses décennies, la RSS d’Ukraine s’est développée dans le cadre de l’URSS, et les bolcheviks, également pour des raisons inconnues, se sont engagés dans l’ukrainisation. Non seulement parce qu’il y avait des immigrants ukrainiens à la tête de l’Union soviétique, mais en général, il existait une telle politique — « l’indigénisation », comme on l’appelait. Cela concernait l’Ukraine et d’autres républiques fédérées. Des langues nationales et des cultures nationales ont été introduites, ce qui, en général, n’est bien sûr pas mauvais en principe. Mais c’est ainsi qu’a été créée l’Ukraine soviétique.
Et après la Seconde Guerre mondiale, l’Ukraine a reçu une autre partie non seulement des territoires polonais d’avant la guerre — aujourd’hui l’Ukraine occidentale, une partie des territoires hongrois et une partie des territoires roumains. Une partie des territoires a également été prise à la Roumanie et à la Hongrie, et ces territoires sont devenus une partie de l’Ukraine soviétique et y sont toujours. Par conséquent, nous avons toutes les raisons de dire que, bien entendu, l’Ukraine, dans un certain sens, est un État artificiel créé par la volonté de Staline.

T. Carlson : Pensez-vous que la Hongrie a le droit de reprendre ses terres ? Et d’autres nations peuvent-elles reprendre leurs terres et, peut-être, ramener l’Ukraine aux frontières de 1654 ?

Vladimir Poutine : Je ne connais pas les frontières de 1654. L’époque du règne de Staline s’appelle le régime stalinien, tout le monde dit qu’il y a eu de nombreuses violations des droits de l’homme, des violations des droits d’autres États. En ce sens, bien sûr, il est tout à fait possible, sinon de dire qu’ils ont le droit à cela — de restituer leurs terres, alors, en tout cas, c’est compréhensible…

T. Carlson : Avez-vous dit à Orban qu’il pouvait récupérer une partie des terres de l’Ukraine ?

Vladimir Poutine : Je ne l’ai jamais dit. Jamais, pas une seule fois. Lui et moi n’avons même pas eu de conversation à ce sujet. Mais je sais avec certitude que les Hongrois qui y vivent veulent bien sûr retourner dans leur patrie historique.
D’ailleurs, je vais maintenant vous raconter une histoire très intéressante, je vais m’éloigner du sujet, c’est une histoire personnelle. Quelque part au début des années 80, j’ai pris une voiture de ce qui était alors Leningrad, de Saint-Pétersbourg, et j’ai juste fait un voyage à travers l’Union soviétique — via Kiev, je me suis arrêté à Kiev, puis je suis allé en Ukraine occidentale. Je suis entré dans la ville, elle s’appelle Beregovo, et là tous les noms des villes et des villages sont en russe et dans une langue qui m’est incompréhensible — en hongrois. En russe et hongrois. Pas en ukrainien — en russe et en hongrois.
Je traverse un village en voiture, des hommes en costume trois-pièces noirs et hauts-de-forme noirs sont assis près des maisons. Je dis : est-ce que ce sont des sortes d’artistes ? Ils me disent : non, ce ne sont pas des artistes, ce sont des Hongrois. Je dis : qu’est-ce qu’ils font ici ? Eh bien, c’est leur terre, ils vivent ici. Tous les titres ! À l’époque soviétique, dans les années 80. Ils conservent la langue hongroise, les noms et tous les costumes nationaux. Ils sont Hongrois et se sentent Hongrois. Et bien sûr, quand une infraction se produit maintenant…

T. Carlson : Oui, je pense que cela arrive souvent. Très probablement, de nombreux pays étaient mécontents du changement de frontières lors des changements intervenus au XXe siècle et avant. Mais le fait est que vous n’avez rien déclaré de tel auparavant, jusqu’en février 2022. Et vous avez dit que vous ressentiez une menace physique de la part de l’OTAN, en particulier une menace nucléaire, et cela vous a incité à agir. Est-ce que je vous ai bien compris ?

V. Poutine : Je comprends que mes longs dialogues ne font probablement pas partie de ce genre d’interviews. C’est pourquoi je vous ai demandé au début : est-ce qu’on aura une conversation sérieuse ou un spectacle ? Vous avez dit que c’était une conversation sérieuse. Alors, ne soyez pas offensé par moi, s’il vous plaît.
Nous sommes arrivés au moment où l’Ukraine soviétique a été créée. Puis il y a eu 1991 : l’effondrement de l’Union soviétique. Et tout ce que l’Ukraine a reçu en cadeau de la Russie, « de l’épaule du maître », elle l’a emporté avec elle.
J’arrive maintenant à un point très important aujourd’hui. Après tout, cet effondrement de l’Union soviétique a été initié, en fait, par les dirigeants russes. Je ne sais pas ce qui a guidé les dirigeants russes à l’époque, mais je soupçonne qu’il y avait plusieurs raisons de penser que tout irait bien.
Premièrement, je pense que les dirigeants russes sont partis des principes fondamentaux des relations entre la Russie et l’Ukraine. En fait, il y avait une langue commune, plus de 90 pour cent parlaient le russe ; liens familiaux, une personne sur trois y a une sorte de liens familiaux ou amicaux ; culture générale ; histoire générale ; enfin une religion commune ; présence commune au sein d’un même État depuis des siècles ; l’économie est très interconnectée — ce sont toutes des choses tellement fondamentales. Tout cela sous-tend le caractère inévitable de nos bonnes relations.
La deuxième chose est très importante, je veux que vous, en tant que citoyen américain et que vos téléspectateurs, en entendiez parler également : les dirigeants russes précédents partaient du fait que l’Union soviétique avait cessé d’exister, il n’y avait plus de lignes de démarcation idéologiques. La Russie a même volontairement et proactivement accepté l’effondrement de l’Union soviétique et part du principe que cela sera compris par le soi-disant — déjà entre guillemets — « l’Occident civilisé » comme une proposition de coopération et d’alliance. C’est ce que la Russie attendait des États-Unis et de ce que l’on appelle l’Occident collectif dans son ensemble.
Il y avait des gens intelligents, y compris en Allemagne. Egon Bahr était une personnalité politique majeure du Parti social-démocrate qui a insisté personnellement, lors de conversations avec les dirigeants soviétiques avant l’effondrement de l’Union soviétique, sur la nécessité de créer un nouveau système de sécurité en Europe. Nous devons aider l’Allemagne à s’unir, mais créer un nouveau système qui inclura les États-Unis, le Canada, la Russie et d’autres pays d’Europe centrale. Mais il n’est pas nécessaire que l’OTAN s’étende. C’est ce qu’il a dit : si l’OTAN s’étend, tout sera comme pendant la guerre froide, mais plus près des frontières de la Russie. C’est tout. Grand-père était intelligent. Personne ne l’a écouté. De plus, il s’est mis en colère d’une manière ou d’une autre — cette conversation est également dans nos archives : si, dit-il, vous ne m’écoutez pas, je ne reviendrai plus jamais à Moscou. En colère contre les dirigeants soviétiques. Il avait raison, tout s’est passé comme il l’a dit.

T. Carlson : Oui, bien sûr, ses paroles se sont réalisées, vous en avez parlé à plusieurs reprises, il me semble que c’est tout à fait juste. Et beaucoup aux États-Unis pensaient également que les relations entre la Russie et les États-Unis redeviendraient normales après l’effondrement de l’Union soviétique. Cependant, c’est le contraire qui s’est produit.
Cependant, vous n’avez jamais expliqué pourquoi vous pensez que cela s’est produit, pourquoi cela s’est produit. Certes, l’Occident a peut-être peur d’une Russie forte, mais il n’a pas peur d’une Chine forte.

V. Poutine : L’Occident craint plus une Chine forte qu’une Russie forte, car il y a 150 millions d’habitants en Russie et un milliard et demi en Chine, et l’économie chinoise se développe à pas de géant — plus de cinq pour cent par an, c’était encore plus. Mais cela suffit pour la Chine. Bismarck a dit un jour : l’essentiel, ce sont les potentiels. Le potentiel de la Chine est colossal : elle est aujourd’hui la première économie au monde en termes de parité de pouvoir d’achat et de volume économique. Ils ont déjà dépassé les États-Unis depuis un certain temps déjà, et le rythme s’accélère.
Maintenant, nous ne dirons pas qui a peur de qui, ne parlons pas dans de telles catégories. Parlons du fait qu’après 1991, alors que la Russie espérait être admise dans la famille fraternelle des « peuples civilisés », rien de tel ne s’est produit. Vous nous avez trompés — quand je dis « vous », je ne parle pas de vous personnellement, bien sûr, mais des États-Unis — vous avez promis qu’il n’y aurait pas d’expansion de l’OTAN à l’est, mais cela s’est produit cinq fois, cinq vagues d’expansion. Nous avons tout enduré, tout persuadé, avons dit : ce n’est pas nécessaire, nous sommes maintenant les nôtres, comme on dit, bourgeois, nous avons une économie de marché, il n’y a pas de pouvoir du Parti communiste, trouvons un accord.
D’ailleurs, j’en ai déjà parlé publiquement — ​​prenons maintenant l’ère Eltsine — il y a eu un moment où « un chat gris est passé par ici ». Avant cela, Eltsine s’est rendu aux États-Unis, rappelez-vous, il a pris la parole au Congrès et a prononcé des paroles merveilleuses : Que Dieu bénisse l’Amérique. Il a tout dit, c’étaient des signaux : laissez-nous entrer.
Non, lorsque les événements ont commencé en Yougoslavie… Avant cela, Eltsine a été loué et loué — dès le début des événements en Yougoslavie et lorsqu’il a élevé la voix en faveur des Serbes, et nous ne pouvions nous empêcher d’élever la voix en faveur des Serbes… pour leur défense… Je comprends qu’il y avait des processus complexes là-bas, Comprenez. Mais la Russie n’a pas pu s’empêcher d’élever la voix en faveur des Serbes, car les Serbes sont aussi une nation particulière, proche de nous, avec une culture orthodoxe, etc. Eh bien, un peuple qui souffre depuis si longtemps depuis des générations. Eh bien, cela n’a pas d’importance, mais l’important est qu’Eltsine ait exprimé son soutien. Qu’ont fait les États-Unis ? En violation du droit international et de la Charte des Nations Unies, les bombardements de Belgrade ont commencé.
Les États-Unis ont laissé le génie sortir de la bouteille. Et lorsque la Russie s’y est opposée et a exprimé son indignation, que s’est-il dit ? La Charte des Nations Unies et le droit international sont dépassés. Aujourd’hui, tout le monde se réfère au droit international, mais ensuite ils ont commencé à dire que tout était dépassé et qu’il fallait tout changer.
En effet, il faut que quelque chose change, car le rapport de force a changé, c’est vrai, mais pas de cette façon. Oui, en passant, ils ont immédiatement commencé à jeter de la boue sur Eltsine, soulignant qu’il était alcoolique, qu’il ne comprenait rien, qu’il ne comprenait rien. Il a tout compris et tout donné un sens, je vous l’assure.
Alors OK. Je suis devenu président en 2000. Je me suis dit : bon, ça y est, la question yougoslave est terminée, il faut essayer de rétablir les relations, tout en ouvrant cette porte par laquelle la Russie essayait de passer. Et d’ailleurs, j’en ai parlé publiquement, je peux le répéter, lors d’une réunion ici au Kremlin avec le sortant Bill Clinton — ici l’un à côté de l’autre, dans la pièce voisine — je lui ai dit, j’ai posé une question : écoute, Bill, Comment allez-vous ? Pensez-vous que si la Russie soulevait la question de l’adhésion à l’OTAN, pensez-vous que cela serait possible ? Soudain, il dit : tu sais, c’est intéressant, je pense que oui. Et le soir, lorsque nous nous sommes rencontrés au dîner, il a dit : vous savez, j’ai parlé à mon peuple, à mon équipe — non, maintenant c’est impossible. Vous pouvez lui demander, je pense qu’il entendra notre entretien et le confirmera. Je n’aurais jamais dit une chose pareille si cela n’était pas arrivé. D’accord, maintenant c’est impossible.

T. Carlson : Étiez-vous sincère alors ? Rejoindriez-vous l’OTAN ?

Vladimir Poutine : Écoutez, j’ai posé une question : est-ce possible ou non ? Et j’ai reçu la réponse : non. Si je n’étais pas sincère dans mon désir de découvrir le poste de direction…

T. Carlson : Et s’il disait oui, rejoindriez-vous l’OTAN ?

V. Poutine : S’il avait dit « oui », le processus de rapprochement aurait commencé, et cela aurait finalement pu se produire si nous avions vu le désir sincère des partenaires de le faire. Mais cela ne s’est pas arrêté là. Eh bien, non, non, d’accord, très bien.

T. Carlson : Pourquoi pensez-vous ? Quelles en sont les motivations ? Je sens que tu es amer à ce sujet, je comprends. Mais pourquoi pensez-vous que l’Occident vous a autant rejeté alors ? D’où vient cette hostilité ? Pourquoi la relation n’a-t-elle pas pu s’améliorer ? Quelles en étaient les motivations, de votre point de vue ?

Vladimir Poutine : Vous avez dit que cette réponse me rendait amer. Non, ce n’est pas de l’amertume, c’est simplement un constat. Nous ne sommes pas les mariés, l’amertume, le ressentiment ne sont pas les substances qui se manifestent dans de tels cas. On vient de se rendre compte qu’ils ne nous attendaient pas là-bas, c’est tout. Bien, OK. Mais construisons des relations différemment, cherchons un terrain d’entente. Pourquoi avons-nous reçu une réponse aussi négative, demandez-vous à vos dirigeants. Je ne peux que deviner pourquoi : le pays est trop grand avec sa propre opinion, etc. Et aux États-Unis, j’ai vu comment les problèmes sont résolus au sein de l’OTAN…
Je vais maintenant donner un autre exemple, concernant l’Ukraine. Les dirigeants américains ont « fait pression » — et tous les membres de l’OTAN votent docilement, même s’ils n’aiment pas quelque chose. Je vais maintenant vous raconter à cet égard ce qui est arrivé à l’Ukraine en 2008, même si cela est en cours de discussion, je ne vous dirai rien de nouveau ici.
Néanmoins, nous avons ensuite essayé de nouer des relations de différentes manières. Par exemple, il y a eu des événements au Moyen-Orient, en Irak, nous avons construit très doucement et sereinement des relations avec les États.
J’ai soulevé à plusieurs reprises la question selon laquelle les États-Unis ne devraient soutenir ni le séparatisme ni le terrorisme dans le Caucase du Nord. Mais ils ont quand même continué à le faire. Et les États-Unis et leurs satellites ont apporté un soutien politique, informationnel, financier et même militaire aux groupes terroristes du Caucase.
J’ai déjà soulevé cette question avec mon collègue, également président des États-Unis. Il dit : ce n’est pas possible, avez-vous des preuves ? Je dis oui. J’étais prêt pour cette conversation et je lui ai donné ce témoignage. Il a regardé et tu sais ce qu’il a dit ? Je m’excuse, mais c’est arrivé, je vais citer, il a dit : eh bien, je vais leur botter le cul. Nous avons attendu et attendu une réponse — il n’y a pas eu de réponse.
Je dis au directeur du FSB : écrivez à la CIA, y a-t-il un résultat de la conversation avec le président ? J’ai écrit une fois, deux fois, puis j’ai reçu une réponse. Nous avons la réponse dans les archives. La réponse est venue de la CIA : nous avons travaillé avec l’opposition en Russie ; Nous pensons que c’est exact et nous continuerons de travailler avec l’opposition. Drôle. D’ACCORD. Nous avons réalisé qu’il n’y aurait pas de conversation.

T. Carlson : Une opposition à vous ?

Vladimir Poutine : Bien entendu, nous parlions ici des séparatistes, des terroristes qui ont combattu à nos côtés dans le Caucase. C’est de cela dont nous parlions. Ils appelaient cela une opposition. C’est le deuxième point.
Le troisième point, très important, est le moment de la création du système de défense antimissile américain, le début. Nous avons passé beaucoup de temps à essayer de persuader les États-Unis de ne pas le faire. De plus, après que le père de Bush Jr., Bush Sr., m’ait invité à lui rendre visite sur l’océan, une conversation très sérieuse a eu lieu là-bas avec le président Bush et son équipe. J’ai proposé que les États-Unis, la Russie et l’Europe créent conjointement un système de défense antimissile qui, selon nous, créé unilatéralement, menace notre sécurité, malgré le fait que les États-Unis ont officiellement déclaré qu’il était créé pour contrer les menaces de missiles iraniens. C’est également la justification de la création d’une défense antimissile. J’ai proposé qu’ils travaillent tous les trois ensemble : la Russie, les États-Unis et l’Europe. Ils ont dit que c’était très intéressant. Ils m’ont demandé : tu es sérieux ? Je dis absolument.

T. Carlson : C’était quand ? en quelle année ?

Vladimir Poutine : Je ne m’en souviens pas. C’est facile à découvrir sur Internet lorsque j’étais aux États-Unis à l’invitation de Bush père. C’est encore plus facile de le savoir maintenant, je vais vous dire de qui.
Ils m’ont dit : c’est très intéressant. Je dis : imaginez si nous résolvions ensemble une tâche stratégique aussi globale dans le domaine de la sécurité. Le monde va changer. Nous aurons probablement des différends, probablement économiques et même politiques, mais nous changerons radicalement la donne dans le monde. Il dit [en réponse] : oui. Ils m’ont demandé : tu es sérieux ? Je dis : bien sûr. Il faut y réfléchir, m’a-t-on dit. Je dis : s’il vous plaît.
Ensuite, le secrétaire à la Défense Gates, ancien directeur de la CIA, et la secrétaire d’État Rice sont venus ici dans ce bureau où nous discutons actuellement. Ici, à cette table, au contraire, vous voyez cette table, ils étaient assis de ce côté. Moi, le ministre des Affaires étrangères et le ministre de la Défense de la Russie, je suis de l’autre côté. Ils m’ont dit : oui, nous avons pensé, nous sommes d’accord. Je dis : Dieu merci, super. – « Mais à quelques exceptions près. »

T. Carlson : Vous avez donc décrit à deux reprises comment les présidents américains prenaient certaines décisions, puis leurs équipes faisaient dérailler ces décisions ?

Vladimir Poutine : C’est vrai. Finalement, nous avons été renvoyés. Je ne vous donnerai pas les détails, car je pense que c’est inexact ; après tout, c’était une conversation confidentielle. Mais c’est un fait que notre proposition a été rejetée.
C’est alors que j’ai dit : écoutez, mais alors nous serons obligés de prendre des mesures de rétorsion. Nous créerons des systèmes de frappe qui surmonteront certainement le système de défense antimissile. La réponse était la suivante : nous ne le faisons pas contre vous, et vous faites ce que vous voulez, en partant du principe que ce n’est pas contre nous, ni contre les États-Unis. Je dis : bien. Allons-y. Et nous avons créé des systèmes hypersoniques, à portée intercontinentale, et nous continuons à les développer. Nous sommes désormais en avance sur tout le monde dans la création de systèmes de frappe hypersoniques : tant aux États-Unis que dans d’autres pays, ils sont améliorés chaque jour.
Mais nous ne l’avons pas fait, nous avons proposé d’emprunter une autre voie, mais ils nous ont écartés.
Parlons maintenant de l’expansion de l’OTAN vers l’Est. Eh bien, ils l’ont promis : il n’y aura pas d’OTAN à l’est, il n’y aura pas de pouce à l’est, comme on nous l’a dit. Et quelle est la prochaine étape ? Ils ont dit : eh bien, nous ne l’avons pas enregistré sur papier, alors nous allons l’étendre. Cinq expansions, incluant les États baltes, toute l’Europe de l’Est, etc.
Et maintenant je passe à l’essentiel : nous sommes arrivés en Ukraine. En 2008, lors du sommet de Bucarest, ils ont annoncé que les portes de l’OTAN étaient ouvertes à l’Ukraine et à la Géorgie.
Parlons maintenant de la manière dont les décisions y sont prises. L’Allemagne et la France semblaient s’y opposer, ainsi que certains autres pays européens. Mais ensuite, comme il s’est avéré plus tard, le président Bush, et c’est un homme fort, un homme politique fort, comme on me l’a dit plus tard : il nous a fait pression et nous avons été forcés d’être d’accord. C’est drôle, comme à la maternelle. Où sont les garanties ? De quel genre de jardin d’enfants s’agit-il, de quel genre de personnes s’agit-il, qui sont-ils ? Vous voyez, ils ont été « pressés » et ont accepté. Et puis ils disent : l’Ukraine ne fera pas partie de l’OTAN, vous savez. Je dis : je ne sais pas ; je sais que vous avez accepté en 2008, mais pourquoi ne l’accepterez-vous pas à l’avenir ? « Eh bien, ils nous ont pressés. » Je dis : pourquoi ne vous mettront-ils pas la pression demain — et vous serez à nouveau d’accord. Eh bien, c’est une absurdité. Je ne comprends tout simplement pas à qui parler là-bas. Nous sommes prêts à parler. Mais avec qui ? Où sont les garanties ? Aucun.
Cela signifie qu’ils ont commencé à développer le territoire de l’Ukraine. Quoi qu’il y ait là-bas, j’ai raconté le contexte, comment ce territoire s’est développé, quel type de relations il y avait avec la Russie. Une personne sur deux ou sur trois a toujours eu un lien avec la Russie. Et lors des élections dans une Ukraine indépendante et souveraine, qui a obtenu son indépendance à la suite de la Déclaration d’indépendance, et, en passant, il y est écrit que l’Ukraine est un État neutre, et en 2008, les portes, ou les portes, de L’OTAN s’est soudainement ouverte à cela. C’est un film intéressant ! Nous n’étions pas d’accord sur ce point. Ainsi, tous les présidents arrivés au pouvoir en Ukraine se sont appuyés sur l’électorat qui, d’une manière ou d’une autre, avait une bonne attitude envers la Russie. C’est le sud-est de l’Ukraine, c’est un grand nombre de personnes. Et il était très difficile de « tuer » cet électorat qui avait une attitude positive envers la Russie.
Viktor Ianoukovitch est arrivé au pouvoir et comment : pour la première fois, il a gagné après le président Koutchma — ils ont organisé un troisième tour, ce qui n’est pas prévu dans la Constitution ukrainienne. C’est un coup d’État. Imaginez, quelqu’un n’a pas aimé ça aux États-Unis.

T. Carlson : En 2014.

Vladimir Poutine : Non, avant. Non, non, c’est déjà arrivé. Après le président Koutchma, Viktor Ianoukovitch a remporté les élections. Mais ses adversaires n’ont pas reconnu cette victoire : les États-Unis ont soutenu l’opposition et programmé un troisième tour. Qu’est-ce que c’est ? C’est un coup d’État. Les États-Unis l’ont soutenu et il est arrivé au pouvoir à la suite du troisième tour… Imaginez qu’aux États-Unis, quelqu’un n’aime pas quelque chose — ils ont organisé un troisième tour, ce qui n’est pas prévu dans la Constitution américaine. Mais néanmoins, ils l’ont fait là-bas [en Ukraine]. D’accord, Viktor Iouchtchenko, considéré comme un homme politique pro-occidental, est arrivé au pouvoir. D’accord, mais nous avons également établi des relations avec lui, il est allé en visite à Moscou, nous sommes allés à Kiev et j’y suis allé. Nous nous sommes rencontrés dans un cadre informel. L’Occident est l’Occident — ​​qu’il en soit ainsi. Laissez faire, mais les gens travaillent. La situation doit évoluer à l’intérieur même de l’Ukraine indépendante. Après avoir dirigé le pays, la situation s’est aggravée et Viktor Ianoukovitch est finalement arrivé au pouvoir.
Peut-être qu’il n’était pas le meilleur président et politicien — je ne sais pas, je ne veux pas porter de jugement — mais la question de l’association avec l’Union européenne s’est posée. Mais nous avons toujours été très fidèles à cela : s’il vous plaît. Mais quand nous avons lu cet accord d’association, il s’est avéré que c’était un problème pour nous, car nous avons une zone de libre-échange avec l’Ukraine, des frontières douanières ouvertes, et l’Ukraine, selon cette association, a dû ouvrir ses frontières à l’Europe — et tout affluerait sur notre marché.
Nous avons dit : non, alors cela ne marchera pas, nous fermerons alors nos frontières avec l’Ukraine, nos frontières douanières. Ianoukovitch a commencé à calculer combien l’Ukraine gagnerait et combien elle perdrait, et a annoncé à ses homologues européens : je dois réfléchir à nouveau avant de signer. Dès qu’il a dit cela, des actions destructrices ont commencé au sein de l’opposition, soutenue par l’Occident, et tout a atteint le Maïdan et le coup d’État en Ukraine.

T. Carlson : Il a donc fait davantage de commerce avec la Russie qu’avec l’Union européenne ou l’Ukraine ?

Vladimir Poutine : Bien sûr. Ce n’est même pas une question de volumes d’échanges, même si c’est davantage. Le problème réside dans les liens de coopération sur lesquels repose l’ensemble de l’économie ukrainienne. Les liens de coopération entre les entreprises sont très étroits depuis l’époque de l’Union soviétique. Là-bas, une entreprise produisait des composants pour l’assemblage final en Russie et en Ukraine, et vice versa. Il y avait des liens très étroits.
Ils ont fait un coup d’État, même si nous, des États-Unis, je n’entrerai pas dans les détails maintenant, je pense que c’est inexact, mais on a quand même dit : vous calmez Ianoukovitch là-bas, et nous calmerons l’opposition ; que tout suive la voie du règlement politique. Nous avons dit : OK, nous sommes d’accord, faisons comme ça. Ianoukovitch n’a eu recours, comme nous l’ont demandé les Américains, ni aux forces armées, ni à la police. Et l’opposition armée à Kiev a mené un coup d’État. Qu’est-ce que ça veut dire ? Qui êtes-vous de toute façon ? — Je voulais demander aux dirigeants américains de l’époque.

T. Carlson : Avec le soutien de qui ?

Vladimir Poutine : Avec le soutien de la CIA, bien sûr. Une organisation pour laquelle vous vouliez autrefois travailler. Peut-être que Dieu merci, ils ne t’ont pas emmené. Bien qu’il s’agisse d’une organisation sérieuse, je comprends que mes anciens collègues, dans le sens où j’ai travaillé à la Première Direction principale, appartiennent au service de renseignement de l’Union soviétique. Ils ont toujours été nos adversaires. Le travail est le travail.
Techniquement, ils ont tout fait correctement, ils ont obtenu ce qu’ils voulaient : ils ont changé le gouvernement. Mais d’un point de vue politique, c’est une erreur colossale. Ici, bien entendu, les dirigeants politiques n’ont pas fait leur travail correctement. Les dirigeants politiques auraient dû voir à quoi cela aboutirait.
Ainsi, en 2008, les portes de l’Ukraine à l’OTAN se sont ouvertes. En 2014, ils ont mené un coup d’État, tandis que ceux qui n’ont pas reconnu le coup d’État, et c’est un coup d’État, ont commencé à être persécutés et ont créé une menace pour la Crimée, que nous avons été contraints de prendre sous notre protection. Ils ont déclenché la guerre dans le Donbass en 2014, en utilisant l’aviation et l’artillerie contre les civils. Après tout, c’est ici que tout a commencé. Il existe un enregistrement vidéo d’avions frappant Donetsk depuis le haut. Ils ont entrepris une opération militaire à grande échelle, une autre a échoué — ils se préparent encore. Et toujours sur fond de développement militaire de ce territoire et d’ouverture des portes à l’OTAN.
Eh bien, comment pouvons-nous ne pas nous inquiéter de ce qui se passe ? De notre part, ce serait une imprudence criminelle — voilà ce que ce serait. C’est simplement que les dirigeants politiques des États nous ont poussés vers une ligne au-delà de laquelle nous ne pouvions plus franchir, car cela détruirait la Russie elle-même. Et puis nous ne pouvions pas jeter nos coreligionnaires et, en fait, une partie du peuple russe sous cette machine militaire.
T. Carlson : Autrement dit, c’était huit ans avant le début du conflit. Qu’est-ce qui a provoqué ce conflit lorsque vous avez décidé que vous deviez quand même franchir cette étape ?
Vladimir Poutine : Au départ, le conflit a été provoqué par le coup d’État en Ukraine.
D’ailleurs, des représentants de trois pays européens sont arrivés : l’Allemagne, la Pologne et la France — et étaient les garants de l’accord signé entre le gouvernement de Ianoukovitch et l’opposition. Ils ont apposé leur signature en tant que garants. Malgré cela, l’opposition a mené un coup d’État, et tous ces pays ont prétendu qu’ils ne se souvenaient de rien du fait qu’ils étaient les garants d’un règlement pacifique. Ils l’ont immédiatement jeté au four, personne ne s’en souvient.
Je ne sais pas si les États-Unis savent quelque chose de cet accord entre l’opposition et le pouvoir et des trois garants qui, au lieu de renvoyer tout ce processus sur le terrain politique, ont soutenu le coup d’État. Même si cela ne servait à rien, croyez-moi. Parce que le président Ianoukovitch était d’accord avec tout et était prêt à des élections anticipées, qu’il n’avait aucune chance de gagner, pour être honnête, il n’avait aucune chance. Tout le monde le savait.
Mais pourquoi un coup d’État, pourquoi des sacrifices ? Pourquoi des menaces contre la Crimée ? Pourquoi alors avoir commencé les opérations dans le Donbass ? C’est ce que je ne comprends pas. C’est là que réside l’erreur de calcul. La CIA a achevé son travail en mettant en œuvre le coup d’État. Et, à mon avis, l’un des vice-secrétaires d’État a déclaré qu’ils avaient même dépensé une somme importante pour cela, près de cinq milliards [de dollars]. Mais l’erreur politique est colossale. Pourquoi fallait-il faire cela ? Les mêmes choses auraient pu être faites, mais légalement, sans faire de victimes, sans le début d’opérations militaires et sans perdre la Crimée. Et sans ces événements sanglants survenus sur le Maïdan, nous n’aurions pas levé le petit doigt ; cela ne nous serait jamais venu à l’esprit.
Parce que nous avons convenu qu’après l’effondrement de l’Union Soviétique, tout devrait être ainsi — le long des frontières des républiques fédérées. Nous étions d’accord avec cela. Mais nous n’avons jamais accepté l’expansion de l’OTAN, et encore moins que l’Ukraine fasse partie de l’OTAN. Nous n’étions pas d’accord sur le fait qu’il y aurait des bases de l’OTAN là-bas sans aucune conversation avec nous. Nous avons simplement supplié pendant des décennies : ne faites pas ceci, ne faites pas cela.
Quel a été le déclencheur des événements récents ? Premièrement, les dirigeants ukrainiens d’aujourd’hui ont déclaré qu’ils n’appliqueraient pas les accords de Minsk, qui ont été signés, comme vous le savez, après les événements de Minsk de 2014, au cours desquels un plan de règlement pacifique dans le Donbass a été élaboré. Non, les dirigeants de l’Ukraine d’aujourd’hui, le ministre des Affaires étrangères, tous les autres responsables, puis le président lui-même ont déclaré qu’ils n’aimaient rien dans ces accords de Minsk. En d’autres termes, ils ne s’y conformeront pas. Et les anciens dirigeants de l’Allemagne et de la France l’ont dit directement de nos jours — il y a un an et demi — ils ont dit honnêtement au monde entier que oui, ils avaient signé ces accords de Minsk, mais qu’ils n’avaient jamais eu l’intention de les mettre en œuvre. Nous avons simplement été menés par le nez.

T. Carlson : Avez-vous parlé avec le secrétaire d’État et le président ? Peut-être qu’ils avaient peur de vous parler ? Et leur avez-vous dit que s’ils continuaient à doter l’Ukraine d’armes, vous agiriez ?

Vladimir Poutine : Nous en parlions constamment. Nous avons appelé les dirigeants des États-Unis et des pays européens à arrêter immédiatement ce processus et à garantir la mise en œuvre des accords de Minsk. Franchement, je ne savais pas comment nous allions faire, mais j’étais prêt à le faire. C’est difficile pour l’Ukraine, il y a beaucoup d’éléments d’indépendance pour le Donbass, cela a été prévu pour ces territoires, c’est vrai. Mais j’en étais absolument sûr, je vais vous le dire maintenant : je croyais sincèrement que si nous parvenions à persuader les gens qui vivent dans le Donbass — il fallait encore les convaincre de revenir dans le cadre de l’État ukrainien — alors progressivement, les blessures disparaîtraient guérir. Petit à petit, lorsque cette partie du territoire reviendra à la vie économique, à l’environnement social général, au versement des retraites, des prestations sociales, tout va peu à peu, petit à petit, grandir ensemble. Non, personne ne voulait cela, tout le monde voulait résoudre le problème uniquement avec l’aide de la force militaire. Mais nous ne pouvions pas permettre cela.
Et tout cela en est arrivé à cette situation lorsqu’en Ukraine, ils ont annoncé : non, nous ne ferons rien. Nous avons commencé à nous préparer à une action militaire. Ils ont déclenché la guerre en 2014. Notre objectif est d’arrêter cette guerre. Et nous ne l’avons pas commencé en 2022, c’est une tentative pour l’arrêter.

T. Carlson : Pensez-vous avoir réussi à l’arrêter maintenant ? Avez-vous atteint vos objectifs ?

V. Poutine : Non, nous n’avons pas encore atteint nos objectifs, car l’un de nos objectifs est la dénazification. Il s’agit de l’interdiction de tous les mouvements néonazis. C’est l’un des problèmes dont nous avons discuté au cours du processus de négociation, qui s’est terminé à Istanbul au début de l’année dernière, mais qui ne s’est pas terminé à notre initiative, car on nous a dit, notamment aux Européens : il est impératif de créer les conditions pour la signature finale des documents. Mes collègues en France et en Allemagne ont dit : « Comment les imaginez-vous signer l’accord : avec un pistolet sur la tempe ? Nous devons retirer nos troupes de Kiev. » Je dis : bien. Nous avons retiré nos troupes de Kyiv.
Dès que nous avons retiré nos troupes de Kiev, nos négociateurs ukrainiens ont immédiatement jeté à la poubelle tous nos accords conclus à Istanbul et se sont préparés à une longue confrontation armée avec l’aide des États-Unis et de leurs satellites en Europe. Voici comment la situation a évolué. Et voilà à quoi elle ressemble maintenant.

T. Carlson : Qu’est-ce que la dénazification ? Qu’est-ce que cela signifie ?

Vladimir Poutine : Je veux juste en parler maintenant. C’est une question très importante.
Dénazification. Après avoir accédé à l’indépendance, l’Ukraine a commencé à rechercher son identité, comme le disent certains analystes occidentaux. Et je ne pouvais pas penser à quelque chose de mieux que de mettre les faux héros qui ont collaboré avec Hitler au premier plan de cette identité.
J’ai déjà dit qu’au début du XIXe siècle, lorsque sont apparus les théoriciens de l’indépendance et de la souveraineté de l’Ukraine, ils partaient du principe qu’une Ukraine indépendante devait entretenir de très bonnes et bonnes relations avec la Russie. Mais en raison du développement historique, du fait que lorsque ces territoires faisaient partie du Commonwealth polono-lituanien, la Pologne, les Ukrainiens ont été assez brutalement persécutés, confisqués, ils ont essayé de détruire cette identité, ils se sont comportés très cruellement, tout cela est resté dans le mémoire du peuple. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata, une partie de cette élite extrêmement nationaliste commença à collaborer avec Hitler, croyant que Hitler leur apporterait la liberté. Les troupes allemandes, même les troupes SS, ont confié le travail le plus sale, celui d’exterminer la population polonaise, la population juive, aux collaborateurs qui ont collaboré avec Hitler. D’où ce massacre brutal de la population polonaise, juive et russe aussi. À sa tête se trouvaient des personnages bien connus : Bandera, Shukhevych. Ce sont ces gens qui sont devenus des héros nationaux. C’est le problème. Et on nous le dit tout le temps : le nationalisme et le néonazisme existent dans d’autres pays. Oui, il y a des pousses, mais nous les écrasons, et dans d’autres pays, ils les écrasent. Mais en Ukraine, non, en Ukraine, ils sont devenus des héros nationaux, des monuments leur sont érigés, ils figurent sur des drapeaux, leurs noms sont criés par des foules qui marchent avec des torches, comme dans l’Allemagne nazie. Ce sont eux qui ont détruit les Polonais, les Juifs et les Russes. Cette pratique et cette théorie doivent cesser.
Bien sûr, toute nation qui s’est développée considère une partie du peuple là-bas… Je dis que cela fait partie du peuple russe commun, ils disent : non, nous sommes un peuple séparé. OK OK. Si quelqu’un se considère comme un peuple distinct, il en a le droit. Mais pas sur la base du nazisme, de l’idéologie nazie.

T. Carlson : Serez-vous satisfait du territoire que vous possédez déjà ?

Vladimir Poutine : Je vais terminer maintenant. Vous avez posé une question sur le néonazisme et la dénazification.
Le président ukrainien est venu au Canada — c’est bien connu, mais c’est passé sous silence en Occident — et a été présenté au Parlement canadien à un homme qui, comme l’a dit le président du Parlement, a combattu contre les Russes pendant la Seconde Guerre mondiale. Eh bien, qui a combattu contre les Russes pendant la Seconde Guerre mondiale ? Hitler et ses acolytes. Il s’est avéré que cet homme a servi dans les troupes SS et qu’il a personnellement tué des Russes, des Polonais et des Juifs. Ce sont les troupes SS, constituées de nationalistes ukrainiens, qui ont fait ce sale boulot. Le président de l’Ukraine s’est levé avec l’ensemble du Parlement canadien et a applaudi cet homme. Comment pouvez-vous imaginer cela ? À propos, le président ukrainien lui-même est juif de nationalité.

T. Carlson : Que ferez-vous à ce sujet ? Cela fait 80 ans que Hitler est mort, l’Allemagne nazie n’existe plus, c’est vrai. Vous dites vouloir éteindre ce feu du nationalisme ukrainien. Comment faire ?

Vladimir Poutine : Écoutez-moi. Votre question est très subtile… Et puis-je vous dire ce que j’en pense ? Ne serez-vous pas offensé ?

T. Carlson : Bien sûr que je ne le ferai pas.

V. Poutine : Cette question semble subtile, très méchante.
Vous dites : Hitler est parti depuis tant d’années, 80 ans. Mais son œuvre perdure. Ceux qui ont détruit les juifs, les Russes et les Polonais sont vivants. Et le président, l’actuel président de l’Ukraine d’aujourd’hui, l’applaudit au Parlement canadien, lui fait une standing ovation ! Comment pouvons-nous dire que nous avons complètement déraciné cette idéologie si ce que nous voyons se produit aujourd’hui ? C’est ce qu’est la dénazification selon notre compréhension. Nous devons nous débarrasser de ceux qui abandonnent cette théorie et cette pratique dans la vie et tentent de les préserver — c’est ça la dénazification. C’est ce que nous entendons par là.

T. Carlson : D’accord. Bien entendu, je ne défends pas le nazisme ou le néonazisme. Mais ma question est d’ordre pratique : vous ne contrôlez pas tout le pays, et il me semble que vous voulez tout contrôler. Mais comment peut-on alors déraciner l’idéologie, la culture, certains sentiments, l’histoire dans un pays que l’on ne contrôle pas ? Comment y parvenir ?

V. Poutine : Et vous savez, aussi étrange que cela puisse vous paraître, lors des négociations à Istanbul, nous avons néanmoins convenu que — tout est là sous forme écrite — le néonazisme ne sera pas cultivé en Ukraine, y compris qu’il le sera interdit au niveau législatif.
Monsieur Carlson, nous étions d’accord là-dessus. Il s’avère que cela peut être fait pendant le processus de négociation. Et il n’y a rien d’humiliant ici pour l’Ukraine en tant qu’État civilisé moderne. Quel État est-il autorisé à promouvoir la propagande nazie ? Pas vraiment ? C’est tout.

T. Carlson : Y aura-t-il des négociations ? Et pourquoi n’y a-t-il pas eu jusqu’à présent de telles négociations — des négociations de paix — concernant la résolution du conflit en Ukraine ?

Vladimir Poutine : Ils l’ont fait, ils ont atteint un stade très élevé d’accord sur les positions d’un processus complexe, mais ils étaient néanmoins presque terminés. Mais après le retrait des troupes de Kiev, comme je l’ai déjà dit, l’autre partie, l’Ukraine, a rejeté tous ces accords et a tenu compte des instructions des pays occidentaux — européens, américains — de se battre jusqu’au bout avec la Russie.
Et plus encore : le président ukrainien a légalement interdit les négociations avec la Russie. Il a signé un décret interdisant à quiconque de négocier avec la Russie. Mais comment négocierons-nous s’il s’interdit à lui-même et interdit à tout le monde ? Nous savons qu’il avance quelques idées concernant ce règlement. Mais pour se mettre d’accord sur quelque chose, il faut dialoguer, n’est-ce pas ?

T. Carlson : Oui, mais vous ne parlerez pas au président ukrainien, vous parlerez au président américain. À quand remonte la dernière fois que vous avez parlé avec Joe Biden ?

Vladimir Poutine : Je ne me souviens pas quand je lui ai parlé. Je ne m’en souviens pas, vous pouvez le rechercher.

T. Carlson : Vous ne vous en souvenez pas ?

V. Poutine : Non, quoi, je dois me souvenir de tout, ou quoi ? J’ai beaucoup de choses à faire. Nous avons des affaires politiques internes.

T. Carlson : Mais il finance la guerre que vous menez.

V. Poutine : Oui, il finance, mais quand je lui ai parlé, c’était bien sûr avant le début d’une opération militaire spéciale, et d’ailleurs, je lui ai dit alors — je n’entrerai pas dans les détails, je n’ai jamais faites-le — mais je lui ai alors dit : je crois que vous commettez une énorme erreur aux proportions historiques, en soutenant tout ce qui se passe là-bas, en Ukraine, en repoussant la Russie. Je lui en ai parlé — je lui ai dit plus d’une fois, d’ailleurs. Je pense que ce sera correct — ici, je me limiterai à cela.

T. Carlson : Qu’a-t-il dit ?

Vladimir Poutine : Demandez-lui, s’il vous plaît. C’est simple pour vous : vous êtes citoyen des États-Unis, allez lui demander. Il est inapproprié de ma part de commenter notre conversation.

T. Carlson : Mais vous ne lui avez plus parlé depuis — après février 2022 ?

Vladimir Poutine : Non, nous n’avons pas parlé. Mais nous avons certains contacts. Au fait, vous vous souvenez quand je vous ai parlé de ma proposition de travailler ensemble sur un système de défense antimissile ?

T. Carlson : Oui.

Vladimir Poutine : Vous pouvez demander à tout le monde : Dieu merci, ils sont tous bien vivants. L’ancien président et Condoleezza [Rice] sont bien vivants et, à mon avis, M. Gates et l’actuel directeur de la Central Intelligence Agency, M. Burns — il était alors ambassadeur en Russie, à mon avis, un ambassadeur très réussi. Ils sont tous témoins de ces conversations. Leur demander.

La même chose est vraie ici : si vous êtes intéressé par ce que m’a répondu M. le président Biden, demandez-lui. En tout cas, lui et moi avons parlé de ce sujet.

T. Carlson : Je comprends parfaitement cela, mais de l’extérieur, pour un observateur extérieur, il peut sembler que tout cela pourrait aboutir à une situation où le monde entier serait au bord de la guerre, peut-être même que des frappes nucléaires seraient menées. . Pourquoi n’appelez-vous pas Biden et dites-lui : résolvons ce problème d’une manière ou d’une autre.

V. Poutine : Que devons-nous décider ? Tout est très simple. Nous avons, je le répète, des contacts à travers différents départements. Je vais vous dire ce que nous disons à ce sujet et ce que nous transmettons aux dirigeants américains : si vous voulez vraiment arrêter les hostilités, vous devez arrêter la fourniture d’armes — tout se terminera dans quelques semaines, c’est tout, et puis vous pouvez vous mettre d’accord sur certains, puis, avant de le faire, arrêtez-vous.

Quoi de plus simple ? Pourquoi devrais-je l’appeler ? De quoi parler ou de quoi mendier ? « Allez-vous fournir telles ou telles armes à l’Ukraine ? Oh, j’ai peur, j’ai peur, s’il te plaît, ne livre pas. De quoi parle-t-il ?

T. Carlson : Pensez-vous que l’OTAN craint que cela ne dégénère en une guerre mondiale ou même en un conflit nucléaire ?

V. Poutine : En tout cas, ils en parlent et tentent d’intimider leur population avec une menace russe imaginaire. C’est une évidence. Et les gens réfléchis — pas les gens ordinaires, mais les gens réfléchis, les analystes, ceux qui sont impliqués dans la vraie politique, juste les gens intelligents — comprennent parfaitement qu’il s’agit d’un faux. La menace russe est en train de s’aggraver.

T. Carlson : Voulez-vous parler de la menace d’une invasion russe, par exemple en Pologne ou en Lettonie ? Pouvez-vous imaginer un scénario dans lequel vous enverriez des troupes russes en Pologne ?

V. Poutine : Seulement dans un cas : s’il y a une attaque contre la Russie depuis la Pologne. Pourquoi ? Parce que nous n’avons aucun intérêt ni en Pologne ni en Lettonie — nulle part. Pourquoi avons-nous besoin de ça ? Nous n’avons tout simplement aucun intérêt. Juste des menaces.

T. Carlson : L’argument — je pense que vous le savez bien — est le suivant : oui, il a envahi l’Ukraine, il a des revendications territoriales sur l’ensemble du continent. Êtes-vous en train de dire sans ambiguïté que vous n’avez pas de telles revendications territoriales ?

Vladimir Poutine : Ceci est absolument exclu. Il n’est pas nécessaire d’être un analyste : il est contraire au bon sens de se laisser entraîner dans une sorte de guerre mondiale. Et une guerre mondiale amènerait l’humanité toute entière au bord de la destruction. Il est évident.

Il existe bien sûr des moyens de dissuasion. Nous n’avons cessé de faire peur à tout le monde : demain la Russie utilisera des armes nucléaires tactiques, demain elle utilisera celle-ci — non, après-demain. Et alors ? Ce ne sont que des histoires d’horreur pour les gens ordinaires, afin d’extorquer de l’argent supplémentaire aux contribuables américains et européens lors de la confrontation avec la Russie sur le théâtre d’opérations militaires ukrainien. L’objectif est d’affaiblir la Russie autant que possible.

T. Carlson : L’un des sénateurs les plus expérimentés, Chuck Schumer, a déclaré hier, je crois : nous devons continuer à financer l’Ukraine, sinon les soldats américains devront finalement combattre en Ukraine plutôt qu’en Ukraine. Comment évaluez-vous une telle affirmation ?

Vladimir Poutine : C’est une provocation, et une provocation bon marché en plus. Je ne comprends pas pourquoi les soldats américains doivent combattre en Ukraine. Il y a des mercenaires américains là-bas. La plupart des mercenaires viennent de Pologne, en deuxième position les mercenaires des États-Unis et en troisième position ceux de Géorgie. Si quelqu’un souhaite envoyer des troupes régulières, cela mettra certainement l’humanité au bord d’un conflit mondial très grave. Il est évident.

Les États-Unis en ont-ils besoin ? Pour quoi ? À des milliers de kilomètres du territoire national ! Vous n’avez rien à faire ? Vous avez beaucoup de problèmes à la frontière, des problèmes de migration, des problèmes de dette nationale — plus de 33 000 milliards de dollars. Il n’y a rien à faire — vous devez vous battre en Ukraine ?

Ne vaudrait-il pas mieux parvenir à un accord avec la Russie ? Parvenir à un accord, en comprenant déjà la situation qui se développe aujourd’hui, en comprenant que la Russie se battra jusqu’au bout pour ses intérêts et, en comprenant cela, en fait, revenons au bon sens, commençons à respecter notre pays, ses intérêts et regardons pour quoi — quelles solutions ? Il me semble que c’est beaucoup plus intelligent et rationnel.

T. Carlson : Qui a fait exploser Nord Stream ?

Vladimir Poutine : Vous, bien sûr. (Rire.)

T. Carlson : J’étais occupé ce jour-là. Je n’ai pas fait exploser Nord Stream.

Vladimir Poutine : Vous avez peut-être personnellement un alibi, mais la CIA [CIA] n’en a pas.

T. Carlson : Avez-vous des preuves que l’OTAN ou la CIA ont fait cela ?

V. Poutine : Vous savez, je n’entrerai pas dans les détails, mais dans de tels cas, ils disent toujours : cherchez quelqu’un qui est intéressé. Mais dans ce cas, nous devons non seulement chercher quelqu’un qui est intéressé, mais aussi quelqu’un qui peut le faire. Car il y a peut-être beaucoup d’intéressés, mais tout le monde ne peut pas monter au fond de la mer Baltique et réaliser cette explosion. Ces deux composantes doivent être liées : qui est intéressé et qui peut.

T. Carlson : Mais je ne comprends pas très bien. Il s’agit du plus grand acte de terrorisme industriel de l’histoire et, en outre, de la plus grande émission de CO2 dans l’atmosphère. Mais compte tenu du fait que vous et vos services de renseignement disposez de preuves, pourquoi ne présentez-vous pas de telles preuves et ne gagnez-vous pas cette guerre de propagande ?

V. Poutine : Il est très difficile de vaincre les États-Unis dans la guerre de propagande, car les États-Unis contrôlent tous les médias du monde et de très nombreux médias européens. Les bénéficiaires ultimes des plus grands médias européens sont les fondations américaines. Vous ne le savez pas ? Par conséquent, vous pouvez vous impliquer dans ce travail, mais cela coûte, comme on dit, plus cher pour vous-même. Nous pouvons simplement exposer nos sources d’information, mais nous n’obtiendrons pas de résultats. Ce qui s’est passé est déjà clair pour le monde entier, et même les analystes américains en parlent directement. Est-ce vrai.

T. Carlson : Oui, mais la question est — vous avez travaillé en Allemagne, c’est bien connu, et les Allemands comprennent clairement que leurs partenaires de l’OTAN ont fait cela, bien sûr, cela a porté un coup dur à l’économie allemande — pourquoi alors les Allemands silencieux ? Cela me laisse perplexe : pourquoi les Allemands n’ont-ils rien dit à ce sujet ?

Vladimir Poutine : Cela me surprend également. Mais les dirigeants allemands d’aujourd’hui ne sont pas guidés par les intérêts nationaux, mais par les intérêts de l’Occident collectif, sans quoi il est difficile d’expliquer la logique de leurs actions ou de leur inaction. Après tout, il ne s’agit pas seulement du Nord Stream 1, qui a explosé. Nord Stream 2 a été endommagé, mais un pipeline est bel et bien vivant et peut fournir du gaz à l’Europe, mais l’Allemagne ne l’ouvre pas. Nous sommes prêts, s’il vous plaît.

Il existe une autre route à travers la Pologne, Yamal — appelée Europe, un flux important peut également être effectué. La Pologne l’a fermé, mais la Pologne profite des Allemands en recevant de l’argent des fonds paneuropéens, et le principal donateur de ces fonds paneuropéens est l’Allemagne. L’Allemagne nourrit la Pologne dans une certaine mesure. Et ils ont pris et fermé la route vers l’Allemagne. Pour quoi ? Je ne comprends pas.

L’Ukraine, à laquelle les Allemands fournissent des armes et donnent de l’argent. Le deuxième sponsor après les États-Unis en termes d’aide financière à l’Ukraine est l’Allemagne. Deux routes gazières traversent le territoire de l’Ukraine. Ils ont emprunté une route et l’ont simplement fermée, les Ukrainiens. Ouvrez une deuxième route et recevez du gaz de Russie. Ils ne s’ouvrent pas.

Pourquoi les Allemands ne disent-ils pas : “Écoutez, les gars, nous vous donnons de l’argent et des armes. Dévissez la vanne, s’il vous plaît, laissez le gaz couler de Russie pour nous. Nous achetons du gaz liquéfié à des prix exorbitants en Europe, ce qui réduit à zéro le niveau de notre compétitivité et de l’économie dans son ensemble. Voulez-vous qu’on vous donne de l’argent ? Vivons normalement, laissons notre économie gagner de l’argent, nous vous donnons de l’argent à partir de là. Non, ils ne font pas ça. Pourquoi ? Leur demander. (Il frappe sur la table.) Ce qu’il y a ici et ce qu’ils ont dans la tête, c’est la même chose. Les gens là-bas sont très incompétents.

T. Carlson : Peut-être que le monde est désormais divisé en deux hémisphères : un hémisphère avec une énergie bon marché, l’autre non.

Je veux poser une question : le monde est désormais multipolaire, pouvez-vous décrire les alliances, les blocs, qui est de quel côté, à votre avis ?

Vladimir Poutine : Écoutez, vous avez dit que le monde était divisé en deux hémisphères. La tête est divisée en deux hémisphères : l’un est responsable d’un domaine d’activité, l’autre est plus créatif, et ainsi de suite. Mais c’est toujours une tête. Il faut que le monde soit uni, que la sécurité soit commune et non conçue pour ce « milliard d’or ». Et alors — seulement dans ce cas — le monde sera stable, durable et prévisible. Et tant que la tête est divisée en deux parties, c’est une maladie, une maladie grave. Le monde traverse cette période de grave maladie.

Mais il me semble que grâce, entre autres, au journalisme honnête — ils [les journalistes] travaillent comme des médecins — il sera peut-être possible de relier tout cela d’une manière ou d’une autre.

T. Carlson : Laissez-moi vous donner un exemple. Le dollar américain a uni le monde entier à bien des égards. Pensez-vous que le dollar va disparaître comme monnaie de réserve ? Comment les sanctions ont-elles changé la place du dollar dans le monde ?

V. Poutine : Vous savez, c’est l’une des erreurs stratégiques les plus graves de la direction politique des États-Unis : utiliser le dollar comme instrument de lutte en matière de politique étrangère. Le dollar est la base de la puissance des États-Unis. Je pense que tout le monde le comprend très bien : peu importe le nombre de dollars que vous imprimez, ils volent partout dans le monde. L’inflation aux États-Unis est minime : à mon avis, trois pour cent, soit environ 3,4, est tout à fait acceptable pour les États-Unis. Et ils impriment sans fin, bien sûr. Que dit une dette de 33 000 milliards ? C’est le même problème.

Il s’agit néanmoins de l’arme principale permettant de maintenir la puissance américaine dans le monde. Une fois que les dirigeants politiques ont décidé d’utiliser le dollar comme outil politique, ils ont attaqué cette puissance américaine. Je ne veux pas utiliser d’expressions illettrées, mais c’est une bêtise et une énorme erreur.

Regardez ce qui se passe dans le monde. Même parmi les alliés des États-Unis, les réserves de dollars diminuent désormais. Tout le monde regarde ce qui se passe et commence à chercher des moyens de se protéger. Mais si, à l’égard de certains pays, les États-Unis appliquent des mesures restrictives telles que la limitation des paiements, le gel des avoirs, etc., cela constitue une grande alarme et un signal pour le monde entier.

Que se passait-il entre nous ? Jusqu’en 2022, environ 80 % des paiements du commerce extérieur russe étaient effectués en dollars et en euros. Dans le même temps, les dollars représentaient environ 50 pour cent de nos règlements avec des pays tiers, et maintenant, à mon avis, il n’en reste que 13 pour cent. Mais ce n’est pas nous qui avons interdit l’utilisation du dollar, nous n’avons pas lutté pour cela. Les États-Unis ont décidé de limiter nos paiements en dollars. Je pense que c’est complètement absurde, vous savez, du point de vue des intérêts des États-Unis eux-mêmes, des contribuables américains. Parce que cela porte un coup dur à l’économie américaine et mine la puissance des États-Unis dans le monde.

À propos, les paiements en yuans s’élevaient à environ trois pour cent. Aujourd’hui, nous payons 34 pour cent en roubles et à peu près autant, un peu plus de 34 pour cent, en yuans.

Pourquoi les États-Unis ont-ils fait cela ? Je ne peux qu’attribuer cela à l’arrogance. Ils pensaient probablement que tout allait s’effondrer, mais rien ne s’est effondré. De plus, regardez, d’autres pays, y compris les pays producteurs de pétrole, commencent à parler et le font déjà, en payant la vente du pétrole en yuans. Comprenez-vous que cela se produit ou non ? Est-ce que quelqu’un comprend cela aux États-Unis ? Que fais-tu ? Vous vous élaguez… Demandez à tous les experts, à toute personne intelligente et réfléchie aux États-Unis : qu’est-ce que le dollar pour les États-Unis ? Tu le tues toi-même.

T. Carlson : Je pense que c’est une évaluation vraiment juste.

Question suivante. Peut-être avez-vous échangé une puissance coloniale contre une autre, mais plus douce ? Peut-être que les BRICS risquent aujourd’hui d’être dominés par une puissance coloniale plus gentille, la Chine ? Est-ce bon pour la souveraineté, selon vous ? Est-ce que ceci te dérange ?

Vladimir Poutine : Nous sommes bien conscients de ces histoires d’horreur. C’est une histoire d’horreur. Nous sommes voisins de la Chine. Les voisins, comme les proches, ne sont pas choisis. Nous avons avec eux une frontière commune de plusieurs milliers de kilomètres. C’est le premier.

Deuxièmement, nous sommes habitués à vivre ensemble depuis des siècles.

Troisièmement, la philosophie de la politique étrangère chinoise est non agressive, la pensée de la politique étrangère chinoise est toujours à la recherche d’un compromis, et nous le constatons.

Le point suivant est le suivant. On nous le répète tout le temps, et vous avez maintenant essayé de présenter cette histoire d’horreur sous une forme douce, mais c’est néanmoins la même histoire d’horreur : le volume de la coopération avec la Chine augmente. Le taux de croissance de la coopération entre la Chine et l’Europe est de plus en plus élevé que le taux de croissance de la coopération avec la Chine de la Fédération de Russie. Demandez aux Européens : n’ont-ils pas peur ? Peut-être qu’ils ont peur, je ne sais pas, mais ils essaient à tout prix d’entrer sur le marché chinois, surtout lorsqu’ils sont aujourd’hui confrontés à des problèmes économiques. Et les entreprises chinoises développent le marché européen.

N’y a-t-il pas une petite présence d’entreprises chinoises aux États-Unis ? Oui, les décisions politiques sont telles qu’elles tentent de limiter la coopération avec la Chine. Monsieur Tucker, vous le faites à votre propre détriment : en limitant la coopération avec la Chine, vous le faites à votre propre détriment. Il s’agit d’un domaine délicat et il n’existe pas de solutions linéaires simples, comme c’est le cas pour le dollar.

C’est pourquoi, avant d’introduire des sanctions illégitimes – illégitimes du point de vue de la Charte des Nations Unies — nous devons réfléchir attentivement. À mon avis, cela pose problème à ceux qui prennent les décisions.

T. Carlson : Vous avez dit il y a une minute qu’aujourd’hui, le monde serait bien meilleur s’il n’y avait pas deux alliances concurrentes qui se font concurrence. Peut-être que l’administration américaine actuelle, comme vous le dites, comme vous le croyez, est opposée à vous, mais peut-être que la prochaine administration américaine, le gouvernement après Joe Biden, voudra établir des liens avec vous et vous voudrez établir des liens avec eux ? Ou cela n’a pas d’importance ?

Vladimir Poutine : Je vais vous le dire maintenant.

Mais pour terminer la question précédente. Nous disposons de 200 milliards de dollars, nous nous sommes fixé un objectif avec mon collègue et ami, le président Xi Jinping, d’atteindre cette année 200 milliards de dollars de chiffre d’affaires commercial avec la Chine. Et nous avons dépassé cette barre. Selon nos données, cela représente déjà 230 milliards, selon les statistiques chinoises — 240 milliards de dollars, si tout est calculé en dollars, nous avons un chiffre d’affaires commercial avec la Chine.

Et une chose très importante : nous avons un chiffre d’affaires commercial équilibré, et il se complète dans le secteur de la haute technologie, dans le secteur de l’énergie et dans le domaine du développement scientifique. C’est très équilibré.

Quant aux BRICS dans leur ensemble — la Russie est devenue présidente des BRICS cette année — les pays BRICS se développent à un rythme très rapide.

Écoutez, à Dieu ne plaise, pour ne pas vous tromper, mais en 1992, à mon avis, la part des pays du G7 dans l’économie mondiale était de 47 pour cent, et en 2022, elle est tombée, à mon avis, à quelque chose comme 30 pour cent. La part des pays BRICS en 1992 n’était que de 16 pour cent, mais elle dépasse désormais le niveau des « sept ». Et cela n’est lié à aucun événement en Ukraine. Les tendances du développement du monde et de l’économie mondiale sont telles que je viens de le mentionner, et cela est inévitable. Cela va continuer à se produire : à mesure que le soleil se lève, il est impossible de l’empêcher, il faut s’y adapter.

Comment les États-Unis s’adaptent-ils ? Avec l’aide de la force : sanctions, pressions, bombardements, recours aux forces armées. Cela a à voir avec un excès de confiance. Les gens de votre élite politique ne comprennent pas que le monde change en raison de circonstances objectives, et que vous devez prendre les bonnes décisions avec compétence, à temps, en temps opportun afin de maintenir votre niveau, excusez-moi, même si quelqu’un veut un niveau de domination. De telles actions grossières, notamment à l’égard de la Russie et d’autres pays, conduisent au résultat opposé. C’est une évidence, c’est déjà devenu une évidence aujourd’hui.

Vous me demandez maintenant : un autre leader viendra-t-il changer quelque chose ? Il ne s’agit pas du leader, ni de la personnalité d’une personne en particulier. J’avais de très bonnes relations avec Bush, par exemple. Je sais qu’aux États-Unis, il était décrit comme une sorte de gars de la campagne qui ne comprenait pas grand-chose à rien. Je vous assure que ce n’est pas le cas. Je pense qu’il a également commis beaucoup d’erreurs concernant la Russie. Je vous ai parlé de 2008 et de la décision de Bucarest d’ouvrir les portes de l’OTAN en Ukraine, etc. C’est ce qui lui est arrivé, il a fait pression sur les Européens.

Mais dans l’ensemble, sur le plan humain, j’ai eu une relation très gentille et bonne avec lui. Il n’est pas pire que n’importe quel autre homme politique américain, russe ou européen. Je vous assure qu’il comprenait ce qu’il faisait, tout comme les autres. Trump et moi avions une relation tellement personnelle.

Il ne s’agit pas de la personnalité du leader, mais de l’humeur des élites. Si l’idée de domination à tout prix et avec l’aide de la force prévaut dans la société américaine, alors rien ne changera — la situation ne fera qu’empirer. Et si finalement on se rend compte que le monde change en raison de circonstances objectives et que nous devons être capables de nous y adapter à temps, en utilisant les avantages dont disposent encore les États-Unis aujourd’hui, alors, probablement, quelque chose peut changer.

Regardez, l’économie chinoise est devenue la première économie au monde en termes de parité de pouvoir d’achat ; en termes de volume, elle a depuis longtemps dépassé les États-Unis. Viennent ensuite les États-Unis, puis l’Inde — un milliard et demi d’habitants, puis le Japon et la Russie à la cinquième place. Au cours de l’année écoulée, la Russie est devenue la première économie d’Europe, malgré toutes les sanctions et restrictions. Est-ce normal de votre point de vue ? Sanctions, restrictions, impossibilité d’effectuer des paiements en dollars, déconnexion de SWIFT, sanctions contre nos navires transportant du pétrole, sanctions contre les avions, sanctions dans tout, partout. Le plus grand nombre de sanctions appliquées dans le monde sont appliquées à la Russie. Et nous sommes devenus la première économie d’Europe à cette époque.

Les outils utilisés par les États-Unis ne fonctionnent pas. Eh bien, nous devons réfléchir à quoi faire. Si cette prise de conscience parvient aux élites dirigeantes, alors oui, alors la première personne de l’État agira en anticipant ce que les électeurs et les personnes qui prennent les décisions à différents niveaux attendent de lui. Alors quelque chose pourrait changer.

T. Carlson : Vous décrivez deux systèmes différents, vous dites que le leader agit dans l’intérêt des électeurs, mais en même temps, certaines décisions sont prises par les classes dirigeantes. Vous dirigez le pays depuis de nombreuses années, qu’en pensez-vous, avec votre expérience, qui prend les décisions en Amérique ?

V. Poutine : Je ne sais pas. L’Amérique est un pays complexe, donc conservateur d’un côté et en évolution rapide de l’autre. Ce n’est pas facile pour nous de comprendre cela.

Qui prend les décisions lors des élections ? Est-il possible de comprendre cela lorsque chaque État a sa propre législation, chaque État s’autoréglemente et que quelqu’un peut être exclu des élections au niveau de l’État. Il s’agit d’un système électoral en deux étapes, il nous est très difficile de comprendre cela. Bien sûr, deux partis dominent : les Républicains et les Démocrates. Et dans le cadre de ce système de partis, il existe des centres qui prennent et préparent les décisions.

Alors, regardez, pourquoi, à mon avis, une politique de pression aussi erronée, grossière et totalement infondée a-t-elle été menée à l’égard de la Russie après l’effondrement de l’Union soviétique ? Après tout, c’est une politique de pression. L’élargissement de l’OTAN, le soutien aux séparatistes du Caucase, la création d’un système de défense antimissile, autant d’éléments de pression. Pression, pression, pression… Puis l’Ukraine a été entraînée dans l’OTAN. Tout n’est que pression, pression. Pourquoi ?

Je pense aussi parce que, relativement parlant, une capacité de production excédentaire a été créée. Au cours de la lutte contre l’Union soviétique, de nombreux centres différents et des spécialistes de l’Union soviétique ont été créés, qui ne pouvaient rien faire d’autre. Il leur semblait qu’ils convainquaient les dirigeants politiques : ils devaient continuer à marteler la Russie, tenter de l’effondrer davantage, créer plusieurs entités quasi-étatiques sur ce territoire et les soumettre sous une forme divisée, utiliser leur potentiel combiné pour la lutte future avec la Chine. C’est une erreur, y compris l’excès de potentiel de ceux qui ont œuvré pour affronter l’Union Soviétique. Nous devons nous débarrasser de cela — il faut qu’il y ait des forces nouvelles, des gens qui regardent vers l’avenir et comprennent ce qui se passe dans le monde.

Voyez comment l’Indonésie se développe ! 600 millions de personnes. Où pouvons-nous échapper à cela ? Nulle part. Nous devons simplement supposer que l’Indonésie rejoindra, elle est déjà en train de rejoindre, le club des principales économies mondiales, quoi qu’il arrive — que cela plaise ou non.

Oui, nous comprenons et sommes conscients qu’aux États-Unis, malgré tous les problèmes économiques, il existe toujours une situation normale et une croissance économique décente — une croissance du PIB de 2,5 pour cent, à mon avis.

Mais si nous garantissons l’avenir, nous devons alors changer notre approche face à ce qui change. Comme je l’ai déjà dit, le monde changera encore, quelle que soit la fin des événements en Ukraine. Le monde change. Dans les États eux-mêmes, les experts écrivent que les États changent progressivement leur position dans le monde — vos experts eux-mêmes écrivent, je les lis. La seule question est de savoir comment cela va se produire : douloureusement, rapidement ou doucement, progressivement ? Et ceci est écrit par des gens qui ne sont pas antiaméricains — ils suivent simplement les tendances du développement dans le monde. C’est tout. Afin de les évaluer et de modifier les politiques, nous avons besoin de personnes qui réfléchissent, regardent vers l’avenir et sont capables d’analyser et de recommander certaines décisions au niveau des dirigeants politiques.

T. Carlson : Je dois demander. Vous avez clairement dit que l’expansion de l’OTAN constituait une violation des promesses et constituait une menace pour votre pays. Mais avant d’envoyer des troupes en Ukraine, lors d’une conférence sur la sécurité, le vice-président américain a soutenu le désir du président ukrainien d’adhérer à l’OTAN. Pensez-vous que cela a également provoqué des hostilités ?

Vladimir Poutine : Je le répète encore une fois : nous avons proposé à plusieurs reprises de rechercher une solution aux problèmes apparus en Ukraine après le coup d’État de 2014 par des moyens pacifiques. Mais personne ne nous a écoutés. De plus, les dirigeants ukrainiens, qui étaient sous le contrôle total des États-Unis, ont soudainement annoncé qu’ils n’appliqueraient pas les accords de Minsk — ils n’aiment rien là-bas — et ont poursuivi leurs activités militaires sur ce territoire. Et en parallèle, ce territoire était développé par les structures militaires de l’OTAN sous le couvert de divers centres de formation et de recyclage du personnel. Ils ont essentiellement commencé à y créer des bases. C’est tout.

En Ukraine, ils ont annoncé que les Russes étaient une nation non titulaire et ont en même temps adopté des lois limitant les droits des nations non titulaires. En Ukraine. L’Ukraine, ayant reçu tous ces territoires du sud-est en cadeau du peuple russe, a soudainement annoncé que les Russes de ce territoire étaient une nation sans titre. Bien ? Tout cela a conduit à la décision de mettre fin à la guerre déclenchée par les néonazis en Ukraine en 2014, par des moyens armés.

T. Carlson : Pensez-vous que Zelensky a la liberté de négocier un règlement de ce conflit ?

V. Poutine : Je ne sais pas. Il y a des détails là, bien sûr, c’est difficile pour moi de juger. Mais je pense que oui, en tout cas, c’était le cas. Son père s’est battu contre les fascistes, les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, je lui en ai parlé un jour. J’ai dit : « Volodia, qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi soutenez-vous les néonazis en Ukraine aujourd’hui alors que votre père luttait contre le fascisme ? C’est un soldat de première ligne. » Je ne dirai pas ce qu’il a répondu, c’est un sujet distinct et je pense que c’est incorrect.

Mais quant à la liberté de choix, pourquoi pas ? Il est arrivé au pouvoir parce que la population ukrainienne espérait qu’il mènerait l’Ukraine à la paix. Il en a parlé — grâce à cela, il a remporté les élections avec un énorme avantage. Mais ensuite, quand je suis arrivé au pouvoir, à mon avis, j’ai réalisé deux choses. Premièrement, il vaut mieux ne pas se disputer avec les néonazis et les nationalistes, car ils sont agressifs et très actifs — on peut tout attendre d’eux. Et deuxièmement, l’Occident, dirigé par les États-Unis, les soutient et soutiendra toujours ceux qui combattent la Russie — c’est rentable et sûr. Il a donc adopté la position correspondante, tout en promettant à son peuple de mettre fin à la guerre en Ukraine. Il a trompé ses électeurs.

T. Carlson : Pensez-vous qu’aujourd’hui, en février 2024, il a la liberté de parler à votre gouvernement et d’essayer d’aider son pays d’une manière ou d’une autre ? Peut-il même le faire lui-même ?

Vladimir Poutine : Pourquoi pas ? Il se considère comme le chef de l’État, il a remporté les élections. Même si nous, en Russie, pensons que tout ce qui s’est passé après 2014 est la principale source de pouvoir, c’est un coup d’État et, en ce sens, même le gouvernement actuel est imparfait. Mais il se considère comme président et, à ce titre, il est reconnu par les États-Unis, toute l’Europe et presque tout le reste du monde. Pourquoi pas ? Il peut.

Nous avons négocié avec l’Ukraine à Istanbul, nous nous sommes mis d’accord, il était au courant. De plus, le chef du groupe de négociation, M. Arakhamia, je pense, est son nom de famille, il dirige toujours la faction du parti au pouvoir, le parti du président à la Rada. Il dirige toujours la faction présidentielle à la Rada et siège toujours au Parlement du pays. Il a même apposé sa signature préliminaire sur ce document dont je vous parle. Mais ensuite il a déclaré publiquement au monde entier : « Nous étions prêts à signer ce document, mais M. Johnson, alors Premier ministre de Grande-Bretagne, est venu, nous en a dissuadé et a dit qu’il valait mieux se battre avec la Russie. Ils nous donneront tout pour que nous puissions restituer ce qui a été perdu lors des affrontements avec la Russie. Et nous avons accepté cette proposition. » Écoutez, sa déclaration a été publiée. Il l’a dit publiquement.

Peuvent-ils y revenir ou non ? C’est la question : le veulent-ils ou non ? Et après cela, le président ukrainien a publié un décret interdisant les négociations avec nous. Qu’il annule ce décret, et c’est tout. Nous n’avons jamais refusé les négociations. Nous entendons tout le temps : la Russie est-elle prête, prête ? Oui, nous n’avons pas refusé ! Ils ont publiquement refusé. Eh bien, qu’il annule son décret et entame des négociations. Nous n’avons jamais refusé.

Et le fait qu’ils se soient soumis aux exigences ou à la persuasion de l’ancien Premier ministre britannique, M. Johnson, me semble absurde et très, comment dire, triste. Parce que, comme l’a dit M. Arakhamia, « il y a un an et demi, nous aurions pu arrêter ces hostilités, arrêter cette guerre, mais les Britanniques nous ont persuadés et nous avons refusé ». Où est M. Johnson maintenant ? Et la guerre continue.

T. Carlson : C’est une bonne question. Pourquoi a-t-il fait ça ?

Vladimir Poutine : Qui diable le sait, je ne le comprends pas moi-même. Il y avait une configuration générale. Pour une raison quelconque, tout le monde a l’illusion que la Russie peut être vaincue sur le champ de bataille — par arrogance, d’un cœur pur, mais pas d’un grand esprit.

T. Carlson : Vous avez décrit le lien entre la Russie et l’Ukraine, vous avez décrit la Russie comme un pays orthodoxe, vous en avez parlé. Qu’est-ce que cela signifie pour toi ? Vous êtes le leader d’un pays chrétien, comme vous vous décrivez. Quel effet cela a-t-il sur vous ?

V. Poutine : Vous savez, comme je l’ai déjà dit, en 988 le prince Vladimir a baptisé, il a lui-même été baptisé à l’instar de sa grand-mère, la princesse Olga, puis il a baptisé son escouade, et puis progressivement, au cours de plusieurs années, il a baptisé toute la Russie. Ce fut un long processus — des païens aux chrétiens, cela a pris de nombreuses années. Mais en fin de compte, c’est l’orthodoxie, le christianisme oriental, profondément enraciné dans la conscience du peuple russe.

Lorsque la Russie s’est élargie et a absorbé d’autres peuples professant l’islam, le bouddhisme et le judaïsme, la Russie a toujours été très loyale envers ceux qui professent d’autres religions. C’est sa force. C’est absolument clair.

Et le fait est que dans toutes les religions du monde dont je viens de parler et qui sont les religions traditionnelles de la Fédération de Russie, en fait, les principales thèses, les principales valeurs sont très similaires, sinon elles sont les mêmes. Et les autorités russes ont toujours été très attentives à la culture et à la religion des peuples entrés dans l’Empire russe. C’est là, à mon avis, la base de la sécurité et de la stabilité de l’État russe. Parce que tous les peuples habitant la Russie la considèrent fondamentalement comme leur patrie.

Si, par exemple, des gens viennent d’Amérique latine ou d’Europe — un exemple encore plus clair et compréhensible — les gens viennent, mais ils sont aussi venus de leur patrie historique vers vous ou vers des pays européens. Et les gens qui professent des religions différentes en Russie considèrent la Russie comme leur patrie — ils n’ont pas d’autre patrie. Nous sommes ensemble, c’est une grande famille. Et nos valeurs traditionnelles sont très similaires. Quand j’ai dit « c’est une grande famille », mais chacun a sa propre famille, et c’est la base de notre société. Et si nous disons que la patrie et la famille spécifique sont très liées, alors il en est ainsi. Parce qu’il est impossible d’assurer un avenir normal à nos enfants et à notre famille si nous n’offrons pas un avenir normal et durable à l’ensemble du pays, à la Patrie. C’est pourquoi le patriotisme est si développé en Russie.

T. Carlson : Si je peux me permettre, les religions sont différentes. Le fait est que le christianisme est une religion non violente, le Christ dit : « tends l’autre joue », « tu ne tueras pas », etc. Comment un dirigeant peut-il être chrétien s’il doit tuer quelqu’un d’autre ? Comment pouvez-vous concilier cela en vous-même ?

Vladimir Poutine : C’est très simple lorsqu’il s’agit de se protéger soi-même, sa famille et sa patrie. Nous n’attaquons personne. Comment les événements en Ukraine ont-ils commencé ? Depuis le coup d’État et le début des hostilités dans le Donbass, c’est là que tout a commencé. Et nous protégeons notre peuple, nous-mêmes, notre patrie et notre avenir.

Quant à la religion en général, vous savez, il ne s’agit pas de manifestations extérieures, il ne s’agit pas d’aller à l’église tous les jours ou de se cogner la tête par terre. Elle est dans le cœur. Et nous avons une culture axée sur les gens. Dostoïevski, qui est très connu en Occident comme le génie de la culture russe, de la littérature russe, a beaucoup parlé de cela, de l’âme russe.

Après tout, la société occidentale est plus pragmatique. Le peuple russe, le peuple russe pense davantage à l’éternel, pense davantage aux valeurs morales. Je ne sais pas, peut-être que vous ne serez pas d’accord avec moi, mais la culture occidentale est quand même plus pragmatique. Je ne dis pas que c’est mauvais, cela permet au « milliard d’or » d’aujourd’hui de réussir dans la production, même dans le domaine scientifique, etc. Il n’y a rien de mal à cela — je dis simplement que nous nous ressemblons en quelque sorte, mais que nos esprits sont construits un peu différemment.

T. Carlson : Vous pensez donc que quelque chose de surnaturel est à l’œuvre ici ? Quand vous regardez ce qui se passe dans le monde, voyez-vous les œuvres du Seigneur ? Vous dites-vous qu’ici je vois les actions de certaines forces surhumaines ?

Vladimir Poutine : Non, pour être honnête, je ne le pense pas. Je pense que la communauté mondiale se développe selon ses propres lois internes, et elles sont ce qu’elles sont. Il n’y a pas d’échappatoire ; il en a toujours été ainsi dans l’histoire de l’humanité. Certains peuples et certains pays se sont élevés, se sont multipliés, sont devenus plus forts, puis ont quitté la scène internationale dans la qualité à laquelle ils étaient habitués. Je n’ai probablement pas besoin de donner ces exemples : en commençant par les mêmes conquérants de la Horde, avec Gengis Khan, puis avec la Horde d’Or, pour finir avec le grand Empire romain. Dans l’histoire de l’humanité, il semble qu’il n’y ait rien d’autre qui ressemble au grand Empire romain.

Néanmoins, le potentiel des barbares s’est progressivement accumulé, accumulé et sous leurs coups l’Empire romain s’est effondré, car il y avait plus de barbares, ils ont généralement commencé à bien se développer, comme nous le disons maintenant, économiquement, ils ont commencé à se renforcer. Et le régime imposé au monde par le grand Empire romain s’est effondré. Il est vrai qu’il a fallu beaucoup de temps pour s’effondrer — 500 ans ; ce processus de décomposition du grand Empire romain a duré 500 ans. La différence avec la situation actuelle est que les processus de changement sont aujourd’hui beaucoup plus rapides qu’à l’époque du grand Empire romain.

T. Carlson : Mais quand commencera l’empire de l’IA — l’intelligence artificielle ?

Vladimir Poutine : Vous me plongez dans des questions de plus en plus complexes. Pour répondre, il faut bien sûr être un expert dans le domaine des grands nombres, dans le domaine de cette intelligence artificielle.

L’humanité fait face à de nombreuses menaces : la recherche dans le domaine de la génétique, qui peut créer un surhomme, une personne spéciale — un guerrier humain, un scientifique humain, un athlète humain. Maintenant, on dit qu’aux États-Unis, Elon Musk a déjà implanté une puce dans le cerveau d’une personne.

T. Carlson : Qu’en pensez-vous ?

V. Poutine : Je pense qu’on ne peut pas arrêter Musk — il fera toujours ce qu’il juge nécessaire. Mais nous devons d’une manière ou d’une autre négocier avec lui, nous devons chercher des moyens de le convaincre. Il me semble que c’est une personne intelligente, c’est-à-dire que je suis sûr qu’il est une personne intelligente. Nous devons d’une manière ou d’une autre être d’accord avec lui sur le fait que ce processus doit être canonisé, sous réserve de certaines règles.

L’humanité, bien entendu, doit réfléchir à ce qui lui arrivera en lien avec le développement de ces dernières recherches et technologies en matière de génétique ou d’intelligence artificielle. Vous pouvez approximativement prédire ce qui va se passer. Par conséquent, lorsque l’humanité s’est sentie menacée par les armes nucléaires, tous les propriétaires d’armes nucléaires ont commencé à négocier entre eux, car ils ont compris que leur utilisation imprudente pourrait conduire à une destruction complète et totale.

Lorsqu’on comprendra que le développement illimité et incontrôlé de l’intelligence artificielle, ou de la génétique, ou de certaines autres tendances modernes qui ne peuvent être arrêtées, ces études se poursuivront, tout comme il était impossible de cacher à l’humanité ce qu’est la poudre à canon, et il est impossible d’arrêter la recherche dans un domaine ou un autre, cette recherche aura toujours lieu, mais lorsque l’humanité se sentira une menace pour elle-même, pour l’humanité dans son ensemble, alors, me semble-t-il, le moment viendra de s’entendre au niveau interétatique sur la manière dont nous va réguler cela.

T. Carlson : Merci beaucoup pour le temps que vous avez consacré. Je veux poser une autre question.

Evan Gershkovich, 32 ans, journaliste américain, il est en prison depuis plus d’un an, c’est une grande histoire aux USA. Je veux vous demander : êtes-vous prêt, en signe de bonne volonté, à le libérer afin que nous puissions l’emmener aux États-Unis ?

Vladimir Poutine : Nous avons fait tellement de gestes de bonne volonté qu’il me semble que nous avons épuisé toutes les limites. Personne n’a jamais répondu à nos gestes de bonne volonté par des gestes similaires. Mais nous sommes, en principe, prêts à dire que nous n’excluons pas la possibilité de le faire avec un contre-mouvement de la part de nos partenaires.

Et quand je dis « partenaires », j’entends avant tout les représentants des services spéciaux. Ils sont en contact les uns avec les autres et discutent de ce sujet. Nous n’avons aucun tabou sur le fait de ne pas résoudre ce problème. Nous sommes prêts à le résoudre, mais certaines conditions sont discutées par les canaux partenaires entre les services de renseignement. Il me semble que nous pouvons être d’accord sur ce point.

T. Carlson : Bien sûr, tout se passe au cours des siècles : un pays attrape un espion, l’arrête puis l’échange contre quelqu’un. Bien sûr, cela ne me regarde pas, mais cette situation est différente dans la mesure où cette personne n’est certainement pas un espion — c’est juste un enfant. Et bien sûr, il a peut-être violé vos lois, mais ce n’est pas un espion et il n’a certainement pas espionné. Peut-être qu’il est encore dans une autre catégorie ? Peut-être serait-il injuste de demander à quelqu’un d’autre en échange ?

Vladimir Poutine : Vous savez, vous pouvez dire ce que vous voulez sur ce qu’est un espion et ce qui n’est pas un espion, mais il y a certaines choses prévues par la loi. Si une personne reçoit des informations secrètes et le fait de manière secrète, on parle alors d’espionnage. C’est exactement ce qu’il a fait : il a reçu des informations confidentielles et secrètes, et il l’a fait en secret. Je ne sais pas, peut-être qu’il a été entraîné, quelqu’un aurait pu l’entraîner dans cette affaire, peut-être qu’il a tout fait avec négligence, de sa propre initiative. Mais en fait, cela s’appelle de l’espionnage. Et tout a été prouvé, car il a été pris en flagrant délit en recevant cette information. S’il s’agissait de choses farfelues, inventées et non prouvées, alors ce serait une autre histoire. Il a été pris en flagrant délit lorsqu’il a reçu des informations secrètes sur une base secrète. Bien qu’est-ce que c’est ?

T. Carlson : Êtes-vous en train de dire qu’il a travaillé pour le gouvernement américain, pour l’OTAN, ou est-il simplement un journaliste qui a reçu des informations qui n’auraient pas dû se retrouver entre ses mains ? Il me semble qu’il existe encore une différence entre ces deux catégories.

Vladimir Poutine : Je ne sais pas pour qui il travaillait. Mais je le répète : obtenir des informations secrètes sur une base secrète s’appelle de l’espionnage, et il a travaillé dans l’intérêt des services de renseignement américains et de certaines autres structures. Je ne pense pas qu’il ait travaillé pour Monaco — il est peu probable que Monaco soit intéressé à recevoir cette information. Ce sont les services de renseignement qui doivent se mettre d’accord entre eux, vous comprenez ? Il y a certains développements là-bas, il y a des gens qui, à notre avis, ne sont pas non plus liés aux services spéciaux.

Écoutez, je vais vous le dire : dans un pays, un pays allié des États-Unis, se trouve un homme qui, pour des raisons patriotiques, a éliminé un bandit dans l’une des capitales européennes. Lors des événements du Caucase, savez-vous ce qu’il [le bandit] a fait ? Je ne veux pas le dire, mais je le dirai quand même : il a déposé nos soldats capturés sur la route, puis a passé sa voiture au-dessus de leurs têtes. De quel genre de personne s’agit-il et est-ce une personne ? Mais il y a eu un patriote qui l’a éliminé dans l’une des capitales européennes. Qu’il l’ait fait de sa propre initiative ou non est une autre question.

T. Carlson : Evan Gershkovich n’a rien fait de tel, c’est une toute autre histoire.

Vladimir Poutine : Il a fait autre chose.

T. Carlson : C’est juste un journaliste.

Vladimir Poutine : Ce n’est pas seulement un journaliste, je le répète. Il s’agit d’un journaliste qui a reçu des informations secrètes sur une base secrète. Eh bien oui, c’est une toute autre histoire.

Je parle simplement de ces personnes qui sont en fait sous le contrôle des autorités américaines, quel que soit l’endroit où elles se trouvent en prison, et il y a un dialogue entre les services de renseignement. Cela doit être résolu tranquillement, calmement et à un niveau professionnel. Il y a des contacts, laissez-les travailler.

Je n’exclus pas que la personne que vous avez mentionnée, M. Gershkovich, finisse dans son pays natal. Pourquoi pas ? Cela n’a aucun sens de le maintenir plus ou moins en prison en Russie. Mais que nos collègues de nos services de renseignement du côté américain réfléchissent également à la manière de résoudre les problèmes auxquels nos services de renseignement sont confrontés. Nous ne sommes pas fermés aux négociations. De plus, ces négociations sont en cours et il y a eu de nombreux cas où nous sommes parvenus à un accord. Nous pouvons parvenir à un accord maintenant, mais il nous suffit de négocier.

T. Carlson : J’espère que vous le publierez. Merci beaucoup, Monsieur le Président.

Vladimir Poutine : J’aimerais aussi qu’il finisse par rentrer chez lui. Je le dis sincèrement et complètement. Mais je le répète, le dialogue se poursuit. Plus nous faisons connaître ce genre de choses, plus il est difficile de les résoudre. Tout devrait être calme.

T. Carlson : Honnêtement, avec la guerre, je ne sais pas si ça marche ou pas. Si vous me le permettez, je poserai une autre question.

Peut-être que vous ne voulez pas répondre pour des raisons stratégiques, mais ne craignez-vous pas que ce qui se passe en Ukraine puisse conduire à quelque chose de bien plus grand et de bien pire ? Et dans quelle mesure êtes-vous prêt, êtes-vous motivé pour appeler, par exemple, les États et leur dire : négocions ?

Vladimir Poutine : Écoutez, je l’ai déjà dit : nous n’avons pas refusé les négociations. Nous ne refusons pas : c’est le côté occidental, et l’Ukraine est aujourd’hui, bien entendu, un satellite des États-Unis. Il est évident. C’est vrai, je ne veux pas que cela ressemble à une sorte de malédiction ou d’insulte envers quelqu’un, mais nous comprenons, n’est-ce pas, que se passe-t-il ?

Un soutien financier — 72 milliards — a été apporté, l’Allemagne arrive en deuxième position, d’autres pays européens, des dizaines de milliards de dollars vont à l’Ukraine. Un énorme flux d’armes arrive.

Dites aux dirigeants ukrainiens d’aujourd’hui : écoutez, asseyons-nous, négocions, annulons votre stupide décret ou décret et asseyons-nous, parlons. Nous n’avons pas refusé.

T. Carlson : Oui, vous l’avez déjà dit. Bien entendu, je comprends parfaitement que ce n’est pas une malédiction. En effet, il a été rapporté que l’Ukraine avait été empêchée de signer la paix sur ordre de l’ancien Premier ministre britannique, qui agissait sur ordre de Washington. C’est pourquoi je demande : pourquoi ne résolvez-vous pas directement ces problèmes avec l’administration Biden, qui contrôle l’administration Zelensky en Ukraine ?

V. Poutine : Si l’administration Zelensky en Ukraine a refusé de négocier, je pars du fait qu’elle l’a fait sur instruction de Washington. Maintenant, qu’ils, s’ils voient à Washington que c’est une mauvaise décision, qu’ils y abandonnent, trouvent une excuse subtile, qui n’offense personne, et trouvent cette solution. Ce n’est pas nous qui avons pris ces décisions, c’est eux qui ont pris la décision, même s’ils la refusent. C’est tout.

Mais ils ont pris la mauvaise décision, maintenant nous devons chercher un moyen de sortir de cette mauvaise décision, y mettre la queue, corriger leurs erreurs ? Ils l’ont fait, qu’ils le corrigent. Nous sommes pour.

T. Carlson : Je veux m’assurer de bien vous comprendre. Autrement dit, vous voulez parvenir à une solution négociée à ce qui se passe actuellement en Ukraine, n’est-ce pas ?

Vladimir Poutine : Exactement. Mais nous y sommes parvenus, nous avons créé à Istanbul un grand document paraphé par le chef de la délégation ukrainienne. Sa signature est là sur un extrait de cet accord — pas sur tout, mais sur un extrait. Il a apposé sa signature, puis il a déclaré : « Nous étions prêts à signer, et la guerre aurait pris fin il y a longtemps, il y a un an et demi. Mais M. Johnson est venu nous en dissuader, et nous avons raté cette occasion. Eh bien, ils l’ont raté, ils ont fait une erreur, qu’ils y reviennent, c’est tout. Mais pourquoi devrions-nous nous embêter et corriger les erreurs de quelqu’un ?

Je comprends, on peut dire que c’est notre erreur d’avoir intensifié nos actions et, avec l’aide des armes, décidé de mettre fin à cette guerre, comme je l’ai dit, commencée en 2014 dans le Donbass. Mais je vais vous ramener encore plus profond, j’en ai déjà parlé, vous et moi venons d’en discuter. Revenons ensuite à 1991, lorsqu’on nous a promis de ne pas élargir l’OTAN, revenons à 2008, lorsque les portes de l’OTAN ont été ouvertes, revenons à la Déclaration d’indépendance de l’Ukraine, où elle s’est déclarée État neutre. Revenons au fait que des bases de l’OTAN, des bases américaines et britanniques ont commencé à apparaître sur le territoire ukrainien, créant ainsi ces menaces pour nous. Revenons au fait qu’un coup d’État a eu lieu en Ukraine en 2014. Inutile, non ? Vous pouvez faire rouler cette balle d’avant en arrière à l’infini. Mais ils ont arrêté les négociations. Erreur ? Oui. Répare-le. Nous sommes prêts. Quoi d’autre ?

T. Carlson : Ne pensez-vous pas qu’il serait trop humiliant pour l’OTAN de reconnaître aujourd’hui le contrôle de la Russie sur ce qui était le territoire ukrainien il y a deux ans ?

Vladimir Poutine : Mais j’ai dit : laissez-les réfléchir à la manière de le faire avec dignité. Il existe des options, mais s’il y a une envie.

Jusqu’à présent, ils faisaient du bruit et criaient : il est nécessaire de parvenir à la défaite stratégique de la Russie, à la défaite sur le champ de bataille… Mais maintenant, apparemment, on se rend compte que cela n’est pas facile à faire, voire possible. À mon avis, c’est impossible par définition, cela n’arrivera jamais. Il me semble que ceux qui contrôlent le pouvoir en Occident en ont désormais conscience. Mais si tel est le cas et si cette prise de conscience s’est produite, réfléchissez maintenant à la marche à suivre. Nous sommes prêts pour ce dialogue.

T. Carlson : Êtes-vous prêt à dire, par exemple, à l’OTAN : félicitations, vous avez gagné, gardons la situation telle qu’elle est actuellement.

V. Poutine : Vous savez, c’est le sujet de négociations que personne ne veut mener avec nous, ou, plus précisément, ils le veulent, mais ne savent pas comment. Je sais ce qu’ils veulent — ​​non seulement je le vois, mais je sais ce qu’ils veulent, mais ils n’arrivent tout simplement pas à comprendre comment le faire. Nous y avons pensé et l’avons amené à la situation dans laquelle nous nous trouvons. Ce n’est pas nous qui en sommes arrivés à ce point, mais nos “partenaires” et nos adversaires qui l’ont amené à ce point. D’accord, laissez-les maintenant réfléchir à la façon de changer les choses. Nous ne refusons pas.

Ce serait drôle si ce n’était pas si triste. Cette mobilisation sans fin en Ukraine, l’hystérie, les problèmes internes, tout ça… De toute façon, tôt ou tard, nous parviendrons à un accord. Et devine quoi ? Cela peut même paraître étrange dans la situation actuelle : les relations entre les peuples seront de toute façon rétablies. Cela prendra du temps, mais il s’en remettra.

Je vais vous donner quelques exemples inhabituels. Il y a un affrontement sur le champ de bataille, un exemple concret : des soldats ukrainiens sont encerclés — c’est un exemple concret de la vie, des opérations militaires — nos soldats leur crient : “Il n’y a aucune chance, rendez-vous ! Sortez, vous serez en vie, abandonnez ! Et soudain, de là, ils crient en russe, en bon russe : ‘Les Russes n’abandonnent pas !’ — et tout le monde est mort. Ils se sentent toujours russes.

En ce sens, ce qui se passe constitue, dans une certaine mesure, un élément de guerre civile. Et tout le monde en Occident pense que les combats ont séparé à jamais une partie du peuple russe de l’autre. Non. Les retrouvailles auront lieu. Cela n’a abouti nulle part.

Pourquoi les autorités ukrainiennes suppriment-elles l’Église orthodoxe russe ? Parce qu’il unit non pas le territoire, mais l’âme, et que personne ne pourra le diviser.

On finit ou autre chose ?

T. Carlson : C’est tout ce que j’ai alors.

Merci beaucoup, Monsieur le Président.




Existe-t-il un programme secret de répression, de torture et d’élimination contre les dissidents ?

Par Özler ATALAY YÜKSELOĞLU

Si les plus éveillés sont conscients que s’opposer trop frontalement à l’establishment peut-être risqué, une grande partie des chercheurs de vérité internautes ou autres reste non informée des méthodes dissimulées par les gouvernements pour réprimer les contestations.

En effet, les décennies de la Guerre froide furent rythmées par un conflit opposant à la fois les blocs atlantistes et communistes, mais également par une guerre civile et une répression non déclarées qui ont toujours cours avec un degré plus violent et pervers.

Nous allons dans cet article dresser un tableau du passé, du présent et tenter d’entrevoir l’avenir du programme secret de répression des peuples par des forces auparavant obscurs.

Opération Gladio et CoIntelPro, l’histoire se répète-t-elle ?

Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, en Europe, se mettaient en place par plusieurs services secrets des réseaux militaires et paramilitaires généralement d’extrême-droite sous l’égide de la CIA (OSS avant 1947), du MI6 britannique et de l’OTAN qui, officiellement, étaient destinés à organiser la résistance en cas d’invasion soviétique. Ils portaient des noms divers, mais étaient désignés « réseaux Gladio » en référence au réseau italien du même nom. Ces structures répondant aux mêmes ordres étaient dans l’ensemble méconnues des gouvernements à cause de l’omerta criminelle de plusieurs ministres de la défense et personnels du renseignement. D’après les travaux très sérieux de l’historien suisse Daniele Ganser ainsi que ceux d’autres chercheurs, ces réseaux ont, dans les faits, servi à commettre des assassinats politiques, des attentats terroristes sous faux drapeau (false flags) et coups d’État violents (Grèce et Turquie). Le recours à des réseaux mafieux est également documenté comme cela a été le cas pour la Turquie avec le scandale de Susurluk. Bien qu’étant sous le commandement de l’OTAN, des pays « neutres » tels que la Suisse et l’Espagne étaient concernés par le scandale. En ce qui concerne la France, même après avoir quitté l’OTAN en 1966 sous le Général de Gaulle, ses activités continuèrent avec entre autres la collaboration du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) et ensuite la DGSE. Il y a fort à parier que les disparitions de Coluche et de Daniel Balavoine leur soient imputables.

Ainsi, sous couvert de lutte cachée contre le communisme, des personnalités de la gauche ou de l’extrême gauche comme l’homme politique belge Julien Lahaut ont été liquidées froidement. L’agent des services secrets belge André Moyen a avoué que Gladio avait pour objectif la lutte contre la « subversion » en général, il faudrait traduire cela par « dissidence » et que cela a eu cours dans tous les autres réseaux européens. Bien que la divulgation ait démarré en 1990 en Italie et que le scandale a effleuré tous les pays d’Europe, les réactions des officiels ont été dans l’ensemble fébriles comme cela a été le cas en France sous Mitterrand, seuls certains états comme la Belgique ont exigé leur dissolution. Le 22 novembre 1990, au parlement européen, l’eurodéputé Falqui prononça : « qu’il n’y aurait aucun avenir, Mesdames et Messieurs, si nous ne dissipons pas ce sentiment d’avoir vécu dans ce que l’on pourrait appeler un État double, l’un ouvert et démocratique, l’autre clandestin et réactionnaire ».

Au même moment, aux États-Unis, se mettait en place l’infâme programme secret du FBI « CoIntelPro » qui se voulait « protéger la sécurité nationale, prévenir la violence et le terrorisme et maintenir l’ordre social et politique existant ». Tout comme l’opération Gladio, la lutte contre le communisme a été un prétexte pour une lutte contre une « subversion » jugée et a donc été un moyen de lutte contre la dissidence. Officiellement démarré en 1956 et « cloturé » en 1971 suite à une divulgation arrachée par la « Commission Citoyenne pour Enquêter sur le FBI » en faisant irruption dans leurs bureaux, la même année, le directeur J. Edgar Hoover a « déclaré » que le COINTELPRO centralisé était terminé et que toutes les futures opérations de contre-espionnage seraient traitées au cas par cas. D’après la Commission sénatoriale Church en 1975, ces activités ont eu cours depuis les années 20.

Les techniques de « lutte » contre les cibles allaient de la surveillance à l’infiltration, au discrédit et à la perturbation des organisations politiques nationales américaines. Ainsi, le FBI avait recours à des « campagnes de calomnies » (anglais : smear campaigns), des opérations psychologiques, du harcèlement via le système judiciaire (emprisonnements illégaux, élimination de preuves ou création de fausses preuves, intimidation des témoins…) et même à l’usage illégal de la violence policière contre les dissidents (perquisitions, tabassages, assassinats…).

Les groupes historiques qui ont été ciblés étaient : les Black Panthers (organisation nationaliste noire américaine), des organisations féministes, le parti communiste américain, le mouvement des droits civiques de Martin Luther King, les mouvements antiguerre du Vietnam, le mouvement des Indiens d’Amérique et beaucoup d’autres.

De nos jours, avons-nous le droit de penser différemment ?

À la suite de l’effondrement de l’Union soviétique, un faux sentiment de paix fut propagé dans l’Occident amenant plusieurs générations dans un état d’insouciance malgré la divulgation des réseaux Gladio mis en second plan après les aventures de l’OTAN en Irak (Guerre du Golfe) et en Yougoslavie.

Un tournant majeur dans le fascisme mondial a eu lieu après le 11 septembre qui a ouvert la voie au Patriot Act qui a renforcé les prérogatives des services de renseignement, a accru la surveillance de la population et a permis au gouvernement des États-Unis de détenir sans limites et sans inculpation toute personne soupçonnée de projet terroriste (cours FISA). Dans le cadre de l’Alliance atlantique de l’OTAN, cette loi a des ramifications jusqu’en Europe et probablement dans le monde étant donné la collaboration entre les services de renseignement et la soumission aux États-Unis. Ainsi des « centres de fusion » (anglais : fusion centers) ont été établis dans tous les états des USA pour récolter des informations sur les citoyens et améliorer leur circulation entre leurs départements de sécurité. L’ex-analyste de la NSA (renseignement national US) Karen Stewart affirme que ces centres sont utilisés pour espionner les civils physiquement à l’aide d’informateurs volontaires, d’où des délations et diffamations constantes et des fichages terroristes en hausse et un harcèlement organisé ou harcèlement en réseau (anglais : Gang Stalking). Nous ne disposons pas d’informations pour les autres états de l’OTAN, mais la présence de ces centres de fusion est fortement probable en dehors des USA.

L’un des éminents spécialistes de la question est Nicolas Desurmont, consultant en criminologie belge, il y a dédié une étude nommée « vers une problématique du harcèlement criminel en réseau » dans la revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique en 2006. Dans celle-ci, il documente la participation active des services de renseignement, de la police et des réseaux du crime organisé dans la persécution des cibles. Il affirme également qu’il existe une infiltration bidirectionnelle entre ces protagonistes. À ce moment, il affirmait que les victimes étaient sujettes à des « filatures », menaces de mort et écoutes illégales. Mais le tableau actuel est plus alarmant encore.

Une part non négligeable de la population collabore avec ceux-ci, un article de 2002 dans le journal américain Sunday Morning Herald déclarait déjà que le gouvernement US envisageait de recruter 1 américain sur 24 comme espion, ce qui fait environ 4 % de la population. Les victimes du harcèlement criminel en réseau suggèrent qu’au moins de 10 % de la population collabore activement dont des membres importants de la police, de la santé, de l’administration et de la justice, c’est ce qu’affirmait en 2003 Josselyne Abadie, consultante en éthique dénonciatrice de ce phénomène, par l’entremise de réseaux de franc-maçons et leurs pions omniprésents dans la société y compris les entreprises de toutes tailles. Ce qui explique la mise au ban du marché de l’emploi des cibles, car de véritables réseaux de pouvoirs secrets se sont installés dans la société.

Les méfaits les plus fréquemment subis sont la traque automobile ou piétonnière, le cambriolage, l’intrusion à domicile avec changement d’emplacements d’objets (violence psychologique — gaslighting), l’agression de rue, l’interception de courrier et de colis, les accidents routiers prémédités, le tapage nocturne ou diurne, le cyberharcèlement, la persécution policière, administrative ou judiciaire, le piratage informatique, le sabotage et dégradations de biens et de véhicules, l’emprisonnement et la psychiatrisation illégale, l’empoisonnement, le viol et le meurtre. La majeure partie a été documentée en 2007 par l’agent du FBI Geral Sosbee et en 2011 par Ted Gunderson, également agent du FBI, selon ce dernier ce « programme » a cours depuis au moins les années 80.

La seconde partie du « programme » de répression secret consiste en un « harcèlement ou torture électromagnétique ». C’est la partie qui est la plus violemment censurée par les autorités et les médias mainstream après des décennies de ridiculisation dans la culture populaire. Elle est d’application depuis au moins les années 90 et la divulgation a démarré progressivement dans les années 2010 grâce au scientifique de la CIA Robert Duncan qui a travaillé sur les technologies de contrôle mental électromagnétique et qui est devenu un ferme opposant suite au détournement de ceux-ci à des fins illégales et répressives. Dans cette interview de 2012 avec Jesse Ventura, il divulgue devant le grand public américain ces technologies à des fins de torture.



Le physicien Barrie Trower ayant travaillé avec le MI-5 britannique a divulgué en 2015 la possibilité d’utiliser les antennes relais pour envoyer des faisceaux de micro-ondes (énergie dirigée) grâce à la technologie «Celldar » qui est un radar à micro-ondes. Il a également affirmé que les satellites pouvaient attaquer des cibles avec des micro-ondes. Le scientifique Paul Batcho ayant travaillé pour la DARPA (Agence des Projets de Recheches Avancés de la Défense) et le le DoD (Département de la Défense) américains a averti en 2016 que les antennes relais servaient à faire de la télépathie synthétique (faire entendre des voix à des cibles et faire de la suggestion mentale) connue également sous le nom de V2K – Voice to Skull, n° de brevet : US 4 877 027 A. Le brevet déclassifié US 3 951 134 A témoigne de la possibilité de faire de la « Télé-Surveillance Neuronale » (anglais : Remote Neural Monitoring), de lire dans les pensées en temps réel et sans électrodes à l’aide d’ondes électromagnétiques, il est également possible d’interférer avec l’esprit et de le manipuler avec ce procédé. Les infrastructures de communication jouent donc un rôle crucial dans la violation de notre esprit et dans les agressions électromagnétiques. Le scientifique Tim Rifat affirmait en 1999 que des criminels pouvaient avoir des armes électromagnétiques portables.

Le harcèlement électromagnétique survient souvent après l’isolation de la victime par élimination sociale ou diffamations à son encontre ou bien le devient suite aux pathologies infligées par les attaques. Beaucoup perdent leur emploi suite à cela enchaînant un cercle vicieux d’isolation et d’agressions aboutissant à une véritable torture.

Les symptômes les plus courants d’agression électromagnétique sont : fatigue soudaine et chronique, insomnies, réveils nocturnes répétés avec ou sans sueurs, vieillissement, dysfonctionnements voire crises cardiaques, douleurs intenses (organes, muscles, os…) assimilables à de la torture, migraines, acouphènes, vieillissement prématuré, nausées, démangeaisons, brûlures (externes ou internes), apnées du sommeil, pertes de mémoire et de concentration, manipulations de la libido (inhibitions ou excitations artificielles), spasmes, saignements du nez, électrochocs, sensations de vibrations internes, sensations d’aiguilles enfoncées, problèmes visuels, épilepsies, Alzheimer précoce, leucémies et cancers précoces, amnésies, troubles de la coordination, mouvements involontaires et incontrôlés des membres ou des organes internes, vertiges, troubles immunitaires, évanouissements, AVC, thromboses, etc. Nous voyons donc la possibilité d’aller jusqu’à l’assassinat des victimes, ce qui pourrait expliquer les décès récents et prématurés de lanceurs d’alerte.

[Note de Joseph : ces symptômes font partie des effets des ondes électromagnétiques artificielles, surtout lorsque celles-ci sont sous forme pulsée (comme la 3G, la 4G, la 5G, le Wi-Fi et le Bluetooth). Voir https://nouveau-monde.ca/paquet-dondes-radio/. Ils ne sont pas ressentis par tous les individus lanceurs d’alerte ou diffuseurs d’informations non autorisées. Existe-t-il néanmoins une proportion plus importante de ces derniers que dans la population générale à en ressentir ? Si ce n’est pas le cas, il sera difficile de démontrer que des opposants au Système de contrôle mondialiste sont spécifiquement ciblés, en dehors peut-être d’individus particuliers très encombrants pour ce dernier, mais en nombre réduit. Par contre, comme les technologies sans fil se multiplient, avec notamment l’installation de nouvelles antennes 5G, et comme les effets de ces dernières peuvent être aggravés par la présence de graphène dans les vaccins (voir https://nouveau-monde.ca/quest-ce-que-loxyde-de-graphene-et-les-nanotechnologies-ont-a-voir-avec-la-5g/), il est probable qu’un nombre croissant d’individus pourront avoir l’impression d’être ciblés à cause des symptômes ressentis, sans l’être nécessairement en réalité.

Précision d’Özler : les douleurs et les sensations de brûlure peuvent être toutefois particulièrement intenses chez les individus qui se disent ciblés.]

Parmi les symptômes psychologiques (psychotroniques), la victime peut percevoir des voix ou des sons oppressants que personne d’autre ne peut entendre (technologie Voice of God ou V2K, Voice to Skull). Elle peut également souffrir de « pseudo-psychoses » induites, de cauchemars synthétiques induits et d’instabilité émotionnelle. Une série d’autres maladies psychiatriques peut être induite. Dans une certaine mesure, du contrôle mental peut-être induit à cause de messages subliminaux et radiofréquences, mais les résultats peuvent varier.

Cette violence délibérée est motivée apparemment par la prévention et la répression des dissidents ou des internautes insoumis, mais après analyse des témoignages des victimes, on observe que le sadisme et la revanche (conflit avec un membre influent de l’état profond ou un de ses pions) sont le plus souvent à la source de la problématique. En effet, la plupart sont parfaitement innocents et n’ont jamais eu de quelconque activité politique ou subversive. Le harcèlement démarre souvent donc sans aucune raison apparente bien que des fois, une dénonciation, un conflit de voisinage ou un procès judiciaire peut en être à l’origine. Des scientifiques lanceurs d’alerte comme le médecin américain John Hall affirment que cela peut se faire dans le cadre d’expérimentations.

L’objectif recherché est l’élimination sociale dans un premier temps et physique (soit par les différents harcèlements soit par la provocation de suicides) par la suite. Il n’est pas rare que l’on cherche à provoquer des comportements violents chez la cible, plusieurs tueries de masses et attentats ont certainement été provoqués par cette technologie abjecte. La docilité et l’apathie de la population sont causées par l’écosystème d’ondes mortifères et de contrôle mental selon nous.

On observe fréquemment chez les victimes un profil intellectuel (parfois Haut Potentiel, Asperger, TDAH…), parfois spirituel, sensible, honnête, original, libre penseur et intègre. Ils peuvent parfois disposer de talents rares et avoir des connaissances profondes sur les manigances de l’état profond. Si elles tentent de parler de ce qu’elles vivent à la police, elles sont redirigées fréquemment et injustement en psychiatrie à cause des directives dictées par des cadres corrompus. Notre message est qu’elles ne sont pas folles et méritent de regagner leur amour propre.

L’ingénieur et individu ciblé Frédéric Laroche est actuellement à l’avant-garde de la lutte contre les velléités meurtrières de l’état profond. Il défend la thèse partagée avec plusieurs experts qu’une IA maléfique gère les harcèlements mondiaux des individus ciblés.

« C’est insupportable, je subis une torture épouvantable depuis 27 ans, je dois régulièrement quitter mon domicile pour me réfugier chez des amis ou dans la nature. Je suis privé de sommeil et exténué à cause des douleurs extrêmes ainsi causées » nous témoigne-t-il. Malgré cela Mr Laroche se bat pour divulguer ce sujet sous omerta sévère. N’hésitez pas à parcourir ses travaux sur Crowdbunker pour le soutenir.

Des sondages effectués sur Telegram et VK sur un échantillon de 99 individus montrent que près de 40 % des internautes éveillés et chercheurs de vérité se reconnaissent dans les symptômes du ciblage et se sentent donc ciblés. Les symptômes les plus fréquents sont la fatigue soudaine, les insomnies, les douleurs, les pertes de mémoire et de concentration, le sentiment d’être traqué et le piratage.

Bien qu’il y ait une multiplication d’articles sur le sujet des armes électromagnétiques suite au Syndrome de La Havane et plus récemment la capacité de la Chine d’infliger des « Neurotrikes » (attaques électromagnétiques pour dégâts cérébraux et contrôle mental), ces sujets sont minimisés dans les journaux parlés et seuls des lecteurs assidus comprennent vers où se dirigent les avancées militaires, mais sans savoir que cela a été utilisé illégalement sur des civils pendant plus de 30 ans.

Les moyens de protection élémentaires, sont le passage à l’internet filaire, rétrograder de la 4 G à la 3 G et bien évidemment boycotter la 5 G, s’entourer d’aimants néodymes et mettre de l’aluminium sur les fenêtres (résultats variables). La firme Suisse YShield propose des tentes, peintures et des films pour fenêtres protecteurs. La supplémentation en vitamines et NAC (N-acétylcystéine) peut aider à surmonter la fatigue et le vieillissement et il est important de pratiquer une bonne pureté spirituelle pour soi et dans son habitat. Le jeûne peut également apporter plusieurs bienfaits.

Que nous réserve l’avenir ?

Insatisfaits des résultats aléatoires sur les premiers individus ciblés, l’état profond a décidé de mettre les bouchées doubles en nous inoculant des nanotechnologies par tous les moyens à savoir l’alimentation, les injections en tout genre, les tests PCR et peut-être même les chemtrails.

James Giordano, neurologue à la DARPA, a avoué que des nanoparticules seront utilisées pour lire dans les pensées des individus, mais que cela pourrait également être détourné pour exercer du contrôle mental. En 2016, Klaus Schwab avait dévoilé sur RTS que dans les 10 années à venir, nous serions équipés de puces portables (anglais : wearables), mais qu’il est « possible » que par la suite elles soient directement implantées dans le cerveau, un cap a été franchi en janvier dernier lorsqu’Elon Musk a annoncé avoir implanté la première puce Neuralink chez un homme.

[Voir aussi :
dossier Implants numériques et contrôle mental
et Le contrôle de l’esprit ou la bataille ultime de l’humanité]

Les nanoparticules couplées avec les dispositifs Bluetooth MAC(([1] Voir Nanotechnologie et « vaccins »)) et les futures puces cérébrales seront utilisés pour connecter les individus à des interfaces cerveaux-machines (ICM, anglais : BCI) qui seront certainement contrôlées par l’IA maléfique. En 2020, le GCSP (Centre de Genève pour les Politiques de Sécurité), qui se présente comme une fondation internationale pour promouvoir la paix dans un monde de plus en plus connecté, reconnaissait que ces interfaces comprennent un risque de « Brain-Hacking » ou piratage cérébral.

Les chercheurs les mieux informés et conscients du potentiel détournement ces technologies comme Rafael Yuste et Jared Genser ont crée la fondation pour les Neuro-Droits avec ses 5 axes :

  • 1) Protection de l’identité personnelle
  • 2) Protection contre les biais (liberté de penser)
  • 3) Droit à la vie privée mentale et contrôle des neuro-données
  • 4) Droit à la liberté de penser et protection du libre arbitre
  • 5) Un accès équitable à ces technologies

La communauté des individus ciblés considère que ces « neuro-droits » sont dérisoires face à la menace dissimulée des neuro-armes psychotroniques meurtrières, de l’IA et de la 5G. En effet ce « réseau » qui attend d’être surpassé par une 6G et même plus utilisera le « beamforming » (faisceau dirigé) pour attaquer les cibles avec plus de violence. Jose Delgado de la Quinta Columna a dévoilé en 2022 que la fréquence 26 GHz de la 5G est « le signal optimal » pour la multiplication du signal des transistors de graphène, nous l’interprétons comme la fréquence de couplage parfaite pour le harcèlement des cibles et le contrôle mental total. Selon le témoignage d’une victime, son harcèlement s’est aggravé après avoir reçu ses injections covid.

Ainsi les individus ciblés prévoient l’aggravation du génocide qu’ils ont vécu en génocide global avec un contrôle mental de plus en plus inévitable et au mieux une augmentation de maladies psychologiques artificielles maquillées en « schizophrénies » par la psychiatrie complice ainsi que des maladies organiques provoquées dont une sorte de fibromyalgie pour punir tous ceux qui commettent le « crime de pensée » orwellien. En effet, l’écosystème d’armes électromagnétiques et de contrôle mental est établi pour tuer toute contestation authentique dans l’œuf et les étouffer avec l’opposition contrôlée.

Nous appelons à l’union des individus ciblés et non ciblés et des vaccinés et non vaccinés contre la tyrannie post-dystopique que nous réserve l’oligarchie et les fascistes invisibles qui dépasse peut-être le WEF et le sionisme. Nous souhaitons également que la sécurité physique et mentale soit ajoutée à ces droits et que les infrastructures de communications ne soient plus militarisées. La meilleure stratégie et de sensibiliser un maximum de personnes en partagent cet article par exemple et en témoignant si vous vous sentez ciblés. Il est urgent de lever l’omerta sur ces technologies et d’avertir les masses sur ce qui se passe pour les victimes et ce qui les attend si nous restons assis à attendre que l’on nous sauve.

Özler ATALAY YÜKSELOĞLU — Journaliste Citoyen et Individu Ciblé




La légende du vaccin

[Source : mondialisation.ca]

Par Jean-Yves Jézéquel

Le bilan

Le mythe des microbes pathogènes, comme responsables des maladies, va prochainement s’effondrer ; personne ne sait à quel moment, mais il est certain qu’on ne peut plus sérieusement continuer à répéter cette erreur et ce mensonge historique, compte tenu de la masse des données qui s’est accumulée sur la question, grâce notamment à la crise artificielle du coronavirus.

Quand la société occidentale va-t-elle comprendre l’imposture de Pasteur et réaliser que les virus ou les bactéries ne sont pas la cause des maladies ? Combien de temps faudra-t-il encore avant que les « croyants » dans le monomorphisme, la « théorie du germe », réalisent l’archaïsme de cette conception des choses et leur ignorance devenue anachronique ?

Selon ce grand scientifique français encore largement méconnu en France, Antoine Béchamp, un bon équilibre du terrain biologique est à la base de la santé. Il put établir par ses travaux la loi du « polymorphisme bactérien », cette connaissance étant actuellement appliquée par les écoles de thérapeutique de pointe qui abandonnent clairement la loi du monomorphisme conçue par Pasteur. Les chocs émotionnels, les carences nutritionnelles, le stress, le manque d’hygiène, les agressions environnementales sont les causes d’un déséquilibre du terrain biologique et c’est cela qui explique la maladie et non pas une attaque kamikaze de micro-organismes parasites se saisissant de cette opportunité pour s’attaquer depuis l’extérieur à une forteresse corporelle défendue par une armée de défenseurs immunitaires entraînés !

Cette vision des choses est dépassée par la réalité de la connaissance scientifique actuelle, mais cette croyance archaïque continue son chemin dans les cerveaux conditionnés par le narratif disant le dogme au service d’un système médical organisé en pouvoir. C’est l’ignorance qui explique l’adhésion conventionnelle à ce dogme désuet d’une médecine totalitaire et en cela obscurantiste, très en retard sur les acquis de la recherche…

Le Sars-CoV-2, que personne n’a encore pu isoler et identifier en tant que tel, et pour cause, a une particularité tout à fait remarquable et insolite : on a découvert qu’il était spécialisé en géopolitique !

En effet, le Coronavirus si dangereux s’est spécifiquement attaqué à l’OTAN !

Je viens de découvrir, sur Breizh-info.com, le rapport final du Général Dominique Delawarde :
son dernier « rapport final » sur le covid.

Le coronavirus travaille pour les Russes puisqu’il s’attaque quasi exclusivement aux pays membres de l’OTAN ! Les chiffres démontrent que les 31 pays de l’Alliance Atlantique-Nord totalisent les 2/3 des morts de la Covid-19 enregistrés en 2023.

Selon les chiffres analysés par le Général Delawarde, il y a eu, depuis le début de la « fausse pandémie », 2,8 millions de décès au sein de l’espace sous la domination OTAN. C’est 40,3 % de la mortalité planétaire.

L’Afrique n’est pas du tout concernée par ce coronavirus ! Le sud est globalement ignoré. Le virus ne semble pas connaître l’existence du monde qui s’étend de la Russie à l’Asie du Sud-Est !

Il serait temps de redevenir un peu sérieux ! La fausse pandémie n’a sévi que dans les pays qui ont été manipulés par une odieuse propagande basée sur la peur et qui se sont laissés injecter un produit expérimental truffé de nanotechnologie très largement inconnue des médecins… Les chiffres ont parlé, la thèse du monomorphisme pasteurien ne tient pas la route…

Aujourd’hui, nous savons (ceux qui veulent bien savoir) qu’aucune des mesures anti-covid-19 n’a fonctionné, tout simplement parce que ces injections n’avaient aucune finalité sanitaire, mais seulement totalitaire pour le dressage et le marquage du bétail humain…

Le Professeur Didier Raoult citait récemment une étude parue le 13 janvier 2024 dans le Journal of Clinical Medicine. Cette étude démontre que les décisions gouvernementales (confinements, distanciation sociale, masques, injections…) n’ont eu aucun effet sur la fausse pandémie et que seul le facteur saisonnier a joué son rôle habituel.

De nombreux travaux scientifiques se sont accumulés depuis 2020 et ont déjà démontré très largement que les stratégies organisées contre la « crise sanitaire » n’ont eu aucun effet sur son évolution ! Je renvoie mon lecteur à la série d’articles déjà publiés dans mondialisation.ca sur la question coronavirus…

Avec cette dernière étude, les médecins allopathes honnêtes pourront prendre conscience que ses conclusions mettent fin au mythe de la contagion !

Il n’y a pas d’organismes pathogènes dont il faudrait se protéger en se masquant, en se confinant ou en se faisant injecter un vaccin à ARNm.

L’erreur du monomorphisme pasteurien fait penser que des micro-organismes se baladent sur Terre à la recherche de victimes ! Nous savons qu’il n’en est rien : voilà pourquoi toutes ces stratégies ne pouvaient que se conclure par un échec cinglant ! Cela n’empêche pas, bien entendu, que nos dirigeants bornés s’acharnent dans cet obscurantisme et la croyance en la nouvelle religion covidiste, si pratique pour leurs projets liberticides !

Le Professeur Didier Raoult disait récemment qu’il n’avait jamais vu un virus manipulé dans un laboratoire en sortir avec un potentiel de nuisance augmenté ! Ce même professeur remet en cause le narratif relatif au « gain de fonction » et à la militarisation des virus.

Un virus ne peut pas être à la fois très contagieux et très dangereux. C’est la raison pour laquelle un virus est naturellement une arme inefficace. Il n’existe aucun agent bactérien ou viral qui pourrait être transformé en instrument de « destruction massive », pour la simple raison que les micro-organismes ne se manifestent qu’en vertu d’un terrain biologique additionnant les conditions indispensables à leur manifestation. Ce mythe pasteurien a assez duré et il est temps de revenir à la réalité.

Les micro-organismes sont inoffensifs sur un terrain sain, disait Antoine Béchamp, déjà à l’époque de Pasteur.

Le Professeur Raoult attire aujourd’hui l’attention sur le fait que le danger se trouve plutôt dans la manipulation génétique des plantes nourricières et dans le développement des vaccins à ARNm…

Le danger n’est donc pas du tout là où l’on veut à tout prix le situer… La tyrannie des 12 vaccins que le pouvoir inflige aux enfants en bas âge, apparaît à cette occasion, comme intolérable et qu’il faut contester massivement d’urgence…

La compréhension du vivant

C’est notre compréhension du vivant qui est en cause et il est étrange de voir à quel point cette compréhension est falsifiée par une croyance enfoncée à coups de propagande dans la tête des gens y compris dans celle de beaucoup de médecins qui n’ont toujours pas compris l’imposture pasteurienne après tant d’études venues démanteler ce mythe à l’existence tenace !

Dans cet article, je propose d’aller encore un peu plus loin pour étayer notre compréhension du vivant.

Bactéries et microzymas

Depuis l’imposture de la théorie des vaccins, présentée comme un succès de la recherche médicale, Pasteur qui avait été convaincu de maquiller ses résultats pour en faire une découverte majeure dans la stratégie des soins, avait cependant reconnu l’impasse de ses travaux et donné raison à Antoine Béchamp, qui attirait quant à lui l’attention des chercheurs sur la question du terrain.

[Voir aussi :
Mais qui est Antoine Béchamp ?
Pasteur versus Béchamp – La crise du coronavirus relance une controverse vieille de 150 ans
Le château de cartes de la théorie des germes
Les microzymas, ces particules à la source de la vie
Le mystère des microzymas et le polymorphisme microbien
Une approche globale du vivant
Un nouveau paradigme médical
Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
La théorie des germes : Une erreur fatale
Dossier Vaccins et virus]

Mais, la vérité n’est jamais le souci des politiques…

Selon ce qui est devenu par force, la théorie pasteurienne, les micro-organismes proviennent tous de « parents semblables à eux » ; ils viennent de l’extérieur et prennent la forme de germes. Étant donné la taille microscopique de ces germes, ils doivent donc se retrouver dans les poussières transportées par l’air, tout comme les spores de moisissures.

C’est la raison pour laquelle cette priorité s’est appelée « panspermie atmosphérique », en se rappelant que Pasteur n’a pourtant jamais utilisé cette expression. La panspermie a été paradoxalement contredite par les expériences mêmes de Pasteur.

Les organismes vivants ne sont pas stériles et ce qu’on appelle les « microbes », théoriquement étrangers à ces organismes, ne sont pas du tout des parasites, mais en réalité, ce sont des ferments vitaux !

Selon les travaux d’Antoine Béchamp, pour une même spécificité, ce qu’il a appelé le microzyma original peut évoluer en différentes formes de micro-organismes qui ne sont donc pas des espèces déterminées par une forme, mais des stades d’évolution du microzyma d’origine lui-même.

Les microzymas végétaux et animaux sont à l’origine des bactéries qui naissent au sein de leurs tissus ou de leurs humeurs. Il n’y a ni génération spontanée ni panspermie atmosphérique.

Les microzymas sont des ferments, mais qui sont aptes à devenir bactéries. Cette aptitude, la même pour tous, ne se manifeste pas également pour tous dans les mêmes conditions. Dans chaque groupe naturel d’êtres et pour un même organisme dans chaque centre d’activité, les microzymas ont quelque chose de spécifique : la bactérie dérivée du microzyma est un ferment du même ordre que lui !

Microzymas et cellules

Les microzymas sont permanents alors que les cellules sont transitoires. Une cellule ne procède pas nécessairement d’une autre cellule, particulièrement les cellules embryonnaires, c’est-à-dire, les premières cellules du nouvel individu formées par les microzymas. Toutes les cellules sont le résultat de l’activité histogénique des microzymas vitellins, comme les composés chimiques qui n’existaient pas sont le fruit de leur activité chimique. La destruction d’une cellule fait apparaître ses microzymas d’origine.

Le milieu favorise l’évolution en cellules à l’exclusion des bactéries ou l’inverse, mais jamais les deux en même temps.

Selon Béchamp, les microzymas sont à la racine même de l’organisation : sans eux il n’y a pas d’organisation et donc pas de matière vivante !

Si l’on détruit mécaniquement la levure, on fait apparaître ses microzymas d’origine.

La mort physiologique d’une cellule donne naissance aux microzymas qui l’ont constituée.

Les microzymas sont présents au tout début d’un organisme vivant ; ils sont là en permanence tout au long de sa vie ; on les retrouve en fin de putréfaction de ce même organisme auquel ils survivent.

Tout organisme vivant est réductible au microzyma. Les microzymas que l’on retrouve dans l’air, les sols, les calcaires… les roches sédimentaires sont les restes des organismes vivants animaux et végétaux ayant retrouvé leur autonomie.

Monomorphisme et polymorphisme

Le monomorphisme attribue une espèce à un état stable de l’évolution des micro-organismes qui sont des ferments. Les « espèces » des différents micro-organismes sont en réalité des stades d’évolution des microzymas en fonction du milieu. C’est cela qui est appelé le polymorphisme microbien. Un déséquilibre survenu dans le terrain provoque une réaction des microzymas qui en s’associant peuvent évoluer en bactéries passant par plusieurs étapes. Voilà le polymorphisme microbien.

L’importance d’un terrain sain

Les microbes rencontrés dans nos maladies sont produits par le terrain déséquilibré du malade. Les bactéries sont donc une conséquence interne au terrain. La maladie, en tant que telle, est le résultat d’un déséquilibre qui a empêché les microzymas de remplir correctement leur fonction naturelle.

Les microzymas eux-mêmes ne sont pas des organismes étrangers venus coloniser l’organisme hôte du malade. Les bactéries ne viennent pas du dehors pour envahir le corps, ils viennent du dedans. Il a été démontré par les travaux d’Antoine Béchamp que la maladie est en nous et vient de nous ; c’est l’origine du déséquilibre qui est éventuellement externe ou psychologique. Une maladie n’est que la conséquence de la nouvelle manière d’être des microzymas normaux. Les microbes sont des ferments, pas des parasites : ils ne sont pas pathogènes. Ils peuvent simplement devenir morbides (malades).

En étudiant le cas de la gangrène, Antoine Béchamp a clairement identifié tous les symptômes de la gangrène dans un membre amputé suite à une lésion traumatique grave. Or, son examen microscopique ne montrait pas des bactéries, mais des microzymas associés, les bactéries n’ayant pas encore eu le temps de se former. Elles étaient seulement en voie de se former. La conclusion était limpide pour Béchamp, les bactéries ne sont donc pas la cause de la gangrène ! (cf., les microzymas… page 181)

À moins de les inoculer immédiatement après prélèvement chez un malade, les bactéries ne peuvent pas transmettre la maladie une fois libérées dans l’air, car elles perdent très vite leur morbidité. De plus, si le terrain de celui qu’on voudrait inoculer se trouvait dans un bon équilibre de santé, les bactéries seraient inopérantes… On sait que les intestins sont colonisés par de nombreuses bactéries sans que ces bactéries envahissent le corps entier !

Les bactéries qui se développent dans une infection urinaire, par exemple, proviennent d’un développement des microzymas de l’urine à cause d’un déséquilibre survenu en interne. Il n’y a pas d’invasion externe. Tant que nos barrières naturelles sont saines, aucun micro-organisme ne peut pénétrer en nous. Les microbes sont des ferments, pas des parasites. Ils ont un rôle à jouer lorsque déséquilibre il y a : une maladie, c’est un processus de réparation de ce qui a subi un déséquilibre. La maladie est un processus de guérison.

Les nanobes

Les nanobes ou nanobactéries ont été découvertes dans les années 1990, par plusieurs chercheurs (https://serc.carleton.edu/microbelife/topics/nanobes/index.html)

Cet article ci-dessus explique ces découvertes démontrant que les nanobes existent partout, dans les organismes comme dans les roches :

« Les études sur les nanobes remettent en question notre perception de la vie… Si les nanobes existent en tant que biote vivant, ils élargiront notre perspective sur l’échelle de la vie. »

(Cf, article ci-dessus)

Le Pr Valter Longo se posait une question dans son étude sur le jeûne : 

« Puisque le jeûne prolongé provoque la diminution des globules blancs dans le sang et que ces globules réapparaissent une fois le jeûne rompu, d’où viennent-ils donc ces globules blancs ? »

Antoine Béchamp avait déjà remarqué, dans la 5e Conférence :

« Contrairement à ce que l’on croyait, le sang ne contient pas seulement deux formes histologiques : les microzymas sont le troisième élément organisé du sang ! »

Dans la 9e Conférence, Antoine Béchamp expliquait la formation des leucocytes à partir des granulations moléculaires. Plus nos aliments sont toxiques, plus la leucocytose alimentaire est importante durant la digestion. Les microzymas maintiennent l’homéostasie afin de préserver le milieu pour jouer leur rôle. Rappelons-nous que Béchamp avait également démontré que la destruction d’une cellule laisse apparaître ses microzymas d’origine !

Un a priori qui déroute la recherche

Il est hors de question, dans le contexte scientifique traditionnel, de s’interroger sur le caractère éventuellement vivant des exosomes, pour la simple raison que la présence d’éléments vivants dans un milieu considéré « stérile » n’est pas cohérente…

Or, les virus sont précisément très semblables aux exosomes. Le virus est toujours considéré comme intrus, parasite, agresseur, alors que l’exosome est quant à lui considéré comme un constituant des cellules, par conséquent quelque chose qui appartient en propre à l’individu. En réalité cette distinction est arbitraire et ne tient qu’à des préjugés ou des certitudes qui relèvent de la croyance et non pas de la connaissance.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7291340/

Les microzymas sont à l’origine des bactéries. Les microzymas vivants de nos aliments, qu’ils soient sous forme de bactéries ou pas, nourriront notre flore intestinale. Cette flore sera d’autant plus saine que nous nous serons nourris de végétaux vivants (ayant subi le moins possible de transformations). Puis, cette flore équilibrée va vivre naturellement. Beaucoup de chercheurs s’intéressent aujourd’hui au microbiote intestinal.

Ce qui est invraisemblable c’est qu’un bon nombre d’entre eux cherche à tuer ce qui est vivant dans nos aliments, par stérilisation, pasteurisation. D’autres, au contraire, cherchent les moyens de réparer les microbiotes intestinaux défaillants, en introduisant dans les intestins des excréments qui contiennent des microbiotes sains !

Peut-on relier les nanobes, nanobactéries, exosomes, virus, spores entre eux aux microzymas ? Les tailles des micro-organismes sont différentes, mais compatibles avec ce que Béchamp observait : ils sont inférieurs à 1 µm et parfois à 0,5 µm…

Le problème, c’est que les analyses ne sont jamais faites sous l’angle du polymorphisme microbien et donc la recherche reste souvent enfermée dans ses a priori qui ne sont pas scientifiques !

Les nanobes ont des formes évolutives et sont capables de se multiplier (Cf, travaux de Philippa Uwins)

Les spores des bactéries à l’état dormant évoluent également lorsqu’ils reforment des bactéries d’origine… Pour avancer sur cette question, il faudrait que les scientifiques s’intéressent aux découvertes d’Antoine Béchamp, et qu’ils connaissent les microzymas !

Une habitude de la pensée peut devenir une « normalité », un a priori non discutable et cela arrête les avancées de la science.

Il a été démontré qu’en l’absence de l’influence des germes de l’air, des bactéries se sont développées au sein de matières prélevées sur des organismes vivants, prouvant la vie en nous et non pas la stérilité ! Un micro-organisme, dans la science influencée par la théorie dite pasteurienne, ne peut absolument pas être du SOI, il appartient forcément au « non-soi »… Un microbe rencontré dans un organisme est étranger à cet organisme.

Les gènes appelés mitochondriaux dotés d’éléments vivants utiles à nos cellules sont considérés comme symbiotiques et leur présence ne peut venir que de la « fusion archéo-bactérienne », selon la recherche courante.

La découverte d’un microbiome interne aurait dû provoquer une interrogation chez les chercheurs : il n’en est rien. L’a priori de la recherche continue de se demander « Comment ce microbiome s’est-il introduit dans le corps ? Car, ce microbiome ne peut en aucun cas être un élément du SOI !

https://www.researchgate.net/publication/330453639_Multi-Method_Characterization_of_the_Human_Circulating_Microbiome

Le microbe est toujours la cause d’une maladie, la seule cause qui soit toujours recherchée avec acharnement ! Pourtant, des personnes malades n’en portent pas forcément le gène ; d’autres qui n’ont pas de symptômes en portent le gène ; les gènes sont tous différents d’un malade à l’autre alors même que dans une culture stable les gènes sont absolument identiques ! Toutes ces incohérences devraient attirer l’attention des chercheurs : mais la croyance d’un consensus dogmatique est plus forte que l’objectivité de la connaissance qui seule aurait le droit de se dire scientifique !

La notion de vivant avec son rapport obligatoire à la génétique a créé une habitude de penser, un consensus qui n’est plus discuté ni discutable !

Dans l’actualité, les technologies utilisées par la recherche dépendent des programmes informatiques qui eux-mêmes ont été conçus par des individus formatés au système de pensée dogmatique. Les critères utilisés dans ces programmes vont inévitablement fausser les recherches et induire en erreur les résultats obtenus par le moyen de ces technologies… Il faudra bien qu’un de ces jours, lorsque la recherche aura tourné en rond assez longtemps, quelques générations, et que les délires du style covidiste auront suffisamment épuisé les rangs de l’humanité, il faudra bien qu’on en arrive à changer de paradigme. Nous savons déjà où est l’erreur, et cela depuis au moins 1870 ! Il serait peut-être envisageable qu’en 2024, la science « médicale » puisse ouvrir les yeux de l’objectivité et regarder enfin la réalité en face !

L’autoassemblage de l’ADN

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0968432813001017?via%3Dihub

Cette publication ci-dessus, rend compte d’une démonstration qui a été faite sur l’autoassemblage de l’ADN à partir des « granules de Béchamp » dans le vitellus. Dans cet article, les preuves sont données, de l’autoassemblage de molécules d’ADN en structures de type cellulaire. Les résultats sont discutés en les comparant à ceux obtenus dans des travaux d’autres pionniers, notamment Antoine Béchamp, Olga Lepeshinskaya et Bong Han Kim qui tous ont insisté sur l’existence d’une voie alternative sans mitose pour la génération de nouvelles cellules ! Il existe également une possibilité de création des cellules par construction, comme Antoine Béchamp l’avait observé, et non pas obligatoirement par mitose !

Ainsi donc, les nanobactéries peuvent contenir des gènes, comme l’ont démontré les travaux de Philippa Uwins avec son équipe de chercheurs qui ont effectué des analyses moléculaires de nanobes en trouvant des preuves d’une présence d’ADN…

https://serc.carleton.edu/microbelife/topics/nanobes/index.html

Les microzymas contiennent bien des gènes. Du point de vue du polymorphisme microbien et de la capacité des microzymas à se transformer en divers micro-organismes, selon le milieu, on a là une classe non répertoriée du vivant !

Selon la publication ci-dessus, concernant les nanobes, les nanobactéries qui font 1/10 ème de la taille d’une bactérie, elle constate que cela pousse certains chercheurs à penser que des organismes de si petite taille ne peuvent pas abriter les composants cellulaires nécessaires, comme l’ADN et l’ARN, ou les plasmides. Le vivant se caractérise encore par la présence de gènes…

C’est la science qui a donné à l’ADN ce rôle central. Mais, ce dogme s’est déjà grandement fragilisé avec l’arrivée de l’épigénétique ! On dira prochainement que l’ADN n’est qu’une simple molécule, une sorte de carte mémoire mise en place et activée par nos ferments de vie !

[Voir aussi :
Vos pensées contrôlent votre ADN !
Le Dr Bruce Lipton présente le pouvoir de la Conscience sur la Santé. Si les gens savaient ça, Big Pharma n’existerait plus
Modifier notre ADN via notre conscience !
RÉALITÉ PARALLÈLE-REPROGRAMMER VOTRE VIE]

Selon ce document que nous avons cité sur l’autoassemblage de l’ADN dans le vitellus, les microzymas sont des particules vivantes, ces petits ferments à la base de la matière vivante, à l’origine des enzymes comme des gènes. Ces organismes vivants transmettent de génération à génération, la mémoire des ascendants, possiblement sur un support différent et beaucoup moins volumineux encore que l’ADN ou l’ARN…

Brigitte Fau s’interroge (cf., La compréhension du vivant, éditions Medicatrix, 2023, page 88) :

« Leur taille varie-t-elle alors qu’ils construisent nos gènes, notre ADN, mais aussi les gènes dits “viraux” ou “bactériens”, ceux du microbiome interne, jugés à tort “étrangers”, sur la base de ce dogme de la stérilité, à partir duquel tous les raisonnements scientifiques s’appuient ? »

Antoine Béchamp avait démontré que l’enzyme est directement lié au ferment qui le produit. Puisque le vivant est nié dans ces organismes, comment les scientifiques ont-ils pu résoudre ce fait qui a été mis en évidence par Béchamp ?

De son côté, Eduard Büchner affirmait en 1897 que l’enzyme de la levure pouvait effectuer seul la fermentation alcoolique isolée, c’est-à-dire en l’absence de la levure, et pourtant, il ne réalisait cette fermentation qu’en ajoutant une roche sédimentaire.

À aucun moment, ce chercheur n’avait pensé que la roche ajoutée pouvait contenir le ferment indispensable à la réalisation des transformations chimiques profondes comme la fermentation !

Les nombreuses remises en question des dogmes pasteuriens obligent à remonter à la source des erreurs.

Le virus

La notion de virus par exemple est une espèce de remise de matériel génétique retrouvé dans les organismes, ce virus ayant été décrété étranger à ces organismes au sujet desquels il a fallu inventer l’histoire de leur invasion ! Certes, on reconnaît leur ancienneté et leur antériorité dans la chaîne de l’évolution dite pré-cellulaire. Mais, puisqu’ils sont considérés comme étrangers dans nos organismes, on est obligé d’inventer des scénarios pour expliquer leur rôle théorique de parasites, avec l’aide du fait que leurs gènes ne se retrouvent pas systématiquement dans le génome cellulaire, ceci étant bien entendu « fondé » sur le dogme du rôle central de l’ADN !

Non seulement il est évident que le rôle central de l’ADN soit un dogme à remettre en question, mais également celui de la stérilité, du monomorphisme et de la panspermie. Ces « virus » trouvés dans nos organismes sont les microzymas de Béchamp, des éléments vitaux à l’opposé de « poisons » et qui sont de plus probablement à l’origine de l’ADN cellulaire, y compris des autres gènes du microbiome interne !

Les exosomes qui s’échappent des cellules et qui ne présentent rien de particulier pour les distinguer des virus devraient permettre aux chercheurs de comprendre qu’il s’agit des microzymas de Béchamp…

Le rôle causal du virome dans les maladies associées n’est pas prouvé comme le souligne cet article de mars 2020 :
https://journals.plos.org/plospathogens/article?id=10.1371/journal.ppat.1008318

Les scientifiques veulent à tout prix trouver des espèces en faisant un lien entre une espèce et une maladie. C’est peine perdue puisque le virome est en perpétuelle mutation du fait du polymorphisme et de son rôle vital dans les organismes ! D’ailleurs les spécialistes qui sont conditionnés par le dogme du monomorphisme sont sans cesse obligés de nous raconter l’échec de leur course indéfinie à la poursuite de virus qui ne cessent jamais de muter et que l’on ne peut donc jamais contrôler, en faisant des vaccins qui sont systématiquement obsolètes dès qu’on les fabrique !

Béchamp disait en parlant des virus : « on les prend pour des parasites dont on fait des genres et des espèces » !

Ce que l’on croit être une espèce (monomorphisme) n’est qu’un stade d’évolution des microzymas en fonction du milieu… Les microbes que l’on rencontre dans l’environnement ne sont que les restes des organismes vivants ayant retrouvé une vie de ferment autonome. Cela nous indique également que nous sommes autre chose qu’un simple corps.

Les ferments liés aux microzymas se retrouvent également toujours vivants en fin de la putréfaction qu’ils réalisent eux-mêmes !

Conclusion

Les microzymas sont la source de la matière vivante. Cette matière vivante nous est prêtée le temps d’une vie. Cette matière vivante continue sa vie terrienne après notre mort. Béchamp écrivait si justement :

« Rien n’est la proie de la mort. Tout est la proie de la vie ! »

On vit de mort et on meurt de vie, disait Démocrite… Béchamp ajoutait encore :

« On peut considérer l’organisation comme le lieu d’application et d’action de la force qui produit le mouvement que nous appelons vie. »

« La vie, c’est le mouvement vibratoire des particules primigènes de l’organisation dans ces microzymas. »

Les micro-organismes sont des ferments ! Appeler du nom de microbes, par méconnaissance, ces petites entités indispensables à la vie, c’est un terrible quiproquo, un dogme qui ne tient plus la route… Une grande partie de l’immunologie a passé son temps à essayer de comprendre les réactions de l’organisme face à des « invasions » imaginaires ! Des éléments du Soi ont été considérés comme antigène. Certes, des toxines font réagir l’organisme lorsqu’elles sont introduites par différentes voies. Mais, pour y comprendre quelque chose, il est indispensable de prendre en compte le polymorphisme interne également. Jules Tissot disait bien que les différents leucocytes ne sont que des stades d’évolution d’une même cellule, dont on distingue parfaitement les microzymas qui en sont à l’origine, dans l’étape granulocyte…

Parce que tout est une question de milieu, il faut donc prendre soin de nos microzymas, disait Antoine Béchamp, pour s’assurer une bonne santé ! Il parlait d’une hygiène de vie, du risque des excès alimentaires, alcool, drogue, du stress, de toutes les sortes de perturbations… Il recommandait de bien entretenir le terrain, favoriser au maximum la fonction des microzymas. Il va de soi qu’une alimentation polluée par les pesticides et autres substances toxiques sont les données actuelles diamétralement opposées à cette recommandation de Béchamp…

Jules Tissot avait remarqué de son côté qu’on devait remettre en cause nos idées sur les organites cellulaires et les mitochondries notamment, car celles-ci en particulier comme les autres organelles ne sont que des artéfacts, des restes d’un réseau cytoplasmique détruit par la technique de fixation. L’existence des mitochondries et leurs propriétés, ne sont donc que le résultat d’erreurs grossières d’observation ! De son côté, Louis Claude Vincent apportait un début de réponse pour détecter les dérives du terrain biologique par la bioélectronique.

Tissot disait en 1946 :

« L’étouffement des remarquables résultats des travaux de Béchamp a été le premier acte de cette lutte contre la vérité ! »

La peur archaïque des microbes, encouragée par l’obscurantisme médical, a conduit l’humanité à l’extermination du vivant. Cette méconnaissance crasse du vivant en nous-mêmes nous a conduits à nous détruire bêtement. Il est temps de comprendre que ce que Béchamp avait appelé microzymas, sont la base de la matière vivante. Ce sont eux qui maintiennent l’équilibre en nous et dans l’ensemble de la nature, grâce au mouvement circulaire de la matière sous des formes diverses.

Grâce à Béchamp, nous sommes capables aujourd’hui de distinguer la matière vivante de la matière inerte.

Ce qui distingue les microzymas de la matière inerte, dont ils sont également composés, c’est leur nature vivante, leur capacité à organiser, à construire des cellules, des micro-organismes divers et vivants ainsi que des organismes vivants complexes. Le microzyma est lui-même organisé !

La vie dans un microzyma est ce mouvement qu’il a reçu et qu’il conserve sans avoir besoin de remonter la machine comme on remonte une horloge ; il transmet ce mouvement depuis l’origine de ce qui est vivant, il le modifie au besoin sous diverses influences, jusqu’à devenir morbide si on le maltraite. Les microzymas sont des organismes dans lesquels l’esprit a laissé ce mouvement pour se transmettre et se modifier physiologiquement.

Tout cela nous permet également de comprendre que la vie n’est pas liée à une organisation biologique caractérisée : les formes changent, mais la vie est toujours là !

Louis Claude Vincent constatait que les maladies virales sont toujours associées à un sang excessivement oxydé. Les antioxydants se trouvent dans une alimentation saine biologique. Les ferments sont pour cela très utiles. Les vitamines naturelles sont indispensables. Les aliments lactofermentés, c’est-à-dire non « pasteurisés », sont tout à fait indiqués pour une bonne hygiène et l’équilibre du terrain. Un sang trop oxydé est dans une surcharge minérale. Or, la cristallisation des minéraux en excès a un lien avec l’aspect des virus. C’est pour cela que les chercheurs ont tellement de mal à identifier les virus qui sont largement insaisissables !

Ce qu’il faut vraiment comprendre aujourd’hui, c’est que le terrain a évolué avec l’hygiène et aussi l’industrialisation. Les maladies bactériennes étaient en relation avec un terrain plutôt alcalin. Or, cette évolution nous a fait passer à un terrain oxydé favorable aux maladies virales comme aux pathologies du cancer. Les changements de comportement ont fait disparaître les anciennes maladies. En aucun cas les vaccins [l’ont fait] ! Affirmer aujourd’hui que les « vaccins ont éradiqué les anciennes maladies », revient à dire que nous sommes retournés à la croyance d’un soleil tournant autour de la Terre et non l’inverse !

L’alternative aux vaccins serait donc cet outil de prévention qu’est la bioélectronique et non pas les injections à ARNm graphénisées…

C’est la notion de terrain qui est la clé de toute cette connaissance. L’alimentation toxique qui est habituellement la nôtre aujourd’hui, le stress, l’environnement électromagnétique avec les antennes 4G, 5G, 6G… etc. les vaccins truffés d’adjuvants comme les sels d’aluminium depuis des décennies, sont ensemble les causes principales des maladies modernes. Pour combattre les rayonnements électromagnétiques, il faut tout simplement se reconnecter à la Terre. Se connecter à la Terre permet de se décharger du survoltage négatif pour la santé, de récupérer les électrons de la Terre. La vie citadine éloigne les personnes de la nature. Elles ne sont plus que rarement en contact avec la Terre et donc elles sont coupées de ses électrons. Avec l’eau c’est aussi le même problème.

https://www.bonnes-habitudes.fr/comprendre/la-bio%C3%A9lectronique-1/

L’association BEVINKER (Béchamp, Vincent, Kervran) transmet cette connaissance et la méthode de santé qui en découle à travers des stages de santé naturelle.

Jean-Yves Jézéquel

Sources :

Jean-Yves Jézéquel, philosophe et psychanalyste, diplômé du troisième cycle en sciences humaines, est l’auteur d’une trentaine d’essais en philosophie, spiritualité, religion, psychologie. Il publie également depuis 2014, une série d’analyses sur les grandes questions actuelles de société.

La source originale de cet article est Mondialisation.ca
Copyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2024




Le problème de l’inscription de l’avortement dans la Constitution française

Pourquoi inscrire le droit à l’avortement1 dans la Constitution2 inquiète-t-il tant de citoyens ?
Contribution à une nécessaire réflexion3

Par Dr Nicole Delépine, pédiatre, cancérologue

Jeune femme à l’époque de la loi Veil, j’avais, ainsi que la plupart d’entre nous, trouvé normale cette loi pesée et bien encadrée4 qui tentait d’éviter les avortements sauvages à l’aiguille à tricoter5 et les voyages à l’étranger des plus fortunées d’entre elles, Pays-Bas, etc. Mme Simone Veil, même si sa démarche n’était pas dénuée d’ambitions politiques, l’avait présentée intelligemment.

À l’heure du débat sur l’inscription de l’IVG dans la Constitution (afin de graver ce droit dans le marbre comme si on ne pouvait pas modifier une constitution, la preuve) chacun tente de faire parler Mme Veil. Simone Veil « se retournerait dans sa tombe » à cette idée.

Le discours prononcé en 1974 à l’Assemblée nationale par la ministre de la Santé défendait la légalisation de l’avortement, mais tout en nuances.

« Cette loi prévoyait un équilibre, entre la liberté de la femme à procéder à une IVG, mais aussi le respect de la vie de l’enfant à naître », développe Olivier Marleix, qui affirme relire l’allocution de Simone Veil chaque année.

« C’est l’un des discours les plus intelligents qu’on ait prononcés à l’Assemblée nationale, dont le but était de maintenir cet équilibre », souligne-t-il, craignant que l’introduction de l’IVG dans la Constitution ne vienne le « casser ».6

À la tribune de l’Assemblée nationale ce 26 novembre 1974, Simone Veil défendit le projet de loi sur l’IVG7, devant un hémicycle composé à 95 % d’hommes :

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. »

« Mais comment tolérer [l’avortement] sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire devant cette assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. »

« Personne ne peut éprouver une satisfaction profonde à défendre un tel texte8— le meilleur possible à mon avis — sur un tel sujet. »

« Personne n’a jamais contesté, et le ministre de la Santé moins que quiconque, que l’avortement soit un échec quand il n’est pas un drame »,dit encore Simone Veil.

« Mais nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les 300 000 avortements qui, chaque année, mutilent les femmes de ce pays, bafouent nos lois et qui humilient ou traumatisent celles qui y ont recours. »

Elle redoutait une instrumentalisation de ses propos.

Il semble bien que le président G D’Estaing l’ait fortement poussée à la présenter elle-même et que ce fut une décision fort difficile. Quoi qu’il en soit dans la réalité, elle ne s’exprima plus sur ce sujet lors des différentes modifications de sa loi.9

On pourrait ici discuter de l’allongement de l’avortement volontaire de grossesse jusqu’à 14 semaines avec médiatisation d’un geste supposé banal, sans conséquence, ni pour l’être humain en croissance, ni pour sa mère qui va bientôt le sentir bouger en ce début de deuxième trimestre10.

Le fœtus de 14 semaines en images

Sans être contre le principe de l’avortement, ayant connu les périodes antérieures et les souffrances des générations précédentes, il semble que néanmoins les candidates à cette technique de sauvetage d’une situation difficile pourraient être pleinement informées de ses réalités cliniques. Or les extrémistes pro avortement considèrent volontiers comme délit d’entrave et ce qui ne constituent que des informations indispensables à un consentement éclairé et que Planning familial11 cache, semble-t-il, aux femmes en détresse qui le consulte pour avortement tardif. Combien d’infirmières de bloc opératoire ont sombré dans la dépression à la suite de ces traumatismes successifs qu’elles avaient acceptés au début et qui progressivement leur sont devenus insupportables ?

La loi de mars 202212 a renforcé « les droits » de la femme à l’avortement jusqu’à 14 semaines. Comme dans les lois précédentes, il faut remarquer que les droits du fœtus sont complètement passés sous silence, alors que toutes les mères ont connu les humeurs de leur petit bébé encore à l’intérieur de leur ventre, ses goûts prononcés pour telle ou telle musique, telle position de la maman, etc. Il est clair que vouloir introduire la notion de mère porteuse dans nos civilisations (GPA) impose de nier les rapports étroits entre deux êtres humains dont l’un n’est pas encore juridiquement « né ».

La marchandisation du corps de la femme et du bébé impose de s’éloigner de l’humanité du fœtus et du nouveau-né qu’on arrache à sa mère de fait à la naissance. Comment accepter qu’il pense, qu’il souffre ? Y compris lors des méthodes abortives parfois épouvantables qui devraient alerter les associations de défense des animaux pour venir défendre aussi ces petits qu’on tue, afin d’interdire ce massacre du vivant. N’oublions pas que les organes fœtaux sont récupérés pour recherche ou commerces (vaccins en particulier) qui exigent du « matériel » vivant.

Pourquoi cet allongement ? « Le texte allonge de deux semaines le délai légal pour avoir recours à l’IVG, qui est ainsi porté de 12 à 14 semaines de grossesse. Il suit l’une des préconisations formulées par les députées Marie-Noëlle Battistel et Cécile Muschotti dans leur rapport sur l’accès à l’interruption volontaire de grossesse. Ce rapport, remis en septembre 2020, constate que des femmes sont encore concernées par le dépassement du délai de 12 semaines. Au moins 2 000 patientes seraient contraintes chaque année de se rendre à l’étranger pour cette raison (notamment en Espagne, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas). Des situations personnelles complexes et la fermeture d’établissements de santé pratiquant l’avortement expliquent en partie ces départs vers l’étranger. »

Cette loi a supprimé le délai de réflexion de deux jours, imposé afin de confirmer une demande d’avortement après un entretien psychosocial. Comment est-ce possible ? Si vous achetez un objet, vous avez toujours un délai de réflexion, mais pour un enfant, ce n’est pas nécessaire. Heureusement la clause de conscience des médecins n’a pas encore été supprimée.

Méthodes d’avortement autorisées

Il existe deux méthodes pour interrompre la grossesse : médicamenteuse ou instrumentale.13

Jusqu’à la 7e semaine de grossesse, soit 9 semaines après le début des dernières règles, vous avez le choix entre les deux méthodes. Au-delà et jusqu’à la 14e semaine de grossesse, soit 16 semaines après le 1er jour des dernières règles, la méthode instrumentale est privilégiée. Les techniques chirurgicales ne sont pas faciles à trouver dans la littérature médicale pour les exposer.

Ce qui est en cause aujourd’hui est l’inscription dans la constitution de l’IVG.

Comme le diable siège souvent dans les détails, il sera fondamental de vérifier que l’inscription dans la constitution de l’IVG ne constitue pas le moyen d’autoriser l’IMG sans limite de temps. Cela reviendrait à permettre de tuer les fœtus jusqu’à l’âge de la naissance, comme cela est actuellement autorisé au Canada14 et dans certains états des USA15 16 suscitant en retour des réactions anti-IVG allant de la limitation du délai autorisé jusqu’à l’interdiction totale17.

L’extension sans limites de l’autorisation d’avorter jusqu’au terme naturel d’une grossesse aboutissant de fait à la légalisation de l’infanticide et sa facilitation18 nous paraît inadmissible et sûrement méconnue des militantes de ce « nouveau droit » et probablement de journalistes éventuellement bien intentionnés qui font le tour de leurs collègues femmes pour justifier leurs positions pro constitution.

Retourne-t-on vers d’autres civilisations qui ne respectent pas le droit à la vie ? Qu’en penser à travers le regard de l’histoire de l’avortement à travers les siècles ?

L’INFANTICIDE est un crime très ancien. Il a existé chez tous les peuples et a grandement évolué.

Dans le droit romain, ce crime était passible de la peine de mort. Dans le droit germanique, il n’était pas considéré comme une infraction particulière. Parfois même, le chef de famille avait le droit de vie et de mort sur sa progéniture.

En France

L’avortement et l’infanticide ne semblent considérés comme des crimes en France qu’à partir de la fin du Moyen Âge.

« En mars 1556, le décret d’Henri II marque le combat contre l’infanticide. Les femmes qui cachent leurs grossesses s’avèrent présumées avoir prémédité leur crime.
La loi du 21 novembre 1901 a aboli la présomption de préméditation. Autrement dit, la femme enceinte avait l’obligation de déclarer sa grossesse. L’Église a toujours proscrit l’infanticide et l’avortement.
Déclarée coupable, la femme se trouve alors “punie de mort et dernier supplice”. Plusieurs ordonnances ont été prises sous Henri III afin que les femmes déclarent leurs grossesses.
Sous le règne de Louis XVI, la présomption d’innocence marque la crainte de condamner un non-coupable.
Sous le règne de Napoléon Iᵉʳ, les rédacteurs du Code Pénal de 1810, la peine capitale se rétablit pour cette infraction à l’article 302.
Cette peine s’appliquera jusqu’au début de la Troisième République. Et la peine ensuite commuée en travaux forcés à perpétuité pour la mère. »

Certaines cultures la tolèrent parfois.

« Dans certaines cultures un enfant s’avère considéré comme être humain qu’à partir d’une cérémonie particulière. Avant cette cérémonie l’enfant ne paraît pas alors considéré comme un être humain. Donc tuer cet enfant ne semble pas considéré comme un infanticide. Certaines tribus comme chez les Yanomami au Brésil, avortement et infanticide se trouvent confondus. En effet, la grossesse non désirée autorise de tuer l’enfant après l’accouchement ».

L’évolution du regard sur l’infanticide dans nos sociétés

y aurait-il un retour à une certaine forme de barbarie qu’on espérait dépassée ? Comme la banalisation des viols de femmes âgées ne semble pas scandaliser tant de monde, ni l’euthanasie des vieillards en EHPAD sous injection ministérielle en début de Covid, ni la promesse d’une loi sur l’euthanasie dans les prochains mois promise par G Attal dans son discours du 30 janvier 2024 à l’assemblée. Cette loi retoquée plusieurs fois dans les années précédentes bénéficiera-t-elle de la mode du 49-3 ?

L’individualisme forcené développé depuis l’après-guerre est-il responsable de cette reviviscence de pratiques ancestrales de certaines ethnies ?

Le sacrifice des enfants — à travers toutes les contraintes sociales qu’on leur impose, multiplication des vaccinations, embrigadement à l’école, perte progressive de la liberté de choisir, de penser, de décider — relève -t-il de la même logique ?

Comment de l’interdiction de l’avortement jusque dans les années 75 en est-on arrivé en moins de cinquante ans à l’autorisation facilitée de tuer des nouveau-nés dans le monde aseptisé de l’hôpital, où l’homme déguisé en robot ne devient plus qu’un outil sacrifié à la mode progressiste ?

L’IMG

De fait l’interruption médicale de grossesse (IMG) était pratiquée en France depuis une quarantaine d’années dans le silence des blocs opératoires en cas de mise en danger de la mère ou du bébé, à tout moment de la grossesse et personne ne contestait, ni ne conteste cette indication proprement médicale.

« Deux circonstances permettaient de justifier une interruption médicale de grossesse en vertu de l’ancien article L. 2213-1 du code de la santé publique : une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité reconnue comme incurable au moment du diagnostic ou un péril grave pour la santé de la femme. »19

IMG jusqu’à neuf mois de grossesse pour les personnes « en détresse psychosociale »

Ce qui inquiète actuellement est le passage d’un geste pesé, réfléchi, médical, à un geste qui serait facilement accordé sur un diagnostic nécessairement difficile et relatif : « détresse psychologique » entré dans les textes juridiques.

Si les juristes et soignants en faveur de cette extension à l’avortement jurent leur grand dieu que les avortements du deuxième et troisième trimestre ne sont faits qu’en cas de danger réel pour la mère ou l’enfant à naître, les études publiées attestent d’une situation plus fréquente : mère en bonne santé, enfant sans risque particulier.

Le 1er août 2020, les critères concernant l’état de santé de la femme enceinte, qui déterminent l’autorisation d’avoir recours à l’IMG, ont été élargis : la « détresse psycho-sociale » y est désormais incluse. Un critère que certains gynécologues prenaient déjà en compte, mais qui était peu connu par l’ensemble du corps obstétricien et les patientes.

Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) s’était positionné en faveur de cette proposition de loi dans un communiqué en date du 11 octobre 2019, assurant que sur le terrain :

« L’IMG d’indication maternelle implique une prise en compte des causes psychosociale. [La détresse psychosociale] concerne des femmes en situation de danger personnel, de violences, de difficultés psychologiques majeures ou d’extrême précarité, rendant impossible la poursuite de leur grossesse alors même qu’elles dépassent le délai légal de l’IVG de 14 semaines d’aménorrhée. Ces situations rendent compte d’une bonne part des déplacements à l’étranger pour interruption de grossesse, néfastes pour la santé, onéreux, voire inaccessibles pour certaines femmes. »

Interviewée par AFP Factuel, la psychologue clinicienne Erika Teissiere, qui a travaillé au sein d’équipes pluridisciplinaires en charge d’approuver ou non les demandes d’IMG, indique :

« Les causes psycho-sociales peuvent être des troubles psychiatriques graves, des cas d’inceste ou de viol ayant mené à une grossesse, des cas de déficience intellectuelle ou des cas de précarité sociale grave. »

Cette loi20 a eu pour but d’uniformiser les pratiques autour de l’IMG. N’est — ce pas aussi de la banaliser tant les critères de « détresse psychosociale » peuvent être interprétés de façon variable ?

« Le nombre d’IVG a augmenté en 2022 avec 234 300 IVG enregistrées, soit 17 000 IVG de plus qu’en 2021. C’est le plus haut niveau depuis 1990. Le taux de recours à l’IVG tend à augmenter, dans un contexte où le nombre de femmes en âge de procréer baisse. Il s’établit à 15,5 IVG pour 1000 femmes âgées de 15 à 49 ans en France. Le ratio d’avortement (rapport entre le nombre d’IVG et le nombre de naissances) se stabilise à 0,32 en 2022, contre 0,30 en 2021.

La part d’IVG tardives concernées par l’allongement du délai légal de recours à l’IVG serait inférieure à 1,5 % de l’ensemble des IVG. La méthode médicamenteuse en 2022 représente 78 % de l’ensemble des IVG réalisées (contre 68 % en 2019 et 31 % en 2000). La méthode instrumentale concerne donc 22 % des IVG. Sur 22 % d’IVG instrumentales, seules 18 % ont lieu après 12 SA ».21

La thèse 22 récente soutenue le 14 déc. 2023 sur « l’IVG après 14 semaines d’aménorrhée, quelles perspectives en France ? Étude du modèle néerlandais » est particulièrement instructive sur plusieurs points que nous relaterons ici.

« En France, avec le premier allongement du délai de recours à l’IVG en 2001 de nombreux gynécologues obstétriciens et médecins impliqués dans l’orthogénie23 se sont opposés à cette réforme.

Leurs arguments contre cette proposition étaient les suivants :

— La nécessité d’une technique différente, un geste plus long et compliqué nécessitant des compétences que de nombreux vacataires médecins généralistes n’ont pas, ainsi qu’un plateau technique dont beaucoup de centres d’IVG ne bénéficient pas

— Un geste plus éprouvant, la nécessité de fractionner le fœtus rend le geste plus difficile psychologiquement et pourrait entraîner un désengagement de certains professionnels en orthogénie. Le risque de dérive eugénique avec une inquiétude émergente vis-à-vis de l’empiètement du délai d’IVG sur le champ du diagnostic anténatal ».

Il semble que la vision du produit de l’IVG pouvait entraîner une répercussion chez certains membres du personnel. D’après ce même travail, concentrer les IVG tardives dans quelques centres risquerait d’entraîner une lassitude chez les soignants.

Le nombre d’IVG a augmenté en 2022 avec 234 300 IVG enregistrées, soit 17 000 IVG de plus qu’en 2021. C’est le plus haut niveau depuis 1990. Le taux de recours à l’IVG tend à augmenter, dans un contexte où le nombre de femmes en âge de procréer baisse. Il s’établit à 15,5 IVG pour 1000 femmes âgées de 15 à 49 ans en France. Le ratio d’avortement (rapport entre le nombre d’IVG et le nombre de naissances) se stabilise à 0,32 en 2022, contre 0,30 en 2021. »24

Le REVHO25 propose un protocole de dilatation et évacuation pour la réalisation des IVG entre 14 et 16 SA. La préparation cervicale est réalisée à l’aide de 200 mg de mifépristone 36 à 48 h avant le geste, suivie de la prise per os ou jugale de 400 µg de misoprostol 2 à 3 heures avant le geste. La dilatation du col s’effectue au bloc opératoire avec l’aide de bougies. L’évacuation débute par une aspiration intra-utérine associée à une extraction du trophoblaste se présentant à l’orifice externe du col. L’introduction de la pince de Mcclintock se fera sous échographie jusqu’à évacuation du matériel restant (les morceaux du fœtus). Le geste se termine par une aspiration et une échographie de contrôle de vacuité ».

Les avortements tardifs du deuxième et troisième trimestre de la grossesse

Traditionnellement les avortements tardifs seraient pratiqués dans le cas de « graves anomalies fœtales » ou pour « sauver la vie de la femme ». De fait les études de la littérature relatée dans la thèse citent que depuis des décennies :

« La plupart des avortements tardifs sont électifs, pratiqués sur des femmes en bonne santé avec des fœtus en bonne santé, et pour les mêmes raisons invoquées par les femmes ayant subi un avortement au premier trimestre ».

« L’Institut Guttmacher a fourni un certain nombre de rapports sur deux décennies qui ont identifié les raisons pour lesquelles les femmes choisissent l’avortement, et ils ont systématiquement signalé que la procréation interférerait avec leur éducation, leur travail et leur capacité à prendre soin des personnes à charge existantes ; serait un fardeau financier ; et perturberait les relations entre partenaires. »

Une étude plus récente de Guttmacher26 sur l’avortement après 20 semaines de gestation conclut que les femmes cherchant à avorter tardivement ne le faisaient pas pour des raisons d’anomalie fœtale ou de danger pour leur vie.

L’étude concluait que les femmes qui demandaient un avortement tardif étaient plus jeunes et plus susceptibles d’être au chômage que celles qui cherchaient à avorter plus tôt. 4 On estime qu’environ 1 % de tous les avortements aux États-Unis sont pratiqués après 20 semaines, soit environ 10 000 à 15 000 par an. (..) les avortements aux États-Unis sont désormais pratiqués à la demande et rarement pour des raisons réellement médicales

Un auteur prémonitoire sur l’avortement a prédit les événements d’aujourd’hui avec une prévoyance remarquable : la « rhétorique de la nécessité médicale » est une stratégie erronée, car « ce n’est pas la preuve empirique de ce qui est ou n’est pas médicalement nécessaire qui est important », mais plutôt « qui possède la capacité d’interpréter la nécessité dans des contextes politiques clés. 27

Vu sous cet angle, il est possible de voir les récentes législations de New York et de Virginie comme un signal selon lequel la politique, et non la science, est l’influence la plus puissante sur les questions et la législation sur l’avortement ».

Cet éclairage est important, car le sujet traité ici de l’importance ou non, des dangers et des motivations des défenseurs de la constitutionnalisation du droit à l’IVG (ou de la liberté selon les juristes) semble bien en France une discussion essentiellement politique. Nous souhaitons ici apporter les éléments médicaux le plus souvent inconnus des militants pro IVG et bien souvent aussi de leurs opposants, espérant ainsi ramener sur un plan médical un sujet qui par nature l’est fortement (I Médicale G), les implications sur la santé de la femme ne pouvant être balayée d’un revers de main. Quant au fœtus et à ses propres droits, ceci devrait faire l’objet d’une ample réflexion, elle aussi trop souvent négligée.

Nos deux thésardes font à ce sujet des réflexions fort pertinentes :

« Nos organisations médicales, de santé publique et scientifiques sont devenues politisées. Les conseils indépendants que nous pourrions raisonnablement attendre de la communauté scientifique sur ces énigmes conséquentes en matière de politique de santé sont absents — les preuves ont été remplacées par le plaidoyer ».

Elles parlent à juste raison de « gouffre scientifique » entre différents groupes de professionnels. Pour certains « une approbation peu subtile de l’avortement sur demande sans aucune restriction considérations de nécessité médicale pour chaque avortement » pendant que d’autres maintiennent que « les avortements tardifs ne sont “jamais nécessaires” » et que la nouvelle sous-spécialité n’est qu’une « tentative d’augmenter le nombre de gynécologues obstétriciens certifiés et formés pour pratiquer des avortements tardifs. »

Quelles sont les motivations des femmes pour ces avortements tardifs ?

Selon l’Institut Guttmacher28, les raisons les plus fréquemment évoquées : (1) ne pas se rendre compte qu’on est enceinte (71 %), (2) difficulté à prendre des dispositions pour un avortement (48 %), (3) la peur d’en parler aux parents ou à un partenaire (33 %) et (4) le sentiment qu’il faut plus de temps pour prendre la décision (24 %). Les anomalies fœtales ont été identifiées comme étant prises en compte dans seulement 2 % de toutes les décisions d’avortement tardif.

Selon la bibliographie de la thèse :

« l’ambivalence décisionnelle est souvent caractéristiquedes femmes qui subissent un avortement au cours du 2e trimestre et au-delà29. De plus, les femmes qui obtiennent un avortement au deuxième trimestre ont signalé un soutien social plus déficient et plus d’énergie dépensée pour évaluer les ressources disponibles pour les aider à garder un enfant par rapport aux femmes qui obtiennent un avortement au premier trimestre [14, 15]. La recherche suggère que 30 % des femmes qui retardent un avortement au-delà de 16 semaines ont peur d’informer leurs proches de leur grossesse [11]. Comparées aux femmes qui avortent plus tôt, les femmes qui avortent tardivement sont plus susceptibles d’éprouver un attachement plus fort au fœtus, d’avoir plus d’objections morales ou religieuses à l’avortement et d’accepter un avortement basé sur les souhaits des autres ».

Toutes ces données laissent penser que la qualité de l’accompagnement que peuvent trouver les femmes qui se posent la question de l’avortement est capitale. Est-il meilleur aux Pays-Bas qui ont le taux le plus faible d’avortements, alors que ce fut le pays d’Europe où sa légalisation fut la plus précoce ?

Bien que les conséquences d’un avortement soient régulièrement minorées par la propagande des militants de la dépopulation, il est clair qu’il existe dans un certain nombre de cas des symptômes du trouble de stress post-traumatique. Les preuves empiriques d’un lien entre l’avortement au premier trimestre et les symptômes du SPT se sont accumulées ces dernières années30 .

En fait, 12 à 20 % des femmes ayant des antécédents d’avortement répondent à tous les critères de diagnostic du STRESS post-traumatique, pourcentage non négligeable.

« Bien qu’aucune étude antérieure n’ait été publiée comparant la santé mentale des femmes subissant un avortement précoce et tardif, les preuves examinées ci-dessus sont suffisantes pour émettre l’hypothèse que les avortements survenant au cours du 2e trimestre et au cours du 3e trimestre seraient associés à des niveaux plus élevés de symptomatologie du syndrome post-traumatique qu’en cas d’avortements au 1er trimestre ».

Nous n’aborderons pas ici la problématique de ce qu’est un être humain, et à partir de quand, ce qui nécessiterait un long débat et bien évidemment l’absence de conclusion. Nous avons juste ici voulu aborder la question de l’avortement en général, et singulièrement après le premier trimestre afin de montrer que le sujet est complexe humainement et médicalement et qu’il importe de ne pas le traiter comme au bar du café du commerce afin de peser les conséquences sur les vies qui seront impactées.

La thèse citée a le mérite de peser les différents aspects et de montrer comment la politique s’incruste dans un débat médical, éthique et philosophique où elle n’a pas sa place. Citons les derniers mots de ce travail qui ouvre sur d’autres à propos de la différence entre embryon et fœtus viable :

« toutes les décisions morales sont basées sur des conventions et donc la distinction entre un nouveau-né et un fœtus peut également être considérée comme une convention. Or, biologiquement parlant, la différence est factuelle : les premiers ont atteint le stade de la vie indépendante, les seconds non.

Pour cette raison, nous pensons que lorsque la viabilité est atteinte, le fœtus ou le nouveau-né devient un membre, bien qu’encore très fragile, de la société humaine. Biologiquement, et donc éthiquement, il n’y a aucune “incertitude” et — à notre avis — il n’est pas nécessaire de mener une quelconque enquête philosophique pour savoir si un nouveau-né est effectivement membre de la société humaine.

Tous les points de vue métaphysiques sur ce qui définit un “humain” ont leurs mérites et leurs inconvénients et nous espérons qu’ils resteront partie intégrante d’un débat animé sans fin définitive.

Mais aussi intéressant que puisse être le débat sur la “définition de l’être humain” d’un point de vue métaphysique, si l’on applique déductivement des solutions toutes faites à ce débat séculaire dans le cadre d’un critère conséquentialiste moral étroit, on invite tout profane qui s’intéresse à la solution à ce débat pour décider qui peut vivre et qui peut mourir, que ce soit dans une attitude “conservatrice” ou “progressiste”, comme celle adoptée par G&M31.

À cet égard, il vaut mieux adopter l’attitude sceptique de Diogène, ne pas connaître la réponse et chercher les humains en plein jour sur la place de la ville, avec une lanterne allumée dans une main et sans armes dans l’autre. ».


1 L’avortement est la perte d’un embryon ou d’un fœtus lors d’une grossesse. Il peut être spontané, c’est-à-dire se produire sans avoir été recherché (problème de santé, génétique, etc), ou provoqué et donc volontaire.

2 Proposition de loi droit à IVG dans la constitution | vie-publique.fr

3 Essentiel (senat.fr)

4 La loi du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse, dite loi Veil, est une loi encadrant une dépénalisation de l’avortement en France. Elle a été préparée par Simone Veil, ministre de la Santé sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.
La loi est promulguée le 17 janvier 1975, pour 5 ans à titre expérimental. Texte sous licence CC-BY-SA France
Titre : Loi n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de la grossesse Type : Loi ordinaire

5 Il est probable que ma grand-mère en était décédée à 36 ans d’une septicémie fulminant avec jaunisse, e laissant ma mère à jamais orpheline et blessée de la perte de sa maman à 12 ans en 1930, et en pleurant encore à l’évocation de ce drame dans ses 80 ans. Je fus donc très tôt sensibilisée à cette autorisation.

6 Simone Veil « contre » l’inscription de l’IVG dans la Constitution ? Ce n’est pas si simple que ça (yahoo.com) suite au débat à l’assemblée le 30 janvier 24 pendant que Paris est déjà bloqué par les milliers de tracteurs qui tentent de défendre l’agriculture française contre sa mort programmée par Bruxelles et les gouvernements successifs dont l’actuel. Certains voient à juste raison l’utilisation de ce « gadget parlementaire » un détournement de la grave politique actuelle, l’avortement n’étant aucunement menacé en France, et / ou la désastreuse habitude de copier notre agenda législatif sur les problèmes américains.

7 Simone Veil et l’IVG : extrait du discours marquant de l’ancienne ministre à l’Assemblée (lemonde.fr)

8 En 1982, l’interruption volontaire de grossesse est remboursée par la sécurité sociale avec la loi Roudy. Onze ans plus tard, le délit d’entrave à l’IVG est créé. La loi du 2 mars 2022 a porté à 14 semaines le délai de recours à l’IVG et la suppression du délai de réflexion d’une semaine.

9 Son petit-fils Aurélien Veil, cité dans cet article de La Croix, avait été interrogé sur la question par la revue jésuite Études, en novembre 2018 : « Je sais qu’elle pensait qu’il s’agissait d’une loi grave, et qu’il fallait la faire évoluer avec la gravité qui s’y attachait ». « Je pense qu’elle était circonspecte face à certaines évolutions, sans avoir des éléments tangibles pour l’affirmer. Je crois qu’elle redoutait toute forme d’instrumentalisation de ses propos, ajoutait-il. Aussi, elle a fait le choix de se taire. » Un choix du silence que certains devraient peut-être respecter. Ibid 3

10 Julie Martory : L’équipe PasseportSanté juin 2020
En cette 14e semaine de grossesse, la taille du bébé de 16 semaines d’aménorrhée, est de 14 cm et son poids de 110 g. Sa croissance va désormais prendre un rythme très rapide. En une semaine seulement, il aura quasiment doublé son poids. Tous ses principaux organes sont en place et commencent à fonctionner, individuellement pour commencer, puis au fil des semaines, de façon coordonnée. Lorsque le fœtus a 14 semaines, son apparence se rapproche de plus en plus de celle d’un petit homme, tant au niveau de la position que des proportions des différentes parties de son anatomie. Son corps n’est plus courbé comme un petit haricot : sa tête est droite et ses jambes sont désormais plus longues que les bras. L’intestin commence à réintégrer l’abdomen.
Son visage s’humanise avec de petites mimiques : il fronce les sourcils, tournent les yeux. L’ossification de son squelette se poursuit. Il alterne des périodes de veille et de sommeil. Et lorsqu’il est éveillé, il bouge de plus en plus, pliant les bras et les jambes, serrant les poings. Le cœur du fœtus de 16 SA est parfaitement formé, il se contracte et se dilate, envoyant le sang dans les veines qui parcourent son corps.

11 Autrefois protecteur des femmes dans ma jeunesse et devenu un soutien militant des « progressistes », subventionné et plus préoccupé de l’homme enceint que du fœtus souffrant lors d’un geste chirurgical. Ne fait-il pas disparaitre le mot même de « femme » les remplaçant par individu porteur d’utérus pour ne pas traumatiser les quelques hommes « enceints », hommes trans de fait et donc génétiquement féminins. Disparition de la notion de femme ! Où sont passées les vraies féministes ?

12 Loi 2 mars 2022 renforcer droit à avortement délai porté à 14 semaines | vie-publique.fr

13 L’IVG étape par étape | ivg.gouv.fr

14 HÉLOÏSE ARCHAMBAULT Un hôpital de Montréal a dû appeler la police 15 mars 2023 https://www.journaldemontreal.com/2023/03/15/avortement-tardif-un-hopital-oblige-dappeler-la-police-en-raison-de-militants-anti-choix-agressifs

15 Comme à New York, dans le Colorado ou en Californie

16 7,6 % sont effectuées entre 14 et 20 semaines, et 1,3 % après 21 semaines mais quelques médecins acceptent de les pratiquer jusqu’à la 36semaine dans les états qui l’autorisent https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/16/avortement-en-chiffres-les-paradoxes-de-la-societe-americaine_5462604_3210.html

17 Comme Le Texas, la Louisiane ou encore le Mississippi..

18 Est le meurtre d’un enfant, souvent celui d’un nouveau-né. Ce crime est défini à l’article 221-4 al1, 3 et 4 t e r du code pénal. Aujourd’hui, ce crime n’est plus la dénomination d’une infraction pénale. Il est désormais considéré comme un meurtre ou assassinat d’un mineur de moins de 15 ans. Ce meurtre est passible de la réclusion criminelle à perpétuité.
Selon l’article 55 du code civil, le nouveau-né est l’enfant au moment de l’accouchement jusqu’à la date de déclaration aux registres de l’état civil. Autrement dit, un enfant est considéré « nouveau-né » dans les cinq jours de l’accouchement.
Le néonaticide est l’homicide commis sur un enfant dans ses 24 premières heures de vie. Le fillicide (du latin, « filius » qui signifie « fils ») est l’homicide commis par un père ou une mère sur son enfant.
Infanticide — avocat infanticide – pénaliste infanticide. (cabinetaci.com)

19 Loi de bioéthique : l’interruption médicale de grossesse évolue — Civil | Dalloz Actualité (dalloz-actualite.fr)

20 LOI n° 2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique (1) — Légifrance (legifrance.gouv.fr)

21 THÈSE pour le DIPLÔME D’ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE Qualification en Médecine Générale 2022-2023
« L’IVG après 14 semaines d’aménorrhée, quelles perspectives en France ? Étude du modèle néerlandais »
LEFEVRE Clarisse et GEMEAU DE LAMARLIERE Léa.

22 Ibid 14

23 En pratique l’orthogénie est la science des différents moyens de contraception et des méthodes d’interruption volontaire de grossesse.

24 l’IVG est prise en charge à 100 % par l’assurance maladie depuis le 31 mars 2013, ainsi que tous les actes nécessaires et entourant une IVG depuis le 1er avril 2016. La facturation, quels que soient la méthode et le lieu de réalisation, est actuellement encadrée par l’arrêté du 26 février 2016 relatif aux forfaits afférents à l’IVG. – Pour une IVG médicamenteuse réalisée en ville, le forfait fixé est de 183,57 € (sans la réalisation de l’échographie) à 188,81 € (avec la réalisation de l’échographie). L’IVG médicamenteuse en établissement de santé (hôpital, clinique) est remboursée par l’Assurance Maladie à 100 % sur la base d’un tarif forfaitaire fixé à 282,91 euros. L’IVG instrumentale est remboursée par l’Assurance Maladie à 100 % sur la base d’un tarif forfaitaire variable (de 500,14 euros à 644,71 euros) en fonction de l’établissement de santé (hôpital ou clinique), du type d’anesthésie (locale ou générale) et de la durée de l’hospitalisation.

25 Site pour les professionnels de santé en Ile de France pour l’IVG

26 USA : Alabama, un désert d’avortement [Internet]. Arte ; 2023. Disponible sur :
https://www.arte.tv/fr/videos/110785-000-A/usa-alabama-un-desert-d-avortement/

27 Basttitel, Muschotti MN Cécile. Rapport d’information sur l’accès à l’interruption de grossesse [Internet]. [cité 1 nov 2023]. Report No. : 3343. Disponible sur :
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/ega/l15b3343_rapport-information

28 Accès à l’avortement [Internet]. HCE ; 2017 [cité 1 nov 2023]. Disponible sur :
https://www.haut-conseilegalite.
https://gouv.fr/IMG/pdf/hce_bilan_mise_en_oeuvre_recos_ivg_2017_01_17_vf-2.pdf

29 Idem

30 références citées dans la thèse. ibid 14
Wet afbreking zwangerschap [Internet]. Disponible sur :
https://wetten.overheid.nl/BWBR0003396/2023-01-01. De Proost L, Verweij EJT, Ismaili M’hamdi H, Reiss IKM, Steegers EAP, Geurtzen R, et al. The Edge of Perinatal Viability: Understanding the Dutch Position. Front Pediatr. 1 févr 2021;9:634290.
Séance au Sénat [Internet]. 2001 [cité 1 nov 2023]. Disponible sur :
https://www.senat.fr/seances/s200103/s20010327/sc20010327030.html
Buret N. Evaluation des répercussions de la loi de juillet 2001 concernant l’allongement du délai d’IVG de 12 à 14 SA. 2003.
Deroche, Rossignol C Laurence. Proposition de loi pour renforcer le droit à l’avortement [Internet].
Disponible sur : https://www.senat.fr/lessentiel/ppl20-023_1.pdf

31 « Avortement après la naissance : pourquoi le bébé devrait-il vivre ? » Giubilini & Minerva (G&M) avancent des arguments moraux en faveur d’une légalisation de l’infanticide pour des raisons sociales, le qualifiant d’« avortement après la naissance ». (mars 2012),




PLAN DE MARQUAGE DE L’HUMANITÉ

[Source : michelledastier.com]

Voici un article de Serge Monast dévoilant le projet des dirigeants de ce monde d’offrir tous les hommes et femmes de la planète à Lucifer au travers d’un système de contrôle que la Bible appelle « La marque de la bête ». Ce texte écrit au début des années 90 quand la puce électronique était quasi-inconnue, est d’actualité aujourd’hui. En moins de 30 années seulement, ce qui semblait être de la science-fiction est devenue réalité.

Dévoilement du complot relatif au plan de marquage de l’humanité

Par Serge Monast

Serge Monast, Journaliste d’investigation avait révélé dès 1993, le projet secret des Illuminati-Reptiliens de pucer le monde. Comme tous les gens qui disent la vérité, il a été assassiné !

Révélations de M. Monast (Un des derniers documents présentés par l’auteur avant son assassinat)

« Le 15 décembre 1993, à Montréal, Serge Monast, de l’Agence Internationale de la Presse Libre, dont les activités étaient uniquement axées sur le journalisme d’enquête internationale aux niveaux économique, politique, militaire et médical, dévoilait des informations si stupéfiantes qu’elles lui coûtèrent la vie. Neuf ans après, ses informations se confirment les unes après les autres. Il est vrai qu’il était informé par des politiciens repentis, des agents des services secrets écœurés ; il recevait également des documents classifiés, ultra confidentiels, souvent anonymement ou transmis par des confrères situés aux quatre coins du monde »

(Jacques Delacroix,Naufrage d’un système,Tome 1, Collection L.I.E.S.I., Éditions Delacroix, B.P. 18, 35430 Châteauneuf, 2003, page 70.)

Introduction

Depuis plusieurs années il existe des projets sérieux visant le marquage des individus par laser, sur le front ou sur le poignet. Mais aujourd’hui les tireurs de ficelles du Nouvel Ordre Mondial sont allés plus loin : Ils sont à même de réaliser leur rêve de contrôle complet du cheptel humain. Comment ? Par l’injection d’une puce électronique à chaque être vivant. Tout est quasiment au point ! Ce sera l’objet de la première partie de ce document. Ensuite, nous verrons pourquoi nos écoles ont produit une jeunesse qui, dans sa grande majorité, est — malgré elle — : pourrie, viciée, sans Foi, sans valeurs morales, sans esprit de discernement, sans vie intérieure, ayant pour unique perspective celle de servir le Système selon une morale Antichrétienne et Humaniste.

Nous nous pencherons ainsi sur les formes policières et militaires constituées par les cadres du Gouvernement Mondial. Cadres choisis parmi les brillants promus des écoles sans Dieu. Des jeunes formés selon une idéologie particulière. Ce Gouvernement Mondial au service de l’Enfer doit asseoir le fils de perdition — l’Antéchrist. Il a besoin d’une force d’action multinationale omniprésente. Elle ne peut se constituer qu’à partir d’éléments nationaux !

Concept de monnaie électronique avant le marquage de l’humanité. Une condition préliminaire :

L’instauration de la monnaie unique.

Depuis une trentaine d’années, les dirigeants des banques américaines et mondiales commencent à envisager un autre échange monétaire que celui du chèque. Le premier vice-président de la FED déclarait en 1975 : « Il faut absolument développer un nouveau système électronique d’échange sous peine de voir le système bancaire des États-Unis s’étouffer sous une avalanche de chèques ».

On mit alors en route un transfert électronique de fonds au niveau international, la SWIFT — Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunications, — établit à Bruxelles et comptant, enjanvier 1975 déjà 246 banques pourvues d’un système privé de communications pour la transmission de paiements et d’autres messages associés aux transactions bancaires internationales.

Une femme d’affaires américaine a fait paraître en 1981 et en 1983 deux livres fort bien documentés sur le système monétaire 666 en cours d’élaboration. Elle écrivait :

« Quand le système monétaire tombera… ce sera le 666 System…Bruxelles, le quartier général de l’économie européenne, est le lieu où se trouve le centre principal de branchement du réseau international SWIFT. Ce centre a l’ambition d’étendre ce transfert de fonds au niveau international, c’est-à-dire pour tous et dans tous les pays. Ce centre de contrôle monétaire occupe trois étages de l’immeuble de treize étages du quartier général de la CEE. C’est dans cet immeuble que Mr. Elderman est en train de diriger rapidement les efforts en vue d’attribuer à chaque personne sur la terre un numéro de 18 chiffres composé de trois séries de six chiffres. »

Cet article indique que les informaticiens travaillaient sur un plan qui visait à attribuer des numéros à chaque individu sur la terre. Ces derniers ont suggéré qu’un nombre chiffré pourrait être inscrit par tatouage au laser sur le front ou sur le dos de la main.

Selon eux, cette « marque internationale » pourrait en finir avec toutes les monnaies. Aucun individu ne pourrait acheter ou vendre sans avoir l’attribution d’une marque chiffrée…

Les capacités des ordinateurs du réseau SWIFT centralisés à Bruxelles sont telles que les initiés l’ont appelé « The Beast » (la Bête)… Ce gigantesque ordinateur à Bruxelles appelé la Bête existe depuis la fin des années 80.

Grâce aux cartes de crédit, il a été facile de mettre presque toutes les populations des nations industrielles et commerciales dans les mémoires des banques. Nous sommes liés à cette machine électronique par une ou plusieurs clés qui peuvent être notre numéro de sécurité sociale, notre permis de conduire, notre extrait de naissance, notre numéro de passeport. Chaque mouvement d’argent que nous avons fait et chaque penny que nous avons payé au service des impôts annuellement est enregistré.

La capacité de cette gigantesque machine de Bruxelles était préalablement établie pour 2 milliards de personnes en 1989. Chaque individu, membre d’une des nations industrielles est déjà dans cet ordinateur. Sont connus : chaque déplacement d’argent effectué, tous les changements d’adresses réalisés, les emplois suivis, les revenus et le taux d’imposition.

Dans ce programme, tout achat et toute vente doit se faire par ordinateur. Pas de devises, ni de monnaie ni de chèques. Les entreprises bancaires et commerciales se sont d’ailleurs toutes converties au niveau système de transfert électronique de fonds, entraînant dans leur sillage la grande masse des salariés et employés divers. L’idée initiale était d’établir cette gigantesque unification et planification monétaire par le moyen des cartes de crédit.

Dans les années 80, on pensait que chaque personne recevrait un numéro tatoué sur son poignet ou sur le front. Ce numéro fourni par Bruxelles serait imprimé par un rayon laser sans qu’on le sente. Le numéro sur le corps serait invisible à l’œil nu et serait aussi durable que les empreintes digitales. Tous les articles commerciaux sont pourvus d’une marque à l’ordinateur. L’apparition il y a quelques années du code-barres informatique s’est étendue rapidement sur la quasi-totalité des biens de consommation. Ce fut la première conséquence concrète, perceptible, du plan d’asservissement monétaire en cours. Tout ceci s’est fait sans publicité, dans le grand silence. Nous y reviendrons.

La caisse ordinatrice du magasin qui enregistre le numéro des articles, enregistrerait également le nombre sur le corps de la personne, ferait automatiquement le total de ses achats et déduirait le montant de son compte spécial de droit de retrait. À l’époque, la marque sur la main ou sur le front devait s’effectuer selon la technique du laser. On devait imprimer par brûlure microscopique, indolore, inaltérable et très précise, le code informatique des données bancaires. On trouve des explications aux États-Unis :

  • Dans les grands centres de loisirs où l’on pratique perfidement cette parole de Jésus : « Laissez venir à moi les petits-enfants »… À l’entrée du parc Disneyland, les parents règlent afin que leurs enfants puissent aller à telle ou telle aire de jeux. Rendu sur le lieu désiré, l’enfant met sa main dans une machine. Elle lit que l’enfant a payé. Elle le laisse entrer dans l’aire de jeux.

  • Dans les grands centres de distribution… Les clients n’ont plus à faire de longues queues devant les caisses. Plus besoin de passer leurs achats sur le tapis roulant. Pour emprunter un chariot, le client insère sa carte de crédit dans un logement spécial, qui s’y trouve incorporé. À l’intérieur se trouve un lecteur laser de code-barres robuste, à l’épreuve des chocs. Ainsi, chaque fois que le client introduit un article dans le chariot, son prix est enregistré. Le paiement s’opère automatiquement par connexion du chariot à la caisse-sas de sortie, qui lit la carte bancaire et vérifie la validité de son code. Le client n’a plus qu’à signer la facture établie par le lecteur code-barres de son propre chariot.

Le premier supermarché sans caissières a été ouvert à Caen en 1994…

Voici ce qui est peaufiné : pour emprunter le chariot, le consommateur devra apposer sa main dans un logement spécial incorporé — comme les enfants le font déjà à Disneyland. Le lecteur optique lira le code-barres de la main, gravé au laser.

Si le client potentiel est dûment marqué, si son compte en banque est suffisamment provisionné ou s’il n’est pas classé parmi les exclus économiques pour raison religieuse ou politique, le chariot se libère et le client peut rentrer dans le magasin. Même système et passage à la caisse-sas enregistreuse afin que celle-ci puisse établir l’identité de la facture, ainsi que le numéro du compte. Il signe cette facture et c’est fini. Seuls les esclaves de la Bête pourront manger et boire…

Mais les mondialistes ont été peu à peu obligés de se rendre à l’évidence : la carte de crédit par exemple n’était pas à la hauteur du plan monétaire d’asservissement universel ! Il fallait chercher autre chose. Dans ce contexte déjà bien avancé, il suffisait d’un pas de plus pour réaliser parfaitement la domination économique et monétaire du Gouvernement Mondial antichristique.

Plusieurs individus travaillant en solitaire pour la divulgation de la vérité sur des sujets variés, inconnus du public, dangereux, ont décidé de se réunir et d’organiser à l’échelle nationale et internationale un réseau parallèle d’informations et d’échanges de tout ordre. Ce, afin de freiner l’anéantissement des valeurs occidentales et de témoigner du complot qui s’abat contre notre monde chrétien.

Dangereux, parce que les informations vérifiables à l’Agence Internationale de la Presse libre, démontrent la perspective pas très lointaine de notre condamnation et d’une volonté des ennemis de Jésus-Christ Fils de Dieu, de nous pourchasser pour notre foi, notre refus de la société antéchristique actuelle, et finalement du désir de marquer du signe de la Bête tous les individus de la planète comme vous le verrez par la suite.

Les activités de l’Agence Internationale de la Presse libre au Canada sont accès uniquement sur le journalisme d’enquête internationale au niveau économique, politique, militaire, médical, et vérifiables. Leurs dirigeants ne peuvent pour l’instant pas être contactés pour des raisons que chacun devine. D’où la décision prise de diffuser ce que vous allez connaître. Même les informations qui seront portées à votre connaissance ont été obtenues avec beaucoup de difficultés de la part de certains journalistes [néanmoins la cohérence de ces informations rend celles-ci fort vraisemblables, pour ne pas dire certaines, compte tenu de ce qui s’est déjà réalisé]. Plusieurs ont risqué leur emploi, leur sécurité et pour quelques-uns, leur vie.

Partie I
MARQUAGE DE L’HUMANITÉ
Le microchip biologique d’identification internationale

Depuis l’apparition des Codabars en 1977 — approuvé par l’ONU dès 1972 — il y a une accélération foudroyante du Plan de la « Synagogue de Satan » [Apocalypse, II, 9] prophétisé par l’Apocalypse aux chapitres XIII, versets 8 et 15 à 18 :

« La Bête réussit à leur faire mettre à tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, une empreinte sur la main ou sur le front ; et elle fit en sorte que nul ne pût acheter ou vendre, qu’il n’eût l’empreinte, le nom de la Bête ou le nombre de son Nom. Ici réside la Sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la Bête. C’est un nombre d’homme. Ce nombre est Six cent Soixante-Six »
[www = 666].

Ces Codabars de type « Ean » intégraient le nombre « 666 » au moyen de trois groupes de deux barres plus longues que les autres (au début, au milieu et à la fin). Chacun des groupes est lu au laser comme un « 6 ». Ainsi obtient-on le chiffre « 666 » qui se surimpose sur chaque code-barres. Ces trois chiffres identiques s’ajoutent aux treize chiffres fonctionnels (le choix de ce nombre fut volontaire afin de dévoiler la réalisation de l’Apocalypse, précisément son chapitre XIII !).

Le code de treize chiffres s’explique ainsi : 3 pour le pays et la région d’origine, 5 pour les producteurs (usine, atelier, etc.), et 5 pour le produit (prix, date, etc.). Chaque chiffre est lui-même réalisé par une juxtaposition de 7 modules blancs ou noirs. Comme le nombre d’arrangements de 7 modules est très supérieur à 10, ce procédé permet d’utiliser simultanément 3 codes dits A, B et C.

B est identique à A, mais à l’envers. C s’obtient en inversant les couleurs de A. Le code A n’est utilisé que pour les 6 premiers chiffres de chaque étiquetage, ce qui permet de déchiffrer le code, quel que soit le sens dans lequel les caissières des supermarchés présentent les paquets devant l’appareil de lecture optique. Afin d’éviter les « doubles », tous ces codes sont attribués, dans chaque pays par un diffuseur unique qui a fait du secret sa règle d’or : « Gen Code », filiale du diffuseur américain.

En 1988, la ville de Singapour — en Malaisie — a testé ce système de marquage sur une population de dix mille personnes. Pendant trois mois on a testé dans cette mégapole le remplacement des cartes de paiement par un Code-Barres individuel lisible au laser. Le code était gravé pour moitié sur le poignet et pour moitié sur le front !

Ron Steele démontrera que la technologie pour marquer, enregistrer et surveiller des gens existe par exemple aux États-Unis avec des prisonniers et même certaines prostituées séropositives.

Le sujet que je développe à ce jour est basé sur des informations fournies essentiellement par Ladite Agence ; il est très important. Même les journalistes initiés ne pouvaient pas penser que l’information qui fait l’objet de cet article puisse exister. Il s’agit de quelque chose d’excessivement sérieux, qui, du jour au lendemain, non seulement permettrait l’instauration d’un Gouvernement mondial, d’un ORDRE MONDIAL, mais rend possible le contrôle individuel, direct, de chaque individu sur la planète.

Cette information concerne le microchip biologique d’identification internationale. Dans la nouvelle technologie de pointe qui va être utilisée et l’est déjà pour arriver à un contrôle absolu de toutes les populations de la planète, les architectes du Nouvel Ordre Mondial ont admis dans des réunions privées que sans l’avènement de l’ordinateur et de la haute technologie, la réalisation d’un Gouvernement Mondial n’aurait jamais pu être si proche. Parmi ces nouvelles technologies les plus effrayantes qui soient, il y a le microchip biologique d’identification internationale.

Qu’est-ce que c’est ? Des confrères américains [et non français] ont réussi à obtenir des informations vérifiables grâce à des documents audio, des photographies, un dossier de presse complet provenant de publications produites par des journaux officiels et religieux depuis 1990. Ces informations démontrent l’existence d’un contrôle électronique direct de tous les individus sur toute la planète.

On pourrait croire avoir affaire à de la science-fiction, mais la présence de documents écrits, de références à ces documents et des documents vidéo provenant des compagnies qui ont mission de fabriquer ce produit-là, ne laissent aucune alternative quant aux conclusions.

Selon Terry L. Cook — journaliste chrétien d’investigation sur la côte ouest américaine, — celui-ci se référant à Tem Wellord, la technologie cachée derrière le nouveau MICRO CHIP n’est pas très compliquée. Avec un peu de raffinement, il pourrait faire l’objet d’une grande variété d’applications humaines.

D’une manière plus que concevable, un numéro pourra être assigné à chacun dès la naissance et faire partie de la vie intégrante de celui-ci jusqu’à sa mort.

Vraisemblablement cette puce électronique pourra être implantée sur le revers de la main, et celle-ci pourrait servir de carte d’identification universelle, ce qui remplacerait les cartes de crédit, les passeports, les permis de conduire, etc.

À la fin de l’année 1993, une compagnie américaine : la Destron Idi Colorado, fabrique et annonce ces puces électroniques d’identification IDI CHIP globalement via « Infopet » et d’autres distributeurs américains et internationaux.

Pour l’instant, ces puces sont utilisées pour retracer, contrôler et identifier les animaux de ferme, les animaux domestiques, les oiseaux, les poissons et tous produits manufacturés. Actuellement ce nouveau système se répand à la vitesse de l’éclair sur toute la planète. Un exemple : celui de l’implantation du MICRO CHIP sur les grands oiseaux coureurs d’Australie.

Autruches, émeus et nandous sont l’objet d’un élevage commercial aux États-Unis. Zoan Parker, un spécialiste des ratistes ou oiseaux coureurs du Penn State Cooperative Extension à Lancaster, déclare que l’élevage de ces oiseaux reflète aujourd’hui les mêmes tendances que l’élevage du bétail dans les années 1800, qui commença également comme un marché limité à quelques éleveurs. Ces premiers fermiers savaient que les voleurs de bétail étaient un véritable problème. Plutôt que de marquer le bétail au fer chaud, ce stock d’oiseaux vivants est muni d’un MICRO CHIP individuel d’identification qui émet un signal. Zoan Parker dit que « c’est comme un numéro de sécurité sociale ».

Cet article est la 2e partie d’une série de six. Veuillez lire les 5 autres parties.

Ce MICRO CHIP est si petit qu’il peut être facilement introduit dans une aiguille hypodermique ! Il s’agit d’un minuscule tube de verre, microprocesseur passif, de 2 mm de diamètre, et dont la taille mesure entre 10 et 12 mm.

Peu après la naissance de l’oiseau, le MICRO CHIP est injecté dans les tissus adipeux ou musclés de l’animal, « ne causant aucun mal ou inconvénient à l’animal », selon Parker. L’oiseau peut alors être identifié par un lecteur de MICRO CHIP portable.

Parker ajoute : « Chaque oiseau doit être muni d’un MICRO CHIP pour être transporté à travers les frontières des États, ou être assurés. Il vous faudrait littéralement déchirer l’oiseau en morceaux pour arriver à ôter le MICRO CHIP ».

En 1995, comme la plupart des gens le savent, le numéro d’assurance sociale se compose d’une série de neuf chiffres. Selon d’autres informations reçues tout récemment à l’Agence, ce système sera tout prochainement remplacé avec l’aide de nouveaux ordinateurs, par une série internationale de dix-huit chiffres numériques, à cristaux liquides, connus sous le nom de MESH-BLOCK. Une configuration internationale qui permettra d’identifier n’importe qui sur la planète. Cette nouvelle série de dix-huit chiffres sera divisée en trois parties, c’est-à-dire trois séries de six chiffres chacun.

Tout début 1994, ces implants de puces électroniques aussi appelés TRANSPONDER ont été partout répandus sur la planète pour le contrôle de l’industrie animale. Afin d’identifier l’animal (numéro précis attribué à chacun, comportant le nom et l’adresse des propriétaires) un lecteur manuel envoie une impulsion radio de 125 kHz (signal). Le transponder implanté renvoie le numéro attribué par retour (réponse en écho), au lecteur (scanner). Le scanner affiche aussitôt le nombre digital sur son écran à cristaux liquides.

Un TRANSPONDER, c’est un récepteur-émetteur radio ou radar, activé pour la transmission, par la réception d’un signal prédéterminé qui peut provenir d’un lecteur au laser ou d’un équipement sophistiqué : émetteur ordinateur ou même par satellite. Selon le journaliste L. Cook (« Implantable Biochip Tenchnology 666 ») le nom complet de ce « grain de riz » est : Destron Idi Transponder TX 1400 LX. Dans son livre il nous apprend que le coût d’un de ces « grains de riz » est d’environ $4,5(US). Il cite dans cet ouvrage un article de « San Diego Union » du 9 novembre 1991 dans lequel un journaliste révèle que la ville de Los Angeles aurait voté un crédit de $ 123 000 par an, pour fabriquer des « implants » sur les animaux familiers et inciter les propriétaires à en faire autant. L’objectif consisterait à réduire par ce système le nombre des animaux perdus, qui coûtent cher aux villes…

Dans un autre article, tiré du « Arizona Republic » du 20 juillet 1989, on apprend qu’un certain Jack Dunlap proposerait d’implanter des puces électroniques aux… jeunes enfants afin que leurs parents puissent les retrouver en toute occasion, par l’intermédiaire des ordinateurs de la police ! … [Et le pas est franchi, car l’escalade coulait logiquement et inéluctablement de source.]

Ce journaliste américain précise : « La technologie cachée derrière ce nouveau “microchip” n’est pas très compliquée et, avec un peu de raffinement, pourrait être utilisée dans une grande variété d’applications pour les humains » [bien sûr, c’était cousu de fil blanc]. À cet effet, en 1995, une nouvelle version est en phase d’expérimentation sur l’être humain. Vraisemblablement cette puce d’identification a de grandes chances de devenir le marquage électronique attendu puisqu’elle pourrait être implantée sur le front ou le revers de la main et de venir la « carte d’identité universelle ». Par exemple, dans les magasins, il suffirait de passer le poignet au-dessus ou dans un « scanner » pour effectuer ainsi un débit direct sur un compte bancaire… [et le tour est joué !].

Selon la C.E. Ouranos « des expériences ont été faites aux États-Unis pour graver sous forme de tatouage invisible à l’œil, le code-barres sur la main de certaines personnes. Une nouvelle carte identité infalsifiable comportant une puce électronique permettra, une fois passée dans un lecteur, de connaître tous les renseignements sur la personne. Elle fera office de carte universelle d’ici l’an 2000. Déjà la nouvelle forme de pointage électronique remplaçant le ticket de métro et de bus dans certaines villes préfigure le nouveau système de contrôle magnétique infalsifiable qui sera utilisé d’une manière universelle ».

On sait que de tels projets sont testés en ce moment même dans les « bureaux d’études » constitués et financés par la « Synagogue de Satan » [Apocalypse, 2:9] (Haute Finance internationale). Cela paraît peut-être invraisemblable, mais il est aujourd’hui possible « techniquement » de contrôler directement et individuellement chaque individu sur la planète. Chacun d’entre nous, avec ce système, serait enregistré. Et d’après les documents reçus, il est évident que ceux qui comptent l’implanter d’une manière obligatoire au niveau des populations sont en train de structurer les nouveaux paramètres internationaux, la nouvelle télémétrie économique, de manière à ce que tout individu qui n’aurait pas cet implant électronique ne puisse ni acheter ni vendre quoi que ce soit sur toute l’étendue de la planète.

Pour mieux comprendre ce que peut être le microchip biologique d’identification internationale on peut chercher une définition d’après les compagnies qui ont reçu mission de la créer [terme impropre : Dieu seul crée].

Après avoir évoqué la Destron Idi Colorado on pourrait aussi citer la multinationale Texas Instrument, la Tarovan, qui est la compagnie du système d’identification électronique aux États-Unis, mais aussi la compagnie Avidqui fabrique un « tag », c’est-à-dire une espèce de médaille d’identité qui est remplacée par la puce électronique et fait partie des sociétés construisant des appareils d’identification pour le monde vétérinaire aux États-Unis.

La définition transmise par ces sociétés est la suivante : l’implant microchip d’identification est un appareil d’indiscrétion, d’abus de la vie privée, inséré avec une unité — un module — dans une petite région de la peau au moyen d’air comprimé.

En d’autres termes, cette puce électronique — pas plus grosse qu’un grain de riz — doit être injectée à l’aide d’une seringue à air comprimé. L’inclinaison de cet appareil d’implantation est comme une aiguille hypodermique, n’ayant qu’une pénétration limitée, et elle ne pourrait aucunement opérer si l’angle ou la quantité de peau n’était pas approprié. Cette unité émet un signal qui est digital et qui consiste en des jaillissements de 85 datas Bits.

Cette puce produit donc un signal digital à des intervalles spécifiques. C’est un signal de localisation. La technologie de cet appareil est hautement sophistiquée, classifiée (donc c’est une information technologique non publiée), et elle n’est pas soumise aux transmissions digitales normales et analogues. Cet appareil fournit des informations vitales, de même qu’il sert de moyen de localisation ; c’est-à-dire que l’appareil peut être codé, programmé, pour fournir des informations complètes avec un numéro d’identification. De plus il permet aux individus qui le manipulent de vous repérer où que vous soyez par un service de détection. Il y a ainsi, par l’implantation du MICRO CHIP sous la peau, possibilité de localiser tout individu grâce à l’émission du signal émis par la puce, et capté par des satellites. Ces derniers retransmettraient l’information à un écran d’ordinateur aux quartiers généraux des corps de police au service de ce Gouvernement Mondial [peut-on imaginer la puissance d’un tel Gouvernement ?] (Nous verrons plus loin que ces corps de police existent déjà).

Une carte géographique intégrée dans le programme de l’ordinateur permettrait alors de localiser immédiatement l’individu recherché et de programmer une opération pour le trouver.

C’est essentiellement dans cette perspective que sont lancés à foison les satellites aujourd’hui.

Penchons-nous précisément sur la question des satellites au regard d’autres informations reçues par la Commission d’Études Ouranos. L’objectif s’intitule : « Une autoroute de données par satellites ».

Il y a chez les mondialistes de l’ONU et les financiers de l’Ordre Mondial [car, dans cet ordre-là, rien ne peut être réalisé sans argent], une volonté délibérée de faire de la planète un grand « village ». Il est pour eux un impératif que les endroits les plus reculés du monde soient reliés à une infrastructure mondiale, grâce à un gigantesque réseau de 840 satellites. Ce projet est proposé par Bill Gates [Monsieur Gates, attention au boomerang !], le fondateur de Microsoft, et par Craig Mc Caw, le roi du téléphone cellulaire (tous ces téléphones ont déjà une puce intégrée qui permet de suivre à la trace leur possesseur, d’où une publicité effrénée pour leur diffusion).

On sait que l’américain Loral Corp et neuf partenaires étrangers, dont le puissant groupe français Alcatel Alstom, viennent de donner le coup d’envoi d’un système mondial de téléphonie et de radiolocalisation par satellite Globalstar, qui s’associera avec Bill Gates. Pour découvrir 98 % de la population mondiale, la « constellation Globalstar » comprendra 48 satellites sur six plans orbitaux à l’altitude de 2390 km.

Bill Gates prévoit ainsi un réseau gigantesque de 840 satellites gravitant sur 21 orbites différentes, à une altitude de 700 km, de manière à couvrir 95 % de la planète.

On relèvera outre le projet « Globalstar », plusieurs « concourrents » dont le projet « Irridium », fondé sur 66 satellites, pour 1988. Projet qui présente la particularité d’être en avance sur les autres dans la réalisation technologique.

D’après les documents en possession de certains journalistes canadiens et américains [les journalistes français s’étant éclipsés] et fournis à l’Agence Internationale de la Presse libre, le MICRO CHIP a déjà été expérimenté et implanté dans des organismes de bébés, de militaires, de messagers du gouvernement et sur du personnel travaillant à la Maison-Blanche dans des sections de haute sécurité. On rapporte aussi qu’il fut autorisé pendant la guerre du Golfe et fut montré publiquement à l’émission très connue de « Twani and Twani » aux États-Unis, en août 1991 [en France, on se couche, comme le disait déjà l’extraordinaire Mélanie de la Salette, Sœur Marie de la Croix, la sainte Bergère].

Relevons parmi les projets diaboliques celui d’implanter dans le corps de nouveau-nés une « puce électronique » devant faire de cet individu un robot soumis au pouvoir de l’ordinateur avec lequel il sera branché. « Bonum Certanem » de l’abbé Mouraux dévoile que « le malheureux contrôlé jour et nuit deviendra un esclave électronique. Commandé électroniquement cet esclave pourra sur l’ordre de ses maîtres, commettre tous les crimes qu’on lui imposera ».

Il apparaît donc qu’à l’heure actuelle, avec une technologie de cette trempe, on arrive à une possibilité du contrôle complet des individus sur la planète, qui permet l’instauration d’un Gouvernement Mondial sous l’égide des Nations-Unis.

Mais il y a pire… On sait aujourd’hui que des personnes travaillent au remplacement, dans la prochaine décade, du MICRO CHIP par un BIO CHIP : une puce fabriquée à partir de protéines vivantes. À l’heure actuelle, le projet est déjà en stade d’expérimentation. Cette puce sera infiniment plus petite que le MICRO CHIP : elle aura la capacité de renfermer une foule d’informations. Elle aurait le potentiel de pouvoir agir sur la mémoire ou la pensée d’un individu. D’où le spectre du contrôle mental.

Est-il possible aujourd’hui d’agir sur l’être humain à son insu par la manipulation des états de conscience ? On peut facilement à cette question en se référant aux états de haute suggestibilité sur le conscient qui permet l’action de l’hypnose sur l’inconscient. À titre d’exemple, la télévision devient un outil efficace pour ce genre de manipulation au moyen du sublimal. D’ailleurs la CIA qui travaille actuellement à l’installation de son propre « canal de télé » aura la capacité de transmettre — à partir de transmetteurs aériens puissants — pour interrompre toute programmation dans n’importe quel pays. Nous avons là la réalisation matérielle de ce verset biblique : la Bête aura le pouvoir de « faire parler les images » (Apocalypse, 13:15).

Pour les initiés qui financent des chercheurs sur des projets aussi macabres, une telle puce présente d’autres avantages : tout pourrait y être inclus. Cette puce d’identification électronique humaine pourrait rendre réalisable une centralisation globale par un ordinateur central. D’où possibilité de ne jamais perdre la trace d’un individu et de remplacer le système monétaire actuel. L’argent ne serait alors plus nécessaire : plus besoin de chèque, de cartes de crédit, etc. Tout fonctionnerait à partir de cet implant électronique sur l’individu. Ce serait un moyen fantastique de réduire les dépenses de l’État, des banques et de neutraliser une fois pour toutes l’ensemble des marchés de la mafia, du marché noir, le marché de la drogue, et toutes formes de transferts illégaux d’argent.

Or à la conférence annuelle du Groupe Bilderberg de 1992, à Évian, en France (peu de temps après les émeutes de Los Angeles) Henry Kissinger a déclaré :

« Aujourd’hui les Américains seraient scandalisés de voir des troupes de l’ONU rentrer dans les rues de Los Angeles afin de restaurer l’ordre. Demain, ces mêmes populations vont nous remercier à genoux pour un tel acte. Il est spécialement vrai que si l’on dit aux populations : “écoutez, il y a un danger extérieur énorme qui existe”, et que l’on vote des lois en fonction de ce danger : que ce danger soit réel ou non, on sera capable de faire passer n’importe quoi, et les gens l’accepteront pour le bien-être de leur sécurité. »

De la même façon, d’autres politiciens américains ont imaginé qu’à partir du moment où il y aurait un scandale sans précédent d’argent, ou une terrible crise économique fabriquée de pures pièces qui jetterait toutes les valeurs monétaires à terre, le meilleur système de remplacement du système actuel et la meilleure parade pour empêcher un autre chaos, serait l’utilisation d’une puce électronique d’identification. Selon eux, par cette puce passeraient toutes les formes de transactions, d’échanges nationaux et internationaux, entre les individus.

Des informations récentes confidentielles, vérifiées par un ex-officier de la CIA, dévoilent différentes données que le TRANSPONDER pourrait fournir si cette puce électronique était implantée dans la peau : le nom et la photo de la personne, le numéro d’assurance sociale internationale composé de trois séries de 6 chiffres — chacun pour un numéro international de dix-huit chiffres, — des données au niveau des empreintes digitales, la description physique de la personne, l’adresse, l’histoire familiale (arbre généalogique) [cf. les Mormons], des informations relatives au travail et aux revenus de la personne, des informations concernant l’impôt et un éventuel casier judiciaire. Cette technologie déjà utilisée sur la planète dévoile une volonté d’exercer une dictature sur tous les individus.

Il y a là une perspective de totalitarisme dont entend faire montre le futur Gouvernement Mondial à travers l’Ordre Mondial actuellement en cours.

Il existe d’autres informations dans un rapport spécial sur la nouvelle technologie pour la surveillance par satellites. La sophistication, le raffinement des satellites est tel qu’il permet de repérer des imperfections souterraines, même de voir des verres sous le gazon. En utilisant des tours cellulaires et des satellites, l’animal domestique doté d’un MICRO CHIP ou l’individu qui en a reçu un peut être repéré par satellite au moins à dix pieds de l’endroit où il se trouve.

Par ordinateur et un système de scanner, la police de l’Ordre Mondial — qui est déjà la police actuelle — sera, grâce à un tel équipement, capable de retracer un individu sur toute la planète.

On devine qu’un individu catholique, par sa seule Foi au Christ, constitue un obstacle aux idées antéchristiques de l’Ordre Mondial : il sera « classé » comme un dangereux terroriste par l’ONU. Cet individu-là n’aura aucun moyen de se cacher sur toute l’étendue de la planète. Voilà pourquoi les Saintes Écritures nous préviennent de refuser le marquage. Par des renseignements complémentaires, on sait que les hommes au service de l’Ordre Mondial peuvent suivre par satellite un milliard d’animaux domestiques à qui on a injecté la puce. Qui, d’après vous, seront les suivants sinon nous, les hommes ?

Fin 1993, il y avait vingt-quatre « navstar » satellites pouvant repérer n’importe quoi de l’ordre d’un centimètre dans un rayon d’un kilomètre. Vous pourrez trouver ces informations dans le magazine Forbes du mois d’octobre 1991. Mais le document ne développe qu’une parcelle de tout ce qu’ilssont capables de faire à ce jour avec une technologie secrète, financée par des investissements de multinationales ou de banques centrales. (Vous comprenez ici l’objectif de Jean Conrad du « Complot contre l’homme ».)

Parmi les dossiers constitués à partir de fuites ou de révélations privées, on sait qu’un contrôle accru de l’humanité s’effectue au moyen de : la surveillance au laser, les nouveaux permis de conduire, la nouvelle carte d’assurance maladie aux États-Unis et au Québec, le nouvel espionnage électronique par le téléphone, le téléphone sans fil, les dossiers d’appel téléphonique, le micro clandestin, les répondeurs téléphoniques et les boîtes vocales, le système électronique pour porte de garage, les enquêtes sondages téléphoniques, les disquettes d’ordinateur, les services des postes, les caméras vidéo, les dossiers d’impôts, dossiers scolaires, dossiers médicaux et de service social.

Par une crise économique, ils sont en train d’engendrer une crise sociale qui oblige déjà les gens à se diriger malgré eux, vers une aide sociale. C’est un moyen légal qui ne paraît pas [un prétexte] pour aller chercher une information complète sur tous les individus.

Ce n’est pas tout. Citons le contrôle technologique du cerveau à distance, champ électromagnétique, terminaux de vidéo et jeux vidéo, micro-onde, désinformation militaire et civile, le contrôle par micro-onde basse intensité et complication biologique, les nouvelles armes électromagnétiques.

Des informations ont été obtenues sur la Banque Mondiale de la Conservation de l’Énergie. David Rockfeller et d’autres ont établi, au cours d’une réunion du 13 septembre 1987, le découpage géographique du Canada au profit du Nouvel Ordre Mondial avec carte géographique du plan mondial. Il y a aussi le plan technologique pour la chute de l’économie mondiale et l’anéantissement des fortunes individuelles ; le nouveau papier-monnaie avec barres magnétiques invisibles, la disparition des classes moyennes et la nouvelle télématique internationale au niveau du contrôle de l’économie mondiale. On vient d’ailleurs de finaliser en décembre 1993 les accords qui permettront d’arriver à un contrôle semblable.

Cet article est la 3e partie d’une série de six. Veuillez lire les 5 autres parties.

On pourrait aussi parler de la nouvelle surveillance électronique automobile qui s’installe sur les autoroutes et qui fait que les nouvelles voitures renferment des systèmes de repérage électronique de détection, sans que les acheteurs en soient conscients. Si bien qu’un système militaire se met lentement en place et rend possible tout repérage de véhicules et d’individus par rapprochement avec le fichier central détenu par la police au quartier général où repose l’ordinateur.

Les systèmes de détection sont si précis que l’on peut même savoir qui conduisait telle voiture à une heure précise, en tel lieu. Il y avait, fin 1993, des mises en pratique sur certaines autoroutes en Californie.

On met donc, à l’heure actuelle, sur l’ensemble de la planète, un des réseaux les plus sophistiqués de détection qui permettra un système de surveillance sans précédent de tous ceux qui auront reçu ce nouvel implant technologique, mais également de distinguer parmi les populations ceux qui l’ont refusé.

Avec ce nouveau micro chip biologique d’identification internationale il sera possible d’imposer un Nouvel Ordre Mondial à l’intérieur duquel tous ceux qui n’auront pas reçu, ou auront refusé cette marque d’identité, n’auront aucun droit ni d’acheter ni de vendre [cf. Apocalypse, 13:16-17], c’est-à-dire aucune possibilité de travailler, de recevoir un salaire, d’acheter un appartement ou de vivre comme locataire, de vendre des biens, etc.

Qui va accepter d’échanger des biens dans un régime de peur où tous les moyens d’échange seront bannis ? Voilà pourquoi il a été décidé de rendre public ce genre d’information. Parce que le plan est si avancé que se taire c’est être coupable comme les hommes politiques qui eux-mêmes sont au courant. N’oubliez pas que ces hommes politiques dépendent des prébendes des multinationales, lesquelles financent les programmes d’investissement de recherche qui ont abouti à la création de cette technologie de mort !

Pourquoi ne disent-ils rien ? Parce qu’ils n’ont plus de formation chrétienne et « croient » (je suis gentil !) que ce système est pour le bien des populations.

A été mis au point un MICRO CHIP de traduction. Il s’agit d’une puce électronique qui permettra la traduction instantanée et simultanée d’une langue dans toute autre langue. Soit, au moins dans soixante et une autres langues et dialectes qui, par satellite, pourront être diffusés partout sur la planète en même temps. Ainsi un dictateur mondial pourra s’adresser à toute l’humanité en même temps par le biais de ce nouveau produit de la technologie au service du Nouvel Ordre Mondial.

Pour ceux qui se souviennent de certains textes remontant il y a fort longtemps, vous trouverez des correspondances avec l’anti-Babel ! La Babel antéchristique du Nouvel Ordre Mondial entend suppléer aux conséquences de la première Babel [et parodier la Pentecôte ou le Saint-Esprit – cf. Genèse, 11:1-9; Actes des Apôtres, 2:1-12].

Il existe aussi un autre système de contrôle de la population : la surveillance au laser. Un nouveau laser d’écoute électronique a été vérifié et mis au point comme outil très spécial par les départements enclins à la surveillance : la CIA, le FBI et le Revenu de l’Impôt aux États-Unis. Ces nouveaux dispositifs peuvent, en utilisant une fenêtre comme diaphragme (comme un écran de télévision), suivre et enregistrer toute conversation à plus de vingt mille de distance.

Au niveau biologique, le D.N.A. est utilisé comme mémoire pour les ordinateurs et les implants de mémorisation. Ceci devient de la biotechnologie. Or la source de cette nouvelle biotechnologie — nous sommes rendus là dans les développements actuels, — provient du tissu de bébés avortés.

Ces tissus et les protéines de mémoire sont des systèmes majeurs pour l’intelligence artificielle dans le marché actuel des ordinateurs.

Voici ce qui est rapporté par le Winache World du 26 juillet 1991 :

« Le gouvernement finance à l’heure actuelle des expérimentations sur des bébés morts ou vivants. Les bébés avortés dans le troisième trimestre, âgés entre six et neuf mois, survivent habituellement au processus d’avortement. Ceci est d’autant plus important que les tissus utilisés pour les expérimentations doivent provenir de bébés vivants. » Voici quelques moyens utilisés lors de ces expériences. On peut trouver cela dans un article du Docteur Bernard Nathasen, publié dans l’édition du New York Garden de novembre 1991 : « En Suède, une procédure a été suivie par laquelle une femme enceinte est placée dans un état de sommeil. Le bébé localisé est amené jusqu’à l’utérus afin de permettre au docteur de percer le crâne du bébé vivant [c’est atroce !] et y aspirer du cerveau des tissus devant servir au système de maladie de Parkinson. Cette même procédure est pratiquée sur des bébés vivants pour leur pancréas, leur peau devant servir aux victimes qu’on appelle les grands brûlés. Ces bébés sont écorchés vivants. L’industrie de la recherche sur les tissus de bébés est une industrie mondiale générant des revenus de l’ordre de huit milliards de dollars. »
[Et nos hommes politiques osent parler d’humanisme !]

On sait aussi que depuis mi-1993, la clinique Sansun de Santa Barbara, en Californie, est sur le point d’importer de larges quantités de tissus fœtaux. La peau des bébés avortés [assassinés] provenant de Russie où les femmes avortent en grand nombre quand le fœtus est arrivé au stade de sept à neuf mois !

Ces fœtus sont ceux qui aujourd’hui fournissent le plus de tissus humains…

Les experts nous assurent que ces tissus sont utilisés pour traiter les diabétiques.

De quelle façon les architectes de l’Ordre Mondial comptent-ils s’y prendre pour instaurer le Gouvernement Mondial et assurer le contrôle et la surveillance directe de toutes les populations au moyen de l’implantation du microchip biologique d’identification internationale ?

Ces architectes sont les personnes à la tête de la Finance Internationale. Aussi vont-elles utiliser l’économie pour aboutir au chaos nécessaire afin de recréer un autre ordre, humaniste, amenant lesnations à accepter de gré ou de force un Gouvernement Mondial par les Nations Unies.

Des journalistes américains de la revue Monetary and Economic de mars 1993 ont révélé un document intitulé : « Un Gouvernement Mondial par assentiment ou asservissement ».

L’auteur est un dénommé Norman and Frence, ancien spécialiste d’affaires au Colorado Office of Economic Development, auteur aussi d’un manuel de planification financière. C’est également unancien responsable des prêts, officier chef des opérations dans une compagnie d’investissement, et un expert notable dans le domaine de la finance et des investissements.

Monsieur Frence rapporte :

« Les pressions pour un Gouvernement Mondial se poursuivent depuis des siècles, mais jamais encore avons-nous atteint le degré dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui. Des termes de l’ONU tels qu’autorité de loi, lois mondiales, sécurité collective, ordre mondial et nouvel ordre mondial, sont des noms de code qu’emploie l’Establishment International en référence à leur plan pour un Gouvernement Mondial unique.

Dès 1945, devant le sous-comité des relations étrangères du Sénat américain, le partisan d’un gouvernement mondial initié, J. P. Warburg établissait : “Nous aurons un Gouvernement Mondial que vous le vouliez ou non. La question est de savoir si le Gouvernement Mondial sera atteint par la raison ou par la force. »

Il y a ceux qui proposaient une approche étape par étape. Henry Morgan, ancien secrétaire-trésorier du CFR parlait au nom de la plupart des initiés en disant : ‘Nous pouvons difficilement nous attendre à ce que l’État-nation devienne superflu de lui-même. Le but que nous devons plutôt viser est l’acceptation dans l’esprit de tous les élus responsables, qu’ils ne sont que les concierges d’une machine internationale en banqueroute qui devrait lentement être transformée en une nouvelle machine. »

Ceci a été rapporté en mars 1993. En mars 1994, ces gens de la Haute Finance Internationale viennent d’achever de mettre en marche la machine économique qui va permettre au niveau de tous les pays, l’instauration d’un nouvel ordre économique. Ils ont donné un avertissement à un an d’intervalle, jour pour jour, heure pour heure, aux deux puissances FINANCIÈRES qui pourraient les gêner : les États-Unis et le Japon. Par quel moyen ? Par un tremblement de terre.

Monsieur Frence continue : ‘L’ingrédient qui est dans cette formule est de mettre en banqueroute financière la machine internationale’. En d’autres termes, après avoir endetté les États-Unis au-delà du raisonnable, ils veulent créer de pure pièce une crise économique extraordinaire qui contraigne les États, pour se sortir du paiement des intérêts de leurs dettes intérieures souscrites aux banquiers qui dirigent la Finance Internationale, à exécuter des coupes sombres dans leurs programmes sociaux afin de toucher directement les populations. Ceci contraindra (c’est fait en 1994) les États-Unis à se tourner vers le Fonds Monétaire International de l’ONU et de la Banque Mondiale, qui imposeront CETTE condition : que les pays emprunteurs abandonnent leur souveraineté étape par étape afin de cacher ce scénario aux peuples et électeurs ! (Voici les uniques raisons de Masstricht, du Gatt, du libre-échange, des accords de Schengen…). On oblige (ra) alors ces pays à dépendre de l’ONU pour leur survie et donc des directives que l’ONU leur dictera.

Ce qui est surprenant est que cette stratégie a été mise de l’avant par la première société secrète penchant vers la conquête du monde : les Illuminati.

En effet, ce programme extrait d’une revue financière rejoint l’article 4 du code des Illuminati :

«… afin que les masses n’aient pas le temps de penser et de se rendre compte, leur esprit doit être orienté vers l’industrie et le commerce. Ainsi toutes les nations seront avalées par l’appât du gain, et dans cette course ils ne verront pas leur ennemi commun ».

Nous avons là une explication de la flambée boursière des années 80 à février 1994.

C’est une stratégie politique tout à fait connue : absorber l’attention de quelqu’un sur un point précis tandis que l’on est en train de préparer autre chose. Comme nous sommes témoins de cette quête effrénée du profit dans l’industrie et du commerce, on ne se rend pas compte que les États sont dans un système financier en Banqueroute qui est sur le point de s’écrouler. L’ennemi commun est le système bancaire global central, donc le FMI qui détient tous les prêts, réalisant ainsi ce qui est prévu par les Illuminati il y a quelques centaines d’années. L’article 6 du code des Illuminati disait en effet :

« Nous, l’élite financière, allons bientôt entreprendre d’immenses monopoles, réservoirs de richesses colossales — actions, valeurs, fonds mutuels, rentes — sur lesquels des fortunes encore plus grandes — celles des masses — vont dépendre, à un tel point qu’ils tomberont jusqu’au fond avec les crédits des États le jour suivant l’écroulement politique ».

Donc, en arrivant à une crise économique majeure, qui ne touchera pas les institutions comme ce fut le cas dans les années trente, toutes les fortunes faites par les masses dans la spéculation se retrouveront du jour au lendemain évaporées.

Dans ce mécanisme recherché par les architectes de l’ONU — les plus grands banquiers de la planète, l’objectif à réaliser est que les nations et les populations à l’intérieur de ces nations se retrouvent ruinées du jour au lendemain, en n’ayant plus aucune valeur financière. C’est de cette manière qu’il sera possible d’imposer un nouveau système. Pour accéder à ce nouveau système international, les gens devront accepter l’implantation d’un microchip biologique d’identification internationale, sinon ils ne pourront ni acheter, ni vendre au niveau national comme au niveau international [c’est simple comme bonjour !].

Il faut bien comprendre que l’objectif n’est pas de ruiner les entreprises, mais de ruiner les États et les populations ! L’écroulement économique planifié a été utilisé maintes fois à une petite échelle pour prendre le contrôle d’un pays. Mais maintenant la grande finale [c’est la lutte finale de l’internationale !…] est en préparation. Ils connaissent, grâce à certains pays qui ont subi cette thérapie de chaos, quelles seront les réactions futures des populations occidentales et américaines. Aujourd’hui, aidés par la technologie actuelle et les ordinateurs, ils sont capables de fabriquer de toutes pièces le complot d’une grande crise économique, sans que les institutions financières, les grandes corporations comme les multinationales, s’effondrent.

On tentera de faire croire à leur effondrement afin de précipiter la débâcle boursière, mais ce sera faux.

Comme les économies des pays sont en train de s’effondrer lentement à cause des dettes fabriquées et des intérêts remboursés [cf. Charles Gave, ‘Des lions menés par des ânes’, chez Robert Laffont], les élus de ces pays se verront incapables de résoudre le problème. Le complot est mené de telle manière que les élus politiques déduiront — avant l’implosion — qu’ils seront perçus eux-mêmes comme étant les responsables de la faillite des États. Les élus perdant leur pouvoir par l’incapacité humaine de résoudre ce problème insoluble sans rejeter l’ensemble du système seront condamnés à se tourner vers l’ONU [et le tour est joué !], à défaut d’être déposés par le peuple. L’ONU exigera leur assimilation aux directives élaborées par les Initiés du Gouvernement Mondial. Tout ceci sera FINI en mars 1995… Ces élus multiplieront et augmenteront la fréquence de la crise par l’augmentation des coupures au niveau social. S’ensuivront des crises mondiales, des violences à l’échelle internationale.

Les élus nationaux devront admettre l’ouverture de leurs frontières à l’immigration, la mobilité de la main-d’œuvre. Ce sera l’aboutissement des conséquences du libre-échange à tous les niveaux : la disparition des frontières nationales !

L’objectif étant, bien sûr ! D’augmenter les tensions intérieures entre les différentes ethnies et religions, de sorte que les pays en viennent à perdre le contrôle de leur sécurité intérieure. L’exemple chirurgical récemment dévoilé par l’ONU en Yougoslavie accrédite la réalisation de ce scénario dans quelques pays qui soient.

Finalement les populations se retourneront vers l’ONU. Elles supplieront de faire quelque chose au niveau international. D’ailleurs, tout a été fait au cours des dernières années pour inciter les gens à reconnaître que l’intervention de l’ONU évitait aux nations d’entrer elles-mêmes dans des guerres terribles. La fabrication de toutes pièces de conflits en augmentant les tensions sociales, a rendu les gens serviles à ce genre de démarches et d’aveuglement sur les intentions réelles des tireurs de ficelles de la secte onusienne. Cela fait partie d’une stratégie dialectique développée par des philosophes au XVIIIsiècle.

Il y a là aussi une autre démarche visant à affranchir les États encore christianisés sur le plan de leur sécurité intérieure.

En effet, pendant que les États sont affaiblis économiquement, socialement et sur le plan ethnique, les conflits créés géostratégiquement [sic] en différents points du globe — mais toujours loin des pays occidentaux, — ont permis à l’ONU d’envoyer des forces multinationales composées des soldats appartenant aux pays visés selon le plan exposé plus haut.

L’avancée du plan est d’ailleurs effectuée en parallèle avec la multiplication des conflits exigeant l’envoi de troupes multinationales. Vous remarquerez ainsi que la situation sociale se désagrège en France alors que nos troupes d’élite sont envoyées en Somalie, au Rwanda, en Yougoslavie…

Évoquant la Somalie, on relèvera que la situation a été rendue explosive maintenant grâce à la complicité des organisations supranationales, telle l’OMS. Depuis la guerre du Golfe, les conflits éclatent les uns après les autres, requérant la présence de troupes sans cesse renouvelées, tandis que le plan suit son cours et que les pays occidentaux sont vidés de leurs forces militaires… C’est pourquoi j’avais employé l’expression d’” Étincelle » dans mon premier ouvrage.

Il est aussi à remarquer que les forces américaines sont dispersées un peu partout dans le monde, faisant partie de la nouvelle force de police planétaire sous le contrôle de l’ONU.

Les grandes lignes de ce transfert des forces militaires américaines et européennes se trouvent dans le programme « Freedom from War » qui démontre ce qui se passe.

Le programme des États-Unis pour un désarmement complet et général dans un monde pacifique établi par le président Kennedy — publication 72/77 du Département d’État qui devait s’effectuer en trois phases — propose en phase deux : « La force de paix de l’ONU sera établie et renforcée progressivement à partir du matériel militaire américain ».

Cette phase deux est précisément le stade où nous nous trouvions en 1994. C’est-à-dire sans que personne s’en rende compte, la majeure partie des forces militaires et des installations militaires américaines sont en train de passer lentement sous le contrôle des Nations Unies au niveau international — comme des bases militaires, — et non plus comme c’était le cas auparavant au profit d’une seule nation qui était les États-Unis. Soyez assurés que le désarmement militaire progressif contrôlé continuera jusqu’au point où aucun État — incluant les États-Unis — ne possédera la force militaire nécessaire pour s’opposer et défier l’autorité progressivement renforcée de l’ONU. Au train actuel, c’est un fait que les forces militaires placées sous le contrôle de l’ONU — même les États-Unis en tant que nation — n’auront plus de force militaire propre pour s’opposer à l’ONU. Le résultat est que chaque pays subira et exécutera les ukases de l’ONU par crainte des forces multinationales. La dispersion planifiée des forces américaines aux quatre coins du monde et les coupures dans le budget de la défense rendant ce plan quasiment achevé.

En même temps qu’est organisée internationalement la chute de l’économie, on constitue une nouvelle force de police nationale à travers l’Amérique et une nouvelle force de police militaire internationale.

Cet article est la 4e partie d’une série de six. Veuillez lire les 5 autres parties.

Partie II
LA POLICE DU NEW AGE

Dans un tel scénario, il est programmé que les forces policières seront impuissantes à résoudre les violences provoquées par une immigration massive et une crise sociale. Elles feront appel à une force militaire… décimée pour les raisons qui viennent d’être évoquées. On devra bien faire appel à des formes multinationales sous l’égide de l’ONU, afin d’établir la paix et la sécurité dans les nations en guerre civile. Toutes les nations se dirigent à ce jour vers un éclatement intérieur.

C’est précisément dans une perspective de troubles sociaux mondiaux qu’a été mis au point par le président Clinton, sur ordre de supérieurs « inconnus », une force de police de cent mille hommes pour s’attaquer à la criminalité : la nouvelle force de police nationale de l’Amérique du Nord. Cette force est en train de se mettre sur pied à la vitesse de l’éclair. L’intervention de cette police dans le drame de la secte de Wacco a été une expérience menée pour constituer un exercice. Le choix de cette secte religieuse fut fait par hasard, dans l’objectif de contraindre des groupes religieux plus importants à accepter un nouvel ordre et… un nouveau chef spirituel !

Le vrai but de ce raid raté était de permettre à l’Establishment de présenter cette force de police comme quelque chose de bien. L’objectif était de faire accepter un tel élément aux yeux du public comme efficace pour la sécurité.

En réalité cette nouvelle force de police nationale aux États-Unis est une consolidation d’agents de la CIA, du FBI, du DEA et autres agences policières et gouvernementales.

D’après un officier des services secrets de l’armée américaine que nous appellerons Mark, ces forces sont maintenant appelées « la police MJTF ». C’est le détachement spécial multijuridictionnel de l’ONU. D’après Mark et un rapport complet fourni à l’Agence Internationale de la Presse Libre, leur mission est : d’effectuer des fouilles et des saisies maison par maison ; la séparation et le tri des hommes, femmes et enfants en grand nombre ; le tri et le transfert dans des centres de détention ; et le bon fonctionnement de tels établissements.

Il existe dans cette même veine d’informations un rapport qui touche au programme pour l’établissement des camps de concentration aux États-Unis. Ces camps n’ont rien à voir avec ceux de la Seconde Guerre mondiale. Un rapport de cinquante pages existe à l’Agence avec les emplacements géographiques des camps en question, destinés à recevoir les ennemis du futur ordre mondial.

Sous le président Reagan on avait déjà commencé à mettre en place onze centres de détentions fédéraux en Floride, en Virginie, en Georgie, dans l’État de New York, dans l’Arkansas, dans l’Arizona, en Californie. Mark expliqua aussi comment le MJTF travaille en conjonction avec le FENC (Federal Emergency National Center) qui est le nouveau stade de force de police de l’ONU. L’une des particularités des membres du FENC est que tous leurs uniformes sont noirs avec aucun signe extérieur d’identification. Les jeeps, les hélicoptères, les camions militaires sont noirs.

Le FENC est composé de polices militaires et secrètes dont le nombre se chiffre à trois cent mille aux États-Unis. Leur uniforme est l’habit de combat classique noir. Ils portent une armure anti-balles noire et un casque spécial en noir. Un suivi des événements du drame de Wacco aura permis de remarquer que les forces du MJTF ont été épaulées pour finalement être remplacées par les forces du FENC.

En novembre 1990, le président Bush a signé un ordre exécutif qui transférait un tiers des véhicules de la réserve aérienne stratégique des États-Unis au FENC, à un coût de 12,8 milliards de dollars pour le contribuable américain. Ils ont été peints en noir et ne portent aucune identification.

D’après cet officier appelé Mark, le niveau final des forces militaires qui a été structuré en 1993, sont les groupes de combat de l’ONU à l’intérieur des États-Unis.

Ces troupes sont situées à la frontière de la Californie et de la Virginie. Ils ont des groupes de combat équivalent à trente-quatre mille hommes. Dans la région de Sacramento se trouve une autre force de quarante mille hommes. Au sud de Los Angeles, un contingent de vingt-deux mille soldats de l’ONU. Mark ajoute que du Montana jusque dans le territoire canadien, existe un groupe de combat de trente-sept mille hommes qui est divisé en deux brigades d’infanterie mécanique EEC, deux brigades d’infanterie mécanisée standard, la première division d’armée canadienne et une brigade de sécurité légère japonaise.

La présence des troupes de l’ONU russes, yougoslaves, roumaines et coréennes sur le sol américain et canadien a été rapportée par plusieurs sources. Où garde-t-on ces troupes ? Dans les bases militaires qui sont supposément [sic] en train de fermer !

Par exemple, avant de quitter la présidence, alors qu’il était à l’ONU, le président Bush transféra la gare de Fort Dix aux autorités de l’ONU pour servir de camp d’entraînement.

Voyons maintenant quelle est l’idéologie qui forme ces nouveaux corps d’élite internationale, mais aussi les membres des services secrets.

Autrement dit : qu’y a-t-il derrière l’émergence d’un Nouvel Ordre Mondial, d’un nouveau corps de policiers ?

Un policier travaillant depuis vingt ans dans la police américaine a — sous un pseudonyme — fait parvenir le texte complet d’une conférence de très haut niveau, prononcée dans les années 90 pour la formation des cadres du Gouvernement Mondial de l’Amérique du Nord.

Le policier fait également part de son expérience personnelle afin de sensibiliser l’opinion — par l’intermédiaire des journalistes d’investigation — sur l’Ordre Mondial ; de ce qui est imperceptible à l’œil nu à moins de faire partie de ces différents corps-là.

La question que pose ce policier qui a volontairement changé son nom pour des raisons de sécurité personnelle est tout d’abord celle-ci : Y a-t-il des juges, des procureurs et des policiers qui aujourd’hui commettent des actes malhonnêtes pour incarcérer des individus ? À cette question, il dit : « Je réponds sans équivoque que oui ». Puis il explique pourquoi. Toutefois il écrit : « … mais il est permis d’espérer que ce n’est pas fait sans une juste cause. La véritable immoralité existe quand la cause n’est pas juste » [faux ! Cf. Romains, 3 : 8]. Afin de mieux comprendre les réponses qu’ilapportera, rappelons que jusqu’ici le droit, l’organisation des États en Occident étaient basés sur une idéologie chrétienne.

Au nom de cette idéologie [disons plutôt doctrine] chrétienne, on faisait passer le bien et la protection de l’État en priorité. Cette idéologie qui s’est transformée à l’heure actuelle sans que les populations s’en aperçoivent. La nouvelle idéologie qui justifie le Nouvel Ordre Mondial [bien retenir ce grand principe de SPARTACUS WEISHAUPT, le fondateur de l’Illuminisme : « Tout ce qui est utile est un acte de vertu. »] doit passer avant n’importe quoi. Au nom de cette idéologie, n’importe qui faisant partie du pouvoir judiciaire et militaire peut perpétuer quelque acte criminel que ce soit parce que le but visé est juste [et à plus forte raison s’il est injuste !].

« Après plus de vingt ans de service auprès de mes compatriotes américains, j’ai réalisé ce qui était la réalité. La vérité est qu’aujourd’hui plusieurs juges, avocats et officiers de police sont des dévots de la religion de l’humanisme séculier. »

Or la base idéologique de tout ce qui va composer le Nouvel Ordre Mondial est justement assise sur un humanisme centré sur le culte de l’homme [cf. S. Matthieu, 4:10]. C’est la déification de l’homme en tant que centre de l’univers, placé au-dessus de toute loi. C’est la philosophie de base de l’humanisme séculier.

Le texte de la conférence faite en privé en 1990 et adressée par le policier précise :

« … certains de nos membres, la plupart à cause de la peur, n’admettront pas que ce nouvel humanisme est une religion. Ils ont peur d’être traités comme ces soi-disant chrétiens le furent sous la doctrine de la séparation de l’Église et de l’État. Une telle peur eût été fondée si nous étions en 1970. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. La raison étant que les membres des corps policiers et militaires sont pour la plupart sous le contrôle des agences et organisations principales. »

Il y a quinze ou vingt ans, l’idéologie chrétienne aux États-Unis était dominante. Ceux qui contrôlaient les différents postes du gouvernement, du militaire, du judiciaire, de la police, des différents ministères gouvernementaux, avaient une formation chrétienne. Aujourd’hui les choses ont changé : l’humanisme triomphe et les postes cités précédemment sont occupés par des membres du New Âge et du Nouvel Ordre.

Le conférencier continue et dévoile la suffisance des ténors officieux de cette secte humaniste :

« Mon sentiment est qu’en ce moment, nous les bergers, nous devons ouvrir les yeux de nos troupeaux et choisir plus en profondeur ceux que nous pouvons amener au XXIsiècle. »

« Tous ceux qui nieraient que notre religion n’est pas une religion valide devraient retourner voir leurs devoirs. La Cour suprême des États-Unis a décidé que c’était une religion. Il y a quelques années, dans des causes célèbres, la Cour a statué que la croyance en l’humanisme, le rejet de l’idéologie chrétienne était aussi une religion acceptable. La croyance fait référence à une certaine vision universelle de la vie, du monde et de l’humanité. Dans son ensemble la Cour suprême des États-Unis a décidé qu’une religion peut être n’importe quelle vision du monde avec ou sans référence à Dieu… J’espère que ceci aidera les autres à comprendre notre foi. »

« Néanmoins, ceci n’est, bien sûr, pas le point principal de ma conférence. Je souhaite traiter des abus auxquels font face les policiers qui souscrivent consciemment ou non aux tenants moraux de notre religion ; de ce qui a trait à l’éthique ou à la morale. Partout dans notre société, nos dévots endurent d’horribles discriminations de la part de chrétiens constituant aujourd’hui une faction très petite de la société. Cette discrimination contre nous, humanistes, survient quand nous exerçons notre pratique religieuse et appliquons notre morale dans notre activité professionnelle. Pourtant des autres le font sans aucune discrimination, parce qu’ils sont chrétiens. »

« Heureusement, notre religion humaniste affiche le plus haut taux de croissance dans toute l’histoire, et la nouvelle génération à l’intérieur du système judiciaire, incluant les policiers qui souscrivent à de saints principes, sont maintenant à des postes administratifs, ce qui profite à tous. Ceci nous donne du pouvoir, même s’il existe beaucoup trop de discrimination contre un principe les plus importants de notre religion : l’éthique de situation. »

L’éthique est en principe un code de morale, de valeurs chrétiennes délimitant des frontières à ne pas dépasser. Avec la formation de cette nouvelle idéologie qui pénètre toutes les couches sociales des États-Unis, mais surtout aux postes décisionnels de chaque corps de métier, qu’entendent-ils par ce principe d’éthique de situation ? La suite de la conférence nous éclaire :

« … Le principe de l’éthique de situation ou de morale permet à l’individu de se concentrer correctement sur le but qu’il veut atteindre. Moralement parlant, peu ou pas d’importance ne doit être accordée à la méthode et aux moyens puisque rien ne surpasse le but en importance. »

C’est en d’autres mots l’application du principe connu : la fin justifie les moyens !

« Je pense que le principe de la morale de situation est le mieux décrit en examinant la définition légale de la morale et de l’éthique telle que donnée par nos compatriotes communistes. »

On entrevoit le lien ténu entre les idéologies communistes, maçonniques du XVIIIsiècle, et celle de l’Allemagne hitlérienne. Il s’agit d’une même idéologie présentée de trois manières différentes.

Le même personnage qui occupa un poste très important dans l’administration gouvernementale américaine poursuit :

« Nous pouvons apprendre beaucoup de la dévotion des communistes. Les marxistes ont par nécessité pragmatique épuré plus de 90 millions de gens dans la poursuite de la mission la plus noble de l’homme : la paix mondiale. »

Quand on entend cela enseigné à l’élite des corps de la police et de l’armée multinationale, on imagine jusqu’où ces gens sont capables d’aller pour imposer le Nouvel Ordre Mondial !

« Quelle personne intelligente pourrait appeler “immoral” quelque moyen utilisé pour parvenir au plus important des buts. Il n’y a rien d’immoral d’éliminer des gens si on le fait au nom d’une paix mondiale. »

« Dans nos grands manifestes humanistes signés en 1963 et 1973, nous appliquons nos principes moraux qui sont les mêmes que les principes marxistes, mais mis de l’avant de manière beaucoup plus concrète. Voici un bref sommaire de nos croyances sur l’éthique et la vérité. L’éthique, les valeurs morales, tirent leur source de l’expérience humaine. L’éthique est autonome et situationnelle [sic], ne nécessitant aucune sanction idéologique ou théologique. Nier ceci équivaut à nier la base même de la vie. »

Ce sont exactement les mêmes définitions que l’on trouve dans les textes de Weishaupt de 1740 — fondateur des Illuminés de Bavière — ainsi que dans les revues du Grand Orient de France.

« Nous vivons une bonne vie et maintenant.

Autorité et vérité : Nous rejetons les caractéristiques de la morale religieuse traditionnelle qui nie aux êtres humains la totale appréciation de leur potentiel et responsabilité.

Les religions traditionnelles offrent souvent du réconfort aux humains, mais souvent elles les empêchent de s’aider eux-mêmes ou de vivre leur plein potentiel.

Nous ne pouvons découvrir aucun but divin ni aucune Providence pour l’existence humaine. Les humains sont responsables de ce que nous sommes et de ce que nous allons devenir. Aucun Dieu ne va nous sauver, nous devons nous sauver nous-mêmes. »

On comprend pourquoi les Initiés ont choisi les États-Unis. C’était la nation la mieux structurée, la plus apte à imposer l’Ordre Mondial à l’humanité.

« Ceux d’entre vous qui pratiquent le christianisme sélectif sont plus près de notre foi que des superstitions des secoueurs de Bible d’Antan. Le christianisme sélectif sont ceux qui étant catholique choisissent les bonnes paroles avec lesquelles nous sommes d’accord et rejettent celles qui condamnent le plaisir terrestre et les enseignements [traditionnels] de l’Église catholique. Ne croyez-vous pas que sous cet aspect nous sommes identiques ? Votre foi est basée sur ce qui est bien selon le désir de l’homme.

La foi est valable, la religion chrétienne est valable, si vous croyez à votre système que nous vous imposons depuis vingt ans. Si vous ne nous combattez pas, c’est que vous croyez à nos valeurs parce qu’il n’existe aucun milieu !

Nous humanistes, admettons qu’il n’y apas de Dieu, que seuls lesdésirsde l’homme sont importants. Vous, dirigeants de ces chrétiens sélectifs, prêchez que votre foi est basée sur certaines parties de la Foi de Dieu, mais en réalité la majorité de votre foi est basée sur ce qui estagréableou faitvotre affaire. Finalement, en intégrant ce que nous, humanistes, voulions réaliser depuis dix-huit siècles, vous êtes arrivés à vous fabriquer une nouvelle religion centrée sur les désirs de l’homme. Vos chefs religieux prêchent les droits de l’homme et par là même cautionnent notre Ordre Mondial !

Il est évident que le gouvernement américain fonctionne selon les principes dirigeants de l’humanisme. Quels sont ces principes ? La ruse, le mensonge, la tricherie, le vol, le meurtre, l’hypocrisie, les tournures de pensée. Tous ces moyens sont moraux s’ils nous permettent d’atteindre nos buts essentiels. Voilà la vraie vertu. »

Quel est le but essentiel ? L’établissement du Gouvernement Mondial !

« Un récent exemple a été donné dans la guerre de l’Irak contre le Koweït. Plus de 250.000 individus ont déjà perdu leur vie et plus encore meurent chaque jour afin d’atteindre un but supérieur. Le but de tous les grands leaders humanistes est la paix mondiale à travers le Gouvernement Mondial.

On peut éliminer des nations, des peuples entiers si c’est le bien de tous selon nos vues. Cet enseignement du Nouvel Âge est la raison pour laquelle par exemple, il est possible qu’un officier de police d’allégeance humaniste risque sa vie pour sauver un membre de la société un jour, et que le jour suivant, le même policier mente lors d’un procès afin de remporter une affaire importante. Ceci ne doit pas être considéré comme immoral étant donné les standards éthiques sur lesquels le policier base sa moralité en ce que la fin justifie les moyens. Bien des gens ne comprennent pas que c’est la raison pour laquelle les présidents et leur état-major, les membres du Congrès et autres tenants des postes leadership mentent et trichent pour le plus grand bien de la société et donc du système. »

D’après cet initié ceux qui sont à la tête des gouvernements mentent d’une façon ouverte et concertée aux populations en vue de faire passer le bien suprême du système à venir du Gouvernement Mondial, mais aussi en vue d’excuser la disparition de dissidents ou de groupes radicaux ! Il existe en effet une différence entre les nouvelles données par les médias et ce qui se passe réellement dans les coulisses. Les versions rapportées officiellement ont été pensées, structurées, afin de nous donner une apparence de la réalité qui n’est jamais la réalité. Par une manipulation aussi ouverte de l’information nationale et internationale, on réussit à justifier la disparition d’un individu ou d’un groupe d’individus en les faisant passer pour des radicaux, des terroristes, alors que très souvent le seul danger que représentent ces personnes est uniquement en fonction de leur impact sur les populations par rapport à ce que ces gens veulent imposer comme Nouvel Ordre Mondial.

Cet article est la 5e partie d’une série de six. Veuillez lire les 5 autres parties.

« Vous êtes conscients que la grande majorité des Américains ne cherche que la paix et la sécurité. Ils ne se rendent même pas compte qu’ils ont virtuellement fait de leur gouvernement un nouveau Dieu vers qui ils se tournent pour subvenir à leurs besoins. Nos leaders du Nouvel Âge et nous leurs soldats, leurs bras et jambes — c’est-à-dire les policiers et les militaires, — se tiennent prêts à donner aux masses ce pour quoi ils prient.

Notre rôle à l’intérieur du système judiciaire d’aujourd’hui est de protéger le plan du système de la mise sur pied du Gouvernement Mondial, et de punir ceux que nos leaders identifient comme les ennemis du système. »

Ainsi a-t-on transformé le droit et la culpabilité. L’homme qui combattra pour la vérité sera considéré comme un ennemi à détruire. La conspiration de l’Âge du Verseau et du Gouvernement Mondial apparaît comme l’établissement d’une dictature à l’échelle mondiale dont l’idéologie est basée sur l’humanisme.

Dans une dictature semblable, l’individu qui, au nom de ses principes religieux, de sa conscience ou de sa foi, s’opposerait au complot contre l’homme et Dieu sera considéré et identifié comme étant un criminel. On retrouve là ce qui se passait il y a deux mille ans sous l’Empire romain. C’est le même schéma : est criminel celui qui s’élève contre l’idéologie gouvernementale établie pour la majorité des gens. Qui étaient ces criminels il y a deux mille ans ? C’étaient les chrétiens. Qui étaient les ennemis sous le régime communiste ? Les chrétiens. Cette fois-ci, le cadre change et devient international.

« Tout comme nos collègues soviétiques, sous l’éthique de situation de notre Nouvel Ordre humaniste, nous ne sommes pas limités dans les méthodes que nous pouvons appliquer pour gagner.

Nous pouvons procéder à pacifier et sécuriser les masses, donc se débarrasser de tous ceux qui vont représenter un danger pour l’instauration de ce Nouvel Ordre.

Si certains d’entre vous sont encore surpris par ceci, c’est que vous n’avez pas encore compris ce que j’essaie d’expliquer. Vous n’avez pas non plus compris ce que vos enfants ont si bien appris à travers vingt ans de système d’éducation de notre gouvernement. “Nous vivons l’ère où les hommes ont placé leur conscience dans le gouvernement au lieu de quelques superstitions appelées divin ou Dieu. Ce sont les anciennes morales religieuses qui ont causé tous nos problèmes [c’est ce que pense actuellement la quasi-totalité du monde moderne déjà prêt à accepter le Gouvernement Mondial]. Un Nouvel Âge appelle un nouveau système de croyances, un nouveau code moral, une nouvelle religion. Il est agréable de voir presque toutes les religions du monde se regrouper gentiment et unies en se préparant à servir le Nouvel Ordre Mondial.”

Je voudrai vous présenter le Docteur Sidney Saymon. Un homme très efficace, qui mérite une grande reconnaissance pour son travail de rééducation de l’humanité. Il parle simplement et ce qu’il dit est sans équivoque. Il explique aux éducateurs d’enfants à qui il s’adresse que la clarification des valeurs est une méthode pour les professeurs dechanger les valeurs de leurs élèves sans se faire prendre. Cela veut dire que sous des nouveaux déguisements, sous un nouveaudialogue, on enseigne de nouvelles valeurs sans que les enfants et les parents s’en rendent compte, et sans que les éducateurs puissent être accusés de quoi que ce soit [on parle des valeurs en général sans en préciser la nature]. Le résultat est garanti : un affrontement entre les enfants et les parents. Donc la clarification des valeurs est un autre terme pour éthique de situation. L’enseignement doit faire comprendre que l’important n’est pas les valeurs que l’on choisit, mais de les choisir librement par vous-même [leur nature est sans importance], sans pression des parents, prêtres, amis, ou société religieuse.

Les architectes du programme d’enseignement du nouvel humanisme dans les écoles du gouvernement doivent être remerciés pour avoir remodelé les valeurs de ces futures générations. Quand la loi nationale des garderies sera adoptée, ce sera un grand jour pour les humanistes et les proposants [sic] de la paix mondiale. Nous pourrons accomplir notre objectif une fois pour toutes lorsque nous aurons l’attention des enfants en âge préscolaire de six à neuf heures par jour. Regardez ce que nous avons entrepris avec les groupes plus âgés de la jeunesse américaine.

Ces garderies auront pour mission de préparer la jeunesse intérieurement à l’acceptation du Gouvernement Mondial.

C’est ainsi que les émissions dites populaires et niaiseries, de jeux basés sur l’argent, sont appréciées d’un public conditionné qui apprécie l’émission en fonction des nouvelles valeurs antichrétiennes et humanistes auxquelles il adhère inconsciemment [la télévision française, quant à elle, avec sa publicité impudique, primaire et stupide, offre des émissions qui constituent une incitation permanente aux mauvaises mœurs et à la violence sous toutes ses formes].

Les gens ainsi conditionnés fuiront la réalité et la vérité ; ils auront peur. Nous aboutirons à une armée de schizophrènes !

Il va de soi qu’une telle société exigera une nouvelle forme de police.

Un de nos éducateurs de l’humanité m’a dit il y a quelques semaines, que les religieux américains d’antan n’en croiraient pas de leurs yeux de voir les changements que nous nous sommes permis. Cette personne avait raison parce que nous avons mis le futur non pas sur le gouvernement, mais sur la capacité de tous et chacun de nous gouverner nous-mêmes, de nous soutenir nous-mêmes et ainsi de suite. C’est pourquoi le Gouvernement Mondial est bon pour tous.

Les Américains ne désirent plus assumer les responsabilités de ce gouvernement actuel. Heureusement pour eux, il y a une toute nouvelle génération de leaders et de gens au gouvernement, soucieux de s’occuper d’eux malgré leur consentement.

S’agissant de la main-d’œuvre policière : comme les citoyens abandonnent par peur de plus en plus de leurs droits, de plus en plus de policiers sont nécessaires afin de superviser les activités de cette population afin qu’elle demeure en sécurité [en cage !].

La construction de l’État Providence engendre des troubles dans la société, d’où un renforcement des membres de la police.

Qui aurait pensé il y a cent ans que l’intégration de la peur de tout serait la réponse à l’établissement du Nouvel Ordre Mondial.

Le mérite de ces innovations revient aux libres penseurs de la dernière génération d’avoir réussi le coup de maître de faire en sorte que la peur serve de mécanisme de base pour permettre n’importe quoi au plan des populations.

La vieille génération n’aurait pas accepté ce nouvel ordre des choses, ces nouvelles valeurs. Heureusement cela n’a pas posé trop de problèmes parce qu’ils sont rapidement remplacés par la mort ou la retraite. Il n’en restera plus aucun d’ici sept à huit ans, soit 1997/98. Nous avons l’assurance que tous ceux qui avaient des valeurs morales chrétiennes n’auront plus aucun poste clé dans le gouvernement dans les domaines exécutif, judiciaire et militaire.

Donc à ce moment-là, l’établissement d’un Nouvel Ordre Mondial ne trouvera plus aucun obstacle. Au même moment, les agences de police essaient par nécessité de filtrer les individus qui croient aux anciennes valeurs traditionnelles et de ne pas les engager.

C’est pourquoi on a changé les valeurs du système d’éducation. Afin que les jeunes qui entrent dans la vie active soient imbus de principes humanistes et aient rejeté toutes les valeurs et superstitions chrétiennes. Ceci doit être fait parce que nous savons que les religieux ne feront pas les choses qui leur seront demandées sous le nouveau système. Pour ceux qui restent attachés au fondamentalisme religieux de l’ancien monde, ils sont tranquillement mis de côté sous toute forme de prétexte de la part des nouveaux dirigeants.

Certains des officiers de l’ancien temps se plaignent et font valoir que ce type de discrimination est anticonstitutionnel et immoral. Mais nous savons qu’ils ont tort. Sous l’éthique de situation, toutes les choses sont morales du moment qu’elles avancent vers Le but. Ainsi ces officiers ne sont pas retirés pour une cause diabolique mais parce qu’ils sont jugés non fonctionnels pour accomplir les tâches qui seront exigées d’eux.

L’ancien monde avait compris que c’était le plus grand des péchés que de mentir à leur Dieu. Les générations de dévots qui vont rentrer dans le Nouvel Ordre Mondial doivent comprendre que le plus grave des péchés est de mentir à leur nouveau Dieu, le Gouvernement. L’individu n’existe pas ! Seul compte l’intérêt du Gouvernement Mondial.

Toute déloyauté de la sorte viendrait à l’encontre de la marche vers le progrès engagé par ceux qui mènent la gloire du Nouvel Ordre Mondial. Nous ne sommes pas préoccupés avec quelques résistances au Nouvel Ordre, car par nécessité pratique leur destin a déjà été simplement établi dans le Plan.

Nous avons parlé de ce Plan en développant le Micro Chip et le programme des camps de concentration mis sur pied en Amérique du Nord avec une technologie extrêmement avancée.

Ce qui nous préoccupe le plus en ce moment est que les masses obéissantes comprennent qu’il est néfaste pour le progrès de suggérer que leurs superviseurs — les membres des gouvernements, des Nations Unis — se complaisent sous la pression et la futilité de ces superstitions d’ordre et morale désuète.

Il y aura des changements difficiles pour ceux qui auront à faire face et entrent dans cette nouvelle société. Sur ce sujet nous pouvons assurer aux peuples qu’il n’y aura aucun compromis.

Merci de m’avoir écouté. Que la bénédiction du Nouvel Ordre vienne rapidement sur vous. »

Cette entité que l’on appelle l’Ordre Mondial, la Force, le Grand Architecte, etc. s’appelle l’Antéchrist !

Conclusion : Il est évident que les architectes de l’Ordre Mondial entendent nous imposer un Gouvernement Mondial par la force pour l’été 1999.

L’article 1 des Illuminati dit ceci : « Notre mot d’ordre est : forcez et faire semblant. Seule la force triomphe en matière politique, spécialement si elle est cachée dans les talents des hommes d’État. La violence doit être le principe ; la ruse et le faire semblant, la règle pour les gouvernements ».

En d’autres termes, on revient aux mêmes lignes de conduite utilisées en 1917 pour instaurer le communisme.

À propos de l’avenir de la Russie et de Jirinovski dont l’ascension politique est fulgurante, on a pu remarquer qu’au cours de ses déplacements en Europe fin 1993, il portait des roses et des fleurs rouges à la main gauche. C’est un symbole de reconnaissance internationale connu que de certains initiés. Fidel Castro en portait, le président Mitterrand également. Les grands hommes politiques identifiés aux groupes internationalistes se sont servis de ce symbole de reconnaissance une fois qu’ils ont été portés au pouvoir.

Ici on peut donc entrevoir l’avenir qui attend la Russie.

Cette force nationale soumis à l’ONU se constitue au même moment où apparaissent les conséquences d’une crise économique sans précédent. Les problèmes sociaux vont augmenter. Les coupes budgétaires vont étrangler les peuples. Les gouvernements vont se voir dans l’incapacité d’apporter la moindre solution parce que celles-ci sont rejetées par le FMI.

Les sociétés vont se retrouver dans un état de crise politique, sociale, et les avoirs des peuples vont disparaître dans une crise financière terrible qui commencera au Japon — peut-être par un tremblement de terre aux conséquences incalculables.

Dans un tel contexte, il est prévu que les peuples se tournent vers les Nations-Unis. Cet appel serait le prétexte pour établir le Gouvernement Mondial ! C’est précisément à ce moment propice où les peuples seront mis à genoux malgré eux que tout le mécanisme de la haute technologie et du microchip biologique d’identification internationale serait imposé.

Avant, tout doit être prêt de manière à ce que les gens l’acceptent pour la sécurité, la stabilité et pour la paix : d’où le chaos qui prend forme…

Mais l’homme exerce sa liberté dans la liberté de Dieu ! Aussi, cher lecteur, ayez l’assurance que ce système APPAREMMENT parfait ne se réalisera pas aux dates prévues. L’étude relative aux prophéties y répondra…

Nous vivons déjà visiblement les manipulations du Pouvoir Occulte. Elles aboutiront aux guerres civiles, à la Troisième Guerre mondiale selon le plan que je vous ai exposé. Mais Dieu interviendra souverainement et les hérauts de l’Ordre Mondial seront châtiés, même s’ils se sont réfugiés en Australie, persuadés d’être à l’abri du conflit qu’ils ont allumé depuis 1991 au Golfe Persique.

La Micro-Puce et la « Marque de la Bête »

Par le Dr Carl W. Sanders

Voici la traduction d’extraits d’un article publié dans le numéro de juin-juillet 1994 de la revue NEXUS (P.O. Box, Mapleton, Queensland, 4560, Australie). C’est le témoignage du Dr Carl W. Sanders, qui était chargé de concevoir la micropuce électronique. Le Dr Sanders est un ingénieur électronicien, inventeur et expert, conseiller auprès de nombreuses organisations gouvernementales et de compagnie telles que IBM, General Electric, Honeywell et Teledyn.

J’ai consacré trente-deux années de ma vie dans la conception électronique, concevant des micropuces dans le domaine biomédical. En 1968, je devins impliqué, presque par accident, dans un projet de recherche et de développement concernant un pontage spinal pour une dame ayant l’épine dorsale rompue. Nous recherchions comment pouvoir relier les nerfs moteurs, etc.

C’était un projet qui nous emballait tous. Il y avait cent personnes d’impliquées, et j’étais le principal ingénieur en charge du projet. Le projet aboutit à la micropuce dont nous parlons maintenant — une micropuce que je crois être la « Marque de la Bête ».

Cette micropuce est rechargée par les changements de température du corps humain. Évidemment, vous ne pouvez pas aller à l’intérieur de votre corps et changer vos piles de temps en temps ; alors la micropuce a un circuit de rechargement qui fonctionne selon les changements de température du corps. Plus d’un million et demi de dollars furent dépensés pour trouver les deux endroits sur le corps humain où la température change le plus rapidement : le front (premier choix), tout juste en bas de la naissance des cheveux, et le revers de la main (position de rechange) (1).

Travaillant sur cette micropuce, nous n’avions aucune idée qu’elle deviendrait un moyen d’identifier les gens. Nous considérions ce projet comme étant une chose très humanitaire. Notre équipe était composée de gens provenant de l’Université de San Jose, des compagnies Motorola, General Electric, du Centre Médical de Boston ; en fait, c’était tout un groupe de compétences…

Comme le projet de micropuce commençait à évoluer vint un temps où on nous dit que les pontages à la colonne vertébrale étaient une chose qui ne rapportait pas assez financièrement pour qu’on s’en occupe, et qu’on devait donc considérer d’autres utilisations pour cette puce. Nous avions remarqué que la fréquence de la micropuce avait un grand effet sur le comportement humain, et on orienta alors nos recherches sur la possibilité de modifier le comportement humain avec la micropuce. Le projet se transforma presque en acupuncture électronique, parce qu’il résulta à installer une micropuce qui émettait un signal qui affectait certaines parties du cerveau. On démontra qu’on pouvait provoquer des changements de comportement avec cette micropuce.

Un de ces projets sur le comportement fut appelé le « Projet Phoenix », concernant les vétérans de la guerre du Vietnam. Nous avions une micropuce que nous appelions la « micropuce Rambo ». Cette micropuce pouvait causer un flux supplémentaire d’adrénaline…

Il y a 250.000 pièces dans la micropuce, y compris une petite pile au lithium. Je me suis battu contre l’usage du lithium en tant que source d’énergie pour ces piles dans le corps humain, mais la NASA se servait beaucoup de lithium en ce temps-là ; c’était la chose en vogue. J’ai demandé à un docteur du Centre Médical quel effet cette concentration de lithium dans le corps humain pouvait avoir si la micropuce se brisait. Il me répondit que cela produirait une grave plaie, douloureuse et remplie de pus.

J’étais présent à une réunion où la question suivante fut posée : « Comment pouvez-vous contrôler un peuple si vous ne pouvez pas les identifier ? » Des gens comme Henry Kissinger et des personnes dela CIA assistaient à ces réunions.

Comme nous développions la micropuce, et que la question principale était de se servir de cette micropuce comme « carte d’identité », ou moyen d’établir l’identité des gens, plusieurs choses nous furent demandées. On voulait que soit compris sur la micropuce le nom et le visage de la personne, son numéro de sécurité sociale (incluant les codes internationaux), ses empreintes digitales, sa description physique, la généalogie de sa famille, son adresse, son occupation, des informations concernant ses rapports d’impôt, et son dossier criminel (2)

Cet article est la 6e partie d’une série de six. Veuillez lire les 5 autres parties.

J’ai assisté à dix-sept réunions à travers le monde, à Bruxelles, au Luxembourg, etc., où ces sujets furent discutés, dans l’esprit d’un gouvernement mondial, et d’une monnaie mondiale. Il existe présentement des projets de loi devant le Congrès américain qui permettront d’injecter la micropuce à votre enfant dès sa naissance, pour des fins d’identification.

Le Président des États-Unis, selon l’article 100 de la loi sur le contrôle de l’émigration de 1986, a le pouvoir de décider toute forme d’identification qu’il juge nécessaire — que ce soit une marque invisible tatouée, ou une micropuce insérée sous la peau. Alors je pense que vous devez regarder les faits en face, les amis : cette micropuce ou la « Marque de la Bête » n’est pas quelque chose qui vient d’apparaître tout d’un coup. Ça fait des années que c’est en préparation !

1) Apocalypse, XIII, 15-17 :

« La Bête qu’à tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, on mit une marque sur la main droite ou sur le front, et que nul ne put acheter ou vendre, s’il n’avait pas la marque du nom de la Bête ou le nombre de son nom [666]. »

2) Nous ne sommes donc pas très loin du carnet de santé à puce.

L’HEURE APPROCHE…
Des gesticulations qui annoncent l’imminence d’un conflit mondial !

par Jacques Delacroix (Éditions Delacroix)

« Si le veilleur voit venir l’épée contre le pays, il sonne de la trompette avertit le peuple. »

Ézéchiel 33:3, 6

L’exécution d’un plan

L’étude des menées souterraines des sociétés secrètes à travers l’Histoire montre que notre société est dirigée par une petite clique d’individus au service de Satan.

Ces derniers travaillent à la damnation des âmes (1) et arrivent au terme de leur complot puisqu’ils sont parvenus, suite à l’infiltration des structures ecclésiales, « jusqu’au plus haut sommet » de l’Église — La Salette — (cf. « L’Église Éclipsée ! »)

Leur mainmise sur le monde peut être prouvée. Citons le commentaire que fit l’officier W. Carr, après qu’il eut copié un document de la British Museum Library à Londres : la lettre écrite en 1871 par l’Illuminati (2) Albert Pike, fondateur du rite palladique luciférien, Mazzini (chef révolutionnaire de la Haute-Vente, branche armée de la Maçonnerie).

«… La Première Guerre mondiale devait être livrée afin de permettre aux Illuminés de renverser le pouvoir des Tsars en Russie et de faire de ce pays une forteresse du Communisme athée. Les divergences suscitées par “l’agentur” (médias des Illuminés) entre les Empires britannique et allemand devaient servir à fomenter cette guerre. À la fin, le Communisme devait être édifié et utilisé pour détruire les autres gouvernements et pour affaiblir les religions.

La Seconde Guerre mondiale devait être fomentée en profitant des divergences entre les Fascistes et les Sionistes politiques. Cette guerre devait être livrée de telle sorte que le Nazisme soit détruit et que le Sionisme politique soit assez fort pour instaurer l’État souverain d’Israël en Palestine. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’Internationale Communiste devait devenir assez forte pour équilibrer la Chrétienté. Elle serait alors contenue et tenue en échec jusqu’au moment où l’on aurait recours à elle pour le cataclysme social final (3).

La Troisième Guerre mondiale doit être fomentée en profitant des divergences suscitées par “L’agentur” des “Illuminés” entre les Sionistes politiques et les dirigeants du Monde Islamique. Elle doit être menée de telle manière que l’islam (le Monde arabe musulman) et le Sionisme politique se détruisent mutuellement (4). Tandis que les autres nations, une fois de plus divisées sur cette affaire seront contraintes à se combattre jusqu’à complet épuisement physique, moral, spirituel et économique. »

Le 15 août 1871, Albert Pike dit à Mazzini qu’à la fin de la Troisième Guerre mondiale ceux qui aspirent à dominer le monde sans conteste provoqueront le plus grand cataclysme social que le monde ait jamais connu. Nous citons ses propres termes (empruntés à sa lettre de la British Museum Library à Londres) :

« Nous allons lâcher les Nihilistes et les Athées et provoquer un formidable cataclysme social qui, dans toute son horreur montrera clairement aux nations les effets d’un athéisme absolu, origine de la sauvagerie et du plus sanglant chambardement. Alors, tous les citoyens, obligés de se défendre contre la minorité révolutionnaire mondiale, extermineront les démolisseurs de la civilisation et les masses déçues par le Christianisme, dont l’esprit déiste, laissé à partir de ce moment sans boussole à la recherche d’une idéologie, sans savoir vers qui tourner son adoration, recevra la vraie lumière grâce à la manifestation universelle de la pure doctrine de Lucifer (au Sinaï n. d. r.) (5), enfin révélée aux yeux de tous, manifestation qui suivra la destruction du christianisme et de l’athéisme, simultanément soumis et détruits. »

À la lecture de ces lignes, un constat s’impose : reste l’exécution de la phase finale du plan ; à savoir une guerre mondiale et une révolution universelle dont les prémices sont visibles ! En effet l’examen du comportement des « maîtres du monde », architectes des conflits majeurs de ce siècle, confirme l’imminence d’un conflit universel.

Partie III
Troisième conflagration mondiale en vue !
Les élites financières quittent le territoire américain

Voici sous forme de communiqué l’avertissement adressé par Marcel Renoulet, directeur de l’Homme Libre :

« La rédaction de L’Homme Libre a reçu dernièrement d’un ami correspondant possédant une grande connaissance des puissances d’argent et des oligarchies financières maîtresses de la planète, l’avertissement suivant : “J’ignore si la guerre va éclater. Un fait m’inquiète beaucoup. C’est que Rockefeller et une dizaine des plus grands milliardaires américains ont acheté un territoire aussi grand que la Belgique en plein centre du désert d’Australie et s’y font construire des palaces de survie en majeure partie enterrés. Le territoire est cerné de barbelés et surveillé par une armée privée. Très mauvais ; très mauvais signe… ces Messieurs connaissent l’avenir… vu que ce sont eux qui le décident” »

(10.11.1994).

« Ces Messieurs connaissent l’avenir… vu que ce sont eux qui le décident »

Qui sont ces gens ? Les mêmes qui ont mis en œuvre la guerre de 1914/18 après avoir créé la Réserve Fédérale (banque centrale américaine de droit PRIVE) ; les mêmes qui ont permis la guerre de 1939/45 en finançant Hitler et son parti, le NSDAP.

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette petite clique d’individus (6) a dessiné les contours de la future géopolitique européenne dans la perspective du « plan Pike » programmant les trois guerres mondiales.

C’est ainsi que la guerre de Yougoslavie sera la conséquence directe du découpage chirurgical d’après-guerre. Pourquoi avoir en effet donné la totalité de l’armée fédérale aux communistes serbes ?

Qu’y a-t-il entre la Russie et la France ? La Roumanie et… précisément la Yougoslavie !

Ces manipulations touchent également la géopolitique russe. Gorbatchev n’a-t-il pas permis la création d’un gouvernement secret russe en Occident à la tête d’une fortune de plus de huit cents milliards de dollars! Demandez des explications à monsieur Elstine (7) ; sa chute est sans appel à cause du terrain volontairement miné par son prédécesseur dont les rentes sont payées par les mêmes milliardaires — via différentes fondations — évoqués plus haut.

Jusqu’ici les « maîtres du monde » avaient choisi le territoire américain pour s’y protéger et y accumuler des fortunes. En effet, en 1914, en 1939, ces milliardaires se sont repliés aux États-Unis. Ils se savaient y être en sécurité ! Architectes des deux Guerres mondiales ils connaissaient les espaces géographiques qui seraient concernés par celles-ci.

Aujourd’hui, ils quittent les États-Unis… et l’opération qui les voit « déménager » a été appelée « Operation Arche de Noe » (8). Ce départ ne signifie-t-il pas que le monde entier va être touché, y compris les États-Unis ?

Le fait de se protéger dans le désert australien confirme donc, non seulement l’existence d’un Plan, mais encore l’achèvement de ce plan pour nos temps !

L’Opération Arche de Noé (9)

Suite à l’information diffusée par « L’Homme Libre », M. Jacques Monnot a adressé les lignes suivantes :

« II n’est pas étonnant que des milliardaires américains se fassent bâtir des abris au centre de l’Australie. » En 1978, Stan Deyo écrivait : « The Cosmic Conspiracy », publié en français en 1988 sous le titre « La conspiration cosmique », par Louise Courteau, Montréal, Québec. L’auteur explique que les États-Unis financent des bases ultra-secrètes, dont l’une des trois plus importantes serait en Australie, « Pine Gap », près du mont Liebig, à 23° 48’S et 133°43’E. Les principaux entrepreneurs auraient été Collins radio et Ling Pemco-Vought (Texas), Mac Mahon Constructeur et IBM. Stan Deyo s’interroge :

« Se pourrait-il que Pine Gap soit aussi ce qu’il est convenu d’appeler un abri destiné à recevoir le personnel clé des États-Unis en cas de catastrophe météorologique naturelle ou d’attaque nucléaire à l’échelle mondiale, dont le nom de code serait “Noah’s Ark” (Arche de Noé) ? » (p. 44).

U.S. Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), 1400 Wilson Boulevard, Arlington, Virginie 22209, Architect Building, serait le responsable de Pine Gap, créée en 1966. La base est installée sur un puits d’eau foré jusqu’à au moins 8535 m. et, au fond du puits, reposeraient des super systèmes informatiques IBM, sur une plateforme. Ce puits pourrait servir d’antenne souterraine pour la diffusion d’électricité à très basse fréquence (TBF).

« Il est probable que l’antenne du puits serve à synthoniser un énorme champ d’ondes stationnaires autour de la planète ! Un système de ce genre pourrait être synthonisé sur des fréquences allant de 9.000 à 14.336 cycles par seconde, soit suffisamment pour produire un champ de résonance électrique à une altitude de 400 km ». (P. 43).

Ces ondes à Très Basse Fréquence (Extremely ou Extra Low Frequence, 1 à 100 Hertz, ou Very Low Frequency, 10 à 30 kilohertz) ont un autre émetteur-récepteur près de la baie d’Exmouth, au nord du Cap Nord-Ouest (West Cape, 22°23’S,114°07E).

Le ministère des Transports enregistre Pine Gap comme R 233 sur les cartes de navigation. R233 est un espace aérien limité, réservé à la recherche spatiale. Il constitue un cercle de 5 milles marins, dont le centre est Pine Gap. Les États-Unis y mènent des recherches sur la propulsion électromagnétique, qui est celle des « soucoupes volantes » (10). La base possède des accélérateurs à plasma à haute tension et à haute énergie, utilisés probablement pour de nouvelles méthodes de production d’énergie, et un canon à plasma.

Dans un livre intitulé « Les gens les plus heureux de la terre », Demos Shakarian raconte comment, au début du siècle, quelques familles arméniennes pentecôtistes du village de Kara Kala, au pied du mont Ararat, quittèrent leur pays pour la côte ouest des États-Unis, à la suite d’une révélation privée faite à un « enfant prophète » de onze ans, d’origine russe, en 1853. Ces Arméniens échappèrent ainsi au génocide perpétré par les Turcs de 1915 à 1922 ! Le nom de l’enfant était Efim Gerasimovitch Klubniken. Dans le même ouvrage, Demos Shakarian raconte comment, au cours d’une réunion des « Hommes d’affaires du plein Évangile », quelqu’un avait annoncé qu’une grande persécution contre les chrétiens allait avoir bientôt lieu dans de nombreuses parties du monde, y compris les États-Unis d’Amérique (p. 17, diffusion Librairie chrétienne, 48, rue de Lille, Paris 7).

Ceci correspond aux prophéties de La Fraudais, de Marie-Julie Jahenny (11).

Se pourrait-il que ces milliardaires américains préparent à la fois une guerre civile antichrétienne et leurs refuges en Australie (12) ? (L’Homme Libre 10.11.1994)

Monsieur Monnot écrit :

« Ces milliardaires américains préparent à la fois une guerre civile antichrétienne et leurs refuges en Australie ».

Mais quel était donc le plan dévoilé par le grand prêtreluciférien Albert Pike en 1871, sinon une guerre civile antichrétienne ?

Partie IV
La collusion entre la Haute Finance et les cercles satanistes

Australie… que s’y passait-il au dernier trimestre 1993 ?

Un projet d’offensive satanique, préparé depuis longtemps, fut dévoilé à des religieuses australiennes qui s’occupent d’anciens satanistes.

Ces personnes qui ont décidé de fuir l’église de Satan ont révélé que « l’élite de Satan se réunit en ce moment en Australie ».

Il y eut en effet un « Grand rassemblement des Esprits » du 21 octobre au 9 novembre 1993 à Wollongong sur la côte orientale d’Australie, près de Sidney. Les témoignages d’ex-satanistes ont révélé que l’élite des chefs de culte satanique du monde entier était déjà sur place. Leur nombre se comptait par centaines et ils ont tout fait pour mobiliser leurs adeptes à aider aux préparatifs et à prendre part eux-mêmes à cette rencontre.

Cette rencontre projetée depuis plusieurs années s’est tenue dans les montagnes au-dessus de la ville, dans la brousse épaisse. Là, de nombreux rituels ont été pratiqués. La préparation de leur rencontre comprenait aussi bien la « programmation » de leurs adeptes que des sévices sadiques, sexuels et corporels. Ils invoquent des esprits démoniaques et les esprits de morts pour recevoir d’eux la puissance ; ils n’hésitent même pas à faire des sacrifices humains pour amplifier par là leur pouvoir. Le but de ce rassemblement à Wollongong était de faire participer tous les adeptes à « l’anéantissement de l’ange de la mort ». Qui est ce personnage ? À leurs yeux il s’agit d’’une personnalité chrétienne que Dieu a appelé pour les combattre ».

Cette réunion d’une importance mondiale et décisive pour ses architectes a pu se réaliser grâce à un noyautage d’adeptes installés dans la ville de Wollongong depuis une centaine d’années.

Des groupes de religieux offrent une assistance constante à toute personne désirant sortir de ces cercles sataniques. Grâce aux transfuges on a pu connaître ces informations. Parmi les personnes protégées une femme révéla dans une interview que « dès la naissance elle avait été préparée à devenir reine des sorcières et qu’elle aurait dû maintenant être intronisée par un rituel de sang ». Elle a demandé la protection de la police pour son mari et ses enfants, car les satanistes voulaient récupérer toute la famille et ils ne lui laissaient qu’un choix : « Reviens ou meurs ! »

Pourquoi les architectes de la Secte sataniste ont-ils choisi la ville de Wollongong ? La réponse fut donnée par un « transfuge » à la Directrice de la Communauté Évangélique des Sœurs de Marie :

« parce qu’ici siègent de fortes armées des ténèbres ! »

Où se trouve la ville de Wollongong ? Pas bien loin d’une grande zone désertique… Dans la perspective de la guerre antichrétienne enclenchée, la collusion entre la Haute Finance maçonnique luciférienne et les cercles sataniques est établie. (Informations données par un lecteur australien)

Pourquoi ce choix de l’Australie par les maîtres du monde ?

Outre des considérations géopolitiques naturelles, motivées par un conflit nucléaire, l’une des raisons qui justifieraient ce « refuge » des « maîtres du monde » en Australie pourrait avoir un rapport avec l’approche d’une comète gigantesque (13).

Comme par hasard, la Nasa s’intéresse de plus en plus au moyen de détourner la trajectoire d’éventuelles comètes. Le sous-sol du désert australien constitue-t-il un lieu de refuge privilégié ?

Et pourtant ?

Voici un communiqué de presse diffusé au début du mois de juillet 1994 dans le journal Ouest France :

« La chute d’une météorite a provoqué un tremblement de terre près de Broken Hill, dans l’ouest des Nouvelles Galles du Sud, en Australie. Il était 20h45, heure locale, quand plusieurs centaines d’habitants ont aperçu une énorme traînée de lumière laiteuse glissant vers la terre et senti leur maison trembler. »

Le bouclage de la région

Pour résider sur son territoire, le gouvernement de Nouvelle-Zélande exige une caution de deux millions et demi de francs ainsi que l’obligation de trouver un emploi dans les six mois.

La Nouvelle-Zélande est formée de deux grandes îles montagneuses, à deux mille kilomètres au sud-est de l’Australie !




Les Remèdes Naturels qu’« ILS » ne veulent pas que vous connaissiez

[Source : les-remedes-naturels.fr]

Livre de Kevin Trudeau

Les Remèdes Naturels qu’« ILS » ne veulent pas que vous connaissiez est un véritable manuel de santé qui nous dévoile notamment :

  • Les petits secrets cachés des gouvernements
  • Comment le système nous manipule
  • Pourquoi tout n’est qu’une histoire d’argent, avant tout
  • Comprendre pourquoi nous tombons malade
  • Appréhender les remèdes naturels
  • Savoir quoi faire pour guérir de pratiquement tout et ne plus être malade
  • Et bien plus encore… Regardez la vidéo ci-dessus

[Voir aussi :
La médecine spirituelle — Soigner l’âme pour guérir le corps
Comment Big Pharma corrompt la science, les médecins et les politiques publiques de santé
Le Cancer revisité
Approche de la santé par la reconnaissance de la dimension vibratoire du corps
Une autre vision des maladies infantiles
Le Mythe de l’Infection
Qu’est-ce qui nous rend réellement malades ?
Un nouveau paradigme médical
Les Racines de nos Maladies
et les nombreux autres articles du dossier Vaccins et virus]

Kevin Trudeau a une capacité hors du commun à expliquer les choses avec simplicité et clarté. Après avoir fait partie d’une certaine élite gouvernante, ainsi que de certaines sociétés secrètes, il est de ceux qui ont décidé de quitter ce monde pour dévoiler au grand public les atrocités dont ces « élites » sont capables.

Aujourd’hui, il lève le voile sur le fonctionnement du système pharmaceutique au niveau mondial.

  • Partagez et diffusez largement ! Ce livre fait vraiment changer les consciences.

À propos de l’auteur

Kevin Trudeau est un des principaux défenseurs des consommateurs américains. Ayant expérimenté le milieu élitiste de ceux qui nous dirigent de première main, il a finalement rétabli les priorités de sa vie. Sa nouvelle mission personnelle et professionnelle est d’impacter positivement l’ensemble des individus.

Kevin est connu comme l’un des grands succès américains. Il est considéré comme l’un des chefs d’entreprise les plus prolifiques des États-Unis, ayant construit un empire commercial mondial de 2 milliards de dollars. Ce qui rend ceci encore plus étonnant, c’est que Kevin n’a reçu aucune éducation formelle ; ni de la famille ; il a commencé sans argent ; n’a jamais reçu aucun capital, prêt ou financement, aucune subvention du gouvernement, et a rendu toutes ses entreprises extrêmement rentables.

Après avoir été attaqué et poursuivi dans trois continents, Kevin sait par expérience personnelle comment les grosses industries et les gouvernements tentent de discréditer les individus qui font la promotion de produits qui pourraient stopper les profits des énormes multinationales.

→ Dans ce livre, il nous dévoile tout…

À propos du traducteur

Jean-Luc Scheefer est ingénieur avant tout et a choisi de suivre ses rêves plutôt que de se conformer aux standards ou aux limites de la société.

De startup en startup, il a construit ses capacités d’entrepreneur, sa force, son adaptation, ses connaissances en termes de santé et de finances et une conviction : la santé et la liberté sont les aspects les plus importants.

Vivant maintenant une vie nomade et libre à travers le monde, il est la preuve vivante que changer de vie et atteindre ses rêves EST POSSIBLE.

Il partage aujourd’hui ses connaissances et compétences en développant notamment l’axe de la santé ainsi que celui de la finance pour que tout le monde puisse accéder à plus de tranquillité financière, le tout en parfaite santé.

→ Il avait à cœur de faire profiter la communauté francophone de ce Best-Seller remarquable, c’est chose faite !

Un petit mot du traducteur

Ce livre a déjà aidé des millions de gens aujourd’hui, à retrouver la santé, guérir du cancer, devenir leur meilleure version d’eux-mêmes.
Nous ne manquons plus d’exemples de gens qui n’ont même plus de rhume.

Si vous lisez ce livre et que vous faites ce qui est indiqué, ça fonctionnera pour vous aussi. Nous avons beaucoup apprécié l’aspect « orienté solution » de ce livre. En effet, il se détache en 2 parties :

  • Une partie est destinée à nous dévoiler ce qui se trame en coulisse,
  • une autre à nous offrir un véritable buffet de compétences, de capacités et de connaissances pour nous « sortir de leurs griffes ».

Voici une analogie tirée du livre et qui est particulièrement remplie de sens :
Imaginez que votre voyant d’huile moteur s’allume sur le tableau de bord de votre voiture. Vous avez alors 2 possibilités pour qu’il s’éteigne.

  • 1. Vous dévissez l’ampoule du voyant lumineux
  • 2. Vous remettez de l’huile dans votre moteur

Si vous pensez que dévisser l’ampoule est complètement inapproprié, c’est rassurant. Pour bien comprendre, l’analogie nous suggère que le manque d’huile est la cause, que le voyant est le symptôme, que la solution 1 est généralement un médicament et que la solution 2 est le traitement de la cause. Cette dernière est exactement ce dont il s’agit dans ce livre.

Liste des Chapitres du livre

  1. Chapitre 1
    Je devrais être mort aujourd’hui
  2. Chapitre 2
    Quel est le problème avec la santé ?
  3. Chapitre 3
    Tout n’est qu’une histoire d’argent
  4. Chapitre 4
    Qui sont « ILS » ?
  5. Chapitre 5
    Pourquoi sommes-nous malades ?
  6. Chapitre 6
    Comment ne plus jamais être malade ?
  7. Chapitre 7
    Pourquoi les gens sont-ils obèses ?
  8. Chapitre 8
    Comment perdre du poids sans effort et rester mince pour toujours
  9. Chapitre 9
    Comment lire les étiquettes d’ingrédients
  10. Chapitre 10
    Vous n’êtes pas convaincu ?
  11. Chapitre 11
    Questions fréquemment posées
  12. Chapitre 12
    Vous n’êtes toujours pas convaincu ?
  13. Chapitre 13
    Les remèdes « naturels » pour des maladies spécifiques
  14. Chapitre 14
    NATURALCURES.COM
  15. Chapitre 15
    La Solution
  16. Chapitre 16, 17, 18
    BONUS +++

Extrait du chapitre 1 —Je devrais être mort aujourd’hui

Je conduisais ma toute nouvelle corvette sur l’autoroute pour sortir de Chicago, en Illinois, profitant d’une belle journée ensoleillée. Soudain je ressentis une énorme douleur dans ma poitrine. Je pouvais à peine respirer ; la douleur était étouffante. Je me suis immédiatement rabattu sur le côté de la route. Ma vie a littéralement défilé devant mes yeux et j’ai pensé : « Oh mon dieu je suis en train d’avoir une attaque cardiaque et je n’ai que 21 ans ».

Aussi vite que la douleur était arrivée, elle disparut. Je me sentais étourdi, désorienté, et dans un état de choc et d’incompréhension sur ce qui venait juste de se passer. Je regardai vers le bas et remarquai mon nouveau téléphone de voiture, une invention qui venait juste de faire son apparition dans les alentours de Chicago. Je décrochai le téléphone, appelai ma secrétaire et lui dis : « Je crois que je viens juste d’avoir une attaque cardiaque. »

Fort heureusement pour moi, durant les mois qui suivirent je me sentis très bien. J’en conclus que si c’était une attaque cardiaque, cela n’avait pas causé de dommage majeur. Mais quelque chose s’était évidemment passé. Durant les trois semaines suivantes, je fus examiné par trois des meilleurs spécialistes cardiaques en Amérique. À l’aide des appareils médicaux de diagnostics les plus sophistiqués, il a été conclu après quelques jours de tests que j’étais né avec une malformation cardiaque, un sévère prolapsus de la valve mitrale qui me causerait sans doute des problèmes médicaux majeurs tout le long de ma vie. Il n’y avait aucun remède. Ces éminents médecins me recommandèrent des médicaments expérimentaux ou des chirurgies risquées, pour lesquelles les chances de réussite étaient très faibles. Ma vie et mes attentes venaient de raccourcir sérieusement. Je me suis alors questionné à propos de toutes ces informations, cherchant un plan d’action qui pourrait résoudre mon dilemme. J’avais 21 ans et toute ma vie devant moi, je devais faire quelque chose !

Quelques mois auparavant, j’avais assisté à un séminaire où j’avais entendu parler d’un médecin d’Harvard, nommé Yiwen Y. Tang, fondateur de la Century Clinic, à Reno, dans le Nevada, qui durant la guerre de Corée, était un chirurgien reconnu. (Aujourd’hui la clinique est appelée Sierra Integrative Medical Center). Ce médecin avait décidé que les procédures médicales standards, les médicaments, la chirurgie n’étaient pas les meilleurs moyens de prévenir et de guérir les maladies. En remplacement, il utilisait une machine à diagnostic développée en Allemagne par le docteur Reinhold Voll, appelée la machine Dermatron. À ce que l’on prétend, en quelques minutes, il pouvait diagnostiquer un problème médical dans le corps. Une fois le diagnostic complété, des remèdes homéopathiques étaient donnés pour corriger les défauts d’équilibre, renversant le processus et rétablissant ainsi l’équilibre.

À ce moment-là, ce fut pour moi une révélation. Les mots homéostasies, soins holistiques, remèdes homéopathiques, méridiens d’acupuncture, fréquence énergétique, déséquilibre, et d’autres étaient utilisés dans ce séminaire, remplaçant ce qui était pour moi, le jargon pour définir les germes, les bactéries, les virus, les médicaments, la chirurgie et la génétique. Sceptique, à peine ouvert à ces nouvelles idées, je m’envolais vers Reno, au Nevada, afin d’y rencontrer le Dr. Tang. Qu’avais-je à perdre ?

À mon arrivée, le docteur me demanda pourquoi j’étais là. Je semblais en bonne santé physique, et si jeune. Il était quelque peu perplexe concernant mon désir d’effectuer un diagnostic. La plupart de ses patients étaient âgés et avaient de sévères problèmes médicaux. Souhaitant voir si sa machine Dermatron était bien réelle, je dis simplement, « Je me sens bien. Je souhaite juste une petite vérification. »

Immédiatement, il me testa avec sa machine magique. En à peine deux minutes, alors qu’il touchait mes méridiens cardiaques avec une sonde, la machine enregistra une très faible énergie. Le docteur me regarda, quelque peu concerné, et dit, « Fils, vous avez un problème cardiaque. » J’étais abasourdi en voyant à quel point le diagnostic avait été rapide. Presque aussi vite que de le dire, « Laissez-moi regarder où cela peut être ». 

Il commença à toucher d’autres points méridiens. Quand il arriva sur la valve mitrale, la machine enregistra à nouveau une très faible énergie. Il me regarda comme si c’était logique, « Vous avez un prolapsus de la valve mitrale. » 

J’étais bouche bée. Les médecins experts avaient mis quelques jours à faire des tests et des diagnostics pour déterminer que j’avais un sévère prolapsus de la valve mitrale. Cette « machine à énergie » avait diagnostiqué le problème en quelques minutes. Je regardais le docteur et dis, « Oui je sais, et je comprends que c’est incurable. » Sa réponse me surprit, « Oui, en Amérique c’est incurable, mais il y a des traitements naturels dans d’autres pays qui peuvent inverser le processus en quelques semaines. Malheureusement la FDA n’a pas approuvé ces traitements, donc oui, en Amérique c’est incurable. » Il en vint ensuite à m’expliquer une procédure d’injection de cellules vivantes — disponible en Suisse ou à Mexico, mais non accessible en tant que traitement légal aux États-Unis — qui pouvait corriger le problème en reconstruisant le cœur, assurant ainsi que ça ne reviendrait jamais.

Très franchement, je ne pouvais en croire mes oreilles. Des traitements naturels qui fonctionnent et qui ne sont pas approuvés par la FDA ? Impossible !

Cet évènement est survenu il y a plus de 20 ans. Le traitement que j’ai suivi était très abordable, complètement naturel, sans douleur, rapide, et ça a marché ! Et encore à ce jour, cette thérapie est illégale en Amérique. La partie la plus incroyable de cette histoire est, qu’après avoir reçu ce traitement naturel interdit en Amérique, je suis retourné voir les médecins spécialistes qui avaient originellement diagnostiqué mon problème cardiaque, et je leur ai demandé à être à nouveau examiné. Ils recevaient ma requête avec indignation ; ils me dirent qu’effectuer un nouveau test était une perte de temps et d’argent, car il était impossible que ma situation ait changé en deux mois. Néanmoins, j’ai demandé que les tests soient refaits. Les médecins le prirent avec humour et ont été stupéfaits quand ils ont découvert que je n’avais plus ce prolapsus de la valve mitrale.

J’étais très excité de partager cette information avec eux concernant ce traitement qui était venu à bout de mon problème. Ces médecins souhaiteraient certainement connaître ce traitement médical complètement naturel qui avait pu guérir l’incurable ! Imaginez mon étonnement quand ils m’ont annoncé que le traitement que j’avais reçu n’avait pas pu guérir ma maladie, mais, qu’au contraire, le premier diagnostic avait dû être erroné, et que la maladie n’avait jamais existé. Je ne pouvais pas en croire mes oreilles. Ces éminents médecins n’acceptaient pas les faits : j’avais un sévère prolapsus de la valve mitrale — les images l’avaient confirmé — et maintenant je n’avais plus ce prolapsus de la valve mitrale — les images le confirmaient à nouveau…

Témoignages de lecteurs

« Lorsque j’étais très jeune, j’étais toujours très malade. J’ai essayé l’approche traditionnelle offerte par la société. J’ai écouté les docteurs et pris les médicaments qui m’étaient prescrits, mais ma santé ne semblait pas s’améliorer. En fait j’étais de plus en plus malade. Avec le temps ma confiance envers ceux que l’on considère comme étant les experts en santé s’est effritée. Malheureusement, je n’avais aucune alternative à l’époque.
Avant de lire le livre Les Remèdes Naturels “qu’ILS” ne veulent pas que vous connaissiez en 2011, je n’avais jamais fait l’expérience d’une santé optimale. Je souffrais de fatigue chronique, de problème de digestion, de maux de dos et j’avais l’impression d’être dans un constant brouillard mental. Lorsque j’ai lu le livre pour la première fois, j’ai été choqué de constater à quel point le système de santé était corrompu. Heureusement, Kevin nous donne les clés pour que l’on puisse prendre la responsabilité de notre propre santé. En appliquant l’information du livre, j’ai été en mesure d’améliorer drastiquement mon état de santé. Je me sens mieux que jamais, je n’ai plus aucune douleur ou inconfort, j’ai de l’énergie plus que jamais et une clarté mentale phénoménale. Je n’ai pas pris de médicaments depuis plus de 9 ans. Je ne me suis jamais senti aussi vivant. Je suis extrêmement reconnaissant que Kevin ait choisi de partager cette information avec le monde. Ce livre a complètement transformé ma vie. »

David CP. | Val-d’or, Québec, Canada

« Ce livre est un cadeau pour la vie. Je suis tellement heureuse à l’idée de pouvoir le consulter en français. Nous avons tellement besoin de nous rapprocher de nos racines dans les périodes de fragilité. À placer dans toutes les armoires à pharmacie de nos maisons ! »

Catherine | Paris, Seine, France

« J’avais déjà entendu parler de ce livre grâce à un club privé. Mon déclic pour le lire en anglais a été l’arrivée de mon premier enfant. Même si moi-même, je m’étais intuitivement écartée du système médical, je voulais être certaine de mon choix et avoir des arguments, des méthodes solides pour élever et éduquer mes enfants au mieux. Dans ce livre, j’ai non seulement trouvé des réponses à mes questions, mais j’ai aussi pris conscience que certains changements étaient nécessaires et vitaux pour continuer à être en bonne santé. Certains conseils du livre sont bien différents de ce que j’avais appris jusqu’à présent…
Même si je l’ai déjà lu en anglais, je n’hésiterai pas à me le procurer en français et à l’offrir autour de moi. Ce livre est une bénédiction à notre époque ! Découvrez-le, savourez-le et surtout appliquez-le, vous n’aurez presque plus jamais à vous soucier de votre santé ! »

Erysia H. | Biarritz, Pyrénées-Atlantiques, France

« J’ai lu Natural Cures en anglais il y a longtemps quand il est sorti. Ce livre m’a complètement ouvert les yeux, et a changé ma vie, car je me suis rendu compte qu’il y a énormément d’options en marge de la corruption existante. En essayant la plupart, voire la grosse majorité des remèdes dont il parle, je peux affirmer que tous fonctionnent.
Aujourd’hui je continue à pratiquer de nombreuses choses que j’ai apprises dans ce livre et mon médecin m’a même dit, qu’à 43 ans, j’avais le corps d’un homme de 28 ans ainsi que toutes les constantes et tous les taux qui vont avec. »

Justin D. | Nottingham, Angleterre

« Depuis ma naissance, j’ai souffert d’asthme chronique. Opérations, médicaments, cures thermales ont été mon quotidien pendant plus de 20 ans. Quand j’ai découvert la naturopathie, cela m’a tout de suite passionné et j’ai pu considérablement améliorer ma santé. Cela m’a permis de pratiquer le sport à haut niveau et même de battre plusieurs records lorsque j’ai participé aux championnats de France d’athlétisme ! Je pensais m’y connaître en remèdes naturels, mais grâce à Kevin Trudeau cela fait près de 10 ans que je bénéficie (et que je fais bénéficier les autres) de tout ce qu’il m’a appris.
Je me réjouis à l’idée que grâce à l’édition française de ce best-seller aux États-Unis, les francophones qui ne parlent pas anglais vont pouvoir, comme moi, améliorer leur santé avec l’aide des conseils de ces précieux conseils. L’hécatombe causée par le coronavirus prouve le faible niveau de santé de la population dans les pays riches et l’impérieux besoin de renforcer le système immunitaire du plus grand nombre. Ce livre en donne la recette, et bien davantage… À votre santé! 🙂 »

Pierre-Henri K. | Guiscard, Oise, France

« Ce livre a confirmé et synthétisé ce que des années de recherches en santé naturelle m’ont appris, mais il m’a aussi appris beaucoup et m’a même amené à remettre en question certaines choses que je pensais savoir. Le texte est clair et agréable à lire, les références bibliographiques sont excellentes et on y trouve tous les outils pour reprendre pleinement le contrôle de sa santé. Il permet aussi d’entrevoir l’ampleur de la corruption des systèmes de santé partout dans le monde et qui se révèle encore un peu plus en cette période de covid-19.
Maintenant évidement, le lire c’est bien, mais c’est quand vous l’appliquerez que vous verrez les vrais changements dans votre vie. »

Étienne L. | La Courneuve, Seine-St-Denis, France

« Ce livre est une pépite d’or ! J’imaginais être en excellente santé avant la découverte de cet ouvrage. Depuis que j’ai commencé à appliquer les conseils de Kevin Trudeau, je vis de véritables transformations : ma peau est beaucoup plus belle, je suis plus en forme que jamais, j’ai davantage de concentration, je n’ai plus de maux de tête ou d’autres syndromes considérés comme “normaux”. Je me sens pleinement vivante, tout simplement. Il y a quelques années, poussée par mon envie d’aller droit au but face à ce gros livre en anglais, j’ai lu uniquement le chapitre 6. Si vous avez l’idée de faire ça, sachez qu’à mon sens, c’est une grosse erreur ! J’étais passée à côté de belles prises de conscience sur ma santé et de connaissances extraordinaires sur les industries pharmaceutique et agroalimentaire. De quoi tout simplement passer à l’action et prendre mon corps en main.
Je me réjouis donc de la sortie de cette édition française et je suis convaincue qu’elle aidera des francophones en recherche de remèdes naturels, mais aussi ceux qui, comme moi, n’imaginaient pas que leur santé pouvait passer au niveau supérieur ! J’ai une foi immense en cet ouvrage et dans les résultats que vous pouvez obtenir. »

Caroline K. | Compiègne, Oise, France

« Ce livre est incroyable ! Un ami me l’a fortement recommandé, et j’ai été ravie de le lire. Ce qui m’a vraiment parlé c’est la façon dont les industries pharmaceutiques gagnent tout cet argent en laissant les gens dans l’ignorance et la souffrance. J’ai aussi identifié des procédures de nettoyage soulignées dans le livre et j’en ai en fait suivi une. Bien qu’ayant démarré le nettoyage avec 30 kilos de trop, ma seule intention était de nettoyer mon corps. Mais le poids que j’ai perdu, combiné à la disparition de mes maux de tête, m’ont vraiment encouragée à poursuivre des alternatives naturelles. Me lever à 6 h du matin n’était pas dans mes habitudes, et je n’ai plus envie de faire une sieste l’après-midi. Je suis une nouvelle personne, et c’est vraiment excitant.
J’ai fait quelques changements dans mes habitudes alimentaires et ainsi de suite, mais je ne suis pas limitée à deux ou trois points par jour. Ce livre est vivifiant, brutalement honnête, et plein de vérité. Si vous êtes intéressé par l’amélioration de votre santé, ce livre est un incontournable. Je l’ai recommandé à toute ma famille parce qu’ils sont importants pour moi et je veux qu’ils retrouvent la pleine santé. Vous devez lire ce livre. »

J. C. | Boulder, Colorado

« C’est un très grand honneur d’apporter ma reconnaissance à cet ouvrage, dont j’ai étudié à l’époque les 3 ouvrages disponibles en langue originelle, et qui a été merveilleusement traduit afin que tous les francophones puissent y accéder. Cette information arrive à point dans un moment de crise sanitaire, qui a mis tant d’humains à genou poussés à subir une mascarade de non-sens, par manque d’information accessible au grand public et qui permettra de normaliser les esprits en orientant tant d’êtres en quête de vérité. La plus grande richesse est celle de la connaissance, qui nous permet de devenir autonomes dans tous les domaines de nos besoins essentiels et notamment celui de notre Santé corps et âme, base fondamentale du bien-être de toute la famille. Ce livre m’avait d’ailleurs motivée à faire partie de la grande aventure GIN au départ en France et je remercie Kevin Trudeau pour son remarquable travail accompli, qui a permis à tant de ceux qui ont investi plein d’énergie à poursuivre les enseignements qui ouvrent les portes à grandes prises de conscience. »

Ursula C. | Bessèges sur Cèze, Gard, France

« Ce livre est une révélation. Je savais déjà depuis longtemps que ce monde ne tournait pas rond et ce livre m’a permis de comprendre à quel point. Au niveau de la santé, même si j’ai toujours été en bonne santé, je n’imaginais pas à quel point je pouvais faire mieux. J’ai toujours eu environ deux rhumes par an, sans trop d’inquiétude et pensant que c’était normal et qu’il était inéluctable de les “attraper”. Aujourd’hui, je n’en ai plus. C’est un travail entre le corps et l’esprit et tout est expliqué dans ce livre.
Mais le plus grand changement, la plus grande bénédiction, c’est que je n’ai plus peur, ce livre a totalement changé la façon dont je vois la santé. Je n’ai plus peur de la maladie parce que je sais comment cela fonctionne, et je sais maintenant exactement quoi faire pour retrouver mon état naturel de santé. Si quelque chose devait m’arriver, je sais exactement quoi faire et où aller pour me soigner convenablement sans les effets secondaires de la médecine standard qui est plus que jamais corrompue. Qui écoutez-vous ? Celui qui prend soin de vous avant tout ou celui qui se fait de l’argent sur votre dos, sur votre santé ? Je n’ai plus peur, plus peur du cancer, plus peur des virus… Merci Kevin ! »

K. C. | Antibes, Alpes-Maritimes, France




L’opposition contrôlée ??

[Source : Ciel Voilé]






« Les raisins de la colère »

Paysans levez-vous, vous êtes nos racines et notre dignité !

Trop c’est trop, les agriculteurs de toute l’Europe disent « stop » !

Je sais bien qu’ils vont nous « emmerder1 » pour aller au travail. Je sais bien, disons que j’espère, qu’ils vont bientôt nous priver d’essence et vider les rayons des supermarchés. Mais ce n’est pas de notre colère dont ils ont besoin, mais de notre soutien.

Oui nos fins de mois, et pour certains nos débuts, sont difficiles, mais que dire de ces forçats qui travaillent plus de 90 heures par semaine pour aucun salaire !

Je ne sais pas s’ils sont notre dernier espoir ou notre seul espoir, mais nous devons être à leur côté et les aider en fonction de nos maigres possibilités.

La genèse du crime

Le capitalisme, les théories comme celles de Riccardo2 et les avantages comparatifs prônent la spécialisation et l’économie d’échelle.

Il est évident que le boulanger qui va planter du blé, fabriquer son four, avoir sa propre forêt pour le bois, le récolter, faire de la farine, faire son propre levain, pétrir son pain, le faire cuire et puis le vendre va être moins productif que celui qui se contente d’acheter un mix industriel, ajouter de l’eau, pétrir, faire cuire le pain dans un four électrique et le vendre.

Dans un monde capitaliste, il est dit que l’on doit croître ou crever et dans notre monde ultralibéral c’est encore pire.

Alors quel est le mode opératoire le plus simple pour détruire un petit agriculteur ?

Développons d’abord le comment :

La méthode est assez simple.

  • Augmenter les coûts de production : Matières premières, carburant, eau, électricité, taxes, charges sociales, impôts, réglementations, etc.
  • Diminuer les prix de vente.
  • Diminuer les rendements par exemple en interdisant certains pesticides. Ce qui est une bonne chose sur le papier, mais une concurrence totalement déloyale dès lors que les produits importés n’ont pas ces contraintes.
  • Diminuer ou supprimer les droits de douane sur les produits importés.

Dans ces conditions l’agriculteur n’a d’autre choix que d’agrandir son exploitation pour parvenir à une économie d’échelle et accroître son chiffre d’affaires.

Le pourquoi :

Ici aussi c’est assez simple.

  • Diminuer le nombre d’exploitations et donc le nombre de travailleurs indépendants.
  • Augmenter les profits, attention pas pour les petits exploitants, mais uniquement les grandes fermes.
  • Détruire la biodiversité. « L’idéal » serait une seule espèce de pommes de terre transgéniques sur la Planète.
  • Détruire l’indépendance et l’autosuffisance du pays.
  • Détruire l’indépendance de l’agriculteur pour en faire un esclave.
  • Détruire la ruralité, les petits villages, bref ce qui fait un pays.

Esclaves d’un système

Si le salarié est un esclave qui ne peut ni démissionner ni revendiquer, la faute au chômage et aux crédits pour payer sa maison ou sa voiture, il doit en être de même de l’agriculteur.

Dans l’ancienne France, l’enfant qui venait au monde dans le monde rural avait un capital à sa naissance. C’était un propriétaire terrien « raciné » et l’employé avait souvent un petit jardin pour cultiver ses fruits et légumes. Les agriculteurs possédaient de la terre et donc un capital. C’est une des raisons pour lesquelles les maîtres du monde ont tout fait pour en diminuer le nombre.

L’ouvrier ne possède RIEN, ni terre, ni racines.

Ces terriens avec des parcelles à taille humaine vivaient de leur travail, jamais riches, mais jamais pauvres, et pouvaient transmettre. La production était locale et les clients l’étaient aussi, vente à la ferme, vente à la coopérative gérée uniquement par les producteurs, vente sur les marchés alentour.

C’est alors que s’est refermé le piège de l’économie d’échelle imposée par l’économie de marché.

Pour s’agrandir, augmenter sa production et baisser ses coûts, il faut :

  • Acheter des terrains.
  • Acheter du matériel (tracteurs, etc.).
  • Embaucher de la main-d’œuvre.
  • Écouler sa production.

Et oui, non seulement il va vous falloir vous endetter à coup de crédits, mais aussi trouver des acheteurs. Il n’est plus possible de vendre la totalité de sa récolte par les moyens traditionnels.

Vous allez donc devenir esclave, mais largement plus qu’un salarié.

Le salarié a durant la durée de son contrat la garantie que sa perte de liberté sera compensée par une somme d’argent.

Pour l’agriculteur il n’en est rien, son maître sera le géant industriel, le groupement d’achat d’un supermarché qui lui « achète » sa production.

Soit il accepte les conditions de son « propriétaire », soit il crève. De toutes les façons il n’a pas le choix, ne pouvant écouler lui-même sa production et devant couvrir ses dettes, il est totalement coincé.

S’il crève, s’il est ruiné, s’il se suicide « qu’est-ce qu’on en a à foutre », une exploitation achètera ses terres pour une poignée de pain pour s’agrandir encore et encore.

Le plus « drôle » est que l’ultra-capitalisme a fait des denrées alimentaires un marché boursier avec une offre et une demande. Vos tomates seront en concurrence directe avec le producteur de Bogota. C’est dire que vous ne pouvez même pas espérer écouler votre production en cherchant un nouvel acheteur qui vous prendra vos produits soit au cours du jour, soit à un prix moyen renégocié tous les ans afin de limiter la fluctuation de vos entrées d’argent. Vous êtes totalement COIN-CÉ.

Diversification ?

Cela me fait penser au buraliste qui ne pouvant plus vivre de la vente de cigarettes s’est mis à faire bureau de poste, jeux d’argents, journaux, point relais, vente de pain et sans doute bientôt mécanicien automobile ou couturier.

Voilà donc que ces fermiers se font avoir en mettant des éoliennes sur leur terrain ou en couvrant leurs hangars de panneaux photovoltaïques à coup de crédits. Sans compter ceux qui utilisent désormais leurs terres pour faire pousser du panneau solaire.

Nous avons aussi le gîte à la ferme. J’entends que certains agriculteurs peuvent avoir du plaisir à faire connaître leur mode de vie, mais ce n’est plus l’objet lorsque cela devient un moyen de survie.

Un fermier devrait pouvoir vivre décemment de sa production, point final !

Mourir ou mourir ?

Le choix est donc limité pour le propriétaire d’une petite parcelle, disons d’une parcelle à taille humaine :

  • il crève du fait de l’augmentation des coûts de production qu’il ne peut pas répercuter, car il est en concurrence avec les produits importés de pays avec peu de normes et à la main-d’œuvre bon marché ou de l’entente entre les différents acteurs de la filière ;

ou

  • il crève parce qu’il fait le pari de l’endettement et de la vente de sa production à un esclavagiste. Esclavagiste qui le pressera jusqu’à la dernière goutte.

Les données sont impitoyables :

IA :

« En 1960, la France comptait 7,1 millions d’agriculteurs, soit 20 % de la population active. En 2020, ce nombre est tombé à 400 000, soit moins de 2 % de la population active. En 1960, la surface moyenne d’une exploitation agricole était de 15 hectares. En 2022, elle est de 100 hectares. »

Je ne connais pas d’exemples dans lequel celui qui produit s’enrichit. C’est comme le chercheur d’or à qui l’on achète ses pépites 100 fois moins cher et à qui l’on vend l’eau, la nourriture et les pelles une fortune.

Si la situation est telle qu’elle est, cela ne relève pas du hasard, mais d’une volonté de destruction.

IA :

« En 1960, la France était un exportateur net de produits alimentaires. Les exportations de produits alimentaires représentaient 10 % du PIB, tandis que les importations représentaient 5 % du PIB. Le solde de la balance commerciale des produits alimentaires était donc positif, à hauteur de 5 milliards de francs.

En 2022, la France est devenue un importateur net de produits alimentaires. Les exportations de produits alimentaires représentent désormais 7 % du PIB, tandis que les importations représentent 12 % du PIB. »

C’est simple, 5 % de PIB d’exportation nette en 1960 et l’inverse en 2022, 5 % de PIB d’importation nette. Et ils voudraient intégrer l’Ukraine à l’UE avec son blé 2 fois moins cher issu d’une agriculture intensive bourrée de pesticides ? Sans compter que 30 % des terres agricoles en Ukraine seraient dans les mains d’investisseurs étrangers versus 1 % en France.

L’argument dit « écologique »

Ne croyez pas que les vendus à Bruxelles aux ordres des maîtres du monde amateurs de Grand Reset vont nous dire que leurs lois ont pour but de détruire l’économie, nous appauvrir, supprimer toute indépendance, détruire nos racines et nous réduire en esclavage.

C’est ici que l’invention du prétendu réchauffement climatique causé par l’homme prend toute sa dimension.

Mais là n’est pas l’objet de ce texte donc :

  • Supposons qu’il y ait un réchauffement climatique sur l’ensemble du globe.
  • Supposons qu’il soit amené à durer.
  • Supposons qu’il soit mauvais pour la planète et ses habitants.
  • Supposons qu’il soit dû à l’activité humaine.
  • Supposons qu’il soit dû à l’augmentation du CO2, 0,04 % de l’atmosphère3, sachant que moins de 5 % des émissions de CO2 sont d’origine humaine.
  • Supposons que l’Europe et la France puissent apporter leur pierre à l’édifice (les émissions de CO2 en Europe baissent de quelques pour cent tandis qu’elles augmentent dans le reste du monde et explosent en Asie).

Vous voyez je suis bon prince.

Enfin imaginez l’hypothèse que vous êtes décideur au niveau de l’UE et que vous n’êtes ni totalement stupide, ni totalement corrompu. Je m’excuse auprès de mes fidèles lecteurs qui ne peuvent que rire en lisant ceci, mais « même pas peur ! ».

Que pensez-vous qu’il advienne si vous imposez des règles « environnementales » visant à réduire les émissions de CO2 de la production agricole de l’UE ?

À moins que vous n’imaginiez que nous allons diminuer notre consommation de nourriture, à moins de vouloir nous éliminer, autre hypothèse complotiste, cela ne va en rien réduire la consommation de produits agricoles.

Il ne faut donc pas être un génie pour savoir que cela va augmenter les coûts de production et donc favoriser les produits importés non soumis à ces contraintes et de plus, sans droits de douane.

D’un point de vue « climatique », qui pourrait imaginer qu’un kilogramme de tomates provenant de Chine, cultivées en n’ayant rien à foutre de l’écologie et devant voyager des milliers de kilomètres en bateau, ou mieux en avion, pourraient avoir une emprunte carbone moindre qu’une production française ?

Seul un écolo bobo parisien nourri au lait de Sandrine Rousseau pourrait gober un truc aussi illogique.

De fait les mesures dites « écologiques » (et les autres) imposées aux agriculteurs pour « réduire les émissions de CO2 » n’ont qu’un seul objectif, les tuer, ce qui fonctionne parfaitement.

L’escroquerie des aides :

Les gouvernements mettent en place des « aides » pour compenser les pertes des agriculteurs.

Il est pour le moins « merveilleux » de constater que des fermiers sont payés pour ne pas produire, laisser en jachère, alors même que notre balance agricole est déficitaire.

L’excuse du soutien du prix a peu de sens lorsque l’on sait que les cours des produits agricoles sont mondiaux.

Dans la réalité les États n’offrent pas la moindre aide. C’est uniquement des vases communicants (via les impôts et les taxes) qui passent d’une main à une autre. Au final cette « aide » se traduit par une perte de pouvoir d’achat des ménages qui sont encore plus ponctionnés.

Nous avons vécu un exemple frappant de la pourriture de ce système avec « l’aide à la pompe » dont ont « bénéficié » les Français pendant quelques mois.

En premier lieu, je voudrais rappeler que le prix à la pompe devrait être autour de 50 centimes le litre sans les taxes et les marges délirantes des producteurs et importateurs.

Le principe de l’escroquerie de « l’aide » était simple :

  • Le cours du pétrole augmente artificiellement du fait d’annonces d’embargos contre la Russie.
  • Le coût de production ainsi que les réserves disponibles demeurent les mêmes. L’Europe achète du pétrole russe via l’Inde et l’Arabie Saoudite.
  • Total le producteur, pour ne citer que lui, augmente donc le prix de vente de son pétrole brut et augmente donc quoi ? Ses marges !
  • Total le raffineur achète le pétrole plus cher à Total le producteur, le carburant raffiné est donc plus « cher » à produire.
  • Total le distributeur répercute l’augmentation sur le prix hors taxes (à ce stade ce n’est que de la marge supplémentaire pour Total).
  • Le gouvernement encaisse plus de taxes étant donné qu’une partie des taxes est fixe et l’autre est un pourcentage du prix HT, qui lui même a augmenté.

Dans un monde juste nous dirions à Total et à tous les profiteurs :

« Allez vous faire foutre, vous ne profiterez pas de la guerre en Ukraine pour augmenter encore plus vos marges sur le dos des ménages français ».

Mais là « que nenni » (en fait ce n’est pas tout à fait vrai Total s’est engagé à ne pas vendre le carburant à plus de 2 euros, ce qui a fait dire « bravo Total » alors même qu’il se contentait de limiter l’augmentation honteuse de sa marge).

Dans sa grande « générosité », le gouvernement décide de mettre en place ce qu’il appelle une « remise », c’est-à-dire une diminution de quelques centimes sur les taxes dont une grande partie est compensée par l’augmentation du prix HT et donc par l’augmentation du montant des taxes perçues par le gouvernement.

Résultat des courses, l’industriel a pu s’en mettre plein les poches et la « ristourne » a été financée par les impôts, les taxes et la dette, bref par l’ensemble des Français.

Mais comme Total n’en est pas à une escroquerie légale prêt, il va vous dire qu’il ne fait que quelques centimes de bénéfices par litre. Prix de vente du pétrole brut + prix du raffinage + prix transport + quelques centimes = prix de vente HT pour le client. Oubliant d’inclure la marge délirante engrangée pour la production de pétrole brut, la marge du raffinage et la marge du transport.

Ce pas une aide, mais du blanchiment d’augmentation de la marge de l’industriel.

Il en est de même pour les agriculteurs, toutes les aides sont financées par la solidarité nationale et permettent de ne pas toucher à la marge des différents acteurs de la filière !

Accepter de payer sa nourriture plus cher ?!

C’est la phrase que nous entendons régulièrement et les débats sans fin sur les médias mainstream.

Cette tromperie a un triple objet :

  • Vous désolidariser des paysans parce que vous avez déjà du mal à payer votre nourriture du fait de l’inflation artificielle (en réalité l’augmentation des marges).
  • Vous culpabiliser, « c’est de votre faute s’ils crèvent », car vous refusez de payer la nourriture à son « juste prix » imaginaire.
  • Vous détourner des vrais coupables que sont les industriels et les intermédiaires avec la complicité des politiques.

Il faut savoir que de nos jours les prix de vente sont totalement déconnectés du coût de production.

Regardez le prix de l’électricité qui a augmenté en France de plus de 40 % en un an, il me semble, alors même que les coûts de production n’ont pas ou peu bougé.

On nous fait croire que les agriculteurs pourraient enfin vivre dignement si leurs produits étaient achetés en fonction de leur prix de revient. C’est totalement ridicule pour 2 raisons :

  • Si vous augmentez les prix d’achat alors cela va augmenter les prix de vente et les produits ne se vendront plus du tout ou moins bien avec un report sur les produits d’importation.
  • Si les produits se vendent encore alors cela aura un effet inflationniste4 sur les matières et les salaires qui fait que le prix des matières premières et les charges de l’agriculteur vont augmenter. Il devra donc encore augmenter ses prix de vente, bref un cercle infernal sans fin.

Est-ce que les agriculteurs ont bénéficié de l’inflation depuis le début de la guerre de l’OTAN contre la Russie, bien sûr que non !

Dans les faits l’augmentation des prix ne bénéficie pas ou peu aux producteurs, mais aux vendeurs et intermédiaires. Les industriels, les distributeurs, les supermarchés ont augmenté le montant de leurs bénéfices quand bien même le pourcentage de leur marge restait identique.

Exemple : J’achète des poires au producteur à 1 euro le kilo, je fais une marge de 40 %, soit 40 centimes par kilo, je les vends 1,40 euro le kilo.

J’augmente de 10 % mon producteur qui vendra ses poires à 1,10 euro le kilo, je garde une marge de 40 %, soit 44 centimes et je vends le kilo à 1,54 €. L’agriculteur a gagné 10 centimes de plus par kilo et j’ai dépensé 14 centimes de plus pour mon kilo de poires en faisant mes courses. Et encore je suis dans la version bisounours de l’histoire, car des intermédiaires, grossistes et vendeurs en ont profité pour augmenter leur marge et faire passer cela sur le dos de l’augmentation des prix et de la guerre. Vive l’ultralibéralisme !

La solution ne passe pas par une augmentation des prix pour le consommateur

La méthode n’est pas uniquement d’augmenter le prix de vente des agriculteurs, mais de diminuer les marges honteuses des intermédiaires.

Si vous augmentez le prix des poires payées au producteur de 12 % et que vous diminuez la marge de l’ensemble des intermédiaires de 15 % alors le prix de vente au consommateur sera exactement le même !

Vous pourriez me dire, mais c’est dégueulasse, les intermédiaires et le vendeur n’auraient plus que 25 % de marge au lieu de 40 %.

(Petite précision vous entendrez ici et là que la marge de la grande distribution est de 1 à 2 %. Entendez par là que c’est ce qu’il leur reste en ayant couvert toutes les dépenses, achats, salaires, loyers, amortissements, etc. IA : « Le groupe Carrefour a dégagé un bénéfice net de 1,35 milliard d’euros en 2022, en hausse. Le chiffre d’affaires du groupe a lui augmenté de 8,5 %, à 90 milliards d’euros. En pourcentage du chiffre d’affaires, le bénéfice net du groupe Carrefour s’est donc établi à 1,5 % en 2022, contre 1,2 % en 2021 ». Ceci pour dire qu’il ne faut pas confondre la marge brute faite sur un kilogramme de poires avec le bénéfice.)

Imaginons que le prix de un euro le kg du départ couvre les coûts du paysan (version optimiste) comme si c’était un prix d’achat, bref qu’il margeait à zéro et ne gagnait RIEN. Dans ce cas de figure, les 12 % d’augmentation seraient de la marge permettant de dégager un revenu pour l’agriculteur.

Et vous trouveriez « juste » que les intermédiaires qui n’ajoutent strictement aucune valeur au produit, aucune transformation, touchent plus de 25 % de marge tandis que le producteur n’en aurait que 12 % ?

Si nous basculions dans un monde plus juste, 18 % de marge pour le producteur, 18 % de marge pour les intermédiaires, nous nous retrouverions à un kilogramme de poires au détail de 1,39 € pour le consommateur, soit 1 centime de moins pour celui-ci et 18 centimes de plus pour le producteur !

Ce n’est donc pas en donnant des « aides » aux agriculteurs ou à qui que ce soit que l’on va augmenter leur pouvoir d’achat, mais en limitant la marge des escrocs intermédiaires !

Les mêmes règles pour tout le monde

Ce n’est évidemment pas l’avis du premier cercle, mais si nous voulons participer à un Monopoly mondial les règles doivent être les mêmes pour tout le monde.

  • Si le pesticide X est interdit en France alors il est interdit d’importer un produit d’un pays qui a le droit de l’utiliser.
  • Si la main-d’œuvre dans le pays d’importation est le fruit du travail d’enfants ou d’esclaves alors les droits de douane doivent compenser cette partie-là. Il suffirait de définir un salaire minima de seuil de dignité selon le coût de la vie dans le pays d’origine et de taxer la différence. Exemple, salaire pratiqué dans le pays 3 euros de l’heure, seuil de dignité 5 euros de l’heure, droits de douane 15 % (c’est pour l’exemple, il faudrait faire des calculs).

Au lieu de niveler par le bas qui est la règle d’or de l’ultralibéralisme qui convertit nos économies occidentales en économies du tiers monde, cela inciterait les pays en question à augmenter le niveau de vie de leurs ressortissants étant donné qu’ils ne gagneraient rien à les exploiter du fait des droits de douane.

(Je vous rappelle que le coût de la main-d’œuvre sur un iPhone est indécent.

IA :

«  le coût de la main-d’œuvre représente environ 13,60 dollars sur le prix de vente d’un iPhone 14 Pro Max, qui est de 1 099 dollars aux États-Unis. Il n’est pas dit que la fabrication aux États-Unis coûterait plus cher à Apple. En effet, si la fabrication aux États-Unis permet à Apple de booster ses ventes, cela pourrait compenser l’augmentation des coûts de production. En outre, la fabrication aux États-Unis créerait de l’emploi aux États-Unis. Cela pourrait être bénéfique pour l’économie américaine, car cela créerait des revenus et des taxes. Enfin, la fabrication aux États-Unis pourrait être bonne pour le commerce extérieur américain. En effet, cela permettrait à Apple de réduire sa dépendance à la Chine, qui est un pays important pour le commerce extérieur américain. »)

Ici encore je pourrais entendre que les consommateurs seraient les grands perdants et devraient payer plus cher ! Mais non, c’est un mythe répandu par les industriels et les politiques corrompus, c’est toujours une question de marge, d’offre et de demande. Si des producteurs brésiliens veulent vendre leurs tomates en Europe, ils n’auront qu’à diminuer leurs marges. Notons qu’ils ne pourront pas baisser encore plus le prix d’achat auprès du producteur local, car cela entraînerait automatiquement une augmentation des droits de douane.

Mythe : On a besoin des agriculteurs !

Oui on en a besoin pour sauvegarder notre civilisation, notre terroir, notre diversité, le bien vivre, le bien manger, bref pour sauvegarder la France, mais pour les mondialistes ils ne servent plus à rien.

L’industrialisation et la robotisation de la production font que les agriculteurs [mais aussi bientôt tous les autres humains] ne servent plus à rien.

Il est désormais possible de produire de la merde industrielle pour des milliards d’individus sans agriculteur et même sans terre [avec le hors sol]. Quand vous dites que l’on en a besoin, vous ne raisonnez pas en pourriture ultralibérale sans conscience.

Si demain il n’y avait plus un seul agriculteur en France, cela n’empêcherait pas d’avoir les rayons des supermarchés garnis.

La faute à qui ?

À mince, j’ai encore écrit « qui », mille excuses !

C’est toujours la même histoire, en premier lieu les coupables sont tous les politiques français qui ont vendu, pardon, bradé la France. Tous ces destructeurs coupables de haute trahison ont abandonné la France et ses valeurs, pensez au scandale de la vente d’Alstom et de sa perte de souveraineté énergétique.

Ensuite il y a bien entendu l’Europe. Mais l’Europe ce n’est pas une personne morale ou juste une Hyène qui la dirige. Si ce monstre sans conscience a ce pouvoir, c’est bien qu’on le lui a donné. S’il y a bien haute trahison par les politiques de chacun des États membres il y a bien sûr haute trahison des instances européennes et de ses représentants comme les députés européens. Ces personnes ne sont pas élues pour tuer le peuple et ses intérêts, mais pour le représenter.

Un dictateur ne prend pas le pouvoir, on le lui donne.

Ceci tout en n’oubliant pas que ces traîtres européens ne sont que les pions des traîtres mondialistes dont l’objet n’est pas l’établissement d’une démocratie, mais d’une dictature mondiale qui enlève toute souveraineté aux différents pays. L’Europe en est une illustration parfaite, les élus et gouvernements français n’étant plus que des pantins, des administrateurs chargés d’appliquer les politiques européennes.

Si vous continuez à voter pour tel ou tel en France dont le programme ne serait pas le Frexit, vous vous bercez d’illusions. Rien de ce qu’il promettra ne pourra être fait sans l’accord de Bruxelles aussi bien d’un point de vue économique que sociétal.

Dindons de la farce ?

La question est de savoir si les agriculteurs qui manifestent dans toute l’Europe vont être naïfs et stupides au point de croire les gouvernants et les responsables syndicaux [vendus au pouvoir].

Vont-ils une fois de plus être stupides pour penser que les miettes d’aides que l’on va leur promettre leur permettront de vivre dans la dignité et dans la durée alors même qu’ils n’auront qu’un statut de mendiant ?

Vont-ils être naïfs au point de croire que les dirigeants européens vont mettre en place un protectionnisme de bon sens alors qu’ils font l’inverse depuis des dizaines d’années ?

Vont-ils croire que soudainement l’objectif ne sera plus leur mort, mais leur renaissance ?

Les chiffres font mal, 20 % de la population active en 1960, 1,8 % en 2020.

L’agriculteur sera bientôt un souvenir, on ira en voir quelques-uns en vacances comme on va au zoo pour voir une espèce en voie de disparition.

Avenir ?

Que l’on arrête de me répéter que ces agriculteurs ne sont que des pions manipulés, que l’on arrête de me dire qu’ils vont se faire massacrer par des polices fascistes sur ordre du dictateur. Que les oiseaux de mauvais augure me fassent une proposition concrète autre que « c’est foutu ».

Je ne suis pas pour autant né de la dernière pluie.

Il est étrange de constater que le gouvernement les laisse faire ce qu’ils veulent, les forces de l’ordre semblent plus à leur côté que l’inverse. Ils peuvent bloquer des axes routiers, déverser du fumier, brûler des biens publics, détruire totalement le macadam d’un supermarché, piller et détruire de la nourriture importée, et ce sans le moindre problème. D’autant plus étrange si l’on pense à la violence subie par les gilets jaunes pour autant pacifiques. Je ne saurais trouver d’explications convaincantes à cet instant. La répression sera-t-elle proportionnelle au laxisme apparent des autorités ? Est-ce une mise en scène dans laquelle les agriculteurs sont manipulés ?

Quoiqu’il en soit, la souffrance de la base est une réalité et je prie pour qu’ils se trouvent à ce point au bout du rouleau, au bord de la faillite ou du suicide pour qu’ils ne tombent pas dans le piège que va leur tendre le gouvernement avec la complicité active de la FNSEA.

Qu’ils exigent le droit à leur dignité, non pas le droit d’être riche comme les pourritures qui nous gouvernent, mais juste vivre honnêtement et modestement de leur travail.

Je prie pour qu’ils ne se prostituent pas pour des miettes, je prie pour que tous les Européens trompés relèvent la tête pour dire « moi aussi j’ai droit à la dignité, moi aussi j’ai droit de vivre de mon travail » et je serais avec eux pour les soutenir.

Agriculteurs unissez-vous :

  • Relevez la tête !
  • Bloquez tout jusqu’à obtenir votre dû et votre dignité !
  • Donnez vos invendus ou les marchandises confisquées sans les détruire !
  • Arrêtez de payer les intérêts de vos crédits qui s’apparentent à de l’abus de confiance et de l’abus de faiblesse !
  • Unissez-vous et appelez les autres professions comme les pécheurs, les transporteurs, etc. à vous rejoindre !
  • N’oubliez jamais où se trouvent les responsables et que vous devez faire tomber les lois européennes qui vous, qui nous, détruisent.

Je veux croire en ce mouvement paysan, je veux croire à cet appel de la terre, à cette révolte de nos racines, à ce cri de notre mère nourricière5.

Ces pourritures ne sont rien. Nous sommes le peuple, nous sommes la force si nous nous levons pour dire « STOP nous avons droit à la dignité ».

Merci

Alain Tortosa6
26 janvier 2024
https://7milliards.fr/tortosa20240126-agriculteurs-sauvez-nous.pdf


1 Vocabulaire emprunté au Président Macron.

2 « 7 milliards d’esclaves et demain ? » https://7milliards.fr

3 https://7milliards.fr/tortosa20230713-rechauffement-climatique-nuls.pdf

4 Tous ceux qui utilisent les produits agricoles devront augmenter leurs prix de vente. Certains salariés arriveront à avoir une augmentation de salaire pour compenser l’inflation. Le coût du travail va augmenter du fait de l’augmentation des salaires. Il peut même y avoir une incidence sur le chômage du fait de l’augmentation du coût du travail, mais aussi de la baisse de consommation liée à la perte de pouvoir d’achat et donc une augmentation des charges qui pèsent sur le travail. Sans compter une augmentation des produits importés du fait de l’augmentation des prix des produits locaux, etc., etc.

5 Comme j’étais en paix en regardant le convoi de la liberté au Canada

6 « Stop état urgence » https://t.me/+cNljt4jKWeVW0I1o
« Docus qui dérangent » https://t.me/+Vb2slUv5Lk9hZmZk
« On a marché sur le Nevada » https://t.me/+DeE9Htev6K8yMzM0
7 milliards d’esclaves et demain ? Https://7milliards.fr




Le contrôle humain grâce à la technologie vaccinale

[Source : laquintacolumna.info]

David Icke avait raison par rapport au « Covid », à l’injection, au « cloud » et la manipulation exercée par une force non humaine, d’après l’équipe qui a identifié le graphène dans le faux vaccin.

[Voir aussi :
Qu’est-ce que l’oxyde de graphène et les nanotechnologies ont à voir avec la 5G ?
et
Next Dose 3 — Faut-il encore des preuves ?]

[NDRL Vidéo fortement « complotiste », au même titre que les deux mentionnées en lien ci-dessus.
À certains moments, notamment sur la motivation des entités évoquées, elle mélange des spéculations avec les faits observés.
Si vous ne voyez pas la vidéo Rumble suivante, vous pouvez la voir ici.]


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