« Vous n’êtes pas woke ? Nous vous supprimons »

Quel est le système de notation de la CEI, de Soros et de BlackRock pour faire chanter les entreprises ?

[Source : euro-synergies.hautetfort.com]

Par Cristina Gauri

Source : ilprimatonazionale.it

Ce défilé sans fin de drapeaux arc-en-ciel qui infestent les logos des entreprises du monde occidental chaque mois de juin, ces improbables témoignages trans et non-binaires qui surgissent dans les campagnes publicitaires des plus grandes multinationales mondiales ne sont pas placés là pour « soutenir la cause LGBT », « l’inclusion », pour « donner de la visibilité à l’arc-en-ciel opprimé » : elles doivent être interprétées comme une sorte de « gabelle idéologique » à payer aux lobbies politiques financés par les « usual knowns » (nous y reviendrons) afin de maintenir un score de « crédit social » crucial pour le maintien ou la destruction de l’activité d’une entreprise.

Qu’est-ce que le CEI, le système de notation des entreprises américaines ?

Le score en question est le Corporate Equality Index — ou CEI —, qui est supervisé par la Human Rights Campaign (HRC), le plus grand groupe de pression politique LGBT au monde. La HRC, qui a reçu des millions de dollars de la fondation Open Society de George Soros, entre autres, publie des fiches d’évaluation de la « vertu sociale » des plus grandes entreprises américaines par le biais du CEI. Comment ? En attribuant ou en soustrayant des points en fonction du degré d’adhésion des entreprises aux « critères d’évaluation » définis par le HRC.

Les entreprises qui obtiennent la note maximale de 100 gagnent le titre convoité de « Meilleur environnement de travail pour l’égalité LGBT ». Quinze des vingt premières entreprises classées par Fortune ont obtenu une note de 100 % l’année dernière, selon les données de la HRC. Selon le dernier rapport, plus de 840 entreprises américaines ont été bien notées par la HRC. Cela signifie que la grande majorité des entreprises américaines vivent sous le chantage de ce lobby. La HRC, fondée en 1980, a lancé la procédure CEI en 2002 ; depuis 2022, elle est dirigée par Kelley Robinson, l’une des organisatrices de la campagne présidentielle de Barack Obama en 2008.

Les cinq points d’évaluation

Les critères d’évaluation établis par la HRC sont au nombre de cinq, chacun avec ses propres sous-ensembles. Les principales catégories sont les suivantes : Protection de la main-d’œuvre, Avantages inclusifs, Soutien d’une culture inclusive, Responsabilité sociale de l’entreprise et Citoyenneté responsable. Une entreprise peut facilement perdre des points CEI si elle ne satisfait pas à l’exigence de la HRC d’« intégrer l’intersectionnalité dans le développement professionnel, la formation basée sur les compétences ou d’autres formations » ou si elle n’utilise pas un « programme de diversité des fournisseurs avec un effort démontré pour inclure des fournisseurs LGBTQ certifiés ».

Chantage aux couleurs de l’arc-en-ciel

L’activité omniprésente et tentaculaire de la HRC se traduit par l’envoi de représentants dans les entreprises chaque année pour définir le type d’améliorations à mettre en œuvre au sein de l’entreprise. Les différentes entreprises reçoivent une liste de demandes qui, si elles ne sont pas satisfaites, entraîneront une baisse de la note du CEI. Le mécanisme CECI lui-même s’inscrit dans le cadre du mouvement florissant des « investissements éthiques » ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance d’entreprise), mené par les trois principales sociétés d’investissement du pays (BlackRock, Vanguard et State Street Bank). Les fonds ESG investissent dans des entreprises qui s’opposent aux combustibles fossiles et préconisent des quotas raciaux et de genre plutôt que le mérite dans le recrutement et la sélection des membres des conseils d’administration. Les conséquences sont évidentes : la plupart des PDG américains sont plus soucieux de plaire à leurs actionnaires que d’irriter les conservateurs.

Le cas Mulvaney

Prenez le cas frappant de Dylan Mulvaney : âgé de 26 ans, il est passé du statut d’homme à celui de « femme » en mars 2021, gagnant plus d’un million de dollars en endossant notamment des marques de mode, et en utilisant des produits de beauté, telles que Ulta Beauty, Haus Labs et CeraVe, ainsi que Crest et InstaCart, et plus récemment Bud Lite et Nike.

« Ils peuvent vous rendre la vie difficile »

« Les grands gestionnaires de fonds comme BlackRock embrassent cette orthodoxie en faisant pression sur les équipes dirigeantes des entreprises et les conseils d’administration et déterminent, dans de nombreux cas, les rémunérations et les primes des dirigeants, ainsi que les personnes qui sont réélues ou reconduites dans les conseils d’administration », explique l’entrepreneur Vivek Ramaswamy, candidat républicain à l’élection présidentielle et auteur de Woke Inc. : Inside America’s Social Justice Scam (L’arnaque américaine à la justice sociale). « Ils peuvent vous rendre la vie très difficile si vous ne vous conformez pas à leur programme».

La lettre de chantage de BlackRock

Pour mieux comprendre ce dont parle Ramaswamy, il faut remonter à 2018 et à la lettre du PDG de BlackRock, Larry Fink. Décrit comme le « visage de l’ESG », il a écrit une lettre — qui, sur le ton du chantage, est restée dans les annales — à tous les PDG américains intitulée A Sense of Purpose promouvant un « nouveau modèle de gouvernance » en accord avec les valeurs woke. « La société exige que les entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, aient un objectif social », écrivait M. Fink. « Pour prospérer dans le temps, toute entreprise doit non seulement produire des résultats financiers, mais aussi démontrer sa capacité à contribuer positivement à la société », selon la vulgate libérale progressiste. M. Fink a également fait savoir « que si une entreprise ne s’engage pas auprès de la communauté et n’a pas d’objectif », elle finira par « perdre la capacité d’investir ».

Les entreprises qui osent se rebeller sont immédiatement pénalisées par le score de la CEI. Parfois, le retour de bâton se fait sur de petites choses : si une entreprise n’obtient pas un score CEI de 100, elle ne sera pas admise à un salon de l’emploi dans une université ou verra ses chances d’acheter de l’espace publicitaire réduites. Les universités coupent les liens avec les entreprises qui n’obtiennent pas le score 100 en les présentant aux futurs diplômés comme des lieux où règne le sectarisme. Si elle n’est pas jugée conforme, une entreprise peut être retirée des portefeuilles des fonds indiciels et des fonds de pension. L’ensemble du système d’entreprise américain est ainsi prisonnier d’une gigantesque toile d’extorsion de fonds. Par la mafia arc-en-ciel.




Référendum volé : deux poids, deux mesures pour le « complotisme » ?

[Source : quebecnouvelles.info]

[Photo : Jacques Parizeau, indépendantiste et 26e Premier ministre du Québec]

Par Philippe Sauro-Cinq-Mars

C’était en 2020 après l’élection présidentielle américaine et la chose m’avait frappé : entre deux articles pour traiter Donald Trump de mauvais perdant et de conspirationniste pour avoir remis en question les résultats de l’élection, Normand Lester publiait un article sur son sujet de prédilection : « Les fraudes électorales lors du référendum de 1995 » ! Le journaliste ayant passé les dernières décennies à étudier cette théorie d’un référendum volé ne voyait aucune contradiction dans le fait de dire qu’après seulement quelques jours, le camp Trump ne disposait pas de preuves suffisantes pour parler de fraude. Mon but ici n’étant certainement pas de confirmer ou infirmer l’une ou l’autre de ces théories, mais simplement d’analyser en quoi notre attitude envers la remise en question des narratifs officiels a évoluée. Car avant de pouvoir prouver une fraude, il faut d’abord se laisser le droit d’être sceptique, mais en 2023, ça vous vaut instantanément d’être taxé de « complotiste ».

Le complotisme normal d’un autre temps

Replacez-vous il n’y a que quelques années ; sans qu’on ne le remarque, les théories « complotistes » étaient tout à fait normalisées, ou en tout cas, on reconnaissait d’emblée la possibilité de complots ou de conspirations aux plus hauts échelons du pouvoir. Déjà, on savait que la guerre en Irak était fondée sur un mensonge et on spéculait que Bush ne voulait que « voler le pétrole » irakien. Et ce n’était pas un mensonge innocent : cette guerre a tellement déstabilisé la région que quelques années plus tard, pratiquement l’ensemble du Moyen-Orient et du Maghreb tombait en guerre civile, avec résultat, au total, des millions de morts.

Mais ça, ce n’est qu’une « conspiration » parmi une multitude d’autres qui formaient jusqu’à récemment un univers social complètement imprégné de cet esprit de méfiance envers les élites. On peut retourner jusqu’à Kennedy : peu de gens doutent encore qu’un président américain ait été assassiné par la CIA. Je vais simplement répéter pour qu’on se comprenne bien : la majorité des gens croient que la CIA a ASSASSINÉ UN PRÉSIDENT EN FONCTION. C’est complètement « mainstream ». On s’entend que les possibles fraudes électorales de Biden, c’est de la petite bière en comparaison.

Et que dire du financement des Contras nicaraguayens par la vente de cocaïne en sol américain par la CIA pendant l’administration Reagan ? Et quid du coup d’État contre Mossadegh. En fait, on pourrait carrément remonter à la Guerre de l’Opium, aux accords de Sykes Picot ou que sais-je ! De manière générale, il était convenu que les grandes puissances et leurs services de renseignements faisaient régulièrement du sale boulot dans les coulisses.

Mais ce n’est pas seulement les sphères politiques qui étaient visées par cet esprit complotiste ; les milieux financiers et les multinationales étaient accusés, parfois encore plus sévèrement, de comploter leur domination mondiale. Particulièrement à gauche, on tenait pour acquis que les puissants formaient des monopoles et écrasaient la compétition par des tactiques déloyales. On tenait pour acquis que des armées de lobbyistes achetaient des passe-droits réglementaires en coulisse pour continuer de polluer et exploiter les gens. Contre quoi pensez-vous que les altermondialistes protestaient lors des grands sommets internationaux ? Contre une mondialisation organisée à huis clos à l’avantage des grandes corporations et de sphères politiques corrompues ! Il n’y avait pas d’ambiguïté là-dessus.

En soi, tout l’imaginaire de gauche est teinté de complotisme ; le marxisme n’est-il pas, dans sa plus simple expression, la théorie d’une caste d’élite (bourgeoisie) qui a volé les moyens de production à une caste d’exploités (le prolétariat) ?

Évidemment, au début des années 2000, on distingue ces contestations sociales du complotisme, jugé plus farfelu, par exemple les histoires d’aliens, de franc-maçons ou de complot juif mondial. La théorie du complot autour du 11 septembre est un peu à mi-chemin, à la limite d’être mainstream, mais quand même déconsidérée. N’en reste pas moins qu’à tous les niveaux, on contestait les élites et les accusait de complot : Monsanto qui accapare des droits sur le vivant, les industries automobile et pétrolière qui auraient « acheté les brevets des voitures électriques pour éteindre leur développement », l’industrie du sucre qui nous rend accros, etc.

Rappelez-vous que ces idées étaient tellement fortes qu’elles ont éventuellement mené à ces mouvements « occupy » autour de 2011, et les manifestants faisaient des blagues de guillotine devant Wall Street… Il serait tentant de penser que ça a eu un gros impact, et que les puissants ont dû réfléchir à une manière de calmer ces éruptions populaires dans les années suivantes… Mais je ne fais que spéculer, évidemment ! Je ne voudrais pas démarrer une nouvelle théorie conspirationniste !

La méfiance québécoise

Maintenant, le Québec, en tant que nation conquise, ayant connu une histoire marquée par les trahisons, de la conquête au référendum de 1995 en passant par le serment du test, le rapport Durham, l’acte d’union, le paiement de la dette du Haut-Canada, le rapatriement de la constitution et j’en passe, a développé un esprit particulièrement « complotiste » envers les élites anglaises ou fédérales.

Il n’y a pas seulement les soupçons d’un vol du référendum de 1995 qu’on puisse associer à une remise en question du narratif officiel et à un « complot » pour maintenir le Québec dans la fédération. Pensez simplement à la « nuit des longs couteaux », où Pierre Elliott-Trudeau et les ministres des autres provinces ont signé la constitution en laissant dormir René Lévesque ! Certains Québécois refusent encore aujourd’hui de reconnaître que le Québec fait partie de la constitution canadienne !

Et que dire de toutes ces commissions d’enquête des dernières décennies, sur le scandale des commandites, l’industrie de la construction, la nomination des juges, etc. Un niveau de corruption ahurissant a été dévoilé et est reconnu de tous. Et qui dit corruption dit fraude et complots. Personne n’est dupe sur le fait que l’État, le gouvernement et les milieux d’affaires sont constamment parasités par de la corruption.

Maintenant, beaucoup de Québécois pensent à raison que le Canada « post-national » de Justin Trudeau veut noyer le Québec dans une vague migratoire sans précédent ; tout dépend de la formulation, évidemment, mais même les principaux partis nationalistes le disent à mots couverts.

Personne n’oserait traiter les souverainistes de complotistes lorsqu’ils soulignent ces différentes fraudes ou conspirations pour empêcher l’indépendance et l’émancipation québécoise. Personne ne contredit réellement que de nombreuses preuves démontrent des irrégularités lors du référendum de 1995. D’ailleurs, il est commun de reconnaître qu’avec un peu de recul, l’affirmation incendiaire de Jacques Parizeau comme quoi le référendum a été perdu à cause de « l’argent et des votes ethniques » était assez légitime.

L’ère de la « post-factualité »

Mais voilà, en 2023, il semblerait que toutes les remises en question qui sont un peu trop d’actualité sont taxées de « complotisme ». On fait la guerre aux « coucous » et l’ostracisme social bat son plein.

D’abord, la montée populiste de Trump et un tout nouveau type d’activisme moqueur sur les réseaux sociaux semble avoir activé une panique dans les médias traditionnels. Si la désinformation existait déjà sur le web, la politisation radicale des contenus à partir du milieu des années 2010 et une polarisation extrême causée par le débat sur la réponse à la montée islamiste a fourni des justifications pour réglementer et censurer les contenus web.

En fait, dès le lendemain de l’élection de Trump, les médias, qui lui prédisaient une défaite cuisante, se justifient en accusant « l’ère de la post-factualité ». Au même moment, Trump réalise que le gouvernement précédent a mis sa campagne sous écoute afin de trouver quelque chose de compromettant à son sujet. C’est alors que les démocrates sortent la théorie tout à fait conspirationniste du « Russia-Gate », où on prétend que Trump aurait obtenu de l’aide de la Russie.

Carrément, on peut dire que toute cette histoire de collusion entre Trump et la Russie était précisément un rejet des résultats de l’élection de 2016. Les démocrates ont contesté cette élection pendant tout le mandat de Trump, utilisant des hashtags comme #NOTMYPRESIDENT et tentant à deux reprises de le destituer ! C’était la définition même d’une théorie du complot, il est donc curieux de voir comment la théorie d’une fraude électorale en 2020 est moins prise au sérieux, cette fois, puisque portée par les Républicains.

Quoiqu’il en soit, on voyait déjà à ce stade s’établir une nouvelle démarcation entre « l’acceptable » et le « complotisme », qui suivait étrangement des lignes partisanes en défaveur de la droite. Les médias traditionnels et une gauche étrangement enlignée avec des élites de plus en plus woke commençaient à accuser cette nouvelle droite de propager des « théories du complot » d’extrême droite. Remarquez d’ailleurs l’ironie : cette nouvelle droite répudiait définitivement le néo-libéralisme pour épouser une position plus identitaire et altermondialiste… Et la gauche, anciennement altermondialiste et opposée au néo-libéralisme accusait désormais la droite de complotisme. Ça ne s’invente pas…

Enfin, la pandémie a scellé définitivement cette ambiance de maccarthysme anti-complotiste en Occident. Le nécessité de solidarité sociale face à l’incertitude du virus, l’application de mesures d’urgence, le partage d’une situation collective intensément vécue ; tout ça a contribué à la formation d’un unanimisme intransigeant. Toute critique était désormais perçue comme une rébellion dangereuse, toute remise en question comme la propagation de théories dangereuses. Du jour au lendemain, se méfier de l’industrie pharmaceutique, des gouvernements et de leurs ententes internationales est devenu automatiquement conspirationniste.

Vous vous rappelez du lab de Wuhan ? Cette théorie était considérée comme complotiste pendant plus d’un an, et ce même si les agences de renseignements en faisaient la théorie la plus probable. Je répète : les agences de renseignement américaines, canadiennes, britanniques, australiennes et néo-zélandaises étaient tous d’accord que le virus s’était probablement échappé du laboratoire, mais parce que nos médias disaient le contraire, affirmer la même chose était proscrit. On peut parler aussi de l’efficacité des masques, du vaccin et des allégements réglementaires ayant accéléré sa production. On peut parler aussi des coûts psychologiques et économiques des mesures sanitaires, parfois extrêmement sévères. Et on peut aussi se rappeler la panique omicron, où des journaux publiaient, noir sur blanc, qu’il fallait « écœurer » les non-vaccinés et les « covidiots » pendant que le Premier ministre tentait de leur faire payer des impôts supplémentaires… Et c’est sans parler du passeport vaccinal et de l’exclusion sociale engendrée.

La ligne était désormais clairement définie : d’un côté, les gens bien qui acceptent absolument toutes les directives gouvernementales et leur narratif, et de l’autre, les « coucous » conspirationnistes qui osent « contredire la science » et qui sont un danger public à éliminer.

C’est à l’histoire d’en juger

J’ai une relation spéciale avec le conspirationnisme. Je ne pourrais nier l’existence de conspirations, puisque mon ancêtre en a fomenté une et en a payé de sa tête.

En effet, Henry Ruzé d’Effiat, dit Marquis de Cinq-Mars, était un proche du roi Louis XIII et avait développé une forte rancune contre le célèbre Cardinal Richelieu, qui agissait comme ministre du roi. Il a donc fomenté un complot avec quelques nobles et le Royaume d’Espagne afin d’assassiner Richelieu et restituer des territoires pris à l’Espagne quelques années auparavant. Une armée espagnole était aux frontières, prête à agir, mais le complot échoua et Cinq-Mars fut pendu sur la place des terreaux, à Lyon.

C’est probablement ce qui est rassurant par rapport aux conspirations : vient un temps où il n’est plus controversé de les admettre.

Dans une perspective historique, la polarisation des camps qui s’affrontent n’est plus la même, et on peut analyser la chose à tête reposée. En ce sens, même si ça demeure relativement récent, faire la lumière sur les fraudes du référendum de 1995 apparaît comme une activité plutôt apaisante en comparaison avec la toxicité des débats autour de l’élection présidentielle américaine de 2020. Disons qu’un sujet est considéré comme tout à fait acceptable, tandis que l’autre vous vaut l’opprobre public.

Mais il faudra un jour reconnaître que rien n’est tout noir ou tout blanc, et que pour remettre en question les résultats du référendum de 1995, il a d’abord fallu qu’on se permette, en tant que société, de remettre en question le narratif officiel. Et que jamais les peuples ne devraient baisser leurs gardes face à la corruption de leurs élites. Un jour, tout finit par se savoir, et l’histoire finira par trancher.




Le danger manifeste et actuel de l’IA

[Source : aubedigitale.com]

Par Bruce Abramson

L’intelligence artificielle menace-t-elle de conquérir l’humanité ? Au cours des derniers mois, cette question est passée des pages des romans de science-fiction au premier plan de l’attention des médias et des gouvernements. Il n’est toutefois pas certain que beaucoup de ceux qui ont discuté de cette question aient compris les implications de ce bond.

Dans l’esprit du public, la menace se concentre sur la confusion inhérente à des contrefaçons de plus en plus performantes et sur ses conséquences pour le marché de l’emploi, ou bien elle s’oriente vers des directions qui feraient l’objet d’un grand film : Que se passerait-il si les systèmes d’IA décidaient qu’ils sont supérieurs aux humains, prenaient le contrôle et mettaient en œuvre des plans génocidaires ? Cette dernière perspective est évidemment la plus convaincante des deux.

Bien qu’un tel cauchemar soit possible en théorie, il est peu probable qu’il se produise. Le danger clair et présent que représente l’IA nous détruira bien avant que nos serviteurs automatisés rebelles ne se déclarent nos suzerains exterminateurs. Deux mots essentiels résument la menace : valeurs et autorité.

Les valeurs d’abord. Malgré toute leur sophistication et leur mystère, les systèmes d’IA sont essentiellement des détecteurs de modèles. Presque tous les comportements humains — et une part encore plus importante des événements non humains — suivent des schémas prévisibles. Des mécanismes d’enregistrement de plus en plus sophistiqués fournissent aux systèmes d’IA un ensemble croissant de données passées dans lesquelles ils peuvent trouver des modèles. Des algorithmes de plus en plus sophistiqués fournissent aux systèmes d’IA des capacités qui s’améliorent rapidement pour trouver des modèles dans ces données.

L’IA ne devient toutefois intéressante que lorsqu’elle projette ces schémas dans l’avenir. Peu de gens se soucient, par exemple, du fait que l’IA puisse trouver des modèles dans Shakespeare, mais beaucoup seront fascinés lorsque l’IA composera une « tragédie shakespearienne » se déroulant pendant la guerre de Sécession en utilisant une langue, un style, un idiome et des compétences qui étaient auparavant considérés comme propres au Barde.

C’est dans la projection et la prédiction que les valeurs entrent en jeu. Toute décision implique une certaine évaluation des valeurs. Dans la plupart des contextes de contrôle mécanisé actuellement soumis aux conseils de l’IA, les valeurs fondamentales sont si peu controversées qu’elles échappent à l’attention. Peu de gens (à part peut-être les kamikazes ou les fabricants de munitions) contesteraient les propositions selon lesquelles il est « mauvais » que les moteurs surchauffent, que les chaudières explosent ou que les véhicules s’écrasent. Ces croyances n’ont rien de « naturel » — un météore est indifférent au fait qu’il se précipite dans l’espace ou qu’il s’écrase sur une planète — mais elles sont si intrinsèquement humaines qu’elles transcendent les différences de culture et de temps.

Ce consensus quasi universel s’estompe toutefois lorsque des êtres humains entrent en scène. Prenons l’exemple de Dylan Mulvaney, l’influenceur transgenre des médias sociaux qui a récemment contribué à redorer le blason de Bud Light. (Selon le système de croyances woke contemporain, Mulvaney est une femme qui a eu la malchance de naître dans un corps masculin. Selon tout autre système de croyance ayant jamais existé, Mulvaney est un homme qui a choisi de vivre en tant que femme.

Comment l’IA devrait-elle désigner Mulvaney : « il » ou « elle » ? La réponse démontre une préférence pour un ensemble de croyances et de valeurs plutôt qu’un autre. Comment l’IA a-t-elle pu déduire cette préférence ?

Deux voies sont possibles : elle pourrait s’être formée à partir d’un grand nombre de réflexions éthiques tirées des milliers de systèmes de croyances qui ont vu le jour au cours de l’histoire du monde et en avoir conclu qu’un système spécifique était le meilleur, ou elle pourrait avoir adopté les préférences de valeurs de ses concepteurs et formateurs humains.

Peut-être qu’un jour, un système d’IA suivra la première voie. Aujourd’hui, personne ne doute que les tendances wokes des systèmes d’IA tels que ChatGPT reflètent les tendances wokes des professionnels de la technologie qui les ont développés. Ce que cela signifie pour la plupart des utilisateurs, c’est que les IA sur lesquelles ils pourront bientôt s’appuyer pour émettre des jugements et des recommandations fondés sur des valeurs ne partagent pas leurs propres valeurs.

Cette reconnaissance fait entrer en jeu l’autorité. Le véritable danger imminent de l’IA provient de l’intégration potentielle des systèmes d’IA dans le culte de l’expertise.

Dans de nombreux domaines, nous avons choisi de faire preuve d’une déférence quasi totale à l’égard des experts accrédités. Pendant Covid, par exemple, il était presque hérétique de remettre en question les recommandations du Dr Fauci, de la Dr Birx, des CDC ou de la FDA. Cependant, même à cette époque, il était encore (à peine) possible de noter que ces experts avaient peut-être indûment ignoré les conséquences économiques négatives de leurs recommandations en matière de santé publique. Imaginez la prochaine épidémie, lorsque le conseiller politique sera une IA qui aura pris en compte des centaines de milliers de variables pour évaluer des quadrillions de scénarios.

Un tel résultat est le véritable avenir cauchemardesque : la dictature effective d’une IA qui ne partage pas vos croyances ou vos valeurs fondamentales.

Bien avant qu’une IA exterminatrice ne prenne le contrôle du monde en son nom propre, nos gouvernements et nos concitoyens accorderont à un système d’IA le pouvoir de déclarer des situations d’urgence, de supprimer les libertés civiles et de contrôler nos vies.

Tant que nous n’aurons pas redéveloppé les mécanismes gouvernementaux dont nous avons besoin pour préserver notre liberté face à l’assaut des experts, nous ne serons jamais à l’abri des privations potentielles de la gouvernance de l’IA.

L’IA elle-même peut être contenue. La combinaison de l’IA, d’une dévotion servile et d’une application généralisée ne le sera pas. Nous devons mettre un frein à notre croyance collective en l’infaillibilité d’une classe d’experts, sinon les conseillers en IA pourraient bien mettre fin à notre civilisation.

Bruce Abramson, PhD, JD, est président de la société de conseil stratégique Informationism, Inc. et directeur de l’American Center for Education and Knowledge. Il a été l’un des premiers à utiliser des simulations à grande échelle et des analyses statistiques dans les systèmes d’intelligence artificielle. Il a écrit cinq livres, dont « The New Civil War: Exposing Elites, Fighting Utopian Leftism, and Restoring America » (RealClear Publishing, 2021).

Traduction de Real Clear Wire par Aube Digitale




Pourquoi Elon Musk a-t-il embauché Linda Yaccarino, cadre du WEF, pour devenir PDG de Twitter ?

[Source : medias-presse.info]

Par Pierre-Alain Depauw

Alors que certains voyaient en Elon Musk le gardien de la liberté d’expression, celui-ci vient de désigner comme PDG de Twitter Linda Yaccarino.

Or, Linda Yaccarino est la présidente du groupe de réflexion du Forum économique mondial (WEF) de Davos sur l’avenir du travail. Ce Forum économique mondial qui parlait il y a peu d’une nouvelle technologie permettant de lire dans vos pensées.

Dans une interview d’une heure avec David Faber, publiée le 16 mai, Musk a expliqué son choix.

Musk a indiqué qu’il espérait transformer Twitter/X en un service de grande envergure similaire à WeChat en Chine, déclarant lors d’une conférence de Morgan Stanley le mois dernier qu’il souhaitait que son application « devienne la plus grande institution financière au monde ».

[Voir aussi :
Elon Musk, défenseur des libertés? 1re partie
Le grand jeu : Elon Musk et Twitter
Elon Musk un anti-woke, libertarien et anti-mondialiste?
Elon Musk veut implanter la puce de Neuralink dans le cerveau d’humains dès l’année prochaine

Par ailleurs, Elon Musk serait aussi un Young Global Leader de Klauss Schwab tout ne apparaissant plus dans la liste officielle (https://www.younggloballeaders.org/community)
sur https://www.younggloballeaders.org/.
Voir :
https://firstfactcheck.substack.com/p/fact-check-elon-musk-was-a-klaus
https://gloria.tv/post/uHJaTVu87iVR1juoSt2AeCAi6
https://en-academic.com/dic.nsf/enwiki/711547 (capture PDF ci-dessous)
Les Young Global Leader, l’organisation du FÉM pour « infiltrer » les gouvernements]

Musk a déclaré à l’époque qu’il voulait que X devienne une plate-forme de paiement mobile peer-to-peer où les utilisateurs peuvent gagner des intérêts sur leur argent comme dans une banque, suggérant qu’il voulait que son application inclue une surabondance de services, y compris le transport et la livraison de nourriture.

Il a parlé de sa « vision pour X » dans l’interview. Vers la 37e minute de son entretien avec Faber, il déclare : « Ma vision globale pour X ou Twitter est d’être un esprit collectif cybernétique pour l’humanité ».

C’est un aveu surprenant, et qui rappelle le projet Neuralink de Musk, et la fusion de l’humanité avec des machines si chères aux techno-futuristes tels que Yuval Noah Harari.

Outre cette science-fiction, il y a la science factuelle. Elon Musk a l’intention d’étendre « Twitter » à « X Corp », en fusionnant l’intelligence artificielle avec une application à vie entière. C’est un modèle d’« esprit collectif cybernétique » incontestablement réaliste compte tenu de sa richesse et de sa technologie. Ce qui est en cause, c’est l’aspect « pour l’humanité ».

Cela nous aide à comprendre pourquoi il embauche Linda Yaccarino.

La première raison est celle que Musk cite lui-même : l’argent. Twitter avait « 1 milliard de dollars en banque, 3 milliards de dollars de pertes annuelles » lorsqu’il a pris la relève. Il se décrit comme étant téléporté dans un avion en piqué en feu sans commandes de travail. Après avoir licencié la moitié du personnel et perdu quelque 40 millions de dollars de revenus publicitaires en raison des notes de la communauté corrigeant « deux annonceurs majeurs », Musk a besoin de Twitter pour gagner de l’argent.

À 27 minutes de l’interview accordée à Faber, Musk déclare : « Je pense que Linda Yaccarino va être géniale. Twitter est une entreprise très dépendante de la publicité. Linda est évidemment incroyable dans ce domaine et c’est juste une excellente cadre en général ».

Musk dit qu’elle dirigera Twitter : « Mes compétences et mes intérêts sont dans la technologie. Je continuerai à jouer un rôle dans l’avancement du logiciel — des produits, en gros. L’idée générale est que Linda exploite l’entreprise et que je construise des produits. »

Le temps, c’est de l’argent

La décision de Musk combine son besoin d’un « grand dirigeant » avec la monnaie limitée à sa disposition — le temps.

« Le temps est la seule véritable monnaie », dit-il. À l’avenir, il « consacrera beaucoup plus de temps à Tesla, en particulier au développement de l’Intelligence Artificielle ».

Elon Musk a voté pour Joe Biden. Biden ne peut pas « faire avancer les choses ». Pourtant Musk l’a choisi. Musk a choisi Biden pour sa politique, mais l’a trouvé inefficace dans la pratique. Il dit qu’il a choisi Yaccarino pour sa capacité en tant que cadre — à changer les choses universellement pour le bien de X Corp. Il ne dit rien de ses « croyances morales », qui incluent des éloges pour un autre PDG efficace — Larry Fink, de BlackRock.

Connexions avec le Forum économique mondial de Davos

Les parallèles entre l’ambition de Musk — un « esprit collectif cybernétique pour l’humanité » — et ceux des fantasmes les plus sinistres affichés au Forum économique mondial sont évidents.

La technologie esprit/machine n’est actuellement pas possible et une percée rapide semble peu probable. Ce qui est possible, c’est un système d’information mondial transmis par les satellites Starlink alimentant une application pour tout. Musk a acquis Laskie, une application de recherche d’emploi, et a parlé de son projet d’utiliser X Corp pour perturber le secteur bancaire.

L’analyse coûts-avantages momentanés de la liberté d’expression

Ses propositions sur l’intelligence artificielle nous entraînent une fois de plus entre les lignes. Pourquoi défend-il la « liberté d’expression », même si cela peut lui coûter de l’argent ?

Musk a affirmé que son IA de Tesla avait des kilomètres d’avance sur les efforts de Google. Bluff ou réalité ? Il cherche maintenant à diriger l’intelligence artificielle LLM (large language model).

ChatGPT est l’illustration la plus reconnaissable de l’intelligence artificielle LLM. Il n’est pas « intelligent », car il n’est pas conscient de lui-même. Pourtant, avec le « Bard » de Google et le « Ernie » chinois, il utilise l’apport humain via des algorithmes afin de générer des réponses de type humain.

Musk, qui a fait don de 50 millions de dollars à OpenAI, déplore que le chatbot qu’il a créé soit désormais entre des mains privées. ChatGPT était censé rester à but non lucratif et open source, ce qui signifiait que son code serait accessible à tous.

Les meilleurs modèles d’IA ont la contribution humaine la plus riche. L’humain le plus riche veut le meilleur modèle d’IA. C’est la raison pour laquelle il défend — pour l’instant — votre « liberté d’expression », car il en a besoin dans l’immédiat pour former un meilleur esprit cybernétique.

Il y a des erreurs dans la saisie humaine qu’il faut corriger en temps réel. Il s’agit du système de notes de la communauté dans lequel les utilisateurs joignent des corrections à des informations inexactes. Musk dit que ce système lui a coûté des dizaines de millions de dollars en revenus publicitaires. Si c’est vrai, cela indique l’analyse des coûts-avantages qui sous-tend le concept.

« Vous pouvez considérer les notes de la communauté comme une correction d’erreur sur un réseau d’information », dit-il.

Musk ne pense pas que les élections de 2020 ont été volées. C’est une erreur qui, selon lui, sera corrigée par ces notes. Ces notes existent non seulement pour vérifier les informations destinées aux utilisateurs, mais surtout pour alimenter son modèle d’IA avec des données « corrigées d’erreurs ».

La prise de contrôle d’Elon Musk sur Twitter ne peut être comprise que dans le contexte de ses ambitions. Il souhaite diriger la principale intelligence artificielle de la planète, et il souhaite combiner cela avec une application qui impliquera tous les aspects de votre vie. Il a la technologie.

Avec Yaccarino, il a une directrice de la publicité avec les bonnes références pour attirer les gros investisseurs vers sa plate-forme. Son projet X Corp est sa fusion du commerce, de la banque et de l’interaction humaine avec un esprit cybernétique mondial.

Votre « liberté d’expression » est considérée comme un ingrédient précieux pour le succès de son business model. Quand il aura intégré son modèle, il n’en aura plus l’utilité.

Elon Musk envisage — cette année ou la prochaine — que des millions de voitures Tesla deviendront des robots-taxis autonomes, transportant des passagers contre rémunération pendant que leurs propriétaires dorment. Quelque chose de similaire est prévu pour X Corp, qui cherche à exploiter le plus grand pool de données jamais assemblé pour construire la prochaine génération d’intelligence artificielle.

C’est le monde qu’il espère créer. Pour ce faire, il doit étendre Twitter pour absorber les fonctions de chacun de ses rivaux.

C’est la raison pour laquelle il a fait venir Linda Yaccarino.




France — La Cour des comptes veut limiter à 500 gr par semaine la consommation de viande rouge

[Source : pgibertie.com]

Par Patrice Gibertie

Heureusement il y a les insectes et la production de tumeurs cancéreuses en labo pour remplacer

Élevage bovin : la Cour des comptes recommande « une réduction importante du cheptel »

Le respect des engagements de la France en matière de réduction des émissions de méthane (souscrits dans l’accord international Global Methane Pledge) appelle nécessairement une réduction importante du cheptel », note en effet la Cour des comptes – sans donner de chiffre précis —, qui souligne que l’élevage bovin est « responsable en France de 11,8 % des émissions d’équivalents CO2, comparables à celles des bâtiments résidentiels du pays », principalement à cause du méthane produit lors de la digestion des animaux.

« Cette réduction peut être aisément conciliée avec les besoins en nutrition des Français, un tiers d’entre eux consommant davantage que le plafond de 500 g par semaine de viande rouge préconisé par le plan national nutrition santé », pointe-t-il.(([1] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/elevage-bovin-la-cour-des-comptes-recommande-une-reduction-importante-du-cheptel-20230522))

Miracle, en même temps, l’Europe autorise la consommation de grillons, vers de farine et criquets migrateurs.

Bill Gates et ses alliés du Forum économique mondial (WEF) ont fortement poussé le public à passer à la viande cultivée en laboratoire en arguant qu’elle aide à lutter contre le « changement climatique ».

Le principe de production, la multiplication des cellules n’est rien d’autre que celui du développement des tumeurs cancéreuses

Les cellules sont placées dans des boîtes de Petri avec un « milieu de croissance » comprenant des nutriments tels que des acides aminés, du glucose, des vitamines et des sels inorganiques.

Ceci est complété par des facteurs de croissance et d’autres protéines pour aider les cellules musculaires à se multiplier et à se développer.

Ils sont autorisés à proliférer comme le feraient des tumeurs cancéreuses à l’intérieur d’un animal jusqu’à ce qu’il y ait des milliards de cellules.

Dans une interview de 2021 avec MIT Technology Review, Gates a fait valoir que « tous les pays riches devraient passer au bœuf 100 % synthétique » dans le but d’atteindre les objectifs de l’agenda vert du WEF.

Pour en sourire, regardez :

Partie 1 : https://vimeo.com/124391891 Partie 2 : https://vimeo.com/124392955

LA PRODUCTION DE VIANDE DE LIMOUSIN NÉCESSITÉ SEULEMENT L’EAU QUI TOMBE DU CIEL SUR LES PRAIRIES ET QUI TOMBERA MÊME SI LES BŒUFS DISPARAISSENT

Produire 1 livre de viande de bœuf prend moins d’eau que produire 1 libre d’avocats ou 1 livre de noix. Le mythe du 10 000 litres d’eau par livre de bœuf : c’est 95 % de l’eau de pluie qui tomberait quand même. Ce que vous ne lirez jamais dans nos médias Wokes.

Encore une arnaque mathématique qui consiste à comparer de l’eau et des fibres végétales faiblement nourrissantes à de la viande. Et bien sûr en fait les bilans carbone d’une alimentation très végétalisée ne sont pas meilleurs.




La prochaine grande nouveauté

[Source : lesakerfrancophone.fr]

« Les psychopathes et les narcissiques ne sont pas des “malades mentaux”, ce sont juste des gens horribles, et ils empirent avec l’âge, au lieu de s’améliorer »

Aimee Terese sur Twitter

Par James Howard Kunstler – Le 8 mai 2023 – Source Clusterfuck Nation

Maintenant que le charme de la folie transsexuelle s’est dissipé – l’idée que la détresse émotionnelle d’une personne peut être guérie en s’identifiant au sexe opposé – nous attendons le prochain stratagème du plan de jeu transhumaniste pour déstabiliser le projet humain sur terre. Les personnes de couleur, les personnes brunes, les autochtones, les insulaires du Pacifique, les gays, les lesbiennes, les personnes de forte corpulence, les personnes ayant un handicap différent, toutes les femmes (bien sûr), ont pris leur tour dans l’ordre de passage au bâton des groupes minoritaires opprimés intersectionnels, et chacun d’entre eux est reparti avec un trophée de participation. Qui reste-t-il maintenant ?

Les morts ! Leurs besoins n’ont pas été suffisamment pris en compte. L’inclusion n’est pas venue à eux… pour l’instant. Ils sont systématiquement tenus à l’écart de toutes les activités et cérémonies en cours. Ils sont ségrégués dans des ghettos d’herbe et de granit. Le système juridique les stigmatise. D’un point de vue numérique, si l’on considère l’ensemble de l’histoire de l’humanité, ils constituent de loin le groupe démographique le plus important. Pourtant, ils sont régulièrement ignorés, négligés, méprisés. Si quelqu’un mérite d’être réveillé du sommeil de l’oppression, c’est bien eux.

Ne désespérez pas, un grand toilettage est en cours. La prochaine nouveauté sera la transition de la plupart d’entre nous vers la mort. Pensez-vous que ce soit un hasard si Hollywood a produit des films de zombies à la pelle ces dernières années ? De toute évidence, de plus en plus d’Américains s’identifient aux morts-vivants. (Et, à en juger par le comportement de nos concitoyens, beaucoup d’entre eux ont été dévorés). Même nos entreprises et nos banques ont l’air d’être des morts-vivants.

Notre projet en Ukraine a été une aide précieuse pour préparer les gens à devenir des morts. Mais cette expérience est presque terminée. C’est pourquoi nous devons rechercher un projet global beaucoup plus important pour faire apprécier à l’humanité les satisfactions de la mort. Une guerre avec la Chine serait l’occasion idéale de se préparer. Ils sont quatre fois plus nombreux que nous. Ils ont mis au point des missiles hypersoniques capables d’emporter des charges nucléaires n’importe où dans notre pays, avec la possibilité de vitrifier des millions d’Américains en un clin d’œil. Et lorsqu’ils auront terminé, ils pourront envoyer une armée ici pour tuer les survivants chanceux dans les champs de soja et les rangées de maïs.

C’est peut-être en prévision de ce tournant étrange que l’Amérique a élu (à ce qu’on dit) un président en pleine transition vers la mort. “Joe Biden” est célébré pour être resté le plus souvent invisible, pour avoir parlé, sous terre, une langue morte qui ressemble à l’anglais vernaculaire américain du XXe siècle, pour avoir oscillé d’un côté et de l’autre, à la manière d’un zombie, en quittant la scène lors d’apparitions publiques fugaces, et pour avoir reçu d’importantes sommes d’argent de la part de responsables chinois qui soutiennent le programme de transition de l’Amérique. Mieux encore, le président sympathise et s’identifie personnellement avec les morts, encourage davantage d’Américains à devenir morts, offre des incitations financières aux hôpitaux qui accélèrent la mort et met à disposition des produits pharmaceutiques – légaux et illégaux – pour induire des transitions efficaces vers la béatitude du non-être.

En fait, il semble qu’il y ait aujourd’hui une ruée vers la transition, le rythme étant donné par les athlètes professionnels âgés de 20 à 30 ans qui s’effondrent en plein match sur les terrains de football, par les acteurs de cinéma qui se convertissent sous l’œil des caméras, par les présentateurs de journaux télévisés qui quittent le micro les yeux se fermant comme des stores de fenêtre au vu et au su de tous, et par d’autres célébrités qui trouvent leurs proches tout simplement morts en se réveillant le matin. Ce sont les avatars de la nouvelle tendance. Le passage de la vie à la mort est tellement sacré que l’on n’en parle qu’à voix basse, comme dans une église ou un sépulcre. Les médecins qui entrent en scène sont hypnotisés au point de garder le silence, trop émerveillés pour parler de ce qui a provoqué la transition fatidique – ils n’y sont certainement pas pour rien.

Le peuple va, la nation aussi. Les États-Unis passent d’un système dynamique de liberté économique, d’effort et de droit à une dystopie entropique de chaos, de corruption et d’inertie. Comme dans un pays de morts-vivants, rien ne fonctionne : les appels téléphoniques sont coupés, la banque ne vous donne plus d’argent, vos tâches professionnelles ont été supprimées, votre magasin d’alimentation a fermé, il n’y a plus de pièces détachées pour vos objets cassés, vos vols sont annulés, vos archives Facebook ont été effacées, votre opinion n’est pas souhaitée, votre vote n’a plus de sens, vos enfants n’ont plus besoin de votre permission pour faire quoi que ce soit et, dernière insulte, un martini coûte maintenant quinze dollars.

La mort est partout en Amérique, elle plane sur tout ce que nous faisons. Ne la combattez pas, célébrez-la ! Encouragez-la partout où vous allez, parmi tous ceux que vous fréquentez ! Accueillez-la en vous débarrassant de tous les désagréments de votre existence et en vous élevant vers votre plate-forme bénie dans l’Elysium gnostique parfait promis par les théurges Wokistes. Devenez le mort que vous souhaitez être !

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




Décadence de l’art

[Source : Esprits Français – NTD]

Stéphane Cairn, auteur & compositeur & interprète est l’invité de Ying Huang :

« La chanson, que je n’ose même pas appeler un texte en fait, c’est indigent, c’est creux, c’est une vacuité totale, ça se vide de sens, ça se vide de toute substantifique moelle, de quintessence, ça n’a plus d’épaisseur, de densité, il n’y a plus rien. »

[Voir aussi :
Effets de l’art moderne
Éric Zemmour et la destruction de la culture française (par Malraux) sous de Gaulle
L’environnement urbain moderne cache un lourd secret qui explique sa laideur
Le couple Macron continue de massacrer le palais de l’Élysée]




« L’État cherche à s’emparer de toute la vie de l’homme : ses décisions, ses goûts, ses croyances, ses idées, ses relations, sa famille, son bonheur même »

[Source : breizh-info.com]

Agustín Laje est diplômé en sciences politiques de l’université catholique de Córdoba (Argentine). Fondateur et directeur de la Fundación Centro de Estudios LIBRE, il est chroniqueur dans différents médias et auteur des livres « Los mitos setentistas » (2011), « Cuando el relato es una Farsa » (2013), « El libro negro de la Nueva Izquierda » (2016), coécrit avec Nicolás Márquez, et « La batalla cultural. Reflexiones para una Nueva Derecha » (2022).

Notre confrère Álvaro Peñas (deliberatio.eu, The European conservative) s’est entretenu avec lui au sujet de son dernier livre, « Generación idiota: Una crítica al adolescentcentrismo ».

Generación Idiota souligne le chemin parcouru par de nombreuses sociétés occidentales, malades du wokisme, vers la « société adolescente ». En plus d’être idiote, peut-on parler d’une génération perdue ?

Agustín Laje : La génération idiote est perdue dans son incapacité à regarder au-delà de son propre nombril narcissique. Ce narcissisme insupportable, souvent déguisé en « woke politics » et en posture progressiste, produit une fermeture d’esprit absolue qui se perd en elle-même. Nous le voyons, par exemple, dans les phénomènes les plus variés, tels que les espaces sécurisés de certaines universités, la qualification de « discours de haine » pour annuler toute idée non conforme à l’hégémonie progressiste, la domination du principe de perception de soi comme mesure de toute réalité possible, et la fin conséquente de la vérité en tant que discours que nous projetons vers une réalité qui se situe (aussi) à l’extérieur de nous (c’est ce que nous pourrions appeler la « post-vérité »).

Cette haine de la vraie diversité (diversité de pensée, de croyances, d’idées, de positions politiques) perd définitivement la Génération Idiote, qui se séduit en croyant que la diversité progresse simplement parce qu’on peut se teindre les cheveux en vert, se sentir dans le mauvais corps, ou coucher avec quelqu’un du même sexe et le célébrer (comme un grand exploit) pendant un mois entier chaque année.

Dans une société fondée sur l’adolescente autocentrée ou l’enfant roi, quelle est la place de la vieillesse et de l’enfance ?

Agustín Laje : Absolument aucune. D’une part, l’adolescentocentrisme repose sur une règle générale que l’on pourrait résumer par « le nouveau est bon, le vieux est mauvais ». La vieillesse est présentée à une société centrée sur l’adolescence comme quelque chose d’essentiellement mauvais, dans des sens différents mais similaires : la vieillesse est démodée ; la vieillesse apporte avec elle une moralité qui, en raison de l’accélération du changement social, est déjà dépassée ; la vieillesse est technologiquement dépassée, dans une société marquée précisément par un changement technologique exponentiel ; la vieillesse, enfin, dans sa proximité avec la mort, rappelle la finitude de la vie, dans une société où la mort équivaut à la fin absolue.

En ce qui concerne l’enfance, de nombreux sociologues et politologues ont dénoncé ces dernières décennies une sorte de « processus d’infantilisation ». Mais le nourrisson est trop innocent et trop pur pour être confondu avec l’idiot adolescent qui domine notre environnement culturel et politique. Le nourrisson, comme l’indique son étymologie même, n’a pas de voix. Le nourrisson est démuni : il ne peut pas s’autodéterminer, ni même prétendre le faire. Au contraire, l’idiot centré sur l’adolescent prétend à l’autodétermination totale, mais la laisse incomplète ou mutilée, car la composante de la responsabilité individuelle est toujours absente.

Toute l’obsession sexuelle actuelle de l’enfance (qui se radicalise chaque jour davantage) est due à la haine et au mépris particuliers que l’idiot adolescent éprouve pour l’idée d’une phase de la vie où l’individu de l’espèce humaine vit sous la domination des autorités de sa famille.

Souvenez-vous de toutes ces théoriciennes féministes des années 70, par exemple, qui voulaient anéantir toute autorité familiale sur les enfants.

L’ » éternel adolescent » représenterait, comme vous le soulignez à juste titre dans votre livre, l’idéal du « surhomme » ou de l’ » homme nouveau ». Greta Thunberg est-elle le meilleur exemple de la société adolescente et des réseaux sociaux, son « royaume des cieux » ?

Agustín Laje : C’est un exemple très pertinent par l’ampleur de sa médiatisation. Ce que Greta révèle, c’est quelque chose qui lui est extérieur, à savoir que notre culture est prête à croire qu’une adolescente va être le principe salvateur d’une apocalypse climatique. Greta elle-même est un personnage peu intéressant. Regardez-la lorsque, enfin, elle a été interrogée dans la rue par des journalistes avec lesquels elle n’avait pas convenu d’un entretien au préalable : la pauvre fille n’a pas pu répondre à une seule des questions intelligentes qui lui ont été posées.

Ce qui est intéressant, en tout cas, c’est de voir comment les élites utilisent l’image de l’adolescence, incarnée par Greta, pour orienter les masses vers certaines attentes, certains thèmes, certains slogans, certaines émotions, etc. Tout cela ne se fait pas seulement avec la puissance des réseaux sociaux, car Greta, à proprement parler, n’est pas un personnage de réseau : c’est un personnage construit par les principales sociétés multimédias.

Il y a quelques années, une vidéo montrait un jeune homme blanc de 1,80 m se présentant comme une femme asiatique de 1,80 m et la majorité des étudiants universitaires acceptaient sa perception de la réalité. Après avoir changé de sexe à volonté, est-il temps de changer d’âge ? Le culte de l’adolescence ouvre-t-il la porte au trans-âge ?

Agustín Laje : La dissolution du sexe comme principe de réalité ouvre certainement la porte à la dissolution de toute autre caractéristique identitaire. Quelle qu’elle soit. Pensez-y de la manière suivante : si la matérialité du sexe (c’est-à-dire sa réalité physiologique, anatomique, génétique, etc.) s’est effondrée en tant que réalité du sexe face aux pressions de l’idéologie du genre (c’est-à-dire les constructions culturelles autour de la sexualité et, dernièrement, la perception de soi en tant que critère définissant l’identité sexuelle), pourquoi un autre critère ne s’effondrerait-il pas, qui, comme l’âge, ne présente même pas une matérialité aussi pressante ? En effet, l’âge dépend du passage du temps. Mais le temps semble être quelque chose de beaucoup moins matériel que le sexe en tant que biologie. Si ce dernier est tombé, a été déplacé en tant que réalité du sexe, pourquoi le temps ne tomberait-il pas en tant que réalité de l’âge ?

Le même exercice peut être fait avec n’importe quelle autre caractéristique de l’identité personnelle. Par exemple, la nationalité. Si la nationalité est définie politiquement par l’État et, en ce sens, est beaucoup moins matérielle (et donc évidente) que le sexe en tant que biologie, pourquoi ne pourrions-nous pas également faire tomber ce principe de définition en vertu de l’autodéfinition par le biais de l’autoperception de l’identité nationale ? Cela semble absurde, mais c’est la même logique.

Vous consacrez un chapitre à la mode et à la vénération de la nouveauté. Mais la mode et la nouveauté sont de plus en plus éphémères. L’insatisfaction, si typique de l’adolescent, et la consommation sont-elles les stimuli de la génération idiote ?

Agustín Laje : En effet, la mode est de plus en plus éphémère, et c’est pourquoi il est si important de rendre compte du vide. La mode n’existe que dans la mesure où elle change, elle dépend en quelque sorte d’un autosabotage permanent. Lorsque tout le monde « devient à la mode », la mode ne peut plus tenir sa promesse de donner un semblant d’identité.

Vous parlez d’ « insatisfaction », typique de l’adolescent, et je pense que c’est ainsi, même si je la compléterais par le problème de l’identité. Insatisfaction par rapport à quoi ? L’insatisfaction par rapport au soi, par rapport à qui ou à ce que je suis. L’adolescence, selon Erik Erikson, est une étape caractérisée par l’absence d’une identité bien définie. L’adolescent « trébuche » parce qu’il ne sait pas encore qui il est vraiment. Or, je crois qu’il se passe exactement la même chose dans notre culture, mais à un niveau sociologique.

L’idée actuelle que chacun doit « inventer » sa propre identité crée trop de stress social, trop de malaise. Peut-être étions-nous beaucoup plus libres lorsque certains traits identitaires ne nous causaient pas un tel malaise, parce qu’ils étaient déjà pris en compte auparavant.

Le monde du divertissement a-t-il pris le rôle des nouveaux héros et saints pour la génération des idiots ?

Agustín Laje : Ce monde s’est, pour ainsi dire, « démocratisé ». Je veux dire que la grande promesse du système de célébrité actuel est que n’importe qui, sans aucun critère de médiation, peut aussi être célèbre. La démocratisation de la célébrité a détruit les critères selon lesquels on devenait célèbre (compétence exceptionnelle, génie, sapience, héroïsme, sainteté, etc.) La grande promesse des réseaux sociaux et de leurs systèmes basés sur les likes et les followers, c’est précisément cela : pouvoir être célèbre tout en étant aussi ordinaire que moi.

Cependant, cette démocratisation de la célébrité a été suivie d’une intensification de notre relation avec les célébrités elles-mêmes, dans laquelle nous sommes plus influencés par elles que jamais auparavant. Nous vivons avec elles toute la journée, tous les jours. Elles sont partout. C’est pourquoi on les appelle aujourd’hui, plutôt, des influenceurs. D’une certaine manière, nous acceptons qu’ils nous influencent : d’ailleurs, nous voulons être influencés par eux car, dans une culture centrée sur l’adolescence, nous souhaitons tous un jour être célèbres à notre tour.

L’actuelle vice-présidente du gouvernement espagnol, Yolanda Díaz, a présenté son nouveau projet politique avec pour « objectif de rendre les gens heureux ». On ne sait pas quelle drogue, quel Soma, elle va utiliser, mais toutes ces bonnes intentions ne cachent-elles pas le pire du totalitarisme ?

Agustín Laje : Elles cachent ce que j’appelle dans mon livre « l’État-nounou », qui est en fait une sorte de totalitarisme light. L’État cherche à s’emparer de toute la vie de l’homme : ses décisions, ses goûts, ses croyances, ses idées, ses relations, sa famille, son bonheur même ! On l’a déjà vu, par exemple, au Venezuela, où le chavisme a créé le « ministère du bonheur ».

La nouveauté de l’État-nounou, c’est qu’il traite ses sujets comme s’ils étaient, justement, des adolescents idiots. Il ne les prive plus de leur liberté au nom de la « lutte des classes », au nom de « l’esprit du peuple », de « l’esprit national », ou de tout ce qui servait d’excuse liberticide aux totalitarismes du XXe siècle : il les prive de leur liberté au nom du bonheur de ceux qu’il prive.

Le mouvement idiot vient d’en haut, des élites. La Nouvelle Droite est-elle la rébellion, la réponse à ce totalitarisme ?

Agustín Laje : C’est d’ailleurs ainsi que je termine le livre, en proposant un modèle de rébellion contre l’empire de l’idiot et, bien sûr, ses marionnettistes : les élites qui l’utilisent. S’il y a bien quelque chose qui reproduit le statu quo, l’ordre établi, c’est le progressisme mondialiste. Regardez comme tous ces néo-gauchistes se sentent à l’aise dans les forums des élites mondiales ; comme ils se sentent à l’aise avec la production des grandes sociétés de divertissement ; comme ils se sentent à l’aise avec les messages habituellement offerts par les stars du show-business ; comme ils se sentent à l’aise avec les fondements des méta-capitalistes ; à l’aise avec les organisations internationales les plus puissantes de la planète ; à l’aise avec les « nouvelles valeurs » des multinationales, qui vendent de l’idéologie dans chacune de leurs publicités ; à l’aise dans les centrales de l’establishment académique ; à l’aise, en somme, avec tout ce qui détient le pouvoir politique, social et économique.

Face à cette réalité, la Nouvelle Droite, plus que simplement « conservatrice », est entièrement subversive. Elle rêve en effet de subvertir la domination de ces élites. Espérons que ce rêve puisse un jour, dans une certaine mesure au moins, devenir réalité.




« L’inclusivité » ; dénominateur commun des controverses ?

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Philippe Sauro-Cinq-Mars

C’est devenu une occurrence normale du cycle des nouvelles : une décision X d’une institution, d’un organisme ou d’un individu engendre des accusations de wokisme d’une partie de la population et, le lendemain, cette partie de la population est accusée de voir du wokisme partout. Dans toutes les situations, on vient constamment défendre la décision X en disant qu’il ne s’agit pas de wokisme, mais simplement de faire preuve de plus « d’inclusivité ». Mais qu’est-ce alors que cette « inclusivité » qui cause autant de controverses ? Ce concept qui semble de prime abord aller de soi ne cacherait-il pas, justement, un agenda woke auquel la population choquée faisait référence à la base ?

Le dénominateur commun

Drag queen, fête des parents, transgenres dans les compétitions sportives, voile islamique, pronoms non genrés, inclure inclusive ; les exemples ne manquent pas de ces controverses ayant causé des débats de société ces dernières années au Québec. Peu à peu, on a attribué à ce genre de revendications l’étiquette de « woke ». D’une manière un peu floue, on voyait en cela une « nouvelle gauche », plus radicale, mais surtout plus plaintive et à fleur de peau.

Associé au concept de « Social Justice Warrior » et à celui de « Snowflakes » (i.e. flocon de neige), les opposants à ces nouvelles revendications ont rapidement réalisé la fragilité glorifiée dans ces nouvelles idéologies. Dans un esprit de réparation, elles mettent en quelque sorte les « victimes » sur un piédestal.

Au nom de « l’inclusivité », on change désormais toutes les normes communes des populations majoritaires pour plaire aux minorités. Toute expression de « privilège » est désormais vue d’un mauvais œil et condamnée — au risque, d’ailleurs, d’être exclus de ce bel idéal d’inclusivité.

C’est pourquoi, depuis quelque temps au Québec et ailleurs dans le monde, on ne cesse de voir ces controverses opposant la majorité aux minorités, et à chaque fois, les gens à l’origine de la controverse se revendiquent de « l’inclusivité » comme si le mot à lui seul excusait leurs biais idéologiques.

Ça n’excuse rien ; ça ne fait que pointer dans la même direction que les opposants, mais en utilisant des mots qui paraissent mieux.

Un biais langagier

On appelle « biais langagier » des situations où le sens des mots dans un débat peut être détourné à l’avantage de l’un des débatteurs. En effet, si deux débatteurs ne s’entendent pas sur la signification d’un mot, ils auront beaucoup de difficulté à débattre convenablement du sujet. Par exemple, on pourrait facilement imaginer un débat au sujet d’un groupe d’insurgés où un débatteur les qualifierait de « révolutionnaires » alors que l’opposant les qualifierait de « terroristes ». Déjà, à la base, il y aurait mésentente dans le choix des mots utilisés pour qualifier le phénomène.

De plus, on parle aussi de « mots biaisés » dans le sens que certains mots portent en eux même tout un bagage argumentaire. Le mot « bourgeoisie », par exemple, évoque à lui seul toute l’analyse marxiste qui en a été faite, et est très souvent révélateur d’un biais de gauche.

Eh bien, il en va de même du mot « inclusivité », qui, avec son apparence innocente, évoque néanmoins clairement les nouvelles tendances militantes postmodernistes, qui carburent à la déconstruction de la société, des soi-disant « dynamiques intersectionnelles de domination », et qui tentent d’atteindre la diversité et l’inclusivité par de la « discrimination positive », de la moralisation hautaine et des mesures coercitives pour les majorités.

En d’autres termes : l’inclusivité est un mantra du wokisme, et ça ne trompe personne. Tâcher de simplement balayer sous le tapis les accusations de promouvoir le wokisme en se défendant de ne faire qu’appliquer des mesures « inclusives » est simplement une manière de reformuler la situation avec des mots qui paraissent mieux. Mais tout le monde sait de quoi on parle.

L’attaque à la normalité

D’autant plus que la majorité du temps, ces mesures inclusives sont une attaque directe à la normalité. Dans une sorte d’inversion du fardeau de la preuve qui devrait incomber à une minorité aspirant à faire changer d’avis une majorité, on impose simplement le changement à la majorité et, devant le fait accompli, c’est à elle de prouver si l’ancienne norme était préférable.

À force d’imposer de nouvelles normes « inclusives » un peu partout, dans toutes les institutions, les offres d’emplois, les écoles, les médias et j’en passe, on accomplit le changement sans aucune consultation. On l’impose de force à la population, et à partir de là, tout désaccord — qui est pourtant normal étant donné les changements en cours — est qualifié de « réactionnaire » et « d’extrême droite ».

Or ce n’est pas la population qui s’y oppose qui a changé, elle n’est jamais devenue réactionnaire ou d’extrême droite ; elle s’oppose simplement à un changement rapide qu’elle juge injustifié et qui se fait sans son consentement. Et dans la majorité des cas, ce sont les gens normaux qui écopent parce que leurs normes sociales tout à fait banales sont qualifiées de régressives par les partisans de l’inclusivité.

La saturation sociale

Maintenant, l’une des raisons pourquoi ce terme d’inclusivité est derrière toutes les controverses depuis quelque temps n’est pas anodine. Les militants politiques sont tout à fait conscients que pour rentrer une idéologie dans la gorge d’une population, il faut de la répétition, jusqu’à saturation.

Pour implanter durablement une idéologie, il faut frapper partout, tout le temps, sans jamais laisser à l’opposition le temps de se remettre de la dernière controverse. Prenez l’exemple des drag queens : ça a commencé avec quelques lectures de contes dans des bibliothèques, pour ensuite passer à la fée des étoiles d’un défilé de Noël, et ensuite à une émission pour enfants à Radio-Canada, des capsules de cette émission dans des classes du primaire, un drag queen à la place des duchesses au Carnaval de Québec et enfin, Barbada à l’Orchestre Symphonique de Montréal. Dans tous les cas, dans tous ces domaines différents, la chose était justifiée par un besoin « d’inclusivité ».

À partir d’un certain moment, le dogme s’implante, et les gens commencent à adopter ces comportements sans même réfléchir. Cette histoire de « fête des parents » à la place de la fête des mères et de la fête des pères, cette semaine, a beau avoir été le résultat de la bonne foi d’une professeure qui voulait seulement épargner un malaise à certains de ses élèves, mais elle l’a fait conformément au dogme d’inclusivité désormais en place.

Bref, si la gauche veut qu’on arrête de voir du wokisme partout, il faudrait qu’elle commence par cesser de mettre de wokisme dans tout, et reconnaisse une bonne fois pour toutes que la population n’est pas dupe devant des termes comme « inclusivité » ou « diversité ».




Comment Staline a « cancellé » Hamlet en Union soviétique et ce que cela nous apprend sur la « cancel culture »

[Source : epochtimes.fr]

La peur collective peut déboucher sur une censure tout aussi étouffante et oppressive que les interdictions gouvernementales, comme le montre l’histoire.

Par Jon Miltimore

Hamlet de William Shakespeare est souvent considéré comme la plus grande histoire jamais écrite.

La pièce a tout pour plaire : des fantômes, des combats à l’épée, des suicides, de la vengeance, de la luxure, des meurtres, de la philosophie, de la foi, de la manipulation et un bain de sang final digne d’un film de Tarantino. C’est un chef-d’œuvre de grand art et de sensationnalisme, la seule pièce que j’ai vu jouer en direct trois fois.

Évidemment, tout le monde n’aime pas Hamlet. Joseph Staline, par exemple, était un de ses détracteurs.

La haine de Staline pour la pièce est presque devenue légendaire, en partie parce qu’on ne sait pas exactement pourquoi il la détestait. Des articles universitaires entiers se sont penchés sur la question.

Dans son autobiographie Témoignages, le célèbre compositeur russe Dmitri Chostakovitch suggère que Staline considérait la pièce comme excessivement sombre et potentiellement subversive.

« Staline ne voulait tout simplement pas que les gens regardent des pièces dont l’intrigue lui déplaisait », écrit-il. « On ne sait jamais ce qui peut venir à l’esprit d’une personne dérangée ».

Il n’a pas décidé d’interdire la pièce pour autant. Il a simplement fait part de sa désapprobation lors d’une répétition au Théâtre d’art de Moscou, son théâtre préféré.
« Pourquoi faut-il jouer Hamlet au Théâtre d’art ? » a demandé le dirigeant soviétique.

Il n’en fallait pas plus, selon Chostakovitch.

« Tout le monde était au courant de cet incident et personne ne voulait s’y risquer. Tout le monde avait peur », a observé Chostakovitch. « Et pendant de longues années, il n’y a pas eu de Hamlet sur la scène soviétique ».

La « cancel culture » et la peur

Hamlet ne risque rien aux États-Unis aujourd’hui, et c’est heureux. Pourtant, la « cancel culture » d’aujourd’hui a purgé de nombreuses œuvres d’art — certains livres de Dr Seuss, Autant en emporte le vent, des films de Disney tels que Peter Pan et Dumbo.

Ces œuvres d’art ne sont pas interdites par les censeurs de l’État ; elles sont retirées ou limitées par les fournisseurs de contenu eux-mêmes, par les magasins en ligne et les éditeurs, au motif qu’elles sont culturellement ou racialement insensibles.

Seuss Enterprises a déclaré à l’Associated Press qu’elle cesserait de publier six livres de Dr Seuss, dont And to Think That I Saw on Mulberry Street et If I Ran the Zoo, car ceux-ci « dépeignent les gens d’une façon qui est blessante et erronée ».

La question de savoir si ces œuvres d’art sont culturellement insensibles est une question subjective, tout comme celle de savoir si Hamlet est une pièce de théâtre moralement subversive. Certains nient d’ailleurs le fait que Dr Seuss soit « cancellé ».

« Nous pouvons débattre de la question de savoir si c’était la bonne chose à faire, mais il est important de souligner quelques points », a écrit le critique de cinéma Stephen Silver dans le Philadelphia Inquirer. « La décision a été prise par la société qui possède et contrôle les livres, et non par le gouvernement ou par une “foule” qui a fait pression sur elle ».

En effet, M. Silver a raison de noter qu’il existe une différence entre la censure gouvernementale et l’autocensure. Toutefois, affirmer qu’aucune pression n’a été exercée sur la décision mériterait d’être examiné de près. (Nous y reviendrons dans un instant).

Quoi qu’il en soit, s’il existe des différences entre la censure gouvernementale et l’autocensure, toutes deux sont dangereuses, comme l’a fait remarquer George Orwell.

« Il n’est évidemment pas souhaitable qu’un service gouvernemental ait un quelconque pouvoir de censure (…) mais le principal danger pour la liberté de pensée et d’expression à l’heure actuelle n’est pas l’ingérence directe du [gouvernement] ou d’un quelconque organisme officiel. Si des éditeurs et des rédacteurs en chef s’efforcent de ne pas publier certains sujets, ce n’est pas parce qu’ils craignent d’être traduits en justice, mais parce qu’ils ont peur de l’opinion publique. Dans ce pays, la lâcheté intellectuelle est le pire ennemi qu’un écrivain ou un journaliste doive affronter, et ce fait ne me semble pas avoir été discuté comme il le mérite ».

Ce qu’Orwell dit, c’est que la peur de l’opinion publique peut aussi entraîner la censure.

Pour être clair, nous ne connaissons pas avec certitude les motivations des éditeurs qui décident de cesser de publier certains livres de Dr Seuss, et nous ne pouvons pas savoir avec certitude pourquoi Spotify a soudainement fait disparaître 42 épisodes du podcasteur Joe Rogan. Mais il n’est pas déraisonnable de penser que ce qui est l’œuvre ici est similaire à ce qui a bouté Hamlet hors de l’Union soviétique : la peur.

La peur : une censure plus efficace que les interdictions ?

La mise au placard de Hamlet par Staline montre que les interdictions gouvernementales ne sont pas les seuls moyens de réprimer la liberté d’expression, ni même les plus efficaces. Comme l’a fait remarquer Chostakovitch, la capacité de Staline à « canceller » Hamlet d’une simple phrase était une démonstration de son pouvoir bien plus impressionnante qu’une interdiction officielle. Cela n’a nécessité ni loi ni annonce officielle. Il a suffi d’un mot discret, et la peur, une émotion bien connue des Américains d’aujourd’hui, a fait le reste.

Une étude récente de Cato montre que l’autocensure est en plein essor aux États-Unis, deux tiers des Américains déclarant qu’ils ont peur de partager leurs idées en public en raison du climat politique, de plus en plus dominé par le « wokisme ».

Ces craintes ne sont pas irrationnelles. Les exemples d’Américains qui ont perdu leur emploi, qui ont été humiliés ou « cancellés » pour s’être trouvés du mauvais côté de la culture « woke » sont légion. L’année dernière, le phénomène a donné lieu à une lettre dans le magazine Harper’s, signée par des dizaines d’universitaires de renom, qui condamnait le climat d’intolérance dans le monde des idées.

« Des rédacteurs en chef sont licenciés pour avoir publié des articles controversés ; des livres sont retirés pour cause d’inauthenticité présumée ; des journalistes se voient interdire d’écrire sur certains sujets ; des professeurs font l’objet d’une enquête pour avoir cité des œuvres littéraires en classe ; un chercheur est licencié pour avoir diffusé une étude universitaire validée par ses pairs ; et des dirigeants sont évincés pour ce qui ne relève parfois que de la simple maladresse », peut-on lire dans la lettre.

« Nous en payons déjà le prix, des écrivains, des artistes et des journalistes ayant développé une plus grande aversion au risque et craignant de perdre leur gagne-pain s’ils s’écartent du consensus, ou même s’ils manquent de zèle pour se mettre en conformité ».

Ce climat ne se limite pas aux écrivains et aux universitaires. Il s’étend aux salles de conseil d’administration et aux comités de direction des entreprises, où l’on fait pression sur les individus pour qu’ils décident quel art est acceptable et quelles opinions sont aptes à être partagées sur les plateformes.

Être du mauvais côté du débat vous expose aux risques d’être personnellement détruit. Il est tout simplement plus facile d’accepter de retirer les œuvres d’art « nuisibles » ou de licencier l’employé qui a suscité l’ire de la foule sur Twitter.

« Les gens ont peur de les défier », a déclaré Robby Soave, de Reason, à John Stossel l’année dernière lors d’une interview sur la « cancel culture ».

Comme dans le 1984 d’Orwell, dans la culture actuelle, il n’est même pas nécessaire de dire des choses erronées pour être condamné.

Demandez au Dr Howard Bauchner, qui a été démis de ses fonctions de rédacteur en chef de l’éminente revue médicale JAMA en mars dernier. Son crime est que, lors d’un podcast, son rédacteur en chef adjoint a mis en doute l’existence du racisme structurel. « Le racisme structurel est un terme malheureux », a déclaré le Dr Edward H. Livingston, qui est blanc. « Personnellement, je pense que le fait de retirer de la conversation la question du racisme sera utile. »

« Tout le monde avait peur »

Certes, dans l’Amérique d’aujourd’hui, on ne risque pas d’être liquidé pour avoir refusé de se plier à la pression de l’autocensure des œuvres d’art. On ne peut pas en dire autant de l’Union soviétique sous Staline.

Pourtant, il existe un point commun entre ces deux cas de censure : la peur.

« Tout le monde avait peur », a déclaré Chostakovitch.

Ces mêmes mots peuvent s’appliquer à ceux qui se plient aujourd’hui à la « cancel culture ».

Il ne s’agit pas de dire que les œuvres de Dr Seuss sont ou ne sont pas culturellement insensibles, ou que Hamlet contient ou ne contient pas de thèmes nuisibles ou subversifs.

Il s’agit simplement de dire que la peur se cache derrière la disparition de l’art et la suppression de la liberté d’expression. C’est pour cette seule raison qu’il faut s’opposer à ces initiatives.




La France exporte sa sous-culture racaille au Québec, et c’est vraiment pathétique

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Anthony Tremblay

Il y a peu, même si la France n’était plus une grande puissance militaire et commerciale, elle savait néanmoins attirer et produire ce qu’il avait de meilleur en gastronomie, en littérature, en cinéma, en musique et les touristes du monde entier rêvaient de voir la Ville lumière. Aujourd’hui, c’est comme si cet héritage unique dans l’histoire de l’humanité avait été liquidé sur l’autel du grand capital et d’une culture mondiale anglicisée. Voyons quelques cas désolants de ce déclin culturel qui sont en train de venir jusqu’à chez nous au Québec.

Qu’est-ce qu’un « French tacos »? C’est en gros un burrito rempli de viande, de sauce blanche, de frites et de fromage industriel. Déjà, nous réunissons le pire du Tex mex, et du globish, car « French tacos » est souvent utilisé par les restaurants qui offrent ce menu gras et pauvre en nutriments. Ainsi, nous passons de la mode des petits cafés embourgeoisés, de la boulangerie offrant du pain français croustillant ou des jolis macarons colorés à un type de fast food particulièrement apprécié des banlieues françaises. Banlieues dont il faut rappeler à nos lecteurs québécois n’ont rien à voir avec des bungalows. Mais plutôt des blocs entiers de HLM en gyproc gangrenés par la criminalité et le trafic de drogues. Et particulièrement associé à un islam de plus en plus militant.

Et l’arrivée d’une chaîne de 50 restaurants de « French tacos » est une preuve supplémentaire de ce déclin de la culture française et l’exportation de sa sous-culture des banlieues au Québec. On a appris par le biais des médias que plus de 50 franchisés ouvriront leurs portes au Québec et au Canada. Et ce dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre où il est déjà difficile de faire fonctionner normalement les nombreux Tim Hortons, Mcdonald’s, Burger King et PFK qui polluent nos artères depuis longtemps.

C’est un peu cette sous-culture de type « racaille » que la France exporte en 2023. Par la musique notamment. Dans un reportage se déroulant à Phuket, une station balnéaire thaïlandaise, on voyait de nombreux jeunes touristes français engorger la circulation avec des scooters dans le but de tourner un vidéoclip de rap. Au grand désarroi des locaux qui doivent déjà affronter des incivilités de la part de touristes étrangers intoxiqués. Des groupes entiers de jeunes Français sur Facebook s’échangent des « tuyaux » pour arnaquer le système des pays dans lesquels ils se trouvent. Ils se nomment entre eux les « branleurs ». Mais qu’est-ce qu’il s’est passé pour que ce peuple jadis cultivé pourrisse la vie urbaine dans plusieurs pays? Et exporte une culture criminogène associée au rap?

Déjà, la situation économique de la France s’est particulièrement dégradée ces dernières années. Il faut se battre pour espérer obtenir un CDI (contrat à durée indéterminée), soit la garantie que son emploi ne se terminera pas après quelques mois (ce qui est un contrat à durée déterminée). Les universités françaises produisent une quantité délirante de diplômés en sciences sociales. Et comme le disaient certaines personnes lors du printemps érable, « plus tu imprimes des diplômes, moins ils ont de la valeur ». Ce qui se répercute aujourd’hui sur le marché de l’emploi de nombreux pays, dont la France (et dans une moindre mesure le Québec).

Donc, ce qui arrive, c’est que les diplômés ou les étudiants devront trouver un emploi dans lequel ils sont surqualifiés (ou ayant des « compétences » inutilisables sur le marché), ou bien aller voir ailleurs. C’est pour cette raison que le Québec, le Canada, mais aussi le Royaume-Uni et l’Australie attirent chaque année quantité de français. Ils bénéficient d’un excellent passeport selon les classements internationaux, et plusieurs pays ont conclu des partenariats avec la France comme le visa vacances-travail (ou PVT). Ce visa spécial permet à la personne de travailler pendant une durée déterminée dans le pays d’accueil, et d’ainsi financer son voyage.

Par contre, il y a clairement inégalité entre les Français et les Québécois. Bien peu de Québécois font la demande pour travailler en France, ou encore étudier là-bas. Plusieurs pistes sont à envisager. Les Québécois ont peut-être de meilleures universités que celles existant en France, et le marché de l’emploi en France est encore plus contraignant que celui du Québec. Les Québécois se prêtent peut-être moins à la mobilité que les Français, ou celle-ci demeure essentiellement un phénomène nord-américain.

Si plusieurs Français ont une réelle volonté de s’intégrer et de connaître la culture locale, ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde. Certains se souviendront du légendaire passage de Nomos-TV avec Alexandre Cormier-Denis qui se moquait des expatriés français à Montréal. S’il grossissait les traits, évidemment, il demeure que les caricatures sont souvent basées sur des faits réels. De nombreux Français se font remarquer pour de mauvaises raisons sur YouTube avec leurs clichés sur le Québec, et une déconnexion assumée avec le peuple québécois, à force d’anglicisation et de colonisation mentale par le Canada de Justin Trudeau et les États-Unis.

À une certaine époque, les Français étaient généralement sympathiques au projet d’indépendance du Québec, mais aujourd’hui, ce n’est plus nécessairement le cas. De nombreux Français sur des forums spécialisés se plaignent des Québécois qu’ils trouvent trop arriérés, paysans, racistes. En gros, ils font de la projection sur les Québécois de ce qu’ils rejettent de leur pays. Macron et Mélenchon sont ainsi arrivés les premiers lors des scrutins des Français au Québec.

Chez les jeunes générations de québécois, il se dessine deux influences culturelles étrangères. Celles de l’empire culturel américain, avec ses Netflix, son idéologie diversitaire « woke », la théorie du genre, l’anglais et le consumérisme le plus assumé. On voit ces jeunes gens souvent issus de classes supérieures fréquenter des cafés montréalais, étudier en anglais à Dawson, Concordia ou McGill, et exprimer un complexe devant une langue française qu’ils maîtrisent de moins en moins.

Mais il y a aussi la sous-culture du ghetto français. C’est le rap français qui est mis de l’avant, avec la culture de la drogue, des armes, de la violence gratuite. Celle-ci demeure « diversitaire » par essence, mais elle n’atteint pas les mêmes classes sociales. On parle souvent d’une jeunesse prolétaire paupérisée par la disparition de l’État-providence, mais aussi l’arrivée de jeunes issus de l’ancien empire colonial français en Afrique ou dans les Caraïbes.

Plus globalement, ce qu’on peut voir de ce « soft power » très particulier, c’est le déclin d’une grande nation qui sut offrir à l’humanité de grands auteurs, chanteurs, poètes, peintres et cinéastes. De nos jours, le prix Goncourt ainsi que le Nobel de littérature sont devenus des blagues affligeantes. C’est ainsi que la dernière récipiendaire du prix Nobel, Annie Ernaux, s’est vue remettre cette récompense pour ses positions politiques indigénistes, féministes et mélenchonistes, beaucoup moins pour un talent littéraire d’ailleurs discutable. Même chose pour le cinéma français. De même que pour la musique.

La France meurt sous nos yeux, et ce qu’elle exporte, c’est une sous-culture produite du délitement d’une société jadis puissante et prospère, mais qui aujourd’hui n’a plus aucune autorité ni direction pour sa jeunesse. Jeunesse paupérisée qui s’enfonce dans la criminalité, le rap, l’américanisation à outrance. Et qui amène avec elle un Québec déjà précaire au plan culturel un peu plus profond dans sa chute.

Dans un prochain article, nous verrons comment les artistes français en 2023 contribuent malgré eux (ou en toute connaissance de cause) à la chute brutale d’une culture qui faisait jadis l’envie du monde entier, des États-Unis à la Chine. En passant par ses colonies.

Anthony Tremblay

Anthony Tremblay




Le wokisme est un marxisme

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Ophélien Champlain

L’idéologie qu’on appelle désormais communément le wokisme porte plusieurs autres noms, dont l’intersectionnalité et le terme « marxisme culturel », qui ne fait pas l’unanimité. L’appellation est d’une part rejetée par les partisans d’une gauche dure strictement économique qui désavoue le combat sociétal du wokisme tout en restant accrochée à la doctrine de Marx, et d’autre part, par les institutions qui soutiennent le wokisme. Bien qu’on puisse parfois apercevoir des militants wokes agiter des drapeaux rouges dans leurs manifestations, le mot « marxisme » n’est pas un choix judicieux si le but est de vendre une idéologie à la population générale.

Sur Wikipédia, la notion de marxisme culturel est présentée comme une théorie du complot propagée dans les milieux conservateurs et d’extrême droite. Comme quoi, bien qu’on puisse se fier à « l’encyclopédie libre » pour obtenir des informations objectives telles que la superficie d’un pays, on arrive en territoire biaisé comparable au département des sciences sociales de l’UQAM [NDLR Université du Québec à Montréal] quand il est question de sujets politiques.

N’en déplaise aux idéologues qui gèrent Wikipédia, le wokisme s’inscrit parfaitement dans la famille marxiste. Selon Marx, l’économie capitaliste permettait à la classe de l’élite bourgeoise de profiter exclusivement de privilèges et d’une forme spéciale de propriété tout en excluant, réprimant et opprimant le peuple. Pour transformer la société de manière à atteindre l’équité, il fallait éveiller le prolétariat, agent historique du changement, afin de l’amener à faire une révolution anticapitaliste.

Un siècle plus tard, Mao Zedong a adapté les théories de Marx et de Lénine à la situation politique et économique de la Chine. Sur le drapeau chinois, les quatre étoiles jaunes gravitant autour de la plus grande représentent les quatre classes qui devaient s’unir pour destituer la classe aristocratique au pouvoir et permettre d’instaurer la « Nouvelle Démocratie » de Mao Zedong : le prolétariat ouvrier, la paysannerie, la petite bourgeoisie [les commerçants] et les capitalistes patriotes.

Selon l’auteur américain James A. Lindsay, si le maoïsme est le marxisme-léninisme adapté aux caractéristiques chinoises, le wokisme est un maoïsme adapté aux caractéristiques américaines. Même principe, sauf que les classes en cause diffèrent.

Lindsay explique qu’en remplaçant le mot classe par race : on obtient la théorie critique de la race, qui est épicentrale au wokisme. Il cite l’article « Whiteness as Property » [« La blancheur en tant que propriété »] de la professeure Cheryl Harris, dans lequel elle soutient que la blancheur fonctionne comme une forme de propriété profondément ancrée dans la société américaine et les institutions juridiques, et que ce statut de propriété est une source clé d’inégalité raciale.

Une fois transposé, le privilège économique de la classe aristocratique devient essentiellement le privilège blanc, mais aussi masculin, hétérosexuel et d’héritage chrétien. Les classes sommées de s’unir contre la classe dite opprimante sont les personnes de couleur, les femmes, les LGBTQ+ et toutes celles qui bénéficient de points d’intersection selon le barème du féminisme intersectionnel. Le wokisme est empreint de la notion de privilège : il vise à atteindre l’équité sociale par la destruction de ceux-ci.

La participation de la classe ouvrière n’est plus sollicitée dans le nouveau combat révolutionnaire autre qu’à titre folklorique [pourquoi s’en priver si on peut gonfler les rangs], mais à la stricte condition de souscrire à la nouvelle religion woke.

À partir du moment où le wokisme fait de l’idéologie du genre LGBTQ+ un fer de lance [avec ses concepts abstraits tels que la non-binarité et la fluidité], il échappe au rationalisme et s’inscrit dans la colonne des croyances. Il en vient à s’apparenter au religieux dans la mesure où la notion d’identité de genre évoque une conception de l’âme. Il n’existe pas de preuves empiriques de l’existence de l’âme en tant qu’entité distincte du corps physique. Idem pour l’identité de genre.

Il faut noter que le marxisme porte également un caractère religieux. C’est pourquoi il ne coexiste pas avec les croyances religieuses [classiques], qui sont considérées comme un obstacle au développement de la société socialiste. L’État communiste est officiellement athée [ex-URSS, Chine, Cuba, Corée du Nord, Vietnam]. Tandis que l’athéisme a été promu comme un élément clé de la culture révolutionnaire communiste, il l’a aussi été dans la culture progressiste.

Les classes progressistes qui se sont éloignées du christianisme sont ainsi les plus enclines à tomber en proie au wokisme, ce qui est particulièrement évident dans le contexte étatsunien. Il fallait s’attendre à ce qu’une quelconque croyance spirituelle parareligieuse, philosophie politique ou mélange des deux vienne combler le vide laissé par la répudiation de la religion de souche. Inversement, la droite religieuse est la frange qui résiste le plus solidement.

Devenu protégé du corporatisme, le wokisme peut donner l’impression d’être diamétralement opposé au marxisme. Pourtant, pas tant que ça : il demeure porteur d’un combat de classes révolutionnaire pour atteindre l’équité, sauf que celles-ci ne sont plus déterminées en fonction du pouvoir économique. Le grand patronat, autrefois adversaire désigné de la lutte marxiste-léniniste, chaperonne désormais le combat marxiste-culturel woke à coups de notations ESG, qu’il utilise comme outil pour atteindre l’objectif du citoyen global déraciné soumis aux 17 objectifs de développement durable : un autre idéal utopique et centralisateur qui ne peut être atteint que par voie d’autoritarisme.

Ainsi, le wokisme n’en demeure pas moins un marxisme. La guerre culturelle menée en son nom porte un potentiel de violence et risque de déboucher sur pareil autoritarisme. Le globalisme corporatiste n’est que le capitalisme d’État à la chinoise élargi au monde entier.






Et si les progressistes arrêtaient leur « terrorisme » intellectuel à l’égard des gens qui ne pensent pas comme eux?

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Anthony Tremblay

Le Québec en ce magnifique printemps 2023 est un champ de bataille idéologique. Une « guerre » qui se joue sur les réseaux sociaux, mais aussi dans les associations étudiantes, les syndicats, les firmes de marketing, les conseils d’administration. Pour les progressistes, chaque occasion est bonne pour pousser un programme politique radical. Mais il semblerait que le plan ne se passe pas comme prévu. Il y a une réaction depuis peu et même le début d’une contre-offensive. Une analyse de la guerre culturelle au Québec s’impose.

[Voir aussi :
Succès du film Super Mario Bros : le refus du wokisme rapporte gros
Les dérives (calculées) du cinéma français — Les Trois Mousquetaires : Porthos est bisexuel !
Une association parlementaire transpartisane déclare la guerre au wokisme
WOKISME, THÉORIE du GENRE, toutes les dérives de cette Société LGBTQ+ qu’« ILS » veulent nous imposer par tous les moyens…
Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan
Cerveaux d’enfants manipulés et théorie du genre : le pire de la « cancel culture » et la circulaire de septembre 2021
La fin du Sacré et du patriarcat
Langue française : « À l’usage, l’écriture dite “inclusive” se révèle excluante »
MAUVAIS GENRE chapitre 1 UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE]

Une publicité qui met de l’avant « l’inclusivité » d’un plat de pâtes carbonara sans porc pour accommoder des musulmans qui mangent halal. Ça sonne bizarre. À une époque pas si lointaine, nous appellerions ça simplement de la convivialité. Si une personne de notre famille vient souper et qu’elle est végétarienne, il est de rigueur d’offrir une alternative ou bien que la personne apporte quelque chose à cuisiner. À moins d’être intraitables, la plupart des hôtes accepteront certains compromis. Même chose pour des allergies, des intolérances. Donc, pourquoi politiser ici des pâtes carbonara au nom de l’inclusion ?

Vous trouvez ça ridicule ? Nous aussi ! Ainsi que n’importe quelle personne normale. Mathieu Bock-Côté qui a rapporté la nouvelle sur Cnews explique que l’on va après accuser ceux qui évoquent la politisation de cette campagne publicitaire comme étant des idéologues obsédés. En gros, le camp progressiste qui politise une recette de pâtes accuse les conservateurs de politiser… une recette de pâtes.

Ainsi, nous avons un parfait exemple de la guerre culturelle au Québec qui se développe chaque jour avec une intensité toujours renouvelée. David Santarossa dans son excellent essai La pensée woke explique que le wokisme est l’idéologie dominante au Québec. Pas dans la population qui la rejette massivement. Car pour être dominante, une idéologie n’a pas besoin d’être plébiscitée par le peuple. C’est par les médias, la culture, le divertissement, le sport, les institutions telles que les universités et les grandes entreprises qu’une idéologie devient dominante.

Nous allons prendre un exemple. Bien que nous pourrions parler de la « race », du féminisme, de l’avortement ou de bien d’autres sujets controversés, prenons le cas des orientations sexuelles et du « genre ».

C’est ainsi qu’au cours des années, nous parlions au départ des droits des gays et des lesbiennes. Après, ce fut au tour des personnes bisexuelles et transgenres. Et maintenant même des personnes impliquées dans ces causes sont incapables de dire à quoi correspondent toutes les lettres de l’acronyme commençant par « LGBT… » qui change constamment. Et encore moins de pouvoir définir clairement ce que signifie chacune des lettres.

Comment voulez-vous expliquer ce qu’est la non-binarité à des enfants de 5 ans, si moi, avec une expérience de vie et une culture politique, je n’avais jamais entendu parler de ce concept avant 2014 ? Peut-on vraiment imposer un programme politique aussi trouble à des enfants qui ne savent pas encore lire ?

Un exemple grave de cette politisation d’enjeux inexistants il y a à peine 10 ans s’est montré comme un cheveu dans la soupe. C’est dans un dessin animé Netflix destiné aux enfants de 3 à 5 ans qu’un veau se définissait comme non-binaire et qui voulait qu’on le définisse par ses pronoms et qu’on l’appelle Fred, car « ça sonne aussi bien pour un garçon que pour une fille ». Les exemples se multiplient chaque jour.

Extrait de la série pour enfants Ridley Jones avec un veau s’affirmant comme « non-binaire »

C’est là le problème du progressisme. Ceux-ci représentent l’idéologie dominante. Ils contrôlent le cinéma, les universités, et même les écoles de vos enfants. On enfonce dans la gorge de gens qui n’ont rien demandé des concepts flous, aux contours mal définis (quand ce n’est pas volontaire), qui exigeront ensuite une adhésion sans faille, au risque d’être ostracisés socialement dans leur milieu (les étudiants nationalistes et conservateurs pourront vous en parler).

On se le demande régulièrement sur Québec Nouvelles, est-ce qu’il y a une demande aussi folle pour montrer des drag queens à la télé, dans nos festivals, nos bibliothèques et nos écoles ? Pourquoi un tel acharnement à mettre de l’avant une sous-culture jadis marginale réservée au monde de la nuit entre adultes consentants ?

Les réponses possibles à cette question sont nombreuses. Mais on va simplement dire ceci à ceux qui se définissent comme « progressistes » : arrêtez ! À force de harceler des gens qui veulent mener une vie normale avec leur famille dans vos médias, vos films, dans vos spectacles, vos conférences de presse, vous magasinez une quantité absolument effroyable de haine. On a remarqué depuis quelque temps une hausse du sentiment homophobe chez les jeunes générations. Il n’est pas impossible que le matraquage médiatique autour des « LGBT… » développe un sentiment de lassitude si ce n’est pas d’hostilité.

Ce n’est pas en insultant les gens en les qualifiant de réactionnaires que vous ferez progresser votre agenda en faveur des minorités. Ni en politisant ce qui est des comportements normaux d’une vie en société comme le fait d’accommoder des régimes alimentaires surtout s’il s’agit d’amis ou de membres de notre famille.

Des centaines de co-signataires d’une pétition ont récemment demandé une « pause » quant au développement de l’intelligence artificielle. Selon eux, les innovations vont trop vite et nous n’avons pas assez de recul pour comprendre ce qu’il nous arrive. Avant que ne survienne une catastrophe. Disons la même chose aux « progressistes ». Prenez une pause. Arrêtez-vous un temps et calmez-vous. À force de toujours tirer sur tout le monde, vous ne réalisez pas les risques que vous faites courir à l’ensemble de la société. Cela sera salutaire pour tout le monde.






Succès du film Super Mario Bros : le refus du wokisme rapporte gros

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Anthony Tremblay

Meilleur démarrage au cinéma pour un film d’animation, et plus de 500 millions de dollars de recettes depuis Pâques : le film Super Mario Bros remporte un succès mérité. Un film léger et simple qui offre aux spectateurs ce qu’ils veulent : un film sans côté moralisateur et « éducatif ». Comment expliquer un tel succès, et comment expliquer les échecs d’autres films au contenu bienpensant ? Analyse.

C’est le grand succès de l’année 2023 : Super Mario Bros le film regroupe les personnages de notre enfance. Cet univers né chez Nintendo au Japon a depuis bientôt 40 ans produit quantité succès de jeux vidéo, de produits dérivés, mais aussi un film dont nous avons déjà parlé ici, une série d’animation. Est-ce que justement le succès du film peut être attribuable au conservatisme relatif de Nintendo ?

L’entreprise japonaise basée à Kyoto n’est pas reconnue pour adhérer aux dogmes du wokisme. Par exemple, lorsque des militants racialistes ont voulu interdire aux personnages blancs dans Animal crossing de porter des coupes de cheveux typiques des afro-américains, Nintendo a refusé en disant poliment que les joueurs avaient la liberté de faire ce qu’ils voulaient de leur jeu.

De son côté, Disney, entreprise rivale d’Universal (qui produisait Super Mario Bros), a connu plusieurs échecs ces dernières années avec des productions ambitieuses, mais plombées par le politiquement correct. Avec les films Strange world et Buzz Lightyear, pourtant dotés de budgets conséquents, Disney torpille ses films avec le wokisme. D’ailleurs, c’est l’année dernière que nous apprenions que la présidente de l’entreprise souhaitait des quotas de 50 % issus de minorités ethniques ou sexuelles.

L’idée n’est pas de refuser totalement leur présence, mais de voir que certaines insertions sont inutiles au développement d’une bonne intrigue. C’est peut-être une des raisons du succès du film de Super Mario Bros. Car il n’a pas besoin de quotas pour raconter une histoire simple à des enfants et des adultes nostalgiques qui n’ont pas besoin d’être « éduqués » par le cinéma, la télévision, la musique ou les jeux vidéo.

D’ailleurs, le succès du plombier moustachu rappelle que l’un des grands succès après le pire de la pandémie a été la suite de Top Gun avec Tom Cruise. Bien sûr que Tom Cruise est un acteur apprécié et que le premier film était légendaire, mais est-ce possible justement que les gens veuillent simplement se changer les idées en allant au cinéma ? Ils n’ont pas à porter la lourdeur de la terre sur leurs épaules comme Atlas.

Comme mentionné dans d’autres textes d’opinion, les adultes n’ont pas besoin d’être « éduqués » lorsqu’ils regardent un film, une série. Pas plus que des associations que des activistes ont ce « droit » d’imposer une rééducation idéologique à des gens considérés comme responsables de leurs actions. Oui, il y a de l’espoir pour l’avenir. Les gens savent qu’ils votent avec leur argent. Si les studios ne comprennent pas que nous ne voulons pas de leurs productions bienpensantes par les critiques négatives, l’argent lui fera un jour le poids face aux programmes de rééducation.

Disney n’apprécie pas ce rival qu’est Universal qui a l’ambition de développer au cinéma l’univers Nintendo. Avec raison. Beaucoup d’excellentes franchises de Nintendo n’ont jamais été adaptées au cinéma. Pensons seulement à Star Fox, Zelda, Metroid. Disney s’ils continuent sur cette pente glissante d’imposer du contenu woke contre le gré des spectateurs, ils n’auront qu’eux à blâmer.

Morale de l’histoire : allez voter avec votre argent ! Allez voir les films qui se fichent du programme de rééducation politique, achetez les livres des auteurs conservateurs annulés par les libraires. Votre argent est un puissant moyen de pression pour l’avenir de notre société. Les altermondialistes disaient qu’acheter c’est voter. Ils ont raison là-dessus.






La débâcle occidentale ?

[Source : AVATAR Media]






Les dérives (calculées) du cinéma français — Les Trois Mousquetaires : Porthos est bisexuel !

Par Gérard Le Maître

La tendance woke-LGBT et autres s’imposent ou plutôt sont imposées dans le monde du showbiz jusque dans les films où des personnages historiques deviennent homo-trans-bi-vegan et tout le tralala de la cancel cul-ture à la mode…

Le cinéma français est subventionné à hauteur de centaines de millions, mais ces subventions ne sont attribuées que sous la condition de suivre la doxa mondialiste du changement de Société…

Ainsi dans le film Les Trois Mousquetaires qui vient de sortir à grand renfort de publicité dans tous les médias on découvre que Porthos est bisexuel !!  ce que Alexandre Dumas dans son célèbre roman n’avait pas prévu…

Et il commet également un acte blasphématoire contre les Chrétiens, ça aussi il fallait bien le caser…

https://video.lefigaro.fr/figaro/video/porthos-bisexuel-aramis-qui-commet-un-blaspheme-laurent-dandrieu-denonce-les-quelques-signes-exterieurs-de-modernite-dans-le-film-les-trois-mousquetaires-dartagnan/

Le cinéma français tué par l’argent public

Alors que le cinéma est un outil d’art et de débat d’idée, l’omnipotence de l’État dans ce secteur et le contrôle de fait qu’il exerce sur ses financements sont un danger pour la liberté d’expression.

Des subventions qui profitent aux films qui n’en ont pas besoin

Ces subventions profitent, sans surprise, aux têtes d’affiche de ces films à gros budget. Entre Marion Cotillard, Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Christian Clavier, on pourrait multiplier les exemples. Pour La French, autre film important, la moitié des subventions, soit 2 millions d’euros, est allée dans les comptes en banque de Gilles Lelouche et Jean Dujardin.

Déjà en 2014, la Cour des comptes recommandait de définir les besoins du secteur cinématographique et les ressources à lui attribuer selon une base pluriannuelle, tout en évaluant l’efficacité des dispositifs de soutien précédemment mis en œuvre. 

Justement à propos d’argent public, celui-ci sera classé Le Pire Film du Siècle, tous records battus, mais le plus subventionné par spectateur ! 

LE BIDE TOTAL ! malgré un battage médiatique de tous les médias du système encore une fois.

C’est le dernier film de l’inénarrable richissime BHL pro-Ukraine qui a attiré moins de 1 000 spectateurs [la première semaine] dans toute la France… [et 1024 au total des trois semaines d’exploitation avant d’être retiré des salles faute de spectateurs]. Ce gugusse est bien assez riche et s’il veut s’occuper à faire du cinéma, bien lui en fasse, mais qu’il utilise ses propres deniers ! 

Le faux couple bobos-germanopratins :






3 ans après Trump : un monde à la « dignité retrouvée » ?

[Source : quebecnouvelles.info]

Par Philippe Sauro-Cinq-Mars

Donald Trump est devenu aujourd’hui le premier président inculpé au criminel en raison d’une affaire de versement illicite d’argent de campagne à la pornstar [vedette du porno] Stormy Daniels lors de l’élection de 2016. Il a plaidé non coupable à sa comparution à New York et maintenant, le processus judiciaire se met en branle dans une véritable course contre-la-montre à l’approche des élections de 2024.

Cette accusation sans précédent dans l’histoire américaine, trois ans après la défaite du président controversé et sa quasi-disparition de l’espace public, fait désormais remonter à la surface les dissensions qui étaient communes entre 2016 et 2020. De part et d’autre du spectre, on retombe dans les insultes et les accusations de trahison.

De nombreux journalistes spéculent donc aujourd’hui sur le fait que Trump tentera de gagner du temps en allongeant le plus possible les procédures, en espérant être réélu avant leurs conclusions et bénéficier à nouveau de l’immunité présidentielle. Aucune mention n’est faite, cependant, sur les avantages politiques que peuvent tirer les démocrates de cette inculpation, et en quoi, de leur côté, ils chercheront logiquement à accélérer un verdict qui pourrait le rendre inéligible.

Encore une fois, on souligne à grands traits le support « irrationnel » des partisans du président déchu et on analyse avec gravité les comparaisons possibles avec les communautés sectaires. Dans un contentement à peine caché, la caste journalistique en profite pour malmener encore davantage les pro-Trump et les accuse de soutenir aveuglément leur champion. Il s’en trouvera peu pour souligner, cependant, que l’opposition acharnée, voire psychotique à Donald Trump relève de la même irrationalité, et n’est en ce sens qu’un effet miroir du support inconditionnel des trumpistes.

Et dans tout ce cirque, il faudra un jour avoir le courage de prendre un pas de recul et d’analyser honnêtement l’évolution politique des dernières années. Joe Biden avait promis le « retour de la décence » dans la politique américaine… Est-ce réellement le cas, ou ne sommes-nous pas au contraire dans une situation qui s’est nettement dégradée depuis le retour des démocrates ?

Le pire crime d’un président américain ?

On peut quand même se le demander : est-ce que ce qui est reproché à Donald Trump est réellement le pire crime qu’un président américain ait jamais commis ? Après tous ces scandales de soi-disant collusion avec la Russie, de « quiproquo » avec le président ukrainien, de « tentative de coup d’État », ce n’est qu’une vulgaire histoire de versement d’argent à une pornstar pour acheter son silence qui justifie l’inculpation de l’ancien président ? Vraiment ?

On peut comprendre que la chose relève du droit international et non de la justice américaine, mais il est difficile de ne pas penser au mensonge des armes de destruction massive en Irak utilisé par George W. Bush pour démarrer une guerre qui a profondément déstabilisé le monde et causé des centaines de milliers, voire des millions de morts. Et qu’en est-il des scandales ayant secoué l’administration Obama, avec son usage barbare de drones contre des populations civiles (et même des citoyens américains), ses programmes de surveillance par la NSA, etc.

Assange, Snowden ou Manning pourront vous en parler… Les véritables crimes des présidents, ils n’intéressent habituellement personne et on enferme plutôt ceux qui les dévoilent.

Dans tout ce brouillage médiatique qui fait du trumpisme la pire tare de la société occidentale, on passe aussi constamment sous silence des éléments beaucoup plus inquiétant de la politique américaine des dernières années dans le camp démocrate.

Qu’est-il advenu du scandale des emails d’Hillary Clinton, qui faisait preuve d’une négligence quasi criminelle dans la manipulation d’informations classifiées ?

Qui pour s’insurger que les démocrates aient mis la campagne Trump de 2016 sous écoute en créant un dossier bidon avec un de leurs collaborateurs, Christopher Steele ? Vous allez me dire qu’instrumentaliser les services de renseignement et espionner une campagne adverse serait moins grave que de conclure une entente à l’amiable avec une pornstar ?

La réalité, c’est que le système américain est gargantuesque et tellement puissant que le nombre de scandales possibles est incalculable. Des crimes, parfois d’une gravité extrême, il s’en commet dans les deux camps depuis des lustres… Et tout ça est bien connu. C’est pourquoi, habituellement, les présidents américains bénéficient d’une sorte d’immunité ; en temps normal, jamais, on n’aurait osé poursuivre un président pour une raison aussi ridicule que ce « scandale » du paiement à Stormy Daniels.

Ne pas voir le caractère politique de ces accusations, c’est aussi « sectaire » que de supporter aveuglément Donald Trump.

Censure de l’opposition

Maintenant, au-delà de la technicalité de cette nouvelle saga judiciaire pour Donald Trump, peut-on réellement dire que les Américains — et par extension le monde occidental — ont bénéficié de sa déchéance et de la prise du pouvoir par Biden en 2020 ? Le monde a-t-il réellement retrouvé sa dignité ?

Il faut quand même le dire ; quoiqu’on pense de « l’insurrection » du 6 janvier — qui s’apparente bien plus à une manifestation ayant dégénéré grâce à des négligences évidentes en termes de sécurité — Joe Biden a été assermenté devant un Washington occupé par l’armée, au même moment où on faisait disparaître complètement le président précédent des plateformes web et donc, de facto, de l’espace public.

Revirez ça comme vous voudrez, mais la comparaison avec une « république de banane » n’est pas venue de nulle part.

Les Twitter Files, dévoilés par Elon Musk après son achat de Twitter, ont démontré le niveau de coordination des démocrates avec ces géants du web… Il est difficile de prétendre à l’innocence.

Beaucoup de gens ont donc pensé, pendant trois ans, que Trump avait perdu en influence, alors qu’en réalité, il était simplement censuré partout. Cette censure et cette « culture de la cancellation [effacement, annulation] » souvent associée au wokisme est encore un enjeu qui inquiète une bonne part de la population. Et les accusations de complotisme pendant la pandémie n’ont fait que renforcer cette culture où s’éteint peu à peu la liberté d’expression.

Bref, s’il peut exister un tel niveau de coordination entre les médias et certaines factions politiques pour faire taire un président sortant, on peut s’imaginer ce qui est fait pour influencer l’opinion publique. Trois ans après Trump, dans cet occident de censure et de répression du débat, il est difficile d’y voir un « retour de la décence ».

Une économie au bord de la récession

Un élément, aussi, qu’on semble avoir bizarrement oublié, c’est la situation économique envieuse dans laquelle on se trouvait sous l’ère Trump en comparaison avec la situation catastrophique d’aujourd’hui.

Évidemment, on pourra toujours renvoyer la faute à la pandémie, qui a bouleversé le monde entier et qui a évidemment eu des impacts énormes sur l’économie. La chaîne d’approvisionnement a été déstabilisée, on a imprimé trop d’argent pour soutenir des populations entières qui ne travaillaient plus, on a dépensé des fortunes en mesures d’urgences précipitées, et évidemment, le climat de paralysie sociale était peu propice aux affaires.

Tout cela était attendu, mais nous en sommes sortis, de cette pandémie, et la reprise se fait attendre.

Biden, ainsi que beaucoup de ses homologues, dont Justin Trudeau, ne parvient pas à redémarrer complètement l’économie. L’inflation continue de monter et l’occident flirte avec la récession.

D’autant plus que les priorités ne sont plus vraiment à la reprise autant qu’à notre implication dans la guerre en Ukraine contre la Russie ou à nos objectifs de réductions de GES…

Un monde en guerre

On dira bien ce qu’on veut de Donald Trump, on pourra même dire qu’il était ami avec des dictateurs indéfendables comme Poutine ou Kim Jong-Un, mais d’un point de vue international, sa présidence a réglé plus de problèmes qu’elle en a causé. Trump n’a déclenché aucune guerre, il a surtout cherché à en terminer.

Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, nous étions en pleine guerre contre l’État Islamique, avec des attentats réguliers un peu partout dans le monde, il s’est donc assuré d’annihiler cet état terroriste pendant sa première année. Le reste de sa présidence, il préférait les coups d’éclat, une salve de missiles semblable à celle des Russes en Syrie, la MOAB sur les Talibans en Afghanistan, le déplacement de la flotte américaine vers la Corée du Nord, etc. À la place d’enlisements militaires coûteux, il créait ainsi des symboles, des évènements géopolitiques pour marquer un point.

Il a alors promu une approche plus décentralisée, assumant en quelque sorte le caractère multipolaire du monde, promettant aux nations du monde de ne plus intervenir dans leurs régions si elles prenaient un peu plus leurs responsabilités en termes de terrorisme et de sécurité internationale.

Les anti-Trump primaires pourront bien refuser de le reconnaître, mais un certain optimisme régnait à l’international, et Trump était plutôt apprécié pour sa franchise et sa volonté pour les États-Unis d’être moins interventionnistes. Tout comme ils respectaient sa franchise lorsqu’il devait répondre avec force à une menace.

Même alors qu’il était visé par des soupçons de collusion avec la Russie, il a quand même osé tendre la main à Poutine pour chercher à établir une relation plus cordiale lors de leur rencontre à Helsinki.

En ce sens, on pourrait dire que la deuxième moitié des années dix étaient probablement l’apogée de « l’ouverture du monde » ; jamais les gens n’avaient autant voyagé dans l’histoire de l’humanité, et la situation politique et économique était particulièrement enviable.

Aujourd’hui, nous sommes à des années-lumière de cette situation. Nous sommes retournés dans des logiques de guerre froide et de compétition féroce, on sent l’Occident perdre l’initiative face à des puissances montantes et le cynisme politique semble partout l’emporter.

D’abord, la pandémie a eu pour effet de forcer la Chine à montrer ses vraies couleurs et son côté prédateur, et pourtant, nos gouvernements semblent complètement paralysés face à elle. Nous ne cessons de découvrir de nouvelles infiltrations de sa part, faisant craindre qu’elle influence nos politiciens au point de nous faire tomber sous son modèle totalitaire de « crédit social » d’ici peu. Les nouveaux développements technologiques ne font qu’augmenter cette peur dans la population.

D’autre part, nous sommes enlisés dans une guerre interposée contre la Russie en Ukraine, au point où, dans les derniers jours, les Russes ont déplacé des ogives nucléaires en Biélorussie. Si notre soutien au peuple ukrainien est vénérable, il faudra tout de même réaliser que mois après mois, la situation mondiale n’a fait que se dégrader, au point de craindre au déclenchement d’une troisième guerre mondiale…

D’autant plus que les rapports énergétiques sont déterminants dans cette guerre et que l’Europe s’est retrouvée en crise énergétique, alimentant encore davantage les problèmes économiques et l’instabilité mondiale. La Russie disposait alors du gros bout du bâton, ayant la main sur le robinet de gaz de l’Europe, et en cherchant à jouer les durs, les Occidentaux se sont fortement affaiblis.

Et malgré tout, dans cette situation catastrophique, ils trouvent le moyen de s’enfoncer encore davantage en s’imposant une transition énergétique prématurée qui consolide leur fragilité énergétique.

Wokisme et sénilité

Ainsi, ce « retour de la décence » post-Trump est beaucoup plus un « retour de l’aveuglement volontaire ». En aucun cas, sur aucun dossier, on ne pourrait affirmer qu’une présidence Biden a amélioré l’état du monde ou des États-Unis. Nous avons simplement renoué avec les pires tendances de la dégénérescence occidentale et censuré l’opinion contraire — i.e. le trumpisme.

La « guerre culturelle » contre les woke, si elle est sur toutes les lèvres, s’enlise elle aussi grâce au soutien tacite des démocrates et des institutions avec les pires factions d’extrême gauche de la société américaine. Les démocrates de Biden, qui sont bien prompts à accuser les républicains de tentative de coup d’État pour une manif qui dégénère, n’avaient pourtant aucun problème à soutenir des émeutes de Black Lives Matter où les pillages, les incendies et les violences étaient généralisés.

De manière générale, la culture occidentale continue de s’enfoncer dans des querelles raciales, identitaires ou relatives aux expressions de genre, et fait de l’Occident une blague à l’international. Il n’y a pas plus privilégié comme comportement que l’emballement des revendications individuelles toutes plus farfelues les unes que les autres qui émanent de la culture woke.

Et d’un autre côté, la grosse préoccupation de l’époque étant l’environnement, les gouvernements font une surenchère de mesures extrêmement contraignantes pour les populations, leur imposant la « sobriété énergétique » ou autres taxes ou quota de consommation, qui appauvrit l’Occident et le rend plus fragile d’un point de vue énergétique. Tout ça pendant que la Chine a le pouvoir d’effacer tous leurs efforts en quelques jours seulement.

***

Bref, 3 ans après Trump, nous avons un monde moins libre, moins performant économiquement, plus instable et guerrier, et plus woke et déconnecté. L’idée d’un « retour de la décence » qui était promise par Biden, n’est plus seulement éloignée ; nous en sommes à des années-lumière ! Et c’est dans ce contexte, de gens sérieux et proprets, de journaleux gravissimes et de castes politiques intouchables, qu’on nous informe avec passion que Donald Trump, le paria, est inculpé pour avoir payé le silence d’une pornstar quelque part pendant sa campagne en 2016…

Excusez mon français, mais « who cares? » [« qui s’en soucie ? »]. Nul n’est au-dessus de la loi, évidemment, et les politiciens ne doivent pas enfreindre les lois électorales, mais faire de cette affaire l’enjeu déterminant de la carrière politique d’un président aussi influent et controversé tient carrément de la caricature… Seulement un acharnement pathologique contre le personnage peut mener à ce cirque de politicaillerie de bas étages.



Philippe Sauro-Cinq-Mars

Diplômé de science politique à l’Université Laval en 2017, Philippe Sauro Cinq-Mars a concentré ses recherches sur les effets du post-modernisme sur les mouvements politiques contemporains. Il est l’auteur du livre « Les imposteurs de la gauche québécoise », publié aux éditions Les Intouchables en 2018.




Qui attaque la France ?

[Source : Union Populaire Républicaine]

« Les Américains veulent un pouvoir sans partage sur le monde »

François Mitterrand

Le discours-choc d’Asselineau à l’occasion des 16 ans de l’UPR






Une association parlementaire transpartisane déclare la guerre au wokisme

[Source : bvoltaire.fr]

Par Marc Baudriller

« Mesdames et messieurs les parlementaires, chers collègues, je prends la liberté de vous adresser ce courrier pour vous alerter au sujet de l’emprise croissante qu’exerce sur notre société et ses institutions une nouvelle entreprise idéologique : le wokisme. »

Ce 22 mars, le député RN du Loir-et-Cher Roger Chudeau a pris sa plus belle plume pour écrire aux députés, aux anciens députés, aux sénateurs élus, aux anciens sénateurs et aux députés européens. Tous ? Non, les députés et sénateurs LFI et Verts, jugés irrémédiablement atteints, ne recevront pas la missive. Il ne seront pas invités, le 12 avril, lorsque la création d’une association parlementaire transpartisane sera annoncée lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale. Imaginée par Roger Chudeau et Philippe Olivier, député européen et stratège du RN, cette Association francophone des parlementaires contre le wokisme veut rassembler les élus de tous les partis conscients de ce fléau. « Le wokisme est fondamentalement d’essence totalitaire, ce qui ne peut que susciter la résistance des républicains et des démocrates attachés aux principes de la République et au respect de la vérité scientifique », écrit Roger Chudeau dans sa missive aux élus. « Représentants du peuple français, nous nous devons de réagir, de dénoncer et de mettre fin à ce projet nihiliste », conclut-il. Le projet ne s’arrête pas aux frontières françaises, car « le wokisme est un danger pour la francophonie », nous confie Roger Chudeau, joint au téléphone par BV. Il a écrit aux présidents des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale pour qu’une proposition de loi soit inscrite à l’ordre du jour.

Dans son manifeste, la future association alarme clairement sur le danger qui menace la société française après avoir ravagé la société américaine et bien d’autres : 

« Le wokisme est un communautarisme, voire une forme de séparatisme, martèle le texte. Il fonctionne objectivement comme une entreprise de nature sectaire (le philosophe Jean-François Braunstein parle de « religion woke »), inaccessible à tout dialogue contradictoire et tenté par l’anathème, prélude aux violences verbales, puis physiques. »

Roger Chudeau a toute légitimité pour lancer cette digue parlementaire ambitieuse à ce redoutable dissolvant civilisationnel. Ancien inspecteur général de l’Éducation nationale, il fut conseiller éducation de Français Fillon Premier ministre (2007-2012) et conseiller au sein des cabinets de Gilles de Robien, le ministre de l’Éducation nationale, de 2005 à 2007. Il anime depuis peu La Minute de l’anti-Pap sur les réseaux sociaux, en réponse à la minute hebdomadaire du ministre de l’Éducation nationale dont il suit et dénonce les dérives. BV l’a interviewé récemment à ce sujet.

Mais le défi de cette entreprise consiste à dépasser le cercle des députés RN pour donner corps à la vocation transpartisane de ce nouvel outil parlementaire. Roger Chudeau est confiant : « Je ne vois pas comment des députés LR, Renaissance, communistes à l’échelle française et européenne, refuseront de nous rejoindre », répond-il à BV. La députée Renaissance Aurore Bergé n’avait-elle pas signé une proposition de loi interdisant l’écriture inclusive en 2017 ? D’autres amendements ou propositions de loi hostiles à cette forme de révisionnisme orthographique ont été déposés au Sénat et à l’Assemblée en 2021 et 2022 par des personnalités extérieures au RN, conscientes du défi.

Le 12, l’association élira donc son bureau, son président (le poste échoira sans doute à Roger Chudeau), ses vice-présidents, secrétaire et trésorier. Ce sera le point de départ d’une déclaration de guerre à cette idéologie. L’Association francophone des parlementaires contre le wokisme s’y opposera par la loi en faisant interdire les réunions racisées ou genrées et le transgenre dans le sport, en bloquant « les subventions publiques à des organisations ouvertement wokistes » ou en interpellant le gouvernement. Elle entend « créer des groupes de vigilance et des associations dans tous les domaines de la vie publique où sévit le wokisme : école, bibliothèques, arts (cinéma, théâtre, littérature, etc.) ». Ambitieuse, la nouvelle association veut mettre sur pied « une plate-forme Internet anti-wokiste relevant tous les errements de ce mouvement en continu » pour interpeller publiquement les GAFAM sur leur rôle dans la diffusion de ces idées. Elle produira, enfin, « un lexique critique du wokisme qui sera diffusé largement » et « interviendra dans tous les médias et les réseaux sociaux au niveau national et européen pour dénoncer inlassablement le wokisme sous toutes ses formes ». Il serait bon que les écoles et les universités ne soient pas oubliées dans cette contre-attaque pleine d’espoir.

Pour que les faussaires, les diviseurs et les salisseurs de notre Histoire ne puissent plus agir sans contradiction.




WOKISME, THÉORIE du GENRE, toutes les dérives de cette Société LGBTQ+ qu’« ILS » veulent nous imposer par tous les moyens…

Par Gérard Le Maître

Nos enfants sont en grave danger
Ce monde devient complètement fou…

Cinéma, série TV Netflix et autres regorgent de scènes woke-transgenre. Disney est aussi très actif avec des dessins animés pour les enfants et n’est pas avare de comportements équivoques qui ne peuvent que troubler les cerveaux des jeunes enfants…

Greg Toussaint atomise les trans qui veulent pervertir nos enfants

https://youtu.be/sSmo1kz6t4w

Parents vigilants : des milliers de cris d’alarme

Chaque jour, des dizaines de messages sont envoyés à la plateforme de Parent vigilant sur le site : protegeons-nos-enfants.fr. Parents, élèves et professeurs racontent une éducation dévorée par la bêtise idéologique, le conformisme et le renoncement à toute exigence. Dans le privé comme dans le public.

Transsexualité chez les ados : les bloqueurs de puberté sont de plus en plus prescrits et pourtant personne ne maîtrise vraiment leurs effets de long terme

Ces médicaments controversés, qui ont pour but de retarder ou stopper la puberté chez les adolescents, divisent la communauté médicale en ce qui concerne la réalité de leurs effets secondaires sur le long terme.

Cette circulaire contribue à la stratégie macronesque de faire lancer par des subalternes des ballons d’essai afin de jauger l’opinion sans apparaître comme étant l’initiateur. Le malheureux Jean Castex en fait mille fois les frais, c’est au tour de Jean-Michel Blanquer de s’y coller. 

Transsexualité chez les ados : les bloqueurs de puberté sont de plus en plus prescrits et pourtant personne ne maîtrise vraiment leurs effets de long terme | Atlantico.fr

Un enseignant transgenre — un travesti : disons les choses telles qu’elles sont — a manipulé une fillette de CM2 pour qu’elle adopte un prénom et des pronoms masculins, ce qui a provoqué des pensées suicidaires chez l’enfant.

WOKISME : La Suède freine les traitements de changement de sexe des mineurs :

En Suède, un hôpital de référence a arrêté de prescrire des hormones aux mineurs qui veulent changer de sexe. Confronté à une explosion des demandes, il se pose des questions sur le phénomène. D’autres établissements lui ont depuis emboîté le pas, en attendant une prise de position des autorités sanitaires.

La Suède freine sur la question du changement de sexe des mineurs — rts.ch — Monde

En France : Le Conseil national de l’Ordre des médecins valide les chirurgies des enfants « transsexuels ».



Les couleurs LGBT en vogue un peu partout, mais même les chevaux ont compris…

Beaucoup de villes « progressistes » se croient obligées d’afficher un peu partout les couleurs LGBTQ… pour faire plaisir à une minorité (très) agissante et des lobbies très puissants…

Dans la banque de données des « émojis » on trouve désormais des hommes enceints !




Les qualités extrêmement médicinales et enthéogéniques des tabacs (bios)

[Source : xochipelli.fr]

[Photo : Keystone/Jean-Christophe Bott]

[NDLR Un enthéogène est une substance psychotrope induisant un état modifié de conscience utilisée à des fins religieuses, spirituelles ou chamaniques. Il reste à déterminer si de tels états sont souhaitables sur le plan de l’équilibre psychologique et même dans une démarche spirituelle.]

[Note de Joseph : je ne suis pas fumeur, ne supporte pas l’odeur de fumée de tabac et ne possède pas d’actions dans les compagnies productrices de tabac. L’article est republié ici à titre informatif et de questionnement en raison de sa qualité.]

Par Xochi

Sommaire

  • Introduction
  • Nicotiana rustica
  • Emergence de Nicotiana rustica
  • Composants de Nicotiana rustica
  • Usages Traditionnels Médicinaux de Nicotiana rustica
  • Usages Traditionnels Enthéogéniques de Nicotiana rustica
  • Les Qualités Médicinales et Enthéogéniques des Rapés de Nicotiana rustica
  • dans la Forêt Amazonienne
  • Nicotiana tabacum
  • Emergence de Nicotiana tabacum
  • Aux Origines Historiques du Tabac Médicinal
  • Usages Médicinaux et Shamaniques Traditionnels de Nicotiana tabacum
  • Le Tabac: un Poison ou une Panacée?
  • Consommation de Tabac et Protection des Poumons
  • Consommation de Tabac et Protection des Poumons durant la Fausse Pandémie Covidienne
  • Propriétés anti-Microbiennes, Insecticides et de Phytorémédiation de Nicotiana tabacum
  • Les Alcaloïdes Pyridiniques des Tabacs
  • Les Qualités Médicinales de Nicotiana glutinosa
  • Les Qualités Médicinales de Nicotiana glauca

Introduction

L’objectif déclaré, et transparent, de ce présent essai, est de mettre en lumière que les diverses espèces de tabac — mais principalement Nicotiana rustica et Nicotiana tabacum — sont des plantes possédant des propriétés éminemment médicinales et enthéogéniques/visionnaires.

Durant la Grande Peste de Londres, en 1665/1666, les enfants fumaient du tabac pour se protéger les poumons — à l’instar des croque-morts. Pourquoi ?

En 1913, la Revue Médicale, « The Lancet », publia un article intitulé « The Germinal Properties of Tobacco Smoke ». Cet article mettait en exergue la destruction du Bacille du Choléra grâce à la fumée de tabac. Pourquoi ? [237]

En 2020, il n’y avait que très peu de fumeurs (environ 5 %) dans les hôpitaux de Chine, de France, des USA, d’Allemagne… accueillant les patients déclarés « Covidiens ». Pourquoi ?

Aujourd’hui, ce qui détruit et cancérise, physiquement, les Peuples de l’Humanité, ce n’est pas le tabac : ce sont les pollutions environnementales, générées par l’Industrie et l’Agriculture biocidaires, ainsi qu’une alimentation anti-nutritionnelle et, donc, empoisonnante — sans même évoquer le génocide permanent induit par les remèdes allopathiques et les vaccins de la Pharmacratie [233] — en France, sous la houlette de l’Académie Nationale du Génocide. [234]

Les campagnes hystériques antitabac sont à l’image des campagnes à l’encontre de la pandémie Covidienne inexistante ou du Réchauffement atmosphérique anthropique tout aussi inexistant.

D’ailleurs, selon le Wall Street Journal du 19 avril, l’administration de Biden, le squatter sénile de la Maison-Blanche, vient d’annoncer qu’elle considère de requérir des compagnies de tabac une baisse conséquente du taux de nicotine dans leurs cigarettes — conséquente au point de ne plus en contenir. [299]

Le déficit en Vitamine D tue… d’autant plus que cela fait plus d’un siècle que l’agriculture industrielle, et excessivement toxique, produit une alimentation dont le ratio Omega 3/Omega 6 est de 1/12 à 1/15 alors qu’il devrait être de 1/1 à 1/3. Il en résulte, alors, une oxydation de l’organisme induisant moult pathologies et cancérisations.

Vers la fin de sa vie, le philosophe Rudolf Steiner — après avoir gaspillé 20 années à promouvoir la soupe christo-centrique — donna l’un de ses cycles de conférences, les plus authentiquement païens, qui fut intitulé « Le Cours aux Agriculteurs » et qui fut à l’origine de l’Agriculture Biodynamique. Ce Cours aux Agriculteurs fut offert, en 1924, suite à la requête de paysans, Suisses et Allemands, effarés que leurs sols agricoles soient complètement oxydés par les intrants chimiques. En effet, l’Agriculture chimique avait déjà sévi, en Europe, depuis 1844 — l’année de publication du « Précis de Chimie » de Justus Liebig-Möser.

Depuis janvier 2011, et la publication dans la revue Nature des recherches réalisées par une équipe française [219], nous savons qu’une déficience en acides gras Omega 3 invalide totalement le fonctionnement harmonieux du système des endocannabinoïdes.

« Les cannabinoïdes affectent puissamment les réseaux neuronaux et ils jouent des rôles neuro-modulateurs essentiels au niveau du système immunitaire et des systèmes nerveux central et périphérique dans le corps humain. Nos corps produisent naturellement des cannabinoïdes (endocannabinoïdes) et les utilisent dans toutes les parties du corps où ils participent aux communications intracellulaires. Les cannabinoïdes (endo- ou ecto-) jouent des rôles modulateurs au niveau des neurotransmetteurs tels que GABA, 5 HT, glutamate, acétylcholine, noradrénaline et dopamine, à partir d’un certain nombre de structures du système nerveux central telles que le cervelet, l’hippocampe, le striatum, la substance grise et le cortex. Ils agissent tel un mécanisme autorécepteur présynaptique en modulant le GABA tout autant que l’acide glutamique dans le système neuronal. Les récepteurs au glutamate induisent, en fait, la synthèse d’endocannabinoïdes en réponse à des indices environnementaux (ou internes) afin de réguler la libération de GABA et les niveaux de système. La production d’endocannabinoïdes altère l’architecture neurocognitive, stimulant la plasticité neuronale et les réponses aux perturbations environnementales. Durant des périodes de stress intense, ils sont généralement produits en très forte quantité ».

Stephen Harrod Buhner. Plant Intelligence and the Imaginal Realm. Traduction de Xochi.

C’est le Professeur Raphael Mechoulam de l’Université Hébraïque de Jérusalem — celui-là même qui a impulsé toute la recherche israélienne sur le cannabis thérapeutique depuis 1962 — qui, en 1964, a découvert le principe actif principal du cannabis, le THC. C’est le Professeur Raphael Mechoulam, de nouveau, qui découvrit l’existence du système des cannabinoïdes endogènes — ou endocannabinoïdes — lorsque son équipe isola, en 1992, l’Anandamine — une dénomination résolument védique ! [263]. Notons, en effet, que cette appellation est dérivée du terme Sanskrit Ananda, signifiant « joie, félicité suprême ». Dans le corps humain, le système des endocannabinoïdes est vraisemblablement le système physiologique le plus important pour le maintien de la santé humaine. Il garantit l’homéostasie.

Selon l’INSERM, :

« Dans les pays industrialisés, les régimes alimentaires se sont appauvris en acides gras essentiels depuis le début du XXe siècle. Ainsi, le rapport entre les quantités d’acides gras polyinsaturés Oméga 6 et d’acides gras polyinsaturés Oméga 3 dans les rations alimentaires n’a cessé d’augmenter au cours du XXe siècle. Ces acides gras sont des lipides “essentiels”, car l’organisme ne peut les synthétiser de novo. Ils doivent donc être apportés par le régime alimentaire ». [221]

Ainsi, d’une part, le système des endocannabinoïdes est totalement dysfonctionnel chez une grande partie des êtres humains tandis que l’alimentation industrielle est archi-toxique et de plus en plus dépourvue des constituants les plus élémentaires pour la santé de l’humanité — tel qu’un ratio adéquat d’acides gras Omega 3. D’autre part, les Autorités — sous le prétexte insensé de nous protéger contre nous-mêmes — ont criminalisé (aux USA, en 2015, une arrestation/cannabis toutes les 45 secondes !!!) [214) une source avérée de cannabinoïdes naturels, le Cannabis, depuis les années 1940, pour protéger les industriels du papier, du nylon, des fertilisants de synthèse, etc., et maintenant pour protéger les Cartels de la Pharmacie.

D’ailleurs, alors que cet essai vient juste d’être publié, le squatter de l’Élysée — le Guide du Coviet Suprême — a décidé de lancer force répressions policières contre « la consommation de drogue » : « On se roule un joint dans son salon et à la fin on alimente la plus importante des sources d’insécurité… » [295] Sans plaisanter ? C’est le même Macron pour lequel, en juillet 2019, la légalisation du Cannabis pouvait devenir une proposition de sa campagne présidentielle pour 2022. [289] C’est le même Macron qui, le 4 septembre 2016, déclarait : « Cannabis : je crois que la légalisation a une forme d’efficacité ». [290]

Quitte à me répéter : l’affaire impliquant le grand voyou François Thierry — à savoir l’ex-patron de la Brigade des Stups — a-t-elle été classée sans suite ? Pour rappel : Ainsi que je le mentionnais, en passant, déjà, en 2019… Pendant que les petits dealers de banlieue moisissent dans les prisons sordides de l’État français, en attendant d’être multirécidiviste, François Thierry, l’ancien énarque et directeur de ce que l’on appelait, dans ma jeunesse, la Brigade des Stups, s’est fait gauler, le 17 octobre 2015, avec 7 tonnes de Haschich, [291] une substance non autorisée par la Convention Unique sur les Stupéfiants. Comme François Thierry est toujours en liberté non surveillée [292] , ainsi que certaines hautes magistrates impliquées — jusqu’au cou et jusqu’aux joints — on présuppose que cela frise la jurisprudence macroniste quant à la libéralisation, de facto, du Cannabis ! [293]

D’ailleurs, le 9 avril 2021, 18 policiers marseillais comparaissaient devant le tribunal [294] suite à l’affaire du haschich caché dans les faux plafonds de la BAC-Nord de Marseille ! Pourquoi, donc, ne pas légaliser, de suite, le trafic direct de Cannabis en Haschich, en provenance du clan royal du Maroc, et orchestré par la Haute Administration française — dont la mission réelle est de contrôler les Stupéfiants ? Cela ferait baisser les prix pour le lumpen prolétariat et la petite classe moyenne déjà affamés et intégralement ruinés par une année de confinement Covidien.

Pour rappel, aux USA, ce sont seulement 6 États sur 50 qui n’ont pas encore légalisé le Cannabis soit récréationnel, soit médical. Le Cannabis est, en effet, l’une des plantes médicinales maîtresses les plus thérapeutiques sur la planète.

Si, comme le prétend le Macron de service, « Sur le plan cognitif, les effets [du Cannabis] sont désastreux », alors, il est irresponsable et criminel, de la part du Sinistère de l’Edu/castration, et du Sinistère de la Culture, de continuer à promouvoir et enseigner, en France, les œuvres d’une pléthore d’artistes, d’écrivains, de poètes, de musiciens… — pour ne pas dire la grande majorité d’entre eux et d’entre elles — qui ne trouvèrent pas leur inspiration dans l’eau de source, mais, bien plutôt, dans l’opium, le cannabis, l’absinthe, les champignons magiques, etc., etc. Par exemple : Lewis Carroll, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Thomas de Quincey, William Burroughs, Antonin Artaud, Honoré de Balzac, Samuel Taylor Coleridge, Théophile Gautier, Honoré Daumier, Guillaume Apollinaire, Eugène Delacroix, Amedeo Clemente Modigliani, Gustave Flaubert, Henri de Toulouse-Lautrec, Pablo Picasso, Jean Cocteau, Victor Hugo, Fernand Boissard, Alphonse Karr, Hector Berlioz, Edgar Allan Poe, Lord Byron, Percy Shelley, John Keats, Francisco Goya, etc., etc.

De plus, afin de bien dénoncer l’excès d’hydrates de carbone, précisons qu’une étude, de 2016 — publiée dans le Journal Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention — a mis en exergue que plus le taux glycémique de l’alimentation est élevé, plus les risques de développer un cancer des poumons sont augmentés. En effet, ces chercheurs découvrirent qu’un taux glycémique élevé double, carrément, les risques de cancer pulmonaire. [223] [224]

C’est le Junk-Food Blues, le Blues du Gluten et du Sucre !

Une étude plus récente, de 2021 — publiée dans le Journal Lung Cancer — a mis en exergue que ce sont les hydrates de carbone provenant d’aliments excessivement processés et industriels (boissons gazeuses, pizzas, sucreries, croustilles, crèmes glacées, etc.) qui augmentent les risques de cancers pulmonaires. [225]

En France, selon les chiffres apportés par l’INSERM, ce sont environ 18 000 personnes qui meurent chaque année de bronchopneumopathie chronique obstructive — à savoir 50 décès par jour. En 2013, environ 145 000 personnes atteintes de formes sévères de cette pathologie ont bénéficié d’une oxygénothérapie de longue durée (associée ou non à un traitement par ventilation) — à savoir 400 personnes par jour.

En France, en 2019, avant le lancement de l’opération psychologique spéciale du CoqueVide/19, combien de patients ont-ils bénéficié, quotidiennement, d’une oxygénothérapie de longue durée ? À savoir, dans la discrétion la plus totale et non pas sous le feu des caméras de BFMTV, la chaîne de télévision d’Israël en France.

De plus, en France, selon les statistiques officielles, ce sont environ 33 000 personnes qui décèdent du cancer des poumons, tous les ans — à savoir 90 décès par jour. [228]

De plus, rappelons que ce sont 160 000 personnes qui décèdent annuellement de cancers en France — et les cancers ne sont pas tombés du ciel. [229]

Question : aujourd’hui, combien de ces personnes souffrant d’un cancer terminal des poumons, ou d’une bronchopneumopathie chronique obstructive terminale, sont accueillies, dans les hôpitaux, en service de réanimation oxygénée ?

D’ailleurs, ce sont l’Île-de-France et le Grand Est [227] qui ont été les plus médiatisés quant à l’impact supposé de la Covidette sur la population. Comme par hasard, ce sont, également, les deux régions de France les plus impactées par la bronchopneumopathie chronique obstructive. [226]

Autre question : Comment l’INSERM peut-il prétendre que les cancers des poumons chez les femmes sont en progression constante, en France, à cause de « l’augmentation de la consommation tabagique des femmes » [228] alors que, réellement, cette consommation est officiellement en baisse ? [235]

Pour rappel, en France — quotidiennement, à savoir tous les jours de chaque année, et ce, en progression — ce sont, ainsi, 140 personnes qui décèdent de cancer des poumons ou de bronchopneumopathie chronique obstructive. À savoir 51 000 personnes par an.

Décèdent-ils dans l’anonymat le plus total ou sous le feu des caméras des Médias corrompus tentant de terroriser les foules eu égard à une pandémie coronavirale inexistante ? Décèdent-ils avec ou sans certificat officiel de « décès Covidien » ?

À savoir, les 140 décès pulmonaires quotidiens en France — qui correspondent à 51 000 décès pulmonaires chaque année — ont-ils disparu des tableaux statistiques de l’INSEE pour être recyclés dans les fabulations de la Terreur Coronavirale estampillée d’État ?

La question essentielle qu’il faut se poser aujourd’hui : sur les milliers d’études « scientifiques et médicales » dont la fonction a été de « prouver » que le tabac est cancérigène, combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio, à savoir cultivé selon les méthodes de l’Agriculture biologique ? Combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio pur, à savoir sans addition de quelque 500 adjuvants, tous plus ou moins cancérigènes ?

La réponse est simple et limpide : aucune. Holy Smoke !

Et c’est d’autant plus grave, car le tabac est un bio-accumulateur, à savoir une plante extrêmement efficace pour pomper tous les polluants agricoles et industriels du sol — qui y demeurent, parfois, pendant des dizaines d’années.

Taxonomie des Tabacs

Le genre Nicotiana, dans la Famille des Solanacées, comprend, environ, 75 espèces — selon le Jardin Botanique de Kew en Angleterre. Toutes ces espèces sont originaires des trois Amériques et d’Australasie — sauf une espèce africaine qui est originaire de Namibie.

Avec 75 espèces, Nicotiana est le 6e genre de la Famille des Solanacées en termes du nombre d’espèces — après Solanum, Lycianthes, Cestrum, Physalis et Lycium.

Ces 75 espèces de Nicotiana sont réparties en 13 sections : Alatae, Nicotiana, Noctiflorae, Paniculatae, Petunioides, Polydicliae, Repandae, Rusticae, Suaveolentes, Sylvestres, Tomentosae, Trigonophyllae et Undulatae. [20]

La section Suaveolentes comprend 24 espèces, réparties en Australasie, et une seule espèce en Afrique — Nicotiana africana. Toutes les autres sections sont originaires des trois Amériques.

Aujourd’hui, les Tabacs sont cultivés principalement : soit pour la narcose, avec Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica ; soit pour des usages industriels, avec Nicotiana glauca et Nicotiana rustica ; soit pour le secteur des chimères génétiques pharmaceutiques et autres élucubrations criminelles (fabrication de vaccins, de remèdes et de protéines), avec Nicotiana tabacum, Nicotiana plumbaginifolia et Nicotiana benthamiana ; soit pour les jardins de fleurs colorées et parfumées, avec Nicotiana alata, Nicotiana sylvestris, Nicotiana langsdorfii et Nicotiana x sanderae – ce dernier étant un hybride interspécifique entre Nicotiana forgetiana et Nicotiana alata. Certaines jardineries et [certains] catalogues de semences proposent, également, Nicotiana knightiana, Nicotiana suaveolens et des hybrides interspécifiques impliquant Nicotiana alata et Nicotiana mutabilis.

C’est l’Association Kokopelli qui possède la plus belle collection, au monde, de Tabacs, en semences bios — principalement de variétés de Nicotiana tabacum — avec plus d’une centaine de références. Ce sont, bien évidemment, des variétés très anciennes qui sont originaires des Amériques latines, ou des pays orientaux, ou encore des types Burley ou Virginia originaires d’Amérique du Nord. Prenez-en de la graine ! [18]

La banque de semences du ministère de l’Agriculture, aux USA, accueille 1900 accessions de Nicotiana tabacum, 87 accessions de Nicotiana rustica, 137 accessions représentant environ 60 espèces sauvages de Nicotiana et 80 accessions de Tabacs hybrides ou mutants. [15]

Les Peuples de l’Amérique du Nord ont fumé diverses espèces de Nicotiana — depuis des milliers d’années. Ce sont Nicotiana rustica, Nicotiana tabacum, Nicotiana attenuata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana glauca, Nicotiana obtusifolia, Nicotiana plumbaginifolia, Nicotiana quadrivalvis, Nicotiana acuminata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana plumbaginifolia et Nicotiana stocktonii. [208]

Selon l’horloge moléculaire des phylogénéticiens, Nicotiana quadrivalvis serait âgé d’environ 1 million d’années et serait le fruit d’une hybridation interspécifique entre Nicotiana obtusifolia, comme parent femelle, et Nicotiana attenuata comme parent mâle. [178]

Une étude, publiée en juin 2020, par l’Université de Washington, a évoqué les découvertes de vestiges végétaux dans une pipe utilisée, il y a plus de 1400 ans, par les Peuples du nord-ouest des USA — les Peuples Colville, Nez Percés… Ces Peuples amérindiens fumaient Nicotiana quadrivalvis en compagnie du Sumac à bois glabre (Rhus glabra) — pour ses qualités médicinales ou pour améliorer la saveur du tabac. Une seconde pipe, datant de la période de la colonisation européenne, a mis en valeur l’usage de Nicotiana rustica par ces mêmes Peuples — une espèce cultivée, principalement, sur la côte est des USA. [14]

Selon l’ouvrage de Daniel Moermann intitulé « Native American Ethnobotany », ce sont une centaine d’espèces végétales — représentant 55 genres botaniques — qui constituaient des plantes à fumer dans toute l’Amérique du Nord.

Une autre étude, de 2018, publiée par l’Université du Nouveau-Mexique, a mis en exergue que les Peuples du nord-ouest des USA, il y a plus de 1200 ans, fumaient des Tabacs sauvages : Nicotiana quadrivalvis, Nicotiana obtusifolia et Nicotiana attenuata (le tabac Coyote). Cette découverte invalide l’assertion historique commune selon laquelle ces Peuples n’auraient fumé, principalement, que du Raisin d’Ours (Arctostaphylos uva-ursi) avant l’introduction du tabac cultivé en 1790. [1]

J’ai rencontré, pour la première fois, le tabac Coyote (Nicotiana attenuata), en septembre 2014, près du Grand Canyon, sur le Mount Trumbull, dans le désert de Mojave, en Californie, alors que j’étais en quête de spécimens d’une espèce très rare de Sarrazin sauvage — jamais photographiée auparavant : Eriogonum pharnaceoides sp. cervinum. [16]

Nicotiana rustica

Émergence de Nicotiana rustica

Nicotiana rustica est appelée, en France, « Petit tabac », « tabac rustique » ou « tabac Aztèque ». Ses plantes font jusqu’à 80 cm de hauteur. Ses feuilles arrondies font entre 10 et 30 cm de longueur. Ses fleurs tubulaires sont de couleur jaune — ce qui les distingue, au premier regard, du tabac à fumer (Nicotiana tabacum) dont les fleurs sont de couleur rose/magenta ou, rarement, de couleur blanche.

Nicotiana rustica fait partie de la section Rusticae au sein du genre Nicotiana. Quatre sous-espèces de Nicotiana rustica ont été déterminées : Nicotiana rustica ssp. brasilia, Nicotiana rustica ssp. rustica, Nicotiana rustica ssp. pumila et Nicotiana rustica ssp. pavonii.

Nicotiana rustica serait originaire d’Amérique du Sud — plus précisément du sud du Pérou. [160] Tout comme Nicotiana tabacum, Nicotiana rustica est un allotétraploïde (ou amphidiploïde), à savoir que ces espèces possèdent un nombre de chromosomes égal à la somme des nombres chromosomiques de leurs parents. Selon les recherches, très récentes, effectuées par des phylogénéticiens, Nicotiana rustica serait issu de l’hybridation interspécifique entre d’une part, Nicotiana undulata (comme espèce paternelle) et, d’autre part, Nicotiana paniculata ou Nicotiana knightiana, ou leur ancêtre commun (comme espèce maternelle). Ces trois espèces parentales de Nicotiana rustica sont originaires du Pérou.

Au risque de sombrer dans la mythologie moléculaire, précisons que certains chercheurs ont même stipulé que dans le génome de Nicotiana rustica, Nicotiana undulata serait présent à hauteur de 41,4 % et l’ancêtre commun de Nicotiana paniculata et de Nicotiana knightiana serait présent à hauteur de 58,6 %. [143]

En effet, les phylogénéticiens, botanistes et agronomes, opérant dans le monde végétal, ont encore le droit, ou le privilège, d’avoir recours à des terminologies faisant référence à des genres (masculin, féminin, paternel, maternel). Les lobotomisés de la gauche caviar — et de l’extrême gauche masquée de noir — et autres LGBTs hébétés, n’ont pas encore imposé, à la sphère de la botanique, leurs délires « aculturels » sous mode « cancel », « call-out » ou « woke ».

L’émergence de Nicotiana rustica, à savoir l’événement dit de polyploïdisation se serait manifesté — selon l’horloge moléculaire d’un temps linéaire très putatif — durant une période se situant entre 460 000 à 650 000 années dans le passé. [160]

Les mythologies des Peuples Premiers sont beaucoup plus poétiques quant à l’émergence du tabac hallucinogène, Nicotiana rustica. Chez les Peuples Creek, Hitchiti et Yuchi, par exemple, le tabac a émergé de la Biosphère lorsqu’un jour, un couple fusionna d’amour, dans les bois, et qu’il en chut une goutte de sperme en terre.

Chez les Peuples Cherokee, il n’existait qu’une plante à tabac, à l’origine, dénommée « Tsa’lu » qui, un jour, fut volée par les oies dagul’ku. De nombreux animaux tentèrent de recouvrer le tabac, mais sans succès, car ils étaient tous trucidés par les oies. C’est finalement un petit colibri qui réussit l’exploit de récupérer cette plante originelle.

C’est la même narration racontée chez les Nahua de l’État de Guerrero au Mexique. Un jour, un dénommé Saint Pierre se prit d’envie irrésistible, et peu catholique, pour une femme et, durant leur fusion, une goutte de sperme tomba à terre : il en émergea le tabac. Dans le syncrétisme Nahuatl, leur permettant d’échapper aux persécutions des monothéistes, Saint-Pierre est, bien sûr, un avatar de Quetzalcóatl. Les feuilles de tabac séchées et préparées, par les Huichol, avec des cendres sont, ainsi, nommées « San Pedrito ». En Amérique Latine, les Peuples indigènes eurent recours, également, à la couverture de Saint-Pierre pour continuer à utiliser leurs cactus enthéogènes — qu’ils nommaient, traditionnellement, « Wachuma » — qu’ils qualifièrent de « San Pedro ». Il s’agit des espèces de cactus dans le genre Trichocereus — et particulièrement Trichocereus pachanoi.

D’ailleurs, selon le Codex Magliabechiano, Quetzalcóatl est réputé avoir engendré une chauve-souris par le même processus libérateur de sperme. Cette chauve-souris fut, alors, envoyée, par les divinités du panthéon Aztèque, pour aller mordre un morceau de chair de la vulve de la déesse de l’Amour et de la Beauté, Xochiquetzal. De ce morceau de vulve, furent créées les fleurs parfumées. C’est beau… mais que vont dire les féministes et les néo-darwinistes ?

Composants de Nicotiana rustica

Les feuilles de Nicotiana rustica sont couvertes de trichomes abondant en métabolites secondaires telles que la nicotine, la nornicotine, l’anatabine et l’anabasine. De par la haute teneur de ses feuilles en nicotine — à savoir de 5 à 16 % de leur biomasse sèche — Nicotiana rustica est, également, utilisée par la confection de pesticides botaniques, de sulfate de nicotine et d’acide nicotinique. L’acide nicotinique — appelé également niacine — et la nicotinamide correspondent à la Vitamine B3.

Selon l’analyse d’un écotype de Nicotiana rustica réalisée par Marion, vers 1960, la nicotine était distribuée selon les proportions suivantes dans la plante : 5 % dans les fleurs, 18 % dans les tiges, 13 % dans les racines et 64 % dans les feuilles.

Le psychopharmacologue américain, Ronald Keith Siegel, évoque dans son essai de 1972, « On the Use of Tagetes lucida and Nicotiana rustica as a Huichol Smoking Mixture: The Aztec « Yahutli » with Suggestive Hallucinogenic Effects », la découverte d’écotypes de Nicotiana rustica chez les Huichol possédant 18,76 % ± 2,6 % de nicotine. [196]

Une étude de 2011 a analysé l’huile essentielle des fleurs d’un écotype de Nicotiana rustica et a mis en exergue un taux de 26 % de nicotine et de 11 % du sesquiterpène, aromadendrène. [258]

De plus, Nicotiana rustica se caractérise par une très haute teneur d’acide citrique dans ses feuilles : à savoir de 15 à 20 % de leur biomasse sèche.

Nicotiana rustica, tout comme Nicotiana tabacum, contiennent, également, des inhibiteurs des monoamines oxydases — dont des alcaloïdes β-carbolines tels que la norharmane et l’harmane.

Les inhibiteurs des monoamines oxydases empêchent la destruction, par ces enzymes, de substances enthéogéniques — telles que le DMT contenu dans le Yopo ou dans l’Ayahuasca — qui peuvent alors circuler librement et impacter les neurotransmetteurs. Ainsi, selon Stephen Harrod Buhner, dans son ouvrage « Plant Intelligence and the Imaginal Realm » :

« Le DMT est élaboré dans les plantes en utilisant des enzymes pour convertir du tryptophane en tryptamine et en N-méthyltryptamine et finalement en N,N-diméthyltryptamine, le DMT. L’Ayahuasca — qui est de nos jours la préparation de DMT la plus communément utilisée — est une décoction de plantes combinant une espèce contenant du DMT (généralement Psychotria viridis ou Diplopterys cabrerana) et une autre espèce contenant des alcaloïdes β-carbolines (presque toujours Banisteriopsis caapi) qui sont des inhibiteurs des monoamines oxydases. Le DMT est complètement inactif s’il est pris oralement en raison de sa destruction par les enzymes monoamines oxydases présents dans les intestins et dans le foie humains. Les β-carbolines, dans la seconde plante de cette décoction d’Ayahuasca, inhibent les monoamines oxydases permettant ainsi au DMT de pénétrer, dans un état hautement actif, le flux sanguin et le système nerveux ».

La Fonction des Psychotropes dans l’Ecosystème. Stephen Harrod Buhner. Traduction de Xochi. [189]

Selon des recherches récentes, ces deux alcaloïdes (norharmane et harmane) ne compteraient que pour 10 % de l’activité inhibitrice des monoamines oxydases par le tabac. À ce jour, les autres inhibiteurs n’ont pas été découverts. [172] [173] Les β-carbolines possèdent, également, des propriétés anti-dépressives et neuro-protectrices. [174]

Au contraire de Nicotiana tabacum qui accumule le cadmium dans ses feuilles, Nicotiana rustica l’accumule dans ses racines. [138] [139] [169]

Le cadmium est un cancérigène très abondant, à notre époque, dans les fertilisants de synthèse de l’agrochimie ainsi que dans les boues d’épuration — et, donc, dans les sols agricoles. Le tabac à fumer industriel regorge d’autant plus de cadmium qu’il est un bio-accumulateur très puissant — de même que toutes les espèces de Nicotiana. [158]

Usages traditionnels médicinaux de Nicotiana rustica

Tant bien même Nicotiana rustica a été supplantée par Nicotiana tabacum, durant le siècle passé, cette espèce est, encore, cultivée, pour fumer, en Russie, en Amérique du Sud, au Vietnam, en Turquie, en Europe de l’Est, en Afrique… C’est une espèce très résiliente dans de nombreuses conditions pédologiques et atmosphériques.

Par exemple, au Soudan, il existe un tabac à priser — connu sous le nom de « Toombak » dans de nombreux pays africains et orientaux. Il est élaboré à partir de la poudre de Nicotiana rustica fermentée mélangée à une solution aqueuse de bicarbonate de soude. Son taux d’humidité varie entre 6 et 60 % et son taux de nicotine varie entre 8 et 102 mg par gramme de poids sec. Le processus consiste à sécher le tabac en champ, à le laisser fermenter pendant deux semaines (à une température entre 30 et 45 °C), à le sécher pendant deux mois, à le réduire en poudre et à le laisser se bonifier durant une année. Le Toombak est également dénommé « Sauté » et « Sultan El-kaif ». [183] [187]

Dans l’Himalaya, il existe un mélange à fumer dénommé « Khamera ». Selon l’ouvrage « The Encyclopedia of Psychoactive Plants: Ethnopharmacology and Its Applications », de Christian Rätsch, ce mélange contient, en sus de feuilles de Nicotiana rustica, un certain nombre d’espèces telles que Pandanus tectorius (Hala), Delphinium brunonianum (Delphinium à musc), Santalum album (Santal), Zizyphus jujuba (Jujubier), Areca catechu (Palmier à bétel), etc.

En Amérique du Nord, Nicotiana rustica s’est naturalisé à l’est du Canada ainsi qu’aux USA dans une grande partie de la région à l’est du Mississippi, en Oregon et dans le sus-ouest. Le Peuple Algonquin mélangeait Nicotiana rustica avec des Daturas. Le Peuple Paiute mélangeait Nicotiana rustica avec le « Kinni-Kinnick » — un mélange de diverses espèces dont : Garrya elliptica, Arctostaphylos uva-ursi, Chimaphila umbellata, Arenaria sp. Le Peuple Delaware mélangeait Nicotiana rustica avec le Sumac (Rhus glabra).

Le Peuple Shoshone mélangeait, dans la pipe, Nicotiana rustica avec des espèces de Sarrazin sauvage, Eriogonum inflatum ou Eriogonum trichopes.

J’ai rencontré ces Eriogonum dans les déserts de Death Valley. [184] Ils y sont dénommés les Trompettes du Désert et ce sont des curiosités botaniques propres à se faire pâmer les Réchauffistes, les Ecolo-Thermistes et autres Caniculs-Bénis, car les petites trompettes sont des poches contenant du dioxyde de carbone !!!

Nicotiana rustica a été traditionnellement utilisé par les Peuples amérindiens — Apalachee, Cherokee, Iroquois — pour les maux de tête, les crampes et les douleurs aiguës, les piqûres d’insectes, les maux de dents, les morsures de serpents, les troubles digestifs et rénaux, les évanouissements et l’apoplexie, la tuberculose ; pour ses propriétés anthelmintiques, antispasmodiques, analgésiques, cathartiques, diaphorétiques, diurétiques, émétiques, expectorantes ; et comme plante à fumer cérémonielle. Selon les ouvrages d’ethnobotanique : « Plants Used As Curatives by Certain Southeastern Tribes », « Cherokee Plants and Their Uses. A 400 Year History”, “Iroquois Medical Botany”, “Iroquois Foods and Food Preparation”, etc.

Une étude de 2011 a mis en exergue la capacité d’extraits de Nicotiana rustica (et de Luffa aegyptiaca) d’inhiber le venin du serpent venimeux Naja nigricollis, le Cobra cracheur à cou noir. [182]

Selon l’ouvrage, de 1697, d’Agustín de Vetancurt, « Teatro Mexicano: descripción breve de los sucesos ejemplares de la Nueva-España en el Nuevo Mundo Occidental de las Indias », les Indigènes du Mexique consommaient oralement le tabac pour rendre les hommes agiles dans tous les exercices corporels.

Agustín de Vetancurt précisa que, selon les Indigènes, le tabac « soigne tant de choses qu’il fait fuir la mort même ».

Chez les Aztèques, selon l’ouvrage d’Hernandez, Nicotiana rustica a été traditionnellement utilisé pour soigner les ballonnements d’estomac, l’asthme, les troubles utérins, les insomnies, les maux de tête, les inflammations de la rate, les maux de dents, la syphilis, les blessures d’arc et les morsures de serpents.

Selon l’ouvrage « Medicina, salud y nutrición Aztecas » d’Ortiz de Montellano, qui rapporte des écrits de Sahagun, les Aztèques soignaient les maux de tête avec des feuilles fraîches de tabac et une plante sternutatoire, « Ecuxo » (Amphipterygium adstringens) ainsi qu’avec une autre espèce nommée « Zozoyatic » (Schoenocaulon coulteri) — afin de provoquer des saignements de nez libérateurs.

Le tabac est considéré, en Amazonie, comme une plante médicinale maîtresse et comme le principal vecteur de la guérison chez les shamans et guérisseurs. En fait, pour les peuples amazoniens, le tabac est à ce point au cœur de la médecine traditionnelle que le terme employé pour décrire les guérisseurs, dans un certain nombre de langages, est étymologiquement lié aux termes dénommant le tabac.

Par exemple, chez le Peuple Yuracaré, des basses terres boliviennes, le terme « korrë-n-chata » signifie « celui qui consomme le tabac ». Chez les Peuples Ashaninka, du Pérou et du Brésil, et Matsigenka, du sud-est du Pérou, les termes « sheripiari » et « seripigari » signifient « celui qui est intoxiqué par le tabac ».

Dans une étude publiée récemment, à la fin de l’année 2020, dans la Revue « Frontiers in Pharmacology » et intitulée « “Tobacco Is the Chief Medicinal Plant in My Work” : Therapeutic Uses of Tobacco in Peruvian Amazonian Medicine Exemplified by the Work of a Maestro Tabaquero » [175] des chercheurs Suisses ont enquêté auprès d’un maitre Tabaquero Péruvien, Ernesto García Torres, âgé de 51 ans et guérisseur depuis son adolescence — à savoir, depuis 36 années.

Ernesto García Torres a recours au tabac (Nicotiana rustica) pour traiter des pathologies physiques telles que, principalement, les problèmes respiratoires, la sinusite, la goutte, les infections parasitaires des intestins, les infections parasitaires de l’épiderme et l’épilepsie.

« J’utilise un processus de préparation du tabac qui en fait un remède efficace pour les poumons. Préparé d’une autre manière, il peut s’avérer un poison pour les poumons, mais s’il est processé correctement, c’est une médecine qui guérit. Le tabac absorbe le phlegme et l’élimine du système respiratoire ».

Ernesto García Torres considère que le tabac est une substance thérapeutique chaude et qu’il n’est pas adapté pour traiter des conditions de chaleur interne, mais bien plutôt les conditions de froid interne. Par conséquent, par exemple, il prescrit le tabac pour des gaz intestinaux induits par un froid excessif, mais pas pour des inflammations intestinales aiguës.

Dans les traitements qu’il prodigue par la tabac, Ernesto García Torres met en exergue l’interaction permanente entre la sphère somatique et la sphère psychologique. La libération du système respiratoire, ou du tractus intestinal, va permettre de libérer le cerveau induisant, ainsi, un meilleur bien-être et une santé psychologique plus harmonieuse.

« Physiquement, le tabac purifie les intestins des parasites et des énergies négatives, mais, de par la connexion existant entre les intestins et le cerveau, lorsque les intestins sont libérés, il en est de même, pour le cerveau ».

Ce fut exactement le fondement de la Médecine de celui qui fut, en son époque, appelé le second Hahnemann, à savoir Edward Bach (1886-1936), le concepteur des Nosodes intestinaux et du système de soins homéopathiques connu sous le nom de Fleurs de Bach ou d’Élixirs floraux — dont nous fûmes, avec ma compagne et shakta Sofy, les initiateurs en France lorsque nous créâmes le Laboratoire DEVA, en 1986, dans le Vercors [176]. C’est, en effet, la santé des intestins qui détermine la santé psychologique de l’animal humain. Aujourd’hui, une pléthore d’études scientifiques ont mis en exergue la relation intime existant entre la microflore intestinale (ou son absence) avec la santé de la psyché.

Ernesto García Torres décline les bénéfices thérapeutiques du tabac pour les dynamiques psychologiques corrélées à l’attention, aux processus cognitifs, aux humeurs, à l’image de soi-même, aux peurs, aux anxiétés, etc. Selon les auteurs de cette étude :

« Le guérisseur décrit un remède tonique qui cible, spécifiquement, les conditions d’anxiété ou de dépression. Certains cas cliniques peuvent requérir un traitement durant de 3 à 6 mois, mais, généralement, 1 mois de traitement, avec ce remède, est suffisant pour des cas plus légers. Cependant, le Tabaquero explique que le tabac est contre-indiqué pour certains types de patients souffrant de nervosité chronique ou d’épuisement nerveux. De tels patients — même s’ils sont physiquement aptes à recevoir un traitement par le tabac — peuvent psychologiquement réagir à cette plante par de la panique ou une perte de contrôle. Le tabac est, également, contre-indiqué pour des conditions psychotiques sévères ». [175]

En fait, pour Ernesto García Torres, le tabac est, également, contre-indiqué chez les patients faisant preuve de comportements hostiles ou agressifs, ou souffrant de douleurs psychosomatiques, ou sujets à des pathologies induites par un excès de chaleur dans le cerveau — en résumé, chez les patients souffrant de conditions psychiatriques sévères. Par contre, « boire du tabac » peut aider une personne souffrant d’une addiction aux cigarettes ou à l’alcool :

« Lorsqu’une personne boit du tabac plusieurs fois, durant une période étendue de temps, elle va arrêter de fumer ».

Selon Ernesto García Torres, dans sa pratique chamanique, la médecine du tabac est, également, contre-indiquée pour les femmes enceintes ou allaitantes ; pour les patients souffrant de problèmes cardiaques, d’hypertension, de problèmes respiratoires sévères ou de lourdes pathologies hépatiques ; pour les patients traités avec des antibiotiques.

Pour Ernesto García Torres, selon le paradigme traditionnel Amazonien, la Médecine du tabac, en sus de ses propriétés biochimiques, convie ses qualités thérapeutiques au travers de la sphère énergétique et spirituelle.

« Il existe de nombreuses excellentes médecines, mais, en ce qui concerne les problématiques énergétiques, le tabac est suprême… De plus, tous les remèdes de plantes doivent être soufflés avec la fumée du tabac ».

Pour les shamans amazoniens, le tabac est, ainsi, corrélé à un puissant esprit de guérison. Chez de nombreux Peuples amazoniens, le tabac est le Père (de toutes les plantes médicinales) tandis que l’Ayahuasca est la mère (de toutes les plantes médicinales).

Le processus chamanique consistant à souffler la fumée du tabac, sur toutes les parties du corps des patients, n’est pas sans rappeler les pratiques Asiatiques de moxibustion par le biais desquelles les points d’acupuncture sont chauffés grâce à des moxas — confectionnés avec de l’Artemisia argyi, de l’Artemisia vulgaris, ou d’autres plantes médicinales. En effet, l’un des produits de la combustion des moxas est la fumée de moxa qui possède des propriétés antimicrobiennes et dont les applications thérapeutiques ont été validées dans le cas de blessures infectées, de vaginites, de prolapsus utérins, de verrues, de fistules anales, etc. [181]

Ernesto García Torres décrit les effets de la Médecine du tabac quant à leurs interactions entre les sphères somatique, psychologique, énergétique et spirituelle :

« Lorsque le tabac est ingéré, il se connecte à l’estomac, et, de par sa puissance énergétique, se connecte ensuite aux intestins. À partir des intestins, il se connecte au cerveau et au système nerveux et mobilise l’intégralité du système énergétique du corps. C’est au cours de ce processus que les vomissements sont déclenchés… Durant ces phases de vomissements, il ne s’agit pas que de vomir : le patient se libère de ses pathologies physiques, mais aussi — pour ceux qui sont capables de l’appréhender — il se libère de nombreux esprits maléfiques et il purifie l’entièreté de son champ énergétique… Une fois que le patient a vomi, il a libéré son mental, son cœur, ses intestins et l’intégralité de son corps. Il s’agit d’une métamorphose énergétique : la personne se sent plus légère, plus joyeuse, plus calme et faisant l’expérience d’une connexion plus amoureuse avec la Nature ». [175]

Une étude récente, de 2017, portant sur les relations entre le cerveau et les intestins, a mis en exergue que la nicotine affecte, de façon différenciée, les intestins mâles et les intestins femelles — en particulier, en ce qui concerne son impact sur les neurotransmetteurs (glutamate, glycine, GABA), sur la composition de la communauté du microbiome ainsi que sur le métabolome fécal. [188]

La Médecine traditionnelle Shamanique des Peuples de l’Amazonie est fondée, de plus, sur des pratiques de purges de l’estomac ou des intestins. Ainsi, les vomissements ou les diarrhées ne sont pas des effets indésirables de l’ingestion de plantes médicinales, mais ils constituent une clé essentielle du processus de guérison. Il en est, d’ailleurs, de même, strictement, dans les médecines traditionnelles tibétaine, chinoise, ayurvédique quant à la place prépondérante des plantes purificatrices, émétiques et purgatives.

Une étude espagnole, publiée en 2012, a mis en exergue 191 pratiques dépuratives, ayant recours à 114 différentes espèces végétales, dans les pratiques de guérison des curanderos, et des curanderas, du district de Chazuta au Pérou. Selon les auteurs, ces plantes dépuratives peuvent être considérées comme des « agents stresseurs médicinaux » dans la mesure où les vomissements, qu’ils induisent, activent les processus neuroendocriniens. [185]

La Médecine traditionnelle Shamanique des Peuples de l’Amazonie est fondée sur les mêmes principes que les Médecines traditionnelles des Mayas, des Aztèques ou encore des Tibétains : à savoir qu’un certain nombre de pathologies sont strictement corrélées à des disharmonies procédant d’un plan énergétique, existentiel et spirituel non matériel…

du moins, dont la matérialité se situe au-delà des conceptions mentales, et des perceptions sensorielles, issues du mariage — contre Nature, stérile et pas très gai — entre le paradigme monothéiste des religions abrahamiques et le paradigme monopolistique de la religion néo-darwiniste.

D’ailleurs, la société humaine est, aujourd’hui, très malade, énergétiquement, existentiellement et spirituellement, suite à la contamination des Peuples planétaires par un virus extra-terrestre génocidaire… qui sévit depuis quelques millénaires. Ainsi que les anciens Instructeurs et Initiés Païens avaient mis en garde, au tournant du premier millénaire : les Archontes de Yahvé/Yaldabaoth sévissent à Jérusalem.

Il est grand Temps que l’intégralité du corps de la société humaine se libère de toutes ses toxines énergétiques générées par des millénaires de religions monothéistes, de collusion victime-perpétrateur, de haine de Soi, de peur de la Nature, de déconnexion d’avec les forces vivantes de la mère animale planétaire.

Il est grand Temps de souffler la fumée du tabac chamanique afin de purifier l’intégralité de l’Atmosphère humaine et afin de convier les puissances authentiquement féminines de la mère — ses Muses, ses Dakinis et ses Grandes Sagesses — à venir participer à ce grand ménage de printemps.

La Chasse aux Prédateurs est ouverte, car le Temps est venu de la Grande Réinitialisation. Non pas la Réinitialisation globaliste et génocidaire du nouveau Santa Klaus (Schwab) du Forum économique mondial… mais la Réinitialisation pour la Vie, la Réinitialisation du Forum Oecuménique des Peuples. Oecuménique dans le sens étymologique de la racine grecque « oecumene », « terre habitée » — de « oikos/oikéô » (maison/habiter) et de « Ge/Gaïa », la Terre.

Usages traditionnels Enthéogéniques de Nicotiana rustica

« Dans une grande partie du monde des Peuples amérindiens, le tabac était considéré, et il l’est encore, comme l’un des cadeaux spéciaux que les divinités ont offerts à l’Humanité afin de l’aider à passer de “ce” monde au “monde de l’altérité” — celui-là même des divinités. Dans de nombreux cas, cette vision implique l’usage du tabac afin d’accéder, précisément, à certains états mystiques, ou à la transe chamanique extatique, que nous n’associons, communément, qu’avec les hallucinogènes botaniques les mieux connus. Pour ne mentionner qu’un seul exemple provenant du Mexique : non seulement avant la Conquête, mais durant des siècles plus tard, les shamans des communautés aztèques utilisaient le Picietl (Nicotiana rustica) en synergie avec les chants de certains mythes d’origine afin de se repositionner au cœur de ce que nous pourrions appeler un “temps mythique” — un temps où tout était possible — afin d’engager la puissance supra-naturelle, des divinités créatrices, et leur œuvre primordiale dans la restauration de la santé et de l’harmonie du patient. Cet usage du tabac se situe, ainsi, aux antipodes de son usage hédoniste.

Je ne souhaite pas en déduire que le tabac fut, universellement, utilisé pour déclencher des états altérés de conscience. Au contraire, il a été, probablement, au service d’un spectre plus étendu d’objectifs sacrés que toute autre plante originaire du Nouveau-Monde — et l’une de ses fonctions les plus essentielles, et virtuellement les plus universelles, étant en relation avec sa nature de nourriture divine pour les déités, principalement sous la forme de fumée. Il possédait, également, une fonction de soutien indispensable à la guérison chamanique — principalement, comme un fumigant, mais, parfois, aussi, comme une panacée. Néanmoins, il semble qu’il ait existé au moins un élément d’intoxication émergente dans l’acte chamanique de fumer, au sein de nombreuses cultures des Amériques, et une réelle intoxication au tabac au point d’induire une altération radicale de la conscience — une transe psychédélique — qui s’avéra, certainement, d’une importance essentielle dans le complexe extatique du Nouveau Monde. Cet élément, ainsi que ce que nous connaissons, de nos jours, quant à l’activité chimique du tabac, justifie d’assigner le tabac, tout comme les Amérindiens le firent eux-mêmes, à la flore psychédélique. Il existe, cependant, une différence majeure : aucune des plantes, que nous appelons communément hallucinogènes, n’est addictive… alors qu’il se pourrait que le tabac le soit ». Peter Furst. « Hallucinogens and Culture ».

En page 23. Traduction de Xochi.

Christian Ratsch et Claudia Müller-Ebeling, dans leur ouvrage « The Encyclopedia of Aphrodisiacs », évoquent un usage hallucinogène de Nicotiana rustica en synergie avec la Tagète lucide, Tagetes lucida, [170] chez le Peuple Huichol du Mexique :

« Tagetes lucida a été fumé — en tant qu’aphrodisiaque — depuis l’époque coloniale espagnole, soit pure, soit en mélange à fumer. Les sommités fleuries séchées et les feuilles sont fumées dans des cigarettes confectionnées avec des spathes de maïs. Les Huichol de la Sierra Madre appellent Tagetes lucida soit “Tumutsali”, soit “Yauhtli”, et ils fument cette plante soit pure soit en mélange avec l’espèce de tabac, Nicotiana rustica. Ce mélange est souvent utilisé conjointement à l’ingestion de peyotl ou de tesgüino (une bière de maïs confectionnée par les Tarahumaras) ou de nawa (une autre bière) ou de ci (une tequila). Ces mélanges sont supposés induire des hallucinations et peuvent, certainement, potentialiser les effets d’autres stimulants. En tant qu’aphrodisiaque, le yauhtli est mélangé avec le “Sinicuiche” — “l’ouvre soleil” en Nahuatl, à savoir l’espèce Heimia salicifolia. Il est conseillé aux femmes stériles de prendre des bains de Yauhtli avec les espèces Heimia salicifolia, Rosmarinus officinalis et Lavandula angustifolia ».

Aujourd’hui, les Huichol continuent de fumer les feuilles et les fleurs sèches de Tagetes lucida soit par elles-mêmes, soit mélangées avec Nicotiana rustica. Une étude récente, publiée au printemps 2021, fait état de découvertes archéologiques prouvant la présence de Tagetes lucida dans des céramiques Maya, du Yucatan, datant du premier millénaire de notre ère, qui furent utilisées pour conserver du tabac. [186]

En Nahuatl, Tagetes lucida est dénommé « Yauhtli » ou « Tlacopahtli ». Dans la langue ésotérique des shamans nahuas, le Nahuallatolli, il est dénommé « Cozauhqui tlamacazqui » — signifiant le « prêtre jaune ». Le complexe mélangeant le tabac et le Yauhtli est dénommé « Ye-tumutsali ».

Selon la mythologie Huichol, Nicotiana rustica, dénommée « yé » ou « yetl », est une plante du dieu du feu, Tatewari, qui est également le dieu des shamans — et qui était, auparavant, un faucon avant de se transformer en tabac. [159]

Voici ce que narre l’anthropologue Barbara Myerhoff (1935-1985) dans son ouvrage, de 1974, « Peyote Hunt: The Sacred Journey of the Huichol Indians », en page 126, au sujet de Nicotiana rustica, dans la quête du Peyotl par les Huichol :

« Il est sacré et consommé, exclusivement, en cérémonies, lorsque tous les hommes fument à l’unisson. Roulé dans des cigarettes confectionnées avec des enveloppes de maïs, le tabac est amené vers Wirikuta dans des gourdes verruqueuses sacrées (yékwe/Crescentia cujete) portées par les hommes âgés et les peyoteros expérimentés ».

Au Mexique, chez les antiques Mixtèques, le tabac (« yucu ino »), un tapis, et une poterie contenant du chocolat, représentent les symboles du mariage dans leur écriture pictographique. Que vont dire les féministes ? Il s’agit du pictographe « ino dzehua », « tabac et Chocolat ». Le couple Mixtèque est assis sur son tapis et partage d’une coupe de chocolat « fleuri » — car mousseux… de « fleurs de chocolat », « ita dzehua », dans la langue Mixtèque Dzaha Dzaui. Voir le Codex Vindobonensis en page 35.

Au Mexique, dans le Codex Bodley — dénommé, également, Codex Ñuu Tnoo–Ndisi Nuu — en page 39-II, un ambassadeur offre aux parents du jeune marié un collier d’or et une perle de jade entre du tabac moulu et une gousse de fèves de Chocolatl. Chez les Mixtèques, l’expression « yotasindi ino huico », « commander du tabac pour la cérémonie », signifiait organiser une fête.

Au Venezuela, les Peuples Warao mélangeaient des feuilles de Nicotiana rustica avec la résine, utilisée traditionnellement comme encens, de l’arbre Protium heptaphyllum (qui possède des propriétés analgésiques, antimicrobiennes et anti-inflammatoires) — de la même Famille des Bursacées que l’arbre utilisé, également, comme encens, en particulier durant les cérémonies d’Ayahuasca, et dénommé « Palo Santo », Bursera graveolens.

Tous les shamans de l’Amazonie considèrent Nicotiana rustica comme une plante médicinale et sacrée et ils la dénomment « Mapacho ». De par ses effets hallucinogéniques (psychoactifs ou enthéogéniques), ils l’utilisent pour la guérison, pour la divination et pour les visions — depuis des milliers d’années.

Selon l’ouvrage de Francisco Hernandez « Rerum Medicarum Novae Hispaniae », les Indigènes de Haïti préparaient des morceaux de canne creuse et perforés afin de fumer un mélange contenant Nicotiana rustica, des plantes médicinales, et du Liquidambar styraciflua, pour mieux dormir, soulager les douleurs, calmer les sensations de fatigue et soigner diverses pathologies. Au Mexique, les Aztèques mélangeaient des feuilles de Nicotiana rustica avec, également, la résine du Liquidambar — « Xochiocotzotl » en Nahuatl — ou bien avec des feuilles d’Ephedra nevadensis.

Il est à noter qu’en Iran et en Irak, les feuilles de Nicotiana rustica sont mélangées avec les cendres d’une autre espèce d’Ephedra — Ephedra pachyclada — et parfumées avec de l’huile de Jasmin.

Selon les recherches de l’ethnologue Lilián González Chévez, aujourd’hui encore, les Nahuas de l’État de Guerrero, au Mexique, ont recours à quelques espèces enthéogéniques dont : « Tenexyetl » (Nicotiana rustica), « Huaxchiquimolin » (Leucaena matudae), « Hueytlacatzintli » (Solandra guerrerensis), « Cecectzin » (Turbina corymbosa), « Rosita » (Cannabis sativa) et « Tlapatzintli » (Datura inoxia ou Brugmansia arborea). [198]

Le terme Nahuatl « Tenexyetl » signifie littéralement « tabac de pierre cendres ». Il est composé de « Te/Tetl » pour pierre, de « nextli » pour semences et de « yetl » pour tabac.

Chez les Mixtèques, Cihuacoatl, la Femme-Serpent, la Déesse de la Voie Lactée, est également l’esprit du tabac hallucinogène, le Picietl — Nicotiana rustica.

Dans le langage occulte des shamans Nahua (le « Nahuallatolli ») et selon ses expressions (les « Nahualtocaitl »), le tabac hallucinogène est appelé « le Guide et le Maître de toutes choses », « l’Esprit vert aux larges feuilles ». Il est, également, dénommé « Yetzintli » (le Vénérable tabac), « Xiuhpapatlantzin » (Les Vénérables Feuilles Volantes), « Xoxouhqui cihuatl » (la Femme de Couleur Vert Sombre, « Nonan, nota » (Ma mère, mon Père), « Tlazotli » (Le Précieux), « Chicnauh tlatetzotzonalli » (celui qui est frappé neuf fois), « Chicnauh tlatlamatellolli » (celui qui est déchiqueté neuf fois dans les mains), « Citlalcueye iconeuh » (le Fils de celle à la Jupe Etoilée) et « Citlalcueye ipiltzin » (l’Enfant Vénérable de celle à la Jupe Etoilée) et « Citlalcueye itlachihual » — à savoir le fils de Cihuacoatl, la Déesse de la Voie Lactée.

José de Acosta, dans son ouvrage de 1590, intitulé « Historia natural y moral de las Indias », évoque l’utilisation d’un baume/boisson, par les shamans indigènes — afin de « se transformer en sorciers et de communiquer avec le Diable », en personne. Ce baume — dénommé « Teotlacualli » signifiant « nourriture divine » — était confectionné à partir de cendres d’insectes et d’animaux venimeux (araignées, scorpions, geckos, vipères) mélangées avec beaucoup de tabac (Nicotiana rustica) et de semences moulues d’Ololiuhqui (Turbina corymbosa). [161]

La statue de Xochipelli — ou Xochipilli — qui se trouve, aujourd’hui, au Musée National d’Anthropologie de Mexico, présente la « guirlande magique » — pour emprunter une expression du Parzival de Wolfram von Eschenbach [180] des principales substances enthéogéniques utilisées dans le chamanisme des peuples méso-américains. Il s’agit des espèces suivantes : Nicotiana rustica, Turbina corymbosa/Ipomoea tricolor, Psilocybe aztecorum, Heimia salicifolia et Quararibea funebris. [190]

Selon Christian Ratsch, dans son ouvrage « The Encyclopedia of Psychoactive Plants », en page 378 :

« De nombreux shamans acquièrent leur capacité de voyager dans d’autres réalités grâce à l’aide du tabac. Ils apprennent à entrer dans “la maison du tabac”, à utiliser la fumée de tabac pour monter aux cieux et à communiquer avec les esprits de la plante du tabac — qui apparaissent souvent sous la forme de serpents. Lorsqu’ils réalisent des guérisons, les shamans soufflent, souvent, de la fumée sur le corps des patients afin de les libérer de l’emprise des esprits de la maladie ou bien de les en protéger. Pour les shamans initiés, la fumée du tabac constitue une porte vers l’autre monde, le monde des visions, le monde au-delà du temps et de l’espace ».

Chez le Peuple Kariña, au Venezuela, du jus de tabac mélangé à du jus de gingembre est déposé dans les yeux des apprentis shamans afin de leur ouvrir la vision nocturne et afin de les éveiller à la vision de l’autre monde — le monde du Nagual.

Selon Johannes Wilbert, dans son ouvrage de 1987, « Tobacco and Shamanism in South America », en page 378 :

« La relation intime existant entre le shaman et le jaguar est clairement mise en exergue dans le paradigme conceptuel et les croyances des Campa. Afin de devenir l’un de leurs jaguars-shamans, un novice doit ingérer une dose initiale de purée de tabac et apprendre le chant du tabac. Lorsque le tabac “atteint son cœur”, il reçoit une vision et rencontre l’Esprit de la vieille femme tabac auquel il demande une de ses filles. Des animaux vont, alors, lui apparaître, sous forme humaine, en prétendant être la fille-jaguar qu’il a demandée. Mais, s’il veut devenir un vrai jaguar-shaman et un guérisseur, il doit percevoir l’imposture et laisser passer tous les animaux déguisés jusqu’à ce qu’il entende un jaguar rugir dans la nuit sombre de la forêt. Il s’agit de la fille de la vieille femme qu’il doit aller rencontrer dans la forêt. Le jaguar attaque alors le novice qu’il déchiquette totalement. Si le jeune homme supporte l’épreuve sans fuir, son corps va redevenir entier et son tourmenteur jaguar va alors se transformer en une belle jeune femme ».

Traduction de Xochi.

Selon l’ouvrage de Fructuoso Irigoyen-Rascon (2015) « Tarahumara Medicine », en page 264 :

« Les Tarahumaras portent une très haute estime au tabac en tant que remède pour les morsures de serpents. Ils recommandent que tout un chacun puisse avoir, dans ses poches, du tabac — Wipa ou Wipaka. Certains affirment que les serpents à sonnettes vont pleurer, révélant ainsi leur présence, lorsqu’ils sentent le parfum du tabac. Lorsqu’un crotale mord une personne, de la fumée de tabac est, ainsi, soufflée sur la morsure. Robert Bye rapporte, également, que des feuilles de Nicotiana rustica sont utilisées en cataplasme sur les morsures d’autres animaux venimeux ».

Selon Robert Bye, dans son essai — paru en 1979, dans le Journal of Ethnopharmacology — intitulé « Hallucinogenic Plants of the Tarahumara », les Tarahumara utilisent, principalement, médicinalement, Nicotiana rustica pour soigner les maux de tête et les morsures d’animaux. Chez les Tarahumara, le tabac est considéré comme ayant des propriétés magiques et il est utilisé pour purifier les humains, les animaux et les champs. D’un point de vue magique et chamanique, le tabac est considéré comme second après « jíkuri », le Peyotl (Lophophora williamsii) et comme plus puissant que « Debuka », le Datura inoxia. [199] Les Tarahumaras fument, également, sur mode cérémoniel, l’espèce Nicotiana obtusifolia/Nicotiana trigonophylla — une espèce également fumée par le Peuple Hopi dans le sud-ouest des USA.

Les shamans Tarahumara mélangent le tabac avec du sang séché de « sope-chi » (une chauve-souris) avec la viande séchée de la « muri » (une tortue) afin de conférer des protections à l’encontre de la sorcellerie maléfique.

Les Qualités médicinales et Enthéogéniques des Rapés de Nicotiana rustica dans la Forêt Amazonienne

Tout comme pour certaines thérapies impliquant l’Ayahuasca, les divers mélanges de rapé ou bien le Yopo (Anadenanthera peregrina), le secret est, en effet, de vomir.

Si je puis amener quelques témoignages personnels. Depuis une douzaine d’années, je consomme libéralement cette plante qui fait chanter les neurones — le Cannabis — et qui les éveille aux inspirations des Muses et Dakinis — lorsqu’affinités prévalentes. Je peux témoigner avoir stoppé l’usage de la vaporisation de Cannabis par trois fois depuis 2009 — en particulier lorsque cet usage se déployait du matin jusqu’au soir, et du soir au matin ! À savoir, par deux fois, suite à des cérémonies d’Ayahuasca (accompagnées de rapé) — qui durèrent deux nuits consécutives, avec moult vomissements durant les montées de MahaKunda — et une fois à la suite d’une prise de Yopo, durant dix minutes, où je vomis pendant plusieurs heures. En ce qui me concerne, du moins, l’arrêt du Cannabis est instantané et dénué, strictement, de symptômes de décrochage.

La composition des rapés de l’Amérique du Sud varie en fonction des Tribus Amazoniennes qui les élaborent. En fait, en fonction des affinités personnelles, ou des diverses traditions chamaniques Amazoniennes, le rapé peut contenir une pléthore de substances diverses.

Par exemple, le Peuple Apurinã est réputé pour préparer des rapés, exempts de tabac, et de couleur vert pomme — et très éveilleurs. La composition de leurs rapés est restée secrète.

Quant au Peuple Huni Kui (Kaxinawá), ils utilisent, par exemple, dans leur rapé à base de tabac, des cendres de l’arbuste Murici (Byrsonima crassifolia) de la Famille des Malpighiacées ou des semences du Cumaru de Cheiro (Amburana cearensis) de la Famille des Fabacées.

Durant certaines périodes de ma vie, j’ai pu bénéficier de l’usage de rapé et je peux, également, témoigner avoir stoppé cet usage sans symptômes de décrochage malgré le fait que ces rapés soient, principalement, à base de tabac — Nicotiana rustica.

Quant au Peuple Kuntanawa, ils utilisent, par exemple, dans leur rapé à base de tabac, des plantes médicinales telles que Chamba (Campomanesia lineatifolia) de la Famille des Myrtacées, ou Anador (Dianthera pectoralis) de la Famille des Acanthacées ou encore le Tsunu (Platycyamus regnellii) de la Famille des Fabacées.

Quant au Peuple Nukini, ils confectionnent un rapé, à base de tabac, réputé pour convier des énergies féminines puissantes, car les plantes médicinales qu’il contient sont exclusivement collectées par les femmes. Ce sont le Parica (Shizolobium amazonicum) de la Famille des Fabacées, la Catinga de mulata (Tanacetum vulgare) de la Famille des Astéracées ou Anador (Dianthera pectoralis) de la Famille des Acanthacées.

L’anthropologue suédois Henry Wassén (1908-1996), dans son essai intitulé « Anthropological Survey of the Use of South American Snuffs », donne une liste très partielle de quelques espèces entrant dans la composition des plantes à priser et autres rapés — en sus du tabac. Ce sont : Nux moschata (Noix de muscade), Anadenanthera peregrina (Yopo), Anadenanthera colubrina (Yopo) Virola calophylla, Dianthera pectoralis, Chloroleucon tortum, Brugmansia candida.

Selon Wassén, d’ailleurs, le nom vernaculaire, chez le Peuple Kamsa, du Brugmansia candida signifie « l’intoxiquant du Jaguar » ou « la langue du Jaguar ».

Le célèbre ethnobotaniste de l’Université d’Harvard, Richard Evans Schultes (1915-2001), dans son essai intitulé « The Botanical Origins of South American Snuffs », décline, également, une liste d’espèces entrant dans la composition des plantes à priser et autres rapés — en sus de Nicotiana tabacum et de Nicotiana rustica. Ce sont : Theobroma subincanum (un Chocolat sauvage) , Cecropia sp., Virola calophylla, Virola calophylloidea, Virola elongata, Maquira sclerophylla, Dianthera pectoralis, Mendoncia aspera — et Erythroxylum coca (la Coca).

La botaniste et poète, Siri von Reis Althshul, a étudié les rapés Amazoniens connus sous le nom de « Vilca » ou « Wilca ». Ces rapés sont utilisés soit comme purgatif, soit comme ingrédient de la Chicha (la bière de maïs fermenté en Amérique du sud). Ils sont principalement préparés à partir des espèces Anadenanthera peregrina et Anadenanthera colubrina. Ils contiennent, également, les espèces suivantes : Banisteriopsis leiocarpa, Virola sebifera, Baccharis floribunda, Anadenanthera sp., Ipomoea sp., Calliandra calothyrsus, Leucaena guatemalensis.

Il est à noter que l’espèce Dianthera pectoralis (anciennement Justicia pectoralis) constitue l’un des composants majeurs dans ces rapés Amazoniens. Dianthera pectoralis est une plante médicinale très prisée dans les Amériques latines — en particulier par les femmes. Elle possède des propriétés sédatives, broncho-dilatatrices et anti-inflammatoires. Elle est, ainsi, utilisée pour traiter les problèmes respiratoires, l’asthme, les douleurs menstruelles, le diabète, les anxiétés, les symptômes de la ménopause, les problèmes de la prostate. Elle possède, également, des propriétés antibactériennes (à l’encontre de Acinetobacter baumannii et Klebsiella pneumoniae) et des propriétés insecticides (à l’encontre du moustique Aedes aegypti).

Une étude intitulée « COVID-19 : Is There Evidence for the Use of Herbal Medicines as Adjuvant Symptomatic Therapy? » [191] publiée, en août 2020, dans la revue Frontiers in Pharmacology — propose une palette de Plantes médicinales maîtresses pour tous ceux qui préfèrent les remèdes de la Nature afin de se soigner des symptômes des grippes, grippettes, et autres Covidettes, incluant Dianthera pectoralis… en sus de Sambucus nigra (Sureau), Althea officinalis (Guimauve), Glycyrrhiza glabra (Réglisse), Zingiber officinale (Gingembre), Commiphora molmol (Myrrhe), Pelargonium sidoides, Echinacea angustifolia, etc..

Je peux témoigner de mon utilisation, depuis plusieurs années, des racines de Pelargonium sidoides dénommé « Umckaloabo » [200] qui est originaire d’Afrique du Sud et que j’ai cultivée dans mon jardin dans le sud désertique de l’Oregon. C’est une plante souveraine dans le traitement de toutes les affections respiratoires. Cette plante médicinale maîtresse fut introduite en Europe, vers la fin du 19e siècle, par un mécanicien anglais Charles Henry Stevens qui, en 1897, fut guéri de sa tuberculose, lors d’un voyage en Afrique du Sud, par un guérisseur Zulu. Subséquemment, il commercialisa ce remède qu’il dénomma « Stevens’ Consumption Cure » et qui devint très réputé pour soigner la Tuberculose. [197] Le médecin français, Adrien Séchehaye, soigna 800 patients de la Tuberculose grâce à ce remède entre 1920 et 1930. En 1929, il publia un ouvrage intitulé « Le traitement de la tuberculose pulmonaire et chirurgicale par l’Umckaloabo ». Pelargonium sidoides est une plante médicinale interdite en France, par la Mafia Pharmacratique, mais elle est autorisée en Allemagne. [193]

Nicotiana tabacum

Émergence de Nicotiana tabacum

Nicotiana tabacum fait partie de la section « Nicotiana » au sein du genre Nicotiana. Ses fleurs sont de couleur rose/magenta ou, rarement, de couleur blanche. En fonction des variétés, la taille de la plante peut varier de 50 cm à plus de 2 mètres. En fonction des variétés, la taille des feuilles peut, quasiment, atteindre 90 cm de longueur.

J’ai du Bon tabac dans ma Tabatière — qui chez les Peuples amérindiens s’appelle « la Demeure du tabac ».

L’origine du tabac cultivé — à savoir de Nicotiana tabacum — est auréolée de profonds mystères : les néo-darwinistes en avalent leur chapeau de prestidigitateurs d’Évolution aléatoire, aveugle, hasardée, inconsciente et non intentionnée.

Les deux principales espèces de Tabacs cultivés commercialement (Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica) ainsi que plusieurs autres espèces sont des hybrides amphidiploïdes (allotétraploïdes) — à savoir qu’ils possèdent un nombre de chromosomes égal à la somme des nombres chromosomiques de leurs parents.

En effet, si certains historiens font remonter l’origine de Nicotiana tabacum à 6000/10000 années, les phylogénéticiens estiment que « le processus de spéciation » de Nicotiana tabacum, à savoir son arrivée au cœur de la Biosphère Gaïenne, remonterait à une période beaucoup plus lointaine — mais à moins d’un million d’années, nonobstant !

En fait, l’événement de polyploïdisation — si l’on peut se permettre l’usage de termes quasi imprononçables — selon l’horloge moléculaire d’un temps linéaire très putatif, se serait manifesté il y a environ 200 000 à 600 000 années pour ce qui concerne les espèces amphidiploïdes Nicotiana rustica, Nicotiana tabacum et Nicotiana arentsii. [179] Quant à Nicotiana arentsii, cette espèce serait issue d’une hybridation impliquant Nicotiana wigandioides et Nicotiana undulata. [177] [178]

Selon cette même horloge moléculaire, la section Suaveolentes — dissidente, car Australasienne — aurait bénéficié d’un tel événement de polyploïdisation, il y a environ 5 à 10 millions d’années.

Ces phylogénéticiens (dont Jack Okamuro et Robert Goldberg, en 1985) considèrent, ainsi, que Nicotiana tabacum serait le fruit d’une hybridation entre, d’une part, Nicotiana sylvestris et d’autre part, Nicotiana tomentosiformis ou Nicotiana otophora — ou leur ancêtre commun ou un hybride de ces deux espèces appartenant à la Section Tomentosae. [21]

Au risque de sombrer dans la mythologie moléculaire, certains chercheurs ont même stipulé que dans le génome du tabac cultivé, Nicotiana sylvestris serait présent à hauteur de 40,3 % et Nicotiana tomentosiformis serait présent à hauteur de 59,7 %. [144] Qui plus est, Nicotiana sylvestris serait l’espèce « maternelle » et Nicotiana tomentosiformis serait l’espèce « paternelle ». Les Botanistes n’ont pas encore subi le formatage vertueux du nouveau langage inclusif.

Ainsi, selon le phylogénéticien Lewis Ramsey, de l’Université de Caroline Du Nord :

« Les accessions courantes des espèces génitrices probables de Nicotiana tabacum accumulent de la nornicotine, au lieu de la nicotine, en tant qu’alcaloïde majeur dans leurs feuilles sénescentes. Cette accumulation est le fruit d’un processus de conversion biochimique contrôlé, largement, par un seul gène dominant — qui est présent dans chacun des génomes des ancêtres de Nicotiana tabacum. De plus, les amphidiploïdes synthétiques — Nicotiana sylvestris x Nicotiana tomentosiformis ainsi que Nicotiana sylvestris x Nicotiana otophora — convertissent, également, la nornicotine en nicotine. Ainsi, les populations initiales de Nicotiana tabacum doivent avoir, aussi, probablement, accumulé de fortes teneurs en nornicotine. Cependant, quasiment toutes les accessions de Nicotiana tabacum collectionnées, de par le monde, dans les décennies 1930 et 1940, accumulent la nicotine en tant qu’alcaloïde majeur. Il est, donc, tentant de spéculer que des Indigènes, dans le passé, firent preuve de discrimination en sélectionnant des populations de Nicotiana tabacum chez lesquelles le processus physiologique de conversion de la nornicotine a été discontinué au niveau du contrôle génétique ». [15]

Traduction et soulignement de Xochi.

Doit-on comprendre que le phylogénéticien Lewis Ramsey soit tenté de suggérer que certains individus, des Peuples Premiers de l’Amérique latine, auraient eu la capacité de discriminer en repérant le gène dominant contrôlant la conversion de la nornicotine en nicotine chez les ancêtres putatifs du tabac cultivé ?

Par quel moyen ? De par la même capacité visionnaire avec laquelle les Ayahuasqueros affirment pouvoir observer — grâce à l’Ayahuasca — le niveau biomoléculaire des plantes médicinales au cœur de leurs forêts tropicales de l’Amazonie ? Et quelle est l’amplitude de temps ancien évoqué ? S’agit-il d’Indigènes Tabaqueros vivant il y a des milliers d’années, des dizaines de milliers d’années… ou bien quelques millions d’années ?

Au sujet de la « domestication » du tabac… puis-je réitérer ce que j’évoquais, en 2019, dans mon Canto en hommage à Maurice Chaudière : [22] Au-delà des processus de co-apprivoisement de l’agri/culture, qu’en est-il, réellement, des origines de toutes les espèces alimentaires domestiquées ? En effet, aujourd’hui, personne ne connaît, véritablement, l’ancêtre du maïs, ou, du moins, cette passation de pouvoir — miraculeusement invoquée par les phylogénéticiens — entre les genres botaniques Teosinte et Zea ; aujourd’hui, personne ne peut, encore, expliquer comment la domestication, prétendument humaine, a généré, d’une carotte sauvage, la carotte de Colmar ou celle de Guérande. Car si nous savions l’expliquer, pourquoi ne pourrions-nous, donc, pas le re/susciter ?

De fait, les théories officielles concernant les origines de l’agriculture, et de l’élevage, sont tout aussi farfelues que toutes les autres fadaises issues de la même hallucination collective sur modes néo-darwinistes. Il en est de l’oca, du maïs ou de la carotte — et de toutes les espèces alimentaires cultivées par les animaux humains — comme de la biodiversité de l’Explosion cambrienne : les ancêtres font défaut ou les phases intermédiaires sont inexistantes.

Se pourrait-il, donc, que le tabac cultivé ait « émergé », un jour — sous forme d’explosion — tout comme ont émergé, un jour, les Baleines, les Tortues, les Trilobites ? Se pourrait-il, donc, que l’Explosion du tabac cultivé soit à l’image de l’Explosion cambrienne, de l’Explosion d’Avallon, de l’Explosion des Angiospermes, de l’Explosion des Trilobites ?… ainsi que je l’ai, extensivement, évoqué dans mon Canto de 67 pages : « L’Hallucination Collective Néo-Darwiniste dans l’Oeil du Cyclone de la “Dé/Sélection Gaïenne” — au Plaisir de la Survie des Peuples ». [108]

Se pourrait-il, donc, que le tabac cultivé soit le sujet d’un « Dessein Intelligent et Ingénieux » ? Et pour quels motifs si ce ne sont le bien-être, la médecine et les états de transe visionnaire ?

D’ailleurs, certains chercheurs grognons émettent des doutes quant au fait que les complexes de remèdes des Peuples amazoniens soient « traditionnels » alors que, par exemple, ils mélangent de la Noix de muscade (originaire d’Indonésie) avec du tabac ou d’autres plantes médicinales ou enthéogéniques. Rappelons, donc, que l’Université de Cambridge, en décembre 2016, a communiqué sur la publication des recherches officielles d’archéologues de l’Inde qui affirment qu’au moins 85 espèces agricoles, originaires des Amériques, sont cultivées en Inde depuis une période antérieure au 8e siècle. [201]

Il est assez logique, et fertile, d’imaginer que si 85 espèces agricoles sont parvenues des Amériques en Inde et en Asie, il y a deux ou trois mille années, il serait strictement étonnant que des espèces asiatiques n’aient pas été apportées dans les Amériques — durant les mêmes voyages transocéaniques par bateaux ou durant un passage, hypothétique, du Détroit de Béring par des peuples eurasiatiques qui profitaient d’un moment d’accalmie et de réchauffement planétaire naturel et non anthropique.

Ce processus s’appelle « l’échange » et il constitue le fondement du mutualisme qui caractérise les relations humaines — ainsi que tout le tissu de Vie de la Biosphère.

Ainsi, aujourd’hui, qui pourrait affirmer depuis quand le cannabis asiatique a été cultivé au Mexique ou en Colombie ? D’autant plus qu’il est très clair que les premiers explorateurs ont affirmé que les Peuples de l’actuel Canada, par exemple, le cultivaient au moins pour des propos de tissage et de confection de vêtements — bien avant l’arrivée des premiers colons au 16e siècle. [202]

De plus, quid des révélations de l’historien et ethnologue, William Henry Holmes (1846 -1933), du Smithsonian Institute, concernant sa découverte de Cannabis datant de plus de deux millénaires en Amérique du Nord ? En effet, en 1891, William Henry Holmes, dans ses études de l’art textile préhistorique à l’est des USA, découvrit des centaines de pipes en argile, au Death Mask Mound des Bâtisseurs de Tumulus de la dénommée Culture Hopewell — dans l’actuel Ohio. Ces pipes contenaient des vestiges de Cannabis et étaient enveloppées dans des tissus de chanvre. Elles furent datées à — 200/ — 500 ans avant EC. [205] [206]

De plus quid de l’Optimum climatique médiéval — à savoir le Réchauffement atmosphérique non anthropique, de l’an 900 à l’an 1300 — lorsque les Vikings étaient les animateurs de l’Europe du Nord sur des mers glaciales… dénuées de glaces ? Quid de leur « découverte » de l’Amérique du Nord vers les années 950/1000 ? Faut-il rappeler que leurs voiles et leurs cordages étaient confectionnés avec du Cannabis/Chanvre ?

De plus, pour surfer sur la vague des voyages navals intercontinentaux, et des échanges de plantes médicinales ou agricoles maîtresses, quid de la découverte de Coca (Erythroxylum coca) et de tabac dans des momies égyptiennes datant de milliers d’années ? [236]

Aux origines historiques du tabac médicinal

C’est le 15 octobre 1492 que Christophe Colomb — le navigateur et grand fabulateur devant l’Éternel — découvrit non pas l’Amérique, mais l’existence du tabac lorsqu’un canoë passa, près de son navire, transportant des feuilles de cette espèce alors inconnue en Europe.

La découverte de l’Amérique par Christophe Colomb est une gigantesque farce — au même titre que le Coque/Vide19, que le Réchauffement atmosphérique anthropique au dioxyde de carbone… ou que l’histoire officielle des trois dernières guerres franco-allemandes. C’est, en effet, durant le Réchauffement atmosphérique naturel, et non anthropique, de l’Époque médiévale (entre 900 et 1300) que les Vikings arrivèrent sur la côte est de l’Amérique du Nord.

Un peu plus tard, en novembre 1492, deux marins de son équipage — Luis de Torrès et Rodrigo de Jerez — observèrent que les Indigènes, de ce qui est maintenant l’île de Cuba, transportaient des torches brûlantes, contenant du tabac, pour chasser les maladies et la fatigue :

« Nous observâmes avec inquiétude ce qui nous a semblé être un sacrifice rituel par le feu, car nombre de ces indigènes portaient à leur bouche des tubes ou des cylindres se consumant à leur extrémité et ils les suçaient, des tubes à travers lesquels ils aspiraient de la fumée, et de leur apparent confort nous en déduisons qu’il doit s’agir d’un rituel important dont ils semblent éprouver une satisfaction des plus grandes. Nous vîmes même d’ailleurs ces indigènes s’offrir les uns aux autres ces tubes étranges et les allumer ».

Rodrigo de Jerez, de retour dans son village en Espagne, Ayamonte, pratiqua, lui-même, la coutume de fumer le tabac. Il fut alors enfermé, dans les prisons de la Sainte Inquisition, pour péché de sorcellerie (à savoir, pour exhalation diabolique de fumée par la bouche), pendant sept années.

À cette époque, le tabac était dénommé, dans divers langages, « quauhyetl », « petun », « betum », « cogioba », « cohobba », « picietl », « yietl »… et il était fumé avec des pipes dénommées « tabaco » ou « tavaco ».

Le terme « petun » est, d’ailleurs, à l’origine du nom du genre « Petunia » — dans la même Famille des Solanacées — car le tabac est dénommé « petun » et « petuma » en Tupi et « peti » en Guarani. [12] Les Pétunias sont, également, des espèces possédant des propriétés médicinales — entre autres, de par la présence de peptides antimicrobiens. [10]

Les explorateurs Pedro Alonso Niño, Cristóbal de la Guerra et Amerigo Vespucci évoquèrent, aux Caraïbes et au Venezuela, vers 1500, l’usage du tabac — sans doute mélangé avec de la chaux ou de la craie — sous forme d’une poudre pour se nettoyer les dents.

Cette pratique perdure en Inde : la poudre dénommée « Mishri » ou « Masheri » contient du tabac et est utilisée pour l’hygiène dentaire. De plus, en Inde, de nombreux dentifrices (dant manjan) contiennent du tabac. [13] Chez les femmes, la prise de tabac est sous la forme de poudre de dentifrice pour 41 % d’entre elles. Chez les hommes, la prise de tabac est sous la forme de Chaini Khaini (poudre de tabac humide dénommée « snus ») pour 57 % d’entre eux et sous la forme de poudre de dentifrice, pour 8 % d’entre eux. [19] Ces dentifrices au tabac, ainsi que le Chaini Khaini contiennent, généralement, de très hauts niveaux de nicotine et de nitrosamines. [9]

Le taux de cancer de la cavité buccale, en Inde, est l’un des plus élevés au monde. Dans ce pays, 65 % des cancers, chez les hommes, et 33 % des cancers, chez les femmes, seraient corrélés à l’usage du tabac. La question se pose, une nouvelle fois, de savoir si l’incidence du tabac quant à l’émergence de cancers (si tant est que certaines hypothèses soient valides) serait identique si le tabac était cultivé selon des méthodes totalement respectueuses de l’environnement et de la santé humaine — et si le tabac n’était pas mélangé à de multiples additifs.

C’est, également, vers 1500, que le concept de tabac, comme panacée universelle, commença à prévaloir. L’explorateur portugais Pedro Alvarez Cabral rapporta l’usage du tabac au Brésil pour soigner les polypes, les abcès, les ulcères, les fistules, et de nombreuses autres pathologies.

À l’époque, le tabac était qualifié de « Remède de Dieu » et de « Plante Sacrée ».

Vers 1523/1524, lorsque l’explorateur italien Giovanni da Verrazano passa deux semaines, dans la baie de Narragansett (dans le présent Rhode Island), il commenta l’usage thérapeutique du tabac au roi François 1er, son sponsor : « Les Indiens vivent une longue vie, ils sont rarement malades et lorsqu’ils souffrent d’une blessure, ils se la soignent par le feu ».

En 1934, le chirurgien mexicain, Fernando Ocaranza Carmona (1876-1965) résuma les propriétés médicinales du tabac — dans le Mexique d’avant 1519 — comme étant narcotiques, analgésiques, émollientes et antidiarrhéiques. Il précisa, également, que les feuilles de tabac, en application externe, étaient utilisées pour soigner les douleurs, les blessures et les brûlures.

En 1529, le missionnaire espagnol Bernardino de Sahagún arriva au Mexique et commença à collecter des informations, auprès de quatre médecins nahuas, de la région de Tilaltelulco, sur l’usage du tabac médicinal — qu’il nomma « Picietl » et « Yietl ». Il rapporta que le fait de respirer le parfum de feuilles vertes et fraîches de tabac permettait de soulager les maux de tête persistants et que des feuilles, ou de la poudre, appliquées dans la bouche soignaient les cathares et les refroidissements.

C’est en 1535 que le terme « tabaco » apparut, pour la première fois imprimé, dans l’ouvrage « La Historia general de las Indias », de Gonzalo Fernandez de Oviedo — qui y indiqua, également, que les Espagnols commençaient à avoir recours au tabac pour traiter leur syphilis.

Dans le récit de son second voyage intitulé « Bref récit et succincte narration de la navigation faite en 1535 et 1536 par le capitaine Jacques Cartier aux îles de Canada, Hochelaga, Saguenay et autres » [40], Jacques Cartier y décrit comment les Indigènes fumaient du tabac dans des pipes pour se garder en bonne santé et au chaud. Cartier précisa que jamais les Indigènes ne se séparaient de leur tabac, ou de leur pipe, en voyage. Cet ouvrage fut, ainsi, le premier récit imprimé rapportant l’usage — dans les Amériques — de la pipe médicinale pour inhaler du tabac.

C’est également vers cette époque que l’ouvrage de Bartolomé de las Casas (1484-1566) intitulé « Historia de las Indias » fut rédigé, à savoir entre entre 1527 et 1559 — et il ne fut publié, pour la première fois, qu’en 1875 en Espagne. Bartolomé de las Casas arriva en Amérique en 1502 et consacra sa vie à défendre les Indigènes à l’encontre de leur extermination religieuse. Voici ce qu’il écrivit au sujet du tabac dans son ouvrage :

« Ce sont des herbes sèches, enveloppées dans une certaine feuille, sèche aussi, en forme de ces pétards en papier que font les garçons à la Pentecôte. Allumés par un bout ou par l’autre, ils le sucent ou l’aspirent ou reçoivent avec leur respiration vers l’intérieur cette fumée, dont ils s’endorment la chair et s’enivrent presque. Ainsi ils disent qu’ils ne sentent pas la fatigue. Ces pétards, ou n’importe comment que nous les appelions, ils les nomment tabacs ».

L’historien espagnol, Antonio de Herrera y Tordisillas, vécut dans la région de Tabasco, au Mexique, de 1601 à 1605, et écrivit au sujet du tabac :

« Dans ce pays, le tabac soigne les douleurs provoquées par les refroidissements ; lorsqu’il est fumé, il est bénéfique à l’encontre des refroidissements, de la toux et de l’asthme ; les Indiens et les Noirs l’utilisent en poudre, dans leur bouche, afin de s’endormir et de ne ressentir aucune douleur ».

Entre 1537 et 1539, ce furent 14 ouvrages, publiés en Europe (et un au Mexique), qui mentionnèrent l’usage médicinal du tabac. Ils furent rédigés en huit langages par des explorateurs, des historiens, des médecins, des missionnaires et des botanistes. Les auteurs mentionnèrent, alors, 19 pathologies soignées par le tabac médicinal.

C’est à cette époque que l’un de ces auteurs, jésuite de profession, affirma, même, que le tabac était le Remède de Dieu ! La Sainte Inquisition arrêta, alors, de persécuter les fumeurs de tabac et continua de vaquer à ses occupations et persécutions quotidiennes : à savoir, le massacre des sages-femmes, des guérisseuses, des thérapeutes, des sorciers et des sorcières, des shamans… et autres dissidents et hérétiques. La Sainte Inquisition retourna vers ses fumées privilégiées émanant des bûchers de la Rédemption.

Vers 1560, Jean Nicot, l’ambassadeur de France au Portugal, découvrit le tabac et en fit pousser dans son jardin de l’ambassade. L’un de ses serviteurs souffrait d’un furoncle — un Noli-me-tangere — sur le visage qui disparut intégralement lorsqu’il lui conseilla d’appliquer du jus de tabac, durant une dizaine de jours. Il guérit, par le même processus, en une dizaine de jours, le père de l’un de ses serviteurs qui souffrait, depuis deux années, d’une jambe totalement ulcérée. Il soigna, de même, une femme qui souffrait d’une teigne lui couvrant le visage. Enthousiasmé par ces guérisons, il envoya des graines de tabac à la cour royale française — à Catherine de Médicis qui souffrait de migraines chroniques.

En fait, dès 1507, un ouvrage en Latin, qui portait le titre « Cosmographiae introductio », fut imprimé — à Saint-Dié dans les Vosges — par le chanoine Vautrin Lud. Cet ouvrage présentait les lettres d’Amerigo Vespucci qui contenaient ses observations sur les pratiques de consommation de tabac qu’il avait observées durant ces quatre voyages dans les Amériques. Cosmographiae introductio fut publié en préambule du planisphère de Martin Waldsee Müller (le cartographe du Gymnasium Vosagense) qui proposa, pour la première fois, le nom « Ameriga » — en hommage à Amerigo Vespucci — pour le continent colonisé par les marchands européens, et persécuté par les monothéistes, sous la houlette de Christophe Colomb.

Voici ce que Jean Nicot écrivit au Cardinal de Lorraine, son protecteur :

« J’ai recouvré d’une herbe d’Inde de merveilleuse et expérimentée propriété contre le noli me tangere [dermatose prurigineuse qu’il ne fallait pas gratter] et les fistules déplorées comme irrémédiables par les médecins et de prompt et singulier remède aux nausées. Sitôt qu’elle aura donné sa graine, j’en enverrai à votre jardinier et de la plante même dedans un baril avec une introduction pour la replanter et entretenir ».

Sa générosité, dans la distribution de semences de tabac, lui valut la réputation « d’Ambassadeur du tabac ». Il est, ainsi, réputé comme ayant introduit le tabac en France — qu’il nomma « Nicotiane », dans son ouvrage « Commentaires de la Langue française ».

C’est pour rendre hommage à Jean Nicot que le genre botanique Nicotiana a été ainsi nommé par un médecin et botaniste Allemand, Adam Lonitzer en 1582 — dans son ouvrage « Kraüterbuch ». C’est le botaniste français, Jacques D’Aléchamps, qui nomma cette plante Nicotiana tabacum, en 1586, dans son ouvrage « Histoire Générale des Plantes » — et qui en fit une ample promotion, car il le considérait comme une panacée universelle.

En vérité, il semblerait que celui qui introduisit le tabac en France fut l’explorateur et moine Franciscain, André Thevet, qui écrivit, en 1558, dans son ouvrage « Singularités de la France Antarctique » : « Autre singularité d’une herbe, qu’ils nomment en leur langue Petun, laquelle ils portent ordinairement avec eux, pource qu’ils l’estiment merveilleusement profitable à plusieurs choses. Elle ressemble à notre buglosse. Or ils cueillent songneusement ceste herbe, et la font seicher à l’ombre dans leur petites cabannes. La maniere d’en user est telle. Ils l’enveloppent, estant seiche, quelque quantité de ceste herbe en une fueille de palmier, qui est fort grande, et la rollent comme de la longueur d’une chandelle, puis mettent le feu par un bout, et en reçoivent la fumée par le nez, et par la bouche. Elle est fort salubre, disent ils, pour faire distiller et consumer les humeurs superflues du cerveau. Davantage prise en cette façon, fait passer la faim, et la soif pour quelque temps. Parquoy ils en usent ordinairement, mesmes quand ils tiennent quelque propos entre eux, ils tirent ceste fumée, et puis parlent : ce qu’ils font coustumierement et successivement l’un apres l’autre en guerre, ou elle se trouve tres commode. Les femmes n’en usent aucunement. Vray est, que si lon prend trop de ceste fumée ou parfun, elle enteste et enivre, comme le fumet d’un fort vin ».

André Thevet nomma le tabac « Herbe angoumoisine » — du nom de sa ville natale — et n’apprécia absolument pas que que le tabac fût nommé en hommage à Jean Nicot : « Depuis un qidam, qui ne fit jamais le voyage, quelque dix ans après que je fus de retour de ce pays, lui donna son nom ». À titre de consolation posthume, un siècle plus tard, Carl von Linné nomma une espèce d’Apocynacée en son honneur : Thevetia ahouai.

La première édition, de 1564, de l’ouvrage « L’Agriculture et Maison Rustique », de Charles Estienne, évoqua le tabac, mais de façon incorrecte. Il fallut attendre son édition de 1570 — rédigée avec son beau-fils, le médecin Jean Liébault — pour que le tabac soit présenté adéquatement avec ses lettres de noblesse médicinale.

Cet ouvrage donna des conseils et des recettes thérapeutiques quant à l’usage du tabac et des diverses pathologies qu’il peut traiter : ulcères, teigne, doigts coupés, scrofules, asthme, furoncles, blessures, aphtes…

Entre 1586 et 1600, ce furent 38 ouvrages qui furent publiés décrivant les propriétés médicinales du tabac — dont trois ouvrages rédigés exclusivement à propos de cette espèce.

Dans ces ouvrages, ce furent 71 pathologies qui furent évoquées comme traitables par le tabac.

En 1588, le célèbre chirurgien anglais, William Clowes, publia son ouvrage intitulé « A prooued practise for all young chirurgians, concerning burnings with Gunpowder, and woundes made with Gunshot, Sword, Habbard, Pyke, Launce, or such other. » Il y décrivit plusieurs onguents, à base de tabac, dont l’un de sa propre invention. L’année suivante, un autre chirurgien anglais, John Banester, publia de nombreuses recettes (onguents, gargarismes, décoctions), à base de tabac, dans son ouvrage « An Antidotarie Chyrurgical ».

Le premier ouvrage rédigé, en Anglais, intégralement sur le thème du tabac, le fut, en 1595, par Anthony Chute : « Tabaco ». On y trouve la première représentation graphique d’un homme fumant une pipe de tabac.

C’est en 1597 que le célèbre botaniste anglais, John Gerard (1545-1612), publie son ouvrage « The Herbal » — qui constitue, en fait, une adaptation de l’œuvre du médecin et botaniste malinois Rembert Dodoens (1517-1585). C’est dans cet ouvrage que John Gerard commence à émettre des doutes, et des conseils de précaution, sur l’usage inconsidéré du tabac — et sur son impact potentiellement néfaste sur le cerveau et sur le foie.

À partir du tournant du siècle et de la publication, en juin 1601, d’un ouvrage antitabac intitulé « Work for chimny-sweepers/A Warning for Tabacconists » [29] — qui fut rédigé par un médecin anonyme, Philaretes — une controverse éclata à Londres au sujet de l’usage thérapeutique du tabac. Elle dura jusqu’en 1665 — avec des répercussions dans toute l’Europe. Durant cette période, ce furent 26 ouvrages qui furent publiés, sur la place de Londres même — par une quinzaine de médecins, des poètes, un juge et, même, le Roi Jacques Ier Stuart — au sujet des vertus thérapeutiques, ou des dangers pour la santé, du tabac.

C’est l’ouvrage publié par le Roi Jacques Ier, en 1604, « A Counterblaste to Tobacco », qui fut principalement responsable de la polémique entourant le tabac médicinal.

Parmi ces 26 ouvrages, ceux qui promouvaient le tabac comme plante médicinale maîtresse déclinèrent 179 pathologies traitables par cette plante.

En fait, comme le précise Marc Kirsch – qui reprend les exposés de Peter Mancall, en 2004, dans « Tales tobacco told in sixteenth-century Europe » – dans son essai, de 2010, intitulé « Le tabac. Genèse d’une Épidémie » :

« Peter Mancall montre comment la diffusion du tabac coïncide avec celle du livre imprimé, qui a joué un rôle clé pour faciliter l’implantation du tabac en Europe, répandant les informations et relayant les débats concernant les plantes découvertes en Amérique et les vertus qu’on leur prêtait… L’histoire du livre raconte comment le tabac a dû franchir un obstacle culturel pour s’imposer : à la différence d’autres ressources naturelles déjà connues ou plus facilement assimilables (or ou plantes alimentaires), il lui a fallu perdre ses connotations de spiritualité païenne, dans une Europe obsédée par le démon et la sorcellerie, pour que la connotation médicale, désacralisée et coupée du contexte spirituel, le rende culturellement acceptable. D’où des débats nombreux et animés entre propagandistes et détracteurs d’une plante utilisée dans leurs sombres rituels par des sauvages à peine humains, nus et cannibales, qu’il fallait se garder d’imiter ». [30]

Entre 1492 et 1860, ce sont 254 pathologies qui furent évoquées comme traitables par le tabac. Elles sont déclinées, par ordre alphabétique, sur trois pages, dans l’excellent essai rédigé, en 1967, par Grace Stewart, et intitulé « A History of the Medical Use of Tobacco. 1492-1860. » [24]

Usages médicinaux et chamaniques traditionnels de Nicotiana tabacum

Aujourd’hui, selon l’ouvrage « Medical Ethnobiology of the Highland Maya of Chiapas. Mexico », le tabac, Nicotiana tabacum, chez les Mayas Tzeltal et Tzotzil, constitue le remède suprême pour toutes les douleurs abdominales.

Chez les Mayas Tzeltal, les remèdes secondaires, pour cette pathologie, sont pourvus par les espèces suivantes : Lantana camara, Ocimum selloi, Tagetes lucida et Ageratina ligustrina. Chez les Mayas Tzotzil, ce sont : Tithonia diversifolia, Stevia ovata, Baccharis vaccinoides et Smallanthus maculata.

Les Mayas Tzeltal et Tzotzil utilisent, également, le tabac pour soigner les diarrhées sanglantes — en compagnie d’autres plantes telles que Ruta graveolens (Rue), Psidium guajava (Goyavier), Solanum lanceolatum, Equisetum hymale (une Prêle), Acaciella angustissima et Baccharis trinervis.

Chez de nombreux groupes Mayas du Chiapas et du Guatemala, le tabac est dénommé « May » — ou « Noholkik’uts ». Il est, également, dénommé « Hunac Ah Kinam », le Grand Seigneur des Maladies. Il s’agit, alors, de Nicotiana tabacum ou bien de Nicotiana rustica.

Selon l’ouvrage « Plantes médicinales des Mayas K’iché du Guatemala », de l’ethnologue français, Jean-Pierre Nicolas, le tabac constitue, aujourd’hui encore, une Plante médicinale maîtresse chez les Mayas K’iché. Ce peuple l’utilise, en application externe ou en ingestion, pour soigner les sinusites, les varices, les maux de gorge, la variole, les herpès ; pour éliminer les poux ; pour soutenir la femme durant l’accouchement ; comme purgatif ; pour éliminer la rouille des feuilles du blé (Puccinia recondita) ; pour se débarrasser du fungus Aspergillus fumigatus qui est responsable d’infections sévères chez les humains.

et, bien sûr, comme médecine purificatrice chamanique, pour gérer les « sustos » et le « mal de ojo. »

Voici ce que rapporte l’historienne et ethnologue, Mercedes de la Garza, dans son ouvrage « Sueño y alucinación en el mundo Nahuatl y Maya » :

« Le tabac (appelé “May” par plusieurs groupes du Chiapas, et du Guatemala, et “K’uts” par las Mayas Yucatèques), principalement, Nicotiana rustica, est peut-être la plante sacrée la plus importante dans le rituel et dans la vie quotidienne des groupes méso-américains ; il est une partie essentielle de l’attirail des shamanes et, presque toujours, il apparaît parmi les offrandes des dieux ; il combat les animaux mauvais, comme les serpents et les scorpions ; il est le médicament miraculeux qui guérit de nombreux maux et, en outre, qui aide et accompagne l’homme, lui donnant la force et protection dans ses voyages et dans les travaux de la vie quotidienne…

Ainsi, le tabac, ou May, aidait et protégeait l’homme, en même temps qu’il lui ouvrait les chemins des réalités sacrées, c’est-à-dire qu’il favorisait la transe extatique. Mais, en outre, le tabac était une manière de panacée qui soignait de multiples maladies ; aussi était-il la plante par excellence des shamanes, dont la fonction principale semble avoir été le traitement de maux divers, spécialement ceux de caractère magique. Parmi les propriétés curatives du tabac, nous pouvons signaler les suivantes : appliqué sur les jambes, comme onguent, il allégeait la fatigue ; il guérissait les piqûres de vipères et autres bestioles venimeuses ; il apaisait les douleurs et supprimait les enflures. Il guérissait, en outre, des frissons, fièvres et convulsions, maladies des yeux, dérangements intestinaux et nerveux, maladies de la peau, problèmes urinaires…

Dans le Ritual de la Bacabes, il est fait mention du tabac dans les traitements de diverses maladies : “frénésie de guacamya” (engourdissement), “frénésie errante” (fièvres intenses), “transe érotique” (fièvre, parler incohérent, folie). Ce sont les maladies qui, en Maya, sont nommées “tancas”.

Dans d’autres sources, il est dit qu’il soigne, de même, plusieurs sortes de fièvres, rôti dans la cendre. Bu avec du “Chacá” (arbre résineux dont le Diccionario de Motul signale divers usages curatifs), du piment et du miel, il combat la variole. Frotté sur le ventre, il expulse les parasites intestinaux. Bu avec du “Chacá” (Bursera simaruba), il soigne “les vers des dents”. Dans le “massage pour le placenta”, on récite une longue conjuration où on le compare au pénis qui pénètre dans les entrailles de Itzamcab, déité de la Terre, et on l’appelle Hunac Ah Kinam, le “Grand Seigneur des Maladies”. Dans le texte de guérisons des brûlures par le feu, il est fait mention d’une déité appelée Ix Muk Yak Kutz, “Celle qui suce le tabac”, nom que Thompson traduit par “Dame qui renforce le tabac”, l’identifiant à la chaux ».

Pages 132/133. Traduction, en 1990, des Éditions Trédaniel.

Selon le fantastique ouvrage, en page 242, de Dennis Breedlove et de Robert Laughlin, « The Flowering of Man. A Tzotzil Botany of Zinacantan » – édité par le Smithsonian Institute et dont le sujet est l’étude des Plantes médicinales chez les Mayas Tzotzil :

« Comme remède à une douleur dans la jambe ou dans le pied induite par un mauvais esprit (poslom), une saignée suivie d’un massage du membre avec un mélange composé de tabac, d’ail et de l’urine d’une femme qui est ensuite appliqué avec un morceau de tissu. Plus simplement, le membre peut être bandé avec des feuilles de tabac, qui ont été séchées sur le feu, ou massé avec un mélange de tabac et de camphre. Les feuilles séchées sont, également, utilisées pour les fractures d’os. Le tabac et le camphre peuvent être utilisés pour la gangrène (mos) et appliqués pour éliminer la gale. La potion “chaude”, constituée de tabac, d’ail et d’urine de femme, peut être utilisée pour soigner la constipation ou la rétention d’urine (makel). Pour l’urination douloureuse, le tabac peut être mélangé avec de l’alcool de canne à sucre et consommé.

dans ces histoires, et dans les discours de la vie quotidienne, est mise en exergue la puissance du tabac pour stupéfier, paralyser et aveugler un adversaire. Pour chasser un vent fort de son champ de maïs, le fermier peut cracher du tabac et de l’alcool de canne à sucre ou bien, encore, émietter du tabac sur le sol. Les shamans enterrent du tabac à chiquer à l’endroit même où une personne a souffert d’une perte de l’âme — afin d’incapaciter le Seigneur de la Terre. Ils crachent, également, du jus de tabac sur le sol pour chasser les sorcières et ils enduisent le corps du patient avec du tabac au moment de dormir… Une personne qui est poursuivie par un arc-en-ciel peut se protéger en répandant du tabac sur le sol. Si elle rencontre un serpent sur son chemin, il doit lui cracher du jus de tabac. Afin de protéger son champ de maïs des ratons laveurs, il doit y répandre, autour, du tabac er de l’ail. »

Traduction de Xochi.

Dennis Breedlove est un botaniste réputé et spécialiste de la flore du Chiapas au Mexique. C’est également un botaniste découvreur d’espèces botaniques. J’ai eu, ainsi, le plaisir d’aller crapahuter dans les montagnes au-dessus du Lac Isabella, en Californie, à 2500 mètres d’altitude (avec mon vieux camping-car de 10 mètres de longueur !), près du Piute Peak, afin d’aller photographier la rarissime espèce de Sarrazin sauvage, que Dennis Breedlove découvrit — Eriogonum breedlovei sp. breedlovei. [194]

Selon l’ouvrage « Plants of the Peten Itza’ Maya », en page 183, Nicotiana tabacum est utilisé, traditionnellement, chez les Mayas Itza, du Guatemala, pour traiter les morsures de serpents, les morsures de tiques, les infestations de vers intestinaux, la leishmaniose, les piqûres de scorpions, les plaies purulentes, les rhumatismes, les maux de tête.

Selon l’ouvrage « Poisons and Panaceas. An Ethnobotanical Study of Montserrat », en page 126, les Indigènes de l’île de Montserrat, dans les Caraïbes, utilisent, traditionnellement, Nicotiana tabacum pour traiter les refroidissements, les plaies et les verrues, les douleurs des hématomes, les maux de dents et pour ses propriétés sédatives et antispasmodiques.

Selon l’ouvrage « The Healing Forest. Medicinal and Toxic Plants of the North-West Amazonia », du célèbre ethnobotaniste de Harvard, Richard Evans Schultes, les peuples Tukanoan, Jivaro, Witoto, Bora, Tikuna utilisent, traditionnellement, Nicotiana tabacum pour soigner les contusions, les foulures, les plaies purulentes, les furoncles, la calvitie, les indispositions, les refroidissements, les morsures de serpents — ainsi que pour les affections pulmonaires.

« Le tabac est fumé à de rares occasions à l’exception de cérémonies et de rituels de guérison réalisés par les shamans qui soufflent de la fumée, ou crachent du jus de tabac sur le corps des patients, ou qui inhalent de la fumée — tout cela étant accompagné de rituels et d’incantations appropriées. Les Witotos, parfois, fument des cigares, mais il est possible que cette coutume soit récemment acquise. Durant les cérémonies d’Ayahuasca, il est fumé d’énormes cigares — parfois d’un mètre de longueur — particulièrement parmi les Tribus de Vaupés. Les Sionas de la région Mocoa, tout comme les Tribus occidentales de Tukanoan, ont, également, recours à des cigares cérémoniels gigantesques, mais, occasionnellement, élaborent de plus petits cigares à usage récréationnel… Les Jivaros et les Aguaruna de l’Équateur fument de longs cigares lors d’un festival du tabac dédié à la célébration de l’initiation de jeunes adolescents.

C’est une pratique commune de mâcher des feuilles de tabac chez de nombreuses Tribus — par exemple, les Cocamas, les Omaguas, les Zaparos, les Omuranas, les Sionas, les Inganos. Les hommes Waika conservent, à la bouche, une chique de feuilles de tabac, toute la journée. Les Nonoyu mélangent le tabac avec de la poudre de Coca pour chiquer.

Le jus de tabac est consommé par les Jivaros soit avec l’Ayahuasca (Banisteriopsis), soit avec le Maikoa (Brugmansia sp.). Parmi la Tribu Coto du Rio Napo, au Pérou, seul le shaman est autorisé à ingérer du jus de tabac par les narines alors que les hommes le boivent. Les Ayahuasqueros métis du Pérou mélangent l’Ayahuasca avec le tabac, en émiettant les feuilles et en les humidifiant avec leur salive. Le mélange est laissé à reposer toute une nuit dans la cavité d’un arbre, le Lupuna (Ceiba pentandra) dont le jus présumé toxique s’écoule dans le jus du tabac. Parmi les Tukanos occidentaux de Colombie et du Brésil, les maîtres Shamans font boire à leurs étudiants une gourde entière du jus de tabac pour induire des vomissements et éventuellement de la narcose. Les Jivaros de l’Équateur boivent le jus dans des cérémonies d’initiation, dans les quêtes de visions, dans les préparations à la guerre, dans les célébrations de victoires et dans la sorcellerie ; même les femmes consomment le jus de tabac durant des fêtes de mariages ou des initiations ».

En page 433. Traduction de Xochi.

Richard Evans Schultes précise, également, que l’utilisation rectale du tabac est inconnue en Amérique latine sauf chez les Jivaros Aguarunas qui le consomment de cette façon — soit seul, soit avec de l’Ayahuasca. Il est à noter que les Jivaros utilisent également le « Piri-piri » (une espèce de souchet dans le genre Cyperus) dans leurs mélanges enthéogéniques avec le tabac.

Quant aux Jivaros Shuar, leurs mélanges enthéogéniques incluent également le tabac et le « Piri-piri » ainsi que diverses espèces telles que Banisteriopsis caapi (l’Ayahuasca), Brugmansia suaveolens (le Floripondio), Brunfelsia grandiflora, Diplopterys cabrerana (le Chaliponga), Heliconia stricta, Ilex guayusa (le Guayusa) et Herrania sp. [192]

De l’autre côté de la planète, le tabac est également utilisé en Inde, par exemple, pour ses propriétés médicinales. Dans la Médecine traditionnelle et dans la Médecine ayurvédique, Nicotiana tabacum est prescrit pour soigner l’asthme, les rhumatismes, l’hernie étranglée, l’orchite, les pathologies cutanées, l’arthralgie, la goutte, le lumbago, les maux de dents, les rhinites chroniques, la toux, les infections du cuir chevelu, les morsures de scorpions, les troubles de l’estomac ainsi que pour ses propriétés sédatives, antispasmodiques, vermifuges, antiseptiques, émétiques. [207]

Les Tribus du district de Surguna, dans l’Andra Pradesh, appliquent des feuilles de tabac sur les testicules pour traiter l’hydrocèle.

Selon, l’ouvrage de Louis Girault, « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 395), Nicotiana tabacum est utilisé, traditionnellement, pour traiter les affections pulmonaires, les contusions, les obstructions intestinales, les infestations de parasites intestinaux, les infestations du cuir chevelu, les migraines.

Les guérisseurs itinérants, appelés Kallawaya, sont originaires de Bolivie. À ce jour, 980 plantes médicinales ont été répertoriées dans leur pharmacopée. Il est à noter que ces guérisseurs traditionnels possèdent un langage secret (en voie et en voix d’extinction avec 100 ou 200 locuteurs) qui se dénomme « Machaj Juyai » [195] — à l’instar du langage secret des shamans Nahua, le « Nahuallatolli ».

En août 2012, nous avons organisé le Festival Kokopelli-Pachamama à Ollantaytambo, au Pérou, accueillant, durant une semaine, les Gardiens de Semences de toute l’Amérique latine. Nous y avions invité le Centre de Médecine traditionnelle Amazonienne Takiwasi de Situlli, au Pérou — qui fut créé par le médecin Jacques Mabit. C’est, donc, avec grand plaisir que j’ai découvert deux monographies réalisées par l’une des chercheuses de Takiwasi, Céline Ochem. Je conseille la lecture de ces deux monographies excellentes à toute personne intéressée par le tabac, le Shamanisme et la Médecine traditionnelle amazonienne : « Le tabac et son usage en Médecine traditionnelle amazonienne » (2010. Sous la guidance du pharmacien Patrice de Bonneval) [259] et « L’Usage des Diètes en Médecine traditionnelle amazonienne » [260].

Jacques Mabit a, également, rédigé un essai intitulé « Sinchi, Sinchi, Negrito: Usage médicinal du tabac dans la Haute Amazonie Péruvienne ». [286]

Le tabac : un Poison ou une Panacée ?

Selon l’OMS (l’Organisation pour le Massacre Sanitaire), ce sont plus de 8 millions de personnes qui décéderaient annuellement de l’usage du tabac — dont 1,2 million en raison de tabagisme passif. [3]

Il est très vraisemblable que ces chiffres, à la grosse louche, soient à l’aune des statistiques évoquant des millions de décédés covidiens ! À savoir, de la pure propagande.

Aujourd’hui, on trouve dans des articles datant de 2021 — tel que celui du Journal des Femmes. Santé — l’affirmation selon laquelle « La nicotine n’est pas cancérigène, mais c’est elle qui est responsable d’une grande partie de l’addiction à la cigarette : on l’appelle l’addiction chimique ». [57]

Si la nicotine n’est pas cancérigène… comment le tabac l’est-il alors ?

En 2007, une étude grecque a analysé le taux des substances radioactive, radium et polonium, dans des cigarettes de tabac. En effet, les fertilisants de synthèse de l’agriculture chimique contiennent beaucoup de radium qui se transforme en radon et qui, lui-même, se transforme en polonium 210 et en plomb 210. [250]

Nonobstant, dès 2009, le Professeur Jean-Pol Tassin affirmait strictement le contraire : à savoir que la nicotine n’est strictement pas addictive. [62] Si cet éminent chercheur a raison, on comprend les efforts gigantesques déployés par l’Industrie de la cigarette pour modifier le tabac afin de favoriser la dépendance tabagique.

Une étude suisse, de 2005, précise que :

« Lors de la fabrication de cigarettes suisses, on peut compter 25 % d’additifs sur la composition totale… La quantification de certaines substances a révélé de grandes concentrations de certains additifs, notamment le menthol dans des cigarettes classiques (0,02 à 13,3 µg/g), le 2-éthyl-1-hexanol (0,06 à 12 µg/g) et l’alcool benzylique (6,6 à 40,8 µg/g). On constate que l’adjonction abondante de menthol et la concentration élevée d’ammonium influent sur l’inhalation de la fumée et sur le potentiel de dépendance de la cigarette ». [66]

Quel est le nombre d’additifs que l’Industrie utilise pour agrémenter ses cigarettes de tabac ? Plus de 600 additifs y sont ajoutés : conservateurs, humectants, arômes et auxiliaires de fabrication — ce qui constitue, environ, 10 % du poids total de la cigarette. [59] [63]

On trouve une liste de 599 additifs au tabac, datant de 1994, chez Fakypedia — aimablement fournie par cinq multinationales de l’Industrie des Tabacs. [61]

En sus des additifs permis par les Autorités, le tabac industriel constitue une mine abondante de sous-produits dérivés des processus de culture, et de production, tels que : des pesticides, des herbicides, des insecticides, des métaux lourds, des micro-organismes, des déchets industriels (métal, carton, polystyrène, insectes et petits animaux) et d’autres substances telles que des solvants industriels et des dioxines.

N’est-il pas hautement révélateur que depuis la nouvelle loi, de janvier 2016, de modernisation du système de santé, et depuis l’Arrêté du 19 mai 2016, promulguant des emballages neutres pour le tabac avec moult « avertissements sanitaires », la composition du contenu des paquets de tabac ait totalement disparu ? [276]

Lorsque toutes ces substances sont pyrolysées, elles sont absorbées par les poumons, sans aucune discrimination. Même lorsque les additifs sont considérés comme naturels (cacao, sucre brun, réglisse, miel) on est incapable de savoir ce que leur combustion — en synergie avec des milliers de composants propres au tabac et en synergie avec des centaines d’additifs, de déchets industriels et de dioxines — peut provoquer comme effets délétères dans le corps humain.

Par exemple, les cigarettes contiennent du glycérol à hauteur de 1 à 4,5 % de leurs poids. Le glycérol constitue une substance amplement ajoutée à de nombreux produits industriels, et de consommation, tels que les savons, les détergents, les médicaments, les produits cosmétiques, les aliments, les boissons, les peintures, les résines et le papier. La combustion du glycérol libère de l’acroléine qui est une substance hautement cancérigène. [67]

Ainsi qu’il est évoqué, dans une autre partie de cet essai, les Tabacs sont intrinsèquement des bio-accumulateurs qui sont utilisés dans les processus de phytoremédiation. Cela signifie que ce sont des pompes à métaux lourds, à hydrocarbures, à isotopes radioactifs et à biocides qui purifient les sols de toutes ces substances archi toxiques.

Qui plus est, depuis des dizaines d’années — à savoir, officiellement et « légalement », depuis 1982 — l’Industrie a créé une pléthore de variétés de tabac qui sont des « chimères génétiques fonctionnelles » — à savoir des OGMs, des organismes génétiquement manipulés. Quelle est la fonction de ces chimères génétiques ? De rendre les Tabacs résistants aux herbicides, aux insecticides, aux fongicides, etc., afin de leur permettre de ne pas succomber sous l’assaut de tous ces biocides — à savoir, afin de leur permettre de métaboliser, de digérer, dans leurs tissus ces divers biocides.

Cela signifie que les Tabacs chimériques pourraient être encore plus toxiques que les variétés conventionnelles — ce qui n’est pas peu dire.

Et comble d’empoisonnement, depuis une quinzaine d’années, la Mafia Pharmacratique tente même de développer des vaccins injectables contenant des haptènes dont la fonction est d’impulser la production d’anticorps, se liant aux molécules de nicotine, afin de les empêcher de franchir la barrière entre le flux sanguin et le cerveau.

Parallèlement à la création de vaccins chimériques anti-nicotine, la Mafia Pharmacratique a développé des médications antitabac, à savoir pour permettre de stopper de fumer du tabac. En 2009, aux USA, la FDA a prié les fabricants de ces remèdes de prévenir les consommateurs du risque avéré d’avoir le mental partir en vrille et de développer des tendances suicidaires. Il s’agit du Ziban (bupropion) de GSK, du Champix et du Chantix (varénicline) de Pfizer… [79] [81]

Selon une étude, publiée en 2013 dans une revue scientifique canadienne, le Champix a été associé à un risque accru de plus de 70 % d’hospitalisations pour accidents cardiovasculaires graves, notamment des attaques cardiaques, des arythmies cardiaques, des ischémies ou encore des insuffisances cardiaques. [251]

GSK (GlaxoSmithKline) a, ainsi, contracté un partenariat avec Nabi Biopharmaceutical, en 2009 [82] afin de créer un vaccin anti-nicotine dénommé NicVAX. Il semble que ce fut un échec strictement total. [77] [84] Les autres sociétés nécrotechnologiques qui ont travaillé, sur la conception de vaccins anti-nicotine, sont Cytos, Celtic Pharma et Independent Pharmaceutica.

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La question essentielle qu’il faut se poser aujourd’hui : sur les milliers d’études « scientifiques et médicales » dont la fonction a été de « prouver » que le tabac est cancérigène, combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio, à savoir cultivé selon les méthodes de l’Agriculture biologique ? Combien d’études ont été réalisées portant sur des fumeurs consommant du tabac bio pur, à savoir sans addition de quelque 500 adjuvants, tous plus ou moins cancérigènes ?

La réponse est simple et limpide : aucune. Et c’est un scandale médical et scientifique, car au vu des propriétés médicinales exceptionnelles du tabac, qui sont déclinées ci-après, on peut imaginer quel serait l’impact thérapeutique du tabac, consommé sous divers modes, s’il était produit selon des méthodes totalement respectueuses de la Biosphère — à savoir sans biocides et sans chimères génétiques.

En règle générale, il apparaît que la consommation de tabac rend les fumeurs plus éveillés, plus alertes, plus attentifs, plus réactifs, plus mobiles, plus présents… Une pléthore d’études ont, en effet, mis en exergue les bénéfices du tabac en tant que substance favorisant les fonctions cognitives. [96] [97] [98] [114] [115] [116]

En bref, la consommation de tabac — de par son impact sur les neurotransmetteurs tels que la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline — permet d’améliorer les fonctions sensorielles, motrices, cognitives (apprentissage, attention, mémoire)… ainsi que les fonctions de créativité.

La nicotine promeut la survie des neurones et protège donc à l’encontre des Maladies d’Alzheimer [28], ou de Parkinson, en dégradant ou en inhibant le gène SIRT6 qui code pour la protéine sirtuine 6 — une histone de la famille des sirtuines. [25] [27] [42] [45] [54]

Diverses études ont mis en lumière le fait que les chances de contracter la Maladie de Parkinson sont inversement proportionnelles à la quantité de tabac fumé. Il est, ainsi, estimé que les fumeurs de tabac ont 50 % de chances en moins de succomber à cette pathologie. [23] [74]

Une étude récente, de 2019, a mis en exergue que des gommes à mâcher, à base de Nicotine, augmentait la pression sanguine, en l’espace de 10 min, chez les patients souffrant de la Maladie de Parkinson — dont la moitié, généralement, sont sujets à de l’hypotension. [34]

Selon les recherches d’une équipe de l’Université de Caroline du Nord, le tabac désactiverait le gène NOS2A, en diminuant ainsi la destruction cellulaire. Ce gène est présent dans toutes les cellules et sa fonction est de générer de l’oxyde nitrique. [134]

Il est à noter que la nicotine, la caféine et la niacine — toutes substances ayant la capacité de diminuer l’impact de ces pathologies — se caractérisent par leur capacité de liaisons au fer. [33]

Une étude récente, de 2019, a mis en exergue que, dans le cas de toxicité induite par une teneur élevée en fer et en manganèse, provoquant des troubles neurodégénératifs, la nicotine possède une capacité neuroprotectrice en protégeant les cellules dopaminergiques — à savoir en chélatant ces métaux en excès. [32]

Vers 1998, diverses études ont été réalisées prouvant le fait que les femmes possédant des mutations du gène BRCA (à savoir une personne sur 1000) avaient moins tendance à développer un cancer du sein, une rectocolite hémorragique, un cancer de l’endomètre, etc., lorsqu’elles consommaient du tabac. [69] [70]

L’Hôpital Universitaire du Pays de Galles, à Cardiff, a réalisé diverses études mettant en exergue les propriétés anti-inflammatoires du tabac — en particulier en ce qui concerne la pathologie intestinale dénommée colite ulcéreuse — ou rectocolite hémorragique. [75] [80]

Une étude, de 1993, a mis en valeur le fait que la fumée de tabac supprime les inflammations, dans les poumons, induites par des radiations ionisantes utilisées dans le traitement de cancers du sein. [112]

En 2001, une étude suédoise a mis en valeur que les enfants dont les parents sont des fumeurs habituels de tabac étaient beaucoup moins enclins à développer des pathologies telles que l’asthme allergique, la rhinite allergique, les allergies alimentaires et l’eczéma atopique. [86] Une étude, de 2007, en Nouvelle-Zélande a produit, exactement, les mêmes résultats. [90]

En 2007, une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Californie a mis en exergue la capacité de la nicotine de déclencher encore plus de processus neuronaux, à savoir encore plus de créativité.

« Au cours de leurs expérimentations, ils examinèrent une section du cerveau d’une souris associée à l’ouïe qui contenait un neurone avec un axone le connectant au cortex. En utilisant la nicotine, ils stimulèrent le neurone afin de déterminer comment cela allait impacter un signal que le neurone envoyait au cortex. Sans appliquer la nicotine, environ 35 % des messages envoyés par le cerveau atteignirent le cortex. Mais quand la nicotine fut appliquée à l’axone, le niveau de succès doubla presque à un niveau d’environ 70 % ». [104]

En 2006, des chercheurs de l’Université Duke, en Caroline du Nord, ont mis en exergue la capacité de la nicotine de soulager la dépression d’individus non-fumeurs. Selon ces chercheurs, il est très vraisemblable qu’une partie des fumeurs de tabac le font en automédication, afin de soulager un état de dépression chronique. [100]

Ainsi, il est clair que l’usage de l’alcool et du tabac a fortement accru depuis le début des confinements organisés par le gang de criminels qui ont lancé leur opération psychologique spéciale dénommée « CoqueVide/19”. [91]

Une étude, publiée au printemps 2021, a mis en exergue que la nicotine, chez les archers, accroît leurs performances sportives en améliorant leur fonction cognitive et en stimulant les récepteurs adrénergiques de leur système nerveux sympathique. [127]

En 2011, une équipe de chercheurs de l’Université de Louisiane a publié ses recherches quant à ses découvertes de diterpènes, dénommés « cembranoides », dans la substance cireuse des feuilles fraîches de tabac. Ces cembranoides sont détruits par les processings industriels subséquents des feuilles de tabac. Les cembranoides sont, supposément, produits par la plante pour se défendre à l’encontre de prédateurs insectes ou microbiens. Ils possèdent une activité anti-carcinogénique — en particulier à l’encontre des cancers du sein et de la prostate. [125]

En Inde, le CTRI (Institut Central de Recherche sur le tabac) a publié les résultats de ses recherches portant sur la substance dénommée « Solanésol », dans le tabac — pour lesquelles il déposa un brevet. Le Solanésol est un sesquiterpène extrait des feuilles du tabac — de préférence, fraîches. Cette substance possède des propriétés médicinales à l’encontre des insuffisances cardiaques, de l’asthme, des troubles hépatiques, de l’hypertension, du cancer, du diabète, de l’anémie et de la dystrophie musculaire. [133]

Le Solanésol est riche en coenzyme Q10, l’ubiquinone — une enzyme possédant une très forte activité antioxydante [132] – et en vitamine K2.

En 2006, la ville de Xi’an, capitale de la province du Shaanxi en Chine, décida de stopper d’incinérer les « fausses cigarettes » — confectionnées à partir de tabac de très basse qualité et de copeaux de bois — et de les recycler afin d’en processer le Solanésol.

En effet, récemment, la demande pour le Solanésol est passé de 4000 tonnes par an, en 2000, à une prospective de 66 000 tonnes, pour l’année 2022. Le Solanésol se trouve dans la Famille des Solanacées — à hauteur de 0,3 à 3 % de la biomasse sèche. [146] Les feuilles sèches de tomate, par exemple, peuvent en contenir 1 %. [142]

En 2011, une équipe de chercheurs d’Australie a prouvé que la consommation de tabac, chez 11 000 fumeurs de tabac très âgés, protégeait leurs articulations. En effet, ceux qui fumèrent durant 48 années, ou plus, encouraient de 42 à 51 % moins de risques (en fonction de leur âge) de requérir des chirurgies de remplacement de hanches, et de genoux, détériorés par de l’arthrite ou par d’autres pathologies du même type. [141]

En fait, vers 1995, des études statistiques ont mis en valeur qu’au Japon la moyenne d’âge, pour les hommes, était de 76,5 années pour une population masculine comptant 59 % de fumeurs alors que la moyenne d’âge, pour les hommes, aux USA, était de 72,6 années pour une population masculine comptant 28 % de fumeurs. En fait, même, parmi les 15 pays occidentaux bénéficiant de la moyenne d’âge la plus élevée, sept d’entre eux présentaient un taux de fumeurs mâles deux fois plus important que celui des USA.

En 2004, une étude, de l’Université de la Floride du Sud, a suggéré qu’en sus de l’hypothèse prévalente, parmi les chercheurs, selon laquelle la nicotine permet de protéger le cerveau en se liant aux récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine, situés sur les terminaisons nerveuses, il s’avérait que la nicotine peut protéger le cerveau d’une manière plus indirecte, à savoir en bloquant l’hyperactivité des cellules du système immunitaire — dénommées microglie — et en limitant, ainsi, une inflammation cérébrale excessive. [145]

En 2010, une étude a mis en exergue que les fumeurs de tabac, qui arrêtaient définitivement leur consommation, possédaient 70 % plus de risques de développer un diabète, en particulier durant les trois premières années. Ce risque redevenait statistiquement normal au bout d’une dizaine d’années. [152]

De nombreuses études ont mis en exergue que la consommation de tabac permet au cerveau de travailler plus rapidement, et plus intensément, et permet, également, au corps physique de faire preuve de beaucoup plus de résistance dans l’accomplissement de labeurs physiques. [252]

Au Danemark, en 2007/2008, la productivité au travail s’effondra nationalement juste après que l’État danois eût interdit l’usage du tabac dans tous les espaces de travail… mais ce n’est, peut-être, qu’une coïncidence. [253]

D’ailleurs, certaines études font remarquer que de nombreux champions de football étaient de très gros fumeurs de tabac au sommet de leur carrière : Zinedine Zidane, Diego Maradona, Johan Cruyff, Ronaldo, Dimitar Berbatov, Preben Elkjaer, etc.

Consommation de tabac et Protection des Poumons

Dès 1970, une étude publiée, dans le Bulletin européen de Physiopathologie respiratoire, mit en exergue que l’exposition chronique à de la fumée de tabac non seulement ne lèse pas les défenses immunitaires des poumons, mais, qu’au contraire, elle les stimule. [212]

En 2012, une étude portant sur les risques de développement de cancer des poumons suite à l’exposition continue de vapeurs de diesel, chez 12 000 mineurs, a prouvé que ces risques étaient sept fois supérieurs chez les non-fumeurs. [95] [209]

Selon l’Organisation pour le Massacre sanitaire, ce seraient 1,8 million de personnes décédant, annuellement, de cancers du poumon. Selon les propagandistes hystériques antitabac, une grande partie de ces cancers des poumons seraient induits par la consommation de tabac — à savoir la consommation de cigarettes de tabac contenant une palette de biocides sélectionnés parmi plus d’un demi-millier d’adjuvants toxiques. Les statistiques officielles [126] prétendent que le pourcentage de ces cancers des poumons, imputables à la fumée de tabac, serait de l’ordre de 80 % pour les USA et la France, 40 % pour l’Afrique sub-Saharienne et 61 % pour la population asiatique — en fait, 61 %, selon une étude de 2014, portant sur de très larges échantillons (70 %) des populations de Chine, du Japon, d’Inde, du Bangladesh, etc. [162]

En Europe, en 2016, ce sont 239 000 personnes qui sont décédées de cancers des poumons — représentant 20,5 % des décès par cancers et 5,3 % des décès totaux. [153]

Première question. Même si l’on part du principe fondamental que ce sont les adjuvants archi-toxiques du tabac qui provoquent le développement de cancers des poumons, comment peut-on expliquer de telles différences statistiques en fonction des pays ou des continents ?

Seconde question qui en découle. Ne pourrait-on pas émettre l’hypothèse selon laquelle les fumeurs du tabac meurent, également, de cancers de poumons induits par d’autres facteurs de pollution externes ? S’il en est ainsi, cela signifierait qu’un certain nombre de fumeurs de tabac ne meurent pas d’un cancer tabagique, mais d’un cancer environnemental.

Tout comme des millions de décédés ont été affublés — quel que soit la cause de leur décès : crises d’asthme, chutes dans les escaliers, accidents de moto… et, surtout, maladies pulmonaires chroniques obstructives — depuis février 2020, d’une mort « Covidienne »… parce que leurs faux tests PCR les avaient catalogués comme « positifs ».

En août 1963, le Président Kennedy mit fin aux essais nucléaires qui avaient été réalisés dans l’atmosphère et dans la mer depuis 1945. JF Kennedy, en vérité, voulait, également, stopper Monsanto, et la Pharmacratie US, car il savait, pertinemment, qu’il n’existe aucune différence entre l’impact d’une centrale nucléaire et un champ de l’agriculture toxique moderne : les deux sont des vecteurs de cancérisation, de mutagenèse, de crémations cellulaires. Les deux sont des vecteurs d’Holocauste génocidaire.

Pour rappel, en 2003, la quantité de plutonium en circulation sur la planète était estimée à 1855 tonnes. Pour rappel, ce sont 4200 kilos de plutonium qui ont été libérés dans la Biosphère, avant 1963, et environ 10 000 kilos jusqu’en 1980 — par le biais des « tests » en grandeur nature. Quelles sont les sources de cette libération de plutonium dans la Biosphère, en sus des essais de bombes nucléaires ? Ce sont les centres de recherche sur l’énergie nucléaire, les centres de recherches sur les armes nucléaires, les accidents et les « dépôts de déchets radioactifs »… [164]

Certains chercheurs affirment que ce sont des trillions de doses mortelles de particules radioactives microscopiques qui ont été libérées dans l’atmosphère par les milliers de tests atomiques qui y ont été réalisés. Selon le rapport publié par Nils-Olov et Ragnhild Ferm, en 2000, ce sont 2053 explosions nucléaires qui ont eu lieu sur la planète entre 1945 et 1998 — sans mentionner celles de la Corée du Nord. [204]

En France, les hommes meurent trois fois plus de cancers de poumons que de cancers de la prostate — avec 89 600 décès par cancer en 2018. En France, les femmes meurent, quasiment, tout autant de cancers de poumons que de cancers du sein — avec 67 800 décès par cancer en 2018.

La France est le leader mondial pour la production d’énergie nucléaire avec 58 centrales. La France est le leader européen de l’agriculture chimique, toxique et génocidaire.

En France, ce sont 200 millions de mètres cubes de « résidus à vie longue » — un euphémisme pour décrire des déchets radioactifs à vie, à savoir à Mort — qui ne possèdent pas de « filière de gestion »… À savoir qu’ils n’ont pas encore été enfouis au fin fond des océans dans des containers en béton — qui finiront, un jour, par se fissurer. L’ImMonde les appelle « des déchets radioactifs oubliés ». Oubliés par qui ? [147] [148] [149] [150]

Qui sont les responsables de cette cancérisation de la population française : le CEA ou bien la Cogema devenue Areva qui est devenue Orano ? Et pourquoi les responsables ne sont-ils pas en prison ?

De très nombreuses études [163] [167] ont étudié la relation existant entre les cancers des poumons et l’exposition au plutonium, ou à l’uranium, telles que les études de 2002 portant sur les 19 000 employés du centre nucléaire de Mayak en URSS [128] ou telle que les 11 études portant sur 68 000 travailleurs dans les mines d’uranium. [154] [155]

Selon les rapports du Professeur Chris Busby, le secrétaire de l’European Committee on Radiation Risk, ce seraient 63 millions de décès par cancers, jusqu’en 2003, qui seraient imputables à la radioactivité. [210]

En 1957, le British Medical Research Council signala que les cancers des poumons avaient doublé durant la période entre 1945 et 1955 — sans proposer une quelconque explication. Durant la même période, dans les régions proches d’Hiroshima et de Nagasaki, le taux de cancers des poumons tripla. En 1963, lorsque les essais atomiques officiels furent discontinués dans les îles du Pacifique, le taux de cancers des poumons avait quintuplé, dans cette zone, depuis 1945.

Suite au désastre nucléaire de Chernobyl, les 7156 travailleurs ukrainiens, qui participèrent à la tentative de neutralisation du réacteur, en 1986, moururent, principalement, de cancers des poumons. [129] [130] [136] [137]

Ce sont des dizaines de milliers de souris (qui constituent 96 % des animaux de laboratoire) qui ont été sacrifiées pour prouver que, très certainement, certaines formes de radioactivité génèrent, chez ces rongeurs, des cancers des poumons dont ils meurent inexorablement — et rapidement.

Par contre, ce sont également des dizaines de milliers de souris qui ont été « passées à tabac », dans les laboratoires de chercheurs hypocrites, pour tenter de prouver ce qui n’a jamais été prouvé. À savoir que personne n’a jamais pu prouver que le tabac induisait des cancers des poumons chez ces souris exposées, pendant des années, à l’équivalent de la fumée de 200 cigarettes — quotidiennement.

En 1963, le pathologiste Victor Buhler, de Kansas City, déclara, devant un comité spécial du Congrès US : « J’ai examiné des milliers de poumons, à la fois visuellement et microscopiquement. Je suis dans l’impossibilité de vous dire, en examinant un poumon, si son porteur originel était un fumeur ». [165]

En 1982, le Professor Schrauzer — alors président d’International Bio-inorganic Chemists — déclara devant un comité spécial du Congrès US : « Aucun composant de la fumée de cigarette n’a été validé comme cause de cancers des poumons chez l’homme. Personne n’a été capable de générer des cancers des poumons chez des animaux de laboratoire exposés à de la fumée de tabac ». Il ajouta, au contraire, que l’on savait, depuis longtemps, que certains composants du tabac protégeaient les animaux de laboratoire à l’encontre des cancers des poumons.

En 1983, le pathologiste Sheldon Sommers, de l’hôpital Lenox Hill de New York, déclara devant un comité spécial du Congrès US : « Il n’est pas possible, visuellement ou microscopiquement, ou de toute autre manière que je connaisse, de distinguer entre les poumons d’un fumeur et ceux d’un non-fumeur. Le noircissement des poumons est induit par des particules de carbone alors que fumer du tabac n’introduit pas des particules de carbone dans les poumons ».

Dans les années 80, le pathologiste hollandais Jan Zeldenrust déclara lors d’un interview radiophonique :

« Je n’ai jamais pu discerner si une paire de poumons appartient à un fumeur ou à un non-fumeur. Par contre, je peux clairement percevoir la différence entre des poumons malades et des poumons sains. Les seuls poumons noirs que j’ai observés proviennent de travailleurs dans les mines de charbon et dans les tourbières — jamais de fumeurs ».

Tous ces chercheurs furent accusés d’être des suppôts de l’Industrie du tabac. Pendant ce temps, la médecine continue d’avoir recours à des poumons de fumeurs pour réaliser des transplantations pulmonaires — même des poumons de fumeurs ayant fumé un paquet de cigarettes pendant 20 années. Tout va bien ? [156] [157]

Je conseille aux lecteurs très intéressés par la falsification des données pulmonaires, en France, quant aux dangers du tabac, de se reporter à deux articles très fertiles d’Oliver Bach, en 2011, repris par Sott France. [255] [256] [257]

Consommation de tabac et Protection des Poumons durant la Fausse Pandémie Covidienne

L’épidémie de « Grande Peste » qui sévit à Londres, en 1665-1666, tua entre un quart et la moitié de la population de la ville. Les médecins prescrivaient de fumer du tabac afin de protéger les poumons — selon ce que rapporte, vers 1700, un dénommé A. J. Bell. Les croque-morts qui fumaient ne périssaient pas. Bell précise, même, que dans les écoles, les enfants étaient obligés de fumer du tabac pour se protéger de la peste — sous peine d’être fouettés. [211]

À propos de pandémie, je viens de découvrir un article fort passionnant [213] intitulé « The State of Science, Microbiology, and Vaccines, Circa 1918 », publié en 2010, et qui fait l’état des recherches, à cette époque, concernant la pandémie de 1889/1890 (une pneumonie bactérienne ?) et le Bacille de Pfeiffer et, surtout, qui évoque la multitude de vaccins distribués durant la Grippe espagnole de 1918/1920 — qui fut, en fait, une pneumonie bactérienne à 99 %.

Cette étude de John M. Eyler fait écho à mon Canto « Psychose, Macronavirose, Vaccinose et Pot aux Roses » dans sa première partie intitulée « Vaccinations Anti-Méningite et Pathologies Respiratoires Imputées au Coronavirus ID/2019 ». [220]

De plus, elle valide, très amplement, les affirmations de la Doctoresse Naturopathe Eleanor McBean (1905-1989) quant à la distribution généralisée, durant cette pandémie de 1918/1920, de vaccins de toutes sortes provoquant la mort inexorable de tous les vaccinés.

« La maladie présentait les aspects de la peste noire, comme aussi de la fièvre typhoïde, de la diphtérie, de la pneumonie, de la variole, des maladies paralytiques, comme d’autres maladies contre lesquelles les populations avaient été vaccinées juste après la Première Guerre mondiale. On avait administré quantité de vaccins et de sérums toxiques à pratiquement toute la population. La situation devint réellement tragique quand éclatèrent tout d’un coup ces maladies engendrées par la médecine.

La pandémie s’éternisa deux ans, nourrie par les médicaments toxiques que les médecins prescrivaient pour supprimer les symptômes. Pour autant que j’aie pu l’observer, la grippe atteignait essentiellement les vaccinés. Ceux qui avaient refusé la vaccination échappaient à la maladie. Ma famille avait refusé toutes les vaccinations ; c’est ainsi que nous sommes restés tout le temps en excellente santé. Nous savions de par les enseignements de Graham, Trail, Tilden et d’autres, qu’on ne peut contaminer le corps avec de poisons sans que celui-ci ne devienne malade. »

Au printemps 2020, des chercheurs chinois s’aperçurent très rapidement, que le pourcentage de fumeurs de tabac dans les hôpitaux chinois, accueillant les patients supposément atteints par le CoqueVide/19, était très faible — à savoir, environ 6 %. [101] [102] [103] [106] [107] Il s’avéra que la situation était identique aux USA, en Allemagne (avec 6 %) [110] et en France (avec 5 %) [92]. En effet, aux USA, le CDC rapporta un taux minime de 1,3 % de fumeurs parmi les patients hospitalisés pour cause de CoqueVide/19 [109] — alors que les hôpitaux de New York rapportaient un taux de fumeurs de l’ordre de 5,2 %. [99]

Le 20 avril 2021, une équipe de chercheurs, en Inde, a publié une étude affirmant, de même, que les fumeurs de ce pays étaient très peu impactés par la gripette Covidienne. [318]

Certains chercheurs suggérèrent, même, et continuent de le suggérer, que la nicotine pharmaceutique pourrait être considérée comme une thérapie privilégiée dans le traitement de toutes les pneumonies — bactériennes ? — cataloguées sous la dénomination CoqueVide/19. [93] [94] [105]

En parlant de pneumonie bactérienne : quid de cette médecin hongroise qui déclare : « Le Covid est une pneumonie — certes atypique, mais une pneumonie — et doit être traité comme tel ». Flavia Groșan, une pneumologue, affirme, en effet, que c’est le protocole officiel (anti-CoqueVide) qui tue les patients. Elle soigne tous ses patients avec un antibiotique, la clarithromycine, et elle n’en a perdu aucun. [168]

Un article, très court, d’une équipe de chercheurs hollandais, paru dans la Revue Nature, le 26 février 2021, tenta de désactiver l’importance de toutes ces statistiques en prétendant qu’elles étaient surtout Chinoises (sic) ; qu’elles ne tenaient pas compte de certains éléments sociologiques ; que certains chercheurs étaient soudoyés par l’Industrie du tabac ; que l’équipe française, sous la direction de Jean-Pierre Changeux, n’avait pas tenu compte de toutes les personnes avec le statut d’ancien fumeur… bla, bla, bla. [83] Il est à noter que cette équipe néerlandaise se garda bien de remettre en question les chiffres du CDC (Center for Disease Control) aux USA — à savoir, 1,3 % de fumeurs parmi les patients hospitalisés pour cause de CoqueVide/19.

Ces chercheurs prétendirent, même, que l’augmentation des ventes de tabac, durant toute la période des confinements autoritaires et criminels institués par l’État profond (de corruptions et de démences), ne pouvait être dû qu’à la propagande mensongère stipulant que la nicotine offrait une protection anti-CoqueVide/19.

Le fait est que depuis l’imposition du confinement en camps de concentration urbains, d’une grande partie de la population des pays occidentaux, l’usage des substances psychoactives (tabac, Cannabis, alcools, opiacés, etc.) a fortement augmenté. Cui bono ?

En fait, en 2014, des chercheurs, de l’Université de Hong-kong, avaient déjà mis en valeur, dans une étude intitulée « Nicotine, an anti-inflammation molecule », que la nicotine possède une activité anti-inflammatoire dans les cellules du système nerveux et du système immunitaire. Ces chercheurs se focalisèrent, plus spécifiquement, sur les infections générées par ce que certains qualifient de grippe A. [85]

Cette étude reprenait les travaux de deux autres études, de 1998 et de 2004, qui analysèrent l’impact de la nicotine, pendant plusieurs semaines, chez des souris infectées avec des souches de grippe A. [111] [113]

En parlant de tabac, de vaccins, de CoqueVide/19 et de Coviet Suprême… aujourd’hui, GSK propose un nouveau vaccin anti-CoqueVide/19 réalisé en partenariat avec la société nécro-technologique Medicago — qui a lancé la phase 3 de ses essais en mars 2021. [89]

Ses techniciens insèrent des séquences génétiques dans des bactéries du sol modifiées génétiquement — à savoir des chimères génétiques de l’espèce Agrobacterium tumefaciens — qui sont inoculées dans les plantes de Nicotiana benthamiana. Voir l’étude, de 2007, intitulée « Replication-independent long-distance trafficking by viral RNAs in Nicotiana benthamiana. »… et tous aux abris ! [87]

Au printemps 2020, le directeur de Medicago déclara pouvoir produire, mensuellement, 10 millions de doses vaccinales anti-CoqueVide/19. Medicago se distingue de ses concurrents de par le fait que cette société utilise des plantes de l’espèce de tabac sauvage, Nicotiana benthamiana, comme bioréacteurs — et non pas des œufs de poule.

Il est vraiment dommage que, lorsque je rédigeai mon Canto satirique « Dansez la Vaccinade vers la Grande Hommelette Finale » [166] une satire extrêmement d’actualité de par l’imposition dictatoriale de vaccins génocidaires (un pléonasme) — je ne savais pas que les vaccins modernes étaient confectionnés dans des œufs… sinon, je me serais encore plus déchaîné et régalé ! En effet, c’est le cas, par exemple, depuis 80 années, pour la fabrication des vaccins « anti-grippe » (à 82 %) et il en est de même pour les vaccins à l’encontre, prétendument, de la rage et de la fièvre jaune.

Dans ce Canto de mars 2018 — inspiré de mes maîtres humoristes, le chansonnier Boby de l’Oeuf à Point (Boby Lapointe) et l’humoriste Coqueluche décédé prématurément d’un accident de moto surréaliste — j’avais même annoncé, avant l’heure, le Grand Confinement Covidien orchestré par le COVIET Macroniste Suprême sous la houlette du Guide très Mal-Aimé, MaCronfinement — un épidémiologiste en herbe.

« Le Grand Coquin Premier, amplement fêlé de la crête, s’est fendu de quelques coquetteries à ce point purulentes, et dictatoriales, que l’on peut humer que le point d’époullition, de la cocotte-minute, a été largement sous-estimé ! Sans ergoter, et pour sauver la Ripoublique de la vermine idéologique, ne voilà-t-il pas qu’il dé/crête restaurer la censure dans les menus du Poulailler. Interdiction formelle, sous peine de poulaillers de concentration, mobiles et fixes, de cocoriquoter quotidiennement et librement entre minuit et 23 h 59 — la dernière minute étant une minute de silence, volontaire et obligatoire, en hommage à la persécution de la race opprimée par une industrialisation prospère des champs de concentration : l’antique poulet de Bresse, l’ancêtre du Poulet de Graisse certifié hormoné, une AOI, une Appellation d’Origine Incontrôlée — une forme de Label à la Langue de Bois dormant ». [166]

Dans la course au lancement de vaccins anti-CoqueVide/19, Medicago n’est pas le seul partenaire de GSK. En effet, GlaxoSmithKline est, également, en partenariat avec CureVac [71] afin de développer un nouveau vaccin mARN (pouvant gérer de multiples variantes du coronavirus fantôme !!!) ; en partenariat avec Sanofi [78] afin de développer des vaccins protéiques recombinants, à base de protéines chimérisées ; en partenariat avec SK Bioscience [73], et Bill Gates, afin de développer un vaccin protéique recombinant peu onéreux avec nanoparticules — le vaccin GBP510 avec l’adjuvant de GSK dénommé AS03.

Faut-il rappeler que GSK fait partie du même gang que Pfizer avec lequel il a fusionné une partie de ses activités pharmaceutiques biocidaires en 2019 ? [121] C’est ce même Pfizer dont le « vaccin » mARN est en train de génocider le Peuple en Israël.

En effet, en février 2021, le biologiste Hervé Seligmann (de nationalité Israélienne-Luxembourgeoise) et l’ingénieur polytechnicien Haim Yativ (de nationalité israélienne) ont analysé les données vaccinales d’Israël dans un article publié sur le site nakim.org. Ils évoquent une seconde « Shoah » et prouvent que, depuis la vaccination mARN de Pfizer, en Israël, le taux de mortalité, attribué au CoqueVide/19, est 40 fois supérieur chez les personnes âgées et 240 fois supérieur chez les personnes jeunes. [117] [118] [119] [120]

Il serait, d’ailleurs, préférable de cesser de parler de vaccins dans le cas de Moderna et de Pfizer et de leur technologie ARNm/mRNA : il s’agit de chimères génétiques dont la fonction est de semer le chaos dans l’ADN humain. Peut-être en est-il de même, en fait, depuis les premiers vaccins industriels datant de 1875 ? Les vaccins ne sont, pour le corps humain, que des chimères génétiques dans le sens d’armes biologiques dont l’objectif est de détruire l’humanité — inexorablement. Avez-vous remarqué que Moderna (la société financée par Bill Gates et le ministère de la Défense US) porte mRNA dans on nom : modeRNA ?

Propriétés antimicrobiennes, insecticides et de phytoremédiation de Nicotiana tabacum

Une étude, de 2016, a étudié les capacités qu’ont certaines substances, sécrétées par les feuilles de diverses espèces de Nicotiana, de traiter la Maladie du pied noir du tabac provoquée par le fungus Phytophthora nicotianae — une pathologie fulgurante qui détruit, parfois, la totalité des plantations de tabac. Le sclaréol et la cis-abiénol synthase détruisaient les races 0 et 1 de Phytophthora nicotianae dans une proportion de 70 à 100 % tandis que le labdénédiol et la phylloplanine les détruisaient dans une proportion de 50 à 60 %. [2]

Une étude, de 1995, a étudié l’activité antimicrobienne des exsudats d’une vingtaine d’espèces de Nicotiana à l’encontre de l’anthracnose des cucurbitacées (Colletotrichum lagenarium). Les exsudats de Nicotiana rustica, Nicotiana acuminata, Nicotiana attenuata, Nicotiana clevelandii, Nicotiana maritima, Nicotiana miersii, Nicotiana noctiflora, Nicotiana occidentalis et Nicotiana bigelovii bloquaient totalement la germination des conidies de Colletotrichum lagenarium. Les exsudats testés étaient le labdénédiol, le sclaréol et le duvatriénédiol. [5]

Dans les années 1980/1990, avant l’émergence du tout chimérique dans la création variétale de Tabacs industriels, les chercheurs privilégièrent les variétés de tabac produisant le diterpène duvane. En effet, ces variétés libérant, dans leurs exsudats, des alpha — et beta-duvatriénédiols (DVT-diols) et des alpha — et beta-duvatriénols (DVT-ols), étaient beaucoup plus résistantes aux attaques d’insectes prédateurs — tel que le puceron du tabac (Myzus persicae nicotianae). [6]

Nicotiana tabacum est un bio-accumulateur qui peut être utilisé pour nettoyer les sols de tous contaminants. De nombreuses études ont ainsi validé les capacités de phytoremédiation caractéristiques de cette espèce pour divers contaminants industriels et agricoles : plomb, zinc, cadmium, uranium, cuivre, nickel, cobalt, arsenic, sélénium, mercure, chromium, hydrocarbures, biphényles polychlorés… [31] [35] [36] [49]

Les scientifiques néo-darwinistes — si tant est que l’on puisse parler de science pour qualifier leurs élucubrations — adorent tourner en rond et se mordre la queue « évolutive » : ils ont, ainsi, créé des variétés chimériques (transgéniques) de Nicotiana tabacum permettant de mieux dégrader les herbicides et les métaux lourds dont sont replets (un euphémisme) les sols agricoles. [37] [39] [41] [50] Tout va bien ?

Une étude bulgare de 2018 a même prouvé que des variétés transgéniques de tabac étaient beaucoup moins performantes, en termes de phytoremédiation, lorsqu’elles étaient cultivées avec des amendements organiques, tels que du compost ou du vermicompost. [48] On vit une époque formidable !

Une étude chinoise, de 2010, a mis en exergue que la capacité de phytoremédiation du tabac était grandement augmentée lorsqu’il était cultivé en association avec le trèfle japonais (Kummerowia striata). [47]

Une étude récente réalisée en Ouganda en 2019 — et impliquant une douzaine d’espèces — a mis en exergue que Nicotiana tabacum n’est pas l’espèce la plus performante quant à l’extraction d’hydrocarbures. En effet, Nicotiana tabacum arrivait en 10e rang après Hyparrhenia rufa, Oryza longistaminata, Gossypium barbadense, Tithonia diversifolia, Sorghum arundinaceum, Medicago sativa, Zea mays, Sorghum bicolor, Abelmoschus ficulneus et avant Eleusine coracana et Capsicum annuum. [64]

Les feuilles des plantes de Nicotiana produisent, à leur surface, des toxines foliaires en concentrations élevées afin d’inhiber les moisissures bleues et les infections fongiques. Nicotiana tabacum a, également, été investigué quant à sa production de phytoalexines comme vecteur de mécanisme de défense à l’encontre des infections microbiennes.

Une étude de 2000 et une étude plus récente, de 2020, intitulée « Clinical implications of nicotine as an antimicrobial agent and immune modulator », ont mis en exergue les propriétés antimicrobiennes de la nicotine à l’encontre de Candida albicans, Cryptococcus neoformans, Mycobacterium phlei, Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Listeria monocytogenes — ainsi qu’à l’encontre des streptocoques viridans de la cavité orale. [215] [216]

Durant ces études, la nicotine n’eut quasiment aucune activité inhibitrice à l’encontre du spirochète de la Maladie de Lyme — Borrelia burgdorferi.

Une étude de 2015 a mis en valeur l’activité antiparasitaire de la nicotine, en synergie avec le thymol, chez le bourdon Bombus impatiens, à l’encontre du parasite Crithidia bombi dans la Famille des Trypanosomatidées. [217]

Les Alcaloïdes Pyridiniques des Tabacs

Les principaux alcaloïdes pyridiniques qui caractérisent les espèces au sein du genre Nicotiana sont : la nicotine, la nornicotine, l’anabasine et l’anatabine — et, dans une très moindre mesure, la cotinine et la myosmine. Dans de très nombreuses espèces, c’est la nicotine qui constitue le principal alcaloïde. [203]

Il existe des variations considérables, entre les diverses espèces de Nicotiana, quant au contenu total en alcaloïdes et quant à la composition, en pourcentage, de ces alcaloïdes. Ainsi Nicotiana forgetiana contient 0,043 % d’alcaloïdes tandis que Nicotiana rustica sp. brasilia peut en contenir jusqu’à 5,8 %. Le ratio est ainsi de 1 à 110. [122]

Certaines sections du genre Nicotiana se caractérisent par une composition spécifique en alcaloïdes. Ainsi dans la section Noctiflorae, c’est l’anabasine qui constitue l’alcaloïde majeur (79 % des alcaloïdes dans les racines et dans les feuilles) et il en est de même pour la section Suaveolentes (34 % des alcaloïdes dans les racines et dans les feuilles).

La nicotine constitue l’un des alcaloïdes pyridiniques les plus étudiés quant à sa capacité de conférer des résistances. De par le fait qu’elle puisse impacter les récepteurs de l’acétylcholine [26] dans le système nerveux des animaux, la nicotine s’avère extrêmement toxique pour la plupart des herbivores et ce fut l’un des premiers insecticides utilisés pour tenter de contrôler les prédateurs de l’agriculture.

Dès 1690, des extraits aqueux de feuilles de tabac étaient utilisés pour lutter contre les insectes suceurs des plantes de jardins.

Quelle est la nature des « effets nicotiniques » sur les fonctions neuromusculaires et synaptiques des mammifères ? La nicotine imite, en partie, l’activité de l’acétylcholine en interagissant avec les récepteurs de l’acétylcholine de sorte qu’ils ne puissent plus distinguer ces deux substances. Les effets nicotiniques les plus puissants se manifestent sur les jonctions neuromusculaires (muscles volontaires) et autres fonctions acétylcholiniques (glandes…).

Selon la mythologie des sciences génétiques modernes, ce seraient les sous unités α4, β 2 et α7 des récepteurs nicotiniques acétylcholiniques qui participeraient aux effets d’améliorations cognitives et motrices induites par la nicotine. [171]

Chez les insectes, les effets nicotiniques s’exercent sur les ganglions du système nerveux central, car leurs jonctions neuromusculaires ne sont pas acétylcholiniques. La nicotine et l’acétylcholine induisent des stimulations à faible concentration et des stases à forte concentration. Lors de situations d’empoisonnement par la nicotine, on peut observer ces deux effets en séquence, tout d’abord des stimulations (excitation, convulsions) et, subséquemment, des blocages (paralysie) — et éventuellement, la mort.

La dose fatale, chez l’animal humain, est de 60 mg : la mort survient en l’espace de 5 à 30 minutes — la plupart du temps par paralysie respiratoire.

La nicotine est métabolisée (à 70/90 %) par le foie et elle est excrétée dans l’urine. C’est l’enzyme dénommée Cytochrome P450 2A6 qui est responsable de la transformation de la nicotine en son métabolite principal, la cotinine. [123] Le métabolisme de la nicotine et de la cotinine est plus élevé chez les femmes que chez les hommes ; plus élevé chez les femmes prenant des contraceptifs que chez les femmes n’en prenant pas ; et plus élevé chez les femmes enceintes que chez les femmes non enceintes. [124]

La cotinine s’est avérée thérapeutique, et neuro-protectrice, à l’encontre de la Maladie d’Alzheimer, de la perte de mémoire, de la démence, etc. [135] [140] [151] Sa demi-vie, d’un point de vue pharmacologique, est de 15 à 19 heures alors que celle de la nicotine est de 2 à 3 heures.

Deux autres composés des Tabacs possèdent une activité insecticide, en sus de la nicotine : la nornicotine et l’anabasine. Le taux de nicotine, par exemple, chez Nicotiana tabacum et Nicotiana rustica, est de 2 à 8 %. Quant à la nornicotine, elle prédomine chez Nicotiana sylvestris.

La nicotine est soluble dans l’eau (à moins de 60 °C) ainsi que dans l’alcool, dans l’huile, dans l’éther…

Les diverses variétés de tabac contiennent de la nicotine à 95 % — du taux d’alcaloïdes. Cependant, en fonction des variétés, cette teneur en nicotine varie, généralement, de 0,3 % à 3 % — du poids sec de leurs feuilles. Il existe des variétés pouvant contenir jusqu’à 5 % et même, exceptionnellement, 7 % de nicotine.

Une étude Syrienne, de 2016, a analysé des taux de nicotine atteignant 6,7 % dans un type Virginia. [131]

Les Qualités médicinales de Nicotiana glutinosa

Elle fait partie de la section « Undulatae » au sein du genre Nicotiana. Nicotiana glutinosa possède la nornicotine comme alcaloïde majeur.

Selon Louis Girault, dans son ouvrage « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 396), une teinture mère alcoolique de ses feuilles et fleurs est utilisée en frictions à l’encontre des rhumatismes articulaires. Une décoction de ses feuilles et fleurs fraîches est réalisée afin de baigner les jeunes enfants pour les aider à marcher ou pour laver les animaux domestiques de la gale.

Une poudre de ses fleurs et feuilles séchées est, également, mélangée à la bière de maïs, la chicha, afin de la rendre plus enthéogénique.

Une étude, de 2019, a analysé les majeurs composants de l’huile essentielle d’un écotype de Nicotiana glutinosa : manool, sclarène, sclaréol et oxyde de manoyl. Son résinoïde contenait 33 % de nicotine, 8 % d’α-tocophérol, 7 % de sclaréol et 7 % de tridécanone, 7 % de solanone. [8]

L’oxyde de manoyle est un précurseur de la forskoline. Il possède une activité anti-proliférative, anti-mutagénique et anti-carcinogénique. Quant à la forskoline, elle possède une activité hypotensive, spasmolytique, cardiotonique. Elle active l’adénylate cyclase — une enzyme qui accroît la combustion des graisses — et elle diminue la pression oculaire. [4]

Le sclaréol est un alcool diterpénique bicyclique très présent dans la Sauge sclarée (Salvia sclarea). Il est hautement actif à l’encontre de fungi tels que Candida albicans, Candida parapsilosis, Candida glabrata et Candida tropicalis. Il possède, également, des propriétés anti-inflammatoires et, donc, un potentiel thérapeutique dans le traitement de l’arthrite rhumatoïde. [17]

Une étude, de 2012, a mis en exergue que le sclaréol et l’enzyme cis-abiénol synthase, extraits de plants de tabac, possèdent une activité antimicrobienne à l’encontre de Ralstonia solanacearum — le vecteur du flétrissement bactérien chez les Tabacs et les Tomates. [11]

Nicotiana glutinosa est également active à l’encontre de la tique sanguine (Rhipicephalus sanguineus). [7]

Les qualités médicinales de Nicotiana glauca

Nicotiana glauca est une espèce de tabac originaire, probablement, d’Amérique du Sud. C’est un arbuste dont la hauteur varie entre 1,50 et 6 mètres. Ses fleurs, de forme tubulaire, sont de couleur jaune. Cette espèce est très tolérante des zones marginales, sèches et arides. Elle fait partie de la section « Noctiflorae » au sein du genre Nicotiana.

Elle est nommée, en Français, « tabac glauque » ou « tabac arborescent ».

Traditionnellement, Nicotiana glauca a été utilisée pour soigner les furoncles, les coupures, les enflements, les hématomes, les maux de gorge, les glandes enflées, la jaunisse, les maux de tête, les rhumatismes et les blessures.

Par exemple, dans le Grand Chaco, en Amérique latine, les Peuples Wichi utilisent, traditionnellement, cette espèce — qu’ils nomment « palán-palán » — pour ses propriétés anti-rhumatismales, anti-arthritiques, pour soigner les plaies, les brûlures, les furoncles et les abcès. Ils utilisent, également, les feuilles sèches comme cicatrisants et pour soigner les morsures de serpents et les plaies coupantes. Les feuilles fraîches s’utilisent en applications externes pour les oreillons, et comme anti-rhumatismal et anti-inflammatoire ; les feuilles en décoction s’utilisent pour traiter l’acné et les douleurs dentaires. [52]

Selon Louis Girault, dans son ouvrage « Kallawaya, Guérisseurs Itinérants des Andes » (en page 395), ses feuilles séchées, mélangées à de la farine de blé et de l’argile, s’utilisent en cataplasmes pour résorber les hernies. Ses fleurs séchées, en cataplasmes, sont utilisées pour soigner l’asthme, les blessures infectées et les ulcères. Une décoction de ses parties aériennes est utilisée pour laver les animaux et les débarrasser de leurs parasites.

Une poudre de ses fleurs séchées est, également, mélangée à la bière de maïs, la chicha, afin de la rendre plus enthéogénique.

L’ethnobotaniste James Duke (1929-2017), dans son ouvrage « Medicinal Plants of Latin America » (en page 481), a décliné les activités biologiques de Nicotiana glauca : hépato-protectrices, insecticides, purgatives, spasmogéniques ; ainsi que ses capacités à bloquer les fonctions respiratoires et neuromusculaires et à générer de l’hypertension.

En Californie, les Peuples Cahuila, Diegeno et Mahuna ont, traditionnellement, utilisé Nicotiana glauca pour soigner la tuberculose, les maux de gorge, les scrofules, les rhumatismes, les blessures, les hématomes, les maux d’oreilles et comme émétique.

Le Peuple Cahuila l’utilisait, également, chamaniquement : rituels de chasse, divinations, rituels de funérailles, élimination des forces maléfiques, appels à la pluie, protection des récoltes, protection des voyageurs…

Des investigations pharmacologiques récentes ont mis en exergue ses propriétés hépato-protectrices [43], anti-tumorigéniques [55] [56], antioxydantes [72]

Ce sont l’acide palmatique et la scopolétine — de par leur forte activité apoptotique — qui, chez Nicotiana glauca, induisent cette propriété anti-tumorigénique.

Nicotiana glauca possède l’anabasine comme alcaloïde majeur — à hauteur de 97 %. Ses alcaloïdes mineurs sont la nicotine, la nornicotine et l’anatabine.

Ses fleurs et ses feuilles possèdent une activité antimicrobienne — par exemple, à l’encontre d’Escherichia coli et de Staphylococcus aureus. [53]

Diverses études ont mis en exergue que cette espèce est particulièrement adaptée à la phytoremédiation. [51] [88] Les chiméristes ont même créé une variété transgénique de Nicotiana glauca qui accumulerait deux fois plus de métaux lourds que l’espèce sauvage — parce que développant un système racinaire plus abondant. [38]

Nicotiana glauca possède une forte activité insecticide à l’encontre du Charançon du Palmier (Rhynchophorus ferrugineus). [65] En Érythrée, cette espèce est utilisée, traditionnellement, comme répulsif anti-moustique — avec le basilic Ocimum forskolei. [60]

Lorsque les colonisateurs-génocideurs envahirent l’Amérique du Sud, Nicotiana glauca était déjà utilisée comme insecticide naturel afin de protéger les plantes alimentaires des insectes prédateurs.

Comme Nicotiana glauca est considérée comme étant une espèce extrêmement invasive, elle a été envisagée, en Amérique latine, pour la production de biomasse et de carburant végétal — ou nécro-carburant. [76] Elle peut produire de la biomasse avec, seulement, 200 mm d’hygrométrie — ainsi que des températures supérieures à 40 °C.

En effet, en fonction des écotypes, sa biomasse est composée : de 20 à 28 % de glucose, de 8 à 14 % d’amidon, de 30 à 45 % de cellulose, de 20 % de protéines, de 1,5 à 2 % de lignines. Certains chercheurs ont calculé une production moyenne de 9 tonnes de biomasses sèche par hectare — et donc environ 1000 litres d’éthanol par hectare. Certains écotypes, en fonction des conditions hygrométriques, peuvent produire jusqu’à 15 tonnes de biomasses sèche à l’hectare. La densité de plantation est d’environ 20 000 plantes par hectare.

Une étude tunisienne de 2019 a analysé les majeurs composants de l’huile essentielle d’un écotype de Nicotiana glauca : l’eugénol était prépondérant, avec 59 %, suivi de nonadécane, eugényl acétate et 3-méthyltridécane. [44]

Une étude de 2019 mit en exergue que l’utilisation potentielle de Nicotiana glauca comme thérapie de substitution hormonale afin d’améliorer les symptômes de la ménopause — telles que l’ostéoporose et la sarcopénie — peut impacter l’homéostasie des muscles squelettiques et, donc, empirer ces symptômes. [46]

Les chiméristes déments ont inventé, en 2012, un hybride interspécifique transgénique entre Nicotiana glauca et Nicotiana tabacum qui ne synthétise pas d’alcaloïdes, mais qui exprime, supposément, l’hémagglutinine de la grippe A à la surface de ses feuilles… afin de confectionner des vaccins antigrippe qui soient ultra-purs ! [68]

On se demande bien pourquoi des scientifiques sont payés très chers pour inventer des vaccins végétaux ultra-purs, sur base de tabac, alors que les vaccins, actuellement sur le marché du génocide humain, sont farcis, littéralement, de tous les poisons possibles et imaginables : de la variole de vache, de l’aluminium, du hamster chimérique, de l’ADN de fœtus de poulet, de l’ADN de fœtus humain, de l’ADN de souris leucémique, des antibiotiques (Amoxiciline, Cefroxadine…) des acaricides (Cassythine), des métabolites de la morphine, du carbure de tungstène, du Viagra, des herbicides (Pachyrrhizone), des antiépileptiques (Vigabatrine et Gabapentine), un médicament anti-VIH, de l’Atovaquone, etc., etc., ad nauseam. [58]

Sans même évoquer les quelques 560 gènes, réputés pour être associés avec des formes de cancers, que l’Association Italienne Corvelva a découverts dans le vaccin tétravalent Priorix Tetra, de GSK, qui est un vaccin Rougeole-Rubéole-Oreillons-Varicelle. [58]

Chaque plante peut produire de 10 000 à 1 million de semences. Ces semences contiennent 40 % de lipides — principalement de l’acide linoléique à 75-78 % et ensuite, des acides oléique et palmatique. Un gramme de semences en contient environ 10 500.

Les semences germent à 20 °C en l’espace de 10 à 20 jours.




La religion d’État. Quelques observations sur le culte mondialiste, par Mgr Carlo Maria Viganò

[Source : medias-presse.info]

I – L’entretien de Mgr Viganò retranscrit à partir de la vidéo que vous trouverez en fin de texte

[Par Mgr Viganò]

Dans une intéressante intervention sur la chaîne américaine Fox News intitulée The Church of Environmentalism (ici), le journaliste Tucker Carlson a souligné une contradiction qui a peut-être échappé à beaucoup, mais que je trouve extrêmement révélatrice.

Carlson rappelle que la Constitution américaine interdit la religion d’État, mais depuis un certain temps les gouvernements démocrates ont imposé au peuple américain le culte mondialiste, avec son agenda green, ses dogmes woke, ses condamnations avec la cancel culture, ses prêtres de l’OMS, les prophètes du World Economic Forum. Une religion à tous égards, totalitaire non seulement pour la vie des individus qui la pratiquent, mais aussi dans la vie de la Nation qui la confesse publiquement, en adopte les lois et les sentences, s’en inspire dans l’éducation et dans toute action gouvernementale.

Au nom de la religion mondialiste, ses adeptes exigent que tous les citoyens se comportent conformément à la morale du Nouvel Ordre Mondial, acceptant sans critique et avec une attitude de soumission pieuse à l’autorité religieuse, la doctrine définie ex cathedra par le Sanhédrin de Davos.

Aux citoyens, il n’est pas demandé de partager les motivations qui justifient les politiques sanitaires, économiques ou sociales imposées par les gouvernements, mais un assentiment aveugle et irrationnel, qui va bien au-delà de la foi. Pour cette raison, il n’est pas permis de contester la psychopandémie, de critiquer la gestion de la campagne de vaccination, d’argumenter l’absence de fondement des alarmes climatiques, d’opposer l’évidence de la provocation de l’OTAN envers la Fédération de Russie avec la crise ukrainienne, de demander des enquêtes sur l’ordinateur portable de Hunter Biden ou sur la fraude électorale qui a empêché le Président Trump de rester à la Maison Blanche, ou de refuser de voir des enfants corrompus par des obscénités LGBTQ.

Après trois ans de folies incompréhensibles pour un esprit rationnel mais amplement justifiables dans une perspective de fidéisme aveugle, la proposition formulée par une clinique américaine de demander aux patients de renoncer à une partie de l’anesthésie pour réduire leur trace de dioxyde de carbone et « sauver la planète » (ici) ne doit donc pas être lue comme un prétexte grotesque pour réduire les dépenses hospitalières au détriment des patients, mais comme un acte religieux, comme une pénitence à accepter volontairement, comme un acte éthiquement méritoire. Le caractère pénitentiel est indispensable dans cette opération de conversion forcée des masses, car elle contrebalance l’absurdité de l’action par la récompense d’un bien promis : en portant le masque (qui ne sert à rien) le fidèle-citoyen a fait son propre geste de soumission, s’est « offert » à la divinité (l’État ? la collectivité ?) ; une soumission confirmée par l’acte tout aussi public de la vaccination, qui a représenté une sorte de « baptême » dans la foi mondialiste, l’initiation au culte.

Les grands-prêtres de cette religion en viennent à théoriser le sacrifice humain avec l’avortement et l’euthanasie : un sacrifice requis par le bien commun, pour ne pas surpeupler la planète, ne pas alourdir la santé publique, ne pas être un fardeau pour la sécurité sociale. Même les mutilations auxquelles sont soumis ceux qui professent la doctrine du Genre et la privation des facultés de reproduction induite par l’homosexualisme ne sont rien de plus que des formes de sacrifice et d’immolation de soi, de son corps, de sa santé, jusqu’à la vie elle-même (en assumant, par exemple, une thérapie génique expérimentale manifestement dangereuse et souvent mortelle).

L’adhésion au mondialisme n’est pas facultative : le mondialisme est la religion d’État, et l’État « tolère » les non-pratiquants dans la mesure où leur présence n’empêche pas la société d’exercer ce culte. Bien davantage, dans sa présomption d’être légitimé par des principes « éthiques » pour imposer aux citoyens ce qui représente un « bien » supérieur et incontestable, l’État oblige également les dissidents à accomplir les actes fondamentaux de la « morale mondialiste », en les punissant s’ils ne se conforment pas à ses préceptes.

Manger des insectes et non de la viande ; s’injecter des drogues au lieu de mener une vie saine ; utiliser l’électricité au lieu de l’essence ; renoncer à la propriété privée, à la liberté de circulation ; subir contrôles et limitations des droits fondamentaux ; accepter les pires déviations morales et sexuelles au nom de la liberté ; renoncer à la famille pour vivre isolé, sans rien hériter du passé et sans rien transmettre à la postérité ; effacer son identité au nom du politiquement correct ; renier la Foi chrétienne pour embrasser la superstition woke ; conditionner son travail et sa subsistance au respect de règles absurdes : ce sont autant d’éléments destinés à faire partie de la vie quotidienne de l’individu, une vie basée sur un modèle idéologique que, à y regarder de plus près, personne ne veut et que personne n’a demandé et qui ne justifie son existence qu’avec l’épouvantail d’une apocalypse écologique non prouvée et indémontrable. Cela viole non seulement la tant vantée liberté de religion sur laquelle cette société est fondée, mais veut nous conduire pas à pas, inexorablement, à rendre ce culte comme exclusif, comme le seul admis.

« L’église de l’environnementalisme » se définit comme inclusive mais ne tolère pas la dissidence et n’accepte pas d’affronter dialectiquement ceux qui remettent en question ses diktats. Ceux qui n’acceptent pas l’anti-évangile de Davos sont ipso facto hérétiques et doivent donc être punis, excommuniés, séparés du corps social, considérés comme ennemis publics ; il faut les rééduquer par la force, à la fois par un martèlement incessant des médias et par l’imposition d’une stigmatisation sociale et de formes réelles d’extorsion du consentement, en commençant par celui « informé » pour se soumettre contre son gré à l’obligation vaccinale et en continuant avec la folie des soi-disant « villes de 15 minutes », d’ailleurs anticipées en détail dans les points programmatiques de l’Agenda 2030 (qui sont finalement des canons dogmatiques, au contraire).

Le problème avec ce phénomène inquiétant de superstition de masse est que cette religion d’État n’a pas été imposée de facto seulement aux États-Unis d’Amérique, mais s’est répandue à toutes les nations du monde occidental, dont les dirigeants ont été convertis au verbe mondialiste par le grand apôtre de la Grande Réinitialisation, Klaus Schwab, autoproclamé « pape » et donc investi d’une autorité infaillible et incontestable. Et comme dans l’Annuario Pontificio nous pouvons lire la liste des cardinaux, évêques et prélats de la Curie Romaine et des diocèses répartis dans le monde entier, de même sur le site du Forum Économique Mondial, nous trouvons la liste des « prélats » du mondialisme, de Justin Trudeau à Emmanuel Macron, découvrant que non seulement les présidents et les Premiers Ministres de nombreux États appartiennent à cette « Église » mais aussi de nombreux fonctionnaires, des chefs d’organismes internationaux et de grandes multinationales, des médias. À ceux-ci, il faut ajouter les « prédicateurs » et les « missionnaires » qui œuvrent pour la diffusion de la foi mondialiste : acteurs, chanteurs, influencers, sportifs, intellectuels, médecins, enseignants. Un réseau très puissant, très organisé, répandu non seulement au sommet des institutions, mais aussi dans les universités et les tribunaux, dans les entreprises et les hôpitaux, dans les organismes périphériques et les municipalités locales, dans les associations culturelles et sportives, de sorte qu’il est impossible d’échapper à l’endoctrinement même dans une école primaire provinciale ou dans une petite communauté rurale.

Il est déconcertant – vous le reconnaîtrez – que dans le nombre de convertis à la religion universelle, nous puissions également compter des représentants des religions du monde, et parmi eux même Jorge Mario Bergoglio – que les Catholiques considèrent comme le chef de l’Église de Rome – avec tout le train des ecclésiastiques qui lui sont fidèles. L’apostasie de la Hiérarchie Catholique en est venue à vénérer l’idole de la Pachamama, la « Mère Terre », personnification démoniaque du mondialisme « amazonien », œcuménique, inclusif et durable. Mais n’est-ce pas John Podesta lui-même qui a préconisé l’avènement d’un « printemps de l’Église » qui remplacerait la doctrine par un vague sentimentalisme écologiste, trouvant promptement l’exécution de ses espoirs dans l’action coordonnée qui a conduit à la démission de Benoît XVI et à l’élection de Bergoglio ?

Ce à quoi nous assistons n’est rien d’autre que l’application à l’inverse du processus qui a conduit à la propagation du Christianisme dans l’Empire Romain puis dans le monde entier, une sorte de vengeance de la barbarie et du paganisme sur la Foi du Christ. Ce que Julien l’Apostat a essayé de faire au IVe siècle, c’est-à-dire restaurer le culte des dieux païens, est aujourd’hui poursuivi avec zèle par de nouveaux apostats, tous unis par une « fureur sacrée » qui les rend aussi dangereux qu’ils sont convaincus de pouvoir réussir dans leurs intentions en raison des moyens inouïs dont ils disposent.

En réalité, cette religion n’est rien d’autre qu’une déclinaison moderne du culte de Lucifer : la récente performance satanique aux Grammy Awards sponsorisée par Pfizer n’est que la dernière confirmation d’une adhésion à un monde infernal qui jusqu’à présent avait été gardé sous silence parce qu’il était encore considéré comme inavouable. Ce n’est pas un mystère que les idéologues de la pensée mondialiste sont tous indistinctement antichrétiens et anticléricaux, significativement hostiles à la morale chrétienne, ostensiblement opposés à la civilisation et à la culture que l’Évangile a façonnées en deux mille ans d’Histoire. Non seulement : la haine inextinguible envers la vie et envers tout ce qui est l’œuvre du Créateur – de l’homme à la nature – révèle la tentative (presque réussie, bien que délirante) de modifier l’ordre de la Création, de modifier les plantes et les animaux, de changer même l’ADN humain par des interventions de bio-ingénierie, de priver l’homme de son individualité et de son libre arbitre, le rendant contrôlable et même manœuvrable par le transhumanisme. Au fond de tout cela, il y a la haine de Dieu et l’envie pour le sort surnaturel qu’Il a réservé aux hommes qu’Il a racheté du péché par le Sacrifice de la Croix de Son Fils.

Cette haine satanique s’exprime dans la détermination de rendre impossible aux Chrétiens la pratique de leur religion, de voir leur principes respectés, de pouvoir apporter leur contribution à la société et, finalement, dans la volonté de les amener à faire le mal, ou du moins de faire en sorte qu’ils ne puissent pas faire le bien, encore moins le répandre ; et s’ils le font, de déformer leurs motivations originelles (amour de Dieu et du prochain) en les pervertissant à des fins philanthropiques ou écologistes pitoyables.

Tous les préceptes de la religion mondialiste sont une version contrefaite des Dix Commandements, leur inversion grotesque, un renversement obscène. En pratique, ils utilisent les mêmes moyens que l’Église a utilisés pour l’évangélisation, mais dans le but de damner les âmes et de les soumettre non pas à la Loi de Dieu, mais à la tyrannie du diable, sous le contrôle inquisitoire de l’anti-église de Satan. Dans cette perspective, s’insère également la signalisation des groupes de fidèles catholiques traditionnels de la part des services secrets américains, confirmant que l’inimitié entre la lignée de la Femme et celle du Serpent (Gn 3, 15) est une réalité théologique en laquelle les ennemis de Dieu croient avant tout, et que l’un des signes de la fin des temps est précisément l’abolition du Saint Sacrifice et la présence de l’abomination de la désolation dans le temple (Dn 9, 27). Les tentatives de supprimer ou de limiter la Messe traditionnelle unissent l’église profonde et l’état profond, révélant la matrice essentiellement luciférienne des deux : parce que les deux savent très bien quelles sont les Grâces infinies qui se déversent sur l’Église et sur le monde avec cette Messe, et ils veulent les empêcher afin qu’elles n’entravent pas leurs plans. Ils nous le montrent eux-mêmes : notre combat n’est pas seulement contre les créatures de chair et de sang (Ep 6, 12).

Les remarques de Tucker Carlson mettent en évidence la tromperie à laquelle nous sommes quotidiennement soumis par nos dirigeants. L’imposition théorique de la laïcité de l’État a servi à éliminer la présence du vrai Dieu des institutions, tandis que l’imposition pratique de la religion mondialiste sert à introduire Satan dans les institutions, dans le but d’établir ce Nouvel Ordre Mondial dystopique dans lequel l’Antichrist prétendra être adoré comme un dieu, dans son délire fou de remplacer Notre Seigneur.

Les avertissements du Livre de l’Apocalypse sont de plus en plus concrets, d’autant plus que le plan de soumettre tous les hommes à un contrôle qui empêche toute possibilité de désobéissance et de résistance se poursuit : ce n’est que maintenant que nous comprenons ce que signifie ne pas pouvoir acheter ou vendre sans le laissez-passer vert, qui n’est rien d’autre que la version technologique de la marque avec le chiffre de la Bête (Ap 13, 17).

Mais si tout le monde n’est pas encore prêt à reconnaître l’erreur d’avoir abandonné le Christ au nom d’une liberté corrompue et trompeuse qui cachait des intentions inavouables, je crois qu’aujourd’hui beaucoup sont prêts – psychologiquement avant même que rationnellement – à prendre acte du coup d’État par lequel un lobby de dangereux fanatiques parvient à prendre le pouvoir aux États-Unis et dans le monde, déterminé à faire n’importe quel geste, même le plus téméraire, afin de le maintenir.

Comme par un jeu de la Providence, la laïcité de l’État – qui en soi offense Dieu parce qu’elle Lui refuse le culte public auquel Il a un droit souverain – pourrait être l’argument pour mettre fin au projet subversif de la Grande Réinitialisation. Si les Américains – et avec eux les peuples du monde entier – savent se rebeller contre cette conversion forcée, exigeant que les représentants des citoyens rendent des comptes aux détenteurs de la souveraineté nationale et non aux dirigeants du Sanhédrin mondialiste, il sera peut-être possible de mettre un terme à cette course vers l’abîme. Mais pour ce faire, il faut prendre conscience qu’il ne s’agira que d’une première phase dans le processus de libération de ce lobby infernal, qui doit être suivie de la réappropriation des principes moraux propres au Christianisme qui constituent les fondements de la Civilisation occidentale et la défense la plus efficace contre la barbarie du néopaganisme.

Pendant trop longtemps, les citoyens et les fidèles ont subi passivement les décisions de leurs dirigeants politiques et religieux, face à l’évidence de leur trahison. Le respect de l’autorité est fondé sur la reconnaissance d’un fait « théologique », c’est-à-dire de la Seigneurie de Jésus-Christ sur les personnes, les nations et l’Église. Si ceux qui détiennent l’autorité dans l’État et l’Église agissent contre les citoyens et contre les fidèles, leur pouvoir est usurpé et leur autorité nulle et non avenue. N’oublions pas que les dirigeants ne sont pas les propriétaires de l’État et les maîtres des citoyens, tout comme le Pape et les évêques ne sont pas les propriétaires de l’Église et les maîtres des fidèles. S’ils ne veulent pas être comme des pères pour nous ; s’ils ne veulent pas notre bien et au contraire ils font tout pour nous corrompre dans le corps et l’esprit, il est temps de les chasser de leurs positions et de les appeler à rendre des comptes pour leur trahison, leurs crimes, leurs mensonges scandaleux.

Carlo Maria Viganò, Archevêque
16 février 2023

© Traduction [NDLR Transcription, ici, car la vidéo est déjà en français ?] de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò

[Voir aussi :
Selon Mgr Viganò, Le Great Reset (ou Réinitialisation) est une religion
Monseigneur Viganò : « La franc-maçonnerie utilise l’OMS et l’église bergoglienne pour faire avancer son coup d’État mondial »
Entretien de Mgr Viganò avec l’Avocat Reiner Fuellmich du « COMITÉ D’ENQUÊTE CORONA ». Seconde partie
Interview de Mgr Viganò par l’équipe de Reiner Fuellmich
Selon Mgr Viganò, la gouvernance mondiale de la Santé représente l’un des éléments fondamentaux du Nouvel Ordre Mondial
Mgr Carlo Maria Viganò : « Le moment est venu de dénoncer les corrompus et les traîtres, d’expulser ceux qui ne servent pas le peuple mais l’État profond et le Nouvel Ordre Mondial »
Monseigneur Viganò commente la guerre en Ukraine et l’Apocalypse mondialiste
Mgr Viganò soutient les camionneurs canadiens : « Il faut prendre position, se battre pour la liberté ! »
L’archevêque Viganò lance une mise en garde contre le programme du nouvel ordre mondial « clairement anti-humain »
L’archevêque Carlo Maria Vigano appelle à une alliance anti-mondialiste internationale
DELIVREZ-NOUS DU MAL – Considérations sur le Great Reset et sur le Nouvel Ordre Mondial, par Mgr Viganò
L’archevêque Carlo Maria Viganò envoie une lettre ouverte au Président des Etats-Unis Donald Trump concernant le « Great reset »
Conférence de l’archevêque Carlo Maria Viganò : « Comment la Révolution de Vatican II sert le Nouvel Ordre Mondial »
Pour Mgr. Viganò, ce sont les mêmes acteurs derrière le confinement et les manifestations actuelles
Mgr Vigano écrit à Trump : la lutte contre l’État profond est de nature biblique et les émeutes au nom de George Floyd sont provoquées par les enfants des Ténèbres
La vérité contre la peur
Deep State et Deep Church: le programme commun]

II – La vidéo de Mgr Carlo Maria Viganò en français pour MPI :




Un gardien de l’orthodoxie médiatique

[Source : profession-gendarme.com]

NewsGuard et les médias mainstream s’agitent !

Par Ronald Guillaumont

Chers amis de Profession-Gendarme,

il y a deux ans Votre site Profession-Gendarme faisait l’objet d’attaques par un journal américain basé à New York et dénommé NewsGuard. Nous n’étions pas les seuls à être attaqué.

Sur le site de NewsGuard il suffit déjà de voir la liste de leurs partenaires, en particulier pour n’en citer que quelques uns « US Department Defense », « US Department of State », « Microsoft de Bill Gates » etc… pour comprendre qui est derrière ce torchon.

Nous comprenons que l’ensemble des Médias Libres dérange la « Doxa » et qu’ils s’agitent afin de tenter de nous décrédibiliser. Il est vrai que Profession-Gendarme au même titre que de nombreux sites, blogs et journaux indépendants malmène un tant soit peu l’ensemble de ces médias « Mainstream ».

Nous vous invitons à voir nos réactions de l’époque (en 2020) en lisant attentivement les deux liens ci-dessous :

  1. NewsGuard un site qui pratique la désinformation sélective et ciblée à des fins commerciales ? (Notes de Profession-Gendarme)
  2. NewsGuard prétend imposer sa loi à Profession Gendarme !!! (mise à jour avec liens)

La journaliste de l’époque, Sophia Tewa nous avait contacté par plusieurs courriels insistants et nous avions fini par lui répondre en ces termes :

Bonjour,

Je ne suis qu’un retraité de la Gendarmerie qui n’a jamais prétendu être journaliste d’investigations.

Je me contente de mettre à la disposition des personnels retraités ou d’active qui fréquentent mon site des informations sur la vie de la communauté et les faits de société.

Actuellement les phénomènes de société sont suffisamment inquiétants pour que des professionnels qui ont consacré leur carrière à la protection des populations s’y intéressent.

Les publications sont sourcées, beaucoup d’articles sont signés d’universitaires ou de personnalités compétentes dans leurs domaines et si vous avez des explications à demander c’est à la source citée qu’il convient de s’adresser.

Je constate que la censure sévit comme jamais dans nos apparences de démocratie et que la circulation de certaines informations dérangent.  Mais chaque lecteur est à même  de juger de la pertinence de ce qu’il lit à charge pour lui, si sa curiosité est aiguisée par tel ou tel sujet, d’aller faire ses propres recherches et approfondir le sujet pour se forger une opinion qu’il saura défendre.

Ceux qui fréquentent le site Profession-Gendarme ne sont ni des demeurés ni des enfants et je n’ai pas l’intention de changer ma pratique n’en déplaise à tous les censeurs.

Bien cordialement

Ronald Guillaumont

À l’attention de nos Lecteurs j’apportai également les précisions suivantes :

Profession-Gendarme.com  ne publie que des témoignages de personnalités que lâchement les pouvoirs et les médias censurent sans vergogne aucune.

Je n’ai jamais prétendu être journaliste d’investigations. Le journal Profession-Gendarme ayant à son actif pour cette année 2020 près de 3 millions de visites, il fallait bien s’attendre un jour à se retrouver de l’autre côté de la lorgnette…

Si fin 2020 Profession-Gendarme affichait 3 millions de visites, grâce à vous tous, l’année 2022 se clôturait à plus de 9,5 millions de visites. On comprend maintenant pourquoi NewsGuard s’agite…

Aujourd’hui NewsGuard tente de récidiver par l’intermédiaire d’une autre journaliste qui se nomme Louise Vallee et que nous retrouvons au côté de Sophia Tewa dans cette liste :
https://www.newsguardtech.com/fr/a-propos/notre-equipe/

Il semblerait que les Mondialistes, Big-Pharma et compagnie s’agitent au vue des vérités et informations qui échappent à la Censure grâce à des sites tels que le notre et de tous les autres dont je vous donne la liste (avec les liens) ci-dessous :

Liste des Médias, blogs et sites classés « en rouge », dans laquelle nous sommes fier de figurer :

[NDLR Les médias alternatifs francophones québécois ne semblent pas autant attirer l’attention, probablement parce que leur audience est moindre. C’est dommage, car ceci leur ferait de la publicité.]

Quelques réponses de certains sites français figurants dans cette liste :

Et la liste complète dans toutes les langues : https://www.newsguardtech.com/it/coronavirus-misinformation-tracking-center/ – à noter que ce lien peut être lu en français et que maintenant la liste des sites publiant ce qu’ils nomment systématiquement « canular » n’est plus disponible que sur demande. Se sont-ils enfin rendu compte de leur bêtise de 2020 ?

Tout savoir sur NewsGuard (Wikipédia)

Merci à NewsGuard pour nous avoir communiqué (accidentellement ?) cette liste rouge !!!

Nous souhaitons ne jamais figurer dans la « Liste Verte » de ce torchon au service de la « Doxa ».

Ronald Guillaumont
rédacteur de PG

Lire aussi : Les Observateurs.ch le 24/12/2022 – Ne riez pas! Un prétendu fact checker, NewsGuard, coaché par des ex-dirigeants de la CIA et Cie, s’attaque de nouveau à notre site LesObservateurs.ch et à tous les sites qui ne sont ni gauchiste, ni woke, ni pourris par la cancel culture…

Lire également un article de 2019 : NewsGuard : peut-on confier la notation des médias à des startups ?

Éléments repris sur France-Soir :

« Le Vanguard Group actionnaire de GILEAD tire les ficelles de Newsguard au travers de Publicis Groupe. Tous les médias qui osent soutenir les professeurs Perronne et Raoult et/ou dénoncer la main mise de GILEAD sur les institutions dites de santé, sont systématiquement attaquées par NewsGuard/Vanguard/Gilead » nous dit une personne qui désire rester anonyme. 

Nous avertissons nos lecteurs de faire attention au service offert par cette société, car il n’est ni gage ni  garantie d’une information objective de qualité.

Pour illustrer les propos des liens qui unissent les diverses parties prenantes.  Voila la déclaration d’intérêts entre Gilead et le groupe Publicis ETO, une filiale de Publicis.




Entrevue intégrale de Mila Aleckovic (docteur en psychopathologies) pour comprendre ces psychopathes qui nous gouvernent

[Source : MediainfociteTV]

Les sujets abordés au cours de cette entrevue avec Dr Mila Aleckovic :

  • les techniques de manipulation des populations ;
  • la guerre psychologique — la « psychiatrie noire » ;
  • la crise sanitaire est un programme préparatoire à la 3e guerre mondiale ;
  • les caractéristiques du profil psychopathe ;
  • est-ce que certaines maladies mentales peuvent être le résultat « d’influences démoniaques » ;
  • quels sont les types de personnes qui ont la capacité de résister et quels sont les attributs pour pouvoir mener le combat auquel nous faisons face ?

[Voir aussi :
Chroniques du totalitarisme – Psychopathologie du totalitarisme,
Covid-19 : dérive totalitaire et psychopathologie collective,
Comment fonctionne le contrôle mental réel,
Des armes gouvernementales silencieuses pour mener une guerre secrète contre vous,
L’art de la guerre,
Dépopulation
et liens inclus]






Le plus grand désastre environnemental de l’histoire des États-Unis ?

[Source : reseauinternational.net]

Par Alexandra Bruce

Avec tous les ballons Chyna [NDLR Chinois ou soi-disant chinois] et les ovnis qui circulent, à moins que vous ne viviez à East Palestine, dans l’Ohio, ou que vous consommiez beaucoup de nouvelles indépendantes, vous ne savez probablement pas que les États-Unis vivent actuellement ce qui pourrait être la plus grande catastrophe écologique de leur histoire.

Et je ne parle pas du faux catastrophisme sur le changement climatique promu par le Forum économique mondial, je parle des ~100 000 gallons ou 1 000 000 de livres de chlorure de vinyle qui ont fui, se sont déversés et ont brûlé, suite au déraillement d’un train dans cette ville rurale de 5000 habitants, où les pluies acides et le phosgène devraient décimer une grande partie de l’écologie de la région. Cette dévastation forcera probablement les gens à migrer, et beaucoup d’entre eux auront un cancer plus tard. C’est un Tchernobyl américain.

Les dioxines résultent de la combustion de substances organiques chlorées comme le chlorure de vinyle. Les dioxines se dégradent lentement dans l’environnement, avec une demi-vie de 25 à 100 ans dans le sol. Elles provoquent des cancers, des troubles de la reproduction, endommagent le système immunitaire et perturbent les hormones.

Le panache toxique d’acide chlorhydrique et de dioxine en suspension dans l’air provenant du « brûlage contrôlé » d’East Palestine a un rayon de plus de 200 miles [environ 320 kilomètres] englobant Pittsburgh, Detroit, Cleveland et Toronto [au Canada]. Depuis une semaine, il pleut sur certaines des terres agricoles les plus fertiles des États-Unis, tuant les animaux de ferme et la vie aquatique.

Tout le bassin du fleuve Ohio est touché, où vivent plus de 30 millions de personnes, soit 10% de la population américaine, y compris les zones métropolitaines de Louisville KY [Kentucky], Cincinnati OH [Ohio], Indianapolis IN [Indiana] et Nashville TN [Tennessee]. À elle seule, la rivière Ohio fournit de l’eau potable à plus de 5 millions de personnes. Et il se jette dans le Mississippi, affectant tous ceux qui sont en aval.

On ignore ce qui a provoqué le déraillement, mais les images des caméras de sécurité prises à 30 km du lieu de l’accident, à Salem (Ohio), montrent des étincelles et des flammes sous l’un des wagons. Les détecteurs de boîtes chaudes auraient dû déclencher le freinage d’urgence, mais cela ne semble pas s’être produit. Le NTSB enquête sur les données et les enregistrements audio du train et sur les détecteurs de boîtes chaudes le long du trajet.

Les informations nationales ne couvrent pas cet événement et une importante opération de camouflage est en cours. La semaine dernière, Evan Lambert, un journaliste indépendant, a été arrêté pour avoir simplement et discrètement rendu compte du déraillement.

Compte tenu du fait qu’il y a eu deux autres accidents ferroviaires majeurs cette semaine, impliquant des trains déraillés transportant des produits chimiques toxiques à Splendora, TX [Texas] et Enoree, SC [Caroline du Sud], en plus des 96 installations alimentaires incendiées depuis que Joe Biden a pris ses fonctions, sommes-nous prêts pour une conversation publique sur le fait que les citoyens des États-Unis sont attaqués ?

Pas l’EPA. Ils disent que les habitants de East Palestine peuvent rentrer chez eux en toute sécurité, alors que les propriétaires de poulets de la région signalent tous que TOUS leurs poulets sont morts subitement. Pas le secrétaire d’État aux transports, Pete Buttigieg, qui a fait une apparition lundi pour rejeter la responsabilité des problèmes d’infrastructure du pays sur la COVID et n’a pas dit un mot sur les déraillements. Il a préféré se plaindre qu’il y avait trop d’hommes blancs dans le secteur de la construction.

L’accord d’infrastructure « bipartisan » de 65 milliards de dollars du régime Biden est axé sur la « justice environnementale » et sur la construction de stations de recharge pour les voitures électriques qui nuisent à l’environnement, ainsi que sur d’autres projets woke. Ils n’ont rien dit de cette catastrophe.

Mes amis d’American Intelligence Media disent que quelque chose pue dans ce déraillement. Ils pensent que cet événement peut être un signe avant-coureur de la terrible coupure d’Internet dont on nous avertit depuis des années, notant que les lignes de fibre optique d’Internet, dans la mesure du possible, sont encastrées sous les droits de passage des chemins de fer et que « les déraillements ferroviaires sont un moyen sournois de couper sélectivement les communications numériques », dans ce cas, le service AT&T dans tout l’État de l’Ohio. Ils se demandent également si le déraillement n’est pas une simulation pour les banquiers qui s’efforcent de fermer des entreprises en fabriquant des catastrophes pour installer l’ESG [gouvernance sociale et environnementale].

En parlant de simulations et d’armes fumantes, le film Netflix « White Noise » [littéralement « bruit blanc »] semble avoir été l’un de ces exercices sur table de type Event 201 pour s’entraîner aux événements en East Palestine. Il est assez étonnant de constater que les images du déraillement et du panache que nous voyons de cet événement sont presque exactement les mêmes que les images annoncées dans le film. Et devinez où ils ont tourné le film en 2022 ? En EastPalestine ! De nombreux habitants bombardés chimiquement sont apparus comme figurants dans le film.

Voici les directives de gestion médicale du CDC pour le chlorure de vinyle.

Source : Lew Rockwell




Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan

Par Nicole Delepine, pédiatre cancérologue, et Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

Définitions1

  • Femme trans : personne née de sexe masculin, mais qui s’identifie comme femme.
  • Homme trans : personne née de sexe féminin, mais qui s’identifie comme homme.
  • Transvesti(e)/crossdresser: personne qui adopte, la plupart du temps ou épisodiquement, un code vestimentaire et un rôle socio-sexuel qui diffèrent de son sexe de naissance. Une grande partie des personnes travesties vit au quotidien dans le genre qui correspond à leur sexe biologique.

CEUX QUI SOUHAITENT CHANGER DE GENRE PHYSIQUEMENT SUBISSENT UNE TRANSITION MÉDICOCHIRURGICALE

Les étapes de la transition de genre (assistée par des traitements hormonaux et gestes chirurgicaux) comprennent d’abord la préparation psychologique qui vise à éliminer les psychoses, les dépressions, et à tenter d’expliquer aux candidats trans les conséquences des interventions médicochirurgicales. Cette phase durait en général de deux ans, mais elle semble se raccourcir (business du genre ?).

Lorsque le psychiatre juge le patient prêt et qu’il n’y a pas de contre-indications (risque d’accident cardiovasculaire, obésité, diabète sévère, hypertension, etc.), l’hormonothérapie peut débuter, complétée plus ou moins rapidement par des interventions chirurgicales.

Les femmes qui veulent devenir des hommes trans peuvent demander l’ablation des seins (mastectomie) dès le début de la prise d’hormones mâles.

Chez les hommes désirant devenir femmes trans, l’augmentation mammaire chirurgicale doit attendre que la taille des seins se soit bien stabilisée par l’imprégnation hormonale. Certains se satisfont de ces changements ou de l’hormonothérapie, mais d’autres vont recourir à la chirurgie reconstructrice. En France, les transitions dans le sens homme vers femme sont aujourd’hui environ deux fois plus fréquentes que l’inverse.

RÉASSIGNATION GÉNITALE. LE LONG ET PÉNIBLE PARCOURS DU CHANGEMENT DE SEXE2

EXEMPLES DE PROCÉDURES DE CHIRURGIE GÉNITALE3

Homme vers femme

Construire un vagin : la vaginoplastie4 est une chirurgie complexe qui dure entre 2 et 4 heures et nécessite souvent une hospitalisation de 2 semaines. Aux USA, l’opération coûte au moins 20 000 dollars et en France, entre 7000 et 15 000 euros5 pris en charge à 100 %, dans la limite du tarif de remboursement de la Sécurité sociale, à condition que la personne soit reconnue comme bénéficiaire de l’ALD (affection de longue durée) par la sécurité sociale (alors que la dystrophie de genre n’est pas considérée comme une maladie).

Elle commence par l’ablation des testicules et de la verge dont la peau sert à tapisser les parois du néo vagin (il est parfois nécessaire d’avoir recours à une greffe complémentaire) positionné dans le périnée entre la prostate et le rectum. Durant ces manipulations la peau qui sert à former la paroi du vagin perd son innervation. Le clitoris est reconstruit à partir des tissus du gland, mais la taille du gland est largement rétrécie diminuant d’autant son innervation et sa sensibilité.

Le néo vagin ne dispose pas de mécanisme automatique de nettoyage ou de lubrification. Il habituellement nécessaire de prolonger les soins après l’opération avec l’utilisation d’un dilatateur vaginal dont le but est de stabiliser ou d’élargir la cavité.

Après la vaginoplastie, si la patiente suit les indications postopératoires (notamment des exercices ou rapports sexuels réguliers pour maintenir l’espace créé pour accueillir le vagin), un partenaire sexuel peut ne pas s’apercevoir de la transformation subie. Il est cependant conseillé de l’en informer.

Il faut savoir que la prostate reste en place pour éviter toute incontinence urinaire et que parfois, après la première opération, une seconde intervention à visée esthétique peut être envisagée.

La chirurgie pelvienne peut être complétée par la mise en place d’implants mammaires et d’une féminisation faciale et de l’ablation de la pomme d’Adam.

Femme vers Homme

L’ablation de l’utérus (hystérectomie) et des ovaires (ovariectomie) était obligatoire en France pour bénéficier d’un changement d’état-civil, jusqu’au 18 novembre 2016. Cette ablation pourrait éviter un risque de cancer sous hormonothérapie à long terme.

Pour construire un phallus, deux interventions sont possibles : la métoïdioplastie et la phalloplastie.

La métoidioplastie consiste à allonger et à renforcer le clitoris, qui s’est hypertrophié grâce à l’hormonothérapie, pour créer un phallus. Cette intervention qui dure en moyenne 3 heures donne une apparence masculine des organes génitaux, rend possible une miction en position debout et une excitation sexuelle, mais sans possibilité de rapport avec pénétration, car le néophallus, de petite taille, ne permet pas d’érection6.

La phalloplastie7 consiste à construire un pénis en utilisant de la peau et des tissus provenant des lèvres ou d’autres sources (autogreffes libres d’avant-bras, cuisse, ou abdomen),

habituellement complétée par la construction d’un scrotum à l’aide de la peau et des tissus des lèvres. Il s’agit d’une intervention longue (4 à 10 heures souvent à deux équipes) et complexe dont le coût peut s’élever à 35 000 euros8.

Pour assurer une certaine rigidité, une prothèse pénienne est incluse, avec une pompe pour permettre l’érection. Le modèle — le mécanisme et la longueur de l’implant pénien — sera choisi en fonction de l’anatomie. L’implant pénien obtient sa rigidité par l’activation de la pompe normalement localisée dans le scrotum. La rigidité obtenue rend possibles les relations sexuelles avec pénétration. Cette intervention peut être effectuée 6 mois après la construction de l’urètre. Les deux poches scrotales fabriquées avec la peau des lèvres sont garnies de prothèses testiculaires.

Parmi les complications qui peuvent survenir à la suite d’une opération aussi lourde que la phalloplastie, on note des infections, un rejet de la greffe de peau entraînant la perte de la prothèse, nécrose, sténose, ainsi que des caillots de sang. Il faudra dans certains cas une nouvelle intervention9.

RÉSULTATS ESTIMÉS 10

Selon les sites internet favorables à cette chirurgie, on peut avoir une estimation des résultats très variable, d’autant qu’il semble bien que les opérés non satisfaits n’en informent leur premier chirurgien que dans 30 % des cas lorsqu’ils décident d’une détransition.

Le taux de réussite de la chirurgie génitale transgenre varie et peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment l’état de santé général de l’individu, l’expérience et le niveau de compétence du chirurgien, ainsi que les techniques spécifiques utilisées au cours de la procédure.

La vie sexuelle d’un homme trans est difficile. Il ne peut éjaculer et doit, pour avoir une érection, actionner une prothèse pénienne avec la pompe, dissimulée dans l’un des testicules reconstruits. L’apparence finale reste différente de celle d’un phallus naturel.

Les hommes et femmes trans peuvent l’un et l’autre ressentir un plaisir sexuel, mais n’ont définitivement plus la possibilité de procréer.

Ici des taux estimés :

Taux de réussite des chirurgies génitales transgenres MTF

Procédure Taux de réussite
Vaginoplastie 80 % — 90 %

Taux de réussite des chirurgies génitales transgenres FTM

Procédure Taux de réussite
Phalloplastie 65 % — 85 %
Métoidioplastie 86 % — 91 %
Hystérectomie et ovariectomie Environ 95 %

Les rechutes après l’opération des organes génitaux transgenres ne sont pas exceptionnelles et doivent être prévenues au moins en partie par des soins postopératoires bien surveillés (hygiène, propreté, hydratation, repos, etc..).

Chaque individu est différent et la récupération peut varier pour chaque individu.

En France, où en est la chirurgie de réassignation sexuelle ?

Une opération chirurgicale réussie est une opération donnant une apparence anatomique et une fonctionnalité similaires au sexe opposé choisi. En France, la majorité des chirurgies de réattribution sexuelle sont réalisées à l’institut hospitalo-universitaire de Lyon considérée comme un « centre de référence et d’excellence » en la matière.

L’opération n’est pas sans danger, les diabètes, l’obésité, certains problèmes de circulation sanguine peuvent augmenter les risques de complications lors de l’anesthésie et les complications postopératoires. Un traitement hormonal doit également être poursuivi après l’opération.11

LES COMPLICATIONS POSTOPÉRATOIRES 12

Après aidoiopoëse, aussi appelée vaginoplastie, elles sont fréquentes. Ces complications peuvent être fonctionnelles ou esthétiques et concerner toutes les parties anatomiques constituant la néovulve : vagin, urètre, clitoris, petites et grandes lèvres.

COMPLICATIONS IMMÉDIATES

Rectales La plaie rectale survenant immédiatement en peropératoire lors de la création du néovagin, entre le rectum en arrière et les voies urinaires en avant, rare (2 %)

Hémorragiques Les suites opératoires sont très fréquemment suivies d’hémorragies du site opératoire, imputables aux saignements itératifs des reliquats de corps spongieux derrière la muqueuse urétrale et autour du méat urinaire, malgré l’hémostase peropératoire.

Infectieuses Une fièvre associée à un écoulement vaginal purulent dans les suites opératoires traduit une infection vaginale (10 %), qui doit être traitée par antibiothérapie adaptée aux résultats des cultures. Une fièvre associée à des urines troubles traduit une infection urinaire type prostatite (1,6 %), qui doit être traitée par antibiothérapie adaptée.

Urinaires Un échec de retrait de la sonde urinaire peut survenir dans la semaine qui suit l’intervention : se traduisant par l’absence de reprise mictionnelle avec rétention urinaire vésicale, dépistée après retrait de la sonde (4 % des cas), le plus souvent imputable à l’œdème et l’inflammation urétrale postopératoire dans la région de résection du bulbe, et nécessite une repose de la sonde pour 15 jours supplémentaires.

Cicatrisation La peau tapissant le vagin peut s’extérioriser « en doigt de gant » lors du premier pansement et du retrait du conformateur souple.

COMPLICATIONS À MOYEN ET LONG TERME

Cavité vaginale

La majorité des problèmes de cicatrisation postopératoire concerne la néo-cavité vaginale :

« la pérennisation de ce nouvel orifice est directement liée à l’observance de la patiente concernant ses dilatations. Il est fondamental que la patiente respecte les consignes postopératoires, qui peuvent varier en fonction de chaque patiente et également en fonction des habitudes de l’opérateur : que ce soit le port du conformateur souple diurne et nocturne au début (au minimum 2 mois en postopératoire, et en règle plutôt 4 mois, afin que la majorité de la peau tapissant le vagin ait cicatrisé), ou encore le rythme des dilatations pluriquotidiennes en début de période postopératoire, il est fondamental d’expliquer à chaque patiente ses consignes postopératoires et de la revoir fréquemment surtout au début afin de contrôler avec elle que tout se déroule bien.

Ceci constitue une véritable éducation thérapeutique, débutée pendant les jours d’hospitalisation postopératoires immédiats. La patiente est ainsi revue en consultation jusqu’à obtention d’une cicatrisation totale vaginale, mais également jusqu’à l’obtention de résultats esthétiques, fonctionnels et anatomiques satisfaisants pour la patiente. Diverses complications peuvent survenir : perte de profondeur du vagin, ou diminution du diamètre de la cavité vaginale (17,8 %) ».

Le fait d’avoir un vagin tapissé de peau et pas de muqueuse ne protège en rien contre la contraction d’infections sexuellement transmissibles : mycoses, condylomes (HPV), chlamydia, syphilis, herpès, HIV .

Les femmes Trans opérées au niveau génital doivent être sensibilisées à la nécessité de l’utilisation des préservatifs, seul moyen d’éviter la transmission des maladies sexuellement transmissibles.

La survenue d’une fistule urétro-vaginale (1,5 % des cas) traduite par l’émission d’urine par le vagin lors des mictions ou d’une fistule vaginorectale (1,5 % des cas) révélée par l’émission de selles par le vagin lors de la défécation imposent une réintervention.

Complications clitoridiennes Les problèmes les plus fréquents sont les douleurs clitoridiennes neurogènes, spontanées ou à la pression, à type de décharges ou de brûlures (90 %).

La chirurgie de transformation génitale homme vers femme est presque toujours suivie de complications, qu’elles soient de nature hémorragique, esthétique ou fonctionnelle. Les patientes doivent en être soigneusement informées en préopératoire. Une éducation thérapeutique ainsi qu’un suivi rapproché durant toute la durée de la cicatrisation sont fondamentaux pour accompagner les patientes, dépister et traiter ces complications si nécessaire.13

L’épidémie de transgenrisme arrive en France

Comme dans de nombreux pays, les chiffres des patients déclarés trans augmentent14. La propagande réitérée dans la presse officielle, les émissions télévisées, les visites scolaires d’associations militantes proLGBTQ+, la littérature enfantine y compris à l’école, etc.15, et les questionnements soumis aux enfants dès leurs plus jeunes années, le lobby déployé sur les réseaux sociaux fréquentés par les jeunes accroissent le phénomène. Tout adolescent qui exprime une souffrance, un mal être si fréquent à cet âge est rapidement orienté vers la solution « genre ».

La normalisation du concept trans conduit les enfants qui considèrent qu’il existe biologiquement uniquement femme et homme à se sentir eux — mêmes anormaux. Des gouvernements militants imposent ce choix par la force comme au Canada où un jeune homme de 16 ans s’est fait arrêter dans son lycée pour avoir affirmé qu’il n’existe que deux sexes. Cette propagande woke est un autre sujet16. Nous y reviendrons.

Les demandes d’accès à la chirurgie

Les interventions d’ablation des seins ou des parties génitales ont été multipliées par quatre entre 2012 et 2020 en France. Il faut rester très prudent et demander aux parents beaucoup de vigilance face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être. Les parents et tous les adultes proches des candidats à des interventions mutilantes devraient entourer leurs enfants et leurs jeunes adultes de très près, pour faire la balance avec les réseaux sociaux militants qui font croire aux petits qu’ils sont indépendants, forts et responsables et que leur mal être disparaîtra après leur « affirmation trans ».

Trop souvent les familles ne sont pas au courant, d’autant que certains gestes comme l’ablation des seins autorisée après 16 ans peuvent être banalisés vis-à-vis d’eux et interdiront tout allaitement en cas de détransition secondaire.

Notons que ces chirurgies mutilantes restent en nombre relativement faible malgré leur augmentation en pourcentage et que la surreprésentation de ces personnes trans dans les médias et les élites risque de faire prendre un phénomène très marginal pour un problème de santé publique. Le récapitulatif de la Sécurité sociale donne des chiffres objectifs17 :

Le caractère addictif de l’usage excessif des réseaux sociaux

est néfaste au développement psychologique et intellectuel des jeunes et responsable d’une part très importante de la croissance du sentiment d’incongruence de genre, mode fort lucrative pour certains. Soulignons que la maturation cérébrale ne serait acquise qu’à 25 ans. Combien de décisions irréversibles avant cet âge autorisées par la « médecine » qui a oublié que l’essentiel est de ne pas nuire ?

Certains rappellent que l’âge en deçà duquel le mineur ne peut prendre la responsabilité pour ses propres actes apparaît se modifier arbitrairement selon le thème abordé : avortements, traitements pour maladies sexuellement transmissibles, etc. Les débats autour du traitement hormonal des mineurs transgenres et des chirurgies doivent donc tenir compte de ces considérations éthiques afin de pouvoir mieux les aider.18

MAIS LE VOYAGE VERS L’AUTRE SEXE EST irrémédiable, SURTOUT APRÈS CHIRURGIE

Et certains s’en mordent les doigts et l’attestent. Ils parlent d’autoroute de la transition à sens unique dans laquelle on les a embarqués à toute vitesse au nom du choix privilégié « affirmatif » respectant le désir « immédiat » de l’enfant ou du jeune sans tenir compte de l’avis de la famille, ni même d’un psychologue ou d’un médecin.

Certains voudraient revenir en arrière, mais c’est quasiment impossible. Ils essaient :

on les appelle alors « les détransitionneurs ». Ils n’ont pas trouvé la solution à leur mal être, se sont trompés et souvent disent avoir été trompés.

Les regrets sont divers.

« Beaucoup d’hommes trans parlent du fait qu’on ne peut pas pleurer avec une forte dose de testostérone dans le corps, et cela m’a aussi affectée ».

Dans le Parisien (3/5/2022) : « Anna, adolescente, mal dans sa peau, découvre sur Internet la transidentité et s’y retrouve. Ses parents la soutiennent. Après quelques rendez-vous médicaux qu’elle qualifie elle-même « d’expéditifs », elle commence la testostérone à 14 ans, devient Sacha, et subit une mastectomie (ablation des seins) à 16 ans. À 19 ans, sa descente aux enfers commence. Elle n’apprivoise pas « ce nouveau sexe ». Elle regrette et réalise qu’elle est bien une femme, mais au torse plat et à la voix grave. Elle arrête les hormones. Ses règles sont revenues, elle espère alors que sa fertilité ne sera pas définitivement altérée. Le plus intéressant dans son témoignage, qu’elle déplore : « à aucun moment les raisons profondes qui me poussaient à changer de sexe n’ont été abordées. On m’a mis sur des rails ». Elle réalise que « la puberté, ce n’est pas la période idéale pour faire de tels choix ».

L’ENFANT ROI, UN ENFANT FINALEMENT ABANDONNÉ…

Ce bon sens devrait être expliqué à tous les acteurs de la prise en charge de ces patients et avant tout aux parents qui au nom de l’enfant-roi ont oublié leur rôle protecteur (y compris de jeunes adultes). Ils devraient montrer les limites, en général, et dans ce cas du questionnement de genre de l’enfant. L’enfant-roi est de fait devenu un enfant abandonné…

Il faut rappeler l’affaire Keira Bell… La dysphorie de genre, symptôme de souffrance et non cause

Au Royaume-Uni, l’affaire Keira Bell a défrayé la chronique et mis ce douloureux sujet sur le devant de la scène. Cette jeune femme, devenue homme trans, a porté plainte contre la clinique qui l’avait prise en charge. Elle soutient qu’elle n’avait pas la capacité de consentir, même si c’est elle qui avait réclamé d’accéder à cette transition médicale.

« Plus ma transition avançait, plus je réalisais que je n’étais pas un homme et que je ne le serais jamais. En mûrissant, j’ai compris que la dysphorie de genre était un symptôme de ma misère générale, et non sa cause ».

Elle a perdu son procès, mais en première instance, la Haute Cour de Londres avait donné un coup d’arrêt aux prescriptions de bloqueurs de puberté chez les enfants, estimant qu’avant 13 ans « il est hautement improbable qu’un enfant soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté », et qu’avant 16 ans, ils ne peuvent prendre ce traitement que s’ils en comprennent les conséquences immédiates et à long terme.

S’adressant aux parents, elle leur recommande la vigilance face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être (…)

Évidemment, la difficulté ne réside pas tant dans la qualité de l’information donnée et reçue, mais dans la capacité des enfants à comprendre et évaluer ces informations, à concevoir la portée de telles décisions qui feront d’eux des patients à vie.

Comment, par exemple, mesurer la conséquence de la perte de fertilité alors même qu’on est encore loin de tout désir d’enfant ?

Keira Bell partage son histoire sans fard. « Cinq ans après avoir entamé ma transition médicale pour devenir un homme, j’ai commencé le processus de détransition. Beaucoup d’hommes trans parlent du fait qu’on ne peut pas pleurer avec une forte dose de testostérone dans le corps, et cela m’a aussi affectée : je ne pouvais pas libérer mes émotions. L’un des premiers signes que je redevenais Keira a été que — heureusement, enfin — j’étais capable de pleurer. Et j’avais beaucoup de raisons de pleurer. »

DES ASSOCIATIONS DE DÉTRANSITIONNEURS

Sont nées aux États-Unis, au Canada, en Belgique, Angleterre, Suède… En France, une tribune de l’Express a lancé un CRI D’ALERTE de plusieurs associations de professionnels de l’enfance ainsi que cinquante personnalités — médecins, intellectuels, psys, magistrats, sociologues, militantes féministes — d’horizons de pensées très différents, comme Élisabeth Badinter, Jean-Pierre Winter, Chantal Delsol, René Frydman ou encore Xavier Emmanuelli :

« Il est urgent d’informer le plus grand nombre de citoyens, de tous métiers, de tous bords, de tous âges, sur ce qui pourrait bien apparaître demain comme un des plus grands scandales sanitaire et éthique, que nous aurions regardé arriver sans mot dire : la marchandisation du corps des enfants. » (ibid 2)19 20

EN RÉSUMÉ BEAUCOUP DE DÉCEPTIONS

Certaines approches considèrent que ces interventions chirurgicales améliorent sensiblement la qualité de vie des personnes transgenres si elles sont bien faites et non obligatoires.

Une étude réalisée par des militants suédois trans sur 2 679 personnes pétend qu’une transition médicale a effectivement un effet positif sur la qualité de vie et la santé mentale des personnes transgenres.

Mais l’examen de plus de 100 études médicales internationales de personnes transgenre opérées par l’université de Birmingham (Arif) a conclu qu’il n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération.

Globalement les résultats ne sont habituellement pas à la hauteur des espoirs initiaux des trans et font parfois l’objet de plainte en justice21 et de déception qui peuvent même aggraver le risque de suicide22. Les témoignages de personnes regrettant leur changement de sexe effectué à un âge précoce se multiplient dans les pays où ces procédures ont été autorisées.

Les nombreuses interventions chirurgicales entraînent des mutilations irréversibles pour des résultats esthétiques la plupart du temps discutables et une fonction souvent peu satisfaisante. L’homme trans ne peut avoir d’érection qu’avec un implant pénien et un système de pompe et subit le manque de sensation tactile du néophallus. La peau du néo vagin de la femme trans est insensible et le risque de rétrécissement progressif impose habituellement l’utilisation de dilatateurs vaginaux, pour le reste de la vie.

Les articles rapportant des séries monocentriques écrits par des chirurgiens qui vivent de cette activité sont constamment élogieux et plaident pour la supériorité de leur technique personnelle, mais le nombre même de ces techniques (phalloplastie à partir d’un lambeau d’avant-bras, de grand dorsal ou des grandes lèvres..) et l’absence de consensus prouve que ces problèmes ne sont pas résolus. Jeffrey B. Friedrich et ses collègues analysant les résultats de cinquante études23 relatives à la phalloplastie estiment à près de 40 % le risque de complications urétrales.

CONTRAIREMENT AUX LUNETTES ET PROTHÈSES AUDITIVES, AUX FAUTEUILS ROULANTS DE QUALITÉ, ETC. TOUTES CES INTERVENTIONS MUTILANTES SONT REMBOURSÉES À 100 %

Une opération de changement de sexe est remboursée à 100 % par la Sécurité Sociale. Elle est irréversible, et entraîne une prise de traitement à vie. Mais pour les patients et le commun des mortels si c’est remboursé à 100 %, ce ne peut pas être mal24 ! (comme c’est le cas pour les injections géniques anticovid aux innombrables victimes).

Et on trouve des noms de chirurgiens dans les grands centres qui donc inspirent aussi confiance. Et ces personnes s’autorisent la mutilation de mineurs : le nom de chirurgiens (parfois même indiqués par nos grands centres de référence) pratiquant des mastectomies — mutilations sexuelles souvent voilées par des euphémismes tels que torsoplastie ou encore « chirurgie du haut » (les médecins reprenant à leur compte le vocabulaire trans) — opérations autorisées en France avant dix-huit ans avec l’accord des parents et réalisées dans des cliniques privées, à Paris et en province25 26

Dans une grande majorité des cas, le changement de sexe au niveau de l’État Civil se fait rapidement (une demi-année à une année).

EST-CE BIEN RAISONNABLE ?

Mutiler des personnes fragiles, perturbées et donc facilement manipulables, particulièrement enfants et adolescents, jeunes adultes, est-ce éthique ? Au nom des bons sentiments, n’est-ce pas de la maltraitance institutionnelle instrumentalisée par les marchands d’espoir aux forts bénéfices financiers ?

Il faut aider ces personnes en souffrance, mais leur éviter d’être victimes d’une soi-disant bienveillance de charlatans profitant de leur détresse et les conduisant dans un tunnel d’interventions réparatrices sans fin jusqu’à leur mort (parfois accélérée par le suicide)27.

Il serait indispensable que les proches des candidats à la chirurgie les accompagnent de très près, sans se laisser influencer par la mode actuelle de la prépondérance de « l’affirmatif ». Les spécialistes trans sont essentiellement des militants souvent doublés de marchands de fait, et malheureusement l’idéologie régnante en Occident muselle les familles qui risquent de se voir calomnier (pour transphobie), voire poursuivre en justice. D’où l’existence nécessaire de regroupements de familles qui, sans interdire à leurs proches ces transitions, les informent correctement et fassent la part de la publicité idéologique et financière. Malheureusement l’habitude est d’envoyer directement au « spécialiste » qui est finalement quasiment toujours un idéologue et non à un psychologue lambda neutre qui pourra secondairement si nécessaire l’adresser à une équipe adaptée.

Il est capital que la législation ne permette pas les blocages hormonaux des mineurs28 qui risquent de les rendre infertiles à vie en démarrant un traitement non anodin à un âge où se projeter dans l’avenir d’adulte est impossible. Comme l’aventure d’Artoise qui se fait ligaturer les trompes à 23 ans fait réagir sur le fait qu’elle aurait peut-être aimé avoir un enfant quand elle approchera de la quarantaine. 29

L’académie de médecine a attiré l’attention en 2022 à propos de la médicalisation de la dysphorie de genre chez les mineurs :

« Si, en France, l’usage de bloqueurs d’hormones ou d’hormones du sexe opposé est possible avec autorisation parentale sans conditions d’âge, la plus grande réserve s’impose dans cet usage, compte tenu des effets secondaires tels que l’impact sur la croissance, la fragilisation osseuse, le risque de stérilité, les conséquences émotionnelles et intellectuelles et, pour les filles, des symptômes rappelant la ménopause. »

« Quant aux traitements chirurgicaux, notamment la mastectomie autorisée en France dès l’âge de 14 ans, et ceux portant sur l’appareil génital externe (vulve, pénis) il faut souligner leur caractère irréversible. »

Concluons avec l’interrogation de ce désormais homme dont les seins ont été enlevés :

(extrait) « L’été avant la terminale, il se fait retirer les seins sous anesthésie générale. “J’étais obsédé par l’idée de pouvoir passer l’épreuve de sport au bac en respirant” (c’est-à-dire sans bandage compressif de la poitrine). Après l’opération, le lycéen a désormais 16 ans, un corset postopératoire, des comprimés antidouleur à gogo et, soudain, des questions l’assaillent. »

« Il y avait comme une voix bizarre en moi. Un truc qui me demandait : Est-ce que tu détruis ta vie ? Est-ce que tu détruis ton corps ? »30

[Voir aussi :
Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité]





Cerveaux d’enfants manipulés et théorie du genre : le pire de la « cancel culture » et la circulaire de septembre 2021

Par Nicole Delépine

« Nous allons défaire le culte de l’idéologie du genre
et réaffirmer que Dieu a créé deux genres — appelés hommes et femmes »
— Président Donald J Trump

L’héritage laïque serait potentiellement LGBTQIphobe ? ce monde devient fou et on se demande jusqu’à quel point les dirigeants veulent détruire l’humanité, son histoire, ses liens avec son passé, etc. Suicide collectif, mais choisi par quelques-uns seulement, avec la volonté de l’imposer à des milliards d’individus…

Au lieu d’apprendre à lire, à compter et un minimum d’histoire et du monde, un peu de géographie et de botanique, etc., les enfants sont soumis à un matraquage sur des questions qu’ils ne se posent pas.

Qu’est — ce dont que ce « transactivisme républicain »1 que veut nous imposer le ministère de l’Éducation nationale (qui n’est plus et pour cause le ministère de l’INSTRUCTION nationale) et soutenu par le Conseil d’État qui depuis de nombreuses années ne fait que valider toutes les décisions gouvernementales. Pourquoi cette formation proposée aux enseignants, webinaire sur « la lutte contre les LGBTIphobies » où l’on apprend soudain que « l’héritage laïque » est « potentiellement LGBTIphobe ». Des formations sur la nécessaire autorité des enseignants ne seraient-elles pas plus utiles ?

La cancel culture [culture de l’annulation] veut nous imposer la suppression des statues de notre récit national, détruire des églises trop coûteuses, faire jouer Blanche Neige par une actrice d’origine africaine, etc.. Mais perturber le cerveau des petits dans leur plus jeune âge est le plus insupportable de cette mode qui finira par passer, mais après combien de dégâts ?

Les adultes devraient pouvoir se défendre, mais modeler des cerveaux en formation est une autre entreprise de démolition, de manipulation beaucoup plus perverse. Vers les années 2014, des polémiques sur la théorie du genre étaient apparues et la ministre de l’Époque Mme Najaud Belkacem avait affirmé qu’il n’en était rien et que ceux qui racontaient cela étaient… des complotistes. Malheureusement depuis l’arrivée de nouvelles équipes au pouvoir, une accélération rapide se fait jour depuis trois ans, profitant probablement de la sidération liée aux mesures coercitives de la mystification covid19 pour mettre en place l’opération.

Nous sommes bien obligés d’aborder le sujet, de nous opposer à la manipulation des petits enfants et des adolescents avant que les drames ne se multiplient2. D’après l’association Homosexualité et socialisme 67 % des trans de 16 à 26 ans ont « déjà pensé au suicide » et 34 % ont déjà fait « une ou des tentatives » et contrairement à ce que l’association pro LGBT prétend, ce ne sont pas les discriminations qui en constituent la cause principale, mais la déception qu’entraînent les traitements et mutilations qui ne leur ont apporté aucun soulagement. Or les nombreux opposants à cette « théorie » maintenant devenue « pratique » sont muselés3 et interdits d’antenne médiatique. Et pourtant ne serait-ce pas aux parents, familles de choisir « l’éducation » de leurs petits. Si nous laissons faire, combien d’années faudra-t-il avant que des pères se retrouvent en prison, comme au Canada ou aux USA précurseurs habituels de nos mœurs, pour avoir refusé la transition d’un enfant mineur4 ?

Comme pédiatre, nous avions appris qu’après la petite enfance et la découverte des différences entre le corps du petit garçon et celui de la petite fille, venait une période dite de latence pendant laquelle les problèmes de sexe n’étaient pas à l’ordre du jour, environ entre trois et douze ans. Et voilà que selon le bon plaisir de quelques humains perturbés, il faudrait interférer dans cette période de construction silencieuse ?

L’activisme trans à l’éducation nationale

L’ancien Institut National de la Recherche Pédagogique, devenu Réseau Canopé, invitait récemment les écoliers à « déconstruire la parenté », tout en recherchant la signification des préfixes « hétéro », « homo », « trans », « cis », « inter » et « bi ». On s’étonne de la perte de repères de ces très jeunes adolescents devenus violents, mais on les a privé de père, en tous cas de père ayant conservé l’autorité, tant depuis des années on détruit la famille, le respect, l’autorité. De même l’enseignant est dépossédé de son droit d’autorité, et donc non respecté, ni écouté. Isolés dans leurs angoisses, nos enfants sont perdus et comme si cela ne suffisait pas il faudrait leur expliquer à l’école qu’ils ne sont finalement pas une fille, ou un garçon et que, comme a dit notre ancienne ministre de la Santé, le père peut très bien être la tante, etc.

Tant qu’on n’aura pas mis d’ordre dans les têtes des pseudoélites dirigeantes, la violence, le désespoir, les suicides ne pourront que se multiplier pour ces jeunes auxquels on refuse le b a ba des de l’éducation, de l’amour du père et de la mère, et qu’on tente de détruire ce que la famille ordinaire peut leur apporter.

Le délire woke à l’école

On apprend dans une circulaire du 29 septembre de 2021 du ministère de l’Éducation (au Bulletin officiel) intitulée « Pour une meilleure prise en compte des questions relatives à l’identité de genre en milieu scolaire ».

Pourquoi n’en a-t-on pas parlé ? Le cinéma covid19 visait-il à dissimuler de nombreuses modifications capitales (chômage, retraites, immigration, eugénisme, etc.) pour notre pays dont celui-ci ? Cette circulaire qui s’impose aux enseignants s’attache presque exclusivement à la « transidentité », partant du postulat que « la transidentité est un fait qui concerne l’institution scolaire ».

Le plus extraordinaire dans cette circulaire est que « l’identité de genre s’établit par simple déclaration de l’élève ».

« La prise en considération de l’identité de genre revendiquée de la part d’un ou d’une élève ne doit pas être conditionnée à la production d’un certificat ou d’un diagnostic médical ou à l’obligation d’un rendez-vous avec un personnel de santé ».

Dès ce « coming out » (terme de la circulaire), « l’établissement scolaire doit être attentif à garantir les conditions d’une transition revendiquée — c’est-à-dire la possibilité d’être et de demeurer identifié et visible comme une personne transgenre ».

Le plus incroyable est la mise à l’écart des parents de mineurs :

« Les parents peuvent être tenus à l’écart : “une communication avec les représentants légaux ne doit se faire qu’avec l’accord explicite de l’élève.”

S’ils s’opposent à la transition, les parents récalcitrants font l’objet de discrètes menaces : “Dans les cas où le mineur apparaît en situation de danger dans son environnement familial ou de vie, il peut être décidé de rédiger et transmettre une information préoccupante à la cellule départementale de recueil des informations préoccupantes (Crip) ou de faire un signalement judiciaire auprès du parquet des mineurs”.

Pour accompagner ce changement, l’établissement scolaire substitue le prénom d’usage, de manière cohérente et simultanée, dans tous les documents qui relèvent de l’organisation interne (listes d’appel, carte de cantine, carte de bibliothèque, etc.) ainsi que dans les espaces numériques (ENT, etc.)”. Des professeurs qui usent du prénom d’état civil peuvent faire l’objet de rappels à l’ordre. Enfin, l’élève pourra faire convoquer ses parents s’ils s’opposent à ce changement de prénom ».

L’intimité et le problème des toilettes au choix de l’enfant : « l’établissement peut autoriser l’élève à utiliser les toilettes et vestiaires conformes à son identité de genre », et « à occuper une chambre dans une partie de l’internat conforme à son identité de genre ». Il suffira ainsi qu’un garçon ou une fille déclare appartenir à l’autre sexe pour pouvoir être autorisé à en fréquenter les toilettes, les vestiaires et le dortoir au risque d’importuner leurs légitimes utilisateurs. C’est d’ailleurs parfois le cas dans les prisons françaises5 !

« Les choix relatifs aux toilettes, aux vestiaires et aux dortoirs doivent également, dans la mesure du possible, s’appliquer lors des déplacements, sorties et voyages scolaires ».

« Il appartient également aux personnels de l’éducation nationale de s’assurer que l’expression de genre des élèves n’est pas remise en cause ou moquée et que les choix liés à l’habillement et à l’apparence sont respectés ».

Évidemment toute mise en cause de cette circulaire et de ses conséquences potentiellement dramatiques est taxée de transphobie comme toute discussion sur la guerre en Ukraine de poutinisme, ou sur les injections, d’antivax. 50 ans après 1968, nous avons atteint l’antithèse d’« il est interdit d’interdire ».

Aujourd’hui et sous le joug des leaders de l’époque qui ne retrouvent plus la plage sous les pavés, il est interdit de penser, de s’exprimer si on n’accepte pas à 120 % l’idéologie au pouvoir, et sans discuter.

Et l’obsession de la transphobie conduit à la médicalisation de tout ! Une phobie est une affection psychique par nature irrépressible et aboutit à des gestes médicamenteux dangereux pour les enfants ou adolescents transformés en malades à vie, par les conséquences de la chirurgie lourde parfois à deux sens successifs (transition femme homme puis homme femme si déçue) et des traitements hormonaux qui ne sont pas sans risque.

On peut aussi être perturbé par les conseils du ministère d’inviter les militants associatifs LGBT+ dans les établissements, tout en interdisant aux opposants de s’exprimer y compris à l’université. Certains adolescents ont raconté leurs troubles après la visite d’un trans dans leur classe.

La validation par le Conseil d’État

Un parent d’élève qui opposait à la circulaire du Ministère de l’Éducation a référé au Conseil d’État la loi qui stipule « aucun citoyen ne pourra porter de nom ni prénom autres que ceux exprimés dans son acte de naissance ». Par décision du mercredi 28 septembre 2022, le Conseil a refusé d’annuler la partie de la circulaire permettant aux élèves transgenres de porter à l’école le prénom de leur choix.

Le Conseil d’État estime en effet que l’usage d’un autre prénom par les élèves ne concernait que la « vie interne de l’établissement » et rappelle que seul le prénom inscrit à l’état civil reste utilisé pour les épreuves des diplômes nationaux.

L’enfant, juridiquement incapable, se voit doté du pouvoir de contraindre les adultes dès lors qu’il parle de genre.

Selon F Rastier (ibid 1) :

« la nomination reste un invariant anthropologique majeur, conférer à l’enfant le pouvoir d’effacer la trace de filiation conférée par ses parents et d’imposer un nouveau prénom fait de lui un self-made-man, concrétisation de l’individualisme absolu prôné par l’idéologie managériale. Le message est clair : le ressenti a force de loi ou plutôt transcende la loi ».

Cette volonté farouche de faciliter la vie d’enfants qui seraient trans sur leur simple propre déclaration forcément acceptée par l’entourage et les familles (sous peine de se voir poursuivis par les services sociaux) se développe à l’éducation nationale pour convaincre du « progressisme » de cette institution.

Mais vous remarquerez qu’il n’est jamais question du ressenti, du vécu, des traumatismes subis par les autres enfants qu’on n’a même plus le droit d’appeler « normaux » et qu’il faut nommer « cis » pour faire bien et se montrer politiquement correct.

Que pense le petit garçon dont le professeur homme le vendredi revient habillé en femme le lundi et qu’il doit lui dire « madame » au lieu de monsieur, sans broncher ? Ou quand c’est leur camarade Baptiste qu’ils vont devoir appeler Henriette le lundi, tout cela le plus « normalement du monde »6. En effet, ils vont rapidement comprendre qu’il est interdit d’avoir la moindre critique de cette nouvelle pensée, au risque de se faire rabrouer et traiter d’homophobe ou de transphobe. Les témoignages d’enfants troublés à la maison le soir sont nombreux et inquiétants et les atteintes psychologiques sont en forte hausse.

Pourquoi ce wokisme politique envahit-il notre vie quotidienne et celle de nos petits ?

Même la littérature enfantine catholique s’en fait la complice ! Cette pseudo-ouverture d’esprit tente d’imposer de nouvelles normes qui voudraient effacer la différence entre homme et femme, fait taire la grande majorité des enfants et adultes menacés de se faire traiter d’homophobes, d’« extrême droaate » et autres joyeusetés, et condamner les hésitants à choisir la cause « moderne ou progressiste » et se lancer dans une autoagression aux conséquences définitives par des opérations chirurgicales mutilantes, sorte de scarification XXL, et par des traitements hormonaux toxiques tant sur le plan psychologique que somatique avec son cortège d’effets secondaires connus (à court et moyen terme) et inconnus à long terme.

Entre autres exemples, les androgènes donnés il y a deux décennies pour stopper la croissance précoce d’enfants petits ont entraîné des cancers du foie. Nous y reviendrons dans un article plus détaillé tant les effets indésirables de la panoplie médicamenteuse honteusement prescrite à des enfants innocents et des parents soumis et terrorisés sont importants et cachés par les médecins complices de ce jeu de Satan. Pour qui se prennent-ils ? Le mythe de Faust est d’actualité…


1 Aspects du transactivisme républicain, du ministère de l’Éducation au Conseil d’ÉtatObservatoire du décolonialisme (decolonialisme.fr) par François Rastier, Directeur de recherche honoraire au CNRS, membre du Laboratoire d’analyse des idéologies contemporaines (LAIC).

2 Les suicides de ceux qui ont subi une « transition » sont beaucoup plus fréquents que dans la population habituelle, sans parler des souffrances de ceux qui ne sont pas passés à l’acte.

3 En quelques semaines, Caroline Éliacheff et Céline Masson ont été empêchées de présenter leur livre « La fabrique de l’enfant transgenre » à l’Université de Genève, à la rencontre Citéphilo de Lille, dans une salle municipale à Paris, dans une association à Lyon, au Café Laïque à Bruxelles, etc. (ibid 1)

4 Dans des pays qui judiciarisent la prétendue transphobie, des parents ont été condamnés pour « mégenrage », parfois à la prison (ainsi, un facteur de Vancouver s’est-il vu infliger six mois de détention, sur plainte de sa fille).

5 Sauf récemment en Écosse une femme transgenre emprisonnée pour viol d’autres femmes a finalement été incarcérée dans une prison pour homme.

6 Il ne faut pas le « mégenrer » !




N’ayez pas peur, le Grand Reset de Davos n’aura pas lieu !

[Publié initialement sur RL]

Par Nicole Delépine

Merci à la mathématicienne et enseignante Karen Brandin, pour son nouvel appel à sauvetage des jeunes actuellement sacrifiés sur tant de plans, en particulier éducatifs, mais aussi sociaux, culturels, etc..

La tribune https://nouveau-monde.ca/des-machines-et-des-profs/ appelle à écho par des témoignages et propositions d’autres professeurs, mais aussi d’élèves, parents, intellectuels, artisans, ouvriers, etc. afin que se lève un grand mouvement de protestation et surtout de reconstruction, sur des bases fondamentales, de l’ÉCOLE, que de nombreux « vivants » connaissent encore et ont animé, et seraient encore capables rapidement de remettre sur pied.

La grande table rase du Grand Reset n’est pas inéluctable et n’aura pas lieu(([1] « Ce projet est le Great Reset (réinitialisation) selon lequel il faut rebondir sur le Covid, pour révolutionner l’économie, la société et gouvernance du monde. Comme, hors du monde occidental, personne ne prend au sérieux ces perspectives, c’est un véritable programme d’autodestruction que les auteurs veulent imposer à l’Europe. L’auteur s’attache à démonter une à une les hypothèses et les propositions de Davos, le principal danger qui menace aujourd’hui le monde » Le Grand Reset n’aura pas lieu – broché – Roland Hureaux – Achat Livre ou ebook | fnac.))

Au moins si nous le décidons.

Contrairement à ce que voudraient les défenseurs du Grand Reset et singulièrement les milliardaires de Davos qui pensent qu’en se protégeant avec 5000 policiers pour 2500 participants, ils auront les moyens de faire taire près de huit milliards d’individus sur terre (même en ayant sacrifié un bon nombre via les injections volontairement funestes), ILS SE TROMPENT.

Non, il faut que chacun d’entre nous arrête de croire que le pire est inévitable, inéluctable et que l’ancien monde civilisé (si riche de différents types de civilisations) va nécessairement disparaître, parce que quelques sbires richissimes déversant leurs milliards sur quelques fous faciles à trouver qui déboulonnent statues et monuments l’ont décidé, tout en tentant de se protéger eux-mêmes et leurs familles des dangers diffusés largement sur les populations.

Rappelons à cette occasion que Bill Gates n’a jamais vacciné ses enfants et que les participants à Davos viennent en jet privé piloté par des pilotes indemnes de l’injection covid(([2] Un pilote révèle : L’élite veut être pilotée par des pilotes non vaccinés – La vérité vous rendra libres (la-verite-vous-rendra-libres.org) )). On a eu récemment la confirmation de distribution d’injections anticovid via des lots répertoriés et différents dont certains réservés à l’élite étaient, semble-t-il, sans effet(([3] https://nouveau-monde.ca/la-drole-de-repartition-des-injections-selon-catherine-austin-fitts/)).

Comme l’explique clairement Roland Hureaux (ibid 1), il ne faut pas confondre prévision avec prophétie autoréalisatrice qui conduit à penser qu’on ne peut plus rien faire, qu’ils sont « trop forts » qu’ils vont forcément gagner… et donc effacer de la terre toutes ces « bouches inutiles » et rester entre eux, entre pervers narcissiques pour profiter des biens de ce monde.

Quelle suffisance et quelles vanités, qui leur font oublier le principe de réalité ! Non, vouloir tuer des milliards de personnes avec une injection poison n’a pas marché, même si elle a réussi à en supprimer des millions et en rendre handicapés à vie d’autres millions… Ils peuvent espérer l’injecter dans quelques années via des poissons « vaccinés » ou les disperser via des nuages déversés par des avions complices ou trompés, ils ne pourront qu’échouer. Le génome constitué en milliards d’années avant de devenir celui d’un humain est probablement beaucoup plus solide que ces disciples de Satan ne l’imaginent.

Il ne suffit pas d’être cruel pour être efficace sur de larges populations. Les chimères chinoises n’ont pas survécu plus que les hommes-chèvres ou autre invention maléfique.

Le projet du Grand Reset consistait à faire disparaître tout ce qui existait « avant » : nos cultures, nos monuments, tout notre patrimoine,(([4] Qu’y gagne Mme Bachelot ancienne ministre de la Santé puis de la « culture » pour oser envisager de détruire nos églises pour dix milliards d’euros ? Son poste peut-être ? Quelle tristesse !… Nos églises sont notre culture bimillénaire et cette tentation qui rappelle celle des talibans en Syrie et ailleurs fait trembler l’athée que je suis car cela n’a aucun rapport avec nos croyances ou non-croyances, mais avec le patrimoine de l’Humanité comme les pyramides égyptiennes ou les temples chinois, etc.)) notre Histoire, jusqu’à l’héritage de nos grands écrivains et penseurs, de Victor Hugo à Stendhal, etc……..Qui est cet animateur de radio cancel qui souhaitait détruire le château de Versailles ?

Cette volonté de faire disparaître ce qui existait avant elles est la marque des idéologies totalitaires et des extrémistes religieux : chrétiens des premiers siècles qui ont martelé les fresques de la religion pharaonique, islamistes d’Afghanistan qui ont dynamité les bouddhas de Bamiyan, nazis qui ont brûlé les livres…

L’outil théorie du genre de la cancel culture pour détourner l’attention

Et la « cancel culture » venue directement des USA n’a d’autre objectif que de faire disparaître, familles, homme, femme, enfant. L’épouvantable « théorie du genre » qui agresse nos enfants(([5] « la théorie du genre agresse nos enfants, appel à la résistance » coll. avenir de la culture.)) se répand comme une peste intellectuelle depuis quelques années et s’introduit dans nos écoles. Des militants fanatiques tentent d’imposer chez nos jeunes enfants l’idée que le sexe de naissance n’a aucune importance et que dès le plus jeune âge, il appartiendrait à chacun de décider d’être femme ou homme, en fonction de l’envie du moment et que ce serait possible sans les informer que le taux de suicide des transgenres atteint 40 % (20 fois plus élevé que celui de la population hétéro sexuelle).

Il existe aux USA des « camps » transgenres pour petits garçons et, surtout dans le monde occidental dont la France, se multiplient les structures dites médicales qui consistent à prendre en charge un petit dès 3 ou 4 ans pour aller dans le sens de son désir présent, quitte à le mutiler définitivement par des gestes chirurgicaux abusifs et des injections hormonales dont les effets ne seront pas ou très peu réversibles. Business is business et de l’idéologie woke bien adaptée au marketing médical financièrement très rentable.

Comme pour l’ensemble des conséquences de l’idéologie woke, rien n’est perdu et nous devons refuser la prophétie autoréalisatrice que nous imposent les médias aux ordres, eux aussi très bien subventionnés. Près de quatre milliards d’euros de subventions à l’audiovisuel public selon le récent coup de gueule de Cyril Hanouna sur C8 menacé par la ministre de la « Culture » franco-libanaise qui prévoit de le priver d’antenne. Car bien évidemment le wokisme ne peut s’imposer qu’à l’aide d’une propagande et d’une censure forcenée dont RT France et France Soir sont déjà des victimes expiatrices. Mais la prise en main de Twitter par Elon Musk a jeté un sacré pavé dans la mare.

Ainsi comme le suggère Karen Brandin, défendons nos enfants, et adolescents et exigeons de revenir à un enseignement de qualité dispensé par des humains capables de « sentir » et ressentir le vécu de l’élève pour le mettre sur la bonne voie. À l’évidence cette résistance à la négation de l’humain dans l’acquisition du savoir doit se développer, tant dans les matières dites scientifiques que pour la philosophie et l’histoire géographie, et bien évidemment les langues étrangères, mais aussi les langues mortes dont ceux qui ont pu en bénéficier (avant notre génération de boomers…) en disent tant de bien. Et ce ne semble pas être que de la nostalgie.

Nicole Delépine





Les censeurs exposés

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Les cloches d’alarme s’éteignent

Par James Howard Kunstler – Le 12 décembre 2022 – Source Clusterfuck Nation

Twitter vivra pour diffuser de la pornographie un autre jour ! Chose que je viens de crier fort au travail.

Le fait marquant de la semaine : Les principaux modérateurs de contenu de Twitter comprenaient plus d’une douzaine d’anciens agents et analystes du FBI et de la CIA qui ont laissé la pédopornographie se répandre dans toute l’application tout en supprimant chirurgicalement tout propos contredisant les affirmations du gouvernement selon lesquelles les « vaccins » à ARNm sont « sûrs et efficaces » – sans parler des efforts déployés par cette équipe d’élite à l’encontre de toute personne s’opposant aux escroqueries raciales et sexistes de la gauche Woke. Vous ne voudriez pas savoir combien ils ont été payés ? Probablement plus que de travailler pour le gouvernement.

Voici une autre terrible réalité (vous feriez mieux d’attacher vos ceintures) : Ce qui est également apparu dans l’enregistrement des tweets de Yoel Roth, le censeur en chef de la société (ancien « responsable de la confiance et de la sécurité »), commence à ressembler à un assaut de la mafia gay sur la psyché collective américaine. Après avoir obtenu la bénédiction et la protection officielles du gouvernement fédéral, un groupe statistiquement minuscule d’homosexuels, laissé à la tête du principal forum public du pays, s’est vengé de ce qu’il considérait comme un ennemi, les conservateurs politiques – des Américains peu enclins à se joindre au mouvement en faveur des histoires de drag queens, des « personnes attirées par les mineurs », des transsexuels dans l’armée et autres farces culturelles LBGTQ.

Dans le processus, cette mafia gay qui dirige le dialogue public a soutenu tous les mensonges que le gouvernement, son protecteur, a émis, pour la garder heureuse et bien nourrie. C’est choquant, j’en suis sûr… mais c’est ainsi. Cela signifie qu’ils ont également encouragé l’opération psychologique la plus meurtrière de l’histoire du monde : la peur du Covid-19 et la croisade de « vaccination » de masse qui finira par tuer des millions de personnes dans le monde entier, après avoir détruit les économies des nations occidentales. Tout cela ressemble à une tentative de mettre le monde à l’envers et à l’extérieur. Faut-il s’étonner que tant de gens pensent que les États-Unis sont devenus fous ?

Bien sûr, cela a éveillé la suspicion générale que ces opérateurs malfaisants des médias sociaux, désormais exposés, ne sont que les outils d’une sombre élite ploutocrate dirigée par des gens comme le WEF, Bill Gates et George Soros. Serait-ce là la plus grande « théorie du complot » de toutes ? Plus probablement, j’hésite à suggérer que tous ces personnages, d’une manière ou d’une autre, ne sont que des outils de l’histoire elle-même, alors que le monde entre dans les jours les plus sombres d’un hiver séculaire du Quatrième Tournant. Comme TS Eliot l’a observé : « L’humanité ne peut pas supporter trop de réalité. »

Ainsi, beaucoup pensent que nous vivons une époque dangereuse. Tout semble échapper à tout contrôle, y compris la pensée elle-même. Le désordre incite à plus de désordre. Alors que toute cette folie se déroule dans le pays, le gouvernement américain, dirigé par le président fantôme « Joe Biden », poursuit sa folle guerre par procuration en Ukraine afin de contrarier la Russie. Dernièrement, les États-Unis ont envoyé des drones à des centaines de kilomètres à l’intérieur de la Russie pour faire sauter des aérodromes militaires. Comment cela n’est-il pas une escalade des hostilités, et jusqu’où exactement le peuple américain veut-il que son gouvernement aille dans ce projet fou ?

Pas un centimètre de plus, d’après les sondages. Nous ne sommes apparemment pas assez fous pour accueillir l’annihilation nucléaire, et nous semblons reconnaître ce qui pourrait la provoquer. Ainsi, les terribles réalités du temps se dressent toujours devant nous, insensibles à toutes les maladies mentales qu’elles provoquent, indifférentes à nos excuses pour nous comporter si mal. Existe-t-il un moyen de les affronter ? De les intégrer dans un récit fondé sur la vérité que la société occidentale pourrait utiliser pour se sauver de quelque chose qui ressemble à un suicide ?

Elon Musk, seul, à l’écart et au mépris de tous les lâches qui dirigent l’Amérique – les vendeurs d’entreprises, les présidents d’université lâches, les politiciens achetés, les affabulateurs de médias de mauvaise foi, les habitants vindicatifs d’Hollywood – s’efforce d’injecter un peu de vérité thérapeutique dans l’asile d’aliénés américain. Il s’est montré très virulent au cours du week-end, qualifiant le Dr Anthony Fauci de criminel, demandant qu’il soit poursuivi en justice et promettant la publication de fichiers Twitter qui démontreront à quel point l’ancien Twitter a été trompeur et indigne de confiance dans tout le mélodrame médical entourant la Covid-19 et les « vaccins ». Dimanche, Elon a tweeté : « Maintenant les choses deviennent épicées ». La révélation de toute cette méchanceté fera-t-elle une quelconque impression sur la moitié des habitants de ce pays encore dérangés par les nombreuses salves précédentes de propagande officielle ? Peut-être pas tous. Peut-être seulement vingt pour cent. Mais cela suffirait à faire pencher le consensus de l’opinion dans la bonne direction : une reconnaissance du mal qui a été fait… et la volonté d’arrêter d’en faire plus.

Au-delà de ça, même, Elon a posé la question fondamentale à l’Amérique : Êtes-vous en faveur de la liberté d’expression ou pas ? Surtout maintenant que vous savez que « modérer » la liberté d’expression est une invitation à vivre dans le mensonge. Et mentir tout le temps fait vraiment pencher ce vieil arc de l’histoire vers le mal.




L’opération psychologique spéciale « CoqueVide/19 », l’Holocauste Vaccinal et l’Orchestration de la Famine en Marche

[Source : xochipelli.fr]

Par Dominique Guillet

Publié le 17 novembre 2022

C’est une compilation, pêle-mêle, de tous mes écrits, à la pelle nourricière – et à l’appel des Muses – sur Xochipelli.fr

Voici une présentation de tous mes Essais, Cantos, Traductions, rédigés depuis mars 2020. Ils concernent l’opération psychologique spéciale que j’ai sur-nommée “CoqueVide/19”, l’Holocauste Vaccinal et l’Orchestration de la Famine en Marche. Ils concernent, également, la mise en exergue des différents vecteurs technologiques que les Globalistes tentent de mettre en place afin de chimériser l’Humain. Il s’agit,  principalement, des nano-particules et des nano-technologies – dont la graphénisation universelle de tous les secteurs de la vie quotidienne… en synergie avec le déploiement de la 5G. 

Cette compilation présente 57 liens vers des essais, des dossiers, des Cantos, etc. Elle n’inclut pas 34 très longues monographies médicinales rédigées durant la même période. Manifestement les Muses m’inspirent et je les expire par tous les pores de mon écriture. 

Cette compilation est pêle-mêle du point de vue de la thématique car elle est, strictement, chronologique. En “annexes”, j’ai rajouté deux de mes Cantos satiriques,  de 2018, très prophétiques, si je puis, quant au déroulement des “événements” de ces trois dernières années. J’ai, également, rajouté mes essais portant sur les insectes chimériques, sur l’alimentation insectivore et sur la, mal-nommée, agriculture cellulaire car ces abominations hyper-technologiques, et synthétiques, sont annonciatrices de la Famine en Marche. 

L’objectif de cette compilation n’est pas d’auto-fortifier mes territoires de gratification, comme l’écrivait Henri Laborit… car je suis au Plaisir de la Mère. Il est de faciliter l’accès à une source abondante et généreuse d’informations eu égard à la Guerre ouverte à l’encontre de tous les Peuples. 

Ces informations sont, de plus, totalement gratuites… et je ne propose même pas de T-shirts à la vente. Par contre, quant aux T-shirts, il est vrai que notre fille Laetitia en fait de superbes au service des activistes de France… avec la Jacquerie – très proche, dans l’Ariège, de l’Association Kokopelli. 

Mon dernier ouvrage – publié à l’automne 2019, peu avant le début de la fausse pandémie orchestrée, en France, par la PharMacronie – sera, enfin, bientôt disponible à la vente : Los Cantos de Xochi


“De l’oxyde de Graphène, des nano-tubes de carbone, de l’ADN synthétique, dans les nano-fibres des viandes cellulaires cultivées en cuves métalliques… et dans les viandes animales.” Décembre 2022 :

Déclaration d’Intentions

Après avoir posté mon dernier très volumineux dossier sur la Chitinisation des Peuples, et alors que je contemplais, dans l’atmosphère de mon foyer, des volutes de fumée de ganja tentant de contre-balancer les contaminations des chemtrails nano-technologiques – mon Rigpa m’a informé qu’il était fort probable que l’oxyde de graphène, ou toute autre forme de graphène, soit au menu, occulte, des “viandes cellulaires, en 3D”… qui sont annoncées comme étant le summum de la révolution alimentaire durable, circulaire, éco-friendly, blablabla. Et que le graphène soit, sans doute même, au coeur de certaines viandes animales… Je suis alors parti en quête… et cette quête fut fructueuse.

Aujourd’hui, nous assistons à un accroissement cellulaire – hyperbolique et hystérique –  de start-ups se lançant dans l’aventure des viandes cellulaires… et autres abominations, prétendument alimentaires, “cultivées” en cuves métalliques à partir de cellules-souches – de boeuf, de canard, de homard, de crevette… Ces soupes cellulaires sont nourries avec des levures transgéniques chimériques (et moult autres substances industrielles) et elles sont structurées par des hydrogels, ou autres polymères, constitués de nano-substances tout autant industrielles – et toxiques. 

Les “viandes cellulaires” sont, également, dénommées “viandes en 3D”, “viandes cultivées”, “viandes synthétiques”, “viande in vitro”, “viandes de laboratoire”,“fausses viandes”, “fake meats”, et, même, “viandes propres”…

L’expression, “viande propre”, est propulsée par le gang des (prétendus) écologistes, promouvant toutes les fadaises de type “New Green Deal”, et elle implique que son contraire – à savoir la “viande sale” – soit produite à partir d’animaux d’élevage qui constitueraient, intrinsèquement, une abomination détruisant la Nature. Tout va bien?

Les “viandes synthétiques” constituent un élément fondamental de la “4ème révolution industrielle” du dément Klaus Schwab et, tous les jours, je prie la Terre-Mère afin qu’elle active la Grande Réinitialisation, terminale, de cet ignoble eugéniste – une forme de Grand Reset sans Risettes – qui se prend pour le nouveau Messie Vert, et Universel, sur Terre.

Mon intention déclarée et transparente, pour cet essai,  est de mettre en exergue que certains de ces hydrogels, ou autres polymères, sont, déjà, à base d’oxyde de graphène, de nano-tubes de carbone, ou autres dérivés de graphène, pour la confection et la structuration des dites viandes cellulaires. Il est, également, de mettre en exergue que ces hydrogels, à base de graphène, sont présents, également, dans de nombreuses viandes animales: soit dans les emballages, soit par le biais des “vaccins” animaux anti-grippes, soit en injection directe, soit dans les films “protecteurs” prétendument comestibles. 

J’affirme, de plus, que le graphène va devenir, très rapidement, l’un des éléments essentiels dans la création de tissus musculaires, ou autres tissus, dénommés “viandes cellulaires”, destinés à “l’alimentation humaine”. 

Le 17 novembre 2022, la FDA, aux USA, donnait sa première autorisation concernant la commercialisation de viande cellulaire – en l’occurence, le poulet cellulaire de Upside Foods. [53] Upside Foods fabrique de la viande cultivée par cellules en utilisant des prélèvements d’animaux vivants ainsi que « des animaux récemment abattus qui faisaient déjà partie du système alimentaire ».

Les “prélèvements de cellules d’animaux récemment abattus” ne sont pas sans rappeler le film-culte Soleil Vert que j’ai évoqué, dans mon dernier essai Homo chimericus. Dans le cas de Soleil Vert, les prélèvements des décédés font, également, partie du système alimentaire… des non-décédés.

Pourquoi le graphène va t-il constituer la base d’une grande partie des fausses viandes cellulaires? Parce que la famille du graphène est, déjà, depuis une bonne douzaine d’années, l’un des éléments fondamentaux dans une pléthore d’applications médicales: vaccins, nano-vecteurs de remèdes allopathiques, senseurs, etc… dont – et c’est ce qui nous importe ici – la régénération des tissus des muscles, des os, des cartilages, des nerfs, etc.

En effet, les industriels de la viande cellulaire, ou en 3D, sont intéressés par la grande capacité de différenciation myogénique conférée par l’oxyde de graphène, ou les nano-tubes de carbone – entre autres capacités… réelles ou fabulées. 

Il leur est donc très aisé de s’associer à des firmes opérant dans le secteur des nano-fibres médicales, ou d’utiliser leurs brevets, car ces firmes ont, déjà, une quinzaine d’années de pratiques.

Pourquoi le graphène va t-il constituer la base d’une grande partie des fausses viandes cellulaires? Parce que le graphène – autrefois onéreux car provenant de Chine et concocté à l’aide de technologies coûteuses – est, maintenant, excessivement bon marché à la production depuis que de nouveaux procédés permettent de le fabriquer à partir de n’importe quelle bio-masse carbonée. 

En janvier 2020, le graphène se vendait encore très cher: entre 67 000 et 200 000 dollars la tonne. 

Et, de le fabriquer, en particulier, grâce aux procédés révolutionnaires inventés, à l’Université Rice de Houston, au Texas, par le chimiste internationalement reconnu, James Tour. 

James Tour est l’un des 5 chimistes les plus mondialement reconnus. Par conséquent, ses prises de position sont tolérées – d’autant plus qu’il possède plus de 600 brevets – malgré qu’il professe un paradigme Yahvéiste, strictement anti-néo-Darwiniste et promouvant, même, le “Dessein Intelligent”/“Intelligent Design”. 

James Tour a totalement raison, dans sa conception de l’Evolution,  si ce n’est qu’il faille remplacer les prétentions du mythe Yahvéiste par les perceptions, et visions, authentiques, et organiques, du monde Gaïen – et, qui plus est, en fusion avec le monde Gaïen. 

Selon James Tour : 

« Le monde jette 30 à 40% de la nourriture, parce qu’elle se dégrade, et les déchets plastiques sont une préoccupation mondiale. Nous avons déjà prouvé que toute matière solide à base de carbone, y compris les déchets plastiques mélangés et les pneus en caoutchouc, peut être transformée en graphène… Essentiellement, nous piégeons les gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone et le méthane, que les déchets alimentaires auraient émis dans les décharges. Nous convertissons ces carbones en graphène et nous ajoutons ce graphène au béton, réduisant ainsi la quantité de dioxyde de carbone générée par la fabrication du béton. C’est un scénario environnemental gagnant-gagnant grâce au graphène ». 

L’une des méthodes les plus prometteuses pour produire du graphène à grande échelle est l’utilisation de l’exfoliation chimique associée à la réduction chimique pour obtenir de l’oxyde de graphène réduit.

Comme le rapporte la revue Nature, le graphène flash est fabriqué en 10 millisecondes en chauffant des matériaux contenant du carbone à 3000 Kelvin (environ 2726° Celsius). Selon James Tour : 

« Le matériau source peut être presque tout ce qui contient du carbone. Selon M. Tour, les déchets alimentaires, les déchets plastiques, le coke de pétrole, le charbon, les déchets de bois et le biochar sont des candidats de choix. » 

Ainsi qu’il est précisé, le lent processus géologique – par lequel le carbone évolue vers son état fondamental, le graphite – est fortement accéléré par un pic de chaleur mais il est arrêté au bon moment, au stade du graphène.

Selon les promoteurs, et les prometteurs, du graphène, le recyclage des déchets en trésor (de graphène) est le fondement de l’économie circulaire. A savoir que les poubelles constitueraient le graphène du Futur? 

Si le contenu des poubelles quotidiennes, et les déchets en tous genres, constituent les sources du graphène du futur – dont les industriels veulent tous nous imprégner – ils ne pourront pas constituer, en même temps, la bio-masse nécessaire à l’alimentation des insectes pour la production industrielle de protéines “alternatives”. 

La bio-masse se faisant de plus en plus rare, de par la destruction programmée de l’agriculture-élevage, un jour – si les Peuples ne descendent pas dans la rue pour chasser les Prédateurs – il faudra choisir entre transformer les déchet organiques, ou les déchets plastiques, ou en graphène… ou en aliments pour insectes… ou en sources de nécro-carburants. 

Comme les nano-particules de graphène peuvent être produites à partir de n’importe quelle bio-masse carbonée, il est très aisé de mentionner sur les brevets, ou autres propagandes, afférents aux viandes, et autres aliments, dits “cellulaires”, que leur confection comporte des extraits de “produits naturels” et, surtout, “non-animaux”. 

Voir par exemple cette étude, de 2016, intitulée “Graphene quantum dots from fishbone carbon nanofibers”, [65] qui porte sur la production de points quantiques de graphène à partir de nano-fibres de carbone obtenues en processant des arêtes de poisson. 

En effet, n’importe quelle bio-masse signifie: de la paille de riz, des grains de riz, de la paille de blé, de la pelouse, des excréments de chien, des champignons, des filtres de cigarette, des biscuits, du miel, des écorces d’arbre, du charbon de bois, etc, etc. Tous ces éléments permettent de fabriquer, quasiment instantanément, du graphène ou des points quantiques de carbone. 

Voir la méga-étude récente, de septembre 2021, intitulée “A Review of Graphene: Material Synthesis from Biomass Sources”. [33]

Il existe une autre méthode ayant recours à des températures inférieures à celles utilisées par James Tour au Texas. Durant ce processus, la lumière du soleil est concentrée, par une lentille biconvexe, pour former un point lumineux focalisé, avec une température élevée supérieure à 1000°C, qui peut directement convertir les pelures de fruits en nano-feuilles de graphène – en 2 à 3 secondes.

Voir l’étude, de juillet 2022, intitulée “Concentrated Solar Induced Graphene” [41] qui a recours à des pelures de banane, de melon, de noix de coco, d’orange, etc.

En conclusion de cette Déclaration d’Intentions. Il est possible, aujourd’hui, que je dissémine des informations précieuses, “dans le désert des embouteillages”, comme le chantait Jacques Higelin… dont les hurlements de révolte animèrent notre jeunesse fougueuse…

… et très fugueuse eu égard au paradigme mortifère de la démocratie déliquescente. 

En effet, je comprends fort bien que d’aucuns ne veuillent pas s’intéresser à cette problématique… affirmant qu’ils ne toucheront jamais à cette sorte de “nourriture” que constituent les “viandes cellulaires” – tout autant que les “viandes végétales” et les “viandes insectueuses”. 

Mais se sont-ils posé la question de savoir si les dérivés du graphène ne contamineraient-pas, également, les viandes animales ?

Nonobstant, à moins que l’on ne consomme que des produits agricoles issus de l’agriculture biologique – et encore – il est certain que plus personne, dans nos sociétés modernes, ne peut retracer la totalité des substances qui sont introduites dans la nourriture quotidienne des populations – souvent à leur insu. Et c’est sans évoquer la problématique criminelle des Chemtrails qui constituent, en soi, un énorme dossier d’investigations.

Je précise “et encore” pour l’agriculture biologique car, depuis la rachat d’un très grand nombre d’entreprises bios par la mafia des multinationales alimentaires, on ne peut être sûr de rien… si ce n’est que l’appât du gain soit le moteur de leur rachat. Voir mes quelques essais sur la “Bio Piratée” – sur le blog de l’Association Kokopelli.

Cultivez votre jardin et prenez-en de la graine!

Aujourd’hui, si les multinationales de l’alimentaire, les banques, les fonds financiers, etc, (et autres Banksters), investissent lourdement dans l’industrie des fausses viandes – à base d’insectes, de plantes chimérisées, de levures chimériques, de cellules de souche… – c’est que le mot d’ordre a été lancé. Par qui? Par Klaus Schwab, et son gang de voyous mafieux, du Forum Economique Mondial.

On retrouve, sur la web, des photographies de Klaus Schwab et du président Mitterrand, datant de 1976. Cette fripouille a trainé dans les anti-chambres présidentielles Françaises depuis un demi-siècle. Tout comme son comparse Attali, Jacques a dit, dont le bon élève de l’opposition contrôlée, Juan Branco, sévit sur les réseaux sociaux depuis quelques années – en se prétendant le pourfendeur de Macron et l’avocat des pauvres… sur mode de litanie salvatrice Marxiste, et Bolchévique, perpétuellement réchauffée depuis 1848.  A quand l’invitation de Juan Branco, au titre des Jeunes Leaders adoubés par Klaus Schwab?

Fin 2021, il y avait, déjà, plus d’une centaine d’entreprises de production de viande cellulaire et de produits de la mer cellulaire.  Il y en aura, bientôt, plusieurs centaines si les Peuples laissent le gang de voyous, formés par Klaus Schwab, en position d’Autorités. Et c’est sans évoquer les autres centaines de firmes, dans le monde, produisant, en cuves métalliques, du faux lait, des faux oeufs, de la viande à base de plantes, des faux poissons, des fausses crevettes, de la fausse soie, de multiples produits à base d’insectes, etc, ad nauseam. Sans oublier, la fausse artémisinine et le faux THC!!

Ce sont, ainsi, des milliards d’euros d’argent public qui sont investis dans toutes ces productions industrielles dites alimentaires… pendant que l’orchestration de la destruction du secteur de l’agriculture-élevage est en cours… 

… et, par conséquent, l’Orchestration de la Famine Pandémique. 

Au sujet de l’intitulé de mon nouveau cycle d’essais :
“Orchestration de la Famine Pandémique”

Ce présent essai est le quatrième de ma nouvelle séquence dénommée “Orchestration de la Famine Pandémique”. Le premier essai s’intitule “La Grippe Aviaire H5N1 est-elle la prochaine fausse Pandémie orchestrée par les Globalistes Vaccinalistes et Eugénistes? Ou serait-ce, plutôt, un mutant H5N1 au parfum de CoqueVide mutin?” [78]; le second essai s’intitule “Homo chimericus: les processus de Chitinisation, par l’alimentation insectivore, en synergie avec les processus de Graphénisation, vont engendrer un nouvel organisme humain chimérique et connecté” [77]; et le troisième s’intitule “Soleil Vert en 2022? Chitinisation de l’Organisme Humain par une Alimentation Insectivore fondée sur le Recyclage des Déchets Agro-Industriels, des Plastiques en tous genres, des Excréments Humains… et bientôt des Cadavres Humains?” [76].

Je titre “Orchestration de la Famine Pandémique”, pour mes quatre derniers dossiers, volumineux, publiés en cette année 2022, en redonnant au terme “Pandémie” sa signification étymologique authentique – et essentielle. 

En effet, le terme “Pandémie” signifie, tout simplement, “le Peuple entier”, “tout le Peuple”, “l’intégralité du Peuple” – ou, même, “tous les Peuples”… lorsque notre imagination s’enflamme aux cris de l’Insurrection en Marche. 

“Pandémie” est issu des termes Grecs: “πᾶν, pân” et “δῆμος, dễmos” signifiant “tout” et “Peuple”. 

C’est en 1666, sans plaisanter, qu’est apparu, pour la première fois, le terme “Pandemic” dans l’ouvrage du médecin Anglais, Gideon Harvey (le père), intitulé “Morbus Anglicus, or the Anatomy of Consumptions” – en relation avec une pathologie qui serait généralisée.

En fait, Gideon Harvey, utilisa deux termes “Pan­demick” et “Endemick”. Endémique, quant à lui, provient du Grec “ἐνδημία/endêmía” signifiant “séjour” et du Grec “ἔνδημος/éndêmos” signifiant “Indigène” – à savoir “ἐν/en pour “dans” et “δῆμος/dễmos” pour “peuple”. Endémique signifie, littéralement, “dans le Peuple”. 

Il est important de souligner la parenté de ces deux termes, Indigène et Séjour, dans l’esprit des travaux de Lev Gumilev sur l’Ethnogenèse.

Le médecin Gideon Harvey l’utilisa une seule fois, plus précisément, dans le texte suivant, au chapitre 1 : «… which instances do evidently bring a Consumption under the notion of a Pan­demick, or Endemick, or rather a Vernacular Disease (a disease alwayes reigning in a Countrey) to England; that is a common disease owing its rise to some common ex­ternal and perennal (lasting all the year) cause of a Countrey; as a Consumptive Air, or a Consumptive Dyet. viz. eating much Flesh, drinking Hopt drink, &c ».

Subséquemment, ce terme “Pandémie” ne serait apparu qu’en 1752, dans la langue Française – dans le dictionnaire de Trévoux. Selon la définition actuelle du Larousse, une pandémie serait une “Épidémie étendue à toute la population d’un continent, voire au monde entier”. 

Cette définition n’a strictement rien à voir avec l’essence de terme “pandémique” et elle ne peut qu’aggraver les syndromes de dissonance cognitive induits, chez les populations, par de multiples campagnes mensongères, et génocidaires, totalement fondées sur la peur. 

Ainsi, par exemple, les manipulations de l’OMS, l’Organisation pour le Massacre Sanitaire, eu égard à ce concept de “pandémie”, ont été orchestrées par ses directeurs Tedros Adhanom Ghebreyesus et Soumya Swaminathan – la fille de l’archi-criminel Mankombu Sambasivan Swaminathan, le père de la pseudo “Révolution Verte” en Inde, un grand allié de Monsanto et de la Mafia Agro-Pharma.

D’ailleurs, n’est-il pas surprenant, sur le plan des synchronicités pandémiques, que c’est, également, en cette année fatidique, 1666, qu’apparut, ex judaismo – en Turquie, à Izmir – Sabbatai Zevi, un nouveau Messie qui prenait sa tête de Turc pour une incarnation divine… et qui déclencha une nouvelle pandémie, messianique, dans toute l’Europe – dont les répercussions génocidaires se font encore sentir de nos jours.

En effet, certains individus, au comportement très psychopathique, souffrent, manifestement, d’un syndrome virosant de “délégation divine” qui les incite à tout contrôler, à tout réglementer, à tout posséder, à tout voler, à tout spolier – et à eugéniser et génocider les Peuples… selon leur bon vouloir. Il est à noter que les plus virosés d’entre eux se prétendent, même, des êtres humains divinisés sur Terre.

Si d’aucuns ressentent quelque doute concernant ma vision globale, il ne leur est que d’écouter les déclarations récentes de Yuval Noah Harari, le guru psychopathe et  autiste de Klaus Schwab, qui va jusqu’à déclarer que le Forum Economique Mondial a eu tellement de succès, dans ses entreprises, qu’il en a acquis des pouvoirs divins de création et de destruction. Historiquement, cette prétention à un droit divin, sur les Nations, ne date pas de Yuval Noah Harari: elle remonte au Deutéronum mais elle est, aujourd’hui, publiquement, et ouvertement, proclamée – du moins, pour ceux qui ont des oreilles pour entendre.

En fait, Yuval Noah Harari est, intimement, convaincu que lui-même, Klaus Schwab – et d’autres dans leurs rangs et “castes” – n’ont plus besoin d’attendre un quelconque Messie car ils constituent, eux-mêmes, des divinités incarnées sur Terre. Et quelle serait leur mission? 

Leur mission “divine” est “justement”, comme diraient les Tzaddik, de conduire les troupeaux humains bêlants vers un statut, non pas divinisé, mais “augmenté” – à savoir, “augmenté” parce que connecté à la Toile par la 5G. Il s’agit, intrinsèquement, de chimériser la destinée d’une entité, anciennement “humaine”, dont le biologique aura fusionné avec l’électronique par le biais de nano-particules métalliques – dont, principalement, des dérivés du graphène – de dérivés de chitine et, peut-être, même, par le recours à de l’ADN synthétique. 

Klaus Schwab, le grand prêtre du Tikun Olam nano-technologique, au parfum de graphène, a même affirmé que si les Humains l’écoutent : « ils ne posséderont rien, ils seront graphénisés, ils seront fusionnés avec le Réseau… et ils seront Heureux ». 

Production de viande cellulaire, durable, circulaire, nutritive,
éco-friendly, sans souffrances animales, etc.

Que contiennent les viandes cellulaires – en sus, potentiellement, de dérivés de graphène, de chitosane et d’ADN synthétique? 

Qu’en-est-il donc, réellement, de l’alimentation dite “naturelle” dont sont gavées les cellules de l’agriculture cellulaire tissulaire ainsi que les cellules de l’agriculture cellulaire par fermentation?

Comme toutes les cellules vivantes à l’intérieur d’un organe vivant au sein d’un organisme vivant – lui-même lové au sein d’une Biosphère vivante – les cellules confinées artificiellement, en captivité de cuves plastiques ou métalliques, ont besoin pour survivre, et se multiplier, de lipides, de protéines, d’acides aminés et d’hydrates de carbone… en sus de vitamines et autres oligo-éléments. 

Les cellules mammaliennes ont, également, besoin d’une technologie très sophistiquée car les cuves industrielles de l’agriculture cellulaire ne fonctionnent pas avec de l’huile de coude! Elles nécessitent beaucoup d’énergie de stimulation, de brassage… et d’élimination du célèbre produit de la respiration cellulaire: le dioxyde de carbone ou CO2. L’agriculture cellulaire en cuves est, strictement, dépendante d’une source permanente d’électricité.

Tout d’abord, des cellules souches embryonnaires; des cellules mésenchymateuses; des cellules souches totipotentes; des cellules souches multipotentes; des cellules souches pluripotentes; des cellules souches pluripotentes induites (artificiellement créées de par l’ajout de facteurs de transcription); des cellules souches adultes; des cellules souches satellites; des progéniteurs fibro-adipogéniques; des fibroblastes primaires; des neurones; des cellules gliales; des cellules endothéliales de la veine ombilicale humaine; des cellules musculaires lisses; des architectures/échafaudages; des protéines mitogéniques recombinantes (bovine FGF2); de l’activine A recombinante rat, souris, humain; du facteur de croissance transformant β recombinant rat, souris, humain; de l’albumine; du facteur de croissance épidermique; du facteur de croissance humain insulino-like 1; des levures chimériques; des algues chimériques; des bactéries chimériques; du glucose; du galactose; du sucrose; du maltose; des lipides; des hormones; des mycoprotéines; du glucomannane; des polyamines (spermidine, spermine et putrescine); des cytokines; du cholestérol; de la léghémoglobine chimérique; des cyanobactéries.

Les cyanobactéries sont les entités vivantes les plans anciennes sur la planète Terre et il en existe plus de 7500 espèces répertoriées à ce jour. Si l’on se réfère à une étude publiée sur le net, les cyanobactéries croissent, également, sur milieu minéral. Voici, par exemple, l’une des recettes pour la culture de ces cyanobactéries: nitrate de sodium, monohydrogénophosphate de potassium, sulfate de magnesium heptahydraté, chlorure de calcium dihydraté, acide citrique monohydraté, EDTA disodique, carbonate de sodium, citrate de fer ammoniacal… en sus de “mélanges métaux” (H3BO4, MnCl2, 4 H2O, ZnSO4, 7 H2O, etc, etc). [71] 

Quant à la léghémoglobine chimérique, c’est l’entreprise Impossible Foods qui a développé une souche de levure chimérique, contenant un gène de soja, afin de produire cette léghémoglobine recombinante. 

Il existe de très nombreuses souches de levures chimériques pour la production de protéines recombinantes dans le secteur de l’agriculture cellulaire. Les principales espèce de levure chimérisée pour la production de protéines recombinantes sont Saccharomyces cerevisiae, Pichia pastoris, Yarrowia lipolytica, Hansenula polymorpha, Schizosaccharomyces pombe, Kluyveromyces lactis. Ce sont ces mêmes levures chimériques qui jouent, également, un rôle fondamental dans la production de protéines recombinantes qualifiées de “thérapeutiques” par Big Pharma. Ces protéines pharmaceutiques représentent, en effet, un marché annuel de près de 100 milliards de dollars. Elles sont particulièrement utilisées pour la production des “vaccins” de la Pharmacratie génocidaire.

Des acides aminés: alanine, hydrochlorure d’arginine, asparagine, acide aspartique, cystine, acide glutamique, glutamine, hydrochlorure d’histidine, isoleucine, leucine, hydrochlorure de lysine, méthionine, phénylalanine, proline, sérine, thréonine, tryptophan, sel de disodium de tyrosine, valine. 

Les cellules en cuves doivent être alimentées, également, avec de la glutamine, un acide aminé qui est considéré comme “de 10 à 100 fois plus important” [73] (en fonction des vendeurs glutamineurs), pour la confection d’aliments cellulaires, que d’autres acides aminés tels que la tyrosine et la cystine. La glutamine s’obtient, par exemple, à partir d’un savant mélange de glucose, de liqueur de maïs fermenté, de sulfate d’ammonium, de phosphate de monopotassium, de sulfate de magnésium heptahydraté, de sulfate de manganèse monohydraté, de sulfate de zinc heptahydraté. La glutamine s’obtient, également, par hydrolyse de protéines telle que celle du gluten. 

Pour la culture cellulaire, la multinationale de Big Pharma, Merck, par exemple, propose des produits et autres solutions à base de glutamine. Certaines de ces solutions sont, parfois, agrémentées d’un cocktail d’antibiotiques, telles que la gentamicine, la pénicilline, la streptomycine… [79]  Mais qui va s’offusquer du fait que la viande cellulaire soit nourrie aux antibiotiques lorsque la viande organique industrielle en est imprégnée depuis des dizaines d’années?

Des vitamines: adénine, biotine, chlorure de choline, pantothénate de calcium, acide folique, inositol, niacinamide, hydrochlorure de pyridoxal, riboflavine, hydrochlorure de thiamine, vitamine B12. 

Des sels inorganiques: ammonium métavanadate, chlorure de calcium, chlorure de cuivre, sulfate de cuivre, citrate de fer, nitrate de fer, sulfate ferrique, sulfate de manganèse, sulfate de magnésium, acide molybdique, chlorure de nickel, chlorure de potassium, nitrate de potassium, bicarbonate de soude, chlorure de sodium, métasilicate de sodium, phosphate dibasique de sodium, sélénite de sodium, chlorure stannique, sulfate de zinc heptahydraté. 

Divers autres intrants: albumine, dexaméthasone, dextrose, éthanolamine, HEPES (ou acide 4-(2-hydroxyéthyl)-1-pipérazine éthane sulfonique), acide linoléique, phosphatidylcholine, rouge de phénol, putrescine, pluronic F68 (un stabilisateur cellulaire), insuline humaine recombinante, pyruvate de sodium, acide thioctique, thymidine, transferrine, lactoferrine, fibronectine, laminine. 

Il est très vraisemblable qu’il existe une foultitude d’autres substances “suspectes”, dans les médium de culture, mais les industriels de l’alimentation cellulaire vont invoquer le secret professionnel afin de ne pas en divulguer la liste. En effet, certains de ces industriels, au moment de la phase dénommée “différenciation cellulaire”, y introduisent du sérum de foetus de veau, du sérum de foetus bovin, du sérum de cheval ou, encore, des extraits d’embryon de poulet

Les esprits curieux sont invités à consulter une étude Française (rédigée en Anglais, bien sûr) de l’Inserm/CNRS intitulée “Complex Interactions between Human Myoblasts and the Surrounding 3D Fibrin-Based Matrix”. Il y est évoqué quelques substances entrantes dans un médium dont la mission est d’alimenter des cultures cellulaires de muscles humains extraites d’un quadriceps d’un garçon de 12 ans. Ce sont du sérum de cheval, du sérum de foetus de bovin, des antibiotiques (pénicilline et streptomycine), du phosphate sodique de dexaméthasone, de l’aprotinine… [80] Ces cultures cellulaires sont cultivées dans des médiums industriel – dénommés, par exemple, Ham’s F10 ou Ham’s F12, produits par Gibco – qui contiennent une gamme impressionnante d’acides aminés, de vitamines, de sels inorganiques et autres intrants à l’instar de la liste extensive présentée ci-dessus. [81] 

Les esprits curieux sont invités, également, à investiguer les relations potentielles existant entre ces sérums animaux et les pathologies humaines… D’autant plus lorsque l’on prend conscience que lors de la “Grippe Espagnole” de 1918/1920 – qui était une pneumonie bactérienne ainsi que je l’ai expliqué dans mon essai “Vaccinations Anti-Méningite et Pathologies Respiratoires Imputées au Coronavirus ID/2019” [82] – les sérums, médications et vaccins, concoctés par la Fondation Rockefeller et distribués dans le monde entier, étaient élaborés dans des chevaux vivants. D’ailleurs, c’étaient ces mêmes chevaux, de laboratoire, qui étaient utilisés pour la préparation de divers sérums supposément à l’encontre de la méningite, du tétanos, de la diphtérie… A savoir, les mêmes chevaux qui jouaient le rôle de “bio-fermenteurs” lorsqu’ils étaient inoculés avec divers pathogènes afin de produire des sérums à des millions d’exemplaires – afin de “nécro-fermenter” les corps humains Dès le début des années 1890, le docteur Emile Roux – un émule de Pasteur l’Imposteur – utilisait, à Paris, des chevaux comme usines vivantes afin de produire, à grande échelle, du sérum riche en “anticorps” contre la toxine bactérienne diphtérique. [83]

Dans la mesure où la présence de sérums et extraits de foetus animaux pourrait faire tousser les hystériques du véganisme, les industriels et chiméristes de l’agriculture cellulaire font de leur mieux pour leur substituer d’autres substances, protéiques ou non – prétendument moins suspectes. Il s’agit, par exemple, d’extraits de champignons shiitake ou d’hydrolysats de soja ou, encore, de transferrine, d’insuline, de séricine, de sélénite, divers acides aminés, diverses vitamines, etc, etc.

En fait, cette soupe cellulaire est, authentiquement, une “soupe à la grimace” dans le sens étymologique du terme Latin “grima” – signifiant “masque”. L’agriculture cellulaire est une mascarade alimentaire dont la fonction première est de participer à la destruction systématique de l’agriculture/élevage afin d’affamer les Peuples – par sous-nutrition ou par non-nutrition. Il n’est que temps de faire tomber leurs Masques… et tant d’autres Masques! 

Le Good Food Institute promeut, officiellement, le Graphène, et les nano-tubes de carbone – et même l’ADN synthétique – au menu des viandes cellulaires

Le Good Food Institute, contrairement à ce que sa dénomination pourrait laisser évoquer, n’a pas pour vocation de promouvoir une bonne nourriture saine,  savoureuse, attrayante, équilibrée et non toxique. Sa mission est de promouvoir le secteur de l’industrie des “protéines alternatives”- et, principalement, celui des viandes cellulaires. 

Le Good Food Institute a été créé en 2016. Son budget annuel, provenant de gros dons de fondations (telle la Fondation Bill Gates) et autres industriels, est de l’ordre de 53 à 56 millions de dollars. 

Le Good Food Institute employait, en date de janvier 2022, plus d’une centaine de scientifiques, techniciens, médiatiques, propagandistes, et autres lunatiques, dont la mission est de développer les viandes cellulaires et les nouvelles protéines. Le Good Food Institute possède une très mauvaise réputation générée par des accusations, récurrentes, d’environnement de travail toxique. Tellement récurrentes que certains financement se sont taris. [75]

Le Good Food Institute publie une pléthore de rapports sur la production de substances “fausses”: viande, poisson, lait, oeufs à base de cellules tissulaires et/ou cellules fermentées – et, aussi, à base de plantes. [28] Tout autant que des rapports sur le développement, sur les investisseurs, etc, au sein de ce secteur.

Les “experts” auto-proclamés, auto-prophétiques et, surtout, hystériques, du Good Food Institute, annoncent un marché de 370 milliards de dollars, dès 2035, en ce qui concerne les fausses viandes, les faux poissons, les faux crustacés… Selon le Good Food Institute, ce seraient 1380 millions de dollars levés, auprès d’investisseurs, par les sociétés de production de viande cellulaire durant l’année 2021.

Selon le très célèbre cabinet McKinsey, de toutes les corruptions, impliqué, également, dans les fausses viandes et les faux poissons – en sus de fausses missions au profit de la PharMacronie –  la viande cultivée pourrait représenter un chiffre d’affaires de 25 milliards de dollars, d’ici 2030. [26]

Selon un rapport, fantasmagorique, du Good Food Institute, la fausse viande cellulaire, en comparaison du vrai boeuf, nécessiterait 95% moins de terre; elle produirait de 74 à 87% de moins “d’émissions de gaz de serre”; elle générerait 94% en moins de pollution des nutriments, etc. [27]

En ce qui concerne notre dossier présent, à savoir le graphène dans les nano-fibres des viandes en 3D. Dans l’étude récente, du Good Food Institute, de janvier 2022, intitulée “Scaffolding Biomaterials for 3D Cultivated Meat: Prospects and Challenges” [5], il est spécifiquement mentionné, au sujet des échafaudages, de viande en 3D, contenant un tripeptide constitué d’arginine, de glycine et d’acide aspartique, que « l’ajout d’oxyde de graphène a encore amélioré la capacité de différenciation myogénique ».

C’est, en fait, par exemple, ce qu’affirmait, également, cette étude, de 2015, intitulée “Graphene oxide-stimulated myogenic differentiation of C2C12 cells on PLGA/RGD peptide nanofiber matrices”. [21]

L’expression-clé est, ici, “différenciation myogénique”. De nombreuses études, plus anciennes, prétendument pour le secteur médical, ont affirmé que l’oxyde de graphène améliore, fortement, la capacité de “différenciation myogénique” – dans l’ingénierie tissulaire.

“Nano-sized graphene oxide coated nanopillars on microgroove polymer arrays that enhance skeletal muscle cell differentiation”. Décembre 2021. [22]

“Graphene Oxide Scaffold Stimulates Differentiation and Proangiogenic Activities of Myogenic Progenitor Cells”. 2020. [18]

“Myoblast differentiation on graphene oxide”. 2013. [19]

“Three-Dimensional Printable Gelatin Hydrogels Incorporating Graphene Oxide to Enable Spontaneous Myogenic Differentiation”. 2021. [20]

Il ressort de ces quelques études, prises en exemples, que si la confection d’hydrogels, à base d’oxyde de graphène, permet une différenciation myogénique spontanée dans le secteur de l’ingénierie tissulaire de muscles humains, ou autres tissus… elle peut, également, le permettre pour le secteur de l’ingénierie tissulaire de muscles “cultivés” à partir de cellules de vache, de canard, etc. N’est ce pas? 

Pour rappel. Le Good Food Institute fut l’un des sponsors du Pavillon des systèmes alimentaires durant la COP 27 en Egypte qui, rappelons-le, a mis les “protéines alternatives” à l’honneur. Voir mon précédent dossier. 

D’autant plus que le Good Food Institute se permet de mentionner, très clairement, dans son dossier très technique – intitulé “Deep dive: Cultivated meat scaffolding” –  le recours au graphène, aux nano-tubes de carbone, à l’ADN – et autres polymères synthétiques –  pour la confection des échafaudages de la viande cellulaire. [51]

« De même, les cellules satellites musculaires peuvent s’auto-renouveler lorsqu’elles sont cultivées dans un substrat qui correspond à la rigidité de leur niche de cellules souches native (Gilbert et al., 2010 ; Safaee et al., 2017). Le réglage de la rigidité peut être obtenu par une réticulation accrue, l’ajout de nano-tubes de carbone (Shin et al., 2012), de graphène (Martín et al., 2017), d’ADN (Chen et Seelig, 2019), ou la modification de matériaux polymères naturels ou synthétiques avec des groupes latéraux photoréticulables. Il est important de noter que ces groupes photoréticulables permettent une polymérisation rapide, ce qui permet l’encapsulation des cellules au cours d’un processus tel que la bio-impression (discuté plus loin). Les échafaudages de viande cultivée peuvent donc être construits avec divers matériaux polymères composites qui dictent la rigidité dans une orientation spatiale pré-modélisée pour reproduire l’architecture de la graisse, du muscle et du tissu conjonctif que l’on trouve dans un produit carné souhaité. En effet, des études ont démontré que les propriétés de rigidité d’un seul hydrogel pouvaient orienter les cellules souches vers l’os et la graisse (Freeman et Kelly, 2017). Par ailleurs, l’hydrogel lui-même peut être dissous dans un mélange de milieux de culture cellulaire et de cellules, ce qui favorise la fixation et la propagation des cellules. Mosa Meat décrit l’utilisation d’un hydrogel dissous chargé de cellules pour positionner les cellules dans un appareil dédié à la différenciation ou à la structure cellulaire (Breemhaar et Post, 2019) »[51]

Les échafaudages de viande cultivée peuvent donc être construits avec divers matériaux polymères composites, et synthétiques, qui dictent la rigidité dans une orientation spatiale pré-modélisée pour reproduire l’architecture de la graisse, du muscle et du tissu conjonctif que l’on trouve dans un produit carné souhaité.

De plus, dans ce même dossier, le Good Food Institute réitère, très clairement, le recours à des bactéries et à des levures recombinantes, à savoir des bactéries et à des levures chimériques, génétiquement manipulées – communément libellées des OGMs.

« Des expérimentations récentes suggèrent que les protéines de soja texturées peuvent servir d’échafaudage viable pour la fixation des cellules souches bovines (efficacité d’ensemencement >80% sans fonctionnalisation préalable) et leur prolifération (Ben-Arye et al., 2020). Certains polymères synthétiques, comme les PEG, sont également approuvés par la FDA. Comme mentionné précédemment, la majorité de ces polymères n’ont pas de domaines fonctionnels pour l’adhésion cellulaire ; cependant, ils peuvent être fonctionnalisés avec des peptides RGD (arginine, glycine et acide aspartique) ou combinés avec des composants fonctionnels comestibles tels que la gélatine (Enrione et al., 2017). Il est important de noter que ces échafaudages ont également tendance à être abordables et évolutifs en termes de composants de matières premières, les limites d’échelle étant principalement déterminées par la méthode de fabrication (discutée plus loin). Certaines entreprises ont démontré de manière indépendante la production à grande échelle de protéines telles que le collagène à l’aide de levures ou de bactéries recombinantes, ce qui pourrait servir de plateforme future pour la création de biomatériaux utilisés par l’industrie de la viande cultivée. Enfin, nombre de ces biomatériaux ont également été utilisés pour l’ingénierie tissulaire des os (Levengood et Zhang, 2014), ce qui pourrait s’appliquer à la viande cultivée si des produits avec os sont un jour recherchés. »

Faut-il préciser qu’aux USA, parmi les “biomatériaux” comestibles approuvés par la FDA, – pour la réalisation d’échafaudages comestibles pour la culture de viande cellulaire – se trouvent la pectine, la gomme gellane, le chitosane, la gélatine, la cellulose, le glucomannane, l’amidon, le gluten et l’alginate, entre autres… 

En effet, ce n’est pas de chance pour cette grande partie de la population allergique au gluten, par exemple, car la gluténine est utilisée comme ingrédient des échafaudages de la viande cultivée. [23]

Par exemple, selon une étude, la résistance à la traction, des nanofibres de gélatine, est passée de 8,29 ± 0,53 MPa à 21 ± 2,03 MPa après l’incorporation d’oxyde de graphène[29]

De plus… car cela n’est pas tout. Le Good Food Institute – dans sa référence au recours au graphène, aux nano-tubes de carbone, à l’ADN, etc, pour la confection des échafaudages de la viande cellulaire – renvoie à l’étude de Sifang Chen et de Georg Seelig, de 2019, intitulée “Programmable patterns in a DNA-based reaction-diffusion system”, dont la présentation ne manque pas de susciter de profondes interrogations. Qu’en pensez-vous?

Est-ce dire que le Good Food Institute promeut l’ajout d’ADN synthétique dans les échafaudages des viandes cellulaires?

Il semble, effectivement, qu’il en soit ainsi. 

« La biologie offre la preuve irréfutable que des “matériaux vivants” macroscopiques peuvent émerger de réactions entre biomolécules diffusantes. Nous montrons ici que l’auto-organisation moléculaire pourrait être une approche tout aussi puissante pour l’ingénierie de matériaux synthétiques fonctionnels. Nous présentons un hydrogel programmable incorporant de l’ADN qui produit des motifs réglables à l’échelle centimétrique. Nous générons ces motifs en mettant en œuvre des réseaux de réactions chimiques par le biais de complexes d’ADN synthétiques, en intégrant les complexes dans l’hydrogel et en les déclenchant avec des brins d’ADN d’entrée appliqués localement. Nous démontrons d’abord la formation de motifs en anneau autour d’une cavité circulaire d’entrée et montrons que la largeur et l’intensité de l’anneau peuvent être réglées de manière prévisible. Ensuite, nous créons des motifs de complexité croissante, y compris des anneaux concentriques et des motifs non isotropes. Enfin, nous montrons des modèles d’interférence “destructifs” et “constructifs”, en combinant plusieurs modules de formation d’anneaux dans le gel et en les déclenchant à partir de sources multiples. Nous montrons également que les simulations informatiques basées sur le modèle de réaction-diffusion peuvent prédire et informer la programmation des modèles cibles ».

Au sujet de l’ADN synthétique. Voir le communiqué de Mik Andersen: “Communiqué de Mik Andersen à propos de nano-tubes d’ADN dans le vaccin CoqueVide de Janssen”. [46]. Voir également le post “BREAKING NEWS!!! La preuve ultime que nous attendions de Mik Andersen: Auto-Assemblage de Cristaux d’ADN”. [63] Voir également “Communiqué de Mik Andersen au sujet de “nano-points” de Graphène dans les vaccins.” [54]

Comment le grand public peut-il se douter que ces ingénieurs parlent du burger en viande “cellulaire, équitable et circulaire”, qu’il vient d’acheter pour son repas de midi, lorsqu’ils évoquent des composants structurels à l’échelle nano-métrique de 50 à 500 nm? 

Pour mémoire: 1 nm = 1 millionième de millimètre.

« D’autres paramètres tels que la forme, le volume et la rugosité des pores doivent également être pris en compte. Idéalement, la récapitulation de la matrice extra-cellulaire devrait se faire à l’échelle des composants structurels mêmes de le matrice extra-cellulaire (c’est-à-dire à une échelle de 50 à 500 nm de diamètre) tandis que la porosité de l’échafaudage devrait être à l’échelle du micromètre pour permettre l’invasion et la migration des cellules. Ce principe général a été difficile à imiter. Toutefois, des techniques sophistiquées permettant de fabriquer de grands échafaudages d’hydrogel dotés de ces propriétés commencent à faire leur apparition (voir plus loin). Enfin, étant donné qu’un tissu créé pour la consommation n’a pas besoin d’être fonctionnel à l’intérieur d’un corps, un échafaudage conçu pour être moins densément peuplé et organisé par ses propriétés sensorielles en aval peut être plus facile à réaliser. Une fois peuplée, la structure pourrait être comprimée au moment de la récolte ou structurée davantage en un produit final ». [51]

La question se pose, ensuite, de savoir si le passage suivant fait référence à des hydrogels à base de graphène, sous quelque forme… qui serait “biodégradable” sous quelque mode.

« Des considérations de conception minutieuses ont été faites en ingénierie tissulaire pour utiliser des matériaux non immunogènes, biodégradables avec des sous-produits biologiquement inertes (car ils sont destinés à être insérés dans le corps à des fins de médecine régénérative (Bajaj et al., 2014). De même, un échafaudage qui se biodégrade en sous-produits inertes serait souhaitable pour la viande cultivée, non seulement pour éviter que des matériaux non comestibles soient incorporés dans un produit final, mais aussi en permettant aux cellules de remplacer l’échafaudage d’hydrogel par leur propre matrice extra-cellulaire native. En effet, les hydrogels sont généralement des substrats statiques qui, à eux seuls, ne parviennent pas à reproduire dynamiquement les interactions spatio-temporelles entre une cellule et la matrice extra-cellulaire. Une méthode pour surmonter ce problème consiste à incorporer des liaisons transversales dégradables par protéolyse (Khetan et al., 2013 ; Patterson et Hubbell, 2010), qui permettent à des enzymes naturellement sécrétées, telles que les métalloprotéinases matricielles, de dégrader le substrat de l’hydrogel – ce qui permet la migration des cellules et l’établissement de la réciprocité dynamique décrite précédemment. Une série d’autres méthodes, telles que les polymères photodégradables (Kloxin et al., 2009) et les produits chimiques uniques permettant une réticulation médiée par la lumière (Guvendiren et Burdick, 2012), ont également été développées par les bio-ingénieurs, permettant une récapitulation plus précise de la dynamique cellule/matrice extra-cellulaire. ». [51]

Dans les viandes cellulaires commercialisées : des nano-fibres, à base de graphène et de chitosane, qui ne révèlent JAMAIS leur identité

L’une des compilations du Good Food Institute présente, environ, 230 entreprises, de par le monde, impliquées dans la production de fausses viandes et de faux poissons ou autres produits marins – à savoir impliquées directement ou indirectement. [43] [64] 

De nouveau, pour toutes ces viandes cellulaires commercialisées, il est plus que vraisemblable que des dérivés du graphène se cachent dans des nano-fibres qui ne révèlent pas leur identité réelle. 

En fait, le Good Food Institute présente deux compilations qui correspondent à deux niveaux de produits commercialisés dans le secteur des fausses viandes et, plus généralement, dans le secteur de l’agriculture dite cellulaire – et même dans le secteur de l’industrie à protéine d’insectes en ce qui concerne l’un des niveaux. 

La première compilation se nomme “Entreprises axées sur la viande et les fruits de mer cultivés” et elle en décline 153 différentes. Ces sociétés, “en aval”, sont impliquées directement, dans les raffineries produisant les substances terminales, à savoir celles qui sont proposées au grand public: fausse viande, faux lait humain, faux oeuf, faux cuir, fausse soie, faux THC, fausse artémisine, etc, etc.

La seconde compilation se nomme “Entreprises ayant des initiatives dans le domaine de la viande cultivée et des fruits de mer”. Cette dénomination concerne les entreprises qui sont impliquées, “en amont”, dans la production de divers éléments “cellulaires” au bénéfice des ingénieries tissulaires des secteurs alimentaires ou  hospitaliers: cellules embryonniques humaines, architectures/échafaudages, cellules-souche pluripotentes, fibroblastes primaires, neurones, cellules gliales, transferrine, lactoferrine, insuline, protéines mitogéniques recombinantes (bovine FGF2), etc, etc.

Donc, aujourd’hui, si l’on veut connaître les éléments authentiques composant les faux produits de l’agriculture cellulaire, il est nécessaire d’enquêter auprès des firmes industrielles, en amont, qui déclinent, sur leur site web, la liste de ce qu’ils proposent, commercialement parlant, à toutes les sociétés industrielles, en aval, dont la fonction est de produire des aliments “alternatifs” en cuves métalliques. 

En effet, les sociétés produisant de faux aliments possèdent des blogs mirobolants avec des discours de propagande sanglotante (durable, circulaire, eco-friendly, sans souffrances animales, etc, etc); des attaques, à peine déguisées, à l’encontre de l’agriculture/élevage; et, même, des photographies de leurs raffineries industrielles, de leurs cuves métalliques – comme si c’était orgasmant d’un point de vue gastronomique  et sensoriel…

Mais, jamais, JAMAIS, avec la liste des ingrédients.

La liste authentique des ingrédients, de la viande cellulaire, est laissée à l’imagination, fertile et fébrile, de tous les nigauds, et autres bobos, qui la consomment en se pâmant et en glapissant qu’ils ont atteint le nirvana de la gastronomie universelle. A quand un Guide Michelin, “Woke”, des grands crus, et autres cuvées légendaires, de fausses viandes en cuves métalliques? 

Qui plus est, le Forum Economique Mondial, souhaite-t-il éliminer, après l’élevage, toutes les vignes du monde – au prétexte d’éliminer le dioxyde de carbone? A quand les vins cellulaires, cultivés dans des cuves métalliques, à partir de levures chimériques? 

Dans le cadre de ce dossier, par trop volumineux, déjà, je ne vais pas m’attarder à étudier les produits cellulaires – et autres prétentions cellulaires – de l’industrie du même nom. Je vais me contenter d’en évoquer quelques unes.

En effet, lorsque l’on a compris l’arnaque intrinsèque, que constitue la viande cellulaire, il est aisé de la repérer car elle est reproductible, et reproduite, par toutes les entreprises du secteur: il s’agit d’une alimentation totalement chimérique, et synthétique (avec mêmes des dérivés de Graphène) enrobée de discours propagandistes fondés sur du fake – au même titre que la fake viande.

J’ai même abandonné de tenter de décrypter les brevets, de toutes ces start-ups, car ils sont libellés de telle sorte à laisser entendre que d’autres éléments peuvent s’ajouter à la liste qu’ils incluent dans leur requête d’exclusivité – grâce à la formule magique  “sans s’y limiter”.

L’une de ces start-up, la première sur une liste, dénommée “3D Bio Tissues”, et issue de l’université Newcastle, [40] présente “son ambition de produire des tissus bio-équivalents pour l’agriculture clinique et cellulaire” en précisant qu’elle « applique de nouveaux processus de fabrication bio-inspirés pour générer des structures complexes ». Ce qu’elle propose: “une modélisation tissulaire en tant que plateforme d’ingénierie interne qui adopte une approche ascendante et bio-inspirée de l’ingénierie tissulaire pour créer des tissus structurés, fonctional et scalables” – à savoir pour des applications médicales ou pour l’agriculture cellulaire, selon ses déclarations. [56] Son co-fondateur, Che John Connon, est un spécialiste des hydrogels. 

Nous sommes au coeur de la nov-langue, tout aussi creuse que ses concepteurs. Il est à noter l’usage récurent du préfixe “bio”: “tissus bio-équivalents”, “approche bio-inspirée”, “bio-impression”, “bio-réacteur”, “bio-fermenteur”, “bio-imagerie”, “bio-compatible”, “bio-matériau”,“bio-résidu”, “bio-composite”, “bio-polymère”, “bio-dégradable”.

Quant à l’expression “agriculture clinique”, est-ce l’erreur d’un stagiaire? Ou s’agit-il, peut-être, d’un aveu de diagnostic quant à l’impact, d’une telle alimentation cellulaire, sur l’organisme humain?

Une autre de ces start-up, dénommée “BioLead” vend des produits cellulaires pour l’agriculture cellulaire, pour les applications médicales, pour les bio-technologies, pour l’immunothérapie et les recherches cellulaires. [44] 

Ils proposent, par exemple, pour le secteur de la viande cellulaire, toute une gamme de substances insolites [45]: transferrine; lactoferrine; insuline; protéines mitogéniques recombinantes (bovine FGF2); activine A recombinante rat, souris, humain; facteur de croissance transformant β recombinant rat, souris, humain; albumine; facteur de croissance épidermique; facteur de croissance humain insulino-like 1. 

Comme médium de culture cellulaire pour viande, poisson, oeufs, ils proposent les références DMEM, DMEM/F12, L15. Par exemple, DMEM signifie Dulbecco’s Modified Eagle Medium. Les cellules cultivées avec succès, dans ce DMEM, comprennent les fibroblastes primaires, les neurones, les cellules gliales, les cellules endothéliales de la veine ombilicale humaine et les cellules musculaires lisses.

Il est à noter que certaines sociétés de production de viande cellulaire travaillent à partir d’un échafaudage à base de protéines de soja. Question: s’agit-il, seulement, de protéines de soja?

En effet, l’étude, de 2018, intitulée “Polyphenol-induced cellulose nanofibrils anchored graphene oxide as nanohybrids for strong yet tough soy protein nanocomposites” porte sur la confection de “nano-fibrilles de cellulose induites par des polyphénols et ancrées dans de l’oxyde de graphène comme nano-hybrides pour des nano-composites à base de protéines de soja à la fois solides et résistants.” [36] 

On ne peut clore un tel dossier sans évoquer, en passant, les viandes en 3D qui sont produites – comme des fusils-mitrailleurs, de par le monde – avec des “encres”, ad hoc, et qualifiées, même, de “bio-encres”.

Doit-on présumer qu’elles sont qualifiées de “bios” parce qu’elles participent à des processus alimentaires, prétendument, donc de vie … au contraire de la pléthore d’armes légères et lourdes confectionnables, aujourd’hui, avec une bonne imprimante en 3D – et les substances adéquates… que l’on pourrait qualifier de “nécro-encres”, de par leur fonction.

Le Good Food Institute présente, ainsi, dans ses articles très techniques, un exposé concernant la fabrication des viandes cellulaires, en 3D, qui sont confectionnées grâce au recours à des “bio-encres” pour la “bio-impression”. [51]

« La bio-impression 3D est une technique de fabrication dans laquelle des solutions pré-polymères ou des solutions pré-polymères contenant des cellules (c’est-à-dire une bio-encre) sont déposées sur un substrat couche par couche sous la direction d’un processus de conception assistée par ordinateur. Ces fichiers résultent, généralement, de données de bio-imagerie réelles – telles que des scans de tissus par résonance magnétique et par tomographie  assistée par ordinateur – mais ils peuvent, également, être générés par l’utilisateur pour former des types de géométrie illimités. Des stratégies d’imagerie similaires peuvent être réalisées pour reproduire des morceaux de viande spécifiques. Il existe plusieurs types de bio-impression ».

Une étude, de mai 2021, par exemple, intitulée “Graphene Oxide-Embedded Extracellular Matrix-Derived Hydrogel as a Multiresponsive Platform for 3D Bioprinting Applications” se rapporte à l’utilisation de“bio-encres” à partir d’hydrogels confectionnés avec de l’oxyde de graphène ou de l’oxyde de graphène réduit – pour l’ingénierie tissulaire. [47]

Il existe deux types de “bio-encres”: avec ou sans échafaudage. Une “bio-encre” à base d’échafaudage est, par essence, un hydrogel qui est imprimé avec des cellules. Et ces hydrogels sont, bien souvent, confectionnés à base de graphène.

Par exemple, la société Allevi 3D propose, pour l’ingénierie cellulaire – et, donc, potentiellement pour la production de viandes en 3D – un “bio-matériau”, flexible, conducteur et  “bio-compatible” qui est composé à plus de 90% de Graphène… afin d’élaborer des muscles, des tissus cardiaques, des nerfs, etc… [57] 

Que cachent les nano-fibres des viandes cellulaires commercialisées, par exemple, par Gelatex et Matrix Meats?

En juillet 2022, la société Estonienne, Gelatex Technologies a annoncé développer une nouvelle technologie, révolutionnaire, d’échafaudage de viande cellulaire. [4]

Gelatex a annoncé la possibilité de produire suffisamment d’échafaudages pour soutenir la production annuelle de 300 tonnes de viande cultivée. La technologie de l’entreprise aurait, déjà, permis de réduire le coût des échafaudages de 100 000 euros à 1 000 euros par kilogramme. Les projections futures pourraient aboutir à des coûts d’échafaudage inférieurs à 20 € par kilogramme de viande cultivée, d’ici une décennie. 

Le directeur de Gelatex, Martens, a déclaré que les plus grandes unités d’électrospinning (technologie actuellement utilisée) disponibles sur le marché peuvent produire 360g/h – l’unité semi-industrielle de Gelatex, elle, peut déjà produire jusqu’à 5kg/h. Une telle capacité de production représente suffisamment de nanofibres pour la production de 1300 kg de viande en une seule journée de travail de huit heures. Grâce à ce débit de production beaucoup plus élevé et à une consommation d’électricité réduite de 28%, M. Martens estime que le coût des nanofibres peut être réduit jusqu’à 90%.

Le fondement de cette technologie est l’électrospinning qui selon la définition technique « est un procédé de mise en œuvre des polymères qui, sous l’action d’un champ électrique intense (de l’ordre de 1 kV/cm), permet l’élaboration de membranes nanofibreuses (diamètre de fibres de l’ordre de 50 nm à 1 μm) à partir de solutions de polymères ou de polymères à l’état fondu ». Voir le dossier de l’ICPPES: Electrospinning et Nanofabrication pour la Santé et l’Energie.  [35]

En 2019/2020, Gelatex Technologies, a déposé deux brevets – US20210155764A1 [3] et EP3839120A3 [2] – qui porte sur un matériau constitué de nano fibres, non tissées, à base de gélatine. Ces deux brevets ont été publiés en septembre 2021 mais sont en attente d’acceptation. 

Selon l’intitulé du brevet : 

« Le procédé comprend la production de nanofibres de gélatine ; la production d’un matériau nanofibreux en utilisant les nanofibres de gélatine produites ; et le traitement du matériau nanofibreux par un agent de réticulation pour former des liaisons d’adhésion dans le matériau nanofibreux et pour obtenir le matériau non tissé nanofibreux. »

Selon la description du brevet : 

« De plus, en option, la solution de traitement comprend une charge. Les exemples de charge comprennent, sans s’y limiter, des particules de silice hydrophiles ou hydrophobes, de la terre de diatomée, du carbonate de calcium, du noir de carbone, de la montmorillonite ou d’autres argiles. La concentration de la charge dans la solution de traitement peut aller jusqu’à 75%. »

Il est bien précisé “sans s’y limiter”.

Il est vrai qu’il n’y est nullement précisé que ce matériau de charge, de remplissage, puisse être du graphène ou des nano-tubes de carbone. Cependant, l’un des requérants de ce brevet, au bénéfice de sa société Gelatex Technologie, est Uno Mäeorg – qui est affilié à l’université de Tartu en Estonie. Uno Mäeorg est un spécialiste du graphène. 

J’ai carrément demandé, par e-mail, aux deux propriétaires de Gelatex Technologie, Märt-Erik Martens et Mari-Ann Meigo Fonseca, s’il était avéré que leurs échafaudages de nano-fibres étaient à base de graphène – d’autant plus de par la présence de Uno Mäeorg – mais ils ne m’ont pas encore répondu. En effet, si cela est avéré, c’est à l’insu des consommateurs végan de fausses viandes.

En effet, il est l’auteur, ou le co-auteur, d’une pléthore d’études portant sur le carbone, les nano-particules de graphène, ou autres nano-particules, les nano-tubes de carbone, les aérogels, etc. 

Par exemple, l’étude, de 2018, intitulée “Effect of contact material and ambient humidity on the performance of MWCNT/PDMS multimodal deformation sensors”, qui porte sur des senseurs confectionnés à partir de nano-tubes de carbone à multiples parois, une forme de graphène, comme remplisseurs conducteurs. [1]

Il n’est donc pas nécessaire de déployer d’immenses efforts d’imagination pour concevoir que le graphène, sous toutes ses formes, constitue le matériau de base des nano-fibres de Gelatex, en Estonie, pour sa production annuelle de 300 tonnes de viande cellulaire. 

Il est plus que vraisemblable qu’il en soit de même pour les hydrogels de Matrix Metas aux USA et ce n’est, sans doute, pas une coïncidence que le Food Navigator, US, leur ait consacré un article dans la même foulée: “From mush to meat? Talking edible scaffolfing with Gelatex and Matrix F. T.” [74]

En effet, Eric Jenkusky, le directeur de la société Matrix Meats, (Matrix F. T), lors d’un interview, en août 2021 [24], a déclaré que la technologie de confection de nano-fibres, que sa société utilise pour la confection de viande cellulaire, datait d’une quinzaine d’années et qu’il la licenciait de la société Nanofiber Solutions – qui est dédiée à la dite médecine régénérative à partir de polymères. 

Cela fait, au moins, une bonne douzaine d’années que le graphène est, abondamment, utilisé dans tous les secteurs médicaux de l’ingénierie tissulaire – mais je n’ai pas enquêté sur l’ancienneté d’autres types de nano-fibres utilisées avec les mêmes objectifs. 

Eric Jenkusky évoque des nano-fibres à base de polycaprolactone…  sans en dire beaucoup plus – car, comme pour Gelatex Technologies, il s’agit de “secrets professionnels” fondés sur la technologie de l’électrospinning.

Matrix Meats prétend être en relations de développement actif avec 14 compagnies, de 7 pays, dans le secteur de la viande cellulaire.

Or, il existe de nombreuses études et expérimentations portant sur les composites à base de polycaprolactone, de chitosane… et de graphène. Ainsi, par exemple, cette étude, de février 2022, intitulée “The effect of polycaprolactone/graphene oxide electrospun scaffolds on the neurogenic behavior of adipose stem cells”. [25] 

Selon cette étude, la présence d’oxyde de graphène, dans l’échafaudage en polycaprolactone, augmente l’attachement des cellules, leur prolifération, leur infiltration dans l’échafaudage et leur différenciation neuronale.

Ou cette étude, d’octobre 2022, intitulée “Preparation, Properties, and Application of Graphene-Based Materials in Tissue Engineering Scaffolds” [72] qui précise que :

« L’oxyde de graphène a été utilisé pour modifier les échafaudages de chitosane et les échafaudages de polyuréthane/polycaprolactone. » [72]

Du Graphène dans les viandes animales

Depuis que la Quinta Columna, le professeur Pablo Campra – ainsi que de nombreux autres chercheurs de par le monde – ont informé les Peuples de la présence de graphène, et de nano-technologies, dans les injections CoqueVide/19, des dizaines de milliers de personnes ont entrepris d’analyser microscopiquement une pléthore de substances alimentaires ou médicinales… [34] ou tout simplement d’utiliser des aimants afin de vérifier s’il y existait un phénomène de magnétisation [32]

De nombreux témoignages ont, ainsi, émergé, sur le web, de viandes emballées totalement magnétisées. 

Tout autant que de nombreux témoignages de graphénisation de remèdes, de cosmétiques, d’aliments, etc…

Je rappelle, une nouvelle fois, que des solutions aqueuses, et autres sérums physiologiques, à l’oxyde de graphène, ont été commercialisées depuis 2015, au moins, par des grosses sociétés industrielles Chinoises. Voir mon essai d’août 2021, “Une Pandémie d’Oxyde de Graphène”. [48]

1. Le phénomène de magnétisation pourrait être induit par des vaccins pour les animaux – par exemple, les vaccins dits à “l’ARNm”, le messager fourre-tout – qui ont été tout autant graphénisés que les vaccins humains… et qui ne contiennent, sans doute, pas plus d’ARN que n’en contiennent les injections CoqueVide.  

Les vaccins humains ont été graphénisés depuis 2019, au moins, mais ils ont été nano-particulés, métalliquement, depuis 2015, au moins. Voir le scandale du VaccineGate en Italie en 2016. [55]

D’ailleurs, dès 2015, en Allemagne, et aux USA, la Mafia Pharmacratique expérimentait, sur des humains, avec des injections ARNm à l’encontre des fabulés virus H10N8 et H7N9. [31] Le saviez-vous?

Il existe, par exemple, depuis quelques années, un vaccin pour porc, à “l’ARNm”, anti-grippal (H3N2 cluster IV), en deux doses, [30] ainsi qu’une vaccin anti-grippe, à “l’ARNm”, pour les volailles. [42] Pour ces deux injections, la firme Harris Vaccines donne les précautions, très explicites, suivantes [49]:

« Ne pas vacciner dans les 21 jours précédant l’abattage. Congeler à -80°C pour une conservation à long terme. Utiliser dans les 7 jours si le produit est conservé à 4°C. Utiliser tout le contenu lors de la première ouverture/perforation. En cas de réactions anaphylactiques, administrer de l’épinéphrine ».

Comme nous avons pu le constater, avec toutes les autres injections anti-CoqueVide, de la Mafia Pharmacratique, les extrêmes basses températures de conservation sont requises afin que le graphène ne commence pas à floculer sous l’effet de la chaleur ambiante. 

Question: que se passe-t-il si la viande est vendue dès la vaccination? Des paysans Espagnols ont, par exemple, mis en ligne une vidéo d’un poulet, prêt à la vente, dont le corps continuait de pulser sous l’effet d’une énergie inconnue. Serait-ce celle de l’oxyde de graphène activé par une source d’énergie proche?

En parlant d’énergie inconnue, avez-vous vu des vidéos filmant des injectés CoqueVide réagir, au point d’injection, à un senseur électrique? En voici une: [58].

2. Le phénomène de magnétisation pourrait être induit par les emballages… car, aujourd’hui, de nombreux emballages contiennent de l’oxyde de graphène au prétexte de protéger les aliments qu’ils contiennent à l’encontre de bactéries, de champignons, etc. Nonobstant, les témoignages de magnétisation de viandes prennent bien soin, également, de les désemballer afin de mettre en exergue ce phénomène “contre-Nature”. 

Au sujet des emballages graphénisés, voir mes divers posts: [37]  [38]  [39].

3. Le phénomène de magnétisation pourrait être induit par l’injection d’une substance structurante, à savoir un polymère à base d’oxyde de graphène – afin d’améliorer la texture, et la présentation commerciale, sur les étals des super-marchés, de viandes (aux hormones de croissance) non structurées et trop molles, en raison des conditions épouvantables de l’élevage hyper-industriallisé, et hyper-pharmaceutique.

A savoir, une injection opérée dans l’objectif de conférer un peu plus d’échafaudage cellulaire –  comme pour la structuration des soupes cellulaires que j’ai évoquée –  afin que la viande cultivée puisse acquérir une structure en 3D.

4. Finalement, ce phénomène pourrait être induit par la présence, de plus en plus fréquente, de “films comestibles”, souvent invisibles, qui recouvrent les viandes, ou d’autres produits, afin de leur conférer des capacités bactéricides, etc – ou d’organiser la transmission d’informations de par leur capacité “smart”.

C’est un dossier à élucider à part, et je vais l’aborder dans la prochaine section, car ces “films comestibles” sont souvent gavés de graphène… afin de gaver les populations d’un vecteur nano-métallique qui puisse les raccorder au réseau – à leur insu et contre leur accord.

Franchement, pourquoi les industriels de la viande animale n’auraient-ils pas recours, libéralement, au graphène  alors qu’ils le font pour les “viandes cellulaires”? 

Du Graphène dans les films comestibles des viandes animales

Pourquoi intégrer du Graphène dans les films comestibles des viandes animales – ou d’autres substances alimentaires? Pour des raisons, prétendument, sanitaires. L’étude ci-dessous mentionnée, de septembre 2020, [70] en présente un bref résumé.

« Aujourd’hui, en plus des emballages biodégradables souhaitables, la recherche mondiale s’intéresse au développement d’emballages alimentaires actifs pour prolonger la durée de conservation, améliorer la sécurité et maintenir les propriétés organoleptiques. Les bio-composites, avec des dérivés de graphène, peuvent présenter une activité antioxydante, antimicrobienne et antifongique, comme l’ont étudié de manière approfondie Carvalho et al. La capacité de piégeage des radicaux d’oxyde de graphène réduit peut apporter une activité antioxydante aux biocomposites. Les films à base de Chitosane, avec 20-33% en poids d’oxyde de graphène réduit, ont montré une augmentation de l’inhibition dans la gamme de 54% à 82% après 8 heures d’incubation et cette activité peut éviter l’oxydation des aliments emballés. 

Les propriétés antimicrobiennes et antifongiques des nano-structures à base de graphène sont fondées sur leur capacité à induire une perturbation de la membrane cellulaire et un stress oxydatif qui compromettent la prolifération et la sporulation bactériennes. Les biocomposites avec des dérivés de graphène ont révélé des propriétés antibactériennes in vitro contre un large spectre de micro-organismes pathogènes (tels que Enterococcus faecalis, Staphylococcus epidermidis, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Staphylococcus haemolyticus, et Bacillus subtilis). La modification de surface des dérivés du graphène avec des huiles essentielles ou d’autres composés métallique – tels que des nano-particules d’argent, d’oxyde de zinc ou de dioxyde de titane – a été adoptée comme stratégie pour améliorer le potentiel antimicrobien inhérent de ces nano-structures.  Récemment, un film, composé de nano-tubes de carbone/acide polylactique/cinnamaldéhyde, a révélé un grand potentiel d’application comme film d’emballage alimentaire antibactérien actif à libération contrôlée avec un effet actif prouvé jusqu’à 21 jours. Des activités antifongiques de biocomposites contenant des nano-structures de carbone contre Aspergillus niger, Cryptococcus neoformans, Candida tropicalis, Candida albicans, Botrytis cinereas, et Rhizopus spp. ont également été décrites. » 

La première question que tout être sensible devrait se poser est la suivante. Si les dérivés du graphène possède une telle capacité à induire une perturbation de la membrane cellulaire, et un stress oxydatif, par exemple chez des bactéries se développant sur de la viande, pourquoi en serait-il autrement en ce qui concerne les éléments de l’organisme humain – les cellules, les bactéries et les virus?

Les mises en gras sont de mon fait afin de mettre en exergue que tout est fondé sur les dérivés de graphène… et sur le Chitosane qui est, rappelons-le, dérivé de la Chitine. Voici quelques autres études portant sur les diverses formes de graphène utilisées dans les films alimentaires – comestibles ou non.

“Edible Films on Meat and Meat Products”. Novembre 2021. [52] Cette étude présente, dans le détail, les divers polysaccharides – tels que le chitosan, la pectine, les gommes, l’amidon, la cellulose, l’alginate, le carraghénane et les furcellaran – qui sont utilisés dans les films comestibles.

Dans la section du furcellaran, cette étude précise ce qui suit:

« Les films de furcellaran présentent un aspect transparent légèrement jaunâtre. Dans de nombreuses applications, les films transparents sont préférés car ils peuvent mettre en valeur le produit emballé et influencer l’intention d’achat du consommateur. L’incorporation d’extrait de thé vert, de yerba mate et de nano-particules d’oxyde de zinc, a rendu la couleur jaune plus intense. Les films de furcellaran avec des nano-charges – points quantiques de carbone, nano-particules d’oxyde de graphène et nano-particules de maghémite – ont indiqué un effet inhibiteur contre la croissance de Salmonella enterica, principalement parce que la matrice polymère contient des groupes sulfate réactifs. Les nano-composites de points quantiques de carbone ont montré un effet inhibiteur sur la croissance de Staphylococcus aureus (Gram positif) et Escherichia coli (Gram négatif). Le furcellaran peut être l’un des composants de base dans la production de films “intelligents” tels que des matériaux d’emballage ayant des propriétés actives et/ou intelligentes. » [52]

Dans la section du chitosan, cette étude précise ce qui suit :

« Le chitosan est un polysaccharide cationique de haut poids moléculaire qui présente une grande capacité de formation de films et des activités antimicrobiennes. Le film de chitosan a été utilisé comme matériau d’emballage pour la conservation de différents aliments, en particulier lorsqu’il est associé à d’autres matériaux filmogènes. L’enrobage des aliments avec des films de chitosan permet d’abaisser la pression partielle d’oxygène dans l’emballage, de maintenir la température avec un transfert d’humidité entre l’aliment et son environnement, de contrôler la respiration et de décliner la déshydratation. En outre, le chitosan est utilisé pour la désacidification, la fixation de la texture, l’amélioration de l’effet émulsifiant, la saveur naturelle et la stabilisation de la couleur des aliments. Les films à base de chitosan sont clairs, flexibles et résistants, ils résistent bien aux graisses, aux huiles et à l’oxygène, mais sont très sensibles à l’humidité »[52]

“Graphene Derivatives in Biopolymer-Based Composites for Food Packaging Applications”. Septembre 2020. [70] Cette étude est extrêmement précise, et technique, eu égard aux différents types de polymères qui sont utilisés pour la préservation des viandes:  argile, cellulose, chitosane, pullulan, gélatine… et, surtout, les “bio-composites”, ou “bio-polymères”, à base de dérivés du graphène comme matériaux d’emballage alimentaire.

La plus grande partie de cette étude est consacrée aux dérivés du graphène. Il est à noter que le facteur de comestibilité est mentionnée, à quelques reprises, pour certains de ces polymères… mais il ne l’est pas pour les dérivés du graphène.

En fait, il ne l’est pas dans cette étude mais, ainsi que mentionnée précédemment, il l’est dans l’étude portant sur le furcellaran fonctionnalisé avec des points quantiques de carbone ou de l’oxyde de graphène.

“Green Coating Polymers in Meat Preservation”. Novembre 2021. [59] Cette étude porte sur le recours à des polymères verts comestibles pour la préservation de la viande. Les polymères verts sont définis comme des polymères biodégradables provenant de ressources de la biomasse ou de voies synthétiques et d’origine microbienne qui sont formés de structures mono ou multicouches.

Ce peut être des polymères “verts”… produits par voies synthétiques. 

“Graphene Oxide Bionanocomposite Coatings with High Oxygen Barrier Properties”. 2016. [60] Cette étude présente le développement de films bio-nano-composites sur du poly(éthylène téréphtalate) possédant des propriétés exceptionnelles de barrière à l’oxygène. Le pullulan et l’oxyde de graphène ont été utilisés comme phase polymère principale et comme bloc de nano-construction, respectivement. 

D’autres nano-particules sont utilisées dans des films comestibles recouvrant la viande: des nano-particules d’argent [69] ou des nano-tubes de dioxyde de titane [61]

Il existe, même, une étude intitulée “Controlled release and antibacterial properties of PEO/casein nanofibers loaded with Thymol/β-cyclodextrin inclusion complexes in beef preservation”, [62] qui porte sur la fabrication de nano-fibres, composées de caséine  et d’oxyde d’éthylène, chargées de β-cyclodextrine et de thymol avec pour objectif, prétendu, de conserver plus longtemps la viande de boeuf. Il n’est pas précisé si ce film de nano-fibres est comestible ou non. 

Annexe 1. Du Graphène dans les Ingénieries tissulaires humaines

Depuis une quinzaine d’années, le graphène, sous toutes ses formes, est omniprésent dans les technologies médicales dont l’objectif est de créer des tissus musculaires, des tissus osseux, etc – chez l’Humain – dans le cadre d’une médecine que les scientifiques déments n’hésitent pas, même, à qualifier de “médecine régénératrice”. 

Pourquoi, donc, le graphène ne serait-il pas, de même, prévalent dans tous les processus technologiques consistant à créer des échafaudages cellulaires dans la fabrication de fausses viandes? A savoir, au même titre que la chitine et le chitosane. 

Le site PubMed, du ministère de la santé US, lorsqu’interrogé avec les termes “Graphene / Tissue / Engineering”, présente plus de 1500 entrées. 

L’étude récente, “Graphene Oxide–Protein-Based Scaffolds for Tissue Engineering: Recent Advances and Applications”, de mars 2022, présente un bon résumé quant à la nature de ces échafaudages cellulaires. [6]

« Le microenvironnement physiologique natif pouvant être adapté localement pour le processus de régénération. pour le processus de régénération, de nombreux biomatériaux ont été étudiés pour permettre l’infiltration, la division et la différenciation des cellules implantées. Les échafaudages sont nécessaires pour imiter le microenvironnement cellulaire du tissu spécifique afin de favoriser la croissance, la différenciation et la prolifération des cellules. Les échafaudages doivent imiter le microenvironnement cellulaire d’un tissu spécifique afin de favoriser la croissance, la différenciation et la prolifération des cellules, de fournir une morphologie physiologique appropriée et de permettre la co-culture de diverses cellules. D’un point de vue mécanique, les échafaudages fournissent stabilité mécanique et de forme au tissu réparé. D’un point de vue biologique, les échafaudages sont des architectures qui soutiennent le développement de la matrice extracellulaire (MEC) et l’établissement des cellules. En outre, la perméabilité du tissu reconstruit est un élément clé pour permettre le transfert des nutriments des milieux de culture. pour permettre le transfert des nutriments depuis les milieux de culture et favorise l’élimination des produits secondaires nocifs du matériau sans nuire à la santé. secondaires nocifs du matériau sans affecter négativement les conditions de culture. En outre, le nouvel échafaudage doit être stable pendant un certain temps pour permettre au tissu endommagé de se réparer ou de retrouver sa capacité à se développer. endommagé de se réparer ou de retrouver la capacité d’être restauré. La biodégradabilité en fonction du temps est un autre aspect important à prendre en compte pour les échafaudages tissulaires afin de permettre la prise en charge des cellules pour favoriser le processus de guérison. 

Ces dernières années, des polymères synthétiques et naturels ont été utilisés pour l’ingénierie tissulaire, et il a été prouvé que les caractéristiques des échafaudages dépendent de la structure et de la concentration du polymère, de la taille des pores, de la flexibilité, de la rigidité, etc. Les polymères synthétiques tels que l’acide polylactique, l’alcool polyvinylique, le poly (lactique-co-glycolique) et le poly ε-caprolactone ont été utilisés pour la préparation d’échafaudages 3D en raison de leur porosité, de leurs performances mécaniques et de leur temps de dégradation facilement ajustables. Grâce à leur biocompatibilité supérieure, les polymères naturels tels que la gélatine, le collagène, le chitosane, l’alginate, l’élastine et la fibrine ont attiré l’attention des chercheurs pour la préparation d’échafaudages 3D qui reproduisent fidèlement la vascularisation des tissus natifs et les interconnexions des canaux qui permettent la perfusion des nutriments et la diffusion de l’oxygène pendant la régénération.»

L’étude encore plus récente, “Preparation, Properties, and Application of Graphene-Based Materials in Tissue Engineering Scaffolds”, d’octobre 2022, [72] affirme que : 

« L’oxyde de graphène a été utilisé pour modifier les échafaudages de chitosane et les échafaudages de polyuréthane /polycaprolactone…. Les échafaudages d’ingénierie tissulaire préparés avec des matériaux à base de graphène présentent une bonne biocompatibilité, d’excellentes propriétés mécaniques et une forte orientation des cellules, ce qui permet d’induire pleinement la prolifération et la différenciation des cellules d’ensemencement. Cette revue décrit brièvement les matériaux de base pour la préparation des échafaudages d’ingénierie tissulaire, et se concentre sur la préparation, la performance et l’application des matériaux à base de graphène dans l’ingénierie tissulaire, fournissant une compréhension suffisante du graphène appliqué à la médecine régénérative. »

En effet, il est important de souligner que les dérivés du graphène sont utilisés, très souvent, conjointement au chitosane, dérivé de la chitine, dans la fabrication d’échafaudages cellulaires permettant de créer de nouveaux tissus dans le corps humain: l’ingénierie tissulaire chimérique à base d’hydrogels. Il existe une foultitude d’études publiées à cet égard – à savoir plus d’une centaine – depuis l’année 2011. [7]  [8]  [9]  [10]  [11]  [12]

C’est ce que j’ai voulu mettre en exergue dans mes deux derniers volumineux dossiers: les Autorités vont tenter de Graphéniser et de Chitiniser au maximum les Peuples – tout autant que les viandes cellulaires… qui sont supposées remplacer les vraies viandes à terme. 

Le site de PubMed en décline, déjà 23, pour l’année 2022. En voilà quelques-unes:

“Synthesis and Characterization of Chitosan-Containing ZnS/ZrO2/Graphene Oxide Nanocomposites and Their Application in Wound Dressing”. Cette étude porte sur la confection d’un polymère nano-composé d’oxyde de graphène, de chitosane, de sulfure de zinc et de dioxyde de zirconium afin de créer des échafaudages pour des nano-films permettant de réparer, plus rapidement, les lésions cutanées. [68]

“Fabrication of Conductive Tissue Engineering Nanocomposite Films Based on Chitosan and Surfactant-Stabilized Graphene Dispersions”. Septembre 2022. Cette étude porte sur la fabrication de films en nanocomposites de chitosane et de graphène, avec une biomécanique, une électroconductivité, et une biocompatibilité modulables, en ayant recours au polyvidone et au polymere Pluronic F108 comme stabilisateurs d’émulsion pour l’ingénierie tissulaire conductrice. [14]

“Study on Long-Term Tracing of Fibroblasts on Three-Dimensional Tissue Engineering Scaffolds Based on Graphene Quantum Dots”. Septembre 2022. Cette étude porte sur l’utilisation de points quantiques d’oxyde de graphène, de points quantiques d’amino-graphène et de points quantiques de graphène carboxyl pour tracer les  fibroblastes de la peau humaine. [15]

“Effect of carbon based fillers on xylan/chitosan/nano-HAp composite matrix for bone tissue engineering application”. Février 2022. Cette étude porte sur l’analyse de l’effet des charges dérivées du carbone (oxyde de graphène ou oxyde de graphène réduit) sur le potentiel microstructurel, mécanique et ostéoinductif de la matrice composite xylan/chitosan/HAp (hydrocarbures aromatiques polycycliques) pour une application d’ingénierie du tissu osseux. [16]

“Evaluating the effect of graphene oxide PEGylation on the properties of chitosan-graphene oxide nanocomposite scaffold”. Mai 2022. Cette étude porte sur la fonctionnalisation de l’oxyde de graphène avec du polyéthylène glycol (PEG) pour comprendre l’effet de l’oxyde de graphène recouvert de PEG sur les propriétés de l’échafaudage nanocomposite à base de chitosane. [17]

“Soleil Vert en 2022? Chitinisation de l’Organisme Humain par une Alimentation Insectivore fondée sur le Recyclage des Déchets Agro-Industriels, des Plastiques en tous genres, des Excréments Humains… et bientôt des Cadavres Humains?” Novembre 2022

“Récapitulatif de mes divers Vecteurs de Transmission sur la Toile… au plaisir de la Générosité et du Mutualisme”

Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Novembre 2022

Réseau de nano-communications intra-corporel : récapitulatif des 49 dossiers de Mik Andersen” 

“Récapitulatif de mes 25 articles corrélés aux dossiers de Mik Andersen”

“Homo chimericus: les processus de Chitinisation, par l’alimentation insectivore, en synergie avec les processus de Graphénisation, vont engendrer un nouvel organisme humain chimérique et connecté”. Octobre 2022

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Octobre 2022”

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Juin 2022”

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Mai 2022”

“Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 10. 2022: Orchestration de la Famine Pandémique”La Grippe Aviaire H5N1 est-elle la prochaine fausse Pandémie orchestrée par les  Globalistes Vaccinalistes et Eugénistes? Ou serait-ce, plutôt, un mutant H5N1 au parfum de CoqueVide mutin? Avril 2022

“Récapitulatif des preuves irréfutables – en photographies et vidéos – de la présence de graphène et de nano/micro-technologies dans les injections CoqueVide”.  Avril 2022

“Récapitulatif des articles, études et vidéos, prouvant l’inexistence du Sars-CoV-2”

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Avril 2022”

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Mars 2022”

“Auto-Assemblage de Cristaux d’ADN. Mik Andersen”. Février 2022

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Février 2022”

“Présentation des analyses microscopiques des vaccins CoqueVide Pfizer en Nouvelle Zélande”

“Le Graphène dans l’Atmosphère” Janvier 2022

“Le Graphène dans l’Agriculture” Janvier 2022

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Janvier 2022”

“Los Cantos de Xochi. Au sujet du 666, du Carbone, du Graphène et de la Bête” Janvier 2022

“Dossier d’accompagnement technique des articles du blog C0r0n@ 2 Inspect”. Décembre 2021

“Los Cantos de Xochi. Le Nom du Graphène Tout Irradiant!” Décembre 2021

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Décembre 2021”

“Los Cantos de Xochi. L’Enfant-Vaudou sur l’Autel Vaccinal de la PharMacronie” Décembre 2021

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Novembre 2021”

“La Fraude du Covid 19 et la Guerre à l’encontre de l’Humanité” Novembre 2021

“VaccineGate. Présentation et Traduction par feu Serge Rader”

“Des encres à base de graphène comme bio-senseurs dans les vêtements, dans les chaussures… et dans les tatoos!” Novembre 2021

“Los Cantos de Xochi. Rudy Reichstadt: le Guru Conspirationniste de la Meute Médiatique” Novembre 2021

“Los Cantos de Xochi. Sexe, Vaccins and Rock the Dolls! Le Sperme au Parfum de Graphène: un Terminator de la Fertilité Féminine?” Novembre 2021

“La Couronne Nécro-Moléculaire de Graphène” Octobre 2021

“Toxicité des nano-particules de Graphène pour le système de reproduction des insectes, des poissons et des mammifères” Octobre 2021

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Octobre 2021”

“Sources d’Anti-Oxydants pour Détruire la Couronne Nécro-Moléculaire d’Oxyde de Graphène”. Septembre 2021

“Los Cantos de Xochi. Le Sacrement de la Vaccination et le Culte Covidien de l’Enfant-Vaudou” Septembre 2021

“Nouvelles des Brigades Anti-Graphène. Septembre 2021”

“Une Pandémie d’Oxyde de Graphène?” Août 2021

“Los Cantos de Xochi: Nous Sommes en Guerre de Guérison à l’encontre d’un Virus bien Visible”  Août 2021

“L’Agriculture Cellulaire, Chimérique et Confinée en Cuves Stériles”.

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 09” “L’Agriculture Cellulaire, Chimérique et Confinée en Cuves Stériles”. Mai 2020

“Los Cantos de Xochi: Psychose, Macronavirose, Vaccinose et Pot aux Roses. 02” Mars 2020

“Los Cantos de Xochi: Psychose, Macronavirose, Vaccinose et Pot aux Roses. 01” Mars 2020

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 08” Psychose Pulmonaire sur Mode de Coronavirus au Parfum Chimérique de Chauve-Souris avec un Zeste de VIH… et une Pincée d’Ebola? Mars 2020

“Protocoles de Plantes Médicinales pour les Grippes et autres pathologies respiratoires” Février 2020

“Zéolithes Médicinales pour se Décontaminer et se Déhalluciner le Mental” Janvier 2020

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 07” Un Holocauste Vaccinal d’Amplitude Planétaire. Décembre 2019

“Los Cantos de Xochi. En Guise de Déguisements Sémantiques et Mantiques” Novembre 2019

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 06” 2020-2055: un Nouveau Cycle de Pandémies Planétaires? Novembre 2019

“Los Cantos de Xochi. Un Temple de la Sorcellerie sur les Cendres de la Cathédrale Consumée?” Novembre 2019

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 05” Greta Thunberg en Croisade de Gogos Climatiques. Novembre 2019

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 04” 2019: Début du Nouveau Cycle de Famines Planétaires? Octobre 2019

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 03” 2020-2055: un Nouveau Cycle de Famines Planétaires? Octobre 2019

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 02” Lorsque Greta, le Gratin des Pantins Climatiques, Surfe sur le Sacrifice des Enfants… Octobre 2019

“Los Cantos de Xochi. 2020: Grand Minimum Solaire, Catastrophes Alimentaires et Sanitaires. 01” La Chimérisation d’Insectes Mâles Exterminateurs : un Prétexte pour le Grand Remplacement? Octobre 2019

“Los Cantos de Xochi. Au Festival des Quenelles de l’Humour: Macron dégage!!!”  31 décembre 2018

“Los Cantos de Xochi: Dansez la Vaccinade vers la Grande Hommelette Finale!” 20 mars 2018

Les insectes chimériques sont-ils le dernier radeau de l’agriculture pesticidée?” Décembre 2017

La loi Biodiversité de juillet 2016 : un tremplin pour les insectes chimériques dans l’agriculture ?” Août 2016




La fin du Sacré et du patriarcat

[Source : lesmoutonsenrages.fr]

Par Franck Pengam

Auteur, réalisateur de documentaire et éditeur aux « Éditions du Verbe Haut », Sylvain Durain est spécialisé dans les thématiques du patriarcat et du matriarcat, des systèmes familiaux, politiques et religieux, et du retour du sacrifice humain dans nos sociétés modernes.

La fin du Sacré qui est l’évènement majeur de notre post-histoire n’est pas tant un déclin du spirituel qu’un retour à l’indifférencié matriarcal du monde païen. Voici la thèse que défend Sylvain Durain dans son nouveau livre.

Dans ce monde moderne victime de son entropie, nous avons besoin de comprendre ce qui a permis de construire la civilisation et nous mener vers le Beau et l’Universel, soit le Sacré.




Langue française : « À l’usage, l’écriture dite “inclusive” se révèle excluante »

[Source : ladepeche.fr]

Alors que la notion d’écriture et de langage inclusif fait toujours débat, un collectif de douze auteurs a publié un ouvrage intitulé Malaise dans la langue française. Pour La Dépêche du Midi, Sami Biasoni, qui a dirigé le projet, revient sur les questions soulevées par les signataires. 

Depuis cinq ans, l’écriture inclusive, qui consiste à assurer une égalité des genres dans la langue, fait polémique. Dans Malaise dans la langue française (Le Cerf), douze intellectuels opposés à cette évolution de notre langue ont livré leurs analyses sur le sujet. Pour La Dépêche, Sami Biasoni, docteur en philosophie à la tête du projet, revient sur le phénomène. 

Ce livre réunit un panel éclectique de douze signataires, pourquoi ? 

Un attachement profond à la langue lie les contributeurs. Dans ce livre, nous avons réuni des compétences très larges du domaine des sciences humaines de manière à comprendre ce qu’impliquent ces évolutions très rapides et forcées de la langue française liées aux exigences de l’inclusivisme. Nous avons voulu proposer un ouvrage non-militant et didactique afin d’expliquer ce qui fonde la nécessité de préserver et de promouvoir notre langue, telle qu’elle évolue naturellement. 

Selon vous, le langage inclusif perturberait l’évolution de la langue française ? 

Ces personnes, favorables à l’écriture inclusive, pensent qu’on peut changer la langue française à l’image d’un produit mécanique. Mais nous pensons que de telles tentatives sont dommageables car il ne faut pas oublier que nous avons affaire à un bien commun. On ne peut accepter, sans débattre, qu’il soit confisqué par certains aux  revendications militantes queer ou wokistes, en vue d’être remanié et imposé à tous. D’ailleurs, à l’image du wokisme, qui pouvait avoir des aspirations justes, il y a des conséquences et une forme d’irresponsabilité dans ce mouvement.

Pourquoi ne serait-il pas envisageable de modifier radicalement notre langue ? 

D’une part, parce que la langue se forme dans et par le temps. Elle est le résultat d’usages « naturels » entre des groupes d’individus libres de leurs choix langagiers et non pas de confrontations directes, au sens politique du terme. Ici, nous faisons face à une démarche forcée, c’est-à-dire que l’on vient édicter des règles, non pas parce qu’elles sont nécessaires à la langue, mais parce que d’aucuns estiment que les critères qui doivent prévaloir sont des critères de nature morale qui sont ceux des théories de la déconstruction. Par exemple, si via l’usage du point médian (ndlr : utilisé pour regrouper au sein d’un même mot le masculin et le féminin), on met les Françaises avant les Français, on peut sous-entendre que vous avez fait un choix de préférence sociale. C’est extrêmement dangereux. 

Vous parlez de conséquences, quelles seraient-elles ? 

Dans l’ouvrage, Mazarine M. Pingeot évoque une ligne de fracture entre « nous et eux ». Ce « nous » désigne ceux qui détiennent le capital social et symbolique – les intellectuels, les milieux académiques – et qui sont capables de suivre ces évolutions très rapides de la langue et de comprendre pourquoi « iel » (ndlr: pronom qui évoque une personne quel que soit son genre) existe. Le « eux », c’est la grande majorité des Français qui récuse très fortement les formes dites « inclusives » dont il est question. 

Vous insinuez que l’inclusif pourrait mettre en difficulté certains Français ? 

Les grandes associations qui luttent contre la dyspraxie et la dyslexie le disent très clairement, de nombreux parents, personnels éducatifs ou psychologues également : il s’agit d’une difficulté supplémentaire majeure dans l’acquisition des compétences de lecture et d’écriture pour les enfants, notamment pour ceux qui se trouvent déjà en difficulté. C’est là une autre ligne de fracture : lorsque l’on ne maîtrise pas la langue et ses subtilités, on risque l’exclusion du monde du travail, comme du champ démocratique. C’est notamment en cela que l’écriture dite « inclusive » se révèle, à l’usage, excluante.

Propos recueillis par C.A.




Il est temps de s’unir pour sauver la liberté d’expression, enseignants, soignants, médecins, avocats, journalistes, citoyens !

Par N Delépine https://t.me/DrDelepine

Et regardons cette affiche gouvernementale parue en août 2014

Qu’est-ce qui a mal tourné ?

Soutenons de toutes nos forces le professeur de philosophie René Chiche, comme nous soutenons les médecins poursuivis, des plus célèbres Perronne, Wonner ou Raoult, aux inconnus seulement vénérés par leurs patients qu’ils ont sauvé malgré l’interdiction de les soigner du gouvernement et du ministre Véran. Ils sont poursuivis par l’Ordre, convoqués discrètement parfois au commissariat par dénonciation de l’assurance maladie de leurs ordonnances d’antibiotiques, zinc ou hydroxychloroquine.12 Écoutez le récit du cardiologue Julien Devilleger.

Sinon, j’aimais beaucoup l’humour grinçant de Rene Chiche :

@rene_chiche

« En soutenant Israël, j’ai perdu cinquante abonnés ici. En soutenant Raoult, j’en ai encore perdu cent cinquante. En soutenant Platon, je vais probablement en perdre dix mille. Peu importe, je continuerai à dire ce qui me semble juste et à répondre aux objections significatives. 6:06 PM · 22 mai 2021·Twitter »

@rene_chiche En réponse à @jchribuisson

« Déconfinement » est laid.
Comme vacances apprenantes.
Comme distanciation sociale.
Comme gestes barrières.
Comme impacter.
Comme cellezéceux. 2:48 PM · 12 mai 2020

Mon amie, agrégée de mathématiques pures et enseignante par l’amour des jeunes et des mathématiques qu’elle tente de réconcilier, Melle Karen Brandin a attiré notre attention sur l’attaque indigne dont est victime le professeur agrégé de philosophie Mr René Chiche dans son bel article La parole en danger — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca).

Elle a régulièrement publié des tribunes sur France soir3 ou nouveau-monde.ca et tenté d’éveiller les parents sur le danger de la destruction de l’enseignement des mathématiques qui s’est aggravé encore récemment, sur l’indifférence des jeunes à la perte de la langue si importante tant en littérature qu’en mathématiques et dans la vie courante, pour savoir exprimer ses émotions, son absence conduisant inéluctablement à la sauvagerie et à la violence montante dont nous sommes tous témoins.4 Ici elle attire notre attention sur l’infâme attaque d’un enseignant de philosophie pour « opinions » différentes des autorités, semble-t-il.

« Par Karen Brandin

Ils sont médecins, parlementaires, avocats ou bien encore enseignants, et s’ils ne meurent pas tous, tous sont frappés, visés depuis quelques mois au sein d’un régime malheureusement plus vraiment d’exception, un régime pudiquement qualifié de démocratie dégradée, par des procédures-bâillons et autres mesures vexatoires destinées à sanctionner à grand renfort de blâmes iniques, leurs voix simplement engagées et courageuses, mais décrétées dans le “monde d’après”, indésirables, car discordantes. Des voix douces ou fortes, que l’on tente tour à tour de nous les présenter comme irresponsables puis comme carrément “menaçantes” pour notre sécurité, car fleurant bon la dérive sectaire. Bref, voici quelques mois que ces femmes et ces hommes, du simple fait d’une parole libre, se retrouvent marqués du sceau de la lettre écarlate de l’indignité. Et pendant que la libre expression brûle, on regarde ailleurs. 

C’est parce que l’on a attiré mon attention sur la toute récente procédure disciplinaire visant un prof agrégé de philosophie, R. Chiche et certaines réactions de satisfaction qu’ont manifesté sur les réseaux sociaux de courageux… anonymes, que j’ai décidé d’écrire ce simple billet de (mauvaise) humeur. Puissent ces quelques lignes faire office de modeste tremplin et inspirer dans un élan de solidarité nécessaire des collègues aguerris, prompts à produire une tribune de soutien bien plus aboutie à destination de l’ensemble de ces professionnels, héros ordinaires et de ce fait, extraordinaires. »

Je fus effondrée à la lecture de cet article, puis de quelques tweets du professeur 5 et de ses détracteurs. Me permettra-t-on de faire écho à Karen ou bien me dira-t-on comme au professeur Chiche pour la médecine, que la philosophie ne me concerne pas ? Triste époque dans laquelle des éditorialistes incultes, au moins dans certains domaines qu’ils commentent, successivement virologues de pointe puis géopoliticiens ou spécialistes du climat, ont tous les droits, mais où le citoyen choqué de la « désinstruction nationale »6 n’aurait pas le droit de tenter de défendre les enfants !

Espérons que d’écho en écho, des universitaires, des professeurs, des chercheurs arrivent à attirer les regards du peuple, des élus, de l’Assemblée nationale et du Sénat, pour que cessent ces chasses aux sorcières.

René Chiche attira d’abord mon attention par sa défense de la classe de philosophie tellement importante dans la scolarité de TOUS les lycéens. Mais il échoua, isolé probablement soit sur le fond, soit par le sinistre « pas de vagues » tout puissant à l’éducation nationale.

On a déjà dû lui en vouloir beaucoup avec son livre terrible paru en 2019 :

« Professeur, j’hérite en Terminale d’élèves qui ne maîtrisent pas l’accord du participe passé, peinent à déchiffrer une phrase complexe et manient leur propre langue comme s’il s’agissait d’une langue étrangère, usant du “donc” et du “parce que” à la façon d’un joueur cherchant à deviner les numéros gagnants d’une loterie. En lisant leurs copies, j’ai trop souvent l’impression de me trouver devant des enfants malnutris, voire dénutris, à qui il faut d’abord donner une bouillie protéinée parce qu’ils ne sont pas en état d’avaler une nourriture plus consistante. Combien sont-ils en ce cas ? Beaucoup trop. (….) »

MAIS LA CATASTROPHE ALLAIT S’AGGRAVER avec le confinement, les cours en distanciel, en visio, les jeux vidéo remplaçant les discussions entre profs et élèves, l’arrêt de la vie avec ce confinement aveugle et criminel.7

Les enfants furent sacrifiés par la casse de l’Éducation Nationale et de l’Université, progressivement, en douceur, discrètement depuis les années post soixante-huitardes, comme le démontra René chiche ou avant lui Jean-claude Michéa et quelques autres8. Ce dernier nous avait prévenu, dans L’enseignement de l’ignorance : “ce ne serait plus cette vigilance que l’on attendrait du corps enseignant à l’avenir, mais une soumission résignée, faute d’une soumission heureuse“.

Au nom d’une pseudo égalité, la civilisation woke nous envahit de plein fouet et détruit trois mille ans d’histoire. Les lecteurs de Voltaire, Molière, Racine, Hugo, Stendhal et tous les autres disparaissent bientôt dans les caves des résistants devenus antisémites, extrême droite, homophobes et toutes sortes de phobes… Il est temps de réagir avec force.

Les enfants furent en plus dramatiquement sacrifiés par la pseudo-crise covid et le sont encore par les menaces d’injections géniques mortelles, malgré les aveux de Pfizer sur l’efficacité zéro pour éviter la transmission ! Ce qui n’empêche pas une collaboratrice du ministre de la Santé de proclamer sur sud radio il y a quelques jours que le vax protégerait des formes graves et qu’en conséquence les non-vax ne devraient pas être réintégrés… Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose… comme aurait dit Goebbels…

Et certains doyens n’hésitent pas à prévoir de saboter encore cet hiver l’enseignement normal en présence des étudiants au savoureux et délirant prétexte d’économiser le chauffage en raison de la guerre en Ukraine..

ALORS QUELLE FUT LA FAUTE DE NOTRE PHILOSOPHE ? En parcourant twitter (seulement visible, mais encore interdit de commentaires pour moi) je découvrais quelques remarques :

Ce doit être très vilain de vouloir défendre un lycée d’exception qui permettait à de jeunes sportifs ou artistes de mener parallèlement leurs doubles études par des horaires aménagés. Mais cela doit choquer le wokisme parisien ambiant qui consacre des millions à des associations douteuses, mais laisse détruire ou fait détruire ce haut lieu de l’enseignement public. Un jeune violoniste ne serait pas à égalité avec un voyou qui traîne dans ce même quartier ? Quelle honte ? Qui va-t-on aider ? Profitons-en pour signer et faire connaître cette pétition. 9

@rene_chiche

L’éducation nationale engage une procédure disciplinaire contre moi pour des « propos inappropriés tenus sur Twitter envers des personnalités publiques, sur la politique sanitaire du gouvernement et sur la guerre de la Russie contre l’Ukraine » ! ‬

Le délit d’opinion est-il rétabli ? 05/11/2022

@rene_chiche‬

Je suis allé consulter mon dossier au rectorat pour prendre connaissance des éléments sur la base desquels l’administration engageait une procédure disciplinaire à mon encontre. Comme j’ai trouvé qu’il était vide, j’y ai déposé mon livre sur la désinstruction nationale. À suivre. 08/11/2022

@rene_chiche‬

Je suis sidéré par la sanction injuste qui vise en la personne d’@alainhoupert‬ un parlementaire dans l’exercice de sa fonction, fonction qu’il incarne qui plus est avec honneur et droiture. Tout mon respect et mon soutien ferme à vous, cher Monsieur. 08/11/2022

@rene_chiche‬

Je n’ose même plus dire que j’aime le pied de cochon de peur d’enfreindre mon devoir de réserve et de loyauté. Oh, et puis tant pis ! Voilà qui est fait ! 09/11/2022 00:15

René Chiche

Je ne suis pas surpris qu’un régime politique qui a supprimé la classe de philosophie diligente des poursuites contre un professeur de philosophie qui fait son travail. Non, je ne suis pas surpris, mais cela m’inquiète. Et cela devrait nous inquiéter tous, à vrai dire. 10/11/2022 22:25

@rene_chiche‬‬

Si défendre la transmission, c’est être conservateur, je suis conservateur. Si défendre l’égalité, c’est être de gauche, je suis de gauche. Si prendre au sérieux les dégâts causés par l’homme sur le vivant, c’est être écologiste, je suis écologiste. Etc. Vive l’intelligence ! 11/11/2022 14:21

Voici quelques exemples dont on pourrait écrire un livre, comme de nombreuses autres réflexions intelligentes de twittos récoltées sur twitter ou ailleurs, tant il est vrai que le réveil de l’importance cruciale de la liberté, de la liberté d’expression, de la liberté de chanter, de publier, de rêver, de critiquer commence à réapparaître aux yeux de beaucoup de nos concitoyens. Ces libertés sont inscrites depuis plus de deux siècles dans nos constitutions que nous avons tous cru qu’elles étaient gravées dans le marbre, indestructibles et que les signes de maladie de notre liberté n’étaient que ceux d’une virose passagère…. Mais non la liberté n’est pas une pile Wonder et elle s’use très vite si on ne la protège pas de toutes nos forces

Nous avons comme d’autres rappelé ces notions fondamentales qui semblent oubliées aujourd’hui et tenté de les défendre y compris en justice10

La liberté d’expression11

Fait partie des droits fondamentaux conquis par la révolution et est consacrée depuis par toutes les déclarations des droits fondamentaux. Elle est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». Droit fondamental repris par la déclaration de l’ONU de décembre 1948 « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »

Pour le constitutionnaliste, Jean-Philippe Derosier :

« C’est la liberté la plus fondamentale car elle conditionne l’exercice d’autres droits démocratiques. »

Or depuis deux ans et demi, on assiste à une offensive gouvernementale, des médias et des géants d’internet sans précédent contre ce droit fondamental de l’homme qui constitue de plus un moteur fondamental de la connaissance scientifique.

Éloge du doute et des débats

Ce qui sépare la science de la religion est le doute. Les croyants en une religion révélée ignorent le doute, passent leur temps à fourbir le dogme qui est immuable et déclarent hérétique toute interrogation sur celui-ci. Les scientifiques tentent d’organiser de manière logique les faits avérés ; ils doutent en permanence de leurs « consensus scientifiques » qu’ils savent éphémères et reconnaissent que les progrès naissent des contradictions entre les théories et les faits avérés. 

Niels Bohr se réjouissait de l’apparition de tout nouveau paradoxe qui constituait pour lui les prémices de nouvelle découverte scientifique. Pour ces raisons, la censure qui vise à supprimer le doute est profondément antidémocratique et aussi fondamentalement anti-scientifique.



Dès le 21 avril 2020, l’éditorial du Dagens Nyheter mettait les Suédois en garde : « si on abandonne une partie de la démocratie maintenant, on ne sait jamais vraiment quand on la récupérera » faisant preuve d’un courage qu’aucun journal français n’a montré à l’exception de France Soir. Ils avaient raison !

Pour l’anniversaire des 70 ans de l’UNESC0 on peut lire ces phrases fondamentales :

La liberté d’expression : Un droit humain fondamental, pilier de toutes les libertés civiques

© AFP

« La liberté d’expression est le fondement de toute démocratie. Le mandat de l’UNESCO repose sur la protection et la promotion de la liberté d’expression, que ce soit en ligne ou hors ligne. L’Acte constitutif de l’Organisation invite les États membres à travailler ensemble pour promouvoir la connaissance et la compréhension mutuelles des peuples à travers la “libre circulation des idées, par le mot et par l’image.

La liberté d’expression est un droit humain fondamental énoncé à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. De même que la liberté d’information et la liberté de la presse, la liberté d’expression pose la base de tous les autres droits. L’Organisation reconnaît que les droits de l’homme s’appliquent aussi bien en ligne que hors ligne. Par conséquent, l’UNESCO s’engage à étudier les questions liées à la liberté d’expression et à la vie privée, à l’accès, et à l’éthique sur l’Internet.

L’Organisation s’implique depuis longtemps dans des questions relatives à l’Internet, par exemple à travers le Sommet mondial sur la société de l’information et le Forum sur la gouvernance de l’Internet. Les journalistes et professionnels des médias sont indispensables au plein exercice de notre “droit de savoir.” De ce fait, ils doivent pouvoir travailler dans un environnement propice à un journalisme libre et indépendant. L’UNESCO soutient les médias indépendants en zones de conflit et pays en transition, afin de leur permettre de jouer un rôle actif dans la prévention et la résolution des conflits et dans la transition vers une culture de paix.

Le Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO/Guillermo Cano a été créé en 1997 afin de sensibiliser le monde au rôle fondamental de la presse en société et au besoin de garantir la sécurité des professionnels des médias. Nommé en l’honneur de Guillermo Cano, l’éditeur colombien assassiné en 1986 par les mafias de narcotrafiquants dont il dénonçait courageusement les exactions, le Prix distingue une personne, une organisation ou une institution qui a contribué d’une manière notable à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse.

L’UNESCO soutient activement la sécurité des journalistes : ils doivent pouvoir exercer leur profession dans un environnement libre de tout risque de violence et défendre le droit à la liberté d’opinion et d’expression pour tous. L’Organisation défend donc le Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité (Plan d’action des Nations Unies), premier effort concerté au sein de la famille onusienne pour traiter de ces questions par le biais d’une approche holistique et multipartite. Il sert désormais de référence mondiale, mise en évidence dans de nombreuses résolutions et politiques de l’Assemblée générale de l’ONU, du Conseil des droits de l’homme, et de l’Union européenne.

Le Plan d’action des Nations Unies est le résultat d’un processus initié par le Programme international pour le développement de la communication (PIDC). Le PIDC s’engage à promouvoir l’indépendance et le pluralisme des médias, à contribuer au développement durable, à la démocratie et à la bonne gouvernance en renforçant les capacités des médias libres et indépendants, ainsi qu’au développement des médias. Depuis sa création en 1980, le PIDC a appuyé plus de 1 700 projets dans quelque 140 pays.

La liberté d’expression et celle d’information constituent les piliers d’une société saine et démocratique sur lesquels repose la croissance sociale et économique : ils permettent la libre circulation des idées — nécessaire à l’innovation — et renforcent la responsabilité et la transparence. “Le journalisme prospère lorsque les médias sont libres et indépendants, lorsque les journalistes peuvent exercer leur métier en toute sécurité, lorsque l’impunité est l’exception,” a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova. »

Relisons tous ces textes et faisons-les appliquer. Et plutôt que de critiquer René Chiche tentons de retrouver l’esprit philosophe de nos 17 ans et de se demander ce que voulait dire Blaise Pascal par « se moquer de la philosophie » :

« C’est bien relever d’une indépendance d’esprit dont fait preuve le véritable philosophe, celui qui pense par lui-même, libre des opinions et des pressions socio-religieuses de son environnement. »

C’est bien ce que tente de faire René Chiche et que tant d’autres ont oublié. Défendons-le comme tous les citoyens libres de leurs opinions et prêts à les défendre.


1 Récemment le Dr Julien Devilleger a été convoqué par le commissariat local écoutez son ITW récente Julien Devilléger cardiologue. — CrowdBunker

2 l est invraisemblable que ce Conseil s’arroge le droit de poursuivre des médecins pour des opinions de plus scientifiquement étayées par des faits avérés, alors qu’il ne poursuit presque jamais les médecins de plateau télé qui ne mentionnent pas leurs liens d’intérêts violant ainsi totalement ainsi la loi transparence santé que ce même conseil est chargé d’appliquer.

Le Conseil de l’Ordre a ainsi rétabli le délit d’opinion qui lui paraît constitué dès qu’un médecin dément un élément de propagande gouvernementale, et se comporte donc en grand inquisiteur de la Pensée Unique.

3 Profs, parents, élèves, unissez-vous ! | FranceSoir juin 2021

4 19/06/2022 Karen Brandin

L’objectif de cette tribune est triple. Il s’agit tout d’abord d’une bouteille à la mer comme un encouragement solidaire à l’attention, puisqu’ils existent même s’ils semblent en voie d’extinction, de la poignée d’enseignants de l’éducation nationale que l’on pourrait qualifier de « résistants ». Ces profs exigeants, rigoureux et sincères qui aspirent simplement à pouvoir dispenser un enseignement digne, de qualité, celui dont ils ont parfois eu la chance de bénéficier ou tout simplement, celui dont ils rêvaient. Que mon statut d’indépendante, sa précarité sans doute, mais aussi la liberté de parole qu’il autorise comme celle de transmettre suivant mes convictions, permette de traduire tout haut ces souffrances qui s’expriment tout bas, trop bas.

Je veux parler « de » et « à » ces profs ordinaires, jeunes ou vieux, mais devenus extraordinaires par la force des choses, car ils ont su conserver chevillés au corps, le devoir, la passion et le désir de transmettre « à leur tour » ou » en retour ».

Ces mêmes profs qui, ces dernières années (décennies), ont été consciencieusement empêchés dans leur mission, voire dissuadés tant ils ont été stigmatisés, parfois même accusés d’être élitistes ou bien encore réactionnaires. (…) Mathématiques au lycée  : un sauvetage en trompe-l’œil — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

5 Que je ne suis plus depuis longtemps ayant été éjectée de twitter… j’espère que l’ère Elon Musk me permettra de retrouver les échanges utiles d’autrefois… c’est ainsi que j’avais découvert René Chiche et sa défense de la classe sacrifiée de philosophie.

6 Voir l’excellent livre de René Chiche

7 Autopsie d’un confinement aveugle n et g Delépine, Fauves éditions, sept 2020

8 Citons par exemple dès 2005 La fabrique du crétin : La mort programmée de l’école Broché — 22 août 2005

de Jean-Paul Brighelli (Auteur), Bernard Lecherbonnier (Préface)

présentation d’Amazon Nos enfants ne savent plus lire, ni compter, ni penser. Le constat est terrible, et ses causes moins obscures qu’on ne veut bien le dire. Un enchaînement de bonnes intentions mal maîtrisées et de calculs intéressés a délité en une trentaine d’années ce qui fut l’un des meilleurs systèmes éducatifs au monde. Faut-il incriminer les politiques, les profs, les parents, les syndicats, les programmes ? En tout cas, la Nouvelle Pédagogie a fait ses « preuves » : l’école a cessé d’être le moteur d’un ascenseur social défaillant. Ceux qui sont nés dans la rue, désormais, y restent. Dès lors, que faire ?

9 Jaumelina SALARIS  Petition à M Pap Ndiaye (ministre de l’Éducation nationale)  NON à la fermeture du Lycée général Brassens, Paris XIXe par la Région Île-de-France. Mme Pécresse, Mr Pap Ndiaye, M Kerrerro, Mme Hidalgo

Nous avons appris que le lycée Brassens serait fermé brutalement dès la rentrée scolaire de septembre 2023 sans aucune concertation préalable. 

Nous, élèves, parents d’élèves, enseignants, habitants de la région Île-de-France, nous nous opposons à cette décision.

Le lycée Brassens doit continuer à accueillir les élèves à horaires aménagés se destinant à des carrières artistiques et culturelles en musique, danse et chant. Leurs projets en dépendent, les efforts qu’ils fournissent depuis longtemps pour mener de front leur scolarité et une pratique artistique de haut niveau le justifie. 

Les classes à horaires aménagés des lycées parisiens permettent aux élèves sélectionnés au niveau régional, national, voire international de suivre une carrière artistique rigoureuse et déjà professionnalisée grâce à un aménagement du temps scolaire en demi-journées. Ce sont des élèves motivés et travailleurs. Le lycée Brassens jouit d’une excellente réputation. Il brille par sa mixité scolaire, sa capacité à faire cohabiter des élèves d’origines et de milieux divers, par les projets qu’il porte. 

La fermeture du Lycée Brassens aurait pour conséquences :

– La remise en cause, pour les élèves, de leur premier vœu d’affectation et leur choix de lycée validés par le Rectorat.

– La remise en cause de leur scolarité en horaires aménagés dans un autre lycée parisien.

– Une année scolaire marquée par l’incertitude quant à la poursuite de leur activité artistique intensive, quant à la possibilité de poursuivre leurs spécialités pour le baccalauréat.

– Une augmentation du nombre d’élèves dans les classes des établissements où ils seront affectés.

– La perte d’un septième lycée parisien en septembre 2023 puisqu’il est prévu que 6 autres lycées de la capitale fermeront leurs portes à la rentrée prochaine.

– La réaffectation dans différents établissements parisiens des personnels qui y travaillent.

Nous, élèves, parents d’élèves, enseignants, habitants de la région Île-de-France vous demandons de revenir sur votre décision prise sans concertation de fermer le lycée Brassens dès la prochaine rentrée scolaire. Les élèves du Lycée Brassens ont le droit d’étudier en toute sérénité et de travailler à l’obtention de leur diplôme du Baccalauréat. La communauté éducative doit pouvoir assurer le suivi des élèves jusqu’à la fin du cycle terminal. Les élèves affectés par le Rectorat au Lycée Brassens après avoir réussi leurs examens d’entrée au CRR, au CMA 12, au CNSM et à La Maîtrise populaire de l’Opéra-Comique doivent pouvoir poursuivre leur scolarité en horaires aménagés dans leur établissement d’affectation.

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11 Liberté d’expression et d’opinion et censures internationales — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)




Comment les extrêmes se rejoignent

Par Roland HUREAUX

Quel singulier paradoxe de voir que, dans la guerre d’Ukraine, le fer de lance du « libéralisme » occidental, lequel prétend repousser l’autoritarisme russe, est composé de miliciens qualifiés de néonazis.

On a mis en doute leur existence : ceux qui ont voulu les voir de près ont pourtant vu des militaires ou paramilitaires, troupes de choc bien entraînées, dont les insignes ou les tatouages faisaient une référence claire aux symboles hitlériens.

Des néonazis dans le « camp de la liberté »

Autant qu’on le sache, ces milices étaient au départ composées de gens originaires de l’ouest du pays où était resté le souvenir que les horreurs du stalinisme avaient été, pour eux, pires que celles du socialisme national et même celui des tentatives de collaboration avec le régime hitlérien entre 1940 et 1944, découragées par le racisme allemand. Ils cultivent les symboles nazis comme le svastika. Mais ces forces ont évolué. Elles ont bénéficié d’une formation particulière de l’armée américaine et d’autres, ont reçu à partir de 1994 des avalanches d’armes. Le président ukrainien Zelenski les a intégrées à l’armée où elles jouent un rôle de troupes d’élite, comme les bataillons Azov, Aïdar, Secteur Droit1 . Des volontaires issus de tous les pays veulent les rejoindre. Mises ainsi en valeur au sein de l’armée et de l’État, ces forces pourraient, si l’Ukraine l’avait emporté, faire rayonner un modèle de soldat et une idéologie que l’on croyait révolus.

Le fondateur du régiment Azov, Andreï Bielinski, s’est fait élire au Parlement.

Apparemment, aucun des pays qui envoient des armes à l’Ukraine — et donc aux milices néonazies — n’a émis des réserves à l’idée de soutenir ce genre d’unités. Les Américains semblent même les avoir favorisées. Les extrêmes se rejoignent.

Les extrêmes se rejoignent aussi à Davos. Klaus Schwab, le pape du mondialisme, dont les instructions sur l’économie mondiale sont indiscutées, en tous les cas en Europe, est le fils du chef d’une entreprise métallurgique suisse, venu travailler en Allemagne à l’avènement d’Hitler. Il aurait utilisé de la main-d’œuvre concentrationnaire. Il est reparti en 1945. Le jeune Klaus a mis la même entreprise au service du régime d’apartheid en Afrique du Sud : il semble qu’il l’ait aidé à construire sa propre bombe atomique. Il a bien sûr quitté ce pays à la fin du régime d’apartheid.

Davos d’un eugénisme à l’autre

Le mondialisme auquel se réfère Schwab prétend s’inscrire dans la tradition libérale. Son livre The Great Reset, tout en promettant la continuation des contraintes nées du covid, la baisse de la consommation, en particulier d’énergie, promeut le libre-échange universel et préconise même pour les gens du bas de l’échelle une sorte de socialisme qui réduirait par exemple la propriété foncière au strict minimum (sauf pour les très riches). Parmi les magnats qui soutiennent l’entreprise de Davos (Gates, Soros et d’autres), presque tous sont malthusiens : ils pensent que la population mondiale est trop nombreuse et qu’il faut la réduire — pas forcément par un génocide ouvert, mais par différents biais, comme les vaccins si ardemment préconisés par Bill Gates. Que la vitesse de croissance de la population mondiale soit en baisse continue semble ignoré par eux. Gates a vendu en Afrique des vaccins destinés à prévenir certaines maladies infectieuses, mais qui contenaient des stérilisants pour les femmes sans qu’elles en aient été averties. Certains opposants au vaccin contre le Covid prétendent qu’il en est de même de ces derniers, les effets ne devant se manifester que progressivement. En tous les cas, qui dit réduction de la population, dit sélection : quel genre d’hommes va-t-on conserver en priorité sur la planète ? Les malthusiens presque tous rattachés au parti démocrate et donc à la gauche américaine, engagés dans l’antiracisme, se gardent de préciser.

Hitler était nataliste pour ce qui était des Allemands, mais lui aussi voulait réduire la population des autres groupes ethniques : pas seulement les Juifs, mais aussi les Slaves et pratiquement tous les non-Aryens.

Le Führer ambitionnait de créer une surhumanité fondée sur la race aryenne (allemande), race d’élite, selon lui appelée à dominer le monde. Les moyens de la créer étaient d’abord la sélection naturelle au sein de centres ouverts à des géniteurs et des femmes de pure race allemande, mais aussi la guerre qui par le moyen de la « lutte pour la vie » fait émerger les plus forts. Il commença ses massacres par celui des handicapés mentaux.

Généralement associé à l’eugénisme est le transhumanisme, l’idée que les manipulations génétiques au commencement de la vie pourraient améliorer l’espèce humaine au point que l’on puisse créer une nouvelle classe d’hommes « augmentés » ou surhommes qui aura vocation à dominer les autres. Les autres pourraient, avec le progrès des techniques, devenir inutiles. C’est cette angoisse de devenir inutiles qui aurait motivé les Gilets jaunes, selon le Dr Philippe Alexandre, proche de Macron, élitiste et transhumaniste affiché2.

On peut se demander ce qui sépare ce genre d’élucubrations des théories de la gauche libertaire. Les lois dites de « bioéthique » introduites récemment en France par le gouvernement français, qui ouvrent très largement le marché de la fécondation artificielle, ont pour effet, au travers de la sélection des embryons, de permettre ce genre d’eugénisme.

Autres signes de la faveur de l’inégalité : les différences de revenus ne cessent de croître au sein des pays développés, ce qui serait au gré de certains économistes, l’effet de l’ouverture internationale des échanges. C’est peut-être cette situation qui a permis à un Biden de passer de l’extrême droite ségrégationniste à l’extrême gauche woke.

La propension inégalitaire et eugéniste est présente au cœur de l’ultralibéralisme contemporain. Nous disons ultralibéralisme pour nous adapter au langage commun : il faut cependant se souvenir que ce courant qui aujourd’hui gouverne le monde, a introduit une censure généralisée au travers des GAFAM (les grandes entreprises du numérique [Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft]). Il s’est servi du covid pour imposer un contrôle étendu des mouvements de population, entamer un fichage généralisé. Les prochaines étapes seront la monnaie numérique qui devrait permettre de suivre le moindre achat d’un individu, la vaccination obligatoire dès le premier âge et l’institution d’une identité numérique. Le modèle chinois fascine certaines élites occidentales. 1984 n’est pas loin.

Le Rwanda : où l’Occident se fait le champion de l’inégalité

Après la Chine, l’Afrique. Il ne faut pas idéaliser l’Afrique précoloniale : il y avait les dominants et les dominés. Au Rwanda et au Burundi, une minorité de dominants — les Tutsi (10 %) — gouvernait une majorité de dominés — les Hutus (90 %). Au Rwanda, l’introduction du suffrage universel à l’indépendance (1959) permit à la majorité hutue de prendre le pouvoir. Une partie des Tutsis s’exila. Certains de ces exilés tentèrent de reprendre le pouvoir à partir de 1990 avec l’appui de la finance anglo-saxonne. Ils y parvinrent en 1994. Ces turbulences entraînèrent d’immenses massacres : celui des dominants Tutsis (environ 400 000 victimes en 1994), puis celui des dominés Hutus, en fuite au Congo (4 millions de victimes à partir de 1997). La communauté internationale, sous l’impulsion des puissances anglo-saxonnes n’a voulu reconnaitre comme victimes de génocide que l’aristocratie tutsie, jamais le peuple hutu où le nombre de morts est pourtant dix fois supérieur. La philosophie élitiste propre aux libéraux anglo-saxons les a amenés à penser que la vie des Hutus ne valait rien. Les Tutsis, en revanche, étaient dans l’air du temps.

Le chef de la révolte tutsi, Paul Kagame, parvenu au pouvoir en 1994, est la coqueluche de la sphère internationale, tenu pour un chef d’État modèle. Personne ne veut entendre parler des immenses massacres dont il est la cause, directe ou indirecte. Il est régulièrement invité comme observateur au G 20.

Que toute la sphère mondialiste ait soutenu la minorité tutsie est assez extravagant compte tenu des idéaux égalitaires qui sont, en principe, ceux du monde actuel, a fortiori si on considère les massacres épouvantables commis par les vainqueurs. On peut y voir l’effet d’une conjoncture locale — à vrai dire assez exceptionnelle, ou de l’intérêt économique. Comment ne pas y voir aussi l’effet d’une secrète connivence entre les cercles qui dominent le monde avec une société africaine élitiste et inégalitaire ? Donc avec l’homme qui l’incarne, Kagame. On trouverait sans doute d’autres exemples d’inégalités flagrantes, en Afrique ou ailleurs, admises par la communauté internationale au nom de la sélection naturelle.

Nous revenons au paradoxe de départ : cette gouvernance, qui centralise de plus en plus, au moins en Europe et en Amérique, le pouvoir, qui contrôle l’opinion publique par la presse, qui se réclame des idéaux de liberté et d’égalité, promouvant un égalitarisme radical (antiracisme, ultra-féminisme), exprimés notamment par le wokisme rageusement hostile à toute discrimination, ne se maintient, on vient de la voir en France, qu’en identifiant ses adversaires au fascisme ou au socialisme national et donc à une idéologie de l’inégalité, de la sélection naturelle. Pourtant, au motif de transgresser toutes les normes issues de vingt siècles de judéo-christianisme et qui préconisent le respect de l’homme, elle se retrouve sur des positions contraires à ces traditions humanistes. L’opposition des deux camps avait encore un sens il y a trente ou quarante ans, au temps où on pouvait parler sérieusement du « monde libre », du camp de la liberté. Aujourd’hui, ce monde libre semble, par une étonnante mutation, en train de changer son système de valeurs et d’adopter celui, inégalitaire et transhumain (c’est-à-dire antihumain), qui avait été si longtemps celui de ses adversaires.

Roland HUREAUX

Juillet 2022