Charles III — La fête est finie

Par Gérard Le Maître

Le dossier Roi Charles III : Fini de pleurer dans les chaumières ; la fête est finie ; têtes d’enterrement des couronnés ; foule pas si nombreuse… ; début de la fin du rêve…

LA FÊTE EST FINIE : Le dossier Roi Charles III — Regard derrière les murs du palais

Je sais je vais encore m’attirer des foudres des béats devant ce déploiement de fastes coûteux, ce sont les con-tribuables british qui paient alors on s’en fout un peu, mais quand on découvre l’envers du décor ce n’est pas aussi reluisant…

MENSONGE, TROMPERIE, HYPOCRISIE DE FAUX CULS CHEZ CES GENS-là

D’abord ils ne sont pas anglais, mais allemands teutons à 100 % :

Les Windsor : comment la famille royale a renié ses origines allemandes(([1] https://www.geo.fr/histoire/les-windsor-comment-la-famille-royale-a-renie-ses-origines-allemandes-203924))

Elle s’appelait Saxe-Cobourg-Gotha. Depuis le XVIIIe siècle, par le biais de mariages d’intérêt, la monarchie britannique avait du sang allemand dans les veines. Cette alliance anglo-saxonne vola en éclats lors de la grande guerre. En 1917, le roi George V prit la décision de renoncer au nom germanique de sa famille pour le remplacer par celui de Windsor. Ce fut l’acte fondateur de cette nouvelle dynastie.

Leur changement de nom trop lourd à porter ne date que de 1917 — famille de Saxe-Cobourg-Gotha :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_Windsor

https://www.tf1info.fr/culture/visite-de-charles-iii-en-allemagne-comme-les-saxe-cobourg-ghota-sont-devenus-les-windsor-2252349.html

Philip était un BATTENBERG anglicisé en MOUNTBATTEN :

https://www.courrier-picard.fr/id186361/article/2021-04-24/la-genealogie-du-prince-philippe :

Alors cette image de la famille royale multiséculaire ne soyons pas si naïfs !

« Nous allions assister à un faste d’une rare beauté, disait-on. Ce qui n’arrive pas tous les jours »

Ça, c’était avant…

Le jour du couronnement du vieux schnock arriva et ce fut un jour bien terne.
Un jour bien triste à Londres. Ce fut un désastre.
Mines crispées, traits tirés, le roi et la reine semblaient n’avoir qu’une seule envie, se réfugier aux toilettes. Pour dégueuler ou pour d’autres besoins.
Ils ressemblent à des bouteilles d’eau de javel bonnes à décapsuler pour désinfecter les toilettes.
On dira ce qu’on veut, mais ce couronnement fut un désastre.
Un régime pourri est pourri à jamais.
Les Windsor ne s’en relèveront pas.
Cette cérémonie aura quand même coûté pas moins de 115 millions d’euros au contribuable.

Le rejeton des Windsor, couronné officiellement monarque, pourra se réjouir : c’est le peuple qui paie.

Mais voyons plutôt l’envers du décor, c’est là que ça se gâte :

Le dossier Roi Charles III présente une image totalement différente de celle des médias de masse.

Ceux-ci transmettent à des millions de téléspectateurs du monde entier l’image trompeuse d’un monde royal d’illusion à travers une mise en scène pompeuse du couronnement et occultent la réalité qui existe derrière les murs des somptueux palais.

C’est un très bon business pour les médias…

Comment est-il possible qu’un sympathisant de la pédophilie, tueur à gages potentiel, soit couronné roi et qu’il n’y ait pas de tollé ?

https://www.kla.tv/Dossier/25977



« Les enfants devraient avoir des partenaires sexuels », affirment l’ONU et l’OMS

[Source : stopworldcontrol.com]

Ce rapport de preuves révèle comment l’Organisation mondiale de la santé et les Nations unies sexualisent les petits enfants dans l’enseignement primaire partout dans le monde, dans le but de normaliser la pédophilie. Ce rapport n’est constitué que de preuves solides, avec de nombreux documents officiels, vidéos, livres, archives, etc. Tous les documents PDF peuvent être téléchargés dans la section « Références » à la fin de ce rapport.

« Les jeunes enfants sont des êtres sexuels qui doivent avoir des partenaires sexuels et commencer à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible. C’est pourquoi les écoles maternelles et élémentaires doivent apprendre aux enfants à développer la convoitise et le désir sexuel, à apprendre la masturbation, à construire des relations homosexuelles, à utiliser la pornographie en ligne et à apprendre différentes techniques sexuelles telles que la fellation. »

Il s’agit là d’un résumé limité des directives officielles émises par l’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies à l’intention des autorités éducatives du monde entier. Pendant ce temps, des organisations judiciaires publient des déclarations selon lesquelles les relations sexuelles entre petits enfants et adultes devraient être légalisées, tandis que des médias appellent à l’acceptation de la pédophilie comme une orientation sexuelle normale.

L’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies demandent aux autorités éducatives du monde entier de s’assurer que les jeunes enfants ont des partenaires sexuels.

Préparer les enfants à avoir des partenaires sexuels

Les Nations Unies ont publié le document intitulé « Guide technique international sur l’éducation sexuelle »1, qui constitue la ligne directrice officielle pour les écoles élémentaires du monde entier. L’objectif de ce document est décrit à la page 16 : 

préparer les enfants à avoir des relations sexuelles.  

À la page 17, les Nations unies expliquent que ce guide est destiné à aider les enfants à établir des relations avec des partenaires romantiques ou sexuels. 

À la page 71, les éducateurs sont invités à enseigner aux enfants dès l’âge de 5 ans les baisers, les étreintes, les attouchements et les comportements sexuels. Les enfants de 9 ans doivent être sensibilisés à la masturbation, à l’attirance sexuelle et à la stimulation sexuelle.

Les Nations unies déclarent que les écoles primaires doivent enseigner aux enfants la masturbation, les comportements sexuels, l’attirance sexuelle et la stimulation sexuelle.

Apprendre aux enfants à avoir des relations sexuelles

L’Organisation Mondiale de la Santé développe actuellement un programme visant à garantir que les jeunes enfants aient des partenaires sexuels. Son document intitulé « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe »2 contient les instructions suivantes à l’intention des écoles maternelles et élémentaires:

✔︎ Les enfants de 0 à 4 ans doivent apprendre ce qu’est la masturbation et s’intéresser à leur propre corps et à celui des autres.

✔︎ Les enfants de 4 à 6 ans doivent apprendre la masturbation et être encouragés à exprimer leurs besoins et désirs sexuels.

✔︎ Les enfants de 6 à 9 ans doivent apprendre ce que sont les rapports sexuels, la pornographie en ligne, l’amour secret et l’autostimulation.

✔︎ Les enfants de 9 à 12 an doivent avoir leur première expérience sexuelle et apprendre à utiliser la pornographie en ligne.  

L’OMS demande aux enseignants du monde entier d’enseigner aux enfants de 9 ans comment avoir des rapports sexuels pour la première fois, comment faire l’expérience de la sexualité en utilisant l’internet et les téléphones portables et comment apprendre différentes techniques sexuelles.

Apprendre aux enfants à se masturber

La vidéo suivante fait partie d’un programme scolaire européen qui travaille en étroite collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies pour mettre en œuvre leur programme dans les écoles au niveau national. Il s’agit d’un exemple concret de l’application de ces directives, en l’occurrence aux Pays-Bas. La vidéo montre comment de jeunes enfants sont encouragés par des enseignants à se masturber. Cette pratique a été diffusée dans des milliers d’écoles dans le cadre du programme d’éducation sexuelle complète » de l’OMS, dont l’objectif est de faire en sorte que les enfants commencent à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible. 

L’éditeur de cette vidéo, la Fondation Rutgers, opère dans 27 pays, est un partenaire étroit de l’OMS et de l’ONU, et est financé par Bill Gates.  

La langue parlée dans la vidéo est le Néerlandais, mais sachez qu’il s’agit d’un exemple réel de l’exécution d’un programme INTERNATIONAL de l’Organisation Mondiale de la Santé et des Nations Unies, ce qui signifie que cette vidéo sera diffusée dans les écoles publiques de tous les pays du monde



La sexualisation des enfants fait partie de l’Agenda 2030 de l’ONU

Les logos figurant sur le document des Nations Unies intitulé « Guide technique international sur l’éducation sexuelle » montrent que ce document fait partie des objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations Unies.

L’Agenda 2030 des Nations Unies est un plan visant à transformer tous les aspects de l’existence humaine sur terre d’ici 2030. Selon leurs propres termes:3

Nous avons adopté une décision historique sur un ensemble complet, de grande portée et centré sur l’être humain d’objectifs et de cibles universels et transformateurs. Nous nous engageons à travailler sans relâche à la mise en œuvre intégrale de cet agenda d’ici à 2030.

Ils indiquent clairement que la transformation de la vie humaine atteindra chaque personne dans le monde :  

En nous engageant dans ce voyage collectif, nous nous engageons à ce que personne ne soit laissé pour compte.

Il s’agit d’objectifs et de cibles universels qui concernent le monde entier, les pays développés comme les pays en développement.

Les déclarations officielles des Nations Unies sont claires : elles veulent que le monde entier soit transformé. Veiller à ce que les petits enfants aient des relations sexuelles, apprennent à se masturber et utilisent la pornographie en ligne fait partie de cet agenda. Aux États-Unis, l’administration Biden a publié des déclarations confirmant les plans de mise en œuvre de ce programme sur l’ensemble du territoire américain dès que possible, et au plus tard en 2030.4

Nous ferons preuve de leadership et prendrons des mesures collectives pour mettre en œuvre l’Agenda 2030 pour le développement durable et accélérer la réalisation des ODD d’ici 2030  et relever les défis du développement en redynamisant un multilatéralisme plus inclusif et une réforme visant à mettre en œuvre l’Agenda 2030.

Veuillez comprendre la gravité de cette situation : les « directives techniques internationales sur l’éducation sexuelle » des Nations Unies font partie des objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations Unies. L’administration Biden s’engage à accélérer la mise en œuvre afin que l’Agenda soit réalisé d’ici 2030. Il en va de même pour toutes les autres nations du monde qui soutiennent l’Agenda 2030 des Nations unies.

Rutgers : éditeur mondial d’éducation sexuelle

Dans ce rapport, nous examinerons de plus près la manière dont ce programme est mis en œuvre, par exemple, aux Pays-Bas, en Europe. Les Pays-Bas sont au cœur de ce programme mondial de sexualisation des jeunes enfants. Ce qui s’y passe se répandra dans le monde entier : aux États-Unis, au Canada, en Australie, au Royaume-Uni, en Afrique, en Asie, etc. Ce pays est le siège d’un éditeur mondial de cette « éducation sexuelle complète » : la Fondation Rutgers.5 A Un membre du personnel de Rutgers, Ineke van der Vlugt, a contribué aux « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe » de l’OMS, ce qui montre à quel point cette fondation travaille en étroite collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé.  

Rutgers est présent dans 27 pays et est financé par des organisations mondiales telles que la Fondation Bill et Melinda Gates et la Fédération internationale pour le planning familial, dont les racines sont aux États-Unis.6

Au printemps 2023, Rutgers a lancé un programme national aux Pays-Bas sous le nom de « Spring Fever ».7 Une affiche a été placée dans les écoles primaires du pays. Une affiche scolaire a été affichée dans les écoles primaires du pays. Je l’ai traduite en anglais pour notre public mondial et j’ai ajouté des points forts pour révéler le message de cette affiche scolaire. Deux garçons se tiennent la main et disent : « Oui, nous le voulons tous les deux ». Deux jeunes filles trouvent un « endroit sûr » pour avoir des relations sexuelles.

Cette affiche scolaire apprend aux jeunes enfants
du même sexe à « le faire » l’un avec l’autre 

Le programme d’études « Spring Fever » (fièvre printanière) insiste de manière agressive sur le thème de l’homosexualité auprès d’enfants vulnérables et sans méfiance. Vous trouverez ci-dessous des illustrations de ce programme destiné aux écoles primaires.

C’est une chose qu’une personne se batte avec son identité sexuelle, mais c’en est une autre que de pousser la confusion sexuelle dans les écoles élémentaires pour endoctriner les enfants à poursuivre un mode de vie homosexuel. Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé et les Nations unies donnent des instructions directes pour que les enfants soient poussés vers l’homosexualité. À la page 40 des « Standards pour l’éducation sexuelle », les écoles sont invitées à enseigner aux enfants de quatre ans les « relations entre personnes du même sexe », et à la page 44, les éducateurs sont invités à enseigner aux enfants de neuf ans « l’amitié et l’amour envers les personnes du même sexe ».

Dans l’application pratique du partenaire de l’OMS, la Fondation Rutgers, nous voyons qu’il ne s’agit pas seulement d’informer les enfants, mais qu’il s’agit de les encourager activement à suivre la voie de l’homosexualité, le plus tôt possible.  

L’Organisation Mondiale de la Santé demande aux écoles d’encourager les jeunes enfants à avoir des relations homosexuelles avec leurs amis. Une affiche scolaire montre deux filles trouvant un endroit sûr et deux garçons acceptant d’avoir des relations sexuelles. 

Enseigner la fellation à des enfants de 6 ans

L’un des livres pour enfants recommandés par Rutgers pour les écoles primaires s’intitule « What is sex ? » (Qu’est-ce que le sexe ?) de Channah Zwiep. Voici une page de ce livre, avec un extrait ci-dessous :

« La fellation est un acte sexuel avec la bouche. C’est pourquoi on l’appelle le sexe ora. »

« Tu t’es déjà donné un baiser sur un point sensible de ton corps ?  Essayez. Qu’est-ce que tu ressens ? »

« La peau d’une bite ou d’un vagin est également très sensible. C’est pourquoi les gens aiment parfois se toucher à cet endroit avec leur bouche. Quand quelqu’un lèche ou suce une bite, cela s’appelle la succion. Bien entendu, une femme peut faire de même. Si quelqu’un lèche un vagin, cela s’appelle « manger la chatte ».

Vous trouverez ci-dessous une capture d’écran de la brochure de Rutgers destinée aux écoles primaires, qui recommande cette pornographie enfantine aux enfants de six ans.8

Traduction :

« Qu’est-ce que le sexe ? Questions des jeunes enfants sur la physicalité et la sexualité »

(Channah Zwiep)

Pourquoi voudrait-on que des enfants de 4 à 8 ans sachent tout sur le sexe oral ? 

Voici une autre page de ce programme destiné aux écoles primaires.9 Elle s’adresse aux enfants de 10 ans :

« Exemples de choses que tu peux faire avec le sexe : embrasser (avec la langue), caresser, tripoter (lécher le vagin), pipoter (lécher/sucer le pénis), doigter, se branler, baiser dans le vagin (sexe vaginal) et baiser dans l’anus (sexe anal) ».

Une autre page est un guide pratique sur la façon de commencer à se masturber :

« Toucher son propre corps, son vagin et son clitoris pour obtenir une sensation agréable s’appelle la masturbation. Vous pouvez le faire, par exemple, en mettant un doigt dans votre vagin (doigter) ou en frottant votre clitoris ».

L’endoctrinement « mignon »

Les illustrations suivantes font partie de ce programme national obligatoire. Une personne non avertie penserait : « Oh, comme c’est mignon ! ». Mais lorsqu’on réalise que ces images ont pour but d’enseigner aux tout-petits à se masturber et de s’assurer que tous les enfants auront des partenaires sexuels, ces dessins mignons deviennent très inquiétants.

Si l’on examine de plus près le programme scolaire européen « Fièvre printanière », créé par Rutgers pour l’ONU et l’OMS, on constate que l’objectif des cours est clairement défini:10

« Les petits enfants doivent tout savoir sur la luxure, l’excitation physique et l’intimité. Ils doivent savoir que tout le monde a des sentiments sexuels et qu’ils ne doivent pas avoir honte ».

La honte est un sentiment naturel fondamental qu’éprouvent tous les enfants normaux et qui les protège contre les violences et les préjudices causés par des expériences sexuelles inappropriées et prématurées. La sexualité est probablement la partie la plus sensible et la plus vulnérable de notre humanité, qui peut nous traumatiser à vie si elle est mal abordée. La honte est une barrière de défense essentielle pour assurer notre sécurité. Ces programmes scolaires visent à supprimer cette barrière naturelle, afin que les petits enfants n’écoutent plus leur instinct naturel qui leur dit de protéger leur corps. Cela les rend extrêmement vulnérables et en fait des proies faciles pour les prédateurs sexuels.

Pourquoi l’OMS s’obstine-t-elle à détruire la saine barrière de la honte qui protège naturellement les enfants ?

Enseigner les techniques sexuelles aux enfants de 7 ans

Voici un exemple de programme scolaire officiel aux Pays-Bas, publié par l’Ecole du programme scolaire (School Leerplan Onderwijs), l’éditeur officiel de tous les programmes scolaires. Nous pouvons constater qu’il s’agit d’une mise en œuvre directe des « Normes pour l’éducation sexuelle » de l’OMS et des « Directives techniques internationales sur l’éducation sexuelle » de l’ONU:11

✔︎ Les tout-petits âgés de 0 à 4 ans doivent apprendre à tomber amoureux, à être intimes et à éprouver des sentiments sexuels.

✔︎ Les enfants de 5 ans et plus doivent apprendre les relations sexuelles, la pornographie en ligne et l’expérience de la luxure en touchant leur propre corps.

✔︎ À partir de 7 ans, ils doivent apprendre les différentes techniques sexuelles.

TRADUCTION :

0-4 ans

  • l’amour et le fait d’être amoureux
  • l’intimité
  • les sentiments sexuels

5 à 8 ans

  • le sexe dans les médias (y compris Internet)
  • le plaisir et la convoitise lorsqu’on touche son propre corps
  • rapports sexuels

9-12 ans

  • actes et contacts sexuels
  • l’orientation sexuelle,comportement sexuel des jeunes (variabilité du comportement sexuel)
  • plaisir, masturbation, orgasme
  • différences entre l’identité sexuelle et le sexe biologique

Les enfants doivent être initiés à la sexualité le plus tôt possible

Rutgers a publié un guide pour former les enseignants à endoctriner les jeunes enfants sur la sexualité.12 Dans ce guide, ils font plusieurs références au guide de l’OMS, « Standards pour l’éducation sexuelle en Europe », confirmant ainsi qu’ils collaborent étroitement avec l’Organisation Mondiale de la Santé. Je me dois de le répéter, car certains lecteurs pourraient être enclins à considérer qu’il s’agit d’un incident localisé en Europe, alors qu’il s’agit d’un programme international.

Dans ce document, Rutgers énonce clairement l’objectif de ce type d’éducation (voir la photo du document ci-dessous) :

« L’éducation sexuelle et relationnelle donne aux enfants des idées qui les aideront à commencer à avoir des relations sexuelles plus tôt. »

L’idée de ce type d’éducation sexuelle n’est pas d’aider les enfants dans leur développement naturel – vers une sexualité saine et mature – mais l’objectif est de les endoctriner pour qu’ils commencent à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible.

Rutgers déclare aux éducateurs que le but de cette éducation sexuelle est de donner aux enfants des idées pour qu’ils commencent à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible.

Jeux sexuels à l’école primaire

Plusieurs écoles organisent des jeux sexuels, où les enfants prennent les organes génitaux de leurs camarades dans leur bouche, les lèchent, mettent leurs doigts dans le vagin des filles, etc. Vous trouverez ci-dessous un reportage sur des jeux sexuels organisés dans une école primaire aux Pays-Bas.13

« De jeunes enfants se tripotent, se touchent les parties génitales dans la bouche ou regardent sous la porte des toilettes. C’est ce qui se passe dans les groupes 3 et 4 de l’école élémentaire De Springplank à Den Bosch, expliquent les parents des enfants à Omroep Brabant. Les parents sont furieux contre le conseil d’administration de l’école élémentaire ».

De nombreuses écoles introduisent des jeux pour les enfants dans lesquels ils doivent mémoriser les organes génitaux afin de marquer des points. Il s’agit là d’une autre stratégie visant à supprimer la honte naturelle et à désensibiliser les jeunes enfants, afin qu’ils baissent leur garde face à une intrusion sexuelle prématurée. La plupart d’entre nous trouvent cela dégoûtant. Pouvons-nous imaginer l’impact que cela a sur les petits enfants, qui sont forcés de voir cela à l’école ?

Dans le cadre du programme scolaire  » Fièvre printanière  » de Rutgers, de l’OMS et de l’ONU, des clitoris en 3D sont distribués aux petites filles pour les encourager à se masturber. Bien entendu, ils défendent cette pratique en affirmant qu’il est important que les filles connaissent leur propre corps.

Une mère choquée met le monde en garde

De nombreux parents ont, à juste titre, réagi avec indignation à cette sexualisation extrême des enfants. Dans la vidéo ci-dessous, vous pouvez entendre une mère des Pays-Bas expliquer comment les enfants pratiquent le sexe oral à l’école et se masturbent les uns les autres. Elle lance un avertissement à tous les parents du monde entier. Encore une fois, il faut comprendre que cela fait partie de l’Agenda 2030, dont les Nations Unies déclarent « qu’il concerne le monde entier ».

Maltraitance d’enfants dans une école de Floride

Alors que je travaillais sur ce rapport, j’ai reçu un courriel d’une mère de Floride, aux États-Unis, qui préfère garder l’anonymat dans ce rapport. Elle m’a confirmé que ce qui se passe en Europe se passe aussi en Amérique. Voici ce qu’elle m’a écrit au sujet de sa fille :  

« Tout ce que vous rapportez lui est arrivé. Elle a utilisé une autre fille pour toucher ma fille (masturbation), elle lui a dit des mots horribles, elle a utilisé son téléphone portable pour faire de la pornographie »

Elle a essayé de s’adresser aux autorités pour protéger son enfant, mais elle s’est heurtée à une dureté glaciale. Il était clair que personne ne voulait l’aider.

Des experts alarmés en Écosse

Une dépêche alarmante en provenance d’Écosse : 

L’approche « normative » de l’Écosse en matière d’éducation sexuelle normalise l’activité sexuelle des mineurs et risque de perpétuer l’exploitation sexuelle des enfants, selon un analyste de premier plan.

Le degré d’obéissance des écoles aux instructions de l’ONU et de l’OMS dépend de chacune d’entre elles, et certaines écoles seront naturellement pires que d’autres. Mais il s’agit d’une obligation pour toutes les écoles publiques du monde.

La sexualisation des enfants dans le monde entier

La sexualisation des enfants se produit également en dehors des écoles. Ces images de terrains de jeux pour enfants ont été approuvées par les autorités locales et les écoles.

Dans le monde de la mode, la sexualisation extrême des enfants est répandue depuis des décennies. Voici un exemple de Vogue Paris Cadeaux datant de 2010. 

Le film français « Cuties », disponible sur Netflix, a suscité une vague d’indignation dans le monde entier, car il montrait des jeunes filles exécutant des danses érotiques incluant des mouvements sexuels complets.

Il existe une pression mondiale pour sexualiser les petits enfants par tous les moyens : dessins animés, films, livres, films, mode, produits d’entreprise, etc. Et maintenant, l’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies vont jusqu’à demander aux écoles maternelles et élémentaires d’inclure cette sexualisation dans leurs programmes d’enseignement.

Promouvoir une sexualité débridée pour réduire la population humaine

Quelle est la véritable motivation de l’opération stratégique mondiale visant à sexualiser les petits enfants ? Dans la prochaine partie de ce rapport, nous dévoilerons des preuves indéniables de la façon dont cette opération s’inscrit dans un programme visant à normaliser la pédophilie dans toutes les nations du monde. Cela est particulièrement évident si l’on considère l’éditeur qui a été choisi par l’OMS et l’ONU pour mettre en œuvre ce programme dans 27 pays : la Fondation Rutgers.

La fondation Rutgers a été inspirée par Jan Rutgers (1850-1924), un farouche opposant au mariage, qu’il considérait comme contre nature. Il prônait avec passion la réduction de la population humaine, en imposant à la société une culture du sexe libre.

Lorsque la Fondation Rutgers a été créée en 1969, son objectif principal était de réduire la croissance démographique par l’éducation sexuelle, l’avortement et la contraception.14 En 1999, Rutgers a fusionné avec le groupe NISSO (Netherlands Institute for Social Sexological Research), dont l’objectif était également de réduire les taux de natalité en encourageant l’avortement, la sexualité libre et l’éducation sexuelle. En 2011, Rutgers a de nouveau fusionné avec la Fondation Mondiale pour la Population, qui avait la même mission de réduire la population mondiale par le biais de l’avortement et de l’éducation sexuelle.

Le fil conducteur de l’histoire de Rutgers est l’agenda visant à réduire la population humaine en encourageant une sexualité débridée dans la société. Lorsque les gens sont sexuellement pervertis, ils ne peuvent pas former des familles saines et n’ont pas de descendance.

Rutgers a toujours poussé à la normalisation de la pédophilie

Outre son programme de réduction de la population humaine, Rutgers a toujours été fortement impliqué dans le mouvement mondial de normalisation de la pédophilie. En 1946, l’Association néerlandaise pour la réforme sexuelle (NVSH) a été fondée, toujours dans le but de réduire la population humaine. La NVSH a organisé des groupes de travail sur la pédophilie qui étaient soutenus par le sénateur du parti travailliste, le Dr. Edward Brongersma. Ce même Brongersma est ensuite devenu le chef de file du mouvement d’acceptation de la pédophilie dans les années 1970.

Brongersma était connu pour ses fréquents voyages en Asie, où il abusait d’esclaves sexuelles mineures. En 1950, il a été condamné pour fornication avec une jeune fille de 16 ans, ce qui lui a valu 11 mois de prison.

Après sa libération, Brongersma est devenu membre du conseil d’administration de la NVSH, où il a de nouveau organisé des groupes de travail sur la pédophilie. Ils ont publié le magazine NIKS (abréviation néerlandaise de  »Vers l’intégration de la sexualité infantile »).15 Dans une archive en ligne de ce magazine, on peut voir l’obscénité écœurante qui y était promue :16

Des enfants nus en couverture exposant leurs organes génitaux et des enfants ayant des rapports sexuels.17

Le magazine publié par Brongersma a publié dans son édition de septembre 1982 une bande dessinée décrivant comment un pédophile a des relations sexuelles orales avec une jeune fille. La bande dessinée est accompagnée d’une transcription.18 Soyez conscient de la nature explicite de cette transcription. 

TRADUCTION

« Parfois, je ne comprends vraiment pas le monde des grandes personnes. Prenons, par exemple, le cas de mon oncle Loet. Ce n’est pas vraiment mon oncle, mais il aime bien que je l’appelle comme ça. Je lui rends souvent visite à la sortie de l’école. On y est beaucoup plus à l’aise que chez nous.

L’autre jour, je suis assise sur le canapé avec lui en train de boire du thé, et il pose sa main sur ma jambe. Lentement, il remonte ma robe et commence à me caresser le ventre. Il n’avait jamais fait cela auparavant. Parfois, il me caressait les cheveux, et parfois j’avais droit à un baiser sur le front, rien de plus.

Je trouvais cela idiot, mais c’était une sensation agréable, alors je n’ai rien dit. Un peu plus tard, il s’est agenouillé par terre devant moi, a enlevé ma culotte et a commencé à me sucer la chatte. Sa moustache me chatouillait merveilleusement. Je regrette qu’il se soit soudainement arrêté après quelques minutes, mais oui, c’était parce qu’un homme marchait juste derrière la fenêtre, qui a alors cassé sa bouteille de yaourt. Maintenant, l’oncle Loet est en prison. Mes parents sont bouleversés. Je suis triste et tout le monde a l’air bizarre avec moi ».


L’état d’esprit propagé par cette publication est qu’il est préférable d’être avec un pédophile plutôt qu’avec sa famille. Il est « injuste » que le prédateur soit en prison, alors que l’homme qui l’a pris en flagrant délit est libre.  

Tels sont les principes fondamentaux de la pédophilie : ce qu’ils font est bien, et ceux qui s’y opposent sont mauvais. Cet état d’esprit est également promu dans les guides des Nations Unies, de l’Organisation Mondiale de la Santé et de Rutgers, bien que dans des formulations plus sophistiquées. Il n’en demeure pas moins que la promotion des relations sexuelles avec les enfants est un droit de l’homme et que s’y opposer constitue une violation des droits de l’homme.

Une autre édition du magazine pédophile de Brongersma s’intitule « l’épisode anti-éducation » et contient un article qui explique à quel point la famille naturelle est « mauvaise ». L’article est intitulé : « Comment tuer mon père et ma mère ? » Je cite :19

« Dans la famille, l’amour est impossible. L’amour parental est un mensonge… la famille limite, aigrit, raille, décourage, maltraite, froisse… »

L’un des principes de base de la pédophilie est que la famille est une prison et que les enfants doivent être « libérés » de la famille par les pédophiles.

Rutgers fait partie d’un réseau mondial de pédophilie

Le magazine pédophile NIKS a présenté des pédophiles internationaux de premier plan comme Theo Sandfort, qui a écrit pour plusieurs publications pédophiles bien connues comme Paedo Alert News et le British Paidika.20 En 1999, Rutgers a publié un rapport de ce même pédophile, Sandfort. En 2000, une autre organisation pédophile a fait la une des journaux pour avoir constitué des archives de pornographie enfantine. Son fondateur, Frits Bernard, était un pédophile invétéré. Les statuts de l’organisation précisent qu’elle collabore avec Rutgers.

Le 22 juin 1979, Rutgers a signé une pétition, avec le pédophile Brongersma, condamné au pénal, en faveur de la légalisation des relations sexuelles avec des enfants.21 

L’actuel président du conseil de surveillance de Rutgers est Andrée van Es, ancienne politicienne de la Gauche verte et du PSP, un parti qui a également fait pression pour la légalisation de la pédophilie.22 L’ancien directeur de Rutgers, Pieter Wijnsma, a déclaré dans une interview qu’il avait encouragé un groupe d’enfants de l’école primaire à se masturber parce que « l’aspect du désir sexuel devait être développé ».23

L’organisation du pédophile Brongersma a été remplacée par le Fonds pour la Recherche Scientifique sur la Sexualité (FWOS),24 qui affirme que la vaste collection de pédopornographie de Brongersma est gérée par Rutgers. Ce successeur de Brongersma a également financé plusieurs projets de Rutgers. L’énoncé de leur mission est le suivant :25

« La FWOS cherche à comprendre, à acquérir et à diffuser des connaissances sur le comportement sexuel et l’expérience sexuelle des enfants… ».

Rappelons que la FWOS est le successeur légal des travaux de Brongersma, qui a fréquemment abusé d’esclaves sexuels asiatiques, a été emprisonné pour avoir abusé d’un jeune garçon, possédait une vaste collection de matériel pédopornographique et publiait un magazine qui faisait la promotion de l’abus d’enfants.

La FWOS est l’un des financiers de Rutgers – la fondation désignée par l’OMS et l’ONU pour créer du matériel scolaire dans 27 pays.

Seksueel onderwijs voor kleine kinderen : gewoon doen ! En 2010, Rutgers et FWOS ont organisé une conférence sur l’éducation sexuelle des jeunes enfants. Ils ont également publié un ouvrage commun intitulé « Education sexuelle des jeunes enfants : faites-le ! »26

Le magazine parle d’un enfant de six ans qui se masturbe, d’un enfant de neuf ans qui regarde de la pornographie et d’un enfant de cinq ans qui a des relations sexuelles orales avec une fille.

RUTGERS ET LA PÉDOPHILIE

Preuve que l’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies s’associent à un éminent promoteur de la pédophilie

✔︎ Rutgers a publié un rapport du célèbre pédophile Theo Sandfort.

✔︎ Rutgers a collaboré avec la Fondation Frits Bernard qui possédait une vaste collection de matériel pédopornographique. 

✔︎ Rutgers a signé une pétition en faveur de la légalisation des relations sexuelles avec des enfants.

✔︎ L’actuel président du conseil de surveillance de Rutgers est Andrée van Es, ancienne politicienne de la Gauche verte et du PSP, un parti qui a également fait pression en faveur de la légalisation de la pédophilie.

✔︎ L’ancien directeur de Rutgers, Pieter Wijnsma, a appris aux enfants à se masturber pour développer leur désir sexuel.

✔︎ Rutgers est financé par FWOS, le successeur légal du pédophile et abuseur d’esclaves sexuels Brongersma.

✔︎ Rutgers a publié un magazine décrivant un enfant de 6 ans se masturbant, un enfant de 9 ans regardant de la pornographie et un enfant de 5 ans ayant des relations sexuelles orales.

✔︎ Rutgers demande aux enseignants de s’assurer que les enfants commencent à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible.

✔︎ Rutgers recommande un livre pour enfants qui encourage les jeunes enfants à pratiquer la fellation..

✔︎ Le programme d’études de Rutgers pour les écoles élémentaires stipule que les jeunes enfants doivent tout savoir sur la convoitise, l’excitation physique et l’intimité. 

✔︎ Rutgers publie du matériel scolaire pour les enfants de 10 ans qui dit : « Les exemples de choses que vous pouvez faire avec le sexe sont (langue) embrasser, caresser, tripoter (lécher le vagin), sucer (lécher/sucrer le pénis), doigter, se branler, avoir une bite dans le vagin (sexe vaginal) et une bite dans l’anus (sexe anal) ».

✔︎ Rutgers distribue des affiches scolaires qui incitent les jeunes enfants à se livrer à des actes homosexuels.

Il est alarmant de constater que cette organisation pédophile explicite a été choisie par l’OMS et l’ONU pour mettre en œuvre leur programme de sexualisation des jeunes enfants dans le monde entier.

Le manuel de pédophilie « n’est pas illégal » selon le ministre de la justice 

Aux Pays-Bas, qui semblent être le centre du programme mondial de normalisation de la pédophilie, un parti politique pour la pédophilie a été fondé et soutenu par le gouvernement. Ce « parti pédo » a distribué un manuel de 1 000 pages à l’intention des pédophiles, qui enseigne aux adultes comment violer les bébés et les enfants en bas âge.27

Le Manuel pour les pédophiles explique notamment les points suivants :

✔︎ Les méthodes de séduction des enfants, par exemple en dégonflant les pneus de leur vélo et en proposant de le réparer pour gagner leur confiance ;

✔︎ Comment utiliser des techniques psychologiques pour amener les enfants à consentir à des relations sexuelles, par exemple en les récompensant avec de l’argent ou des cadeaux ;

✔︎ Comment étirer le rectum des bébés et des jeunes enfants en vue de rapports sexuels anaux ;

✔︎ Où trouver des enfants ;

✔︎ Quels sont les âges les plus sûrs (les bébés sont sûrs, car ils ne parlent pas encore ; les enfants de 3 à 4 ans sont dangereux, car ils ne peuvent pas garder de secrets) ;

✔︎ Comment utiliser les techniques médico-légales pour cacher votre ADN, afin que la police ne puisse pas vous retrouver ;

Voici quelques citations tirées de ce manuel :

« La pédagogie du secret consiste à apprendre à l’enfant à garder des secrets. Nous y parvenons en utilisant des méthodes pédagogiques spéciales basées sur une combinaison de psychologie de l’enfant et d’expériences réelles de pédophiles professionnels. »

« Vous devez en apprendre beaucoup sur les preuves et la criminalistique afin de rendre la tâche de la police aussi difficile que possible lors de votre arrestation. Ces trois conseils importants permettent de s’assurer que toutes les traces d’ADN sont effacées après une activité sexuelle avec l’enfant. […] Cela peut sembler compliqué, mais de nombreux pédophiles ont été envoyés en prison parce qu’ils étaient trop paresseux pour effectuer ces trois tâches simples. S’ils l’avaient fait, la police n’aurait pas de preuves et ils seraient libres »

Marcel Janinga est un père qui a découvert que son voisin abusait de sa fille depuis sa naissance – alors qu’elle était bébé – en utilisant les techniques qu’il avait apprises dans le Manuel du pédophile. Ce n’est qu’à l’âge de 3 ans que ces abus ont été révélés, la fillette se plaignant de douleurs. Ils ont découvert que le voisin avait abusé de cette fille deux fois par semaine, le mercredi et le vendredi.

Marcel a créé la « Fondation contre les abus envers les enfants » pour lutter contre ces horreurs.28 Il a demandé au gouvernement d’arrêter la distribution de ce manuel, mais le ministre néerlandais de la justice, Ferd Grapperhaus, a affirmé qu’il ne contenait rien d’illégal et qu’il devait donc être autorisé.29 Après l’indignation massive du public et la pression croissante exercée pendant plusieurs années, ce ministre de la justice n’a finalement pas eu d’autre choix que de changer de position et, en 2023, le Manuel pour les pédophiles a finalement été déclaré illégal.

Mais seulement après avoir été autorisé à se répandre largement pendant de nombreuses années, provoquant non seulement des viols massifs, mais aussi des meurtres d’enfants en bas âge.

Un « Manuel pour pédophiles » de 1 000 pages expliquant comment séduire, manipuler, soudoyer et violer des bébés, des jeunes enfants et des enfants en bas âge a été autorisé pendant de nombreuses années par le ministre néerlandais de la justice, Ferd Grapperhaus. 

Les juges demandent la dépénalisation de la pédophilie

On peut se demander comment un ministre de la justice peut refuser d’interdire un manuel de pédophilie qui explique comment violer des bébés et des enfants en bas âge, comment effacer ses traces d’ADN auprès de la police, comment séduire des enfants, etc. Le pouvoir judiciaire n’est-il pas la principale institution chargée de lutter contre ces crimes horribles ? Ce qui suit explique ce qui se passe…

Le Comité international de juristes (CIJ) et l’ONUSIDA (une division des Nations unies) ont publié un rapport dans lequel ils appellent à la dépénalisation des relations sexuelles entre adultes et enfants.30 Ils affirment que les petits enfants peuvent consentir à des relations sexuelles, ce qui les rend acceptables. Ce n’est que lorsque les enfants déposent une plainte officielle auprès de la police que l’abus sexuel doit être considéré comme un crime. Voici leur déclaration de la page 22 :

« En ce qui concerne l’application du droit pénal, tout âge minimum prescrit pour le consentement à des relations sexuelles doit être appliqué de manière non discriminatoire. L’application ne peut être liée au sexe/genre des participants ou à l’âge du consentement au mariage. En outre un comportement sexuel impliquant des personnes n’ayant pas l’âge minimum de consentement à des relations sexuelles prescrit au niveau national peut être consensuel, en fait, mais pas en droit ».

Selon le Comité international de juristes, les relations sexuelles avec des enfants ne devraient pas être considérées comme un acte criminel si l’enfant y consent. Cela ne tient pas compte du fait que les adultes ont un avantage mental considérable sur un petit enfant, qui n’a aucune défense psychologique contre les pouvoirs de persuasion d’un prédateur rusé. Le Manuel du pédophile explique de nombreuses techniques psychologiques permettant de manipuler un enfant pour qu’il donne son « consentement ». Nous connaissons tous l’exemple d’un inconnu qui offre une délicieuse glace à un enfant pour l’attirer dans ses filets. Tout adulte sensé comprend qu’un enfant ne peut jamais consentir à une relation sexuelle, puisqu’il n’a aucune idée de ce qui se passe. Ce n’est qu’une fois adulte qu’il commence à se rendre compte de ce qui lui est arrivé. Ces attouchements provoquent des traumatismes à vie, car il ne s’agit pas seulement d’un abus physique, mais aussi d’un abus mental, les enfants étant victimes de techniques psychologiques sophistiquées qui les ont manipulés pour qu’ils donnent leur « consentement ».

La déclaration du Comité international de juristes montre à quel point la pédophilie est déjà profondément ancrée dans notre société. Cela souligne la nécessité cruciale pour toutes les bonnes volontés de s’élever.

Manifeste explicite de pédophilie

Les pédophiles donnent l’impression que les enfants ont le « droit » d’être victimes d’abus sexuels de la part d’adultes, par le biais de déclarations telles que : « Le sexe est un droit humain pour les personnes de tous âges » et « Le droit d’expérimenter la sexualité ne devrait pas être limité par l’âge ».

La Fondation internationale pour la planification familiale (une organisation d’avortement fondée par le père de Bill Gates) a publié un véritable manifeste sur la pédophilie intitulé « EJACULER ! », qui a été distribué au sein des Nations Unies.31

Ce manifeste contient à plusieurs reprises des déclarations explicites typiquement utilisées par les pédophiles.

À la page 9 de ce manifeste, l’IPPF déclare ce qui suit : 

« Il existe une idée fausse selon laquelle les jeunes (c’est-à-dire les petits enfants) ne sont pas ou ne devraient pas être des êtres sexuels.

À la page 16, on peut lire ce qui suit :

« La sexualité et le plaisir sexuel sont des éléments importants de l’être humain pour tout le monde, – quel que soit l’âge.

Il s’agit littéralement des arguments typiques utilisés par les pédophiles pour affirmer que les bébés, les jeunes enfants, les enfants et les adolescents ont le « droit humain » d’avoir des relations sexuelles.  

Le fait que les arguments typiques des pédophiles constituent le message central de ces documents prouve une fois pour toutes qu’ils poussent à la normalisation de la pédophilie. 

Le planning familial couvre les abus sexuels

Tout en appelant le monde à considérer les relations sexuelles entre adultes et petits enfants comme l’expression d’un droit humain fondamental, le Planning familial s’est avéré dissimuler systématiquement les plaintes concernant les abus sexuels dévastateurs commis sur des enfants. Voir ce documentaire révélateur de Live Action… 



Les médias encouragent la normalisation de la pédophilie

Les médias se sont joints à l’opération mondiale de normalisation de la pédophilie. Voici une petite compilation de ce qui est en réalité une véritable avalanche de messages, tous ayant une seule mission : convaincre le monde que les pédophiles sont bons et que ceux qui défendent les enfants sont des monstres.

Transcription de certains titres de ces posts :

La pédophilie est-elle une orientation sexuelle ?

La pédophilie est une « orientation sexuelle – comme l’hétérosexualité ou l’homosexualité ».

5 façons de mal comprendre les pédophiles

Sympathie et science pour ceux qui veulent avoir des relations sexuelles avec des enfants

Je suis un pédophile, vous êtes des monstres

Tous les pédophiles ne sont pas de mauvaises personnes

Ce qui est particulièrement alarmant, c’est qu’aucun de ces articles de presse – littéralement pas un seul – ne prend la défense des enfants sans défense. Ils ne parlent que des pédophiles « incompris – pas un mot sur les enfants ! 

Un fonctionnaire de l’OMS et de l’ONU arrêté pour pédophilie

Les pratiques pédophiles des hauts fonctionnaires de l’Organisation Mondiale de la Santé et des Nations Unies sont généralement soigneusement dissimulées, mais de temps en temps, l’un d’entre eux se fait prendre. C’est ce qui est arrivé à Peter Dalglish, un haut fonctionnaire qui a occupé de hautes fonctions au sein des Nations Unies, de l’UNICEF et de l’Organisation Mondiale de la Santé pendant plus de 30 ans, et le fondateur de l’Internationale Enfants de la Rue. Il a été décoré de l’Ordre du Canada pour son travail humanitaire exceptionnel. En 2015, il était le « représentant national » des Nations unies à Kaboul.  

En 2018, Dalglish a été pris en flagrant délit d’abus sur deux garçons mineurs au Népal et a été condamné à neuf ans de prison.32

Dalglish attirait les enfants loin de leurs parents en leur proposant de les éduquer, de les emmener à l’étranger et de leur fournir un emploi. Les détectives affirment qu’il a abusé d’enfants pendant une période de 15 ans alors qu’il était haut fonctionnaire à l’ONU et à l’OMS.

L’Organisation mondiale de la santé est une entité privée

L’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies sont les principales entités qui poussent l’agenda de la pédophilie dans le monde entier. Nous devons toutefois nous rappeler qu’il ne s’agit pas d’organisations gouvernementales, mais d’organisations privées, détenues par des élites financières. En tant qu’organisations privées, elles n’ont aucune autorité sur qui que ce soit. Pourtant, elles fonctionnent comme un gouvernement mondial unique, contrôlant le système mondial de santé et d’éducation.

Au cours de la pandémie, il est devenu évident pour le monde entier que l’OMS ne sert pas les intérêts de l’humanité, mais plutôt les agendas criminels d’entités occultes.

L’OMS a supprimé des remèdes éprouvés contre la COVID-19  et a ordonné aux entreprises de médias sociaux de censurer les scientifiques et les médecins qui parlaient de traitements efficaces. C’est elle qui a dit au monde qu’une injection expérimentale était la seule réponse à la pandémie, ce qui a entraîné des millions de morts et des centaines de millions de personnes handicapées à vie à cause de ces inoculations non testées.

Pourquoi les gouvernements démocratiques du monde entier abandonnent-ils leurs nations aux mains d’une organisation privée ?

Bill Gates contrôle l’Organisation mondiale de la santé

C’est Bill Gates, multimilliardaire et porte-parole des élites financières, qui est à l’origine de l’ordre du jour visant à supprimer tous les traitements efficaces contre la COVID-19 et à convaincre le monde que seule une injection expérimentale non testée peut nous sauver. Il est le premier vendeur de vaccins au monde et a gagné des sommes astronomiques grâce à ce complot d’inoculation à l’échelle mondiale. 

Lorsque l’on sait que Bill Gates est le principal bienfaiteur de l’OMS, on comprend également qu’il a toute autorité sur les politiques de l’organisation.

Bill Gates est également connu pour ses relations étroites avec Jeffrey Epstein, qui organisait des soirées sexuelles avec des enfants pour les élites sur sa fameuse île d’Epstein.33 Epstein a été arrêté en 2018 sous l’administration Trump, et se serait pendu dans sa cellule de prison. Le nom de Bill Gates apparaît plusieurs fois sur les registres des vols à destination de l’île d’Epstein.34

Les médias grand public et Google – qui appartiennent tous aux élites – se tordent dans toutes sortes de nœuds bizarres pour nier cela, mais les registres de vol ne mentent pas, pas plus que les photographies de Gates et d’Epstein.

Bill Gates et d’autres entités fortunées utilisent l’Organisation Mondiale de la Santé pour sexualiser les petits enfants du monde entier. Gates finance l’organisation pédophile Rutgers pour créer du matériel scolaire pour des dizaines de nations.

Pourquoi insistent-ils pour normaliser la pédophilie ?

Pourquoi les élites financières insistent-elles pour sexualiser les petits enfants dans tous les pays du monde ? La réponse est donnée dans notre rapport de preuves qui détaille comment la majorité des élites ont une chose en commun : elles sont fortement impliquées dans l’abus organisé d’enfants.

Ceci est confirmé par l’ancien directeur du FBI Ted Gunderson, ainsi que par d’anciens membres de l’armée, de la maréchaussée, de la gendarmerie, de la police et des détectives. Leurs témoignages sont révélés dans ce rapport.

Calin Georgescu, ancien directeur exécutif des Nations Unies, a témoigné devant le Comité d’Enquête sur les Crimes Internationaux que l’ONU est une plateforme permettant aux oligarques criminels de mettre en œuvre un agenda néfaste. Le documentaire « Secrets of the United Nations » (voir ci-dessous) révèle tout cela en détails. Ce film est à voir absolument pour tous ceux qui veulent comprendre ce qui se passe dans notre monde. Georgescu a également déclaré que les oligarques qui se cachent derrière les Nations Unies sont des pédophiles. Ne manquez pas de regarder ce film…



Le documentaire « Chute de la cabale » révèle comment des représentants et des militaires des Nations Unies ont violé des milliers et des milliers d’enfants et de femmes dans des pays où ils prétendaient apporter la paix. Ces séries documentaires ont été créées par un enquêteur plusieurs fois primé et un ancien analyste de la criminalité financière de la police néerlandaise.35 Dans l’épisode ci-dessous, ils dévoilent la nature extrêmement sombre des Nations Unies et les traces de sang des horribles abus sexuels qu’elles laissent dans le monde entier… 

De nombreux témoignages de victimes survivantes et de témoins oculaires de tous les pays du monde montrent que ces élites financières sont profondément impliquées dans des abus sexuels systématiques sur des enfants. 

L’une d’entre elles est l’ancien mannequin Nathalie Augustina, dont l’esprit a été programmé par la CIA pour servir de chaton sexuel à des familles royales, des hauts fonctionnaires et des célébrités hollywoodiennes. Elle raconte son histoire déchirante dans le livre « Nathalie – Confessions d’un mannequin » (néerlandais).36

Les révélations de Nathalie ont été confirmées en détail par l’ancienne juriste Anne Marie van Blijenburgh, qui a témoigné en 2014 devant le Tribunal pour les crimes commis par l’Église et l’État (ITCCS) qu’elle avait assisté à trois reprises à des réunions au cours desquelles des enfants étaient violés et assassinés sur une scène, devant un public composé de représentants du gouvernement, de la magistrature, de l’armée, de la police, de l’éducation, des médias, etc. Son témoignage d’expert est présenté dans notre rapport « Abus sexuels organisés par des fonctionnaires de haut niveau« .

« Ils veulent avoir accès aux enfants sans être poursuivis »

Nous sommes en contact direct avec plusieurs victimes survivantes de ces pratiques cruelles des élites. L’une d’entre elles est une dame du Canada, dont je ne citerai pas le nom pour sa protection. Elle est née dans les cercles des élites et m’a écrit plusieurs lettres. Je partage ci-dessous une partie de ce qu’elle m’a envoyé. Veuillez comprendre que, bien que ces informations soient profondément troublantes, elles sont confirmées par des membres du FBI, de l’armée, des agences de renseignement, de la police, de la gendarmerie et des maréchaussées du monde entier, ainsi que par d’innombrables autres témoins oculaires, dans le rapport susmentionné.

« Une enfance typique de cette horreur verra des enfants violés plusieurs milliers de fois avant d’atteindre l’âge de 18 ans. Il s’agit d’un réseau de culte satanique à l’échelle mondiale. Et ils gagnent une grande partie de leur argent en trafiquant des enfants. C’est brutal. … Ils tentent de placer leurs membres au sommet des domaines dans le monde entier. »

Concernant la normalisation de la pédophilie par le biais du système éducatif mondial, ce survivant des élites m’a envoyé ce qui suit :

Oui, c’est un comportement normal dans les sectes. Tout le monde est encouragé à avoir des relations sexuelles les uns avec les autres. Les frères et sœurs entre eux… les enfants et les adultes… les enfants avec les enfants… les enfants avec les animaux… tout cela n’est pas seulement encouragé, c’est obligatoire. Ils prennent donc le comportement normal d’une secte et essaient de le rendre courant… et vous avez tout à fait raison…  ils veulent avoir accès aux enfants 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour faire ce qu’ils veulent avec eux sans être poursuivis. »

Un ancien directeur exécutif des Nations Unies, un enquêteur primé, un analyste de la police, un juriste et un témoin oculaire, ainsi que plusieurs victimes survivantes, tous disent la même chose : les élites financières derrière les Nations Unies sont impliquées dans la pédophilie organisée.

Allons-nous nous lever et défendre les enfants ?

Si nous ne nous levons pas pour mettre un terme à ce sombre programme, qui se fait passer pour une absurde « défense des droits de l’homme », tous les enfants du monde finiront par grandir en étant victimes d’abus sexuels pendant des années – et seront également formés pour devenir des prédateurs sexuels. Et cela ne s’arrête pas là, car les personnes qui suppriment les limites saines et naturelles continueront à supprimer les limites suivantes, parce qu’il n’y a pas de fin à leur désir effréné. Comme nous le disent les victimes survivantes des élites, le sexe avec les animaux est la prochaine étape, tout comme le sexe avec les cadavres.

Le même ministre de la justice qui a insisté pendant des années sur le fait qu’il n’y avait rien de mal dans le Manuel des pédophiles a également déclaré que le sexe avec des cadavres n’était pas un crime.37 Et le ministre-président néerlandais Mark Rutte, qui est un membre enthousiaste du Forum Économique Mondial, a fait partie, dans ses jeunes années, d’un groupe politique qui a appelé à la légalisation du sexe avec des animaux.38

Aux États-Unis, nous assistons à l’invasion écœurante de drag-queens dans d’innombrables écoles, où les enfants sont exposés à des danses sexuelles perverses, à des histoires dégoûtantes et aux tenues anormales de monstres pervers qui s’en prennent aux enfants. Posez-vous la question :

Qui peut bien vouloir que des homosexuels exécutent des danses sexuelles devant des enfants ? Qu’est-ce qui se cache derrière tout cela ?

Johns Library de Portland, dans l’Oregon, des enfants ont été photographiés allongés sur le corps d’une drag queen.39

L’invasion soudaine de drag-queens dans des milliers d’écoles à travers le monde est clairement une opération stratégiquement orchestrée, similaire à l’éruption soudaine de la folie transgenre, qui est littéralement sortie de nulle part et s’est soudainement répandue partout. Tout cela se produit en même temps :

✔︎ qui ordonne à toutes les écoles publiques du monde entier de sexualiser les enfants

✔︎ introduisant d’innombrables drag-queens dans les écoles 

✔︎ en introduisant massivement la confusion transgenre dans tous les pays

✔︎ utiliser les médias pour appeler à l’acceptation de la pédophilie

✔︎ des juges appelant à la légalisation des relations sexuelles avec des mineurs

Cette situation est bien plus grave que nous ne pouvons l’imaginer. Comme le disent les dénonciateurs de l’élite, « ils veulent que tout le monde ait des relations sexuelles avec des mineurs » : « Ils veulent que tout le monde ait des relations sexuelles avec tout le monde ». Nous devons prendre position et protéger courageusement les enfants, partout dans le monde.

Partager ce rapport avec le monde entier

Il est essentiel que ce rapport parvienne au plus grand nombre. Merci de l’envoyer au plus grand nombre, par tous les moyens possibles. Vous pouvez par exemple copier cette courte lettre et l’envoyer aux journaux locaux, aux écoles, aux forces de l’ordre, aux églises, aux hôpitaux, aux hommes politiques, etc. Vous trouverez leurs coordonnées en effectuant une recherche rapide sur Internet.

À qui de droit,

L’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies demandent aux autorités éducatives du monde entier d’apprendre aux bébés, aux enfants en bas âge et aux jeunes enfants à se masturber, à utiliser la pornographie, à apprendre différentes techniques sexuelles telles que la fellation, et à avoir des relations avec des personnes du même sexe. L’OMS et les Nations Unies demandent aux éducateurs d’encourager les enfants à commencer à avoir des relations sexuelles le plus tôt possible et d’aider tous les enfants à avoir des partenaires sexuels. Les faits montrent que cela fait partie d’une opération mondiale visant à normaliser la pédophilie. Voir le rapport suivant :

Nous vous invitons à examiner attentivement ces informations.


Téléchargez le mème en couleur pour le distribuer par courriel et sur les médias sociaux, ou pour le faire imprimer par un service d’impression en ligne (tel que VistaPrint). Vous pouvez également télécharger le dépliant en noir et blanc pour l’imprimer sur votre propre imprimante et le distribuer dans votre communauté. Vous pouvez aussi les envoyer à un journal local pour qu’ils y soient placés en tant qu’annonce. Si vous avez besoin d’une résolution plus élevée ou de grandes quantités, contactez-nous

Inviter David à un entretien

Si vous voulez inviter David Sorensen de Stop World Control dans votre émission pour parler de ce sujet afin d’avertir le monde, alors contactez-nous

Références et téléchargements

Toutes les preuves des affirmations contenues dans ce rapport peuvent être trouvées en ouvrant le conteneur à bascule ci-dessous. Vous pouvez également télécharger tous les documents de l’OMS, de l’ONU, de l’IPPF, de Rutgers, etc. Si un lien a été supprimé d’Internet, vous pouvez le relocaliser en utilisant Archive.org.




L’éducation sexuelle selon l’OMS : danger. Entretien avec Ariane Bilheran

[Source : Karl Zéro Absolu]

Retrouvez la version complète de l’entretien sur https://www.karlzero.tv.

Les « droits sexuels » des enfants, idéologie délirante et dangereuse, est aujourd’hui portée par différentes instances internationales, OMS et ONU en tête. La philosophe et psychologue Ariane Bilheran analyse les dérives de cette idéologie pédophile en France et démontre, dans la lignée de ses travaux approfondis sur la psychologie du pouvoir, combien la perversion est toujours l’associée de la paranoïa dans l’avènement du totalitarisme. Elle décrypte pour nous les mécanismes pervers qui contribuent à la mise en œuvre de ce « nouvel ordre mondial » par la transgression sexuelle des enfants et adolescents :

« Lorsque les fous sont au pouvoir, ils imposent leur délire, dans une contagion qu’il s’agit d’identifier pour s’en prémunir. Ils détruisent les enfants et persécutent les sains d’esprit. »






Objectifs de la pédagogie drag : « déstabiliser » et « transformer l’éducation » des enfants

[Source : tribunaldelinfaux.com]

[Image : L’heure du conte avec Carla Rossi. Celle-ci affirme que les enfants l’ont fait tomber par terre et lui ont monté dessus pour expliquer la photo controversée.]

Par Julie Levesque

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Pour ou contre L’heure du conte avec une drag queen ?

C’est la question de l’heure sans nuances qui divise, et la nouvelle normalité veut qu’aucun débat digne de ce nom n’ait lieu.

Les défenseurs de cette activité « familiale », qui ont la faveur des grands médias, vous diront que les intentions derrière ces prestations sont nobles et inoffensives : elles visent à initier les enfants à la diversité et à l’inclusion.

L’opposition à ces performances est très souvent présentée comme anti-drag et transphobe, mais rarement pour ce qu’elle est réellement : l’expression d’un gros malaise avec l’idée que des drag queens participent à l’éducation des enfants en leur enseignant de manière ludique la théorie du genre.

Ces opposants n’ont rien contre les drag queens, du moment qu’elles s’adressent à un public adulte.

[Voir aussi :
Belgique — La propagande transgenre dès la maternelle : le cri d’alarme d’une pédopsychiatre
WOKISME, THÉORIE du GENRE, toutes les dérives de cette Société LGBTQ+ qu’« ILS » veulent nous imposer par tous les moyens…
La vérité sort de la bouche des enfants
Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan
Devenir « trans » mène trop souvent au suicide : informez familles et candidats pour leur sécurité
Cerveaux d’enfants manipulés et théorie du genre : le pire de la « cancel culture » et la circulaire de septembre 2021
Le Great Reset cible les enfants. La mode trans lancée
Un marché d’un autre genre est né : celui du GENRE
MAUVAIS GENRE chapitre 1 UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE
La théorie du genre a-t-elle transformé en profondeur nos sociétés occidentales ?
Bastien Lejeune : « Ce n’est pas être homophobe de refuser l’idéologie LGBT du transsexualisme ou de l’indifférenciation sexuelle »
« Une femme est une femme, un homme est un homme » : Poutine s’engage à protéger la Russie de « l’obscurantisme de genre » de l’Occident
Un historien falsifie ses propres recherches sur la théorie du genre]

Même certaines drags ne comprennent pas pourquoi des parents souhaitent que leur enfant flirte avec ce milieu et s’opposent à L’heure du conte. Kitty Demure, par exemple, croit que L’heure du conte est non seulement néfaste pour les enfants, mais aussi pour la communauté gay :



Cette autre drag queen manifeste pour que les parents « gardent leurs foutus enfants » hors de sa vie et condamne les spectacles drags pour enfants, lesquels sont passés de la bibliothèque aux clubs de nuit, où l’on enseigne aux enfants à se trémousser pour de l’argent :

« Sortez vos foutus enfants de nos clubs gays […] Je ne comprends pas pourquoi moi, en tant qu’homosexuel, j’ai besoin de dire aux gens de garder leurs enfants hors de ma vie. »

Maxence Guay, un jeune trans bien de chez nous, avait pour sa part ceci à dire sur ce sujet brûlant d’actualité :



Les défenseurs de L’heure du conte ont ressorti Guilda des boules à mites pour nous rappeler qu’elle passait à la télé à heure de grande écoute, preuve qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. La différence est que Guilda n’allait pas dans les garderies et s’adressait aux adultes.

Guilda était la « reine des cabarets », pas des Centres de la petite enfance :

Évidemment, ceux qui souhaitent normaliser la présence des drags auprès des enfants vous diront que ceux qui sont contre L’heure du conte sont non seulement « contre les drags », mais qu’ils en ont « peur », qu’ils sont intolérants, rétrogrades, liés à l’extrême droite religieuse et/ou, bien sûr, qu’ils sont issus de la « complosphère ».

Qui sont ces experts en radicalisation qui, sauf erreur, ne se sont jamais adressés à ceux qu’ils qualifient de radicaux? Les mêmes experts des mêmes organismes financés en février et mars 2020 par les deux paliers gouvernementaux pour discréditer les mouvements d’opposition au totalitarisme sanitaire : David Morin, cotitulaire de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent (UNESCO-PREV) et Frédérick Nadeau du Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux et la radicalisation (CEFIR).

Leur discours néomaccarthyste mérite d’être cité, tout comme les commentaires de l’auteur de l’article radio-canadien, le décrypteur Nicholas De Rosa :

David Morin

« On a vu la structuration dans les dernières années d’un écosystème de droite réactionnaire qui a réussi à capitaliser sur la période pandémique, sur les craintes des gens, sur des mesures parfois contestables de manière légitime et sur des contraintes instaurées par les gouvernements pour finalement être capables de faire passer leurs discours et d’avoir beaucoup d’écoute. Il y a ici une hybridation des idéologies. Il faut arrêter de les regarder en silo comme si on avait des mouvements clairs. Ce sont des gens qui vont basculer d’une idéologie à l’autre en fonction de l’actualité[…]

Le discours de façade [dumouvement contre les drag queens], c’est de dire : “Je ne veux pas rogner sur les droits et libertés d’une catégorie de citoyens. Je veux juste protéger les enfants.”

Mais quand on écoute bien le sous-discours, ça va souvent beaucoup plus loin que ça.On le voit vraiment aux États-Unis avec la

régression de la question du droit à l’avortement et la régression du droit des spectacles drag, même si pour l’instant, c’est juste le début. » (Soulignements ajoutés)

David Morin

Frédérick Nadeau

Pour Frédérick Nadeau, écrit le décrypteur :

« cet écosystème regroupe entre autres la droite identitaire, l’extrême droite, des militants anti-vaccins et des conservateurs qui ne sont pas extrémistes ni nécessairement radicaux, mais qui ont des tendances un peu plus religieuses. »

Nicholas De Rosa ajoute :

« L’idée non fondée que les drag queens ou des membres de la communauté LGBTQ+ veulent groomer des enfants a pris énormément d’ampleur dans la droite ultraconservatrice aux États-Unis dans la dernière année […] »

Contrairement aux « experts » cités par Nicholas De Rosa, l’auteure de ces lignes connaît bien le mouvement contestataire né en 2020 puisqu’elle a été sur le terrain durant les trois dernières années. Et les progressistes, gauchistes, ou anciens gauchistes, sont très nombreux dans ce mouvement qui est loin d’être un mouvement de droite.

Le portrait que brossent ces experts n’est que ça, un portrait, ou plutôt un collage d’idées reçues et de sentiments de supériorité morale et intellectuelle, saupoudré d’articles pseudo-scientifiques sur la psychologie des « complotistes » et leur santé mentale défaillante, résultant en une orgie d’étiquettes ressassées.

Au diable la nuance et la réflexion, les étiquettes sauvent du temps, mais surtout évitent des débats et permettent paradoxalement d’exclure des citoyens indésirables aux yeux des fascistes intellectuels au nom de l’inclusion, de la tolérance et de la diversité.

Il suffit pourtant d’explorer les origines de L’heure du conte pour en comprendre le véritable objectif, et ce de la bouche même de ceux qui en font la promotion : « déstabiliser » et « transformer l’éducation » des enfants.

Pour ceux qui voudraient s’épargner l’histoire de la théorie queer, vous pouvez passer à la dernière partie de cet article en cliquant sur le lien suivant : « La naissance de L’heure du conte ».

La théorie queer

Dans l’article « The Real Story Behind Drag Queen Story Hour » (La véritable histoire der L’heure du conte avec une drag queen), publié à l’automne 2022 dans City Journal, Christopher F. Rufo retrace les origines de L’heure du conte en remontant jusqu’à la naissance de la théorie du genre.

Le portrait qu’il brosse est aussi choquant qu’éclairant et très loin de la vision Calinours promue par la députée de Québec solidaire Manon Massé, qui s’en est pris à Éric Duhaime pour sa pétition Drag Queen : Protégeons nos enfants :

« Monsieur Duhaime pousse en faisant entendre que c’est dangereux pour les enfants. Entre vous et moi, il n’y a rien de dangereux pour les enfants. Au contraire, au Québec, on est fier de notre diversité.»

Cette vision innocente et naïve de la drag queen est déconstruite par Rufo :

« La drag queen peut sembler être une figure comique, mais elle porte un message tout à fait sérieux, à savoir la déconstruction du sexe, la reconstruction de la sexualité des enfants et la subversion de la vie de famille de la classe moyenne.

L’idéologie qui anime ce mouvement est née dans les donjons sexuels de San Francisco et a été incubée dans les écoles. Elle est maintenant transmise, avec le soutien officiel de l’État, dans un certain nombre de bibliothèques publiques et d’écoles aux États-Unis. En fouillant les fondements de cette idéologie et en parcourant la littérature de ses militants, les parents et les citoyens peuvent enfin comprendre la nouvelle politique sexuelle et formuler une stratégie pour y résister. » (Soulignements ajoutés)

L’auteur commence par résumer l’histoire de la théorie queer, laquelle remonte au début des années 1980 ave la publication de « Thinking Sex: Notes for a Radical Theory of the Politics of Sexuality » (Penser le sexe : pour une théorie radicale de la politique de la sexualité, un texte tiré du livre Marché au sexe), de Gayle S. Rubin, une activiste lesbienne.

Après une immersion dans la culture sexuelle underground des orgies et du BDSM (bondage, domination, sado-masochisme), Rubin s’est inspirée de l’œuvre du philosophe Michel Foucault pour « exposer la dynamique du pouvoir ayant façonné et réprimé l’expérience sexuelle humaine ».

Gayle S. Rubin

Selon elle, « les sociétés occidentales modernes évaluent les actes sexuels selon un système hiérarchique de valeur sexuelle ». Au sommet de la « pyramide érotique » de son époque, soit il y a 40 ans, on trouve les couples hétérosexuels mariés. Suivent les couples hétérosexuels non mariés et les autres hétéros, ensuite les couples gays dans des unions stables. Juste en haut des « castes sexuelles les plus méprisées » figurent les hommes et femmes homosexuelles aux « mœurs légères ». La base de cette « pyramide érotique » est composée de « transsexuels, de travestis, de fétichistes, de sadomasochistes, de travailleurs du sexe comme les prostitués et les mannequins de pornographie, et en bas de tous, ceux dont l’érotisme transgresse les frontières générationnelles. »

Un érotisme qui « transgresse les frontières générationnelles » n’est qu’un bel euphémisme pour « pédophilie ».

Selon l’auteur de l’article, Christopher F. Rufo, « le projet de Gayle S. Rubin et, par extension, celui de la théorie queer, consistait à questionner, déconstruire et subvertir cette hiérarchie sexuelle, et inaugurer un monde au-delà des limites ». (Soulignements ajoutés)

La thèse de la « construction sociale », affirme Rufo, constitue le « mécanisme clé » pour y parvenir.

Il écrit :

« La nouvelle érudition sur le comportement sexuel a donné au sexe une histoire et créé une alternative constructiviste à l’opinion selon laquelle le sexe est un phénomène naturel et pré-politique », écrit Rubin. « Cet ensemble de travaux repose sur l’hypothèse que la sexualité est constituée dans la société et dans l’histoire, et non pas ordonnée biologiquement. Cela ne signifie pas que les capacités biologiques ne sont pas des prérequis pour la sexualité humaine. Cela signifie que la sexualité n’est pas compréhensible en termes purement biologiques. » Autrement dit, les conceptions traditionnelles du sexe, qui considèrent ce comportement comme naturel et reflétant un ordre immuable, sont de la pure mythologie, conçue pour rationaliser et justifier les systèmes d’oppression. Pour Rubin et, plus tard, pour les théoriciens queer, le sexe et le genre étaient infiniment malléables. Il n’y avait rien de permanent au sujet de la sexualité humaine, qui était, en fait, « politique ». Grâce à une révolution des valeurs, ils croyaient que la hiérarchie sexuelle pouvait être démantelée et reconstruite à leur image. (Soulignements ajoutés)

Il cite Rubin :

« Une théorie radicale du sexe doit identifier, décrire, expliquer et dénoncer l’injustice érotique et l’oppression sexuelle. Une telle théorie a besoin d’outils conceptuels perfectionnés qui peuvent saisir le sujet et le garder en vue. Il doit construire de riches descriptions de la sexualité telle qu’elle existe dans la société et dans l’histoire. Il faut un langage critique convaincant qui puisse traduire la barbarie de la persécution sexuelle. » (Soulignements ajoutés)

Pour Rufo, la démystification des conventions sexuelles, sera suivie de la réhabilitation des groupes situés en bas de la hiérarchie, soit « les transsexuels, les travestis, les fétichistes, les sadomasochistes, les travailleurs du sexe ».

La conclusion logique de ce processus est, selon lui, « l’abolition des restrictions sur le comportement situé en bas de l’échelle morale – la pédophilie ».

Il semble que cette conclusion ne soit pas exagérée puisque Rubin emploie des termes euphémiques comme « boy-lover » (amoureux des garçons) et « hommes qui aiment les mineurs ». Elle critique violemment les lois contre la pornographie juvénile et promeut la légalisation et la normalisation de la pédophilie :

« Comme les communistes et les homosexuels dans les années 50, les amoureux des garçons sont tellement stigmatisés qu’il est difficile de trouver des défenseurs de leurs libertés civiles, encore moins de leur orientation érotique[…] Dans une vingtaine d’années, lorsqu’une partie de la fumée se sera dissipée, il sera beaucoup plus facile de montrer que ces hommes ont été victimes d’une chasse aux sorcières sauvage et injustifiée. » (Soulignements ajoutés)

La philosophie de Rubin repose sur celle de Michel Foucault, qui a fait partie d’un mouvement d’intellectuels français à l’époque de la libération sexuelle des années 1960-1970, lesquels souhaitaient légaliser les relations sexuelles entre les adultes et les mineurs.

Foucault a d’ailleurs été accusé de pédophilie par Guy Sorman dans Dictionnaire du Bullshit, paru en février 2021. D’autres affirment que « Michel Foucault n’était pas pédophile, mais il était séduit par les jeunes éphèbes ».

Le développement historique de l’art drag

L’histoire des drag queens aurait débuté à la fin du 19e siècle avec William Dorsey Swann, un esclave libéré qui s’habillait en femme et organisait des soirées olé olé dans sa résidence de Washington D.C. Jugé coupable d’avoir tenu une maison close en 1896, il a fait environ 10 mois de prison.

William Dorsey Swann, en robe.

Rufo voit en celui qui s’était autoproclamé « queen of drag » l’archétype parfait de la gauche : Swann s’est libéré de l’esclavage et d’une « culture sexuelle répressive, malgré les efforts de ses oppresseurs ».

Difficile de ne pas admirer un tel personnage. Des adultes consentants devraient être libres de faire ce qu’ils veulent de leur corps et d’avoir osé incarner cette liberté à une telle époque est certes louable.

« La drag est devenue explicitement politique sept décennies plus tard durant les émeutes de Stonewall en 1969, lors desquelles les clients d’un bar gay de New York ont affronté la police, donnant l’aval à une vague d’activisme gay et lesbienne », poursuit Rufo.

Émeutes de Stonewall 1969
Manifestation dans les jours suivant les émeutes.

Netflix a produit un documentaire sur l’une des figures drag ayant marqué cette époque, Marsha P. Johnson :

La révolution sexuelle a fait passer la performance drag de l’expérience sensuelle à une forme de résistance et de révolution, explique Rufo en citant un article de la revue de contre-culture Salmagundi.

Le drag est passé de la performance privée à la rue, devenant une « déclaration de rébellion publique ». Les performances qui, au départ, avaient pour but de se moquer des mœurs de la frange plus conservatrice de la société américaine ont évolué vers un besoin de choquer et de « repousser les limites » avec des costumes et des performances de plus en plus explicites et suggestives rappelant des « stars de la porno en chaleur ».

Vint la publication de Gender Trouble (Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l’identité) de Judith Butler en 1990, qui représente un autre moment critique de l’histoire des drags. Selon Rufo, Butler a élevé « le discours entourant la sexualité queer, le faisant passer de la rhétorique directe de Gayle Rubin au domaine de l’intellectualisme largement abstrait et parfois impénétrable ».

Butler a contribué de deux manières à cette théorie, écrit Rufo. D’abord, en « saturant la théorie queer de postmodernisme », ensuite en lui « fournissant une théorie du changement social basé sur le concept de la “performativité”, offrant un terrain conceptuel plus sophistiqué que la transgression charnelle ».

Rufo résume ainsi l’argument central de la théorie de Judith Butler :

Judith Butler © Jerry Bauer, Suhrkamp/Insel

« La société occidentale a créé un régime d’“hétérosexualité obligatoire et de phallogocentrisme”, qui a cherché à renforcer une notion singulière et unitaire du “sexe”, laquelle écrase et obscurcit la véritable complexité et la variation du sexe biologique, de l’identité de genre, de l’orientation sexuelle et du désir humain. Butler soutient que même le mot “femme”, bien qu’il se rapporte à une réalité biologique, est une construction sociale qui ne peut être définie avec un sens ou une catégorisation stable. Il n’y a rien d’essentiel dans “l’homme”, “la femme” ou “ le sexe”; ils sont tous créés et recréés par la culture humaine traditionnelle contingente ou, comme le dit Butler, ils sont tous définis par leur performance, qui peut changer, se transformer et s’adapter au fil du temps et de l’espace.

La théorie de Butler sur le changement social veut qu’une fois qu’il est établi que le sexe est malléable et utilisé comme instrument de pouvoir, actuellement en faveur de la “normativité hétérosexuelle”, alors le travail social de la reconstruction peut commencer. La drag queen incarne la théorie de Butler sur la déconstruction du genre. » (Soulignements ajoutés)

La théoricienne voit dans la performance drag, « trois dimensions significatives de la corporalité : le sexe anatomique, l’identité de genre et la performance de genre. » Elle voit la réalité du genre comme étant « changeable et révisable ». Sans ce changement de notion de ce qui est « réel et possible », aucune révolution politique n’est possible, dit-elle.

Rufo écrit :

« Dans les années 2000, la performance drag avait absorbé tous ces éléments —l’origine de justice sociale de l’histoire de William Dorsey Swann, le choc-et-stupeur charnel de Gayle Rubin et le postmodernisme éthéré de Judith Butler — et les avait rassemblés sur la scène. »

Il cite ensuite la théoricienne queer Sarah Hankins, selon laquelle il y aurait trois genres de drag : standard, burlesque et genderfuck, que l’on pourrait traduire en foutoir de genres. Elle décrit l’univers des drag queens comme une « économie sociosexuelle » en parlant de son expérience dans l’auditoire de spectacles drag :

« En tant que membre de l’auditoire, j’ai toujours vu l’échange de pourboires comme un paiement pour la gratification sexuelle. Et je suis consciente qu’en brandissant des billets, je peux satisfaire mon excitation, du moins en partie : je peux rapprocher les corps des artistes et les amener à me toucher ou me laisser les toucher. »

Tant que les performances de drag ont lieu devant des adultes consentants, rares sont ceux qui s’y opposeront. Vous rappelez-vous d’une manifestation anti-drag devant le Cabaret Mado ou L’Entre-Peau dans le Village gai à Montréal? Pourquoi Mado Lamotte n’a-t-elle jamais provoqué autant d’animosité que Barbada?

Probablement parce que Mado, drôlement sympathique et championne des blagues à caractère sexuel ne s’est jamais imposée auprès des enfants.

En 35 ans de carrière, Mado n’a jamais provoqué de controverse et comme le soulignait l’année dernière Radio-Canada, Mado a, « par sa créativité et sa douce folie, été un agent qui a contribué à l’acceptation de l’existence des communautés LBGTQ2S+ au Québec et au Canada ».

L’objectif drag

Pour revenir à l’article de Rufo, il résume ainsi « l’objectif drag » : « oblitérer les conceptions stables du genre par la performance et réhabiliter le bas de la hiérarchie sexuelle par l’élévation du marginal ».

Ici, Rufo parle de la théorie et d’une certaine forme de militantisme drag, non pas de l’objectif de toutes les performances drag.

Si son affirmation a le défaut de manquer de clarté et de nuances, il est difficile de ne pas lui donner raison sur la question de l’élévation du marginal.

N’est-ce pas exactement ce à quoi nous assistons depuis quelques années, l’élévation du marginal dans tout ce qui a trait au genre et à la sexualité? Le gavage médiatique, politique et commercial des personnes à l’identité de genre marginale va bien au-delà de l’acceptation sociale, de la tolérance et de l’inclusivité, et laisse transpirer un effort concerté de normaliser la marginalité sexuelle.

Les « drag shows » pour enfants sont non seulement de plus en plus nombreux aux États-Unis, en Australie et au Canada, mais ils sont de plus en plus osés.

Aux États-Unis, il n’est pas rare de voir des événements de drag queens « pour la famille » où les enfants sont invités à donner des pourboires à des drags presque nues qui font des danses lascives.

Dans cette vidéo on peut voir un spectacle drag de Noël « pour la famille » au contenu très sexuel et l’événement Drag the Kids to Pride, dans un bar, où l’on peut lire sur le mur : « It’s not gonna lick itself » (Ça ne se léchera pas tout seul) :



Une des drags interviewée croit et « espère » que ce genre d’événement aura pour effet que plus d’enfants seront portés « à faire du drag », car ça donne un gros « boost » de confiance en soi.

Les personnes qui trouvent immoral d’exposer des enfants à ce genre de performances sont de tous les horizons politiques, de toutes les classes sociales et de toutes les orientations sexuelles, n’en déplaise aux « experts » radio-canadiens.

La théoricienne Sarah Hankins, citée par Rufo, écrit au sujet de ces performances salaces :

« L’acte de payer une femme dominante/dominatrice, un homme qui supplie, un esclave mal rémunéré ou un garçon permet au membre de l’auditoire d’incarner temporairement une ou plusieurs des positions sociales “mauvaises/contre nature”, par exemple le pédophile, le prédateur pédophile gay renfermé, la femme cougar prédatrice, le sugar daddy ou la mama, même le jeune ou l’enfant sexualisé lui-même».

La performance genderfuck se servirait selon elle « “des clichés du primitivisme et de la dégénérescence comme outils de protestation et de libération” dans le but de renverser les tabous contre “la pédophilie, la nécrophilie, le fétichisme des objets érotiques et le sexe humain-animal” ». (Soulignements ajoutés)

« Ces performances, écrit Rufo, constituent la finalité, l’aboutissement de plus d’un siècle de travail, des boules de soie et de satin en passant par la politique hypercérébrale de déconstruction, jusqu’à l’anéantissement des notions traditionnelles du sexe. »

Au début des années 2000, une autre frange drag, représentée par Ru Paul, a troqué l‘idéologie pour le « bon vieux fun glamour américain », rendant le phénomène mainstream en l’intégrant aux « médias de masse et à la culture de consommation », ajoute Rufo.

Certains y ont vu l’opportunité de « transformer les performances drag en événements familiaux pouvant transmettre une version simplifiée de la théorie queer aux enfants ».

Et c’est ici que nous entrons dans le vif du sujet de l’heure : L’heure du conte avec une drag queen.

La naissance de L’heure du conte

Drag Queen Story Hour (L’heure du conte avec une drag queen) est une organisation non gouvernementale fondée en 2015 par Michelle Tea « pour promouvoir des performances drag “pour la famille” » (family-friendly). Il existe aujourd’hui 40 branches à travers les États-Unis.

Harris Kornstein, nom de scène Lil Miss Hot Mess, a été l’une des premières drag queens à présenter L’heure du conte dans les bibliothèques publiques aux États-Unis. Il a publié deux livres pour enfants ainsi que co-écrit l’article, « Drag pedagogy: The playful practice of queer imagination in early childhood » (La pédagogie drag : la pratique ludique de l’imagination queer dans la petite enfance) avec Harper Keenan, un homme transgenre et théoricien queer.

Lil Miss Hot Mess lors du L’heure du conte,
racontant l’histoire du mariage gay entre deux vers de terre, Worm Loves Worm.

Kornstein et Keenan écrivent dans ce manifeste que « l’école sert à redresser l’enfant pour qu’il corresponde en quelque sorte aux paramètres actuels de [la] vision [normative du citoyen idéal selon l’État] », ce qui n’est pas faux.

Rufo écrit :

« Pour perturber cette dynamique, les auteurs proposent une nouvelle méthode d’enseignement, la “pédagogie drag”, comme moyen de stimuler l’“imagination queer”, enseigner aux enfants “comment vivre de manière queer ” et “apporter des façons queer de savoir et d’être dans l’éducation des jeunes enfants”. Comme l’expliquent Kornstein et Keenan, il s’agit d’un projet intellectuel et politique exigeant des drag queens et des activistes qu’ils travaillent à saper les notions traditionnelles de la sexualité, en remplaçant la famille biologique par la famille idéologique, et en éveillant des désirs sexuels transgressifs chez les jeunes enfants. “En s’appuyant en partie sur la théorie queer et les études trans, les pédagogies queer et trans cherchent activement à déstabiliser la fonction normative de la scolarisation par l’éducation transformatrice”, écrivent-ils. “Il s’agit d’une orientation fondamentalement différente des mouvements vers l’inclusion ou l’assimilation des personnes LGBT dans les structures existantes de l’école et de la société”. » (Soulignements ajoutés)

Donc.

À ceux qui prétendent, comme Manon Massé, qu’il est uniquement question d’inclusion et d’acceptation, les principaux promoteurs de la pédagogie drag le disent eux-mêmes : les pédagogies queer et trans ont une « orientation fondamentalement différente des mouvements voués à l’inclusion » des communautés LGBTQIA2S+ et visent plutôt à « déstabiliser activement la fonction normative de la scolarisation par l’éducation transformatrice ».

Les parents ont-ils raison de s’inquiéter que des drag queens enseignent à leurs enfants « comment vivre de manière queer » ?

Certains n’y verront pas de problèmes, d’autres oui, car l’idéal recherché va bien au-delà de l’inclusion et de la tolérance.

L’heure du conte à Hamilton en Ontario, dans une brasserie.

Dans leur article sur la pédagogie drag, Kornstein et Keenan citent à ce sujet un passage du livre du théoricien queer José Esteban Muñoz, Cruiser l’utopie :

« La queerness n’est pas encore là. La queerness est une idéalité. Autrement dit, nous ne sommes pas encore queer. Il se peut que nous n’atteignions jamais la queerness, mais nous la sentons comme la chaude lumière d’un horizon empreint de puissance. Nous n’avons jamais été queer, pourtant la queerness existe pour nous comme une idéalité que nous pouvons distiller à partir du passé et utiliser pour imaginer un futur. Le futur est le domaine de la queerness. » (Soulignements ajoutés)

Cette utopie, cet avenir queer, L’heure du conte participe à le construire en lisant aux enfants des livres qui, d’après Keenan et Hornstein, « comprennent souvent des personnages queer et/ou trans, des thèmes de transgression des genres ou des récits sur le fait de ne pas se sentir à sa place et de trouver sa voix ».

Il est même parfois question de tabous :

« Certains transposent le penchant drag pour les tabous dans les idées qu’ont les enfants sur des sujets bêtes, comme faire des dégâts ou apprendre à être propre ».

Les pédagogues drag l’écrivent noir sur blanc :

« Pour nous, la pédagogie drag consiste moins à imiter les comportements particuliers des drag queens qu’à s’interroger sur les façons d’être queer/trans qui vont au-delà du présent. »

Ils affirment ouvertement que ce qui se passe en surface est moins important que ce que l’on peut lire « entre les lignes ».

Comme dans cette publication du chapitre britannique Drag Queen Story Hour, « L’amour n’a pas d’âge? »

C’est justement entre les lignes que se trouvent les véritables objectifs de la pédagogie drag, incluant L’heure du conte.

Rufo l’explique dans le passage suivant :

« Pour les pédagogues drag, le parcours de vie traditionnel — grandir, se marier, travailler 40 heures par semaine et élever une famille — est une norme bourgeoise oppressive qu’il faut déconstruire et renverser. Alors que les drag queens prennent la parole dans leurs costumes sexuellement suggestifs, Kornstein et Keenan soutiennent que leur tâche consiste à perturber le “binaire entre la femme et la virilité”, à semer dans la salle des “thèmes transgressifs de genre” et à briser l’“avenir reproductif” de la “famille nucléaire” et du “mariage sexuellement monogame”, tous considérés comme des mécanismes d’oppression capitaliste et hétérosexuelle. Les livres sélectionnés dans de nombreuses représentations de L’heure du conte avec une drag queenCinderelliot, If You’re a Drag Queen et You Know It, The Gender Wheel, Bye Bye, Binaryet They, She, He, Easy as ABCfont la promotion de ce récit fondamental. Bien que les événements de L’heure du conte soient souvent considérés comme “pour la famille”, Kornstein et Keenan expliquent qu’il s’agit d’une forme de code: “Il se peut que L’heure du conte soit ‘pour la famille’, en ce sens qu’il est accessible et invitant pour les familles avec enfants, mais il s’agit moins d’une force d’assainissement que d’une introduction préparatoire à d’autres modes d’affiliation. Ici, L’heure du conte est ‘pour la famille’ au sens de ‘famille’ en tant que code queer de la vieille école pour identifier d’autres queers dans la rue et communiquer avec eux.” Autrement dit, le but n’est pas de renforcer la famille biologique, mais de faciliter la transition de l’enfant vers la famille idéologique. » (Soulignements ajoutés)

Le but de la pédagogie drag consiste, selon Rufo, à « reformuler la relation des enfants avec le sexe, la sexualité et l’érotisme ».

Il cite une autre pédagogue queer, Hannah Dyer, qui, selon lui, « expose le concept même d’“innocence de l’enfance” comme une illusion hétéropatriarcale oppressive ».

« Le but est donc, dit-elle, de renverser le système de l’hétéronormativité, qui comprend l’innocence de l’enfant, et de restructurer la sexualité de l’enfant à partir de ses fondements. Et les performances drag fournissent une méthode visuelle, symbolique et érotique pour y parvenir. »

Pour des raisons évidentes de mise en marché, L’heure du conte est présentée comme une façon ludique d’encourager l’inclusion et l’acceptation et non d’interroger l’enfant sur « les façons d’être queer/trans » et d’offrir « une relation queer avec les enfants, qui rompt avec l’avenir reproductif de la classe normative et de la famille nucléaire ».

Kornstein et Keenan révèlent eux-mêmes dans leur article que le double jeu est nécessaire pour atteindre les véritables objectifs recherchés par L’heure du conte :

« Bien que L’heure du conte avec une drag queen se positionne publiquement comme visant à “aider les enfants à développer l’empathie, à en apprendre davantage sur la diversité et la différence entre les sexes, et à exploiter leur créativité”, nous soutenons que ses contributions peuvent aller au-delà de la morale et des modèles[…] En tant qu’organisation, L’heure du conte avec une drag queen peut être incitée à réciter des formules portant sur l’harmonisation avec les normes des programmes d’études et l’apprentissage socioaffectif afin d’être lisible au sein des établissements publics d’enseignement et des organisations philanthropiques. Au bout du compte, le drag ne prend pas ces objectifs utilitaires trop au sérieux (mais il est très bon pour avoir le physique de l’emploi lorsque cela est nécessaire). » (Soulignements ajoutés)

Le but affiché, l’inclusion et l’apprentissage de la diversité, est donc une façade, un travestissement.

Rufo résume bien ce modus operandi :

« En d’autres termes, en tant que mouvement, L’heure du conte avec une drag queen a appris la danse de l’exploitation d’une organisation militante à flux de trésorerie positif, obtenant des contrats gouvernementaux et l’accès aux auditoires, tout en fournissant une défense rhétorique plausible contre les parents qui pourraient remettre en question la sagesse des hommes adultes qui créent “des sites de plaisir queer ” avec leurs enfants. »

Si le mouvement a opté pour les bibliothèques publiques, c’est que ces dernières sont « légalement tenues de fournir un accès égal aux organisations, sans égards à l’affiliation politique ou à l’idéologie ».

Alors, à quand L’heure du conte avec un « complotiste » dans les bibliothèques du Québec? Peut-être qu’un titre travesti du genre « Le conte plotiste » serait plus attrayant pour notre société à la dérive?

Parlant de dérive, Christian Rufo termine son article en montrant des exemples du phénomène « drag pour la famille » en affirmant que « les idéologies contiennent toujours leurs propres germes de destruction ».

Des activistes de L’heure du conte et des spectacles drags ont par ailleurs été arrêtés récemment pour possession de pornographie juvénile et relations avec des mineurs, alors que d’autres sont des délinquants pédosexuels avec des casiers criminels.

À ceux qui crieront à l’exception et aux pommes pourries, Rufo rétorque :

« Le projet philosophique et politique de cette théorie a toujours été de détrôner la culture hétérosexuelle traditionnelle et d’élever ce que Rubin appelait la “caste sexuelle” au bas de la hiérarchie, c’est-à-dire les transsexuels, les travestis, les fétichistes, les sadomasochistes, les prostituées, les vedettes de la pornographie et les pédophiles. L’heure du conte avec une drag queen peut tenter d’assainir les habitudes et de vérifier les antécédents criminels de ses artistes, la sous-culture de la théorie queer attirera toujours des hommes qui veulent suivre l’idéologie jusqu’à sa finalité.

Lorsque les parents, les électeurs et les dirigeants politiques comprendront la véritable nature de L’heure du conte et l’idéologie sous-jacente, ils travailleront rapidement pour rétablir les limites qui ont été temporairement — et de façon irresponsable — abandonnées. Ils traceront une ligne de démarcation claire entre la sexualité des adultes et l’innocence des enfants, et renverront les perversions du “genderfuck”, du “primitivisme” et de la “dégénérescence” à leur place, soit dans la marginalité. »

Il ne s’agit pas ici de rejeter les drags et les trans, mais plutôt de reconnaître que l’on ne peut pas forcer la normalisation des phénomènes marginaux, surtout pas auprès des enfants.

Si l’opposition à L’heure du conte avec une drag queen traduisait réellement le rejet des communautés LGBTQIA2S+, il y aurait eu de nombreuses manifestations contre la parade gay qui se tient chaque année. Or, cette parade laisse généralement indifférents ceux qui ressentent un profond malaise avec L’heure du conte ou s’y opposent.

Dans son entrevue à Tout le monde en parle, la drag Barbada prônait l’écoute et la compréhension de l’autre.

Malheureusement, au Québec, il y a des groupes que l’élite politico-médiatique ne veut pas entendre ni comprendre. Ceux-ci sont exclus du débat public, ne sont pas tolérés et sont stigmatisés.

Tout cela au nom de la tolérance et de l’inclusivité.






Dans quel monde vivons-nous ?






Le vol des enfants en France (et ailleurs dans le monde)

[Source : La télévision paysanne]

Plus de cent mille enfants retirés des familles chaque année.

Hélène Lombard nous explique les placements abusifs de l’aide sociale à l’enfance en France.

Voir des vidéos témoignage sur rendeznousnosenfants.org

[Voir aussi :
Karl Zéro balance tout !
Pédocriminalité
1 sur 5 : Nouveau film de Karl Zéro sur la pédocriminalité
8 millions d’enfants disparaissent chaque année dans le monde pour être abusés sexuellement ou tués rituellement
Un juge américain dénonce la pédocriminalité et les abus rituels d’enfants
Un système corrompu ne se contrôlera jamais lui-même]






L’opposition contrôlée, selon Stanislas Berton

[Source : medias-presse.info]

Tribune de Stanislas Berton

« Il viendra beaucoup de faux prophètes, et ils séduiront beaucoup de gens. »

Matthieu 24 : 11

Dans le cadre de cette guerre hors limites fondée sur l’infiltration plutôt que l’invasion et qui vise à détruire les nations occidentales de l’intérieur, il est nécessaire de présenter un des outils les plus redoutables utilisé par le système mondialiste pour maintenir son pouvoir : l’opposition contrôlée.

Comme nous l’avons expliqué dans notre essai consacré au mondialisme, le système économique, financier et politique mondial se trouve contrôlé par de puissantes dynasties familiales dissimulant leur pouvoir derrière des institutions présentées comme neutres ou philanthropiques, telles que le Forum Économique Mondial (WEF), le Council on Foreign Relations (CFR) ou encore l’Open Society Foundation de George Soros, chargées en réalité de mettre en application le projet mondialiste ainsi que de placer ses agents à des postes clés.

Considérant appartenir à une caste « d’élus » chargés de diriger une humanité assimilée à du bétail, cette oligarchie a développé au fil des siècles une véritable science du contrôle et de la manipulation des masses afin de développer son influence et conserver son pouvoir. Sachant que toute puissance visible finit toujours par être contestée ou attaquée, la meilleure protection ne consisterait-elle pas à dissimuler la source réelle du pouvoir et de prétendre que celui-ci se trouve détenu par des individus qui n’en posséderaient qu’un simulacre ?

Le meilleur moyen d’empêcher toute révolte ne serait-il pas, d’une part, de « fixer » l’attention du public sur le jeu électoral et de l’autre, de créer une opposition destinée à canaliser la colère populaire pour mieux la neutraliser ? Pour être sûr de gagner à tous les coups, la meilleure méthode ne serait-elle pas d’avoir plusieurs chevaux dans la course ? Grâce travaux de l’historien Anthony Sutton, nous savons par exemple aujourd’hui que les grandes sociétés financières de Wall Street participèrent au financement du mouvement bolchevique aussi bien qu’à celui du parti nazi…

Au sein des démocraties occidentales, la première forme de contrôle utilisée par l’oligarchie consiste à placer à la tête des formations politiques de premier plan, et donc en position d’éligibilité, des candidats sélectionnés en amont par les instances mondialistes, mis en avant par les médias qu’elles contrôlent et placés face à une « opposition » chargée d’entretenir la fiction du pluralisme ou de l’alternance.

Pour satisfaire chaque « segment de marché électoral », l’offre politique se trouve ainsi déclinée entre mondialistes d’extrême gauche, de gauche, du centre, de droite et d’extrême droite qui, malgré d’apparentes divergences de façade se rejoindront en réalité sur l’essentiel, c’est-à-dire la disparition des peuples, des cultures, des nations historiques et l’adhésion à une modernité qui place l’Homme au centre de toute chose et prétend faire de lui l’égal de Dieu. Pour obtenir la preuve de l’existence d’un tel système, il suffit de s’intéresser aux programmes de recrutement ou de formation mondialistes tels que les Young Global Leaders de la French-American Foundation et de constater que la totalité des dirigeants politiques européens et français des dernières décennies, de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron à François Hollande ou Arnaud Montebourg sont passés par ceux-ci. Une preuve supplémentaire de cette collusion pourra être apportée par la progression imperturbable de l’agenda mondialiste, indépendamment de la « couleur » politique du parti au pouvoir ou encore le ralliement systématique des candidats ou partis « d’opposition » autour du candidat « progressiste ». Ce contrôle total du champ politique institutionnel a ainsi permis d’éviter toute contestation réelle du projet mondialiste et contribué à structurer la pensée et le discours autour de ses postulats philosophiques et politiques fondamentaux.

La deuxième forme de contrôle politique exercée par les mondialistes est moins connue, mais bien plus dangereuse. Elle consiste à créer une fausse opposition située, en apparence, hors du système et chargée de canaliser la colère du peuple tout en étant capable de servir comme « roue de secours » au cas où une trop forte pression populaire imposerait une « remise à plat » des institutions ou une « rénovation » de la classe politique.

Les méthodes qui président à la création d’une opposition contrôlée sont toujours à peu près les mêmes : un leader d’opposition est créé de toutes pièces ou habilement « retourné » ; il est attaqué par le système, parfois emprisonné ou traduit en justice ce qui lui permet de gagner en crédibilité et de renforcer son statut d’opposant. Il va ensuite créer une organisation « dissidente » à but politique ou engagée sur un sujet particulier. Cette organisation aura pour objectif de repérer les résistants, de contrôler l’accès à l’information et de tuer dans l’œuf toute initiative pouvant représenter une menace réelle pour l’oligarchie mondialiste. L’opposition contrôlée occupe toujours le terrain, dénonce, s’agite, manifeste, mais son activité ne débouche jamais sur une prise réelle du pouvoir ou une remise en cause profonde du statu quo.

À titre d’exemple, aux États-Unis, de nombreuses organisations « patriotes » furent créées pour prouver la fraude électorale suite à la « victoire » de Joe Biden à l’élection présidentielle de 2020. Ces organisations mobilisèrent des milliers de citoyens, multiplièrent les actions en justice et récoltèrent des millions de dollars pour réaliser des audits comme celui du comté de Maricopa. Dans ce cas précis, après de nombreuses annonces, le rapport final ne fut jamais présenté au public et l’équipe de « cyber ninjas » chargée de l’organisation finit tout simplement par disparaître dans la nature avec les données de l’audit… De la même manière, nous savons aujourd’hui que parmi les personnes ayant participé à la marche du 6 janvier sur le Capitole se trouvaient des membres de groupes radicaux officiellement « pro-Trump » dont les chefs étaient en même temps informateurs pour le FBI…

En France, Emmanuel Macron et Assa Traoré, égérie indigéniste, ont en commun d’avoir été tous les deux salariés des Rothschild, le premier par la banque et la seconde via la fondation du même nom. Dans un autre registre, des échanges de SMS et des enregistrements téléphoniques ont révélé une coordination et une collusion entre des dirigeants de la France « Insoumise » et Emmanuel Macron dans le cadre de ce « théâtre » démocratique précédemment évoqué. Plus récemment, l’affaire, totalement passée sous silence, du fiasco français des « convois de la liberté » porte toutes les marques d’un sabotage mené par une opposition contrôlée, selon le même schéma ayant contribué en 2018-2019 au noyautage et à la neutralisation du mouvement des Gilets Jaunes.

Ces quelques exemples permettent de comprendre la réalité de l’opposition contrôlée et du danger que ce stratagème représente dans le cadre de la guerre contre le totalitarisme mondialiste. Ceci étant dit, comment détecter et lutter contre les personnes ou les organisations susceptibles de faire partie de l’opposition contrôlée ?

Commençons tout d’abord par rappeler que le contrôle d’une organisation s’exerce toujours via son chef ou le premier cercle de ses dirigeants. Une structure d’opposition contrôlée peut être ainsi dirigée par des traîtres tout en étant peuplée de militants sincères croyant de bonne foi lutter contre le système ou défendre la cause que l’organisation est supposée défendre. Ceci étant dit, l’appartenance à l’opposition contrôlée peut être détectée par les réponses aux questions suivantes :

  • — Le mondialisme et son contrôle des institutions est-il publiquement mentionné ou son existence est-elle rejetée comme une théorie du complot ? Des sujets majeurs comme la fraude électorale, la pédophilie d’élite ou le trafic d’êtres humains sont-ils publiquement évoqués ? Les restrictions liées au Covid sont-elles dénoncées comme des attaques sans précédent sur nos libertés et rattachées au projet de Great Reset du Nouvel Ordre Mondial ?
  • — D’où proviennent les fonds qui financent le mouvement ou l’organisation ? Quelle est la source des revenus du dirigeant ? Celui-ci manifeste-t-il un amour excessif de l’argent ou des biens matériels ? Son engagement ou ses prises de paroles sont-elles toujours conditionnées à des paiements ou à des rémunérations ? Pourquoi la Bible dit-elle que « l’amour de l’argent est la source de tous les maux » ? (1 Timothée 6 : 10)
  • — Le dirigeant ou chef politique possède-t-il par son histoire familiale, ses amis, ses études ou ses réseaux professionnels des liens avec l’État profond ou des structures du pouvoir mondialiste ? A-t-il participé à des programmes comme celui des Young Leaders ? A-t-il bénéficié de financements ou de bourses d’études émanant d’institutions mondialistes ? Qui est son conjoint ? Quel rôle joue-t-il ? La médiatisation de l’homme ne sert-elle pas à cacher le pouvoir de la « femme » ? Pourquoi Q nous invite-t-il à « suivre les femmes » (follow the wives) ?
  • — Les mœurs du dirigeant sont-elles saines ? Mène-t-il une vie dissolue ? Est-il un déviant sexuel ? A-t-il défendu la pédophilie ? Est-il un consommateur régulier de drogues ? A-t-il une histoire d’abus sexuels ou de violences faites aux femmes ?
  • — Le dirigeant ou l’organisation rejettent-ils la foi catholique, jusqu’à contester l’apport objectif de la religion chrétienne en Occident ? Sont-ils liés à des sociétés secrètes ou à des puissances étrangères ? Font-ils référence à des croyances occultes ou à des spiritualités « alternatives » ? Si le dirigeant se prétend catholique, exprime-t-il des positions tranchées sur l’avortement ou l’euthanasie ou refuse-t-il d’être « clivant », prône la synthèse ou « l’adaptation aux réalités de notre époque » ?

[Note de Joseph : quand on voit au moins ce qu’est devenue l’Église Catholique Romaine de nos jours, avec notamment un faux pape (puisqu’étant jésuite, il n’a pas le droit de l’être. Voir aussi : Rien que la vérité sur la « démission » de Benoît XVI), mais vrai mondialiste à sa tête, et ses nombreux scandales de pédophilie, on peut probablement éliminer le critère du catholicisme comme indicateur de virginité. Voir aussi :
À la vitesse de la lumière Bergoglio entraîne l’Église catholique dans sa chute.
L’Église du Christ était faite d’Hommes et non de pierres, le terme signifiant « assemblée de fidèles ».
Les piliers de l’Enseignement du Christ sont : Amour, Pardon, Charité et Humilité. Si de nombreux saints ont basé leur vie sur cet enseignement, qu’en est-il de la hiérarchie catholique romaine avec son luxe ostentatoire ?]

Pour résumer, peut être considéré comme suspect :

  • — toute défense du supranationalisme, sous toutes ses formes, contre le fait national
  • — tout financement ou lien professionnel/privé avec des structures mondialistes
  • — tout rejet violent du catholicisme et de l’héritage chrétien de la France
  • — toute défense des postulats philosophiques de la modernité contre la Tradition

Pour finir, s’il convient de faire preuve de lucidité sur l’existence de l’opposition contrôlée, cette prise de conscience ne doit pas conduire à la paranoïa, au refus de l’engagement et à l’interprétation du moindre élément concordant comme une preuve absolue. D’une part, parce que l’erreur, la bêtise et l’incompétence demeurent toujours des explications possibles. D’autre part, parce que certaines personnes peuvent changer de camp ou « retourner leur veste », pour sauver leur peau. Et enfin, parce même identifiée comme telle, l’opposition contrôlée peut être utilisée, jusqu’à un certain point, dans la guerre contre le mondialisme.

Dans cette guerre de l’ombre, la prudence doit être la règle et pour espérer triompher, les patriotes et les dissidents doivent faire preuve de discernement, se poser les bonnes questions et développer, pour eux-mêmes ou leurs organisations, une véritable culture du renseignement.

Pour le reste, Dieu seul connaît le secret du cœur de chaque homme. Dans Son infinie miséricorde, il a néanmoins envoyé un avertissement extrêmement clair à ceux qui servent le « prince du mensonge » et cherchent ainsi à tromper le peuple :

« Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. C’est pourquoi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en pleine lumière, et ce que vous aurez dit à l’oreille dans le secret de vos chambres sera prêché sur tous les toits. »

(Luc 12 : 2)



Pour aller plus loin :




Quel renversement du monde nous attend pour 2023 ?

[Source : reseauinternational.net]

par Thierry Mourrain

Ceux d’entre nous qui ont déjà lu des romans dystopiques, tels « 1984 », « le Maître du Haut Château », « le Meilleur des Mondes », « Fahrenheit 451 », « un Bonheur Insoutenable », se sont sûrement dit un jour : « C’est pas possible que la planète parte ainsi en sucette ! Heureusement que c’est une fiction, sinon je ne sais pas comment j’aurais supporté cette réalité ».

Je crois qu’en 2023 nous sommes arrivés à ce point de bascule où le monde qui vient n’aura plus rien à voir avec celui que nous connaissons actuellement. En d’autres termes, nous allons probablement vivre cette expérience saisissante de passer de l’autre côté du miroir de façon brutale et irréversible.

Sommes-nous prêts ? Allons-nous regretter la vie d’avant ? Ça dépendra du scénario qui l’emporte. Et c’est ce que nous allons voir ensemble plus bas. 

Mais examinons tout d’abord les raisons qui nous poussent, tel un piston hydraulique géant, vers un grand renversement.

  • Tensions critiques entre Russie-Chine-Corée du Nord et Occident
  • Jusqu’au-boutisme de l’hégémon USA-UK-Israël
  • Dérapage nucléaire d’un des belligérants
  • Luttes entre les idéologues mondialistes dégénérés et mortifères (wokisme, cancel culture, écologie, eugénisme, pédophilie, satanisme, LGBTisme) et les peuples du monde qui veulent vivre 
  • Krach gigantesque sur des marchés financiers en surchauffe
  • Déclassement et précarité croissants
  • Inflation alimentaire et énergétique 
  • Catastrophes et désastres écologiques déclenchés par l’homme ou par un événement naturel ou les deux (IA, Z machine, pandémie, tremblements de terre, tsunami)

L’accumulation de vecteurs de force aussi antagonistes est une anomalie dans notre Histoire. Jamais l’humanité n’a rencontré une telle volonté destructrice de l’âme, de l’esprit et du corps, tout en prétendant défendre le contraire.

Si on écoute les eschatologues, nous cochons toutes les cases pour entrer dans une ère pré-apocalyptique. En analysant les faits objectivement, on est obligé d’admettre que la situation mondiale est franchement aberrante et qu’une petite étincelle pourrait tout emporter.

Dans quelle direction ? C’est ce que nous allons tenter d’ébaucher ici au travers de ces six scénarios.

2023, les gens ont compris que le changement, c’est maintenant !

Pandémies, pénuries, guerres, écologisme culpabilisant et autres joyeusetés, les peuples ont appris à ne plus gober ces arnaques de la propagande occidentale basées sur l’instrumentalisation de la peur et la volonté de diviser. 

Les médias, principaux apôtres de cette idéologie, sont en berne, plus personne ne s’intéresse vraiment à leur bavardage. Idem pour le milieu politique, artistique et médical, larbins notoires du pouvoir.

Les gens ont compris quels étaient le vrai visage et la nature diabolique de leurs élites. Ils ont aussi réalisé qu’un des moyens de les abattre était de démolir d’une façon ou d’une autre la pyramide au-dessus de laquelle elles trônent.

Consommation raisonnée, alimentation locale, éducation des enfants à la maison, entraide, éco-lieux autonomes, suppression des écrans, lecture, réveil spirituel, retour des traditions, etc.. En faisant sécession avec le Système, les gens l’ont peu à peu précipité vers sa chute.

Ce n’était pas gagné, car au début, le confort bourgeois et le fétichisme de la marchandise les rattrapaient, puis, crise après crise, vexation après vexation, la prise de conscience a surgit. « Non, je ne signerais pas ce putain de pacte avec le diable ! »

Aujourd’hui, le rouleau compresseur mondialiste est au point mort, car il n’a plus de prises. Nul doute qu’il renaîtra un jour de ses cendres, mais pour le moment les populations sont immunisées.

Bien sûr, tout le monde a bien compris que ce scénario improbable ne se produira jamais. À cause de notre lâcheté ou de notre aveuglement, on sait tous, au fond, qu’on a perdu depuis longtemps le fil de notre histoire. Nous sommes à bord d’un train fou, commandé par des fous, qui nous entraîne loin, bien loin de notre Salut.

Subsistent de petits groupes d’humains isolés, insubordonnés, réfractaires au Système. Leur survie dépendra de leur aptitude à se cacher, s’unir et passer entre les mailles du filet. Bonne chance à eux. Bonne chance aussi aux autres !

2023, la Russie est vaincue en Ukraine

Le front s’est étendu et la Russie a fini par tomber. Elle est à rebâtir, ainsi que l’Ukraine, la Pologne, les Pays baltes et l’Europe du Nord, dévastés dans les bombardements.

Un plan Marshall V2.0 est enclenché pour aider à la reconstruction via le prêt et la dette. 

C’est la curée pour se partager le territoire russe qui part à la découpe. Changement de régime en Serbie et en Hongrie. L’Europe s’étire dorénavant jusqu’à Vladivostok. Moscou devient la capitale mondiale de la fierté LGBTQ+. L’Occident affaibli par la guerre ne peut se payer le luxe de s’emparer de Taïwan. La Corée du Nord résiste à une attaque massive de drones kamikazes.

Et hop, c’est reparti pour un tour ! On a échappé de peu à une troisième guerre mondiale dévastatrice et la machine économique et idéologique occidentale est relancée, jusqu’à la prochaine crise.

En Occident, sous prétexte d’empêcher de nouveaux conflits, le totalitarisme accélère le pas. La guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force !

Des IA traquent sur le Net les opinions divergentes. Tout dissident est placé en détention dans des camps de rééducation aménagés en Sibérie. L’utilisation de VPN est prohibée. La monnaie papier et la cryptomonnaie deviennent illégales. L’argent sur les comptes bancaires est transformé en monnaie numérique. 

Les identités biologiques et digitales fusionnent. Basé sur une technologie d’implants nanoscopiques électromagnétiques autoalimentés, chacun de nous émet dorénavant à vie un signal radio unique. Adopter ce procédé nommé « Trackme » devient la seule identification autorisée et la condition sine qua non d’une vie sociale. 

L’inemploi et les cessations d’activité ont tellement augmenté qu’un revenu universel s’est substitué aux allocations chômage.

Dorénavant les populations disposent d’un quota carbone mensuel, les incitant à se regrouper dans des habitations collectives.

Des brigades du peuple parcourent les campagnes afin de collecter la taxe foncière. Quand l’impôt ne peut être assumé, les propriétaires sont expulsés et la réquisition des champs justifiée comme un juste tribut pour nourrir la population.

L’euthanasie choisie est légalisée, y compris sur les enfants, sans même l’accord des parents.

Le taux de natalité s’effondre. 

90 % de la population est désormais contingentée dans de grands ensembles d’habitations collectives où les virus ne cessent de se propager malgré les plans de vaccination obligatoire.

On ne prend plus ni l’avion, ni même le train ou la voiture. Ça coûte tellement cher en malus carbone que ça éteint toute velléité de se déplacer autrement qu’à pied ou en vélo.

Des groupes de rebelles, indétectables, car ayant boycotté « Trackme » dès le début, se constituent et forment des poches de résistance, loin des villes. 

Privilégiant la low-tech et le camouflage pour se rendre invisibles des drones tueurs qui sillonnent le territoire, certains parviennent à pirater les systèmes contrôlant les accès aux cités dortoirs.

De petits combats en petites victoires, les rebelles deviennent peu à peu le clou dans la botte du pouvoir technocratique mondial en place.

Tracts, brouillages, attentats, recrutement de nouveaux dissidents dans les cités, les élites ne l’ont pas encore vu venir, mais la fin de leur règne approche. 

C’est après avoir cartographié patiemment leurs lieux de pouvoirs et de résidences qu’une attaque coordonnée sera lancée un matin. 

Avec le soutien de la Chine et de la Corée du Nord, par les airs et par le sol, les élites seront délogées et décimées en quelques jours dans une violence dévastatrice inouïe.

Le renouveau de l’humanité prendra du temps, mais, après la grande purge, la grande réinitialisation du monde pourra commencer. 

Cette fois-ci sur des bases réellement égalitaires et fraternelles.

2023, la Russie gagne en Ukraine

L’armée russe a vaincu l’armée ukrainienne. Le Donbass est repris en totalité. L’armée otanienne tente de contenir la ligne de front, mais celle-ci cède et la Russie s’empare de toute l’Ukraine. 

Dans un geste désespéré et fanatique, la Pologne, télécommandée par les USA, envoie une salve de missiles conventionnels longue portée vers Minsk, Moscou, Saint-Pétersbourg et Odessa.

Panique générale. Les sirènes retentissent dans le monde entier. Les chaînes de TV, qui avaient préparé l’opinion publique à cette éventualité, retransmettent les images en direct. Sur nos écrans, nous voyons à l’œuvre les batteries antimissiles russes S400 stopper net, haut dans le ciel, les fournées destinées au sol russe. En revanche, Minsk, trop près de la zone de tir, est touchée à plusieurs reprises en plein centre-ville.

La planète retient son souffle. On attend la réplique. Mais rien ne se passe.

Une heure plus tard, retransmis en simultané, Loukachenko et Poutine apparaissent côte à côte dans leur QG respectif. Loukachenko prend la parole en premier pour annoncer le bilan. Le nombre de victimes civiles dépasse les 10 000 morts et 30 000 blessés, beaucoup de bâtiments sont détruits dans la capitale biélorusse, dont le palais de la république et de nombreux musées. 

Poutine, dans un discours d’anthologie qui restera à jamais gravé dans les livres d’histoire, tient tout d’abord à rassurer les populations civiles occidentales.  Il ne cédera pas à la provocation qu’on attend de lui. La solution de représailles choisie, inoffensive pour l’homme, est en chemin et ne sera pas de type nucléaire, ni même conventionnel. Une dizaine de planeurs hypersoniques Avangard survolent actuellement les cibles, toutes occidentales. Centres de commandement de l’OTAN, bâtiments administratifs, zones de contingents militaires, usines de fabrications d’armes et de microprocesseurs, vont être rendus inutilisables suite à des explosions électromagnétiques déclenchées depuis la troposphère.

Vladimir Poutine prévoit de grandes perturbations et demande à toutes les populations d’être patientes. Les avions disposent de 2 heures pour atterrir sur le plus proche aéroport.

Compte à rebours : 2 h, 00

Afin d’en finir avec la guerre énergétique éternelle, source inépuisable de conflits, Poutine présente le plan de relance Sakharov qui a été conçu dans le plus grand secret par le Kremlin et ses alliés. Énergie libre pour tout le monde ! 

Des capteurs d’énergie libre ainsi que des adaptateurs pour moteurs thermiques et électriques sont déjà en production, les plans et modes d’emploi téléchargeables en open source. 

Hôpitaux, maisons de retraite et cliniques privées seront livrés les premiers. Des stocks ont été constitués pour les administrations et entreprises qui en feront la demande.

Devant la poussée populaire, les gouvernements mondialistes sont renversés ou rendent le tablier. Des élections anticipées s’organisent dans ces pays. Les partis souverainistes sont largement plébiscités. En France, Alain Soral remporte les élections avec 85 % des suffrages et un taux record d’abstention de 6,66 %.

Un nouveau monde abondant, fertile, fraternel, créatif, émancipateur est en train d’émerger. 

2023, guerre nucléaire

Des mini-nukes explosent à Kiev et dans un entrepôt militaire près de la frontière polonaise. Bilan : plusieurs dizaines de milliers de morts et des centaines de kilomètres carrés contaminés par la radioactivité.

Pour les médias, ça ne fait aucun doute, c’est la Russie. Des sondages la rendent responsable à 85 %. La diplomatie russe explique que c’est un false-flag mais reste inaudible.

Sur ordre de Joe Biden, Emmanuel Macron prend la tête du commandement militaire unifié européen. Depuis Jérusalem, il s’adresse à tous les membres de l’UE. La troisième guerre mondiale est déclarée contre la Russie. La mobilisation des troupes démarre dès l’âge de 14 ans. Des bataillons LGBTQ+ intègrent tous les corps d’armée.

Le lendemain, une dizaine d’ogives nucléaires sont tirées depuis les bases de l’OTAN vers la Russie.

Immédiatement, alors que le premier impact n’a pas encore eu lieu sur le sol russe, Paris, Londres, Berlin et Varsovie sont foudroyées et anéanties. Puis c’est le tour de Jérusalem, car elle abrite le QG du commandement mondial de l’OTAN. 

Réfugiés dans les bunkers, 95 % des équipes gouvernementales mondialistes sont vaporisées. 

Au large des côtes anglaises, américaines et pacifiques, suite à de gigantesques explosions sous-marines, des vagues géantes de 500 mètres de haut sont en approche.

Quelques ogives parviennent à pénétrer la défense aérienne russe et atteignent mortellement leur cible. Moscou n’est pas touchée, mais les principales grandes métropoles comme Kazan, Novossibirsk, Nijni Novgorod, Saint-Pétersbourg se volatilisent en poussières.

En zone Asie-Océanie, la Corée du Nord, alliée à la Chine, affronte le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Des dizaines d’explosions nucléaires sont enregistrées dans cette région. Le Japon disparaît. Les deux Corées n’existent plus. Déclenché par l’ampleur de l’onde de choc, un séisme parcourt la Mer de Chine, se dirigeant droit vers l’Amérique latine, emportant tout sur son passage. 

Avant de disparaître, la Corée du Nord lance deux de ses plus gros missiles hypersoniques nucléaires vers les États-Unis. La déflagration est tellement puissante que ⅔ du pays de l’Oncle Sam se vitrifie instantanément.

En Afrique et en Russie, les survivants s’organisent pour reconstruire le monde. 

Il faudra des siècles pour que refleurissent les campagnes, s’éclaircisse le ciel crépusculaire et revienne la paix dans les âmes et les cœurs.

2023, intervention exogène V1

Début 2023, des objets volants non identifiés commencent à apparaître dans le ciel au-dessus de petites villes et villages de campagne, majoritairement en Amérique latine, Asie et Afrique.

Dans le monde entier, des témoignages visuels affluent de toutes parts. Photos, vidéos, livres, les réseaux sociaux et les chaînes d’info regorgent de contenus montrant d’étranges objets ovoïdes volant à basse altitude dans le ciel. 

Ce qui surprend le plus, c’est le design épuré et le silence de ces engins volants.

Les premières prises de contact se produisent dans de petites agglomérations où les visiteurs arrivent de nuit, choisissant de se poser sur les places publiques ou près de lieux de cultes.

Peu à peu, les gens se familiarisent avec ces êtres humanoïdes et leurs fantastiques machines. Le calme, la puissance tranquille et la sérénité qu’ils dégagent étonnent et rassurent à la fois. Ils sont comme nous, des gens normaux, occupés à leur besogne, parlant la langue du pays, saluant les passants. Habillés de vêtements clairs et sobres, ils ne donnent pas l’impression d’être dans une tenue militaire, mais plutôt civile décontractée. 

Ici et là, ils invitent les curieux qui le souhaitent à entrer dans leur astronef. Parfois ils proposent de faire une balade de quelques heures. 

Ils répondent à toutes les questions, laissent prendre des photos, montrent des images de leur monde.

Tant que des militaires ou policiers ne viennent pas rôder alentour, les visiteurs prolongent leur séjour et tissent des liens avec les populations. Dès que rappliquent des forces armées, ils se retirent, prenant bien soin de laisser derrière eux des messages d’amitié et de paix.

En quelques semaines, tout le monde a bien compris que leur volonté n’est pas de convoler avec les puissants, encore moins de chercher à en tirer avantage, mais bien de communiquer avec les gens et d’instruire ceux qui le désirent. 

On apprend ainsi que de nombreuses civilisations évoluées existent dans l’univers, qu’elles nous étudient depuis des millénaires, y compris nos prières, attendant le moment opportun pour entrer en contact.

Ne voyant dans nos élites aucune volonté de tirer leurs peuples vers le haut, ils ont demandé à leurs émissaires de partir à la rencontre des communautés terriennes les plus avancées spirituellement. Charge à elles d’assurer la médiation avec les autres habitants de la terre.

La proposition est simple. Quiconque est intéressé par l’élévation de sa conscience doit prier et agir comme tel. Il sera alors contacté et recevra la connaissance nécessaire lui permettant d’éveiller son esprit.

Ce sera le début de l’âge d’or de l’humanité. 

2023, intervention exogène V2

Mai 2023. D’étranges objets survolent les grandes capitales partout dans le monde. Furtifs, véloces, ils apparaissent, s’immobilisent quelques instants dans le ciel, comme s’ils évaluaient nos infrastructures, puis s’évanouissent dans les airs. Leur envergure correspond à un cylindre d’une cinquantaine de mètres de long pour une dizaine de mètres de diamètre. Un gros sous-marin. La couleur est indéfinissable, car elle change constamment en fonction de l’environnement. Autour, un halo scintillant pulse en émettant un fort bourdonnement. 

C’est tellement hors-norme que cela provoque un mélange confus de sentiments, entre stupeur et effroi. Certains, consternés, ne savent s’ils contemplent un spectacle en 3DMax et doivent s’émerveiller ou s’enfuir en courant dans un bunker. L’imaginaire des blockbusters hollywoodiens et autres films catastrophes est certainement passé par là. 

En quelques jours, la nouvelle se répand dans le monde entier, envahissant les médias et les réseaux sociaux. Les extraterrestres sont arrivés sur terre ! Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Sont-ils amicaux ? Vont-ils prendre contact avec nous ? Nous exterminer ?

Des spécialistes sont invités sur les plateaux télé. On assiste à des débats houleux entre les partisans de la paix, de la guerre, ou de l’apocalypse. Religieux, militaires, scientifiques, politiques, people, tout le monde veut placer sa tirade. Certains commentateurs, toujours les mêmes, vont jusqu’à envisager un complot des Reptiliens pour instaurer un gouvernement mondial. Tout est bon, pourvu que ça suscite de l’émotion et pétrifie les gens devant leurs écrans.

Juin 2023. Les USA prennent le leadership. Ils décident d’envoyer des avions de chasse intercepter ces objets volants. Grâce aux caméras embarquées, on assiste en direct aux tentatives d’approches. La technologie de ces engins est juste prodigieuse. On ressent la tension des pilotes. « Mais comment peut-on suivre des oiseaux pareils, nom de Dieu ?! », crache d’une voix grésillante un des pilotes. « C’est une aberration, on croise à Mach 2.5 et ça virevolte comme si les lois de la physique… pshhhhhhhh ». On ne connaîtra pas la suite, le F15 disparaîtra brutalement des écrans radars.

Au même moment, sur les chaînes d’info sont retransmises des images nocturnes terrifiantes. Des villes, frappées par des orbes d’énergie dévastatrices, s’aplatissent comme des crêpes, puis s’enflamment ou explosent en particules embrasées. On reconnaît Londres, Berlin, Paris, New-York, Tokyo, San-Francisco, México, São-Paulo, Tel-Aviv… que des grandes métropoles mises à mort devant nos yeux. L’horreur. Les déflagrations sont titanesques. Quand des fragments incandescents s’élèvent dans l’atmosphère, on peut voir le ciel comme en plein jour. Et ce qu’on y voit est cauchemardesque.

Immobiles et imposantes, des formes sombres aux ventres hérissés de canons contemplent le chaos qu’elles propagent. On y est, les extraterrestres commencent à nous décimer !

Ce jour-là, le cours de la vie humaine sur terre changea à jamais.

Les sirènes se mirent à hurler jour et nuit. La loi martiale et le confinement général décrétés. Aucun avion civil ou commercial ne fut autorisé à circuler. Idem pour les bateaux, les trains et tous types de véhicules terrestres. 

L’effondrement des marchés financiers s’ensuivit, puis les émeutes et les pillages quelques jours après.

Septembre 2023. Sous le haut commandement du président des États-Unis, un Gouvernement Global de la Guerre (GGG) fut instauré, ordonnant deux mesures prioritaires : 1) la construction d’abris souterrains pour protéger les populations civiles, 2) la subordination totale à l’effort de guerre pour vaincre l’envahisseur.

Janvier 2789. Quelques siècles plus tard, l’humanité enterrée renversera la tyrannie et sortira enfin de sa geôle. Dehors, abasourdie, elle découvrira peu à peu la vérité. Le mythe des extraterrestres était un mensonge. Des milliards de vies innocentes furent massacrées. Quelques pays se dressèrent contre cette mystification, mais d’autres les empêchèrent d’intervenir.

En exhumant les archives de l’époque, on apprendra qu’un projet de psyop, ourdi par la CIA dans les années 1960-1970, portait le nom de « Blue Beam ». Cette opération consistait, grâce à divers moyens techniques et l’aide des médias de masse, à créer l’illusion d’une invasion extraterrestre. Objectif : terroriser et asservir les peuples. Parmi les moyens employés : d’immenses projections holographiques dans le ciel, des ondes électromagnétiques 5G pour parasiter le cerveau, la propulsion MHD procurant une grande agilité dans l’air à haute vitesse, l’utilisation de mini missiles nucléaires propres. 

Éradiquer la population en faisant porter le chapeau à des pseudo aliens envahisseurs, c’était ça le projet ! D’ailleurs, les abris souterrains avaient été construits secrètement pour loger quelques dizaines de millions d’habitants, pas des milliards ! 

En ces temps anciens, les false flags étaient fréquemment utilisés par les élites pour terroriser les masses en tuant d’innocents civils. Celui-ci fut en quelque sorte leur ultime chef-d’œuvre.




Les vérités bien cachées sur la guerre d’Ukraine orchestrée par les Khazars

[Source : numidia-liberum via profession-gendarme.com]

Par Biblicism Institute

La vérité sur le conflit avec la Russie. Et la mort imminente du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale

 « En temps de guerre, la vérité est si précieuse, qu’elle doit toujours être protégée par un rempart de mensonges. »

Winston Churchill

Le conflit actuel entre les États-Unis et la Russie est dû à une raison simple : les Ashkénazes, également connus sous le nom de Juifs ashkénazes. Ils ont de nombreux comptes à régler avec la Russie.

[Note de Joseph : Tant que l’Humanité se polarisera sur le corps, sur la personnalité et/ou sur la prétendue « race » au détriment de l’esprit ou de l’âme, les conflits existeront.
D’un point de vue eschatologique, la destinée de l’Humanité est de sortir du matérialisme qui d’après plusieurs traditions découle d’une influence non humaine, celle des dieux serpents, des démons, des dragons ou encore des anges déchus. En termes plus modernes ou ufologiques, on parle plutôt d’entités intraterrestres ou extraterrestres, comme des Reptiliens ou des Dracos. Le chef de tels êtres a été désigné comme étant le roi ou le prince de ce monde, et dénommé Satan, Lucifer ou le Diable par les chrétiens. Et bien entendu, s’il est réel, l’Humanité abandonnée à elle-même n’aura quasiment aucune chance de se libérer tant et aussi longtemps qu’une masse critique d’êtres humains ne transcendera pas sa nature animale pour atteindre sa dimension divine ou bien sans le concours d’êtres hors du commun tels que le Christ si jamais il revient. Car notamment ce Satan joue sur l’orgueil, la peur de la mort, les désirs sexuels, le besoin de sécurité… des individus pour les éloigner de leur âme et en faire des psychopathes narcissiques, les meilleurs serviteurs humains qu’il puisse trouver. Et ces derniers ne se trouvent certes pas seulement parmi les élites ashkénazes ou khazares, même s’ils peuvent s’y trouver de manière plus concentrée qu’ailleurs parce que le prince de ce monde aurait jeté son dévolu sur cette branche humaine particulière. Aucune ethnie, aucune idéologie, aucune religion, aucun mouvement humain n’est à l’abri. Et des victimes des actes de tels individus alors coupés de leur dimension divine se trouvent partout.]

Vengeance 1

Permettez-moi de transmettre un peu de tableaux chronologiques alors que nous nous plongeons dans le fond du conflit.

Les Ashkénazes sont les descendants des Gentils (Goy) Ashkénazes, les Japhetites :

« Les fils de Japhet étaient Gomer, Javan… Les fils de Gomer : Ashkenaz, Riphath et Togarmah. » Genèse 10:2,3

« Par ceux-ci étaient les îles des Gentils divisées dans leurs terres ; chacun selon sa langue, selon sa famille, selon sa nation. » Genèse 10:5

C’est un peuple turc résilient et itinérant. Les Ashkénazes ont le don de se réinventer. Ils sont d’abord apparus dans les annales mondiales en tant que Scythes ou Sakadéens, selon la phonétique régionale, et ils étaient réputés notoirement barbares,

« En qui il n’y a ni Grec, ni Juif, ni Circoncision, ni Prépuce, ni Barbare, ni Scythe, ni esclave, ni libre ; mais Christ y est tout, et en tous.. » Colossiens 3 : 11

Le mot Scythe ou Sakadéen vient du mot Saka — avec sa racine verbale iranienne Sak, signifiant errer. L’Empire iranien, alors nommé Parthie et attenant à la Scythie, a influencé ce mot.

Les Scythes ont colonisé l’Eurasie centrale qu’ils ont conquise avec leur frère Gentil Togarmath et divers autres cousins, s’étendant sur une vaste étendue de terre qui englobait, mais sans s’y limiter, des parties de la Turquie et de l’Iran actuels. Leur frère Gentil, Riphath, ainsi que les descendants de leur oncle Javan se sont installés en Grèce.

Plus tard, ils se sont réinventés et se sont installés sur une terre qu’ils appelaient Khazaria — du mot Qasar, avec sa racine turque Qaz, signifiant errer — suite à l’éclatement de l’empire des steppes de la Turquie occidentale. Ensuite, le pays s’est converti en masse au judaïsme/pharisaïsme, entre 740 et 920 apr. J.-C., juste pour rester indépendant des deux empires concurrents de l’époque, le christianisme et l’islam.

« Le judaïsme était la religion qui faisait le plus de prosélytisme », a expliqué l’historien juif Shlomo Sand. « La conversion de masse la plus importante s’est produite au 8e siècle, dans l’immense royaume Khazar entre les mers Noire et Caspienne. »

(([1] Comment fut inventé le peuple juif
Antisionisme/antisémitisme : Shlomo Sand adresse une lettre ouverte à Macron, « inculte politique> »
L’Ancien Testament et le génocide))

Puis, Sviatoslav Ier de Kiev détruisit la Khazarie vers 1048 et l’absorba dans la Russie de Kiev, un territoire qui deviendra plus tard une partie de l’Empire russe.
Dans la Russie impériale, les Ashkénazes étaient étroitement contrôlés et enfermés dans la zone de résidence, qui, selon Wikipédia, « était une région occidentale de l’Empire russe avec des frontières variables qui existaient de 1791 à 1917 où la résidence permanente des Juifs était autorisée, et au-delà de laquelle la résidence juive, permanente ou temporaire, était pour la plupart interdite. »

Un traitement pour lequel les Ashkénazes — alias le peuple « Jamais oublier, jamais pardonner », sauf lorsqu’ils commettent eux-mêmes des crimes contre l’humanité — n’ont jamais disculpé la Russie.

Juifs ashkénazes khazars 1878

Attendant leur heure, ils ont nourri leur haine et comploté leur vengeance avec une nouvelle réinvention. Ils sont devenus le pouvoir derrière les odieux bolcheviks qui ont pris le contrôle du gouvernement russe dans les années 1910, tué 66 millions de chrétiens, dont 200 000 membres du clergé chrétien, et détruit 40 000 églises.(([2] Document le plus controversé de l’histoire d’Internet : L’histoire cachée de la mafia khazare incroyablement perverse
– « L’antisémitisme » en Union soviétique
Comment les juifs de Harvard pillent la Russie
En 1994, les juifs Chabad ont comploté pour exterminer les Slaves (partie 2)
Journaliste israélien : Les pires meurtriers du XXe siècle étaient Juifs !
La Clé du Mystère (Partie 4). LE COMMUNISME, MOYEN DE CONQUÊTE JUIVE
– Le rôle juif dans la révolution bolchevique
– LECTURE ESSENTIELLE. La Controverse de Sion
Les juifs russes considèrent les goyim comme leur propriété
– Poutine et ses juifs (partie 1)
Poutine et ses juifs (partie 2)
Que disent Jésus, Einstein, Voltaire, Soljenitsyne, Goethe, Liszt sur l’antisémitisme ?
Russie. Le « meurtre rituel juif » de la famille impériale russe
– Russie. Les atrocités inimaginables commises par les Juifs bolcheviques contre les Gentils : des preuves irréfutables.
Soljenitsyne condamne l’influence juive sur le peuple russe
Vladimir Poutine : « 80 à 85 % des bolcheviques au pouvoir en URSS étaient juifs. »))

Soljenitsyne avec Poutine

« Vous devez comprendre que les principaux bolcheviks qui ont pris le contrôle de la Russie n’étaient pas des Russes », a révélé le célèbre écrivain chrétien russe Alexandr Soljenitsyne. « Ils détestaient les Russes. Ils détestaient les chrétiens. Poussés par la haine ethnique, ils ont torturé et massacré des millions de Russes sans la moindre once de remords humains. Ceci ne doit pas être surestimé. Le bolchevisme a commis le plus grand massacre humain de tous les temps. Le fait que la majeure partie du monde ignore et ne se soucie pas de cet énorme crime est la preuve que les médias mondiaux sont entre les mains des perpétrateurs ».

La grande majorité de ces bolcheviks vicieux étaient des juifs ashkénazes tels que Vladimir Lénine, Léon Trosky, Lev Kamenev, Gregory Zinoviev, Yakov Sverdlov et Grigory Sokolnikov. Ils ont été financés par des banquiers ashkénazes de New York et de Londres(([3] STUPÉFIANT. La City de Londres, aux mains des juifs, est le centre mondial de blanchiment de l’argent sale)), tels que Rothschild Bank et Jacob Schiff of Kuhn and Loeb & Co. qui ont eux-mêmes défendu l’idéologie destructrice de l’ashkénaze Karl Marx, et ont trouvé rentable d’investir dans la conquête désastreuse de la Russie par les communistes, tout en gagnant des dollars dans le processus en pillant le pays via des agents bien placés qui seront plus tard connus sous le nom d’« oligarques ».

L’ensemble de l’empire soviétique russe s’est effondré en 1991. Ainsi, les Ashkénazes ont réussi à mettre la Russie à genoux.

Le Round 1 de la vengeance a ainsi été accompli.

Vengeance 2

La Khazarie chevauchait l’Ukraine et la Crimée

Aujourd’hui, la Russie est sous le feu des critiques pour le conflit en Ukraine. Un conflit déclenché par la néoconservatrice ashkénaze Victoria Nuland au département d’État américain, avec son mari ashkénaze Robert Kagan(([4] – La guerre sans fin : une juteuse affaire de famille (sioniste)
–  Une revenante : Victoria Nuland)) travaillant en arrière-plan via des organisations puissantes telles que Project for a New American Century, la Brookings Institution et le Council on Foreign Relations. L’ashkénaze George Soros a également contribué financièrement à la « révolution » ukrainienne de Maïdan.

« De nombreux participants aux manifestations » EuroMaidan « de Kiev étaient membres d’ONG financées par Soros et / ou ont été formés par les mêmes ONG dans les nombreux ateliers et conférences parrainés par la Fondation internationale de la Renaissance (IRF) de Soros et ses divers instituts d’Open Society. et fondations », a écrit William F. Jasper dans The New American. « L’IRF, fondée et financée par Soros, se vante d’avoir donné » plus que toute autre organisation donatrice « à la » transformation démocratique « de l’Ukraine. »

En d’autres termes, les Ashkénazes — ou les néo-et-vrais-cons [néoconservateurs] américains qui sont majoritairement juifs — aiguillonnent l’ours russe en excitant le chien américain. Le chien ne peut pas vraiment refuser de réagir parce que le groupe de pression juif AIPAC le tient par la laisse, soudoyant à la fois les républicains (Trump inclus) et les démocrates, qui ne sont que des putains politiques prêtes à trahir leur pays et à risquer la paix du monde. Et rappelez-vous, l’AIPAC est contrôlé par de puissants chefs d’entreprise américains ashkénazes. Découvrez comment les Juifs ashkénazes ont conquis l’Occident.

Leur seul but est de détruire à nouveau la Russie en allumant un incendie dans son ventre, l’Ukraine. Un incendie qu’ils prévoient de propager en Russie proprement dite par la guerre économique et militaire — un peu comme ce qu’ils ont fait à l’Allemagne avec le boycott économique de 1933 suivi d’un conflit militaire total. Pourquoi ?

1. Parce que la Russie a eu le culot de se relever de ses cendres encore chaudes induites par les Ashkénazes.

2. Parce que la Russie a eu la témérité d’arrêter leurs agents mafieux bien placés connus sous le nom d’« oligarques », dont beaucoup ont fui le pays vers l’Israël de l’apartheid(([5] Israël est un refuge sûr pour les escrocs juifs
–  Comment les pédophiles juifs se cachent de la justice en Israël
–  La Maffia israélienne. Trafic d’organes humains et Pédophilie
–  Les malfrats israéliens dépouillent des milliers d’Américains et d’Européens, grâce à des gouvernements complices
–  À quel point la guerre contre la Russie est-elle juive ? Soyons honnêtes sur ceux qui en font la promotion)), à partir duquel ils ne peuvent plus violer la Russie et voler ses ressources pour enrichir encore plus l’élite juive.

3. Parce que la Russie a eu l’audace d’entraver la guerre américaine contre la Syrie, qui a été orchestrée par l’AIPAC au profit d’Israël, un ignoble pays d’apartheid qui escroque encore et encore le peuple américain.

4. Parce que, comme l’explique David Sant, « la position de la Russie en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU avec droit de veto est une épine dans la patte de la bête atlantiste depuis la guerre froide. La volonté de la Russie d’utiliser son armée pour défendre ses alliés en Syrie, en Ukraine et en Arménie présente un facteur de risque incontrôlable pour l’hégémonie (sioniste) anglo-américaine. Ils ne peuvent pas le tolérer. La Russie a utilisé son veto au Conseil de sécurité à plusieurs reprises pour bloquer le bellicisme américain. »

5. Parce que la Russie menace la domination juive ashkénaze du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale et émise par la Réserve fédérale contrôlée par les juifs : un monopole que la Russie est en train de défaire avec sa réémergence mondiale inattendue, en particulier en Europe, en Asie et au Moyen-Orient où le commerce avec la Russie contourne le dollar américain. Un tel retour de l’ours russe est quelque chose que l’élite juive essaie d’empêcher depuis la dissolution de l’Union soviétique. Ils ont été implacables dans leurs efforts pour maintenir le pays en érigeant des murs économiques et, plus tard sous Poutine, des sanctions paralysantes pour empêcher un tel scénario. Anuradha Chenoy explique :

« … Le gouvernement des États-Unis, en tant qu’émetteur de la monnaie de réserve mondiale, ne s’intéresse qu’à une chose : la prolifération du dollar américain. Ce seul fait est tout ce qu’il faut saisir pour vraiment comprendre la politique étrangère américaine.

Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Cela signifie que le gouvernement américain, en collusion avec la Réserve fédérale, a la capacité d’imprimer le dollar américain à volonté… et peut exporter son inflation vers le reste des nations du monde. Toute nation qui souhaite s’engager dans le commerce international, y compris l’achat de matières premières telles que le gaz naturel ou le pétrole, doit maintenir d’énormes réserves de dollars américains pour ses achats.

Le monde, en effet, agit comme une éponge pour absorber l’inflation américaine, permettant au gouvernement américain d’accumuler des déficits obscènes qui permettent un budget militaire massif et enrichissent une très petite partie de la population américaine au détriment non seulement de la population mondiale, mais aussi de la classe ouvrière américaine.

Quant à toute nation qui veut se libérer du dollar américain, nous ne savons que trop bien ce que les États-Unis lui réservent… C’est là qu’intervient la Fédération de Russie. Si l’on veut vraiment comprendre pourquoi l’establishment américain déteste la Russie sous Vladimir Poutine, il suffit de comprendre le rôle du dollar dans le monde. La Russie est une menace directe pour la prolifération du dollar américain.

Pour sa part, la Fédération de Russie est devenue assez résiliente au cours des 20 dernières années et beaucoup moins sensible à toute pression ou influence extérieure… La Russie est une nation souveraine qui n’est pas intimidée par les États-Unis.

Les États-Unis ne peuvent pas simplement lancer une frappe militaire contre la Fédération de Russie comme ils l’ont fait en Irak et en Libye et dans de nombreux autres pays qui ont rejeté l’hégémonie du dollar. La Russie a désormais le pouvoir d’empêcher la prolifération du dollar américain. Pour revenir à l’analogie de l’éponge : la Russie réduit la taille de l’éponge. Cela laisse le gouvernement américain avec un nombre de plus en plus petit de pays vers lesquels exporter l’inflation en dollars. Plus l’éponge devient petite, plus la politique étrangère américaine devient désespérée, alors que les dirigeants américains essaient par tous les moyens de préserver leur emprise sur la puissance mondiale… »

…. Tout cela au profit d’une petite élite juive et de leur pays d’apartheid qui leur sert de refuge au cas où les choses cesseraient soudainement d’aller dans leur sens. L’apartheid israélien n’existe pas en tant que foyer pour tous les Juifs à cause du soi-disant antisémitisme mondial, comme ils le prétendent, mais c’est :

a) le protecteur de la Réserve fédérale contrôlée par les Juifs — l’agence d’espionnage d’Israël, le Mossad, espionne les politiciens américains et les fait chanter avec leur linge sale, en même temps que l’AIPAC les soudoie sans vergogne, assurant ainsi la domination juive sur le dollar américain, la monnaie de réserve actuelle du monde ;

b) l’exécuteurchargé de détruire tout pays qui refuse d’utiliser le système financier judéo-américain et son dollar fiduciaire comme principal outil de commerce ;

c) le sanctuaire pour les criminels élitistes juifs — en particulier lorsqu’il y aura une véritable révolution américaine, similaire à ce qui s’est passé en Russie sous Poutine, qui cible les oligarques juifs détruisant l’économie américaine pour s’enrichir.

Par conséquent, parce que la Russie est une menace pour l’emprise de l’élite juive américano-ashkénaze sur le pouvoir mondial, elle est ciblée. Et ce qui suit a été lancé :

1) une guerre économique de la terre brûlée contre le pays afin de le détruire intérieurement ;

2) l’OTAN empiétant sur les frontières de la Russie, contrairement aux accords précédents, pour mieux lui faire la guerre dans un futur proche ;

3) les dirigeants juifs ukrainiens et leurs bataillons néonazis commettant des crimes de guerre et le nettoyage ethnique des Russes dans la région ukrainienne du Donbass en quête d’indépendance, qui est habitée principalement par des Russes, afin d’inciter la Russie à une opération militaire pour protéger ses compatriotes russes là-bas, puis les vilipender et imposer des sanctions économiques plus paralysantes.

La vengeance Round 2 est en cours.

Vengeance 3

Après la destruction de la Khazarie, un grand nombre d’Ashkénazes se sont dispersés à l’Est et à l’Ouest à travers l’Europe et se sont réinventés en tant que Juifs errants ou Juifs errants (Khazars/Sakadéens ou Scythes). Cette étiquette n’avait rien à voir avec un désir de Palestine, mais un désir de Khazarie ou peut-être un désir d’une nouvelle terre, n’importe quelle nouvelle terre. Voici un extrait de Wikipédia :

« En 1903, Theodore Herzl a présenté le programme de l’Ouganda britannique [comme foyer juif] au sixième congrès sioniste à Bâle.

À la fin des années 1930, la Ligue sioniste britannique a envisagé un certain nombre d’autres endroits où une patrie juive pourrait être établie. La région de Kimberley en Australie a été envisagée jusqu’à ce que le gouvernement Curtin (en fonction : 1941-1945) rejette la possibilité.

Avec le soutien du Premier ministre de Tasmanie de l’époque, Robert Cosgrove (en poste depuis 1939), Critchley Parker proposa une colonie juive à Port Davey, dans le sud-ouest de la Tasmanie. Parker a arpenté la région, mais sa mort en 1942 a mis fin à l’idée.

L’oblast autonome juif créé dans l’Extrême-Orient russe en 1934 représentait une approche soviétique pour fournir une patrie juive. »

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un grand nombre se sont assimilés à contrecœur dans toutes les Amériques. Cependant, la grande majorité a émigré en Palestine où ils ont créé de nombreux groupes terroristes tels que Irgun, le Stern gang, et Haganah.. Ils ont terrorisé la population palestinienne, tué des milliers de personnes et forcé des centaines de milliers de personnes à quitter leurs maisons et à se réfugier dans les pays arabes voisins. Par conséquent, ils ont volé la Palestine et l’ont rebaptisée Israël afin de se réinventer en tant qu’Hébreux et tromper les chrétiens crédules en Occident.

« Il est certain qu’il n’y a pas de continuum ethnique ou racial entre les israélites bibliques et les Khazars (ashkénazes) qui dirigent l’État juif », a écrit Gilad Atzmon, écrivain et musicien juif.

Dans leurs pays d’adoption en dehors d’Israël, y compris les États-Unis et l’Europe, les Ashkénazes sont devenus des puissances financières et influentes, non pas parce qu’ils sont juifs — au fond, la majorité d’entre eux ne sont vraiment pas religieux du tout et s’en fichent — mais parce que ce sont des rapaces avisés. Ils ont beaucoup appris de leur errance à travers l’histoire. Ce sont les ultimes nomades.

Était-ce dans l’esprit de Poutine ?

Se pourrait-il qu’après deux échecs idéologiques successifs sous les formes du communisme et la destruction actuelle au ralenti du sionisme en Israël, quelque part au plus profond de l’esprit des dirigeants ashkénazes purs et durs se trouve un plan pour une nouvelle réinvention ?

Cette réinvention sera-t-elle la reconquête de leur Khaganat Khazar — une terre située au plus profond de la Russie et englobant l’Ukraine et la Crimée ? Est-ce pour cela que Poutine a soudainement rattaché la Crimée à la Russie ?

Se pourrait-il que le plan des Ashkénazes soit de reprendre et de réinstaller leur ancienne Khazarie après la chute probable de l’apartheid Israël ? Est-ce la raison pour laquelle le président dûment élu de l’Ukraine a été destitué de force en 2014 afin d’installer un gouvernement fantoche avec un nouveau Premier ministre nommé Arseni Iatseniouk, qui, selon The Guardian, essayait de cacher ses racines juives ?

Arseni Iatseniouk a ensuite été remplacé par un autre Juif, Volodymyr Groysman, avec un président juif sniffeur de coke [une tantouse idole des télévisions occidentales] Volodymyr Zelensky, un comédien cochon et grossier (voir la vidéo ci-dessous), qui aurait été « élu » (qui a volé 850 millions de dollars au Trésor ukrainien) ; faisant ainsi de l’Ukraine à ce moment-là le seul pays au monde, en dehors d’Israël de l’apartheid, dont le président et le Premier ministre étaient tous deux juifs, indiquant ainsi la direction vers laquelle le pays se dirigeait. D’ailleurs, Zelensky ne s’en cache pas, il a déclaré :

« L’Ukraine deviendra le Grand Israël ».

[Comment Zelensky, à gauche, joue du piano]

Wayne Madsen explique la conspiration derrière ce concept ukrainien du Grand Israël :

« L’histoire explosive du Times of Israël sur les racines khazares des Ashkénazes a également révélé qu’Israël, sachant qu’un État palestinien est inévitable, compte tenu de la pression croissante de l’Europe, se prépare à transférer des colons ashkénazes de Cisjordanie en Ukraine. Les recherches avancées d’Israël en génétique ont abouti à l’établissement d’une lignée ADN directe entre les Ashkénazes d’Israël et les Khazars qui ont été dispersés à travers l’Europe centrale et orientale après que la Russie a conquis l’empire khazar au 11e siècle…

En Ukraine, le soi-disant “deuxième Israël” (le magnat milliardaire juif ukrainien), Ihor Kolomoisky et Kiev ont enrôlé un certain nombre d’anciens membres des Forces de défense israéliennes dans leurs bataillons de volontaires, y compris le bataillon (nazi) Azov. L’une des unités israéliennes est connue sous le nom de “Casques bleus de Maïdan” et est commandée par un Israélien utilisant le pseudonyme “Delta”. Si Israël n’avait pas intérêt à étendre son influence en Ukraine, il pourrait facilement empêcher ces unités de se rendre en Ukraine…

Certains russophones du Donbass se méfient des intentions des pro-israéliens au sein du gouvernement de Kiev. Curieusement, Kolomoisky a recruté un certain nombre de néonazi de l’ouest de l’Ukraine et d’Europe pour combattre dans ses bataillons dont les organisations de droite ont toujours souscrit à l’idée d’une future “bataille royale” entre la Russie et les restes de la Khazarie en Israël, en Ukraine, en Pologne et dans la République de Géorgie pour venger la défaite de la Khazarie au XIe siècle face à l’Empire russe. »

Il est tout à fait possible que les Israéliens ne soient pas seulement intéressés par la vengeance et la réinstallation des voleurs de terres juifs (c’est-à-dire des colons) de la Cisjordanie de Palestine dans une région du Donbass ethniquement nettoyée et exempte d’indigènes russes, en particulier lorsque l’establishment juif d’Israël a juré qu’il n’y aura jamais d’État palestinien, et encore moins d’expulser les voleurs de terres juifs des terres volées en Cisjordanie.

Leur plan ouvertement discuté pour que les voleurs de terres israéliens se « réinstallent » en Ukraine pourrait être une couverture pour le but plus néfaste de reconquérir l’ensemble de leur Khaganat Khazar où une grande partie de la population juive d’Israël de l’apartheid, en particulier ceux qui n’ont pas de double passeport de leurs pays d’origine, migrera une fois que la Grande Guerre éclatera au Moyen-Orient.

« En regardant en arrière dans l’histoire, il faut admettre que ces terres sont les anciennes terres ancestrales de la Khazarie juive, c’est-à-dire Israël, capturées par la Rus’ de Kiev (l’ancien État de Russie avec la capitale à Kiev) au Xe siècle », a pontifié il y a 25 ans le rabbin Menahem Mandel Schneerson, un aspirant Messie trompeur. « Les Slaves sont des hôtes temporaires sur ces terres et sont susceptibles d’être expulsés. Nous reviendrons sur ce territoire et construirons la Grande Khazarie — l’État juif — sur ces terres fertiles de la même manière qu’il y a 50 ans, nous avons créé Israël, en évinçant les Palestiniens. Les Israéliens s’installeront partiellement ici et nous chasserons le bétail slave loin au nord, au-delà de Moscou. Il y aura un petit Territoire du Nord, une réserve avec une population compacte — une réserve, comme les réserves indiennes en Amérique. »

Mais les Juifs ashkénazes seraient-ils d’accord avec juste l’Ukraine — moins la Crimée, le Donbass et le Sud (tous les territoires russes avant 1922, habités par des Russes de souche et récemment annexés à la Russie proprement dite par vote populaire) — comme nouvelle base à partir de laquelle ils projetteraient de détruire leur perpétuel ennemi russe, ainsi que tous les autres ennemis imaginaires, et de préserver leur emprise sur le système financier mondial en utilisant leur émission par la Réserve fédérale de dollars américains fiduciaires comme monnaie de réserve mondiale incontestée ?

Vengeance Round 3 ? Niet.
ET L’ARROGANCE S’ARRÊTE ICI

La cabale juive contrôlant le monde financier occidental pensait que la patience russe face à leur agression incessante en Ukraine pour déstabiliser leur pays était une faiblesse, et donc une erreur de calcul.

« C’est un fait qu’au cours des 30 dernières années, nous avons patiemment essayé de parvenir à un accord avec les principaux pays de l’OTAN concernant les principes d’une sécurité égale et indivisible en Europe », a déclaré Poutine en février 2022. « En réponse à nos propositions, nous avons invariablement été confrontés soit à des tromperies cyniques et à des mensonges, soit à des tentatives de pression et de chantage, tandis que l’alliance nord-atlantique continuait de s’étendre malgré nos protestations et nos inquiétudes. Sa machine militaire est en mouvement et, comme je l’ai dit, s’approche de notre frontière même. »

Maintenant, la Russie a agi, et après une longue hibernation, l’ours s’est réveillé avec fureur. Poutine a ordonné à son armée de libérer la région du Donbass des Ukronazis et de démilitariser et dénazifier entièrement l’Ukraine (c’est-à-dire que la région du Donbass sera coupée de l’Ukraine et deviendra indépendante tandis que l’Ukraine doit être ramenée dans l’orbite de la Russie et loin du contrôle juif).

Le Juif nazi-sioniste immoral :
le président ukrainien Zelensky,
Secteur Droit, au défilé de la « fierté gay »

« L’opération militaire spéciale du président Poutine pour défendre le peuple du Donbass contre une offensive générale imminente du régime néonazi de Kiev est non seulement pleinement justifiée en droit international par l’article 51 de la Charte des Nations Unies, mais elle est pleinement cohérente avec la praxis militaire et la doctrine de la légitime défense des États face à une menace imminente émanant d’un État voisin ou de forces ennemies », explique Heinz Dieterich, directeur du Centre des sciences de la transition (CTS) de l’Université métropolitaine autonome à Mexico et coordinateur du World Advanced Research Project (WARP).

Et si les conspirateurs sionistes/néocons et leurs politiciens occidentaux achetés et payés n’ont pas clairement compris le message, Poutine a fait cette déclaration sans équivoque :

« Je voudrais maintenant dire quelque chose de très important pour ceux qui pourraient être tentés d’interférer dans ces développements de l’extérieur. Peu importe qui essaie de nous barrer la route ou, a fortiori, de créer des menaces pour notre pays et notre peuple, ils doivent savoir que la Russie réagira immédiatement, et les conséquences seront telles que vous n’en avez jamais vu dans toute votre histoire. Peu importe comment les événements se déroulent, nous sommes prêts. Toutes les décisions nécessaires à cet égard ont été prises. J’espère que mes paroles seront entendues. »

« J’ai vu la prospérité des méchants… Leur force est ferme… L’orgueil leur sert de collier ; La violence les couvre comme un vêtement… C’est ainsi que sont les méchants — toujours sans souci alors qu’ils continuent d’amasser des richesses… Sûrement (Seigneur) Tu les places sur un sol glissant… Comme ils tombent soudainement et sont détruits, complètement emportés par des terreurs ! » Psaume 73:2,4,6,12,18,19

CONCLUSION : LA RUSSIE ET LE $ US

La Russie est dans le collimateur des barons voleurs juifs (alias les « élites » occidentales) depuis plus d’un siècle, et sa survie même dépend de sa capacité à repousser de toutes ses forces.

En fait, en affrontant les supplétifs néonazis ukrainiens formés par Israël de cette cabale juive satanique qui espère soumettre le monde et détruire le fondement chrétien de la civilisation occidentale, la Russie ne se bat pas seulement pour elle-même, mais pour l’Occident et toute l’humanité.

« La dictature des élites occidentales vise toutes les sociétés, y compris les citoyens des pays occidentaux eux-mêmes », a déclaré Poutine.

« C’est un défi pour tous. Ce renoncement complet à ce que signifie être humain, le renversement de la foi et des valeurs traditionnelles et la suppression de la liberté en viennent à ressembler à une “religion à l’envers” — le pur satanisme. Dévoilant de faux messies, Jésus-Christ a dit dans le sermon sur la montagne : “C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.” Ces fruits vénéneux sont déjà évidents pour les gens, et pas seulement dans notre pays, mais aussi dans tous les pays, y compris de nombreuses personnes dans le monde. Ouest lui-même. »

Avec une victoire de la Russie commencera la destruction du système financier par lequel cette mafia juive contrôle et influence le monde. Le Russe Andrei Bezrukov, membre du Présidium du Conseil de politique étrangère et de défense, est d’accord :

« Je veux dire que l’Occident a réussi à nous entraîner dans cette guerre. Peu importe comment nous avons essayé de résister, c’est leur victoire tactique. Ils ont réussi à heurter deux nations fraternelles l’une contre l’autre.

De cela, nous pouvons tirer la conclusion suivante — maintenant nous avons été pratiquement contraints, surtout après le dernier paquet de sanctions, dans une position où nous n’avons pas d’autre choix que de restructurer totalement notre économie, notre système financier et, en substance, notre politique intérieure.

Le fait est qu’en gagnant tactiquement et en réussissant à nous quereller avec le peuple ukrainien — la guerre, naturellement, est le niveau ultime de querelle — ils n’ont pas compris qu’en faisant cela, ils ont totalement détruit le système même qu’ils avaient construit dans le monde. Ce n’est pas encore visible, mais dans quelques mois, leurs chaînes financières coupées, leurs messages idéologiques brisés et leur système de sécurité brisé deviendront apparents. »

Bloomberg semble être du même avis et conclut comme suit :

« Expulser la Russie du système mondial critique — qui gère 42 millions de messages par jour et sert de bouée de sauvetage à certaines des plus grandes institutions financières du monde — pourrait se retourner contre lui, faisant grimper l’inflation, poussant la Russie à se rapprocher de la Chine et protéger les transactions financières de l’examen minutieux de l’Occident. Cela pourrait également encourager le développement d’une alternative SWIFT qui pourrait éventuellement nuire à la suprématie du dollar américain. »

Et lorsque le FMI se joint au chœur selon lequel les sanctions contre la Russie pourraient se retourner contre la position du dollar américain dans le monde, alors la situation devient vraiment grave.

« Le premier directeur général adjoint du FMI, Gita Gopinath, a averti que les sanctions occidentales contre la Russie, et plus précisément la confiscation des réserves libellées en dollars et en euros détenus par la Banque centrale russe, pourraient se retourner contre eux en rendant les autres banques centrales étrangères plus réticentes à détenir une si grande quantité de leurs propres réserves de change en dollars et en euros », a écrit Zero Hedge.

Prenant les choses d’un cran, Poutine a officiellement décrété qu’à partir du 1er avril 2022, la Russie n’acceptera que des roubles, de l’or ou des bitcoins comme paiement pour les exportations d’énergie vers des pays « inamicaux ».

« Si Poutine applique sa demande d’accepter uniquement les roubles, l’or ou le bitcoin pour les exportations d’énergie, le dollar perd instantanément une utilité significative dans le monde », a écrit Mike Adams. « Les pays qui souhaitent acheter de l’énergie à la Russie — qui comprend la plupart des pays européens — devront d’abord acheter des roubles, puis échanger des roubles contre de l’énergie. Cela donne aux roubles un soutien instantané aux matières premières… La dernière décision de Poutine menace l’avenir même de la monnaie dollar (fiat) et pourrait signifier le début de la fin pour le dollar. »

« Celui qui creuse une fosse y tombera et celui qui roule une pierre, elle retombera sur lui. » Proverbes 26:27


ADDENDA
Un rapide récapitulatif des sionistes ukrainiens

Par Pepe Escobar

Seuls les cerveaux morts à travers l’OTANstan — et il y en a des hordes — ne sont pas au courant de Maidan en 2014. Pourtant, peu de gens savent que c’est alors le ministre ukrainien de l’Intérieur Arsen Avakov, ancien gouverneur de Kharkov, qui a donné le feu vert à un groupe de 12 000 paramilitaires pour matérialiser des hooligans de football de la Sect 82 qui ont soutenu le Dynamo Kiev. C’est ainsi qu’est né le bataillon Azov, en mai 2014, dirigé par Andriy Biletsky, alias le Führer blanc, et ancien chef du gang néonazi des patriotes d’Ukraine.

Avec l’agent de l’OTAN Dmitro Yarosh, Biletsky a fondé Pravy Sektor, financé par le parrain de la mafia ukrainienne et milliardaire juif Ihor Kolomoysky (plus tard le bienfaiteur de la méta-conversion de Zelensky de comédien médiocre à président médiocre).

Il se trouve que Pravy Sektor était farouchement anti-UE — dites-le à Ursula von der Lugen — et politiquement obsédé par l’idée de relier l’Europe centrale et les pays baltes dans un nouvel intermarium sordide. Surtout, Pravy Sektor et d’autres gangs nazis ont été dûment formés par des instructeurs de l’OTAN.

Biletsky et Yarosh sont bien sûr des disciples de Stepan Bandera, collaborateur nazi notoire de la Seconde Guerre mondiale, pour qui les Ukrainiens purs sont proto-germaniques ou Scandinaves, et les Slaves sont Untermenschen.

Azov a fini par absorber presque tous les groupes néonazis en Ukraine et a été envoyé pour lutter contre le Donbass — leurs acolytes gagnant plus d’argent que les soldats réguliers. Biletsky et un autre dirigeant néonazi, Oleh Petrenko, ont été élus à la Rada. Le Führer blanc était autonome. Petrenko a décidé de soutenir le président Porochenko. Bientôt, le bataillon Azov a été incorporé en tant que régiment Azov à la Garde nationale ukrainienne.

Ils se sont lancés dans une campagne de recrutement de mercenaires étrangers — avec des personnes venant d’Europe occidentale, de Scandinavie et même d’Amérique du Sud.

Cela était strictement interdit par les accords de Minsk garantis par la France et l’Allemagne (et aujourd’hui de facto disparus). Azov a mis en place des camps d’entraînement pour adolescents et a rapidement atteint 10 000 membres. Erik « Blackwater » Prince, en 2020, a conclu un accord avec l’armée ukrainienne qui permettrait à son équipe renommée, Academi, de superviser Azov.

Ce n’est nul autre que la sinistre distributrice de biscuits Maidan, la virago Vicky « Fuck the EU » Nuland, qui a suggéré à Zelensky — tous deux, soit dit en passant, juifs ukrainiens — de nommer le nazi avoué Yarosh comme conseiller du commandant en chef des forces armées ukrainiennes, le général Valerii Zaluzhnyi. L’objectif : organiser une guerre éclair sur le Donbass et la Crimée — la même guerre éclair dont le SVR, les renseignements étrangers russes, a conclu qu’elle serait lancée le 22 février, propulsant ainsi le lancement de l’opération Z.

Tout ce qui précède montre qu’en Ukraine, il n’y a aucune différence entre les néonazis blancs et les al-Qaïda/ISIS/Daesh de couleur brune. Ainsi les néonazis sont tout aussi « chrétiens » que les takfiris salafistes djihadistes d’ISIS sont « musulmans ».

Lorsque Poutine a dénoncé une « bande de néo-nazis » au pouvoir à Kiev, l’humoriste (qui sait jouer du piano avec son sexe et qui sait danser en tenue cuir et avec des talons hauts, d’où son succès en Occident) a répondu que c’était impossible car il était juif. Absurdité. Zelensky et son patron Kolomoysky, à toutes fins pratiques, sont des sionistes.

Alors même que des branches du gouvernement des États-Unis admettaient les néonazis retranchés dans l’appareil de Kiev, la machine Exceptionnaliste (US) a tout simplement fait disparaître le bombardement quotidien du Donbass pendant 8 ans. Ces 14 000 victimes civiles n’ont jamais existé.

SOURCE : State of the Nation


NOTES de H. Genséric




Expérimentation mondiale afin de prouver l’existence de Dieu ?

Jusqu’où pousser l’horreur sans en payer le prix ?
Aucun Créateur ne pourrait rester passif !

Par Alain Tortosa

Je ne sais pas vous, mais depuis quelques décennies, comment le dire avec délicatesse ?

« Le monde part de plus en plus en couille ! »

De tout temps l’être humain a torturé, tué, violé fait des guerres, mais j’ai l’impression que depuis quelques décennies et même années, il se surpasse jour après jour.

En ce sens, remercions la « science » et les « médecins » sans qui cette horreur ne pourrait pas s’approcher du « chef d’œuvre ».

Je ne prétends pas être exhaustif tant l’imagination au service du Mal est fertile.

En vrac, sans ordre de gravité :

  • Avortement à terme de bébés en parfaite santé.
  • Euthanasie de pauvres, de vieux sans maladies graves ou de malades mentaux.
  • Pédophilie en bandes organisées.
  • Compostage de nos morts.
  • Mères porteuses en situation de mort cérébrale.
  • Trafic d’organes volés sur des personnes vivantes et des enfants.
  • Changement de sexe et donc stérilisation forcée.
  • Anthropophagie présentée comme une solution d’avenir.
  • Humains qui dorment dans des cartons dans la rue.
  • Guerres provoquées pour faire de l’argent et contrôler les peuples.
  • Injections meurtrières dénommées « vaccins ».
  • Alimentation empoisonnée pour créer des malades à vie.
  • Fausse écologie uniquement punitive pour se faire de l’argent et réduire les peuples en esclavage.
  • Pauvreté organisée à l’échelle mondiale qui pourrait être éradiquée en quelques années.
  • Esclavagisme moderne ou « à l’ancienne ».
  • Fin du monde annoncée à cause du prétendu réchauffement climatique causé par l’homme en ignorant d’accuser les criminels de l’industrie chimique.
  • Psychopathes buvant du sang de bébés torturés.
  • Menaces invisibles, virus tueurs pouvant nous terrasser sur l’instant.
  • Surveillance de masse.
  • Mariages forcés d’enfants.
  • Maximisation des bénéfices à court terme quitte à plomber l’avenir.
  • Légalisation des actes sexuels avec des animaux si « on ne les blesse pas ».
  • Attaques sous faux drapeaux pour diviser et nous maintenir dans la peur.
  • Mensonges qui deviennent la règle tandis que la vérité est condamnée.
  • Médicaments pour créer des maladies soignées avec des médicaments pour créer des maladies soignées avec des médicaments pour créer des maladies, etc.
  • Insectes dangereux dans la nourriture.
  • Chirurgiens sans conscience défigurant des humains dans une prétendue chirurgie dite « esthétique ».
  • Apologie des drogues, du plaisir, de l’instantanée.
  • Art décadent axé sur le laid, le dérangeant, le tordu, le malsain, la mort, Satan, mais plus sur le beau.
  • La consommation comme seul sens à la vie.
  • Égoïsme des faits et fraternité des mots.
  • Destruction de tous les idéaux, de Dieu, du communisme et j’en passe.
  • Etc.

Je vous prie de m’excuser pour les oublis, mais vous aurez saisi le sens de mon propos.

L’accumulation de toutes ces horreurs me donne le sentiment
de vivre une expérience à grande échelle
dont le but serait de prouver l’existence de Dieu !

Je suis moi même joueur, espiègle, un peu taquin et je reconnais bien volontiers que toute cette dépravation comme la pédophilie, le culte de Satan « c’est évidemment super rigolo, n’en doutons point » !

Nous avons atteint un tel niveau de « perfection » que tous les psychopathes et dictateurs passés se retournent dans leur tombe. Notre talent exacerbe en eux une émotion qu’ils faisaient tout pour museler, répondant ainsi instantanément à leurs plus bas instincts. Oui, le fait est que nous avons réussi à les rendre jaloux, jamais ils n’auraient rêvé, et encore moins osé additionner de telles horreurs.

Nous vivons un open-bar de l’immonde que tout un chacun feint d’ignorer.

Je me demande s’il n’y aurait pas un stade où cet arc-en-ciel incessant
de crimes contre l’humanité ne finirait pas par « fâcher grave » le Créateur.

Si l’on voulait recevoir ses foudres, nous ne nous y prendrions pas autrement.

Alors :

  • Je veux bien qu’il ne nous ait pas créés parfait pour que nous puissions avoir notre propre existence.
  • Je veux bien qu’il nous ait donné le libre arbitre afin que nous puissions choisir tout au long de notre existence terrestre entre le bien et le mal.

J’accepte bien volontiers ces postulats.

Mais il y a bien un truc dont je peux être certain :

Lorsque le Créateur nous a fait ce « cadeau » de la vie et du libre arbitre,
il n’avait pas en tête qu’après dix rails de cocaïne on puisse enculer des bébés
pour boire leur sang ensuite !

Vous ne me ferez pas croire qu’opérer des enfants en leur disant qu’ils seraient désormais d’un autre sexe, euthanasier des malades mentaux « à leur demande » ou avorter des bébés à 9 mois de gestation et que sais-je encore, faisait partie de son plan initial ! 

Si l’objectif est de prouver son existence en l’obligeant de détruire la tour de Babel
ou de provoquer un nouveau Déluge, ne changez rien à l’humanité actuelle, tout est parfait !

Au point où l’on en est :

  • Soit les gens normaux sortent de leur mutisme et disent « maintenant vous arrêtez les conneries et on redevient des humains et non des dépravés adorateurs de Satan. » Et auquel cas, on a une petite chance de sauver l’espèce !
  • Soit nous allons pouvoir constater assez vite la preuve de l’existence d’un Créateur et nous allons nous en prendre une dans la gueule, que les rares survivants auront du mal à oublier !

Je suis bien entendu profondément pessimiste, je ne vois rien de positif dans l’évolution de cette boucherie que nous appelons « humanité ».

Je sais bien qu’il existe de belles personnes, je sais bien que la vraie humanité peut apparaître au détour d’un tremblement de terre ou en donnant une couverture à un sans-abri.
Mais cela n’efface en rien ni ne protège de l’horreur de ce monde.

J’ai la conviction que l’âge de la retraite ou de la sortie prochaine de l’iPhone 45 est beaucoup plus important que dire stop à l’ensemble des horreurs que je dénonce.

Je ne sais si j’envie ou si j’ai de la peine pour celles et ceux qui peuvent vivre et être heureux dans ce monde sans être profondément affectés par ces horreurs.
J’ai souvent honte d’être humain, mais aussi d’être du mauvais côté de la barrière et je souffre de mon impuissance et de mon manque de courage, preuve que je n’ai rien d’un prophète.

Merci.

Alain Tortosa1, apeuré et désespérément impuissant.
6 mars 2023
https://7milliards.fr/tortosa20230306-decadence-horreurs-doigt-de-Dieu.pdf





L’Ukraine, berceau et tombeau des Européens ?

[Source : nice-provence.info]

Par Pierre-Émile Blairon

La fin d’une civilisation est identique à celle d’un être vivant ; elle met juste un peu plus de temps à disparaître comme elle a mis un peu plus de temps à vivre ; il peut arriver aussi qu’elle meure sur les lieux mêmes où elle est née, tout comme un être humain, celui qui est attaché à sa terre. C’est une loi du temps cyclique qui fait qu’une révolution — une vie — part d’un point pour arriver, au bout de sa course, à son point de départ pour recommencer un autre cycle.

A. LE BERCEAU

Le berceau des Indo-Européens

La civilisation indo-européenne(([1] La doxa progressiste en cour chez les linguistes, historiens, archéologues et autres chercheurs prétend qu’il n’existe pas de peuples indo-européens mais seulement une langue commune.)) est née de celle des kourganes datée du Ve au IIIe millénaire avant notre ère, donc au début du dernier des quatre âges, l’Âge de fer ou Kali-Yuga ou Âge sombre(([2] Je parle ici des quatre âges cosmiques de la Tradition primordiale (Âges d’or, d’argent, de bronze, de fer) selon la cyclologie des anciennes traditions indienne, iranienne, grecque… et non pas des périodes archéologiques matérielles : âge de la pierre, du bronze, du fer qui ne sont en aucune façon analogiques avec les connaissances traditionnelles.)).

Un kourgane est un tertre, un tumulus, recouvrant une sépulture souvent collective ; ces kourganes se répartissent dans l’est de l’Ukraine (Don, Dniepr) et dans le sud-ouest de la Russie (Volga). Mais la civilisation des kourganes est loin de ne se cantonner qu’à cette région ; en fait, elle s’étend jusqu’à l’ouest de la Sibérie et on peut dès lors considérer que c’est quasiment l’ensemble de la Russie, avec son extension asiatique, qui est le berceau des Indo-Européens. Sa partie plus spécifiquement européenne est constituée des peuples albanais, arméniens, baltes, celtes, germains, grecs, italiques, et, bien sûr, slaves.

[NDLR L’hypothèse d’une communauté linguistique et culturelle indo-européenne, qui aurait exercé une influence sur les peuples d’Eurasie est largement contestable, car la supposée population parlant le proto-indo-européen n’a laissé ni trace archéologique ni document historique qu’on pourrait lui attribuer de manière directe. Elle est donc très fragile et en absence d’éléments probants en quantité suffisante devrait être abandonnée. De plus, elle tend plutôt à limiter l’influence nocive attribuée plus loin dans l’article au « Prince de ce monde » qui si elle est fondée ne se limite pourtant pas au théâtre eurasiatique. Et de nos jours, l’idée de civilisation est de portée mondiale. C’est la civilisation humaine entière qui est menacée de disparition ou au moins de forte régression et décadence, surtout sous l’angle spirituel.]

Les projecteurs ont été évidemment braqués ces dernières années sur l’Ukraine qui compte, à elle seule, environ 100 000 tumulus qui, d’après Le Courrier international du 4 mars 2011, ne sont nullement protégés ; et la guerre actuelle n’arrange vraisemblablement pas les choses :

« Mais, aux yeux des spécialistes, c’est l’indifférence absolue de la population ukrainienne elle-même qui représente la plus grande menace. Les “archéologues au noir”, ceux qui fouillent clandestinement les sites en quête d’objets précieux à revendre, sont comparativement moins dangereux que les responsables officiels qui, dans leur ignorance, refusent carrément de protéger les ruines de villes antiques et les tumulus, quand ils ne commettent pas délibérément des crimes en autorisant par exemple l’ouverture de chantiers de construction sur des sites répertoriés. »

En guise de boutade, nous aurions espéré que l’une des tâches primordiales de l’Union européenne soit de préserver et de restaurer ce patrimoine commun. Mais non, l’UE a mieux à faire : elle s’active à forcer la population européenne à se nourrir de cafards et de poulets américains aux hormones ; nous savons désormais que l’UE ne constitue que l’un des rouages qui permettent à l’Amérique de garder sa prédominance sur le monde, au même titre que d’autres organismes internationaux créés par les États-Unis, comme l’OTAN, le FMI, l’ONU, l’OMS, etc. avec l’aide de l’exécuteur de ses basses œuvres, la CIA qui a fomenté toutes les pseudo « révolutions de couleur » dans le monde, y compris celle de l’Ukraine.

Le berceau de la Russie

L’Ukraine est aussi le berceau de l’actuelle Russie. Lorsque les Slaves orientaux s’installent au VIIe siècle dans ce qui est l’actuelle Ukraine, ils trouvent des peuplades finnoises, baltes et khazars et commencent à ériger sur ce territoire des fermes fortifiées. C’est au IXe siècle que des Vikings suédois, appelés Varègues ou Rus, commerçants, pillards et guerriers, à la recherche de routes vers Byzance, sous la conduite d’Askold, s’emparent de la principauté de Kiev fondée par les Slaves orientaux. Un autre Varègue, Oleg, fait tuer Askold et s’installe à Kiev et fonde le premier État russe (la Rus de Kiev) en vassalisant les autres principautés voisines russes et slaves. La Rus de Kiev s’étendra jusqu’à devenir le plus grand État d’Europe. Vladimir 1er (980−1015) incarnera l’apogée de cet État. Et Russes et Slaves finiront par devenir le même peuple, comprenant la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie.

B. LE TOMBEAU

Machinations américaines

Pour nous en tenir à notre sujet, l’Europe, nous ne remonterons que jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale pour évoquer brièvement le rôle des États-Unis dans la politique internationale, mais les agissements américains destinés à imposer à la planète leur vue du monde mercantile (déguisée en une croisade messianique « démocratique » basée sur les croyances puériles et dogmatiques des premiers « pilgrims »), datent (au moins) de la Première Guerre mondiale.

En effet, selon les motivations exclusivement économiques et intéressées qui dictent les prises de position américaines, l’Amérique est présente sur toutes les scènes de conflit, avant et après la Seconde Guerre mondiale : Hitler n’a pu accéder au Pouvoir que grâce au financement de certaines banques et entreprises américaines telles que Morgan, Chase Manhattan (Rockfeller), Ford, General Motors, Standard Oil, etc.

Cette Amérique sera tout aussi présente après la guerre pour créer un organisme à sa botte qui s’appellera l’Union Européenne. L’un des fondateurs de cette structure sera Jean Monnet, agent de la CIA selon Marie-France Garaud(([3] Marie-France Garaud : Jean Monnet, un agent de la CIA.)), Philippe de Villiers, François Asselineau et bien d’autres, tandis que d’autres fondateurs de cette institution comme Robert Schuman et le belge Paul-Henri Spaak tiendront le rôle de simples exécutants au service des États-Unis.

Recyclage nazi

Puis le plan Marshall (1948) achèvera la mise en place du dispositif de sujétion de l’Europe aux États-Unis. Ce prêt accordé à une Europe en ruines n’était évidemment pas à vocation philanthropique et seule l’Union soviétique l’a refusé pour ne pas être dépendante des EU(([4] C’est ainsi qu’est née l’indépendance de la Russie à l’égard des USA qui se voyaient déjà maîtres du monde.)).

« Les États-Unis ont mis en place une entreprise de colonialisme, l’aide est un cadeau empoisonné », dénoncera Staline. « Les pays qui l’acceptent perdront leur souveraineté nationale et leur indépendance économique. » Et L’Obs(([5] L’Obs du 9 décembre 2019, Nebia Bendjebbour : « Le Plan Marshall a sauvé l’Amérique », charité bien ordonnée…)) explique ce marché de dupes : « Une première tranche de 5 milliards de dollars (52 milliards de dollars aujourd’hui) est allouée aux pays signataires. L’ECA (Administration de Coopération Économique) se charge de contrôler et de gérer les fonds. Les dollars repartent aux États-Unis : ils soutiennent l’économie et épongent les excédents. L’Amérique de Truman fait de l’Europe son marché, puisque tout ce qui y est acheté est américain. Derrière le plan Marshall se cache donc une redoutable machine de propagande pour valoriser l’American way of life et promouvoir le pays. En 1953, George Marshall recevra le prix Nobel de la paix pour le « sauvetage » du Vieux Continent. »

Les Américains n’ont décidément pas d’imagination : ce plan Marshall a été une telle réussite pour leurs affaires qu’ils n’hésiteront pas à provoquer des conflits (tout bénéfice pour le complexe militaro-industriel) pour reconstruire des pays qu’ils auront ruinés auparavant ou pour piller leurs ressources. La liste est interminable (les derniers en date : Irak, Syrie, Libye, Serbie, Afghanistan). L’Ukraine vient d’entrer en lice et là, les USA font très fort : ils demandent à un petit pays, l’Ukraine, d’entrer en guerre contre un grand pays qui refuse leur domination (la Russie) ; l’Ukraine envoie sa population se faire massacrer, les armes sont fournies par les Européens et ce sont les entreprises américaines (sous la houlette de Blackrock) qui reconstruiront l’Ukraine dévastée, aux frais des mêmes Européens.

Il est bien évident que ces menées ressemblent fort à des méthodes de voyous et ne sont pas dignes d’un État, et encore moins de celui qui est encore le plus puissant du monde. Mais c’est un colosse aux pieds d’argile.

Une secte maléfique

Ce n’est pas tout. Nous en sommes restés jusqu’ici à une analyse historique des événements, politique, superficielle et bassement matérielle qui n’affecte que très peu les véritables enjeux de la marche du monde. Car derrière les nations, et notamment derrière les USA, se tiennent les véritables maîtres de la planète qui tirent les ficelles des marionnettes que sont ces chefs d’État qui n’ont qu’un pouvoir extrêmement réduit.

Avec l’apparition récente, inattendue et brutale de cette caste mondialiste pédo-sataniste et toute puissante, nous sommes entrés dans un autre monde que les hommes de Tradition ne croyaient pas possible. La désignation scientiste de cette engeance s’appelle le transhumanisme, et je la définis plus prosaïquement comme étant la manifestation du titanisme.

Les esprits avisés et curieux (regroupés sous le terme générique de « complotistes ») savaient cependant que cette oligarchie allait révéler son existence en pleine lumière, si j’ose dire, lorsqu’elle aurait achevé la mise en place de ses funestes desseins concoctés patiemment depuis des centaines, voire des milliers d’années, car son héritage provient du plus obscur des âges et des plus maléfiques origines.

Je ne reviendrai pas sur les motivations de cette secte diabolique déjà évoquées dans plusieurs de mes articles sur ce même site(([6] Par exemple : Mais quelle est cette secte qui dirige le monde ? du 6 février 2021)). Même les plus rationnels des commentateurs ne trouvent pas d’autre mot pour désigner le grand marionnettiste qui dirige les manigances de ces gens persuadés d’être les maîtres du monde ; ils l’appellent le Prince de ce monde ou, tout simplement comme l’économiste Charles Gave : le Diable(([7] Charles Gave : Qui sont ces gens qui nous gouvernent ?)).

La caste agit partout, sur toute la planète, avec des méthodes très diverses, dans des domaines tout aussi variés, avec pour principal objectif d’éradiquer le monde « ancien », qui est, pour les gens sensés, un monde qui vit, depuis sa création, selon des préceptes naturels, tels que Dieu a conçu le monde.
J’ai ici sélectionné trois niveaux d’intervention de la Secte dans cette panoplie à usage infini.

Détruire les racines du monde ancien

J’ai parlé d’analyse superficielle des événements en évoquant les exactions de l’Amérique du Nord en tant qu’État. C’est sans doute pour cette raison qu’on appelle, à l’inverse, « État profond » les membres du gouvernement américain qui dirigent, plus ou moins secrètement, le pays, c’est-à-dire ceux qui reçoivent leurs directives de la Secte.

Les motivations profondes de la Secte sont de détruire inexorablement tout ce qui, sur Terre, a un lien avec la Tradition et les origines de cette Tradition, en gros, toutes les sociétés et les cultures qui ont gardé un caractère traditionnel ou quelques bribes de ce caractère.

C’est ainsi que les États-Unis, qui se sont eux-mêmes coupés délibérément de leurs racines européennes, et qui, donc, n’en ont aucune, dans leur obsession hégémonique de fracturer l’Europe de l’Est et de l’Ouest afin de ne pas se trouver face à une alliance de l’ancienne Europe et de la Russie, portent le fer, le feu et les bombes (avec la complicité de l’Union européenne) une première fois sur la Serbie. Le but est de lui soustraire son berceau initial qu’est la région du Kossovo et créer ainsi un État islamique et corrompu au sein de l’Europe.

Le processus de destruction de l’Ukraine constitue la deuxième tentative de l’Amérique de porter atteinte, définitivement, croit-elle, aux origines à la fois de l’Europe et de la Russie.

On se souviendra encore que les États-Unis ont détruit, quelquefois sous faux drapeau islamiste, les sites sacrés anciens de l’Irak et de la Syrie du temps où c’était la Mésopotamie. Il fallait, pour que ces agressions réussissent, que les opinions soient préparées à les considérer comme des bienfaits.

Il s’agit peut-être d’un hasard mais voici encore une information qui tendrait à prouver que notre ennemi sans nom, s’il n’a aucun scrupule, n’est pas tout à fait inculte : le symbole visuel sans doute le plus uniformément répandu sur l’ensemble de la planète dans toutes les civilisations anciennes est le svastika. Il apparaît en Europe à la même époque au sein de différentes cultures est-européennes contemporaines de la civilisation des kourganes : la culture de Vinca en Serbie et la culture de Cucuteni-Tripolia, qui s’étendait des Carpates au Dniepr, de la Roumanie à l’Ukraine. Serbie et Ukraine, quelle coïncidence ! Le svastika est un symbole solaire qui symbolise le cycle du soleil et donc l’éternité, les anciens supposant que le Soleil était éternel. Chez les Indous, c’est aussi un signe de bienvenue et de souhait de bonne santé.

Pour la Tradition primordiale, c’est un symbole certes solaire par son mouvement circulaire supposé mais aussi polaire si l’on envisage l’axe central, immuable et transcendant, de la roue.

Inverser les valeurs traditionnelles et les symboles

La Tradition primordiale considère qu’à la fin d’un cycle, toutes les valeurs traditionnelles sont inversées ou tournées en dérision. C’est ce que l’on appelle une parodie, qui trouvera son apogée avec l’apparition du clown Zelensky. Ce fut aussi le cas lorsque les nazis s’emparèrent du svastika et qu’il devint plus communément appelé la croix gammée.

C’est cette même croix gammée qui a été reprise comme emblème par une partie importante de l’armée ukrainienne, notamment par le bataillon Azov qui se réclame de Bandera, qui était le chef de l’Organisation des nationalistes ukrainiens collaborant avec l’Allemagne nazie en créant la Légion ukrainienne sous commandement de l’armée allemande.

Quiconque a vu une photo de ces néo-nazis ukrainiens est pris de stupeur, ou emporté par un grand éclat de rire, en voyant les corps de ces colosses tatoués de la tête aux pieds de croix gammées, de portraits d’Hitler ou de Bandera et portant au cou et aux bras des colifichets de tout aussi mauvais goût. Nous sommes bien loin de la signification bienveillante du svastika des Indous.

Des clowns terrifiants : c’est sans doute l’effet recherché par les promoteurs de cette guerre ; à la tête de ces néo-nazis, un « humoriste » plus ridicule qu’effrayant : leur président Zelinsky, lui, clown de métier, se produisant dans des shows télévisés, qui « jouait du piano debout »… avec son sexe. C’est le « héros » qu’ont mis en place les Occidentaux (Américains et Européens) pour incarner la résistance contre « l’envahisseur » russe.

Des néo-nazis dirigés par un clown juif corrompu monté sur talons aiguille ? Mais quelle est encore cette folie ?

Zelensky

Et nos braves petits démocrates français bien endoctrinés, qui hurlent à la mort dès qu’il voient l’ombre d’un électeur de Zemmour en le traitant de nazi (l’insulte la plus infamante qui soit en France), sont prêts à se jeter dans les bras de ces pantins stupides mais décorés comme des sapins de Noël en les couvrant de câlins. Un psychiatre est-il capable d’expliquer un tel degré de schizophrénie ? Nous vivons dans un hôpital psychiatrique à ciel ouvert où seules sont enfermées les personnes qui ont conservé un peu de bon sens.

Mais ce n’est là que l’un des aspects de la décadence voulue et organisée par le « Prince de ce monde. » D’autres lois, mesures, règlements, sont pris à une cadence effrénée pour annihiler toute trace de bon sens et tout reste de culture. Ces mesures s’appliquent essentiellement au monde blanc et particulièrement au monde européen traditionnel qui sert de laboratoire à toutes ces expériences immondes concoctées par les dingues qui nous dirigent.

Nous ne citerons en exemple que deux de ces dispositions prises récemment par des pays occidentaux et une proposition qui a des chances d’aboutir :

  1. Désormais, la gastronomie française et européenne n’a qu’a bien se tenir et nos chefs toqués le devenir encore plus (toqués) : ils seront obligés de cuisiner des cafards et autres blattes ; pour l’instant, vers de farine et « grillons domestiques » (domestiqués par qui?) en poudre selon l’autorisation délivrée par la Commission européenne le 3 janvier 2023. On connaît le processus de grignotage (c’est le cas de le dire) de toutes ces décisions antidémocratiques qui nous font en permanence avaler… des couleuvres.
  2. La rédaction des lois dans les pays occidentaux a ceci de bien pour leurs rédacteurs qu’elle permet de dire exactement le contraire de ce que, in fine, les lois vont imposer ; par le truchement des exceptions et autres dérogations, elles vous font passer facilement des vessies pour des lanternes. Ainsi en est-il de la loi adoptée le 16 février 2023 par le parlement (de gauche) espagnol concernant « le bien-être animal » qui prévoit des sanctions pour ceux qui « par tout moyen ou procédé, y compris les actes de nature sexuelle, causent une blessure à un animal vertébré nécessitant un traitement vétérinaire pour rétablir sa santé », ce qui donc revient, d’une façon détournée, à banaliser la zoophilie, tant que les « amoureux » des animaux ne leur font pas subir de « lésions ».
  3. Dans une étude publiée le 18 novembre 2022, une universitaire norvégienne, Anna Smadjor, propose d’utiliser les femmes en état de mort cérébrale comme mères porteuses pour, dit-elle, « offrir un autre moyen de gestation aux futurs parents qui souhaitent avoir des enfants, mais qui ne peuvent pas ou préfèrent ne pas les porter ». Ce n’est pour l’instant qu’une proposition ; mais, forts de l’expérience PMA et GPA, tout laisse à penser que cette suggestion sera bientôt une réalité. Ceci s’apparente à de la nécrophilie.

Entomophagie, zoophilie, nécrophilie, pédophilie, sans compter toutes les déviances LGBTQIA+, la promotion des changements de sexe dans les écoles, les « hommes » enceints, etc. voici donc où nous en sommes en ce début d’année 2023. Quel progrès ! Un grand pas pour l’Humanité ! Merci, mon Prince !

Soumettre et réduire la population planétaire

La Secte maîtrise parfaitement les techniques de propagande, qu’on appelle « ingénierie sociale ». Des centaines de millions d’individus de par le monde ont été subjugués au début des années 2020 par les consignes radicales qu’elle a imposées et se sont pliés sans rechigner à toutes les directives, même les plus stupides. La lobotomisation des individus, y compris dans les milieux cultivés, sinon plus, a parfaitement réussi. C’était, pour nos dirigeants, le but principal à atteindre, la pseudopandémie suivie des pseudovaccins a permis de vérifier le degré de soumission des populations. Le deuxième volet de cette opération a été moins concluant et n’a pas permis une réduction drastique des populations même si la mortalité a considérablement augmenté dans les pays occidentaux suite à la vaccination et même si on peut s’attendre encore à de nombreuses conséquences létales dans les années qui viennent.
Cependant, du fait de ce lavage de cerveau qui a touché la majeure partie des populations, on ne doit pas s’attendre à leur réveil et encore moins à quelque révolte que ce soit.

En ce qui concerne l’affaire ukrainienne, la même propagande qui a si bien marché s’est exercée sur les Français avec le même succès. Combien de maires ont hissé sur le fronton de leur mairie (et continuent de le faire) le drapeau ukrainien(([8] Votre mairie est-elle « collabo » ?)) !

Cette inertie et, il faut bien le dire, cette lâcheté de la population, ne présage rien de bon. L’affrontement est inévitable si, en France, le Président Macron continue ses provocations à l’égard de la Russie comme s’il s’agissait de la Principauté d’Andorre.

Désormais, deux blocs s’affrontent :

  • celui des mondialistes qui prônent la disparition pure et simple de toutes les anciennes structures notamment européennes (et éventuellement des peuples qui les ont bâties) ;
  • et celui des traditionalistes de toutes les grandes civilisations qui n’ont pas renoncé à se couper de leurs racines, qui représentent au moins les deux-tiers des populations de la planète.

La Russie, forte de ses origines indo-européennes et des origines des républiques qui la composent, mène la bataille ; c’est un peuple dont le riche passé a été en quelque sorte congelé pendant les 70 années qu’a duré la période soviétique ; il se réveille, pur et intact, avec le dynamisme de la jeunesse, et d’autant plus proche de ses racines qu’elles réapparaissent avec toute la puissance de leur renaissance.

L’issue de la guerre que la Russie et ses alliés pourraient mener face à ce troupeau de zombies qu’est devenu l’Occident, ne fait aucun doute.

Pierre-Émile Blairon





Vladimir Poutine – La Russie suspend sa participation au traité START

[Source : donbass-insider.com]

Lors de son discours devant l’assemblée fédérale russe, le Président Vladimir Poutine a fait de nombreuses annonces concernant l’opération militaire spéciale en Ukraine, la situation économique, le développement des nouvelles régions de la fédération de Russie, et a annoncé que Moscou suspend sa participation au traité START, entre autre à cause de la participation de l’OTAN aux attaques ukrainiennes contre les bases aériennes stratégiques russes. Voici la traduction complète en français de son discours. Les mises en gras sont de moi, pour souligner les passages qui me semblent les plus importants.

Christelle Néant


Chers députés de l’Assemblée fédérale – sénateurs, députés de la Douma d’État !

Chers citoyens de la Russie !

Je prononce ce discours à un moment difficile pour notre pays – nous le savons tous très bien – un moment de changements cardinaux et irréversibles dans le monde et d’événements historiques majeurs qui détermineront l’avenir de notre pays et de notre peuple, à un moment où chacun d’entre nous a une énorme responsabilité.

Il y a un an, la décision a été prise de lancer une opération militaire spéciale pour protéger les habitants de nos terres historiques, pour assurer la sécurité de notre pays et pour éliminer la menace que représente le régime néo-nazi qui a émergé en Ukraine après le coup d’État de 2014. Et étape par étape, avec prudence et constance, nous allons relever les défis auxquels nous sommes confrontés.

Depuis 2014, le Donbass s’est battu, a défendu son droit de vivre sur sa propre terre, de parler sa langue maternelle, s’est battu et ne s’est pas rendu dans des conditions de blocus et de bombardements constants, de haine non dissimulée de la part du régime de Kiev, a cru et attendu que la Russie vienne à la rescousse.

Pendant ce temps – et vous le savez bien – nous avons fait tout ce qui était possible, vraiment tout ce qui était possible, pour résoudre ce problème de manière pacifique, nous avons patiemment négocié une issue pacifique à ce conflit très difficile.

Mais un scénario complètement différent se préparait dans notre dos. Les promesses des dirigeants occidentaux, leurs assurances quant à la recherche de la paix dans le Donbass, se sont avérées, comme nous pouvons le constater aujourd’hui, être un faux, un mensonge cruel. Ils n’ont fait que gagner du temps, se livrant à de nombreuses tergiversations, fermant les yeux sur les meurtres politiques, la répression des personnes indésirables par le régime de Kiev, l’intimidation des croyants, et encourageant de plus en plus les néo-nazis ukrainiens à commettre des actes terroristes dans le Donbass. Les officiers des bataillons nationalistes ont été formés dans des académies et écoles occidentales et approvisionnés en armes.

Et je voudrais souligner que même avant le début de l’opération militaire spéciale, Kiev négociait avec l’Occident des livraisons de systèmes de défense anti-aérienne, d’avions de combat et d’autres équipements lourds à l’Ukraine. Nous nous souvenons également des efforts du régime de Kiev pour acquérir des armes nucléaires, et nous en avons parlé publiquement.

Les États-Unis et l’OTAN déployaient rapidement des bases militaires et des laboratoires biologiques secrets près des frontières de notre pays ; en manœuvre, ils se familiarisaient avec le théâtre des futures hostilités et préparaient le régime de Kiev, l’Ukraine asservie, à une guerre majeure.

Et aujourd’hui, ils l’admettent – ils l’admettent publiquement, ouvertement, sans honte. C’est comme s’ils étaient fiers, se délectant de leur perfidie, qualifiant les accords de Minsk et le format Normandie de spectacle diplomatique, de bluff. Il s’avère que pendant tout le temps où le Donbass brûlait, où le sang était versé, où la Russie cherchait sincèrement – je tiens à le souligner – une solution pacifique, ils jouaient avec la vie des gens, jouant, en fait, comme on dit dans les hautes sphères, avec des cartes pipées.

Cette méthode dégoûtante de tromperie a été essayée de nombreuses fois auparavant. C’est la même manière éhontée et fourbe avec laquelle ils se sont comportés lorsqu’ils ont détruit la Yougoslavie, l’Irak, la Libye, la Syrie. Ils ne pourront jamais se laver de cette honte. Les concepts d’honneur, de confiance, de décence ne sont pas pour eux.

Au fil des siècles de colonialisme, de diktat et d’hégémonie, ils ont pris l’habitude de tout se permettre, l’habitude de ne pas se soucier du reste du monde. Il s’avère qu’ils traitent les peuples de leurs propres pays avec le même dédain et la même attitude hautaine, se prenant pour Dieu – après tout, ils les ont aussi cyniquement trompés ou dupés avec des fables sur la recherche de la paix, sur l’adhésion aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Donbass. En effet, les élites occidentales sont devenues le symbole du mensonge total et sans scrupules.

Nous défendons fermement non seulement nos intérêts, mais aussi notre position selon laquelle, dans le monde d’aujourd’hui, il ne devrait pas y avoir de division entre les pays dits civilisés et tous les autres, qu’il faut un partenariat honnête qui rejette en principe toute exclusion, à plus forte raison une exclusion agressive.

Nous étions ouverts et sincèrement prêts à un dialogue constructif avec l’Occident, nous avons dit et insisté sur le fait que l’Europe et le monde entier avaient besoin d’un système de sécurité indivisible et égal pour tous les États, et pendant de nombreuses années, nous avons proposé à nos partenaires de discuter ensemble de cette idée et de travailler à sa mise en œuvre. Mais la réponse que nous avons reçue a été soit incohérente, soit hypocrite. Voilà pour ce qui est des mots. Mais il y a aussi eu des actions concrètes : l’expansion de l’OTAN jusqu’à nos frontières, l’installation de nouveaux sites de défense antimissile en Europe et en Asie – un parapluie qu’ils ont décidé de mettre en place pour se protéger de nous – le déploiement de contingents militaires, et pas seulement près des frontières de la Russie.

Je tiens à souligner – en fait, tout le monde le sait très bien – qu’aucun pays au monde ne possède autant de bases militaires à l’étranger que les États-Unis d’Amérique. Il y a des centaines – je tiens à le souligner – des centaines de bases dans le monde entier, sur toute la planète, il suffit de regarder une carte.

Le monde entier les a vus se retirer d’accords fondamentaux sur les armements, notamment le traité sur les missiles à portée intermédiaire et à plus courte portée, déchirant unilatéralement des accords fondamentaux qui maintiennent la paix dans le monde. Ils l’ont fait pour une raison – ils ne font rien pour rien, comme vous le savez.

Enfin, en décembre 2021, nous avons officiellement envoyé des projets de traités sur les garanties de sécurité aux États-Unis et à l’OTAN. Mais sur toutes les positions de principe essentielles pour nous, nous avons reçu, en fait, un refus direct. À ce moment-là, il est finalement devenu clair que le feu vert pour la mise en œuvre de plans agressifs avait été donné et qu’ils n’allaient pas s’arrêter.

La menace grandissait de jour en jour. Les informations qui nous parvenaient ne laissaient aucun doute sur le fait qu’en février 2022, tout était prêt pour une nouvelle action punitive sanglante dans le Donbass, contre laquelle, je le rappelle, le régime de Kiev avait lancé de l’artillerie, des chars et des avions en 2014.

Nous nous souvenons tous très bien des images des frappes aériennes sur Donetsk, des frappes aériennes non seulement sur cette ville mais aussi sur d’autres villes. En 2015, ils ont à nouveau tenté une attaque directe sur le Donbass, tout en poursuivant le blocus, les bombardements et la terreur contre les civils. Tout cela, je vous le rappelle, était totalement contraire aux documents et résolutions adoptés par le Conseil de sécurité de l’ONU, totalement – tout le monde a fait semblant qu’il ne se passait rien.

Je veux le répéter : ce sont eux qui ont commencé la guerre, et nous avons utilisé la force et utiliserons la force pour y mettre fin.

Ceux qui planifiaient une nouvelle attaque sur Donetsk, sur le Donbass, sur Lougansk, ont clairement compris que la prochaine cible était de frapper la Crimée et Sébastopol, et nous le savions et le comprenions. Et maintenant, des plans d’une telle portée sont également évoqués ouvertement à Kiev – révélés, dévoilés, ce que nous savions déjà très bien.

Nous protégeons la vie des gens, notre propre maison. Et l’objectif de l’Occident est le pouvoir illimité. Il a déjà dépensé plus de 150 milliards de dollars pour soutenir et armer le régime de Kiev. À titre de comparaison, selon les données de l’Organisation de coopération et de développement économiques, les pays du G7 ont alloué environ 60 milliards de dollars pour l’aide aux pays les plus pauvres du monde en 2020-2021. C’est clair, n’est-ce pas ? Pour la guerre, 150, mais 60 pour les pays les plus pauvres, qui sont censés être toujours pris en charge, sous certaines exigences d’obéissance de la part des pays qui reçoivent l’argent. Et où sont passés tous les discours sur la réduction de la pauvreté, le développement durable, l’environnement ? Où est passé tout cela ? Où est parti tout cela ? Dans le même temps, le flux d’argent pour la guerre ne diminue pas. Aucun argent n’est épargné pour encourager les troubles et les coups d’État dans d’autres pays, encore une fois, partout dans le monde.

Lors d’une récente conférence à Munich, des accusations sans fin ont été portées contre la Russie. L’impression était que cela n’était fait que pour faire oublier ce que le dénommé Occident a fait au cours des dernières décennies. Mais ce sont eux qui ont « fait sortir le génie de la bouteille », qui ont plongé des régions entières dans le chaos.

Les experts américains eux-mêmes estiment qu’à la suite des guerres – je tiens à attirer l’attention sur ce point : ce n’est pas nous qui avons avancé ces chiffres, ce sont les Américains eux-mêmes qui les donnent – les guerres que les États-Unis ont déclenchées après 2001 ont tué près de 900 000 personnes, plus de 38 millions sont devenues des réfugiés. Ils veulent juste effacer tout cela de la mémoire de l’humanité et faire comme si cela n’était jamais arrivé. Mais personne dans le monde n’a oublié, ni n’oubliera.

Aucun d’entre eux ne compte les pertes humaines et les tragédies, car ce qui est en jeu, bien sûr, ce sont des billions, des billions de dollars ; la possibilité de continuer à voler tout le monde ; sous couvert de paroles sur la démocratie et les libertés, d’imposer des valeurs néolibérales et totalitaires par nature ; étiqueter des pays et des peuples entiers, insulter publiquement leurs dirigeants ; réprimer la dissidence dans leur propre pays ; créer une image d’ennemi pour détourner l’attention des gens des scandales de corruption – nous voyons tout cela à la télévision – des problèmes et contradictions économiques, sociaux, interethniques intérieurs croissants.

Permettez-moi de vous rappeler que dans les années 1930, l’Occident a en fait ouvert la voie à l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne. Et aujourd’hui, ils ont commencé à faire de l’Ukraine une « anti-Russie ». Ce projet n’est pas vraiment nouveau. Les personnes qui connaissent un tant soit peu l’histoire savent très bien que ce projet a été lancé au XIXe siècle et qu’il a été développé dans l’Empire austro-hongrois, en Pologne et dans d’autres pays dans un seul but : arracher à notre pays ces territoires historiques, que l’on appelle aujourd’hui l’Ukraine. Tel est cet objectif. Il n’y a rien de nouveau, aucune nouveauté, tout se répète.

L’Occident a poussé la mise en œuvre de ce projet aujourd’hui en soutenant le coup d’État de 2014. Après tout, le coup d’État était sanglant, anti-étatique, anti-constitutionnel – mais ils ont fait comme si rien ne s’était passé, comme si cela devait être fait, ils ont même indiqué combien d’argent avait été dépensé pour cela. La russophobie et un nationalisme extrêmement agressif ont été placés dans le socle idéologique.

Récemment, l’une des brigades des forces armées ukrainiennes – ce qui est honteux pour nous, mais pas pour eux – a reçu le nom d’Edelweiss, comme la division hitlérienne, qui a participé à la déportation de Juifs, à l’exécution de prisonniers de guerre, à des opérations punitives contre des partisans en Yougoslavie, en Italie, en Tchécoslovaquie et en GrèceLes forces armées et la garde nationale ukrainiennes apprécient particulièrement les chevrons des divisions SS Das Reich, Totenkopf, SS Galicie et d’autres unités SS, qui ont également du sang sur les mains. Les véhicules blindés ukrainiens portent l’insigne de la Wehrmacht de l’Allemagne nazie.

Les néo-nazis [ukrainiens] ne cachent pas de qui ils pensent être les héritiers. Il est surprenant que personne au pouvoir en Occident ne le remarque. Pourquoi ? Parce qu’ils s’en moquent, si vous me pardonnez cette expression de mauvais goût. Ils ne se soucient pas de savoir sur qui parier dans la lutte contre nous, contre la Russie. L’essentiel est de se battre contre nous, contre notre pays et donc tout le monde peut être utilisé. Et nous l’avons vu – des terroristes, des néo-nazis, même le diable peuvent être utilisés, Dieu nous en garde, tant qu’ils font ce qu’ils veulent et servent d’armes contre la Russie.

Le projet « anti-Russie » fait essentiellement partie d’une politique revancharde à l’égard de notre pays, visant à créer des foyers d’instabilité et de conflit tout près de nos frontières. Que ce soit à l’époque, dans les années 1930, ou aujourd’hui, l’idée est la même : diriger l’agression vers l’Est, déclencher une guerre en Europe et éliminer les concurrents grâce à des tiers.

Nous ne sommes pas en guerre contre le peuple ukrainien, je l’ai déjà dit à de nombreuses reprises. Le peuple ukrainien lui-même est devenu l’otage du régime de Kiev et de ses maîtres occidentaux, qui ont en fait occupé ce pays politiquement, militairement et économiquement, détruit l’industrie ukrainienne pendant des décennies et pillé ses ressources naturelles. Le résultat logique a été la dégradation sociale, une énorme augmentation de la pauvreté et des inégalités. Et dans de telles conditions, il est bien sûr facile de trouver de la main-d’œuvre pour des opérations militaires. Personne n’a pensé aux gens, ils ont été préparés pour le massacre, et au final, ils ont été transformés en matériel consommable. C’est triste, c’est effrayant d’en parler, mais c’est un fait.

La responsabilité de la genèse du conflit ukrainien, de son escalade et du nombre croissant de victimes incombe entièrement aux élites occidentales et, bien sûr, au régime actuel de Kiev, auquel le peuple ukrainien est essentiellement étranger. Le régime ukrainien actuel ne sert pas ses intérêts nationaux, mais les intérêts de pays tiers.

L’Occident utilise l’Ukraine à la fois comme un bélier contre la Russie et comme un terrain d’entraînement. Je ne m’attarderai pas sur les tentatives de l’Occident de renverser le cours des hostilités, sur ses plans d’augmentation des fournitures militaires – tout le monde le sait bien. Mais une chose devrait être claire pour tous : plus les systèmes occidentaux à longue portée arriveront en Ukraine, plus nous serons contraints de repousser la menace loin de nos frontières. C’est tout à fait naturel.

Les élites occidentales ne font pas mystère de leur objectif : infliger – comme elles le disent, c’est un discours direct – « une défaite stratégique à la Russie ». Qu’est-ce que cela signifie ? Pour nous, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie en finir une fois pour toutes avec nous, c’est-à-dire qu’ils ont l’intention de transformer un conflit local en une phase de confrontation globale. C’est ainsi que nous comprenons tout et nous réagirons en conséquence, car dans ce cas, il s’agit en fait de l’existence même de notre pays.

Mais ils ne peuvent pas non plus ne pas se rendre compte qu’il est impossible de vaincre la Russie sur le champ de bataille, aussi lancent-ils des attaques informationnelles de plus en plus agressives contre nous. Ils visent, bien sûr, les jeunes, les jeunes générations. Et là encore, ils mentent constamment, déforment les faits historiques et ne cessent d’attaquer notre culture, l’Église orthodoxe russe et les autres organisations religieuses traditionnelles de notre pays.

Regardez ce qu’ils font à leurs propres peuples : la destruction de la famille, de l’identité culturelle et nationale, la perversion, l’abus des enfants, jusqu’à la pédophilie, sont érigés en norme, en norme de vie, et les ecclésiastiques, les prêtres sont forcés de bénir les mariages homosexuels. Peut importe, qu’ils fassent ce qu’ils veulent. Qu’est-ce que je veux dire ici ? Les adultes ont le droit de vivre comme ils le souhaitent, c’est ainsi que nous l’avons fait en Russie et que nous le ferons toujours : personne ne s’immisce dans leur vie privée et nous ne le ferons pas.

Mais je voudrais leur dire : mais regardez, excusez-moi, les écritures, les livres principaux de toutes les autres religions du monde. Elles disent tout, y compris que la famille est l’union d’un homme et d’une femme, mais même ces textes sacrés sont aujourd’hui remis en question. On a appris que l’Église anglicane, par exemple, envisage – pour l’instant seulement – d’étudier l’idée d’un dieu non genré. Que dire ? Dieu pardonne leur, « ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Des millions de personnes en Occident réalisent qu’elles sont conduites vers une véritable catastrophe spirituelle. Les élites, pour parler franchement, sont tout simplement en train de devenir folles, et il ne semble pas y avoir de remède. Mais c’est leur problème, comme je l’ai dit, et nous avons l’obligation de protéger nos enfants et nous le ferons : protéger nos enfants de la dégradation et de la dégénérescence.

Il est évident que l’Occident tentera de saper et de diviser notre société, de parier sur des traîtres nationaux qui, en permanence – je tiens à le souligner – portent le même poison, à savoir le mépris de leur propre patrie et le désir de gagner de l’argent en vendant ce poison à ceux qui sont prêts à le payer. Cela a toujours été le cas.

Ceux qui ont pris la voie de la trahison directe en commettant des actes terroristes et d’autres crimes contre la sécurité de notre société et l’intégrité territoriale du pays seront tenus légalement responsables. Mais nous ne serons jamais comme le régime de Kiev et les élites occidentales, qui sont et ont été engagés dans des « chasses aux sorcières », nous ne réglerons pas nos comptes avec ceux qui ont quitté la Mère Patrie. Que cela reste sur leur conscience, qu’ils vivent avec – ils doivent vivre avec. L’essentiel est que le peuple, les citoyens de Russie, aient porté sur eux un jugement moral.

Je suis fier – je pense que nous sommes tous fiers – que notre peuple multiethnique, la majorité absolue des citoyens, ait adopté une position de principe sur l’opération militaire spéciale, qu’il ait compris le sens des actions que nous entreprenions, qu’il ait soutenu nos actions pour protéger le Donbass. Par-dessus tout, ce soutien a démontré un réel patriotisme, un sentiment qui est historiquement inhérent à notre peuple. Il est bouleversant dans sa dignité, dans la conscience profonde du destin inséparable de chacun – j’insiste – de chaque personne avec le destin de la Patrie.

Chers amis, je voudrais remercier tout le monde, tout le peuple de Russie pour son courage et sa détermination, dire merci à nos héros, soldats et officiers de l’armée et de la marine, de la Garde Nationale Russe, des services secrets et de toutes les agences de sécurité, les combattants des troupes de Donetsk et de Lougansk, les volontaires, les patriotes qui combattent dans les rangs de la réserve de l’armée de combat BARS.

Je tiens à m’excuser : je suis désolé de ne pas pouvoir nommer tout le monde pendant le discours d’aujourd’hui. Vous savez, lorsque je préparais ce discours, j’ai écrit une longue, longue liste de ces unités héroïques, puis je l’ai retirée du discours d’aujourd’hui parce que, comme je l’ai dit, il est impossible de nommer tout le monde, et j’avais juste peur d’offenser ceux que je ne nommerais pas.

Un grand merci aux parents, aux épouses et aux familles de nos défenseurs, aux médecins et aux auxiliaires médicaux, aux infirmières qui sauvent les blessés, aux cheminots et aux chauffeurs qui approvisionnent le front, aux maçons qui construisent les fortifications et restaurent les maisons, les routes et les installations civiles, aux ouvriers et aux ingénieurs des usines de défense qui travaillent désormais pratiquement 24 heures sur 24, en plusieurs équipes, aux ouvriers agricoles qui assurent de manière fiable la sécurité alimentaire du pays.

Je remercie les enseignants qui s’occupent véritablement des jeunes générations russes, en particulier ceux qui travaillent dans les conditions les plus difficiles, essentiellement sur le front ; les personnalités culturelles qui se rendent dans la zone de guerre, dans les hôpitaux pour soutenir les soldats et les officiers ; les volontaires qui aident la ligne de front et les civils ; les journalistes, surtout, bien sûr, les correspondants de guerre qui prennent des risques sur le front pour dire la vérité au monde entier ; les pasteurs des religions traditionnelles russes, les prêtres militaires dont les sages paroles soutiennent et inspirent ; les fonctionnaires et entrepreneurs-tous ceux qui accomplissent leur devoir professionnel, civil et simplement humain.

Un mot spécial pour les habitants des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des oblasts de Zaporojié et de Kherson. Vous-mêmes, chers amis, vous avez déterminé votre avenir lors de référendums, vous avez fait un choix ferme malgré les menaces et la terreur des néo-nazis, dans des conditions où les hostilités étaient très proches mais où rien n’était et n’est plus fort que votre détermination à être avec la Russie, avec votre Patrie.

(Applaudissements)

Je tiens à souligner qu’il s’agit de la réaction de l’auditoire aux habitants des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, de Zaporojié et de Kherson. Encore une fois, un grand merci à eux tous.

Nous avons déjà commencé et nous continuerons à mettre en place un programme à grande échelle pour la restauration et le développement socio-économique de ces nouvelles entités constitutives. Cela inclut la relance des entreprises et des emplois, les ports de la mer d’Azov, qui est redevenue une mer intérieure de la Russie, et la construction de nouvelles routes modernes, comme nous l’avons fait en Crimée, qui dispose désormais d’une liaison terrestre fiable avec l’ensemble de la Russie. Nous allons assurément mettre en œuvre tous ces plans grâce à nos efforts conjoints.

Aujourd’hui, les régions du pays apportent un soutien direct aux villes, districts et communes des Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, et des régions de Zaporojié et de Kherson, et le font sincèrement, comme de véritables frères et sœurs. Maintenant que nous sommes de nouveau ensemble, nous sommes devenus encore plus forts et nous ferons tout pour ramener la paix tant attendue sur notre terre, pour assurer la sécurité de notre peuple. C’est pour cela, pour nos ancêtres, pour l’avenir de nos enfants et petits-enfants, pour la restauration de la justice historique, pour la réunification de notre peuple, que nos héros se battent aujourd’hui.

Chers amis, je vous demande d’honorer la mémoire de nos compagnons d’armes qui ont donné leur vie pour la Russie, les civils, les personnes âgées, les femmes et les enfants qui sont morts sous le feu des néo-nazis et des unités de répression.

(Minute de silence)

Merci.

Nous comprenons tous, et je comprends combien c’est insupportable pour les épouses, les fils et les filles des soldats tombés au combat et leurs parents, qui ont élevé de dignes défenseurs de la patrie – comme la Jeune Garde de Krasnodon, comme les garçons et les filles qui, pendant la Grande Guerre patriotique, ont combattu le nazisme et défendu le Donbass. Toute la Russie se souvient encore aujourd’hui de leur courage, de leur ténacité, de leur grande force d’âme et de leur sacrifice.

Notre devoir est de soutenir les familles qui ont perdu des parents, des êtres chers, de les aider à élever leurs enfants et à leur donner une éducation et une profession. La famille de chaque participant à l’opération militaire spéciale doit bénéficier d’une attention, de soins et d’un respect constants. Leurs besoins doivent être pris en compte immédiatement, sans aucune formalité administrative.

Je propose la création d’un fonds d’État spécial. Il aura pour mission de fournir une assistance ciblée et personnelle aux familles des soldats tombés au combat et aux vétérans de l’opération militaire spéciale. Il coordonnera la fourniture d’un soutien social, médical et psychologique, résoudra les problèmes de traitement en sanatorium et de rééducation, et apportera une aide en matière d’éducation, de sport, d’emploi, de création d’entreprise, de développement professionnel et d’acquisition d’une nouvelle profession. Une autre tâche importante de ce fonds consiste à organiser des soins de longue durée à domicile et à fournir des prothèses de haute technologie à tous ceux qui en ont besoin.

Je demande au gouvernement, ainsi qu’à la Commission du Conseil d’État sur la politique sociale et aux régions, de résoudre tous les problèmes d’organisation dans les meilleurs délais.

Le travail du fonds d’État doit être transparent et la procédure d’assistance doit être simple, basée sur le principe du « guichet unique », sans bureaucratie ni paperasserie. Chaque famille, j’insiste, chaque famille d’une personne décédée, chaque ancien combattant devrait se voir attribuer un travailleur social personnel, un coordinateur, qui s’occupera des questions qui se posent en temps réel lors de la correspondance personnelle. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que cette année, les structures du fonds devraient être déployées dans toutes les régions de la Fédération de Russie.

Nous avons déjà mis en place des mesures pour soutenir les anciens combattants de la Grande Guerre patriotique, les vétérans des opérations de combat et les participants aux conflits locaux. Je pense qu’à l’avenir, le fonds d’État que j’ai mentionné pourrait également s’occuper de ces questions importantes. Nous devons travailler sur ce point, et je demande au gouvernement de le faire.

Permettez-moi d’insister : la création d’un fonds spécial n’exonère pas les autres structures et niveaux de gouvernement de leur responsabilité. J’attends de tous les départements fédéraux, régions et municipalités qu’ils continuent à accorder la plus grande attention aux anciens combattants, aux militaires et à leurs familles. À cet égard, je tiens à remercier les responsables des entités constitutives de la fédération, les maires des villes et les responsables régionaux qui rencontrent régulièrement les gens, y compris en se rendant sur la ligne de contact, et soutiennent leurs compatriotes.

Qu’est-ce que je veux souligner en particulier ? Aujourd’hui, les militaires de carrière, les mobilisés et les volontaires supportent ensemble les difficultés du front – il s’agit d’approvisionnement et d’équipement, d’allocations pécuniaires et d’indemnités d’assurance liées aux blessures, de soins médicaux. Cependant, les recours que les gouverneurs et moi-même recevons – ils me rendent également compte – auprès du parquet militaire et du médiateur des droits de l’homme montrent que toutes ces questions n’ont pas été résolues. Il est nécessaire de traiter chaque cas individuellement.

Et encore une chose : le service dans la zone de l’opération militaire spéciale – tout le monde le comprend très bien – est associé à un énorme stress physique et psychologique, à des risques quotidiens pour la santé et la vie. C’est pourquoi je crois qu’il est nécessaire d’établir un congé régulier d’au moins 14 jours et au moins une fois tous les six mois pour les soldats mobilisés et pour tout le personnel militaire, pour tous les participants à l’opération militaire spéciale, y compris les volontaires, sans tenir compte du temps de voyage, afin que chaque soldat ait la possibilité de rendre visite à sa famille, d’être près de ses parents et de ses proches.

Chers collègues !

Comme vous le savez, le plan de construction et de développement des forces de défense pour 2021-2025 a été approuvé par décret présidentiel. Les travaux sont en cours pour le mettre en œuvre, et nous procédons aux ajustements nécessaires. Et je tiens à souligner que nos nouvelles mesures pour renforcer l’armée de terre et la marine, ainsi que le développement continu et futur des forces armées devraient certainement être fondées sur l’expérience de combat réelle acquise au cours de l’opération militaire spéciale. C’est extrêmement important pour nous, et même absolument indispensable.

Aujourd’hui, par exemple, le niveau d’équipement des forces de dissuasion nucléaire de la Russie avec les systèmes les plus récents est supérieur à 91 %, 91,3 %. Et maintenant, je le répète, en tenant compte de l’expérience acquise, nous devons atteindre le même niveau de qualité élevé dans toutes les composantes des forces armées.

Les officiers et sergents qui ont prouvé qu’ils étaient des commandants compétents, modernes et déterminés – ils sont très nombreux – seront promus à des postes plus élevés, envoyés dans des universités et académies militaires et serviront de réserve de personnel puissante pour les forces armées. Et bien sûr, ils doivent être sollicités à tous les niveaux du gouvernement. Je veux simplement attirer l’attention de mes collègues sur ce point. C’est très important. Les gens doivent comprendre que leur contribution à la défense de la Patrie est appréciée par la Patrie.

Nous introduirons activement les technologies les plus avancées qui amélioreront le potentiel qualitatif de l’armée et de la marine. Nous disposons de tels développements et échantillons d’armes et d’équipements dans tous les domaines. Beaucoup d’entre eux sont considérablement supérieurs à leurs analogues étrangers. Notre tâche consiste maintenant à lancer leur production en série. Ce travail est en cours, et son rythme augmente constamment sur notre propre – je tiens à le souligner – base scientifique et industrielle russe, grâce à la participation active des petites et moyennes entreprises de haute technologie à l’exécution des commandes de défense de l’État.

Aujourd’hui, nos usines, nos bureaux d’études et nos équipes de recherche emploient à la fois des spécialistes expérimentés et un nombre croissant de jeunes gens, talentueux, qualifiés et déterminés à faire une percée, fidèles à la tradition des armuriers russes – tout faire pour la victoire.

Nous allons certainement renforcer les garanties pour la main-d’œuvre. Cela vaut également pour les salaires et la sécurité sociale. Je propose de lancer un programme spécial de logements locatifs préférentiels pour les employés du complexe militaro-industriel. Le prix des loyers sera nettement inférieur à celui du marché, car une partie importante des frais de logement sera prise en charge par l’État.

Nous avons bien sûr discuté de cette question avec le gouvernement. Je vous charge de mettre au point tous les détails de ce programme et de commencer sans tarder à construire ces logements locatifs, en premier lieu, bien sûr, dans les villes – nos importants centres de défense, d’industrie et de recherche.

Chers collègues !

Comme je l’ai déjà dit, l’Occident a déployé contre nous un front non seulement militaire, informationnel, mais aussi économique. Mais cela n’a rien donné et ne donnera rien nulle part. De plus, les initiateurs des sanctions se punissent eux-mêmes : ils ont provoqué des hausses de prix, des pertes d’emplois, des fermetures d’entreprises et une crise énergétique dans leur propre pays, et ils disent à leurs citoyens – nous les entendons – que les Russes sont responsables de tout.

Quels moyens ont été utilisés contre nous dans cette attaque de sanctions ? Ils ont tenté de rompre les liens économiques avec les entreprises russes, de couper le système financier des canaux de communication afin d’écraser notre économie, de nous priver de l’accès aux marchés d’exportation afin de frapper nos revenus. Cela inclut le vol – il n’y a pas d’autre façon de le dire – de nos réserves de devises étrangères, les tentatives d’effondrement du rouble et la provocation d’une inflation dévastatrice.

Encore une fois, les sanctions anti-russes ne sont qu’un moyen pour atteindre un but. Et le but, comme le déclarent les dirigeants occidentaux eux-mêmes – citation directe – est de « faire souffrir nos citoyens ». « Les faire souffrir » – quels humanistes. Ils veulent faire souffrir le peuple et ainsi déstabiliser notre société de l’intérieur.

Mais leurs prévisions ne se sont pas concrétisées – l’économie et le système de gouvernance russes se sont révélés bien plus solides que ne le pensait l’Occident. Grâce au travail conjoint du gouvernement, du Parlement, de la Banque de Russie, des entités constitutives de la Fédération et, bien sûr, des milieux d’affaires et des syndicats, nous avons assuré la pérennité de la situation économique, protégé les citoyens, sauvé des emplois, évité les pénuries sur le marché, y compris pour les biens essentiels, soutenu le système financier et les entrepreneurs qui investissent dans le développement de leurs entreprises, et donc dans le développement du pays.

Ainsi, dès le mois de mars dernier, un ensemble de mesures a été lancé pour soutenir les entreprises et l’économie pour un montant total d’environ un billion de roubles. Je tiens à le préciser : il ne s’agit pas d’une politique d’émission de monnaie, non, non, tout dans notre pays se fait sur une base solide de marché.

En 2022, le produit intérieur brut a baissé. Mikhaïl Vladimirovitch a appelé et a dit : « Je voudrais que vous nous en parliez ». Hier, je pense que cette information a été publiée, et correctement, à temps, comme il se doit, tout est conforme au plan.

On nous avait prédit, rappelez-vous, un ralentissement économique de 20 à 25 %, 10 %. Tout récemment, nous avons dit 2,9 % – j’ai dit 2,9 %. Un peu plus tard, 2,5 %. Le produit intérieur brut en 2022 a baissé de 2,1 % – ce sont les données les plus récentes. Dans le même temps, permettez-moi de vous rappeler qu’en février et mars de l’année dernière, comme je l’ai dit, ils prédisaient l’effondrement de notre économie.

Les entreprises russes ont reconstruit la logistique et renforcé les liens avec des partenaires responsables et prévisibles – et ils sont nombreux, la majorité dans le monde.

Je tiens à souligner que la part du rouble russe dans nos règlements internationaux a doublé par rapport à décembre 2021, atteignant un tiers, et avec les monnaies des pays amis, elle est déjà supérieure à la moitié.

Nous continuerons à travailler avec nos partenaires pour former un système stable et sûr de règlements internationaux, indépendant du dollar et des autres monnaies de réserve occidentales, qui perdront inévitablement leur caractère universel sous ces politiques des élites occidentales, des gouvernants occidentaux. Ils font tout cela de leurs propres mains.

Vous savez qu’il existe une expression courante : des armes au lieu du beurre. La défense du pays est bien sûr la priorité la plus importante, mais en résolvant les tâches stratégiques dans ce domaine, nous ne devons pas répéter les erreurs du passé, nous ne devons pas détruire notre propre économie. Nous avons tout ce dont nous avons besoin pour assurer la sécurité et créer les conditions d’un développement régulier du pays. C’est dans cette logique que nous agissons et que nous continuerons à le faire.

Par exemple, de nombreux secteurs fondamentaux, je tiens à le souligner, civils de l’économie nationale, non seulement n’ont pas réduit leur production l’année dernière, mais l’ont même sensiblement augmentée. Pour la première fois dans l’histoire moderne de notre pays, le volume des logements mis en service a dépassé les 100 millions de mètres carrés.

Quant à notre production agricole, elle a affiché l’an dernier des taux de croissance à deux chiffres. Merci beaucoup, révérence aux producteurs agricoles. Les agriculteurs russes ont fait une récolte record : plus de 150 millions de tonnes de céréales, dont plus de 100 millions de tonnes de blé. D’ici la fin de l’année agricole, c’est-à-dire d’ici le 30 juin 2023, nous serons en mesure de porter le volume total des exportations de céréales à 55-60 millions de tonnes.

Même il y a 10-15 ans, cela semblait être un conte de fées, un plan absolument irréaliste. Si vous vous souvenez – et certains ici s’en souviennent sûrement, l’ancien vice-premier ministre et ministre de l’agriculture ici présent – il n’y a pas si longtemps, nous récoltions 60 millions au total – d’une année sur l’autre, et aujourd’hui, 55 à 60 seront un potentiel d’exportation uniquement. Je suis convaincu que nous avons toutes les chances de réaliser une percée similaire dans d’autres domaines.

Le marché du travail n’a pas connu d’effondrement ; au contraire, nous avons obtenu une réduction du chômage dans le contexte actuel. Aujourd’hui – dans une situation aussi difficile de tous côtés – notre marché du travail est plus favorable qu’il ne l’était auparavant. Rappelez-vous, avant la pandémie, notre taux de chômage était de 4,7 %, mais maintenant il est de 3,7 %, je crois. Mikhaïl Vladmirovitch, combien ? 3,7 % ? 3,7 % est un niveau historiquement bas.

Encore une fois, l’économie russe a surmonté les risques – elle les a surmontés. Oui, nombre de ces risques étaient impossibles à prévoir à l’avance, nous avons dû réagir littéralement à la volée, au fur et à mesure que les problèmes surgissaient. Tant au niveau du gouvernement que des entreprises, les décisions ont été prises aussi rapidement que possible. Je note que l’initiative privée et les petites et moyennes entreprises ont joué un rôle énorme à cet égard. Nous avons évité une réglementation administrative excessive et une économie déséquilibrée en faveur de l’État.

Qu’est-ce qui est encore important ? Le ralentissement économique de l’année dernière n’a été enregistré qu’au deuxième trimestre – déjà aux troisième et quatrième trimestres, il y a eu une croissance, une reprise. En fait, nous sommes entrés dans un nouveau cycle de croissance économique. Selon les experts, son modèle et sa structure deviennent qualitativement différents. De nouveaux marchés mondiaux prometteurs, dont la région Asie-Pacifique, notre propre marché intérieur, notre base de ressources scientifiques, technologiques et humaines sont mis en avant : il ne s’agit pas de fournir des matières premières à l’étranger, mais de produire des biens à haute valeur ajoutée. Cela nous permet de libérer l’énorme potentiel de la Russie dans toutes les sphères et tous les domaines.

Une forte augmentation de la demande intérieure est prévue dès cette année. Je suis convaincu que nos entreprises profiteront de cette occasion pour augmenter leur production, fabriquer les produits les plus populaires et occuper les créneaux devenus vacants ou en voie de l’être après le départ des entreprises occidentales.

Aujourd’hui, nous avons une vue d’ensemble, nous comprenons les problèmes structurels que nous devons résoudre en matière de logistique, de technologie, de finances et de ressources humaines. Nous avons beaucoup parlé, constamment, de la nécessité de changer la structure de notre économie ces dernières années, et maintenant ces changements sont une nécessité vitale, et cela change la situation, et dans ce cas pour le mieux. Nous savons ce qu’il faut faire pour assurer le développement progressif et régulier de la Russie, un développement souverain et indépendant, malgré toutes les pressions et menaces extérieures, avec une garantie fiable de la sécurité et des intérêts de l’État.

Je tiens à souligner que le but de notre travail n’est pas de nous adapter aux conditions actuelles. L’objectif stratégique est d’amener notre économie vers de nouvelles frontières. Tout change aujourd’hui, et très, très vite. C’est une période de défis, mais aussi d’opportunités – c’est vraiment le cas aujourd’hui, et notre avenir dépend de la manière dont nous les mettons en œuvre. Nous devons supprimer – je tiens à le souligner – toutes les contradictions interservices, les formalités, les rancunes, les malentendus et autres absurdités. Tout est pour la cause, tout est pour le résultat – c’est à cela que tout doit tendre.

Le démarrage réussi d’entreprises russes, de petites entreprises familiales, est déjà une victoire. L’ouverture d’usines modernes et de kilomètres de nouvelles routes est une victoire. Une nouvelle école ou un nouveau jardin d’enfants, c’est une victoire. Les découvertes scientifiques et la technologie – cela, bien sûr, c’est aussi une victoire. Ce qui compte, c’est la contribution de chacun au succès global.

Sur quels domaines le travail de partenariat entre l’État, les régions et les entreprises nationales devrait-il se concentrer ?

Premièrement. Nous allons développer des relations économiques extérieures prometteuses et construire de nouveaux corridors logistiques. Nous avons déjà décidé de prolonger l’autoroute Moscou-Kazan jusqu’à Ekaterinbourg, Tcheliabinsk et Tioumen, et à l’avenir jusqu’à Irkoutsk et Vladivostok, avec un accès au Kazakhstan, à la Mongolie et à la Chine, ce qui élargira également de manière significative nos relations économiques avec les marchés d’Asie du Sud-Est.

Nous développerons les ports de la mer Noire et de la mer d’Azov. Nous accorderons une attention particulière au corridor international nord-sud. Dès cette année, les navires ayant un tirant d’eau d’au moins 4,5 mètres pourront emprunter le canal Volga-Caspienne. Cela ouvrira de nouvelles voies pour la coopération commerciale avec l’Inde, l’Iran, le Pakistan et les pays du Moyen-Orient. Nous continuerons à développer ce corridor.

Nos plans prévoient la modernisation accélérée de la direction orientale des chemins de fer, du Transsibérien et de la ligne principale Baïkal-Amour, ainsi que l’augmentation de la capacité de la route maritime du Nord. Il s’agit non seulement d’un trafic de marchandises supplémentaire, mais aussi de la base pour résoudre les tâches nationales de développement de la Sibérie, de l’Arctique et de l’Extrême-Orient.

Les infrastructures régionales, le développement des infrastructures, notamment les communications, les télécommunications et le réseau routier, recevront une forte impulsion. D’ici l’année prochaine, en 2024, au moins 85 % des routes des plus grandes agglomérations du pays, ainsi que plus de la moitié des routes régionales et intercommunales, seront mises aux normes. Je suis convaincu que nous y parviendrons.

Nous allons également poursuivre le programme de gazéification gratuite. Il a déjà été décidé de l’étendre aux équipements sociaux : jardins d’enfants et écoles, cliniques, hôpitaux, postes médicaux et obstétriques. Et pour les citoyens, ce programme fonctionnera désormais de manière permanente : ils pourront toujours demander à être raccordés au réseau de distribution de gaz.

Dès cette année, un vaste programme de construction et de réparation de logements et de systèmes de services publics sera lancé. Il est prévu d’investir au moins 4,5 billions de roubles dans ce domaine sur dix ans. Nous savons combien cela est important pour les citoyens et combien ce domaine est négligé – nous devons travailler, et nous le ferons. Il est important que le programme démarre tout de suite sur les chapeaux de roue, c’est pourquoi je demande au gouvernement de lui assurer un financement stable.

Deuxièmement. Nous devons développer considérablement les capacités technologiques de l’économie russe et assurer la croissance de l’industrie nationale.

Un outil d’hypothèque industrielle a été lancé. Désormais, un prêt à taux réduit peut être contracté non seulement pour acheter des installations de production, mais aussi pour les construire ou les moderniser. Le montant d’un tel prêt a été discuté à de nombreuses reprises et on a voulu l’augmenter, un montant décent comme première étape est très bien : le montant d’un tel prêt est jusqu’à 500 millions de roubles. Il est accordé à un taux de trois ou cinq pour cent pour une durée maximale de sept ans. Je pense que c’est un très bon programme et qu’il faut en profiter.

Depuis cette année, un nouveau régime pour les pôles industriels est également en place, avec une charge fiscale et administrative réduite pour les entreprises résidentes, et la demande pour leurs produits innovants qui arrivent tout juste sur le marché est soutenue par des commandes à long terme et des subventions de l’État.

Selon les estimations, ces mesures devraient permettre de réaliser des projets très demandés d’une valeur de plus de dix mille milliards de roubles d’ici à 2030, avec des investissements prévus d’environ deux mille milliards de roubles dès cette année. Veuillez noter qu’il ne s’agit pas de simples prévisions, mais de jalons clairement établis.

C’est pourquoi je demande au gouvernement d’accélérer autant que possible le lancement de ces projets, de donner un coup de pouce aux entreprises, d’offrir des mesures de soutien systémiques, y compris des incitations fiscales. Je sais que le bloc financier n’aime pas accorder des avantages, et je partage partiellement cette position : le système fiscal doit être holistique, sans niches, sans exemptions – mais une approche créative est nécessaire dans ce cas.

Par exemple, à partir de cette année, les entreprises russes peuvent réduire leurs paiements d’impôts sur les bénéfices si elles achètent des solutions informatiques nationales avancées et des produits utilisant l’intelligence artificielle. De plus, ces coûts sont pris en compte avec un coefficient plus élevé, une fois et demie les coûts réels. En d’autres termes, pour chaque rouble investi par l’entreprise dans l’achat de produits tels que ceux que je viens de mentionner, il y a une déduction fiscale d’un rouble et demi.

Je propose d’étendre cette exonération fiscale à l’achat d’équipements russes de haute technologie en général. Je demande au gouvernement de faire des propositions sur la liste de ces équipements par industrie dans laquelle ils sont utilisés et sur la procédure d’octroi de l’exonération. C’est une bonne solution qui permettra de revitaliser l’économie.

Troisièmement. La question la plus importante du programme de croissance économique est celle des nouvelles sources de financement des investissements, nous en parlons aussi beaucoup.

Grâce à une balance des paiements solide, la Russie n’a pas besoin d’emprunter à l’étranger, de faire des courbettes, de mendier de l’argent et d’avoir ensuite un long dialogue sur ce qu’il faut rendre, combien et à quelles conditions. Les banques nationales travaillent de manière régulière et durable et disposent d’une solide marge de sécurité.

En 2022, le volume des prêts bancaires au secteur des entreprises a augmenté, vous comprenez, augmenté. Il y avait beaucoup de craintes à ce sujet, mais la croissance a été enregistrée et elle a augmenté de 14 %, ce qui est plus qu’en 2021, sans aucune opération militaire. En 2021, elle était de 11,7 %, et maintenant elle est de 14 %. Le portefeuille hypothécaire a également augmenté de 20,4 %. La croissance est en marche.

Le secteur bancaire dans son ensemble a fait des bénéfices l’année dernière. Certes, ce n’était pas aussi important que les années précédentes, mais c’était correct : un bénéfice de 203 milliards de roubles. C’est également un indicateur de la durabilité du secteur financier russe.

Selon les estimations, dès le deuxième trimestre de cette année, l’inflation en Russie sera proche du niveau cible de 4 %. Permettez-moi de vous rappeler que dans certains pays de l’UE, l’inflation est déjà de 12, 17, 20 %, dans notre pays elle est de 4, voire 5 % – la Banque centrale et le ministère des Finances sont en train de faire le tri entre eux, mais elle sera proche du niveau cible. Compte tenu de la dynamique positive de ce paramètre et d’autres paramètres macroéconomiques, des conditions objectives se forment pour réduire les taux de prêt à long terme dans l’économie, ce qui signifie que le crédit pour le secteur réel devrait devenir plus accessible.

Partout dans le monde, l’épargne à long terme des citoyens constitue une source importante de ressources d’investissement, et nous devons également stimuler son afflux dans la sphère des investissements. Je demande au gouvernement d’accélérer la présentation des projets de loi à la Douma d’État afin de lancer un programme d’État pertinent dès le mois d’avril de cette année.

Il est important de créer des conditions supplémentaires pour que les citoyens puissent investir de l’argent et gagner de l’argent chez eux, dans le pays. En même temps, il est nécessaire de garantir la sécurité des investissements des citoyens dans l’épargne retraite volontaire. Il devrait y avoir le même mécanisme que dans le système d’assurance des dépôts bancaires. Je vous rappelle que ces dépôts jusqu’à 1,4 million de roubles sont assurés par l’État et leur rendement est garanti. Je suggère de doubler ce montant pour l’épargne-retraite volontaire – jusqu’à 2,8 millions de roubles. Nous devons également protéger les investissements des citoyens dans d’autres instruments de placement à long terme, notamment contre la faillite éventuelle des intermédiaires financiers.

Des solutions distinctes sont nécessaires pour attirer les capitaux vers les entreprises à forte croissance et de haute technologie. Pour celles-ci, il y aura un soutien aux offres sur le marché boursier national, y compris des incitations fiscales pour les entreprises et les acheteurs de ces actions.

L’élément le plus important de la souveraineté économique est la liberté d’entreprise. Je le répète : ce sont les entreprises privées qui, face aux tentatives extérieures de contenir la Russie, ont prouvé qu’elles savaient s’adapter à une conjoncture en mutation rapide et assurer la croissance économique dans un environnement difficile. Par conséquent, toute initiative commerciale visant à bénéficier au pays doit être soutenue.

À cet égard, je pense qu’il est bon de réexaminer la question de la révision d’un certain nombre de normes de droit pénal en rapport avec les infractions dites économiques. Bien sûr, l’État doit contrôler ce qui se passe dans cette sphère, nous ne pouvons pas permettre la permissivité ici, mais il ne faut pas aller trop loin. Il est nécessaire d’avancer plus activement vers la décriminalisation que j’ai mentionnée. Je suis convaincu que le gouvernement, en collaboration avec le Parlement, les forces de l’ordre et les associations d’entreprises, mèneront ce travail de manière cohérente et approfondie.

Dans le même temps, je demande au gouvernement, en contact étroit avec le Parlement, de proposer des mesures supplémentaires pour accélérer le processus de déoffshorisation de l’économie. Les entreprises, principalement dans les secteurs et industries clés, doivent opérer dans la juridiction russe – c’est le principe de base.

Et à ce propos, chers collègues, une petite digression philosophique. Que souhaiterai-je dire séparément ?

Nous nous souvenons des problèmes et des déséquilibres auxquels la défunte économie soviétique a été confrontée. Ainsi, après l’effondrement de l’Union soviétique, de son système planifié, dans le chaos des années 90, le pays a commencé à créer une économie basée sur les relations de marché, la propriété privée – en général, tout cela était juste. Dans une large mesure, les pays occidentaux ont servi d’exemple ici – comme vous le savez, ils avaient une dizaine de conseillers – et il semblait suffisant de copier leurs modèles. Il est vrai qu’ils se disputaient encore entre eux, je m’en souviens : les Européens se disputaient avec les Américains sur la manière de développer l’économie russe.

Que s’est-il passé en conséquence ? Notre économie nationale s’est largement orientée vers l’Occident, principalement comme source de matières premières. Il y a eu différentes nuances, bien sûr, mais dans l’ensemble, comme source de matières premières. Les raisons en sont également claires : le nouveau business russe émergent était, naturellement, comme toutes les entreprises de tous les autres pays, principalement axé sur la réalisation de profits, et il était rapide et facile de le faire. Et qu’est-ce que cela a apporté ? La vente de ces ressources : pétrole, gaz, métaux, bois.

Peu de gens y pensaient, ou alors il n’y avait pas cette possibilité d’investir à long terme, donc d’autres secteurs plus sophistiqués de l’économie étaient sous-développés. Et pour briser cette tendance négative – tout le monde l’a parfaitement vu, dans tous les gouvernements – il nous a fallu des années, un ajustement du système fiscal et des investissements publics à grande échelle.

Nous avons obtenu des changements réels et visibles ici. Oui, il y a un résultat, mais encore une fois, nous devons tenir compte de la situation dans laquelle nos affaires, en particulier les grandes entreprises, se sont développées. Les technologies sont à l’Ouest, les sources financières moins chères et les marchés rentables sont à l’Ouest, et naturellement, les capitaux ont commencé à y affluer également. Malheureusement, au lieu de développer la production, d’acheter des équipements et des technologies, et de créer de nouveaux emplois ici en Russie, l’argent a été dépensé dans des propriétés, des yachts et des biens immobiliers de luxe à l’étranger.

Oui, puis ils ont commencé à investir, bien sûr, dans le développement également, mais au début, tout allait là dans un large flux, dans une large mesure à ces fins – pour la consommation. Et là où il y a de la richesse, il y a, bien sûr, des enfants, leur éducation, leur vie, leur avenir. Et il était très difficile, presque impossible pour l’État de surveiller, d’empêcher ce développement – nous vivions dans un paradigme de marché libre.

Les événements récents ont démontré de manière convaincante que l’image de l’Occident en tant que havre de paix et refuge pour les capitaux s’est révélée être un mythe, un faux. Et ceux qui ne l’ont pas compris à temps, qui ne considéraient la Russie que comme une source de revenus et prévoyaient de vivre principalement à l’étranger, ont beaucoup perdu : ils y ont tout simplement été dévalisés, même leurs fonds légitimement gagnés leur ont été retirés.

Un jour, pour plaisanter – beaucoup d’entre vous s’en souviennent peut-être – en m’adressant à des hommes d’affaires russes, j’ai dit : vous en aurez assez d’avaler la poussière, de courir les tribunaux et les bureaux des fonctionnaires occidentaux pour sauver votre argent. Et c’est exactement ce qui s’est passé.

Vous savez, j’ajouterai maintenant une chose très importante – simple, mais très importante : aucun des citoyens ordinaires du pays, croyez-moi, n’a eu pitié de ceux qui ont perdu leur argent dans des banques étrangères, n’a eu pitié de ceux qui ont perdu leurs yachts, leurs palais à l’étranger, etc. et dans leurs conversations de cuisine, les gens se sont probablement souvenus des privatisations des années 90, lorsque les entreprises créées par le pays tout entier ont été vendues pour une bouchée de pain, et du luxe spectaculaire et démonstratif des soi-disant nouvelles élites.

Quoi d’autre est fondamentalement important ? Au cours de toutes les années qui ont suivi l’effondrement de l’Union soviétique, l’Occident n’a pas renoncé à ses tentatives de détruire les États post-soviétiques et, surtout, d’en finir avec la Russie en tant que plus grande partie survivante de notre espace étatique historique. Ils ont encouragé et lâché sur nous des terroristes internationaux, provoqué des conflits régionaux le long de nos frontières, ignoré nos intérêts et utilisé la dissuasion et la répression économiques.

Et le grand patronat russe – pour lequel je dis tout cela – est responsable du fonctionnement d’entreprises stratégiques, de milliers de sociétés, et détermine la situation sociale et économique de nombreuses régions, ce qui signifie que la situation où les dirigeants et les propriétaires de ces entreprises se retrouvent dépendants de gouvernements qui mènent des politiques inamicales envers la Russie, est une grande menace pour nous, un danger – un danger pour notre pays. Une telle situation ne peut être tolérée.

Oui, chacun a le choix : certains voudront finir leurs jours dans un manoir saisi avec des comptes bloqués, tenteront de trouver une place, semble-t-il, dans une capitale occidentale attrayante ou dans une station balnéaire, dans un autre endroit chaud à l’étranger – c’est le droit de toute personne, nous n’empiétons même pas là-dessus. Mais il est temps de comprendre que pour l’Occident, ces personnes ont été et resteront des étrangers de seconde zone avec lesquels on peut faire n’importe quoi, et que l’argent, les relations et les titres achetés de comtes, de pairs et de maires ne les aideront pas du tout. Ils doivent comprendre qu’ils sont des gens de deuxième catégorie là-bas.

Mais il existe un autre choix : être avec sa patrie, travailler pour ses compatriotes, non seulement pour ouvrir de nouvelles entreprises, mais aussi pour changer la vie autour de soi – dans ses villes, dans ses villages, dans son pays. Et nous avons beaucoup de ces entrepreneurs, de ces véritables combattants des affaires – ce sont eux qui conduiront l’avenir des affaires nationales. Chacun doit comprendre que les sources de la prospérité et de l’avenir ne doivent se trouver qu’ici, dans son pays natal, en Russie.

Et alors nous créerons vraiment une économie forte, autosuffisante, qui ne se ferme pas au monde, mais utilise tous ses avantages compétitifs. Le capital russe, l’argent qui est généré ici, doit travailler pour le pays, pour son développement national. Aujourd’hui, nous avons d’énormes perspectives dans le développement des infrastructures, de l’industrie manufacturière, du tourisme intérieur et de nombreux autres secteurs.

Je veux que ceux qui ont été confrontés aux habitudes de loup de l’Occident m’entendent : essayer de courir partout la main tendue, de ramper, de mendier votre argent, est inutile et, surtout, ne sert à rien, surtout maintenant que vous savez parfaitement à qui vous avez affaire. Maintenant, il ne sert à rien de s’accrocher au passé, en essayant de faire un procès pour de l’argent. Vous devez reconstruire votre vie et votre travail, d’autant plus que vous êtes des personnes fortes – je m’adresse aux représentants de nos entreprises, je connais beaucoup d’entre eux personnellement et depuis de nombreuses années – qui ont traversé une étape difficile de leur vie.

Lancez de nouveaux projets, gagnez de l’argent, investissez en Russie, investissez dans les entreprises et les emplois, aidez les écoles et les universités, la science et les soins de santé, la culture et les sports. C’est ainsi que vous multiplierez votre capital, que vous gagnerez la reconnaissance et la gratitude des gens pour une génération à venir, et que l’État et la société vous soutiendront assurément.

Considérons que c’est notre conseil aux entreprises pour travailler dans la bonne direction.

Chers collègues !

La Russie est un pays ouvert et en même temps une civilisation unique. Il n’y a aucune prétention à l’exclusivité et à la suprématie dans cette affirmation, mais cette civilisation est la nôtre – c’est l’essentiel. Elle nous a été transmise par nos ancêtres et nous devons la préserver pour nos descendants et la transmettre.

Nous développerons la coopération avec nos amis, avec tous ceux qui sont prêts à travailler ensemble, nous nous appuierons sur les meilleurs d’entre eux, mais surtout nous compterons sur notre propre potentiel, sur l’énergie créatrice de la société russe, sur nos propres traditions et valeurs.

Et je voudrais ici parler du caractère de notre peuple : il s’est toujours distingué par sa générosité, sa grandeur d’âme, sa miséricorde et sa compassion, et la Russie en tant que pays reflète pleinement ces traits en elle-même. Nous savons être amis, tenir parole, ne jamais laisser tomber personne et toujours soutenir quiconque se trouve dans une situation difficile, et n’hésitons jamais à venir en aide à ceux qui sont en difficulté.

Tout le monde se souvient comment, pendant la pandémie, nous avons été les premiers, en fait, à fournir un soutien à certains pays européens, dont l’Italie et d’autres pays, pendant les semaines les plus difficiles de l’épidémie de COVID. N’oublions pas non plus comment nous sommes venus en aide aux victimes du tremblement de terre en Syrie, en Turquie.

C’est le peuple de Russie qui est le fondement de la souveraineté du pays et la source du pouvoir. Les droits et les libertés de nos citoyens sont inviolables, ils sont garantis par la Constitution, et malgré les défis et les menaces extérieures, nous ne reculerons pas devant eux.

À cet égard, je tiens à souligner que les élections locales et régionales de septembre prochain et l’élection présidentielle de 2024 se dérouleront dans le strict respect de la loi et de toutes les procédures démocratiques et constitutionnelles.

Les élections sont toujours des méthodes différentes pour résoudre les problèmes sociaux et économiques. Dans le même temps, les principales forces politiques sont consolidées et unies sur la chose la plus importante et fondamentale pour nous tous, à savoir la sécurité et le bien-être du peuple, la souveraineté et les intérêts nationaux.

Je voudrais vous remercier pour cette position responsable et ferme et vous rappeler les paroles du patriote et homme d’État Piotr Arkadiévitch Stolypine – elles ont été prononcées à la Douma d’État il y a plus de cent ans, mais elles sont parfaitement en phase avec notre époque. Il a dit : « Pour défendre la Russie, nous devons tous nous unir, coordonner nos efforts, nos devoirs et nos droits afin de défendre un droit historique suprême – le droit de la Russie à être forte. »

Parmi les volontaires qui se trouvent actuellement en première ligne, on trouve des membres de la Douma d’État et des parlements régionaux, des représentants des autorités exécutives à différents niveaux, des municipalités, des villes, des districts et des localités rurales. Tous les partis parlementaires et les principales associations publiques participent à la collecte de matériel humanitaire et aident la ligne de front.

Merci encore une fois – merci pour une telle attitude patriotique.

Les collectivités locales, qui constituent le niveau d’autorité publique le plus proche de la population, jouent un rôle énorme dans le renforcement de la société civile et la résolution des problèmes quotidiens. La confiance dans l’État dans son ensemble, le bien-être social des citoyens et leur confiance dans le développement réussi du pays tout entier dépendent largement de leur travail.

Je demande à l’Administration présidentielle, en collaboration avec le Gouvernement, de présenter des propositions sur la création d’instruments de soutien direct aux meilleures équipes de gestion, aux pratiques des grandes, moyennes et petites municipalités.

Le libre développement de la société passe par la volonté d’assumer des responsabilités pour soi-même, ses proches et son pays. Ces qualités commencent dès l’enfance, au sein de la famille. Et bien sûr, le système éducatif et la culture nationale sont essentiels pour renforcer nos valeurs communes et notre identité nationale.

En utilisant les ressources du Fonds de subventions présidentielles, du Fonds d’initiatives culturelles, de l’Institut de développement de l’Internet et d’autres outils, l’État soutiendra toutes les formes de recherche créative – art contemporain et traditionnel, réalisme et avant-garde, classiques et innovation. Il ne s’agit pas de genres et de tendances. La culture est appelée à servir le bien, la beauté et l’harmonie, à réfléchir aux questions parfois très compliquées et contradictoires de la vie et, surtout, à ne pas détruire la société mais à éveiller les meilleures qualités humaines.

Le développement du secteur culturel sera une priorité pour la relance de la vie pacifique dans le Donbass et la Novorussie. Des centaines d’institutions culturelles devront être restaurées, réparées et équipées ici, y compris les collections et les bâtiments des musées, des choses qui donnent aux gens la possibilité de sentir l’interconnexion du passé et du présent, de faire le lien avec l’avenir, de sentir qu’ils appartiennent à l’unique espace culturel, historique et éducatif de la grande Russie séculaire.

Avec la participation d’enseignants, de scientifiques et d’experts, nous devons sérieusement améliorer la qualité des cours scolaires et universitaires en sciences humaines – histoire, sciences sociales, littérature et géographie, avant tout – afin que les jeunes puissent apprendre le plus possible sur la Russie, son grand passé, notre culture et nos traditions.

Nous avons une jeune génération très brillante et talentueuse qui est prête à travailler pour le bien du pays dans les domaines de la science, de la culture, de la sphère sociale, des affaires et de l’administration publique. C’est pour ces personnes que le concours « Leaders de la Russie », ainsi que le concours « Leaders de la Renaissance » qui se déroule actuellement dans les nouvelles entités constitutives de la Fédération, ouvrent de nouveaux horizons de développement professionnel.

Je tiens à souligner qu’un certain nombre de lauréats et de finalistes de ces projets se sont portés volontaires dans des unités de combat ; beaucoup travaillent aujourd’hui dans les territoires libérés, contribuant à rétablir une vie économique et sociale, tout en agissant de manière professionnelle, avec détermination et courage.

En général, rien ne peut remplacer l’école des opérations de combat. Les gens en sortent différents et sont prêts à donner leur vie pour la patrie, quel que soit l’endroit où ils travaillent.

Je voudrais souligner que ceux qui sont nés et ont grandi dans le Donbass et la Novorussie, qui se sont battus pour ces régions, seront le principal soutien, devraient être le principal pilier dans le travail global de développement de ces régions. Je veux me tourner vers eux et leur dire : la Russie compte sur vous.

Compte tenu des tâches de grande envergure auxquelles le pays est confronté, nous devons sérieusement actualiser notre approche du système de formation du personnel et notre politique scientifique et technologique.

Lors du récent Conseil « Science et éducation », nous avons parlé de la nécessité de fixer des priorités claires, de concentrer les ressources sur l’obtention de résultats scientifiques spécifiques et fondamentalement importants, principalement dans les domaines où nous disposons de bonnes bases et qui sont essentiels pour la vie du pays, notamment les transports, l’énergie, les services publics, la médecine, l’agriculture et l’industrie.

Les nouvelles technologies sont presque toujours basées sur la recherche fondamentale, la recherche fondamentale une fois faite, et dans ce domaine, ainsi que dans la culture – je tiens à le souligner – nous devons donner aux scientifiques, aux chercheurs, plus de liberté pour la créativité. Nous ne pouvons pas tous les forcer à entrer dans le « lit de Procuste » [tentative de réduire les gens à un seul modèle, une seule façon de penser ou d’agir – ndlr] des résultats de demain. La science fondamentale vit selon ses propres lois.

Et j’ajouterais que le fait de fixer et de résoudre des tâches ambitieuses est une puissante incitation pour les jeunes à se lancer dans la science, une occasion de prouver que vous êtes un leader, que vous êtes les meilleurs au monde. Et nos équipes scientifiques ont de quoi être fières.

En décembre dernier, j’ai rencontré de jeunes chercheurs. L’une des questions qu’ils ont posées concernait le logement. C’est une question banale, mais importante. Nous disposons déjà de programmes de logement pour les jeunes scientifiques. L’année dernière, un milliard de roubles supplémentaires ont été alloués à cette fin. Je charge le gouvernement de trouver des réserves pour étendre ce programme.

Ces dernières années, le prestige et la réputation de l’enseignement professionnel secondaire ont considérablement augmenté. La demande de diplômés des écoles et collèges techniques est énorme, colossale. Voyez-vous, si notre taux de chômage est tombé à un niveau historiquement bas de 3,7 %, cela signifie que les gens travaillent et que nous avons besoin de nouveau personnel.

Je pense que nous devrions développer de manière significative le projet de professionnalisation, dans lequel des pôles d’éducation et de production sont créés, la base de formation est mise à jour et les entreprises et les employeurs, en contact étroit avec les collèges et les écoles techniques, élaborent des programmes éducatifs basés sur les besoins de l’économie. Et, bien sûr, il est très important d’avoir des mentors ayant l’expérience d’une production réelle et complexe.

La tâche est concrète : au cours des cinq prochaines années, former environ un million de travailleurs qualifiés pour les secteurs de l’électronique, de la robotique, de la construction de machines, de la métallurgie, de l’industrie pharmaceutique, de l’agriculture et du complexe militaro-industriel, de la construction, des transports, du nucléaire et d’autres secteurs clés pour la sécurité, la souveraineté et la compétitivité de la Russie.

Enfin, une question très importante concerne notre système d’enseignement supérieur. Là aussi, des changements significatifs sont nécessaires, compte tenu des nouveaux besoins en spécialistes dans l’économie, les secteurs sociaux et toutes les sphères de notre vie. Nous avons besoin d’une synthèse du meilleur du système éducatif soviétique et de l’expérience des dernières décennies.

Il est donc proposé ce qui suit.

Premièrement, il s’agit de revenir à la formation de base traditionnelle des spécialistes de l’enseignement supérieur dans notre pays. La durée des études pourrait aller de quatre à six ans. Même au sein d’une même spécialité et d’une même université, des programmes avec des durées de formation différentes peuvent être proposés, en fonction de la profession spécifique, de l’industrie et de la demande du marché du travail.

Deuxièmement, si la profession exige une formation supplémentaire, une spécialisation poussée, le jeune pourra poursuivre sa formation dans un programme de maîtrise ou de stage.

Troisièmement, les études de troisième cycle deviendront un niveau distinct de l’enseignement professionnel, dans le but de former du personnel pour des activités scientifiques et d’enseignement.

Je tiens à souligner que la transition vers le nouveau système doit se faire en douceur. Le gouvernement, en collaboration avec les parlementaires, devra apporter de nombreuses modifications à la législation sur l’éducation, le marché du travail, etc. Tout doit être pensé et élaboré dans les moindres détails. Les jeunes, nos citoyens doivent avoir de nouvelles opportunités pour une éducation de qualité, un emploi et une croissance professionnelle. Je le répète : des opportunités, pas des problèmes.

Et je tiens à souligner que les étudiants qui étudient actuellement pourront poursuivre leur formation dans les programmes actuels. Et le niveau de formation et les diplômes d’enseignement supérieur des citoyens qui ont déjà terminé les programmes actuels de licence, de spécialisation ou de maîtrise ne sont pas soumis à révision. Ils ne doivent pas perdre leurs droits. Je demande au Front populaire panrusse de prendre sous son contrôle spécial toutes les questions relatives aux changements dans l’enseignement supérieur.

Cette année a été déclarée Année de l’enseignant et du mentor en Russie. Les enseignants sont directement impliqués dans la construction de l’avenir du pays, et il est important de rehausser le prestige de l’enseignement auprès du public, afin que les parents parlent davantage à leurs enfants de leur appréciation des enseignants, et que les enseignants parlent davantage de leur respect et de leur amour pour les parents. N’oublions jamais cela.

Je me concentrerai séparément sur le soutien aux enfants et aux familles russes.

J’aimerais souligner que ce que l’on appelle le budget des enfants, ou le montant des dépenses budgétaires destinées à soutenir les familles, a connu une croissance fulgurante en Russie ces dernières années. Il s’agit de la section du principal document financier du pays, le budget, la loi budgétaire, qui connaît la croissance la plus rapide. Je tiens à remercier les parlementaires et le gouvernement pour cette compréhension unifiée et consolidée de nos priorités nationales.

À partir du 1er février, le capital maternité en Russie a de nouveau été indexé, comme nous l’avons dit, sur le taux d’inflation réel de l’année précédente, c’est-à-dire de 11,9 %. Les citoyens russes qui résident dans les nouvelles entités constitutives de la fédération ont désormais également droit à cette mesure de soutien. Je propose de fournir le capital maternité dans les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk et dans les régions de Zaporojié et de Kherson aux familles qui ont eu des enfants depuis 2007, c’est-à-dire depuis que le programme a été introduit dans toute la Russie. Je vous rappelle que nous avons pris la même décision en temps voulu pour les habitants de Crimée et de Sébastopol.

Nous continuerons à mettre en œuvre des programmes de grande envergure visant à améliorer le bien-être des familles russes.

Je tiens à souligner que le gouvernement et les entités constitutives de la Fédération se sont donné pour mission spécifique d’assurer une croissance tangible et mesurable des salaires réels en Russie.

Un indicateur important, un point de référence ici, est le salaire minimum, comme nous le savons bien. L’année dernière, il a été augmenté deux fois, de près de 20 % au total.

Nous continuerons à augmenter le salaire minimum à un rythme plus rapide que l’inflation et la croissance des salaires. Depuis le début de cette année, le salaire minimum a été indexé de 6,3 %.

Le 1er janvier prochain, en plus de l’augmentation prévue, je propose une autre augmentation de 10 % supplémentaires. Ainsi, le salaire minimum augmentera de 18,5 % pour atteindre 19 242 roubles.

Passons maintenant à l’ajustement du système fiscal dans l’intérêt des familles russes : depuis l’année dernière, les familles ayant deux enfants ou plus sont exemptées du paiement de l’impôt sur la vente de logements si elles décident d’acheter un nouvel appartement ou une nouvelle maison plus grande.

Nous devons utiliser plus activement ces outils – qui ont fait leurs preuves – afin que les familles disposent de plus d’argent dans leur budget et qu’elles puissent résoudre leurs problèmes les plus importants et les plus urgents.

Je propose d’augmenter la déduction fiscale sociale pour l’éducation des enfants de 50 000 roubles actuellement à 110 000 roubles par an, et pour leur auto-éducation, leur traitement et l’achat de médicaments – de 120 000 à 150 000 roubles. L’État remboursera aux citoyens 13 % de ces montants accrus à partir de l’impôt sur le revenu qu’ils ont payé.

Et, bien sûr, il est nécessaire non seulement d’augmenter le montant de la déduction, mais aussi d’en augmenter la demande, afin que la déduction puisse être assurée de manière proactive, rapide et à distance, sans être contraignante pour les citoyens.

En outre : le bien-être et la qualité de vie des familles russes, et donc la situation démographique, dépendent directement de l’état des choses dans la sphère sociale.

Je sais que de nombreuses entités constitutives de la Fédération sont prêtes à accélérer sensiblement la rénovation des infrastructures sociales, des équipements culturels et sportifs, la réinstallation des logements d’urgence et le développement global des zones rurales. Cette attitude sera assurément soutenue.

Nous utilisons ici le mécanisme suivant : les régions pourront recevoir et utiliser les fonds pour les projets nationaux qui sont réservés dans le budget fédéral pour 2024 par le biais de prêts du Trésor sans intérêt dès maintenant – ils seront automatiquement remboursés en avril de l’année prochaine. C’est un bon outil.

Nous garderons cette question sous un contrôle opérationnel constant et je demande à la Commission de l’économie et des finances du Conseil d’État de s’impliquer dans ce travail.

Dans le même temps, nous ne devons pas nous précipiter pour courir après les volumes, surtout au détriment de la qualité des installations construites. Les ressources financières supplémentaires doivent être utilisées avec une grande efficience et efficacité.

C’est particulièrement important pour la modernisation des soins de santé primaires, un programme à grande échelle que nous avons lancé en 2021. Je demande au gouvernement et aux dirigeants régionaux de ne pas oublier que le critère principal – je l’ai dit à plusieurs reprises – n’est pas les chiffres dans les rapports, mais les changements concrets, visibles, tangibles dans la disponibilité et la qualité des soins médicaux.

Je charge également le gouvernement d’adapter le cadre réglementaire pour l’acquisition d’ambulances dotées d’un ensemble d’équipements de diagnostic. Elles permettent d’effectuer des contrôles médicaux et des examens préventifs directement dans les entreprises, les écoles, les institutions et dans les communautés éloignées.

Nous avons lancé un grand programme de rénovation des écoles. D’ici la fin de l’année, près de 3 500 bâtiments scolaires au total auront été rénovés. Je tiens à souligner que la plupart d’entre eux se trouvent dans des zones rurales et que nous l’avons fait exprès. Cette année, ces travaux sont également menés dans les Républiques Populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que dans les régions de Kherson et de Zaporojié. C’est significatif et visible, les gens voient vraiment ce qui se passe. C’est une très bonne chose.

À partir de 2025, les fonds fédéraux destinés à la rénovation des maternelles, des écoles, des collèges techniques et des lycées seront alloués aux régions de manière régulière et systématique afin d’éviter les situations où les bâtiments sont totalement négligés.

Ensuite : nous nous sommes fixé un objectif significatif : construire plus de 1 300 nouvelles écoles entre 2019 et 2024. 850 d’entre elles ont déjà été ouvertes. 400 autres devraient être mis en service cette année. Je demande aux régions de s’en tenir à ces plans. Le montant du financement fédéral pour ce programme, de 2019 à 2024, est de près de 490 milliards de roubles. Nous ne réduisons pas ces dépenses, nous les maintiendrons toutes.

Cette année, nous avons augmenté le volume des prêts budgétaires pour les infrastructures. Nous allouons 250 milliards de roubles supplémentaires – je tiens à le souligner : pas comme nous l’avions prévu auparavant, mais 250 milliards de roubles supplémentaires pour le développement des transports, des services publics et d’autres infrastructures dans les régions.

J’ordonne au gouvernement d’allouer 50 milliards de roubles supplémentaires en plus de ces fonds – ils seront utilisés cette année pour renouveler les transports publics dans les entités constitutives de la Fédération, en utilisant des technologies modernes. Je demande qu’une attention particulière soit accordée aux petites villes et aux zones rurales.

Nous avons déjà décidé de prolonger jusqu’en 2030 le projet « Air pur », qui vise à améliorer la situation environnementale dans les grands centres industriels. J’aimerais attirer l’attention des entreprises industrielles ainsi que des autorités régionales et locales sur le fait que la tâche de réduire de manière significative les émissions nocives est toujours à l’ordre du jour.

Je dois ajouter que nous avons bien avancé dans la réforme du secteur de la gestion des déchets. Nous renforçons nos capacités de recyclage et de tri afin d’évoluer vers une économie à cycle fermé. La priorité est de poursuivre l’élimination des anciennes décharges et des sites dangereux où s’accumulent les déchets. Je demande au gouvernement, en collaboration avec les régions, de préparer dès maintenant une liste des déchets dangereux accumulés qui seront éliminés après l’achèvement du programme actuel.

Nous poursuivrons également la réhabilitation de masses d’eau uniques, notamment le Baïkal et la Volga, et à moyen terme, nous étendrons ces travaux à des rivières telles que le Don, la Kama, l’Irtych, l’Oural, le Terek, le Volkhov et la Neva, ainsi que le lac Ilmen. Nous ne devons pas oublier nos petites et moyennes rivières. J’attire l’attention de tous les niveaux de gouvernement sur ce point.

Un projet de loi sur le développement du tourisme dans les zones naturelles spécialement protégées a également été préparé selon les instructions données précédemment. Nous en avons récemment discuté avec nos collègues du gouvernement. Il devrait définir clairement ce qui peut et ne peut pas être construit et, en général, les principes de l’industrie de l’écotourisme. C’est une question très importante pour notre pays. Je demande à la Douma d’État d’accélérer l’examen de ce projet de loi.

Maintenant, quelques mots encore sur ce qui se passe autour de nous.

Chers collègues, je voudrais aborder un autre sujet.

Au début du mois de février de cette année, l’OTAN a fait une déclaration dans laquelle elle demandait de facto à la Russie de se conformer à nouveau au traité sur la réduction des armes stratégiques, notamment en autorisant les inspections de nos installations de défense nucléaire. Mais je ne sais même pas comment appeler cela. C’est un théâtre de l’absurde.

Nous savons que l’Occident a été directement impliqué dans les tentatives du régime de Kiev de frapper nos bases aériennes stratégiques. Les drones utilisés à cette fin ont été équipés et mis à niveau avec l’aide de spécialistes de l’OTAN. Et maintenant, ils veulent aussi inspecter nos installations de défense ? Dans les conditions actuelles de la confrontation, cela ressemble à une absurdité pure et simple.

Toutefois, et je tiens à le souligner, cet accord ne nous permet pas d’effectuer de véritables inspections. Nos demandes répétées d’inspection de certains sites restent sans réponse ou sont rejetées pour des raisons formelles, et nous ne sommes pas en mesure de vérifier quoi que ce soit de l’autre côté.

Je tiens à le souligner : les États-Unis et l’OTAN disent explicitement que leur objectif est d’infliger une défaite stratégique à la RussieEt après cela, ils vont faire le tour de nos installations de défense, y compris les plus récentes, comme si de rien n’était ? Il y a une semaine, j’ai signé, par exemple, un décret sur la mise en service des nouveaux complexes stratégiques terrestres. Vont-ils aussi mettre leur nez là-dedans ? Et ils pensent que nous allons simplement les laisser entrer ?

En publiant sa déclaration collective, l’OTAN a effectivement fait une offre pour devenir partie au traité de réduction des armes stratégiques. Nous sommes d’accord avec cela. En outre, nous pensons que cela aurait dû être fait depuis longtemps, parce que l’OTAN, permettez-moi de vous le rappeler, compte plus d’une puissance nucléaire, les États-Unis, mais aussi la Grande-Bretagne et la France ont également des arsenaux nucléaires, ils s’améliorent et se développent et ils sont également dirigés contre nous, ils sont également dirigés contre la Russie. Les dernières déclarations de leurs dirigeants ne font que le confirmer – écoutez.

Nous ne pouvons et ne devons tout simplement pas l’ignorer, surtout aujourd’hui, pas plus que nous ne pouvons ignorer le fait que le premier traité de réduction des armes stratégiques a été initialement conclu par l’Union soviétique et les États-Unis en 1991 dans une situation fondamentalement différente : une situation dans laquelle il y avait moins de tension et plus de confiance mutuelle. Par la suite, nos relations ont atteint un niveau tel que la Russie et les États-Unis ont déclaré qu’ils ne se considéraient plus comme des adversaires. Fait remarquable, les choses allaient très bien.

Le traité de 2010 en vigueur contient des dispositions cruciales sur l’indivisibilité de la sécurité, sur le lien direct entre les armes stratégiques offensives et défensives. Tout cela est oublié depuis longtemps, les États-Unis se sont retirés du traité ABM, comme nous le savons, et tout cela appartient au passé. Nos relations, très importantes, se sont détériorées, et c’est tout à mettre au crédit des États-Unis.

Ce sont eux qui, après l’effondrement de l’Union soviétique, ont entrepris de réviser les résultats de la Seconde Guerre mondiale, de construire un monde à l’américaine où il n’y a qu’un seul maître, un seul seigneur. Pour ce faire, ils ont commencé à détruire de manière flagrante tous les fondements de l’ordre mondial de l’après-guerre afin de nier l’héritage de Yalta et de Potsdam. Étape par étape, ils ont commencé à réviser l’ordre mondial établi, démantelé les systèmes de sécurité et de contrôle des armements et planifié et mis en œuvre une série de guerres dans le monde entier.

Et tous, je le répète, dans un seul but : briser l’architecture des relations internationales créée après la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est pas une figure de style – c’est ainsi que les choses fonctionnent dans la pratique, dans la vie : après l’effondrement de l’URSS, ils veulent fixer leur domination mondiale pour toujours, sans tenir compte des intérêts de la Russie moderne ni de ceux des autres pays.

Bien sûr, la situation dans le monde après 1945 a changé. De nouveaux centres de développement et d’influence se sont formés et se développent rapidement. Il s’agit d’un processus naturel et objectif qui ne peut être ignoré. Cependant, il est inacceptable que les États-Unis aient commencé à remodeler l’ordre mondial à leur convenance, exclusivement dans leur propre intérêt égoïste.

Aujourd’hui, ils envoient des signaux par l’intermédiaire des représentants de l’OTAN, ils nous posent en fait un ultimatum : vous, la Russie, faites tout ce que vous avez accepté, y compris le traité START, sans condition, et nous nous comporterons comme bon nous sembleIls affirment qu’il n’y a aucun lien entre la question du traité START et, disons, le conflit en Ukraine et d’autres actions hostiles de l’Occident contre notre pays, et il n’y a aucune déclaration retentissante selon laquelle ils veulent nous infliger une défaite stratégique. C’est soit le comble de l’hypocrisie et du cynisme, soit le comble de la stupidité, mais on ne peut pas les traiter d’idiots – ce ne sont pas des gens stupides après tout. Ils veulent nous vaincre stratégiquement et ils veulent pénétrer dans nos installations nucléaires.

À cet égard, je suis obligé d’annoncer aujourd’hui que la Russie suspend sa participation au traité de réduction des armes stratégiques (START). Je le répète, elle ne se retire pas du Traité, non, elle suspend sa participation. Mais avant de reprendre la discussion sur cette question, nous devons comprendre par nous-mêmes ce que revendiquent des pays de l’Alliance de l’Atlantique Nord comme la France et le Royaume-Uni et comment nous tiendrons compte de leurs arsenaux stratégiques, c’est-à-dire de la capacité de frappe globale de l’alliance.

Ils ont maintenant, par leur déclaration, essentiellement fait une offre de participation à ce processus. Dieu merci, allons, cela ne nous dérange pas. Il n’est pas nécessaire d’essayer de mentir à nouveau à tout le monde, de jouer le rôle de défenseurs de la paix et de la détente. Nous connaissons toutes les bases : nous savons que la garantie expire pour certains types d’ogives nucléaires américaines. Nous savons pertinemment qu’à cet égard, certaines personnes à Washington pensent à d’éventuels essais de leurs armes nucléaires, en tenant compte du fait que les États-Unis développent de nouveaux types d’ogives nucléaires. De telles informations existent.

Dans cette situation, le ministère russe de la Défense et Rosatom doivent s’assurer qu’ils sont prêts à tester les armes nucléaires russes. Bien sûr, nous ne serons pas les premiers à le faire, mais si les États-Unis effectuent un test, nous le ferons aussi. Personne ne devrait avoir d’illusions dangereuses quant à la possibilité de détruire la parité stratégique mondiale.

Chers collègues ! Chers citoyens de Russie !

Aujourd’hui, nous voyageons ensemble sur un chemin difficile et plein de défis, et nous surmonterons toutes les difficultés ensemble. Il ne pourrait en être autrement, car nous avons été élevés à l’exemple de nos illustres ancêtres et nous avons le devoir d’être dignes de leur héritage, qui a été transmis de génération en génération. Nous n’allons de l’avant que grâce à notre dévouement à la patrie, à notre volonté et à notre unité.

Cette unité s’est littéralement manifestée dès les premiers jours de l’opération militaire spéciale : des centaines de volontaires, représentants de tous les peuples de notre pays, se sont présentés aux bureaux d’enregistrement et d’enrôlement militaires et ont décidé de se tenir aux côtés des défenseurs du Donbass et de lutter pour leur terre natale, pour la patrie, pour la vérité et la justice. Des soldats de toutes les régions de notre patrie multiethnique se battent côte à côte sur la ligne de front. Leurs prières sont dans différentes langues, mais elles sont toutes pour la victoire, pour leurs compagnons d’armes, pour la Patrie.

(Applaudissements)

Leur dur labeur en temps de guerre, leurs exploits résonnent fortement dans toute la Russie. Les gens soutiennent nos combattants, ils ne veulent pas, ne peuvent pas rester à l’écart. Le front passe maintenant par le cœur de millions de nos concitoyens, ils envoient des médicaments, du matériel de communication, des moyens de transport, des vêtements chauds, des filets de camouflage, etc. aux lignes de front – tout ce qui contribue à maintenir nos hommes en vie.

Je sais combien les lettres des enfants et des écoliers réchauffent les soldats. Ils les emportent avec eux au combat comme leurs biens les plus chers, car la sincérité et la pureté des souhaits des enfants les touchent jusqu’aux larmes, et les soldats deviennent plus conscients de ce pour quoi ils se battent et de qui ils protègent.

L’attention avec laquelle les volontaires entourent les soldats et leurs familles, ainsi que les civils, est également très importante pour eux. Depuis le début de l’opération spéciale, ils ont agi avec courage et détermination : sous le feu et les bombardements, ils ont sorti des enfants, des personnes âgées et tous ceux qui étaient dans le besoin des caves, ils ont livré de la nourriture, de l’eau et des vêtements aux points chauds et le font encore aujourd’hui ; ils ont mis en place des centres d’aide humanitaire pour les réfugiés, aidé dans les hôpitaux de campagne et sur la ligne de contact, risquant eux-mêmes leur vie pour sauver et continuer de sauver les autres.

L’initiative du Front populaire « Tout pour la victoire ! » a permis à elle seule de récolter plus de cinq milliards de roubles. Ce flux de dons se poursuit en permanence. La contribution de chacun est tout aussi importante : les grandes entreprises comme les entrepreneurs – mais il est particulièrement émouvant et inspirant de voir des personnes aux revenus modestes faire don d’une partie de leurs économies, de leurs salaires et de leurs retraites. Une telle unité pour aider nos soldats, les civils dans la zone de guerre et les réfugiés en vaut la peine.

Merci pour ce soutien sincère, cette unité et cette entraide. Ils ne peuvent être surestimés.

La Russie relèvera tous les défis, car nous sommes tous un seul pays, un grand peuple uni. Nous sommes sûrs de nous, nous sommes sûrs de nos forces. La vérité est de notre côté.

(Applaudissements)

Merci.

Vladimir Poutine

Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider




Entrevue intégrale de Mila Aleckovic (docteur en psychopathologies) pour comprendre ces psychopathes qui nous gouvernent

[Source : MediainfociteTV]

Les sujets abordés au cours de cette entrevue avec Dr Mila Aleckovic :

  • les techniques de manipulation des populations ;
  • la guerre psychologique — la « psychiatrie noire » ;
  • la crise sanitaire est un programme préparatoire à la 3e guerre mondiale ;
  • les caractéristiques du profil psychopathe ;
  • est-ce que certaines maladies mentales peuvent être le résultat « d’influences démoniaques » ;
  • quels sont les types de personnes qui ont la capacité de résister et quels sont les attributs pour pouvoir mener le combat auquel nous faisons face ?

[Voir aussi :
Chroniques du totalitarisme – Psychopathologie du totalitarisme,
Covid-19 : dérive totalitaire et psychopathologie collective,
Comment fonctionne le contrôle mental réel,
Des armes gouvernementales silencieuses pour mener une guerre secrète contre vous,
L’art de la guerre,
Dépopulation
et liens inclus]






Corruption des élites : la guerre des mondialistes

[Source : Chaîne officielle TVL]

C’est une guerre hors limite ! Une guerre par infiltration plutôt que par invasion, une guerre révélée par les événements en Ukraine : la subversion de nos institutions par les élites mondialistes se déploie dans tous les domaines. Leur objectif consiste à établir une gouvernance mondiale de nature religieuse, totalitaire et technocratique, fondée sur les ruines des nations et des peuples. Pour y parvenir, la manipulation mentale et des techniques d’ingénierie sociale neutralisent toute volonté de résistance. Mais pour l’analyste économique, Stanislas Berton, le règne des mondialistes touche à sa fin. Une théorie qu’il développe dans son dernier ouvrage : « L’Homme et la Cité » tome III. Pour éviter leur victoire, il invite les Français à la prise de conscience des réalités et cela commence par ouvrir les yeux ! Comme le disait Georges Bernanos :

« Les Français ne peuvent pas être sauvés, car ils passent leur temps à se mentir à eux-mêmes ».

[Voir aussi :
Un choix déterminant
Humanisme Nouvel-Âge vs Christianisme
Une emprise sur l’Humanité
Réenchanter le monde
France, relève-toi !
L’épée, le bon grain et l’ivraie
Vers l’IA ou vers l’Humanité
Mourir libre ou vivre esclave
La fin de la mondialisation
Manifeste pour un nouveau monde]




Les Nations-Unies sous le contrôle des oligarques

[Source : stopworldcontrol.com via Ciel Voilé]

Les Nations unies déploient actuellement l’Agenda 2030, avec les fameux « objectifs de durabilité ». Ce projet mondial vise à transformer complètement tous les aspects de l’existence humaine : alimentation, sexualité, famille, travail, finances, santé, éducation, tout ! Il est censé mettre fin à la pauvreté, à la faim, aux inégalités, aux maladies et à bien d’autres maux. Un ancien directeur exécutif qui a travaillé à l’ONU pendant deux décennies raconte une histoire différente. Il explique que l’ONU est contrôlée par des criminels qui l’utilisent pour s’enrichir et asservir l’humanité.
Călin Georgescu décrit le processus d’infiltration et de prise de contrôle mondial des Nations unies par les oligarques, notamment Klaus Schwab et le Forum économique mondial (WEF).



[Clin d’œil de Joseph : Conakry en Guinée est son lieu de naissance.]




« Asservissement » gratuit

[Source : LHK]

Par Liliane Held-Khawam

Le cadeau du Nouvel An : Asservissement en téléchargement gratuit !

Ses justifications « scientifiques » de la pédophilie (viol compris)
n’auront pas empêché le « père de la sexologie » Alfred Kinsey
de faire la Une du Time en août 1953
Avec cela vous comprenez mieux les décisions choquantes de modifications de certaines lois qui réduisent drastiquement les protections de nos mineurs.

Chères lectrices, chers lecteurs,

Je voudrais tout d’abord vous souhaiter une excellente année 2023!

J’espère que malgré tous les clignotants qui passent au rouge, vous trouverez bonheur, santé et paix intérieure.

A titre personnel, j’aime particulièrement le passage de Jean 14 qui dit: « Que votre coeur ne se trouble point. » C’est à mon avis LE conseil le plus utile en ces moments troubles.

Cela ne signifie nullement de faire l’autruche et de pratiquer ce que d’aucuns appellent le déni actif. Ignorer la réalité afin de veiller sur son coeur est pour le moins inutile.

La clé serait à mon sens de s’informer pour se faire une image, présente et future, du modèle organisationnel global. Puis, malgré les dangers potentiels réels qui guettent, empêcher son coeur de se troubler.

Dans le but d’informer au-delà de toutes relations commerciales, l’éditeur et Vincent Held ont décidé de mettre à disposition le PDF de Asservissement. Ainsi, personne ne pourra dire qu’il ne connaissait pas les concepts pathologiques, pour ne pas dire plus, de ce que certains ont prévu pour la société.

asservissement

Ces individus qui bénéficient de moyens historiques foulent au pied l’humanité, la vie qu’elle porte, et toutes formes de respect et de libertés.

De fait, quelques individus, légitimés par des pseudo-scientifiques financiarisés, se considèrent comme des dieux qui ont le droit de disposer des populations pour satisfaire leurs besoins personnels largement pathologiques et pervers.

Prendre en otage l’humanité entière pour pratiquer des expérimentations dangereuses n’a certainement pas à ce jour de qualificatifs dans le dictionnaire. Il faut bien se souvenir, qu’avant les expérimentations covidiennes, d’autres ont eu lieu. Exemple.

Au départ, il y a un professeur de psychologie, Helmut Kentler. Il travaille à Berlin dans un centre de recherche sur l’éducation et se spécialise sur la sexualité infantile. Dans les années 1970, c’est un chercheur respecté qui prône l’émancipation sexuelle dans ses livres et sur les plateaux de télévision allemands. À la même époque, c’est avec l’assentiment des autorités locales qu’il décide de mener à bien une expérience « scientifique » pour laquelle il décide de placer des enfants berlinois sans domicile fixe auprès de pédophiles. Certains « parents d’accueil » ont déjà un casier judiciaire, mais les autorités, là aussi, ferment les yeux. Helmut Kentler justifie son expérimentation par sa conviction que les enfants sont placés dans des familles aimantes et que les rapports sexuels entre enfants et adultes ne sont, selon lui, pas malsains. https://www.ladepeche.fr/2020/06/30/le-scandale-des-enfants-places-chez-des-pedophiles,8956682.php

De fait, nous vivons une situation historique que certains biblistes pourraient identifier en tant que « temps de la fin ». Car à tous les problèmes posés par le Nouveau Monde dont l’ordre se heurte de manière frontale à l’ordre divin, s’ajoutent des menaces tangibles provenant du Système solaire et de ses décharges considérables d’énergie…

https://video.wordpress.com/embed/2eXQ5ltG?cover=1&preloadContent=metadata&useAverageColor=1&hd=1Les ondes de choc solaires peuvent anéantir le monde moderne Suspicious0bservers

Et malgré tout ce qui précède et malgré certaines informations , difficiles à digérer, de Asservissement, je vous souhaite de continuer de bénéficier de votre Paix intérieure.

Avec mes cordiaux messages.

LHK




Restez couchés, le clan des être humains

[Source : Brunolelosq]






Karl Zéro balance tout !

[Source : Les Incorrectibles]
POUR VOIR LA SUITE DE LA VIDÉO NON-CENSURÉE : https://utreon.com/v/3IuJzKyRRnu?t=2691

Karl Zéro est l’invité d’Éric Morillot à l’occasion du lancement de sa web TV : https://www.karlzero.tv (média dédié à la lutte contre la #pédocriminalité).




La collusion de l’État, des médias et de BigTech a un nom. Serait-ce “fascisme” ?

[Source : h16free.com]

[NDLR À propos de la question soulevée dans le titre, voir aussi :
Le vrai fascisme : nous y sommes en plein dedans !]

Si l’on regarde la presse de grand chemin, la semaine écoulée fut parcourue des mêmes atermoiements énergétiques que d’habitude, des sempiternelles pleurnicheries politiques et sociales que la France connaît depuis trop longtemps et qui l’engluent dans un surplace maintenant problématique. En revanche, du point de vue des réseaux sociaux, la même semaine fut au contraire riche d’enseignements…

Si l’on suit un peu l’actualité balayée par un Twitter décidément très différent de ce qu’il fut il y a encore un mois, difficile de voir un lien avec les niaiseries assommantes et les sujets volontairement distractifs que la presse de grand chemin continue de traiter. L’écart entre le réseau social de Musk et la presse étatique subventionnée est très troublant.

Comment ne pas voir la gourmandise presque obscène avec laquelle cette presse grand public s’est jetée sur les discours délirants d’une starlette hollywoodienne dont les saillies antisémites laissent perplexe, et l’absence totale, résolue et franchement inquiétante de tout traitement des révélations contenues dans les e-mails du Dr Fauci ?

Pour rappel, Anthony Fauci est le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses aux États-Unis et fut le responsable de la réponse gouvernementale américaine à la récente pandémie, de février 2020 jusqu’à décembre 2022, mois où il prend (commodément) sa retraite. Or, le Fauci en question accumule ce qui ressemble à des mensonges sur sa façon de gérer la crise en question, les protocoles en place, et surtout l’origine du virus. Les e-mails qui viennent d’être publiés montrent maintenant sans l’ombre d’un doute que le virus sort bien du laboratoire de Wuhan et qu’il est le résultat de manipulations génétiques (gains de fonction) en partie financés par l’institut de Fauci lui-même.

[NDLR Concernant l’hypothèse du virus manipulé en laboratoire, voir :
C’est l’heure du conte « Gain de Fiction »* avec RFK Jr. et ses amis !]

Dans ce cadre, les déclarations lunaires de Kanye West tombent à pic. Elles agitent la sphère politique, jettent de l’huile sur le feu de tensions raciales toujours présentes aux US, et font rapidement oublier le désastre de l’administration de la Santé au sujet du coronavirus. Bonus additionnel : plus personne ne semble vouloir parler de l’affaire Balenciaga, éventée sur Twitter encore, qui révélait pourtant l’appétit étrange de la marque pour la pédophilie, maintenant présenté comme une malencontreuse erreur de casting photographique. Et même si, d’habitude, absolument rien dans ce genre de photos publicitaires haut de gamme n’est laissé au hasard, même si l’accord final pour la publication des clichés n’est jamais le fruit d’une personne unique, tout le monde dans la presse de grand chemin semble vouloir croire à des choix infortunés.

Pratique.

On devra s’interroger sur le fait que ces révélations majeures (e-mails de Fauci, pédophilie dans une grande marque de mode) ont été complètement minimisée par toute la presse occidentale. On pourra s’interroger aussi, encore plus fermement, sur l’absence de tout traitement des révélations contenues dans les “Twitter Files” qu’Elon Musk a fait paraître vendredi dernier.

Ces “Twitter Files” – dont on pourra apprécier une partie du contenu en français ici – établissent sans l’ombre d’un doute que la plateforme maintenant possession d’Elon Musk, a utilisé tout son poids pour influencer la campagne électorale et l’élection présidentielle américaine en 2020. Pire : recevant des demandes de certains membres (démocrates) du Congrès et du Parti Démocrate, et ayant été démarchée par le FBI quelques semaines auparavant pour s’assurer qu’aucune “désinformation” ne serait diffusée, la plateforme s’est empressée de censurer et faire disparaître certaines informations compromettantes pour la campagne de Joe Biden, à commencer par ce qui concernait l’ordinateur portable de son fils Hunter dont le contenu, relaté par le New-York Post, fut rapidement (mais faussement) attribué à de la propagande russe et donc banni de toute discussion sur Twitter puis l’ensemble des réseaux sociaux occidentaux.

Depuis, on sait que l’ordinateur appartenait bien à Hunter, qu’il n’y avait pas plus de désinformation russe que de beurre en broche, et les preuves s’accumulent à présent montrant que le fils de Joe Biden a largement profité de la position de son père sous l’administration Obama pour des gains personnels, du trafic et du recel de trafic d’influence, des détournements de fonds et plus encore comme en témoigne l’impressionnant dossier Marco Polo dont ces lignes avaient déjà parlé précédemment.

Comme il se doit, la presse grand public n’évoque quasiment pas le sujet : tout ce qui pourrait nuire à Biden ne mérite même pas un entrefilet et surtout si cela revient à montrer sa totale collusion avec l’appareil d’État. La façon dont elle réagit actuellement en dit long sur ce qui la préoccupe ; les célébrités, les politiciens et les journalistes qui s’agitent autour de la liberté d’expression revenue sur Twitter en disent beaucoup plus long sur eux-mêmes que sur Twitter. Aucun d’entre eux n’est plus dans le camp de la raison, de la paix et de la liberté d’expression, mais tous se situent bien plus clairement dans celui de l’émotion brute, du conflit et de la censure.

La réaction récente de l’Union Européenne vis-à-vis de Musk et de Twitter illustre fort bien ce dernier point : en réclamant un retour d’une modération ferme établie selon les règles arbitraires de la Commission, les autorités européennes montrent assez bien où elles se situent dans le théâtre actuel et ce n’est vraiment pas du bon côté de l’Histoire.

À présent qu’est clairement établi, sans le moindre doute, que Twitter, tout en prétendant jouer de neutralité, faisait en réalité de la censure de contenu sur ordre d’un parti politique, on ne peut qu’imaginer ce qui se passait, au même moment, sur Facebook ou d’autres réseaux, et au sein d’autres entreprises comme Google ou Apple. Il sera impossible, à présent, de croire qu’il n’y avait pas de collusion globale de ces BigTech avec l’establishment de gauche américaine, et plus largement occidentale tant on retrouve les mêmes problématiques des deux côtés de l’Atlantique.

Avec ces Twitter Files, il est maintenant prouvé que l’État et les BigTech ont clairement agi de concert, se sont coordonnés pour étouffer tout discours différent de l’officiel, pour écraser et effacer toute opinion dissidente dans plusieurs grands sujets politiques, depuis l’élection 2020 aux États-Unis jusqu’à l’origine du virus du covid, en passant par l’efficacité et l’innocuité de plus en plus évasives des vaccins.

[NDLR Concernant l’hypothèse d’une nouvelle maladie baptisée Covid-19 soit due à un supposé nouveau « virus » (lui-même trafiqué ou non), voir aussi :
La virologie : pseudoscience au service de la domination
Le docteur Julien Devilléger nous présente une synthèse qui expose des preuves : Le « Virus SARS-CoV-2 » est-il responsable du COVID-19 ?
Le Covid à travers la théorie des germes, 150 ans d’escroquerie scientifique sur les virus ?
Coronavirus — La stratégie utilisée : celle du cheval de Troie
Preuve d’un lien entre la Covid-19 et l’exposition aux rayonnements radiofréquences des communications sans fil, y compris la 5G]

On pourra se demander s’il existe un mot pour une forme de gouvernement dans laquelle l’État fait plier les intérêts des entreprises privées vers les siens. Ah mais, sapristi, oui, bien sûr ! Il s’agit de fascisme !

« FASCISME
Vous pensez vraiment que ce sera si évident ? »



Magouilles et corruption des élites : le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale

[Source : dondevamos]

On ne peut pas parler des magouilles qui se déroulent au plus haut niveau sans aborder le trafic de drogue, qui rapporte tant, et est en réalité un secteur stratégique pour de nombreux États. On va le voir avec la French Connection notamment : le rôle des milieux politiques est essentiel dans la définition des règles du jeu, qu’elles soient officielles ou non.

L’affaire de la banque du Vatican nous amène fort logiquement à aborder le sujet du trafic de drogue, qui est une partie de l’activité économique mondiale aussi stratégique et encore plus rentable que le marché des armes.

« Monopolisation toujours plus poussée des moyens de production, concentration sans cesse accrue des pouvoirs aux mains de petits groupes, centralisation géographique de ces pouvoirs, renforcement des appareils d’Etat, partage du monde entre quelques grandes puissances, nous vivons ‘l’âge de l’impérialisme’. Le monde du crime a suivi la même évolution« , écrivait Alain Jaubert en 1981 dans « D comme Drogue ». De fait, le crime organisé s’est adapté aux règles du capitalisme US et de la globalisation, et a investi les mondes politique et économique.

Le trafic de drogue dans le jeu politique mondial

Au niveau mondial, il est évident que l’argent des cartels de la drogue alimente les circuits financiers, que ce soit en temps normal ou en temps de crise. Il est aussi évident que la finance mondiale s’est nourrie de ces capitaux, et cela depuis les guerres de l’opium du XIXe siècle en Chine[1]. Depuis ces guerres de l’opium, justement, des centres offshore et d’innombrables sociétés écrans permettent de faire circuler l’argent de l’économie souterraine vers l’économie « réelle » et vice-versa[2].

Les montages se sont complexifiés, mais en gros la pierre angulaire du système sont les paradis fiscaux et le secret autour des bénéficiaires réels des comptes bancaires et sociétés écrans : ils permettent de faire transiter de l’argent discrètement, de le faire apparaître ou disparaître, de rémunérer discrètement des intermédiaires illégaux à coups de millions. 

Paradis fiscaux cartoon

On se doute bien qu’une grande partie de l’argent « perdu »  dans les grands scandales financiers est passée par là. Et y est souvent restée, discrétion oblige. Voilà pourquoi les paradis fiscaux ne disparaîtront pas tant que nous n’aurons pas repris les choses en main, et pourquoi toutes les grandes banques y ont encore des filiales.

Revenons au trafic de drogue, qui a été mis en place à grande échelle dès le XIXe par l’empire britannique, dont les guerres de l’opium ont été un révélateur [3], et qui a été repris en main progressivement par les Etats-Unis au cours du XXe siècle. On va parler des drogues illégales, mais il faut rappeler que l’héroïne ou la cocaïne ont d’abord été fabriquées par l’industrie pharmaceutique et que les drogues légales peuvent entraîner des désastres sanitaires comme l’a montré la crise des opioïdes aux Etats-Unis qui a fait 100.000 morts rien que pendant le covid.

Grâce aux laboratoires pharmaceutiques, on sait transformer la morphine base en héroïne depuis les années 1870, et vers 1900 l’entreprise Bayer qui a déposé le nom « héroïne » le vendait comme sirop contre la toux ou comme substitut à la morphine. Quant à la cocaïne, c’est le laboratoire Merck qui l’a développée et transformée en produit commercialisable, popularisé par Freud dans sa pratique « médicale » [4] car ça donnait de la joie aux ménagères déprimées. Le commerce d’héroïne s’est donc développé à partir de là, d’autant que le produit était légal jusque dans les années 30.

La Prohibition de l’alcool, d’abord testée au Canada, puis aux Etats-Unis de 1919 à 1933, a permis au crime organisé de s’organiser, et de mettre en place des filières internationales du crime actives dans le trafic d’alcool, de drogue, d’armes à l’occasion, etc. [5].

C’est à cette époque qu’ont émergé les familles Bronfman, Kennedy, Rothstein, les mafieux Meyer Lansky, Lucky Luciano, Al Capone et compagnie. Milton Fridman, le père des Chicago Boys (qui ont largement contribué à l’organisation du coup d’Etat contre Allende au Chili et qui ont imposé le libéralisme ultra partout dans le monde), en plus d’être économiste à l’université de Chicago, a présidé la Gold Seal Liquor Company, qui appartenait à Al Capone, puis l’Illinois Wholesale Liquor Dealers. Jean Monnet était fils d’un fabricant de cognac, et a dirigé la Blair & Co où a travaillé Joe Kennedy, lui-même trafiquant puis marchand d’alcool, dans les années 20[6]. Le monde est petit.

Pierre-Arnaud Chouvy et Laurent Laniel écrivaient en 2004 dans l’article « De la géopolitique des drogues illicites » :

« il n’aura pas fallu plus d’un siècle pour que les États dominants s’entendent sur la conception et la mise en œuvre d’un régime de contrôle international des drogues instaurant les mécanismes de régulation – et de partage – de la production, du commerce et de la consommation de certaines drogues, dites « licites » (les « médicaments »), et en prohibant parallèlement d’autres, dites « illicites » (les « stupéfiants »).

De fait, ce régime a créé deux marchés transnationaux qui se répartissent l’ensemble des drogues répertoriées sur la planète. Ces marchés sont interconnectés à plusieurs niveaux mais chacun d’entre eux dispose de ses dynamiques propres. Celles-ci sont notamment déterminées par les acteurs historiques distincts qui se sont chargés du contrôle immédiat de chacun des marchés : pour les médicaments, l’industrie pharmaceutique et les médecins allopathes, qui constituent un oligopole sous tutelle de l’État; pour les stupéfiants, la police (la douane, etc.) et une série d’agents disparates, les « trafiquants », fréquemment issus de la pègre et éventuellement liés aux services de sécurité (« secrets ») des États« 

En France dans les années 30, comme on l’a vu dans une autre partie, les trafiquants de drogue du sud de la France se sont internationalisés, ouvrant des filières d’approvisionnement en matière première et de vente jusqu’aux Etats-Unis. Les Marseillais Carbone et Spirito, proches des milieux politiques et principalement du nabab politique local Simon Sabiani faisaient aussi dans le trafic d’armes pour les franquistes espagnols, dans la prostitution et dans les jeux.

Avant la guerre, les deux avaient rejoint le PPF de Doriot et se sont mis au service de Vichy et de l’occupant, et Carbone avait même rejoint la Gestapo à Marseille avant de mourir dans le déraillement d’un train en 1943 [7]. Quant à Sabiani et Spirito, ils se sont réfugiés en Espagne franquiste à la Libération, puis en Argentine pour le premier et aux Etats-Unis pour le second, grâce à ses liens de longue date avec la mafia US.

Spirito est ensuite revenu à Marseille ouvrir son restaurant au milieu des années 50, sans être vraiment inquiété alors que selon toute vraisemblance il a continué à organiser son trafic à l’échelle internationale.

Les Guérini, venus de Corse, s’installent à Marseille dans les années 20 et 30, d’abord dans le proxénétisme, et sous la protection d’un socialiste et syndicaliste[8] d’origine corse, Pierre Ferri-Pisani, qui avait été le secrétaire particulier de Simon Sabiani avant de se présenter contre lui aux élections et fricotait avec Irving Brown de la CIA pour la lutte « anticommuniste ». Après la guerre, ce sont eux qui ont pris la main sur le trafic marseillais.

Les Guérini avaient des relations fort utiles, en premier lieu avec le commissaire Robert Blémant qui était à Marseille au service de Vichy pendant la guerre et est devenu directeur de la DST (renseignements généraux) pour le Sud-Est de la France après la guerre[9]. C’est Blémant qui est venui se mettre au service des Guérini en leur garantissant l’impunité dans leurs affaires, ce qui leur a permis d’étendre rapidement leur influence sur la région de Marseille entre 1945 et 1950.

Ensemble, ils ont éjecté les ex collabos et proches du clan Carbone-Spirito du paysage politique et mafieux marseillais, jusqu’en 1947 quand Blémant a démissionné pour rejoindre complètement le clan des Guérini et conquérir les cercles de jeux parisiens avec Francisci et d’autres[10].

Pendant les années 50 et 60, ce sont les Guérini qui tiennent le trafic de drogue, notamment de l’héroïne qui part aux Etats-Unis. Ils étaient en contact régulier avec les milieux politiques, invitant le jeune Pasqua alors simple directeur chez Ricard à leur table, appelant régulièrement au téléphone le ministre (socialiste) de l’Intérieur Jules Moch, sans pitié avec les manifestations ouvrières mais très ouvert aux intérêts de la pègre. C’est la fille d’Antoine Guérini qui a raconté ce souvenir d’enfance des conversations entre son père et le ministre.

Un de leurs bras droits qui a pris son envol dans les années 50, Jo Renucci (qui a produit les premiers albums de Fernandel), était en lien avec le SDECE, auquel il semblait rendre divers services comme l’assassinat en 1955 à Tanger de l’administrateur des huiles Lesieur, Lemaigre-Dubreuil ou divers trafics d’armes. Renucci était un Collabo mais en 43 comme beaucoup d’autres il a senti le vent tourner et est passé du côté de la Résistance tout en menant ses trafics en lien avec le clan Carbone-Spirito.

Il a même pris sa carte du pati gaulliste en 1947 et deux ans plus tard il était cité avec son ami député gaulliste d’Arras, Antoine Chalvet, dans le braquage de 100 millions de Francs de bons du Trésor à Arras. Butin évaporé dont une partie, selon Renucci, a servi à financer le parti. Après la guerre, Renucci s’est rapporché de Lucky Luciano (libéré de prison aux Etats-Unis en 46 et rappatrié en Sicile pour les besoins de la colonisation de l’Italie) dans la contrebande qui était menée à une échelle industrielle àç travers la Méditerranée, et avec les Guérini à Marseille.

Jo Attia, qui a gravi les échelons entre la fin de la guerre et les années 50, a aussi rendu divers services au SDECE, notamment en Afrique, et plusieurs membres de sa bande ont été cités dans l’affaire de l’enlèvement de leader Marocain Ben Barka.

Attia, du point de vue des US, était le premier gros trafiquant français à être aussi pleinement un agent des renseignements. A la fin des années 40, la Méditerranée était déjà sillonnée par les circuits de contrebande contrôlés par la mafia et la CIA.

Les liens de la CIA avec les Corses, noués au moins à partir de 1942, ont perduré dans les années 50. Un camp d’entraînement anticommuniste a même été installé par les US pour préparer l’offensive contre le gouvernement communiste en Albanie, un peu comme les anglais ont utilisé Malte comme base arrière pour diverses opérations de subversion.

A la fin de la deuxième guerre, le trafic s’est structuré, avec des ponts créés entre la French Connection et les trafiquants d’Amérique latine, et l’organisation des familles italiennes de New York autour de Meyer Lanski, qui collaborait étroitement avec la CIA et de Lucky Luciano, que le spécialiste des trafics de drogue Giuseppe Muti qualifie de « précurseur du trafic de drogue moderne et le planificateur des deux organisations criminelles de Cosa Nostra : l’américaine et la sicilienne » en charge de l’organisation des affaires dans le sud de l’Italie [11].

C’est d’ailleurs le trafic de drogue qu’il a organisé après la guerre qui a financé le stay-behind à cette époque. Cette alliance nouée en 1949 quand Luciano et les différents clans de Corses se sont répartis le trafic d’héroïne international (les Français gérant la transformation et la distribution) a tenu jusqu’à la fin des années 50, quand Vito Genovese s’est déclaré le chef de toutes les familles, ce qui a relancé la guerre des clans. 

En 1945, les US ont expulsé en Italie une centaine de mafieux italiens impliqués dans le trafic de drogue, dont la plupart des chefs de clan comme Luciano, justement. 

Le bras droit de Luciano, Vito Genovese, qui deviendra le parrain du clan Genovese, était traducteur au QG de l’armée US à Naples en 1945, puis il a été envoyé à New-York pour gérer le trafic d’héroïne et la revente à Harlem, puis à Cuba où une grande réunion des parrains américano-siciliens a eu lieu en 46 [12]. Les clubs de jazz ont été les premiers spots de diffusion de l’héroïne, transformant une bonne partie des grands artistes de l’époque en junkies.

A partir de là, les mafieux du sud de la France réputés pour leurs laboratoires de transformation de l’héroïne, ceux d’Italie et des Etats-Unis ont collaboré dans le trafic international. Les laboratoires dans la région marseillaise puis en Corse se sont multipliés, tout comme les saisies d’héroïne aux Etats-Unis comme dans le sud de la France.

D’ailleurs, une sorte d’impunité a été mise en place en Corse au tournant des années 60 par le pouvoir politique, faisant de l’île un paradis pour trafiquants en touts genres où la corruption était la règle. Les services américains qui cherchaient à démanteler les réseaux dans le sud de la France n’hésitaient pas à pointer la corruption dans la police, la justice et la politique, qui créait un terreau fertile.

Les sources d’approvisionnement ont progressivement été multipliées pour répondre à une demande croissante à travers le monde. C’est d’ailleurs pour libérer les importations d’opium d’Indochine et de Turquie que les mafieux italiens de Luciano et français, notamment la bande des Guérini, ont été recrutés par la CIA pour casser les grèves des dockers –et les grévistes communistes avec – aux côtés du SAC gaulliste.

Les trafiquants Français émigrés en Amérique latine ont retrouvé les réseaux de collabos et anciens nazis déjà présents, et se sont ainsi vite rapprochés des dictateurs au pouvoir -protégés par Washington- pour faciliter leurs business. Le trafic passait souvent par des sociétés d’import-export tenues par les criminels ou leurs hommes de paille, ou même par les longs courriers d’Air France.

« En octobre 1960, les agents du BNDD arrêtèrent Mauricio Rosal, ambassadeur du Guatemala en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg, avec un chargement de 100 kg d’héroïne évalué à 3.5 millions de dollars dans ses valises embarquées sur un vol Paris – New-York. Proche de truands corses comme Etienne Tarditi qui le faisaient chanter avec des documents compromettants à propos de sa présumée pédophilie, il aurait passé plus de 200kg de drogue sur un an en usant de son statut diplomatique. Quelques mois plus tard, ce fut au tour de l’ambassadeur du Mexique en Bolivie puis de celui de l’Uruguay en Colombie d’être arrêtés par les agents américains, grâce à des renseignements fournis par des informateurs, pour les mêmes raisons »

Alexandre Marchand dans l’article « French Connections en Amérique latine« .

La société Pernod Ricard, dont Charles Pasqua a été l’un des dirigeants à l’international, a rémunéré plusieurs gros trafiquants français comme son ami Jean Venturi qui était représentant de la boîte pour le Canada, et a permis de transporter des cargaisons d’un côté à l’autre de l’Atlantique. A l’époque, c’était Charles Pasqua le directeur commercial, supérieur hiérarchique direct de Venturi.

Quand la French Connection a été traquée plus férocement à partir des années 60, beaucoup de trafiquants se sont implantés en Amérique latine, notamment En Argentine, où comme on l’a vu de nombreux fascistes et nazis étaient déjà bien installés et proches du pouvoir. Certains trafiquants comme Auguste Ricord ou André Condemine étaient carrément des anciens de la Gestapo. Et petit à petit, les cartels se sont mis en place, souvent en recrutant les experts français en la matière.

« L’ère Luciano achevée, s’ouvre celle des Marseillais et des Corses, depuis toujours en collaboration étroite avec les parrains italo-américains. Forts de leurs appuis politiques et d’un environnement local favorable qui inhibent les forces de l’ordre, les « Français » disposent d’une expérience solide dans lesréseaux méditerranéens qui apparaissent à cette époque comme la clef de voûte du trafic de drogue. Ainsi, ils se procurent la morphine en Turquie, la raffinent à Marseille et l’envoient aux États-Unis grâce à leurs contacts au Canada ou par la filière sicilienne bâtie lors du sommet de Palerme.

Coordonnée depuis la place logistique et diplomatique de Milan et basée sur les unités criminelles placées à Rio de Janeiro, à Caracas, à Montréal et à New York, cette dernière filière est si bien organisée, et donc invisible, que son existence même est mise en doute voire nié« 

 Giuseppe Muti dans l’article « Mafias et trafics de drogue : le cas exemplaire de Cosa Nostra sicilienne » paru en 2004 dans la revue Hérodote.

Dans les années 50-60, la vague de la « contre-culture » a popularisé la consommation du LSD et des drogues psychédéliques, ouvrant un nouveau marché dans le secteur des stupéfiants, un marché contrôlé de près par les réseaux israéliens et les services anglais et US. Avec le dossier MK-Ultra, il a été démontré que la CIA avait expérimenté l’usage du LSD avant de le diffuser à grande échelle dans la jeunesse en ciblant particulièrement les hippies qui se positionnaient contre la guerre au Vietnam et pour des avancées sociales, notamment. C’est d’ailleurs de ce mouvement hippie en déshérence qu’est né le New Age, à grands coups de sectes et groupuscules d’illuminés pilotés eux aussi très souvent par la CIA et consorts.

Après avoir examiné de près les cas Colombien, Mexicain, US, et français, il est clair que la lutte contre la drogue est une parfaite hypocrisie. D’une part, parce qu’on trouve des politiciens parmi les plus gros trafiquants, et parmi les plus gros consommateurs aussi. On trouve des politiques dans l’entourage des dealers –qui sont de plus en plus des patrons d’entreprise, gros et moins gros. Pourtant la répression contre les trafiquants en jogging et les petits consommateurs est toujours la seule préoccupation des autorités [13]. C’est un business qui permet de fixer le prix de la drogue et d’assurer des marges à toutes les échelles de la filière. 

D’autre part, parce que les résultats de cette « lutte contre la drogue » relèvent davantage du combat de classe que d’une action constructive.

« Aux États-Unis, les lois antidrogue votées depuis les années 1970 ont eu pour conséquence de faire gonfler la population carcérale d’origine afro-américaine, comptant aujourd’hui pour 40 % de la population carcérale américaine et 59 % de la population emprisonnée pour violation de la législation en matière de stupéfiants« 

André Marchand dans un article paru en 2016 dans la revue « L’homme et la société » [14].

On a vu les liens entre la mafia, les barbouzes et le milieu politique dans le cadre de la French Connection. Et en effet, le trafic de drogue n’est pas cloisonné, au contraire : les dealers collaborent avec des policiers, avec des politiques, avec d’autres mafieux. Le SAC était l’exemple parfait de ce microcosme, et Fauré raconte qu’il était membre du SAC, organisé par Pasqua, qui organisait aussi le trafic de cannabis grâce à Hassan II du Maroc, et qu’il soupçonne Pasqua d’avoir aussi contribué aux importations de cocaïne.

Implication des milieux politiques

Comme le résume Claudia Pacheco dans son livre « La multinationale américaine des drogues » :

« La jeunesse qui se drogue, le fait pensant qu’ainsi elle s’oppose à l’establishment, quelle grande erreur! Les seuls bénéficiaires directs de leur vice sont justement les individus qui détiennent le pouvoir économique (trafiquants, banquiers, politiciens) et qui sont les individus les plus mal intentionnés« .

A un certain niveau, le trafic de drogue ne peut pas être organisé sans la collaboration, ou au moins une grande bienveillance de la part des autorités. On observe que partout, les enquêtes s’arrêtent systématiquement avant d’arriver sur l’implication de politiques ou de responsables des forces de l’ordre, comme on dit. Par ailleurs, cet argent non déclaré est très pratique pour financer les opérations clandestines des armées et services de renseignements.

En janvier 1962, un présentateur télé très connu et membre de la jet-set de l’époque, Jacques Angelvin, a été arrêté alors qu’il allait embarquer au port de New-York avec une voiture bourrée d’héroïne pour une valeur estimée de 50 millions d’euros à la revente.

Il a fait quelques années de prison (à l’époque les peines étaient encore très légères) bien qu’il ait nié son implication dans un trafic. Il a refusé de donner le nom du commanditaire, mais les soupçons des enquêteurs se sont tournés vers un « industriel parisien » [15]. On n’était pas dans le petit trafic des quartiers populaires…

Cette affaire a marqué le début de la fin pour « la French », avec des pressions croissantes de Washington sur la France pour mettre fin au trafic international d’héroïne principalement, mais aussi de tout le reste, organisé par les Français. Il faut rappeler que la quasi-totalité de l’héroïne qui entrait alors aux Etats-Unis était fournie par les réseaux français.

C’est comme cela qu’en 1970 Pompidou a fait passer une loi qui augmentait de 5 à 20 ans la peine pour production de drogue, ce qui a refroidi de nombreux chimistes du sud de la France où on transformait l’opium qui arrivait alors principalement de Turquie.

C’est à ce moment qu’une antenne de la French Connexion s’est étendue dans toute l’Amérique latine, où venaient se réfugier les mafieux qui étaient de plus en plus dérangés en France. Les pays où ils se sont implantés étaient principalement :

  • Le Mexique où le truand qui fut auxiliaire de la Gestapo Antoine d’Agostino s’est installé dès la fin de la guerre et y a organisé le transport de drogue vers le Etats-Unis, et a été rejoint par d’autres mafieux quand l’étau commençait à trop se resserrer. Comme le duo Jean- Baptiste Croce et Paul Damien Mondoloni, qui étaient en contact avec Jean Venturi, le représentant de Ricard au Canada et frère du parrain Corse Dominique Venturi, proche de Gaston Defferre. 
  • Cuba où la dictature de Batista (proche des Etats-Unis) a permis aux Corses et aux Siciliens d’en faire un pays de transit au début des années 50. Jean-Baptiste Croce a été envoyé au Mexique et à Cuba vers 1950 par son chef Ansan Bistoni et est immédiatement devenu un proche du dictateur cubain Fulgencio Battista. Cuba est alors devenue une plaque tournante pour l’héroïne en provenance de Marseille et pour la cocaïne en partance d’Amérique latine. 
  • Le Paraguay où un dénommé Auguste-Joseph Ricord[16], truand et ex-Collabo qui faisait partie de la bande de Lafond, appelée la Gestapo de la rue Lauriston, s’est rapproché des autorités militaires de la dictature en place. Selon un article du Monde paru en 1972 lors de son extradition aux Etats-Unis, les autorités US considéraient que « de nombreux dirigeants du Paraguay sont mêlés de près au trafic de l’héroïne. Des noms sont cités à Washington : le général Andres Rodriguez, commandant des blindés, le général Vicente Quinonez, chef de l’aviation, dont les aérodromes auraient été au service des contrebandiers, le général Patricio Colman, ancien chef des forces anti-guérilla, décédé il y a peu de temps ». D’autres noms ont encore été cités dans la police notamment.

Ricord avait l’appui de la Cosa Nostra via Tommaso Buscetta, et a collaboré avec diverses barbouzes du SAC dont on a déjà parlé, comme le trafiquant Christian David, un proche des frères Guerini qui a travaillé pour lui jusqu’à son arrestation au Brésil en 1972 avec 500 kilos d’héroïne destinés aux USA. Il s’agissait donc d’un trafic international et à grande échelle.

C’est d’ailleurs Ricord qui a permis au dictateur local le général Alfredo Stroessner –dont le règne s’est étalé de 1954 à 1989 et qui tout comme Juan Peron a protégé de nombreux nazis tels que Mengele- d’ériger le trafic de drogue en commerce d’ordre national. Surtout à partir de 1966 quand il a commencé à exporter de grosses quantités de drogue, produite en Turquie et raffinée dans le sud de la France, aux Etats-Unis. La corruption dans le pays était endémique, à tel point que selon le New York Times en 1985 :

« Beaucoup des plus grosses fortunes du Paraguay viennent de la contrebande, une pratique si bien établie là-bas qu’on peut difficilement la qualifier d’illicite« .

Christian David, recruté et encarté en 1961 au SAC alors qu’il se trouvait en prison, est arrivé comme on l’a déjà vu au Paraguay. Il a élargi l’activité de Ricord vers le trafic d’armes, notamment pour le compte des services français, uruguayens et américains comme l’explique le journaliste Allemand Henrik Krüger dans son livre « The great heroin coup » consacré au trafic de drogue international, dans lequel il présente le parcours de Christian David et son rôle dans les trafics d’armes[17] et de drogue. Une histoire particulièrement censurée aux Etats-Unis, mais aussi en France.

David, comme Ricord était aussi connecté avec toutes les extrêmes-droites et services de renseignements des différentes dictatures latino-américaines de l’époque, elles-mêmes soutenues par Washington ou du moins par la CIA. Ils ont notamment aidé le spécialiste Brésilien de la torture, le commissaire Sergio Fleury à Sao Paulo, à « interroger » des opposants au régime.

On retrouvait aussi le faussaire d’extrême-droite Fernand Legros dans les trafics organisés par David et Ricord au Brésil[18].

David a même déclaré après son arrestation qu’Antoine Guerini l’avait sollicité en juin 1963 pour participer au meurtre de JFK et qu’il aurait refusé : « Guérini lui a dit qu’il avait été chargé d’arranger le meurtre d’un politicien Américain qui n’était ni député ni sénateur, mais le numéro un. Quand Guérini lui a demandé s’il était intéressé, il a répondu que c’était trop dangereux« , écrit Henrik Krüger dans « The Great Heroin Coup ». David a expliqué cela à un journaliste, et a aussi précisé que le contrat aurait été donné à Lucien Sarti, qui aurait recruté deux autres assassins pour le rejoindre.

En 2003, l’ex agent de la CIA Howard Hunt a dit à son fils peu avant de mourir que Sarti avait été recruté ainsi que d’autres Corses par William Harvey, officier de la CIA qui a coordonné quelques complots contre Castro. Son rôle était de s’assurer que l’objectif avait été atteint par Lee Harvey Oswald et de doubler son tir. Sarti, tué par la police en 1972 au Mexique après avoir été localisé par les US, était sur place probablement en uniforme de policier, et aurait tiré la balle fatale de l’arrière. Les deux autres Corses étaient en hauteur dans des immeubles.

Krüger explique que le trio de mafieux Corses serait parti de Marseille vers Mexico et passés aux Etats-Unis avec des passeports Italiens. Après l’opération ils seraient repartis vers Montréal où ils auraient été payés en héroïne.

Tout cela explique probablement pourquoi les US ont été pressés de mettre le réseau Ricord sur la touche, et pourquoi il n’a accompli que la moitié de sa peine avant de rentrer au Paraguay. C’est Kissinger qui a été l’artisan de la chute de Ricord et de sa bande à partir de 1970.

Après cela, le trafic vers les USA a été transféré du côté des Caraïbes selon Krüger, entre les mains d’un cubain, Alberto Sicilia-Falcon (le prédécesseur de Joaquim Guzman du cartel de Guadalajara), tombé à son tour en 1975. La part de la drogue française dans l’héroïne arrivant aux Etats-Unis a en tout cas fortement baissé, passant de 80% à la fin des années 60, à 15% en 1975. Et le bureau anti-drogue US en Europe a été transféré de Paris à Amsterdam.

Sicilia-Falcon a déclaré aux autorités Mexicaines, où il a été arrêté, qu’il était un agent de la CIA et avait reçu un entraînement à la guérilla à Fort Jackson en vue d’attaquer Cuba. Il aurait aussi opéré au Chili contre les opposants à Pinochet jusqu’en 1973 quand il est parti s’installer au Mexique, et aurait passé un accord avec la CIA pour avoir les mains libres dans le trafic d’héroïne contre l’approvisionnement des groupes terroristes d’Amérique latine avec des armes de la CIA [19].

Sicilia-Falcon était directement en lien avec le clan Giancana et son réseau comprenait des acteurs, des hommes d’affaires, et bien-sûr des politiques corrompus, qui contribuaient eux aussi à déstabiliser le pays (chose d’autant plus intéressante que le président Echeverria, plutôt progressiste et non hostile aux communistes, dérangeait fortement Kissinger et ses copains). Ce business permettait aux US d’imposer leur « protection » aux gouvernements des différents pays. D’ailleurs, les médias et les autorités US ont été très discrets au sujet de Sicilia-Falcone, qui a été arrêté en 1975 et s’est échappé l’année suivante avec plusieurs de ses lieutenants.

En fait, il collaborait avec la CIA mais son trafic, basé à Tijuana à la frontière avec les Etats-Unis, en s’étendant du cannabis à l’héroïne et à la cocaïne, est devenu un peu trop voyant pour d’autres agences US, comme la DEA chargée spécifiquement de la lutte contre le trafic de drogue.

En Amérique latine, la bande de David et Ricord était connue comme le « Grupo Francés », était en lien avec les truands du SAC et avec des camarades corses, eux-mêmes en contact avec des membres des renseignements français. Les Corses lui envoyaient régulièrement des types en cavale qui venaient renforcer son équipe.

Depuis le Paraguay, David a étendu le trafic avec de nouvelles branches en France, l’une via Jean Auger, baron du SAC et mafieux numéro 1 à Lyon, l’autre via Jo Attia, Ange Simonpieri (membre du SAC également) et le banquier Suisse André Hirsch. Et c’est au Brésil qu’il a été arrêté en 1972, en possession d’un passeport diplomatique uruguayen au nom d’Edouard Davrieux.

A cette occasion, Le Nouvel Observateur notait que Christian David était « bien placé pour connaître les liens qui existent entre le S.A.C., le « milieu », et certaines filières internationales de trafic de l’héroïne ou des armes. Et, aujourd’hui, beaucoup de gens à Paris, à Lyon, à Grenoble, à Bordeaux, à Nice, à Marseille – et pas seulement de minables petits truands qui arrondissent leurs fins de mois en faisant le coup de poing pour un député U.D.R. –, beaucoup de gens tremblent, donc à la pensée que le « beau Serge », pris au piège, pourrait révéler un peu trop de noms aux policiers américains du Bureau des Narcotiques qui ont demandé son extradition au gouvernement brésilien. « Il a tué un flic, dit-on, il n’a plus rien à perdre. »« 

Selon les US, pays de destination de la drogue gérée par Ricord, l’opium de Turquie arrivait à Marseille où il était transformé, puis partait vers Miami via l’Amérique Latine[20]. Ils estimaient que Ricord faisait alors entrer entre 50 et 75% des cargaisons d’héroïne qui arrivaient aux Etats-Unis. L’enquête a montré que l’organisation de Ricord avait mis en place des laboratoires du coté de Bahrein.

Les dictateurs se sentaient en tout cas très bien au Paraguay de Stroessner : Pinochet, par exemple, avait une vaste résidence au Paraguay. En 1980, c’est près de sa villa au Paraguay que le dictateur du Nicaragua, le général Anastasio Somoza Debayle, a été assassiné dans sa Mercedes. Des états mafieux comme le Paraguay –et d’autres- servent ainsi de plaque tournante pour les trafics internationaux, ce qui arrange tout le monde. Stroessner a fini par être éjecté en 1989, mais le rôle de plaque tournante du Paraguay, où résident de nombreux européens, est loin d’avoir cessé.

D’après un journaliste US, même l’armée de l’air paraguayenne a transporté des kilos d’héroïne aux Etats-Unis dans des avions militaires, et c’est l’armée qui était responsable de l’aéroport principal d’Asunción. Dans un pays où il existait déjà plus de 200 pistes privées totalement incontrôlées.

En 1971, à l’époque où les Américains ont vraiment tapé du poing sur la table concernant la French Connection, demandant instamment à Marcellin, le ministre de l’Intérieur, de s’attaquer aux labos de transformation qui florissaient dans la région de Marseille, Gaston Deferre, maire socialiste de Marseille, avait déclaré au sujet de l’impunité qui régnait en matière de lutte contre les trafiquants en général et les gros bonnets en particulier :

« Les laboratoires clandestins ne sont jamais à Marseille même mais dans de petites villes avoisinantes. Camouflés. Et protégés. Par des hommes politiques plus que par des policiers. Il y a des gens de la majorité [la droite] qui interviennent pour couvrir les trafiquants.  C’est une chose archiconnue dans les milieux parlementaires » [21].

La mafia Corse, qualifiée d’Union Corse par les US, regroupait les quatre principaux clans mafieux de la région (les Guérini, les Venturi –proches de Defferre, Orsini et Francisci, qui avaient tous des business officiels[22]), a très vite commencé à infiltrer ses membres dans la police, les douanes, l’armée, les renseignements, et les Corses sont devenus très influents dans la vie politique française. Francisci était un des lieutenants de Jo Renucci, qui était le contact en France de Lucky Luciano, l’allié de la CIA[23].

Une autre affaire survenue en 1971 a été retentissante : l’affaire Delouette, du nom d’un passeur d’héroïne arrêté aux Etats-Unis avec une voiture chargée. Le dénommé Robert Delouette s’est fait coincer à la frontière des Etats-Unis en avril 1971 alors qu’il récupérait la livraison d’un bateau en provenance du Hav

re, livraison qui consistait en 89 paquets de 500 g d’héroïne. Lors de son interrogatoire, Roger Delouette a déclaré travailler pour le SDECE sur ordre du colonel Fournier. Les US ont alors inculpé tout le monde. Le fournisseur était un cousin de Jean-Charles Marchiani, grand ami de Pasqua, le proxénète nommé Dominique Mariani qui a avoué avoir fourni 44 kilos de drogue à Delouette. Précisant au passage avoir reçu cette drogue d’un officier du SDECE.

Les autorités US se sont aperçues que le type travaillait bien pour le SDECE, pour lequel il avait accompli plusieurs missions depuis 1969[24], et qu’il était en contact direct avec Jean-Charles Marchiani, dont le nom figurait 23 fois dans l’agenda de Delouette et qu’il avait appelé juste après son arrestation pour lui demander de l’aide. C’est d’ailleurs Jean-Charles Marchiani qui a mis en contact Delouette et son cousin Mariani, peu après avoir été viré du SDECE pour son implication dans l’affaire des photos de Pompidou. On retrouve aussi le nom de Christian David dans la filière à l’origine de l’importation par Delouette[25].

Du côté des Venturi, on connaît Dominique et Jean (ex lieutenant de Jo Renucci), piliers du trafic transatlantique de l’héroïne via la Compagnie Générale Transatlantique, membres du SAC et également proches de Gaston Deferre. Au début des années 60, les autorités estimaient que 80% de l’héroïne qui entrait aux Etats-Unis venaient d’une quinzaine de laboratoires français, principalement installés dans le sud-est. 

Jean Venturi était l’importateur et distributeur des pastis Ricard au Canada et aux Etats-Unis, où Charles Pasqua qui était le directeur commercial était donc son supérieur. Venturi a été inculpé par les US en 1967 dans le cadre de la French Connection[27], mais il n’a jamais été arrêté et Pasqua a fait carrière à l’UDR, et l’origine de sa fortune, qui a quelque peu intrigué dans les années 60 quand il a commencé en politique dans les Hauts-de-Seine, est restée mystérieuse.

En 1971, un certain André Labay (né en 1922), hommes d’affaires dans l’import-export, a été arrêté à Paris dans un véhicule avec plus de 100 kilos d’héroïne destinés aux Etats-Unis, où il a ensuite été accusé d’avoir importé depuis la France plus de 732 kilos d’héroïne dans des voitures « farcies ». Quelques semaines plus tôt, un des truands de sa bande avait été arrêté à New York à bord d’un autre véhicule chargé d’héroïne.

Dès les années d’après-guerre quand il faisait son business autour de la Méditerranée, il a travaillé pour le SDECE, les renseignements, notamment quand il est passé en Algérie puis au Katanga dans le sud est de l’ex Congo belge (aujourd’hui RDC, où un tas de mercenaires se sont retrouvés dans les années 60 pour soutenir des leaders bien dociles envers l’occident), puis aux Antilles. Il était très ami avec Fernand Legros, ce fasciste trafiquant de faux tableaux, qui faisait aussi du trafic d’armes et dont l’un des clients était justement le dictateur Stroessner.

Labay avait aussi travaillé pour Pierre Lemarchand quelques années plus tôt, et à travers lui pour Jacques Foccart, en Afrique notamment. Officiellement Labay avait une grosse compagnie de BTP, faisait dans l’exportation de textiles, l’immobilier, puis est devenu très riche. Il a fréquenté le casino de Francisci à Beyrouth, et le milieu du show-biz à Paris.

Selon certaines théories ce sont les US qui ont prévenu les autorités françaises que Labay avait proposé de ramener 100 kilos d’héroïne aux USA. La version de Labay est encore différente : il a déclaré avoir rencontré le BNDD (le bureau des narcotiques US en Europe), pour leur annoncer qu’il allait amener 106 kilos aux USA.

Depuis quelques années, André Labay passait une partie de son temps dans les Caraïbes, où il a été « parachuté en Haïti en 1966 avec une couverture d’hommes d’affaires », explique Leslie Péan dans « L’ensauvagement macoute et ses conséquences ». A Haïti, Labay n‘est pas resté inactif.

Il a reçu pas mal de visites de ses anciens amis, comme le faussaire et trafiquant Fernand Legros, et s’est fait des relations sur place : il a fréquenté le tortionnaire local Luckner Cambronne, le banquier du dictateur « papa Doc » Duvalier et sa fille Marie-Denis, ainsi que le dénommé Clémard Joseph Charles de la Banque Commerciale d’Haïti.

Ladite banque a notamment permis à Duvalier d’acheter des armes[28], dont Cambronne, ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice de Duvalier était friand. Depuis Haïti Labay était chef d’antenne pour le SDECE, et travaillait aussi pour la CIA. Il était aussi en lien avec les anciens coloniaux belges revenus du Congo, où le réseau pédocriminel était très présent.

On arrive là dans des trafics assez sombres, car Cambronne était le ministre de l’Intérieur et de la Défense et surtout le chef de la milice du dictateur « Papa Doc », François Duvalier (très proche de la France et membre assidu des Rose-Croix) , appelée « Tonton macoute ». Accessoirement, il était surnommé « le Vampire des Caraïbes ».

Il était en effet connu pour revendre via sa société HemoCaribbean[29] du sang, du plasma et des cadavres aux hôpitaux et universités Américains, ainsi qu’à des laboratoires comme Dow Chemicals. 5 à 6.000 litres étaient expédiés chaque mois, pour un bénéfice de 4 à 5 $ par litre. Parfois, les victimes étaient semble-t-il vivantes.

Avec André Labay, Cambronne avait de grands projets :

« Labay avait aussi participé aux premières phases d’un grand projet international : il s’agissait d’établir aux Antilles, en Amérique du Sud et en Afrique noire un réseau de laboratoires pour recueillir à bas prix le sang des pauvres et l’exporter vers les pays riches« 

Nouvel Observateur du 17 septembre 1973.

Quand il a été arrêté à Paris en octobre 1971, André Labay « s’apprêtait à fonder une ‘banque du sang noir’. Il s’agissait de recueillir du sang en Afrique à bas prix ou contre de modestes compensations, et de le revendre au plus haut prix aux hôpitaux américains« , explique Alain Jaubert dans « D comme Drogue ».

Duvalier père était, via André Labay, en lien étroit avec des mafieux New Yorkais notamment de membres du clan Gambino et Bonano, et avait apparemment lui-même contacté les principales familles. Son bras droit Cambronne avait aussi des parts dans la compagnie aérienne nationale, Air Haïti, une compagnie pétrolière, des compagnies de taxi…

« Pendant cinq ans, de 1966 à 1971, André Labay sera l’agent principal du Service de Documentation Extérieure et de Contre Espionnage (SDECE), la CIA française, opérant en Haïti. Ses accointances avec Luco Dominique, beau-frère de l’ex-président Estimé, et Lebert Jean-Pierre, secrétaire d’Etat du Commerce de l’Industrie dans cinq cabinets ministériels sous le gouvernement de François Duvalier de 1965 à 1971, consolident sa position dans le sérail duvaliériste, du moins pour les questions d’intendance« 

Leslie Pean

« C’est d’ailleurs grâce à ce dernier qu’il obtient l’utilisation de l’immeuble de l’Institut pour le Développement Agricole et Industriel (IDAI), sis à Port-au-Prince, à l’angle de la Rue des Miracles et de la Rue du Quai, pour en faire le laboratoire d’où partiront vers les Etats-Unis les kilos d’héroïne, savamment camouflés dans les expéditions de vêtements confectionnés par l’entreprise Fenwick Corporation S.A« .

Leslie Pean

Grâce à ce coup de main indispensable fourni au trafic d’héroïne français, Duvalier a touché sa part sur les ventes aux Etats-Unis.

Quelques mois après la mort de Duvalier père en 1971, Cambronne, qui s’apprêtait à ouvrir un deuxième centre de prélèvements, s’est réfugié à Miami où il est mort en 2006 en espérant que le fils de Duvalier, « Baby Doc », réfugié de son côté en France lors de la chute du régime en 1986, reprenne le pouvoir. Le sang des haïtiens était très recherché avant l’épidémie de SIDA, car en raison du grand nombre d’infections et de maladies présentes sur l’île, il comportait disait-on de bonnes défenses immunitaires.

Pour se fournir en sang et en cadavres, Cambronne n’hésitait pas à massacrer tous ceux qui lui passaient sous la main. On a parlé de rituels vaudou, mais il s’agissait plus probablement de rituels satanistes. En 1962, il y a eu un scandale disant que de la viande humaine avait été vendue dans des restaurants de Port-au-Prince, et que le fournisseur était Cambronne, dont la milice aurait fait environ 600.000 morts.

Selon L’Express du 28 février 1972 cité par Alain Jaubert dans « D comme Drogue », Labay travaillait pour la CIA à l’infiltration de trafiquants de drogue français : 

« la veille de son arrestation, M. Labay avait rendez -vous, à 10 heures, au bureau 604 du consulat général des États-Unis, rue La Boétie, avec l’adjoint du Directeur Régional du Bureau des Narcotiques, M. Jack Kiere, et un agent américain surnommé Guy. Pour leur demander de l’aider à convoyer sa marchandise jusqu’aux États-Unis, ayant déjà fait ce travail, assurait-il pour le compte de la C.I.A. dont il avait été un agent à Haïti !« .

Ce qui est certain, c’est que Labay a rendu de grands services à Duvalier père, pour différentes transactions internationales, notamment aux Etats-Unis et en Suisse, où il était en contact avec le « directeur financier » de la bande de Meyer Lansky, le Canadien John Pullman [30].

Quant au fils Duvalier, exilé en France depuis 1986, il est parti avec 900 millions de dollars volés aux haïtiens (une somme supérieure à la dette nationale d’alors), mais la France a toujours refusé de l’extrader. D’après certains observateurs, le pouvoir haïtien connaît de sales secrets concernant les dérives des politiciens français à Haïti, où l’AMORC (les Rose-Croix) cherchait à devenir religion d’Etat du temps de Duvalier père.

« Il existe en France une mafia qui contrôle entièrement le trafic de drogue, en même temps que d’autres affaires […] cette mafia jouit de protections aux échelons les plus élevés y compris parmi les membres du gouvernement« 

« le trafic de la drogue et autres rackets ne profitent pas seulement aux membres de la mafia. Des hommes politiques, des diplomates, des banquiers, des policiers et des membres des réseaux parallèles ont des intérêts dans toutes ces affaires illicites« .

Alain Jaubert dans « D comme Drogue » (1978)

Et bien évidemment, un certain nombre dans ces castes sait très bien ce qu’il se passe mais ne dit rien.

La corruption est la même dans les pays producteurs, et dans les pays de transit. Une personne qui a eu des responsabilités dans les renseignements intérieurs français m’a expliqué il y a une dizaine d’années que tous les ans a lieu une réunion à laquelle se rendent d’une part les représentants des pays producteurs de drogue, d’autre part des représentants des pays consommateurs, ces représentants étant des politiques, des militaires, des chefs des services de renseignemebnt. Objectif : répartir l’argent des bénéfices au prorata de ce qui a été consommé, évalué en fonction de la provenance des saisies apparemment. 

L’argent, versé par les pays producteurs, était déposé dans une grande banque internationale en Asie, banque par ailleurs impliquée dans le blanchiment d’argent de la drogue, et les politiciens des pays consommateurs pouvaient se répartir les millions. 

Le vaste procès de 344 mafieux de Cosa Nostra en 1986 en Italie a montré l’ampleur du trafic d’héroïne et de cocaïne qu’elle avait organisé au niveau international, avec des filières d’approvisionnent de la Thaïlande à la Turquie, ainsi qu’en Amérique latine, des filières de trafic d’armes qui partaient dans l’autre sens et bien-sûr des filières de blanchiment passant par les paradis fiscaux et par la banque Ambrisoano notamment.

L’organisation a été qualifiée de « contre-pouvoir » criminel, dissimulé dans la société et qui cherchait toujours à s’étendre géographiquement.

L’un des accusés dans ce procès, un Turc dénommé Karl Kofler a parlé des armes sorties de bases de l’OTAN, qui partaient sur les mêmes bateaux qui venaient de décharger en Europe leur cargaison de came. Ces armes, aussi anodines que des tanks, des hélicoptères, des avions même 3 cargos apparemment, servaient de monnaie d’échange contre la drogue [31]. Pas de chance, Kofler a été retrouvé mort dans sa cellule peu après avoir commencé à exposer le système, alors qu’il était à l’isolement et sous surveillance renforcée et il était clair que le pouvoir politique était intervenu pour étouffer le volet « armes » de l’histoire.

Un mafieux a aussi été pris à vendre des informations sensibles émanant de l’OTAN à des pays de l’est. L’Italie est alors apparue comme une plaque tournante à la fois du trafic d’héroïne et du trafic d’armes lourdes au niveau international. C’était d’ailleurs la grande époque du Gladio, où les liens entre OTAN, renseignements, franc-maçonnerie, mafia, Vatican et partis politiques de droite étaient comme on l’a vu particulièrement étroits.

Le spécialiste de la géopolitique des drogues Giuseppe Muti souligne que l’organisation était solidement protégée à un plus haut niveau, notamment via la loge P2, et « la duplicité de Cosa Nostra, à la fois garante des transactions grâce à sa maîtrise des routes et bras armé aux ordres d’un obscur centre de pouvoir supérieur« . Il s’agit du pouvoir politique et même militaire, puisque la protection des filières de Cosa Nostra par des responsables de l’OTAN, de la CIA et du SISMI, les renseignements italiens, ont été démontrés lors de l’enquête du juge Carlo Palermo au début des années 80.

La CIA a ainsi expliqué au juge Palermo qu’il ne pouvait pas arrêter l’un des principaux trafiquants, le syrien Henri Arsan, car il travaillait sous couverture pour la DEA (Drug Enforcement Administration) avec sa société de transports Stipam International Transports qui était hébergée dans un immeuble appartenant à la banque Ambrosiano. 

Mais cette « info » était en réalité une intox et Palermo a quand-même procédé en 1982 à un raid qui a mené à l’arrestation d’Arsan (mort en prison en 1983) ainsi que :

  • Glauco Partel, directeur d’un centre de recherches à Rome. Il collaborait avec la CIA, était un agent de la NSA américaine et a collaboré avec la P2 pour fournir des missiles Exocet à l’Argentine lors de la guerre des Malouines. Il a aussi a vendu trois bombes atomiques à des pays arabes. 
  • Le colonel Massimo Pugliese, ex responsable des renseignements militaires et membre de la P2. Il collaborait étroitement avec la CIA pour développer une arme laser puissante et était en lien avec l’administration Reagan.
  • Enzo Giovanelli, fournisseur d’armes et de munitions à la base US de La Maddalena en Sardaigne, proche de la P2. Il a vendu des avions militaires, des cargos et des simulateurs de vol à la Libye et d’autres pays arabes avec la bénédiction de l’OTAN.
  • Angelo De Feo, trafiquant d’armes qui a expliqué par la suite que les missiles envoyés en Libye étaient partis de la base militaire de Ciampiro et que le trafic était contrôlé par le SISIMI.
  • Renato Gambo qui possédait une usine d’armes.
  • Giuseppe Alberti, Edmondo Pagnoni, Mario Cappiello, associés d’Arsan.
  • Eugenio Sacchi, un autre fabriquant d’armes.

Il faut aussi noter une connexion étroite avec Ali Agça, qui a tenté d’assassiner Jean-Paul 2, car Agça travaillait à la Sitbam et a voyagé à plusieurs reprises avec Henri Arsan pour se rendre à des conférences à Milan. 

Comme on l’a vu, il n’y a pas de trafic de drogue international sans blanchisseuses, c’est-à-dire des banques prêtes ne pas regarder la provenance douteuse des fonds, et à fournir des circuits par les paradis fiscaux pour le rendre légal. Un des scandales les plus révélateurs de ce système (qui perdure) est celui de la Bank of Credit and Commerce International, la BCCI, qui a éclaté en 1988. La BCCI était utilisée par la CIA pour récupérer et dépenser l’argent issu du trafic de drogue international qu’elle a organisé avec les mafieux italiens notamment.

Présente dans 70 pays, la BCCI était à l’origine une banque pakistanaise, mais elle était l’une des 10 plus grosses du monde, implantée dans 78 pays. Elle était noyautée par les politiques : son directeur James R. Bath était un ami de Georges Bush père, l’un des avocats mis en cause, Clark M. Clifford, était un conseiller de tous les présidents démocrates depuis 1945, en particulier de Carter, et a été secrétaire d’Etat à la Défense.

C’est Clifford qui a permis à la BCCI d’acquérir la plus grosse banque de Washington, la First American Bank, et donc de faire du business sans entraves aux USA. Et Clifford en a été nommé directeur juste après l’absorption. 

Pour les Etats-Unis, l’hégémonie passait par le contrôle du pétrole et aussi par le contrôle de la production de drogue.

« L’habitude américaine d’entraîner, d’armer et de financer ses alliés trafiquants de drogue pour les aider à sécuriser les ressources pétrolières à l’étranger a été un facteur majeur dans l’augmentation considérable du trafic de drogue illicite dans le monde depuis la guerre mondiale ».

Peter Dale Scott dans « Drugs, oil and war ».

De la guerre contre la drogue à l’explosion du trafic

Les US pouvaient se faire les chantres de la lutte anti-drogue, mais cela n’effaçait en rien leur montée en puissance dans le trafic mondial, avec l’aide précieuse de la CIA, sur le plan logistique notamment. Ce serait en 1947 que les US auraient commencé le trafic à une échelle industrielle [32] avec les guerres dans le sud-est asiatique, damant ainsi le pion aux Anglais et peu à peu aux Français. En effet, dans les années 50-60 Birmanie puis au Laos, Washington s’est appuyé sur des clans producteurs de drogue pour renverser les pouvoirs en place[33].

On a aussi vu qu’en 1944-45, les US ont utilisé la mafia italienne, notamment Meyer Lansky pour préparer le terrain en Italie et dans le sud de la France avant le débarquement.

Au lieu d’une guerre contre la drogue lancée en 1970 par Nixon l’objectif était surtout de couper le circuit français d’approvisionnement vers les Etats-Unis, passé de 80% de l’héroïne entrant dans le pays à 15% entre la fin des années 60 et 1975. Commencées dans les années 60, les pressions des Etats-Unis pour que l’Etat français réduise fortement le trafic ont aussi servi d’arme diplomatique.

Dans les faits, les quantités ont explosé via les circuits provenant du Sud-Est asiatique (le triangle d’or, dont le trafic est encore aujourd’hui aux mains des triades chinoises) et du Mexique qui fournissaient un produit d’aussi bonne qualité que les labos marseillais. En 1977, un rapport parlementaire sur la surconsommation de drogue mentionnait que l’addiction à l’héroïne avait doublé en quatre ans.

Santo Trafficante, un trafiquant cubain qui a travaillé pour la CIA [34] notamment pour certaines éliminations, et qui collaborait étroitement avec Meyer Lansky dont il représentait les intérêts à Cuba et à Miami, a été envoyé en Asie du Sud-Est au moment où le réseau d’autre trafiquant français, Ricord, et le trafic marseillais étaient mis à plat par les US, afin d’étudier les possibilités d’ouvrir une filière à grande échelle avec les chinois.

Dès 1946, la CIA a créé en Chine la compagnie aérienne Civil Air Transport pour mener ses opérations sous couverture dans le sud-est de l’Asie, la couverture étant l’assistance « humanitaire » des alliés du « monde libre », devenue Air Amercia. Dans un sens, il y avait des armes et dans l’autre, de la drogue produite dans les pays ravagés par la guerre.

Air Amercia faisait partie d’un complexe de plusieurs compagnies aériennes, avec Global International Airways créée en 1978 par le trafiquant d’armes Farhad Azima qui a aussi participé aux liaisons avec l’Afghanistan, le Pakistan, la Croatie, l’Egypte, pendant l’Iran Contra et pendant la guerre du Golfe (ce qui lui a valu des honneurs aux Etats-Unis)[35], ou Southern Air Transport qui transportait aussi des armes et de la cocaïne dans l’affaire des Contras, en Colombie au Nicaragua ou au Moyen-Orient.

Un article de George Lardner Jr paru le 20 janvier 1987 dans le Washington Post relatait :

« Selon des sources informées, un témoin a déclaré l’été dernier au Federal Bureau of Investigation avoir vu un avion cargo portant les marques de Southern Air être utilisé pour un transfert d’armes contre de la drogue sur un aérodrome de Barranquilla, en Colombie, en 1983 […] L’informateur a déclaré aux enquêteurs que des caisses d’armes à feu avaient été déchargées de l’avion cargo et que des paquets de cocaïne étaient stockés à bord« , une opération supervisée par le leader du cartel de Medellin à l’époque, partenaire d’Escobar et grand soutien financier d’un politicien local qui deviendra président de la Colombie, Alvaro Uribe.

En juillet 1970, une réunion des capos de la mafia US a eu lieu à Palerme, où ils ont décidé d’investir dans le trafic depuis l’Asie du sud-est et d’en faire leur principale source d’héroïne. La guerre du Vietnam a permis de prendre le contrôle de la région.  Déjà en 1971, 15% des soldats US au Vietnam étaient accros à l’héroïne.

Cette réunion d’Apalachin a ensuite coûté cher aux boss de la mafia, car à ce moment il était devenu impossible de nier l’existence de la mafia et il a fallu agir.

En 1971, celui qui est devenu quelques semaines plus tard l’ambassadeur du Laos à Paris, le prince Chao Sopsaisana, a été arrêté à Paris avec 60 kilos d’héroïne sur lui, et d’autres diplomates ont été arrêtés en tentant de faire entrer des valises d’héroïne aux Etats-Unis [36]. Il était sur le point de devenir le représentant du laos à Paris. 

Au Vietnam, les Corses négociaient directement depuis les années 60 avec des proches du président Ngo Dinh Diem pour la fourniture d’opium, puis les militaires US qui ont repris le trafic se sont appuyés sur le président du nord Vietnam et sur des groupes paramilitaires « amis » pour la logistique. En Thaïlande, le chef d’une milice de 45.0000 hommes dirigée par Phao Sriyanonda protégeait les producteurs d’opium dans le nord du pays et le transport de la marchandise. Même de hauts fonctionnaires chinois du Parti Communiste étaient impliqués dans le trafic de drogue vers les Etats-Unis.

A partir du début des années 70, les labos se sont multipliés en Asie, et en 1973 la bascule était complète. La Turquie a aussi beaucoup cultivé d’opium, dont le trafic était aux mains de clans mafieux puissants alliés au mouvement d’extrême-droite les Loups Gris, qui étaient l’antenne du Gladio en Turquie et dont Ali Agça était proche, ont commis des dizaines de massacres et des centaines de meurtres d’opposants politiques, de chrétiens, d’Arméniens, notamment dans les années 80 et 90, en Turquie surtout mais aussi à l’étranger.

Depuis la fin des années 70, les laboratoires de transformation de l’héroïne se sont multipliés en Turquie, dans le cadre du trafic organisé par les Italiens en collaboration avec la CIA. La drogue était ensuite expédiée en Europe via les Balkans, ainsi qu’aux Etats-Unis [37]. 

Le Gladio Turc a été mis sur la place publique en 1997 dans un rapport du gouvernement qui mentionnait des « escadrons de la mort » clandestins basés dans le sud du pays, et qui faisaient aussi dans le trafic d’héroïne. La Première ministre turque Tansu Ciller a alors été accusée par des juges allemands de protéger des trafiquants de drogue de 1993 à 1996 [38]. Une bonne partie du gouvernement était en connivence avec les mafieux et les Loups-Gris, qui avaient aussi l’avantage de taper sur les groupes kurdes indépendantistes.

Cette guerre contre la drogue était surtout destinée à amuser la galerie. Depuis ses débuts en politique dans les années 40, Nixon était proche des mafieux de Miami, et ils ont été de plus en plus nombreux dans son entourage au fil des années[39]. Par exemple, le gouvernement de Coller a contribué à mettre en place un coup d’Etat –raté- contre le président d’Azerbaïdjan, dans l’intention de sécuriser les routes du transport d’héroïne depuis l’Afghanistan.

Sous Nixon puis Reagan et Bush 1er, la CIA a utilisé l’assassinat ciblé ou de masse pour éliminer toute opposition à travers le monde. En Amérique latine, les dictateurs généralement dans la ligne des délires nazis comme Pinochet, Peron, Stroessner par exemple, mangeaient tous dans la main de Washington et trempaient dans divers trafics.

En échange, la CIA mais aussi les militaires français notamment, entraînaient les « Escadrons de la Mort », ces brigades de tueurs à la solde des dictatures latinos qui traquaient été éliminaient les opposants sur tout le continent et même à l’étranger grâce à l’internationale fasciste dont on a déjà parlé. Ils entraînaient aussi l’armée et la police, bien évidemment, et les meilleurs avaient droit à une session spéciale aux Etats-Unis, par exemple à l’International Police Academy à Georgetown où s’entraînait la CIA.

La DEA (Drug Enforcement Administration) a été créée en 1973, et a pris en main les opérations en Amérique latine où elle était présente à peu près partout. De 2,2 millions de dollars en 1973, sont budget est passé à plus de 12 millions de dollars l’année suivante. Devant les caméras, les politiciens des dictatures du coin apparaissaient pour annoncer leur collaboration à la grande lutte contre la drogue menée par les US. Et pendant que les dollars d’ « aide » US pleuvaient sur les dictatures, le nombre de toxicos aux Etats-Unis explosait, avant de toucher également l’Europe à commencer par l’Allemagne de l’ouest où de nombreux soldats US étaient stationnés.

En 1974, Jaime Rosenthal, passé par le Massachussets Institute of Technology, a ouvert la Banco Continental. Il est devenu vice-président du Honduras de 1986 à 1989 puis député, avant que les US ne l’accusent d’être un narcotrafiquant et ne réclament son extradition aux Etats-Unis.

Sa famille d’origine Roumaine, était devenue l’une des plus riches et puissantes du pays, plusieurs de ses membres occupant des fonctions politiques. Son fils Yankel, propriétaire d’un club de foot et deux fois candidat à la présidentielle, venait d’être arrêté à Miami pour des accusations de blanchiment d’argent de la drogue via le conglomérat familial Grupo Continental.

Le plus gros trafiquant de la région, Juan Ramón Matta Ballesteros, était un proche de Rosenthal, et organisait des soirées Vip où venait le gratin du Honduras, militaires et diplomates étrangers compris.

Officiellement, c’était un entrepreneur en vue –propriétaire d’une compagnie d’avions – et un philanthrope qui aurait même proposé de payer la dette du pays, mais en réalité il collaborait avec la CIA pour la fameuse « lutte contre le communisme » en Amérique centrale, (il a par exemple a fourni un appui dans le cadre de l’Iran Contra avec sa compagnie aérienne) et pour le trafic de drogue.

Il a aussi été l’artisan du rapprochement des cartels mexicains et colombiens, d’autant plus facilement qu’il avait un partenariat avec le cartel de Guadalajara, qui était le plus puissant au Mexique dans les années 80, et avec le cartel de Medellin en Colombie. Ce rapprochement a entraîné une explosion des arrivages de cocaïne aux Etats-Unis. Il a quand-même été arrêté en 1988 après avoir participé à l’enlèvement et au meurtre d’un agent de la DEA au Mexique, et a été extradé aux Etats-Unis où il est toujours incarcéré.

Depuis le début des années 80, Matta Ballesteros collaborait avec la CIA : les avions de sa société SETCO transportaient la cocaïne vers les cartels du nord du Mexique, qui l’introduisaient aux Etats-Unis et revenaient dans l’autre sens chargés d’armes, livrées dans un dépôt géré par Oliver North et Richard Second pour la CIA au Honduras.

La CIA était impliquée au plus haut niveau dans le trafic au Mexique, comme d’ailleurs en Colombie et dans d’autres pays de la région. Au Mexique, elle avait contribué à la création de la DFS, la Dirección Federal de Seguridad, officiellement dans le cadre de la guerre froide, censée lutter contre les trafiquants. Mais dans les faits, la DFS a davantage assuré un rôle d’intermédiaire entre les politiques et les cartels, et a protégé certains cartels comme celui de Guadalajara qui était le plus puissant au début des années 80.

A ce moment le patron de la DFS était Miguel Nazar Haro, qui collaborait de longue date avec la CIA pour la répression des mouvements de gauche. La DFS a été dissoute en 1985 après l’assassinat de l’agent de la DEA Enrique Camarena. Quant Nazar, il a été accusé d’avoir travaillé avec certains cartels et d’avoir espionné illégalement diverses personnalités politiques, comme le président de gauche Andrés Manuel López Obrador, qui a été élu en 2018.

Selon Peter Dale Scott, la CIA avait ainsi recruté des agents dans les services de renseignements et les armées du Guatemala, du Honduras, du Panama également, des pays gangrenés par le narcotrafic

Au Mexique, la CIA avait notamment noué des liens avec le chef du cartel de Sinaloa au nord du Mexique, Miguel Ángel Félix Gallardo, qui entrainait des guérillas d’extrême-droite dans son grand ranch, comme l’ont fait plus tard les chefs de cartels colombiens. En 1990, la vente de la cocaïne aux Etats-Unis générait 50 milliards de dollars par an.

Même quand le Plan Merida a été lancé au milieu des années 2000 pour « lutter contre le trafic », force était de constater que cette lutte était très sélective, et certains estiment qu’en réalité l’Etat s’est impliqué dans le trafic. Juan Camilo Macias, chercheur en sciences politiques, écrit dans l’article « Plan Colombie et plan Mérida, chronique d’un échec« , que :

« Selon un documentaire de la Radio Publique Américaine (NPR) basé sur différents témoignages d’agents de la DEA et des documents de la Procuraduría General de la Nación du Mexique, l’enjeu de cette lutte contre les cartels est de raffermir le pouvoir du Cartel de Sinaloa et d’affaiblir le Cartel de Juárez. Il y a d’autres indices qui suggèrent cette complicité entre le gouvernement et le Cartel de Sinaloa.

En effet, il y a des structures criminelles comme le groupe de Beltrán Leyva ou les Zetas qui ont reçu des coups et des attaques contre leur structure criminelle. Certains fonctionnaires collaborent avec les cartels. C’est le cas de Genaro García Luna, dont une investigation de la journaliste Anabel Hernández montre la collaboration avec les cartels lorsqu’il était chef de la police fédérale. Elle soutient que Genaro Garcia Luna facilitait le trafic de drogues dans les aéroports. Ces liens de Genaro Garcia Luna avec les trafiquants de drogues sont aussi documentés à Washington et confirmés par divers témoignages« .

Luna qui a été chef de la Division antidrogues chargée de lutter contre les cartels de 2009 à 2013 puis chef de l’Agence d’Enquêtes Criminelles rattaché au parquet national, a été destitué en 2015 êt arrêté fin 2019 au Texas pour avoir reçu des pots-de-vin du cartel de Sinaloa et il est donc détenu aux states.

Dans la foulée, ses deux lieutenants Ramón Pequeño García (mêlé aussi aux magouilles autour de l’affaire Florence Cassez) et Luis Cárdenas Palomino ont aussi été accusés d’importation de drogue pour le cartel de Sinaloa (dirigé par El Chapo” Guzmán) aux Etats-Unis, et pour avoir balancé un informateur aux narcos.

Palomino avait aussi d’importantes responsabilités dans la police fédérale et a démissionné en 2012 quand il a été accusé de toucher de l’argent des narcos et que la justice s’est intéressée à son cas.

Pequeño García est soupçonné d’être mêlé à différents actes criminels, comme l’explosion d’une voiture attribuée officiellement àd es jeunes qu’il a fait toreturer pour qu’ils s’accusent de l’attentat. Il a dirigé la Division antidrogues puis la division des renseignements, et a démissionné le lendemain de l’évasion spectaculaire de Guzmán en 2015. Il faut dire qu’il était chargé de superviser les caméras de contrôle des prisons.

Les trois, qui ont agi sans entrave pendant des années, avaient aussi organisé l’arrestation de dizaines d’innocents et mis en place un système de blanchiment de l’argent via au moins une trentaine d’entreprises de prestations diverses.

Autre comparse pris dans les filets: le commandant de la police fédérale en charge de la communication avec les homologues des Etats-Unis, Ivan Reyes Arzate, auquel un tribunal de Brooklyn a mis 10 ans de prison pour trafic de drogue en février 2022. Il travaillait pour le cartel de Sinaloa, qu’il renseignait et pour lequel il arrangeait des affaires.

L’affaire de l’Iran Contras, aujourd’hui parfaitement documentée, montre que le trafic de drogue, couvert accessoirement par un réseau de pédocriminalité (l’affaire Franklin), a permis aux US de financer une série de coups d’Etat et d’opérations de barbouzeries. Parmi les nombreux éléments de ce dossier tentaculaire, on peut mentionner le rôle joué par le politicien et président de PepsiCo au Nicaragua, Adolfo Calero, qui dirigeait le site d’embouteillage, était aussi leader des contras d’extrême-droite et le plus gros trafiquant de drogue du pays, qui travaillait la main dans la main avec les services US.

« L’héroïne était devenue un business à 400 milliards de dollars par an, avec 200 millions d’utilisateurs à travers le monde. La part de la CIA dans ce business a été utilisée pour financer les moudjahidin en Afghanistan, les forces de guérilla en Angola, les Contras au Nicaragua, les régimes fantoches en Amérique du Sud et les escadrons de la mort au Salvador« .

Paul E. Williams.

La principale blanchisseuse de l’argent issu du trafic de l’héroïne était la « banque internationale de crédit et de commerce », la fameuse BCCI[40], qui était la 7e plus grosse banque du monde au début des années 80, présente dans 78 pays ce qui était encore rare à la l’époque.

La BCCI a donné lieu en 1988 à l’un des plus gros scandales financiers de cette époque, pour fraudes, blanchiment d’argent de la drogue, dont celui, par exemple, du cartel de Medellin, du général Noriega ou de la famille Gambino.

Grâce à la BCCI et à ses filiales comme la First American Bank (qui existe toujours), l’argent sale pouvait entrer dans n’importe quel pays, être blanchi en passant par des paradis fiscaux, et ressortir n’importe où. Son directeur, James R. Bath, était un ancien pilote de l’armée de l’air US proche de Georges Bush 1er, qu’il a connu quand ils étaient encore militaires. Bath a également investi dans les business de Bush dans le pétrole, et a pu impunément créer des sociétés offshore pour qui lui permettaient de déplacer des avions et de grosses quantités d’argent en toute tranquillité. 

La BCCI a ainsi permis des transactions dans différents sens dans le cadre de la magouille Iran-Contra (la vente la par la CIA de drogue pour financer des armes pour du dictateur nicrarguayen Noriega qui a renversé un gouvernement démocratique). A ce moment, il ne s’agissait pas d’un petit établissement puisqu’elle gérait 20 milliards d’actifs au milieu des années 80. Pourquoi avoir pris de tels risques ? Il se trouve que la BCCI était détenue à 50% par des saoudiens [41], très proches des Etats-Unis comme on le sait, et que ses dirigeants avaient leurs entrées auprès de Jimmy Carter et de son administration. 

La guerre contre la drogue a été le prétexte, et encore dans les années 2000, pour injecter de l’argent dans la militarisation des Etats et mener la lutte contre les opposants. C’est-à-dire que cette guerre ne ciblait pas ses amis mais ses ennemis : peuples autochtones en lutte pour leur survie, syndicalistes, leaders politiques communistes.

Cette guerre s’appuyait aussi bien-sûr sur l’opération Condor, financée et organisée par la CIA à partir de 1968 dans toute l’Amérique latine pour entraîner les forces de répression et détruire les oppositions où qu’elles se trouvent sur le continent. Selon des témoins, des agents de la DEA assistaient aux tortures lors des interrogatoires.

L’Afghanistan, envahi par les US en 2001, a été un bel exemple de développement du trafic : alors que les talibans qu’ils avaient mis au pouvoir avaient décidé en 2000 de mettre totalement à l’arrêt la production d’opium, celle-ci a grimpé en flèche immédiatement. En Europe, le prix du gramme d’héroïne est passé en quelques mois de 80 à 40 puis 20 euros dans le nord de la France, avec évidemment une multiplication des cas de dépendance surtout chez les jeunes.

Le point de transit numéro un ? Le Kosovo micro-état où le chômage est autour de 70% depuis des lustres mais où se trouve justement le camp Bondsteel, plus grosse base US en Europe construite à l’occasion de la guerre en yougoslavie en 1999 et premier employeur de la région. Et dans un périmètre de 30 km autour de la base, il y avait encore en 2008 trois gros laboratoires de transformation de l’héorïne sans que les autorités mafieuses (voir ici et ) mais proches de l’OTAN du Kosovo ne bougent. Pas plus d’ailleurs qu’elles ne l’ont fait pour le trafic d’organes.

Cette époque fut celle de la montée en grade de la mafia Albanaise (au Kosovo il y a 90% d’albanais), présente dans le monde entier mais surtout en Europe. Et le Kosovo, qui s’est autodéclaré indépendant en 2008, est toujours une plaque tournante du trafic d’héroïne vers l’Europe de l’ouest.

Dans les années 80 le scénario était le même : la production d’opium dans le pays qui était sous la coupe des moudjahidins, eux-mêmes soutenus par les US et la France[42] contre l’URSS, est passée progressivement de 4.000 tonnes en 1971 à 12.000 en 1978 quand la vente a explosé aux Etats-Unis où l’opium Afghan représentait 60% de la consommation, grâce aux réseaux mafieux italiens.

L’argent qui servait à financer la guerre passait par des banques proches de la CIA, comme la Continental Illinois dont on a déjà parlé, puis par l’IOR (la banque officielle du Vatican)[43]. La production a ensuite baissé, autour de 4.500 tonnes à la fin des années 90, pour arriver au volume plancher de 81 tonnes en 2001.

L’invasion US en octobre 2001 a marqué un nouveau tournant, et dès 2002 l’ONU estimait déjà la production nationale, repartie de plus belle, à 3.400 tonnes. L’argent était blanchi via des banques dont certaines avaient une envergure internationale et dont une bonne partie étaient basées aux Etats-Unis, comme Citibank, Chase Manhattan ou American Express International.

Une fois en Italie, l’argent était dispatché dans une série de banques « blanchisseuses » liées à la loge P2 notamment (comme on l’a vu dans la partie précédente) et transitait dans les filiales de quelques paradis fiscaux histoire que les autorités perdent la trace de sa provenance douteuse. Ou alors les banques, comme Ambrosiano qui en était spécialiste, faisaient des « prêts » bidons à des sociétés fictives pour blanchir l’argent.

Et aujourd’hui ?

Dans les années 80, les US ont commencé à faire monter les islamistes en Afghanistan, notamment les talibans qui donneront Al-Qaïda, pour taper sur les Russes. Via les services pakistanais, les US ont financé et armé les moudjahidins (les « combattants de la foi » islamistes) qu’ils ont également entraînés dans des camps qu’ils ont mis en place au Pakistan, contre Moscou qui soutenait le régime socialiste en place à partir de 1978[44].

Entre 1982 et 1992, certaines estimations évaluent à 40.000 le nombre de mercenaires islamistes, appelés djihadistes, recrutés avec l’appui des réseaux des Frères Musulmans, pour la guerre en Afghanistan[45]. Et l’appui n’était pas que logistique ;  en 1985, par exemple, les « rebelles » Afghans ont reçu 250 millions de dollars de la part de la CIA en plus des armes telles que des missiles sol-air Stinger de fabrication US (de courte portée).

Quand Les Russes ont quitté le pays en 1989, les US ont récolté les fruits de leur subversion par l’islamisme et les Talibans ont pris le pouvoir rapidement. C’est ainsi qu’au début des années 80, la moitié de la drogue qui entrait aux Etats-Unis venait de la zone Pakistan-Afghanistan, et entre 1989 et 1990 la quantité d’opium produite chaque année est passée de 250 à plus de 2.000 tonnes et aujourd’hui 90% de l’opium mondial vient d’Afghanistan.

Une boîte d’import-export appelée Sea Crest, par exemple, a blanchi de l’argent qui a servi à équiper et entraîner les moudjahidins en Afghanistan dans les années 80, qui s’opposaient aux Russes. Plusieurs responsables de Sea Crest étaient des agents de la CIA, impliqués dans l’affaire de la « Baie des cochons ».

L’un des principaux trafiquants d’opium du pays, l’islamiste Gulbuddin Hekmatyar, qui officiellement fait de la politique, était proche des talibans et avait le soutien des US depuis les années 80 alors qu’il gérait des laboratoires de transformation de l’héroïne dans le sud du Pakistan tout en finançant les moudjahidines.

Gulbuddin Hekmatyar, qui gérait aussi des circuits de distribution de l’héroïne, est aujourd’hui membre avec l’ex président Hamid Karzai d’une espèce de gouvernement afghan en exil depuis le coup d’Etat des talibans en septembre 2021. En décembre 2005 on a retrouvé chez le gouverneur de la province du Helmand, qui détient le record national de production depuis plus de 20 ans, 9 tonnes d’opium. Il a été viré mais son frère est resté vice-gouverneur.

Et le demi-frère de Karzai, qui vient de la province du Helmand et a été président de l’Afghanistan de 2001 à 2014, Ahmed Wali Karzai était un des plus gros producteurs d’opium du pays -jusqu’à son assassinat en 2011. Et depuis 2001 au moins il rencardait et aidait la CIA contre rémunération. Le New York times a annoncé en 2009 que la CIA l’avait payé pour monter un groupe paramilitaire afin d’attaquer les rebelles talibans.

Bref, grâce aux Etats-Unis, l’Afghanistan est devenu en quelques années un narco-Etat qui fournit 90% de l’héroïne mondiale.

Reagan a poursuivi cette politique, du côté de l’Afghanistan comme en Amérique Latine, notamment en Colombie et au Mexique. Ce qui est passé par de nombreux assassinats politiques, le soutien à des groupes paramilitaires d’extrême droite qui protégeaient le trafic et à des candidats véreux.

Un candidat à la présidentielle de 1990 en Colombie, le sénateur Luis Carlos Galan qui était le favori et avait l’inconvénient d’être très engagé contre le cartel de Medellin, a été assassiné avec une mitraillette Uzi, fabriquée en Israël. Il s’était positionné ouvertement contre le cartel de Medellin, qui était encore très puissant et sous le contrôle de Pablo Escobar, et voulait extrader les narcos aux Etats-Unis. Suite à ce meurtre, la Colombie a admis l’extradition de ses narcos quand les US les réclamaient.

Le principal assassin de Galan a été arrêté en 1991 à New York. On a dit que le commanditaire était Escobar, mais l’ancien ministre de la Justice Alberto Santofimio avait selon les juges incité Escobar à agir.

Et en 2016 l’ancien général Miguel Alfredo Maza Márquez a pris 30 ans de prison pour son implication dans le meurtre et ses liens étroits avec les paramilitaires qui ont réalisé l’assassinat pour le compte d’Escobar, et dont il a aidé la fuite. C’est aussi lui qui a sous-dimensionné l »escorte de sécurité autour de Galan, un mois avant l’assassinat.

Quand il dirigeait le DAS (Departamento Administrativo de Seguridad , service de renseignement) de 1985 à 1991, il rémunérait ce groupe lié au cartel de Medellin, dirigé par Henry Pérez, pour réaliser les tâches salissantes. Parmi les témoins à charge: des narcos et des paramilitaires, dont l’ami d’Escobar en prison aux Etats-Unis, Diego Fernando Murillo, alias « Don Berna ».

Maza, qui balance ses petits copains à la solde du cartel depuis qu’il a été condamné en espérant réduire sa peine, doit aussi répondre d’actes de protection du groupe paramilitaire meurtrier, l’Union Patriotica.

Quelques mois avant l’assassinat de Galan, un camp d’entraînement paramilitaire a été découvert, dans lequel officiaient des militaires Israéliens et anglais. Le Lieutenant-colonel Yair Klein[46]et ses hommes, parmi lesquels Michael Harari officiellement rattaché à l’ambassade d’Israël à Mexico mais qui était envoyé par la CIA pour négocier directement avec les narcos[47], ont ainsi entraîné les membres des milices privées des narcotrafiquants, qui se battaient aussi contre les FARC (tendance de gauche) et défendaient à l’occasion des politiciens amis en s’en prenant à leurs adversaires.

L’entrainement consistait principalement à mener des assassinats et des attentats, et les armes utilisées étaient toutes israéliennes, fournies par Klein. En 1989, une série d’attentats a été commise à Medellin principalement, mais aussi à Bogota, avec des armes israéliennes (En 1989 également, un dénommé Hector Cuellar, ex directeur d’American Express France, citoyen US, a été inculpé pour du blanchiment d’argent dans le cadre d’un trafic de drogue avec la Colombie). 

Après leur passage en Colombie, les Israéliens sont allés au Honduras puis au Costa-Rica.

Comme le monde est petit certains des types de l’équipe qui a assassiné Galan sont passés par ce camp, qui était actif depuis quelques mois. Parmi les personnages cités dans l’organisation de l’assassinat, il y avait Alvaro Uribe, alors entrepreneur de Medellin, voisin d’hacienda du clan Ochoa à Medellin, et futur président de la République de 2002 à 2010. 

Uribe, qui figurait sur la liste des trafiquants de drogue dressée par les Etats-Unis, en 82e place et a été cité dans plusieurs affaires de trafic en lien avec les narocs et les paramilitaires d’extrême-droite, alors qu’il était encore président de la Colombie au milieu des années 2000.

C’est pourtant principalement sous ses mandats (2002- 2010) qu’a eu lieu le fameux « plan Colombie », signé en 2000 avec les Etats-Unis pour éradiquer la drogue en s’en prenant soi-disant aux narcos et aux groupes armés, mais en réalité quasiment uniquement aux FARC et aux groupes armés « de gauche ».

Or, le trafic était aux mains des narcos protégés par les paramilitaires de droite, qui géraient la production et la distribution, les FARC n’ayant la main que sur certaines zones de production. Le plan Colombie a aussi permis d’armer la Colombie, et de massacrer et déplacer des populations indiennes ainsi que des paysans pour faire place nette aux multinationales ou aux narcos.

En 2021, Yair Klein qui devrait être extradé en Colombie, a fait des révélations fracassantes: il a déclaré qu’Uribe et d’autres grands propriétaires terriens (proches des narcos en général et souvent impliqués en politique) l’avaient payé pour l’entraînement de groupes paramilitaires (notamment les AUC qui ont des dizaines de milliers de morts à leur actif), et qu’Uribe a aussi assisté à des entraînements. On se doute qu’il a d’autres infos sous le coude, et qu’il les garde au cas où l’extradition se concrétiserait.

Le trafic a cependant été freiné en Colombie et s’est déplacé principalement vers le Mexique où le « plan Mérida », assez proche du plan Colombie, a été lancé autour de 2006-2008. Mais on a aussi retrouvé les narcos colombiens en Argentine, au Pérou, en Uruguay, au Guatemala: les cartels se sont internationalisés.

Au début des années 90, les US ont augmenté leur présence militaire en Colombie, qui était le producteur n°1 de coca dans le monde et le restera une bonne vingtaine d’années. Le pays était un terrain de conflits armés entre des guérillas de gauche, comme les FARC, qui s’en prenaient surtout aux intérêts US (pétrolières, usines Coca Cola, grandes exploitations agricoles…) ou des grands propriétaires terriens et étaient attaquées par des groupes paramilitaires d’extrême droite proche des narcos, des propriétaires terriens, des US et des milieux politiques qui avaient, eux, l’impunité totale malgré des massacres de la population, des meurtres de syndicalistes et de militants de gauche.

En 1999, Washington a entrepris d’amplifier la « lutte anti drogue » en Colombie. Ils ont lancé le « plan Colombie » qui visait à injecter des milliards de $ dans l’armement et l’entrainement de l’armée, de la police, des unités anti drogue et des paramilitaires. Ce plan qui a duré une quinzaine d’années a surtout permis d’augmenter l’ingérence US sur le pays.

Le tout au nom de la lutte contre la drogue, qui s’est traduite par une quasi guerre civile contre les guérillas de gauche car les seuls « narcoterroristes » dont il a jamais été question étaient les FARC, et dont les premières victimes ont été les paysans, obligés à cultiver la coca par les narcos ou les FARC et réprimés dans le cadre des opérations anti drogue.

Les militaires agents privés contractuels (les mercenaires des sociétés militaires, privées) US qui opéraient en Colombie avaient en outre une impunité totale pour les actes commis sur le territoire.

plan colombie terrorisme

Les massacres de paysans, de populations indigènes, de syndicalistes et d’opposants politiques se sont multipliés, commis 9 fois sur 10 par les groupes paramilitaires entraînés par les US et les israéliens et protégés par le gouvernement. Un véritable terrorisme implémenté par l’Etat, avec l’armée et avec les paramilitaires.

En Colombie, la production était majoritairement organisée et « protégée » par les groupes paramilitaires, un peu par les FARC. Le trafic lui était aux mains des narcos et des paramilitaires qui protégeaient les narcos.

Mais la guerre contre la drogue n’a visé que les guérillas de gauche jusqu’à très récemment. Le président Colombien de 2002 à 2010 était Alvaro Uribe qui a été assigné à résidence en 2020 dans sa propriété de 1300 hectares pour avoir fait pression sur des témoins qui l’accusaient d’avoir rencontré des paramilitaires en prison pour leur demander de faire de faux témoignages [48], mais a pu ressortir libre en octobre.

Il faut dire que le président de 2018 à août 2022 Ivan Duque était son poulain. Au sujet de la famille Uribe, le journal Suisse Le Temps résumait la situation cet été :

« Le père d’Alvaro Uribe, assassiné par des guérilleros des FARC en 1983, était proche du clan Ochoa, une des familles fondatrices du cartel de drogue de Medellin. Jaime, un de ses frères, a vécu un moment avec Dolly Cifuentes, une narcotrafiquante liée au cartel mexicain de Sinaloa. Le cadet de la famille, Santiago Uribe, est soupçonné d’avoir créé le groupe paramilitaire dit « des douze apôtres » tandis que le cousin Mario Uribe, ex-président du Congrès, est incarcéré pour ses liens avec le paramilitarisme« .

Sur le plan des résultats, la production de drogue n’avait baissé que de 10% en 10 ans, loin de l’objectif affiché de 50%. Le pays s’est trouvé ravagé par les conflits armés, la corruption a explosé.

Après ce désastre, l’opinion publique colombienne a fait pression et le conflit armé s’est réglé avec des amnisties générales pour les paramilitaires, quelques jugements et condamnations ridicules pour les leaders, et un mouchoir sur le traumatisme des victimes, cela au nom d’un « processus de paix » qui arrangeait bien les corrompus. Les FARC ont obetenu ensuite, après de longues négociations, la même chose.

Le trafic s’est donc progressivement installé au Mexique, avec un schéma similaire de corruption du monde politique et des forces de l’ordre par les narcos. Dans les années 2010 le Mexique a connu des records de massacres et meurtres politiques commis par les narcos, qui se sont militarisés. Plus besoin de groupes paramilitaires : ce sont les narcos les paramilitaires.

Et on s’aperçoit que bien souvent, les plus gros narcos sont aussi des entrepreneurs prospères et même des élus locaux.

En France, il y a aussi l’affaire de l’OCRTIS, l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, dont certains flics sont apparemment très coopératifs avec les trafiquants. Dans un de ses livres, Gérérad Fauré raconte qu’ils lui « facilitaient l’entrée en France avec de grosses quantités de drogue, en prévenant les douaniers qu’il ne fallait pas faire obstruction à leur enquête en m’arrêtant sur la route. Ma voiture, sous surveillance, était suivie depuis la Hollande jusqu’à Paris. Sa cargaison ? Des dizaines de milliers d’ecstas« , écrit-il. C’est amusant, parce c’est exactement le mode opératoire qui a valu il y a 2 ou 3 ans au chef de l’OCRTIS[49] de faire un séjour en prison.

Apparemment, ces pratiques sont toujours en cours : durant l’été 2017, François Thierry, chef de l’OCRTIS, a été mis en examen pour avoir facilité l’importation de plusieurs tonnes de cannabis cette fois, par son « indic » le grossiste Sofiane Hambli. Quelques semaines plus tôt, il passait à la télé dans un reportage au sujet d’une grosse saisie. Le chef d’accusation était plus exactement « complicité de détention, transport et acquisition de stupéfiants et complicité d’exportation de stupéfiants en bande organisée », c’est-à-dire d’avoir participé activement au trafic, en l’occurrence de cannabis.

Cette affaire est sortie parce qu’en 2015, des douaniers sont tombés sur un camion avec 7 tonnes de shit garé en plein Paris, en bas de chez Hambli. Ce camion était accompagné depuis le Maroc par des flics de l’OCRTIS[50]. Et ce n’est pas la seule livraison suspecte, au total il a été question de 15 tonnes.

C’est cet argument des « livraisons surveillées » qu’a donné François Thierry dès le départ. On a appris en septembre 2022 qu’il est renvoyé aux assises mais uniquement pour « faux en écriture publique »… Mais les juges s’interrogent aussi sur « d’incontestables manquements » du parquet de Paris même si tous les magistrats mis en cause ont bénéficié d’un non-lieu.

Plus récemment, c’est le n°2 de la police judiciaire de Bordeaux qui a été mis en examen pour avoir favorisé l’importation d’une cargaison de coke, là encore officiellement pour faire du chiffre. En juin 2022, France Bleu expliquait :

« Le numéro 2 de la police judiciaire de Bordeaux et ancien numéro 3 de l’Office des stups, Stéphane Lapeyre, a été renvoyé en correctionnelle, selon Libération, pour « complicité de trafic de stupéfiants ». Son ex-subordonné le capitaine Jocelyn Berret, devra aussi comparaître, ainsi que sept autres prévenus, trafiquants présumés et informateurs« .

C’est leur mule qui, mise sur écoute par d’autres policiers, avait dit que « la sécurisation du passage en douanes » étit assurée à Orly.

De fait, les saisies de cocaïne ne cessent d’augmenter en France et 2021 a été une année record avec 18 tonnes saisies par les douanes, le double du volume saisi en 2020. Les saisies d’héroîne ont augmenté de 30% sur un an, celles de cannabis de 24%, l’ectazy de 28%.L’office des stupéfiants aurait lui saisi 13 tonnes de cocaïne en 2021. Parmi les aisies de 2021, beaucoup ont été menées dans les ports, principalement Le Havre et aussi plusieurs à Marseille.

Et Darmanin de se féliciter de l’augemnetation sans précédent des saisies, qui n’est que le reflet de l’ugmentation sans précédent du trafic international.

Fauré explique dans un de ses livres que lorsqu’il était emprisonné à Amsterdam dans les années 80, un policier de l’OCRTIS est venu le voir pour le recruter, non pas en tant qu’indic, mais que fournisseur d’ecstasy :

« Son but officieux était de se procurer des ecstas à bon marché qu’il pourrait revendre deux fois plus cher en France, histoire de payer ses factures et celles de ses collègues« , écrit-il, « Je passais ma marchandise en France dans une voiture protégée par la police et ignorée par les douanes à la demande de ces derniers. Les flics leurs faisaient croire qu’à son arrivée à Paris, la voiture serait arrêtée, fouillée et saisie »

Un jour, les flics français lui auraient présenté des flics de la DEA, le service anti-drogue US, qui voulait aussi lui acheter des ecstasys, par lots de 50.000 unités, et contre protection encore une fois. La drogue était revendue à des trafiquants que ces mêmes flics faisaient ensuite plonger.

L’OCRTIS est devenu l’OFAST (office anti-stupéfiants) en 2020 car selon sa responsable, « il existait un défaut de gouvernance dans la lutte contre les stupéfiants » sous forme d’une « agence » donc un service public au rabais dont les agents n’ont pas de statut défini.

Aujourd’hui il n’est plus question de French Connection, mais le trafic de drogue à grande échelle s’est amplifié. Et rien ne permet de penser que les autorités n’ont plus rien à voir là-dedans, ni en France ni ailleurs. On voit l’argent arriver dans différents secteurs de l’économie, comme l’immobilier : aux Etats-Unis en 2018, les autorités estimaient que 30% des achats immobiliers de grande valeur en liquide dans les métropoles étaient réalisés par des personnes déjà soupçonnées de blanchiment.

Et avec les monnaies virtuelles, le blanchiment à grande échelle est encore plus facile: on sait que les cartels mexicains, par exemple, sont passés au Bitcoin depuis des années.

Ceci dit, la méthode classique restei en vigueur, et la banque britannique HSBC avait même créé un service spécial dans sa banque de Mexico dans les années 2000 pour que les narcos puissent y déposer l’argent liquide par caisses entières. HSBC qui a été épinglée en 2012 pour avoir blanchi après la crise des subprime de 2008 plus de 800 millions de $ des cartels, et s’en est tirée avec un minuscule sanction de 1,9 milliard de $, sans pourquites pénales contre les responsables.

Et surtout pas son patron de 2003 à 2010 Stephen Green (encore un ancien de McKinsey), anobli par la reine d’Angleterre en 2010 et devenu ministre anglais du commerce sous Cameron (2011-2013) alors que els accusations de blanchiment contre HSBC étaient devenues publiques.

La guerre en Afghanistan déclenchée en 2001 au prétexte des attentats du 11 septembre 2001 a permis aux US de faire remonter la production d’opium et de contrôler le lieu de production de 90% de l’opium mondial. On a vu les prix du gramme passer de 80 € à 30, voire 20 € entre 2000 et 2002 en Europe de l’ouest, avec des centaines de jeunes devenus addicts dont beaucoup sont encore aujourd’hui sous méthadone. Et on retrouve leurs amis les Talibans, maîtres du trafic d’opium dans le pays, à financer le terrorisme en Afghanistan et ailleurs dans le monde comme le rappelait en 2021 le rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants

Aujourd’hui, la drogue numéro 1 est la cocaïne. Des centaines de kilos sont interceptés par les douanes européennes. En 2008, le fils d’un des chimistes qui a été formé par le maître de la transformation d’héroïne, Jo Cesari, a été attrapé avec Dominique Lortal, considéré comme un meneur de la « nouvelle french connection », pour le trafic de 500 kilos de cocaïne destinés à la Côte d’Azur. Leur contenaur avait été repréré au port de Rotterdam. L’intéressé, Claude Calmet, avait déjà été condamné pour les mêmes faits dans les années 80.

A l’occasion du procès, l’article du Parisien brossait un portrait de la French Connexion des années 2000 :

« Au casting : Dominique Lortal, 52 ans, cerveau du réseau, domicilié dans un très chic appartement de la rue du Ranelagh à Paris XVIe, mais également propriétaire de villas à Sofia en Bulgarie ou à Las Vegas aux Etats-Unis. A ses côtés, Guy Teboul, 66 ans, logisticien chargé de créer et de gérer l’entreprise fictive installée sur le port d’Anvers, qui devait récolter la marchandise, Claude Tur, 49 ans, un associé au casier judiciaire chargé et installé en Espagne, mais aussi deux ressortissants italiens, Giovanni Civile et Umberto Naviglia, proches de la Camorra napolitaine, ou encore un certain André Lajoux, 67 ans aujourd’hui, impliqué dans la French Connection dans les années 1970« . 

Les trafiquants ont maintenant des équipes internationales, comme le montre le réseau de trafiquants de coke démantelé à Dubaï, en Espagne, en France et en Belgique, accusé d’avoir importé 2 tonnes entre janvier et avril 2021. Il ya une cinquantaine de suspects dont 6 gros bonnets, et ce réseau contrôlerait un tiers des importations et du trafic de coke en Europe. La drogue venait d’AMérique Latine jusqu’aux ports de Rotterdam et Anvers.

La même semaine un réseau avec des ramifications en Belgique, aux Pays-Bas, en Serbie et au Luxembourg a été arrêté avec 115 kilos.

Malgré une explosion du trafic maritime, les effectifs des douanes françaises sont passés de plus de 22.000 en 1994 à moins de 18.000 aujourd’hui. Pour donner une idée de l’augmentation du trafic, le port du Havre (1er port de France où passent la moitié des conteneurs qui entrent dans le pays) recevait 1 million de conteneurs par an en 2000 et plus de 3 millions en 2021, quand les agents chargés du contrôle sont passés de 500 à 350.

Forcément, les trafiquants y font passer absolument ce qu’ils veulent, puisque seulement 6 conteneurs sur 5.000 y sont contrôlés. Et de toute manière, comme l’explique France Info, « Selon plusieurs douaniers interrogés, les saisies de cannabis se font aussi, presque exclusivement, grâce au travail des services de renseignement« .

En effet, les chaînes logistiques à flux tendu supporteraient mal des contrôles trop intensifs, et en gros, pour qu’un conteneur soit ouvert il faut vraiment ne pas avoir de bol. Et on ne parle pas de Marseille ou d’un port comme Goia Tauro en Sicile.

Des navires de compagnies maritimes qui ont pignon sur rue, comme MSC qui est n°1 du transport de conteneurs, font régulièrement l’objet de saisies importantes surtout depuis 2019, année où MSC a pris 100% du terminal à conteneurs de Gioia Tauro en Calabre, connu pour être sous contrôle de la ‘Ndrangheta (la mafia calabraise devenue la plus puissante en Italie et dans le monde): 200 kilos de coke à Aden au Yémen puis 20 tonnes de cocaïne sur le MSC Gayane à Philadelphie en 2019 (valeur estimée: 1,3 milliard de $, le navire appartenait à JP Morgan) avc la complicité de 8 marins, 200 kilos ede coke encore saisis en Australie en 2021, encore 450 kilos saisis au port de Gènes en février 2022, pour ne citer que de grosses prises. Cela a amené l’armateur à suspendre puis restreindre ses activités en Amérique latine.

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Le port de Gioia Tauro dont MSC est le seul client, est connu en Italie pour être au centre du trafic de cocaïne en Europe, comme l’a montré une commission sénatoriale en 2018. 36 personnes ont été arrêtées début octobre en Italie (dont 14 dockers) pour avoir importé à Gioia Tauro de la drogue en provenance d’Amérique latine. Cette fois, c’était la Camorra.

Quant à la direction des finances chargée de traquer la fraude fiscale, ses effectifs sont passés de 122.000 en 2010 à 97.000 en 2021 ce qui fait immanquablement baisser le nombre de contrôles fiscaux.

Au niveau européen, les perspectives sont même très mauvaises, et l’Organe international de contrôle des stupéfiants écrivait en 2021:

« Dans l’Union européenne, les principales activités criminelles organisées sont la cybercriminalité et le trafic de drogues. La criminalité organisée s’y caractérise avant tout par la corruption, l’infiltration et l’exploitation de structures commerciales légales pour la commission de tous types d’activités criminelles, et par l’existence d’un système financier clandestin grâce auquel les criminels déplacent et investissent leurs profits.

L’expansion et l’évolution de la grande criminalité organisée dans l’Union européenne et les conséquences que la pandémie de COVID-19 pourrait avoir à long terme, qui sont susceptibles de créer des conditions idéales pour que la criminalité prospère, sont sources de préoccupation. Les réseaux criminels cherchent à exploiter la crise sans précédent à laquelle fait face l’Union du fait de la pandémie en ciblant à la fois les citoyens, les entreprises et les institutions publiques. Les groupes criminels organisés sont professionnels et s’adaptent très vite, comme ils l’ont montré pendant la pandémie, et 70 % d’entre eux sont actifs dans plus de trois pays« .

Pendant ce temps, les mesures de lutte contre le blanchiment et les paradis fiscaux se succèdent, preuve de leur inutilité.

Les chemins du trafic de drogue peuvent changer, mais il y a quand-même des points fixes de passage, à proximité desquels on trouve souvent d’importantes bases militaires américaines : Sicile, Açores, Kosovo avec le fameux camp Bondsteel, Turquie, Caraïbes.

Les saisies augmentent, autant pour les drogues de synthèse qui se généralisent que pour la cocaïne ou l’héroïne, donc le trafic aussi puisque les saisies représentent environ 5% du volume total.

Et avec l’augmentation du trafic il y a forcément une augmentation des bénéfices, qui doivent être blanchis pour être réinjectés dans le système officiel.


Bien qu’illégal pour les citoyens, le trafic de drogue n’est pas un phénomène à la marge: il fait partie intégrante de l’économie mondiale et même du jeu géopolitique. Non seulement il rapporte des milliards, qu’on peut distribuer à tous les échelons du pouvoir, mais en plus ils permettent de déstabiliser des pays et l’argent qu’il amène dans le système financier est une bouée de sauvetage pour les banques. c’est pour cela que le blanchiment des millions des cartels ne pose en réalité aucun problème, en tout cas moins que le dealer en jogging qui n’est que le prolétaire du système.

LE PLAN DE LA SAGA:

I. Le sabotage de la dénazification.

II. Recyclage des Nazis et Collabos dans les nouvelles structures: 

  1. Les services sercets
  2. La banque et l’industrie
  3. La politique et les syndicats
  4. Le monde universitaire
  5. Les médias et la culture
  6. La justice

III. La création de l’Europe, un monstre sans tête au service du fascisme financier

  1. Le cas Jean Monnet, sbire du capital anglais et US
  2. Avant l’Europe, ou la mise en place du piège européen
  3. Les peuples immobilisés dans les sables mouvants européens

IV. Une Europe fasciste déguisée en démocratie :

  1. Stratégie de la tension

    1. Angleterre, Suisse, Italie
    2. France
    3. Belgique
    4. Espagne et Portugal
    5. Allemagne
    6. Les suites du Gladio

  2. Le pillage économique des nations

    1. Domination de l’Europe par les lobbys US
    2. Prise de pouvoir de la finance
    3. La corruption, mal endémique ou élément-clé du système ?
    4. Le trafic de drogue, partie intégrante de l’économie mondiale


[1] Sur ce processus, je recommande le très bon documentaire « La toile d’Araignée : Le second Empire Britannique » : 

https://www.youtube.com/embed/hizj_6EH34M?autoplay=0&controls=1&widget_referrer=https%3A%2F%2Fwww.canalblog.com%2Fcf%2Fmy%2F%3Fnav%3Dblog.upload.video%26%26bid%3D362748&enablejsapi=1&widgetid=1&

[2] Cf. « Le pouvoir de la drogue dans la politique mondiale » de Yann Moncomble ou « D comme Drogue » par exemple.

[3] Il y a énormément à dire sur les guerres de l’opium au XIX e siècle, menées par l’Angleterre contre la Chine pour y faire entrer de force et au nom du « libre échange » des quantités d’opium, alors que le produit était interdit depuis 1729. Les importations ont été tellement importantes que plus de 20 % de la population adulte masculine était dépendante au tournant du XXe siècle. Ces guerres ont aussi entraîné la mise en place de l’empire bancaire et financier anglais, avec des paradis fiscaux disséminés un peu partout pour mener différents trafics légaux ou non (drogue, armes…), le tout sous pilotage du gouvernement anglais. La famille royale a bien-sûr touché sa part.

[4] Paul Gootenberg écrivait en 2004 dans la revue Hérodote que : « Merck, qui transforma une rareté médicale et expérimentale en un produit commercialisable, fournissait le quart de la production mondiale de cocaïne et en fit sa ligne de production la plus profitable une décennie durant. Décisive pour Merck fut la période 1884-1886, lorsque l’anesthésie et les applications médicales qui en découlent stimulèrent la demande et multiplièrent les prix et la production par 5 et 20 respectivement, provoquant une « crise » de l’approvisionnement international en coca. Merck soutint alors les fournisseurs péruviens de « cocaïne brute » (du sulfate de cocaïne pure à 80%-90%), substance facilement transportable, sous forme de tourteaux produits sur les plantations, qui se conservait mieux et revenait moins cher à exporter que les feuilles de coca. Les tourteaux étaient ensuite transformés en cocaïne à usage médical en Allemagne distribuée par le réseau mondial de Merck ».

[5] Je renvoie à ce sujet vers le livre « Dope Inc » coécrit par les Editors of the Executive Intelligence Review.

[6] Cf. « Dope Inc. ».

[7] A son enterrement, il y avait tout le gratin de l’Occupation. Comme le raconte Alain Jaubert dans « D comme Drogue », « La cérémonie religieuse réunit tout l’état-major allemand, les membres du PPF, l’ambassadeur Otto Abetz, Simon Sabiani, Mistinguett, et aussi Tino Rossi qui chante l’Ave Maria de Gounod ».

[8] Ferri-Pisani a soutenu après la guerre la scission de la CGT, avec la création de FO, largement soutenue par les américains. Il a d’ailleurs rencontré régulièrement Irving Brown qui cherchait à casser la CGT à Marseille (notamment pour éviter le blocage des marchandises US au niveau du port) et a eu besoin de Ferri-Pisani et de ses gros bras, dont Guérini et sa bande, pour briser les grèves et manifestations. En 1948 il devient président de la Fédération nationale de la marine marchande de FO.

[9] Cf. « Les Parrains corses: Leur histoire, leurs réseaux, leurs protections » de Jacques Follorou et Vincent Nouzille. Les auteurs expliquent que pendant la guerre, Blémant travaillait aussi discrètement pour la Résistance.

[10] Blémant a ensuite eu des vélléités d’hégémonie dans le clan, s’est rapproché de Gaëtan Zampa puis a été liquidé à la demande d’Antoine Guérini en 1965, ce qui a ouvert une vendetta qui a notamment débouché sur l’assasinat d’Antoine Guérini en 1967. A son enterrement, il y avait des mafieux de toute l’Europe, selon la presse locale.

[11] A la fin des années 30 la CIA (alors OSS) a fait sortir de prison un certain nombre de gangsters dont Meyer Lanski, et son vieux pote Lucky Luciano, pour mettre en place le trafic de drogue à l’échelle internationale en collaboration avec les services US. C’est le colonel Paul E. Helliwell qui a géré l’opération au départ, avec la bénédication de Donovan, Angleton et Dulles. Avant eux, le trafic de drogue était très marginal aux Etats-Unis, les mafieux préféraient ne pas y toucher par principe.

On doit aussi rappeler que l’OSS a envoyé Lucky Luciano en Sicile pour que la mafia appuie le débarquement et préparer le terrain de l’Italie d’après-guerre : beaucoup de parrains sont alors entrés en politique comme élus locaux en Sicile principalement.

[12] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul L. Williams. Etaient présents à cette réunion étaient présents Luciano, Frank Costello, Joe Profaci, Tommy Lucchese, les frères Fischetti héritiers d’Al Capone, ou encore Santo Trafficante notamment. Un concert de Sinatra a été organisé dans l’hôtel, avec une dédicace à Luciano pour introduction.

[13] Cf. « Le prince de la coke : dealer du Tout-Paris, la suite. » et « Dealer du Tout-Paris : le fournisseur des stars parle ».

[14] « L’Etat, la drogue et le ‘complot’ en France : de la French Connection à l’îlot Chalon, des années 1960 aux années 1980 ». Mais cet article cherche en fait à réfuter l’implication de politiciens d’ordre national dans le trafic de drogue.

[15] Cf. « D comme Drogue » d’Alain Jaubert.

[16] Ricord a fui la France à la Libération, a éliminé ses anciens complices et s’est installé à Buenos Aires où il est arrivé en 1947 avec de faux papiers. Il a vite obtenu la nationalité argentine, et a mis en place plusieurs réseaux de prostitution actifs sur le continent entier en corrompant des responsables de la police, avant d’étendre ses activités au Paraguay où grâce à la corruption généralisée dans le pays il a vite pu graisser les pattes des plus hautes autorités pour implanter et développer le trafic de drogue à la fin des années 60. C’est là qu’il a été arrêté en 1972, et extradé aux Etats-Unis après une longue bataille juridique avec les autorités du Paraguay, qui ont été forcées de lâcher Ricord suite aux pressions de Washington. Son séjour en prison au Paraguay a été des plus agréables. Pour les US, Ricord était « le plus grand trafiquant de drogue jamais traduit devant la justice américaine ». Il a été condamné à 20 ans de prison en 1973, mais n’en a fait que 10 et est rentré au Paraguay dès 1983.

[17] Il a notamment armé le mouvement révolutionnaire Tuapamaros en Uruguay dans les années 60.

[18] Legros, qui rappelons était un « ami personnel » d’Henri Kissinger, avait fui vers le Brésil via le Portugal en 1967 après qu’un mandat d’arrêt international ait été lancé contre lui par la justice Américaine, pour un trafic de tableaux. Selon Henrik Krüger, Legros n’a pas été arrêté à Genève en 1976 pour trafic d’art comme le dit la version officielle française. En réalité, ce seraient des agents du SAC qui l’auraient carrément kidnappé au Brésil en 1974, ramené en France et emprisonné. Kissinger aurait fait pression, au nom de la citoyenneté Américaine de Legros, mais il a été jugé quand-même et a pris quelques mois de prison.

[19] Cf. « The great heroïn coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » de Henrik Krüger.

[20] Cf « JFK: The French Connection » de Peter Kross.

[21] Cf. « D comme Drogue » d’Alain Jaubert. Ce sont les autorités US qui l’ont accusé publiquement en 1971 d’être directement impliqué dans le trafic de cocaïne, en voulant secouer le cocotier. Ce que les autorités françaises ont toujours nié.

[22] Marcel Francisci, patron du clan, membre probable du SAC et fervent gaulliste, avait par exemple de Casinos en Grande-Bretagne, en France et au Liban. Pratique pour justifier d’importantes sommes en cash et éventuellement les blanchir. Marcel Francisci, propriétaire de cercles de jeux, n’avait pas trop à s’inquiéter et s’est mis rapidement à la politique, devenant conseiller général de l’UDR en Corse et maire du village de Ciamannacce en Corse du Sud.

[23] Cf. « The Great Heroin Coup: Drugs, Intelligence & International Fascism » de Heinrik Krüger.

[24] En réalité Delouette a travaillé pour les renseignements français en 1946 pour la première fois à l’âge de 23 ans, rapporte Henrik Krüger. Le colonel Barberot du DECE a quant à lui déclaré à la radio quelque temps après l’arrestation de Delouette que l’opération avait probablement été montée par le SDECE dans le but de se débarrasser de lui car il avait trop de casseroles.

[25] Selon les autorités françaises, Delouette a menti, mais les US qui lui ont fait passer deux fois avec succès le détecteur de mensonges, pensent le contraire.

[27] Jean Venturi était le frère de Dominique Venturi, pilier du milieu corse de Marseille et de la french connection. D’après le livre « D comme Drogue » d’Alain Jaubert, paru en 1978, « Jean Venturi assure l’acheminement de la drogue vers le Canada et le rapatriement des capitaux vers la Suisse ou la France. I! est au même moment représentant au Canada du Pastis Ricard. Le directeur commercial chargé des exportations chez Ricard est Charles Pasqua, un des fondateurs du SAC., grand recruteur de truands et de barbouzes. Au moment où Pasqua a Venturi sous ses ordres, il ne peut absolument pas ignorer les activités de son représentant, puisqu’elles ont fait l’objet d’une fiche du FBI publiée aux Etats-Unis, qu’il y a à Marseille un copieux dossier de police consacré aux frères Venturi et que le nom de Venturi ne peut à l’époque, en aucune façon, être ignoré du moindre directeur commercial de la région marseillaise »

[28] Duvalier obtenait des armes grâce à un circuit compliqué organisé par les mafieux de New York afin de contourner l’embargo dont était officiellement frappé Haïti ;

[29] HemoCaribean était dirigée officiellement par un agent de change New Yorkais, Joseph B Gorinstein, qui était lié à la mafia, « comme d’ailleurs plusieurs autres firmes dans lesquelles Luckner Cambronne possédait des intérêts » rappelle Alain Jaubert dans « D comme Drogue ». Ces connections laissent songeur quand on connaît la propension des amateurs de certains à se faire dialyser le sang régulièrement pour le nettoyer. Gorinstein avait un contrat de 10 ans avec le gouvernement haïtien, selon le New York Times du 28 janvier 1972.

[30] Pullman était né en Europe de l’est avant d’émigrer aux Etats-Unis. Il connaissait Lansky depuis les années 30. Il s’est installé en Suisse dans les années 50 où il gérait la fortune de nombreux nababs du monde du jeu et des casinos, et a créé la Bank of World Commerce au Bahamas en 1961.

[31] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[32] Cf. « Drugging America » de Rodeny Stich.

[33] Cf. Peter Dale SCOTT, « Drugs, oil and war. The United States in Afghanistan, Colombia and Indochina », Rowman & Littlefield, 2003.

[34] Santo Trafficante Jr, né en 1914 en Floride, était aussi un proche de la famille Bonnano. Pour la CIA, il a notamment tenté d’assassiner Fidel Castro et d’autres leaders cubains et participé à l’organisation de l’opération de la Baie des Cochons destinée à faire un coup d’Etat à Cuba, stoppée in extremis par Kennedy. Beaucoup le soupçonnent aussi d’être impliqué dans l’assassinat de JFK.

[35] Farhad Azima, irano-américain qui finançait surtout les démocrates mais aussi les républicains, a été protégé par les autorités US pendant des années en raison des services rendus mais en 2017 une enquête lancée par la justice US sur des pots-de-vin qu’il aurait versés à un responsable saoudien dans le cadre de la vente d’un hôtel en Géorgie a été un peu plus loin que d’habitude.

[36] Cf. « The Great Heroin Coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » d’Henrik Krüger.

[37] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[38] Ces liens ont été mis à jour à la suite d’un accident de voiture en 1996, dans laquelle se trouvaient un haut gradé de la police, un gros trafiquant de drogue et un leader des Loups Gris.

[39] Cf. « The Great Heroin Coup : Drugs, Intelligence & International Fascism » d’Henrik Krüger.

[40] La BCCI a été créée en 1972 par un pakistanais, Agha Hassan Abedi, et avait son siège à Londres, ce qui lui a permis d’avoir une accréditation de la Banque d’Angleterre pour faire des affaires au Royaume-Unis. Elle avait aussi une filiale au Luxembourg.

[41] Cf. Yann Moncomble « Le pouvoir des drogues dans la politique mondiale ».

[42] En 1982 Mitterrand a engagé la DGSE dans la guerre d’Afghanistan aux cotés des US.

[43] Cf. « Operation Gladio. The unholy alliance between the Vatican, the CIA and the mafia » de Paul E. Williams.

[44] Le pouvoir pro Russe a tenu jusqu’en avril 1992, après 15 ans de guerre incessante soutenue d’un côté par l’URSS de l’autre par Washington. L’URSS s’est retirée du pays qui est tombé dans l’obscurantisme islamiste.  Des 13 millions d’habitants du pays en 1978, il en restait un peu plus de 7 millions. Les guerres entre clans et groupes islamistes ont continué tout au long des années 90, avec l’émergence des Talibans en 1994 dans la région de Kandahar grâce au financement et au soutien actif du Pakistan qui agissait avec l’aval des US.

[45] Cf. « 56 – Tome 1 L’Etat français complice de groupes criminels » de Jean-Loup Izambert.

[46] Yair Klein avait quitté son unité anti-terroriste de l’armée israélienne en 1983, et était arrivé en 1985 en Colombie, où il a ouvert sa boîte privée de « sécurité » appelée Hod Hahanit.

[47] Harari est ensuite allé travailler au Panama, où il est devenu, selon Henrik Krüger, l’homme le plus puissant après le général Noriega dont il était le conseiller spécial en matière de sécurité, en charge notamment de l’entraînement des groupes « anti terroristes ». Il y trafiquait surtout les armes, en provenance d’Israël.

[48] Mais jusqu’à présent, Uribe a échappé à de nombreuses procédures pour corruption, collusion avec les anrcos ou avec les paramilitaires. Il était réputé intouchable et était surnommé le « président Teflon ». Cependant, un certain nombre de hauts fonctionnaires qui ont servi sous sa présidence ont été condamnés, notamment dans les renseignements.

[49] D’ailleurs, depuis septembre 2019, l’OCRTIS a changé de nom et s’appelle l’Ofast, pour office anti-stups.

[50] Cf. Le Monde du 25/08/2017 : « A l’origine de cette affaire, un camion parti du Maroc le 7 octobre 2015, chargé d’au moins quatorze tonnes de cannabis, remonte l’Espagne et fait étape à Vénissieux, près de Lyon. Il est suivi tout au long du parcours par l’office central, dans le cadre d’une procédure dite de « livraison surveillée », censée conduire les policiers aux commanditaires de la drogue ».




Les députés russes votent une loi bannissant « la propagande » LGBT+

[Source : medias-presse.info]

[Photo : Viatcheslav Volodine]

« Ne nous imposez pas vos lois contre nature. Nous ne voulons pas devenir, comme vous, Sodome. » a déclaré Viatcheslav Volodine, Président de la Douma.

Nous vous apprenions le 27 octobre dernier que les députés russes avaient voté en première lecture un durcissement de la loi controversée réprimant la « propagande LGBT ».

Un mois plus tard, ce jeudi 24 novembre 2022, un texte renforçant l’interdiction de « propagande » LGBT en Russie a été définitivement voté par les députés russes.

Il interdit de « faire la promotion de relations sexuelles non traditionnelles » à tous les publics, et non plus seulement aux mineurs, dans les médias, sur Internet, dans les livres et dans les films.

« Promouvoir les relations sexuelles non traditionnelles est interdit […] Une interdiction de la promotion de la pédophilie et du changement de genre a également été introduite », a déclaré dans un communiqué le chef de la chambre basse du Parlement (Douma), Viatcheslav Volodine.

Cette loi « va protéger nos enfants et l’avenir de ce pays contre les ténèbres répandues par les États-Unis et les pays européens. Nous avons nos propres traditions et valeurs », a rajouté jeudi Viatcheslav Volodine.

397 députés ont voté pour, 0 contre, et 0 se sont abstenus. Volodin explique :

« C’est la meilleure réponse au Secrétaire d’État américain Blinken. Arrêtez de nous imposer des valeurs étrangères. Vous avez détruit vos valeurs. Nous verrons comment tout cela se termine, mais en tout cas, c’est bien triste. Parce que c’est contre nature. Je ne peux pas le dire autrement ».

Pour que le texte prenne force de loi, il doit encore être validé par la chambre haute du Parlement, le Conseil de la Fédération, et signé par le président Vladimir Poutine, ce qui constitue des formalités.

Pendant ce temps, l’Occident otanien, c’est-à-dire américain, nous impose sa pourriture wokiste LGBTQ+ intersectionnelle et se vautre dans la luxure satanique.




Crise de vocation dans l’église catholique : « Amis pédophiles, devenez curés ! »

Par Alain Tortosa

« Amis pédophiles, devenez curés1! »

Âmes sensibles ou formatées, fuyez ce texte au second degré.

2

Vous et moi assistons bien impuissants à une crise de vocation majeure dans l’Église catholique qui ne fait qu’amplifier depuis des dizaines d’années.

Il faut dire qu’un scandale pédophile par semaine rapporté dans les médias n’est pas de nature à susciter des vocations.

Le curé :

« Pierre-Albert, je vois que tu aimes vraiment beaucoup Jésus, ne voudrais-tu pas faire le séminaire pour devenir curé. »

Pierre-Albert :

« J’aimerais beaucoup mon père, mais l’idée de passer pour un monstre ou d’enculer des enfants ne me tente guère. »

Avouez que ce n’est pas de nature à motiver les personnes saines.

Alors chez les catholiques qui sont déjà coupables d’être majoritairement blancs et hétérosexuels, ce type d’annonce n’est pas de nature à diminuer leur infamie.

Ils rasent les murs et se font discrets en rentrant dans les églises.
Et quand le maire de la commune n’ose plus mettre la crèche traditionnelle à la période de Noël, ils ferment leur gueule.

Les gens « bien », de gauche (pléonasme), progressistes (re-pléonasme), anti-cléricaux (re-re-pléonasme) se confortent dans leur « réalité ».

« OK des curés avouent avoir été pédos pendant des années et il faudrait en plus les féliciter ?! »

L’origine du mal

Nous savons tous que le célibat est l’unique cause de leur perversion.
Tout le monde sait que si les curés pouvaient se marier et tirer un coup, alors le problème de la pédophilie systémique dans l’Église catholique disparaîtrait.

L’équation est connue de tous :

  • Curé.
  • Manque de sexe.
  • Enfants.
  • Enculer.

Pas plus compliqué que cela, toute autre hypothèse n’étant que stupidité ou complotisme.

SEULS les curés sont concernés par cette malédiction !

En effet, les millions de Français qui n’ont aucun partenaire sexuel, voir qui n’en ont jamais eu ou n’en auront jamais, ne sont pas soumis à ces pulsions bestiales contre des enfants.

Avez-vous déjà entendu un homme sain de 40 ans déclarer :

« Je n’avais pas de petite amie, pardon, de petit ami, je n’en pouvais plus, j’ai enculé le fils du voisin en écoutant la chanson d’Yves Duteil3, “Prendre un enfant”. »

Rassurez-vous mes amis lecteurs frustrés (y compris ceux qui s’inventent une femme4), l’instinct pédophile ne se réveille QUE chez les curés.

L’échelle des péchés

Il faut bien comprendre que le curé n’a pas vraiment le choix s’il veut échapper à l’enfer.

La pédophilie est « imposée » d’une certaine manière.

Dans l’échelle des horreurs pour l’Église catholique nous avons du pire au plus anodin :

  • Avoir une femme (et des enfants).
  • Avoir des aventures sexuelles consenties avec un(e) adulte.
  • Se faire des putes.
  • Violer des adultes.
  • Se branler devant Pornhub.
  • Défoncer le cul d’enfants.

Vous comprenez bien en lisant ces lignes que le curé en manque de sexe devant assouvir ses pulsions sexuelles n’a d’alternative que de violer des enfants s’il veut éviter d’aller en enfer.

Écartelé par ses valeurs, sa culpabilité et ses désirs, il ne saurait aller vers un(e) adulte pour avoir des relations sexuelles, comprenez que cela n’aurait strictement aucun sens !

Une formation spécifique

Ne croyez pas que les curés soient lâchés dans la nature sans avoir été formés lors du séminaire.
Imaginez ces pauvres novices se retrouvant au contact d’enfants ne sachant pas ce qui leur arrive et comment gérer leurs pulsions criminelles, mais naturelles.

C’est pourquoi cela est indiqué dans le manuel de formation.
Plusieurs heures sont consacrées à l’école sur la normalité de l’acte pédophile et sur l’échelle des valeurs comme je l’ai rappelé.

Le b-a-ba de la sodomie est ainsi enseigné comme :

  • Devez-vous vous lubrifier la bite à l’huile d’olive bénite ou au WD 40 ?
  • Ne pratiquez pas au-dessus d’une moquette pour éviter les taches de sang à moins de vouloir déclarer un miracle.
  • Choisissez un endroit de préférence à côté de l’orgue pour une meilleure acoustique. Les hurlements des enfants se propagent alors avec harmonie (mais sans bite dans la bouche).
  • Préférez au début des enfants qui viennent de perdre leurs dents de lait pour une fellation afin d’éviter les coupures. (Par la suite des dents neuves extrêmement aiguisées peuvent être source d’un plaisir infini.)

Que les curés ?

Il y a bien ici ou là quelques rares pédophiles dans la société.
Les études prouvent que c’est généralement des gueux, des illettrés à la limite de la débilité, bref des ouvriers.
Il n’est pas impossible que ceux-ci aient raté leur vocation, et il serait intéressant de mener des études en ce sens.

Notez qu’il n’existe aucun pédophile parmi les gens bien comme des enseignants, des notaires, des avocats ou des hommes politiques, etc.
Quant aux réseaux pédophiles, cela relève du fantasme, de la théorie du complot, probablement lancée par le clergé catholique.

Quid des autres religions ?

Il y a ceci d’extraordinaire que la religion catholique est la SEULE dans laquelle le phénomène pédophile est présent, voire généralisé.

Totalement inexistant chez les juifs et les musulmans qui ont eu la chance de ne subir strictement aucun traumatisme sexuel durant leur enfance.
Les protestants, quant à eux, ont la liberté de pouvoir tirer tout ce qui bouge, d’exploiter la misère, de devenir milliardaires, leur évitant ainsi toutes frustrations ou déviances.
Qui aurait entendu parler de scandales sexuels outre-Atlantique ou au Royaume-Uni (chez les protestants bien sûr) ?
Quant aux bouddhistes, ils ont autre chose à faire qu’à se secouer la nouille.

Non je le répète, et vous en avez la preuve en lisant ou en écoutant les médias, le catholicisme est en toute logique, l’UNIQUE religion où sévissent des hordes de pédophiles.

Et les laïcs ?

Tout le monde sait que les laïcs n’ont pas la perversion des curés catholiques.
Vous ne trouverez aucune institution, enseignement, club de sport, colonie de vacances, etc. dans lesquels puissent se produire de tels actes odieux.
Après, je ne suis pas un spécialiste et je vous invite plutôt à vous tourner vers des personnes de talent qui ont fréquenté ces milieux, comme M. Cohn-Bendit, et qui pourront vous en dire beaucoup, beaucoup plus.

Que faire pour se protéger ?

La solution est simple, et je m’adresse tout naturellement aux parents catholiques ici présents, la seule solution étant de changer de religion ou de devenir athée !

Retrouvez votre bon sens et entendez enfin que seul le catholicisme est confronté à ce fléau.
Confiez vos enfants à toutes les institutions que vous voulez, mais surtout pas aux mains des curés pervers !
Ainsi vous serez CERTAINS que vos enfants ne risquent pas de tomber sur un prédateur sexuel, ceux-ci étant EXCLUSIVEMENT cantonnés au catholicisme.

Crise de vocation

Le manque cruel de candidats curés est une réalité, c’est pourquoi j’invite l’institution à faire une campagne de pub afin de recruter massivement :

« Vous êtes pédophile, vous manquez d’enfants à violer, devenez curé5 ! »

Succès assuré au rendez-vous s’il en est.

Conclusion :

Soit les médias sont intelligents, professionnels, honnêtes, ils nous disent donc la Vérité et la religion catholique EST bien LE nid de pédophiles sans conscience, ce qui nous est martelé année après année.
De fait les pédophiles seraient inexorablement et exclusivement attirés par cette religion.

Soit la religion catholique est plus honnête que les autres et a le mérite de dénoncer et de lutter comme elle peut contre un fléau qui est encore souvent dissimulé.
En revanche la pédophilie serait alors au moins aussi présente dans les autres religions ou institutions laïques, mais serait (quasi) systématiquement étouffée et dissimulée.

À vous de déduire ce qui semble le plus logique et probable.

Merci

Alain Tortosa6 (qui va se faire de nouveaux copains.)
21 novembre 2022
https://7milliards.fr/tortosa20221121-catholiques-seuls-pedophiles-ou-pas.pdf

1 Pamphlet virulent, car j’en ai marre qu’on se foute de notre gueule. Texte au second degré pour remettre de la vérité et cesser de stigmatiser unilatéralement et stupidement l’institution catholique.
** Ne convient pas aux mineurs **

2 https://charliehebdo.fr/2020/01/societe/justice/pedophilie-dans-leglise-proces-pere-preynat-souvre-enfin/
Voir des caricatures et imaginez les mêmes publications pour d’autres religions.

3 https://www.youtube.com/watch?v=w4aroHyfiZk
« Prendre un enfant » par Yves Duteil. Vous noterez que le titre exact n’est pas « prendre un enfant par la main ».

4 Comprenne qui pourra.

5 Typiquement le genre de phrases que pourrait faire Charlie Hebdo.

6 Telegram https://t.me/+cNljt4jKWeVW0I1o




« Il ne fait aucun doute que la tête du serpent est le système financier »

[Source : Quartz Traduction]

Ancien combattant de l’USMC (guerre du Golfe), auteur, militant, analyste géopolitique, Ken O’Keefe a participé à la Openmind Conference de 2015, qui s’est tenue au Danemark. Dans cet extrait, il nous donne son analyse du système financier pensé par des élites corrompues et machiavéliques et nous invite à reprendre notre souveraineté financière pendant qu’il est encore temps.
Un extrait fort pertinent !






Trump contre l’État profond : le raid contre le domicile de Trump sera-t-il le Watergate de Biden ?

[Source : strategika.fr]

Alors que les élections de mi-mandat aux États-Unis se rapprochent, ce dossier exclusif fait le point sur l’actualité brulante du conflit qui oppose Trump aux forces déchaînées de l’establishment globaliste aux USA. À lire pour connaître et comprendre les enjeux et les coulisses de cet affrontement crucial, non seulement pour les États-Unis, mais pour l’ensemble de l’ordre mondial contemporain.

Par Michèle Marie

Pour spectaculaire qu’ait été le raid du 8 août dernier contre la propriété de Mar-a-Lago de Donald Trump, il ne s’agissait pas d’un fait isolé, mais d’un nouveau maillon dans la longue chaîne des scandales fabriqués par les Démocrates depuis plus de six ans pour effacer de la vie politique jusqu’au souvenir du 45e Président des États-Unis.

Au cours d’une descente sans précédent sur sa propriété, fouillée dans ses moindres recoins, une trentaine d’agents du FBI avaient retourné jusqu’aux tiroirs de lingerie de l’ancienne Première Dame, avant de repartir neuf heures plus tard en emportant deux douzaines de cartons de matériel.

Une fois la première émotion dissipée, se pose la question de savoir si ce raid conduira véritablement à une inculpation de l’ancien président, ou s’il marquera plutôt le début de la fin pour l’actuel résident de la Maison-Blanche.

C’est ce que nous allons essayer d’explorer dans les pages qui suivent.

Un raid d’une brutalité inouïe

Un jour après la descente de plus de 30 agents du FBI sur la propriété de Mar-a-Lago de Donald Trump, alors que la nation était encore en état de choc, l’ancien commissaire de police de la ville de New York, Bernard Kerik, s’était ouvert au média « Newsmax » de sa peur que le régime de Biden aille jusqu’à l’assassinat politique pour empêcher une candidature éventuelle de Trump à la présidentielle de 2024 :

« J’entends les gens parler, on dit que les Démocrates veulent tellement sa peau qu’ils pourraient en arriver à l’assassinat. Écoutez, ils ont essayé de le destituer, pas une fois, mais deux fois. Ils ont ouvert contre lui une enquête, et puis une autre. Tout ça tourne autour d’une seule chose : l’empêcher de se présenter en 2024. Je ne suis pas un adepte des théories du complot ni de la rhétorique antigouvernementale. Mais pour la première fois de ma vie, je peux dire que je tremble pour quelqu’un, et je tremble pour Donald Trump. Je n’exclurais pas que ces gens-là l’assassinent. »

Kerik avait également exprimé son inquiétude sur les médias sociaux, rejoignant de nombreux autres Américains qui déploraient que les États-Unis se soient transformés en dictature tiers-mondiste.

L’ancien directeur national du renseignement par intérim, Richard Grenell, dénonça lui aussi le raid dans un tweet :

“Les dictateurs du tiers monde poursuivent leurs ennemis politiques, et Joe Biden se sert [lui aussi] du gouvernement américain comme d’une arme pour atteindre ses objectifs politiques. C’est scandaleux. Et cela crée un terrible précédent”.

Le porte-parole de Trump, Taylor Budowich, déclara que le “raid contre le domicile du Président Trump était un acte sans précédent et que rien ne justifiait”, même si l’on avait “fait circuler des insinuations mensongères pour faire avaler cette mobilisation du gouvernement contre le principal opposant politique.”

Selon certaines rumeurs, par exemple, « des documents classifiés relatifs à des armes nucléaires » auraient été gardés à Mar-a-Lago. « Ce sont des rumeurs bidon », s’était moqué l’ancien président dans une entrevue accordée au Washington Post, « tout comme Russia, Russia, Russia ! avait été du pipeau, et l’enquête de Mueller et tout le reste. Et ce sont les mêmes personnages de bas étage que l’on retrouve ici », avait-il ajouté.

Trump annonça aussi sur sa plateforme de “Truth Social” que les documents emportés “avaient tous été déclassifiés”, qu’il n’y avait “aucun besoin de les saisir”, et qu’en tout cas le FBI “aurait pu les obtenir à tout moment sans politiser l’affaire et sans cette descente sur Mar-a-Lago”.

Obama avait adopté en 2009 un décret exécutif donnant aux présidents américains le droit de déclassifier tout document confidentiel ou secret comme bon leur semblait, sans en référer à qui que ce soit. Le média mainstream « ABC News » avait lui-même reconnu ce droit au président Trump dans un article de 2017 intitulé : « Trump has legal authority to declassify intelligence ».

Le reproche fait à l’ancien président d’avoir eu en sa possession certains documents classifiés était donc dénué de toute pertinence juridique puisqu’il avait le droit de déclassifier sans formalité particulière tous les documents classés secrets qu’il voulait, puis de les emporter chez lui pour y travailler hors du bureau. Trump s’interrogea dans le même message sur le sort que le FBI comptait réserver au 33 millions de pages de documents majoritairement classés secrets, qu’Obama avait emportés à son domicile de Chicago.

Politisation de la Justice et des instances gouvernementales

Certains leaders républicains avaient critiqué la « politisation » du ministère de la Justice et du FBI, et leur « instrumentalisation pour nuire à un opposant ». D’autres déploraient que les États-Unis soient devenus une « république bananière ».

Comme l’expliqua Jonathan Turley, éminent juriste et professeur à la “George Washington University Law School”:

« L’ancien président avait déjà reçu une première injonction et s’y était conformé, puis il a de son plein gré donné au FBI l’accès à un espace de stockage en acceptant d’ajouter un verrou spécial pour le protéger. On ne voit pas bien pourquoi une seconde injonction n’aurait pas suffi pour obtenir d’autres documents tombant sous le coup du Presidential Records Act » [NDT: relatif à l’archivage].

Il y aura très certainement des questionnements sur la pertinence du recours à des méthodes aussi sensationnalistes que ce raid pour obtenir du matériel classifié, surtout à l’approche des élections de mi-mandat. L’administration Biden a organisé maintes fois et sans aucune nécessité apparente des raids musclés du FBI, ainsi que des perquisitions ou arrestations contre Rudy Giuliani, Roger Stone, Peter Navarro et autres associés de Trump.

«  Toutes ces opérations ont été télévisées, alors que le matériel recherché aurait pu être simplement remis sur demande. On ne sait toujours pas si certains de ces raids ont même permis de découvrir des preuves d’infractions pénales et s’ils donneront lieu à des inculpations pour délits au pénal.

Il existe des antécédents documentés de parti pris contre Trump de la part de hauts fonctionnaires du FBI, avec notamment l’utilisation de falsifications ou fausses déclarations pour faciliter une enquête sur un pseudo complot avec la Russie. Ainsi, le procureur général Merrick Garland savait sûrement que ce raid raviverait les soupçons selon lesquels il pourrait s’agir d’un nouvel exemple de ce que Peter Strzok, fonctionnaire congédié du FBI, avait autrefois appelé une « police d’assurance » contre l’accession de Trump à la présidence en 2016 — mais cette fois-ci pour 2024. Pour ce motif, la charge de la preuve est encore plus lourde pour le ministère de la Justice, qui doit démontrer que ce raid constituait une étape vers de véritables poursuites pénales et non pas juste une manoeuvre politicienne ».

Le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, fustigea sur Twitter cette perquisition qui représentait « une nouvelle escalade dans le militarisme des agences fédérales contre les opposants politiques du régime, alors que des personnes comme Hunter Biden étaient traitées avec des gants de velours ».

Par ailleurs, comme le fit remarquer le président Trump dans un message publié peu après l’effraction de son domicile :

« Hillary Clinton a pu supprimer et nettoyer à l’acide 33 000 courriels APRÈS avoir été citée à comparaître par le Congrès. Personne, absolument personne ne lui a demandé de rendre compte de ses actes ».

Un article paru dans le média “The Federalist” au lendemain du raid lui faisait écho, bien qu’écrit de la plume d’un journaliste qui n’était pas un de ses fans. Il relevait qu’en juillet 2016, au plus fort de la campagne présidentielle, le directeur du FBI de l’époque, James Comey, avait annoncé les résultats de l’enquête de son agence sur le serveur détruit de Hillary Clinton et ses emails disparus. Malgré sa conclusion qu’utiliser un serveur privé pour l’envoi d’emails professionnels classés secrets était inacceptable pour une secrétaire d’État, et que Hillary avait sciemment mis en danger la sécurité nationale, cette dernière n’avait jamais été inquiétée. Il y avait un contraste flagrant, concluait l’éditorialiste du “Federalist”, entre l’extrême rigorisme du FBI à l’égard de Trump qui, en tant que président, avait le pouvoir de déclassifier tout document selon son bon vouloir, et son extrême laxisme vis-à-vis des agissements manifestement criminels de Hillary Clinton qui, en tant que simple secrétaire d’État, n’avait pas les mêmes prérogatives.

Sans surprise, Twitter s’était mis à suspendre les comptes des utilisateurs qui relevaient l’inégalité de traitement entre Trump et Hillary Clinton par le FBI. Le journaliste Paul Sperry du “New York Post” en fit l’expérience lorsque son compte fut clôturé sans autre forme de procès.

Autre incohérence : le juge Reinhart, qui avait signé le mandat le 5 août, avait autorisé le FBI à effectuer sa perquisition d’ici au 19 août 2022”, délai étonnamment étendu compte tenu des bruits que le DoJ avait fait courir sur des secrets ou codes nucléaires prétendument cachés par Trump à son domicile.

Trump se moqua sur sa plateforme de Truth Social de cette nouvelle insinuation, suggérant que les feds [=fédéraux] qui avaient écarté du site ses avocats et son personnel pour rester seuls à fourrager dans sa maison y avaient peut-être planté les secrets nucléaires qu’ils voulaient y “découvrir”.

Monica Crowley, ancienne fonctionnaire du département du Trésor de Trump, ridiculisa les inspecteurs sur Twitter : « Alors maintenant, ils nous disent que Trump pourrait avoir détenu les secrets nucléaires les plus sensibles de notre nation — mais qu’ils ont attendu un an et demi pour aller les chercher ? Et puis quoi encore ? Qu’il cache des missiles nucléaires sous son lit ? »

À la demande du DoJ [ministère de la Justice], mais également sur insistance de Trump lui-même, le juge d’instance Bruce Reinhart avait décidé de desceller le mandat de perquisition utilisé par le FBI. Trump voulait priver de munitions ceux qui le soupçonnaient de détenir une copie du mandat et d’en dissimuler le contenu. Trump affirma avec emphase qu’il ne faisait pas qu’accepter, mais qu’il réclamait la divulgation du mandat, alors même qu’il devait être rédigé en termes probablement désobligeants pour lui par ses adversaires politiques.

Ce dernier, descellé le 12 août, révéla que l’ancien président “faisait l’objet d’une enquête pour violations présumées de la loi sur l’espionnage, et pour obstruction à la justice”.

Pour corser davantage la sauce, une information émergea selon laquelle le juge Bruce Reinhart, qui avait signé le mandat de perquisition du FBI avait, avant de devenir juge fédéral, défendu des associés de Jeffrey Epstein, le pédophile et prédateur sexuel arrêté sous la présidence de Trump.

Donald Jr. ne laissa pas ce détail croustillant passer inaperçu:

« Si vous croyez vraiment que c’est par coïncidence que l’avocat de Jeffrey Epstein est devenu juge fédéral et, de surcroît celui à qui, entre des milliers d’autres, il reviendrait de signer le mandat de perquisition de Mar-a-Lago, c’est que vous n’êtes pas très attentif à ce qui se passe ! »

Autre détail intéressant : un document portant la date du 18 septembre 2008 et émanant du FBI fit son apparition sur certains réseaux. Il attestait que Jeffrey Epstein, poursuivi par l’État de Floride pour proxénétisme auprès d’enfants, avait conclu une entente sur le plaidoyer en vertu de laquelle il ne serait pas inquiété par la Justice fédérale, s’il acceptait de collaborer avec le FBI en qualité d’informateur. Il bénéficierait de cette immunité pour aussi longtemps qu’il continuerait à respecter son accord avec l’État de Floride.

Certains se souviendront qu’Epstein, lors de sa première condamnation de 2008, s’en était tiré avec seulement 18 mois d’incarcération dans une aile spéciale d’une prison de nuit locale, avec la liberté de rentrer chez lui durant la journée. Peine d’une légèreté sans précédent pour les crimes dont il était accusé. Le juge Reinhart, qui exerçait alors la profession d’avocat, faisait partie de son équipe juridique et avait participé à la négociation de cet arrangement généreux. Celui-ci non seulement épargnait à leur client les peines normalement applicables, mais il protégeait également son entourage ou ses « invités », notamment Bill Clinton et la famille Bush, de poursuites ou même de la moindre enquête.

Onze ans plus tard, Epstein s’était fait prendre pour de bon sous la présidence de Trump. Une de ses victimes, Virginia Roberts Giuffre, avait intenté un procès au gouvernement fédéral en 2015 pour violation de ses droits civils, faisant valoir que l’acceptation d’un accord trop clément pour Epstein en 2008 lui avait permis de récidiver.

La Maison Blanche a ordonné le raid de Mar-a-Lago:

Tandis que le débat faisait rage pour savoir si le FBI n’avait fait que son strict devoir, comme il le prétendait, ou s’il avait largement outrepassé ses prérogatives comme les partisans de Trump et bon nombre d’Américains le soutenaient, un nouveau coup de théâtre éclata, avec l’émergence de documents officiels attestant que la Maison Blanche avait elle-même organisé le raid du 8 août, en collusion avec le DoJ [Ministère de la Justice] et NARA [les Archives nationales].

Ces documents, examinés pour la première fois le 22 août par John Solomon, journaliste du média en ligne “Just the News”, puis aussitôt après par la chaîne grand public “Fox News”, révélaient que Biden avait travaillé directement avec le DoJ et NARA pour ouvrir la voie à une enquête pénale contre le président Trump. Jusque-là, la Maison Blanche avait nié toute connaissance préalable du raid du FBI.

Un dossier remis au tribunal démontrait que, contrairement à ses dénégations, Joe Biden était personnellement impliqué dans le raid et l’avait même “réclamé” depuis le mois de mai. Il avait ensuite apparemment passé deux mois à chercher le juge qui accepterait de signer un mandat de perquisition contre un ancien président des Etats-Unis, et l’avait trouvé dans la personne du juge Reinhart, dont l’antipathie pour Trump était notoire mais que la déontologie aurait dû inciter à se récuser.

Toujours selon ces documents, la Maison Blanche avait en outre discuté de la manière de circonvenir au secret professionnel qui protégeait certains des documents échangés entre Trump et ses avocats, pour pouvoir les saisir.

Les documents remis au tribunal révélaient enfin que la Maison Blanche avait indiqué à NARA qu’il n’y avait pas lieu de respecter le privilège normalement reconnu à un ancien président, en l’occurrence “l’immunité de l’exécutif” du 45e président, et qu’elle-même ne l’honorerait pas.

Le juriste et démocrate grand teint Alan Dershowitz, célèbre avocat et professeur émérite de droit de Harvard, commenta à ce sujet qu’un président en exercice n’avait a priori pas le droit de révoquer ex post facto l’immunité de l’exécutif de son prédécesseur sans son consentement. Cela revenait à vider la notion d’immunité de tout contenu.

Dans la correspondance obtenue par “Just the News”, l’administration Biden soutenait qu’une décision de l’époque du Watergate donnait ce pouvoir au président en place. Mais l’argument était spécieux, car dans l’affaire “Nixon v. Administrator of General Services”, si l’invocation par l’ancien président Nixon de son immunité présidentielle avait été jugée sans objet, c’était surtout parce que Nixon avait été gracié après sa destitution par son successeur, le président Ford. Sa seule motivation en faisant valoir son immunité semblait donc être de préserver ce qui lui restait de réputation auprès du public, avait conclu la Cour, et non le désir d’échapper à des poursuites judiciaires.

Les adversaires politiques du Président Trump ont frappé fort

Il en allait autrement pour Donald Trump, puisque les pénalités pour les violations dont il était accusé pouvaient lui coûter jusqu’à 20 ans de prison, ou même la peine de mort, si l’on parvenait à leur trouver des circonstances aggravantes, notamment en y greffant des éléments empruntés à d’autres affaires pendantes, comme celle du 6 janvier, le rôti que l’on resservait à toutes les sauces depuis bientôt deux ans.

Par ailleurs, dans l’affaire de “Nixon v. Administrator of General Services”, le président de la Cour suprême Warren Burger avait émis un avis contraire à la décision de la Cour. Selon lui, le privilège de l’exécutif de l’ancien président Nixon et la Constitution des États-Unis avaient bel et bien été violés par la loi que le président Ford avait fait voter pour saisir les documents présidentiels de son prédécesseur.

Enfin, dans le cas du président Nixon il y avait eu flagrant délit, donc délit consommé, ce qui n’était pas du tout le cas pour le président Trump, puisque l’administration Biden ordonnait que soient saisis des documents non seulement en l’absence de délit avéré, mais même de “cause probable”, et ce, dans l’espoir hypothétique d’y découvrir quelque chose pour l’incriminer ou, pire, pour nuire à sa candidature politique.

La cause du raid invoquée par le FBI était la récupération de quelque 15 caisses de documents qui devaient revenir à NARA [les Archives Nationales] et qui contenaient, prétendument, des informations de sécurité nationale. Dans le même but, le FBI s’était aussi acharné contre le coffre-fort de Trump sans mandat spécifique, et l’avait brisé, pour le trouver vide.

Aucune injonction de produire n’avait au préalable été envoyée à Trump, que ce dernier aurait refusé d’honorer. Au contraire, lors de la dernière visite du FBI du 3 juin à Mar-a-Lago (qui suivait celle de NARA en février) les feds avaient emporté un certain nombre de dossiers puis demandé que ceux qu’ils n’emportaient pas soient protégés par un verrou spécifique. Ce qui avait été fait.

Au niveau de l’ampleur de la perquisition, on n’y était pas non plus allé de main morte : le mandat, annoncé par le ministre de la Justice Merrick Garland comme étant « de portée limitée », s’était avéré au contraire incroyablement étendu, en violation du 4e amendement. Il stipulait une fouille du complexe entier, c’est à dire « des 58 chambres à coucher et 33 salles de bains de la résidence de Mar-a-Lago », sise dans un domaine de 17 acres (68 800 mètres carrés), ainsi que du « bureau du 45e président, de toutes les aires de stockage et autres pièces ou espaces de la propriété, utilisés ou susceptibles de l’être par l’ancien président et son personnel, de toutes les structures et de tous les bâtiments dans lesquels des boîtes ou des documents pouvaient être stockés. »

Bien que le mandat de perquisition n’ait officiellement été descellé que le 12 août par le Juge Reinhart, le DoJ l’avait auparavant laissé filtrer auprès du trio habituel (“New York Times”“Washington Post” et “Wall Street Journal”). Aussi, des informations diverses et variées circulaient, comme dans un tweet du 12 août de Rebecca Balhaus du “Wall Street Journal”, contre lequel s’insurgea Sean Davis, PDG et cofondateur du média patriote “The Federalist”:

“Moins de 24 heures après que le ministre de la Justice Merrick Garland ait promis de ne divulguer des informations que par le biais de documents officiels déposés devant le tribunal, le ministère dont il a la charge a divulgué de manière anonyme des informations au New York Times, au Washington Post et au Wall Street Journal”.

Le professeur Jonathan Turley s’était également élevé contre cette manière de “plaider par fuites interposées ”.

Enfin, comble de l’indignité, les passeports de l’ancien président avaient été eux aussi confisqués. Le FBI avait tenté de balayer les accusations de Trump, criées sur tous les toits. Il alla jusqu’à les nier sur la chaîne de « CBS News ». Mais un courriel rendu public par le porte-parole de Trump infligea un démenti cinglant à ces dénégations. Le courriel en question émanait de la division de la Sécurité nationale au sein du ministère de la Justice et il confirmait que les agents avaient « saisi trois passeports appartenant au président Trump, dont deux étaient périmés, mais le troisième était le passeport diplomatique dont il se servait ».

Par ailleurs, Trump et certains internautes n’excluaient pas que le FBI ait “planté” du matériel compromettant durant la perquisition. Des antécédents existaient, comme avec l’affaire du Russiagate. D’autant plus que la fouille s’était déroulée en l’absence du propriétaire des lieux et de sa famille et loin des regards de son personnel et de ses avocats, tenus à l’écart.

Trump s’en était plaint sur sa plateforme de “Truth social”“On a demandé à tout le monde de quitter les lieux. Ils voulaient être laissés seuls, sans aucun témoin de ce qu’ils faisaient, prenaient, plantaient même…”

« Pourquoi insister si LOURDEMENT* pour que personne ne les surveille… pour mettre tout le monde dehors ? » avait demandé l’ancien président, soulignant qu’Obama et Clinton n’avaient jamais été perquisitionnés en dépit de leurs énormes casseroles. * [En majuscules dans le texte original].

Un article du 3 septembre paru dans le “Gateway Pundit” lui donna raison en publiant une photo retouchée par le FBI, qui montrait des documents non conformes à l’inventaire, et vraisemblablement rajoutés.

Divulgation de l’affidavit utilisé pour justifier le raid du FBI

Le 26 août, le ministre de la Justice Merrick Garland publia un affidavit fortement expurgé, pour étayer le mandat de perquisition qu’il avait autorisé pour le raid du FBI à Mar-a-Lago. L’affidavit était tellement noirci que les motifs des expurgations présentés en annexe étaient eux aussi caviardés.

C’était le juge Bruce Reinhart qui avait signé le mandat autorisant le raid, tout en déclarant pour la forme que ce mandat était sans précédent. Puis, citant “un intérêt public et historique considérable” qui l’incitait à jouer la transparence, il avait, toujours pour la forme, fait mine de rejeter l’argumentaire de l’administration Biden qui désirait garder l’affidavit scellé.

Mais en fait de transparence, sur les 32 pages que contenait l’affidavit, 11 étaient presque entièrement caviardées et le reste était émaillé de nombreuses ratures.

Un internaute, @ChristoherDiaz1, fit remarquer, goguenard :

« On n’en peut plus de tant de transparence de la part du gouvernement. C’est dur à digérer, toute cette franchise ! »

Un autre blogueur parodia l’affidavit dans un tweet caricatural où tout était noirci sauf la mention que le FBI se préparait à faire une descente sur Mar-a-Lago, la cachette du “vilain bonhomme orange” (sobriquet parfois utilisé pour désigner Trump, en référence à son teint de peau ou à la couleur de son toupet).

“Mandat du FBI — Mar-a-Lago (cachette du vilain bonhomme)”. Signé: “Merrick Garland”.

Trump Jr s’était aussi mis à déblatérer dans une vidéo publiée sur Rumble. Il qualifia la divulgation de l’affidavit de parodie de justice et se moqua bruyamment “des motifs du caviardage”, eux aussi caviardés.

« Ils jouent la transparence juste pour la galerie », s’exclama-t-il, « pour que leurs petits caniches des médias se mettent à s’extasier, mais ils démontrent par leurs actions qu’ils n’en veulent surtout pas ! Pourquoi sinon auraient-ils interdit à nos avocats d’être présents durant la perquisition ?

Et ces mêmes agents du FBI qui ont menti devant le Congrès ont ensuite l’aplomb de venir sur CNN nous faire la morale si on ose les dénoncer? ” s’indigna-t-il.

Dès la publication de l’ersatz d’affidavit, Trump s’était mis à conspuer le Juge Reinhart:

« Le juge Bruce Reinhart n’aurait JAMAIS dû autoriser l’entrée dans ma maison par effraction. Il s’est récusé il y a deux mois dans une des enquêtes me concernant, en raison de son hostilité et de sa profonde antipathie envers votre président préféré : moi », écrivit Trump sur sa plateforme de « Truth Social ». « Qu’est-ce qui a changé ? Pourquoi ne s’est-il pas récusé ici aussi ? Obama doit être très fier de lui en ce moment ! »

En fait de justificatif, l’affidavit n’était que l’énoncé de soupçons fait sur un mode incantatoire, comme s’il suffisait de répéter qu’il y avait cause probable pour que ce soit vrai :

« Nous avons des raisons probables de croire que des documents supplémentaires contenant des informations classifiées NDI [National Defense Information] ou des documents présidentiels soumis à certaines exigences de conservation se trouvent actuellement sur les lieux. Il existe également des présomptions que des preuves d’obstruction y seront trouvées. »

Si le FBI présumait l’existence d’autres documents, pourquoi ne les avoir pas cherchés lors de sa visite précédente ? Il s’était contenté de recommander de mettre sous verrou tout ce qu’il n’avait pas choisi d’emporter, et cela avait été fait. Où était l’obstruction?

L’avocat Alan Dershowitz vola au secours de Reinhart: la colère du public, estimait-il, ne devait pas être dirigée contre le juge pour avoir signé l’ordre de perquisition mais plutôt contre le ministre de la Justice Merrick Garland pour avoir ordonné la descente du FBI.

« Selon le règlement même du DoJ, on n’ordonne pas de perquisition à moins que ce ne soit le seul moyen d’obtenir le matériel recherché », déclara Dershowitz, peut-être en réponse à ceux qui questionnaient les mobiles de Reinhart après qu’il eut été révélé que le juge avait défendu Jeffrey Epstein en tant qu’avocat de la défense en 2008.

Alan Dershowitz, un invité du pédophile Jeffrey Epstein sur son île, avait lui aussi joué un rôle important dans son procès de 2008 en tant que membre de son équipe juridiqueaux côtés de Reinhart. Il avait aidé à choisir Ken Starr, l’avocat vedette qui avait organisé un traitement clément pour Epstein. Ce dernier avait reçu une immunité fédérale contre l’accusation de traite de mineures, comme expliqué plus haut.

Certains craignent un piège tendu à Trump

Trump s’était mis à tonitruer contre le FBI sur sa plateforme de “Truth Social”, l’accusant d’“abus de pouvoir”, de corruption, d’effraction de son domicile où il avait peut-être “planté” des preuves bidonnées pour l’incriminer, ou installé des écoutes, ou encore procédé à la reclassification de documents déjà déclassifiés pour pouvoir ensuite l’accuser de recel de documents non autorisés.

Il affubla même le FBI du nom de “Fascist Bureau of Investigation”, parla de ses “atrocités commises pendant des années”, de “violations inimaginables des lois et des libertés”, de la descente du pays vers un état de non-droit, de fraude électorale, de frontières passoires, de non-exécution des lois, de destruction scandaleuse des institutions…

Joshua Philipp, un journaliste à “Epoch Times”, craignait que ce raid ne soit un piège visant à attiser la colère de Trump pour la retourner ensuite contre lui, et que ses opposants l’utilisent pour l’incriminer ou pour justifier une surveillance accrue des Américains ordinaires, voire des persécutions contre eux, dans le cadre d’une redéfinition élargie de la notion de “terrorisme intérieur”.

Comment, se demandait Joshua Philipp, ne pas s’interroger aussi sur certaines des phrases les plus provocantes de Trump, comme: “Je ne crois pas que le peuple le supportera”, ou: “Combien de temps encore sommes-nous tous censés le supporter ?” Ses partisans les plus radicaux n’y verraient-ils pas une incitation à certaines actions susceptibles d’être qualifiées de “terroristes” par l’adversaire?

On avait vu ce dont la cabale était capable lors de l’incident sous faux drapeau du 6 janvier 2021, que l’on n’avait pas fini d’agiter comme un épouvantail, en faisant allègrement l’impasse sur les saccages considérables causés par les protégés des Démocrates, BLM ou Antifas, dans le sillage de la mort du présumé George Floyd.

Le sénateur Lindsay Graham avait déclaré à Fox News: “Si Trump est inculpé, il y aura des émeutes dans les rues”. Ce commentaire, en apparence sympathique à Trump, contenait probablement plus de fiel que de miel. En effet, Lindsay Graham est un Rino [Republican in name only, un vendu] à la langue fourchue, qui n’en est pas à sa première fourberie. Prédire des émeutes, n’était-ce pas faire le lit d’une future répression de prétendus actes de “terrorisme intérieur”?

La prudence s’imposait donc. D’autant plus, commenta Philipp, que si le FBI avait certainement eu son lot de critiques, jamais de mémoire récente, une personnalité du niveau d’un ancien président américain n’avait accusé des agents fédéraux de commettre des « atrocités », de « s’immiscer avec brutalité et violence » dans la vie politique de la nation et de « détruire » les États-Unis.

« Quand vous attaquez les agents du FBI parce que vous faites l’objet d’une enquête pénale, c’est que vous êtes en train de perdre… »

C’était le tweet mémorable de Sarah Huckabee Sanders, conseillère de la campagne Trump et future secrétaire de presse de la Maison Blanche. Il avait été, en 2016, adressé à Hillary Clinton dont l’antipathie pour le FBI était palpable lors de sa campagne malheureuse contre Trump.

Trump serait-il donc en train de perdre la manche, pour s’en être pris au FBI comme l’avait fait Hillary Clinton, au moment où elle perdait pied?

Pas forcément.

Si Trump fait en ce moment l’objet d’une enquête, comme Hillary autrefois pour le scandale de ses e-mails, il n’en est pas à sa première et il s’en est toujours sorti indemne. Deux tentatives de le destituer ou de le rayer de la vie politique n’ont pas eu raison de sa popularité. Elles ont même eu l’effet inverse. Obama et Hillary Clinton, qui avaient monté de toutes pièces le Russiagate en bidonnant le dossier Steele, ont été discrédités ; l’enquête du conseiller spécial Robert Mueller s’est soldée par un flop et la preuve de ses mensonges pour le compte de ses commanditaires démocrates vient d’émerger le 26 août dernier ; quant au directeur du FBI, James Comey, il avait terminé sa carrière en disgrâce.

Des enquêtes qui blanchissent systématiquement l’accusé et se retournent contre les accusateurs ne sont pas monnaie courante. Est-il possible de croire à un tel cadeau du ciel, en un Père Noël descendant spécialement sur son traîneau pour décharger sa hotte dans la cheminée de Donald Trump ?

Ou alors assistons-nous plutôt à une série d’événements pilotés en coulisses par une armada de loyalistes patriotes, à pied d’œuvre pour déjouer les pièges de la cabale mondialiste, voire pour les devancer et pour la prendre dans ses propres filets?

Et si c’était Trump qui était en train de piéger le FBI?

C’est l’idée ancrée dans l’esprit de plus d’un. Car il avait suffi d’un raid sur la résidence privée du président Trump pour déclencher une vague de colère contre le FBI, le DoJ [Ministère de la Justice] et le régime de Biden. Les appels à « enquêter sur le FBI et même à le démanteler », qui relevaient jusque-là d’un discours « marginal et périphérique », s’étaient multipliés dans les milieux conservateurs.

Le parlementaire Mike Johnson déplora dans une interview accordée à “Epoch Times” les abus de pouvoir du FBI, facilités par le militarisme du ministère de la Justice sous le régime de Biden, qui avaient ébranlé la confiance des Américains dans leurs institutions politiques.

Le sentiment général était que les agences fédérales avaient fait tomber le masque, ne craignaient plus de se montrer à visage découvert et d’apparaître comme les officines tyranniques et sans scrupules qu’elles avaient toujours été.

Kash Patel, avocat et chef de cabinet du secrétaire américain par intérim à la Défense sous la présidence de Donald Trump, accorda le 23 août une interview de 25 min à l’animateur Nino Rodriguez, sur le thème de la corruption des institutions étatiques et de la crise de confiance des Américains dans leur gouvernement, entrée désormais en phase terminale. Les années où Patel avait occupé les fonctions de procureur à la Sécurité nationale dans l’affaire du Russiagate lui avaient enseigné que lorsqu’on attrapait des agences gouvernementales comme le FBI, le DoJ ou NARA [Archives nationales]) en flagrant délit de mensonge, et qu’elles se mettaient à se rejeter la faute les unes sur les autres, on avait gagné la partie, si on parvenait à éviter d’être pris dans leurs tirs croisés.

« Ça prend un petit peu de temps », commenta-t-il, « car au début les agences font toutes bloc, y compris avec les médias maffieux qui chantent en chœur avec elles. Mais à moment donné, vous arrivez à mettre la main sur la preuve qu’elles ont menti et agi dans l’illégalité et là, ça commence à changer. Au départ, la Maison-Blanche jurait ses grands dieux qu’elle était en dehors du coup, or non seulement on découvre qu’elle est impliquée jusqu’aux yeux, mais encore qu’il était exclu qu’elle ne le soit pas et qu’elle n’ait pas autorisé ce raid. Ces agences ne sont pas encore tout à fait en mode panique, mais on y vient. Quand leurs mensonges seront exposés à la vue de tous, le vent tournera pour elles. »

Patel croyait que les mid-terms [=élections de mi-mandat] joueraient un rôle clé et qu’une fois que les Républicains auraient regagné la majorité, il leur fallait faire marcher la planche à injonctions : ordres de production de documents, citations à comparaître, assignations, etc.. Et si les agences renâclaient ou traînaient la patte, alors le Congrès qui contrôle le budget devait leur couper les vivres:

« Je vous garantis qu’en 24 heures, les documents seront remis. Il n’y a que comme ça que les Américains verront par eux-mêmes la malfaisance de ces agences. Car pour le moment, les mêmes pourris qui ont concocté le Russiagate sont de retour au pouvoir au DoJ, les mêmes qui ont trempé dans les affaires de Hillary Clinton, du laptop de Hunter Biden, etc. sont à pied d’œuvre dans la descente sur Mar-a-Lago. Des gens dont l’objectif final est de barrer la route à Donald Trump ».

Patel était d’avis qu’il fallait les mettre au pas, souligner en rouge leurs abus de pouvoir, ne pas relâcher la pression. Il prédisait qu’on verrait de plus en plus d’agents du FBI devenir lanceurs d’alerte, et qu’il faudrait les soutenir. De vrais lanceurs d’alerte, précisa-t-il, comme il y en avait déjà une douzaine qui avaient surgi récemment. Pas comme ceux du Russiagate, ajouta-t-il dans une allusion au dossier Steele, fabriqué de toutes pièces par un lanceur d’alerte bidon. Le changement ne se ferait pas du jour au lendemain, mais d’après lui la vérité finirait par sortir, comme pour l’histoire de Hunter Biden, où le “New York Post” s’était au début fait censurer par Twitter pour avoir couvert en première page l’affaire de son ordinateur portable, qui était à présent un secret de polichinelle.

« Ces gens-là sautent d’un scandale bidonné à un autre », ajouta-t-il. « Quand l’un ne donne plus de jus, ils passent à un autre, mais ils finiront bien par caler. Nous devons les débusquer sans leur laisser de répit. Je suis persuadé que le raid de Mar-a-Lago est une manœuvre de diversion pour faire oublier les casseroles des Biden, je ne pense pas que cela ira jusqu’à une inculpation de Trump. Ce n’est pas qu’ils ne le veuillent pas, ils aimeraient bien l’arrêter, mais je ne crois pas qu’ils le feront. Je crois qu’il y en a un ou deux parmi eux qui sont un peu plus futés que les autres et qui ont réalisé que… ils font ça et Trump n’a même pas besoin de se représenter en 2024, il est le Président », ajouta-t-il avec un grand sourire entendu. [NDT: allusion à la thèse de la dévolution selon laquelle Trump serait toujours secrètement président et prêt à être ramené par l’armée en cas d’atteinte à la sécurité nationale].

“Ils ont cru que le raid allait le mettre par terre, mais ils se sont bien fait avoir : en fait il n’a jamais été aussi populaire. Les fonds des donateurs affluent et battent tous les records. Sa base électorale est plus dynamique que jamais”, affirma Kash Patel en conclusion.

Le général Flynn, interviewé le 19 août par David Zhang de “Epoch Times”, croyait aussi que la persécution politique incessante à laquelle Trump était en butte l’avait rendu plus résolu à se battre. Lui-même, un général 3 étoiles et directeur de la plus grande agence de renseignements des Etats-Unis, voire du monde [NDT: la DIA ou Défense Intelligence Agency] avait été victime d’une chasse aux sorcières à l’instigation du FBI.

Le peuple américain, qui en avait soupé de tous ces abus du FBI, appelait ouvertement à son démantèlement, car sa confiance était sérieusement ébranlée. Ironiquement, les attaques contre Trump avaient renforcé la popularité de ce dernier et le général fit remarquer que les levées de fonds de la dernière semaine avaient été phénoménales.

Les attaques ne venaient pas, selon Mike Flynn, de Joe Biden ou de Kamala Harris, car “ces deux-là n’avaient pas l’air capables de mettre un pied devant l’autre”, mais d’“éléments qui se tenaient derrière eux”. Ouvrons ici une parenthèse dans le récit pour faire remarquer que Flynn eut deux mois plus tard l’occasion d’expliciter sa pensée, dans un éditorial rédigé le 15 octobre pour le “Western Journal”. Il écrivit que le procès d’Igor Danchenko (Russiagate) avait révélé ce que beaucoup savaient déjà: “le FBI n’était pas seul dans ce complot contre la nation”, ses véritables commanditaires étant le “gang” formé par Obama et Hillary Clinton, qui œuvraient à travers leurs “larbins imbéciles” du département de Justice.

Pour revenir à l’interview de « Epoch Times », Flynn affirma aussi à son intervieweur qu’un président était souverain en matière de classification et de déclassification, et donc que toutes les absurdités qui avaient été débitées à ce sujet n’étaient là que pour faire du bruit. Le président avait aussi droit à un SCF [NT : prononcer skif. Secure Compartment Facility] à son domicile, c’est-à-dire à un endroit protégé où garder ses documents confidentiels pour les consulter. Tellement de choses fausses avaient été dites à ce sujet, s’exclama le général Flynn, c’était vraiment du grand n’importe quoi :

« Si les rumeurs sur un péril nucléaire que ces documents faisaient courir à la nation étaient vraies, vous imaginez-vous qu’ils auraient attendu un week-end entier, entre la date de la signature du mandat un vendredi et celle de son exécution le lundi suivant ? »

La solution à cette succession ininterrompue de drames était entre les mains du peuple américain, pas du gouvernement, estimait le général. La Constitution demandait à “We, the People” d’avoir le courage de ses convictions et de se battre pour elles en s’impliquant dans l’action civique. Elle l’engageait aussi à réclamer des comptes à ses dirigeants.

Les sondages qui avaient succédé au raid sur Mar-a-Lago montraient que les Américains en étaient conscients : la progression de l’ordre de 20 % de la cote de popularité de Trump se lisait en creux comme une motion de censure contre l’action du FBI. L’arrogance des agences de renseignement les mènerait à leur perte, croyait le général qui en avait une connaissance intime :

« Elles se croient invulnérables et c’est leur talon d’Achille. Le peuple doit retourner cette faiblesse à son avantage ».

Mais risquer une inculpation pour piéger l’adversaire, n’est-ce pas jouer avec le feu?

Un internaute n’était guère inquiet :

« C’est vrai, ils veulent que Trump soit arrêté, mais je ne pense pas qu’ils y arriveront. Je ne dis pas qu’ils n’essayeront pas, car ce sont des idiots. Ils veulent vraiment des troubles civils, mais le peuple est trop malin pour se laisser prendre. »

Un autre était encore plus enthousiaste :

« Ha ha ! Je me sens super bien…Trump a toujours deux longueurs d’avance sur la cabale…préparez-vous tous…Trump a toujours dit qu’il allait faire tomber le FBI pourri…ils sont tombés dans le piège…ça va être biblique…Dieu est en train de gagner, nous sommes en train de gagner, le monde est en train de gagner. Trump tient tête à la tyrannie…il est en train de démasquer les tyrans… »

L’avocat et commentateur politique Ben Shapiro se voulait également rassurant. Il n’était pas d’accord avec certains experts qui estimaient, à l’instar de l’ancien procureur fédéral Neama Rahmani, qu’une inculpation empêcherait Trump de se présenter en 2024 et même d’exercer des fonctions politiques:

« Pour votre gouverne, vous qui prétendez que contrevenir à la réglementation sur les documents classifiés empêcherait Trump de se présenter, désolé de vous contredire, mais les sanctions prévues pour ce type d’infraction ne sauraient le disqualifier ni se substituer aux critères d’éligibilité tels que définis par la Constitution ».

L’avocat et professeur de droit Jonathan Turley était plus mitigé. Le raid lui semblait être le prolongement d’une ancienne querelle entre Trump et les Archives nationales au sujet du sort des documents régis par le Presidential Records Act (PRA). Turley avait lui-même témoigné devant le Congrès sur les saisies de Mar-a-Lago et sur le droit qu’avaient les Archives nationales de demander l’intervention du ministre de la Justice pour faire respecter le texte de loi du PRA.

Cela étant dit, le PRA, qui stipulait que les documents devaient [être] conservés par NARA, ne prévoyait pas de mécanismes d’exécution. Par ailleurs, les présidents des administrations précédentes s’étaient toujours cabrés contre les contraintes de cette loi relative aux documents présidentiels et contre l’obligation de divulguer ceux qui se trouvaient en leur possession. Les infractions au régime du PRA ne faisaient que rarement l’objet de poursuites pénales, et les poursuites passées avaient abouti à des peines remarquablement légères: amendes ou emprisonnement inférieur à trois ans.

Nonobstant ce manque de sévérité, des allégations de suppression de matériel classifié pouvaient en principe déclencher l’invocation d’autres violations plus graves ou de circonstances aggravantes. On pouvait citer l’exemple de l’ancien directeur du FBI, James Comey, qui avait emporté des documents du FBI classés sous le sceau du secret mais avait ensuite divulgué des informations les concernant à la presse. Et pourtant, malgré ces circonstances aggravantes, il n’avait pas été poursuivi. Autre exemple, l’ancien directeur de la CIA et général quatre étoiles à la retraite David Petraeus, qui avait été accusé d’avoir partagé des informations classifiées avec sa maîtresse, Paula Broadwell. Malgré la gravité des faits qui lui étaient reprochés, Petraeus avait également bénéficié d’un généreux arrangement sans peine de prison.

Cibler Trump pour une affaire de PRA susciterait à coup sûr des interrogations sur la nécessité d’un tel raid, estimait le Pr Turley, à plus forte raison s’il était possible d’exiger la production des documents saisis par d’autres moyens, et surtout si près des élections de mi-mandat. Ceci dit, des accusations au pénal demeuraient théoriquement possibles, selon lui, malgré l’optimisme excessif affiché dans certains milieux.

Le professeur Alan Dershowitz déclara quant à lui au « New York Post » qu’il y avait suffisamment de preuves mentionnées dans l’affidavit caviardé du FBI pour inculper l’ancien président Donald Trump : « N’importe quel grand jury de Washington D.C. inculperait Trump s’il est prouvé qu’il était en possession de matériel en violation de la loi ». Mais Dershowitz mettait néanmoins le ministère de la Justice en garde contre la poursuite de cette affaire : « Obtenir un mandat de perquisition n’est pas difficile : un grand jury est même capable d’inculper un sandwich au jambon. C’est justement pour ça que nous devons toujours exercer notre pouvoir discrétionnaire dans la poursuite des affaires ». Il citait à l’appui de son analyse l’impuissance de l’enquête sur Trump à passer ce qu’il appelait les « tests Nixon et Clinton ». C’est-à-dire l’impuissance à établir un large appui bipartite comme dans le cas de Nixon, et l’incapacité à démontrer que la conduite de Trump était pire que celle de l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton dans le scandale des e-mails classifiés.

Le risque existe donc, en principe du moins. L’inculpation de Trump a été réclamée par le New York Times dans un réquisitoire qui constitue un véritable monument d’hypocrisie : pour le “Times”, Trump avait commis une “attaque sans précédent contre l’intégrité de la démocratie américaine”, ce qui appelait une “enquête criminelle sur ses malversations post-électorales” et sur ses tentatives de subvertir la Constitution et la volonté du peuple américain.

Puisqu’un risque semble exister, la question qui se pose est: vaut-il la peine d’être pris? Le raid aura-t-il été utile pour faire avancer le plan d’“assèchement du marécage”, selon la promesse électorale faite par le candidat Trump en 2016?

Le jeu en valait-il la chandelle?

Il semble que l’on puisse répondre par l’affirmative. Et ce, pour trois raisons principales :

1- Un test utile de loyauté

Trump, bien avant le début de son engagement politique, alors qu’il n’était qu’un entrepreneur new-yorkais d’une quarantaine d’années, avait confié à Charlie Rose, journaliste de la chaîne PBS :

« Un jour, j’aimerais peut-être tout perdre pendant un certain temps, pour découvrir qui est loyal et qui ne l’est pas. En fait, j’ai compris que ce n’était pas quelque chose qu’on peut deviner à l’avance, ni prédire. Vous croyez parfois que certaines personnes vous seront loyales quoi qu’il arrive, et puis il s’avère que non. J’ai traversé une période de deux ans qui n’a vraiment pas été facile. Tout à coup, le monde semblait toucher à sa fin. C’était une expérience surréaliste. J’aurais parié ma vie sur certaines personnes, mais elles n’ont pas été là pour moi… Ce n’est pas quelque chose que l’on peut prévoir, c’est très difficile. Ça m’a beaucoup appris sur moi-même et sur les autres. »

La leçon de vie que Donald Trump avait apprise est qu’il fallait être sur le point de tout perdre, ou presque, pour pouvoir juger de la loyauté de son entourage. C’est quand on est au plus bas que les gens se dévoilent. Subir une descente des services secrets sur son domicile quand on a été président des États-Unis est à n’en pas douter un coup dur pour la dignité. Et pourtant… à condition de garder le contrôle de la situation, n’est-ce pas le prix à payer pour voir les “créatures du marais” sortir une à une pour s’acharner sur vous? Quand on s’appelle Donald Trump et qu’on est l’auteur de deux best-sellers: “The Art of the Deal”, et “the Art of the Comeback”, la question ne se pose même pas.

Pour ne citer que lui, son vice-président Mike Pence l’avait trahi, selon toutes les apparences, en ne s’opposant pas à ce que le Congrès certifie les résultats de l’élection présidentielle le 6 janvier 2021. Il était pourtant au courant de la fraude. Et voici qu’après le raid du 8 août, Pence récidivait en donnant, au Collège “Saint Anselm”, une conférence aux membres du parti républicain [GOP] au cours de laquelle il défendait le FBI en disant qu’il fallait arrêter de lui tomber dessus au sujet de ce raid contre la propriété de Trump.

Il s’attira les foudres de Steve Bannon, analyste politique proche de Trump, qui le qualifia de “traître dégoûtant”.

2- Appâter l’adversaire pour l’inciter à agir dans le sens voulu

Comment attrape-t-on un poisson ? Avec un appât. Trump a appâté les traîtres pour les faire sortir de l’ombre et s’avancer vers lui. Avec l’affaire des documents secrets de Mar-a-Lago, il a attiré les “créatures du marais” hors de leur bourbier. Dans une guerre irrégulière, on ne s’attaque pas directement à ses ennemis, on les appâte. Trump les a attendus, bien calé dans son fauteuil : il avait tous les documents qu’il lui fallait contre eux, puisqu’il avait procédé avant son départ de la Maison Blanche à des déclassifications massives, mais il voulait que tout se déploie étape par étape pour les laisser s’incriminer par eux-mèmes, et que chacun de leurs mouvements les fasse s’enfoncer davantage.

Or, sentant qu’ils n’avaient plus beaucoup de temps — car c’était un plan de 16 ans (8 ans d’Obama, et 8 de Hillary) qui tirait à sa fin — les malfrats allaient trop vite en besogne, ils avaient lancé tous leurs agendas simultanément: Russiagate, le Covid, la fraude électorale, le 6 janvier, le climat, l’Ukraine, l’économie, les pénuries, le raid du FBI… Ce qui devait faciliter leur regroupement, pour le coup de filet final.

Dans leur précipitation, ils ont accumulé les erreurs. Dans le raid du 8 août, ils ont violé des règles de procédure, remué de fond en comble les tiroirs de lingerie de Melania, brisé un coffre sans mandat…

Trump les attendait au tournant. Voici ce qu’il avait laissé dans le coffre-fort vide : “Merci d’avoir joué. La partie est finie.”

Ce raid anticonstitutionnel ne peut que se retourner comme un boomerang contre ses instigateurs, en les exposant. Comme le dit ce tweet publié par un supporter, citant un mot que l’on a prêté à Trump :

« Mon retour ne sera pas ma vengeance, il sera leur punition. »

Les caméras de vidéo surveillance de Mar-a-Lago avaient en outre filmé le raid, ainsi que le moment où le coffre-fort avait été cassé par la force. Trump et famille avaient pu tout visionner depuis New York en temps réel, avec les irrégularités qui avaient été commises. Eric Trump avait déclaré sur Fox News que sa famille était “absolument” décidée à diffuser la vidéo.

Trump avait sans tarder engagé des poursuites contre le FBI et le DoJ, en invoquant le 4ème amendement, qui prévoit que :

« Ne sera pas violé le droit à être protégé dans sa personne, sa maison, ses papiers et ses effets, contre les perquisitions et les saisies abusives, et aucun mandat ne sera délivré, sans cause probable, et sans être étayé par un affidavit décrivant avec précision le lieu à perquisitionner et les personnes à appréhender ou objets à saisir. »

L’affidavit caviardé ne satisfaisait ni à l’une ni à l’autre condition.

Par ailleurs, Trump réclama aussi la nomination d’un “Special Master” ou expert indépendant pour examiner de manière objective les documents saisis lors de la perquisition exceptionnellement étendue de sa propriété.

La nomination de “Special Masters” se fait de manière routinière pour rassurer l’opinion publique sur l’existence d’un examen impartial et répondre aux questions difficiles et non résolues liées aux documents collectés. Leur rôle est complémentaire de celui du tribunal, en cela qu’ils aident à établir un dossier sur lequel le juge pourra se prononcer.

Or le ministre de la Justice Merrick Garland, qui avait pourtant admis que le FBI avait peut-être saisi des documents protégés par le secret professionnel, commença par s’opposer farouchement à la requête de Trump, comme s’il redoutait que quelqu’un d’autre que ses petits copains du DoJ et du FBI ne puisse mettre le nez dans ce dossier.

Trump, qui savait probablement que le raid allait avoir lieu, avait malicieusement laissé traîner dans un des cartons un numéro du “Time Magazine”, au titre évocateur : “Toc, toc !” Il avait aussi placé 48 chemises vides étiquetées “Classé secret”. Trump jouait au chat et à la souris avec les fédéraux en leur mettant sous le nez des chemises ayant vraisemblablement contenu des informations accablantes sur des affaires dans lesquelles ils avaient trempé. Il se doutait que, pris de panique, ils accumuleraient les erreurs pour en retrouver le contenu.

Ces dossiers vides avaient fait leur effet. Le Washington Post, citadelle de l’Etat profond, publia la photo ci-après, tout en posant la question en gros titre: “Ce que nous savons de Trump et des chemises vides”.

Le 5 septembre, un tribunal fédéral infligeait un camouflet à Garland, en déférant à la requête de Trump de nommer un “Special Master” pour trier et départager les documents saisis par le FBI, et en ordonnant aux procureurs d’arrêter de les utiliser comme pièces a conviction jusqu’à ce que leur statut juridique soit tranché. Autre camouflet, la juge Aileen Cannon dénonçait le refus préalable du département de Justice de reconnaître à l’ex-président Trump l’immunité de l’exécutif. Enfin, en pages 2 et 3 de sa décision, la juge révélait que le régime de Biden n’avait pas fait qu’organiser, mais qu’il avait bel et bien ordonné le raid du FBI aux fins de saisir les documents conservés à Mar-a-Lago.

La frénésie invariablement suscitée par tout ce qui a trait à Trump explosa avec une virulence particulière à l’annonce de la nomination d’un “Special Master”. La juge Cannon fut même accusée de faire entrave à la bonne marche de la Justice.

Et le DoJ contesta immédiatement son ordre au motif qu’empêcher l’exécutif d’examiner ces documents par lui-même causerait “un préjudice immédiat et sérieux au gouvernement et au public”. Il demandait à la juge un moratoire sur une partie de sa décision afin que le gouvernement puisse examiner les dossiers en interne, avec la participation du FBI, avant que le “Special Master” ne se prononce sur leur statut.

Laurence Tribe, un professeur à Harvard (celui-là même qui avait récemment demandé que Trump soit accusé de tentative de meurtre contre son ancien vice-président Mike Pence), alla jusqu’à dire que l’ordre de nommer un maître spécial pour examiner de manière indépendante les documents saisis constituait un abus du pouvoir judiciaire.

Le Pr Jonathan Turley commenta dans un éditorial que c’était au contraire le ministère de la Justice qui avait sérieusement abusé de sa position en prétendant qu’un examen indépendant ne pouvait en aucune manière être une menace pour la sécurité nationale, tout comme le DoJ s’était moqué du monde en publiant un affidavit caviardé.

Les avocats de Trump, en réponse aux objections du DoJ, déclarèrent que le moratoire réclamé revenait à « préjuger du résultat » de l’examen par le master spécial et que le PRA [Presidential Record Act relatif à l’archivage] donnait en tout cas à Trump un droit d’accès plein et entier à ses dossiers présidentiels, même s’il était entendu qu’il « n’en était pas propriétaire ». Les avocats en profitèrent pour marteler qu’une transparence totale, et non point seulement de façade comme pour l’affidavit caviardé, devait être observée dans la gestion de cette affaire.

Le ministre de la Justice Garland menaça la juge Cannon de faire appel de sa décision si elle persistait à ne pas lui accorder le moratoire demandé, et il mit sa menace à exécution le 8 septembre, montrant à quel point le gouvernement était hostile à l’idée qu’une tierce partie puisse mettre le nez dans sa tambouille.

Mais considérant l’importance d’une enquête lancée contre un ancien président des États-Unis, la Cour tomba d’accord avec le principal intéressé, pour décider qu’elle devait être conduite de manière publique, au vu et au su de tous.

3- La publicité sert la stratégie de Trump

Le raid et ses nombreuses péripéties ont d’abord eu le mérite d’attirer l’attention du public sur des documents relatant des faits que la presse mainstream refusait de couvrir, et dont le public ignorait jusqu’à l’existence. Et à présent, le pays entier regardait.

CNN releva le fait que Trump avait lui-même annoncé la perquisition, torpillant par lui-même son droit au secret de sa vie privée, afin d’orchestrer une tempête politique et discréditer le FBI. S’il est difficile de parler de secret et de vie privée quand un commando de 30 feds débarquent chez vous avec des voitures de police tous feux allumés, sur le reste, CNN n’avait pas tort.

Trump n’avait en tout cas pas une mine de chien battu, c’était le moins qu’on puisse dire. Plutôt le panache d’un acteur dramatique déclamant sa partition en amplifiant les moments forts pour l’édification du public.

“Ce n’est pas là un simple pion qui se meut sur l’échiquier. Plutôt quelque chose d’intermédiaire entre une tour et une reine”, commenta avec justesse le journaliste de CNN, Stephen Collinson.

Trump est connu pour ses talents de joueur d’échecs. On dit même de lui qu’il joue sa partie en 4D. Ce terme n’est pas agréé dans le monde des échecs (comme l’est celui de 3D), mais il est utilisé métaphoriquement en politique pour désigner quelqu’un dont les réactions imprévisibles déroutent mais dont on devine qu’il sait néanmoins où il va.

En fait, tout se passe comme si Trump (et les militaires patriotes qui l’ont poussé dès 2014 à se présenter) voulaient entraîner l’Etat profond là où le monde pouvait le voir pour ce qu’il était vraiment.

Acculé, celui-ci recourt de plus en plus aux méthodes autoritaires pour essayer de reprendre le contrôle de la situation, et fait tomber les masques dans sa précipitation. Alors que son modus operandi était l’infiltration et la “soft power”, il s’appuie de plus en plus sur la répression et la force policière. Lorsqu’on perd le contrôle du peuple, il ne reste plus qu’à aboyer pour le faire obéir et c’est ce qui se passe actuellement.

Des personnages clés de l’entourage de Trump ont fait l’objet de ce qui a été qualifié de “purge”: 50 perquisitions ou arrestations ont été ordonnées, dans le sillage du raid du FBI, contre les avocats Rudy Giuliani, Sidney Powell et Jenna Ellis, et contre les loyalistes Peter Navarro, Mike Lindell et bien d’autres …

Cet acharnement montre que l’Etat profond est en perte de vitesse. Il ne peut plus, comme avant, s’appuyer sur les “Fake News”, sur les médias mainstream qui étaient son moulin à propagande, car la mayonnaise ne prend plus; CNN est en train d’être “droitisé”par l’installation d’un nouveau PDG ; Big Tech ne fonctionne plus comme avant: Facebook rase les murs suite à des révélations publiques qu’il s’est fait avoir par le CDC au sujet des vaccins, et il envisage même de reprendre Trump pour faire patte blanche… Quand faire le gentil avec Trump devient synonyme de bonne conduite, c’est que les choses sont en train de changer.

Bref, toute l’infrastructure que l’Etat profond avait mise en place depuis des décennies est en train de s’écrouler. Certes pas à la vitesse de la foudre, mais à un bon rythme, qui va en s’accélérant.

L’État profond et les traîtres de Washington D.C. sont en panique et vont trop vite en besogne, car ils savent ce qui les attend. Si le peuple se réveille avant qu’ils n’aient pu se débarrasser de Trump, c’en est fait d’eux et de leur échafaudage de mensonges, qui s’effondrera comme un château de cartes, y compris pour ce qui a trait à la fraude électorale et à la fausse pandémie. Car tout était lié. Ils avaient besoin du vote à distance pour pouvoir frauder avec les machines à voter et installer leur pantin Biden. Or pour imposer le vote à distance, ils avaient besoin du Covid, qui n’était pas prévu pour si tôt. Il est arrivé en avance de deux ans sur le calendrier. Ils avaient également besoin du Covid pour confiner et tirer l’économie vers le bas, ce qui réduirait les chances de réélection de Trump. Puis, comme il s’avérait un adversaire plus coriace qu’ils n’avaient anticipé, les affaires bidonnées se sont multipliées pour le destituer. Comme le dit cette légende humoristique sous la photo de Trump vu de dos:

« Trump a été déclaré coupable lorsqu’il a été élu, et tout au long des six années qui ont suivi, ils étaient à la recherche de son crime. »

Mais il les a pris de vitesse : il a contourné le DoJ et le FBI, bien trop corrompus pour en attendre quoique ce soit de valable, en déclassifiant tout avant de quitter le Bureau ovale. Tous les documents protégés par le sceau du secret, tous les secrets inavouables que l’État profond essayait de camoufler, seraient ainsi portés à la connaissance du public, sans avoir à passer par le crible des bureaucrates du gouvernement. Tout ce qui avait trait à la création de la Fed, à l’assassinat de John F Kennedy, à l’attentat du 11 septembre, aux extra-terrestres, au Sida, à Ebola, au MERS, au SARS-Cov1, à Benghazi, aux emails de Hillary Clinton, à Pizzagate, à l’État islamique, à Burisma et à l’Ukraine, au Covid-19, à Russiagate, à la fraude électorale, au 6 janvier, à l’ordinateur de Hunter Biden et aux malversations de la famille Biden, aux réseaux pédocriminels, etc., etc..

Timothy Charles Holmseth, journaliste d’investigation et membre de l’équipe du Pentagone pour la lutte contre la pédophilie, publia le 30 août sur “Truth Social” et sur son site web, un billet intitulé “le président Trump tient le FBI et le DoJ par les bonbons.

Trump aurait en effet en sa possession des documents soumis à la justice américaine, établissant que le FBI et le DoJ sont co-conspirateurs dans une affaire autrement plus sinistre que celle du Russiagate, puisqu’ils exploiteraient ensemble une entreprise de racket et de trafic international d’enfants.

Pour citer Honoré de Balzac :

« Il y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. »

Avec ces documents déclassifiés, témoins de cette histoire secrète et honteuse, Trump détient de puissants leviers de pression sur les “créatures du marais” et elles le savent. D’où leurs tentatives désespérées de mettre la main dessus et de les examiner en interne, entre amis, pour les faire passer à la trappe.

Le « Special Master » réclamé par Trump s’inscrit dans la même optique de publicité. Il y a un mois, le juge Raymond Dearie a été nommé pour servir de « Special Master » pour l’examen du matériel saisi par le FBI. C’était a priori une bonne nouvelle, car ce juge avait eu à connaître de près les irrégularités du FBI dans une affaire antérieure. Dearie ne figurait pas sur la liste des maîtres spéciaux recommandés par le ministère de la Justice, mais ce dernier avait néanmoins accepté la recommandation de l’équipe de Trump en raison de son « expérience des juridictions fédérales » et de sa réputation de « juriste exemplaire et intègre ». La juge Cannon n’avait pas subi de pressions pour rejeter Dearie comme si un loyaliste de Trump avait été recommandé. À l’annonce de sa nomination, Dearie avait même été félicité par les ennemis de Trump.

Il y avait également un bénéfice lié au calendrier. En mettant fin à l’enquête du FBI sur Trump et en remettant le dossier à un maître spécial qui examinerait l’affaire (il n’y a pas de limite de temps légale pour la publication des conclusions de ce dernier), la Cour avait effectivement porté un coup d’arrêt au plan de l’État profond, qui était de mettre Trump en accusation avant les élections de mi-mandat. La juge Cannon a demandé à Dearie de terminer son examen des documents d’ici le 12 décembre et de présenter, entretemps, des rapports et des recommandations intérimaires.

L’équipe de Trump a cependant essuyé un revers car le DoJ, qui avait fait appel au niveau fédéral du moratoire de la juge de district Cannon, a eu gain de cause : le FBI pouvait désormais reprendre son examen des documents marqués secrets, parmi les 11.000 emportées de Mar-a-Lago. Il n’y a pas eu moyen de les laisser entre les mains de Dearie, car si Trump ne s’était pas privé de clamer qu’il avait tout déclassifié, l’information n’avait pas été versée par ses avocats à son dossier. Dearie n’avait pas réussi à les persuader de déclarer officiellement que ces documents avaient bel et bien été déclassifiés par l’ancien président avant de quitter la Maison Blanche. Leur objection était que cela reviendrait à divulguer prématurément l’un des moyens juridiques que leur client pourrait être amené à utiliser au cas où “une” inculpation avait lieu. Les avocats n’avaient pas spécifié de quelle(s) inculpation(s) il pouvait s’agir.

« La position du gouvernement part du principe que si un document est marqué confidentiel, il le reste indépendamment de toute action du président Trump pendant son mandat », avaient déclaré les avocats à la Cour, arguant que le président jouissait d’une « autorité absolue en matière de déclassification, » et que « ce n’était pas à un rond de cuir assis à son bureau à brasser de la paperasse, et qui tenait son autorité du président, de lui délivrer des autorisations chaque fois qu’il voulait déclassifier un document pour l’emporter chez lui et y travailler. »

Ce à quoi Dearie avait rétorqué qu’ils“ne pouvaient pas avoir le beurre et l’argent du beurre”. Il leur fallait décider dans quel lit juridique ils voulaient se coucher. S’ils refusaient d’indiquer clairement le statut de ces 103 pages, Dearie les traiterait comme étant des documents classés secrets.

En dépit de la jubilation du camp adverse, qui vit dans cette apparente déconvenue une défaite propre à rabattre le caquet à “ce Trump qui se croyait tout permis”, Trump avait le droit pour lui. Même Bloomberg avait reconnu, à contrecœur, dans un article de 2017 que ce privilège du président des États-Unis était choquant, mais conforme à la loi:

« Le président a l’autorité que lui confère la Constitution de déclassifier toute information à sa guise. En d’autres termes, les lois fédérales qui criminalisent la divulgation de secrets classés ne s’appliquent pas à lui. L’autorité de qualifier des faits ou des documents de “secrets” revient au président en sa qualité de commandant en chef. »

Pour Mark Levin, juriste constitutionnaliste, le FBI n’avait aucun moyen de justifier sa descente chez Trump. C’était un un abus de pouvoir manifeste puisque tout président des Etats-Unis avait indiscutablement le droit, prévu dans la Constitution, de déclassifier n’importe quel document et de l’emporter chez lui comme bon lui semblait. Selon lui, ce raid était un prétexte cousu de fil blanc pour faire une razzia chez Trump, farfouiller en son absence afin d’emporter de quoi l’incriminer dans l’affaire du 6 janvier, qui était passible de sanctions bien plus lourdes qu’une simple histoire de documents à archiver. Une affaire de documents emportés, qu’ils soient déclassifiés ou pas, ne pouvait jamais, au grand jamais, donner lieu à l’ouverture d’une enquête pénale contre un président, et du reste elle n’aurait jamais pu être diligentée aussi promptement. Les litiges relatifs à la conservation de documents officiels par d’anciens présidents donnaient généralement lieu à de longues négociations avec NARA, s’étalant sur plusieurs années, mais jamais à des raids du FBI pour les récupérer dans un laps de temps de seulement 18 mois.

Du reste, s’il y avait eu de véritables soupçons de détention de matériel posant un quelconque risque sécuritaire, le mandat aurait été bien plus spécifique, commenta Levin. On ne rédige pas un mandat de perquisition en termes aussi généraux quand on cherche quelque chose de précis. Enfin, estimait-il, un même procureur était en charge des deux dossiers, celui du 6 janvier et celui du raid de Mar-a-Lago, et ce fait seul devait interpeller.

Non, Trump n’a pas été piégé. Il n’est pas stupide. Il a peut-être lui-même provoqué le raid en faisant courir la rumeur qu’il conservait à Mar-a-Lago des documents très importants.

Pour mieux saisir son modus operandi, il convient de se poser une simple question : pourquoi son ministre de la Justice William Barr n’avait-il pas fait leur affaire aux feds quand il était en poste et que Trump avait déjà toutes les preuves contre eux ? Pour laisser à Merrick Garland, au ministre de la Justice de Biden, le soin de le faire. Non seulement parce que cela serait mieux perçu, mais aussi pour tromper l’état profond, pour les laisser s’enfoncer toujours plus, et faire voir au public ce qu’ils étaient vraiment. Une ruse de guerre classique consiste à se mettre en avant, s’arranger pour se faire accuser afin de pouvoir contre-attaquer pour se défendre, en retournant l’accusation contre l’adversaire.

Cela permettait aussi de faire coup double et de mettre en cause simultanément le FBI et le DoJ pour abus de pouvoir, au cas où Garland ne faisait pas son devoir en disciplinant le FBI.

Vu sous cet angle, le revers infligé par la victoire en appel de Garland est probablement une opportunité de plus pour Trump de démontrer la mauvaise foi du DoJ. Trump prend donc son temps et donne l’impression de quelqu’un qui connaît déjà l’issue de la partie, ce qui lui permet d’avancer ses pions sans affolement. S’il peut se permettre de rester serein, s’il semble avoir le temps pour lui, c’est qu’en définitive, il doit avoir sa base couverte:

D’abord, les documents que le DoJ lui a repris comme étant toujours marqués secrets, ne lui feront pas défaut puisque le 7 septembre, un second jeu lui a été remis par le journaliste Timothy Holmseth, de l’équipe de lutte anti-pédophilie du Pentagone. Ce dossier intitulé “Crimes contre l’humanité” contient les déclarations faites sous serment devant un tribunal du Minnesota par la lanceuse d’alerte et ancienne victime Jessie Marie Czebotar.

Holmseth publia la nouvelle simultanément sur son site et sur la plate-forme “Truth Social” :

« Le président Trump reçoit des preuves de crimes contre l’humanité :

#OPERATIONALERTDONALDJTRUMP a REMIS les déclarations sous serment de Jessie Marie Czebotar, intitulées “Crimes contre l’humanité” au président Donald J. Trump par l’intermédiaire de son avocat Lindsey Halligan.

De ce fait, même si le FBI a saisi ces documents lors de son cambriolage de la maison de Trump, un JEU complet de copies est désormais entre les mains de ce dernier.

Mme Czebotar me les a remises et m’a autorisé à les publier.

#OPERATIONALERTDONALDJTRUMP entre maintenant dans sa 2ème étape.”

Ces documents ayant été personnellement remis à Trump, ils échappent aux contraintes susceptibles de peser sur les documents présidentiels, et rien ne s’oppose donc à leur divulgation.

Dans une interview accordée à Nino Rodriguez, Jessie Czebotar s’est exprimée sur le litige qui continue d’opposer l’équipe juridique de Trump et le gouvernement, autour de la question de savoir qui a juridiction sur cette centaine de documents, classés secrets selon le gouvernement, déclassifiés selon Trump. Mais au-delà de cette querelle de classification, certains documents ne pouvaient jamais, selon elle, être classés secrets, de par leur nature même. C’était le cas des crimes contre les enfants, qui devaient toujours faire l’objet de divulgations. Les documents qui avaient été remis au président Donald J. Trump tombaient dans cette catégorie.

En second lieu, que Trump parvienne ou pas à faire examiner par Dearie ces documents emportés par le FBI (au nombre de 103 pages), il faut avoir à l’esprit que le “Special Master” n’était pas pour Trump une fin en soi, mais une mesure qui lui avait permis de gagner du temps et de passer le cap des mid-terms, tout en donnant aux documents contestés un début de publicité. Mais Trump vise en fait leur divulgation devant la plus haute juridiction. Jessie Czebotar estime elle aussi qu’il faudra une juridiction plus importante qu’une Cour fédérale pour connaître des crimes décrits dans ces documents scellés, et que le FBI cherchait à récupérer (selon une version non expurgée de l’affidavit déposée auprès du tribunal). Car ce sont des crimes transnationaux, a-t-elle dit, de nombreux leaders politiques et membres de maisons royales y sont impliqués. Elle spéculait que la levée judiciaire des scellés sur ces documents risquait fort de donner le coup d’envoi à des déclassifications massives et à grand retentissement.

Le 5 octobre dernier, Trump a justement réclamé l’intervention de la Cour suprême dans le conflit qui l’oppose au ministère de la Justice.

« Dans ce qui était à la base un conflit de stockage de documents, mais qui a par la suite dégénéré, le gouvernement a cherché à tort à criminaliser la possession par le 45e président de ses propres documents présidentiels et personnels », ont écrit ses avocats.

Trump continue d’affirmer que certains de ces fichiers sont protégés par le secret professionnel avocat-client, ou par l’immunité présidentielle. D’autres sont des documents personnels qui n’auraient jamais dû être saisis, comme son testament et son accord prénuptial.

Comme pour apporter de l’eau à son moulin, des registres décrivant le contenu des centaines de documents confisqués par le FBI ont brièvement été mis en ligne sur le site de la Cour il y a deux jours, apparemment par erreur, avant d’être effacés. Trump s’est plaint que des dossiers protégés par le secret professionnel ou le privilège de l’exécutif n’auraient jamais dû être exposés sur la place publique.

Samedi dernier, 15 octobre, la Cour suprême que Trump avait saisie a déclaré refuser d’intervenir dans cette affaire. Ce revers s’ajoute à une décision antérieure de la Cour d’appel du 11e circuit de retirer les cent pages litigieuses d’entre les mains de Dearie et de rétablir l’accès du DoJ au reste des documentsLe DoJ s’est empressé de faire un second appel dans la foulée, cette fois contre la désignation même d’un “Special Master”, montrant qu’il ne voulait à aucun prix d’un examen public des documents saisis à Mar-a-LagoIl sera intéressant de voir comment Trump compte s’y prendre pour forcer la Cour suprême à y mettre le nez. Son équipe juridique a jusqu’au 10 novembre pour présenter sa réponse. Il y a fort à parier que le remue-ménage actuel dans l’enquête sur l’ordinateur de Hunter Biden fera effet de levier…ou de détonateur. Les médias grand public ont commencé à évoquer ouvertement la destitution probable de Joe Biden, en lien avec les affaires véreuses de son fils en Chine et en Ukraine.

Un autre avantage de la publicité donnée au raid est qu’elle a accéléré les ralliements de lanceurs d’alerte, et non des moindres. Deux semaines après le raid, quatorze agents du FBI qui déclaraient ne pas être d’accord avec leur hiérarchie avaient fait défection. Le mouvement se poursuit et s’amplifie.

Thibault, l’agent spécial du FBI qui avait lancé l’enquête contre Trump, a été renvoyé et escorté hors du quartier général du Bureau, après avoir été soupçonné par le Congrès de parti pris dans son enquête sur l’ordinateur portable de Hunter Biden et sur le président Trump. Des dénonciateurs l’accusaient d’avoir caché au directeur du FBI Christopher Wray et au ministre de la Justice Merrick Garland le caractère partisan des preuves contre Trump, pour les persuader d’ouvrir une enquête contre l’ancien président. Cette enquête avait culminé avec le raid du FBI contre la propriété de Trump à Mar-a-Lago.

D’autres démissions ont suivi, d’agents accusant la direction locale du FBI de leur avoir donné comme consignes de ne pas mettre le nez dans l’ordinateur de Hunter Biden ni dans les résultats de l’élection présidentielle de 2020.

Un membre de la famille Biden y était aussi allé de ses dénonciations: Hallie, la veuve du fils aîné de Joe Biden, Beau, qui avait eu une liaison avec le fils cadet, Hunter. Le 29 août dernier, elle publiait le message suivant sur un compte Twitter ouvert le même jour:

« Au milieu de tous les derniers drames et scandales entourant mon ex Hunter, je voulais juste dire que je fais officiellement mon coming out en tant que républicaine et supporter de Donald Trump + je suis prête à dire ma vérité, quoi qu’il en coûte. Je sais des choses sur cet ordinateur portable et sur cette famille, qui choqueront le public. »

Suivait une série d’autres tweets tout aussi stupéfiants, tous datés du 29 août.

« J’ai personnellement entendu mon ex beau-père à la Maison-Blanche parler de lancer un raid contre le président Trump. Joe savait tout. Tout. »

« Et Obama en personne a dit que le FBI a planté ces documents à Mar-A-Lago. Ils veulent arrêter Trump pour espionnage, car ça peut chercher jusqu’à la peine de mort. La Maison-Blanche a explosé de joie quand le raid a eu lieu. Ils veulent le faire disparaître. »

« Il y a déjà un acte d’accusation prêt, ils prévoient de déployer la Garde nationale pour réprimer toute agitation. Mais mon beau-père a demandé une retransmission télévisée, à l’échelle nationale, de Trump traîné hors de Mar-A-Lago menotté, et il est en train de préparer sa conférence de presse. »

« Le mot de code qu’ils ont utilisé était “Snowden”. Ils veulent faire subir à Trump le traitement de Snowden et c’est ce qui est dans les actes d’accusation descellés. Il ferait mieux de quitter le pays et vite. La Russie n’extrade pas…Trump est mon héros. »

« Le président Trump a gagné cette élection et toute ma famille le sait. »

« La presse dissimule également les graves problèmes de santé de mon beau-père. Le plan est de permettre à Kamala d’être nominée en 2024. Trump me manque et je ne parle plus à aucun des membres de ma famille à cause de ce que Jill fait subir à Joe. »

D’autres tweets avaient trait au rôle joué par Jill Biden et Obama dans la fraude électorale, le plan de désarmement des Américains, ou donnaient des détails salaces sur la vie privée de Hunter Biden, des Obama, des Clinton, et sur la pédophilie de Joe Biden. Elle affirmait ne plus être en relation avec sa belle-famille dont elle était dégoûtée. Le compte fut suspendu deux jours plus tard par Twitter, mais le fil complet archivé peut être consulté sur cette page de “Citizen News”.

Les fact-checkers sont accourus pour affirmer qu’il s’agissait d’un faux, car le compte exprimait un “sentiment pro-Trump” explicite, et que Hallie Biden n’avait pas de compte Twitter, selon une porte-parole de la Fondation Beau Biden, interrogée pour la circonstance.

Si elle n’en avait pas un avant le 29 août 2022, il n’était pas exclu qu’elle ait pu en ouvrir un ce jour-là pour faire son déballage, jusqu’à sa suspension par Twitter deux jours plus tard. Par ailleurs, la Fondation Beau Biden a une réputation plus que douteuse qui la décrédibilise d’emblée. Établie après la mort de Beau, le seul élément sain de la famille Biden, pour lutter contre la pédophilie, ce qui déjà fait sourire venant d’une famille qui a la la pédophilie inscrite dans son ADN, elle n’avait affecté en 2020 que 550.000 $ des 4 millions recueillis à sa mission proclamée.

En revanche, les détails donnés dans les tweets et repris sur un compte Telegram ouvert le 30 août cadrent bien avec des faits qui sont de notoriété publique. On peut aussi assez facilement imaginer que Hallie, veuve de Beau Biden — qui avait entamé une liaison avec son beau-frère Hunter avec la bénédiction de Papa Joe, avant de découvrir en 2018 que son « fiancé » la trompait avec sa propre sœur Elizabeth, et qu’il avait de plus débauché sa fille de 14 ans — ait eu envie d’en découdre publiquement avec la « saga sordide » de cette famille. Et il est plausible, même si ce n’est pas prouvé, que le raid du FBI ait pu jouer le rôle de catalyseur dans sa défection. Après tout, Ashley, la propre fille de Joe Biden, avait ouvert la voie avec la publication de ses Mémoires dans lesquels elle levait le voile sur certains aspects de son enfance troublée, notamment l’insistance de son papa à vouloir prendre des douches avec elle…

Plus de nouvelles de Hallie sur la toile depuis la clôture de son compte Twitter, si c’est bien d’elle qu’il s’agissait. En revanche, depuis deux jours, cela chauffe sérieusement pour Hunter Biden. Une enquête ouverte contre lui en 2018 a été réactivée. Les médias à grande circulation comme le “NY Post”“Fox News”, et même ceux de gauche comme “Yahoo News” et le “Washington Post” affichent en gros titres que “des e-mails, textes et photos choquants pourraient envoyer Hunter Biden dans une prison fédérale,” et que : “l’issue de cette affaire vieille de plusieurs années pourrait être imminente”. Joe Biden ne manquera pas d’en être éclaboussé, lui dont le nom a été mêlé aux malversations de son fils.

Un dernier détail permet de penser que le raid ne se terminera pas bien pour Biden : sa date. Le 8 août est une date hautement symbolique, fatidique même : c’est un 8 août que le président Nixon démissionnait, suite au scandale du Watergate.

Coïncidence ou petit clin d’oeil de l’histoire? Petit clin d’oeil de Trump, plutôt, qui a lâché le mot de Watergate dès le 8 août, ce qui est en soi remarquable, dans un message en trois parties, envoyé sur les réseaux sociaux, qui annonçait la couleur comme suit :

« À Watergate, des agents s’étaient introduits par effraction dans les locaux du Comité national démocrate. Ici, ce sont des démocrates qui se sont introduits dans la maison du 45e président des États-Unis ».

Il a ensuite parlé des enjeux…

« Je me suis battu contre la corruption bureaucratique de l’Amérique, j’ai redonné le pouvoir au peuple, et je me suis engagé à fond pour notre pays, comme personne avant moi. Le système a détesté. À présent qu’on voit les candidats que j’ai soutenus remporter de belles victoires, et qu’on me voit en tête des sondages, on essaie une fois de plus de me barrer la route, ainsi qu’au Parti républicain ».

L’épilogue était un appel à la fin de la persécution dirigée contre sa personne et une allusion à son retour à une position de leadership sur la scène politique américaine :

« L’anarchie, la persécution politique et la chasse aux sorcières doivent être dénoncées et stoppées.

Je continuerai à me battre pour le grand peuple américain !”

Le raid du FBI n’a pas fini de faire des petits. Il est vraisemblable qu’il précipitera la chute du régime de Biden et enclenchera le processus de démantèlement de la cabale mondialiste au pouvoir aux États-Unis et ailleurs dans le monde.




Pédocriminalité

[Source : JeanneTraduction]


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[Source : Iam Mazikeen]

[Source : C19legrandreveil]


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Lancement de la BFL — Banque de France Libre

[Source : ALEXANDRE JUVING-BRUNET]

https://banquedefrancelibre.fr/

[Voir aussi :
Le Franc Libre : présentation de la série fiduciaire
Le FRANC LIBRE : deux mois plus tard. Point de situation et perspectives
Devenez la Force qui se dressera quand le vent de l’Histoire va souffler
Franc Libre et tournée CSP : point de situation
Résilience et Résistance pour la France]




Le déclin et la chute de l’empire d’Occident

[Source : lesakerfrancophone.fr]

Par Batiushka – Le 5 Aout 2022 – Source The Saker Blog

Un jour, dans le futur, un savant universitaire écrira un lourd tome intitulé Le déclin et la chute de l’empire occidental. La page de sommaire comprendra peut-être, entre autres, douze chapitres dont les titres ressembleront à ceci : Première Guerre mondiale. Deuxième guerre mondiale. Corée. Vietnam. Palestine. Iran. Nicaragua. Afghanistan. Irak. Syrie. Ukraine. Taïwan.

En effet, Karin Kneissel, l’ancienne ministre autrichienne des Affaires étrangères, écrit actuellement un livre dont le titre provisoire est Un Requiem pour l’Europe. Dans une interview accordée à Asia Times le 31 juillet, elle a déclaré :

« les pays européens deviennent de plus en plus faibles sur la scène internationale et que leur place est prise par les pays asiatiques« . Elle a aussi déclaré que l’Europe « où elle est née et a grandi et à laquelle elle était dévouée n’existe plus« . Les dirigeants européens, par ignorance et arrogance, négligent les réalités géopolitiques existantes et les principes de base de la diplomatie, ce qui a créé une situation dangereuse.

Elle a ajouté :

Cela est lié à l’eurocentrisme. Nous pensons que nous sommes si grands que personne ne peut se passer de nous… Il me semble que l’Europe a plus besoin de la Russie que la Russie de l’Europe. Si j’ai raison, alors est-il vraiment dans l’intérêt du Vieux Continent de traiter Moscou comme un ennemi, en la poussant vers Pékin ? Aujourd’hui, les Européens sont de plus en plus désillusionnés et désespérés, ce qui pourrait provoquer des désordres de masse et des violences antigouvernementales.

Kneissel, qui est originaire d’Europe centrale, donne l’impression que l’Europe vit dans le passé, avant 1914, lorsqu’elle était politiquement centrale dans le monde, au lieu d’être un trou perdu politique plus ou moins sans intérêt comme en 2022. Ce qui est certain, c’est que la chute physique d’un empire est toujours précédée de sa chute spirituelle. En quoi a consisté cette chute spirituelle ?

Tout d’abord, il y a eu deux générations de guerres (« mondiales ») euro-américaines avec leurs sacrifices humains génocidaires et sadiques de dizaines de millions de jeunes gens, en particulier de jeunes Russes et Chinois. Cela a conduit à l’effondrement des États-nations et des identités nationales, du moins en Europe occidentale. Deuxièmement, il y a eu deux générations de guerres culturelles destinées à briser la vie familiale. La première a commencé dans les années 1960. Les « parents isolés » sont alors devenus la norme, et non plus le père biologique, la mère biologique et les enfants biologiques, l’élément de base de toutes les sociétés et de tous les États-nations. Après seulement une génération de cette guerre, avec l’apparition des beaux-pères, belles-mères et beaux-enfants, sans aucun lien biologique entre eux, une maladie révoltante et longtemps réprimée est revenue au premier plan. Elle s’appelle la pédophilie.

Troisièmement, cet effondrement de la vie familiale qui se poursuit depuis deux générations a provoqué, au cours de la dernière décennie, une guerre des sexes. Il n’y a plus de père, de mère, de fils ou de fille parce que l’effondrement de la famille signifie que les enfants n’ont pas de modèles père/mère, de sorte que peu d’entre eux savent désormais qui ils sont et comment se comporter et avoir des relations. C’est ainsi que l’on assiste à la grande confusion, à l’invention du Parent UN et du Parent DEUX, au « mariage » homosexuel légalisé presque partout en Europe occidentale, promu par des politiciens homosexuels de plus en plus nombreux, et à l’adoption d’enfants par des couples homosexuels.

En Ukraine, sous la pression de ses sponsors transatlantiques et ouest-européens, il est proposé d’introduire ce « mariage » homosexuel. Voilà le prix que les Ukrainiens doivent payer pour les milliards de dollars d’armes suicidaires qu’ils reçoivent pour promouvoir les « valeurs occidentales ». Habituellement, si vous vendez quelque chose, vous recevez quelque chose en retour. Mais si vous vendez votre âme à Satan, non seulement vous ne recevez rien en retour, mais vous devez même payer pour la vente. La chute spirituelle précède toujours la chute de l’État. En Ukraine, beaucoup ont remarqué les tatouages et pentagrammes sataniques sur le corps des voyous néo-nazis qui formaient l’élite des forces armées du régime de Kiev et beaucoup ont vu des vidéos montrant leurs rituels sataniques.

Tout cela au nom de « l’égalité » et des « droits de l’homme ». C’est la fin de l’Empire romain, que l’on appelle aujourd’hui le monde occidental. Cela se termine de façon ignominieuse par la guerre en Ukraine provoquée par les États-Unis, dans les feux infernaux aux senteurs de soufre dans lesquels l’Europe entière se jette. Comme à l’époque de Sodome et Gomorrhe, il en est de même aujourd’hui à l’époque d’Eurosodome et Gomérica.

Ce qui est extraordinaire, c’est l’autojustification par le monde occidental de son propre suicide et son refus d’admettre que quelque chose ne va pas chez lui. Au contraire, seules ses « valeurs » de « liberté, de démocratie et de droits de l’homme » sont correctes et doivent donc être répandues dans le « monde libre ». Tous ceux qui n’acceptent pas ses « valeurs », qui sont en fait des anti-valeurs parce qu’elles sont destructrices et non constructives comme les vraies valeurs, doivent être raillés, calomniés et, si nécessaire, soumis à des bombardements. Le monde occidental d’aujourd’hui ressemble visiblement à ces fresques médiévales montrant les tourments de l’enfer, qui sont ce qu’est la mort spirituelle. Le monde occidental a été diabolisé, les démons ont été appelés des entrailles de l’enfer pour l’occuper et lui infliger de manière visible et moqueuse ses « valeurs occidentales ».

Il y a un peu plus de cinquante ans, en 1971, un chanteur populaire américain du nom de Don McLean évoquait, de manière presque prophétique, ces tourments, c’est-à-dire la mort spirituelle, dans une chanson intitulée « American Pie ». Décrivant comment l’Amérique avait perdu la foi au cours de la décennie précédente des années 60, il chantait que « pendant dix ans, nous avons été livrés à nous-mêmes » et qu’il voyait « Satan rire avec plaisir », et que « les cloches des églises étaient toutes brisées / Et les trois hommes que j’admire le plus / Le Père, le Fils et le Saint-Esprit / Ils ont pris le dernier train pour la côte… / En chantant, ce sera le jour de ma mort ».

Le problème avec le monde occidental est qu’il ne veut pas écouter. En effet, la même année, McLean, qui a été élevé dans la religion catholique, écrivait une autre chanson intitulée « Vincent ». Ses paroles y trouvent un écho, peut-être encore plus prophétique, par rapport au refus actuel de l’Occident, lié par les chaînes de son égocentrisme narcissique, d’écouter. Il refuse d’écouter non seulement la Russie, mais aussi toutes les voix du bon sens et de la tradition universelle, où que ce soit dans le monde, même en son propre sein :

Ils ne voulaient pas écouter, ils ne savaient pas comment,…
Ils n’ont pas voulu écouter, ils n’écoutent toujours pas,
Peut-être qu’ils ne le feront jamais.

Batiushka, recteur orthodoxe russe d’une très grande paroisse en Europe, il a servi dans de nombreux pays d’Europe occidentale et vécu en Russie et en Ukraine. Il a également travaillé comme conférencier en histoire et en politique russes et européennes.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone




USA Today, l’un des principaux « vérificateurs de faits », a été contraint de supprimer des articles pour cause de sources fabriquées

[Source : anguillesousroche.com]

Il aurait dû vérifier ses faits plus rigoureusement.

USA Today, qui est utilisé comme « vérificateur de faits » par les plateformes de médias sociaux, a été contraint de supprimer 23 articles de son site web après qu’une enquête a révélé qu’un de ses reporters avait fabriqué des sources.

C’est gênant.

Le média dispose d’une section entière de son site web consacrée à la « vérification des faits » et est utilisé par Facebook pour « vérifier les faits » des articles publiés par d’autres médias, en les déclassant dans les algorithmes, dans une forme de censure douce.

Cependant, il semble que USA Today aurait dû consacrer davantage de ressources à la vérification des faits avant de publier les articles de son propre personnel.

« Gabriela Miranda, journaliste chargée des nouvelles de dernière heure à USA Today, a fabriqué des sources et détourné des citations pour des articles, a confirmé le média jeudi. Le média a effectué une vérification interne après avoir reçu une ‘demande de correction externe’ pour l’un de ses articles publiés », rapporte Breitbart.

Les 23 articles qui ont été retirés parce qu’ils ne respectaient pas les « normes éditoriales » du journal comprenaient des articles sur l’interdiction de l’avortement au Texas, des contenus anti-vax et l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Miranda, qui a maintenant démissionné de son poste, « a pris des mesures pour tromper les enquêteurs en produisant de fausses preuves de sa collecte d’informations, notamment des enregistrements d’interviews », selon le New York Times.

« Après avoir reçu une demande de correction externe, USA TODAY a vérifié le travail de reportage de Gabriela Miranda. L’audit a révélé que certaines personnes citées n’étaient pas affiliées aux organisations revendiquées et semblaient avoir été fabriquées. L’existence d’autres personnes citées n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante. En outre, certains articles comportaient des citations qui auraient dû être attribuées à d’autres personnes. »

Comme nous l’avons souligné précédemment, USA Today a également été contraint de supprimer à la hâte une série de tweets qui, selon les critiques, équivalaient à une normalisation de la pédophilie après que le journal ait cité la « science » pour affirmer que la pédophilie était « déterminée dans l’utérus ».

Le journal a également été critiqué après avoir vérifié les faits en affirmant qu’un t-shirt officiel de Trump 2020 comportait un « symbole nazi ».

En février de l’année dernière, le média a publié une tribune libre qui dénonçait Tom Brady pour avoir refusé de revenir sur son soutien antérieur à Donald Trump et pour être « blanc ».

Le journal a également dû licencier son rédacteur en chef « race et inclusion », Hemal Jhaveri, après qu’elle ait faussement attribué la fusillade du supermarché de Boulder aux Blancs.

En résumé, USA Today a un grave problème de partialité et ne devrait pas être utilisé comme un « vérificateur de faits » non partisan.




ENFANTS EN DANGER ! STOP À L’INDIFFÉRENCE !

Par Nicole Delépine

Les regards se détournent, « Parlez-moi d’autre chose », « Encore un article sur les complications des vax », etc.. « Oui on a compris » et ils sont de moins en moins lus  ! Eh bien non ! Le danger encore plus important guette à court terme si nous laissons faire la Commission européenne et nos dirigeants aux ordres qui veulent injecter dès la rentrée scolaire tous les enfants qui y ont échappé pour l’instant.

Et la phrase terrifiante du chef de l’état en ce début juin : « Il faut vacciner tout ce qui peut être vacciné, parce qu’on évite les virus, on va continuer d’agir sur ce volet ».

Au-delà du mensonge arrogant de ce président qui paraît ignorer que les pseudo vaccins sont incapables de nous faire éviter le virus et du mépris intrinsèque à la formulation « ce qui peut être vacciné », les humains, les poulets, les vaches, ou les hamsters (posons-lui la question), l’intention est clairement avouée = on ne réintégrera pas les soignants, car on veut vacciner tout ce qui traîne…

Il fallait oser quelques jours avant des élections.

Et pourtant l’absence d’obligation pour les députés et sénateurs et plus encore la révélation de ce qu’on soupçonnait depuis longtemps : « Les faux certificats de vaccination pour l’Élite, à eux seuls sont un aveu que ce vaccin est un poison » et qu’ils le savent.
https://www.elmundo.es/madrid/2022/05/25/628df993e4d4d8b1038b456e.html

L’AVENIR INCONNU DES ENFANTS VACCINÉS

Nombre d’enfants de moins de 12 ans vaccinés contre le Covid-19 en France, par classe d’âge, au 18 novembre 2021 :

Et en plus des effets secondaires graves, mais encore rares à court terme, leurs complications d’ici quelques années et le suspense de leur fertilité est évidemment mis en cause. La clique de Davos ne s’en cache pas, elle veut diminuer la population mondiale et se débarrasser des riens, des inutiles, des râleurs, grévistes et autres « déchets » de l’humanité selon eux. Et nous rêvons à un monde nouveau pendant qu’ils injectent… comme nous avons détourné les yeux des scandales de la pédophilie dénoncés par Serge Garde et Laurence Beneux(([1] Au printemps 2000, Serge Garde dans L’Humanité, puis Laurence Beneux dans Le Figaro, révèlent l’existence du CD-Rom de Zandvoort contenant 8 500 documents pédosexuels, et d’un fichier établi par la police hollandaise à partir du CD-Rom, avec 472 photos de mineurs. Qui sont ces enfants en danger ? Des journalistes, des parents, des associations et des professionnels de l’enfance, faute d’obtenir des enquêtes adaptées, vont rechercher et identifier une vingtaine des enfants du fichier. Du côté des institutions, police et justice, c’est la gêne, le dénigrement et parfois la désinformation pour masquer une dépénalisation de fait de la pédosexualité dans de nombreux dossiers. Le Livre de la honte : Les réseaux pédophiles — 12 octobre 2001)), et Carl Zéro(([2] Karl Zéro balance tout 12 décembre 2019 de Karl ZÉRO, Éditions Télémaque/Plon)). Que sont devenus des enfants dont nous n’avons pas voulu connaître le martyr ? Plus de 20 ans déjà.

La majorité de la population y compris les « militants pour un monde meilleur » et de « il faut sauver la planète » se taisent, ignorent ou veulent ignorer le danger majeur des injections à répétition, qui guette nos enfants et petits-enfants. En même temps pourrait-on dire, qu’elle ignore l’euthanasie des vieux, et des malades déclarés incurables (pour leur bien évidemment). Et en même temps la population ignore le sacrifice des nouveau-nés, des fœtus, largement facilité par les modifications de la loi bioéthique.(([3] L’infanticide au cœur de l’eugénisme de la Nouvelle Société. — Pro Fide Catholica
(https://profidecatholica.com/2022/06/06/linfanticide-au-coeur-de-leugenisme-de-la-nouvelle-societe/?amp=1)
On impose masques et vaccins de la manière la plus intrusive possible et simultanément, on défend le droit d’euthanasier des bébés dans la période périnatale au nom des droits de disposer de son c…))

Avant même d’imposer à tous cette piqûre toxique(([4] http://videos.senat.fr/video.2908931_628cbfd4c67cf.declaration-analyse-et-communication-autour-des-effets-indesirables-des-vaccins-contre-la-covid-19)) (et comment l’ignorer après les enquêtes au Sénat, etc.),(([5] REFUSONS TOUTE OBLIGATION VACCINALE ANTICOVID le point le 8 mai 2022 — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) )) ils ont osé piquer des enfants depuis des mois avant toute autorisation.(([6] Les enfants vaccinés ont-ils été recrutés à travers cette plateforme dès juillet 2021 ?
https://www.covireivac.fr/actualites/actualites-de-la-plateforme-covireivac/lancement-de-la-plateforme-covireivac-enfant-et-adolescent/))

ENFANTS COBAYES ILLÉGAUX EN TOUTE IMPUNITÉ ?

Le courrier des stratèges détaille ici le scandale de 22 500 enfants « vaccinés » en France avant toute autorisation des autorités.(([7] Véran a-t-il couvert des milliers de vaccinations illégales de jeunes enfants ? Par Isabelle Hock — Le Courrier des Stratèges (lecourrierdesstrateges.fr) O. Véran et A. Fischer ont-ils couvert la vaccination illégale de plusieurs milliers de jeunes enfants, l’an dernier, en dehors de tout protocole médical et toute autorisation scientifique en bonne et due forme ? Ces vaccinations illégales et sans aucun encadrement posologique sont-elles à l’origine des hépatites aiguës qui frappent mystérieusement des enfants ? Ce sont les questions qu’Isabelle Hock pose au vu des informations récentes qui ont commencé à percer… dans le silence des autorités sanitaires françaises.))

En décembre 2021, alors que PFIZER BIONTECH ne disposait encore d’aucun vaccin pour les enfants de moins de 5 ans, 4 512 enfants de cette tranche d’âge avaient déjà reçu une première dose de vaccin à ARNm !

Et selon le journal « le Monde » dans un article publié le 23 novembre 2021, au moins de 22 490 enfants français âgés de 0 à 11 ans avaient déjà été injectés avec l’ARNm.(([8] « Au 18 novembre, ils sont 17 199 à être complètement vaccinés et 110 à avoir bénéficié d’un rappel. Le fichier “Vaccin Covid”, qui permet de suivre la progression de la vaccination, recense deux premières injections sur des tout-petits dès le 27 décembre 2020. »))

Or la vaccination pour ces enfants n’a été proposée par la Haute Autorité de Santé (HAS), et ce sans aucune obligation, qu’à partir… du 20 décembre 2021.

Autrement dit, ces enfants ont été vaccinés en dehors de toute proposition de la HAS et sans aucune procédure d’essai scientifique déclarée. Et bien entendu ni les ARS ni l’état ne se sont saisis de cette violation des lois alors que des professeurs célèbres et compétents, mais mal vus du pouvoir (dont D Raoult et H Joyeux) sont arbitrairement accusés sous ce motif. Au royaume républicain de France, peu a changé depuis La Fontaine « Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ».

DES ENFANTS FRANÇAIS ONT DONC BEL ET BIEN SERVI DE COBAYE À UNE EXPÉRIMENTATION DU VACCIN ARNM À GRANDE ÉCHELLE.

Le chiffre de 17 199 enfants complètement vaccinés et de 22 490 enfants ayant reçu une première dose doit être comparé aux 1 250 enfants de 5 à 11 ans ayant participé aux essais cliniques de PFIZER dans le courant de la même année 2021, selon les données statistiques officielles de Santé Publique France, et ce depuis le mois d’avril 2021, reprises dans l’article du « Monde ».(([9] Vaccination contre le Covid-19 : qui sont les 17 000 enfants de moins de 12 ans déjà vaccinés en France ? (lemonde.fr) ))

Le journal avance même la date du 27 décembre 2020 pour les deux premières injections sur des tout-petits.

D’où sont sortis ces petits, avec quel accord de familles nécessairement non informées en l’absence de tout dossier d’essai autorisé ?

Une internaute commente :

« Ces vaccinations d’enfants avant autorisation du vaccin en pédiatrie n’ont pourtant jamais été cachées, les médias classiques en ont parlé ouvertement : il s’agit pour un petit nombre des enfants ayant une pathologie, et pour le plus grand nombre il s’agit d’enfants dont les parents ont une pathologie les rendant “à risque” de formes graves du covid. Il me semble que la HAS ou une autre instance avait validé ces vaccinations pour protéger les adultes, ce qui avait fait hurler dans le désert un certain nombre de personnes encore attachées aux valeurs morales. une civilisation qui sacrifie ses enfants pour éviter un risque à des vieillards et des malades ne mérite plus le nom de civilisation ».

Il me semble que cela était même présenté à l’époque comme une faveur faite à ces enfants handicapés ou immunodéprimés… !(([10] « Les sociétés savantes de pédiatrie se sont concertées pour identifier les patients à protéger en priorité. Parmi eux, des enfants souffrant de pathologies sous-jacentes très sévères, des déficits immunitaires primitifs, mais aussi des transplantés comme les greffés cardiaques, ou encore des patients en dialyse » écrit le Monde. concertation sans aucune preuve scientifique évidemment.)) Comme le Rivotril injecté aux vieillards simplement suspects de Covid comme « une faveur pour leur éviter de souffrir » sans même les informer ni leur famille.

Cependant en mai 2021, A Fischer avait déclaré que vacciner des enfants de moins de 12 ans n’était pas envisageable avant le début de 2022.

Le 21 juin 2021, le Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE), présidé par le Professeur DELFRAISSY déclarait « inacceptable de vacciner des enfants de moins de 12 ans avec ces produits. »

Le courrier des stratèges fait remarquer l’absence de suivi de ces enfants, ce que finalement on ne sait pas (numéros de lots décelables par Pfizer BioNTech ?)(([11] http://echelledejacob.blogspot.com/2021/11/vaccination-et-affichage-sur-les.html?m=1)). En tous cas, tous les vaccinés en France n’ont été l’objet d’aucun suivi particulier connu, cela évitant d’enregistrer les effets indésirables officiellement.

Les effets toxiques ont commencé à apparaître doucement sur Eudravigilance avant le début officiel des injections et se multiplient depuis l’été. Jusqu’à quand les familles laisseront-elles faire ?

AU 29 MAI 22 :

ET AVANT DE LAISSER INJECTER VOTRE ENFANT, PARCOUREZ LES DOCUMENTS SECRETS PFIZER

Les DOCUMENTS SECRETS DES ESSAIS PFIZER révèlent DEUX FOIS PLUS DE DÉCÈS PARMI LES VACCINÉS que les non injectés | LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE

https://pgibertie.com/2022/06/03/les-documents-secrets-des-essais-pfizer-revelent-deux-fois-plus-de-deces-parmi-les-vaccines-que-les-non-injectes/

COMMENT AGITER LA PEUR POUR DUPER LES PARENTS

Enfin, rappelons les craintes pour la future campagne de vaccination. Depuis quelques mois déjà les Anglais d’abord ont publié des observations d’hépatite grave d’enfants très jeunes dont environ 10 % des patients ont dû être transplantés. Des observations similaires ont aussi été notifiées dans plusieurs pays européens, aux États-Unis, en Israël et au Japon(([12] https://www.vidal.fr/actualites/29175-augmentation-des-hepatites-graves-de-l-enfant-d-origine-indeterminee-enquete-en-cours.html)). En France, plusieurs cas ont été signalés. La polémique a vite surgi, car ces cas sont survenus uniquement dans les pays vaccinés et après que les injections aient commencé chez les enfants. Le statut vaccinal des enfants touchés était peu ou pas précisé, car il ne fallait surtout pas accuser le vax. De toute façon rien n’empêcherait de penser qu’ils auraient récupéré la protéine spike des bisous de leur maman vaccinée.
Mais l’occasion était trop belle. Bien qu’il n’y ait pas eu de covid infantiles et encore moins mortels, on les voit venir avec des séquelles à long terme de covid passé inaperçu…

Leurs décisions : « plus de 12 millions de doses pédiatriques du PFIZER-BIONTECH ont été livrées à la France, pays qui compte moins de 6 millions d’enfants âgés de 5 à 11 ans. »

Par ailleurs, dans un document officiel de la Commission UE, on peut lire qu’« avant le début de l’année scolaire 2022-2023, il y a lieu de “considérer des stratégies pour accroître le taux de couverture vaccinale chez les jeunes enfants, par exemple en se coordonnant avec les pédiatres et d’autres professionnels de santé qui sont des sources d’information fiables pour les parents”.

La protéine spike est toxique pour le foie

Pour le “Journal of Hepatology”, la protéine spike est susceptible d’engendrer de graves lésions au foie.(([13] « Our case demonstrates conclusive evidence of vaccine-induced immune-mediated hepatitis with a rapid onset of liver injury after the first Moderna dose, which on re-exposure led to acute severe autoimmune hepatitis »
[« Notre cas démontre de manière concluante l’existence d’une hépatite à médiation immunitaire induite par un vaccin, avec une apparition rapide de lésions hépatiques après la première dose de Moderna, qui, lors d’une nouvelle exposition, a entraîné une hépatite auto-immune aiguë sévère. »]))

Jean-Marc Sabatier, Directeur de Recherches au CNRS, a expliqué que la protéine Spike du coronavirus peut engendrer ces effets toxiques hépatiques : « ces hépatites aiguës correspondent à une maladie de la Covid-19 et sont induites par un variant ou sous-variant émergent du SARS-CoV-2 (Omicron, XD, XE ou autres) ».

Ceci suggère ‘qu’il existe un risque qu’avec les nouveaux vaccins basés sur la protéine Spike d’Omicron, le même phénomène inflammatoire du foie puisse survenir chez les jeunes enfants vaccinés avec les nouveaux vaccins’.

Depuis plusieurs semaines, le narratif selon lequel la vaccination des enfants les protégerait contre l’Hépatite infantile se répand dans la presse aux ordres (subventionnée par nos impôts et Bill Gates).

On ne cherche pas du côté du vaccin vu que les enfants ne sont pas censés être vaccinés. C’est sans compter les 22 490 enfants vaccinés, certains selon un schéma complet, depuis 2021…

En mars 2021, la Société française de Pédiatrie affirmait que le COVID n’était pas une maladie pédiatrique, tout en autorisant l’injection d’un vaccin ARNm sur des enfants de 6 à 11 ans…’

Il est reconnu dans toute la littérature internationale que le COVID n’affecte les enfants que de manière très mineure. En deux ans d’épidémie Santé Publique France n’a recensé que 13 enfants de moins de 15 ans morts avec un test Covid positif, dont un seul d’entre eux ne souffrait pas d’autre maladie mortelle tandis que la grippe saisonnière tue en moyenne chaque année entre 7 et 10 enfants de cet âge. Le COVID perd en virulence au fil de ses mutations. Omicron s’est révélé plus contagieux, mais beaucoup moins virulent que les souches précédentes. Le prochain variant, s’il en émerge un, sera certainement encore moins toxique.

Il faut refuser ces vax qui n’ont aucune justification médicale chez l’enfant, car ils sont dangereux à court terme (myocardite, hépatite, etc.) et parce qu’on en ignore l’ensemble des effets à moyen et long terme.





Le pacte avec Satan : le pouvoir absolu sur l’humanité

[Source : mediazone.zonefr.com]

Par Christine Deviers Joncour

Leur rêve de mégalomanes, leur projet, leur objectif

Regardez-les ! Rien d’autre n’a de valeur à leurs yeux que leur pouvoir suprême et le contrôle total sur l’humanité entière — leur sésame illusoire : être dieu à la place de Dieu ! Leur « Pacte de Méphisto » comme le nomme Slobodan Despot !

Méphistophélès propose un pacte à Faust : il pourra profiter pleinement de la vie pendant un certain nombre d’années au terme desquelles il devra donner son âme à Lucifer et passer l’éternité en enfer. Faust accepte et signe le pacte de son propre sang, convaincu que Méphistophélès sera incapable de satisfaire tous ses désirs. Dès lors, conseillé par le Malin, le mage jouit de tous les plaisirs de la vie, connaît l’amour et la beauté, la richesse et voyage dans l’espace et le temps et vit dans l’opulence. Mais, en fin de compte, il prend conscience de la vanité de ses actes et interroge le démon sur la mort et l’enfer qui l’attendent inévitablement. Seule la version de Goethe raconte l’intervention de Dieu pour le sauver in extremis.

Ont-ils conscience qu’ils vont « descendre » dans le lac de feu, dans les flammes de l’Enfer ?

Regardez-les bien… sont-ils encore humains ? NON ! Tous ces faux prophètes qui ont le sourire en coin nous annoncent les plus grands malheurs sur les plateaux de télévision… Sont-ils des devins ou des conspirateurs ? La réponse est devenue évidente pour beaucoup d’entre nous.

Un seul objectif : le pouvoir suprême, sésame illusoire de leur « réussite ». Rien n’est plus important pour ces psychopathes, prêts à sacrifier les peuples, les vieillards, les enfants, détruire des vies, détruire la vie… Anéantissement total sans état d’âme ! Ce pouvoir et contrôle suprême, pour lequel ils sont prêts à tout, même à détruire leurs propres familles… (J’en suis un témoin, mes enfants et moi-même en avons payé le prix)

L’Humain ? Ils le méprisent et n’ont de cesse de le persécuter de mille manières possibles, de la plus ignoble à la plus abjecte. Tous leurs mielleux discours ne sont que leurres et mensonges !

Je les ai si souvent entendu parler avec mépris de cette « populace » inutile, polluante, stupide, inculte et trop nombreuse dont il fallait absolument se débarrasser : « Elle nous coûte un bras ! » 

La « crise démographique » présentée comme une apocalypse par un ancien président… exigeant qu’on y apporte une réponse au plus vite… Un autre prétendant que si « nous faisons du bon travail avec les “vaccins”, nous réduirons la population mondiale de 10 à 15 %. » Le même affirme aujourd’hui et sans honte bue, qu’il a « dépensé des milliards pour sauver des gens avec les vaccins. » et qu’il « ne comprend pas que les “complotistes” de toute la planète l’accusent de s’enrichir sur ce génocide… » Psychopathes, criminels, assassins, démons…

Rappelez-vous : « Le prix en valait la peine » ; c’est ainsi que Madeleine Albright, alors représentante permanente des USA auprès de l’ONU, avait répondu en 1996 à la question de savoir si la mort de plus de 500 000 enfants en Irak suite à l’intervention US était défendable.

Celui qui nous sert de président ne cache même plus le mépris qu’il éprouve pour son peuple et nous injurie haut et fort à jets continus depuis cinq ans !

Leur maître mot : Dépopulation !

Grâce aux nouvelles technologies et à leur injection empoisonnée, ils ont enfin les armes pour nous soumettre et nous exterminer, sans oublier le concours de leurs petits valets, garçons de café corrompus que sont les merdias qui distillent la peur et le mensonge à longueur d’antenne !

Et nous n’oublierons pas le silence complice comme une chape de plomb, de nos bobos intellos et des fausses « belles âmes » du show-business ! …

Ils ont programmé depuis longtemps cette destruction et la plandémie Covid en 2019 a marqué le début de la fameuse « Guerre contre les peuples », avec « l’arrivée de la Bête de l’événement » dixit Macron.

Seul petit caillou dans ce démoniaque engrenage : La Russie et la Chine qui font bloc, suivies par pléthore d’autres pays insoumis qui ont compris la folie de cette poignée de criminels (dont on ne compte plus les guerres et exactions sur la planète) et mettent un coup d’arrêt en se mobilisant.

Le doute s’installe et ils commencent à s’inquiéter. Leur Grand Reset va-t-il s’effondrer ?

Pour Ursula von der Leyen, la Russie est « la menace la plus directe à l’ordre mondial. »

Merci Vladimir Poutine.

Ce Nouvel Ordre Mondial où toutes les valeurs sont inversées, où le Mal est présenté comme le Bien, où le vice est préféré à la vertu, où le mensonge devient vérité, où la trahison et la tromperie sont instituées comme modèle de gouvernement, où l’on peut truquer les élections et donner le pouvoir à des imposteurs, des voleurs, des corrompus et à des criminels prêts à sacrifier « la populace » pour satisfaire leurs rêves lucifériens de pouvoir absolu, leur droit de vie ou de mort sur ces incultes, ces inutiles, ces « gens qui ne sont rien »

Courage à nous les peuples, car la lutte sera féroce.

La bête ne sera pas facile à abattre et ses rugissements commencent à se faire entendre et va serrer le nœud coulant qu’ils ont mis autour de nos cous.

Mais de plus en plus les esprits s’éveillent et remercions ici tous les lanceurs d’alerte qui prennent de sérieux risques. Car chez ces satanistes on se débarrasse aisément des gêneurs ; on les extermine et je sais de quoi je parle !

Von der Layen, encore elle, s’est déclarée choquée que 150 millions d’Européens aient refusé l’injection mortelle. 150 millions de témoins gênants150 millions d’esprits libres et réfléchis qui se refusent à être victimes du plus odieux crime contre l’humanité que ce monde ait connu. 150 millions d’êtres humains qui vont devoir subir la diabolisation, la criminalisation, qu’on rendra responsables de nouvelles « épidémies » déjà prévues, qu’on traitera de terroristes et de criminels parce qu’ils refusent de croire les mensonges d’État, des merdias, leurs tromperies, leur machiavélisme…

Les peuples découvrent la supercherie et les dysfonctionnements : Élections truquées, démolitions acharnées de notre Constitution et de nos institutions par une bande de hors-la-loi. Il n’y a plus d’État de droit et même la justice vérolée par la « fraternité du serpent » se révèle être l’ennemie du peuple et du citoyen. La destruction volontaire de l’économie pour appauvrir et affamer les populations, la vente à la découpe de notre patrimoine et de nos fleurons industriels, le pouvoir exorbitant donné à des cabinets-conseils privés, qui tels des vautours se gavent sur le cadavre qu’est devenu notre pays, mais aussi sur les autres pays du bloc de l’OTANvéritables laboratoires du Nouvel Ordre Mondial assassin.   

Les sanctions illégales et illégitimes imposées à la Russie, la fourniture d’armes, d’argent, de moyens militaires à son adversaire néonazi qui nous exposent à une riposte militaire et nucléaire, un boycott du gaz et du pétrole russe qui contribuera à une désorganisation totale de nos économies, à la faillite de millions d’entreprises, à un chômage de masse, à un chaos social qui en résultera et à une famine qui en sera la conséquence.

Et sur nos malheurs, nous assistons à des enrichissements nauséabonds et indécents d’une soi-disant « élite » qui ne sont qu’une bande d’escrocs sans foi ni loi.

Destruction de nos valeurs spirituelles et morales, Notre-Dame en fut un exemple parmi tant d’autres. Pédophilie banalisée, disparitions et meurtres d’enfants, trafic d’organes, créations de virus mortels dans des laboratoires comme (Azovstal en Ukraine, nid de Serpents !!!).

Et les statistiques qui s’empilent chaque jour concernant les décès dus à l’injection. Et nos enfants, offrandes à Moloch, qu’ils s’acharnent à vouloir injecter avec une substance dont on nous cache la composition, mais que des chercheurs et des scientifiques honnêtes et intègres ont identifiée comme une arme biologique et nanotechnologique destinée à détruire le corps et l’esprit, à anéantir la vie !…

Sans compter l’enrichissement criminel des laboratoires pharmaceutiques complices de ce génocide à grande échelle, dégagés naturellement de toutes responsabilités par ces fous qui prétendent « gouverner », mais qui ne sont en réalité que les vils domestiques de pouvoirs supranationaux tels l’ONU, l’OMS, la clique de Davos, l’Union européenne, Bilderberg, la Trilatérale, et autres organisations criminelles cachées sous le masque de la « bienveillance ».

Le futur de ces monstres n’est pas enviable. Ils en paieront le prix. Le savent-ils ?

L’anthropologue Alexis Bugnolo, un des premiers à avoir révélé la supercherie mortelle l’a déclaré :

« Quand ce sera clair pour tout le monde que les gens vaccinés sont en train de mourir, ces gens deviendront extrêmement en colère, il y aura des émeutes dans toutes les grandes villes, nous verrons la chute des gouvernements et ils tueront ces politiciens, journalistes et ces médecins pour ce qu’ils leur ont fait, juste avant qu’ils ne meurent eux-mêmes. Il y aura énormément de troubles civils. (…) »

Nous n’oublierons jamais que ceux qui étaient censés nous protéger nous ont assassinés. Nous n’oublierons jamais que le chaos que nous vivons a été planifiéprogrammé et mis en œuvre par ces satanistes qui détestent l’Humanité, au point de vouloir être les serviteurs de Satan et de dieu à la place de Dieu. Beaucoup d’entre nous sont en train de mourir à cause d’eux et beaucoup d’autres mourront encore, mais le sang des innocents a un prix : le sang des coupables.

Ils n’échapperont pas. Aucun d’entre eux n’échappera à la colère des peuples et ils ne trouveront nulle part où se cacher, car même les pierres les dénonceront. Les trottoirs de nos villes seront remplis de leur sang…

Gide écrivait : « Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles ! »

Nous aussi maintenant…

Ce sera laborieux, mais sur ces cendres nous rebâtirons avec l’aide de Dieu, un monde plus juste pour nos générations futures.  

Christine Deviers Joncour pour MediaZOne ©

[Voir aussi :
Les mots de Christine Deviers Joncour sur Attali, le Covid et le plan de dépopulation
C. Deviers-Joncour : Aucune injustice ne peut durer pour l’éternité
Les dessous nauséabonds de la République — L’indécente arrogance des riches et des puissants…
La guerre du Bien contre le Mal]




L’Amérique est à court de munitions militaires et ne peut pas les remplacer PENDANT DES ANNÉES

Alors que la Russie vient de terminer le test de tir de son système mondial de missiles ICBM « Sarmat » — qui peut atteindre n’importe quelle cible partout dans le monde avec une gamme vertigineuse de véhicules de rentrée (nucléaires) — des sonnettes d’alarme retentissent sur l’épuisement rapide des munitions de l’Amérique en raison du conflit russo-ukrainien.

Le Pentagone américain a expédié des milliers d’armes antichars Javelin à l’Ukraine, ainsi que des millions de cartouches, d’obus d’artillerie, de roquettes, de drones et de véhicules de transport de troupes, entraînant une baisse soudaine des stocks disponibles de ces équipements si les forces américaines en avaient besoin pour défendre la patrie.

« Le général Mark Milley, président des chefs d’état-major interarmées des États-Unis, a déclaré au Congrès que l’Occident avait livré 60 000 armes antichars et 25 000 armes antiaériennes à Kiev. Le Pentagone prépare maintenant des plans pour expédier de l’artillerie supplémentaire, des drones de défense côtière et d’autres matériels en Ukraine », rapporte BloombergQuint.com :

Les responsables du Pentagone affirment que Kiev perd chaque jour une semaine de livraisons de munitions antichars. Il manque également d’avions utilisables, car les frappes aériennes russes et les pertes au combat font des ravages. Les munitions sont devenues rares à Marioupol et dans d’autres régions. Cela place les pays occidentaux devant un choix difficile entre fournir davantage de fournitures à l’Ukraine ou gérer des capacités limitées dont ils pourraient avoir besoin pour leur propre défense.

Il faudra des années pour reconstituer les stocks d’armes

Pire encore, nous avons maintenant appris que bon nombre de ces systèmes sont extrêmement difficiles à réapprovisionner, nécessitant des années de fabrication pour rétablir les stocks. Alors que des missiles Javelin, par exemple, ont été envoyés en Ukraine par milliers, les États-Unis ne peuvent fabriquer qu’environ 1000 unités par an dans les circonstances actuelles (voir ci-dessous) contribuant au problème alarmant de l’effondrement de la chaîne d’approvisionnement qui semble se propager rapidement, rendant difficile, voire impossible, pour les fabricants d’armes de s’approvisionner en matériaux et pièces nécessaires à leurs produits. En outre, de nombreux fournisseurs de systèmes d’armes sont des fournisseurs uniques, ce qui signifie qu’il n’y a aucune redondance dans la chaîne d’approvisionnement militaire pour ce composant ou cette arme.

Pire encore, bon nombre de ces fournisseurs à source unique s’appuient sur des micropuces ou d’autres pièces en provenance de Chine ou de Taïwan, ce qui signifie que ces pièces peuvent être impossibles à obtenir pendant une guerre mondiale.

Et enfin, résumant la triste réalité de la situation, les capacités industrielles américaines ont chuté au cours des deux dernières décennies. Combiné avec le fait que si peu d’Américains veulent effectuer quoi que ce soit qui ressemble à du « travail », l’Amérique n’a aucune capacité à répéter son exploit de la Seconde Guerre mondiale de surpasser le Troisième Reich et l’Empire japonais. Dans les années 1930 et 1940, l’Amérique possédait une forte éthique du travail et une capacité de production industrielle exceptionnelle basée en grande partie sur l’approvisionnement domestique (d’acier, par exemple). Aujourd’hui, l’Amérique s’est effondrée en une nation avec très peu de fabrication nationale et presque aucune éthique de travail restante. La principale chose « produite » par l’Amérique est la monnaie fiduciaire (titres de créance) qui ne peut évidemment pas remplacer l’acier. Les autres exportations américaines comprennent la folie culturelle libtard (les gauchos stupides), la pédophilie (grooming : Pédopiégeage), la censure Big Tech et les technologies de suivi orwelliennes.

En substance, l’Amérique produit très peu d’autres choses que la dette, la misère et la folie. (et beaucoup de cultures vivrières, lorsque l’engrais est disponible.)

Vous ne pouvez pas « imprimer » votre préparation militaire

Comme les analystes commencent à le réaliser, vous ne pouvez pas imprimer de munitions et de systèmes d’armes. Oui, vous pouvez imprimer de l’argent et faire croire que vous avez une économie florissante, un marché boursier en hausse et une vitesse de change élevée, mais ce sont toutes des fictions basées sur la contrefaçon de devises par la banque centrale.

Les armes militaires, en revanche, doivent être fabriquées à partir de choses réelles. Cuivre, acier, électronique, poudre à canon, aluminium, etc. Et ces choses réelles sont de plus en plus difficiles à acquérir, en grande partie à cause des sanctions économiques incroyablement stupides de l’Occident contre la Russie qui se sont, pour la plupart, retournées contre les nations occidentales et ont causé des perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

Vous ne pouvez pas non plus sous-traiter votre production d’armes nationales à d’autres pays, car l’intérêt de la production nationale est d’avoir des usines capables de créer des armes pour la défense nationale lorsque vous êtes au milieu d’une guerre mondiale. Les États-Unis, ayant sous-traité presque toute la fabrication à la Chine et à d’autres pays, n’ont plus que l’ombre de leurs capacités de fabrication après la Seconde Guerre mondiale.

Imprimer plus d’argent ne résoudra pas ce problème, ce qui signifie que le président zombie Joe Biden n’a aucune idée de ce qu’il doit faire. En fait, les deux principales « solutions » poursuivies par la Maison-Blanche sous la direction du résident en chef Joe Biden sont : 1) imprimer plus d’argent, et 2) fermer les infrastructures nationales.

Les résultats sont tout simplement catastrophiques. L’Amérique démantèle sa capacité de fabriquer des armes pour la défense nationale. Et la Chine surveille sans aucun doute tout cela d’assez près, projetant l’effondrement de la préparation militaire américaine.

La Russie regarde l’Amérique brûler ses systèmes d’armes

Le point de vue de la Russie sur tout cela est démontré par Sputnik News qui a récemment publié un article, « US Running Out of Javelin Anti-Tank Missiles to Send to Ukraine: Report. » [« Les États-Unis manquent de missiles antichars Javelin à envoyer à l’Ukraine : rapport. »]

De cet article :

Les États-Unis et leurs alliés ont envoyé jusqu’à 17 000 armes antichars à l’Ukraine au cours du dernier mois et demi… Après avoir transféré environ un tiers de son inventaire de systèmes de missiles Javelin à l’Ukraine, le Pentagone pourrait manquer de stocks critiques pour la sécurité de la patrie et d’éventuelles guerres américaines à l’étranger, a calculé Mark Cancian, chercheur au Centre d’études stratégiques et internationales.

Ce même rapport conclut que le remplacement de ces missiles Javelin prendra 3 à 4 ans :

Avec une production actuelle moyenne d’environ 1000 Javelins par an, le Pentagone assure que jusqu’à 6480 peuvent être fabriqués par an en cas d’urgence. Cependant, Cancian affirme que ce taux de production prendrait des années à atteindre, étant donné le délai de livraison de 32 mois entre la commande d’un missile et le moment où il est livré. « Cela signifie qu’il faudra environ trois ou quatre ans pour remplacer les missiles qui ont été livrés jusqu’à présent. Si les États-Unis livrent plus de missiles à l’Ukraine, cette fois-ci le temps de remplacement sera plus long », souligne-t-il.

Une situation similaire existe avec les missiles antiaériens Stinger, qui sont également envoyés en grand nombre en Ukraine, épuisant les stocks américains. Voir le rapport complet du SCRS ici.

Les armes militaires américaines sont obsolètes et largement inefficaces contre les systèmes d’armes modernes et avancés de la Russie

L’autre facteur de « cette merde infâme » est le fait que le complexe militaro-industriel américain, en raison de sa corruption, de sa paresse et de sa vertu caractérisée par l’incompétence (où de nombreuses personnes cisgenres qualifiées ont été licenciées et remplacées par des prétendants « woke » qui jouent le rôle de victimes), est totalement incapable de concevoir de nouveaux systèmes d’armes efficaces. (Vous savez, parce que « les mathématiques sont racistes ».) L’Amérique produit en grande partie le même design obsolète d’il y a des décennies, sans aucune amélioration de conception.

L’idiocratie gouverne maintenant l’armée américaine. Pourquoi les avions de combat F-35 continuent-ils de tomber du ciel ? Pourquoi les navires de la marine américaine perdent-ils tous les contrôles et dérivent-ils en mer ? Pourquoi les soldats américains sont-ils plongés dans des conflits avec des équipements de qualité inférieure qui fonctionnent à peine ?

La réponse est que le Pentagone est beaucoup plus préoccupé par le fait d’être gay et transgenre que d’être prêt à défendre l’Amérique. La mentalité « woke » a transformé les dirigeants des forces armées américaines en flocons de neige libertins qui ont oublié toute la raison de leur existence. Ils veulent que l’armée soit une expérience sociale wokée plutôt qu’une force de combat efficace.

C’est pourquoi l’Amérique est terrifiée à l’idée d’affronter les forces russes en Ukraine. La Russie a déjà établi une supériorité aérienne quasi totale en Ukraine. L’équipement d’artillerie russe est beaucoup plus moderne et efficace que celui des États-Unis, car les systèmes russes ont un rythme de tir beaucoup plus rapide et un ciblage beaucoup plus précis de l’endroit où les obus frappent réellement.

Les missiles hypersoniques russes ne peuvent être arrêtés par aucune arme des États-Unis ou de l’OTAN, ce qui signifie que la Russie peut frapper des cibles à volonté, et que l’OTAN ne peut rien faire pour l’arrêter. Désormais, le nouveau système ICBM « Sarmat-2 » de la Russie peut transporter jusqu’à 15 véhicules de rentrée indépendants (unités MIRV), dont certains peuvent inclure des véhicules hypersoniques qui échappent à tous les systèmes de défense antiaérienne que les États-Unis ont dans leur inventaire.

Et puis il y a les systèmes de défense antiaérienne russes S-500. Ces systèmes sont si avancés et efficaces qu’ils peuvent abattre des avions, des satellites en orbite terrestre basse, des missiles de croisière et des missiles hypersoniques. L’Amérique et l’OTAN n’ont rien qui se rapproche même du S-500.

En effet, l’Amérique ne peut pas vaincre la Russie dans une guerre. Cela devient plutôt évident en Ukraine où les services de renseignement américains, les armes américaines et les systèmes de satellites américains gèrent tout le théâtre d’opérations pour les Ukrainiens, mais l’armée ukrainienne est toujours et partout piétinée. La Russie n’est qu’à quelques semaines d’une victoire décisive dans la région du Donbass, et aucun pays de l’OTAN ne peut absolument rien faire pour l’arrêter, à moins de lancer des armes nucléaires.

Il s’avère que les priorités de l’Amérique ont conduit cette nation sur la voie de l’autodestruction. Au lieu de construire une armée en tant que force de combat capable, le Pentagone est beaucoup plus préoccupé par l’organisation d’équipages d’hélicoptères gays et le financement des opérations de changement de sexe transgenres des soldats en service actif. La folie a atteint le point de dysfonctionnement de masse… voire de folie clinique. Notre Pentagone est maintenant dirigé par des fous malades mentaux qui feront massacrer des soldats américains sur le champ de bataille lorsqu’il y aura une véritable guerre avec la Russie (qui semble venir).

Source : America is RUNNING OUT of military munitions and can’t replace them FOR YEARS due to industrial decline and supply chain collapse

Natural News




Présidentielle 2022 : « Lettre ouverte aux Francs-Maçons de France ! » (Penser la France)

[Source : penserlafrance.fr]

Communiqué national

[Texte rédigé à l’initiative de plusieurs membres des Clubs « Penser la France », patriotes français, par ailleurs engagés dans plusieurs obédiences maçonniques]

Jeudi 21 avril 2022, 6H00

*

Par un communiqué inter-obédientiel du 13 avril 2022(([1]   Appel signé par (ordre d’ancienneté dans le paysage maçonnique français) : Grand Orient de France – Fédération française du Droit Humain – Grande Loge de France – Grande Loge Féminine de France – Grande Loge Mixte Universelle – Grande Loge Féminine de Memphis Misraïm – Grande Loge Mixte de France ;)), plusieurs obédiences maçonniques françaises ont appelé les Français à la mobilisation républicaine pour le scrutin présidentiel 2022.

Ces obédiences disent être inquiètes du fait des menaces pesant sur notre société, « attisant le racisme, le rejet et la haine de l’autre, les pulsions identitaires ».

Elles appellent à préserver notre démocratie, notamment en rappelant « leur attachement au principe démocratique du suffrage universel ».

Enfin, elles rappellent que le travail maçonnique est incompatible avec tout encouragement de « mouvement prônant la haine et la discrimination ».

[Voir aussi : Macron lâché par les francs-maçons]

*

Dès le lendemain, la presse d’État(([2]   La quasi-totalité de la presse Française est une presse d’Etat qui ne vit que de subventions très importantes qui  l’a place à la merci des pressions des exécutifs de gauche comme de droite. La Presse française n’est pas libre, quand elle ne devance pas les ordres par l’ambition bien sentie de certains de leurs propriétaires.)) a estimé devoir présenter cet appel comme un appel des obédiences maçonniques françaises à faire barrage à Marine Le Pen.

*

Plusieurs membres des Clubs Penser la France(([3]    (?) )), par ailleurs Francs-maçons, tiennent à s’insurger contre ce qui s’apparente à un détournement de conscience civile et politique, absolument contraire à l’esprit supérieur de la démarche maçonnique.

Nous, Francs-maçons, travaillant depuis des années en loges bleues, dénonçons la corruption intellectuelle des Obédiences, véritable nœud de serpents foncièrement antimaçonnique, foyer infesté par les ambitions démesurées de sœurs et de frères souvent intellectuellement d’une grande médiocrité.

Par leur comportement, la quasi-totalité des Obédiences entachent l’esprit élevé de la maçonnerie initiatique, pratiquée dans les loges où triomphent humilité et véritable fraternité.

Nous voulons ici rappeler les propos du grand intellectuel et Franc-maçon – Bruno Etienne – : 

« les obédiences  comme organisations vivent avec de l’argent et donc deviennent mondaines, séculières, alors que l’Ordre, la franc-maçonnerie, vit avec de la vie et sa vitalité particulière vient de l’égrégore. Face à la crise de la maçonnerie, qu’avons-nous oublié ou amnistié ? » (([4]    « Une voie pour l’Occident – La franc-maçonnerie à venir » Bruno Etienne – Editions Dervy – 2012 ;)).

L’image de la maçonnerie Française est aujourd’hui corrompue. De plus en plus de mouvements – maintenant d’extrême-gauche – parlent de « brûler les loges ».

Les faits délictueux contre les ateliers se multiplient, alors que les Loges bleues restent un élément central du paysage républicain et humaniste français, proches de leurs concitoyens – de toutes origines et de toutes confessions – qui souffrent.

Les politiques néolibérale et européiste menées par des institutions, qui piétinent depuis des années notre démocratie, infligent aux Français une immense souffrance.

Dans un tel contexte, l’appel des Obédiences maçonniques apparaît totalement déconnecté, déclinaison de ce petit esprit parisien, esprit le plus détestable.

Les Obédiences Française ne peuvent se contenter de « faire barrage à Hitler à chaque élection » – en récitant « un mantra pseudo-républicain » puis se satisfaire d’un puéril défilé au Père Lachaise tous les 1er mai, véritable entre soi qui n’illusionne plus personne.

Tout cela est indigne de la Maçonnerie Française ! C’est indigne de l’histoire de la République !

C’est indigne de l’histoire de France dont plusieurs des pages parmi les plus glorieuses ont été écrites par nos sœurs et nos frères.

*

Quelle stupéfaction de voir ainsi ces Obédiences française adopter le même appel – ou presque – que l’assemblée catholique des évêques de France avec pour seul point commun – cette loi du silence – ayant servi à couvrir, encore ces dernières années, autant les crimes de corruptions que les crimes de pédophilies.

La Haine de la Franc-maçonnerie grandit. Mais, elle est d’abord la haine de ce petit jeu corrompu si bien incarné par les Obédiences maçonniques Françaises.

Comme disait Bruno Etienne au soir de sa vie : 

« Il faut dissoudre les Obédiences maçonniques française !  Elles ne servent à rien ! »

*

Membres des Clubs Penser la France, et par ailleurs Francs-maçons, nous appelons toutes nos sœurs et nos frères à voter en conscience, selon leur histoire personnelle et selon la mesure précise qu’ils se feront de l’intérêt de la Nation.

Beaucoup d’entre nous peuvent témoigner que nos concitoyens souffrent. Ils vont devoir affronter de nouvelles tempêtes dans les toutes prochaines semaines.

Les Francs-maçons français souffrent aussi, et d’abord, à constater que notre société se délite en même temps que triomphent le néolibéralisme et l’européisme qui détruisent l’Humain.

Pour nous, il n’est absolument pas possible – en conscience – de voter pour Emmanuel Macron.

De la même façon, nous constatons que traiter Marine Le Pen comme s’il s’agissait « d’Hitler » est une infamie, intellectuelle et philosophique.

Toutes choses qui jurent fondamentalement avec l’esprit supérieur de la maçonnerie française toujours pratiquée en loge bleue.

Nous adressons donc un simple mais ferme message républicain à toutes nos sœurs et nos frères :

« Votez en conscience républicaine ! Votez en femmes et hommes libres ! ».


#penserlafrance

CONTACT: penserlafrance@penserlafrance.fr – 01.73.64.98.68

Les Clubs « Penser la France » travaillent au soutien de plusieurs initiatives politiques de refondation autour d’un  « nouveau Conseil National de la Résistance » réunissant communistes authentiques et gaullistes authentiques et au-delà tous citoyens militants pour l’indépendance de la France.

Les Clubs « Penser la France » militent pour les trois sorties immédiates : Sortie de l’OTAN – Sortie de l’UE – Sortie de l’EURO.

Notes :




Me Virginie de Araujo-Recchia communique suite à sa mise en garde à vue par la DGSI

[Source : francesoir.fr]

Me Virginie de Araujo-Recchia, avocate au Barreau de Paris.

Auteur(s): FranceSoir

Le 22 mars dernier, Me Virginie de Araujo-Recchia ainsi que six autres personnes ont été arrêtées par la DGSI dans le cadre d’une enquête liée à Rémy Daillet, mis en examen le 22 octobre dernier pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Elle était l’avocate de cet homme, connu pour ses appels insurrectionnels visant à renverser le gouvernement. Elle ressort de garde à vue le 24 mars et nous confie aujourd’hui son ressenti à travers un communiqué officiel, dans lequel elle souligne que « rien ne lui est reproché »« Je n’ai fait l’objet d’aucune poursuite, je n’ai pas été mise en examen, ni même placée sous le statut de témoin assisté », explique-t-elle.

[Voir :
L’avocate Virginie de Araujo-Recchia placée en garde à vue,
France : l’avocate qui a porté plainte contre plusieurs ministres placée en garde à vue avant d’être relâchée
et
Une avocate antivax kidnappée et séquestrée par les barbouzes de Macron]

Elle y raconte comment s’est déroulée l’interpellation ainsi que l’interrogatoire, en insistant sur les « conditions déplorables » dont nous faisait aussi part Sylvain Baron, Gilet jaune et auteur également arrêté ce jour-là. Puis, elle pose la question : 

« N’était-il pas plus simple de me convoquer plutôt que de m’emmener devant mes enfants et de me garder à vue dans des conditions déplorables sachant qu’il s’agissait, au final, uniquement d’obtenir des renseignements puisque rien ne m’est reproché ? »

L’avocate s’adresse aussi brièvement aux médias qui ont relaté son interpellation en parlant de terrorisme, d’extrémisme ou encore de complotisme, et assure : 

« Je n’en resterai pas là, car il s’agit de pure diffamation et d’intention de nuire, mais je vais solliciter un droit de réponse. »

Voir aussi : « Je suis connu pour mes actions pacifiques et légales, pourquoi la DGSI n’était-elle pas au courant ? » Sylvain Baron

Ci-dessous, le communiqué complet de Me Virginie DE ARAUJO-RECCHIA, avocate au Barreau de Paris :

Plusieurs médias ont relaté ma mise en garde à vue du 22 mars 2022 dans les locaux de la DGSI qui s’est terminée le 24 mars 2022.

En effet, le 22 mars 2022 à 6h40 du matin, douze personnes, dont des policiers cagoulés des forces spéciales, sont entrées à six voitures dans notre propriété, puis ils ont violemment tambouriné à notre porte.

Nous avons bien entendu ouvert, cependant nous avons remarqué que tout le matériel était déjà prêt au sol, pour forcer notre porte.

Cette équipe composée de forces de l’ordre notamment de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (D.G.S.I.), de la représentante de Monsieur le Bâtonnier du Barreau de Paris, de Madame la Greffière et de deux juges d’instruction, a ensuite investi, sans coup férir, notre domicile et entamé une perquisition, dans chaque pièce, jusque dans la chambre de nos enfants, la voiture et le jardin.

Ils sont allés jusqu’à éplucher nos photographies de famille, nos relevés bancaires, la comptabilité de plusieurs années, tous les dossiers un par un, regardé dans nos livres etc. Ils ont saisi tout le matériel informatique et téléphonique que nous utilisons pour notre activité professionnelle.

Tout ceci s’est déroulé devant nos enfants en bas âge, ce qui n’est pas sans conséquence.

J’ai ensuite été transportée dans les locaux de la D.G.S.I. à Levallois Perret (92), après avoir découvert que l’on me suspectait de complicité de terrorisme.

Là, j’ai été détenue pendant 60h00 dans des conditions inhumaines. Je préfère ne pas en donner les détails afin de préserver ma dignité.

Je souhaite aujourd’hui vous faire part de mes observations.

A la sortie de ma garde à vue, je n’ai fait l’objet d’aucune poursuite, je n’ai pas été mise en examen, ni même placée sous le statut de « témoin assisté ».

Je ne suis donc pas partie au dossier.

Tout ce qui me lie au dossier est le fait que je sois l’un des avocats d’une des personnes mises en cause.

N’était-il pas plus simple de me convoquer plutôt que de m’emmener devant mes enfants et de me garder à vue dans des conditions déplorables sachant qu’il s’agissait au final uniquement d’obtenir des renseignements puisque rien ne m’est reproché ?

Qu’en est-il de la présomption d’innocence ?

Il est à noter qu’il y a environ 800 000 gardes à vue par an en France, qui malgré leur caractère infamant, sont malheureusement devenues banales.

Une des raisons avancées pour expliquer l’augmentation des gardes à vue ces dernières années est notamment que le nombre de gardes à vue est un des indices de performance d’un commissariat, poussant ainsi ses fonctionnaires au zèle en la matière.

On observe aussi une augmentation sensible de leur nombre dans la période récente contre les avocats ou les journalistes. Faute de preuve sérieuse ou suffisante, la tendance étatique est donc à l’intimidation de ces deux professions, qui constituent pourtant l’un des fondements de toute Démocratie.

Il en est de même concernant certains médecins, qui subissent les mêmes méthodes d’intimidation, lorsqu’ils tentent d’alerter quant aux conséquences dommageables des mesures de gestion de la « crise » sanitaire ou des injections de thérapies géniques expérimentales.

Ils sont poursuivis devant l’Ordre des médecins et devant les tribunaux, lesquels sont contraints de prononcer la relaxe, faute de grief sérieux.

Puis, je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour les gilets jaunes qui ont été les premiers à subir la violence du pouvoir en place.

En ce qui me concerne, je suis très active, depuis des années, dans plusieurs dossiers relatifs aux droits fondamentaux, à la liberté d’expression et à la « crise » sanitaire.

J’ai ainsi rédigé un rapport intitulé « Dictature 2020, terrorisme d’État, atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation et crime contre l’humanité », qui a notamment été publié en novembre 2020 par l’Observatoire du génocide.

Je représente actuellement plusieurs associations et personnes physiques qui ont déposé des plaintes s’appuyant sur des arguments consignés dans ce rapport.

Je suis aussi membre d’un collectif d’avocats et de juristes internationaux qui œuvre à lutter avec les instruments du droit contre les mesures liberticides qui ont été prises dans le cadre de la gestion de la crise dite « sanitaire », de façon concomitante dans différents pays du monde.

Je n’en dirai pas plus sur le dossier qui manifestement a servi de prétexte à ma garde à vue. D’abord, parce qu’une instruction est en cours. Ensuite, parce que je n’ai pas accès au dossier, dans la mesure où je ne suis ni « mise en examen » dans cette affaire, ni placée sous le statut de « témoin assisté », comme je l’ai indiqué. Enfin, en raison de la confidentialité de la relation avocat-client car je suis soumise au secret professionnel.

Concernant l’interrogatoire, que j’ai subi pendant une dizaine d’heures, je me bornerai à citer quelques-unes des questions qui m’ont été posées :

a.    Êtes-vous patriote ?
b.    Qu’est-ce que le terme complotiste ?
c.    Que pensez-vous de la religion musulmane ?
d.    Que pensez-vous de la religion juive ?
e.    Que pensez-vous des antennes 5G ?
f.    Que pensez-vous de la pédophilie?
g.    Que pensez-vous de la franc-maçonnerie ?
h.    Pensez-vous que des ministres soient reliés aux réseaux pédophiles ?
i.    Que pensez-vous d’Emmanuel Macron ?
j.    Quelles sont les mesures qui vous amènent à dire qu’il s’agit de crimes contre l’humanité ?
k.    Qu’est-ce que le nouvel ordre mondial ?

Chacun restera libre de se faire sa propre opinion.

L’enquêteur m’a demandé de lui exposer les grands axes de mon « idéologie ». Ce à quoi je lui ai répondu qu’il ne s’agissait pas d’idéologie mais de faits avérés et justifiés que je répertorie méticuleusement depuis deux ans.

Toutes les audiences de la Cour internationale d’opinion publique/Grand Jury notamment, ont permis d’entendre les témoignages de certains des plus grands experts mondiaux en matière scientifique et médicale, en psychopathologie et psychologie, en histoire, économie, géostratégie ainsi que des témoignages de victimes du présent et du passé.

J’ai d’ailleurs personnellement recueilli les témoignages de parents de victimes, soignants, pompiers français afin de les présenter au Grand Jury.

Il s’agit d’expertise, de professionnels, de témoins, de victimes. Il ne s’agit pas d’idéologie.

Le seul but étant ici la recherche de la vérité.

J’en conclus que cet interrogatoire m’aura, au moins, permis de porter à la connaissance des enquêteurs les arguments principaux des plaintes déposées durant cette « crise sanitaire » pour le compte de mes clients.

En voici la liste :
https://dar-avocats.com/actualites/

Certains médias ont fait état d’un « dossier terroriste » et, mon nom étant cité comme « avocate représentant diverses figures des milieux complotistes » ou encore de « groupuscules extrémistes », le caractère diffamatoire de cet amalgame n’aura échappé à personne.

Je n’en resterai pas là car il s’agit de pure diffamation et d’intention de nuire mais je vais solliciter un droit de réponse.

La tentative d’amalgame entre un avocat et l’un de ses clients n’a rien de nouveau. Certains semblent y échapper plus que d’autres. Le Garde des Sceaux actuel ne l’ignore pas, lui qui a défendu nombre de criminels, avérés cette fois, pendant sa carrière.

D’autres, qui prennent le risque d’affronter l’Etat et de s’opposer aux intérêts financiers de grands groupes internationaux (pharmaceutiques, financiers et de médias…), sont susceptibles d’être placés en garde à vue sans justification.

Cela ne m’empêchera pas de poursuivre mon combat pour la défense des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales.

Lors de cet événement, j’ai eu la chance d’être assistée par mes Confrères Me Maud MARIAN, Me Serge LEWISCH et Me Philippe AUTRIVE, Avocats au Barreau de Paris, tout au long de ma garde à vue et je les remercie de leur amitié confraternelle.

Depuis le début, le Barreau de Paris exerce sa vigilance pour garantir le secret professionnel, qui couvre mes activités.
A ce titre, Me Vincent NIORÉ, Vice-Bâtonnier du Barreau de Paris veille à protéger les principes de la profession. Nous lui faisons confiance étant donné que notre Confrère a dédié sa carrière à la défense des avocats.

Je remercie certains des enquêteurs de la D.G.S.I., qui ont eu, malgré tout, des gestes d’humanité à mon égard.

Je remercie également les Confrères et juristes qui m’ont soutenu dans l’ombre, notamment ceux de nos groupes national, européen et international, qui étaient en alerte maximale !

https://healthfreedomdefense.org/illegal-arrest-and-detaining-of-virginie-araujo-recchia/

Enfin, je remercie les milliers de personnes qui m’ont envoyé des messages d’affection et de soutien ainsi que toutes celles qui ont réalisé des vidéos afin de dénoncer cette injustice.

Cette solidarité, cette cohésion et ce cœur sont une grande force, c’est tout ce qu’ils n’ont pas et c’est ce que l’on ne pourra jamais nous retirer.

Me Virginie de Araujo-Recchia
Le 30 mars 2022




Borello, « l’ami » de Macron mêlé à un énorme scandale de réseau pédophile dans un centre pour enfants

[Source : apar.tv]

Par Anna Summer

L’association Wanted Pedo dénonçait en 2017 l’implication d’un très influent personnage de la macronie dans un réseau de pédocriminalité. Il s’agit de Jean-Marc Borello. Toujours impuni. Décidément, la Macronie est un cloaque et un repère de pervers toxicomanes.

Jean-Marc Borello est le dirigeant d’une association de 10.000 salariés appelée “Groupe SOS” et fait figure de caution sociale de “en Marche”. La Fondation Schwab a même primé le Groupe SOS au Forum économique mondial de Davos de 2017.

L’ancien gérant de la fameuse boite de nuit “Le Palace” a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour avoir laisser faire un trafic d’ectasy dans les établissements dont il était responsable.

Pourtant il serait le plus influent des 9 délégués de Macron et est même décrit comme le vrai patron.

Il est mêlé de près à l’affaire Megel, énorme scandale de réseau pédophile d’élite qui avait lieu au sein même du centre pour enfants “Les Tournelles” pendant plus de 20 ans et dont il était administrateur.

On ne manquera pas de remarquer le soutien à Macron de personnalités bien connues comme Daniel Cohn-Bendit, Pierre Bergé, etc.

Retour sur l’article ci-dessous de Donde Vamos qui mets en lumière les dessous de ce réseau.

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Réseau Mégel : Un réseau pédophile au foyer pour enfants des Tournelles

On va revenir sur une affaire de réseau pédophile d’élite, passée fort discrètement il y a quelques années bien qu’elle révèle d’intéressantes connexions.

En 2002, Robert Mégel est condamné pour pédophilie dans le centre pour jeunes délinquants qu’il dirigeait.

Un centre des Tournelles soit-disant expérimental, exemplaire, géré par du beau monde qui n’a « rien vu, rien entendu » pendant des années.

Le drame se déroule à Meaux, la ville de Jean-François Copé, est en Seine-et-Marne.

C’est là qu’on a aussi plusieurs assos absolument véreuses, comme Olga Spitzer, qui agit dans l’illégalité la plus complète mais a ses entrées dans les tribunaux.

On a aussi les Tournelles, un centre pour mineurs difficiles qui réhabilitait les enfants et jeunes délinquants (de 7 à 18 ans) grâce au luxe et à une pseudo « thérapie du merveilleux ».

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Il se trouvait juste à côté de Levallois-Péret (la ville de Balkany).

Ledit centre était dirigé depuis 1978 par Robert Mégel, qui a été condamné en 2004 à 11 ans de prison pour viols et attouchements sur mineur [1].

Mégel était un haut fonctionnaire du ministère de la justice, détaché de la Protection judiciaire de la Jeunesse.

Payé grassement par les contribuables, donc, pour gérer ce centre.

L’affaire a démarré après qu’un employé de la protection de l’enfance du Conseil Général de Seine-et-Marne, alerté par des rumeurs d’abus sexuels aux TournellesPascal Viret, est invité à organiser une réunion dans l’établissement pour les 50 pensionnaires, au sujet de la prévention de la maltraitance.

Quand soudain, Mégel lance

« Il faut que vous sachiez que quoi qu’il ait pu se passer entre vous et les gens qui s’occupent de vous, la relation qui existe est indestructible »[2].

A cette époque, le centre faisait figure de référence et se vantait d’avoir le soutien de Françoise Dolto, dont il disait appliquer les méthodes.

Cela n’est guère étonnant, quand on sait qu’elle a signé une des pétitions parues dans les années 70 pour soutenir le lobby pédophile.

Apparemment, quand les magistrats ont décidé de relancer l’internat des Tournelles en 1978, ils ont fait appel à Dolto qui aurait formé l’équipe d’encadrement, et qui y tenait des conférences à l’occasion.

En 1993, un article dithyrambique de L’Express nous expliquait que

« Ici, les enfants sont guidés, écoutés, mais surtout respectés.
Et ça marche ».

Mais, il a été défendu par tout son staff et par les administrateurs des Tournelles qui pourtant, sont censés protéger les enfants et pas les pédocriminels.

Tous ces braves gens ont dit que les victimes étaient des menteurs (NDLR: comme dans énormément de procès, comme pour Outreau et tant d’autres ), c’est si facile.

Parmi les soutiens de Mégel, il y avait une clique variée : un Haut fonctionnaire de Bercy, des journalistes, une scientifique de l’Institut Pasteur, des gérants de boîtes de nuit, des magistrats…

Par exemple, Geneviève Moll, rédactrice en chef à France 2 et membre du CA [3] des Tournelles, a carrément balancé à la victime :

« T’es qui, toi ? 

Tu devrais avoir honte, petit merdeux… ».

D’après certaines écoutes, c’est grâce à Moll que la presse n’a rien dit ou presque sur cette affaire.

L’avocat parisien Michel Peisse et le conseiller d’État Philippe Sauzay étaient aussi des membres du CA des Tournelles.

En outre, Megel était défendu par le président de la ligue des droits de l’homme, et star du barreau, Me Henri Leclerc.

Au nombre des défenseurs qui se sont mobilisés pour Mégel, il y avait aussi Jean-Marc Borello, ancien administrateur des Tournelles devenu délégué général du groupe SOS Drogue International, qui a dit à l’audience que les faits reprochés étaient « matériellement impossibles ».

Borello est aussi un ancien éducateur de jeunes délinquants, qui a eu de belles promotions puisqu’il a été conseiller ministériel [12]puis gérant des grosses boîtes de nuit parisiennes Le Palace et Regine’s, mais aussi du resto Ledoyen où Mégel emmenait ses proies.

On peut aussi noter que Borello a obtenu la Légion d’honneur en 2000 et qu’il a créé le groupe SOS (11.000 salariés) en « appliquant au secteur social les recettes du privé ».

Ledit « groupe SOS », nous explique le magazine Capital,

« chapeaute une trentaine d’associations intervenant dans l’accueil de toxicomanes, de SDF, de jeunes en difficulté et dans la gestion de crèches et de maisons de retraite»,

mais il regroupe également « une dizaine d’entreprises privées comme Altermundi, l’enseigne de distribution de produits équitables, L’Usine, un espace événementiel situé face au Stade de France et employant des personnes en réinsertion, ou encore La Manufacture durable, le numéro 2 des cabinets de conseil en développement durable, avec plus de 100 collaborateurs ».

En 2012Borello était même devenu conseiller de diverses multinationales comme Danone.

Ledit Borello a expliqué au procès que c’est lui qui a « convaincu des ministres d’aider les Tournelles » et a affirmé y avoir emmené Danielle Mitterrand, la tante du ministre pédophile Frédéric Mitterrand.

Raissa Gorbatechev y serait également allée…

Que faisaient ces gens dans un centre pour jeunes difficiles ?

Le même genre de virées que celles de la clique pédophile anglaise dans l’orphelinat de Jersey ?

Au procès, Borello a dit que toutes ces accusations n’étaient qu’un complot qui avait« développé un insupportable climat d’homophobie »…

Pourtant, Borello était bien présent aux partouzes de Mégel, qui recrutait essentiellement du personnel homosexuel ou bi aux Tournelles :

« Je me rappelle Borello (NDLR: membre du conseil d’administration, patron de boîte de nuit et grand ami de Robert Mégel) la première fois que je l’ai rencontré chez Mégel, il m’a déboutonné trois boutons de chemise “pour voir ce qu’il y avait dessous’’ »,

a ainsi expliqué un éducateur du centre.

Philippe Sauzay, conseiller d’État honoraire, ancien préfet, ex chef du cabinet de Giscard et ancien membre du conseil d’administration des Tournelles, mais surtout ami de Mégel depuis 1973, a bien sur pris la défense de Mégel.

A partir de 1973 d’ailleurs, la carrière de Mégel connait une ascension fulgurante.

Dont le sommet fut la création des Tournelles, où le tiers du conseil était composé de magistrats (pourtant jamais interrogés dans l’enquête) et avait « le soutien de personnalités ».

On se demande pourquoi un tel engouement.

D’après le journal La Vie (18 janvier 1998),

« en 1974, sur proposition de Philippe Sauzay (alors chef de cabinet présidentiel de Giscard d’Estaing, aujourd’hui conseiller d’État), l’ancien instituteur a été chargé de mission au cabinet d’Hélène Dorlhac, secrétaire d’État à la Condition pénitentiaire.

Au conseil d’administration des Tournelles, il s’est bien entouré : outre Philippe Sauzay, plusieurs magistrats, des avocats, un ancien président de la cour d’appel de Paris, un ex-procureur de la République, un vice-président du tribunal de grande instance de Paris ou encore une ancienne directrice de l’École polytechnique féminine ».

Parmi tous ces gens, aucun n’aurait jamais eu le moindre soupçon sur Mégel ? Difficile à croire.

Parmi les soutiens de Mégel, il y avait aussi Françoise Gaspard, ex-maire de Dreux de 1977 à 1983, puis députée de l’Eure-et-Loire.

De fait, Mégel avait beaucoup d’amis bien placés, et aussi beaucoup d‘amants, souvent mariés et restés au placard.

De hauts fonctionnaires, des magistrats aussi, qui ont permis son ascension sociale : à 25 ans, Mégel était

« contrôleur des centres en charge des mineurs pour la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) ».

Ce sont probablement ces belles relations qui ont permis à Mégel de passer à travers les mailles du filet quand, dans les années 70, la mère d’un adolescent avait signalé à la Brigade de Protection des Mineurs qu’elle avait surpris Mégel au lit avec son fils de 13 ans.

Le garçon, suivi dans un centre médico psychologique où officiait Mégel,  était revenu d’un séjour en Espagne avec la syphilis [4].

Mégel avait d’abord dit qu’il ne s’agissait que d’une infection intestinale, avant de déclarer que l’enfant avait été violé par des Marocains.

En 1997, quand une victime a parlé, Mégel s’est lamenté sur son triste sort, l’a convoquée en tête-à-tête dans son bureau, puis lui a fait dire devant tout le monde qu’il ne s’était jamais rien passé.

Ce qui, manifestement, a satisfait l’audience.

Et tout le monde s’est mis d’arrache-pied à travailler à la défense de Mégel :

on rédige des dossiers présentant Jérôme comme un menteur pathologique (certains sont même antidatés) ;

on atteste qu’aucun jeune ne pouvait se retrouver seul le soir au domicile de Robert Mégel, même s’il se faisait porter des plateaux-repas par des jeunes qu’il sélectionnait lui-même ;

personne ne proteste quand il détruit les cahiers retraçant les allées et venues des enfants, le soir [5].

Quand le ministère de la Justice retire l’agrément à l’association de Mégel qui gérait les Tournelles pour le refiler à une autre asso à cause de l’affaire des viols, Mégel introduit un recours devant le tribunal administratif.

En outre, Mégel s’est barré avec la trésorerie de l’asso, soit 2,7 millions de francs [6].

Le psychiatre membre du conseil d’administration des Tournelles Jean Tremsal, en profite pour décrédibiliser la victime qui selon lui a un « profil de délinquant ».

Accessoirement, c’est justement pour cette raison qu’on envoie des jeunes dans les centres pour jeunes difficile, et le rôle des adultes n’est pas de les violer mais de les aider autant que possible.

Peut-être que Tremsal a été aussi gentil avec Mégel parce que ce dernier lui proposait de faire du business ensemble dans l’immobilier ?

Précisons que Tremsal exerce toujours à Meaux, ce qui ne semble déranger personne [7].

Etienne Madranges est l’un des magistrats membres du conseil d’administration des Tournelles.

Lors d’écoutes réalisées pendant l’enquête, il a parlé de la rémunération de Mégel, des

« soirées à l’Élysée Matignon où le whisky coulait à flots »,

de personnes qui complotaient pour mettre la main sur les Tournelles.

On ne parle pas ici d’une start-up innovante ou d’une multinationale, mais d’une association a priori sans but lucratif.

Pourquoi donc ces manœuvres afin de récupérer ce centre pour jeunes difficiles.

A qui s’adressait Madranges ?

Colette Kreder, ancienne directrice de l’École polytechnique féminine, et administratrice aux Tournelles, qui se moquait bien elle aussi de la victime et ne pensait qu’à sauver les Tournelles.

Aujourd’hui, Madranges nous gratifie de ses chroniques dans Le Figaro.

En 2003, au moment du procès, Madranges,

« jusqu’alors magistrat au parquet général de la cour d’appel de Paris, rejoint le cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère délégué à la Ville.

Nommé conseiller auprès du Ministre, et venant ainsi compléter le cabinet, il aura en charge notamment les problématiques jeunesse »,

nous disait alors le site du ministère de la Ville [8] .

Pas de chance, s’il n’y avait qu’une seule partie civile grâce à la prescription, en réalité beaucoup de victimes sont venues décrire à la barre les mêmes faits de viols et agressions sexuelles.

D’anciens pensionnaires d’un établissement où Mégel était passé avant, l’institut médico psychologique de Dammartin-sur-Tigeaux, sont également venus témoigner.

Certains ont décrit ses virées dans les boites parisiennes avec des adolescents du centre, d’autres ont parlé des recrues non qualifiées de Mégel, ou de ses relations avec d’anciens pensionnaires devenus adultes.

C’est aussi là qu’on a appris l’organisation par Mégel de virées dans des hôtels de luxe au Maroc, ou même aux États-Unis.

Un soir, il a fait décoller des enfants d’Orly pour les emmener manger à Cannes.

Dans un reportage diffusé par 7 sur 7 (émission de Anne Sinclair), on voyait les pensionnaires discuter avec Badinter.

Ils ont aussi été sur le plateau du célèbre pédophile Michel Polac, en compagnie de Depardieu, dont les débuts de carrière sont des plus obscurs, et Renaud.

Comment était financé ce centre pour parvenir à envoyer les jeunes au Maroc (où des viols ont eu lieu), en Tunisie,au Canada, aux USA [9] ou dans les restos chics de Cannes (comme le Carlton) et de Paris ?

« Outre les allocations de la Caisse d’assurance maladie, l’institut récolte aussi les dons de généreux mécènes, dont le legs d’une vieille dame fortunée, et les cadeaux en nature (champagne, caviar) de sociétés privées.

Certaines participent d’ailleurs au financement du nouveau pensionnat, inauguré en 1995 »,

nous explique le site de l’association Morkhoven (Association du grand Marcel Vervloesem NDLR).

Dans ce nouveau pensionnat, « chacune des 26 chambres a été décorée par les soins d’une ambassade ».

Mais on rêve : que viennent faire les ambassades dans la décoration d’un pensionnat pour jeunes difficiles ?

A ce stade, précisons qu’en Angleterre, un des sports nationaux était pour le MI5 ou le MI6 de coincer des personnalités, souvent étrangères, lors de partouzes organisées dans divers orphelinats ou dans des villas, mais avec des enfants pris dans des orphelinats.

Il n’y a qu’un pas à faire pour envisager le même type de processus avec les Tournelles.

Finalement, Mégel a pris 11 ans, puis 12 ans en appel.

On notera que des plaintes avaient été déposées contre Mégel dès 1994 et que l’affaire a débuté suite à une lettre anonyme du père d’une victime de Mégel, qui a écrit en 1997 à Xavier Emmanuelli, alors secrétaire d’État à l’Action humanitaire.

Aujourd’hui, toutes les familles savent qu’une telle lettre est directement renvoyée au parquet, au nom de la fameuse « séparation des pouvoirs » qui n’est qu’un mythe.

La victime principale de l’accusation a porté plainte à 17 ans, la même année.

Et dès les années 80, les psychiatres de la région disaient que les Tournelles était un établissement dangereux, dans lequel il ne fallait pas envoyer les enfants.

En outre, Mégel n’a fait que 5 jours de préventive.

« Robert Mégel a été relâché après cinq jours de détention, par décision du président de la chambre d’accusation, en vertu d’une mesure très rare : le référé-liberté », a précisé le journal La Vie,

« Autre – étrange – rareté : le contrôle judiciaire n’est pas laissé à la disposition du juge, comme le veut la coutume, mais à la chambre d’accusation.

“Il a été réduit à sa plus simple expression, note un policier.

Mégel n’a même pas besoin d’aller pointer chez les gendarmes !”

Les policiers qui ont, semble-t-il, eu quelque mal à démarrer l’enquête, font d’étonnants constats : l’expert informaticien de la DRPJ a ainsi découvert qu’un psychiatre des Tournelles n’a pas hésité à signer de faux documents ».

Divers documents concernant les nombreux protagonistes de l’affaire ont également disparu, comme ce fut le cas, par exemple, pour le dossier personnel de Mégel au ministère de la Justice, qui est son employeur, ou l’original du dossier de la victime, qui a disparu avant d’être remplacé par un faux rapport antidaté par Tremsal.

Quant à la presse, qui a relaté le scandale même a minima, elle a été systématiquement poursuivie, et intimidée par Mégel et ses amis.

Mégel avait déjà bénéficié de l’ultra laxisme judiciaire en faveur des pédophiles : cité parmi 340 personnalités dans le dossier Coral qui a été étouffé, Mégel était déjà passé entre les mailles du filet.

Si filet il y a eu dans cette affaire…


Bref, je suppose que si Mégel a fini par tomber, c’est qu’il dérangeait quelqu’un.

Avait-il des dossiers sur certaines personnes ?

Etait-il devenu trop voyant ?

Ou est-ce que les détournements de fonds qu’on lui a reprochés en ont dérangé certains ?

On ne le saura sans doute jamais, quoique…

En tout cas, quand on voit les manœuvres et pressions diverses qui n’ont cessé dans ce dossier, on comprend que Mégel n’était certainement pas le seul à être mouillé jusqu’au cou dans cette affaire.

C’est l’ancien adjoint de Mégel qui a repris Les Tournelles.

Bien sûr, lui non plus n’avait rien vu, rien entendu.

Brisons l’omerta sur ces réseaux pédophiles qui ont le pouvoir.

On lâche rien.

L’équipe Wanted Pedo.

Bonus : Petite vidéo censuré dans les médias qui circule sur le soutien de Cohn-Bendit à Macron.


Notes

[1] Au départ, ce centre était un institut médico psychologique dans lequel des enfants au crane rasé étaient installés dans les sous-sols.

[2] Pascal Viret a subi de grosses pressions suite à son intervention dans ce dossier :

« Par ailleurs, le responsable de la Protection de l’enfance en Seine-et-Marne, Pascal Vivet, qui a exprimé ses soupçons sur Robert Mégel, a craint pour son emploi.

Et indique ne plus compter les menaces téléphoniques », cf. La Vie.

En fait, Vivet a été viré suite à cette affaire, et les menaces qu’il a reçues étaient carrément des menaces de mort.

[3] Conseil d’Administration.

[4] A l’arrivée de la gauche au pouvoir, en 1981, on lui propose d’intégrer la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, où il est vite remarqué par Gaston Defferre, alors ministre de l’Intérieur, qui en fait son conseiller technique sur le sujet.

Gaston Defferre, maire de Marseille où la French connection battait son plein et ami du mafieux Mémé Guérini, sait certainement de quoi il parle en matière de drogues.

Nick Venturi, un des gros bras de Defferre, était aussi un des piliers de la french Connection.

Enfin, je ne vais pas m’étaler sur ce très riche sujet, j’y reviendrai surement un jour dans ma saga de la société Ricard et de Charles Pasqua.

[5] La mère avait ensuite surpris Mégel dans le lit de son fils et avait porté plainte, mais Mégel a été blanchi, notamment parce que sa victime n’a pas osé parler aux flics.

[6] Étrangement, des photocopies de ces cahiers ont été envoyée anonymement au juge par la suite.

Avec toutes les données ou pas ? Mystère.

[7] En octobre 1998, selon le Point,

« le parquet de Meaux a ouvert une enquête préliminaire pour abus de biens sociaux, abus de crédit et abus de pouvoir.

La section financière du SRPJ de Versailles s’intéresse au patrimoine de l’Association des Tournelles, estimé à près de 80 millions de francs ».

[8] Et il semble que pour Tremsal, l’ « œuvre médicale coloniale » fut grandiose en Algérie française.

[9] Pour le CV complet : « substitut au Tribunal de grande instance de Meaux de 1977 à 1982, substitut au TGI de Bobigny de 1982 à 1988, puis nommé en 1989 premier substitut, chef de la section des stupéfiants, dans ce même Tribunal.

En 1993, il a rejoint en qualité de conseiller technique le cabinet de Michèle Alliot-Marie, Ministre de la Jeunesse et des Sports, où il a été chargé de la jeunesse et de la vie associative.

En janvier 1996, il a été nommé substitut général au parquet général de Paris, où il a été successivement avocat général de la chambre d’accusation, de la 13ème chambre correctionnelle, et de la cour d’assises.

Parallèlement à sa carrière judiciaire, Etienne Madranges a enseigné dans diverses universités et grandes écoles, présidé de nombreux jurys, et animé des associations nationales intervenant dans les secteurs de la jeunesse, de la prévention, du sport, de l’insertion, du handicap, de la culture ».

[10] Deux semaines aux USA, avec hébergements dans les hôtels Hilton à chaque étape.